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Pendant tout l'été, l'actualité du jour vue par les témoins du quotidien dans #180MinutesInfoEte

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00:00:00Bonjour à tous, bienvenue dans 180 minutes été, merci beaucoup d'être avec nous jusqu'à 17h dans un instant, c'est le JT de Maureen Vidal, mais juste avant l'Ephéméride du jour avec Alessandra Martinez.
00:00:18Chers amis, bonjour. Saint Alphonse de Liguori, Saint Alfonso da Liguori, dont c'est la fête aujourd'hui, est l'une des figures les plus brillantes de l'histoire de l'Église.
00:00:29Son héritage est immense. Il est né en 1696 dans une famille de l'aristocratie napolitaine. A 16 ans, figurez-vous qu'il maîtrise déjà le grec, le latin, le français, les mathématiques, les sciences, la peinture, la musique, la philosophie, je reprends mon souffle, et le droit.
00:00:45Il devient un avocat brillant, mais à l'âge de 26 ans, il se remet profondément en question. En effet, il ne supporte pas l'injustice et la malhonnêteté monnaie courante dans sa profession.
00:00:56Il renonce à se marier, il abandonne ses beaux habits, il visite les malades et il passe de longues heures à prier devant le Saint Sacrement.
00:01:05Alphonse finit par être ordonné prêtre et se révèle aussi bon prédicateur qu'il était bon avocat. Il fonde le célèbre ordre des Rédemptoristes.
00:01:16Il meurt en 1787 en récitant l'Angélus. Il a laissé de nombreux écrits qui lui ont valu le titre de docteur de l'Église.
00:01:26Et voici pour finir cette belle pensée de Saint Alphonse, à moins de se sentir aimé, le pécheur ne se décide jamais à abandonner son péché.
00:01:36C'est tout pour aujourd'hui, à demain chers amis, ciao !
00:01:42Ciao, Alessandra Martinez, c'était donc l'Ephéméride du jour et place maintenant au JT de Maureen Vidal. Bonjour Maureen.
00:01:48Bonjour Michael.
00:01:49Et on commence avec Léon Marchand, historique, phénoménal, prodigieux. Les qualificatifs se succèdent pour décrire son doublé, doublé en or.
00:01:57Exactement, une incroyable prestation du nageur français qui a enthousiasmé la France entière et fait le bonheur des supporters tricolores.
00:02:06Retour sur une nuit de légende avec Maxime Legay.
00:02:09Un finish exceptionnel pour une performance historique. Hier soir, le roi Léon a fait honneur à son surnom et réalise l'impensable, être titré en 200m papillon et en 200m brasse lors de la même soirée, le tout en seulement moins de deux heures.
00:02:27Une prestation hors norme qui a fait chavirer les Français réunis dans les fanzones.
00:02:33Il est trop fort. Il a tout survolé. Quelle fierté de l'avoir. Il est français et c'est trop beau.
00:02:39On adore. Incroyable. C'est extraordinaire de voir ça. Vous avez vu aussi.
00:02:43Le coeur est sorti. Plus vous criez, c'est extraordinaire.
00:02:47On n'en revient pas.
00:02:49Une Léonmania qui gagne tout le pays et qui fait le bonheur des spectateurs.
00:02:54Pour ces Jeux Olympiques à domicile, la ferveur du public français n'a sans doute jamais été aussi grande.
00:03:00Ça fait du bien à la France, ce genre de médaille. Ça fait du bien aux gens qui aiment le sport.
00:03:07Est-ce qu'hier, par exemple, dans sa dernière compétition, le public s'est levé.
00:03:15Mais attendez, s'est levé. 17 000 personnes quand même.
00:03:18Ils ont chanté tous ensemble « Que je t'aime », la chanson de Johnny Hallyday.
00:03:23Je n'ai jamais vu ça de ma vie.
00:03:25Le prodige de 22 ans n'a pas fini d'éclabousser de son talent le bassin de la Paris Défense Arena.
00:03:31Ce jeudi, il est en lice pour le 200 mètres catenage avant le relais français du 4x100 catenage prévu ce samedi.
00:03:40Et puis les recherches se poursuivent pour tenter de retrouver l'adolescente Lina dans le bar.
00:03:46Troisième jour de recherche. Cette adolescente de 15 ans qui a disparu en septembre dernier.
00:03:52Son ADN a été récemment retrouvé dans une voiture volée.
00:03:55Le conducteur s'est donné la mort depuis.
00:03:57Mais qui est cet homme ? Samuel G. était connu défavorablement de la justice.
00:04:01Portrait du suspect avec Audrey Bertheau.
00:04:04C'est dans ce quartier de Besançon que le 10 juillet dernier, un homme, Samuel G.,
00:04:09ancien commercial dans l'automobile, est retrouvé pendu à la fenêtre de cette maison.
00:04:14Les voisins se souviennent de cet homme.
00:04:17À part les voisins qui me confiaient de temps en temps qu'il y avait une musique un peu forte, je n'ai pas eu d'autres échos.
00:04:24Samuel G. était déjà connu défavorablement de la justice, notamment pour vols et violences.
00:04:29Il avait également séjourné plusieurs fois en psychiatrie et avait reconnu auprès d'un expert psychiatre
00:04:34avoir disjoncté à partir de 2023.
00:04:38Le 25 août dernier à Besançon, il aurait volé le sac à main d'une vieille dame de 90 ans
00:04:43avant d'entrer dans ce supermarché dans le but de braquer la caisse.
00:04:47Il avait le sourire. Donc je l'ai pris pour un client normal comme les autres.
00:04:51Je vais pour lui rendre la monnaie. C'est là qu'il l'a pris dans la caisse.
00:04:55Donc au début je l'ai arrêté en disant mais tu fais quoi ?
00:04:58Et il me fait arrête ou je te plante. En fait il avait un petit couteau dans la main droite.
00:05:02Son visage s'est un peu crispé en mode énervement mais en même temps paniqué de faire ce qu'il faisait.
00:05:07Un mois après, l'INA disparaît. L'ADN de la jeune femme de 15 ans sera retrouvée dans la voiture de Samuel G.
00:05:13Les recherches continuent dans les Vosges pour tenter de localiser l'INA.
00:05:18500 caravanes stationnées illégalement en Vendée et des élus forcément Vendebout.
00:05:23Les mairies fermées depuis hier, ils protestent contre l'occupation illégale de deux terrains par des gens du voyage
00:05:30et dénoncent l'inaction des pouvoirs publics autour de Brétignolles-sur-Mer.
00:05:34Il s'agit d'un terrain pour les grands passages d'été qui est aménagé à grands frais par la communauté de communes.
00:05:41Jean-Michel Decaze s'est rendu sur place.
00:05:45Les 520 caravanes sont installées sur deux terrains privés et publics à Brétignolles-sur-Mer et au fenouillé en bordure de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
00:05:53Occupation illicite. Les gens du voyage refusent d'aller sur le terrain qui leur est désigné.
00:05:59L'un des pasteurs de la mission évangélique qui ne veut pas être filmé s'explique.
00:06:03Ils nous prennent pour des bêtes. Elle n'est pas convenable du tout.
00:06:06Rendez-vous compte. Ils nous mettent comme ça près des déchiqueteries, près des purations, près des grandes routes.
00:06:10C'est vrai qu'on embête les gens. Il n'y a pas de problème. En réalité, on n'avait pas d'autre place où s'y mettre.
00:06:15Maintenant, on va partir. Mais c'est fini. On ne viendra plus dans ce pays-là. On ne viendra plus.
00:06:19Voici le terrain en question. Aménagé, goudronné, hauts, électricité installée.
00:06:23Remplacement de 5 hectares dans une zone industrielle proche d'une déchetterie et d'une station d'épuration.
00:06:30Le paysage fait objectivement moins vacances que celui-ci.
00:06:34C'est surtout qu'ils veulent s'installer plus au bord de la mer, ce que je peux comprendre avec la période estivale.
00:06:39Mais il faut aussi se dire qu'il y a des lois. Nous, on comprend le mode de vie de la communauté des gens du voyage.
00:06:44On l'accepte. On les reçoit ici depuis de nombreuses années et ça se passe très bien.
00:06:48Mais on investit 40 000 euros chaque année dans un terrain de grand passage.
00:06:52Et aujourd'hui, il est vide depuis trois semaines et on utilise des terrains qui ne sont pas autorisés pour ça.
00:06:56Les élus des 14 communes de ce morceau de littoral vendéen ont fermé les mairies jusqu'au départ des campeurs illicites.
00:07:03Une procédure d'expulsion en référé est en cours.
00:07:06Avec les appels devant les tribunaux, elle va durer une semaine.
00:07:10Les gens du voyage comptent partir dimanche.
00:07:14Dans l'actualité internationale à présent, Israël a annoncé la mort de Mohamed Deyf, chef militaire du Hamas,
00:07:20éliminé dans une frappe israélienne le 13 juillet dans la bande de Gaza.
00:07:24Deyf a dirigé, planifié et exécuté le massacre du 7 octobre, a ajouté l'armée israélienne.
00:07:29Au moment de ses frappes à Hanounès, le Hamas avait annoncé 90 morts mais niait le décès de Mohamed Deyf.
00:07:35Et puis cela fait 300 jours aujourd'hui que certains otages sont détenus à Gaza.
00:07:39Et les Israéliens ont exprimé leurs inquiétudes sur le sort des captifs après la mort du chef du Hamas,
00:07:46tué à Téhéran par une frappe imputée à Israël, Ismail Haniyeh.
00:07:50Le forum des familles d'otages estime que le moment est venu de conclure un accord pour libérer les otages.
00:07:57Le point avec Camille Guédon.
00:08:00L'inquiétude grandit en Israël.
00:08:02Après la mort du chef du Hamas dans une frappe en Iran,
00:08:05les familles israéliennes craignent pour le sort des otages et l'avenir des négociations pour leur libération.
00:08:12Je sais qu'il faut un accord pour ramener tous ces gens à la maison.
00:08:16Un accord doit être signé.
00:08:22Je ne sais pas comment cette nouvelle affecte les négociations
00:08:25mais j'aimerais vraiment que toutes les forces du monde entier se rassemblent pour ramener notre peuple chez eux.
00:08:33J'espère que nos politiciens sauront transformer cette nouvelle en libération des otages.
00:08:42Le forum des familles d'otages, qui représente une partie des familles des otages israéliens à Gaza,
00:08:48estime dans un communiqué que c'est le moment de conclure un accord pour la libération des otages.
00:08:53Nous implorons le gouvernement israélien et les dirigeants mondiaux de faire avancer les négociations de manière décisive.
00:09:00C'est le moment de conclure un accord.
00:09:02Le gouvernement israélien est resté silencieux sur l'assassinat d'Ismaël Hanieh.
00:09:07111 otages sont toujours retenus dans la bande de Gaza.
00:09:11Emmanuel Macron a réagi aujourd'hui dans un X.
00:09:14Nous pensons avec émotion aux otages retenus depuis 300 jours par le Hamas.
00:09:19La France continue d'œuvrer pour que tous soient libérés, a déclaré le chef de l'État.
00:09:23Et puis le Premier ministre Benjamin Netanyahou, Premier ministre israélien, s'est adressé à ses concitoyens
00:09:28sans mentionner la mort du chef du Hamas.
00:09:31Effectivement, il n'a pas dit un mot au sujet de la mort d'Ismaël Hanieh,
00:09:35mais a évoqué des coups sévères portés à ses ennemis ces derniers jours, Mathieu Dewez et Audrey Bertheau.
00:09:42Une prise de parole attendue.
00:09:44Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou s'est exprimé hier depuis le ministère de la Défense à Tel Aviv.
00:09:50Il est revenu sur cette frappe ciblée à Beyrouth dans le but d'éliminer un haut commandant du Hezbollah,
00:09:55responsable de l'attaque sur le Golan qui a causé la mort de 12 enfants.
00:09:59Nous avons attaqué le chef d'état-major du Hezbollah, Fouad Chouker, d'Ymorsen.
00:10:04Au nom de tous les citoyens d'Israël, je souhaite remercier toutes les forces de défense israéliennes,
00:10:09Tzahal, le Shin Bet, l'intelligence militaire, l'armée de l'air et toutes les forces de sécurité
00:10:15qui ont agi avec précision face à ces trois fronts.
00:10:19Nous avons liquidé le bras droit de Nasrallah.
00:10:22Hier, le chef du Hamas, Ismail Eniya, a été tué à Téhéran.
00:10:26Un assassinat que Benjamin Netanyahou n'aborde pas, mais il rappelle la menace qui pèse sur Israël.
00:10:32Nous trouverons toutes les personnes responsables, tous ceux qui tuent nos citoyens, nos enfants.
00:10:37Tous ceux qui touchent Israël, nous les trouverons et ils seront responsables de leur mort.
00:10:42Citoyens d'Israël, nous sommes face à des grands jours de défis.
00:10:46Depuis l'attaque sur Beyrouth, nous entendons des menaces de tous bords.
00:10:50La Maison Blanche estime que les frappes à Téhéran et Beyrouth n'aident pas à faire baisser les tensions régionales.
00:10:56Et on termine ce journal avec cette actualité.
00:10:59Ces incendies qui frappent l'Europe à cause des fortes chaleurs de ces derniers jours.
00:11:04Italie, Bulgarie, Grèce, Albanie, les incendies font rage en Méditerranée
00:11:09provoquant l'évacuation de milliers de touristes.
00:11:12En Italie est la mobilisation de nombreux pompiers.
00:11:14Un sujet de Mathilde Ibanez.
00:11:16Les rues de Rome empruntent un épais rideau de fumée noire.
00:11:19Mercredi après-midi, un important incendie s'est déclaré sur la colline boisée de Monte Mario,
00:11:24la réserve naturelle la plus haute de la capitale italienne.
00:11:28C'est vraiment très important. Cela a commencé à l'heure du déjeuner et s'est développé tout au long de l'après-midi.
00:11:33Un feu impressionnant qui a forcé l'évacuation de la cour de justice,
00:11:37de l'observatoire astronomique et de plusieurs immeubles résidentiels dans l'ouest de Rome.
00:11:42Les bureaux de la raille, la chaîne audiovisuelle publique ont dû également être évacués.
00:11:47Sur place, trois hélicoptères et dix équipes de pompiers ont été déployés pour éteindre l'incendie,
00:11:52maîtrisé difficilement depuis.
00:11:54Des chaleurs étouffantes et des incendies frappent d'autres pays d'Europe.
00:11:58Comme en Macédoine du Nord, le pays est depuis mardi victime de nombreux incendies de forêt
00:12:03attisés par des vents violents dans les Balkans.
00:12:06Sur place, des centaines de pompiers tentent de lutter contre les flammes.
00:12:10Plusieurs maisons ont été brûlées. Un homme a été tué.
00:12:13Des centaines de personnes ont dû être évacuées.
00:12:16Dans tout ce que l'on regarde, il y a du feu. Je ne sais pas si c'est dû à un facteur humain
00:12:19ou à un dysfonctionnement de l'électricité.
00:12:21Nous sommes tous inquiets, même si c'est l'été et qu'il fait une chaleur étouffante. C'est terrible.
00:12:25La Grèce fait face à un nouvel été rythmé par les flammes.
00:12:29Plus de 200 pompiers, 13 avions et 6 hélicoptères tentaient de contenir l'incendie,
00:12:33situé à environ 60 km d'Athènes, face à des habitants impuissants.
00:12:39Aucun pays du sud de l'Europe n'est épargné, avec des températures extrêmement élevées.
00:12:44La Croatie, la Bulgarie, l'Espagne, l'Albanie luttent activement contre les flammes.
00:12:50Merci beaucoup Maureen Vidal pour ce journal. On vous retrouve dans quelques minutes pour un nouveau point sur l'actualité.
00:12:56En attendant, restez avec nous. Dans un instant, on va évoquer la sécurité des Jeux olympiques.
00:13:01Hier, Gabriel Attal a annoncé que 68 cyberattaques avaient été déjouées, notamment contre 2 des sites des Jeux olympiques.
00:13:09On évoquera cette question avec Cyril Helsen, expert en cybersécurité. A tout de suite.
00:13:18De retour dans 180 minutes été, merci beaucoup d'être avec nous et soyez les bienvenus.
00:13:23Si vous venez de nous rejoindre, nos invités sont là autour de la table aujourd'hui avec nous.
00:13:27Amaury Brelet, journaliste pour Valeurs Actuelles. Bonjour Amaury.
00:13:30Bonjour Michael.
00:13:31Et puis à ma droite, c'est donc Jean-Michel Fauvergue, ancien chef du RAID.
00:13:35Bonjour Michael.
00:13:36Merci beaucoup d'être avec nous.
00:13:37Jean-Michel, on va bien évidemment évoquer la question de la sécurité des Jeux olympiques et notamment ces cyberattaques,
00:13:43puisqu'hier, Gabriel Attal a évoqué que 68 d'entre elles avaient été déjouées.
00:13:48Mais juste avant, on fait le point sur l'info avec vous, Maureen Vidal.
00:13:51Nouveau record du nombre de détenus en France. 78 509 personnes sont incarcérées au 1er juillet.
00:13:59Le 10 juillet, c'est le dixième mois consécutif de hausse de la population carcérale,
00:14:03qui a progressé de 5,4% sur un an, selon les derniers chiffres du ministère de la Justice.
00:14:09Khalid Sheikh Mohammed échappe à la peine de mort cerveau des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.
00:14:15Il écope d'une sentence de réclusion criminelle à perpétuité en échange.
00:14:18Incarcéré depuis 18 ans dans la prison ultra sécurisée de Guantanamo,
00:14:22il a accepté un accord de peine négociée, lui évitant un procès où il encourait la peine capitale.
00:14:28Une foule en deuil à Téhéran au funérail d'Ismaël Hanieh, chef du Hamas,
00:14:33tué dans une frappe imputée à Israël.
00:14:35Une cérémonie marquée par des appels à la vengeance.
00:14:38Le guide suprême d'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei,
00:14:40a récité la prière des morts devant les cercueils d'Ismaël Hanieh
00:14:44et de son garde du corps couvert du drapeau palestinien.
00:14:47Le chef du mouvement islamiste doit être enterré ce vendredi au Qatar.
00:14:50Merci beaucoup Maureen Vidal, on vous retrouve dans un peu moins d'un quart d'heure
00:14:54dans un nouveau journal. En attendant, on va parler de la sécurité des Jeux olympiques.
00:14:59Les Jeux olympiques qui sont un succès, succès sportif, succès aussi sur le plan sécuritaire.
00:15:04C'est en tout cas l'avis de Gabriel Attal.
00:15:06Le Premier ministre sortant a pris la parole hier à l'issue d'une réunion avec ses ministres à Matignon.
00:15:11Je vous propose de l'écouter.
00:15:13Vous savez combien la sécurité cyber est majeure dans l'organisation de ces Jeux
00:15:18et je salue le secrétariat général à la défense et à la sécurité nationale.
00:15:23D'ores et déjà, depuis le 22 juillet, 68 cyber-attaques qui visaient l'organisation des Jeux ont été détectées.
00:15:31Deux d'entre elles, le 25 juillet, ont visé des sites olympiques, les sites de Bercy et de la Villette.
00:15:38Toutes ces cyber-attaques, les 68, dont les deux cyber-attaques qui visaient des sites olympiques,
00:15:44ont été détectées dans les temps et ont été déjouées.
00:15:48Voilà, 68 cyber-attaques déjouées. La France y était préparée.
00:15:52Elle semble être en tout cas à la hauteur en termes de défense.
00:15:55Est-ce qu'il faut s'inquiéter de ce nombre, 68 cyber-attaques, dont deux d'ailleurs contre des sites des Jeux olympiques ?
00:16:01Jean-Michel Fauberg.
00:16:02S'inquiéter, en tout cas, il faut s'attendre à ce que, dans l'avenir, que ce soit les Jeux olympiques ou pas les Jeux olympiques,
00:16:08nous soyons, nous, la France, mais comme tous les autres pays européens d'une manière générale,
00:16:13nous soyons l'objet d'attaques très précises dans ce domaine-là, venant un peu partout et en particulier de la Russie aujourd'hui.
00:16:21Oui, c'est une menace qui ne va pas baisser.
00:16:25Et c'est donc à nos services de s'adapter, comme ils l'ont fait là, à l'ANSI en particulier, l'Agence nationale qui est chargée de ça,
00:16:36aux services de police, d'enquête de la police et de la gendarmerie, et à tous ces services, et en particulier les services de renseignement aussi.
00:16:44Oui, on évoquera un peu plus tard dans l'émission, effectivement, les premiers chiffres communiqués par le ministère de l'Intérieur
00:16:49avec notre journaliste de police et de justice, Sandra Buisson.
00:16:52Un mot là-dessus, Amaury Brelet, les cyberattaques déjouées, c'est plutôt, effectivement, une bonne nouvelle.
00:16:59On évoquait cette nouvelle menace que sont les cyberattaques.
00:17:02On parlait souvent de la menace terroriste, effectivement, mais les cyberattaques sont désormais une menace à prendre très au sérieux.
00:17:08Absolument. On a beaucoup parlé de la menace terroriste et de la menace contestataire,
00:17:12mais assez peu de la menace cyber, qui est pourtant fondamentale et de plus en plus inquiétante ces dernières années.
00:17:17Lors des derniers Jeux olympiques de Tokyo en 2000, il avait été diagnostiqué a posteriori 450 millions de cyberattaques.
00:17:25Les experts, ces dernières semaines, ont avancé le chiffre de 4 milliards.
00:17:294 milliards, c'est énorme concernant les Jeux olympiques de Paris.
00:17:33Donc, il a été fait depuis des mois déjà, dans la perspective des Jeux, aujourd'hui, un véritable travail de sensibilisation
00:17:39auprès, évidemment, de toutes les grandes entreprises publiques, gouvernementales, des infrastructures, et y compris des entreprises privées
00:17:45qui sont directement aussi ciblées par ces cyberassaillants, y compris d'ailleurs liées parfois à des puissances étrangères.
00:17:54Donc, c'est un travail qui a visiblement porté ses fruits, puisqu'on dénoume a priori que 68 cyberattaques diagnostiquées pour l'instant.
00:18:03On est loin, il est vrai, des 4 milliards évoqués plus tôt.
00:18:06D'où proviennent ces cyberattaques ?
00:18:09Alors, elles proviennent de toutes personnes. D'abord de pays qui ne nous veulent pas du bien, d'une manière générale.
00:18:18Ensuite, elles proviennent d'organismes, et puis elles proviennent aussi et surtout du banditisme.
00:18:25Sur les JO sans doute, mais dans la vie courante sur les entreprises, on a des ransomware, des cyberattaques pour piller les données et les rétablir contre rançon.
00:18:41Ou tout simplement de faire de la concurrence déloyale à une entreprise parce qu'on est missionné par des concurrents.
00:18:55Donc, ça vient un peu de partout et elles visent à la fois les entreprises, les organismes publics.
00:19:01On a vu les cyberattaques contre les hôpitaux en France, on l'a vu contre le ministère de la Défense, on l'a vu contre le ministère de l'Intérêt.
00:19:10Il faut savoir que ça se passe un peu partout de cette manière-là, sur les pays européens en tout cas.
00:19:14Mais elles visent aussi les particuliers, d'une manière générale.
00:19:18Je pense que chacun de ceux qui nous écoutent aujourd'hui ont dû recevoir au moins une fois sur les fameux mails ou les SMS
00:19:29avec la progression d'un objet livré alors qu'on n'a pas demandé quoi que ce soit, etc.
00:19:37Les accusations en pédophilie avec des procédures, vous êtes accusé de...
00:19:43Pour vous soutirer de l'argent.
00:19:47C'est ce qu'on appelle de l'hameçonnage.
00:19:49On va hameçonner comme un pêcheur la personne et si ça réagit, on lui soutiendra de l'argent par des méthodes diverses et variées.
00:20:05Cyril Elsen est avec nous en direct sur CNews. Bonjour.
00:20:09Cyril, vous êtes expert en cybersécurité.
00:20:13On le disait à l'instant, Gabriel Attal hier a donné ce chiffre de 68 cyberattaques déjouées,
00:20:19notamment contre deux sites des Jeux Olympiques.
00:20:23Est-ce que c'est un nombre important, d'ailleurs, déjà, dans un premier temps ?
00:20:2668 cyberattaques en l'espace de quelques jours.
00:20:29Oui, c'est un nombre important.
00:20:31Après, tout dépend de ce qu'on appelle cyberattaque.
00:20:33Il y a différents types d'attaques.
00:20:36Je pense que le chiffre qui est annoncé, c'est 68 attaques majeures et ciblées.
00:20:40Mais chaque jour, on dénombre des milliers, voire des centaines de milliers d'attaques, voire de tentatives d'attaques.
00:20:46Mais les JO aujourd'hui n'occasionnent pas plus d'attaques, en tout cas sur les entreprises, que quand en normal.
00:20:55Alors certes, il y a un focus qui est fait sur la France en termes de tentatives de perturbation,
00:21:01de ce qu'on appelle des attaques de déni de service,
00:21:03des attaques qui consistent tout simplement à saturer les services pour les rendre inopérants.
00:21:07On en a eu quelques-unes, d'ailleurs, il y a quelques jours.
00:21:10C'est un grand chiffre.
