180 Minutes Info Été (Émission du 28/07/2024)

  • il y a 3 mois
Pendant tout l'été, l'actualité du jour vue par les témoins du quotidien dans #180MinutesInfoEte

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00:00:00Bonjour à tous, bienvenue dans 180 minutes info, votre rendez-vous de l'après-midi sur CNews, avec moi aujourd'hui pour m'accompagner Alberto Toscano, journaliste et écrivain, bonjour cher Alberto, merci d'être avec nous cet après-midi, on est également avec Jérôme Dubu, membre du pôle ID de Horizon, on reviendra tous ensemble sur les derniers développements de l'actualité, mais d'abord c'est l'heure du journal, avec vous Isabelle Piboulot, bonjour Isabelle.
00:00:28Bonjour Thomas, bonjour à tous, à la une, ce drame dans le village de Saint-Pierre, situé dans le Cantal, un mort est à déplorer après l'effondrement de la terrasse d'une salle polyvalente, ainsi que 39 blessés, dont 4 graves, mais sans pronostic vital engagé.
00:00:43Les faits se sont passés hier soir, lors d'un mariage regroupant près de 150 personnes, une enquête est ouverte pour homicides involontaires et blessures involontaires, écoutez le commandant de compagnie de Mauriac.
00:00:56Il y a eu une vraie chaîne de solidarité, tout de suite les gens sont venus, ils ont apporté leur aide, notamment alimentaire aussi, malgré tout, parce que quand on évacue comme ça, personne ne pense à prendre quoi que ce soit, donc ils ont apporté des boissons, des choses comme ça.
00:01:06On a eu, même dans les environs, on a par exemple une société de taxis qui nous a proposé plusieurs véhicules de taxis pour éventuellement ramener des victimes non blessées physiques chez elles.
00:01:19Il y a une vraie solidarité qui s'est mise en place dans le secteur, assez rapidement ils se sont proposés à nos services.
00:01:27On poursuit avec cette bonne nouvelle, le trafic SNCF reprendra normalement demain matin, les réparations des lignes à grande vitesse sont totalement terminées.
00:01:36Aujourd'hui, la situation sur l'axe atlantique est quasi normale, 3 TGV sur 4 circulent sur l'axe nord, les derniers tests ont donc été concluants.
00:01:46Les précisions de nos envoyés spéciaux à Courtalin, Tancred Liotel et Pierre Hemco.
00:01:51Ici au poste d'aiguillage de Courtalin, que vous pouvez apercevoir derrière moi, les travaux de réparation sont totalement terminés.
00:01:58La SNCF l'a confirmé dans un communiqué publié ce matin, dans lequel elle salue le travail de ces agents qui ont effectué ces réparations, je cite, en un temps record.
00:02:09Les agents techniques de la SNCF ont quitté les lieux ce matin après le passage des premiers trains, un passage qui s'est effectué à vitesse normale, comme vous pouvez le voir derrière moi, alors qu'il fonctionnait à vitesse réduite hier soir.
00:02:22Les réparations ont été menées sur plusieurs dizaines de câbles, elles avaient commencé dès vendredi matin, après la découverte des dégâts causés par les incendies volontaires allumés dans la nuit de jeudi à vendredi.
00:02:34Les derniers tests menés cette nuit se sont avérés concluants, comme nous l'ont confirmé les agents présents ce matin.
00:02:40La SNCF a précisé ce matin que cette ligne TGV Atlantique était exploitable, avec une reprise quasi normale aujourd'hui, sans allongement de temps de parcours et plus aucune perturbation à prévoir à partir de demain matin.
00:02:56L'actualité sportive à présent et ses nouvelles opportunités de médailles olympiques.
00:03:00Aujourd'hui, après les quatre récompenses tricolores obtenues hier, Léon Marchand s'est qualifié pour la finale du 400 mètres 4 nage qui se tiendra à 20h30.
00:03:10Beaucoup d'espoir repose sur le Toulousain de 22 ans, mais pas que. Le programme du jour avec Grégoire Allain.
00:03:17Après avoir ouvert leur compteur hier, les Bleus auront de nouvelles opportunités de briller aujourd'hui de multiples chercheurs d'or,
00:03:24parmi lesquels Léon Marchand, appelé à être l'une des stars de la délégation tricolore,
00:03:28et qui ouvrira ses jeux avec le 400 mètres 4 nage à la recherche d'une toute première médaille d'or olympique,
00:03:34tout comme d'ailleurs Pauline Ferrand Prévost, qui part à l'assaut de son dernier défi en VTT,
00:03:39et qui se lancera aux côtés de sa compatriote Loana Lecompte,
00:03:42qui pourrait elle aussi créer la surprise puisqu'elle avait remporté le test event disputé il y a moins d'un an.
00:03:48Et puis au rang des disciplines qui réussissent habituellement bien aux Bleus lors des Jeux Olympiques,
00:03:52on aura les scrims avec Romain Canonne, le judo avec Amandine Bouchard,
00:03:56eux deux qui avaient respectivement été médaillée d'or et médaillée d'argent à Tokyo il y a 3 ans,
00:04:01sans oublier d'avoir un petit mot et une petite pensée pour Lucie Schooner, la skateuse de 14 ans,
00:04:06qui sera la Benjamine de cette équipe de France.
00:04:09Et puis au-delà de l'honneur de remporter une médaille pendant les JO,
00:04:13une victoire peut rapporter gros aux athlètes jusqu'à 80 000 euros pour les Français,
00:04:18qui ramènent l'or, une somme qui varie néanmoins en fonction des pays.
00:04:22Explication de Célia Gruyère.
00:04:26Les médailles peuvent rapporter gros pour les athlètes.
00:04:29En France, les primes ont été revues à la hausse par rapport aux JO de Tokyo.
00:04:33La dotation est aujourd'hui fixée à 80 000 euros pour une médaille d'or contre 65 000 à Tokyo,
00:04:3940 000 pour l'argent et 20 000 euros pour le bronze.
00:04:43Mais ce montant n'est pas universel.
00:04:45Il repose sur la politique des pays participant au jeu.
00:04:49La France propose par exemple un montant nettement moins élevé que l'Italie,
00:04:53qui promet 180 000 euros pour une médaille d'or.
00:04:56En revanche, c'est plus que l'Espagne, où la prime s'élève à 50 000 euros.
00:05:00Certains pays n'hésitent pas à couvrir d'or leurs champions olympiques.
00:05:04Hong Kong, par exemple, promet 707 000 euros pour les médailles d'or.
00:05:08Pour d'autres pays, en revanche, les athlètes ne reçoivent aucune prime.
00:05:12C'est le cas notamment de la Suède, de la Norvège ou encore de la Nouvelle-Zélande.
00:05:18Et on se retrouve à 15h pour un nouveau journal.
00:05:20Tout de suite, 180 minutes Info Weekend avec vous Thomas.
00:05:24Merci beaucoup Isabelle et rendez-vous donc à 15h.
00:05:27On fait une pause et on lance les débats dans 180 minutes Info, à tout de suite.
00:05:35180 minutes Info, toujours avec Alberto Toscano et Jérôme Dubu.
00:05:40On va parler de la situation au Proche-Orient, à Israël,
00:05:43où une frappe a causé la mort de 12 personnes et au moins 19 blessés,
00:05:49principalement des enfants, selon l'armée israélienne.
00:05:52Le tir de roquette est imputé au Hezbollah du Liban,
00:05:55qui nie les faits.
00:05:56Regardez les précisions signées Célia Gruyère.
00:06:01L'attaque la plus meurtrière contre des civils israéliens depuis le 7 octobre.
00:06:06C'est ainsi que l'armée israélienne qualifie la frappe
00:06:09qui a touché la ville de Majdal Shams sur le Golan annexé dans le nord d'Israël.
00:06:14Si le Hezbollah nie cette attaque, qui a tué de nombreux enfants,
00:06:18il est accusé d'en être à l'origine.
00:06:20C'est un massacre qui a été commis hier par le Hezbollah.
00:06:2412 enfants de 10 à 20 ans, dont des garçons et des filles,
00:06:29qui jouaient au football dans un stade.
00:06:31La réaction israélienne est obligatoire face au Hezbollah,
00:06:34qui depuis le 8 octobre attaque, menace, bombarde Israël
00:06:38et soutient le Hamas dans la guerre que nous menons contre le Hamas
00:06:43au détriment des Libanais.
00:06:45Mais là, cette fois-ci, une ligne rouge a été franchie.
00:06:47Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a quant à lui
00:06:51affirmé que le mouvement islamiste paierait le prix fort
00:06:54suite à cette attaque meurtrière.
00:06:56À mon retour, je réunirai immédiatement le cabinet de sécurité.
00:07:01L'État d'Israël ne laissera pas cette attaque sans réponse.
00:07:05Le tir de roquette est intervenu après l'annonce,
00:07:08par une source de sécurité libanaise,
00:07:10de la mort de 4 membres du Hezbollah,
00:07:13tués par une frappe israélienne dans le sud du Liban.
00:07:16Et pour en parler, nous sommes en direct avec Julien Ballou,
00:07:19l'ancien journaliste, ancien porte-parole réserviste de TSAL.
00:07:22Bonjour, merci d'être en direct avec nous,
00:07:24cet après-midi sur l'antenne de CNews.
00:07:26D'abord, un mot sur ce drame qui s'est déroulé ces dernières heures.
00:07:30On le sait, depuis le 8 octobre dernier,
00:07:32il y a des tensions au nord d'Israël.
00:07:34Mais là, on a visiblement passé un palier.
00:07:37Oui, c'est vraiment…
00:07:39On a l'impression d'être encore le 7 octobre.
00:07:41D'ailleurs, j'ai l'habitude de dire que chaque jour qui passe,
00:07:44c'est un 7 octobre.
00:07:45En ce travail, on a encore l'impression d'être le 7 octobre.
00:07:47Hier soir, en allant se coucher, face à ces images de barbarie et d'atrocité,
00:07:51on avait vraiment l'impression d'être revenu le 7 octobre.
00:07:54Puisque là, il s'agit d'enfants qui étaient sur un stade de foot,
00:07:57en train de jouer un samedi après-midi,
00:07:59d'enfants drusses qui ont été massacrées
00:08:01par l'organisation terroriste du Hezbollah.
00:08:02Je vous rappelle que le Hezbollah, la branche militaire du Hezbollah,
00:08:05est sur la liste des organisations terroristes de l'Union européenne et de la France.
00:08:09Et les drusses font pleinement partie de la société israélienne.
00:08:13Il y a plus de 80 % des jeunes drusses qui vont à l'armée.
00:08:16La plupart, d'ailleurs, sont dans des unités combattantes.
00:08:18Il y a beaucoup de drusses qui ont sacrifié leur vie pour protéger le pays.
00:08:22Donc, il y a une très forte solidarité.
00:08:24Les Israéliens se sentent extrêmement concernés par ce qui se passe.
00:08:27On ne ressent pas une différence entre un enfant israélien juif
00:08:30qui aurait été tué à Tel Aviv et un enfant drusse tué dans le Golan.
00:08:34Pour nous, c'est la même chose.
00:08:35D'ailleurs, il y a eu des milliers de personnes à l'enterrement ce matin.
00:08:38On est tous extrêmement bouleversés par ces informations.
00:08:40On imagine qu'il y a une très vive émotion en Israël en ce moment.
00:08:45On a entendu les autorités dire qu'ils allaient répliquer assez rapidement.
00:08:50Est-ce que vous pouvez nous en dire davantage à ce sujet ?
00:08:52Quelles sont les possibilités, les perspectives
00:08:55qui se dirigent maintenant pour les autorités israéliennes ?
00:08:59Ce qu'il faut comprendre, c'est que déjà depuis le 8 octobre,
00:09:03le lendemain du 7 octobre, Israël est bombardée quotidiennement
00:09:06à sa frontière nord par le Hezbollah depuis le Liban.
00:09:09Donc, depuis déjà plus de… depuis des mois et des mois,
00:09:12il y a déjà des affrontements.
00:09:13Il y a des dizaines de milliers d'Israéliens qui habitent dans le nord
00:09:16qui ne sont plus chez eux, qui ont été relogés dans des hôtels,
00:09:19dans des logements provisoires, les enfants qui sont déscolarisés,
00:09:23les familles qui ont perdu leur travail, les situations sociales
00:09:25qui sont extrêmement difficiles.
00:09:27Et il y a des affrontements déjà tous les jours.
00:09:30Cela fait longtemps qu'on nous prévient qu'une fois que la guerre dans le sud,
00:09:34une fois que celle-ci sera terminée, l'or viendra du nord
00:09:37parce qu'on ne peut pas se permettre de vivre à la frontière nord
00:09:39avec une telle menace, avec une menace d'un 7 octobre
00:09:42encore plus importante parce que, je vous rappelle,
00:09:44le Hezbollah au niveau de la puissance de frappe,
00:09:46c'est 10 fois, 20 fois le Hamas.
00:09:49C'est un groupe terroriste qui a fait la guerre en Syrie
00:09:51contre l'État islamique au service de Bachar el-Assad
00:09:53qui est extrêmement équipé, qui est extrêmement expérimenté,
00:09:57qui a des missiles de précision téléguidés,
00:09:59c'est-à-dire à l'inverse des roquets du Hamas
00:10:01qui peuvent aller directement sur des cibles précises,
00:10:03qui peuvent faire tomber des bâtiments entiers en Israël.
00:10:06Et on le sait que si la guerre aura lieu dans le nord,
00:10:08elle sera extrêmement violente.
00:10:09On s'y prépare depuis maintenant longtemps.
00:10:11On espère évidemment que ce ne soit pas le cas.
00:10:13Mais là, on voit mal comment les choses pourront se calmer
00:10:16avec un tel événement.
00:10:17L'armée israélienne n'a pas encore riposté ce qu'il laisse préséger
00:10:21d'une riposte préparée.
00:10:23Est-ce que ça veut dire un déclenchement d'une guerre ?
00:10:25Est-ce que ça veut dire une opération précise ?
00:10:26On ne sait pas.
00:10:27On sait que plusieurs pays occidentaux ont appelé leurs ressortissants
00:10:30à quitter le Liban.
00:10:31D'ailleurs, je crois que la France appelle également
00:10:33ses ressortissants à ne pas se rendre au Liban.
00:10:36Donc voilà, on est dans l'attente.
00:10:39Nos amis qui sont mobilisés au front et qui ont terminé leur réserve
00:10:42dans le sud sont aujourd'hui dans le nord.
00:10:44Et on est dans l'attente de savoir ce qu'il va se passer.
00:10:47Merci beaucoup, Julien Baloul, d'avoir été en direct avec nous.
00:10:50Je rappelle que vous êtes ancien journaliste et ancien porte-parole
00:10:53réserviste de TSAL.
00:10:55On le voit, la situation est en train de prendre une nouvelle tournure
00:10:58au Proche-Orient.
00:10:59Il y a le front Israël contre le Hamas.
00:11:01Un nouveau front qui pourrait voir le jour, Alberto Toscano.
00:11:04Est-ce que c'est de nature à vous inquiéter ?
00:11:06On voit une forme d'escalade ces dernières heures.
00:11:09Ah oui, c'est extrêmement inquiétant.
00:11:12Parce que le risque de la surenchère peut-être n'a jamais été si concret.
00:11:18Parce qu'on connaît la logique au Moyen-Orient.
00:11:25C'est la logique de montrer sa force, de refuser,
00:11:29d'avouer des moments de faiblesse.
00:11:32Et Israël va riposter, sans aucun doute.
00:11:35Et la réponse sera plus dure, je pense, que celle que l'on a vue cette nuit.
00:11:40Tout est à voir jusqu'à quel point cette réponse va arriver.
00:11:46Parce qu'entre le 7 octobre et aujourd'hui,
00:11:49entre Israël et les Hezbollah au Liban,
00:11:54ça a été comme une réaction en chaîne sous contrôle dans une centrale nucléaire.
00:12:00C'était une réaction en chaîne, mais on arrivait quelque part.
00:12:03Les Américains, peut-être aussi les Russes, à la contrôler.
00:12:06Aujourd'hui, le risque est que la réaction en chaîne dérape.
00:12:10Et que cette initiative soit un point de départ d'une série de vengeance,
00:12:18d'une série d'interventions d'un côté israélien,
00:12:21mais aussi encore de contre-réponse.
00:12:23Parce que, je le répète, la logique dans cette partie du monde
00:12:26n'est jamais avouée être un peu plus faible que le rival, que l'ennemi.
00:12:31Je vous fais réagir, Jérôme Dubu, dans un instant.
00:12:33D'abord, regardez le communiqué qui a été publié par le Quai d'Orsay.
00:12:36Parce que, évidemment, la situation inquiète fortement la diplomatie française.
00:12:40Voilà ce qui a été publié.
00:12:43« La France condamne avec la plus grande fermeté l'attaque
00:12:46qui a frappé la localité druze de Majd al-Shams
00:12:49dans le Golan syrien occupé au bilan particulièrement lourd. »
00:12:52Voilà pour la déclaration du ministère français des Affaires étrangères.
00:12:56C'est vrai que tout le monde observe la situation, Jérôme Dubu, avec inquiétude.
00:12:59Toutes les chancelleries européennes, notamment, observent ça.
00:13:02Bien sûr, puisqu'en fait, on a deux fronts.
00:13:05Un front sud avec le Hamas et la bande de Gaza,
00:13:09qui, depuis le 7 octobre, est en explosion totale,
00:13:12puisque l'Israël a pénétré dans la bande de Gaza,
00:13:15a éliminé un certain nombre de terroristes,
00:13:18malheureusement avec des pertes civiles importantes.
00:13:21Et puis, il y a ce front nord, au sud du Liban,
00:13:25qui est occupé depuis des années par le Hezbollah.
00:13:28Le Hezbollah, ce n'est plus du tout le Hamas.
00:13:31Ça n'a rien à voir.
00:13:34C'est une armée.
00:13:37C'est l'armée, maintenant, qui est au pouvoir.
00:13:40Il y a la branche militaire, puis il y a la branche politique.
00:13:43La branche militaire occupe totalement le sud du Liban depuis des années.
00:13:46Et la branche politique a pris le pouvoir au Liban.
00:13:49Et rien ne se fait sans le Hezbollah au Liban.
00:13:52C'est la raison pour laquelle, d'ailleurs, le Liban est tombé aussi bien bas
00:13:55avec une crise économique totale, parce qu'il n'y a plus de gouvernement.
00:13:58Et c'est le Hezbollah qui a créé, afin de récupérer le pouvoir,
00:14:01cette confusion et cette zizanie politique.
00:14:06Donc, on a une armée très forte.
00:14:09D'ailleurs, Israël, au dernier conflit dans les années 2000,
00:14:12avec le Hezbollah, n'a pas réussi à vaincre le Hezbollah.
00:14:15C'est dire la puissance du Hezbollah, qui est armé par l'Iran, on le sait.
00:14:18Armé et soutenu, c'est important de le rappeler.
00:14:21Soutenu par l'Iran physiquement, puisqu'ils envoient des conseillers militaires,
00:14:24avec des armes, et puis financièrement.
00:14:27Et le Hezbollah est aussi soutenu par la Syrie,
00:14:30qui intervient un petit peu moins, mais là, on voit bien que c'est dans la partie Golan
00:14:33qui a été récupérée lors de la guerre du Kippour par Israël.
00:14:37Et donc, cette partie-là n'était pas occupée par des Israéliens,
00:14:40par des Druzes, qui malheureusement ont fait l'objet de cette attaque.
00:14:45J'ai peur qu'effectivement, on ait un embrasement de la ligne nord
00:14:50entre le sud Liban et le nord d'Israël.
00:14:53Ça paraît inévitable maintenant.
00:14:55On ne voit pas très bien qui pourrait intervenir pour faire en sorte que ça n'explose pas.
00:14:59Et justement, on surveille les déclarations,
00:15:01toutes les déclarations des diplomaties internationales.
00:15:04D'abord celle de l'Iran, qui a mis en garde Israël
00:15:06contre les conséquences de représailles au Liban.
00:15:10Et puis, la parole d'Anthony Blinken, le chef de la diplomatie américaine,
00:15:13était particulièrement attendue, il étant tourné en Asie,
00:15:16et il s'est exprimé sur cette situation.
00:15:19Il défend le droit d'Israël, justement, à se défendre. Écoutez.
00:15:24Nous sommes profondément attristés par les pertes humaines constatées.
00:15:28Rien ne justifiera jamais le terrorisme.
00:15:31Tout porte à croire que les roquettes, ou que la roquette tirée, provenait du Hezbollah.
00:15:36Nous soutenons le droit d'Israël à défendre ses citoyens contre les attaques terroristes.
00:15:44Puis l'ONU a, elle, appelé à la retenue.
00:15:47Mais on voit bien, ça va être de plus en plus compliqué,
00:15:49surtout quand vous avez Anthony Blinken qui a des propos pour défendre Israël.
00:15:52Ce qu'il faut bien savoir, c'est que le Hezbollah ne fait rien sans l'Iran.
00:15:56Bien sûr.
00:15:57Rien. Le commandement du Hezbollah est en Iran.
00:16:00L'Asrallah, qui est le chef suprême des islamistes du Hezbollah,
00:16:06prend ses ordres en Iran.
00:16:09Donc rien ne se fera sans l'Iran.
00:16:11Il faut le savoir. Donc la pression peut être mise sur l'Iran.
00:16:14Mais je vois mal Israël, qui est dans son bon droit dans cette affaire,
00:16:17puisqu'ils ont été attaqués sauvagement.
00:16:19Je ne vois pas comment Israël ne pourra pas réagir, c'est clair.
00:16:22Vous le disiez tout à l'heure, c'est très clair.
00:16:25Tout est contrôlé, la réaction enchaîne.
00:16:28Au mois d'octobre-novembre, quand il y avait l'hypothèse d'une guerre
00:16:34entre Liban, côté Hezbollah, et Israël,
00:16:38et quand on imaginait le danger que ça devienne incontrôlable,
00:16:43les Américains ont envoyé deux porte-avions,
00:16:46avec une grande quantité de marines prêtes à intervenir,
00:16:50et les ont envoyés au large des côtes libanaises et israéliennes.
00:16:56Or, c'est dire si on percevait le niveau du danger d'une guerre
00:17:01entre Israël et le Liban chiite.
00:17:05Aujourd'hui, on attend que les grandes puissances,
00:17:12en particulier les États-Unis, lancent de nouveaux messages clairs,
00:17:16comme quoi une réponse israélienne, Blinken vient de le dire,
00:17:21est tout à fait imaginable, et même nécessaire,
00:17:25parce que ne pas réagir serait un aveu de faiblesse,
00:17:28et ça provoquerait d'autres attaques de la part d'Hezbollah.
00:17:31Mais là, il s'agit de contrôler la réaction enchaîne,
00:17:35dont les États-Unis pourraient, en même temps, rassurer Israël,
00:17:40en garantissant à Israël leur soutien,
00:17:43à la condition que la réaction ne dépasse pas une certaine limite.
00:17:47De l'autre côté, il y a l'Iran, parce que c'est vrai,
00:17:50Hezbollah sait l'Iran, c'est l'influence iranienne.
00:17:53L'Iran, aujourd'hui, traverse un moment difficile.
00:17:56L'Iran ne peut pas accepter une humiliation au Liban,
00:18:01sans, à son tour, participer à cette surenchère.
00:18:04Donc, il s'agit d'accepter une réaction,
00:18:07mais faire en sorte que cette réaction ne produise pas une conséquence dévastatrice.
00:18:13Néanmoins, il faut quand même faire attention sur ce qui va se passer en Israël.
00:18:18Israël sait très bien que l'Hezbollah, c'est une puissance militaire,
00:18:23qu'elle n'a pas pu vaincre la dernière fois, lors du dernier conflit,
00:18:27parce qu'Israël a dû reculer et revenir en Israël,
00:18:30c'est-à-dire qu'elle était rentrée de manière assez importante au sud du Liban,
00:18:35ils ont dû reculer.
00:18:36Bon, attention, il y a deux fronts, je l'ai dit tout à l'heure,
00:18:39le front sud qui n'est pas terminé, loin de là,
00:18:42puisqu'il y a encore un certain nombre de poches de terrorisme à liquider,
00:18:46si je puis m'exprimer ainsi, dans la bande de Gaza.
00:18:49Le Hamas n'est pas complètement éradiqué, loin s'en faut.
00:18:52Et ouvrir un deuxième front sur le nord d'Israël,
00:18:56c'est, à mon avis, extrêmement dangereux.
00:18:58D'où la nécessité d'une réaction proportionnée,
00:19:02c'est ce que vous avez dit tout à l'heure,
00:19:04une espèce de dissuasion dans la course sur cette guerre
00:19:10qui, inévitablement, va exploser un jour,
00:19:13parce qu'Israël ne peut pas tolérer une puissance militaire
00:19:16qui l'agresse systématiquement,
00:19:18qui, dans ses propos matin, midi et soir,
00:19:21demande la destruction d'Israël.
00:19:24Donc, si vous voulez, ça sera reculé pour mieux sauter.
00:19:27Voilà en tout cas ce qu'on pouvait dire sur cette attaque,
00:19:30cette frappe contre Israël qui a provoqué la mort de 12 personnes.
00:19:34On y reviendra, on suivra les évolutions de la situation au Proche-Orient
00:19:38dans le courant de cette émission.
00:19:40Sur un ton, une note bien plus légère,
00:19:42on va revenir sur la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques
00:19:45qui a fait couler beaucoup d'encre en France,
00:19:48mais pas seulement, et vous nous en parlerez, Alberto Toscano.
00:19:51Dernière personnalité en date à avoir réagi,
00:19:54donné son avis sur cette cérémonie,
00:19:56c'est Jean-Luc Mélenchon, dans une note de blog.
00:19:59Le leader de la France insoumise a dit ce qu'il avait aimé ou moins aimé
00:20:03et il y a des prises de position plutôt inattendues.
00:20:06Regardez le sujet signé Sarah Varney.
