Ca se dispute du 31/03/2023

  • l’année dernière
Eliot Deval anime un débat entre deux éditorialistes qui analysent l'actualité politique de la semaine dans #CaSeDispute
Transcript
00:00 Bonjour à tous, très heureux de vous retrouver sur CNews.
00:03 Vous les attendez pour votre rendez-vous du vendredi soir 19h.
00:07 Ça se dispute avec bien évidemment Julien Drey.
00:09 Bonsoir cher Julien.
00:10 Bonsoir.
00:11 En face de vous, Gilles-William Gollnadel.
00:12 Bonsoir Gilles-William.
00:13 Place au débat, mais dans un instant.
00:16 Mais tout de suite, le rappel des titres avec vous, Mickaël Dos Santos.
00:18 Emmanuel Macron se rendra en Chine de mercredi à vendredi.
00:25 Une visite d'État durant laquelle le président mettra en garde son homologue chinois contre
00:29 les conséquences d'une éventuelle décision funeste.
00:32 Le soutien militaire de la Russie en Ukraine sera abordé par le chef de l'État.
00:38 Et puis, fraîchement élu secrétaire général de la CGT, Sophie Binet ne perd pas de vue
00:43 la lutte contre la réforme des retraites.
00:44 A l'invitation du gouvernement, l'intersadicale rencontrera la première ministre le 5 avril
00:50 pour exiger le retrait de la réforme des retraites.
00:53 Et puis enfin, les joueurs russes et biélorusses seront les bienvenus à Wimledon.
00:57 Les organisateurs du tournoi de tennis britannique ont accepté leur participation à condition
01:03 qu'ils n'expriment pas leur soutien à l'avasion russe et qu'ils ne reçoivent pas d'aide financière
01:06 des deux pays.
01:07 Une décision jugée immorale par le chef de la diplomatie ukrainienne.
01:11 Merci Mickaël.
01:13 Prochain point sur l'actualité avec Mickaël Dos Santos.
01:16 Ce sera à 19h30.
01:17 On va parler de la crise autour de la réforme des retraites, bien évidemment, dans un instant.
01:22 Mais avant, la prière en fin d'après-midi.
01:24 Marlène Schiappa va faire la une du magazine de charme Playboy.
01:28 La secrétaire d'État chargée de l'économie sociale et solidaire a accepté de poser pour
01:33 le magazine et a accordé une interview pourtant sur la liberté des femmes, mais aussi sur
01:37 le féminisme.
01:38 Alors c'est un nouveau coup de com' on l'apprend dans le parisien, qui fait grincer des dents
01:43 au sein du gouvernement.
01:45 Est-ce que cela vous choque ou plutôt une idée habile pour parler du féminisme, de
01:50 la liberté des femmes, Julien Dray ?
01:52 Honnêtement, au début, quand vous m'avez dit ça, j'ai cru que c'était une vanne.
01:58 Un poisson d'avril.
01:59 On y a tous pensé et on s'est fait confirmer l'information.
02:01 Vous me direz, Emmanuel Macron a bien fait Peave Gadget, donc elle peut faire Playboy.
02:07 Peave Gadget après Playboy, Gilles-William Goldnadel ?
02:09 Rien ne me choque dans ce domaine-là.
02:13 Si ça lui fait plaisir et si ça fait plaisir.
02:16 Alors je ne sais pas, elle sera en petite tenue ?
02:18 Alors nous n'avons pas les délais en rhume blanche et puis des poses sexy.
02:25 En tout cas, c'est l'ADN du magazine.
02:27 A l'époque de l'indifférenciation des sexes, de certaines manières, je trouve ça un peu
02:34 décontracté.
02:35 Ça ne me choque pas plus qu'autre chose.
02:37 Moi je vais être quand même un peu plus moraliste que lui.
02:39 Moi franchement, je pense que quand on est membre du gouvernement de la République,
02:43 on fait quand même attention, on représente tout un pays.
02:49 Peut-être que je suis vieille génération, vous me direz.
02:55 Non, non, alors non.
02:56 Effectivement, une fois que j'ai dit ça sur le fait que je ne sois pas choqué, je dois
03:01 reconnaître, c'est parce que ce gouvernement m'a habitué à toutes les excentricités.
03:08 Donc dans le cadre d'un gouvernement excentrique, ça ne me choque pas plus qu'autre chose.
03:13 En tout cas, on lira avec attention.
03:16 Personnellement, je ne vais pas faire le vieux réac du coin.
03:21 Mais c'est vrai quand même que Playboy, je ne suis pas un lecteur assidu de Playboy,
03:26 je reconnais, peut-être dans mes jeunes années, mais le temps a passé.
03:29 L'image que j'en avais, ce n'est quand même pas n'importe quel journal.
03:35 Donc par rapport peut-être, je ne sais pas, ça va être intéressant de voir le débat
03:41 qu'elle va susciter.
03:42 Enfin bon, je ne sais pas, monsieur, comment il s'appelle, Dubost, Olivier Dussopt, qui
03:49 a été dans Têtu, je ne vois pas pourquoi dans ce cas-là, il ne serait pas dans Têtu.
03:52 Enfin, il ne pose pas dans Têtu.
03:53 Pardon ?
03:54 Il ne pose pas dans Têtu.
03:55 Il ne pose pas, enfin je ne sais pas comment elle va poser.
03:56 Je suppose qu'il y a des photos de monsieur Olivier Dubost dans Têtu, j'imagine.
04:01 Écoutez, on découvrira.
04:02 On verra.
04:03 En tout cas, ça fait un bon coup de pub aussi pour ce magazine qu'on avait peut-être oublié
04:09 un peu.
04:10 Oui, je n'aimais même plus qu'il existait.
04:11 On se demandait s'il existait encore.
04:13 C'est tout à fait.
04:14 La crise sociale en France, important, et des conséquences.
04:18 Vous allez le voir sur ces images.
04:19 Ça se passe à Bordeaux.
04:21 Le président de l'université a fait appel aux forces de l'ordre après 10 jours d'occupation.
04:25 Elle a quarantaine d'occupants, évacués dans la nuit de jeudi à vendredi.
04:29 Elle laisse un bâtiment saccagé, dégradation matérielle, des tags, dégâts des eaux,
04:33 destruction des caméras de vidéoprotection, détérioration des équipements de défense
04:37 contre l'incendie, occultation des portes, mise en place des barricades au niveau des
04:42 points d'accès au bâtiment, rassemblement d'extincteurs et de bouteilles, entre autres.
04:46 Bref, des réparations estimées jusqu'à un million d'euros.
04:51 On va y revenir.
04:52 Mais avant, cette question, puisqu'elle a fait débat entre nous en préparant cette
04:57 émission, est-ce qu'il est plus important, selon vous, de commencer à parler de cette
05:02 crise en parlant justement de ces dégâts que l'on voit à l'antenne à Bordeaux,
05:07 ou il est plus important de mettre en avant la réforme des retraites sur le plan politique,
05:11 syndical ? Il y a une réunion qui arrive bientôt.
05:14 À titre personnel, il me semblait que ces images étaient plus fortes.