00:21:12Comment on peut s'attaquer aux Jeux Olympiques, c'est-à-dire s'attaquer, par exemple, à la billetterie ?
00:21:17Comment ça fonctionne ?
00:21:19Alors, compliqué de dire comment on va s'attaquer au risque de donner des idées à certains.
00:21:25Mais oui, tout ce qui fait marcher les JO, que ce soit la billetterie,
00:21:30que ce soit le fonctionnement intrinsèque des infrastructures d'un stade,
00:21:34que ce soit les retransmissions vidéo pour les droits TV,
00:21:38vous savez, les cybercriminels ont une imagination sans limite.
00:21:43Je suis un peu embêté de répondre à votre question,
00:21:45parce que je ne vais pas donner toutes les clés des attaques, mais je vous en ai donné les principales.
00:21:49Très bien. Je ne vous demande pas de nous donner des données confidentielles,
00:21:53ne vous inquiétez pas, Cyril, effectivement.
00:21:56Concernant, on évoquait l'origine de ces cyberattaques.
00:22:00On parlait d'ailleurs de ça avec Jean-Michel Fauvergue.
00:22:03D'où proviennent majoritairement ces cyberattaques ?
00:22:07Alors, l'Internet, c'est un monde sans frontières.
00:22:10Le cyberespace, pardon, c'est un monde sans frontières, sans limites, sans foie ni loi,
00:22:14et qui travaille 24 heures sur 24.
00:22:15C'est compliqué aujourd'hui de dire que c'est tel ou tel pays,
00:22:19telle ou telle zone géographique qui attaque.
00:22:21Ça vient de partout. Désolé de ne pas répondre à votre question.
00:22:23Je vous fais une réponse d'entre deux, mais on ne peut pas stigmatiser un pays plutôt qu'un autre,
00:22:28une région géographique plutôt qu'une autre.
00:22:30Aujourd'hui, les vraies bonnes cyberattaques, si je peux parler comme ça,
00:22:34sont suffisamment diluées pour venir d'un peu partout, de façon à ce qu'on ne puisse pas les remonter.
00:22:38Merci beaucoup en tout cas, Cyril Elsen, d'avoir été avec nous en cybersécurité, je le rappelle.
00:22:44Et puis, on va continuer à parler de la sécurité des Jeux olympiques,
00:22:47puisque face aux journalistes, Gabriel Attal s'est exprimé également sur la forte présence policière dans la capitale.
00:22:53On l'écoute.
00:22:5430 000 policiers et gendarmes, 10 000 militaires sont encore mobilisés au quotidien à Paris.
00:23:00Aucun incident majeur ou notable n'est à déplorer à ce stade.
00:23:04Je veux remercier la mobilisation remarquable et constante du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
00:23:11en lien avec les préfets, le préfet de région Île-de-France, le préfet de police de Paris.
00:23:16J'ajoute que la mobilisation des forces de l'ordre est totale sur tout le territoire national.
00:23:22La sécurité des Français et la sécurité des Jeux olympiques sont indissociables.
00:23:26Il n'a jamais été question de déshabiller l'un pour habiller l'autre.
00:23:30C'est l'ensemble de la sécurité de nos concitoyens avec la sécurité des Jeux olympiques qui est renforcée.
00:23:36Cet été, l'un ne peut pas aller sans l'autre.
00:23:39Et voilà, aucun incident majeur, nous dit Gabriel Attal.
00:23:42Cette phrase qui est intéressante aussi parce que c'était l'une des critiques avant les Jeux olympiques.
00:23:46Tout le monde disait effectivement que toutes les forces de police allaient être concentrées sur la région parisienne
00:23:50et que forcément les régions, elles, allaient se retrouver sans forces de l'ordre.
00:23:54Finalement, Gabriel Attal se veut plutôt rassurant.
00:23:57Jean-Michel Fauvergue.
00:23:58Oui, ça n'est pas le cas.
00:24:00L'ensemble des forces parisiennes sont composées des forces de CRS, de gendarmes mobiles et d'unités mobiles,
00:24:09plus des réservistes, alors le gros des réservistes est venu effectivement sur la région parisienne,
00:24:15plus des fonctionnaires de province qui devaient prendre leur congé
00:24:19et qui donc n'étaient pas présents en province à ce moment-là,
00:24:23qui sont venus aussi renforcer.
00:24:25Ça veut dire que sur les provinces et sur les territoires,
00:24:28la présence policière est identique là où il n'y a pas de Jeux olympiques, bien sûr.
00:24:33La présence policière est à minima identique à ce qu'elle est habituellement.
00:24:38Mais ça veut dire quand même une deuxième chose, moi, qui me paraît importante sur Paris,
00:24:43c'est qu'on arrive à juguler un certain nombre de choses, en particulier la criminalité, en mettant des effectifs.
00:24:49Alors là, effectivement, ce n'était pas pour juguler la criminalité,
00:24:53mais c'était pour sécuriser les Jeux olympiques.
00:24:56Mais par effet, on a une criminalité qui baisse.
00:25:00Ça veut dire qu'à un certain moment, la solution pour faire baisser la criminalité,
00:25:04elle existe aussi dans la présence des forces de sécurité.
00:25:07Et ça veut dire que forcément, après ces Jeux olympiques,
00:25:10les Français se diront qu'on a été bien sécurisés pendant les Jeux olympiques
00:25:15et on veut être bien sécurisés après ce en quoi ils ont raison.
00:25:18Oui, mais forcément, c'est éphémère. On peut se dire qu'ils vont être déçus après les Jeux olympiques.
00:25:21Eh bien, il faudra trouver un système pour que la présence policière, gendarme, etc.,
00:25:25soit plus importante et qu'elle soit aussi doublée d'une réponse pénale intéressante.
00:25:31Voilà. Et on espère, et je vous pose la question aussi peut-être,
00:25:34mais on espère que tous les fonctionnaires de police qui ne sont pas partis en congé pour les Jeux olympiques
00:25:38ne partent pas en congé au même temps par la suite.
00:25:40Non.
00:25:41Parce que ça risque d'être à nouveau problématique.
00:25:42Rassurez-vous, il y a un roulement qui est organisé.
00:25:44Tout ça s'organise en amont et ils ne partiront pas tous en même temps.
00:25:48Amaury Brelet, on parlait de la baisse de la criminalité, on l'évoquera un peu plus longuement tout à l'heure
00:25:51avec notamment les pickpockets et les vendeurs à la sauvette du champ de marche.
00:25:55Mais c'est vrai qu'effectivement, on constate que ça se passe plutôt bien à Paris.
00:25:58C'est un succès pour le moment.
00:25:59Globalement, le bilan est positif, évidemment, compte tenu des enjeux sécuritaires énormes,
00:26:04des risques objectifs qui pesaient sur la cérémonie d'ouverture
00:26:07et sur la menace, les deux menaces identifiées par les autorités, à savoir terroristes et contestataires,
00:26:12même si l'on a vu ces opérations de sabotage qui ont visé nos installations,
00:26:17mais en marge des Jeux olympiques.
00:26:19Là où Gérald Darmanin a tort, c'est quand il affirme que la délinquance est quasiment revenue à zéro.
00:26:23Moi, pour consulter très régulièrement des fichiers de police, y compris sur la sécuration des JO,
00:26:28je peux vous dire que la délinquance, elle est toujours là.
00:26:30Les délinquants sont là, alors ils sont cachés.
00:26:32C'est du fait de la visibilité, évidemment, de la présence policière massive dans les rues
00:26:35que les gens ont l'impression que la délinquance a disparu.
00:26:37Mais elle est toujours là et elle ressurgira très certainement à l'issue des Jeux olympiques.
00:26:41On verra ça tout à l'heure puisqu'on aura les premiers chiffres du ministère de l'Intérieur
00:26:44avec notre journaliste police-justice Sandra Buisson.
00:26:47Restez avec nous, on va marquer une courte page de pub
00:26:49et puis on parlera de la fusillade qui a eu lieu à Valence sous fond de trafic de drogue.
00:26:53A tout de suite.
00:26:58180 minutes étaient, ça continue.
00:27:00Merci beaucoup d'être avec nous.
00:27:02Dans un instant, on va revenir sur cette fusillade sous fond de trafic de drogue.
00:27:06C'est à Valence où la CRS-83 a notamment été déployée.
00:27:10On va en parler dans un instant, mais juste avant, c'est le journal de Maureen Vidal
00:27:14et on va commencer avec les opérations de Tsaïl qui s'intensifient pour éliminer les ennemis d'Israël.
00:27:20Mohamed Deyif, Ismail Haniyeh, Fouad Choker, les chefs militaires des groupes ennemis d'Israël
00:27:26sont neutralisés, un à un, détail, avec Mariesse Chevalier.
00:27:32C'est une nouvelle victoire pour Tsaïl.
00:27:34L'armée israélienne a annoncé la mort de Mohamed Diab El Masri, aussi appelé Mohamed Deyif.
00:27:39Il était le chef des brigades Ezzedine Al Kassam, la branche militaire du Hamas.
00:27:43Organisateur de plusieurs attentats en Israël, il a été ciblé par une frappe à la mi-juillet.
00:27:48C'est le ministre de la Défense israélienne qui l'a annoncé sur X.
00:27:51Mohamed Deyif, l'Oussama Ben Laden de Gaza a été éliminé le 13 juillet 2024.
00:27:56Il s'agit d'une étape importante dans le processus de démantèlement du Hamas en tant qu'autorité militaire et gouvernementale à Gaza.
00:28:02L'establishment de la Défense d'Israël poursuivra les terroristes du Hamas,
00:28:06à la fois les planificateurs et les auteurs du massacre du 7 octobre.
00:28:09Nous ne nous reposerons pas tant que cette mission n'aura pas été accomplie.
00:28:13Depuis les attaques du 7 octobre, l'armée israélienne a éliminé quatre des principaux chefs du Hamas.
00:28:18En janvier dernier, Saleh al-Harouri, considéré comme le numéro 2 du Hamas, était abattu au sud de Beyrouth.
00:28:24Fin mars, des frappes israéliennes à Gaza anéantissaient Marwa Nissa, alors commandant adjoint de la branche armée du Hamas.
00:28:30Il est considéré comme l'une des têtes pensantes du 7 octobre.
00:28:33Dans la nuit du 30 juillet, c'est Ismail Haniyeh, chef politique du Hamas, qui a été tué.
00:28:38Désormais Tzahal Trakia Hassinovar, actuel chef du bureau politique du Hamas,
00:28:43l'homme reste introuvable et serait probablement dans les tunnels de la bande de Gaza.
00:28:49Et à Paris, les fanzones sont bondées et forcément les Français sont séduits, ils adorent les Jeux olympiques.
00:28:55Touristes et Français sont nombreux à profiter tous ensemble des épreuves.
00:28:58Sur écran géant, la fanzone devant l'hôtel de ville nommé la terrasse des Jeux a ouvert le 14 juillet et fermera le 8 septembre.
00:29:06Reportage de Noemi Hardy et Bamba Goy.
00:29:08Musique, écran géant, photos souvenirs, les fanzones des Jeux olympiques cartonnent et séduisent de plus en plus de Français.
00:29:21C'est plus sympa, il y a tout le monde, tout le monde est en train de supporter son équipe, les Français, il y a vraiment une ambiance d'équipe.
00:29:28C'est toujours mieux d'être là que d'être dans le salon, on prend du plaisir, on boit des coups et c'est sympa.
00:29:35C'est un bon exemple de vivre ensemble, je trouve ça super, c'est génial de la part de la ville de Paris.
00:29:41Profiter des gens, de la foule, des animations, de la beauté de Paris.
00:29:45Un engouement largement partagé par les touristes.
00:29:48On voulait voir ce qu'il se passait à Paris.
00:29:56Pour les JO, on voulait être ici.
00:29:58On soutient la France, on est super motivés pour la France, on est Mexicains, c'est un endroit incroyable ici.
00:30:09Entrée gratuite et sans réservation, cette fanzone affiche complet depuis le début des Jeux.
00:30:15On peut accueillir 3000 personnes en instantané et de l'ouverture à la fermeture, entre 10h et minuit, on est constamment complet.
00:30:23Plusieurs dates clés rythment l'espace.
00:30:25Le départ des marathons olympiques, le bal des 80 ans de la libération de Paris ou encore l'arrivée de la flamme paralympique.
00:30:33Des rendez-vous à ne surtout pas manquer.
00:30:38Et sur les routes maintenant, le grand chassé-croisé entre les juétistes et les haoutiens, à l'émarrée, Maureen.
00:30:44Et oui, et si vous avez la chance d'aller à l'étranger cet été, peut-être avez-vous pu profiter de la baisse significative des billets d'avion.
00:30:52Le tarif moyen des vols internationaux a chuté de presque 5% sur un an en juin.
00:30:57Explication avec Thibaut Marcheteau.
00:31:00À l'aéroport d'Orly, le sourire est sur beaucoup de visages.
00:31:03Et pour cause, de nombreux vacanciers vont partir cet été à moindre coût.
00:31:08En Italie, j'ai payé une centaine d'euros.
00:31:11Les années précédentes, je payais environ 50 euros de plus, voire 100 euros de plus.
00:31:15Donc là, c'est nettement moins cher.
00:31:17On va à Rome et on paye un peu moins cher que les années précédentes.
00:31:20On paye 390 euros l'averti pour deux.
00:31:22Selon la direction générale de l'aviation civile, le tarif moyen des vols internationaux a chuté de presque 5% sur un an en juin.
00:31:30Sur Internet, les offres pour l'Amérique du Nord à un prix très intéressant sont nombreuses.
00:31:35Elles s'expliquent par une baisse de la demande.
00:31:38On voit bien qu'aujourd'hui, il y a une offre qui est supérieure à ce qu'est la demande,
00:31:43avec aussi une crise du pouvoir d'achat un peu partout en Europe.
00:31:47Et donc, ça oblige les compagnies aériennes, si elles veulent continuer à gagner des parts de marché, à baisser leurs prix.
00:31:54Et comme sur certaines destinations, il y a une très forte concurrence,
00:31:57ce sont sur les destinations pour lesquelles on voit des tarifs qui apparaissent assez ridicules,
00:32:03il faut bien le dire, au regard du coût du transport aérien.
00:32:07Une baisse des prix qui n'est pas propre à la France.
00:32:09L'indice du prix des billets d'avion au départ des villes américaines est également en chute, en comparaison aux années précédentes.
00:32:15Et puis, on termine ce journal avec un anniversaire, le festival de Ramatuelle fête ses 40 ans, Maureen.
00:32:20Précédé des nuits classiques, le festival prend place dès aujourd'hui au théâtre de Verdure jusqu'au 12 août.
00:32:26Au programme, humour, chant, théâtre, CNews et Canal+, sont partenaires historiques de ce festival.
00:32:31Reportage de Stéphanie Rouquet, Dunia Tangour, Mathilde Couvillier-Fleurnoy.
00:32:40La voix puissante du ténor Roberto Alagna résonne pour clôturer les nuits classiques.
00:32:46Une mise en bouche juste avant le lancement du festival de Ramatuelle qui fête cette année ses 40 ans.
00:32:52Une célébration à la hauteur de sa notoriété bien ancrée depuis ces 4 dernières décennies.
00:32:58C'est un petit festival, il y a un spectacle par jour, il y a 3 jours de classique, il y a 12 jours de tout.
00:33:08Et pourtant il a une réputation très forte et une notoriété nationale.
00:33:14Et je pense que ça vient des choix qui ont été faits depuis 40 ans sur l'éclectisme.
00:33:21Créé par Jean-Claude Brialy et Jacqueline Franjoux, le festival de Ramatuelle met à l'honneur chansons françaises,
00:33:27humour mais aussi théâtre classique ou contemporain.
00:33:30Un événement culturel qui n'a de cesse de se renouveler pour sa créatrice.
00:33:34Je pense que 40 ans, on a réuni des partenaires, on a réuni des artistes qui ont envie que ça continue.
00:33:41Donc ça peut continuer au-delà de moi.
00:33:45Et ne vous inquiétez pas, j'ai pris les dispositions nécessaires.
00:33:48Au cas où !
00:33:49Pour cette édition, le public aura le plaisir d'écouter Christophe Maé en ouverture du festival
00:33:54ou encore découvrir les combats de Simone Veil ce dimanche.
00:33:58Merci beaucoup Maureen Vidal, on vous retrouve tout à l'heure à 15h pour un nouveau journal.
00:34:03En attendant, on va marquer une courte page de publicité.
00:34:06Juste après, on évoquera cette fusillade à Valence.
00:34:09Denis Iglesias sera avec nous, il est le secrétaire départemental dans la Drôme du syndicat de police Allianz.
00:34:15A tout de suite !
00:34:19De retour dans 180 minutes, merci beaucoup d'être avec nous.
00:34:23On va continuer à évoquer l'actualité du jour et notamment cette fusillade du côté de Valence.
00:34:29Trois personnes ont été blessées, les tireurs sont toujours en fuite.
00:34:32Une fusillade qui serait potentiellement liée au trafic de stupéfiants
00:34:37puisque les faits ont eu lieu dans le quartier de Fontbarlette,
00:34:40connu notamment pour ses nombreux points de deal.
00:34:43Reportage d'Olivier Madinier, récit de Mathilde Couvillier-Flornois.
00:34:48Trois jeunes hommes âgés de 18 à 22 ans ont été blessés par balle dans la soirée de ce lundi à Valence.
00:34:53Et plus précisément dans le quartier de Fontbarlette, connu pour ses points de deal.
00:34:57L'un a été touché au thorax et est en urgence absolue.
00:35:01Les deux autres ont été touchés à la cheville et à la cuisse.
00:35:04Les victimes étaient connues des services de police.
00:35:07Ce sont des gens associés au trafic de stupéfiants.
00:35:10L'endroit où ça s'est passé est un point de deal référencé.
00:35:13On peut penser que ce qui s'est passé, c'est la conséquence d'une guerre de territoire
00:35:17entre différentes factions intéressées par le trafic de stupéfiants.
00:35:20Cet habitant qui a souhaité rester anonyme nous a confié sa peur quotidienne dans le quartier.
00:35:25Personne ne sent en sécurité ici.
00:35:27J'ai discuté avec les anciens un peu et eux aussi ne sont pas en sécurité.
00:35:31Ce mardi, la préfecture de la Drôme a dépêché sur les lieux une trentaine de membres de la CRS 83
00:35:37pour fouiller le quartier et contrôler certains habitants.
00:35:40Nous maintenons une présence policière depuis le début de l'année encore une fois.
00:35:43Ça ne veut pas dire tous les jours, mais ça veut dire à des heures, à des jours,
00:35:46de manière aléatoire pour déstabiliser les trafics.
00:35:49La CRS 83 restera encore mobilisée quelques jours,
00:35:52le ou les auteurs des tirs sont toujours recherchés.
00:35:55L'enquête a été ouverte par la division de la criminalité organisée et spécialisée.
00:36:00Et pour parler de cette fusillade qui a eu lieu à Valence, on est avec Denis Iglesias.
00:36:06Bonjour Denis, vous êtes secrétaire départemental adjoint du syndicat Alliance dans la Drôme.
00:36:14On l'a vu, pour sécuriser le quartier, la CRS 83 a été déployée.
00:36:19En quoi consiste le travail de cette brigade ?
00:36:23En fait, le travail de cette CRS, c'est d'être sur le terrain,
00:36:28d'être sur les points de deal, d'harceler systématiquement les délinquants,
00:36:34les dealers, pour que la sécurité soit faite dans ce quartier de Fontbarlette.
00:36:40Il faut savoir que ça fait des années qu'il y a des fusillades à Fontbarlette,
00:36:45dans ce quartier plus particulièrement, mais aussi sur le quartier du Plan.
00:36:49On parle vraiment d'une guerre de territoire.
00:36:52Comme l'a dit le préfet Thierry Devimeux, c'est une guerre de territoire.
00:36:58Et lorsqu'on parle de guerre, là on parle d'armes de guerre.
00:37:01Des cartouches de Kalachnikov ont été retrouvées au sol, c'est du 7.62.
00:37:07Et là, c'est inédit, on a retrouvé 39, 39 douilles au sol.
00:37:12C'est-à-dire que là, on parle de tir en rafale.
00:37:15Même le meilleur tireur, lorsqu'il tire en rafale, il ne peut pas être précis.
00:37:20Donc à l'heure où ça a eu lieu, aux alentours de 22h, 22h30, il fait beau,
00:37:25il peut y avoir des familles dehors avec des enfants,
00:37:28et personne n'est à l'abri malheureusement d'une balle perdue.
00:37:31Ce que vous nous dites, c'est qu'il n'y a plus de code finalement chez ces dealers.
00:37:36Vous nous parlez de l'heure, effectivement ça a eu lieu aux alentours de 22h,
00:37:39peu importe s'il y a des victimes collatérales dans leur tête,
00:37:44l'idée c'est de récupérer le point de deal dans cette guerre de territoire.
00:37:49C'est ça, tout à fait, récupérer les points de deal.
00:37:52On parle d'une guerre de territoire, mais c'est aussi une guerre d'égo entre individus.
00:37:56Pourquoi tel individu est à tel endroit avec telle personne ?
00:38:00Et tout part de là, souvent pour des motifs futiles,
00:38:05mais ces individus n'ont strictement aucun code, ils ne craignent rien.
00:38:12Et nous ce qu'il nous faut, donc là on a les collègues heureusement de la CRS
00:38:16qui sont là pour sécuriser le terrain, mais on en demande toujours plus aux collègues.
00:38:20On est actuellement sur la période des Jeux olympiques en France,
00:38:25donc on est toujours en train d'en demander plus aux collègues.
00:38:28Et là, nous ce qu'il nous faut à Valence, c'est des effectifs de manière pérenne.
00:38:32Monsieur Gabriel Attal est venu dans la Drôme pour annoncer la mise en place
00:38:37de la force d'action républicaine avec la venue de le renfort de 13 effectifs.
00:38:42À ce jour, ce qu'on constate, c'est qu'au prochain mouvement dans la Drôme,
00:38:47et plus particulièrement à Valence, on a 7 collègues qui vont venir renforcer
00:38:51les rangs de la police nationale dans la Drôme.
00:38:54Ces 7 collègues ne pallient même pas les départs en retraite.
00:38:58Et lorsqu'on voit le problème également que rencontrent nos collègues
00:39:04avec des affaires, des fusillades qui vont bien évidemment engendrer des procédures,
00:39:10des actes de procédures, des actes d'enquête.
00:39:12Nos collègues sont dépassés, je ne vois pas du tout comment on va pouvoir faire.
00:39:16Vous constatez une hausse du trafic de drogue,
00:39:19pas seulement dans ce quartier, mais aussi à Valence et dans la Drôme ?
00:39:22Bien sûr, tout à fait, que ce soit à Valence, le quartier de Fontbarlette,
00:39:28Duplan, à Romand-sur-Isère, le quartier de La Monnaie,
00:39:30ou encore à Montélimar où des saisies importantes de stupéfiants ont lieu.
00:39:35On constate une augmentation de la délinquance,
00:39:40mais plus particulièrement liée au trafic de stupéfiants.
00:39:43Il faut savoir que la Drôme, le lieu est stratégique.
00:39:47Vous avez les sorties d'autoroutes à proximité.
00:39:51C'est situé entre Marseille et Lyon.
00:39:56On voit vraiment une marseillisation de la délinquance et de la criminalité à Marseille.
00:40:03Il y avait eu des opérations place nette dans la Drôme ?
00:40:08Oui, bien sûr.
00:40:09Ça avait été plutôt efficace ?
00:40:11Bien sûr, c'est des opérations qui sont efficaces,
00:40:16mais avec des renforts de collègues qui viennent d'un peu partout en France.
00:40:21Mais nous, c'est vraiment des effectifs de manière pérenne qu'il nous faut.
00:40:24On a entendu votre message, Denis Iglesias.
00:40:28Merci beaucoup d'avoir été avec nous en direct sur CNews.
00:40:31Je rappelle que vous êtes secrétaire départementale adjoint du syndicat de police Allianz dans la Drôme.
00:40:37Jean-Michel Fauvergue, on le constate, notamment avec les propos de Denis Iglesias,
00:40:41c'est un scénario qui se répète.
00:40:44On n'arrive pas à endiguer le problème du trafic de drogue en France.
00:40:47Visiblement, sur ce secteur-là, il y a eu des grosses opérations de fait
00:40:51qui ont été efficaces sur le moment, et ça revient bien évidemment.
00:40:56Le problème du trafic de stupes, il est double.
00:41:00On est enserré dans un étau.
00:41:03La mâchoire du bas de cet étau, ce sont les trafics de voies publiques,
00:41:07qui sont de plus en plus importants.
00:41:09Moi, j'ai été chef des stupes dans les années 90,
00:41:12et je m'aperçois que ce que je faisais n'est rien à côté de ce qu'on voit aujourd'hui.
00:41:17Ils sont de plus en plus importants parce que ça rapporte énormément d'argent,
00:41:20et ça ne demande pas une compétence, si je peux m'exprimer ainsi,
00:41:23délinquentielle particulière.
00:41:25Et donc, il y a beaucoup d'argent qui circule.
00:41:27Il y a de plus en plus de trafic, et de plus en plus violent, on le voit.
00:41:30Et l'étau du dessus, c'est...
