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Pendant tout l'été, l'actualité du jour vue par les témoins du quotidien dans #180MinutesInfoEte

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00:00:00Bonjour à tous, bienvenue dans 180 minutes été, merci beaucoup d'être avec nous dans un instant,
00:00:07ça sera le journal présenté par Barbara Durand mais juste avant c'est l'éphéméride du jour avec
00:00:12Alessandra Martinez. Chers amis bonjour, pour clore ce mois de juillet nous célébrons la fête de Saint
00:00:24Ignace de Loyola, le fondateur de la compagnie de Jésus, c'est-à-dire des jésuites. Comment résumer
00:00:31en quelques instants une vie aussi intense que celle de Saint Ignace ? Voilà ce qu'il faut
00:00:36retenir, il n'est au Pays Basque en 1491, un an tout juste avant la découverte de l'Amérique.
00:00:42C'est un jeune noble, il sert dans les armées du vice-roi de Navarre. En 1521 il participe au
00:00:49siège de Pampelune où il est blessé par un boulet de canon. Il se convertit durant sa
00:00:55convalescence, il lit, il prie, il étudie. En 1534 à Paris avec quelques compagnons dont Saint
00:01:03François-Xavier, il se consacre au Christ et souhaite pour commencer œuvrer à la conversion
00:01:09des musulmans. Il devient prêtre en 1537. Trois ans plus tard il fonde la compagnie de Jésus dont
00:01:17la devise est « Ad Maiorem Dei Gloriam » ce qui signifie « pour la plus grande gloire de Dieu ».
00:01:26Saint Ignace meurt en 1556 à Rome. Il laisse une œuvre toujours vivante avec ses écoles,
00:01:34ses universités, ses missions, ses actions humanitaires. Et voici pour finir ce court
00:01:40extrait d'une célèbre prière de Saint Ignace « Ô bon Jésus, ne permets pas que je sois
00:01:47séparé de toi ». C'est tout pour aujourd'hui, à demain chers amis, ciao.
00:01:52Et ciao Alessandra Martinez, merci en tout cas pour cet éphéméride du jour. Tout de suite c'est
00:02:00le journal de Barbara Durand et on commence avec les problèmes, les problèmes qui s'enchaînent
00:02:04pour la SNCF, Barbara et pour ses voyageurs. Eh oui, quelques jours après le sabotage ayant
00:02:10perturbé le trafic des TGV, eh bien la ligne sud-est est aujourd'hui totalement interrompue
00:02:15entre Paris et Lyon. Conséquence d'orage dans Lyon au total, près de 80 000 voyageurs devraient
00:02:22être impactés. A priori la SNCF pensait pouvoir rétablir le trafic dans la matinée. Les
00:02:30informations que j'ai aujourd'hui me laissent à penser qu'ils ont des difficultés d'accéder au
00:02:35site et que ce sera peut-être pas dans la matinée mais peut-être aux alentours de midi ou en début
00:02:40d'après-midi. C'est une zone assez difficile d'accès qui pose problème mais les réparations
00:02:45sont en cours, la SNCF s'est mobilisée, les cheminots et cheminottes que je veux remercier
00:02:48encore parce qu'ils sont vraiment à pied d'oeuvre pour essayer à chaque fois de remettre le réseau
00:02:52en état. Cette fois-ci c'est les orages donc en tout cas ils sont à nouveau mobilisés. Et puis on
00:02:59continue avec cette information qu'on va développer dans quelques minutes, le chef du Hamas Ismail
00:03:03Haniyeh a été tué hier à Téhéran. Alors qu'il était dans le pays pour assister à l'investiture
00:03:07du nouveau président iranien, le Hamas affirme que son chef âgé de 61 ans a été tué dans
00:03:15une frappe israélienne. Son portrait avec Maxime Leguay. Sur ces images, Ismail Haniyeh à gauche
00:03:21en discussion avec le guide suprême de l'Iran Ali Khamenei. C'était hier à Téhéran et c'est la
00:03:28dernière apparition publique du chef politique du Hamas avant d'être tué. Né dans une famille de
00:03:35réfugiés d'Ashkelon en 1962, à quelques kilomètres au nord de Gaza, il commence ses activités
00:03:41militantes au sein de la branche étudiante des frères musulmans. Nous sommes alors en 1984. Trois
00:03:48ans plus tard, il adhère au Hamas à sa création alors qu'éclate la première Intifada. Il se fait
00:03:54connaître aux yeux du monde entier en 2006 en devenant premier ministre de l'autorité palestinienne.
00:03:59Après avoir pris la tête d'un gouvernement d'union, il s'était engagé à œuvrer à la création d'un
00:04:04état palestinien. Mais la cohabitation avec le Fatah, parti du président Mahmoud Abbas, fut de
00:04:09courte durée. En 2007, la quasi-guerre civile éclate entre le Hamas et l'autorité palestinienne.
00:04:15Il sera alors évincé par la force de la bande de Gaza. Dix ans plus tard, Ismail Haniye sera élu
00:04:22chef du bureau politique du Hamas pour succéder à Khaled Mechal. Il vivra alors en exil au Qatar.
00:04:28En avril dernier, ce père de 13 enfants sera personnellement touché par le conflit avec
00:04:33Israël. Trois de ses enfants seront tués lors d'une frappe conduite par Tzahal. Il déclara alors
00:04:38que l'armée israélienne serait ensevelie dans les sables de Gaza. Selon l'Iran, il aurait été
00:04:44tué par une frappe israélienne dans sa résidence à Téhéran, dans la nuit de mardi à mercredi.
00:04:49Et puis dans l'affaire Lina, maintenant de nouvelles recherches sont en cours pour tenter
00:04:55de retrouver l'adolescente de 15 ans. Les fouilles commençaient hier pour tenter de retrouver le corps
00:05:00de Lina, n'ont pour le moment rien donné. La famille de la jeune fille garde espoir, comme
00:05:05nous le confirme sur place Célia Barotte. Oui, à Plaine ou encore dans les communes voisines, il y a
00:05:11énormément d'émotions mais aussi de soutien pour la famille de Lina puisque même si la vie a repris
00:05:19son cours depuis la disparition de Lina, l'espoir de la retrouver, l'espoir d'avoir aussi des réponses
00:05:25sur les circonstances de sa disparition sont toujours vives. Et puis il va falloir aussi
00:05:30apporter beaucoup de soutien à cette jeune maman qui avait adressé de nombreux appels à
00:05:35témoins pour retrouver Lina. La maman de Lina avait à plusieurs reprises dans les médias demandé
00:05:42est-ce que lorsqu'une personne a des indices sur la disparition de sa fille, il fallait se manifester,
00:05:47il fallait donner le moindre détail. En tout cas par le biais de son avocat, la maman de Lina a fait
00:05:52savoir qu'elle l'a accordé toute sa confiance auprès des équipes des services de recherche de la
00:05:57gendarmerie. Et puis les riverains ici espèrent avoir des réponses rapidement mais il faut laisser
00:06:03le temps de l'enquête et des investigations qui sont en cours.
00:06:05Et on poursuit avec cette question, j'imagine que Barbara a la réponse.
00:06:11Combien coûte la mobilisation des forces de l'ordre pour les Jeux Olympiques ?
00:06:14Au total 17 500 policiers ont été envoyés sur Paris, 18 000 militaires avec des primes allant
00:06:20jusqu'à 1900 euros. Le coût de la sécurisation des JO est estimé à plusieurs dizaines de millions
00:06:27d'euros de primes et d'indemnités. On voit tout ça dans le détail avec Audrey Berto.
00:06:31100% des effectifs sécuritaires mobilisés pendant les Jeux, du jamais vu pour la police
00:06:38comme pour la gendarmerie. 17 500 policiers ont été déplacés de la province à Paris
00:06:44ainsi que 18 000 militaires. Mais qui dit mobilisation pendant les JO, dit pas de
00:06:49vacances d'été. En contrepartie, les forces de l'ordre ont négocié des primes.
00:06:54Si vous posiez des jours de congé pendant les trois semaines de JO, vous n'avez pas droit à
00:06:58votre prime. Donc l'intérêt des policiers c'était de ne pas poser ces jours de congé.
00:07:01Donc maintenant on va avoir un stock de congés, on voit que les heures supplémentaires sont payées,
00:07:06en revanche après il va falloir ces congés-là, il va falloir les poser au cours du reste de l'année.
00:07:12Le gouvernement a accordé 1000 euros pour tout fonctionnaire de province participant
00:07:16aux dispositifs sécuritaires des JO. 1600 euros si le renfort a lieu sur un site d'épreuves
00:07:22et jusqu'à 1900 euros pour les fonctionnaires dites de France. Beauvau va également distribuer
00:07:27à tout policier qui s'est absenté plus de quatre jours pour participer à la mission JO,
00:07:31une indemnité d'absence missionnelle de 50 euros bruts par jour. Des propositions
00:07:37globalement satisfaisantes pour les forces de l'ordre. Les policiers sont satisfaits par
00:07:41rapport à la prime parce qu'on voit que c'est quand même un acte conséquent. Les policiers
00:07:45là en discutant avec eux sur le terrain, parce qu'on va les voir, ils nous disent on sait que
00:07:49voilà ça arrive une fois dans notre carrière, c'est un moment historique et en même temps
00:07:54ça nous change de notre quotidien. Le coût de la sécurisation des JO est estimé à plusieurs
00:07:59dizaines de millions d'euros de primes et d'indemnités. Et puis après des jours de
00:08:05suspense les épreuves de triathlon ont bel et bien eu lieu ce matin à Paris dans la Seine.
00:08:10Et cela plutôt bien voire très bien réussi à nos tricolores puisque ce matin la française
00:08:16Cassandra Beaugrand a décroché l'or olympique, sixième médaille d'or pour la France. Quelques
00:08:21heures après c'est Léo Bergère, champion du monde 2022, qui remporte la médaille de bronze
00:08:27chez les hommes, vingtième médaille pour la délégation française depuis le début de ses
00:08:31Jeux. On l'a vu hier il y avait des déçus après l'annulation de l'épreuve de triathlon dans la
00:08:36Seine. Forcément aujourd'hui il y avait des sourires. Écoutez. C'est super parce qu'on a
00:08:41voulu venir hier mais c'était reporté du coup. On ne savait pas trop si ça allait être baignable
00:08:46aujourd'hui. C'est vraiment super sympa. Il y a beaucoup de monde. Nous sommes venus hier et il
00:08:53n'y avait quasiment personne. On a réalisé que l'épreuve n'allait pas se tenir. Ce matin très
00:08:58tôt on a regardé sur nos téléphones et on s'est dit oh mon dieu ça va avoir lieu. Une fois dans
00:09:04sa vie on verra le triathlon olympique sous nos yeux passer à quelques mètres de nous c'est
00:09:10franchement très excitant. Et puis après le triathlon place au décathlon à trois jours du
00:09:17début des épreuves le français Kevin Mayer n'est toujours pas assuré d'être d'être présent d'y
00:09:22participer. Le double vice champion olympique qui s'est blessé à la cuisse on vous le rappelle il
00:09:26y a trois semaines s'est montré très pessimiste sur ses chances de prendre part à l'épreuve au
00:09:32Stade de France ce vendredi. Il s'est exprimé ce matin à ce sujet pour la première fois les
00:09:37détails avec Amaury Bachelier. Il était très attendu pour sa première prise de parole en
00:09:42public depuis sa blessure intervenue le 7 juillet dernier au meeting de Paris. Kevin Mayer est
00:09:48apparu touché au bord des larmes sans parler de forfait il semble d'ores et déjà avoir abandonné
00:09:53l'or olympique qui le faisait tant rêver. La blessure d'un point de vue entraînement voilà
00:09:59j'ai pas recouru etc donc je peux pas donner de... j'ai tout fait pour faire en sorte qu'il y ait le
00:10:06moins de soucis possible après voilà une rupture partielle d'un tendon c'est à 95% c'est quelque
00:10:12chose dont beaucoup de personnes vous donneraient zéro chance voilà j'ai décidé de saisir ma chance
00:10:20et d'aller jusqu'au bout de cette aventure même si elle n'est pas facile du tout voilà aujourd'hui
00:10:24c'est trois semaines que j'ai fait mon deuil sur ce que j'espérais à Paris. Donc aujourd'hui je
00:10:30suis devant vous je veux qu'une chose soit devant le devant le public français si je ressens
00:10:34quelque chose de 1 c'est du suicide on sait que ça va péter de 2 ce serait peut-être me donner en
00:10:41spectacle que de m'écrouler en plein milieu du 100 mètres dans le stade de France après être
00:10:46capable d'abandonner avant que ça pète je sais pas si j'en suis capable aussi. Les épreuves du
00:10:50Décathlon démarreront ce vendredi Kevin Maillard se laisse jusqu'au dernier moment pour décider pour
00:10:55voir si son ischio pourrait encaisser le coup pourrait tenir sur les épreuves de sprint qui
00:11:00le font souffrir jusqu'ici en cas de forfait la France pourra tout de même compter sur un
00:11:05décathlonien en effet Mackenson Gletti médaillé de bronze au JO de Rome et lui plein d'ambition
00:11:11et voilà on vous retrouve dans quelques minutes Barbara pour un nouveau point sur l'info et puis
00:11:17chez vous restez avec nous puisque dans un instant nous allons revenir sur la mort la mort d'Ismaïl
00:11:22Hanier le chef du Hamas tué hier après une frappe israélienne à Téhéran on reviendra aussi sur la
00:11:29mort de Fouad Choker à Beyrouth ce commandant du Hezbollah libanais responsable selon TSAL
00:11:34donc l'armée israélienne de la récente attaque meurtrière dans le Golan surtout ne bougez pas
00:11:40on débriefe tout cela avec nos invités dans quelques minutes à tout de suite
00:11:43de retour dans 180 minutes info été merci beaucoup d'être avec nous et soyez les bienvenus si vous
00:11:53venez de nous rejoindre nos invités sont là autour de la table aujourd'hui Alice Cordier
00:11:57directrice du collectif Nemesis bonjour Alice Thomas Bonnet journaliste du service politique
00:12:03de CNews bonjour Thomas à ma gauche cette fois ci nous avons Nathan Devers écrivain bonjour Nathan
00:12:09et puis juste à vos côtés nous avons Gérard Vespière géopolitologue et fondateur du monde
00:12:14décrypté bonjour à vous mon cher Gérard on va évidemment revenir décrypter débriefer cette
00:12:21information la mort du chef du Hamas Ismail Haniyeh a été tué hier par une frappe israélienne à
00:12:27Téhéran en Iran il était venu du Qatar pour l'investiture du président iranien il se trouvait
00:12:33dans l'une des résidences spéciales pour les vétérans de guerre on va regarder le portrait
00:12:38signé Maxime Legay et puis on en reparle juste après sur ces images Ismail Haniyeh à gauche
00:12:44en discussion avec le guide suprême de l'Iran Ali Khamenei c'était hier à Téhéran et c'est la
00:12:51dernière apparition publique du chef politique du Hamas avant d'être tué. Né dans une famille de
00:12:57réfugiés d'Ashkelon en 1962 à quelques kilomètres au nord de Gaza il commence ses activités
00:13:03militantes au sein de la branche étudiante des frères musulmans nous sommes alors en 1984 trois
00:13:10ans plus tard il adhère au Hamas à sa création alors qu'éclate la première intifada il se fait
00:13:16connaître aux yeux du monde entier en 2006 en devenant premier ministre de l'autorité
00:13:20palestinienne après avoir pris la tête d'un gouvernement d'union il s'était engagé à
00:13:25œuvrer à la création d'un état palestinien mais la cohabitation avec le Fatah parti du président
00:13:31Mahmoud Abbas fut de courte durée en 2007 la quasi guerre civile éclate entre le Hamas et
00:13:37l'autorité palestinienne il sera alors évincé par la force de la bande de Gaza dix ans plus tard
00:13:43Ismail Aniye sera élu chef du bureau politique du Hamas pour succéder à Khaled Mechal il vivra
00:13:49alors en exil au Qatar en avril dernier ce père de 13 enfants sera personnellement touché par le
00:13:55conflit avec Israël trois de ses enfants seront tués lors d'une frappe conduite par Tzahal il
00:14:00déclara alors que l'armée israélienne serait ensevelie dans les sables de Gaza selon l'Iran
00:14:05il aurait été tué par une frappe israélienne dans sa résidence à Teheran dans la nuit de
00:14:10mardi à mercredi et voilà la mort donc du chef du Hamas Ismail donc qui est décédé hier lors
00:14:20d'une frappe à Teheran est ce que c'est un tournant dans cette dans cette guerre entre Israël et le
00:14:25Hamas ? Nathan Devers. C'est un tournant il faut jamais se réjouir de la mort des gens mais c'est
00:14:31un soulagement parce que les images de monsieur Ismail Aniye dans sa chambre d'hôtel luxueuse
00:14:37le matin du 7 octobre se réjouissant souriant priant pour célébrer le massacre des civils
00:14:44comme en 1972 à Munich c'était quelque chose qui appelait à une riposte, riposte qui a eu lieu et
00:14:53en effet sur un point de vue plus stratégique c'est un tournant parce qu'en fait depuis le 7 octobre
00:14:57cette guerre je pense qu'elle est assez mal nommée par les journalistes du monde entier on appelle ça
00:15:01la guerre Israël-Hamas, Israël-Gaza, Israël-Hezbollah non c'est une guerre Israël-Iran depuis le début
00:15:07c'est à dire que le Hamas et le Hezbollah... C'est l'Iran qui tire les ficelles ? Mais bien entendu et
00:15:12le Hamas et le Hezbollah d'abord ne sont que des proxys de l'Iran et puis surtout ils servent les
00:15:17intérêts stratégiques de l'Iran dans la région et il était fatal d'une manière ou d'une autre que
00:15:23à un moment la guerre prenne cette ampleur là ça veut dire d'un face à face entre Israël et l'Iran
00:15:28poussant donc les différents états de la région à devoir à un moment choisir et se positionner
00:15:33on avait eu un premier acte vous savez cette nuit où l'Iran avait envoyé des milliers de drones de
00:15:40missiles etc sur Israël et que un certain nombre de pays de la région avait aidé Israël, la Jordanie
00:15:45l'Arabie Saoudite etc c'était un moment majeur et bien là nous nous sommes dans je dirais dans
00:15:52l'intensification de cette logique là avec évidemment une défaite humiliante pour l'Iran parce que c'était
00:15:58l'investiture de leur président, c'était le coeur de Téhéran, c'était un endroit qui était gardé
00:16:02précieusement par le régime des Mollahs et évidemment ça signifie quoi ? Tout le monde le
00:16:08sait mais que les services israéliens ont une très très grande infiltration dans la société civile
00:16:13iranienne pour une raison très simple c'est que autant le régime iranien est un régime viscéralement
00:16:18anti-sémite, anti-occidentale, anti-liberté etc autant il y a un décalage très très profond entre
00:16:23la société civile iranienne et son régime et en Iran la société civile et une partie très
00:16:29importante de la société civile 1 veut la disparition de son régime et le prouve héroïquement
00:16:33depuis des années et 2 aimerait qu'il y ait un changement stratégique de la part de l'Iran
00:16:39vis-à-vis de l'occident, vis-à-vis des Etats-Unis et vis-à-vis d'Israël. C'est le point de vue du
00:16:44nouveau président selon vous président iranien ? Oh non je ne pense pas je pense que le régime
00:16:49iranien est un régime absolument cruel, sans pitié, impitoyable qui se comporte comme un état
00:16:54voyou vis-à-vis je parle même pas vis-à-vis des autres pays je parle vis-à-vis de sa propre
00:16:58population qu'on assiste là-bas en Iran à un comportement véritablement héroïque des femmes
00:17:02qu'on ne salue pas d'ailleurs assez en France qui mettent leur vie en péril pour lutter contre la
00:17:08théocratie pour lutter par exemple contre l'obligation du port du voile mais pour tout un
00:17:12tas de choses avec énormément d'héroïsme des citoyens qui sont torturés toutes les semaines
00:17:17qui sont exécutés qui sont des femmes qui se font violer par les forces de l'ordre etc etc
00:17:22les opposants politiques qui se font massacrer et évidemment que le président actuel qu'on
00:17:27nous présente comme un modéré n'est pas du tout plus modéré sur le fond du sujet mais il faut
00:17:32rappeler que l'Iran avant que la page noire de la révolution iranienne s'ouvre l'Iran était un
00:17:37pays qui était à la fois ami des Etats-Unis qui était ami d'Israël qui était évidemment une
00:17:41dictature je n'en fais pas du tout l'apologie mais en tout cas qu'il y avait une ligne stratégique
00:17:45qui était tout à fait différente. Gérard Espierre tournant dans cette guerre est-ce que c'est un coup
00:17:50porté au Hamas c'était le chef du Hamas mais on le sait il y a forcément un numéro 2 un numéro 3
00:17:56qui peuvent prendre la succession du numéro 1 est-ce que c'est réellement un coup dur pour le
00:18:00Hamas ? Alors un tournant dans la guerre je ne crois pas c'est une étape supplémentaire dans
00:18:06l'affrontement par contre ça peut être un tournant dans les négociations pour le cesser le feu.
00:18:14Car les négociations pour le cesser le feu étaient en cours depuis les propositions américaines il y a
00:18:19quelques semaines donc il y avait des avancées et les dernières informations qui soignaient annonçaient
00:18:24des possibilités d'accord relativement à court terme. Là on est pratiquement dans une impossibilité
00:18:30d'accord on ne voit pas on ne peut pas imaginer le Hamas acceptant à cesser le feu après
00:18:39l'élimination de son chef politique. C'est la fin des négociations. La fin non parce qu'une guerre
00:18:45se termine toujours par des négociations une paix on ne connaît pas depuis l'existence du monde
00:18:50d'autres situations que celle-là mais ça va repousser à des dates très lointaines la possibilité
00:18:56d'un cesser le feu ça c'est sûr. Donc pourquoi je ne dis pas tournant militaire parce que des
00:19:02éliminations de personnalités la liste est longue aussi bien de personnalités donc Gazaoui que de
00:19:10personnalités libanaises du Hezbollah etc donc il y a eu depuis neuf mois et on va entamer le 7 août
00:19:17le dixième mois des éliminations physiques nombreuses qui n'ont pas conduit à l'escalade
00:19:25militaire. Finalement tout cela est relativement bien calibré il n'est pas question ni pour
00:19:32l'Iran ni pour l'Israël de venir à une guerre d'affrontements directs classiques chars contre
00:19:39chars avions contre avions ça c'était exclu parce que d'abord. Ce qui n'est pas exclu peut-être c'est
00:19:44une offensive cette fois-ci du Hamas une nouvelle action du Hamas. Le Hamas est en infériorité
00:19:49numérique il est diminué par tout ce qui vient de se passer depuis neuf mois. Le Hamas qui déclare
00:19:54que c'est un acte lâche qui ne restera pas impuni donc on peut imaginer que c'est une réaction de
00:19:58la part du Hamas. C'est une déclaration c'est pas la possibilité stratégique d'aligner 20 000 ou
00:20:0530 000 nouveaux combattants contre Israël cela est exclu dans la situation actuelle de Gaza.
00:20:10C'est juste une déclaration. Oui comme la même chose pour Venant de Téhéran en disant il va y
00:20:17avoir des répression etc. Non il n'y aura pas grand chose. Châtiment sévère. Voilà exactement
00:20:22l'expression. Mais ce sera très limité. Très très limité parce que les possibilités d'action sont
00:20:29aussi limitées. Il n'y a pas de blessés iraniens. Il n'y a pas de morts iraniens dans cette frappe.
00:20:35Il y a simplement une grande blessure de fierté. Alors on va regarder les réactions cette fois-ci
00:20:41à l'international puisque forcément la mort d'Ismail Haniye fait craindre un embrasement
00:20:45au Proche-Orient. On parle effectivement de ce terme là de guerre totale. On va regarder ses
00:20:51réactions avec Marie-Liès Chevalier et puis on va les commenter juste après.
00:20:54C'est une mort qui provoque des réactions internationales. Un assassinat dénoncé par
00:21:01les alliés du Hamas qui accuse Israël d'en être responsable.
00:21:04Je condamne fermement l'assassinat perfide du président du bureau politique du Hamas.
