Pendant tout l'été, l'actualité du jour vue par les témoins du quotidien dans #180MinutesInfoEte
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00:00:00Chers amis, bonjour à tous, bienvenue dans 180 minutes info. Nous sommes ensemble jusqu'à 17h,
00:00:063h de décryptage, d'analyse de l'actualité avec nos invités. Pour démarrer, nous sommes
00:00:10accompagnés de Gérard Vespier, mon cher Gérard, bonjour. Bonjour Olivier. Géologue, politologue,
00:00:15fondateur Le Monde Décrypté. Nous reviendrons bien évidemment avec vous sur la situation en Iran,
00:00:19cette crainte, la crainte de l'embrasement notamment au Proche et Moyen-Orient, la Russie aussi,
00:00:23cet échange de prisonniers. Est-ce que Vladimir Poutine est renforcé ? Je vous poserai la question.
00:00:27Amaury Brelais nous accompagne également. Bonjour mon cher Amaury. Bonjour Olivier. Journaliste et
00:00:32nous parlerons bien évidemment de la question sécuritaire. C'est vrai qu'il est bon, il est doux
00:00:35de marcher dans les rues de la capitale mais est-ce que ça va durer ? Est-ce que nous vivons qu'une
00:00:39simple parenthèse enchantée ? Nous nous interrogerons tout au long de l'après-midi. Mais avant, il est
00:00:4314h sur CNews, c'est le journal avec Isabelle Piboulolet avec nous. Ma chère Isabelle, bonjour,
00:00:49j'espère que vous vous portez bien, vous avez l'air en tout cas. Eh bien le journal, c'est avec
00:00:54vous tout de suite sur CNews. Bonjour Olivier, bonjour à tous. À Marseille, une tentative de vol
00:00:59à main armée a failli tourner au drame. Mercredi, un individu s'est présenté devant un bar tabac
00:01:05muni d'un fusil de chasse. Le gérant et son fils ont réussi à le neutraliser mais restent sous le
00:01:10choc. Retour sur les faits avec Camille Joly et Dunia Tengour. Une scène d'apparence banale,
00:01:17une fourgonnette qui s'arrête tout près d'un bar tabac dans un quartier aisé de la ville de
00:01:22Marseille. Mais très vite, un individu entièrement masqué, muni d'un casque sur les oreilles, sort du
00:01:28véhicule et surprend le gérant. Il avait un sac dont il tenait une bandoulière, la deuxième pendait
00:01:36et au milieu il y avait un fusil à canon scié, fusil de chasse. Il a pris le fusil dans sa main
00:01:43afin de rentrer pour braquer ou tirer. Malgré la peur, le père et le fils parviennent néanmoins
00:01:50à désarmer l'assaillant avec l'aide d'un client. Mon fils est arrivé deux secondes après, on l'a
00:01:55écrasé, on a repris l'arme, il a tiré entre deux, il a tiré dans la main de mon fils, mon fils a un
00:02:01trou de trois centimètres dans la main et mon fils s'est pris la chevrotine aussi dans le visage.
00:02:05L'agresseur a fini par prendre la fuite sans le moindre butin. Pour Udi Mana, porte-parole du
00:02:11syndicat Alliance Police, le phénomène reste toutefois marginal. On a c'est vrai pas mal de
00:02:16vols à main armée qui ont dû avec des armes mais elles sont assez peu utilisées, voire très
00:02:21rarement utilisées. C'est quand même extrêmement choquant de voir qu'un individu qui va dans un
00:02:27tabac pour faire un hold-up à l'ancienne en fait, est capable aujourd'hui d'utiliser son arme à feu.
00:02:34Pour l'heure, l'auteur des faits n'a pas été retrouvé, une enquête a été ouverte.
00:02:39Aucune nouvelle fouille n'est prévue dans l'immédiat pour tenter de localiser l'INA,
00:02:45les quatre journées de recherche dans les Vosges ont été infructueuses. 45 hectares ont été ratissés
00:02:51dans la forêt d'Anould où les enquêteurs ne devraient pas retourner. L'adolescente de 15 ans
00:02:56n'a pas donné signe de vie depuis septembre dernier. Dans l'actualité internationale,
00:03:01les suspensions des vols Air France et Transavia vers Beyrouth sont prolongées jusqu'au moins
00:03:07mardi inclus. La desserte de la capitale libanaise par les deux compagnies est suspendue depuis le
00:03:1329 juillet en raison de craintes d'un embrasement militaire entre Israël et le Hezbollah libanais.
00:03:18Les rotations avec Tel Aviv en revanche continuent d'opérer normalement. Dans le même temps,
00:03:23les Français présents en Iran sont appelés à quitter le pays au plus tôt. Le ministère
00:03:29français des affaires étrangères déconseille également de se rendre sur le territoire iranien
00:03:34quel qu'en soit le motif. Un risque aggravé d'escalade militaire plane entre Israël et
00:03:39Téhéran après l'élimination d'un chef du Hamas mercredi. Les explications de Marie-Victoire Diodonné.
00:03:44Le quai d'Orsay tire la sonnette d'alarme. En raison du risque aggravé d'escalade militaire
00:03:51dans la région, les français de passage qui se trouveraient encore en Iran sont invités à en
00:03:56partir au plus tôt. La mort du chef militaire du Hezbollah, celle du chef politique du Hamas,
00:04:01ravive les craintes d'une extension de la guerre à l'ensemble du Moyen-Orient. Pour cette spécialiste
00:04:07de l'Iran, ces assassinats sont avant tout des claques monumentales pour le régime des Mollahs
00:04:12qui se veut inébranlable. Le ton est donc offensif, le risque d'escalade réel.
00:04:18Il n'y a pas une réunion avec le guide suprême où on n'entend pas scander mort à Israël donc leur but
00:04:24c'est la destruction d'Israël et le but d'Israël c'est de se protéger et s'il faut pour cela passer
00:04:31par une offensive démesurée, ils le font. Pour Sarah Doraghi, l'alerte du quai d'Orsay prend
00:04:39aussi en compte les procédés de l'Iran. Le système même d'un pays comme l'Iran, on a un sac de
00:04:48monnaie d'échange, on va prendre des gens de nationalité qui nous intéressent et on va les
00:04:55prendre en otage et on attend. Si l'otage est français, la France va dire mais nous on est
00:04:59bloqués, on ne peut pas intervenir, on est des otages là-bas. De son côté, le Qatar principal
00:05:03intermédiaire entre le Hamas et Israël s'interroge sur le devenir des négociations.
00:05:08Aux Etats-Unis, un débat serait convenu sur Fox News le 4 septembre prochain entre Donald Trump
00:05:16et Kamala Harris. C'est ce qu'a annoncé cette nuit le Républicain alors que la vice-présidente
00:05:20américaine est assurée d'être la candidate du parti démocrate pour la présidentielle de
00:05:26novembre. Kamala Harris doit accepter officiellement son investiture après la
00:05:30clôture du scrutin lundi. Maxime Labandier.
00:05:32Des pancartes à son nom, une salle qui affiche complet. C'est devant une foule galvanisée par
00:05:42le show de la rappeuse Megan T. Stallion, soutien de Kamala Harris, que la démocrate fait son entrée.
00:05:47Il ne s'agit pas seulement de nous opposer à Donald Trump. En réalité,
00:05:59cette campagne porte sur deux visions très différentes de notre nation.
00:06:02L'une est axée sur l'avenir, l'autre sur le passé.
00:06:09Le retrait de Joe Biden a placé la vice-présidente actuelle comme seule
00:06:16candidate possible chez les démocrates. Et si cela n'a pas encore été officialisé par son camp,
00:06:21elle fait cependant renaître l'espoir chez ses partisans.
00:06:24Je pense que cette soirée a été très exaltante. Le discours était génial. Elle a abordé tous
00:06:31les points principaux qui intéressent vraiment les Américains.
00:06:34Elle est douée pour toutes ses politiques, qu'il s'agisse de l'avortement, des soins,
00:06:39de santé ou des frontières. J'aime tout.
00:06:42Elle a une chance incroyable face à Trump. Elle est intelligente,
00:06:46elle est sage, son dossier est en règle. Je ne peux pas en dire autant de Trump.
00:06:50Une ferveur sur laquelle Kamala Harris compte bien capitaliser à moins de 100 jours du scrutin présidentiel.
00:06:58Et puis le Venezuela se prépare à une journée cruciale de manifestation contre la réélection du président.
00:07:07Nicolas Maduro ne cesse de menacer les chefs de l'opposition, contraints de se cacher.
00:07:12Une importante mobilisation est prévue sur l'une des grandes avenues de Caracas.
00:07:16Le spectre de la répression de 2017 sous Maduro, qui avait fait une centaine de morts,
00:07:21fait craindre des débordements.
00:07:24Autre en France, avec le pourtour méditerranéen placé en vigilance canicule par Météo France.
00:07:29Les Roses, le Gard, les Bouches-du-Rhône, le Var ainsi que la Corse sont en orange.
00:07:34Les températures maximales pourront frôler les 35 degrés.
00:07:37Le Vaucluse, les Alpes-de-Haute-Provence et les Alpes-Maritimes sont en vigilance jaune.
00:07:42Seul le département de la Seine-et-Marne est en orange pour des risques de crues.
00:07:47Et puis je vous propose de prendre le large pour terminer ce journal.
00:07:50Vous avez peut-être prévu des sorties en mer cet été.
00:07:53Pour des vacances en sécurité, la section des affaires maritimes multiplie les contrôles
00:07:59car les règles ne sont pas toujours connues et respectées des plaisanciers.
00:08:03Illustration dans le bassin d'Arcachon, d'Antoine Estève.
00:08:07C'est une action coordonnée des affaires maritimes et de la gendarmerie au large d'Arcachon.
00:08:11Navigation dangereuse, excès de vitesse et surtout contrôle des équipements obligatoires.
00:08:16La plupart des plaisanciers ne sont pas complètement en règle.
00:08:19Ces trois jeunes femmes ont un extincteur périmé.
00:08:21Alors 2020, en fait c'est très important quand vous partez en mer
00:08:25de contrôler le matériel que vous avez à bord.
00:08:27Les plaisanciers reconnaissent leur imprudence.
00:08:29Il peut y avoir aussi des incendies, je ne sais pas, de moteurs ou de bateaux.
00:08:33On est bien content d'avoir un extincteur qui marche au moment où il faut, donc absolument.
00:08:37C'est dommage que ça tombe sur ma pomme, mais ce n'est pas grave.
00:08:40Cette fois, ce sera juste un avertissement avec l'obligation de changer l'extincteur.
00:08:44Je n'ai pas souvenir qu'une personne ne se soit pas régularisée.
00:08:47Si la régularisation n'est pas faite au bout des dix jours, la procédure effectivement continue.
00:08:52Les infractions sont sanctionnées par de lourdes amendes
00:08:54de plusieurs centaines d'euros et des retraits de permis.
00:08:57Il est indispensable certes d'être équipé comme il faut,
00:09:00mais une fois qu'on est sur l'eau, c'est le respect des autres usagers,
00:09:03c'est le respect des règles de vitesse, le respect des zones de navigation,
00:09:07des zones d'interdiction.
00:09:08Ces plaisanciers en promenade au large du Cap-Ferret nous expliquent
00:09:11qu'ils redoutent la navigation en plein été.
00:09:13Trop de monde, trop de dangers.
00:09:14Il y a beaucoup de monde sur l'eau, surtout aujourd'hui,
00:09:16enfin de moins pendant les vacances.
00:09:18Moi, je ne vais pas vite, donc je n'ai pas...
00:09:20Il y a beaucoup d'effectivement, le problème c'est qu'il y a beaucoup de gens
00:09:21qui ne savent pas naviguer et qui vont vite.
00:09:23Un peu plus loin, les affaires maritimes contrôlent un groupe de jeunes à jetski.
00:09:27Si vous pouvez me montrer votre carte de moniteur,
00:09:29que vous devez avoir avec vous.
00:09:30Le moniteur nous confie qu'il a parfois du mal à faire respecter les règles.
00:09:34Pour certaines personnes, c'est plus facile de comprendre,
00:09:36pour d'autres, c'est un petit peu plus compliqué, ils respectent moins.
00:09:38C'est pour ça que nous, on s'arrête, on leur explique tranquillement,
00:09:41et qu'après, ça va mieux.
00:09:42Les services de secours en mer sont intervenus plus de 300 fois
00:09:45dans ce secteur l'an dernier.
00:09:46L'imprudence des plaisanciers est à l'origine d'une très grande majorité
00:09:50des situations de détresse.
00:09:52Merci d'avoir suivi ce journal.
00:09:54Je vous retrouve à 15h pour un prochain point sur l'actualité.
00:09:57En attendant, il est prêt, Olivier de Caronflech, c'est à vous pour 180.
00:10:00Merci, ma chère Isabelle.
00:10:01Faites attention à votre extincteur dans votre bateau
00:10:04lorsque vous allez partir en vacances prochainement.
00:10:07N'oubliez pas de le vérifier.
00:10:08Ou alors sur votre jetski, je vous imagine tout à fait voler sur l'eau.
00:10:13Merci en tout cas pour ce point complet sur l'actualité.
00:10:15Nous vous retrouvons, vous le disiez, à 15h pour un nouveau journal.
00:10:19On va marquer une très courte pause.
00:10:21Dans un instant, nous allons revenir bien évidemment sur les Jeux olympiques.
00:10:24La France qui vit au rythme de cet événement, événement planétaire.
00:10:27Nous allons nous interroger sur la posture d'Emmanuel Macron.
00:10:30On le voit, il est très présent.
00:10:32Alors est-ce qu'il cherche à bénéficier de cet enthousiasme français ?
00:10:35Et puis au niveau diplomatique, est-ce qu'il y a des répercussions ?
00:10:38Vous nous direz tout, Gérard Vespière, dans un instant.
00:10:41Je vous le promets, je vous le promets.
00:10:43On l'attend en tout cas.
00:10:44Tiens, il nous reste quelques secondes.
00:10:46Votre livre vers la prochaine révolution iranienne.
00:10:50C'est aux éditions, les impliqués éditeurs.
00:10:54Puisque nous allons effectivement revenir également sur cette crainte de l'embrasement.
00:10:58Dans 180 minutes info.
00:10:59Très courte pause.
00:11:00A tout de suite sur CNews.
00:11:06Et de retour sur le plateau de 180 minutes info.
00:11:08Bienvenue si vous nous rejoignez.
00:11:09Pour vous accompagner, Amaury Brelet, journaliste, est avec nous.
00:11:12Gérard Vespière, géopolitologue, fondateur Le Monde Décrypté,
00:11:15auteur de Vers la Prochaine Révolution Iranienne aux éditions Les Impliqués,
00:11:20est avec nous puisque nous allons bien entendu revenir
00:11:23sur la situation au Proche et au Moyen-Orient.
00:11:25Mais avant, c'est un fait.
00:11:28La France vit au rythme des Jeux Olympiques et des médailles françaises.
00:11:32Le moins que l'on puisse dire, c'est que la moisson est bonne.
00:11:35Ces dernières heures, ces derniers jours, natation, judo, BMX.
00:11:38Hier, avec notamment les victoires de Teddy Riner en judo d'abord,
00:11:42puis de Léon Marchand en natation.
00:11:44Eh bien, les champions olympiques ont été largement acclamés.
00:11:48On regarde ce sujet de Célia Gruyère et nous en parlons ensuite.
00:11:53Ce sont de véritables fiertés françaises.
00:11:55L'un a gagné sa première médaille olympique il y a 16 ans,
00:11:58l'autre il y a 5 jours.
00:12:00Ce soir, ils entrent dans la légende en devenant les deux athlètes français
00:12:03les plus titrés de tous les temps aux Jeux d'été.
00:12:05Léon Marchand, Teddy Riner, vous écrivez l'histoire.
00:12:08En remportant hier chacun respectivement une médaille d'or en natation et en judo,
00:12:13Léon Marchand et Teddy Riner ont conquis une fois de plus la France entière.
00:12:17A peine le titre en poche, les réactions pleuvent après le sacre du judoka.
00:12:21Le roi Teddy, félicitations pour cette finale grandiose
00:12:24et ce quatrième titre olympique. Fierté française.
00:12:27Le roi Teddy, champion olympique, quelle légende, quel exemple et c'est français.
00:12:31Quelques heures plus tard, nouvelle pluie de réaction
00:12:33après la victoire de Léon Marchand au 200 mètres quatrennage.
00:12:36Léon à la maison, c'est tellement bon.
00:12:38Quatrième médaille d'or et quatrième record olympique.
00:12:41Un exploit stratosphérique.
00:12:43Léon Marchand est vraiment le dauphin qu'il pense être. Fierté.
00:12:46Grâce à ses médailles, la France a déjà battu son record de Tokyo
00:12:50qui s'élevait à 33 médailles.
00:12:52Et nos athlètes sont au rendez-vous à Maury-Brelay,
00:12:55tout comme les Français qui se prennent au jeu.
00:12:57On peut voir au Club France, par exemple, où l'ambiance est tout à fait enthousiasmante.
00:13:02Où les Français sont au rendez-vous.
00:13:04Bref, une réussite, on peut le dire, et des Jeux olympiques absolument formidables
00:13:08d'un point de vue sportif pour le moment.
00:13:10Oui, là où la politique divise, le sport rassemble.
00:13:13Et c'est bienvenu en cette période difficile.
00:13:16C'est une belle respiration pour nous, Français,
00:13:20après ces élections législatives, cette crise,
00:13:22et même ces menaces terroristes et sécuritaires qu'on évoquait
00:13:25depuis des années et qui ne sont pas, pour l'instant, matérialisées.
00:13:29Avec cette cérémonie d'ouverture qui a étonné le monde entier
00:13:32et qui s'est parfaitement bien déroulée.
00:13:35C'est formidable. En plus, on voit nos champions
00:13:37remporter des médailles tous les jours.
00:13:40On a déjà battu quasiment tous les records.
00:13:41Je crois qu'on a même dépassé le nombre de médailles
00:13:45du bilan des Jeux de Tokyo,
00:13:46exactement, avant même la seconde semaine,
00:13:50où l'on sait qu'on aura plus de difficultés, notamment en athlétisme.
00:13:53Les épreuves ont déjà commencé depuis plusieurs jours.
00:13:55Non, c'est absolument formidable.
00:13:57Ça permet de réunir, de rassembler tout un pays
00:13:59et surtout de redonner un peu de fierté au peuple français.
00:14:02Justement, un peu de fierté au peuple français.
00:14:04Gérard Vespier, je m'adresse au géopolitologue.
00:14:06Est-ce qu'il y a effectivement des conséquences ?
00:14:09Une médaille d'or à l'international,
00:14:10est-ce que ça résonne particulièrement ?
00:14:12Est-ce qu'il y a un impact diplomatique, si je puis dire ?
00:14:16Une médaille d'or, non.
00:14:18Mais 11, 12, 13 et à la fin 30 ou 40 médailles olympiques, oui.
00:14:24Il est bien évident que là, il y a ce qu'on pourrait appeler un tapis rouge
00:14:31qui est déployé pour les entreprises françaises
00:14:36à l'exportation sur le marché mondial.
00:14:39Pour celles qui sont déjà présentes,
00:14:41il y a une opportunité extraordinaire d'accroître leur présence géographique.
00:14:46Et pour celles qui ne le sont pas encore,
00:14:49qui n'ont pas encore eu de démarche d'exportation,
00:14:52il faut dire que la France a quand même développé une créativité exceptionnelle.
00:14:58La France montre son efficacité par des résultats sportifs
00:15:02auxquels nous, nous ne nous attendons pas.
00:15:05Et donc, in fine, vous avez aussi eu l'expression de valeur.
00:15:10Donc, il y a là un triptyque qui devrait aider au moins
00:15:15à ce que le chef d'entreprise soit reçu, puisse s'asseoir et commencer à discuter
00:15:21et non pas trouver une porte fermée.
00:15:24Intéressant donc de voir aussi les conséquences à l'international
00:15:26de ces victoires, de ces sportifs qui se sont entraînés,
00:15:29on le rappelle souvent, des années et des années pour en arriver là.
00:15:34International, national également, vous le rappeliez, la situation politique,
00:15:38on y reviendra, elle est compliquée en France ces derniers temps.
00:15:42En tout cas, Emmanuel Macron, il est très présent.
00:15:44C'est d'ailleurs le premier supporter des Français.
00:15:47Hier, il s'est rendu dans les magnifiques jardins du château,
00:15:51les magnifiques parcs du château de Versailles pour encourager les cavaliers,
00:15:55voir les Français remporter la médaille de bronze par équipe de saut d'obstacle.
00:15:58Puis, il est allé supporter Teddy Riner et enfin l'équipe de BMX.
00:16:02Bref, le chef de l'État très présent auprès des sportifs,
00:16:05également sur les réseaux sociaux, avec une avalanche de réactions.
00:16:08Nous allons en découvrir quelques unes.
00:16:10Alors voilà, sur cette réaction depuis Versailles,
00:16:14les épreuves équestres au château de Versailles sont tout simplement magiques.
00:16:17En prime, l'équipe de France décroche la médaille de bronze.
00:16:19Félicitations, mais ce n'est pas tout.
00:16:21Emmanuel Macron, qui ensuite enchaînait avec tant de fierté.
00:16:24Ce sont le fruit d'un immense engagement des forces de l'ordre,
00:16:27services de l'État, collectivités locales, bénévoles et équipes de Paris 2024
00:16:31et bien sûr de nos sportifs.
00:16:32Nous le vivons pleinement grâce à vous, de tout cœur.
00:16:35Merci, Emmanuel Macron, qui remercie donc tous les bénévoles et les agents engagés.
00:16:39Impossible n'est pas français et ça, un message bien évidemment
00:16:43après les médailles d'or de l'extraordinaire Léon Marchand.
00:16:47Léon Marchand de rêve même, peut-on dire.
00:16:49Autre tweet, un pour tous, tous pour un.
00:16:51La France, c'est ça, c'était le BMX, c'était incroyable.
00:16:53Le triplé des Français.
00:16:56Nous pensons bien évidemment à la dimension politique.
00:16:58Amaury Brelet reste, on va en parler.
00:17:01Mais néanmoins, le chef de l'État semble aimer le sport, les défis.
00:17:04C'est en tout cas comme cela qu'il s'affiche.
00:17:07Oui, il avait parlé de trêve olympique et de trêve politique.
00:17:09La presse People, ces derniers jours, a été plus grinçante en évoquant la flemme olympique.
00:17:14C'est vrai qu'on l'a vu ces derniers jours profiter du soleil au fort de Brégançon
00:17:17et revenir à Paris pour célébrer les victoires des Bleus.
00:17:21Alors certains l'ont accusé évidemment de récupération.
00:17:24C'est toujours l'occasion pour un chef de l'État très bas dans les sondages
00:17:28de remonter et de gagner quelques points.
00:17:30Mais c'est de bonne guerre.
00:17:31Il est celui qui a initié et qui a mené pour l'instant, avec brio, ces Jeux olympiques.
00:17:37Et donc, il se fait le premier VRP du succès de ces Jeux en France et à l'international.
00:17:43Parce que les Jeux sont aussi une vitrine formidable pour la France et Paris.
00:17:47Quand on voit, par exemple, les épreuves d'escrime qui ont lieu sous la verrière du Grand Palais,
00:17:51on imagine que des touristes du monde entier ont été impressionnés par ces images
00:17:57et viendront à Paris dans les prochaines semaines et dans les prochains mois visiter ces lieux.
00:18:01Et le Château de Versailles extraordinaire aussi, les épreuves d'équitation magnifiques,
00:18:05absolument magnifiques, effectivement, donc rayonnement à l'international.
00:18:09On va voir ces images.
00:18:11Le chef de l'État, on le sait tactile, notamment avec les sportifs.
00:18:15On l'a encore vu hier avec Teddy Riner, notre médaillé olympique, notre judoka préféré,
00:18:21qui est venu vers le chef de l'État.
00:18:24Certains y voient, on l'a entendu ces dernières heures,
00:18:27une certaine désacralisation de la fonction présidentielle.
00:18:30Gérard Bespierre, est-ce que, selon vous, c'est le cas ?
00:18:34Je crois qu'il faut, bon, toutes les critiques sont bonnes à être écoutées et à analyser.
00:18:40Le chef de l'État aime le combat et la politique est une forme très, très virulente du combat.
00:18:48Donc, et surtout pendant des années plus longues que la carrière sportive, la carrière politique, n'est-ce pas ?
00:18:53Donc, effectivement, le président de la République et tous les présidents de la République
00:18:57ont toujours été présents aux finales des grandes rencontres de football ou de rugby France ou internationale.
00:19:03Bon, les Français remplissent les stades.
00:19:06Donc, il y a une vie française dans le sport.
00:19:09Et le premier d'entre eux, président de la République, et quel que soit son nom,
00:19:13donc, est à l'unisson de ces vibrations-là.
00:19:16Alors, chacun le fait avec, je dirais, son comportement, sa nature, ses réflexes, son émotion.
