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Pendant tout l'été, l'actualité du jour vue par les témoins du quotidien dans #180MinutesInfoEte

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00:00:00Bonjour à tous, bienvenue dans 180 minutes été, merci beaucoup d'être avec nous on est ensemble
00:00:06jusqu'à 17 heures pendant trois heures pour décrypter toute l'information du jour dans un
00:00:11instant c'est le journal de Maureen Vidal mais juste avant l'éphéméride du jour avec Alessandra
00:00:16Martinez. Chers amis bonjour, l'église fait mémoire aujourd'hui d'un événement extraordinaire
00:00:27survenu peu avant la passion du Christ. Jésus est accompagné de trois de ses disciples Pierre,
00:00:33Jacques et Jean. Il les a amenés sur le mont Tabor qui surplombe la plaine de Galilée. A peine
00:00:39sont-ils arrivés au sommet que les vêtements du Christ blanchissent et deviennent presque aveuglants
00:00:45et voilà qu'apparaissent Moïse et le prophète Élie avec qui Jésus se met à converser. Les apôtres
00:00:51sont tétanisés et pourtant ils se sentent vraiment bien, ils se prosternent. Pierre propose alors de
00:00:58dresser trois tentes pour Moïse, Élie et Jésus. À cet instant une voix se fait entendre, c'est
00:01:04celle du Père. Celui-ci est mon fils bien-aimé, écoutez-le. La vision se termine et Jésus reste
00:01:13seul. Il annonce à ses disciples qu'il est appelé à bientôt souffrir mais par sa transfiguration
00:01:20il leur laisse aussi entrevoir sa future résurrection. Et voici pour finir une prière
00:01:27extraite de la liturgie romaine de la messe de la transfiguration. Dans le rayonnement de la lumière
00:01:34de ton fils Seigneur, purifie-nous de la lèpre du péché. C'est tout pour aujourd'hui, à demain chers amis. Ciao.
00:01:43Ciao Alessandra Martinez et tout de suite c'est le journal de Maureen Vidal, bonjour Maureen.
00:01:50Et on commence avec cette information, le gouvernement britannique qui mobilise des
00:01:55policiers et augmente le nombre de places de prison également. Et oui, suite aux émeutes
00:01:59violentes qui frappent le pays depuis une semaine après l'assassinat de trois fillettes à Southport,
00:02:05le gouvernement annonce la mobilisation de 6000 policiers spécialisés et plus de 500 places de
00:02:11prison disponibles pour y écrouer des émeutiers. Hier soir la situation a encore dégénéré dans
00:02:16les rues britanniques. Détail avec Sarah Ménaille, notre correspondante à Londres.
00:02:21De violents rassemblements ont eu lieu une nouvelle fois ici la nuit dernière au Royaume-Uni et notamment en
00:02:25Irlande du Nord. A Belfast, un homme d'une cinquantaine d'années a été hospitalisé dans un
00:02:30état grave, un état critique. La police considère son agression comme étant un crime raciste.
00:02:36Depuis le début des manifestations, ce sont plus de 400 manifestants émeutiers casseurs qui ont été
00:02:41arrêtés ici au Royaume-Uni. Six personnes ont notamment été inculpées ce lundi à Roverham dans
00:02:46le nord de l'Angleterre pour avoir tenté de mettre le feu à un hôtel dimanche, un hôtel qui hébergait
00:02:51des demandeurs d'asile. Le ministre britannique de la Justice Heidi Alexander a indiqué qu'à partir
00:02:56de la semaine prochaine, plus de 500 places supplémentaires seront disponibles dans les
00:03:01prisons britanniques pour accueillir ces émeutiers. Le gouvernement britannique étudie aussi la
00:03:05possibilité de rallonger les horaires des cours de justice pour juger immédiatement les fauteurs
00:03:10de troubles. Et en France, les recherches sont reprises en Haute-Savoie pour tenter de retrouver
00:03:15la jeune Lina. Presque un an après sa disparition, nouveau rebondissement dans l'enquête de
00:03:21l'adolescente de 15 ans disparue en septembre dernier dans le Barin après la découverte de son
00:03:26ADN dans une voiture volée en juillet. Nous sommes avec Célia Barotte. Bonjour Célia. La semaine
00:03:32dernière, les recherches étaient concentrées dans les Vosges notamment et désormais c'est dans
00:03:35un autre secteur que les enquêteurs se concentrent. C'est bien ça. Oui Maureen, depuis ce matin, les
00:03:40fouilles se poursuivent. Alors Michael, non pas en Haute-Savoie mais en Haute-Saône. Peut-être en
00:03:44Haute-Savoie. Vous nous donnez une petite piste pour les prochaines fouilles. Plus particulièrement
00:03:49à Sceaux, une commune située au nord de Vesoules. Alors comme la semaine dernière dans les Vosges,
00:03:54plus précisément dans la forêt Danou, d'importants moyens sont engagés. Il s'agit des enquêteurs de
00:03:59la cellule Lina, des experts de l'IRCGN, c'est-à-dire l'Institut de Recherche Criminelle de la
00:04:04Gendarmerie Nationale, au moins une brigade synophile ainsi que des gendarmes présents pour
00:04:09sécuriser la zone. Alors pourquoi ces fouilles se déroulent désormais dans ce secteur à plus de
00:04:14130 km du lieu de la disparition de l'adolescente ? Eh bien les enquêteurs se sont orientés dans
00:04:19le bois de Sceaux suite aux informations de géolocalisation du véhicule conduit par le
00:04:24principal suspect Samuel G. Pour rappel c'est dans ce véhicule, comme l'a rappelé Maureen,
00:04:30que l'ADN de Lina a été retrouvé. Les fouilles sont complexes puisqu'il s'agit d'un bois de
00:04:3590 hectares où la végétation en cette période estivale est très dense. Et selon les informations
00:04:40de nos confrères régionaux, le site du bois de Sceaux est totalement bouclé et des motards de
00:04:45la gendarmerie en moto tout-terrain sécurisent le périmètre. Merci beaucoup Célia Barod pour
00:04:50toutes ces informations dont les recherches reprennent pour retrouver Lina en Haute-Saône
00:04:54et non pas en Haute-Savoie. On poursuit avec cette autre information et ces deux médecins agressés à
00:05:00Bayonne. Et oui en moins de 12 heures aux urgences, deux patients pris en charge par le service se
00:05:06sont violemment retournés contre le personnel soignant. Alors selon le directeur de l'hôpital,
00:05:11les deux médecins ont déposé plainte et deux autres devraient en faire de même dans les
00:05:15prochains jours. Des violences contre le corps médical, beaucoup trop courant au sein des
00:05:19hôpitaux. Un reportage de Juliette Sada. Deux agressions en douze heures dans l'enceinte du
00:05:25service des urgences de l'hôpital de Bayonne. La première a eu lieu ce samedi soir. Un patient
00:05:30s'est énervé à son réveil dans une chambre des urgences et a donné des coups, proféré des menaces
00:05:36de mort à l'encontre du personnel et dégradé du matériel. La police a dû intervenir pour
00:05:42maîtriser l'individu. La deuxième agression a eu lieu tôt ce dimanche. Un homme sous l'emprise
00:05:47de stupéfiants a été admis aux urgences. Lui aussi s'est emporté, a insulté et menacé de
00:05:53nombreuses personnes avant de sortir un cutter qu'il avait dans sa poche. Une fois encore la
00:05:58gendarmerie et la police sont intervenus pour le neutraliser. Des agressions envers le personnel
00:06:03soignant qui semblent se multiplier d'après ce syndicat. Malheureusement pour nos collègues
00:06:07des urgences, c'est quelque chose qui devient de plus en plus récurrent, qui n'existait pas il y a
00:06:12quelques années mais qui depuis post-covid devient assez récurrent. Une situation intolérable
00:06:19dénoncée par la direction de l'hôpital qui annonce la mise en place d'un protocole de sécurité
00:06:24renforcé prochainement. On essaye de tout faire dans notre établissement pour préserver le
00:06:30personnel. Les dispositifs d'alerte du personnel vont être positionnés très vite parce qu'il faut
00:06:35que les personnels surtout de nuit isolés puissent pouvoir appeler des collègues. On va essayer de
00:06:41multiplier ces dispositifs pour préserver nos professionnels. Suite à ces agressions, deux
00:06:46médecins ont porté plainte. Deux autres devraient en faire de même dans les prochains jours.
00:06:51On évoquera plus longuement ce sujet tout à l'heure avec Grégory Pradel, délégué une salle urgence du
00:06:56centre hospitalier de la Côte-Basse qui, face aux fortes chaleurs et aux risques d'incendie, le
00:07:02matériel nécessaire manque encore à l'appel. L'inquiétude augmente face au manque de moyens,
00:07:07notamment l'état des canadaires primordiaux pour lutter contre les incendies estivaux. Mathilde
00:07:13Ibanez est en Crédit Hôtel. En pleine saison des feux de forêt, les pompiers sont à pied d'œuvre
00:07:19pour éviter le moindre incendie. Si le dispositif humain est conséquent, niveau matériel c'est une
00:07:25autre histoire. Sur les douze canadaires, seulement cinq sont utilisables. Les autres sont jugés trop
00:07:31vétustes et dangereux. Nous avons atteint un niveau record de zéro à deux canadaires disponibles
00:07:38début juin. D'année en année, le taux de disponibilité diminue. Effectivement, les avions
00:07:44sont âgés mais c'est essentiellement dû à des problèmes de maintenance liés à des manques
00:07:50d'effectifs chez notre mainteneur. En 2022, près de 72 hectares ont été ravagés par des incendies
00:07:56en France, dans une cinquantaine de départements. Une situation inédite, Emmanuel Macron avait
00:08:02annoncé l'augmentation des moyens matériels pour 2027. Nous en avons 12 aujourd'hui, nous allons
00:08:11investir massivement pour que d'ici la fin du quinquennat, ces douze soient remplacés et que
00:08:15leur nombre soit porté jusqu'à 16. Pourtant, pour Benoît Kenpoir, cette promesse est difficilement
00:08:20réalisable. Il devrait y avoir la concrétisation d'une commande de deux nouveaux canadaires,
00:08:26les DHT515, mais qui n'arriveront certainement pas avant 2030. Pour le renouvellement intégral
00:08:34de la flotte, il faudra être très patient puisque les capacités de production seront lentes. La
00:08:40majorité de la flotte date de 1995 et aurait dû être changée après 25 ans minimum de service.
00:08:46Une situation critique qui avait conduit début juin le personnel de la sécurité civile à exercer
00:08:53leur droit de retrait. Les employés de la société en charge de la maintenance des appareils s'étaient
00:08:58également mis en grève. Actualité JO, à présent, il a 13e médaille d'or pour la France grâce au
00:09:06surfeur thaïtien Kaouli Vast. A 22 ans, il a pris les deux plus belles vagues d'une finale très
00:09:11relevée pour s'imposer face à l'Australien Jacques Robinson. La Française Joanne Defey a
00:09:16également obtenu la médaille de bronze quelques minutes plus tôt. Ce sont les premières médailles
00:09:21françaises de la discipline. Et puis alors que Paris s'enflamme pour ses Jeux olympiques, ce n'est
00:09:27pas le cas partout en France. Et forcément, la plupart des compétitions sont centralisées dans
00:09:31la capitale. Mais Nantes, par exemple, ouvre tout de même ses portes à quelques matchs de football,
00:09:37mais sur la côte, dans les stations balnéaires de la région, les JO passent après la plage,
00:09:41loin de l'engouement parisien. Reportage en Loire-Atlantique avec Mickaël Chaillot.
00:09:46A l'extrémité de la baie de la Bôle, le port du Poulignan et sa plage où le sport préféré,
00:09:53c'est la bronzette baignade, une discipline non retenue pour les JO de Paris 2024. Difficile de
00:10:00trouver un bar qui diffuse des compétitions pour une question de droits payants, mais pas que.
00:10:06Écoutez, ici au Poulignan, on a la chance d'avoir un très beau temps en ce moment. Et en plus,
00:10:09vous voyez, le plus beau spectacle est juste en face de vous, c'est l'océan Atlantique.
00:10:13En période de vacances, on se promène, on va au resto, on va se baigner. Les JO, ça passe après.
00:10:21Le légendaire pendwick de Tabarly mouille à l'entrée du Chenal. Dans cette ville baignée
00:10:26par l'Atlantique, les habitants un peu râleurs ont quelques reproches à faire aux Jeux olympiques.
00:10:31Aux JO, on ne voit pas beaucoup de voile, ce qui est intéressant quand on habite le bord de mer.
00:10:36Voilà, c'est un peu dommage. En province, on ne ressent pas du tout l'ambiance parisienne. On a
00:10:43vraiment l'impression qu'il n'y a que Paris de concerné. C'est vrai qu'il y a certains sites
00:10:48en province, mais ils sont rares. Et on est vraiment mis à côté du reste des JO. En Pays
00:10:54de Loire, seul le stade de la Beaujoire à Nantes accueille 8 matchs de foot et une fan zone est
00:10:59installée en centre-ville. 80 km plus loin, au Poulien, la seule médaille d'or qui vaille, c'est
00:11:05celle du plus beau bronzage. A l'international, les menaces de l'Iran envers Israël inquiètent le
00:11:12monde entier. Après une réunion de crise, les Etats-Unis notamment intensifient leur diplomatie
00:11:17au Proche-Orient pour tenter d'endiguer la situation. Mais les interrogations sur la
00:11:22puissance militaire de l'Iran et sur ses réelles capacités subsistent les explications de Juliette Sada.
00:11:29Alors que le monde s'inquiète d'une escalade des tensions dans la région, l'Iran montre les
00:11:34muscles et revendique le droit de punir Israël pour la mort du numéro 1 du Hamas. Mais de quoi
00:11:39se compose la force militaire de la République islamique ? L'armée iranienne est divisée en
00:11:44deux groupes. L'armée régulière composée d'environ 415 000 soldats et les gardiens de la révolution
00:11:49islamique qui comptent 300 000 hommes dans leur rang. S'ajoute à cela un arsenal important, l'Iran
00:11:55possède le plus grand nombre de missiles balistiques de la région, suivant les modèles
00:11:59nord-coréens, russes et chinois. L'Iran, grand producteur de drones, fièrement exposé comme ici
00:12:05à la télévision iranienne. Enfin la principale inquiétude de l'Occident, c'est la capacité
00:12:10nucléaire de la République islamique. Difficile pour les experts de savoir à quel point l'Iran
00:12:15s'approche de la bombe atomique, même si Téhéran prétend des activités pacifiques. L'Agence
00:12:20internationale de l'énergie atomique alerte sur le stock d'uranium enrichi par l'Iran qui dépasse
00:12:25largement le taux autorisé par l'accord sur le nucléaire iranien. Merci beaucoup Maureen Vidal
00:12:31pour ce journal. On vous retrouve dans un peu moins de six minutes. Voilà pour un point sur
00:12:36l'information et puis chez vous restez avec nous puisque dans quelques minutes on va revenir sur
00:12:41la situation au Royaume-Uni. De nouveaux incidents ont éclaté hier soir outre Manche entre des
00:12:47individus de confession musulmane et des militants d'extrême droite. Ces émeutes traduisent-elles
00:12:53l'échec du multiculturalisme britannique, de la politique d'immigration ? On en débat avec nos
00:12:59invités juste après la pub. A tout de suite. De retour dans 180 minutes été, merci beaucoup d'être
00:13:08avec nous et soyez les bienvenus si vous venez de nous rejoindre. Tout de suite c'est la Minute
00:13:11Info avec Maureen Vidal. Les Pyrénées-Orientales placées en vigilance orange canicule par Météo
00:13:19France. Dès ce midi les températures devraient atteindre jusqu'à 35 degrés dans le département
00:13:25ce début août et marqué par de fortes chaleurs notamment dans le sud du pays. Une réunion de
00:13:32crise à la Maison-Blanche face aux risques de guerre au Proche-Orient. Les tensions sont vives
00:13:37entre l'Iran et Israël. Les États-Unis inquiets s'investissent dans une diplomatie intense. Le
00:13:43chef de la diplomatie américaine Anthony Blinken appelle un cessez-le-feu à Gaza pour casser le
00:13:49cycle des violences dans la région. Et enfin officiellement, candidate démocrate Kamala
00:13:55Harris annoncera le nom de son colistier ce soir. Celui qui pourrait devenir vice-président de la
00:14:00candidate sera présent pour un premier meeting à Philadelphie. Kamala Harris pourra ensuite
00:14:05entamer sa campagne à travers les États. Merci beaucoup Maureen. Vidal et nos premiers
00:14:10invités nous ont rejoints. Vincent Roy est avec nous, journaliste. Bonjour Vincent. Bonjour. Et
00:14:16puis à ma droite Elliot Mamann, chroniqueur politique. Bonjour Elliot. Avec vous messieurs,
00:14:20on va évoquer ce qu'il se passe en ce moment même au Royaume-Uni. Cette situation très tendue. Une
00:14:26semaine après l'attaque au couteau qui a coûté la vie à trois fillettes, le Royaume-Uni est
00:14:30confronté à ses pires émeutes depuis 13 ans. Hier soir, de nouveaux incidents ont éclaté. Des
00:14:35affrontements ont notamment eu lieu entre les militants d'extrême droite et des manifestants,
00:14:39dont de nombreux membres de la communauté musulmane. Notre reporter Thibault Marchoteau se
00:14:45trouve sur place. Bonjour Thibault. Vous êtes à Southport. C'est le lieu du drame. Quelle est la
00:14:51situation à l'instant T ? Eh bien écoutez, ce qu'on peut dire c'est qu'hier effectivement, il y a
00:14:58eu encore des manifestations violentes, notamment dans la ville de Plymouth, dans la ville de
00:15:01Birmingham ou encore la capitale de l'Irlande du Nord, à Belfast, où il y a eu des échanges de
00:15:07cocktails Molotov avec les manifestants. Ce que je peux vous dire également, c'est que ce qui s'est
00:15:13passé hier n'a rien à voir avec ce qu'il s'est passé ce week-end, puisque 150 interpellations ont
00:15:19été réalisées ce week-end, avec notamment des personnes qui ont été interpellées, qui sont
00:15:23d'ores et déjà jugées, puisqu'il y a eu un renfort inédit de magistrats. Plus de 90 magistrats ont
00:15:29été appelés pour traiter ces dossiers, ces personnes qui ont participé à ces émeutes à la demande du
00:15:34premier ministre anglais, qui a promis une réponse pénale très forte. Une autre information, c'est
00:15:39que la police anglaise analyse en ce moment les images de vidéosurveillance, mais également les
00:15:43images qui circulent sur les réseaux sociaux. On peut donc s'attendre à de nouvelles interpellations
00:15:48dans les jours et les heures à venir. Vous l'avez dit, je me trouve dans la ville où le drame a eu
00:15:53lieu, et vous le voyez juste derrière moi, des personnes viennent se recueillir dans le quartier, dans
00:15:57cette maison non loin où a eu lieu ce drame. Ils viennent déposer des fleurs, une lettre, un
00:16:02ballon, en hommage donc à ces trois fillettes qui ont été assassinées. Il y a encore une émotion très
00:16:06forte ici, il est même presque difficile d'échanger avec les habitants tellement ils sont encore
00:16:11choqués par ce qui a été réalisé par cet individu de 17 ans il y a maintenant une semaine, et vous
00:16:17le voyez, le quartier est encore complètement bouclé par la police. Merci beaucoup Thibault Marcheteau
00:16:22en direct de Saint-Sport où a lieu ce drame il y a un peu moins d'une semaine maintenant où trois
00:16:28fillettes ont perdu la vie, on le rappelle, et qui bien sûr, drame qui est à l'origine des émeutes
00:16:32qui ont suivi ces derniers jours. Messieurs, est-ce que finalement ce n'est pas l'échec de
00:16:39le vivre ensemble que les britanniques ont souvent vendu, ce multiculturalisme qu'ils ont souvent
00:16:47défendu ? Le multiculturalisme, on le voit là, il a fait long feu, c'est-à-dire que le
00:16:52multiculturalisme, il fait long feu à cause d'un islamisme prosélite, en quelque sorte, et donc
00:17:02cet islamisme prosélite tue le multiculturalisme dont on voit aujourd'hui qu'il
00:17:15est en lambeaux. Alors le modèle britannique est différent du nôtre, ils n'ont pas la laïcité,
00:17:20remarquez, nous, on est absolument persuadés que la laïcité nous protège de tout et on voit très
00:17:24bien que ce n'est pas le cas. Mais ce qu'il faut comprendre dans cette affaire, c'est la colère,
00:17:29si vous voulez, la colère des anglais. Mais cette colère, elle n'est pas nouvelle, elle dure depuis
00:17:36des mois, voire des années. Il y a eu une affaire qui n'est pas semblable à celle-ci, mais il y a eu
00:17:41une affaire à Litz, il y a peu. Cette colère, elle montait, elle était présente. Ce que vous
00:17:49voyez là, c'est tout de même la face visible de l'iceberg. En dessous, il y a une colère qui
00:17:56germe depuis des mois. Et là, c'est en quelque sorte la goutte d'eau qui a fait déborder le vase
00:18:01devant trois crimes absolument affreux. C'est le mal, le mal dans toute son ampleur, le mal au sens...
00:18:09Mais pour reprendre une célèbre formule qui a souvent été appliquée en France, on ne vit plus
00:18:13côte à côte, on vit face à face. Et c'est le cas également en Angleterre.
00:18:16Là, on vit face à face. Alors, on vit face à face, oui, c'est vrai. Et là, on le voit clairement.
00:18:22Mais il faut savoir quand même qu'à partir de cette colère, les bas instincts ont été
00:18:29instrumentalisés par une ultra droite. Alors, il n'y a pas dans les réseaux sociaux, dans les émeutes
00:18:38que vous voyez, il n'y a pas que des gens d'extrême droite ou d'ultra droite. Pourquoi ?
00:18:43Parce qu'il y a beaucoup d'Anglais en difficulté, des Anglais pauvres qui...
00:18:50Oui, sentiment de déclassement, de la classe ouvrière.
00:18:52Sentiment de déclassement, etc. Il n'y a pas que de l'ultra droite. Mais l'ultra droite a quand même
00:18:55bien noyauté et, par conséquent, instrumentalisé les bas instincts. C'est ça le drame. Il faut dire
00:19:01que l'exécutif, au début de l'affaire, est quand même resté très flou, n'a pas posé les bons mots,
00:19:07les bons diagnostics, et tout ça a favorisé cette colère.
00:19:11Notamment sur le profil du suspect.
00:19:13Notamment sur le profil de cet individu de 17 ans, dont le père est Rouendais, etc.
00:19:18Né au pays de Galles.
00:19:20Né au pays de Galles, alors on n'a rien dit au départ sur son identité puisqu'on ne pouvait pas
00:19:26communiquer parce qu'il était mineur et maintenant on communique parce qu'à deux jours près
00:19:30il est majeur, on ne sait pas s'il avait crié à la Ouagbar ou pas, ou s'il était catholique,
00:19:35tout ça est resté très flou, l'exécutif n'a pas pu poser les bons mots
00:19:39et certains en ont profité en instrumentalisant les bas instincts.
00:19:43Eliott Mamann, de l'Angleterre, face à face.
00:19:46Oui, c'est tout à fait possible. D'ailleurs, quand on lisait un certain nombre de réactions
00:19:50britanniques par rapport à nos débats sur la laïcité en France, peut-être se trompait-on
00:19:54lorsque certains commentateurs internationaux voulaient nous expliquer que l'incompréhension
00:19:59exprimée par certains britanniques par rapport à ce qu'ils voyaient comme une volonté
00:20:03excessivement répressive que l'on pouvait avoir en France sur ces questions de laïcité
00:20:07ne représentait qu'une partie infime de la population britannique
00:20:11et qu'une autre partie plus silencieuse du fait parfois d'une forme de dissensus
00:20:16qu'il peut y avoir entre les médias et la population en général.
