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Pendant tout l'été, l'actualité du jour vue par les témoins du quotidien dans #180MinutesInfoEte

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00:00:00Bonjour à tous, bienvenue dans 180 minutes été. Merci beaucoup d'être avec nous et de nous accompagner pendant les trois prochaines heures dans un instant.
00:00:09C'est le journal de Maureen Vidal, mais juste avant, l'éphéméride du jour avec Alessandra Martinez.
00:00:19Chers amis, bonjour. Ce n'est pas une personne que nous évoquons aujourd'hui, mais un événement qui a marqué l'histoire de l'Église.
00:00:27La dédicace de Santa Maria Maggiore, que l'on appelle aussi fête de Notre-Dame-des-Neiges.
00:00:33Nous sommes le 5 août 356 au matin. Le pape Libère et un notable romain se promènent sur l'Esquilino, l'une des sept collines de Rome.
00:00:44Dans la nuit, la Sainte Vierge leur apparaît et leur demande de lui bâtir un sanctuaire là où elle l'indiquerait.
00:00:52Or, en ce matin du mois d'août, l'Esquilino est recouvert de 20 cm de neige. Aucun doute, c'est un signe de Marie.
00:01:01Le pape Libère entreprend donc la construction d'une première basilique qui prend le nom de Sainte-Marie-aux-Neiges.
00:01:0880 ans plus tard, le pape Sixte III la fait démolir et en rebâtit une autre gigantesque qui sera nommée Santa Maria Maggiore.
00:01:19C'est là que se trouvent les reliques du berceau du Christ rapportées de Jérusalem.
00:01:25Tous les ans, le 5 août, des pétales blancs sont dispersés du haut de son dôme en mémoire du miracle de la neige.
00:01:33Voici enfin l'extrait d'une prière composée par Benoît XVI en 2007 à l'occasion de cette fête.
00:01:41Vierge Marie, Mère de Dieu, tu as participé au mystère du Christ. Soutiens-nous sur notre chemin de foi.
00:01:50C'est tout pour aujourd'hui. A demain, chers amis. Ciao.
00:01:56Ciao Alessandra. Voilà, c'était l'éphéméride du jour et place maintenant au journal de Maureen Vidal. Bonjour Maureen.
00:02:02Bonjour Mickaël.
00:02:03Au vu des tensions au Proche et au Moyen-Orient, la France et plusieurs autres pays ont appelé leurs ressortissants à quitter le Liban.
00:02:09Si les premiers voyageurs français comme libanais ont atterri ce dimanche à Paris, d'autres restent coincés à Beyrouth.
00:02:16Plusieurs compagnies aériennes ont suspendu leur vol vers la capitale libanaise.
00:02:20On écoute les réactions des ressortissants sur le départ à l'aéroport de Beyrouth.
00:02:25Nous vivons à Paris et nous sommes venus au Liban dans l'espoir de passer trois semaines avec notre famille ici.
00:02:33Mais en raison de la situation, nous avons dû partir plus tôt. Donc nous partons maintenant au lieu de partir fin août.
00:02:40J'ai vu plus de monde que cela à l'aéroport comme l'été dernier par exemple avec les gens qui partaient en vacances.
00:02:48Là, il y avait plus de monde. Maintenant, les gens paniquent pour rien.
00:02:51Je suis venue ici pour voir ma mère. Nous avions réservé des vols mais ils les ont annulés.
00:02:59Nous avons eu peur mais nous avons insisté pour réserver un autre vol.
00:03:03Mais j'ai été surprise de voir qu'il y a beaucoup de gens qui partent.
00:03:08Nous sommes déterminés. Le premier ministre israélien avertit l'Iran et ses alliés.
00:03:14Israël fera payer un prix très élevé à ses ennemis.
00:03:17Des mots de Benjamin Netanyahou qui interviennent quelques jours après la mort du leader du Hamas, Ismail Haniyeh.
00:03:23Justement, l'Iran vient de déclarer avoir légalement le droit de punir Israël après l'assassinat du chef du Hamas à Téhéran.
00:03:31De son côté, le haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme a appelé à agir d'urgence pour éviter un conflit plus large au Proche-Orient.
00:03:38Et puis on poursuit avec un week-end sous haute tension au Royaume-Uni cette fois-ci.
00:03:42Des manifestations anti-immigration ont mené à de violents affrontements avec les forces de l'ordre des lieux d'accueil de migrants
00:03:50où notamment était prise pour cible la cause, la rumeur sur la nationalité et la religion de l'assaillant présumé
00:03:56qui a tué trois fillettes à Southport la semaine dernière.
00:03:59Retour sur ce violent week-end avec notre correspondante à Londres, Sarah Menahe.
00:04:03Écoutez, les manifestations se sont poursuivies dans la nuit ici au Royaume-Uni.
00:04:07150 personnes ont été arrêtées au cours du week-end.
00:04:11Alors Kirsten Hammer a annoncé que se tiendrait aujourd'hui à Downing Street un Cobra Meeting.
00:04:16Les Cobra Meetings ce sont ces réunions exceptionnelles que le Premier ministre britannique peut convoquer au thème Downing Street.
00:04:23Hier donc dans le nord de l'Angleterre du côté de Middlesbrough de Rotherham,
00:04:27notamment Rotherham c'est une ville dans laquelle un hôtel qui accueillait, pardon,
00:04:31qui hébergait des demandeurs d'asile a été attaqué notamment par une centaine de personnes.
00:04:36Des dizaines de policiers ont été blessés.
00:04:39Donc les manifestations qui se sont continuées avec encore de nombreuses arrestations et de nombreux blessés parmi les forces de l'ordre.
00:04:47Les ministres britanniques ont évoqué l'idée effectivement que des tribunaux exceptionnels soient mis en place
00:04:54pour juger en moins de 24 heures les fauteurs de troubles.
00:04:57C'est un dispositif qui avait déjà été mis en place en 2011.
00:05:002011 ce sont les dernières grandes manifestations ici et les dernières grandes émeutes finalement au Royaume-Uni.
00:05:06En 2011 on avait mis en place des tribunaux exceptionnels avec des procureurs qui travaillaient 7 jours sur 7,
00:05:1124 heures sur 24 pour juger exceptionnellement ces fauteurs de troubles.
00:05:15Ce dispositif pourrait être mis en place cette semaine.
00:05:18Retour en France maintenant avec ce drame en Haute-Savoie.
00:05:22Un alpiniste est mort et quatre autres personnes blessées après la chute d'un bloc de glace.
00:05:28Cette nuit provenant d'un sommet du massif du Mont Blanc, une annonce de la préfecture.
00:05:33D'importants dispositifs de secours ont été mobilisés.
00:05:36Selon les premières informations, l'origine du déclenchement de la chute de ce serac serait naturelle.
00:05:41Et puis à Marseille, un automobiliste se fait justice lui-même après avoir été victime d'un vol à l'arraché.
00:05:46C'était samedi soir. Il poursuit ses voleurs qui étaient à scooter percutés par la voiture.
00:05:51L'un d'eux décède sur le coup. Le second est en état d'urgence absolue.
00:05:55Le conducteur et son passager auraient été interpellés.
00:05:58Plus tard dans la nuit, retour sur les faits avec Dounia Tangour.
00:06:01La scène s'est déroulée en plein cœur de Marseille, dans le quartier touristique du Pannier, aux alentours de 23h.
00:06:08Victime d'un vol à l'arraché, un automobiliste s'est fait justice lui-même en prenant en chasse ses voleurs qui étaient à bord d'un scooter.
00:06:16C'est un quartier où il y a beaucoup, beaucoup de gens le soir qui sortent dans les bars, dans les restaurants.
00:06:21Il s'avère qu'hier soir, il y a eu, semble-t-il, deux individus qui, en scooter, ont dérobé une montre.
00:06:28Alors certainement une montre de luxe à une personne.
00:06:31Elle a poursuivi les deux individus en scooter, des jeunes individus.
00:06:35Elles ont probablement percuté, faisant un mort et un blessé grave.
00:06:40Loin d'être marginale, le phénomène des vols à l'arraché semble prendre de l'ampleur dans la cité phocéenne.
00:06:46C'est un phénomène qui est assez répandu, le vol de montre de luxe à Marseille.
00:06:49On en voit très régulièrement, au moins deux ou trois par semaine.
00:06:53Et on a des individus qui, pour arracher la montre, qui coûte peut-être 20, 30, 40 000 euros,
00:06:59sont prêts à être extrêmement violents pour la saisir et pour la revendre derrière au marché noir.
00:07:06L'automobiliste à l'origine de l'accident mortel est toujours recherché.
00:07:10L'enquête a quant à elle été confiée à la division de la criminalité territoriale.
00:07:14Pour l'heure, le parquet de Marseille n'a pas communiqué sur cette affaire.
00:07:19Et puis on termine avec cette information.
00:07:21Les bourses asiatiques s'effondrent, l'Europe ouvre en forte baisse.
00:07:25Et oui, en cause les mauvais chiffres sur l'emploi aux Etats-Unis,
00:07:28qui alimentent les craintes de récession et qui freinent les marchés financiers.