00:21:10Cependant la barbarie sioniste ne parviendra pas à atteindre ses objectifs comme elle l'a fait
00:21:14jusqu'à présent. Dans un communiqué l'E.S. Bola a affirmé que cet assassinat va renforcer la
00:21:20détermination des résistants à poursuivre le djihad et à affronter ce qu'il qualifie des
00:21:24missionnistes. D'autres pays dénoncent cet assassinat sans directement accuser le gouvernement
00:21:28de Benjamin Netanyahou. Le Qatar condamne un crime aux dieux et les Etats-Unis appellent à plus de
00:21:33démocratie. J'ai dit que je ne pensais pas que la guerre était inévitable. Je le maintiens. Je
00:21:40pense qu'il y a toujours de la place et des opportunités pour la diplomatie. Encore une
00:21:44fois nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour éviter que les choses ne dégénèrent en un
00:21:49conflit plus large dans la région. La Russie et la Chine mettent en garde contre une escalade
00:21:54dangereuse. Nous sommes très préoccupés par cet incident. Nous nous opposons vigoureusement et
00:22:00condamnons cet assassinat. Nous sommes profondément préoccupés par le fait que cet incident ne
00:22:05conduise à une nouvelle escalade du conflit et de la confrontation. L'Iran a décrété trois jours
00:22:11de deuil national. Son président a juré de venger cet acte et son guide suprême d'infliger un
00:22:16châtiment sévère à Israël. Les réactions à l'international après la mort du chef du Hamas.
00:22:24Est-ce qu'aujourd'hui que ce soit l'Iran, la Turquie, tous ces pays qui ont soutenu le Hamas
00:22:33et qui s'opposent à la politique israélienne ont les moyens d'entrer dans cette guerre totale qu'on
00:22:39évoque depuis maintenant quelques jours ? Peut-être il y a quelques minutes, la géographie domine
00:22:47l'histoire. Si effectivement la Turquie et Israël avaient une frontière commune, si l'Iran et Israël
00:22:52avaient une frontière commune, là nous serions dans une situation terrible. Mais heureusement
00:23:00il y a des centaines ou des milliers de kilomètres qui séparent ces trois pays. Il y a quelques jours
00:23:04on a vu Recep Tayyip Erdogan menacer directement Israël. Communication. De la com. Mais il n'a pas...
00:23:12N'oublions pas quand même que la Turquie est membre de l'OTAN, n'est-ce pas ? L'armement
00:23:18vient en grande partie des États-Unis. Donc voyez-vous il y a beaucoup de fils cachés derrière
00:23:24les déclarations des uns et des autres. On souffle le chaud et le froid un peu. Oui, mais avoir de
00:23:30fer au feu, n'est-ce pas ? Ne serait-ce que pour l'opinion publique, ne serait-ce que pour l'opinion
00:23:34publique intérieure et puis l'opinion publique extérieure, internationale. Mais la réalité des
00:23:40choses, ça fait quand même neuf mois que ces affrontements terribles, il y a plusieurs dizaines
00:23:44de milliers de morts en faisant la totalité israélien et gazaoui. Donc si les choses avaient dû
00:23:52s'empirer, elles se seraient empirées beaucoup plus rapidement et non pas après neuf mois. Et il y a
00:23:58eu beaucoup déjà d'élimination de responsables militaires ou politiques, soit gazaoui, soit
00:24:07hezbollah et donc libanais, et sans qu'il y ait eu effectivement une inflammation de la situation.
00:24:16Il y a eu des éliminations nombreuses de responsables scientifiques, militaires, iraniens, menés par le
00:24:23Mossad depuis 2010 et encore récemment le responsable du programme missiles et nucléaires
00:24:30Fadrizadeh qui a été éliminé par une mitrailleuse avec images de synthèse de reconnaissance faciale
00:24:36etc. Donc des moyens technologiques et à nouveau on a la domination technologique israélienne parce
00:24:43que là il y a des avions qui interviennent à long rayon d'action, peu détectables et des
00:24:49missiles à haute précision.
00:24:50Alice Cordier ?
00:24:51Oui, un petit mot par rapport évidemment à ça. Evidemment que pour Israël c'est deux choses à la fois, c'est-à-dire que
00:24:58à la fois c'est une victoire, notamment aussi pour Netanyahou qui souffrait depuis le 7 octobre, notamment
00:25:02d'une remise en question de la part de son peuple aussi et de sa compétence à pouvoir protéger Israël, mais c'est
00:25:07aussi un questionnement pour les familles d'otages qui vont se demander où est-ce que ça en est, sachant
00:25:12qu'en plus ce tertianaire qui a été tué était un élément clé dans les négociations aussi.
00:25:18Donc forcément ça va décaler la libération des otages et donc énormément de familles se demandent où
00:25:22est-ce que ça en est. Pour revenir sur un plan plutôt français, je pense que c'est aussi l'occasion
00:25:26pour un certain nombre de politiques de pouvoir maintenant être claires par rapport à leur
00:25:31situation vis-à-vis du Hamas. Je pense évidemment à la France Insoumise, au niveau français puisqu'on
00:25:37sait qu'il y a un certain nombre de déclarations. On se demande est-ce qu'ils vont du coup commémorer
00:25:42la mort d'un résistant ou se réjouir de la mort d'un terroriste. On attend les réactions.
00:25:49On a la porte-parole des écologistes qui a réagi. Moi j'attends la réaction de Rima Hassen.
00:25:54C'est jamais une bonne nouvelle d'un être humain. Oui d'accord, c'est un petit peu léger.
00:26:00Je ne fais que relater les faits. Ça nous fait tous rire malheureusement autour du plateau, malheureusement
00:26:06Il y a aussi Sandrine Rousseau qui a réagi et qui a parlé du sort des otages.
00:26:11L'Europe écologique et les verts a toujours eu un positionnement un peu différent de celui de la France Insoumise.
00:26:14Tout à fait, beaucoup moins ambigüe. En rebondissant sur ce que vous dites, Sandrine Rousseau parle de
00:26:19communauté internationale tétanisée face à Benjamin Netanyahou. Donc ça aussi c'est intéressant.
00:26:24Est-ce que c'est réellement le cas ? Est-ce qu'aujourd'hui la communauté internationale a du mal à réagir
00:26:28face aux actions du gouvernement israélien ? Je pense qu'il y a deux éléments. Il y a un premier
00:26:34élément, évidemment que sur le papier, si on pouvait juger un individu, un criminel de guerre ou contre
00:26:40l'humanité, plutôt que de le tuer, évidemment que ce serait préférable. Quand on avait jugé Eichmann,
00:26:46ça avait été un moment très très important d'ailleurs dans la mémoire israélienne, dans la mémoire juive.
00:26:50Et s'il y avait eu une possibilité d'enlever M. Agnier, de l'amener en Israël et de faire une sorte de
00:26:56procès de Nuremberg du 7 octobre, évidemment que ça aurait été, je pense, largement préférable.
00:27:01Mais là, inutile de faire un dessin qu'une telle opération n'était manifestement pas possible.
00:27:06La deuxième chose, c'est qu'évidemment, je suis parfaitement d'accord avec vous, il faut avoir un regard
00:27:11extrêmement critique vis-à-vis de la politique menée par Netanyahou, aussi bien sa politique que ses actions
00:27:17militaires. Vous avez sans doute vu qu'il y a aujourd'hui, depuis quelques jours, toute une grande polémique
00:27:21en Israël sur ces soldats qui ont fait des sévices sur un prisonnier palestinien et deux ministres qui estiment
00:27:28que ces soldats n'ont pas à être poursuivis par la justice israélienne. Mais précisément, c'est intéressant
00:27:33parce qu'Israël est une démocratie, où il y a des contre-pouvoirs, quand des soldats commettent des crimes
00:27:38ils sont punis pour cela. Et pour autant, reprocher à Netanyahou d'avoir fait une frappe de justice, de riposte
00:27:46contre un pays qui est un pays totalitaire, à savoir l'Iran, et contre un homme qui est un terroriste,
00:27:50chef d'un mouvement totalitaire à savoir M. Agnier, responsable du 7 octobre, il ne faut pas tout mélanger
00:27:55si vous voulez. Et c'est un peu ce qui est problématique dans la déclaration de Sandrine Rousseau.
00:27:58Qu'on puisse être tétanisé par le comportement de Netanyahou sur mille et un sujets. Peut-être, mais pas là.
00:28:02Allez, merci beaucoup Nathan Devers. On va continuer bien sûr. On va marquer une courte page de pub
00:28:06et puis juste après, on va parler de politique française cette fois-ci, puisqu'il y a une réunion d'ailleurs
00:28:10entre Gabriel Attal et ses ministres. A tout de suite.
00:28:17De retour dans 180 minutes info. Merci beaucoup d'être avec nous. Et soyez les bienvenus si vous venez de nous rejoindre
00:28:23dans un instant, on va ouvrir notre page politique française puisque deux événements vont suivre.
00:28:28Il y a la réunion de Gabriel Attal avec ses ministres pour faire le point sur les Jeux Olympiques,
00:28:32mais aussi le déplacement de Lucie Castet, la candidate à Matignon du Nouveau Front Populaire
00:28:36qui se déplace à l'usine Duralex. Et on voit d'ailleurs effectivement l'arrivée des ministres à Matignon.
00:28:42Mais juste avant, c'est le journal de Barbara Durand. Et on va commencer avec les problèmes qui s'enchaînent
00:28:47à la SNCF et surtout pour les voyageurs, Barbara.
00:28:49En cette période de vacances scolaires, quelques jours après le sabotage ayant perturbé le trafic des TGV,
00:28:56la ligne sud-est est aujourd'hui totalement interrompue entre Paris et Lyon. Conséquence d'un orage dans Lyon.
00:29:03Au total, près de 80 000 voyageurs devraient être impactés ce mercredi.
00:29:11Alors il y avait un son, mais peut-être pas d'ailleurs. On va parler du leader du Hamas qui a été tué.
00:29:15On vous en parlait tout à l'heure, tué hier lors d'une frappe israélienne à Téhéran.
00:29:20Oui, alors qu'il était dans le pays pour assister à l'investiture du nouveau président iranien,
00:29:24le Hamas affirme que son chef Ismail Agné, âgé de 61 ans, a été tué dans une frappe israélienne.
00:29:31Une nouvelle qui intervient dans un contexte brûlant et qui laisse craindre un embrassement régional.
00:29:36Maxime Legué.
00:29:38C'est une nouvelle qui résonne comme une déflagration.
00:29:42Dans la nuit de mardi à mercredi, le chef politique du Hamas, Ismail Agné,
00:29:47aurait été tué par une frappe israélienne en plein Téhéran.
00:29:51C'est ce qu'affirme le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué.
00:29:55« Notre frère, le dirigeant, le Moudjahid Ismail Agné, est mort dans un raid sioniste
00:29:59contre sa résidence à Téhéran après sa participation à l'investiture du nouveau président iranien.
00:30:04L'assassinat du chef Ismail Agné est un acte lâche qui ne restera pas sans réponse. »
00:30:09Une information confirmée par les gardiens de la révolution iranienne, Ismail Agné,
00:30:13avait rencontré le guide suprême iranien Ali Khamenei quelques heures seulement auparavant.
00:30:19Le président de l'autorité palestinienne a également condamné cette attaque.
00:30:23« Mahmoud Abbas a fermement condamné l'assassinat du chef du Hamas, Ismail Agné,
00:30:28qu'il considère comme un acte lâche et une grave escalade. »
00:30:32Une nouvelle qui intervient dans un contexte brûlant et qui fait craindre un embrasement régional.
00:30:38« Hier, l'armée israélienne avait également affirmé avoir éliminé un haut-commandant du Hezbollah
00:30:43lors d'une frappe ciblée dans le sud de la banlieue de Beyrouth. »
00:30:48Et puis l'Algérie est furieuse après le soutien d'Emmanuel Macron au Maroc.
00:30:53« Dans une lettre, le président français a apporté son soutien au plan d'autonomie du Sahara occidental,
00:30:59une position qui secoue la diplomatie française jusque-là, adepte du statu quo.
00:31:04Marie-Victoire Diodonné. »
00:31:07Sur le dossier qui oppose les deux frères ennemis du Maghreb, le Maroc vient de gagner la manche.
00:31:13Depuis près de 50 ans, Alger et Rabat se disputent le Sahara occidental.
00:31:17L'Algérie soutient les indépendantistes du front polisario.
00:31:20Le Maroc propose un plan d'autonomie du territoire, mais dans le cadre de sa souveraineté.
00:31:25Paris soutenait jusqu'alors la proposition de l'ONU.
00:31:28Le statu quo, Emmanuel Macron rebat les cartes.
00:31:32« Le présent et l'avenir du Sahara occidental s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine. »
00:31:36Selon nos informations, cette position est d'après l'un de ses artisans,
00:31:40l'aboutissement d'une mission spéciale lancée à l'automne dernier pour se rapprocher du Maroc.
00:31:45Xavier Driancourt a été ambassadeur de France en Algérie.
00:31:48Il revient sur ses deux années de brouille avec le Maroc.
00:31:51« Le gouvernement a considéré que le statu quo n'était plus tenable.
00:31:57On voulait, du côté français, se réconcilier avec le Maroc.
00:32:02Et donc, on a accepté les conditions marocaines,
00:32:05qui sont la reconnaissance de la marocanité du Sahara occidental. »
00:32:11Colère du côté d'Alger, qui retire son ambassadeur et dénonce un pas
00:32:15qu'aucun autre gouvernement français avant lui n'avait cru devoir franchir.
00:32:19C'est qu'après les Etats-Unis et l'Espagne, le revirement tricolore est lourd de conséquences.
00:32:24« La France, ce n'est pas n'importe qui.
00:32:25C'est un pays membre du Conseil de sécurité des Nations unies.
00:32:30Et donc, ça va avoir inévitablement un effet d'entraînement sur d'autres pays. »
00:32:35La visite du président algérien en France, prévue à la rentrée, semble désormais compromise.
00:32:42Alger en colère, Nathan Devers, un petit mot à ce sujet ?
00:32:45Oui, Alger en colère, c'est un changement dans la diplomatie d'Emmanuel Macron.
00:32:50Quand il est arrivé à l'Elysée en 2017, il voulait reconstruire les relations avec l'Algérie.
00:32:55Et globalement, on peut dire que depuis sa première élection,
00:32:58il n'a cessé d'envoyer des signes d'amitié, de soutien, d'excuses sur la colonisation,
00:33:04mais pas seulement d'amitié et de soutien à ce régime algérien.
00:33:07Et paradoxalement, plus il en envoyait, et plus le régime algérien...
00:33:11Amitié à sens unique.
00:33:12Voilà, à sens unique et même, parce que l'inverse, amitié contre-proportionnelle,
00:33:17parce que le régime algérien n'a cessé de se durcir à mesure que la France essayait de se rapprocher.
00:33:25Et il y a eu un moment, d'ailleurs, où on s'est disputé avec le Maroc gravement,
00:33:29pour d'autres raisons aussi, mais si vous voulez, on a menacé une vraie relation d'amitié
00:33:34avec un pays qui n'avait que bienveillance vis-à-vis de la France.
00:33:37Et donc je pense que c'est cette inversion-là qui est notable.
00:33:39Allez, on continue avec cette dernière information.
00:33:42Le premier rapport sur la cybercriminalité, qui est donc tombé,
00:33:46et les chiffres sont plutôt inquiétants, Barbara.
00:33:48Les atteintes numériques ont augmenté de 40% en 5 ans, entre 2019 et 2023.
00:33:55L'année dernière, on comptabilisait près de 50 000 mises en cause au total.
00:34:01Voilà ce que l'on pouvait dire sur ce rapport.
00:34:03Merci beaucoup, Barbara Durand, pour ce JT.
00:34:06On vous retrouve dans un peu moins d'une demi-heure, si je ne dis pas de bêtises.
00:34:09Voilà, un nouveau point, un nouveau JT avec vous.
00:34:11En attendant, je vous le disais tout à l'heure, réunion à Matignon
00:34:14avec Gabriel Attal et ses ministres pour faire un point sur les Jeux olympiques.
00:34:20Alors vous le voyez, on est dans la cour de Matignon,
00:34:22où les ministres sont déjà arrivés, arrivent en tout cas à Matignon pour cette réunion.
00:34:29Un petit mot là-dessus, Thomas Bonnet du service politique de CNews.
00:34:33Cette réunion est importante, parce que c'est un point, effectivement,
00:34:38un point sur les JO, d'ailleurs la première réunion peut-être
00:34:42avec tous les ministres depuis le début des JO.
00:34:44Oui, et puis toute ressemblance avec un conseil des ministres serait totalement fortuite,
00:34:48bien évidemment. Il s'agit pour Gabriel Attal, officiellement,
00:34:50de faire un point avec ses ministres sur les Jeux olympiques.
00:34:52Ils sont tous là, quasiment, à l'exception de quelques ministres
00:34:55qui sont, pour certains, en déplacement.
00:34:57Il y a aussi le préfet de police de Paris, le préfet d'Île-de-France.
00:35:00On a bien compris que l'ordre du jour était autour des Jeux olympiques.
00:35:03Certains ministres sont directement concernés par leur portefeuille,
00:35:06parce qu'ils ont, dans leur prérogative, des missions qui sont liées aux Jeux olympiques.
00:35:11Et puis, il y a aussi un aspect de communication,
00:35:14montrer que le gouvernement, même s'il est démissionnaire,
00:35:16est toujours aux affaires, toujours chargé.
00:35:18Et on voit beaucoup Gabriel Attal ces derniers jours.
00:35:20On voit beaucoup, pour aller féliciter les athlètes,
00:35:22ce qui n'est pas le plus difficile de son métier.
00:35:25Avec Antoine Griezmann aussi.
00:35:26Avec Antoine Griezmann, qui est là tout le temps.
00:35:28Les deux premiers supporters de la délégation tricolore.
00:35:31Il est aussi aux affaires courantes.
00:35:33Il n'y a pas d'initiatives politiques qui peuvent émaner aujourd'hui du gouvernement.
00:35:36Il doit quand même gérer les affaires courantes, les crises.
00:35:38On l'a vu hier, notamment, sur la question de la canicule.
00:35:41Et puis, il y a un troisième volet, un peu plus officieux.
00:35:44C'est de préparer l'après.
00:35:45Certains des ministres qui sont présents à cette réunion sont aussi députés.
00:35:49Et donc, ils vont aussi participer, de près ou de loin,
00:35:51à la future coalition qui va se dessiner.
00:35:54Est-ce qu'elle va tendre vers la droite ?
00:35:55Est-ce qu'elle va tendre vers la gauche ?
00:35:56Il y a différentes sensibilités politiques au sein de ce gouvernement.
00:35:59Et donc, certainement, ils vont en avoir,
00:36:02ils vont en toucher un ou deux mots lors de cette réunion à Matignon.
00:36:05Gabriel Attal, qui a plusieurs casquettes, maintenant, temporairement.
00:36:08Qui est à la fois le président du groupe parlementaire Ensemble pour la République
00:36:12et Premier ministre des missionnaires et supporter de l'équipe de France.
00:36:15Et supporter, donc triple casquette.
00:36:16Triple casquette pour Gabriel Attal.
00:36:17Triple casquette.
00:36:18Un mot sur cette, alors peut-être la triple casquette de Gabriel Attal ou pas,
00:36:21mais en tout cas, cette réunion à Matignon ?
00:36:23Elle est technique.
00:36:24Donc, elle est technopolitique.
00:36:27Voilà, parce qu'il faut effectivement occuper aussi l'espace politique,
00:36:32chacun s'exprimant dans l'opposition vis-à-vis des opérations des Jeux olympiques.
00:36:39Donc, c'est une façon pour le gouvernement des missionnaires transitoires
00:36:43de se placer sur la communication.
00:36:47Je vous interromps, Gérard Vespuyer, on va écouter Gabriel Attal.
00:36:50Merci.
00:36:51Vous êtes revenu aujourd'hui à Matignon.
00:36:54Ça fait une semaine, jour pour jour,
00:36:56que les premières épreuves des Jeux olympiques ont commencé.
00:37:00Il me paraissait important qu'on puisse se réunir pour faire un point d'étape
00:37:04sur le déroulement de ces Jeux et un point sur les défis des jours à venir.
00:37:10Vous le savez, avec ces Jeux, sous l'autorité du président de la République,
00:37:13nous avons fait le choix de l'ambition.
00:37:16L'ambition dans nos objectifs, dans le choix des lieux pour les épreuves,
00:37:19dans l'organisation de cette cérémonie d'ouverture extraordinaire sur la Seine,
00:37:24dans l'ambition aussi pour nos objectifs environnementaux,
00:37:27sur la sobriété des infrastructures pour l'héritage des Jeux.
00:37:31Et cette ambition, je crois qu'on peut le dire,
00:37:33une semaine après le début des premières épreuves,
00:37:36cette ambition, elle est en train de payer.
00:37:38Et donc la première chose que je veux faire, c'est saluer votre travail,
00:37:41saluer le travail de vos équipes, de vos administrations et à travers vous,
00:37:44de toutes celles et de tous ceux qui concourent à l'organisation de ces Jeux.
00:37:49Parce que, on peut le dire,
00:37:50cette première semaine est un véritable succès sur tous les plans.
00:37:55Un succès sportif, d'abord, il faut le dire,
00:37:58avec un résultat record pour une première semaine de compétition,
00:38:02une moisson de médailles qui continue chaque jour.
00:38:05J'espère qu'on restera sur cette lancée.
00:38:07D'ailleurs, le début de la journée a plutôt bien commencé,
00:38:10de ce point de vue-là, avec le triathlon.
00:38:12Ce résultat, je veux le dire, c'est d'abord le fruit des performances
00:38:15exceptionnelles de nos athlètes, du travail de leurs entraîneurs
00:38:19et bien sûr de la ferveur du public français qui est à leur côté
00:38:22pour chaque match et chaque compétition.
00:38:25Mais je sais que ce très bon début de JO d'un point de vue sportif,
00:38:29c'est aussi le fruit d'une stratégie de l'État au service de la haute
00:38:32performance de nos athlètes.
00:38:33Et je sais combien Amélie ou Déa Castera y a travaillé pour que la
00:38:37performance puisse être toujours au rendez-vous en investissant des moyens
00:38:41inédits, de ce point de vue-là, pour nos athlètes.
00:38:44Ensuite, cette première semaine des Jeux, c'est un succès organisationnel.
00:38:48Les épreuves se passent bien.
00:38:50Le monde entier salue notre organisation.
00:38:52Je regardais encore des articles de la presse internationale avec des
00:38:56délégations étrangères qui saluent l'organisation qui est la nôtre.
00:38:59Je veux remercier tout le travail, notamment mené par la ministre,
00:39:03le COJO, le trio de préfets, le préfet de police,
00:39:06le préfet de région Île-de-France et évidemment le délégué
00:39:09interministériel au JOP.
00:39:11Et puisque j'évoque l'organisation, je veux particulièrement mettre
00:39:13l'accent sur deux événements absolument majeurs.
00:39:17D'abord, la cérémonie d'ouverture, j'en parlais il y a un instant.
00:39:20On n'avait pas choisi la facilité.
00:39:23Certains avaient prédit que ce serait un échec ou un désastre.
00:39:26Et pourtant, nous l'avons fait.
00:39:28Malgré la pluie, le spectacle a été au rendez-vous.
00:39:31Le monde entier a salué une cérémonie exceptionnelle,
00:39:34une cérémonie qui fera date.
00:39:36Je crois profondément que ce soir-là, peut-être encore plus que
00:39:40beaucoup d'autres, nos concitoyens se sont sentis fiers d'être français
00:39:43en voyant le regard que portait le monde sur notre pays à travers
00:39:46cette cérémonie d'ouverture.
00:39:48Je veux saluer et remercier toutes celles et ceux qui y ont contribué.
00:39:51Je veux également avoir un mot sur l'épreuve de triathlon qui s'est
00:39:54tenue ce matin.
00:39:56La bénéabilité de la Seine, j'en entends parler depuis que je suis né.
00:40:00On en parle en tout cas depuis que Jacques Chirac était maire de Paris.
00:40:03C'était même devenu pour certains un sujet de plaisanterie,
00:40:06un horizon inaccessible.
00:40:09On y a beaucoup travaillé.
00:40:10Je salue notamment le préfet de région avec un plan.
00:40:13On a investi massivement en partenariat avec les collectivités
00:40:17territoriales.
00:40:18Nous avons réussi malgré une météo très défavorable.
00:40:21Ce matin, les épreuves de triathlon ont pu se dérouler.
00:40:24On a même eu deux belles médailles avec l'épreuve féminine et une
00:40:27médaille de bronze dans l'épreuve masculine.
00:40:31Il faut le dire, la Seine est désormais un fleuve olympique.
00:40:34Et sur ce sujet, le travail accompli depuis des années ne sera
00:40:38pas le succès d'un été puisque c'est un héritage qui va durer.
00:40:41Il y aura, dès l'année prochaine, plusieurs points de baignade dans
00:40:44la Seine pour les Français.