00:20:20Elle comprenait tout à fait les volontés que le peuple français pouvait exprimer
00:20:24lorsqu'il voulait aller plus en avant sur les notions de laïcité.
00:20:27C'est donc peut-être aussi cela, cette forme de déconnexion tant des élites britanniques
00:20:32et de leurs représentés, pardonnez-moi, que des commentateurs internationaux français
00:20:39par rapport à ce qu'il se passe au Royaume-Uni que l'on est en train de comprendre.
00:20:43Je pense qu'en effet, le gouvernement britannique, en refusant de communiquer
00:20:47un certain nombre d'informations sur les motivations potentiellement idéologiques du suspect
00:20:51puisqu'on ne sait toujours pas à l'heure actuelle si son crime était véritablement motivé
00:20:55par la moindre volonté politique, a en effet laissé un gouffre qui a été comblé
00:21:00par un certain nombre d'acteurs, peut-être même des acteurs internationaux.
00:21:04Une partie de la presse britannique cible soit la possibilité d'une ingérence russe
00:21:08et le nouveau discours du parti travailliste est d'expliquer qu'en réalité il y aurait un algorithme
00:21:12particulier à X, anciennement Twitter, instrumentalisé par Elon Musk
00:21:17qui est accusé d'être beaucoup trop à droite et qui précisément mettrait en exergue
00:21:22des convictions politiques qui...
00:21:24Il parle de guerre civile, on le voit le tweet d'Elon Musk.
00:21:26Si des cultures incompatibles sont réunies sans être assimilées, le conflit est inévitable.
00:21:30Voilà, il parle de guerre civile inévitable.
00:21:32Oui, absolument, et d'ailleurs puisque vous me demandez...
00:21:35Très critiqué par bien sûr les membres du gouvernement britannique qui est responsable.
00:21:38Le nouveau gouvernement britannique.
00:21:40Le nouveau, voilà.
00:21:41Dossier épineux en tout cas pour Keir Starmer qui vient d'arriver.
00:21:43Dossier extrêmement épineux.
00:21:45Alors il fait montre d'une certaine fermeté, je crois qu'en cela il a raison.
00:21:48Il faut être intraitable avec ces mouvements d'ultra droite
00:21:54qui par conséquent rendent tous les musulmans britanniques responsables d'un crime
00:22:03qu'évidemment ils n'ont pas commis.
00:22:05Mais c'est à contrebalancer avec le fait que, comme je vous le disais,
00:22:09au Royaume-Uni aussi, l'islamisme est prosélite et les provocations sont aussi nombreuses.
00:22:15Donc voilà, ça ne justifie en aucun cas ce que je viens de dire,
00:22:19les agissements de l'ultra droite, on est bien d'accord.
00:22:21Et on y reviendra plus longuement tout à l'heure, notamment avec le communiqué de Nigel Farage
00:22:25qui a réagi sur ces émeutes et qui, bien sûr, remet en question la politique migratoire
00:22:31menée par le gouvernement, avant Keir Starmer bien sûr, qui vient d'arriver au pouvoir.
00:22:36On va enchaîner messieurs, si vous le voulez bien, avec un sujet français.
00:22:40Retour en France et à Paris notamment, puisque depuis plus d'une semaine,
00:22:43les Jeux Olympiques, il faut le dire, se déroulent pour le mieux.
00:22:46C'est tant mieux, sécurité, transport, hygiène, les visiteurs, les touristes sont ravis.
00:22:50Le décor de cartes postales est de retour.
00:22:52Néanmoins, certains accusent les autorités d'avoir procédé à un grand nettoyage social
00:22:56pour embellir la capitale.
00:22:58C'est le cas du député du Nouveau Front Populaire, Adrien Clouet,
00:23:01qui était invité ce matin sur CNews. On l'écoute.
00:23:04Aujourd'hui, à Paris, on n'a plus le droit de faire des maraudes,
00:23:07c'est-à-dire venir le soir donner de l'alimentation ou des soins à des personnes
00:23:11sans domicile fixe.
00:23:12Aujourd'hui, à Paris, il n'y a plus de points pour se laver, pour être nourri,
00:23:16y compris pour les bébés qui sont à la rue.
00:23:18Ça, c'est partie des conséquences sociales concrètes de ces Jeux Olympiques
00:23:21que je déplore, et je ne suis pas le seul à le déplorer.
00:23:24Beaucoup de personnes, y compris dans les forces de la sûreté,
00:23:27chez les gardiens de la paix, déplorent de devoir aujourd'hui consacrer du temps
00:23:30à un nettoyage social de la capitale.
00:23:33Nettoyage social, vous êtes d'accord avec cette formule employée par Adrien Clouet ?
00:23:38C'est peut-être un peu fort, d'autant que je suis étonné
00:23:41parce qu'il y a certains quartiers où alors, là pour le coup,
00:23:44le nettoyage social, s'il s'agit de nettoyage social, n'a pas été efficient.
00:23:49Je pense notamment, je vous le dis d'expérience puisque j'y suis passé,
00:23:53je pense notamment à la Porte de la Chapelle ou à Barbès.
00:23:57Où se trouve l'Adidas Arena qui est l'un des sites des Jeux Olympiques ?
00:24:01J'y suis allé moi-même, les trafics continuent de fleurir en plein jour
00:24:06et là, il n'y a pas forcément de bleu.
00:24:09Il y a effectivement des quartiers qui, sans doute, ont été nettoyés.
00:24:13En tous les cas, pas les deux que je viens de citer,
00:24:15pas la Porte de la Chapelle ni Barbès.
00:24:17Certains témoignent tout de même qu'effectivement,
00:24:20il y a moins de 100 domiciles fixes dans les rues,
00:24:23que certains migrants ont été envoyés en province.
00:24:25Oui, c'est le cas, puisqu'on sait que le maire d'Orléans s'est plaint par exemple.
00:24:29Ils ont été relogés dans des hôtels.
00:24:32Oui, mais Paris est transformé.
00:24:35On a mis, en tous les cas, toute une partie de Paris sous cloche.
00:24:39Effectivement, il y a du bleu partout.
00:24:41C'est très sécurisé.
00:24:42Les gens peuvent sortir regarder le champ de Mars
00:24:45où maintenant, une jeune femme seule peut aller se promener à 2h du matin.
00:24:48C'est l'endroit le plus sécurisé de Paris.
00:24:50Ce qui est intéressant, c'est de savoir ce qui va se passer après.
00:24:54Il y a une chose qui est très intéressante,
00:24:57c'est que nos politiques nous parlent d'héritage.
00:24:59L'héritage des Jeux Olympiques.
00:25:05Il ne faut jamais oublier que quand on dit héritage,
00:25:07il y a aussi droit de succession.
00:25:09Donc, on va voir comment ça se passe.
00:25:11Eliott ?
00:25:12Oui, absolument.
00:25:13Par rapport à la répartition, notamment des personnes sans papier
00:25:17ou des personnes sans abri sur l'intégralité du territoire,
00:25:20Judith Vintraub avait eu une formule
00:25:22lorsque le gouvernement avait présenté son plan en décembre dans le Figaro Magazine.
00:25:26Elle avait dit que, s'agissant d'un problème qui était à l'heure actuelle confiné dans la capitale,
00:25:31le gouvernement voulait en réalité le répartir à l'intégralité du pays.
00:25:34Donc, c'est peut-être en effet quelque chose que l'on pourrait dénoncer.
00:25:36Il y a une chose qui est extrêmement intéressante
00:25:38par rapport à l'extrait de l'interview que vous venez de rediffuser,
00:25:40c'est que dans la question qui précède cette réponse du député El-Effi,
00:25:44Anthony Faveli lui demandait comment il expliquait le climat de sécurité
00:25:49qui régnait à l'heure actuelle dans la capitale.
00:25:51Et c'est à ce moment que le député El-Effi lui dit
00:25:53« Ah, mais c'est parce qu'il y a eu un nettoyage social. »
00:25:55Donc, c'est extrêmement intéressant de voir que la France insoumise, finalement,
00:25:58se résout de voir un certain nombre de liens
00:26:00que pourtant ils ont toujours insisté à ne pas faire
00:26:03et à s'opposer à certains responsables politiques
00:26:05qui, eux, disaient qu'il y avait en effet un lien
00:26:07entre certaines organisations sociales et l'augmentation de la délinquance.
00:26:12Et beaucoup de Parisiens et de Franciliens
00:26:14espèrent en tout cas que cette présence accrue des forces de l'ordre,
00:26:17des agents de nettoyage aussi, qui sont bien plus nombreux,
00:26:21persistent et restent dans le temps.
00:26:24Vous parlez d'héritage, effectivement, à voir si ça va continuer.
00:26:27C'est impossible.
00:26:28Ça paraît difficile, effectivement.
00:26:30C'est une parenthèse enchantée.
00:26:31Les effectifs qui ont été mobilisés pour les JO sont absolument considérables.
00:26:38Et on ne peut pas mobiliser Ad vitam aeternam dans Paris autant d'effectifs.
00:26:44Peut-être que ce qui serait bon comme enseignement,
00:26:49puisque là on a vu que quand on voulait, on pouvait,
00:26:52c'est exactement ce qui s'est passé.
00:26:55Peut-être est-il bon de tirer quelques leçons de ce qu'on vient de voir,
00:26:59de ce qui a été mis en œuvre,
00:27:01et peut-être rendre la police de manière générale
00:27:04beaucoup plus visible qu'elle ne l'est aujourd'hui.
00:27:07Elle l'est en ce moment, en tout cas, dans les rues de la capitale.
00:27:10Soit en renforçant des effectifs, soit en faisant…
00:27:13La question de la police municipale,
00:27:15la question de l'armée ou de ne pas l'armer,
00:27:18doit être posée au gré de ce que nous voyons actuellement.
00:27:22Restez avec nous, on a d'autres sujets à aborder.
00:27:25On reparlera un peu plus tard des Jeux Olympiques et notamment d'Emmanuel Macron.
00:27:28Est-ce qu'il peut profiter de cette parenthèse enchantée ?
00:27:31Lui qui doit notamment nommer un Premier ministre, on le rappelle.
00:27:34On parlera aussi de cette agression contre deux membres du personnel médical à Bayonne.
00:27:40On sera notamment avec Grégory Pradel,
00:27:42qui est un syndicat du centre hospitalier de la Côte-Basque à Bayonne.
00:27:46Restez avec nous, on revient dans quelques instants.
00:27:53De retour dans 180 minutes été.
00:27:55Merci beaucoup d'être avec nous et soyez les bienvenus si vous venez de nous rejoindre.
00:27:59Il n'est jamais trop tard, dans un instant,
00:28:01on évoquera cette double agression au centre hospitalier de la Côte-Basque à Bayonne.
00:28:06Mais tout de suite, c'est le journal de Maureen Vidal.
00:28:09Rebonjour Maureen et on va commencer avec la situation en Grande-Bretagne.
00:28:13Plus de policiers, également plus de places de prison.
00:28:16C'est la décision qui a été prise par le gouvernement britannique.
00:28:19Et oui, Michael, suite aux émeutes violentes qui frappent le pays depuis une semaine
00:28:24après l'assassinat de trois fillettes à Southport,
00:28:26le gouvernement annonce la mobilisation de 6000 policiers spécialisés
00:28:30et plus de 500 places de prison disponibles pour y écrouer des émeutiers.
00:28:34Hier soir, la situation a encore dégénéré dans les rues britanniques.
00:28:38Les détails avec Mariliès Chevalier.
00:28:41La colère au Royaume-Uni ne faiblit pas.
00:28:44Cela n'a rien à voir avec l'extrême droite.
00:28:46C'est une question de paix pour les fillettes.
00:28:48Si nous ne prenons pas position, qui le fera ?
00:28:52Un face-à-face a eu lieu à Plymouth lundi soir
00:28:54entre des manifestants anti-immigration et des contre-manifestants.
00:28:58Séparés par des policiers, la soirée a été ponctuée de jets de projectiles.
00:29:02Une violence cependant moins importante que celle du week-end dernier.
00:29:06Une semaine après l'attaque au couteau par un adolescent de 17 ans,
00:29:09c'est l'origine suspectée de ce dernier qui a mis le feu aux poudres
00:29:12et provoqué les pires émeutes que le Royaume-Uni ait connues depuis 13 ans.
00:29:17N'ayez aucun doute, ceux qui ont participé à ces violences
00:29:20seront confrontés à toute la force de la loi.
00:29:24La police procédera à des arrestations.
00:29:26Les individus seront placés en détention provisoire.
00:29:30Les accusations suivront et les condamnations suivront.
00:29:34La police a déjà procédé à plus de 378 arrestations
00:29:37et le chef du gouvernement travailliste a annoncé la mobilisation
00:29:40d'une armée de réserves de policiers spécialisés pour faire face aux émeutes.
00:29:44Tandis que des violences émaillent le pays,
00:29:46certains préfèrent se rassembler pacifiquement.
00:29:48A Southport, des dizaines de personnes en deuil ont rendu hommage aux victimes
00:29:52en faisant des bulles dans l'air.
00:29:56Et puis en Israël, la banque du sang se prépare face aux tensions
00:29:59de plus en plus vives au Proche-Orient.
00:30:01C'est la banque du sang la mieux protégée du monde.
00:30:04Située en souterrain, le sang est stocké à l'abri
00:30:07pour pouvoir approvisionner les hôpitaux en cas de besoin urgent.
00:30:11Le récit d'Antoinette Delaroulière.
00:30:14Dans ce laboratoire souterrain blindé et ultra sécurisé,
00:30:17sont collectés entre 1000 et 1200 unités de sang par jour.
00:30:21Objectif, être à l'abri des armes ou encore des tremblements de terre
00:30:25pour travailler en toute sécurité.
00:30:29L'état d'Israël prépare des scénarios qu'il n'a pas encore rencontrés jusqu'à présent
00:30:33en ce qui concerne le nombre de roquettes qui devraient être tirées vers Israël
00:30:36et le réchauffement des installations stratégiques
00:30:39qui pourraient provoquer un scénario de panne d'électricité.
00:30:44Ce complexe de 300 m2 de laboratoire et de chambres fortes
00:30:47permet le stockage du sang pour fournir les hôpitaux en cas d'urgence.
00:30:53Nous voulons toujours nous assurer que nous disposons d'une réserve de sang
00:30:56en cas d'urgence majeure, que ce soit au nord, au sud, en Judée, en Samarie, en Cisjordanie.
00:31:01Quoi qu'il arrive, quoi qu'il se passe, nous voulons y être préparés.
00:31:06Et même si personne ne peut venir donner son sang sur une longue durée,
00:31:09comme lors de l'attaque du 7 octobre,
00:31:11la banque du sang dispose de suffisamment de réserves pour tenir pendant plusieurs jours.
00:31:17Un variant de la variole du singe détecté sur le continent africain.
00:31:21Encore plus mortel, ce variant sévit notamment en République démocratique du Congo.
00:31:26Le chef de l'Organisation mondiale de la santé envisage de convoquer un comité d'experts
00:31:32pour déterminer s'il faut qualifier d'urgence internationale.
00:31:36Le Congo comptabilise plus de 11 000 cas, dont 450 décès.
00:31:41On écoute Bruno Mégarbane, chef du service réanimation à l'hôpital.
00:31:46Une nouvelle souche plus mortelle de ce virus est apparue en République démocratique du Congo.
00:31:56Ainsi, ce pays a déclaré environ 11 000 cas, dont 450 décès, depuis septembre 2023.
00:32:04C'est pourquoi les autorités sanitaires internationales, dont l'OMS, sont inquiètes.
00:32:09Et l'urgence de santé publique de portée internationale
00:32:14pourrait être déclarée à la suite de la réunion d'un comité d'experts très prochainement.
00:32:22Le Grand Palais, victime d'une cyberattaque ce week-end à Paris.
00:32:25Lieu mythique parisien où se déroulent des épreuves des Jeux olympiques.
00:32:29Le système permettant la centralisation de données financières a été attaqué dans la nuit de samedi à dimanche.
00:32:34Les hackers ont demandé une rançon. Mais en quoi consiste ce genre d'attaque ?
00:32:39Célime Millet, expert cybersécurité, nous explique.
00:32:42On a une rançon qui est générée par un logiciel.
00:32:46C'est-à-dire que ce logiciel malveillant va empêcher d'utiliser les systèmes informatiques dans le but d'exiger une rançon.
00:32:54C'est une manière de vous empêcher de travailler avec vos outils informatiques
00:33:00et de dire que si vous voulez retrouver ces outils informatiques, il va falloir vous payer.
00:33:04Il y a eu beaucoup de travail de montée en maturité ces dernières années
00:33:07puisque c'est le type de cyberattaque qu'on a le plus vu en France et dans le monde.
00:33:12Ils se sont préparés.
00:33:14L'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information intervient à leur côté aussi.
00:33:18Ce sont des experts de très haut niveau.
00:33:20Après, ce sont des attaques qui sont toujours difficiles à contrer en fonction du niveau de profondeur,
00:33:24en fonction de ce que le pirate a pu faire avant d'être détecté.
00:33:27Donc, c'est difficile aujourd'hui de dire si l'attaque est grave ou pas.
00:33:30Ce qui est certain, c'est qu'elle n'est pas innocente, elle n'est pas anodine.
00:33:34Et il y a du travail d'experts à faire pour la contenir au mieux et minimiser les dégâts.
00:33:40On termine avec cette information au sud-est des Etats-Unis.
00:33:43L'ouragan Debbie a causé la mort d'au moins 4 personnes.
00:33:46Il a été rétrogradé en tempête tropicale.
00:33:48Mais des inondations historiques sont attendues tout au long de la semaine.
00:33:52Marie-Victoire Diodonné nous explique.
00:33:56Les secours s'activent auprès des habitants après le vent.
00:33:59Les inondations ont déjà frappé Sarasota en Floride.
00:34:03Debbie a causé la mort d'au moins 4 personnes.
00:34:06L'ouragan a été rétrogradé en tempête tropicale.
00:34:09Mais la menace reste permanente.
00:34:12La vitesse de Debbie va ralentir de façon spectaculaire à mesure que les courants s'effondrent.
00:34:17Nous aurons des précipitations extrêmes et prolongées.
00:34:20Avec des risques d'inondations catastrophiques sur les zones côtières de Géorgie,
00:34:24de Caroline du Sud et même de Caroline du Nord.
00:34:27A certains endroits de la côte, l'eau pourrait monter jusqu'à près de 2 mètres.
00:34:30Des niveaux historiques qu'il faut anticiper au plus vite.
00:34:34Des maisons et des entreprises seront inondées.
00:34:37Il y aura des évacuations et des sauvetages dans des bâtiments inondés.
00:34:40Les routes inondées peuvent rendre les déplacements impossibles et les évacuations difficiles.
00:34:46Les routes risquent de s'éroder par en dessous, ce qui crée un danger caché.
00:34:50Des endroits qui ne sont normalement pas inondés le seront.
00:34:53Le président Joe Biden a décrété l'état d'urgence en Floride et en Caroline du Sud.
00:34:57Les prévisionnistes s'attendent, eux, à une saison très active avec 4 à 7 ouragans majeurs.
00:35:03En cause, la chaleur des océans qui intensifie ces phénomènes.
00:35:09Merci beaucoup Maureen Vidal, on vous retrouve à 15h pour un nouveau point sur l'information.
00:35:14Et puis chez vous bien sûr, ne bougez pas, dans un instant on reviendra sur cette double agression au centre hospitalier de la côte basque.
00:35:21C'est à Bayonne, Grégory Prallel, délégué UNSA Urgence, sera avec nous pour en parler.
00:35:27On prendra bien sûr des nouvelles de ces deux personnes qui ont donc été agressées.
00:35:32A tout de suite.
00:35:36180 minutes été, ça continue, merci beaucoup d'être avec nous.
00:35:40Comme je vous le disais juste avant la pause, on va évoquer bien sûr ce qu'il s'est passé du côté de Bayonne, au centre hospitalier de la côte basque.
00:35:47Puisque deux patients qui étaient pris en charge aux urgences se sont violemment retournés contre le personnel soignant à quelques heures d'intervalle, selon le directeur de l'hôpital.
00:35:55Deux médecins ont donc déposé plainte et deux autres devraient le faire aussi dans les prochains jours.
00:36:00On regarde le sujet de Juliette Salla et puis on en reparle juste après.
00:36:03Deux agressions en douze heures dans l'enceinte du service des urgences de l'hôpital de Bayonne.
00:36:09La première a eu lieu ce samedi soir.
00:36:11Un patient s'est énervé à son réveil dans une chambre des urgences et a donné des coups, proféré des menaces de mort à l'encontre du personnel et dégradé du matériel.
00:36:21La police a dû intervenir pour maîtriser l'individu.
00:36:24La deuxième agression a eu lieu tôt ce dimanche.
00:36:27Un homme sous l'emprise de stupéfiants a été admis aux urgences.
00:36:30Lui aussi s'est emporté, a insulté et menacé de nombreuses personnes avant de sortir un cutter qu'il avait dans sa poche.
00:36:37Une fois encore, la gendarmerie et la police sont intervenus pour le neutraliser.
00:36:42Des agressions envers le personnel soignant qui semblent se multiplier d'après ce syndicat.
00:36:47Malheureusement pour nos collègues des urgences, c'est quelque chose qui devient de plus en plus récurrent.
00:36:52Qui n'existait pas il y a quelques années mais qui depuis post-covid devient assez récurrent.
00:36:59Une situation intolérable dénoncée par la direction de l'hôpital qui annonce la mise en place d'un protocole de sécurité renforcé prochainement.
00:37:07On essaye de tout faire dans notre établissement pour préserver le personnel.
00:37:11Les dispositifs d'alerte du personnel vont être positionnés très vite parce qu'il faut que les personnels, surtout de nuit isolés, puissent pouvoir appeler des collègues.
00:37:21Et on va essayer de multiplier ces dispositifs pour préserver nos professionnels.
00:37:26Suite à ces agressions, deux médecins ont porté plainte. Deux autres devraient en faire de même dans les prochains jours.
00:37:32Et pour parler de cette double agression, Grégory Pradel, délégué UNSA Urgences du centre hospitalier de la Côte-Basse qui est avec nous. Bonjour Grégory.
00:37:41Bonjour.
00:37:43Tout d'abord, est-ce que vous avez des nouvelles des demandes du personnel hospitalier, les demandes qui ont été agressées ?
00:37:50Alors, des nouvelles concrètes, non. Par contre, j'aimerais résonner sur ça d'ailleurs parce qu'il n'y a pas seulement des médecins.
00:37:57C'est toute une équipe qui a été agressée et qui est choquée et qui ont fait des dépôts de plainte.
00:38:05Quelle a été l'agression ? Est-ce qu'on en sait un peu plus sur ce qui s'est réellement passé ?
00:38:10C'est tout simplement deux patients énervés, en colère. Pourquoi ils étaient en colère d'ailleurs ?
00:38:15Vous dire pourquoi ils étaient en colère, je ne peux pas. Je sais juste que ces patients-là n'étaient pas dans leur état normal.
00:38:24Comment vous pouvez expliquer ces agressions à répétition ? C'est vrai qu'effectivement, là ça s'est passé dans le centre hospitalier de la Côte-Basse.
00:38:32Mais on entend régulièrement des membres du personnel hospitalier être agressés par des patients qui sont de plus en plus violents.
00:38:42Oui, après moi je n'ai pas envie de dire que les urgences sont un reflet de la société et notre société devient de plus en plus violente.