00:07:32Tokyo a connu l'une des pires séances de son histoire.
00:07:36Le dollar et l'euro baissent de 2% environ face aux yens.
00:07:40Merci beaucoup Maureen Vidal pour ce journal.
00:07:43Et puis on vous retrouvera à 14h30.
00:07:4514h37.
00:07:46Voilà, pour un nouveau point sur l'information.
00:07:48Nos invités, nos premiers invités nous ont rejoints avec moi aujourd'hui en plateau.
00:07:53Rina Bassiste, correspondante pour la radio israélienne à Paris.
00:07:56Bonjour Rina.
00:07:57Bonjour.
00:07:58Merci beaucoup d'être avec nous.
00:07:59Alberto Toscano, écrivain, est également avec nous.
00:08:01Merci Alberto et bonjour.
00:08:03Et puis Ali, alors attention, je vais faire attention sur la prononciation.
00:08:06Afji, j'ai l'habitude.
00:08:07Afji, voilà.
00:08:08Ali Afji, je ne veux pas faire d'erreur, médecin d'urgence du sport.
00:08:10Qui va nous éclairer ?
00:08:12J'espère.
00:08:13Sur cette question.
00:08:14Oui, puisqu'on l'évoque depuis quelques heures maintenant.
00:08:18Cette athlète belge qui donc a déclaré forfait pour le triathlon de ce matin.
00:08:25Leur triathlète belge qui s'appelle Claire Michel, qui est tombée malade selon nos confrères belges
00:08:30après avoir nagé dans la Seine.
00:08:31Elle souffrirait de douleurs à l'estomac et de crampes liées à une infection de bactéries E. coli.
00:08:37Une version qui a été démentie depuis par Amélie Oudea Castera, la ministre des Sports,
00:08:42qui considère qu'il n'y a aucun lien d'établi pour le moment, que ce sont de fausses informations.
00:08:47Je reprends ces termes.
00:08:49Ali Afji, vous êtes médecin, médecin urgentiste du sport.
00:08:52Est-ce qu'on peut établir un lien entre cette baignade dans la Seine pour cette épreuve de triathlon
00:08:59et le fait que cette athlète soit malade, si l'on se fie à nos confrères belges, malade de cette bactérie E. coli ?
00:09:07Pour bien répondre, il faut d'abord connaître ce que c'est.
00:09:10Avant de s'engager, tout rapide, ne vous inquiétez pas, je ne vais pas faire une liste sur la Shiga toxine ou sur ces cherichia coli.
00:09:21En fait, les cherichia coli, il y en a plein partout.
00:09:23Ce sont des antéroglycoles qui sont dans le tube digestif.
00:09:25Surtout des animaux comme la vache, etc.
00:09:28Mais aussi chez les humains.
00:09:29Ils sont généralement très très gentils.
00:09:31C'est-à-dire qu'ils participent à notre flore intestinale.
00:09:36Et quelques-uns parfois deviennent méchants, comme chez les hommes.
00:09:39Et parfois ils deviennent un peu méchants parce qu'ils vont sécréter des toxines qui s'appellent les Shiga toxines.
00:09:45Et on peut regarder ça soit de manière génétique, c'est-à-dire repérer cette bactérie qui produit dans ses gènes la Shiga toxine,
00:09:55parce que c'est celle-là qui est une toxine infectieuse.
00:09:57Ou alors on peut aussi le détecter dans les selles, c'est-à-dire une coproculture, pour voir si effectivement il y a cette toxine.
00:10:06Donc dans les 24 heures, on peut savoir.
00:10:08Mais elle n'est pas que dans la selle.
00:10:09Non, pas du tout.
00:10:11Donc c'est difficile de faire un lien entre les deux.
00:10:13Exactement, c'est extrêmement difficile de faire un lien entre les deux.
00:10:16Surtout que je voulais dire quelque chose d'autre.
00:10:18C'était que généralement, cette infection se produit 3 à 4 jours après.
00:10:23Alors il suffirait juste d'examiner la patiente et de regarder un tout petit peu le sérotypage,
00:10:28et on peut à 100% cette fois-ci dire ça l'est ou ça ne l'est pas.
00:10:33Donc on peut déterminer si c'est lié à cette épreuve dans la selle.
00:10:37On ne s'amuse pas tous les jours à faire des sérologies, des tipages, etc.
00:10:42Parce que ce sont des actions banales.
00:10:43Ce qui est important, c'est que ce ne soit pas une entérohémorragique,
00:10:46c'est-à-dire que la personne ne soit pas malade de manière sanglante,
00:10:49et qu'elle ait un problème, on appelle ça un syndrome hémolytique et urémique.
00:10:53Bon, ça je ne vais pas rentrer dans les détails, mais ce n'est pas du tout son cas.
00:10:55Et on peut l'attraper en mangeant de la viande crue, un burger mal cuit, un laitage, des fruits et légumes mal cuits.
00:11:02C'est en train de me dire que ça peut être lié à la nourriture au village olympique.
00:11:05Oui, oui, tout à fait.
00:11:06Et j'en profite pour dire aux gens que dans les pays chauds,
00:11:11tout le monde sait qu'il faut éviter de manger des viandes crues ou des légumes pas bien cuits.
00:11:16Donc voilà, un petit peu, c'est la fête aussi.
00:11:19Voir même un aliment nettoyé avec de l'eau contaminée.
00:11:22Absolument, même le lavage des mains.
00:11:24Rappelez-vous juste une seule seconde que pendant la Covid,
00:11:27nous avions une diminution incroyable des gastroentérites.
00:11:30Parce qu'on se lavait les mains, tout simplement.
00:11:32Et d'ailleurs, c'est vraiment la chose à dire.
00:11:34Donc le conseil que vous donnez aux athlètes, c'est lavez-vous les mains.
00:11:36La dernière fois, c'était le chapeau.
00:11:38Mais je l'ai gardé toujours parce qu'il faisait beau.
00:11:40Mais surtout là, se laver les mains.
00:11:42Alors on va rigoler parce que le docteur Abdi vient de dire se laver les mains et porter un chapeau.
00:11:46Mais je peux vous dire que les choses les plus simples sont parfois les moins utilisées.
00:11:50Il n'y a qu'à voir nos relations aussi.
00:11:53Ce sont des choses très, très simples.
00:11:55Mais redevenons quand même un peu sérieux.
00:11:57Est-ce que ça peut être dangereux pour les athlètes ?
00:12:00Oui, oui, tout à fait.
00:12:02On n'oublie pas que c'est quand même la scène, c'est la nature.
00:12:05Il y a des orages, il y a des flux.
00:12:08Il y a beaucoup de choses qui se passent dans la nature.
00:12:11On ne peut pas, comme ça, se couper au couteau.
00:12:14Mais les conseils, c'est vraiment effectivement...
00:12:17On est en été, donc c'est normal que les bactéries pullulent également.
00:12:21Et donc les choses simples qu'il faut encore redire, c'est effectivement se laver les mains.
00:12:28Attention à boire n'importe quelle eau qui reste ou qui est usée.
00:12:32Et effectivement, de main à main, manuporter, ça peut aussi être une infection.
00:12:36Donc porter la main à la bouche, les enfants le font souvent.
00:12:39Et c'est pour ça qu'ils ont souvent des gastroentérites par rapport aux athlètes normalement.
00:12:43Oui, allez-y.
00:12:44Non, non, allez-y, allez-y.
00:12:45Non, je préfère que vous puissiez...
00:12:47Non, non, j'allais vous dire effectivement quels sont les principaux symptômes.
00:12:50Les principaux symptômes, effectivement, ça peut donner des maux de ventre, des diarrhées.
00:12:57Parfois une petite fièvre et puis des maux de tête.
00:13:00Surtout, ce sont des crampes, effectivement, abdominales, mais transverses.
00:13:03Alors, mal à l'estomac, comme elle le dit, c'est évidemment...
00:13:06Vous voyez, ça peut être énormément de choses.
00:13:08Et puis tout le monde n'a pas eu le fait que ce soit une épidémie.
00:13:14Ça pourrait aussi...
00:13:15Donc effectivement, la Seine, je ne vais pas commencer à dire qu'il n'y a aucun risque.
00:13:20Bien sûr qu'il y en a.
00:13:21Mais de là à ternir un tout petit peu les choses pour lesquelles on s'est donné pas mal de mal
00:13:26pour faire un tout petit peu le spectacle, il faut le dire aussi.
00:13:28Bon, je pense que c'est un peu injuste.
00:13:30Et deuxièmement, ce n'est pas vrai.
00:13:32En tout cas, on a compris avec vous le point du médecin.
00:13:35C'est pas vrai.
00:13:36C'est pas vrai, on ne peut pas le dire.
00:13:38On a toujours une probabilité pour le dire, Alberto.
00:13:41C'est-à-dire que vous savez, dans la vie, c'est toujours pas noir ou blanc.
00:13:44Nulle part.
00:13:45Mais avec une grosse probabilité.
00:13:47Alors messieurs, je suis désolé, mais vous allez devoir continuer ce débat entre vous.
00:13:52Pendant la petite pause, il y a une page de publicité.
