Pendant tout l'été, l'actualité du jour vue par les témoins du quotidien dans #180MinutesInfoEte
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00:00:00Bonjour à tous, bienvenue dans 180 minutes été. Merci beaucoup d'être avec nous en ensemble jusqu'à 17h.
00:00:08Dans un instant, on va évoquer la question de la sécurité des Jeux olympiques.
00:00:12La forte présence des forces de l'ordre a-t-elle fait reculer les crimes et les délits ?
00:00:17Ou à l'inverse, l'insécurité fait-elle de la résistance ?
00:00:19On va tenter d'y répondre avec nos invités et avec Sandra Buisson du service Police Justice.
00:00:25Il y aura également le journal présenté par Isabelle Piboulot.
00:00:28Mais tout de suite, c'est l'éphéméride du jour avec Alessandra Martinez.
00:00:37Chers amis, bonjour. Nous découvrons aujourd'hui la grande figure de Pierre-Julien Emart.
00:00:43Nous sommes en 1811 dans le village de La Mure en Isère.
00:00:47C'est ici qu'il naît dans une famille pauvre et travailleuse.
00:00:51Tout petit, il veut devenir prêtre mais personne ne le prend au sérieux.
00:00:55Il va affronter de nombreux obstacles avant de réaliser son projet.
00:00:59À l'âge de 23 ans, enfin, il est exaucé.
00:01:03Quelques années plus tard, il a une révélation alors qu'il se recueille dans la basilique de Fourvière à Lyon.
00:01:09Nous sommes en 1851.
00:01:12Le père Emart comprend qu'il doit propager l'amour du Christ au travers de l'amour de l'Eucharistie.
00:01:18Il lui faut cinq ans et passer par de nouvelles épreuves avant de fonder enfin la Congrégation du Très-Saint-Sacrement en 1856.
00:01:28Les difficultés se poursuivent à croire que ce projet irrite le diable en personne.
00:01:34Il connaît des abandons, des trahisons, des problèmes d'argent.
00:01:37Pourtant, il n'abandonne pas.
00:01:40Ses forces, en revanche, le quittent peu à peu et il finit par mourir à l'âge de 57 ans.
00:01:46La Congrégation du Saint-Sacrement existe toujours.
00:01:50Elle est présente sur les cinq continents dans 29 pays.
00:01:54Et voici pour finir cette pensée de Saint-Pierre-Julien.
00:01:58La perte de la foi vient de la perte de l'amour.
00:02:02C'est tout pour aujourd'hui.
00:02:04A demain, chers amis.
00:02:06Ciao !
00:02:08Ciao, Alessandra, et merci beaucoup en tout cas pour cet éphéméride du jour.
00:02:12On va passer au journal avec Isabelle Piboulot.
00:02:14Bonjour Isabelle.
00:02:15Bonjour Mickaël.
00:02:16Et on commence avec Teddy Riner.
00:02:17Bonne nouvelle, qui poursuit sa route direction les demi-finales dans la catégorie des plus de 100 kg.
00:02:22Oui, le judoka français a battu encore le Géorgien Gouram Touchichvili, vice-champion olympique de Tokyo.
00:02:28Il doit affronter désormais le Tajik Temur Hakimov.
00:02:31Une qualification qui, on l'espère, mènera Teddy Riner au sommet.
00:02:35À 35 ans, il pourrait rentrer dans l'histoire de son sport en remportant une troisième médaille d'or olympique individuelle.
00:02:42Et puis le début des Jeux olympiques semble être une réussite en termes de sécurité.
00:02:46200 interpellations ont eu lieu en Ile-de-France.
00:02:49Pas d'incident majeur à signaler pour l'instant.
00:02:52Déplacement au commissariat de Saint-Denis ce matin.
00:02:54Gérald Darmanin a salué l'hyperprésence des forces de l'ordre.
00:02:58On le rappelle, 35 000 policiers et gendarmes, 18 000 militaires de l'opération Sentinelle
00:03:03et plusieurs milliers d'agents de sécurité privée sont mobilisés en moyenne par jour.
00:03:07On écoute le ministre de l'Intérieur des missionnaires.
00:03:10L'hyperprésence de la police et de la gendarmerie est extrêmement dissuasive.
00:03:14Nous sommes aujourd'hui à une semaine de bilan des Jeux olympiques avec, je crois,
00:03:17une réussite très importante en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme.
00:03:22Nous sommes très concentrés.
00:03:24Et nous n'oublions pas non plus qu'après les Jeux olympiques et les Jeux paralympiques
00:03:28qui vont aussi concentrer la venue du monde fin août, début septembre ici en Seine-Saint-Denis et à Paris
00:03:33avec 3 millions de touristes, l'équivalent d'un Stade de France-Place de la Concorde,
00:03:37ce sera la cérémonie d'ouverture.
00:03:39Et jusqu'à mi-septembre, énormément d'événements qui vont attirer l'attention du monde.
00:03:43Et donc ce risque terroriste, il existe partout d'ailleurs sur le territoire national
00:03:48indépendamment des Jeux olympiques, mais particulièrement pendant ce moment.
00:03:51Et donc oui, les soubresauts du monde, il faut que nous sommes encore plus attentifs
00:03:55depuis quelques jours et quelques heures.
00:03:58Et puis bonne nouvelle pour les chauffeurs de taxi et VTC dans le cadre des Jeux olympiques.
00:04:03L'accès au périmètre rouge est désormais assoupli.
00:04:05Le ministre des Transports a l'annoncé hier.
00:04:08Depuis le début des Jeux, ces restrictions de circulation ont causé des pertes importantes
00:04:12pour les chauffeurs de taxi et VTC.
00:04:14Explication de Noémie Hardy.
00:04:21Exceptionnellement, les barrières s'ouvrent.
00:04:23Je suis étonnée. Je suis étonnée que ça s'ouvre sans rien demander.
00:04:28Habituellement, pour les taxis, c'est demi-tour.
00:04:31Mais depuis jeudi après-midi, la réglementation a changé.
00:04:35Avec le préfet de police Laurent Nunez, nous avons pris la décision
00:04:38de faciliter la pose et la dépose des spectateurs.
00:04:41Les véhicules, taxis et VTC peuvent désormais accéder au périmètre rouge
00:04:45des Jeux olympiques de Paris sans restriction.
00:04:48Une modification qui intervient à la suite d'un communiqué des syndicats de taxi.
00:04:52Les spectateurs venus pour les Jeux ne compensent pas l'impact
00:04:55des mesures de restriction de circulation, de fermeture de lieux
00:04:58et de dissuasion de la clientèle habituelle.
00:05:01L'AMIA s'était rendue disponible pendant les Jeux.
00:05:04Pour elle, c'est la désillusion.
00:05:07Ce mois-ci, on a subi une perte du 40% à voir 50% de moins.
00:05:11On n'arrive même pas à faire nos charges.
00:05:13Les syndicats de taxi demandent au ministère des Transports
00:05:16une compensation financière pour couvrir la période de privatisation
00:05:20des sites d'événements ou de l'espace public,
00:05:23c'est-à-dire de mars à fin octobre.
00:05:28Et puis ce mercredi, le parquet de Paris a ouvert une enquête
00:05:31sur cyberharcèlement envers Thomas Joly.
00:05:34Le directeur artistique de la cérémonie des Jeux a porté plainte.
00:05:38Une vague de haine déferle sur les réseaux sociaux
00:05:41après une polémique autour d'un de ses tableaux
00:05:43qui détourne la scène avec des drag queens,
00:05:45des menaces et un harcèlement condamnés fermement
00:05:47par le comité d'organisation des Jeux.
00:05:50Et puis Mohamed Hamra est toujours dans la nature depuis le 14 mai dernier.
00:05:54Son évasion sanglante lors d'un transfert pénitentiaire
00:05:57aurait potentiellement pu être évité.
00:06:00Le rapport de l'inspection générale de la justice
00:06:02souligne un manque de communication entre les enquêteurs,
00:06:05l'autorité judiciaire et les services de renseignement.
00:06:08Les détails avec Marie-Victoire Dudonné.
00:06:10La communication, mère de toutes les batailles
00:06:13et plus particulièrement celle qui aurait pu arrêter à temps
00:06:16Mohamed Hamra, considéré à tort comme un malfrat de la drogue sans envergure.
00:06:21Le garde des Sceaux s'était engagé à faire lumière sur l'évasion sanglante.
00:06:24Deux mois plus tard, 70 pages pendent du doigt.
00:06:27Le cloisonnement de toute la chaîne pénale.
00:06:30Ce rapport formule 17 recommandations pour répondre aux besoins impérieux
00:06:33d'améliorer le partage d'informations entre les services enquêteurs,
00:06:36l'autorité judiciaire, l'administration pénitentiaire et les services de renseignement.
00:06:41Des conclusions qui n'étonnent pas cet ancien magistrat.
00:06:44Certains parmi les juges et parmi le renseignement
00:06:48connaissaient la véritable personnalité de Mohamed Hamra.
00:06:51Mais ils ne l'ont pas transmis à ceux qui devaient s'en occuper par la suite
00:06:56quand il est arrivé à Evreux.
00:06:58Ces informations n'ont pas suivi le transferment.
00:07:01C'est là qu'il y a une faille terrible.
00:07:04Déjà annoncé en avril, un parquet national anticriminalité devrait donc voir le jour.
00:07:09Une décision saluée, mais une organisation qui reste, elle, à démontrer.
00:07:14Les détenus particulièrement surveillés, qu'ils soient gérés par un même parquet, pourquoi pas.
00:07:21Mais en France, il y a quand même beaucoup de détenus particulièrement surveillés.
00:07:24Il faudra savoir lesquels vont dépendre de cette juridiction.
00:07:29Mais créer ce nouveau parquet nécessite une modification de la loi.
00:07:33Impossible à ce stade, en l'absence d'un nouveau gouvernement.
00:07:38Dans l'affaire de l'incendie criminel à Nice,
00:07:40un quatrième suspect a été placé en détention provisoire hier soir.
00:07:44Âgé de 17 ans, il a été interpellé mardi à la frontière franco-espagnole
00:07:49alors qu'il circulait dans un bus en direction de la France.
00:07:52Originaire de Seine-Saint-Denis, sans profession,
00:07:55ce mineur est connu des services de police, notamment pour trafic de stupéfiants,
00:07:59mais n'a jamais été condamné.
00:08:01Pour rappel, l'incendie du 18 juillet a coûté la vie à 7 personnes.
00:08:05Et puis ce constat qui revient depuis plusieurs années maintenant,
00:08:08les Français font de moins en moins d'enfants.
00:08:11Oui, et les derniers chiffres de l'INSEE le confirment une fois de plus.
00:08:14L'appel au réarmement démographique d'Emmanuel Macron
00:08:17semble ne pas avoir été entendu.
00:08:21L'appel d'Emmanuel Macron à un réarmement démographique n'a pas été entendu.
00:08:27Au premier semestre de 2024, un peu plus de 326 000 bébés ont vu le jour,
00:08:33soit 2,4% de moins par rapport à l'année précédente.
00:08:36En 2023, le nombre de naissances était déjà passé sous le seuil des 700 000,
00:08:41une première depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
00:08:44Une baisse qui peut s'expliquer par plusieurs facteurs qui inquiètent les Français.
00:08:49Je pense que pour nous, il y a la condition climatique qui se pose,
00:08:52mais ce ne serait pas complètement un frein à se rendre des enfants.
00:08:55Après, peut-être en avoir pas en grand nombre
00:08:59pour justement ne pas avoir un impact trop fort sur le climat actuellement.
00:09:04Je ne cache pas que c'est aussi quelque chose qui me préoccupe un peu
00:09:07au vu du contexte actuel, comment évoluent les choses,
00:09:12que ce soit économiquement ou géopolitiquement.
00:09:15Mais pour certains, l'envie de fonder une grande famille demeure.
00:09:18J'aurais envie de reproduire ce que j'ai eu, j'ai une grande famille.
00:09:21Autour de moi, je vois aussi des gens qui ont envie d'avoir une grande famille.
00:09:26Emmanuel Macron souhaitait également un grand plan pour lutter contre l'infertilité,
00:09:31mais ses projets de réforme ont été mis à l'arrêt
00:09:34par la dissolution de l'Assemblée nationale.
00:09:37Et puis enfin, dans l'actualité internationale,
00:09:39le corps d'Ismail Hani est inhumé hier dans la plus grande mosquée de la capitale Qatari.
00:09:44Le chef du Ramas tué mercredi à Téhéran doit être enterré dans un cimetière au nord de Doha.
00:09:49Des centaines de fidèles se sont rassemblés pour l'occasion.
00:09:52Le Ramas a appelé à une journée de colère,
00:09:54alors que l'Iran et ses alliés songent à leur riposte contre Israël.
00:09:58C'était inhumé aujourd'hui.
00:10:00Tout à fait.
00:10:01Exactement.
00:10:02Merci beaucoup en tout cas Isabelle Piboulot pour ce journal.
00:10:05On se retrouve dans quelques minutes.
00:10:07On évoquera la question de la sécurité des Jeux olympiques
00:10:10puisque les premiers chiffres ont été communiqués par Gérald Darmanin
00:10:13et le ministère de l'Intérieur.
00:10:17On parlera bien sûr de cette question de la sécurité.
00:10:20Est-ce que les chiffres sont des chiffres en trompe-l'œil ?
00:10:23Eh bien, on posera aussi la question à nos invités.
00:10:25A tout de suite.
00:10:30De retour dans 180 minutes Info ETT.
00:10:32Merci beaucoup d'être avec nous et soyez les bienvenus si vous venez de nous rejoindre dans un instant.
00:10:36Je vous présente mes invités.
00:10:38Mais tout de suite, c'est la Minute Info avec Isabelle Piboulot.
00:10:42Au JO, la désillusion pour Fénix Lebrun.
00:10:44Le pongiste de 17 ans a été battu 4-0 en demi-finale par le chinois Fan Zhendong.
00:10:50Reste tout de même un espoir de médaille de bronze en tennis de table
00:10:53pour le cinquième joueur mondial.
00:10:55Verdict dimanche.
00:10:57200 interpellations ont eu lieu depuis le début des JO en Ile-de-France.
00:11:01Une réussite très importante en termes de sécurité pour Gérald Darmanin
00:11:04qui souligne l'hyperprésence des forces de l'ordre.
00:11:07Autour des sites olympiques, 35 000 policiers et gendarmes,
00:11:1018 000 militaires de l'opération Sentinelle
00:11:13et plusieurs milliers d'agents de sécurité privée sont mobilisés en moyenne par jour.
00:11:17Et puis une mauvaise communication pointée du doigt dans l'affaire Mohamed Amra
00:11:21dont la dangerosité a été mal évaluée.
00:11:24Son évasion sanglante le 14 mai dernier lors d'un transfert pénitentiaire
00:11:28aurait peut-être pu être évité.
00:11:30Un rapport de l'Inspection Générale de la Justice souligne des failles
00:11:34dans le partage d'informations entre les enquêteurs, l'autorité judiciaire,
00:11:38l'administration pénitentiaire et les services de renseignement.
00:11:41Merci beaucoup Isabelle Piboulot.
00:11:43Et c'est donc l'heure de vous présenter mes invités.
00:11:45Avec moi aujourd'hui Amaury Brelet, journaliste.
00:11:48Bonjour Amaury.
00:11:49A vos côtés Sandra Buisson du service Police-Justice.
00:11:53Bonjour Sandra.
00:11:54Et puis à ma droite Michel Thaube, éditorialiste politique.
00:11:57Bonjour Michel.
00:11:58Merci en tout cas d'être avec nous, avec vous tous.
00:12:01On va évoquer cette question, la question des sécurités,
00:12:03la sécurité des Jeux Olympiques.
00:12:05Il ne vous aura pas échappé que les forces de l'ordre sont omniprésentes
00:12:08à Paris, en Ile-de-France et dans les autres villes hautes.
00:12:12Et selon Gérald Darmanin, leur présence est plutôt dissuasive
00:12:15à tel point que les chiffres liés à la sécurité sont globalement en baisse.
00:12:19On va écouter le ministre de l'Intérieur qui s'est exprimé ce matin
00:12:21depuis un commissariat à Saint-Denis.
00:12:23Et puis on en reparle juste après.
00:12:25Les premiers chiffres statistiques sont tombés pour cette première semaine de JO.
00:12:30200 interpellations dont 180 gardes à vue.
00:12:34Nous avons moins de 24% de vols avec violence à Paris
00:12:38et dans la petite couronne, c'est-à-dire la banlieue parisienne.
00:12:41Moins de 10% de vols de véhicules.
00:12:44Et l'ensemble des items de la délinquance a très largement baissé
00:12:48du fait sans doute de l'hyperprésence de la police
00:12:51et de la gendarmerie sur la voie publique.
00:12:54Et voilà des chiffres sur la sécurité plutôt positifs, nous dit Gérald Darmanin.
00:12:58Sandra Buisson, effectivement le bilan est plutôt positif
00:13:02mais c'est quand même un bilan à nuancer si je peux me permettre.
00:13:05Alors il faut comprendre que les autorités avant les jeux
00:13:08anticipaient, craignaient une surdélinquance.
00:13:11Une augmentation très importante du volume des infractions
00:13:14au regard notamment du fait qu'il y avait plus de victimes potentielles
00:13:18avec le nombre de touristes venant en France.
00:13:20Ça concernait notamment la délinquance d'opportunité
00:13:23donc les vols à la tire, les violences
00:13:25mais aussi des infractions plus spécifiquement dopées par les JO
00:13:28comme les escroqueries, le proxénétisme ou les cyberattaques.
00:13:31Pour les vols sans violence, il faut noter une augmentation de 7%
00:13:36en zone JO en Ile-de-France depuis le début des jeux
00:13:40par rapport à la semaine précédente.
00:13:42Autre augmentation, celle des outrages et violences
00:13:44sur personnes dépositaires de l'autorité publique
00:13:46que l'on retrouve aussi au niveau national
00:13:49donc ça n'est pas dû exclusivement aux JO.
00:13:52Sorti de cela, la vague de délinquance que craignaient les services
00:13:55ne semble pas avoir eu lieu effectivement.
00:13:57C'est ce que constatent aussi les parquets de Paris et de Bobigny
00:14:00vraisemblablement notamment parce qu'il y a une saturation de l'espace
00:14:03par les forces de l'ordre qui sont en surnombre.
00:14:05Il faut le reconnaître dans les zones olympiques.
00:14:08Il y a même une baisse des vols avec violence, des vols de véhicules
00:14:12des destructions et dégradations volotaires
00:14:14en zone JO en Ile-de-France.
00:14:16La question sera de savoir si ça peut perdurer après les jeux
00:14:19quand les renforts de régions venues en région parisienne seront repartis.
00:14:23Il faudra attendre pour cela d'analyser ce qui va se passer
00:14:28encore jusqu'au mois de septembre puisque certes
00:14:31cette fameuse cérémonie d'ouverture des jeux est passée
00:14:34mais il y a encore l'ouverture des jeux paralympiques fin août
00:14:36ça sera place de la Concorde, l'équivalent d'un stade de France
00:14:39réuni au même endroit et puis 3 millions de visiteurs
00:14:41qui sont également attendus pour ces jeux paralympiques jusqu'en septembre.
00:14:44Effectivement et on va s'intéresser à l'après JO
00:14:47et d'ailleurs on va pouvoir poser la question à notre invité
00:14:50c'est Thierry Clerc, bonjour Thierry.
00:14:57Oui bonjour.
00:14:58Ah voilà on l'entend, Thierry Clerc, vous êtes secrétaire général
00:15:01du syndicat de police UNSA, vous l'avez entendu
00:15:05effectivement, bilan plutôt positif nous dit Gérald Darmanin
00:15:08en ce qui concerne la sécurité de ces jeux olympiques.
00:15:11Sur le terrain, que constatent les policiers ?
00:15:15Est-ce qu'eux aussi finalement se rendent compte
00:15:17que la délinquance et les crimes sont plutôt en baisse ?
00:15:21En fait nos collègues se rendent compte que le triptyque
00:15:23prévention, répression, dissuasion en fait s'applique totalement
00:15:26puisqu'avec une présence aussi massive et aussi importante
00:15:29de personnels de police et d'ensemble d'agents du ministère de l'Intérieur
00:15:32effectivement vous avez à la fois la prévention, la dissuasion
00:15:35et puis vous avez un caractère répressif avec les interpellations
00:15:38qui ont lieu, des élèves d'ailleurs, des élèves gardiens de la paix
00:15:41qui ont même secouru un désespéré qui s'est jeté dans la scène
00:15:44la semaine dernière. Donc je veux dire, voilà, des actes de courage,
00:15:47de bravoure, des interpellations, en fait un travail de police du quotidien
00:15:50on va dire, qui continue et surtout se rend fort
00:15:53qui est véritablement, je dirais, préventif et dissuasif.
00:15:56C'est vrai que 100% des effectifs de police
00:15:59mobilisés pendant plus de 3 semaines, c'est quelque chose
00:16:02d'inédit, des taux de présence qui seront également
00:16:05très importants donc jusqu'à
00:16:08la cérémonie de torture des Paralympiques au début septembre
00:16:11et donc c'est vrai que nos collègues effectivement
00:16:14je dirais, non seulement sont engagés dans le cadre des dispositifs
00:16:17qui sont mis en place, mais se rendent compte qu'effectivement
00:16:20cette présence est totalement utile.
00:16:23Le 24 juillet dernier, Gérald Darmanin avait évoqué une délinquance
00:16:26ramenée quasiment à zéro, on n'y est pas encore tout à fait ?
00:16:29Non, on n'y est pas tout à fait, d'autant plus
00:16:32que la délinquance se mesure sur l'ensemble du territoire.
00:16:35La région Île-de-France concentre certes 85% des épreuves sportives,
00:16:38plus de 10 000 attêtes qui sont présentes, des délégations
00:16:41étrangères, en surveillance avec les pensions internationales
00:16:44que l'on connaît, donc c'est vrai que la délinquance, on la mesure également non seulement
00:16:47sur l'Île-de-France, mais sur l'ensemble du territoire national.
00:16:50Les taux de présence à 100% des effectifs permettent
00:16:53aussi d'assurer, je dirais, des présences policières
00:16:56sur l'ensemble des territoires de province.
00:16:59On évoque ici les zones JO,
00:17:02c'est-à-dire l'Île-de-France et d'autres villes aussi en France,
00:17:05autres villes hautes de ces Jeux olympiques.
00:17:08Qu'en est-il des autres villes cette fois-ci ? Est-ce que vous avez des échos de la part
00:17:11de vos collègues concernant effectivement cette délinquance ?
00:17:14Sur la délinquance, on n'a pas de chiffres à proprement
00:17:17parler, je pense que tout ça sera analysé bien sûr à l'issue
00:17:20des JO et quand l'ensemble des statistiques seront délivrés.
00:17:23On constate effectivement que, quoi qu'il en soit,
00:17:26la présence policière dans les services,
00:17:29dans les zones de province, en fait, étant également
00:17:32très importante, je pense qu'on arrive effectivement
00:17:35à maintenir la délinquance, je dirais la délinquance
00:17:38générale et surtout la délinquance de voie publique.
00:17:41Cela étant, la police du quotidien continue, il y a énormément
00:17:44d'interventions quotidiennes de nos collègues, la dangerosité du métier est
00:17:47toujours omniprésente. Il ne faut pas oublier non plus que la
00:17:50menace terroriste également, non seulement peut se produire
00:17:53sur la plaque parisienne, mais également dans les villes de province
00:17:56où il y a aussi des épreuves sportives, je pense à Lyon,
00:17:59Marseille, Bordeaux et d'autres villes également. Donc c'est vrai
00:18:02qu'une vigilance accrue est véritablement importante jusqu'à
00:18:05la fin de ces JO. Thierry Clerc, restez avec nous
00:18:08puisqu'effectivement il y a une autre question qui se pose et on
00:18:11l'évoquait à l'instant avec Sandra Buisson, c'est que va-t-il se passer
00:18:14à la fin des JO et Paralympiques en question
00:18:17de sécurité ? Je vous propose d'écouter Gérald Darmanin, le ministre
00:18:20de l'Intérieur, qui en parlait ce matin.
00:18:23En termes de sécurité, c'est plus de caméras de vidéo
00:18:26protection qui resteront, c'est des nouveaux commissariats
00:18:29qui resteront, c'est des effectifs supplémentaires qui resteront
00:18:32et c'est aussi, je crois, une délinquance, notamment une lutte
00:18:35contre la drogue ou contre la contrebande de tabac
00:18:38qui sera un héritage pour l'ensemble des communes de l'Île-de-France.
00:18:41Thierry Clerc, est-ce que vous croyez à cette idée
00:18:44d'héritage évoquée par Gérald Darmanin ?
00:18:47En termes d'infrastructures, les infrastructures
00:18:50qui ont été mises en place, qui ont été construites, forcément vont
00:18:53rester, vont être mises à disposition des personnels de police,
00:18:56notamment dans le département 93, je dirais essentiellement.
