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Pendant tout l'été, l'actualité du jour vue par les témoins du quotidien dans #180MinutesInfoEte

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00:00:00Bonjour à tous, bienvenue dans 180 minutes à faux, merci beaucoup de nous accompagner pendant les trois prochaines heures.
00:00:09Dans un instant, ce sera le journal d'Isabelle Piboulot. Bonjour Isabelle.
00:00:12Bonjour Michael.
00:00:13Mais juste avant, c'est l'Ephéméride avec Alessandra Martinez.
00:00:21Chers amis, bonjour. Avec Sainte-Marthe que nous fêtons aujourd'hui, nous partons à la rencontre d'un personnage très attachant.
00:00:29Jésus aime se reposer dans sa maison à Bethany où elle habite avec sa sœur Marie et son frère Lazare.
00:00:35À la différence de sa sœur qui est une contemplative, Marthe s'affaire en permanence.
00:00:40Sa foi est immense mais les tâches ménagères l'accaparent à tel point qu'elle ne prend pas la mesure de son privilège qui est d'accueillir le Christ.
00:00:49Nous ne connaissons pas bien les détails de la fin de sa vie.
00:00:52Une tradition rapporte qu'avec son frère et sa sœur, ils sont allés en Provence.
00:00:57Marthe serait morte à Tarascon où elle est vénérée.
00:01:01On l'invoque pour de nombreux sujets, en particulier quand on est débordé par le travail.
00:01:07Voici pour finir ce beau verset de l'Évangile dans lequel Sainte-Marthe déclare sa foi en Jésus.
00:01:14Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui vient dans le monde.
00:01:21C'est tout pour aujourd'hui. À demain, chers amis. Ciao.
00:01:28Et voilà, c'était l'éphémérie du jour. Merci à vous Alessandra Martinez.
00:01:31On passe maintenant au journal d'Isabelle Piboulot.
00:01:34Isabelle, de neuf, la France vient d'obtenir une nouvelle récompense aux Jeux olympiques.
00:01:38Une médaille d'argent au concours complet d'équitation derrière le Royaume-Uni qui conserve son titre acquis à Tokyo en 2021.
00:01:46Emmenés par Karim Lagouague, Nicolas Touzin et Stéphane Landoy, les Bleus ont fini avec un total de 103,60 points de pénalité.
00:01:54À l'issue de trois épreuves, le dressage, le cross et le saut d'obstacle.
00:01:59Et puis, après un week-end compliqué, le trafic SNCF et le retour à la normale.
00:02:04L'enquête sur les sabotages des lignes à grande vitesse se poursuit.
00:02:08Parmi les pistes exploitées, celle de militantes d'ultra-gauche.
00:02:12On fait le point avec Mathieu Devesse, Alice Sommerer et Marine Zemmour.
00:02:16Promesses tenues et retour à la normale ce matin dans les gares du pays.
00:02:21Tous les trains circulent à la fois sur la ligne Est, ça c'était le cas depuis samedi.
00:02:25La ligne Atlantique, hier on était déjà dans une situation quasi normale.
00:02:29Et sur le Nord, où hier on était encore à trois trains sur quatre, ça circule normalement aujourd'hui.
00:02:33Alors que le niveau de surveillance du réseau est renforcé jusqu'à nouvel ordre, place désormais à l'enquête.
00:02:39La piste qui se détache dans un premier temps est celle d'un sabotage par des militants d'ultra-gauche.
00:02:44Parmi les éléments à disposition des enquêteurs, un étrange mail de revendication envoyé aux médias français et étrangers.
00:02:50Les syndicats de police espèrent des sanctions à la hauteur.
00:02:53Si c'est vraiment ça, c'est de la haute trahison.
00:02:55Un jour, le jour de l'ouverture des JO, où le monde entier a les yeux rivés sur la France,
00:03:01d'arriver à saboter, paralyser, laisser 800 000 personnes sur le carreau.
00:03:06Il y a des personnes âgées, des enfants.
00:03:08Je veux dire, c'est un chassé-croisé.
00:03:10Oui, c'est de la haute trahison. J'espère que s'ils sont interpellés, ils seront jugés comme tels.
00:03:13Samedi, 45 militants d'extinction rébellion ont été interpellés par des policiers de la Bravem,
00:03:18soupçonnés de vouloir perturber les JO.
00:03:21Ils ont été placés en garde à vue.
00:03:23Ce qui est inquiétant, c'est qu'en fait, on parle d'écologistes radicaux français,
00:03:28mais qui recevraient le renfort d'écologistes radicaux venus de Grande-Bretagne,
00:03:32des gens de Just Oil et d'Allemagne.
00:03:35Autre point qui inquiète pendant cette période de festivité,
00:03:38les aéroports qui, selon une note du renseignement, pourraient être la cible d'écologistes radicaux.
00:03:45Des sabotages qu'on évoquera dans quelques minutes avec nos invités.
00:03:49Trois jours d'ailleurs après ces attaques contre la SNCF,
00:03:52cette fois-ci, c'est des réseaux de fibre optique qui ont été visés cette nuit.
00:03:55Plusieurs opérateurs français ont été touchés.
00:03:58Des installations de Free et SFR dans six départements,
00:04:01les Bouches-du-Rhône, l'Aude, l'Hérault, l'Oise, la Meuse et la Drôme.
00:04:05La direction de Free a par ailleurs signalé des incidents dans la Marne et le Vaucluse.
00:04:09Sur X, SFR a tenu à rassurer ses clients.
00:04:12Des perturbations peuvent subsister dans les zones les plus impactées.
00:04:16Toutes nos équipes sont mobilisées.
00:04:18Nouvelle déception pour les athlètes de triathlon encore privés d'entraînement dans la Seine.
00:04:23Et oui, c'est déjà le cas hier.
00:04:25Idem pour aujourd'hui, la pluie de ce week-end a eu raison de la qualité de l'eau du fleuve.
00:04:30Les organisateurs restent tout de même confiants sur la tenue des épreuves.
00:04:34Tony Estanguet est le premier.
00:04:35Écoutez le président du comité d'organisation des Jeux.
00:04:39On a jusqu'à vendredi pour organiser ce triathlon.
00:04:42Tous les experts de la Fédération internationale sont plutôt très confiants.
00:04:48On reste très vigilants, bien évidemment.
00:04:52Vous le savez, l'eau de la Seine est contrôlée deux fois par jour dans deux laboratoires différents
00:04:58pour ne faire prendre aucun risque aux athlètes.
00:05:01Aujourd'hui, il y a plutôt la sérénité et la confiance qui remontent.
00:05:05Donc le triathlon devrait bien pouvoir se tenir cette semaine dans la Seine.
00:05:09La cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques a marqué les esprits,
00:05:13mais elle a aussi reçu de nombreuses critiques.
00:05:15Le comité d'organisation s'est même excusé auprès des personnes qui se sont senties offensées
00:05:20en cause de la séquence dénudée de Philippe Catherine,
00:05:23mais surtout ce tableau évoquant pour certains la Seine ou le festin des dieux.
00:05:28Plusieurs pays ont par ailleurs censuré la cérémonie, explication de Kylian Mbappé.
00:05:34C'est l'une des polémiques de la cérémonie d'ouverture,
00:05:36la séquence intitulée Festivité faisant penser à la Seine,
00:05:40le dernier repas de Jésus avec ses apôtres.
00:05:42On peut y voir notamment des drag queens.
00:05:44Certains pays ont interprété cette scène comme un blasphème.
00:05:47En Afrique, sur Internet, la cérémonie a même été bloquée.
00:05:50Pour le directeur artistique de la cérémonie, c'est une référence au tableau Le festin des dieux,
00:05:54avec le chanteur Philippe Catherine en tant que Johnny Zos.
00:05:57La Seine, ce n'était pas mon inspiration.
00:05:59Vous ne trouverez jamais chez moi une quelconque volonté de moquerie,
00:06:02de démigrer, quoi que ce soit.
00:06:04J'ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie.
00:06:06Je crois que c'est assez clair.
00:06:08Il y a Dionysos qui arrive sur cette table.
00:06:10Il est là, pourquoi ? Parce qu'il est le dieu de la fête,
00:06:12du vin et père de Sequana, déesse reliée au fleuve.
00:06:15Les nombreuses critiques d'une partie de la classe politique et des évêques de France
00:06:19ont poussé le comité olympique à présenter ses excuses.
00:06:22Il n'y a jamais eu l'intention de manquer de respect à un groupe religieux.
00:06:26Au contraire, je pense que Thomas Joly avait vraiment l'intention
00:06:29de célébrer la tolérance communautaire.
00:06:32C'était son mot hier et en regardant les résultats des sondages que nous avons partagés,
00:06:36nous croyons que cette ambition a été atteinte.
00:06:39Si des personnes ont été offensées, nous sommes bien sûr vraiment, vraiment désolés.
00:06:43Le comité international olympique a réalisé une enquête à travers 15 pays dans le monde.
00:06:48Selon l'organisation, 88% des répondants ont approuvé la cérémonie.
00:06:53Et puis, Jeux olympiques, toujours une enquête pour provocation à la haine raciale aggravée
00:06:57a été ouverte après le match de football Israël-Paraguay.
00:07:00Samedi, pendant la rencontre au Parc des Princes,
00:07:03des slogans antisémites ont été scandés par une dizaine d'individus.
00:07:06Certains masqués, vêtus de noir, drapeau palestinien à la main.
00:07:10Des incidents qui se sont poursuivis à l'extérieur du stade.
00:07:13Le récit de Silvia Gruyère.
00:07:16Geste antisémite, slogan anti-Israël, déploiement de drapeau palestinien.
00:07:21Le match Israël-Paraguay ce samedi au Parc des Princes a été le théâtre de tension.
00:07:26Une cinquantaine de personnes, vêtues de noir et masquées,
00:07:29ont notamment déployé une banderole portant l'écriture génocide olympics.
00:07:33Il y avait une partie des tribunes où il y avait beaucoup de drapeaux palestiniens
00:07:37où ils criaient stop génocide et ils insultaient Israël, assassin, comme d'habitude.
00:07:44Et les tensions se sont poursuivies après le match à l'extérieur du stade.
00:07:49Là ils provoquent !
00:07:52Face à cette situation, Caroline Yadant, députée Ensemble, attend des sanctions.
00:07:56On ne doit rien céder, on ne doit pas céder un pouce aux manifestations de haine envers les juifs.
00:08:03Aujourd'hui je crois qu'il y a une espèce de sentiment d'impunité ou alors d'atmosphère d'impunité.
00:08:10C'est aussi une réponse à apporter de dire à ces personnes-là
00:08:14non seulement on va vous identifier, non seulement vous allez être jugé,
00:08:18mais vous allez être jugé extrêmement sévèrement.
00:08:21Le comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques a déposé plainte.
00:08:25Une enquête pour provocation à la haine raciale aggravée a été ouverte.
00:08:31Et puis on termine avec cette actualité au Proche-Orient.
00:08:34Des funérailles se sont tenues à Majd al-Shams après la mort de 12 jeunes sur le plateau du Golan.
00:08:39Un tir de roquette leur a coûté la vie.
00:08:42Samedi soir, une frappe qu'Israël impute au Hezbollah libanais qui nie les faits.
00:08:47L'état hébreu promet de riposter avec force et fait craindre un embrasement dans la région.
00:08:53Les détails avec Régine Delfour.
00:08:58À l'aéroport de Francfort, sur les tableaux d'affichage, le même message.
00:09:02Tous les vols à destination de Beyrouth sont annulés.
00:09:05Par crainte d'un embrasement entre le Hezbollah et Israël,
00:09:09la Lufthansa a décidé d'interrompre ces vols.
00:09:12Et cela jusqu'au 5 août.
00:09:14Toutes les compagnies du groupe sont concernées.
00:09:16Air France et Transavia suspendent aussi leurs vols à destination du Liban.
00:09:21Benyamin Netanyahou a réuni hier son cabinet de sécurité en urgence à Tel Aviv.
00:09:26Israël a promis de frapper l'ennemi avec force.
00:09:32Après le tir attribué au Hezbollah par l'armée israélienne.
00:09:3512 jeunes âgés de 10 à 16 ans ont été tués dans un village druze sur le plateau du Golan.
00:09:40Et 30 autres blessés.
00:09:42TSAHL a dévoilé hier les images de la roquette iranienne que seul le Hezbollah possède.
00:09:48De son côté, le Hezbollah continue de nier.
00:09:51La communauté internationale a condamné cette attaque mais demande la plus grande retenue.
00:09:57Emmanuel Macron a assuré à Benyamin Netanyahou que la France était pleinement engagée
00:10:02à tout faire pour éviter une nouvelle escalade dans la région.
00:10:06Le Liban réclame une enquête internationale et prévient qu'une attaque israélienne
00:10:11contre son territoire provoquerait un embrasement régional.
00:10:15L'Iran a également mis en garde Israël contre les conséquences de représailles au Liban.
00:10:22Et puis dernière actualité internationale, Nicolas Maduro a été réélu président au Venezuela.
00:10:28Hier soir, un troisième mandat consécutif de six ans obtenu avec plus de 51% des voix
00:10:34contre un peu plus de 44% pour le candidat de l'opposition Enmundo González Urrutia
00:10:39qui conteste ses résultats.
00:10:41Une partie de la communauté internationale a par ailleurs exprimé ses doutes
00:10:45quant à la réélection de Nicolas Maduro.
00:10:50Merci beaucoup Isabelle pour ce JT.
00:10:52On vous retrouve dans un peu moins d'un quart d'heure pour un nouveau point sur l'actualité.
00:10:57Restez avec nous en tout cas dans quelques minutes.
00:10:59On reviendra sur cette attaque massive contre les lignes TGV SNCF.
00:11:03La piste qui mène vers une action de l'ultra-gauche semble se confirmer.
00:11:07Un militant a d'ailleurs été interpellé en Seine-Maritime.
00:11:11On évoquera aussi d'autres sabotages, cette fois-ci contre des réseaux téléphoniques.
00:11:15Restez avec nous, à tout de suite.
00:11:21De retour dans 180 minutes ET.
00:11:23Merci beaucoup d'être avec nous.
00:11:25Nos premiers invités nous ont rejoints avec moi aujourd'hui.
00:11:29Benoît Perrin, Directeur Général de Contribuables Associés.
00:11:33Bonjour Benoît.
00:11:34Merci d'être avec nous.
00:11:35Frédéric Lowe, Secrétaire Général du Syndicat des Commissaires de la Police Nationale.
00:11:39Merci d'être avec nous.
00:11:41Célia Barotte est également avec nous, journaliste du service Police-Justice de CNews.
00:11:46Dans un instant, on va d'ailleurs évoquer avec vous ce sabotage de plusieurs lignes TGV de la SNCF.
00:11:51Mais juste avant, c'est la Minute Info avec Isabelle Piboulot.
00:11:54Parole tenue pour la SNCF.
00:11:56La circulation des trains sur le réseau à grande vitesse a repris normalement ce matin.
00:12:01La compagnie ferroviaire avait annoncé hier la fin des travaux de réparation sur les voies sabotées.
00:12:06L'enquête pour identifier les auteurs se poursuit.
00:12:09La piste de militants d'ultra-gauche est privilégiée.
00:12:12Suspendu jusqu'à 8 mois pour propos à caractère raciste,
00:12:15le rugbyman Melvin Jaminet fait appel.
00:12:18L'arrière du 15 de France a été lourdement sanctionné par le Conseil de Discipline
00:12:22de la Fédération française de rugby.
00:12:24Une vidéo avait circulé début juillet au commencement de la tournée cauchemardesque des Bleus en Amérique du Sud.
00:12:30Et puis, Israël promet de riposter avec force après la frappe meurtrière sur le plateau du Golan.
00:12:36Le cabinet de sécurité israélien a autorisé Benyamin Netanyahou et son ministre de la Défense
00:12:42à décider de la manière et du moment pour répondre au Hezbollah libanais.
00:12:46Un tir de roquette a coûté la vie à 12 jeunes samedi soir.
00:12:51Merci beaucoup Isabelle Piboulot, on vous retrouve dans moins d'un quart d'heure maintenant pour un nouveau journal.
00:12:56Après le sabotage de plusieurs lignes TGV-SNCF, quelques heures seulement avant la cérémonie des Jeux olympiques vendredi,
00:13:03l'enquête se poursuit. La piste d'une action de l'ultra-gauche semble se confirmer,
00:13:08notamment avec l'arrestation d'un militant en Seine-Maritime.
00:13:12Célia Barotte, bonjour, re-bonjour.
00:13:14Est-ce qu'on en sait un peu plus sur le profil de cet individu qui a donc été interpellé ?
00:13:19Eh bien Mickaël, cet homme qui a été interpellé par les policiers sur le site de Wasselle
00:13:24était porteur du livre Le Vertige de l'émeute. En plus de la littérature en lien avec l'ultra-gauche,
00:13:30l'homme avait dans son véhicule des clés d'accès à des locaux techniques de la SNCF,
00:13:35des pinces coupantes et un jeu de clés universelle. Il a été placé en garde à vue à Rouen.
00:13:40Mais prudence tout de même Célia, puisqu'on ne sait pas pour le moment si cette interpellation est forcément liée à ces sabotages contre la SNCF.
00:13:47Effectivement, le parquet de Paris nous a fait savoir qu'à ce stade, concernant les faits de vendredi, il n'y a pas eu d'interpellation.
00:13:54Il nous a également indiqué qu'il y a fréquemment des intrusions illégales, des tags ou encore des vols de matériel sur des sites SNCF.
00:14:01Cela ne veut pas dire qu'il y ait un lien avec l'enquête de la juridiction au National de lutte contre la criminalité organisée.
00:14:08Une enquête qui est ouverte, je vous le rappelle, pour quatre chefs, notamment pour dégradation de biens de nature
00:14:13à portée atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ou encore association de malfaiteurs en vue de commettre des crimes et délits.
00:14:20Gérald Darmanin a déclaré ce matin qu'un certain nombre de profils de personnes ont été identifiés, qu'il s'agit là du mode opératoire traditionnel de l'ultra-gauche.
00:14:29Mais est-ce que ces personnes ont été manipulées ? Comment diter ? Y a-t-il une revendication politique ? Seule l'enquête pourra répondre à ces questions.
00:14:36Merci beaucoup Célia Abarotte. Je m'adresse à vous Frédéric Lose. On le voit, la piste est privilégiée, cette piste d'une action de militants d'ultra-gauche.
00:14:47C'est quand même assez inquiétant parce que je reprends tout de même les informations qui nous sont parvenues.
00:14:51Un homme qui a dans sa voiture des clés d'accès à des locaux techniques de la SNCF. Est-ce qu'il faut s'inquiéter pour la sécurité des Jeux olympiques ?
00:14:57Il ne faut peut-être pas s'inquiéter mais il faut être vigilant. Cela fait partie des menaces qui ont été prises en compte.
00:15:04La SDAT, la Soudirection Antiterroriste de la Direction Nationale de la PJ, est en train de coordonner cette enquête sur tout le territoire français.
00:15:15Ils commencent à disposer d'éléments assez précis, d'un faisceau, d'un disque précis, concordant, mais ça va prendre du temps.
00:15:24Je rappelle également qu'en 2008, on avait déjà eu à Tarnac des caténaires et des actions de sabotage.
00:15:31Cela avait donné lieu à une enquête très complexe.
00:15:35Rappelons également qu'en Allemagne aussi, en 2022, le réseau ferroviaire a été touché.
00:15:41Effectivement, très souvent, c'est la signature de militants de l'ultra-gauche, écolo-radicales, anarchistes et autres.
00:15:49L'enquête ne fait que commencer, mais quoi qu'il en soit, la police est sur le pont et la Soudirection Antiterroriste coordonne notamment cette enquête
00:16:00avec des ramifications complexes sur l'ensemble du territoire.
00:16:03Ce qu'on peut aussi rappeler, c'est que c'est quand même très précis.
00:16:08Cela demande des connaissances techniques. Ce n'est pas n'importe qui qui peut aller faire ce type de sabotage.
00:16:15Est-ce qu'on peut imaginer que ce sont des salariés de la SNCF ?
00:16:19Je crois qu'il ne faut pas porter d'accusation d'insinuation tant que l'on n'en sait rien.
00:16:25En tout cas, ce qui est certain, c'est qu'il faut des informations précises, techniques, pour savoir où il faut aller, ce qu'il faut faire.
00:16:34Toutes les questions sont ouvertes là-dessus, y compris de savoir s'il y a une puissance étrangère qui peut avoir apporté techniquement une aide pour déstabiliser les Jeux olympiques.
00:16:46On savait qu'il allait y avoir des menaces.
00:16:48Voire manipuler des ressortissants français pour qu'ils agissent contre la SNCF.
00:16:53Tout est possible, mais comme vous l'avez vu, on a un dispositif de sécurité qui est hors norme, que ce soit sur l'ordre public ou en matière d'investigation.
00:17:02La sous-direction antiterroriste est la sous-direction dédiée, avec que des professionnels de la police judiciaire, qui sont déjà pleinement dans l'enquête.
00:17:12Et puis on rappelle que la cérémonie s'est bien déroulée.
00:17:14Très bien déroulée.
00:17:15Ça c'est important.
00:17:16On l'a déjà oublié.
00:17:17Parce qu'il y avait un risque.
00:17:19Tout le monde disait, attention, c'est fou, c'est impossible à faire, etc.
00:17:23Toutes les cérémonies, traditionnellement, sont faites dans un stade.
00:17:26C'est un pari très audacieux et risqué.
00:17:28Mais la France a montré non seulement son savoir-faire sportif olympique, mais également son savoir-faire sécuritaire.
00:17:35Et là-dessus, il faut en être fier.
00:17:37Alors ce n'est pas fini.