00:19:22Effectivement, on se souvient des premiers grands meetings d'Emmanuel Macron où il se cassait la voix, n'est-ce pas ?
00:19:28Donc, il a toujours été dans l'expression forte de sa personne, de son physique, de son corps.
00:19:35Et là, on retrouve effectivement la même situation où, face à des Français qui ont travaillé pendant des années sur leur corps et sur leur esprit,
00:19:45eh bien, lui aussi est un peu, en quelque sorte, à l'unisson.
00:19:49Ça lui parle, effectivement, cette notion de défi.
00:19:52Oui, je pense qu'il y a un équilibre dans les vibrations, si je puis dire.
00:19:54En tout cas, vous évoquiez une trêve politique.
00:19:56C'est ce qu'avait voulu Emmanuel Macron.
00:19:59Mais il n'y a pas de trêve de pique politique.
00:20:01Regardez Sandrino Rousseau.
00:20:02Ça ne lui a pas plu, cette proximité entre le chef de l'État et Teddy Riner.
00:20:05C'est gênant, ces gestes de Macron.
00:20:07C'est inapproprié.
00:20:08On voit que la politique à Moret-Brelay continue malgré tout.
00:20:11En tout cas, ces petites piques.
00:20:13Invisiblement, il n'y a que Macron qui suit la trêve politique et olympique.
00:20:18Tout le monde, évidemment, poursuit dans la guéguerre politicienne.
00:20:23On le voit, d'ailleurs, au Nouveau Front Populaire,
00:20:25où on essaie de maintenir la pression sur l'Élysée
00:20:28pour pousser la candidature de Ludovic Castex.
00:20:31À droite et au niveau du Bloc central,
00:20:33on continue, visiblement, dans la coulisse,
00:20:35les discussions pour essayer de tenter, en vain,
00:20:38de former une coalition majoritaire.
00:20:41Nul doute qu'Emmanuel Macron, malgré ces images
00:20:43que l'on voit aujourd'hui aux côtés des sportifs,
00:20:46lui-même, dans la coulisse,
00:20:47essaie de construire cette majorité qu'il espère de ses vœux.
00:20:52Et il s'affiche en attendant, également, aux côtés des sportifs.
00:20:55On se souvient de Jacques Chirac,
00:20:56notamment lors de la Coupe du Monde 1998,
00:20:59la finale où il essaie de prononcer le nom des joueurs.
00:21:04Il n'y arrive pas.
00:21:04Mais conséquence, il a gagné, après cette séquence-là,
00:21:08un capital sympathie.
00:21:10Tout le monde se souvient, cela fait rire
00:21:12et ça l'a rendu fortement sympathique.
00:21:14Il avait revêtu le maillot de l'équipe de France, souvenez-vous.
00:21:16Exactement.
00:21:17Et tout cela, il savait faire ça.
00:21:20Est-ce qu'Emmanuel Macron en est loin ?
00:21:21C'était ma question.
00:21:22Justement, de gagner ce capital sympathie, finalement.
00:21:26De gagner des points, certainement,
00:21:29et d'être à l'unisson des Français qui oublient la politique.
00:21:33Et donc, c'est une présence politique symbolique.
00:21:38Mais l'action, ce n'est pas un meeting politique,
00:21:42c'est un meeting sportif,
00:21:43c'est un meeting sportif mondial.
00:21:45Donc, c'est aussi un petit peu la présence,
00:21:48je dirais quasi obligatoire, du président de la République
00:21:51dans une manifestation mondiale.
00:21:53Si la France bénéficie d'une réole mondiale,
00:21:57il ne faut pas oublier que Paris, capitale olympique,
00:22:01c'est septembre 2017.
00:22:03Donc, Emmanuel Macron venait juste d'être élu.
00:22:06Et donc, toute la préparation dont on a vu le résultat,
00:22:09c'est aussi l'offre de ces décisions
00:22:11des équipes qui ont été mises en place
00:22:14après par les ministres qui se sont succédés, etc.
00:22:16Mais c'est quand même une réussite d'un double quinquennat.
00:22:20Il sera intéressant à Maurice Brelet, effectivement,
00:22:23de voir les baromètres sur la confiance accordée
00:22:25au chef de l'État après ces Jeux olympiques.
00:22:27Est-ce que vous, avec ce que vous observez,
00:22:29effectivement, il va pouvoir gagner un capital sympathie
00:22:33ou au fond, ça ne marche pas, ça ne prend pas ?
00:22:36Peut-être gagnera-t-il quelques points à court terme, en effet.
00:22:39Mais je n'y crois pas à plus long terme.
00:22:41On l'a vu depuis le début de son mandat,
00:22:44un fossé s'est creusé entre le peuple français et Emmanuel Macron.
00:22:47On se rappelle tous de la crise des Gilets jaunes
00:22:50qui a profondément meurtri l'opinion.
00:22:53L'usage, l'abus même du 49-3 au Parlement aussi,
00:22:58qui a beaucoup choqué à droite comme à gauche.
00:23:00Et puis cette dissolution, alors qu'il se voulait
00:23:03rendre la parole au peuple français.
00:23:05Mais avec les résultats que l'on a vus,
00:23:07où beaucoup de Français, y compris à droite notamment,
00:23:09des millions d'électeurs du Rassemblement national
00:23:12qui sont aujourd'hui indignés de voir leur parti
00:23:14qui n'est pas représenté à la hauteur du poids politique qui est le sien.
00:23:20Donc tout cela, à mon avis, est éphémère.
00:23:22Et à la rentrée, la réalité reviendra, ressurgira plus dur encore.
00:23:26– Donc une parenthèse enchantée finalement,
00:23:28Gérard Vespière et la gueule de bois pour Emmanuel Macron à la rentrée ?
00:23:32– Ce n'est pas évident, parce que vous venez d'évoquer les élections récentes.
00:23:37Entre le premier et le deuxième tour,
00:23:40ce sont les mêmes Français qui ont voté.
00:23:43Ce sont toujours les 67%.
00:23:47Donc les résultats ont été différents par le jeu du schéma politique,
00:23:52des institutions politiques.
00:23:54Mais les Français, ce sont les mêmes qui ont voté,
00:23:58alors qu'on ne nous dise pas qu'il y a un hold-up,
00:24:01puisque ce sont les mêmes.
00:24:02– Exactement.
00:24:03En tout cas, est-ce qu'il y aura un héritage de ces Jeux olympiques ?
00:24:06– Héritage politique, on le verra, on en a parlé pour Emmanuel Macron,
00:24:09nous observerons, je le disais, les différents baromètres de confiance
00:24:13visant le chef de l'État.
00:24:15Héritage sécuritaire, il est très attendu par les Français,
00:24:18puisque pour vous qui nous regardez, qui êtes en province,
00:24:22qui n'êtes pas venus à Paris depuis longtemps,
00:24:25sachez qu'il est très agréable de se promener dans les rues de la capitale
00:24:29depuis le début des Jeux olympiques.
00:24:31La raison, elle est toute simple,
00:24:31c'est qu'il y a eu un déploiement massif des forces de l'ordre.
00:24:35Et par conséquent, les voyous filent droit,
00:24:38les incivilités, au fond, il n'y en a plus.
00:24:41Et les touristes, on va les entendre dans un instant,
00:24:44sont très heureux également.
00:24:46Alors Emmanuel Macron, non pardonnez-moi, Gérald Larmenin,
00:24:49ministre de l'Intérieur des missionnaires,
00:24:50lui aussi très présent, a promis un héritage.
00:24:54Est-ce que cela peut tenir ?
00:24:56Il y a une question d'effectifs, de réorganisation.
00:24:58Eh bien, nous allons nous poser la question dans un instant.
00:25:01Une très courte pub tout de suite.
00:25:03Et on revient à tout de suite sur CNews.
00:25:10De retour sur le plateau de 180 minutes Info.
00:25:12Bienvenue si vous nous rejoignez pour vous accompagner à Maury-Brelais.
00:25:15Gérard Vespière est autour de ce plateau.
00:25:18Nous continuons de parler des Jeux olympiques,
00:25:19mais de l'aspect sécuritaire cette fois avec des policiers,
00:25:22des gendarmes, des sapeurs-pompiers, tous engagés.
00:25:26Gérald Larmenin qui s'est rendu à Nice d'ailleurs,
00:25:28justement pour féliciter les forces de l'ordre.
00:25:30On va voir peut-être ce tweet sur les réseaux sociaux.
00:25:34À Nice, j'ai remercié tous les policiers, gendarmes,
00:25:36sapeurs-pompiers, agents de préfecture, agents de l'État
00:25:39et associations qui ont parfaitement organisé le Tour de France
00:25:43et les Jeux olympiques.
00:25:44La France est belle de ses agents publics.
00:25:47Alors, c'est un fait, il est vrai à Maury-Brelais
00:25:50que la France doit beaucoup à ses forces de l'ordre,
00:25:52à ses policiers, à ses gendarmes,
00:25:54depuis notamment le début du Tour de France, tous les événements.
00:25:59Il y a eu une année sociale également compliquée.
00:26:02Voilà, le pays tient aussi grâce à ses agents,
00:26:06à ses forces de l'ordre.
00:26:06On ne saluera jamais assez l'engagement et l'abnégation
00:26:09et le courage des forces de l'ordre, en effet,
00:26:11qui sont mobilisées, surmobilisées depuis des années.
00:26:13L'année passée, on se rappelle de la réforme des retraites,
00:26:15les émeutes.
00:26:16Cette année, évidemment, les Jeux olympiques,
00:26:18ils sont mobilisés à 100% sur le territoire national
00:26:20et notamment, évidemment, à Paris, en Ile-de-France
00:26:22pour sécuriser ces Jeux.
00:26:25Ce qui n'empêche pas la délinquance,
00:26:27malheureusement, de continuer,
00:26:28contrairement à ce qu'a dit Gérald Darmanin.
00:26:30Évidemment, elle est beaucoup moins visible dans l'espace public
00:26:32du fait de la présence massive de policiers
00:26:35dans les rues de la capitale,
00:26:36mais elle est toujours là.
00:26:37Elle n'est pas, en tout cas, retombée à zéro.
00:26:38On voit ces derniers jours, les vols, notamment,
00:26:41les vols sans violence qui ont augmenté
00:26:43et qui, évidemment, touchent en priorité
00:26:45les touristes étrangers.
00:26:47On l'a vu aussi à Marseille, on a parlé tout à l'heure
00:26:48de cette tentative de braquage à un armé.
00:26:50Jeudi, il y a aussi le président de la Fédération suisse de voile
00:26:55présent dans la cité fouessienne,
00:26:56qui a été victime d'une tentative d'extorsion avec arme
00:26:59de la part d'un chauffeur Uber
00:27:00qu'il a menacé avec une matraque télescopique.
00:27:03Marseille, qui fait partie de ces villes olympiques aussi.
00:27:05Donc, la délinquance, elle est toujours là, à bas bruit.
00:27:08On n'a pas enfermé plus de délinquants qu'auparavant,
00:27:10mais on vit, en effet, une parenthèse sécuritaire enchantée
00:27:14avec le risque, à la rentrée,
00:27:15une fois que les effectifs présents de région,
00:27:20à Paris, en Ile-de-France, de retour chez eux,
00:27:23que la délinquance ressurgisse.
00:27:24Nous allons y revenir, parce qu'effectivement,
00:27:26la délinquance, elle continue aujourd'hui dans le pays,
00:27:29mais il y a tout de même ce constat partagé par beaucoup,
00:27:32nous allons écouter des touristes dans un instant,
00:27:34c'est que le déploiement des forces de l'ordre dans la capitale,
00:27:37eh bien, avec ce déploiement,
00:27:39il y a aujourd'hui le sentiment de sécurité.
00:27:40C'est-à-dire que toutes les incivilités, elles ont disparu.
00:27:43Vous n'allez pas vous faire accoster
00:27:45par tel ou tel individu malveillant.
00:27:47Voilà, tout cela, eh bien, on ne le ressent plus.
00:27:50Dans les gares, eh bien, la situation est paisible.
00:27:53Alors, vous le disiez, Gérald Larmannin s'est exprimé
00:27:56et il a donné ses chiffres.
00:27:57Depuis le début des JO,
00:27:58moins 24% de vols avec violence à Paris.
00:28:01Et dans la petite couronne, moins de 10% de vols des véhicules.
00:28:04On le constate, quand il y a du bleu, ça le file droit.
00:28:07Et les touristes saluent la tranquillité
00:28:08dans les rues de la capitale.
00:28:09Écoutez.
00:28:13Oui, nous nous sentons en sécurité.
00:28:15Nous avons vu beaucoup de policiers et de militaires à Paris.
00:28:21Je me sens totalement en sécurité.
00:28:23Je ne m'inquiète pas à propos d'une quelconque attaque terroriste à Paris.
00:28:29Il y a beaucoup de présence policière,
00:28:31mais pas au point de nous rendre nerveux.
00:28:33Je ne pense pas me sentir en danger.
00:28:35Je pense être en totale sécurité ici.
00:28:40C'est très sûr, très agréable.
00:28:42La ville est incroyable.
00:28:43Les gens sont gentils.
00:28:44Tout le monde parle anglais d'un coup.
00:28:47C'est intéressant, ces témoignages Gérard Vespier.
00:28:50Pourquoi ? Parce qu'il y a un an,
00:28:51souvenez-vous, c'était les émeutes ici en France.
00:28:53Et vous parliez du rayonnement des Jeux olympiques à l'international,
00:28:57qui va faire du bien.
00:28:58Et on se souvient qu'il y a un an, avec les émeutes,
00:29:00il y avait eu un rayonnement.
00:29:02Mais cette fois, pas forcément pour du bien avec ces émeutes.
00:29:05Donc, c'est intéressant aussi d'avoir ce point de vue des touristes.
00:29:07Tout à fait, qu'ils vont rentrer chez eux avec un message à passer.
00:29:12Ils vont être des porte-parole pro-France, si je puis dire.
00:29:16Donc, c'est vraiment intéressant à constater.
00:29:19Et quand on parle des problèmes français,
00:29:23sont-ils des problèmes français ?
00:29:25Il y a quelques temps, il y avait des situations très difficiles en Allemagne.
00:29:30Actuellement, quelle est la situation en Grande-Bretagne ?
00:29:34Donc, voyez-vous, on est dans une situation mondiale,
00:29:39quand on regarde aux États-Unis, ce qui peut se passer aussi.
00:29:43Donc, c'est une situation difficile avec un délitement d'un certain nombre de codes,
00:29:49d'effacement d'un certain nombre de codes.
00:29:50Donc, l'ouverture vers des incivilités et plus.
00:29:56Donc, à partir du moment où il y a, bien sûr, des moyens importants mobilisés.
00:30:02Et puis, l'état d'esprit aussi.
00:30:04Il y a un état d'esprit qui est tellement positif
00:30:08que c'est difficile, plus difficile,
00:30:10même pour des minorités volontairement en dehors du système, d'agir.
00:30:14Parce qu'ils se rendent bien compte que les gens risquent de leur tomber dessus
00:30:19parce qu'ils sont dehors.
00:30:20Donc, c'est effectivement une situation très intéressante à observer.
00:30:26Moi, que j'observe de ma position de géopolitologue, avec beaucoup de recul,
00:30:30mais voilà ce que humblement je peux partager.
00:30:33C'est absolument passionnant de comprendre aussi ce rayonnement,
00:30:36notamment sur la question sécuritaire.
00:30:38Et nous nous posons tous la question également aujourd'hui, c'est l'après.
00:30:41Alors, Gérald Darmanin, il a promis ses héritages,
00:30:44ses Jeux olympiques, pardonnez-moi, vont laisser un héritage sécuritaire.
00:30:47Écoutez-le.
00:30:49L'héritage que nous laisserons en termes de sécurité,
00:30:51c'est plus de caméras de vidéo protection qui resteront.
00:30:54C'est des nouveaux commissariats qui resteront.
00:30:56C'est des effectifs supplémentaires qui resteront.
00:30:59Et c'est aussi, je crois, une délinquance,
00:31:01notamment une lutte contre la drogue ou contre la contrebande de tabac,
00:31:05qui sera un héritage pour l'ensemble des communes de l'Île-de-France.
00:31:08Alors, à Maury Brelay, la question qui se pose,
00:31:10est-ce que ce que nous vivons, ce n'est qu'un mirage au fond ?
00:31:12Une fois le décor replié, si je puis dire,
00:31:15est-ce que les forces de l'ordre vont retourner dans leurs casernes,
00:31:18vont retourner dans leurs commissariats avec leurs problèmes d'effectifs, toujours ?
00:31:23Et bien évidemment, on imagine bien que Paris ne pourra pas être sécurisé de la sorte,
00:31:29H24, après les Jeux olympiques.
00:31:31Oui, les caméras de vidéosurveillance et les commissariats, c'est très bien.
00:31:36Le problème, c'est les effectifs.
00:31:37Encore faut-il que les effectifs suivent.
00:31:38Alors, ils ont été augmentés ces dernières années
00:31:41pour rattraper notamment les coupes massives qui avaient eu lieu par le passé.
00:31:44Mais on en est encore très loin.
00:31:46Il y a un manque de moyens criants dans la police, comme d'ailleurs dans la justice.
00:31:50Et j'ai peur malheureusement que cette parenthèse enchantée sécuritaire
00:31:53ne se referme à la rentrée,
00:31:55une fois que les policiers seront dispersés à l'échelle du territoire.
00:31:59Et je rappelle quand même que les chiffres qui avaient été communiqués
00:32:00par le ministère de l'Intérieur avant les JO, concernant la délinquance,
00:32:04étaient très mauvais, notamment concernant les violences personnelles.
00:32:06Et pourtant, on a le sentiment que nous avons la réponse.
00:32:08Gérard Vespière, elle est sous nos yeux.
00:32:10Il faut plus de bleu dans les rues pour que finalement,
00:32:13les Français se sentent en sécurité.
00:32:14Donc on imagine bien qu'il va y avoir une attente des Français
00:32:17et aussi une obligation de résultat pour les touristes qui vont venir en France.
00:32:21Si effectivement, le message est passé en disant
00:32:23« Allez à Paris, c'est absolument formidable, tout est sécurisé »,
00:32:26il va falloir que ça se poursuive.
00:32:27Effectivement, il y a besoin de moyens.
00:32:29Et comme vient de le signaler Amaury, il y a des augmentations budgétaires.
00:32:34Je pense de mémoire que le budget de la justice, par exemple,
00:32:37est en augmentation de 5,3 %, donc bien au-delà de la moyenne.
00:32:43Donc il y a une volonté aussi politique de mettre progressivement
00:32:47en place des moyens supplémentaires pour faire face à quelques économies
00:32:52qui ont été faites dans les années antérieures.
00:32:54Oui, bien sûr. Et puis peut-être aussi la réorganisation de la police nationale,
00:32:58de la gendarmerie qui va peut-être pouvoir se poser.
00:33:00Est-ce que là aussi, ce ne sont pas des institutions
00:33:03qui croulent sous l'administration ?
00:33:07On l'a vu notamment à l'hôpital.
00:33:09C'était aussi l'une des failles des hôpitaux.
00:33:11C'est peut-être la réflexion qu'il faudrait avoir également à la rentrée.
00:33:14Et qui traverse notamment pour la police une véritable crise des vocations.
00:33:17On a de moins en moins de jeunes qui veulent devenir policiers en France.
00:33:21On en a même un certain nombre,
00:33:23et c'est assez inquiétant comme phénomène depuis plusieurs années,
00:33:25qui finissent par quitter la police, qui sont au bout du rouleau,
00:33:28qui changent de métier, qui vont par exemple dans la sécurité privée.
00:33:30On ne s'engage plus pour une carrière entière comme aujourd'hui, c'est vrai.
00:33:33C'était une profession sinistrée qui souffre depuis des années
00:33:35d'un manque d'investissement, d'un manque de considération.
00:33:38Et évidemment que la haine anti-flic,
00:33:40qui est propagée depuis des années par l'extrême-gauche politique,
00:33:43ne cesse de jeter de l'huile sur le feu.
00:33:45Alors même que quand on regarde les sondages,
00:33:48vous avez 70% des Français depuis plus d'une dizaine d'années
00:33:50qui maintiennent leur confiance dans la police.
00:33:52Et on n'a pas vu effectivement,
00:33:53je regardais les réseaux sociaux ces dernières heures,
00:33:56il y a de remerciements du côté de la France insoumise notamment,
00:33:59de l'engagement des forces de l'ordre,
00:34:01alors qu'effectivement ces gendarmes, ces policiers,
00:34:03sont salués à la fois par les Français, mais également par les touristes.
00:34:07On va marquer une très courte pause,
00:34:08l'actualité internationale qui est marquée
00:34:11par cette crainte d'embrasement aux proches et au Moyen-Orient.
00:34:15Nous allons y revenir largement dans un instant,
00:34:18et puis peut-être aussi des conséquences en France,
00:34:20puisque le ministère de l'Intérieur a demandé aux forces sentinelles,
00:34:24aux forces de l'ordre, de protéger les lieux de culte de la communauté juive.
00:34:28On en parle tout de suite.
00:34:29Restez avec nous sur CNews.
00:34:32Et de retour sur le plateau de 180 minutes,
00:34:35info, l'actualité marquée par les Jeux Olympiques,
00:34:37vous le savez, nous suivons l'ambiance,
00:34:39l'atmosphère de très près sur CNews,
00:34:41et cette information, l'équipe mixte de France de judo,
00:34:44elle sera en finale aujourd'hui contre le Japon.
00:34:47Nous vous donnerons tous les résultats.
00:34:49Voilà, ça continue, et c'est une excellente nouvelle.
00:34:53Mais avant, intéressons-nous à l'actualité internationale
00:34:56marquée par cette crainte d'embrasement ces dernières heures.
00:35:00La France, qui a appelé les ressortissants de passage,
00:35:03les ressortissants français, à quitter l'Iran au plus tôt.
00:35:06Un risque, celui d'une escalade militaire entre Israël et Téhéran,
00:35:10quelques jours après l'élimination du figure du Hamas et du Hezbollah.
00:35:14Les explications de Marie-Victoire Dieudonné,
00:35:17et nous décryptons tout cela avec Gérard Lespire.
00:35:22Le quai d'Orsay tire la sonnette d'alarme.
00:35:25En raison du risque aggravé d'escalade militaire dans la région,
00:35:29les Français de passage qui se trouveraient encore en Iran
00:35:32sont invités à en partir au plus tôt.
00:35:35La mort du chef militaire du Hezbollah,
00:35:37celle du chef politique du Hamas,
00:35:39ravive les craintes d'une extension de la guerre
00:35:42à l'ensemble du Moyen-Orient.
00:35:44Pour cette spécialiste de l'Iran, ces assassinats sont avant tout
00:35:47des claques monumentales pour le régime d'Emmola,
00:35:50qui se veut inébranlable.
00:35:52Le ton est donc offensif, le risque d'escalade réel.
00:35:55Il n'y a pas une réunion avec le guide suprême
00:35:58où on n'entend pas Scandé mort à Israël.
00:36:00Donc leur but, c'est la destruction d'Israël.
00:36:03Et le but d'Israël, c'est de se protéger.
00:36:06Et s'il faut pour cela passer par une offensive démesurée,
00:36:11démesurée, ils le font.
00:36:13Pour Sarah Doraghi, l'alerte du quai d'Orsay
00:36:16prend aussi en compte les procédés de l'Iran.
00:36:19Le système même d'un pays comme l'Iran,
00:36:22on a un sac de monnaie d'échange,
00:36:27on va prendre des gens de nationalité
00:36:31qui nous intéressent et on va les prendre en otage.
00:36:34Et on attend.
00:36:35Si l'otage est français, la France va dire
00:36:37mais attendez, nous on est bloqués,
00:36:38on ne peut pas intervenir, on est des otages là-bas.
00:36:40De son côté, le Qatar, principal intermédiaire
00:36:42entre le Hamas et Israël,
00:36:44s'interroge sur le devenir des négociations.
00:36:47Alors l'Iran a déclaré aujourd'hui
00:36:50que son allié le Hezbollah devrait frapper Israël,
00:36:53je cite, en profondeur et ne pas se limiter
00:36:56à un rôle militaire.
00:36:57Cela veut dire quoi, Gérard Vespière, très concrètement ?
00:37:00Écoutez, premièrement, ça veut dire que cette fois-ci,
00:37:02le Hezbollah est beaucoup plus impliqué
00:37:04puisque un de ses plus hauts dirigeants militaires,
00:37:07Fouad Chaker, a été éliminé la semaine dernière.
00:37:10Donc là, il y a effectivement une demande,
00:37:12une poussée du Hezbollah à intervenir.
00:37:14Plus profondément, ça veut dire qu'il risque
00:37:16d'y avoir des tirs depuis les territoires libanais,
00:37:20donc contrôlés par le Hezbollah,
00:37:22plus profondément dans le territoire israélien.