00:41:32– Il parle de 39 douilles. – Oui, des 39 douilles de Kalachnikov,
00:41:36qui sont des gros calibres.
00:41:39Et puis, la mâchoire du dessus de cet étau-là,
00:41:43c'est les trafics internationaux qui brassent.
00:41:45Alors, le trafic des stupes en France, c'est bonant-malant,
00:41:49entre 2 et 4 milliards par an.
00:41:51On ne sait pas trop parce que c'est...
00:41:53– Difficile à calculer.
00:41:55– Voilà, on n'arrive pas à le calculer, mais c'est entre 2 et 4 milliards par an.
00:41:57Sur les trafics au niveau mondial,
00:41:59on parle de plusieurs milliards de milliards par an.
00:42:02Et cet argent-là, en fait, le problème des stupes,
00:42:05c'est aussi l'argent qui va être injecté,
00:42:07en particulier dans des économies propres,
00:42:10y compris dans notre pays.
00:42:12Et petit à petit, on va être, par le bas et par le haut,
00:42:17mangés par cette gangrène des stupes.
00:42:19Et donc, il faut réagir.
00:42:20Il y a eu des réactions qui ont été faites,
00:42:22avec Darmanin en particulier,
00:42:24qui est très courageux sur ce problème-là.
00:42:26Mais il faut une vraie politique de lutte,
00:42:29il faut déclarer la guerre aux stupes,
00:42:31une vraie politique de lutte dans le long terme,
00:42:33avec, si possible, un consensus politique...
00:42:36– National et international, d'ailleurs.
00:42:38– National. Alors, commençons par le national, soyons modestes.
00:42:41– Mais souvent, c'est les chefs...
00:42:43– Bien sûr, et international aussi.
00:42:45– On va à l'étranger.
00:42:46– International aussi, bien sûr.
00:42:48Et il faudra lutter de cette manière-là.
00:42:50Mais il faut aussi se rendre compte que,
00:42:52si on met la pression,
00:42:55et que si on a une vraie politique de lutte,
00:42:57à un certain moment, il faudra aussi
00:42:59que les Français acceptent le fait que,
00:43:01premièrement, d'abord, en consommant,
00:43:04ils nourrissent ce trafic,
00:43:05et on consomme beaucoup en France,
00:43:07on est un des premiers pays consommateurs,
00:43:08et deuxièmement, qu'il y aura des troubles
00:43:10dans les banlieues pendant un certain temps,
00:43:12et il faudra les supporter pendant que la police opérera.
00:43:14– Amaury Brelet, est-ce que la bataille est perdue ?
00:43:17– La bataille n'a jamais été réellement menée,
00:43:20c'est bien le problème.
00:43:21On n'a jamais réellement mené la guerre à la drogue en France.
00:43:23On ne donne pas aujourd'hui les moyens suffisants,
00:43:26matériels, humains et financiers aux policiers,
00:43:29les moyens d'enquête et de renseignement notamment.
00:43:31– Oui, Denis Iglesias nous disait, effectivement,
00:43:33le départ de certains collègues qui ne sont pas remplacés.
00:43:35– Absolument. Ensuite, il faut mener une stratégie globale,
00:43:38ça a été très bien dit,
00:43:39depuis les pays producteurs en Amérique latine,
00:43:41jusqu'à chez nous,
00:43:43en s'attaquant évidemment aux trafiquants chez nous,
00:43:47en s'attaquant aussi à l'immigration illégale
00:43:49qui alimente de plus en plus ces dernières années
00:43:51les petites mains du trafic,
00:43:52en s'attaquant aussi au laxisme judiciaire,
00:43:54malheureusement on voit trop de dealers,
00:43:56des délinquants ressortir des tribunaux beaucoup trop vite
00:43:59et ne pas finir en prison,
00:44:01et puis s'attaquer aussi aux consommateurs,
00:44:04à la fois par la répression et par la consommation.
00:44:06Et dernière chose, il faut une volonté politique
00:44:08pour activer tout ça,
00:44:09et aujourd'hui il n'y a pas la volonté politique
00:44:11de mener une guerre dans le temps long,
00:44:13et non pas à l'échelle électorale du prochain scrutin
00:44:15qui a lieu dans 2-3 ans,
00:44:16et assumer enfin, en effet ça a été dit,
00:44:18le risque létal,
00:44:19assumer de commettre des violences
00:44:21en tapant les trafics,
00:44:22ce qu'aujourd'hui les gouvernements successifs
00:44:24se refusent à faire.
00:44:25– Oui, vous parliez des consommateurs,
00:44:26souvent ciblés par Éric Dupond-Moretti aussi,
00:44:28le ministre de la Justice des missionnaires.
00:44:31Restez avec nous dans un instant,
00:44:33on reviendra sur la sécurité des Jeux Olympiques,
00:44:35on sera avec Sandra Busson qui va nous rejoindre en plateau
00:44:38pour évoquer ses chiffres,
00:44:39les premiers chiffres communiqués
00:44:40par le ministère de l'Intérieur,
00:44:41mais juste avant c'est l'heure des livres
00:44:43avec Anne Fulda.
00:44:49Il est 15h, ou presque d'ailleurs,
00:44:51dans 1 minute, 180 minutes info,
00:44:53été ça continue,
00:44:54merci beaucoup d'être avec nous,
00:44:55et soyez les bienvenus si vous venez de nous rejoindre,
00:44:57on est ensemble jusqu'à 17h,
00:44:59tout de suite c'est le JT de Maureen Vidal,
00:45:01rebonjour Maureen.
00:45:02Alors si je vous dis historique,
00:45:04phénoménal, prodigieux,
00:45:06on parlait déjà avant de Léon Marchand,
00:45:08double médaillé d'or hier soir.
00:45:10Tout à fait Mickaël,
00:45:11une incroyable prestation du nageur français
00:45:13qui a enthousiasmé la France entière
00:45:15et fait le bonheur des supporters tricolores.
00:45:17Retour sur une nuit de légende avec Maxime Legay.
00:45:22Un finish exceptionnel,
00:45:24pour une performance historique.
00:45:26Hier soir, le roi Léon a fait honneur à son surnom
00:45:29et réalise l'impensable,
00:45:31être titré en 200m papillon
00:45:33et en 200m brasse
00:45:35lors de la même soirée,
00:45:37le tout en seulement moins de 2h.
00:45:40Une prestation hors normes
00:45:42qui a fait chavirer les français
00:45:44réunis dans les fan zones.
00:45:49Il est trop fort,
00:45:50il a tout survolé,
00:45:52quelle fierté de l'avoir,
00:45:53il est français et c'est trop beau.
00:45:55On adore, incroyable,
00:45:56c'était extraordinaire de voir ça.
00:45:58Vous avez vu aussi.
00:46:00Le coeur est sorti,
00:46:02c'est extraordinaire.
00:46:03On n'en revient pas.
00:46:05Une Léon Mania qui gagne tout le pays
00:46:07et qui fait le bonheur des spectateurs.
00:46:09Pour ces Jeux Olympiques à domicile,
00:46:11la ferveur du public français
00:46:13n'a sans doute jamais été aussi grande.
00:46:15Ça fait du bien à la France,
00:46:17ce genre de médaille,
00:46:19ça fait du bien aux gens qui aiment le sport.
00:46:22Est-ce que hier, par exemple,
00:46:24dans sa dernière compétition,
00:46:26le public s'est levé,
00:46:28mais attendez, s'est levé,
00:46:31ils ont chanté tous ensemble
00:46:33« Que je t'aime »,
00:46:34la chanson de Johnny Hallyday.
00:46:36Je n'ai jamais vu ça de ma vie.
00:46:37Le prodige de 22 ans
00:46:39n'a pas fini d'éclabousser de son talent
00:46:41le bassin de la Paris Défense Arena.
00:46:43Ce jeudi,
00:46:44il est en lice pour le 200 mètres catenage
00:46:47avant le relais français
00:46:48du 4x100 catenage prévu ce samedi.
00:46:52Et on va continuer à parler des Jeux Olympiques.
00:46:54Tout de suite, c'est le JT Sport.
00:47:00Installateur de panneaux solaires
00:47:01pour professionnels et propriétaires
00:47:03exploitant leur commerce.
00:47:04Groupe Verlaine.pro
00:47:05Votre programme avec les déménageurs bretons.
00:47:08Des déménagements d'exception, on dit.
00:47:10Chapeau les bretons.
00:47:11Information sur déménageurs-bretons.fr
00:47:14Le bassin olympique cherche le record du monde, Maureen.
00:47:17Hier soir, trois records olympiques
00:47:19ont été décrochés,
00:47:20mais aucun record mondial n'est tombé
00:47:22depuis le début des JO
00:47:24dans le bassin de Paris la Défense Arena.
00:47:26Et ce ne serait pas de la faute des nageurs,
00:47:28mais du bassin.
00:47:29Reportage.
00:47:31Moins de 10% des médaillés de Paris 2024
00:47:33battent leur record personnel en finale,
00:47:35alors qu'ils étaient près de 50% à Tokyo en 2021.
00:47:38Alors, la piscine olympique ne serait-elle pas assez rapide ?
00:47:41Les regards se tournent vers le concepteur du bassin,
00:47:43Myrthe Apouls, habituée des Jeux
00:47:45et des grandes compétitions internationales.
00:47:48On fait beaucoup de tests avant de livrer une piscine comme ça
00:47:51sur le mouvement de l'eau,
00:47:52que c'est très important.
00:47:53La profondeur, je sais qu'il y a eu des spéculations
00:47:56sur la profondeur,
00:47:57mais il n'y a aucune preuve technique
00:48:00qui est plus que 2 mètres.
00:48:02C'est important d'avoir les 2 mètres de profondeur,
00:48:04mais honnêtement, on n'a aucune analyse scientifique
00:48:08pour dire que c'est plus vite.
00:48:10Mais la profondeur reste un point important.
00:48:12Moins la piscine est profonde,
00:48:14plus les mouvements de nage provoquent des vagues
00:48:16à la surface, ralentissant les athlètes.
00:48:18La profondeur d'une piscine olympique
00:48:20doit être comprise entre 2 et 3 mètres.
00:48:22Celle de la Défense Arena est de 2,15 mètres,
00:48:24bien loin des 2,95 mètres des Jeux de Tokyo
00:48:27et des 2,50 mètres recommandés par World Aquatics.
00:48:30Je pense plutôt à l'effet qu'il y a beaucoup
00:48:33de grandes caméras aujourd'hui sur les fonds
00:48:35pour la télé, mais ça vient d'arriver
00:48:39et la piscine des Jeux olympiques
00:48:41était déjà dessinée et en construction
00:48:43quand ils ont changé.
00:48:45Mais honnêtement, jusqu'ici,
00:48:48il y a toujours eu la règle des 2 mètres.
00:48:51Pour les Jeux de Tokyo,
00:48:52Myrtha Pouls a creusé un bassin
00:48:54à 2,95 mètres de fond.
00:48:55La différence avec Paris,
00:48:57le bassin japonais est au sein d'une piscine,
00:48:59celui de Paris d'un stade de rugby
00:49:01pas dimensionné pour les épreuves olympiques
00:49:03de natation.
00:49:04Pour atteindre 2,50 mètres de fond,
00:49:06Myrtha Pouls affirme qu'il aurait fallu
00:49:08supprimer des places dans le public.
00:49:10Et c'est l'heure de voyager maintenant
00:49:12avec les épreuves de surf à Tahiti
00:49:14qui ont malheureusement été annulées cette nuit.
00:49:16La cause est météorologique,
00:49:18l'île étant exposée à des vents inconstants.
00:49:21Les épreuves devraient tout de même avoir lieu
00:49:23ce soir et cette nuit pour les surfers.
00:49:25Explication.
00:49:26À l'arrêt depuis lundi,
00:49:28les épreuves de surf de Tahiti
00:49:29ont de nouveau été annulées cette nuit.
00:49:31Les organisateurs étaient prêts à reprendre
00:49:3348 heures après,
00:49:35avec les huitièmes de finale féminin.
00:49:37Au dernier moment, les responsables météo
00:49:39ont pris la décision de reporter de nouveau.
00:49:41La raison ?
00:49:42Des vents mal orientés
00:49:43qui n'assureraient pas la sécurité des surfeurs.
00:49:45La dernière programmation prévoit
00:49:46que les Françaises Vahine Fierro et Johanne Defey
00:49:48s'affrontent ce soir à 20h48
00:49:50de finale.
00:49:51Chez les hommes,
00:49:52Johanne Duru et Colivaste
00:49:53se disputeront une place en demi
00:49:54aux alentours de minuit.
00:49:56Votre programme avec les déménageurs bretons.
00:49:58Des déménagements d'exception.
00:50:00On dit chapeau les bretons.
00:50:02Information sur déménageurs-breton.fr
00:50:04Jamais le soleil n'a autant brillé.
00:50:06C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
00:50:08Installateurs de panneaux photovoltaïques garantis à vie.
00:50:10Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:50:13Troisième jour de recherche désormais dans les Vosges
00:50:15pour tenter de retrouver la jeune Lina.
00:50:18Cette adolescente de 15 ans
00:50:19disparue en septembre dernier.
00:50:21Son ADN a été récemment retrouvé
00:50:23dans une voiture volée.
00:50:25Le conducteur s'est donné la mort depuis.
00:50:27Mais qui est cet homme ?
00:50:28Samuel G. était connu défavorablement
00:50:30de la justice.
00:50:31Le portrait du suspect avec Audrey Berto.
00:50:33C'est dans ce quartier de Besançon
00:50:35que le 10 juillet dernier,
00:50:37un homme, Samuel G.,
00:50:39ancien commercial dans l'automobile,
00:50:41est retrouvé pendu à la fenêtre de cette maison.
00:50:43Les voisins se souviennent de cet homme.
00:50:47À part les voisins qui me confiaient de temps en temps
00:50:49qu'il y avait une musique un peu forte,
00:50:51je n'ai pas eu d'autres échos.
00:50:53Samuel G. était déjà connu défavorablement
00:50:55de la justice,
00:50:57notamment pour vols et violences.
00:50:59Il avait également séjourné plusieurs fois
00:51:01en psychiatrie et avait reconnu auprès
00:51:03d'un expert psychiatre avoir disjoncté
00:51:05à partir de 2023.
00:51:07Le 25 août dernier à Besançon,
00:51:09il aurait volé le sac à main
00:51:11d'une vieille dame de 90 ans
00:51:13avant d'entrer dans ce supermarché
00:51:15dans le but de braquer la caisse.
00:51:17Il avait le sourire.
00:51:19Je l'ai pris pour un client normal comme les autres.
00:51:21Je l'ai pris pour lui rendre la monnaie.
00:51:23C'est là qu'il l'a pris dans la caisse.
00:51:25Au début, je l'ai arrêté en me disant
00:51:27« mais tu fais quoi ? »
00:51:29Il m'a dit « arrête ou je te plante ».
00:51:31Il avait un petit couteau dans la main droite.
00:51:33Son visage s'est un peu crispé en mode énervement
00:51:35mais en même temps paniqué de faire ce qu'il faisait.
00:51:37Un mois après, l'Ina disparaît.
00:51:39L'ADN de la jeune femme de 15 ans
00:51:41sera retrouvée dans la voiture de Samuel G.
00:51:43Les recherches continuent dans les Vosges
00:51:45pour tenter de localiser l'Ina.
00:51:47Israël a annoncé
00:51:49la mort de Mohamed Deyif,
00:51:51chef militaire du Hamas, éliminé
00:51:53dans une frappe israélienne le 13 juillet
00:51:55dans la bande de Gaza.
00:51:57Deyif a dirigé, planifié et exécuté le massacre
00:51:59du 7 octobre, a ajouté l'armée israélienne.
00:52:01Au moment de ses frappes à Khan Younes,
00:52:03le Hamas avait annoncé la mort de 90 personnes
00:52:05mais niait le décès de Mohamed Deyif.
00:52:07Cela fait désormais
00:52:09300 jours que des otages sont détenus
00:52:11dans la bande de Gaza.
00:52:13Les Israéliens ont exprimé leurs inquiétudes
00:52:15sur le sort des captifs
00:52:17après la mort du chef du Hamas
00:52:19Ismail Haniyeh, tué à Téhéran
00:52:21par une frappe imputée à Israël.
00:52:23Le forum des familles d'otages estime
00:52:25que le moment est venu de conclure un accord
00:52:27pour libérer les otages.
00:52:29Le point avec Camille Guédon.
00:52:31L'inquiétude grandit en Israël.
00:52:33Après la mort du chef du Hamas
00:52:35dans une frappe en Iran,
00:52:37les familles israéliennes craignent
00:52:39pour le sort des otages
00:52:41et l'avenir des négociations pour leur libération.
00:52:43Je sais qu'il faut un accord
00:52:45pour ramener tous ces gens à la maison.
00:52:47Un accord doit être signé.
00:52:53Je ne sais pas comment
00:52:55cette nouvelle affecte les négociations
00:52:57mais j'aimerais vraiment que toutes les forces
00:52:59du monde entier se rassemblent
00:53:01pour ramener notre peuple chez eux.
00:53:05J'espère que nos politiciens
00:53:07sauront transformer cette nouvelle
00:53:09en libération des otages.
00:53:13Le forum des familles d'otages
00:53:15qui représente une partie
00:53:17des familles des otages israéliens à Gaza
00:53:19estime dans un communiqué
00:53:21que c'est le moment de conclure un accord
00:53:23pour la libération des otages.
00:53:25Nous implorons le gouvernement israélien
00:53:27et les dirigeants mondiaux
00:53:29de faire avancer les négociations de manière décisive.
00:53:31C'est le moment de conclure un accord.
00:53:33Le gouvernement israélien
00:53:35est resté silencieux
00:53:37sur l'assassinat d'Ismaël Haniyeh.
00:53:39111 otages sont toujours retenus
00:53:41dans la bande de Gaza.
00:53:43Emmanuel Macron a réagi aujourd'hui
00:53:45dans un X. Nous pensons
00:53:47avec émotion aux otages retenus
00:53:49depuis 300 jours par le Hamas.
00:53:51La France continue d'œuvrer pour que tous
00:53:53soient libérés, a déclaré le chef de l'État.
00:53:55Et puis de violents incendies
00:53:57frappent l'Europe à cause des fortes chaleurs
00:53:59de ces derniers jours. Italie, Bulgarie,
00:54:01Grèce, Albanie, les incendies
00:54:03râgent en Méditerranée, provoquant
00:54:05l'évacuation de milliers de touristes en Italie
00:54:07et la mobilisation de nombreux pompiers.
00:54:09Un reportage de Mathilde Ibanez.
00:54:11Les rues de Rome empruntent
00:54:13un épérido de fumée noire.
00:54:15Mercredi après-midi, un important incendie
00:54:17s'est déclaré sur la colline Boisé
00:54:19de Monte Mario, la réserve naturelle
00:54:21la plus haute de la capitale italienne.
00:54:23C'est vraiment très important. Cela a
00:54:25commencé à l'heure du déjeuner et s'est développé
00:54:27tout au long de l'après-midi.
00:54:29Un feu impressionnant qui a forcé l'évacuation
00:54:31de la cour de justice, de l'observatoire
00:54:33astronomique et de plusieurs
00:54:35immeubles résidentiels dans l'ouest de Rome.
00:54:37Les bureaux de la raille,
00:54:39la chaîne audiovisuelle publique ont dû
00:54:41également être évacués. Sur place,
00:54:43trois hélicoptères et dix équipes de pompiers
00:54:45ont été déployés pour éteindre l'incendie,
00:54:47maîtrisé difficilement depuis.
00:54:49Des chaleurs étouffantes
00:54:51et des incendies frappent d'autres pays d'Europe.
00:54:53Comme en Macédoine du Nord,
00:54:55le pays est depuis mardi victime de
00:54:57nombreux incendies de forêt, attisés
00:54:59par des vents violents dans les Balkans.
00:55:01Sur place, des centaines
00:55:03de pompiers tentent de lutter contre les flammes.
00:55:05Plusieurs maisons ont été brûlées,
00:55:07un homme a été tué, des centaines
00:55:09de personnes ont dû être évacuées.
00:55:11Partout où l'on regarde, il y a du feu. Je ne sais pas
00:55:13si c'est dû à un facteur humain ou un
00:55:15dysfonctionnement de l'électricité. Nous sommes
00:55:17tous inquiets, même si c'est l'été et qu'il fait
00:55:19une chaleur étouffante. C'est terrible.
00:55:21La Grèce fait face à un nouvel été
00:55:23rythmé par les flammes. Plus de 200
00:55:25pompiers, 13 avions et 6 hélicoptères
00:55:27tentent de contenir l'incendie
00:55:29situé à environ 60 km d'Athènes
00:55:31face à des habitants
00:55:33impuissants.
00:55:35Aucun pays du sud de l'Europe n'est épargné
00:55:37avec des températures extrêmement élevées.
00:55:39La Croatie, la Bulgarie,
00:55:41l'Espagne, l'Albanie luttent
00:55:43activement contre les flammes.
00:55:45Des images terribles
00:55:47que ces incendies en Europe.
00:55:49Merci beaucoup Maureen Vidal. On vous retrouve
00:55:51tout à l'heure à 16h pour un nouveau JT.
00:55:53Restez avec nous puisque dans
00:55:55un instant, juste après la pause, on évoquera
00:55:57les chiffres communiqués par le ministère de l'Intérieur
00:55:59concernant la sécurité des Jeux olympiques.
00:56:01On reviendra aussi sur la mort de
00:56:03Mohamed Deyif, commandant du
00:56:05Hamas lié aux attaques du 7 octobre
00:56:07dernier en Israël. A tout de suite.
00:56:13De retour dans 180 minutes
00:56:15été. Merci beaucoup d'être avec nous.
00:56:17Nos invités, nos nouveaux invités nous ont rejoints
00:56:19puisque Jean-Michel Fauvergue est toujours avec nous.
00:56:21Amaury Brelet également.
00:56:23Nous avons rejoint Joseph Touvenel,
00:56:25directeur de la rédaction de Capital Social.
00:56:27Bonjour Joseph. Alberto Toscano,
00:56:29journaliste et écrivain. Bonjour Alberto.
00:56:31Et puis bien sûr Sandra Bullson du
00:56:33service Police Justice de CNews.
00:56:35Bonjour Sandra qui va nous parler de ces chiffres communiqués
00:56:37par le ministère de l'Intérieur concernant
00:56:39les Jeux olympiques puisqu'on va évoquer
00:56:41effectivement le bilan sécurité
00:56:43de ces Jeux olympiques. Pour le moment, c'est
00:56:45un succès. Succès sportif, succès
00:56:47sur le plan sécuritaire. C'est en tout cas
00:56:49l'avis de Gabriel Attal qui s'est
00:56:51exprimé hier depuis Matignon
00:56:53après une réunion avec certains de ses ministres
00:56:55pour faire le point sur ces Jeux olympiques.
00:56:57On l'écoute.
00:56:5930 000 policiers et gendarmes, 10 000 militaires
00:57:01sont encore mobilisés au quotidien
00:57:03à Paris. Aucun incident
00:57:05majeur ou notable n'est à déplorer
00:57:07à ce stade. Je veux remercier
00:57:09la mobilisation remarquable
00:57:11et constante du ministre
00:57:13de l'Intérieur Gérald Darmanin
00:57:15en lien avec les préfets, le préfet de région
00:57:17Île-de-France, le préfet de police
00:57:19de Paris. J'ajoute que la
00:57:21mobilisation des forces de l'ordre
00:57:23est totale sur tout le
00:57:25territoire national. La sécurité des
00:57:27Français et la sécurité des Jeux olympiques sont
00:57:29indissociables. Il n'a jamais été
00:57:31question de déshabiller l'un
00:57:33pour habiller l'autre. C'est l'ensemble de la
00:57:35sécurité de nos concitoyens avec
00:57:37la sécurité des Jeux olympiques
00:57:39qui est renforcée. Cet été,
00:57:41l'un ne peut pas aller sans l'autre.
00:57:43Suite à cette réunion à Matignon
00:57:45hier, le ministère de l'Intérieur a donc
00:57:47communiqué des chiffres concernant
00:57:49la sécurité lors de ces Jeux olympiques.
00:57:51Sandra Buisson,
00:57:53est-ce qu'il y a davantage de crimes et de délits
00:57:55depuis le début de ces JO ?
00:57:57La première tendance
00:57:59révélée par ces chiffres du service statistique
00:58:01ministériel de la sécurité intérieure
00:58:03sur la zone des Jeux olympiques
00:58:05en Île-de-France, c'est la baisse de
00:58:07plusieurs infractions depuis
00:58:09le début des Jeux olympiques en milieu de semaine
00:58:11dernière. Comparé à la semaine précédente,
00:58:13il y a moins de vols avec violence,
00:58:15en baisse de 24%.
00:58:17De vols liés aux véhicules,
00:58:19moins 7%.
00:58:21De destruction ou dégradation volontaire,
00:58:23moins 5%. En revanche,
00:58:25les vols sans violence ont augmenté
00:58:27de 7%. Attention toutefois,
00:58:29dans l'utilisation de ces chiffres,
00:58:31toutes les victimes d'une
00:58:33infraction ne se font pas connaître
00:58:35forcément immédiatement et dans la semaine
00:58:37où les faits se sont passés.
00:58:39Autre point notable de ces statistiques,
00:58:41il y a davantage de prise à partie
00:58:43des forces de l'ordre.