00:20:10Dans son ensemble, Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France insoumise,
00:20:13dit avoir apprécié la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris,
00:20:17mais garde quelques réserves au sujet de certains tableaux,
00:20:20notamment celui représentant la reine Marie-Antoinette décapitée.
00:20:24Pourquoi elle plutôt que lui ?
00:20:26N'était-il pas non seulement comme elle un traître vendu aux ennemis de la France,
00:20:30mais qui avait juré respecter la Constitution et être loyal à son pays ?
00:20:34La peine de mort et l'exécution de Marie-Antoinette
00:20:37sont d'un âge des punitions que nous ne voulons plus revoir.
00:20:40Jean-Luc Mélenchon dit également ne pas avoir aimé le tableau de la scène chrétienne.
00:20:45Je n'entre pas bien sûr dans la critique du blasphème.
00:20:48Cela ne concerne pas tout le monde.
00:20:50Mais je demande, à quoi bon risquer de blesser les croyants ?
00:20:53Même quand on est anticlérical, nous parlions au monde ce soir-là.
00:20:57Mais le leader de la France insoumise termine son poste avec des compliments,
00:21:00une cérémonie audacieuse et à l'esprit rebelle selon lui,
00:21:03qui nous représentait comme un peuple d'insolence et de poésie.
00:21:08Voilà donc pour les prises de position relativement inattendues
00:21:11de la part de Jean-Luc Mélenchon qui, vous l'avez entendu,
00:21:14critique à la fois le tableau sur la Révolution française
00:21:17et aussi celui sur la scène.
00:21:19On va remettre le tweet de Marine Tondelier,
00:21:22qui est une alliée de Jean-Luc Mélenchon,
00:21:24la secrétaire nationale du parti Europe Écologie Les Verts.
00:21:26Voilà comment elle qualifiait ceux qui avaient osé émettre quelques doutes,
00:21:29quelques critiques sur la cérémonie d'ouverture.
00:21:31Bon, les fachos, voilà le terme qu'elle avait employé sur le réseau social X.
00:21:35On a subi vos commentaires réacs toute la soirée sur la France,
00:21:38ce qu'elle devrait être, tout ça.
00:21:40La plus belle réponse à cette délégation française diverse,
00:21:42ils vont nous rendre tellement fiers, vous n'êtes pas prêts.
00:21:45Est-ce qu'elle qualifie Marine Tondelier et Jean-Luc Mélenchon de fachos ?
00:21:48Eh bien, en tout cas, c'est sans doute le raccourci qu'on peut faire.
00:21:51Mais c'est quand même assez étonnant, Jérôme Dubu,
00:21:53de voir le leader de la France Insoumise prendre le contre-pied.
00:21:56On n'aurait pas imaginé de sa part qu'il puisse émettre des réserves,
00:21:59des critiques contre ce tableau.
00:22:00Non, c'est vrai, mais on retrouve un peu le Jean-Luc Mélenchon
00:22:02des années 1980-1990,
00:22:05qui était le défenseur de la laïcité,
00:22:07la laïcité à la française,
00:22:10qui permet à chaque religion de s'exprimer,
00:22:12chaque croyant de pouvoir en France exercer son culte.
00:22:16Cette laïcité qui protège finalement les religions.
00:22:19Et on a connu un autre Mélenchon dans les années qui suivent,
00:22:24qui a subi une dérive que je ne partage pas, évidemment,
00:22:28et que je condamne.
00:22:29Mais je retrouve le Jean-Luc Mélenchon des années 1980-1990,
00:22:32ça me fait un peu plaisir,
00:22:33parce qu'au fond, tout ce qu'il disait jusqu'à maintenant,
00:22:35c'était complètement délirant, il faut bien le dire.
00:22:37Et là, il a l'air de retrouver un peu la laïcité à la française,
00:22:41la défense de la laïcité à la française,
00:22:43ça c'est très important.
00:22:44Quant à Madame Tondelier,
00:22:46écoutez, je me garderais bien de faire le moindre commentaire,
00:22:48c'est tellement stupide et caricatural.
00:22:51Pourquoi ? Moi, j'ai beaucoup aimé.
00:22:53Alors, je ne me mets pas dans les fachos,
00:22:55j'ai beaucoup aimé.
00:22:56Attention, la frontière est mince, vous pouvez basculer à tout moment.
00:22:59J'ai adoré.
00:23:00Même s'il y avait quelques dérapages,
00:23:02on en parlera peut-être tout à l'heure,
00:23:03sur l'histoire de la Seine, etc.
00:23:05Ce qui s'est passé dans la bibliothèque nationale,
00:23:08bon, je n'ai pas trouvé ça formidable,
00:23:10mais globalement, moi, j'ai été passionné.
00:23:12Pendant quatre heures, j'ai été absolument passionné.
00:23:13C'est la première fois qu'une cérémonie
00:23:15d'inauguration des Jeux Olympiques me passionne.
00:23:17D'habitude, je trouve ça pénible,
00:23:19un peu embêtant, un peu ringard,
00:23:22et toujours un peu avec le même processus.
00:23:24Et bon, nous, les uns et les autres, etc.,
00:23:26toute cette logorée olympique
00:23:30est un peu dépassée.
00:23:32Moi, là, j'ai trouvé que c'était bien,
00:23:34c'était moderne.
00:23:36Il n'y avait pas d'excès,
00:23:38un peu de dérapage de temps en temps.
00:23:41– Oui, quelques tableaux qui ont suscité un petit peu de controverse.
00:23:43– Voilà, ceux qui n'ont pas aimé, il ne faut pas les traiter de fachos.
00:23:45– C'est là où je voulais en venir, Alberto Cano,
00:23:47parce qu'effectivement, moi aussi, j'ai plutôt apprécié la cérémonie,
00:23:49même s'il y a deux, trois tableaux aussi
00:23:51que j'ai moins aimés,
00:23:53mais malgré tout, c'est intéressant
00:23:55de voir que Marine Tondoli qualifie de facho
00:23:57quiconque ose émettre la moindre réserve.
00:23:59Il se trouve que, dans ceux qui émettent des réserves,
00:24:01il y a un certain Jean-Luc Mélenchon
00:24:03avec des arguments qui font sens.
00:24:05– Moi, je voudrais que Mme Tondoli soit là,
00:24:07à notre table.
00:24:09– Ah ben, on l'invite elle, si elle veut venir.
00:24:11– Avec plaisir.
00:24:13– Quelle aurait été sa réaction
00:24:15si certains tableaux
00:24:17et certaines scènes polémiques,
00:24:19à la limite de la provocation
00:24:21vis-à-vis de la religion chrétienne,
00:24:23chose qu'en tant que laïque,
00:24:25je peux comprendre,
00:24:27si ces mêmes tableaux avaient ironisé
00:24:29de la même façon sur la religion islamique.
00:24:31Est-ce que Mme Tondoli
00:24:33aurait parlé d'islamophobie ?
00:24:35Quelle aurait été la réaction
00:24:37de toute une série
00:24:39de personnes
00:24:41et de pays à l'étranger ?
00:24:43Je crois que
00:24:45la laïcité est une chose formidable,
00:24:47qu'il faut défendre de toute façon.
00:24:49Et la laïcité peut inclure
00:24:51même des attitudes
00:24:53de provocation,
00:24:55disons, constructive.
00:24:57Je pense que là, ce n'était pas de la provocation constructive.
00:24:59Là, c'était une chose assez vulgaire.
00:25:01– Et en Italie, vous nous disiez que c'était mal perçu.
00:25:03– À mon sens, c'est concevable.
00:25:05Mais,
00:25:07on ne peut pas, à ce point-là,
00:25:09discriminer entre les religions.
00:25:11En Italie, il y a eu une grande polémique
00:25:13suite à la polémique française.
00:25:15Et aujourd'hui,
00:25:17le principal titre
00:25:19à la une
00:25:21du quotidien de gauche,
00:25:23La République,
00:25:25et les évêques considèrent
00:25:27blasphématoire cette cérémonie.
00:25:29En Italie,
00:25:31comme ça arrive souvent en Italie,
00:25:33on fait un peu des comédies
00:25:35de l'art, de la politique.
00:25:37– C'est intéressant parce que
00:25:39il semblerait, alors on est en train de vérifier,
00:25:41il semblerait que le replay de la cérémonie
00:25:43ne soit plus accessible. Alors, on ne sait pas si c'est un problème
00:25:45technique ou autre. On va essayer d'avoir
00:25:47des informations à ce sujet. – Vous accusez le Vatican
00:25:49d'être en train de… – Non, mais ce que je veux dire,
00:25:51c'est qu'il y a visiblement une gêne dans un certain nombre de pays.
00:25:53On note aussi que certains pays
00:25:55ont refusé de diffuser en direct
00:25:57certains passages de la cérémonie.
00:25:59– Est-ce que c'est parce qu'il y a une petite
00:26:01scénette qui a fait allusion à la scène
00:26:03du Christ et de ses apôtres ?
00:26:05Est-ce que c'est ça ? Alors ça, je comprends.
00:26:07– Il y a la nudité aussi. – Ou est-ce que c'est la nudité
00:26:09de Dionysos ?
00:26:11Parce que c'était Dionysos.
00:26:13– Philippe Catherine, agrimé,
00:26:15de bleu vêtu.
00:26:17– Dionysos, c'est le dieu de l'ivresse.
00:26:19C'est le dieu de l'ivresse
00:26:21et de l'extase.
00:26:23Est-ce que le dieu de l'ivresse
00:26:25et de l'extase, qui était
00:26:27nu, effectivement, à moitié nu,
00:26:29il était représenté comme ça
00:26:31partout en Grèce.
00:26:33Est-ce que ça choque les gens ?
00:26:35Pas moi, bon, alors je peux
00:26:37peut-être avoir un décalage,
00:26:39moi je n'ai pas trouvé ça choquant.
00:26:41– L'ivresse, c'était du Bourgogne ou du Bordeaux ?
00:26:43– Avec modération, je rappelle.
00:26:45Voilà ce qu'on pouvait dire sur cette cérémonie.
00:26:47On y reviendra évidemment au long de cette émission.
00:26:49Il y a beaucoup d'aspects à souligner
00:26:51sur cette cérémonie d'ouverture et les réactions
00:26:53qu'elle suscite. On marque une courte pause
00:26:55dans 180 minutes info et on revient.
00:26:57On parlera notamment de la situation
00:26:59de la SNCF, le retour à la normale.
00:27:01C'est pour bientôt.
00:27:07180 minutes info, on aborde désormais
00:27:09la partie consacrée à la SNCF.
00:27:11Après les sabotages
00:27:13qui ont eu lieu vendredi,
00:27:15l'entreprise annonce que le retour
00:27:17à la normale est prévu pour bientôt.
00:27:19Les travaux de réparation sont d'ailleurs
00:27:21totalement terminés selon la SNCF.
00:27:23Il n'y aura plus aucune perturbation
00:27:25pour les voyageurs à partir de lundi matin.
00:27:27Voilà pour les dernières informations communiquées
00:27:29par l'entreprise.
00:27:31Les travaux se sont quand même poursuivis une bonne partie
00:27:33du week-end. On peut voir les détails
00:27:35sur place depuis Courtalin.
00:27:37C'est dans l'Heure et Loire avec Tancred Guillotel.
00:27:41Ici au poste d'aiguillage de Courtalin
00:27:43que vous pouvez apercevoir derrière moi,
00:27:45les travaux de réparation sont totalement terminés.
00:27:47La SNCF l'a confirmé
00:27:49dans un communiqué publié ce matin
00:27:51dans lequel elle salue le travail
00:27:53de ces agents qui ont
00:27:55effectué ces réparations, je cite,
00:27:57en un temps record.
00:27:59Les agents techniques de la SNCF ont quitté
00:28:01les lieux ce matin après le passage
00:28:03des premiers trains. Un passage qui s'est
00:28:05effectué à vitesse normale,
00:28:07comme vous pouvez le voir derrière moi, alors qu'il fonctionnait
00:28:09à vitesse réduite hier soir.
00:28:11Les réparations ont été menées
00:28:13sur plusieurs dizaines de câbles. Elles avaient commencé
00:28:15dès vendredi matin après la
00:28:17découverte des dégâts causés
00:28:19par les incendies volontaires allumés
00:28:21dans la nuit de jeudi à vendredi.
00:28:23Les derniers tests menés
00:28:25cette nuit se sont avérés concluants
00:28:27comme nous l'ont confirmé les agents présents ce matin.
00:28:29La SNCF a
00:28:31précisé ce matin que cette
00:28:33ligne TGV Atlantique
00:28:35était exploitable avec une reprise
00:28:37quasi normale aujourd'hui sans
00:28:39allongement de temps de parcours
00:28:41et plus aucune perturbation à prévoir
00:28:43à partir de demain matin.
00:28:45Ce qui nous intéresse maintenant, c'est de savoir qui
00:28:47est à l'origine de ces sabotages.
00:28:49Il y a un fameux mail
00:28:51assez mystérieux qui a été
00:28:53publié dans un certain nombre de
00:28:55quotidiens de la presse régionale. Je vous propose
00:28:57de voir ces extraits diffusés par
00:28:59la Provence. Cet étrange
00:29:01mail de revendication qui aurait
00:29:03été envoyé après l'incendie d'installation de la SNCF.
00:29:05Ce mail envoyé anonymement
00:29:07simplement signé par, je cite,
00:29:09une délégation inattendue, mais son
00:29:11contenu suggère que le sabotage
00:29:13des lignes TGV pourrait être le fait de militants
00:29:15d'ultra-gauche. Ils appellent cela
00:29:17une fête. Nous y voyons une
00:29:19célébration du nationalisme, une gigantesque
00:29:21mise en scène de l'assujettissement
00:29:23des populations par les Etats.
00:29:25Commence ainsi le mail de revendication
00:29:27dont l'authenticité ne peut être
00:29:29vérifiée. On voit dans ce
00:29:31mail une partie politique, alors je vais vous épargner
00:29:33de tout vous lire, mais il y a toute
00:29:35une partie de revendication
00:29:37contre justement les Jeux Olympiques,
00:29:39les activités des entreprises
00:29:41françaises, l'industrie du nucléaire,
00:29:43le coût humain, social et environnemental.
00:29:45Bref,
00:29:47selon ce courrier
00:29:49que relaient un certain nombre de
00:29:51titres de la presse régionale,
00:29:53les auteurs de ces
00:29:55sabotages pourraient être des militants d'ultra-gauche.
00:29:57Alors évidemment, il n'a pas été authentifié, ce mail.
00:29:59Est-ce que ça vous paraît une piste
00:30:01désormais privilégiée, Jérôme Dubé ?
00:30:03Oui, c'est une piste. Il y en a d'autres. Je crois que
00:30:05les enquêtes sont autant courtes. C'est très difficile aujourd'hui
00:30:07de se faire une raison
00:30:09sur ce sujet ou une opinion.
00:30:11Ce mail est anonyme.
00:30:13Par définition,
00:30:15c'est très compliqué de savoir d'où il vient.
00:30:17Il y a effectivement une
00:30:19logorée anarchiste, anarchisante.
00:30:21Quand on dit les États
00:30:23soumettent les peuples, etc.
00:30:25attaquent l'industrie
00:30:27du nucléaire, etc.
00:30:29Tout ça me paraît plus anarchisant
00:30:31qu'ultra-gauche.
00:30:33Bien que ça se rejoigne de temps en temps.
00:30:35Mais là, c'est très compliqué.
00:30:37Je salue, moi,
00:30:39l'efficacité et la rapidité
00:30:41du service public,
00:30:43de la SNCF,
00:30:45qui est souvent mis en cause.
00:30:47Là, effectivement, ils ont été extrêmement rapides,
00:30:49extrêmement performants pour réparer ce qui devait être réparé.
00:30:51Et le trafic va pouvoir
00:30:53reprendre dès ce soir ou dès demain matin.
00:30:55Bravo à eux.
00:30:57Simplement, on n'est pas à l'abri de ce genre d'attaques.
00:30:59On attendait des attaques,
00:31:01des cyber-attaques, etc. Il y a eu une cyber-attaque,
00:31:03d'ailleurs, sur la délégation israélienne
00:31:05des athlètes israéliens.
00:31:07On y reviendra juste après.
00:31:09On est en direct avec Olivier Vial,
00:31:11c'est pour ça que je me permets de vous interrompre,
00:31:13qui est le directeur du CERU. Merci d'être en direct
00:31:15avec nous cet après-midi sur l'antenne de CNews.
00:31:17On voit donc ce mail qui n'est pas authentifié,
00:31:19donc on va le prendre avec beaucoup de précautions,
00:31:21malgré tout. Est-ce que, selon vous,
00:31:23qui connaissez bien ces sujets de radicalité politique,
00:31:25est-ce qu'on pourrait avoir affaire
00:31:27à des militants d'ultra-gauche qui, dans le passé,
00:31:29ont déjà fait savoir qu'ils étaient opposés
00:31:31à la tenue de ces JO ?
00:31:33En tout cas, la signature est clairement une signature
00:31:35d'ultra-gauche. Même la méthode de revendication,
00:31:37c'est quelque chose qu'ils font régulièrement.
00:31:39Très souvent, il y a des actions, et au bout de 3-4 jours,
00:31:41ils revendiquent via, justement,
00:31:43des communiqués de presse de ce type-là
00:31:45à différentes plateformes, donc ça ressemble
00:31:47beaucoup à l'ultra-gauche.
00:31:49Ce qui ne veut pas dire que ce soit eux,
00:31:51puisque leur signature a pu être imitée.
00:31:53On sait qu'aujourd'hui, il y a aussi des menaces
00:31:55qui pèsent par des lingérances étrangères,
00:31:57soit iraniennes, soit russes,
00:31:59donc ils peuvent avoir été imités. En tout cas,
00:32:01ce qui est sûr, c'est que c'est des choses
00:32:03que l'ultra-gauche avait annoncées.
00:32:05Ils ont été menacés de faire ce type d'action.
00:32:07Depuis des années, ils visent les réseaux
00:32:09comme étant, pour eux, le centre
00:32:11névralgique du système capitaliste.
00:32:13Pour eux, l'électricité,
00:32:15les transports, l'eau, Internet,
00:32:17c'est le sang qui coule dans les veines du capitalisme,
00:32:19et couper ces réseaux, c'est
00:32:21s'attaquer au cœur même du capitalisme.
00:32:23Ils l'avaient dit, ils avaient annoncé qu'ils le feraient
00:32:25au moment des Jeux olympiques,
00:32:27donc sans doute, ça peut être eux,
00:32:29ça peut être d'autres personnes qui ont
00:32:31profité de cette opportunité pour le faire.
00:32:33Il y a une autre des renseignements qui,
00:32:35aujourd'hui, évoque aussi
00:32:37une possibilité de réseau international
00:32:39autour de Jetstop Oil,
00:32:41qui est un réseau anglais
00:32:43A22, qui s'appelle le réseau A22,
00:32:45dont la branche française est Riposte Alimentaire,
00:32:47qui, elle aussi, a annoncé
00:32:49des mesures dans les prochains jours.
00:32:51Et on sait que nos services policiers
00:32:53ont déjà interrompu une action
00:32:55qui devait avoir lieu hier, menée par
00:32:57des militants d'extinction rébellion contre
00:32:59les Jeux olympiques. Il y a eu
00:33:01avant-hier des militants
00:33:03qui voulaient interrompre le contrôle à montre
00:33:05contre cyclistes qui ont été
00:33:07interpellés, alors qu'ils étaient en train
00:33:09de s'installer dans les arbres du bois
00:33:11de Vincennes, donc la menace est très présente.
00:33:13Et effectivement, aujourd'hui,
00:33:15il faut être assez vigilant.
00:33:17Merci beaucoup pour toutes ces précisions,
00:33:19Olivier Vial, c'était très complet. On a compris
00:33:21maintenant
00:33:23l'idéologie, aussi, qui peut
00:33:25habiter un certain nombre de ces militants,
00:33:27et qui peuvent les conduire, ou pas, à passer à l'acte.
00:33:29On ne dit pas, aujourd'hui, que la SNCF
00:33:31a été sabotée par des militants d'ultra-gauche.
00:33:33Ce que l'on dit, en revanche, c'est qu'il y a un certain nombre
00:33:35de personnes qui ont été interpellées, notamment
00:33:37pour d'autres faits concernant les Jeux olympiques,
00:33:39et qu'il y a donc des faisceaux d'indices. Alberto Toscano ?
00:33:41Je crois qu'on ne peut vraiment rien dire
00:33:43à ce stade.
00:33:45Il y a des hypothèses,
00:33:47mais il y a beaucoup
00:33:49d'hypothèses, et je crois
00:33:51que, franchement, la prudence
00:33:53à ce stade
00:33:55serait opportune.
00:33:57J'ai vu,
00:33:59quelque part, dans un journal italien,
00:34:01une blague, un dessin,
00:34:03où Poutine parlait avec
00:34:05l'un de ses collaborateurs, et il disait
00:34:07« Alors, la SNCF,
00:34:09c'est fait, la pluie, c'est fait,
00:34:11et la prochaine chose ? »
00:34:13Je ne sais pas, tout est possible,
00:34:15y compris une initiative
00:34:17venant de l'étranger.
00:34:19On peut dire que
00:34:21les géminaux français ont été formidables,
00:34:23comme vous avez dit, pour repérer
00:34:25un problème qui était apparemment extrêmement
00:34:27grave. On peut dire que, dans le passé,
00:34:29on a vu d'autres sabotages,
00:34:31mais, de là
00:34:33à faire un lien,
00:34:35il faut, je crois,
00:34:37être très prudent.
00:34:39La pluie, c'est Hollande.
00:34:41C'est la présence de Hollande.
00:34:43Ce serait un agent de Poutine, si je suis bien.
00:34:45C'est ça, c'est bien ça.
00:34:47Ou c'est Jupiter, qui est le dieu
00:34:49qui peut provoquer la pluie.
00:34:51Franchement, je crois qu'à ce stade,
00:34:53la prudence est
00:34:55le meilleur des choix.
00:34:57Et l'enquête vient de s'ouvrir,
00:34:59donc, en effet, on va attendre le travail
00:35:01des enquêteurs. On marque une pause
00:35:03dans 180 minutes info, et on revient
00:35:05pour poursuivre les débats. A tout de suite.
00:35:11180 minutes info,
00:35:13on en vient donc aux Jeux
00:35:15olympiques. Les Français ont le sourire,
00:35:17il y a eu beaucoup de médailles ce samedi,
00:35:194 médailles, je crois, ce qui n'était jamais arrivé
00:35:21pour une première journée des 4e.
00:35:23C'est plutôt un bon bilan,
00:35:25je crois que dans l'histoire des Jeux olympiques,
00:35:27c'est rare que la France ait aussi bien démarré.
00:35:29L'Italie, vous êtes...
00:35:31L'Italie a zéro médaille en or,
00:35:33mais elle a 2 argent et 3 bronze.
00:35:35Ce qui est un bilan
00:35:37très correct. En tout cas,
00:35:39les Français ont le sourire, notamment grâce à l'équipe
00:35:41de rugby A7,
00:35:43emmenée par Antoine Dupont.
00:35:45On a découvert ce sport, le rugby A7.
00:35:47C'est la 3e Olympiade
00:35:49où ça figure parmi les épreuves.
00:35:51La France a donc remporté la médaille d'or
00:35:53hier contre les Fidji,
00:35:55la redoutable équipe des Fidji, qui n'avait tout simplement
00:35:57jamais perdu un match de compétition
00:35:59olympique. Et donc, les Français ont le sourire,
00:36:01et il y en a un qui avait un sourire peut-être
00:36:03encore un peu plus large que les autres, c'est Emmanuel Macron.
00:36:05Regardez cette séquence.
00:36:19...
00:36:21...
00:36:23...
00:36:25Ça nous a rappelé un peu les images.
00:36:27C'était le prochain Premier ministre.
00:36:29Antoine Dupont, il réunit peut-être
00:36:31quelques qualités pour...
00:36:33Je vous reviens en survêtement au Conseil des ministres.
00:36:35En tout cas, ça m'a rappelé
00:36:37un peu les images d'Emmanuel Macron avec Hélène Bappé.
00:36:39C'était la finale de la Coupe du Monde,
00:36:41malheureusement, où la France avait perdu.
00:36:43Mais on l'a vu,
00:36:45et on va voir défiler les images
00:36:47pendant qu'on en parle, un Emmanuel Macron omniprésent
00:36:49tout au long de la journée. Il a assisté à beaucoup d'épreuves,
00:36:51il a communiqué sur ses réseaux sociaux
00:36:53sur la totalité des médailles
00:36:55remportées par les tricolores.
00:36:57Est-ce que vous diriez que c'est
00:36:59sa juste place ? Il est président de la République,
00:37:01il est fier, comme nous tous, finalement, des résultats
00:37:03sportifs de la France ?
00:37:05Ou est-ce qu'il y a un peu de récup, Jérôme Dubu ?
00:37:07Écoutez, on ne peut pas
00:37:09exclure, évidemment,
00:37:11le fait qu'un certain nombre de gens nous disent
00:37:13qu'il y a de la récupération. Mais tous les présidents
00:37:15de la République, quand on a une grande
00:37:17opération sportive,
00:37:19une grande organisation sportive, et celle-ci,
00:37:21c'est la plus prestigieuse, c'est la plus grande.
00:37:23Jacques Chirac s'est comporté
00:37:25de la même façon, souvenez-vous, dans les vestiaires
00:37:27de la Coupe du Monde de 1998,
00:37:29quand il était président de la République.
00:37:31Nicolas Sarkozy aussi.
00:37:33On n'a jamais eu les JO depuis un siècle.
00:37:35Donc le président, il est totalement
00:37:37engagé, c'est logique.
00:37:39C'est pas lui qui a... C'est François Hollande,
00:37:41vous vous souvenez, qui a
00:37:43eu les JO quand Paris a été
00:37:45choisi par le CIO.
00:37:47Mais toute l'organisation,
00:37:49depuis 2017, donc depuis
00:37:51l'élection d'Emmanuel Macron, c'est l'organisation
00:37:53du gouvernement, c'est l'organisation
00:37:55de la présidence de la République, c'est l'organisation
00:37:57de la mairie de Paris. C'est une coproduction.
