• il y a 2 mois
Pendant tout l'été, l'actualité du jour vue par les témoins du quotidien dans #180MinutesInfoEte

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00:00:00Bonjour à tous, bienvenue dans 180 minutes Info-Été, merci beaucoup d'être avec nous
00:00:06et de nous accompagner jusqu'à 17h pour décrypter toute l'actualité de la journée
00:00:10avec mes invités.
00:00:11Dans un instant, c'est le journal de Maureen Vidal, mais juste avant, l'éphéméride
00:00:14du jour avec Alessandra Martinez.
00:00:16Chers amis, bonjour ! Nous célébrons aujourd'hui la fête de Sainte-Jeanne de Chantal, la fondatrice
00:00:28de l'Ordre de la Visitation.
00:00:30Elle naît en 1572 à Dijon.
00:00:33Son nom de jeune fille est Jeanne-Françoise Frémio.
00:00:37A l'âge de 20 ans, elle épouse le baron de Chantal et c'est un couple rayonnant.
00:00:42Les deux épouses sont unies par un grand amour.
00:00:45Mais 8 ans plus tard, c'est la tragédie.
00:00:47Le baron meurt dans un accident de chasse.
00:00:51Jeanne est désespérée, elle ne parvient pas à se remettre de son deuil, jusqu'au
00:00:56jour où elle rencontre Saint-François de Sales.
00:00:59Elle est bouleversée par ce grand prédicateur qui va l'entraîner dans la vie religieuse
00:01:05une fois l'avenir de ses enfants assuré.
00:01:07Elle entretient avec lui une relation épistolaire intense.
00:01:12Jeanne fonde alors l'Ordre de la Visitation, dont les membres choisissent de s'abandonner
00:01:18totalement à Dieu, comme le recommande Saint-François de Sales, son conseiller spirituel.
00:01:24Durant toute sa vie, elle livre de nombreux combats pour préserver sa foi.
00:01:29Elle sillonne aussi le royaume de France pour y fonder de nombreux couvents.
00:01:34Elle meurt à Moulins en 1641.
00:01:37Et voici pour finir ce beau conseil que nous laisse Sainte Jeanne de Chantal, abandonnez
00:01:44toute votre âme, votre esprit et même votre corps dans le sein de la Divine Providence.
00:01:51C'est tout pour aujourd'hui.
00:01:54A demain chers amis.
00:01:55Ciao.
00:01:59Ciao Alessandra Martinez et merci pour l'Ephéméride du jour.
00:02:02Tout de suite c'est le journal de Maureen Vidal.
00:02:04Bonjour Maureen.
00:02:05Depuis l'Élysée, Emmanuel Macron a remercié aujourd'hui les différents acteurs qui ont
00:02:09participé à l'organisation des Jeux Olympiques.
00:02:11Et oui, pour le chef de l'État, les JO ont montré le vrai visage de la France.
00:02:16On a eu le sentiment que l'air était plus léger.
00:02:20Niveau sécurité, Emmanuel Macron a déclaré une centaine d'actions déjouées.
00:02:25Retour sur ces déclarations du Président de la République avec notre journaliste Mathieu Devese.
00:02:40Un petit problème de son, on écoutera dans quelques minutes Mathieu Devese en direct
00:02:44depuis l'Élysée qui a donc écouté attentivement le Président Emmanuel Macron.
00:02:48On poursuit avec cette histoire bouleversante, une tirelire destinée à financer l'opération
00:02:53d'un bébé de 11 mois volé dans un commerce.
00:02:55Bouleversant et révoltant, Michaël, Liam, 11 mois et ses parents se battent pour lui
00:03:00offrir une opération très coûteuse alors que les actions de donations se multiplient
00:03:04en ligne mais aussi avec des tirelires dans les commerces.
00:03:07L'une d'elles a donc été volée à Metz, récit de Mathilde Ibanez.
00:03:12Voici Liam, 11 mois.
00:03:14Ce bébé est né sans oreille gauche.
00:03:16Une malformation rarissime.
00:03:18Ses parents se battent pour lui offrir une opération très coûteuse.
00:03:22Pour récolter un maximum, la famille a installé des tirelires dans de nombreux commerces à Metz.
00:03:28Mais samedi dernier, l'une d'elles a été volée.
00:03:31On passe par plusieurs étapes, du dégoût, un peu d'incompréhension et puis de la colère.
00:03:36Rapidement la colère, on se dit mais qui peut faire ça ?
00:03:39On avait l'impression qu'on s'attaquait à votre fils, j'en ai pleuré.
00:03:43Ce qui est un peu normal, c'est qu'on s'attaquait à Liam.
00:03:46Jamais on n'aurait cru que c'était possible qu'on puisse voler une tirelire
00:03:50où il y a écrit dessus « aidez-moi à réaliser des opérations en USA ».
00:03:54Une cagnotte a été créée en ligne où plus de 11 000 euros ont été récoltés.
00:03:58Ainsi que la création d'une adresse postale.
00:04:01Pour espérer rendre la vie de leur fils plus agréable.
00:04:04Mais cette opération coûte très cher, près de 130 000 euros réalisables uniquement aux Etats-Unis.
00:04:10Pour la création de son canal auditif, cette opération ne se fait pas en France ni en Europe.
00:04:16C'est pour ça qu'on a besoin de récolter ces fonds pour pouvoir lui donner une audition
00:04:22qu'il n'a pas aujourd'hui de son oreille gauche.
00:04:24Qu'il puisse grandir normalement comme tous les autres enfants.
00:04:27Les parents de Liam ne s'avouent pas pour autant vaincus.
00:04:30Ils continuent leurs opérations de collecte.
00:04:33On pense avec cette décision imminente qui concerne les deux rugbymen, Hugo Auradou et Oscar Gégou.
00:04:39Dans les prochaines heures, la justice argentine va se prononcer sur leur maintien en détention préventive
00:04:45en résidence surveillée ou leur remise en liberté.
00:04:48Les deux rugbymen français sont accusés de viols aggravés sur une femme de 39 ans
00:04:52dans la nuit du 6 au 7 juillet à Mendoza en Argentine.
00:04:55Et puis à Paris, la peur règne au bois de Vincennes où un prédateur sexuel rôderait depuis plusieurs mois.
00:05:01Des affiches de prévention ont été installées autour du site de la Cartoucherie
00:05:06qui abrite cinq théâtres, une école et un centre équestre.
00:05:09Ces derniers mois, trois agressions sexuelles dont un viol ont été signalées.
00:05:13Reportage d'Audrey Legray avec Mathilde Couvillier-Fleurnoy.
00:05:16Si vous vous baladez dans le bois de Vincennes, vous tomberez peut-être sur ces panneaux d'avertissement.
00:05:21Ils ont été installés au cours du mois de juin à la hâte
00:05:24après qu'un viol ait eu lieu dans le site de la Cartoucherie à la sortie d'une représentation théâtrale.
00:05:29Quelques semaines avant, une éducatrice avait été victime d'exhibition sexuelle.
00:05:33Le dernier fait d'agression remonte au 17 juillet dernier
00:05:37lorsqu'une femme marchant dans le bois a été approchée et touchée par un homme qui a tenté de la violer.
00:05:42Depuis, les employés du site restent vigilants.
00:05:45On essaie d'être vigilants, de faire attention que les portails soient fermés,
00:05:51qu'il n'y ait pas n'importe qui qui rentre à n'importe quel moment quand on a les stagiaires ou les enfants.
00:05:57A chaque agression, le portrait de l'assaillant comporterait des similitudes.
00:06:01Selon une source proche de l'enquête, il s'agirait d'un squatteur du bois de Vincennes.
00:06:05Ces faits inquiètent les riverains.
00:06:07C'est vrai que je vais faire un peu plus d'attention aux heures à lesquelles je vais courir.
00:06:11Si on peut être alpaillé dans la forêt à côté, ce n'est pas rassurant.
00:06:15Au vu de cette information, je ne traverserai jamais le parc toute seule.
00:06:20Soit je le traverserai toujours en vélo, soit accompagné.
00:06:23Depuis cette troisième agression, un gardien payé par les compagnies théâtrales
00:06:27surveille le site de la cartoucherie.
00:06:29Des caméras de vidéoprotection ont été installées et une patrouille de police fait des rondes régulières.
00:06:35La suspension des vols Air France et Transavia est de nouveau prolongée jusqu'au 14 août prochain.
00:06:41La situation géopolitique plus que tendue au Moyen-Orient ne permet pas un retour à la normale.
00:06:47La reprise des opérations sera soumise à une nouvelle évaluation sur place, a déclaré la compagnie française.
00:06:52Même schéma pour la compagnie Lufthansa qui suspend ces vols jusqu'au 21 août.
00:06:58La Russie étend la zone d'évacuation des civils dans la région de Kursk.
00:07:02Face à l'incursion ukrainienne dans les régions frontalières depuis le 6 août,
00:07:07plusieurs dizaines de milliers de personnes ont déjà été évacuées.
00:07:10Des milliers de soldats ukrainiens participent à cet assaut d'ampleur.
00:07:14De violents incendies continuent de frapper en Grèce.
00:07:17L'un d'eux se rapproche dangereusement d'Athènes.
00:07:20La protection civile a ordonné l'évacuation de nouvelles localités de la banlieue nord-est de la capitale.
00:07:26Hier, plusieurs incendies ont été recensés partout dans le pays.
00:07:30Plus de 500 pompiers et une centaine de véhicules ont été mobilisés.
00:07:34Reportage de Sharon Camara et Goderic Bey.
00:07:37De nouvelles localités évacuées ce matin près d'Athènes.
00:07:40Le feu s'est vite propagé au nord de la capitale.
00:07:43D'après la chaîne de télévision publique, le front de l'incendie ferait désormais plus de 30 km
00:07:48et certaines flammes dépasseraient les 25 mètres de hauteur.
00:07:51Hier, dans la ville de Varnavas, à une trentaine de kilomètres d'Athènes, les incendies ont fait des ravages.
00:07:57Les habitants ont dû quitter leur domicile en urgence.
00:08:01Le village a été encerclé en un rien de temps. Ce n'est pas logique.
00:08:04Il y a vraiment beaucoup de vent. C'était comme s'il y avait plusieurs fronts de feu.
00:08:08C'est parti d'un point et tout d'un coup, tout le village a été encerclé.
00:08:12Ma famille est partie, mais je reste dans les environs pour pouvoir aller voir ma maison si possible.
00:08:17Au total, plus de 500 pompiers et 150 véhicules ont été déployés.
00:08:2129 avions survolent également la zone.
00:08:24Hier après-midi, les pompiers sont parvenus à maîtriser 33 des 40 départs de feu qui se sont déclarés ces dernières 24 heures.
00:08:31En pleine saison estivale, les températures particulièrement élevées font craindre le pire.
00:08:3639 degrés et des vents dépassant les 50 km heure sont attendus aujourd'hui.
00:08:42Les Jeux Olympiques, c'est terminé. L'heure est désormais au bilan.
00:08:46Oui, avec tous les touristes, les restaurateurs ont-ils réalisé de bons chiffres d'affaires ?
00:08:51On se rappelle que les grillages installés pour la cérémonie d'ouverture leur ont parfois rendu la tâche difficile.
00:08:57Reportage de Sacha Aubin avec le récit de Kylian Salé et Mathilde Ibanez.
00:09:02C'est un restaurant situé à quelques pas de la cathédrale Notre-Dame.
00:09:05Un lieu très touristique, mais pendant la période des Jeux Olympiques, cette zone a été limitée.
00:09:11Seules les personnes munies d'un cuir code ont pu s'y rendre.
00:09:14Pour ce restaurateur, aujourd'hui, le compte n'y est pas.
00:09:17On a subi une grosse baisse entre 30 et 50% minimum.
00:09:20Ah oui ? Par rapport aux années précédentes ?
00:09:23Exactement, exactement.
00:09:24Une journée où on a fait, je crois que c'était horrible, c'était terrible, on a fait plus de moins de 70% un jour.
00:09:31On a pratiquement eu personne en fait.
00:09:33Si les touristes étaient bien présents à Paris pour profiter des Jeux, leur déplacement était très limité.
00:09:38Il y a eu beaucoup de monde dans les zones de compétition autour des arénas,
00:09:43Stade de France, Bercy, Champs de Mars, Invalides, Tour Eiffel, avec des scores importants.
00:09:47Par contre, les autres zones ont été désertées et on a eu effectivement des scores.
00:09:52Un restaurateur, par exemple, dans le deuxième, le 3 août, qui dit qu'au lieu de faire 70 couverges, en a fait 7.
00:09:57Une perte d'affluence dans certains quartiers touristiques.
00:10:00Ce restaurateur espère désormais des aides financières de la part de l'Etat
00:10:04et une situation plus facile à gérer lors des Jeux paralympiques.
00:10:07À partir du 28 août.
00:10:11Enfin, pour terminer ce journal, la canicule qui touche une grande partie de la France.
00:10:15La vigilance orange est élargie à 40 départements.
00:10:18Aujourd'hui, les températures vont avoisiner les 40 degrés selon Météo France.
00:10:23Face à ces chaleurs excessives, la prudence est de mise.
00:10:26On écoute Norbert Berginia, médecin colonel et vice-président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers.
00:10:32Un phénomène qui est concomitant, c'est qu'on a envie de se rafraîchir.
00:10:40Et pour ceux qui sont possesseurs d'une piscine ou qui sont au bord de lacs ou de mer,
00:10:46bien sûr qu'il faut se baigner, mais faire attention en y allant progressivement
00:10:51parce qu'il y a un risque d'hydrocution, c'est-à-dire de différence de température
00:10:57thermique qui provoque des malaises et donc des noyades.
00:11:02Merci beaucoup Maureen Vidal pour ce journal.
00:11:04On vous retrouve à 14h30 pour un nouveau point sur l'actualité.
00:11:07Et puis chez vous, ne bougez pas, dans un instant on reviendra sur l'après-gio.
00:11:12Que faut-il garder ? Que peut-on garder ?
00:11:14On écoutera également le président de la République, Emmanuel Macron,
00:11:17qui s'est exprimé en direct depuis l'Elysée.
00:11:20A tout à l'heure.
00:11:22De retour dans 180 minutes, été.
00:11:25Merci beaucoup d'être avec nous et soyez les bienvenus.
00:11:28Si vous venez de nous rejoindre, nos invités sont là.
00:11:30Nos premiers invités de cette première nous ont rejoint Sarah Salman, avocate.
00:11:34Bonjour Sarah.
00:11:35Bonjour Michael.
00:11:36Et puis à ma droite, Julien Chénardi.
00:11:37Vous êtes secrétaire Île-de-France du syndicat de police Allianz.
00:11:40Bonjour.
00:11:41Bonjour Julien, merci beaucoup d'être avec nous.
00:11:43Avec vous, on va évoquer l'après-gio.
00:11:46Que peut-on garder ? Que peut-on garder ?
00:11:49Que peut-on garder ? C'est la question à laquelle on va tenter de répondre.
00:11:52Ce n'est pas si évident que ça, vous allez le voir.
00:11:54On va écouter bien sûr Emmanuel Macron aussi,
00:11:56qui s'est exprimé depuis l'Elysée et qui a parlé d'ailleurs de ce volet sécuritaire
00:12:00qu'on évoquera dans quelques minutes.
00:12:02Mais juste avant, je vous propose de regarder ce sujet,
00:12:04puisqu'après cette quinzaine des gios, Paris a été métamorphosée.
00:12:08Sécurité, transport, propreté.
00:12:11Les habitants de la capitale ont bénéficié d'une parenthèse enchantée.
00:12:14Mais ce décor de carte postale peut-il être conservé ?
00:12:18On regarde le sujet d'Eugèle-Éric B, et on leur parle juste après.
00:12:22Après un bilan positif des gios, les franciliens ne rêvent que d'une chose,
00:12:26que ça dure.
00:12:27Côté sécurité, chaque jour 35 000 policiers et gendarmes
00:12:31et 15 000 militaires étaient déployés.
00:12:33Ce dispositif ne sera pas maintenu,
00:12:35mais 18 500 nouveaux postes de force de l'ordre ont été créés.
00:12:39Les nouveaux systèmes de vidéosurveillance pourraient également être maintenus.
00:12:43Pour les transports, la ponctualité en a surpris plus d'un.
00:12:46Les renforts de personnel étaient temporaires,
00:12:48mais les nouvelles infrastructures, comme la ligne 14,
00:12:51vont permettre de délester les flux.
00:12:53Les usagers, ravis de ces 15 jours, espèrent que ça continuera.
00:12:57J'espère en tout cas que ça va rester comme ça,
00:12:59mais après je pense que quand tous les usagers vont revenir,
00:13:02forcément ça va se détériorer comme d'habitude.
00:13:06J'imagine que la vie d'avant va reprendre son cours,
00:13:09mais on n'est jamais à l'abri d'une bonne surprise.
00:13:11Ces deux dernières semaines, les franciliens ont aussi pu profiter
00:13:15de la propreté des rues.
00:13:16J'ai vu beaucoup de changements.
00:13:18C'est plus propre et c'est plus accessible aux gens.
00:13:21Au fil du temps, j'espère que ça va évoluer.
00:13:23La ville a déployé de nouvelles équipes de nettoyage,
00:13:26ce qui devrait perdurer si les agents de propreté
00:13:29acceptent de travailler 35 heures au lieu de 32,
00:13:31ce qui est un passe-droit.
00:13:33Il faudra attendre mi-septembre, après les Paralympiques,
00:13:36pour constater l'héritage des JO.
00:13:40Et il y a quelques minutes, Emmanuel Macron, le président de la République,
00:13:43s'est exprimé depuis l'Elysée concernant cet après-JO,
00:13:46l'héritage des JO.
00:13:47Il a notamment évoqué le volet sécuritaire.
00:13:50Je vous propose de l'écouter.
00:13:51On a 250 000 forces de sécurité intérieure qui ont été mobilisées
00:13:55tout au long de ces Jeux.
00:13:5735 000 policiers et gendarmes mobilisés chaque journée olympique,
00:14:00venus de toute la France, quittant leurs familles,
00:14:03renonçant à leurs congés estivaux.
00:14:06Merci aux 650 membres de nos unités d'intervention spécialisées,
00:14:10GIGN, RAID, BRI.
00:14:13Ce qui a été fait, c'est une prouesse inédite dans notre histoire
00:14:17en matière de sécurité.
00:14:19Là aussi, c'est une démonstration de force.
00:14:22Et nous avons appris de ces Jeux.
00:14:24Ce qui sera appris de ces Jeux, nous ne l'oublierons pas.
00:14:27Emmanuel Macron qui a donc remercié les acteurs de ces Jeux olympiques
00:14:31depuis l'Elysée, et notamment les forces de l'ordre.
00:14:34Julien Chenardy, dans quel état d'esprit se trouvent vos collègues en ce moment ?
00:14:38Ils sont épuisés, j'imagine ?
00:14:40Mes collègues sont très fatigués.
00:14:42Forcément, ils ont enchaîné.
00:14:44Ils ont enchaîné des jours, des nuits.
00:14:46Ils ont enchaîné les week-ends.
00:14:48Donc vous pouvez imaginer que les collègues,
00:14:50notamment ceux qui venaient de province,
00:14:52ont envie de rejoindre leur famille aujourd'hui.
00:14:54Ils viennent de passer deux ou trois semaines sur la région parisienne.
00:14:57C'était particulièrement épuisant, mais c'était aussi une belle expérience.
00:15:00Certains l'ont bien vécu.
00:15:02J'en ai discuté avec beaucoup qui m'ont dit que c'était aussi une belle expérience.
00:15:05Moi, j'entends les propos du chef de l'Etat qui dit que c'était une prouesse,
00:15:08que la sécurité a été assurée.
00:15:10Il y a eu un sentiment de sécurité globale sur Paris
00:15:13qui a été assuré dans les transports, etc.
00:15:15Maintenant, on nous avait aussi promis des choses.
00:15:18Et nous, Alliance Police Nationale,
00:15:20on avait fait des actions pour obtenir des primes
00:15:22et pour que nos heures supplémentaires soient payées.
00:15:24Eh bien, on espère que ceci sera vraiment mis en place.
00:15:27Et on compte aujourd'hui sur le président de la République
00:15:29pour que véritablement nos heures soient payées
00:15:31et que les primes soient versées, celles qui ont été promises aux policiers.
00:15:34Oui, que le travail paie, finalement.
00:15:36Exactement, que le travail paie. Tout travail mérite salaire.
00:15:38Ça semble élémentaire, quand même.
00:15:40La prime, c'est bien 1 600 euros.
00:15:42Parce que je discutais avec un policier qui était en école de police
00:15:45il y a 20 ans, et je lui ai demandé combien il allait avoir de primes.
00:15:48Et il me disait 1 600 euros pour la période des JO.
00:15:51Il y a eu un échelonnement des primes.
00:15:53Vous avez des primes en province qui vont de 1 000 à 1 600 euros.
00:15:56Et pour tous les collègues d'Île-de-France, c'est 1 900 euros.
00:15:58Brut.
00:16:00Elles sont défiscalisées, ces primes ?
00:16:02Oui, tout à fait.
00:16:03Malheureusement, les heures sont défiscalisées.
00:16:06Mais par contre, la prime compte toujours.
00:16:09Elle est fiscalisée.
00:16:11On parlait des médaillés olympiques et de leurs primes
00:16:14qui pourraient être nettes d'impôts.
00:16:16A voir si c'est le cas aussi, peut-être, pour les forces de l'ordre
00:16:19qui le méritent amplement au vu...
00:16:21Non, toutes les primes sont toujours fiscalisées.
00:16:24Donc c'est sûr que ce que l'État nous donne d'une main, il reprend d'une autre.
00:16:27Oui, c'est ça. C'est pour ça que je vous posais la question.
00:16:29Est-ce que c'était plutôt 1 600 euros ou 4 000 euros ?
00:16:31C'est une question qu'on pouvait se poser, sachant que les forces de l'ordre,
00:16:34ce n'est pas les professions la mieux payées, on peut le dire,
00:16:37alors que vous risquez votre vie tous les jours dans des conditions difficiles.
00:16:40Donc je pense que, évidemment, j'espère que ce sera payé.
00:16:42Ce serait quand même la moindre des choses,
00:16:44vu les sacrifices qui ont été faits, qui sont assez lourds.
00:16:46On l'espère, les collègues l'espèrent, puisque avant les Jeux olympiques...
00:16:49Mais vous n'êtes pas sûr que ça veut dire ?
00:16:50Avant les Jeux olympiques, on avait eu quand même aussi des messages,
00:16:52à un moment donné, où on s'inquiétait de la part notamment de Bercy,
00:16:56où on n'était pas très certain que les primes soient véritablement payées.
00:17:00Donc nous, on attend qu'elles soient payées, elles doivent l'être en fin d'année,
00:17:04et donc on verra si l'État tient en tout cas ses engagements, et on l'espère,
00:17:08parce que sinon, bien évidemment, on nous redescendra dans la rue s'il le faut.
00:17:12On a vu, vous évoquiez d'ailleurs, ces très belles images
00:17:16entre les Français, les touristes aussi, et les forces de l'ordre.
00:17:19On en a vu, effectivement, pas mal pendant ces Jeux olympiques.
00:17:22On a vu aussi que la perception des Français était désormais très positive
00:17:26envers les forces de l'ordre.
00:17:27On avait eu aussi d'ailleurs cette image après les attentats.
00:17:30Est-ce que vous craignez que cette perception, qui est aujourd'hui très positive,
00:17:34ne dure pas dans le temps, qu'elle ne perdure pas ?
00:17:36Non, parce qu'en fait, l'image positive des forces de l'ordre, pour moi,
00:17:40elle n'a jamais varié, en réalité.
00:17:42Aujourd'hui, on met l'accent sur ça, parce qu'effectivement,
00:17:47on était aujourd'hui plus dans une démarche, c'était de la surveillance.
00:17:53Il y avait, j'ai envie de dire, une bienveillance entre la population,
00:17:57entre les forces de l'ordre.
00:17:59Et puis, on était dans un cadre vraiment festif de vacances, etc.,
00:18:04pour les gens qui venaient en tout cas sur Paris.
00:18:07Donc, il y avait quelque chose de positif.
00:18:09Mais après, même dans le cadre général, dans le cadre global,
00:18:13nous, on n'a jamais eu de problème avec la population.
00:18:16On a des problèmes qu'avec ceux qu'on dérange, qu'avec les trafiquants de drogue,
00:18:19qu'avec les délinquants, qu'avec les criminels.
00:18:21Mais la police, elle, n'a jamais eu de problème avec la population
00:18:24dans sa globalité.
00:18:26Et toutes les études le disent, il y a plus de 70% des Français
00:18:29qui, aujourd'hui, soutiennent la police.
00:18:31Et ça a toujours été le cas.
00:18:33Alors, ça va peut-être grimper un petit peu avec l'effet geo,
00:18:35mais en tout cas, pour moi, il y a toujours une tendance de fond,
00:18:38et je le sais, les Français aiment leur police.
00:18:40– On a loué le dispositif de sécurité pendant ces Jeux Olympiques,
00:18:43bilan plutôt positif, notamment, c'est ce que nous disait Gérald Darmanin,
00:18:47le ministre de l'Intérieur.
00:18:49Qu'est-ce que vous aimeriez conserver de ces Jeux Olympiques ?
00:18:52Qu'est-ce que la police aimerait conserver de cette compétition sportive ?
00:18:57– Alors, Gérald Darmanin a raison.
00:18:59Oui, c'est vrai que les geo, en tout cas, se sont très bien passés
00:19:02d'un point de vue sécuritaire.
00:19:04Ça a été vraiment une prouesse.
00:19:06Ça a été quelque chose qui est très positif.
00:19:08Et nous, en tout cas, on en garde une image positive.
00:19:10Et ce qu'il faut en tenir maintenant, parce que c'est vrai qu'on doit en avoir maintenant,
00:19:14il faut garder quelque part des éléments.