00:37:25Donc ça veut dire l'emploi de missiles à plus longue portée,
00:37:28mais ça veut dire aussi, à ce moment-là,
00:37:30une capacité pour Israël à suivre plus longtemps
00:37:33les trajectoires et donc de pouvoir aussi
00:37:35intervenir sur ces missiles.
00:37:37Donc voyez-vous, il y a des inconvénients,
00:37:40mais aussi, quand vous avez une roquette
00:37:42qui a 10 km de portée, c'est très difficile
00:37:44parce que le laps de temps est très, très court
00:37:46pour intervenir, donc pour la détecter et la détruire.
00:37:49Là, vous avez un laps de temps un peu plus long,
00:37:52une minute ou deux pour, effectivement,
00:37:54que le système de fer puisse faire son oeuvre.
00:37:57– Alors Israël qui s'est dit prêt à tout scénario
00:38:00de riposte de l'Iran, vous venez d'en évoquer un,
00:38:03est-ce qu'il y a d'autres scénarios possibles
00:38:05dans les prochaines heures, dans les prochains jours ?
00:38:07– Alors, il y a trois scénarios.
00:38:09Il y a un scénario que j'appelais hier
00:38:11sur votre antenne miroir, c'est-à-dire que
00:38:13Israël a éliminé en dehors de son territoire
00:38:16un de ses ennemis, donc l'Iran peut dire
00:38:19nous allons éliminer un de nos ennemis israéliens
00:38:22en dehors du territoire israélien.
00:38:24– Et ce qui explique peut-être qu'en France,
00:38:27le ministère de l'Intérieur a activé une sécurité particulière ou pas ?
00:38:31– Oui et non, la France est certainement le territoire
00:38:34à venir en dernier dans la mesure où il y a
00:38:36une mobilisation sécuritaire exceptionnelle,
00:38:38donc il faut mieux aller frapper en Indonésie,
00:38:41en Inde ou en Turquie qu'en France.
00:38:45Il y a eu des catastrophes en Argentine,
00:38:48les Iraniens ont fait un attentat en Argentine
00:38:50contre une mission israélienne il y a une vingtaine d'années
00:38:54avec 80 morts de mémoire.
00:38:56Donc voyez-vous, il y a des possibilités.
00:38:58Donc en effet miroir, on agit à l'extérieur.
00:39:01En effet militaire, comme on a vu au cours du mois d'avril,
00:39:04des centaines de drones et de missiles
00:39:06qui vont s'abattre sur Israël, cette fois-ci peut-être
00:39:09de façon encore plus importante ou coordonnée
00:39:12avec les outils qui peuvent intervenir aussi en même temps.
00:39:16Donc le Liban, il y aura des lancements depuis Gaza.
00:39:21Il y a déjà eu je crois hier 20 roquettes,
00:39:25malgré neuf mois de pression militaire
00:39:28et de destruction militaire israélienne dans la bande de Gaza.
00:39:32Donc là il y a un symbole et qui pose problème
00:39:35aux pouvoirs politiques aussi israéliens.
00:39:38Donc voyez-vous, et troisièmement il peut y avoir
00:39:41des interventions je dirais plutôt cachées,
00:39:44de cyberattaques ou de destruction, d'élimination
00:39:47d'hommes des services de renseignement.
00:39:49Et j'avais évoqué hier en disant,
00:39:52l'action menée à Téhéran a été particulièrement exceptionnelle,
00:39:56mais ça veut dire qu'il y a un réseau.
00:39:58Voilà, c'était ma question.
00:40:00Aujourd'hui j'ai vu que les Iraniens
00:40:03avaient arrêté une vingtaine de personnes
00:40:06soupçonnées d'appartenir à un réseau.
00:40:09Donc c'est aussi une forme de réponse.
00:40:11L'Iran visé sur ce sol, on peut y voir aussi
00:40:14une faiblesse sécuritaire finalement,
00:40:16révélée cette fois au grand jour.
00:40:18Elle est existentielle.
00:40:20Ça fait partie du système iranien,
00:40:22très nuisible à l'extérieur, faible à l'intérieur.
00:40:26N'oublions pas les attentats de l'État islamique
00:40:29au début de l'année, 100 morts.
00:40:31N'oublions pas donc les frappes d'Israël à Ispahan,
00:40:35n'est-ce pas, en réponse aux 300-400 roquettes et missiles.
00:40:40Donc il y a effectivement des incapacités
00:40:43de détection, d'identification de la menace
00:40:46et de l'interception de la menace
00:40:48de la part des forces, des gardiens de la Révolution
00:40:51et de l'armée régulière iranienne.
00:40:53En tout cas, un conflit qui a des conséquences,
00:40:55on le sait ici en France,
00:40:57notamment depuis le 7 octobre à Maury-Brelay.
00:40:59On voit la délégation israélienne aux Jeux olympiques
00:41:01ultra protégée, l'ERED, le GIGN.
00:41:03Nous l'évoquions il y a un instant,
00:41:05cette note du ministère de l'Intérieur
00:41:07pour assurer la protection des lieux de culte
00:41:09des Français de confession juive.
00:41:11Effectivement, on voit bien qu'il y a aussi une menace
00:41:15qui plane, alors...
00:41:17Il y a un risque.
00:41:18Il y a un risque qui plane tout de même aujourd'hui
00:41:20à Maury-Brelay.
00:41:21Alors qui plane le risque antisémite,
00:41:23ce n'est même plus le risque,
00:41:24parce qu'on a vu les passages à l'acte record,
00:41:26du jamais vu depuis la Seconde Guerre mondiale
00:41:29en France, depuis le 7 octobre,
00:41:31avec une explosion des actes antisémites, plus 1000%.
00:41:34Évidemment que les assassinats ciblés
00:41:36qui ont visé les leaders du Hamas
00:41:38et du Hezbollah par Israël,
00:41:39font redoubler le risque de représailles
00:41:42par des éléments radicalisés en France
00:41:44vis-à-vis de la communauté juive.
00:41:46D'où la décision en effet du ministère de l'Intérieur
00:41:48de renforcer la sécurité au niveau des lieux de culte juifs
00:41:53ou des lieux tout simplement juifs,
00:41:55pas forcément religieux d'ailleurs.
00:41:57C'est déjà le cas, ça avait été déjà le cas
00:41:59au lendemain du 7 octobre,
00:42:01et plusieurs fois déjà au cours des derniers mois,
00:42:03on avait renforcé ponctuellement la sécurité
00:42:05au niveau des lieux de culte juifs.
00:42:07C'est évidemment très inquiétant,
00:42:09c'est aussi lié à la présence sur le sol français,
00:42:12vous l'avez tout à fait dit,
00:42:14de sportifs et d'athlètes israéliens
00:42:16que l'on a vu très clairement menacés
00:42:18et qui sont protégés à la fois
00:42:20par leurs propres services de sécurité
00:42:22et par les policiers français.
00:42:24Et l'interrogation c'est, y a-t-il aussi des agents iraniens
00:42:26peut-être sur le sol français ?
00:42:28Je vous poserai la question tout à l'heure, Gérard Vespière,
00:42:31pour voir si cette menace de volonté
00:42:33de déstabiliser aussi notre pays,
00:42:35si elle existe.
00:42:37Mais avant, nous allons marquer une courte pause,
00:42:39nous allons parler des Jeux Olympiques
00:42:41dans un instant avec nos invités,
00:42:43pour savoir si Emmanuel Macron profite
00:42:45pleinement politiquement de cette séquence.
00:42:47Mais avant, je voulais vous dire
00:42:49cette bonne nouvelle, encore une médaille,
00:42:51médaille de bronze pour la France,
00:42:53c'est Lisa Barbelin au tir à l'arc.
00:42:55Bravo Lisa Barbelin,
00:42:57médaille de bronze, une nouvelle médaille
00:42:59pour les français.
00:43:01On marque une très courte pause,
00:43:03nous accueillerons Jean-Michel Fauvergue,
00:43:05l'ancien chef du RED, qui va nous rejoindre
00:43:07tout de suite sur CNews.
00:43:11Et de retour sur le plateau
00:43:13de 180 minutes info,
00:43:15bienvenue, si vous nous rejoignez sur CNews,
00:43:17nous sommes encore avec vous,
00:43:19pendant deux heures, chers amis, pour décrypter,
00:43:21analyser l'actualité. Pour vous accompagner
00:43:23autour de ce plateau, nous accueillons
00:43:25l'ancien chef du RED, Jean-Michel Fauvergue.
00:43:27Mon cher Jean-Michel, ravi de vous retrouver.
00:43:29Nous aurons besoin de vos éclairages,
00:43:31avec votre expérience, ça va être passionnant.
00:43:33A vos côtés, Amaury Brelais, journaliste.
00:43:35Mon cher Amaury, rebonjour.
00:43:37Gérard Vespière est toujours avec nous, géopolitologue,
00:43:39fondateur Le Monde Décrypté.
00:43:41Et puis on va parler de l'Iran, de cette crainte
00:43:43d'embrasement. L'occasion pour nous de vous présenter
00:43:45ce livre que vous venez de publier
00:43:47vers la prochaine révolution iranienne.
00:43:49Et c'est aux éditions
00:43:51les impliqués. Passionnant
00:43:53à lire, bien évidemment, pour bien comprendre
00:43:55la situation au Moyen-Orient.
00:43:57Merci Amaury.
00:43:59Ce que je vous propose, c'est que dans un instant
00:44:01nous revenions sur la posture d'Emmanuel Macron
00:44:03que l'on voit beaucoup pendant ses Jeux Olympiques.
00:44:05Mais avant, il est 15h.
00:44:07Isabelle Piboulot est avec nous, la médaille
00:44:09d'or de l'information qui a dû courir
00:44:11pour arriver jusqu'à notre plateau.
00:44:13Et vous voilà absolument pas essoufflée.
00:44:15Vous êtes là et on aurait pu rajouter
00:44:17une douzième médaille
00:44:19pour vous, pour être arrivée aussi vite
00:44:21sur ce plateau. Ma chère Isabelle,
00:44:23le journal, il est 15h, c'est à vous.
00:44:25La course aux médailles continue
00:44:27avec 38 récompenses
00:44:29pour la France au total.
00:44:31Lisa Barbelin a remporté
00:44:33le bronze olympique en épreuve individuelle.
00:44:35Les judoka français sont qualifiés
00:44:37pour la finale du tournoi par équipe
00:44:39mixte face au Japon.
00:44:41De la natation est également attendue ce soir
00:44:43avec peut-être un sacre pour Maxime Grousset
00:44:45en finale du 100 m papillon
00:44:47au classement des médailles. Vous le voyez,
00:44:49la France est à ce stade troisième
00:44:51derrière la Chine et l'Australie
00:44:53avec 38 médailles.
00:44:55Depuis une semaine, les JO se déroulent
00:44:57sans encombre grâce à une importante
00:44:59mobilisation des forces de l'ordre
00:45:01et agents de sécurité,
00:45:03tous salués par le ministre
00:45:05de l'Intérieur des missionnaires à Nice.
00:45:07J'ai remercié tous les policiers,
00:45:09gendarmes, sapeurs-pompiers,
00:45:11agents de préfecture, agents de l'État
00:45:13et associations qui ont parfaitement
00:45:15organisé le Tour de France
00:45:17et les Jeux olympiques. La France est belle
00:45:19de ses agents au public,
00:45:21a déclaré sur X Gérald Darmanin.
00:45:23Autour des sites olympiques,
00:45:2535 000 policiers et gendarmes,
00:45:2718 000 militaires de l'opération
00:45:29Sentinelle et plusieurs milliers
00:45:31d'agents de sécurité privés sont
00:45:33mobilisés en Ile-de-France en moyenne
00:45:35par jour. Parmi eux, des renforts
00:45:37sont venus d'autres départements.
00:45:39Thibault Marcheteau a pu suivre des
00:45:41gendarmes arriver tout droit de Savoie.
00:45:43Regardez.
00:45:45Pendant toute la période olympique,
00:45:47ces gendarmes savoyards patrouillent aux alentours
00:45:49des sites sensibles. Au total,
00:45:5132 personnels de cette compagnie ont été
00:45:53dépêchés sur la capitale. Tous
00:45:55sont des volontaires.
00:45:57C'est une chance formidable pour les gens
00:45:59qui ne connaissent pas Paris ou ceux qui connaissent Paris.
00:46:01Travailler au sein
00:46:03de monuments historiques, c'est
00:46:05une chance. Avec cette ambiance
00:46:07de Jeux olympiques, même en faisant
00:46:09une mission sérieuse, on ressent
00:46:11quand même une ambiance
00:46:13sportive et festive.
00:46:15Sécurisation aux alentours des sites
00:46:17olympiques, accueil du public ou encore
00:46:19recherche de colis suspects, les objectifs
00:46:21de cette mission sont nombreux.
00:46:23Au cœur de cette patrouille, cet élève gendarme
00:46:25qui sort tout juste de l'école
00:46:27et qui a le privilège de faire partie du dispositif.
00:46:29C'est ma première mission
00:46:31et en plus pour les Jeux olympiques
00:46:33donc j'ai un peu la chance
00:46:35que notre compagnie ait été sélectionnée
00:46:37pour partir sur les JOI.
00:46:39Cette compagnie reviendra sur Chambéry à la fin
00:46:41des Jeux olympiques. Pendant toute cette période,
00:46:43de nombreuses compagnies départementales
00:46:45sont mobilisées pour assurer le bon
00:46:47déroulement de l'événement.
00:46:49Dans le reste de l'actualité,
00:46:51la situation des agriculteurs français
00:46:53ne s'améliore pas.
00:46:55Les blocages politiques actuels repoussent
00:46:57toutes les interventions de l'État.
00:46:59Beaucoup sont désespérés, notamment
00:47:01les céréaliers qui doivent en plus faire
00:47:03face aux aléas climatiques.
00:47:05Reportage dans le Lot-et-Garonne
00:47:07d'Antoine Esteve.
00:47:09C'est une colère froide qui anime
00:47:11Arnaud Dalies, une colère contre
00:47:13son époque et contre les politiques
00:47:15qui lui ont promis que les choses changeraient.
00:47:17Mais les dossiers agricoles sont complètement
00:47:19à l'arrêt avec la crise gouvernementale actuelle.
00:47:21Et les pluies incessantes au printemps
00:47:23ont empêché les maïs de mûrir.
00:47:25C'est très en retard. A l'époque où on est,
00:47:27ils devraient commencer à être pâteux.
00:47:29Là, on est au stade laiteux à peine.
00:47:31Ça va se sécher, ça.
00:47:33Cette partie-là va se sécher.
00:47:35Ça va faire comme si elle tombait.
00:47:37Tout ça, ça va être mort. On va récolter humide.
00:47:39Ça veut dire qu'on va avoir
00:47:41un coût de 40 euros
00:47:43supplémentaire à la tonne.
00:47:45Donc 170
00:47:47moins 40,
00:47:49ça va pas faire un chipette.
00:47:51Ce qui reste, c'est le prix de revient.
00:47:53La marge de cet agriculteur a complètement disparu.
00:47:55Après les grandes manifestations de l'hiver dernier,
00:47:57l'espoir était revenu un peu.
00:47:59Mais les prix n'ont toujours pas changé.
00:48:01La concurrence des céréales d'Europe de l'Est,
00:48:03beaucoup moins chère, est toujours un fardeau
00:48:05pour les paysans français.
00:48:07C'est les nerfs qui parlent. C'est plus le type.
00:48:09C'est les nerfs. Et ça, c'est très mauvais.
00:48:11On ne sait pas où on va.
00:48:13Là, on va avoir une France morte, à l'arrêt.
00:48:15Et en attendant, il va falloir subir.
00:48:17Et ça va être très dur à passer.
00:48:19Comme beaucoup d'agriculteurs du sud-ouest,
00:48:21Arnaud Daliès est prêt à retourner sur les barrages
00:48:23et à bloquer le pays pour se faire entendre.
00:48:25Il va y avoir le feu dans les campagnes.
00:48:27Parce que rien n'a été obtenu. Tout est en suspens.
00:48:29Si l'État ne fait rien,
00:48:31cet hiver, il va y avoir le feu dans les campagnes.
00:48:33Dans les plaines du Lot-et-Garonne,
00:48:35on sait déjà que la récolte sera mauvaise.
00:48:37Les syndicats évoquent une mobilisation paysanne
00:48:39dès la rentrée afin d'obtenir rapidement
00:48:41des allégements de taxes et des aides urgentes
00:48:43pour les céréaliers.
00:48:45Et puis l'actualité aux Etats-Unis.
00:48:47Y aura-t-il un débat
00:48:49entre Donald Trump et Kamala Harris
00:48:51le 4 septembre prochain sur Fox News ?
00:48:53C'est ce qu'a laissé entendre
00:48:55le Républicain cette nuit
00:48:57alors que la vice-présidente américaine est assurée
00:48:59d'être la candidate du parti démocrate
00:49:01pour la présidentielle de novembre.
00:49:03Kamala Harris doit accepter
00:49:05officiellement son investiture
00:49:07dans la clôture du scrutin lundi.
00:49:09On voit cela avec Maxime Lavandier.
00:49:13Des pancartes à son nom.
00:49:15Une salle qui affiche complet.
00:49:17C'est devant une foule galvanisée
00:49:19par le show de la rappeuse Megan Thee Stallion
00:49:21soutien de Kamala Harris
00:49:23que la démocrate fait son entrée.
00:49:31Il ne s'agit pas seulement
00:49:33de nous opposer à Donald Trump.
00:49:35En réalité, cette campagne
00:49:37porte sur deux visions très différentes
00:49:39de notre nation.
00:49:43L'une est axée sur l'avenir
00:49:45l'autre sur le passé.
00:49:49Le retrait de Joe Biden
00:49:51a placé la vice-présidente actuelle
00:49:53comme seule candidate possible
00:49:55chez les démocrates et si cela n'a pas encore
00:49:57été officialisé par son camp,
00:49:59elle fait cependant renaître l'espoir
00:50:01chez ses partisans.
00:50:03Je pense que cette soirée a été très exaltante.
00:50:05Le discours était génial.
00:50:07Elle a abordé tous les points principaux
00:50:09qui intéressent vraiment les Américains.
00:50:13Elle est douée pour toutes ses politiques.
00:50:15Qu'il s'agisse de l'avortement, des soins,
00:50:17de santé ou des frontières, j'aime tout.
00:50:21Elle a une chance incroyable face à Trump.
00:50:23Elle est intelligente, elle est sage.
00:50:25Son dossier est en règle.
00:50:27Je ne peux pas en dire autant de Trump.
00:50:29Une ferveur sur laquelle
00:50:31Kamala risque-t-on de bien capitaliser
00:50:33à moins de 100 jours du scrutin présidentiel.
00:51:01Reste avec nous sur CNews.
00:51:31Emmanuel Macron, premier supporter
00:51:33des Français.
00:51:35Il s'est rendu hier dans les jardins
00:51:37du château de Versailles,
00:51:39dans le parc où se déroule l'équitation.
00:51:41Ensuite, il a été encouragé
00:51:43Teddy Riner qui a eu sa médaille d'or.
00:51:45Il a été encouragé l'équipe
00:51:47de BMX
00:51:49avec ce triplé historique.
00:51:51Le chef de l'État très présent auprès des sportifs
00:51:53mais également sur les réseaux sociaux
00:51:55pendant cette période des Jeux Olympiques.
00:51:57Nous allons peut-être pouvoir découvrir
00:51:59une guirlande de réactions
00:52:01publiées hier par le chef de l'État.
00:52:03Nous allons nous interroger sur la dimension politique.
00:52:05Est-ce qu'il va pouvoir profiter ?
00:52:07Est-ce qu'il cherche d'ailleurs à profiter
00:52:09de ces Jeux Olympiques, le chef de l'État ?
00:52:11En tout cas, ce n'est un secret pour personne.
00:52:13Jean-Michel Fauvergue,
00:52:15vous l'avez côtoyé, Emmanuel Macron,
00:52:17notamment lors de sa première campagne.
00:52:19Est-ce que c'est effectivement
00:52:21dans son tempérament d'aimer ses sportifs,
00:52:23d'aller à leur côté,
00:52:25de s'afficher comme ça ?
00:52:27Est-ce qu'il s'y reconnaît peut-être
00:52:29dans ce goût de l'effort, ce goût du travail,
00:52:31ce goût de la victoire ?
00:52:33Oui, il est assez dynamique.
00:52:35C'est un président jeune,
00:52:37toujours jeune.
00:52:39Il a été élu encore plus jeune et il est toujours jeune.
00:52:41Et donc il a effectivement,
00:52:43c'est clair, ce goût de l'effort
00:52:45et d'autant plus quand c'est des victoires.
00:52:47Il aime la victoire, bien évidemment.
00:52:49Il aime la gagne.
00:52:51Souvenez-vous de l'image
00:52:53quand nous avons gagné la coupe du monde
00:52:55de foot, c'était en Russie à l'époque
00:52:57où on allait en Russie encore.
00:52:59Vous vous souvenez
00:53:01de cette image où il est ce point
00:53:03levé, ce bras levé dans les tribunes.
00:53:05Effectivement.
00:53:07Moi je trouve qu'il est
00:53:09à son rôle là.
00:53:11Ce sont des Jeux Olympiques
00:53:13merveilleux avec beaucoup de
00:53:15victoires. Il faut les saluer.
00:53:17C'est un petit moment suspendu.
00:53:19Alors après, est-ce qu'il en profitera
00:53:21à titre personnel sur
00:53:23soin de l'autorité ? Je suis incapable de vous le dire.
00:53:25Il y en a un autre
00:53:27qui essaye d'en profiter
00:53:29et il a bien raison, c'est Gérald Darmanin
00:53:31qui a fait le job
00:53:33en termes de sécurité et ça on peut
00:53:35lui reconnaître.
00:53:37Donc voilà, sans doute
00:53:39Gérald Darmanin
00:53:41capitalise plus dans l'avenir
00:53:43qu'Emmanuel Macron puisque
00:53:45Emmanuel Macron ne se représentera pas par définition.
00:53:47Donc on verra.
00:53:49Mais c'est normal qu'il fasse ça.
00:53:51Voilà justement, je vous posais la question
00:53:53puisque certains
00:53:55ces dernières heures ont dit que le
00:53:57Président de la République désacralise
00:53:59la fonction, notamment après cette séquence
00:54:01avec Teddy Riner.
00:54:03On le sait, le chef de l'État, il est tactile
00:54:05notamment avec les
00:54:07sportifs, les athlètes. Hier, ça a
00:54:09été le cas avec Teddy Riner.
00:54:11C'est Teddy Riner qui a été voir le chef de l'État.
00:54:13On le voit donc, Emmanuel Macron
00:54:15qui tombe la veste, il aime bien ça, qui relève les manches.
00:54:17Ce n'est pas la première fois qu'on le voit
00:54:19dans cette posture-là. En tout cas,
00:54:21certains ont été choqués.
00:54:23À l'image de Sandrine Rousseau.
00:54:25On va peut-être pouvoir voir sa réaction. Vous soufflez,
00:54:27Jean-Michel Fauvergue, mais vous allez quand même voir
00:54:29la réaction de Sandrine Rousseau.
00:54:31C'est gênant, ces gestes de Macron, c'est inapproprié.
00:54:33Ça ne veut rien dire.
00:54:35Pas de désacralisation de la fonction présidentielle.
00:54:37Mais non, ça ne veut rien dire parce que
00:54:39quel est
00:54:41le geste pur ?
00:54:43On se salue de loin,
00:54:45on se serre la main. Là, tout le monde
00:54:47est emporté par la joie,
00:54:49la bonne humeur.
00:54:51On vit
00:54:53tout le monde,
00:54:55sauf peut-être Sandrine Rousseau.
00:54:57On est en train de vivre un moment
00:54:59exceptionnel et on se laisse
00:55:01emporter par
00:55:05la manière
00:55:07de faire de voir les choses.
00:55:09Parler avec les mains de ce que je suis en train de faire
00:55:11en ce moment, d'ailleurs.
00:55:13Ça me semble être important
00:55:15de se laisser aller. Après, c'est un
00:55:17moment, c'est un instant qui est suspendu.
00:55:19On reviendra à la normale.
00:55:21Moi, ce qui me paraît déplacé,
00:55:23je vais vous le dire tout à fait franchement,
00:55:25ce qui me paraît un peu déplacé,
00:55:27et j'aime beaucoup le personnage,
00:55:29c'est de se peindre en
00:55:31bleu, blanc, rouge comme les supporters.
00:55:33Je parle de Gabriel Attal.
00:55:35Ça vous a choqué, Gabriel Attal ?
00:55:37Oui, moi, je trouve
00:55:39qu'on n'est pas
00:55:41obligé de se badigeonner.
00:55:43On peut rester dans son rôle
00:55:45de ce point de vue-là, ou alors
00:55:47aller plonger dans
00:55:49la scène.
00:55:51Jacques Chirac,
00:55:53personne n'avait été choqué, vous le disiez il y a un instant,
00:55:55qui remet, qui porte
00:55:57le maillot de l'équipe de France en 1998.