00:38:49Est-ce qu'il faut plus d'agents de sécurité selon vous dans les hôpitaux, notamment la nuit ?
00:38:56Malheureusement oui. Après pour ce qui est de Bayonne, l'agent de sécurité est déjà présent la nuit.
00:39:02Nous, ce qu'on demande au sein de l'UNSA, c'est une présence d'un agent de sécurité 24 heures sur 24 parce que les agressions n'ont pas lieu seulement la nuit.
00:39:10Et cette impatience des malades, est-ce qu'elle ne traduit pas aussi un manque de personnel, un manque de moyens dans ces centres hospitaliers ?
00:39:18Possiblement, mais je ne pense pas que ce soit la raison première. La raison première serait plutôt les délais d'attente dus au manque de lits d'aval.
00:39:28Merci en tout cas Grégory Pradel d'avoir été avec nous en direct sur CNews. On va continuer à évoquer cette double agression avec vous messieurs en plateau.
00:39:37C'est toujours difficile de savoir comment on peut sanctionner. Il faut sanctionner plus fermement ces patients qui s'attaquent aux membres du personnel hospitalier ?
00:39:47Il y a un moment, il faut envoyer un signal clair sans quoi ces agressions vont se répéter. Il y a eu des agressions contre les médecins, des agressions contre les pompiers.
00:39:59Aujourd'hui, tout ce qui peut représenter une institution, etc. Alors évidemment qu'il faut sanctionner rapidement, efficacement, de manière à envoyer un signal.
00:40:11Comme sanction les gens qui déjà ont agressé des médecins, etc. On ne sait pas.
00:40:17Ça veut dire quoi ? Supprimer les aides financières potentiellement ?
00:40:21Pourquoi pas ? Vous ne pouvez pas vous présenter aux urgences, être soigné par des gens qui sont au service de votre santé et les molester.
00:40:33C'est absolument impossible. Il faut donc que la sanction soit très forte et surtout je crois qu'il faut que la sanction soit très rapide.
00:40:41Il faut faire des exemples de manière à ce que les choses ne se reproduisent pas. C'est notre faiblesse.
00:40:47Moi j'ai le sentiment qu'on vit toujours sous la jurisprudence Nobira, pour être très franc avec vous.
00:40:52Et par conséquent qu'on n'est pas assez ferme sur les sanctions. Et pas assez rapide. Les deux. Rapidité d'abord, fermeté ensuite.
00:41:00Difficile en plus pour le personnel de ces centres hospitaliers qui sont déjà souvent confrontés à des conditions de travail difficiles, par manque de moyens notamment, par manque de personnel.
00:41:12À tous les niveaux et qui en plus doivent subir les agressions des patients. C'est absolument pas possible.
00:41:18Donc c'est la raison pour laquelle il faut redoubler de fermeté dans ces cas-là et dans bien d'autres d'ailleurs.
00:41:24Se pose aussi la question de la sécurité dans ces centres hospitaliers. Il faudrait peut-être aussi mettre plus d'agents de sécurité.
00:41:30Écoutez, ça devient irrespirable. On vit dans un pays déjà où il y a des agents de sécurité. Devant les synagogues, il y a des agents de sécurité. Devant les mosquées, il y a des agents de sécurité.
00:41:43Maintenant dans les hôpitaux, il va falloir des agents de sécurité. Écoutez, ça va vraiment devenir irrespirable.
00:41:49Pour reprendre les propos de Grégory Pradel qui était avec nous, il parle de société finalement de plus en plus violente.
00:41:56C'est aussi à l'image de la société ce qui se passe dans les hôpitaux de France et ce qui se passe dans la société française de manière générale.
00:42:02C'est l'une des grandes tragédies modernes. C'est la violence des sociétés. Je crois que c'est vraiment un marqueur de la période.
00:42:10Bon, malgré tout, il faut l'enrayer cette violence. Il faut faire rendre gorge, si j'ose dire, à ceux qui veulent s'en prendre.
00:42:17Qui ? Aux médecins, qui ? Aux policiers, qui ? A n'importe quelle institution. On ne peut pas laisser en l'état les médecins se faire agresser par leurs patients.
00:42:27C'est absolument impossible.
00:42:29Eliott, plus de fermeté judiciaire ?
00:42:32Ah oui, ce serait vraiment bienvenu, d'autant que la non-fermeté judiciaire est également pensée d'un point de vue idéologique.
00:42:39Elle est théorisée par certains, réclamée par une petite partie de l'électorat et une partie surreprésentative de l'échiquier politique.
00:42:46Peut-être, en effet, faudrait-il parvenir à enfin appliquer ce qu'une majorité de Français souhaitent, à savoir une fermeté sans faille à l'égard des personnes qui commettent ce genre d'actes.
00:42:57Je pense qu'il y a deux choses, parce qu'il y a d'abord un phénomène qui est presque systémique, structurel, si vous voulez, à savoir la volonté de s'opposer à l'intégralité des symboles qui constituent l'ordre social français.
00:43:09Vincent Roy le rappelait, on s'en prend aujourd'hui à tous les uniformes qui peuvent exister, soit dans l'espace public, soit dans des lieux beaucoup plus confinés et qui devraient donc être beaucoup plus sanctuarisés,
00:43:19par exemple des hôpitaux, sachant que ces agressions-là se font en parallèle d'agressions qui peuvent également toucher des personnes de manière indifférenciée dans la rue,
00:43:27ce qui d'ailleurs contrevient à la liberté de circuler, qui est également l'un des principes fondateurs de notre mode culturel français, si vous voulez.
00:43:36Maintenant, il y a peut-être une deuxième chose pour faire un léger pas de retrait et qui serait intéressant.
00:43:41Le représentant que vous venez d'interviewer nous expliquait que les patients en question n'étaient pas dans leur état normal.
00:43:47Donc peut-être que pour la première fois depuis longtemps, on parle d'un simple fait divers, c'est-à-dire quelque chose qui, en effet, peut survenir en toutes circonstances,
00:43:55n'est pas motivé par la moindre volonté de déstabilisation sociale ou idéologique.
00:44:00Et ce qui est intéressant, c'est qu'aujourd'hui, la situation va tellement mal en France, les Français sont tellement soumis au quotidien à des agressions permanentes
00:44:09que lorsque des phénomènes comme ceux-ci surviennent, notre première réaction est de renvoyer au phénomène structurel qui se déploie aujourd'hui face à nous,
00:44:17alors que peut-être il s'agit simplement de patients totalement tarés qui s'en sont pris de manière certes injustifiée à des médecins.
00:44:23Dans ce cas, ils n'étaient pas dans leur état normal, mais à vrai dire, les médecins d'SOS Médecins peuvent en témoigner.
00:44:29Parfois, un simple refus d'ordonnance ou une attente un peu trop longue suffit pour que les patients, effectivement, laissent éclater leur colère contre les médecins.
00:44:38On a vu notamment un médecin assez âgé qui avait été agressé par l'un de ses patients parce qu'il ne voulait pas le reconduire à un arrêt de travail.
00:44:44Exactement. Effectivement, les cas se multiplient.
00:44:46Tout de suite, c'est l'heure des livres, Dan Fuldam. Restez avec nous, puisque dès 15h, on évoquera la situation politique en France et notamment ce choix,
00:44:52puisque l'heure tourne. Emmanuel Macron va devoir choisir, nommer un Premier ministre. A tout de suite.
00:45:01Il est presque 15h. Merci beaucoup d'être avec nous. 180 minutes été, ça continue.
00:45:06Tout de suite, c'est le journal de Maureen Vidal. Rebonjour Maureen.
00:45:11On part du côté de la Grande-Bretagne, du Royaume-Uni, où le gouvernement britannique a décidé de déployer plus de policiers et d'ouvrir plus de places de prison.
00:45:21Suite aux émeutes violentes qui frappent le pays depuis une semaine après l'assassinat de trois fillettes à Southport,
00:45:28le gouvernement annonce la mobilisation de 6000 policiers spécialisés et plus de 500 places de prison disponibles pour y écrouer des émeutiers.
00:45:37Hier soir, la situation a encore dégénéré dans les rues britanniques. Détail avec Sarah Ménaille, notre correspondante à Londres.
00:45:44De violents rassemblements ont eu lieu une nouvelle fois ici la nuit dernière au Royaume-Uni et notamment en Irlande du Nord.
00:45:50À Belfast, un homme d'une cinquantaine d'années a été hospitalisé dans un état grave, un état critique.
00:45:55La police considère son agression comme étant un crime raciste.
00:45:59Depuis le début des manifestations, ce sont plus de 400 manifestants émeutiers casseurs qui ont été arrêtés ici au Royaume-Uni.
00:46:06Six personnes ont notamment été inculpées ce lundi à Roverham dans le nord de l'Angleterre pour avoir tenté de mettre le feu à un hôtel dimanche,
00:46:13un hôtel qui hébergeait des demandeurs d'asile.
00:46:16Le ministre britannique de la Justice Heidi Alexander a indiqué qu'à partir de la semaine prochaine,
00:46:21plus de 500 places supplémentaires seront disponibles dans les prisons britanniques pour accueillir ces émeutiers.
00:46:27Le gouvernement britannique étudie aussi la possibilité de rallonger les horaires des cours de justice pour juger immédiatement les fauteurs de troubles.
00:46:35Les compagnies aériennes Air France et Transavia ont suspendu leurs vols vers Beyrouth jusqu'à jeudi inclus.
00:46:41La situation géopolitique au Liban étant plus que tendue, la reprise des opérations interrompue depuis le 29 juillet
00:46:48sera soumise à une nouvelle évaluation de la situation sur place, a indiqué la compagnie aérienne française.
00:46:54Et puis les menaces de l'Iran contre Israël inquiètent le monde entier, Maureen.
00:46:59Une réunion de crise, les Etats-Unis notamment intensifient leur diplomatie au Proche-Orient pour tenter d'endiguer la situation.
00:47:05Mais les interrogations sur la puissance militaire de l'Iran et sur ses réelles capacités subsistent.
00:47:10Les explications de Juliette Sada.
00:47:15Alors que le monde s'inquiète d'une escalade des tensions dans la région, l'Iran montre les muscles
00:47:20et revendique le droit de punir Israël pour la mort du numéro 1 du Hamas.
00:47:24Mais de quoi se compose la force militaire de la République islamique ?
00:47:28L'armée iranienne est divisée en deux groupes, l'armée régulière composée d'environ 415 000 soldats
00:47:33et les gardiens de la révolution islamique qui comptent 300 000 hommes dans leur rang.
00:47:37S'ajoute à cela un arsenal important, l'Iran possède le plus grand nombre de missiles balistiques de la région
00:47:43suivant les modèles nord-coréens, russes et chinois.
00:47:46L'Iran, grand producteur de drones, fièrement exposé comme ici à la télévision iranienne.
00:47:51Enfin la principale inquiétude de l'Occident, c'est la capacité nucléaire de la République islamique.
00:47:57Difficile pour les experts de savoir à quel point l'Iran s'approche de la bombe atomique,
00:48:02même si Téhéran prétend des activités pacifiques.
00:48:05L'agence internationale de l'énergie atomique alerte sur le stock d'uranium enrichi par l'Iran
00:48:10qui dépasse largement le taux autorisé par l'accord sur le nucléaire iranien.
00:48:16Les recherches pour retrouver la jeune Lina ont repris en Haute-Saône.
00:48:19Presque un an après sa disparition, nouveau rebondissement dans l'enquête de l'adolescente de 15 ans
00:48:24disparu en septembre dernier dans le bar 1.
00:48:27Après la découverte de son ADN dans une voiture volée en juillet.
00:48:30Nous sommes avec vous Célia Barotte en plateau.
00:48:32Bonjour Célia.
00:48:33La semaine dernière, les recherches étaient concentrées notamment dans les Vosges
00:48:36et désormais c'est dans un autre secteur que les enquêteurs se concentrent.
00:48:39Oui, les fouilles se poursuivent en Haute-Saône.
00:48:41Plus particulièrement à Sault, une commune située au nord de Vesoules.
00:48:45Comme la semaine dernière dans les Vosges, plus précisément dans la forêt Danou,
00:48:50d'importants moyens sont engagés.
00:48:52Il s'agit des enquêteurs de la cellule Lina, des experts de l'IRCGN, une brigade synophile
00:48:58ainsi que des gendarmes présents en sécurisation de zone.
00:49:01Au total, il y a 90 gendarmes.
00:49:04Pourquoi les fouilles se déroulent désormais dans ce secteur à plus de 130 km du lieu
00:49:08de la disparition de l'adolescente ?
00:49:10Les enquêteurs se sont orientés dans le bois de Sault suite aux informations
00:49:14de géolocalisation du véhicule conduit par le principal suspect Samuel G.
00:49:19Les fouilles sont complexes puisqu'il s'agit d'un bois de 90 hectares
00:49:23où la végétation en cette période estivale est très dense,
00:49:26selon les informations de nos confrères régionaux.
00:49:28Le site du bois de Sault est totalement bouclé.
00:49:31Des motards de la gendarmerie en moto-tout-terrain sécurisent le périmètre.
00:49:35Et enfin, dans les Vosges, les fouilles se sont déroulées pendant 4 jours.
00:49:39Elles prendront le temps nécessaire en Haute-Saône.
00:49:42Merci beaucoup, c'est Léa Barot du service police-justice CNews.
00:49:45Et puis on poursuit avec les fortes chaleurs et les risques d'incendie
00:49:49et pourtant le matériel, lui, continue de manquer à l'appel.
00:49:52L'inquiétude augmente face au manque de moyens, notamment l'état des canadaires
00:49:57qui sont primordiaux pour lutter contre les incendies estivaux.
00:50:00Mathilde Ibanez est en Crédit Hôtel.
00:50:04En pleine saison des feux de forêt, les pompiers sont à pied d'œuvre
00:50:08pour éviter le moindre incendie.
00:50:10Si le dispositif humain est conséquent, niveau matériel c'est une autre histoire.
00:50:14Sur les 12 canadaires, seulement 5 sont utilisables.
00:50:17Les autres sont jugés trop vétustes et dangereux.
00:50:20Nous avons atteint un niveau record de 0 à 2 canadaires disponibles début juin.
00:50:26D'année en année, le taux de disponibilité diminue.
00:50:30Effectivement, les avions sont âgés, mais c'est essentiellement dû
00:50:34à des problèmes de maintenance liés à des manques d'effectifs chez notre mainteneur.
00:50:40En 2022, près de 72 hectares ont été ravagés par des incendies en France
00:50:45dans une cinquantaine de départements.
00:50:47Une situation inédite.
00:50:49Emmanuel Macron avait annoncé l'augmentation des moyens matériels pour 2027.
00:50:54Nous en avons 12 aujourd'hui.
00:50:57Nous allons investir massivement pour que d'ici la fin du quinquennat,
00:51:01ces 12 soient remplacés et que leur nombre soit porté jusqu'à 16.
00:51:05Pourtant, pour Benoît Kenpoir, cette promesse est difficilement réalisable.
00:51:09Il devrait y avoir la concrétisation d'une commande de nouveaux canadaires,
00:51:14les DHT 515, mais qui n'arriveront certainement pas avant 2030.
00:51:19Et pour le renouvellement intégral de la flotte, il faudra être très patient
00:51:24puisque les capacités de production seront lentes.
00:51:27La majorité de la flotte date de 1995 et aurait dû être changée
00:51:32après 25 ans minimum de service.
00:51:34Une situation critique qui avait conduit, début juin,
00:51:38le personnel de la sécurité civile à exercer leurs droits de retrait.
00:51:42Les employés de la société en charge de la maintenance des appareils
00:51:46s'étaient également mis en grève.
00:51:49Alors que Paris s'enflamme pour les Jeux Olympiques,
00:51:52ce n'est pas le cas partout en France.
00:51:54Forcément, la plupart des compétitions sont centralisées dans la capitale.
00:51:58Ménente, par exemple, ouvre tout de même ses portes à quelques matchs de football,
00:52:02mais sur la côte, dans les stations balnéaires de la région,
00:52:05les JO passent après la plage, loin de l'engouement parisien.
00:52:08Un reportage en Loire-Atlantique de Michael Chailloux.
00:52:12À l'extrémité de la baie de la Bôle, le port du Poulignan et sa plage
00:52:16où le sport préféré, c'est la bronzette baignade,
00:52:19une discipline non retenue pour les JO de Paris 2024.
00:52:23Difficile de trouver un bar qui diffuse des compétitions
00:52:27pour une question de droits payants, mais pas que.
00:52:29Écoutez, ici au Poulignan, on a la chance d'avoir un très beau temps en ce moment.
00:52:33Et en plus, vous voyez, le plus beau spectacle est juste en face de vous,
00:52:36c'est l'océan Atlantique.
00:52:38En période de vacances, on se promène, on va au resto, on va se baigner.
00:52:43Les JO, ça passe après.
00:52:46Le légendaire pendwick de Tabarly mouille à l'entrée du Chenal.
00:52:49Dans cette ville baignée par l'Atlantique, les habitants un peu râleurs
00:52:53ont quelques reproches à faire aux Jeux Olympiques.
00:52:55Aux JO, on ne voit pas beaucoup de voile,
00:52:58ce qui est intéressant quand on habite le bord de mer.
00:53:01Voilà, donc c'est un peu dommage.
00:53:04En province, on ne ressent pas du tout l'ambiance parisienne.
00:53:07On a vraiment l'impression qu'il n'y a que Paris de concerné.
00:53:11C'est vrai qu'il y a certains sites en province, mais ils sont rares.
00:53:14Et on est vraiment mis à côté du reste des JO.
00:53:18En Pays de Loire, seul le stade de la Beaujoire à Nantes accueille 8 matchs de foot
00:53:22et une fan zone est installée en centre-ville.
00:53:2480 kilomètres plus loin, au Poulignan, la seule médaille d'or qui vaille,
00:53:29c'est celle du plus beau bronzage.
00:53:33Et treizième médaille d'or pour la France, grâce au surfeur thaïsien Kaouli Vast.
00:53:38À 22 ans, il a pris les deux plus belles vagues d'une finale très relevée
00:53:41pour s'imposer face à l'Australien Jacques Robinson.
00:53:44La Française Joanne Defey a également obtenu la médaille de bronze
00:53:48quelques minutes plus tôt.
00:53:50Ce sont les premières médailles françaises de la discipline.
00:53:54Allez, c'est l'heure de la chronique sport.
00:54:05Et on continue bien sûr à parler des JO, des Jeux Olympiques,
00:54:09puisque ce soir, la France va affronter le Canadas du basket.
00:54:13Et oui, plus le droit à l'erreur pour la bande de Vincent Collet.
00:54:16Les Bleus affronteront les Canadiens pour une place dans le dernier carré.
00:54:20Détail avec Amaya Cazenave en duplex du Club France.
00:54:24C'est un gros, un très gros morceau qui attend notre équipe de France de basket aujourd'hui.
00:54:29Les Bleus affrontent le Canada en quart de finale du tournoi olympique.
00:54:33C'est à partir de 18h à l'Arena Bercy.
00:54:36Les Canadiens ont terminé troisième du dernier mondial en écartant sur leur parcours,
00:54:41notamment les Etats-Unis.
00:54:43Rien que ça, ils sont candidats alors, emmenés par deux stars de la NBA,
00:54:49Shail Gilgius-Alexander, joueur d'Oklahoma City,
00:54:52et Jamal Murray, meneur à Denver.
00:54:55Les Français ont joué contre deux matchs, deux matchs qu'ils ont perdus.
00:55:00Ils sont clairement sur une mauvaise série.
00:55:02Et en plus, les Bleus sont loin d'être convaincants depuis le début du tournoi olympique.
00:55:06Ils ont perdu leur dernier match, une fessée contre l'Allemagne.
00:55:10Et puis, ils sont en proie à des divergences.
00:55:13Les joueurs veulent un jeu plus offensif,
00:55:16pendant que le staff prône une approche plus défensive.
00:55:19Même les leaders, Evan Fournier ou Victor Wembanyama,
00:55:23semblent un peu perdus sur le parquet, sans solution.
00:55:26On espère donc un sursaut de nos Bleus pour aller chercher une médaille.
00:55:30Et voilà, c'était la chronique sport.
00:55:34C'était votre programme avec les déménageurs bretons.
00:55:37Des déménagements d'exception, on dit.
00:55:39Chapeau les bretons.
00:55:40Informations sur déménageurs-bretons.fr
00:55:43Allez, je sais vous, restez avec nous, ne bougez pas dans un instant.
00:55:46On va revenir sur la situation politique en France.
00:55:48Emmanuel Macron avait promis d'attendre la fin des Jeux olympiques
00:55:51pour régler la question de la nomination du Premier ministre.
00:55:54Il reste donc un peu moins d'une semaine.
00:55:57Alors, comment sortir de l'impasse ?
00:55:59Quel est le grand favori pour Matignon ?
00:56:01On en reparle juste après la pub à tout de suite.
00:56:07180 minutes, été, ça continue.
00:56:09Merci beaucoup d'être avec nous.
00:56:11Nos invités nous ont rejoints, ceux de la deuxième heure,
00:56:13puisqu'Eliott Mamann et Vincent Roy sont toujours avec nous.
00:56:16À ma droite, André Valigny, avocat et ancien ministre.
00:56:19Bonjour André.
00:56:20Et puis à ma gauche, Joseph Touvenel, directeur de la rédaction de Capital Social.
00:56:24Bonjour Joseph.
00:56:25Bonjour Vic.
00:56:26Avec vous, messieurs, on va parler du grand choix,
00:56:28puisque l'heure du grand choix approche pour Emmanuel Macron.
00:56:30Dimanche, c'est la cérémonie de clôture des Jeux olympiques.
00:56:33Et donc, la réouverture des débats sur le choix du futur Premier ministre.
00:56:37Alors, il était invité ce matin sur notre antenne, c'était Adrien Clouet,
00:56:40député de la France Insoumise et du Nouveau Front Populaire.
00:56:42Et vous allez l'écouter.
00:56:43Lui ne souhaite pas laisser le choix au président de la République.
00:56:46C'est Lucie Castex ou rien ?
00:56:49C'est Emmanuel Macron qui se soumettra aux institutions.
00:56:52Et un président dans ce pays, ça fait maintenant 100 ans
00:56:55qu'on a l'expérience depuis Monsieur Millerand,
00:56:57un président, il se soumet ou il se démet.
00:56:59Et donc, Monsieur Macron doit, c'est la nature des institutions,
00:57:02c'est la nature de la démocratie, il doit nommer à Matignon la force.
00:57:05Le plan B, c'est également pour Madame Castex, c'est aussi le plan C, le plan D, le plan E.
00:57:08Donc, Monsieur Macron, il doit céder.
00:57:11Il a perdu des élections coup sur coup.
00:57:14Donc, ça suffit, ce type d'opération autoritaire.
00:57:17Ça suffit, voilà.
00:57:19Ce type d'opération autoritaire, nous dit donc Adrien Clouet.
00:57:23Est-ce que la stratégie du Nouveau Front Populaire est la bonne ?
00:57:26C'est-à-dire de continuer ce combat, de continuer à mettre la pression
00:57:30sur le président de la République ?
00:57:32Je crois qu'il n'est pas du tout sensible à cette pression.
00:57:35Il regarde Madame Castex comme un entomologiste
00:57:40regarderait un scarabée, avec la volonté de l'épingler
00:57:45pour en finir le plus vite possible.
00:57:47Je pense que ce n'est pas du tout...
00:57:49Il a été très clair là-dessus, Emmanuel Macron, il n'en veut pas.
00:57:51Non, mais ça n'existe pas, c'est n'importe quoi, Madame Castex.