00:17:38Mais en tout cas, il faut rendre hommage aux policiers, au ministère de l'Intérieur, à la préfecture de police, au personnel de la direction de l'ordre public, qui prépare les Jeux depuis des années.
00:17:49Et certains, jour et nuit, week-end compris, ça ne se prépare pas six mois avant.
00:17:54Et on les voit dans les rues de la capitale.
00:17:56Ils sont très très présents.
00:17:57Et bien sûr, on pense à eux, forcément, qui travaillent d'arrache-pied pour que tout se passe pour le mieux.
00:18:03Et ils ont été, on le rappelle, mobilisés depuis les quatre coins de la France.
00:18:06À 100%.
00:18:07C'est ça.
00:18:08On le dit.
00:18:09Et c'est avec des renforts qui sont venus de toute la province.
00:18:12Et c'est probablement le plus grand service d'ordre qu'on ait organisé en France.
00:18:17Civilo, civilo-militaire, policiers, la plus grande manœuvre opérationnelle.
00:18:22Et vous avez raison de le rappeler, la cérémonie d'ouverture était une réussite du point de vue sécuritaire.
00:18:29Revenons sur ces sabotages de l'InTGV.
00:18:32Benoît Perrin, financièrement, c'est un coup dur pour la SNCF.
00:18:37On le rappelle, c'est 800 000 voyageurs qui ont été impactés.
00:18:40Alors, d'abord, première chose, on tape souvent sur la SNCF.
00:18:42Je crois que pour une fois, on peut quand même leur dire bravo.
00:18:44C'est vrai.
00:18:45Bravo aux techniciens d'être intervenus si rapidement.
00:18:46En un week-end.
00:18:47En un week-end.
00:18:48Finalement, il y a relativement peu de trains qui ont été annulés.
00:18:50Je crois que sur les 800 000 personnes qui étaient concernées, il n'y en a que 100 000 qui n'ont pas bénéficié d'un train.
00:18:55Donc, c'est le premier point.
00:18:56Le deuxième point, c'est quand même, je crois, mettre en avant la lâcheté des gens qui font ce type de sabotage.
00:19:03Parce qu'en fait, contrairement à leurs aspirations qui sont en gros de taper contre le grand capital,
00:19:07là, en fait, ce sont exactement le tout-à-chacun qui est pénalisé pour partir en vacances.
00:19:12On a su cette nuit qu'il y a aussi des câbles d'Internet qui ont été coupés dans, je crois, six départements de France.
00:19:18Là aussi, c'est des Français comme vous et moi qui vont être pénalisés.
00:19:21Donc, c'est une lâcheté, je crois, sans nom.
00:19:23Et ce qui me laisse dire quand même qu'aujourd'hui, on a vraiment deux dangers principaux en France.
00:19:28C'est un, l'islamisme radical.
00:19:29Et deux, la gauche radicale.
00:19:31La gauche radicale, on la voit partout.
00:19:33On la voit à l'occasion de ces potentiels, en tout cas potentiellement, les sabotages auxquels on fait face aujourd'hui,
00:19:39dans le cadre des méga-bassines il y a quelques semaines.
00:19:41Dès qu'il y a une manifestation, il y a les Black Blocs qui cassent tout.
00:19:45Enfin, je veux dire, je pense qu'il y a vraiment un sujet dont on ne parle pas assez.
00:19:48C'est vraiment l'espèce de petite guérilla urbaine que mène aujourd'hui l'ultra-gauche dans les rues de toute la France.
00:19:53Bon, t'es de casser le système.
00:19:55D'ailleurs, Thierry, on a des informations sur ce sabotage.
00:19:58Sur les fibres optiques.
00:19:59Sur les fibres optiques, est-ce qu'on en sait un peu plus ?
00:20:01Car on sait que ces six départements, vous le disiez, Bouches-du-Rhône, Lode, Loise, Léraux, Lameuse et Ladrome.
00:20:05Alors, Paris n'a pas été touché.
00:20:07Paris n'a pas été touché, oui.
00:20:08Donc, c'est une bonne nouvelle pour l'organisation des Jeux Olympiques,
00:20:10puisqu'on pouvait s'attendre quand même à toute une réorganisation,
00:20:14même pour avoir des accréditations et tout le système informatique qui est mis en place.
00:20:19Donc, Paris n'est pas touché.
00:20:20Vous l'avez rappelé, les Bouches-du-Rhône, Lode, Loise, Léraux, Lameuse et Ladrome.
00:20:24La direction de FRI a également signalé des incidents dans la Marne et dans le Vaucluse.
00:20:28Ces actes n'ont pas fait l'objet de revendications à ce stade.
00:20:32Et le parquet de Paris nous a indiqué qu'il analyse la situation avec beaucoup de sérieux et de prudence.
00:20:37Avec les différents parquets concernés, il envisage même de centraliser les enquêtes.
00:20:41Mais pour l'instant, l'enquête va seulement commencer.
00:20:44Merci Célia pour ces informations.
00:20:46Ce n'était pas prévu, mais je l'ai lancé.
00:20:47Voilà, j'irai comme d'habitude.
00:20:49Célia est excellente.
00:20:50On va passer au second thème cette fois-ci.
00:20:52C'est donc Lucie Castet qui s'est exprimée dans la tribune du dimanche.
00:20:55Lucie Castet, c'est donc la candidate du Nouveau Front Populaire au poste de Premier ministre.
00:21:00Dans cet entretien, la potentielle Première Ministre souhaite une grande réforme fiscale.
00:21:05Elle souhaite chercher des recettes fiscales et sociales à hauteur de 150 milliards d'euros à l'horizon 2027
00:21:12pour financer le programme du Nouveau Front Populaire et pour réduire aussi le déficit.
00:21:16Pour ça, elle propose plusieurs choses.
00:21:18On va commencer par la première, si vous le voulez bien.
00:21:20La progressivité de l'impôt sur le revenu qui passera à 14 tranches.
00:21:23Il y a aussi les expatriés fiscaux qui payent leurs impôts au fisc,
00:21:27qui élargirent la taxation du patrimoine et le retour de l'ISF
00:21:31et puis la fin des baisses de cotisations pour les entreprises.
00:21:33Ça fait effectivement beaucoup de mesures.
00:21:36Vous en pensez quoi, Benoît Périn, de ces propositions ?
00:21:39Est-ce qu'elles peuvent s'avérer problématiques ou, à l'inverse,
00:21:42elles peuvent plutôt être bénéfiques pour le pays ?
00:21:44La vraie difficulté, c'est le contexte, tout simplement.
00:21:46Aujourd'hui, on est dans un contexte extrêmement contraint pour les finances publiques.
00:21:49On a une dette qui explose, on a un déficit très important,
00:21:52on a une croissance qui est vraiment à tonne
00:21:54et surtout, aucune mesure de fonds qui a été menée ces dernières années.
00:21:57Résultat des courses, on l'a su la vendredi dernier,
00:22:00le Conseil des ministres des Finances au niveau de l'Union européenne
00:22:03a lancé officiellement, sur la demande de la Commission européenne,
00:22:06une procédure pour déficit excessif.
00:22:08Pourquoi ? Parce que la France ne maîtrise pas sa dépense publique.
00:22:11Un déficit qui est à 5,5 ?
00:22:13Exactement, un déficit qui est prévu à 4,9%.
00:22:16On est vraiment dans une équation budgétaire qui est très compliquée de résoudre.
00:22:20Ça, c'est le premier point.
00:22:22Le deuxième point, c'est qu'on le sait,
00:22:24on est les champions d'Europe des prélèvements obligatoires.
00:22:2645% par rapport à notre PIB.
00:22:28On était en match, en gros, contre le Danemark il y a quelques mois
00:22:31et ça y est, on a enfin gagné le match, on est vraiment premiers.
00:22:33Une médaille d'or supplémentaire pour la France.
00:22:36Le problème de ça, c'est qu'on a en face des candidats
00:22:39pour le poste de Premier ministre qui demandent encore plus de recettes.
00:22:42Donc encore plus d'impôts.
00:22:44Alors que les Français et les entreprises sont déjà agonis d'impôts.
00:22:47Donc le grand risque, il est simple, c'est que là,
00:22:49elles nous inventent de nouvelles tranches.
00:22:51Aujourd'hui, il y a cinq tranches.
00:22:53Demain, il y en aurait 14.
00:22:55La dernière à 90%.
00:22:57Pour faire fuir les gens qui créent de la richesse en France,
00:22:59il n'y a pas meilleur moyen.
00:23:01Et qu'est-ce qui se passe lorsque les riches partent ?
00:23:03C'est la classe moyenne qui trinque.
00:23:05Et donc, qui va payer ces hausses d'impôts ?
00:23:07C'est une évidence, ça sera la classe moyenne.
00:23:09La classe moyenne qui est déjà, elle, vraiment à sommet d'impôts
00:23:11parce que le gros de la...
00:23:13Le Nouveau Front Populaire dit que non.
00:23:15Alors oui, mais on sait toujours comment...
00:23:17En dessous de 4 000 euros, il me semble.
00:23:19C'est toujours à partir de quand ils décident qu'on est riche.
00:23:21Jusqu'à présent, effectivement,
00:23:23en tout cas, c'est François Hollande qui avait dit 4 000 euros.
00:23:25On ne sait pas trop, en fait, ce qu'ils appellent riche.
00:23:27Mais on peut penser qu'effectivement,
00:23:29à partir de 3-4 000 euros,
00:23:31ils considèrent qu'effectivement, on doit être taxé.
00:23:33Donc je pense que ce serait une vraie catastrophe.
00:23:35Il faudrait plutôt aller vers les dépenses, réduire les dépenses.
00:23:37Eh bien, vous avez parfaitement résumé ma pensée.
00:23:39C'est-à-dire qu'effectivement,
00:23:41si vous voulez rétablir les finances de l'État,
00:23:43soit vous stimulez la croissance,
00:23:45mais là, on sait que pour les années qui viennent, ça va être compliqué,
00:23:47soit vous augmentez les recettes.
00:23:49On vient d'en parler.
00:23:51Ce n'est pas possible parce qu'on a déjà trop d'impôts en France.
00:23:53On va faire fuir tous les investisseurs.
00:23:55Troisième levier qui est effectivement l'élément indispensable
00:23:57et qui est vraiment l'absence absolue
00:23:59de la dernière campagne des législatives,
00:24:01c'est le fait de baisser les dépenses publiques.
00:24:03Et là, pour le coup, on est champion du monde des dépenses publiques
00:24:05puisqu'on a à peu près 58 % des dépenses publiques
00:24:07par rapport à notre PIB.
00:24:09Et donc, c'est une situation qui ne peut pas durer.
00:24:11Tous nos voisins ont rétabli leur compte public
00:24:13en réduisant la dépense publique.
00:24:15Et là, qu'est-ce qu'on nous propose ?
00:24:17C'est d'augmenter la dépense publique.
00:24:19Enfin, c'est de la folie furieuse.
00:24:21En tout cas, Lucie Castex évoque le volet économique.
00:24:23Je me tourne vers vous, Frédéric Lose.
00:24:25Pas de mots sur la sécurité,
00:24:27sur les problématiques qui touchent la police.
00:24:29Une réaction à ce sujet ?
00:24:31Et pour l'instant,
00:24:33elle n'est pas Premier ministre.
00:24:35Elle a proposé de l'être avec le groupe Front populaire.
00:24:37Donc, évidemment,
00:24:39à partir du moment
00:24:41où on aura un candidat sérieux
00:24:43qui va être proposé
00:24:45au poste de Premier ministre,
00:24:47on espère, évidemment,
00:24:49que sur les questions de sécurité,
00:24:51on ait une parole forte
00:24:53des propositions.
00:24:55Parce que c'est une des préoccupations
00:24:57majeures des Français.
00:24:59Parce qu'il n'y a pas de liberté sans sécurité.
00:25:01Et parce qu'il y a
00:25:03beaucoup de choses à faire.
00:25:05On l'a vu sur le narcotrafic.
00:25:07La progression
00:25:09extrêmement dangereuse et toxique
00:25:11du trafic international de stupéfiants,
00:25:13qui est un enjeu, non pas de sécurité,
00:25:15mais de souveraineté,
00:25:17tellement c'est important,
00:25:19avec un enjeu de corruption,
00:25:21avec un enjeu de moralité, un enjeu économique,
00:25:23un enjeu, évidemment, pour nos jeunes générations,
00:25:25un enjeu sur la prise
00:25:27du pouvoir par le narcotrafic.
00:25:29Et puis, il y a la question de la sécurité.
00:25:31Et puis, il y a aussi,
00:25:33qui paye lorsqu'on a des dégâts,
00:25:35lorsqu'on a des violences urbaines ?
00:25:37Elle y répondra peut-être la prochaine fois.
00:25:39En tout cas, on va marquer
00:25:41une courte pause. Restez avec nous
00:25:43dans quelques minutes. C'est le journal d'Isabelle Piboulot.
00:25:45A tout de suite.
00:25:49De retour dans
00:25:51180 minutes d'été. Merci
00:25:53toujours d'être avec nous. C'est l'heure du
00:25:55JT d'Isabelle Piboulot.
00:25:57Et on va commencer avec l'un des visages
00:25:59de ces Jeux Olympiques de Paris 2024.
00:26:01C'est Tony Estanguet qui a fait
00:26:03part de son ressenti sur le début des JO.
00:26:05Oui, une cérémonie d'ouverture
00:26:07réussie. Neuf médailles tricolores
00:26:09déjà au compteur.
00:26:11Et puis, Club France au rendez-vous
00:26:13aussi. Le président du comité
00:26:15d'organisation, lui-même champion olympique,
00:26:17s'est dit satisfait du bilan de ce week-end.
00:26:19Écoutez. C'est magique.
00:26:21C'est vrai que ça fait du bien.
00:26:23On est ravis de voir ce début des Jeux de Paris
00:26:252024. Ça fait du bien.
00:26:27On a beaucoup travaillé pour que la magie
00:26:29olympique opère.
00:26:31Et c'est vrai que pour l'instant,
00:26:33ça fait du bien. Ça fait du bien de voir des athlètes
00:26:35qui ont le sourire, qui gagnent des médailles,
00:26:37des fans du monde entier qui ont le sourire,
00:26:39des stades pleins, des sites qui sont
00:26:41presque plus beaux en vrai que ce qu'on
00:26:43avait imaginé et travaillé.
00:26:45Pour l'instant, c'est vrai
00:26:47que c'est très
00:26:49porteur. On sent une énergie très
00:26:51forte qui est en train de monter.
00:26:53Et puis, des athlètes qui nous régalent
00:26:55jour en jour. Donc, c'est vrai
00:26:57que c'est assez incroyable.
00:26:59Et les Jeux olympiques ne font pas
00:27:01que les heureux. A part Tony Estanguet,
00:27:03la galère se poursuit pour les restaurateurs.
00:27:05Isabelle. Oui, avec les nombreuses zones
00:27:07soumises au QR code, certains
00:27:09établissements sont devenus inaccessibles
00:27:11pour les clients. Les chiffres d'affaires
00:27:13sont en chute libre. Un cauchemar
00:27:15pour les restaurateurs. Mathieu Devez
00:27:17et Antoine Durant les ont rencontrés.
00:27:19Une terrasse déserte.
00:27:21Un 28 juillet en plein coeur
00:27:23de Paris. Les barrières installées
00:27:25juste en face de ce restaurant italien
00:27:27n'ont toujours pas été retirées.
00:27:29C'était pourtant une promesse de la mairie
00:27:31une fois la cérémonie d'ouverture terminée.
00:27:33Alors, le personnel retient
00:27:35son souffle. On attendait
00:27:37des clients qui ne sont jamais
00:27:39arrivés. Hier
00:27:41et aujourd'hui, c'est
00:27:43comme ça. C'est un peu vide.
00:27:45Certains restaurateurs enregistrent
00:27:47jusqu'à 80% de baisse de fréquentation.
00:27:49Car depuis le 18 juillet
00:27:51et pendant une dizaine de jours, un QR code
00:27:53était nécessaire pour rejoindre les quartiers
00:27:55placés en zone grise, où un large
00:27:57périmètre antiterroriste a été
00:27:59déployé. Aux abords de la tour Eiffel,
00:28:01les riverains et les touristes peuvent désormais
00:28:03sillonner tranquillement les rues.
00:28:05Alors, après avoir vu leur chiffre d'affaires
00:28:07chuter, les restaurateurs souhaitent
00:28:09vite faire le plein. Je pense qu'ils nous ont vendus
00:28:11un petit peu de rêve.
00:28:13Les premiers jours
00:28:15de QR code,
00:28:17on s'est retrouvés à moins 40, moins 50%.
00:28:19Pour nous, ça a été
00:28:21une catastrophe. Ça s'est rouvert un petit peu,
00:28:23on a moins de contrôle
00:28:25et ça va un petit peu mieux. Mais bon, c'est pas
00:28:27encore tout à fait ça. Certains professionnels
00:28:29ont même décidé de fermer leurs portes
00:28:31pendant toute la période des Jeux olympiques.
00:28:33Une indemnisation est bien prévue
00:28:35par l'État, mais ni son montant
00:28:37ni la date du versement n'ont été
00:28:39définies.
00:28:41Le thermomètre continue de grimper un peu
00:28:43partout en France. 39 départements
00:28:45sont en vigilance au range
00:28:47des canicules. Oui, la moitié sud du
00:28:49pays est essentiellement concernée.
00:28:51Météo France prévient que cet épisode caniculaire
00:28:53devrait être de courte durée,
00:28:55mais particulièrement intense.
00:28:57Le mercure pouvant l'indiquer est 35
00:28:59voire 40 degrés. Alors
00:29:01quels sont les bons gestes à adopter
00:29:03en cette période ? On voit cela avec
00:29:05Mathilde Ibanez.
00:29:07C'est sous un soleil de plomb
00:29:09autour de ce lac que les Bordelais
00:29:11cherchent le moindre centimètre d'ombre
00:29:13pour se rafraîchir. On prend
00:29:15des parasols, on prend des
00:29:17gourdes d'eau, de quoi se restaurer aussi
00:29:19pour être en forme. Là, ça sera
00:29:21sous les arbres. Parce que
00:29:23sous le soleil,
00:29:25ça crame beaucoup.
00:29:27Ça crame beaucoup, oui.
00:29:29Hier déjà, la Gironde
00:29:31était en alerte au range canicule
00:29:33avec des chaleurs particulièrement élevées.
00:29:35Pour éviter une insolation,
00:29:37il est important d'adopter les bons gestes.
00:29:39On va se mettre à l'ombre, on va mettre
00:29:41les parasols, s'hydrater,
00:29:43se protéger. Pourquoi pas les plus petits
00:29:45mettre un tee-shirt s'il le faut.
00:29:47Outre les réflexes
00:29:49simples qui permettent d'éviter les accidents,
00:29:51l'alimentation est tout aussi
00:29:53importante. D'essayer de ne pas
00:29:55faire monter la température centrale du corps
00:29:57et donc de le refroidir éventuellement.
00:29:59Pour ça, on a deux systèmes.
00:30:01Le premier système, c'est consommer le plus
00:30:03possible des aliments hydratants
00:30:05et froids. Typiquement, ça va être
00:30:07les soupes froides, les fruits,
00:30:09les jus de fruits. Éviter strictement
00:30:11l'alcool et puis faire des repas
00:30:13légers. Pourquoi ? Parce que les repas légers
00:30:15empêcheront la digestion, une digestion
00:30:17trop longue et trop compliquée et donc qui
00:30:19ferait monter la température centrale du corps.
00:30:21Pour éviter le moindre risque, pensez
00:30:23à vous hydrater et à rafraîchir votre
00:30:25habitation. Et surtout, faites
00:30:27attention aux personnes les plus vulnérables
00:30:29comme les personnes âgées,
00:30:31les enfants, les femmes enceintes
00:30:33ou encore les personnes handicapées et dépendantes.
00:30:37Et puis un nouveau drame hier, lors d'un refus
00:30:39d'obtempérer, ça s'est passé du côté de Perpignan.
00:30:41Isabelle ? Un homme a pris la fuite pour échapper
00:30:43à un contrôle de police et a violemment
00:30:45percuté un fourgon en plein
00:30:47centre-ville. L'individu est mort
00:30:49sur le coup. Un policier présent sur les
00:30:51lieux de l'accident en témoigne sur CNews.
00:30:53Kylian Salé. Une petite
00:30:55voiture blanche totalement détruite dans
00:30:57le centre de Perpignan. Son conducteur
00:30:59a refusé un contrôle de police. Dans
00:31:01son délit de fuite, il a percuté le
00:31:03fourgon, ici à droite de l'image.
00:31:05Il est mort sur le coup. Son passager a dû
00:31:07être extrait par le coffre et pris en charge
00:31:09par les secours. Marc Defraine est l'un
00:31:11des premiers policiers à être arrivé sur place.
00:31:13Moi j'ai vu la violence du choc.
00:31:15J'ai vu une 205 complètement désintégrée.
00:31:17J'ai vu un fourgon
00:31:19un fourgon
00:31:21Iveco, un gros fourgon,
00:31:23qui a reculé de 10 mètres, la face avant
00:31:25complètement défoncée.
00:31:27Et puis j'ai vu aussi
00:31:29le climat d'hostilité
00:31:31qui régnait autour des collègues.
00:31:33A l'occasion des Jeux Olympiques, de nombreux
00:31:35policiers de ce département ont été appelés
00:31:37à Paris. On a une centaine de défectifs
00:31:39des Pyrénées-Orientales qui sont
00:31:41mobilisés sur les JO, une centaine de défectifs.
00:31:43Alors numériquement parlant,
00:31:45pour cet été, on ne perd pas en défectifs
00:31:47puisque l'administration nous a imposés
00:31:49un 100% de présence, donc 90%
00:31:51juste avant la période des JO.