00:58:45Les outrages ou violences sur personnes
00:58:47dépositaires de l'autorité publique ont
00:58:49augmenté de 15% en zone
00:58:51Jeux olympiques en Île-de-France.
00:58:53Une augmentation pour la deuxième
00:58:55semaine de suite, en lien
00:58:57selon l'organisme statistique avec
00:58:59la forte présence des
00:59:01forces de l'ordre, à ceci près
00:59:03que c'est une augmentation qui concerne aussi
00:59:05les zones hors Jeux olympiques
00:59:07puisqu'il y a une augmentation
00:59:09de 14% au niveau national.
00:59:11On l'a vu, on a écouté
00:59:13Gabriel Attal, forte présence policière
00:59:15dans les rues de la capitale pour assurer
00:59:17la sécurité de ces Jeux olympiques.
00:59:19Bilan plutôt positif
00:59:21au vu des chiffres
00:59:23communiqués par le ministère de
00:59:25l'Intérieur. Amaury Brûlé, un petit mot
00:59:27à ce sujet concernant la sécurité
00:59:29des JO ? Oui, le bilan est globalement
00:59:31positif compte tenu des
00:59:33menaces qui avaient été évoquées depuis
00:59:35plusieurs mois en matière de terrorisme
00:59:37notamment et de contestation
00:59:39notamment de mouvances ultra, même si
00:59:41on a vu des opérations de sabotage ces
00:59:43derniers jours mais qui ont affecté la France
00:59:45et ses infrastructures en marge
00:59:47des Jeux olympiques. En revanche, moi j'ai été
00:59:49un peu choqué par la déclaration
00:59:51de Gérald Darmanin il y a quelques jours lorsqu'il a
00:59:53affirmé qu'il se félicitait d'une
00:59:55délinquance retombée quasiment
00:59:57à zéro, à la fois à Paris
00:59:59et en Ile-de-France. Il suffit de
01:00:01consulter les fichiers de
01:00:03police, les comptes rendus de police
01:00:05tous les jours à Paris et sur la plaque francilienne pour se
01:00:07rendre compte qu'il y a toujours des vols
01:00:09notamment dans les transports en commun, qu'il y a
01:00:11toujours des agressions sexuelles tous les jours.
01:00:13Rien que lundi au
01:00:15plein cœur du village olympique à Saint-Denis
01:00:17en Seine-Saint-Denis, c'est
01:00:19l'équipe de cyclistes de Slovaquie
01:00:21qui a été victime d'un vol.
01:00:23Le contenu de son
01:00:25casier et notamment du matériel technique a été
01:00:27dérobé pour un coût
01:00:29estimé à 2300 euros. Une plainte a été
01:00:31déposée le lendemain dans la nuit.
01:00:33Le cas du village olympique est très particulier parce que les
01:00:35forces de l'ordre ne peuvent pas entrer
01:00:37au sein du village olympique. C'est symbolique, c'est
01:00:39censé être l'un des lieux les plus sécurisés du
01:00:41pays et notamment d'Ile-de-France
01:00:43et ça ne l'est visiblement pas puisqu'en plus on a dénombré
01:00:45un certain nombre de vols déjà depuis plusieurs jours.
01:00:47Dans la nuit de mardi à mercredi, c'était une
01:00:49femme de 30 ans qui a été violée
01:00:51dans le 6e arrondissement par un chauffeur
01:00:53de VTC. Donc on voit bien que la délinquance
01:00:55n'a évidemment pas disparu
01:00:57et le pire c'est qu'elle réapparaîtra
01:00:59plus brutalement encore à
01:01:01l'issue des Jeux olympiques lorsque les forces de
01:01:03l'ordre seront dispersées et n'occuperont plus
01:01:05comme ils le font aujourd'hui toutes les rues de la
01:01:07capitale. – Josette Ounel, Gérald Darmanin
01:01:09trop optimiste, est-ce que c'est un doux rêve
01:01:11le zéro délinquance à Paris ?
01:01:13– De toute façon le zéro délinquance c'est un doux rêve, oui c'est dommage
01:01:15que le ministre ait dérapé là parce que sinon il a raison.
01:01:17Il y a un risque.
01:01:19Il y a toujours un risque. Il n'y a pas
01:01:21de risque zéro, pas plus que délinquance zéro.
01:01:23Et là on voit que nos forces
01:01:25de police, celles qu'on voit sur le terrain, police, gendarmerie
01:01:27mais aussi nos services de
01:01:29renseignement font un travail et ont fait un travail admirable.
01:01:31Après, il peut toujours y avoir
01:01:33des trous dans la raquette. On a vu l'histoire
01:01:35de cette estafette qui a essayé
01:01:37de passer un barrage.
01:01:39Alors je ne sais pas ce qu'il en est, enfin ce qui est rigolo c'est que
01:01:41ce qu'il avait à l'intérieur, je ne sais pas si c'était
01:01:43un terroriste mais c'était du gaz hilarant.
01:01:45– Du gaz hilarant, oui. – Alors ce qu'on sait quand même
01:01:47c'est que ce gaz-là, si
01:01:49il est mis avec
01:01:51un produit explosif, ça peut être très très
01:01:53détenant. C'est d'ailleurs un des risques.
01:01:55Tous ceux qui ont des capsules de gaz hilarant, qui les mettent dans leur poubelle,
01:01:57c'est un des risques quand c'est
01:01:59détruit, que ça passe dans les...
01:02:01Là où on détruit, on fait brûler
01:02:03les ordures, ça explose pas mal.
01:02:05Mais on voit quand même que
01:02:07nos services ont fait un excellent travail,
01:02:09même s'il y a eu le problème de la SNCF,
01:02:11même s'il y a eu
01:02:13quelques guignols qui s'étaient mis dans les arbres
01:02:15au bois de Vincennes, etc.
01:02:17Il y a un travail admirable. Et aujourd'hui,
01:02:19quand on voit la chaleur qu'il fait, alors on parle
01:02:21beaucoup de Paris, mais il n'y a pas que Paris, il y a Lyon,
01:02:23il y a Marseille, il y a Lille.
01:02:25Imaginez toutes ces personnes
01:02:27qui sont debout
01:02:29toute la journée, même s'ils sont en place,
01:02:31en plein soleil, etc.
01:02:33À veiller sur notre sécurité, on peut leur dire chapeau.
01:02:35Alors une sécurité qui est accrue, vous allez le voir
01:02:37dans la capitale et qui fait le bonheur des
01:02:39parisiens. Forcément, dans chaque rue
01:02:41ou presque, aujourd'hui, il y a effectivement
01:02:43la présence des forces de police, et notamment
01:02:45à proximité des sites olympiques. C'est le cas
01:02:47du Champ de Mars, où se déroulent
01:02:49certaines épreuves. Alors le site
01:02:51n'est pas accessible ni aux touristes, ni aux riverains,
01:02:53ni aussi aux vendeurs à la sauvette
01:02:55et aux pickpockets. Alors forcément,
01:02:57ce retour au calme est plutôt apprécié. Vous allez le voir
01:02:59au reportage de Jean-Laurent Constantini,
01:03:01et le récit est signé, lui,
01:03:03Mathilde Couvillier-Flornoy.
01:03:05Avant, le Champ de Mars, c'était ça.
01:03:07Des vendeurs à la sauvette,
01:03:09des pickpockets, des pétitions à tout va
01:03:11et autres arnaques de rue.
01:03:13Aujourd'hui, ils se font plus rares aux abords
01:03:15de la Tour Eiffel, et pour cause,
01:03:17le Champ de Mars est fermé pendant toute la période
01:03:19des Jeux Olympiques. Sans accès
01:03:21possible, les vendeurs clandestins ont donc
01:03:23déserté les lieux, pour le plus grand bonheur
01:03:25des riverains. C'est mieux, c'est mieux
01:03:27pour les touristes, parce que ça fait de la peine
01:03:29de voir que des touristes un peu naïfs
01:03:31se font avoir par des joueurs
01:03:33de bonne taux, qui sont là en toute
01:03:35impunité. On a perdu le Champ de Mars, mais
01:03:37les vendeurs de bonne taux
01:03:39à la sauvette en même temps, parce qu'ils n'y avaient
01:03:41plus accès. Donc ça,
01:03:43c'était la bonne chose,
01:03:45mais comme on ne profitait pas du Champ de Mars, on n'a pas
01:03:47beaucoup profité de leur absence.
01:03:49Pour la vice-présidente de l'Association des Amis
01:03:51du Champ de Mars, cette période de répit
01:03:53n'est que de courte durée. Nous, on sait
01:03:55qu'ils reviendront dès qu'il y aura
01:03:57un peu moins de pression. Sans doute, ils
01:03:59reviendront dès la fin des premiers JO
01:04:01et peut-être pour les paras,
01:04:03ils redisparaîtront quelques jours,
01:04:05mais tout ça, c'est du petit temporaire.
01:04:07Pour que la tranquillité continue de régner
01:04:09au pied de la Tour Eiffel, de nombreuses
01:04:11patrouilles de policiers et gendarmes
01:04:13se relèvent pour quadriller le site jour et nuit.
01:04:17Messieurs, bonheur éphémère,
01:04:19mais bonheur quand même,
01:04:21les habitants de la capitale sont ravis, Alberto Toscano.
01:04:23Oui, ils sont ravis,
01:04:25et parfois, ils sont inquiets, parce qu'on m'a dit,
01:04:27c'est à vérifier,
01:04:29qu'il y a
01:04:31beaucoup de rats
01:04:33qui, compte tenu qu'ils ne peuvent pas
01:04:35rester au Champ de Mars à cause de tout ça,
01:04:37sont partis dans
01:04:39d'autres rues. Dans d'autres quartiers,
01:04:41dans d'autres arrondissements de Paris.
01:04:43Le problème des rats, si je peux me permettre, Alberto Toscano,
01:04:45je pense qu'il est lié à Paris et dans sa globalité.
01:04:47Oui, oui.
01:04:49Mais là, il y a un problème spécifique.
01:04:51Je crois que,
01:04:53en général, effectivement,
01:04:55la criminalité,
01:04:57la délinquance ne peuvent que baisser.
01:04:59Dans une ville où il y a
01:05:0150 000 agents de police, militaires
01:05:03et gendarmes
01:05:05qui patrouillent la ville en continuation.
01:05:07On verra.
01:05:09Mais les Français aimeraient que ça continue.
01:05:11On parlait hier de l'héritage
01:05:13des Jeux Olympiques. On aimerait que
01:05:15cet aspect sécurité, que les Français
01:05:17puissent vivre dans le calme.
01:05:19On aimerait que ça se poursuive aussi dans les prochains mois
01:05:21et bien après les Jeux Olympiques.
01:05:23Encore faudrait-il avoir
01:05:25des dizaines de milliers
01:05:27d'agents de police et de gendarmerie
01:05:29qui patrouillent la ville.
01:05:31Impossible.
01:05:33Ensuite,
01:05:35la tranquillité et la sécurité
01:05:37des Parisiens devront être
01:05:39le produit d'une série de mesures
01:05:41qui devront être mises en place
01:05:43et que les Parisiens,
01:05:45je parle en tant que Parisien depuis
01:05:47un certain temps, bien qu'italien,
01:05:49attendent
01:05:51depuis très très longtemps.
01:05:53Ça passe par quoi
01:05:55Jean-Michel Fauberg ? Le recrutement
01:05:57peut-être de plus d'agents de police ?
01:05:59Il faut savoir,
01:06:01ça va peut-être vous étonner, mais que si vous ajoutez
01:06:03le nombre de policiers, le nombre de gendarmes
01:06:05avec les réserves, on est
01:06:07dans le top des pays
01:06:09de l'Europe.
01:06:11Et pourtant, on a,
01:06:13en temps normal, je ne parle pas des Jeux olympiques,
01:06:15on a un problème de présence sur la voie publique.
01:06:17Alors ça passe par un certain
01:06:19nombre de choses, c'est-à-dire qu'il faut remettre des gens
01:06:21sur la voie publique, sans doute recruter,
01:06:23mais peut-être pas doubler
01:06:25le nombre de policiers parce que ça
01:06:27coûte cher, mais en tout cas les remettre
01:06:29sur la voie publique et faire en sorte que
01:06:31ils soient présents sur la voie publique.
01:06:33Si vous voulez faire baisser la criminalité
01:06:35d'une manière générale, et là elle baisse
01:06:37parce qu'il y a une présence sur la voie publique,
01:06:39vous voyez que les vols de violences baissent,
01:06:41par contre les outrages à agents,
01:06:43comme il y a plus d'agents,
01:06:45ça augmente aussi, mais vous avez
01:06:47toujours cette délinquance de pickpockets,
01:06:49de paruses, etc., parce que
01:06:51là il y a beaucoup de publics.
01:06:53Mais si vous voulez que la délinquance baisse
01:06:55de manière régulière, il faut une présence
01:06:57de voie publique, que ce soit du policier, que ce soit
01:06:59du gendarme, que ce soit la police municipale,
01:07:01que ce soit des forces privées de sécurité
01:07:03dans leur secteur de compétences, et il vous
01:07:05faut aussi que ça soit
01:07:07doublé d'une réponse
01:07:09efficace de la
01:07:11justice, ce qui n'est pas le cas
01:07:13en France aujourd'hui.
01:07:15Sur des
01:07:17cérémonies comme ça, oui, sans doute,
01:07:19parce qu'il y a derrière des choses qui sont
01:07:21mises en place, mais il faut le
01:07:23pérenniser d'une manière ou d'une autre, il faut aussi
01:07:25mettre des moyens techniques. Sur
01:07:27le champ de Mars, vous l'avez dit, c'était
01:07:29quelque chose avant qui était paisible,
01:07:31c'est devenu un vrai
01:07:33coupe-gorge. Vous avez
01:07:35pourtant la
01:07:37police municipale de Paris qui s'est déployée,
01:07:39qui monte en
01:07:41puissance. Les champs de
01:07:43Mars, honnêtement, il
01:07:45devrait y avoir une présence
01:07:47policière, qu'elle soit nationale ou
01:07:49qu'elle soit municipale, beaucoup plus
01:07:51importante qu'elle ne l'est aujourd'hui.
01:07:53Le point positif, c'est que l'image de la France au niveau
01:07:55international, avec tous les touristes qui viennent
01:07:57dans la capitale pour assister à ces épreuves
01:07:59des Jeux Olympiques, est plutôt
01:08:01positive. Ils se sentent désormais en sécurité,
01:08:03ce qui n'était pas forcément le cas dans les mois
01:08:05précédents. On a vu de nombreux témoignages
01:08:07de touristes se plaindre de la sécurité
01:08:09à Paris. Oui, c'est vrai. Après,
01:08:11il s'était très bien dit, il faut moins de policiers
01:08:13occupés à des charges administratives
01:08:15qui font de la paperasse à longueur
01:08:17de journée. C'est le grand mal français
01:08:19de notre administration, de notre sur-administration,
01:08:21et plus de policiers sur le terrain
01:08:23globalement, et évidemment que la réponse pénale
01:08:25soit là, sinon c'est le tonneau des Danaïdes.
01:08:27Pour le cas de Paris, il faut quand même préciser,
01:08:29et c'est vraiment un problème depuis des années,
01:08:31que la police municipale ne fait pas
01:08:33son travail. C'est-à-dire qu'elle fait le travail
01:08:35que lui demande Anne Hidalgo, c'est-à-dire
01:08:37qu'elle passe quasiment 90% de son temps
01:08:39à verbaliser et à essayer
01:08:41de remplir les caisses de la ville de Paris
01:08:43qui sont vides depuis des années.
01:08:45Alors qu'elle devrait évidemment notamment s'attaquer
01:08:47aux vendeurs à la sauvette, dont elle
01:08:49peut lutter
01:08:51contre, en collaboration évidemment avec la police
01:08:53nationale. Vous le savez aussi bien que moi, sur le
01:08:55terrain, au niveau du Champ de Mars, c'est le
01:08:57jeu du chat et de la souris. Effectivement, quand ils
01:08:59sont délogés, ils reviennent quelques minutes plus tard.
01:09:01En fait, ils ne font même pas leur travail. Moi, j'habite
01:09:03à Montmartre, où en effet, il y a aussi beaucoup
01:09:05de vendeurs à la sauvette. Alors là, on ne les voit plus
01:09:07parce qu'il y a tellement de touristes sur le parvis
01:09:09de la Basilique qu'il n'y a même plus la place
01:09:11pour pouvoir déployer ces objets à vendre.
01:09:13Mais je le vois tout au long de l'année, depuis
01:09:15des années, la police municipale ne
01:09:17fait rien, les voit passer, les laisse installer
01:09:19leurs marchandises, et il ne se passe rien.
01:09:21C'est une volonté. C'est une volonté assumée.
01:09:23Oui, mais on y revient à ce que disait Jean-Michel Fauvergues.
01:09:25Il y a la sanction aussi derrière. C'est-à-dire qu'effectivement,
01:09:27s'il n'y a pas de sanction ou une sanction faible,
01:09:29forcément, ils sont amenés à revenir.
01:09:31Oui, mais c'est surtout la politique qui est décidée par la
01:09:33Mairie de Paris. Et la Mairie de Paris, en la personne d'Anne Hidalgo,
01:09:35a décidé que ça n'était pas la priorité
01:09:37et qu'il fallait d'abord verbaliser
01:09:39les contrevenants.
01:09:41Joseph Thouvel. Il y a plusieurs strates. Par exemple,
01:09:43les vendeurs à la sauvette. Moi, je ne vais pas
01:09:45mettre dans le même sac les joueurs de bento
01:09:47qui sont d'abord des escrocs,
01:09:49souvent agressifs, souvent violents,
01:09:51avec
01:09:53l'Africain, comme on pouvait voir
01:09:55tout à l'heure, avec ses Tour Eiffel
01:09:57en plastique. Si on veut faire
01:09:59quelque chose, ce n'est pas lui qui fabrique
01:10:01les Tour Eiffel. Ce n'est pas lui qui les importe.
01:10:03Ce n'est même pas lui qui les achète, en gros.
01:10:05Et donc, il faut remonter ces réseaux.
01:10:07Parce qu'on a aussi des gars,
01:10:09moi, qui me font beaucoup de peine, ces gars
01:10:11qui sont là à vendre, qui regardent s'il y a un uniforme,
01:10:13qui sont prêts à courir et à fuir.
01:10:15Ce n'est pas une vie. Humainement, ce n'est pas une vie.
01:10:17Ça peut entraîner de la délinquance,
01:10:19mais ce n'est pas eux le plus gros risque.
01:10:21Ce n'est pas eux les plus violents.
01:10:23Eux, ils essayent de survivre dans des conditions
01:10:25qui sont socialement abominables.
01:10:27Et il faut taper très fort sur les réseaux.
01:10:29Et ces réseaux, ils existent.
01:10:31C'est eux qui les fournissent et c'est eux
01:10:33qui font les bénéfices et c'est eux qui font l'argent.
01:10:35Parce que ces gars-là,
01:10:37ils ne touchent rien s'ils ne ramènent
01:10:39pas un minimum. C'est-à-dire qu'on leur enlève
01:10:41l'argent. Il faut voir un peu comment ça fonctionne.
01:10:43Là où je vous rejoins, effectivement, c'est que mettre dans le même sac
01:10:45les vendeurs à la sommette et les joueurs de bento,
01:10:47voire les pickpockets, ce n'est pas tout à fait
01:10:49la même chose.
01:10:51Il faut s'en prendre aux réseaux.
01:10:53Et ce n'est pas la même chose que les pickpockets.
01:10:55Ce n'est pas la même chose non plus que les réseaux
01:10:57notamment roumains
01:10:59qui contrôlent des mineurs
01:11:01de façon très très violente.
01:11:03Si elles ne ramènent pas une certaine somme
01:11:05le soir, elles se font battre.
01:11:07On les voit moins en ce moment.
01:11:09Dans les transports en commun, notamment.
01:11:11Il faut vraiment s'en prendre à ces réseaux
01:11:13parce qu'à la fois pour le touriste
01:11:15qui se fait voler ses papiers, qui se fait voler tout court,
01:11:17c'est un drame.
01:11:19Mais pour ceux qui sont exploités, c'est dramatique aussi.
01:11:21Après, cet argent, même des vendeurs à la sommette,
01:11:23il alimente aussi des petits et des grands réseaux.
01:11:25Il y a régulièrement, notamment dans le nord de Paris,
01:11:27des règlements de compte
01:11:29entre vendeurs à la sommette.
01:11:31C'est une réalité aussi.
01:11:33On va continuer avec le thème suivant
01:11:35puisque forcément, dans l'actualité,
01:11:37hormis les Jeux Olympiques, il y a la situation
01:11:39au Proche-Orient et ce risque d'escalade
01:11:41après Ismail Lannier, chef du Hamas,
01:11:43après Fouad Chorkio,
01:11:45commandant du Hezbollah libanais,
01:11:47accusé d'être à l'origine de l'attaque du Golan
01:11:49qui a fait 12 morts.
01:11:51Israël continue de neutraliser ses ennemis.
01:11:53L'armée israélienne a annoncé la mort
01:11:55en juillet dernier de Mohamed Deyif,
01:11:57commandant du Hamas. On voit ça avec
01:11:59Marie-Elise Chevalier.
01:12:01C'est une nouvelle victoire pour Tzahal.
01:12:03L'armée israélienne a annoncé la mort
01:12:05de Mohamed Diab el-Masri,
01:12:07aussi appelé Mohamed Deyif.
01:12:09Il était le chef des brigades Ezzedine al-Qassam,
01:12:11la branche militaire du Hamas.
01:12:13Il est l'organisateur de plusieurs attentats en Israël.
01:12:15Il a été ciblé par une frappe à la mi-juillet.
01:12:17C'est le ministre de la Défense israélienne
01:12:19qui l'a annoncé sur X.
01:12:21Mohamed Deyif, l'Oussama Ben Laden de Gaza
01:12:23a été éliminé le 13 juillet 2024.
01:12:25Il s'agit d'une étape importante
01:12:27dans le processus de démantèlement du Hamas
01:12:29en tant qu'autorité militaire et gouvernementale à Gaza.
01:12:31L'establishment de la Défense d'Israël
01:12:33poursuivra les terroristes du Hamas,
01:12:35à la fois les planificateurs
01:12:37et les auteurs du massacre du 7 octobre.
01:12:39Nous ne nous reposerons pas tant que cette mission
01:12:41n'aura pas été accomplie.
01:12:43Depuis les attaques du 7 octobre,
01:12:45l'armée israélienne a éliminé 4 des principaux chefs du Hamas.
01:12:47En janvier dernier,
01:12:49Saleh al-Harouri, considéré comme le numéro 2 du Hamas,
01:12:51était abattu au sud de Beyrouth.
01:12:53Fin mars,
01:12:55des frappes israéliennes à Gaza
01:12:57ont anéantissé Marwa Nissa,
01:12:59alors commandant adjoint de la branche armée du Hamas.
01:13:01Il est considéré comme l'une des têtes pensantes du 7 octobre.
01:13:03Dans la nuit du 30 juillet,
01:13:05c'est Ismail Haniyeh, chef politique du Hamas,
01:13:07qui a été tué.
01:13:09C'est le président de l'armée israélienne,
01:13:11Israkiya Asinowar,
01:13:13actuel chef du bureau politique du Hamas.
01:13:15L'homme reste introuvable
01:13:17et serait probablement dans les tunnels de la bande de Gaza.
01:13:19L'armée israélienne
01:13:21continue de neutraliser
01:13:23ses ennemis au Proche-Orient.
01:13:25On l'évoquait hier,
01:13:27situation assez risquée.
01:13:29Mais est-ce que finalement,
01:13:31c'est un tournant dans cette guerre
01:13:33que se livre le Hamas,
01:13:35ou en tout cas,
01:13:37le risque du Hamas ?
01:13:39Le risque, c'est qu'il y ait une explosion,
01:13:41que l'Iran réplique,
01:13:43que le Hezbollah, parce qu'il y a aussi le Hezbollah
01:13:45qui en cause au Liban, réplique.
01:13:47Mais enfin, Israël n'a pas le choix.
01:13:49Je crois qu'il faut qu'on ait conscience
01:13:51que l'Occident n'a pas le choix.
01:13:53On a des gens qui nous ont déclaré la guerre.
01:13:55Ce n'est pas nous qui leur avons déclaré la guerre.
01:13:57Ce n'est pas nous qui faisons des attentats terroristes.
01:13:59L'Israël, ce n'est pas eux le 7 octobre.
01:14:01Et donc, ils sont obligés de répliquer.
01:14:03Ils ne peuvent pas ne pas répliquer.
01:14:05Après, il y a un risque d'engrenage
01:14:07avec un rapport de force.
01:14:09Mais la guerre, c'est le rapport de force.
01:14:11Et d'ailleurs, s'il doit y avoir,
01:14:13et on l'espère tous,
01:14:15un accord à un moment donné,
01:14:17s'il doit y avoir une négociation,
01:14:19on arrive à la table de négociation bien mieux
01:14:21quand on est dans le rapport de force.
01:14:23Et Israël, on dit, on a des ennemis
01:14:25qui sont aussi nos ennemis.
01:14:27Moi, je le rappellerais, ces gens,
01:14:29c'est aussi ceux qui font des attentats
01:14:31sur notre territoire, qui tuent des gens
01:14:33sur notre territoire. Ce sont les mêmes.