00:13:55On va marquer une courte page de pub.
00:13:57Merci.
00:13:58Et puis, on revient juste après, bien sûr, pour évoquer la situation notamment au Proche-Orient
00:14:02et plus précisément au Liban.
00:14:03On sera avec notre correspondante sur place pour comprendre un peu dans quelle situation
00:14:07se trouvent notamment les Français qui sont bloqués pour certains à Beyrouth.
00:14:10A tout de suite.
00:14:12De retour dans 180 Minutes ET.
00:14:17Merci beaucoup d'être avec nous.
00:14:20On va désormais se questionner, s'interroger, essayer de comprendre un peu aussi la situation
00:14:25au Proche-Orient, puisqu'au vu de la situation, de nombreux pays, dont la France, ont appelé
00:14:30leurs ressortissants à quitter le Liban.
00:14:33Quelques voyageurs ont pu le faire.
00:14:35D'autres restent toujours coincés à Beyrouth.
00:14:38On regarde le sujet de Mathieu Levez et Maxime Lavandier, puis on en reparle juste après.
00:14:42De longues files d'attente à l'aéroport de Beyrouth et des passagers plongés dans l'incertitude.
00:14:47Ils sont nombreux à avoir vu leur vol annulé.
00:14:52J'ai dû prendre un autre vol pour aller en France où je travaille.
00:14:57Je pars finalement plus tôt que prévu, mais j'aurais préféré terminer mes vacances
00:15:01ici au Liban.
00:15:03Mon vol était prévu pour après-demain, mais il a été annulé, alors j'ai décidé
00:15:09de voyager aujourd'hui.
00:15:11J'espère que je vais y arriver.
00:15:14Face au risque d'escalade militaire au Proche-Orient, certaines compagnies aériennes ont suspendu
00:15:19leur liaison vers la capitale libanaise.
00:15:21Mais dans le même temps, après les menaces de vengeance contre Israël, de Téhéran
00:15:25et du Hezbollah, de nombreux pays comme la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis
00:15:29ont appelé leurs ressortissants à quitter le Liban au plus vite.
00:15:32Alors hier, les premiers Français en provenance du Liban sont arrivés soulagés à l'aéroport
00:15:37Paris Charles de Gaulle.
00:15:38Le danger est présent et on ne sait pas où il est à n'importe quel moment, mais on n'a
00:15:44pas vraiment ressenti de peur au centre de Beyrouth depuis la dernière frappe.
00:15:48Donc ça va, mais je pense que c'était plus safe pour nous de rentrer à la maison.
00:15:52Si certaines compagnies aériennes ont suspendu leur vol vers Beyrouth au moins jusqu'à demain,
00:15:57le ministère des Affaires étrangères précise que des vols commerciaux vers la France sont
00:16:01encore disponibles.
00:16:04Et pour en parler, on file tout de suite au Liban pour retrouver notre correspondante
00:16:07sur place, Clothilde Bigot.
00:16:09Bonjour Clothilde, vous vous trouvez en ce moment même à Beyrouth.
00:16:13Quelle est la situation sur place ? Est-ce que les habitants sont de plus en plus nombreux
00:16:17à vouloir quitter le pays ?
00:16:22Alors il y a une réelle inquiétude, c'est vrai.
00:16:24Mais par exemple, ce matin j'étais à l'aéroport de Beyrouth et je l'ai trouvé
00:16:28plutôt, c'est tout simplement la première semaine d'août, c'est un va-et-vient de
00:16:33voyageurs.
00:16:34Il y a beaucoup de Libanais qui sont à l'étranger, qui habitent à l'étranger, qui reviennent
00:16:38au Liban et d'autres, des Libanais qui vont en vacances à l'étranger aussi.
00:16:43Il y en a certains qui ont dû adapter leur vol.
00:16:46J'ai rencontré notamment un homme, un père de famille avec ses trois enfants qui vit
00:16:52de Chicago.
00:16:53Et pour aller à Chicago, il a dû faire des arrangements.
00:16:59Il voulait changer son vol, mais il n'a pas pu le faire.
00:17:02Donc il est arrivé bien plus tôt à l'aéroport pour être sûr et certain d'avoir son vol.
00:17:06Mais après, il y a des touristes qui viennent.
00:17:08J'ai croisé une famille, la mère était moldave, le père était libanais.
00:17:12Et eux sont tout de même venus au Liban, car ils viennent chaque année.
00:17:15Leurs enfants ont un petit peu peur, mais la mère m'a bien expliqué que de toute façon,
00:17:20ils iraient au village de son mari et que là-bas, il ne se passera rien.
00:17:24Parce qu'en fait, c'est ça le Liban.
00:17:26C'est-à-dire que s'Israël attaque, s'il y a une guerre de grande envergure,
00:17:31ce ne sera pas l'entièreté du pays qui sera attaquée.
00:17:34Il y aura des poches de sécurité et c'est là où iront la majorité des Libanais qui restent aussi.
00:17:39Vous parliez de ce que vous aviez vu à l'aéroport.
00:17:42Est-ce que vous avez croisé des voyageurs qui étaient bloqués sur place ?
00:17:45On le sait, certaines compagnies aériennes ont décidé d'interrompre leurs liaisons avec Beyrouth notamment.
00:17:52Les voyageurs qui ont eu leur billet annulé l'ont eu suffisamment en amont pour pouvoir changer de plan,
00:17:58pour pouvoir changer leur vol.
00:18:00Je connais le cas d'une personne qui a eu son vol Air France annulé
00:18:04et qui a dû changer son vol pour prendre une autre compagnie, une compagnie turque, avec une escale.
00:18:09Et c'est ce que font la plupart des personnes.
00:18:11C'est-à-dire qu'ils prennent d'autres compagnies, des compagnies low cost
00:18:14ou alors des compagnies qui ont des escales dans d'autres pays.
00:18:17Et là, ils peuvent partir.
00:18:19Mais là maintenant, la plupart des vols sont pleins.
00:18:21Tout simplement parce qu'avec quelques compagnies en moins,
00:18:24même s'il n'y a pas de ruée vers l'aéroport, vers la sortie du territoire,
00:18:29de toute façon tous ces passagers-là doivent trouver d'autres vols.
00:18:33On a appris aussi qu'il y avait eu une frappe dans le sud du pays, dans le sud du Liban.
00:18:36Une frappe israélienne qui a donc causé la mort de deux personnes.
00:18:40Dans quel état d'esprit se trouve la population, ceux qui habitent sur place
00:18:43et qui n'ont pas d'autre choix que de rester à Beyrouth ou au Liban ?
00:18:48Alors, donc il y a ceux qui habitent dans le sud du Liban,
00:18:52où je me suis rendue la semaine dernière.
00:18:54Eux se sentent complètement déconnectés de la population de Beyrouth.
00:18:58C'est-à-dire qu'ils me disent à chaque fois, on a l'impression qu'on n'est plus le même peuple,
00:19:01on a l'impression que tout le monde s'en fiche de nous
00:19:04et que lorsqu'on voit que nous on se fait bombarder tous les jours,
00:19:07alors qu'à Beyrouth il y a des grands concerts,
00:19:09on a eu des très grands concerts la semaine dernière et la semaine d'avant,
00:19:13ils ne comprennent pas très bien pourquoi tout le monde les ignore.
00:19:17Après, la population à Beyrouth, elle maintenant commence à comprendre,
00:19:20l'inquiétude commence à monter et évidemment il y a cette proximité qui arrive
00:19:25parce que maintenant tout le monde est un peu plus dans le même bain,
00:19:28sachant que Beyrouth peut se faire frapper.
00:19:30Mais voilà, la vie à Beyrouth, ça reste une petite bulle.
00:19:33Les gens sortent au restaurant, continuent leur vie comme si de rien n'était,
00:19:38alors que le sud, lui, se fait bombarder tous les jours, quotidiennement,
00:19:42depuis le 8 octobre 2023.
00:19:45Effectivement, la vie continue.
00:19:47Des scènes, des images que l'on voit également côté israélien.
00:19:51Dans de nombreuses villes finalement, les Israéliens continuent de vivre malgré le conflit.
00:19:56Merci beaucoup en tout cas Clotilde Bigaud d'avoir été avec nous en direct depuis Beyrouth
00:20:00et de nous avoir un peu expliqué la situation aussi sur place,
00:20:02notamment du côté des aéroports.
00:20:04Alberto Toscano, un petit mot là-dessus et puis bien sûr j'interrogerai Rima aussi.
00:20:08Dans quel état d'esprit on peut se trouver ?
00:20:12C'est assez compliqué finalement, on n'y pense pas forcément,
00:20:15lorsqu'il y a un conflit de cette ampleur,
00:20:17mais de tous ces Français notamment qui sont bloqués à Beyrouth
00:20:20et qui veulent peut-être partir car ils sentent qu'un conflit peut être imminent
00:20:24et qu'ils se retrouvent bloqués.
00:20:25C'est une situation quand même très difficile à gérer.
00:20:27Oui, de tous ces étrangers, de tous ces Européens.
00:20:31Les gouvernements occidentaux ont fait appel à ressortir ça au Liban pour qu'ils quittent le pays.