05:18 Pour débuter, Julien Dray, un avis que vous ne partagez pas forcément, finalement.
05:23 Pour quelle raison ?
05:24 Pour quelle raison, d'abord, c'est que je n'aurais pas mis l'université saccagée
05:26 par les militants.
05:27 C'est une université saccagée par des irresponsables.
05:30 Ce ne sont pas des militants.
05:32 Moi, je connais des dizaines de militants qui ont des engagements et qui ne vont pas
05:35 s'amuser à les saccager, une université de cette nature-là.
05:37 D'ailleurs, je ne suis même pas certain qu'ils aient un rapport avec l'université,
05:40 ceux qui ont fait ça.
05:41 L'université, c'est un lieu de savoir.
05:42 On peut se mobiliser, on peut discuter, débattre, on peut même occuper les universités.
05:46 Mais on les respecte.
05:47 Le pire, c'est que ces gens-là sont les amis utiles du système.
05:57 Parce qu'on est dans un grand mouvement social, dans un moment de tension très fort,
06:01 où si ce mouvement social, cette colère, veut gagner, elle a besoin de rassembler,
06:06 d'unir, de ne pas tomber dans des pièges qui la ridiculisent.
06:08 Et pourtant, un sujet majeur, Gilles-William Gaudenadel, de voir ces conséquences.
06:14 Un million d'euros de dégâts.
06:15 Écoutez, ça fait des semaines, peut-être des mois, en tout cas des semaines,
06:20 qu'on parle de la réforme de la retraite.
06:22 L'élément nouveau depuis Saint-Saëline, au moins, la même, la semaine qui l'a précédée,
06:28 c'est la violence d'extrême-gauche.
06:29 Alors, je viendrais vous dire, ben oui, mais la violence d'extrême-gauche, elle sert de prétexte.
06:35 La violence d'extrême-gauche, c'est la violence d'extrême-gauche avec sa caractéristique
06:41 d'impunité.
06:42 Ce que j'appelle le privilège rouge.
06:45 Alors là, vous nous montrez ça, je ne veux surtout pas minimiser, c'est sûr,
06:53 mais ça n'est qu'une partie d'un tout.
06:55 Bordeaux, la pauvre ville de Bordeaux, la semaine d'avant, c'était l'hôtel de ville
07:01 qui était incendié.
07:02 Pas par des militants, mais des manifestants.
07:05 Les cinq personnes qui ont été mises en cause n'avaient rien à voir, je vous le rappelle,
07:10 ça a été communiqué par la suite, avec les manifestations.
07:12 J'aurais tendance, vous voyez, par une sorte de préjugé.
07:15 Oui, mais il faut faire attention avec les préjugés.
07:17 Vous êtes normalement quelqu'un qui est formé à lutter contre les préjugés.
07:22 Non, mais je le confesse, c'est une confession publique.
07:24 J'aurais tendance comme ça, par une sorte d'a priori sans doute regrettable, de situer
07:28 ces militants, ou ce n'est pas les militants, dans l'extrême-gauche du spectre, vous voyez.
07:34 C'est comme ça que je les vois, moi.
07:36 Je vous propose d'ailleurs d'écouter un lieutenant de gendarmerie.
07:39 Il était à Sainte-Soline, il est lieutenant dans l'escadron de gendarmerie d'Auriac,
07:43 et il a témoigné il y a quelques minutes, c'était au micro d'Eliott Deval, sur notre
07:47 antenne, sur ce qu'il a vécu à Sainte-Soline et ses violences du fait de Black Bloc d'extrême-gauche.
07:52 Regardez.
07:53 Moi, je suis un jeune officier qui commande depuis peu de temps mon peloton, mais même
08:00 les plus anciens de l'escadron m'ont dit qu'eux n'avaient jamais vu ça.
08:03 On a un métier où on ne peut pas se permettre d'avoir peur.
08:06 On est des professionnels, on est formés pour ça.
08:08 À un moment, on s'est dit qu'ils veulent nous blesser, voire pire, qu'ils veulent nous tuer.
08:13 Je me souviens m'être dit ça.
08:16 Mais non, il n'y a pas de place à la peur, il n'y a que la place à la discipline, au
08:19 professionnalisme, se demander comment est-ce qu'on va pouvoir manœuvrer.
08:22 Une violence jamais vue, témoigne Julien Drey, ce jeune lieutenant.
08:27 Alors effectivement, il y a le débat autour de la réforme des retraites, mais il y a aussi
08:30 cette violence qui a grandi ces dernières semaines, et notamment du côté de ces Black
08:35 Blocs.
08:36 Donc on ne peut pas l'éluder non plus.
08:37 Je ne veux pas l'éluder, mais je ne veux pas non plus, si vous voulez, que vous tombiez,
08:40 vous, dans un piège qui a déjà existé dans d'autres pays.
08:43 Ça s'appelait la stratégie de la tension.
08:45 Ça a été mis en place en Italie, à la fin des années 80.
08:49 On s'est servi d'une extrême gauche, qu'on a d'ailleurs, l'histoire a montré, manipulée,
08:54 avec l'assassinat d'Aldo Moro, par exemple, pour pouvoir justement éviter ce qui était
08:58 à l'époque une contestation forte qui remettait en cause l'ordre social.
09:02 Je me pose la question de savoir si certains gouvernements ne sont pas en train de jouer
09:07 à ça.
09:08 Et ils sont en train, évidemment, de monter en épingle ces violences-là pour ne parler
09:13 plus que de ça.
09:14 D'ailleurs, quand vous écoutez le gouvernement, vous avez écouté le gouvernement comme moi
09:16 la semaine dernière, ils ne parlaient que de ça.
09:19 Que de ça.
09:20 Et même, des fois, on se demandait si, par exemple, par rapport à la manifestation qui
09:24 a eu lieu jeudi ou mardi, on se demandait s'ils n'étaient pas tristes que ça n'ait
09:30 pas dégénéré.
09:31 Alors est-ce qu'effectivement, il y a une stratégie de la tension et on tombe les deux
09:35 mains dedans, Gilles Bélevel ?
09:38 Ce raisonnement, je pourrais l'agréer si cette extrême gauche violente n'était
09:44 pas approuvée par une partie importante de la représentation politique française.
09:51 Les députés insoumis applaudissent à ce qui s'est passé à Saint-Sauline et rejettent
09:57 tout sur le gouvernement.
10:00 Et plus fort encore que tout, cette violence d'extrême gauche, elle est même acceptée
10:07 par une grande partie de l'idéologie médiatique qui parle infiniment plus des violences policières,
10:17 par le monopole légitime de la violence et comme s'il n'y avait pas ces violences
10:25 invraisemblables auxquelles on assistait.
10:27 Alors que dans un second temps, le gouvernement à la rue, si j'ose dire, espère pouvoir
10:34 s'en sortir en essayant de capitaliser sur le désordre et la lassitude de l'opinion.
10:45 J'en accepte volontiers l'augure, mais au départ, ce qu'il faut constater de manière
10:50 à mon avis grave, c'est non seulement effectivement le fait que la violence devient invraisemblable
10:59 au niveau de son utilisation avec des cocktails Molotov etc. et qu'elle est encore une fois
11:05 acceptée par une partie de gens qui souhaitent le grand soir et également par capilarité
11:13 par une partie de la classe médiatique.