00:19:18Et je pense que la première chose que je garderais,
00:19:21c'est que quand on a des effectifs, il y a de la sécurité.
00:19:24Lorsqu'on a du bleu dans la rue…
00:19:26– Plus de 30 000 policiers et gendarmes au milieu de France.
00:19:28– 40 000, 45 000, c'est même monté.
00:19:30Lorsque l'on a des effectifs en nombre, on a de la sécurité.
00:19:34On a un sentiment de sécurité.
00:19:36On a des gens qui peuvent se balader le soir, tard, dans la rue.
00:19:39Des femmes qui peuvent être seules aussi, qui peuvent se balader
00:19:42sans être enquiquinées, sans être, pardonnez-moi l'expression,
00:19:45mais emmerdées à tout bout de champ.
00:19:47Et ça, c'est quelque chose de très positif.
00:19:50Donc quand on demande, nous, syndicats de police,
00:19:52nous chez Alliance Police Nationale, quand on demande à longueur de temps
00:19:56des effectifs, ce n'est pas juste un effet d'annonce.
00:19:59Ce n'est pas juste pour dire, il faut du monde, il faut du monde.
00:20:01Non, on demande des effectifs parce qu'on sait que derrière,
00:20:04il y a un résultat et ça influe sur la sécurité des Français.
00:20:08– Il faut que ce soit une référence, les Jeux Olympiques, en matière de sécurité.
00:20:11– Il faut que ce soit une référence.
00:20:12Bien évidemment qu'on ne pourra pas systématiquement déplacer
00:20:15autant d'effectifs, ça coûterait.
00:20:17Et puis ce n'est pas possible, ce n'est pas tenable dans le temps.
00:20:19Là, on a usé aussi la corde des policiers et puis des policières.
00:20:24Mais on les a quand même mobilisés les week-ends.
00:20:27Ça a été quand même des rythmes horaires qui ont été particulièrement fatigants.
00:20:30Certains n'ont quasiment pas eu de repos ou de journée de repos
00:20:34pendant ces deux ou trois semaines.
00:20:36Ils ont bossé pendant plus de 12 heures, parfois 15 heures d'affilée.
00:20:41Voilà, je peux vous dire que c'est des conditions qui sont très particulières.
00:20:44On ne peut pas le tenir dans le temps.
00:20:45Donc pour qu'on puisse assurer une présence importante de policiers dans la rue,
00:20:51qui est pour moi un des fondements même pour pouvoir assurer la sécurité,
00:20:56on doit pouvoir avoir un nombre d'effectifs qui soit suffisant.
00:20:59Et ça, ça passe par le recrutement.
00:21:01Et puis fidéliser les collègues également sur l'île de France.
00:21:04– Sarah Salmane, j'aimerais évoquer avec vous le volet justice.
00:21:07Parce que si on parle beaucoup effectivement de la sécurité sur le terrain,
00:21:10on peut le dire aussi que la justice s'est modernisée d'une certaine manière
00:21:13pendant ces Jeux olympiques.
00:21:14– C'est modernisé, je dirais que là c'était les vacances judiciaires,
00:21:16comme tous les ans, mais les comparutions immédiates fonctionnent toujours.
00:21:18C'est ce qu'on appelle la justice pénale d'urgence.
00:21:20Cette justice pénale d'urgence, ça commence le matin à 9 heures
00:21:24et les juges ont des conditions de vie et de travail très très difficiles.
00:21:27Ils finissent parfois vers minuit, 2 heures du matin.
00:21:30Là, les comparutions immédiates étaient toujours pleines à craquer.
00:21:32Pourquoi ? Parce que les dealers de stupéfiants, eux, il n'y a pas eu de trêve.
00:21:36Donc toute la, pardonnez-moi l'expression, mais toute la délinquance d'habitude,
00:21:40les voyous, la racaille était toujours présente, ça n'a rien changé pour eux.
00:21:43Ils ont toujours autant souffert des conditions,
00:21:45mais il n'y a pas eu d'ajout supplémentaire, comme on le pensait,
00:21:48par rapport aux Jeux olympiques.
00:21:50Mais en matière de défense pénale d'urgence, ça a toujours été là.
00:21:52– Mais pas dans tous les domaines, parce qu'effectivement les chiffres
00:21:54qui ont été communiqués par le ministère de l'Intérieur…
00:21:55– Alors pas dans tous les domaines, mais les trafiquants de stupéfiants
00:21:57qui sont quand même assez représentés en comparution immédiate étaient là
00:21:59et on l'a vu, il y a eu 7% d'augmentation pendant les JO, ça ne les a pas pénalisés.
00:22:02Pourquoi ? Parce qu'ils ne respectent pas forcément les forces de l'ordre,
00:22:05ils n'en ont pas peur, donc de ce point de vue-là,
00:22:07malheureusement ça n'a rien changé, je ne suis pas surprise.
00:22:09Mais là où vous avez raison, et je vous rejoins, c'est sur le sentiment de sécurité.
00:22:13Moi je ne sors jamais seule après 21h, là j'ai pu le faire.
00:22:16Eh bien rien que ça, moi je vous dis merci.
00:22:19Et donc les femmes peuvent se déplacer, j'ai pu aller au champ de Mars,
00:22:22promener mon chien, chose que je ne fais plus depuis 3-4 ans, là j'ai pu le faire.
00:22:26Donc on voit que ça change tout, dans le quotidien, dans le moral des Français,
00:22:30et de voir des policiers, eh bien on se dit, il y a une sécurité.
00:22:33Et ce n'est pas la peur du gendarme, si on n'a rien à se reprocher, on n'a pas peur.
00:22:36On se dit au contraire, c'est rassurant.
00:22:38Oui, on entendait tout à l'heure Emmanuel Macron qui nous disait
00:22:41que c'était quand même inédit, bien sûr, comme dispositif.
00:22:43C'est inédit parce que quand on leur parlait, par exemple, c'est impossible.
00:22:46Et quand je leur demandais par exemple, est-ce que le pont des Invalides est ouvert,
00:22:49ils me disaient je ne sais pas lequel c'est, on vient de province, on ne sait pas.
00:22:52Peut-être pas la majorité, mais en tout cas beaucoup venaient de province,
00:22:55donc ça ce n'est pas viable, ça veut dire qu'on ne va pas enlever les forces de l'ordre en province
00:22:58pour toutes les mettre à Paris, ce n'est pas possible non plus.
00:23:00Souvent les Français, vous parlez des Français, réclament une justice plus rapide, plus efficace.
00:23:05Ce n'est pas plus rapide, c'est plus ferme.
00:23:07Plus ferme aussi, j'allais y venir.
00:23:09Effectivement, là on a quand même la sensation que c'est le cas,
00:23:12que la justice a quand même accéléré les choses pendant ces jours-là.
00:23:16Ça je ne peux pas vous dire, je ne sais pas quel est l'état des condamnations,
00:23:18est-ce qu'il y a eu du fer, mais pour quels faits ?
00:23:20Si c'est pour les stupéfiants, c'est une chose.
00:23:22Si c'est par rapport au JO, là je ne peux pas vous dire, je n'ai pas les statistiques à ce jour.
00:23:26Mais quel est le sentiment global, que ce soit les avocats, les magistrats,
00:23:31est-ce qu'on a la sensation aussi que malheureusement dans le temps, on va tout oublier ?
00:23:35Mais là pour les magistrats, encore une fois, les comparutions immédiates n'ont pas dégorgé.
00:23:39Il y en avait toujours autant, c'est 9h le matin et parfois 2-3h du matin, ils sont encore là.
00:23:43Donc pour eux, tout a continué comme avant.
00:23:45Là, il n'y a pas eu un allègement, il n'y a pas eu une surcharge non plus.
00:23:49Qu'est-ce que vous attendez dans le temps d'ailleurs, Sarah Sadman, pour la justice ?
00:23:53Parce qu'on évoquait plus de moyens pour les forger.
00:23:56Je dirais la même chose, quand vous avez un juge, vous prenez l'exemple des affaires familiales.
00:24:00Vous avez un juge avec 20 dossiers, 10 minutes par dossier, je caricature.
00:24:03Eh bien, vous avez tout le monde qui a attendu 18 mois pour son audience et qui va être jugé en 10 minutes.
00:24:07Évidemment, je caricature.
00:24:09Donc c'est des délais d'attente très longs pour des audiences très courtes.
00:24:12Encore une fois, c'est oui, un manque de moyens, évident.
00:24:14Quand vous arrivez dans un commissariat, je pense que vous me le confirmerez,
00:24:17vous avez l'ordinateur qui ne marche pas, vous n'avez rien qui fonctionne, rien.
00:24:21Donc rien que pour ça, manque de moyens.
00:24:23Quand on veut augmenter le budget du sport, très bien.
00:24:26Mais on pourrait augmenter celui de la justice aussi, vous voyez.
00:24:28Il a plutôt tendance à diminuer ?
00:24:30Je n'ai plus les chiffres, mais je crois que c'était 60 euros par habitant, quelque chose comme ça.
00:24:34C'était vraiment dérisoire.
00:24:36Je pourrais vérifier, mais ce n'était pas grand-chose.
00:24:38Et la justice est au ralenti, oui, avec des conditions qui sont déplorables.
00:24:41Si je prends l'exemple des avocats, vous avez un avocat sur trois qui quitte la profession dans les 10 ans.
00:24:45Oui, donc la parenthèse enchantée n'a pas forcément eu lieu pour eux.
00:24:49Pour les professions en tout cas, pour les juges, les procureurs, les avocats, les greffiers, ça n'a rien changé.
00:24:53Ça n'a rien changé de particulier.
00:24:55En tout cas, restez avec nous, Sarah.
00:24:57Bien sûr, Julien, vous ne bougez pas.
00:24:59On va évoquer, continuer d'évoquer bien sûr, l'après-JO,
00:25:03puisqu'on a évoqué effectivement le volet sécuritaire, le volet justice.
00:25:07Il y a d'autres choses aussi qui ont fonctionné à Paris.
00:25:10On peut évoquer les transports en commun.
00:25:12J'ai découvert.
00:25:13Ah, vous avez découvert les transports.
00:25:14Eh bien écoutez, vous allez nous en parler, Sarah.
00:25:16La découverte de Sarah Salmane et des transports en commun.
00:25:18Puis on évoquera aussi la propreté.
00:25:20Il y a différents domaines qui ont plutôt bien fonctionné.
00:25:22Mais là encore, on essaiera de savoir si tout cela n'est qu'éphémère ou si cela peut durer.
00:25:28Rendez-vous en tout cas juste après la pub.
00:25:30A tout de suite.
00:25:35De retour dans 181 minutes.
00:25:37Et merci beaucoup d'être avec nous.
00:25:39Maureen Vidal est à nouveau avec nous pour un nouveau journal.
00:25:43Et on commence avec cette décision, décision imminente,
00:25:45qui concerne les deux rugbymen Hugo Auradou et Oscar Gégou.
00:25:48Dans les prochaines heures, la justice argentine va se prononcer
00:25:52sur leur maintien en détention préventive en résidence surveillée ou leur remise en liberté.
00:25:57Les deux rugbymen français sont accusés de viols aggravés sur une femme de 39 ans
00:26:02dans la nuit du 6 au 7 juillet à Mendoza, en Argentine.
00:26:05Et puis la peur règne aux boîtes Vincennes,
00:26:08où un prédateur sexuel rôderait depuis plusieurs semaines maintenant, Maureen.
00:26:12Des affiches de prévention ont été installées autour du site de la cartoucherie
00:26:16qui abrite cinq théâtres, une école et un centre équestre.
00:26:19Ces derniers mois, trois agressions sexuelles, dont un viol, ont été signalées sur place.
00:26:24Reportage d'Audrey Legray avec Mathilde Couvillier-Fleurnoy.
00:26:27Si vous vous baladez dans le bois de Vincennes,
00:26:30vous tomberez peut-être sur ces panneaux d'avertissement.
00:26:32Ils ont été installés au cours du mois de juin à la hâte
00:26:35après qu'un viol ait eu lieu dans le site de la cartoucherie
00:26:38à la sortie d'une représentation théâtrale.
00:26:40Quelques semaines avant, une éducatrice avait été victime d'exhibition sexuelle.
00:26:44Le dernier fait d'agression remonte au 17 juillet dernier,
00:26:48lorsqu'une femme marchant dans le bois a été approchée et touchée par un homme
00:26:52qui a tenté de la violer.
00:26:53Depuis, les employés du site restent vigilants.
00:26:56On essaie d'être vigilants, de faire attention que les portes soient fermées,
00:27:02qu'il n'y ait pas n'importe qui qui rentre à n'importe quel moment
00:27:05quand on a les stagiaires ou les enfants.
00:27:09A chaque agression, le portrait de l'assaillant comporterait des similitudes.
00:27:12Selon une source proche de l'enquête, il s'agirait d'un squatteur du bois de Vincennes.
00:27:17Ces faits inquiètent les riverains.
00:27:19C'est vrai que je vais faire un peu plus attention aux heures à lesquelles je vais courir.
00:27:23Si on peut être alpaillé dans la forêt à côté, ce n'est pas rassurant.
00:27:27Au vu de cette information, je ne traverserai jamais le parc toute seule.
00:27:32Soit je le traverserai toujours en vélo, soit accompagné.
00:27:35Depuis cette troisième agression, un gardien payé par les compagnies théâtrales
00:27:39surveille le site de la cartoucherie.
00:27:41Des caméras de vidéoprotection ont été installées
00:27:43et une patrouille de police fait des rondes régulières.
00:27:47On poursuit avec cette histoire bouleversante.
00:27:49Une tirelière destinée à financer l'opération d'un bébé de 11 mois a été volée dans un commerce.
00:27:55Une histoire bouleversante, Michael, et révoltante.
00:27:58Liam, 11 mois, et ses parents se battent pour lui offrir une opération très coûteuse
00:28:03On voit que les actions de donations se multiplient en ligne,
00:28:06mais aussi avec des tirelières dans les commerces.
00:28:08L'une d'elles a été volée à Metz.
00:28:10Récit de Mathilde Ibanez.
00:28:13Voici Liam, 11 mois.
00:28:15Ce bébé est né sans oreille gauche.
00:28:17Une malformation rarissime.
00:28:19Ses parents se battent pour lui offrir une opération très coûteuse.
00:28:23Pour récolter un maximum, la famille a installé des tirelières dans de nombreux commerces à Metz.
00:28:28Mais samedi dernier, l'une d'elles a été volée.
00:28:31On passe par plusieurs étapes.
00:28:33Du dégoût, un peu d'incompréhension, et puis de la colère.
00:28:36Rapidement, on a eu la colère.
00:28:38On s'est dit, mais qui peut faire ça ?
00:28:40On avait l'impression qu'on s'attaquait à notre fils.
00:28:42J'en ai pleuré.
00:28:43Ce qui est un peu normal, c'est qu'on s'est attaqué à Liam.
00:28:46Jamais on n'aurait cru que c'était possible qu'on puisse voler une tirelière
00:28:50où il y a écrit dessus, aidez-moi à réaliser des opérations au USA.
00:28:54Une cagnotte a été créée en ligne où plus de 11 000 euros ont été récoltés.
00:28:59Ainsi que la création d'une adresse postale.
00:29:02Pour espérer rendre la vie de leur fils plus agréable.
00:29:05Mais cette opération coûte très cher.
00:29:07Près de 130 000 euros réalisables uniquement aux Etats-Unis.
00:29:11Pour la création de ce canal auditif,
00:29:13cette opération ne se fait pas en France ni en Europe.
00:29:16C'est pour ça qu'on a besoin de récolter ces fonds
00:29:20pour pouvoir lui donner une audition qu'il n'a pas aujourd'hui de son oreille gauche.
00:29:24Qu'il puisse grandir normalement comme tous les autres enfants.
00:29:27Les parents de Liam ne s'avouent pas pour autant vaincus.
00:29:30Ils continuent leurs opérations de collecte.
00:29:35Ce matin, le chef de l'Etat a présidé une cérémonie
00:29:38en honneur du 80e anniversaire de la libération de la préfecture de police.
00:29:43Un hommage aux policiers qui se sont opposés au régime nazi en 1944
00:29:48durant l'occupation à quelques jours le 19 août prochain de la libération de Paris
00:29:52qui sera également célébrée.
00:29:54Et puis enfin, on termine avec la canicule
00:29:56qui touche une grande partie de la France.
00:29:58La vigilance orange est élargie à 40 départements.
00:30:01Aujourd'hui, les températures vont avoisiner les 40 degrés
00:30:04selon Météo France face à ces chaleurs excessives.
00:30:07La prudence est de mise.
00:30:09On écoute Norbert Berginia, médecin colonel
00:30:11et vice-président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers.
00:30:15Il faut reprendre les bonnes habitudes, du bon sens.
00:30:19C'est-à-dire ne pas sortir aux heures les plus chaudes de la journée
00:30:21entre 11h et 16h-17h.
00:30:24Ensuite, se protéger du soleil si on doit sortir.
00:30:27Mettre un chapeau, ça peut être utile.
00:30:30Se rafraîchir autant que possible.
00:30:33Et boire, boire beaucoup.
00:30:35C'est vraiment la chose la plus importante.
00:30:38Et pour les habitations, c'est fermer les volets dans la journée
00:30:41et la nuit les ouvrir en faisant un courant d'air si possible.
00:30:44Voilà, il s'agissait bien sûr de Roger Rua, médecin généraliste.
00:30:48Merci beaucoup Maureen Vidal.
00:30:50On vous retrouve dans un peu moins d'une demi-heure maintenant
00:30:52pour un nouveau journal.
00:30:53Et puis, chez vous bien sûr, restez avec nous
00:30:55puisqu'on va bien sûr évoquer dans un instant
00:30:59l'héritage social d'Emmanuel Macron.
00:31:02On peut même l'évoquer tout de suite d'ailleurs
00:31:04puisqu'on l'a vu tout à l'heure, il a évoqué l'aspect sécuritaire.
00:31:07Il s'est félicité, le chef de l'État, de cette réussite
00:31:09pendant les Jeux Olympiques.
00:31:10On va écouter tout de suite Emmanuel Macron
00:31:12qui évoque donc cet héritage social.
00:31:14On l'écoute.
00:31:15Je n'oublie pas que dans le même temps,
00:31:16nous avons réussi l'héritage social des JO
00:31:18avec plus de 200 grands marginaux
00:31:22qui étaient à la rue aux abords des sites d'épreuve
00:31:24et qui ont désormais, de manière pérenne, un toit.
00:31:27La préfecture de région, la DRIHL ont ici aussi
00:31:31réussi un formidable travail humain.
00:31:34Et puis, l'héritage restera en termes de logement,
00:31:38en termes de bureaux, en termes d'équipements sportifs,
00:31:40en particulier en Seine-Saint-Denis.
00:31:43Et nous en avions tant besoin.
00:31:44Mais il restera aussi partout sur le territoire
00:31:46avec ce qui a été fait avec nos amis polynésiens
00:31:49ou avec ce qui a été fait aussi à Marseille.
00:31:53Tout ça a été possible grâce aux équipes de la Solidéo.
00:31:58Et je veux les en remercier très profondément,
00:32:00Monsieur Ferrand, toutes ces équipes.
00:32:02Bravo à vous.
00:32:04L'héritage social, cette notion donc évoquée
00:32:07par le chef de l'État, Emmanuel Macron,
00:32:09on peut effectivement, on a pu d'ailleurs le constater
00:32:12pendant ces Jeux Olympiques,
00:32:14il y avait beaucoup moins de SDF,
00:32:16beaucoup moins de migrants dans les rues de la capitale
00:32:18car beaucoup d'entre eux ont été relogés
00:32:21pendant ces Jeux Olympiques en Ile-de-France.
00:32:23Vous pensez que cet héritage-là,
00:32:25je vois que Sarah Salmane fait l'amour,
00:32:27on peut le conserver ?
00:32:29Pourquoi on ne le fait pas pour les Parisiens au quotidien ?
00:32:31Porte de la Chapelle, vous avez des riverains,
00:32:33on en avait parlé sur ce plateau,
00:32:34qui souffrent au quotidien d'avoir des migrants
00:32:36sous détente, qui fument du crack,
00:32:38ou qui snifent du crack, je ne sais pas,
00:32:39toute la journée.
00:32:40Et là, on a dit, comme nous avons des invités,
00:32:42on va les enlever.
00:32:43Mais pourquoi on ne fait pas ça pour les habitants à l'année ?
00:32:45C'est ça qui me révolte et qui me choque.
00:32:46Vous avez des habitants qui payent un loyer
00:32:48ou qui remboursent un crédit,
00:32:49qui ne peuvent pas vivre sereinement,
00:32:51qui ne peuvent pas jouir de leur liberté d'aller et venir,
00:32:53et on leur dit, mais c'était que pendant l'ÉGIO
00:32:54que ça va bien se passer.
00:32:55Les migrants, si on ne les loge pas ailleurs,
00:32:57évidemment qu'ils vont revenir.
00:32:58Beaucoup d'entre eux ont été relogés d'ailleurs en province
00:33:00pendant ces Jeux Olympiques.
00:33:01Oui, mais ils vont revenir,
00:33:02est-ce qu'on les reloge à vie ?
00:33:03Non, parce qu'au bout d'un moment,
00:33:04ils sont libérés.
00:33:05En tout cas, on les laisse.
00:33:06Ils n'étaient pas en prison ?
00:33:07Non, quand je dis libérés,
00:33:08bien sûr, c'est qu'ils sont relogés en province,
00:33:10que parfois, forcément,
00:33:11ils doivent quitter ces logements
00:33:12et beaucoup d'entre eux reviennent sur Paris.
00:33:14Donc en fait, quel sentiment ça donne aux Parisiens ?
00:33:16Ça donne le sentiment
00:33:17d'être des habitants de seconde zone
00:33:18qu'on ne respecte pas,
00:33:19et c'est le cas,
00:33:20puisqu'ils vont se retrouver avec plein de migrants
00:33:22qui se livrent à des actes d'atteinte
00:33:24aux biens et aux personnes
00:33:26qui les empêchent de vivre,
00:33:27qui font du bruit,
00:33:28qui fument du crack.
00:33:29Vous parlez du cas de Porte de la Chapelle à Paris.
00:33:31Oui, parce que Mme Hidalgo s'est félicitée
00:33:32en disant, je ne sais plus ce qu'elle a dit,
00:33:34que c'était un formidable point.
00:33:36Je ne sais plus quel terme elle employait,
00:33:37mais comme quoi, c'était formidable.
00:33:38Mais il faisait bon vivre.
00:33:39Comment ?
00:33:40Il faisait bon vivre.
00:33:41Qu'elle aille y vivre.
00:33:42Je veux dire, il y a un moment,
00:33:43vous voyez, elle nous dit,
00:33:44il fait bon vivre là-bas,
00:33:45moi, on fait le point d'aller dans trois semaines,
00:33:47ça va être l'enfer.
00:33:48C'est important de préciser aussi
00:33:49que Porte de la Chapelle,
00:33:50il y a un des sites olympiques,
00:33:51c'était donc l'Adidas Arena.
00:33:53Vous avez raison de le préciser.
00:33:55C'était un des sites olympiques,
00:33:56d'où la sécurité aussi.
00:33:57On met la poussière sous le tapis
00:33:58uniquement pour les JO,
00:33:59ce n'était pas du tout pour les parisiens.
00:34:00Et les parisiens auraient peut-être aimé
00:34:01que la propreté dans les transports
00:34:02se soit aussi pour eux,
00:34:03que Paris soit propre pour eux,
00:34:05que la sécurité se soit pour eux.
00:34:07Et si on peut le faire pour les JO,
00:34:08on peut aussi peut-être trouver
00:34:09une solution pour les migrants,
00:34:10vu qu'on ne veut pas contrôler l'immigration.
00:34:12Alors, contrôlons la manière
00:34:13dont nous accueillons ces migrants.
00:34:15Encore une fois, bien sûr,
00:34:16on ne va pas faire le lien forcément
00:34:18entre migrants et immigration,
00:34:21puisqu'il n'y a pas de lien forcément.
00:34:23Certains des migrants
00:34:24qui sont portes de la chapelle
00:34:25sont bien sûr des gens qui quittent leur pays
00:34:29parce que malheureusement
00:34:30ils sont obligés de le faire.
00:34:31Mais quand il y a des questions d'immigration,
00:34:33on ne migre pas par plaisir.
00:34:35On migre parce que les conditions
00:34:36de son pays d'origine ne sont pas satisfaisantes.
00:34:38On ne s'immigre pas par plaisir.
00:34:39Et loin de moi cette idée.
00:34:40Je dis simplement que pour les riverains,
00:34:42peu importe la cause de la migration,
00:34:44c'est des conditions de vie qui sont difficiles.
00:34:46Et surtout les conditions humaines aussi.
00:34:47On pense bien évidemment à ces migrants
00:34:50qui se retrouvent sous les tentes,
00:34:51en dessous du périphérique.
00:34:52Le problème pour les migrants,
00:34:53c'est qu'on leur vend du rêve
00:34:54et qu'ils arrivent
00:34:55et qu'ils ont des conditions eux aussi
00:34:56de vie déplorable.
00:34:57Ils pensent qu'en France ça va être bien
00:34:59et en fait ils sont extrêmement mal accueillis en France
00:35:01dans des conditions indignes.
00:35:02Et d'ailleurs beaucoup d'entre eux
00:35:03ont accepté d'être logés
00:35:04pendant les Jeux Olympiques.
00:35:05Donc forcément, c'est qu'ils acceptent aussi
00:35:06de vivre dans de meilleures conditions.
00:35:08Ça paraît bien évidemment évident.
00:35:09De toute façon, les migrants,
00:35:10spontanément, si on leur pose la question,
00:35:11ils n'ont pas envie d'être sous les tentes
00:35:12à fumer du crack.
00:35:13C'est évident.