00:18:59Cela étant, il faut se latteler à
00:19:02plusieurs sujets et notamment, je dirais, la procédure pénale,
00:19:05la simplification de la procédure pénale, c'est véritablement
00:19:08un thème qui est très important. On a effectivement
00:19:11plein de sujets à voir dans le cadre de l'organisation également
00:19:14de nos services, donc c'est vrai que nos collègues, quand on leur
00:19:17donne les moyens, en tout cas, démontrent qu'ils sont particulièrement
00:19:20engagés, qu'ils savent faire effectivement
00:19:23ce qu'ils sont là pour protéger, la sécurité
00:19:26des personnes, assurer en tout cas la sécurité des personnes et des biens
00:19:29et assurer, je dirais, cette tranquillité publique qu'attendent en fait l'ensemble
00:19:32des citoyens. Effectivement, et certains Français
00:19:35se disent inquiets aussi, parce qu'effectivement tout se passe plutôt
00:19:38bien en ce moment et notamment en région parisienne,
00:19:41mais beaucoup évoquent aussi, et d'ailleurs c'est écrit
00:19:44à l'écran en ce moment même, cette idée d'un trompe-l'œil, d'un mirage
00:19:47finalement. Est-ce que sur place, vos collègues
00:19:50ont cette sensation ? Est-ce qu'ils ont peur pour l'après ?
00:19:53Si vous voulez, il ne faut pas regarder à proprement parler
00:19:56les chiffres qu'on a actuellement. Je veux dire,
00:19:59c'est un peu la même comparaison qu'on pourrait faire dans la période Covid
00:20:02où on avait, je veux dire, une délinquance
00:20:05qui a véritablement baissé parce qu'il n'y avait
00:20:08plus personne quasiment sur la voie publique.
00:20:11Vous avez une mobilisation qui est véritablement très importante
00:20:14d'effectifs de police, avec d'ailleurs des délégations étrangères
00:20:17qui s'en présentent, comme ça se passe d'ailleurs dans l'ensemble
00:20:20de telles situations. Il faudra être véritablement
00:20:23vigilants et comme je vous l'ai dit tout à l'heure, il y a de vrais
00:20:26sujets en tout cas qui nous attendent. Je pense notamment à la simplification
00:20:29de la procédure pénale, qui est un vrai sujet en tout cas d'efficacité
00:20:32pour les effectifs de police et je dirais même
00:20:35de gendarmerie. Bref, tout le panel de réponses
00:20:38à la délinquance également, sur lequel on doit véritablement
00:20:41travailler. Merci beaucoup Thierry Clair
00:20:44d'avoir été avec nous. Je rappelle que vous êtes secrétaire général
00:20:47UNESA Police. Un petit mot à ce sujet
00:20:50sur la sécurité des Jeux olympiques. Est-ce que le bilan positif
00:20:53est un trompe l'œil à Maury Brelet ? Oui, le bilan est globalement
00:20:56positif dans les statistiques officielles
00:20:59mais il est un trompe l'œil évidemment.
00:21:02Très bien, merci. Gérald Darmanin a eu tort évidemment
00:21:05d'évoquer, de se féliciter d'une délinquance ramenée
00:21:08à quasiment zéro. Ça n'est évidemment pas le cas.
00:21:11Les vols se poursuivent, on l'a dit, sans violence, notamment dans les transports
00:21:14à qui visent les touristes étrangers, japonais, américains, chinois, encore au cours
00:21:17des derniers jours. Dans le village olympique également, on en parlait hier.
00:21:20Encore hier, on l'a appris, le président de la fédération
00:21:23suisse de voile a été victime d'une tentative
00:21:26d'extorsion avec arme en plein cœur de Marseille
00:21:29en plein jour, alors qu'il était présent
00:21:32évidemment pour assister aux épreuves à Marseille, puisqu'à Marseille se déroulent aussi
00:21:35des épreuves olympiques. On a encore appris
00:21:38mardi soir qu'une femme de 30 ans avait été violée
00:21:41par un homme prétendument chauffeur de VTC.
00:21:44Donc la délinquance, elle est toujours là.
00:21:47Elle perdure évidemment, et en tout cas, elle est évidemment moins visible
00:21:50aux yeux des citoyens du fait de la présence massive en effet
00:21:53de policiers, de gendarmes, de militaires dans les rues
00:21:56de Paris notamment, où on vit une parenthèse enchantée
00:21:59et qui risque en effet de se refermer à l'issue des Jeux Olympiques
00:22:02et Paralympiques, une fois que les renforts venus de régions
00:22:05seront retournés chez eux, qu'une partie des forces de l'ordre
00:22:08commencent à reprendre leur congé tout à fait
00:22:11normalement, donc on aura un niveau de sécurité qui
00:22:14baissera inévitablement, et puis il faut quand même rappeler qu'avant les Jeux Olympiques
00:22:17les derniers chiffres qui avaient été communiqués par le ministère de l'Intérieur
00:22:20concernant la délinquance étaient très mauvais, notamment concernant les violences
00:22:23aux personnes. – Michel Tocque, parenthèse enchantée pour reprendre les propos
00:22:26d'Amaury Brelet ou pas ? – Alors je pense
00:22:29en partie oui, mais il faut être prudent,
00:22:32deux choses, d'abord l'effet de trompe-l'œil
00:22:35provient aussi du fait qu'énormément de Parisiens
00:22:38et de Franciliens ont quitté la capitale et la région parisienne,
00:22:41c'est-à-dire que notamment par rapport aux violences physiques,
00:22:44il y a beaucoup moins de gens agressés parce qu'effectivement
00:22:47on est dans un… – Mais en parallèle il y a les touristes.
00:22:50– Oui, mais justement, il y a un phénomène très étrange, les stades
00:22:53et les lieux de compétition sont pleins, archi-pleins,
00:22:56les organisateurs de Paris 2004, il faut les en féliciter,
00:22:59ont battu tous les records de vente de billets par rapport
00:23:02à précédentes éditions des Jeux Olympiques, mais en même temps
00:23:05Paris est désert, à part les quartiers
00:23:08où se concentrent les lieux de compétition,
00:23:11moi je circule en deux roues donc je circule beaucoup justement
00:23:14pour essayer d'observer là où il y a beaucoup de monde et là
00:23:17où il y en a moins, et honnêtement vous avez des quartiers
00:23:20entiers, des parties entières de la capitale qui sont déserts
00:23:23parce que les Parisiens et les Franciliens sont partis
00:23:26donc pour agresser des personnes, encore faut-il qu'elles soient présentes
00:23:29donc la baisse des chiffres de la délinquance est aussi liée
00:23:32au fait que beaucoup de Parisiens sont partis, or justement
00:23:35moi ce qui m'inquiète le plus, c'est même pas l'après
00:23:38Jeux Olympiques, c'est qu'est-ce qui va se passer à la rentrée
00:23:41parce que la rentrée, là vous allez avoir
00:23:44les Jeux Paralympiques en même temps mais également
00:23:47le retour de tous les Parisiens et de tous les Franciliens
00:23:50on va avoir, et moi ça fait des mois que j'alerte sur le fait
00:23:53qu'à mon avis, là où il va y avoir des dangers, s'il doit y avoir des dangers
00:23:56c'est véritablement le moment de la rentrée scolaire et la rentrée économique
00:23:59parce que là les Parisiens et les Franciliens, ceux qui ont pu partir
00:24:02ils vont revenir, et là on va avoir en même temps
00:24:05les touristes, les acteurs de plus de Jeux Paralympiques
00:24:08donc plus de cibles pour les délinquants
00:24:09exactement, et là moi ma crainte, enfin le dernier point
00:24:12dont il faut se féliciter, c'est l'effet désuasif de l'uniforme
00:24:15il y a énormément de forces de l'ordre qui sont présentes
00:24:18il faut les saluer, d'ailleurs je trouve que la relation
00:24:21entre les forces de l'ordre et les concitoyens
00:24:24est plutôt bonne, ce qui n'a pas toujours été le cas
00:24:27mais il y a un bon état d'esprit général qui règne
00:24:29est-ce que c'est l'effet Jeux Olympiques, je n'en sais rien
00:24:32mais voilà, cette donnée est évidemment majeure
00:24:34et il faut saluer toutes les forces de l'ordre qui font un travail extraordinaire
00:24:37bon état d'esprit constaté aussi par les forces de l'ordre sur le terrain
00:24:40absolument, et c'est tant mieux
00:24:4170% des Français gardent leur confiance dans la police
00:24:45Merci messieurs, on va continuer cette émission
00:24:47et dans un instant, nous aurons avec nous en pladeau
00:24:50Cédric Logelin, porte-parole du ministère de la Justice
00:24:53pour évoquer ce rapport publié deux mois après
00:24:56un peu plus de deux mois après
00:24:58bien sûr, cette affaire Mohamed Hamra
00:25:01et cette évasion spectaculaire
00:25:03lors d'une évasion au péage d'un Carville dans l'heure
00:25:07on l'évoquera bien sûr avec le porte-parole
00:25:09et ça sera dans quelques minutes, à tout de suite
00:25:15De retour dans 180 minutes été
00:25:18merci à beaucoup d'être avec nous tout de suite
00:25:20c'est le journal avec Isabelle Piboulot
00:25:22Rebonjour Isabelle, et on va commencer avec cette bonne nouvelle
00:25:25Teddy Rayner est qualifié en tout cas pour les demi-finales
00:25:27mais est-ce qu'il va ramener une nouvelle médaille ?
00:25:29Médaille d'or, on imagine ?
00:25:30On espère, le judoka a en tout cas battu en quart
00:25:33le géorgien Guram Tushishvili
00:25:35vice-champion olympique de Tokyo
00:25:37il doit affronter désormais le tajik Temur Hakimov
00:25:40aux alentours de 16h
00:25:41à 35 ans, Teddy Rayner pourrait rentrer dans l'histoire de son sport
00:25:45en remportant une troisième médaille d'or olympique individuelle
00:25:48après ses sacres en 2012 et 2016
00:25:51Et puis le début des Jeux Olympiques
00:25:53on en parlait à l'instant
00:25:54il semble être en tout cas plutôt satisfaisant
00:25:56bilan en termes de sécurité bien sûr
00:25:58Oui, 200 interpellations ont eu lieu en Ile-de-France
00:26:01pas d'incident majeur à signaler à ce stade
00:26:04en déplacement au commissariat de Saint-Denis ce matin
00:26:06Gérald Darmanin a salué l'hyper-présence des forces de l'ordre
00:26:1035 000 policiers et gendarmes
00:26:1218 000 militaires de l'opération Sentinelle
00:26:14et plusieurs milliers d'agents de sécurité privée
00:26:17sont mobilisés en moyenne par jour
00:26:19on écoute le ministre de l'Intérieur des missionnaires
00:26:22L'hyper-présence de la police et de la gendarmerie
00:26:24est extrêmement dissuasive
00:26:26nous sommes aujourd'hui à une semaine de bilan des Jeux Olympiques
00:26:28avec je crois une réussite très importante
00:26:31en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme
00:26:34nous sommes très concentrés
00:26:36et nous n'oublions pas non plus
00:26:38qu'après les Jeux Olympiques et les Jeux Paralympiques
00:26:40qui vont aussi concentrer la venue du monde
00:26:42fin août début septembre ici en Seine-Saint-Denis et à Paris
00:26:45avec 3 millions de touristes
00:26:47l'équivalent d'un stade de France place de la Concorde
00:26:49ce sera la cérémonie d'ouverture
00:26:51et jusqu'à mi-septembre énormément d'événements
00:26:53qui vont attirer l'attention du monde
00:26:55et donc ce risque terroriste il existe partout d'ailleurs
00:26:58sur le territoire national
00:27:00indépendamment des Jeux Olympiques
00:27:02mais particulièrement pendant ce moment
00:27:04et donc oui les sous-brosseaux du monde
00:27:06sont plus attentifs depuis quelques jours et quelques heures
00:27:10Et puis dans l'affaire de l'incendie criminel à Nice
00:27:13un quatrième suspect a été placé en détention hier soir
00:27:16âgé de 17 ans il a été interpellé mardi
00:27:19à la frontière franco-espagnole
00:27:21alors qu'il circulait dans un bus en direction de la France
00:27:23originaire de Seine-Saint-Denis sans profession
00:27:26ce mineur est connu des services de police
00:27:28notamment pour trafic de stupéfiants
00:27:30mais n'a jamais été condamné
00:27:32pour rappel l'incendie du 18 juillet
00:27:35Et puis une mauvaise communication
00:27:38pointée du doigt dans l'affaire Mohamed Hamra
00:27:41Le criminel est dans la nature depuis le 14 mai dernier
00:27:44sa dangerosité aurait été mal évaluée
00:27:47un rapport de l'inspection générale de la justice
00:27:49souligne des failles dans le partage d'informations
00:27:52entre les enquêteurs, l'administration pénitentiaire
00:27:54et les services de renseignement
00:27:56écoutez la réaction de Georges Fenech, ancien magistrat
00:27:59On n'a pas mesuré la dangerosité de Mohamed Hamra
00:28:03qu'on considérait comme un délinquant ordinaire
00:28:05et qui aurait dû être classé comme délinquant
00:28:07particulièrement signalé car il continuait
00:28:10et on le savait par les écoutes téléphoniques
00:28:13qui avaient été mises à la prison de la santé
00:28:15qu'il continuait à gérer son trafic de stupéfiants
00:28:17et commettre d'autres infractions
00:28:20et donc malheureusement toutes ces informations
00:28:22dont disposait la prison de Marseille
00:28:24n'ont pas été transmises à la prison d'Evreux
00:28:27quand il a été transféré
00:28:29et on voit bien que ce manque de communication
00:28:32a abouti à ce drame
00:28:34puisqu'il y a quand même deux agents pénitentiaires
00:28:36qui sont morts
00:28:37Et on évoquera bien sûr cette question
00:28:39dans quelques minutes avec notre invité
00:28:40porte-parole du ministère de la Justice
00:28:42Cédric Laugelin
00:28:43et puis on termine avec le secteur du tourisme
00:28:45qui fait grise mine
00:28:46le bilan de la première partie de l'été
00:28:48est décevant Isabelle
00:28:49Oui c'est le cas notamment sur le littoral atlantique
00:28:52qui ne semble pas avoir la cote
00:28:54entre la météo, l'inflation, les JO
00:28:56qui attirent les vacanciers vers la capitale
00:28:58les chiffres des professionnels sont mauvais
00:29:00Le mois de juillet
00:29:01illustration dans les stations balnéaires de Gironde
00:29:03avec Antoine Estève
00:29:05Depuis le début de la saison dans les campings du sud-ouest
00:29:08la baisse de fréquentation est de 20 à 30%
00:29:10par rapport à l'an dernier
00:29:11Il y a eu du mauvais temps au printemps
00:29:13on a eu les élections
00:29:15on a l'inflation qui joue aussi
00:29:17parce qu'on sent très bien que les gens ne sont pas à l'aise
00:29:19que financièrement ils sont un petit peu coincés
00:29:21donc c'est un ensemble
00:29:23ça peut être catastrophique
00:29:24il y a certains petits établissements
00:29:26qui risquent d'avoir besoin d'aide
00:29:28d'ici la fin de l'été
00:29:30Dans cet établissement à quelques kilomètres d'Arcachon
00:29:32on trouve encore des emplacements à moins de 20 euros par jour
00:29:35Une majorité de vacanciers nous expliquent
00:29:37qu'ils sont très prudents
00:29:38chaque dépense est comptée
00:29:40On a plus de mal à partir et à prendre
00:29:42un logement un peu plus important comme un mobilhome
00:29:44ou un chalet
00:29:46on est obligé de dormir en tente
00:29:47c'est pas forcément le luxe
00:29:49mais au niveau des prix si on souhaite partir en vacances
00:29:52il nous faut un emplacement de camping comme là
00:29:55L'autre facteur qui plombe les chiffres du tourisme
00:29:57c'est la météo
00:29:58entre les pluies du mois de juin
00:30:00et actuellement les fortes chaleurs
00:30:01il faut trouver le bon moment pour partir
00:30:03Ils attendent peut-être plus tard
00:30:04parce qu'ils ont peut-être peur des canicules
00:30:06Personnellement je serais partie en septembre
00:30:08de moi-même
00:30:09parce qu'il fait un petit peu moins chaud
00:30:11là ces jours-ci c'est difficile de tenir
00:30:13La saison 2024 n'a pas vraiment commencé
00:30:15pour les professionnels du tourisme
00:30:17ils estiment que le mois d'août ne suffira pas
00:30:19à éponger les pertes de juin et juillet
00:30:212022 et 2023 ont été des saisons extraordinaires pour nous
00:30:24on a eu énormément de monde
00:30:26après Covid les gens avaient envie de sortir
00:30:28de bouger
00:30:29ils ne pouvaient pas partir à l'étranger
00:30:30il fallait qu'ils restent en France
00:30:31donc on a vraiment bien bien travaillé
00:30:33Enfin il y aurait aussi un effet jeux olympiques
00:30:35d'après plusieurs organismes touristiques
00:30:37beaucoup de français attendraient la fin des épreuves
00:30:39pour partir en vacances
00:30:41profiter des plages
00:30:42et des décors de cartes postales
00:30:44Merci beaucoup Isabelle pour ce journal
00:30:46on vous retrouve dans un peu moins d'une demi-heure
00:30:48maintenant pour un nouveau JT
00:30:50et puis chez vous restez avec nous
00:30:52puisque dans quelques instants
00:30:53Cédric Logelin
00:30:54magistrat et porte-parole du ministère de la justice
00:30:56est notre invité
00:30:58avec lui on va évoquer
00:30:59le rapport de l'inspection générale de la justice
00:31:01après l'attaque du fourgon
00:31:03le 14 mai dernier
00:31:04qui a permis l'évasion de Mohamed Hamra
00:31:06et qui a causé notamment la mort
00:31:07de deux agents de l'administration pénitentiaire
00:31:10restez avec nous
00:31:11c'est juste après la pause
00:31:12à tout de suite
00:31:17180 minutes été
00:31:18ça continue
00:31:19merci beaucoup d'être avec nous
00:31:20et soyez les bienvenus
00:31:21si vous venez de nous rejoindre
00:31:23on va dans quelques minutes
00:31:25non, mais un peu plus tard
00:31:27accueillir Cédric Logelin
00:31:28magistrat et porte-parole du ministère de la justice
00:31:30qui sera notre invité
00:31:32mais nous allons quand même évoquer
00:31:34cette question et ce rapport
00:31:35surtout publié par l'inspection générale de la justice
00:31:38après l'attaque du fourgon
00:31:40le 14 mai dernier
00:31:41qui a permis l'évasion de Mohamed Hamra
00:31:44et qui a causé aussi la mort
00:31:45de deux agents de l'administration pénitentiaire
00:31:48Arnaud Garcia et Fabrice Muelot
00:31:50que dit ce rapport ?
00:31:51On va regarder le sujet de Marie-Victoire Diodonné
00:31:53et puis on en reparle juste après avec vous messieurs
00:31:56La communication, mère de toutes les batailles
00:31:59et plus particulièrement
00:32:00celle qui aurait pu arrêter à temps
00:32:02Mohamed Hamra
00:32:03considéré à tort
00:32:04comme un malfrat de la drogue sans envergure
00:32:06Le garde des Sceaux s'était engagé
00:32:08à faire lumière sur l'évasion sanglante
00:32:10Deux mois plus tard
00:32:1170 pages pendent du doigt
00:32:13le cloisonnement de toute la chaîne pénale
00:32:15Ce rapport formule 17 recommandations
00:32:17pour répondre aux besoins impérieux
00:32:19d'améliorer le partage d'informations
00:32:21entre les services enquêteurs
00:32:22l'autorité judiciaire
00:32:24l'administration pénitentiaire
00:32:26et les services de renseignement
00:32:27Des conclusions
00:32:28qui n'étonnent pas cet ancien magistrat
00:32:30Certains parmi les juges
00:32:32et parmi le renseignement
00:32:34connaissaient la véritable personnalité de Mohamed Hamra
00:32:37mais ils ne l'ont pas transmis
00:32:40à ceux qui devaient s'en occuper par la suite
00:32:42quand il est arrivé à Evreux
00:32:43Ces informations n'ont pas suivi le transferment
00:32:47C'est là qu'il y a une faille terrible
00:32:50Déjà annoncé en avril
00:32:51un parquet national anticriminalité
00:32:54devrait donc voir le jour
00:32:55Une décision saluée
00:32:57mais une organisation qui reste, elle, à démontrer
00:33:00Les détenus particulièrement surveillés
00:33:03qu'ils soient gérés par un même parquet
00:33:06pourquoi pas
00:33:07mais en France il y a quand même
00:33:08beaucoup de détenus particulièrement surveillés
00:33:10donc il faudra savoir lesquels vont dépendre
00:33:13de cette juridiction
00:33:15Mais créer ce nouveau parquet
00:33:17nécessite une modification de la loi
00:33:19impossible à ce stade
00:33:21en l'absence d'un nouveau gouvernement
00:33:25Et voilà le rapport de l'administration
00:33:28de l'inspection générale de la justice
00:33:30un rapport qui formule 17 recommandations
00:33:32et qui souligne aussi
00:33:34le manque de communication
00:33:36que ce soit entre les magistrats
00:33:37l'administration pénitentiaire
00:33:39un rapport accablant
00:33:41après cette évasion spectaculaire
00:33:43on s'en souvient de Mohamed Hamra
00:33:44oui c'est un rapport accablant
00:33:45et qui témoigne de la désorganisation totale
00:33:47et même coupable en effet
00:33:49de notre système judiciaire
00:33:51et qui évoque alors un déficit de communication
00:33:54les mots sont choisis
00:33:55et c'est un euphémisme
00:33:56il s'agit d'un fiasco, d'un raté
00:33:58et même d'un scandale d'Etat
00:34:00qui a fait 2 morts, 3 blessés
00:34:02dont 2 grièvements
00:34:04et qui en effet démontre
00:34:06par le menu
00:34:07l'absence totale de communication
00:34:09entre les autorités judiciaires
00:34:11pénitentiaires et les enquêteurs
00:34:13alors même qu'avaient été diligentés
00:34:16des écoutes dans la cellule de Mohamed Hamra
00:34:18à la prison de la santé
00:34:19pendant plusieurs années
00:34:20où on a bien pu confirmer
00:34:22qu'il était passé de la délinquance en effet ordinaire
00:34:24à ses débuts
00:34:25au véritable grand banditisme
00:34:27où on avait affaire à un criminel
00:34:28multirécidiviste chevronné
00:34:30puisqu'il menait ses affaires depuis...
00:34:31il continuait tranquillement à mener
00:34:33ses affaires et ses trafics
00:34:34depuis sa cellule
00:34:35à téléguider l'ensemble de son réseau
00:34:37depuis sa cellule
00:34:38évidemment son niveau de dangerosité
00:34:40était connu
00:34:41l'information n'a pas été transmise
00:34:42notamment aux services pénitentiaires
00:34:44résultat
00:34:45le niveau de sécurité de son escorte
00:34:47lors de ce fameux jour
00:34:48de son transferment
00:34:49n'a pas été relevé
00:34:50et on a assisté donc à ce massacre
00:34:53c'est parfaitement scandaleux
00:34:55d'autant plus
00:34:57que visiblement dans ce rapport
00:34:59qui se contente de préconisations
00:35:01et de pointer du doigt
00:35:02il est vrai, les failles
00:35:03ne pointe aucune responsabilité
00:35:05très clairement
00:35:06c'est-à-dire qu'une fois de plus
00:35:07comme souvent avec l'administration française
00:35:09personne n'est responsable
00:35:10et évidemment encore moins coupable
00:35:11et un dernier mot
00:35:12une pensée pour évidemment les proches
00:35:14et les familles
00:35:16et des victimes
00:35:17et plus globalement
00:35:18pour tous les agents pénitentiaires
00:35:19qui font un travail difficile
00:35:20qui tous les jours sont confrontés
00:35:22à la surpopulation carcérale
00:35:23et à la violence des détenus
00:35:24effectivement
00:35:25et on évoquera tout à l'heure
00:35:26effectivement cette question
00:35:27avec un syndicat
00:35:29de l'administration pénitentiaire
00:35:31puisque énormément de promesses
00:35:32avaient été faites notamment
00:35:33par le ministère de la justice
00:35:34après cette évasion spectaculaire
00:35:36qui avait donc coûté la vie
00:35:37à deux agents pénitentiaires
00:35:38Michel Thaube
00:35:40Est-ce que pour vous
00:35:41effectivement c'est plutôt inquiétant
00:35:42de voir le manque de communication
00:35:43entre les différentes autorités ?