00:40:46C'est aussi, évidemment, un gain en termes de biodiversité.
00:40:49Je veux vraiment remercier tous ceux qui ont participé à ce travail.
00:40:52Et puis enfin, mais c'est aussi grâce à ça que tout le reste se
00:40:56déroule bien, il y a évidemment le succès en matière de sécurité.
00:41:00Et là aussi, on le sait, le défi est immense.
00:41:03Là aussi, pendant des mois, on nous avait prédit de très
00:41:06grandes difficultés une hécatombe.
00:41:08Je veux saluer et remercier tout particulièrement le travail de
00:41:11Gérald Darmanin, qui a réalisé un travail qui est loin d'être fini
00:41:15absolument colossal, en lien avec les préfectures et,
00:41:18notamment, les préfets de police de Paris.
00:41:21À travers le ministre de l'Intérieur,
00:41:23je veux saluer l'ensemble des forces de l'ordre dont la
00:41:26mobilisation a été irréprochable.
00:41:28Remercier les sapeurs-pompiers, la sécurité civile.
00:41:32Je veux également saluer la mobilisation de nos militaires aux
00:41:34côtés des forces de sécurité intérieure.
00:41:36J'ai eu l'occasion de les en remercier en me rendant à leur
00:41:39côté au début de la semaine dernière.
00:41:41Les Jeux sont loin d'être finis.
00:41:43De nombreux défis nous attendent encore.
00:41:45Je sais pouvoir compter sur la mobilisation de chacun.
00:41:49Mesdames et Messieurs les ministres,
00:41:51je le disais il y a un instant, il y a encore beaucoup à faire et
00:41:54ce n'est pas le moment de relâcher la pression.
00:41:56Je pense aux questions de transport.
00:41:58Les sabotages de la semaine dernière n'ont pas eu d'impact
00:42:01sur le bon déroulement des épreuves et le travail
00:42:03exceptionnel des agents de la SNCF a permis un rétablissement
00:42:07rapide des réseaux.
00:42:09Les orages de cette nuit ont eu un impact sur le trafic.
00:42:12Je crois que tout est mis en oeuvre pour trouver rapidement
00:42:14des solutions tant pour les usagers que pour les sportifs
00:42:16puisque je crois que quelques sportifs et arbitres ont été
00:42:19coincés temporairement à Lyon du fait des difficultés sur le réseau.
00:42:22Mais on a trouvé, je crois, des solutions.
00:42:25On doit être d'une vigilance immense et notre mobilisation
00:42:29doit être totale et je salue à cet égard l'engagement des
00:42:31ministres Christophe Béchut et Patrice Vervette.
00:42:34Et puis, bien sûr, il reste une semaine d'épreuves.
00:42:37Il reste la cérémonie de clôture à réussir et derrière les Jeux
00:42:40paralympiques auxquels nous devrons faire honneur.
00:42:43Nous ne baisserons pas la garde une seule seconde.
00:42:46Quelle que soit la situation institutionnelle ou politique,
00:42:50la réussite de ces Jeux olympiques et paralympiques est
00:42:52notre responsabilité.
00:42:54Nous serons à la hauteur jusqu'à la dernière seconde.
00:42:57Nous sommes pleinement aux commandes pour la réussite des
00:43:00Jeux jusqu'à la dernière seconde.
00:43:01Je sais pouvoir compter sur chacune et chacun d'entre vous.
00:43:04Je vais laisser la parole dans un premier temps à la ministre des
00:43:07sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudea-Castel.
00:43:13Voilà les propos linéaires de Gabriel Attal pour cette réunion à
00:43:29Matignon, réunion entre le Premier ministre sortant et ses
00:43:33ministres, Thomas Bonek.
00:43:35Est-ce que vous retenez de ces propos de Gabriel Attal ?
00:43:37Alors, il y a eu plein de choses.
00:43:38Il y a eu effectivement une première semaine qui est un succès,
00:43:42une cérémonie exceptionnelle qui fera date.
00:43:45Il a également parlé de la baignabilité de la scène.
00:43:47Qu'est-ce que vous retenez ?
00:43:49Bilan d'abord sportif.
00:43:50On disait que c'était le premier supporter de la délégation
00:43:52française. Il a encore vanté les exploits de nos athlètes
00:43:55français et de nos triathlètes.
00:43:57D'ailleurs, de nos triathlètes, particulièrement ce matin,
00:43:59parce que c'était l'autre aspect, la partie, on va dire,
00:44:01technique et organisationnelle de ces Jeux olympiques qui se
00:44:04déroulent bien depuis le départ, notamment en matière de
00:44:07sécurité.
00:44:08La fameuse baignabilité de la scène où il n'y a plus les
00:44:12épreuves de triathlon ont pu se dérouler ce matin.
00:44:15Un fleuve olympique.
00:44:16Un fleuve olympique, désormais, dit-il Gabriel Attal.
00:44:18Et on notera quand même qu'il est revenu sur la cérémonie
00:44:20d'ouverture des Jeux olympiques.
00:44:22C'est la première fois, à ma connaissance, qu'il en parle
00:44:23publiquement en disant que ça avait été une réussite que le
00:44:26monde entier avait saluée.
00:44:28Je trouve que c'est un peu rapide parce que si on se plonge
00:44:31véritablement dans les réactions mondiales, en France,
00:44:33certainement, elle a plutôt été plébiscitée à l'échelle du
00:44:36monde. Il y a eu un certain nombre de réactions pour le moins
00:44:39mesurées et c'est un euphémisme, sans parler même des anciens
00:44:42présidents américains, par exemple, qui se sont prononcés
00:44:44sur la question. Donc, il a un peu occulté les critiques qui
00:44:47avaient pu être émises contre la cérémonie d'ouverture.
00:44:50Et puis, un détail un peu plus anecdotique, peut-être,
00:44:53Gérald Darmanin ne porte désormais plus de cravate.
00:44:55C'est l'officiel, lui, qui a théorisé le fait de ne plus porter
00:44:58de cravate pour, dit-il, afficher une forme de proximité
00:45:01avec les gens, avec les citoyens.
00:45:04On notera quand même que quand il est avec le président
00:45:06de la République, il remet sa cravate.
00:45:07Donc, ça dépend un peu...
00:45:09Qui sont ses invités, qui sont ses fréquentations.
00:45:12Peut-être pour remettre un peu de distance avec le président.
00:45:15Effectivement. Alice Cordier, vous êtes fière de cette cérémonie
00:45:18d'ouverture ? En tout cas, elle le dit, Gabrielle Attal,
00:45:20les Français ont de quoi être fiers de cette cérémonie d'ouverture.
00:45:22Il a plutôt intérêt à le faire. C'est son rôle aussi de balayer
00:45:27les différents problèmes qu'il y a eu. Je rappelle quand même
00:45:29que le Centre international olympique a censuré,
00:45:32auto-censuré la vidéo de présentation de cette cérémonie
00:45:36pour ensuite faire une conférence de presse pour s'expliquer
00:45:40sur un certain nombre de points. Et présenter ses excuses.
00:45:43Et un certain nombre de participants, et même le directeur artistique,
00:45:46a présenté ses excuses aussi aux pays qui ont pu être choqués
00:45:49par un certain nombre de scènes. Donc, si vous voulez,
00:45:51moi, je ne veux retenir que ce qui va bien.
00:45:54Gabrielle Attal aussi. Mais on peut comprendre aussi
00:45:56qu'au niveau notamment du reste du monde, tout le monde
00:46:00n'a pas forcément compris l'intérêt de certaines scènes.
00:46:03Certaines scènes ont été largement critiquées.
00:46:06Et on a parfois aussi cette impression d'avoir une cérémonie,
00:46:11en tout cas certains passages, un peu volés par une petite élite
00:46:14du 11e d'artistes, qui se comprennent très bien entre eux,
00:46:17mais qui, si vous voulez, à l'échelle internationale,
00:46:19n'ont pas réussi à transmettre non plus certains symboles.
00:46:21Si vous voulez, Philippe Catherine tout nu en bleu.
00:46:22Je ne suis pas sûre qu'à l'échelle internationale,
00:46:24tout le monde ait compris.
00:46:25Marochine, il l'appelle le schtroumpf bleu.
00:46:27C'est vrai ? Le schtroumpf français.
00:46:28Oui, voilà, il a un certain nombre de petits surnoms.
00:46:30Il s'est excusé aussi, Philippe Catherine, d'ailleurs.
00:46:32Oui, il s'est excusé.
00:46:33Et d'ailleurs, c'était peut-être le plus sincère de tous,
00:46:34en tout cas, ce qui a semblé.
00:46:35Mais parfois, on a l'impression aussi qu'il nous prenne
00:46:37un petit peu pour des abrutis sur un certain nombre
00:46:38aussi d'explications qu'on a eues.
00:46:40Donc voilà.
00:46:41Mais après, c'est le rôle aussi du Premier ministre
00:46:42de dire que tout s'est bien passé,
00:46:43de balayer de la main aussi les différents problèmes
00:46:46qu'il y a eus au niveau de la cybersécurité.
00:46:49Vous savez aussi les mouvements des écolos
00:46:51qui ont bloqué aussi un certain nombre de lignes.
00:46:53Mais force est de constater qu'il se place là encore,
00:46:58et c'est plutôt bien joué de sa part,
00:47:00encore maître, si vous voulez...
00:47:02Maître des lieux.
00:47:03Maître des lieux, maître des gouvernements.
00:47:04C'est ça.
00:47:05Alors qu'il est sous intérim, finalement.
00:47:08Donc à la fois, ça le présente en effet
00:47:10comme il tient les rênes des JO,
00:47:11et je trouve que même au niveau du moral...
00:47:13C'est un peu le chef des JO,
00:47:14parce que le président, lui, est en vacances.
00:47:16Il est en vacances.
00:47:17Il se projette vers les Paralympiques.
00:47:19On rappelle, le début des Paralympiques, c'est fin août.
00:47:21Normalement, il ne sera plus là.
00:47:22Normalement, si on s'en tient à l'agenda
00:47:24qui semble être celui du président de la République,
00:47:26possiblement, nous aurons un nouveau gouvernement
00:47:28pour les Jeux paralympiques.
00:47:29Un petit mot là-dessus, messieurs ?
00:47:31Nathan Devers ?
00:47:32Ambition qui paye, nous dit le Premier ministre.
00:47:34Bien sûr, je pense que...
00:47:35D'ailleurs, il y a une forme presque d'analogie
00:47:37entre ce qui s'est passé politiquement
00:47:38et ce qui s'est passé sur cette cérémonie.
00:47:40Politiquement, après la dissolution,
00:47:42tout le monde imaginait, et moi le premier d'ailleurs,
00:47:45que c'était d'abord la mort du macronisme,
00:47:48mais surtout que c'était le risque imminent,
00:47:51et pas seulement le risque, la probabilité absolue
00:47:54que Jordan Bardella accède à Matignon,
00:47:56un tournant dans l'histoire de la Ve République, etc.
00:47:59Et tout le monde a été étonné
00:48:01par les résultats des élections législatives
00:48:03qui ont montré une toute autre France
00:48:05que celle qu'on décrivait à longueur de commentaires.
00:48:08Et moi, le premier, à savoir une France
00:48:09qui était un peu une sorte de majorité silencieuse,
00:48:11dont on imaginait qu'elle était Asbine,
00:48:13qu'elle était Ringard, que c'était la France du...
00:48:17Il est 15h.
00:48:18Merci beaucoup d'être avec nous.
00:48:20180 minutes été, ça continue.
00:48:22Dans un instant, on continue d'évoquer
00:48:23les opérations militaires israéliennes
00:48:26et les morts d'Ismail Haniyeh, chef du Hamas.
00:48:27C'est Fouad Chokher, commandant du Hezbollah libanais.
00:48:31Mais juste avant, c'est le JT de Barbara Durand.
00:48:34Et Barbara, on commence avec les problèmes
00:48:35qui s'enchaînent pour la SNCF et les voyageurs.
00:48:38Oui, en quelques jours après des sabotages
00:48:40ayant perturbé le trafic des TGV,
00:48:43eh bien, aujourd'hui, la ligne sud-est
00:48:46est totalement interrompue entre Paris et Lyon.
00:48:49Conséquence d'orage dans Lyon au total.
00:48:51Près de 80 000 voyageurs devraient être impactés.
00:48:55A priori, la SNCF pensait
00:48:57pouvoir rétablir le trafic dans la matinée.
00:49:01Les informations que j'ai aujourd'hui
00:49:04me laissent à penser qu'ils ont des difficultés
00:49:06d'accéder au site et que ce ne sera peut-être
00:49:08pas dans la matinée, mais peut-être
00:49:10aux alentours de midi ou en début d'après-midi.
00:49:12C'est une zone assez difficile d'accès qui pose problème.
00:49:15Mais les réparations sont en cours.
00:49:17La SNCF s'est mobilisée.
00:49:18Les cheminots et cheminottes que je veux remercier encore
00:49:20parce qu'ils sont vraiment à pied d'œuvre
00:49:21pour essayer à chaque fois de remettre le réseau en état.
00:49:24Cette fois-ci, c'est les orages.
00:49:27En tout cas, ils sont à nouveau mobilisés.
00:49:30Et on poursuit avec cette information.
00:49:31Le chef du Hamas, Ismail Haniyeh,
00:49:33tué hier à Téhéran.
00:49:34Alors qu'il était dans le pays pour assister
00:49:36à l'investiture du nouveau président iranien,
00:49:39le Hamas affirme que son chef, âgé de 61 ans,
00:49:43a été tué dans une frappe israélienne.
00:49:45Son portrait avec Maxime Legay.
00:49:48Sur ces images, Ismail Haniyeh à gauche,
00:49:51en discussion avec le guide suprême de l'Iran,
00:49:54Ali Khamenei.
00:49:55C'était hier à Téhéran.
00:49:57Et c'est la dernière apparition publique
00:49:59du chef politique du Hamas avant d'être tué.
00:50:03Né dans une famille de réfugiés d'Achkelon en 1962,
00:50:06à quelques kilomètres au nord de Gaza,
00:50:09il commence ses activités militantes
00:50:11au sein de la branche étudiante des Frères Musulmans.
00:50:13Nous sommes alors en 1984.
00:50:16Trois ans plus tard, il adhère au Hamas, à sa création,
00:50:20alors qu'éclate la première intifada.
00:50:22Il se fait connaître aux yeux du monde entier en 2006,
00:50:25en devenant premier ministre de l'autorité palestinienne.
00:50:29Après avoir pris la tête d'un gouvernement d'union,
00:50:31il s'était engagé à œuvrer à la création d'un Etat palestinien.
00:50:34Mais la cohabitation avec le Fatah,
00:50:36parti du président Mahmoud Abbas, fut de courte durée.
00:50:40En 2007, la quasi-guerre civile éclate entre le Hamas
00:50:43et l'autorité palestinienne.
00:50:45Il sera alors évincé par la force de la bande de Gaza.
00:50:48Dix ans plus tard, Ismail Haniyeh sera élu chef
00:50:51du bureau politique du Hamas pour succéder à Khaled Mechal,
00:50:55il vivra alors en exil au Qatar.
00:50:58En avril dernier, ce père de 13 enfants sera personnellement
00:51:01touché par le conflit avec Israël.
00:51:03Trois de ses enfants seront tués lors d'une frappe conduite par TSAHAL.
00:51:07Il déclara alors que l'armée israélienne serait ensevelie
00:51:10dans les sables de Gaza.
00:51:11Selon l'Iran, il aurait été tué par une frappe israélienne
00:51:15dans sa résidence à Téhéran, dans la nuit de mardi à mercredi.
00:51:21On poursuit maintenant avec les réactions françaises,
00:51:24puisqu'il y en a eu après la mort du chef du Hamas.
00:51:28On regarde.
00:51:31Des réactions clairsemées.
00:51:33L'annonce de la mort d'Ismail Haniyeh n'a pas perturbé
00:51:35la sphère politique française, tournée vers les Jeux olympiques.
00:51:39Mais si elles sont moindres, elles ne sont pas pour autant unanimes.
00:51:43Il y a ceux qui s'en réjouissent, comme l'exprime Julien Oudoul
00:51:45à travers ce tweet.
00:51:47Bienvenue en enfer.
00:51:48Un avis également partagé par l'ancien député,
00:51:51Meilleur Habib.
00:51:52La tête du serpent éliminée.
00:51:54Le chef du Hamas, liquidé ce matin à Téhéran.
00:51:56Il avait les mains pleines de sang et était directement responsable
00:51:59du massacre du 7 octobre.
00:52:01Du côté des écologistes, la mort du chef du Hamas
00:52:03pourrait entraîner un embrasement dans la région.
00:52:05Ce n'est jamais une bonne nouvelle, la mort d'un être humain.
00:52:08Ma crainte, c'est qu'il y ait une escalade du conflit au Proche-Orient
00:52:14et le chemin vers un cessez-le-feu, vers la libération des otages
00:52:18aussi, qui en dépend, se trouve de plus en plus tortueux.
00:52:21Netanyahou a choisi, dans la logique de la politique qu'il mène,
00:52:24la solution la plus violente, qui met en danger le plus
00:52:29toute la région.
00:52:30La branche armée du mouvement islamiste promet que cet assassinat
00:52:33aura de lourdes conséquences.
00:52:35Le président iranien jure de son côté qu'il fera regretter
00:52:38cet acte à Israël, qu'il qualifie de lâche.
00:52:42Et avant la mort d'Ismail Haniyeh, quelques heures avant,
00:52:45un chef militaire du Hezbollah a, lui, été tué à Beyrouth.
00:52:48L'armée israélienne a mené une frappe sur la banlieue sud de Beyrouth,
00:52:51bastion du Hezbollah libanais, visant, selon elle, un commandant
00:52:55responsable de l'attaque meurtrière sur le plateau du Golan,
00:52:58auquel Israël avait promis de riposter.
00:53:01Cette escalade ravive les craintes d'un embrasement de la région
00:53:04et d'une extension de la guerre entre Israël et le Hamas.
00:53:07Audrey Bertheau, Marie-Victoire Diodonné.
00:53:12La riposte d'Israël n'a pas tardé.
00:53:14Une explosion a eu lieu ce mardi soir en périphérie sud de Beyrouth.
00:53:18Dans un communiqué, l'armée israélienne annonce avoir mené
00:53:21une frappe qui ciblait un commandant responsable du tir meurtrier sur le Golan.
00:53:25Dans la soirée, elle confirme la mort de ce dernier.
00:53:29Ce soir, les forces de défense israéliennes ont effectué une frappe
00:53:33ciblée à Beyrouth sur Fouad Choukour, également connu sous le nom de Saïd Morsen,
00:53:37le plus haut commandant militaire du Hezbollah et le chef de son unité stratégique.
00:53:44Cette frappe a eu lieu trois jours après une attaque à la roquette meurtrière
00:53:47sur le plateau du Golan, où 12 enfants âgés de 10 à 16 ans
00:53:51ont été tués.
00:53:52Dans le nord d'Israël, une riposte est attendue.
00:53:55Israël ne peut pas se permettre de vivre à sa frontière nord
00:53:57avec un risque de pogroms x10,
00:53:59parce que vous avez raison de dire que le Hezbollah c'est 10 fois le Hamas.
00:54:02C'est 10 fois, c'est même 100 fois le Hamas.
00:54:03Donc Israël ne peut pas se permettre de vivre avec cette menace-là
00:54:07sur sa frontière nord et donc si ce n'est pas aujourd'hui,
00:54:09il y aura un moment ou un autre une opération
00:54:11parce qu'Israël ne peut pas se permettre de vivre avec cette menace.
00:54:13Grand a qualifié cette frappe de vicieuse.
00:54:15Le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou,
00:54:19avait assuré que son pays apporterait
00:54:21une réponse sévère.
00:54:24Et dans l'affaire Lina, les recherches continuent
00:54:26pour tenter de retrouver l'adolescente de 15 ans.
00:54:28Les fouilles commençaient hier pour tenter de retrouver le corps de Lina.
00:54:32Nous, pour le moment, rien donné.
00:54:34Mais sur place, la famille de la jeune fille garde espoir,
00:54:37comme nous le confirme Célia Barotte.
00:54:40Les fouilles se poursuivent dans le secteur frontalier
00:54:42entre les Vosges et le Bas-Rhin, notamment ici dans la forêt d'Annou.
00:54:45Au total, 80 gendarmes sont mobilisés.
00:54:48Ils sont locaux ou issus de la cellule d'enquête dédiée à l'affaire Lina.
00:54:53A noter également la présence d'experts de l'Institut de recherche criminelle
00:54:56de la Gendarmerie nationale.
00:54:58Et puis, comme vous pouvez le voir derrière moi,
00:55:00un barrage a été établi par les services de la gendarmerie
00:55:03pour éviter que les curieux, que les médias,
00:55:05ne viennent perturber les investigations.
00:55:08C'est donc un paysage avec des reliefs où la flore est très intense,
00:55:12très dense en cette période estivale.
00:55:14Et donc, nous avons pu voir des gendarmes patrouillés
00:55:17circuler à bord de motocross, ce qui leur permet de fouiller
00:55:21des endroits difficiles d'accès.
00:55:23Et puis, ils nous ont confié que lors de ces recherches,
00:55:25la météo est très clémente.
00:55:27Elle est en leur faveur.
00:55:28Les investigations se poursuivent donc pour connaître
00:55:30les circonstances de la disparition de Lina.
00:55:34Et on poursuit avec cette question.
00:55:36Combien coûte la mobilisation des forces de l'ordre pour les Jeux olympiques ?
00:55:39Au total, 17 500 policiers ont été envoyés sur Paris,
00:55:4318 000 militaires avec des primes allant jusqu'à 1900 euros.
00:55:47Alors, le coût de la sécurisation des JO est estimé à plusieurs dizaines
00:55:51de millions d'euros de primes et d'indemnités.
00:55:54On voit tout ça dans le détail avec Audrey Berto.
00:55:57100% des effectifs sécuritaires mobilisés pendant les Jeux.
00:56:01Du jamais vu pour la police comme pour la gendarmerie.
00:56:0417 500 policiers ont été déplacés de la province à Paris,
00:56:08ainsi que 18 000 militaires.
00:56:10Mais qui dit mobilisation pendant les JO, dit pas de vacances d'été.
00:56:15En contrepartie, les forces de l'ordre ont négocié des primes.
00:56:18Si vous posiez des jours de congé pendant les trois semaines de JO,
00:56:22vous n'aviez pas droit à votre prime.
00:56:23Donc l'intérêt des policiers, c'était de ne pas poser ces jours de congé.
00:56:26Donc maintenant, on va avoir un stock de congés.
00:56:29On voit que les heures supplémentaires sont payées.
00:56:31En revanche, après, il va falloir ces congés-là,
00:56:33il va falloir les poser au cours du reste de l'année.
00:56:37Le gouvernement a accordé 1000 euros pour tout fonctionnaire de province
00:56:40participant aux dispositifs sécuritaires des JO.
00:56:431600 euros si le renfort a lieu sur un site d'épreuves
00:56:47et jusqu'à 1900 euros pour les fonctionnaires d'Île-de-France.
00:56:50Beauvau va également distribuer à tout policier qui s'est absenté
00:56:53plus de quatre jours pour participer à la mission JO
00:56:56une indemnité d'absence missionnelle de 50 euros bruts par jour.
00:57:01Des propositions globalement satisfaisantes pour les forces de l'ordre.
00:57:04Les policiers sont satisfaits par rapport à la prime
00:57:07parce qu'on voit que c'est quand même un acte conséquent.
00:57:09Les policiers, en discutant avec eux sur le terrain,
00:57:12parce qu'on va les voir, ils nous disent qu'on sait que
00:57:14ça arrive une fois dans notre carrière, c'est un moment historique
00:57:18et en même temps ça nous change de notre quotidien.
00:57:21Le coût de la sécurisation des JO est estimé à plusieurs dizaines
00:57:24de millions d'euros de primes et d'indemnités.
00:57:29Et puis après des jours de doute, les épreuves de triathlon
00:57:32ont bel et bien eu lieu ce matin à Paris.
00:57:34Et cela a plutôt bien voire même très bien réussi à nos athlètes tricolores
00:57:39puisque la française Cassandre Beaugrand a décroché ce matin l'or olympique,
00:57:44sixième médaille d'or pour la France.
00:57:47Quelques heures après, chez les hommes, c'est Léo Bergère,
00:57:49champion du monde 2022, qui remporte la médaille de bronze,
00:57:53vingtième médaille pour la délégation française.
00:57:56Depuis le début des Jeux, les spectateurs forcément ravis
00:57:59de pouvoir assister à cette épreuve ce matin.