01:14:35Eh bien, on doit éliminer
01:14:37ceux qui veulent nous tuer.
01:14:39Avec tous les risques que ça comporte.
01:14:41Mais il n'y a pas de solution sans risque.
01:14:43Et aujourd'hui, c'était les funérailles
01:14:45de Mohamed Haniyeh, qui ont débuté
01:14:47à Téhéran.
01:14:49Il sera ensuite enterré
01:14:51à Doha, au Qatar.
01:14:53Enormément de monde, des drapeaux palestiniens.
01:14:55On rappelle bien sûr que ces images
01:14:57nous proviennent de Téhéran,
01:14:59la capitale iranienne,
01:15:01où sont enterrés les funérailles
01:15:03de Mohamed Haniyeh.
01:15:05Est-ce qu'avec la mort d'Ismaël
01:15:07et avec la mort du chef du Hamas,
01:15:09c'est aussi presque la mort
01:15:11du Hamas ?
01:15:13Malheureusement, non.
01:15:15On sait très bien qu'il y a une idéologie,
01:15:17qu'il y a des troupes, qu'il y a des financements.
01:15:19Qu'il y a des financements qui font vivre
01:15:21des terroristes et qui font vivre des familles.
01:15:23Et donc, ça n'a pas tombé comme ça.
01:15:25Enfin, c'est quand même un signe fort.
01:15:27Et quand on a quelqu'un d'abominable,
01:15:29moi je vois bien que
01:15:31certains journaux français, Le Monde
01:15:33par exemple, nous décrivaient comme un modéré.
01:15:35Quand on regarde les paroles de ce modéré,
01:15:37c'était un homme violent
01:15:39qui prêchait la haine, qui prêchait
01:15:41le sang, qui prêchait
01:15:43l'élimination physique des juifs.
01:15:45Donc, qu'il soit éliminé,
01:15:47moi ça ne me chagrine pas. Je trouve que
01:15:49c'est bien. Si ça peut faire avancer vers la paix,
01:15:51soit on le veut. En tout cas, lui, il a cessé de nuire.
01:15:53Albert Sotoscano ?
01:15:55Au moment de l'interment,
01:15:57des obsèques
01:15:59de Haniye, aujourd'hui,
01:16:01il y a eu le serment
01:16:03de ne jamais accepter un État juif
01:16:05au Moyen-Orient.
01:16:07C'est dire, si la position
01:16:09de Hamas est très claire,
01:16:11jamais un État juif
01:16:13au Moyen-Orient.
01:16:15Israël est toujours de plus en plus isolé, finalement, au Proche-Orient.
01:16:17Israël est isolé, mais
01:16:19Israël, je pense,
01:16:21fait une grande
01:16:23distinction entre
01:16:25la relation et le conflit
01:16:27avec les Hezbollah et le conflit
01:16:29avec Hamas.
01:16:31Par rapport au Liban et aux Hezbollah,
01:16:33il y a une preuve de force qui est
01:16:35sous contrôle.
01:16:37Par rapport à Hamas, il y a un but précis.
01:16:39C'est la destruction totale ?
01:16:41C'est empêcher
01:16:43que la situation à Gaza
01:16:45redevienne celle
01:16:47d'avant le 7 octobre.
01:16:49Donc, il faut tout faire pour ça.
01:16:51Et ce que je remarque
01:16:53est une
01:16:55timidité, une absence
01:16:57même diplomatique des États-Unis.
01:16:59Parce que,
01:17:01par rapport à la situation de Gaza,
01:17:03plus d'initiatives de la part
01:17:05des États-Unis, plus
01:17:07une possibilité d'engagement
01:17:09sans doute
01:17:11diplomatique, mais aussi
01:17:13politique, et peut-être demain
01:17:15aussi militaire, pourrait
01:17:17ouvrir une perspective.
01:17:19Il faut stabiliser Gaza
01:17:21d'une façon qui ne soit
01:17:23pas celle d'avant.
01:17:25Là, c'est le point fondamental
01:17:27du point de vue israélien, et je crois
01:17:29du point de vue de ceux qui
01:17:31veulent une stabilisation
01:17:33réelle de cette partie du monde.
01:17:35Vous évoquez la réaction américaine.
01:17:37On le sait, l'Iran et le Hamas
01:17:39ont accusé Israël, bien sûr, et promis
01:17:41de venger la mort du chef
01:17:43Ismail Haniyeh.
01:17:45Hier, le secrétaire d'État, Anthony Blinken,
01:17:47secrétaire d'État américain, a réagi. Il a évoqué
01:17:49la situation au Proche-Orient. On l'écoute
01:17:51et on en reparle juste après.
01:17:55Bien sûr, j'ai vu les rapports
01:17:57et tout ce que je peux vous dire pour l'instant,
01:17:59c'est que je pense que rien n'enlève de l'importance,
01:18:01comme je l'ai dit il y a un instant,
01:18:03à l'obtention d'un cessez-le-feu qui est
01:18:05manifestement dans l'intérêt des otages
01:18:07et de leur retour à la maison.
01:18:11C'est manifestement dans l'intérêt
01:18:13des Palestiniens qui souffrent terriblement
01:18:15chaque jour, les enfants, les femmes
01:18:17et les hommes de Gaza qui ont été pris
01:18:19dans les tirs croisés du Hamas.
01:18:23C'est profondément dans l'intérêt de la région
01:18:25d'essayer de mettre les choses sur une meilleure voie,
01:18:27non seulement à Gaza, mais en fait dans toute la région
01:18:29parce que beaucoup de choses sont liées à ce qui se passe
01:18:31à Gaza en ce moment.
01:18:35Je ne vais pas spéculer sur l'impact qu'un événement
01:18:37pourrait avoir sur cet accord de cessez-le-feu.
01:18:39J'ai appris au fil des ans à ne jamais spéculer
01:18:41à ce sujet, car nous ne savons tout simplement rien.
01:18:47Je sais qu'il est impératif d'obtenir un cessez-le-feu
01:18:49et ce que je sais, c'est que nous continuerons
01:18:51à y travailler chaque jour.
01:18:55Voilà, Anthony Blinken
01:18:57qui donc réagit aux opérations
01:18:59israéliennes au Proche-Orient. On rappelle
01:19:01qu'Ismaïl Hanié était
01:19:03l'un des négociateurs pour cette fameuse
01:19:05trêve, le cessez-le-feu, la libération des otages
01:19:07également, dont on parlera dans un instant.
01:19:09C'est un véritable coup d'arrêt aussi
01:19:11dans une éventuelle recherche de paix,
01:19:13quête de paix.
01:19:15Israël ne veut pas
01:19:17une solution qui
01:19:19prévoit la présence
01:19:21de Hamas à gaz. Ils ont
01:19:23éliminé les négociateurs
01:19:25ce qui veut dire qu'ils ne croient pas
01:19:27à cette négociation.
01:19:29Ils imaginent une autre solution
01:19:31et la négociation
01:19:33avec Hanié
01:19:35était une négociation pour une trêve
01:19:37pas pour la paix.
01:19:39Du point de vue israélien, la paix
01:19:41signifie d'autres équilibres
01:19:43et dans ces équilibres-là
01:19:45il n'y aura pas de place pour Hamas.
01:19:47Ça c'est du point de vue israélien.
01:19:49Ça veut dire que ça risque de prolonger le conflit
01:19:51encore pendant de longues semaines,
01:19:53voire plus sans être pessimiste.
01:19:55Le 7 octobre a ouvert une crise
01:19:57tellement grave que la solution
01:19:59du point de vue israélien
01:20:01ne peut être
01:20:03que définitive dans le sens
01:20:05d'arriver à de nouveaux équilibres
01:20:07et à une nouvelle situation
01:20:09stratégique
01:20:11par rapport à Gaza.
01:20:13Gaza ne peut plus représenter un danger
01:20:15existentiel
01:20:17pour Israël.
01:20:19Hamas ne doit plus avoir de place
01:20:21à Gaza.
01:20:23Est-ce qu'il y a un risque d'embrasement dans la région ?
01:20:25Bien sûr il y a un risque d'embrasement.
01:20:27On l'a vu avec le Liban.
01:20:29L'Iran
01:20:31ne peut que répliquer. Alors de quelle façon ?
01:20:33On ne sait pas parce qu'on l'a vu il y a déjà quelques mois.
01:20:35Israël
01:20:37avait fait une frappe en Iran.
01:20:39Ils ont envoyé
01:20:41une pluie de missiles
01:20:43et de drones.
01:20:45Quelques-uns sont passés mais pas beaucoup.
01:20:47On voit très bien que les esprits
01:20:49sont en train de s'échauffer.
01:20:51C'était l'attaque du 13 avril
01:20:53de drones, de missiles
01:20:55de l'Iran qui avait été assez impressionnante.
01:20:57On craignait presque une 3ème guerre mondiale
01:20:59à ce moment-là.
01:21:01Derrière, ça s'est arrêté.
01:21:03Mais il faut aussi voir que le gouvernement iranien
01:21:05qu'on nous présente là, évidemment,
01:21:07à l'âge d'une foule, etc.,
01:21:09il est aussi mis en difficulté
01:21:11par son peuple. Il y a une très
01:21:13grosse contestation. L'Iran, on le voit
01:21:15tous les jours, notamment avec ces femmes
01:21:17qui sont arrêtées, qui sont
01:21:19emprisonnées, qui sont battues. Certaines sont même pendues.
01:21:21Il n'y a pas que des femmes mais beaucoup de femmes
01:21:23parce qu'elles refusent la loi
01:21:25iranienne, notamment concernant
01:21:27le port du voile.
01:21:29Je les trouve d'un courage immense
01:21:31quand on voit qu'elles risquent
01:21:33leur vie et elles le savent. Ça veut dire
01:21:35qu'une grande partie de la population conteste.
01:21:37C'est cette contestation à la fois politique
01:21:39puis une contestation aussi parce que c'est un pays
01:21:41qui s'appauvrit. Avec les sanctions
01:21:43internationales, une grande partie de la
01:21:45population iranienne a beaucoup
01:21:47de mal à vivre. Maintenant, elles sont en mode survie.
01:21:49Et donc, le risque
01:21:51pour un pouvoir qui est un pouvoir
01:21:53plus que fort, qui est un pouvoir dictatorial,
01:21:55pour ne pas sauter quand
01:21:57la rue bouge,
01:21:59c'est la fuite en avant. Et la fuite en avant, c'est souvent
01:22:01la guerre. Quand je déclenche un conflit,
01:22:03quand je déclenche la guerre, alors je tiens mon
01:22:05pays et je tiens mon pouvoir.
01:22:07C'est un vrai risque pour nous tous.
01:22:09Je reviens sur les déclarations de ces dernières heures,
01:22:11mais que ça soit du côté de Téhéran où on parle de
01:22:13châtiment sévère que l'on promet
01:22:15à Israël, que le Hamas nous
01:22:17dit que nous pourchasserons Israël, c'est ce qui est
01:22:19dit, jusqu'à ce qu'il soit déraciné de la terre
01:22:21de Palestine. On a l'impression que là,
01:22:23on est retourné au point mort.
01:22:25C'est un peu habituel. On a vu aussi
01:22:27l'assassinat perfide. Le thème de
01:22:29perfide, moi j'avais l'impression d'être dans une bande dessinée
01:22:31avec le méchant.
01:22:33Ce qu'il faut voir aussi...
01:22:37Ce qui m'intéressait aussi, c'est de voir
01:22:39un, les USA qui disent
01:22:41à Israël attention. Et la France qui est
01:22:43toujours silencieuse. Et la Chine. Et la France qui est toujours
01:22:45silencieuse aussi. Oui, la France pour le moment
01:22:47est silencieuse. Pour la France, effectivement, c'est silence radio
01:22:49que ce soit pour l'attaque du Liban
01:22:51ou effectivement l'attaque à Téhéran.
01:22:53Et la Chine qui prend de plus en plus de place
01:22:55au niveau de la diplomatie mondiale.
01:22:57Jean-Michel Fauvergne.
01:22:59Le Chinois est préoccupé
01:23:01par cet incident. Oui. C'est un incident.
01:23:03Donc ils essayent aussi de calmer les choses. Oui, c'est ça.
01:23:05On essaye de tempérer. Jean-Michel Fauvergne.
01:23:07Oui, je vais vous dire pourquoi la France est silencieuse.
01:23:09Elle est silencieuse parce que dans cette
01:23:11guerre-là qui est
01:23:13menée, dans laquelle
01:23:15Israël est dans son droit de la mener.
01:23:17Moi, ça ne me pose aucun problème
01:23:19compte tenu de mon passé
01:23:21et de ma lutte contre le terrorisme.
01:23:23Ça ne me pose aucun problème que les chefs terroristes
01:23:25soient éliminés. Je vous le dis de suite.
01:23:27Dans cette guerre-là, vous avez
01:23:29des populations civiles
01:23:31qui souffrent et
01:23:33peut-être que certains responsables français
01:23:35se demandent si à un certain moment, on n'était pas en train de construire
01:23:37plus de terroristes qu'on en élimine.
01:23:39Ça, c'est la première chose. Et la deuxième chose
01:23:41du silence de la France, c'est que
01:23:43la manière d'éliminer les chefs
01:23:45terroristes fait qu'ils
01:23:47sont éliminés en même temps que
01:23:49à leur pourtour, des innocents
01:23:51sont sacrifiés.
01:23:53Quand vous envoyez un missile
01:23:55sur un chef terroriste
01:23:57comme ça s'est fait
01:23:59à Beyrouth
01:24:01et comme ça s'est fait en Iran,
01:24:03vous condamnez
01:24:05autour des innocents
01:24:07qui, eux, n'ont rien demandé non plus.
01:24:09C'est normal que la France ait
01:24:11cette prudence-là.
01:24:13Emmanuel Macron, lui-même, au début, a soutenu
01:24:15fermement Israël, puis petit à petit
01:24:17a tempéré aussi.
01:24:19Ça n'empêche pas le soutien à Israël.
01:24:21Est-ce qu'il n'y a pas une crainte aussi que ça se répercute
01:24:23dans les politiques nationales et notamment ici,
01:24:25sur le territoire ?
01:24:27Évidemment que dans notre pays,
01:24:29ce conflit-là est exporté
01:24:31et pas que dans notre pays,
01:24:33entre nos communautés.
01:24:35Mais ça ne veut pas dire
01:24:37que notre pays ne soit pas
01:24:39derrière l'État d'Israël,
01:24:41peut-être pas le gouvernement,
01:24:43mais en tout cas l'État d'Israël.
01:24:45Il l'est, mais il y a ces conditions-là,
01:24:47ces deux conditions-là,
01:24:49qui me semblent, moi, être des conditions importantes.
01:24:51Le président de la République a réagi, en revanche,
01:24:53sur les otages,
01:24:55puisque aujourd'hui, cela fait 300 jours
01:24:57que certains d'entre eux
01:24:59sont pris en otage par le Hamas
01:25:01dans la bande de Gaza. Nous pensons avec émotion
01:25:03aux otages retenus depuis 300 jours
01:25:05par le Hamas. La France continue, devrait,
01:25:07pour que tous soient
01:25:09libérés. Et d'ailleurs, en Israël,
01:25:11les habitants ne cachent pas leur inquiétude
01:25:13après la mort du
01:25:15chef du Hamas. Certains de leurs proches
01:25:17restent retenus à Gaza.
01:25:19On fait le point avec Camille Guédon
01:25:21et puis on évoquera cette question
01:25:23avec une proche d'un ex-otage
01:25:25qui a été libéré en novembre dernier.
01:25:29L'inquiétude grandit en Israël.
01:25:31Après la mort du chef du Hamas
01:25:33dans une frappe en Iran,
01:25:35les familles israéliennes craignent pour le sort
01:25:37des otages et l'avenir des négociations
01:25:39pour leur libération.
01:25:41Je sais qu'il faut un accord
01:25:43pour ramener tous ces gens à la maison.
01:25:45Un accord doit être signé.
01:25:49Je ne sais pas comment
01:25:51cette nouvelle affecte
01:25:53les négociations, mais j'aimerais vraiment
01:25:55que toutes les forces du monde entier
01:25:57se rassemblent pour ramener notre peuple
01:25:59chez eux.
01:26:03J'espère que nos politiciens sauront
01:26:05transformer cette nouvelle en libération
01:26:07des otages.
01:26:11Le forum des familles d'otages,
01:26:13qui représente une partie des familles
01:26:15des otages israéliens à Gaza,
01:26:17confirme dans un communiqué
01:26:19que c'est le moment de conclure un accord
01:26:21pour la libération des otages.
01:26:23Nous implorons le gouvernement israélien
01:26:25et les dirigeants mondiaux de faire avancer
01:26:27les négociations de manière décisive.
01:26:29C'est le moment de conclure un accord.
01:26:31Le gouvernement israélien est resté
01:26:33silencieux sur l'assassinat d'Ismaël Hanieh.
01:26:35111 otages sont toujours
01:26:37retenus dans la bande de Gaza.
01:26:39Et pour évoquer cette question
01:26:41des otages qui restent donc
01:26:43prisonniers dans la bande de Gaza,
01:26:45nous sommes avec
01:26:47Débora.
01:26:49Merci beaucoup, Débora, d'être
01:26:51avec nous en direct sur ces news.
01:26:53Débora, vous êtes la tante d'Eitan,
01:26:55qui a été libérée en novembre
01:26:57dernier, qui était prisonnier
01:26:59dans cette bande de Gaza.
01:27:01Tout d'abord, si vous me permettez,
01:27:03ma première question, comment va Eitan ?
01:27:07Eitan va bien, mais tant que son papa
01:27:09n'est pas à la maison,
01:27:11il ne peut pas se rétablir.
01:27:13Il a encore son père
01:27:15là-bas, au Had,
01:27:17qui est un civil français.
01:27:21Et tant qu'il n'est pas revenu,
01:27:23il ne peut pas se remettre.
01:27:25Il pense toujours à son père, il veut son père à la maison.
01:27:29Son père reste prisonnier
01:27:31dans la bande de Gaza.
01:27:33Est-ce que d'autres de vos proches
01:27:35sont eux aussi dans la bande de Gaza ?
01:27:39Au Had, il est encore
01:27:41là-bas, et encore 114
01:27:43personnes sont là-bas.
01:27:45Ils ne sont toujours pas rentrés.
01:27:47Aujourd'hui, c'est impossible
01:27:49pour lui de,
01:27:51vous parliez d'Eitan, de reprendre
01:27:53une vie normale sans son
01:27:55papa. On imagine qu'il évoque
01:27:57son absence tous les jours ?
01:27:59Tous les jours.
01:28:01Oui, c'est ça.
01:28:05Il sait ce que c'est d'être là-bas.
01:28:07Il s'imagine ce que son père passe
01:28:09par là-bas.
01:28:11Comment vous avez réagi à l'annonce de la mort
01:28:13du chef du Hamas,
01:28:15Ismail Danyé ?
01:28:21Ça fait peur.
01:28:23Parce qu'on a peur pour nos proches.
01:28:25Mais je ne suis pas
01:28:27une militaire. Moi, je suis juste
01:28:29un membre de famille
01:28:31qui veut
01:28:33que sa famille soit à la maison
01:28:35déjà. Ça fait 300 jours.
01:28:37On a été
01:28:39emmenés dans cette guerre
01:28:41que pas nous
01:28:43avons commencé.
01:28:49On n'avait pas le choix.
01:28:51On n'a pas le choix. On a été
01:28:53entraînés dans cette guerre.
01:28:55Après les attaques du
01:28:577 octobre, effectivement. Votre quotidien
01:28:59aujourd'hui, il consiste en quoi ?
01:29:01En quoi il a été chamboulé, votre quotidien,
01:29:03depuis les attaques du 7 octobre ?
01:29:05Ces dernières heures, vous avez vu
01:29:07un changement d'état d'esprit
01:29:09en Israël ?
01:29:11Nous, on n'a pas
01:29:13de changement d'état d'esprit.
01:29:15Nous, on fait tout pour amener
01:29:17nos proches. Ce soir,
01:29:19on sera...
01:29:21Il y a un
01:29:23grand assemblement
01:29:25de toutes les familles.
01:29:27Il y aura beaucoup de gens qui vont
01:29:29venir nous soutenir. On va demander
01:29:31de signer le deal.
01:29:33Et on demande aussi au président
01:29:35Macron de tout faire
01:29:37pour amener les
01:29:39deux Français, Hadi Halami
01:29:41et Oscar Calderón.
01:29:43Quand vous parlez de deal, c'est un
01:29:45accord, une trêve ?
01:29:49Un accord. Nous, on veut
01:29:51un accord, on veut une approche à la maison.
01:29:53Les détails, je ne sais pas.
01:29:55Je ne me mêle pas. Je ne comprends pas.
01:29:57Je ne suis pas une militante.
01:29:59Je ne suis pas
01:30:01au gouvernement.
01:30:03Je suis juste quelqu'un
01:30:05qui est très
01:30:07inquiété.
01:30:09C'est le sentiment qui est partagé par les Israéliens
01:30:11qui vous entourent, cette volonté
01:30:13de finalement arrêter cette
01:30:15guerre, de trouver un accord,
01:30:17de permettre aussi la libération des
01:30:19otages qui sont toujours prisonniers dans la bande de Gaza ?
01:30:21Bien sûr.
01:30:23Tout le monde veut
01:30:25que tout le monde revienne.
01:30:2715 otages, tout le monde attend
01:30:29de ça.
01:30:31C'est impossible de vivre
01:30:33en sachant qu'ils sont là-bas, qu'ils sont en train de souffrir.
01:30:35Les femmes se font
01:30:37violer.
01:30:39Les garçons se font battre.
01:30:41C'est impossible de penser à ça.
01:30:43Ils sont encore là-bas 300 jours
01:30:45et ils ne sont toujours pas là.
01:30:47Écoutez, merci beaucoup
01:30:49Débora d'avoir été en direct sur
01:30:51CNews. Votre témoignage
01:30:53est forcément touchant. On pense
01:30:55évidemment à Eitan.
01:30:57C'est bonne nouvelle, bientôt,
01:30:59vraiment bientôt, que tout ça soit fini.
01:31:01Je ne vous ai pas posé la question d'ailleurs, mais
01:31:03quel âge a Eitan, si vous me le permettez ?
01:31:05Eitan,
01:31:07maintenant, il a 13 ans.
01:31:09Quand il a été kidnappé, il avait
01:31:1112 ans. Il était là-bas
01:31:13tout seul quand il a été kidnappé.
01:31:15Merci beaucoup en tout cas, Débora,
01:31:17de votre témoignage touchant.
01:31:19On souhaite bien sûr que
01:31:21Eitan puisse vivre normalement,
01:31:23même si on imagine que c'est forcément
01:31:25compliqué au vu de ce qu'il a vécu et bien sûr
01:31:27au vu de l'absence de son papa.
01:31:29Merci en tout cas d'avoir été en direct
01:31:31avec nous sur CNews, Débora.
01:31:33Et puis on va continuer à évoquer cette question
01:31:35des otages avec vous en direct sur
01:31:37ce plateau. Effectivement,
01:31:39on va reprendre l'aspect
01:31:41plus politique et les opérations militaires
01:31:43notamment. Ces opérations militaires compliquent
01:31:45effectivement la libération des otages aujourd'hui.
01:31:47Juste avant, est-ce que vous avez remarqué
01:31:49quelque chose ? Quand on lui demande
01:31:51pour ses proches, elle répond
01:31:53il y en a encore 150 dans la bande de Gaza.
01:31:55Et c'est très beau
01:31:57comme réponse. C'est-à-dire qu'elle a
01:31:59ses proches évidemment, mais pour elle
01:32:01tous ses proches...
01:32:03C'est une grande famille. C'est une très
01:32:05très belle réponse.
01:32:07Après évidemment, elle l'a dit d'ailleurs
01:32:09à un moment donné on comprend, il y a une véritable déchirure
01:32:11quand vous lui posez la question de savoir
01:32:13si l'élimination du chef
01:32:15du Hamas c'était une bonne nouvelle.
01:32:17Elle ne s'est pas prononcée, on sent que c'est
01:32:19une déchirure à la fois.
01:32:21C'est pas forcément une mauvaise nouvelle pour elle
01:32:23mais ça peut être une mauvaise nouvelle
01:32:25si ça fait que des otages soient abattus
01:32:27parce qu'on parle des otages
01:32:29combien sont vivants aujourd'hui ?
01:32:31Dans quelles conditions vivent-ils
01:32:33ou survivent-ils ?
01:32:35C'est une angoisse permanente, quotidienne
01:32:37pour tous. Alors on parle d'Ethan,
01:32:39son père, quand on a
01:32:4113 ans et qu'on a son père
01:32:43on ne sait pas s'il est en vie, on ne sait pas dans quelles
01:32:45conditions, mais pour tous. Donc c'est une
01:32:47véritable déchirure de savoir
01:32:49est-ce qu'il faut que l'armée y aille
01:32:51ou est-ce qu'il faut que l'armée n'y aille pas
01:32:53pour tenter la voie diplomatique ?
01:32:55Ça veut dire que
01:32:57ceux qui doivent prendre les décisions
01:32:59c'est vraiment des décisions
01:33:01humainement et stratégiquement
01:33:03très très difficiles à prendre.