00:35:45Oui, c'est dramatique
00:35:47c'est tragique
00:35:48parce qu'effectivement
00:35:49les dysfonctionnements
00:35:50de l'administration
00:35:51ont causé
00:35:52ont concouru
00:35:53j'ai envie de dire
00:35:54à la possibilité
00:35:55de cette évasion
00:35:57qui s'est faite
00:35:58dans des circonstances
00:35:59tragiques
00:36:00avec la mort
00:36:01de deux surveillants pénitentiaires
00:36:03j'ai envie de vous dire
00:36:04c'est tellement français
00:36:05ces dysfonctionnements
00:36:06parce que la réalité
00:36:07c'est que dans les administrations
00:36:09les administrations françaises
00:36:11là on parle
00:36:12du ministère de la justice
00:36:13mais on pourrait parler
00:36:14de nombreuses autres administrations
00:36:15il y a un énorme problème
00:36:17de management
00:36:18et de suivi
00:36:19des personnes
00:36:20qui sont concernées
00:36:21par telle ou telle administration
00:36:23moi je parle souvent
00:36:24du syndrome
00:36:25permettez-moi
00:36:26de prendre un autre exemple
00:36:27qui n'a rien à voir
00:36:28avec la justice
00:36:29mais qui participe
00:36:30en fait du même dysfonctionnement
00:36:32je parle souvent
00:36:33du syndrome
00:36:34du dossier médical partagé
00:36:35dans le secteur sanitaire
00:36:36dans le secteur sanitaire
00:36:37vous avez
00:36:38un jour
00:36:39une loi qui a été adoptée
00:36:40et qui a créé
00:36:41une très bonne idée
00:36:42qui s'appelle
00:36:43le dossier médical partagé
00:36:44et qui est censé
00:36:45permettre à tous
00:36:46les professionnels
00:36:47de santé qui entourent
00:36:48un patient
00:36:49de pouvoir suivre
00:36:50de façon concertée
00:36:51et rationnelle
00:36:52le suivi médical
00:36:53d'un patient
00:36:54le dossier médical partagé
00:36:55vous savez ce que c'est devenu ?
00:36:56c'est un échec complet
00:36:57c'est comme si
00:36:58c'était un petit tiroir
00:36:59dans une armoire
00:37:00que personne n'ouvre jamais
00:37:01il n'utilise jamais
00:37:02alors que ça aurait permis
00:37:03de l'améliorer
00:37:04au niveau de la justice
00:37:05c'est exactement la même chose
00:37:06il y a-t-il
00:37:07des petits moyens
00:37:08numériques existent
00:37:09de nos jours
00:37:10pour chaque détenu
00:37:11dans une cellule
00:37:12la possibilité
00:37:13pour tous les acteurs
00:37:14qui l'entourent
00:37:15que ce soit
00:37:16les soignants
00:37:17les psychologues
00:37:18les magistrats
00:37:19les surveillants de prison
00:37:20les avocats etc
00:37:21de suivre telle personne
00:37:22ça devrait être simple
00:37:23à mettre en place
00:37:24et ça n'est pas
00:37:25mis en place
00:37:26et ça crée
00:37:27des dysfonctionnements
00:37:28et ça fait qu'il y a
00:37:29des trous dans la raquette
00:37:30et des erreurs commises
00:37:31et parfois
00:37:32qui peuvent être
00:37:33extrêmement tragiques
00:37:34mais c'est encore une fois
00:37:35un syndrome très foncé
00:37:37et ce rapport
00:37:38de l'inspection générale
00:37:40de la justice
00:37:41concernant l'affaire
00:37:42Mohamed Hamra
00:37:43je rappelle que
00:37:44Cédric Logelin
00:37:45porte-parole du ministère
00:37:46de la justice
00:37:47sera avec nous
00:37:48dans cette émission
00:37:49et puis on aura aussi
00:37:50Hervé Ségo
00:37:51qui est secrétaire général
00:37:52adjoint du syndicat
00:37:53national FO justice
00:37:54en attendant bien sûr
00:37:55c'est l'heure des livres
00:37:56avec Anne Fulda
00:37:57et puis on se retrouve
00:37:58tout à l'heure
00:37:59à tout de suite
00:38:00Il est 15h
00:38:01merci beaucoup
00:38:02d'être avec nous
00:38:03180 minutes été
00:38:04ça continue
00:38:05tout de suite
00:38:06c'est le journal
00:38:07d'Isabelle Piboulour
00:38:08bonjour Isabelle
00:38:09et on commence
00:38:10avec la course aux médailles
00:38:11dans les Jeux Olympiques
00:38:13puisque Teddy Riner
00:38:14est qualifié
00:38:15en demi-finale
00:38:16dans la catégorie
00:38:17des plus de 100 kilos
00:38:18Oui, il affrontera
00:38:19vers 16h
00:38:20le Tadjik Temur Hakimov
00:38:21le judoka français
00:38:22abattu en quart
00:38:23le géorgien
00:38:24Guram Tushishvili
00:38:25vice-champion olympique
00:38:26de Tokyo
00:38:27mais disqualifié
00:38:28pour comportement
00:38:29anti-sportif
00:38:30Teddy Riner
00:38:31pourrait atteindre
00:38:32les sommets
00:38:33en remportant
00:38:34à 35 ans
00:38:35une 3ème médaille
00:38:36d'or olympique
00:38:37individuelle
00:38:38Et puis le début
00:38:39des Jeux Olympiques
00:38:40semble être également
00:38:41une réussite
00:38:42en termes de sécurité
00:38:43Oui puisque
00:38:44200 interpellations
00:38:45ont eu lieu
00:38:46en Ile-de-France
00:38:47pas d'incident
00:38:48majeur à signaler
00:38:49en déplacement
00:38:50au commissariat
00:38:51de Saint-Denis
00:38:52ce matin
00:38:53Gérald Darmanin
00:38:54a salué l'hyper présence
00:38:55des forces de l'ordre
00:38:5635 000 policiers
00:38:57et gendarmes
00:38:5818 000 militaires
00:38:59de l'opération Sentinelle
00:39:00et plusieurs milliers
00:39:01d'agents de sécurité
00:39:02et privés
00:39:03sont mobilisés
00:39:04en moyenne
00:39:05par jour
00:39:06On écoute le ministre
00:39:07de l'Intérieur
00:39:08des missionnaires
00:39:09L'hyper présence
00:39:10de la police
00:39:11et gendarmerie
00:39:12est extrêmement
00:39:13dissuasive
00:39:14Nous sommes aujourd'hui
00:39:15à une semaine de bilan
00:39:16des Jeux Olympiques
00:39:17avec je crois
00:39:18une réussite
00:39:19très importante
00:39:20en matière de sécurité
00:39:21et de lutte
00:39:22contre le terrorisme
00:39:23Nous sommes très concentrés
00:39:24et nous n'oublions pas
00:39:25non plus qu'après
00:39:26les Jeux Olympiques
00:39:27et les Jeux Paralympiques
00:39:28qui vont aussi concentrer
00:39:29la venue du monde
00:39:30fin août début septembre
00:39:31ici en Seine-Saint-Denis
00:39:32de touristes
00:39:33l'équivalent
00:39:34d'un Stade de France
00:39:35Place de la Concorde
00:39:36c'est la cérémonie d'ouverture
00:39:37et jusqu'à mi-septembre
00:39:38énormément d'événements
00:39:39qui vont attirer
00:39:40l'attention du monde
00:39:41et donc ce risque terroriste
00:39:42il existe partout
00:39:43d'ailleurs
00:39:44sur le territoire
00:39:45national
00:39:46indépendamment
00:39:47des Jeux Olympiques
00:39:48mais particulièrement
00:39:49pendant ce moment
00:39:50et donc oui
00:39:51les soubresauts du monde
00:39:52font que nous sommes
00:39:53encore plus attentifs
00:39:54depuis quelques jours
00:39:55et quelques heures
00:39:56Et puis bonne nouvelle
00:39:57pour les taxis
00:39:58et les chauffeurs VTC
00:39:59l'accès au périmètre rouge
00:40:00des Jeux Olympiques
00:40:01est désormais
00:40:02assoupli
00:40:03Le ministre des Transports
00:40:04l'a annoncé hier
00:40:05depuis le début des Jeux
00:40:06à Paris
00:40:07ces restrictions de circulation
00:40:08ont causé des pertes
00:40:09importantes
00:40:10pour les chauffeurs
00:40:11de taxis et VTC
00:40:12Explication de Noémie Ardy
00:40:13Il y a quelque chose
00:40:14qui ne va pas aujourd'hui
00:40:15Exceptionnellement
00:40:16les barrières s'ouvrent
00:40:17Je suis étonnée
00:40:18Je suis étonnée
00:40:19que ça s'ouvre
00:40:20sans rien demander
00:40:21Habituellement
00:40:22pour les taxis
00:40:23c'est demi-tour
00:40:24mais depuis jeudi
00:40:25après-midi
00:40:26la réalité
00:40:27c'est que les barrières
00:40:28sont ouvertes
00:40:29Mais depuis jeudi
00:40:30après-midi
00:40:31la réglementation
00:40:32a changé
00:40:33Avec le préfet de police
00:40:34Laurent Nunez
00:40:35nous avons pris la décision
00:40:36de faciliter la pose
00:40:37et la dépose
00:40:38des spectateurs
00:40:39Les véhicules
00:40:40taxis et VTC
00:40:41peuvent désormais
00:40:42accéder au périmètre rouge
00:40:43des Jeux Olympiques
00:40:44de Paris
00:40:45sans restriction
00:40:46Une modification
00:40:47qui intervient
00:40:48à la suite
00:40:49d'un communiqué
00:40:50des syndicats de taxis
00:40:51Les spectateurs
00:40:52venus pour les Jeux
00:40:53ne compensent pas
00:40:54l'impact des mesures
00:40:55de restrictions de circulation
00:40:56de fermeture de lieux
00:40:57et de dissuasion
00:40:59La Mia s'était rendue
00:41:00disponible pendant les Jeux
00:41:01Pour elle
00:41:02c'est la désillusion
00:41:03Ce mois-ci
00:41:04on a subi
00:41:05une perte
00:41:06du 40%
00:41:07à voir 50%
00:41:08de moins
00:41:09On n'arrive même pas
00:41:10à faire nos charges
00:41:11Les syndicats de taxis
00:41:12demandent au ministère
00:41:13des Transports
00:41:14une compensation financière
00:41:15pour couvrir
00:41:16la période
00:41:17de privatisation
00:41:18des sites d'événements
00:41:19ou de l'espace public
00:41:20c'est-à-dire
00:41:21de mars
00:41:22à fin octobre
00:41:26Et puis la dangerosité
00:41:27de Mohamed Amra
00:41:28Individu qui est
00:41:29toujours par la nature
00:41:30qu'on n'a toujours pas retrouvé
00:41:31semble avoir été
00:41:32mal évalué
00:41:33Isabelle
00:41:34Oui
00:41:35Son évasion sanglante
00:41:36le 14 mai dernier
00:41:37lors d'un transfert pénitentiaire
00:41:38aurait potentiellement
00:41:39pu être évité
00:41:40Un rapport
00:41:41de l'Inspection Générale
00:41:42de la Justice
00:41:43souligne
00:41:44un manque de communication
00:41:45entre les enquêteurs
00:41:46l'autorité judiciaire
00:41:47et les services
00:41:48de renseignement
00:41:49Les détails
00:41:50avec Marie-Victoire Diodonné
00:41:51La communication
00:41:52mère de toutes les batailles
00:41:53et plus particulièrement
00:41:54celle qui aurait pu
00:41:55arrêter
00:41:56à temps
00:41:57Mohamed Amra
00:41:58considéré à tort
00:41:59comme un malfrat
00:42:00de la drogue
00:42:01sans envergure
00:42:02Le garde des Sceaux
00:42:03s'était engagé
00:42:04à faire lumière
00:42:05sur l'évasion sanglante
00:42:06Deux mois plus tard
00:42:0770 pages
00:42:08pendent du doigt
00:42:09Le cloisonnement
00:42:10de toute la chaîne pénale
00:42:11Ce rapport formule
00:42:1217 recommandations
00:42:13pour répondre
00:42:14aux besoins impérieux
00:42:15d'améliorer
00:42:16le partage d'informations
00:42:17entre les services
00:42:18enquêteurs
00:42:19l'autorité judiciaire
00:42:20l'administration pénitentiaire
00:42:21et les services
00:42:22de renseignement
00:42:23Des conclusions
00:42:24qui n'étonnent pas
00:42:26Certains
00:42:27parmi les juges
00:42:28et parmi le renseignement
00:42:29connaissaient
00:42:30la véritable personnalité
00:42:31de Mohamed Amra
00:42:32Mais ils ne l'ont pas
00:42:33transmis
00:42:34à ceux
00:42:35qui devaient
00:42:36s'en occuper par la suite
00:42:37quand il est arrivé
00:42:38à Evreux
00:42:39Ces informations
00:42:40n'ont pas suivi
00:42:41le transferment
00:42:42C'est là
00:42:43qu'il y a
00:42:44une faille terrible
00:42:45Déjà annoncée
00:42:46en avril
00:42:47un parquet national
00:42:48anti-criminalité
00:42:49devrait donc voir le jour
00:42:50Une décision saluée
00:42:51mais une organisation
00:42:52qui reste
00:42:53elle
00:42:54a démontré
00:42:55Les détenus
00:42:56particulièrement
00:42:57surveillés
00:42:58qu'ils soient gérés
00:42:59par un même parquet
00:43:00pourquoi pas
00:43:01mais en France
00:43:02il y a quand même
00:43:03beaucoup de détenus
00:43:04particulièrement surveillés
00:43:05donc il faudra savoir
00:43:06lesquels vont dépendre
00:43:07de cette juridiction
00:43:08Mais créer ce nouveau
00:43:09parquet
00:43:10nécessite une modification
00:43:11de la loi
00:43:12Impossible à ce stade
00:43:13en l'absence
00:43:14d'un nouveau gouvernement
00:43:15Un quatrième suspect
00:43:16placé en détention
00:43:17hier soir
00:43:18dans l'enquête
00:43:19sur l'incident
00:43:20de l'autorité judiciaire
00:43:21Agé de 17 ans
00:43:22il a été interpellé
00:43:23mardi
00:43:24à la frontière
00:43:25franco-espagnole
00:43:26alors qu'il circulait
00:43:27dans un bus
00:43:28en direction
00:43:29de la France
00:43:30originaire de
00:43:31Seine-Saint-Denis
00:43:32sans profession
00:43:33Ce mineur
00:43:34est connu
00:43:35des services de police
00:43:36notamment
00:43:37pour trafic
00:43:38de stupéfiants
00:43:39mais n'a jamais
00:43:40été condamné
00:43:41Pour rappel
00:43:42l'incendie
00:43:43du 18 juillet
00:43:44a coûté la vie
00:43:45à 7 personnes
00:43:46Et puis ce constat
00:43:47qui revient depuis
00:43:48plusieurs années
00:43:49maintenant
00:43:51Les derniers chiffres
00:43:52de l'INSEE
00:43:53le confirment
00:43:54une fois de plus
00:43:55L'appel au réarmement
00:43:56démographique
00:43:57d'Emmanuel Macron
00:43:58n'a pas été entendu
00:43:59Pierre Hemco
00:44:00et Félix Ferrolaz
00:44:01L'appel d'Emmanuel Macron
00:44:03à un réarmement
00:44:04démographique
00:44:05n'a pas été entendu
00:44:07Au premier semestre
00:44:08de 2024
00:44:09un peu plus
00:44:10de 326 000 bébés
00:44:11ont vu le jour
00:44:12soit 2,4 %
00:44:13de moins
00:44:14par rapport
00:44:15à l'année précédente
00:44:16En 2023
00:44:17le nombre de naissances
00:44:18était déjà passé
00:44:19sous le seuil
00:44:20des 700 000
00:44:21une première
00:44:22depuis la fin
00:44:23de la Seconde Guerre mondiale
00:44:24Une baisse
00:44:25qui peut s'expliquer
00:44:26par plusieurs facteurs
00:44:27qui inquiètent les Français
00:44:28Je pense pour nous
00:44:29il y a la condition climatique
00:44:30déjà qui se pose
00:44:31mais ce ne serait pas
00:44:32complètement un frein
00:44:33à se rendre des enfants
00:44:34après peut-être
00:44:35en avoir
00:44:36pas en grand nombre
00:44:37pour justement
00:44:38ne pas avoir
00:44:39un impact trop fort
00:44:40sur le climat
00:44:41actuellement
00:44:42Je ne cache pas
00:44:43que c'est aussi
00:44:44quelque chose
00:44:45qui me préoccupe un peu
00:44:46au vu du contexte actuel
00:44:47comment évoluent les choses
00:44:48que ce soit économiquement
00:44:49ou géopolitiquement
00:44:50Mais pour certains
00:44:51l'envie de fonder
00:44:52une grande famille
00:44:53demeure
00:44:54J'aurais envie de reproduire
00:44:55ce que j'ai eu
00:44:56j'ai une grande famille
00:44:57et moi j'ai pas
00:44:58autour de moi
00:44:59je vois aussi des gens
00:45:00qui ont envie
00:45:01d'avoir une grande famille
00:45:02Emmanuel Macron
00:45:03souhaitait également
00:45:04un grand plan
00:45:05pour lutter
00:45:06contre l'infertilité
00:45:07mais ses projets
00:45:08de réforme
00:45:09ont été mis à l'arrêt
00:45:10par la dissolution
00:45:11de l'Assemblée nationale
00:45:12Et dans l'actualité internationale
00:45:13le corps d'Ismail Hanié
00:45:14est inhumé aujourd'hui
00:45:15dans la plus grande mosquée
00:45:16de la capitale Qatari
00:45:17Le chef du Hamas
00:45:18tué mercredi à Téhéran
00:45:19doit être enterré
00:45:20dans un cimetière
00:45:21au nord de Doha
00:45:22des centaines de fidèles
00:45:23se sont rassemblés
00:45:24pour l'occasion
00:45:25Le Hamas a appelé
00:45:26à une journée de colère
00:45:27alors que l'Iran
00:45:28et ses alliés
00:45:29songent à leur riposte
00:45:30contre Israël
00:45:31Enfin
00:45:323 des 16 détenus
00:45:33libérés par la Russie
00:45:34sont arrivés hier soir
00:45:35aux États-Unis
00:45:36pour se réunir
00:45:37pour se réunir
00:45:38pour se réunir
00:45:39pour se réunir
00:45:403 des 16 détenus
00:45:41libérés par la Russie
00:45:42sont arrivés hier soir
00:45:43aux États-Unis
00:45:44Oui
00:45:45Ils ont atterri
00:45:46et ont été accueillis
00:45:47par Joe Biden
00:45:48et Kamala Harris
00:45:49sur la base militaire d'Andrews
00:45:50Un échange historique
00:45:51de prisonniers
00:45:52entre Moscou
00:45:53et les Occidentaux
00:45:54qui reste marqué
00:45:55par l'absence
00:45:56d'Alexei Navalny
00:45:57mort en février
00:45:58en détention
00:45:59Les précisions d'Alice Sommerer
00:46:00Il aura fallu
00:46:015 ans d'apres négociations
00:46:02pour parvenir
00:46:03à cet échange historique
00:46:04Aux États-Unis
00:46:053 des 26 prisonniers
00:46:06libérés
00:46:07ont été accueillis
00:46:08par leur famille
00:46:09Un échange
00:46:10qui n'a été rendu possible
00:46:11que par la cohésion
00:46:12des alliés européens
00:46:13de Washington
00:46:14C'est un soulagement
00:46:15incroyable
00:46:16pour tous les membres
00:46:17de la famille réunis ici
00:46:18C'est un soulagement
00:46:19pour les amis
00:46:20et les collègues
00:46:21de tout le pays
00:46:22qui priaient pour ce jour
00:46:23depuis longtemps
00:46:24L'accord qui a rendu
00:46:25cela possible
00:46:26est une prouesse
00:46:27de diplomatie
00:46:28et d'amitié
00:46:29De nombreux pays
00:46:30ont contribué à cet accord
00:46:31Ils ont participé
00:46:32aux négociations
00:46:33difficiles et complexes
00:46:34à ma demande
00:46:35Pour assurer
00:46:36le retour
00:46:37de ces prisonniers américains
00:46:38et de les rendre
00:46:39à la Russie
00:46:40certains de ces ressortissants
00:46:41sont prisonniers en Europe
00:46:42Notamment l'agent présumé
00:46:43du FSB
00:46:44Vladimir Krasnikov
00:46:45détenu en Allemagne
00:46:46Il avait été arrêté
00:46:47après l'assassinat
00:46:48d'un séparatiste tchétchène
00:46:49pour le chancelier
00:46:50Olaf Scholz
00:46:51Cette décision
00:46:52a été difficile
00:46:53mais elle a sauvé des vies
00:46:54J'ai pu m'entretenir
00:46:55longuement
00:46:56avec ceux
00:46:57qui ont été libérés
00:46:58de leur captivité
00:46:59en Russie
00:47:00C'était très émouvant
00:47:01Beaucoup d'entre eux
00:47:02ne s'attendaient pas
00:47:03à ce que cela
00:47:04se passe maintenant
00:47:05et ils sont encore
00:47:06pleins d'émotions
00:47:08Beaucoup ont craint
00:47:09pour leur santé
00:47:10et aussi pour leur vie
00:47:11Il faut que ce soit dit
00:47:12C'est pourquoi
00:47:13il est important
00:47:14que nous leur offrions
00:47:15cette protection ici
00:47:17Un échange
00:47:18de prisonniers historiques
00:47:19mépris avec mesure
00:47:20par Kamala Harris
00:47:21qui a rappelé
00:47:22que les combats
00:47:23n'étaient pas terminés
00:47:24et que d'autres américains
00:47:25restent détenus
00:47:26à travers le monde
00:47:27Allez tout de suite
00:47:28c'est le JT Sport
00:47:38Groupe Verlaine.pro
00:47:39Votre programme
00:47:40avec les déménageurs bretons
00:47:41Des déménagements
00:47:42d'exception
00:47:43On dit
00:47:44Chapeau les bretons
00:47:45Informations sur
00:47:46déménageurs-bretons.fr
00:47:48Les français comptabilisent
00:47:4928 médailles au total
00:47:50depuis le début des JO
00:47:51et ne comptent pas
00:47:52s'arrêter là
00:47:53La performance de Léon Marchand
00:47:54est très attendue ce soir
00:47:55mais avant
00:47:56Teddy Riner
00:47:57affrontera le Tadjik Temur
00:47:58Rakimov
00:47:59en demi-finale de judo
00:48:00catégorie poids-lourd
00:48:01Le géant français
00:48:02s'est qualifié
00:48:03après avoir battu
00:48:04Ankar
00:48:05Gourou
00:48:06Gouram
00:48:07Tushishvili
00:48:08vice-champion
00:48:09olympique de Tokyo
00:48:10Un combat
00:48:11qui a failli finir
00:48:12en bagarre
00:48:13après une provocation
00:48:14du géorgien
00:48:15disqualifié
00:48:16pour comportement
00:48:17anti-sportif
00:48:18A 35 ans
00:48:19Teddy Riner
00:48:20pourrait rentrer
00:48:21dans l'histoire
00:48:22de son sport
00:48:23en remportant
00:48:24une 3ème médaille d'or
00:48:25olympique individuelle
00:48:26après ses sacres
00:48:27en 2012
00:48:28et 2016
00:48:29Autre chance
00:48:30de médaille
00:48:31en judo
00:48:32Roman Diko
00:48:33aussi fil
00:48:34en demi-finale
00:48:3678 kg
00:48:37numéro 1 mondial
00:48:38à 24 ans
00:48:39La judocate
00:48:40vise son premier titre
00:48:41olympique
00:48:42après le bronze
00:48:43de Tokyo
00:48:44Elle affrontera
00:48:45après 16 heures
00:48:46la brésilienne
00:48:47de 26 ans
00:48:48Beatrice Souza
00:48:49Et puis en tennis
00:48:50de table
00:48:51la désillusion
00:48:52pour Félix Lebrun
00:48:53Le pongiste
00:48:54de 17 ans
00:48:55a été battu
00:48:564-0
00:48:57en demi-finale
00:48:58par le chinois
00:48:59Fan Zhendong
00:49:0011-8
00:49:0111-6
00:49:0211-7
00:49:0311-5
00:49:04C'est la victoire de médaille
00:49:05de bronze
00:49:06pour le 5ème joueur
00:49:07mondial
00:49:08Verdict
00:49:09dimanche
00:49:11C'était votre programme
00:49:12avec les déménageurs bretons
00:49:13des déménagements d'exception
00:49:15On dit chapeau les bretons
00:49:16informations sur
00:49:17déménageurs-breton.fr
00:49:19Jamais le soleil
00:49:20n'a autant brillé
00:49:21C'était votre programme
00:49:22avec Groupe Verlaine
00:49:23installateur de panneaux
00:49:24photovoltaïques
00:49:25garanti à vie
00:49:26Groupe Verlaine
00:49:27le climat de confiance
00:49:28Merci beaucoup Isabelle
00:49:29puis vous le retrouve à 16h
00:49:30pour un nouveau journal
00:49:31et puis on évoquera bien sûr
00:49:32ces chances de médaille
00:49:33française
00:49:34aux Jeux Olympiques
00:49:35Restez avec nous
00:49:36on marque une courte page
00:49:37de publicité
00:49:38A tout de suite
00:49:40Il est 15h180
00:49:42Minute été
00:49:43ça continue
00:49:44Merci beaucoup d'être avec nous
00:49:45et soyez les bienvenus
00:49:47si vous venez de nous rejoindre
00:49:48Amaury Brelet
00:49:49Michel Taubes
00:49:50sont toujours avec nous
00:49:51et on accueille nos nouveaux invités
00:49:53Fanta Béreté
00:49:54ancienne députée
00:49:55Bonjour Fanta
00:49:56Bonjour
00:49:57Merci beaucoup d'être avec nous
00:49:58Alice Cordier
00:49:59directrice du collectif Nemesis
00:50:00Bonjour Alice
00:50:01et puis Jacques Morel
00:50:02Bonjour Jacques
00:50:03ancien patron de l'office central
00:50:04de la lutte
00:50:05contre la déménage
00:50:06de l'exception
00:50:07de l'office central
00:50:08de la lutte
00:50:09contre la délinquance itinérante
00:50:10Avec vous
00:50:11on va évoquer
00:50:12cette question
00:50:13la question
00:50:14de la sécurité
00:50:15lors de ces Jeux Olympiques
00:50:16Il ne vous aura pas échappé
00:50:17que les forces de l'ordre
00:50:18sont omniprésentes
00:50:19dans la capitale
00:50:20et en Ile-de-France
00:50:21de manière générale
00:50:22Alors
00:50:23est-ce que cette présence
00:50:24a permis de faire
00:50:25reculer
00:50:26les crimes
00:50:27et les délits ?