00:31:53Et là on est actuellement à 100%. Par contre,
00:31:55on a des collègues qui sont excessivement
00:31:57fatigués, épuisés
00:31:59puisqu'ils n'ont pas pris de congés.
00:32:01Selon ce policier, le suspect circulait
00:32:03sans permis et sans assurance.
00:32:05Il serait également connu de la police
00:32:07et de la justice.
00:32:09Et puis à l'international
00:32:11au Venezuela, le président Nicolas Maduro
00:32:13a été réélu hier.
00:32:15Une victoire soutenue par les alliés
00:32:17en Amérique latine
00:32:19ainsi que par Pékin et Moscou,
00:32:21mais contestée par l'opposition.
00:32:23Une partie de la communauté internationale
00:32:25a par ailleurs exprimé ses doutes
00:32:27quant à cette réélection. Les détails avec Viviane Hervier.
00:32:29Devant ses supporters,
00:32:31Nicolas Maduro exulte.
00:32:33Le président sortant de 61 ans
00:32:35revendique avec force sa victoire
00:32:37pour un troisième mandat.
00:32:39Selon les résultats officiels, il a obtenu
00:32:4151,2% des suffrages
00:32:43contre 44,2%
00:32:45pour son adversaire.
00:32:47Ambiance très différente
00:32:49dans le camp de l'opposition
00:32:51où à peine connus,
00:32:53les résultats ont été contestés.
00:32:55Notre combat continue
00:32:57à déclarer son adversaire
00:32:59Edmundo González Urrutia
00:33:01mais la chef de file de l'opposition
00:33:03María Corina Machado
00:33:05va plus loin.
00:33:17Elle a obtenu 70% des voix
00:33:19et Nicolas Maduro 30% des votes.
00:33:21Ça, c'est la vérité.
00:33:23Maria Corina Machado, déclarée inéligible
00:33:25par le pouvoir, avait dû renoncer
00:33:27à faire campagne et céder sa place.
00:33:29Aujourd'hui, elle dénonce une fraude
00:33:31et une violation grossière de la volonté populaire.
00:33:33Nombre de chancelleries dans le monde
00:33:35lui emboîtent le pas. C'est le cas
00:33:37du secrétaire d'Etat américain qui émet
00:33:39de sérieux doutes sur les résultats annoncés.
00:33:41L'Europe réclame une transparence
00:33:43totale, un décompte détaillé
00:33:45des voix et l'accès au procès-verbaux
00:33:47des bureaux de vote. En Argentine
00:33:49ou au Mexique, les vénézuéliens qui ont
00:33:51fui le régime ont laissé éclater
00:33:53leur colère. En revanche, du côté
00:33:55des alliés traditionnels, de l'héritier
00:33:57de Hugo Chavez, la Chine,
00:33:59la Russie, Cuba ou encore la Bolivie
00:34:01ont chaleureusement félicité
00:34:03Nicolas Maduro.
00:34:05Merci beaucoup Isabelle. On vous retrouve dans une demi-heure
00:34:07pour un nouveau journal. En attendant, restez
00:34:09avec nous puisque dans quelques minutes on sera
00:34:11avec Damien Véron, le frère de
00:34:13Stéphane Véron, disparu maintenant il y a six ans
00:34:15au Japon et qui continue
00:34:17de se battre pour essayer de retrouver
00:34:19sa soeur. A tout de suite.
00:34:23180 minutes
00:34:25info, ça continue. Soyez les
00:34:27bienvenus si vous venez de nous rejoindre.
00:34:29Noémie Choul, c'est avec nous du service
00:34:31police-justice. Bonjour Noémie.
00:34:33Merci d'être avec nous. On va évoquer
00:34:35avec vous la disparition de Stéphane Véron,
00:34:37cette Française de 36 ans
00:34:39qui est donc portée disparue depuis le 29
00:34:41juillet 2018
00:34:43au Japon.
00:34:45Noémie, pour que les téléspectateurs qui nous rejoignent
00:34:47et qui comprennent un peu ce qui s'est passé
00:34:49le jour-là, est-ce qu'on a des éléments
00:34:51sur les faits à proprement parler puisque
00:34:53ça date d'il y a six ans maintenant.
00:34:55On n'a toujours aucune nouvelle de Stéphane.
00:34:57Absolument. Et Stéphane avait 36 ans
00:34:59quand elle a disparu et c'était
00:35:01il y a six ans, jour pour jour.
00:35:03C'est une affaire dont on parle très régulièrement
00:35:05sur CNews, cette disparition
00:35:07totalement inexpliquée. Stéphane voyageait
00:35:09au Japon. Elle avait
00:35:11préparé ce voyage et effectivement
00:35:13elle a disparu le 29 juillet 2018
00:35:15à Nikko, une cité touristique
00:35:17au nord-est du Japon.
00:35:19Elle a quitté un matin son hôtel
00:35:21sans sa valise ni son passeport pour aller
00:35:23se promener. On n'a plus jamais
00:35:25retrouvé sa trace. Dans
00:35:27cette affaire, sa famille, son
00:35:29frère, sa sœur
00:35:31sont très actifs pour tenter
00:35:33de retrouver
00:35:35leur sœur Tiffany.
00:35:37On est avec Damien Veyron
00:35:39qui, depuis quelques années,
00:35:41vous avez mis votre vie
00:35:43pour rechercher
00:35:45Tiffany. Vous avez passé cette
00:35:47année plusieurs semaines
00:35:49à la fin de l'année 2023.
00:35:51Vous avez passé plusieurs semaines au Japon.
00:35:53Est-ce que vous êtes revenu avec des
00:35:55éléments nouveaux ?
00:35:57Bonjour. Merci
00:35:59infiniment.
00:36:01Merci de nous accompagner
00:36:03dans ce combat difficile.
00:36:05Nous, on essaye
00:36:07depuis maintenant plusieurs années,
00:36:09vous l'avez souligné dans mon dernier voyage
00:36:11l'année dernière, de faire en sorte
00:36:13de trouver des éléments.
00:36:15Dorénavant,
00:36:17les éléments sont à peu près identifiés.
00:36:19Le but, c'est de les cibler
00:36:21et d'essayer, par nos enquêteurs
00:36:23au Japon, de trouver des éléments.
00:36:27Aujourd'hui, vous lancez un
00:36:29appel international.
00:36:31Qu'est-ce que vous espérez obtenir ?
00:36:35Sur les réseaux sociaux,
00:36:37c'est une richesse.
00:36:39On a pu trouver pas mal
00:36:41de photos, notamment de
00:36:43Nico, pour le week-end
00:36:45du 28 et 29 juillet.
00:36:47On a trouvé des photos sur Internet,
00:36:49sauf que des gens ne diffusent pas
00:36:51leurs photos et leurs vidéos.
00:36:53On a décidé de faire un appel
00:36:55à témoins internationaux en ciblant
00:36:57les nationalités qui étaient à Nico
00:36:59du 28 et 29 juin 2018,
00:37:01le week-end où Tiffany a disparu,
00:37:03pour qu'ils nous parviennent leur cul.
00:37:05On se dit que peut-être, sur les photos
00:37:07ou vidéos, il peut y avoir Tiffany,
00:37:09mais aussi peut-être les mecs
00:37:11qui sont identifiés, ainsi que leurs véhicules.
00:37:13Voilà l'objectif de cet appel à témoins.
00:37:15Voilà, un appel à témoins.
00:37:17Vous appelez les personnes du monde entier
00:37:19qui auraient pu croiser Tiffany
00:37:21à cette fin de juillet 2018
00:37:23à se manifester.
00:37:25On le sait, c'est extrêmement
00:37:27compliqué pour la justice
00:37:29française d'intervenir
00:37:31sur l'enquête au Japon
00:37:33qui a été faite de manière assez particulière.
00:37:35Vous nous l'avez déjà raconté,
00:37:37au Japon, on n'enquête pas tant qu'on n'est pas certain
00:37:39qu'un crime a été commis.
00:37:41Vous aviez obtenu, et avec beaucoup de soulagement,
00:37:43une grande avancée quand le pôle
00:37:45des crimes non élucidés de Nanterre,
00:37:47le pôle Cold Case, a décidé de se saisir
00:37:49de l'affaire de votre soeur.
00:37:51Qu'est-ce qui a avancé depuis ?
00:37:53Est-ce que vous avez le sentiment
00:37:55que des choses, que des lignes ont bougé
00:37:57avec la saisine du pôle Cold Case de Nanterre ?
00:38:01Pour nous, ça a été un soulagement
00:38:03que le pôle Cold Case
00:38:05puisse reprendre l'affaire de Tiffen.
00:38:07L'objectif était
00:38:09de trouver des éléments de France
00:38:11pour avoir des rapports
00:38:13auprès de la police nippone
00:38:15pour les exiger d'agir.
00:38:17Malheureusement,
00:38:19on parle de Tiffen qui nous avait été
00:38:21redonné au moment où on était
00:38:23après sa disparition, lorsque nous étions arrivés.
00:38:25Cette valise n'avait été jamais
00:38:27analysée jusqu'à présent.
00:38:29L'objectif du pôle, c'était
00:38:31de trouver des éléments de France.
00:38:33Après, vous l'avez souligné,
00:38:35le problème, c'est que
00:38:37Tiffen a disparu au Japon.
00:38:39Les juges d'instruction ne peuvent pas
00:38:41arriver au Japon et
00:38:43digiverter.
00:38:45Vous ne pouvez pas ingérer
00:38:47dans les affaires d'un État.
00:38:49C'est pour ça qu'on compte sur les enquêteurs.
00:38:51Damien Véran, on aurait aimé
00:38:53vous garder un peu plus longtemps.
00:38:55J'ai quand même deux questions.
00:38:57Parfois, ça coupe un peu.
00:38:59On ne vous entend pas toujours très bien.
00:39:01J'ai deux dernières questions.
00:39:03Vous parliez chez certains de nos confrères
00:39:05de dernière année de combat.
00:39:07Vous pensez vraiment que ce sera la dernière
00:39:09ou vous dites que vous allez continuer
00:39:11jusqu'à avoir plus d'informations
00:39:13peut-être concernant votre soeur ?
00:39:17C'est vrai que pour moi,
00:39:19pour tous, on est épuisés.
00:39:21Six ans de combat, c'est épuisant.
00:39:23Les dossiers à l'international,
00:39:25c'est les familles qui les portent.
00:39:27Il faut aussi bien qu'on ait nos avocats en France
00:39:29qu'au Japon.
00:39:31Les enquêteurs, vous devez aussi faire le lien
00:39:33avec les diplomates, les ambassadeurs.
00:39:35Ça prend une énergie énorme.
00:39:37Quand je dis une dernière année de combat,
00:39:39c'est que je pense qu'on est épuisés.
00:39:41Après, il faut qu'on discute.
00:39:43On est un groupe, on agit ensemble.
00:39:45Mais je pense qu'on est aussi tous assez fatigués.
00:39:47C'est pour ça qu'on a relancé une cagnotte
00:39:49pour financer l'enquête privée
00:39:51parce qu'on va essayer d'aller haut.
00:39:55Damien, merci d'avoir été avec nous.
00:39:57C'était parfois un peu difficile,
00:39:59mais on a entendu l'essentiel
00:40:01de votre message.
00:40:03Peut-être insister sur le fait
00:40:05qu'il parle d'appel à soutien,
00:40:07si on peut aider ce combat.
00:40:09Encore une fois,
00:40:11Damien Véran a arrêté de travailler.
00:40:13Il se consacre intégralement.
00:40:15Il a créé une association.
00:40:17L'idée, c'est d'aider d'autres familles
00:40:19qui se feraient face à la disparition
00:40:21de proches à l'étranger.
00:40:23Le constat qu'il a fait avec ses proches,
00:40:25c'est de très grandes difficultés
00:40:27et beaucoup de questions
00:40:29auxquelles on n'a pas forcément les réponses.
00:40:31Fort de leur expérience de six années
00:40:33depuis la disparition de Tiffen,
00:40:35l'idée est de pouvoir aider d'autres familles
00:40:37qui feraient face
00:40:39à le même type d'affaires
00:40:41de disparitions inexpliquées.
00:40:43On essaye d'accompagner
00:40:45le combat de la famille de Tiffen
00:40:47depuis toutes ces années.
00:40:49On aurait aimé que la liaison soit meilleure
00:40:51mais ce qu'on entend,
00:40:53c'est que vous ne lâchez pas le combat
00:40:55et que vous lancez cet appel à témoin
00:40:57international en espérant que des gens
00:40:59qui ont pu croiser Tiffen le jour de sa disparition
00:41:01qui pourraient avoir des photos
00:41:03dans leurs appareils photo, leur téléphone portable,
00:41:05des choses qui permettraient d'aider
00:41:07les enquêteurs à avancer, vous les fassent parvenir.
00:41:09Un dernier message,
00:41:11peut-être à passer
00:41:13sur l'antenne de CNews ?
00:41:15On a besoin
00:41:17qu'un maximum de gens puissent
00:41:19transmettre cet appel à témoin
00:41:21sur nos réseaux sociaux
00:41:23ou sur le site unipourtiffen.org.
00:41:25On compte sur la mobilisation
00:41:27et que les gens puissent transmettre
00:41:29cet appel à témoin
00:41:31financièrement pour nous aider.
00:41:33Merci à vous, merci Damien Veyron
00:41:35d'avoir été avec nous en direct.
00:41:37On pense fort à vous et à vos proches
00:41:39dans cette quête d'informations
00:41:41concernant votre soeur Tiffen qui a disparu
00:41:43il y a maintenant 6 ans au Japon.
00:41:45Merci beaucoup à Noemi Schulz
00:41:47d'avoir été avec nous et de nous avoir fourni
00:41:49toutes ces informations. On aurait aimé
00:41:51échanger plus longuement avec Damien
00:41:53et l'entendre un peu mieux.
00:41:55Malheureusement, parfois la liaison est un peu compliquée.
00:41:57En tout cas, merci à vous.
00:41:59Restez avec nous puisque tout de suite,
00:42:01c'est l'heure des livres présentés par Anne Fulda.
00:42:03Et puis bien sûr, juste après,
00:42:05180 minutes Info ET.
00:42:07Ça continue, à tout à l'heure.
00:42:13De retour dans 180 minutes Info ET.
00:42:15Merci beaucoup d'être avec nous.
00:42:17Dans un instant, on va évoquer la cérémonie
00:42:19d'ouverture des Jeux olympiques
00:42:21puisque, un peu plus de 48 heures plus tard,
00:42:23la polémique continue. Mais juste avant,
00:42:25c'est le JT d'Isabelle Piboulot.
00:42:27Rebonjour Isabelle. L'enquête
00:42:29sur les actes de sabotage à la SNCF
00:42:31se poursuit pour tenter d'identifier
00:42:33les auteurs des faits. Hier, un militant
00:42:35de la mouvance d'ultra-gauche a été interpellé
00:42:37en Seine-Maritime sur un site
00:42:39de la société de chemin de fer.
00:42:41Il a été placé en garde à vue à Rouen.
00:42:43On l'a encore trouvé en direct de Wassel,
00:42:45Solène Boulan et Godéric B.
00:42:47Bonjour à tous les deux.
00:42:49Solène, c'est ici que l'individu a été interpellé.
00:42:51Que sait-on sur le profil de cet homme ?
00:42:53Bonjour Isabelle.
00:42:55Concernant ce profil,
00:42:57ce qu'on peut vous dire, c'est que cet homme
00:42:59est âgé de 29 ans.
00:43:01Il est déjà connu des services de police
00:43:03pour appartenir à la mouvance
00:43:05ultra-gauche.
00:43:07Sa présence a d'abord été signalée
00:43:09par un conducteur d'un train.
00:43:11La sûreté ferroviaire a ensuite prévenu
00:43:13la police qui a interpellé
00:43:15le suspect hier vers
00:43:1718h. Son véhicule a été
00:43:19fouillé. Selon le parquet,
00:43:21des outils ont été
00:43:23découverts, des outils qui peuvent être
00:43:25utilisés pour commettre
00:43:27des dégradations. Autre objet
00:43:29retrouvé à l'intérieur de ce véhicule,
00:43:31un jeu de clé universel pouvant
00:43:33ouvrir les locaux techniques.
00:43:35Le parquet précise également
00:43:37que plusieurs bombes de peinture ont été
00:43:39saisies à l'intérieur, ainsi qu'un
00:43:41livre intitulé « Le vertige de l'émeute
00:43:43de la ZAD aux gilets jaunes ».
00:43:45Vous l'avez dit, cet homme a
00:43:47été placé en garde à vue
00:43:49à Rouen. Selon une source
00:43:51proche du dossier, cette
00:43:53interpellation est néanmoins
00:43:55sans rapport avec l'enquête
00:43:57menée sur les sabotages de vendredi
00:43:59sur les lignes TGV.
00:44:01Merci beaucoup Solène Boulan
00:44:03qui est accompagnée de Godéric
00:44:05et de son côté. D'ailleurs, la SNCF
00:44:07a tenu sa promesse, la circulation des trains
00:44:09a repris normalement ce lundi.
00:44:11Une bonne nouvelle pour les voyageurs.
00:44:13La compagnie ferroviaire avait annoncé hier
00:44:15la fin des travaux de réparation des voies
00:44:17sabotées. Les précisions depuis
00:44:19la gare Montparnasse de Mathilde Ibanez
00:44:21et Axel Raybaud.
00:44:23Souvenez-vous, vendredi
00:44:25sur le parvis de la gare Montparnasse
00:44:27c'était noir de monde.
00:44:29Aujourd'hui c'est beaucoup plus fluide
00:44:31puisque c'est enfin un retour
00:44:33à la normale après un
00:44:35week-end extrêmement compliqué.
00:44:37Ici à la gare Montparnasse, tous les trains
00:44:39circulent normalement et sont même
00:44:41affichés à l'heure. Un vrai soulagement
00:44:43pour les voyageurs que nous avons
00:44:45pu rencontrer qui peuvent enfin
00:44:47partir en vacances ou en week-end
00:44:49beaucoup plus sereinement.
00:44:51Car vendredi, l'attaque massive
00:44:53avait fortement perturbé le réseau
00:44:55ferroviaire qui consistait
00:44:57en des découpes de câbles de fibre,
00:44:59des incendies sur les 800 000
00:45:01personnes. 100 000 voyageurs
00:45:03avaient vu leurs trains annulés.
00:45:05Des sabotages importants.
00:45:07De ce côté, le ministre de l'Intérieur
00:45:09Gérald Darmanin a annoncé que
00:45:11des profils de personnes ont été
00:45:13identifiés par la police. Il s'agit
00:45:15des modes d'action traditionnels
00:45:17d'ultra-gauche. La question
00:45:19en tout cas est de savoir si ces personnes
00:45:21ont été manipulées par d'autres personnes
00:45:23ou s'il s'agit d'actions isolées.
00:45:25Merci beaucoup
00:45:27à Mathilde Ibanez.
00:45:29Et puis si ça s'améliore du côté de la SNCF.
00:45:31C'est une mauvaise nouvelle en revanche
00:45:33pour les réseaux de fibre optique.
00:45:35Plusieurs opérateurs français ont été visés
00:45:37cette nuit. Des installations de free
00:45:39et SFR ont été touchées.
00:45:41Avec nous pour en parler, Célia Barotte
00:45:43de notre service police-justice. Bonjour.
00:45:45Célia, que sait-on de ces nouveaux actes de malveillance ?
00:45:47Ces actes ont touché les installations
00:45:49vous l'avez dit, de free et de
00:45:51SFR, notamment dans six départements.
00:45:53Les Bouches-du-Rhône, l'Aude,
00:45:55l'Oise, l'Hérault, la Meuse et la Drôme.
00:45:57La direction de free a par ailleurs
00:45:59signalé des incidents dans la Marne
00:46:01et le Vaucluse. Paris n'a pas
00:46:03été touché. Cela a affecté aussi
00:46:05des clients fixes
00:46:07que des clients mobiles de SFR
00:46:09ainsi que les opérateurs
00:46:11étrangers empruntant ces réseaux.
00:46:13Je veux parler par exemple de Vodafone,
00:46:15British Télécom.
00:46:17L'opérateur a tenu à en minimiser
00:46:19les perturbations qui n'ont visé
00:46:21que son réseau longue distance
00:46:23mais il a précisé que ce sont
00:46:25des grosses sections de câbles qui ont
00:46:27été coupées. Ces actes n'ont
00:46:29fait l'objet pour l'instant d'aucune revendication
00:46:31et le parquet de Paris nous a
00:46:33indiqué qu'il analyse la situation avec
00:46:35les différents autres parquets concernés
00:46:37et envisage de centraliser les enquêtes.
00:46:39Merci beaucoup Célia.
00:46:41Merci pour toutes ces informations
00:46:43et puis on va parler d'un autre
00:46:45fléau après les actes de sabotage,
00:46:47c'est les tentatives d'arnaques à Paris.
00:46:49Oui, notamment autour des prix des billets
00:46:51des transports en hausse depuis l'arrivée
00:46:53des JO dans la capitale.
00:46:55Les usagers ont reçu des mails frauduleux
00:46:57leur promettant un remboursement
00:46:59de leur passe Navigo.
00:47:01Explication de Célia Gruyère.
00:47:03Face à l'augmentation des prix des transports
00:47:05pour les JO, attention aux arnaques.