00:37:59Il est normal que le président
00:38:01soit là, présent, avec les joueurs,
00:38:03pour fêter les victoires.
00:38:05Et celle-ci est superbe. Celle-ci est magnifique.
00:38:07C'est vrai, on a tous été emballés
00:38:09par cette victoire de l'équipe de France
00:38:11de rugby A7. Président de la République
00:38:13qui va sur le terrain, il n'y a rien de choquant.
00:38:15C'est plutôt sympa d'ailleurs de le voir aller
00:38:17justement supporter
00:38:19et embrasser les
00:38:21rugbymen français.
00:38:23Je crois qu'en rugby A7,
00:38:25c'est pas les mêmes postes. Mais oui, en rugby A15,
00:38:27c'est son poste, je vous confirme.
00:38:29Non, il n'y a rien de choquant en soi.
00:38:31Ce qui est choquant est
00:38:33la situation, le match
00:38:35de la politique française.
00:38:37C'est autre chose.
00:38:39C'est un autre rugby.
00:38:41C'est un autre rugby.
00:38:43C'est un rugby A11, comme les groupes parlementaires
00:38:45à l'Assemblée Nationale. Non, je crois
00:38:47que le président de la République
00:38:49fait son job.
00:38:51Je crois, par rapport
00:38:53aux Jeux Olympiques, qu'il le fait bien.
00:38:55Les Italiens se sont
00:38:57un peu plaints par rapport à leur
00:38:59président de la République,
00:39:01qui a été laissé à l'eau
00:39:03pendant la cérémonie
00:39:05inaugurale et qui a été repris
00:39:07par les camarades de la télévision
00:39:09totalement trempés.
00:39:11La presse italienne
00:39:13s'est scandalisée pour ça.
00:39:15Pour ceux qui regardent Emmanuel Macron,
00:39:17il fait son job, il le fait bien.
00:39:19C'est un moment
00:39:21d'intervalle. C'est un moment
00:39:23de relative
00:39:25paix politique.
00:39:27Il faut voir, évidemment, ce qu'il y aura
00:39:29après les Jeux Olympiques. Si les Jeux Olympiques
00:39:31seront un succès, et jusque-là
00:39:33ils le sont, évidemment,
00:39:35il y aura aussi des bénéfices
00:39:37pour le président de la République.
00:39:39Pour le ministre de l'Intérieur aussi,
00:39:41Gérald Darmanin, on l'imagine.
00:39:43Ils sont en suspens
00:39:45puisqu'ils sont démissionnaires.
00:39:47C'est un ministre de l'Intérieur
00:39:49démissionnaire. A priori,
00:39:51il ne devrait pas rester éternellement.
00:39:53En tout cas, il assume les Jeux Olympiques.
00:39:55La cérémonie d'ouverture s'est
00:39:57parfaitement passée du point de vue de la sécurité,
00:39:59de l'organisation,
00:40:01de la technique elle-même.
00:40:03Après, il y a des polémiques,
00:40:05on en a parlé tout à l'heure.
00:40:07Le président, pour le moment, est heureux.
00:40:09Il a raison d'être heureux.
00:40:11Effectivement, si on parlait un peu
00:40:13politique, malgré la crève
00:40:15olympique, ça serait
00:40:17moins drôle.
00:40:19Donc, profitons-en.
00:40:21Vous parliez d'un gouvernement démissionnaire.
00:40:23Le Premier ministre démissionnaire,
00:40:25lui aussi, a mouillé la chemise.
00:40:27Il était au Club France
00:40:29peu de temps après la victoire, là aussi,
00:40:31au Club France de rugby à 7.
00:40:33Notre première médaille d'or pour ces Jeux Olympiques
00:40:35de Paris 2024.
00:40:37L'occasion pour Gabriel Attal de nous livrer
00:40:39une analyse rugbistique
00:40:41pointue. Écoutez.
00:40:43On a déjà eu plusieurs médailles aujourd'hui.
00:40:45On a une première médaille d'or ce soir.
00:40:47C'est une formidable nouvelle et c'était
00:40:49un formidable match.
00:40:51On bat les champions olympiques en titre
00:40:53dans un match double
00:40:55champion olympique en titre, dans un match
00:40:57qui a été exceptionnel.
00:40:59C'était pour moi, en plus,
00:41:01un moment incroyable d'être au milieu
00:41:03des supporters ici et de tous ces Français
00:41:05qui sont venus et de cette ferveur qui est exceptionnelle.
00:41:07Là aussi, plutôt
00:41:09sympathique comme image d'un Premier ministre
00:41:11avec les drapeaux tricolores.
00:41:13Il est dans son rôle. On attend Mme Lucie Castex
00:41:15au Club France.
00:41:17Elle était à Lille.
00:41:19J'aimerais bien la voir au Club France puisqu'il paraît
00:41:21qu'elle est candidate au poste de Premier ministre.
00:41:23Donc, elle serait plutôt dans son rôle
00:41:25de venir au Club France.
00:41:27Jusque là, tout est normal.
00:41:29Ce qui n'est pas normal
00:41:31est que dans la tradition française,
00:41:33en Italie et en Allemagne, ce serait différent.
00:41:35Il y a une période
00:41:37si longue sans un Premier ministre.
00:41:39Avec un Premier ministre
00:41:41qui a été choisi
00:41:43par une élection précédente.
00:41:45Une élection qui a donné lieu
00:41:47à un Parlement, à une
00:41:49Assemblée nationale qui a été dissoute.
00:41:51L'anomalie est là.
00:41:53L'anomalie n'est pas par rapport
00:41:55au fait d'aller devant la caméra
00:41:57pendant le journal public.
00:41:59Ce n'est pas tout à fait mon point de vue.
00:42:01En réalité, je vous permets
00:42:03de vous corriger un petit peu.
00:42:05Avec la Constitution de la Vème République,
00:42:07en réalité, c'est le Président
00:42:09qui nomme le Premier ministre.
00:42:11Finalement, sa légitimité, il la doit
00:42:13du Président.
00:42:15Quand Gabriel Attal a été
00:42:17nommé par Emmanuel Macron,
00:42:19il n'a pas engagé sa responsabilité devant l'Assemblée.
00:42:21Il n'a pas eu de vote de confiance.
00:42:23Sa légitimité, au fond, il la tire du Président
00:42:25beaucoup plus que de l'Assemblée.
00:42:27C'est un peu différent en Italie.
00:42:29On parlait de la manière avec laquelle les politiques
00:42:31se positionnent sur les Jeux Olympiques.
00:42:33Je voudrais qu'on découvre aussi le tweet qui a été posté
00:42:35par la Ville de Paris, le compte officiel
00:42:37de la Ville de Paris pour
00:42:39féliciter notre première médaille.
00:42:41C'était la médaille de bronze de la judoka
00:42:43Shirin Boukli.
00:42:45Sur le tweet,
00:42:47on va le découvrir d'ici quelques instants,
00:42:49vous avez la Ville de Paris qui félicite
00:42:51la judoka française avec une photo
00:42:53d'Anne Hidalgo en lieu et place,
00:42:55d'une photo qu'on aurait pu imaginer
00:42:57de la judoka en question.
00:42:59C'est sûr que sans l'image, c'est moins parlant,
00:43:01mais malgré tout, est-ce qu'il n'y a pas
00:43:03une manière de se positionner,
00:43:05de se mettre en avant au détriment
00:43:07peut-être d'une sportive ?
00:43:09Vous savez, la ville organisatrice,
00:43:11parce que ce sont des villes qui organisent les Jeux Olympiques,
00:43:13c'est Paris. La maire de Paris,
00:43:15c'est Anne Hidalgo. Elle a toute légitimité
00:43:17à être présente au même titre que
00:43:19le président de la République.
00:43:21Après, elle a une réaction qui est peut-être différente,
00:43:23elle va moins au contact,
00:43:25elle va moins au Club France, peut-être que ça va venir,
00:43:27je ne sais pas. Mais en tout cas,
00:43:29il faut faire quand même
00:43:31de l'union nationale dans cette affaire.
00:43:33Moi, je n'aime pas trop qu'on polémique sur la présence
00:43:35d'un tel ou d'un tel, sur les réactions
00:43:37d'un tel ou d'un tel. Chacun réagit comme il veut,
00:43:39avec son cœur,
00:43:41avec ses tripes,
00:43:43ce dont il a l'habitude de faire.
00:43:45Madame Hidalgo, pour le moment,
00:43:47effectivement, elle est un peu discrète.
00:43:49Je profite de votre présence sur ce plateau. Est-ce que vous avez des informations
00:43:51sur la date à laquelle Emmanuel Macron va se baigner dans la Seine ?
00:43:53Parce que là, apparemment, l'eau n'est pas
00:43:55terrible en ce moment. Non, pour le moment,
00:43:57il est déconseillé de se baigner.
00:43:59Donc pas de président dans l'eau dans les prochains jours.
00:44:01Il y a la ministre des Sports démissionnaire
00:44:03qui s'est baignée, la première. La maire de Paris.
00:44:05Madame Hidalgo, peut-être que ça viendra.
00:44:07Vous, vous irez vous baigner ? Ah non.
00:44:09Je n'aime pas l'eau.
00:44:11Merci beaucoup, en tout cas, Jérôme Dubu,
00:44:13d'avoir été avec nous. On va marquer une pause
00:44:15dans 180 Minutes Info. Alberto Toscano,
00:44:17vous restez avec nous. On reviendra sur cette
00:44:19cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques et plus largement
00:44:21sur ces JO qui se déroulent à Paris
00:44:23depuis vendredi soir. A tout de suite.
00:44:29De retour dans
00:44:31180 Minutes Info. Dans quelques instants,
00:44:33je vous présente mes nouveaux
00:44:35invités pour la partie débat
00:44:37de l'émission. Mais il est presque 15h.
00:44:39L'heure de faire un point
00:44:41complet sur l'actualité. Avec vous, Isabelle Piboulot.
00:44:43Dans l'heure, la commune
00:44:45de l'Aimalerbe a rendu hommage à Enzo
00:44:47Parisso. Un lundi,
00:44:49un stade a été rebaptisé en
00:44:51son nom. Souvenez-vous le 22 juillet
00:44:532023. L'adolescent de 15 ans
00:44:55a été mortellement poignardé
00:44:57pour un mauvais regard. Ses parents
00:44:59se sont confiés dans les colonnes du JDD
00:45:01le récit d'Alice Sommerer.
00:45:03Non, nous ne sommes pas
00:45:05juste des faits divers. C'est la tête
00:45:07haute que les parents d'Enzo Parisso
00:45:09ont pris la parole chez nos confrères du JDD.
00:45:11Ils déplorent la manière dont a été
00:45:13traité la mort de leur fils. Ces drames
00:45:15sont encore trop fréquents et pris à la légère
00:45:17selon Sophie, la maman.
00:45:19Aucune peine de toute façon ne nous ramènera notre fils.
00:45:21Mais je constate quand même qu'entre le code
00:45:23pénal, la peine prononcée, les aménagements,
00:45:25les remises, il y a un monde dans lequel
00:45:27la société semble perdre notre douleur de vue.
00:45:29Alors pour essayer de se relever et pour
00:45:31rendre hommage à leur garçon, la famille
00:45:33a lancé l'association Plus jamais ça.
00:45:35Elle a pour but de former les plus jeunes aux premiers gestes
00:45:37de secours. Une formation, pourtant
00:45:39obligatoire à l'école mais qui n'est régulièrement
00:45:41pas dispensée. L'éducation nationale
00:45:43doit s'adapter à la réalité d'aujourd'hui qui est celle
00:45:45d'une jeunesse parfois violente. On me répond
00:45:47qu'elle n'a pas les moyens et on découvre chaque jour
00:45:49des dépenses subuesques. Peut-être qu'il est temps
00:45:51de revoir les priorités. Chaque jour est un
00:45:53combat pour cette famille brisée qui se bat pour
00:45:55que la justice soit plus ferme. Elle souhaite
00:45:57entendre qu'un jour les choses ont changé.
00:45:59En début de semaine, jour anniversaire de
00:46:01la mort d'Enzo, 500 personnes
00:46:03se sont réunies pour lui rendre hommage.
00:46:05L'actualité
00:46:07internationale. Israël promet
00:46:09de frapper l'ennemi avec force
00:46:11au lendemain d'une attaque meurtrière sur le plateau
00:46:13du Golan annexé. 12 jeunes
00:46:15ont été tués et une trentaine blessés
00:46:17hier soir après un tir
00:46:19de roquette imputé au Hezbollah.
00:46:21Le mouvement islamiste libanais
00:46:23lui, n'y être impliqué.
00:46:25Célia Gruyère et Dunia Tengour.
00:46:29L'attaque la plus meurtrière
00:46:31contre des civils israéliens depuis
00:46:33le 7 octobre. C'est ainsi
00:46:35que l'armée israélienne qualifie la frappe
00:46:37qui a touché la ville de Majdal Shams
00:46:39sur le Golan annexé dans le nord
00:46:41d'Israël. Si le Hezbollah
00:46:43nie cette attaque qui a tué de nombreux
00:46:45enfants, il est accusé d'en être
00:46:47à l'origine. C'est un massacre qui a été
00:46:49commis hier par le Hezbollah.
00:46:5112 enfants de 10 à
00:46:5320 ans, dont des
00:46:55garçons et des filles qui jouaient
00:46:57au football dans un stade. Et la réaction israélienne
00:46:59est obligatoire face au Hezbollah
00:47:01qui depuis le 8 octobre
00:47:03attaque, menace, bombarde
00:47:05Israël et
00:47:07soutient le Hamas dans la guerre
00:47:09que nous menons contre le Hamas
00:47:11au détriment des Libanais. Mais là, cette fois-ci,
00:47:13une ligne rouge a été franchie.
00:47:15Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou
00:47:17a quant à lui affirmé
00:47:19que le mouvement islamiste paierait
00:47:21le prix fort suite à cette attaque
00:47:23meurtrière.
00:47:25À mon retour, je réunirai
00:47:27immédiatement le cabinet de sécurité.
00:47:29L'État d'Israël ne
00:47:31laissera pas cette attaque sans réponse.
00:47:33Le tir de roquette est intervenu
00:47:35après l'annonce par une source de sécurité
00:47:37libanaise de la mort de
00:47:394 membres du Hezbollah, tués
00:47:41par une frappe israélienne dans le sud du
00:47:43Liban.
00:47:45Rien n'arrête Donald Trump.
00:47:47Le candidat républicain à la présidentielle
00:47:49américaine compte reprendre
00:47:51les meetings en plein air. Sa
00:47:53protection sera sans doute renforcée.
00:47:55Personne ne devrait empêcher ou
00:47:57entraver la liberté d'expression
00:47:59du président de la République.
00:48:01Un rassemblement a déclaré l'ancien président.
00:48:03Des propos tenus deux semaines après
00:48:05sa tentative d'assassinat en
00:48:07Pennsylvanie.
00:48:09Direction le Venezuela, à présent,
00:48:1121 millions d'habitants sont appelés
00:48:13aux urnes pour élire leur président.
00:48:1510 candidats sont en lice, mais un duel
00:48:17attire tous les regards.
00:48:19Le président sortant, Nicolas Maduro,
00:48:21face à Edmundo González Urrutia,
00:48:23favorit des sondages.
00:48:25Les précisions de Dunia Tengour.
00:48:27Le son est peut-être sur le point de sonner
00:48:29au Venezuela. Après plus de
00:48:31dix ans au pouvoir, l'héritier d'Hugo Chavez
00:48:33brigue un troisième mandat.
00:48:35Mais cette fois-ci, le président Nicolas
00:48:37Maduro a un sérieux concurrent
00:48:39dans un pays empêtré dans une
00:48:41crise pétrolière et économique sans
00:48:43précédent. Son nom s'impose
00:48:45peu à peu dans l'opposition.
00:48:47Edmundo González, discret
00:48:49et réservé, le candidat chrétien démocrate
00:48:51à tendance libérale, suscite
00:48:53de nombreux espoirs chez les Vénézuéliens.
00:48:55J'ai 23 ans
00:48:57et c'est la première fois que je vote.
00:48:59C'est très excitant
00:49:01de savoir qu'il va y avoir un changement au Venezuela.
00:49:03Le peuple
00:49:05s'est réveillé, la jeunesse s'est réveillée
00:49:07et je crois que lundi, nous pourrons
00:49:09dire que le Venezuela sera un nouveau
00:49:11Venezuela.
00:49:13Malgré la ferveur
00:49:15suscitée par le chef de l'opposition,
00:49:17le régime n'entend pas lâcher aussi
00:49:19facilement. En campagne,
00:49:21le président Maduro a multiplié
00:49:23les déclarations choc pour discréditer
00:49:25son adversaire.
00:49:27Si la droite extrémiste,
00:49:29la droite de
00:49:31Bolsonaro ou les soutiens de
00:49:33Javier Millei et d'Hitler
00:49:35devaient arriver au pouvoir,
00:49:37il y aurait un bain de sang au Venezuela.
00:49:39À quelques heures du scrutin décisif,
00:49:41nul ne sait si la guerre fratricide
00:49:43post-électorale prédite par le président
00:49:45actuel aura bien lieu.
00:49:47Les résultats des présidentielles sont,
00:49:49quant à eux, attendus dans la nuit de dimanche.
00:49:51Et puis,
00:49:53cette information nationale, une première
00:49:55vague de chaleur frappe la France.
00:49:5713 départements sont placés en vigilance
00:49:59orange. Canicule,
00:50:01les températures excédant les 30 degrés
00:50:03en moyenne, notamment dans le
00:50:05sud-ouest. 22 autres départements
00:50:07sont en vigilance jaune.
00:50:09Prudence donc pour les personnes âgées
00:50:11ou fragiles. Hydratez-vous.
00:50:13J'ai le plaisir de vous retrouver à 15h30
00:50:15pour un prochain point sur l'actualité.
00:50:17C'est à vous Thomas.
00:50:19Merci Isabelle et à tout à l'heure.
00:50:21Une courte pause dans 180 minutes infos
00:50:23et puis nous prendrons la direction du Club France
00:50:25où la fête bat son plein.
00:50:27Vous le verrez à tout de suite
00:50:29sur l'antenne de CNews.
00:50:33180 minutes infos,
00:50:35la partie débat avec de nouveaux invités.
00:50:37Alors Alberto Toscano, journaliste, écrivain,
00:50:39est resté avec nous. Merci toujours d'être
00:50:41avec nous cet après-midi. Nous avons été rejoints
00:50:43par Amaury Brelet, journaliste. Bonjour cher Amaury.
00:50:45Merci de nous accompagner cet après-midi.
00:50:47A côté, Sarah Salmane, avocate. Bonjour Sarah.
00:50:49Merci d'être avec nous également.
00:50:51On va revenir sur un certain nombre de sujets.
00:50:53On va commencer par les Jeux Olympiques.
00:50:55C'est le sujet qui nous occupe en ce moment.
00:50:57On a beaucoup parlé de la cérémonie d'ouverture
00:50:59mais depuis, ça ne vous aura pas échappé,
00:51:01on a connu un certain nombre de succès sportifs.
00:51:03Quatre médailles pour la France
00:51:05lors de la journée de samedi. Je crois que c'était
00:51:07quasiment jamais arrivé dans l'histoire
00:51:09des Jeux Olympiques pour une première journée.
00:51:11Les stars de la journée d'hier
00:51:13c'était évidemment les rugbymen.
00:51:15L'équipe de rugby a 7
00:51:17emmenés par Antoine Dupont
00:51:19qui ont donc remporté la première médaille d'or de la France.
00:51:21Un exploit littéralement
00:51:23face à l'équipe des Fidji
00:51:25qui n'avaient jamais perdu un match
00:51:27lors des Jeux Olympiques.
00:51:29Emmanuel Macron était présent au Stade de France
00:51:31et il est allé sur la pelouse
00:51:33pour féliciter en personne les joueurs
00:51:35et notamment Antoine Dupont. Regardez.
00:51:45Voilà donc pour une des séquences
00:51:47de ce samedi, un événement
00:51:49que l'on a vécu depuis le Club France
00:51:51notamment où sont réunis
00:51:53des centaines de spectateurs
00:51:55et c'est la direction que l'on va prendre maintenant
00:51:57retrouver Amaya Cazenave.
00:51:59Bonjour Amaya Cazenave.
00:52:01Merci d'être en direct avec nous.
00:52:03Quelle est l'ambiance au Club France ?
00:52:05On imagine qu'hier c'était la fête.
00:52:07Est-ce que c'est la fête ?
00:52:09Est-ce que c'est la fête ?
00:52:11Est-ce que c'est la fête ?
00:52:13On imagine qu'hier c'était la fête.
00:52:15Est-ce que c'est toujours le cas ce dimanche ensoleillé ?
00:52:19Oui, hier clairement c'était
00:52:21l'incandescence au moment où les joueurs
00:52:23du rugby A7 sont arrivés sur
00:52:25l'estrade. Il a fallu être très patient
00:52:27pour les voir mais sur les coups
00:52:29de minuit trente, ils sont enfin
00:52:31arrivés pour célébrer avec les
00:52:33supporters tricolores et vous savez quoi ?
00:52:35Comme ils ont beaucoup aimé, ils ont remis ça.
00:52:37Il y a quelques minutes, ils étaient là sur la grande
00:52:39scène qui se trouve ici,
00:52:41sur la halle de la Villette. Il y avait des centaines
00:52:43de personnes qui étaient vraiment
00:52:45massées pour les acclamer,
00:52:47pour les encourager, pour chanter, pour danser
00:52:49avec eux car oui, désormais, il y a
00:52:51cette petite danse très célèbre.
00:52:53Je ne sais pas si vous les avez vues hier sur la pelouse
00:52:55du Stade de France mais ils ne sont pas
00:52:57à droite qu'avec leurs mains,
00:52:59les rugbymen du 7. Ils sont aussi
00:53:01très forts en danse. En même temps,
00:53:03ils ont appris avec les danseuses du
00:53:05Moulin Rouge pour apprendre à être
00:53:07coordonnés, à être tous ensemble.
00:53:09Ici, c'est vraiment là où va battre
00:53:11le cœur de la délégation française
00:53:13pendant ces Jeux Olympiques parce que ce
00:53:15Club France, c'est là où il y aura toutes les célébrations
00:53:17à chaque fois qu'il y aura
00:53:19un médaillé pour les Bleus.
00:53:21C'est aussi ici
00:53:23qu'on peut faire plein d'activités sportives,
00:53:25assister aussi
00:53:27aux retransmissions. En ce moment,
00:53:29par exemple, on peut suivre
00:53:31le VTT avec Pauline Ferrand-Prévot
00:53:33notamment pour les Françaises.
00:53:35Il y a beaucoup d'ambiance ici,
00:53:37beaucoup de monde, à tel point qu'hier,
00:53:39alors qu'il ne faisait pas très beau, il n'y avait déjà plus
00:53:41de place à vendre pour venir à ce Club France.
00:53:43Donc vraiment, si vous avez
00:53:45envie de célébrer vos champions,
00:53:47il faudra vous y prendre à l'avance
00:53:49pour venir ici, peut-être toucher du doigt
00:53:51pour de vrai des médailles olympiques.
00:53:53Oui, et on espère
00:53:55une ambiance de fête ce soir, notamment pour
00:53:57notre tricolore Léon Marchand
00:53:59qui a une chance de médaille d'or. Merci beaucoup
00:54:01Amaya Kaznav d'avoir été en direct avec nous.
00:54:03Merci également à Manon Guimet
00:54:05qui accompagne derrière la caméra.
00:54:07Ambiance de fête au Club France,
00:54:09évidemment, ça fait plutôt plaisir
00:54:11de voir ces images. On va peut-être voir une autre image,
00:54:13il y avait un homme politique, on va revenir à nos débats,
00:54:15un homme politique qui était au Club France hier,
00:54:17c'était le Premier ministre démissionnaire
00:54:19qui visiblement veut profiter lui aussi de la fête, Gabriel Attal.
00:54:21Il a vécu depuis le Club France, justement,
00:54:23la victoire de l'équipe
00:54:25de rugby A7. Regardez.
00:54:27On a déjà eu plusieurs médailles aujourd'hui,
00:54:29on a une première médaille d'or ce soir,
00:54:31c'est une formidable nouvelle
00:54:33pour un formidable match.
00:54:35On bat les champions olympiques
00:54:37en titre, dans un match
00:54:39double champion olympique en titre, dans un match
00:54:41qui a été exceptionnel.
00:54:43C'était pour moi
00:54:45en plus un moment incroyable d'être
00:54:47au milieu des supporters ici
00:54:49et de tous ces Français qui sont venus et de cette ferveur
00:54:51qui est exceptionnelle.
00:54:53À Maurice Brelet, c'est plutôt sympathique de voir les hommes politiques.
00:54:55On a vu Emmanuel Macron au Stade de France,
00:54:57Gabriel Attal au Club France.
00:54:59Certains dénoncent une forme de récupération.
00:55:01C'est leur rôle aussi d'accompagner les athlètes et les sportifs.
00:55:03Oui, on est clairement dans la récupération politique.
00:55:05Ce n'est pas nouveau de la part
00:55:07à la fois d'Emmanuel Macron et de Gabriel Attal.
00:55:09Ils essaient de gratter un ou deux points dans les sondages
00:55:11en cette période un peu compliquée.
00:55:13Et en même temps, ils sont aux manettes.
00:55:15C'est eux qui ont amorcé et initié
00:55:17cette grande
00:55:19célébration sportive
00:55:21depuis des années. C'est eux qui sont aux manettes,
00:55:23qui contrôlent notamment la sécurité.
00:55:25Donc il est tout à fait normal
00:55:27qu'ils soient sur le terrain à soutenir
00:55:29en tant que représentants officiels du peuple français
00:55:31nos sportifs.
00:55:33C'est leur place finalement ?
00:55:35Je ne trouve pas du tout qu'il y ait une récupération politique.