00:50:28Eh bien écoutez
00:50:29le ministre de l'Intérieur
00:50:30sortant Gérald Darmanin
00:50:31pour lui
00:50:32c'est un grand oui
00:50:33Les premiers chiffres
00:50:34statistiques
00:50:35sont tombés
00:50:36pour cette première semaine
00:50:37de JO
00:50:38Il y a eu 200 interpellations
00:50:39dont 180 gardes à vue
00:50:40Nous avons
00:50:41moins 24%
00:50:42de vols
00:50:43avec violence
00:50:44à Paris
00:50:45et dans la Petite Couronne
00:50:46c'est-à-dire
00:50:47la banlieue parisienne
00:50:48moins 10%
00:50:49de vols
00:50:50de véhicules
00:50:51et l'ensemble
00:50:52des items
00:50:53de la délinquance
00:50:54a très largement baissé
00:50:55du fait sans doute
00:50:56de l'hyper présence
00:50:57de la police
00:50:58et de la gendarmerie
00:50:59sur la voie publique
00:51:00Premier bilan
00:51:01sécuritaire positif
00:51:02nous dit
00:51:03Gérald Darmanin
00:51:04effectivement
00:51:05les chiffres
00:51:06certains chiffres
00:51:07ont baissé
00:51:08en région parisienne
00:51:09notamment
00:51:10et dans d'autres villes hautes
00:51:11aussi
00:51:12de ces Jeux Olympiques
00:51:13en France
00:51:14néanmoins
00:51:15on le sait
00:51:16les actes de délinquance
00:51:17et les crimes
00:51:18continuent
00:51:19est-ce que finalement
00:51:20ce bilan
00:51:21est un peu
00:51:22un trompe-l'œil ?
00:51:23Fanta Béreté ?
00:51:24Je ne pense pas
00:51:25que le bilan
00:51:26soit un trompe-l'œil
00:51:27ce que je pense
00:51:28c'est qu'on est
00:51:29effectivement
00:51:30il nous reste encore
00:51:31une grande semaine
00:51:32et il nous reste
00:51:33les JOP
00:51:34à la mi-septembre
00:51:35moi
00:51:36ma satisfaction
00:51:37en tout cas
00:51:38en tant qu'ancienne députée
00:51:39c'est le fait
00:51:40d'avoir voté
00:51:41aussi les textes
00:51:42qui permettent
00:51:43aujourd'hui
00:51:44d'avoir les forces
00:51:45de l'ordre
00:51:46en nombre
00:51:47sur l'ensemble du territoire
00:51:48de pouvoir aussi
00:51:49leur donner
00:51:50les moyens
00:51:51de leur action
00:51:52puisque sur le texte
00:51:53sur la loi olympique
00:51:54et le texte
00:51:55concernant les moyens dédiés
00:51:56au ministère de l'intérieur
00:51:57nous avons dû batailler
00:51:58fortement
00:51:59avec une partie
00:52:00de la gauche
00:52:01donc j'ai envie
00:52:02de dire aujourd'hui
00:52:03que les forces de l'ordre
00:52:04c'est vrai que
00:52:05dans Paris
00:52:06et en Ile-de-France
00:52:07on les retrouve quasiment
00:52:08à chaque carrefour
00:52:09et plus de 3000 policiers
00:52:10exactement
00:52:11le dispositif est important
00:52:12on ne cesse de le redire
00:52:13mais on a aussi
00:52:14la force
00:52:15de
00:52:16les forces de l'ordre
00:52:17de pays étrangers
00:52:18donc ce qui crée
00:52:19aussi des rencontres
00:52:20inédites
00:52:21avec les parisiens
00:52:22avec les touristes
00:52:23et les forces sentinelles
00:52:24qui sont également
00:52:25très présentes
00:52:26autour
00:52:27des enclaves
00:52:28olympiques
00:52:29donc je pense
00:52:30que nous pouvons
00:52:31nous satisfaire
00:52:32nous sommes encore
00:52:33loin de la cérémonie
00:52:34de fermeture
00:52:35et il nous restera
00:52:36les GOP
00:52:37Voilà la baisse
00:52:38spectaculaire
00:52:39des destructions
00:52:40et des dégradations
00:52:41baisse de vol
00:52:42de véhicules
00:52:43et des infractions
00:52:44liées aux stupéfiants
00:52:45même si elles augmentent
00:52:46notamment ces infractions
00:52:47liées aux stupéfiants
00:52:48dans d'autres régions
00:52:49de France
00:52:50là bien sûr
00:52:51où les GO
00:52:52n'ont pas lieu
00:52:53Alice Cordier
00:52:54Bien sûr
00:52:55parce que de toute façon
00:52:56il y a un déséquilibre
00:52:57policier aussi
00:52:58notamment dans les autres
00:52:59villes hors Paris
00:53:00moi je remarque en effet
00:53:01en ce moment dans Paris
00:53:02là où moi je suis
00:53:03un petit peu
00:53:04perplexe
00:53:05c'est que j'ai l'impression
00:53:06d'être en Europe centrale
00:53:07ou en Europe de l'Est
00:53:08mais sauf qu'il y a
00:53:09des policiers partout
00:53:10et si vous voulez
00:53:11on a cette même sensation
00:53:12dans des pays
00:53:13tels que la Hongrie
00:53:14la Slovaquie
00:53:15sauf qu'il n'y a pas
00:53:16des policiers tous les 100 mètres
00:53:17si vous voulez
00:53:18donc on ressent
00:53:19exactement la même chose
00:53:20ça fait beaucoup de bien
00:53:21on ressent aussi
00:53:22la charge mentale en moins
00:53:23qu'on a d'habitude en fait
00:53:24à être dans l'espace public
00:53:25en tant que jeune fille
00:53:26mais les hommes sont aussi
00:53:27victimes de l'insécurité
00:53:28de vols
00:53:29et d'agressions etc
00:53:31et je me questionne aussi
00:53:32sur notre capacité
00:53:33à maintenir aussi
00:53:34une paix sociale
00:53:35une paix civile
00:53:36hors période
00:53:37de Jeux Olympiques
00:53:38et je me dis
00:53:39évidemment que c'est
00:53:40très appréciable
00:53:41et qu'il faut
00:53:42une brèche
00:53:43notamment pendant
00:53:44les Jeux Olympiques
00:53:45évidemment que le
00:53:46dispositif policier
00:53:47il est nécessaire
00:53:48au vu des touristes
00:53:49et des événements
00:53:50mondiaux
00:53:51mais ce n'est pas une bulle
00:53:52finalement
00:53:53mais c'est une bulle
00:53:54et bien sûr que
00:53:55quand les Jeux Olympiques
00:53:56et les Jeux Paralympiques
00:53:57seront terminés
00:53:58on retrouvera aussi
00:53:59le quotidien
00:54:00à savoir
00:54:01s'organiser
00:54:02avant de sortir
00:54:03avoir une bombe au poivre
00:54:04sur soi
00:54:05ne pas rentrer
00:54:06en transport
00:54:07le soir
00:54:08veiller à être localisé
00:54:09le soir
00:54:10quand on est dans le taxi
00:54:11enfin voilà
00:54:12il y a tout ça
00:54:13qui va rester
00:54:14qui va revenir
00:54:15c'est l'après
00:54:16qui vous inquiète aussi
00:54:17c'est l'après
00:54:18c'est revenir en fait
00:54:19à la réalité
00:54:20je ne dis pas du tout
00:54:21qu'il faut
00:54:22qu'on revienne
00:54:23à une situation d'insécurité
00:54:24bien sûr que non
00:54:25mais je me questionne
00:54:26sur le long terme
00:54:27à notre capacité
00:54:28encore à protéger
00:54:29effectivement
00:54:30là on parle
00:54:31je disais tout à l'heure
00:54:32pour imager
00:54:33de bulles sécuritaires
00:54:34qui pourraient finalement
00:54:35exploser
00:54:36à la fin
00:54:37de ces Jeux Olympiques
00:54:38est-ce qu'on a
00:54:39les moyens
00:54:40par la suite
00:54:41de continuer
00:54:42à protéger tous les Français
00:54:43comme on le fait actuellement
00:54:44dans la capitale
00:54:45et en région parisienne
00:54:46notamment ?
00:54:47Pas du tout
00:54:48c'est fait au détriment
00:54:49si vous voulez
00:54:50d'autres missions
00:54:51au détriment
00:54:52des vacances
00:54:53des fonctionnaires
00:54:54au détriment
00:54:55des repos
00:54:56avec des surcharges
00:54:57de travail
00:54:58c'est l'image
00:54:59de la France idéale
00:55:00comme le disent
00:55:01les intervenants
00:55:02c'est à dire
00:55:03qu'on se sent
00:55:04relax
00:55:05On peut craindre
00:55:06un effet boomerang
00:55:07si je peux me permettre ?
00:55:08Non je pense pas
00:55:09l'effet boomerang
00:55:10il peut arriver
00:55:11si les fonctionnaires
00:55:12qui ont été engagés
00:55:13maintenant
00:55:14vont prendre leurs vacances
00:55:15après
00:55:16donc
00:55:17à l'inverse
00:55:18on risque de se trouver
00:55:19dans un certain nombre
00:55:20de zones
00:55:21avec des gens
00:55:22qui ne seront pas
00:55:23présents
00:55:24mais ça donne quand même
00:55:25si vous voulez
00:55:26pour les politiques
00:55:27une idée
00:55:28sur ce que souhaitent
00:55:29les français
00:55:30puisqu'on entend
00:55:31des sondages
00:55:32on entend des micros
00:55:33sur la voie publique
00:55:34où les gens disent
00:55:35c'est formidable
00:55:36on est sécurisé
00:55:37dans le métro
00:55:38il y a moins de bols
00:55:39de voitures
00:55:40il y a moins d'agressions
00:55:41les citoyens
00:55:42souhaiteraient
00:55:43une France
00:55:44qui se rapproche
00:55:45le plus
00:55:46de la configuration
00:55:47actuelle
00:55:48bon
00:55:49faudra voir
00:55:50dans les bascules
00:55:51de budget
00:55:52s'il vaut mieux
00:55:53abonder
00:55:54le budget
00:55:55des fonctionnaires
00:55:56ou s'il vaut mieux
00:55:57abonder
00:55:58le budget
00:55:59des victimes
00:56:00puisqu'il y a
00:56:01sûrement une balance
00:56:02les victimes
00:56:03qu'on n'aura pas
00:56:04à dédommager
00:56:05ça pourrait abonder
00:56:06le budget
00:56:07de certains ministères
00:56:08et les chiffres
00:56:09qui ont été communiqués
00:56:10par le ministère
00:56:11de l'intérieur
00:56:12notamment
00:56:13on constate aussi
00:56:14une augmentation
00:56:15de la violence
00:56:16contre les policiers
00:56:17et les pompiers
00:56:18ce qui est lié aussi
00:56:19à la forte présence
00:56:20bien sûr policière
00:56:21à Paris
00:56:22et dans la capitale
00:56:23et aussi une augmentation
00:56:24des cambriolages
00:56:25à Paris
00:56:26il se déroule plutôt bien
00:56:27jusqu'à maintenant
00:56:28et c'est plutôt positif
00:56:29effectivement les cambriolages
00:56:30eux ont tendance
00:56:31à augmenter
00:56:32les voleurs en profit
00:56:33donc effectivement
00:56:34il y a des chiffres
00:56:35très positifs
00:56:36qui ont été communiqués
00:56:37d'autres un peu moins
00:56:38on rappelle quand même
00:56:39que Gérald Darmanin
00:56:40il y a quelques semaines
00:56:41nous évoquait
00:56:42un quasi zéro d'élinquance
00:56:43à Paris
00:56:44on n'y est pas tout à fait
00:56:45Fanta
00:56:46on n'y est pas tout à fait
00:56:47maintenant
00:56:48il y aura aussi
00:56:49un héritage
00:56:50de ces jeux
00:56:51en matière
00:56:52enfin sur les budgets
00:56:53des forces de l'ordre
00:56:54et aussi massivement
00:56:55sur les caméras
00:56:56de sécurité
00:56:57nous savons
00:56:58de source sûre
00:56:59vu les statistiques
00:57:00quand vous avez
00:57:01des caméras de sécurité
00:57:02dans certains carrefours
00:57:03vous avez une baisse
00:57:04automatique
00:57:05donc assez importante
00:57:06du nombre
00:57:07de méfaits
00:57:08donc nous avons
00:57:09également
00:57:10sur ce quinquennat
00:57:11voté le budget
00:57:12qui permet
00:57:13de recruter
00:57:14dix mille policiers
00:57:15et de les former
00:57:16donc un certain nombre
00:57:17de policiers
00:57:18ont déjà fini
00:57:19leur formation
00:57:20les autres
00:57:21sauront recruter
00:57:22donc il faut créer
00:57:23aussi des vocations
00:57:24je crois que
00:57:25les belles images
00:57:26que nous voyons
00:57:27de ce que peut-être
00:57:28la relation entre
00:57:29le public
00:57:30et les policiers
00:57:31peut je pense
00:57:32aussi inspirer
00:57:33nos plus jeunes
00:57:34qui en dehors
00:57:35de nos grands sportifs
00:57:36pourraient décider
00:57:37de prendre cette voie-là
00:57:38et pour reprendre
00:57:39vos propos
00:57:40des belles images
00:57:41on en a vu aussi
00:57:42sur le plan sportif
00:57:43cette fois-ci
00:57:44et sur le plan
00:57:45des émotions
00:57:46puisqu'effectivement
00:57:47il y a un certain engouement
00:57:48du côté des Français
00:57:49ces Jeux Olympiques
00:57:50sont un succès
00:57:51en tout cas sur ce plan-là
00:57:52Merci Guilhem
00:57:53Lafache qui est avec
00:57:54Audrey Legray
00:57:55Bonjour Guilhem
00:57:56Quelle est l'ambiance
00:57:57sur place
00:57:58du côté de l'hôtel
00:57:59de ville à Paris ?
00:58:00J'imagine que vous avez
00:58:01dû croiser énormément
00:58:02de personnes
00:58:03et surtout des gens
00:58:04très heureux
00:58:05avec le sourire
00:58:06Ah oui Michael
00:58:07les gens sont plutôt contents
00:58:08c'est extrêmement festif
00:58:09vous le voyez derrière nous
00:58:10la place
00:58:11c'est totalement rempli
00:58:12on a vécu
00:58:13des moments de joie
00:58:14tout à l'heure
00:58:15avec la victoire
00:58:16de Romain Ndiko
00:58:17et de Teddy Riner
00:58:18une petite déception
00:58:19au moment de Félix Lebrun
00:58:20mais il y a eu la consolation
00:58:21après avec les autres Français
00:58:22les gens sont extrêmement
00:58:23heureux d'être ici
00:58:24on a fait des petites blagues
00:58:25avec des gens venus du Nord
00:58:26venus de Vendée
00:58:27venus de Bretagne
00:58:28exclusivement à Paris
00:58:29pour les Jeux Olympiques
00:58:30l'ambiance est très bonne
00:58:31on a vraiment vécu
00:58:32des moments de liesse
00:58:33ici avec tous ces Français
00:58:34mais il n'y a pas
00:58:35que les Français aussi
00:58:36on a vu d'autres étrangers
00:58:37des Italiens
00:58:38des Américains
00:58:39qui sont venus
00:58:40faire la fête
00:58:41ici à Paris
00:58:42exclusivement
00:58:43pour ces Jeux Olympiques
00:58:44et nous sommes là
00:58:45avec Amala et Valentina
00:58:46qui sont toutes les deux
00:58:47étrangères britanniques
00:58:48et italiennes
00:58:49Amala, Valentina
00:58:50qu'est-ce qui vous fait
00:58:51devenir ici
00:58:52dans cette fan zone
00:58:53à Paris ?
00:58:54Vraiment c'est incroyable
00:58:55il y a tellement de gens
00:58:56de tellement différentes cultures
00:58:57c'est une super expérience
00:58:58ça nous permet
00:58:59de rencontrer des gens
00:59:00de tous les quatre coins du monde
00:59:01c'est vraiment extra
00:59:02L'ambiance
00:59:03elle est vraiment top
00:59:04il y a plein de monde
00:59:05et franchement
00:59:06il y a tout le monde
00:59:07qui veut voir le sport
00:59:08de haut niveau
00:59:09c'est vraiment super
00:59:10Est-ce qu'il y a des sportifs
00:59:11en particulier
00:59:12des athlètes
00:59:13que vous êtes venus voir
00:59:14en particulier ?
00:59:15Racontez-nous
00:59:16Nous on est sur tour
00:59:17on est sur tour
00:59:18Nous on est sur tour
00:59:19venus pour l'équitation
00:59:20du coup
00:59:21on suit les français
00:59:22bien sûr
00:59:23Allez les bleus
00:59:24et les italiens
00:59:25parce que moi
00:59:26je suis italienne
00:59:27Les anglais aussi
00:59:28ils sont dans l'équitation
00:59:29et vraiment
00:59:30on croise les doigts
00:59:31pour la finale
00:59:32Merci Amala
00:59:33et Valentina
00:59:34on le voit
00:59:35les français
00:59:36et les étrangers
00:59:37tous en liesse
00:59:38en communion
00:59:39il y a vraiment
00:59:40une très bonne ambiance
00:59:41ici
00:59:42on s'amuse bien
00:59:43ça joue au ping-pong
00:59:44derrière nous
00:59:45au basket devant nous
00:59:46il y a vraiment
00:59:47une très bonne ambiance
00:59:48on espère quand même
00:59:49que les français
00:59:50vont un peu plus vibrer
00:59:51que les autres
00:59:52Merci beaucoup Guilhem
00:59:53et profitez-en aussi
00:59:54pour faire une petite partie
00:59:55de ping-pong
00:59:56puisque visiblement
00:59:57il y a une table
00:59:58pas loin
00:59:59n'hésitez pas bien sûr
01:00:00à allier l'utile
01:00:01à l'agréable
01:00:02place de l'hôtel de ville
01:00:03à Paris
01:00:04on l'a constaté
01:00:05c'est ça aussi
01:00:06les Jeux Olympiques
01:00:07parce qu'on parlait tout à l'heure
01:00:08de l'aspect sécurité
01:00:09il y a cet engouement
01:00:10et on le voyait
01:00:11avec ces touristes
01:00:12notamment
01:00:13cet échange culturel
01:00:14qui se fait
01:00:15à Paris
01:00:16dans la Ville Lumière
01:00:17ça c'est positif
01:00:18Fanta
01:00:19C'est ultra positif
01:00:20en tout cas moi
01:00:21depuis que les Jeux
01:00:22ont commencé
01:00:23je suis comme tous
01:00:24les français
01:00:25je suis à fond
01:00:26soit depuis mon canapé
01:00:27soit j'ai acheté
01:00:28des places
01:00:29pour les matchs de foot
01:00:30à 25 euros
01:00:31et en fait
01:00:32que la France joue ou pas
01:00:33on se laisse aller
01:00:34en fait
01:00:35on supporte
01:00:36on est présent
01:00:37et je trouve
01:00:38que les scènes
01:00:39sont magnifiques
01:00:40et on avait besoin
01:00:41de cette bulle d'oxygène
01:00:42Paris rayonne
01:00:43les français sont au rendez-vous
01:00:44et j'espère
01:00:45qu'effectivement
01:00:46nous retrouverons
01:00:47ensuite
01:00:48nos dossiers
01:00:49finalement
01:00:50parce qu'ils ne se sont pas
01:00:51fermés par magie
01:00:52mais pendant ces
01:00:53quelques jours de trêve
01:00:54je crois
01:00:55que chacun
01:00:56exactement
01:00:57chacun peut profiter
01:00:58et doit essayer
01:00:59d'en profiter au maximum
01:01:00Michel Taube
01:01:01Moi j'aimerais dire
01:01:02une chose
01:01:03à laquelle je tiens beaucoup
01:01:04Alice Cordier disait
01:01:05tout à l'heure
01:01:06l'insécurité
01:01:07dans laquelle
01:01:08vous vivez toute l'année
01:01:09et l'impression
01:01:10de vivre une sorte
01:01:11de parenthèse
01:01:12presque enchantée
01:01:13qui est
01:01:14tant mieux
01:01:15mais je trouve ça tellement triste
01:01:16qu'en 2024
01:01:17en France
01:01:18à Paris
01:01:19des femmes vivent
01:01:20dans l'insécurité
01:01:21alors j'ai envie de dire
01:01:22si la sécurité des femmes
01:01:23passe
01:01:24par le maintien
01:01:25des milliers
01:01:26de caméras
01:01:27de sécurité
01:01:28que la loi votée
01:01:29pour l'organisation
01:01:30des Jeux Olympiques
01:01:31a permis de mettre en place
01:01:32j'ai envie de dire
01:01:33allons-y
01:01:34parce que
01:01:35la sécurité
01:01:36de nos concitoyens
01:01:37et notamment des femmes
01:01:38elle est quand même
01:01:39plus importante
01:01:40que les questions
01:01:41déontologiques
01:01:42pseudo déontologiques
01:01:43parce que
01:01:44là on fait
01:01:45de la déontologie
01:01:46quand on parle
01:01:47de la sécurité des femmes
01:01:48et donc je pense
01:01:49qu'effectivement
01:01:50on commence déjà
01:01:51à parler de l'héritage
01:01:52de Paris 2024
01:01:53donc si l'héritage
01:01:54doit permettre
01:01:55de maintenir
01:01:56des conditions de sécurité
01:01:57alors les policiers
01:01:58les gendarmes
01:01:59vont retourner
01:02:00évidemment dans leurs casernes
01:02:01mais les moyens
01:02:02de surveillance
01:02:03si elles permettent
01:02:04d'avoir un effet
01:02:05dissuasif
01:02:06pour permettre
01:02:07aux femmes
01:02:08d'être plus en sécurité
01:02:09j'ai envie de dire
01:02:10allons-y
01:02:11et là
01:02:12on va avoir
01:02:13une sécurité des Français
01:02:14et des touristes également
01:02:15puisqu'effectivement
01:02:16ils en profitent aussi
01:02:17de cette sécurité
01:02:18à Paris en ce moment
01:02:19on le voit
01:02:20dans ces fan zones
01:02:21qui sont bondées
01:02:22pour le moment
01:02:23tout se passe
01:02:24plutôt bien
01:02:25les touristes
01:02:26qui étaient venus
01:02:27avant les Jeux Olympiques
01:02:28avaient eu parfois
01:02:29des rencontres
01:02:30moins positives
01:02:31il y avait eu
01:02:32de nombreux faits divers
01:02:33les concernant
01:02:34cette fois-ci
01:02:35on peut enfin transmettre
01:02:36une image plutôt positive
01:02:37de la France
01:02:38et ça aussi
01:02:39c'est tant mieux
01:02:40notamment pour le tourisme
01:02:41les policiers mobilisés
01:02:42en masse
01:02:43évidemment ont un effet
01:02:44puissant
01:02:45de dissuasion
01:02:46vis-à-vis des délinquants
01:02:47il y a quand même
01:02:48des vols qui perdurent
01:02:49puisqu'on l'a dit tout à l'heure
01:02:50Alexandre Avuisson
01:02:51le nombre de vols
01:02:52a quand même augmenté
01:02:53sans violence
01:02:54à Paris
01:02:55et ils visent évidemment
01:02:56essentiellement
01:02:57les touristes
01:02:58globalement
01:02:59toute cette ferveur
01:03:00à laquelle on assiste
01:03:01évidemment est bienvenue
01:03:02elle permet non seulement
01:03:03d'oublier
01:03:04les menaces terroristes
01:03:05qu'on a évoquées
01:03:06quand même depuis des années
01:03:07notamment concernant
01:03:08la cérémonie d'ouverture
01:03:09mais comment on peut
01:03:10expliquer cette ferveur
01:03:11cette ferveur populaire
01:03:12autour des Jeux Olympiques
01:03:13avant même
01:03:14le début de la compétition
01:03:15il y avait quand même
01:03:16beaucoup de critiques
01:03:17certains parlaient
01:03:18de geo-bashing
01:03:19on n'y est pas
01:03:20là les Français
01:03:21adorent cette compétition
01:03:22et sont ravis bien sûr
01:03:23des victoires françaises
01:03:24il adore parce qu'elle a
01:03:25d'abord lieu chez nous
01:03:26et qu'on est bien content
01:03:27d'accueillir le monde entier
01:03:28et qu'on est bon
01:03:29sur le plan sportif
01:03:30et en plus évidemment
01:03:31qu'on cartonne
01:03:32depuis le début
01:03:33qu'on a des médailles
01:03:34tous les jours
01:03:35on bat des records
01:03:36tous les jours
01:03:37et puis ça permet aussi
01:03:38d'oublier
01:03:40la violence
01:03:41les guéguerres politiques
01:03:42et les résultats
01:03:43des élections
01:03:44législatives
01:03:45où l'on voit
01:03:46depuis plusieurs semaines
01:03:47la gauche et la droite
01:03:48se diviser les uns
01:03:49les autres
01:03:50entre eux d'ailleurs
01:03:51y compris au nouveau
01:03:52Front Populaire
01:03:53dans l'instabilité
01:03:54politique et institutionnelle
01:03:55que l'on connaît
01:03:56donc c'est une parenthèse
01:03:57enchantée en effet
01:03:58avec probablement
01:03:59un dur retour
01:04:00à la réalité
01:04:01à la rentrée
01:04:02on n'y est pas encore
01:04:03on n'y est pas encore
01:04:04on n'y est pas encore
01:04:05en tout cas voilà
01:04:0628 médailles pour les Français
01:04:07dont 8 en or
01:04:08donc tout se passe
01:04:09pour le mieux
01:04:10même si on le sait
01:04:11sans être négatif
01:04:12mais la deuxième semaine
01:04:13risque d'être
01:04:14un peu plus difficile
01:04:15puisqu'effectivement
01:04:16on a moins de chances
01:04:17de médailles
01:04:18notamment en athlétisme
01:04:19ce soir on aura
01:04:20un nouveau
01:04:21ce soir on aura
01:04:22un nouveau roi du monde
01:04:23qui est Teddy Riner
01:04:24on a déjà Léon Marchand
01:04:25je suis sûr
01:04:26qu'on va avoir
01:04:27Teddy Riner ce soir