00:57:54La nature ayant horreur du vide, effectivement, mène une espèce de campagne
00:57:58dont on ne voit pas bien la nature.
00:58:00Le président n'a pas du tout envie de ça.
00:58:03D'autant qu'il va sortir, à mon avis, de cette séquence de manière très positive
00:58:09puisque, jusqu'à plus ample informé, les jeux sont une vraie réussite.
00:58:14Donc, il va sortir de là un peu gonflé.
00:58:16Ça ne va pas durer longtemps, je ne suis pas en train de vous dire que c'est pérenne.
00:58:19Mais il va quand même sortir de là regonflé.
00:58:23Vous pensez qu'il peut profiter de la cohésion nationale qu'il y a en ce moment avec les Jeux Olympiques ?
00:58:27Attendez, il aurait bien tort de ne pas en profiter.
00:58:30Non, je crois qu'il a bien d'autres choses en tête,
00:58:33et notamment de vouloir plutôt gouverner avec son aile droite
00:58:40et d'aller chercher quelques socialistes que l'odeur du Marocain...
00:58:44Parce que vous savez, l'odeur du Marocain, c'est un truc formidable.
00:58:47L'odeur du Marocain, ça attire tout le monde.
00:58:49Donc, quelques socialistes très improbables, mais que l'odeur du Marocain attirerait.
00:58:56Et puis, évidemment, vous savez, avec son aile droite et quelques socialistes,
00:59:01il fait une majorité de circonstances supérieures à celle du NFP.
00:59:06Il me semble que c'est ainsi qu'on peut décrypter la situation.
00:59:09Mais je peux me tromper, vous savez, le président est un homme plein de surprises.
00:59:14Lucie Castex qui va faire, on l'a appris, les quatre universités d'été,
00:59:17puisqu'il n'y a pas d'université d'été du Nouveau Front Populaire.
00:59:21Ce qui témoigne aussi un peu de la division au sein du Nouveau Front Populaire, chacun de son côté.
00:59:26Ça n'existe pas. Le Parti Communiste reste le Parti Communiste, le Parti Socialiste...
00:59:30Et de toute façon, vous comprenez, il ne joue pas le même jeu.
00:59:36Le Parti Socialiste veut à toute force retrouver une posture morale,
00:59:44et les filles restent, campent sur sa posture idéologique.
00:59:49Ils ne jouent pas au même jeu.
00:59:50Donc il est difficile de s'entendre quant aux écologistes.
00:59:53Aujourd'hui, ça compte assez peu, ça a assez peu de poids, finalement.
00:59:57– Il y a toujours ce risque d'émotion de censure qui pèse,
01:00:00si Lucie Castex serait nommée présidente.
01:00:02– De toute façon, l'émotion de censure peut pleuvoir comme la gravelote,
01:00:05puisqu'il n'y a que des majorités de circonstances.
01:00:08Évidemment, elles peuvent arriver de toutes parts, c'est évident.
01:00:13– Joseph Tounel, Lucie Castex, la pression continue de la part du Nouveau Front Populaire,
01:00:17on l'a entendu à l'instant.
01:00:18– Pas particulièrement de LFI, mais ça c'est leur jeu,
01:00:20c'est pour pouvoir ensuite faire la vierge et faroucher,
01:00:24c'est la dictature dans notre pays, d'ailleurs les institutions
01:00:27ne sont pas respectées, ce qui est faux.
01:00:28– Ils sont arrivés en tête des législatives, c'est leur argument.
01:00:31– Oui, grâce à qui d'ailleurs ? Grâce en partie à Emmanuel Macron.
01:00:34Et donc Emmanuel Macron, il s'est autopiégé par la dissolution,
01:00:37qu'une dissolution ratée, et ensuite en disant,
01:00:41le Rassemblement National, surtout, c'est des fascistes,
01:00:44c'est donc rien à voir avec eux, on a eu une démonstration
01:00:47avec le bureau de l'Assemblée Nationale, c'est le Nouveau Front Populaire
01:00:50qui est majoritaire à lui tout seul au sein du bureau de l'Assemblée Nationale.
01:00:54Il s'est autopiégé, ce qui n'empêche que c'est lui le maître des horloges,
01:00:58personne n'oblige à désigner Tartempion ou Tartempion,
01:01:02et il n'a pas non plus de durée dans le calendrier.
01:01:06Le problème c'est qu'on a besoin d'un gouvernement,
01:01:09que sans gouvernement, l'Assemblée Nationale ne sert plus à rien,
01:01:12puisqu'il ne peut pas y avoir de texte de loi,
01:01:15ni de règlements qui passent, donc ça bloque toutes nos institutions.
01:01:22Et on a quand même besoin...
01:01:24Alors comment sortir de cette impasse ?
01:01:26On va demander à Emmanuel Macron, qui était le grand créateur de cette impasse,
01:01:30comment il compte nous en sortir, en tout cas c'est le bazar,
01:01:33et puis c'est très inquiétant, parce qu'on a un budget quand même,
01:01:37et un budget ce n'est pas n'importe quoi, ce sont des orientations politiques.
01:01:41Alors est-ce qu'on va avoir un gouvernement technique ?
01:01:44Certains nous disent mais ça ne veut rien dire un gouvernement technique,
01:01:46ça c'est qu'un mot, un gouvernement c'est toujours politique,
01:01:49ce sont des choix politiques.
01:01:51Et donc il va bien falloir sortir du bois et de la crise maintenant,
01:01:54la balle dans le camp d'Emmanuel Macron,
01:01:56c'est lui qui joue à la baballe depuis quelques mois, qui continue.
01:01:58André Valigny, comment sortir de cette impasse ?
01:02:01Le temps presse, il nous avait promis en tout cas de répondre à cette question,
01:02:06au choix du Premier ministre après les Jeux olympiques,
01:02:08on rappelle la cérémonie de clôture c'est dimanche.
01:02:10Oui, les choses se rapprochent effectivement, le réel revient dans l'actualité,
01:02:15puisqu'on en parle aujourd'hui, la trêve olympique touche à sa fin,
01:02:18même si après il y a les Jeux paralympiques,
01:02:20et je trouve un peu dommage d'ailleurs qu'on passe déjà par profits et pertes,
01:02:24les Jeux paralympiques, et que la politique politicienne reprenne le dessus.
01:02:29Il pourrait prolonger la trêve olympique vous voulez dire Emmanuel Macron ?
01:02:32Je ne sais pas mais en tout cas si...
01:02:33Jusqu'à septembre prochain ?
01:02:34Après le 15 août c'est vrai que la politique va revenir au premier plan,
01:02:37au détriment, je le répète, et c'est dommage, des Jeux paralympiques.
01:02:40Sur la situation politique elle-même,
01:02:42je pense que si nous étions dans une démocratie parlementaire normale, entre guillemets,
01:02:46le Président de la République, comme ça se passe en Italie d'ailleurs,
01:02:50aurait invité la représentante du Nouveau Front Populaire,
01:02:54puisqu'ils se sont enfin mis d'accord sur une personnalité,
01:02:57donc Madame Castet, l'aurait invitée à venir le voir,
01:03:00et l'aurait dit, écoutez, essayez de former un gouvernement,
01:03:03et revenez me voir dans quelques jours.
01:03:05C'est comme ça que ça se passe dans beaucoup de pays,
01:03:07dans beaucoup de démocraties parlementaires.
01:03:08Elle aurait sans doute accepté de former un gouvernement,
01:03:11elle serait revenue devant le Président Macron en disant,
01:03:14voilà j'ai mon gouvernement,
01:03:15et à ce moment-là le Président aurait pu lui dire,
01:03:18eh bien allez devant l'Assemblée Nationale et on verra bien.
01:03:20Et à ce moment-là évidemment, comme ça a été dit avant moi,
01:03:22elle n'aurait pas une majorité,
01:03:24et elle risquait même une motion de censure.
01:03:26Mais au moins il aurait, entre guillemets,
01:03:28passez-moi l'expression, purgé cette hypothèse
01:03:31d'une première ministre issue du Nouveau Front Populaire.
01:03:35C'est la logique démocratique.
01:03:37On fait appel à la personnalité de la coalition arrivée en tête.
01:03:40Je ne dis pas que cette coalition a été majoritaire,
01:03:42mais elle est arrivée en tête.
01:03:44Ensuite, une fois que cette hypothèse est levée,
01:03:48ou écartée,
01:03:50la balle revient dans le camp du Président de la République,
01:03:53et à lui de choisir à nouveau quelqu'un d'autre,
01:03:55pour voir si une autre coalition est possible.
01:03:57Ça peut durer quelques semaines.
01:03:59Il y a beaucoup de pays dans lesquels ça dure quelques semaines.
01:04:01Mais à la fin, je ne vois pas quelle solution va pouvoir sortir,
01:04:04parce que, que ce soit du côté de la droite ou du côté de la gauche,
01:04:07il manque toujours au moins 50 à 60 députés pour faire une majorité.
01:04:11André Wallini, sachez qu'il y en a un qui propose une solution.
01:04:14Sachez-le, c'est Xavier Bertrand.
01:04:16Puisque dans les colonnes du Figaro,
01:04:18Xavier Bertrand a déclaré « Je suis prêt à relever le défi ».
01:04:21Mais avec quelle majorité ?
01:04:22Alors, il est prêt.
01:04:23Je suis prêt à relever le défi, je suis préparé.
01:04:25Il faudra du savoir-faire politique.
01:04:27Ce sera très compliqué.
01:04:28Je garde la tête froide.
01:04:30Donc, Xavier Bertrand, qu'on annonce, bien sûr,
01:04:32comme l'un des candidats potentiels à ce poste.
01:04:34C'est un leurre.
01:04:35C'est un leurre ? Vincent Leroy ?
01:04:37Il y a une déclaration de Xavier Bertrand,
01:04:39je crois que c'est dans le JDD de dimanche dernier,
01:04:42où, effectivement, il dit « Peut-être qu'on me laisse
01:04:46miroiter des choses, mais que tout cela serait faux ».
01:04:49Je pense que c'est un leurre.
01:04:52Mais pourquoi pas ?
01:04:53D'autres noms circulent.
01:04:54Il y a celui de Bernard Cazeneuve, Gérard Larcher, Michel Barnier.
01:04:57Parmi les noms, Eliott Mamann.
01:04:59Oui, vous avez remarqué d'ailleurs que ce sont l'intégralité
01:05:03des figures politiques qui ne sont pas membres des Républicains
01:05:06qui peuvent en effet mettre en avant, par exemple,
01:05:09la potentielle candidature de Xavier Bertrand
01:05:11pour le poste de Premier ministre.
01:05:13C'est notamment Aurore Berger qui était revenue sur ce nom
01:05:15et sur les autres que vous avez mentionnés
01:05:17dans son interview au Figaro dimanche publié lundi.
01:05:20Bruno Le Maire aussi n'avait pas dit non.
01:05:22Voilà.
01:05:23Mais finalement, vraisemblablement, il se dirigera vers d'autres volontés
01:05:28un peu moins politiques et politiciennes.
01:05:30En fait, ce qui est intéressant, c'est qu'en un sens,
01:05:32je suis entièrement d'accord avec l'intégralité des propos
01:05:35qui ont été tenus par Joseph Toubnel
01:05:37s'agissant de la logique institutionnelle de la Ve République.
01:05:40Remarquons tout de même qu'Emmanuel Macron a été un peu pris
01:05:42à son propre piège puisque c'est lui qui a intimé
01:05:45au Nouveau Front Populaire de se mettre d'accord,
01:05:47de renverser la logique de la Ve République.
01:05:49Et il a en réalité été pris de court
01:05:51puisque le Nouveau Front Populaire est,
01:05:53même si on ne s'y attendait pas tous, c'est vrai,
01:05:55parvenu à se mettre d'accord sur un non.
01:05:58Néanmoins, le NFP lui-même repose sur une forme de paradoxe
01:06:01puisqu'il reproche à l'heure actuelle la concentration du pouvoir
01:06:04dans les seules mains d'Emmanuel Macron.
01:06:06Il estime que la situation est un peu dictatoriale en France.
01:06:09Alors même qu'eux estiment que toute personne
01:06:12qui s'auto-désignerait Premier ministre
01:06:14devrait immédiatement avoir le droit, en effet,
01:06:16de siéger à Matignon.
01:06:18Ce qui semble également assez peu démocratique
01:06:20comme représentation des choses, d'autant que l'enjeu
01:06:22n'est pas tant de savoir quelle coalition est arrivée en tête,
01:06:25mais au vu des règles de la Ve République,
01:06:27quelle coalition parviendrait à ne pas se faire renverser.
01:06:30Et en l'occurrence, il semble en effet
01:06:32que cela se passe plutôt du côté de la droite d'Emmanuel Macron,
01:06:35quoi qu'en disent les alliés du NFP à l'heure actuelle.
01:06:38Oui, on part plutôt sur une coalition avec la droite,
01:06:41même si on n'évoque pas ce terme de coalition,
01:06:43on parle de pacte législatif surtout.
01:06:45C'est préférant.
01:06:46C'est l'idée. Visiblement, Emmanuel Macron veut aussi,
01:06:48d'ailleurs, pour ce poste de Premier ministre,
01:06:50il veut quelqu'un qui a de la bouteille, c'est ce qui se dit.
01:06:52Celui qui nous a vendu la Statut Nation,
01:06:54il est en train de nous faire un retour aux années 50
01:06:56et à la Quatrième République.
01:06:58C'est quand même absolument extraordinaire
01:07:00de voir cet échec total, complet.
01:07:03Échec politique, on le voit.
01:07:05Et moi, je suis très inquiet,
01:07:07parce qu'on a besoin de décisions politiques.
01:07:09Après, on peut en discuter, mais on a besoin d'avoir une ligne.
01:07:12On a besoin de savoir où on va, et non pas pour les trois prochains mois
01:07:15mais la politique, c'est dans la durée.
01:07:17Et là, c'est tout à fait...
01:07:19Enfin, c'est le brouillard complet.
01:07:21Du côté du Nouveau Front Populaire,
01:07:23quand on regarde leur programme,
01:07:25il est aberrant.
01:07:26Alors, il y a quelques éléments.
01:07:28Moi, je suis favorable, par exemple,
01:07:30au salaire minimum à 1 500 euros,
01:07:32parce que je pense qu'il faut revaloriser la valeur travail.
01:07:35Mais on ne peut pas faire un salaire minimum à 1 500
01:07:38et en même temps passer aux 32 heures.
01:07:41Ça, ce n'est pas possible.
01:07:43Mais de l'autre côté, quelles sont les propositions concrètes ?
01:07:46Xavier Bertrand, par exemple,
01:07:48à part qu'il est prêt à se sacrifier pour la République,
01:07:50d'où on le remercie tous les matins,
01:07:52mais quel est son programme ?
01:07:54On n'en sait rien.
01:07:55Moi, je me rappelle que c'est quelqu'un qui a mis en place,
01:07:58ce qui est, à mon sens, une très mauvaise mesure,
01:08:00l'ouverture des grandes surfaces le dimanche,
01:08:02ce qui a fait que ça a coulé un certain nombre de commerces de proximité,
01:08:05empêcher les gens d'avoir une vie de famille normale,
01:08:08enfin, des conséquences qui sont des conséquences
01:08:10à la fois sociales et sociétales.
01:08:12Donc, pour vous, c'est les idées avant les noms, finalement, c'est ça ?
01:08:15C'est d'abord, mettons-nous d'accord sur un certain nombre d'idées
01:08:17pour pouvoir avancer ?
01:08:18C'est bien d'avoir des projets,
01:08:19et que les noms aient les capacités de porter ces projets,
01:08:21mais il faut au moins présenter les projets.
01:08:23La défaite de la politique,
01:08:26du point de vue du public, etc.,
01:08:29c'est qu'elle n'est plus, que ce soit à gauche ou à droite,
01:08:32une fournisseuse d'idées.
01:08:34Oui, c'est quand même sur les programmes,
01:08:36sur les idées, qu'en politique,
01:08:38on essaie de se battre, non ?
01:08:40Ce n'est pas simplement sur des hommes,
01:08:42ce n'est pas une collection d'individus.
01:08:44On ne fait pas un casting.
01:08:46On fait un casting à partir du moment
01:08:48où le casting est porteur d'idées.
01:08:50Bon, là, il n'y en a pas beaucoup.
01:08:52Alors, elles sont aberrantes.
01:08:54Notez, par exemple, que pour l'abrogation de la réforme des retraites,
01:08:56que prône Madame Castet,
01:08:58ou Castets ?
01:09:00Castet, c'était avant.
01:09:02Que prône Madame Castet, donc,
01:09:04eh bien, pour le faire passer,
01:09:06elle a besoin des voix du Rassemblement National,
01:09:08c'est quand même d'une absurdité totale.
01:09:10Allez, on clôt cette page politique française.
01:09:12Direction, maintenant, le Royaume-Uni,
01:09:14une semaine après l'attaque au couteau
01:09:16qui a coûté la vie à trois fiettes.
01:09:18Le pays est confronté à ses pires émeutes depuis 13 ans.
01:09:20Hier soir, encore,
01:09:22de nouveaux incidents ont éclaté.
01:09:24Des affrontements, notamment, ont eu lieu entre des militants d'extrême droite
01:09:26et des manifestants, dont de nombreux membres
01:09:28de la communauté musulmane.
01:09:30On va regarder ce sujet de Marie-Liès Chevalier
01:09:32et puis on évoque ce sujet
01:09:34en détail, juste après.
01:09:36La colère au Royaume-Uni ne faiblit pas.
01:09:38Cela n'a rien à voir
01:09:40avec l'extrême droite.
01:09:42C'est une question de paix pour les fillettes.
01:09:44Si nous ne prenons pas position, qui le fera ?
01:09:46Un face-à-face a eu lieu
01:09:48à Plymouth lundi soir entre des manifestants
01:09:50anti-immigration et des contre-manifestants.
01:09:52Séparés par des policiers,
01:09:54la soirée a été ponctuée
01:09:56de jets de projectiles.
01:09:58Une violence cependant moins importante
01:10:00que celle du week-end dernier.
01:10:02Une semaine après l'attaque au couteau par un adolescent de 17 ans,
01:10:04c'est l'origine suspectée de ce dernier
01:10:06qui a mis le feu aux poudres
01:10:08et provoqué les pires émeutes que le Royaume-Uni
01:10:10ait connues depuis 13 ans.
01:10:12N'ayez aucun doute,
01:10:14ceux qui ont participé à ces violences seront confrontés
01:10:16à toute la force de la loi.
01:10:18La police procédera
01:10:20à des arrestations.
01:10:22Les individus seront placés en détention provisoire.
01:10:24Les accusations suivront
01:10:26et les condamnations suivront.
01:10:28La police a déjà procédé
01:10:30à plus de 378 arrestations
01:10:32et le chef du gouvernement travailliste
01:10:34a annoncé la mobilisation d'une armée
01:10:36de réserves de policiers spécialisés
01:10:38pour faire face aux émeutes.
01:10:40Tandis que des violences émaillent le pays,
01:10:42certains préfèrent se rassembler pacifiquement.
01:10:44A Southport, des dizaines de personnes en deuil
01:10:46ont rendu hommage aux victimes
01:10:48en faisant des bulles dans l'air.
01:10:50Et notre reporter Thibault Marcheteau
01:10:52se trouve sur place.
01:10:54Rebonjour Thibault.
01:10:56Vous êtes donc à Southport,
01:10:58lieu du drame.
01:11:00Et des violences, bien sûr,
01:11:02c'est aussi l'émotion qui est palpable.
01:11:04C'est l'heure du recueillement
01:11:06pour de nombreux habitants.
01:11:08Absolument,
01:11:10vous l'avez entendu à la fin de ce sujet.
01:11:12Je me trouve juste devant
01:11:14l'hôtel de ville de Southport
01:11:16où hier il y avait ce rassemblement
01:11:18avec ces fameuses bulles.
01:11:20Vous le voyez, encore énormément de monde
01:11:22qui vient apporter des fleurs, apporter des ballons,
01:11:24des mots en hommage à ces fillettes
01:11:26qui ont été assassinées il y a maintenant une semaine,
01:11:28ici à Southport.
01:11:30On sait évidemment qu'ici,
01:11:32il y a eu encore une émotion très forte.
01:11:34C'est presque difficile d'échanger avec les personnes.
01:11:36Beaucoup ne souhaitent pas prendre la parole
01:11:38et garder toute leur frustration,
01:11:40leur état de choc à l'intérieur d'eux.
01:11:42On a pu quand même évoquer
01:11:44les manifestations qui ont suivi ces événements.
01:11:46Certains trouvent cette colère légitime
01:11:48et qu'il faut sévir
01:11:50et qu'il faut en tout cas
01:11:52se lever contre cette immigration
01:11:54qui est devenue un problème trop important
01:11:56en Angleterre.
01:11:58Et d'autres parlent de violences qui n'est absolument pas
01:12:00justifiable et que ce débat
01:12:02doit avoir lieu, parce que oui c'est un problème,
01:12:04mais ce débat doit avoir lieu dans le calme
01:12:06et jamais, surtout jamais, après un événement
01:12:08comme celui-ci, pour ne pas avoir de réaction
01:12:10à chaud. Alors si ici, à Southport,
01:12:12l'heure est au recueillement,
01:12:14à l'hommage, et bien, vous l'avez dit,
01:12:16il y a eu encore des manifestations
01:12:18qui ont, comment dire,
01:12:20qui sont parties
01:12:22dans la violence dans certaines villes
01:12:24du pays, notamment à Plymouth, à Burningham
01:12:26ou encore à la capitale d'Irlande du Nord,
01:12:28à Belfast.
01:12:30Merci beaucoup Thibaut Marcheteau, envoyé spécial pour CNews
01:12:32sur place à Southport,
01:12:34le lieu du drame où trois fillettes
01:12:36ont perdu la vie après cette attaque au couteau.
01:12:38Sandra Buisson nous a rejoint,
01:12:40bonjour Sandra,
01:12:42vous êtes bien sûr Sandra Buisson,
01:12:44du service
01:12:46police-justice de CNews,
01:12:48je précise quand même, pour ceux qui ne la connaissent pas encore,
01:12:50vous êtes peu nombreux j'imagine,
01:12:52les autorités font face à cette flambée
01:12:54de violence, ça dure désormais
01:12:56depuis une semaine maintenant.
01:12:58Oui, face à la poursuite de ces émeutes,
01:13:00jour après jour, les autorités britanniques
01:13:02ont annoncé la mobilisation
01:13:04de 6000 policiers spécialistes
01:13:06du maintien de l'ordre, donc l'équivalent
01:13:08de nos CRS et de nos gendarmes mobiles.
01:13:10Du côté de la justice, il faut gérer
01:13:12le flux de personnes interpellées,
01:13:14on est déjà à 378 interpellations
01:13:16depuis le début des émeutes,
01:13:18le gouvernement a donc décidé que les tribunaux
01:13:20pourraient être amenés à travailler
01:13:22la nuit. Une justice rapide
01:13:24et des places de prison en nombre
01:13:26suffisant, c'est ce que garantissent
01:13:28ces autorités qui assurent que plus de 500
01:13:30places seront disponibles
01:13:32en détention. Je vous garantis
01:13:34que vous regretterez d'avoir pris part
01:13:36à ce désordre, c'est ce qu'a lancé le Premier
01:13:38Ministre, qui veut, par les condamnations
01:13:40en justice, tenter de dissuader
01:13:42les fauteurs de troubles
01:13:44et il ne vise pas que ceux qui commettent
01:13:46les violences ou les pillages dans les rues,
01:13:48qui sont allés chercher les responsabilités
01:13:50indirectes également, ceux qui ont pris part
01:13:52à la désinformation sur les réseaux sociaux
01:13:54et attiser la haine, c'est ce qu'a
01:13:56affirmé sa ministre de l'Intérieur.