00:55:59Il ne connaissait pas les noms, Jacques Chirac.
00:56:01On le rappelait. Là, tout le monde
00:56:03avait apprécié. D'ailleurs, il avait surfé ensuite
00:56:05sur la France Black Blambler,
00:56:07souvenons-nous. Il avait profité, lui,
00:56:09de cette Coupe du Monde.
00:56:11On le verra, bien évidemment, si le chef
00:56:13de l'État, lui, en France, profitera
00:56:15de ces Jeux olympiques, en tout cas à l'international.
00:56:17Est-ce que ces images-là,
00:56:19elles sont regardées de près
00:56:21Gérard Vespière, par nos alliés,
00:56:23par les Américains, notamment,
00:56:25par nos alliés européens, et dans le monde entier ?
00:56:27De très près, il y a des commentaires
00:56:29un petit peu acerbes
00:56:31vis-à-vis de l'entraîneur
00:56:33Bowman, l'ex-entraîneur
00:56:35de Fels, qui est maintenant
00:56:37l'entraîneur de Marchand, en disant
00:56:39c'est l'Américain qui a aidé ce Français,
00:56:41mais bon, finalement, on aide aussi
00:56:43beaucoup d'autres, et puis
00:56:45c'est des Français qui ont remis
00:56:47en selle, si je puis dire,
00:56:49la gymnaste exceptionnelle
00:56:51américaine. Donc, il y a un échange
00:56:53de bons procédés des deux côtés,
00:56:55et sur la personnalité
00:56:57du président
00:56:59de la République, c'est un homme
00:57:01d'expression. On se souvient,
00:57:03je l'évoquais tout à l'heure,
00:57:05sa première campagne, quand il criait
00:57:07dans ses meetings à la fin,
00:57:09il était pratiquement en dehors de lui,
00:57:11c'est un homme qui est dans l'expression physique.
00:57:13Effectivement, on ne peut pas en dire autant
00:57:15de la personne que vous avez
00:57:17citée tout à l'heure,
00:57:19d'un certain mouvement politique,
00:57:21qui est dans la grisaille.
00:57:23Donc voilà, on est dans des...
00:57:25il faut être soi-même, et le président
00:57:27de la République est finalement totalement
00:57:29lui-même.
00:57:31Ce qui est assez intéressant, on voit Sandrine Rousseau
00:57:33du Nouveau Front Populaire, qui, elle,
00:57:35le suit de très près. On peut regarder
00:57:37ses Jeux Olympiques, qui se réjouit,
00:57:39il faut le dire aussi, des victoires des Français.
00:57:41Ce qui n'est pas le cas de tous.
00:57:43Jean-Luc Mélenchon peint un tweet sur
00:57:45les Jeux Olympiques
00:57:47à Maury-Brelay.
00:57:49Effectivement, ça interroge aussi
00:57:51sur le rapport au sport
00:57:53des classes politiques,
00:57:55des partis politiques. Marine Le Pen, on l'a vu hier,
00:57:57a réagi après la victoire de Teddy Riner.
00:57:59Qu'est-ce que ça dit, au fond,
00:58:01aussi, de notre paysage politique ?
00:58:03Du rapport au sport, du rapport à la France,
00:58:05au rapport au drapeau, à la fierté nationale.
00:58:07On a bien vu qu'à gauche
00:58:09et à l'extrême-gauche, notamment, ça pose des problèmes
00:58:11depuis des années. Souvenez-vous, Ségolène Royal avait
00:58:13évoqué, lors de sa campagne présidentielle,
00:58:15l'idée d'arborer un drapeau français
00:58:17au balcon,
00:58:19il me semble, et ça avait fait scandale à l'époque,
00:58:21y compris dans son propre camp. Là,
00:58:23on a même vu, ces derniers jours, il était tout seul,
00:58:25le malheureux. Heureusement.
00:58:27Un député LFI, qui s'était indigné
00:58:29que l'on mette en avant
00:58:31la France, ses valeurs,
00:58:33et qui avait critiqué une forme de chauvinisme
00:58:35national. Heureusement, il était tout seul.
00:58:37Là, Mme Sandrine Rousseau, qui nous parle
00:58:39de gênance venant de sa part, c'est
00:58:41particulièrement audacieux. Il y a quand même une différence
00:58:43fondamentale, vous évoquiez tout à l'heure Jacques Chirac,
00:58:45c'est que lui, Jacques Chirac, était sincèrement et
00:58:47authentiquement proche du peuple.
00:58:49On l'a bien vu, d'ailleurs, dans les sondages, une fois qu'il est parti.
00:58:51Il a été considéré comme l'un des
00:58:53meilleurs présidents de la Ve République,
00:58:55alors qu'Emmanuel Macron, lui, n'est pas du tout
00:58:57proche du peuple. Il en est même très éloigné
00:58:59de par sa faute, de par sa politique,
00:59:01particulièrement
00:59:03qui a divisé le peuple,
00:59:05les Gilets jaunes, le 49-3,
00:59:07et puis même la dissolution aujourd'hui,
00:59:09où les Français sont plus divisés que jamais.
00:59:11Atmosphère enjouée, en tout cas, fraternité.
00:59:13Voilà ce que nous vivons aujourd'hui en France,
00:59:15un pays où
00:59:17la sécurité, et nous n'avions pas
00:59:19l'habitude, notamment dans la capitale,
00:59:21est revenue. En tout cas, ce sentiment
00:59:23de sécurité,
00:59:25Charles Darmanin a promis un héritage
00:59:27de sécurité. Mais est-ce que cette situation
00:59:29va perdurer ? On va peut-être regarder ce
00:59:31tweet d'Amélie Oudéa Castera,
00:59:33la ministre des
00:59:35sports qui s'est exprimée, un tweet
00:59:37qui date d'aujourd'hui.
00:59:39Que je t'aime, des Jeux qui rassemblent, des Jeux
00:59:41qui marient, la France,
00:59:43pays de l'amour. Cette France, pays de l'amour. Est-ce qu'elle
00:59:45va, eh bien, perdurer ?
00:59:47Une fois le décor replié, que va-t-il se
00:59:49passer ? Est-ce que nous sommes simplement en train de vivre
00:59:51une parenthèse enchantée ?
00:59:53Est-ce que nous allons nous réveiller
00:59:55à la fin de ces JO avec la gueule
00:59:57de bois ? Car dans le même temps, on le sait,
00:59:59la situation politique, elle est instable.
01:00:01Les difficultés des Français,
01:00:03elles sont toujours là. Pour preuve, les agriculteurs.
01:00:05Si vous nous rejoignez, chers amis téléspectateurs,
01:00:07nous avons vu dans le journal d'Isabelle Piboulot
01:00:09un reportage sur ces
01:00:11agriculteurs dans le Lot et Garonne.
01:00:13Et on voit bien, rien ne bouge.
01:00:15C'est ce qu'ils disent. Les blocages politiques
01:00:17actuels repoussent toutes les interventions de l'État.
01:00:19Aucune avancée, aucune aide
01:00:21depuis plusieurs mois. Les paysans sont désespérés.
01:00:23Les céréaliers,
01:00:25notamment, nous l'avons vu tout à l'heure,
01:00:27Jean-Michel Fauvergne. Alors, est-ce qu'il s'agit
01:00:29simplement d'une parenthèse inattendue ?
01:00:31Et puis ensuite,
01:00:33tout reprendra comme avant et nous aurons peut-être,
01:00:35je le disais, la gueule de bois.
01:00:37Moi, je suis pour
01:00:39le courage
01:00:41d'une manière générale. En particulier en politique.
01:00:43Le courage des Français aussi.
01:00:45Le courage de s'aimer surtout. Dans notre pays,
01:00:47on ne s'aime pas assez.
01:00:49Et là, on a effectivement une parenthèse merveilleuse
01:00:51qui prouve que
01:00:53on arrive à avoir des victoires.
01:00:55Ce sont des victoires, certes,
01:00:57des victoires sportives, mais ce sont
01:00:59des victoires, on capitalise
01:01:01sur des victoires. Alors, est-ce que c'est
01:01:03une parenthèse enchantée, ces Jeux olympiques ?
01:01:05Ou est-ce que c'est un précipité
01:01:07particulier
01:01:09qui nous dit
01:01:11que la France, finalement, a beaucoup d'atouts
01:01:13et à l'occasion
01:01:15de choses de ce genre-là,
01:01:17elle est capable de relever les défis.
01:01:19Moi, je pense qu'elle est capable de relever les défis
01:01:21pour peu, encore une fois,
01:01:23qu'on ait le courage de le faire
01:01:25et de ne pas se mentir, de se faire violence.
01:01:27On a en nous tous les ingrédients
01:01:29pour ça. Je veux être optimiste
01:01:31dans ce domaine-là. Maintenant,
01:01:33c'est vrai que ces Jeux olympiques
01:01:35ont apporté beaucoup d'espoir, en particulier
01:01:37dans le domaine sécuritaire. Aujourd'hui, il y a beaucoup
01:01:39de policiers, il y a beaucoup de gendarmes.
01:01:41La criminalité
01:01:43est tombée. Il va falloir
01:01:45continuer. Alors, voilà, je vous pose la question.
01:01:47Vous qui connaissez bien ces questions
01:01:49de sécurité intérieure, est-ce que cela va être possible ?
01:01:51Parce que les Français vont le demander. On entend
01:01:53beaucoup de témoignages. Les touristes, notamment,
01:01:55qui trouvent que se promener
01:01:57dans la rue de Paris, c'est absolument formidable.
01:01:59Tout est sécurisé.
01:02:01Mais cela, les Français vont vouloir
01:02:03que ça continue, en tout cas les Parisiens et dans la région,
01:02:05que ça continue de cette manière-là. Est-ce que ça va être possible ?
01:02:07Écoutez, on est...
01:02:09Si on rajoute le nombre
01:02:11de policiers et le nombre de gendarmes
01:02:13avec les réserves,
01:02:15les réserves citoyennes,
01:02:17on est un des pays
01:02:19au haut du tableau
01:02:21de nombre de policiers
01:02:23par rapport au nombre d'habitants.
01:02:25On ne les voit pas. On ne les voit pas parce qu'ils sont pris
01:02:27à d'autres tâches, parce qu'ils sont
01:02:29pris sur des tâches de procédure, sur des tâches
01:02:31administratives, etc. L'idée, c'était,
01:02:33et ça a été d'ailleurs déclaré par
01:02:35le Président de la République de 2030,
01:02:37de doubler le nombre de policiers sur le terrain.
01:02:39Ça ne veut pas dire recruter
01:02:41le double de policiers.
01:02:43Réorganiser, et il y a
01:02:45un début de réorganisation
01:02:47par la départementalisation
01:02:49qui a été décriée,
01:02:51mais il y a plein de réorganisation à faire. Aujourd'hui,
01:02:53il faut qu'on arrive à déployer
01:02:55nos effectifs sur la voie publique.
01:02:57Et on l'a vu, si vous
01:02:59arrivez à déployer des effectifs du bleu,
01:03:01que ce soit du gendarme, du policier, de la réserve,
01:03:03de la police municipale,
01:03:05des services privés de sécurité
01:03:07dans leur domaine de compétences, dans les grands
01:03:09magasins, par exemple, etc.,
01:03:11pour protéger les gens qui rentrent dans ces grands magasins,
01:03:13si vous arrivez à les
01:03:15faire travailler ensemble, à augmenter
01:03:17cette présence-là, et si vous avez à côté
01:03:19de ça, et ça c'est un gros problème pour la France,
01:03:21une réponse pénale,
01:03:23parce qu'aujourd'hui il n'y en a pas,
01:03:25qui s'occupe en particulier des multirécidivistes,
01:03:27à peu près
01:03:29entre 40 et 60%
01:03:31des faits de voie
01:03:33publique sont faits par des gens
01:03:35qui sont récidivistes.
01:03:37Donc si vous vous occupez de ces deux choses-là,
01:03:39et bien vous aurez des résultats.
01:03:41Et à Maury Brulé, on comprend qu'il faut une volonté politique,
01:03:43puisque beaucoup avant les JO disaient
01:03:45c'est impossible, trop compliqué,
01:03:47il y a des menaces, et pourtant,
01:03:49et vous le disiez Jean-Michel Fauvergue, Gérald Darmanin,
01:03:51c'est peut-être le grand gagnant,
01:03:53il a réussi le défi, le défi sécuritaire
01:03:55a été, lors de la cérémonie d'ouverture,
01:03:57réussi, on voit bien
01:03:59qu'il faut une volonté politique. Quand on veut,
01:04:01on peut. Le gouvernement ne pouvait pas
01:04:03pour ces JO olympiques, pour cette cérémonie,
01:04:05ne pouvait pas finalement se retrouver
01:04:07face à un échec. Est-ce que c'est
01:04:09tout simplement la volonté politique qu'il faut pour l'après-jeux olympiques ?
01:04:11Et puis, une question aussi
01:04:13de moyens. On a mis en place un dispositif
01:04:15exceptionnel, parce que la période,
01:04:17parce que les jeux olympiques étaient exceptionnels.
01:04:19Mais cette sécurisation,
01:04:21ce dispositif policier
01:04:23et de sécurité, il va disparaître
01:04:25à l'issue des jeux olympiques et paralympiques.
01:04:27On retrouvera un niveau
01:04:29moyen de présence policière
01:04:31que l'on a connu avant les JO
01:04:33dans tout le pays, et donc il est à craindre que la délinquance,
01:04:35dont les derniers chiffres, d'ailleurs,
01:04:37divulgués avant les jeux olympiques étaient assez mauvais,
01:04:39notamment concernant les violences en personne,
01:04:41reprennent. Ça a été très bien évoqué.
01:04:43En effet, il y a la question de la justice
01:04:45et de la police et du manque de moyens. Et puis la question
01:04:47en amont, plus en amont, la question de l'école.
01:04:49Parce que l'école et la faillite de l'école
01:04:51jouent aussi énormément dans le passage à la délinquance
01:04:53des jeunes. Et ça va être un dossier aussi
01:04:55à la rentrée, l'école.
01:04:57On verra tout cela. Il est 15h30. Bienvenue
01:04:59si vous nous rejoignez sur CNews. Isabelle
01:05:01Piboulot est avec nous. On fait un point
01:05:03sur les toutes dernières actualités, ma chère Isabelle.
01:05:05Au Royaume-Uni, des centaines
01:05:07de personnes se sont rassemblées à Nottingham
01:05:09pour répondre à l'appel de groupes
01:05:11antiracistes. Une réponse
01:05:13à une autre manifestation de militants
01:05:15d'extrême droite à Manchester. Ces mobilisations
01:05:17interviennent au lendemain des émeutes
01:05:19qui ont secoué la ville de Sunderland.
01:05:21Des heurts survenus après le meurtre
01:05:23de trois fillettes en début de semaine.
01:05:25Trois policiers ont été hospitalisés
01:05:27hier. Le Venezuela se
01:05:29prépare à une journée cruciale de manifestation
01:05:31contre la réélection du président.
01:05:33Nicolas Maduro ne cesse de menacer
01:05:35les chefs de l'opposition, contraints
01:05:37de se cacher. Une importante mobilisation
01:05:39est prévue sur l'une des grandes avenues
01:05:41de Caracas. Le spectre de la répression
01:05:43de 2017 sous Maduro
01:05:45qui avait fait une centaine de morts
01:05:47fait craindre des débordements.
01:05:49Et puis en France, le pourtour méditerranéen
01:05:51placé en vigilance canicule
01:05:53par Météo France. Les roues, le gare,
01:05:55les bouches du Rhône, le Var ainsi que la
01:05:57Corse sont en orange.
01:05:59Les températures maximales pourront frôler
01:06:01les 35 degrés. Le Vaucluse,
01:06:03les Alpes de Haute-Provence et les Alpes
01:06:05maritimes sont en vigilance jaune.
01:06:07Seul le département de la Seine-et-Marne
01:06:09est en orange pour des risques de crues.
01:06:11Merci ma chère Isabelle.
01:06:13Isabelle Piboulot que nous retrouverons
01:06:15à 16h pour un nouveau point
01:06:17complet sur l'actualité. L'actualité
01:06:19marquée par ce risque d'embrasement
01:06:21au prochain Moyen-Orient. On va en parler
01:06:23dans un instant avec vous,
01:06:25notamment Gérard Vespillière. Mais avant je voulais
01:06:27vous entendre sur cette déclaration
01:06:29d'Emmanuel Macron. Aujourd'hui il est revenu sur
01:06:31la polémique de la cérémonie d'ouverture.
01:06:33Cérémonie d'ouverture qui a fait énormément
01:06:35parler, notamment à l'international.
01:06:37Et voilà ce qu'il déclare. Les Français ont été
01:06:39très fiers de cette cérémonie. La France
01:06:41a donné le visage de ce qu'elle est.
01:06:43Elle a montré son audace et
01:06:45après elle l'a fait avec la liberté artistique
01:06:47qui
01:06:49convient. On le sait bien Gérard Vespillière
01:06:51que l'interrogation était de savoir
01:06:53si c'était une faute diplomatique
01:06:55ou pas puisque cette cérémonie,
01:06:57certaines scènes de cette cérémonie
01:06:59plus précisément, ont choqué
01:07:01à l'international. Est-ce que
01:07:03Emmanuel Macron aurait pu avoir
01:07:05un mot, je ne sais pas, pour les pays
01:07:07partenaires, aux Etats-Unis notamment, ça a choqué
01:07:09beaucoup d'Américains. Est-ce qu'il aurait pu avoir un mot
01:07:11effectivement sur
01:07:13ces scènes qui ont heurté ?
01:07:15Là je suis un petit peu en dehors
01:07:17de ma zone de confort.
01:07:19Je crois
01:07:21que le fait d'être revenu dessus
01:07:23déjà, c'est une bonne chose.
01:07:25On aurait pu mettre, comme on dit,
01:07:27simplement la poussière sous le tapis.
01:07:29On passe à la joie des Jeux Olympiques
01:07:31et on ne revient pas à la semaine précédente.
01:07:33Donc il est
01:07:35affronté, il est revenu. Je pense
01:07:37que ça c'est une bonne chose. Deuxièmement, à partir du moment
01:07:39où on ouvre la porte
01:07:41complètement à la
01:07:43créativité, ça devient difficile
01:07:45ensuite de dire
01:07:47on a fait une erreur d'ouvrir la porte.
01:07:49On a joué la carte de la créativité.
01:07:51On peut dire un mot à l'international.
01:07:53Juste faire un autre commentaire,
01:07:55c'est que ces images qui ont été
01:07:57un petit peu délicates,
01:07:59elles ont été de l'ordre de quelques minutes
01:08:01sur quatre heures.
01:08:03Donc il y a
01:08:05le choc émotionnel et puis la réalité
01:08:07aussi. Donc ce n'est pas, et loin
01:08:09s'en faut, c'est quelques pourcents de la durée
01:08:11de la cérémonie.
01:08:13Donc ne prenons pas le marginal
01:08:15pour l'essentiel.
01:08:17Amaury Brelais, peut-être une réaction puisque
01:08:19effectivement, peut-être que le chef de l'État aurait pu
01:08:21s'adresser là aux Français cette fois
01:08:23puisqu'on le sait, des Français ont été heurtés
01:08:25par quelques scènes de cette cérémonie d'ouverture.
01:08:27C'était compliqué politiquement et diplomatiquement
01:08:29pour lui, chef de l'État français,
01:08:31de critiquer la cérémonie d'ouverture
01:08:33des Jeux Olympiques qui ont eu lieu en France.
01:08:35Non, cette cérémonie, elle est à l'image
01:08:37de l'esprit français, en effet,
01:08:39très libre, original et révérencieux.
01:08:41Même s'il n'y a rien de transgressif
01:08:43à critiquer et à moquer
01:08:45les chrétiens et catholiques qui le sont tous les jours
01:08:47depuis des années et depuis des décennies.
01:08:49Esprit d'irrévérence et d'éternelle impertinence.
01:08:51C'est la France,
01:08:53c'est cette France qu'assume Emmanuel Macron, au fond,
01:08:55Jean-Michel Fauvergue, aujourd'hui.
01:08:57Oui, il me semble, et puis
01:08:59il a raison de
01:09:01l'assumer. Les critiques
01:09:03venant de Donald Trump
01:09:05ou d'Erdogan
01:09:07viennent de Donald Trump et d'Erdogan.
01:09:09Donc, on va un peu
01:09:11relativiser tout ça, mais
01:09:13ça rejoint aussi un peu ce que je
01:09:15disais tout à l'heure, le courage de s'aimer
01:09:17et de s'accepter
01:09:19tel qu'on est. Je veux dire, à un certain moment,
01:09:21il faut peut-être arrêter de se flageller tout le temps
01:09:23et c'est peut-être ce que nous montre
01:09:25ces Jeux olympiques,
01:09:27cette joie,
01:09:29cet emport. Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de problème,
01:09:31ça ne veut pas dire que certaines scènes
01:09:33n'ont pas heurté des sensibilités,
01:09:35ce que je comprends
01:09:37tout à fait. Moi, je trouve
01:09:39à titre personnel que
01:09:41on peut heurter,
01:09:43en particulier,
01:09:45les chrétiens, en condition de heurter de la même manière
01:09:47les autres religions. Parce que ça,
01:09:49là aussi, il y a une espèce de déséquilibre
01:09:51qui ne me convient pas. Mais pour autant,
01:09:53il faut arrêter,
01:09:55je pense, de se flageller
01:09:57et aller au-delà, et montrer la France telle qu'elle est
01:09:59et dire ce qu'on a à dire, comme on est
01:10:01en train de le faire en ce moment
01:10:03à l'international.
01:10:05Et nous y reviendrons sur ces Jeux olympiques,
01:10:07évidemment, cet après-midi dans 180 minutes.
01:10:09Info. Mais avant, je souhaitais
01:10:11que nous abordions cette question,
01:10:13cette actualité internationale,
01:10:15cette crainte d'embrasement au Proche et Moyen-Orient.
01:10:17La France qui a appelé les ressortissants
01:10:19de passage à quitter l'Iran au plus tôt.
01:10:21Un risque, celui d'une escalade
01:10:23militaire entre Israël et Téhéran,
01:10:25quelques jours après l'élimination,
01:10:27vous le savez, de figures du Hamas et du Hezbollah.
01:10:29On fait un point avec Marie-Victoire
01:10:31Dieudonné, décryptage ensuite
01:10:33de Gérard Lespierre.
01:10:35Le quai d'Orsay
01:10:37tire la sonnette d'alarme.
01:10:39En raison du risque aggravé d'escalade militaire
01:10:41dans la région, les Français de passage
01:10:43qui se trouveraient encore en Iran
01:10:45sont invités à en partir au plus tôt.
01:10:47La mort du chef militaire du Hezbollah,
01:10:49celle du chef politique du Hamas,
01:10:51ravive les craintes d'une
01:10:53extension de la guerre à l'ensemble
01:10:55du Moyen-Orient. Pour cette spécialiste
01:10:57de l'Iran, ces assassinats sont avant tout
01:10:59des claques monumentales
01:11:01pour le régime des Mollahs, qui se veut inébranlable.
01:11:03Le ton est donc offensif.
01:11:05Le risque d'escalade, réel.
01:11:07Il n'y a pas une réunion
01:11:09avec le guide suprême où on n'entend pas
01:11:11ce qu'en est mort à Israël.
01:11:13Donc leur but, c'est la destruction d'Israël.
01:11:15Et le but
01:11:17d'Israël, c'est de se protéger.
01:11:19Et s'il faut pour cela passer
01:11:21par une offensive
01:11:23démesurée,
01:11:25ils le font. Pour Sarah Doraghi,
01:11:27l'alerte du quai d'Orsay
01:11:29prend aussi en compte les procédés
01:11:31de l'Iran. Le système même
01:11:33d'un pays comme l'Iran
01:11:35et, voilà,
01:11:37on a un sac de monnaie d'échange.
01:11:39On va prendre
01:11:41des gens de nationalité
01:11:43qui nous intéressent et on va les
01:11:45prendre en otage et on attend.
01:11:47Si l'otage est français, la France va dire
01:11:49mais nous on est bloqués, on ne peut pas intervenir, on est des otages
01:11:51là-bas. De son côté, le Qatar,
01:11:53principal intermédiaire entre le Hamas
01:11:55et Israël, s'interroge sur le
01:11:57devenir des négociations.
01:11:59Peut-être cette première
01:12:01question, Gérard Vespière, Israël
01:12:03qui a dit s'attendre à une riposte
01:12:05iranienne, à quoi
01:12:07faut-il s'attendre et surtout dans quel
01:12:09délai, au fond, aujourd'hui ?
01:12:11Je pense que le délai devrait
01:12:13être relativement court.
01:12:15Les Etats-Unis, qui ont toujours
01:12:17d'assez bonnes informations
01:12:19depuis quelque temps, depuis l'Ukraine,
01:12:21depuis aussi des
01:12:23opérations au Proche-Orient,
01:12:25ont indiqué 72 heures.