01:04:28enfin il l'est déjà
01:04:29on l'espère
01:04:30nouvelle médaille d'or
01:04:31pour Teddy Riner
01:04:32et peut-être encore
01:04:33deux autres médailles
01:04:34aussi pour Léon Marchand
01:04:35qui pourraient donc
01:04:36nous faire 5 médailles d'or
01:04:37lors de cette compétition
01:04:38ça serait quand même
01:04:39assez incroyable
01:04:40on va continuer
01:04:41puisqu'on a une autre
01:04:42thématique bien sûr
01:04:43à aborder
01:04:44dans l'actualité
01:04:45ce rapport établi
01:04:46établi par
01:04:47par donc le
01:04:48ministère de la justice
01:04:49concernant
01:04:50l'affaire Amra
01:04:51qui démontre aussi
01:04:53un manque de communication
01:04:54entre les autorités
01:04:55un rapport qui a donc
01:04:56été publié
01:04:57après cette attaque
01:04:58du 14 mai dernier
01:04:59contre un fourgon
01:05:00qui a permis l'évasion
01:05:01de Mohamed Amra
01:05:02qui a tué aussi
01:05:03deux agents d'administration
01:05:04pénitentiaires
01:05:05c'était au PH
01:05:06alors que faut-il
01:05:07retenir
01:05:08de ce rapport
01:05:09on va regarder
01:05:10ce sujet de Marie-Victoire
01:05:11Dieudonné
01:05:12et puis juste après
01:05:13on sera avec
01:05:14Hervé Siego
01:05:15secrétaire général adjoint
01:05:16du syndicat national
01:05:17FO justice
01:05:18La communication
01:05:19mère de toutes
01:05:20les batailles
01:05:21et plus particulièrement
01:05:22celle qui aurait pu
01:05:23arrêter à temps
01:05:24Mohamed Amra
01:05:25considéré à tort
01:05:26comme un malfrat
01:05:27de la drogue
01:05:28sans envergure
01:05:29le garde des Sceaux
01:05:30s'était engagé
01:05:31à faire lumière
01:05:32sur l'évasion sanglante
01:05:332 mois plus tard
01:05:3470 pages
01:05:35de cloisonnement
01:05:36de toute la chaîne pénale
01:05:37Ce rapport formule
01:05:3817 recommandations
01:05:39pour répondre
01:05:40aux besoins impérieux
01:05:41d'améliorer
01:05:42le partage d'informations
01:05:43entre les services enquêteurs
01:05:44l'autorité judiciaire
01:05:45l'administration pénitentiaire
01:05:46et les services de renseignement
01:05:47Des conclusions
01:05:48qui n'étonnent pas
01:05:49cet ancien magistrat
01:05:50Certains
01:05:51parmi les juges
01:05:52et parmi le renseignement
01:05:53connaissaient
01:05:54la véritable personnalité
01:05:55de Mohamed Amra
01:05:56mais ils ne l'ont pas
01:05:57transmis
01:05:58à ceux
01:05:59qui devaient s'en occuper
01:06:00par la suite
01:06:01quand il est arrivé
01:06:02à Evreux
01:06:03Ces informations
01:06:04n'ont pas suivi
01:06:05le transferment
01:06:06C'est là
01:06:07qu'il y a
01:06:08une faille terrible
01:06:09Déjà annoncé
01:06:10en avril
01:06:11un parquet national
01:06:12anti-criminalité
01:06:13devrait donc voir le jour
01:06:14Une décision saluée
01:06:15mais une organisation
01:06:16qui reste elle
01:06:17à démontrer
01:06:18Les détenus
01:06:19particulièrement
01:06:20surveillés
01:06:21qu'ils soient gérés
01:06:22par un même parquet
01:06:23pourquoi pas
01:06:24mais en France
01:06:25il y a quand même
01:06:26beaucoup de détenus
01:06:27particulièrement surveillés
01:06:28donc il faudra savoir
01:06:29à l'heure actuelle
01:06:30si c'est le cas
01:06:31Mais créer ce nouveau parquet
01:06:32nécessite une modification
01:06:33de la loi
01:06:34Impossible à ce stade
01:06:35en l'absence
01:06:36d'un nouveau gouvernement
01:06:37Et comme promis
01:06:38nous sommes avec
01:06:39Hervé Ségault
01:06:40secrétaire général
01:06:41adjoint du syndicat national
01:06:42FO Justice
01:06:43Bonjour Hervé
01:06:44merci beaucoup
01:06:45d'être avec nous
01:06:46en direct
01:06:47sur ces news
01:06:48Ce rapport
01:06:49on l'a vu
01:06:50souligne
01:06:51l'absence
01:06:52de communication
01:06:53le manque
01:06:54de communication
01:06:55entre
01:06:56les affaires
01:06:57les syndicats
01:06:58les syndicats
01:06:59les syndicats
01:07:01les administrations pénitencières
01:07:02notamment
01:07:03Est-ce que vous êtes surpris
01:07:04par le contenu
01:07:05de ce rapport
01:07:07Alors non
01:07:08surpris pas du tout
01:07:09ce rapport
01:07:10nous l'attendions
01:07:11puisque nous l'avions sollicité
01:07:12auprès du garde des Sceaux
01:07:13dès la survenue du drame
01:07:14Surpris, non
01:07:15dans le sens
01:07:16où aucun manquement
01:07:17des personnels pénitentiaires
01:07:18n'est relevé dans ce rapport
01:07:19ce qui est relevé
01:07:20c'est des défauts de communication
01:07:21alors à plusieurs niveaux
01:07:22des défauts de communication
01:07:23en interne
01:07:24au sein même
01:07:25de l'administration pénitentiaire
01:07:26effectivement
01:07:27des défauts de communication
01:07:28entre les magistrats eux-mêmes
01:07:29mais surtout, et c'est le plus préjudiciable dans cette affaire, des défauts de communication
01:07:33entre l'autorité judiciaire et l'administration pénitentiaire. Et je dirais même surtout dans le
01:07:38sens descendant de l'autorité judiciaire vers les personnels pénitentiaires, puisque le magistrat
01:07:43instructeur disposait d'informations qu'il a recueillies pendant les écoutes, puisque je
01:07:47rappelle que la cellule d'Abra a été sonorisée pendant plus de huit mois. Donc le magistrat
01:07:51instructeur avait à sa disposition énormément d'informations sur ce détenu, qu'il ne nous a
01:07:55pas communiquées. Des informations qui, à mon sens, étaient cruciales et que nous aurions dû
01:08:00connaître, notamment sur le fait qu'il poursuivait ses activités criminelles depuis sa cellule,
01:08:03sur le fait qu'il tentait de négocier pour acheter des armes automatiques, des armes capables de
01:08:10tirer en rafale, c'est très précisément mentionné dans le rapport, et c'est exactement ce type d'arme
01:08:15qui a tué nos deux collègues le jour du drame d'Akarm. Est-ce que vous aviez mis des recommandations
01:08:20lors de vos échanges avec le ministère de la Justice ? Alors oui, ce qu'on croyait au départ,
01:08:26c'était ça, c'est suite aux révélations de la presse, surtout quand on a su qu'effectivement
01:08:29la cellule avait été sonorisée, parce que nous l'ignorions. Quand je dis nous, ce n'est pas nous,
01:08:33personne n'est pénitentiaire sur le terrain, c'est notre service de renseignement interne,
01:08:37le SNRP, n'était pas du tout informé de ces éléments. Et je pense que si on avait eu ces
01:08:42éléments, on aurait réévalué le profil d'Abra et peut-être qu'on aurait pu obtenir une escorte
01:08:46avec des renforts de police et peut-être on aurait pu éviter ce drame. Après cette attaque du fourgon,
01:08:52vous étiez réuni au ministère de la Justice, de nombreux syndicats de l'administration pénitentiaire,
01:08:57qu'en est-il aujourd'hui ? On vous avait fait pas mal de promesses, est-ce qu'elles ont été tenues ?
01:09:01Alors c'est bon, effectivement, dès le lendemain du drame, les personnels pénitentiaires se sont
01:09:07mobilisés devant tous les établissements, nous avons bloqué l'institution pendant plusieurs
01:09:10jours. Il en a découlé la signature d'un protocole d'accord avec le garde des Sceaux,
01:09:14protocole d'accord qui se met en place tout doucement. Certaines mesures se sont déjà
01:09:18concrétisées, d'autres sont toujours en cours de travail, on y travaille quasiment quotidiennement
01:09:23avec l'administration pénitentiaire et avec le cabinet du garde des Sceaux. Les choses avancent
01:09:28de manière assez concrète, on est plutôt confiants sur l'avenir, en tout cas nous, à force d'ouvrir
01:09:32justice, on veillera à ce que tous les engagements soient mis en oeuvre. Et il y en a un qui nous
01:09:37tient particulièrement à cœur, c'est celui sur l'organisation des visioconférences. Parce que
01:09:41dans ce dossier, c'est mentionné dans le rapport d'ailleurs, on note qu'Amra avait refusé de
01:09:46comparaître en visioconférence sur l'audience pour laquelle il avait été exprès. S'il avait
01:09:50comparu en visio, bien évidemment le drame ne se serait pas produit. Donc la question se pose,
01:09:54ne faut-il pas modifier la législation pour que de telles comparaisons soient imposées aux détenus
01:10:00en visioconférence ? Il faudrait également que les magistrats jouent le jeu aussi et acceptent,
01:10:05parce que parfois la réglementation permet de ne pas être détenu, mais c'est le magistrat qui fait
01:10:10le choix de vouloir le recevoir dans son pays. Sur de tels profils aussi dangereux, nous sommes
01:10:15persuadés qu'il faut développer la visioconférence et non les extractions quand le détenu, encore une
01:10:19fois, présente un profil particulièrement inquiétant avec un risque potentiel d'évasion
01:10:24et surtout d'appui extérieur. Oui, puis en cas d'extraction judiciaire, évitez aussi que les
01:10:27véhicules soient siglés. C'était l'une des requêtes aussi de nombreux syndicats de l'administration
01:10:32pénitentiaire. Effectivement, ça fait partie du protocole d'accord et ça c'est une des mesures
01:10:36qui est déjà en cours de déploiement. On a déjà commencé à dessigler certains véhicules. Ça,
01:10:41ça a avancé. Ce sont des mesures assez concrètes, assez rapides et faciles à mettre en œuvre. Et
01:10:46là-dessus, effectivement, on a déjà avancé. Merci beaucoup Hervé Ségault d'avoir été avec
01:10:50nous en direct sur CNews. On va continuer bien sûr à parler de ce rapport qui souligne des failles
01:10:58de communication entre différentes autorités, entre l'administration pénitentiaire, entre les
01:11:03magistrats, entre les enquêteurs. Je voudrais rebondir sur ce que nous disait Hervé, d'ailleurs,
01:11:08sur les visioconférences. Est-ce qu'elle est là, finalement, la clé ? Évitez de faire en sorte que
01:11:12ces détenus soient amenés à sortir pour éviter aussi leur évasion. Michel Taubes. Donc, ce
01:11:18représentant syndical disait qu'Amra avait refusé des visioconférences et que certains magistrats
01:11:25aussi refusaient. Voilà. Et ça, je trouve vraiment que, comment dire, on parle toujours de l'état de
01:11:29droit. Et l'état de droit, c'est évidemment utile, ça garantit nos libertés individuelles et
01:11:34collectives. Mais trop d'état de droit crée aussi des conditions d'insécurité et de difficulté. Est-ce
01:11:39qu'il est normal qu'un détenu refuse, puisse refuser seul, par exemple, une visioconférence
01:11:44plutôt que de se déplacer ? Franchement, là, ça mérite de poser la question. Je pense que c'est comme sur
01:11:49les comparaisons immédiates en matière pénale. Il y a des cas dans lesquels le prévenu peut refuser
01:11:54une comparaison immédiate. Est-ce normal ? Je pense que ce n'est pas forcément normal. Donc,
01:11:59effectivement, il y a des distanciements. Après, encore une fois, l'absence de coordination entre
01:12:06les acteurs qui entourent une personne, que ce soit un détenu au ministère de la Justice, que
01:12:11ce soit une personne qui est malade par rapport aux professionnels de santé... Mais là, la
01:12:16dangerosité de Mohamed Amra a été sous-estimée, clairement. Évidemment, mais le manque... Ce que
01:12:22je veux dire, c'est que le manque de communication entre les acteurs publics de services différents ou
01:12:27d'administrations différentes, c'est malheureusement une grande spécialité française. Parce que dans
01:12:33l'administration, il y a vraiment un manque de coordination, de méfiance entre les services.
01:12:38Il y a eu des progrès faits dans certains secteurs et dans d'autres, encore une fois, il y a une
01:12:42tradition française de mauvaise coordination et ça peut malheureusement parfois entraîner des drames,
01:12:47voire des tragédies, comme on l'a vu là. Jacques Morel, il y a eu 17 recommandations dans ce rapport.
01:12:52Comment éviter qu'on se retrouve finalement avec une nouvelle évasion comme celle de Mohamed Amra,
01:12:56qui a coûté la vie à deux agents pénitentiaires, Arnaud Garcia et Fabrice Muelleau ?
01:13:00Une fois de plus en France, il faut attendre un drame pour prendre des mesures. Parce que, si vous
01:13:05voulez, dans les recommandations qui sont faites, il y en a un certain nombre qui avaient déjà été
01:13:11demandées par les personnels pénitentiaires ou même des mesures de bon sens. On peut se poser la
01:13:18question, quelqu'un qui est impliqué dans deux dossiers criminels dans la région de Marseille,
01:13:24qui est détenu là-bas, est-ce que c'est bien utile de lui faire changer de maison d'arrêt pour le
01:13:31faire comparaître devant un tribunal du côté de Dreux ou d'Evreux pour des faits banals pour un
01:13:39malfaiteur ? Est-ce qu'il n'y avait pas urgence à attendre, si vous voulez, la dangerosité de ce
01:13:46malfaiteur nécessitait qu'il reste où il était dans la région marseillaise où il est bien connu
01:13:51par les policiers et les magistrats ? Oui, sans qu'on transmette les informations nécessaires puisque,
01:13:55effectivement, ce rapport souligne des failles de communication, clairement. Voilà, alors après, il
01:14:00y a quand même une circulation des informations qui doit être assez facile à établir puisque la
01:14:05pénitentiaire et les magistrats ont le même patron. Donc, s'il y a une volonté du garde des Sceaux
01:14:11d'obliger les magistrats à fournir à l'administration pénitentiaire, alors il faudra voir sous quelle
01:14:18forme des informations qui sont recueillies dans le cadre d'une sonorisation, dans une commission
01:14:25rogatoire. C'est très encadré, il faut éviter les vices de procédure. Mais je pense qu'il y a quand
01:14:30même des éléments sur la dangerosité de quelqu'un qui, obligatoirement, doivent être transmis...
01:14:36Centralisés ? Voilà, centralisés et transmis en bout de ligne vers ceux qui vont avoir à l'extraire
01:14:42parce qu'ils risquent leur vie, si vous voulez, en n'ayant pas pris les bonnes dispositions puisqu'ils
01:14:48n'avaient pas les bonnes informations. On parle de la création d'un procureur national spécialisé
01:14:53dans la lutte contre la criminalité organisée pour centraliser, effectivement, toutes ces
01:14:57informations. Alice Cordier ? Oui, créer encore un énième statut, pourquoi pas. Mais en fait, déjà,
01:15:02il y a un manquement tout simplement de la part des magistrats. C'est-à-dire que là, ils étaient au
01:15:05courant quand même d'un certain nombre de choses qu'ils n'ont pas considéré nécessaires de prévenir
01:15:09au sein du centre pénitentiaire. Ils étaient au courant que le gang de monsieur Hamra cherchait
01:15:15des armes à ce moment-là. Ils étaient au courant que monsieur Hamra était le leader d'un gang donc
01:15:19avec des moyens humains et matériels. Ça, ils ne l'ont pas dit au centre pénitentiaire. Et il y avait
01:15:24déjà un projet d'évasion. Alors, c'était un peu ridicule puisqu'il avait essayé de limer ses barreaux,
01:15:28mais on sentait bien que c'était un homme qui n'avait pas vocation, pour lui en tout cas, à rester
01:15:32ici. Et ça, ça n'a pas été transmis. Et c'est là aussi où il y a eu un énorme manquement et qu'on se
01:15:38dit, ben oui, enfin, créer un énième parquet ou quoi. Oui, d'accord, mais en fait, il faudrait déjà
01:15:41qu'il y ait une fluidité tout court. Je veux dire, à quel moment ils se sont dit, enfin, je ne suis pas
01:15:46magistrate, mais il me semble quand même que pour le centre pénitentiaire, à savoir qu'il faut
01:15:50transporter un prisonnier d'un point A à un point B, il faudrait prévenir qu'il y a quand même un
01:15:54risque à ce moment-là et le faire passer peut-être sous un statut de détenu particulièrement signalé,
01:15:58alors que là, il n'était que niveau 3. S'il avait été sous le statut de DPS, il y aurait eu une équipe
01:16:03renforcée avec des armes de guerre et très certainement que ce drame n'aurait pas eu lieu.
01:16:07Et si vous voulez, moi, ce qui m'énerve un petit peu, c'est aussi cette systématisation. C'est-à-dire
01:16:10que même nous, au sein de l'association, on remarque des manquements de la part de la magistrature
01:16:14parce qu'on a des femmes qui sont victimes d'agressions, parfois très violentes, et en fait,
01:16:19leurs auteurs sont des récidivistes qui sont en pleine nature, qui sont parfois sous OQTF, qui
01:16:23sont déjà, ça a été le cas il y a quelques jours à Nice, qui ont déjà été fait l'objet de cinq
01:16:28condamnations, et pourtant les types sont encore dehors et de condamnations et de plaintes régulières
01:16:33et récentes, et pourtant les types sont dehors, donc c'est à moindre niveau, c'est un petit peu différent,
01:16:36mais en fait, là encore, on se dit, là aussi, il y a des manquements et il y a une sorte de banalisation...
01:16:41Et leur stabilité politique actuelle ne va pas aider à prendre, évidemment, à prendre des décisions.
01:16:45Une banalisation de la délinquance et de la criminalité, moi, c'est ça que je remarque.
01:16:49Fanta, petite réaction là-dessus, puis on passera à notre sujet suivant, la baisse de la natalité ?
01:16:54Oui, écoutez, je pense que la communication, comme vous l'indiquiez avant de lancer le reportage
01:17:00chez la maire des Batailles, donc là, on se retrouve en plein dedans, comme dans les grands groupes parfois,
01:17:05où on a une question à gérer, où on se rend compte que c'est ce qui a manqué.
01:17:09Donc, il y a un enjeu aussi autour du partage des bases de données,
01:17:13parce que c'est vrai que nous, on répond aux règlements, au RGPD, et c'est vrai qu'entre ministères,
01:17:19entre différentes... les forces de police et d'autres acteurs, c'est souvent quelque chose qui revient,
01:17:25parce qu'on ne peut pas partager les fichiers comme ça.
01:17:28Donc, sans nul doute, un travail entamé, le garde des Sceaux a été très clair sur les recommandations
01:17:33et sur la manière dont il allait falloir les mettre en place.
01:17:36Le syndicat dit qu'il y a déjà un déploiement d'un certain nombre de mesures.
01:17:39Il y a un protocole d'accord, oui.
01:17:40Exactement. Donc, effectivement, c'est dommage d'en être arrivé là, parce que deux hommes ont perdu la vie.
01:17:46Puis surtout, ce monsieur est toujours en circulation sur notre éditoire, est toujours recherché.
01:17:52Donc, c'est bien qu'on diffuse aussi sa photo.
01:17:54Donc, le travail est en cours.
01:17:57Je suis navrée pour ces familles qui ont perdu deux personnes, parce que ça, il faut quand même le rappeler encore.
01:18:02Il faut éviter que ça se répète, bien sûr.
01:18:03Il faut éviter que ça se reproduise.
01:18:05Et donc, c'est le garde des Sceaux qui a demandé ce rapport.
01:18:07Le rapport est là, effectivement.
01:18:09Il va falloir attendre la stabilité gouvernementale pour pouvoir mettre en place un certain nombre de mesures.
01:18:14Allez, on va passer à la baisse de la natalité.
01:18:17C'est une réalité depuis plusieurs années.
01:18:19Maintenant, les Français font de moins en moins d'enfants.
01:18:22Et les derniers chiffres de l'INSEE le confirment.
01:18:25Alors, comment l'expliquer ?
01:18:25On va regarder le sujet de Pierre Emco et Félix Pérolaz.
01:18:29Et puis, je vous poserai la question par la suite, les amis.
01:18:32L'appel d'Emmanuel Macron à un réarmement démographique n'a pas été entendu.
01:18:38Au premier semestre de 2024, un peu plus de 326 000 bébés ont vu le jour, soit 2,4 % de moins par rapport à l'année précédente.
01:18:46En 2023, le nombre de naissances était déjà passé sous le seuil des 700 000.
01:18:51Une première depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
01:18:55Une baisse qui peut s'expliquer par plusieurs facteurs qui inquiètent les Français.
01:18:59Je pense que pour nous, il y a la condition climatique déjà qui se pose.
01:19:02Mais ce ne serait pas complètement un frein à ce nombre d'enfants.
01:19:05Après, peut-être en avoir pas en grand nombre pour justement pas avoir un impact trop fort sur le climat actuellement.
01:19:14Je ne cache pas que c'est aussi quelque chose qui me préoccupe un peu au vu du contexte actuel,
01:19:20comment évoluent les choses, que ce soit économiquement ou géopolitiquement.
01:19:25Mais pour certains, l'envie de fonder une grande famille demeure.
01:19:28J'aurais envie de reproduire ce que j'ai eu, j'ai une grande famille.
01:19:31Et moi, autour de moi, je vois aussi des gens qui ont envie d'avoir une grande famille.
01:19:37Emmanuel Macron souhaitait également un grand plan pour lutter contre l'infertilité.
01:19:41Mais ses projets de réforme ont été mis à l'arrêt par la dissolution de l'Assemblée nationale.
01:19:48Et pour évoquer cette baisse de la natalité, on est en direct avec Raymond Debord, sociologue.
01:19:53Bonjour Raymond, merci beaucoup d'être avec nous.
01:19:56Comment expliquer cette baisse de la natalité en France, moins de 700 000 naissances l'année dernière ?
01:20:03Je ne dirais pas, contrairement à l'introduction du petit reportage,
01:20:07que c'est que l'appel d'Emmanuel Macron n'a pas été entendu.
01:20:09Le problème, c'est qu'il avait annoncé des mesures qui, pour les raisons que chacun comprend,
01:20:14n'ont pas pu être mises en œuvre, même si on peut penser qu'elles n'auraient pas été forcément suffisantes.
01:20:20Alors les raisons, elles sont connues.
01:20:22Il y a des sondages d'opinion qui sont faits avec toujours les mêmes questions de 10 ans en 10 ans,
01:20:27en particulier par l'UNAF, l'Union nationale des associations familiales.
01:20:32Le premier sujet, effectivement, c'est l'inquiétude face à l'évolution du monde.
01:20:39Pas forcément sous l'angle climatique, comme ça a été dit, et qui me paraît d'ailleurs assez faux dans le raisonnement,
01:20:46mais plutôt en termes socio-économiques, voire géopolitiques.