00:20:40La situation est vraiment tendue et on s'attend à une escalade.
00:20:45Vous voyez aujourd'hui d'ailleurs il y a une crise et une panique sur les bourses internationales.
00:20:50C'est aussi un aspect du fait que le monde entier est inquiet.
00:20:55On retient le souffle.
00:20:58J'ai des doutes sur le fait que l'offensive iranienne passera,
00:21:03l'offensive principale, la vraie offensive,
00:21:05passera par les Hezbollah et par le Liban parce que les Hezbollah,
00:21:09à mon sens, ont une importance fondamentale du point de vue de la stratégie régionale de l'Iran.
00:21:16Et l'éventuelle perte, l'éventuelle défaite des Hezbollah
00:21:20aurait des conséquences réelles et fondamentales pour l'Iran lui-même.
00:21:25Donc je crois que la vraie réponse, la vraie vengeance iranienne passera par d'autres chemins,
00:21:34par d'autres solutions stratégiques.
00:21:38L'Iran semble en tout cas déterminé à répondre,
00:21:41notamment à la mort d'Ismail Haniyeh, le chef du Hamas.
00:21:45L'Iran doit répondre pas tellement par rapport à Israël.
00:21:49Elle doit répondre à Israël par rapport aux autres pays musulmans,
00:21:53par rapport au monde arabe, par rapport à l'Arabie saoudite,
00:21:57par rapport aux Émirats, par rapport à la Jordanie,
00:22:00par rapport à ces pays qui regardent la situation de l'Iran
00:22:05pour voir s'il y a des faiblesses de l'Iran.
00:22:08Et la faiblesse éventuelle de l'Iran, une faiblesse affichée,
00:22:13aurait des conséquences très lourdes sur le leadership iranien,
00:22:18à la fois en politique internationale et en politique intérieure.
00:22:23L'Iran l'a vécu comme une humiliation, cette attaque sur son sol.
00:22:29C'est pour ça qu'il ne veut pas l'accepter.
00:22:31Mais la réponse peut être à l'origine d'une humiliation encore plus grave.
00:22:36Et dans tout le dilemme aujourd'hui du leadership iranien,
00:22:41qui est aujourd'hui décrédibilisé en politique intérieure,
00:22:44tout le dilemme de ce leadership passe par ces questions.
00:22:49Rina Bassist, comment on se prépare côté israélien à ces éventuelles ripostes ?
00:22:54On le sait, Benyamin Netanyahou parle souvent de la triple H,
00:22:58qui est les Houthis, le Hezbollah et le Hamas.
00:23:01On se protège au nord, au sud, à l'est, à l'ouest ?
00:23:05Ça se passe comment ?
00:23:07Il faut, je pense, il y a d'un côté les préparations militaires, bien sûr,
00:23:13et de l'autre côté les préparations civiles.
00:23:15Or, on a vu, si on commence avec la préparation civile,
00:23:19contrairement à ce qui s'est passé la nuit entre le 13 et le 14 avril,
00:23:24la frappe iranienne directe, on se souvient bien.
00:23:27Oui, cette attaque de drones, de missiles sur le sol israélien.
00:23:30Exactement. En amont de ça, la population israélienne était avertie.
00:23:34Il y avait des consignes de sécurité, des instructions, disons,
00:23:38qu'il faut rester à côté des abris, qu'il faut préparer peut-être des générateurs,
00:23:43un poste de radio, de la nourriture, des couches, etc.
00:23:47Cette fois-ci, il n'y a pas ces consignes.
00:23:49Et je crois que la raison est tout simplement que le gouvernement israélien
00:23:54veut minimiser la panique.
00:23:56Et aussi peut-être le fait que les Israéliens, maintenant,
00:23:59depuis le 7 octobre, ils sont tellement préparés,
00:24:01ils n'attendent que des attaques, surtout les gens au nord et au sud,
00:24:06mais aussi au centre d'Israël.
00:24:07Donc la préparation déjà est liée.
00:24:11Comment on se prépare ?
00:24:14Physiquement, on n'y va pas très loin, en fait, de chez soi.
00:24:18On essaie de travailler, de télétravailler, comme on fait à Paris en ce moment,
00:24:22peut-être pour les Jeux olympiques.
00:24:23Pour les Jeux olympiques, oui.
00:24:24Voilà. On fait en sorte que l'abri est ouvert, qu'il n'est pas fermé à clé,
00:24:29qu'il est bien aéré, qu'il y a de l'eau, qu'il y a peut-être aussi
00:24:33un chargeur pour votre téléphone portable.
00:24:36Ce genre de choses, pour être prêt à rester quelques temps dedans,
00:24:41être en mesure aussi d'être en contact avec l'extérieur, si je peux dire ça ainsi.
00:24:48Mais il y a aussi, bien sûr, les préparatifs militaires,
00:24:51qui sont beaucoup, beaucoup plus importants.
00:24:53On a vu, en fait, déjà la semaine passée, après l'assassinat d'Ismail Haniyeh,
00:25:00il y avait déjà un très grand exercice militaire qui a réuni
00:25:05plusieurs brigades israéliennes.
00:25:07Un des exercices les plus grands qui s'est jamais déroulé en Israël,
00:25:11préparant justement ce scénario d'une guerre qui vient du nord.
00:25:16Est-ce que ça va être l'Iran ? Est-ce que ça va être l'Iran avec le Hezbollah ?
00:25:22Est-ce que ça va être l'Iran, le Hezbollah, les Houthis, les milices d'Irak et de la Syrie ?
00:25:29Israël se prépare à tout ce scénario.
00:25:32Ça veut dire un déploiement de tous, en fait, les soldats actifs.
00:25:37On n'est pas encore dans la situation d'après le 7 octobre,
00:25:41où il y avait 300 000 de réservistes qui étaient appelés.
00:25:44Pour l'instant, il n'y avait pas cet énorme appel.
00:25:47Je crois que ce qui est important pour l'instant, c'est que tous les pilotes soient à leur poste,
00:25:52entraînés, prêts à partir, parce que d'abord, avant tout, ça sera la guerre de l'air.
00:25:59Effectivement, tout le monde est à son poste.
00:26:01C'est une critique qui avait été faite au lendemain des attaques du 7 octobre,
00:26:04où on avait évoqué, effectivement, le manque de soldats présents à leur poste
00:26:08et ce qui avait permis, peut-être, cette attaque du Hamas sur le sol israélien.
00:26:11Il y avait eu une forte critique à ce propos.
00:26:14C'est vrai qu'on évoque le conflit au nord d'Israël avec le Liban.
00:26:18J'en parlais tout à l'heure. Les échanges, finalement, continuent entre Israël et le Liban.
00:26:23Ce front reste ouvert. Il y a déjà eu plus de 500 morts.
00:26:26C'est vrai qu'on a l'impression que c'est un nouveau front.
00:26:28Ce n'est pas réellement un nouveau front, Alberto Toscano.
00:26:30C'est un vieux front qui dure la première guerre dont je me suis occupé.
00:26:36Comme vous voyez, l'Orient a été en 1982 la guerre entre Israël et le Liban.
00:26:42Encore aujourd'hui, il y a eu une attaque venue du Liban.
00:26:45C'est tout sauf un nouveau front.
00:26:49La nouveauté est qu'aujourd'hui, ce front doit être interprété à la lumière d'une guerre régionale.
00:27:00Les alliances dans cette guerre régionale ne sont pas celles qu'on voit aujourd'hui.
00:27:06D'un côté Israël, de l'autre côté l'Iran.
00:27:09Il y a l'Arabie saoudite qui joue son jeu.
00:27:13Son jeu est tout sauf pro-iranien.
00:27:16L'Iran est aujourd'hui dans une situation dangereuse pour ses ambitions de puissance.
00:27:24L'Iran risque de perdre beaucoup de ses ambitions.
00:27:29L'Iran se doit d'un côté de répondre et de l'autre côté d'éviter d'être humilié une deuxième fois.
00:27:37C'est à partir de là que je crois que les puissances internationales,
00:27:42les États-Unis en premier lieu, mais les pays européens aussi,
00:27:46ont un rôle à jouer pour essayer quand même de freiner cette spirale qui peut déraper.
00:27:53L'Iran, je crois, a la sensation de risquer de se faire piéger.
00:27:59Parce qu'en cas d'une attaque extrêmement violente contre Israël,
00:28:05si cette attaque réussissait, si les dégâts étaient épouvantables,
00:28:09l'Iran risquerait une contre-attaque sur ses centrales nucléaires
00:28:15qui sont le cœur de sa véritable ambition de pouvoir devenir une puissance nucléaire.
00:28:22Alors il y a une spirale qui risque de s'enclencher.
00:28:27Et aujourd'hui le problème n'est pas seulement la réponse iranienne,
00:28:32c'est cette spirale, cette réaction en chaîne de réponse et contre-réponse.
00:28:38On va continuer à évoquer ce conflit bien sûr au Proche-Orient.
00:28:41On va juste marquer une courte page de publicité et on revient dans un instant.
00:28:50De retour dans 180 minutes, été.