00:55:37S'ils ne seraient pas là, on pourrait s'interroger du pourquoi
00:55:39ils ne sont pas là, ils sont à leur place.
00:55:41Et en plus, on peut quand même le reconnaître, ça se passe
00:55:43plutôt bien avec ce gouvernement démissionnaire
00:55:45pour la gestion des Jeux Olympiques.
00:55:47À part le royaume du walkisme, où on peut en débattre,
00:55:49en termes de sécurité,
00:55:51en termes sécuritaires, il n'y a vraiment aucune difficulté.
00:55:53Pour une fois, j'ai envie de dire,
00:55:55ils sont à leur place.
00:55:57Ce qui concerne Gabriel Attal.
00:55:59Il s'est maquillé pour l'occasion.
00:56:01Oui, ça lui va bien, c'est très mignon.
00:56:03Ça me fait penser, il y a des représentants
00:56:05italiens qui sont présents pour les Jeux Olympiques ?
00:56:07Il y a une case italienne,
00:56:09un club italien,
00:56:11mais je n'ai pas encore été la visiter.
00:56:13Il paraît que ça existe.
00:56:15Il y a des représentants
00:56:17officiels italiens,
00:56:19sans doute le président de la République
00:56:21était tout mouillé.
00:56:23Comme nous tous.
00:56:25C'est normal, mais il ne faudrait pas non plus qu'il en fasse trop.
00:56:27Parce que s'il en fait trop, en revanche, là,
00:56:29ce sera une récupération politique.
00:56:31Je vais vous soumettre un tweet, et vous allez me dire si
00:56:33elle en fait trop. En l'occurrence, c'est Anne Hidalgo.
00:56:35La Ville de Paris
00:56:37a posté un message sur le réseau social
00:56:39X pour féliciter la première médaille
00:56:41tricolore. C'était la médaille de bronze
00:56:43de la judoka Shirin Boukli.
00:56:45Une première médaille française
00:56:47s'exclame le compte officiel de la Ville de Paris.
00:56:49Je vous laisse juge de la photo
00:56:51qui a été choisie.
00:56:53C'est une photo d'Anne Hidalgo.
00:56:55Malgré tout, est-ce qu'on n'aurait pas
00:56:57pu mettre en avant plutôt le visage
00:56:59de l'athlète qui a remporté cette médaille
00:57:01que celui de la maire de Paris ?
00:57:03Elle a peut-être le sentiment d'avoir gagné la médaille elle-même.
00:57:05Elle est peut-être dans le déni, je ne sais pas.
00:57:07Oui, ce n'est pas adapté. Après, elle va nous dire que c'est son équipe
00:57:09de com et qu'elle n'était pas au courant.
00:57:11Le nom d'Anne Hidalgo, j'ai envie de vous dire,
00:57:13j'en attendais pas mieux.
00:57:15C'est aussi la fête de la Ville de Paris.
00:57:17C'est vrai, vous avez raison.
00:57:19N'importe quelle maire de Paris, dans un contexte
00:57:23où on essaie d'exploiter la chose.
00:57:25Je ne sais pas si toutes les maires se seraient baignées
00:57:27dans la Seine.
00:57:29Il y a eu un problème.
00:57:31Le jour où elle s'est baignée,
00:57:33les taux qui ont été mesurés n'étaient pas bons.
00:57:35Ce qui veut dire qu'elle s'est baignée, visiblement,
00:57:37dans une eau qui était impropre à la baignade.
00:57:39D'ailleurs, ça pose problème parce que l'entraînement
00:57:41du trinitlon a été reporté.
00:57:43Il a beaucoup plu, notamment vendredi.
00:57:45Le choix de la photo peut-être inopportun.
00:57:47Elle a raison de le mettre en avant parce qu'elle a vraiment besoin
00:57:49de grimper dans les sondages.
00:57:51Je pense que c'est vraiment utile.
00:57:53On ne va pas tirer sur l'ambulance Anne Hidalgo.
00:57:55On va passer à la partie plus politique
00:57:57de nos débats.
00:57:59Lucie Castex, celle qui a été désignée par le Nouveau Fonds Populaire
00:58:01pour essayer de devenir
00:58:03Premier ministre, était en déplacement
00:58:05à Lille.
00:58:07Elle a été soutenue lors de ses déplacements
00:58:09par Marine Tondelier, secrétaire nationale
00:58:11d'Europe Ecologie Les Verts.
00:58:13Le récit de cette journée
00:58:15signait Mathilde Ibanez et Maxime Legay.
00:58:17C'est un premier déplacement à Lille
00:58:19pour Lucie Castex, inconnue
00:58:21du grand public il y a encore quelques semaines.
00:58:23La haute fonctionnaire a été propulsée
00:58:25sur le devant de la scène politique
00:58:27après 16 jours de négociations
00:58:29et avec le souhait du Nouveau Fonds Populaire
00:58:31de l'avoir nommée à Matignon.
00:58:33Lors de ce déplacement,
00:58:35la candidate de 37 ans
00:58:37se voit déjà Premier ministre.
00:58:39La carte dont je dispose, c'est montrer que je suis prête.
00:58:41C'est montrer qu'on est au travail et c'est lui rappeler
00:58:43que la logique institutionnelle, comme dans toutes les démocraties
00:58:45parlementaires, c'est de désigner
00:58:47le groupe politique qui est arrivé en tête aux élections
00:58:49pour former un gouvernement.
00:58:51Pourtant, ce nom proposé par le Nouveau Fonds Populaire
00:58:53a été rejeté par Emmanuel Macron,
00:58:55loin de décourager les forces de gauche
00:58:57et notamment l'écologiste
00:58:59Marine Tondelier.
00:59:01La nouvelle rumeur en ville, c'est que Lucie Castex
00:59:03ne sera jamais nommée, mais vous savez qu'on n'a plus d'un tour
00:59:05dans notre sac, qu'on n'a plus d'une corde
00:59:07à notre arc et donc on est très déterminés
00:59:09à partir de maintenant, s'il refuse de nommer Lucie Castex
00:59:11c'est du sabotage. Donc ce qu'il est en train
00:59:13de faire, c'est d'organiser la résistance au changement.
00:59:15Si Lucie Castex est nommée
00:59:17à Matignon, elle sera la première
00:59:19chef du gouvernement à n'avoir jamais
00:59:21exercé de responsabilité politique
00:59:23ou ministérielle auparavant.
00:59:25Une nomination qui n'est toutefois
00:59:27pas encore d'actualité.
00:59:29Le Président de la République avait annoncé
00:59:31qu'aucun changement de gouvernement
00:59:33n'aurait lieu avant la mi-août.
00:59:35Oui, d'ailleurs on peut peut-être revoir
00:59:37la déclaration du Président de la République
00:59:39interrogée quelques minutes après la désignation
00:59:41de Lucie Castex sur
00:59:43l'antenne de France Télévisions.
00:59:45Le Président de la République avait dit la question n'est pas un nom
00:59:47c'est quelle majorité peut se dégager à l'Assemblée
00:59:49pour qu'un gouvernement puisse
00:59:51dégager des réformes, faire passer un budget
00:59:53et faire avancer le pays. Sur ça il a raison.
00:59:55La question n'est pas un nom
00:59:57d'un groupe politique
00:59:59largement minoritaire
01:00:01mais qui peut exprimer une majorité
01:00:03qui peut trouver une majorité
01:00:05à l'Assemblée Nationale, ça me paraît totalement
01:00:07logique. Et ça vous surprend que Lucie Castex
01:00:09fasse campagne en quelque sorte, qu'elle se déplace
01:00:11à Lille et qu'on l'entend
01:00:13Marine Tondelet dit la dernière rumeur
01:00:15en ville serait qu'Emmanuel Macron ne la désigne pas
01:00:17c'est plus qu'une rumeur, ce sont les propos du chef d'Etat.
01:00:19Chacun fait ses intérêts politiques
01:00:21voire politiciens.
01:00:23Les vrais jeux
01:00:25sont les Jeux Olympiques et il y a
01:00:27deux jeux au même temps
01:00:29qui se jouent mais d'une façon
01:00:31un peu comme ça
01:00:33pas spécialement intéressante
01:00:35entre les partis politiques
01:00:37dans l'attente que les Jeux Olympiques
01:00:39se terminent et que le Président
01:00:41de la République choisisse le nom du prochain
01:00:43Premier Ministre.
01:00:45Ça vous surprend de voir Lucie Castex
01:00:47comme ça dans les rues de Lille ?
01:00:49Si elle a envie de faire un tour à Lille, j'ai envie de vous dire pourquoi pas
01:00:51mais on nous fait croire que c'est un nom consensuel
01:00:53pour la gauche. Moi j'ai envie de dire
01:00:55Madame Castex a choisi de faire
01:00:57une alliance avec certains membres, enfin avec
01:00:59LFI et donc certains membres
01:01:01notamment Thomas Porte qui nous dit que
01:01:03les athlètes israéliens ne sont pas les bienvenus
01:01:05Madame Rima Hassan qui dit que
01:01:07Thomas est un mouvement légitime
01:01:09comment on peut envisager d'avoir
01:01:11un Premier Ministre qui s'associe
01:01:13et qui mettrait peut-être à ce gouvernement
01:01:15des personnes qui ont tenu ce type de propos ?
01:01:17Ce serait un danger pour la Vème République
01:01:19ce serait un danger pour notre démocratie
01:01:21donc j'ai envie de dire qu'elle ne sera jamais
01:01:23Premier Ministre a priori et si elle l'est
01:01:25ça tiendra 72 heures maximum et heureusement.
01:01:27Vous pensez aussi qu'elle ne tiendrait pas
01:01:29Lucie Castex à la tête du gouvernement ?
01:01:31Marine Tondelier part de sabotage
01:01:33j'aurais juste le rappeler que ceux qui sont
01:01:35les plus proches idéologiquement
01:01:37dans l'art de saboter ce sont
01:01:39plutôt ses amis d'ultra-gauche
01:01:41ou ceux qui sabotent la SNCF
01:01:43ou ceux qui sabotent la SNCF
01:01:45Je voudrais rappeler quand même
01:01:47et lui rappeler à elle notamment
01:01:49que le Nouveau Front Populaire
01:01:51n'a pas gagné les élections législatives
01:01:53qu'une partie d'entre eux, des élus députés
01:01:55l'ont été grâce au fonds républicain
01:01:57donc ils ne sont pas légitimes
01:01:59que ça n'est pas une coalition, c'est un cartel des gauches
01:02:01qui associe des gens qui ne s'entendent même pas entre eux
01:02:03que Madame Castex
01:02:05n'a aucune légitimité populaire
01:02:07elle n'est pas élue, c'est une technocrate
01:02:09d'ailleurs il y a un sondage qui est sorti il y a deux jours
01:02:11qui montre que 58% des français sont contre
01:02:13sa nomination à Matignon
01:02:15elle n'a pas non plus de légitimité
01:02:17politique aujourd'hui alors que l'on voit
01:02:19même au PS où des courants minoritaires
01:02:21se montent au créneau
01:02:23pour justement s'opposer
01:02:25au choix de Madame Castex
01:02:27donc voilà
01:02:29Emmanuel Macron a prévenu, il ne la nommera pas
01:02:31et même si elle devait être nommée
01:02:33dans les semaines qui viennent par miracle
01:02:35elle fera face à une motion de censure qui la fera tomber immédiatement
01:02:37J'aimerais justement qu'on revienne sur les propos
01:02:39de Marine Tondoli parce que les mots
01:02:41qu'elle a choisis, les mots qu'elle emploie sont
01:02:43intéressants, on va écouter la secrétaire nationale
01:02:45d'Europe Écologie Les Verts
01:02:47La majorité qui a un programme
01:02:49de coalition, qui a une première ministre
01:02:51un nom à proposer, qui a une équipe formée
01:02:53soudée prête à l'emploi, c'est nous
01:02:55c'est nous et à partir de maintenant
01:02:57s'ils refusent de nommer Lucie Castex c'est du sabotage
01:02:59c'est du sabotage parce qu'on sait
01:03:01que dans les ministères en ce moment
01:03:03dans les services des ministères ça prépare le budget
01:03:05on sait que si on est nommé dans 3 semaines
01:03:07on pourra faire moins que si on est nommé maintenant
01:03:09et que si on est nommé le 15 septembre ce sera
01:03:11quasiment trop tard pour plein de choses
01:03:13donc ce qu'il est en train de faire c'est d'organiser la résistance au changement
01:03:15Sabotage
01:03:17résistance au changement
01:03:19les termes sont notables
01:03:21surtout les mots résistance
01:03:23parce que qu'est-ce que ça veut dire
01:03:25si résistance ça veut dire
01:03:27aller sur le plateau télé et dire
01:03:29si je ne suis pas d'accord, pourquoi pas
01:03:31c'est même sain du point de vue
01:03:33démocratique, si résistance
01:03:35signifie manifester
01:03:37pourquoi pas, mais si
01:03:39résistance signifie autre chose
01:03:41manifestation violente
01:03:43alors ça devient inquiétant
01:03:45donc je crois que
01:03:47Mme Toddelier qui a utilisé
01:03:49cette expression devrait
01:03:51nous faire le cadeau
01:03:53de nous expliquer ce que
01:03:55elle entend par les mots résistance
01:03:57en l'occurrence elle parlait de la résistance même du Président
01:03:59au changement, c'est à dire
01:04:01la résistance du Président
01:04:03Sabotage, ça fait partie
01:04:05des accusations politiques
01:04:07on dit ce qu'on veut
01:04:09dans les débats politiques, dans la polémique politique
01:04:11mais les mots résistance
01:04:13on est entre erreurs
01:04:15résistance, qu'est-ce que ça
01:04:17veut vraiment dire
01:04:19c'est honteux, le mot sabotage c'est honteux
01:04:21surtout quand on sait que Mme...
01:04:23des vrais sabotages
01:04:25Marine Toddelier s'est rendue à Saint-Sauline
01:04:27l'an passé
01:04:29pour soutenir les manifestants où l'on a vu
01:04:31des black box d'ultra gauche
01:04:33casser du flic, lancer des cocktails molotov
01:04:35sur les forces de l'ordre, des violences
01:04:37on s'en rappelle encore
01:04:39en plein champ, qui ont fait des dizaines
01:04:41de blessés donc c'est parfaitement irresponsable
01:04:43Est-ce qu'on peut quand même comprendre aussi qu'il y a une forme
01:04:45d'exaspération à gauche parce que
01:04:47ils implorent le Président de la République
01:04:49de les nommer à Matignon, lui il dit
01:04:51on attend la fin des JO, visiblement ils ne veulent pas
01:04:53entendre parler de travaux olympiques, la preuve ils sont sur le terrain
01:04:55Non mais ils peuvent supplier autant qu'ils veulent
01:04:57ils peuvent quémander, ils n'ont pas 289
01:04:59députés, ils n'ont pas la majorité absolue, ce n'est pas
01:05:01parce qu'ils ont fini premiers en termes de sièges
01:05:03pas en termes de voix, puisque le Rassemblement National
01:05:05à 11 millions ils sont premiers, qu'ils doivent
01:05:07être, qu'elle doit être
01:05:09Premier Ministre, l'article 8 de la Constitution nous explique
01:05:11que le Président nomme le Premier Ministre
01:05:13il n'est pas expliqué le Premier, le Président
01:05:15de la République nomme pour Premier Ministre
01:05:17celui qui a obtenu le plus de sièges
01:05:19au sein de l'hémicycle, donc il n'y a pas
01:05:21d'obligation constitutionnelle
01:05:23même si l'usage voudrait
01:05:25que ce soit tel, mais de toute façon ça ne tiendrait pas
01:05:27après sur la sémantique, ils sont toujours très outranciers
01:05:29souvenez-vous, Manuel Bompard a dit que c'était
01:05:31un forcené, nous avons Adrien Quatennens
01:05:33qui nous dit qu'il faut aller dans la rue
01:05:35donc ils sont tous, au moins ils ont ce point commun là
01:05:37c'est l'outrance, voilà
01:05:39Et cette situation de blocage politique, vous en parliez
01:05:41un petit peu tout à l'heure, Alberto Toscano
01:05:43de votre point de vue à vous
01:05:45c'est quand même assez particulier
01:05:47on est dans l'événement majeur pour la France
01:05:49et on a une situation politique
01:05:51très floue, très instable
01:05:53Vu du point de vue européen
01:05:55le blocage politique français est inquiétant
01:05:57il est inquiétant par rapport
01:05:59aux choix qui seront réalisés en Europe
01:06:01je rappelle, on va vers
01:06:03par exemple
01:06:05la reprise du pacte de stabilité
01:06:07il faut s'entendre en Europe
01:06:09on a des problèmes de politique internationale
01:06:11qui impliquent
01:06:13une certaine cohésion européenne
01:06:15et par rapport à la France
01:06:17on voit du reste
01:06:19de l'Europe, de Berlin, de Rome
01:06:21de Madrid, on regarde la politique
01:06:23intérieure française et on voit
01:06:25de la confusion, on voit des points d'interrogation
01:06:27et on pense
01:06:29à l'après
01:06:31et je pense qu'il y a
01:06:33un problème dont on ne parle jamais
01:06:35et c'est celui de la dette publique française
01:06:37du fait que le prochain
01:06:39gouvernement doit garantir
01:06:41de la stabilité, de la crédibilité
01:06:43parce que le prix
01:06:45de la dette est
01:06:47inversement proportionnel
01:06:49à la crédibilité d'un pays
01:06:51si par exemple
01:06:53le prochain premier ministre était une personne
01:06:55comme Michel Barnier
01:06:57la France aurait un type de crédibilité
01:06:59si c'était une personne comme
01:07:01Lucie Castex, elle aurait
01:07:03un autre niveau de crédibilité
01:07:05je précise juste que Lucie Castex
01:07:07dans une interview ce dimanche
01:07:09elle s'éloigne des
01:07:11des recommandations
01:07:13des restrictions
01:07:15des obligations budgétaires
01:07:17de l'Union Européenne
01:07:19Si je peux permettre, les français ont voté
01:07:21pour la gauche en nombre, on peut le reconnaître
01:07:23ils n'ont pas voté pour Mme Castex, elle n'a pas été
01:07:25élue au suffrage universel direct
01:07:27les français n'ont jamais dit
01:07:29nous voulons absolument à Mme Castex pour la simple et bonne raison
01:07:31qu'ils ne la connaissaient pas
01:07:33peu de personnes la connaissaient c'est vrai
01:07:35malgré tout elle est aussi le nom sur lequel
01:07:37se sont arrêtés les forces de gauche
01:07:39on a beaucoup dit qu'ils étaient incapables
01:07:41de s'entendre sur quoi que ce soit
01:07:43bon ils ont quand même trouvé un nom
01:07:45est-ce que ça permet à Maurice Brelais de mettre aussi la pression sur Emmanuel Macron
01:07:47est-ce que vous pensez qu'aujourd'hui le chef de l'Etat
01:07:49il est un peu empêté par cette personnalité
01:07:51qui finalement est prête
01:07:53elle à entrer à Matignon
01:07:55alors qu'on ne voit pas de coalition alternative
01:07:57pour l'instant du côté d'Emmanuel Macron
01:07:59c'est très clairement l'objectif du nouveau Front Populaire
01:08:01de mettre la pression sur l'Elysée
01:08:03après je répète ce sondage
01:08:0558% des français sont opposés
01:08:07à la nomination de Madame Castex à Matignon
01:08:09donc il a plutôt le peuple pour l'instant
01:08:11en tout cas l'opinion derrière lui
01:08:13et puis le temps parce que les Jeux Olympiques
01:08:15vont durer encore plusieurs semaines
01:08:17donc la trêve politique elle se fait d'une manière
01:08:19ou d'une autre quand même
01:08:21il n'y a plus personne au Parlement c'est les vacances
01:08:23donc il a encore quelques semaines devant lui
01:08:25pour espérer parce que c'est quand même son vain espoir visiblement
01:08:27de former une coalition
01:08:29qui elle pourrait résister à une motion
01:08:31de censure en associant le Bloc
01:08:33central et éventuellement les Républicains
01:08:35parmi les nouveaux députés
01:08:37du nouveau Front Populaire
01:08:39il y a un certain Raphaël Arnault
01:08:41triplement fiché S
01:08:43une élection qui avait suscité
01:08:45un certain nombre de débats
01:08:47parce que évidemment est-ce qu'on peut avoir
01:08:49un fiché S au sein de l'Assemblée Nationale
01:08:51et bien c'est la question
01:08:53que l'on vous a posé dans un sondage
01:08:55c'est ça pour CNews, GDD et Europe 1
01:08:5780% des français
01:08:59sont favorables
01:09:01au fait de rendre inéligibles
01:09:03les personnes fichées S
01:09:05mais certains juristes alertent
01:09:07sur les implications et les dangers
01:09:09que cela pourrait entraîner
01:09:11regardez ce sujet signé Maxime Legay
01:09:13c'est un résultat
01:09:15sans appel
01:09:17interrogé sur la question de rendre inéligibles
01:09:19les personnes fichées S
01:09:21les français sont 80%
01:09:23à y être favorables
01:09:25pourtant pour le directeur de l'Institut
01:09:27pour la Justice, une telle mesure
01:09:29pourrait introduire une part d'arbitraire
01:09:31dangereuse pour notre démocratie
01:09:33je pense que ce serait une mauvaise idée
01:09:35parce que la fiche S
01:09:37ce n'est pas une décision
01:09:39juridictionnelle, il y a une part d'arbitraire
01:09:41puisque c'est l'état lui-même qui fiche
01:09:43ces personnes là, si demain
01:09:45le pouvoir central
01:09:47arrive entre les mains des mauvaises personnes
01:09:49il pourrait mettre des fiches S sur tous ses ennemis
01:09:51et les rendre tous inéligibles
01:09:53ce ne serait pas digne
01:09:55d'un état démocratique
01:09:57alors comment expliquer un tel souhait
01:09:59de la part des français, le sentiment
01:10:01que les délinquants bénéficient d'une impunité
01:10:03pourrait être un premier
01:10:05élément de réponse
01:10:07les français ont le sentiment que
01:10:09de manière générale, les fiches S
01:10:11comme tous les délinquants
01:10:13comme toutes les personnes louches
01:10:15ne sont pas correctement punies
01:10:17et sanctionnées par la justice
01:10:19à mon sens, une fiche S qui est légitime
01:10:21devrait ensuite
01:10:23déboucher sur une condamnation pénale
01:10:25mercredi dernier
01:10:27la députée Hélère Virginie Duby-Muller
01:10:29a déposé une proposition de loi
01:10:31pour empêcher les personnes fichées S
01:10:33de se présenter
01:10:35à une élection française
01:10:37alors faut-il rendre inéligibles
01:10:39les fiches S, on en débat
01:10:41dans quelques instants mais d'abord c'est l'heure
01:10:43du flash info avec vous Isabelle
01:10:45à Saint-Pierre dans le Cantal
01:10:47un mort est à déplorer après l'effondrement
01:10:49de la terrasse d'une salle polyvalente
01:10:51ainsi que 39 blessés
01:10:53dont 4 graves mais sans pronostic vital
01:10:55les faits se sont passés hier soir
01:10:57lors d'un mariage regroupant près de 150 personnes
01:10:59une enquête est ouverte
01:11:01pour homicides involontaires
01:11:03et blessures involontaires
01:11:05bonne nouvelle côté trafic ferroviaire
01:11:07il n'y aura plus aucune perturbation
01:11:09demain matin assure la SNCF
01:11:11les réparations des lignes à grande vitesse
01:11:13sont totalement terminées
01:11:15aujourd'hui la situation sur l'axe
01:11:17atlantique est quasi normale
01:11:193 TGV sur 4
01:11:21circulent sur l'axe nord
01:11:23un allongement de temps de parcours
01:11:25enfin à Paris la pluie de ce week-end
01:11:27a eu raison de la Seine
01:11:29le premier entraînement de triathlon
01:11:31prévu ce matin dans le fleuve a été annulé
01:11:33l'eau étant trop polluée
01:11:35les organisateurs restent tout de même confiants
01:11:37sur la tenue des épreuves
01:11:39mardi et mercredi
01:11:41le triathlon est la première épreuve olympique
01:11:43qui doit se tenir dans la Seine
01:11:45avant la natation en eau libre
01:11:47merci Isabelle
01:11:49prochain rendez-vous avec l'actualité à 16h
01:11:51on en parlait donc des fichés S
01:11:53faut-il rendre inéligibles les personnes fichés S
01:11:55on a compris que du point de vue de la Constitution
01:11:57c'était compliqué et même ça pouvait être
01:11:59contre-productif
01:12:01mais ce que l'on comprend au travers de ce sondage
01:12:03c'est que les Français se disent
01:12:05on ne peut pas être fichés S
01:12:07donc potentiellement dangereux
01:12:09problématiques et en même temps représenter
01:12:11le peuple, c'est sans doute ça le message
01:12:13qu'ils ont voulu envoyer au travers de ce sondage
01:12:15oui oui ce chiffre très élevé il traduit à la fois
01:12:17la volonté de moralisation
01:12:19de la vie politique et puis plus précisément
01:12:21l'effarement face à l'élection
01:12:23de Raphaël Arnault donc candidat à LFI
01:12:25Nouveau Fonds Populaire et trois fois
01:12:27fichés S
01:12:29il n'en demeure pas moins que sur la forme
01:12:31cette proposition de loi est démagogique
01:12:33et sur le fond liberticide
01:12:35je rappelle que les fichés S
01:12:37sont un outil administratif
01:12:39de surveillance, de renseignement, de collecte
01:12:41d'informations concernant des individus
01:12:43susceptibles de porter atteinte
01:12:45à la sûreté de l'Etat
01:12:47et qui ne préjugent pas d'ailleurs
01:12:49de leur culpabilité et encore moins
01:12:51de leur dangerosité
01:12:53donc par ailleurs
01:12:55et ça a été très bien dit, il y a un risque
01:12:57évidemment d'arbitraire, on imagine
01:12:59un pouvoir en place qui ficherait S
01:13:01des opposants politiques
01:13:03pour les empêcher de pouvoir
01:13:05se présenter et donc se faire élire
01:13:07c'est le pire du pire
01:13:09donc cette proposition de loi, elle finira
01:13:11très probablement à la poubelle. Sarah Salmane
01:13:13je me tourne vers l'avocate que vous êtes, il faut préciser quand même
01:13:15parce que tout le monde ne le sait pas, une fiche S n'est pas
01:13:17une condamnation. C'est pas une condamnation
01:13:19et c'est pas pour ça qu'on fait l'objet de poursuites
01:13:21on n'est pas mis en examen, on n'est pas poursuivi
01:13:23on n'est pas condamné et on peut
01:13:25être fiché S sans le savoir, c'est confidentiel
01:13:27donc si ça se trouve il y a d'autres personnes qui le sont
01:13:29vous dites, les électeurs sont choqués
01:13:31d'avoir un fiché S à l'Assemblée, mais attendez, ils ont voté
01:13:33pour ce fiché S donc c'est pas du tout un repoussoir
01:13:35Oui mais on imagine que dans les 80%
01:13:37en tout cas il a été largement réélu
01:13:39c'est pas du tout un repoussoir pour certains, au contraire
01:13:41Mathilde Panot était très fière de l'avoir
01:13:43donc c'est pas une condamnation, c'est pas une sanction pénale
01:13:45et juridiquement je ne vois pas comment...