00:47:07Ile-de-France Mobilité appelle
00:47:09à la vigilance, notamment après
00:47:11la réception de mails frauduleux par de nombreux
00:47:13usagers. On a remarqué qu'effectivement
00:47:15il y avait beaucoup de nouveaux sites
00:47:17d'internet qui étaient en train d'émerger
00:47:19de mails plus exactement, qui sont
00:47:21tellement bien faits qu'on pourrait s'y méprendre
00:47:23et qui proposent soit des tarifs
00:47:25réduits, soit
00:47:27des propositions de remboursement
00:47:29du passe Navigo, justement
00:47:31en surfant sur l'actualité
00:47:33en disant que compte tenu
00:47:35de l'augmentation des tarifs pendant les JO
00:47:37c'est le moment de cliquer sur
00:47:39ce lien, ce qui n'est jamais le cas
00:47:41de la part d'Ile-de-France Mobilité. Face à ces sites
00:47:43frauduleux ou ces fausses adresses mail,
00:47:45Ile-de-France Mobilité met tout en oeuvre
00:47:47pour les contrer. On porte plainte de toute
00:47:49manière vis-à-vis
00:47:51de ces situations et notre première action
00:47:53vis-à-vis de notre service informatique notamment
00:47:55c'est de faire désactiver
00:47:57les URL qui sont liées
00:47:59à ces mails frauduleux
00:48:01de manière à ce que les personnes ne puissent pas être arnaquées
00:48:03donc ça c'est vraiment la première des choses
00:48:05et la deuxième chose c'est qu'on communique très régulièrement
00:48:07vis-à-vis de nos utilisateurs
00:48:09et de nos voyageurs pour leur dire attention
00:48:11Ile-de-France Mobilité
00:48:13ne propose jamais ce genre de service
00:48:15Le principal conseil pour éviter
00:48:17toute arnaque, acheter son ticket
00:48:19à une borne en gare ou passer par
00:48:21l'application Transport Public Paris
00:48:232024
00:48:25Et on va continuer à parler des Jeux Olympiques
00:48:27tout de suite c'est le JT Sport
00:48:29Votre programme avec Groupe Verlaine
00:48:31Installateur de panneaux solaires
00:48:33pour professionnels et propriétaires
00:48:35exploitant leur commerce
00:48:37groupeverlaine.pro
00:48:39Votre programme avec les déménageurs bretons
00:48:41des déménagements d'exception
00:48:43on dit chapeau les bretons
00:48:45informations sur déménageurs-breton.fr
00:48:47Il fait partie des Français en lice
00:48:49en cette troisième journée olympique
00:48:51Enzo Lefort, champion du fleuri
00:48:53rejoindra on l'espère les neuf
00:48:55médailles tricolores
00:48:57et signer Clara Mariani
00:49:27Il y a plus de sollicitation de la part des médias
00:49:29des partenaires
00:49:31des spectateurs
00:49:33mais j'ai ma pensée
00:49:35qu'on est privilégié
00:49:37imperturbable, le Guyanais à l'enfance
00:49:39Guadeloupéenne
00:49:41fort d'un palmarès long comme un fleuret
00:49:43champion du monde individuel
00:49:452019 et 2022
00:49:47en or par équipe aux Jeux de Tokyo
00:49:49après l'argent de Rio
00:49:51une force tranquille
00:49:53sans phare, aucun
00:49:55il manque que 7 heures individuelles
00:49:57même 7 médailles individuelles à Montparnasse aux Jeux olympiques
00:49:59après ça ne m'empêche pas de dormir
00:50:01Enzo Lefort
00:50:03l'art de tomber le masque
00:50:05si on disait au petit Enzo de 5 ans
00:50:07qu'il aurait été champion olympique par équipe
00:50:09champion du monde par équipe, champion d'Europe par équipe
00:50:11double champion du monde individuel
00:50:13je pense que je n'aurais jamais cru
00:50:15D'Enzo, l'enfant, le fort
00:50:17le fleuretiste à garder toute sa curiosité
00:50:19l'homme est un touche-à-tout
00:50:21mille et un centre d'intérêt
00:50:23Ainsi en va-t-il de la photographie
00:50:25devenue essentielle au champion
00:50:27pour évacuer la somme de travail
00:50:29les doutes, les déconvenus
00:50:31quand je suis passé sur une piste d'escrime
00:50:33je prends des photos, je me balade à Paris
00:50:35je fais d'autres choses qui m'aident
00:50:37à garder de l'espace mental
00:50:39cet équilibre, à côté de sa vie de père de famille
00:50:41autant de clés supplémentaires
00:50:43pour toucher
00:50:45conserver un mental de gagneur
00:50:47j'ai encore l'ambition de gagner des médailles
00:50:49j'ai encore faim de médailles
00:50:51ce n'est pas du tout une obsession
00:50:53ce sont des objectifs
00:50:55Qu'il soit à ses heures perdues
00:50:57au musée des beaux-arts avec Mathieu Forget, le danseur
00:50:59ou qu'il tire à l'INSEP ou ailleurs
00:51:01Enzo le fort
00:51:03est un joueur, un esthète
00:51:05qui sait trop que la France
00:51:07attend un titre individuel au fleuret masculin
00:51:09depuis 20 ans, une éternité
00:51:21exception, on dit, chapeau les bretons
00:51:23informations sur desménageurs-breton.fr
00:51:25Jamais le soleil n'a autant brillé
00:51:27c'était votre programme avec Groupe Verlaine
00:51:29installateur de panneaux photovoltaïques
00:51:31garantie à vie. Groupe Verlaine, le climat de confiance
00:51:33Merci beaucoup
00:51:35Isabelle Piboulot pour ce journal
00:51:37on vous retrouve dans 30 minutes
00:51:39exactement, et puis restez avec nous
00:51:41puisque juste après, à la pause
00:51:43on évoquera cette cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques
00:51:45est-ce que Thomas Joly, le directeur artistique
00:51:47de cette cérémonie
00:51:49s'est inspiré du festin des dieux
00:51:51un tableau, ou s'est-il inspiré de la scène
00:51:53le dernier repas de Jésus et ses apôtres
00:51:55on en parle dans un instant, à tout de suite
00:52:01De retour dans 180 minutes été
00:52:03merci beaucoup d'être avec nous, on entame cette
00:52:05deuxième heure avec nos invités
00:52:07Benoît Périn est toujours là, il ne l'a pas bougé
00:52:09de place d'ailleurs. Avec grand plaisir. Merci d'être avec
00:52:11nous, à vos côtés Noémie Alloua, journaliste
00:52:13merci Noémie d'être là
00:52:15Adrien Matou, rédacteur en chef politique
00:52:17du journal Marianne, et puis Vincent Roy
00:52:19journaliste, merci Vincent
00:52:21Je vous en prie. Merci d'être là, on va parler de la cérémonie
00:52:23d'ouverture des Jeux Olympiques. Formidable sujet
00:52:25Formidable sujet, puisque la polémique
00:52:27continue, il y a énormément de réactions
00:52:29et notamment sur l'un
00:52:31des tableaux de cette cérémonie
00:52:33d'ouverture, c'est la fameuse scène
00:52:35ou pas d'ailleurs, puisque
00:52:37Thomas Joly, directeur artistique de la cérémonie
00:52:39d'ouverture, a nié s'être
00:52:41inspiré du dernier repas de Jésus et de ses
00:52:43apôtres, il se serait plutôt
00:52:45inspiré du festin des dieux
00:52:47tout la présence de Dionysos
00:52:49le dieu de la fête, on lit effectivement la déclaration
00:52:51de Thomas Joly, je crois que c'était assez clair
00:52:53il y a Dionysos qui arrive sur cette table, il est là
00:52:55pourquoi ? Parce qu'il est le dieu de la fête
00:52:57Petite réaction avant
00:52:59d'écouter Gérald Darmanin, le ministre de l'intérieur
00:53:01concernant ce tableau
00:53:03qu'est-ce que vous en avez pensé Vincent Roy ?
00:53:05Du tableau de la scène, enfin
00:53:07ou pas, mais en même temps
00:53:09on s'excuse
00:53:11on dit si on a choqué, donc c'est ou pas, mais on s'excuse
00:53:13Non, il ne faut pas prendre les gens pour des imbéciles
00:53:15c'était gros comme une maison quand même
00:53:17alors je veux bien qu'après on nous mette Dionysos au milieu de tout ça
00:53:19pour évoquer la fête, mais ça me paraissait
00:53:21extrêmement clair
00:53:23mais on a toujours beaucoup
00:53:25caricaturé la scène
00:53:27c'est pas une nouveauté
00:53:29le problème c'est que
00:53:31est-ce que c'est représentatif
00:53:33de l'esprit français, est-ce que
00:53:35le blasphème c'est le signe de la liberté française
00:53:37j'en suis pas
00:53:39particulièrement certain
00:53:41et puis à une époque où
00:53:43le phénomène religieux
00:53:45est important dans notre pays
00:53:47on tape, enfin on a une volonté
00:53:49de taper un peu
00:53:51sur le christianisme
00:53:53et sur cette vieille France catholique qui paraît poussiéreuse
00:53:55je suis pas sûr que ça soit très heureux
00:53:57La conférence des évêques de France parle de
00:53:59scènes de dérision et de moqueries du christianisme
00:54:01Oui, alors on s'attaque
00:54:03enfin on veut bien tourner en dérision
00:54:05le christianisme, il y a des
00:54:07religions auxquelles on ne s'attaque pas parce qu'évidemment ça créerait
00:54:09un certain nombre de problèmes, donc on reste
00:54:11mesuré sur les autres, là on sait que de toute
00:54:13façon ça va passer
00:54:15et voilà, mais enfin de toute façon
00:54:17écoutez, on nous a présenté une France
00:54:19depuis le début qui débute à la terreur
00:54:21avant il n'y a rien
00:54:23avant il n'y a rien, ça débute même pas en 1789
00:54:25ça débute à la terreur
00:54:27donc avant quid de la France
00:54:29a priori il n'y a rien, mais enfin tout ça
00:54:31était joyeux
00:54:33c'était beau, il y avait les monuments de Paris
00:54:35bon, voilà ça passe
00:54:37c'est une cérémonie anti-puits du fou
00:54:39que ça soit une cérémonie
00:54:41anti-puits du fou après tout
00:54:43pourquoi pas, le problème n'est pas là
00:54:45le problème c'est
00:54:47quelle image on peut avoir
00:54:49de la France, moi il me semblait
00:54:51mais encore une fois je peux me tromper
00:54:53que c'était le moment de réunir tout le monde
00:54:55c'était absolument pas le moment de cliver
00:54:57bon, alors on nous a présenté
00:54:59un défilé de mode qui ressemblait
00:55:01davantage à une gay pride qu'à un défilé
00:55:03de mode, on nous a présenté
00:55:05qui grosso modo ça aurait pu s'appeler
00:55:07dictature des minorités
00:55:09je vous trouve un petit peu dur
00:55:11il y a des sondages quand même d'opinion
00:55:13qui ont montré que plus de 90% des français
00:55:15ont apprécié cette cérémonie, je vais vous dire moi
00:55:17personnellement comment je l'ai vécu
00:55:19j'ai été admirative, j'ai été enthousiaste
00:55:21j'ai trouvé ça magnifique
00:55:23j'ai regardé ce spectacle, tout à fait
00:55:25j'ai regardé ce spectacle dans sa globalité
00:55:27comme un petit enfant avec des étoiles dans les yeux
00:55:29j'ai trouvé ça beau
00:55:31qu'est-ce qui vous a plu par exemple ?
00:55:33j'ai beaucoup aimé la chanteuse Ayana Kamoura
00:55:35qui a chanté avec la garde républicaine
00:55:37pour moi c'est le symbole de ce vivre ensemble
00:55:39qui sans doute n'existe plus dans nos rues
00:55:41mais qu'on avait envie de voir dans ce spectacle
00:55:43qui peut-être aussi n'est pas censé
00:55:45correspondre à la réalité mais peut-être nous renvoyer
00:55:47à un idéal, et cet idéal
00:55:49c'est ces deux France qui sont capables de se réunir
00:55:51le temps de quelques minutes, de chanter ensemble
00:55:53vous savez on a beaucoup cité
00:55:55le livre du géographe
00:55:57sur la fracture de la société
00:55:59sur l'archipélisation
00:56:01de la France, et là il y avait une forme d'alliance
00:56:03une forme de symbiose, le temps de quelques minutes
00:56:05peut-être qui n'existe pas en France
00:56:07peut-être que ces deux France, celle d'Ayana Kamoura
00:56:09et celle de la garde républicaine ne se connaissent pas
00:56:11et bien quelques minutes on les alliait ensemble
00:56:13moi j'ai trouvé ça magnifique
00:56:15mais la garde républicaine qui dansait c'était un ridicule
00:56:17pourquoi pas la Légion étrangère ?
00:56:19il y a des gens qui m'ont dit j'ai eu l'impression de voir mon père danser
00:56:21alors oui forcément ce ne sont pas
00:56:23des spécialistes du double saltoirière
00:56:25ce ne sont pas des spécialistes
00:56:27puisque c'est le rôle de la danse
00:56:29est-ce que c'est le rôle de la garde républicaine de danser ?
00:56:31il y avait de leur part une volonté
00:56:33de faire un pas vers elle et de sa part à elle
00:56:35de faire un pas vers eux
00:56:37c'était un symbole de vivre ensemble
00:56:39qui a duré quelques minutes et qui était beau
00:56:41maintenant ça ne veut pas dire que tout dans cette cérémonie
00:56:43était splendide et qu'il n'y a pas
00:56:45des critiques à faire, et je pense qu'il faut commencer par dire
00:56:47cette cérémonie était magnifique
00:56:49par contre il y a des choses sur lesquelles je n'étais pas d'accord
00:56:51et je pense que l'attaque de la Seine
00:56:53n'était pas forcément nécessaire
00:56:55et c'est une attaque de la Seine parce que
00:56:57vous avez cité Thomas Joly
00:56:59qui considère lui que ce n'est pas cette Seine
00:57:01qui fait référence à cette mythologie
00:57:03de la Bible
00:57:05du dernier repas
00:57:07de Jésus, mais lorsque vous entendez
00:57:09d'autres personnes qui ont participé à ce spectacle
00:57:11la fameuse DJette
00:57:13l'un des auteurs
00:57:15on va regarder les réactions
00:57:17et on va voir effectivement
00:57:19que Thomas Joly a priori essaye de
00:57:21rétropédaler d'une certaine manière
00:57:23parce qu'au vu de leur réaction
00:57:25visiblement il s'est inspiré de la Seine
00:57:27il n'y a pas de doute là-dessus, on voit effectivement
00:57:29cette DJ Barbara Butch
00:57:31qui nous dit, oh yes, oh yes, the new gay
00:57:33testament, bon voilà, là les choses sont
00:57:35claires, et puis il y a aussi peut-être une autre réaction
00:57:37qu'on peut voir d'ailleurs d'une autre drag queen
00:57:39qui a participé à ce tableau, la drag queen
00:57:41Pish, qui s'est exprimée dans différents
00:57:43médias et notamment
00:57:45chez nos confrères du Parisien
00:57:47personne n'est habillé en Jésus, personne ne le parodiait
00:57:49ni dans les accoutrements, ni dans le comportement
00:57:51dans le passier, il y a eu énormément de représentations
00:57:53de la table des apôtres, et cela n'a jamais choqué
00:57:55personne, donc clairement elle nous fait comprendre
00:57:57il faudrait me dire qui a vu Jésus habillé déjà
00:57:59parce que je n'étais pas habillé en Jésus, non mais c'est absurde
00:58:01comme phrase, en tout cas voilà, dans le passé il y a eu énormément
00:58:03de représentations de la table des apôtres, c'est ce que je vous disais
00:58:05le message est visiblement clair
00:58:07vous voulez peut-être réagir Benoît Perrin ?
00:58:09et puis après je vous donne la parole
00:58:11je crois qu'on a montré au monde qu'on était
00:58:13à la fois un pays d'ingénieurs
00:58:15et un pays profondément politique
00:58:17vraiment d'ingénieurs, parce que quand on voit effectivement
00:58:19le rideau de fumée, quand on voit le cheval galopant
00:58:21sur la scène, ou encore
00:58:23la vasque qui s'est envolée, c'était absolument somptueux
00:58:25et en même temps, on a montré au monde
00:58:27entier qu'on était un pays profondément politique
00:58:29et je crois qu'objectivement c'était
00:58:31pas le moment de le montrer, en tout cas pas sur ces domaines là
00:58:33je comprends pas cette volonté
00:58:35presque affichée
00:58:37ou en tout cas masquée plutôt
00:58:39enfin affichée avant, on a quand même dit que c'était
00:58:41les organisateurs l'ont dit, on va faire un truc qui ressemblera en rien
00:58:43au puits du fou, autrement dit, on fera pas
00:58:45une cérémonie qui sera
00:58:47identitaire, au contraire on fera une cérémonie
00:58:49ouverte, objectivement
00:58:51je ne comprends pas que lorsqu'on fait
00:58:53une cérémonie qui s'adresse au monde entier
00:58:55on ait comme volonté
00:58:57de blesser les gens, je comprends pas ça
00:58:59je veux dire, c'est une cérémonie qui est censée
00:59:01être à la gloire de la France, être à la gloire du sport
00:59:03pourquoi mettre un petit tacle
00:59:05sur une communauté qui de surcroît la communauté
00:59:07catholique qui est à longueur de temps
00:59:09conspuée, je comprends pas
00:59:11vraiment, objectivement, à part vraiment
00:59:13mettre en avant des éléments
00:59:15politiques pour
00:59:17une espèce de poêle à gratter, je comprends pas
00:59:19et à côté de ça, il y a eu des moments de grâce
00:59:21effectivement, quand Céline Dion chante
00:59:23franchement, il faut être insensible pour pas être
00:59:25au bord des larmes
00:59:27et ce drapeau tricolore aussi en début de cérémonie, c'était magnifique
00:59:29la Marseillaise qui est chantée par
00:59:31cette personne qui a une voix extraordinaire
00:59:33chanteuse lyrique, c'est fantastique
00:59:35pourquoi, mais pourquoi
00:59:37vraiment, comment dire, salir
00:59:39en quelque sorte cette cérémonie avec de la polémique
00:59:41alors qu'on est censé s'adresser au monde entier
00:59:43et on le sait tous, c'est un peu comme
00:59:45quand on recevait enfant notre bulletin de notes
00:59:47on a que des bonnes notes et on a un
00:59:492 sur 20, qu'est-ce qu'on retient ? On retient le 2 sur 20
00:59:51et c'est vraiment dommage parce qu'en l'occurrence
00:59:53c'était une belle cérémonie globalement
00:59:55mais on retient concrètement c'est quoi ?
00:59:57Inutile. Sur ce tableau, il y a un autre
00:59:59élément d'ailleurs qui a fait réagir, c'est la présence d'une jeune fille
01:00:01qui était entre
01:00:03les drag queens, ça aussi
01:00:05ça a fait réagir notamment sur
01:00:07les réseaux sociaux et ailleurs aussi
01:00:09mais effectivement, c'était un élément de
01:00:11ce tableau-là qui a fait réagir
01:00:13Adrien a-t-il une réaction par rapport à
01:00:15ce tableau ? Je pense
01:00:17un petit peu à l'inverse, je pense qu'on va retenir plutôt les bons
01:00:19moments a posteriori que ce
01:00:21mauvais moment, puisque je suis assez d'accord que c'est un mauvais
01:00:23moment. Je ne suis pas
01:00:25tant choqué que ça par le blasphème
01:00:27et je dis blasphème avec des guillemets parce que le blasphème
01:00:29c'est dans l'œil du croyant, on peut parler
01:00:31plutôt d'irrévérence, moi j'aurais
01:00:33aimé, peut-être un petit peu au contraire
01:00:35qu'on salue, qu'on
01:00:37célèbre l'esprit français d'irrévérence à l'égard
01:00:39des religions, peut-être en faisant quelque chose
01:00:41à toutes les religions en même temps, et pas forcément
01:00:43aux figures sacrées des religions, mais je ne sais pas, on aurait
01:00:45pu imaginer quelque chose avec un curé, un imam, un rabbin
01:00:47qui sont jetés à l'eau
01:00:49par quelqu'un après...
01:00:51Là je pense qu'on serait...
01:00:53Je vous dis juste que, en fait, c'est
01:00:55un peu le blasphème lâche, effectivement
01:00:57voilà, même si
01:00:59j'ai beaucoup d'amis catholiques qui n'ont pas vraiment
01:01:01été choqués par la scène et qui l'acceptent
01:01:03c'est vrai que c'est un peu le blasphème sans risque
01:01:05le blasphème n'est pas cher...