01:13:58Merci beaucoup Sandra Abusson pour
01:14:00toutes ces informations et on le voit effectivement
01:14:02qu'Ira Starmer, qui est à peine arrivé
01:14:04déjà, joue gros avec
01:14:06ce dossier épineux
01:14:08et ces tensions, ces émeutes dans son
01:14:10pays. Joseph Toubenel. Il hérite
01:14:12d'une situation. Alors on voit
01:14:14ce qui s'est passé, d'abord c'est tout à fait choquant
01:14:16avec ces enfants qui ont été assassinés
01:14:18n'oublions pas aussi toutes celles qui ont été
01:14:20blessées et qui sont marquées à vie
01:14:22marquées psychologiquement
01:14:24et physiquement. C'est neuf en tout je crois.
01:14:28Mais la situation elle date pas d'hier
01:14:30c'est l'échec de ce qu'on nous
01:14:32avait vanté comme le succès
01:14:34de l'intégration. Le multiculturalisme
01:14:36à la britannique. Le modèle d'intégration
01:14:38britannique, moi j'ai regardé
01:14:40je suis remonté un peu sur les intellectuels qui
01:14:42gouvernent un peu nos beaux esprits
01:14:44qui nous expliquaient il n'y a pas
01:14:46assez longtemps que tout ça était fondé sur
01:14:48la reconnaissance du droit des minorités ethniques
01:14:50au maintien de leurs spécificités
01:14:52culturelles et religieuses. Et ça
01:14:54c'est une chercheuse qui est à la
01:14:56fois à l'université à Londres
01:14:58Sciences Po etc. qui nous expliquait
01:15:00que la reconnaissance du
01:15:02droit des minorités ethniques au maintien de
01:15:04leurs spécificités culturelles et religieuses
01:15:06c'était une grande chance. Mais non c'est pas une grande chance
01:15:08c'est qu'il n'y a pas d'intégration
01:15:10et je ne comprends pas qu'on continue
01:15:12de défendre par exemple
01:15:14y compris en France
01:15:16des pratiques qui sont l'infibulation
01:15:18c'est-à-dire qu'on va couper le sexe des petites filles
01:15:20c'est des modèles
01:15:22ethniques. Non, il faut dire
01:15:24qu'il y a des choses. Alors qu'on respecte
01:15:26une culture différente, parce qu'il ne faut pas
01:15:28que ce soit monobloc
01:15:30mais on a un problème avec
01:15:32des cultures qui sont trop différentes
01:15:34et qui sont contraires à la nôtre
01:15:36On rappelle du même départ
01:15:38Vous entendez un problème
01:15:40avec la communauté asiatique ?
01:15:42Mais on rappelle quand même, parce que c'est important
01:15:44bien évidemment ça part de ce drame
01:15:46et de cette attaque au couteau, mais on rappelle aussi
01:15:48les informations concernant le principal suspect
01:15:50puisqu'il y a eu énormément de spéculations
01:15:52à son sujet. Il a 17 ans
01:15:54donc c'est pour ça aussi qu'il avait peu d'informations car il est mineur
01:15:56Il a 17 ans, il s'appelle Axel
01:15:58Ruda Cubana, il est né au Pays de Galles
01:16:00né au Pays de Galles, originaire
01:16:02du Rwanda
01:16:04ses parents sont originaires du Rwanda
01:16:06on peut aussi
01:16:08pointer le rôle des réseaux sociaux
01:16:10car ça s'est enflammé aussi sur les réseaux sociaux
01:16:12peut-être que c'est quelqu'un qui est
01:16:14il y a une faute de communication de la part du gouvernement
01:16:16britannique peut-être
01:16:18c'est peut-être simplement déséquilibré, je ne sais pas
01:16:20mais on voit le fond derrière
01:16:22il y a quelque chose qui a énormément
01:16:24marqué les esprits des britanniques
01:16:26c'est le viol collectif de Telford
01:16:28par les gangs pakistanais
01:16:30qui pendant près de 20 ans
01:16:32a été caché par les politiques
01:16:34et la police. C'était la drogue
01:16:36des enfants battus, des enfants violés
01:16:38des enfants prostitués
01:16:40et du coup une partie de la population
01:16:42qu'on voit sortir aujourd'hui, je ne parle pas des hooligans
01:16:44excités, de cette extrême droite violente
01:16:46moi la foule hurlante
01:16:48vraiment c'est quelque chose que je rejette
01:16:50et la violence aussi, mais on voit qu'il y a
01:16:52une classe moyenne qui a été imbibée
01:16:54par cette grande injustice et aujourd'hui
01:16:56ça sort en disant on n'a pas confiance
01:16:58c'est terminé, on n'en peut plus
01:17:00et il faut qu'on fasse tout
01:17:02nous en France pour ne pas en arriver là
01:17:04le drame c'est effectivement
01:17:06je souscris à tout ce qu'a dit Joseph Tounel
01:17:08et le drame c'est évidemment le fait que
01:17:10l'ultra droite
01:17:12a instrumentalisé
01:17:14des bas instincts
01:17:16et ça donne le résultat qu'on voit dans la rue
01:17:18et on a vu des images assez étonnantes
01:17:20hier avec effectivement des membres de la communauté musulmane
01:17:22qui défendaient les mosquées armées
01:17:24et en face effectivement des militants
01:17:26d'ultra droite qui leur faisaient face avec la police
01:17:28entre les deux bien sûr et de nombreux
01:17:30policiers d'ailleurs ont été blessés
01:17:32on a vu aussi à Belfast des catholiques
01:17:34coude à coude avec des protestants
01:17:36ce qui est à Belfast c'est quand même une originalité
01:17:38ce qui est assez rare, effectivement André Valigny
01:17:40ça traduit quoi les émeutes en ce moment
01:17:42en Grande Bretagne et ces fortes tensions
01:17:44que connaît le pays
01:17:46ça traduit l'échec
01:17:48d'une non politique d'intégration
01:17:50parce que on a souvent dit
01:17:52que l'Angleterre justement
01:17:54refusait toute intégration
01:17:56toute assimilation en tout cas
01:17:58et le moins d'intégration possible pour que les communautés
01:18:00puissent vivre comme ça juxtaposées
01:18:02les unes à côté des autres
01:18:04on voit que ça ne fonctionne pas
01:18:06d'où la nécessité en France
01:18:08de mettre le paquet
01:18:10si j'ose dire sur l'intégration
01:18:12l'assimilation ça vient ensuite
01:18:14au bout de deux ou trois générations
01:18:16mais il faut absolument
01:18:18faire beaucoup d'efforts en matière d'intégration
01:18:20pour éviter de voir ce que l'on voit
01:18:22en Angleterre et j'ajoute aussi
01:18:24comme ça a été dit que ce qui se passe en Angleterre
01:18:26est totalement manipulé et actionné
01:18:28par l'extrême droite
01:18:30notamment sur les réseaux sociaux où le Premier ministre a eu raison de le dire
01:18:32un dernier mot encore
01:18:34la droite est au pouvoir depuis 14 ans
01:18:36en Angleterre, la gauche vient juste d'arriver
01:18:38et la droite avait fait campagne
01:18:40notamment à l'époque du Brexit sur le fait que
01:18:42grâce au Brexit il n'y aurait plus d'immigration
01:18:44beaucoup moins en tout cas
01:18:46l'immigration n'a cessé de continuer
01:18:48la délinquance n'a cessé de s'aggraver
01:18:50et les travaillistes sont attendus
01:18:52justement sur les questions d'immigration
01:18:54et de sécurité. Et d'ailleurs je voudrais vous faire réagir
01:18:56là-dessus puisque Nigel Farage a réagi
01:18:58le chef de file du parti Réforme UK
01:19:00qui a rassemblé quand même 13%
01:19:02des voix lors des dernières législatives et qui dit
01:19:04ceci, la majorité de notre population
01:19:06peut constater la fracture de nos communautés
01:19:08comme le résultat d'une
01:19:10immigration massive et incontrôlée
01:19:12qu'elle soit légale ou illégale, une explosion
01:19:14démographique sans intégration allait
01:19:16forcément mal finir. Voilà ce que dit
01:19:18Nigel Farage. Un petit mot là-dessus
01:19:20Edith Mamann. Oui ce qui est intéressant
01:19:22c'est que si on a d'un côté pu
01:19:24minimiser les divisions qui persistaient
01:19:26dans la société britannique malgré
01:19:28ce modèle multiculturaliste dont on louait
01:19:30les velléités pacificatrices
01:19:32nous expliquait-on, on a pu
01:19:34d'un autre côté exagérer
01:19:36la forme
01:19:38d'union qui pouvait exister dans
01:19:40la classe politique britannique.
01:19:42Nigel Farage par exemple a
01:19:44considérablement progressé entre
01:19:46les dernières législatives et celles qui se sont tenues
01:19:48au début de l'été et qui est bien le signe
01:19:50d'un rejet des acteurs politiques traditionnels.
01:19:52Le parti travailliste lui-même n'a
01:19:54absolument pas progressé entre les dernières
01:19:56législatives et celles
01:19:58au cours desquelles il a obtenu une
01:20:00très large majorité en nombre de sièges
01:20:02puisque le système électoral britannique
01:20:04est très particulier et que sans avoir
01:20:06progressé d'un point de vue proportionnel
01:20:08il est quand même parvenu à obtenir une ultra-majorité
01:20:10au Parlement britannique.
01:20:12Et on a également exagéré
01:20:14une chose, c'est la mise à l'écart
01:20:16des courbinistes
01:20:18au sein du parti travailliste
01:20:20qui en réalité gravitent toujours
01:20:22dans l'espace politico-médiatique et qui
01:20:24eux, au moins autant que
01:20:26les éventuels acteurs d'extrême-droite qui ont
01:20:28en effet participé à la désinformation
01:20:30sur les réseaux sociaux,
01:20:32instillent ou distillent une forme de
01:20:34division totalement délétère
01:20:36dans le traitement de l'information
01:20:38en expliquant par exemple que
01:20:40les seuls coupables de violences politiques
01:20:42étaient ceux qui étaient d'extrême-droite
01:20:44tandis que de l'autre côté, les personnes
01:20:46de confession juive au Royaume-Uni n'avaient
01:20:48aucune raison d'estimer que l'antisémitisme
01:20:50avait progressé ces dernières années.
01:20:52C'est quelque chose que l'on entend encore dans le
01:20:54décryptage au Royaume-Uni
01:20:56des émeutes
01:20:58qui ont lieu. Donc il faut aussi
01:21:00pouvoir nuancer et dénoncer
01:21:02les torts qui ont lieu des deux côtés, si vous voulez.
01:21:04C'est quelque chose que le gouvernement britannique n'a pas fait.
01:21:06Allez, un petit mot, Vincent Roy, très rapidement.
01:21:08Un petit mot, parce que j'étais très intéressé par ce que disait
01:21:10André Valigny, il a raison,
01:21:12il faut insister sur l'intégration, et d'ailleurs c'est ce que
01:21:14dit Nigel Farage à la fin,
01:21:16il dit une explosion démographique sans intégration,
01:21:18et bien ça donne ce que l'on voit.
01:21:20Mais un philosophe, il y a très
01:21:22peu de temps, analysait la
01:21:24situation en France de la manière suivante, c'est-à-dire
01:21:26qu'il disait, pendant toute une époque,
01:21:28on disait aux gens, vous venez
01:21:30chez nous, ceux qui venaient d'ailleurs,
01:21:32les immigrés, vous venez
01:21:34chez nous, et vous vous intégrez
01:21:36à toute force. C'est-à-dire que souvent,
01:21:38on a même vu des gens venir
01:21:40chez nous, vivre chez nous, échanger
01:21:42par exemple leur prénom. Et puis
01:21:44est arrivé le phénomène, c'est ainsi
01:21:46que parle ce philosophe, parce qu'il place
01:21:48la rupture ici, et est
01:21:50arrivé, touche pas à mon pote.
01:21:52Et à partir de là, dit-il,
01:21:54explique-t-il, on a dit aux gens,
01:21:56on a tenu un discours totalement différent
01:21:58aux gens, on leur a dit, venez tel que vous êtes,
01:22:00et restez tel que vous êtes.
01:22:02À partir de là, dit-il, ça a été
01:22:04et il dit, c'est une erreur stratégique,
01:22:06puisque touche pas à mon pote vient de la gauche,
01:22:08c'est une erreur stratégique de la gauche,
01:22:10dit-il, tous nos mots
01:22:12actuels viennent de là. On dit maintenant aux gens,
01:22:14venez comme vous êtes, et l'effort d'intégration
01:22:16n'est plus demandé
01:22:18tel qu'il a pu l'être
01:22:20avant. Voilà. C'était juste
01:22:22pour refermer le...
01:22:24C'est pas moi qui le dis, c'est un philosophe dont je vous
01:22:26retrouverai le nom, mais je vais vous le retrouver tout à l'heure,
01:22:28pour vous le dire, qui vient de sortir un livre qui est d'ailleurs passionnant de ce point de vue.
01:22:30Et puis on reparlera bien sûr de la situation
01:22:32en Grande-Bretagne tout à l'heure, puisque c'est vrai que
01:22:34ces émeutes aussi traduisent une certaine colère de la classe
01:22:36ouvrière, il y a une colère de la politique
01:22:38immigratoire
01:22:40qui est menée, il y a différentes colères finalement
01:22:42qui se mêlent dans ces émeutes, mais on en reparlera
01:22:44tout à l'heure, Joseph Tounel, vous aurez l'occasion de vous exprimer
01:22:46à nouveau. On va cette fois-ci
01:22:48revenir sur la situation au Proche-Orient,
01:22:50puisque la menace plane toujours
01:22:52sur Israël, près d'une semaine après
01:22:54la mort d'Ismail Haniyeh, le chef du Hamas.
01:22:56C'était lors d'une attaque à Téhéran.
01:22:58L'Iran, allié du groupe terroriste, a promis
01:23:00de riposter et de venger sa mort,
01:23:02mais en a-t-il les moyens, et de quelles forces militaires
01:23:04dispose l'Iran ? On voit ça avec
01:23:06Juliette Salla.
01:23:08Alors que le monde s'inquiète d'une escalade
01:23:10des tensions dans la région,
01:23:12l'Iran montre les muscles et revendique
01:23:14le droit de punir Israël pour la mort
01:23:16du numéro un du Hamas.
01:23:18Mais de quoi se compose la force militaire
01:23:20de la République islamique ?
01:23:22L'armée iranienne est divisée en deux groupes.
01:23:24L'armée régulière composée d'environ 415 000
01:23:26soldats, et les gardiens de la révolution
01:23:28islamique, qui comptent 300 000
01:23:30hommes dans leur rang. S'ajoute à cela
01:23:32un arsenal important, l'Iran possède
01:23:34le plus grand nombre de missiles balistiques
01:23:36de la région, suivant les modèles
01:23:38nord-coréens, russes et chinois.
01:23:40L'Iran, grand producteur de drones,
01:23:42fièrement exposé, comme ici,
01:23:44à la télévision iranienne.
01:23:46Enfin, la principale inquiétude de l'Occident,
01:23:48c'est la capacité nucléaire
01:23:50de la République islamique.
01:23:52Difficile pour les experts de savoir à quel point
01:23:54l'Iran s'approche de la bombe atomique,
01:23:56même si Téhéran prétend des activités
01:23:58pacifiques. L'agence internationale
01:24:00de l'énergie atomique alerte sur le
01:24:02stock d'uranium enrichi par l'Iran,
01:24:04qui dépasse largement le taux autorisé
01:24:06par l'accord sur le nucléaire iranien.
01:24:08Et voilà le sujet
01:24:10sur les moyens militaires de l'Iran.
01:24:12Est-ce qu'il faut s'inquiéter de ces moyens militaires ?
01:24:14On l'a vu à la fin de ce sujet, notamment,
01:24:16de la menace nucléaire.
01:24:18La menace nucléaire, à priori,
01:24:20l'Iran n'a pas la bombe. Au moins,
01:24:22ils ont la capacité balistique, mais ils n'ont
01:24:24pas encore la bombe. A priori,
01:24:26ils ne sont pas loin de l'avoir, mais souhaitons
01:24:28qu'ils ne l'ont pas.
01:24:30Mais les Iraniens sont souvent
01:24:32de grands soldats, de bons soldats.
01:24:34L'avantage, pour nous,
01:24:36en Occident, c'est qu'entre les Gardiens
01:24:38de la Révolution et l'armée iranienne, ce n'est pas
01:24:40la même chose.
01:24:42Des tensions se font
01:24:44jour, et des tensions en ce moment sont assez importantes
01:24:46parce que, un, ils ont perdu
01:24:48la face, et deux, ils se demandent
01:24:50comment les Israéliens ont su où était la cible,
01:24:52qui les a informés,
01:24:54ou est-ce que ce sont des moyens
01:24:56électroniques qui ont permis de le faire,
01:24:58ou est-ce que la bombe... On entend tout.
01:25:00On entend un missile,
01:25:02on entend une bombe qui aura été placée
01:25:04déjà dans l'immeuble.
01:25:06Moi, je n'en sais rien, mais on voit très bien
01:25:08qu'il y a des fractures qui se font
01:25:10au sein même des clans iraniens
01:25:12et des militaires iraniens.
01:25:14Cela dit, ils ont aussi une menace pour nous,
01:25:16c'est le détroit de Hormuz.
01:25:18Le détroit de Hormuz, c'est en gros 25%
01:25:20du pétrole qui transite par là.
01:25:22Ils ont une flotte, avec des vedettes
01:25:24rapides, qui est absolument capable de bloquer
01:25:26tout le détroit de Hormuz,
01:25:28ce qui poserait des problèmes,
01:25:30au-delà des problèmes qu'il peut y avoir
01:25:32avec des combats frontaux
01:25:34au Liban
01:25:36ou dans la région,
01:25:38des problèmes mondiaux.
01:25:40Alors, est-ce qu'ils joueraient ça ?
01:25:42Parce que dans ces cas-là, ils se mettent à dos aussi
01:25:44l'Arabie saoudite, ils se mettent aussi
01:25:46les Émirats arabes uniques, qui eux font transiter
01:25:48toute une partie de leur pétrole par là.
01:25:50Mais ils ont une force militaire, ils savent s'en servir,
01:25:52donc il y a un véritable danger.
01:25:54Il y a une réaction aussi de la part du président iranien
01:25:56Massoud Pézéchkian, qui lui affirme
01:25:58qu'en aucun cas il veut étendre la guerre.
01:26:00Néanmoins, il le dit,
01:26:02Israël recevra certainement la réponse
01:26:04à ses crimes et à son arrogance.
01:26:06Voilà ce que dit le nouveau président iranien
01:26:08Massoud Pézéchkian.
01:26:10Il n'y a pas forcément une volonté,
01:26:12du moins si l'on se fie au propos du président,
01:26:14d'étendre le conflit.
01:26:16Si ce n'est que l'Iran est souvent
01:26:18à l'offensive dans les conflits
01:26:20au Proche-Orient et qu'il active l'intégralité
01:26:22de ses proxys de l'axe chiite
01:26:24pour attaquer constamment Israël.
01:26:26Israël reçoit une quinzaine de requêtes
01:26:28au moins quotidiennement.
01:26:30Les habitants notamment aux frontières
01:26:32aux extrémités d'Israël savent
01:26:34qu'ils ont généralement 15 secondes pour se mettre à l'abri
01:26:36et que s'ils ne peuvent pas trouver un abri,
01:26:38le mieux pour eux est d'essayer de se mettre par terre
01:26:40les mains sur la tête.
01:26:42C'est ça le quotidien qui a été infligé aux Israéliens
01:26:44par les personnes comme les hauts dignitaires iraniens
01:26:46ou les membres du Hezbollah
01:26:48et les autres proxys de l'Iran
01:26:50au Proche-Orient.
01:26:52Ils sont assez menaçants en un sens.
01:26:54Peut-être pourrait-on revenir sur la chronologie
01:26:56de ce qu'il s'est passé, ce qui a conduit
01:26:58à l'assassinat d'Ismail Haniyeh.
01:27:00En effet, l'Iran a d'abord déclaré
01:27:02que le chef du Hamas,
01:27:04ce membre important du Hamas
01:27:06avait été abattu grâce à un missile
01:27:08de courte portée pour accuser
01:27:10Israël d'une intrusion aérienne
01:27:12illégitime. Néanmoins,
01:27:14au lendemain de cette déclaration,
01:27:16le New York Times britannique
01:27:18a révélé que la bombe avait été
01:27:20en réalité placée de manière physique
01:27:22deux mois avant le séjour d'Ismail Haniyeh
01:27:24dans l'hôtel en question. Et le télégraphe
01:27:26britannique a précisé que
01:27:28elle avait été placée par deux membres corrompus
01:27:30des gardiens de la Révolution
01:27:32qui ont ensuite activé cette même bombe
01:27:34physique à distance.
01:27:36Comme ça, on est au clair par rapport aux diverses
01:27:38versions qui circulent.
01:27:40La version officielle reste quand même un missile.
01:27:42Alors ça, c'est la version officielle.
01:27:44La version officielle.
01:27:46Je ne suis pas sûr que l'Iran soit la source
01:27:48officielle la plus fiable qui soit.
01:27:50Je reconnais que je fais plus confiance
01:27:52aux journalistes occidentaux.
01:27:54Et simplement, encore un mot pour dire que
01:27:56l'intégralité des membres
01:27:58de cet axe chiite
01:28:00au Proche-Orient vont vraisemblablement
01:28:02être réactivés puisque des sources
01:28:04américaines et occidentales
01:28:06ont révélé qu'il y avait quelque chose qui se préparait
01:28:08même au sein des milices chiites en Irak
01:28:10qui régulièrement font un travail
01:28:12d'influence pour déstabiliser Israël
01:28:14mais qui là pourrait prendre part à
01:28:16une action d'ampleur qui viserait
01:28:18à massivement attaquer Israël
01:28:20avec une multitude
01:28:22d'organisations qui cibleraient le pays au même moment.
01:28:24Donc il y a véritablement quelque chose
01:28:26qui se prépare. Espérons que le renforcement
01:28:28de l'aide américaine sur place puisse
01:28:30sauver un nombre aussi important que possible
01:28:32d'Israéliens. Et puisque vous parlez de l'aide américaine,
01:28:34de son côté, le gouvernement américain, effectivement, dit travailler
01:28:36jour et nuit pour empêcher une guerre
01:28:38Iran-Israël. On va écouter le chef de la
01:28:40diplomatie, Anthony Blinken.
01:28:42Nous sommes engagés
01:28:44dans une diplomatie intense,
01:28:46pratiquement 24 heures sur 24,
01:28:48avec un message très simple.
01:28:50Toutes les parties doivent s'abstenir de toute escalade.
01:28:54Toutes les parties doivent
01:28:56prendre des mesures pour apaiser les tensions.
01:29:00L'escalade n'est dans l'intérêt de personne.
01:29:02Elle ne fera qu'aggraver les conflits,
01:29:04la violence et l'insécurité.
01:29:08Messieurs, c'est une véritable course
01:29:10contre la montre aussi pour la communauté
01:29:12internationale, et notamment aussi
01:29:14pour les Etats-Unis. Il faut réagir très, très vite
01:29:16parce que, effectivement, cette attaque
01:29:18du l'Iran,
01:29:20voire venue du Liban,
01:29:22des outils, se dit
01:29:24être imminente. Moi, je suis un peu
01:29:26plus réservé que vous tous
01:29:28parce que je ne vois pas
01:29:30l'intérêt que peut avoir
01:29:32l'Iran à se colter
01:29:34à Atsahal,
01:29:36qui est une armée importante.