00:58:02C'est super parce qu'on a voulu venir hier mais c'était reporté du coup.
00:58:05On ne savait pas trop si ça allait être baignable aujourd'hui.
00:58:08Donc c'est le cas, donc tant mieux.
00:58:10C'est vraiment super sympa.
00:58:12Il y a beaucoup de monde.
00:58:13Nous sommes venus hier et il n'y avait quasiment personne.
00:58:16On a réalisé que l'épreuve n'allait pas se tenir.
00:58:18Ce matin, très tôt, on a regardé sur nos téléphones
00:58:21et on s'est dit « oh mon Dieu, ça va avoir lieu ».
00:58:24Une fois dans sa vie, on verra le triathlon olympique sous nos yeux
00:58:29passer à quelques mètres de nous.
00:58:31C'est franchement très excitant.
00:58:34Allez tout de suite, c'est le JT Sport avec notre marchand de rêve.
00:58:58Et déjà couronné d'or, Léon Marchand va tenter l'impossible.
00:59:02Ce soir, le Toulousain de 22 ans survole la compétition.
00:59:06Il ne laisse aucune chance à ses adversaires.
00:59:08Ce soir, il va tout faire pour remporter les deux finales
00:59:11pour lesquelles il est en lice.
00:59:13Marchand, un rendez-vous avec l'histoire, comme nous l'explique Grégory Prat.
00:59:18C'est le grand jour du doublé, du doublé inédit que tente Léon Marchand
00:59:22dans ses Jeux olympiques.
00:59:23Doublé 200 mètres brasses, 200 mètres papillons,
00:59:26des courses les plus énergivores du programme olympique de la natation.
00:59:31Pour tenter de réussir ce doublé, l'accent a été mis sur la récupération
00:59:35entre les deux courses et la récupération entre les jours de compétition.
00:59:41Hier soir, au moment juste après les demi-finales,
00:59:44juste après ces qualifications, Léon Marchand exprimait sa satisfaction
00:59:47d'avoir parfaitement suggéré l'entre-deux-courses,
00:59:50d'avoir suggéré la récupération du 200 mètres papillons
00:59:53et la préparation du 200 mètres brasses.
00:59:56Beaucoup de choses sont mises en place par la cellule d'optimisation
00:59:59de la performance de la Fédération française de natation pour l'aider
01:00:03à réussir ce doublé, notamment la prise de lactate en temps réel
01:00:07qui permet d'adapter à la minute près la récupération
01:00:10pour être sûr de ne pas laisser de traces des efforts consentis
01:00:14jusqu'à présent dans la compétition.
01:00:16Et ça se passe plutôt bien pour Léon Marchand qui avance tranquillement
01:00:20mais sûrement vers son pari assez fou.
01:00:23Et puis l'autre partie de la récupération, c'est le sommeil bien entendu.
01:00:27Un appartement pour la Fédération, pour les nageurs français,
01:00:31pour la Fédération française de natation est disponible non loin de Paris,
01:00:36la Défense Arena, pour éviter les trajets et le bruit du village dans les nuits.
01:00:41Léon Marchand met le paquet sur son sommeil depuis les Jeux olympiques de Tokyo.
01:00:47C'est un domaine dans lequel il essaye de maximiser justement sa récupération
01:00:53pour pouvoir consentir l'ensemble des efforts.
01:00:56Car c'est vrai que si aujourd'hui, Léon Marchand tente ce doublé incroyable,
01:00:59ces Jeux olympiques sont loin d'être terminés derrière.
01:01:02Il aura encore le 200 mètres catenage et le relais 4x100 mètres catenage
01:01:05avec l'équipe d'Offrance.
01:01:27Et bien sûr, on sera tous derrière Léon Marchand ce soir pour espérer en tout cas
01:01:34qu'il remporte de nouvelles médailles d'or.
01:01:37Dans un instant, restez avec nous, on va continuer à évoquer ces opérations israéliennes
01:01:41et les morts d'Ismail Lannier, chef du Hamas à Téhéran de Fouad Chokhar,
01:01:47commandant du Hezbollah libanais.
01:01:49Surtout, restez avec nous.
01:01:50A tout de suite.
01:01:51De retour dans 180 minutes Info ET, vous échangez entre vous ?
01:02:01Oui.
01:02:02Oui.
01:02:03Mais ce n'est pas grave, on est en direct, c'est normal, ne vous inquiétez pas.
01:02:04Non, on parle d'une chose sérieuse.
01:02:05Mais oui, mais je sais, je sais.
01:02:06Vous vous préparez parce que vous êtes là encore ce soir.
01:02:08Exactement.
01:02:09Voilà, vous êtes toujours avec nous.
01:02:10Nathan Hadever qui est là, effectivement, Alice Cordier et Thomas Bonnet, journalistes
01:02:13du service politique qui nous accompagnent pour cette deuxième heure de 180 minutes
01:02:17ET.
01:02:18On va bien évidemment évoquer la mort du chef du Hamas, Ismail Lannier, tué hier
01:02:24par une frappe israélienne à Téhéran en Iran.
01:02:26Il est venu du Qatar, il était venu du Qatar pour l'investiture du nouveau président
01:02:29iranien et il se trouvait dans l'une des résidences spéciales pour les vétérans
01:02:33de guerre.
01:02:34On va regarder le portrait d'Ismail Lannier préparé par Maxime Leguet et puis on en
01:02:39reparle juste après.
01:02:40Sur ces images, Ismail Lannier à gauche en discussion avec le guide suprême de l'Iran,
01:02:46Ali Khamenei.
01:02:47C'était hier à Téhéran et c'est la dernière apparition publique du chef politique
01:02:52du Hamas avant d'être tué.
01:02:53Né dans une famille de réfugiés d'Ashkelon en 1962, à quelques kilomètres au nord de
01:03:00Gaza, il commence ses activités militantes au sein de la branche étudiante des frères
01:03:04musulmans.
01:03:05Nous sommes alors en 1984.
01:03:08Trois ans plus tard, il adhère au Hamas, à sa création, alors qu'éclate la première
01:03:13intifada.
01:03:14Il se fait connaître aux yeux du monde entier en 2006 en devenant premier ministre de l'autorité
01:03:19palestinienne.
01:03:20Après avoir pris la tête d'un gouvernement d'union, il s'était engagé à œuvrer
01:03:24à la création d'un Etat palestinien.
01:03:26Mais la cohabitation avec le Fatah, parti du président Mahmoud Abbas, fut de courte
01:03:31durée.
01:03:32En 2007, la quasi-guerre civile éclate entre le Hamas et l'autorité palestinienne.
01:03:37Il sera alors évincé par la force de la bande de Gaza.
01:03:40Dix ans plus tard, Ismail Haniyeh sera élu chef du bureau politique du Hamas pour succéder
01:03:45à Khaled Mechal.
01:03:47Il vivra alors en exil au Qatar.
01:03:49En avril dernier, ce père de 13 enfants sera personnellement touché par le conflit avec
01:03:54Israël.
01:03:55Trois de ses enfants seront tués lors d'une frappe conduite par Tsahal.
01:03:59Il déclara alors que l'armée israélienne serait ensevelie dans les sables de Gaza.
01:04:04Selon l'Iran, il aurait été tué par une frappe israélienne dans sa résidence à
01:04:08Téhéran dans la nuit de mardi, un mercredi.
01:04:10Voilà, le chef du Hamas donc tué hier à Téhéran, Ismail Haniyeh, quelles peuvent
01:04:18être les conséquences au Proche-Orient ? C'est une victoire de l'armée israélienne,
01:04:24coup dur aussi porté au Hamas.
01:04:26Oui, c'est une grande, grande, grande humiliation infligée au Hamas évidemment, mais surtout
01:04:32à l'Iran.
01:04:33C'était pas n'importe quoi cette journée-là en Iran, c'était à cœur de Téhéran.
01:04:37Le jour de l'investiture du Président, donc c'est évidemment le moment où tous
01:04:41les services de sécurité d'un pays sont en alerte, où vous recevez des chefs d'État
01:04:47du monde entier, enfin des amis iraniens, c'est pas forcément notre monde à nous,
01:04:52mais enfin c'est très important pour la réputation d'un pays, et vous vous faites
01:04:55comme ça en pleine nuit, humilié par le Mossad, qui parvient à repérer l'endroit
01:05:00précis où dort M. Haniyeh, qui envoie manifestement un missile sol-sol depuis un autre pays, mais
01:05:05enfin c'est une humiliation absolue.
01:05:07Alors évidemment l'Iran stratégiquement là est dans une sorte de dilemme, pour leur
01:05:11fierté, pour leur orgueil, ils peuvent pas ne pas réagir, et en même temps ils savent
01:05:15très très bien que s'ils réagissent, ou s'ils réagissent un peu trop, après
01:05:18ils rentrent dans un engrenage qui peut déclencher une guerre qui ne leur bénéficiera pas.
01:05:25On a encore en tête cette attaque de l'Iran contre Israël, cette attaque de drones.
01:05:30Cette attaque qui en fait s'était révélée, de manière apostayerie, c'était la plus
01:05:35grande campagne publicitaire pour les systèmes de défense israéliens, et plus généralement
01:05:41pour la nouvelle alliance qui était en train de se créer, vous aviez la Jordanie qui défendait
01:05:44Israël, vous aviez surtout l'Arabie Saoudite qui a envoyé des avions pour défendre Israël
01:05:48contre l'Iran, donc ça s'est presque retourné contre l'Iran.
01:05:52Mais surtout une remarque importante, c'est que pourquoi Israël a frappé en Iran ? Evidemment
01:05:57il ne pouvait pas frapper au Qatar, à Doha, etc. parce que sinon c'était prendre un risque
01:06:01de couper des relations diplomatiques avec des pays avec lesquels il commençait à en
01:06:05avoir qui étaient de plus en plus fertiles.
01:06:07Mais surtout je pense que c'était symboliquement pour dire, nous avons compris finalement que
01:06:13nos ennemis le Hamas et le Hezbollah sont avant tout juste des marionnettes, des pantins
01:06:19de l'Iran.
01:06:20Iran qui, depuis 20 ans, déstabilise profondément le Moyen-Orient et a changé la carte du Moyen-Orient.
01:06:26Regardez la manière dont ils ont pénétré un pays comme le Liban, regardez la manière
01:06:30dont ils ont pénétré en partie un pays comme l'Irak, un pays comme la Syrie, etc.
01:06:34L'Iran aujourd'hui s'est imposé comme une sorte d'empinir qui veut remplacer toute l'influence
01:06:42occidentale, démocratie c'est un grand mot, mais en tout cas qui existe dans une autre
01:06:46partie du Moyen-Orient.
01:06:47Et donc je pense que c'est ça, montrer que là le cœur de cette guerre ce n'est pas
01:06:51tellement Israël contre le Hamas, Israël contre le Hezbollah, c'est Israël contre
01:06:55l'Iran.
01:06:56Est-ce que la Turquie a un rôle à jouer ?
01:06:57C'est une question difficile parce que le rôle que joue la Turquie depuis longtemps
01:07:03vis-à-vis d'Israël est un rôle qui est très très trouble et très difficile à
01:07:07décoder, ça veut dire en effet des déclarations très très belliqueuses de M. Erdogan, des
01:07:12actions aussi parfois belliqueuses, récemment un avion israélien a dû atterrir en Turquie
01:07:18pour faire un atterrissage d'urgence et on lui a demandé de ne pas ravitailler, de
01:07:23redécoller immédiatement sans pouvoir faire le stock, donc il y a eu des manifestations
01:07:27souvent qui sont faites avec la bienveillance de M. Erdogan, qui sont très violentes contre
01:07:31Israël en Turquie, et en même temps la Turquie est un pays qui depuis longtemps a aussi des
01:07:37relations, on le sait, économiques avec Israël et pas seulement économiques, donc tout ça
01:07:42est très complexe et évidemment qu'Erdogan, son rôle trouble va avoir une importance
01:07:46mais je pense qu'un pays, le vrai pays bascule, ça va être l'Arabie Saoudite.
01:07:49L'Arabie Saoudite avant le 7 octobre, c'est d'ailleurs une des raisons du 7 octobre,
01:07:53était sur le point de faire la paix avec Israël, une raison très simple c'est que MBS a un projet
01:07:58qui est la ville de Néom qui va être à 50 km de la frontière israélienne et il ne peut pas ne pas
01:08:02faire la paix avec Israël et en même temps l'Arabie Saoudite a signé des traités de rapprochement
01:08:07avec l'Iran sous la main, enfin c'était les Chinois qui ont organisé ça et donc le positionnement
01:08:11dans les décennies à venir de l'Arabie Saoudite va être absolument central.
01:08:14On va regarder les réactions cette fois-ci à l'international, on parlait déjà de la Turquie
01:08:19mais effectivement il y a eu forcément de nombreuses réactions suite à la mort d'Ismail Haniye,
01:08:23donc chef du Hamas, on craint bien sûr ce risque d'embrasement, de guerre totale au Proche-Orient,
01:08:30on fait le point avec Marie-Eliès Chevalier.
01:08:34C'est une mort qui provoque des réactions internationales.
01:08:37Un assassinat dénoncé par les alliés du Hamas qui accusent Israël d'en être responsable.
01:08:43Je condamne fermement l'assassinat perfide du président du bureau politique du Hamas.
01:08:48Cependant, la barbarie sioniste ne parviendra pas à atteindre ses objectifs comme elle l'a fait jusqu'à présent.
01:08:53Dans un communiqué, l'E.S. Bola a affirmé que cet assassinat va renforcer la détermination des résistants
01:08:59à poursuivre le djihad et à affronter ce qu'il qualifie d'ennemis sionistes.
01:09:03D'autres pays dénoncent cet assassinat sans directement accuser le gouvernement de Benjamin Netanyahou.
01:09:07Le Qatar condamne un crime aux dieux et les Etats-Unis appellent à plus de démocratie.
01:09:12J'ai dit que je ne pensais pas que la guerre était inévitable, je le maintiens.
01:09:18Je pense qu'il y a toujours de la place et des opportunités pour la diplomatie.
01:09:22Encore une fois, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour éviter que les choses ne dégénèrent
01:09:27en un conflit plus large dans la région.
01:09:30La Russie et la Chine mettent en garde contre une escalade dangereuse.
01:09:33Nous sommes très préoccupés par cet incident.
01:09:36Nous nous opposons vigoureusement et condamnons cet assassinat.
01:09:39Nous sommes profondément préoccupés par le fait que cet incident ne conduise à une nouvelle escalade du conflit et de la confrontation.
01:09:47L'Iran a décrété trois jours de deuil national.
01:09:50Son président a juré de venger cet acte et son guide suprême d'infliger un châtiment sévère à Israël.
01:09:58Voilà quelques-unes des réactions à l'international.
01:10:01Je vous propose d'aller voir la réaction des Américains, la réaction des Etats-Unis.
01:10:06On est en direct depuis New York avec notre correspondante Fanny Chauvin.
01:10:10Fanny, bonjour.
01:10:11Quelle a été la réaction du gouvernement américain ?
01:10:17Eh bien, nous n'étions pas au courant et nous ne sommes pas impliqués à déclarer le chef de la diplomatie américaine,
01:10:24Antony Blinken, Washington, qui cherche à se protéger et surtout à faire baisser la température après la mort du chef du Hamas.
01:10:33Les Etats-Unis craignent depuis des mois une régionalisation du conflit au-delà de Gaza.
01:10:39Ces dernières 24 heures après la frappe à Beyrouth et la mort du leader du Hamas, du chef politique du Hamas à Téhéran,
01:10:46ce scénario d'une escalade pourrait prendre forme.
01:10:50Ces événements pourraient surtout avoir un impact sur les négociations pour un cessez-le-feu.
01:10:55Washington, qui travaille en collaboration avec le Qatar et l'Égypte pour mettre en place des ponts-palais
01:11:02entre Israël et le Hamas, car Joe Biden et Kamala Harris veulent un cessez-le-feu le plus rapidement possible.
01:11:09Ils ont récemment fait pression sur Benyamin Netanyahou, le premier ministre israélien qui était en déplacement la semaine dernière à Washington.
01:11:17Le président américain qui souhaite une issue au conflit le plus rapidement possible avant l'élection présidentielle de novembre,
01:11:24car la guerre à Gaza divise le parti démocrate, le parti présidentiel, et il ne faudrait pas que ça porte préjudice à Kamala Harris.
01:11:33Merci beaucoup Fanny Chauvin en direct de New York. Merci pour toutes ces précisions.
01:11:37Quel va être le rôle des États-Unis désormais après cette attaque, ces attaques, puisqu'on va parler tout à l'heure aussi du Liban et cette attaque à Beyrouth ?
01:11:47Mais quel va être le rôle des États-Unis ?
01:11:49Elle parlait du cessez-le-feu souhaité par Joe Biden et Kamala Harris. Ça risque de se compliquer désormais.
01:11:55Très difficile de répondre à cette question parce qu'on ne sait pas vraiment à quoi vont ressembler les États-Unis dans quelques mois.
01:12:01On commence à être habitué. Je crois que c'est Stéphane Séjourné qui a dit que le destin du monde dépend de 40 électeurs dans le Michigan.
01:12:09C'est un peu ça.
01:12:09C'est le gendarme du monde.
01:12:10Exactement, c'est très spécial. La politique qui a été proposée par Donald Trump dans la région de l'Orient, je pense qu'il faut repartir de là.
01:12:22Ça a été de dire l'abandon définitif de la solution à deux États. C'était vraiment la grande idée de Jared Kushner. Il faut arrêter avec ça.
01:12:29Il faut enterrer ce projet et raisonner de manière purement en voyant des alliances selon les convergences d'intérêts pour pouvoir créer ces fameux accords d'Abraham
01:12:41qui ont fait en sorte qu'un certain nombre de pays du monde sunnite puissent faire la paix avec Israël essentiellement sur la base d'intérêts économiques,
01:12:50d'intérêts technologiques et d'intérêts militaires. Or, évidemment, cette vision-là, ce paradigme-là, l'histoire tragique dans le sang a malheureusement montré
01:13:01que ce paradigme ne marchait pas parce que la Palestine existe, que la Palestine ne peut pas être supprimée du tout de la carte et que, si vous voulez,
01:13:09ce n'était pas uniquement sur des convergences économiques et militaires qu'on créait de la paix. Il me semble que, sauf si Donald Trump venait à être réélu,
01:13:18mais que l'enjeu pour le Moyen-Orient et la parole que vont devoir donner les États-Unis demain, c'est d'une part combattre très très violemment,
01:13:27peut-être plus fermement encore, les mouvements terroristes, l'islamisme, l'influence de l'Iran, mais tout en faisant revivre le discours initial de Barack Obama
01:13:36quand il a été élu, son discours du CAIR, à savoir la perspective d'un Moyen-Orient qui puisse vivre dans la paix avec deux États. Et ça supposera aussi,
01:13:44à un moment ou à un autre, quand cette guerre sera finie, quand le Hamas aura été éradiqué ou vaincu à Gaza, ça supposera aussi de demander évidemment
01:13:52au gouvernement israélien de changer sa position, de faire des concessions, notamment territoriales, en Cisjordanie. C'est une évidence.
01:14:00On a l'impression qu'Israël n'a jamais été aussi isolé qu'à l'heure actuelle. Même le Qatar qui était assis à la table des négociations pour se cesser le feu,
01:14:08pour la libération des otages, condamné. Bien sûr, l'assassinat du chef du Hamas évoque une escalade dangereuse, c'est ce que dit le Qatar.
01:14:15On a l'impression qu'Israël est un peu lâché, finalement, par tout le monde.
01:14:19Bien sûr, c'est ça qui est terrible. Israël est isolé depuis le 7 octobre, en fait. C'est-à-dire qu'il n'y a pas eu du tout de mouvements réels,
01:14:27importants, de solidarité vis-à-vis d'Israël de la part de ses voisins à la suite du 7 octobre. C'est-à-dire qu'il y a eu des petits messages de condoléances
01:14:35et des communiqués, mais ça c'est protocolaire. Mais dès l'instant où Israël, au début, a commencé à se défendre, eh bien tout de suite,
01:14:41il y a eu un retournement d'accusations, une absence d'empathie. Je pense que cette solitude d'Israël, qu'on observe à l'échelle du Moyen-Orient,
01:14:49qu'on observe aussi chez nous, c'est-à-dire qu'on a vu en France, on a vu dans tout l'Occident, des gens ne pas apporter le moindre soutien vis-à-vis d'Israël,
01:14:58la moindre expression d'empathie, avec peut-être, je pense, la chose la plus parlante, la plus significative, c'est le comportement de certains féministes
01:15:06à la suite du 7 octobre, qui n'ont pas été capables de dénoncer les viols de masse qui ont été commis ce jour-là. Je pense, par exemple, à Judith Butler,
01:15:13qui a dit qu'elle attendait de voir les preuves des viols et que le 7 octobre, ça l'avait stressée, elle a dit. Ça m'a angoissé, mais c'était un spectacle,
01:15:22c'était une journée de résistance, mais bon, les modalités m'ont un peu angoissé. Cette solitude d'Israël, c'est évidemment un fait qui est majeur.
01:15:28Je pense que la position qu'il faut avoir vis-à-vis d'Israël, c'est évidemment une position de soutien, de compréhension de la suite du 7 octobre, mais le soutien,
01:15:36ça doit aussi être un soutien critique, d'autant que le spectacle que nous offre la société israélienne depuis des mois et même depuis des années, c'est le spectacle
01:15:44d'une incroyable capacité de pensée critique de la part de la société, des contre-pouvoirs, contre le gouvernement. Et donc, si vous voulez, c'est, à mon avis,
01:15:52dans cette direction qu'il va falloir à la fois que les États-Unis travaillent, que l'Occident travaille et que les voisins de la région aussi travaillent.
01:15:58– Thomas Bonnet, quelle est la réaction de la France ? Est-ce qu'il y a eu réaction de la France d'ailleurs ?
01:16:03– Non, la France est restée silencieuse, on cherchait aussi les réactions de certains députés qui ont pu afficher une forme de proximité,
01:16:11voire de bienveillance avec les agissements du Hamas. On ne va pas revenir sur les innombrables déclarations, les communiqués qui ont été publiés
01:16:19par certains partis politiques, la France Insoumise, le NPA. Pour l'instant, il n'y a pas de réaction, mais c'est très intéressant aussi de voir
01:16:26la manière avec laquelle les États-Unis se positionnent, parce que la situation au Proche-Orient est devenue un enjeu politique, de politique intérieure
01:16:34pour Kamala Harris, qui va désormais tenter de briguer la présidence au mois de novembre prochain. On voit qu'ils essaient de donner des gages
01:16:41avec ce fameux cessez-le-feu, essaient d'obtenir un cessez-le-feu pour tenter d'apaiser un peu la situation, parce qu'il y a véritablement,
01:16:47et c'est un peu la même chose en France d'ailleurs, des contestations, notamment dans une partie de la jeunesse, sur la diplomatie américaine,
01:16:55la diplomatie française. Donc c'est un enjeu à la fois international, mais aussi très national pour un certain nombre de pays, dont les États-Unis,
01:17:03dont la France.
01:17:03Alors quelques heures avant, effectivement, cette opération à Téhéran, il y a eu une autre opération au Liban, cette fois-ci. C'est Fouad Chokher,
01:17:12commandant du Hezbollah, qui a été tué dans la banlieue de Beyrouth. Une frappe qui a également fait trois morts, une femme et deux enfants,
01:17:18ainsi que 74 autres blessés. Alors selon l'armée israélienne, Fouad Chokher était donc le responsable de la récente attaque dans le Golan,
01:17:27qui avait fait 12 jeunes victimes. Israël avait promis de répliquer après cette attaque dans le Golan. Finalement, ce qui a été promis a été fait.
01:17:39Le Hezbollah a donc été attaqué au Liban. Là aussi, c'est encore une fois une opération en dehors du territoire israélien. Donc vraiment, après l'Iran, c'est le Liban.
01:17:50Là aussi, on pouvait s'attendre à cette opération ?
01:17:54Oui, on pouvait s'attendre. Alors ça a été une attaque ciblée, parce qu'il y avait des inquiétudes, qu'Israël puisse viser par exemple l'aéroport de Beyrouth
01:18:01ou des zones qui toucheraient évidemment des civils. Ça n'a pas été le cas. Sur le Liban, ce qu'il faut dire, c'est un constat, je pense, analogue à celui de l'Iran.