11:15 Alors, je n'ai pas l'impression que la classe médiatique accepte la violence, la preuve
11:18 c'est que ça fait la une sans arrêt, voilà, etc.
11:22 Bon, premièrement.
11:23 Deuxièmement, moi je pense qu'il faut quand même distinguer les choses.
11:26 Je n'ai pas encore entendu les dirigeants de la France Insoumise dire qu'ils se réjouissaient
11:30 de la mise à sac de la faculté de Bordeaux.
11:32 Donc je ne voudrais pas qu'on les mette dans… qu'on dise que tout est pareil.
11:35 Premièrement.
11:36 Deuxièmement, et je ne crois pas que…
11:37 Ils vont pas réagir en tout cas.
11:38 D'accord, mais on peut pas… Vous ne pouvez pas leur demander en permanence à la moindre…
11:42 Alors sinon vous leur mettez un correspondant permanent, comme ça vous aurez vos déclarations
11:46 à chaque heure de la France Insoumise.
11:47 Mais ça peut dire quelque chose, un silence.
11:48 Non, mais je veux dire, personne n'a réagi pour l'instant encore.
11:51 Excusez-moi, j'ai regardé les dépêches à FP1, voilà, tout.
11:53 Et je pense que l'ensemble des responsables politiques… J'ai des divergences politiques
11:57 majeures avec Jean-Luc Mélenchon, tout le monde le sait, je les ai déjà explicitées,
12:00 mais je ne vois pas dire que le saccage de la fac de Bordeaux c'est quelque chose qu'il
12:04 comprend ou qu'il accepte.
12:05 Excusez-moi, on va voir.
12:06 S'il le faisait, je serais le premier à le condamner et à polémiquer avec lui.
12:10 Deuxième chose, et je finis.
12:12 Vous rebondissez ensuite.
12:13 Sur l'histoire des bassines, j'espère qu'il va y avoir une commission d'enquête
12:19 parlementaire.
12:20 Et j'espère que dans la commission parlementaire, on va pouvoir tout entendre et tout expliquer.
12:24 J'ai la certitude qu'on pouvait faire autrement.
12:28 Et je plains les gendarmes, les pauvres, qui ont été exposés dans une stratégie qui
12:32 est discutable.
12:33 Voilà, je le maintiens.
12:34 Dans une stratégie de maintien de l'ordre qui est discutable.
12:36 C'était un peu… Les pauvres, vous savez, on les a mis en haut de la colline et ils
12:40 étaient sous la forme d'assaillants.
12:41 Il y avait trois cortèges, vous savez.
12:43 On a laissé les trois cortèges se regrouper.
12:46 Et dans les trois cortèges, comme on l'a expliqué, il y avait un cortège de durs et
12:49 les deux autres étaient des gens qui venaient protester.
12:52 Donc moi, je ne suis pas en train de justifier les violences de Sainte-Solide.
12:56 Je ne suis pas en train de dire ça.
12:57 Mais je sais aussi que des fois, on a laissé des choses se faire parce qu'on avait l'intention
13:02 derrière de dire des discours.
13:03 Je l'ai vécu comme militant.
13:04 Bon, par rapport à l'attitude de l'extrême gauche en général et de M.
13:09 Mélenchon en particulier, ce n'est pas de leur faire de procès d'intention.
13:12 On savait que cette manifestation était interdite.
13:15 On avait prévu à l'avance qu'elles étaient violentes et vous avez eu des députés insoumis
13:21 qui y ont participé de manière totalement illégale.
13:25 Et M.
13:26 Mélenchon a eu des phrases merveilleuses en expliquant que c'était de la faute des
13:29 gendarmes.
13:30 Il n'y avait pas eu de gendarmes.
13:32 Ça, c'est une promenade dans les champs.
13:34 Et à aucun moment, je vous dis bien à aucun moment, il n'a regretté que 44 gendarmes
13:43 aient été blessés.
13:44 Si ça, ce n'est pas une connivence.
13:46 Et sur le plan médiatique, je vois encore France Inter le lundi matin.
13:52 M.
13:53 Christophe Béchut arrive.
13:54 Il n'était pas encore assis, le pauvre, que déjà Léa Salamé, ordinairement un
14:00 peu mieux inspirée, lui explique qu'il y avait tellement de gendarmes que c'est
14:04 ce qui explique justement la violence.
14:06 Quand on est en train de dans l'inversion, c'est ce qui s'est passé dans l'esprit
14:11 de beaucoup de journalistes qui, par capilarité, acceptent, finalement, finissent par s'habituer
14:18 à cette violence que moi, je n'accepterai jamais.
14:20 Vous répondez et puis je vous propose de mettre cette violence en parallèle avec la
14:26 garde à vue d'une militante gilet jaune.
14:28 Je vais revenir dans un instant, mais allez-y, je viendrai.
14:30 Non, mais je veux dire, il n'y a pas de capilarité, il n'y a pas d'effet, etc.
14:34 Il y a une bataille politique à mener contre quelques groupes qui sont effectivement,
14:39 il y a une renaissance de groupes d'extrême gauche radicaux.
14:42 Mais je pense que c'est de notre responsabilité.
14:45 Vous voyez, je vais être… parce que c'est parce que je pense que le camp réformiste
14:50 est affaibli aujourd'hui et qu'il n'offre pas de solution politique.
14:53 Et comme il n'est pas capable aujourd'hui d'offrir une solution politique, comme
14:56 on l'avait fait avec Yonnel Jospin, comme on l'avait fait avec François Mitterrand,
14:59 il y a une radicalité qui se laisse parce que nous ne sommes pas capables de donner
15:03 pour l'instant une bonne réponse politique à la situation.
15:05 Donc il y a une bataille politique à mener contre ces groupes pour les marginaliser,
15:09 en montrant par ailleurs que, contrairement à ce qu'ils pensent, ils ne sont pas en
15:13 train de détruire le capital, mais en train d'être sa béquille.
15:16 Contrairement à ce qu'ils pensent.
15:17 Mais c'est une bataille politique.
15:18 Et d'ailleurs, vous allez voir, c'est nous qui l'amènerons cette bataille politique.
15:21 Ce n'est pas vous.
15:22 Parce qu'ils vont se retourner contre nous d'abord.
15:25 Parce qu'ils savent que nous, si on mène la bataille politique, on est ennuyeux pour
15:29 eux.
15:30 D'ailleurs, dans les manifestations, vous avez remarqué qu'à plusieurs reprises déjà,
15:33 ces groupes s'en sont pris aux services d'ordre syndicaux.
15:35 Parce qu'ils les empêchaient de faire de la casse.
15:38 C'est vrai, effectivement, on l'a constaté.
15:40 Je vous propose de mettre en parallèle ces étudiants qui ont saccagé leur université
15:45 à Bordeaux.
15:46 Finalement, ils ont pu rentrer tranquillement chez eux.