01:29:38Les Américains
01:29:40sont en embuscade.
01:29:44Je pense que s'il se passait quelque chose,
01:29:46ça pourrait être quelque chose d'assez
01:29:48symétrique, c'est-à-dire que comme les
01:29:50Iraniens sont allés toucher
01:29:52un individu,
01:29:54le chef politique du Hamas,
01:29:56hors de leur territoire, c'est-à-dire
01:29:58à Téhéran,
01:30:00les Iraniens pourraient répliquer
01:30:02en allant toucher quelqu'un hors
01:30:04de manière
01:30:06identique.
01:30:08Peut-être le Hezbollah peut-il se manifester,
01:30:10j'y crois davantage,
01:30:12plutôt qu'une attaque qui viendrait directement
01:30:14d'Iran, c'est-à-dire des gardiens de la révolution
01:30:16qui sont 300 000, c'est une armée
01:30:18constituée.
01:30:20Je ne vois plus ça du côté
01:30:22du Hezbollah. En même temps, ça crée un certain
01:30:24nombre de problèmes parce que ça voudrait dire
01:30:26qu'Israël
01:30:28aurait deux fronts ouverts,
01:30:30celui de Gaza et puis
01:30:32le Hezbollah. Moi, écoutez,
01:30:34je suis peut-être
01:30:36pas assez alarmiste
01:30:38d'une certaine façon, mais
01:30:40je vois mal
01:30:42l'Iran ainsi
01:30:44attaquer Israël.
01:30:46L'armée israélienne, pour le moment, n'a pas
01:30:48donné de directive à ses habitants
01:30:50concernant une
01:30:52menace imminente, ce qui veut peut-être aussi dire
01:30:54qu'ils ne s'attendent pas à une attaque
01:30:56de grande ampleur, du moins dans les prochaines heures,
01:30:58les prochains jours, encore une fois, même si
01:31:00nous n'avons pas ici de don de voyance,
01:31:02mais effectivement, pour l'instant,
01:31:04l'armée israélienne se veut plutôt
01:31:06patiente et pas alarmiste.
01:31:08Israël a l'habitude dans cette position
01:31:10d'être en permanence
01:31:12sous le feu, ça a été dit,
01:31:14et donc ils ont des réflexes qui peuvent
01:31:16venir très vite.
01:31:18Moi, je suis assez d'accord avec
01:31:20ce que vient de dire Vincent Rois,
01:31:22avec juste un petit bémol,
01:31:24c'est la marche en avant iranienne,
01:31:26ça peut être si le pouvoir en place
01:31:28se sent menacé, et le pouvoir en place
01:31:30est peut-être plus fragile qu'on l'imagine,
01:31:32à cause de la très grande pauvreté,
01:31:34dont le peuple gronde,
01:31:36parce que le peuple souffre de la faim,
01:31:38le peuple n'a pas de travail,
01:31:40une partie des élites contestent même
01:31:42cette façon de gérer l'islam,
01:31:44on a toutes ces femmes qui se révoltent
01:31:46et qui sont ô combien courageuses,
01:31:48qui se font taper,
01:31:50enfermer, voire pendus,
01:31:52donc ça va mal,
01:31:54et une partie de l'armée est très sensible
01:31:56à cela.
01:31:58C'est là où il peut y avoir une opposition
01:32:00entre l'armée telle qu'on la connaît
01:32:02et puis
01:32:04l'autre côté.
01:32:06Mais le risque d'un pouvoir
01:32:08qui se sent à un moment donné
01:32:10mis en cause, c'est une marche en avant
01:32:12et c'est de déclencher un conflit
01:32:14pour garder le pouvoir.
01:32:16Restez avec nous, puisque dans quelques minutes
01:32:18on évoquera à nouveau la situation
01:32:20en Grande-Bretagne, on sera notamment avec
01:32:22Andrew Simkin, le président de la
01:32:24Royal Society of Saint-Georges,
01:32:26on lui posera plein de questions,
01:32:28notamment sur la situation en Grande-Bretagne
01:32:30et surtout la force de
01:32:32l'extrême droite en Grande-Bretagne,
01:32:34est-ce qu'elle est réellement présente, quel est son poids,
01:32:36on lui posera toutes ces questions dans un instant.
01:32:42Il est 6h100,
01:32:446h16, 180 minutes
01:32:46d'info et ça continue.
01:32:48Merci beaucoup d'être avec nous et surtout
01:32:50soyez les bienvenus si vous venez de nous rejoindre,
01:32:52il n'est jamais trop tard pour le journal de Maureen Vidal
01:32:54et notamment, bonjour Maureen,
01:32:56merci à Ro, merci d'être avec nous,
01:32:58on va commencer avec ces violentes émeutes
01:33:00en Grande-Bretagne, le gouvernement a
01:33:02pris des décisions fortes, plus
01:33:04de policiers et plus de places de prison.
01:33:06Et oui, après l'assassinat
01:33:08de trois fillettes à Southport
01:33:10de violentes émeutes, frappe le pays.
01:33:12Depuis une semaine, le gouvernement
01:33:14annonce la mobilisation de 6000
01:33:16policiers spécialisés et plus
01:33:18de 500 places de prison disponibles
01:33:20pour y écrouer des émeutiers. Hier, la situation
01:33:22a encore dégénéré dans les rues
01:33:24britanniques. Détail avec Sarah Menaï,
01:33:26correspondante CNews à Londres.
01:33:28De violents rassemblements ont eu lieu
01:33:30une nouvelle fois ici la nuit dernière au Royaume-Uni
01:33:32et notamment en Irlande du Nord.
01:33:34A Belfast, un homme d'une cinquantaine
01:33:36d'années a été hospitalisé dans un état grave,
01:33:38un état critique. La police
01:33:40considère son agression comme étant
01:33:42un crime raciste. Alors,
01:33:44depuis le début des manifestations, ce sont plus de
01:33:46400 manifestants émeutiers
01:33:48casseurs qui ont été arrêtés ici au Royaume-Uni.
01:33:50Six personnes ont notamment été inculpées
01:33:52ce lundi à Roverham dans le nord de l'Angleterre
01:33:54pour avoir tenté de mettre
01:33:56le feu à un hôtel dimanche, un hôtel
01:33:58qui hébergeait des demandeurs d'asile.
01:34:00Le ministre britannique de la Justice
01:34:02Heidi Alexander a indiqué qu'à partir
01:34:04de la semaine prochaine, plus de 500 places
01:34:06supplémentaires seront disponibles
01:34:08dans les prisons britanniques pour accueillir
01:34:10ces émeutiers. Le gouvernement britannique
01:34:12étudie aussi la possibilité de
01:34:14rallonger les horaires des cours de justice
01:34:16pour juger immédiatement les fauteurs
01:34:18de troubles. Les compagnies
01:34:20aériennes Air France et Transavia ont
01:34:22suspendu leurs vols vers
01:34:24Beyrouth au moins jusqu'à
01:34:26jeudi inclus. La situation géopolitique
01:34:28au Liban est en plus
01:34:30que tendue. La reprise des opérations
01:34:32interrompue depuis le 29 juillet
01:34:34sera soumise à une nouvelle évaluation de la
01:34:36situation sur place, a indiqué la compagnie
01:34:38aérienne française. Et puis une réunion
01:34:40de crise à la Maison-Blanche
01:34:42face au risque de guerre au
01:34:44Proche-Orient. Les tensions sont vives
01:34:46entre l'Iran et Israël. Les Etats-Unis
01:34:48inquiètes s'investissent dans une
01:34:50diplomatie intense. Le chef de
01:34:52la diplomatie américaine Anthony Blinken
01:34:54appelle à un cessez-le-feu à Gaza
01:34:56pour casser le cycle de violence dans la région.
01:34:58Les précisions de notre correspondante
01:35:00en Israël, Lisbeth Kemoun.
01:35:02Du point de vue israélien et je pense
01:35:04également du point de vue des ennemis d'Israël
01:35:06et notamment de l'Iran, ça veut
01:35:08vraiment dire que les Etats-Unis sont au côté
01:35:10d'Israël. Le général Michael Koryla
01:35:12c'est le CENCOM, il était là
01:35:14hier en Israël. C'est une dissuasion
01:35:16face à l'Iran parce
01:35:18qu'en fait sa présence et les forces
01:35:20américaines dans la région
01:35:22permettent à Israël de doubler
01:35:24sa force de frappe face aux attaques dont
01:35:26il pourrait être l'objet.
01:35:28Il y a eu des Américains
01:35:30blessés dans une attaque en Irak.
01:35:32On voit bien qu'ils sont eux-mêmes
01:35:34considérablement impliqués
01:35:36dans cette guerre
01:35:38qui a lieu depuis le début.
01:35:40Et puis pour les alliés
01:35:42potentiels comme la Russie
01:35:44ou la Chine qui soutiennent
01:35:46l'Iran, c'est important aussi.
01:35:48On apprenait justement hier que
01:35:50l'Iran aurait demandé à la Russie
01:35:52de lui fournir des systèmes de défense
01:35:54aérienne en cas de riposte trop
01:35:56importante pour Israël.
01:35:58Donc oui, c'est important cette implication
01:36:00des Etats-Unis dans la région
01:36:02et ça permet sans doute de
01:36:04calmer le jeu. Bien sûr ici
01:36:06en l'attente de cette fameuse attaque
01:36:08iranienne ou même peut-être d'une attaque seulement
01:36:10à Hezbollah, on espère que la coalition
01:36:12internationale sera aux côtés
01:36:14d'Israël comme elle l'a été les 13
01:36:16et 14 avril. On a vu aussi
01:36:18Emmanuel Macron discuter
01:36:20avec Mohamed Ben Salman et la Jordanie.
01:36:22On comprend qu'il y a une intense
01:36:24activité diplomatique pour
01:36:26essayer de calmer les tensions au Moyen-Orient.
01:36:28Et puis aux Etats-Unis
01:36:30toujours Kamala Harris a choisi Tim Walz
01:36:32comme colistier dans la course à la
01:36:34Maison Blanche. Gouverneur de l'État
01:36:36du Minnesota âgé de 60 ans
01:36:38Tim Walz n'est pas connu du grand public
01:36:40il sera présent ce soir au grand
01:36:42meeting de Kamala Harris à Philadelphie
01:36:44Leur tournée des Etats-clés
01:36:46débutera ensuite. Et puis les recherches
01:36:48pour retrouver la jeune Lina
01:36:50ont repris en Haute-Saône
01:36:52Presque un an après sa disparition
01:36:54nouveaux rebondissements dans
01:36:56l'enquête de l'adolescente de 15 ans
01:36:58disparue en septembre dernier dans le Barin
01:37:00après la découverte de son ADN
01:37:02dans une voiture volée en juillet.
01:37:04Célia Barod vous êtes avec nous, merci beaucoup
01:37:06la semaine dernière les recherches étaient
01:37:08concentrées notamment dans les Vosges
01:37:10et désormais c'est un autre secteur que les enquêteurs
01:37:12étudient. Oui les fouilles se poursuivent
01:37:14dans la commune de Sceaux, une commune
01:37:16située au nord de Vesoules
01:37:18alors comme la semaine dernière dans les Vosges
01:37:20plus précisément dans la forêt d'Anneau
01:37:22d'importants moyens sont engagés
01:37:2490 gendarmes
01:37:26il s'agit des enquêteurs de la cellule Lina
01:37:28des experts de l'IRCGN
01:37:30une brigade synophile ainsi que
01:37:32des gendarmes présents en sécurisation
01:37:34de zones. Alors pourquoi des fouilles
01:37:36organisées à plus de 130
01:37:38kilomètres du lieu de la disparition
01:37:40de l'adolescente ? Eh bien les enquêteurs se sont
01:37:42orientés dans le bois de Sceaux suite aux
01:37:44informations de géolocalisation
01:37:46du véhicule conduit par le principal
01:37:48suspect dans cette affaire, Samuel G
01:37:50les fouilles sont complexes puisqu'il
01:37:52s'agit d'un bois de 90 hectares
01:37:54où la végétation en cette période estivale
01:37:56est très dense. Selon les informations de nos
01:37:58confrères régionaux, le site du bois de
01:38:00Sceaux est totalement bouclé
01:38:02et dans les Vosges, les fouilles se sont déroulées
01:38:04pendant 4 jours. Elles prendront
01:38:06le temps nécessaire en Haute-Saône
01:38:08Merci beaucoup, c'est Léa Barod du service
01:38:10Police-Justice. Tout le monde s'enflamme
01:38:12pour les Jeux Olympiques à Paris mais ce n'est
01:38:14pas le cas partout en France. Et forcément
01:38:16la plupart des compétitions se déroulent
01:38:18dans la capitale. Ménante par exemple
01:38:20ouvre tout de même ses portes à quelques
01:38:22matchs de football mais sur la côte dans les
01:38:24stations balnéaires de la région. Les
01:38:26JO passent après la plage
01:38:28loin de l'engouement parisien. Un reportage
01:38:30de Loire-Atlantique avec Michael Chaillot
01:38:32A l'extrémité de la baie
01:38:34de la Bôle, le port du Pouliguin
01:38:36et sa plage où le sport
01:38:38préféré c'est la bronzette baignade
01:38:40une discipline non retenue
01:38:42pour les JO de Paris 2024
01:38:44Difficile de trouver un bar
01:38:46qui diffuse des compétitions
01:38:48pour une question de droits payants mais pas
01:38:50que. Eh bien écoutez, ici au Pouliguin
01:38:52on a la chance d'avoir un très beau temps en ce moment
01:38:54et en plus vous voyez, le plus beau spectacle
01:38:56est juste en face de vous, c'est l'océan Atlantique
01:38:58En période de vacances
01:39:00on se promène, on va
01:39:02au resto, on va se baigner
01:39:04les JO, ça passe
01:39:06après. Le légendaire pendwick
01:39:08de Tabarly mouille à l'entrée du Chenal
01:39:10dans cette ville baignée par l'Atlantique
01:39:12les habitants un peu râleurs
01:39:14ont quelques reproches à faire aux Jeux Olympiques
01:39:16Aux JO, on ne voit pas beaucoup
01:39:18de voiles, ce qui est intéressant
01:39:20quand on habite le bord de mer
01:39:22Voilà, donc c'est
01:39:24un peu dommage. En province, on ne ressent
01:39:26pas du tout l'ambiance parisienne
01:39:28on a vraiment l'impression qu'il n'y a
01:39:30que Paris de concerné
01:39:32C'est vrai qu'il y a certains sites en province
01:39:34mais ils sont rares
01:39:36et on est vraiment mis à côté
01:39:38du reste des JO. En Pays de Loire
01:39:40seul le stade de la Beaujoire à Nantes accueille
01:39:428 matchs de foot et une fan zone
01:39:44est installée en centre-ville
01:39:4680 km plus loin, au Pouliguin
01:39:48la seule médaille d'or qui vaille
01:39:50c'est celle du plus beau bronzage
01:39:53Merci beaucoup Maureen Vidal
01:39:55pour ce journal. On vous retrouve dans un peu moins
01:39:57d'une demi-heure pour un nouveau
01:39:59JT. En attendant, on va évoquer la situation
01:40:01en Grande-Bretagne. Une semaine après
01:40:03l'attaque au couteau qui a coûté la vie
01:40:05à trois fillettes, le pays est confronté
01:40:07à ses pires émeutes depuis 13 ans
01:40:09Hier soir encore, de nouveaux incidents
01:40:11ont éclaté. Des affrontements ont
01:40:13notamment eu lieu entre les militants d'extrême-droite
01:40:15et les manifestants dans de nombreux
01:40:17membres de la communauté musulmane
01:40:19On regarde le sujet de Marie-Liesse Chevalier
01:40:21et puis on ira rejoindre notre correspondant
01:40:23sur place, Thibaut Marcheteau
01:40:25La colère au Royaume-Uni
01:40:27ne faiblit pas
01:40:29Cela n'a rien à voir avec l'extrême-droite
01:40:31C'est une question de paix pour les fillettes
01:40:33Si nous ne prenons pas position, qui le fera ?
01:40:37Un face-à-face a eu lieu à Plymouth lundi soir
01:40:39entre des manifestants anti-immigration
01:40:41et des contre-manifestants
01:40:43Séparés par des policiers, la soirée
01:40:45a été ponctuée de jets de projectiles
01:40:47Une violence cependant moins importante
01:40:49que celle du week-end dernier
01:40:51Une semaine après l'attaque au couteau par un adolescent
01:40:53de 17 ans, c'est l'origine suspectée
01:40:55de ce dernier qui a mis le feu aux poudres
01:40:57et provoqué les pires émeutes que le Royaume-Uni
01:40:59ait connu depuis 13 ans
01:41:01N'ayez aucun doute
01:41:03Ceux qui ont participé à ces violences
01:41:05seront confrontés à toute la force de la loi
01:41:09La police procédera à des arrestations
01:41:11Les individus seront placés en détention provisoire
01:41:15Les accusations suivront et les condamnations suivront
01:41:19La police a déjà procédé à plus de 378 arrestations
01:41:21et le chef du gouvernement travailliste
01:41:23a annoncé la mobilisation
01:41:25d'une armée de réserves de policiers spécialisés
01:41:27pour faire face aux émeutes
01:41:29Tandis que des violences émaillent le pays
01:41:31certains préfèrent se rassembler pacifiquement
01:41:33A Southport, des dizaines de personnes en deuil
01:41:35ont rendu hommage aux victimes
01:41:37en faisant des bulles dans l'air
01:41:41Et on prend immédiatement la direction de Southport
01:41:43où se trouve notre envoyé spécial
01:41:45Thibaut Marcheteau
01:41:47Thibaut, au delà des violences
01:41:49de ces derniers jours
01:41:51l'émotion est palpable sur place
01:41:55Exactement Michael, l'heure est au recueillement
01:41:57ici à Southport, vous le voyez derrière moi
01:41:59c'est la place où se sont rassemblées
01:42:01de nombreuses personnes hier soir
01:42:03parce qu'hier soir ça faisait une semaine jour pour jour
01:42:05que le drame a eu lieu
01:42:07dans cette ville du nord de l'Angleterre
01:42:09beaucoup de personnes ont rapporté des fleurs
01:42:11des ballons, des peluches
01:42:13en hommage à ces trois fillettes qui ont été assassinées
01:42:15et notamment des mots qui étaient adressés
01:42:17aux parents, à la famille de ces trois fillettes
01:42:19les bâtiments de la ville étaient d'ailleurs éclairés
01:42:21en rose, toujours pour rendre hommage
01:42:23à ces fillettes
01:42:25ici c'est une ville assez calme
01:42:27et d'ailleurs beaucoup de personnes n'arrivent pas à comprendre ce qu'il s'est passé
01:42:29et il est presque compliqué d'échanger
01:42:31avec les habitants de Southport
01:42:33parce que beaucoup préfèrent garder le silence
01:42:35garder leur colère en eux
01:42:37avec ceux avec qui on peut échanger
01:42:39ils nous disent qu'ils ont presque du mal à croire
01:42:41ce qu'il s'est passé
01:42:43cette semaine dernière
01:42:45c'est très compliqué pour eux de mettre des mots
01:42:47sur ce drame
01:42:49beaucoup pensaient que cela ne pourrait jamais arriver
01:42:51dans cette ville moyenne, une ville très calme
01:42:53au nord de Liverpool
01:42:55et pourtant c'est bien arrivé, le calme est revenu ici
01:42:57à Southport, même si on voit
01:42:59énormément de patrouilles de police dans les rues
01:43:01pour que les manifestations
01:43:03qui ont dégénéré la semaine dernière ne reprennent pas
01:43:05Oui, on voit derrière vous Thibaut
01:43:07effectivement tous ces ballons et toutes ces fleurs
01:43:09qui témoignent aussi de l'émotion des habitants
01:43:11de Southport, merci beaucoup en tout cas
01:43:13d'avoir été avec nous en direct Thibaut
01:43:15Marc Chotaud en direct de Southport où a eu lieu
01:43:17ce drame où trois fillettes ont perdu la vie
01:43:19après cette attaque au couteau, c'était il y a environ
01:43:21une semaine
01:43:23Messieurs, ces émeutes en Angleterre
01:43:25et je vais commencer avec vous Gérard Vespierre
01:43:27qui nous avait rejoint
01:43:29ces émeutes traduisent aussi
01:43:31finalement l'échec de cette politique
01:43:33menée par les britanniques
01:43:35la politique du multiculturalisme
01:43:37Alors je ne sais pas s'il faut tout de suite entamer
01:43:39le débat sur la politique parce que
01:43:41les causes
01:43:43de cette difficulté-là
01:43:45sont quand même relativement
01:43:47ponctuelles et limitées
01:43:49il s'agit de la rencontre de deux extrêmes
01:43:51une violence extrême
01:43:53un triple homicide
01:43:55d'enfants
01:43:57on ne peut pas trouver beaucoup plus radical
01:43:59et épouvantable et donc
01:44:01de l'autre côté
01:44:03l'England Defence League, c'est-à-dire des mouvements
01:44:05très actifs
01:44:07dans la contestation
01:44:09effectivement raciale et sociétale
01:44:11donc c'est cette rencontre
01:44:13de deux opposés, de deux chocs
01:44:15très émotionnels qui a créé ces manifestations
01:44:17et ces manifestations
01:44:19elles ne mobilisent pas des dizaines de milliers de personnes
01:44:21on a bien vu les images
01:44:23elles ont commencé par quelques centaines
01:44:25peut-être quelques milliers maintenant mais pas au-delà
01:44:27et d'autres caractéristiques des manifestations
01:44:29c'est l'existence de contre-manifestants
01:44:31donc par contre
01:44:33ce qui est...
01:44:35au sein de cette manifestation
01:44:37il y a différentes colères qui sont venues se greffer
01:44:39à la colère initiale
01:44:41qui est née suite à cette attaque au couteau
01:44:43il y a aussi une classe ouvrière
01:44:45qui se plaint du déclassement
01:44:47qui voit l'étranger
01:44:49comme une menace aussi
01:44:51elle est fondamentalement une réponse religieuse
01:44:53alors que paradoxalement
01:44:55le jeune Rwandais mis en cause
01:44:57est probablement catholique
01:44:59il y a beaucoup de confusion et d'amalgame
01:45:01né au pays de Galles de parents
01:45:03de parents rwandais
01:45:05donc par contre ce qui est intéressant
01:45:07et important à noter
01:45:09c'est l'évolution géographique
01:45:11on est parti de Southport, une seule ville
01:45:13et maintenant on est peut-être à
01:45:15une petite dizaine de lieux
01:45:17de manifestations
01:45:19devant la demeure du premier ministre
01:45:21donc voyez-vous
01:45:23il y a un containment
01:45:25on a une limite des manifestations
01:45:27en termes de nombre de manifestants
01:45:29mais par contre une augmentation
01:45:31du nombre de lieux
01:45:33est-ce qu'on peut parler de guerre de religion ?
01:45:35non on n'en est pas là
01:45:37on a vu hier des images étonnantes
01:45:39de musulmans qui défendaient
01:45:41leur mosquée face à ces militants
01:45:43d'extrême droite
01:45:45ce n'est pas une contestation sociétale
01:45:47comme je l'ai dit tout à fait
01:45:49en introduction, c'est un heurt de minorité
01:45:51il y a une minorité liée
01:45:53à l'émotion et il y a une minorité
01:45:55liée au contre-djihadisme
01:45:57on va tout de suite
01:45:59pouvoir échanger avec Andrew Simkin
01:46:01qui est le président de la Royal Society
01:46:03of Saint-Georges
01:46:05merci beaucoup d'être avec nous en direct
01:46:07sur ces news
01:46:09situation inflammable
01:46:11en Grande-Bretagne, on l'a vu
01:46:13avec les émeutes de ces
01:46:15derniers jours, est-ce qu'aujourd'hui
01:46:17on est finalement avec deux
01:46:19Angleterres qui se font face ?