01:12:27Donc, on est toujours dans la
01:12:29fourchette et je pense que le week-end
01:12:31peut être assez clé.
01:12:33Donc, maintenant,
01:12:35il ne faut pas oublier que nous sommes
01:12:37hélas dans le
01:12:39dixième mois de guerre.
01:12:41Donc, s'il devait y avoir eu
01:12:43une déflagration,
01:12:45une escalade, n'aurait-elle pas dû
01:12:47intervenir dès le 7 octobre ?
01:12:49S'il y avait vraiment, comme on vient
01:12:51de l'entendre, une volonté de détruire
01:12:53Israël, n'était-ce pas le 7 octobre
01:12:55qu'il fallait effectivement lancer
01:12:57le Hamas et en même temps le Hezbollah
01:12:59et en même temps les outils
01:13:01et en même temps les missiles depuis Téhéran ?
01:13:03Ça s'est fait ? Non.
01:13:05Donc, ça veut dire qu'il n'y a pas de
01:13:07volonté stratégique.
01:13:09Il y a une volonté idéologique.
01:13:11Ne nous trompons pas
01:13:13d'éclairage, n'est-ce pas ?
01:13:15Très intéressant. Ça veut dire
01:13:17que l'Iran, au fond, n'a pas les moyens
01:13:19même militaires
01:13:21pour... L'Iran a embrasé la région
01:13:23Et là,
01:13:25c'est quatre files, n'est-ce pas ?
01:13:27Le fil irakien,
01:13:29le fil syrien, le fil du Hezbollah
01:13:31au Liban et puis le fil du Hamas
01:13:33à Gaza. Et puis, elle fait
01:13:35marcher les files. Mais elle, elle est derrière.
01:13:37Combien de milliers,
01:13:39de dizaines de milliers de morts
01:13:41non iraniens ?
01:13:43Combien de morts iraniens ?
01:13:45Une dizaine ?
01:13:47Voyez-vous ? Il faut toujours
01:13:49revenir à l'essentiel. Et donc,
01:13:51l'intention très claire derrière
01:13:53de l'Iran, c'est quoi ?
01:13:55C'est la nuisance.
01:13:57Ils ont été obligés d'intervenir parce qu'ils
01:13:59voyaient à venir
01:14:01à grande vitesse des accords
01:14:03entre Israël
01:14:05et l'Arabie saoudite.
01:14:07C'est-à-dire, le développement
01:14:09des accords d'Abraham.
01:14:11Or, il était impensable
01:14:13pour le royaume
01:14:15de Téhéran, le royaume du chiisme,
01:14:17de voir le leader
01:14:19sunnite
01:14:21s'allier, ou en tout cas,
01:14:23reconnaître Israël.
01:14:25C'était impensable.
01:14:27Dans les années 70, avant que
01:14:29Khomeini arrive au pouvoir,
01:14:31il a écrit déjà
01:14:33Israël
01:14:35est le plus grand ennemi,
01:14:37non pas de l'Iran, puisque
01:14:39à la période du Shah, il y avait
01:14:41des relations normales, mais le plus grand
01:14:43ennemi de l'Islam.
01:14:45Donc voilà, c'est un débat
01:14:47idéologique, donc ils n'ont pas
01:14:49les moyens physiques.
01:14:51C'est un pouvoir de nuisance, Jean-Michel Fauvert
01:14:53nous disait, Gérard Vespière. On l'a
01:14:55entendu hier, le ministère de l'Intérieur
01:14:57qui a publié une note pour protéger
01:14:59davantage, dans ce contexte géopolitique,
01:15:01notamment les lieux de culte
01:15:03de français de confession juive.
01:15:05On voit aussi la délégation israélienne
01:15:07particulièrement menacée.
01:15:09Vos anciens camarades, les hommes du Raid,
01:15:11le GIGN, ultra mobilisés
01:15:13pour protéger cette délégation.
01:15:15Est-ce qu'effectivement, il y a un risque
01:15:17de voir, je ne sais pas,
01:15:19des agents iraniens déstabiliser
01:15:21le pays ? Peut-être ces Jeux olympiques ?
01:15:23Est-ce que, du côté des forces de l'ordre,
01:15:25on a cette menace en tête ?
01:15:27Alors, déstabiliser le pays, c'est un bien grand mot.
01:15:29Faire en sorte
01:15:31d'être des menaces
01:15:33effectives, oui, et c'est pris
01:15:35très au sérieux par les services, les services de renseignement
01:15:37certes, mais aussi les services
01:15:39d'enquête, les services
01:15:41d'intervention.
01:15:43Gérald Darmanin
01:15:45a demandé à ce qu'on renforce
01:15:47un peu certaines cibles.
01:15:49Alors,
01:15:51rappelons-nous d'une chose, c'est que
01:15:53en 2016,
01:15:55pendant
01:15:57l'Euro
01:15:592016, que nous sécurisions
01:16:01avec le Raid, le GIGN
01:16:03et toutes les autres unités,
01:16:05nous n'avons pas eu d'attentat terroriste
01:16:07sur les JO, mais nous avons eu
01:16:09l'attentat de Magnanville
01:16:11à côté des JO.
01:16:13Donc, on peut toujours avoir
01:16:15une opération de ce type-là.
01:16:17On peut surtout aussi
01:16:19penser que
01:16:21certains pays, je pense
01:16:23à l'Iran en particulier, peuvent peut-être
01:16:25aussi trouver
01:16:27des cibles dans les pays européens,
01:16:29des cibles particulières
01:16:31et des cibles
01:16:33qui les intéressent.
01:16:35Et venir faire une opération.
01:16:37À l'image
01:16:39de,
01:16:41moins les
01:16:43avions, bien sûr, à l'image
01:16:45des opérations que fait Israël sur les territoires étrangers.
01:16:47Donc, on peut avoir cette menace-là.
01:16:49Et cette menace-là est prise très au sérieux
01:16:51par les services. Et donc, il faut
01:16:53se prévenir
01:16:55d'une opération de ce type-là. Et ça,
01:16:57c'est le rôle de la DGSE
01:16:59en extérieur, travaillant en collaboration
01:17:01avec la Direction Générale de la Sécurité Intérieure,
01:17:03qui s'occupe à la fois de l'antiterrorisme
01:17:05mais qui s'occupe aussi
01:17:07des menées subversives des pays étrangers.
01:17:09Jean-Ravespierre, peut-être cette réaction sur
01:17:11effectivement cette menace de déstabilisation
01:17:13iranienne ici sur le territoire français.
01:17:15C'est ce que j'appelais tout à l'heure
01:17:17l'effet miroir. C'est-à-dire qu'Israël a
01:17:19éliminé un de ses ennemis à l'extérieur
01:17:21de son territoire.
01:17:23Donc, en miroir,
01:17:25Téhéran peut avoir
01:17:27la vision d'éliminer des ennemis
01:17:29israéliens à l'extérieur du territoire
01:17:31israélien. Donc, ils l'ont déjà
01:17:33fait avec d'odieux
01:17:35attentats en Argentine.
01:17:37Plus de 80 morts. C'est pas une mission
01:17:39israélienne qui a été explosée.
01:17:41Bon, suite à des contentieux, bien sûr,
01:17:43entre l'Iran et
01:17:45Téhéran. Donc, oui, c'est tout à fait
01:17:47une des possibilités.
01:17:49Donc, il y a la réponse
01:17:51purement militaire et puis la réponse
01:17:53cyber, la réponse de démantèlement
01:17:55des réseaux. On en a parlé
01:17:57tout à l'heure. Une vingtaine de personnes
01:17:59effectivement arrêtées en Iran
01:18:01supposées ayant participé
01:18:03au montage de l'opération
01:18:05contre l'élimination
01:18:07d'Agnès. Donc, il y a
01:18:09différents
01:18:11modèles qui peuvent même se
01:18:13superposer. Donc,
01:18:15on va certainement dans les prochaines
01:18:17heures ou tous prochains jours
01:18:19avoir les éléments de réponse.
01:18:21Nous suivons tout ça de très près, bien évidemment,
01:18:23sur ces news. On le voit, le monde qui
01:18:25bouge d'heure en heure, de minute en minute.
01:18:27L'actualité internationale
01:18:29très chargée, notamment avec cet échange de
01:18:31prisonniers entre l'Occident
01:18:33et la Russie. Et ce sentiment très fort
01:18:35aujourd'hui. Est-ce que Vladimir Poutine
01:18:37n'est pas renforcé comme jamais au fond ?
01:18:39Nous allons y revenir. Je vais vous poser la question
01:18:41aux uns et aux autres. Mais avant,
01:18:43retour sur cet échange de prisonniers
01:18:45qui s'est déroulé jeudi. C'était en Turquie
01:18:47le plus grand accord de libération
01:18:49depuis la fin de la guerre froide.
01:18:51Dounia Tengour nous raconte
01:18:53les faits et nous en parlons ensuite.
01:18:57Un échange de prisonniers historique
01:18:59entre Moscou et l'Occident.
01:19:01Au total, 26 détenus
01:19:03dans les deux blocs qui ont retrouvé la liberté.
01:19:05Sur le tarmac de la base militaire
01:19:07d'Andrews, près de Washington,
01:19:09le président américain Joe Biden,
01:19:11accompagné de Kamala Harris, accueille
01:19:13les prisonniers libérés par la Russie,
01:19:15dont le journaliste Evan Gershkovich.
01:19:17Aussitôt libérés, l'Américain
01:19:19veut continuer le combat pour la liberté.
01:19:21Ses premières pensées vont
01:19:23aux prisonniers politiques russes.
01:19:25C'était formidable de monter
01:19:27dans ce bus aujourd'hui et de voir
01:19:29un grand nombre de prisonniers politiques russes
01:19:31et pas seulement des Américains et des Allemands.
01:19:33Je pense qu'il serait bon
01:19:35de voir si nous pouvons éventuellement
01:19:37faire quelque chose pour eux aussi.
01:19:39Pour le président américain,
01:19:41ces libérations sont synonymes de triomphe
01:19:43pour la fin de son mandat.
01:19:45Du côté russe, l'émotion est tout aussi grande
01:19:47pour le Kremlin.
01:19:49Je tiens tous à vous féliciter
01:19:51pour votre retour dans votre pays natal.
01:19:53Je tiens à vous remercier
01:19:55pour votre fidélité au serment,
01:19:57à votre devoir et à votre patrie
01:19:59d'avoir oublié une minute.
01:20:01Maintenant, vous êtes à la maison.
01:20:03Cet échange de prisonniers,
01:20:05tout à fait exceptionnel depuis la fin
01:20:07de la guerre froide, n'a toutefois pas
01:20:09été du goût de tous. En effet,
01:20:11le candidat à la présidentielle américaine
01:20:13Donald Trump a tout bonnement qualifié
01:20:15cet événement de victoire pour Poutine.
01:20:19Avant de décrypter ce qui est en jeu,
01:20:21peut-être ce premier constat,
01:20:23c'est que tous les ponts
01:20:25ne sont pas coupés entre l'Occident
01:20:27et le Kremlin depuis l'invasion en Ukraine.
01:20:29Ça, c'est ce que nous constatons aujourd'hui.
01:20:31Cet échange de prisonniers a beau être
01:20:33exceptionnel depuis la fin de la seconde guerre mondiale,
01:20:35il n'en demeure pas moins, et vous l'avez dit,
01:20:37que les canaux diplomatiques,
01:20:39malgré les conflits et les guerres,
01:20:41se poursuivent le plus souvent
01:20:43dans la coulisse, les discussions se poursuivent
01:20:45par des canaux plus ou moins
01:20:47secrets, plus ou moins ouverts.
01:20:49Visiblement, dans cet échange
01:20:51qui a eu lieu,
01:20:53l'un des prisonniers qui a été échangé,
01:20:55l'un des Russes, visiblement, a joué
01:20:57un poids très important
01:20:59dans la décision de Vladimir Poutine.
01:21:01Il s'appelle Vadim Krasikov.
01:21:03C'est un ancien cadre
01:21:05du FSB.
01:21:07C'est l'ex-KGB
01:21:09dont faisait partie Vladimir Poutine.
01:21:11Cet homme a été
01:21:13condamné à la prison à perpétuité
01:21:15en 2021 en Allemagne,
01:21:17pour avoir assassiné en 2019, en plein jour et dans un
01:21:19parc à Berlin, un ex-militant
01:21:21tchétchène de nationalité géorgienne.
01:21:23C'est un homme qui pèse dans l'appareil
01:21:25sécuritaire russe. C'est un homme très, très proche
01:21:27visiblement sur les enquêtes de la presse américaine,
01:21:29très, très proche de Vladimir Poutine.
01:21:31Et décider
01:21:33de l'échanger avec les autres
01:21:35dans le cadre de cet échange,
01:21:37c'était pour Vladimir Poutine à la fois
01:21:39rassurer ses services de sécurité,
01:21:41dont on le sait très proche, et puis
01:21:43réaffirmer cette image
01:21:45de père protecteur
01:21:47des Russes partout dans le monde.
01:21:49Effectivement, c'est Vladimir Poutine qui sort renforcé de cette séquence
01:21:51a priori, Gérard Lévespierre.
01:21:53Pourquoi avoir des a priori ?
01:21:55Il sort renforcé de cette séquence.
01:21:57Non.
01:21:59Premièrement,
01:22:01la Russie a toujours
01:22:03souhaité être
01:22:05à côté des États-Unis
01:22:07pour paraître
01:22:09légal.
01:22:11Pas légal en termes de légalité,
01:22:13mais un égale l'un.
01:22:15Donc ça, c'est la stratégie
01:22:17globale.
01:22:19Bruxelles ne connaît pas.
01:22:21Washington, oui.
01:22:23Deuxièmement, comme l'évoquait tout à l'heure
01:22:25Amaury, effectivement, il y a des contacts
01:22:27en permanence, même au niveau
01:22:29de l'Ukraine, n'est-ce pas ?
01:22:31Il y a des contacts entre les chefs d'État-major
01:22:33russes et américains,
01:22:35tous les deux ou trois mois,
01:22:37avec les ministres de la Défense
01:22:39russes et américains.
01:22:41Et si on regarde les chiffres, cette fois-ci, sur l'opération
01:22:43qui vient d'avoir lieu,
01:22:45les Occidentaux ont récupéré
01:22:4716 personnes.
01:22:49Les Russes, 10.
01:22:51Alors, qui a gagné ?
01:22:53Sans a priori.
01:22:55Sur ce point de vue-là, les Occidentaux,
01:22:57effectivement, mon cher Gérard.
01:22:59Mais toujours est-il qu'on se pose aussi la question
01:23:01c'est quoi l'étape d'après des négociations
01:23:03pour cesser la guerre en Ukraine ?
01:23:05Est-ce que c'est à ça qu'il faut se préparer ?
01:23:07Volodymyr Zelensky s'est dit ouvert
01:23:09à la présence de la Russie au prochain
01:23:11Sommet pour la paix. Est-ce que c'est ça,
01:23:13l'étape d'après, Gérard Lespierre ?
01:23:15Les guerres qui ne se sont jamais
01:23:17non arrêtées. Elles s'arrêtent toujours
01:23:19par des négociations. Donc, il est rare à un moment
01:23:21des négociations. Le moment où
01:23:23ces négociations arrivent, c'est le moment
01:23:25où les fronts militaires ne progressent plus.
01:23:27Et ce qui est le cas en ce moment ?
01:23:29Vous êtes un diplomate remarquable.
01:23:31Donc, vous avez
01:23:33effectivement les conditions
01:23:35pour que
01:23:37les négociations, les diplomates
01:23:39commencent à parler, puisque
01:23:41l'Ukraine ne peut pas enfoncer
01:23:43pour le moment.
01:23:45L'arrivée des F-16,
01:23:47c'est une arme politico-militaire.
01:23:49Effectivement,
01:23:51politiquement, on met
01:23:53une pression sur la Russie. On dit attention,
01:23:55on va mettre en œuvre une technologie un peu plus performante
01:23:57contre vous. Donc, vous avez peut-être intérêt
01:23:59à négocier maintenant. Et militairement,
01:24:01si on commence à les utiliser, ils vont voir
01:24:03les résultats. Donc, voilà, il y a le double.
01:24:05Les F-16 sont du haut.
01:24:07Donc, il y aura forcément,
01:24:09puisqu'il n'y a pas de mouvements
01:24:11significatifs sur le front
01:24:13depuis un an, on s'approche
01:24:15du moment où on va se retrouver
01:24:17peut-être pas directement
01:24:19russes et ukrainiens
01:24:21en face l'un de l'autre, mais
01:24:23par des intermédiaires à un début de négociation.
01:24:25Donc, effectivement,
01:24:27en tout cas, tout cela nous renvoie
01:24:29aussi à la guerre froide. Je ne sais pas s'il y a des
01:24:31similitudes ou pas, Jean-Michel Fauvert.
01:24:33Elle est chaude.
01:24:35Jean-Michel Fauvert,
01:24:37peut-être une réaction. On a le sentiment tout de même
01:24:39que ça bouge, que ça avance, et peut-être
01:24:41pourquoi pas cette perspective de négociation et de fin de guerre.
01:24:43Alors, moi, je pense que cet échange
01:24:45de prisonniers, c'est... Effectivement,
01:24:47on parle, et a raison,
01:24:49de ce qui se passait pendant la guerre froide.
01:24:51Et c'est plutôt...
01:24:53Je vais peut-être surprendre, ça me semble
01:24:55plutôt encourageant. Ça veut dire qu'effectivement,
01:24:57on l'a dit, il y a des canaux
01:24:59qui ne se sont jamais rompus.
01:25:01Là, on parle des canaux diplomatiques. Il y a aussi
01:25:03les canaux des services d'intelligence qui sont
01:25:05très proches et qui ne s'interrompent
01:25:07jamais. Il y a les canaux
01:25:09des chefs d'état-major d'armée qui parlent
01:25:11entre eux. Donc, il y a plusieurs canaux
01:25:13importants. Et on arrive à quelque chose
01:25:15d'intéressant avec l'aide de
01:25:17pays tiers aussi. Il ne faut
01:25:19pas oublier dans ce domaine-là
01:25:21le poids que prend maintenant
01:25:23en particulier la Turquie
01:25:25dans ce conflit, d'une manière
01:25:27générale, dans ce conflit entre l'Ukraine
01:25:29et la Russie. Eh bien, ça, c'est plutôt
01:25:31encourageant. Alors, ce n'est pas encourageant
01:25:33qu'il y ait encore une guerre qui traîne, etc.
01:25:35Ce qui est encourageant, c'est qu'on ait
01:25:37gardé l'habitude d'avoir
01:25:39du contact pour pouvoir se parler
01:25:41et éviter
01:25:43les dégâts maximums que l'on
01:25:45pourrait éviter. Et arriver
01:25:47ensuite à une trêve et à
01:25:49discuter sur une paix. Nous verrons
01:25:51toutes les conséquences, bien évidemment. Nous arrivons
01:25:53au terme de cette deuxième heure.
01:25:55Le temps, pour moi, de vous remercier
01:25:57à Maurie Brelet. Merci beaucoup
01:25:59d'avoir décrypté et analysé l'actualité. Tout comme
01:26:01vous, Gérard Vespierre. On rappelle
01:26:03votre ouvrage vers la prochaine
01:26:05révolution iranienne. C'est
01:26:07aux éditions. Elle est
01:26:09impliquée, vous le voyez à l'antenne,
01:26:11à lire, pour être bien
01:26:13éclairé sur la situation en
01:26:15Iran. On va marquer une très courte pause,
01:26:17mon cher Jean-Michel. Si vous l'acceptez,
01:26:19restez autour de ce plateau.
01:26:21Alors, écoutez, on vous en remercie infiniment.
01:26:23On accueillera Philippe David, qui va nous
01:26:25rejoindre. Et nous serons, dans un instant,
01:26:27restés avec nous, avec le président
01:26:29de la Fédération française de judo.
01:26:31On va revenir sur les Jeux olympiques,
01:26:33bien évidemment. A tout de suite sur ces news.
01:26:37De retour
01:26:39sur le plateau de 180 minutes
01:26:41info. Bienvenue, si vous nous rejoignez,
01:26:43pour cette dernière partie. Nous sommes toujours
01:26:45avec Jean-Michel Fauvergue, l'ancien chef
01:26:47du Red. Et il vient d'arriver à l'instant.
01:26:49Vous êtes pile poil à l'heure,
01:26:51mon cher Philippe. Philippe David, animateur
01:26:53radio. Comment allez-vous ?
01:26:54Ça va très bien. Vous savez ce que disait Enzo Ferrari ?
01:26:56Vous allez nous le dire. La meilleure
01:26:58voiture, c'est celle qui tombe en panne
01:27:00en étant en tête toute la course et au moment
01:27:02où elle passe la ligne d'arrivée. C'est ce qui vient de vous arriver ?
01:27:04Exactement. En tout cas, vous êtes
01:27:06là à l'heure et c'est formidable. Dans un instant,
01:27:08le journal, les toutes dernières actualités
01:27:10avec Isabelle Piboulot. Ce sera à
01:27:1216h. Nous serons, alors
01:27:14surtout ne pas manquer, nous serons avec le président
01:27:16de la Fédération de judo. Après
01:27:1816h, qui sera avec nous ? On voit bien
01:27:20après les victoires de Teddy Riener,
01:27:22on a envie de l'appeler Teddy Rienor, Teddy Wiener.
01:27:24C'est vrai que c'était absolument incroyable
01:27:26ce qui se passe en ces dernières heures, mon cher
01:27:28type. Ah oui, c'est clair que là, Teddy Riener
01:27:30stratosphérique, mais Léon Marchand
01:27:32dans un autre registre stratosphérique aussi.
01:27:34Et puis les trois médailles,
01:27:36premier, deuxième, troisième.
01:27:38Et avec cette image fabuleuse, les deux Français
01:27:40médaille d'or et médaille d'argent qui se retournent
01:27:42pour voir où est leur copain juste après avoir
01:27:44passé la ligne d'arrivée et qu'ils voient
01:27:46qu'il chope le bronze, c'est extraordinaire.
01:27:48C'est absolument incroyable. Et il témoignait d'ailleurs
01:27:50ce matin sur notre antenne. Ils étaient là
01:27:52sur CNews. On va peut-être pouvoir les
01:27:54entendre avant
01:27:56l'arrivée d'Isabelle Pigoulot pour le journal.
01:27:58Et voilà, je vous propose de les écouter.
01:28:00Ils se sont exprimés chez Thierry Cabane.
01:28:02Tout à l'heure, écoutez-les.
01:28:04Forcément, beaucoup de fierté.
01:28:06On a eu l'habitude de le voir sur
01:28:08des encourses comme des Coupes du monde
01:28:10ou autre chose qu'on fait d'habitude.
01:28:12Mais là, le fait que ce soit les Jeux olympiques,
01:28:14que ce soit en France,
01:28:16à Paris, à la maison,
01:28:18c'était assez spécial.
01:28:20On a bien savouré cette Marseillaise
01:28:22avec les trois drapeaux
01:28:24tricolores.
01:28:26Je pense que c'est un moment qu'on n'oubliera
01:28:28jamais.
01:28:30Effectivement, ces Jeux olympiques nous permettent aussi,
01:28:32Jean-Michel Fauvert, de découvrir d'autres sports.
01:28:34Peut-être un peu moins populaires. Le BMX,
01:28:36c'est vrai que c'est extraordinaire comme sport.
01:28:38C'est spectaculaire. Ça va vite.
01:28:40C'est physique. Peut-être un peu moins inconnu
01:28:42des Français.
01:28:44Et ces Jeux olympiques permettent aussi
01:28:46de découvrir d'autres sports.
01:28:48C'est ça aussi l'un des enjeux de cette compétition.
01:28:50Oui, moi, à titre personnel, je ne connaissais pas
01:28:52ce sport-là et je me suis régalé.
01:28:54Encore plus quand les Français gagnent.
01:28:56Ça m'a fait plaisir.
01:28:58On a plein de sports qu'on est en train de découvrir.
01:29:00Je reviens légèrement
01:29:02sur le rugby à 7.
01:29:04C'est un atout
01:29:06gagnant de la fédération de rugby
01:29:08parce que ça va permettre d'engranger,
01:29:10comme dans notre fédé,
01:29:12au judo, on aura le...
01:29:14Comme dans notre fédé, d'engranger
01:29:16des licenciés
01:29:18et de pouvoir ensuite d'engranger les champions de demain.
01:29:20Effectivement.
01:29:22Regardons le rugby à 7 où on a quand même,
01:29:24par exemple, Antoine Dupont ou Epée
01:29:26qui jouent tous les deux au Stade Toulousain,
01:29:28qui jouent à 15 qui ont été joués à 7.
01:29:30C'est l'occasion.
01:29:32Je sais que vous venez d'un pays de rugby.
01:29:34De passionnés de rugby autour de ce plateau.
01:29:36C'est pour ça que très vite,
01:29:38nous sommes partis sur le rugby.