01:13:47Élu et pas réélu, Raphaël Arnault
01:13:49c'est la première fois qu'il est élu
01:13:51Oui c'était une primo-élection, il y a 580 000 personnes
01:13:53qui sont inscrites au fichier des personnes recherchées
01:13:55puisque une fiche S c'est une sous-section
01:13:57de ce fichier et donc
01:13:59encore une fois, on peut être fiché S sans le savoir
01:14:01Mais ça dit quand même quelque chose parce qu'on a bien compris
01:14:03C'est la transparence de l'avis public
01:14:05voilà ce que l'on cherche à tout prix
01:14:07en cohérence avec
01:14:09quand il faut déclarer ses revenus
01:14:11cette transparence exacerbée
01:14:13L'exemplarité aussi, c'est-à-dire que
01:14:15si vous êtes fiché S, beaucoup imaginent que vous avez
01:14:17participé à des actions
01:14:19de sabotage, on en parlait tout à l'heure
01:14:21Il aurait dû être sanctionné par les urnes
01:14:23Pourquoi ne l'a-t-il pas été ?
01:14:25C'est aussi ça la question qu'on peut se poser
01:14:27Adrien Quatennens, lui il a été réellement condamné d'un point de vue pénal
01:14:29il a fait le choix de ne pas
01:14:31se ressoumettre au suffrage universel direct
01:14:33Là il n'a pas de condamnation, il fait ce qu'il veut en fait
01:14:35Mais proposer son loi qui ne tiendra pas la route
01:14:37Je suis tout à fait d'accord
01:14:39On ne peut pas utiliser
01:14:41l'idée du fiché S
01:14:43pour empêcher quelqu'un d'être candidat
01:14:45En même temps, les peuples ont
01:14:47l'avis politique qu'ils méritent
01:14:49Les démocraties ont la classe politique
01:14:51qu'ils expriment
01:14:53Il y a un problème réel
01:14:55de faire marcher
01:14:57nos démocraties, je parle bien au plural
01:14:59parce que ça vaut pour d'autres démocraties
01:15:01en Europe
01:15:03L'exemplarité doit
01:15:05peser quelque chose
01:15:07Par contre, aujourd'hui on voit trop souvent
01:15:09la communication
01:15:11la démagogie prendre
01:15:13la place
01:15:15d'un vote conscient
01:15:17sur les personnes et sur les partis politiques
01:15:19On voit une détérioration
01:15:21des racines
01:15:23de notre vie politique
01:15:25On a besoin de renouveler notre démocratie
01:15:27mais ça doit partir du peuple
01:15:29et ça ne peut pas être un décret
01:15:31qui impose, par exemple
01:15:33l'inéligibilité de quelqu'un
01:15:35L'inéligibilité
01:15:37C'est une peine complémentaire
01:15:39On ne peut pas être
01:15:41décidé par un décret administratif
01:15:43Ce serait dramatique
01:15:45si ça passait comme ça
01:15:47Michel Auboin, ancien préfet
01:15:49D'un point de vue juridique
01:15:51évidemment, un fiché S
01:15:53ou autre, les fichés de renseignement
01:15:55ne peuvent pas, d'abord
01:15:57c'est vrai qu'on ne peut pas les communiquer
01:15:59que s'ils n'appartiennent qu'au service
01:16:01de renseignement
01:16:03Ce n'est pas une base juridique suffisante
01:16:05Sans ça, il y a beaucoup de gens qui vont finir
01:16:07pour différentes raisons
01:16:09Est-ce que des gens qui ont participé
01:16:11et qui ont pu être condamnés
01:16:13c'est-à-dire qu'il faudrait que la loi
01:16:15condamne, par exemple, la participation active
01:16:17ou l'appel à la
01:16:19révolution violente
01:16:21puisse être condamnée
01:16:23ce qui permettrait
01:16:25et ça, il suffit d'écrire la loi
01:16:27ça permettrait ensuite d'avoir une condamnation
01:16:29qui, elle, fonderait
01:16:31le principe de ne pas pouvoir se présenter à l'élection
01:16:33C'est intéressant ce que dit
01:16:35Michel Auboin, c'est-à-dire qu'on sortirait de la simple
01:16:37démarche administrative
01:16:39de la fiche S pour dire
01:16:41s'il y a condamnation, on pourrait
01:16:43faciliter, là, en l'occurrence, on pourrait être
01:16:45inéligible. C'est une bonne piste ?
01:16:47Oui, c'est une bonne piste. Ça répond à une aspiration ?
01:16:49Pourquoi je vous interroge ? C'est parce qu'il y a quand même 80%
01:16:51des Français qui disent
01:16:53il faut rendre inéligible les fichés S
01:16:55Il faut changer le droit et la morale. Moralement, oui,
01:16:57on ne devrait pas se présenter si on est fiché S
01:16:59Oui, évidemment, moralement, mais juridiquement
01:17:01il faut une condamnation. Et en cela,
01:17:03cette piste est tout à fait pertinente et cohérente à étudier
01:17:05Il y a d'ailleurs une petite contradiction, pour ne pas dire
01:17:07hypocrisie, chez certains Français
01:17:09qui se retrouvent d'ailleurs peut-être dans ces chiffres
01:17:11qui n'hésitent pas régulièrement
01:17:13à voter et à réélire des politiques
01:17:15qui ont, eux, été véritablement condamnés
01:17:17Voilà en tout cas
01:17:19ce qu'on pouvait dire sur ce débat autour
01:17:21des fiches S. On en vient maintenant à ce
01:17:23sujet à Cannes. Souvenez-vous,
01:17:25il y a deux ans, une octogénaire
01:17:27avait été agressée par des adolescents de
01:17:2914 et 15 ans. Le week-end dernier,
01:17:31dans la nuit de samedi à dimanche,
01:17:33deux des agresseurs ont une nouvelle fois été
01:17:35arrêtés après un refus
01:17:37d'obtempérer à bord d'une voiture volée.
01:17:39Et vous allez le voir, cette récidive, elle ne plaît
01:17:41pas du tout aux maires de Cannes. Un reportage
01:17:43signé Franck Triviaud avec le récit
01:17:45de Charles Pousseau
01:17:47Dans la nuit du 20 au 21 juillet,
01:17:49après un refus d'obtempérer, les forces
01:17:51de l'ordre se lancent à la poursuite d'un véhicule.
01:17:53À bord, deux adolescents et trois
01:17:55de leurs complices font tout pour s'échapper.
01:17:57Ils forcent le péage de Capitou
01:17:59mais sont arrêtés à la sortie de Cannes.
01:18:01Les deux jeunes interpellés sont bien
01:18:03connus des services de police.
01:18:05On a une augmentation significative
01:18:07du nombre de délits commis par des mineurs mais également
01:18:09dans le cadre de cette affaire. On passe d'une sortie
01:18:11d'agression d'une personne pour un sac
01:18:13de 20 euros, plus le film,
01:18:15à quelque chose,
01:18:17une association de malfaiteurs en vue de combattre un crime
01:18:19d'organiser. Donc on est sur quelque chose d'assez incroyable.
01:18:21Les deux adolescents avaient déjà
01:18:23été condamnés pour avoir agressé en gel
01:18:25une octogénaire cannoise en 2022.
01:18:27Ils avaient écopé d'une peine de 12 mois
01:18:29d'emprisonnement, totalement assorti d'un
01:18:31sursis probatoire de deux ans.
01:18:33La récidive passe mal auprès du maire de Cannes.
01:18:35On laisse dans la nature
01:18:37des ados et
01:18:39futurs adultes impunis
01:18:41et donc ne pas apprendre les règles de base
01:18:43du respect de l'ordre. Il y en a assez.
01:18:45Ça suffit. Ce que l'on veut,
01:18:47ce n'est pas du tout des mesures extrêmes.
01:18:49Ce que l'on veut, c'est une exécution des peines.
01:18:51Les deux interpellés ont été mis en examen
01:18:53pour tentative de vol en bande organisée,
01:18:55participation à une association
01:18:57de malfaiteurs en vue de préparer crime,
01:18:59recel de vol et transport
01:19:01illégitime d'armes.
01:19:03On voit donc l'exaspération
01:19:05du maire de la ville de Cannes.
01:19:07Je pense que c'est une exaspération partagée par beaucoup
01:19:09de Français. Comment expliquer
01:19:11que des individus soient
01:19:13retrouvés encore sur un autre fait
01:19:15après avoir été condamnés ?
01:19:17La sanction pénale n'est absolument pas dissuasive.
01:19:19Ils ont pris 12 mois. Je ne sais pas si c'est ferme ou pas.
01:19:21Je pense que oui, vu le reportage.
01:19:23On a tout dit.
01:19:25Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
01:19:27Il frappe une vieille dame.
01:19:29Une octogénaire qui s'appelle
01:19:31Angèle à Cannes. La sanction pénale
01:19:33n'est pas dissuasive. Ils sont dans un écosystème
01:19:35où ils peuvent tout faire.
01:19:37Ce n'est pas un sentiment d'impunité. C'est une impunité.
01:19:39Et bien, il recommence.
01:19:41Il recommence. Il n'y a même plus besoin de prétextes.
01:19:43C'est volé, cassé, parfois tué
01:19:45pour 20 euros. Vous voyez, on voit des
01:19:47faits de société. Parfois, on l'a vu
01:19:49des enfants qui tuent d'autres
01:19:51enfants pour un téléphone portable.
01:19:53C'est la société dans laquelle nous sommes.
01:19:55On peut s'en prendre qu'à nous-mêmes.
01:19:57Quand je dis nous, ce n'est pas nous, c'est nos représentants.
01:19:59Plus on est laxiste, plus on laisse faire,
01:20:01plus il n'y a pas de sanctions, plus ça continue.
01:20:03Le jour où on fera le choix de la fermeté,
01:20:05la récidive, en tout cas,
01:20:07diminuera.
01:20:09Je me mets à la place de la famille
01:20:11qui voit
01:20:13deux des auteurs
01:20:15encore dans la nature.
01:20:17C'est difficile d'aller leur expliquer qu'ils ont
01:20:19purgé ce qu'il fallait de leur peine et que c'était
01:20:21normal, en quelque sorte. C'est quand même compliqué
01:20:23de leur expliquer ça.
01:20:24C'est absolument révoltant. Je crois que l'écrasante
01:20:26majorité des Français doit partager ce sentiment.
01:20:28Il faut quand même se rappeler de la vidéo
01:20:30qui avait été diffusée à l'époque, où on avait vu
01:20:32ces deux mineurs l'attaquer par
01:20:34derrière, sauvagement.
01:20:36On la voyait tomber, cette mamie
01:20:38de 89 ans, en gel.
01:20:40C'est absolument scandaleux.
01:20:42Ils ont été condamnés à un an de sursis probatoire.
01:20:44L'un des deux, d'ailleurs, a été le 4 avril dernier
01:20:46à nouveau interpellé sur un point de ville
01:20:48cannois, un joint à la main, quatre bonbonnes
01:20:50de cocaïne et deux barrettes de cannabis dans les poches.
01:20:52Il avait expliqué à l'époque qu'il s'agissait de sa
01:20:54consommation personnelle.
01:20:56Heureusement, ils ont été incarcérés,
01:20:58une bonne fois pour toutes. Ils ne pourront plus
01:21:00lire à personne. En effet, pour combien de temps ?
01:21:02Le vrai problème, c'est le laxisme
01:21:04et l'inaction de ce gouvernement
01:21:06depuis des années qui n'a rien fait.
01:21:08Il y a eu Emmanuel Macron qui, au sortir des émeutes,
01:21:10dont un tiers des émeutiers étaient des mineurs, nous a expliqué
01:21:12qu'ils l'avaient fait, qu'ils avaient pillé, qu'ils avaient
01:21:14vandalisé et attaqué les forces de l'ordre parce que, finalement,
01:21:16c'était par oisiveté et qu'ils s'ennuyaient.
01:21:18Donc, on est dans le déni de réalité
01:21:20le plus total. Et puis, le fameux projet
01:21:22de loi pour durcir la justice pénale
01:21:24des mineurs qui était en discussion
01:21:26en palabre depuis des mois, évidemment,
01:21:28il est au point mort aujourd'hui puisqu'on est
01:21:30en pleine crise politique
01:21:32et institutionnelle.
01:21:33Je fais une mini-parenthèse dans notre débat
01:21:35qu'on va poursuivre avec vous, Alberto Toscano,
01:21:37parce qu'on vient d'apprendre que la France a remporté
01:21:39une deuxième médaille d'or. C'est Pauline Ferrand-Prévot
01:21:42en VTT Cross Country.
01:21:44Vous découvrez ces images.
01:21:46La France en or pour la deuxième fois
01:21:48depuis le début
01:21:50des Jeux Olympiques.
01:21:52Pauline Ferrand-Prévot, bravo à elle.
01:21:54On était tout à l'heure au Club France, on imagine
01:21:56l'ambiance pour cette victoire.
01:21:58Voilà, en tout cas,
01:22:00une nouvelle médaille à notre
01:22:02palmarès, je le disais. On n'a jamais aussi bien
01:22:04démarré les JO. Ça se poursuit.
01:22:06Une médaille d'or par jour,
01:22:08même voire plus, on prend.
01:22:10Voilà pour la parenthèse. On reviendra évidemment sur
01:22:12cette information et sur cette victoire
01:22:14plus tard dans notre émission. On reprend
01:22:16le débat sur l'insécurité.
01:22:18On parlait donc de ces
01:22:20récidivistes à Cannes. Je propose
01:22:22d'écouter l'avocat de la famille
01:22:24qui s'est également exprimé.
01:22:26Au moment du déferlement,
01:22:28face au procureur, au moment du jugement,
01:22:30on avait senti qu'il y avait des excuses,
01:22:32mais que c'était pour les besoins de la cause.
01:22:34En réalité,
01:22:36la peine telle qu'elle a été prononcée
01:22:38normalement aurait dû faire son effet, mais
01:22:40au regard du comportement
01:22:42des jeunes, on a senti que finalement
01:22:44ils n'avaient pas pris la mesure.
01:22:46Pour moi, je ne suis pas étonné
01:22:48du résultat et de la récidive,
01:22:50parce que pour moi, leur comportement avait déjà
01:22:52dénoté une certaine forme
01:22:54de chemin dans la déménage
01:22:56parce qu'ils n'avaient pas pris au sérieux
01:22:58la justice
01:23:00et donc la condamnation
01:23:02qu'on leur avait donnée.
01:23:04Ce que nous dit l'avocat, c'est que même
01:23:06lors du procès, il y avait des indices
01:23:08qui nous faisaient penser que les auteurs
01:23:10de cette agression avaient pris ça
01:23:12un peu par-dessus la jambe.
01:23:14Si, si, chaque cas
01:23:16juridique est un cas qui doit
01:23:18être examiné en tant
01:23:20qu'étel dont cette
01:23:22situation spécifique aurait peut-être
01:23:24pu, probablement,
01:23:26être traité avec plus
01:23:28de fermeté. Ce que je remarque
01:23:30et surtout
01:23:32pour les personnes jeunes
01:23:34adolescents,
01:23:36le fait que
01:23:38la détention en prison
01:23:40peut être à son tour
01:23:42une raison de radicalisation
01:23:44et une raison
01:23:46pour sombrer
01:23:48dans une délinquance encore
01:23:50plus grave.
01:23:52Et je crois qu'on a
01:23:54vraiment besoin de trouver
01:23:56dans nos pays
01:23:58une
01:24:00jurisprudence qui permet
01:24:02de punir sans
01:24:04mettre en prison.
01:24:06Est-ce que cette perspective
01:24:08et...
01:24:10L'alternative dans
01:24:12le cas, par exemple, italien
01:24:14est l'effet d'obligation
01:24:16d'être... mais c'est pas dans
01:24:18des cas d'une gravité comme
01:24:20la gravité de ces deux personnes.
01:24:22Mais
01:24:24l'obligation,
01:24:26la condamnation
01:24:28a sorti d'une obligation d'être
01:24:30dans des communautés de
01:24:32récupération qui sont
01:24:34évidemment...
01:24:36C'est quoi une communauté de récupération ?
01:24:38C'est des communautés qui sont
01:24:40gérées par des
01:24:42personnels volontaires
01:24:44qui travaillent en
01:24:46accord avec la magie. Je suis pas certain que ce soit
01:24:48de nature persuasive. L'idée, en fait,
01:24:50c'est que ce ne soit pas une colonie de vacances.
01:24:52Quand vous faites une infraction, c'est qu'il y a une sanction
01:24:54et la sanction, normalement, c'est d'être privé de sa liberté.
01:24:56Tout à fait d'accord.
01:24:58Si c'est pour mettre les gens dans une colonie de vacances et pour leur dire qu'il ne faut pas recommencer...
01:25:00Et surtout que les potentiels délinquants
01:25:02redoutent...
01:25:04C'est ça, mais c'est pour la société aussi, quand vous avez des personnes comme ça.
01:25:06Évidemment, il y a
01:25:08des grès différents de gravité.
01:25:10Mais non, en fait, là où je ne suis pas d'accord avec vous, c'est que
01:25:12dès la première infraction, il faut
01:25:14sanctionner fermement. Si vous
01:25:16sanctionnez avec laxisme et que vous dites
01:25:18on va les mettre en colonie de vacances, mais ils vont recommencer
01:25:20encore plus. Vous parlez de colonie de vacances,
01:25:22si ce n'est pas la prison, c'est que c'est
01:25:24beaucoup plus light.
01:25:26Est-ce que dès la première
01:25:28condamnation à infraction,
01:25:30vous êtes en prison ?
01:25:32La question est là.
01:25:34Dans les pays scandinaves, ils sanctionnent beaucoup plus
01:25:36fermement, avec des peines effectivement
01:25:38courtes, mais fermement dès le début
01:25:40et on voit les résultats.
01:25:42Eh bien, c'est positif.
01:25:44Les pays scandinaves n'ont pas
01:25:46une présence carcéraire
01:25:48du même
01:25:50type.
01:25:52Leurs méthodes sont un peu
01:25:54plus convaincantes.
01:25:56De toute façon, ce que
01:25:58je veux dire est que
01:26:00je crois qu'on ne prête pas
01:26:02une attention suffisante
01:26:04à
01:26:06une façon
01:26:08de prononcer des peines
01:26:10intermédiaires
01:26:12entre la liberté
01:26:14provisoire
01:26:16du condamné et
01:26:18la prison.
01:26:20Il y a une partie qui est souvent
01:26:22un peu occultée dans le
01:26:24processus judiciaire,
01:26:26ce sont les familles de victimes.
01:26:28Ça a été un cri du coeur l'année
01:26:30dernière dans les colonnes du JDD.
01:26:32On pense par exemple aux parents du jeune
01:26:34Enzo. Enzo, il est mort pour un
01:26:36regard, un simple regard. C'était
01:26:38à la haime à l'herbe dans le département
01:26:40de l'Eure. Alors maintenant, un stade
01:26:42va porter son nom et
01:26:44la famille d'Enzo s'est justement
01:26:46livrée un an après
01:26:48à nos confrères du JDD. Regardez ce reportage
01:26:50signé Alice Sommerer.
01:26:52Non, nous ne sommes pas juste
01:26:54des faits divers. C'est la tête haute
01:26:56que les parents d'Enzo Parisot ont pris
01:26:58la parole chez nos confrères du JDD.
01:27:00Ils déplorent la manière dont a été traitée
01:27:02la mort de leur fils. Ces drames sont
01:27:04encore trop fréquents et pris à la légère,
01:27:06selon Sophie, la maman. Aucune peine,
01:27:08de toute façon, ne nous ramènera notre fils.
01:27:10Mais je constate quand même qu'entre le code pénal,
01:27:12la peine prononcée, les aménagements,
01:27:14il y a un monde dans lequel la société
01:27:16semble perdre notre douleur de vue.
01:27:18Alors pour essayer de se relever et pour rendre
01:27:20hommage à leur garçon, la famille a lancé
01:27:22l'association Plus jamais ça. Elle a pour but
01:27:24de former les plus jeunes aux premiers gestes de secours.
01:27:26Une formation, pourtant obligatoire
01:27:28à l'école, mais qui n'est régulièrement pas dispensée.
01:27:30L'éducation nationale doit s'adapter
01:27:32à la réalité d'aujourd'hui, qui est celle d'une jeunesse
01:27:34parfois violente. On me répond qu'elle n'a pas
01:27:36les moyens et on découvre chaque jour des dépenses
01:27:38subuesques. Peut-être qu'il est temps de revoir les
01:27:40priorités. Chaque jour est un combat pour
01:27:42cette famille brisée qui se bat pour que la justice
01:27:44soit plus ferme. Elle souhaite
01:27:46entendre qu'un jour les choses ont changé.
01:27:48En début de semaine, jour anniversaire de la mort
01:27:50d'Enzo, 500 personnes se sont
01:27:52réunies pour lui rendre hommage.
01:27:54C'est vrai qu'on parle beaucoup des
01:27:56auteurs des faits
01:27:58et on oublie souvent les familles des victimes.
01:28:00C'est ce que nous disent les parents d'Enzo. C'est-à-dire que dans le processus
01:28:02judiciaire, lorsqu'on prononce
01:28:04des peines, on oublie aussi
01:28:06d'une certaine manière en tout cas, c'est ce qu'eux nous disent,
01:28:08la douleur des familles. Parce que c'est aussi
01:28:10un paramètre à prendre
01:28:12en compte quand même lorsqu'on juge
01:28:14des personnes qui ont, là en l'occurrence,
01:28:16commis l'irréparable.
01:28:18Oui, mais ils ont raison. Ils ont le sentiment de ne pas être écoutés,
01:28:20entendus, pris en compte
01:28:22au cours de la procédure judiciaire.
01:28:24Et en miroir,
01:28:26les parents des responsables,
01:28:28eux, sont depuis des années
01:28:30laissés comme ça dans la nature
01:28:32sans qu'on leur demande des comptes.
01:28:34Et là, ça pose la vraie question de la responsabilité
01:28:36parentale, de la responsabilité
01:28:38de ces parents qui sont en réalité
01:28:40irresponsables, qui ne sont pas capables
01:28:42d'élever leurs enfants, des enfants
01:28:44de 15-16 ans, que l'on voit commettre
01:28:46des délits, voire des crimes.
01:28:48Je rappelle que les deux
01:28:50adolescents mineurs, là à Cannes, avaient
01:28:52à l'époque, je crois, 15 et 16 ans.
01:28:54Donc c'est particulièrement grave ici.
01:28:56Mais là aussi, il faut durcir
01:28:58la loi. C'était prévu, c'était annoncé,
01:29:00c'était vanté par le gouvernement.
01:29:02La justice des mineurs, et tout ça n'a pas
01:29:04été fait, ou si peu.
01:29:06On le voit, sondage après sondage,
01:29:08témoignage après témoignage. Il y a une aspiration,
01:29:10malgré le fait que, finalement, des peines
01:29:12alternatives pourraient être imaginées, mais il y a quand même
01:29:14une aspiration, Sarah Salman, des Français
01:29:16à ce que les auteurs de faits très graves
01:29:18soient condamnés à la hauteur
01:29:20justement de leurs faits.
01:29:22Vous avez perdu votre enfant, je vous espérais
01:29:24une condamnation maximale et exemplaire.
01:29:26Oui, mais dans les faits, rien ne change.
01:29:28Là, entre il y a un an et aujourd'hui,
01:29:30je peux vous citer, peut-être là, de mémoire,
01:29:32cinq, six enfants qui sont décédés
01:29:34pour des motifs futiles.
01:29:36Il y a une dichotomie entre le code pénal,
01:29:38donc le maximal qui est prononcé,
01:29:40et la réalité. Après, on nous parle
01:29:42de lever l'excuse de minorité, mais déjà,
01:29:44que le maximum soit prononcé.
01:29:46J'ai oublié son nom, mais c'était une jeune fille
01:29:48qui avait été séquestrée, violée,
01:29:50tuée, et on avait demandé la levée
01:29:52de l'excuse de minorité. Même le maximal
01:29:54n'avait pas été requis.
01:29:56Ça avait été 18 ans et pas 20 ans.
01:29:58Vous voyez, il n'y a même pas besoin de tout réformer.
01:30:00Appliquons ce que nous avons déjà.
01:30:02Sanctionnons fermement,
01:30:04et pour en revenir à notre débat, faisons comme aux Etats-Unis
01:30:06ou à New York, ça a donné de très bons résultats,
01:30:08quand il y a des jeunes qui commettent des infractions,
01:30:10sanctionnons fermement
01:30:12et de façon courte
01:30:14avant d'en arriver là. Parce qu'avant d'en arriver là,
01:30:16il y a eu une escalade d'infractions.
01:30:18Le mot de la fin avec vous, Alberto Toscano, rapidement.