00:35:19On évoquera dès 15h cette fois-ci
00:35:21l'après-JO,
00:35:22mais l'après-JO,
00:35:23volet politique.
00:35:24Puisque bien sûr,
00:35:25la trêve olympique
00:35:26est désormais terminée.
00:35:27Il va falloir,
00:35:28en tout cas Emmanuel Macron,
00:35:29on va devoir choisir
00:35:30un Premier ministre.
00:35:31On en reparle avec nos invités.
00:35:33A tout à l'heure.
00:35:37De retour dans 181 minutes,
00:35:39on est toujours avec Julien Chénardy
00:35:41et Sarah Salmane
00:35:43avant d'évoquer à nouveau,
00:35:44bien sûr,
00:35:45les Jeux Olympiques
00:35:46et l'après-Jeux Olympiques.
00:35:47J'aimerais qu'on se concentre aussi
00:35:48sur ce qu'il se passe à Nîmes,
00:35:50dans le quartier de Pise 20.
00:35:52Quartier qui a débuté sa transformation
00:35:54après une décennie d'attente.
00:35:55De gigantesques travaux ont démarré
00:35:57dans ce quartier de Nîmes,
00:35:59gangrénés par le trafic de drogue.
00:36:01L'an dernier,
00:36:02on se souvient à la mort
00:36:03du jeune Fayet,
00:36:0410 ans,
00:36:05victime collatérale d'une fusillade
00:36:06au pied de la galerie.
00:36:07Il avait marqué les esprits
00:36:08et surtout ceux des habitants.
00:36:09On va regarder ce sujet
00:36:10de Sarah Varney et Mathilde Ibanez
00:36:13et puis on en reparle juste après.
00:36:16Sous les coups des bulldozers,
00:36:18le quartier de Pise 20 souhaite faire peau neuve.
00:36:20Objectif, redynamiser ce quartier
00:36:23qui a surtout fait couler de l'encre
00:36:25ces dernières années
00:36:26pour ces fusillades meurtrières
00:36:27entre bandes rivales
00:36:28sur fond de trafic de drogue.
00:36:30On aspire à plus de sécurité.
00:36:31On a vécu un été dernier douloureux,
00:36:34la mort d'un gamin de 10 ans.
00:36:36C'est vrai qu'on a eu la CRS,
00:36:38on a eu les hélicoptères.
00:36:39Aujourd'hui, les gens aspirent à vivre en paix
00:36:41dans un quartier rénové,
00:36:43un quartier de la République.
00:36:44Depuis des années,
00:36:45les habitants de ce quartier
00:36:46se sentent démunis et abandonnés.
00:36:48Il était très bien avant,
00:36:50puis après, dans la délinquance,
00:36:52il est parti.
00:36:53Et grave, on ne pouvait même plus
00:36:55aller à la poste.
00:36:56Il fallait y aller entre 9 et 10,
00:36:59pas être agressé.
00:37:00J'ai été agressé deux fois, moi.
00:37:02Les urbanistes ont travaillé avec la police
00:37:04pour faire disparaître les coins et recoins,
00:37:07terrain de jeu,
00:37:08rêver des trafiquants de drogue
00:37:09et cauchemar des habitants.
00:37:11Notamment, dans cette galerie commerçante,
00:37:13des investissements qui ne peuvent suffire
00:37:15sans responsabilisation.
00:37:17On peut mettre de l'argent,
00:37:18on peut injecter de l'argent.
00:37:19Si derrière, il n'y a pas de responsabilisation
00:37:22d'une manière ou d'une autre
00:37:24face à celles et ceux qui pourrissent
00:37:26le quotidien de ces habitants,
00:37:28c'est malheureusement voué à un certain échec.
00:37:31Plus de trois ans et demi de travaux
00:37:33et un budget de près de 270 millions d'euros
00:37:35sont prévus pour permettre
00:37:37à la transformation du quartier
00:37:39avec démolition et réhabilitation
00:37:41de logements dégradés.
00:37:42Les habitants espèrent tous
00:37:44que le quartier de Pise 20
00:37:45retrouvera une dose de sérénité
00:37:47avec ces travaux.
00:37:49270 millions d'euros,
00:37:51voilà c'est la somme investie
00:37:52dans ce quartier de Pise 20.
00:37:54Bien évidemment, on imagine
00:37:56que les habitants, eux, sont ravis.
00:37:58On rappelle aussi que ce quartier
00:37:59est touché par le trafic de drogue.
00:38:01Julien Chénardise, ça peut changer la donne
00:38:03dans ce quartier de Nîmes,
00:38:04un tel investissement ?
00:38:06Tout dépend du but qu'on veut atteindre.
00:38:08Si le but, c'est de faire plaisir aux habitants
00:38:11parce qu'ils seront dans des tours
00:38:13ou dans des bâtiments qui seront rénovés,
00:38:15je peux comprendre que là, oui, il y a un but
00:38:17et pourquoi pas.
00:38:18Mais si le but, par contre,
00:38:20si l'État ou si les collectivités locales
00:38:24s'imaginent que parce qu'ils vont mettre
00:38:26270 millions d'euros dans des bâtiments
00:38:28et dans de l'urbanisme,
00:38:30ça va détruire la délinquance,
00:38:33ça va mettre fin au trafic de stups,
00:38:35ça va mettre fin aux agressions et aux vols.
00:38:37Moi, je vous dis, ils ont complètement faux.
00:38:38Je connais des dizaines de quartiers,
00:38:40des centaines de quartiers en Ile-de-France
00:38:42qui ont été rénovés à coût de milliards d'euros
00:38:44et il n'y a jamais eu une évolution
00:38:46de la délinquance là-dessus.
00:38:48Jamais. Vous m'entendez ?
00:38:49Les délinquants ne s'arrêtent pas
00:38:51parce qu'il y a une porte qui a été changée,
00:38:53parce qu'il y a un bâtiment qui a été repeint,
00:38:55parce qu'on a changé la cage d'escalier.
00:38:58Non, ils s'en foutent.
00:38:59Et je vais vous dire,
00:39:00ils vont même la redétruire.
00:39:01Ils vont même redégrader.
00:39:03Ils vont refaire des tags.
00:39:04Ils vont re-tout dégrader.
00:39:06Moi, je peux vous emmener dans des quartiers
00:39:07à Villeneuve-Saint-Georges,
00:39:08au Bois-Mâtard,
00:39:09qui ont été redégradés.
00:39:10Dès l'instant où ils ont été refaits,
00:39:12les portes ont été recassées,
00:39:15les vitres, les boîtes aux lettres
00:39:17ont été redégradées
00:39:18et on avait la même situation
00:39:20qu'il y avait quelques années auparavant.
00:39:22Bien sûr, et les habitants subissent
00:39:24aussi ces dégradations
00:39:26puisque dans certaines opérations
00:39:28Place Net, on a pu découvrir
00:39:30dans quel état se trouvaient
00:39:32effectivement ces bâtiments.
00:39:33C'est leur porte aussi qui est dégradée,
00:39:35c'est la cage d'escalier,
00:39:36c'est l'ascenseur qui leur permet
00:39:37aussi d'accéder aux étages.
00:39:38Les premières victimes de la délinquance
00:39:40dans ces quartiers,
00:39:41ce sont les habitants eux-mêmes.
00:39:42Ce sont les gens qui vivent
00:39:43et qui ne peuvent pas en partir
00:39:44parce qu'ils n'en ont pas les moyens,
00:39:45parce qu'ils n'ont pas la possibilité
00:39:46de se loger ailleurs.
00:39:47Et donc, ils sont eux-mêmes victimes de ça
00:39:51et ils le déplorent.
00:39:52Et ce sont les premiers à nous souvenir aussi souvent.
00:39:54On a souvent des gens qui viennent nous voir
00:39:55et nous disent
00:39:56« Mais moi, j'en peux plus de vivre dans ce quartier.
00:39:57J'ai ma cage d'escalier, elle pue.
00:40:00J'ai des mecs jusqu'à 2h du matin
00:40:02qui vivent du stup à 5 mètres de ma porte.
00:40:05J'ai d'autres qui font du wheeling
00:40:07et des roues arrière.
00:40:08Toute la nuit, ça les empêche de dormir.
00:40:11C'est juste infernal.
00:40:12Il faut bien comprendre que la vie
00:40:14dans ces quartiers, elle est infernale.
00:40:16Et je connais un peu ce quartier de Pise 20
00:40:18parce que l'école de police de Nîmes
00:40:21n'est pas très loin.
00:40:22Et donc, on connaît un petit peu ce quartier.
00:40:24C'est un quartier qui est gangréné par la violence,
00:40:26qui est gangréné par le stup.
00:40:28Alors, ils mettent 270 millions au quai,
00:40:30mais moi, je vous le dis,
00:40:32c'est pas ça qui va régler la délinquance.
00:40:34Demain, il y aura encore de la délinquance à Pise 20
00:40:36parce que malheureusement, la vraie solution,
00:40:38c'est de mettre ces gens en prison.
00:40:40Les gens qui commettent des délits,
00:40:42les trafiquants de stup,
00:40:43il faut arrêter avec l'angélisme.
00:40:45Il faut arrêter avec tout ça.
00:40:46Il faut arrêter avec les mesures,
00:40:47les peines alternatives.
00:40:48Il faut les mettre en prison.
00:40:49Il faut aussi mettre des millions.
00:40:51On parlait tout à l'heure de la justice.
00:40:53Il faut aussi mettre des millions dans la justice.
00:40:54Il faut leur permettre de construire
00:40:56des places de prison pour pouvoir les mettre en prison.
00:40:58Parce que là, je peux vous dire
00:41:00que quand les mecs sont en prison,
00:41:01ils ne recommencent pas.
00:41:02Enfin, ils ne recommencent pas tant qu'ils sont en prison.
00:41:05Non, c'est faux.
00:41:06En prison, vous pouvez gérer
00:41:07votre trafic de stupéfiants.
00:41:08On l'a vu à beaucoup de reprises.
00:41:09Ils ont leur portable
00:41:10et ils gèrent le trafic à distance.
00:41:11Et on l'a vu avec la ferme Amédam.
00:41:13Bien sûr.
00:41:14Il y a aussi, malheureusement,
00:41:15et c'est vrai, on a des gens
00:41:16qui continuent leur trafic de stup.
00:41:18Quasiment tout le monde
00:41:19a son portable en prison.
00:41:20Mais c'est justement aussi
00:41:21parce qu'on n'a pas assez investi
00:41:23sur des prisons modernes,
00:41:24peut-être pas aussi investi
00:41:26sur assez de personnel
00:41:27pour pouvoir gérer ça.
00:41:28Et parce qu'on a aussi
00:41:29du personnel pénitentiel
00:41:30qui, aujourd'hui, a peur.
00:41:31Très clairement.
00:41:32Et qui a très peur.
00:41:33Parce qu'ils ont peur des représailles.
00:41:34Sarah Salman.
00:41:35Ce que vous dites est vrai.
00:41:36Si on les met en prison,
00:41:37on peut penser spontanément
00:41:38que ça résoudrait le problème.
00:41:39La réalité, c'est qu'en prison,
00:41:40c'est la tyrannie de la délinquance
00:41:41la plupart du temps.
00:41:42Pas tout le temps,
00:41:43mais souvent.
00:41:44Ce qu'on appelle les matons
00:41:45ont réellement peur des représailles.
00:41:47Quand on leur dit
00:41:48« Fais rentrer un téléphone,
00:41:49sinon je t'attends à la sortie »,
00:41:50on sait ce que ça veut dire.
00:41:51C'est aussi ça qu'il faut revoir.
00:41:52Mais dire que le trafic de stupéfiants
00:41:53va s'arrêter
00:41:54parce qu'ils sont en prison,
00:41:55c'est faux.
00:41:56Ils ont leur téléphone
00:41:57et ils télécommandent à distance.
00:41:58Ils peuvent continuer
00:41:59« leur travail »
00:42:00et rabasser des millions.
00:42:01Il y a la seule différence
00:42:02qu'ils n'embêtent pas
00:42:03les habitants de ces quartiers
00:42:04qui subissent le trafic de drogue.
00:42:05Non, je ne suis pas d'accord
00:42:06parce que quand ils télécommandent,
00:42:07je ne parle pas de la mule
00:42:08qui est tout en bas
00:42:09ou du chouffe,
00:42:10celui qui fait le gai
00:42:11qui est tout en bas,
00:42:12mais celui qui est tout en haut,
00:42:13il télécommande
00:42:14et il y a le bazar pareil.
00:42:16Comment on aurait pu investir
00:42:17autrement, peut-être ?
00:42:18Je pense que déjà,
00:42:19si vous enlevez les portables
00:42:20en prison,
00:42:21je pense que déjà,
00:42:22ça va un peu mieux.
00:42:23Si tout n'est pas permis en prison,
00:42:24ça va déjà un peu mieux.
00:42:25Encore une fois,
00:42:26c'est un manque de moyens
00:42:27tout simplement.
00:42:28Et je ne dis pas
00:42:29que les conditions en prison
00:42:30sont parfaites.
00:42:31C'est des conditions carcérales
00:42:32qui sont difficiles
00:42:33d'un point de vue de l'hygiène.
00:42:34On a été condamnés
00:42:35par la Cour européenne
00:42:36des droits de l'homme.
00:42:37Néanmoins, c'est vrai,
00:42:38vous avez votre portable,
00:42:39votre PlayStation,
00:42:40il y a des yoyos,
00:42:41ce qu'on appelle des yoyos,
00:42:42vous avez globalement
00:42:43tout en prison.
00:42:44Donc, si la prison,
00:42:45une personne qui va une fois
00:42:46pour une très courte peine,
00:42:47se dit, c'est atroce,
00:42:48je ne veux plus jamais y retourner,
00:42:50déjà, ça ira beaucoup mieux.
00:42:52Des millions qui,
00:42:53je rappelle cette somme
00:42:54de 270 millions d'euros investis,
00:42:56qui, bien sûr,
00:42:57vont aider aussi les habitants
00:42:58à bénéficier d'infrastructures
00:43:00qu'ils n'ont peut-être pas aujourd'hui.
00:43:02Peut-être occuper aussi
00:43:03ces jeunes,
00:43:04vous en parliez d'ailleurs,
00:43:05des jeunes qui sont
00:43:06en bas de des chaises immobles
00:43:07et qui surveillent
00:43:08le trafic de drogue.
00:43:09Moi, si j'étais à la place
00:43:10des habitants,
00:43:11la seule solution qu'ils ont,
00:43:12c'est de déménager.
00:43:13Il y a un moment
00:43:14quand la délinquance est trop forte.
00:43:15Oui, mais il faut pouvoir le faire,
00:43:16Sarah Salman.
00:43:17Je suis mille fois d'accord avec vous,
00:43:18mais la seule solution, c'est ça.
00:43:19Parce que là, vous parliez
00:43:20d'élites tout à l'heure,
00:43:21parfois, il y a des crimes
00:43:22pour des trafics de stupéfiants.
00:43:23C'est-à-dire,
00:43:24on a des victimes collatérales
00:43:25qui n'ont rien à voir
00:43:26avec ce trafic
00:43:27et nous en avons parlé
00:43:28sur ces plateaux.
00:43:29Donc, ça devient même dangereux.
00:43:30Vous avez des enfants
00:43:31et des trafics de stupéfiants.
00:43:32Le risque qu'ils embrigadent
00:43:33vos enfants dans les trafics
00:43:34de stupéfiants
00:43:35pour des raisons pécuniaires
00:43:36puisque ça rapporte
00:43:37beaucoup d'argent
00:43:38est le risque
00:43:39pour votre propre intégrité physique.
00:43:40Et on pense bien sûr
00:43:41et on rappelle
00:43:42le jeune Fayet
00:43:43de 10 ans
00:43:44qui était une victime.
00:43:45Je n'aime pas trop
00:43:46ce terme
00:43:47de victime collatérale.
00:43:48Vous avez raison,
00:43:49ce n'est pas le...
00:43:50Victime du trafic de drogue,
00:43:51tout simplement,
00:43:52même s'il n'avait aucun lien
00:43:53avec ce trafic
00:43:54et c'est important
00:43:55de le préciser.
00:43:56Restez avec nous.
00:43:57Cette fois-ci, c'est la bonne.
00:43:58C'est bien l'heure des livres
00:43:59avec Anne Fulda
00:44:00et dès 15h,
00:44:01notre thématique
00:44:02et notamment le volet politique
00:44:03avec Emmanuel Macron.
00:44:04Et ce choix,
00:44:05le chrono,
00:44:06l'heure tourne.
00:44:07Il faut choisir
00:44:08le Premier ministre.
00:44:09A tout de suite.
00:44:13Il est presque 15h,
00:44:14soyez les bienvenus,
00:44:15c'est 180 minutes info été.
00:44:18Tout de suite,
00:44:19c'est le journal
00:44:20de Maureen Vidal.
00:44:21Rebonjour Maureen
00:44:22et on commence
00:44:23avec Emmanuel Macron
00:44:24qui a remercié
00:44:25les différents acteurs
00:44:26qui ont participé
00:44:27aux Jeux Olympiques.
00:44:28Et oui, pour le chef
00:44:29de l'État,
00:44:30les Jeux Olympiques
00:44:31et les JO
00:44:32ont montré
00:44:33le vrai visage
00:44:34de la France.
00:44:35On a eu le sentiment
00:44:36que l'air était
00:44:37plus que léger
00:44:38a déclaré
00:44:39le Président de la République.
00:44:40Niveau sécurité,
00:44:41Emmanuel Macron
00:44:42a déclaré
00:44:43une centaine
00:44:44d'actions déjouées.
00:44:45Retour sur ces déclarations
00:44:46avec notre journaliste
00:44:47Mathieu Dewez.
00:44:48Emmanuel Macron
00:44:49a commencé
00:44:50par évoquer
00:44:51ce petit air
00:44:52qui monte dans Paris
00:44:53et dans toute la France
00:44:54d'ailleurs depuis hier soir
00:44:55et ce matin.
00:44:56Je vous parle bien sûr
00:44:57de cet air de nostalgie.
00:44:58D'ailleurs,
00:44:59c'est le mot
00:45:00JO
00:45:01Nostalgie.
00:45:02Un savant mélange,
00:45:03vous l'aurez compris,
00:45:04entre nostalgie
00:45:05et Jeux Olympiques.
00:45:06Et c'est donc
00:45:07dans ce formidable écrin
00:45:08dans les jardins de l'Elysée
00:45:09qu'Emmanuel Macron
00:45:10a tenu à féliciter
00:45:11tout simplement
00:45:12l'ensemble des acteurs
00:45:13et ils sont nombreux,
00:45:14acteurs publics ou privés
00:45:15à avoir participé
00:45:16à ce succès
00:45:17affiché des Jeux Olympiques.
00:45:18Un succès,
00:45:19selon Emmanuel Macron,
00:45:20sportif,
00:45:21populaire
00:45:22mais également
00:45:23de sécurité
00:45:24et d'organisation.
00:45:25Le Président de la République
00:45:26qui a tenu à avoir
00:45:27une mention spéciale
00:45:29certains jours,
00:45:30policiers et gendarmes
00:45:31déployés dans la capitale.
00:45:32Mention spéciale également
00:45:33pour l'ensemble des bénévoles.
00:45:3445 000 bénévoles
00:45:35déployés pendant deux semaines
00:45:36et qui ont participé
00:45:37à ce succès
00:45:38festif et populaire
00:45:39des Jeux Olympiques.
00:45:40Place désormais
00:45:41aux Jeux Paralympiques
00:45:42qui débuteront
00:45:43le 28 août
00:45:44et se termineront
00:45:45le 8 septembre prochain.
00:45:46Les Jeux Olympiques,
00:45:47c'est terminé.
00:45:48L'heure est désormais
00:45:49au bilan.
00:45:50Avec tous les touristes,
00:45:51les restaurateurs,
00:45:52ont-ils réalisé
00:45:53de bons chiffres d'affaires ?
00:45:54On se rappelle
00:45:55que les grillages
00:45:56installés
00:45:57pour la cérémonie d'ouverture
00:45:58leur ont parfois
00:45:59rendu la tâche difficile.
00:46:00Reportage de Sacha Robbin
00:46:01avec le récit
00:46:02de Kylian Salé
00:46:03et Mathilde Ibanez.
00:46:04C'est un restaurant
00:46:05situé à quelques pas
00:46:06de la cathédrale Notre-Dame.
00:46:07Un lieu très touristique
00:46:08mais pendant la période
00:46:09des Jeux Olympiques,
00:46:10cette zone a été limitée.
00:46:11Seules les personnes
00:46:12munies d'un cuir-cône
00:46:13ont pu s'y rendre.
00:46:14Pour ce restaurateur,
00:46:15aujourd'hui,
00:46:16le compte n'y est pas.
00:46:17On a subi une grosse baisse
00:46:18entre 30 et 50% minimum.
00:46:19Ah oui ?
00:46:20Oui.
00:46:21On a subi une baisse
00:46:22entre 30 et 50% minimum.
00:46:23On a subi une baisse
00:46:24entre 30 et 50% minimum.
00:46:25Ah oui ?
00:46:26Oui.
00:46:27Par rapport aux années précédentes ?
00:46:28Exactement.
00:46:29Exactement.
00:46:30Une journée où on a fait
00:46:31je crois que c'était horrible,
00:46:32c'était terrible,
00:46:33on a fait plus de
00:46:34moins de 70% un jour.
00:46:35On a pratiquement eu
00:46:36personne en fait.
00:46:37Si les touristes
00:46:38étaient bien présents à Paris
00:46:39pour profiter des Jeux,
00:46:40leur déplacement
00:46:41était très limité.
00:46:42Il y a eu beaucoup de monde
00:46:43dans les zones de compétition
00:46:44autour des arénas,
00:46:45Stade de France,
00:46:46Bercy,
00:46:47Champs de Mars,
00:46:48Invalides,
00:46:49Tour Eiffel,
00:46:50avec des scores importants.
00:46:51Par contre,
00:46:52les autres zones
00:46:53ont été désertées
00:46:54et on a eu effectivement
00:46:55des scores.
00:46:56Un restaurateur
00:46:57par exemple
00:46:58dans le 2ème,
00:46:59le 3 août,
00:47:00qui dit au lieu de faire
00:47:0170 couverges,
00:47:02on a fait 7.
00:47:03Une perte d'affluence
00:47:04dans certains quartiers touristiques.
00:47:05Ce restaurateur
00:47:06espère désormais
00:47:07des aides financières
00:47:08de la part de l'Etat
00:47:09et une situation plus facile
00:47:10à gérer lors des Jeux paralympiques
00:47:11à partir du 28 août.
00:47:12On poursuit avec cette histoire révoltante.
00:47:13Une tirelire destinée
00:47:14à financer l'opération
00:47:15d'un bébé de 11 mois
00:47:16a été annoncée
00:47:17par le ministère
00:47:18de l'Intérieur.
00:47:19Le ministère de l'Intérieur
00:47:20a annoncé
00:47:21que l'opération
00:47:22d'un bébé de 11 mois
00:47:23a été volée
00:47:24dans un commerce.
00:47:25Liam, 11 mois
00:47:26et ses parents
00:47:27se battent
00:47:28pour lui offrir
00:47:29une opération
00:47:30très coûteuse
00:47:31alors que les actions
00:47:32de donations
00:47:33se multiplient en ligne
00:47:34mais aussi
00:47:35avec des tirelires
00:47:36dans les commerces.
00:47:37L'une d'elles
00:47:38a été volée à Metz.
00:47:39Récit de Mathilde Ibanez.
00:47:40Voici Liam, 11 mois.
00:47:41Ce bébé est né
00:47:42sans oreille gauche.
00:47:43Une malformation
00:47:44rarissime.
00:47:45Ses parents se battent
00:47:47pour lui offrir
00:47:48une opération
00:47:49très coûteuse.
00:47:51La famille a installé
00:47:52des tirelires
00:47:53dans de nombreux commerces
00:47:54à Metz
00:47:55mais samedi dernier
00:47:56l'une d'elles
00:47:57a été volée.
00:47:58On passe par plusieurs étapes
00:47:59du dégoût
00:48:00un peu d'incompréhension
00:48:02et puis de la colère.
00:48:03Rapidement la colère.
00:48:04On se dit
00:48:05mais qui peut faire ça ?
00:48:06On avait l'impression
00:48:07qu'on s'attaquait
00:48:08à votre fils.
00:48:09J'en ai pleuré.
00:48:10Ce qui est un peu normal
00:48:11c'est qu'on s'est attaqués
00:48:12à Liam.
00:48:13Jamais on aurait cru
00:48:14que c'était possible
00:48:15qu'on puisse voler
00:48:16une tirelire
00:48:17où il y a écrit dessus
00:48:18aidez-moi à réaliser
00:48:19des opérations aux voisins.
00:48:20Une cagnotte
00:48:21a été créée en ligne
00:48:22où plus de 11 000 euros
00:48:23ont été récoltés
00:48:24ainsi que la création
00:48:25d'une adresse postale
00:48:26pour espérer
00:48:27rendre la vie
00:48:28de leur fils
00:48:29plus agréable
00:48:30mais cette opération
00:48:31coûte très cher
00:48:32près de 130 000 euros
00:48:33réalisables uniquement
00:48:34aux Etats-Unis.
00:48:35Pour la création
00:48:36de ce canal auditif
00:48:37cette opération
00:48:38malheureusement
00:48:39ne se fait pas en France
00:48:40ni en Europe
00:48:41et c'est pour ça
00:48:42qu'on a besoin
00:48:43de récolter ces fonds
00:48:44pour pouvoir
00:48:45lui donner
00:48:46une audition.
00:48:48Qu'il n'a pas aujourd'hui
00:48:49de son oreille gauche.
00:48:50Qu'il puisse grandir
00:48:51normalement
00:48:52comme tous les autres enfants.
00:48:53Les parents de Liam
00:48:54ne s'avouent pas
00:48:55pour autant vaincus.