01:01:07Je ne comprends pas cette volonté de se dire
01:01:09La France, c'est le blasphème
01:01:11Oui c'est le blasphème, vous avez raison
01:01:13C'est pas le blasphème, c'est l'irrévérence à l'égard des religions
01:01:15Mais pourquoi, à l'occasion d'une cérémonie sportive,
01:01:17le mettre en avant ? L'histoire de France, c'est pas que ça
01:01:19Tout à fait, alors je pense qu'il y aurait
01:01:21pu y avoir plus d'histoire
01:01:23dans la cérémonie, mais d'une part
01:01:25je ne pense pas que le baromètre d'une cérémonie
01:01:27comme celle-là, doit être la sensibilité des croyants
01:01:29sinon on ne fait pas grand-chose
01:01:31et je pense que ça fait partie
01:01:33quand même de l'histoire française et de la tradition française
01:01:35de, effectivement, dire
01:01:37voilà, la religion, on peut s'en moquer
01:01:39on peut la tourner en dérision, elle ne réglemente pas nos vies
01:01:41Il aurait pu y avoir d'autres aspects de la civilisation
01:01:43française dans cette cérémonie, d'ailleurs il y en a eu d'autres
01:01:45il ne faut pas être malhonnête non plus
01:01:47mais voilà, ça c'était un petit peu
01:01:49inutile parce que j'ai trouvé que c'était un petit peu
01:01:51peut-être la manière pour un
01:01:53petit milieu de régler ses comptes avec un autre
01:01:55petit milieu et que ça n'a pas forcément
01:01:57sa place dans une cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques
01:01:59On va écouter à ce propos le ministre
01:02:01de l'Intérieur sortant, Gérald Darmanin, on l'écoute
01:02:03La France, c'est un pays de liberté
01:02:05liberté sexuelle, liberté religieuse
01:02:07liberté de se moquer
01:02:09liberté de caricature
01:02:11et cet esprit français de contestation
01:02:13liberté de critiquer les hommes politiques
01:02:15liberté de pouvoir
01:02:17faire ce que l'on souhaite, et c'est ça que
01:02:19la cérémonie d'ouverture a célébré
01:02:21On peut aimer ou pas aimer un certain nombre de
01:02:23tableaux, ça a été mon cas
01:02:25mais je pense qu'il ne faut pas
01:02:27tout prendre au-delà
01:02:29de ce que la France laisse
01:02:31comme message, qu'est ce message de liberté
01:02:33donc les élèves de France font la communication
01:02:35qu'ils souhaitent, évidemment ils sont libres
01:02:37de le faire par ailleurs, mais
01:02:39depuis toujours l'art, et ce qu'on a vu c'était
01:02:41de l'art, a été critiqué, il faut accepter
01:02:43ce débat autour de l'art, et cette liberté de création
01:02:45des artistes, sinon nous ne sommes pas la France
01:02:47Il y a toujours des grincheux qui n'aiment pas
01:02:49que son pays réussisse, moi ce que je retiens
01:02:51c'est que notre pays a réussi quelque chose d'absolument
01:02:53magnifique, sans aucun accroc
01:02:55et on a démontré que nous étions un très grand pays
01:02:57Vincent Roy, vous faites
01:02:59partie des grincheux
01:03:01On a tous entendu grincheux,
01:03:03pissoir, on a entendu toutes les
01:03:05expressions, depuis, depuis, oui, depuis
01:03:07Ecoutez, liberté oui
01:03:09peine à jouir, c'était ça que vous cherchiez
01:03:11Madame Hidalgo
01:03:13qui parle très souvent comme une
01:03:15chartière, mais il y a une chose qui est
01:03:17très intéressante
01:03:19Vous voyez, on parlait de
01:03:211789, mais
01:03:23les gens se trompent, 1789
01:03:25c'est la morale
01:03:27La révolution c'est la morale
01:03:29La révolution c'est la morale
01:03:31C'est pas que d'Hydraux, etc
01:03:33C'est les comptes moraux de Gessler
01:03:35L'un des premiers actes
01:03:37des révolutionnaires
01:03:39à Paris, c'est de
01:03:41virer l'intégralité des prostituées de la ville
01:03:43La révolution c'est la morale
01:03:45Et là, on vient, vous avez vu, on vient
01:03:47de vous faire la morale
01:03:49Il faut analyser les choses, on ne vous parle que de ça
01:03:51C'est pour ça que je vous disais tout à l'heure, cette cérémonie
01:03:53a débuté comme si la France
01:03:55commençait sous la terreur
01:03:57en 1792
01:03:59Je vous rappelle que Robespierre voulait évacuer
01:04:01toute forme de religion pour l'être
01:04:03suprême, créer l'homme nouveau
01:04:05Tout ça est très cohérent
01:04:07C'est très codé, mais c'est très cohérent
01:04:09Le défi des couillères, c'est pas très Robespierre
01:04:11Pour le coup, je l'ai regardé
01:04:13Mais ça c'est la liberté d'aujourd'hui
01:04:15Je l'ai regardé comme ça
01:04:17Et pas autrement. Et puis, deuxième chose
01:04:19Cette cérémonie, c'était Paris
01:04:21C'était la France jacobine
01:04:23Quid de la France
01:04:25C'est pas que Paris, Paris n'est pas que la France
01:04:27Quid de ce qu'il fait
01:04:29C'est des jeux de Paris
01:04:31Celui qui se joue aussi à Marseille
01:04:33Il se joue jusqu'à Tahiti
01:04:35Donc écoutez
01:04:37Permettez-moi
01:04:39C'est des jeux de Paris, mais c'est des jeux en France
01:04:41On l'a axé sur Paris
01:04:43Parce qu'évidemment, monsieur disait
01:04:45Nous sommes un peuple d'ingénieurs, il a raison
01:04:47d'ingénieurs et d'architectes, et ça se voyait très bien
01:04:49dans le décor sur la scène
01:04:51Tout ça était quand même, alors oui, jolie cérémonie
01:04:53Avec de beaux moments
01:04:55Mais enfin, ce dont on vient de parler
01:04:57C'est-à-dire ce tableau de la scène, etc
01:04:59A mon sens, plombe
01:05:01Plombe la cérémonie
01:05:03Et c'est en cela que, et c'est pas encore une fois
01:05:05Représentatif de quid de nos terroirs
01:05:07Quid de notre gastronomie
01:05:09Pareil, vous voyez
01:05:11Vous l'aviez eu pour la coupe du monde de rugby
01:05:13Et à l'époque, ça a été évidemment critiqué
01:05:15Souvenez-vous, la gauche disait, c'était rance
01:05:17Parce que Jean Dujardin était avec un béret et une baguette
01:05:19Voilà, et puis dernière chose
01:05:21Au nom de la parité, on fait sortir des femmes
01:05:23D'ailleurs remarquable pour la plupart
01:05:25Des femmes de la scène, mais quid des hommes
01:05:27Dernière chose enfin, nous sommes le grand pays de la littérature
01:05:29Vous avez vu un écrivain passer
01:05:31A part, Notre-Dame de Paris et Victor Hugo
01:05:33République universelle, Tu n'es encore que le soleil
01:05:35Il y a eu des livres qui ont été présentés
01:05:37Alors certes, celui d'Agnès Arnault
01:05:39Je crois qu'à ce moment-là, il n'était pas là
01:05:41Mais il y avait aussi des livres
01:05:43Deux musées qui ont été présentés
01:05:45Des livres de Verlaine, des livres de Rimbaud aussi
01:05:47Il me semble, il y a un certain nombre de livres qui ont été présentés
01:05:49Il y a eu un trouble juste avant qu'il s'embrasse plus ou moins
01:05:51Et on ne sait pas ce qu'il s'est passé ensuite
01:05:53Et on avait quand même quelques idées
01:05:55Simplement, vous ne pouvez pas résumer
01:05:57La révolution à la morale
01:05:59C'est quand même un petit peu réducteur
01:06:01Je vais me faire le porte-voix de certains révolutionnaires
01:06:03La révolution, c'est aussi la morale
01:06:05Mais c'est aussi l'émancipation
01:06:07C'est aussi l'égalité
01:06:09C'est aussi l'équité
01:06:11On peut sauver la révolution
01:06:13Tout en considérant que la terreur est allée trop loin
01:06:15C'est très important, vous savez les nuances
01:06:17Sans doute que vous le savez aussi
01:06:19Les nuances sont importantes
01:06:21Et la révolution nous a beaucoup apporté
01:06:23En termes d'émancipation, les petits gueux
01:06:25Qui étaient des moins que rien
01:06:27Ils ont pu accéder à des meilleurs
01:06:29Statuts sociaux grâce à la révolution
01:06:31On ferme la parenthèse
01:06:33Sur ce que vous disiez, je vous rejoignais sur le fait
01:06:35Qu'il est facile et qu'il n'est pas subversif aujourd'hui
01:06:37De s'attaquer à la communauté catholique
01:06:39Vous ne prenez aucun risque lorsque vous attaquez
01:06:41Des croyances catholiques
01:06:43Parce que vous savez qu'ils ne vont pas vous couper la tête
01:06:45Contrairement aux islamistes
01:06:47Et donc finalement ce n'est pas si subversif que ça
01:06:49Ce n'est pas si provocateur
01:06:51On est certes le pays de la liberté
01:06:53Mais on sait qu'aujourd'hui un certain nombre de personnes
01:06:55Et des professeurs, il y a eu des sondages qui ont montré
01:06:57Que des professeurs s'auto-censuraient sur les questions d'islamisme
01:06:59Parce qu'ils craignaient de s'exprimer
01:07:01Donc évidemment que les artistes aussi
01:07:03S'auto-censurent sur les questions d'islamisme
01:07:05Par contre ils n'ont aucun problème à attaquer
01:07:07Aujourd'hui le christianisme
01:07:09Nous sommes d'accord
01:07:11Noémie, Sandrine Rousseau est comme vous
01:07:13C'est un spectacle, regardez
01:07:15Marie-Antoinette ça fait partie de notre histoire
01:07:17Et donc on l'a montré
01:07:19Et je trouve que même on l'a montré d'une manière
01:07:21Où on se moquait presque de nous-mêmes
01:07:23Et c'est ça aussi qui a été la force de cette cérémonie
01:07:25Et sur la scène qui a fait tant de commentaires
01:07:27Je trouve que c'est quelque chose
01:07:29Qui dit aussi
01:07:31Qui renvoie à notre histoire
01:07:33A Charlie
01:07:35Et en fait à notre capacité à se moquer
01:07:37Y compris des institutions fondamentales
01:07:39Dans une société comme les religions
01:07:41Je trouve que vraiment
01:07:43Il y a eu
01:07:45Presque
01:07:47Une explosion de liberté
01:07:49Dans cette cérémonie
01:07:51Et moi ça m'a fait beaucoup de plaisir
01:07:53Voilà Sandrine Rousseau
01:07:55Qui évoque Marie-Antoinette
01:07:57Réaction de Thomas Joly
01:07:59D'ailleurs le directeur artistique de la cérémonie
01:08:01Qui explique donc
01:08:03On voyait Marie-Antoinette décapitée
01:08:05Qui explique qu'il n'y avait pas de glorification
01:08:07De l'instrument de la mort
01:08:09La guillotine
01:08:11Une petite réaction très courte là-dessus
01:08:13Et puis après ça sera le point info avec Isabelle Piboulot
01:08:15Bonne oralité politique tout à l'heure
01:08:17C'est vrai que je crois qu'on peut regretter
01:08:19Notamment dans les statuts de femmes
01:08:21Qu'on n'ait pas eu Jeanne d'Arc
01:08:23Qui me semble être une incarnation absolue de la France
01:08:25Et qu'on n'ait pas eu Sainte-Geneviève
01:08:27Qui a quand même sauvé les parisiens
01:08:29De l'invasion d'Attila
01:08:31Qui s'apprêtait à raser la ville
01:08:33Il faut quand même dire qu'il y a de la politique partout
01:08:35Et là en l'occurrence
01:08:37Je trouve ça dommage
01:08:39Parce que je trouve qu'autant les croyants ne doivent pas être choqués
01:08:41Mais les enfants non plus ne doivent pas être choqués
01:08:43Quand on fait l'éloge des troubles
01:08:45Je ne trouve pas que ce soit une vertu extraordinaire
01:08:47Vous faites référence à cette séquence
01:08:49Où on voit trois personnes qui montent
01:08:51Des escaliers qui vont dans un appartement
01:08:53Vous expliquez quoi à vos enfants
01:08:55Quand vous voyez des drag queens à longueur de temps
01:08:57Enfin pas longueur de temps, j'exagère
01:08:59En tout cas sur certaines scènes
01:09:01Je trouve ça dommage
01:09:03Pourquoi blesser ? Pourquoi choquer les enfants ?
01:09:05Mais là la cérémonie aurait duré huit heures
01:09:07Elle a déjà duré quatre heures
01:09:09Donc s'il fallait rajouter encore d'autres pans de l'histoire
01:09:11Ça allait durer jusqu'au bout de la nuit
01:09:13On fait la Minute Info avec vous Isabelle Piboulot
01:09:15Plusieurs compagnies aériennes
01:09:17Suspendent leur desserte de Beyrouth
01:09:19Aujourd'hui et demain
01:09:21Pour Air France et Transavia
01:09:23Lufthansa suspend ses vols vers la capitale libanaise
01:09:25Jusqu'au 5 août inclus
01:09:27En raison de craintes de nombreusement
01:09:29Militaires entre Israël et le Hezbollah
01:09:31Après la frappe sur le plateau du Golan
01:09:33Qui a fait douze morts samedi
01:09:35Benyamin Netanyahou promet une réponse sévère
01:09:37Parole tenue pour la SNCF
01:09:39La circulation des trains sur le réseau de lignes
01:09:41A grande vitesse a repris
01:09:43Normalement ce matin
01:09:45La compagnie ferroviaire avait annoncé hier
01:09:47La fin des travaux de réparation sur les voies
01:09:49A saboté. L'enquête pour identifier
01:09:51Les auteurs se poursuit
01:09:53La piste de militants d'ultra-gauche
01:09:55Est privilégiée. Enfin le palmarès
01:09:57Des français au JO s'allonge
01:09:59Avec neuf récompenses au total
01:10:01Médaille d'argent obtenue par les bleus
01:10:03Au concours complet d'équitation
01:10:05Derrière le Royaume-Uni
01:10:07En brillant à l'issue de trois épreuves
01:10:09Le dressage, le cross et le saut d'obstacle
01:10:11Merci beaucoup Isabelle Pivoulot
01:10:13La France continue d'engranger des médailles
01:10:15Pendant ses Jeux Olympiques
01:10:17On parlait tout à l'heure de la Seine
01:10:19On va continuer à parler de la Seine
01:10:21Mais l'autre Seine, le fleuve parisien
01:10:23Ça ne vous a pas échappé, il a plu
01:10:25Lors de la cérémonie d'ouverture
01:10:27Il a plu également à Paris le lendemain
01:10:29Le second entraînement de triathlon
01:10:31Prévu ce matin a donc dû être annulé
01:10:33Les épreuves débutent demain
01:10:35Donc il va falloir faire vite
01:10:37Pour que l'eau soit propre
01:10:39En tout cas ça n'inquiète pas
01:10:41Tony Estanguet, président du comité
01:10:43D'organisation de ces Jeux Olympiques
01:10:45On l'écoute
01:10:47On a jusqu'à vendredi pour organiser le triathlon
01:10:49Donc tous les experts de la Fédération Internationale
01:10:51Sont plutôt très confiants
01:10:53Donc on reste très vigilant
01:10:55Bien évidemment
01:10:57Vous le savez
01:10:59L'eau de la Seine est contrôlée deux fois par jour
01:11:01Dans deux laboratoires différents
01:11:03Pour vraiment ne faire prendre aucun risque
01:11:05Aux athlètes
01:11:07Et aujourd'hui il y a plutôt la sérénité
01:11:09De la confiance qui remonte
01:11:11Donc le triathlon devrait bien pouvoir se tenir
01:11:13Cette semaine dans la Seine
01:11:15Et voilà les épreuves qui pourraient être reportées
01:11:17Bien sûr si l'eau de la Seine
01:11:19Est impropre à la baignade
01:11:21C'était une erreur
01:11:23De vouloir faire ces épreuves
01:11:25Dans la Seine
01:11:27Je vous rappelle le coût
01:11:291 milliard 400 millions
01:11:31Pour nettoyer l'eau de la Seine
01:11:33Réaction ?
01:11:351 milliard 400 millions pour rien
01:11:37Alors qu'il y est
01:11:39On ne peut pas se baigner dedans
01:11:41On aurait pu s'épargner les deux vidéos
01:11:43De la ministre des Sports et de la maire de Paris
01:11:45Et notamment celle de la ministre des Sports
01:11:47Qui a essayé de griller la priorité
01:11:49Lorsqu'elle s'est baignée
01:11:51Dans cette séquence de communication
01:11:53Qui était censée être une promotion
01:11:55De la possibilité
01:11:57Justement d'aller se baigner
01:11:59Dans la Seine
01:12:01Cette vidéo dans laquelle on pouvait voir
01:12:03Malheureusement la ministre avec son bonnet de bain
01:12:05Ses lunettes de plongée
01:12:07Mais avec une combinaison
01:12:09C'est intéressant
01:12:11Le ciel grisâtre parisien
01:12:13Cette séquence de communication qui a fait rire
01:12:15Beaucoup de gens et qui était assez médiocre
01:12:17Je dois le dire
01:12:19Et qui était censée nous rassurer sur le fait que nous pourrions
01:12:21Dans l'Olympique nous baigner tranquillement dans la Seine
01:12:23Nous ne le sommes pas
01:12:25On se demande où sont passés ces 1 milliard 400 millions
01:12:27C'est de l'argent peut-être
01:12:29Que l'on aurait pu mieux investir
01:12:31C'est de l'argent dont nous avons besoin régulièrement
01:12:33On sait que Paris est endettée
01:12:35Très très largement
01:12:37Bien sûr que pour l'instant ce n'est pas possible de se baigner
01:12:39On s'en doutait un petit peu quand même
01:12:41Que ce serait difficile
01:12:431 milliard 400 millions pour voir Mme Hidalgo se baigner
01:12:45Ca valait le coup quand même
01:12:47Il ne faut pas exagérer
01:12:49Puisque vous parlez d'Anne Hidalgo
01:12:51Il y a cette information aussi qui est intéressante
01:12:53C'est que le jour où elle s'est baignée
01:12:55Le 17 juillet dernier
01:12:57Le taux de bactéries était encore trop important
01:12:59Et donc l'eau était impropre à la baignade
01:13:01Oui mais a priori elle n'a pas eu de problème
01:13:03Elle n'a pas eu de problème
01:13:05Mais c'est intéressant effectivement
01:13:07On parle de vraies séances de communication
01:13:09On y est
01:13:11Il faut quand même souhaiter
01:13:13Parce que je crois que si les épreuves ne peuvent pas se tenir vendredi
01:13:15Elles pourraient se tenir le 12 août
01:13:17J'ai entendu dire ça
01:13:19Il faut en tous les cas espérer qu'elles puissent se tenir
01:13:21D'abord, premier point
01:13:23Parce qu'un milliard 400 millions, si ça ne servit à rien
01:13:25On risque d'en parler un peu
01:13:27Et puis qu'elles se tiennent vendredi ou le 12 août
01:13:29L'important est qu'elles se tiennent
01:13:31Ca peut être très bien les épreuves dans la Seine
01:13:33Il faut que cet argent
01:13:35Il faut qu'on montre que cet argent est servi à quelque chose
01:13:37Sinon on prendrait vraiment les fausses responsabilités
01:13:39Vous pensez vraiment que les parisiens ont cette envie de se baigner dans la Seine ?
01:13:41Non, je ne crois pas
01:13:43Bien sûr que si
01:13:45Ils en rêveraient s'ils avaient confiance en leurs autorités
01:13:47Et s'ils savaient que l'eau était propre
01:13:49Ils ne risquaient pas de sortir avec je ne sais quelle bactérie
01:13:51Qui date du Moyen-Âge
01:13:53Si vous voulez
01:13:55Donc s'ils étaient convaincus que ce n'était pas risqué
01:13:57Les parisiens seraient immensément heureux
01:13:59Lorsque la canicule viendra
01:14:01De pouvoir faire plonger une tête dans la Seine
01:14:03Le problème c'est que ce n'est pas possible
01:14:05Ca n'a pas été possible depuis très longtemps
01:14:07Et il n'est pas sûr que demain, malgré ces 1 milliard 400 millions
01:14:09Ce soit possible
01:14:11C'est ça le problème
01:14:13Je vais défendre cet investissement
01:14:15Parce que je pense que c'est un investissement extrêmement utile
01:14:17Et en fait assez sûr et qu'on a joué de malchance
01:14:19Pourquoi les eaux de la Seine sont polluées ?
01:14:21Parce que à Paris
01:14:23La pluie quand elle tombe va dans les égouts
01:14:25Et que donc quand il pleut beaucoup
01:14:27Les égouts pour éviter qu'ils débordent se déversent dans la Seine
01:14:29Donc qu'est-ce qu'on a fait ?