01:18:09Le Liban est un pays, malheureusement, aujourd'hui, qui vit en otage d'un régime politique et d'une classe politique qui est complètement corrompue,
01:18:18avec d'ailleurs, on est un peu responsable, nous les Français, parce qu'on leur a donné leur constitution, et une constitution qui, vous savez, donne certains postes
01:18:26en fonction de la communauté des individus, le Président de la République, le Premier ministre, etc. Chaque communauté a un poste qui lui est défini.
01:18:34Donc ce n'est pas forcément une constitution qui appelle à l'universel. Mais bon, le Liban est aujourd'hui, qui vit en otage, en grande partie, du Hezbollah.
01:18:41Le Hezbollah, qui essaye de précipiter le Liban vers une guerre, en bombardant tous les jours Israël, en tuant des civils récemment, des enfants de ruse,
01:18:49mais tous les jours, depuis des mois, ils bombardent Israël, alors que la société civile libanaise, et il y a eu beaucoup d'enquêtes d'opinion qui ont été faites à ce sujet,
01:18:56veut tout, sauf la guerre. C'est la perspective qu'elle redoute le plus.
01:18:59Ce qu'on rappelle, c'est que dans la frontière nord à la frontière nord d'Israël, les opérations militaires, en tout cas, les affrontements militaires entre l'armée israélienne et le Hezbollah,
01:19:08durent depuis maintenant plusieurs mois, effectivement.
01:19:10Exactement, et le Liban, bien sûr, et il faut le dire, je pense, est un pays multi-traumatisé. Traumatisé, évidemment, par le souvenir des différentes guerres qui ont pu exister sur son territoire,
01:19:20et notamment des guerres contre Israël, et où Israël avait en effet fait souffrir la population libanaise. Traumatisé par la montée en puissance, je l'ai dit tout à l'heure, du Hezbollah,
01:19:32c'est-à-dire de l'Iran, c'est-à-dire de l'islamisme. Traumatisé aussi par une crise économique terrible, qui fait qu'il y a une telle inflation à Beyrouth que, vous savez, à Beyrouth, les banques sont mûrées.
01:19:42Les fonctionnaires ne sont plus payés, que par exemple même les militaires sont obligés de faire des petits boulots la nuit, livreurs de nourriture, chauffeurs VTC, etc.
01:19:52Même les militaires, ça en dit très très long sur la décrépitude d'un État, et le Liban est une société, est un pays aujourd'hui où l'État est quasiment inexistant,
01:20:00et donc c'est la société qui doit tout faire à la place de l'État. Ça a été très très flagrant au moment de l'explosion du port de Beyrouth.
01:20:05Comment se fait-il que dans une nation qui a autant de difficultés, de traumatismes, de vulnérabilités et de fragilités, il puisse y avoir une milice, enfin une milice aussi grande qu'une armée,
01:20:16qui veuille en fait l'anéantir ? Ce n'est pas l'autre mot. Si vous avez une nation aussi fragile qui rentre dans une guerre contre Israël, de la part des Libanais, c'est une perspective d'effroi absolue.
01:20:25Et donc je pense qu'il est encore une fois nécessaire d'avoir un regard, à la fois de pointer ce que je viens de vous dire, et en même temps un regard d'empathie vis-à-vis des civils libanais qui sont dans une situation extrêmement inquiétante.
01:20:40Je vous propose de découvrir la réaction de Sandrine Rousseau. On parlait tout à l'heure des réactions en France. Sandrine Rousseau qui s'est exprimée après la mort du chef de Hamas. On l'écoute.
01:20:50Déjà craindre un enflammement et je rappelle qu'il y a une centaine d'otages qui sont toujours détenus par le Hamas dans la bande de Gaza. Alors une partie manifestement serait morte, à peu près un tiers, mais enfin, il reste quand même au moins 70 otages dans la bande de Gaza et que là on a l'impression qu'Israël est parti dans une guerre totale contre le Hamas, mais au détriment de la sécurité des otages.
01:21:14Face à l'attentat qui a eu le 7 octobre, il y avait plusieurs voies possibles de sortie et de libération des otages et que Netanyahou a choisi dans la logique de la politique qu'il mène la solution la plus violente qui met en danger le plus toute la région. Et la communauté internationale est comme tétanisée par ce qui se passe là-bas, ce qui est extrêmement inquiétant.
01:21:41Avant de découvrir la réaction cette fois-ci de Jean-Luc Mélenchon, j'ai une bonne nouvelle dans cette actualité un peu morose puisque la France a remporté une nouvelle médaille de bronze pour Anthony Jean-Jean du BMX Freestyle Park qui regardait cette magnifique photo d'ailleurs avec l'obélisque de la Concorde. Magnifique photo, il s'envole dans le ciel.
01:22:02Il avait chuté lors de sa première tentative et il a finalement fait une deuxième performance sensationnelle, donc troisième place. Bravo à lui, c'était une de nos chances de médailles de la journée, une des nombreuses chances de médailles.
01:22:14Voilà, Thomas Bonnet, expert politique et expert BMX, exactement. Vous avez suivi l'épreuve pendant l'émission ?
01:22:20Non, mais je me tiens informé en permanence, rien n'échappe, Mickaël.
01:22:25Exactement, il suit tout, il a l'œil sur tout. Alors je vous disais, effectivement, on revient à cette actualité et donc à la déclaration de Jean-Luc Mélenchon qui s'est exprimée après cette frappe au Liban.
01:22:36Jean-Luc Mélenchon qui dit donc « Frapper la capitale du Liban est une agression intolérable. Netanyahou propage la guerre, le meurtre et les généralise comme s'il était au-dessus de toutes les lois et conventions internationales.
01:22:48Les puissances dont les USA et la France qui laissent faire permettent une escalade. »
01:22:53Voilà, réaction de Jean-Luc Mélenchon. Réaction aussi sur ce plateau peut-être, Alice Cordier ?
01:22:57On voit qu'il est capable finalement, très prompte en tout cas parfois, à dénoncer un certain nombre d'agressions finalement, puisqu'on le sait aussi, silencieux sur d'autres.
01:23:05Je rappelle aussi, ne serait-ce que d'un point de vue patriotique, que soutenir le Hezbollah, pardon, c'est quand même un mouvement terroriste qui a massacré 58 de nos militaires en 83 à Beyrouth.
01:23:16C'est bien de le rappeler aussi, je pense. Mais bon, ce n'est pas venu de Jean-Luc Mélenchon qu'on va avoir une once, je pense, de patriotisme en ce moment.
01:23:22Et puis en plus, il en parle comme si le Hezbollah, vous le disiez tout à l'heure Nathan, ne faisait pas des mois qu'il bombardait Israël.
01:23:29Israël avait prévenu une réponse, en effet, la réponse est arrivée.
01:23:33Donc digne d'un Jean-Luc Mélenchon, on ne s'étonne pas, venant de quelqu'un qui est incapable de dénoncer les groupements terroristes quels qu'ils soient.
01:23:41J'aimerais bien aussi revenir sur les déclarations de Sandrine Rousseau, juste avant, qui a une position, on l'a dit, qui est quand même relativement plus modérée que celle de la France insoumise.
01:23:50Il faut quand même rappeler à Sandrine Rousseau que lorsque la France a été touchée par une vague d'attentats en 2015, nous avons nous-mêmes participé à des bombardements en Syrie.
01:23:57A l'époque, le parti dont elle fait partie, justement, faisait partie du gouvernement de François Hollande et a donc participé à cette opération militaire que personne n'a véritablement remis en question à l'époque,
01:24:08parce qu'il s'agissait de punir et d'éliminer les auteurs de ces attentats en France.
01:24:14Donc c'est un peu les mêmes ressorts, finalement, cette fois-ci, et puis c'est bien aussi de l'entendre parler des otages.
01:24:19Elle le fait, je ne l'accuse pas de ne pas le faire. C'est dommage quand même d'attendre l'élimination du chef du Hamas pour à nouveau parler du sort des otages.
01:24:26On aimerait aussi que la gauche en parle plus régulièrement.
01:24:29Jean-Luc Mélenchon, lui, ne le fait pas d'ailleurs. Il n'évoque pas le sort des otages dans son message.
01:24:33Je suis tout à fait d'accord avec vous. Ensuite, il faut remarquer quand même que Sandrine Rousseau est une des seules à avoir dit avec autant de courage qu'il y avait un problème à gauche sur l'antisémitisme.
01:24:43Elle l'a dit dès le début, avec cette fameuse charte, et puis elle a dit qu'il fallait faire un grand débat là-dessus, que c'était une question qui n'était pas pensée à gauche.
01:24:49Elle l'a dit avec beaucoup de courage, dans un moment où ce n'était pas évident, je veux dire pour elle, politiquement, de tenir ce genre de propos.
01:24:56Maintenant, il est vrai que les déclarations de Jean-Luc Mélenchon, c'est très, finalement, ce n'est pas drôle, mais c'est du deux poids deux mesures dans les règles de l'art.
01:25:04Après le 7 octobre, Jean-Luc Mélenchon avait fait, vous savez, cette déclaration en disant « la violence amène la violence ».
01:25:10Autrement dit, Israël colonise la Céjordanie, c'est violent, donc, enfin, pas immérite, mais en tout cas, ça déclenche automatiquement de la violence contre eux.
01:25:20Et pourquoi il ne dit pas ça quand il s'agit d'une frappe à Beyrouth ?
01:25:23Si on applique le même principe « la violence amène la violence », donc de la même manière, quand le Hezbollah est violent contre Israël, alors qu'il n'y a aucun différent territorial entre Liban et Israël, aucun.
01:25:31Ce n'est pas à la limite, enfin, ce n'est même pas comme le Hamas, il n'y a aucun différent territorial.
01:25:35Oui, puisque l'attaque du Golan a fait 12 morts des enfants de 10 à 16 ans.
01:25:37Exactement, et bien là, dans ce cas-là, le même Jean-Luc Mélenchon pourrait dire « la violence amène la violence ».
01:25:41Deuxième exemple de deux poids, deux mesures qui est magnifique cette fois-ci.
01:25:44Quand M. Poutine et M. Bachar el-Assad massacraient 500 000 civils, entre 400 et 500 000 civils, en Syrie pendant la guerre de Syrie,
01:25:54M. Mélenchon avait dit sur le service public, il avait dit « je considère que Vladimir Poutine fait le travail en Syrie ».
01:26:00Et dans une autre interview, il avait dit que les civils qui mourraient, c'était des victimes collatérales.
01:26:05Et quand Israël fait, aux yeux de Jean-Luc Mélenchon, la même chose, on peut en discuter, mais en tout cas aux yeux de Jean-Luc Mélenchon,
01:26:12là il dit qu'il y a un génocide.
01:26:14Vous voyez, avec Jean-Luc Mélenchon, c'est le deux poids deux mesures permanent en matière de géopolitique.
01:26:20Et ça, c'est quelque chose qui doit vraiment nous interpeller.
01:26:24Jean-Luc Mélenchon soutient la Palestine parce que c'est le petit pays menacé par l'impérialisme américano-sioniste,
01:26:31il ne le dit pas ça comme ça, mais enfin, c'est très clair.
01:26:33Est-ce qu'il soutient Taïwan ? Non, il soutient la Chine contre Taïwan.
01:26:36Si demain, la Chine se mettait à envahir Taïwan, il avait fait une note de blog l'année dernière en disant
01:26:41« ma position, c'est qu'il n'y a qu'une seule Chine et que Taïwan appartient déluré à la Chine »,
01:26:46alors que Taïwan est une démocratie et que la Chine est l'empire autoritaire,
01:26:50violent vis-à-vis des musulmans, qui les met dans des camps de concentration, qui les stérilise, qui les réduit en esclavage.
01:26:54Ça, pareil, Jean-Luc Mélenchon n'entend pas beaucoup nous faire savoir que le sort des Ouïghours est une question absolument centrale.
01:27:00Il aurait pu, par exemple, faire sa campagne européenne aussi sur la défense des Ouïghours.
01:27:05Il y a beaucoup de marques en Europe qui étaient impliquées, Raphaël Glucksmann les a courageusement dénoncés,
01:27:09il ne le fait jamais. Donc c'est ça qui est magnifique avec cette géopolitique.
01:27:13C'est finalement la géopolitique de la plus grande solution.
01:27:15Mais ce qu'il cache derrière, c'est une volonté électoraliste.
01:27:18Oui, je pense même qu'il y a une forme de sincérité là-dedans.
01:27:22Je ne pense même pas que ce soit du…
01:27:23Le fameux impérialisme dont vous parlez, c'est ça la boussole aujourd'hui de Jean-Luc Mélenchon.
01:27:26Oui, de la France insoumise en règle générale.
01:27:28Il y a encore Mme Bonneau, il y a quelques jours, qui rappelait que le Hamas était un mouvement de résistance, encore, chez Jean-Jacques Bourdin.
01:27:35Et un dernier mot sur Fouad Chokar, puisqu'on ne l'a pas dit, effectivement, depuis tout à l'heure.
01:27:43Mais il faut rappeler aussi qu'il avait eu un rôle clé lors d'une attaque en Syrie qui avait fait plus de 200 morts chez les marines américains.
01:27:53Effectivement, c'était en 1983 et Washington avait promis des récompenses en 2017 pour neutraliser Fouad Chokar.
01:28:01Donc les Américains, eux aussi, souhaitaient neutraliser ce commandant d'Huezbola.
01:28:05Il n'y avait pas que l'armée israélienne.
01:28:07Donc on devrait tous se réjouir.
01:28:09Tous.
01:28:09Ça dépend.
01:28:10Si on était Français patriotes, on devrait tous se réjouir.
01:28:12Écoutez, selon la porte-parole des écologistes, non.
01:28:14Voilà, puisqu'on a perdu un être humain, visiblement.
01:28:17On va parler de politique française, vous l'avez vu tout à l'heure.
01:28:20C'était donc Gabriel Attal qui était avec ses ministres à Matignon pour faire un point sur les Jeux olympiques.
01:28:27On va écouter le Premier ministre sortant et puis on va en reparler juste après.
01:28:31Avec ces Jeux, sous l'autorité du Président de la République, nous avons fait le choix de l'ambition.
01:28:36L'ambition dans nos objectifs, dans le choix des lieux pour les épreuves, dans l'organisation de cette cérémonie d'ouverture extraordinaire sur la Seine.
01:28:46Dans l'ambition aussi pour nos objectifs environnementaux, sur la sobriété des infrastructures, pour l'héritage des Jeux.
01:28:52Et cette ambition, je crois qu'on peut le dire, une semaine après le début des premières épreuves, cette ambition, elle est en train de payer.
01:29:01Voilà, Gabriel Attal qui s'exprimait donc depuis Matignon.
01:29:04Alors, il y a eu énormément de choses de la part de Gabriel Attal, plein de sujets qui ont été traités sur les Jeux olympiques,
01:29:09notamment la cérémonie d'ouverture.
01:29:12Il parle de Français qui peuvent être fiers, effectivement, de cette cérémonie d'ouverture.
01:29:16Il y a eu d'autres éléments aussi qui ont été abordés lors de ses propos liminaires, Thomas.
01:29:20Oui, il a passé en revue plusieurs aspects de ces Jeux olympiques.
01:29:23La réussite sportive, parce qu'on voit Gabriel Attal à la fois tweeter sur chacune des médailles françaises,
01:29:29mais aussi se rendre en personne à un certain nombre d'épreuves.
01:29:33Réussite technique, il est revenu sur la baignabilité de la Seine et les épreuves de triathlons qui ont pu s'y dérouler.
01:29:40Et puis, réussite aussi d'un point de vue sécuritaire, puisque et la cérémonie d'ouverture et les premières épreuves des Jeux olympiques
01:29:47se déroulent pour le moment sans aucun incident majeur.
01:29:51Mais c'était surtout l'occasion pour Gabriel Attal de faire un exercice de communication,
01:29:55montrer qu'il est toujours aux affaires, malgré le fait que le gouvernement soit démissionnaire.
01:30:00D'ailleurs, c'est assez notable, si nous avons eu, nous, Média, accès à ces premières minutes, ces premières déclarations,
01:30:06c'est bien qu'il y avait une volonté d'exprimer une forme de communication de la part du Premier ministre démissionnaire
01:30:12pour montrer qu'il est toujours là pour gérer les affaires courantes, et en particulier les Jeux olympiques.
01:30:18C'est plutôt commode, parce que les Jeux olympiques se déroulent plutôt bien, il y a une réelle ferveur aujourd'hui.
01:30:23Il le dit, cette première semaine est un succès.
01:30:25Donc, il peut capitaliser à moindre frais sur ces Jeux olympiques, qui c'est vrai, se déroulent sans accroc.
01:30:32Le Gabriel Attal, qui se projette aussi pour les Jeux paralympiques, on verra, l'avenir nous dira s'il sera encore Premier ministre à ce moment-là.
01:30:38Et puis, il est revenu sur cette fameuse cérémonie d'ouverture, en disant que le monde entier avait apprécié cette cérémonie d'ouverture, ce qui est...
01:30:44On écoute d'ailleurs, si vous voulez bien, Gabriel Attal, sur cette cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques.
01:30:50D'abord, la cérémonie d'ouverture, j'en parlais il y a un instant.
01:30:52On n'avait pas choisi la facilité, certains avaient prédit que ce serait un échec ou un désastre,
01:30:59et pourtant, nous l'avons fait, malgré la pluie, le spectacle a été au rendez-vous,
01:31:03le monde entier a salué une cérémonie exceptionnelle, une cérémonie qui fera date,
01:31:08et je crois profondément que ce soir-là, peut-être encore plus que beaucoup d'autres,
01:31:13nos concitoyens se sont sentis fiers d'être français en voyant le regard que portait le monde sur notre pays à travers cette cérémonie d'ouverture.
01:31:21Et voilà, Gabriel Attal qui parle de cette fierté des Français devant cette cérémonie d'ouverture.
01:31:27Un petit mot là-dessus, Alice Cordier ?
01:31:29On est tous très fiers des Jeux olympiques chez nous, c'était assez impressionnant de voir des nageurs dans la scène,
01:31:35on pensait au film de Netflix sous la scène où il y avait un requin qui pourrait surgir, heureusement, ça n'est pas arrivé.
01:31:42Peut-être des trottinettes ou des bélibs, mais pas de requin.
01:31:44Non mais le fun, c'est de constater que oui, la cérémonie a été à la hauteur dans le sens où il n'y a pas eu de problème, ça c'est vrai,
01:31:51mais encore heureux j'ai envie de dire, il y a un flic tous les 100 mètres en ce moment à Paris, donc on peut se féliciter de ça aussi.
01:31:57On espère qu'il n'y aura pas en effet de problème par la suite des JO, mais ça c'est même plus le problème de Gabriel Attal,
01:32:03c'est-à-dire que Gabriel Attal il s'est très bien placé là, il montre qu'il prend les rênes des Jeux olympiques,
01:32:06il montre qu'il est investi là-dedans, il félicite comme vous le disiez régulièrement les équipes,
01:32:11mais en effet dans quelques semaines il n'est plus là, donc s'il y a quelque chose qui se passe mal,
01:32:14ce sera le nouveau Premier ministre qui sera en effet considéré comme responsable s'il y a jamais eu des manquements.
01:32:19Est-ce qu'il ne profite pas aussi des vacances d'Emmanuel Macron, qui lui est du côté du fort de Brégançon,
01:32:24qui se fait plus discret lui, Thomas ?
01:32:26Au temps long, sur le temps long, il y a en effet une volonté de Gabriel Attal d'imprimer sa marque.
01:32:32D'ailleurs beaucoup de députés du camp présidentiel ont été réélus grâce à la figure de Gabriel Attal
01:32:38qu'ils ont souvent mis sur leurs bulletins, sur leurs tracts électoraux, pas vraiment sur la personnalité d'Emmanuel Macron.
01:32:45Donc il y a forcément un espace politique que Gabriel Attal va tenter de se créer.
01:32:48Il est le président du nouveau groupe Ensemble pour la République, donc forcément il va avoir un rôle majeur
01:32:54et ce sera sans doute en prenant une forme de distance avec le président de la République.
01:32:59En l'occurrence, cette réunion c'est véritablement de la communication pour montrer qu'il est aux affaires.
01:33:04En revanche, sur la cérémonie précisément, c'est important de dire que Gabriel Attal occulte volontairement
01:33:10toutes les critiques qui ont été émises dans le monde entier.
01:33:12Il ne s'agit pas de dire ici que nous avons aimé ou pas aimé la cérémonie d'ouverture,
01:33:15ce n'est pas véritablement la question, mais c'est simplement de dire qu'il y a dans certains pays
01:33:19des passages qui ont été censurés, dans certains pays des voix qui s'élèvent depuis vendredi dernier
01:33:24pour exprimer des critiques.
01:33:25Donc quand Gabriel Attal dit que le monde entier a salué une cérémonie qui fera date et qui est exceptionnelle,
01:33:31je ne suis pas certain qu'on puisse affirmer cela.
01:33:34Peut-être qu'en France, oui, il y a eu une majorité de Français qui ont apprécié.
01:33:36À l'échelle du monde, c'est moins sûr.
01:33:38Il parle aussi d'héritage des Jeux olympiques.
01:33:40C'est intéressant parce qu'il parle de la Seine, du fleuve olympique.
01:33:43C'est comme ça qu'il a nommé la Seine, Gabriel Attal.
01:33:45Et il explique aussi que plusieurs points de baignade vont rester.
01:33:49On écoute le Premier ministre.
01:33:51Il faut le dire, la Seine est désormais un fleuve olympique.
01:33:55Et sur ce sujet, le travail accompli depuis des années ne sera pas le succès d'un été,
01:34:00puisque c'est un héritage qui va durer.
01:34:02Et il y aura, dès l'année prochaine, plusieurs points de baignade dans la Seine pour les Français.
01:34:07C'est aussi évidemment un gain en termes de biodiversité.
01:34:10Je veux vraiment remercier tous ceux qui ont participé à ce travail.
01:34:14Et voilà, Gabriel Attal qui s'exprimait sur ce fameux héritage des Jeux olympiques.
01:34:19Je vais remercier Alice Cordier, Nathan Devers d'avoir été avec nous.
01:34:23Thomas Bonnet, vous restez avec nous jusqu'à la fin de l'émission.
01:34:26C'est un plaisir de vous avoir ici avec moi.
01:34:27Et puis, bien sûr, on va marquer une courte page de publicité.
01:34:30On évoquera bien sûr les otages aussi, la libération des otages.
01:34:33Est-ce qu'elle est remise en question avec ces opérations israéliennes
01:34:36et à Beyrouth et du côté de Téhéran ?
01:34:38On en reparle juste après la pause.
01:34:40A tout de suite.
01:34:44Il est 16h, 180 minutes été, ça continue.
01:34:47Raphaël Stainville nous a rejoint.
01:34:49Bonjour, Raphaël.
01:34:50Bonjour, Mickaël.
01:34:50Et puis, Emmanuel Alhuwa, représentant officiel du protocole israélien.
01:34:54Cissé nous a également rejoint.
01:34:56Merci d'être avec nous, Emmanuel.
01:34:58On attend bien sûr la prise de parole imminente dans quelques minutes de Gabriel Attal
01:35:03depuis Matignon, l'hôtel de Matignon, Réunion avec les ministres
01:35:08pour faire un point sur les Jeux olympiques.
01:35:10Mais tout de suite, c'est le journal de Barbara Durand.
01:35:13Rebonjour, Barbara.
01:35:14On va commencer avec les problèmes qui s'enchaînent pour la SNCF et les voyageurs.
01:35:19Oui, 80 000 d'entre eux devraient d'ailleurs être impactés ce mercredi.
01:35:23Quelques jours après des sabotages ayant perturbé le trafic des TGV,
01:35:26c'est la ligne sud-est qui est aujourd'hui totalement interrompue entre Paris et Lyon.
01:35:31Conséquence d'orage dans Lyon la nuit dernière.
01:35:34Et pour l'heure, impossible de déterminer à quand pourrait intervenir un retour à la normale.
01:35:39Écoutez.
01:35:41A priori, la SNCF pensait pouvoir rétablir le trafic dans la matinée.
01:35:46Les informations que j'ai aujourd'hui me laissent à penser qu'ils ont des difficultés d'accéder au site
01:35:52et que ce ne sera peut-être pas dans la matinée,
01:35:54mais peut-être aux alentours de midi ou en début d'après-midi.
01:35:57C'est une zone assez difficile d'accès qui pose problème.
01:36:00Mais les réparations sont en cours.
01:36:02La SNCF s'est mobilisée.
01:36:03Les cheminots et cheminottes que je veux remercier encore parce qu'ils sont vraiment à pied d'œuvre
01:36:06pour essayer à chaque fois de remettre le réseau en état.
01:36:09Cette fois-ci, c'est les orages.
01:36:11Donc, en tout cas, ils sont à nouveau mobilisés.