01:46:21Vous pensez à
01:46:23des classes sociales ou des races
01:46:25ou
01:46:27des situations économiques
01:46:29ou des régions ? Vous pensez à quoi ?
01:46:31Je parle de
01:46:33deux, on l'a vu, d'un côté des militants
01:46:35d'extrême droite et de l'autre
01:46:37de nombreux membres de la communauté musulmane
01:46:39il y avait aussi, il faut le dire, des antifascistes
01:46:41qui faisaient partie aussi de ces émeutiers
01:46:43Alors
01:46:45la situation
01:46:47dans mon pays d'origine est très
01:46:49compliquée, je pense que nous avons réussi
01:46:51malgré tout ce que j'entends sur votre plateau
01:46:53souvent
01:46:55à multiculturalisme, le modèle
01:46:57du saladier où chaque
01:46:59élément maintient
01:47:01son identité d'origine avec
01:47:03une sauce qui serait la monarchie
01:47:05ou l'envie d'être britannique, un peu
01:47:07comme votre laïcité
01:47:09chez vous. Chez nous, il y a
01:47:1146% des gens qui s'identifient
01:47:13comme étant chrétien et 37%
01:47:15qui s'identifient comme n'ayant pas de
01:47:17religion et seulement 6%
01:47:19qui s'estiment être musulmans
01:47:21donc on ne peut pas
01:47:23parler d'une guerre de religion
01:47:25il y a
01:47:2780% des gens
01:47:29qui s'identifient comme étant blanc
01:47:31donc il y a une vaste majorité de blancs
01:47:33Pendant les 14 ans
01:47:35du règne
01:47:37du parti conservateur
01:47:39on a réussi à attisser
01:47:41la haine
01:47:43raciale et sociale
01:47:45et Nigel Farage a repris
01:47:47le relais, avec
01:47:49une messe à feu malheureusement olympique
01:47:51pour
01:47:53promouvoir cette haine
01:47:55et je pense que ça n'a absolument
01:47:57aucun avenir chez nous
01:47:59nous sommes un pays qui n'a jamais
01:48:01connu le fascisme comme l'Italie
01:48:03ou l'Allemagne
01:48:05il y a eu une brève
01:48:07période dans les
01:48:09années 30, un certain Oswald Mosley
01:48:11qui a eu un certain succès
01:48:13mais ça n'a pas duré longtemps, nous sommes un pays
01:48:15profondément modéré, nous savons vivre ensemble
01:48:17je pense que
01:48:19Keir Starmer a les outils
01:48:21et le comportement
01:48:23les capacités pour régler
01:48:25le problème très très vite
01:48:27Vous évoquez Nigel Farage
01:48:29il a communiqué après
01:48:31ces violentes émeutes, il a notamment dit
01:48:33que la majorité de la population pouvait constater
01:48:35la fracture des communautés
01:48:37et comme le résultat d'une immigration massive
01:48:39et incontrôlée, Nigel Farage
01:48:41est dans son rôle ou finalement il représente
01:48:43aussi une partie de l'opinion
01:48:45des britanniques
01:48:47Tout comme Elon Musk
01:48:49ce sont des gens qui
01:48:51déversent
01:48:53de l'essence
01:48:55sur les flammes
01:48:57des différences
01:48:59et des malheurs du peuple
01:49:01l'année dernière nous avions
01:49:03une inflation de plus de 11%
01:49:05nous avons multiplié en 10 les prix d'énergie
01:49:07les gens souffraient
01:49:09maintenant il y a Nigel Farage
01:49:11et Elon Musk
01:49:13qui insistent pour trouver des coupables
01:49:15Elon Musk n'arrête pas
01:49:17d'accuser
01:49:19Keir Starmer de n'être pas à la hauteur
01:49:21des problèmes
01:49:23il prévoit des guerres
01:49:25civiles en Angleterre
01:49:27c'est inadmissible, il faut absolument
01:49:29que nous vivions en paix, ça ne devrait pas être
01:49:31difficile en 2024. Mais alors Andrew, qu'est-ce qui a échoué ?
01:49:33Comment on a pu en arriver
01:49:35là en Grande-Bretagne ?
01:49:37Je pense que nous avons
01:49:39un vrai problème d'immigration
01:49:41il ne faut pas le nier, il y a des
01:49:43dizaines de milliers de small boats
01:49:45donc des petites embarcations qui arrivent
01:49:47notamment de la France vers
01:49:49l'Angleterre, nous avons essayé de trouver des
01:49:51solutions unilatérales quand
01:49:53un problème transfrontalier est
01:49:55nécessairement multilatéral
01:49:57et nous avons quitté l'Union Européenne
01:49:59qui était une protection pour nous
01:50:01je pense que les gens comme Nigel Farage
01:50:03et Boris Johnson ne s'en rendaient
01:50:05pas compte, ou ils souhaitaient en faire
01:50:07leur commerce, donc je pense que
01:50:09nous n'avons pas réussi à trouver une
01:50:11voie d'immigration légale
01:50:13et maîtrisée et c'est du
01:50:15boulot à
01:50:17construire pour la
01:50:19partie du Labour dans les années à venir
01:50:21Dans ces émeutes, on évoque souvent le nom
01:50:23de la ligue de défense anglaise
01:50:25quel est son poids ? Quel est le poids
01:50:27finalement de manière plus globale
01:50:29de l'extrême droite en Angleterre ?
01:50:31C'est proche de zéro
01:50:33c'est proche de zéro
01:50:35ça me rappelle vos
01:50:37manifestations des Gilets jaunes
01:50:39Pendant
01:50:41les manifestations des Gilets jaunes
01:50:43il y avait quelques Black Blocs
01:50:45qui ont tiré la couverture vers eux
01:50:47parce qu'ils ont fait beaucoup de dégâts
01:50:49est-ce que vous pensez sincèrement que les Black Blocs
01:50:51représentent quoi que ce soit en France ?
01:50:53Ces gens-là
01:50:55c'est
01:50:57des toutes petites factions
01:50:59de rien du tout qui cherchent la bagarre à tout prix
01:51:01c'est proche du hooliganisme
01:51:03avec une vague idée
01:51:05de déclassement social
01:51:07ils cherchent un bouc émissaire
01:51:09c'est classique comme phénomène
01:51:11et ça n'a aucun poids dans notre pays
01:51:13Avec un leader
01:51:15Tommy Robinson dont on parle beaucoup
01:51:17qui se trouve en ce moment même hors du Royaume-Uni
01:51:19qui se trouve à Chypre
01:51:21Oui c'est courageux
01:51:23de sa part
01:51:25Voilà, ça sera la conclusion
01:51:27en tout cas d'Andrew Simkin
01:51:29Merci en tout cas d'avoir été avec nous en direct
01:51:31sur ces news
01:51:33Petite réaction sur ce que vient de dire Andrew
01:51:35pour lui ce n'est pas l'échec de la politique
01:51:37multiculturaliste
01:51:39de la Grande-Bretagne
01:51:41c'est assez intéressant finalement parce que ça a l'opposé
01:51:43de ce qu'on évoque depuis tout à l'heure
01:51:45remarquable journaliste
01:51:47de la part d'un anglais
01:51:49C'est un vrai britannique
01:51:51il défend absolument le britannique
01:51:53les britanniques sont des modérés comme les irlandais l'ont toujours constaté
01:51:55comme les pays
01:51:57qui ont été sous la coupe de la colonisation britannique
01:51:59l'ont toujours constaté
01:52:01c'était des vrais modérés
01:52:03on peut voir d'ailleurs sa première réaction
01:52:05c'est de savoir si c'est un problème de classe sociale
01:52:07ce qui marque bien
01:52:09comment fonctionne la Grande-Bretagne
01:52:11par rapport à nous
01:52:13dans tous les pays il y a des classes sociales
01:52:15c'est ni bien ni mal, c'est la vie
01:52:17chez les britanniques c'est très très marqué
01:52:19et on voit très bien
01:52:21la classe sociale qui est au dessus
01:52:23a l'air de totalement ignorer ce qui se passe en dessous
01:52:25oui il a raison
01:52:27quand il parle de hooliganisme
01:52:29mais c'est aussi lié à de la pauvreté
01:52:31si ça a démarré du côté de Liverpool
01:52:33c'est pas un hasard
01:52:35c'est parce que c'est une zone très pauvre depuis des années
01:52:37depuis que Liverpool s'est écroulée
01:52:39la fermeture des usines, la fermeture du port
01:52:41etc
01:52:43mais il y a aussi une classe moyenne
01:52:45qui est à cran
01:52:47et on le voit aussi dans les manifestations
01:52:49il y a les fous furieux d'extrême droite
01:52:51mais il y a aussi une classe moyenne
01:52:53qui commence à bouger
01:52:55et c'est très intéressant de voir que celui qui est de la classe sociale
01:52:57de l'élite
01:52:59a l'air de totalement ignorer
01:53:01ce que vit et ce que veut la classe moyenne
01:53:03et quand on regarde
01:53:05un peu les sondages britanniques
01:53:07ou les élections britanniques
01:53:09on voit apparaître quand même du côté de la classe moyenne
01:53:11un rejet
01:53:13de ce qu'a été l'assimilation
01:53:15en disant
01:53:17l'immigration stop
01:53:19André Vallini, puis après Gérard Vespierre
01:53:21un petit mot sur ce que vient de dire Andrew
01:53:23qu'on a eu en direct sur CNews à l'instant
01:53:25c'est vrai qu'il défend cette position britannique
01:53:27ils ont toujours défendu d'ailleurs
01:53:29cette idée du multiculturalisme
01:53:31ils y croient dur comme fer
01:53:33c'est pas forcément les idéaux français
01:53:35c'est vrai, c'était intéressant de l'écouter
01:53:37parce que c'était une façon de relativiser
01:53:39ce qui se passe actuellement en Angleterre
01:53:41puisque d'après
01:53:43ce que nous avons entendu
01:53:45il s'agirait d'une toute petite minorité
01:53:47ce qui est vrai d'ailleurs d'extrême droite
01:53:49qui manipule quelques milliers de personnes
01:53:51mais ça, d'après ce qu'on a entendu
01:53:53ça ne toucherait pas
01:53:55beaucoup d'anglais
01:53:57et notre interlocuteur avait l'air d'être
01:53:59assez serein par rapport à ce qui peut se passer
01:54:01dans les jours et les semaines qui viennent
01:54:03alors qu'en France, depuis quelques jours
01:54:05on nous montre des images avec des commentaires
01:54:07qui laissent penser que les choses sont
01:54:09assez graves, voire dramatiques
01:54:11donc son témoignage était assez
01:54:13rafraîchissant, entre guillemets
01:54:15assez nouveau aussi
01:54:17dans ce qu'on entend actuellement en France
01:54:19moi je pense malgré tout
01:54:21que
01:54:23la politique anglaise
01:54:25consistant justement à ne pas avoir de politique d'intégration
01:54:27n'est pas
01:54:29la bonne solution, je pense qu'il faut faire
01:54:31des efforts d'intégration des communautés étrangères
01:54:33des immigrés quand ils arrivent
01:54:35il faut bien sûr maîtriser l'immigration
01:54:37il y a des flux migrateurs importants, je note d'ailleurs
01:54:39qu'en Angleterre, le Brexit
01:54:41Johnson et compagnie ont fait campagne en disant
01:54:43si on sort de l'Europe, on n'aura plus d'immigration
01:54:45il n'y a jamais autant d'immigration
01:54:47en Angleterre, de la même façon
01:54:49que la droite nationale
01:54:51pour ne pas dire nationaliste en Italie, a fait campagne
01:54:53sur le thème, si nous gagnons les élections
01:54:55il y aura moins d'immigration, et depuis que Mme Meloni
01:54:57est au pouvoir, il y a encore plus d'immigration
01:54:59donc ces deux exemples anglais
01:55:01et italiens montrent que les choses ne sont pas aussi simples
01:55:03et je le répète, il faut
01:55:05maîtriser les flux migratoires
01:55:07savoir dire stop quand
01:55:09les flux sont trop importants, et puis
01:55:11intégrer autant qu'on le peut
01:55:13sans forcément aller contre les identités
01:55:15culturelles ou religieuses des gens qui nous rejoignent
01:55:17enfin les intégrer à la société française
01:55:19comme ça a été le cas
01:55:21des polonais, des italiens, des espagnols
01:55:23des portugais
01:55:25donc intégration et laïcité, c'est ce que vous préconisez
01:55:27pour nos amis britanniques
01:55:29laïcité, c'est très français
01:55:31c'est très franco-français
01:55:33l'intégration, moi j'y crois beaucoup
01:55:35et je trouve que l'Angleterre
01:55:37de ce côté là, n'est pas un exemple à suivre
01:55:39parce qu'elle se refuse à intégrer
01:55:41elle dit aux gens, venez comme vous êtes
01:55:43venez comme vous
01:55:45venez d'arriver, et ne cherchez pas à vous intégrer
01:55:47certains cherchent à s'intégrer, et tant mieux
01:55:49mais il n'y a pas d'effort national
01:55:51de politique nationale d'intégration
01:55:53et je trouve que ce n'est pas un exemple à suivre
01:55:55Gérard Vespière, un dernier mot là-dessus ?
01:55:57Il y a des différences culturelles à l'intérieur de l'Europe
01:55:59le modèle culturel allemand
01:56:01n'est pas forcément le modèle culturel français
01:56:03qui n'est pas le modèle culturel
01:56:05britannique, donc ce n'est pas la peine
01:56:07au nom de l'universalisme
01:56:09français, n'est-ce pas ?
01:56:11même si effectivement les JO
01:56:13universelles sont
01:56:15ici chez nous aujourd'hui
01:56:17de propulser notre modèle
01:56:19il y a peut-être d'autres solutions, il y a d'autres façons
01:56:21d'aller sur la lune, n'est-ce pas ?
01:56:23ce qui a été dit tout à l'heure
01:56:25est très important pour essayer de faire
01:56:27comprendre à la France que ce qui se passe
01:56:29en Angleterre
01:56:31dans le domaine britannique, dans la Grande-Bretagne
01:56:33c'est quand même quelque chose de très réduit
01:56:35pour le moment, comme je l'ai dit
01:56:37c'est parti d'une ville, il y en a maintenant
01:56:39peut-être une petite dizaine, mais les manifestations
01:56:41ce n'est pas 10 000 ou 50 000 personnes
01:56:43notre regard est peut-être biaisé
01:56:45je crois qu'il y a aussi
01:56:47un souhait de dire
01:56:49voyez-vous, il n'y a pas que chez nous
01:56:51qu'il y ait des grandes émeutes, etc
01:56:53si, peut-être que oui, et à ce moment-là
01:56:55il faut l'accepter, que chez les autres
01:56:57il peut y avoir de petites révolutions
01:56:59tranquilles
01:57:01c'est quand même un signal d'alarme qui se déclenche
01:57:03la classe moyenne n'est pas dans la rue
01:57:05allez, on va continuer
01:57:07on va marquer une courte page de pub
01:57:09et juste après, on parlera du grand choix
01:57:11l'heure du grand choix
01:57:13pour Emmanuel Macron, qui va-t-il choisir en tant que
01:57:15prochain Premier Ministre
01:57:17la réponse peut-être tout de suite avec vous
01:57:19vous avez peut-être des noms à nous donner, à tout de suite
01:57:25de retour dans 180 minutes
01:57:27merci d'être toujours avec nous
01:57:29il nous reste encore un peu moins d'une demi-heure à passer
01:57:31ensemble, tout de suite, c'est le journal de Maureen Vidal
01:57:33rebonjour Maureen
01:57:35un variant de la variole du singe détecté
01:57:37sur le continent africain
01:57:39une nouvelle souche plus mortelle
01:57:41ce variant sévit notamment en république démocratique
01:57:43du Congo
01:57:45le chef de l'organisation mondiale de la santé
01:57:47envisage de convoquer un comité d'experts
01:57:49pour déterminer s'il faut la qualifier
01:57:51d'urgence internationale
01:57:53le Congo comptabilise plus de
01:57:5511 000 cas et 450 décès
01:57:57on écoute Bruno Mégarbane
01:57:59chef du service réanimation à l'hôpital
01:58:01une nouvelle souche
01:58:03plus mortelle
01:58:05de ce virus est apparue
01:58:07en république
01:58:09démocratique du Congo
01:58:13ainsi ce pays a déclaré
01:58:15environ 11 000 cas
01:58:17dont 450 décès
01:58:19depuis septembre 2023
01:58:21c'est pourquoi les autorités sanitaires
01:58:23internationales dont l'OMS
01:58:25sont inquiètes
01:58:27et l'urgence de santé publique
01:58:29de portée internationale
01:58:31pourrait être déclarée à la suite
01:58:33de la réunion d'un comité d'experts
01:58:35très prochainement
01:58:37Le Grand Palais est victime d'une
01:58:39cyberattaque ce week-end à Paris
01:58:41lieu mythique parisien où se déroulent
01:58:43des épreuves des jeux olympiques
01:58:45le système permettant la centralisation
01:58:47de données financières a été attaqué
01:58:49dans la nuit de samedi à dimanche
01:58:51les hackers ont demandé une rançon
01:58:53mais en quoi consiste ce genre d'attaque ?
01:58:55Célime Millet, expert cybersécurité
01:58:57nous explique
01:58:59on a une rançon qui est générée
01:59:01par un logiciel
01:59:03c'est-à-dire que ce logiciel malveillant
01:59:05va empêcher d'utiliser
01:59:07les systèmes informatiques dans le but
01:59:09d'exiger une rançon
01:59:11c'est une manière
01:59:13de vous empêcher de travailler
01:59:15avec vos outils informatiques
01:59:17et de dire si vous voulez retrouver
01:59:19ces outils informatiques il va falloir nous payer
01:59:21il y a eu beaucoup de travail de montée en maturité
01:59:23ces dernières années puisque c'est le type de cyberattaque
01:59:25qu'on a le plus vu en France
01:59:27et dans le monde
01:59:29ils se sont préparés
01:59:31l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information
01:59:33intervient à leur côté aussi
01:59:35ce sont des experts de très haut niveau
01:59:37après c'est des attaques qui sont toujours difficiles à contrer
01:59:39en fonction du niveau de profondeur
01:59:41en fonction de ce que le pirate a pu faire avant d'être détecté
01:59:43donc c'est difficile aujourd'hui de dire
01:59:45si l'attaque est grave ou pas
01:59:47ce qui est certain c'est qu'elle n'est pas innocente
01:59:49elle n'est pas anodine
01:59:51et il y a du travail d'expert à faire
01:59:53pour la contenir au mieux
01:59:55et minimiser les dégâts
01:59:57Enfin face aux fortes chaleurs et aux risques
01:59:59d'incendie, le matériel
02:00:01malheureusement nécessaire manque encore à l'appel
02:00:03L'inquiétude augmente face
02:00:05au manque de moyens
02:00:07notamment l'état des canadaires
02:00:09primordiaux pour lutter contre les incendies
02:00:11Mathilde Ibanez est en Crédit Hôtel
02:00:15En pleine saison des feux de forêt
02:00:17les pompiers sont à pied d'oeuvre pour éviter
02:00:19le moindre incendie
02:00:21si le dispositif humain est conséquent
02:00:23niveau matériel c'est une autre histoire
02:00:25sur les 12 canadaires seulement 5
02:00:27sont utilisables, les autres sont jugés
02:00:29trop vétustes et dangereux
02:00:31Nous avons atteint un niveau
02:00:33record de 0 à 2
02:00:35canadaires disponibles début juin
02:00:37d'année en année le taux de disponibilité
02:00:39diminue
02:00:41effectivement les avions sont âgés
02:00:43mais c'est essentiellement dû
02:00:45à des problèmes de maintenance
02:00:47liés à des manques d'effectifs
02:00:49chez notre mainteneur
02:00:51En 2022, près de 72 hectares
02:00:53ont été ravagés par des incendies
02:00:55en France, dans une cinquantaine
02:00:57de départements. Une situation
02:00:59inédite, Emmanuel Macron
02:01:01avait annoncé l'augmentation des moyens
02:01:03matériels pour 2027
02:01:05Nous en avons
02:01:0712 aujourd'hui
02:01:09nous allons investir massivement pour que
02:01:11d'ici la fin du quinquennat ces 12 soient remplacés
02:01:13et que leur nombre soit porté jusqu'à 16
02:01:15Pourtant, pour Benoît Kenpoir
02:01:17cette promesse est difficilement
02:01:19réalisable. Il devrait y avoir
02:01:21la concrétisation d'une commande
02:01:23de deux nouveaux canadaires
02:01:25les DRC-515
02:01:27mais qui n'arriveront certainement pas
02:01:29avant 2030. Et pour le
02:01:31renouvellement intégral
02:01:33de la flotte, il faudra être très patient
02:01:35puisque les capacités de production
02:01:37seront lentes. La majorité de la flotte
02:01:39date de 1995
02:01:41et aurait dû être changée après
02:01:4325 ans minimum de service
02:01:45Une situation critique
02:01:47qui avait conduit début juin le personnel
02:01:49de la sécurité civile à exercer
02:01:51leur droit de retrait
02:01:53Les employés de la société et en charge
02:01:55de la maintenance des appareils
02:01:57s'étaient également mis en grève
02:01:59Merci beaucoup Maureen Vidal
02:02:01pour ce dernier journal
02:02:03et puis nous, nous allons poursuivre avec
02:02:05cette question qui va devenir le Premier ministre
02:02:07de la France. Peut-être que nos invités
02:02:09ont la réponse. En tout cas, c'est l'heure du grand choix pour Emmanuel Macron
02:02:11Dimanche, c'est la cérémonie de clôture
02:02:13des Jeux Olympiques et donc la réouverture
02:02:15des débats sur cette question du Premier ministre
02:02:17Adrien Clouet a été
02:02:19notre invité ce matin dans la grande interview
02:02:21CNews et Europe 1, député de la France
02:02:23insoumise du Nouveau Front Populaire qui ne souhaite pas
02:02:25vous allez le voir, laisser de choix au Président
02:02:27de la République. On l'écoute
02:02:29C'est Emmanuel Macron qui se soumettra
02:02:31aux institutions et un Président dans ce pays
02:02:33ça fait maintenant 100 ans qu'on a l'expérience
02:02:35depuis Monsieur Millerand, un Président il se soumet
02:02:37ou il se démet. Et donc, Monsieur Macron
02:02:39doit, c'est la nature des institutions
02:02:41c'est la nature de la démocratie, il doit
02:02:43nommer à Matignon la force. Le plan B c'est
02:02:45également pour Madame Castex, c'est aussi le plan C, le plan D, le plan E
02:02:47Donc, Monsieur Macron
02:02:49il doit céder, il a perdu
02:02:51des élections coup sur coup
02:02:53donc ça suffit, ce type
02:02:55d'opérations autoritaires
02:02:57C'est le plan A, le plan B, le plan C
02:02:59le plan D, le plan E. Voilà, le Nouveau Front Populaire
02:03:01insiste Gérard Lévesque-Pierre sur
02:03:03sa position, c'est Lucie Castex ou rien ?
02:03:05Là, vous me demandez
02:03:07d'intervenir en dehors de mes zones
02:03:09de compétence
02:03:11donc, tant qu'on
02:03:13n'est pas à Z
02:03:15on va avoir encore des espérances
02:03:17On peut demander à André Valigny si vous le souhaitez
02:03:19J'allais y venir, j'allais y venir
02:03:21j'ai des bottes secrètes
02:03:23C'est pour ça que j'aime vous mettre en difficulté
02:03:25Gérard
02:03:27C'est gentil
02:03:29Non, ça c'est de la com', n'est-ce pas ?