00:28:52Dans un instant, on va continuer à évoquer la tension qui monte bien sûr au Proche-Orient.
00:28:57Mais juste avant, c'est le journal de Maureen Vidal. Rebonjour Maureen.
00:29:01Au vu de ces tensions, je l'en parlais à l'instant,
00:29:04la France et plusieurs pays ont appelé leurs ressortissants à quitter le Liban.
00:29:07Si les premiers voyageurs français comme libanais ont atterri ce dimanche à Paris,
00:29:12d'autres restent encore coincés à Beyrouth.
00:29:15Plusieurs compagnies aériennes ont suspendu leur vol vers la capitale libanaise.
00:29:19Explications de Mathieu Dewez et Maxime Lavandier.
00:29:22De longues files d'attente à l'aéroport de Beyrouth et des passagers plongés dans l'incertitude.
00:29:28Ils sont nombreux à avoir vu leur vol annulé.
00:29:31J'ai dû prendre un autre vol pour aller en France où je travaille.
00:29:37Je pars finalement plus tôt que prévu, mais j'aurais préféré terminer mes vacances ici au Liban.
00:29:46Mon vol était prévu pour après-demain, mais il a été annulé,
00:29:49alors j'ai décidé de voyager aujourd'hui. J'espère que je vais y arriver.
00:29:54Face au risque d'escalade militaire au Proche-Orient,
00:29:57certaines compagnies aériennes ont suspendu leur liaison vers la capitale libanaise.
00:30:01Mais dans le même temps, après les menaces de vengeance contre Israël, de Téhéran et du Hezbollah,
00:30:06de nombreux pays comme la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis
00:30:09ont appelé leurs ressortissants à quitter le Liban au plus vite.
00:30:12Alors hier, les premiers Français en provenance du Liban sont arrivés soulagés à l'aéroport Paris Charles de Gaulle.
00:30:18Le danger est présent et on ne sait pas où il est à n'importe quel moment,
00:30:22mais on n'a pas vraiment ressenti de peur au centre de Beyrouth depuis la dernière frappe.
00:30:29Donc ça va, mais je pense que c'était plus safe pour nous de rentrer à la maison.
00:30:33Si certaines compagnies aériennes ont suspendu leur vol vers Beyrouth au moins jusqu'à demain,
00:30:38le ministère des Affaires étrangères précise que des vols commerciaux vers la France sont encore disponibles.
00:30:45Et puis nous sommes déterminés, le premier ministre israélien avertit l'Iran et ses alliés.
00:30:50Israël fera payer un prix très élevé à ses ennemis.
00:30:54Nous parlons de Benjamin Netanyahou qui intervient quelques jours après la mort du leader du Hamas Ismail Agneh
00:30:59et les menaces de représailles de l'Iran.
00:31:04L'Iran et ses sbires cherchent à nous entourer d'un anneau d'étranglement sur sept fronts.
00:31:11Leur agression ouverte est insatiable.
00:31:14Nous sommes déterminés à nous opposer à eux sur tous les fronts, dans toutes les arènes, qu'elles soient proches ou lointaines.
00:31:24Notre longue main frappe dans la bande de Gaza, au Yémen, à Beyrouth et partout où c'est nécessaire.
00:31:33Cette main, la nôtre, se tend, le moment venu, vers ceux qui souhaitent établir la paix avec nous.
00:31:41C'était déjà le cas grâce à notre force et je crois qu'il en sera de même, car la paix se fait avec les forts et non avec les faibles.
00:31:48Car la paix se fait avec les forts et non avec les faibles.
00:31:52On poursuit avec ce week-end sous haute tension au Royaume-Uni.
00:31:56Des manifestations anti-immigration ont mené à de violents affrontements avec les forces de l'ordre.
00:32:02Des lieux d'accueil de migrants ont notamment été pris pour cible.
00:32:05La cause, la rumeur sur la nationalité et la religion de l'assaillant présumé qui a tué trois fillettes à Southport la semaine dernière.
00:32:11On écoute les réactions des Britanniques face à ces violentes émeutes.
00:32:15Je pense que les manifestations sont principalement axées sur la violence.
00:32:20Ce ne sont pas des manifestations pacifiques. Je n'appellerais même pas cela des manifestations.
00:32:25Je parlerais plutôt de dévastation et de vandalisme.
00:32:31Je pense que la violence est odieuse. Rien ne justifie ce genre de violence contre des innocents.
00:32:36Je pense qu'il s'agit d'un tas de gens qui se sont mis en colère et qui ont utilisé un événement terrible et tragique pour leur propre cause.
00:32:45Non, je ne pense pas que ce soit profondément enraciné dans la société britannique.
00:32:48Je pense qu'il s'agit simplement d'une vague très menaçante et extrêmement préoccupante qui balaye toute l'Europe.
00:32:54Au Bangladesh, des centaines de milliers de manifestants anti-gouvernement défient le couvre-feu dans les rues de Dhaka, la capitale.
00:33:01Ils réclament le départ de la première ministre Sheikh Hasina.
00:33:05Au moins 94 personnes ont été tuées à travers le pays hier, depuis le début de la mobilisation le mois dernier.
00:33:11Au moins 300 personnes ont été tuées.
00:33:14Et puis les bourses asiatiques s'effondrent. L'Europe ouvre en forte baisse.
00:33:18Et en cause, les mauvais chiffres sur l'emploi aux Etats-Unis qui alimentent les craintes de récession et qui freinent les marchés financiers.
00:33:25Tokyo a connu l'une des pires séances de son histoire. Le dollar et l'euro baissent de 2% environ face aux yens.
00:33:32Merci beaucoup Maureen Vidal. On vous retrouve dans un peu moins d'une demi-heure pour un nouveau point sur l'information.
00:33:37Et puis juste après la pause, on va évoquer la situation au Proche-Orient.
00:33:41Mais surtout la situation de Benyamin Netanyahou. Est-il de plus en plus seul ?
00:33:46Selon nos confrères du Figaro, effectivement, l'appareil militaire israélien semble contester en coulisses les prises de position du Premier ministre israélien.
00:33:53A tout de suite.
00:33:58De retour dans 180 minutes, merci beaucoup d'être avec nous.
00:34:02Juste avant la pause, je vous parlais effectivement de cette situation au Proche-Orient.
00:34:05Et la situation notamment aussi de Benyamin Netanyahou. Est-il de plus en plus seul ?
00:34:10Puisque ces derniers temps, l'appareil militaire israélien semble contester en coulisses ses prises de position.
00:34:15Pendant ce temps-là, le Premier ministre, lui, semble déterminé à éliminer ses ennemis. On y écoute.
00:34:23L'Iran et ses sbires cherchent à nous entourer d'un anneau d'étranglement sur cette front.
00:34:27Leur agression ouverte est insatiable. Nous sommes déterminés à nous opposer à eux sur tous les fronts, dans toutes les arènes, qu'elles soient proches ou lointaines.
00:34:43Notre longue main frappe dans la bande de Gaza, au Yémen, à Beyrouth et partout où c'est nécessaire.
00:34:48Cette main, la nôtre, se tend, le moment venu, vers ceux qui souhaitent établir la paix avec nous.
00:34:57C'était déjà le cas grâce à notre force et je crois qu'il en sera de même, car la paix se fait avec les forts et non avec les faibles.
00:35:06Car la paix se fait avec les forts et non avec les faibles.
00:35:36Le ministre de la Défense, Youhaf Galante, forme une sorte de coalition contre lui.
00:35:40On lui reproche notamment sa volonté de faire échouer les négociations pour la libération des otages et pour un éventuel cessez-le-feu.
00:35:48Peut-être un mot à ce sujet, Rina ? Cette coalition, elle existe réellement contre Benyamin Netanyahou ?
00:35:55Je ne sais pas si on peut qualifier ça comme une coalition interne contre lui.
00:36:01Ça a l'air un peu conspiratoire, mais ça fait maintenant pas mal de temps, plusieurs semaines,
00:36:07que d'abord il y a les chefs de différentes branches sécuritaires qui estiment que cette volonté de M. Netanyahou
00:36:17d'arrêter la guerre seulement quand Hamas sera complètement vaincu, éradiqué, ce n'est absolument pas réel.
00:36:25Si on veut arriver à ça, ça va prendre pas des mois mais peut-être des années.
00:36:29Donc pour conclure un accord qui va d'abord amener les otages et aussi amener le cessez-le-feu à Gaza,
00:36:38on ne peut pas se tenir à cette volonté d'éradiquer Hamas.
00:36:44Donc d'abord il y a ces estimations de la part de plusieurs chefs des agences de sécurité dans le Sahel et aussi des autres
00:36:53qui ne vont pas dans la ligne de Netanyahou.
00:36:56Et ça, ce n'est pas nouveau, ça fait déjà des semaines que ça se passe.
00:37:00Après, il y a aussi au niveau politique, parce qu'on se souvient très bien qu'après le 7 octobre,
00:37:06M. Netanyahou a fait entrer dans son cabinet et a constitué un cabinet de guerre avec deux personnes,
00:37:12M. Gallant et M. Eisenkot, tous deux des anciens chefs de l'armée israélienne.