01:14:31On a investi pour construire des bassins de rétention d'eau
01:14:33Et pour que l'eau de pluie s'écoule
01:14:35Dans ces bassins et non pas dans les égouts
01:14:37Le problème c'est que le 26 juillet
01:14:39Jour de l'ouverture des JO
01:14:41C'est comme 10 fois depuis 150 ans
01:14:43Un 26 juillet
01:14:45Donc ça n'arrive quasiment jamais
01:14:47On a quand même joué de malchance
01:14:49Ce qui fait que les bassins n'ont pas suffi
01:14:51Et que la Seine a été polluée
01:14:53Mais avec les investissements qu'on a fait
01:14:55On est sûr qu'à court terme et de manière durable
01:14:57La Seine ne sera pas assez polluée
01:14:59Pour qu'on ne puisse pas s'y baigner
01:15:01L'eau de la Seine sera vraiment dépolluée au moins à moyen terme
01:15:03Là on a vraiment joué de malchance
01:15:05Ce qui fait que le triathlon pourrait ne pas avoir lieu dans la Seine
01:15:07Mais on est quasiment sûr
01:15:09Qu'à court terme la Seine sera dépolluée
01:15:11Donc je ne pense pas qu'on puisse dire
01:15:13Que c'est 1,4 milliard d'euros pour rien
01:15:15Je pense que ça va servir quand même
01:15:17Et en fait on n'a pas investi pour que le triathlon
01:15:19Aille dans la Seine, on a investi pour dépolluer la Seine
01:15:21Un triathlon qui pourrait devenir
01:15:23Un duathlon
01:15:25C'est intéressant
01:15:27Je ne me moque pas du tout
01:15:29C'est une vraie
01:15:31C'est une information
01:15:33C'est vrai, je pense qu'il faut aussi parler
01:15:35D'un tabou dont on parle par définition
01:15:37C'est le coût des JO
01:15:39Le coût des JO, il faut en parler
01:15:41Le budget initial c'est à peu près 6 milliards
01:15:43Comme à chaque fois
01:15:45Qu'on organise des Jeux Olympiques
01:15:47On va être à peu près au double
01:15:49On va être globalement entre 10, 11, 12 milliards
01:15:51Et qu'est-ce qui était prévu
01:15:53C'était qu'en gros le contribuable
01:15:55Finance à peu près le quart des Jeux
01:15:57Le quart des 6 milliards
01:15:59C'est à peu près 2 milliards
01:16:01La Cour des Comptes l'a dit en avril dernier
01:16:03Le coût du contribuable de ces Jeux Olympiques
01:16:05Ça va être à priori 3, 4, 5 milliards d'euros
01:16:07Donc à peu près 50% des Jeux Olympiques
01:16:09Et le discours officiel
01:16:11C'était de dire
01:16:13Les Jeux financent les Jeux
01:16:15C'est-à-dire en gros avec la billetterie, les entreprises
01:16:17On va réussir globalement à financer tout ça
01:16:19Mais en fait, qu'est-ce qui va se passer
01:16:21C'est qu'on va se retrouver avec une ardoise
01:16:23C'est sûr, 5 milliards d'euros c'est énorme
01:16:25Alors heureusement il y a la Cour des Comptes
01:16:27Qui va sortir à nouveau un rapport après les Jeux
01:16:29Pour nous dire vraiment de manière très concrète
01:16:31Combien ça a coûté
01:16:33Pour dépolluer la Seine, je trouve ça évidemment énorme
01:16:35Surtout dans un contexte économique
01:16:37Qui est extrêmement défavorable
01:16:39Avec des finances publiques qui sont aux abois
01:16:41Je trouve que vraiment, objectivement
01:16:43On aurait pu se consenter
01:16:45De faire ces épreuves dans des endroits fermés
01:16:47Je trouve que c'est encore une fois beaucoup d'argent
01:16:49On est très loin quand même de certains
01:16:51Certaines compétitions
01:16:53Que ce soit à Sochi
01:16:55Ou même à Pékin
01:16:57Où effectivement les coûts ont explosé
01:16:59Et sont bien supérieurs à ceux des Jeux de Paris
01:17:01Mais ce qui me fait peur c'est la presse
01:17:03En gros, combien ça va coûter d'entretenir
01:17:05Ce système de baignade
01:17:07Pour relativement peu de personnes
01:17:09C'est-à-dire qu'il n'y a que les parisiens
01:17:11Les provinciaux vont se regarder en disant
01:17:13Les parisiens ont l'argent facile, l'argent tombe du ciel à Paris
01:17:15Puisque c'est quasiment que les parisiens
01:17:17Qui vont en profiter
01:17:19Ce qui me fait peur c'est l'investissement que je trouve énorme
01:17:21Et de surcroît après les coûts d'entretien
01:17:23Qui je crois vont être aussi démentiels derrière
01:17:25Et j'espère qu'on va en parler
01:17:27Et là on va parler d'autres choses
01:17:29On va parler des Jeux Olympiques
01:17:31Mais cette fois-ci d'un match de football
01:17:33C'était samedi, Israël affrontait le Paraguay au Parc des Princes
01:17:35Dans le cadre du tournoi des JO
01:17:37Et pendant cette rencontre
01:17:39L'hymne israélien a été hué
01:17:41Des gestes antisémites ont également été recensés
01:17:43On voit ça avec Célia Gruyère
01:17:45Gestes antisémites
01:17:47Slogans anti-Israël
01:17:49Déploiement de drapeaux palestiniens
01:17:51Le match Israël-Paraguay ce samedi
01:17:53Au Parc des Princes a été le théâtre de tensions
01:17:55Une cinquantaine de personnes
01:17:57Vêtues de noir et masquées
01:17:59Ont notamment déployé une banderole
01:18:01Portant l'écriture génocide olympics
01:18:03Il y avait une partie des tribunes
01:18:05Où il y avait beaucoup de drapeaux palestiniens
01:18:07Où ils criaient stop génocide
01:18:09Ils insultaient Israël, assassin
01:18:11Comme d'habitude
01:18:13Et les tensions se sont poursuivies
01:18:15Après le match à l'extérieur du stade
01:18:21Le comité d'organisation des JO
01:18:23Et Paralympiques a déposé plainte
01:18:25Une enquête pour provocation à la haine raciale
01:18:27Aggravée a été ouverte
01:18:55Le comité d'organisation des JO
01:18:57Et Paralympiques a déposé plainte
01:18:59Une enquête pour provocation à la haine raciale
01:19:01Aggravée a été ouverte
01:19:03Le comité d'organisation des JO
01:19:05Et Paralympiques a déposé plainte
01:19:07Une enquête pour provocation à la haine raciale
01:19:09Aggravée a été ouverte
01:19:11Le comité d'organisation des JO
01:19:13Et Paralympiques a déposé plainte
01:19:15Une enquête pour provocation à la haine raciale
01:19:17Aggravée a été ouverte
01:19:19Le comité d'organisation des JO
01:19:21Et Paralympiques a déposé plainte
01:19:23Le comité d'organisation des JO
01:19:25Et Paralympiques a déposé plainte
01:19:27Une enquête pour provocation à la haine raciale
01:19:29Aggravée a été ouverte
01:19:31Le comité d'organisation des JO
01:19:33Et Paralympiques a déposé plainte
01:19:35Une enquête pour provocation à la haine raciale
01:19:37Aggravée a été ouverte
01:19:39Le comité d'organisation des JO
01:19:41Et Paralympiques a déposé plainte
01:19:43Une enquête pour provocation à la haine raciale
01:19:45Aggravée a été ouverte
01:19:47Le comité d'organisation des JO
01:19:49Et Paralympiques a déposé plainte
01:19:51Le comité d'organisation des JO
01:19:53Et Paralympiques a déposé plainte
01:19:55Une enquête pour provocation à la haine raciale
01:19:57Aggravée a été ouverte
01:19:59Le comité d'organisation des JO
01:20:01Et Paralympiques a déposé plainte
01:20:03Une enquête pour provocation à la haine raciale
01:20:05Aggravée a été ouverte
01:20:07Le comité d'organisation des JO
01:20:09Et Paralympiques a déposé plainte
01:20:11Une enquête pour provocation à la haine raciale
01:20:13Aggravée a été ouverte
01:20:15Le comité d'organisation des JO
01:20:17Et Paralympiques a déposé plainte
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01:20:21Et Paralympiques a déposé plainte
01:20:23Une enquête pour provocation à la haine raciale
01:20:25Aggravée a été ouverte
01:20:27Le comité d'organisation des JO
01:20:29Et Paralympiques a déposé plainte
01:20:31Une enquête pour provocation à la haine raciale
01:20:33Aggravée a été ouverte
01:20:35Le comité d'organisation des JO
01:20:37Et Paralympiques a déposé plainte
01:20:39Une enquête pour provocation à la haine raciale
01:20:41Aggravée a été ouverte
01:20:43Le comité d'organisation des JO
01:20:45Et Paralympiques a déposé plainte
01:20:47Le comité d'organisation des JO
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01:24:07Le comité d'organisation des JO
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01:26:51Le comité d'organisation des JO
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01:27:49Le comité d'organisation des JO
01:27:51Le comité d'organisation des JO
01:27:53Le comité d'organisation des JO
01:27:55Le comité d'organisation des JO
01:27:57Le comité d'organisation des JO
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01:28:01Le comité d'organisation des JO
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01:36:01Le comité d'organisation des JO
01:36:03Le comité d'organisation des JO
01:36:05Le comité d'organisation des JO
01:36:07Le comité d'organisation des JO
01:36:09Le comité d'organisation des JO
01:36:11La température est encore montée de quelques degrés
01:36:13La température est encore montée de quelques degrés
01:36:15Comme s'il ne faisait pas déjà assez chaud
01:36:17Mais quel final époustouflant
01:36:19Quel mano-a-mano dantesque
01:36:21Entre le français Victor Goretsky
01:36:23Et le britannique Tom Pitcock
01:36:25Sur cette piste de VTT
01:36:27Vraiment les deux cyclistes
01:36:29Nous ont tenus en haleine
01:36:31Jusqu'au bout dans une course
01:36:33Qui a été époustouflante
01:36:35On a cru en tant que le français
01:36:37Aller à l'image de Pauline Ferrand-Prévot
01:36:39Et faire ce paré d'or
01:36:41Mais c'était sans compter sur toute la malice
01:36:43Toute la force aussi du britannique
01:36:45Qui a écarté le français
01:36:47Dans les ultimes mètres
01:36:49Pour aller se chercher cette médaille d'or
01:36:51Mais c'est quand même une très très belle médaille
01:36:53Pour Victor Goretsky
01:36:55Et puis quelques heures avant
01:36:57Nous avions vibré aussi
01:36:59Cette fois-ci du côté du château de Versailles
01:37:01Avec l'équipe de concours complet
01:37:03Qui a décroché la médaille d'argent
01:37:05Ils étaient deuxièmes hier les garçons
01:37:07Après le dressage
01:37:09Et le cross
01:37:11Et bien là ils se sont parés d'argent
01:37:13Après trois parcours
01:37:15Derrière la Grande-Bretagne
01:37:17Là encore
01:37:19Alors ce n'est pas fini
01:37:21Parce que ces cavaliers français
01:37:23Ils vont être en lice désormais
01:37:25Peut-être pour aller chercher des breloques
01:37:27En individuel
01:37:29On a encore beaucoup d'émotions à vivre
01:37:31Et on y croit très fort
01:37:33D'autres récompenses peuvent s'ajouter
01:37:35D'ici la fin de la journée
01:37:39Alors vous allez être bien accrochés à votre canapé
01:37:41A priori parce que la liste
01:37:43Elle est assez longue
01:37:45On attend notamment ce soir
01:37:47Les fleurettistes, les hommes
01:37:49Puisque Enzo Lefort et Maxime Potti
01:37:51Notamment ce dernier
01:37:53Se sont qualifiés pour les quarts de finale
01:37:55On attend des chances de médailles
01:37:57Enzo Lefort déjà multimédaillé
01:37:59Lui qui est de région parisienne
01:38:01Et qui espère bien briller devant les siens
01:38:03Déjà en escrime des potentielles médailles
01:38:05On aura aussi du judo
01:38:07Avec on a vu le combat tout à l'heure
01:38:09Assez expéditif
01:38:119 secondes de Sarah Léonie-Sisdic
01:38:13Et puis ensuite on a Jean-Benjamin Gabat
01:38:15Qui nous a surpris
01:38:17Parce qu'on ne l'attendait pas forcément
01:38:19A ce niveau-là
01:38:21Donc voilà des chances de médailles françaises
01:38:23Et pour être tout à fait complet
01:38:25On va aussi aller sur l'eau
01:38:27Puisqu'en canoë cette fois-ci
01:38:29On attend beaucoup de Nicolas Gestin
01:38:31On ne va pas l'accrocher aujourd'hui
01:38:33Parce que la moisson de médailles françaises
01:38:35Elle pourrait être encore très très belle
01:38:37Merci beaucoup Amaya Kazdav
01:38:39Accompagnée d'Agathe Ferrière
01:38:41Depuis le club France
01:38:43Et puis pourvu que ça dure
01:38:45Pourvu qu'on gagne encore des médailles
01:38:47Et qu'elles soient d'or bien évidemment
01:38:49Ça serait beaucoup mieux
01:38:51En tout cas on va revenir dans quelques minutes
01:38:53Si vous l'avez raté ce matin
01:38:55Je vous propose de revoir la grande interview
01:38:57Aux politiques de CNews et Europe 1
01:38:59Le ministre des Sports et des Jeux Olympiques
01:39:01Et Paralympiques
01:39:15Bonjour Amélie Houdet-Castérat
01:39:17Vous êtes ministre des Missionnaires des Sports
01:39:19Et des Jeux Olympiques et Paralympiques
01:39:21Nous venons de l'apprendre grâce à votre collègue
01:39:23Du ministère des Transports
01:39:25Les trains circulent de nouveau normalement
01:39:27Dans l'ensemble du territoire
01:39:29Est-ce que vous avez de nouveaux éléments
01:39:31Concernant l'avancée de l'enquête
01:39:33Sur ces sabotages survenus
01:39:35Dans la nuit de jeudi à vendredi dernier
01:39:37Non, elle se poursuit
01:39:39Et on aura je pense assez rapidement
01:39:41L'analyse complète des choses
01:39:43Moi vraiment je veux absolument saluer
01:39:45Le travail qui a été fait
01:39:47Durant ces dernières 48 heures
01:39:49Un travail absolument exemplaire
01:39:51Mené par la SNCF, les cheminots
01:39:53Toutes les équipes qui étaient sur le pont
01:39:55Ils ont rendu une réaction absolument exemplaire
01:39:57Et je pense qu'on doit être fiers d'eux
01:39:59Et les remercier
01:40:01Ca va permettre aux vacanciers aussi
01:40:03De pouvoir profiter
01:40:05De leur famille, de leur lieu de vacances
01:40:07Est-ce que vous y avez vu un lien
01:40:09Direct ou indirect avec l'organisation des Jeux Olympiques
01:40:11C'était à la veille je le rappelle de la cérémonie d'ouverture
01:40:13Forcément la concordance des dates
01:40:15Elle interpelle mais après c'est vraiment
01:40:17A l'enquête d'établir s'il y a une intention
01:40:19Une intentionnalité ou pas
01:40:21Ce week-end
01:40:23Des policiers ont interpellé
01:40:25Des membres
01:40:27De l'association Extinction Rebellion
01:40:29Qui souhaitent justement s'en prendre
01:40:31Aux Jeux Olympiques, est-ce que vous condamnez
01:40:33Ce type d'action intitulé parfois
01:40:35Par ces derniers Jeux Interdits
01:40:37Oui je les condamne bien sûr
01:40:39Parce que
01:40:41Moi j'ai eu l'occasion de le dire
01:40:43Régulièrement
01:40:45Jouer contre les Jeux
01:40:47C'est jouer contre la France
01:40:49C'est jouer contre le bonheur
01:40:51Du monde entier
01:40:53Et jouer contre les athlètes
01:40:55Donc évidemment ce type de pensée
01:40:57De volonté
01:40:59Sont très
01:41:01Regrettables
01:41:03Maintenant
01:41:05Moi ce que je veux surtout retenir
01:41:07C'est vraiment l'engouement et la ferveur
01:41:09De tout un pays
01:41:11Les français sont en train de tomber amoureux
01:41:13De ces Jeux Olympiques
01:41:15Il y a une atmosphère dans chacun des sites
01:41:17Des compétitions qui est totalement inédite
01:41:19C'est ce qu'on nous disait hier
01:41:21Mais même lui qui a l'expérience de ça
01:41:23C'est extraordinaire
01:41:25Donc c'est ça qui aujourd'hui
01:41:27Je pense est en train de se disséminer
01:41:29Dans la France entière
01:41:31Parce que je n'oublie pas qu'en plus dans tous les territoires
01:41:33Il y a de très nombreuses fan zones
01:41:35Plus de 200 clubs 2024
01:41:37Qu'on a établis
01:41:39Il y a beaucoup d'enfants qui aujourd'hui
01:41:41Sont dans des colonies de vacances
01:41:43Où justement on met à l'honneur le sport
01:41:45Les valeurs de l'olympisme
01:41:47Pour réussir cette dynamique
01:41:49Est-ce que sur cette question
01:41:51Justement des français qui soutiennent
01:41:53L'organisation des Jeux Olympiques
01:41:55Vous êtes rassuré quand vous lisez ce sondage
01:41:57Plus de 85% des français ont jugé
01:41:59Que la cérémonie d'ouverture des JO de Paris
01:42:01A été réussie
01:42:03Elle a été beaucoup critiquée
01:42:05Elle a été un petit peu critiquée
01:42:07C'est bien normal
01:42:09C'est normal selon vous
01:42:11L'enquête d'opinion en effet
01:42:13Qui est postérieure à cette cérémonie d'ouverture
01:42:15Elle est absolument formidable
01:42:17Vous l'avez dit, 85%
01:42:19Qui considèrent que c'était une cérémonie réussie
01:42:2180% des personnes interrogées
01:42:23Qui sont maintenant optimistes
01:42:25Sur la réussite des Jeux
01:42:27Plus de 75%
01:42:29Qui considèrent que tout ça
01:42:31A donné une image jusqu'à présent
01:42:33Très positive de notre pays
01:42:35C'est formidable
01:42:37Et je crois qu'on a tous éprouvé
01:42:39Un sentiment d'immense fierté
01:42:41C'était un moment
01:42:43C'était un moment d'art
01:42:45C'était un moment de créativité
01:42:47C'était un moment d'audace
01:42:49Et c'était un moment où
01:42:51Toutes les dimensions
01:42:53De la grandeur de notre pays
01:42:55De ce qu'il a de meilleur à offrir
01:42:57A montrer au monde
01:42:59A pu être mis en avant
01:43:01Vous comprenez néanmoins que certaines scènes
01:43:03Aient pu choquer
01:43:05Est-ce que vous dites ce matin sur Europe 1
01:43:07Est-ce que c'est aussi la volonté
01:43:09De l'art de pouvoir interpeller
01:43:11Parfois, quitte à choquer également
01:43:13Non je pense que justement c'est tout
01:43:15Sauf la volonté du directeur artistique
01:43:17Qui s'est beaucoup expliqué
01:43:19Autour de tout ça, qui a vraiment fait la pédagogie
01:43:21Il a rappelé que
01:43:23Ce moment
01:43:25Ne correspondait pas du tout
01:43:27A une parodie
01:43:29De la scène mais au contraire
01:43:31A une fête païenne
01:43:33Autour des dieux de l'Olympe
01:43:35De Dionysos, l'intention
01:43:37Est celle-ci
01:43:39Chacun peut y voir ce qu'il veut
01:43:41Mais ce qui compte, et là pour le coup il n'y en a qu'une
01:43:43C'est l'intention du directeur artistique
01:43:45Il a été très clair
01:43:47Encore une fois très pédagogue là-dessus
01:43:49Tout en ayant
01:43:51Beaucoup d'humilité, beaucoup d'empathie
01:43:53Et en disant que si des personnes
01:43:55S'étaient senties offensées
01:43:57Par ce qu'il ou elle avait vu
01:43:59Il en était bien entendu désolé
01:44:01Mais encore une fois c'est très important
01:44:03De souligner que son intention
01:44:05N'était en rien de s'attaquer
01:44:07Ou de se moquer de quelque religion
01:44:09Que ce soit
01:44:11Et donc c'est de la créativité
01:44:13C'est une mise en perspective
01:44:15Mais qui était profondément respectueuse
01:44:17Dans son intention
01:44:19Sur le sport, la France est ce matin
01:44:21Quatrième au classement général
01:44:23Avec 3 médailles d'or, 3 d'argent et 2 de bronze
01:44:25Vous maintenez l'objectif initial
01:44:27De figurer à la fin de ces jeux
01:44:29Dans le top 5 ?