01:30:20C'est des jeunes de Cannes
01:30:22qui ont fait une chose horrible, qui, probablement,
01:30:24méritaient la prison.
01:30:26Ces deux personnes, nous en parlons
01:30:28aujourd'hui. Ce ne sont pas des choses horribles.
01:30:30Ils ont agressé une vieille dame.
01:30:32Prenons ces deux personnes.
01:30:34Nous en parlons aujourd'hui
01:30:36parce que ces deux personnes
01:30:38ont réitéré un délit
01:30:40ou un crime.
01:30:42Ce qui fait scandale
01:30:44est que ces personnes étaient complètement libres
01:30:46de réitérer une action criminelle.
01:30:48Si ces personnes,
01:30:50le besoin n'est pas
01:30:52qu'elles soient dans une prison classique
01:30:54ou dans un endroit différent.
01:30:56Le problème est
01:30:58de leur empêcher
01:31:00d'être en liberté
01:31:02et de commettre une action criminelle.
01:31:04On a bien compris
01:31:06votre regard. On arrive au bout de l'émission,
01:31:08Alberto Toscano. Mais on a bien compris
01:31:10que vous étiez plutôt pour des peines alternatives
01:31:12quand c'est possible.
01:31:14Mais pas pour la liberté, évidemment.
01:31:16On a bien compris votre point de vue.
01:31:18Merci en tout cas, Alberto Toscano, d'avoir été avec nous
01:31:20cet après-midi. On marque une pause
01:31:22dans 180 minutes info et on revient.
01:31:24On parlera notamment de cette cérémonie
01:31:26des Jeux Olympiques qui continue
01:31:28à faire couler beaucoup d'encre.
01:31:30A tout de suite sur CNIC.
01:31:36De retour dans 180 minutes info,
01:31:38toujours avec Amaury Brelet et Sarah Salman.
01:31:40Nous avons été rejoints par Vincent Chaudel.
01:31:42Bonjour. Merci d'être avec nous.
01:31:44Vous êtes fondateur de l'Observatoire du Sport Business
01:31:46et avec vous on va revenir
01:31:48en longueur sur les Jeux Olympiques,
01:31:50la cérémonie d'ouverture et
01:31:52toute l'encre qu'elle a fait couler
01:31:54depuis vendredi soir.
01:31:56On va d'abord démarrer avec une actualité internationale
01:31:58parce qu'il y a de nouveaux développements
01:32:00au Proche-Orient. Israël a été
01:32:02frappée cette nuit.
01:32:04Une frappe qui a causé la mort de 12 personnes
01:32:06avec au moins 19 blessés,
01:32:08principalement des enfants
01:32:10selon l'armée israélienne.
01:32:12Le tir est imputé au Hezbollah
01:32:14du Liban qui nie l'effet.
01:32:16Je propose de regarder le récit
01:32:18signé Célia Gruyère.
01:32:20Le Premier ministre israélien
01:32:22Benyamin Netanyahou
01:32:24a écourté son déplacement aux Etats-Unis
01:32:26et s'est dirigé dès son arrivée en Israël
01:32:28vers une réunion au cabinet de sécurité.
01:32:30Israël a promis de frapper l'ennemi
01:32:32avec force le lendemain de l'attaque qui a touché
01:32:34la ville de Majdal dans le nord du pays.
01:32:36Le Hezbollah qui nie cette attaque est accusé
01:32:38d'en être à l'origine.
01:32:40C'est un massacre qui a été commis hier par le Hezbollah.
01:32:4212 enfants de 10 à 20 ans
01:32:44dont des
01:32:46garçons et des filles
01:32:48qui jouaient au football dans un stade.
01:32:50L'attention israélienne est obligatoire
01:32:52face au Hezbollah qui depuis le 8 octobre
01:32:54attaque, menace,
01:32:56bombarde Israël
01:32:58et soutient le Hamas
01:33:00dans la guerre que nous menons contre le Hamas
01:33:02au détriment des Libanais.
01:33:04Mais là, cette fois-ci, une ligne rouge a été franchie.
01:33:06Cette attaque a suscité de vives réactions.
01:33:08L'ONU a mis en garde contre une conflagration
01:33:10plus large dans la région.
01:33:12L'Union européenne a quant à elle réclamé
01:33:14une enquête internationale indépendante.
01:33:16A l'international, Berlin a appelé à agir
01:33:18avec sang-froid et la Suisse a condamné la frappe.
01:33:20Paris a appelé à ce que tout soit fait
01:33:22pour éviter une nouvelle escalade militaire
01:33:24et a assuré qu'elle continuera d'agir
01:33:26auprès de ses parties à cette fin.
01:33:28Au total, 12 jeunes âgés de 10 à 16 ans
01:33:30sont morts dans la frappe
01:33:32et 30 autres environ ont été blessés.
01:33:34On en parlait dans ce sujet,
01:33:36la réaction du quai d'Orsay.
01:33:38Suite à cette frappe, on va la découvrir.
01:33:40Des propos qui ont été publiés
01:33:42à la mi-journée ce dimanche
01:33:44par le ministère français des affaires étrangères.
01:33:46La France condamne avec la plus grande fermeté
01:33:48l'attaque qui a frappé la localité drusse
01:33:50de Majdal Shams dans le Golan syrien
01:33:52occupé au bilan particulièrement lourd.
01:33:54Il y a de quoi être inquiet,
01:33:56Sarah Salman, je me tourne vers vous.
01:33:58Il y a de quoi être inquiet
01:34:00lorsqu'on voit ces nouveaux développements,
01:34:02la façon aussi, on va y revenir,
01:34:04avec laquelle les autorités israéliennes
01:34:06comptent répliquer.
01:34:08Mais évidemment qu'ils comptent répliquer
01:34:10depuis le 7 octobre, depuis le 8 octobre.
01:34:12Israël ne fait que se défendre
01:34:14et derrière, je vais vous dire l'hypocrisie.
01:34:16C'est qu'Israël va faire que de se défendre
01:34:18pour assurer sa survie et certains
01:34:20vont avoir l'outrecuidance de nous expliquer
01:34:22que c'est un pays génocidaire
01:34:24alors que la réalité, c'est qu'il y a des otages
01:34:26et qu'Israël est obligé
01:34:28de se défendre de manière proportionnée
01:34:30et nécessaire.
01:34:32C'est le seul pays qui avertit
01:34:34avant de bombarder. Est-ce qu'on réalise
01:34:36que c'est aussi le seul pays démocratique
01:34:38au Proche-Orient et Israël,
01:34:40pour moi, est irréprochable, oui.
01:34:42Le ministre israélien de la Défense
01:34:44a promis de frapper l'ennemi avec force.
01:34:46Voilà les termes qu'il a employés.
01:34:48On voit, Israël
01:34:50a été de nouveau frappé.
01:34:52Alors, il faut préciser que depuis le 7 octobre,
01:34:54il y a constamment une offensive
01:34:56au nord d'Israël, au sud du Liban
01:34:58et là, on a passé un cap.
01:35:00Oui, au Proche-Orient, où tout se joue sur les rapports de force,
01:35:02il est évident qu'Israël
01:35:04va répliquer, notamment
01:35:06parce qu'il est agressé et agressé
01:35:08depuis le 7 octobre, en effet.
01:35:10Depuis le 7 octobre que le Hezbollah, téléguidé par l'Iran,
01:35:12bombarde à coups de roquettes
01:35:14le nord d'Israël
01:35:16dans une volonté de déstabilisation
01:35:18et même la volonté du régime de Téhéran
01:35:20d'étendre le conflit au nord, alors même
01:35:22que Tsaïl poursuit ses opérations militaires
01:35:24dans le sud de Gaza. Heureusement pour lui,
01:35:26Benjamin Netanyahou, qui a rencontré Biden jeudi,
01:35:28profite d'un président américain
01:35:30affaibli. Il est donc en position
01:35:32de force pour les négociations qui reprennent
01:35:34aujourd'hui. Et n'oublions pas les otages,
01:35:36qui sont toujours là-bas, dont deux otages français.
01:35:38Bien sûr, retenu dans la bande de Gaza.
01:35:40Vous parliez des autorités américaines. Le chef
01:35:42de la diplomatie américaine, Antony Blinken,
01:35:44s'est exprimé à ce sujet
01:35:46depuis le Japon, je crois, où il est
01:35:48actuellement en tournée. On l'écoute.
01:35:52Non.
01:35:54Nous sommes profondément
01:35:56attristés par les pertes humaines
01:35:58constatées. Rien
01:36:00ne justifiera jamais le terrorisme.
01:36:02Tout porte à croire que les roquettes
01:36:04ou que la roquette tirée
01:36:06provenait du Hezbollah.
01:36:08Nous soutenons le droit d'Israël à défendre
01:36:10ses citoyens contre les attaques terroristes.
01:36:16Voilà, donc on va continuer à suivre, évidemment,
01:36:18les derniers développements autour de cette actualité
01:36:20au Proche-Orient. J'espère que la France intervienne, quand même.
01:36:22Alors, on a vu, voilà, le communiqué du quai d'Orsay.
01:36:24Maintenant, l'ONU aussi appelle à la retenue
01:36:26et on va voir... L'ONU, en même temps,
01:36:28ils arrosent l'une droite.
01:36:30Ça n'engage que moi.
01:36:32Absolument. Presque...
01:36:34Il est déjà 16h. 16h passées, c'est l'heure
01:36:36du JT avec vous, Isabelle Pipoulot.
01:36:38Et de deux, la France obtient sa
01:36:40deuxième médaille d'or au JO
01:36:42après la victoire de Pauline Ferrand-Prévot
01:36:44en VTT Cross Country
01:36:46sur la colline d'Élancourt. Un premier titre
01:36:48olympique pour la quintuple championne du monde
01:36:50de 32 ans. Les récompenses
01:36:52récolores s'élèvent donc au total
01:36:54à cinq médailles. On va retrouver
01:36:56Amaya Kaznav et Manon Jim
01:36:58et en direct du Club France.
01:37:00Amaya, bonjour. On imagine la joie
01:37:02des supporters français autour de vous.
01:37:04Racontez-nous.
01:37:06Il y a eu beaucoup de joie.
01:37:08Il y a eu aussi beaucoup d'émotions
01:37:10parce qu'on sait que cette quête de Pauline Ferrand-Prévot
01:37:12dure depuis des années
01:37:14et tout le monde avait
01:37:16les yeux vissés sur les écrans,
01:37:18qu'ils soient petits ou géants
01:37:20ici au Club France. Et vraiment,
01:37:22quand elle a passé le dernier virage,
01:37:24quand on l'a vu arriver,
01:37:26on a vu les larmes couler sur beaucoup
01:37:28de joues de supporters français
01:37:30parce qu'on le sait, Pauline Ferrand-Prévot,
01:37:32jusque-là, elle n'avait pas été
01:37:34épargnée. Elle avait fini
01:37:3626e à Londres. Elle avait dû
01:37:38abandonner à Rio. Elle avait pris
01:37:40la 10e place aux Jeux Olympiques de Tokyo.
01:37:42Et là, enfin,
01:37:44après des années acharnées de travail,
01:37:46à ne jamais rien lâcher,
01:37:48la Raymoise a réussi à 32 ans
01:37:50à aller chercher
01:37:52la plus belle des médailles
01:37:54au terme d'une course épique.
01:37:56Une heure 26 minutes et 20 secondes.
01:37:58Elle a devancé ses principales adversaires
01:38:00de quasiment 2 minutes.
01:38:02Elle est là, la Reine Pauline,
01:38:04ce dimanche couronné d'or.
01:38:06Et surtout, c'est peut-être
01:38:08et sans doute sa dernière
01:38:10course de VTT puisqu'elle a ensuite
01:38:12mis le souhait d'arrêter parce qu'elle n'est pas
01:38:14rassasiée à 32 ans. Elle voudrait reprendre
01:38:16la course sur route, le vélo sur route.
01:38:18Mais en tout cas, voilà, pour sa dernière course
01:38:20de VTT, sans doute de sa carrière,
01:38:22elle a donné le plus beau, le meilleur.
01:38:24Merci beaucoup Amaya Cazenave
01:38:26et Manon Gimé qui vous accompagne.
01:38:28On passe au reste de l'actualité
01:38:30en France. On revient sur cet effondrement
01:38:32d'une terrasse d'une salle
01:38:34polyvalente dans le Cantal.
01:38:36Un mort et une trentaine de blessés
01:38:38sont à déplorer dans le village de Saint-Pierre.
01:38:40Les faits se sont passés hier soir
01:38:42lors d'une célébration de mariage.
01:38:44Retour sur les faits avec Sarah Varney.
01:38:48C'est dans cette salle polyvalente du village de Saint-Pierre
01:38:50que le drame a eu lieu.
01:38:52Lors d'un mariage hier en fin d'après-midi,
01:38:54près de 150 personnes
01:38:56se trouvaient sur place lorsque,
01:38:58vers 18h15, la terrasse en bois
01:39:00s'est effondrée.
01:39:02Il y a une terrasse, un toit terrasse
01:39:04qui surplombe et c'était
01:39:06sur cette zone-là qu'ils avaient prévu
01:39:08de faire l'apéritif.
01:39:10Et du coup, il y a une partie,
01:39:12un rectangle, on va dire un gros rectangle
01:39:14de cette terrasse-là qui s'est effondrée
01:39:16subitement. D'après les premiers éléments
01:39:18comme ça recueillis,
01:39:20aucune chose précurseur,
01:39:22aucun craquement, rien du tout.
01:39:24Ça s'est effondré d'un seul coup.
01:39:26Et après, il y a tout le reste de la terrasse
01:39:28qui, elle, est restée intacte.
01:39:30Ce qui a permis à toutes les personnes
01:39:32se trouvant dessus de pouvoir, après, évacuer
01:39:34très rapidement par les escaliers
01:39:36sur les côtés.
01:39:38Une personne est décédée et 39 autres
01:39:40ont été évacués vers plusieurs centres hospitaliers
01:39:42dont 4 en état d'urgence absolue
01:39:44sans pronostic vital engagé.
01:39:46Selon le maire de la commune,
01:39:48la victime est une femme de 69 ans
01:39:50décédée après un arrêt cardiaque.
01:39:52Je ne connaissais pas la dame
01:39:54mais son mari,
01:39:56c'est un de mes collègues, un ancien collègue,
01:39:58c'était le maire de Seigne
01:40:00de l'époque, Hervé Goutille.
01:40:02Je connaissais bien
01:40:04et j'estimais beaucoup.
01:40:06Une enquête a été ouverte pour homicides
01:40:08involontaires et blessures involontaires.
01:40:104 hélicoptères, 20 véhicules,
01:40:1257 sapeurs-pompiers et des renforts
01:40:14venus des départements voisins ont été
01:40:16mobilisés. La préfecture
01:40:18a indiqué que le plan blanc a été
01:40:20activé dans les hôpitaux de Mauryac et Auriac.
01:40:22Une cellule d'urgence médico-psychologique
01:40:24a été mise en place sur le lieu
01:40:26du drame dans une seconde salle
01:40:28polyvalente de la commune.
01:40:30Direction la Corse
01:40:32à présent depuis quelques jours
01:40:34les cas de gastroentérite se multiplient
01:40:36sur le sentier du GR20.
01:40:38Les autorités sanitaires ont recensé plus de
01:40:40200 cas, aucun grave
01:40:42mais tout de même 7 hospitalisations
01:40:44de courte durée. Les précisions de notre
01:40:46correspondante à Ajaccio, Christina Louzy.
01:40:48En deux semaines,
01:40:50quelques centaines de cas de gastroentérite
01:40:52ont été détectés sur le mythique sentier du GR20
01:40:54conduisant l'agence régionale
01:40:56de santé de Corse, Santé publique France
01:40:58et le parc naturel régional
01:41:00de Corse à mener des investigations
01:41:02afin d'identifier les origines
01:41:04de cette situation inhabituelle
01:41:06et ainsi limiter la survenue
01:41:08de nouveaux cas. Selon les premières
01:41:10données collectées entre le 1er et le 15
01:41:12juillet, au moins 236
01:41:14malades ont été recensés mais aucun
01:41:16cas grave n'est à déplorer pour l'heure.
01:41:187 hospitalisations de courte durée
01:41:20ont néanmoins été comptabilisées.
01:41:22Les récentes observations des autorités
01:41:24sanitaires montrent une diminution
01:41:26du nombre de cas ces jours-ci.
01:41:28Toutefois, l'ARS insiste dans son communiqué
01:41:30sur la nécessité de rester
01:41:32vigilant et de continuer à adopter
01:41:34des mesures d'hygiène stricte
01:41:36pour éviter une nouvelle vague de contamination.
01:41:38Et puis l'actualité
01:41:40internationale avec cette visite
01:41:42d'Antony Blinken en Asie.
01:41:44Le secrétaire d'Etat américain s'est
01:41:46entretenu avec son homologue chinois
01:41:48hier sur divers sujets. La situation
01:41:50aux Philippines mais également les actions
01:41:52jugées provocatrices de la Chine
01:41:54autour de Taïwan. Les détails
01:41:56avec Kylian Salé.
01:41:581h20 d'entretien entre
01:42:00Antony Blinken, secrétaire d'Etat américain
01:42:02et Wang Yi, son homologue
01:42:04chinois. Antony Blinken
01:42:06lui a fait part des préoccupations des Etats-Unis
01:42:08concernant les actions provocatrices
01:42:10menées récemment par la Chine, notamment
01:42:12une simulation de blocus au moment de
01:42:14l'investiture du président taïwanais
01:42:16Leïc Tsingtei. Le nouveau président
01:42:18taïwanais avait prononcé un discours d'investiture
01:42:20trop indépendant au goût de la Chine
01:42:22qui revendique Taïwan comme lui appartenant.
01:42:24Au-delà de la situation
01:42:26à Taïwan, il a dénoncé la position
01:42:28chinoise vis-à-vis d'autres pays asiatiques.
01:42:30Nous devons
01:42:32travailler ensemble pour relever les défis de cette
01:42:34vision commune. Qu'il s'agisse de l'invasion
01:42:36illégale de l'Ukraine par la Russie,
01:42:38du programme d'armes nucléaires et de missiles balistiques
01:42:40de la Corée du Nord, de la crise déchirante
01:42:42en Birmanie ou des actions escalatoires
01:42:44et illégales de la Chine à l'encontre des
01:42:46Philippines dans la mer de Chine méridionale
01:42:48au cours de ces derniers mois.
01:42:50La tension est montée
01:42:52ces derniers mois entre Chinois et Philippines.
01:42:54Les deux nations se contestent des récifs
01:42:56en mer de Chine méridionale.
01:42:58La Chine a appelé les Etats-Unis
01:43:00à ne pas souffler sur les braises et à ne pas
01:43:02porter atteinte à la stabilité en mer.
01:43:04Et c'est
01:43:06la fin de ce journal. On se retrouve à 16h30
01:43:08pour un prochain point sur l'actualité. C'est à vous Thomas.
01:43:10Merci Isabelle. A tout à l'heure
01:43:12pour un nouveau point sur l'actualité. On va donc
01:43:14parler de cette cérémonie des Jeux Olympiques.
01:43:16On revient sur cette
01:43:18cérémonie de vendredi soir parce que
01:43:20il y a eu beaucoup de polémiques
01:43:22et on va y revenir. Et d'ailleurs, la
01:43:24dernière déclaration en date c'est la directrice
01:43:26de la communication de Paris 2024
01:43:28qui a donné une conférence de presse
01:43:30il y a quelques instants et je vous propose
01:43:32d'écouter ce qu'elle a à en dire
01:43:34parce que c'est très intéressant. Écoutons-la.
01:43:40Il n'y a jamais eu l'intention de manquer de respect
01:43:42à quelques groupes religieux que ce soit.
01:43:44Au contraire, je pense que Thomas Joly
01:43:46a vraiment essayé, vraiment eu
01:43:48l'intention de célébrer la tolérance
01:43:50communautaire et au vu des résultats
01:43:52des sondages, nous pensons que cette ambition
01:43:54a été atteinte.
01:43:56Si des personnes ont été offensées,
01:43:58nous sommes bien sûr vraiment désolés.
01:44:08C'est très intéressant d'entendre
01:44:10Anne Descamps prendre la parole parce que
01:44:12si elle le fait, c'est parce qu'il y a eu
01:44:14un certain nombre de personnes qui ont été heurtées
01:44:16par cette cérémonie. Alors au-delà des goûts et des couleurs,
01:44:18surtout dans certains pays où certains
01:44:20passages de la cérémonie n'ont pas été
01:44:22diffusés. C'est important aussi
01:44:24de savoir présenter
01:44:26ces excuses si des personnes ont été heurtées.
01:44:28Et puis ça en dit long sur la nature de cette cérémonie,
01:44:30en quelque sorte.
01:44:32Oui, normalement, les Jeux Olympiques,
01:44:34le mouvement du sport se veut
01:44:36neutre, neutre politiquement, neutre au niveau
01:44:38des religions. Il y a eu
01:44:40d'ailleurs un long
01:44:42débat autour des
01:44:44affiches officielles qui
01:44:46avaient enlevé la croix au niveau
01:44:48des invalides.
01:44:50Sur le dôme des invalides.
01:44:52Sur le dôme des invalides.
01:44:54Normalement, il y a une forme de neutralité
01:44:56qui
01:44:58est présente. Et en même temps,
01:45:00juste avant
01:45:02la cérémonie d'ouverture, la veille, il me semble,
01:45:04il y avait eu une messe qui avait été donnée.
01:45:06Il faut garder
01:45:08à l'esprit que l'origine
01:45:10du mouvement olympique, Pierre de Coubertin
01:45:12est un Français, est un Européen.
01:45:14On était à ce moment-là dans
01:45:16cette dimension-là, dans une culture
01:45:18judéo-chrétienne à ce moment-là.
01:45:20Le mouvement sportif
01:45:22se veut normalement neutre
01:45:24politiquement et religieusement.
01:45:26Cette conférence de presse organisée
01:45:28Sarah Salman, la directrice de la
01:45:30communication de Paris 2024,
01:45:32qui n'avait peut-être pas prévu de s'exprimer
01:45:34sur cette cérémonie, qui vient nous dire
01:45:36qu'il n'y avait pas de volonté de heurter. Ça veut dire quand même
01:45:38qu'il y a eu suffisamment de réactions.
01:45:40Oui, il y a eu suffisamment de réactions,
01:45:42mais il fallait y penser avant. Et les concepteurs
01:45:44de cette cérémonie se voulaient, wow,
01:45:46ils avaient dit ça sera l'anti, puis du fou.
01:45:48Donc, en même temps, ils savaient ce qu'ils faisaient.
01:45:50C'est facile de s'excuser. Elles ne s'excusent pas
01:45:52de la cérémonie, elles s'excusent
01:45:54des réactions. Mais les réactions étaient parfaitement
01:45:56attendues. Il suffisait de montrer ça à 10 personnes
01:45:58différentes, n'importe qui voyait le problème.
01:46:00Il y avait de très belles choses, on peut quand même
01:46:02le reconnaître. Visuellement, tout n'est pas négatif,
01:46:04mais il y a des choses, on aurait pu
01:46:06s'en dispenser. Le trouble, on pouvait s'en passer.
01:46:08Monsieur Catherine,
01:46:10bon, en tout cas, pas dans cette tenue
01:46:12ou non tenue, on pouvait s'en dispenser aussi.
01:46:14L'atteinte, le droit
01:46:16au blasphème, moi, je ne le remets pas en cause. Est-ce que c'est le
01:46:18moment ? Là, c'était une cérémonie pour rassembler
01:46:20et pas pour diviser. Quand vous décidez de faire
01:46:22du wokisme à outrance, vous faites le choix
01:46:24de cliver. C'est le choix qui a été fait.
01:46:26Donc, les excuses, oui, mieux vaut tard que jamais.
01:46:28Mais bon. Je trouve ça vraiment très
01:46:30intéressant qu'on ait une communication
01:46:32de la directrice de la communication de Paris
01:46:342024. Ça veut dire qu'il y a eu,
01:46:36si ce n'est une crise, en tout cas, des réunions en interne
01:46:38pour dire, bon, peut-être que là, on est allé un peu
01:46:40loin sur certaines scènes, certains tableaux.
01:46:42Il y a clairement eu une incompréhension. D'ailleurs, le metteur en scène
01:46:44Thomas Joly, lui aussi,
01:46:46est allé à la télévision pour expliquer
01:46:48ce qui s'était passé.
01:46:50Il a expliqué qu'il n'avait eu aucune
01:46:52volonté de moquerie, de dénigrer,
01:46:54qu'il voulait faire une cérémonie qui répare
01:46:56et qui réconcilie. Il a d'ailleurs précisé
01:46:58que la scène en question n'avait
01:47:00pas été son inspiration, a-t-il dit.
01:47:02L'idée était plutôt de faire une grande fête
01:47:04païenne reliée au Dieu de l'Olympe. Alors moi,
01:47:06je suis allé revoir la cérémonie
01:47:08et j'ai regardé le timeline.
01:47:10Donc à 1h53,
01:47:12au cours de ce
01:47:14tableau qui s'appelle Festivité.
01:47:16A 1h53, on voit un travelling arrière
01:47:18avec un plan large qui se fixe et où
01:47:20on voit cette fameuse image où on observe
01:47:22quasiment tous les codes
01:47:24du fameux tableau de Léonard de Vinci.
01:47:26Et à 2h37,
01:47:28c'est là qu'on voit Philippe Catherine
01:47:30déguisé, ou plutôt pas déguisé
01:47:32justement, en Dionysos, tout
01:47:34peint de bleu, avachi dans une grande
01:47:36corbeille de fruits. Et entre ces deux scènes,
01:47:38il y a 44 minutes.
01:47:40Par ailleurs, je précise qu'un tweet a été publié
01:47:42par France Télévisions
01:47:44au cours de la cérémonie qui évoquait
01:47:46une mise en scène CENE, tweet
01:47:48qui a été supprimé. J'ajoute que l'un des
01:47:50drag queens qui a dansé sur le pont ce soir-là,
01:47:52Kish, a évoqué
01:47:54une représentation biblique.