01:33:05On pense bien sûr à Ethan, 13 ans, qui
01:33:07a dû voir des choses horribles, bien évidemment.
01:33:09On n'est pas rentré dans les détails pour tout simplement
01:33:11une question d'intimité et de respect
01:33:13mais effectivement il a dû voir des choses horribles
01:33:15dans la bande de Gaza. C'est forcément très difficile
01:33:17en 1000 à l'absence de son père bien sûr
01:33:19de voir toutes ces images.
01:33:21Donc situation compliquée en tout cas pour
01:33:23les otages en Israël.
01:33:25Compliqué de plus en plus effectivement
01:33:27de trouver un accord.
01:33:29Vous le voyez déjà hier, on a échangé avec des
01:33:31Israéliens qui étaient notamment directs à Tel Aviv.
01:33:33Pour rejoindre ce que vous disiez, ils se
01:33:35réjouissaient finalement de la mort
01:33:37du chef du Hamas et on peut le comprendre
01:33:39à la suite des attaques du 7 octobre dernier
01:33:41et en même temps ils s'inquiétaient
01:33:43de voir peut-être ces décisions militaires
01:33:45qui auraient des conséquences sur la libération
01:33:47de ces otages.
01:33:49On en revient au coeur de la stratégie
01:33:51annoncée par Benjamin Netanyahou
01:33:53au lendemain du pogrom du 7 octobre.
01:33:55Je vous propose de l'écouter puis après on pourra réagir
01:33:57puisque vous en parlez le Premier ministre israélien
01:33:59qui s'est exprimé effectivement sur les opérations
01:34:01militaires au Liban et à Téhéran.
01:34:05Depuis le début de la guerre
01:34:07j'ai clairement indiqué que nous luttions contre l'axe
01:34:09du mal iranien.
01:34:11Il s'agit d'une guerre d'existence
01:34:13contre des armées terroristes.
01:34:17Dans mon discours au Congrès il y a quelques jours
01:34:19j'ai mentionné trois branches principales
01:34:21de cet axe du mal.
01:34:23Le Hamas, les Houthis et le Hezbollah.
01:34:25Les trois H.
01:34:29Ces derniers jours
01:34:31nous avons porté des coups sévères
01:34:33à chacune d'entre elles.
01:34:35Voilà Benjamin Netanyahou qui parle des trois H,
01:34:37l'axe du mal, sans bien sûr évoquer
01:34:39la mort de ses ennemis.
01:34:41C'est intéressant aussi
01:34:43de voir cela. Amaury.
01:34:45Oui, c'est toute la contradiction de la stratégie de Benjamin Netanyahou
01:34:47qui consiste à concilier à la fois
01:34:49la volonté d'éliminer le Hamas
01:34:51et ses forces opérationnelles
01:34:53et ramener les otages
01:34:55au pays. Il faut quand même rappeler
01:34:57une chose qui est importante, c'est que
01:34:59ces opérations, ces assassinats ciblés
01:35:01et ces opérations qui ont été menées ces derniers jours
01:35:03contre les leaders du Hezbollah
01:35:05et du Hamas sont des opérations de représailles
01:35:07et totalement légitimes
01:35:09qui répliquent non seulement
01:35:11évidemment au pogrom
01:35:13du 7 octobre concernant
01:35:15Ismail Haniyeh et Mohamed Deif
01:35:17mais aussi à l'attaque qui a eu lieu
01:35:19samedi dans le nord d'Israël concernant le numéro 2
01:35:21du Hezbollah. Chaque fois, dans les deux cas,
01:35:23ce sont des opérations de représailles totalement légitimes
01:35:25puisque Israël a été
01:35:27attaqué et la victime dans cette affaire.
01:35:29Une chose est sûre, l'élimination
01:35:31d'Ismail Haniyeh,
01:35:33qu'on savait impliquer
01:35:35très profondément dans les discussions
01:35:37et les négociations qui ont pris ces derniers jours
01:35:39risquent de faire dérailler ces mêmes discussions
01:35:41dans les mois qui viennent.
01:35:43Benjamin Netanyahou
01:35:45qui, on le rappelle, a été vivement critiqué aussi
01:35:47au lendemain des attaques du 7 octobre
01:35:49puisqu'il était en première ligne visé
01:35:51par les failles qu'on évoquait
01:35:53failles de sécurité.
01:35:55Effectivement, sa situation est très compliquée.
01:35:57Il essaye aujourd'hui de faire le nécessaire pour libérer les otages
01:35:59et en tout cas pour éliminer et éradiquer
01:36:01le Hamas puisque c'est l'un des objectifs
01:36:03du gouvernement israélien.
01:36:05Restez avec nous, en tout cas, dans un instant
01:36:07on évoquera une autre actualité, celle des JO
01:36:09et des choses un peu plus positives car il y en a aussi
01:36:11dans l'actualité.
01:36:13Restez avec nous, à tout de suite.
01:36:19De retour dans 180 minutes,
01:36:21il est 16h, on est encore ensemble
01:36:23pendant une heure. Tout de suite, c'est le journal
01:36:25de Maureen Vidal. Rebonjour Maureen.
01:36:27Troisième jour de recherche
01:36:29dans les Vosges pour tenter de retrouver
01:36:31la jeune Lina.
01:36:33L'adolescente de 15 ans disparue en septembre
01:36:35dernier, son ADN a été récemment
01:36:37retrouvé dans une voiture volée.
01:36:39Le conducteur s'est donné la mort
01:36:41depuis. Mais qui est cet homme ?
01:36:43Samuel G. était connu défavorablement
01:36:45de la justice. Le portrait du suspect
01:36:47avec Audrey Bertheau.
01:36:49C'est dans ce quartier de Besançon
01:36:51que le 10 juillet dernier, un homme
01:36:53Samuel G., ancien commercial
01:36:55dans l'automobile, est retrouvé pendu
01:36:57à la fenêtre de cette maison.
01:36:59Les voisins se souviennent de cet homme.
01:37:01À part les voisins
01:37:03qui me confiaient de temps en temps qu'il y avait
01:37:05une musique un peu forte,
01:37:07je n'ai pas eu d'autres échos.
01:37:09Samuel G. était déjà connu défavorablement
01:37:11de la justice, notamment pour vols
01:37:13et violences. Il avait également
01:37:15séjourné plusieurs fois en psychiatrie
01:37:17et avait reconnu auprès d'un expert psychiatre
01:37:19avoir disjoncté
01:37:21à partir de 2023.
01:37:23Le 25 août dernier, à Besançon,
01:37:25il aurait volé le sac à main d'une vieille dame
01:37:27de 90 ans avant d'entrer
01:37:29dans ce supermarché dans le but
01:37:31de braquer la caisse. Il avait le sourire.
01:37:33Je l'ai pris pour un client normal
01:37:35comme les autres. Je vais pour lui rendre
01:37:37la monnaie. C'est là qu'il l'a
01:37:39pris dans la caisse.
01:37:41Au début, je l'arrêtais en disant « mais tu fais quoi ? »
01:37:43et il me fait « arrête ou je te plante ».
01:37:45En fait, il avait un petit couteau dans la main droite.
01:37:47Son visage s'est un peu crispé en mode
01:37:49énervement, mais en même temps paniqué
01:37:51de faire ce qu'il faisait. Un mois après,
01:37:53l'igne a disparu. L'ADN
01:37:55de la jeune femme de 15 ans sera retrouvée
01:37:57dans la voiture de Samuel G.
01:37:59Les recherches continuent dans les Vosges pour tenter
01:38:01de localiser l'igne.
01:38:03Et puis, 500 caravanes sont stationnées
01:38:05illégalement en Vendée. Forcément, les élus
01:38:07sont vend-debout. Les mairies sont fermées
01:38:09depuis hier. Ils protestent contre
01:38:11l'occupation illégale de deux terrains
01:38:13par les gens du voyage et ils dénoncent l'inaction
01:38:15des pouvoirs publics autour de Brétignolles
01:38:17sur mer. Il s'agit d'un terrain
01:38:19pour les grands passages d'été qui est
01:38:21aménagé à grands frais par la communauté
01:38:23de communes. Jean-Michel Decaze s'est rendu
01:38:25sur place.
01:38:27Les 520 caravanes sont installées
01:38:29sur deux terrains privés et publics
01:38:31à Brétignolles sur mer et au Fenouillé
01:38:33en bordure de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
01:38:35Occupation illicite.
01:38:37Les gens du voyage refusent d'aller
01:38:39sur le terrain qui leur est désigné.
01:38:41L'un des pasteurs de la mission évangélique
01:38:43qui ne veut pas être filmé s'explique.
01:38:45Ils nous prennent pour des bêtes. Elle n'est pas convenable
01:38:47du tout. Rendez-vous compte.
01:38:49Ils nous mettent comme ça, près des déchiqueteries, près des purations,
01:38:51près des grandes routes. C'est vrai qu'on embête les gens.
01:38:53Il n'y a pas de problème.
01:38:55En réalité, on n'avait pas d'autre place où s'y mettre.
01:38:57Maintenant, on va partir. Mais c'est fini.
01:38:59On ne viendra plus dans ce pays-là.
01:39:01Voici le terrain en question, aménagé,
01:39:03goudronné aux électricités installées.
01:39:05Emplacement de 5 hectares
01:39:07dans une zone industrielle proche
01:39:09d'une déchetterie et d'une station
01:39:11d'épuration. Le paysage
01:39:13fait objectivement moins vacances
01:39:15que celui-ci. C'est surtout qu'ils veulent
01:39:17s'installer plus au bord de la mer,
01:39:19ce que je peux comprendre avec la période estivale.
01:39:21Mais il faut aussi se dire qu'il y a des lois.
01:39:23Nous, on comprend le mode de vie de la communauté
01:39:25des gens du voyage, on l'accepte, on les reçoit
01:39:27ici depuis de nombreuses années et ça se passe
01:39:29très bien. Mais on investit
01:39:3140 000 euros chaque année dans un terrain de grand passage
01:39:33et aujourd'hui, il est vide depuis
01:39:353 semaines et on utilise des terrains qui ne sont pas
01:39:37autorisés pour ça. Les élus des 14 communes
01:39:39de ce morceau de littoral vendéen
01:39:41ont fermé les mairies jusqu'au
01:39:43départ des campeurs illicites.
01:39:45Une procédure d'expulsion en référé
01:39:47est en cours avec les appels
01:39:49devant les tribunaux. Elle va durer
01:39:51une semaine. Les gens du voyage
01:39:53comptent partir dimanche.
01:39:55Actualité internationale
01:39:57à présent, il s'a fait 300 jours
01:39:59que les otages sont détenus dans la bande
01:40:01de Gaza aujourd'hui. Emmanuel Macron a réagi
01:40:03dans un X. Nous pensons avec émotion
01:40:05aux otages retenus depuis 300 jours par le Hamas.
01:40:07La France continue d'œuvrer pour que
01:40:09tous soient libérés, a déclaré le chef
01:40:11de l'État.
01:40:13Israël a annoncé la mort de
01:40:15Mohamed Deyif, chef militaire
01:40:17du Hamas, éliminé dans une frappe israélienne
01:40:19le 13 juillet dans la bande de Gaza.
01:40:21Deyif a dirigé, planifié
01:40:23et exécuté le massacre du 7 octobre,
01:40:25a ajouté l'armée israélienne. Au moment de ces frappes
01:40:27par Khan Younes, le Hamas avait annoncé la mort
01:40:29de 90 personnes, mais niait le décès
01:40:31de Mohamed Deyif. Et puis de son côté,
01:40:33Tzahal continue d'évoquer
01:40:35les opérations pour éliminer
01:40:37ses ennemis. On vient d'en parler, Mohamed
01:40:39Deyif, Ismail Haniyeh, Fouad
01:40:41Choquer, les chefs militaires
01:40:43de groupes ennemis d'Israël sont
01:40:45centralisés. On a un détail
01:40:47avec Marie-Léa Chevalier.
01:40:49C'est une nouvelle victoire
01:40:51pour Tzahal. L'armée israélienne
01:40:53a annoncé la mort de Mohamed Diab El Masri,
01:40:55aussi appelé Mohamed Deyif.
01:40:57Il était le chef des brigades Ezzedine Al Kassam,
01:40:59la branche militaire du Hamas.
01:41:01Organisateur de plusieurs attentats en Israël,
01:41:03il a été ciblé par une frappe
01:41:05à la mi-juillet. C'est le ministre de la Défense israélienne
01:41:07qui l'a annoncé sur X.
01:41:09Mohamed Deyif, l'Oussama Ben Laden
01:41:11de Gaza a été éliminé le 13 juillet
01:41:132024. Il s'agit d'une étape importante
01:41:15dans le processus de démantèlement du Hamas
01:41:17en tant qu'autorité militaire et gouvernementale
01:41:19à Gaza. L'establishment
01:41:21de la Défense d'Israël poursuivra les terroristes
01:41:23du Hamas, à la fois les planificateurs
01:41:25et les auteurs du massacre du 7 octobre.
01:41:27Nous ne nous reposerons pas tant que
01:41:29cette mission n'aura pas été accomplie.
01:41:31Depuis les attaques du 7 octobre, l'armée israélienne
01:41:33a éliminé quatre des principaux chefs
01:41:35du Hamas. En janvier dernier,
01:41:37Saleh El Harouri, considéré comme le numéro
01:41:392 du Hamas, était abattu au sud
01:41:41de Beyrouth. Fin mars,
01:41:43des frappes israéliennes à Gaza anéantissaient
01:41:45Marwa Nissa, alors commandant adjoint
01:41:47de la branche armée du Hamas. Il est considéré
01:41:49comme l'une des têtes pensantes du 7 octobre.
01:41:51Dans la nuit du 30 juillet,
01:41:53c'est Ismail Haniyeh, chef politique du Hamas
01:41:55qui a été tué. Désormais,
01:41:57Tzahal Trakia Asinowar, actuel
01:41:59chef du bureau politique du Hamas,
01:42:01l'homme reste introuvable et serait probablement
01:42:03dans les tunnels de la bande de Gaza.
01:42:05Et puis de violents
01:42:07incendies frappent l'Europe
01:42:09suite aux fortes chaleurs de ces derniers jours.
01:42:11Italie, Bulgarie, Grèce,
01:42:13Albanie, les incendies font rage
01:42:15en Méditerranée, provoquant l'évacuation
01:42:17de milliers de touristes, notamment
01:42:19en Italie et la mobilisation de beaucoup
01:42:21de pompiers dans
01:42:23ces pays. Mathilde Ibanez.
01:42:25Les rues de Rome emprunt un
01:42:27épérideau de fumée noire. Mercredi
01:42:29après-midi, un important incendie
01:42:31s'est déclaré sur la colline boisée de
01:42:33Monte Mario, la réserve naturelle
01:42:35la plus haute de la capitale italienne.
01:42:37C'est vraiment très important, cela a
01:42:39commencé à l'heure du déjeuner et s'est développé
01:42:41tout au long de l'après-midi. Un feu
01:42:43impressionnant qui a forcé l'évacuation
01:42:45de la cour de justice, de l'observatoire
01:42:47astronomique et de plusieurs
01:42:49immeubles résidentiels dans l'ouest de Rome.
01:42:51Les bureaux de la raille, la chaîne
01:42:53audiovisuelle publique ont dû également
01:42:55être évacués. Sur place,
01:42:57trois hélicoptères et dix équipes de pompiers
01:42:59ont été déployés pour éteindre l'incendie,
01:43:01maîtrisé difficilement depuis.
01:43:03Des chaleurs étouffantes
01:43:05et des incendies frappent d'autres pays d'Europe
01:43:07comme en Macédoine du Nord.
01:43:09Le pays est depuis mardi victime de
01:43:11nombreux incendies de forêt, attisés par
01:43:13des vents violents dans les Balkans.
01:43:15Sur place, des centaines
01:43:17de pompiers tentent de lutter contre les flammes.
01:43:19Plusieurs maisons ont été brûlées,
01:43:21un homme a été tué, des centaines
01:43:23de personnes ont dû être évacuées.
01:43:25Partout où l'on regarde, il y a du feu. Je ne sais pas
01:43:27si c'est dû à un facteur humain ou un
01:43:29dysfonctionnement de l'électricité. Nous sommes
01:43:31tous inquiets, même si c'est l'été et qu'il fait
01:43:33chaleure étouffante, c'est terrible.
01:43:35La Grèce fait face à un nouvel été rythmé
01:43:37par les flammes. Plus de 200 pompiers,
01:43:3913 avions et 6 hélicoptères
01:43:41tentaient de contenir l'incendie situé
01:43:43à environ 60 km d'Athènes
01:43:45face à des habitants
01:43:47impuissants.
01:43:49Aucun pays du sud de l'Europe n'est épargné
01:43:51avec des températures extrêmement élevées.
01:43:53La Croatie, la Bulgarie,
01:43:55l'Espagne, l'Albanie luttent
01:43:57activement contre les flammes.
01:43:59Et puis au Royaume-Uni, l'adolescent
01:44:01de 17 ans qui est accusé
01:44:03d'avoir assassiné 3 petites filles
01:44:05a été placé en détention provisoire.
01:44:07Il est inculpé pour 10 tentatives
01:44:09de meurtre. Les faits se sont déroulés
01:44:11à Southport, en plein cours de danse.
01:44:13L'assaillant serait rentré au rite,
01:44:15attaqué au couteau. Plusieurs enfants, le
01:44:17Royaume-Uni est depuis sous le choc
01:44:19des affrontements violents entre manifestants
01:44:21et forces de l'ordre ont éclaté hier.
01:44:23Le Premier ministre a dénoncé ces
01:44:25heurts comme une insulte envers une
01:44:27population en deuil. On fait le point sur
01:44:29la situation avec Alice Sommerer.
01:44:33C'est encadré par un important
01:44:35dispositif de police que le coupable
01:44:37présumé de l'attaque de Southport est
01:44:39arrivé au tribunal de Liverpool. L'adolescent
01:44:41a été placé en détention provisoire.
01:44:43Il est inculpé pour le meurtre de 3 fillettes
01:44:45ainsi que pour 10 tentatives de meurtre.
01:44:478 enfants et 2 adultes ont été
01:44:49aussi blessés pendant l'attaque. Ce drame a
01:44:51heurté tout le Royaume-Uni. Depuis lundi,
01:44:53des manifestations ont éclaté dans plusieurs
01:44:55villes. Hier soir à Londres, ils étaient
01:44:57plusieurs centaines de drapeaux anglais en main
01:44:59à manifester devant Downing Street, la résidence
01:45:01officielle du Premier ministre. Pour eux,
01:45:03cette agression était celle de trop.
01:45:05Qu'il s'agisse d'un terroriste ou d'autre
01:45:07chose, le meurtre de ces fillettes a été
01:45:09la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.
01:45:11Nous en avons assez.
01:45:13Je suis fier d'être anglais
01:45:15mais en voyant l'état de déclin de notre
01:45:17pays ces dernières années, j'en ai assez.
01:45:19Nous devons nous unir, nous devons être
01:45:21entendus. Après ce drame,
01:45:23l'émotion reste vive à Southport.
01:45:25La population endeuillée continue
01:45:27de rendre hommage aux trois fillettes.
01:45:29Voilà, c'est la fin de ce
01:45:31journal. Merci beaucoup, Maureen Vidal.
01:45:33On vous retrouve à 16h30 pour un
01:45:35dernier journal. Et puis,
01:45:37chez vous, restez avec nous. Dans quelques minutes,
01:45:39on évoquera
01:45:41les Jeux olympiques. On parlera des Jeux olympiques,
01:45:43de Léo Marchand, bien sûr, incroyable
01:45:45athlète, incroyable nageur
01:45:47qui est Léo Marchand. On en parlera avec
01:45:49Franck Tapiro. Et puis, bien sûr, on évoquera
01:45:51aussi les Légions d'honneur. Tiens, cette question,
01:45:53est-ce qu'il faut récompenser de la Légion d'honneur
01:45:55tous les médaillés d'or français des Jeux olympiques ?
01:45:57Tout ça, ce sera juste après
01:45:59cette interview rediffusée.
01:46:01Bien sûr, c'était ce matin avec Thomas Bonnet,
01:46:03interview de CNews et Europe 1.
01:46:05Et l'invité du jour, c'était le député
01:46:07de la France insoumise, Antoine Léaumant.
01:46:09A tout de suite.
01:46:11Bonjour Antoine Léaumant. Merci d'être
01:46:13en direct pour la grande interview sur
01:46:15Europe 1 et sur CNews. Hier,
01:46:17Léon Marchand a fait résonner la Marseillaise
01:46:19à deux reprises à la Défense
01:46:21Arena. Deux médailles d'or pour
01:46:23le nageur français de 22 ans. Est-ce que, comme des
01:46:25millions de Français, vous avez vibré
01:46:27devant les performances du
01:46:29nageur ? Écoutez, je n'ai pas pu regarder
01:46:31mais je suis très heureux que
01:46:33nous ayons gagné ces médailles d'or.
01:46:35Et je le félicite évidemment à Léon Marchand.
01:46:37J'ai lu un article ce matin qui disait
01:46:39qu'il avait remonté à la dernière seconde
01:46:41dans la première épreuve. Et vraiment,
01:46:43c'est une grande fierté pour notre pays qu'on
01:46:45encaisse comme ça un grand nombre de médailles d'or
01:46:47en ce moment. Donc, c'est une grande fierté qu'il ait réussi
01:46:49à obtenir ces deux médailles. Est-ce que vous êtes
01:46:51gagné par la ferveur des Jeux Olympiques ?
01:46:53On voit quand même une ambiance, en tout cas, à Paris.
01:46:55Pour ceux qui habitent à Paris, il y a une ambiance
01:46:57spéciale pour les Jeux Olympiques. Alors, j'ai malheureusement
01:46:59peu de temps pour l'instant pour
01:47:01m'y intéresser en détail. Mais je regarde
01:47:03assez régulièrement le classement des médailles
01:47:05pour ma part. Je regarde où on en est dans
01:47:07le classement des pays. Et oui,
01:47:09moi, je suis toujours très heureux
01:47:11quand il y a des moments sportifs comme ça qui permettent de rassembler
01:47:13le peuple français. Vous regardez le classement
01:47:15de la France. Donc, vous ne partagez peut-être pas la ligne de
01:47:17votre collègue député insoumis qui dit que
01:47:19la couverture des JO est un peu trop
01:47:21chauvine. Il parle même de régression
01:47:23nationaliste. Il dit qu'en clair, le service
01:47:25public s'attarde trop sur les performances des Français.
01:47:27Je pense que ce qu'il a voulu dire, c'est que ça pourrait être intéressant
01:47:29de mettre en lumière un certain nombre d'athlètes
01:47:31d'autres pays parce qu'il n'y a pas que la France
01:47:33qui gagne des médailles. Et l'idée de l'olympisme,
01:47:35c'est aussi de faire la paix
01:47:37par le sport, d'une certaine manière. Donc, je pense
01:47:39que c'est ça qu'a voulu dire mon collègue.
01:47:41Et après, je crois aussi que
01:47:43nos compatriotes aiment beaucoup
01:47:45pouvoir voir que nos sportifs
01:47:47obtiennent des médailles, que c'est une réussite
01:47:49pour le sport français, une réussite
01:47:51pour celles et ceux qui font les formations
01:47:53des sportifs français, pour les clubs aussi
01:47:55qui portent nos sportifs à ce
01:47:57niveau-là de la compétition. Et en tout cas, c'est
01:47:59toujours une fierté pour notre pays quand on engrange comme ça
01:48:01les médailles. Et on est très fiers de nos
01:48:03sportifs français.
01:48:04Puisqu'on parle des JO, un mot quand même sur la
01:48:06cérémonie d'ouverture. Jean-Luc Mélenchon a émis
01:48:08un certain nombre de critiques, particulièrement
01:48:10sur deux tableaux, celui qui concerne la révolution
01:48:12et celui qui ressemblait
01:48:14de très près à la Seine.
01:48:16Est-ce que vous aussi, vous avez des réserves
01:48:18sur cette cérémonie ?
01:48:20Moi, j'ai adoré cette cérémonie d'ouverture.
01:48:22J'ai trouvé qu'elle était
01:48:24très typiquement française et qu'elle racontait
01:48:26une histoire assez belle de notre pays
01:48:28qui commence à la révolution française
01:48:30et qui passe par Louise Michel,
01:48:32par la Commune de Paris et qui arrive
01:48:34jusqu'à aujourd'hui en mettant en lumière
01:48:36le peuple français tel qu'il est et non pas
01:48:38tel que certains voudraient qu'il soit
01:48:40trop pris
01:48:42dans des images passéistes, je crois.
01:48:44Moi, j'ai trouvé que c'était une très belle cérémonie
01:48:46et en même temps, je comprends l'idée
01:48:48que porte Jean-Luc Mélenchon, qui est l'idée qu'on peut
01:48:50critiquer l'art. Vous savez, le fait
01:48:52que Jean-Luc dise une représentation
01:48:54de Marie-Antoinette décapitée,
01:48:56ce n'est pas forcément génial, ça n'empêchera pas
01:48:58que lui comme moi défendions
01:49:00l'un et l'autre l'abolition de la peine de mort
01:49:02et que nous ne voulions pas revenir à la peine de mort.