01:36:15Et puis, on poursuit avec l'information du jour.
01:36:17C'est la mort du chef du Hamas, Ismail Haniyeh, tué hier à Atter.
01:36:21Alors qu'il était dans le pays pour assister à l'investiture du nouveau président iranien,
01:36:26le Hamas affirme que son chef, âgé de 61 ans, a été tué dans une frappe israélienne.
01:36:32Voici son portrait avec Maxime Leguay.
01:36:34Sur ces images, Ismail Haniyeh à gauche, en discussion avec le guide suprême de l'Iran, Ali Khamenei.
01:36:41C'était hier à Téhéran.
01:36:43Et c'est la dernière apparition publique du chef politique du Hamas avant d'être tué.
01:36:49Né dans une famille de réfugiés d'Hashkelon, en 1962, à quelques kilomètres au nord de Gaza,
01:36:54il commence ses activités militantes au sein de la branche étudiante des Frères Musulmans.
01:36:59Nous sommes alors en 1984.
01:37:02Trois ans plus tard, il adhère au Hamas, à sa création, alors qu'éclate la première Intifada.
01:37:08Il se fait connaître aux yeux du monde entier en 2006, en devenant premier ministre de l'autorité palestinienne.
01:37:14Après avoir pris la tête d'un gouvernement d'union, il s'était engagé à œuvrer à la création d'un État palestinien.
01:37:20Mais la cohabitation avec le Fatah, parti du président Mahmoud Abbas, fut de courte durée.
01:37:26En 2007, la quasi-guerre civile éclate entre le Hamas et l'autorité palestinienne.
01:37:31Il sera alors évincé par la force de la bande de Gaza.
01:37:35Dix ans plus tard, Ismail Haniye sera élu chef du bureau politique du Hamas pour succéder à Khaled Mechal.
01:37:41Il vivra alors en exil au Qatar.
01:37:44En avril dernier, ce père de 13 enfants sera personnellement touché par le conflit avec Israël.
01:37:49Trois de ses enfants seront tués lors d'une frappe conduite par Tzahal.
01:37:52Il déclara alors que l'armée israélienne serait ensevelie dans les sables de Gaza.
01:37:57Selon l'Iran, il aurait été tué par une frappe israélienne dans sa résidence à Teheran,
01:38:02dans la nuit de mardi à mercredi.
01:38:06Et puis dans l'affaire, Lina, de nouvelles recherches sont en cours pour tenter de retrouver l'adolescente de 15 ans.
01:38:11Oui, les fouilles qui ont démarré hier se poursuivent.
01:38:14Si pour l'heure, aucune avancée majeure n'est annotée dans l'enquête pour tenter de retrouver Lina,
01:38:19et bien sur place, on reste pleinement mobilisés, comme nous le confirme Célia Barotte.
01:38:24Les fouilles se poursuivent dans le secteur frontalier entre les Vosges et le Bas-Rhin,
01:38:28notamment ici dans la forêt d'Hannou.
01:38:31Au total, 80 gendarmes sont mobilisés.
01:38:33Ils sont locaux ou issus de la cellule d'enquête dédiée à l'affaire Lina.
01:38:37A noter également la présence d'experts de l'Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale.
01:38:43Et puis, comme vous pouvez le voir derrière moi, un barrage a été établi par les services de la Gendarmerie
01:38:47pour éviter que les curieux, que les médias ne viennent perturber les investigations.
01:38:52C'est donc un paysage avec des reliefs où la flore est très intense, très dense en cette période estivale.
01:38:59Et donc, nous avons pu voir des gendarmes patrouiller, circuler à bord de motocross,
01:39:04ce qui leur permet de fouiller des endroits difficiles d'accès.
01:39:07Et puis, ils nous ont confié que lors de ces recherches, la météo est très clémente.
01:39:11Elle est en leur faveur.
01:39:13Les investigations se poursuivent donc pour connaître les circonstances de la disparition de Lina.
01:39:17Enfin, après plusieurs jours de suspense, les épreuves de triathlon ont bel et bien eu lieu ce matin à Paris.
01:39:24Oui, et ça a plutôt bien, voire très bien réussi à nos athlètes tricolores.
01:39:29Puisque ce matin, en tout début de matinée, Cassandre Beaugrand a décroché l'Or Olympique,
01:39:34sixième médaille d'or pour la France, quelques heures après chez les hommes.
01:39:38C'est Léo Berger, champion du monde 2022, qui remporte la médaille de bronze chez les hommes.
01:39:42Les spectateurs forcément heureux de ce spectacle, ce matin, écoutez-les.
01:39:47C'est super parce qu'on a voulu venir hier, mais c'était reporté du coup.
01:39:51On ne savait pas trop si ça allait être baignable aujourd'hui, donc c'est le cas.
01:39:55Donc tant mieux.
01:39:57C'est vraiment super sympa.
01:39:59Il y a beaucoup de monde.
01:40:01Nous sommes venus hier et il n'y avait quasiment personne.
01:40:03On a réalisé que l'épreuve n'allait pas se tenir.
01:40:05Ce matin, très tôt, on a regardé sur nos téléphones et on s'est dit, oh mon Dieu, ça va avoir lieu.
01:40:10Une fois dans sa vie, on verra le triathlon olympique sous nos yeux passer à quelques mètres de nous.
01:40:18C'est franchement très excitant.
01:40:21Et voilà, c'est la fin de ce journal.
01:40:23Merci beaucoup, Barbara.
01:40:24On vous retrouve dans moins d'une demi-heure ?
01:40:25Absolument.
01:40:26J'ai toujours un doute sur les horaires, mais c'est ce qu'on aimerait vous avoir toujours avec nous.
01:40:30Malheureusement, vous nous quittez, Barbara.
01:40:32On attend toujours la prise de parole de Gabriel Attal depuis l'hôtel de Matignon,
01:40:37réunion avec les ministres du gouvernement.
01:40:38Pour faire le point sur les Jeux olympiques, Raphaël Stavide qui vient de nous rejoindre.
01:40:45Gabriel Attal a déjà pris la parole tout à l'heure dans des propos liminaires.
01:40:49J'aimerais vous faire réagir sur certains de ses propos.
01:40:52Vous avez suivi un peu les propos de Gabriel Attal ?
01:40:54Ce n'est pas grave, je vais vous le dire.
01:40:56Il a parlé de la cérémonie d'ouverture, notamment.
01:40:58Cérémonie d'ouverture qu'il a jugée plutôt satisfaisante.
01:41:01C'est une réussite, selon Gabriel Attal, qui dit également qu'on a de quoi être fiers,
01:41:06nous les Français, de cette cérémonie d'ouverture.
01:41:08En fait, je pense qu'on a de quoi être fiers de notre patrimoine.
01:41:13Paris est un écrin merveilleux pour une mise en scène qui permet un déploiement sur l'ensemble de la capitale.
01:41:24Après, il ne faut pas non plus minimiser les critiques qui sont apparues,
01:41:30et en France, et aussi dans le monde entier,
01:41:33parce qu'un certain nombre de personnes ont pu être choquées par des tableaux,
01:41:38soit blasématoires, soit outrageusement idéologisés.
01:41:44Et ça, le Premier ministre peut l'édulcorer, le balayer d'un revers de la main,
01:41:51mais ça existe et c'est très peu conforme à l'esprit olympisme
01:41:55et à la trêve olympique telle que le Président l'avait décrétée
01:42:00quelques jours avant la cérémonie d'ouverture.
01:42:01Il a évoqué une ambition qui pèse.
01:42:04Il le dit, Gabriel Attal, cette première semaine des Jeux olympiques est un succès sur tous les plans.
01:42:10Que ce soit au niveau de la sécurité, de la cérémonie d'ouverture,
01:42:14même s'il y a eu forcément quelques critiques, et puis aussi au niveau sportif,
01:42:17puisque les Français engangent les médailles, on ne peut être que d'accord quasiment avec lui,
01:42:21c'est un succès pour l'instant les Jeux olympiques.
01:42:23Non, du point de vue sécuritaire, bien sûr c'est un succès.
01:42:28Du point de vue sportif, c'est un succès.
01:42:30Non, cette cérémonie, même si on est obligé de consentir
01:42:34presque à une sorte d'unanimisme qui en devient dérangeant,
01:42:38qui revient presque à une sorte de terreur idéologique
01:42:42où tous ceux qui ne voudraient pas souscrire à cette idée que cette cérémonie était parfaite
01:42:46deviendraient des fascistes ou des grincheux.
01:42:49Non, tout n'était pas parfait.
01:42:51En revanche, sur le plan sportif et sur le plan sécuritaire,
01:42:54oui, je l'admets, et bien volontiers, et même avec un immense plaisir,
01:42:57la France est au rendez-vous.
01:42:58Et surtout, Thomas Bonnet.
01:43:00Gabriel Attal dit que le monde entier a salué le caractère exceptionnel
01:43:03d'une cérémonie qui fera date.
01:43:05C'est factuellement faux.
01:43:07Il y a beaucoup de pays qui se sont offusqués d'un certain nombre de passages.
01:43:10Le CIO a dû présenter ses excuses, en tout cas la directrice de la communication de Paris 2024.
01:43:15C'est bien qu'il y ait un sujet, ce n'est pas simplement des personnes
01:43:17qui n'ont pas aimé tel ou tel tableau.
01:43:19C'est parce qu'il y a eu des représentations qui ont déplu.
01:43:22Je rappelle que c'est ce tableau avec des drag queens qui représentaient la scène
01:43:26avec les yeux avec ses assos.
01:43:28Avec le chanteur Philippe Catherine qui était quasiment nu.
01:43:30Il y a eu le passage sur la révolution française.
01:43:33Il y a eu un certain nombre de tableaux qui ont cristallisé les critiques
01:43:36et qui montrent bien qu'il n'y avait pas d'unanimité dans le monde entier,
01:43:40encore moins.
01:43:42Ce passage-là de la prise de parole de Gabriel Attal est factuellement faux.
01:43:45On voit à l'image le Premier ministre qui va s'exprimer d'ici quelques instants.
01:43:48C'est d'ailleurs intéressant, juste sur la forme,
01:43:50on a eu les propos liminaires qui ont été accessibles à la presse,
01:43:53qui est l'usage, on va dire, lors de ces réunions.
01:43:54Prise de parole à l'issue, c'est beaucoup plus rare.
01:43:56C'est qu'il y avait inévitablement une volonté de communiquer
01:43:58de la part de Gabriel Attal.
01:44:00Et on voit Gabriel Attal arriver, qui va donc s'exprimer dans quelques secondes.
01:44:03Il va peut-être d'ailleurs évoquer ce sujet de la cérémonie d'ouverture.
01:44:07Donc le Premier ministre qui se met en place
01:44:09et qui met son micro à niveau puisqu'il était un peu courant.
01:44:12Mesdames et Messieurs, une semaine après le début des premières épreuves
01:44:16de ces Jeux Olympiques et Paralympiques,
01:44:19j'ai tenu à réunir les ministres de mon gouvernement
01:44:21pour faire un point sur l'organisation de ces Jeux
01:44:25et évidemment aborder les défis qui sont encore devant nous.
01:44:29Je le dis ici, il reste encore plus d'une semaine,
01:44:33une dizaine de jours d'épreuves pour ces Jeux Olympiques.
01:44:36Nous avons encore bien des défis devant nous.
01:44:39Chacun est mobilisé, l'intégralité du gouvernement est pleinement
01:44:43aux commandes pour garantir la réussite de ces Jeux Olympiques.
01:44:47Cette réunion, je le disais, a été d'abord l'occasion
01:44:49de tirer un bilan très positif de la première semaine de ces Jeux,
01:44:54de cette première semaine d'épreuves.
01:44:56Un succès sportif d'abord avec un début de Jeux historiques
01:45:01pour la France et nous avons tenu collectivement
01:45:04à saluer les exploits de nos athlètes.
01:45:07Ils font notre fierté et ce n'est, je crois, qu'un début.
01:45:10Un succès d'organisation aussi, le défi est immense.
01:45:15Nous n'avons pas choisi la voie de la facilité,
01:45:17qu'il s'agisse de la cérémonie d'ouverture
01:45:20ou des lieux qui ont été retenus pour l'organisation des épreuves.
01:45:24Depuis des mois, des années, beaucoup de professionnels du défaitisme
01:45:29expliquaient à longueur de journée que nous n'y arriverions pas
01:45:32et pariaient sur un échec de cette organisation.
01:45:36Nous, nous avons cru dans ces Jeux, cru dans la France,
01:45:40dans son trésor inestimable de ressources et de capacités
01:45:44à se projeter, à faire rayonner notre pays.
01:45:47Nous avons eu raison, sous l'autorité du Président de la République,
01:45:50de faire ces choix.
01:45:52C'est le fruit du travail qui a été mené depuis des mois,
01:45:55par la ministre Amélie Oudéa Castera, que je veux saluer,
01:45:58par Paris 2024, par toutes celles et ceux qui participent
01:46:01à l'organisation des épreuves.
01:46:03Il y a eu une mobilisation constante du gouvernement,
01:46:06de l'État, de Paris 2024, je le disais,
01:46:08présidée par Tony Estanguet.
01:46:10Il y a eu une mobilisation absolue, je veux le dire aussi,
01:46:13des collectivités locales, notamment de la ville de Paris,
01:46:16de la métropole du Grand Paris, de la région Ile-de-France,
01:46:19mais de beaucoup d'autres collectivités qui ont participé
01:46:22à l'organisation de ces Jeux.
01:46:24Je veux en profiter pour rendre aussi un hommage appuyé
01:46:27aux 45 000 volontaires qui participent directement
01:46:31à l'organisation de ces Jeux, qui viennent de toute la France,
01:46:34et on peut même le dire du monde entier,
01:46:36et qui bénévolement contribuent à la réussite de ces Jeux
01:46:40et à l'organisation des différentes épreuves.
01:46:43Bien sûr, même si, encore une fois,
01:46:46on est loin d'être à la fin de ces Jeux,
01:46:48et il ne s'agit en aucune manière de baisser la garde,
01:46:51cette première semaine est aussi une réussite
01:46:53d'un point de vue sécuritaire.
01:46:55Et vous savez combien cet enjeu est au cœur
01:46:57de l'organisation de ces Jeux.
01:46:5930 000 policiers et gendarmes, 10 000 militaires
01:47:02sont encore mobilisés au quotidien à Paris.
01:47:05Aucun incident majeur ou notable n'est à déplorer à ce stade.
01:47:09Je veux remercier la mobilisation remarquable et constante
01:47:13du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
01:47:16en lien avec les préfets, le préfet de région Île-de-France,
01:47:19le préfet de police de Paris.
01:47:21Je veux saluer l'engagement remarquable
01:47:24de nos forces de l'ordre, de nos forces armées,
01:47:26qui concourent aussi à la sécurité de ces Jeux.
01:47:29J'ajoute que la mobilisation des forces de l'ordre
01:47:32est totale sur tout le territoire national.
01:47:36Partout, les commissariats sont pleins.
01:47:38A travers le pays, l'activité policière est triplée
01:47:41par rapport à la normale dans les étés précédents.
01:47:44La sécurité des Français
01:47:46et la sécurité des Jeux olympiques sont indissociables.
01:47:48Il n'a jamais été question de déshabiller l'un pour habiller l'autre.
01:47:52C'est l'ensemble de la sécurité de nos concitoyens
01:47:55avec la sécurité des Jeux olympiques qui est renforcée.
01:47:58Cet été, l'un ne peut pas aller sans l'autre.
01:48:01Nous sommes donc en première ligne
01:48:03pour assurer la sécurité des épreuves et des Français
01:48:05sur tous les plans.
01:48:07Je pense à la sécurité de notre espace aérien.
01:48:09J'avais eu l'occasion, il y a une dizaine de jours,
01:48:11de me rendre à la base aérienne 107 de Ville-la-Coublaye
01:48:14pour faire un opérationnel de lutte anti-drone
01:48:17pour échanger avec les militaires qui organisent cette lutte anti-drone.
01:48:22Il y a eu depuis le début de ces Jeux
01:48:25une trentaine d'alertes concernant des drones.
01:48:28Tous ont été interceptés
01:48:30et 27 personnes qui les pilotaient ont été interpellées.
01:48:34Il s'agit dans la quasi-totalité des cas
01:48:36de touristes, de spectateurs
01:48:39qui ignorent ou feignent d'ignorer les règles.
01:48:42Je le rappelle que la règle est l'interdiction du survol par drone.
01:48:46Je pense également à notre sécurité cyber.
01:48:49Je me suis rendu, il y a quelques jours,
01:48:51juste avant la cérémonie d'ouverture
01:48:54au centre opérationnel de l'ANSI,
01:48:56l'Agence nationale de sécurité des systèmes d'information.
01:48:59Vous savez combien la sécurité cyber est majeure
01:49:02dans l'organisation de ces Jeux.
01:49:04Je salue le secrétariat général à la Défense
01:49:06et à la Sécurité nationale.
01:49:08D'ores et déjà, depuis le 22 juillet 68,
01:49:128 cyberattaques qui visaient l'organisation des Jeux
01:49:15ont été détectées.
01:49:17Deux d'entre elles, le 25 juillet,
01:49:19ont visé des sites olympiques,
01:49:21les sites de Bercy et de la Villette.
01:49:24Toutes ces cyberattaques, les 68,
01:49:27dont les 2 cyberattaques qui visaient des sites olympiques,
01:49:30ont été détectées dans les temps
01:49:32et ont été déjouées.
01:49:34Je veux vraiment saluer le très grand professionnalisme
01:49:36des agents de l'ANSI
01:49:38qui ont permis de détecter et de déjouer ces cyberattaques.
01:49:40Je l'avais dit, il y aura des cyberattaques.
01:49:43L'enjeu, c'est d'être capable d'y répondre suffisamment tôt
01:49:46pour les déjouer ou en limiter la portée.
01:49:48C'est ce qui a été fait par nos services
01:49:50depuis le début de ces Jeux.
01:49:52Évidemment, là aussi, notre vigilance restera totale
01:49:55dans les jours et les semaines à venir.
01:49:57Enfin, je pense à la sécurité de nos réseaux ferroviaires
01:50:00et plus largement de nos réseaux d'énergie,
01:50:02d'électricité, de gaz, de communication.
01:50:04Après les sabotages et les tentatives de sabotage
01:50:07qui ont eu lieu, nous avons décidé d'augmenter
01:50:08la surveillance sur l'ensemble de nos réseaux.
01:50:11Mesdames et messieurs, il reste encore, je le disais,
01:50:14une dizaine de jours pour les Jeux olympiques
01:50:17et des moments particulièrement à venir,
01:50:19particulièrement importants à venir.
01:50:21Je pense aux marathons, je pense aux épreuves de cyclisme,
01:50:25je pense à la cérémonie de clôture
01:50:27qui tous sont des défis organisationnels et sécuritaires.
01:50:31Seuls 25% des sessions sportives ont eu lieu.
01:50:35Cela veut dire qu'il reste 75% des sessions sportives
01:50:38qui sont devant nous.
01:50:40Le défi est donc encore devant nous.
01:50:43Je le redis ici, personne ne manquera à l'appel
01:50:46et à la responsabilité.
01:50:48Tout le monde est sur le pont à 100% pour la réussite de ces Jeux,
01:50:51comme tout le monde sera sur le pont pour la réussite
01:50:53des Jeux paralympiques.
01:50:55Chaque jour réussi est une victoire pour tous les Français,
01:50:58une raison de plus de croire en notre pays.
01:51:01Ces Jeux nous rendent fiers.
01:51:04C'est aussi toute une maison France qui brille,
01:51:06parce qu'évidemment le gouvernement, l'Etat est mobilisé.
01:51:09Mais je le disais, les collectivités locales le sont tout autant,
01:51:12Paris 2024 l'est tout autant.
01:51:14C'est une pluralité d'acteurs avec le mouvement sportif
01:51:17qui nous rendent fiers,
01:51:19parce que cette première semaine est un succès
01:51:21et nous allons nous mobiliser chaque jour, chaque heure
01:51:25pour que les prochains jours le soient tout autant.
01:51:27Sous l'autorité du Président de la République,
01:51:29la France sera au rendez-vous.
01:51:31Je vous remercie.
01:51:32Monsieur le Premier ministre,
01:51:34vous évoquiez des cyberattaques des jouets,
01:51:36des drones interceptés.
01:51:38Et voilà, Gabriel Attal qui s'exprime
01:51:40depuis l'hôtel de Matignon,
01:51:42après cette réunion avec des ministres
01:51:44pour faire le point sur les Jeux olympiques.
01:51:46Un petit mot là-dessus, puisqu'il évoque effectivement
01:51:48et donne des chiffres, Gabriel Attal.
01:51:50Donc 68 cyberattaques détectées des jouets,
01:51:52une trentaine de drones aussi,
01:51:54alerte aux drones depuis vendredi.
01:51:56Donc on le voit, la sécurité,
01:51:58on parlait de l'aspect sécuritaire,
01:52:00donc c'est un succès jusqu'à maintenant,
01:52:02tout de même prudent.
01:52:04Oui, bien sûr, parce qu'on est
01:52:06dans la première semaine encore
01:52:08de ces Jeux olympiques.
01:52:10Donc comme il le dit,
01:52:12il y a encore beaucoup d'épreuves.
01:52:14L'épreuve du marathon, qui on le sait,
01:52:16est particulièrement sensible en termes de sécurité.
01:52:18Donc il n'y a pas de triomphalisme
01:52:20de la part de Gabriel Attal,
01:52:22simplement un bilan qui pour l'instant
01:52:24est plutôt satisfaisant,
01:52:26que ce soit à partir de la cérémonie d'ouverture
01:52:28jusqu'aux épreuves qui se déroulent en ce moment même.
01:52:30On réécoute Gabriel Attal qui reprend la parole.
01:52:32Le gouvernement et ses épreuves
01:52:34donnent aujourd'hui toute satisfaction
01:52:36d'un point de vue organisationnel,
01:52:38d'un point de vue sportif.
01:52:40On a vu des performances remarquables,
01:52:42des images absolument magnifiques
01:52:44à couper le souffle.
01:52:46Évidemment que quand on parle
01:52:48de la fierté aujourd'hui d'être français
01:52:50et de la fierté de la France
01:52:52dans l'organisation de ces Jeux,
01:52:54on pense aussi aux épreuves
01:52:56qui se déroulent en Polynésie française
01:52:58et je vous remercie de mettre l'accent sur ce sujet.
01:53:00...
01:53:10Je n'ai pas connaissance de cet article
01:53:12donc je ne peux pas le commenter.
01:53:14...
01:53:22Il y a une coordination qui est complète.
01:53:24Vous savez, ça fait plusieurs années
01:53:26maintenant que ces Jeux sont préparés.
01:53:27Pour ma part, je suis Premier ministre
01:53:29depuis un peu plus de six mois.
01:53:31On a eu un certain nombre de réunions
01:53:33à la fois à l'Elysée
01:53:35sous l'autorité du Président de la République
01:53:37à Matignon dans la préparation de ces Jeux
01:53:39et la conduite de ces Jeux
01:53:41se passe de la même manière
01:53:43avec une très grande fluidité.
01:53:45...
01:54:00Ce n'est pas tout à fait l'objet
01:54:02de ce point presse ou de cette réunion
01:54:04que j'ai tenu en ma qualité
01:54:06de Premier ministre chargé des affaires courantes
01:54:08sur l'organisation des Jeux olympiques
01:54:10et paralympiques.
01:54:12Vous pouvez, je crois, vous référer
01:54:13à différents articles
01:54:15qui ont été publiés sur le sujet
01:54:17ces derniers jours.
01:54:19Et moi-même, j'aurai l'occasion
01:54:21dans un autre cadre
01:54:23de revenir sur ce sujet prochainement.
01:54:25...
01:54:27Bien sûr que dans la gestion
01:54:29des affaires courantes,
01:54:31notre activité diplomatique
01:54:33et le suivi que nous avons
01:54:35de la situation géopolitique
01:54:37reste absolue.
01:54:39Et sur ce sujet-là,
01:54:41je n'ai pas de commentaire à faire
01:54:43...
01:54:50Vous savez,
01:54:52un événement comme celui-ci
01:54:54qui comporte une dimension sportive
01:54:56mais aussi artistique
01:54:58crée nécessairement du débat.
01:55:00Il y a toujours une forme
01:55:02de subjectivité dans un tableau artistique.
01:55:04Et donc, chacun peut avoir
01:55:06un point de vue sur
01:55:08toute ou partie de cette cérémonie d'ouverture.
01:55:10Moi, je vais vous dire mon point de vue.