01:47:56Bref, le monde entier,
01:47:58toute la presse internationale et française, le monde,
01:48:00Jean-Luc Mélenchon,
01:48:02y ont vu la scène.
01:48:04Et M. Thomas Joly,
01:48:06lui, nous explique qu'il a voulu faire le contraire.
01:48:08Donc, au mieux, il a voulu
01:48:10cultiver l'ambiguïté, au pire, il se moque
01:48:12du monde. Mais je voudrais quand même insister sur le
01:48:14front, parce qu'à mon avis, ça n'est pas une question religieuse.
01:48:16Le délit de blasphème n'existe
01:48:18pas, et fort heureusement. Pour moi, c'est
01:48:20une question idéologique et politique.
01:48:22Il y a très clairement eu une volonté de la part
01:48:24de Thomas Joly et des concepteurs,
01:48:26dont M. Patrick Boucheron, qui est un historien
01:48:28de gauche, qui a appelé à voter pour le nouveau
01:48:30Front Populaire, de faire une
01:48:32cérémonie inclusive,
01:48:34dont il dit l'inverse du puits du fou,
01:48:36de casser les codes, et on a vu le résultat.
01:48:38Mais le résultat, c'est une instrumentalisation
01:48:40sur une petite partie, parce qu'il ne faut pas jeter l'eau
01:48:42avec le bébé du bain. Moi, j'ai trouvé que
01:48:44l'ensemble de la cérémonie était plutôt réussi,
01:48:46mais il y a une petite partie qui consiste en 20,
01:48:4830 minutes, où en effet,
01:48:50on a sombré dans le wokisme et
01:48:52l'idéologie LGBT, et cela,
01:48:54à mon avis, n'a rien à voir avec la religion.
01:48:56C'est une question d'instrumentalisation politique.
01:48:58On n'aurait jamais attaqué
01:49:00les rites de l'islam, et heureusement,
01:49:02s'en prendre aux catholiques, je trouve que c'est...
01:49:04Voilà.
01:49:06Oui, on ne risque pas grand-chose aujourd'hui à s'en prendre...
01:49:08Ce ne sont pas les catholiques qui vont aller dehors et qui vont tout casser,
01:49:10et ce ne sont pas les juifs non plus.
01:49:12Vous avez dit tout à l'heure même Jean-Luc Mélenchon, et c'est vrai, on ne s'attendait pas à cette réaction-là
01:49:14de la part du leader de la France Insoumise.
01:49:16Sur son blog, il a donné son avis,
01:49:18sa critique, en quelque sorte,
01:49:20de la cérémonie d'ouverture, des bons
01:49:22et des mauvais points, et vous allez voir,
01:49:24Jean-Luc Mélenchon n'a pas tout apprécié,
01:49:26loin de là, lors de cette cérémonie.
01:49:28Avec Sarah Vardy.
01:49:30Dans son ensemble, Jean-Luc Mélenchon,
01:49:32le leader de la France Insoumise,
01:49:34dit avoir apprécié la cérémonie d'ouverture
01:49:36des Jeux Olympiques de Paris,
01:49:38mais garde quelques réserves au sujet de certains tableaux,
01:49:40notamment celui représentant
01:49:42la reine Marie-Antoinette décapitée.
01:49:44Pourquoi elle, plutôt que lui,
01:49:46n'était-il pas non seulement, comme elle,
01:49:48un traître vendu aux ennemis de la France,
01:49:50mais qui avait juré respecter la Constitution
01:49:52et être loyal à son pays ?
01:49:54La peine de mort
01:49:56et l'exécution de Marie-Antoinette sont d'un âge
01:49:58des punitions que nous ne voulons plus revoir.
01:50:00Jean-Luc Mélenchon dit également ne pas
01:50:02avoir aimé le tableau de la scène chrétienne.
01:50:04Je n'entre pas,
01:50:06bien sûr, dans la critique du blasphème.
01:50:08Cela ne concerne pas tout le monde.
01:50:10Mais je demande, à quoi bon risquer
01:50:12de blesser les croyants ? Même quand on est
01:50:14anticlérical, nous parlions au monde ce soir-là.
01:50:16Mais le leader de la France Insoumise
01:50:18termine son poste avec des compliments,
01:50:20une cérémonie audacieuse
01:50:22et à l'esprit rebelle, selon lui,
01:50:24qui se représentait comme un peuple d'insolence
01:50:26et de poésie.
01:50:28L'art du contre-pied de Jean-Luc Mélenchon,
01:50:30on n'imaginait pas
01:50:32qu'il aurait cette approche-là,
01:50:34cette analyse-là de la cérémonie
01:50:36d'ouverture. Même si le sport se veut
01:50:38neutre politiquement et religieusement,
01:50:40on ne peut pas nier que
01:50:42à travers ces cérémonies,
01:50:44il y a toujours une prise de position politique.
01:50:46On peut se rappeler de toutes les cérémonies
01:50:48d'ouverture, celles de Londres ou d'ailleurs,
01:50:50à chaque fois, elle est utilisée politiquement.
01:50:52Accueillir des compétitions comme des Jeux Olympiques,
01:50:54c'est un acte politique, soit au niveau
01:50:56international, soit au niveau intérieur.
01:50:58Je pense notamment à la Chine
01:51:00qui avait besoin de ces JO pour
01:51:02rassembler son peuple,
01:51:04son 1,4 milliard de citoyens.
01:51:06Donc oui, le sujet
01:51:08est un sujet politique de toute façon.
01:51:10D'ailleurs, c'est ce qu'avait voulu Pierre de Coubertin,
01:51:12c'était de faire des oppositions
01:51:14entre nations de façon pacifique.
01:51:16Donc on voit bien qu'à travers les Jeux,
01:51:18on va en parler pendant 15 jours,
01:51:203 semaines et puis bien plus. On va parler
01:51:22des tableaux des médailles avec les nations,
01:51:24savoir où elles se situent. Donc oui,
01:51:26par essence, les compétitions sportives sont
01:51:28politiques. Maintenant, on est
01:51:30dans une période très politique en France,
01:51:32avec les élections que l'on
01:51:34vit depuis un mois, un mois et demi.
01:51:36Et donc, chacun y joue
01:51:38de sa carte, avec plus ou moins
01:51:40de démagogie, avec plus ou moins
01:51:42d'honnêteté intellectuelle ou de récupération.
01:51:44Et là, pour le coup,
01:51:46la difficulté pour les sportifs,
01:51:48c'est de rester focus
01:51:50sur leur performance,
01:51:52sachant que de toute façon,
01:51:54ça va être récupéré d'une manière ou d'une autre.
01:51:56Ce qui est d'autant plus savoureux, c'est, on va le voir,
01:51:58le tweet qu'avait posté Marine Tondelier pendant
01:52:00la cérémonie. Elle avait qualifié ceux
01:52:02qui avaient quelques doutes, quelques réserves
01:52:04sur certains tableaux, de fachos.
01:52:06Bon, les fachos, avait dit Marine Tondelier.
01:52:08Ce mot qui est facilement
01:52:10employé du côté de
01:52:12Marine Tondelier. Elle parlait de commentaires
01:52:14réacs, toute la soirée sur la France,
01:52:16ce qu'elle devrait être, tout ça, tout ça.
01:52:18Visiblement, Jean-Luc Mélenchon
01:52:20est un facho, alors si on en croit
01:52:22Marine Tondelier, parce que lui non plus n'a pas tout
01:52:24apprécié. Finalement, les arguments qui sont
01:52:26utilisés par Jean-Luc Mélenchon, ils font sens,
01:52:28d'une certaine manière, sur la représentation
01:52:30de Marie-Antoinette, sur la
01:52:32représentation de la scène. On aime
01:52:34ou on n'aime pas, malgré tout, ça crée du débat.
01:52:36Et Jean-Luc Mélenchon a des arguments qui s'entendent.
01:52:38Sur Marie-Antoinette, oui, il pose la question
01:52:40pourquoi elle, et pas lui.
01:52:42Après, venant de la part d'un
01:52:44admirateur de Robespierre,
01:52:46je lui laisse l'hypocrisie, sur la question
01:52:48de la scène, quand vous avez
01:52:50Jean-Luc Mélenchon et Fille de Villiers
01:52:52qui tombent d'accord
01:52:54sur le même sujet, c'est qu'il y a bien un problème.
01:52:56C'est que M. Thomas Joly a foiré.
01:52:58Si personne n'a compris ce qu'il a voulu faire, c'est
01:53:00qu'il s'est trompé. Il faudrait qu'ils le reconnaissent.
01:53:02Vous avez été surprise de voir Jean-Luc Mélenchon
01:53:04monter au créneau de cette manière ?
01:53:06Je me dis que même sur un sujet comme cela, ils n'arrivent
01:53:08pas à être d'accord tous ensemble. Parce qu'on avait aussi
01:53:10le tweet, parce que Marine Tondelier m'a bloqué sur Twitter.
01:53:12Je n'ai pas la chance et le privilège
01:53:14de voir ça. Et Sandrine Rousseau
01:53:16a émis quelque chose aussi. Elle a dit
01:53:18la France est beau. Elle avait employé le mot beau
01:53:20quand il l'a revendiqué. Ils sont tous d'accord,
01:53:22sauf M. Mélenchon, sauf que c'est lui qui décide au sein
01:53:24de Nouveau Fonds Populaire.
01:53:26Peut-être qu'ils feraient tous de s'aligner,
01:53:28bien de s'aligner avec M. Mélenchon.
01:53:30Vous qui êtes un fin observateur du sport en général,
01:53:32du sport mondial, la représentation
01:53:34qu'on fait lors d'une cérémonie d'ouverture,
01:53:36est-ce que c'est aussi un message
01:53:38qu'on envoie au reste du monde ?
01:53:40Clairement. Et donc là-dessus,
01:53:42ce qui est intéressant,
01:53:44déjà le choix de la cérémonie
01:53:46de la faire hors stade et d'utiliser
01:53:48Paris comme théâtre à ciel ouvert,
01:53:50un musée à ciel ouvert,
01:53:52c'est quelque chose qui, en dehors
01:53:54de ces discussions qui sont
01:53:56peut-être très
01:53:58exacerbées, très sensibles
01:54:00en France, il y a eu des réactions
01:54:02à l'international aussi sur le sujet
01:54:04de la scène, mais globalement
01:54:06ce qui a marqué le plus à l'international,
01:54:08ça a été la majesté
01:54:10de Paris, les images qui vont
01:54:12rester à Vitam et Ternam,
01:54:14et puis Céline Dion,
01:54:16les grands athlètes,
01:54:18on va voir Carl Lewis,
01:54:20Nadal, Zidane,
01:54:22tous ces champions-là,
01:54:24c'est ça qui va rester. Je ne sais
01:54:26pas si lors de la cérémonie
01:54:28de Londres, il y a eu des éléments qui ont
01:54:30froissé la population britannique,
01:54:32mais de toute façon, nous, ça nous est passé
01:54:34à travers, et ce qu'on a gardé à l'esprit,
01:54:36c'est les Spice Girls, c'est Beckham,
01:54:38c'est La Reine,
01:54:40je crois qu'on réagit
01:54:42beaucoup, et je comprends,
01:54:44à raison par rapport à notre
01:54:46vision très franco-française sur le sujet,
01:54:48peut-être sur d'autres pays aussi
01:54:50qui ont cette culture religieuse
01:54:52ou qui ont ce lien avec la religion, mais d'une façon
01:54:54générale, dans le monde, on est 8 milliards
01:54:56dans le monde,
01:54:58et du moins
01:55:00tout le monde n'a pas été heurté par les mêmes choses,
01:55:02donc les images qui ont été
01:55:04projetées, elles, elles sont beaucoup plus
01:55:06fortes à l'international et elles vont rester.
01:55:08On marque une pause dans nos débats, on revient
01:55:10dans quelques instants, on continuera de parler de cette
01:55:12cérémonie d'ouverture, je vous proposerai d'autres réactions,
01:55:14notamment celle de Philippe Devilliers, vous parliez
01:55:16tout à l'heure des concepteurs qui parlaient de l'Antipode du Fou,
01:55:18ce sera intéressant d'avoir la réaction
01:55:20de Philippe Devilliers, à tout de suite.
01:55:26Dernière ligne droite, 280 minutes info,
01:55:28toujours avec Amaury Brelais, Sarah Salman et
01:55:30Vincent Chaudel, on continue de parler
01:55:32de cette cérémonie d'ouverture,
01:55:34toutes les controverses qu'elle a suscitées,
01:55:36on a vu il y a quelques instants la réaction
01:55:38pour le moment inattendue de Jean-Luc Mélenchon,
01:55:40découvrons à présent celle de
01:55:42Philippe Devilliers, c'était dans les colonnes de nos confrères
01:55:44du journal du dimanche, Philippe
01:55:46Devilliers qui n'y va pas
01:55:48de main morte, tout était laid, tout était
01:55:50woke, c'était décoiffant, déjanté,
01:55:52difforme, disgracieux, nous avons
01:55:54acté devant le monde entier le suicide
01:55:56de la France, ainsi violenté,
01:55:58blessé, déshonoré.
01:56:00Ça c'est pour la première déclaration de
01:56:02Philippe Devilliers, il poursuit sur la fameuse
01:56:04représentation, le fameux tableau autour de la révolution
01:56:06française, Marie-Antoinette qui porte sa tête
01:56:08décapitée, dégoulinante dans
01:56:10ses mains, cette vision
01:56:12mélenchoniste fait partager au monde entier
01:56:14qu'en France, aujourd'hui, l'arc
01:56:16républicain légitime la peine de mort
01:56:18quand il s'agit de faire une Samuel Paty
01:56:20à quiconque s'oppose
01:56:22à la marche de l'histoire. Bon, sur la partie
01:56:24mélenchoniste de son propos, on modérera
01:56:26parce qu'on a vu désormais que le leader de la France insoumise
01:56:28n'était pas fan lui non plus de cette
01:56:30représentation, il y va fort
01:56:32Philippe Devilliers sur
01:56:34son diagnostic sur cette
01:56:36cérémonie d'ouverture, sur ce tableau
01:56:38en particulier. On le comprend,
01:56:40d'abord il a été directement visé, puisque le
01:56:42Puy du Fou a été évoqué
01:56:44et puis on le sait passionné par l'histoire de France
01:56:46par la culture française
01:56:48donc il a dû le prendre très personnellement
01:56:50je crois qu'il faut quand même relativiser d'abord
01:56:52ça reste une partie de la cérémonie
01:56:54qui visiblement,
01:56:56et même très clairement, pose des problèmes
01:56:58ensuite, moi j'ai vu les réactions indignées
01:57:00et même en colère, de colère
01:57:02sur les réseaux sociaux, notamment
01:57:04de français, plutôt de droite
01:57:06ou catholiques
01:57:08qui se sont indignés de ces représentations
01:57:10je crois qu'il faut relativiser, ça n'est
01:57:12qu'une cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques
01:57:14le
01:57:16wokisme, qui est une sorte de
01:57:18fascisme d'atmosphère, qui est né aux
01:57:20Etats-Unis, même là-bas
01:57:22les opposants montent au créneau
01:57:24depuis un certain nombre d'années
01:57:26et remportent des succès
01:57:28importants. En France, on entend
01:57:30de plus en plus de voix s'élever aussi pour dénoncer
01:57:32cette dérive idéologique
01:57:34donc la France, elle est majoritairement
01:57:36de droite, elle l'était
01:57:38on l'a vu dans les résultats aux européennes législatives
01:57:40elle l'était avant la cérémonie, elle l'est
01:57:42toujours aujourd'hui, elle le sera dans les mois qui viennent
01:57:44Autre réaction, celle de Michel
01:57:46Onfray, qui a lui aussi
01:57:48donné son avis sur la cérémonie d'ouverture
01:57:50tout le monde a donné son avis
01:57:52Là aussi, c'est dans les colonnes du JDD
01:57:54Avec l'aide du Collège de France, Macron a réalisé
01:57:56le rêve mélenchoniste, bon là encore, le terme
01:57:58est amodéré, puisque le leader
01:58:00de la France Insoumise n'est pas fan non plus de cette cérémonie
01:58:02donc le rêve mélenchoniste, appuyé
01:58:04par la gauche culturelle, célébrer
01:58:06l'homme nouveau, déconstruit pour une France
01:58:08nouvelle, métissée, cosmopolite
01:58:10LGBTQ+, etc
01:58:12Puis la deuxième partie de son propos, qui peut-être
01:58:14est encore même plus intéressante, ce spectacle
01:58:16dit-il, a bien montré qu'il existe deux France
01:58:18celle de Paris, et puis il y a
01:58:20la France des Territoires. C'est sur cet aspect-là
01:58:22que je trouve que c'est particulièrement intéressant
01:58:24C'est vrai qu'à certains moments de cette cérémonie
01:58:26qui, disons-le, globalement a été réussie
01:58:28que j'ai personnellement appréciée et
01:58:30j'étais sur place et j'ai trouvé que c'était particulièrement
01:58:32réussi, malgré tout, c'est vrai que
01:58:34à certains moments, on a eu l'impression que c'était
01:58:36très parisien comme cérémonie
01:58:38Alors, bien, c'est Paris 2024, ça ne m'a pas
01:58:40échappé, mais c'est quand même
01:58:42parisien, d'un petit milieu
01:58:44culturel parisien, je ne sais pas si ça s'adressait
01:58:46à tout le monde, en fait
01:58:48En tout cas, la question c'est de savoir
01:58:50si ça s'adressait à toutes les parties
01:58:52de la France ou à tout le monde
01:58:54au sens large
01:58:56Oui, c'est une
01:58:58prise de parole de la France
01:59:00vers le monde
01:59:02et je ne suis pas sûr que
01:59:04toutes les campagnes de
01:59:06France y aient retrouvé
01:59:08leur identité
01:59:10au passage, mais pour autant
01:59:12il y a eu quand même pas mal de
01:59:14clins d'oeil, et sur
01:59:16la durée, après
01:59:18je comprends toutes les réactions, mais
01:59:20c'est des réactions de j'aime, j'aime pas
01:59:22le vrai point
01:59:24à la fin, c'est est-ce que ça a
01:59:26servi la vision de la France
01:59:28que l'on veut transmettre, j'ai quand même
01:59:30l'impression qu'il y a eu quand même un traitement
01:59:32du passé, du présent, avec
01:59:34peut-être une vision de l'avenir qu'on
01:59:36aime ou on n'aime pas, mais
01:59:38il y a eu un trait d'union
01:59:40et il y a eu quand même beaucoup de choses
01:59:42qu'on a essayé de mettre en valeur
01:59:44dans cette cérémonie
01:59:46avec plus ou moins de succès
01:59:48c'est une chose, mais
01:59:50si on regarde par exemple ne serait-ce que la playlist
01:59:52le fait de faire
01:59:54venir des stars internationales
01:59:56que ce soit dans
01:59:58différents univers, voilà
02:00:00c'est cela qu'il faut peut-être regarder
02:00:02effectivement, je ne suis pas sûr que
02:00:04toutes les parties, toutes les régions
02:00:06tous les départements de France y aient retrouvé
02:00:08leur petit, mais
02:00:10qu'est-ce que l'on fait ?
02:00:12Là aussi, est-ce qu'on fait une cérémonie d'ouverture
02:00:14pour parler aux 68 millions de Français
02:00:16ou parler aux 8 milliards de
02:00:18personnes qui peuvent regarder cette compétition ?
02:00:20Mais si on a vu que certains tableaux avaient heurté
02:00:22aussi à l'étranger, ou ils n'ont pas diffusé
02:00:24On aurait pu laisser la conception à M. De Villiers, je vous assure
02:00:26ça aurait été un succès, mais foudroyant
02:00:28ça aurait été incroyable je pense
02:00:30Oui parce qu'ils sont, on vous le dit ça, parce qu'au Puy du Fou
02:00:32il y a des réalisations
02:00:34de cet endroit-là
02:00:36Et primé dans le monde
02:00:38Vous avez raison
02:00:40On peut avoir tout plein d'interprétations
02:00:42Rappelons-nous la cérémonie d'ouverture de la Coupe du Monde
02:00:44par Jean Dujardin
02:00:46C'était formidable
02:00:48C'est le parallèle que j'allais dresser justement
02:00:50Pas pour une certaine presse de gauche
02:00:52Non c'était pas ça
02:00:54Pas pour tout le monde
02:00:56Quand on regarde
02:00:58l'affiche du New Yorker juste avant la cérémonie
02:01:00elle faisait
02:01:02plutôt écho à cette cérémonie d'ouverture
02:01:04de Jean Dujardin
02:01:06Pourquoi pas, mais en fait il y en a pour tout le monde
02:01:08Et donc il faut accepter
02:01:10que ça ne puisse pas plaire à tout le monde
02:01:12Ce qui est important c'est de savoir si on a passé
02:01:14les messages qu'on voulait faire passer
02:01:16Et on a vu que globalement il y avait
02:01:18beaucoup de monde devant la télévision
02:01:20On verra si les gens ont aimé
02:01:22Peut-être qu'il y aura des sondages dans les prochaines heures
02:01:2416h30 on s'interrompt un instant dans nos débats
02:01:26pour faire un nouveau point sur l'actualité avec vous Isabelle Piboulot
02:01:28Deuxième médaille d'or française
02:01:30au JO après la victoire
02:01:32de Pauline Ferrand Prévost
02:01:34en VTT et Cross Country
02:01:36Le premier titre olympique
02:01:38pour la quintuple championne du monde
02:01:40de 32 ans
02:01:42Loana Lecompte a été contrainte d'abandonner
02:01:44et a mis course après une lourde chute
02:01:46Les récompenses tricolores s'élèvent donc au total
02:01:48à 5 médailles
02:01:50Aux Etats-Unis dans une vidéo
02:01:52la chanteuse Beyoncé a présenté la délégation américaine
02:01:54des JO
02:01:56600 athlètes qui font partie des favoris de la compétition
02:01:58Nous avons des légendes
02:02:00déclare Queen Bee
02:02:02Au dernier JO de Tokyo
02:02:04la compétition est de 7 du tableau des médailles
02:02:06avec 113 récompenses dont 39 en or
02:02:08Enfin dans le reste de l'actualité
02:02:10la circulation s'allège sur les routes
02:02:12Par rapport à hier
02:02:14le trafic est vert à l'échelle nationale
02:02:16dans le sens des départs selon Bison Futé
02:02:18Exception faite pour l'île de France
02:02:20et la région Auvergne-Rhône-Alpes classée rouge
02:02:22La circulation est un peu plus dense
02:02:24dans le sens des retours
02:02:26avec une France majoritairement orange
02:02:28Merci beaucoup Isabelle
02:02:30et on a vu Beyoncé dans votre journal
02:02:32qu'elle pourrait être là
02:02:34pour la cérémonie d'ouverture de Los Angeles
02:02:36Ce sera dans 4 ans
02:02:38La barre a été mise en haute
02:02:40Il reste encore 3 cérémonies
02:02:42de clôture et les paralympiques
02:02:44Tout est possible
02:02:46Elles sont plus petites généralement
02:02:48C'est souvent la cérémonie d'ouverture
02:02:50qui concentre l'attention
02:02:52La clôture c'est la fête des sportifs
02:02:54C'est un moment festif
02:02:56Les concepteurs ont prévenu
02:02:58qu'elle serait aussi spectaculaire
02:03:00Et étonnante que la première
02:03:02Est-ce qu'ils vont aussi présenter leurs excuses ?
02:03:04On va réécouter, si vous nous rejoignez
02:03:06Anne Descamps
02:03:08qui est la directrice de la communication de Paris 2024
02:03:10a pris la parole lors d'une conférence de presse
02:03:12ce dimanche
02:03:14pour revenir sur les nombreuses critiques
02:03:16qui ont émaillé cette cérémonie d'ouverture
02:03:18Pas seulement des critiques françaises
02:03:20mais des critiques qui sont venues
02:03:22du monde entier
02:03:24Certains se sont offusqués de la présence
02:03:26de tel ou tel tableau
02:03:28Elle est donc la directrice de la communication
02:03:30de Paris 2024
02:03:34Il n'y a jamais eu l'intention
02:03:36de manquer de respect à quelques groupes religieux
02:03:38que ce soit
02:03:40Au contraire, je pense que Thomas Jolie
02:03:42a vraiment essayé, vraiment eu l'intention
02:03:44de célébrer la tolérance communautaire
02:03:46et au vu des résultats des sondages
02:03:48nous pensons que cette ambition a été atteinte
02:03:54Si des personnes ont été offensées
02:03:56nous sommes bien sûr vraiment désolés
02:04:04Anne Descamps qui présente formellement
02:04:06ses excuses, on avait entendu aussi
02:04:08quelques heures plus tôt Thomas Jolie
02:04:10le chorégraphe concepteur de cette cérémonie d'ouverture
02:04:12lui aussi dire qu'il n'avait voulu heurter personne
02:04:14Dans un autre registre, Philippe Catherine
02:04:16qui est l'une des personnalités qui a
02:04:18cristallisé les critiques
02:04:20le fait qu'il soit très peu vêtu
02:04:22même s'il n'était pas en bleu
02:04:24presque complètement nu
02:04:26lui aussi est revenu sur cette cérémonie
02:04:28alors pas d'excuses pour Philippe Catherine
02:04:30il assume complètement son personnage
02:04:32on va le découvrir
02:04:34chez nos confrères de Libération
02:04:36si j'avais voulu provoquer, dit-il, j'aurais
02:04:38arraché le peu de vêtements qu'il me restait
02:04:40ça répond à votre question, oui il était un petit peu vêtu
02:04:42malgré tout, Philippe Catherine
02:04:44On n'a pas la même conception du mot vêtement
02:04:46On précise que cette scène-là de Philippe Catherine
02:04:48n'a pas été diffusée dans un certain nombre
02:04:50de pays, je pense aux Etats-Unis par exemple
02:04:52ou encore au Maroc
02:04:54là-bas, ils n'ont pas vu ce tableau
02:04:56de Philippe Catherine
02:04:58encore une fois, je mets en parallèle
02:05:00je trouve vraiment très important de noter
02:05:02que la directrice de la communication des Jeux Olympiques
02:05:04de Paris 2024 prend la parole ce dimanche
02:05:06c'est bien que le sujet
02:05:08les a touchés aussi
02:05:10Oui, parce qu'il y a des réactions
02:05:12mais en même temps, il y a 86% des Français
02:05:14qui jugent la cérémonie réussie
02:05:16ça c'est un sondage qui vient de paraître, c'est ça ?