01:49:04Certains dans notre pays ont proposé pendant
01:49:06longtemps le retour de la peine de mort, mais ils ne sont pas
01:49:08à trouver dans notre camp.
01:49:09Un dernier mot sur les JO, il y a eu une polémique.
01:49:11Vous vous diriez que la délégation israélienne
01:49:13est la bienvenue en France et qu'elle doit être
01:49:15bien accueillie. La délégation
01:49:17israélienne doit évidemment être accueillie
01:49:19normalement et dans des conditions de sécurité normales.
01:49:21Le sujet qui était posé par mon collègue
01:49:23Thomas Portes, c'était de dire que si
01:49:25les Russes défilent sous pavillon nôtre,
01:49:27il faut faire la même chose pour les athlètes israéliens.
01:49:29Les situations internationales sont très différentes pour autant.
01:49:31Je pense que ça, tout le monde peut l'entendre.
01:49:33C'est-à-dire que dans des situations dans lesquelles il y a des guerres
01:49:35et où ce sont des bombardements
01:49:37qui parfois tuent, par exemple, des enfants
01:49:39parce qu'en Palestine, on n'en parle pas.
01:49:41On en parle beaucoup moins dans la période actuelle.
01:49:43Mais ce sont 40 000 personnes qui se sont
01:49:45fait tuer, dont essentiellement des femmes et des enfants.
01:49:47Il n'est pas normal que si
01:49:49on édicte une règle pour les
01:49:51sportifs russes, on n'édicte pas une règle
01:49:53similaire pour les sportifs israéliens.
01:49:55D'autant plus que TSAHAL, l'armée d'Israël,
01:49:57faisait le lien en 2021 dans une vidéo
01:49:59entre d'un côté les sportifs
01:50:01et de l'autre l'armée. C'est bien la preuve
01:50:03qu'il y a une idée d'associer
01:50:05les sportifs à une logique militaire
01:50:07chez Israël. Ça aurait été
01:50:09une manière de traiter tout le monde
01:50:11sur un pied d'égalité.
01:50:13Venons-en à la situation internationale.
01:50:15L'actualité nous emmène au Proche-Orient.
01:50:17L'élimination du chef du Hamas, Ismail Haniyeh, n'a pas été
01:50:19revendiquée officiellement par Israël
01:50:21mais Benyamin Netanyahou a déclaré hier
01:50:23avoir porté des coups sévères
01:50:25à ses ennemis. Une référence aussi à l'élimination
01:50:27d'un des dirigeants du Hezbollah.
01:50:29Quel regard vous portez sur ces opérations ?
01:50:31Je suis très inquiet parce que
01:50:33ces opérations sont des violations
01:50:35des frontières des pays qui sont voisins.
01:50:37Et le principal risque
01:50:39actuellement dans la région, c'est précisément
01:50:41qu'il y a un embrasement qui touche d'autres pays.
01:50:43Je rappelle qu'au Liban, par exemple,
01:50:45nous avons une force qui est en place
01:50:47au Liban, qui est la Finul, qui compte 700
01:50:49militaires français. Donc, on ne peut pas
01:50:51se dire que c'est anodin
01:50:53le fait qu'Israël bombarde
01:50:55son voisin, bombarde la capitale
01:50:57de son voisin, et qu'ensuite,
01:50:59on se retrouve dans une situation
01:51:01qui peut provoquer un embrasement. Nous, les Français,
01:51:03avons une responsabilité particulière
01:51:05en raison précisément de notre présence.
01:51:07Et moi, je suis inquiet pour nos militaires
01:51:09français. Même si c'est pour éliminer
01:51:11des personnes qui ont des liens avec des organisations
01:51:13qui ont participé à des actions
01:51:15terroristes. Précisément, ça n'est pas le sujet.
01:51:17Et c'est précisément le sujet
01:51:19sur lequel essaie de nous emmener Israël.
01:51:21C'est en raison du motif qu'on essaye
01:51:23de tuer des chefs d'organisation
01:51:25avec lesquels on n'est pas
01:51:27forcément en accord. Mais
01:51:29en raison de ça, alors, on fait
01:51:31une violation de la frontière de son voisin.
01:51:33Et ça, c'est une violation du droit international.
01:51:35Personne ne peut accepter ça. Est-ce qu'on accepterait
01:51:37que la Belgique vienne bombarder
01:51:39Paris pour cibler quelqu'un avec qui elle n'est pas
01:51:41d'accord ? Bien sûr que non !
01:51:43Même si nous-mêmes n'étions pas nécessairement
01:51:45d'accord avec la personne qui se fait tuer
01:51:47dans cette frappe.
01:51:49Mais c'est ça le sujet qui est en jeu. C'est
01:51:51est-ce que, oui ou non, on va vers un embrasement
01:51:53généralisé de la région ? L'ONU est très inquiète
01:51:55sur ce sujet-là. Mais il ne s'agit pas d'un désaccord,
01:51:57il s'agit d'une organisation terroriste
01:51:59qui appelle à l'éradication de l'État d'Israël.
01:52:01Bien sûr, mais moi, je ne suis pas
01:52:03d'accord avec le chef du Hamas si c'est
01:52:05ce que vous essayez de savoir. Vous le qualifiez de terroriste, d'ailleurs, le chef du Hamas ?
01:52:07Mais le responsable
01:52:09politique du Hamas
01:52:11est la personne qui est le penseur
01:52:13politique du Hamas. Donc, évidemment,
01:52:15c'est un islamiste, c'est quelqu'un
01:52:17qui a une logique de division en raison de la religion.
01:52:19On n'est pas d'accord avec cette manière-là
01:52:21de faire des choses. Mais dans les attaques du 7 octobre,
01:52:23évidemment, il y a des attaques terroristes. Quand on va
01:52:25tuer des gens dans une fête, évidemment que ça correspond
01:52:27à un acte terroriste. Mais le sujet
01:52:29qui est posé, c'est un sujet de droit international.
01:52:31C'est que souhaitons-nous
01:52:33pour cette région du monde ? Et on voit que le point
01:52:35de départ est évidemment ce qui se passe
01:52:37en Palestine. Le point de départ,
01:52:39c'est la question du cessez-le-feu en Palestine.
01:52:41C'est qu'on arrête le massacre qui est en cours
01:52:43en Palestine. Parce que le risque, désormais, c'est qu'il y ait
01:52:45un embrasement de la région. Parce qu'il n'y a pas seulement
01:52:47l'Iran et
01:52:49le Liban. Il y a aussi le Yémen
01:52:51qui est dans une situation très complexe
01:52:53et où il y a des échanges de tirs entre
01:52:55Yémen et Israël. Donc c'est toute cette région-là
01:52:57du monde. La voix de la France doit être toujours la même.
01:53:01Celle de la diplomatie et de la paix. C'est de faire
01:53:03en sorte que dans cette région du monde,
01:53:05on arrive à un cessez-le-feu et qu'on aboutisse
01:53:07sur des solutions diplomatiques.
01:53:09Je voudrais dire une dernière chose, si vous le permettez, car c'est un sujet
01:53:11dont on ne parle pas beaucoup, mais il y a des otages
01:53:13français détenus en Iran. Et je voudrais
01:53:15saluer et dire que
01:53:17nous demandons leur libération de
01:53:19Cécile Colère, Jacques Pari et Louis Armand. Parce qu'on n'en
01:53:21parle pas de la présence
01:53:23des otages français au Liban
01:53:25en Iran, et je souhaitais le faire.
01:53:27Il y a aussi des otages français retenus toujours dans la bande de Gaza.
01:53:29Vous appelez là aussi à leur libération ?
01:53:31Bien sûr, évidemment que nous appelons à la libération des otages dans la bande de Gaza.
01:53:33Mais je signale que
01:53:35en faisant ce que fait M. Netanyahou
01:53:37et d'ailleurs, c'est une critique qui est portée
01:53:39en Israël par un certain nombre de personnes
01:53:41qui manifestent contre M. Netanyahou.
01:53:43En faisant ce qu'il fait,
01:53:45il empêche la libération des otages.
01:53:47Parce qu'il y a eu plusieurs propositions
01:53:49de cessez-le-feu qui ont été faites avec,
01:53:51contrepartie, la libération des otages.
01:53:53Et M. Netanyahou, pour l'instant, a refusé.
01:53:55On va revenir à la situation en France.
01:53:57Vous étiez hier à l'usine Duralex
01:53:59dans le Loiret, aux côtés notamment de Lucie Castet
01:54:01ou encore Marine Tondelier. Alors c'est une usine
01:54:03qui a validé un projet de coopérative
01:54:05pour sauver un certain nombre d'emplois.
01:54:07Quel était le message et le sens
01:54:09de votre visite sur place ?
01:54:11Déjà, c'est de soutenir évidemment les salariés.
01:54:13Parce que, pour expliquer un peu ce qui s'est passé,
01:54:15l'entreprise a été en difficulté en raison
01:54:17notamment de la crise
01:54:19énergétique. Et les 228,
01:54:21en fait 226,
01:54:23parce qu'il y en a qui sont partis en retraite,
01:54:25mais les 226 postes qui existaient
01:54:27dans l'entreprise sont sauvés
01:54:29par cette reprise en coopérative.
01:54:31Qu'est-ce qu'une coopérative ? Qu'est-ce que ça permet ?
01:54:33Ça permet que les salariés soient détenteurs de leur entreprise
01:54:35et prennent les décisions sur
01:54:37l'orientation stratégique de l'entreprise.
01:54:39Et vous savez, on a discuté hier avec les syndicats
01:54:41et ils ont eu une formule qui m'a bien plu. Ils ont dit
01:54:43« Désormais, on peut décider que l'argent reste
01:54:45en France pour être investi en France, pour améliorer
01:54:47l'outil de production, plutôt que de partir en Suisse
01:54:49ou au Panama ». Oui, c'est exactement ça.
01:54:51Quand les salariés détiennent leur entreprise,
01:54:53en général, ce qu'ils font avec l'argent
01:54:55que l'entreprise obtient, c'est soit de l'investissement,
01:54:57soit verser des plus gros salaires,
01:54:59soit embaucher des gens. Bref,
01:55:01c'est une production et une manière de faire
01:55:03qui est utile pour l'ensemble de la société.
01:55:05Le format de la coopérative, c'est quelque chose
01:55:07que vous envisagez pour relancer l'industrie
01:55:09en France et demain vous arrivez aux responsabilités ?
01:55:11Évidemment, et c'est quelque chose que nous portons depuis longtemps.
01:55:13C'est la question de la démocratie dans l'entreprise.
01:55:15Vous savez, hier, on fêtait, enfin on ne fêtait pas,
01:55:17mais on commémorait l'assassinat de Jean Jaurès.
01:55:19Jaurès disait que la révolution
01:55:21avait fait le citoyen maître dans la cité
01:55:23mais l'avait laissé serre dans l'entreprise.
01:55:25C'est un petit peu ça. Nous, ce qu'on propose, c'est aussi
01:55:27qu'en prenant davantage de décisions dans leurs entreprises
01:55:29et je pense que vos téléspectateurs
01:55:31le savent ça, que parfois
01:55:33ils voient des mauvaises décisions qui sont prises
01:55:35par les grands dirigeants, qui sont un peu loin
01:55:37de l'entreprise, mais que eux, s'ils avaient
01:55:39eu la possibilité de décider, ils auraient changé
01:55:41ça ou ça pour que ça aille mieux, pour que la production
01:55:43soit meilleure et pour que les conditions de travail s'améliorent.
01:55:45C'est justement ça que ça permet, une scope,
01:55:47une entreprise coopérative. C'est que les salariés
01:55:49décident et qu'ils fassent avancer leur entreprise.
01:55:51Qu'est-ce que vous répondez à ceux qui vous accusent
01:55:53d'une forme de récupération, de coup de com'
01:55:55pour ceux qui n'ont pas vu les images et pour nos auditeurs
01:55:57sur Europe 1 ? Vous étiez vêtu de bleu de travail
01:55:59hier avec Olivier Faure, Marine Tendelier
01:56:01et Lucie Castet. Le maire d'Orléans
01:56:03parle d'un coup de com', le ministre démissionnaire
01:56:05de l'industrie dit que vous étiez venu saluer
01:56:07son action. Vous n'avez pas forcément été très bien
01:56:09accueilli par un certain nombre de représentants politiques.
01:56:11Non mais ça me fait beaucoup rire parce que si on va
01:56:13dans l'entreprise, c'est à l'invitation des salariés,
01:56:15c'est avec l'accord des salariés. Vous pensez qu'on visite
01:56:17une usine sans que les salariés soient d'accord ?
01:56:19Bien sûr que non, ça n'arrive pas. Ensuite, le bleu
01:56:21de travail. Mais pourquoi exactement met-on
01:56:23cette veste bleue ? Parce qu'il peut y avoir
01:56:25des projections, il peut y avoir...
01:56:27C'est une tenue de protection, on n'a pas parlé de nos chaussures
01:56:29de sécurité. Je pense que ceux qui font la critique
01:56:31soit n'ont jamais travaillé dans une usine,
01:56:33soit n'ont jamais visité d'usine
01:56:35parce que dans n'importe quelle usine qu'on visite,
01:56:37il y a une tenue de sécurité, et en l'occurrence,
01:56:39là, c'est le bleu de travail, la tenue de sécurité.
01:56:41Voilà, le bleu de travail, il a une fonction,
01:56:43il protège les habits des salariés.
01:56:45On fait comme les salariés,
01:56:47on met le bleu de travail parce que ça nous a été
01:56:49demandé. Et ensuite, sur la question
01:56:51de la récupération politique. Là encore, ça me fait bien rire.
01:56:53Alors voilà, tout le monde qui devient
01:56:55favorable au fait qu'on fasse des coopératives,
01:56:57mais j'attends de voir Monsieur l'Escure,
01:56:59enfin non, j'attends pas de le voir parce que j'espère qu'il s'en aille
01:57:01et qu'il dégage et qu'on prenne sa place, mais par contre
01:57:03j'attends de voir les macronistes
01:57:05défendre maintenant de manière
01:57:07sérieuse et rigoureuse le modèle coopératif
01:57:09qu'ils critiquaient dans notre programme en disant
01:57:11que c'était le communisme et le bolchevisme.
01:57:13Donc, vous savez, Monsieur
01:57:15l'Escure m'a fait un peu rire parce que
01:57:17sa prétendue aide de 19 millions
01:57:19d'euros, sur cette aide, il y a 15 millions d'euros
01:57:21qui sont en prêt en raison de l'augmentation des coûts
01:57:23de l'énergie. Coûts de l'énergie dont
01:57:25il aurait pu demander
01:57:27le blocage des prix de l'énergie, c'est-à-dire
01:57:29il se félicite de son inaction
01:57:31dans un autre secteur qui, par ailleurs,
01:57:33a touché l'intégralité du peuple français avec l'augmentation
01:57:35des factures d'énergie. Ces gens sont des pitres.
01:57:37Ces gens sont des pitres qui
01:57:39n'ont rien fait, ne font rien, et ensuite
01:57:41viennent faire la leçon à ceux qui sont aux côtés des salariés.
01:57:43Il nous reste un peu plus de deux minutes. Un mot
01:57:45sur Lucie Castet. Mme Macron a semblé
01:57:47opposer une fin de non-recevoir à sa candidature
01:57:49pour le poste de Matignon. Est-ce que vous y croyez toujours ?
01:57:51Est-ce qu'elle va arriver à Matignon, toujours, selon vous ?
01:57:53Bah oui ! Moi, je soutiens évidemment
01:57:55la candidature de Lucie Castet. Elle est soutenue par
01:57:57l'ensemble du Nouveau Front Populaire. La logique
01:57:59d'une élection depuis
01:58:011877, c'est que la force politique
01:58:03arrivée en tête, gouverne le pays.
01:58:05Ou au minimum, essaye de gouverner le pays.
01:58:07J'en entends beaucoup qui nous disent qu'ils vont faire
01:58:09une motion de censure si jamais c'est un gouvernement...
01:58:11Certainement un gouvernement avec des membres de LFD,
01:58:13une motion de censure immédiatement. J'attends de voir
01:58:15des gens qui vont faire une motion de censure
01:58:17contre l'augmentation du SMIC,
01:58:19avec l'abrogation de la réforme des retraites,
01:58:21contre le blocage des prix.
01:58:23Ça veut dire que texte par texte, pour être très concret
01:58:25pour les auditeurs et les téléspecteurs qui nous écoutent,
01:58:27sur un texte comme l'abrogation de la réforme
01:58:29des retraites par exemple, vous pourriez vous allier
01:58:31avec le Rassemblement National parce que vous avez le même but.
01:58:33Vous n'avez pas tout à fait compris la logique.
01:58:35C'est qu'à l'intérieur de l'Assemblée Nationale,
01:58:37chacun vote comme il veut. Donc s'il y en a qui ont envie
01:58:39de soutenir nos propositions,
01:58:41je ne fais jamais de tri dans les gens qui soutiennent...
01:58:43Même avec le Rassemblement National. Mais enfin,
01:58:45le Rassemblement National, ils ont voté contre
01:58:47l'augmentation du SMIC par exemple. Si d'un seul coup
01:58:49ils décident qu'ils sont pour l'augmentation du SMIC,
01:58:51mais c'est très bien, c'est une bonne
01:58:53nouvelle si jamais le Rassemblement National
01:58:55d'un seul coup a compris que le problème c'était
01:58:57l'augmentation des salaires dans ce pays. Mais jusqu'à présent,
01:58:59ils ont plutôt dit l'inverse. Ils ont même dit que c'était pas
01:59:01possible de le faire. Sur Lucie Castex, comment vous
01:59:03vous dites vouloir contraindre le président
01:59:05de la République à la nommer à Matignon ? Par quels
01:59:07moyens ? Est-ce qu'une mobilisation dans la rue
01:59:09par exemple, ça fait partie de vos possibilités ? Bien sûr.
01:59:11Les choses que vous envisagez. Bien sûr, mais c'est pas
01:59:13à nous d'en décider depuis un bureau
01:59:15en disant, allez maintenant c'est l'heure de la Révolution, c'est pas comme ça
01:59:17que ça se passe. Mais vous appelez à la Révolution. Mais non,
01:59:19on n'appelle pas à la Révolution. Je suis en train de vous dire que précisément,
01:59:21ce qui s'est passé par exemple en 1936,
01:59:23c'est qu'il y avait des grandes mobilisations
01:59:25populaires pour demander l'augmentation des salaires,
01:59:27pour demander l'application du programme du Front
01:59:29Populaire. Là, nous sommes dans une situation où le président
01:59:31de la République, de manière autoritaire,
01:59:33décide de faire autre chose que le résultat des urnes.
01:59:35M. Macron a dissous. Il a dit qu'il fallait
01:59:37une respiration démocratique. Il y a eu
01:59:39une respiration démocratique. Le nouveau Front Populaire
01:59:41est arrivé en tête et M. Macron refuse
01:59:43d'entendre la respiration démocratique.
01:59:45Eh bien, à un moment donné, il doit céder ou
01:59:47s'en aller. Et ça deviendra, lui, le problème
01:59:49dans notre pays. Un dernier mot très rapidement sur les critiques
01:59:51de François Ruffin contre la stratégie de la
01:59:53France Insoumise. Il dit qu'il ne faut pas opposer la France
01:59:55des Tours et la France des Bours. Est-ce que, d'une certaine
01:59:57manière, vous comprenez ce que dit François Ruffin
01:59:59aujourd'hui, qui a quitté, on le précise, le groupe de la
02:00:01France Insoumise ? Moi, j'ai du mal à comprendre
02:00:03pourquoi lui sépare comme ça la France des Tours
02:00:05et la France des Bours. Parce que ce qui compte, c'est
02:00:07qu'il y a une France populaire. Et d'une certaine
02:00:09manière, ce qui divise entre
02:00:11ce qu'il appelle la France des Tours et la France des Bours,
02:00:13c'est le racisme. C'est pas
02:00:15les gens dans les Tours qui ont un problème avec les gens
02:00:17dans les Bours. C'est plutôt l'inverse, en l'occurrence.
02:00:19Et les gens qui ont un problème avec les gens dans
02:00:21les Tours, ils oublient que, pour une large
02:00:23partie, ce sont ceux qui font tourner
02:00:25le pays par leur travail. Et je pense
02:00:27qu'il y a beaucoup de racisme qui est construit
02:00:29en particulier par un système médiatique
02:00:31qui encourage le racisme dans la
02:00:33population française. Et que si
02:00:35il y avait un peu plus de
02:00:37partage des réalités des uns et des autres,
02:00:39je crois que cela serait utile
02:00:41pour l'unité du peuple français. Merci Antoine
02:00:43Léaumant. C'était votre grande interview
02:00:45en direct sur CNews et sur Europe 1.
02:00:55Et voilà la grande interview avec
02:00:57Thomas Bonnet et Antoine Léaumant, député
02:00:59de la France Insoumise. Restez
02:01:01avec nous. Dans un instant, on évoquera
02:01:03cette question des Légions
02:01:05d'honneur. Est-ce que les médaillés d'or
02:01:07doivent obtenir automatiquement la Légion
02:01:09d'honneur ? On verra que Amélie Houdéa
02:01:11de Castera, ministre des Sports
02:01:13sortante, s'est exprimée à ce sujet ce matin.
02:01:15On l'écoutera. Mais juste avant aussi, il y aura
02:01:17le JT de Maureen Vidal. Restez avec
02:01:19nous. A tout de suite.
02:01:23De retour dans
02:01:25180 minutes Info
02:01:27été. Il nous reste encore une petite
02:01:29demi-heure. Un peu moins d'ailleurs. Ensemble,
02:01:31jusqu'à 17h. Tout de suite, c'est le
02:01:33journal de Maureen Vidal. Et on
02:01:35commence avec cette fusillade sur
02:01:37fond de trafic de stupéfiants
02:01:39à Valence. Et oui, c'était dans la nuit
02:01:41de lundi à mardi dans le quartier
02:01:43des Fonds Barlettes. Trois personnes
02:01:45ont été blessées. Le ou les
02:01:47tireurs sont toujours activement recherchés.
02:01:49Mathilde Couvillier-Fleurnoy et Olivier
02:01:51Madinier. Trois jeunes
02:01:53hommes âgés de 18 à 22 ans ont
02:01:55été blessés par balle dans la soirée de ce lundi
02:01:57à Valence. Et plus précisément
02:01:59dans le quartier de Fonds Barlettes, connu
02:02:01pour ses points de deal. L'un a été
02:02:03touché au thorax et est en urgence absolue.
02:02:05Les deux autres ont été touchés à la cheville
02:02:07et à la cuisse. Les victimes
02:02:09étaient connues des services de police.
02:02:11Ce sont des gens associés au trafic de
02:02:13stupéfiants. L'endroit où ça s'est passé
02:02:15est un point de deal référencé.
02:02:17On peut penser que ce qui s'est passé
02:02:19c'est la conséquence d'une guerre de territoire
02:02:21entre différentes factions intéressées par
02:02:23le trafic de stupéfiants. Cet habitant qui a
02:02:25souhaité rester anonyme nous a confié sa
02:02:27peur quotidienne dans le quartier.
02:02:29Personne ne sent en sécurité ici.
02:02:31J'ai discuté avec les anciens un peu
02:02:33et eux aussi ne sont pas en sécurité.
02:02:35Ce mardi, la préfecture de la Drôme
02:02:37a dépêché sur les lieux une trentaine
02:02:39de membres de la CRS 83
02:02:41pour fouiller le quartier et contrôler
02:02:43certains habitants. Nous maintenons une présence
02:02:45policière depuis le début de l'année, encore une fois.
02:02:47Ça ne veut pas dire tous les jours,
02:02:49mais ça veut dire à des heures, à des jours,
02:02:51de manière aléatoire, pour déstabiliser
02:02:53les trafics. La CRS 83
02:02:55restera encore mobilisée quelques jours,
02:02:57le ou les auteurs des tirs sont toujours recherchés.
02:02:59L'enquête a été ouverte par la
02:03:01division de la criminalité organisée et spécialisée.
02:03:05Et à Paris, les fanzones sont
02:03:07bondées pour les Jeux Olympiques, ce qui fait le bonheur
02:03:09des Français, mais pas qu'eux d'ailleurs.
02:03:11Touristes et Français sont nombreux à profiter
02:03:13tous ensemble des épreuves
02:03:15sur grand écran.
02:03:17La fanzone devant l'hôtel de ville nommé
02:03:19la Terrasse des Jeux a ouvert le 14 juillet
02:03:21et fermera le 8 septembre.
02:03:23Reportage de Noemi Hardy et Bamba Gueye.
02:03:31Musique, écrans géants, photos souvenirs,
02:03:33les fanzones des Jeux Olympiques
02:03:35cartonnent et séduisent de plus en plus
02:03:37de Français.
02:03:39C'est plus sympa, tout le monde est en train de supporter
02:03:41son équipe, les Français,
02:03:43il y a vraiment une ambiance d'équipe.
02:03:45C'est toujours mieux d'être là que d'être dans le salon,
02:03:47on prend du plaisir,
02:03:49on boit des coups et c'est sympa.
02:03:51C'est un bon exemple
02:03:53de vivre ensemble, je trouve ça
02:03:55super, c'est génial
02:03:57de la part de la ville de Paris.
02:03:59Profiter des gens, de la foule, des animations,
02:04:01de la beauté de Paris.