01:29:40Bravo quand même.
01:29:42Si le rugby à 7 est rentré aux Jeux olympiques,
01:29:44c'est en partie grâce à un certain Bernard Lapassé
01:29:46qui s'est occupé des JO de Paris
01:29:48qui a été longtemps président de la Fédération française de rugby
01:29:50et de World Rugby
01:29:52qui est la fédération mondiale.
01:29:54C'est la FIFA du rugby.
01:29:56Pour utiliser un terme peut-être un peu trivial.
01:29:58Et dans un instant, nous serons avec
01:30:00le président de la fédération française de judo.
01:30:02Là aussi le judo qui nous fait vibrer
01:30:04ces dernières heures. Mais avant, il est 16h.
01:30:06Bienvenue si vous nous rejoignez sur ces news.
01:30:08Isabelle Piboulot est avec nous.
01:30:10Rebonjour ma chère Isabelle.
01:30:12Un point avec vous sur les toutes dernières actualités.
01:30:14Plus de 1000 km de bouchons
01:30:16ont été enregistrés à la mi-journée.
01:30:18Le trafic routier s'annonce rude
01:30:20en ce week-end de chasse et croisée.
01:30:22Ce samedi étant classé noir
01:30:24dans le sens des départs.
01:30:26Pour les retours, bison flûté, voies rouges
01:30:28en Ile-de-France et Provence-Alpes,
01:30:30Côte d'Azur, orange au niveau national.
01:30:32Demain, la circulation restera rouge
01:30:34notamment en Ile-de-France
01:30:36et majoritairement orange
01:30:38pour la journée de lundi.
01:30:40La consommation d'alcool, de drogue
01:30:42et de médicaments sont de plus en plus
01:30:44à l'origine des accidents mortels
01:30:46sur les autoroutes.
01:30:48Distance de sécurité non respectée,
01:30:50agressivité au volant.
01:30:52Ces conduites à risque représentent
01:30:5431% des accidents mortels de 2023.
01:30:56Un chiffre en hausse
01:30:58depuis trois ans consécutifs.
01:31:00Les précisions de Mathilde Ibanez.
01:31:06Pour la troisième année consécutive,
01:31:08la première cause de mortalité
01:31:10sur les autoroutes françaises
01:31:12est la prise de médicaments.
01:31:14Selon le dernier bilan de sécurité routière
01:31:16publié par l'Association des sociétés françaises
01:31:18d'autoroutes, la conduite sous l'influence
01:31:20de ces produits correspond
01:31:22à 31% des accidents mortels
01:31:24en 2023, contre
01:31:2626% en 2022 et
01:31:2827,7% en 2021.
01:31:30Aujourd'hui, le problème de sécurité routière
01:31:32en France se concentre, que ce soit
01:31:34sur les autoroutes ou hors autoroutes,
01:31:36autour de la problématique de l'alcool,
01:31:38des stupéfiants et aussi
01:31:40du téléphone portable au volant.
01:31:42Il va donc falloir agir sur ces facteurs
01:31:44d'accident.
01:31:46Pourtant, les autoroutes sont considérées
01:31:48comme le réseau le plus sûr.
01:31:50Si elles connaissent une baisse du nombre de tués
01:31:52avec 181 décès en 2023, soit
01:31:54moins de 7% par rapport à l'année 2022.
01:31:56La drogue a provoqué
01:31:5819 collisions mortelles,
01:32:00l'alcool 14 et le cocktail D2,
01:32:0213 accidents mortels.
01:32:04Je pense que la prévention, c'est aussi de l'éducation
01:32:06et de la pédagogie.
01:32:08Un peu en drill, en répétition,
01:32:10c'est comme ça que ça doit fonctionner.
01:32:12C'est vrai qu'on en voit moins,
01:32:14c'est une réalité. Ils sont nécessaires,
01:32:16c'est une deuxième réalité.
01:32:18Les accidents liés à la vitesse arrivent,
01:32:20quant à eux, en deuxième position,
01:32:22suivis de la présence de piétons,
01:32:24de manœuvres dangereuses, d'inattention
01:32:26et de somnolence. Des accidents sous emprise
01:32:28qui, selon l'étude, arrivent à 55%
01:32:30entre 21h et 6h du matin
01:32:32et 43% le week-end.
01:32:34Aucune nouvelle fouille n'est prévue
01:32:36l'immédiat pour tenter de localiser l'INA.
01:32:38Les quatre journées de recherche
01:32:40dans les Vosges ont été infructueuses.
01:32:4245 hectares ont été ratissés
01:32:44dans la forêt d'Anould
01:32:46où les enquêteurs ne devraient pas retourner.
01:32:48L'adolescente de 15 ans n'a pas donné
01:32:50signe de vie depuis septembre dernier.
01:32:52Dans le reste de l'actualité,
01:32:54direction la Haute-Garonne
01:32:56où le photovoltaïque a le vent en poupe.
01:32:58110 000 installations
01:33:00opérationnelles ont été comptabilisées
01:33:02dans le département l'an dernier
01:33:04contre moins de 46 000 fin 2022.
01:33:06Les particuliers sont de plus en plus nombreux
01:33:08à produire leur électricité.
01:33:10Reportage à Tournefeuille
01:33:12de Jean-Luc Thomas.
01:33:14Depuis trois mois,
01:33:16les propriétaires de cette maison
01:33:18produisent leur électricité dont ils ont besoin.
01:33:20Cela grâce à 19 panneaux solaires
01:33:22ils autoconsomment.
01:33:24La facture d'électricité était
01:33:26vraiment très élevée.
01:33:28Le but c'était d'essayer de voir
01:33:30comment on pouvait baisser la facture d'électricité.
01:33:32Les installations de ce type
01:33:34fleurissent en Haute-Garonne, plus 70%
01:33:36en un an. Pour une installation
01:33:38complète, panneaux et batterie,
01:33:40le montant dépasse pourtant
01:33:42les 20 000 euros amortis en 10 ans.
01:33:44On a des
01:33:46retours sur investissement
01:33:48qui sont assez
01:33:50rapides.
01:33:52Beaucoup de gens l'ont compris
01:33:54et passent le pas
01:33:56de l'autoconsommation.
01:33:58Les propriétaires deviennent aussi plus vertueux.
01:34:00En plus de produire
01:34:02de l'énergie renouvelable,
01:34:04ça rend les propriétaires
01:34:06de ces installations beaucoup plus conscients
01:34:08de leur propre consommation d'électricité.
01:34:10Il y a un petit peu
01:34:12de nuages qui viennent d'arriver.
01:34:14Je suis à presque 3 kW.
01:34:16On consomme 5,6
01:34:18parce qu'on vient de remettre
01:34:20la climatisation
01:34:22de façon temporaire. On essaie
01:34:24de réduire car il fait
01:34:2640 degrés à l'extérieur.
01:34:28Quand la chaleur est trop forte,
01:34:30la production d'électricité photovoltaïque
01:34:32baisse en moyenne de 1%.
01:34:36Les Jeux Olympiques de Paris
01:34:38déchaînent les passions à tel point
01:34:40que les bénévoles revendent leurs
01:34:42vêtements à prix fort,
01:34:44jusqu'à 250 euros pour un bob,
01:34:46150 pour un pantalon,
01:34:48des tenues déjà à collector qui s'arrachent
01:34:50sur les sites de seconde main.
01:34:52Voilà pour l'actualité à 16h.
01:34:54On se retrouve à 16h30.
01:34:56Merci ma chère Isabelle.
01:34:58On compte sur vous pour porter ce magnifique
01:35:00bob rose des Jeux Olympiques à 16h30.
01:35:02Je ne sais pas si vous aurez le temps de vous en procurer.
01:35:04Merci ma chère Isabelle.
01:35:0616h30 pour un nouveau point complet sur l'actualité.
01:35:08Vous le lisiez Isabelle, la France vit
01:35:10au rythme des Jeux Olympiques
01:35:12et des médailles françaises.
01:35:14Le moins que l'on puisse dire, c'est que la moisson est
01:35:16très bonne. Natation,
01:35:18BMX, judo,
01:35:20la France brille. On espère bien évidemment
01:35:22que cela va continuer.
01:35:24Nous allons retrouver Stéphane Nomi.
01:35:26C'est le Président de la Fédération
01:35:28Française de Judo.
01:35:30Il nous fait l'honneur d'être avec nous.
01:35:32Merci beaucoup Président
01:35:34d'être avec nous sur CNews
01:35:36cet après-midi pour revenir sur
01:35:38l'exploit, notamment l'exploit de Teddy
01:35:40Riner lors de
01:35:42ces Jeux Olympiques. Est-ce qu'on peut dire
01:35:44que c'est finalement l'une des plus
01:35:46belles périodes de l'histoire
01:35:48du judo français, ces Jeux Olympiques ?
01:35:50Oui,
01:35:52c'est la plus belle
01:35:54période du judo français.
01:35:56On a un athlète qui est
01:35:58devenu le plus grand judoka de tous
01:36:00les temps.
01:36:02Il a ramené cette médaille
01:36:04d'or, sa troisième en individuel.
01:36:06Ce n'était jamais fait dans l'histoire du judo.
01:36:08Il y avait des judokas qui avaient
01:36:10déjà deux médailles d'or, comme David Douillet,
01:36:12mais trois
01:36:14plus une en équipe, ça fait quatre,
01:36:16plus deux de bronze, ça veut dire
01:36:18cinq Jeux Olympiques différents.
01:36:20C'est du jamais vu dans le monde du judo.
01:36:22Aller chercher une médaille d'or
01:36:24à 35 ans avec la manière,
01:36:26parce qu'il a mis une très
01:36:28belle manière, il a mis des icons
01:36:30à beaucoup de combats, à trois combats sur quatre.
01:36:32C'est juste exceptionnel ce qui vient
01:36:34de se passer dans l'enceinte de
01:36:36l'aréna de Paris.
01:36:38On a vu d'ailleurs
01:36:40Teddy Riner fêter la
01:36:42victoire aux côtés d'Emmanuel Macron.
01:36:44Et on sait, Emmanuel Macron,
01:36:46avant l'épreuve, a mis la
01:36:48pression aux sportifs avec
01:36:50comme objectif le top 5.
01:36:52Alors est-ce que c'est rentré en
01:36:54compte ? Qu'est-ce que vous avez eu une
01:36:56pression supplémentaire à gérer
01:36:58en tout cas avec Teddy Riner ?
01:37:00Et comment est-ce que vous êtes préparé à tout cela ?
01:37:02Nous on avait une pression
01:37:04supplémentaire, pas qu'avec Teddy Riner,
01:37:06parce que le Président de la République,
01:37:08il nous a demandé dix médailles pour le judo français.
01:37:10Puisqu'à Tokyo, on en avait
01:37:12fait huit, c'était déjà un record.
01:37:14Et là, il nous avait dit, il faut quand même faire
01:37:16mieux qu'à Tokyo.
01:37:18On a la plus grande équipe jamais
01:37:20arrivée
01:37:22au judo français. Donc on croyait
01:37:24en eux, ils ont brillé toute l'Olympiade,
01:37:26ils ont fait des médailles dans tous les championnats
01:37:28du monde de super-enduro.
01:37:30Ils ont été incroyables, mes judocats,
01:37:32garçons et filles, sur toute l'Olympiade.
01:37:34Mais c'était ambitieux, c'était
01:37:36très ambitieux, c'était beaucoup de pression pour eux.
01:37:38Et aujourd'hui, on aura dix
01:37:40médailles pour le judo français,
01:37:42avec le plus grand judocat de tous les temps.
01:37:44Alors oui, beaucoup de pression,
01:37:46mais des judocats
01:37:48qui répondent à la pression.
01:37:50Objectif atteint, donc, Jean-Michel Fauvergue, une question.
01:37:52Monsieur le Président, merci,
01:37:54c'était très clair. Moi, je voulais savoir,
01:37:56par curiosité, comment...
01:37:58Est-ce que vous avez une politique pour déceler les talents ?
01:38:00Comment vous les faites monter ? Ou tout simplement,
01:38:02c'est les championnats locaux, et au fur et à mesure,
01:38:04ça s'agrège de cette manière-là ?
01:38:06C'est exactement ça. Nous, on a un système,
01:38:08on a 550 000 licenciés,
01:38:105000 clubs, donc il y a des clubs
01:38:12partout. Tous les champions, ils viennent des petits clubs.
01:38:14Donc, ils sont détectés dans les petits clubs.
01:38:16On a des très bons dirigeants dans les petits clubs.
01:38:18Après, une fois qu'ils sont détectés,
01:38:20ils vont dans les sports études.
01:38:22Une fois qu'ils sont passés dans les sports études,
01:38:24ils vont dans les pôles espoirs, puis dans
01:38:26les pôles France, et après, ils rentrent à l'INSEP.
01:38:28C'est-à-dire qu'en judo,
01:38:30c'est très, très rare
01:38:32qu'on laisse passer une pépite.
01:38:34On a un système qui est très bien fait
01:38:36depuis des générations.
01:38:38Ça veut dire que comme ça, on garde tous les champions.
01:38:40Et on a un autre savoir-faire,
01:38:42c'est qu'on a beaucoup de transmissions
01:38:44des anciens champions vers les nouveaux champions.
01:38:46Ça, ça marche énormément.
01:38:48Et comme ça,
01:38:50aussi, avec ça,
01:38:52on ne rate pas la passation.
01:38:54Et les champions,
01:38:56ça s'est bien parlé aux autres champions.
01:38:58Ils apprennent beaucoup de choses.
01:39:00Stéphane,
01:39:02le judo, c'est une école du travail,
01:39:04une école de la discipline,
01:39:06de la rigueur, de la transmission.
01:39:08Vous venez de l'évoquer.
01:39:10C'est un sport, je dirais, moins star system
01:39:12que d'autres sports en France.
01:39:14On peut penser au football.
01:39:16Néanmoins, est-ce qu'un tel coup de projecteur
01:39:18sur votre sport a des répercussions ?
01:39:20Est-ce que vous vous attendez
01:39:22à davantage d'inscriptions, par exemple,
01:39:24à la retraite prochaine dans les dojos de France ?
01:39:26Déjà,
01:39:28à Tokyo, on était premier sport pour voyeurs de médailles.
01:39:30On avait 8 médailles.
01:39:32Et il n'y avait eu que 4 000 athlètes.
01:39:344 000 nouveaux judoka qui étaient rentrés.
01:39:36Ça ne fait même pas un par club.
01:39:38Mais là, c'est différent parce qu'on est à Paris.
01:39:40On a beaucoup parlé du judo.
01:39:42Tous les jours, on nous a vus.
01:39:44Tous les jours, les Français nous ont regardés.
01:39:46L'engouement a été extraordinaire.
01:39:48Le public a été dingue.
01:39:50On n'a jamais eu un public comme ça au judo.
01:39:52Tout le monde nous a soutenus.
01:39:54On a eu des messages de tout le monde.
01:39:56J'imagine qu'il va y avoir de belles répercussions
01:39:58pour les clubs de judo.
01:40:00J'imagine que ce qu'a produit
01:40:02l'équipe de France,
01:40:04aujourd'hui, va nous ramener des licenciés
01:40:06à la rentrée.
01:40:08En tout cas, je l'espère de tout mon cœur.
01:40:10Il est avec nous cet après-midi,
01:40:12Philippe David, passionné de sport.
01:40:14Je voudrais, Président, vous poser une question.
01:40:16Une question de Béossien.
01:40:18Les judokas
01:40:20et les judokates, évidemment,
01:40:22ils sont professionnels,
01:40:24amateurs ou professionnels déguisés ?
01:40:26C'est-à-dire,
01:40:28comme les rugbymen avant le passage du rugby
01:40:30à l'école il y a 30 ans.
01:40:32Ils sont amateurs officiellement,
01:40:34mais ils ont un contrat dans une entreprise
01:40:36ou dans une collectivité locale.
01:40:38Mais ils font ça toute la journée.
01:40:40C'est le dernier sujet.
01:40:42Vous l'avez compris.
01:40:44Ce sont des professionnels déguisés.
01:40:46Ils s'entraînent 6-7 heures par jour.
01:40:48Ils sont très peu
01:40:50reconnus encore
01:40:52par le monde professionnel.
01:40:54Ça veut dire qu'on n'a pas assez de sponsors
01:40:56pour qu'ils soient très bien rémunérés.
01:40:58Ils ont des contrats avec les villes
01:41:00ou les partenaires des villes,
01:41:02en général,
01:41:04dans leur club,
01:41:06et ça leur permet de s'obtenir leurs besoins.
01:41:08Mais ce n'est pas encore des professionnels
01:41:10comme dans le hand,
01:41:12dans le rugby ou le basket, aujourd'hui.
01:41:14Mais c'est l'avenir du judo, j'espère.
01:41:16Pour rebondir, une star du judo
01:41:18comme Teddy Riner,
01:41:20évidemment, on ne va pas comparer le salaire au footballeur
01:41:22parce que là c'est tellement surréaliste
01:41:24que ce n'est pas possible.
01:41:26C'est combien, grosso modo,
01:41:28un grand champion de judo ?
01:41:30Un champion du monde
01:41:32de judo, ça gagne
01:41:346-7 000 euros par mois.
01:41:36Là, donc, on est loin des salaires
01:41:38des joueurs de foot. Très, très loin.
01:41:40On est plus près des salaires moyens du top 14.
01:41:42Parce qu'il n'y en a pas beaucoup.
01:41:44Et ça, on parle des 10 premiers
01:41:46français. Parce qu'après,
01:41:48ceux qui ne sont pas champions du monde,
01:41:50ils ne sont même pas au SMIC.
01:41:52D'accord, effectivement.
01:41:54Et tout ça pour un travail incroyable.
01:41:56On le rappelle, des années de travail.
01:41:58Donc, je passe le message.
01:42:00S'il y a des sponsors qui veulent venir
01:42:02soutenir la fédération et les athlètes,
01:42:04avec beaucoup de plaisir.
01:42:06Le message est passé, président.
01:42:08Peut-être un dernier mot, Jean-Michel Fauvergue ?
01:42:10D'abord, vous avez raison de passer le message, effectivement.
01:42:12Est-ce que vous avez
01:42:14des athlètes, comme dans
01:42:16d'autres sports, je ne passe pas
01:42:18en particulier à l'athlétisme,
01:42:20qui sont dans la police nationale, dans la gendarmerie nationale ?
01:42:22Oui, on a
01:42:24des athlètes qui sont dans la police,
01:42:26dans la gendarmerie, dans l'armée.
01:42:28Les entreprises nationales
01:42:30nous soutiennent, soutiennent tous les jours
01:42:32les athlètes. On a beaucoup dans l'armée, d'ailleurs.
01:42:34C'est...
01:42:36On travaille avec...
01:42:38Nous, on est quand même
01:42:40sous...
01:42:42On a une convention avec le ministère des Sports
01:42:44et l'État nous aide énormément
01:42:46la fédération
01:42:48toute l'année.
01:42:50C'est important parce qu'il y a des tiers-temps...
01:42:52C'est important parce qu'il y a des tiers-temps
01:42:54possibles pour l'entraînement, etc.
01:42:56Et pour la reconversion.
01:42:58Ça nous permet d'avoir
01:43:00une reconversion parce qu'ils passent leur vie
01:43:02sur les tatamis et c'est bien
01:43:04aussi d'avoir des opportunités pour après la carrière
01:43:06parce que souvent, ils n'ont pas tous fait des études
01:43:08et ça donne des opportunités
01:43:10pour après la carrière. On a un système
01:43:12qui est plutôt bien fait dans le judo pour ça.
01:43:14Et puis avoir des judokas sous l'uniforme
01:43:16qui protège la population française, c'est rassurant.
01:43:18C'est rassurant aussi.
01:43:20Philippe David peut-être.
01:43:22C'est juste une question au Président. Le pronostic
01:43:24pour la finale France-Japon.
01:43:26C'est dans quelques minutes.
01:43:28Tout à fait.
01:43:30L'équipe japonaise a complètement changé
01:43:32sa feuille de route.
01:43:34Ils n'ont pas mis les adversaires
01:43:36qu'on a battus en individuels.
01:43:38Ils ont mis les champions qu'ils ont gagnés
01:43:40dans la catégorie d'en dessous.
01:43:42Ça promet de très très beaux combats.
01:43:44On a gagné à Tokyo. Ils nous ont battus en finale
01:43:46des deux années qui viennent de s'écouler.
01:43:48Ça va être le feu.
01:43:50Ça va être le feu.
01:43:52Moi, je mets une petite pièce sur la France.
01:43:54Eh bien nous aussi.
01:43:56Allez les bleus. Merci beaucoup Stéphane Nomix.
01:43:58Merci Président.
01:44:00Président de la Fédération Française de Judo.
01:44:02Merci d'avoir accepté notre invitation
01:44:04cet après-midi sur EC News.
01:44:06Et allez les bleus, bien évidemment.
01:44:08Vous parliez effectivement de la police, de la gendarmerie.
01:44:10On a eu une médaille cet après-midi.
01:44:12Lisa Barbelin pour sa médaille d'or de bronze.
01:44:14On va féliciter par la gendarmerie nationale
01:44:16puisqu'elle est elle-même gendarme cet après-midi.
01:44:18On voit ce tweet.
01:44:20Fierté, bravo à notre gendarme Lisa Barbelin
01:44:22pour sa médaille de bronze.
01:44:24On voit que l'armée, la police
01:44:26et la gendarmerie,
01:44:28c'est aussi grâce à ces institutions
01:44:30qui à la fois protègent les Français
01:44:32mais c'est aussi grâce à cette institution
01:44:34que nous découvrons ces sportifs hors pair.
01:44:36C'est du gagnant-gagnant
01:44:38parce que d'un côté
01:44:40l'institution gagne avec l'image du sportif
01:44:42et le sportif gagne avec l'image de l'institution.
01:44:44Donc c'est bien.
01:44:46Ça prouve qu'on a des institutions,
01:44:48police, gendarmerie, police municipale
01:44:50aussi, qui sont dynamiques
01:44:52et bien
01:44:54installées dans la société.
01:44:56On va parler
01:44:58sécurité justement pour ces Jeux olympiques.
01:45:00On le voit, la sécurité est au top
01:45:02si je puis dire, notamment dans les rues
01:45:04de la capitale, Philippe David,
01:45:06avec des forces de l'ordre
01:45:08déployées en masse depuis le début
01:45:10des Jeux olympiques
01:45:12et il est vrai que nous avons
01:45:14beaucoup de retours, les gens se sentent
01:45:16plus en sécurité. Vous l'avez constaté
01:45:18d'ailleurs Philippe David.
01:45:20J'ai fait un édito il y a quelques jours
01:45:22là-dessus. On n'a jamais vu Paris aussi
01:45:24sûr depuis des lustres.
01:45:26Depuis des lustres.
01:45:28Pourquoi ? Parce qu'il y a du bleu partout.
01:45:30L'autre jour, pour tout vous dire, j'allais faire une course
01:45:32personnelle à côté des Champs-Elysées,
01:45:34il y avait deux policiers
01:45:36à chaque angle du carrefour, entre
01:45:38Georges V, la rue de Washington
01:45:40et les Champs-Elysées. Quand vous avez huit policiers
01:45:42par carrefour, sans compter ceux qui
01:45:44étaient en civil probablement et qu'on ne voyait pas,
01:45:46inutile de vous dire que
01:45:48c'est très tranquille. Ça c'est un
01:45:50pays dans lequel on a envie de vivre, dans lequel on se promène
01:45:52en sécurité. Est-ce que ça va durer ? Je vous poserai
01:45:54la question dans un instant.
01:45:56Mais avant peut-être,
01:45:58Gérald Darmanin lui s'est rendu à Nice
01:46:00justement pour féliciter les forces de l'ordre.
01:46:02C'était ce matin, je le cite, à Nice
01:46:04j'ai remercié tous les policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers,
01:46:06agents de préfecture,
01:46:08agents de l'État et associations
01:46:10qui ont parfaitement organisé le Tour de France.
01:46:12Oui, parce qu'ils étaient engagés avant ces Jeux Olympiques
01:46:14et ces Jeux Olympiques, la France est belle
01:46:16de ces agents
01:46:18publics. Justement, on va retrouver
01:46:20Alain Barberis, secrétaire départemental
01:46:22du Rhône Alliance, un
01:46:24policier qui est en liaison avec nous.
01:46:26Alain Barberis, merci d'avoir
01:46:28accepté notre invitation. Gérald Darmanin
01:46:30le soulignait, des policiers,
01:46:32des gendarmes, des sapeurs-pompiers ultra
01:46:34mobilisés depuis le début des Jeux Olympiques
01:46:36et bien avant.
01:46:38Aucun congé, on le rappelle,
01:46:40pour les forces de l'ordre. Peut-être un petit point
01:46:42sur le moral des troupes.
01:46:44Quels sont les retours que vous avez,
01:46:46les retours de terrain ?