01:20:52Ce qui est pointé également, c'est le coût de l'enfance,
01:20:55c'est-à-dire le rapport entre la situation économique des gens
01:20:57et puis leur capacité à pouvoir se projeter dans un projet familial.
01:21:02Et puis ensuite, des impacts indirects de questions socio-économiques,
01:21:08comme par exemple le fait que les jeunes quittent de plus en plus tardivement le domicile de leurs parents,
01:21:13ce qui ne leur permet pas de fonder des familles.
01:21:18Juste en un mot, pour répondre à la question très précise,
01:21:22qu'est-ce qui, selon vous, ferait que vous pourriez envisager plus facilement un projet familial ?
01:21:28Ce qui vient en premier lieu, c'est l'aménagement des conditions de travail,
01:21:33en termes d'horaire, de capacité à s'occuper des enfants, etc.
01:21:37La deuxième, c'est le congé familial, plus long et mieux rémunéré.
01:21:41Ce qui revient au débat qui avait été posé par Emmanuel Macron avec son idée de congé de naissance.
01:21:47Et enfin, la possibilité d'avoir des services de garde, des services d'accueil pour la petite enfance.
01:21:54On a parlé d'un service public national de la petite enfance.
01:22:00Or, ça, c'est en très très grande difficulté,
01:22:02et avec des problèmes de financement et aussi des problèmes de recrutement des personnels.
01:22:08Si je comprends bien votre propos, Raymond Debord,
01:22:12l'idée, c'est de pouvoir aider ces familles financièrement.
01:22:15Clairement, que ce soit pour trouver une garde d'enfance,
01:22:18ce qui n'est pas toujours évident aussi, et c'est assez cher de pouvoir s'offrir une garde d'enfant,
01:22:26que ce soit une crèche ou même une assistante maternelle.
01:22:29Aider financièrement aussi d'une manière plus globale,
01:22:33puisque, on le sait, les coûts liés à l'enfance sont très très chers.
01:22:36Que ce soit la nourriture, les repas, les couches, etc.
01:22:41C'est là, finalement, le nerf de la guerre. C'est une question financière.
01:22:45C'est le nerf de la guerre, après la question de savoir
01:22:48dans quelle mesure est-ce que le pays prend en compte la gravité de la situation.
01:22:52Dans ce sens-là, même si les propositions étaient minces,
01:22:56le discours d'Emmanuel Macron avait un aspect positif parce qu'il prenait en compte la question.
01:23:01La France a déjà connu des problèmes graves de natalité.
01:23:04Là, on est revenu, si vous voulez, on est revenu au niveau de 1993.
01:23:08Donc, ce n'est pas non plus la fin du monde, puisque entre 2000 et 2014,
01:23:15le nombre d'enfants avait recommencé à croître.
01:23:18Vous voyez, ce qui fait qu'à partir de 2006, les générations étaient à nouveau renouvelées.
01:23:23Ensuite, il y a eu, sous la première mandature de François Hollande,
01:23:28des atteintes aux dispositifs de protection, d'aide aux familles,
01:23:34qui font que ça a recommencé à descendre.
01:23:37Mais si on s'en donne les moyens, on peut réussir et on peut espérer sauver la situation,
01:23:45au moins concernant la France, puisque le problème auquel on est confronté
01:23:48n'est pas un problème franco-français, c'est un problème mondial
01:23:51dans lequel nous sommes parmi ceux qui s'en sortent le moins mal à ce jour.
01:23:57Merci beaucoup, Raymond, d'abord d'avoir été avec nous en direct sur ces news.
01:24:01On va continuer, bien sûr, à évoquer cette baisse de la natalité.
01:24:04Et surtout, je vais vous poser cette question,
01:24:06comment faire en sorte qu'elle reporte à la hausse, cette natalité à Escordier ?
01:24:10Déjà, il faut savoir que, pour M. Macron, c'était important de...
01:24:17C'est Emmanuel, son prénom.
01:24:18Emmanuel Macron, non mais on n'est pas un type encore, un jour peut-être.
01:24:22Non mais c'était important pour lui aussi de parler de réarmement démographique
01:24:26parce que moins d'enfants, c'est moins de retraites.
01:24:30Et pourtant, on a fait passer une loi sur la retraite récemment,
01:24:33donc je comprends qu'il soit aussi dans cette logique-là.
01:24:35Néanmoins, pour parler plus sérieusement,
01:24:37déjà, la baisse de démographie ne concerne absolument pas que la France,
01:24:40elle concerne le monde entier.
01:24:41Tous les pays du monde, aujourd'hui, connaissent une baisse démographique.
01:24:44Pour des questions assez simples, d'abord parce que tous les pays s'enrichissent.
01:24:47Même les pays en voie de développement sont plus riches qu'ils ne l'étaient il y a quelques années.
01:24:52Et quand, avant, on faisait des enfants, c'était parce qu'on avait besoin d'une main d'œuvre
01:24:57et que plus on faisait d'enfants, plus la famille serait potentiellement plus riche.
01:25:00Aujourd'hui, on n'a plus ces problématiques-là.
01:25:01On les a, en tout cas, en Europe, de moins en moins.
01:25:05La deuxième chose par rapport à ça, c'est que pourquoi, aujourd'hui, les gens font moins d'enfants ?
01:25:10Je ne pense pas, en effet, que ce soit pour des raisons idéologiques
01:25:12parce qu'en Afrique, par exemple, on est moins sensibles, je pense, à la question climatique.
01:25:16On fait aussi quand même moins d'enfants.
01:25:17On en fait plus qu'en Europe, mais on en fait moins quand même.
01:25:19Moi, je pense qu'il y a vraiment la question aussi, comme vous le disiez,
01:25:22la question économique, mais aussi la question du logement.
01:25:24En Ile-de-France, par exemple, le logement social, le temps d'attente, il est d'une dizaine d'années.
01:25:28Alors, évidemment que pour des foyers, notamment des jeunes couples qui se lancent,
01:25:31on se dit comment on va réussir à avoir une famille si on ne peut même pas la loger,
01:25:35si nous-mêmes avons du mal à nous loger.
01:25:36Il y a cette question-là qui rentre évidemment en compte.
01:25:38Il y a la question financière, évidemment.
01:25:40Il y a la question de la carrière.
01:25:42Les femmes aussi travaillent plus qu'avant, ont plus envie d'une carrière longue
01:25:46et du coup, n'ont pas forcément la possibilité financière
01:25:49de pouvoir aussi placer leurs enfants et d'en avoir donc plus dans des crèches,
01:25:53qui sont extrêmement chères et auxquelles il faut s'y prendre parfois très à l'orience
01:25:56avant même la naissance de votre enfant.
01:25:58Merci beaucoup, Alex Cordier.
01:25:59On va continuer cette émission puisqu'on a juste marqué une courte page de publicité.
01:26:04On revient juste après la pause.
01:26:06On évoquera bien sûr la situation au Proche-Orient et cette question bien sûr des otages.
01:26:10Est-ce que leur vie est menacée désormais plus que jamais
01:26:12après les opérations militaires menées par l'armée israélienne ?
01:26:16À tout de suite.
01:26:17Il est 16h, 180 minutes été, ça continue.
01:26:25Merci beaucoup d'être avec nous et soyez les bienvenus si vous venez de nous rejoindre.
01:26:28Jacques Morel est toujours avec nous, il n'est pas parti.
01:26:31Alex Cordier également, Amaury Brelet aussi et puis nous a rejoint Gérard Vespière.
01:26:36Bonjour Gérard.
01:26:37Bonjour à vous.
01:26:38Alors, avant de présenter votre livre, si vous me le permettez,
01:26:41c'est l'heure du journal, Isabelle Piboulot.
01:26:43Vous êtes chez vous, je crois.
01:26:44Vous êtes aussi chez vous, Gérard.
01:26:47C'est le journal avec Isabelle Piboulot et on va commencer avec cette information.
01:26:50Le ministère d'Intérieur qui appelle à une grande vigilance
01:26:53et à renforcer la sécurité de la communauté juive de France.
01:26:56En particulier au moment des offices religieux.
01:26:59Cela fait suite aux tensions au Proche-Orient.
01:27:01Le ramas ayant décrété ce vendredi comme étant une journée de colère.
01:27:06Le risque d'un passage à l'acte sur notre sol est réel,
01:27:08informe Gérald Darmanin dans un télégramme adressé au préfet.
01:27:12De nombreux ressortissants israéliens étant présents à l'occasion des JO.
01:27:16Et puis, bien sûr, des JO qui se sont déroulées jusqu'à maintenant,
01:27:20sans encombre.
01:27:21C'est une bonne nouvelle.
01:27:22Oui, on espère que ça le restera.
01:27:24200 interpellations ont eu lieu en Ile-de-France.
01:27:27Mais les jeux sont pour leur une réussite en termes de sécurité.
01:27:30Gérald Darmanin souligne l'hyperprésence des forces de l'ordre.
01:27:3435 000 policiers et gendarmes, entre autres,
01:27:36sont mobilisés en moyenne par jour.
01:27:38Le ministre de l'Intérieur démissionnaire s'est exprimé ce matin
01:27:41depuis un commissariat de Saint-Denis.
01:27:44L'hyperprésence de la police et de la gendarmerie est extrêmement dissuasive.
01:27:47Nous sommes aujourd'hui à une semaine de bilan des JO,
01:27:50avec, je crois, une réussite très importante
01:27:53en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme.
01:27:56Nous sommes très concentrés.
01:27:58Et nous n'oublions pas non plus qu'après les JO et les JO Paralympiques,
01:28:02qui vont aussi concentrer la venue du monde fin août, début septembre,
01:28:05ici en Seine-Saint-Denis et à Paris, avec 3 millions de touristes.
01:28:09L'équivalent d'un Stade de France-Place de la Concorde,
01:28:11ce sera la cérémonie d'ouverture.
01:28:13Et jusqu'à mi-septembre, énormément d'événements
01:28:15qui vont attirer l'attention du monde.
01:28:17Et donc, ce risque terroriste, il existe partout, d'ailleurs,
01:28:20sur le territoire national, indépendamment des Jeux olympiques,
01:28:23mais particulièrement pendant ce moment.
01:28:25Et donc, oui, les soubresauts du monde,
01:28:27il faut que nous sommes encore plus attentifs
01:28:29depuis quelques jours et quelques heures.
01:28:32Et puis, c'était l'un des casse-têtes de ces JO.
01:28:35La circulation à Paris est simplifiée pour les taxis et les chauffeurs VTC.
01:28:39Oui, ils ont désormais accès aux zones rouges pour les JO.
01:28:42Le ministre des Transports l'a annoncé hier.
01:28:45Depuis le début des Jeux, ces restrictions de circulation
01:28:47ont causé des pertes importantes pour les chauffeurs.
01:28:51Explication de Noemi Hardy.
01:28:55Il y a quelque chose qui ne va pas aujourd'hui.
01:28:57Exceptionnellement, les barrières s'ouvrent.
01:29:00Je suis étonnée.
01:29:01Je suis étonnée que ça s'ouvre sans rien demander.
01:29:05Habituellement, pour les taxis, c'est demi-tour.
01:29:08Mais depuis jeudi après-midi, la réglementation a changé.
01:29:11Avec le préfet de police Laurent Nouniès,
01:29:13nous avons pris la décision de faciliter la pose et la dépose des spectateurs.
01:29:17Les véhicules, taxis et VTC peuvent désormais accéder
01:29:20aux périmètres rouges des JO de Paris sans restriction.
01:29:24Une modification qui intervient à la suite d'un communiqué des syndicats de taxis.
01:29:29Les spectateurs venus pour les Jeux ne compensent pas l'impact
01:29:31des mesures de restriction de circulation,
01:29:33de fermeture de lieux et de dissuasion de la clientèle habituelle.
01:29:37L'AMIA s'était rendue disponible pendant les Jeux.
01:29:40Pour elle, c'est la désillusion.
01:29:42Ce mois-ci, on a subi une perte du 40 à voir 50% de moins.
01:29:47On n'arrive même pas à faire nos charges.
01:29:49Les syndicats de taxis demandent au ministère des Transports
01:29:52une compensation financière pour couvrir la période de privatisation
01:29:56des sites d'événements ou de l'espace public,
01:29:59c'est-à-dire de mars à fin octobre.
01:30:03Et puis mercredi, le parquet de Paris a ouvert une enquête
01:30:06pour cyberharcèlement envers Thomas Joly.
01:30:09Le directeur artistique de la cérémonie des JO a porté plainte.
01:30:14Une vague de haine déferle sur les réseaux sociaux
01:30:16après une polémique autour d'un de ses tableaux
01:30:19qui détourne la scène avec des drag queens.
01:30:21Des menaces et un harcèlement ont condamné fermement
01:30:23par le comité d'organisation des Jeux.
01:30:25Et puis une mauvaise communication pointée du doigt dans la ferme Mohamed Hamra.
01:30:30L'individu est dans la nature depuis le 14 mai dernier
01:30:33et sa dangerosité aurait été mal évaluée.
01:30:36Un rapport de l'inspection générale de la justice souligne des failles
01:30:40dans le partage d'informations entre les enquêteurs,
01:30:43l'administration pénitentiaire et les services de renseignement.
01:30:46Écoutez la réaction de Georges Fenech, ancien magistrat.
01:30:50On n'a pas mesuré la dangerosité de Mohamed Hamra
01:30:54qu'on considérait comme un délinquant ordinaire
01:30:56et qui aurait dû être classé comme délinquant
01:30:58particulièrement signalé car il continuait et on le savait
01:31:02par les écoutes téléphoniques qui avaient été mises à la prison de la santé
01:31:06qu'il continuait à gérer son trafic de stupéfiants
01:31:08et commettre d'autres infractions voyez-vous.
01:31:11Et donc malheureusement toutes ces informations
01:31:13dont disposait la prison de Marseille n'ont pas été transmises
01:31:17à la prison d'Evreux quand il a été transféré.
01:31:20Et on voit bien que ce manque de communication a abouti à ce drame
01:31:24puisqu'il y a quand même deux agents pénitentiaires qui sont morts.
01:31:28Dans l'actualité internationale maintenant,
01:31:30des centaines de personnes se sont réunies dans une mosquée au Qatar
01:31:32pour prier et pleurer Ismail Haniyeh.
01:31:35Drapeau palestinien en main ou traditionnel kéfié.
01:31:39Le chef du Hamas tué mercredi à Téhéran
01:31:41doit être enterré dans un cimetière au nord de Doha.
01:31:45Je vous le disais en début de journal,
01:31:46le Hamas a appelé à une journée de colère
01:31:49alors que l'Iran et ses alliés songent à leur riposte contre Israël.
01:31:53Et puis enfin, trois des 16 détenus libérés par la Russie
01:31:56ont été accueillis et ont atterri hier soir aux Etats-Unis.
01:32:00Ils ont été reçus sur le tarmac par Joe Biden et Kamala Harris
01:32:04sur la base militaire d'Andrews.
01:32:05Un échange historique de prisonniers entre Moscou et les Occidentaux
01:32:09qui reste marqué par l'absence d'Alexei Navalny,
01:32:11mort en février en détention.
01:32:13Les précisions d'Alice Sommerer.
01:32:16Il aura fallu cinq ans d'apres négociations
01:32:18pour parvenir à cet échange historique.
01:32:21Aux Etats-Unis, trois des 26 prisonniers libérés
01:32:23ont été accueillis par leur famille.
01:32:25Un échange qui n'a été rendu possible
01:32:27que par la cohésion des alliés européens de Washington.
01:32:30C'est un soulagement incroyable
01:32:32pour tous les membres de la famille réunis ici.
01:32:34C'est un soulagement pour les amis et les collègues de tout le pays
01:32:37qui priaient pour ce jour depuis longtemps.
01:32:39L'accord qui a rendu cela possible
01:32:41est une prouesse de diplomatie et d'amitié.
01:32:44De nombreux pays ont contribué à cet accord.
01:32:46Ils ont participé aux négociations difficiles et complexes à ma demande.
01:32:51Pour assurer le retour de ces prisonniers américains,
01:32:53il a fallu rendre à la Russie
01:32:55certains de ces ressortissants prisonniers en Europe.
01:32:57Notamment l'agent présumé du FSB, Vadimir Krasnikov,
01:33:00détenu en Allemagne.
01:33:01Il avait été arrêté après l'assassinat d'un séparatiste tchétchène.
01:33:04Pour le chancelier Olaf Scholz,
01:33:06cette décision a été difficile, mais elle a sauvé des vies.
01:33:09J'ai pu m'entretenir longuement avec ceux
01:33:13qui ont été libérés de leur captivité en Russie.
01:33:15C'était très émouvant.
01:33:16Beaucoup d'entre eux ne s'attendaient pas
01:33:18à ce que cela se passe maintenant.
01:33:20Et ils sont encore pleins d'émotions
01:33:21quant au fait de se retrouver finalement en liberté.
01:33:24Beaucoup ont craint pour leur santé et aussi pour leur vie.
01:33:26Il faut que ce soit dit.
01:33:28C'est pourquoi il est important que nous leur offrions
01:33:30cette protection ici.
01:33:33Un échange de prisonniers historiques,
01:33:34mais pris avec mesure par Kamala Harris,
01:33:36qui a rappelé que les combats n'étaient pas terminés
01:33:39et que d'autres Américains restent détenus à travers le monde.
01:33:43Merci beaucoup Isabelle Piboulot pour ce journal.
01:33:45On vous retrouve à 16h30.
01:33:47Et puis, chose promise, chose due, Gérard,
01:33:49puisque c'est vers la prochaine révolution iranienne.
01:33:51C'est votre livre avec Nader Nouri aux éditions Les Impliqués.
01:33:55Voilà donc, livre que je vous conseille grandement.
01:33:58Et d'ailleurs, sans transition, bien sûr,
01:34:01on va évoquer la situation au Proche et au Moyen-Orient.
01:34:03Puisqu'on le sait, la situation se tend,
01:34:06notamment après les opérations menées par l'armée israélienne
01:34:09et la mort du chef du Hamas, Ismail Haniyeh.
01:34:12Cela fait également 300 jours désormais
01:34:14que les otages sont retenus dans la bande de Gaza.
01:34:17De nombreuses familles sont profondément inquiètes
01:34:20après les assassinats de ces hauts dirigeants du Hamas
01:34:23et aussi d'un commandant du Hezbollah au Liban.
01:34:26Des proches qui ont organisé ces dernières heures
01:34:28des manifestations en Israël.
01:34:30On regarde le sujet d'Audrey Bertheau
01:34:31et puis on en reparle juste après.
01:34:33300 jours après, la même douleur pour les familles
01:34:36et les proches des otages,
01:34:38toujours entre les mains du Hamas depuis le 7 octobre.
01:34:41Des milliers de personnes se sont réunies ce jeudi.
01:34:44Des familles d'otages ont bloqué une autoroute à Tel Aviv
01:34:47avec le numéro 300 peint en jaune sur la route.
01:34:51D'autres ont peint le même numéro en rouge sur un pont.
01:34:55Un chiffre qu'ils ne pensaient jamais inscrire.
01:35:00C'est terrible, on ne s'attendait pas à ce qu'autant de temps s'écoule.
01:35:03On attend du gouvernement israélien qu'il fasse tout ce qu'il peut,
01:35:05de conclure l'accord, de le régler,
01:35:07de simplement s'assurer qu'ils rentrent chez eux
01:35:09comme il se doit, le plus tôt possible.
01:35:12Une table a également été dressée pour les 115 otages
01:35:15toujours détenus dans la bande de Gaza,
01:35:17devant le musée de la ville.
01:35:19Une place connue sous le nom de place des otages
01:35:22depuis le 7 octobre.
01:35:28Nous avons eu le centième jour, le deux centième jour,
01:35:31le deux cent cinquantième jour, le trois centième jour.
01:35:34J'espère que nous ne ferons plus de décompte
01:35:36et que nous finirons autour de 310, pas plus.
01:35:39Et que les enfants et tous les otages reviendront rapidement.
01:35:44Les récentes opérations israéliennes
01:35:46ont marqué un nouveau coup d'arrêt dans les négociations
01:35:48pour un cessez-le-feu.
01:35:50Les familles craignent pour la sécurité des otages.
01:35:54Voilà, des Israéliens entre la crainte, bien sûr,
01:35:57de riposte de la part de l'Iran, du Hamas, du Hezbollah,
01:36:01et qui sont aussi partagés, bien sûr,
01:36:03entre l'inquiétude pour leurs proches
01:36:05et un certain soulagement aussi, il faut le dire,
01:36:07de voir les cerveaux des attaques du 7 octobre
01:36:10neutralisés désormais.
01:36:12Est-ce qu'on est dans une impasse aujourd'hui ?
01:36:15Et je veux évoquer la question des négociations,
01:36:18notamment négociations pour la libération des otages
01:36:21après ces différentes opérations israéliennes.
01:36:23Gérard Vespière.
01:36:24On est dans un moment très difficile,
01:36:26puisque je pense qu'à la fois politiquement
01:36:29et psychologiquement, il va être très difficile
01:36:32pour les Palestiniens, pour le Hamas,
01:36:34de poursuivre ou de réouvrir des négociations
01:36:37après l'élimination de leur leader.
01:36:41Donc c'est une décision qui a été certainement
01:36:44très minutieusement pesée,
01:36:46de le faire maintenant,
01:36:48car si on regarde un petit peu l'histoire,
01:36:51Israël a toujours tenu ses promesses.
01:36:54Israël, après Munich, avait pris l'engagement
01:36:57d'éliminer tous les auteurs,
01:36:58et je pense que des années après,
01:37:00cet engagement, cette promesse a été tenue.
01:37:03Donc l'élimination d'Ismaël Haniye a été inscrite.
01:37:06Maintenant, fallait-il la faire,
01:37:08la conduire maintenant, pendant les négociations,
01:37:11ou dans quelque temps ?
01:37:13Il a été choisi de le faire maintenant,
01:37:15et à l'évidence, il va y avoir des conséquences
01:37:17sur combien de temps les négociations
01:37:20vont être suspendues, quelques semaines,
01:37:22quelques mois ?
01:37:23Vous savez, là, on est dans une grande incertitude
01:37:25et une double inquiétude,
01:37:27donc de la part des familles.
01:37:29Les otages sont-ils encore vivants ?
01:37:31Et dans combien de temps, deuxième inquiétude,
01:37:33vont-ils pouvoir éventuellement être libérés ?
01:37:36Oui, double inquiétude, puisqu'ils craignent
01:37:38pour leur vie.
01:37:39Sont-ils vivants ? Et dans combien de temps ?
01:37:41Oui, et ils craignent aussi, les habitants
01:37:43et les proches des familles craignent
01:37:45pour leur vie, leur propre vie,
01:37:47puisqu'effectivement, on n'est pas à l'abri
01:37:48d'une riposte iranienne, d'U.S. Bollah.
01:37:53La riposte qui est annoncée par Nasrallah,
01:37:56qui est le grand responsable au Liban,
01:37:59donc d'U.S. Bollah,
01:38:00a promis une réponse sérieuse, mais sage.
01:38:03Donc je crois que là, il y a un profil intéressant
01:38:06et on sera peut-être appelés,
01:38:07dans le cours de cette émission,
01:38:09à parler des possibles types de réponses
01:38:12de l'Iran à cette situation.
01:38:15Eh bien, je vais poser la question à Maxime Pérez
01:38:16et on l'évoquera ensuite avec vous en plateau.
01:38:18Maxime Pérez, qui est ancien correspondant en Israël,
01:38:21spécialiste des questions de défense.
01:38:23Quelles peuvent être désormais les ripostes
01:38:24des ennemis d'Israël ? Maxime.
01:38:28Eh bien, écoutez, le scénario qui est retenu
01:38:29par les responsables israéliens
01:38:31et également leurs homologues militaires américains,
01:38:33c'est un scénario presque identique
01:38:36à celui qui s'est déroulé le 16 avril dernier,
01:38:38quand Israël a été, un samedi soir,
01:38:41sous le feu de près de 300 missiles et drones
01:38:44tirés depuis le territoire iranien,
01:38:47quasi simultanément.
01:38:48Sauf que cette fois, il s'agit d'un front uni,
01:38:51d'un front qui va sans doute rassembler
01:38:54toutes les organisations qui sont financées
01:38:58et armées par l'Iran.
01:38:59Le Hezbollah au Liban, les outils au Yémen,
01:39:02sans doute les milices chiites irakiennes.
01:39:05Et c'est ce qui va rendre difficile
01:39:07à la fois l'identification et la neutralisation
01:39:10de ces tirs qui seront sans doute plus nourris.
01:39:13La différence notable peut-être
01:39:14avec les événements du 16 avril dernier,
01:39:16c'est que cette fois, les Américains auront plus
01:39:19de difficultés à dissuader Israël
01:39:22de ne pas répondre à ces attaques.
01:39:24Et ce qui ressort le plus des analyses
01:39:27ces dernières heures de ce qu'on peut entendre,
01:39:30notamment dans les médias israéliens,
01:39:32c'est que du côté de l'armée de l'air,
01:39:34on se prépare à tout instant
01:39:36à mener des frappes préventives
01:39:38dès lors que l'alerte sera donnée,
01:39:40dès lors que, bien notamment,
01:39:42les systèmes de détection américains
01:39:44déployés dans le Golfe
01:39:45permettront de déclencher l'alerte
01:39:48et donc de permettre aux avions israéliens
01:39:50de décoller sans doute vers ces bases
01:39:52de lancement de missiles iraniens
01:39:54ou du Hezbollah au Liban.