01:55:12Cette cérémonie d'ouverture
01:55:14a fait la fierté de la France
01:55:16parce que c'était magnifique,
01:55:18parce que c'était courageux,
01:55:20parce que c'était ambitieux,
01:55:22parce que c'était audacieux
01:55:24à certains points de vue.
01:55:26Et donc, pour moi,
01:55:28ça restera un grand moment de fierté.
01:55:30Je crois que ça l'a été aussi
01:55:32pour la plupart de nos concitoyens.
01:55:34Et j'ai vu un grand nombre de réactions
01:55:36à l'international qui ont montré
01:55:38que cet événement avait été salué.
01:55:40C'est une dernière question.
01:55:42À l'instant,
01:55:44sur la nouvelle canadienne,
01:55:46M. le Premier ministre,
01:55:48Marie Guévenou était en polémique
01:55:50avec le français,
01:55:52mais vous avez toujours dit
01:55:54qu'elle n'allait pas lancer
01:55:56le ministre de l'Intérieur.
01:55:58Non, mais je le disais il y a un instant
01:56:00et je l'ai dit le soir même
01:56:02où la démission de mon gouvernement
01:56:04a été acceptée par le président de la République
01:56:06dans la gestion des affaires courantes.
01:56:08Il y a évidemment garantir
01:56:10que l'État fonctionne
01:56:12son rôle en étant aujourd'hui
01:56:14présente en Nouvelle-Calédonie
01:56:16où il reste une situation
01:56:18de tension importante.
01:56:20Bien évidemment que je continue
01:56:22à suivre en ma qualité
01:56:24de Premier ministre chargé
01:56:26des affaires courantes.
01:56:28La ministre des Sports voulait ajouter
01:56:30puisqu'on parle de la Nouvelle-Calédonie.
01:56:32Un petit clin d'œil à Maxime Grousset
01:56:34ce soir, notre nageur
01:56:36qui va s'élancer après les courses
01:56:38de Léon Marchand.
01:56:40Je pense que c'est aussi
01:56:42ce nageur qu'on espère
01:56:44qui va aller nous chercher
01:56:46une très belle médaille
01:56:48sur ce 100 mètres nage libre.
01:56:50Merci beaucoup.
01:56:52Merci.
01:56:54Et voilà la fin
01:56:56de la prise de parole
01:56:58de Gabriel Attal
01:57:00qui a évoqué finalement
01:57:02cette cérémonie d'ouverture
01:57:04dont on parlait à l'instant.
01:57:06Il persiste et signe
01:57:08effectivement à dire que c'était
01:57:10une fierté pour de nombreux Français.
01:57:12Ça va à l'encontre un peu
01:57:14de ce que vous me disiez tout à l'heure.
01:57:16Je vous le confirme.
01:57:18Je pense que la France
01:57:20ne se résume pas
01:57:22à l'ambition
01:57:24d'un certain nombre
01:57:26de promoteurs
01:57:28d'une idéologie
01:57:30progressiste, woke,
01:57:32trans,
01:57:34LGBTQI,
01:57:36R-Code.
01:57:38En fait, lui,
01:57:40il fait de cette volonté
01:57:42de ces valeurs
01:57:44qui ne correspondent pas
01:57:46à l'entièreté de la France.
01:57:47D'abord, je pense qu'il y a
01:57:48un certain nombre de Français
01:57:49qui ne se reconnaissent pas
01:57:50dans les tableaux
01:57:51qui ont été produits.
01:57:52Le monde, pas davantage.
01:57:53Et donc, très honnêtement,
01:57:54que le ministre assume
01:57:56dans son entièreté
01:57:57la cérémonie
01:57:58sans même accepter
01:57:59que ça ait pu
01:58:00faire souffrir,
01:58:01blesser
01:58:02un certain nombre
01:58:03de ses compatriotes
01:58:04et d'autres personnes
01:58:05à travers le monde,
01:58:06je suis un peu dérangé.
01:58:08Après, moi, j'aimerais réagir
01:58:09sur le propos liminaire
01:58:10de Gabriel Attal.
01:58:11Gabriel Attal, il a parlé
01:58:12de ses professionnels
01:58:13du défaitisme,
01:58:15qui juraient que la France
01:58:17n'était pas à même
01:58:18de pouvoir organiser ses Jeux.
01:58:19Moi, je pense que
01:58:20c'est faux de dire ça.
01:58:22Les critiques sur ces Jeux
01:58:23organisées par la France,
01:58:24elles se portaient
01:58:25sur deux points très précis.
01:58:27La cérémonie d'ouverture,
01:58:29dont beaucoup jugeaient
01:58:30parmi les professionnels
01:58:31de la sécurité,
01:58:32que c'était,
01:58:33et je cite Alain Bauer,
01:58:34que c'était une folie criminelle.
01:58:37Et si elle a pu
01:58:39aller jusqu'à son terme
01:58:40dans de bonnes conditions,
01:58:42c'est parce qu'il y a eu
01:58:43un déploiement
01:58:44de forces policières
01:58:45et de gendarmes
01:58:46extraordinaires
01:58:47au prix aussi
01:58:48d'un certain nombre
01:58:49de mesures liberticides,
01:58:50il faut le dire.
01:58:51La deuxième chose,
01:58:52c'était...
01:58:59La deuxième critique
01:59:00qui s'exprimait
01:59:01sur les Jeux olympiques,
01:59:02c'était sur la bénéabilité
01:59:03de la scène.
01:59:05Ils sont satisfaits aujourd'hui.
01:59:07J'aimerais bien voir
01:59:08si seulement des tests
01:59:10ont été réalisés ce matin
01:59:11et que les résultats
01:59:12seraient connus
01:59:13dans 18 heures
01:59:14puisque c'est le temps
01:59:15qu'il faut
01:59:16pour pouvoir analyser
01:59:17la qualité
01:59:18de l'eau de la scène
01:59:19si les nageurs,
01:59:20les triathlètes
01:59:21qui ont pu nager
01:59:22dans la scène
01:59:23l'ont fait
01:59:24dans de bonnes conditions.
01:59:25Et ça,
01:59:26je n'en suis pas sûr.
01:59:27Écoutez,
01:59:28on abordera
01:59:29cette question
01:59:30de la bénéabilité
01:59:31dans quelques instants
01:59:32puisqu'on sera
01:59:33avec Michel Chevalet,
01:59:34journaliste scientifique
01:59:35de CNews,
01:59:36qui va nous parler
01:59:37de la bénéabilité
01:59:38de la scène
01:59:39et de l'eau liminaire.
01:59:40Ça fait partie
01:59:41de l'héritage
01:59:42de ces Jeux Olympiques
01:59:43le fait que les Parisiens
01:59:44puissent aller se baigner
01:59:45dans différents points de baignade
01:59:46puisqu'ils vont rester
01:59:47ces points de baignade
01:59:48après les Jeux Olympiques.
01:59:49C'est ce que défend
01:59:50aussi Anne Hidalgo
01:59:51en disant que
01:59:52les Jeux Olympiques
01:59:53ont été un accélérateur
01:59:54de la transformation,
01:59:55de la dépollution
01:59:56de la scène.
01:59:57On verra
01:59:58si dans un an
01:59:59il y a véritablement
02:00:00des points de baignade
02:00:01et surtout
02:00:02qui sont fréquentés
02:00:03par les Parisiens
02:00:04au sein de la scène.
02:00:05Ça, j'en suis sûr.
02:00:06Un mot sur la forme
02:00:07que j'ai notée
02:00:08par le journaliste politique
02:00:09à aucun moment
02:00:10Gabriel Attal
02:00:11ne se présente
02:00:12comme Premier ministre
02:00:13démissionnaire
02:00:14mais simplement
02:00:15comme Premier ministre
02:00:16des affaires courantes.
02:00:17Je trouve que
02:00:18c'est un choix
02:00:19linguistique intéressant.
02:00:20Effectivement,
02:00:21vous avez raison
02:00:22de le souligner.
02:00:23On l'avait souligné
02:00:24en écoutant Gabriel Attal.
02:00:25Restez avec nous
02:00:26dans quelques instants
02:00:27je vous le disais
02:00:28on sera avec
02:00:29Michel Chevalet
02:00:30il va nous parler
02:00:31de cette baignabilité
02:00:32de la scène
02:00:33et ce qu'il faut
02:00:34s'inquiéter pour
02:00:35les épreuves à venir
02:00:36puisque si elles ont eu lieu
02:00:37on va pouvoir
02:00:38les faire venir.
02:00:39On va voir la question
02:00:40Michel Chevalet
02:00:41à tout de suite.
02:00:42De retour dans 180 minutes
02:00:43été.
02:00:44Merci beaucoup
02:00:45d'être avec nous
02:00:46et soyez les bienvenus
02:00:47si vous venez de nous rejoindre
02:00:48il n'est jamais trop tard
02:00:49jamais trop tard d'ailleurs
02:00:50pour découvrir
02:00:51le JT
02:00:52de Barbara Durand.
02:00:53Rebonjour Barbara.
02:00:54On va commencer
02:00:55avec les problèmes techniques
02:00:56qui s'enchaînent
02:00:57pour la SNCF
02:00:58et les voyageurs.
02:00:59Oui, 80 000 d'entre eux
02:01:00devraient être impactés
02:01:01aujourd'hui
02:01:02et seulement quelques jours
02:01:03après le sabotage
02:01:04ayant perturbé
02:01:05le trafic des TGV
02:01:06et bien c'est la ligne
02:01:07sud-est
02:01:08qui est aujourd'hui
02:01:09totalement interrompue
02:01:10entre Paris
02:01:11et Lyon
02:01:12conséquence
02:01:13d'orage
02:01:14dans Lyon
02:01:15et pour l'heure
02:01:16la SNCF précise
02:01:17qu'aucun train
02:01:18ne partira de gare de Lyon
02:01:19et des gares de la ligne
02:01:20à grande vitesse
02:01:21avant 17h.
02:01:22Écoutez les précisions.
02:01:23A priori
02:01:24la SNCF pensait
02:01:25pouvoir rétablir
02:01:26le trafic
02:01:27dans la matinée.
02:01:28Les informations
02:01:30que j'ai
02:01:31aujourd'hui
02:01:32me laissent à penser
02:01:33qu'ils ont des difficultés
02:01:34d'accéder au site
02:01:35et que ce ne sera peut-être
02:01:36pas dans la matinée
02:01:37mais peut-être
02:01:38aux alentours de midi
02:01:39ou en début d'après-midi.
02:01:40C'est une zone assez difficile
02:01:41d'accès
02:01:42qui pose problème
02:01:43mais les réparations
02:01:44sont en cours.
02:01:45La SNCF s'est mobilisée.
02:01:46Les cheminots et cheminottes
02:01:47que je veux remercier encore
02:01:48parce qu'ils sont vraiment
02:01:49à pied d'oeuvre
02:01:50pour essayer à chaque fois
02:01:51de remettre le réseau
02:01:52en état.
02:01:53Cette fois-ci
02:01:54c'est les orages
02:01:55donc en tout cas
02:01:56ils sont à nouveau mobilisés.
02:01:57L'Algérie
02:01:58est en colère
02:01:59contre la France
02:02:00après le soutien
02:02:01d'Emmanuel Macron
02:02:02au Maroc.
02:02:03Oui, dans une lettre
02:02:04qui a apporté
02:02:05son plein soutien
02:02:06au plan d'autonomie
02:02:07du Sahara occidental.
02:02:09Une position
02:02:10qui secoue
02:02:11la diplomatie française
02:02:12jusque là
02:02:13adepte du statu quo.
02:02:14Marie-Victoire Diodonné.
02:02:17Sur le dossier
02:02:18qui oppose
02:02:19les deux frères ennemis
02:02:20du Maghreb
02:02:21le Maroc
02:02:22vient de gagner la manche.
02:02:23Depuis près de 50 ans
02:02:24Alger et Rabat
02:02:25se disputent
02:02:26le Sahara occidental.
02:02:27L'Algérie soutient
02:02:28les indépendantistes
02:02:29du front polisario.
02:02:30Le Maroc propose
02:02:31un plan d'autonomie
02:02:32du territoire
02:02:33dans le cadre
02:02:34de sa souveraineté.
02:02:35Paris soutenait
02:02:36jusqu'alors
02:02:37la proposition
02:02:38de l'ONU.
02:02:39Le statu quo,
02:02:40Emmanuel Macron
02:02:41rebat les cartes.
02:02:42Le présent et l'avenir
02:02:43du Sahara occidental
02:02:44s'inscrivent dans le cadre
02:02:45de la souveraineté marocaine.
02:02:46Selon nos informations
02:02:47cette position
02:02:48est d'après
02:02:49l'un de ses artisans
02:02:50l'aboutissement
02:02:51d'une mission spéciale
02:02:52lancée à l'automne dernier
02:02:53pour se rapprocher
02:02:54du Maroc.
02:02:55Xavier Driancourt
02:02:56a été ambassadeur
02:02:57de France en Algérie.
02:02:58Il revient sur ses
02:02:59deux années de brouille
02:03:00avec le Maroc.
02:03:01Le gouvernement
02:03:02a considéré
02:03:03que le statu quo
02:03:04n'était plus tenable.
02:03:05On voulait du côté français
02:03:06se réconcilier
02:03:07avec le Maroc
02:03:08et donc
02:03:09on a accepté
02:03:10les conditions marocaines
02:03:11qui sont
02:03:12la reconnaissance
02:03:13de la marocanité
02:03:14du Sahara occidental.
02:03:15Colère du côté d'Alger
02:03:16qui retire son ambassadeur
02:03:17et dénonce
02:03:18un pas
02:03:19qu'aucun autre gouvernement
02:03:20français avant lui
02:03:21n'avait cru
02:03:22devoir franchir.
02:03:23C'est qu'après
02:03:24les Etats-Unis
02:03:25et l'Espagne
02:03:26le revirement
02:03:27tricolore
02:03:28est devenu
02:03:29un problème.
02:03:30La France
02:03:31c'est pas n'importe qui
02:03:32c'est un pays
02:03:33membre du conseil
02:03:34de sécurité
02:03:35des Nations Unies
02:03:36et donc
02:03:37ça va avoir
02:03:38inévitablement
02:03:39un effet
02:03:40d'entraînement
02:03:41sur d'autres pays.
02:03:42La visite
02:03:43du président
02:03:44algérien
02:03:45en France
02:03:46prévue à la rentrée
02:03:47semble désormais
02:03:48compromise.
02:03:49Et puis le premier
02:03:50rapport sur la
02:03:51cybercriminalité
02:03:52a été dévoilé
02:03:53et les premiers
02:03:54chiffres sont
02:03:55plutôt inquiétants.
02:03:56Les attentes numériques
02:03:57ont augmenté
02:03:58de 40 %
02:03:59en 5 ans
02:04:00entre 2019
02:04:01et 2023.
02:04:02L'année dernière
02:04:03ont comptabilisé
02:04:04près de 50 000
02:04:05mises en cause.
02:04:06On fait le point
02:04:07sur ce phénomène
02:04:08avec Charles Pousseau
02:04:09et Florian Paume.
02:04:10Neuf Français
02:04:11sur dix
02:04:12ont déjà été victimes
02:04:13de cybercriminalité.
02:04:14C'est le chiffre
02:04:15inquiétant dévoilé
02:04:16dans le premier
02:04:17rapport de
02:04:18ComSymber.me
02:04:19le commandement
02:04:20du ministère
02:04:21de l'Intérieur
02:04:22dans le cyberespace.
02:04:23Parmi les personnes
02:04:24touchées
02:04:2570 %
02:04:26sont victimes
02:04:27d'hameçonnage.
02:04:28Une technique
02:04:29visant à leurrer
02:04:30l'internaute
02:04:31pour l'inciter
02:04:32à communiquer
02:04:33des données personnelles.
02:04:34Avec l'augmentation
02:04:35des arnaques
02:04:36les Français
02:04:37sont de plus en plus
02:04:38vigilants.
02:04:39C'est jamais arrivé
02:04:40que je fais attention
02:04:41par rapport à ça.
02:04:42Je connais
02:04:43beaucoup de gens
02:04:44qui l'ont été
02:04:45mais moi
02:04:46j'ai jamais eu
02:04:47de problème
02:04:48avec la cybercriminalité.
02:04:49Je touche du bois.
02:04:50J'ai reçu
02:04:51des SMS
02:04:52mais je n'ai jamais répondu
02:04:53parce que je suis
02:04:54assez vigilant
02:04:55sur ça.
02:04:56Le rapport révèle
02:04:57qu'il y a
02:04:58deux types d'arnaques.
02:04:59Chacun sa technique
02:05:00pour se protéger.
02:05:01Généralement
02:05:02je ne donne pas trop
02:05:03mon numéro de téléphone.
02:05:04Je garde mes comptes
02:05:05en privé
02:05:06et puis
02:05:07je n'essaie pas trop
02:05:08de donner mes infos personnelles.
02:05:09La première chose
02:05:10c'est de vérifier
02:05:11que l'adresse internet
02:05:12c'est bien une adresse légitime
02:05:13et avant de cliquer
02:05:14aussi sur un QR code
02:05:15normalement
02:05:16on peut voir
02:05:17l'adresse en question.
02:05:18En 2023
02:05:19plus de 278 000 infractions
02:05:20liées aux numériques
02:05:21ont été enregistrées
02:05:22par les forces de sécurité
02:05:23intérieures.
02:05:24C'est 9 % de plus
02:05:25que sur l'ensemble
02:05:26de l'Europe.
02:05:27Merci beaucoup
02:05:28Barbara Adhioran
02:05:29pour ce journal.
02:05:30On vous retrouve demain ?
02:05:31Non Michael.
02:05:32Ce n'est pas vous.
02:05:33Ce ne sera pas avec moi demain.
02:05:34C'est un plaisir.
02:05:35Plaisir partagé.
02:05:36On va pouvoir continuer
02:05:37cette émission
02:05:38sur 80 minutes info.
02:05:40On va revenir
02:05:41bien sûr
02:05:42sur l'actualité
02:05:43de cette journée
02:05:44et c'est donc
02:05:45la mort du chef du Hamas
02:05:46Ismail Haniyeh
02:05:47qui a été tué hier
02:05:48par une frappe israélienne
02:05:49à Téhéran.
02:05:50Il était venu du Qatar
02:05:51pour l'investiture
02:05:52du président iranien.
02:05:53Il se trouvait
02:05:54dans l'une des résidences spéciales
02:05:55pour les vétérans de guerre.
02:05:56On va regarder
02:05:57le portrait préparé
02:05:58par Maxime Legay
02:05:59et puis juste après
02:06:00on va pouvoir interroger
02:06:01Emmanuel Alioua
02:06:02qui est avec nous
02:06:03en plateau.
02:06:04Sur ces images,
02:06:05Ismail Haniyeh
02:06:06à gauche
02:06:07en discussion
02:06:08avec le guide suprême
02:06:09de l'Iran
02:06:10Ali Khamenei.
02:06:11C'était hier
02:06:12à Téhéran
02:06:13et c'est la dernière
02:06:14apparition publique
02:06:15du chef politique
02:06:16du Hamas
02:06:17avant d'être tué.
02:06:18Né dans une famille
02:06:19de réfugiés
02:06:20d'Achkelon
02:06:21en 1962
02:06:22à quelques kilomètres
02:06:23au nord de Gaza
02:06:24il commence
02:06:25ses activités militantes
02:06:26au sein de la branche étudiante
02:06:27des frères musulmans.
02:06:28Nous sommes alors
02:06:29en 1984.
02:06:30Trois ans plus tard
02:06:31il adhère au Hamas
02:06:32à sa création
02:06:33alors qu'éclate
02:06:34la première intifada.
02:06:35Il se fait connaître
02:06:36aux yeux du monde entier
02:06:37en 2006
02:06:38en devenant
02:06:39premier ministre
02:06:40de l'autorité palestinienne.
02:06:41Après avoir pris la tête
02:06:42d'un gouvernement d'union
02:06:43il s'était engagé
02:06:44à oeuvrer
02:06:45à la création
02:06:46d'un Etat palestinien
02:06:47mais la cohabitation
02:06:48avec le Fatah
02:06:49partie du président
02:06:50marocain
02:06:51qui était
02:06:52le président
02:06:53d'un parti
02:06:54du président Mahmoud Abbas
02:06:55fut de courte durée.
02:06:56En 2007
02:06:57la quasi-guerre civile
02:06:58éclate
02:06:59entre le Hamas
02:07:00et l'autorité palestinienne.
02:07:01Il sera alors
02:07:02évincé
02:07:03par la force
02:07:04de la bande de Gaza.
02:07:05Dix ans plus tard
02:07:06Ismail Haniyeh
02:07:07sera élu chef
02:07:08du bureau politique
02:07:09du Hamas
02:07:10pour succéder
02:07:11à Khaled Mechal.
02:07:12Il vivra alors
02:07:13en exil au Qatar.
02:07:14En avril dernier
02:07:15ce père de 13 enfants
02:07:16sera personnellement
02:07:17touché par le conflit
02:07:18avec Israël.
02:07:19Trois de ses enfants
02:07:20seront tués
02:07:21lors d'une frappe
02:07:22conduite par Tzahal.
02:07:23Il déclara alors
02:07:24que l'armée israélienne
02:07:25serait ensevelie
02:07:26dans les sables
02:07:27de Gaza.
02:07:28Selon l'Iran
02:07:29il aurait été tué
02:07:30par une frappe israélienne
02:07:31dans sa résidence
02:07:32à Teheran
02:07:33dans la nuit de mardi
02:07:34à mercredi.
02:07:35Emmanuel Alioua
02:07:36comment a été accueillie
02:07:37cette nouvelle
02:07:38en Israël
02:07:39à la mort
02:07:40du chef du Hamas ?
02:07:41Je crois qu'on peut
02:07:42affirmer
02:07:43que ça fait
02:07:44neuf mois
02:07:45qu'on respire
02:07:46un peu mieux.
02:07:47D'accord
02:07:48donc la nouvelle
02:07:49a plutôt été bien accueillie
02:07:50Oui
02:07:51beaucoup de joie
02:07:52et c'était une joie
02:07:53que je n'avais pas vue
02:07:54depuis très longtemps
02:07:55au sein de la population
02:07:56israélienne.
02:07:57C'est un succès
02:07:58effectivement
02:07:59pour l'armée israélienne.
02:08:00C'est un succès
02:08:01pour la justice
02:08:02même.
02:08:03Et pour la justice
02:08:04et pour les Israéliens
02:08:05de manière générale
02:08:06mais on en parlait
02:08:07tout à l'heure
02:08:08un peu avant l'émission.
02:08:09Il y a quand même
02:08:10une crainte
02:08:11de la part
02:08:12des Israéliens
02:08:13puisqu'on l'évoquait
02:08:14effectivement
02:08:15tout à l'heure
02:08:16il y a
02:08:17des menaces
02:08:18qui sont de plus en plus
02:08:19présentes autour
02:08:20d'Israël.
02:08:21Est-ce qu'on craint
02:08:22une riposte
02:08:23de la part de l'Iran
02:08:24du Liban ?
02:08:25Alors on ne craint pas
02:08:26on attend la riposte.
02:08:27Les Israéliens
02:08:28aujourd'hui
02:08:29vivent de façon suspendue
02:08:30même s'ils ont été au travail
02:08:31même si les activités
02:08:32ont continué.
02:08:33On a restreint
02:08:34un certain nombre
02:08:35de sorties
02:08:36on a demandé
02:08:37aux enfants
02:08:38de ne pas avoir
02:08:39d'activités
02:08:40extras
02:08:41aujourd'hui
02:08:42de faire en sorte
02:08:43de faire
02:08:44le minimum
02:08:45syndical
02:08:46aujourd'hui
02:08:47et les projets
02:08:48aujourd'hui
02:08:49et les prochains jours.
02:08:50Mais la menace
02:08:51dont vous parlez
02:08:52ne concerne pas
02:08:53qu'Israël.
02:08:54La probabilité
02:08:55que l'Iran
02:08:56se riposte
02:08:57sur des intérêts
02:08:58israéliens
02:08:59ou américains
02:09:00en dehors d'Israël
02:09:01est loin
02:09:02d'être négligeable.
02:09:03Et pour la libération
02:09:04des otages
02:09:05est-ce que
02:09:06ces opérations militaires
02:09:07compromettent
02:09:08la libération
02:09:09des otages ?
02:09:10Est-ce qu'on craint
02:09:11finalement
02:09:12que cela nuise
02:09:13à ces négociations
02:09:14de cesser le feu
02:09:15de libération
02:09:16des otages ?
02:09:17J'ai envie de dire
02:09:18que ce serait
02:09:19une crainte naïve.