01:46:48Le retour du terrain,
01:46:50aujourd'hui, les collègues
01:46:52sont surexposés
01:46:54par rapport aux missions
01:46:56pour pouvoir assurer la sécurisation
01:46:58bien évidemment de ces
01:47:00Jeux Olympiques.
01:47:02Il y a une fatigue qui est là.
01:47:04Il va falloir tenir
01:47:06jusqu'au 8 septembre
01:47:08mais l'état reste
01:47:10très positif.
01:47:12Les policiers sont très bien
01:47:14accueillis, les étrangers et les touristes
01:47:16sont très contents de nous voir.
01:47:18Un état de fatigue qui est réel
01:47:20mais on tient pour l'instant.
01:47:22Alain Barberis, vous l'avez
01:47:24souligné, les touristes, les Français
01:47:26sont particulièrement heureux
01:47:28de vous voir dans les rues.
01:47:30On le sait, les incivilités,
01:47:32la petite délinquance a largement
01:47:34baissé, notamment dans Paris et sa région.
01:47:36La question est la suivante. Est-ce que cela
01:47:38peut durer puisqu'il va y avoir désormais
01:47:40une attente de la population française ?
01:47:42Est-ce que vous imaginez des discussions
01:47:44peut-être, des échanges à la rentrée
01:47:46pour revoir, pourquoi pas,
01:47:48une réorganisation de la police nationale,
01:47:50des forces de l'ordre pour répondre
01:47:52aux attentes des Français ?
01:47:54Il faudra
01:47:56faire un point
01:47:58un rétexte, un retour à l'expérience
01:48:00dans notre jargon,
01:48:02sur ce dispositif
01:48:04qui a été mis en place dans le cadre des Jeux olympiques.
01:48:06Mais soyons honnêtes,
01:48:08bien évidemment que
01:48:10aujourd'hui,
01:48:12tant que les Jeux olympiques fonctionnent
01:48:14et que la sécurité est là, c'est vraiment
01:48:16notre priorité, mais
01:48:18on a bien évidemment toujours
01:48:20de la délinquance, toujours des crimes et délits
01:48:22et si on veut
01:48:24pérenniser ce que
01:48:26aujourd'hui on est capable de faire,
01:48:28bien évidemment, il va falloir revoir
01:48:30des effectifs, il va falloir revoir
01:48:32tout ce qui est matériel, humain.
01:48:34Il y a en effet
01:48:36une vraie
01:48:38prise de conscience à prendre
01:48:40après ces Jeux olympiques
01:48:42pour, encore une fois, faire en sorte que
01:48:44on soit dans une société beaucoup moins
01:48:46violente que ce n'a été jusqu'avant
01:48:48encore les Jeux olympiques.
01:48:50Il est vrai, Philippe-David, de toute façon, quand il y a du bleu,
01:48:52les voyous, les petits voyous qui vous embêtent
01:48:54habituellement, eh bien là, ils filent droit,
01:48:56c'est ça aussi le constat.
01:48:58La peur du bleu, ça existe,
01:49:00même si la peur du gendarme ou du policier a
01:49:02beaucoup baissé, quand on voit, alors ça s'explique
01:49:04aussi en partie, par la faiblesse
01:49:06des peines encourues et prononcées
01:49:08contre ceux qui agressent des policiers ou des gendarmes.
01:49:10Mais regardez dans le
01:49:12flash d'Isabelle Piboulot, on parlait
01:49:14du nombre de morts sur les routes, notamment
01:49:16dues à l'alcool et aux stupéfiants.
01:49:18Mais l'alcool et les stupéfiants, on les détecte
01:49:20avec quoi ? Avec des radars fixes ?
01:49:22Jamais de la vie. On les détecte avec du bleu,
01:49:24des gens qui vous arrêtent, je sais pas,
01:49:26au péage, au feu rouge,
01:49:28sur la rue, n'importe où, et qui disent
01:49:30« Tiens, soufflez ». Moi, je vais vous dire,
01:49:32je dois pas avoir loin de 2 millions de kilomètres au
01:49:34compteur, 40 ans de permis,
01:49:36j'ai soufflé de mémoire 3 fois,
01:49:383 fois dans le
01:49:40ballon. – C'était positif ?
01:49:42– Les 3 fois négatifs, cher Amine. Non, non,
01:49:44plus vous pouvez vérifier, il n'y a pas de problème.
01:49:46Les 3 fois négatifs, et je l'ai,
01:49:48alors là, ça aurait été négatif à tous les coups,
01:49:50comme j'avoue n'avoir jamais essayé,
01:49:52et je n'ai jamais eu une détection
01:49:54de stupéfiants. Jamais.
01:49:56Est-ce que ça, ce serait pas un vrai sujet,
01:49:58plutôt que de mettre des bandits manchots,
01:50:00qui flashent des gens dans des zones
01:50:02pas accidentogènes, mais très rentables
01:50:04pour l'État, parce qu'elles roulent 15 à l'heure
01:50:06trop vite sur une autoroute déserte, de
01:50:08mettre des policiers, du bleu, des gendarmes,
01:50:10et de faire souffler les gens, et de les tester aux stupéfiants.
01:50:12Mais ça coûte de l'argent. – Stéphane,
01:50:14pardonnez-moi, Alain Barberis,
01:50:16toujours en liaison avec nous, ce coup de gueule,
01:50:18on l'a entendu de Philippe David
01:50:20à l'instant, et coup de gueule partagé
01:50:22à mon avis par beaucoup de Français qui veulent plus de bleu
01:50:24sur le terrain pour être plus sécurisés,
01:50:26plutôt que d'aller se faire flasher dans des endroits
01:50:28finalement qui ne sont pas accidentogènes.
01:50:30En tout cas, vous l'entendez, est-ce que ça va être
01:50:32possible, ce souhait, après
01:50:34les JO, est-ce qu'il y aura un héritage,
01:50:36au fond, comme l'a promis Gérald Darmanin,
01:50:38un héritage sécuritaire en France, en un mot ?
01:50:40– Eh bien, écoutez,
01:50:42ce sera possible,
01:50:44déjà, il faudra qu'on ait un nouveau
01:50:46gouvernement, un nouveau ministre de l'Intérieur,
01:50:48donc,
01:50:50bien évidemment, le syndicat Alliance
01:50:52Plus Nationale pourra mettre
01:50:54une fois de plus à profit son expérience
01:50:56et toutes les revendications pour pouvoir
01:50:58faire que demain,
01:51:00la France soit encore plus sécurisée,
01:51:02mais pour autant, ce que je voudrais vous dire
01:51:04surtout, c'est qu'on a
01:51:06une continuité de l'État
01:51:08qui doit être faite, et aujourd'hui,
01:51:10on a des policiers qui sont acteurs, avant tout,
01:51:12olympiens, pour faire en sorte que
01:51:14ces Jeux Olympiques et les athlètes
01:51:16puissent triompher,
01:51:18si je puis dire, dans leur
01:51:20discipline, et il y a des engagements
01:51:22qui doivent être tenus, et on sera
01:51:24vigilants sur ce
01:51:26point-là, parce que nos
01:51:28policiers, aujourd'hui, nos forces de sécurité
01:51:30intérieure ont fait beaucoup de sacrifices
01:51:32pour faire en sorte que l'image
01:51:34de la France, que ces
01:51:36Jeux Olympiques soient une vraie réussite.
01:51:38– Et nous en profitons pour remercier toutes les
01:51:40forces de l'ordre engagées et qui permettent
01:51:42à la France de vivre de tels moments de joie
01:51:44ces derniers jours. Merci à vous Alain Barberis,
01:51:46secrétaire départementale du Rhône Alliance
01:51:48d'avoir accepté notre invitation.
01:51:50Nous allons marquer une très courte pause
01:51:52et nous allons revenir, messieurs, sur
01:51:54cette crainte de l'embrasement au Proche et
01:51:56Moyen-Orient, crainte qui se confirme,
01:51:58puisqu'on l'a appris il y a quelques minutes, l'ambassade américaine
01:52:00appelle ses ressortissants à quitter le Liban
01:52:02avec n'importe quel
01:52:04billet d'avion disponible.
01:52:06Voilà l'information
01:52:08qui vient de nous parvenir, et nous
01:52:10irons faire un détour en Israël pour voir
01:52:12quelle est l'atmosphère sur place, avec une intervenante
01:52:14qui vous connaissez bien sur CNews,
01:52:16Sarah Salman, qui est sur place,
01:52:18donc elle témoignera dans un instant pour nous.
01:52:20Restez avec nous, à tout de suite.
01:52:24De retour
01:52:26sur le plateau de 180 minutes
01:52:28Info, chers amis, bienvenue si vous nous rejoignez sur
01:52:30CNews pour vous accompagner pour cette dernière partie.
01:52:32Philippe David est avec nous et
01:52:34Jean-Michel Fauvert, je suis effectivement
01:52:36en très bonne compagnie. L'actualité
01:52:38internationale, vous le savez,
01:52:40inquiétante ces dernières heures,
01:52:42puisque l'ambassade américaine appelle ses ressortissants
01:52:44à quitter le Liban avec
01:52:46n'importe quel billet
01:52:48d'avion disponible. Voilà la dernière
01:52:50information qui nous est parvenue,
01:52:52avec cette crainte d'embrasement,
01:52:54bien évidemment, au Proche et Moyen-Orient.
01:52:56La France, elle aussi, hier a appelé
01:52:58ses ressortissants de passage
01:53:00à quitter l'Iran, donc en Iran cette fois
01:53:02au plus tôt. Un risque, celui
01:53:04d'une escalade militaire entre Israël et
01:53:06Téhéran, bien évidemment, quelques jours après
01:53:08l'élimination de figure du Hamas
01:53:10et du Hezbollah. Dans un instant, vous la connaissez
01:53:12bien, Sarah Salmane, qui intervient régulièrement
01:53:14sur ce plateau, sera en liaison avec nous
01:53:16puisqu'elle est en Israël en ce moment même.
01:53:18Elle nous racontera l'atmosphère
01:53:20sur place, mais avant les
01:53:22explications de la situation, signez
01:53:24Marie-Victoire Diodonné.
01:53:26Le quai d'Orsay tire la sonnette
01:53:28d'alarme. En raison du risque
01:53:30aggravé d'escalade militaire dans la région,
01:53:32les Français de passage qui se trouveraient
01:53:34encore en Iran sont invités
01:53:36à en partir au plus tôt. La mort
01:53:38du chef militaire du Hezbollah,
01:53:40celle du chef politique du Hamas,
01:53:42ravive les craintes d'une extension de la
01:53:44guerre à l'ensemble du Moyen-Orient.
01:53:46Pour cette spécialiste de l'Iran, ces
01:53:48assassinats sont avant tout des
01:53:50claques monumentales pour le régime des
01:53:52Mollahs, qui se veut inébranlable.
01:53:54Le ton est donc offensif, le risque
01:53:56d'escalade réel.
01:53:58Il n'y a pas une réunion avec le guide
01:54:00suprême où on n'entend pas scander
01:54:02Israël. Donc leur but
01:54:04c'est la destruction d'Israël.
01:54:06Et le but d'Israël
01:54:08c'est de se protéger. Et s'il faut pour cela
01:54:10passer par une offensive
01:54:12démesurée,
01:54:14démesurée, ils le font.
01:54:16Pour Sarah Doraghi,
01:54:18l'alerte du quai d'Orsay prend aussi
01:54:20en compte les procédés de l'Iran.
01:54:22Le système même
01:54:24d'un pays comme l'Iran est
01:54:26voilà, on a un sac de
01:54:28monnaie d'échange. On va prendre
01:54:30des gens
01:54:32de nationalité qui nous intéressent
01:54:34et on va les prendre en otages
01:54:36et on attend. Si l'otage est français,
01:54:38la France va dire mais attendez, nous on est bloqués,
01:54:40on ne peut pas intervenir, on est des otages là-bas.
01:54:42De son côté, le Qatar, principal intermédiaire
01:54:44entre le Hamas et Israël,
01:54:46s'interroge sur le devenir des négociations.
01:54:50Situation extrêmement
01:54:52tendue donc au Proche-Orient.
01:54:54Cette fois c'est Londres qui appelle
01:54:56ses ressortissants à quitter maintenant
01:54:58je cite, le Liban.
01:55:00Message qui vient de nous parvenir du gouvernement
01:55:02après celui des Etats-Unis qui appellent également
01:55:04ses ressortissants à
01:55:06quitter le Liban avec n'importe quel
01:55:08billet d'avion. Nous allons
01:55:10voir quelle est l'atmosphère
01:55:12en Israël dans un instant puisque Sarah Salman,
01:55:14vous la connaissez bien, intervient régulièrement
01:55:16sur nos plateaux, sur ces news
01:55:18et en liaison avec nous.
01:55:20Ma chère Sarah, bonjour. Je vais revenir
01:55:22vers vous dans un instant juste après
01:55:24le Flash Info avec
01:55:26Isabelle Piboulot qui nous rejoint.
01:55:28Isabelle Piboulot,
01:55:30quelles sont les toutes dernières informations
01:55:32à retenir ?
01:55:34Londres rappelle ses ressortissants
01:55:36à rentrer du Liban.
01:55:38L'ambassade américaine également a appelé
01:55:40ses ressortissants à quitter le Liban avec n'importe
01:55:42quel billet d'avion disponible.
01:55:44Plus tôt dans la journée,
01:55:46la suspension des vols Gare France et Transavia
01:55:48vers Beyrouth a été prolongée
01:55:50jusqu'à au moins mardi.
01:55:52Inclus des décisions qui interviennent
01:55:54en raison de craintes d'un embrasement
01:55:56militaire entre Israël et le Hezbollah
01:55:58libanais. Les forces de police
01:56:00britanniques sont en état d'alerte
01:56:02au Royaume-Uni. Des manifestations
01:56:04tendues sont en cours dans le pays.
01:56:06Certaines rassemblant des groupes
01:56:08anti-racistes, d'autres des militants
01:56:10d'extrême droite. Les émeutes
01:56:12ont déjà secoué la ville de Sunderland
01:56:14hier, des heures survenues
01:56:16après le meurtre de trois fillettes
01:56:18en début de semaine.
01:56:20Un débat serait convenu sur Fox News
01:56:22le 4 septembre prochain
01:56:24entre Donald Trump et Kamala Harris.
01:56:26C'est ce qu'a annoncé cette nuit le candidat
01:56:28républicain à la présidentielle.
01:56:30La vice-présidente américaine est assurée
01:56:32d'être la candidate du parti
01:56:34démocrate pour le scrutin de novembre.
01:56:36Donald Trump n'a cependant pas précisé
01:56:38si Kamala Harris avait accepté
01:56:40le débat.
01:56:42Merci beaucoup, chère Isabelle
01:56:44Piboulot. Et vous le disiez,
01:56:46on le sent, la situation est extrêmement tendue
01:56:48au Proche-Orient, puisque
01:56:50après les Etats-Unis,
01:56:52c'est le Royaume-Uni qui appelle ses ressortissants
01:56:54à quitter immédiatement
01:56:56le Liban.
01:56:58On le sait, la France,
01:57:00elle, a appelé ses ressortissants de passage
01:57:02à quitter l'Iran, cela c'était hier,
01:57:04à une crainte d'escalade
01:57:06entre Téhéran
01:57:08et Israël. On va justement
01:57:10prendre la direction d'Israël, retrouver
01:57:12Sarah Salman, que vous connaissez
01:57:14bien sur CNews, qui intervient régulièrement.
01:57:16Merci, chère Sarah. Bonjour.
01:57:18Merci d'avoir accepté
01:57:20notre invitation. Nous voulions savoir
01:57:22quelle est l'atmosphère
01:57:24sur place en Israël. On sent
01:57:26que le climat est extrêmement tendu,
01:57:28après ces appels, notamment du
01:57:30Royaume-Uni, des Etats-Unis, à quitter
01:57:32le Liban immédiatement.
01:57:34Racontez-nous, quelle est l'atmosphère
01:57:36sur place en Israël.
01:57:38Alors déjà, il faut savoir qu'en Israël, les Israéliens
01:57:40sont habitués à vivre
01:57:42dans cette atmosphère, mais là, on sait tous
01:57:44aujourd'hui que la riposte, ou l'attaque
01:57:46est imminente.
01:57:48On en a tous conscience. Après,
01:57:50les rues sont vides aujourd'hui, mais il ne faut pas oublier
01:57:52que c'est Shabbat, donc ça joue aussi.
01:57:54Et pour ma part, j'ai continué
01:57:56à vivre complètement normalement. Je suis allée
01:57:58à la plage hier, je suis allée à la plage ce
01:58:00matin, et j'irai au restaurant ce soir.
01:58:02Mais il faut savoir qu'il y a des gens qui sont
01:58:04très paniqués aussi, qui sont confinés,
01:58:06qui ont déjà fait beaucoup de courses
01:58:08au cas où il faudrait rester confiné
01:58:10plus longtemps.
01:58:12L'ambiance est tendue pour
01:58:14certains, et d'autres sont plus habitués à vivre
01:58:16comme ça, oui. On le comprend, Sarah, une population
01:58:18partagée. En tout cas, quels sont
01:58:20les messages qui sont diffusés
01:58:22à ce moment dans les médias ? Alors, il y a
01:58:24des consignes, c'est à la moindre
01:58:26alerte, par exemple, on a une application,
01:58:28à la moindre alerte, il faut aller directement
01:58:30dans les abris, jour et nuit.
01:58:32Par exemple, dans les appartements, il y a des abris
01:58:34à tous les étages. Si c'est à l'extérieur,
01:58:36il faut aussi aller le plus vite possible
01:58:38à l'abri, et même pour hier, c'était
01:58:40Shabbat pour la synagogue,
01:58:42même pour les juifs religieux
01:58:44qui vont à la synagogue, en cas
01:58:46d'attaque, il faut immédiatement aller à l'abri,
01:58:48peu importe si on est en pleine prière ou pas.
01:58:50Quels sont les types de ripostes
01:58:52iraniennes évoquées sur place ?
01:58:54Quelles sont les craintes principales ?
01:58:56Alors, ce serait plutôt dans le
01:58:58nord d'Israël, mais à ce
01:59:00stade, en tout cas, c'est personnel, je pense que
01:59:02rien n'est à exclure, je pense.
01:59:04Merci beaucoup, Sarah Salman.
01:59:06Peut-être un dernier mot, tout de même, sur le
01:59:08sort des otages, puisqu'il y a eu
01:59:10cette riposte
01:59:12israélienne qui a éliminé
01:59:14des figures du Hamas et du
01:59:16Hezbollah, et cette interrogation,
01:59:18est-ce que, effectivement,
01:59:20les otages, dans ce
01:59:22contexte-là,
01:59:24sont toujours une priorité ?
01:59:26Qu'est-ce qui se dit sur place ?
01:59:28Les otages sont toujours une priorité. Quand vous
01:59:30allez dans les rues, il y a des photos des otages absolument
01:59:32partout, donc oui, c'est une priorité. Après,
01:59:34dans ce contexte, c'est sûr qu'un cessez-le-feu va être
01:59:36assez compliqué, mais même
01:59:38avant les récents événements, il n'y avait
01:59:40a priori pas de cessez-le-feu
01:59:42en cours et possible.
01:59:44Mais les otages restent évidemment la
01:59:46priorité des Israéliens. Tous les Israéliens
01:59:48y pensent et veulent
01:59:50plus que tout la libération des otages, évidemment.
01:59:52Merci beaucoup, chère Sarah,
01:59:54d'avoir pris quelques minutes de
01:59:56votre temps pour nous faire vivre un petit peu
01:59:58l'atmosphère en ce moment même
02:00:00à Israël. On a vu, donc,
02:00:02les Israéliens qui se préparent à une éventuelle
02:00:04riposte, Philippe David, mais qui n'est plus
02:00:06éventuelle, puisque visiblement, lorsque
02:00:08les États-Unis demandent à leur population
02:00:10de quitter immédiatement le Liban,
02:00:12le Royaume-Uni fait d'eux-mêmes. On imagine
02:00:14que le quai d'Orsay devrait s'exprimer
02:00:16dans quelques minutes.
02:00:18En tout cas, cela serait logique.
02:00:20Situation extrêmement tendue.
02:00:22Il y avait une promesse
02:00:24de l'Iran, du Hezbollah,
02:00:26de frapper dans les 48 heures.
02:00:28L'Iran peut frapper,
02:00:30mais l'Iran frappera par les proxys, parce que
02:00:32quand on regarde une carte, l'Iran, c'est très loin d'Israël.
02:00:34Il faut traverser l'Irak, il faut traverser la Jordanie.
02:00:36Et inutile de dire que, vu l'état
02:00:38de l'armée de l'air iranienne par rapport à l'armée de l'air
02:00:40israélienne, leurs avions
02:00:42n'arriveraient pas à
02:00:44franchir l'espace aérien israélien.
02:00:46Ça, c'est le premier point.
02:00:48Pourquoi est-ce qu'on appelle à se retirer du Liban ?
02:00:50Parce qu'il y a deux proxys majeurs
02:00:52de l'Iran, qui sont au nord
02:00:54le Hezbollah, qui est
02:00:56une véritable armée.
02:00:58Ce n'est pas quelques guérillers
02:01:00roses, c'est une véritable armée.
02:01:02Et au sud, les
02:01:04Houthis au Yémen. La question
02:01:06qui se pose, c'est
02:01:08à 99%, alors il y a d'autres
02:01:10proxys, dont malheureusement la France
02:01:12a été victime il y a près de 40 ans.
02:01:14Rappelons-nous les attentats de 1986
02:01:16à Paris, la rue de Rennes, etc.
02:01:18C'était l'Iran qui les avait organisés
02:01:20ou encore des assassinats ciblés.
02:01:22Je pense à Shapour Bakhtiar, l'ancien Premier ministre
02:01:24du Shah, qui avait été assassiné, je crois,
02:01:26en 1991 à Surennes. Donc,
02:01:28l'Iran peut frapper par le terrorisme ou par
02:01:30les proxys. Là, pour que les Américains
02:01:32et les Britanniques, pardon,
02:01:34demandent à leurs ressortissants de quitter au plus
02:01:36vite le Liban, c'est qu'ils doivent avoir une info
02:01:38sur une attaque via le Hezbollah et
02:01:40qu'Israël va riposter sur le Liban.
02:01:42Riposter sur le Liban,
02:01:44mais il y a quand même une grosse différence entre l'Iran
02:01:46et Israël, c'est qu'Israël peut frapper
02:01:48le territoire iranien. – Effectivement.
02:01:50Quels sont les scénarios ?
02:01:52Puisque c'est le Liban,
02:01:54finalement, qu'il faut quitter
02:01:56à cette heure, visiblement.
02:01:58– Le scénario le plus probable, ce sont des frappes
02:02:00du Hezbollah vers Israël
02:02:02et donc une riposte immédiate d'Israël.
02:02:04– Oui, Israël a
02:02:06trois fronts.
02:02:08Actuellement, le front
02:02:10sur l'ouest avec la bande de Gaza
02:02:12et le Hamas, qui continuent toujours.
02:02:14Sur le sud,
02:02:16les outils,
02:02:20qui eux sont aussi
02:02:22des proxys, comme le disait
02:02:24Philippe, de Téhéran.
02:02:26Et puis, bien évidemment, le Hezbollah.
02:02:28Alors, la principale
02:02:30menace aujourd'hui, c'est le Hezbollah.
02:02:32Le Hezbollah
02:02:34est équipé comme une
02:02:36armée, qu'elle l'est.
02:02:38Le Hezbollah est à la fois un mouvement
02:02:40armé-terroriste,
02:02:42il est classé terroriste, ce mouvement-là.
02:02:44Et c'est aussi un mouvement politique
02:02:46qui joue un rôle dans la vie politique
02:02:48du Liban.
02:02:50Et c'est un des bras
02:02:52armés de Téhéran, une des marionnettes
02:02:54de Téhéran. Donc, effectivement,
02:02:56le fait que
02:02:58les USA, que les Etats-Unis
02:03:00et que la Grande-Bretagne
02:03:02demandent à leurs ressortissants
02:03:04de partir rapidement,
02:03:06immédiatement au premier
02:03:08avion, au premier
02:03:10moyen de transport possible,
02:03:12fait qu'on craint
02:03:14d'abord une riposte
02:03:16sans doute
02:03:18du Hezbollah.
02:03:20Et ensuite, une riposte
02:03:22de l'état israélien
02:03:24sur le sud du Liban, sans doute.
02:03:26Pour le moment, Jean-Michel Fauvergue,
02:03:28pas d'annonce du quai d'Orsay,
02:03:30pas de demande du quai d'Orsay qui s'est exprimé
02:03:32hier, alors cette fois
02:03:34vis-à-vis de ces ressortissants français,
02:03:36mais en Iran. Pour le moment,
02:03:38pas de communiqué du quai d'Orsay.
02:03:40Cela ne devrait pas tarder.
02:03:42Vraisemblablement, règle générale,
02:03:44on suit le Royaume-Uni,
02:03:46les Etats-Unis.
02:03:48Sans doute.
02:03:50On va voir ce qu'il en est.