00:48:56Ils continuent
00:48:57leurs opérations
00:48:58de collecte.
00:48:59A Paris
00:49:00la peur règne
00:49:01au bois de Vincennes
00:49:02où un prédateur sexuel
00:49:03rôderait depuis
00:49:04plusieurs semaines.
00:49:05Des affiches de prévention
00:49:06ont été installées
00:49:07autour du site
00:49:08de la cartoucherie
00:49:09qui abrite
00:49:10cinq théâtres
00:49:11une école
00:49:12et un centre équestre.
00:49:13Ces derniers mois
00:49:14trois agressions sexuelles
00:49:15dont un viol
00:49:16ont été signalées
00:49:17sur place.
00:49:18Reportage d'Audrey Legray
00:49:19avec Mathilde Couvillier-Fordon.
00:49:21Si vous vous baladez
00:49:22dans le bois de Vincennes
00:49:23vous tomberez peut-être
00:49:24sur ces panneaux
00:49:25d'avertissement.
00:49:26Ils ont été installés
00:49:27au cours du mois de juin
00:49:28à la hâte
00:49:29après qu'un viol ait eu lieu
00:49:30dans le site
00:49:31de la cartoucherie
00:49:32à la sortie
00:49:33d'une représentation théâtrale.
00:49:34Quelques semaines avant
00:49:35une éducatrice
00:49:36avait été victime
00:49:37d'exhibition sexuelle.
00:49:38Le dernier fait d'agression
00:49:39remonte
00:49:40au 17 juillet dernier
00:49:41lorsqu'une femme
00:49:42marchant dans le bois
00:49:43a été approchée
00:49:44et touchée par un homme
00:49:45qui a tenté de la violer.
00:49:46Depuis,
00:49:47les employés du site
00:49:48restent vigilants.
00:49:49On essaye
00:49:50d'être vigilants,
00:49:51de faire attention
00:49:52que les portails
00:49:53soient fermés,
00:49:54qu'il n'y ait pas
00:49:55n'importe qui
00:49:56qui rentre
00:49:57à n'importe quel moment
00:49:58quand on a
00:49:59les stagiaires
00:50:00ou les enfants.
00:50:01A chaque agression,
00:50:02le portrait de l'assaillant
00:50:03comporterait des similitudes.
00:50:04Selon une source
00:50:05proche de l'enquête,
00:50:06il s'agirait
00:50:07d'un squatteur
00:50:08du bois de Vincennes.
00:50:09Ces faits
00:50:10inquiètent les riverains.
00:50:11C'est vrai
00:50:12que je vais faire
00:50:13un peu plus d'attention
00:50:14aux heures
00:50:15à lesquelles
00:50:16je viens courir.
00:50:17Si on peut être
00:50:18alpaillé dans la forêt
00:50:19à côté,
00:50:20non,
00:50:21ce n'est pas rassurant.
00:50:22Au vu de cette information,
00:50:23non,
00:50:24je ne traverserai
00:50:25jamais le parc
00:50:26toute seule.
00:50:27Soit je le traverserai
00:50:28toujours en vélo,
00:50:29soit accompagné.
00:50:30Depuis cette troisième agression,
00:50:31un gardien payé
00:50:32par les compagnies
00:50:33théâtrales
00:50:34surveille le site
00:50:35de la cartoucherie.
00:50:36Des caméras
00:50:37de vidéoprotection
00:50:38ont été installées
00:50:39et une patrouille
00:50:40de police
00:50:41fait des rondes régulières.
00:50:42Et à quelle est
00:50:43la situation ?
00:50:44La situation devient complexe
00:50:45puisqu'il y a en ce moment même
00:50:46une montée des tensions
00:50:47et de violences
00:50:48entre migrants.
00:50:49Et oui,
00:50:50Mikaël,
00:50:51deux jeunes migrants
00:50:52ont été retrouvés
00:50:53blessés par balle hier.
00:50:54Les circonstances
00:50:55de cet événement
00:50:56restent encore inconnues.
00:50:57Explication des faits
00:50:58avec Juliette Sadat.
00:50:59Oui,
00:51:00c'est devant
00:51:01ce supermarché
00:51:02que la première victime
00:51:03a été prise en charge
00:51:04par les pompiers.
00:51:05Ce matin,
00:51:06il s'agit
00:51:07d'un Soudanais
00:51:08de 18 ans.
00:51:09Il a été blessé par balle
00:51:10au niveau
00:51:11de la cuisse.
00:51:12Il a été transporté
00:51:13à l'hôpital
00:51:14de Boulogne-sur-Mer.
00:51:15La seconde victime,
00:51:16quant à elle,
00:51:17a été trouvée
00:51:18à 5 kilomètres de là,
00:51:19sur le chemin des dunes.
00:51:20Lui, à 16 ans,
00:51:21c'est aussi
00:51:22un Soudanais
00:51:23sans papier,
00:51:24blessé par balle
00:51:25au niveau du genou.
00:51:26Alors,
00:51:27on ignore
00:51:28si les deux affaires
00:51:29sont liées
00:51:30entre elles.
00:51:31Mais selon une source policière,
00:51:32ce genre de violence
00:51:33entre personnes migrantes
00:51:34impliquant
00:51:35une arme à feu
00:51:36est rarissime,
00:51:37inédit même.
00:51:38Et les personnes
00:51:39avec qui nous avons pu
00:51:40nous entretenir
00:51:41sur le voisinage
00:51:42évoquent aussi
00:51:43des échauffourées
00:51:44assez récurrentes
00:51:45entre ces migrants.
00:51:46Cela va des disputes
00:51:47aux rixes
00:51:48plus ou moins violentes.
00:51:49Mais aucun
00:51:50ne nous a parlé
00:51:51d'armes à feu
00:51:52impliquées dans ces bagarres.
00:51:53Ils espèrent donc,
00:51:54là,
00:51:55qu'il s'agit
00:51:56d'un acte isolé.
00:51:57Décision imminente
00:51:58concernant
00:51:59les deux rugbymen
00:52:00Hugo Ouradou
00:52:01et Oscar Gégou.
00:52:02Dans les prochaines heures,
00:52:03la justice argentine
00:52:04va se prononcer
00:52:05sur leur maintien
00:52:06en détention
00:52:07préventive
00:52:08et en prison.
00:52:09Sur leur maintien
00:52:10en détention
00:52:11préventive
00:52:12en résidence surveillée
00:52:13ou leur remise
00:52:14en liberté.
00:52:15Les deux rugbymen français
00:52:16sont accusés
00:52:17de viols aggravés
00:52:18sur une femme
00:52:19de 39 ans.
00:52:20C'était dans la nuit
00:52:21du 6 au 7 juillet
00:52:22à Mendoza,
00:52:23en Argentine.
00:52:24La suspension des vols
00:52:25Air France et Transavia
00:52:26vers Beyrouth
00:52:27est de nouveau prolongée
00:52:28jusqu'au 14 août
00:52:29inclus.
00:52:30Et oui,
00:52:31la situation géopolitique
00:52:32plus que tendue
00:52:33au Moyen-Orient
00:52:34ne permet pas
00:52:35un retour à la normale.
00:52:36La reprise des opérations
00:52:37sera soumise
00:52:38par la France française.
00:52:39Même schéma
00:52:40pour la compagnie Lufthansa
00:52:41qui suspend
00:52:42ses vols
00:52:43jusqu'au 21 août.
00:52:44Depuis 28 localités
00:52:45de la région russe
00:52:46de course
00:52:47que sont
00:52:48sous contrôle ukrainien.
00:52:49La Russie étant
00:52:50la zone d'évacuation
00:52:51des civils
00:52:52dans cette région.
00:52:53Au moins 12 morts
00:52:54et 121 blessés civils
00:52:55ont été déclarés
00:52:56par le gouverneur.
00:52:57Plusieurs dizaines
00:52:58de milliers de personnes
00:52:59ont déjà été évacuées.
00:53:00Des milliers de soldats
00:53:01ukrainiens
00:53:02également participent
00:53:03à cet assaut d'ampleur.
00:53:04De son côté,
00:53:05Vladimir Poutine
00:53:06accuse l'Ukraine
00:53:08Ce matin,
00:53:09le chef de l'Etat
00:53:10a présidé
00:53:11une cérémonie
00:53:12en honneur
00:53:13du 80e anniversaire
00:53:14de la libération
00:53:15de la préfecture de police.
00:53:16Un hommage
00:53:17aux policiers
00:53:18qui se sont opposés
00:53:19au régime nazi
00:53:20en 1944
00:53:21durant l'occupation
00:53:22à quelques jours
00:53:23du 19 août
00:53:24de la libération
00:53:25de Paris
00:53:26qui sera également
00:53:27célébrée.
00:53:28Et puis la canicule
00:53:29qui touche
00:53:30une grande partie
00:53:31de la France
00:53:32aujourd'hui.
00:53:33La vigilance orange
00:53:34est élargie
00:53:35à 40 départements
00:53:36à voisine
00:53:37les 40 degrés
00:53:38dans certaines parties
00:53:39de la France.
00:53:40Selon Météo France
00:53:41et face à ces chaleurs
00:53:42excessives,
00:53:43la prudence
00:53:44est de mise
00:53:45pour le gouvernement.
00:53:46Allez tout de suite
00:53:47c'est le JT Sport.
00:53:58Et pas de surprise
00:53:59ces Jeux Olympiques
00:54:00sont très positifs.
00:54:01Le bilan est très positif
00:54:02pour les Français
00:54:03bien sûr.
00:54:04Bien sûr,
00:54:05la 5ème place
00:54:06du classement
00:54:07c'était l'objectif
00:54:08fixé par Emmanuel Macron.
00:54:09Et surtout
00:54:10les athlètes tricolores
00:54:11ont décroché
00:54:1216 médailles d'or.
00:54:13Ils ont donc battu
00:54:14le record
00:54:15des Jeux d'Atlanta
00:54:16de 1996
00:54:17où la France
00:54:18avait remporté
00:54:1915 fois l'or.
00:54:20Retour sur ce succès
00:54:21avec Mathilde Espinas.
00:54:22C'était les deux objectifs
00:54:23affichés avant le début
00:54:24de ces Jeux Olympiques
00:54:25terminés dans le top 5
00:54:26au classement des médailles.
00:54:27En remporté au moins 60
00:54:28donc oui,
00:54:29contrat rempli.
00:54:30Quelques nuances
00:54:31à apporter tout de même.
00:54:32Il n'y a eu
00:54:33que 16 médailles d'or
00:54:34pour cette équipe de France.
00:54:35Beaucoup de finales
00:54:37ont été perdues
00:54:38du côté des athlètes français.
00:54:39Ça s'est joué parfois
00:54:40à rien.
00:54:41Il n'a manqué
00:54:42que 2 centièmes
00:54:43à Sirena Sambamayela
00:54:44pour remporter la médaille d'or.
00:54:45Il n'a manqué
00:54:46que 2 points
00:54:47à l'équipe de France
00:54:48féminine de basket
00:54:49pour s'imposer
00:54:50dans la finale
00:54:51face à Team USA.
00:54:52Mais beaucoup de satisfaction
00:54:53tout de même
00:54:54du côté de cette équipe de France
00:54:55avec notamment
00:54:56Léon Marchand.
00:54:57Évidemment,
00:54:58lui qui a remporté
00:54:594 médailles d'or.
00:55:00Forcément,
00:55:01s'il n'avait pas été là,
00:55:02le bilan français
00:55:03il aurait été
00:55:04tout autre.
00:55:05Mais il fait partie
00:55:06de ces champions
00:55:07célèbres
00:55:08qui ont répondu présents.
00:55:09On pense à lui,
00:55:10on pense à Teddy Riner
00:55:11également à Antoine Dupont
00:55:12aussi.
00:55:13Mais ces Jeux Olympiques
00:55:14c'est comme d'habitude
00:55:15ils ont permis aussi
00:55:16de faire briller
00:55:17des athlètes
00:55:18qui ne sont pas
00:55:19habitués à la lumière.
00:55:20En tout cas,
00:55:21tous ont participé
00:55:22ont permis de faire
00:55:23de ces Jeux
00:55:24une grande et belle fête
00:55:25réussie
00:55:26parce que oui,
00:55:27le bilan général
00:55:28c'est que
00:55:29ces Jeux Olympiques
00:55:30ça a été une réussite.
00:55:31Et finale de basket
00:55:32féminine
00:55:33qui s'est jouée
00:55:34à très peu de choses
00:55:35à un point
00:55:36entre les Etats-Unis
00:55:37et la France.
00:55:38C'était le JT Sport.
00:55:51Merci beaucoup
00:55:52Maureen Vidal
00:55:53pour ce journal.
00:55:54On vous retrouve à 16h
00:55:55pour un nouveau point
00:55:56sur l'actualité.
00:55:57Et puis bien sûr
00:55:58chez vous à la maison
00:55:59ne bougez pas
00:56:00on évoquera bien sûr
00:56:01J.O. Emmanuel Macron
00:56:02peut-il bénéficier
00:56:03de cet engouement
00:56:04des J.O. ?
00:56:05Est-ce que la trêve olympique
00:56:06va se prolonger
00:56:07peut-être jusqu'au mois
00:56:08de septembre
00:56:09et après
00:56:10les Jeux paralympiques
00:56:11et surtout
00:56:12qui sera le prochain
00:56:13Premier ministre de la France ?
00:56:14Toutes ces questions
00:56:15on va tenter d'y répondre
00:56:16avec nos invités.
00:56:17A tout de suite.
00:56:21De retour dans
00:56:22180 Minutes Info
00:56:23et t'es merci
00:56:24beaucoup d'être avec nous
00:56:25et soyez les bienvenus.
00:56:26Si vous venez de nous rejoindre
00:56:27nos invités
00:56:28nous ont rejoints
00:56:29nos nouveaux invités
00:56:30nous ont rejoints
00:56:31puisque Sarah Salman
00:56:32était déjà avec nous
00:56:33Gilles Mailly
00:56:34directeur de la publication
00:56:35Revue Conflit
00:56:36Bonjour Gilles
00:56:37Amaury Brelet
00:56:38journaliste
00:56:39Bonjour Amaury
00:56:40Bonjour Mickaël
00:56:41Et puis Elliot Mamann
00:56:42chroniqueur politique
00:56:43Bonjour Elliot
00:56:44Bonjour
00:56:45Petite à côté
00:56:46Avec vous
00:56:47Vous pouvez monter
00:56:48votre siège Sarah
00:56:49si vous vous sentez petite
00:56:50à côté d'Elliot
00:56:51N'hésitez pas à réfléchir
00:56:52à voix haute
00:56:53ça ne me pose aucun problème
00:56:54On va évoquer
00:56:55la page politique
00:56:56cette fois-ci d'après J.O.
00:56:57puisque vous le savez
00:56:58les Jeux olympiques
00:56:59et les Jeux paralympiques
00:57:00et c'est un bilan positif
00:57:01de manière globale
00:57:02notamment pour Emmanuel Macron
00:57:03qui a plutôt le sourire
00:57:04dans les colonnes de l'équipe
00:57:05le président est revenu
00:57:06sur ses deux semaines de fête
00:57:07et a évoqué notamment
00:57:08la situation politique en France
00:57:09Regardez
00:57:10c'est un sujet de Mathilde Ibanez
00:57:11C'est un bilan positif
00:57:12pour le chef de l'État
00:57:13les Jeux olympiques
00:57:14ont été une vraie réussite
00:57:15C'est la démonstration
00:57:16que la France
00:57:17quand elle se rassemble
00:57:18sait faire de grandes choses
00:57:19Les Français ont redécouvert
00:57:20qu'ils pouvaient faire
00:57:21de grandes choses ensemble
00:57:22Des phrases
00:57:23qui ont été
00:57:24écrites
00:57:25par les Jeux olympiques
00:57:26qui ont été écrites
00:57:28Des phrases
00:57:29qui appellent au rassemblement
00:57:30alors que la France
00:57:31vit dans un climat politique particulier
00:57:33Remarquez
00:57:34lors de la cérémonie d'ouverture
00:57:36Emmanuel Macron
00:57:37s'est fait siffler
00:57:38par les Français
00:57:39Je ne les ai pas entendus
00:57:40et qu'est-ce que ça apporte
00:57:41de siffler ?
00:57:42Un signe de contestation
00:57:43après la dissolution
00:57:44de l'Assemblée nationale
00:57:45Une décision importante
00:57:47qui pour le président
00:57:48n'a pas eu d'impact
00:57:49sur ces Jeux
00:57:50Beaucoup de gens disaient
00:57:51que c'est terrible
00:57:52ça va gâcher les Jeux
00:57:53Cela les a-t-il gâchés ?
00:57:54Non
00:57:55Quand on se bat
00:57:56pour obtenir quelque chose
00:57:57on y arrive
00:57:58Il faut faire vivre cet esprit
00:57:59Selon lui
00:58:00cette annonce
00:58:01et ces élections
00:58:02ont créé un esprit
00:58:03de responsabilité
00:58:04un sursaut
00:58:05Quand on a des objectifs communs
00:58:06quand on travaille ensemble
00:58:07rien n'est insurmontable
00:58:08Le message qu'ont envoyé
00:58:09les Français
00:58:10est très cohérent
00:58:11avec les Jeux
00:58:12Travailler ensemble
00:58:13c'est ce qu'ils ont dit
00:58:14aux forces politiques
00:58:15Si pour l'heure
00:58:16les Français ne connaissent
00:58:17toujours pas le nom
00:58:18du prochain Premier ministre
00:58:19et des membres du gouvernement
00:58:20Emmanuel Macron
00:58:21a déjà prévu
00:58:22d'annoncer
00:58:23le 14 septembre prochain
00:58:24des mesures
00:58:26Et en début d'après-midi
00:58:27Emmanuel Macron
00:58:28le Président de la République
00:58:29a remercié
00:58:30les acteurs
00:58:31des Jeux Olympiques
00:58:32Il a notamment évoqué
00:58:33le visage de la France
00:58:34le vrai visage de la France
00:58:35Écoutez
00:58:36On n'a pas envie que
00:58:37la vie reprenne ses droits
00:58:38parce qu'au fond
00:58:39la vie
00:58:40c'est ce qu'on a vécu
00:58:41ces dernières semaines
00:58:42c'est ça la vraie vie
00:58:43grâce à vous toutes et tous
00:58:44et donc c'est ce qu'on a fait
00:58:45c'est ce qu'on a fait
00:58:46c'est ce qu'on a fait
00:58:47c'est ce qu'on a fait
00:58:48c'est ce qu'on a fait
00:58:49c'est ce qu'on a fait
00:58:50c'est ce qu'on a fait
00:58:52grâce à vous toutes et tous
00:58:55et donc ça doit continuer
00:58:56c'est ça la vraie vie
00:58:58c'est ça je crois
00:58:59pouvoir le dire ici
00:59:01le vrai visage de la France
00:59:04parce que pendant des années
00:59:05et des années
00:59:06beaucoup de gens
00:59:07nous ont dit que ça n'était pas possible
00:59:09Les JO
00:59:10sont le vrai visage de la France
00:59:11Eliott Mamann
00:59:12j'imagine que vous êtes
00:59:13tout à fait d'accord
00:59:14Bah simplement
00:59:15ce qui est étonnant
00:59:16c'est que
00:59:17non mais on entend
00:59:18Emmanuel Macron
00:59:19se féliciter
00:59:20du climat social
00:59:21qui a régné
00:59:22à Paris
00:59:23et dans toute la France
00:59:24au cours de ses Jeux Olympiques
00:59:25j'aimerais donc savoir
00:59:26ce avec quoi
00:59:27ce climat contraste
00:59:28puisque je n'ai pas entendu
00:59:30la majorité présidentielle
00:59:31à l'époque
00:59:32où le parti désormais
00:59:33nous dire que
00:59:34un certain nombre
00:59:35d'acteurs politiques
00:59:36plutôt orientés à droite
00:59:37de l'échiquier politique
00:59:38avaient raison
00:59:39de faire part
00:59:40de leurs préoccupations
00:59:41quant au climat sécuritaire
00:59:42en France
00:59:43donc il est assez intéressant
00:59:44d'entendre la majorité
00:59:45ou le parti présidentiel
00:59:46se satisfaire d'un changement
00:59:47qui a eu lieu
00:59:48sur ce point là
00:59:49ensuite
00:59:50il est aussi intéressant
00:59:51de remarquer
00:59:52que
00:59:53cette déclaration
00:59:54s'inscrit dans un contexte
00:59:55où les mesures d'exception
00:59:56sont toujours conduites
00:59:57à être pérennisées
00:59:58qu'elles soient
00:59:59plutôt négatives
01:00:00plutôt impopulaires
01:00:01ou au contraire
01:00:02plutôt appréciées
01:00:03par les Français
01:00:04par exemple
01:00:05le recours au code QR
01:00:06ou à d'autres
01:00:07procédures administratives
01:00:08un peu accélérées
01:00:09que l'on a pu avoir
01:00:10au cours d'autres moments
01:00:11où une forme
01:00:12d'état d'exception
01:00:13ou une législation d'exception
01:00:14a été mise en place
01:00:15ont été reconvoquées
01:00:16à d'autres moments
01:00:17où l'on aurait pu
01:00:18se satisfaire
01:00:19de procédures plus régulières
01:00:20et là de la même manière
01:00:21on nous explique
01:00:22qu'on va pouvoir pérenniser
01:00:23un épisode
01:00:24très confiné
01:00:25à une période spécifique
01:00:26pour pouvoir profiter
01:00:27d'un ruissellement positif
01:00:28de ces Jeux Olympiques
01:00:29sur l'intégralité
01:00:30de l'espace politique français
01:00:31je pense qu'il faut
01:00:32au contraire
01:00:33admettre
01:00:34qu'il y a
01:00:35des moments spécifiques
01:00:36dont on peut
01:00:37se saluer
01:00:38du caractère positif
01:00:39mais Eliott
01:00:40là où on peut rejoindre
01:00:41Emmanuel Macron
01:00:42c'est quand il évoque
01:00:43le vrai visage de la France
01:00:44c'est en tout cas
01:00:45l'engouement
01:00:46de la France
01:00:47c'est en tout cas
01:00:48l'engouement
01:00:49qu'il y a eu
01:00:50ce sentiment d'unité
01:00:51qu'il soit
01:00:52c'est surtout
01:00:5360 000 personnes
01:00:54qui travaillent
01:00:55et 66 millions
01:00:56qui regardent travailler
01:00:57oui c'est peut-être ça
01:00:58il y a des gens
01:00:59qui travaillent
01:01:00dans les 66 millions
01:01:01quand même
01:01:02oui
01:01:03on en fait partie
01:01:04on travaille
01:01:05on a regardé
01:01:06les Jeux Olympiques
01:01:07aussi
01:01:08mais on en fait partie
01:01:09mais est-ce que cette unité
01:01:10peut durer ou pas ?
01:01:11alors
01:01:12il y a un pot
01:01:13c'est un pot facile
01:01:14le fait
01:01:15qu'on a
01:01:17que les Français
01:01:18travaillent ensemble
01:01:19et pour obtenir
01:01:20des choses incroyables
01:01:21il y a un petit truc
01:01:22qu'il a oublié de dire
01:01:23quand les objectifs
01:01:24sont clairs
01:01:25et que tout le monde
01:01:26y consente
01:01:27c'est ça le problème
01:01:28le problème c'est que
01:01:29avant et après
01:01:30les JO
01:01:31on n'est pas d'accord
01:01:32sur les objectifs
01:01:33qu'est-ce qu'on fait
01:01:34avec la dette ?
01:01:35qu'est-ce qu'on fait
01:01:36avec les écarts
01:01:37de revenus ?
01:01:38qu'est-ce qu'on fait
01:01:39avec l'armée ?
01:01:40qu'est-ce qu'on fait
01:01:41avec l'Ukraine ?
01:01:42qu'est-ce qu'on fait
01:01:43avec Gaza ?
01:01:44etc.
01:01:45je ne dirais pas
01:01:46que c'est facile
01:01:47d'organiser des JO
01:01:48effectivement
01:01:49du point de vue
01:01:50de gestion des projets
01:01:51c'est extraordinaire
01:01:52du point de vue
01:01:53de l'audace
01:01:54nous sommes un pays
01:01:55qui est étouffé
01:01:56par les principes
01:01:57de précaution
01:01:58et là
01:01:59on sort du stade
01:02:00on nage dans la scène
01:02:01on prend des risques
01:02:02c'est la France ça
01:02:03c'est pas la France
01:02:04que je connais
01:02:05depuis 30 ans
01:02:06la France
01:02:07que je connais
01:02:08depuis 30 ans
01:02:09c'est il ne faut pas
01:02:10faire OGM
01:02:11il ne faut pas faire ceci
01:02:12il ne faut pas faire cela
01:02:13voire l'inscrire
01:02:14dans la constitution
01:02:15il y avait des éléments
01:02:16très très importants
01:02:17mais ce qui veut dire
01:02:18que notre système politique
01:02:19est en panne
01:02:20c'est à dire
01:02:21la machine
01:02:22qui doit fabriquer
01:02:23les objectifs
01:02:24communs et légitimes
01:02:25ne fonctionne pas
01:02:26oui mais travailler ensemble
01:02:27c'est peut-être désormais possible
01:02:28ces Jeux Olympiques
01:02:29l'ont prouvé
01:02:30mais pour quoi faire ?
01:02:31pour que ça
01:02:32ne paye rien
01:02:33quel est l'équivalent
01:02:34des JO
01:02:35qu'on peut
01:02:36donner maintenant
01:02:37aux Français
01:02:38pour faire ?
01:02:39réduire la dette
01:02:40de 3 000
01:02:41à 12 000 ?
01:02:42non
01:02:44et les filles
01:02:45ne sont pas d'accord
01:02:46il faut passer
01:02:47de 3 000 à 6 000
01:02:48pour donner plus
01:02:49pour travailler moins
01:02:50c'est ça le problème
01:02:51peut-être se mettre d'accord
01:02:52sur certaines décisions
01:02:53à venir pour le pays
01:02:54qui sont capitales
01:02:55et fondamentales
01:02:56il n'y a qu'à le faire
01:02:57mais le problème
01:02:58c'est les rôles des qui ?