01:39:56Après les attaques du 7 octobre,
01:39:57la question de la sécurité
01:39:59a fait grand bruit en Israël.
01:40:01On avait remis en question
01:40:03la protection du territoire israélien,
01:40:06on avait évoqué des failles.
01:40:08Est-ce qu'aujourd'hui, une nouvelle opération terrestre
01:40:10est totalement écartée ?
01:40:12Opération terrestre des ennemis d'Israël, bien sûr.
01:40:14Alors, la question qui se pose
01:40:17depuis plusieurs mois,
01:40:18puisque Israël fait face à un front
01:40:21à la fois dans la bande de Gaza,
01:40:22mais également à sa frontière nord
01:40:24avec le Liban contre le Hezbollah,
01:40:27c'est de savoir s'il va ou pas
01:40:29y avoir une offensive terrestre au sud Liban
01:40:32qui va permettre de repousser le Hezbollah.
01:40:34Jusqu'ici, on n'en parle pas autant
01:40:36que les négociations avec le Hamas,
01:40:38mais il y a des pourparlers sous l'égide
01:40:40notamment des États-Unis
01:40:42pour permettre un retour à la normale
01:40:44à la frontière israélo-libanaise,
01:40:47mais le Hezbollah est extrêmement déterminé
01:40:51à poursuivre le combat contre Israël
01:40:53aussi longtemps qu'Israël engagera ses troupes
01:40:56dans la bande de Gaza.
01:40:57C'est une situation qui n'est pas tenable
01:40:59pour Israël avec une population
01:41:01notamment à sa frontière nord
01:41:03qui a été déjà évacuée depuis de longs mois.
01:41:06Cela représente un coût financier
01:41:08pour le gouvernement israélien.
01:41:09La question aujourd'hui est de savoir
01:41:11si l'armée de terre israélienne
01:41:13a les moyens d'engager
01:41:15d'importantes forces de réserve
01:41:17au sud-liban, son infanterie,
01:41:19ses chars qui ont subi des pertes
01:41:24dans les combats extrêmement rugueux
01:41:26parfois dans la bande de Gaza.
01:41:28Il s'agit de guerrières urbaines
01:41:29et ce qui attend éventuellement Israël
01:41:31au sud-liban, c'est un combat
01:41:33encore plus difficile.
01:41:34C'est une organisation sans doute
01:41:36dix fois plus armée et reloutable
01:41:38que le Hamas.
01:41:39Aujourd'hui, le dossier principal
01:41:42pour l'armée israélienne,
01:41:44c'est effectivement la bande de Gaza.
01:41:47Oui, ça reste la priorité,
01:41:49même si aujourd'hui,
01:41:51on n'est plus dans une offensive
01:41:53comme on a pu le voir il y a quelques mois.
01:41:55L'armée israélienne s'est globalement
01:41:57retirée de la bande de Gaza,
01:41:59même si elle maintient un couloir
01:42:01au niveau du centre de la bande de Gaza
01:42:05et qu'elle contrôle également
01:42:07le couloir frontalier avec l'Égypte,
01:42:09entre Gaza et l'Égypte.
01:42:11Aujourd'hui, l'armée israélienne
01:42:12est dans une phase de contre-guérilla,
01:42:14c'est-à-dire qu'elle s'autorise
01:42:16des opérations ponctuelles, ciblées,
01:42:18dans ce qu'elle appelle
01:42:20des foyers de résistance,
01:42:21dans des zones où le Hamas
01:42:23tente de se reconstituer,
01:42:24mais on est très loin
01:42:26du déploiement de troupes
01:42:27qu'on a pu constater ces derniers mois,
01:42:29notamment au plus fort de l'opération terrestre
01:42:31au mois de novembre dernier.
01:42:32Merci beaucoup, Maxime Pérez,
01:42:34d'avoir été avec nous dans
01:42:36180 minutes ET.
01:42:37Je rappelle que vous êtes
01:42:38ancien correspondant en Israël
01:42:40et spécialiste des questions
01:42:42de défense. Gérard Vespier,
01:42:44on évoquait tout à l'heure, effectivement,
01:42:46la forme. Comment les ennemis
01:42:48d'Israël peuvent aujourd'hui riposter
01:42:50après les opérations menées par
01:42:52l'armée israélienne ? On rappelle la mort
01:42:54d'Ismail Hanié, le chef du Hamas,
01:42:56un commandant aussi du Hezbollah,
01:42:58Foued Shoker a été tué aussi à Beyrouth.
01:43:00Comment les ennemis d'Israël
01:43:02peuvent riposter aujourd'hui ?
01:43:03Écoutez, je pense qu'on peut dessiner
01:43:05trois types,
01:43:07trois familles de réponses possibles.
01:43:09Une réponse que j'appellerais miroir,
01:43:11deuxièmement militaire,
01:43:13troisièmement autre. Une réponse miroir,
01:43:15en quoi ça pourrait consister ?
01:43:17On peut partir du point d'analyse
01:43:19qu'Israël a éliminé
01:43:21un de ses ennemis
01:43:23en dehors de son territoire.
01:43:25Donc on peut très bien imaginer
01:43:27que les forces
01:43:29iraniennes puissent
01:43:31intervenir à l'extérieur
01:43:33du territoire iranien
01:43:35et frapper sur des citoyens
01:43:37qui seraient israéliens
01:43:39à l'extérieur d'Israël.
01:43:41Il y a déjà eu des attentats dans l'histoire,
01:43:43en Indonésie, en Inde, en Turquie,
01:43:45en Argentine, des dizaines de morts
01:43:47en Argentine.
01:43:49Des ambassades ciblées ?
01:43:51Des ambassades ou des opérations commerciales,
01:43:53des représentations, etc.
01:43:55Donc il peut y avoir un effet miroir,
01:43:57vous avez frappé en dehors de chez vous
01:43:59pour abattre un de vos ennemis,
01:44:01nous allons vous atteindre à l'extérieur de chez vous.
01:44:03Comme l'ont fait les outils d'ailleurs
01:44:05Un peu dans le même esprit,
01:44:07mais disons que les outils n'avaient pas été frappés au préalable.
01:44:09Et l'Iran a été frappé au préalable.
01:44:11Enfin indirectement, puisqu'il n'y a pas de morts ni de blessés.
01:44:13Donc deuxième volet, militaire.
01:44:15C'est exactement la description que faisait
01:44:17votre correspondante tout à l'heure,
01:44:19donc une réponse un peu du même type
01:44:21que celle du mois d'avril,
01:44:23mais avec plusieurs fronts,
01:44:25donc effectivement, zone de lancement
01:44:27depuis l'Yémen,
01:44:29depuis l'Iran, depuis l'Ouest-Bola.
01:44:31Gaza n'est pas exclue,
01:44:33étant donné qu'Ani
01:44:35était le responsable du Hamas de Gaza,
01:44:37donc je pense que les Gazaouis,
01:44:39ou en tout cas le mouvement,
01:44:41Hamas, cherchera à être présent
01:44:43dans la réplique.
01:44:45Et troisième volet possible,
01:44:47ça peut être des cyberattaques,
01:44:49ça peut être d'autres opérations
01:44:51qui peuvent intervenir
01:44:53avec une grande imagination
01:44:55possible, pour nuire aux intérêts
01:44:57d'Israël à l'intérieur du pays.
01:44:59Et on l'a vu récemment
01:45:01en France aussi, des cyberattaques
01:45:03notamment contre les Jeux olympiques.
01:45:05C'est une nouvelle forme de terrorisme.
01:45:07Absolument, absolument.
01:45:09Donc trois volets possibles,
01:45:11maintenant c'est un essai de classement,
01:45:13peut-être que la vérité va en confirmer,
01:45:15ou la réalité, plus exactement,
01:45:17la réalité va en confirmer un
01:45:19des trois, ou un quatrième volet.
01:45:21Effectivement.
01:45:23Risques d'escalade au Proche-Orient ?
01:45:25Écoutez, quand on va tomber
01:45:27les dépêches, je regardais
01:45:29dans mon portable,
01:45:31l'ambassade des Etats-Unis,
01:45:33enfin les Etats-Unis demandent
01:45:35à leurs ressortissants par SMS au Liban
01:45:37de quitter le Liban d'urgence.
01:45:39La France demande à ses ressortissants
01:45:41en Iran
01:45:43de quitter l'Iran.
01:45:45On voit bien que les grands pays,
01:45:47si vous voulez, essayent d'inciter
01:45:49leurs ressortissants de rentrer.
01:45:51Ils ont vraisemblablement des informations
01:45:53comme quoi, malheureusement,
01:45:55une riposte est inévitable.
01:45:57Et comme on ne connaît pas la forme,
01:45:59il vaut mieux rentrer chez soi.
01:46:01Ce sont des mesures de précaution,
01:46:03effectivement. Il n'est pas évident
01:46:05qu'il y ait un embrasement, parce que depuis neuf mois,
01:46:07il n'y a pas eu d'embrasement.
01:46:09Et combien d'opportunités d'embrasement.
01:46:11Beaucoup de messages belliqueux, il y en a eu.
01:46:13Beaucoup de communication, effectivement.
01:46:15L'Iran a toujours souhaité et veut
01:46:17rester en dehors d'un conflit ouvert.
01:46:19On voit que l'armée iranienne
01:46:21classique n'est pas à la mesure
01:46:23d'un affrontement, surtout si les
01:46:25Etats-Unis sont présents dans une telle opération.
01:46:27Et puis des messages belliqueux,
01:46:29effectivement, de la part de l'Iran. Il y a aussi la Turquie
01:46:31avec Recep Tayyip Erdogan, qui a aussi menacé.
01:46:33Là aussi, il est dans la com.
01:46:35L'Iran reste en dehors
01:46:37de la zone de combat réel.
01:46:39C'est une capacité extraordinaire
01:46:41de nuisance, mais non pas
01:46:43de combat classique.
01:46:45On va parler des JO. On change de dossier.
01:46:47Les Jeux Olympiques, effectivement, réussit
01:46:49sécuritaire, réussit aussi
01:46:51sur le plan sportif.
01:46:53Effectivement, on engrange les médailles.
01:46:55Je vous propose qu'on rejoigne tout de suite
01:46:57Louis Flog, journaliste d'Infosport,
01:46:59qui va pouvoir nous dire
01:47:01est-ce qu'on a encore, oui ou non,
01:47:03des chances de médailles ?
01:47:07Oui, clairement, on a des chances
01:47:09de médailles. C'est une belle journée pour la délégation
01:47:11française. Matinée qu'on attendait
01:47:13avec beaucoup de grands noms. Félix Lebrun,
01:47:15on l'a dit, malheureusement, en tennis de table.
01:47:17On le rappelle, mais il s'est fait connaître ces derniers temps.
01:47:19Éliminé en demi-finale à 17 ans.
01:47:21Il va pouvoir combattre pour le bronze dimanche.
01:47:23Et puis ce matin, les noms que l'on attendait,
01:47:25c'est Teddy Riner et Romane Dicot, en poids lourd
01:47:27du judo. Ils sont
01:47:29actuellement, à l'heure où on se parle, en train de
01:47:31combattre en demi-finale.
01:47:33Romane Dicot est en train de combattre. Elle est sur le tatami
01:47:35dans l'arène du champ de Mars. Elle pourra aller
01:47:37chercher l'or. Teddy Riner,
01:47:39évidemment. Ils vont être attendus, les deux Français,
01:47:41dans la soirée, pour aller chercher tout simplement
01:47:43la première médaille d'or pour la délégation
01:47:45française de judo dans ces
01:47:47Jeux Olympiques. Parce que oui, il y a eu des médailles,
01:47:49mais pas en or, encore, en judo.
01:47:51À l'heure où on se parle, aussi, il y a l'équipe de France
01:47:53Descrime, les épéistes masculins
01:47:55par équipe, qui sont en demi-finale face
01:47:57à la Hongrie. Donc vous voyez, on est vraiment
01:47:59au cœur d'une après-midi
01:48:01assez bouillante. Et puis, dans la soirée,
01:48:03évidemment, on va continuer de monter en puissance
01:48:05tout tranquillement. Il y aura la natation,
01:48:07à ne pas manquer, la finale du
01:48:0950 mètres de nage libre. Florent Manaudou,
01:48:11porte-drapeau de la délégation tricolore, on s'en souvient,
01:48:13pendant la cérémonie d'ouverture,
01:48:15et Maxime Grousset, au départ de la finale du
01:48:1750 mètres de nage libre. Et ne pas oublier,
01:48:19vous le connaissez très bien, j'imagine, tout le monde le connaît.
01:48:21Tous les sportifs qu'on a rencontrés dans la journée le connaissent bien.
01:48:23Léon Marchand, qui a explosé aux yeux
01:48:25du public français, 4 médailles d'or,
01:48:27peut-être, ce soir, en 5 jours.
01:48:29Ça serait totalement exceptionnel, il sera au départ
01:48:31du 200 mètres 4 nage. Et puis, peut-être aussi
01:48:33une pensée, allez, aux footballeurs
01:48:35qui vont affronter l'Argentine, ce soir,
01:48:37l'équipe de France Olympique, de Thierry Henry,
01:48:39en quart de finale, pour aller chercher l'or, on l'espère,
01:48:41dans quelques jours. Mais voilà, il y a des chances de médailles,
01:48:43il va falloir être bien concentré, le tableau
01:48:45va encore grossir. Louis Floch,
01:48:47je sais que vous êtes attendu, je vous embête
01:48:49pas longtemps, mais juste une petite
01:48:51question, on va quand même profiter de cette semaine
01:48:53parce que je pense que vous êtes mieux placé
01:48:55que moi pour en parler, mais la semaine prochaine
01:48:57ça risque de se compliquer au niveau du
01:48:59tableau des médailles pour les Français.
01:49:03Oui, alors c'est l'athlétisme
01:49:05qui a démarré depuis
01:49:072 jours maintenant, avec les épreuves
01:49:09de marche hier, c'est vrai qu'il y a
01:49:11une grosse délégation d'athlètes
01:49:13en France, mais les sports les plus
01:49:15pourvoyeurs de médailles, si vous voulez,
01:49:17on peut prendre cet exemple-là, ça fait plusieurs
01:49:19années que c'est le cas, c'est l'escrime
01:49:21et c'est le judo.
01:49:23Ce sont des sports qui vont dans les prochains
01:49:25jours se terminer. Le judo aujourd'hui, c'est le dernier...
01:49:27non, c'est pas le dernier jour, c'est le dernier jour en individuel,
01:49:29mais les équipes vont se terminer ce week-end
01:49:31et la semaine prochaine, il y aura
01:49:33l'athlétisme évidemment, mais on connaît
01:49:35la puissance des équipes
01:49:37des nations comme les Etats-Unis,
01:49:39l'Australie également qui ramène leurs athlètes,
01:49:41donc c'est compliqué honnêtement
01:49:43de le savoir, il peut y avoir toujours des surprises,
01:49:45mais c'est vrai qu'on a connu une semaine tellement riche
01:49:47en médailles encore aujourd'hui, la 29ème
01:49:49médaille il y a quelques minutes, décrochée
01:49:51par l'équitation, par les hommes
01:49:53du saut d'obstacle, donc la 29ème médaille
01:49:55c'est déjà énorme.
01:49:57Donc oui, c'est compliqué de répondre à votre
01:49:59question, de savoir est-ce qu'elle sera mieux ou pas cette deuxième
01:50:01semaine, mais en tout cas on a vécu une très très belle
01:50:03première semaine, donc ça va pas être évident de
01:50:05vivre une aussi belle la semaine prochaine.
01:50:07Merci beaucoup Louis Flock et profitons-en
01:50:09de toutes ces médailles françaises en espérant
01:50:11parce qu'on va rester positif que la semaine prochaine
01:50:13ça se passe aussi bien
01:50:15au niveau du tableau des médailles, même si
01:50:17on pense que ça va être un peu plus compliqué,
01:50:19mais on ne sait jamais, on n'est pas à l'abri de
01:50:21quelques surprises.
01:50:23Là, c'est pour l'aspect sportif, purement
01:50:25sportif, on va désormais parler de l'ambiance
01:50:27des Jeux Olympiques parce qu'effectivement
01:50:29il y a un véritable engouement de la part
01:50:31des Français pour ces Jeux Olympiques
01:50:33et on va retrouver Guilhem Lafage
01:50:35une nouvelle fois, Guilhem qui est accompagné
01:50:37d'Audrey Legray, Guilhem
01:50:39alors expliquez-nous, où êtes-vous ?
01:50:41Vous êtes toujours place de l'Hôtel de Ville à Paris ?
01:50:45Alors oui, je suis toujours place de l'Hôtel de Ville
01:50:47à Paris, l'ambiance est toujours exceptionnelle
01:50:49les gens sont de plus en plus présents et viennent
01:50:51vibrer pour les Français, notamment
01:50:53Romain Ndico et Teddy Riner, mais là
01:50:55précisément où je suis ? Eh bien regardez, je suis
01:50:57sur un stand de démonstration
01:50:59de certaines épreuves sportives, alors il y a
01:51:01là les épreuves d'escrime, on peut se
01:51:03faire des tests d'escrime, il y a aussi
01:51:05une simulation de surf en réalité
01:51:07virtuelle, plusieurs activités
01:51:09notamment le ping-pong ainsi que
01:51:11le basket sont prévues, tout pour occuper
01:51:13la journée, mais il y a aussi une activité un peu plus
01:51:15atypique, une activité de tir
01:51:17je suis avec Lisbeth
01:51:19je suis avec Lisbeth
01:51:21qui gère l'activité de tir, elle va nous
01:51:23expliquer un peu en quoi consiste ce tir
01:51:25expliquez-nous un peu Lisbeth. Le tir laser c'est
01:51:27simple, c'est une discipline
01:51:29basique on va dire, le but
01:51:31étant de découvrir
01:51:33tout ce qui est
01:51:35pentathlon, biathlon, etc
01:51:37aujourd'hui on va faire que du tir laser
01:51:39et donc, je vous explique
01:51:41comment ça marche ? Oui parfaitement, expliquez-nous
01:51:43Alors, à chaque tir
01:51:45on va
01:51:47relever la petite gâchette qu'on a
01:51:49ici pour armer le pistolet
01:51:51qui est bien sûr factice
01:51:53grâce à ce point, ça a une demi-air
01:51:55ici et deux autres points qu'on va
01:51:57aligner, on va pouvoir viser notre cible
01:51:59d'accord ? Et donc
01:52:01on va fermer un oeil, se positionner
01:52:03se stabiliser correctement
01:52:05et on va viser notre petite cible
01:52:07une fois que c'est touché c'est vert
01:52:09si ce n'est pas touché
01:52:11il se passe rien, et là c'était vert
01:52:13Ok, bah écoutez, merci beaucoup
01:52:15merci beaucoup Lisbeth, on rappelle que le tir
01:52:17est une discipline olympique, on va se laisser
01:52:19sur ça, moi je vais essayer un peu Lisbeth
01:52:21allez, je vais poser le micro, Mickaël et moi je vais faire un petit
01:52:23essai
01:52:25Merci beaucoup Guilhem, on vous regarde pour cet
01:52:27essai bien sûr, et on rappelle que
01:52:29cette armée est factice bien sûr
01:52:31il faut le préciser, c'est bien sûr
01:52:33un essai qu'on a
01:52:35la chance de découvrir en direct
01:52:37avec Guilhem qui nous fait profiter aussi
01:52:39de cette ambiance dans cette fan zone
01:52:41Place de l'Hôtel de Ville, merci en tout cas
01:52:43à vous sur place et restez
01:52:45avec nous chez vous, puisque bien sûr 180 minutes
01:52:47étaient, ça continue
01:52:49dans un instant, on sera avec Cédric
01:52:51Logelin, porte-parole du ministère de la
01:52:53justice qui sera notre invité, on évoquera bien sûr
01:52:55ce rapport, rapport
01:52:57après bien sûr l'affaire Mohamed
01:52:59Hamra et cette évasion
01:53:01spectaculaire qui avait eu lieu
01:53:03dans l'heure, Mohamed Hamra qui est toujours
01:53:05activement recherché, à tout de suite
01:53:11De retour dans 180
01:53:13minutes était, merci beaucoup d'être avec nous
01:53:15et soyez les bienvenus si vous
01:53:17venez de nous rejoindre, Cédric
01:53:19Logelin nous a rejoint, bonjour
01:53:21merci beaucoup d'être avec nous, vous êtes porte-parole du
01:53:23ministère de la justice
01:53:25et avec vous on va évoquer ce rapport
01:53:27publié par l'inspection générale de la justice
01:53:29après l'attaque du fourgon
01:53:31le 14 mai dernier, qui a permis l'évasion
01:53:33de Mohamed Hamra, qui a également
01:53:35causé la mort de 2 agents de
01:53:37l'administration pénitentiaire, que
01:53:39faut-il retenir de ce rapport
01:53:41on voit ça avec Marie-Victoire Diodonné
01:53:54Le garde des Sceaux s'était engagé à faire lumière
01:53:56sur l'évasion sanglante. Deux mois
01:53:58plus tard, 70 pages pendent du doigt
01:54:00le cloisonnement de toute la
01:54:02chaîne pénale. Ce rapport formule
01:54:0417 recommandations pour répondre aux besoins
01:54:06impérieux d'améliorer le partage
01:54:08d'informations entre les services enquêteurs
01:54:10l'autorité judiciaire, l'administration
01:54:12pénitentiaire et les services de renseignement
01:54:14Des conclusions qui
01:54:16n'étonnent pas cet ancien magistrat
01:54:18Certains parmi les juges
01:54:20et parmi le renseignement
01:54:22connaissaient la véritable personnalité
01:54:24de Mohamed Hamra, mais ils ne l'ont pas
01:54:26transmis à ceux
01:54:28qui devaient s'en occuper par la suite
01:54:30quand il est arrivé à Evreux. Ces informations
01:54:32n'ont pas suivi le transferment
01:54:34C'est là qu'il y a
01:54:36une faille terrible
01:54:38Déjà annoncé en avril, un parquet national
01:54:40anticriminalité devrait
01:54:42donc voir le jour. Une décision saluée
01:54:44mais une organisation qui reste
01:54:46elle à démontrer
01:54:48Les détenus particulièrement surveillés
01:54:50qu'ils soient gérés
01:54:52par un même parquet, pourquoi pas
01:54:54mais en France, il y a quand même beaucoup
01:54:56de détenus particulièrement surveillés
01:54:58donc il faudra savoir lesquels
01:55:00vont dépendre de cette juridiction
01:55:02Mais créer ce nouveau parquet
01:55:04nécessite une modification
01:55:06de la loi. Impossible à ce stade
01:55:08en l'absence d'un nouveau gouvernement
01:55:12Cédric Logelin, ce rapport
01:55:14formule 17 recommandations
01:55:16au total. Quel leçon peut-on
01:55:18tirer de ce rapport ?
01:55:20Tout d'abord, comme vous l'avez indiqué
01:55:22dans votre sujet, immédiatement
01:55:24après les faits, le garde des Sceaux
01:55:26après un drame effroyable qui
01:55:28occasionne la mort de deux de nos agents pénitentiaires
01:55:30en blesse grièvement trois autres
01:55:32la réaction c'est tout faire
01:55:34pour que ça n'arrive plus
01:55:36Vérifier qu'est-ce qui s'est passé
01:55:38dans le suivi du détenu
01:55:40Est-ce que les textes ont été respectés ?
01:55:42Si oui, est-ce qu'ils doivent
01:55:44évoluer ? Est-ce que
01:55:46des choses doivent être modifiées, améliorées
01:55:48doivent être faites autrement
01:55:50dans le suivi de ce type de profil ?
01:55:52L'inspection qui a rendu ce rapport
01:55:54hier indique tout d'abord
01:55:56que les textes ont été respectés
01:55:58la réglementation a été respectée
01:56:00que l'administration pénitentiaire
01:56:02quand elle a été informée
01:56:04du niveau de dangerosité
01:56:06de l'augmentation du niveau de dangerosité du détenu
01:56:08s'est adaptée. Elle a renforcé
01:56:10les changements de cellules, les fouilles
01:56:12En revanche, quand l'administration pénitentiaire
01:56:14n'a pas été informée
01:56:16elle n'a pas pu réagir. Ce que pointe le rapport
01:56:18c'est un besoin impérieux
01:56:20de circulation de l'information
01:56:22entre les magistrats, l'administration pénitentiaire
01:56:24les services de renseignement et les services enquêteurs
01:56:26La dangerosité de Mohamed Amra
01:56:28a été sous-estimée
01:56:30c'est ce que nous dit ce rapport
01:56:32La dangerosité de Mohamed Amra
01:56:34était connue de certains magistrats
01:56:36mais pas d'autres
01:56:38qui le voyaient dans le cadre de leur propre dossier
01:56:40L'inspection note qu'il y a eu
01:56:42un défaut de centralisation
01:56:44des informations, c'est-à-dire que
01:56:46chacun appréhendait le détenu
01:56:48selon son propre dossier, mais pas en globalité
01:56:50Et donc, oui,
01:56:52dans l'information judiciaire
01:56:54qui traitait de faits de crime n'est organisé
01:56:56il y avait des éléments
01:56:58en termes de dangerosité qui, évidemment, étaient différents
01:57:00d'autres procédures en cours, peut-être
01:57:02antérieures et pour d'autres faits
01:57:04Et aujourd'hui, comment centraliser
01:57:06toutes ces informations pour que, effectivement,
01:57:08tout le monde y ait accès ?