02:03:31Le message qu'on pourrait peut-être essayer
02:03:33de faire passer, c'est que
02:03:35nous souhaitons, nous peut-être
02:03:37humblement, français de base
02:03:39qui ne sommes pas élus
02:03:41que nos élus
02:03:43gardent peut-être présent à l'esprit
02:03:45l'esprit
02:03:47olympique et d'union
02:03:49qui règne parmi
02:03:51les français dans les stades
02:03:53dans les piscines
02:03:55dans les avenues, dans les
02:03:57rues de Paris
02:03:59et peut-être il n'appartiendra plus
02:04:03aux équipes politiques françaises
02:04:05de diviser
02:04:07ce qui a été réuni
02:04:09Alors maintenant, par rapport
02:04:11au clin d'oeil
02:04:13effectivement, qui mieux
02:04:15qu'un ancien ministre
02:04:17des relations avec le Parlement
02:04:19peut nous dégager
02:04:21quelques pistes
02:04:23Il va peut-être se porter
02:04:25candidat pour ce poste de Premier ministre
02:04:27on ne sait pas André Valigny, mais c'est vrai que le Nouveau Front Populaire
02:04:29insiste et persiste
02:04:31sur cette idée d'imposer
02:04:33Lucie Castex
02:04:35Oui, c'est un peu la méthode couée
02:04:37C'est la méthode com'
02:04:39à laquelle on assiste
02:04:41Moi, je pense que
02:04:43quand les choses sont très compliquées, il faut faire simple
02:04:45comme disait le Général De Gaulle
02:04:47vers l'Orient compliqué, je m'envolais avec des idées simples
02:04:49les choses sont très compliquées, on ne voit pas d'issue
02:04:51donc pourquoi le Président de la République
02:04:53ne ferait-il pas comme dans beaucoup
02:04:55de démocraties parlementaires, il regarde
02:04:57les forces en présence, il y a une coalition qui est arrivée
02:04:59en tête, elle n'est pas majoritaire, certes
02:05:01contrairement à ce que disent
02:05:03les insoumis, le Nouveau Front Populaire
02:05:05n'est pas majoritaire, il n'a pas gagné les élections
02:05:07mais il est arrivé en tête
02:05:09le Président consulte Madame Castex
02:05:11puisque c'est elle qui a été désignée
02:05:13il la charge d'essayer de former un gouvernement
02:05:15et d'obtenir une majorité à l'Assemblée Nationale
02:05:17elle arrive très bien
02:05:19elle n'y arrive pas
02:05:21la balle revient dans le camp du Président de la République
02:05:23il choisit une autre personnalité
02:05:25qui essaie une autre forme de coalition
02:05:27mais le fait de s'obstiner
02:05:29à ignorer Madame Castex
02:05:31à ignorer le Nouveau Front Populaire
02:05:33à mon avis n'est pas très
02:05:35productif même pour le Président de la République
02:05:37parce que ça génère une frustration
02:05:39alors certes actuellement tout le monde a la tête dans les Jeux Olympiques
02:05:41mais dès la semaine prochaine
02:05:43le réel va revenir
02:05:45et va à nouveau
02:05:47s'imposer, le réel c'est que la situation
02:05:49politique est bloquée et donc il faut bien
02:05:51essayer de trouver une solution, donc voilà ce que je propose
02:05:53c'est tout simple, c'est pas
02:05:55très imaginatif, c'est comme ça que ça se passe
02:05:57dans la plupart des démocraties parlementaires
02:05:59Le Nouveau Front Populaire qui veut imposer Lucie Castex
02:06:01à Emmanuel Macron et puis il y a cette information
02:06:03de Confrères du Monde qui est parue ce matin
02:06:05comment aurait réagi
02:06:07Emmanuel Bompard lorsqu'il apprend
02:06:09qu'on va proposer ce nom
02:06:11Lucie Castex au poste de
02:06:13Premier Ministre, il aurait réagi
02:06:15en disant qui ça ?
02:06:17Qui ça ? Et de nombreux
02:06:19membres du Nouveau Front Populaire auraient cherché sur
02:06:21Google pour savoir qui est Lucie Castex
02:06:23donc ça montre aussi une
02:06:25politique assez étonnante, la volonté
02:06:27d'imposer quelqu'un sans savoir réellement
02:06:29qui elle est, c'est assez étonnant
02:06:31Peut-on imposer quand on est minoritaire ?
02:06:33Oui c'est assez étonnant, Joseph Touvnel
02:06:35Oui on peut imposer quand on est minoritaire
02:06:37parce que c'est les minorités agissantes qui imposent des choses
02:06:39exemple par LFI
02:06:41qui nous impose un certain nombre de choses
02:06:43dans la politique française, quand vous parliez
02:06:45de la rupture, LFI nous impose
02:06:47le chaos, on voit très bien
02:06:49le chaos dans la rue
02:06:51donc les minoritaires
02:06:53faut pas dire ils sont minoritaires et il ne se passe rien
02:06:55ça c'est une erreur
02:06:57c'est une erreur répétitive
02:06:59mais très dangereuse
02:07:01LFI c'est pas que de la com
02:07:03derrière ils ont
02:07:05un patron Mélenchon qui est un véritable stratège
02:07:07quand LFI
02:07:09dit, il doit, le président
02:07:11de la république doit, ils veulent imposer quelque chose
02:07:13mais surtout ça leur permettra derrière
02:07:15de dire, on nous a volé notre
02:07:17victoire, si on ne suit pas
02:07:19ce qu'ils veulent imposer
02:07:21ils diront, on nous a volé notre victoire
02:07:23nous sommes les victimes, la démocratie
02:07:25n'est pas respectée parce que c'est nous les démocrates
02:07:27c'est pas les autres, c'est une vraie stratégie
02:07:29de Mélenchon
02:07:31à mon sens, Mélenchon il ne réfléchit pas
02:07:33ni au bien être
02:07:35de la France et des Français
02:07:37ni à 6 mois ou 1 an, il réfléchit
02:07:39aux prochaines présidentielles et comment
02:07:41il peut se disposer en se victimisant
02:07:43en disant, on avait gagné
02:07:45on nous a volé notre victoire. Allez petit détour
02:07:47par New York messieurs
02:07:49où nous attend Elisabeth Guedet, notre correspondante
02:07:51sur place, Elisabeth
02:07:53bonjour, ça y est, Kamala Harris
02:07:55a choisi son colistier
02:07:59et oui, fin du suspense
02:08:01ça n'a pas été simple de trouver
02:08:03un colistier en 16 jours seulement
02:08:05pour Kamala Harris, normalement ça prend
02:08:07des mois pour avoir la procédure de sélection
02:08:09et donc c'est Tim Walz
02:08:11qui est peu connu des Américains
02:08:13mais qui l'est des élus
02:08:15dans le paysage politique
02:08:17américain, puisqu'elle a été pendant
02:08:1912 ans élue au
02:08:21Congrès américain, la chambre des représentants
02:08:23avant d'être gouverneur du Minnesota
02:08:25c'est donc un vétéran de la politique, âgé de 60 ans
02:08:27qui a la réputation de savoir
02:08:29parler aisément
02:08:31aux Américains, à la classe
02:08:33populaire blanche
02:08:35il a un contact facile
02:08:37tout en étant drôle également
02:08:39tout en ayant un CV solide
02:08:41puisqu'il a été professeur
02:08:43au lycée, entraîneur
02:08:45de football américain, il a été dans l'armée
02:08:47pendant 24 ans et
02:08:49il a des positions qui sont à la fois
02:08:51très à gauche pour les Américains
02:08:53il défend le droit à l'avortement
02:08:55l'accès aux aides sociales
02:08:57et aussi le droit pour les salariés
02:08:59d'ailleurs il a le soutien des syndicats
02:09:01tout en étant apprécié
02:09:03quand même de certains conservateurs
02:09:05certains modérés, puisqu'il défend le droit
02:09:07de porter des armes, il a lui-même une arme
02:09:09et il est membre de la NRA, le lobby
02:09:11des armes, donc a priori, et puis il est élu du Midwest
02:09:13faut pas oublier le Minnesota
02:09:15c'est un état très important à remporter
02:09:17pour les démocrates, donc ça serait un bon équilibre
02:09:19avec Kamala Harris, l'ancienne procureure
02:09:21et californienne
02:09:23Les équipes de Donald Trump
02:09:25n'ont pas perdu de temps
02:09:27elles sont déjà passées à l'offensive
02:09:31Evidemment, c'était très
02:09:33attendu qui serait le colistier
02:09:35face à Jed Evans
02:09:37le colistier de Donald Trump
02:09:39et donc la porte-parole de la campagne de Donald Trump
02:09:41Caroline Leavitt
02:09:43parle de gauchiste, extrémiste
02:09:45encore une fois, il a quand même la réputation d'être effectivement
02:09:47très progressiste
02:09:49et une manière pour Kamala Harris
02:09:51dit la campagne de Donald Trump
02:09:53de transformer les Etats-Unis
02:09:55comme la Californie
02:09:57un état très démocrate
02:09:59et donc le cauchemar
02:10:01des Américains, dit encore la campagne de Donald Trump
02:10:03on va entendre encore beaucoup de critiques
02:10:05évidemment de ce choix de Kamala Harris
02:10:07Merci beaucoup Elisabeth
02:10:09Gueddel en direct de New York pour commenter
02:10:11effectivement le choix de Kamala Harris
02:10:13qui a choisi donc son colistier
02:10:15Tim Walz
02:10:17Gérard, c'est votre domaine de compétence ?
02:10:19Je peux
02:10:21Est-ce que c'est un bon choix de la part de Kamala Harris ?
02:10:23Chez les Américains
02:10:25on parle de tickets, n'est-ce pas ?
02:10:27Entre le vice-président et les candidats
02:10:29à la présidence du président
02:10:31donc là je pense que c'est un redoutable
02:10:33duo
02:10:35donc homme-femme
02:10:37blanc
02:10:39et personne de couleur
02:10:41par rapport
02:10:43aux tickets
02:10:45Trump contre Vince
02:10:47qui a déjà, lui le vice-président
02:10:49putatif de Trump
02:10:51est déjà très attaqué
02:10:53par son histoire, je pense qu'il ne
02:10:55respire pas non plus l'ouverture
02:10:57avec sa barbe fournie
02:10:59je ne fais pas de parallèle
02:11:01ne m'attaquez pas sur ma barbe
02:11:03et donc voilà je pense que
02:11:05les Républicains ont réagi tout de suite
02:11:07parce que c'est un
02:11:09duo très redoutable
02:11:11On va parler de la situation au Proche-Orient
02:11:13on sera dans un instant avec le général Clermont
02:11:15pour en parler mais juste avant
02:11:17on va regarder ce sujet sur
02:11:19les forces militaires
02:11:21de l'Iran, c'est un sujet de Juliette Saada
02:11:25Alors que le monde s'inquiète d'une escalade
02:11:27des tensions dans la région, l'Iran
02:11:29montre les muscles et revendique le droit
02:11:31de punir Israël pour la mort du numéro 1
02:11:33du Hamas. Mais de quoi se compose
02:11:35la force militaire de la République
02:11:37islamique ? L'armée iranienne est divisée
02:11:39en deux groupes, l'armée régulière
02:11:41composée d'environ 415 000 soldats
02:11:43et les gardiens de la révolution
02:11:45islamique qui comptent 300 000 hommes
02:11:47dans leur rang. S'ajoute à cela un arsenal
02:11:49important, l'Iran possède le plus
02:11:51grand nombre de missiles balistiques de la région
02:11:53suivant les modèles nord-coréens
02:11:55russes et chinois. L'Iran
02:11:57grand producteur de drones, fièrement
02:11:59exposé comme ici à la télévision
02:12:01iranienne. Enfin la principale
02:12:03inquiétude de l'Occident, c'est la
02:12:05capacité nucléaire de la République
02:12:07islamique. Difficile pour les experts
02:12:09de savoir à quel point l'Iran s'approche
02:12:11de la bombe atomique, même si
02:12:13Téhéran prétend des activités pacifiques.
02:12:15L'agence internationale de l'énergie atomique
02:12:17alerte sur le stock d'uranium
02:12:19enrichi par l'Iran qui dépasse
02:12:21largement le taux autorisé par l'accord
02:12:23sur le nucléaire iranien.
02:12:25Et le général Clermont
02:12:27est avec nous en direct sur CNews pour en
02:12:29parler. Bonjour mon général.
02:12:31Bonjour. A quel type
02:12:33de riposte doit-on s'attendre
02:12:35de la part de l'Iran ? Est-ce qu'on peut s'attendre
02:12:37à une attaque aérienne
02:12:39au sol, en
02:12:41Israël, en dehors des frontières d'Israël ?
02:12:43Quand on regarde
02:12:45la carte, on voit bien que
02:12:47l'Iran est à plus de 1000 km des frontières
02:12:49d'Israël. En fait, il y a
02:12:51plusieurs scénarios possibles sur lesquels
02:12:53les militaires travaillent. En gros, il y a deux familles
02:12:55de scénarios. Le premier scénario
02:12:57dans lequel il y a une riposte qui part
02:12:59directement de l'Iran, c'était
02:13:01le scénario du 12 et du 13 avril,
02:13:03avec une grande quantité de missiles
02:13:05et de drones de tous types pour saturer les défenses
02:13:07anti-aériennes d'Israël.
02:13:09Et puis il y a un autre scénario dans lequel
02:13:11ce seront les proxys, les fameux proxys
02:13:13de l'Iran, le Hezbollah, les Houthis,
02:13:15les milices pro-iraniennes, qui
02:13:17initieraient
02:13:19une attaque coordonnée,
02:13:21multidirectionnelle, contre
02:13:23Israël, et également une attaque
02:13:25essentiellement aérienne. Et puis le troisième scénario,
02:13:27le pire, c'est la somme des deux. C'est à la fois une attaque
02:13:29de l'Iran et une attaque de tous ces proxys en même temps.
02:13:31Une seule attaque, une attaque répétée
02:13:33sur plusieurs jours. Enfin, tous ces scénarios
02:13:35sont évalués
02:13:37par les militaires israéliens en coordination
02:13:39avec les Américains. Mais il est bien évident
02:13:41que le risque principal pour Israël, c'est la saturation
02:13:43de tout son système de défense
02:13:45anti-aérienne, qui est très efficace. Le Dôme de Fer
02:13:47et tous les éléments du Dôme de Fer,
02:13:49qui est la meilleure protection qui existe
02:13:51pour un pays dans le monde,
02:13:53peut être saturée, on l'a vu le 8 octobre,
02:13:55on l'a vu également le 12 avril.
02:13:57Sans ses partenaires, Israël n'est pas capable de défendre
02:13:59le sort d'Israël. Donc, l'enjeu est là.
02:14:01L'enjeu, c'est jusqu'à quel point
02:14:03l'Iran veut marquer
02:14:05cet assassinat
02:14:07de ce responsable du Hamas
02:14:09sur son propre territoire. Je précise
02:14:11quand même que c'est un assassinat
02:14:13non pas d'un Iranien, mais d'un Palestinien.
02:14:15Dans l'affaire du 12 avril,
02:14:17c'était des responsables iraniens
02:14:19très proches de la Ramélie
02:14:21qui avait été assassinée, et donc la réponse
02:14:23sera peut-être moins importante
02:14:25compte tenu de la nature de l'événement.
02:14:27En général, est-ce qu'il y a des signes d'une attaque
02:14:29imminente ?
02:14:31C'est une bonne question, et ça,
02:14:33ça appartient vraiment aux services de renseignement.
02:14:35C'est le travail des services de renseignement
02:14:37d'Israël, des États-Unis
02:14:39et des pays qui veulent conserver une autonomie stratégique
02:14:41d'appréciation comme la France. Pour ça,
02:14:43il y a plusieurs moyens. On a vu que ce n'est pas
02:14:45un exercice facile, on l'a vu avec
02:14:47l'Ukraine et le 24 février, mais
02:14:49néanmoins, il y a des satellites qui permettent
02:14:51de regarder l'ordre de bataille,
02:14:53les mouvements des troupes,
02:14:55l'activation d'unités bien
02:14:57particulières, comme par exemple la défense solaire
02:14:59ou la mise en mouvement de
02:15:01corps blindés. Vous avez également toutes les
02:15:03écoutes électroniques, et qu'elles soient
02:15:05des stations sol ou
02:15:07des stations par satellite,
02:15:09qui permettent également d'avoir une alerte sur
02:15:11ce que préparent les ennemis,
02:15:13les adversaires d'Israël. Et là, évidemment,
02:15:15il est évident que tout le renseignement
02:15:17américain, qui est gigantesque, qui,
02:15:19à lui tout seul, est plusieurs fois le renseignement de
02:15:21tous les autres, est une arme essentielle
02:15:23pour l'Israël. Peut-être dernier point,
02:15:25si vous vous souvenez de cette affaire, j'y reviens,
02:15:27du 12 et du 13 avril,
02:15:29c'était la conséquence d'une riposte, d'un
02:15:31assassinat de deux responsables iraniens
02:15:33de la force Al-Qols qui avait eu lieu à
02:15:35Damas par un bombardement
02:15:37israélien, qui avait provoqué une réaction
02:15:39violente le 12 et le 13 avril. On entend
02:15:41dire, de la part des Américains, que les Américains
02:15:43avaient le préavis de l'attaque quelques jours
02:15:45auparavant, ce qui a permis de mettre en place
02:15:47le dispositif qu'on a vu. Et peut-être
02:15:49dernier point, aujourd'hui, le grand patron
02:15:51militaire américain dans la zone, le général
02:15:53Kurila, le patron de Sancom,
02:15:55l'état-major en charge des opérations,
02:15:57est à Tel Aviv en ce moment, est en train de discuter
02:15:59avec les responsables iraniens sur
02:16:01les types de réponses et différentes options possibles.
02:16:03Merci beaucoup, mon général, général
02:16:05Bruno Clermont, consultant en défense pour
02:16:07CNews. Merci de nous avoir éclairés
02:16:09sur ce sujet et sur l'éventuelle
02:16:11riposte iranienne. Et puis, il y a aussi
02:16:13cette information qui nous est parvenue
02:16:15il y a quelques minutes, donc l'aviation israélienne qui survole
02:16:17Beyrouth à basse attitude
02:16:19et qui a franchi le mur du son. On le sait, il y a un discours
02:16:21très attendu du chef du
02:16:23mouvement libanais, du Hezbollah libanais,
02:16:25Hassan Nasrallah.
02:16:27Situation inflammable, effectivement, au
02:16:29Proche-Orient. Est-ce qu'aujourd'hui,
02:16:31Gérard Vespier, l'Iran a les moyens, a les
02:16:33capacités pour s'attaquer frontalement
02:16:35comme ça à Israël ?
02:16:37Fondamentalement,
02:16:39l'Iran est un
02:16:41état de nuisance.
02:16:43Donc, qu'est-ce que l'on voit
02:16:45de l'Iran depuis des décennies
02:16:47et dans tous les modes
02:16:49d'action, ce sont des piqures.
02:16:51On envoie
02:16:53quelques missiles, on capture
02:16:55quelques français, quelques américains,
02:16:57on envoie
02:16:59effectivement des milices
02:17:01agir pour eux. Ce ne sont pas des
02:17:03attaques frontales, ce ne sont pas des guerres,
02:17:05comme l'on voit dans l'Est de l'Europe,
02:17:07n'est-ce pas, deux états s'affronter.
02:17:09C'est une idéologie
02:17:11de communisme
02:17:13qui a mis en avant
02:17:15Israël,
02:17:17ennemi de l'Islam.
02:17:19Voilà. Donc, ce n'est pas
02:17:21un affrontement global.
02:17:23Donc, on n'aura pas d'affrontement global, d'abord,
02:17:25comme l'a dit Gérard Clermont, il y a la distance
02:17:27entre les frontières.
02:17:29Ce que l'on peut maintenant, ce que l'on doit
02:17:31anticiper, c'est le niveau de frappe.
02:17:33À quel niveau de frappe
02:17:35l'Iran et ses alliés,
02:17:37donc Hezbollah, Hamas, Houthi, etc.,
02:17:39va se commettre,
02:17:41s'impliquer. Plus le niveau
02:17:43doit être élevé, il faut s'attendre
02:17:45aussi à ce que la réponse israélienne
02:17:47soit élevée après.
02:17:49Donc, cela amène l'Iran
02:17:51à abaisser un petit peu son seuil
02:17:53d'action. Voyez-vous, tout est
02:17:55dual. Action, réaction.
02:17:57Donc, l'autre paramètre, c'est
02:17:59le temps. Dans combien de temps ?
02:18:01Et je crois savoir que le 12 et le 13
02:18:03août, c'est-à-dire très très bientôt, il y a
02:18:05une double commémoration
02:18:07religieuse
02:18:09en Israël,
02:18:11une double destruction du temple, 587-70
02:18:13avant Jésus-Christ.
02:18:15Donc, est-ce qu'on va attendre jusqu'au 12-13
02:18:17pour renforcer le
02:18:19Saint-Paul ? Et pendant ce temps-là,
02:18:21effectivement, on a peur de l'Iran,
02:18:23alors que l'Iran, finalement, sur le papier
02:18:25est impressionnante.
02:18:27Mais dans la réalité, voyez-vous,
02:18:29ce ne sont que des piqûres, ce n'est pas un affrontement
02:18:31global. Pas d'affrontement global.
02:18:33André Valigny, un petit mot à ce sujet ?
02:18:35Je partage ce que vient de dire M. Vespierre.
02:18:37J'ajoute qu'en plus,
02:18:39d'abord, Israël est puissamment armé,
02:18:41Tzahal est très efficace,
02:18:43on l'a vu en avril avec le dôme de fer qui a
02:18:45bien fonctionné, et la marine américaine
02:18:47vient de positionner plusieurs bâtiments au large
02:18:49d'Israël, donc l'Iran, à mon avis,
02:18:51va réfléchir à deux fois avant de lancer une attaque
02:18:53énorme contre Israël.
02:18:55Qu'il y ait une riposte, ça ne fait pas de doute,
02:18:57à mon avis, mais la riposte sera
02:18:59très mesurée. Oui, le soutien américain,
02:19:01le soutien d'Israël est très important
02:19:03et empêche, bien sûr, l'Iran
02:19:05de passer à l'action. Heureusement,
02:19:07c'est une forme de dissuasion. C'est une forme de dissuasion,
02:19:09effectivement, c'est une carte pour réduire le
02:19:11niveau d'attaque. Il y a en main Israël.
02:19:13Il peut y avoir des dégâts collatéraux, quand même, avec
02:19:15recrudescence du terrorisme,
02:19:17en visant des cibles israéliennes,
02:19:19pas forcément en Israël, et puis
02:19:21un gros dégât collatéral qui s'appelle
02:19:23le Liban. On a vu comment
02:19:25le Liban pouvait être déstabilisé, les Libanais
02:19:27en ont le souvenir, avec
02:19:29peu d'armes, mais avec beaucoup
02:19:31d'hommes, on voit très bien, est-ce que l'Iran
02:19:33ne va pas jouer un jeu sur le Liban ?
02:19:35Merci beaucoup, en tout cas, Joseph Touvnel,
02:19:37Gérard Vespière, André Valigny,
02:19:39d'avoir été à mes côtés pour
02:19:41ces trois heures. Merci à vous de nous avoir suivis.
02:19:43On se retrouve dès demain pour une nouvelle émission.
02:19:45Nouvelle émission de 180 minutes, été,
02:19:47et tout de suite, c'est Punchline, été,
02:19:49avec Julien Pasquier.

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