01:02:59quelles machines
01:03:00sociales
01:03:01fabriquent
01:03:02des objectifs
01:03:03consensuels ?
01:03:04c'est le système politique
01:03:05Emmanuel Macron
01:03:06vit en pleine féerie
01:03:07c'est le petit monde
01:03:08des Bisounours
01:03:09les JO
01:03:10sont un mirage
01:03:11évidemment
01:03:12que cette parenthèse
01:03:13enchantée
01:03:14que l'on ne cesse
01:03:15de décrire
01:03:16et pour laquelle
01:03:17on ne cesse de s'enchanter
01:03:18depuis deux semaines
01:03:19va se refermer
01:03:20à la rentrée
01:03:21c'est évident
01:03:22la France
01:03:23est un pays profondément
01:03:24divisé
01:03:25comme d'ailleurs
01:03:26elle ne l'a jamais été
01:03:27probablement
01:03:28depuis l'après-guerre
01:03:29idéologiquement
01:03:30identitairement
01:03:31politiquement
01:03:32on l'a vu
01:03:33notamment
01:03:34à l'issue
01:03:35des législatives
01:03:36qui ont laissé
01:03:373 blocs
01:03:38distincts
01:03:39qui ne s'entendent pas
01:03:40d'où d'ailleurs
01:03:41la difficulté
01:03:42aujourd'hui
01:03:43à former un gouvernement
01:03:44quant à la popularité
01:03:45d'Emmanuel Macron
01:03:46il a peut-être gagné
01:03:47ici ou là
01:03:48un ou deux points
01:03:49mais le divorce
01:03:50entre les Français
01:03:51et le Président
01:03:52est consommé
01:03:53depuis belle lurette
01:03:54depuis la crise
01:03:55des gilets jaunes
01:03:56depuis le 49-3
01:03:57abusé au Parlement
01:03:58depuis la dissolution
01:03:59donc tout cela
01:04:00se refermera
01:04:01à la rentrée
01:04:02à l'issue
01:04:03des Jeux Paralympiques
01:04:04effectivement
01:04:05on verra
01:04:06Trèves Olympique
01:04:07d'ailleurs
01:04:08qui peut peut-être
01:04:09se retrouver
01:04:10au Paralympique
01:04:11on ne sait pas
01:04:12si désormais
01:04:13les affaires politiques
01:04:14vont reprendre
01:04:15Je pose la question
01:04:16Je pose la question
01:04:17Vous avez raison
01:04:18ça peut durer
01:04:19jusqu'au Paralympique
01:04:20ce n'est pas une hypothèse
01:04:21C'est une hypothèse
01:04:22Tout à fait
01:04:23pertinente
01:04:24je ne dis pas
01:04:25que ce sera
01:04:26celle qu'il choisira
01:04:27mais pour lui
01:04:28ça peut être pertinent
01:04:29je ne dis pas
01:04:30que c'est pertinent
01:04:31pour nous
01:04:32pour les Français
01:04:33mais pour lui
01:04:34jouer la montre
01:04:35et se dire
01:04:36il y a les Paralympiques
01:04:37ce gouvernement
01:04:38ce n'est vraiment pas
01:04:39les Français
01:04:40qui ont manifesté
01:04:41par leur vote
01:04:42leur désaccord
01:04:43avec le gouvernement en place
01:04:44donc je dirais même
01:04:45que dans son intérêt
01:04:46c'est une hypothèse
01:04:47tout à fait pertinente
01:04:48Juliette Mamann
01:04:49Oui non mais c'est ça
01:04:50c'est tout à fait central
01:04:51c'est que si
01:04:52l'on regarde
01:04:53l'état social de la France
01:04:54à l'aune de ce qu'il s'est passé
01:04:55au cours d'une période
01:04:56où l'on nous a sommé
01:04:57de suspendre l'intégralité
01:04:58de nos conflits
01:04:59et désaccords politiques
01:05:00en justifiant
01:05:01de cette Trèves Olympique
01:05:02il est évident
01:05:03qu'on aura
01:05:04une vision assez idyllique
01:05:05de ce qu'il se déroule
01:05:06en France
01:05:07et que cette période
01:05:08très caractérisée
01:05:09très spécifique
01:05:10serve ensuite
01:05:11d'excuses très commodes
01:05:12pour estimer
01:05:13que ce qu'il se passe
01:05:14en France
01:05:15au cours de la saison régulière
01:05:16est tout à fait idéal
01:05:17et là d'ailleurs
01:05:18on peut en venir
01:05:19à des sujets
01:05:20très existentiels
01:05:21comme la politique pénale
01:05:22la sécurité
01:05:23dans les espaces
01:05:24métropolitains
01:05:25etc.
01:05:26mais aussi
01:05:27à des sujets
01:05:28qui renvoient simplement
01:05:29au quotidien des Français
01:05:30on sait par exemple
01:05:31qu'au cours de cette période
01:05:32olympique
01:05:33les besoins
01:05:34des services
01:05:35des transports en commun
01:05:36ont été renforcés
01:05:37il n'y a jamais eu
01:05:38autant de desserts
01:05:39il n'y a jamais eu
01:05:40autant d'effectifs
01:05:41déployés tant au cours
01:05:42de la saison régulière
01:05:43qu'au cours d'une saison estivale
01:05:44et donc évidemment
01:05:45que si l'on regarde
01:05:46ce qu'il s'est passé
01:05:47au cours de cette période là
01:05:48les Français vont revoir
01:05:49totalement leur opinion
01:05:50quant à l'état des services
01:05:51publics à l'heure actuelle
01:05:52en France
01:05:53mais précisément
01:05:54on ne peut pas estimer
01:05:55que ces deux semaines
01:05:56très spécifiques
01:05:57qui ne servaient
01:05:58qu'un seul objectif
01:05:59ce qui est tout de même
01:06:00rarement le cas
01:06:01dans un état national
01:06:02dans un état nation
01:06:03il n'y a rarement
01:06:04qu'un objectif
01:06:05que la politique
01:06:06veut poursuivre
01:06:07on ne peut pas faire
01:06:08des constats
01:06:09sur cette base là
01:06:10je vous propose
01:06:11d'écouter
01:06:12de réécouter
01:06:13le Président de la République
01:06:14Emmanuel Macron
01:06:15qui a repris
01:06:16une de ses célèbres formules
01:06:17le fameux
01:06:18en même temps
01:06:19Merci évidemment
01:06:20au Cojo
01:06:21cher Tony
01:06:22bravo infiniment
01:06:23à toi
01:06:24et à toutes les équipes
01:06:25du Cojo
01:06:26ici présentes
01:06:27vous avez fait un travail
01:06:28époustouflant
01:06:29un travail
01:06:30qui montre
01:06:31que
01:06:32le en même temps
01:06:33est une réalité
01:06:34on peut être
01:06:35en même temps
01:06:36créatif
01:06:37et rigoureux
01:06:38on peut être
01:06:39en même temps
01:06:40complètement fou
01:06:41et très bien organisé
01:06:42et c'est intéressant
01:06:43parce que
01:06:44si on analyse
01:06:45bien l'image
01:06:46on voit
01:06:47qu'Emmanuel Macron
01:06:48a un petit
01:06:49il y a de l'autodérision
01:06:50voilà
01:06:51qu'il en rit presque
01:06:52en reprenant
01:06:53l'image
01:06:54on voit
01:06:55qu'Emmanuel Macron
01:06:56a un petit
01:06:57il y a de l'autodérision
01:06:58on voit
01:06:59qu'il en rit presque
01:07:00en reprenant
01:07:01cette célèbre formule
01:07:02du en même temps
01:07:03nous aussi on en rit jaune
01:07:04c'est bien le problème
01:07:05mais bon
01:07:06nous aussi
01:07:07il a de l'autodérision
01:07:08après quand il dit
01:07:09effectivement
01:07:10il n'a pas tort
01:07:11il n'a pas tort
01:07:12c'est simplement
01:07:13que ça fait écho
01:07:14à une formule
01:07:15qu'il utilisait
01:07:16dans d'autres circonstances
01:07:17mais fondamentalement
01:07:18il n'a pas tort
01:07:19oui ça s'est bien passé
01:07:20et dans les colonnes
01:07:21de l'équipe
01:07:22on va revoir
01:07:23bien sûr ce qu'il a dit
01:07:24aussi dans les colonnes
01:07:25de l'équipe
01:07:26quand il parle
01:07:27de ce qu'il s'est passé
01:07:28pendant ces Jeux Olympiques
01:07:29comment il pourrait
01:07:30en bénéficier ?
01:07:31Est-ce qu'il a gagné son pari ?
01:07:32On le sait
01:07:33avant les JO
01:07:34il y avait quand même
01:07:35énormément de JO bashing
01:07:36on a la sensation
01:07:37qu'Emmanuel Macron
01:07:38en sort renforcé
01:07:39de ses Jeux Olympiques
01:07:40Gilles Mailly
01:07:41Oui tout à fait
01:07:42je pense que
01:07:43c'était bien fait
01:07:44vers l'extérieur
01:07:45d'abord
01:07:46pour le monde
01:07:47j'ai regardé
01:07:48quelques revues de presse
01:07:49c'est presque unanime
01:07:50on parle des meilleurs jeux
01:07:51de l'histoire
01:07:52etc.
01:07:53etc.
01:07:54l'image
01:07:55des Jeux Olympiques
01:07:56l'image de la France
01:07:57l'image de Paris
01:07:58de ce point de vue
01:07:59c'est extraordinaire
01:08:00à l'intérieur aussi
01:08:01il y avait
01:08:02on vient de parler
01:08:03il y avait un engouement
01:08:04il y avait un vrai esprit
01:08:05et c'est vrai aussi
01:08:06qu'il faut voir
01:08:07s'il y a des sondages
01:08:08mais ça ne va pas
01:08:09lui nuire
01:08:10ça c'est sûr
01:08:11et c'est vrai
01:08:12qu'il y avait
01:08:13beaucoup de gens
01:08:14y compris moi
01:08:15qui
01:08:16pas récemment
01:08:17mais au moment
01:08:18où la décision
01:08:19a été prise
01:08:20d'organiser
01:08:21les JO
01:08:22chez nous
01:08:23je pensais
01:08:24qu'on peut s'en passer
01:08:25ils l'ont fait
01:08:26ils l'ont bien fait
01:08:27et
01:08:28ils méritent
01:08:29notre reconnaissance
01:08:30pour ça.
01:08:31Et notamment au moment
01:08:32de la dissolution
01:08:33de l'Assemblée nationale
01:08:34on disait
01:08:35mais c'est un
01:08:36là en l'occurrence
01:08:37un pari un peu fou
01:08:38de faire
01:08:39de prendre une telle décision
01:08:40avant les Jeux Olympiques
01:08:41il y avait eu énormément
01:08:42de critiques
01:08:43Emmanuel Macron
01:08:44l'a dit
01:08:45voilà cette dissolution
01:08:46n'a eu aucun impact
01:08:47sur les JO
01:08:48là aussi il marque des points
01:08:49Éliott Maman
01:08:50Oui
01:08:51selon toute évidence
01:08:52vous avez entièrement raison
01:08:53maintenant il ne faut pas
01:08:54dire que la hausse
01:08:55de popularité
01:08:56d'un responsable politique
01:08:57à la suite d'un
01:08:58événement sportif
01:08:59est temporelle
01:09:00et que si elle se consolide
01:09:01c'est parce que
01:09:02la conjecture politique
01:09:03lui reste favorable
01:09:04à l'issue de la période
01:09:05sportive en question
01:09:06donc la question
01:09:07est de savoir
01:09:08ce que va faire
01:09:09par rapport aux responsabilités
01:09:10politiques
01:09:11que le gouvernement
01:09:12s'impose à l'heure actuelle
01:09:13que va-t-il faire
01:09:14à l'issue de la période
01:09:15olympique
01:09:16on a entendu par exemple
01:09:17Gérald Darmanin
01:09:18nous expliquer que
01:09:19la politique sécuritaire
01:09:20qui a été mise en place
01:09:21au cours de ces JO
01:09:22pourrait être gardée
01:09:23comme une sorte de
01:09:24base commune
01:09:25sur laquelle se mettre
01:09:26d'accord à l'issue
01:09:27de la période olympique
01:09:28est-ce que ça va être
01:09:29véritablement le cas
01:09:30puisqu'il est vrai que
01:09:31les français
01:09:32d'ailleurs à Paris
01:09:33comme en province
01:09:34ont été plutôt satisfaits
01:09:35de la hausse
01:09:36des moyens
01:09:37de force de l'ordre
01:09:38déployés sur le terrain
01:09:39de la hausse
01:09:40des comparaisons immédiates
01:09:41qui ont permis
01:09:42une réponse pénale
01:09:43beaucoup plus rapide
01:09:44et c'est vrai que ça
01:09:45c'était un sujet politique
01:09:46dont on parlait
01:09:47très régulièrement
01:09:48la nécessité de
01:09:49non pas avoir une justice
01:09:50plus sévère dans les peines
01:09:51qu'elle prononce
01:09:52mais de l'exécution
01:09:53de ces mêmes peines
01:09:54en l'occurrence
01:09:55ce sujet politique
01:09:56qui a été mis au devant
01:09:57de l'agenda depuis
01:09:58des années en France
01:09:59a en effet pu trouver
01:10:00une véritable application
01:10:01au cours de la période olympique
01:10:02mais est-ce que cela
01:10:03va se conserver
01:10:04puisque désormais
01:10:05les français ont
01:10:06une base comparative
01:10:07sur laquelle
01:10:08ils peuvent établir
01:10:09un certain nombre
01:10:10de leurs revendications
01:10:11politiques
01:10:12donc il va aussi falloir
01:10:13pour le gouvernement
01:10:14s'ils souhaitent
01:10:15conserver
01:10:16transformer l'essai aussi
01:10:17exactement
01:10:18transformer l'essai
01:10:19en chose beaucoup plus pérenne
01:10:20bien sûr et on peut faire aussi
01:10:21le parallèle avec
01:10:22France 98
01:10:23je vous poserai bien évidemment
01:10:24la question
01:10:25on va regarder
01:10:26ce sujet
01:10:27qui est préparé
01:10:28par Sharon Camara
01:10:29puisque effectivement
01:10:30ces dernières heures
01:10:31beaucoup ont fait
01:10:32le parallèle
01:10:33avec cet engouement
01:10:34qu'il y avait eu
01:10:35pour cette coupe du monde
01:10:36de football
01:10:37et les Jeux Olympiques
01:10:38on regarde
01:10:39L'hiver est indéniable
01:10:40durant quinze jours
01:10:41les Jeux Olympiques
01:10:42de Paris
01:10:43ont rassemblé
01:10:44les foules
01:10:45dans les stades
01:10:46les espaces publics
01:10:47et même devant les écrans
01:10:48une cohésion
01:10:49bien loin des tensions politiques
01:10:50observées ces derniers mois
01:10:51qui rappellent
01:10:52la ferveur nationale
01:10:53suscitée lors de la coupe
01:10:54du monde 98
01:10:55une comparaison
01:10:56entre deux événements majeurs
01:10:57mises en avant
01:10:58par le Président
01:10:59Les Jeux Olympiques
01:11:00incontestablement
01:11:01sont un succès populaire
01:11:02mais ça ne peut pas
01:11:03se traduire
01:11:04du fait de la dissolution
01:11:05en succès politique
01:11:06si on retombe
01:11:07dans les pugilats
01:11:08qui caractérisent
01:11:09actuellement
01:11:10la vie politique française
01:11:11il y a
01:11:12il y a
01:11:13des risques forts
01:11:14que cette sorte
01:11:15de
01:11:16dissolution
01:11:17de la vie
01:11:18politique
01:11:19que cette sorte
01:11:20de parenthèse
01:11:21ne soit pas durable
01:11:22Cette parenthèse
01:11:23aussi qualifiée
01:11:24de trêve politique
01:11:25devrait prendre fin
01:11:26dès la clôture
01:11:27des Jeux Paralympiques
01:11:28prévue le 8 septembre
01:11:29Les regards
01:11:30seront alors tournés
01:11:31vers le chef de l'Etat
01:11:32pour qui plusieurs
01:11:33scénarios se profilent
01:11:34Le scénario
01:11:35le plus probable
01:11:36c'est que
01:11:37le Président de la République
01:11:38a une possibilité
01:11:40totalement libre
01:11:41à partir de l'article 8
01:11:42de la Constitution
01:11:43de nommer
01:11:44qui il souhaite
01:11:45il va donc essayer
01:11:46de trouver
01:11:47une personnalité
01:11:48une personnalité
01:11:49d'une certaine rondeur
01:11:50qui permette
01:11:51d'aller chercher
01:11:52des majorités
01:11:53par projet
01:11:54Si la cote de popularité
01:11:55du Président Chirac
01:11:56avait bien augmenté
01:11:57après la Coupe du Monde
01:11:5898
01:11:59les tensions politiques
01:12:00avaient refait surface
01:12:01quelques années plus tard
01:12:02avec notamment
01:12:03le second tour
01:12:04de la présidentielle
01:12:05face à Jean-Marie Le Pen
01:12:06en 2002
01:12:07ou encore
01:12:08la crise des banlieues
01:12:09en 2005
01:12:10Voilà, ça rejoint
01:12:11ce que vous disiez
01:12:12effectivement Elliott Mamann
01:12:13il faut transformer
01:12:14les essais désormais
01:12:15après cette compétition
01:12:16qui s'est plutôt bien déroulée
01:12:17et c'est parfois le cas
01:12:18en l'occurrence
01:12:19France 98
01:12:20ça n'avait pas été
01:12:21franchement le cas
01:12:22J'avoue que je ne m'en rappelle pas trop
01:12:23parce que j'étais vraiment petite
01:12:24je pense que c'est pareil pour vous
01:12:25donc c'est difficile
01:12:26d'avoir un avis là-dessus
01:12:27mais en revanche
01:12:28en 2018
01:12:29il y avait eu
01:12:30je crois une coupe de football
01:12:31qui s'était très bien passée
01:12:32j'avais senti une effervescence
01:12:33dans la rue aussi
01:12:34Oui c'est ça
01:12:35c'est France 98
01:12:36effectivement
01:12:37Non, non, non
01:12:382018
01:12:39Ah 2018
01:12:4098 je ne m'en souviens pas
01:12:41j'étais petite
01:12:42Oui la Coupe du Monde
01:12:43de football
01:12:44où il y avait eu un engouement
01:12:45aussi
01:12:47Mais 98
01:12:48j'en ai beaucoup entendu parler
01:12:49donc j'imagine que c'était
01:12:50un immense événement
01:12:51Oui
01:12:52Eliott Mamann
01:12:53Simplement d'un mot
01:12:54puisqu'en effet
01:12:55on a souvent fait la comparaison
01:12:56avec cette situation-là
01:12:57je me suis replongée
01:12:58dans la courbe de popularité
01:12:59du président Chirac
01:13:00ce qui est intéressant
01:13:01c'est plutôt de remonter
01:13:02à une décision
01:13:03qui a précédé d'un an
01:13:04le remport de la coupe de football
01:13:05par la France en 98
01:13:06c'est la dissolution de 1997
01:13:08Ah oui
01:13:09Si vous regardez
01:13:10la courbe de popularité
01:13:11de Jacques Chirac
01:13:12elle n'a jamais atteint
01:13:13des niveaux aussi bas
01:13:14que ceux que l'on connaît aujourd'hui
01:13:15il faut être très honnête
01:13:16Mais Jacques Chirac
01:13:17commence son mandat
01:13:18de manière plutôt populaire
01:13:19Alors que la dissolution approche
01:13:21on voit qu'en amont
01:13:22de cette décision-là
01:13:23la courbe de popularité
01:13:24de Jacques Chirac
01:13:25baisse légèrement
01:13:26À l'issue de la dissolution
01:13:27puisque contrairement
01:13:28à la situation
01:13:29que nous connaissons
01:13:30à l'heure actuelle
01:13:31la dissolution de 97
01:13:32a permis une période
01:13:33de grande stabilité politique
01:13:35même si elle s'est soldée
01:13:36par un échec
01:13:37pour Jacques Chirac
01:13:38la courbe de popularité
01:13:39du président en place
01:13:40remonte légèrement
01:13:41Elle explose au cours
01:13:42de la coupe du monde
01:13:43c'est vrai
01:13:44Néanmoins
01:13:45si elle se maintient
01:13:46ensuite à un niveau
01:13:47tout à fait considérable
01:13:48c'est précisément
01:13:49parce que Jacques Chirac
01:13:50a pu se limiter
01:13:51à des interventions ponctuelles
01:13:53et plus ou moins dépolitisées
01:13:54puisqu'il était en période
01:13:55de cohabitation
01:13:56et que ces interventions
01:13:57par ailleurs
01:13:58étaient particulièrement
01:13:59bien calibrées
01:14:00On se rappelle évidemment
01:14:01qu'au cours de ce premier mandat
01:14:02Vous êtes en train de me dire
01:14:03qu'Emmanuel Macron
01:14:04a tout intérêt
01:14:05à ne pas faire de faux pas
01:14:06dans les prochaines semaines
01:14:07Ou vers les prochains mois
01:14:08À se faire discret finalement
01:14:09Pour profiter de cette
01:14:10courbe de popularité
01:14:11La situation politique
01:14:12qui a permis à Jacques Chirac
01:14:13d'avoir une force popularité
01:14:14que la coupe du monde
01:14:16Il faut en effet transformer
01:14:18cette réussite sportive
01:14:20en réussite politique
01:14:21Malheureusement pour
01:14:22Emmanuel Macron
01:14:23il a des décisions à prendre
01:14:24et notamment
01:14:25celle du choix
01:14:26du Premier Ministre
01:14:27Regardez Jérôme Béglé
01:14:29qui était ce matin
01:14:30chez nous
01:14:31Bien sûr il évoque
01:14:32cette piste
01:14:33sa piste à lui
01:14:34celle de...
01:14:35Je vous laisse regarder
01:14:36Surprise
01:14:37Est-ce que vous connaissez
01:14:38quelqu'un d'autre
01:14:39qui a si en si peu de temps
01:14:40créé les conditions
01:14:41d'une France heureuse
01:14:42qui consomme
01:14:43qui se sent en sécurité
01:14:44et qui accueille
01:14:45avec le sourire
01:14:46aux lèvres
01:14:47les touristes
01:14:48et le monde entier
01:14:49Tony Stanguet
01:14:50a réussi avec ses JO
01:14:52ce que l'on souhaite
01:14:53qu'un Premier Ministre
01:14:54réussisse dans les semaines
01:14:55et les mois qui viennent
01:14:56Depuis 2015
01:14:57il est aux manettes
01:14:58de cet événement
01:14:59il l'a construit
01:15:00et il a subi
01:15:01de nombreuses critiques
01:15:02sur sa mérémunération
01:15:03sur son optimisme BA
01:15:05sur la démission du projet
01:15:06sur les retards
01:15:07de livraison des sites
01:15:08sur le coût financier
01:15:09et environnemental
01:15:10de l'opération
01:15:11etc.
01:15:12Et pourtant
01:15:13il a tout réussi
01:15:14surtout en plus
01:15:15il a su mettre
01:15:16autour d'une table
01:15:17l'Etat
01:15:18Anne Hidalgo
01:15:19Valérie Pécresse
01:15:20des préfets pas toujours coopératifs
01:15:21imaginez qu'en 9 ans
01:15:23il a connu une demi-douzaine
01:15:24de ministres des sports
01:15:25autre qualité majeure
01:15:27par les temps qui courent
01:15:28Tony Stanguet
01:15:29ne s'est jamais livré
01:15:30au jeu des petites phrases
01:15:31ou des règlements de compte
01:15:32sans tomber
01:15:33dans une inutile
01:15:34estanguémania
01:15:35reconnaissez
01:15:36que ce tableau de chasse
01:15:37est quand même
01:15:38assez impressionnant
01:15:40Alors est-ce qu'il y a
01:15:41une estanguémania
01:15:42sur ce plateau
01:15:43je ne sais pas
01:15:44mais en tout cas
01:15:45la piste Tony Estanguet
01:15:46évoquée par Jérôme Béglé
01:15:47il n'est pas le seul
01:15:48d'ailleurs à l'évoquer
01:15:49cette piste
01:15:50est-ce qu'on pourrait
01:15:51imaginer qu'Emmanuel Macron
01:15:52finalement le récompense
01:15:53alors pas de médaille d'or
01:15:54mais le récompense
01:15:55avec ce poste
01:15:56de Premier ministre à Matignon
01:15:57Est-ce que c'est une récompense ?
01:15:58Est-ce que c'est une récompense ?
01:15:59ça je ne sais pas
01:16:00Le cadeau empoisonné
01:16:01à Maury Brelet
01:16:02C'est une hypothèse
01:16:03qui n'est pas sérieuse du tout
01:16:04Non ?