00:37:17Et ça, ça avait un poids.
00:37:20Ça avait un poids d'abord vers l'extérieur, vers les États-Unis, parce que c'est des gens qui sont plus acceptables pour les Américains,
00:37:27mais ça avait aussi un sort de signe vis-à-vis de la société israélienne.
00:37:32Disons, regardez, dans mon cabinet de guerre, j'ai des gens compétents qui ont combattu plusieurs guerres,
00:37:39qui étaient des Corées, etc., qui sont légitimes justement de décider sur cette stratégie de guerre.
00:37:45Or, M. Gantz et M. Eisenkot, tous les deux, ils sont partis début juin de ce cabinet de guerre.
00:37:51Ils ont abandonné Netanyahou, disant que M. Netanyahou n'a pas vraiment un plan pour l'après-guerre.
00:37:57Si on n'a pas un plan de l'après-guerre, comment on peut avoir une stratégie de guerre ? C'est incompatible.
00:38:03Et ces sentiments-là, on les voit maintenant aussi exprimés, peut-être pas de façon directe, mais de façon indirecte,
00:38:09aussi par le ministre de la Défense, Yoav Galand, qui est issu du même parti que Netanyahou,
00:38:16mais qui, évidemment, lui, il a d'autres oppositions, il voit les choses différemment.
00:38:22Alberto Toscano, pour reprendre les mots de Rina, est-ce que c'est ça, le manque de plan, le manque de vision pour l'après ?
00:38:28Mais oui, la paix n'est pas seulement le résultat d'une victoire militaire.
00:38:32La paix est aussi le résultat d'un processus politique.
00:38:36Cette idée, cette ostination, je crois, de Netanyahou de tout mettre aujourd'hui sur le plan militaire
00:38:46montre un déficit d'initiative politique, montre la faiblesse politique de l'actuel gouvernement israélien.
00:38:53Et cette faiblesse politique se cristallise, à mon sens, sur un point fondamental,
00:38:58c'est la relation future avec les Palestiniens.
00:39:02La logique que l'Europe accepte, que les États-Unis acceptent est la logique des deux États.
00:39:09On ne peut pas se situer en dehors de la logique des deux États pour la perspective future.
00:39:16Une chose est combattre l'Iran, le terrorisme, Hamas, et une chose est parler de Gaza futur,
00:39:24de la relation future avec les Palestiniens, qui doit être dans une logique,
00:39:29si les Palestiniens acceptent et respectent l'existence d'Israël,
00:39:33une logique de respect mutuel et pas une logique de domination.
00:39:38Qu'aurait souhaité, je parle bien sûr au conditionnel, je reprends ce qui a été écrit par nos confrères du Figaro,
00:39:43ce qu'aurait souhaité Benyamin Netanyahou, ce serait notamment de contrôler la frontière Gaza-Egypte,
00:39:48bande de Gaza-Egypte, ce qui était une proposition que le Hamas n'aurait jamais pu accepter.
00:39:53Donc c'est là aussi où on l'accuse de vouloir faire échouer les négociations.
00:39:57C'est l'un des points bien sûr, il y en a d'autres.
00:39:59Le problème va au-delà du Hamas.
00:40:01Hamas, il est évident, sous la base du bon sens, que ceux qui ont eu la responsabilité du 7 octobre
00:40:09ne peuvent pas être une partie prenante fondamentale des futurs équilibres dans un contexte de paix.
00:40:17Dont la question de la frontière entre Gaza et l'Egypte est une question qui regardera l'Egypte de demain,
00:40:25qui regardera les États-Unis, qui regardera la communauté internationale.
00:40:29Ce n'est pas le résultat d'une relation exclusive, d'un rapport de puissance exclusif entre Israël et le Hamas.
00:40:38La recherche de la paix doit aller au-delà du Hamas.
00:40:43Et c'est là que d'autres pays intrangeux, c'est l'Egypte en premier lieu, les États-Unis, l'Arabie Saoudite,
00:40:51il y a la Jordanie, il y a des perspectives de paix, si on veut la paix.
00:40:56Mais évidemment, il y a là aujourd'hui un problème stratégique, militaire, à régler par rapport à l'après 7 octobre.
00:41:07Mais là où c'est intéressant, si je peux me permettre, c'est qu'on apprend qu'il est isolé dans son propre camp.
00:41:13On avait déjà évoqué certaines tensions avec les États-Unis, avec Joe Biden,
00:41:17où les tensions entre les deux hommes semblent de plus en plus fortes,
00:41:20notamment sur la politique menée par Benjamin Netanyahou.
00:41:23Mais isolé au sein de son propre camp, là il y a quelque chose de nouveau dans ce conflit.
00:41:30On pourrait évoquer aussi, notamment Rinald, le fait que les familles des otages demandent de plus en plus,
00:41:37elles exigent presque aujourd'hui un cessez-le-feu et la libération des otages.
00:41:43Elles implorent presque Benjamin Netanyahou de signer cet accord de paix.
00:41:47Oui, il y a une énorme frustration, ça c'est clair, parmi les familles des otages.
00:41:53Parce qu'on a l'impression que chaque fois qu'on fait un pas devant avec des discussions avec les médiateurs,
00:42:00si c'est les Qatariens, les Égyptiens, les Américains, tout bascule.
00:42:05Parce que M. Netanyahou ajoute des conditions.
00:42:08Vous avez parlé justement de la frontière entre l'Égypte et Gaza,
00:42:12qui est une des deux conditions principales qui étaient mises sur la table juste il y a une semaine par M. Netanyahou.
00:42:21D'abord qu'Israël garde justement les contrôles sur cette bande de terre entre l'Égypte et Gaza et les passages du Rafah.
00:42:29Et deuxièmement c'est aussi la question de retour en fait des Gazahouites du sud de la bande de Gaza vers le nord.
00:42:37M. Netanyahou exige qu'Israël aura un certain contrôle justement pour vérifier qu'il n'y aura pas de personnes de Hamas,
00:42:44des terroristes de Hamas qui vont se déplacer.
00:42:46Deux conditions qui ne sont absolument pas acceptées par Hamas.
00:42:50Et c'est là en fait où ça coince en ce moment.
00:42:53Parce qu'il y avait, on se souvient, un rencontre des médiateurs avec les représentants israéliens samedi dernier à Rome.
00:43:03Israël a mis ses commentaires sur la table, les deux conditions additionnelles que M. Netanyahou exige.
00:43:12Et là en fait on était dans une situation où on attendait la réponse de Hamas.
00:43:17Avec l'assassinat d'Israël bien sûr les négociations sont arrêtées pour l'instant.
00:43:23Le temps passe, plus de 300 jours maintenant que ces otages sont dans les mains des terroristes.
00:43:31Si je peux aussi dire un dernier mot.
00:43:33On marque aujourd'hui l'anniversaire 5 ans d'Ariel Bibas qui est le frère aîné de ce petit bébé Kfir.
00:43:41Tous deux enfants, un enfant de 1 an, un enfant de 5 ans, ça fait 10 mois qu'ils sont dans les mains de Hamas.
00:43:49Bien sûr que les familles sont désespérées.
00:43:51C'est aussi pour ça et pour ces considérations sur lesquelles je suis tout à fait d'accord.
00:43:56Je crois que Hamas ne peut pas être partie prenante avec un rôle fondamental du processus de paix.
00:44:03Mais le négociateur était Ismail Agnier.
00:44:07Le négociateur d'une trêve avec Hamas, pas d'une paix définitive.
00:44:11La paix définitive implique d'autres protagonistes et d'autres garanties internationales.
00:44:17Mais Hamas ne peut pas avoir un rôle clé dans la future situation.
00:44:27Sinon ce sera un facteur éternel de déstabilisation.
00:44:31C'est-à-dire que selon vous, c'est les autres acteurs internationaux qui doivent prendre la main dans ce dossier ?
00:44:38Hamas a chassé l'autorité palestinienne de Gaza.
00:44:40Je parle sur votre contrôle.
00:44:43Il a chassé Manu Militeri.
00:44:46Hamas a imposé un régime autoritaire et sanguinaire par rapport aussi aux autres Palestiniens à Gaza.
00:44:55Là, autant il faut bâtir la paix avec les Palestiniens,
00:44:59autant on est difficilement envisageable de bâtir une paix durable avec le Hamas.
00:45:05Quand on voit les tensions qu'il y a entre les États-Unis et Israël,
00:45:11semble-t-il visiblement que Joe Biden a du mal à se faire entendre auprès de Benyamin Netanyahou.
00:45:15Aujourd'hui, on a la sensation qu'on est dans une apace.
00:45:18C'est-à-dire qu'on parlait des négociations pour un éventuel cessez-le-feu, libération des otages.
00:45:23Aujourd'hui, toutes ces négociations sont clairement au point mort.
00:45:26Effectivement, ça va être très compliqué pour les acteurs internationaux de prendre la main sur ce dossier
00:45:30quand on voit les tensions qui poursuivent au Proche-Orient et au Moyen-Orient.
00:45:37C'est compliqué, mais c'est leur métier de le faire.