15:49 Et dans le même temps, il y a Valérie, c'est une militante gilet jaune, qui a été interpellée
15:53 pour avoir traité Emmanuel Macron d'ordure sur les réseaux sociaux, sur Facebook.
15:57 Elle a fait 8 heures de garde à vue.
16:00 Elle encourt jusqu'à 12 000 euros d'amende à présent.
16:04 Et elle témoignait ce matin chez Jean-Marc Morandini.
16:06 Écoutez-la.
16:07 Ce qui est étonnant, c'est qu'ils sont venus directement chez moi.
16:10 Ils ont tapé chez moi vers 10h du matin, vendredi 24, pour m'interpeller directement
16:16 et me placer en garde à vue.
16:18 Je leur jure la porte, ils me demandent mon identité et ils me notifient ma garde à
16:22 vue pour injure au président de la République.
16:25 Alors je ne comprends pas parce que déjà je serais demandé si c'était une blague.
16:28 Ils m'ont dit non, pas du tout madame, donc vous nous suivez.
16:32 Après mon ressenti, je suis militante donc j'entends beaucoup d'affaires de ce style
16:39 et j'ai dit ce coup-ci, ça tombe sur moi.
16:41 Alors ils m'ont bien expliqué qu'on leur a demandé, que c'est le sous-prefet de Saint-Omer
16:47 qui a déposé une plainte pour des parts contriques.
16:50 Et ensuite, avec les conversations que j'ai eues avec quelques agents de la fonction,
16:57 justement ils étaient étonnés et surpris de la tournure que ça prenait pour une chose
17:05 qu'on retrouve partout sur les réseaux sociaux.
17:07 Alors Gilles-Louis-Léa Mogolnadelle, effectivement injure au président de la République, c'est
17:11 condamnable, bien évidemment.
17:13 Mais est-ce que vous comprenez cette garde à vue ?
17:15 Je le disais, on voit des militants cassés depuis plusieurs soirs et qui reviennent,
17:20 qui ne sont pas interpellés.
17:21 Et là, alors oui, il y a une insulte.
17:22 Est-ce que la garde à vue, elle est adaptée dans ce cas-là ?
17:25 Ça paraît assez disproportionné.
17:28 Il n'y a plus d'offense à chef de l'État, mais il y a injure à particulier.
17:33 M. Macron a autant le droit au respect que M. Dupont, à tout le monde.
17:39 Bon maintenant, effectivement, quand on voit tout ce qui ne se fait pas pour lutter contre
17:46 la violence et effectivement perdre son temps pour aller la chercher, etc. alors qu'elle
17:51 aurait pu être convoquée devant le tribunal comme n'importe qui en matière d'injure
17:57 ou de diffamation.
17:58 Oui, je vous dis sans barguigner que je trouve ça un peu disproportionné.
18:02 Maintenant, ce n'est pas non plus l'injustice du siècle.
18:05 Je voudrais quand même terminer mon propos sur la manière dont la presse appréhende
18:12 aujourd'hui, une partie de la presse mainstream appréhende maintenant le phénomène violent
18:16 d'extrême gauche.
18:17 Je constate que ces derniers jours, vous pouvez même entendre tous les flashs d'informations
18:27 de l'audiovisuel de services publics.
18:28 Il commence par ce qui est reproché aux gendarmes.
18:34 On explique, on a fait un même infec, le monde a créé un fec en laissant à penser
18:40 que les gendarmes avaient empêché délibérément par méchanceté les services de secours d'aller
18:49 soigner les blessés.
18:50 En vérité, ils ne pouvaient pas rentrer les pauvres parce que ces gens-là, qui ne
18:54 sont pas d'une très grande urbanité, ils envoient des cocktails molotov sur tout ce
18:58 qui bouge, que ce soit des gendarmes, que ce soit des pompiers, que ce soit des personnels
19:03 médicaux.
19:04 Et c'était compliqué de faire poser un hélicoptère ou faire venir une voiture.
19:07 Dans cette affaire-là, excusez-moi, moi je veux bien, je vous dis, attendez la commission
19:12 d'enquête et vous allez avoir des surprises.
19:15 Parce que moi, j'ai parlé avec un certain nombre de militants qui n'étaient pas là
19:18 pour se faire du flic, pour être clair.
19:20 Ils sont des militants écologistes convaincus.
19:22 Ils m'ont raconté des détails, y compris des blessés qu'il y a eu.
19:26 Parce qu'il y a eu des blessés du côté des gendarmes, mais il y a aussi beaucoup
19:29 de blessés du côté des manifestants.
19:30 Je signale, il n'y a qu'encore un manifestant qui est entre la vie et la mort.
19:33 Donc ce n'est pas rien ce qui s'est passé.
19:35 Donc attendez la commission d'enquête.
19:36 Est-ce que je peux vous rappeler qu'il s'agit d'une manifestation interdite dans un domaine
19:42 privé ?
19:43 J'ai arrivé dans votre jeunesse, comme dans la mienne, d'aller parfois à des manifestations
19:47 interdites.
19:48 Je ne me souviens pas.
19:49 Je vous assure, mais peut-être vous me prenez.
19:51 Je ne crois pas si vous me le rappelez, mais en tout état de cause, je vais vous dire quelque
19:55 chose.
19:56 La meilleure hypothèse intellectuelle, à mon avis, est absurde.
19:58 Je m'y étais rendu.
19:59 Qu'on m'ait dit à l'avance que ce serait violent et que je savais qu'il y aurait des
20:06 types dangereux avec des cocktails Molotov, je n'aurais pas espéré la compassion de
20:11 mes prochains.
20:12 Très sincèrement.
20:13 Le problème, ce n'est pas la compassion.
20:14 Je ne suis pas en train d'essayer.
20:15 Je dis simplement que dans ce dispositif de sécurité, il y a, histoire, je pourrais en
20:21 témoigner, j'en ai vécu directement il y a des fois, où on laisse les choses se passer
20:26 d'une certaine manière.
20:27 Je vais vous donner une date.
20:28 Le 21 juin 1973.
20:31 Pour ceux qui veulent aller, ils vont regarder ce qui s'est passé.
20:34 Alors rappelez-nous en quelques mots.
20:35 Il y a un chiffre de manifestation contre des groupuscules extraordinaires.
20:38 On a laissé dégénérer cette manifestation.
20:40 Les pauvres CRS n'avaient même pas les grenades pour tirer.
20:42 On a découvert après que le ministre de l'Intérieur de l'époque avait une idée derrière
20:45 la tête, c'est de faire voter une nouvelle loi anti-casseurs.
20:47 Donc là, vous dites clairement que le gouvernement a une idée derrière la tête.
20:50 Je dis simplement, moi, je ne fais pas de procès d'intention.
20:52 C'est pour ça que ça m'intéresse qu'il y ait une commission d'enquête.
20:55 Je dis simplement que sur le maintien de l'ordre, il y a des manières de faire certaines choses
21:01 et des fois de ne pas les faire.
21:02 Il y a des moments où on dit taper dans le tas.
21:05 Voilà, excusez-moi.
21:06 Il faut y aller.
21:07 Il y a des moments où on dit pas de contact, par exemple.
21:10 Parce qu'on apprécie les situations.