02:04:03Un engouement largement partagé par les touristes.
02:04:07On voulait voir ce qu'il se passait à Paris.
02:04:13Pour les JO, on voulait être ici.
02:04:19On soutient la France,
02:04:21on est super motivés pour la France,
02:04:23on est Mexicains, c'est un endroit
02:04:25incroyable ici.
02:04:27Entrée gratuite et sans réservation,
02:04:29cette fan zone affiche complet
02:04:31depuis le début des Jeux.
02:04:33On peut accueillir 3000 personnes en instantané
02:04:35et de l'ouverture à la fermeture,
02:04:37entre 10h et minuit,
02:04:39on est constamment complet.
02:04:41Plusieurs dates clés rythment l'espace,
02:04:43le départ des marathons olympiques,
02:04:45le bal des 80 ans de la libération
02:04:47de Paris ou encore
02:04:49l'arrivée de la flamme paralympique.
02:04:51Des rendez-vous à ne surtout pas manquer.
02:04:53Et sur les routes et dans les aéroports,
02:04:55le grand chassé croisé des vacanciers
02:04:57a démarré entre les juétistes
02:04:59et les haussiens.
02:05:01Et si vous avez la chance d'aller
02:05:03à l'étranger cet été,
02:05:05peut-être que vous avez pu profiter
02:05:07de la baisse significative des billets d'avion.
02:05:09Le tarif moyen des vols internationaux
02:05:11a chuté de presque 5% sur un an en juin.
02:05:13Les explications avec Thibault Marcheteau.
02:05:15A l'aéroport d'Orly,
02:05:17le sourire est sur beaucoup de visages
02:05:19et pour cause,
02:05:21de nombreux vacanciers vont partir cet été
02:05:23à moindre coût.
02:05:25En Italie, j'ai payé une centaine d'euros.
02:05:27Les années précédentes,
02:05:29j'ai payé environ 50 euros de plus,
02:05:31voire 100 euros de plus.
02:05:33Là, c'est nettement moins cher.
02:05:35On va à Rome, on paye un peu moins cher
02:05:37que les années précédentes.
02:05:39On paye 390 euros l'avertissement pour deux.
02:05:41Selon la direction générale de l'aviation civile,
02:05:43le tarif moyen des vols internationaux
02:05:45a chuté de presque 5% sur un an en juin.
02:05:47Sur internet, les offres pour l'Amérique du Nord
02:05:49à un prix très intéressant sont nombreuses.
02:05:51Elle s'explique par une baisse de la demande.
02:05:53On voit bien qu'aujourd'hui,
02:05:55il y a une offre qui est supérieure
02:05:57à ce qu'est la demande
02:05:59avec aussi une crise du pouvoir d'achat
02:06:01un peu partout en Europe
02:06:03et donc ça oblige les compagnies aériennes,
02:06:05si elles veulent continuer
02:06:07à gagner des parts de marché,
02:06:09à baisser leur prix.
02:06:11Et comme sur certaines destinations,
02:06:13il y a une très forte concurrence,
02:06:15ce sont sur les destinations pour lesquelles
02:06:17on voit des tarifs qui apparaissent assez ridicules,
02:06:19il faut bien le dire,
02:06:21au regard du coût du transport aérien.
02:06:23Une baisse des prix qui n'est pas propre à la France.
02:06:25L'indice du prix des billets d'avion
02:06:27au départ des villes américaines
02:06:29est également en chute,
02:06:31en comparaison aux années précédentes.
02:06:33Et puis on termine ce journal avec un anniversaire,
02:06:35le festival de Ramatuelle fête ses 40 ans.
02:06:37Précédé des nuits classiques,
02:06:39le festival prend place dès aujourd'hui
02:06:41au Théâtre de Verdure jusqu'au 12 août
02:06:43au programme Humour, Chant, Théâtre.
02:06:45CNews et Canal+, sont partenaires historiques
02:06:47de ce festival.
02:06:49Reportage de Stéphanie Rouquier,
02:06:51Dounia Tangour et Mathilde Couvillier-Fleurnoy.
02:06:59La voix puissante du ténor Roberto Alagna
02:07:01résonne pour clôturer les nuits classiques.
02:07:03Une mise en bouche juste avant
02:07:05le lancement du festival de Ramatuelle
02:07:07qui fête cette année ses 40 ans.
02:07:09Une célébration à la hauteur
02:07:11de sa notoriété bien ancrée
02:07:13depuis ses 4 dernières décennies.
02:07:15C'est un petit festival,
02:07:17il y a un spectacle par jour,
02:07:19il y a 3 jours de classique,
02:07:21il y a 12 jours de tout.
02:07:23Et pourtant,
02:07:25il a une réputation
02:07:27très forte
02:07:29et une notoriété nationale.
02:07:31Et je pense que ça vient
02:07:33des choix qui ont été faits
02:07:35depuis 40 ans sur l'éclectisme.
02:07:37Créé par Jean-Claude Brialy
02:07:39et Jacqueline Franjoux,
02:07:41le festival de Ramatuelle
02:07:43met à l'honneur chansons françaises,
02:07:45humour mais aussi théâtre classique
02:07:47ou contemporain.
02:07:49Un événement culturel qui n'a de cesse
02:07:51de se renouveler pour sa créatrice.
02:07:53Je pense que 40 ans,
02:07:55on a réuni des partenaires,
02:07:57on a réuni des artistes
02:07:59qui ont envie que ça continue.
02:08:01Donc ça peut continuer au-delà de moi
02:08:03et ne vous inquiétez pas,
02:08:05j'ai pris les dispositions nécessaires.
02:08:07Pour cette édition,
02:08:09le public aura le plaisir d'écouter Christophe Maé
02:08:11en ouverture du festival
02:08:13ou encore découvrir les combats de Simone Veil
02:08:15ce dimanche.
02:08:17Merci beaucoup Maureen Vidal
02:08:19pour ce journal et puis
02:08:21on va aller tout de suite en direct
02:08:23sur le camp
02:08:25Alain Mimoune où se trouve
02:08:27Gabriel Attal. Alors on va patienter
02:08:29quelques minutes puisque Gabriel Attal s'y trouve
02:08:31mais on va essayer aussi
02:08:33de retrouver l'image de Gabriel Attal
02:08:35puisqu'on sait qu'il rencontre des militaires
02:08:37dans l'arrondissement de Paris.
02:08:39En tout cas c'est assez intéressant parce que
02:08:41si vous le voulez bien, on va faire deux volets
02:08:43sur cette question. D'abord Alain Mimoune
02:08:45parce que je sais que ça vous tient à coeur
02:08:47Joseph Touvenel d'en parler. Qui est Alain Mimoune
02:08:49pour les plus jeunes téléspectateurs qui regardent ces news notamment ?
02:08:51Alain Mimoune c'est quelqu'un d'abord
02:08:53qui est né dans l'Algérie quand l'Algérie était française.
02:08:55Il voulait être instituteur,
02:08:57il n'a pas eu de bourse, il n'a pas pu
02:08:59être instituteur. Et puis à l'âge de 18 ans
02:09:01c'est la guerre, 1939,
02:09:03il s'engage tout de suite dans les
02:09:05guerres algériennes.
02:09:07Il y a la défaite, il continue à se battre,
02:09:09il va combattre l'Africa Corps
02:09:11ce qui n'est pas rien. Il fait le débarquement
02:09:13de Provence, donc il va se
02:09:15battre chez Alberto. Il est
02:09:17blessé au Moncassin.
02:09:19Le Moncassin c'était une bataille très très...
02:09:21Très très dure.
02:09:23Il est blessé gravement au pied.
02:09:25Il est mis à l'hôpital
02:09:27à Naples. Et là les médecins américains
02:09:29disent on ampute, on coupe la jambe.
02:09:31Et heureusement il y avait des médecins français
02:09:33qui disent non, non, non, on attend,
02:09:35on peut sauver sa jambe.
02:09:37Heureusement, puisque c'est devenu un de nos plus
02:09:39grands champions.
02:09:4132 titres de champion de France. Absolument.
02:09:433 médailles d'argent au JO et une médaille d'or
02:09:45en 56 à Métro. 3000 mètres, 5000 mètres,
02:09:4710000 mètres, il était très bon.
02:09:49Il a fait des Jeux Olympiques où il était toujours 2ème
02:09:51médaille d'argent, en 3000, en 5000,
02:09:53en 10000 je crois, derrière
02:09:55Zatopek. Zatopek c'était
02:09:57son adversaire qui venait de l'Est.
02:09:59En plus à l'époque
02:10:01il y avait le choc entre l'Est
02:10:03et l'Ouest. C'est la compétition entre les pays
02:10:05communistes et eux ils ont battu une véritable
02:10:07amitié à travers le sport
02:10:09et puis il explose
02:10:11en 1956 en Melbourne
02:10:13où il remporte une médaille d'or au
02:10:15marathon. Et c'est quelqu'un
02:10:17qui a toujours un amour de la France,
02:10:19d'abord qui s'est battu pour la France,
02:10:21qui a toujours énormément aimé la France
02:10:23qui était d'une très très grande simplicité
02:10:25pour ceux qui couraient
02:10:27le marathon de Paris par exemple,
02:10:29il avait encore 15-20 ans,
02:10:31on avait Mimoune qui venait courir
02:10:33avec nous, avec une gentillesse
02:10:35qui discutait avec tout le monde,
02:10:37c'était un homme admirable et puis dernier point
02:10:39sur sa biographie un peu étonnante,
02:10:41se blesser au pied, on doit l'amputer
02:10:43et il gagne un marathon aux Jeux Olympiques,
02:10:45il s'est converti au christianisme,
02:10:47il est rentré un jour
02:10:49en Normandie
02:10:51pour pouvoir les relayer à Lisieux
02:10:53et dans la basique de Lisieux
02:10:55il est ressorti en disant
02:10:57je me fais baptiser,
02:10:59voilà Mimoune c'est une histoire,
02:11:01c'est pour ça qu'on dit Alain Mimoune,
02:11:03puisque c'est le prénom chrétien.
02:11:05Et là c'est le camp caporal Alain Mimoune
02:11:07où se trouvent les 10 000 soldats
02:11:09ou quelques-uns des 10 000 soldats
02:11:11qui sont mobilisés pour les Jeux Olympiques
02:11:13en Ile-de-France,
02:11:15et où se trouve le Premier Ministre
02:11:17Gabriel Attal puisqu'il échange bien sûr
02:11:19avec les militaires et Gabriel Attal
02:11:21qui continue aussi d'occuper l'espace médiatique,
02:11:23c'est ça aussi qui est très intéressant
02:11:25en réunion hier avec les ministres
02:11:27pour faire un point sur les Jeux Olympiques,
02:11:29avant il a évoqué la question des fortes chaleurs,
02:11:31de la canicule et des transports en commun,
02:11:33notamment, donc voilà,
02:11:35Gabriel Attal qui continue à occuper l'espace médiatique
02:11:37et pour faire le lien avec notre sujet suivant
02:11:39d'ailleurs Alain Mimoune a reçu la Légion d'honneur
02:11:41bien évidemment et se pose
02:11:43donc cette question puisqu'elle a été abordée ce matin
02:11:45par Amélie Oudéa Castera, la ministre des Sports
02:11:47sortante, est-ce qu'il faut que tous les médaillés
02:11:49donc médaillés bien sûr
02:11:51en or bien sûr, est-ce qu'il faut
02:11:53tous les médaillés d'or ont la Légion d'honneur
02:11:55alors tous les médaillés d'or ont la Légion d'honneur
02:11:57mais la question est de manière plus globale
02:11:59est-ce que tous les médaillés doivent
02:12:01obtenir la Légion d'honneur, c'est la question
02:12:03qui a été posée, vous avez raison de le préciser
02:12:05mon cher Joseph, est-ce que tous les médaillés
02:12:07doivent remporter ou en tout cas
02:12:09obtenir cette Légion d'honneur
02:12:11réponse de la ministre des Sports
02:12:13c'était ce matin sur France 2
02:12:15en tout cas là on voit des choses qui sont tellement
02:12:17extraordinaires et tellement
02:12:19contributives au PIB
02:12:21du bonheur que oui on a envie de se dire
02:12:23bon mais on verra chaque chose en son temps
02:12:25pour l'instant restons comme ça sur notre
02:12:27rythme, on est la
02:12:29deuxième nation en volume de médailles
02:12:31pardon oui la deuxième
02:12:33en volume de médailles derrière les Etats-Unis
02:12:35la deuxième au tableau des médailles
02:12:37après la Chine, quand on décompte
02:12:39les médailles d'or
02:12:41et il y a une dynamique qui est formidable
02:12:43moi ce que je veux souligner c'est que
02:12:45il y a la natation, il y a le judo
02:12:47il y a les scrims, il y a le VTT
02:12:49il y a le rugby, il y a le triathlon
02:12:51mais il y a aussi le tir à l'arc, l'équitation
02:12:53le canoë, le BMX
02:12:55ce qui montre la diversité de
02:12:57disciplines dans lesquelles nos athlètes sont en train de s'illustrer
02:12:59ce qui valide Thomas Soto
02:13:01ce qui valide la dimension
02:13:03un peu universaliste du modèle sportif
02:13:05français. Le PIB du bonheur
02:13:07j'adore cette expression, le PIB du
02:13:09bonheur qui effectivement est important
02:13:11aujourd'hui parce que les médaillés, les sportifs
02:13:13français réussissent des performances
02:13:15exceptionnelles au JO
02:13:17Alberto Toscano, un petit mot là-dessus
02:13:19je me permets de suggérer
02:13:21à Madame la Ministre
02:13:23de faire en sorte que ceux qui ont
02:13:25la médaille d'or soient
02:13:27commandeurs de la Légion d'honneur
02:13:29et les autres chevaliers de la Légion d'honneur
02:13:31c'est une façon de faire
02:13:33en sorte que tout le monde soit
02:13:35content et que
02:13:37le PIB du
02:13:39bonheur pour les athlètes
02:13:41soit satisfait
02:13:43quant au PIB du bonheur
02:13:45pour les autres français
02:13:47je crois que
02:13:49le jour où l'OCDE a
02:13:51décidé de créer, d'étudier
02:13:53un PIB du bonheur
02:13:55ils sont arrivés à la conclusion que
02:13:57le pays le plus heureux au monde
02:13:59est le Bhutan
02:14:01dans l'Himalaya
02:14:03donc je crois que les critères
02:14:05pour définir un PIB
02:14:07du bonheur sont assez particuliers
02:14:09on s'accontente du
02:14:11PIB de l'économie et on voudrait
02:14:13bien qu'il augmente un peu plus
02:14:15que d'actualité. Alors il y en a un qui
02:14:17devrait
02:14:19être récompensé de cette Légion d'honneur
02:14:21après ses multiples récompenses
02:14:23dans les bassins
02:14:25c'est bien sûr Léon Marchand
02:14:27médaillé d'or à trois reprises déjà
02:14:29et qui peut encore glaner de nouvelles médailles
02:14:31pendant ses Jeux Olympiques
02:14:33on va en parler avec Franck Tapiro
02:14:35le publicitaire, merci beaucoup
02:14:37Franck d'être avec nous en direct sur CNews
02:14:39Je vois que
02:14:41vous essayez peut-être d'imiter Léon Marchand
02:14:43puisque je vois effectivement une très belle plage
02:14:45derrière vous
02:14:47Je suis à l'entraînement
02:14:49Je suis un peu intensif
02:14:51Ce que provoque
02:14:53des grands champions comme
02:14:55Léon Marchand c'est que la France entière
02:14:57et tous ceux qui se sentent proches de lui
02:14:59ont envie d'exploit
02:15:01et ont envie de se jeter dans les piscines ou dans la mer
02:15:03comme on le fait depuis ce matin pour essayer non pas de l'imiter
02:15:05mais de ressentir
02:15:07cette sensation. Ce qui est incroyable avec Léon Marchand
02:15:09c'est qu'au delà de ses performances sportives
02:15:11qui sont indéniables
02:15:13il a dégagé une nouvelle forme de héros
02:15:15de héros sportif
02:15:17Quand on le regarde, d'abord c'est un gamin
02:15:19on aime bien, il me rappelle un peu Mbappé
02:15:21à ses tout débuts, avec un grand sourire
02:15:23et surtout il a déjà une sérénité
02:15:25et une simplicité
02:15:27incroyable à ce niveau
02:15:29c'est-à-dire que le gars, il a eu 3 médailles
02:15:31je pense qu'il peut en gagner tellement encore
02:15:33et je ne parle même pas de ses Jeux, je parle d'après
02:15:35et il a déjà une forme de simplicité, de sérénité
02:15:37de proximité. Voilà ce qui manque
02:15:39je pense, beaucoup dans le sport en général
02:15:41et c'est extraordinaire
02:15:43de voir que ce Léon Marchand
02:15:45dégage un peu plus qu'un champion
02:15:47de natation. C'est un champion qui
02:15:49remet les valeurs du sport à leur
02:15:51vrai niveau, qui montre qu'il a encore
02:15:53des vraies valeurs et qu'on peut être médaillé d'or
02:15:55et garder une grande simplicité. Et d'ailleurs pour
02:15:57paraphraser un petit peu ce que disait la ministre
02:15:59en parlant de PIB du bonheur, moi je dirais qu'on a
02:16:01comme dirait mon ami Enrico Bastias
02:16:03le marchand de l'amour
02:16:05le marchand du bonheur aussi
02:16:07et c'est vrai qu'il amène un peu plus
02:16:09que des médailles. Et c'est ça le sport
02:16:11c'est quand on amène un peu plus que des médailles, qu'on amène de l'émotion
02:16:13qu'on amène de l'engagement, qu'on amène un peu
02:16:15comme la Coupe du monde en 98
02:16:17où toute la France s'est mise à rêver
02:16:19de victoire, de vivre ensemble
02:16:21de gagner ensemble. Et même s'il est tout seul
02:16:23ce qui est extraordinaire c'est qu'il y a tout le public français
02:16:25qui était derrière lui, qui l'a aidé à avoir
02:16:27ses médailles. Franck Tapirot, je rebondis
02:16:29sur ce que vous dites, il nous fait presque revivre
02:16:31ce sentiment de France 98 où tous les français
02:16:33finalement sont derrière lui.
02:16:35C'est la première fois que ça...
02:16:37ça faisait très longtemps qu'on n'avait pas eu ça.
02:16:39En fait qu'un homme seul, on va dire dans un bassin
02:16:41arrive à générer
02:16:43la même émotion que l'équipe de France
02:16:4598 ou celle de 2000. Oui bien sûr.
02:16:47Et des gens qui n'ont jamais
02:16:49nagé de leur vie, en fait c'est pas un problème de natation
02:16:51c'est ce qu'il dégage. C'est pour ça que
02:16:53non seulement c'est très bien pour le sport, je pense
02:16:55que vous allez voir comme le rugby à 7, l'explosion
02:16:57de licenciés en natation
02:16:59et c'est une très bonne chose pour le rugby à 7
02:17:01mais il y a plein de gens aussi qui vont se mettre
02:17:03au sport en prenant son modèle
02:17:05parce que c'est un modèle de
02:17:07sérénité, de victoire.
02:17:09Regardez hier la course qu'il fait quand il est
02:17:11quand même talonné
02:17:13en papillon et qu'il accélère
02:17:15d'un coup et on a l'impression qu'il
02:17:17devient hors bord. Et en plus, je tiens
02:17:19à le rajouter, c'est pas mon côté chauvin mais
02:17:21autant sa victoire me paraît totalement
02:17:23humaine et méritée, autant celle de
02:17:25notre ami chinois me paraît un peu étrange.
02:17:28Ça c'est votre côté chauvin
02:17:30Franck Tapirot.
02:17:32Je connais bien le sport aussi, je peux vous dire, il y a
02:17:34quand même quelque chose d'étrange, c'est que
02:17:36Léon Marchand reste humain, il reste
02:17:38totalement dans ce qu'il fait,
02:17:40dans sa réalité, vous voyez, il sait très bien
02:17:42ce qu'il a fait, il est très conscient.
02:17:44Le chinois m'avait l'air un petit peu absent.
02:17:46Mais bon, c'est peut-être que moi, malheureusement
02:17:48dans le sport, on voit aussi des choses
02:17:50pas terribles, c'est pour ça que je préfère mettre le focus
02:17:52sur Léon Marchand. Bien sûr.
02:17:54Non seulement dans la légende mais qu'il serve d'exemple
02:17:56et d'exemple pas seulement dans le sport.
02:17:58Franck Tapirot, vous évoquez l'exemple,
02:18:00la simplicité aussi de Léon Marchand
02:18:02qui séduit les français, je vais faire
02:18:04appel à vos compétences et à votre talent
02:18:06de publicitaire, c'est un produit
02:18:08désormais Léon Marchand,
02:18:10fabuleux pour les publicitaires qui vont
02:18:12se l'arracher.
02:18:14Alors, excusez-moi, ce n'est pas un produit, c'est mieux
02:18:16que ça, c'est une marque, c'est complètement
02:18:18différent. Léon Marchand est une marque
02:18:20parce qu'aujourd'hui, la différence entre un produit et une marque
02:18:22c'est qu'il l'incarne déjà avec
02:18:24très peu de temps d'existence
02:18:26dans le monde du sport et en
02:18:28notoriété, il dégage déjà énormément de valeurs.
02:18:30Et ces valeurs positives, c'est des valeurs
02:18:32d'une marque, pas seulement un produit. Donc il ne faut
02:18:34pas juste se dire, moi j'en ai
02:18:36fait assez avec pas mal de grands sportifs
02:18:38comme Eric Cantona, Fabien Martens
02:18:40et d'autres, il ne faut pas se dire qu'on va faire
02:18:42n'importe quel public plus, ça va marcher. Non,
02:18:44je ne pense pas. Je pense qu'il faut se poser un petit peu plus la tête
02:18:46et se dire que d'ailleurs lui, ce sont
02:18:48des valeurs, des valeurs humaines, des valeurs
02:18:50d'engagement, des valeurs de performance,
02:18:52des valeurs aussi collectives, même s'il est seul.
02:18:54Et donc ça demande un peu plus que uniquement
02:18:56se dire, on pourrait le mettre dans une voiture pour faire une pub bagnole.
02:18:58Aussi belle soit-elle.
02:19:00Si je peux me permettre,
02:19:02quelles sont les, sans citer de marques bien évidemment,
02:19:04mais quelles seraient peut-être les marques
02:19:06qui pourraient être intéressées par Léon Marchand ?
02:19:08J'ai une petite idée en tête, mais je vous fais
02:19:10confiance là-dessus.
02:19:12Non mais franchement, je ne connais pas une marque,
02:19:14des marques sportives évidemment toutes,
02:19:16des marques d'automobiles,
02:19:18des marques aussi de nutrition.
02:19:20Des bouteilles d'eau peut-être ?
02:19:22Pardon ?
02:19:24Des bouteilles d'eau peut-être ?
02:19:26Voilà, je pensais à ça.
02:19:28Mais je pense qu'il faut être
02:19:30un peu plus créatif. Moi déjà,
02:19:32j'aime bien faire faire à ce genre de personnage
02:19:34une pub peut-être un peu humanitaire,
02:19:36sur une grande cause. On ne l'attend pas pour les enfants.
02:19:38Je pense que quand on a une aura pareille,
02:19:40il faut d'abord s'en servir pour les gens.
02:19:42Et c'est un publicitaire qui vous dit,
02:19:44les marques c'est très bien, les produits c'est bien,
02:19:46vendre c'est bien, on en a besoin, le sport on en a besoin.
02:19:48Mais moi je préfère d'abord
02:19:50une pub pour les enfants,
02:19:52pour l'engagement.
02:19:54C'est un citoyen.
02:19:56C'est le début d'une grande légende et je suis ravi
02:19:58vraiment d'avoir pu dire quelques mots sur lui.
02:20:00Et je pense qu'on le dira pendant des années et des années.
02:20:02Merci beaucoup Franck Tapiro
02:20:04et puis on vous laisse plonger dans l'eau pour imiter
02:20:06bien sûr les prouesses
02:20:08de notre Léon Marchand national.
02:20:10Merci beaucoup en tout cas Franck Tapiro.
02:20:12En un mot, parce qu'on n'a plus le temps,
02:20:14comment qualifier Léon Marchand ?
02:20:16C'est le PIB du bonheur.
02:20:18C'est très bien.
02:20:20Petite indication pour Alberto.
02:20:22PIB du bonheur,
02:20:24pourquoi le bouton est en tête ?
02:20:26Parce qu'ils l'ont mis dans leur constitution.
02:20:28Admirable d'avoir une constitution
02:20:30qui met dedans le produit intérieur
02:20:32du bonheur.
02:20:34Et puis Alberto Toscano
02:20:36qui est un peu jaloux
02:20:38puisque Léon Marchand est français bien évidemment et pas italien.
02:20:40Merci beaucoup Alberto Toscano,
02:20:42on n'a plus le temps.
02:20:44Je vous provoque bien sûr.
02:20:46Merci en tout cas Alberto Toscano, merci beaucoup Joseph Tounel.
02:20:48Merci à vous de nous avoir suivis, on se retrouve dès demain
02:20:50pour une nouvelle émission de 180 minutes
02:20:52été et puis tout de suite c'est Punchline
02:20:54été avec Thierry Cabane.

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