01:44:31Oui, on le maintient
01:44:33Moi je ne raisonne jamais en nombre absolu
01:44:35Parce que le sport c'est du relatif
01:44:37Et c'est hyper important
01:44:39Parce que quand on regarde l'histoire récente
01:44:41Notre record en nombre absolu
01:44:43De médailles c'était à Pékin
01:44:45On en a eu je crois 43, quelque chose comme ça
01:44:47On en était 10ème
01:44:49Alors qu'à Atlanta
01:44:51On en a eu beaucoup moins, peut-être 36 ou 37 je crois
01:44:53Et c'est là qu'on a été
01:44:55Numéro 5, donc ce qui compte
01:44:57Vous voyez c'est vraiment pas un nombre absolu
01:44:59C'est en relatif comment on est par rapport aux autres
01:45:01Et pour l'instant avec ces deux premières journées
01:45:03D'attribution de médailles
01:45:05Qui ont été très positives pour notre pays
01:45:07On est 4ème au tableau des médailles
01:45:09Donc il faut continuer
01:45:11Aller chercher toutes nos zones d'excellence
01:45:13Il y a parfois des petites déceptions
01:45:15Aussi il y aura des grandes surprises
01:45:17Il y en a toujours dans les jeux
01:45:19Certaines seront pour nos tricolores
01:45:21Vous avez évoqué les victoires d'Antoine Dupont
01:45:23De Léon Marchand qui nous a tous étonnés
01:45:25Bien évidemment hier, de Pauline Ferrand
01:45:27Ébloui puisqu'étonné, parce qu'on s'attendait
01:45:29C'est vrai, il est vrai
01:45:31J'ai l'impression de me reprendre de Pauline Ferrand
01:45:33Prévost, est-ce que vous estimez
01:45:35Que cela peut susciter des vocations
01:45:37Et est-ce que cela permet de retrouver
01:45:39Une certaine fierté nationale
01:45:41Ça avait été le terme qui avait été employé
01:45:43Il y a quelques mois par le Président de la République
01:45:45Je le crois profondément, on l'a vu déjà dès vendredi soir
01:45:47Avec la cérémonie d'ouverture
01:45:49Où il y avait
01:45:51Une fierté d'être français
01:45:53Et dans toutes les dimensions du panache
01:45:55À la française
01:45:57Et oui, quand on voit
01:45:59Une journée de compétition, quand on voit ce moment
01:46:01Absolument exceptionnel de sport
01:46:03Avec Léon Marchand à l'Aréna La Défense hier
01:46:09Et Pauline Ferrand Prévost
01:46:11C'était beaucoup d'émotions, vous savez c'est une immense championne
01:46:13Elle a gagné je crois 5 titres de championne du monde
01:46:15Réussi tout
01:46:17Et en plus avec une polyvalence éblouissante
01:46:19Dans toutes les disciplines du cyclisme
01:46:21Elle avait jamais réussi à briller au jeu
01:46:25Et là, à cette tentative
01:46:27A 31 ans, elle y va, elle y arrive
01:46:29Elle l'exprimait en sortie de l'épreuve
01:46:31C'était absolument génial
01:46:33J'étais tellement concentrée
01:46:35J'étais tellement préparée
01:46:37Je me sentais comme un robot
01:46:39C'était impossible que cette victoire m'échappe
01:46:41Et elle finit tellement loin devant
01:46:43C'est extraordinaire
01:46:45C'est les valeurs du sport
01:46:47C'est ce goût du dépassement
01:46:49C'est cette capacité à la fois
01:46:51À être totalement rivée
01:46:53Tendue
01:46:55Vers l'excellence pour le jour J
01:46:57Quand ça se dénoue de cette manière
01:46:59C'est juste magnifique
01:47:01C'est la récompense du talent
01:47:03Et de l'effort mélangé
01:47:05Et c'est une source en effet d'inspiration
01:47:07Pour notre jeunesse
01:47:09Pour les nouvelles générations
01:47:11Je suis certaine que tout ça va évidemment
01:47:13Susciter des vocations
01:47:15Et on est prêt pour accueillir les jeunes de notre pays
01:47:17Les familles
01:47:19On s'est préparé en ce sens
01:47:21Moi j'ai demandé à toutes les fédérations
01:47:23Pour que l'accueil nous permette
01:47:25Justement d'avoir de nouveaux flux de licenciés
01:47:27Et je suis sûre que
01:47:29Ça nous promet de très belles perspectives
01:47:31Pour la place du sport en France
01:47:33Et on sent l'émotion de l'ancienne athlète que vous êtes
01:47:35Tout au long du week-end nous avons vu Emmanuel Macron
01:47:37Se démultiplier pour pouvoir s'afficher
01:47:39Disons-le, aux côtés des médaillés olympiques
01:47:41Pas s'afficher, vivre ça
01:47:43Vivre ça
01:47:45Il parlait lui-même de trêve olympique
01:47:47Est-ce qu'il respecte cette trêve olympique
01:47:49Cette trêve politique également
01:47:51J'ai vu la semaine dernière par exemple
01:47:53Dans un rôle on va dire
01:47:55Beaucoup plus classique de chef d'état
01:47:57Dans ce sommet qu'il a organisé
01:47:59Avec Thomas Barre autour de la contribution
01:48:01Du sport aux objectifs
01:48:03Du développement durable
01:48:05En levant plus de 10 milliards
01:48:07De financement pour la place du sport
01:48:09Donc c'est quelqu'un qui est absolument
01:48:11Convaincu depuis toujours
01:48:13De l'importance du sport
01:48:15De ses bienfaits, de ses rapports
01:48:17Il n'y a pas de récupération politique
01:48:19Il a oeuvré pour tout ça
01:48:21Depuis le premier jour de la candidature
01:48:23Il a oeuvré pour la place du sport en France
01:48:25Il a oeuvré pour mobiliser
01:48:27Je suis bien placée pour vous le dire
01:48:29Des moyens totalement inédits pour nos sportifs
01:48:31Et aujourd'hui il a eu une authentique
01:48:33Joie et bonheur de suivre ça
01:48:35C'est un passionné absolu
01:48:37Donc Emmanuel Macron le supporter
01:48:39Le supporteur, l'orchestrateur
01:48:41Le battant
01:48:43Et qui porte aussi dans le monde entier
01:48:45Y compris sur le plan diplomatique
01:48:47Les sociétés au pluriel
01:48:49Qui mettent le sport davantage
01:48:51En leur coeur
01:48:53Il est sur toute cette gamme là
01:48:55Et il l'est d'une manière
01:48:57Moi je pense qu'on a de la chance
01:48:59D'avoir un chef de l'état
01:49:01Qui aime à ce point le sport
01:49:03Et vous savez les sportifs le savent
01:49:05Les sportifs l'ont vu depuis des années
01:49:07Aller à leurs rencontres
01:49:09Suivre passionnément tous ses résultats
01:49:11Dans les bons, dans les moins bons moments
01:49:13Avec
01:49:15L'état d'esprit qui correspond
01:49:17A ce qu'on veut, c'est-à-dire de se dire
01:49:19Que notre exigence
01:49:21C'est de faire absolument tout ce qu'on peut
01:49:23Et après le résultat, parfois il est formidable
01:49:25Parfois il sera moins bon
01:49:27Mais on sera toujours aux côtés de nos athlètes
01:49:29Quel sera l'héritage de ces Jeux Olympiques ?
01:49:31Emmanuel Macron estimait que ces Jeux pourraient
01:49:33Changer la vie, on comprend la vie
01:49:35Des Français, pourquoi ? En quoi ?
01:49:37C'est d'abord une transformation absolument
01:49:39Extraordinaire de la Seine-Saint-Denis
01:49:41Qui a bénéficié de près de 80%
01:49:43Près de 80% des investissements publics
01:49:45Avec la création du village des athlètes
01:49:47Du village des médias
01:49:49Qui demain permettra d'avoir
01:49:514000 logements, donc 40% de logements sociaux
01:49:53Aux meilleurs standards environnementaux
01:49:55Des résidences étudiantes
01:49:57Des commerces, des services
01:49:59Un commissariat qui est maintenant
01:50:01Nouvellement implanté là-bas
01:50:03C'est toute une série de ponts
01:50:05De franchissements urbains qui ont permis
01:50:07Complètement de recoudre ce territoire
01:50:09Qui était très fragmenté, donc en termes d'aménagement
01:50:11De la Seine-Saint-Denis, c'est absolument extraordinaire
01:50:13Les élus de la Seine-Saint-Denis
01:50:15En sont profondément
01:50:17Heureux, c'est sans précédent
01:50:19Ce qui se passe. Il y a
01:50:21Aussi des enjeux autour
01:50:23De la bénéabilité de la Seine et de la Marne
01:50:25On va sans doute
01:50:27En parler, j'imagine que vous avez des questions
01:50:29Sur l'épreuve de triathlon, mais en héritage
01:50:31En 2025, il y aura une bénéabilité
01:50:33Pour l'ensemble des visiteurs
01:50:35L'ensemble des
01:50:37Franciliens, des Parisiens
01:50:39Et dans un moment de réchauffement climatique
01:50:41Renouer comme ça
01:50:43Avec en plus la biodiversité du fleuve
01:50:45Vous savez qu'il y a quelques années, il n'y avait plus que 3 espèces de poissons
01:50:47On en a près de 40 maintenant
01:50:49Donc on est en train de rétablir
01:50:51Les équilibres
01:50:53Biologiques
01:50:55De biodiversité de la Seine
01:50:57En ayant éliminé 75%
01:50:59De la pollution bactériologique
01:51:01De ce fleuve. C'est incroyable
01:51:03Et ce n'est pas que pour la Seine en plus
01:51:05C'est aussi pour la Marne
01:51:07Il y a d'autres éléments d'héritage
01:51:09Cette nation sportive
01:51:11La place du sport à l'école
01:51:13On va en parler dans un instant
01:51:15Peut-être l'absus révélateur de votre part
01:51:17Et j'insiste, la qualité des services
01:51:19Que nous avons mis au point pour les personnes
01:51:21En situation de handicap
01:51:23De manière à leur permettre dans les transports
01:51:25Dans les hébergements, dans les sites de compétition
01:51:27Dans les équipements sportifs
01:51:29D'avoir quelque chose qui soit plus digne
01:51:31De leur situation
01:51:33Sur la bénéabilité de la Seine, il y a
01:51:35Des entraînements de triathlon qui ont été annulés
01:51:37Est-ce que vous pouvez nous assurer ce matin
01:51:39Que les épreuves auront bien lieu
01:51:41Aux dates qui avaient été initialement fixées ?
01:51:43Alors
01:51:45On est absolument serein
01:51:47Sur tout ça et on avait toujours été
01:51:49Extrêmement transparent
01:51:51Sur le fait qu'ayant accompli 100%
01:51:53Et réussi 100%
01:51:55Notre plan d'action, le seul élément
01:51:57Qui n'était aujourd'hui pas maîtrisable
01:51:59C'était un aléa
01:52:01Climatique avec des pluies
01:52:03Extrêmement abondantes, de manière longue
01:52:05Bon, c'est exactement ce qui s'est produit
01:52:07Vendredi soir et samedi
01:52:09Mais on a toujours dit en même temps
01:52:11Qu'on saurait faire face, y compris
01:52:13A ces types de scénarios adverses extrêmes
01:52:15Avec
01:52:17Simplement un petit délai
01:52:19Pour que la résilience
01:52:21Et l'efficacité
01:52:23Des infrastructures mises en place
01:52:25De tout le plan qu'on a conduit
01:52:27Puissent aller à son plein effet
01:52:29Donc ça va prendre encore quelques heures
01:52:31D'ajustement, moi j'ai confiance
01:52:33Dans le fait qu'on pourra être au rendez-vous
01:52:35Demain pour l'épreuve de triathlon
01:52:37Masculin, si jamais on ne devait
01:52:39Pas l'être, de toute façon on a prévu
01:52:41Et ça aussi on l'avait toujours dit, des journées
01:52:43De contingence qui nous permettront
01:52:45D'envisager des solutions alternatives
01:52:47Mais encore une fois pour l'instant on reste absolument sur le plan central
01:52:49On est dans les délais qui nous permettent
01:52:51D'avoir de l'optimisme, on a une belle météo aujourd'hui
01:52:53Qui va aussi nous aider, donc en tout cas
01:52:55On sera au rendez-vous, pas d'inquiétude
01:52:57Sur la tenue de ces épreuves
01:52:59De triathlon et de natation marathon
01:53:01Dans la Seine
01:53:03Vous êtes ministre démissionnaire
01:53:05Je le disais au tout début de cet entretien
01:53:07Est-ce que vous avez réfléchi à ce que vous ferez
01:53:09Après la nomination du nouveau
01:53:11Premier ministre qui pourrait intervenir
01:53:13À la fin de ces Jeux Olympiques
01:53:15Est-ce que vous pourriez accepter
01:53:17De rester dans un nouveau
01:53:19Gouvernement qui serait potentiellement
01:53:21Un élu de droite
01:53:23Ou autre, serait potentiellement
01:53:25À la tête de ce dernier
01:53:27Vous savez je suis vraiment là
01:53:29Match après match, compète après compète
01:53:31Je ne sais même pas ce que je fais demain
01:53:33Je suis rivée sur le programme
01:53:35Là, des cinq épreuves
01:53:37Demain on conçoit un nouveau programme
01:53:39Pour s'adapter aux différents sites
01:53:41Le but là pour moi c'est d'être sur ce qu'on appelle
01:53:43Le field of play, sur le terrain de jeu
01:53:45Avec nos athlètes, de continuer à les soutenir
01:53:47Dans les formidables moments, dans les épreuves
01:53:49Certains se sont blessés
01:53:51Certains ont eu des déceptions
01:53:53Je suis auprès d'eux, on échange avec les coachs
01:53:55Avec les sélectionneurs, avec les présidents de fédération
01:53:57Pour l'instant mon obsession c'est ça
01:53:59Il y a un feu olympique
01:54:01Qui nous prend au trip
01:54:03Et c'est impossible pour moi de penser à quoi que ce soit d'autre
01:54:05Et si on vous sollicite, est-ce que vous pourriez dire oui ?
01:54:07Honnêtement, on verra
01:54:09Ça dépendra du Premier Ministre peut-être ?
01:54:11Pour l'instant, objectif
01:54:13Sur notre top 5, objectif sur
01:54:15Une organisation
01:54:17Impeccable, aussi irréprochable
01:54:19Que possible, jusqu'au bout
01:54:21Jour après jour, heure après heure
01:54:23Je veux vraiment saluer l'ensemble des équipes
01:54:25Qui sont sur le pont, sur toutes les dimensions
01:54:27La sécurité, les transports, nos bénévoles
01:54:29Qui font un travail extraordinaire
01:54:31Pour accueillir, pour fluidifier
01:54:33Les flux et tout ça
01:54:35Toutes les équipes, les services de l'État, le comité d'organisation
01:54:37Les élus qui sont engagés
01:54:39Avec leurs équipes, des différents niveaux de collectivité
01:54:41C'est un travail extraordinaire
01:54:43Avec le mouvement sportif
01:54:45Et puis nos athlètes au centre de la scène
01:54:47Moi je veux dire aux Français
01:54:49Mais profitons-en, continuons à nous régaler
01:54:51On veut encore plein plein de Marseillaises
01:54:53Merci beaucoup Amélie Oudéa Castera
01:54:55Ministre démissionnaire des sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques
01:54:57Merci à vous
01:54:59Lors de votre grande interview sur CNews Europe 1
01:55:21C'est le JT d'Isabelle Piboulot
01:55:23Rebonjour Isabelle
01:55:25Il est l'un des visages
01:55:27De ces Jeux Olympiques de Paris 2024
01:55:29C'est Tony Estanguet
01:55:31Qui a donc fait part de son ressenti
01:55:33Sur le début de la compétition
01:55:35Pour résumer
01:55:3710 médailles tricolores au compteur
01:55:39Une cérémonie d'ouverture
01:55:41C'est la première fois
01:55:43Que l'équipe de Marseillais
01:55:45S'intéresse à la compétition
01:55:47C'est la première fois
01:55:49Une cérémonie d'ouverture réussie
01:55:51Un club de France au rendez-vous
01:55:53Le président du Comité d'organisation
01:55:55Lui-même champion olympique
01:55:57S'est dit satisfait
01:55:59Du bilan de ces premiers jours
01:56:01C'est magique, ça fait du bien
01:56:03On est ravi
01:56:05De voir ce début des Jeux de Paris 2024
01:56:07On a beaucoup travaillé
01:56:09Pour que la magie olympique
01:56:11Opère
01:56:13Et pour l'instant
01:56:15Ca fait du bien
01:56:17gagnent des médailles, des fans du monde entier qui ont sourire, des stades pleins,
01:56:20des sites qui sont presque plus beaux en vrai que ce qu'on avait imaginé et
01:56:24travaillé. Pour l'instant c'est vrai que c'est très porteur, on
01:56:30sent une énergie très forte qui est en train de monter et puis des athlètes
01:56:34qui nous régalent de jour en jour donc c'est vrai que c'est assez incroyable.
01:56:39Et puis les Jeux olympiques ne font pas que des heureux à Paris, la galère se
01:56:43poursuit pour les restaurateurs. Et oui avec les nombreuses zones soumises au
01:56:47fameux QR code, certains établissements sont devenus inaccessibles à la
01:56:51clientèle, les chiffres d'affaires sont en chute libre, c'est un cauchemar pour
01:56:55les restaurateurs. On voit cela avec Mathieu Devez et Antoine Durand.
01:56:59Une terrasse déserte, un 28 juillet en plein coeur de Paris. Les barrières installées
01:57:04juste en face de ce restaurant italien n'ont toujours pas été retirées.
01:57:08C'était pourtant une promesse de la mairie une fois la cérémonie d'ouverture
01:57:11terminée. Alors le personnel retient son souffle.
01:57:15On attendait des clients qui ne sont jamais arrivés. Hier et aujourd'hui c'est
01:57:22comme ça, c'est un peu vide. Certains restaurateurs enregistrent jusqu'à 80 %
01:57:27de baisse de fréquentation car depuis le 18 juillet et pendant une dizaine de
01:57:31jours, un QR code était nécessaire pour rejoindre les quartiers placés en zone
01:57:35grise où un large périmètre antiterroriste a été déployé. Aux abords
01:57:39de la tour Eiffel, les riverains et les touristes peuvent désormais sillonner
01:57:43tranquillement les rues. Alors après avoir vu leur chiffre d'affaires chuter,
01:57:46les restaurateurs souhaitent vite faire le plein.
01:57:49Je pense qu'ils nous ont vendu un petit peu de rêve et les
01:57:53premiers jours de QR code, on s'est retrouvé à moins 40, moins 50 % et pour
01:57:59nous c'était une catastrophe. Ça s'est rouvert un petit peu, on a moins de
01:58:03contrôle et ça va un petit peu mieux. Mais bon c'est pas encore tout à fait ça.
01:58:06Certains professionnels ont même décidé de fermer leurs portes pendant
01:58:10toute la période des Jeux Olympiques. Une indemnisation est bien prévue par
01:58:14l'État mais ni son montant ni la date du versement n'ont été définies.
01:58:20Et puis on l'a appris il y a quelques minutes, 41 départements ont été placés
01:58:24en vigilance au range canicule Isabelle. Et oui, les Pyrénées-Atlantiques et la
01:58:28Creuse viennent d'être ajoutés. Demain, 45 départements seront concernés. Un
01:58:33épisode caniculaire particulièrement intense, le mercure pouvant atteindre les
01:58:3640 degrés. Alors de bons gestes sont à adopter pour se protéger. Illustration
01:58:41en Gironde où tous les moyens sont bons pour se rafraîchir. Reportage d'Antoine
01:58:45Estève. Les trottoirs et les routes sont des fours à ciel ouvert.
01:58:49Chacun s'efforce d'économiser ses pas au maximum pour ne pas transpirer. Sur ce
01:58:54chantier du tramway à Talence, on essaie d'avancer efficacement et vite
01:58:58malgré une température de 38 degrés à l'ombre. A quelques kilomètres de là,
01:59:02cette plage de Bègles, aménagée dans le centre-ville, accueille tous ceux qui
01:59:06fuient la canicule. C'est encore plus chaud chez moi qu'à l'extérieur, c'est un four chez moi.
01:59:11C'est un havre, vraiment, c'est familial, c'est très accessible, c'est super.
01:59:18On a la chance d'habiter à côté, donc on vient le matin quand il y a la
01:59:22pénicule, sinon le soir. Les secouristes répètent inlassablement leur message de
01:59:27prévention, faire attention aux brûlures du soleil et s'hydrater en permanence.
01:59:31Il faut savoir aussi que l'hydratation, c'est important dans le sens où quand on a soif,
01:59:35on est déjà en déshydratation, notre corps est déjà en déshydratation, donc il faut
01:59:38boire régulièrement sans attendre la sensation de soif.
01:59:40Sous sa petite tente noire, ce restaurateur a choisi de travailler. Dans une chaleur
01:59:45étouffante, il fait des crêpes pour les vacanciers urbains du jour.
01:59:49Il faut manger, s'hydrater, et il faut se faire plaisir, et il faut se dire que c'est la saison.
01:59:53C'est la toute première période de canicule intense depuis le début de l'été. Dans le
01:59:58sud-ouest, ces fortes températures devraient durer jusqu'à vendredi.
02:00:01Et puis on termine avec cette énième attaque au couteau, cette fois-ci au Royaume-Uni.
02:00:08Au moins huit personnes ont été blessées près de Liverpool. On va rejoindre notre
02:00:13correspondant à Londres, Olivier Weber. Merci d'être avec nous.
02:00:16Olivier, un suspect a été interpellé, racontez-nous.
02:00:19Oui, il était aux alentours du midi quand une personne, un homme armé d'un couteau,
02:00:28a attaqué, selon des témoins cités par la BBC, un centre pour enfants où se tenait
02:00:34une fête à la thématique Taylor Swift. Vous le disiez, il y a huit blessés au moins.
02:00:41Les blessés ont été emmenés dans divers hôpitaux, dont un hôpital pour enfants.
02:00:45Donc on soupçonne que parmi les blessés, il y a beaucoup de jeunes fillettes.
02:00:49La police ne donne pas plus de détails pour l'instant, simplement qu'elle a arrêté le suspect
02:00:53et qu'il est au poste de police, sans donner plus d'informations, rien sur l'identité du suspect
02:00:58ni sur sa motivation éventuelle. S'agit-il d'un acte terroriste ou simplement d'un détraqué?
02:01:05La petite ville de Southport, près de Liverpool, station Balnéaire, est complètement traumatisée.
02:01:11Une douzaine d'ambulances ont été mobilisées. Les hôpitaux demandent de ne plus faire venir
02:01:19d'autres patients et la police est sur place pour l'instant pour mener l'enquête.
02:01:24Merci beaucoup Olivier Weber correspondant pour CNews à Londres et puis merci beaucoup Isabelle Piboulot pour ce journal.
02:01:31On va continuer, 181 minutes été, ça se poursuit, on va parler du sabotage.
02:01:36Sabotage de plusieurs lignes TGV de la SNCF, c'était quelques heures seulement avant la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques.
02:01:43L'enquête se poursuit, la piste d'une action de l'ultra-gauche semble se confirmer,
02:01:48notamment avec l'arrestation d'un militant en Seine-Maritime.
02:01:52Célia Barotte, vous nous avez rejoint, Célia du service police-justice, est-ce qu'on en sait un peu plus sur cette personne qui a été interpellée ?
02:01:59Eh bien lors de son interpellation, les policiers ont trouvé sur cet homme le livre Le Vertige de l'émeute
02:02:06et en plus de la littérature en lien avec l'ultra-gauche, il avait dans son véhicule des clés d'accès à des locaux techniques de la SNCF,
02:02:13des pinces coupantes et un jeu de clés universel.
02:02:16Sa garde à vue est toujours en cours puisqu'à la suite de son interpellation, il a été placé en garde à vue à Rouen.
02:02:23Et effectivement, on poursuit avec cette interpellation, mais qui n'a pas forcément de lien avec le sabotage qui est survenu vendredi dernier.
02:02:31Il faut prendre des précautions.
02:02:33Il faut être très prudent puisque le parquet de Paris nous a fait savoir qu'à ce stade, concernant les faits de vendredi, il n'y a pas eu d'interpellation.
02:02:40Il nous a également indiqué qu'il y a très fréquemment des intrusions illégales, des tags ou encore des vols de matériel sur les sites de la SNCF.
02:02:47Cela ne veut pas dire qu'il y ait un lien avec l'enquête de la juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée.
02:02:54Une enquête qui est ouverte, je vous le rappelle, pour quatre chefs, notamment pour détérioration de biens de nature à porter atteinte
02:03:00aux intérêts fondamentaux de la nation et associations de malfaiteurs en vue de commettre des crimes et délits.
02:03:06Gérald Darmanin a déclaré ce matin qu'un certain nombre de profils de personnes ont été identifiés, qu'il s'agit là du mode opératoire traditionnel de l'ultra-gauche.