21:11 Ils étaient enfermés dans leur car.
21:14 Ils recevaient des cocktails Molotov.
21:16 Vous avez vu ces scènes ?
21:17 C'est ce dispositif-là qui est étonnant.
21:19 D'accord.
21:20 Donc il ne fallait pas mettre de car ?
21:21 Non, il fallait peut-être…
21:22 On ne va pas passer trois heures.
21:23 Mais si vous voulez, on va faire une émission spéciale sur le coup.
21:25 On fera avec les cartes et les dispositifs.
21:28 Ça serait intéressant.
21:29 Vous n'avez pas répondu.
21:30 Est-ce que le gouvernement est fort avec les faibles finalement et faible avec les forts
21:35 quand on voit cette militante, ce gilet jaune, qui a été interpellé pour avoir traité
21:39 Emmanuel Macron d'ordure ?
21:40 Mais est-ce que ce n'est pas, si vous voulez, un certain nombre de fonctionnaires, de hauts
21:43 fonctionnaires qui font du zèle pour essayer de se faire bien voir ?
21:47 Parce que visiblement, c'est le sous-préfet qui a pris l'initiative de lancer la mécanique.
21:51 Et dans l'ambiance actuelle, je pense qu'il y en a un certain nombre qui pense que pour
21:55 se faire bien voir d'en haut, il faut peut-être montrer qu'on est en première ligne.
21:58 L'un n'empêche pas l'autre.
22:00 C'est vrai.
22:01 Il nous reste un peu moins d'une minute avant la première partie.
22:04 On va venir sur le fond des choses dans un instant, puisqu'il y a une nouvelle journée
22:08 de mobilisation contre la réforme des retraites qui est organisée juillet prochain, en quelques
22:12 mois avant d'y revenir.
22:13 Gilles-William Gollnadel, vous craignez une radicalisation des mobilisations dans les
22:17 prochains temps ? C'est en tout cas une crainte partagée par 55% des Français, selon
22:22 un sondage Le Figaro.
22:23 De manière générale, et en dehors même de notre problème particulier, je crains
22:31 effectivement une radicalité de l'extrême gauche dans le cadre d'une société qui
22:38 est déstructurée.
22:40 Donc au-delà même, je ne sais pas comment on va finir le mois ou le trimestre, mais
22:46 une chose est certaine, dans l'agenda qui vient, cette radicalisation-là, qui ne trouve
22:54 pas, à mon sens, en face d'elle, une résolution intellectuelle et culturelle suffisante, fait
23:02 partie de mes préoccupations premières, et de mon combat premier d'ailleurs.
23:05 En tout cas, l'intersyndicale, est-ce qu'elle va renouer le dialogue avec le gouvernement ?
23:08 Il faut être clair.
23:09 On va en parler tout de suite, je viendrai.
23:10 Tout conflit qui dure produit effectivement des tensions.
23:14 Et dans ces tensions, la violence, malheureusement, apparaît toujours dans tous les conflits.
23:18 Et on continue d'en parler dans un instant.
23:20 On marque une très courte pause.
23:21 Restez avec nous sur CNews.
23:22 Dans un instant, est-ce que le gouvernement et les syndicats peuvent renouer le dialogue ?
23:27 Je vous pose la question.
23:28 A tout de suite sur CNews.
23:31 De retour sur le plateau de Sass Dispute.
23:34 Bienvenue, si vous nous rejoignez.
23:35 Toujours avec Julien Dray et Gilles-William Gollnadel.
23:38 Dans un instant, on va parler de la part de l'immigration qui continue d'augmenter.
23:41 Mais avant cette rencontre entre Elisabeth Borne et les syndicats.
23:46 C'est une rencontre pour rien.
23:47 Mais avant le rappel des titres, c'est avec vous, Michael Dos Santos.
23:50 Plus de 100 plaintes déposées contre X après les manifestations contre la réforme des retraites.
23:57 Plusieurs avocats dénoncent des arrestations et des détentions arbitraires
24:01 ainsi que des entraves à la liberté de manifester.
24:04 Leurs clients ont été placés en garde à vue après le recours au 49-3.
24:08 La grève à la raffinerie de Donge reconduite pour une cinquième semaine.
24:12 Les salariés de Total Energy restent majoritairement opposés à la réforme des retraites.
24:17 9,1% des stations essence sont en pénurie d'au moins un carburant en France.
24:21 La région parisienne est l'une des plus touchées.
24:24 Et puis Oscar Pistorius reste en prison,
24:26 condamné pour le meurtre de sa compagne, l'ex-champion paralympique.
24:29 C'est vu refuser sa demande de liberté conditionnelle.
24:32 Les juges ont considéré qu'il n'avait pas encore purgé une partie suffisante de sa peine
24:36 de 13 ans et 5 mois de prison.
24:38 Merci Michael Dos Santos.
24:41 Prochain point sur l'actualité, ce sera à 20h.
24:43 Je vous le disais dans un instant, on va revenir sur cette information.
24:46 Céline Szekinli, la part de l'immigration continue d'augmenter.
24:50 Mais avant, cette nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites,
24:53 elle est organisée jeudi prochain.
24:56 Et l'intersyndicale doit rencontrer la Première ministre à Matignon.
25:00 C'est le numéro 1 de la CFDT, Laurent Berger, qui révélait la semaine dernière
25:03 que l'intersyndicale était invité par Elisabeth Borne.
25:06 Ce qui met fin à des semaines d'absence de dialogue entre les deux parties écoutées.
25:11 Elisabeth Borne.
25:13 Je pense que c'est important qu'on ait ce dialogue.
25:16 On a énormément de sujets à aborder sur les parcours professionnels,
25:22 sur la prévention de la pénibilité.
25:24 Et donc tous ces sujets sont sur la table.
25:26 Évidemment, les organisations syndicales aborderont la réforme des retraites.
25:30 Moi, je suis à l'écoute et je me réjouis que l'intersyndicale réponde à mon invitation.
25:35 Alors, Julien Dray, le gouvernement qui se réjouit donc de la reprise du dialogue,
25:39 en même temps qui fait savoir que la réforme des retraites avait été adoptée.
25:42 Donc là-dessus, il n'y a pas de sujet.
25:45 Au fond, c'est une rencontre importante ou une rencontre pour rien ?
25:47 Non, excusez-moi, je pense que la ficelle était grosse.
25:50 La ficelle, c'est qu'ils espéraient qu'il y allait avoir une radicalisation,
25:55 notamment dans le congrès de la CGT, que le front syndical allait se briser.
25:59 À partir de là, ils allaient attirer une partie des syndicats dits réformistes
26:03 ou responsables dans une discussion et que les autres allaient les traiter de traîtres, etc.
26:07 La ficelle était grosse comme une maison.
26:10 Manque de bol, ça n'a pas marché.
26:11 Parce que le congrès de la CGT a eu une dirigeante,
26:14 il me semble-t-il de ce que je vois, brillante,
26:16 qui a très bien compris qu'il fallait au contraire d'abord et avant tout
26:19 préserver l'unité syndicale.