01:16:05Non absolument pas
01:16:06Enfin en tout cas
01:16:07dans les bruits qui courent
01:16:08son nom n'est absolument pas cité
01:16:11ni aujourd'hui
01:16:12ni il y a une semaine
01:16:13ni il y a un mois
01:16:14Là pour l'instant
01:16:15a priori les noms qui courent
01:16:16c'est plutôt monsieur Cazeneuve
01:16:17et monsieur Bertrand
01:16:18Oui ça fait Bertrand
01:16:19à droite essentiellement
01:16:20Non non
01:16:21alors d'abord il n'était pas
01:16:22tout seul à gérer
01:16:23les Jeux Olympiques
01:16:24c'est une machine énorme
01:16:25donc ce n'est pas lui
01:16:26qui a géré
01:16:27de J1 à aujourd'hui
01:16:28les Jeux Olympiques
01:16:29heureusement
01:16:30Oui mais parfois
01:16:31il y a des surprises
01:16:32avec Emmanuel Macron
01:16:33on se souvient notamment
01:16:34quand il nomme Elisabeth Borne
01:16:35Elle a quand même
01:16:36une expérience politique
01:16:37Personne ne s'y attendait
01:16:38Bien sûr mais elle a
01:16:39une expérience politique
01:16:40Elle a une expérience politique
01:16:41qui est quand même assez forte
01:16:42Ça apparaîtrait comme une tentative
01:16:43vraiment désespérée
01:16:44c'est-à-dire que ça veut dire
01:16:45qu'il n'a trouvé personne
01:16:46à droite, au centre
01:16:47et encore moins à gauche
01:16:48parce qu'il n'en veut pas
01:16:49pour pouvoir accéder à Matignon
01:16:51Gilles Mailly
01:16:52Plus que jamais
01:16:53il faut en politique
01:16:54Quand il y a une majorité claire
01:16:57on pourrait être tenté
01:16:59par quelqu'un
01:17:00qui est un excellent PDG au DG
01:17:03qui sait exécuter
01:17:04qui sait gérer des projets
01:17:05très très compliqués
01:17:06comme on a vu
01:17:07Mais là ce n'est pas le cas
01:17:09Là il faut quelqu'un
01:17:10qui puisse forger des majorités
01:17:12à l'Assemblée nationale
01:17:13parler avec les différents députés
01:17:15les chefs
01:17:16aller sur le plateau
01:17:18faire de médias
01:17:20c'est vraiment
01:17:21peut-être le nom évoqué
01:17:24c'est quelqu'un
01:17:25qui pourrait apprendre vite
01:17:27mais bon
01:17:28il vaut mieux prendre quelqu'un
01:17:29qui est déjà
01:17:30une femme politique
01:17:32accomplie
01:17:33expérimentée
01:17:34respectée
01:17:35et capable de négocier
01:17:37âprement et difficilement
01:17:40des majorités
01:17:42pour pouvoir gouverner ce pays
01:17:44Vous avez un nom en tête ?
01:17:46Pfff
01:17:47Et ça va être plaisir
01:17:49Je vous piège
01:17:50Oui c'est ça
01:17:51J'ai déjà un carrière de char
01:17:53c'est pas mal
01:17:54Oui c'est ça
01:17:55Eliott Mamann
01:17:57D'abord j'aimerais rappeler
01:17:59le respect professionnel infini
01:18:01que j'ai pour Jérôme Béglé
01:18:03Je me demande dans quelle mesure
01:18:04il pouvait peut-être y avoir
01:18:05une part de second degré
01:18:06dans cette proposition
01:18:07Maintenant qu'elle soit d'ailleurs
01:18:09tangible ou non
01:18:10remarquons qu'en effet
01:18:12que l'on en vienne
01:18:13à proposer des noms
01:18:14comme celui de Tony Estanguet
01:18:15témoigne de l'état politique
01:18:17dans lequel on se trouve
01:18:19avec l'incapacité
01:18:20de formuler des visions claires
01:18:22correctement soutenues
01:18:23d'un point de vue rhétorique
01:18:25puisque Tony Estanguet
01:18:27a eu la charge
01:18:28de mener à bien ses Jeux Olympiques
01:18:30c'est un objectif
01:18:31somme toute dépolitisé
01:18:33Mais loin d'être facile
01:18:35Ah mais loin d'être facile
01:18:36on est tout à fait d'accord
01:18:37mais c'était des prérogatives
01:18:38qui étaient presque plus
01:18:39administratives que politiques
01:18:41dans le sens qui pourrait
01:18:42répondre à des attentes
01:18:43idéologiques motivées
01:18:44par les Français
01:18:45Et donc que l'on se dise
01:18:47que la figure la plus consensuelle
01:18:49à l'heure actuelle en France
01:18:50serait précisément quelqu'un
01:18:52dont les prérogatives
01:18:53ces dix dernières années
01:18:54ont été en effet centrales
01:18:56mais qui ne faisait pas l'objet
01:18:58d'un suivage idéologique massif
01:19:00dans la population
01:19:01dans la société civile
01:19:02me semble assez significatif
01:19:03de notre incapacité
01:19:05de mettre en opposition
01:19:06des projets
01:19:07raisonnablement argumentés
01:19:08aujourd'hui en France
01:19:09Oui et si pour compléter
01:19:10j'aurais quand même rappelé
01:19:11que Matignon
01:19:12c'est pas une candidature
01:19:13c'est pas un suffrage universel direct
01:19:14parce que là on entend
01:19:15untel et candidat
01:19:16mais ils sont candidats
01:19:17à rien du tout
01:19:18la constitution est très claire
01:19:19le Président de la République
01:19:20nomme le Premier Ministre
01:19:22donc je ne vois pas pourquoi
01:19:23il présente des candidatures
01:19:25ça ne fonctionne pas comme ça
01:19:26ce n'est pas du tout
01:19:27un suffrage universel direct
01:19:28ni indirect
01:19:29donc les différents noms
01:19:30et d'ailleurs à chaque fois
01:19:31tous les noms que l'on entend
01:19:32ce n'est jamais un de ces noms-là
01:19:34Je vous propose d'écouter
01:19:35Prisca Thévenot
01:19:36vous allez voir la porte-parole
01:19:37qui elle nous explique
01:19:38ce matin sur Sud Radio
01:19:39que pour nommer
01:19:40le Premier Ministre
01:19:41il faudra du temps
01:19:43Je pense qu'il faut se rappeler
01:19:44qu'il n'y a pas de gagnant
01:19:46à cette élection législative
01:19:47il y a trois blocs
01:19:48qui se sont mis en place
01:19:50maintenant le temps effectivement
01:19:52de trouver une personnalité
01:19:54capable de faire coalition
01:19:55et de faire en sorte
01:19:56que les chambres
01:19:57aussi bien à l'Assemblée nationale
01:19:59et le Sénat
01:20:00qui est un peu moins diversifié
01:20:02puissent continuer à travailler
01:20:03simplement pour défendre des idées
01:20:05et pas simplement
01:20:06pour flatter des égaux
01:20:07je pense que nous sommes capables
01:20:08ensemble en français
01:20:10de trouver cette personnalité
01:20:12Est-ce qu'on a encore du temps ?
01:20:15Le problème c'est que les Français
01:20:17ont tout de même témoigné
01:20:18d'un message d'urgence
01:20:19au cours de ces élections législatives
01:20:21avec d'un point de vue proportionnel
01:20:23la mise en première position
01:20:25d'un parti le Rassemblement national
01:20:27qui jusqu'alors était tout de même
01:20:28confiné dans une forme
01:20:30de cordon sanitaire
01:20:31par-delà l'espace politique régulier
01:20:33donc c'est tout de même
01:20:34un message significatif
01:20:36un espace politique
01:20:37plus divisé que jamais
01:20:38on l'a suffisamment répété
01:20:39avec cette notion de tripartition
01:20:41qui elle aussi témoigne
01:20:42d'une forme de désarroi
01:20:44dans la société civile
01:20:46donc est-ce qu'on a encore du temps ?
01:20:48Il me semble qu'habituellement
01:20:49la rentrée parlementaire
01:20:50n'a lieu que mi-septembre
01:20:52le premier conseil de ministre
01:20:53de rentrée
01:20:54c'est fin août généralement
01:20:56il est vrai qu'on est dans
01:20:57une période estivale
01:20:58où la quasi-totalité
01:20:59des administrations en France
01:21:00sont en vacances
01:21:01donc formellement
01:21:02oui on a encore du temps
01:21:04néanmoins il ne faut pas
01:21:05que ce temps se transforme
01:21:07en idée politique
01:21:08selon laquelle la situation
01:21:10serait en réalité tout à fait détendue
01:21:12que la nomination à Matignon
01:21:14intervienne la semaine prochaine
01:21:15ou à la fin de l'été
01:21:17je pense sincèrement
01:21:18que cela ne changera rien
01:21:19peut-être même les Français
01:21:20préféreraient-ils encore attendre
01:21:21puisque de fait
01:21:22le potentiel premier ministre
01:21:24sera un choix clivant
01:21:25quoi qu'il arrive
01:21:26mais non la situation
01:21:28reste urgente
01:21:29et l'exécutif
01:21:30en se satisfaisant en effet
01:21:31de cette idée
01:21:32selon laquelle
01:21:33personne n'a gagné
01:21:34personne n'a perdu
01:21:35ne peut pas nous dire
01:21:36qu'une nouvelle période
01:21:37d'atermoiement
01:21:38devrait s'ouvrir désormais
01:21:39La trêve olympique
01:21:40qui pourrait devenir
01:21:41une trêve paralympique
01:21:42on ne sait jamais
01:21:43ça peut peut-être se prolonger
01:21:44ça fait rire Gilles Mailly
01:21:45mais c'est vrai
01:21:46qu'on n'est pas à l'abri
01:21:47effectivement
01:21:48que Emmanuel Macron
01:21:49prenne encore un peu plus de temps
01:21:50pour ne pas se tromper
01:21:51peut-être aussi
01:21:52et maintenant qu'il bénéficie
01:21:53on l'a vu tout à l'heure
01:21:54effectivement
01:21:55de cet engouement des JO
01:21:56il pourrait se dire
01:21:57pourquoi pas
01:21:58attendre encore un peu plus
01:21:59Tout à fait
01:22:00on attend
01:22:01est-ce qu'on aura
01:22:02un gouvernement
01:22:03est-ce que les Iraniens
01:22:04vont attaquer
01:22:05donc beaucoup d'échéances
01:22:06Oui effectivement
01:22:07qui peut remporter
01:22:08cette course de fond
01:22:09parce qu'on évoquait
01:22:10tout à l'heure
01:22:11certes Sarah Salman
01:22:12vous le disiez très justement
01:22:13c'est le président
01:22:14qui choisit le premier ministre
01:22:15mais on a déjà évoqué
01:22:16une certaine liste
01:22:17de candidats
01:22:18Bernard Cazeneuve
01:22:19Xavier Bertrand
01:22:20Lucie Castet aussi
01:22:21Lucie Castet
01:22:22parce que cette hypothèse
01:22:23reste toujours sur la table
01:22:24Cette hypothèse est pertinente
01:22:25elle peut rester 48 heures
01:22:26donc on peut aussi
01:22:27il peut la nommer
01:22:28et en 48 heures
01:22:29il y a une motion de censure
01:22:30et il n'y a plus
01:22:31Madame Castet
01:22:32ça nous permettra aussi
01:22:33de voir LFI au pouvoir
01:22:34qu'est-ce que ça donne
01:22:35pendant 48 heures
01:22:36qu'est-ce qu'il propose
01:22:37comme gouvernement
01:22:38mais ce n'est pas une hypothèse
01:22:39crédible dans la durée
01:22:40ça il faut quand même
01:22:41le reconnaître
01:22:42En tout cas Priska Tembo
01:22:43semble écarter cette piste
01:22:44Priska Tembo
01:22:45elle voit que les JO
01:22:46finissent le 11
01:22:47et elle se dit que
01:22:48la trêve olympique est finie
01:22:49et que le 12
01:22:50il faut déjà attaquer
01:22:51probablement en fait
01:22:52il faut régler ça en amont
01:22:53quand un nom
01:22:54va être proposé
01:22:55ou quand il y aura
01:22:56de fuite de l'Elysée
01:22:57c'est que les négociations
01:22:58ont déjà abouti
01:22:59et qu'on peut espérer
01:23:00une majorité
01:23:01ce ne sera pas l'inverse
01:23:02donc j'imagine
01:23:03qu'au moment où on parle
01:23:04et même pendant les JO
01:23:05il y avait des négociations
01:23:06peut-être en short
01:23:07et à côté d'une piscine
01:23:08mais il y avait des négociations
01:23:09qui sont possibles
01:23:10et qu'on ne peut pas
01:23:11s'arrêter
01:23:12on ne peut pas
01:23:13s'arrêter
01:23:14on ne peut pas
01:23:15s'arrêter
01:23:16on ne peut pas
01:23:17s'arrêter
01:23:18on ne peut pas
01:23:19s'arrêter
01:23:20on ne peut pas
01:23:21s'arrêter
01:23:22on ne peut pas
01:23:23s'arrêter
01:23:24on ne peut pas
01:23:25s'arrêter
01:23:26on ne peut pas
01:23:27s'arrêter
01:23:28on ne peut pas
01:23:29s'arrêter
01:23:30on ne peut pas
01:23:31s'arrêter
01:23:32on ne peut pas
01:23:33s'arrêter
01:23:34on ne peut pas
01:23:35s'arrêter
01:23:36on ne peut pas
01:23:37s'arrêter
01:23:38on ne peut pas
01:23:39s'arrêter
01:23:40on ne peut pas
01:23:41s'arrêter
01:23:42on ne peut pas
01:23:43s'arrêter
01:23:44on ne peut pas
01:23:45s'arrêter
01:23:46on ne peut pas
01:23:47s'arrêter
01:23:48on ne peut pas
01:23:49s'arrêter
01:23:50on ne peut pas
01:23:51s'arrêter
01:23:52on ne peut pas
01:23:53s'arrêter
01:23:54on ne peut pas
01:23:55s'arrêter
01:23:56on ne peut pas
01:23:57s'arrêter
01:23:58on ne peut pas
01:23:59s'arrêter
01:24:00on ne peut pas
01:24:01s'arrêter
01:24:02on ne peut pas
01:24:03s'arrêter
01:24:04on ne peut pas
01:24:05s'arrêter
01:24:06on ne peut pas
01:24:07s'arrêter
01:24:08on ne peut pas
01:24:09s'arrêter
01:24:10on ne peut pas
01:24:11s'arrêter
01:24:12on ne peut pas
01:24:13s'arrêter
01:24:14on ne peut pas
01:24:15s'arrêter
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01:24:17s'arrêter
01:24:18on ne peut pas
01:24:19s'arrêter
01:24:20on ne peut pas
01:24:21s'arrêter
01:24:22on ne peut pas
01:24:23s'arrêter
01:24:24on ne peut pas
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01:24:26on ne peut pas
01:24:27s'arrêter
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01:24:29s'arrêter
01:24:30on ne peut pas
01:24:31s'arrêter
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01:24:34on ne peut pas
01:24:35s'arrêter
01:24:36on ne peut pas
01:24:37s'arrêter
01:24:38on ne peut pas
01:24:39s'arrêter
01:24:40on ne peut pas
01:24:41s'arrêter
01:24:42on ne peut pas
01:24:43s'arrêter
01:24:44on ne peut pas
01:24:45s'arrêter
01:24:46on ne peut pas
01:24:47s'arrêter
01:24:48on ne peut pas
01:24:49s'arrêter
01:24:50on ne peut pas
01:24:51s'arrêter
01:24:52on ne peut pas
01:24:53s'arrêter
01:24:54on ne peut pas
01:24:55s'arrêter
01:24:56on ne peut pas
01:24:57s'arrêter
01:24:58on ne peut pas
01:24:59s'arrêter
01:25:00on ne peut pas
01:25:01s'arrêter
01:25:02on ne peut pas
01:25:03s'arrêter
01:25:04on ne peut pas
01:25:05s'arrêter
01:25:06on ne peut pas
01:25:07s'arrêter
01:25:08on ne peut pas
01:25:09s'arrêter
01:25:10on ne peut pas
01:25:11s'arrêter
01:25:12on ne peut pas
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01:25:14on ne peut pas
01:25:15s'arrêter
01:25:16on ne peut pas
01:25:17s'arrêter
01:25:18on ne peut pas
01:25:19s'arrêter
01:25:20on ne peut pas
01:25:21s'arrêter
01:25:22on ne peut pas
01:25:23s'arrêter
01:25:24on ne peut pas
01:25:25s'arrêter
01:25:26on ne peut pas
01:25:27s'arrêter
01:25:28on ne peut pas
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01:25:30on ne peut pas
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01:25:47s'arrêter
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01:25:49s'arrêter
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01:25:51s'arrêter
01:25:52on ne peut pas
01:25:53s'arrêter
01:25:54on ne peut pas
01:25:55s'arrêter
01:25:56on ne peut pas
01:25:57s'arrêter
01:25:58on ne peut pas
01:25:59s'arrêter
01:26:00on ne peut pas
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01:26:18on ne peut pas
01:26:19s'arrêter
01:26:20on ne peut pas
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01:26:22on ne peut pas
01:26:23s'arrêter
01:26:24on ne peut pas
01:26:25s'arrêter
01:26:26on ne peut pas
01:26:27s'arrêter
01:26:28on ne peut pas
01:26:29s'arrêter
01:26:30on ne peut pas
01:26:31s'arrêter
01:26:32on ne peut pas
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01:26:34on ne peut pas
01:26:35s'arrêter
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01:26:39s'arrêter
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01:27:00on ne peut pas
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01:27:02on ne peut pas
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01:28:02on ne peut pas
01:28:03s'arrêter
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01:28:05s'arrêter
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01:39:29s'arrêter
01:39:30on ne peut pas
01:39:31s'arrêter
01:39:32on ne peut pas
01:39:33s'arrêter
01:39:34on ne peut pas
01:39:35s'arrêter
01:39:36on ne peut pas
01:39:37s'arrêter
01:39:38on ne peut pas
01:39:39s'arrêter
01:39:40on ne peut pas
01:39:41s'arrêter
01:39:42on ne peut pas
01:39:43s'arrêter
01:39:44On ne peut pas s'arrêter
01:39:47Une cagnotte a été créée en ligne où plus de 11 000 euros
01:39:48ont été récoltés
01:39:49ainsi que la création d'une adresse postale
01:39:52pour espérer rendre la vie de leur fils plus agréable
01:39:56mais cette opération coûte très cher
01:39:58près de 130 000 euros
01:40:01réalisables uniquement aux Etats-Unis
01:40:02Pour la création de son canal auditif
01:40:04cette opération malheureusement
01:40:06elle ne se fait pas en France ni en Europe
01:40:08et c'est pourquoi on a besoin de récolter c'est fond
01:40:11pour pouvoir lui donner une audition qu'il n'a pas aujourd'hui de son oreille gauche.
01:40:16Qu'il puisse grandir normalement comme tous les autres enfants.
01:40:19Les parents de Liam ne s'avouent pas pour autant vaincus.
01:40:22Ils continuent leurs opérations de collecte.
01:40:26À Paris, la peur règne au bois de Vincennes où un prédateur sexuel rôderait depuis plusieurs semaines.
01:40:31Des affiches de prévention ont été installées autour du site de la cartoucherie
01:40:35qui abrite cinq théâtres, une école et un centre équestre.
01:40:39Ces derniers mois, trois agressions sexuelles dont un viol ont été signalées sur place.
01:40:44Reportage d'Audrey Legray avec Mathilde Couvillier-Fleurnoy.
01:40:47Si vous vous baladez dans le bois de Vincennes, vous tomberez peut-être sur ces panneaux d'avertissement.
01:40:52Ils ont été installés au cours du mois de juin à la hâte après qu'un viol ait eu lieu dans le site de la cartoucherie
01:40:57à la sortie d'une représentation théâtrale.
01:41:00Quelques semaines avant, une éducatrice avait été victime d'exhibition sexuelle.
01:41:04Le dernier fait d'agression remonte au 17 juillet dernier lorsqu'une femme marchant dans le bois
01:41:10a été approchée et touchée par un homme qui a tenté de la violer.
01:41:13Depuis, les employés du site restent vigilants.
01:41:16On essaie d'être vigilants, de faire attention que les portails soient fermés,
01:41:22qu'il n'y ait pas n'importe qui qui rentre à n'importe quel moment quand on a les stagiaires ou les enfants.
01:41:28A chaque agression, le portrait de l'assaillant comporterait des similitudes.
01:41:32Selon une source proche de l'enquête, il s'agirait d'un squatteur du bois de Vincennes.
01:41:36Ces faits inquiètent les riverains.
01:41:38C'est vrai que je vais faire un peu plus d'attention aux heures auxquelles je viens courir.
01:41:42Si on peut être alpagué dans la forêt à côté, non, ce n'est pas rassurant.
01:41:46Au vu de cette information, non, je ne traverserai jamais le parc toute seule.
01:41:52Soit je le traverserai toujours en vélo, soit accompagné.
01:41:55Depuis cette troisième agression, un gardien payé par les compagnies théâtrales surveille le site de la cartoucherie.
01:42:00Des caméras de vidéoprotection ont été installées et une patrouille de police fait des rondes régulières.
01:42:06Décision imminente concernant les deux rugbymen Hugo Radou et Oscar Gégou.
01:42:11Dans les prochaines heures, la justice argentine va se prononcer sur leur maintien en détention préventive
01:42:17en résident surveillé ou sur leur remise en liberté.
01:42:19Les deux rugbymen français sont accusés de viols aggravés sur une femme de 39 ans.
01:42:24C'était dans la nuit du 6 au 7 juillet à Mendoza, en Argentine.
01:42:27La suspension des vols Air France et Transavia vers Beyrouth est de nouveau prolongée jusqu'au 14 août inclus.
01:42:35La situation géopolitique, plus que tendue au Moyen-Orient, ne permet pas un retour à la normale.
01:42:40La reprise des opérations sera soumise à une nouvelle évaluation sur place, a déclaré la compagnie française.
01:42:46Même schéma pour la compagnie Lufthansa qui suspend ses vols jusqu'au 21 août.
01:42:50Ce matin, le chef de l'Etat a présidé une cérémonie en honneur du 80e anniversaire de la libération de la préfecture de police.
01:42:56Un hommage aux policiers qui se sont opposés au régime nazi en 1944 durant l'occupation.
01:43:02À quelques jours, le 19 août prochain, la libération de Paris sera également célébrée.
01:43:07Merci beaucoup à Maureen Vidal pour ce journal.
01:43:11On vous retrouve dans un peu moins d'une demi-heure pour un nouveau JT.
01:43:14Puis dans quelques minutes, on sera avec Romain Vidal qui est propriétaire d'une brasserie.
01:43:17Alors aucun lien de parenté avec vous Maureen, je préfère le préciser.
01:43:20Mais on évoquera avec lui la présio parce qu'on le sait,
01:43:23tous les restaurateurs n'ont pas forcément bénéficié de la présence des nombreux visiteurs et des nombreux touristes.
01:43:29Mais on en parlera dans un instant avec lui.
01:43:32Juste avant, j'aimerais quand même évoquer avec vous, avant, la sécurité des JO.
01:43:36Que faut-il garder en héritage de ces Jeux olympiques ?
01:43:40Sécurité, transport, propreté.
01:43:42Effectivement, les habitants de la capitale à Paris,
01:43:45donc on peut bénéficier d'une parenthèse enchantée pour reprendre vos propos tout à l'heure à Maury Brelet.
01:43:50Mais est-ce que ce décor de cartes postales va pouvoir perdurer dans le temps ?
01:43:53On va regarder ce sujet de Goderic Bey et puis on en reparle juste après.
01:44:01Après un bilan positif des JO, les franciliens ne rêvent que d'une chose, que ça dure.
01:44:06Côté sécurité, chaque jour 35 000 policiers et gendarmes et 15 000 militaires étaient déployés.
01:44:12Ce dispositif ne sera pas maintenu mais 18 500 nouveaux postes de force de l'ordre ont été créés.
01:44:18Les nouveaux systèmes de vidéosurveillance pourraient également être maintenus.
01:44:22Pour les transports, la ponctualité en a surpris plus d'un.
01:44:25Les renforts de personnel étaient temporaires mais les nouvelles infrastructures,
01:44:29comme la ligne 14, vont permettre de délester les flux.
01:44:32Les usagers, ravis de ces 15 jours, espèrent que ça continuera.
01:44:36J'espère en tout cas que ça va rester comme ça mais après je pense que quand tous les usagers vont revenir,
01:44:41forcément ça va se détériorer comme d'habitude.
01:44:45J'imagine que la vie d'avant va reprendre son cours mais on n'est jamais à l'abri d'une bonne surprise.
01:44:50Ces deux dernières semaines, les franciliens ont aussi pu profiter de la propreté des rues.
01:44:55J'ai vu beaucoup de changements, c'est plus propre et c'est plus accessible aux gens.
01:45:00Au fil du temps, j'espère que ça va évoluer.
01:45:02La ville a déployé de nouvelles équipes de nettoyage,
01:45:05ce qui devrait perdurer si les agents de propreté acceptent de travailler 35 heures au lieu de 32,
01:45:10ce qui est un passe-droit.
01:45:12Il faudra attendre mi-septembre, après les Paralympiques, pour constater l'héritage des JO.
01:45:19Et voilà Gérald Darmanin, on va parler d'abord du volet sécuritaire.
01:45:21Gérald Darmanin qui avait parlé de médailles d'or pour les forces de l'ordre pendant ces Jeux Olympiques.
01:45:26Peut-être les grands gagnants aussi de ces Jeux Olympiques, les forces de l'ordre.
01:45:29Je vous propose d'écouter le ministre de l'Intérieur des missionnaires
01:45:32et puis bien sûr on continuera d'en parler avec vous, mes chers invités.
01:45:36Nous avons déjoué trois projets d'action violents
01:45:39qu'on pourrait qualifier de risques terroristes.
01:45:43Puis il y a aussi, je pense qu'on peut le dire, des menaces cyber qui étaient très importantes
01:45:47pour lesquelles notre pays était particulièrement préparé.
01:45:49Et beaucoup aussi d'engins volants comme les drones
01:45:53qui ont pu, notamment le jour de la saison d'ouverture, être maîtrisés.
01:45:57Donc je pense que c'est une médaille d'or, comme il l'a dit lui-même,
01:45:59pour le ministère de l'Intérieur et pour les policiers et les gendarmes.
01:46:03Et voilà, Gérald Darmanin qui évoque effectivement ce bilan sécuritaire très positif
01:46:09pendant ces Jeux olympiques.
01:46:12Finalement, est-ce qu'on pourrait se dire, les Français pourraient se dire,
01:46:15quand on veut, on peut le faire, on y arrive.