02:09:20Ça fait dix mois
02:09:21que des gens
02:09:22sont terrés sous terre
02:09:23et il n'en reste que peu.
02:09:24Donc il arrive
02:09:25à un moment donné
02:09:26où il faut
02:09:27faire du tri
02:09:28un peu comme
02:09:29dans les médecines
02:09:30de guerre.
02:09:31Donc effectivement
02:09:32il faut agir
02:09:33et j'ai même
02:09:34envie de dire
02:09:35que de mon point de vue
02:09:36ça a été très long
02:09:37et j'imagine
02:09:38du point de vue
02:09:39des otages
02:09:40encore plus.
02:09:41Alors on va retrouver
02:09:42dans un instant
02:09:43effectivement
02:09:44Sabrina Benassem
02:09:45qui est donc
02:09:46la porte-parole
02:09:47des familles
02:09:48d'otages franco-israéliens
02:09:49et qui était avec nous
02:09:50en direct
02:09:51sur ces news.
02:09:52Merci beaucoup
02:09:53Sabrina
02:09:54d'être avec nous.
02:09:55Vous êtes
02:09:56vous-même
02:09:57maman
02:09:58de trois enfants.
02:09:59Vous êtes en ce moment
02:10:00à Tel Aviv.
02:10:01Dites-nous
02:10:02comment a été
02:10:03effectivement
02:10:04on l'évoquait à l'instant
02:10:05accueilli cette nouvelle
02:10:06la mort du chef
02:10:07du Hamas ?
02:10:08Je devrais dire
02:10:11je ne vais pas dire
02:10:13qu'on s'est réjouis
02:10:14mais on était
02:10:15on attendait
02:10:16que ça se fasse
02:10:17et on nous avait promis
02:10:20que tous les responsables
02:10:22du massacre
02:10:23du 7 octobre
02:10:24seront atteints
02:10:25un jour ou l'autre
02:10:26et ça se fait
02:10:27petit à petit
02:10:28et il était temps.
02:10:29Et c'est dommage
02:10:30que ça s'est fait
02:10:31seulement après
02:10:33le massacre
02:10:34qui a été fait
02:10:35à Majd El Shams
02:10:37où douze enfants
02:10:38druses ont été
02:10:40massacrés
02:10:41déchiquetés
02:10:42mais
02:10:44ce n'est même pas
02:10:45une vengeance
02:10:46ce qui est dû
02:10:47a été fait
02:10:48et
02:10:49les responsables
02:10:52du massacre
02:10:53les responsables
02:10:54du monde arabe
02:10:55doivent comprendre
02:10:56que tout responsable
02:10:59sera atteint
02:11:00Sinoir inclut.
02:11:02Et Yassin Noir
02:11:04vous faites référence
02:11:05à Yassin Noir.
02:11:06Est-ce que votre quotidien
02:11:08ces dernières heures
02:11:09a changé sur place ?
02:11:11On parlait de cette
02:11:12menace
02:11:13la menace d'une riposte
02:11:14iranienne
02:11:15du Hezbollah peut-être
02:11:16au nord de la frontière
02:11:17israélienne.
02:11:18Est-ce que le quotidien
02:11:19des Israéliens a changé ?
02:11:21Le quotidien des Israéliens
02:11:22a complètement changé
02:11:23il y a dix mois
02:11:24et nous vivons
02:11:25dans un quotidien
02:11:26qui est complètement
02:11:27autre.
02:11:28Nous avons
02:11:29une grande population
02:11:30qui ne vit plus
02:11:31ni au nord
02:11:32ni au sud.
02:11:33Mais ici
02:11:35en Israël
02:11:36on vit
02:11:37on veut vivre.
02:11:39Je rentre de l'université
02:11:41mes enfants ont suivi
02:11:43leur quotidien.
02:11:45J'ai aperçu aussi
02:11:46sur les routes
02:11:47il y a beaucoup de voitures
02:11:48il y a un trafic.
02:11:50On est prêt.
02:11:51On est prêt.
02:11:52Ça fait dix mois
02:11:53on est prêt tous les jours.
02:11:54On sait
02:11:55on s'attend chaque jour
02:11:56parce qu'on vit
02:11:57avec des entités
02:12:00qui ne sont pas stables.
02:12:02On ne sait pas
02:12:03à quoi s'attendre
02:12:04et ce ne sont pas
02:12:05des gens normaux
02:12:07et il ne faut pas penser
02:12:09il ne faut pas croire
02:12:11qu'on peut penser
02:12:12de la façon occidentale
02:12:14avec ce genre de personnes.
02:12:17Ils pensent
02:12:18complètement autre
02:12:19et nous il faut
02:12:20qu'on s'accommode
02:12:21à leur façon de penser
02:12:23et on est prêt.
02:12:24On est tout à fait confiant
02:12:26dans notre armée
02:12:27dans notre gouvernement
02:12:28malgré tout ce que
02:12:30on peut comprendre
02:12:32à travers les manifestations
02:12:34mais on est totalement confiant.
02:12:37On ne va pas nous attraper
02:12:41au dépourvu
02:12:43comme il y a dix mois
02:12:45un jour de fête.
02:12:47Maintenant l'armée
02:12:48est tout à fait prête
02:12:50et ce qui a été fait au Téhéran
02:12:52fait comprendre au monde entier
02:12:54quelles sont les capabilités
02:12:56de l'armée israélienne
02:12:58sans bruit.
02:13:00On les atteint
02:13:01où ils sont.
02:13:03Et comme vous le savez
02:13:04Annie n'était pas dans un hôtel
02:13:06l'un des hôtels
02:13:07des grands hôtels de Téhéran.
02:13:09Il s'est caché
02:13:10il se cache comme des rats
02:13:12comme des souris
02:13:13mais on sait très bien
02:13:14où ils sont.
02:13:15On sait très bien
02:13:16où est chacun d'entre eux
02:13:18et au temps voulu
02:13:20ils seront atteints.
02:13:21Et c'est ce qui nous donne
02:13:22la possibilité
02:13:24de respirer ici en Israël
02:13:26parce qu'on vit dans un état
02:13:29il faut vivre en Israël
02:13:30pour comprendre
02:13:31cette façon de vivre
02:13:33sous un stress
02:13:34un stress qui est immense
02:13:36avec des enfants
02:13:38moi j'ai trois garçons
02:13:40qui sont soldats
02:13:41qui sont à l'armée
02:13:42qui sont là pour nous protéger
02:13:44et la plupart
02:13:45de la population israélienne
02:13:47vit dans cette horreur
02:13:49mais le fait
02:13:51que nous avons pu atteindre
02:13:55Choukhar, Fouad Choukhar
02:13:57le numéro 2 du Kisballah
02:13:59et Def
02:14:01il y a deux semaines à Gaza
02:14:03le numéro 2 de Sinouar
02:14:05et Ismail Hania
02:14:07le numéro 1 ou 2
02:14:09je ne sais pas
02:14:11à Téhéran, en Iran
02:14:13on ne parle pas trop
02:14:15on ne crie pas sur les toits
02:14:16en disant qu'on va les massacrer
02:14:18on le fait
02:14:20et je crois que
02:14:22l'armée israélienne
02:14:23les renseignements israéliens
02:14:25sont retournés
02:14:28à ce qu'ils étaient
02:14:30il y a 10 mois
02:14:31il y a un an
02:14:32il y a deux ans
02:14:34vous êtes proche
02:14:36de familles d'otages
02:14:38je vous disais tout à l'heure
02:14:39porte-parole aussi
02:14:40effectivement de familles d'otages
02:14:41franco-israéliennes
02:14:42est-ce que vous ne craignez pas
02:14:43que ces opérations militaires
02:14:45qui sont plutôt
02:14:46et je l'entends
02:14:47saluées du côté des israéliens
02:14:49ne soient pas un frein
02:14:50aussi à la libération
02:14:51des otages
02:14:52qui se trouvent en ce moment même
02:14:53encore dans la bande de Gaza
02:14:54Madame Khaliloua
02:14:56a expliqué
02:14:58correctement ce qui se passe
02:15:00on ne peut pas attendre
02:15:01qui en va attendre
02:15:03et pourquoi attendre
02:15:04et quand je pense
02:15:06au fait de parler
02:15:07avec le Hamas
02:15:09comment est-ce qu'on peut parler
02:15:11avec une bande de terroristes
02:15:13qui en fait ne veut pas
02:15:15les libérer
02:15:16Ismaël Néman
02:15:17aurait pu faire
02:15:18en sorte qu'ils soient libérés
02:15:20pourquoi on s'attend
02:15:21à ce qu'Israël
02:15:22donne la réponse
02:15:24les otages sont dans les mains
02:15:26du Hamas
02:15:27ils ne sont pas dans les mains
02:15:28d'Israël
02:15:29il faut le comprendre
02:15:30alors pourquoi est-ce qu'on attend
02:15:33d'Israël
02:15:34pour qu'elle donne
02:15:35le dernier mot
02:15:36le dernier mot
02:15:37je vais redire ce que j'ai dit
02:15:40nous sommes
02:15:42dans des pays
02:15:45dans un entourage
02:15:47qui ne pensent pas
02:15:48comme les occidentaux
02:15:50pas du tout
02:15:52et on a vu
02:15:54leur façon de penser
02:15:56est autre
02:15:57c'est comme si
02:15:58on allait
02:15:59parler le français
02:16:00au Japon
02:16:01et s'attendre
02:16:02à ce que les japonais
02:16:03nous comprennent
02:16:04non
02:16:05leur langage
02:16:06c'est ce que vous nous dites
02:16:07c'est un dialogue de sourds
02:16:08c'est un dialogue de sourds
02:16:10et il faut faire
02:16:12et eux
02:16:13malheureusement
02:16:14je ne veux pas avoir
02:16:15l'air raciste
02:16:16malheureusement
02:16:18ces gens
02:16:19comprennent
02:16:20que la force
02:16:21la main d'honneur
02:16:23est aujourd'hui
02:16:24et hier
02:16:25ils l'ont reçu très bien
02:16:27et c'est tout
02:16:28c'est comme ça qu'il faut agir
02:16:29ne pas parler
02:16:30ne pas crier
02:16:31ne pas aller dire
02:16:32on va vous attaquer
02:16:33on va vous massacrer
02:16:34non
02:16:35ce n'est pas la façon
02:16:36de faire en Israël
02:16:38la façon de faire en Israël
02:16:40c'est discrètement
02:16:41et directement
02:16:42il faut penser
02:16:43à ce qui s'est passé
02:16:45à ce qui s'est passé
02:16:46ce matin
02:16:47ou hier
02:16:48dans la nuit
02:16:49un missile
02:16:50qui est entré
02:16:51directement
02:16:52par la fenêtre
02:16:53pour atteindre
02:16:54Ismaël Ania
02:16:55ce pauvre rat
02:16:57a été se cacher
02:16:59dans un appartement
02:17:00au nord de Téhéran
02:17:02il ne s'attendait pas du tout
02:17:04merci beaucoup
02:17:05Sadamia Abel Hassan
02:17:06d'avoir été
02:17:07avec nous
02:17:08et je précise bien sûr
02:17:09que vous parliez effectivement
02:17:10du Hamas
02:17:11et du Hezbollah
02:17:12quand vous évoquiez
02:17:13effectivement
02:17:14ce dialogue de sourds
02:17:15à ne pas mélanger bien sûr
02:17:16toute la communauté iranienne
02:17:17et bien sûr
02:17:18les Libanais
02:17:19qui eux aussi
02:17:20souffrent d'ailleurs
02:17:21de ces groupes terroristes
02:17:22une petite réaction
02:17:23là-dessus
02:17:24ma chère Emmanuelle
02:17:26dialogue de sourds
02:17:27nous disait
02:17:28effectivement Sabrina
02:17:29non c'est pas
02:17:30enfin Madame Abel Hassan
02:17:31dit des choses très justes
02:17:32mais c'est même pas
02:17:33un dialogue de sourds
02:17:34en réalité
02:17:35c'est un
02:17:36logiciel différent
02:17:38c'est à dire
02:17:39qu'ils sont éduqués
02:17:40ils ont une culture
02:17:41ils ont une éducation
02:17:42en fait à la haine
02:17:43et à transmettre
02:17:44cette haine
02:17:45de génération en génération
02:17:46donc évidemment
02:17:47nous avec nos valeurs
02:17:48démocratiques
02:17:49ou laïques
02:17:50on est mis à mal
02:17:53puisqu'évidemment
02:17:54elles se retournent
02:17:55contre nous
02:17:56puisqu'en aucun cas
02:17:57quand quelqu'un vient
02:17:58vous tuer
02:17:59vous ne devez
02:18:00lui tendre la main
02:18:01ou négocier
02:18:02ou lui tendre la joue
02:18:03il faut simplement
02:18:04faire face
02:18:05à l'adversité
02:18:06ce qui est une expertise
02:18:07israélienne
02:18:08et on entend
02:18:09effectivement
02:18:10vos propos
02:18:11on va clore cette page
02:18:12consacrée au Proche-Orient
02:18:13et à la mort
02:18:14je rappelle
02:18:15du chef
02:18:16du Hamas
02:18:17on va terminer avec
02:18:18une note
02:18:19plus réjouissante
02:18:20si vous me le
02:18:21permettez
02:18:22puisque après
02:18:23plusieurs jours de doute
02:18:24effectivement
02:18:25les épreuves de triathlon
02:18:26ont eu lieu ce matin
02:18:27ce mercredi
02:18:28dans la Seine
02:18:29le fleuve parisien
02:18:30est enfin dépollué
02:18:31disait ce matin
02:18:32Anne Hidalgo
02:18:33on va retrouver tout de suite
02:18:34Michel Chevalet
02:18:35qui est en duplex
02:18:36alors
02:18:37on ne sait pas
02:18:38où se trouve
02:18:39Michel Chevalet
02:18:40chez lui
02:18:41je me suis dit
02:18:42il est peut-être au bord de la Seine
02:18:43mais non
02:18:44il est chez lui
02:18:45alors Michel
02:18:46est-ce qu'il faut s'inquiéter
02:18:47pour les prochaines épreuves
02:18:48parce que ce matin
02:18:49effectivement
02:18:50il faut s'inquiéter
02:18:51de la qualité
02:18:52de l'eau de la Seine
02:18:53alors ce qu'il faut
02:18:54bien comprendre
02:18:55c'est que
02:18:56toutes les mesures
02:18:57qui ont été prises
02:18:58par la mairie de Paris
02:18:59vu l'investissement
02:19:00d'un milliard quatre
02:19:01portent sur deux choses
02:19:03la première
02:19:04c'est de
02:19:05d'améliorer
02:19:06la qualité
02:19:07de l'eau
02:19:08en évitant
02:19:09que les eaux
02:19:10des toilettes
02:19:11aillent
02:19:12dans la Seine
02:19:13on va y revenir
02:19:14et la deuxième
02:19:15c'est d'éviter
02:19:16qu'en cas d'orage
02:19:17il y ait des inondations
02:19:18dans les rues de Paris
02:19:19et voilà pourquoi
02:19:20on a développé
02:19:21des stations
02:19:22de stockage
02:19:24notamment
02:19:25à côté de Stirlitz
02:19:27il faut faire
02:19:28très attention
02:19:29le propos
02:19:30est
02:19:31est-ce que
02:19:32les travaux
02:19:33qui ont été faits
02:19:34à Paris
02:19:35et qui sont salutaires
02:19:36améliorent la qualité
02:19:37de l'eau
02:19:38moi ma réponse
02:19:39est non
02:19:40simplement
02:19:41ça évite
02:19:42qu'en cas d'orage
02:19:43c'est-à-dire
02:19:44d'afflux
02:19:45d'eau
02:19:46de ruissellement
02:19:47on ne vienne grossir
02:19:48la Seine
02:19:49et donc
02:19:50augmenter
02:19:51la pollution
02:19:52mais
02:19:53les égouts
02:19:54de Paris
02:19:55ne se déversent pas
02:19:56dans la Seine
02:19:57ils vont dans des stations
02:19:58de traitement des eaux
02:19:59mais par contre
02:20:00la périphérie
02:20:01de Paris
02:20:02c'est-à-dire
02:20:03les communes
02:20:04les comités
02:20:05d'agglomération
02:20:06eux
02:20:07ont un gros problème
02:20:08c'est-à-dire
02:20:09qu'il n'y a
02:20:10qu'un seul
02:20:11égout
02:20:12et dans cet égout
02:20:13il y a à la fois
02:20:14les eaux de pluie
02:20:15des orages
02:20:16et
02:20:17d'eau
02:20:18d'où
02:20:19la pollution
02:20:20ne provient pas
02:20:21de Paris
02:20:22mais provient
02:20:23de la banlieue
02:20:24de Paris
02:20:25Paris c'est
02:20:262,5 millions d'habitants
02:20:27mais l'ensemble
02:20:28de la région parisienne
02:20:29ne l'oubliez pas
02:20:30c'est tout de même
02:20:3110 à 12 millions
02:20:32d'habitants
02:20:33donc voilà
02:20:34pour bien vous situer
02:20:35les choses
02:20:36il y a donc
02:20:37un mensonge
02:20:38pour moi
02:20:39et le problème
02:20:40c'est de savoir
02:20:41est-ce que les travaux
02:20:42qui ont été faits
02:20:43et fort heureusement
02:20:44c'est très bien
02:20:45mais ne visent pas
02:20:46à améliorer
02:20:47la qualité de l'eau
02:20:48ils ne visent
02:20:49simplement
02:20:50pour Paris
02:20:51à éviter
02:20:52les risques
02:20:53d'inondation
02:20:54lorsqu'il y a
02:20:55des très gros orages
02:20:56un très gros orage
02:20:57sur Paris
02:20:58c'est un milliard
02:20:59de mètres cubes
02:21:00en 20 minutes
02:21:01donc qu'est-ce que l'on fait
02:21:02ben ça ça va
02:21:03vous avez vu
02:21:04les périphériques
02:21:05noyés
02:21:06le métro noyé
02:21:07donc pour éviter cela
02:21:08on a fait
02:21:09des stations de stockage
02:21:10voilà pour vous situer
02:21:11le problème
02:21:12Michel on a écouté
02:21:13tout à l'heure
02:21:14Gabriel Attal
02:21:15de la baignabilité
02:21:16de la Seine
02:21:17et de ces épreuves
02:21:18du triathlon
02:21:19qui se sont
02:21:20parfaitement déroulées
02:21:21ce matin
02:21:22il expliquait qu'à l'avenir
02:21:23il y aurait des points
02:21:24de baignade
02:21:25à Paris
02:21:26pour les parisiens
02:21:27et les touristes aussi
02:21:28qui souhaiteront se baigner
02:21:29dans la Seine
02:21:30alors je sais que
02:21:31vous êtes expert en science
02:21:32mais là je vais faire
02:21:33un peu appel à vos dons
02:21:34de voyance
02:21:35est-ce que
02:21:36ça va être le cas
02:21:37est-ce qu'on va pouvoir
02:21:38se baigner dans la Seine
02:21:39dans les années à venir ?
02:21:40Vous avez raison
02:21:41vous posez bien le problème
02:21:42est-ce que
02:21:43les améliorations
02:21:44qui ont été faites
02:21:45vont améliorer
02:21:46la qualité de l'eau ?
02:21:47Moi ma réponse
02:21:48oui
02:21:49pour la périphérie de Paris
02:21:50non
02:21:51pour Paris
02:21:52pour Paris
02:21:53on a simplement
02:21:54développé
02:21:55des moyens
02:21:56de stockage d'eau
02:21:57pour éviter
02:21:58un influx
02:21:59lorsqu'il y a
02:22:00des grosses tuées
02:22:01des orages
02:22:02et des inondations
02:22:03vous voyez
02:22:04il y a deux choses
02:22:05il y a
02:22:06à la fois
02:22:07les risques d'inondation
02:22:08c'est ce que l'on a couvert
02:22:09et après la pollution
02:22:10mais la pollution
02:22:11ne provient pas
02:22:12de Paris
02:22:13directement
02:22:14puisque
02:22:15tous les immeubles
02:22:16sont reliés
02:22:17à des égouts
02:22:18et qui vont vers
02:22:19des stations
02:22:20de traitement des eaux
02:22:21mais c'est la périphérie
02:22:22la banlieue de Paris
02:22:23qui est beaucoup
02:22:24plus importante
02:22:25et c'est elle
02:22:26qui pollue
02:22:27Paris
02:22:28il faut bien situer
02:22:29les choses
02:22:30donc il faudrait
02:22:31investir encore
02:22:32plus d'argent
02:22:33et bien oui
02:22:34c'est des gros
02:22:35travaux
02:22:36des gros investissements
02:22:37qu'il va falloir faire
02:22:38et continuer de faire
02:22:39donc fort heureusement
02:22:40il y a eu une impulsion
02:22:41et beaucoup d'argent
02:22:42pour les Jeux Olympiques
02:22:43ce que je voudrais
02:22:44moi
02:22:45c'est que ça continue
02:22:46pour que l'eau
02:22:47de la Seine
02:22:48soit bien
02:22:49mais on ne pourra jamais
02:22:50se baigner dans la Seine
02:22:51vous savez pourquoi ?
02:22:52parce qu'il y a trop de trafic
02:22:53il y a des péniches
02:22:54il y avait avant
02:22:55des piscines
02:22:56qui étaient
02:22:57des barges flottantes
02:22:58donc on espère
02:22:59les voir revenir
02:23:00Merci beaucoup
02:23:01Michel Chevalet
02:23:02d'avoir été en direct
02:23:03avec nous
02:23:04sur CNews
02:23:05le journaliste scientifique
02:23:06de CNews
02:23:07je rappelle quand même
02:23:08l'investissement
02:23:09c'est 1,4 milliard
02:23:10pour rendre la Seine
02:23:11baignable
02:23:12pardon ?
02:23:131,4 milliard
02:23:14400 millions
02:23:15pardon
02:23:161,4 milliard
02:23:17effectivement
02:23:18et on va terminer
02:23:19d'ailleurs avec ce tweet
02:23:20d'Emmanuel Macron
02:23:21qui dit
02:23:22c'est un pari réussi
02:23:23en 4 ans
02:23:24l'impossible depuis 100 ans
02:23:25a été fait
02:23:26la Seine est baignable
02:23:27héritage fabuleux
02:23:28pour les Franciliens
02:23:29qui pourront y nager
02:23:30c'est ce que dit
02:23:31Emmanuel Macron
02:23:32est-ce que
02:23:33tiens je terminerai là dessus
02:23:34est-ce que vous allez
02:23:35vous baigner dans la Seine ?
02:23:36Déjà j'attends que le Président
02:23:37le fasse
02:23:38il avait promis
02:23:39le président de la République
02:23:40s'y baignait
02:23:41je ne m'y risque pas
02:23:42Raphaël ?
02:23:43J'ai déjà eu l'occasion
02:23:442 fois de le faire
02:23:45en 2003
02:23:46lors d'une canicule
02:23:47et puis pour sauver
02:23:48une suicidée aussi
02:23:49voilà
02:23:50ah
02:23:51d'accord
02:23:52c'était moins drôle
02:23:53c'était moins drôle
02:23:54mais c'est un beau geste
02:23:55oui
02:23:56c'est un beau geste
02:23:57en tout cas
02:23:58et puis Emmanuel
02:23:59je ne vous pose pas la question
02:24:00j'allais dire en cas d'urgence
02:24:01en cas d'urgence aussi
02:24:02on est tous un peu
02:24:03dans le même cas
02:24:04il faudra surveiller
02:24:05si l'état de santé
02:24:06des triathlètes de ce matin
02:24:07est-ce que tout va bien
02:24:08on aura des réponses
02:24:09dans quelques jours
02:24:10il y a quand même
02:24:11des escroqueries
02:24:12peu importe
02:24:13qu'ils aient des maladies
02:24:14et on espère que non
02:24:15mais c'est une évidence
02:24:16et je pense que
02:24:17Michel Chevalet
02:24:18l'a suffisamment souligné
02:24:19pour dire que
02:24:20finalement
02:24:21les tests qui ont été réalisés
02:24:22l'ont été avant
02:24:23les orages
02:24:24et donc
02:24:25la qualité de l'eau de la Seine
02:24:26devait être différente
02:24:27il y a encore des épreuves
02:24:28il y a encore des épreuves
02:24:29à venir pour les JO
02:24:30on verra effectivement
02:24:31si les athlètes
02:24:32vont pouvoir y nager
02:24:33en tout cas
02:24:34merci à vous
02:24:35d'avoir été avec moi en plateau
02:24:36merci à vous
02:24:37Thierry Cabane
02:24:38pour Punchline
02:24:39à tout de suite

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