26:21 Et donc le dialogue qu'appelle la première ministre, c'est un dialogue de sourds,
26:24 puisqu'elle dit "Venez discuter de tout, mais pas de ce qui est important".
26:27 - Donc effectivement, c'était une manœuvre qui a échoué,
26:30 Gilles-William Golles-Nadel, finalement, de la part du gouvernement ?
26:32 - Je ne suis pas sûr.
26:36 Je ne suis pas aussi féru de ces subtilités
26:42 que moi. - Ah si, vous êtes encore plus fichu.
26:45 - Mais des fois, c'est difficile de défendre la défense.
26:47 - Non, non, très sincèrement, vous savez, je ne suis pas l'avocat du gouvernement.
26:50 - Non, c'est pour ça, c'est pour ça que vous entendez.
26:51 - Non, mais ce que je veux dire par là, c'est que dès l'instant...
26:53 Non, mais je suis en train de réfléchir tout haut.
26:56 Dès l'instant, monsieur Berger, de toute manière,
26:58 vous oubliez vos histoires de CGT,
27:01 parce que, apparemment, même le prédécesseur,
27:05 là, qui est parti par la petite porte, monsieur Martinez,
27:07 n'aurait pas été non plus contre d'y aller.
27:10 Mais dès l'instant où monsieur Berger a dit très clairement
27:13 que si on ne parlait pas de la retraite et de la mesure d'âge,
27:19 de toute manière, il s'en irait, alors peut-être qu'il s'en ira avec...
27:23 avec élégance, il attendra un peu.
27:26 Je ne vois pas très bien comment ça peut prospérer, leur histoire.
27:29 Non, j'ai l'impression...
27:30 - Oui, mais, Julien, excusez-moi.
27:31 Justement, leur histoire ne voulait pas prospérer.
27:34 Ils avaient des informations.
27:36 La presse le disait, que le congrès de la CGT...
27:39 D'ailleurs, le congrès de la CGT a été tendu.
27:40 Il y avait à l'intérieur de la CGT...
27:42 Bon, après, moi, je ne le reproche pas.
27:43 Il y avait à l'intérieur de la CGT une aile plus radicale,
27:45 qui d'ailleurs...
27:46 Vous avez eu des interventions, donc vous avez rendu publiques.
27:48 Le ministre de la CGT qui dénonçait en disant
27:51 "Attention, la capitulation", je ne sais pas,
27:53 moi, je connais ce genre de choses dans les syndicats.
27:54 Il pensait que le Front syndical allait pouvoir se briser
27:57 par cette main tendue.
27:59 Et le problème, c'est qu'ils vont avoir un Front syndical uni.
28:01 Et même la CFTC, par exemple, a réagi brutalement en disant
28:05 "Non, si on ne discute pas des retraites, on va y aller".
28:08 - En tout cas, vous parliez de Sophie Binet,
28:09 nouvelle secrétaire générale de la CGT.
28:12 Donc, elle va y aller.
28:13 Lundi prochain, visiblement, rencontrer le gouvernement.
28:15 Mais elle semble très déterminée.
28:18 Regardez ce qu'elle chantait hier soir après sa nomination.
28:22 - Sa nomination, c'est ce matin.
28:23 - Ce matin, pardon.
28:25 - Excellente intervention.
28:27 - Excellente intervention.
28:28 Et le son n'étant pas prêt, ça nous permet de rebondir.
28:30 C'était ce matin, effectivement.
28:31 Pardonnez-moi.
28:32 Et voyez ce que chantait justement Sophie Binet,
28:35 nouvelle secrétaire de la CGT, ce matin.
28:37 Je vous remercie, Julien.
28:39 - Emmanuel Macron, si tu continues,
28:47 tu deviendras bien plus large que moi.
28:51 Emmanuel Macron, si tu continues,
28:55 tu deviendras bien plus large que moi.
28:58 Emmanuel Macron, si tu continues,
29:05 tu deviendras bien plus large que moi.
29:09 Emmanuel Macron, si tu continues,
29:12 tu deviendras bien plus large que moi.
29:16 Emmanuel Macron...
29:19 - Et alors ?
29:20 - Emmanuel Macron, si tu continues,
29:22 il va faire tout noir chez toi.
29:24 Il va faire tout noir chez toi, en d'autres termes.
29:28 - On lui coupe le courant ?
29:30 - On vous coupe le courant.
29:31 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
29:34 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
29:36 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
29:38 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
29:40 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
29:42 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
29:44 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
29:46 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
29:48 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
29:50 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
29:52 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
29:54 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
29:56 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
29:58 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
30:00 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
30:02 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
30:04 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
30:06 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
30:08 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
30:10 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
30:12 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
30:14 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
30:16 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
30:18 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
30:20 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
30:22 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
30:24 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
30:26 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
30:28 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
30:30 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
30:32 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
30:34 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
30:36 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
30:38 - Non, mais si M. Drey apprécie, il est content.
30:40 - C'est pas une bonne nouvelle, si vous permettez, pour le gouvernement, d'avoir une dirigeante syndicale plutôt moderne et qui sera pas caricaturale comme essayée en permanence de le faire le gouvernement avec la CGT.
30:52 - Bon, j'écoutais, chez Julien Drey, tout nouveau, tout beau, il nous avait fait le même discours avec Papendiaïe.
30:58 - Non, non, avec Papendiaïe, j'ai dit, j'avais demandé un devoir, non, avec Papendiaïe, j'avais demandé un joker pour pouvoir boire, rappelez-vous.
31:06 - Moi, l'appartenance à l'UNEF n'est pas, a priori, un signe particulier de modération et la chanson que je viens d'entendre, non plus un signe distinctif de délicatesse, si vous voulez, ou de subtilité.
31:22 - Bon, donc, mais enfin, c'est la CGT en même temps. Donc, non, j'ai rien de plus à dire que rien ne change.
31:30 - Dernière question, peut-être, avant de parler de la question de l'immigration.
31:34 - Il y a ma raison. Moi, je pense quand même que c'est quelque chose d'important. Et ce qui est important, surtout, c'est que le front syndical tient bon.
31:42 Et donc, pour le gouvernement, tout son problème, il est là. Parce qu'ils ont réussi à se mettre à dos des syndicats qui voulaient, qui étaient prêts à discuter.
31:51 Ils ont mis tout le... Regardez, je veux dire, parce qu'on parle de la CFDT et de la CGT, mais regardez la CGC, regardez la CFTC, regardez l'UNESA, tout le front syndical.
31:59 Et c'est ça, le problème, c'est qu'ils ne veulent pas reconnaître qu'ils ont tous les syndicats contre eux.
32:03 - Non, mais je lui viendrais sur ce point entièrement raison, y compris la CFTC. Il y a une unité syndicale, y compris de syndicats qui ne sont pas marxistes ou...
32:12 - Alors, justement, Gilles-William Godard... - C'est vrai. C'est vrai.
32:15 - On a vu hier Emmanuel Macron chahuter lors de son retour en région dans les Hautes-Alpes. On entend beaucoup dire "impossible" pour lui de reculer.
32:24 Il ne pourrait plus réformer le pays. Mais est-ce qu'au contraire, s'il recule, est-ce qu'il ne peut pas en tirer profit, finalement, aujourd'hui ?