01:46:17On arrive à effectivement, avec une forte présence policière,
01:46:20certes un dispositif inédit, mais en tout cas,
01:46:23éviter que les crimes et les délits soient en forte augmentation
01:46:27comme ils l'ont été effectivement ces derniers temps.
01:46:30Eliott Mamann ?
01:46:30Oui, je retiendrai en effet l'effet positif de la volonté politique
01:46:35au cours de cette période olympique.
01:46:36On a bien vu que le changement des directives du côté du gouvernement
01:46:40a pu aboutir à un changement de situation au bas de l'échelle
01:46:44et à la base de la population.
01:46:45Donc c'est tout de même quelque chose de tout à fait intéressant.
01:46:47On peut également retenir en effet que par rapport aux conflits idéologiques
01:46:50dont on se fait régulièrement l'écho dans le débat public,
01:46:53par exemple les projections qu'il peut y avoir sur les forces de l'ordre
01:46:57que l'on accuse de violences systémiques
01:47:00et au sujet desquelles on estime que les Français auraient une peur légitime.
01:47:04On a bien vu qu'en réalité ces projections idéologiques
01:47:06relevaient du pur fantasme d'une partie de l'échiquier politique
01:47:09mais qu'avec pourtant 45 000 forces de l'ordre mobilisées
01:47:12dans la capitale au cours de ces Jeux,
01:47:14il n'y a pas eu de violences effroyables dont on aurait dû se faire les témoins
01:47:19et que d'ailleurs les Français étaient davantage rassurés qu'effrayés
01:47:22par la présence de policiers dont ils n'ont pas peur mais qu'ils respectent.
01:47:26Et c'est peut-être aussi un héritage tout à fait salutaire
01:47:28dont on pourra se servir pour la période à suivre.
01:47:30Le ministère de l'Intérieur qui a régulièrement communiqué chaque semaine
01:47:32aussi les chiffres de la délinquance pendant ces Jeux olympiques,
01:47:35alors certes tout n'était pas positif
01:47:37mais effectivement la plupart des indicateurs étaient quand même à la baisse
01:47:39et il faut le saluer grâce notamment à une forte présence policière dans la rue.
01:47:44Amaury Borel.
01:47:45Oui, à la baisse au début des Jeux olympiques
01:47:46parce que les derniers chiffres qui sont parus il y a quelques jours
01:47:48ont tendance à remonter à la hausse, notamment pour les vols,
01:47:51y compris d'ailleurs avec violences.
01:47:53Malheureusement cette baisse de la délinquance
01:47:55est liée très clairement à l'effet puissant des dissuasions
01:47:57lui-même liée à la présence policière massive
01:47:59et c'est un écran de fumée.
01:48:01Les chiffres qui avaient été publiés avant les Jeux olympiques
01:48:04par le ministère de l'Intérieur étaient très inquiétants,
01:48:06notamment concernant les violences aux personnes.
01:48:08On a bien vu que la délinquance à Paris et sur la plaque francilienne
01:48:11n'était pas retombée à quasiment zéro,
01:48:13comme s'en est félicité à tort Gérald Darmanin.
01:48:16Les vols, notamment dans les transports en commun qui visaient les touristes,
01:48:18évidemment étrangers, se sont multipliés.
01:48:21Les agressions sexuelles, il y en a eu aussi à Paris lors des Jeux olympiques.
01:48:25Et une fois que ces Jeux seront terminés,
01:48:27que les renforts de provinces qui sont montés à Paris
01:48:29depuis près d'un mois maintenant retourneront chez eux,
01:48:33on retrouvera un niveau global de délinquance normal,
01:48:36j'allais dire, mais en réalité qui est anormal,
01:48:39compte tenu de la violence qui sévit dans ce pays depuis des années.
01:48:43Le niveau d'ensauvagement n'a jamais été aussi élevé
01:48:45et les chiffres ne sont pas bons.
01:48:46Et la phase test va démarrer dans quelques jours
01:48:49puisqu'effectivement avec ce dispositif inédit,
01:48:52comme le disait Emmanuel Macron d'ailleurs,
01:48:54avec la fin de ce dispositif inédit,
01:48:56effectivement on va devoir surveiller de très très près
01:48:59ce qu'il se passe en termes de délinquance et de crime aussi.
01:49:01Oui parce qu'on n'a pas plus enfermé qu'avant,
01:49:03donc les délinquants ils sont toujours dehors,
01:49:04ils se sont reportés sur la province pour certains,
01:49:07d'autres sont restés tapis dans l'ombre et n'ont pas agi,
01:49:10ont préféré éviter évidemment de se faire attraper
01:49:13par la police présente tous les 20 mètres dans les rues de Paris.
01:49:16Mais les délinquants sont toujours dehors,
01:49:17on ne les a pas enfermés donc ils ressurgiront à la rentrée.
01:49:20Et je vous propose d'écouter le secrétaire national du syndicat de police Unité
01:49:25qui évoque cette question de la sécurité à Paris
01:49:28et qui surtout nous dit que cette phase des Jeux Olympiques
01:49:32doit être une référence, écoutez.
01:49:34Il faut que cette période-là serve de référentiel pour l'avenir.
01:49:37On a vu que quand on voulait on pouvait,
01:49:39on a le mode opératoire d'une vie beaucoup plus allégée, tranquille,
01:49:44et je pense que les Parisiens mais les citoyens de France et les Français
01:49:47ont besoin justement d'avoir un moment apaisé
01:49:50et de retrouver la tranquillité des rues.
01:49:52Donc effectivement on sait ce qu'il faut faire,
01:49:54il faut des effectifs.
01:49:55Le prochain enjeu c'est de retrouver cette paix sociale
01:49:58qu'on a connue pendant 15 jours et de la dupliquer sur tout le territoire.
01:50:01Mais ça, ça se fera grâce aussi aux forces de l'ordre
01:50:04mais aussi à la volonté politique.
01:50:06C'est intéressant ce que dit Jean-Christophe Couvy,
01:50:08cette période de référence, il faut maintenir cette paix sociale.
01:50:11Est-ce qu'on peut y arriver, Gilles ?
01:50:13Oui, on peut y arriver.
01:50:14D'abord, il ne faut pas oublier que les dizaines de milliers de policiers
01:50:20qui étaient dépêchés à Paris ont laissé derrière des commissariats garnis
01:50:23et des camarades qui étaient obligés de travailler beaucoup plus.
01:50:26Donc même s'ils n'étaient pas employés directement
01:50:29dans le dispositif de sécurité des JO,
01:50:31ils faisaient partie du dispositif général
01:50:33qui nous a permis de relever ces défis.
01:50:36Ça c'est la première chose.
01:50:37Deuxième chose, oui, on voit qu'il faut du bleu,
01:50:42il faut une présence.
01:50:45Probablement, il faudrait réfléchir sur la question de la police municipale
01:50:53parce que la police nationale a des missions beaucoup plus précises
01:50:59qui exigent un autre niveau de compétences.
01:51:02Mais si on veut avoir une présence policière continue et suffisante,
01:51:12il faudrait réfléchir sur l'organisation globale de nos forces de l'ordre
01:51:18et trouver une solution pour les querelles des chapelles
01:51:22et les problèmes entre services.
01:51:25Alors bien sûr, il y a d'autres volets qu'on va évoquer,
01:51:27celui des transports en commun.
01:51:29On pourra aussi parler de la Seine si vous le souhaitez.
01:51:32Il y a énormément de sujets finalement sur lesquels on peut débattre
01:51:36après ces Jeux Olympiques.
01:51:37Et puis il y a ceux aussi des commerçants,
01:51:39puisque vous allez voir, les Jeux Olympiques de Paris
01:51:41effectivement sont terminés, les touristes étaient présents,
01:51:44mais certains restaurateurs n'ont pas forcément bénéficié de leur présence.
01:51:48On va regarder ce reportage de Sacha Robin
01:51:51avec le récit de Kylian Salé et Mathilde Ibanez.
01:51:53Et puis juste après, on sera avec Romain Vidal, qui est propriétaire d'une brasserie.
01:51:57On pourra lui poser des questions.
01:51:58Est-ce que lui a bénéficié de cet engouement et la présence des touristes ?
01:52:02Il nous répondra dans un instant.
01:52:05C'est un restaurant situé à quelques pas de la cathédrale Notre-Dame.
01:52:08Un lieu très touristique, mais pendant la période des Jeux Olympiques,
01:52:12cette zone a été limitée.
01:52:14Seuls les personnes munies d'un cuir-cône ont pu s'y rendre.
01:52:17Pour ce restaurateur, aujourd'hui, le compte n'y est pas.
01:52:20On a subi une grosse baisse entre 30 et 50% minimum.
01:52:23Ah oui ? Par rapport aux années précédentes ?
01:52:26Exactement, exactement.
01:52:27Une journée où on a fait...
01:52:30Je crois que c'était horrible, c'était terrible.
01:52:31On a fait plus de moins 70% un jour.
01:52:34On a pratiquement eu personne en fait.
01:52:36Si les touristes étaient bien présents à Paris pour profiter des Jeux,
01:52:39leur déplacement était très limité.
01:52:41Il y a eu beaucoup de monde dans les zones de compétition,
01:52:45autour des arénas, Stade de France, Bercy, Champs-de-Mars, Invalides, Tour Eiffel,
01:52:49avec des scores importants.
01:52:50Par contre, les autres zones ont été désertées
01:52:54et on a eu effectivement des scores.
01:52:56Un restaurateur, par exemple, dans le deuxième, le 3 août,
01:52:58qui dit, au lieu de faire 70 couverges, en a fait 7.
01:53:01Une perte d'affluence dans certains quartiers touristiques.
01:53:03Ce restaurateur espère désormais des aides financières de la part de l'Etat
01:53:07et une situation plus facile à gérer lors des Jeux paralympiques.
01:53:11A partir du 28 août.
01:53:14Et pour en parler, Romain Vidal, propriétaire de la brasserie Le Sully à Paris,
01:53:18est avec nous.
01:53:19Bonjour Romain, merci beaucoup d'être avec nous.
01:53:22Bonjour, merci.
01:53:24L'égio s'est terminé, donc une quinzaine.
01:53:27Certains restaurateurs disent en avoir bénéficié, d'autres un peu moins.
01:53:31Quelle est votre situation à vous ?
01:53:33Est-ce que vous en avez bénéficié de ces Jeux olympiques
01:53:35et de la présence massive des visiteurs ?
01:53:38Alors personnellement, on était sur la zone silt, la brasserie.
01:53:43C'est-à-dire qu'on était dans une zone grise, juste avant la cérémonie.
01:53:49La problématique, ça n'a pas été la sécurité,
01:53:52ça a été le manque de Parisiens qui ont fui Paris
01:53:54et le manque de touristes qui sont arrivés juste la veille des Jeux olympiques.
01:53:58Donc comme on a pu voir dans votre reportage juste avant,
01:54:01on a souffert de chiffres, comme tout le monde, de moins 70%, moins 50%,
01:54:06partout dans Paris, parce que nous n'avons pas de Parisiens ni de touristes.
01:54:11Je soulignerai que les forces de l'ordre, pendant cette période-là,
01:54:13étaient vraiment souriants et ils essayaient de faire au maximum
01:54:15pour limiter la casse, malheureusement.
01:54:18En même temps, ça a donné le sourire pour la suite des Jeux olympiques.
01:54:21Mais il est trop tôt encore pour faire un bilan sur les Jeux olympiques,
01:54:23puisque le mois de juillet a été catastrophique sur la première quinzaine.
01:54:28Pour la plupart, ça a été plutôt mitigé à partir des Jeux olympiques.
01:54:31Alors moi, je suis dans une zone où il n'y avait pas de Jeux olympiques.
01:54:34Donc en fonction de certains moments,
01:54:37quand il y avait la cérémonie où, contre la montre en vélo, j'ai bien travaillé,
01:54:40le reste du moment, il n'y avait pas de touristes qui se baladaient dans Paris.
01:54:43C'était une consommation plutôt normale, voire basse,
01:54:45avec une consommation à un ticket moyen beaucoup plus basse.
01:54:48Et ce qu'on peut ressentir, d'après tous mes collègues, c'est que près des zones,
01:54:53les Jeux olympiques, ça a bien travaillé.
01:54:55En dehors des zones, c'est un mauvais mois de juillet et août pour nous, pour le moment.
01:55:00Votre chiffre d'affaires, est-ce qu'il a drastiquement baissé pendant cette quinzaine ?
01:55:08Alors le ticket moyen a baissé.
01:55:10Après, on a voulu jouer le jeu des Jeux olympiques
01:55:12puisqu'on avait la chance d'accueillir les Jeux olympiques.
01:55:15Vous avez utilisé mon carte postale tout à l'heure pour nous et aussi bien au sein du GHR.
01:55:19C'est comme ça qu'on le voyait.
01:55:20C'est une carte postale, un réinvestissement dans la destination de Paris et la destination de la France.
01:55:25Et donc, du coup, on a joué le jeu en ouvrant beaucoup plus nos horaires
01:55:29et beaucoup plus de jours d'ouverture que d'habitude pour une saison juillet-août.
01:55:32Donc le chiffre d'affaires, on a réussi à peu près à le stabiliser,
01:55:35même si le ticket moyen a baissé.
01:55:36Alors que contrairement à l'année dernière, avec l'inflation,
01:55:39on avait dû revoir une petite augmentation pour ne pas, bien sûr, être dans le rouge.
01:55:44Est-ce que vous espérez bénéficier de l'image de Paris ?
01:55:49En tout cas, les touristes ont pu le voir
01:55:51et ont pu profiter aussi de cette magnifique ville qui est Paris, bien évidemment.
01:55:54Mais est-ce que vous espérez en profiter dans les prochaines heures,
01:55:57les prochaines semaines de la présence des touristes
01:56:00qui ont peut-être regardé les Jeux olympiques à la télévision
01:56:03et qui se disent pourquoi pas ne pas aller visiter Paris ?
01:56:08Oui, mon collègue ce matin, Marcel Bénézet, a évoqué le mot héritage,
01:56:12tout comme le président de la République a évoqué qu'est-ce qu'on en fait de ces Jeux olympiques.
01:56:17C'est comme ça, ça a donné envie au monde entier de venir faire la fête à Paris, de redécouvrir Paris.
01:56:21Certains avaient une mauvaise carte postale, certains avaient une vieille carte postale.
01:56:24Maintenant, on a une carte postale à jour.
01:56:26Je pense qu'on va en tirer les fruits, mais pas de suite.
01:56:28Malheureusement, ça va venir d'ici la fin de l'année.
01:56:31L'année prochaine, ça sera sur du long terme.
01:56:33Le problème, c'est est-ce que nos entreprises arriveront à durer jusqu'à là ?
01:56:37Le souci, c'est la trésorerie, la trésorerie qui est mise à mal depuis les gilets jaunes,
01:56:41depuis le Covid, etc.
01:56:43Et là, ce n'est pas un bel été forcément, mais on est optimiste parce que la Destination France
01:56:49est importante de préserver puisque le tourisme, encore une fois,
01:56:51est une somme importante de notre part dans le chiffre d'affaires.
01:56:54Est-ce que vous militez aussi pour que les restaurateurs qui ont été pénalisés
01:56:57pendant ces Jeux Olympiques bénéficient d'aide de l'État ?
01:57:03Bien évidemment, on a été...
01:57:05Je travaille comme au GHR Paris-Ile-de-France avec...
01:57:09On siège aussi Lumie à côté de nous lors de ces réunions-là.
01:57:14Et nous avons alerté très tôt sur les dangers de chiffre d'affaires et surtout de la trésorerie.
01:57:19Parce que si un établissement va mal, sa trésorerie ne pourra pas payer les fournisseurs.
01:57:23Ensuite, ce sera les fournisseurs qui iront mal.
01:57:24Ce sera tout un écosystème qui sera mis à mal.
01:57:28Donc, on a tout de suite essayé de faire remonter les informations, de commencer les échanges.
01:57:33Et des zones grises, comme on a eu pour la CIT, par exemple,
01:57:36où on n'a pas pu exploiter correctement, par exemple, le droit de terrasse
01:57:39ou le droit de marchandise, c'est-à-dire les gens qui venaient chez nous, etc.,
01:57:43ce sont des gens qui ne retrouveront pas ce chiffre d'affaires.
01:57:45Un chiffre d'affaires perdu dans un hôtel ou dans un restaurant,
01:57:48on ne le retrouvera pas deux fois plus dans quelques jours.
01:57:51Donc, c'est perdu définitivement comme à l'époque du Covid.
01:57:54Donc, pour ceux qui sont vraiment mis à mal,
01:57:56il est évident qu'il faut pouvoir essayer de les aider à passer cette période-là.
01:58:00Et nous faisons tout pour y arriver.
01:58:03Est-ce que vous pensez que certains touristes ont évité de venir à Paris pendant ces Jeux olympiques ?
01:58:11Alors, il est encore trop tôt pour avoir des vrais chiffres.
01:58:13Mais d'après certains médias, on voit que c'est un peu partout pareil en France.
01:58:17D'ailleurs, même les Français ont un peu fui la France cet été.
01:58:21On a des zones apparemment touchées partout et pas qu'à Paris.
01:58:25Donc, c'est plutôt compliqué, je dirais.
01:58:27Je pense que oui, les JO ont fait peur en amont.
01:58:30D'ailleurs, beaucoup l'ont regretté de ne pas avoir pu participer à cette fête.
01:58:33Et malheureusement, il y a l'inflation aussi qui a dû faire mal.
01:58:35Les gens ont dû partir dans certains pays où le pouvoir d'achat était plus raisonnable ou plus facile à vivre.
01:58:41Et c'est trop dur pour l'instant d'avoir un recul.
01:58:45Il faut attendre déjà la fin des périodes estivales.
01:58:47Moi, je lui doute puisque la reprise pour nous, ce ne sera que début septembre, mi-septembre.
01:58:52Il faut attendre de voir comment on pourra avoir du recul, les vraies statistiques,
01:58:56pour savoir si ça vient des JO, si c'est l'inflation.
01:58:59Parce qu'on a bien vu que les JO, c'était trois quarts des Français qui sont venus et juste un quart d'étrangers.
01:59:05Donc, ce n'est pas une consommation habituelle de tourisme estival.
01:59:09Ça sera ma dernière question.
01:59:11Parmi tous ces touristes, quelle était la nationalité la plus représentée ?
01:59:15Est-ce qu'il y avait certains clients qui étaient plus généreux que d'autres ?
01:59:18On a parlé de ces fameux pourboires donnés par ces touristes.
01:59:21Est-ce qu'il y en avait des plus généreux que d'autres ?
01:59:25Non, il n'y a pas de côté plus généreux que d'autres.
01:59:28Tout le monde était vraiment, ce qui était magnifique pendant ce jour dans les Olympiques,
01:59:31c'était l'euphorie de tout ce mélange de peuples.
01:59:36J'ai vu des Belges, des Hollandais, des Anglais, des Américains, des Asiatiques.
01:59:40On les avait tous.
01:59:41Ils s'embrassaient, ils portaient chacun leur drapeau.
01:59:44C'était vraiment une effervescence aussi bien communicative qu'intéressante à vivre.
01:59:49Et ils étaient généreux rien que par leur sourire, leur façon d'être heureux d'être avec nous
01:59:54et heureux de redécouvrir la France.
01:59:55Je pense que la France a eu un gros bashing pendant des années.
01:59:59Et on prouve enfin que les Français sont un pays d'accueil et un pays où il fait bon de vivre.
02:00:04Merci beaucoup en tout cas Romain Vidal.
02:00:06Vous êtes le propriétaire de la brasserie Le Sully à Paris.
02:00:10Merci beaucoup d'avoir été avec nous en direct sur CNews
02:00:12pour avoir votre témoignage car vous étiez sur le terrain et vous l'avez vécu de près.
02:00:17Vous avez vécu de près ces Jeux Olympiques.
02:00:20On l'a vu effectivement pour Romain, ça s'est plutôt moyennement passé.
02:00:25On a vu ces images, on en avait beaucoup parlé de ces images avec ces restaurants
02:00:29et ces grilles à l'extérieur des restaurants et des établissements de manière générale.
02:00:33Ça a été très compliqué au départ, même si c'était pour des questions de sécurité,
02:00:36notamment pour la cérémonie d'ouverture.
02:00:39Lui était dans la zone Silt, donc c'est la zone antiterroriste.
02:00:41Évidemment la pire, la plus sécurisée de la capitale avec ses fameuses barrières
02:00:46qui empêchent de passer et puis le QR code obligatoire.
02:00:48Moi j'habite dans le 18ème et je suis allé voir des amis qui dirigent des brasseries à Montmartre.
02:00:53Eux aussi ont vu leur chiffre de l'affaire chuter.
02:00:56Ils n'ont jamais vu aussi peu de monde depuis des années.
02:01:00Donc évidemment il y aura des conséquences.
02:01:02Mais sur le long terme, il est évident que les Jeux Olympiques
02:01:06vont constituer une formidable carte postale
02:01:09et sont un formidable outil de soft power à l'échelle mondiale.
02:01:12On a vu ces images incroyables de Paris, de ces sites mis en valeur
02:01:16par à la fois l'escrime sous le toit du Grand Palais,
02:01:20le château de Versailles, la tour Eiffel évidemment.
02:01:22Tout ça imprimera dans la tête du monde entier
02:01:25et ils y viendront par millions probablement dans les années qui viennent visiter Paris.
02:01:28Même si effectivement le bilan de l'Office du tourisme de Paris est plutôt positif,
02:01:31plus 19% de touristes pendant ces Jeux Olympiques,
02:01:34même si on l'a vu, tout le monde et tous les commerçants n'en ont pas bénéficié.
02:01:38Restez avec nous, on continuera à parler de l'après-giro,
02:01:40on parlera aussi d'un volet plus politique cette fois-ci.
02:01:43A tout de suite.
02:01:49Il est presque 16h30, 180 minutes,
02:01:52été ça continue, il n'est jamais trop tard.
02:01:55Soyez les bienvenus tout de suite, c'est le journal de Maureen Vidal
02:01:58et on commence avec cette information de nouveau canadaire pour la France
02:02:01pour faire face aux risques d'incendie de forêt.
02:02:04Gérald Darmanin a signé un contrat d'acquisition
02:02:07de deux nouveaux canadaires DHC 515
02:02:10alors que quatre départements sont placés en vigilance orange pour feu aujourd'hui
02:02:14et demain un renouvellement complet des appareils est également prévu.
02:02:18On écoute le ministre de l'Intérieur des missionnaires.
02:02:21Nous avons travaillé à la modernité évidemment des appareils
02:02:24du renouvellement des 12 canadaires que nous avons aujourd'hui sur le territoire national.
02:02:28Ils sont commandés, nous signons aujourd'hui façon officielle la commande
02:02:32et ils seront livrés pour l'année 2028.
02:02:35Alors en attendant nous pouvons bien évidemment continuer à utiliser les canadaires d'aujourd'hui
02:02:39mais nous préparons l'avenir et c'est les deux premiers
02:02:42puisque nous allons renouveler les 12 canadaires.
02:02:44Plus nous l'espérons monter jusqu'à 16,
02:02:46c'est ce que prévoyait la programmation du ministère de l'Intérieur.
02:02:49La canicule touche une grande partie de la France.
02:02:52La vigilance orange est élargie à 40 départements.
02:02:56Aujourd'hui les températures avoisinent les 40 degrés
02:02:59dans certains endroits en France selon Météo France.
02:03:02Face à ces chaleurs excessives, la prudence est de mise selon les autorités.
02:03:06Et puis la Grèce est également touchée par de violents incendies.
02:03:10L'un d'eux se rapproche dangereusement d'Athènes.
02:03:13La protection civile a ordonné l'évacuation de nouvelles localités
02:03:17de la banlieue nord-est de la capitale.
02:03:19Hier plusieurs incendies ont été recensés partout dans le pays.
02:03:22Plus de 500 pompiers ont été mobilisés dont 180 qui viennent d'être envoyés en renfort.
02:03:27Et une centaine de véhicules ont été déployés.
02:03:30Reportage de Sharon Camara et Goderic Bey.
02:03:33En moins de 24 heures, le feu s'est vite propagé.
02:03:37Ici, à Nea Macri, au nord-est d'Athènes,
02:03:39les incendies se rapprochent dangereusement des habitations.
02:03:42Chacun tente de diminuer les flammes à sa façon
02:03:45pour qu'elles ne s'emparent pas entièrement de leur village.
02:03:49Ça fait mal. Nous avons grandi dans la forêt.
02:03:51Nous ressentons une grande tristesse et de la colère.
02:03:56Au sommet du mont Panthélie, une épaisse colonne de fumée.
02:04:00La ville a vu ses hôpitaux évacués dans la matinée.
02:04:03Cet habitant a eu un accident de voiture en tentant de fuir les flammes.
02:04:07Les flammes m'ont entouré et je ne voyais plus rien.
02:04:10J'ai heurté un arbre et c'est arrivé.
02:04:13La ville ne fait pas encore partie des localités évacuées
02:04:16par les autorités locales grecques.
02:04:18Mais la forte odeur d'arbres brûlés inquiète cette restauratrice.
02:04:23La situation est très difficile.
02:04:25Nous avons encore de forts incendies.
02:04:27La dernière nuit a été très difficile.
02:04:29À partir de minuit, certaines maisons ont commencé à brûler.
02:04:32Nous essayons de protéger notre restaurant local.
02:04:35Les pompiers se débrouillent très bien.
02:04:38Plusieurs centaines de pompiers ont été mobilisés
02:04:40et une trentaine d'avions survolent la zone.
02:04:42Les températures particulièrement élevées font craindre le pire.
02:04:4539 degrés et des vents dépassant les 50 km heure sont attendus aujourd'hui.
02:04:51On poursuit avec cette information en Grande-Bretagne.