01:57:10L'une des choses qui pourrait
01:57:12bien servir à cette centralisation, ça serait
01:57:14comme l'a annoncé le garde des Sceaux en avril
01:57:16la création d'un procureur
01:57:18national anti-criminalité organisé
01:57:20Ça a été annoncé
01:57:22en avril 2024, ça a été
01:57:24suivi d'une phase de concertation
01:57:26qu'a menée M. Jean-François Ricard
01:57:28qui est l'ancien procureur national anti-terroriste
01:57:30Et ce procureur, en fait,
01:57:32serait un chef de file
01:57:34qui, dans ce type de cas,
01:57:36aurait connaissance de l'ensemble des dossiers
01:57:38concernant un détenu
01:57:40de la criminalité organisée et qui pourrait échanger
01:57:42beaucoup plus facilement
01:57:44avec l'administration pénitentiaire
01:57:46les services de renseignement, les services enquêteurs
01:57:48les juges d'instruction. C'est une des pistes
01:57:50mais qui, en l'état, ne peut pas être immédiatement
01:57:52mise en oeuvre puisque cela suppose, comme vous en doutez,
01:57:54un changement de loi.
01:57:56Il y a d'autres pistes éventuelles ?
01:57:58Il y a des choses qui ont déjà été faites en termes
01:58:00de renforcement de la sécurité des personnels
01:58:02pénitentiaires puisque un protocole
01:58:04d'accord a été signé au mois de juin 2024
01:58:06avec l'intersyndicale pénitentiaire
01:58:08qui a donné lieu notamment à un certain nombre
01:58:10de décisions et d'actions. L'achat
01:58:12de presque 300 nouveaux véhicules
01:58:14dont certains seront banalisés.
01:58:16Il y a l'achat également de holsters
01:58:18de poitrine ou de holsters de cuisse et non plus seulement
01:58:20de holsters de ceinture. Il y a
01:58:22une augmentation des dispositifs de brouillage
01:58:24une augmentation des dispositifs de lutte
01:58:26anti-drone et dans les
01:58:28tous prochains jours va également être diffusée
01:58:30une circulaire, donc des instructions
01:58:32aux tribunaux pour renforcer
01:58:34le recours à la visioconférence et réduire
01:58:36le recours aux extractions judiciaires
01:58:38quand vous êtes face à des détenus qui sont à risque.
01:58:40Qu'en disent les familles
01:58:42des deux agents pénitentiaires
01:58:44qui ont été tués ? Est-ce que
01:58:46vous échangez avec elles ?
01:58:48Les familles des victimes
01:58:50ont évidemment été contactées
01:58:52avant l'apparition de rapports et ont reçu
01:58:54le rapport avant sa publication.
01:58:56Après, je n'ai pas connaissance des échanges
01:58:58qui ont eu lieu entre ces familles,
01:59:00l'administration financière, le ministre.
01:59:02Est-ce que l'instabilité politique actuelle
01:59:04peut être un frein, finalement,
01:59:06à de nouvelles mesures ?
01:59:08Non, puisque des mesures ont été
01:59:10faites et sont en cours.
01:59:12Ensuite, pour modifier la loi,
01:59:14pour donner des instructions
01:59:16par exemple de politique pénale,
01:59:18oui, il faut qu'il y ait un gouvernement en place
01:59:20et cela ne peut pas être fait immédiatement.
01:59:22Et l'administration pénitentiaire, vous avez
01:59:24des échanges continués avec eux ?
01:59:26L'administration pénitentiaire,
01:59:28je pense notamment aux organisations
01:59:30syndicales,
01:59:32ont été contactées préalablement
01:59:34à la publication de ce rapport. Il y a des échanges
01:59:36qui sont continus entre les organisations syndicales
01:59:38de l'administration pénitentiaire
01:59:40et le cabinet du garde des Sceaux.
01:59:42Effectivement, on a eu tout à l'heure
01:59:44un syndicat de l'administration pénitentiaire
01:59:46qui était, semble-t-il,
01:59:48satisfait de l'avancée des choses
01:59:50puisqu'il y a de nouvelles mesures
01:59:52qui ont été prises et c'est plutôt bénéfique
01:59:54pour éviter, bien sûr, et vous le disiez tout à l'heure,
01:59:56éviter que ce genre de scènes ne se reproduisent.
01:59:58Il est là l'objectif.
02:00:00C'est la moindre des choses qui est due aux familles des victimes
02:00:02et aux victimes. C'est bien la moindre des choses.
02:00:04Merci beaucoup Cédric Logelin
02:00:06d'avoir été avec nous, porte-parole du ministère
02:00:08de la Justice.
02:00:10Tout de suite, c'est Isabelle Piboulot
02:00:12et c'est la Minute Info.
02:00:14Renforcement immédiat de la sécurité
02:00:16de la communauté juive en France.
02:00:18Le ministère de l'Intérieur appelle
02:00:20à une grande vigilance suite aux tensions
02:00:22au Proche-Orient, le ramasse ayant
02:00:24décrété une journée de colère ce vendredi.
02:00:26Jour de l'enterrement de leur chef
02:00:28tué mercredi à Téhéran.
02:00:30Le risque d'un passage à l'acte sur notre
02:00:32sol est réel. De nombreux ressortissants
02:00:34israéliens étant présents
02:00:36à l'occasion des JO.
02:00:38Des JO qui se sont déroulées jusqu'à présent
02:00:40sans encombre. 200 interpellations
02:00:42ont eu lieu en Ile-de-France grâce à l'hyper-présence
02:00:44des forces de l'ordre, a souligné
02:00:46Gérald Darmanin. Autour des sites
02:00:48olympiques, 35 000 policiers et gendarmes,
02:00:5018 000 militaires de l'opération
02:00:52Sentinelle et plusieurs milliers d'agents
02:00:54de sécurité privée sont mobilisés
02:00:56en moyenne par jour.
02:00:58Et puis cette bonne nouvelle, 29e médaille
02:01:00tricolore aux JO, les cavaliers
02:01:02français se sont offerts le bronze
02:01:04au sceau d'obstacle par équipe.
02:01:06Simon Delestre, Olivier Perrault et Julien
02:01:08Epayard ont terminé avec un total
02:01:10de 7 points derrière la Grande-Bretagne
02:01:12en or et les Etats-Unis
02:01:14en argent. Merci beaucoup Isabelle
02:01:16Pivoulot et je peux d'ores et déjà vous annoncer que la 30e
02:01:18médaille va tomber d'ici quelques heures.
02:01:20J'en ai la quasi certitude.
02:01:22Au vu des prestations de nos français,
02:01:24tout se déroule pour le mieux effectivement
02:01:26pour ces JO. D'ailleurs, on évoquera
02:01:28les JO un peu plus tard mais j'aimerais d'abord vous faire
02:01:30réagir effectivement sur ce rapport.
02:01:32Ce rapport de l'Inspection Générale de la Justice
02:01:34après l'attaque du fourgon qui a permis
02:01:36l'évasion de Mohamed Mehra.
02:01:38Un rapport de 17 recommandations.
02:01:40Mohamed Hamra qui
02:01:42formule 17 recommandations
02:01:44et qui nous montre aussi
02:01:46que les informations ne circulent pas
02:01:48entre les magistrats,
02:01:50l'administration pénitentiaire,
02:01:52les enquêteurs.
02:01:54Est-ce qu'aujourd'hui finalement ça témoigne
02:01:56d'un problème au niveau de la justice ?
02:01:58C'est-à-dire
02:02:00qu'un certain nombre des informations
02:02:02qui étaient en possession des services
02:02:04enquêteurs ont été transmises
02:02:06aux magistrats instructeurs.
02:02:08Mais si vous voulez, c'est le secret de l'instruction.
02:02:10Vous ne pouvez pas transmettre à des gens
02:02:12qui n'ont pas à en connaître
02:02:14des surveillances téléphoniques
02:02:16ou des sonorisations.
02:02:18Je crois qu'il y a au sein
02:02:20du ministère de la Justice
02:02:22une structure qui est en capacité
02:02:24de prendre connaissance d'informations
02:02:26recueillies dans le cadre
02:02:28de commissions regatoires
02:02:30et d'en extraire...
02:02:32Comment fluidifier aujourd'hui
02:02:34ces communications pour que
02:02:36tout le monde ait accès aux informations
02:02:38concernant notamment Mohamed Hamra ?
02:02:40Les informations n'étaient pas
02:02:42fluidifiées du tout puisque c'est très
02:02:44cloisonné.
02:02:46L'instruction travaille dans
02:02:48leur compartiment de terrain,
02:02:50l'administration pénitentiaire dans le sien
02:02:52et les enquêteurs dans le leur.
02:02:54Les enquêteurs ne peuvent pas communiquer
02:02:56d'informations recueillies dans le cadre
02:02:58de commissions regatoires à d'autres personnes
02:03:00que les magistrats instructeurs.
02:03:02Donc ça ne peut venir que de
02:03:04la magistrature
02:03:06d'extraire, si vous voulez,
02:03:08des informations sur la dangerosité
02:03:10d'un suspect
02:03:12ou d'une personne qui est déjà
02:03:14détenue
02:03:16et d'en informer tous les magistrats
02:03:18qui ont à connaître de ce
02:03:20détenu puisque là on voit bien que
02:03:22à Marseille il est très connu
02:03:24et en fait quand il arrive en région parisienne
02:03:26à Évreux ou à Dreux
02:03:28les magistrats
02:03:30le font venir pour le juger
02:03:32pour une affaire relativement banale
02:03:34qui aurait pu attendre
02:03:36si ces magistrats avaient été
02:03:38informés qu'en fait il avait un profil
02:03:40complètement différent.
02:03:42On le voit effectivement,
02:03:44rapport accablant même si on l'a vu
02:03:46notamment avec notre invité il y a
02:03:48quelques minutes, le porte-parole du ministère de la justice
02:03:50on essaye de faire bouger
02:03:52les choses, de faire en sorte que ce genre de
02:03:54scènes assez incroyables
02:03:56quand on les a découvertes, ces images,
02:03:58ne se reproduisent pas et on rappelle bien sûr que
02:04:00deux agents pénitentiaires ont été tués
02:04:02à la suite de cette attaque de fourgons
02:04:04il faut éviter que cela se reproduise
02:04:06et le ministère de la justice semble en tout cas prendre les choses en main
02:04:08Maurice. Oui, ces dysfonctionnements
02:04:10sont parfois liés à des problèmes d'organisation
02:04:12et eux-mêmes liés d'ailleurs au poids
02:04:14de l'administration dans la justice française
02:04:16mais c'est valable dans toutes les administrations
02:04:18en règle générale
02:04:20et un problème aussi probablement
02:04:22de culture, de différence de culture
02:04:24entre d'un côté les magistrats et de l'autre les pénitentiaires
02:04:26qui souvent
02:04:28ne se comprennent pas,
02:04:30ne s'entendent pas, voire même
02:04:32parfois un véritable climat de défiance
02:04:34entre les deux, notamment
02:04:36les pénitentiaires vis-à-vis
02:04:38des magistrats. Ce qui est très grave
02:04:40c'est qu'on soit obligé d'attendre
02:04:42un drame, une tragédie
02:04:44et deux morts et trois blessés pour
02:04:46enfin ouvrir les yeux sur la réalité
02:04:48et prendre les mesures qui s'imposent.
02:04:50Vous l'avez dit, il y a eu un problème de communication
02:04:52un déficit même
02:04:54c'est le mot qui a été utilisé dans le rapport
02:04:56qui est un doux euphémisme
02:04:58pour en réalité expliquer
02:05:00une véritable faillite
02:05:02dans l'organisation du système
02:05:04où des magistrats n'ont pas transmis des informations
02:05:06importantes qui auraient permis
02:05:08notamment de renforcer la sécurité lors du
02:05:10transferment de Mohamed Amra et de peut-être
02:05:12éviter l'attaque
02:05:14qui a eu lieu ce jour-là.
02:05:16Je me souviens au moment où
02:05:18on a découvert ces images
02:05:20et cette attaque du fourgon de Mohamed Amra
02:05:22l'une des premières choses qui sautaient
02:05:24aux yeux c'était ce véhicule
02:05:26le véhicule des agents pénitentiaires
02:05:28qui paraissait finalement
02:05:30assez faible, assez
02:05:32peu sécurisé au vu des moyens
02:05:34que les
02:05:36individus qui étaient en face
02:05:38ces meurtriers avaient, c'est-à-dire
02:05:40des armes lourdes, là on a un véhicule
02:05:42finalement assez fragile
02:05:44et c'est là aussi peut-être
02:05:46l'axe de réponse, c'est renforcer les moyens
02:05:48de sécurité de ces agents pénitentiaires.
02:05:50Oui, d'autant que des alertes avaient été
02:05:52déjà faites par les syndicats depuis des années
02:05:54notamment sur le manque de moyens. On se disait comment
02:05:56ce véhicule ne peut pas être blindé par exemple déjà, c'est une première chose.
02:05:58Il y a un manque de moyens criant
02:06:00dans la justice on le sait et en partie
02:06:02dans la pénitentiaire.
02:06:04Le budget du ministère de la justice a été augmenté, il est vrai
02:06:06ces dernières années de plusieurs milliards
02:06:08mais quand on voit par exemple
02:06:10la charge de la dette cette année, on va être à peu près
02:06:12à plus de 50 milliards, c'est 5 fois
02:06:14le budget du ministère de la justice.
02:06:16C'est absolument hallucinant.
02:06:18Et quand on sait qu'elles sont, même grâce à l'augmentation
02:06:20du budget, les conditions de travail
02:06:22aujourd'hui des agents pénitentiaires en France
02:06:24qui sont absolument épouvantables
02:06:26qui travaillent dans des prisons parfois
02:06:28où le taux d'occupation est de plus
02:06:30de 150 voire 200%
02:06:32qui sont confrontés tous les jours
02:06:34à la violence des détenus, on imagine
02:06:36quelle est la douleur, la souffrance
02:06:38de cette profession lourdement
02:06:40touchée en mai dernier.
02:06:42Et on se souvient d'ailleurs lors d'une
02:06:44réunion au ministère de la justice avec
02:06:46différents syndicats d'agents pénitentiaires
02:06:48l'une des demandes
02:06:50c'était de ne pas avoir
02:06:52des véhicules ciblés. C'était l'une
02:06:54des demandes effectivement, ça paraît assez étonnant
02:06:56mais effectivement c'était
02:06:58renforcer les moyens de sécurité, ne pas avoir des véhicules ciblés
02:07:00et les visioconférences, c'était aussi
02:07:02l'un des autres points pour éviter
02:07:04de multiplier les extractions judiciaires
02:07:06qui parfois ne sont pas forcément nécessaires.
02:07:08Physiquement nécessaires. Oui, c'est ça
02:07:10effectivement. J'ai une bonne nouvelle.
02:07:12J'ai une bonne nouvelle.
02:07:14Alors, on n'a pas encore la médaille.
02:07:16On n'en est qu'à 29
02:07:18pour l'instant. On n'en est qu'à 29
02:07:20mais sachez que Teddy Riner
02:07:22est qualifié pour la finale
02:07:24dans la catégorie des plus de 100 kilos
02:07:26donc la médaille va arriver
02:07:28elle sera d'argent ou d'or
02:07:30on espère en tout cas que ça sera une médaille d'or
02:07:32pour Teddy Riner en attendant
02:07:34le futur médaille d'or et on pense bien sûr
02:07:36à cet incroyable nageur
02:07:38qui est Léon Marchand et d'ailleurs
02:07:40je vous propose de revoir
02:07:42quelques-uns des meilleurs moments
02:07:44un moment inoubliable puisque ça fait une semaine
02:07:46jour pour jour qu'a eu lieu la cérémonie d'ouverture
02:07:48des Jeux Olympiques et je vous propose
02:07:50de revoir ces moments marquants avec Donia Tengour
02:07:52et puis après je vais forcément vous interroger
02:07:54sur ce sujet, vous allez me dire quel est votre sportif
02:07:56quel est le moment que vous retenez de ces JO
02:07:58de la première semaine
02:08:00Une cérémonie d'ouverture hors du commun
02:08:02une vasque qui illumine tout Paris
02:08:04les Jeux Olympiques 2024
02:08:06font vibrer au jour le jour le public
02:08:08venu du monde entier
02:08:10Le poing levé, tout sourire
02:08:12le nageur Léon Marchand a réussi à conquérir le cœur des Français
02:08:14le jeune homme de 22 ans
02:08:16enchaîne les prouesses et entre dans l'histoire
02:08:18avec ses trois médailles d'or
02:08:20Pauline Ferrand Prévost
02:08:22ne peut contenir ses larmes sur le podium
02:08:24et pour cause, c'est la victoire
02:08:26de toute une vie pour cette quintuple championne
02:08:28du monde de VTT Cross Country
02:08:30ce dimanche, elle a décroché la plus belle
02:08:32des médailles
02:08:34Autre image incontournable de la semaine
02:08:36celle du surfeur brésilien Gabriel Medina
02:08:38en lévitation au-dessus des eaux
02:08:40polynésiennes, sa planche accrochée
02:08:42au pied, un moment pris sur le vif
02:08:44en sortie de vague qui n'a pas tardé
02:08:46à faire le tour du monde
02:08:48Restons encore dans les airs avec le français
02:08:50Anthony Jeanjean qui a offert un superbe
02:08:52run devant l'obélisque de Luxor
02:08:54pour la compétition de BMX Freestyle
02:08:56malgré la prouesse, le champion
02:08:58ne raflera pas l'or mais offrira
02:09:00à la France la médaille de bronze
02:09:02Les Jeux Olympiques, ce sont aussi
02:09:04les plus beaux joyaux architecturaux
02:09:06de Paris mis à l'honneur
02:09:08les scrims au Grand Palais
02:09:10ou encore l'équitation au Château de Versailles
02:09:12et enfin, aux Invalides
02:09:14un nom que l'on n'est pas prêt
02:09:16d'oublier, celui de la championne olympique
02:09:18de triathlon Cassandre Beaugrand
02:09:20sur le pont Alexandre III
02:09:22ligne d'arrivée, la jeune française
02:09:24s'avouera enfin sa victoire tant attendue
02:09:26les deux mains prêtes à se joindre
02:09:28c'est l'heure de la délivrance et du sacre
02:09:30pour celle qui avait dû abandonner
02:09:32lors des derniers JO de Tokyo
02:09:34Et que d'images
02:09:36que d'images, de belles images
02:09:38qui finalement
02:09:40elles sont belles parce que
02:09:42le décor est beau aussi, il faut le dire
02:09:44on voit ces images, on voit
02:09:46ce cycliste qui s'envole
02:09:48comme ça au-dessus, presque au-dessus
02:09:50de l'obélisque, de la concorde
02:09:52voilà, c'est ces décors aussi qui permettent
02:09:54parce que Paris est une ville magnifique
02:09:56qui nous permet de voir de très très belles images
02:09:58Absolument, par rapport à votre
02:10:00question tout à l'heure, je vais vous surprendre
02:10:02l'image que je trouve absolument
02:10:04exceptionnelle, c'est celle d'un
02:10:06garçon
02:10:08de 17 ans
02:10:10avec une petite balle blanche, alors il n'a pas encore
02:10:12de médaille, il va se battre pour avoir une médaille de bronze
02:10:14mais je crois que
02:10:16d'essayer d'aller chercher
02:10:18les maîtres asiatiques
02:10:20dans le tennis de table
02:10:22ou le Jiu-Jitsu Ping-Pong
02:10:24est quelque chose d'absolument
02:10:26exceptionnel à 17 ans
02:10:28et non annoncé
02:10:30par rapport à un Léon Marchand, déjà recordman
02:10:32du monde, déjà champion du monde
02:10:34très récent, c'est une confirmation
02:10:36Oui, oui, mais l'image
02:10:38d'un garçon de 17 ans
02:10:40qui va chercher les grands maîtres asiatiques
02:10:42un garçon français
02:10:44ça c'est quelque chose
02:10:46On évoquait tout à l'heure la médaille de
02:10:48Teddy Riner, je vous propose d'aller tout de suite en direct
02:10:50au Club France où nous attend
02:10:52Corentin Brio, bonjour Corentin
02:10:54racontez-nous un peu
02:10:56l'ambiance sur place et cette qualification en finale
02:10:58pour Teddy Riner
02:11:02Eh bien écoutez, la qualification
02:11:04en finale s'est faite il y a quelques minutes
02:11:06et derrière c'était la folie vraiment
02:11:08ça a scandé son nom, son prénom
02:11:10c'était une foule très heureuse
02:11:12et on était justement avec Juliette,
02:11:14Shaima et Wally, alors
02:11:16comment ça s'est passé cette qualification, comment vous l'avez vécu ?
02:11:18Bah c'était incroyable
02:11:20vraiment fantastique
02:11:22Il n'y avait rien de mieux et là le combat
02:11:24de Teddy mais juste incroyable
02:11:26franchement ça remonte un peu le moral
02:11:28après les deux médailles de bronze qu'on va très
02:11:30certainement avoir, j'espère
02:11:32et juste avant les épreuves de natation
02:11:34ça fait du bien aussi parce qu'on essaie également
02:11:36d'avoir des médailles donc
02:11:38c'est beau aussi pour ce soir
02:11:40Donc là vous êtes au premier rang devant l'écran géant
02:11:42vous n'allez pas bouger jusqu'à la finale j'imagine ?
02:11:44Non, on est là, on reste ici
02:11:46Il y a une super bonne ambiance, on n'est pas du tout déçus
02:11:48d'être venus, d'avoir fait tout le chemin
02:11:50franchement, super contente
02:11:52Vous pouvez le voir, ici c'est
02:11:54vraiment l'ambiance, on attend
02:11:56les autres épreuves, donc la finale notamment
02:11:58de Teddy Riner mais aussi il y aura d'autres
02:12:00finales ce soir, notamment en natation
02:12:02avec Léon Marchand et Lorme Anodou
02:12:04qui sont engagés donc ici
02:12:06on attend une soirée plein de médailles
02:12:08et de préférences de couleur or
02:12:10Merci beaucoup Corentin Brion
02:12:12Alors c'est pas Lorme Anodou, c'est son frère
02:12:14Lorme Anodou
02:12:16Lorme Anodou n'est plus
02:12:18en activité mais écoutez
02:12:20on espère en tout cas qu'on aura de nouvelles médailles
02:12:22Merci beaucoup Corentin Brion
02:12:24C'est ça aussi, on voit l'engouement des français
02:12:26Parfois des sports
02:12:28qui sont
02:12:30méconnus presque du grand public
02:12:32On peut parler de l'escrime
02:12:34On peut parler de l'escrime
02:12:36du judo, du tir à l'arc
02:12:38du BMX, voilà c'est des sports
02:12:40qui n'intéressent pas forcément le grand public
02:12:42au quotidien, on parle plus du football, du basket
02:12:44ou autre ou du rugby, mais c'est ça aussi
02:12:46c'est plaisant de voir ça
02:12:48C'est toujours l'occasion pour les Jeux Olympiques de découvrir en effet
02:12:50des disciplines totalement inconnues
02:12:52et de susciter surtout des vocations
02:12:54et c'est ça l'intérêt de Léon Marchand et de tous ses champions
02:12:56c'est qu'ils vont très certainement susciter dans les semaines
02:12:58qui viennent des vocations
02:13:00on verra des milliers probablement de français
02:13:02de jeunes français s'inscrire dans les clubs de sport
02:13:04et ça c'est formidable
02:13:06Les licences dans les clubs de natation risquent d'exploser
02:13:08dans les prochains mois
02:13:10grâce à Léon Marchand
02:13:12rapidement parce que je ne vous ai pas encore fait réagir
02:13:14mais qu'est-ce que vous retenez pour l'instant de ces JO ?
02:13:16En quelques secondes
02:13:18La scène de Cassandre Beaugrand est magnifique en effet
02:13:20Il y a énormément de femmes
02:13:22qui ont apporté des médailles
02:13:24sur la première semaine, j'espère que ça pourra continuer ainsi
02:13:26et puis
02:13:28ça fait du bien
02:13:30C'est une année assez difficile
02:13:32on a des pays qui sont en guerre
02:13:34on a des nouvelles guerres ou des guerres anciennes qui ont rééclaté
02:13:36Et cette trêve olympique elle fait du bien
02:13:38Elle fait énormément de bien, elle fait respirer tout le monde
02:13:40et c'est agréable et on n'a pas envie que ça se finisse trop vite
02:13:42Jacques Morel
02:13:44Rapidement, en un mot
02:13:46C'est quand même Léon Marchand
02:13:48Un jeune de 22 ans qui prend deux médailles d'or
02:13:50et qui est relax comme à l'entraînement
02:13:52Merci beaucoup à tous
02:13:54de nous avoir suivis tout de suite
02:13:56C'est Punchline, et t'es avec Olivier de Cairenfleck
02:14:00Merci