32:33 S'il se dit "Voilà, maintenant, le but de la manœuvre, c'est de rassembler les Français, d'accord, je recule".
32:39 - Bah, écoutez, à l'heure qu'il est, compte tenu de son premier bilan, compte tenu de ce quinquennat qui a commencé quand même de manière pas très formidable, il est dans une alternative assez diabolique.
32:56 Si jamais, effectivement, il cède, il ne sortira quand même pas, il grandit, il ne pourra plus faire grand-chose, etc.
33:04 Alors, peut-être que les deux branches de cette alternative ne sont peut-être pas aussi diaboliques l'une que l'autre.
33:11 Effectivement, s'il arrive, si par exemple, je suis en train de penser, et tout, encore une fois, il est cassé par le Conseil constitutionnel sur quelques aspects,
33:19 ce ne sera pas de sa faute, ce n'est pas lui qui a préparé complètement la réforme. Il pourra faire une sortie sinon honorable, pas totalement indigne.
33:29 - Julien Dray, est-ce qu'effectivement il pourrait sortir par le haut en disant "voilà, je décide de retirer sa réforme d'air-tank".
33:35 - Je vais vous raconter une petite anecdote d'ancien combattant, mais enfin, "la vie fait le moine" comme on dit.
33:40 - On a l'âge, hein, voilà. - Et puis ça éclaire, c'est toujours éclair pour les téléspectateurs.
33:44 - Et vous savez, en plus, celui qui m'a appris ça, il s'appelait Jean-Luc Mélenchon. Il m'avait dit "il y a des moments où il faut apprendre à manger son chapeau".
33:49 Et dans ces cas-là, tu le mâches, tu le digères, mais tu le manges. Vous savez, parce que moi, j'étais de mes origines méditerranéennes, pieds noirs, comme on dit, etc.
34:00 Des fois, j'étais un peu le taureau qui fonçait dès qu'il y avait un drapeau rouge quelque part qui s'agitait. Et c'est lui qui m'avait appris ça.
34:05 Et je pense que ça m'a beaucoup appris. - On barquerait la référence culturelle de M. Dray.
34:10 - Oui, moi, je ne nie pas le compagnonnage comme je ne nie pas les divergences. Mais je pense que le président de la République, il est dans un moment où il faut qu'il comprenne.
34:21 Et c'est ça le problème. Il n'a personne autour de lui. - Est-ce qu'il a encore un chapeau ?
34:25 - Je ne sais pas s'il a un chapeau, mais en tous les cas, il peut. Il peut. Ce qui m'inquiète, c'est que je pense que personne autour de lui ne lui dit véritablement la vérité.
34:34 - C'est-à-dire qu'il est vraiment insolite, il ne se rend pas compte que la colère de l'État... - Je pense que personne ne lui dit que la colère contre la réforme est en train de devenir une colère contre lui.
34:42 Et ça, c'est inquiétant. Et ça, c'est très inquiétant. Et donc c'est pour ça qu'il a besoin, maintenant peut-être, de retirer ce texte, de réfléchir à comment il redéploie,
34:52 comme il l'avait fait, rappelez-vous, après les Gilets jaunes. Il avait eu ce coup de génie qu'avaient été les débats. Il avait été humble, il avait accepté, même si tout ça a été bien organisé.
35:01 Mais il y a un moment donné où il faut quand même être capable de redescendre. - J.G.Louen Goldenel... - Oui, moi, je l'ai toujours dit, M.Macron, cet homme intelligent,
35:11 incarne pour moi une sorte d'énigme psychologique. Je vous dis, la fameuse chauve-souris de la fable, "moitié oiseau, moitié rat".
35:25 Je suis oiseau, voyez-maiselle, je suis souris, veuillez voir. Et il a été incapable, à cause de ça, M.E. en même temps, d'agréger ni la gauche, ni la droite.
35:36 D'une certaine manière, à cause de ça, ni la gauche, ni la droite ne peuvent lui venir en aide au moment où il en aurait besoin.
35:44 Et c'est vrai aussi que... Donc je le taxe un peu de sorte de schizophrénie politique, bien entendu, de schizophrénie politique.
35:51 Et dans ce cadre-là, il y a une forme peut-être d'hubris qui fait qu'il est un peu au-dessus de ce genre de contingence.
35:59 Il part en Chine. Et sa dernière prestation, d'ailleurs, et je suis pas du tout cette fois-ci dans l'ironie,
36:05 sa dernière prestation, là où il est allé, où il montrait que tout allait bien, etc., il y avait de la violence,
36:11 mais il voulait sans doute montrer qu'il était au-dessus de tout ça. Il peut descendre très vite.
36:18 Dans l'actualité également, messieurs, la part de l'immigration qui continue d'augmenter.
36:23 10,3% de la population vivant en France est immigrée. C'est le résultat d'une étude menée par l'INSEE sur l'année 2021
36:32 qui explore pour la première fois depuis 10 ans l'évolution de l'immigration sur plusieurs générations.
36:37 Ce chiffre, pour avoir une idée, était de 6,5% en 1968. Il est désormais donc bien plus élevé.
36:45 On va pouvoir écouter Patrick Stefanini, l'ancien secrétaire général du ministère de l'Immigration.
36:50 À l'époque, l'immigration de travail fonctionnait à plein. La croissance de l'économie française était de l'ordre de 4-5% par an.
36:58 Et c'était donc l'économie qui tirait l'immigration. Aujourd'hui, ce qui tire l'immigration, c'est d'une part l'immigration étudiante
37:06 et d'autre part le maintien de l'immigration familiale à un niveau élevé.
37:13 Julien Dréon, le contexte aujourd'hui n'est plus du tout le même qu'en 1968. Est-ce que ce phénomène vous inquiète ?
37:21 Est-ce que vous considérez qu'il s'agit là d'une question majeure à traiter pour l'avenir du pays, avant même la réforme des retraites ?
37:28 Par exemple, on en parle beaucoup ces derniers temps. Est-ce que cette question de l'immigration n'est pas prioritaire, selon vous, pour l'avenir du pays ?
37:34 Tout est prioritaire. La violence est prioritaire. La montée de la violence est aussi prioritaire. Mais l'inflation est aussi prioritaire.
37:40 On a un pays qui est traversé par un certain nombre de contradictions.
37:45 Faites attention aux comparaisons. Vous allez chercher mai 68 par rapport à 2023.
37:51 Entre 68 et 2023, il y a eu des évolutions. Notamment, il y a eu ce regroupement familial mis en place par le juge Cardestin,
38:11 qui a modifié la nature des mouvements migratoires. Il y a eu des équilibres qui n'ont pas arrêté, etc.
38:16 La comparaison n'est pas très parlante. Ce qui est vrai, c'est qu'il y a un moment donné où il y a une maîtrise des flux, si on veut bien l'intégrer.
38:25 Si on veut bien l'assimiler, même, pour que le terme soit prononcé. Et là, on est dans un moment où justement, notre système ne fonctionne plus.
38:34 Donc, une question majeure, Gilles-William Gaudenel, selon vous, aujourd'hui, pour l'avenir du pays ?