00:45:40Si les grandes puissances ont l'ambition de jouer un rôle au Moyen-Orient,
00:45:47c'est le moment de montrer qu'ils ont le courage et la force pour le faire.
00:45:52Sinon, qu'ils changent de métier.
00:45:55On le sait, ces dernières heures, le président Emmanuel Macron et le roi Jordanier Abdallah II
00:45:59ont notamment appelé à éviter à tout prix une escalade.
00:46:02Ça reste des messages presque simplistes, si je peux me permettre,
00:46:05au vu de la situation au Proche-Orient et au Moyen-Orient.
00:46:08Il faudra prendre d'autres décisions dans les jours à venir.
00:46:12Restez avec nous, on va marquer une heure de Livre avec Anne Fulda.
00:46:17On se retrouvera dès 15h et on continuera à évoquer les situations à l'international,
00:46:21notamment en Grande-Bretagne, où il y a des tensions et également des violences
00:46:25qui sont nées ces derniers jours suite à cette attaque au couteau
00:46:28qui a coûté la vie à trois fillettes.
00:46:30A tout de suite.
00:46:36Il est 15h180min, ça continue.
00:46:39Merci beaucoup d'être avec nous et soyez les bienvenus si vous venez de nous rejoindre.
00:46:43Tout de suite, c'est le journal de Maureen Vidal.
00:46:45Rebonjour Maureen.
00:46:46On commence avec ces tensions au Proche-Orient.
00:46:49La France et plusieurs autres pays ont appelé leurs ressortissants à quitter le Liban.
00:46:52Si les premiers voyageurs français comme libanais ont atterri ce dimanche à Paris,
00:46:57d'autres restent coincés à Beyrouth.
00:46:59Plusieurs compagnies aériennes ont suspendu leur vol vers la capitale libanaise.
00:47:03On écoute les réactions des ressortissants sur le départ à l'aéroport de Beyrouth.
00:47:10Nous vivons à Paris et nous sommes venus au Liban
00:47:13dans l'espoir de passer trois semaines avec notre famille ici.
00:47:16Mais en raison de la situation, nous avons dû partir plus tôt.
00:47:20Donc nous partons maintenant au lieu de partir fin août.
00:47:26J'ai vu plus de monde que cela à l'aéroport comme l'été dernier par exemple
00:47:29avec les gens qui partaient en vacances.
00:47:31Là il y avait plus de monde, maintenant les gens paniquent pour rien.
00:47:37Je suis venue ici pour voir ma mère.
00:47:39Nous avions réservé des vols mais ils les ont annulés.
00:47:42Nous avons eu peur mais nous avons insisté pour réserver un autre vol.
00:47:46Mais j'ai été surprise de voir qu'il y a beaucoup de gens qui partent.
00:47:51Nous sommes déterminés.
00:47:53Le premier ministre israélien avertit l'Iran et ses alliés.
00:47:56Israël fera payer un prix très élevé à ses ennemis.
00:47:59Des mots de Benjamin Netanyahou qui interviennent quelques jours
00:48:02après la mort du leader du Hamas, Ismail Haniyeh.
00:48:05Et justement, l'Iran vient de déclarer avoir légalement le droit
00:48:09de punir Israël après l'assassinat du chef du Hamas à Téhéran.
00:48:13De son côté, le haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme
00:48:16a appelé à agir d'urgence pour éviter un conflit plus large au Proche-Orient.
00:48:20Et puis, week-end sous tension au Royaume-Uni, Maureen.
00:48:24Des manifestations anti-immigration ont mené à de violents affrontements.
00:48:28Avec les forces de l'ordre, des lieux d'accueil de migrants
00:48:30ont notamment été pris pour cible.
00:48:32La cause, la rumeur sur la nationalité et la religion
00:48:35de l'assaillant présumé qui a tué trois fillettes à Southport la semaine dernière.
00:48:38On écoute les réactions des Britanniques face à ces violentes émeutes.
00:48:42Je pense que les manifestations sont principalement axées sur la violence.
00:48:47Ce ne sont pas des manifestations pacifiques.
00:48:50Je n'appellerais même pas cela des manifestations.
00:48:52Je parlerais plutôt de dévastation et de vandalisme.
00:48:58Je pense que la violence est odieuse.
00:49:00Rien ne justifie ce genre de violence contre des innocents.
00:49:03Je pense qu'il s'agit d'un tas de gens qui se sont mis en colère
00:49:05et qui ont utilisé un événement terrible et tragique pour leur propre cause.
00:49:12Non, je ne pense pas que ce soit profondément enraciné dans la société britannique.
00:49:15Je pense qu'il s'agit simplement d'une vague très menaçante
00:49:18et extrêmement préoccupante qui balaye toute l'Europe.
00:49:20Retour en France maintenant avec ce drame en Haute-Savoie.
00:49:23Un alpiniste est mort et quatre autres personnes blessées
00:49:26après la chute d'un bloc de glace cette nuit
00:49:29provenant d'un sommet du massif du Mont Blanc,
00:49:32annonce de la préfecture.
00:49:34D'importants dispositifs de secours ont été mobilisés.
00:49:36Selon les premières informations,
00:49:38l'origine du déclenchement de la chute de ce serac serait naturelle.
00:49:42Victime d'un vol à l'arraché,
00:49:44un automobiliste s'est fait justice lui-même à Marseille.
00:49:46C'était samedi soir.
00:49:48Il poursuit ses voleurs qui étaient à scooter,
00:49:50percutés par la voiture.
00:49:52L'un d'eux décède sur le coup.
00:49:54Le second est en état d'urgence absolu.
00:49:56Le conducteur et son passager auraient été interpellés plus tard dans la nuit.
00:49:59L'enquête a été confiée à la division de la criminalité territoriale.
00:50:02Et puis aux Pays-Bas, la statue d'Anne Franck a été profanée.
00:50:05Le socle de la statue a été tagué avec le slogan
00:50:09Free Gaza, libérez Gaza.
00:50:11Les deux mains de la jeune fille ont été peintes couleur rouge sang,
00:50:14un symbole qui fait référence au lynchage en octobre 2000
00:50:17de deux soldats israéliens à Ramallah, en Cisjordanie.
00:50:20Explication de Maxime Lavandier.
00:50:22Les mains peintes en rouge,
00:50:24une inscription Free Gaza taguée sur le socle,
00:50:28la statue d'Anne Franck à Amsterdam a été vandalisée
00:50:31dans la nuit de samedi à dimanche.
00:50:33J'ai été absolument indignée, choquée et scandalisée
00:50:36parce qu'on voit bien que derrière le symbole qui est attaqué,
00:50:39ce n'est pas seulement Anne Franck,
00:50:41mais c'est la preuve évidente que l'antisionisme,
00:50:44c'est aujourd'hui une façon déguisée
00:50:46de propager une certaine forme d'antisémitisme.
00:50:49Un acte intolérable qui plus est
00:50:52sur l'une des plus grandes figures de la communauté juive.
00:50:55Anne Franck est l'un des symboles de la Shoah,
00:50:59l'un des symboles de la persécution des juifs par les nazis.
00:51:04Vous savez, c'est cet adolescent qui est né en Allemagne
00:51:08et qui, dès 1933, c'est-à-dire dès l'arrivée d'Hitler au pouvoir,
00:51:12fuit avec sa famille l'Allemagne pour se réfugier,
00:51:16notamment aux Pays-Bas.
00:51:18À Amsterdam, un musée consacré à son histoire,
00:51:22dans la maison où elle et sa famille s'étaient réfugiées
00:51:25pour tenter d'échapper aux nazis.
00:51:27C'est la deuxième fois en moins d'un mois
00:51:29que cette statue est prise pour cible,
00:51:31mais ce 4 août ne semble pas avoir été pris par hasard,
00:51:34puisque cette date marque le 80e anniversaire de son arrestation.
00:51:38Une enquête a été ouverte,
00:51:40mais aucun suspect n'a été pour l'instant identifié.
00:51:44Les bourses asiatiques s'effondrent,
00:51:46l'Europe ouvre en forte baisse, Maureen.
00:51:48En cause, les mauvais chiffres sur l'emploi aux Etats-Unis
00:51:51qui alimentent les craintes de récession
00:51:53et qui freinent les marchés financiers.
00:51:55Tokyo a connu l'une des pires séances de son histoire.
00:51:58Le dollar et l'euro baissent de 2% environ face aux yens.
00:52:02Allez, tout de suite le JT Sport.
00:52:07Votre programme avec les déménageurs bretons.
00:52:10Des déménagements d'exception, on dit.
00:52:12Chapeau les bretons.
00:52:13Information sur desménageurs-breton.fr
00:52:16Et bien évidemment, on va parler des Jeux Olympiques
00:52:18et on va commencer à parler de la boxe, cette fois-ci.
00:52:21Et oui, Michael.
00:52:22Hier, les boxeurs Sofiane Oumia, pour les moins de 63,5 kg
00:52:27et Bilal Benhamma, moins de 51 kg,
00:52:30se sont imposés en demi-finale du tournoi olympique.
00:52:33Les deux Français tenteront dans quelques jours
00:52:35de décrocher l'or à Roland-Garros.