02:05:18C'est un sondage qui a été produit
02:05:20à la foulée de la cérémonie
02:05:22qui a été jugé festif
02:05:24qui a été jugé inclusif
02:05:26et dans l'inclusivité
02:05:28ce qui me semble intéressant dans les images qui vont rester
02:05:30c'est le fait qu'il y ait eu
02:05:32les athlètes
02:05:34valides et paralympiques
02:05:36qui étaient là au moment de
02:05:38l'allumage de la
02:05:40vasque, ce qui est
02:05:42pour moi la première fois je crois
02:05:44le fait qu'il y ait eu
02:05:46une équipe d'athlètes
02:05:48qui viennent le faire
02:05:50il y a eu beaucoup de symboles
02:05:52et dans les symboles, certains ont
02:05:54heurté les uns ou les autres, ça arrive
02:05:56effectivement, mais globalement
02:05:58et je pense que c'est pour ça
02:06:00qu'elle prend la parole, effectivement un
02:06:02il y a en reconnaissance le fait que c'est pu heurter
02:06:04certains, mais par ailleurs
02:06:06globalement, l'objectif est atteint
02:06:08et je pense qu'il faut garder
02:06:10ces deux aspects-là à l'esprit
02:06:12Je note quand même qu'en quelques heures, on est passé de
02:06:14Marine Tondelier qui dit que ceux qui critiquent sont des fachos
02:06:16à la directrice de la communication de l'Elbe-Paris
02:06:18qui présente ses excuses, c'est bien qu'il y ait un sujet
02:06:20et c'est pas que les fachos qui ont été heurtés
02:06:22par cette cérémonie. C'est bien qu'en effet
02:06:24il y ait un problème, j'y vois aussi peut-être une
02:06:26dimension financière, parce qu'on sait que les Jeux Olympiques
02:06:28sont un grand business
02:06:30il faut rester conformité
02:06:32diffusé par des médias dans le monde entier aux Etats-Unis, c'est la grande chaîne NBC
02:06:34qui diffuse les JO
02:06:36qui pèse des milliards, donc il y a des
02:06:38contrats, il y a des publicités, il faut quand même
02:06:40essayer d'apaiser les choses et ne pas
02:06:42envenimer la crise et la polémique
02:06:44La cérémonie s'est déroulée
02:06:46sur la Seine, et la Seine
02:06:48c'est aussi l'une des actrices
02:06:50de ces Jeux Olympiques
02:06:52parce que c'est là où doivent se dérouler un certain
02:06:54nombre d'épreuves, ça ne nous aura pas échappé
02:06:56sans doute, l'entraînement du triathlon
02:06:58a été annulé justement à cause de la
02:07:00pluie qui s'est abattue fortement
02:07:02sur la capitale depuis vendredi soir
02:07:04depuis cette cérémonie d'ouverture
02:07:06en réalité, on va en parler avec
02:07:08Michel Chevalet qui est en direct avec nous
02:07:10parce que ça commence à être inquiet
02:07:12Michel, est-ce qu'on va pouvoir
02:07:14se baigner dans la Seine pour
02:07:16ces Jeux Olympiques ? Je ne vous parle même pas d'après
02:07:18mais d'abord pour ces JO, est-ce que ça va être possible ?
02:07:20Pour l'instant
02:07:22vous avez bien compris, pour l'instant
02:07:24ben non, on ne peut pas, parce que
02:07:26on n'a pas les taux, enfin la ville de
02:07:28Paris dit que les taux de pollution
02:07:30par deux bactéries sont
02:07:32légèrement, je reprends les mots
02:07:34légèrement supérieurs, bon
02:07:36donc aujourd'hui on dit pas d'entraînement
02:07:38alors il va falloir attendre quoi ?
02:07:40un mécanisme d'auto-épuration
02:07:42d'auto-lavage
02:07:44il pleut, c'est arrêté
02:07:46fort heureusement pour nous et surtout
02:07:48on va, coup de chance, pendant
02:07:50toute la semaine, je parle sous
02:07:52la responsabilité
02:07:54de nos météos
02:07:56vers un temps chaud
02:07:58et sec, mais attention
02:08:00à partir de jeudi il risque qu'il y ait des orages
02:08:02et un orage c'est 300
02:08:04mètres cubes d'eau par seconde
02:08:06qui peuvent tomber et donc
02:08:08plus que les capacités d'écoulement
02:08:10la capacité d'écoulement des égouts
02:08:12parce qu'en cause ce sont nos égouts évidemment
02:08:14la capacité de nos égouts
02:08:16c'est à peu près
02:08:18le débit de la Seine, c'est 300 mètres cubes
02:08:20par seconde à peu près de nos égouts, donc vous voyez
02:08:22un gros orage, ça double
02:08:24quasiment le débit de la Seine
02:08:26voilà, c'est pour vous situer la situation
02:08:28voilà, donc le problème de la pollution
02:08:30il est que, il a beaucoup plu
02:08:32le niveau de l'eau
02:08:34ça a lavé les égouts mais surtout
02:08:36la cause, ce ne sont pas
02:08:38les stations d'épuration, il y a des stations d'épuration
02:08:40il y en a cinq, et l'eau que l'on rejette doit être
02:08:42disons, dans des normes
02:08:44à peu près pas potable, mais dans des normes
02:08:46sauf que, le gros problème
02:08:48il réside dans les branchements des particuliers
02:08:50c'est à dire chez nous, on a deux tuyaux
02:08:52qui sortent, l'un qui est
02:08:54le sanitaire, les eaux sales
02:08:56et les eaux grises qui sont
02:08:58les eaux de lavabo
02:09:00des toilettes, et
02:09:02actuellement les deux
02:09:04se rejoignent, c'est à dire qu'on va
02:09:06polluer l'eau des égouts
02:09:08et donc qui est rejetée dans la Seine
02:09:10et donc le problème, les travaux qui ont été faits
02:09:12on parle de travaux d'aménagement
02:09:14c'est vrai, il y a un milliard, un milliard cinq qui ont été faits
02:09:16essentiellement ça a porté sur
02:09:18séparer
02:09:20dans les communes, les eaux
02:09:22des cabinets si vous voulez
02:09:24et le reste de
02:09:26lavabo, voilà, et de la
02:09:28cuisine, donc ça porte sur les branchements
02:09:30et sur les stations de stockage
02:09:32donc on a fait une énorme station de stockage
02:09:34alors juste, dernier chiffre
02:09:36ces eaux sales, on va dire
02:09:38on va en stocker, on va en stocker
02:09:40actuellement on arrive à un milliard
02:09:42presque deux milliards de mètres cubes d'eau
02:09:44mais c'est pas suffisant, vous avez bien vu
02:09:46que s'il y a très gros orages
02:09:48et bien encore ce système lui va être saturé
02:09:50donc il n'y a pas de solution simple
02:09:52la seule solution mon cher
02:09:54et bien c'est le temps, la météo
02:09:56et donc on va vers une période de beau temps
02:09:58pas de pluie, donc moins de rejet
02:10:00dans la Seine et un mécanisme
02:10:02d'auto-épuration
02:10:04Un dernier mot Michel Chevalet
02:10:06la maire de Paris, Anne Hidalgo, s'est baignée
02:10:08il y a quelques jours et il est apparu que le jour où elle
02:10:10s'est baignée, les taux n'étaient pas bons
02:10:12dites-nous rapidement qu'est-ce qu'on risque à se baigner
02:10:14dans la Seine lorsque les taux ne sont pas
02:10:16conformes, qu'est-ce qu'on risque concrètement
02:10:18et que risque du coup la maire de Paris
02:10:20Attendez, c'était une démonstration
02:10:22il faut le prendre comme tel
02:10:24donc on avait choisi d'abord l'endroit
02:10:26où elle allait se baigner, loin des émissaires
02:10:28de rejet
02:10:30et puis deuxièmement on a eu une période
02:10:32où il y avait que ça brouillassait
02:10:34le temps n'était pas beau sur Paris
02:10:36mais c'était de très peu de pluie
02:10:38donc il n'y avait pas à port
02:10:40beaucoup d'eau pluviale dans les égaux
02:10:42donc toutes les conditions
02:10:44étaient réunies pour que
02:10:46elle puisse prendre
02:10:48le minimum de risque en se baignant
02:10:50voilà
02:10:52Merci beaucoup Michel Chevalet d'avoir été en direct avec nous
02:10:54cet après-midi, on espère que la Seine
02:10:56sera baignable dans les jours à venir
02:10:58c'est important parce que c'est un des enjeux
02:11:00quand même aussi
02:11:02sur le calendrier
02:11:04Paris va briller aussi à l'international
02:11:06il y a beaucoup d'argent, on va parler après de l'aspect économique
02:11:08des JO, là c'est vrai qu'on a mis beaucoup d'argent
02:11:10mais surtout il y a un aspect très symbolique
02:11:12on nous a dit la Seine sera baignable pour les JO
02:11:14on nous a dit beaucoup de choses et ça n'a pas été vrai
02:11:16donc au bout d'un moment
02:11:18c'est un pari perdu ? Non, c'est pas complètement perdu
02:11:20mais en tous les cas ça nous interroge de voir que
02:11:22on est le 28 juillet
02:11:24et on n'est toujours pas sûr qu'elle soit baignable
02:11:26on est tributaire de la météo aussi
02:11:28oui
02:11:30je reviendrai sur le sportif
02:11:32c'est que ça risque de décaler
02:11:34des épreuves et ça c'est plutôt gênant
02:11:36on a vu le problème
02:11:38on parle de la Seine mais ne serait-ce que la pluie
02:11:40par rapport
02:11:42aux épreuves de skateboard par exemple
02:11:44qui ont été reportées
02:11:46qui étaient prévues samedi et qui ont été reportées
02:11:48et le problème de JO c'est qu'on bloque
02:11:50sur une quinzaine
02:11:52c'est un peu comme Roland Garros
02:11:54quand on n'avait pas de toit
02:11:56si le jour de la finale ça pose un vrai problème
02:11:58pour les
02:12:00les VIP, pour les sponsors
02:12:02pour les diffuseurs, pour tout le monde
02:12:04là on a le sujet de la billetterie
02:12:06on a beaucoup de sujets qui sont liés
02:12:08par rapport à ça
02:12:10mais c'est le revers de la médaille
02:12:12du choix stratégique qui a été
02:12:14de faire des jeux dans
02:12:16la ville
02:12:18ça a été un choix
02:12:20qu'on a vu payant en termes d'images
02:12:22les images sont magnifiques
02:12:24et elles vont rester durablement
02:12:26des épreuves au pied de la tour Eiffel
02:12:28au Grand Palais et autres
02:12:30ce sont des images qui vont rester très très très
02:12:32très longtemps
02:12:34la difficulté c'est que
02:12:36derrière ça pose des problèmes de circulation
02:12:38ça pose des problèmes
02:12:40écologiques s'il y a des problèmes de pluie
02:12:42et autres
02:12:44c'était un pari trop risqué
02:12:46de vouloir
02:12:48se dérouler des épreuves dans la Seine
02:12:50rappelons-nous quand même
02:12:52comment on avait accueilli cette nouvelle à l'époque
02:12:54on nous a dit
02:12:56on va nager dans la Seine
02:12:58Jacques Chirac nous l'avait dit déjà dans les années 90
02:13:00là on nous a dit
02:13:02les JO vont se passer dans la Seine
02:13:04on avait déjà été sceptique à l'époque
02:13:06visiblement on avait quelques raisons de l'être
02:13:08il y a le risque sanitaire
02:13:10on a dépensé 1,4 milliards pour la Seine
02:13:12on verra en espérant qu'elle soit propre
02:13:14au moment des épreuves
02:13:16le risque sécuritaire dont on a vu qu'il avait pu être maîtrisé
02:13:18puisqu'on n'a observé aucun incident
02:13:20au cours de la cérémonie d'ouverture
02:13:22et puis il y a quand même le risque budgétaire
02:13:24c'est une cérémonie d'ouverture qui a coûté au moins
02:13:26122 millions d'euros selon une note qui a été révélée
02:13:28par le canard enchaîné
02:13:30vous parlez de la cérémonie d'ouverture ?
02:13:32la cérémonie d'ouverture pour elle seule oui
02:13:34c'est trois fois plus que le coût de la cérémonie d'ouverture
02:13:36et de clôture des Jeux Olympiques de Londres
02:13:38en 2012
02:13:40le budget total lui-même de 8,8 milliards
02:13:42estimé a déjà dérapé
02:13:44et risque à mon avis
02:13:46d'être beaucoup plus élevé que ce que l'on dit aujourd'hui
02:13:48d'autant plus qu'en face
02:13:50les recettes financières et économiques liées au tourisme
02:13:52à mon avis sont en deçà
02:13:54de ce qui a été prévu
02:13:56parce que les 15 millions de touristes qu'on nous avait promis
02:13:58on ne les voit ni dans les rues, ni dans les transports en commun
02:14:00Vincent Chaudel je rappelle que vous êtes fondateur
02:14:02de l'observatoire du sport business
02:14:04donc là on est pile dans votre domaine
02:14:06à la fois sur le montant dépensé pour
02:14:08le fait de rendre baignable la Seine
02:14:101,4 milliards d'euros
02:14:12sur un résultat pour l'instant qui ne se concrétise pas
02:14:14et puis sur le montant
02:14:16qu'avançait Amaury-Brelais, 122 millions d'euros
02:14:18pour la cérémonie d'ouverture
02:14:20vous nous disiez hors antenne tout à l'heure
02:14:22que c'était malgré tout des JO qui coûtaient moins cher
02:14:24par rapport à ceux de Londres
02:14:26ou de Rio
02:14:28Oui parce qu'on parlait tout à l'heure d'un budget
02:14:30qui pouvait déraper
02:14:32le budget au moment de la candidature
02:14:34était de 6,7 milliards d'euros
02:14:36et là on va atterrir à 8,8
02:14:38peut-être 9
02:14:40globalement il faut garder à l'esprit que c'est
02:14:426,7 avec des euros de
02:14:442017 et là on parle de
02:14:468,8 ou 9 d'euros de 2024
02:14:48donc il y a une notion d'inflation
02:14:50mécanique, on ne parle pas des mêmes euros
02:14:52ça c'est le premier point. Deuxième point en fait
02:14:54ça reste des jeux
02:14:56si on regarde les autres jeux olympiques
02:14:58il y a toujours eu des budgets qui ont été multipliés par 2
02:15:00par 3 voire par 4 et là on va être
02:15:02inférieur à 1,5
02:15:04donc c'est relativement maîtrisé
02:15:06pourquoi ? Parce que justement
02:15:08il y a très peu d'infrastructures construites pour ces jeux
02:15:10parce que
02:15:12on fait le choix de mettre le stade dans la ville
02:15:14en revanche on a un sujet d'héritage
02:15:16et l'héritage il est plutôt
02:15:18immatériel, c'est-à-dire
02:15:20on va espérer que les français fassent plus de sport
02:15:22c'est bien pour la santé, c'est bien pour beaucoup de choses
02:15:24mais ça on va le voir dans 20 ans
02:15:26dans 15-20 ans, ça c'est un sujet
02:15:28il y a le sujet des transports
02:15:30les transports du Grand Paris
02:15:32ça a accéléré et ça c'est très bien
02:15:34et il y a le sujet de la Seine, il y a le sujet de la transformation
02:15:36du Nord de Paris
02:15:38ce sont des éléments qui sont importants dans la notion
02:15:40d'héritage. Maintenant le choix
02:15:42de la cérémonie d'ouverture
02:15:44avec un budget qui est supérieur
02:15:46par rapport au fait qu'il n'y ait pas
02:15:48trop
02:15:50d'investissement sur d'autres éléments
02:15:52comme des bâtiments, on a eu
02:15:54la piscine qui est juste à côté
02:15:56du Stade de France
02:15:58c'est essentiellement où l'Adidas Arena
02:16:00qui ne porte pas le nom d'Adidas
02:16:02au moment où on se parle
02:16:04porte de
02:16:06de la Chapelle
02:16:08voilà le nom échappé
02:16:10ça ce sont
02:16:12essentiellement les équipements qui ont été construits
02:16:14et qui font que
02:16:16ce budget reste maîtrisé et maîtrisable
02:16:18le surcoût qu'on pouvait craindre
02:16:20c'était la sécurité, il y a un surcoût
02:16:22de sécurité, mais la Cour des comptes
02:16:24a estimé que
02:16:26le coût en argent public serait entre
02:16:283 et 5 milliards, sachant que
02:16:30le budget global, l'impact
02:16:32économique, il est jugé autour de
02:16:349 milliards d'euros, donc ça veut dire
02:16:361 euro d'argent public
02:16:38aura généré 3 euros d'économie
02:16:40c'est intéressant
02:16:42On gagne de l'argent à organiser les JO ?
02:16:44Pour moi on gagne du temps
02:16:46en organisant les JO, pas nécessairement gagner de l'argent
02:16:48ça on peut toujours en débattre
02:16:50en revanche, le fait qu'on
02:16:52mise de l'argent public pour
02:16:54une réelle transformation, je trouve ça intéressant
02:16:56par rapport à ça. Parler de la Seine par exemple
02:16:58de la Seine, du nord de Paris
02:17:00le transport, ça ce sont des éléments
02:17:02qui vont rester
02:17:04parce qu'on ne fait pas ça
02:17:06on n'investit pas ça
02:17:08pour juste deux semaines de compétition
02:17:10sportive, c'est pas vrai. Il y a eu quand même
02:17:12beaucoup de débats, Sarah Salman, sur ces fameux 1,4
02:17:14milliards d'euros pour la Seine
02:17:16ce serait dramatique, si à la fin de ces JO
02:17:18on se rendait compte qu'aucune épreuve
02:17:20n'a pu s'y dérouler, on se dirait que c'est
02:17:22de l'argent jeté dans l'eau
02:17:24dans l'eau
02:17:26Oui, et d'autant plus que les
02:17:28restaurateurs et d'autres professions sont vraiment
02:17:30pardonnez-moi l'expression, mais vraiment en galère
02:17:32en grande difficulté, on le voit, il y a des barrières
02:17:34C'est dans le centre de Paris
02:17:36Je précise pour ceux qui ne connaissent pas Paris
02:17:38C'est vrai que c'est pas la France entière mais le centre de Paris
02:17:40qui compte là-dessus et quand ils voient que d'un côté
02:17:42on a 1,4 milliard d'euros
02:17:44pour la Seine et qu'eux sont en grande difficulté
02:17:46je comprends leur frustration, le soir je discutais
02:17:48avec un chauffeur de taxi qui me dit
02:17:50en fait j'ai pas de clients, là vous êtes ma deuxième course
02:17:52je suis à 70 euros et pendant ce temps-là
02:17:54il me dit, c'est la colère, je vois que pour la Seine
02:17:56ils ont mis tout cet argent et en plus pour rien
02:17:58donc ça génère nécessairement beaucoup de frustration et de colère
02:18:00même si, me semble-t-il, les restaurateurs
02:18:02auront le droit à une redevance
02:18:04Ils vont avoir une ristourne sur la redevance
02:18:06terrasse, ils vont avoir un fonds d'indemnisation
02:18:08également, de l'argent public
02:18:10Il reste des employés à payer, c'est là où ils font
02:18:12le plus gros de leur chiffre d'affaires
02:18:14Et les touristes qui ont mis du temps à arriver
02:18:16on verra, on fera peut-être un premier point d'étape
02:18:18à la fin de la semaine, voir s'il y a eu
02:18:20une fréquentation en hausse par rapport au début des JO
02:18:22Vous vouliez ajouter quelque chose ?
02:18:24Je suis allé à Paris, à Montmartre, qui est un des lieux les plus touristiques
02:18:26de la capitale, où il n'y a pas de barrière
02:18:28d'empêchement pour accéder à la butte
02:18:30et les restaurants
02:18:32les brasseries, je suis allé les voir
02:18:34ils me disent, c'est une catastrophe, ça fait deux semaines
02:18:36il n'y a absolument personne
02:18:38il y avait beaucoup plus de monde l'an passé
02:18:40où il n'y a pas de JO, donc c'est pour ça que les prévisions
02:18:42qui ont été faites, elles ont été faites
02:18:44sur la base de prévisions
02:18:46chiffrées, on évoquait
02:18:48ces 15 millions de touristes, moi les 15 millions de touristes
02:18:50je ne les vois pas, donc les prévisions
02:18:52m'ont forcément faussé
02:18:54Tout le monde se disait, je vais mettre mon appartement à Airbnb
02:18:56et en réalité, ils n'ont même pas pu le mettre
02:18:58faute de preneurs, et ensuite
02:19:00ceux qui se disaient, je vais mettre 500 euros par jour
02:19:02oui, ils ont plutôt mis 80 euros par jour
02:19:04Sur l'impact économique
02:19:06ça a été travaillé
02:19:08par le CDES de Limoges
02:19:10il y a trois volets, il y a le volet
02:19:12de la construction
02:19:14de préparation, il y a le volet de l'organisation
02:19:16il y a le volet de l'impact sur le tourisme
02:19:18et les chiffres qui circulent
02:19:20il faut garder à l'esprit que c'est un impact touristique
02:19:22Île-de-France
02:19:24Or, il y a des touristes qui viennent
02:19:26supporter leur équipe et qui vont en profiter
02:19:28au-delà de l'Île-de-France aussi
02:19:30Il y a des épreuves d'ailleurs qui se déroulent au-delà de l'Île-de-France
02:19:32Oui, il y a Marseille
02:19:34Il y a peut-être Paris en congrès
02:19:36Il y a de l'évitement
02:19:38Il y avait des craintes au niveau sécuritaire
02:19:40aussi, on a été
02:19:42très rassurés, on peut d'ailleurs saluer
02:19:44encore une fois le travail des forces de l'ordre
02:19:46vendredi soir, parce que tout s'est passé
02:19:48C'est un problème majeur, 45 000, c'est gigantesque
02:19:50Avant de refermer cette émission
02:19:52quand même un mot, parce qu'on a appris
02:19:54pendant cette émission qu'on nous avait une nouvelle médaille d'or
02:19:56Pauline Ferrand Prévost
02:19:58Une médaille d'or rémoise
02:20:00C'est chère à votre région
02:20:02chère à votre cœur
02:20:04Médaille d'or en VTT Cross Country
02:20:06C'est la cinquième médaille de la France
02:20:08C'est la deuxième médaille d'or
02:20:10Emmanuel Macron a déjà réagi sur le réseau social X
02:20:12en adressant ses félicitations
02:20:14à Pauline Ferrand Prévost
02:20:16la deuxième médaille d'or de ces Jeux
02:20:18Quelle avance, quelle course
02:20:20Un sans faute, dit le Président de la République
02:20:22Lui qui a salué
02:20:24l'intégralité des médailles
02:20:26On est cinq médailles, autant de messages sur les réseaux sociaux
02:20:28On va peut-être voir les images
02:20:30de Pauline Ferrand Prévost
02:20:32qui a donc remporté la course
02:20:34et on voit son bonheur
02:20:36C'était en fait la seule médaille qui manquait à son palmarès
02:20:38Elle avait quasiment tout gagné
02:20:40à titre individuel dans sa carrière
02:20:42Et voilà maintenant la médaille d'or
02:20:44L'or olympique pour Pauline Ferrand Prévost
02:20:46Deuxième médaille d'or après celle des rugbymen
02:20:48Le rugby A7 hier
02:20:50qui a été la première médaille
02:20:52On va peut-être revoir avant de se quitter la séquence
02:20:54Emmanuel Macron qui est venu enlacer
02:20:56Antoine Dupont
02:20:58Antoine Dupont, ancien, qui joue au rugby A15
02:21:00qui est venu au rugby A7 pour participer au JO
02:21:02Juste d'un mot avant de finir
02:21:04Emmanuel Macron qui se montre
02:21:06autant dans ses Jeux Olympiques
02:21:08C'est une bonne chose selon vous ?
02:21:10C'est ce qu'on évoquait tout à l'heure
02:21:12L'acteur se veut neutre
02:21:14mais tout le monde récupère le fait sportif
02:21:16et essaye de l'exploiter d'un point de vue politique
02:21:18Evidemment
02:21:20Il a enlacé Antoine Dupont
02:21:22comme il a pu enlacer Mbappé
02:21:24à d'autres moments
02:21:26Avec une issue moins heureuse à l'époque
02:21:28Mais rappelons-nous de Chirac
02:21:30avec Zidane et les autres
02:21:32Donc c'est lui
02:21:34comme les autres
02:21:36Et Gabriel Attal est d'ailleurs au Club France
02:21:38On en a vu tout à l'heure avec ses peintures
02:21:40Sur le visage, autre chance de médaille
02:21:42Léon Marchand en natation
02:21:44On espère
02:21:46La France est troisième au classement des médailles
02:21:48devant les Etats-Unis et derrière l'Australie
02:21:50et la Chine, on est égalité avec la Corée du Sud
02:21:52Une bonne nouvelle pour finir cette émission
02:21:54Je pense qu'on n'a jamais eu un départ
02:21:56aussi bon pour les Français
02:21:58Pourvu que ça dure
02:22:00Merci à tous les trois de m'avoir accompagné
02:22:02cet après-midi
02:22:04Merci à toutes les équipes qui m'ont aidé
02:22:06à élaborer cette émission
02:22:08que vous pouvez retrouver en replay
02:22:10sur le site de CNews
02:22:12Dans quelques instants vous avez rendez-vous
02:22:14avec Punchline animé par Olivier Decaron-Fleck
02:22:16Bonne soirée sur l'antenne de CNews

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