38:38 Plusieurs choses. D'abord, cette augmentation que l'on reconnaît, lorsque c'était d'autres gens que l'INSEE,
38:45 parce que l'INSEE, on ne peut pas les soupçonner d'incarner l'extrême droite et les tenants du grand remplacement,
38:52 lorsqu'elles étaient données par d'autres personnes, elles étaient niées.
38:57 Elles étaient niées notamment par des démographes, style François Héran, par exemple, qui sont considérés comme disant le vrai.
39:05 Or, ils disaient le faux. Et je considère effectivement cette augmentation comme une catastrophe nationale.
39:14 Or, de toute manière, sur le plan de la sécurité, sur le plan de l'identité, sur le plan de la qualité de l'intégration à venir,
39:20 je la vis effectivement très mal. Et pour répondre plus directement à votre question, cette ruse idéologique extraordinaire,
39:27 c'est qu'on a vu effectivement que l'un des grands succès en race campagne de l'extrême gauche,
39:33 c'est d'avoir imposé son agenda économique par rapport effectivement au sociétal, aux défis sociétaux.
39:41 Ce n'est pas un hasard si on parle de la retraite pendant des mois.
39:46 – C'est pas l'extrême gauche qui a inventé la réforme des retraites.
39:49 – Et que la loi sur l'immigration va être repoussée.
39:55 – À reprocher à Emmanuel Macron.
39:57 – Alors ça, non seulement je ne le reproche pas à Emmanuel Macron, non seulement je ne le reproche pas à l'extrême gauche,
40:05 parce que ça, d'une certaine manière, je le reproche à mon camp.
40:08 Parce que la rue, elle appartient à l'extrême gauche, parce que les gens qui vitupèrent l'immigration
40:14 ne sont pas capables de mettre un pied devant l'autre pour faire une manifestation dans le calme et dans la paix.
40:21 Donc ça, si on ne veut pas se battre…
40:23 – Je pense qu'ils ont raison, parce que je ne suis pas sûr que la manifestation se passerait bien.
40:25 – Alors si effectivement vous considérez…
40:28 – Non, sur le contenu de ce genre de manifestation en général, peut-être qu'elle donne lieu à des dérapages.
40:33 – Non mais évidemment, vous considérez d'ores et déjà que le fait simplement de vouloir défiler
40:39 pour protester justement contre cette rémigration invasive, c'est consubstantiellement fascisant.
40:45 – Non, je n'ai pas dit ça. Je constate que c'est tout de suite vous qui allez…
40:49 Moi je sais simplement qu'il y a eu deux ou trois fois des tentatives de faire ce genre de rassemblement
40:54 et qu'ils ont donné lieu à des débordements et à des contenus qui n'étaient pas forcément
40:59 ceux qui y compris étaient voulus par les organisateurs au départ.
41:02 – Vous considérez que toutes les manifestations, nous en parlions,
41:04 toutes les manifestations se caractérisent souvent par des éléments extrémistes.
41:09 Je ne vois pas pourquoi il n'y aurait pas non plus dans ces manifestations-là
41:14 des éléments extrémistes qui ne représenteraient pas la majorité.
41:17 – Rappelez-vous la manifestation qui a eu lieu je crois en 2014, qui a surpris tout le monde,
41:21 où il y avait 4 ou 5 000 personnes qui protestaient contre l'immigration.
41:24 Et rappelez-vous les propos qui étaient tenus à l'époque dans cette manifestation
41:27 qui d'après moi, même vous, ont dû vous choquer.
41:30 – Oui, mais au-delà de ces manifestations, est-ce que le sujet selon vous
41:34 mériterait un débat national ? On a beaucoup entendu parler du débat national,
41:37 voire même un référendum.
41:39 – Le référendum c'est quoi ? C'est dire… le référendum ça, moi je veux bien,
41:43 mais à ce moment-là je vais vous poser la question, vous mettez quoi dans la question ?
41:45 – Ah ben le regroupement familial, la fin du regroupement familial.
41:50 – Mais ça ne veut rien dire la fin du regroupement, parce que de toute manière,
41:52 vous êtes tenus par un certain nombre de lois européennes,
41:55 auxquelles vous êtes obligés quand même de courber,
41:58 et je ne vois pas ce que ça va apporter. Je préfère que…
42:00 alors si vous voulez qu'on fasse un référendum, moi j'en ai un bon à vous proposer.
42:03 – Alors allez-y, posez le référendum.
42:05 – On fait un référendum sur les quotas.
42:07 – Les quotas effectivement, mais avec…
42:09 – Ça serait plus intéressant, est-ce que vous êtes pour que dans la maîtrise
42:12 des flux migratoires, désormais la France ait une politique de quotas maîtrisée ?
42:15 Ce serait intéressant comme question.
42:17 – Je réponds, d'abord, le regroupement…
42:19 parmi toutes les choses qui sont interdites, effectivement,
42:23 par les superstructures qui privent la France de la souveraineté,
42:27 il n'y a pas le regroupement familial.
42:29 Le regroupement familial, vous pouvez pour autant que vous soyez…
42:31 – Non, le droit… je reverrai mes classiques, je crois que c'est dedans.
42:35 – Non, non. – Le droit à une vie en famille.
42:37 – Non, non, vous pouvez, dans le cadre d'un référendum,
42:43 inscrire ensuite dans la Constitution le fait d'interdire le regroupement familial.
42:49 – Vous ne pouvez pas interdire tout regroupement familial.
42:51 – Non, vous me l'enlevez de la bouche, sous certaines conditions,
42:55 mais en tous les cas, sortir de cela.
42:59 Quant au quota cher à M. Drey, le problème, ce que je crains,
43:04 moi je n'ai pas par principe quelque chose contre le quota,
43:07 moi ce que je crains, c'est qu'avec le quota, on fasse venir légalement,
43:11 on n'empêche pas la main gauche, l'immigration illicite.
43:15 Donc on ne sera pas très gagnant.
43:16 – Et le mot de la fin, ce sera pour vous justement…
43:18 – Il reste quelques secondes, 10 secondes, à peine.
43:20 – Il a toujours le mot de la fin.
43:21 – Non, je n'ai pas toujours le mot de la fin, au contraire,
43:23 si vous voulez la voir, je vous le laisse.
43:24 – Non, non.
43:25 – Mais je pense que justement, la politique des quotas
43:27 permet à partir de là de modifier les dispositifs aujourd'hui
43:31 qui sont mal appliqués, notamment sur les recours, les expulsions, etc.
43:36 À partir du moment où vous mettez des files, ceux qui sortent des files,
43:39 vous avez le droit à ce moment-là de les expulser rapidement
43:41 parce qu'il n'y a pas de recours, il y a des files.
43:43 – Un grand merci Julien Dray, merci Gilles-William Gollnadel.
43:46 Une émission à revoir bien évidemment sur notre site www.cnews.fr.
43:51 Ça se dispute, l'actualité continue sur notre antenne.
43:54 Tout de suite, retrouvez Julien Pasquet dans l'heure des pros
43:57 de "Excellentes soirées" sur notre antenne.
44:00 [Générique]