02:03:52Les renseignements américains, ces derniers temps,
02:03:54vous vous en rappelez, que ce soit en Ukraine,
02:03:56que ce soit sur cette partie-là du globe,
02:03:58sont des renseignements d'excellence.
02:04:00Et donc,
02:04:02si le Royaume-Uni,
02:04:04derrière, suit les Etats-Unis,
02:04:06c'est sans doute qu'il a
02:04:08quelques renseignements supplémentaires.
02:04:10Et donc, on verra ce que dit le quai d'Orsay.
02:04:12Je tiens à préciser aussi qu'on a des soldats français
02:04:14dans le sud du Liban,
02:04:16à la finule, la force
02:04:18interposition des Nations Unies.
02:04:20Et on a à peu près
02:04:22700 soldats
02:04:24présents sur le terrain,
02:04:26qui sont observateurs, qui ne vont pas, évidemment,
02:04:28prendre part au combat, mais qui sont
02:04:30autant de cibles potentielles aussi.
02:04:32Et d'ailleurs, les Etats-Unis qui ont annoncé,
02:04:34hier, Philippe David a annoncé,
02:04:36modifier leurs dispositifs militaires,
02:04:38pour, je cite, améliorer la protection des forces armées
02:04:40des Etats-Unis et doper
02:04:42le soutien à la défense d'Israël,
02:04:44davantage de navigueurs de guerre,
02:04:46de porteurs de missiles balistiques de défense
02:04:48et un escadron supplémentaire d'avions de combat
02:04:50vont être déployés.
02:04:52On sent tout de même, effectivement,
02:04:54que la situation se tend. Alors, est-ce que vous craignez,
02:04:56au fond, un embrasement ?
02:04:58Ou alors, est-ce que la situation, effectivement,
02:05:00va être extrêmement tendue,
02:05:02mais, au fond,
02:05:04ne va pas embraser toute la région ?
02:05:06Je ne sais pas ce qui peut se passer,
02:05:08parce qu'on ne peut pas dire que, du côté théorain,
02:05:10les gens qui prennent des décisions
02:05:12soient complètement
02:05:14au sein d'esprit. Parce qu'en général,
02:05:16désolé, mais
02:05:18c'est quand même une question qui se pose.
02:05:20Quand vous avez des gens qui sont imprévisibles en face de vous,
02:05:22c'est beaucoup plus compliqué.
02:05:24Je pense qu'on est tous d'accord là-dessus.
02:05:26Les Américains ont un poids énorme.
02:05:28En Méditerranée, ils ont la sixième flotte
02:05:30qui est très puissante.
02:05:32Ils ont, je crois, la septième flotte dans le Golfe Persique,
02:05:34parce que c'est une flotte
02:05:36qui sécurise les approvisionnements
02:05:38en pétrole, parce que, je ne sais plus,
02:05:40je crois que c'est 40% ou 50% du pétrole mondial
02:05:42qui passe par le détroit d'Ormuz.
02:05:44Bref, c'est une zone stratégique
02:05:46pour la planète entière.
02:05:48Cependant, il ne faut surtout pas
02:05:50penser que le monde arabo-musulman
02:05:52est uni dans ce domaine,
02:05:54puisque le principal ennemi de l'Iran,
02:05:56à part Israël, bien évidemment,
02:05:58c'est l'Arabie Saoudite, faut-il le rappeler.
02:06:00Et donc, si vraiment,
02:06:02ça chauffait que l'Iran dépassait certaines limites,
02:06:04on pourrait carrément avoir un conflit
02:06:06irano-saoudien.
02:06:08Alors là, par contre, ce serait vraiment l'embrasement de la région.
02:06:10Et on a vu aussi...
02:06:12Et un prix du baril, alors là, j'en parle même pas.
02:06:14Et on a vu l'Iran, tout de même, Jean-Michel Fauvergue,
02:06:16affaibli, profondément affaibli,
02:06:18après cette attaque
02:06:20sur son sol.
02:06:22Une faiblesse sécuritaire
02:06:24qui a été révélée au grand jour, c'est le
02:06:26New York Times qui l'évoquait hier, d'ailleurs.
02:06:28La bombe qui a tué le chef politique du Hamas
02:06:30aurait été introduite dans sa résidence
02:06:32deux mois avant de détonner.
02:06:34Voilà le scénario qui se profile.
02:06:36Les services de renseignement israéliens
02:06:38peut-être ont bénéficié aussi
02:06:40d'appui sur place. En tout cas,
02:06:42on voit un pays iranien tout de même
02:06:44pas forcément fort.
02:06:46L'Iran, c'est tout
02:06:48sauf un pays uni derrière son gouvernement
02:06:50et derrière ses dictateurs.
02:06:52Rappelons-nous les
02:06:54manifestations, rappelons-nous
02:06:56la répression sur les femmes,
02:06:58les très courageuses
02:07:00femmes iraniennes
02:07:02qui refusent et qui enlèvent leur voile.
02:07:04C'est quand même...
02:07:06Il y a quand même
02:07:08un problème politique majeur
02:07:10dans ce pays-là.
02:07:12Va-t-il s'exposer ?
02:07:14Est-ce que le gouvernement iranien
02:07:16va s'exposer en tenant
02:07:18lui-même les
02:07:20ficelles, en tout cas
02:07:22en faisant intervenir directement
02:07:24ses
02:07:26troupes
02:07:28et en faisant partir ses missiles de chez lui ?
02:07:30Peut-être pas.
02:07:32Peut-être que le Hezbollah,
02:07:34qui est un mouvement très puissant,
02:07:36rappelons-le, servira
02:07:38justement d'intermédiaire
02:07:40à ce domaine-là.
02:07:42Pour autant, la
02:07:44riposte du Hezbollah est à craindre.
02:07:46Justement, décryptage. L'Iran qui a déclaré
02:07:48aujourd'hui à son allié le Hezbollah
02:07:50de frapper Israël en profondeur
02:07:52et ne pas
02:07:54se limiter aux cibles militaires.
02:07:56Frapper Israël en profondeur, décrypter-nous.
02:07:58Cela concrètement veut dire quoi ?
02:08:00Ça veut dire que le Hezbollah
02:08:02a des
02:08:04vecteurs, de longs vecteurs, qui
02:08:06peuvent frapper
02:08:08le pays tout simplement en profondeur.
02:08:10Ces vecteurs,
02:08:12les outils
02:08:14les ont aussi, on l'a vu.
02:08:16Et donc,
02:08:18ça serait un changement
02:08:20de paradigme par
02:08:22rapport à ce que fait d'habitude le Hezbollah.
02:08:24Le Hezbollah frappe sur
02:08:26la frontière, on l'a vu
02:08:28ces derniers temps. Il frappe sur la frontière.
02:08:30Il y a des ripostes
02:08:32de la part d'Israël.
02:08:34C'est un espèce de,
02:08:36excusez-moi cette expression dans ce domaine-là,
02:08:38du jeu du chat et de la souris.
02:08:40Je frappe, tu frappes, etc.
02:08:42On maintient l'équilibre comme ça.
02:08:44Sauf que là,
02:08:46si l'équilibre est rompu
02:08:48et s'il frappe dans les profondeurs,
02:08:50Israël n'aura pas d'autre choix
02:08:52que de
02:08:54lutter pour sa survie
02:08:56et donc de frapper
02:08:58fort le Hezbollah et c'est peut-être
02:09:00pour ça que les Etats-Unis
02:09:02et le Royaume-Uni demandent
02:09:04à leurs ressortissants de quitter immédiatement
02:09:06le Sud-Liban. Le Liban sera une victime
02:09:08collatérale de cette guerre-là, c'est clair.
02:09:10C'est ce qu'il faut retenir, effectivement.
02:09:12C'est pour ça que les Etats-Unis et
02:09:14le Royaume-Uni demandent à leurs ressortissants
02:09:16aujourd'hui de quitter le Liban
02:09:18avec cette hypothèse, effectivement, Philippe David,
02:09:20d'une riposte israélienne
02:09:22très forte sur le Hezbollah.
02:09:24Il est clair qu'Israël, quand on lui frappe
02:09:26la joue gauche, a la sage réaction
02:09:28de ne jamais tendre la joue droite.
02:09:30Ça, c'est quand même une chose. Moi, quand je vois
02:09:32qu'il a fallu attendre 2024 pour que
02:09:34Fouad Choker, un des organisateurs
02:09:36de l'attentat du Drakkar,
02:09:38qui avait tué 58 de nos parachutistes,
02:09:40soit tué par Israël,
02:09:42je me demande ce qu'a fait la France pendant 41 ans.
02:09:44C'est vrai qu'il s'était retiré, oui.
02:09:46Désolé, qu'a fait la France
02:09:48pendant 41 ans ? Désolé,
02:09:50mais quelqu'un qui tue 58 de nos soldats,
02:09:52on ne lui pardonne rien et on lui règle
02:09:54son compte, quand on a des dirigeants dignes de ce nom.
02:09:56Mais eux, dans ce domaine,
02:09:58les Israéliens sont beaucoup plus courageux.
02:10:00Et c'était le tout début du Hezbollah, me semble-t-il,
02:10:02justement, quand la France s'est fait frapper.
02:10:04C'était à l'époque de la force multinationale,
02:10:06où il y avait les Américains qui avaient eu, je crois, 241 morts,
02:10:08il y avait les Français, les Britanniques et les Italiens.
02:10:10À l'époque, on a eu une petite riposte
02:10:12avec nos super étendards, on a envoyé nos super étendards
02:10:14sur, voilà, c'est ça, qui n'a pas servi
02:10:16à grand-chose. Un berger tué,
02:10:18parce que, comme ils avaient été prévenus, ils avaient
02:10:20détruit la zone. – Donc, voilà,
02:10:22c'était plus diplomatique qu'autre chose
02:10:24et c'est vrai qu'on peut regretter,
02:10:26et là, j'enchaîne le pas
02:10:28avec Philippe David,
02:10:30on peut regretter, dans ces cas-là,
02:10:32quand on est saigné
02:10:34comme ça à blanc,
02:10:36on a mis du temps, à cette époque-là,
02:10:38je dis bien à cette époque-là,
02:10:40on a mis du temps à riposter.
02:10:42D'ailleurs, on n'a pas riposté du tout, quasiment.
02:10:44Ça a un peu changé par la suite,
02:10:46en particulier quand on a été attaqué
02:10:48sur notre territoire national. – Sur François Hollande,
02:10:50d'ailleurs, qui avait réagi. – Dans ce domaine, le livre
02:10:52de David et l'homme, un président ne devrait pas dire ça,
02:10:54montre que, dans ce domaine, François Hollande,
02:10:56qui a toujours été tendre avec lui,
02:10:58a parfois eu la main, comme il fallait,
02:11:00pour organiser les opérations.
02:11:02– Effectivement, il n'a pas eu la main
02:11:04qui a tremblé. – C'est ça, c'est ce que je visais.
02:11:06– C'est ça.
02:11:08– Nous allons suivre, de toute façon, l'évolution
02:11:10de très près, cette crainte d'un embrasement
02:11:12qui enfle au Moyen-Orient,
02:11:14si vous nous rejoignez sur ces news,
02:11:16les Etats-Unis ont annoncé muscler
02:11:18leur dispositif. Les Etats-Unis qui demandent
02:11:20donc, alors ressortissant,
02:11:22de quitter le Liban, ce que
02:11:24le Royaume-Uni demande également.
02:11:26Nous serons attentifs à la réaction
02:11:28du Quai d'Orsay dans les prochaines minutes.
02:11:30Thomas Bonnet, dans Punchline,
02:11:32reviendra, bien évidemment, en longueur
02:11:34sur la situation sur place.
02:11:36Je voulais également vous entendre
02:11:38sur ces violents heurts qui secouent le Royaume-Uni.
02:11:40Je vous le rappelle, à l'origine,
02:11:42cette attaque mortelle contre trois enfants.
02:11:44Alors, à l'issue, des rassemblements
02:11:46pour dénoncer notamment l'immigration,
02:11:48l'islamisation du Royaume-Uni,
02:11:50ont dégénéré.
02:11:52Le gouvernement britannique qui, lui,
02:11:54accuse notamment l'extrême droite d'avoir
02:11:56attisé la violence. Les forces de police
02:11:58ont indiqué hier se préparer
02:12:00à de nouvelles manifestations
02:12:02cinglantes. Ce week-end, on sera avec Sarah Varney
02:12:04à Londres, dans un instant, pour voir
02:12:06quelle est la situation. Mais avant,
02:12:08retour sur les faits
02:12:10tout de suite avec Sarah Varney
02:12:12et Sarah Menahe, que nous retrouverons
02:12:14à Londres, dans un instant.
02:12:18Au pied de cette mosquée de Liverpool,
02:12:20des dizaines de manifestants
02:12:22venus hier soir protéger l'édifice
02:12:24après les rumeurs d'une possible
02:12:26action de manifestants d'extrême droite
02:12:28contre la mosquée.
02:12:30Je ne veux pas voir de fascistes dans nos rues,
02:12:32c'est pourquoi je suis ici ce soir.
02:12:34Les gens qui sont venus l'autre soir, c'était tellement irrespectueux.
02:12:38Nous vivons ensemble depuis des années,
02:12:40ce n'est pas un problème,
02:12:42et ils sautent sur tout ça,
02:12:44ils essaient de créer des problèmes,
02:12:46ça ne peut pas arriver à Liverpool, ça n'arrivera pas.
02:12:48De nouvelles vagues de violence
02:12:50ont éclaté vendredi en fin de journée
02:12:52à Sunderland. Trois policiers ont été
02:12:54hospitalisés au cours des émeutes
02:12:56et dix personnes ont été arrêtées,
02:12:58selon la police britannique.
02:13:00Les forces de l'ordre se préparent à l'éventualité
02:13:02d'un week-end sous tension, des troubles
02:13:04qui ont choqué les représentants de cette ville
02:13:06du nord-est de l'Angleterre.
02:13:08Ce que nous avons vu hier soir
02:13:10à Sunderland n'est rien d'autre
02:13:12qu'une violence et un désordre insensé
02:13:14mené par une minorité ayant
02:13:16un programme de haine.
02:13:18Ce que nous avons vu était totalement
02:13:20inacceptable. Nous savons que malheureusement
02:13:22beaucoup de ceux qui étaient présents
02:13:24dans notre ville hier soir n'étaient pas d'ici,
02:13:26mais sont venus semer le chaos, déclencher
02:13:28des tensions.
02:13:30Les forces de l'ordre ont été déployées
02:13:32en nombre dans tout le pays,
02:13:34leur présence renforcée devant les mosquées,
02:13:36notamment à Londres, alors qu'une marche
02:13:38pro-palestinienne est prévue dans la capitale.
02:13:40En même temps qu'un rassemblement anti-immigration,
02:13:42plus de 30 appels à manifester
02:13:44contre l'immigration ont été lancés
02:13:46dans tout le Royaume-Uni.
02:13:48Mardi, ce sont 200 à 300 personnes
02:13:50proches du mouvement d'extrême-droite
02:13:52anti-islam English Defence League
02:13:54qui ont pris part à des échauffourées
02:13:56sur fond de rumeurs sur la religion, l'identité
02:13:58ou l'origine de l'auteur des attaques
02:14:00qui ont causé la mort de trois fillettes
02:14:02en début de semaine.
02:14:04Voilà donc pour la situation
02:14:06ces derniers jours, ces dernières heures
02:14:08au Royaume-Uni. Nous allons retrouver
02:14:10Sarah Menaille tout de suite,
02:14:12qui est à Londres. Bonjour ma chère Sarah.
02:14:14Alors dites-nous, quelle est
02:14:16la crainte des forces de l'ordre
02:14:18de nouvelles manifestations, de nouveaux heurts, ce week-end ?
02:14:20Dites-nous, quelle est la situation
02:14:22aujourd'hui dans la capitale britannique ?
02:14:28Bonjour. Alors écoutez, aujourd'hui dans la capitale
02:14:30britannique, les choses sont plutôt calmes.
02:14:32Il y a effectivement cette marche
02:14:34qui a lieu tous les samedis, ce rassemblement
02:14:36pro-palestinien. Il y avait des craintes
02:14:38que ces manifestants se heurtent
02:14:40à l'hostilité de contre-manifestants,
02:14:42notamment d'extrême-droite.
02:14:44Pour l'instant, il n'en est rien à Londres, la sécurité
02:14:46a été extrêmement renforcée ce week-end.
02:14:48Les effectifs de police
02:14:50ont été aussi renforcés. En revanche,
02:14:52dans le reste du pays, la situation n'est pas totalement
02:14:54la même que dans la capitale, puisque dans le nord
02:14:56de l'Angleterre, notamment du côté de Leeds,
02:14:58de Stoke, encore une fois
02:15:00de Sunderland, dans la continuité des événements
02:15:02qui se sont produits hier soir et dont on a
02:15:04entendu l'essai dans votre sujet il y a quelques minutes,
02:15:06et bien là, effectivement, dans le nord de l'Angleterre,
02:15:08la situation est un petit peu différente. Il y a des heurts entre
02:15:10manifestants et forces de l'ordre britanniques.
02:15:12Les contre-manifestants, notamment, qui
02:15:14viennent, comme à Liverpool, se confronter
02:15:16finalement aux premiers manifestants
02:15:18et donc ça crée une situation un petit peu
02:15:20de chaos dans le nord de l'Angleterre. En tout cas,
02:15:22ici à Londres, les choses sont calmes, mais c'est vrai que la
02:15:24vigilance sera de mise pour les forces de l'ordre tout au long
02:15:26du week-end, puisque d'autres rassemblements sont
02:15:28prélus, notamment à Belfast, en Irlande du Nord,
02:15:30à Cardiff, au Pays de Galles, mais aussi
02:15:32à Roverham, une autre ville du nord de l'Angleterre,
02:15:34donc vigilante jusqu'à la fin du week-end, avec la sécurité
02:15:36donc renforcée, notamment devant les
02:15:38lieux de culte musulman, notamment devant
02:15:40les mosquées. En tout cas, à Londres, voilà, les choses sont
02:15:42relativement calmes, mais c'est vrai que c'est pas pareil partout
02:15:44dans le reste du pays, notamment, donc,
02:15:46le nord de l'Angleterre, où des manifestations sont
02:15:48encore en cours, à l'heure où je vous parle.
02:15:50Et l'extrême droite, Sarah Maynard, on le disait,
02:15:52qui est pointée du doigt,
02:15:54notamment par les autorités politiques.
02:15:56Comment vient cela, ces dernières heures ?
02:16:00Oui, c'est vraiment le discours du Premier
02:16:02ministre britannique, Keir Starmer, qui accuse
02:16:04l'extrême droite, et bien, de faire dégénérer
02:16:06les choses, finalement. Il accuse
02:16:08notamment l'English Defensive League,
02:16:10ce parti d'extrême droite, considéré
02:16:12comme à l'extrême droite, ici, au Royaume-Uni,
02:16:14dirigé notamment par un personnage qui s'appelle
02:16:16Tommy Robinson. Il les accuse, et bien, à travers les réseaux
02:16:18sociaux, à travers plusieurs réactions
02:16:20et appels à manifester, et bien, d'embraser
02:16:22un petit peu ce conflit social.
02:16:24Et donc, Nigel Farage, qui est le leader,
02:16:26lui, du parti Reform UK,
02:16:28qui est à la droite de la droite conservatrice,
02:16:30Reform UK, qui a glané cinq sièges au Parlement
02:16:32britannique aux précédentes élections, aux élections
02:16:34générales, au mois de juillet,
02:16:36et bien, Nigel Farage a répondu à Keir Starmer
02:16:38en disant que c'était trop facile d'accuser l'extrême droite,
02:16:40et que finalement, ces manifestations, elles sont
02:16:42la réponse de millions
02:16:44de Britanniques qui sont inquiets, justement,
02:16:46face à cette immigration massive,
02:16:48face à une islamisation de la société.
02:16:50Voilà ce qu'a répondu Nigel Farage, que finalement,
02:16:52c'est une peur partagée par des dizaines
02:16:54de millions de Britanniques, et que c'était trop facile
02:16:56d'accuser les partis d'extrême droite. En tout cas,
02:16:58c'est bien la ligne du gouvernement de Keir Starmer,
02:17:00d'Yvette Cooper aussi, qui est la ministre de l'Intérieur
02:17:02britannique, et qui, elle aussi, accuse, voilà,
02:17:04l'extrême droite d'embraser un petit peu ce conflit
02:17:06ici au Royaume-Uni.
02:17:07Merci beaucoup, Sarah Menaille,
02:17:09pour toutes ces précisions. Sarah Menaille,
02:17:11donc, en direct depuis Londres, on l'entendait,
02:17:13Philippe David,
02:17:15trop facile d'accuser
02:17:17l'extrême droite, et ce que disent,
02:17:19et bien, ceux qui s'opposent au gouvernement britannique,
02:17:21qui, voilà, accusent l'extrême droite,
02:17:23après ce drame terrible,
02:17:25ces trois enfants, et on comprend la colère légitime
02:17:27après cette horreur.
02:17:29Trois fillettes qui ne demandaient qu'à vivre, c'est sûr que c'est
02:17:31absolument ignoble. Ce qu'on peut
02:17:33constater, c'est qu'en Angleterre,
02:17:35l'extrême droite pèse peu dans les urnes.
02:17:37Alors, c'est pas du tout le même mode de scrutin, c'est un scrutin
02:17:39majoritaire à un tour, mais elle est
02:17:41beaucoup plus virulente dans les rues.
02:17:43Je pense que c'est une question qu'il faudrait se poser.
02:17:45Pourquoi est-ce que c'est comme ça
02:17:47en Angleterre ? Et en Angleterre,
02:17:49on a quand même une certaine tendance à autoriser
02:17:51tout et n'importe quoi comme manif.
02:17:53Je me rappelle d'Abu Hamza,
02:17:55qui faisait des prêches devant la mosquée, je crois, de
02:17:57Whitechapel, et maintenant,
02:17:59il purge une peine de prison à perpétuité
02:18:01aux USA, en disant
02:18:03qu'il fallait tuer les juifs, tuer les chrétiens,
02:18:05tuer les mécréants.
02:18:07En France, on a quand même, et là, on a un
02:18:09policier d'élite avec nous, on a quand même
02:18:11un contrôle des manifestations
02:18:13et des gens qu'on autorise à manifester,
02:18:15je pense, un peu plus strict, non ?
02:18:17Alors, oui, mais attention,
02:18:19nous avons connu des
02:18:21manifestations violentes,
02:18:23ce n'étaient pas des manifestations d'extrême-droite,
02:18:25mais c'est des manifestations,
02:18:27en tout cas, d'extrême, de personnes
02:18:29qui étaient particulièrement
02:18:31radicalisées,
02:18:33et nous avons eu aussi
02:18:35ces manifestations-là. Là, on est
02:18:37en fait,
02:18:39en réalité, on est
02:18:41un peu sur...
02:18:43Je me rappelle du
02:18:45Brexit,
02:18:47le Brexit a...
02:18:49L'Angleterre, enfin, le Royaume-Uni a quitté
02:18:51l'Europe pour des problèmes
02:18:53d'immigration. Là, on s'aperçoit que
02:18:55les problèmes sont toujours là, ils ne sont
02:18:57plus en Europe, les problèmes sont toujours là,
02:18:59et donc,
02:19:01il serait bien avisé aussi
02:19:03d'essayer de trouver des
02:19:05solutions. On va voir la réponse, effectivement,
02:19:07accuser l'extrême-droite, c'est une chose, bien évidemment,
02:19:09nous condamnons les violences, mais peut-être trouver
02:19:11aussi, et peut-être il y a une demande des
02:19:13Britanniques pour trouver des réponses
02:19:15après cette horreur, ces trois
02:19:17enfants qui ont été attaqués.
02:19:19On arrive au terme de cette émission, ça passe
02:19:21bien évidemment toujours trop vite
02:19:23avec vous, mon cher Jean-Michel Fauvert
02:19:25et mon cher Philippe David. Vous avez,
02:19:27me semble-t-il, un message personnel
02:19:29à passer à un certain Mathieu...
02:19:31– En Angleterre, c'est peut-être un peu
02:19:33radio-long, le message personnel, oui, c'est l'anniversaire
02:19:35de mon fils Mathieu, donc je lui souhaite un très
02:19:37bon anniversaire. – Et nous nous associons
02:19:39donc à vous, mon cher Philippe,
02:19:41et un très bel anniversaire à Mathieu.
02:19:43L'actualité qui continue, dans un instant,
02:19:45la crainte de l'embrasement au Moyen-Orient,
02:19:47le Royaume-Uni, les Etats-Unis
02:19:49qui demandent à leurs ressortissants au Liban
02:19:51de quitter immédiatement le pays,
02:19:53voilà les dernières informations.
02:19:55Thomas Bonnet va en parler,
02:19:57c'est dans Punchline Weekend.
02:19:59C'est tout de suite, restez avec nous sur ces news.
02:20:01À très vite.