02:04:53Une fille de 11 ans et une femme de 34 ans ont été blessés au couteau,
02:04:57blessures au couteau à Londres.
02:04:59Cette attaque en plein cœur de Londres s'est déroulée dans la matinée.
02:05:02Les victimes ont été poignardées par un homme placé en garde à vue depuis.
02:05:06Les deux victimes ont été également transportées à l'hôpital.
02:05:09Une enquête pour déterminer les causes de cette agression est en cours.
02:05:12Et puis Emmanuel Macron a remercié les différents acteurs
02:05:15qui ont participé à l'organisation des Jeux Olympiques.
02:05:17Pour le chef de l'État, les JO ont montré le vrai visage de la France.
02:05:22On a eu le sentiment que l'air était plus que léger, a-t-il déclaré.
02:05:26Niveau sécurité, Emmanuel Macron a également déclaré une centaine d'actions déjouées.
02:05:31Retour sur ces déclarations du président de la République
02:05:33avec notre journaliste Mathieu Devese.
02:05:36Emmanuel Macron a commencé par évoquer ce petit air qui monte dans Paris
02:05:40et dans toute la France d'ailleurs depuis hier soir et ce matin.
02:05:43Je vous parle bien sûr de cet air de nostalgie.
02:05:45D'ailleurs, il y a un néologisme dans les rues de la capitale que l'on entend,
02:05:48JOstalgie, un savant mélange, vous l'aurez compris, entre nostalgie et Jeux Olympiques.
02:05:52Et c'est donc dans ce formidable écrin dans les jardins de l'Elysée
02:05:55qu'Emmanuel Macron a tenu à féliciter tout simplement l'ensemble des acteurs.
02:05:59Et ils sont nombreux, acteurs publics ou privés,
02:06:01à avoir participé à ce succès affiché des Jeux Olympiques.
02:06:05Un succès, selon Emmanuel Macron, sportif, populaire,
02:06:08mais également de sécurité et d'organisation.
02:06:11Le président de la République qui a tenu à avoir une mention spéciale
02:06:14pour les forces de l'ordre.
02:06:15Je vous le rappelle, plus de 30 000, 45 000 parfois,
02:06:18certains jours, policiers et gendarmes déployés dans la capitale.
02:06:21Mention spéciale également pour l'ensemble des bénévoles.
02:06:2445 000 bénévoles déployés pendant deux semaines
02:06:26et qui ont participé à ce succès festif et populaire des Jeux Olympiques.
02:06:31Place désormais aux Jeux Paralympiques
02:06:33qui débuteront le 28 août et se termineront le 8 septembre prochain.
02:06:37Merci beaucoup Maureen Vidal pour ce journal.
02:06:40Et d'ailleurs, on va continuer à parler des Jeux Olympiques.
02:06:43Juste avant la pause, on évoquait effectivement l'héritage de ces Jeux Olympiques.
02:06:47On évoquait notamment avec Romain Vidal, qui était donc propriétaire,
02:06:50qui est propriétaire d'une brasserie,
02:06:52l'impact qu'ont eu les Jeux Olympiques pour son commerce.
02:06:56Gilles, je sais que vous vouliez réagir par rapport aux hôtels aussi.
02:06:59On a peu parlé de l'hôtellerie.
02:07:00Effectivement, la plupart des hôtels ont bénéficié des Jeux Olympiques en région parisienne.
02:07:05Mais vous vouliez quand même apporter une nuance, si je peux me permettre.
02:07:08Rappelons-nous de la rentrée de 2023,
02:07:11avec ces reportages sur les hôtels qui augmentent les prix de trois ou quatre fois,
02:07:16des propriétaires qui gardent les appartements,
02:07:21ils ne les louent pas longue durée pour pouvoir profiter de cette période
02:07:25pour louer sur les plateformes de partage divers et variés.
02:07:31Les messages envoyés à l'intérieur comme à l'extérieur à la fin 2023
02:07:38étaient plus ou moins « Paris se prépare à faire la peau des touristes ».
02:07:44Plus tard, pour les gens concernés, donc les gens qui habitent l'île-des-France,
02:07:49les messages étaient « ça va être compliqué,
02:07:52on va fermer de station de métro, ça va être compliqué de circuler,
02:07:58si vous pouvez, éloignez-vous, si vous pouvez, ne venez pas, travaillez chez vous », etc.
02:08:03Il y avait quand même des messages qui n'allaient pas dans le sens
02:08:07de grandes fêtes populaires pour tout le monde.
02:08:11Heureusement, collectivement, on a quand même remonté la pente.
02:08:16Les résultats ne sont pas bons pour tout le monde, pour certains ce n'est pas mauvais,
02:08:21mais il ne faut pas oublier qu'il y a 10 mois, 9 mois,
02:08:24on a envoyé au monde entier un message complètement différent.
02:08:27Effectivement. Revenons sur cet héritage des Jeux olympiques, messieurs.
02:08:31J'aimerais, si vous le voulez bien, qu'on parle de la présence des migrants
02:08:35et des SDF dans Paris, puisqu'on le sait, avant même les Jeux olympiques,
02:08:39certains d'entre eux ont été relogés, que ce soit en île-des-France ou ailleurs en province.
02:08:44Je vous propose d'écouter Emmanuel Macron à ce sujet
02:08:47parce que le président de la République évoque un héritage social de ces Jeux olympiques.
02:08:51On l'écoute.
02:08:52Je n'oublie pas que dans le même temps, nous avons réussi l'héritage social des JO,
02:08:56avec plus de 200 grands marginaux qui étaient à la rue aux abords des sites d'épreuve
02:09:01et qui ont désormais de manière pérenne un toit.
02:09:04La préfecture de région, la DRIHL ont ici aussi réussi un formidable travail humain.
02:09:11Et puis l'héritage restera en termes de logements, en termes de bureaux,
02:09:16en termes d'équipements sportifs, en particulier en Seine-Saint-Denis.
02:09:20Et nous en avions tant besoin.
02:09:21Mais il restera aussi partout sur le territoire,
02:09:24avec ce qui a été fait avec nos amis polynésiens ou avec ce qui a été fait aussi à Marseille.
02:09:31Tout ça a été possible grâce aux équipes de la Solidéo.
02:09:36Et je veux les en remercier très profondément, monsieur Ferrand, toutes ces équipes.
02:09:40Bravo à vous.
02:09:41Messieurs, est-ce que cet héritage social peut perdurer dans le temps
02:09:46et ne pas être qu'une parenthèse enchantée pour les habitants de la capitale ?
02:09:50Concernant les migrants que vous évoquiez, il y a quand même une formidable hypocrisie
02:09:54de voir ce gouvernement et la maire de Paris, Anne Hidalgo,
02:09:58nous vanter sans arrêt les migrations comme une chance
02:10:00et avoir été les premiers à les expulser de la capitale, à les nettoyer la capitale,
02:10:05comme l'ont dénoncé les associations d'aide aux migrants
02:10:08qui ont utilisé ce mot de nettoyage.
02:10:10Et c'est une réalité, nous on s'en est fait l'écho à Valeurs Actuelles depuis des mois.
02:10:13Ça fait près de six mois déjà, en fin 2023, que les forces de l'ordre ont reçu l'ordre
02:10:19en effet de virer, manu militari même parfois, les mineurs isolés,
02:10:24notamment dans le centre de Paris, aux abords du champ de Mars et des Champs-Élysées.
02:10:28Et puis les migrants, parfois les craqueux aussi, pour certains d'entre eux,
02:10:32dans le nord de Paris, qui ont été conduits le plus souvent par bus,
02:10:35soit en région parisienne ou même plus loin encore en province.
02:10:38On a réparti les migrants, comme on le fait déjà depuis des années,
02:10:42pour en effet embellir la carte postale et éviter d'importuner les touristes du monde entier.
02:10:47Oui, qui pourraient se retrouver malheureusement bien sûr à la rue
02:10:51et qui pourraient revenir bien sûr à Paris, puisque beaucoup souhaitent bien sûr
02:10:55rejoindre la capitale pour des raisons financières,
02:10:58puisque beaucoup d'entre eux ont fui bien sûr la misère et la pauvreté
02:11:01pour essayer de tout simplement travailler.
02:11:03– Oui, j'ai fait un reportage pour Causeur sur Orléans, au mois de juin,
02:11:09et le maire Serge Grouard, je pense qu'il est connu,
02:11:13fabuleusement connu de la chaîne, nous a raconté
02:11:17comment des migrants, des sans-papiers, des gens sans logement…
02:11:24– Se retrouvent dans des hôtels.
02:11:27– Ils commencent à apparaître, et déjà au mois de mars, avril,
02:11:33je pense qu'ils ont parlé déjà à lui, l'adjoint qui est chargé de la sécurité à Orléans,
02:11:40ils en ont parlé déjà dans la presse à l'époque,
02:11:43ils ont dit voilà on commence à préparer Paris pour accueillir les JO.
02:11:46– Puisque déjà à l'époque, pour y avoir assisté d'ailleurs effectivement,
02:11:50certains d'entre eux étaient relogés dans des hôtels qui étaient réquisitionnés,
02:11:56parfois étaient vides, bien sûr c'étaient des anciens hôtels pour certains établissements,
02:12:00et effectivement pour avoir échangé avec beaucoup de ces personnes-là,
02:12:03et beaucoup de migrants qui se retrouvaient dans cette situation,
02:12:06beaucoup d'entre eux ne comprenaient pas trop pourquoi on les envoyait en province,
02:12:09alors qu'ils étaient à Paris, mais leur objectif pour beaucoup d'entre eux
02:12:12était de revenir sur la capitale.
02:12:13– Sûrement il y aura des choses qui vont être pérennisées,
02:12:17mais c'est aussi sûr que d'autres choses étaient juste balayées sous le tapis,
02:12:21et que quand on va soulever le tapis,
02:12:23on va retrouver tout ce qu'on a laissé là-dedans.
02:12:26– J'aimerais qu'on balaye rapidement, bien sûr,
02:12:28le reste des points positifs et des points négatifs de ces JO,
02:12:32on peut parler des transports en commun,
02:12:35on peut parler de la propreté aussi dans les rues de la capitale,
02:12:38on pourrait parler de la Seine,
02:12:39puisque des points de baignade vont être désormais développés dans la capitale,
02:12:43on pourrait parler des voies olympiques,
02:12:44qu'est-ce que vous retenez de ces JO de points positifs et de points négatifs ?
02:12:49Eliott Mamann ?
02:12:50– Non mais simplement, on peut tout de même remarquer
02:12:52qu'il y a aussi un certain nombre d'aveux d'échecs
02:12:54dans ces infrastructures qui ont été matérialisées à l'occasion des JO,
02:12:58il y a un point qui, je le crois d'ailleurs,
02:13:00vous agace tout particulièrement ou du moins vous interpelle tout particulièrement.
02:13:03– Je trouve qu'on parle très peu, pour tout vous dire,
02:13:06des voies olympiques, qu'elles soient sur le périphérique ou sur les autoroutes d'ailleurs,
02:13:10puisqu'aujourd'hui elles sont utilisées par les personnes
02:13:14qui vont bien sûr participer à ces JO, les forces de l'ordre, les taxis également,
02:13:17mais c'est vrai qu'elles pourraient être pérennisées dans le temps
02:13:19pour du covoiturage et là ça risque de se complexifier dans la capitale.
02:13:23J'aimerais en tout cas avoir l'avis des spécialistes en la matière,
02:13:25peut-être qu'on l'évoquera d'ailleurs demain,
02:13:27mais effectivement c'est une question qu'il faudra aborder, oui.
02:13:29– Mais d'ailleurs le fait que l'on ait dû en venir à ces mesures
02:13:32de voies spécifiques pour les délégations olympiques
02:13:35était bien le signe de la congestion extrême du trafic aujourd'hui en Ile-de-France
02:13:40qui empêche les travailleurs, ceux qui sont supposés avoir un enjeu,
02:13:45une partie existentielle dans le développement de l'économie française,
02:13:50de circuler et donc en définitive d'avoir la productivité que l'on attend d'eux.
02:13:55Par exemple le fait que ces voies spécifiques pour les jeux olympiques
02:13:59aient été prolongées jusqu'à l'aéroport de Roissy
02:14:01est tout de même très significatif du fait que aujourd'hui
02:14:04pour le représentant d'une entreprise internationale par exemple,
02:14:07il est presque impossible d'atterrir à Paris le matin,
02:14:10d'y assurer des rendez-vous dans la journée et de repartir le soir même.
02:14:14Pourtant on nous explique que Paris doit être une place de la finance internationale,
02:14:19c'est tout de même l'une des ambitions majeures d'Emmanuel Macron
02:14:22et je connais peu de villes où il est aussi compliqué
02:14:25de circuler entre des axes stratégiques d'un point de vue économique d'un lieu à l'autre.
02:14:30Et donc le fait que les pouvoirs publics eux-mêmes
02:14:33en soient venus à mettre en œuvre des mesures aussi radicales
02:14:36qu'une voie exclusivement destinée au service des personnes
02:14:41qui travaillent pour ces jeux olympiques était tout de même très significatif.
02:14:43Et puis on rappelle que les Parisiens et les Franciliens vont revenir aussi de vacances
02:14:46donc il y aura forcément plus de véhicules sur les routes.
02:14:49Amaury Brelet, on terminera là-dessus d'ailleurs sur ce sujet,
02:14:52mais que retenez-vous de positif et peut-être aussi de négatif sur ces jeux olympiques à Paris ?
02:14:58De positif évidemment la sécurité avec l'engagement formidable des forces de l'ordre
02:15:04qui sont au bout de rouleaux depuis des années
02:15:06et qui ont tout donné à 100% pour assurer la sécurité des Français.
02:15:10Et puis cette carte postale formidable renvoyée au monde
02:15:13avec ces lieux parisiens absolument merveilleux.
02:15:18On l'espère vont booster le tourisme
02:15:20même si Paris est déjà l'une des villes les plus visitées au monde.
02:15:23Mais effectivement on l'a vu pendant ces jeux olympiques
02:15:25plus 19% voilà c'est le chiffre de l'Office du tourisme
02:15:28donc pour le tourisme pendant ces jeux olympiques
02:15:30donc effectivement tourisme boosté
02:15:32et on l'espère bien sûr que cela va rester en héritage.
02:15:35J'aimerais parler avec vous aussi de l'après-gio
02:15:38mais cette fois-ci sur un aspect politique
02:15:41et parler d'Emmanuel Macron.
02:15:43Est-ce qu'il peut bénéficier aussi de l'engouement
02:15:45qui s'est formé pendant ces jeux olympiques ?
02:15:47On va regarder le sujet de Mathilde Ibanez
02:15:49le président vous allez voir qui a été interrogé
02:15:51dans les colonnes de l'équipe.
02:15:53Alors on va le voir dans quelques minutes
02:15:54mais effectivement ces jeux olympiques
02:15:56c'est important aussi pour Emmanuel Macron.
02:15:57Il y a eu beaucoup de critiques avant même
02:15:59la première cérémonie qui était la cérémonie d'ouverture.
02:16:02Aujourd'hui est-ce qu'on peut dire qu'Emmanuel Macron a remporté son pari ?
02:16:05Est-ce qu'il peut aussi bénéficier de cette cote de popularité dans le temps ?
02:16:08Alors oui, il a remporté très clairement son pari
02:16:10mais certaines des inquiétudes exprimées depuis des mois
02:16:14notamment concernant la sécurité de la cérémonie d'ouverture
02:16:18étaient parfaitement légitimes.
02:16:19D'ailleurs on a vu les autorités reculer
02:16:21et réduire massivement le nombre de personnes autorisées
02:16:25à assister le long des berges de la Seine
02:16:27à la fameuse cérémonie.
02:16:29Donc c'est bien qu'il y avait une inquiétude réelle.
02:16:31Alors on va regarder ce sujet à Maurie Brelé
02:16:33et puis on continuera à en parler avec vous bien sûr
02:16:35au sujet de Mathilde Ibanez.
02:16:37C'est un bilan positif pour le chef de l'État.
02:16:40Les Jeux Olympiques ont été une vraie réussite.
02:16:43C'est la démonstration que la France, quand elle se rassemble,
02:16:46sait faire de grandes choses.
02:16:47Les Français ont redécouvert qu'ils pouvaient faire de grandes choses ensemble.
02:16:50Des phrases qui appellent au rassemblement
02:16:52alors que la France vit dans un climat politique particulier.
02:16:56Remarqué lors de la cérémonie d'ouverture,
02:16:58Emmanuel Macron s'est fait siffler par les Français.
02:17:01Je ne les ai pas entendus. Et qu'est-ce que ça apporte de siffler ?
02:17:04Un signe de contestation après la dissolution de l'Assemblée nationale.
02:17:08Une décision importante qui, pour le président, n'a pas eu d'impact sur ces Jeux.
02:17:12Beaucoup de gens disaient que c'est terrible, ça va gâcher les Jeux.
02:17:15Cela les a-t-il gâchés ? Non.
02:17:17Quand on se bat pour obtenir quelque chose, on y arrive.
02:17:20Il faut faire vivre cet esprit.
02:17:22Selon lui, cette annonce et ces élections
02:17:24ont créé un esprit de responsabilité, un sursaut.
02:17:27Quand on a des objectifs communs, quand on travaille ensemble,
02:17:29rien n'est insurmontable.
02:17:31Le message qu'ont envoyés les Français est très cohérent avec les Jeux.
02:17:34Travailler ensemble, c'est ce qu'ils ont dit aux forces politiques.
02:17:37Si pour l'heure, les Français ne connaissent toujours pas le nom
02:17:39du prochain Premier ministre et des membres du gouvernement,
02:17:42Emmanuel Macron a déjà prévu d'annoncer le 14 septembre prochain
02:17:46des mesures d'héritage dans le sport français.
02:17:51Emmanuel Macron n'a pas remporté de médaille d'or,
02:17:53mais est-ce que c'est l'un des grands gagnants de ces JO ?
02:17:57Oui, mais j'ai peur qu'il n'en bénéficie de pas grand-chose.
02:18:01On a parlé tout à l'heure de Jacques Chirac en 1998,
02:18:04avec la fameuse finale de coupe du monde de football.
02:18:07Oui, parce qu'on fait souvent le parallèle avec France 98.
02:18:09Oui, il avait bénéficié en effet d'un regain de popularité,
02:18:12mais très temporaire.
02:18:14Tout cela s'est terminé dans quoi ?
02:18:16Finalement, cette fameuse France Black Blamber
02:18:18que l'on a célébrée à Foison à l'époque.
02:18:21Ça s'est terminé avec Jean-Marie Le Pen au second tour
02:18:23de l'élection présidentielle en 2002.
02:18:25Et les émeutes en 2005.
02:18:27Et 20 ans plus tard, on est dans une autre situation.
02:18:29A l'époque, c'était une forte période de croissance.
02:18:31Aujourd'hui, on est dans une période très difficile.
02:18:33La situation économique n'est pas merveilleuse.
02:18:37La situation politique est encore pire.
02:18:39On nous sommes profondément divisés,
02:18:41droite, gauche et centre.
02:18:43Et lui, même s'il a présidé à ce succès des JO,
02:18:47n'en bénéficiera pas dans les sondages.
02:18:49Parce que le divorce est consommé entre lui et les Français.
02:18:53Depuis le début de sa présidence.
02:18:55Et notamment depuis la crise des JO
02:18:57qui a traumatisé l'opinion.
02:18:59Depuis ses propos méprisants parfois
02:19:01à l'égard des Français lorsqu'il leur demandait
02:19:03de traverser la rue pour aller trouver un emploi.
02:19:05Depuis l'usage du 49.3 au Parlement
02:19:07qui a été largement rejeté de droite à gauche.
02:19:09Et depuis cette fameuse décision
02:19:11de dissoudre l'Assemblée nationale
02:19:13qui a laissé une scène politique
02:19:15divisée de droite à gauche.
02:19:17Et puis, il y a le choix du Premier ministre
02:19:19qui doit se faire dans les prochains jours,
02:19:21prochaines semaines, on ne sait pas.
02:19:23Mais effectivement, il risque encore une fois
02:19:25de se mettre à dos une partie des Français
02:19:27qui risquent bien sûr de lui reprocher ce choix agile.
02:19:29Oui, en fait,
02:19:31ce qui nous manque, c'est une politique
02:19:33qui fonctionne bien.
02:19:35La preuve est faite que
02:19:37les Français sont capables d'accomplir
02:19:39des projets très très très compliqués
02:19:41avec audace et créativité.
02:19:43Il faut juste
02:19:45que ceux qui sont supposés
02:19:47élaborer des projets
02:19:49et créer autour
02:19:51de ces projets un consensus
02:19:53une majorité
02:19:55fasse leur boulot.
02:19:57Et c'est le boulot de politique.
02:19:59Sortir de la diversité
02:20:01d'opinions
02:20:03un projet consensuel
02:20:05soutenu par la majorité
02:20:07et après, on voit qu'il y a des gens
02:20:09qui sont capables de prendre le ballon
02:20:11et de marquer des bouts.
02:20:13Oui, bien sûr. Effectivement, je vous propose
02:20:15d'écouter Priska Thévenot.
02:20:17Elle était invitée ce matin sur Sud Radio.
02:20:19J'évoquais tout à l'heure Emmanuel Macron qui a peut-être remporté
02:20:21une médaille d'or. En tout cas,
02:20:23il bénéficie, a priori, pour le moment
02:20:25de ces Jeux Olympiques.
02:20:27Priska Thévenot, elle a décerné la médaille d'or
02:20:29de l'anti-France. Je vous propose de l'écouter.
02:20:31Je crois
02:20:33qu'il y a une médaille d'or qu'on a oublié d'attribuer.
02:20:35C'est celle de l'indécence
02:20:37et de l'anti-France
02:20:39pour la France insoumise.
02:20:41Franchement.
02:20:43Je l'ai vu, ce tweet d'Irsy Lasoudé.
02:20:45Est-ce qu'il m'a choquée ? Oui.
02:20:47Est-ce qu'il m'a surprise ? Non.
02:20:49C'est éternellement les mêmes rengaines.
02:20:51Je me suis même demandé si elle ne le faisait pas exprès
02:20:53pour, d'un seul coup, qu'on reparle d'eux, qu'on reparle
02:20:55de la France insoumise et qu'on leur reparle
02:20:57de leur indécence et de la violence
02:20:59de leurs propos vis-à-vis de la France.
02:21:01La porte-parole du gouvernement, des missionnaires
02:21:03qui font référence à ce tweet
02:21:05qu'on va découvrir à l'image
02:21:07d'Irsy Lasoudé,
02:21:09député de la France insoumise
02:21:11qui déclare que la France
02:21:13est un pays islamophobe. Elle réagit
02:21:15à un article de Mediapart
02:21:17où l'article dit que la France
02:21:19est le seul pays à interdire le port du voile
02:21:21ou tout autre signe religieux à des athlètes
02:21:23pendant les Jeux Olympiques.
02:21:25Et médaille d'argent pour Mediapart ?
02:21:27Je ne sais pas. C'est vous qui le dites.
02:21:29Je ne m'en souviens pas.
02:21:31Elle a cité
02:21:33un tweet de Mediapart, non ?
02:21:35Oui, exactement. C'est ça. La France est un pays islamophobe.
02:21:37Voilà ce que dit Irsy Lasoudé.
02:21:39Et donc Priska Tevno décernait la médaille d'or
02:21:41de l'anti-France à la France insoumise.
02:21:43Effectivement,
02:21:45il y a eu aussi presque, on peut le dire,
02:21:47un silence politique.
02:21:49Que ce soit à gauche ou à droite,
02:21:51très peu d'hommes politiques et de femmes politiques se sont exprimés
02:21:53pendant ces Jeux Olympiques. C'était presque risqué, finalement.
02:21:55C'est ça ?
02:21:57Oui, mais Macron avait raison.
02:21:59Quand il a déclaré cette fameuse trêve
02:22:01politique olympique,
02:22:03très peu se sont exprimés. Sauf, en effet,
02:22:05chez LFI pour maintenir la pression
02:22:07sur le gouvernement et surtout sur Emmanuel Macron
02:22:09pour nommer Lucie Castex.
02:22:11Mais Macron n'en veut pas. Mais en effet, on a vu,
02:22:13surtout d'ailleurs au centre et à droite,
02:22:15très peu de réactions. Bon, sauf les officiels.
02:22:17Évidemment, à les soutenir
02:22:19nos sportifs. Quant au tweet
02:22:21de Mme Soudé, il est évidemment scandaleux.
02:22:23Sur la forme, elle reprend le vocable des pires islamistes
02:22:25en parlant d'islamophobie.
02:22:27Et puis sur le fond, accuser la France
02:22:29d'islamophobie, ça revient
02:22:31à du racisme caractérisé.
02:22:33Donc c'est évidemment honteux.
02:22:35Comme si tous les Français étaient islamophobes.
02:22:37En deux mots, en effet, on voit l'hyperstrophie
02:22:39des rhétoriques politiques aujourd'hui à l'oeuvre
02:22:41en France. D'un côté,
02:22:43RCI Soudé qui reprend un vocabulaire éminemment
02:22:45contestable. Et de l'autre, Prescatevno
02:22:47qui reprend la notion d'anti-France.
02:22:49Ce qui, venant d'un gouvernement qui renvoie
02:22:51à l'extrême droite l'intégralité de ses opposants
02:22:53politiques, est pour le moins surprenant.
02:22:55Merci beaucoup, en tout cas, Eliott Mamann,
02:22:57Gilles Mailly, Amaury Brelet,
02:22:59d'avoir été avec moi en plateau pour
02:23:01commenter, décrypter toute cette actu, et surtout
02:23:03l'actu après G.I.O.
02:23:05Bien sûr, ce n'est pas terminé, ça va continuer
02:23:07sur CNews. Tout de suite,
02:23:09c'est Punchline été. Je vous souhaite
02:23:11une bonne fin de journée sur CNews,
02:23:13et on se retrouve dès demain. Ciao !

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