02:03:15Mais est-ce que ces personnes ont été manipulées ? Est-ce qu'il y a une revendication politique, une action étrangère ? Seule l'enquête pourra répondre à ces questions.
02:03:22Merci beaucoup Célia Barotte. Et puis on va continuer à parler de cette attaque massive contre le réseau SNCF avec Elsa Giordanengo.
02:03:30Vous êtes experte en sécurité ferroviaire. J'aimerais vous faire réagir sur une information qui nous a été communiquée concernant cet individu qui a été interpellé.
02:03:42Il possédait des clés d'accès aux locaux techniques de la SNCF. C'est assez inquiétant quand même la facilité avec laquelle il a pu accéder à ce réseau ferroviaire.
02:03:54En fait, la SNCF représente 28 000 km de lignes. Donc quelqu'un qui veut vraiment pénétrer dans les emprises SNCF, c'est-à-dire les parties SNCF qui ne sont pas réservées qu'au public, peuvent le faire.
02:04:11Avoir des clés d'accès, c'est toujours possible vu la grande quantité d'équipes qui travaillent, notamment toutes les nuits, pour entretenir les infrastructures.
02:04:21C'est en train de nous dire que finalement, sécuriser toutes ces lignes ferroviaires, c'est extrêmement compliqué, voire impossible ?
02:04:30Comme toute chose collective, on ne peut jamais être certain du comportement de tous ceux qui en profitent.
02:04:3928 000 km de voies, c'est impossible à surveiller. Les postes principaux de transformation électrique ou de signalisation peuvent être contrôlés régulièrement par des agents SNCF, ce qui est fait actuellement.
02:04:53Également par des caméras, mais il est toujours possible de passer derrière et de générer un incendie ou autre.
02:04:59Est-ce que vous pouvez nous expliquer ce qui a été réellement touché, ce qui a été saboté ? On parle d'incendie. Qu'est-ce qui a été touché par ces militants ?
02:05:10Il y a des coffrets qui ont été incendiés. Il y a aussi des câbles qui ont été coupés à l'intérieur de caniveaux techniques, qu'il faut bien connaître, qui ne sont pas clairement identifiés pour tout un chacun.
02:05:23Et n'importe qui ne peut pas savoir exactement où sont ces installations stratégiques.
02:05:29Les personnes qui ont fait ces sabotages avaient certainement soit eu l'occasion de travailler pour la SNCF ou pour des entreprises extérieures, soit ont été clairement documentées.
02:05:41Ce ne sont pas des informations qu'on trouve sur Wikipédia par exemple.
02:05:44Est-ce que les puissances étrangères pourraient être documentées sur nos lignes ferroviaires ? C'est possible ça ?
02:05:50Là, je ne m'aventurerais absolument pas. Je ne fais pas partie des enquêteurs. Je ne sais pas du tout.
02:05:55Ce que je sais, c'est que ces dernières années, les intrusions ont augmenté de 12%. En six ans, le coût de toutes ces malveillances ont été multipliées par trois, ce qui est une grosse charge pour la SNCF et pour les entreprises extérieures.
02:06:11Par contre, en 2023, comme il y avait la Coupe du monde de rugby, les moyens matériels, techniques, humains ont été fortement renforcés.
02:06:20Et du coup, la baisse des malveillances réussies est importante.
02:06:26Vous êtes en train de nous dire finalement qu'il ne faut pas trop blâmer la SNCF.
02:06:29C'est plus les comportements de manière générale qui provoquent ces pannes au sein de la SNCF.
02:06:36On entend souvent cette petite musique qui nous dit que la SNCF ne fonctionne pas toujours très bien, que les trains sont souvent en retard.
02:06:43Finalement, c'est plus l'attitude des usagers ou de certains comportements qui sont à blâmer ?
02:06:48Oui. Moi-même, je suis la première à râler épouvantablement quand je suis un peu en retard.
02:06:55Mais il faut comprendre que c'est une coordination de tous les agents SNCF plus des centaines d'entreprises extérieures qui rajoutent leur technicité, leur professionnalisme.
02:07:08C'est un énorme travail et on n'est jamais à l'abri d'écart de dysfonctionnement.
02:07:14Ces gens font de la maintenance toutes les nuits dans des conditions très difficiles.
02:07:18Certaines voies sont au milieu des bois, ce n'est pas accessible.
02:07:21Donc, il faut porter le matériel, on est la nuit, etc.
02:07:24Et de temps en temps, c'est ce qui s'est fait ce week-end.
02:07:26Ils laissent tout tomber, y compris la famille, et ils partent sur les urgences pour réparer au plus tôt le service voyageur.
02:07:34On évoquait tout à l'heure la réaction de la SNCF. Elle a été rapide et finalement assez efficace en l'espace d'un week-end seulement.
02:07:42Oui. Personnellement, je n'ai pas été surprise parce que je sais que ce sont des équipes très motivées.
02:07:48Autant en interne que les entreprises qui sont au service de la SNCF.
02:07:52Ce sont des gens qui ont beaucoup de professionnalisme, qui ont aidé métier dans le BTP, dans l'électricité, dans la signalo, etc.
02:07:59Et en plus, qui ont vraiment l'habitude de travailler au sein d'un monde ferroviaire qui est quand même particulier.
02:08:06Les accidents du travail ne sont pas si nombreux alors qu'en ferroviaire, c'est rarement bénin.
02:08:13Toutes ces entreprises sont constituées de gens qui sont passionnés par les trains et dont l'objectif principal, c'est vraiment de satisfaire les clientèles.
02:08:25Et c'est les premiers à être désolés quand il y a du retard.
02:08:27Je ne parle pas des saboteurs, je ne parle pas des problèmes de rêve récurrents, etc.
02:08:31Je parle des gens qui sont vraiment cheminots dans l'âme.
02:08:36Merci beaucoup Elsa Giordano d'avoir été avec nous en direct sur CNews.
02:08:40Je rappelle que le trafic est de retour à la quasi-normale depuis ce matin.
02:08:46Une réaction par rapport à ce sabotage ? On rappelle que c'était quelques heures avant les Jeux Olympiques.
02:08:51Il y avait énormément de Français qui partaient en vacances, des touristes qui venaient aussi à cette cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques.
02:08:58Une réaction à cette arrestation de ce militant d'ultra-gauche ? C'est la piste qui semble se confirmer.
02:09:05A priori, il n'y a pas de lien entre cette arrestation-là et ce qui s'est passé ce week-end.
02:09:11Il faut être très prudent. Ce militant-là se surajouterait à ce qui s'est déjà passé ce week-end.
02:09:17Je suis très étonné de ce que j'entends.
02:09:20En tout cas, Gérald Darmanin a confirmé que ces actions qui avaient été menées dans les gares françaises portaient le seau de militants d'ultra-gauche.
02:09:30A priori. Encore une fois, on va prendre des pincettes.
02:09:33Dans la dernière affaire, je suis très étonné aussi, comme vous le disiez au cours de l'interview, que le militant en question ait les clés des locaux.
02:09:43Ce qui pourrait vouloir dire qu'il y a des complicités à l'intérieur même de la SNCF.
02:09:52C'est ce qu'on pourrait dire tout de suite.
02:09:56Mais il faut être prudent.
02:09:59Ce qui paraît caractérisé, c'est la malveillance.
02:10:02Ce qui s'est passé le jour de la saison d'ouverture, c'est une action coordonnée, très efficace, de gens qui connaissent les noeuds ferroviaires, les endroits où il faut faire du sabotage.
02:10:10On ne peut pas accuser les uns ou les autres sans avoir de preuves.
02:10:14Apparemment, l'arrestation qui a eu lieu d'un militant ultra-gauche n'est pas en lien avec cette affaire-là.
02:10:20Ceci dit, si on trouve les coupables, la sanction doit être sévère et exemplaire parce qu'on est sur un acte de sabotage, mais de malveillance,
02:10:27qui s'attaque aux intérêts vitaux de la nation et même, j'ai envie de dire, aux intérêts du peuple français.
02:10:31Quand on voit le nombre de gens qui reposent sur les transports et qui ont besoin de se déplacer et qui ne peuvent pas, là on est vraiment sur un acte de malveillance.
02:10:39800 000 usagers qui ont été impactés par ces actes de malveillance.
02:10:43On va terminer et clore cette émission avec notre dernier sujet.
02:10:47C'est ces tirs de roquettes sur le plateau du Golan en Israël qui ont fait 12 morts, âgés de 10 à 16 ans et environ une trentaine de blessés.
02:10:55La tension monte au Proche-Orient.
02:10:57Israël accuse désormais le Hezbollah libanais d'en être à l'origine et promet de riposter avec force.
02:11:03Le point avec Régine Delfoye.
02:11:05À l'aéroport de Francfort, sur les tableaux d'affichage, le même message.
02:11:09Tous les vols à destination de Beyrouth sont annulés.
02:11:12Par crainte d'un embrasement entre le Hezbollah et Israël, la Lufthansa a décidé d'interrompre ces vols, et cela jusqu'au 5 août.
02:11:20Toutes les compagnies du groupe sont concernées.
02:11:23Air France et Transavia suspendent aussi leurs vols à destination du Liban.
02:11:28Benyamin Netanyahou a réuni hier son cabinet de sécurité en urgence à Tel Aviv.
02:11:33Israël a promis de frapper l'ennemi avec force.
02:11:38Après le tir attribué au Hezbollah par l'armée israélienne.
02:11:4212 jeunes âgés de 10 à 16 ans ont été tués dans un village druze, sur le plateau du Golan, et 30 autres blessés.
02:11:49Sale a dévoilé hier les images de la roquette iranienne que seul le Hezbollah possède.
02:11:55De son côté, le Hezbollah continue de nier.
02:11:58La communauté internationale a condamné cette attaque, mais demande la plus grande retenue.
02:12:04Emmanuel Macron a assuré à Benyamin Netanyahou que la France était pleinement engagée à tout faire pour éviter une nouvelle escalade dans la région.
02:12:12Le Liban réclame une enquête internationale et prévient qu'une attaque israélienne contre son territoire provoquerait un embrasement régional.
02:12:21L'Iran a également mis en garde Israël contre les conséquences de représailles au Liban.
02:12:28Et quelques heures seulement après cette attaque, c'est Recep Tayyip Erdogan, le président turc, qui a réagi.
02:12:33Il a menacé directement Israël.
02:12:36Sujet de Célia Grouillard.
02:12:38Benyamin Netanyahou a présidé ce dimanche une réunion du cabinet de sécurité.
02:12:43Israël a promis de frapper l'ennemi avec force après l'attaque qui a touché la ville de Majdal Shams, dans le nord du pays.
02:12:52Le Hezbollah, qui nie cette attaque, est accusé d'en être à l'origine.
02:12:56Des lignes rouges ont été franchies avec cette attaque.
02:12:59Il faut être sur place pour comprendre l'émoi et l'émotion de ce qui s'est passé.
02:13:03Je rappelle que le Hezbollah, pour remettre tout ça dans le contexte,
02:13:06est rentré dans la guerre contre Israël le 8 octobre pour rejoindre le Hamas contre Israël.
02:13:10C'est lui qui a commencé les hostilités.
02:13:12C'est lui qui a lancé des attaques depuis le Liban sud vers Israël
02:13:16sans qu'Israël ait attaqué le Hezbollah ou ait attaqué le Liban.
02:13:20Et le Hezbollah fait ce qu'il veut au Liban.
02:13:22Cette attaque a suscité de vives réactions.
02:13:24L'Union européenne notamment a réclamé une enquête internationale indépendante.
02:13:29De son côté, Paris a appelé à ce que tout soit fait pour éviter une nouvelle escalade militaire
02:13:34et a assuré qu'elle continuera d'agir auprès des partis.
02:13:37En revanche, Recep Tayyip Erdogan a, lui, menacé Israël.
02:13:44Tout comme nous sommes entrés au Caraba, tout comme nous sommes entrés en Libye,
02:13:48nous pourrons faire quelque chose de semblable avec eux.
02:13:52Il n'y a aucune raison pour que nous ne le fassions pas.
02:13:55Nous devons seulement être forts pour franchir ces étapes.
02:13:59Au total, 12 jeunes âgés de 10 à 16 ans sont morts dans la frappe
02:14:03et 30 autres environ ont été blessés.
02:14:07Et voilà, Recep Tayyip Erdogan qui menace Israël.
02:14:10Est-ce qu'il faut prendre au sérieux le président turc ?
02:14:13Il faut toujours prendre au sérieux les menaces de toute façon.
02:14:18Mais enfin, elle est assez incroyable sa déclaration
02:14:20puisque Israël nous explique que le Hezbollah est responsable de cette attaque,
02:14:27même s'il ne l'a pas revendiquée.
02:14:28Il ne l'a pas revendiquée sans doute parce qu'en général, il revendique...
02:14:31Il démente même.
02:14:32Il revendique les infrastructures militaires.
02:14:34Il ne revendique pas contre des infrastructures civiles.
02:14:36Il a fait des morts chez les enfants.
02:14:37Là, ce sont des enfants, donc il n'a pas revendiqué.
02:14:40Et de toute façon, évidemment, Israël répliquera.
02:14:44Le tout, c'est de savoir dans quelle mesure,
02:14:47quelle est la proportion de la réplique d'Israël.
02:14:50C'est toute la question.
02:14:52Quant à M. Erdogan, oui, il faut faire attention.
02:14:54Vous savez, avec ce type d'individu, il faut toujours être extrêmement prudent
02:14:58et prendre la mesure des choses tout en restant en calme.
02:15:02Mais il faut être extrêmement prudent, bien entendu.
02:15:04Parce qu'on le rappelle, c'est un habitué quand même de ces phrases...
02:15:07Ah ben oui, ces phrases assassines, on peut dire.
02:15:09Oui, c'est ça, phrases chocs un peu.
02:15:10De va-t'en-guerre, oui, oui.
02:15:12Il y a des comptes à régler.
02:15:14Je ne suis pas entièrement d'accord avec vous sur le fait de prendre au sérieux ces propos
02:15:17parce qu'effectivement, Erdogan est un habitué du genre.
02:15:20Et ce qu'il fait là, c'est de la communication.
02:15:23Il y a une rivalité entre la Turquie et l'Iran
02:15:27pour qui prendra le lead du monde musulman.
02:15:30Et donc là, il fait de la communication.
02:15:32Erdogan sait très bien qu'il n'a pas du tout les capacités d'envahir ou de détruire Israël.
02:15:36C'est pour rassurer son électorat, d'une certaine manière.
02:15:38Évidemment, il essaie de se faire...
02:15:40Vous savez, plus vous tapez sur Israël dans le monde musulman,
02:15:43et plus vous êtes populaire.
02:15:45Ce n'est que de la communication.
02:15:46Il n'a pas les moyens d'envahir Israël.
02:15:49D'ailleurs, là, dans cet extrait que vous venez de passer,
02:15:51il compare Israël à l'Arménie.
02:15:52Lui, il sait très bien que ça n'a strictement rien à voir.
02:15:55Israël est l'une des puissances militaires les plus importantes du Moyen-Orient.
02:15:58Donc ce qu'il fait là, c'est de la communication.
02:16:00Il essaie de prendre le lead de ce monde musulman.
02:16:04Mais je pense que ses propos ne sont pas à prendre au sérieux.
02:16:07Vous allez voir, Benjamin Netanyahou va sans doute lui répondre
02:16:09avec la même façon de montrer les gros bras,
02:16:12parce que c'est ce qu'on fait au Moyen-Orient.
02:16:13On montre toujours les gros bras.
02:16:14Heureusement, ça n'est pas toujours suivi d'actes très concrets derrière.
02:16:17On pensait qu'il y avait moins de tensions entre la Turquie et Israël.
02:16:20Finalement, on se rend compte que pas tant que ça.
02:16:22C'est intéressant parce qu'il y a un tournant,
02:16:24qui est évidemment dû aux éléments du 7 octobre et à ce qui a suivi,
02:16:27parce que la Turquie était engagée dans une phase de normalisation,
02:16:30voire de réchauffement des relations avec Israël.
02:16:32Mais en fait, il y a tout un tas de raisons qui expliquent le fait
02:16:35qu'aujourd'hui, Erdogan se pose comme l'opposant numéro un à Israël.
02:16:39Déjà, il faut savoir que toute la société turque a des raisons d'être anti-Israël.
02:16:44Même la gauche turque, pour des raisons anti-impérialistes,
02:16:48tiers-mondistes, s'oppose à Israël.
02:16:50Vous avez aussi tout un courant turc, plutôt dans les élites turques,
02:16:54qui rêve un petit peu de l'Empire ottoman, du passé ottoman.
02:16:58Et on sait que l'Empire ottoman s'étendait jusqu'à Jérusalem
02:17:00et jusqu'au territoire d'Israël aujourd'hui.
02:17:02Et enfin, évidemment, l'élément central, c'est qu'Erdogan est un proche
02:17:08des frères musulmans, un islamiste, et que forcément, dans sa doctrine,
02:17:11il se veut le protecteur des musulmans persécutés dans le monde entier.
02:17:15C'est pour ça, d'ailleurs, qu'on a déjà vu prendre des positions
02:17:17anti-françaises assez régulièrement.
02:17:19Et là, évidemment, dans cette hiérarchie un peu macabre
02:17:22des peuples musulmans persécutés, les Palestiniens en sont considérés
02:17:25comme étant tout en haut de la liste.
02:17:27Et du coup, c'est pour ça qu'il prend des positions,
02:17:29peut-être comme le disait Noemi, de communication plus que d'appui géopolitique.
02:17:33Mais en tout cas, tout le pousse à se présenter comme le héros
02:17:37et le porte-parole numéro un des Palestiniens.
02:17:39Mais est-ce qu'on peut craindre un risque de contagion dans la région ?
02:17:42On parle de guerre totale, il y a ce terme qui revient souvent.
02:17:44Est-ce que c'est possible aujourd'hui ?
02:17:46Est-ce que l'armée israélienne, par exemple, pourrait attaquer directement le Liban ?
02:17:51On le sait déjà, elle est très investie forcément dans la bande de gaz.
02:17:54Enfin, sans l'accord des Américains.
02:17:56Les Américains se sont placés là en disant aux Hezbollah,
02:18:00et notamment à l'Iran, ne bougez pas, on est là.
02:18:05Et sans l'accord des Américains, Israël, me semble-t-il, ne bougera pas.
02:18:10Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais ça me paraît très difficile.
02:18:12J'ai été pendant trois ans reporter en Israël,
02:18:14et j'allais très régulièrement à la frontière avec le Liban,
02:18:16où en fait, depuis le 8 octobre, vous avez des attaques d'U.S.B.O.L.A.
02:18:19Certaines sont revendiquées, d'autres ne sont pas revendiquées.
02:18:21Et pas seulement d'U.S.B.O.L.A.
02:18:23Des mili-chiites de Syrie, de l'Irak, des Houthis dans le sud.
02:18:26Et vous avez tout un arc qui s'appelle l'axe de la résistance,
02:18:30c'est-à-dire des chiites qui sont financés par l'Iran,
02:18:33et qui attaquent Israël depuis le 8 octobre.
02:18:35Ils affirment qu'ils soutiennent ce qu'ils appellent la résistance palestinienne,
02:18:39donc le Hamas.
02:18:40Et donc, ils sont déjà engagés dans cette guerre contre Israël.
02:18:44Moi, je me souviens, à la frontière, régulièrement,
02:18:46je couvrais tous les jours, en fait, des infiltrations terroristes,
02:18:50avec des personnes qui essayaient de passer la frontière,
02:18:52qui étaient immédiatement arrêtées au niveau des postes frontières
02:18:55par des soldats de l'armée israélienne.
02:18:56Vous aviez tous les jours des tirs d'obus de mortier, des tirs de roquettes.
02:18:59Et donc, quand ça arrive tous les jours, il y a un moment où ça touche.
02:19:01Ça touche une école, comme ça s'est passé samedi soir, et ça fait 12 morts.
02:19:04Donc, il y aura une réponse israélienne, mais, je rejoins Vincent,
02:19:07dans cette période, dans ce contexte d'élections américaines,
02:19:10il est peu probable qu'Israël puisse s'engager seule,
02:19:13dans cette voie, contre l'Ouest-Bola,
02:19:14parce que l'Ouest-Bola, c'est une puissance militaire également très importante.
02:19:17Rapidement, dernière question.
02:19:18Est-ce que vous pensez qu'il faudrait sanctionner la Turquie
02:19:22par rapport aux propos de Tayyip Erdogan ?
02:19:25Il faut lui répondre et être très dur,
02:19:27en lui montrant, vous disiez tout à l'heure,
02:19:29l'exclure de l'OTAN, parce que c'est ce qui est évoqué par certains.
02:19:32Ça, ça maximalise, quand même.
02:19:34Là, pour le coup, il faut voir.
02:19:37Mais, de toute façon, il faut montrer sa force,
02:19:40et effectivement, lui dire, mais attendez,
02:19:43je lis ce que vous dites, mais nous aussi, on peut répliquer,
02:19:45on est là, on est forts, et voilà.
02:19:48Il faut montrer, c'est un bras de fer, en fait, à chaque fois.
02:19:51Ou pour des raisons de communication, vous n'avez pas totalement tort,
02:19:55mais il faut montrer de la force et de l'énergie.
02:19:59Et puis, ce que vous disiez est très intéressant,
02:20:00parce qu'on parle du Hezbollah, mais il y a effectivement
02:20:03tout ce réseau chiite qui, finalement, s'agrège,
02:20:08et qui envoie, lui aussi, des missiles.
02:20:11Il n'y a pas que le Hezbollah.
02:20:12Merci beaucoup, Vincent Roy, merci Noemi Elouah,
02:20:15et merci Adrien Matou d'avoir été avec nous.
02:20:17Merci à vous de nous avoir suivis.
02:20:18Tout de suite, c'est Punchline été avec Thierry Cabane.
02:20:24Sous-titrage ST' 501

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