00:52:37Reportage.
00:52:39Bilal Benhamma et Sofiane Oumia.
00:52:42Deux hommes aux profils presque identiques.
00:52:45Deux Toulousains, deux copains finalistes
00:52:48de leurs catégories respectives.
00:52:50Ils auront rendez-vous ici, sur le ring du cours Philippe Châtrier.
00:52:54Quelques semaines avant les JO, les deux hommes s'y voyaient déjà.
00:52:57On sait que ça va être ici.
00:52:59C'est un endroit magique.
00:53:01Maintenant, il y a tout un processus avant d'arriver ici.
00:53:05Et justement, pour ne pas brûler les étapes avant d'y être.
00:53:07Il va falloir arriver en finale pour pouvoir goûter à ce cours,
00:53:11à la magie du cours.
00:53:12Forcément, ça me motive.
00:53:15Quelques semaines plus tard, Paris réussit.
00:53:18Les deux copains sont parvenus, chacun à se hisser en finale.
00:53:21Bilal Benhamma, catégorie moins de 51 kilos.
00:53:24Sofiane Oumia, chez les moins de 63,5.
00:53:27Désormais, les deux Toulousains n'ont plus qu'une seule idée en tête.
00:53:31Décrocher leur Olympique.
00:53:33Je vais pour l'or.
00:53:35Forcément, je suis un compétiteur.
00:53:36J'ai été champion du monde, j'ai été champion d'Europe.
00:53:38J'ai tout gagné.
00:53:39Ça serait de moi de dire non, je veux rien.
00:53:41Donc oui, je veux l'or.
00:53:42Parce que c'est la bonne.
00:53:43On verra bien.
00:53:44Une médaille d'or au jeu, c'est incomparable en fait.
00:53:46Pour moi, les Jeux, c'est le Graal.
00:53:48C'est ce qui nous permet, en tout cas chez nous, de pouvoir en vivre derrière.
00:53:51Et ça ouvre beaucoup d'opportunités.
00:53:53Donc forcément, il faut y aller à chercher.
00:53:56Rendez-vous mercredi soir pour la finale de Sofiane Oumia
00:54:00et jeudi soir pour Bilal Benhamma.
00:54:02Les deux hommes rêvent chacun de décrocher leur toute première médaille d'or olympique.
00:54:08On espère que les Français vont gagner deux nouvelles médailles
00:54:11même si on a déjà battu notre record de médailles aux Jeux olympiques.
00:54:14C'était le JT Sport.
00:54:18C'était votre programme avec les déménageurs bretons.
00:54:20Des déménagements d'exception.
00:54:22On dit chapeau les bretons.
00:54:23Informations sur déménageurs-breton.fr
00:54:26Et merci Maureen Vidal pour ce journal.
00:54:28On vous retrouve dans un peu moins d'une heure.
00:54:31Oui, c'est ça.
00:54:32Un peu moins d'une heure, exactement.
00:54:33Un peu moins d'une heure.
00:54:34Restez avec nous, en tout cas chez vous, puisque dans quelques instants,
00:54:37on va tenter de comprendre ce qu'il se passe au Royaume-Uni.
00:54:39Ces derniers jours, les violences se succèdent.
00:54:41Des mosquées et des centres d'hébergement pour migrants ont été visés
00:54:44après l'attaque au couteau qui a coûté, il y a un peu plus d'une semaine maintenant,
00:54:47la vie à deux, trois jeunes enfants.
00:54:49Ça sera juste après la pause.
00:54:51A tout de suite.
00:54:56De retour dans 180 minutes, été.
00:54:58Merci beaucoup d'être avec nous, Rina Bassist et Alberto Toscano sont toujours avec nous.
00:55:03Nous ont rejoint Joseph Thounel, directeur de la rédaction de Capital Social.
00:55:07Bonjour Joseph.
00:55:08Bonjour.
00:55:09Qui est très en forme, j'ai pu le constater pendant la pause.
00:55:11Parce que je suis venu en vélo, j'ai évité de me baigner dans la scène,
00:55:13parce qu'elle est franchement répugnante aujourd'hui.
00:55:15C'est vrai.
00:55:16J'ai fait des photos.
00:55:17Je suis désolé, il n'y aura pas de débrief sur la scène aujourd'hui.
00:55:19C'est dommage, j'ai deux jolies photos que j'ai faites.
00:55:22Écoutez, vous nous les partagerez en privé.
00:55:24Voilà, Joseph Thounel.
00:55:25Elles sont jolies, c'est classé.
00:55:27Gérard Vespier, géopolitologue et fondateur du Monde décrypté, est avec nous également.
00:55:32Bonjour Gérard et merci beaucoup d'être avec nous.
00:55:34Et puis, Samy Biazoni, essayiste.
00:55:36Samy, bonjour.
00:55:37Bonjour.
00:55:38Merci d'être avec nous en direct sur CNews.
00:55:40Bien sûr, il y a Maxime Legay, journaliste, je ne vous ai pas oublié,
00:55:42journaliste de la rédaction de CNews qui va évoquer avec nous le profil des émeutiers.
00:55:47Puisqu'on va parler de la situation en Grande-Bretagne.
00:55:49Bonjour Mickaël.
00:55:50Et bonjour à vous également.
00:55:51Une semaine après l'attaque au couteau qui a coûté la vie à trois fillettes,
00:55:54le pays, le Royaume-Uni, est secoué par des émeutes.
00:55:57Ce week-end, plusieurs villes ont été le théâtre d'affrontements,
00:56:00notamment avec les forces de l'ordre.
00:56:01Je propose de regarder ce sujet de Thibaut Marcheteau.
00:56:04Et puis, on évoque cette situation juste après.
00:56:07Ces images d'une grande violence sont nombreuses venant du Royaume-Uni.
00:56:11Des manifestations qui dégénèrent avec des affrontements intenses
00:56:14entre les forces de l'ordre et des individus souvent encagoulés, armés,
00:56:19de toutes sortes d'objets qui peuvent servir de projectiles.
00:56:23Visant parfois des mosquées ou des lieux d'hébergement de demandeurs d'asile,
00:56:26ces rassemblements ont commencé après que des rumeurs se soient propagées
00:56:29sur les réseaux sociaux concernant la nationalité et la religion
00:56:33de l'agresseur présumé qui a tué trois fillettes lundi dernier
00:56:36dans la ville de Southport.
00:56:39Plus d'une centaine d'interpellations ont été réalisées par les forces de l'ordre
00:56:42durant ce week-end.
00:56:44La ministre de l'Intérieur a réaffirmé son soutien aux policiers
00:56:47et promet une réponse pénale très forte.
00:56:51Nous veillons à ce qu'il y ait davantage de procureurs,
00:56:53suffisamment de places en prison et que les tribunaux soient prêts.
00:56:59Car toute personne qui se livre à ce type de désordre doit savoir
00:57:02qu'elle en paiera le prix.
00:57:06Les villes concernées par ces émeutes sont principalement situées
00:57:08au nord de l'Angleterre, même si d'autres villes du Royaume-Uni
00:57:11sont touchées, comme Belfast en Irlande du Nord ou encore Cardiff.
00:57:17Et voilà les images d'affrontements entre ces manifestants
00:57:20et les forces de l'ordre.
00:57:22Maxime, est-ce qu'on en sait un peu plus sur le profil des manifestants,
00:57:25même des émeutiers ?
00:57:27Est-ce qu'on en sait un peu plus sur leur profil,
00:57:29eux qui sèment le chaos dans différentes villes de Grande-Bretagne ?
00:57:31Ce n'est pas uniquement situé à un point bien précis.
00:57:33Oui, tout à fait, Michael.
00:57:35Après ce week-end d'émeutes qui a secoué le Royaume-Uni,
00:57:38tous les regards sont tournés vers l'English Defence League,
00:57:41la ligue de défense anglaise dont vous voyez le logo apparaître à l'écran,
00:57:46puisque selon les autorités, c'est effectivement le mouvement nationaliste
00:57:49britannique qui serait à la manœuvre de ces actions violentes.
00:57:53En tout cas, certains de ses membres et militants ont participé
00:57:56aux manifestations, aux actes de vandalisme,
00:57:59et s'en sont pris aux forces de l'ordre.
00:58:01Un groupe et des éléments radicaux qui agitent beaucoup nos voisins d'outre-Manche.
00:58:06Fondé par Tommy Robinson en 2009, issu des mouvances hooligans,
00:58:10l'English Defence League se donne pour objet d'action
00:58:13la lutte contre l'islamisation du pays.
00:58:15Est-ce qu'ils sont les seuls à participer à ces émeutes ?
00:58:18Eh bien non, Michael, et c'est ça qui fait le caractère inédit
00:58:21et hautement inflammable de ces émeutes.
00:58:24On a participé également à ces manifestations des jeunes Britanniques anonymes,
00:58:28sans casier judiciaire, qui se sont ralliés derrière ces manifestations anti-migrants
00:58:33et ce slogan « Enough is enough », « Assez, c'est assez »,
00:58:37qui reproche au gouvernement de ne pas avoir traité la question migratoire
00:58:41comme il avait promis de le faire depuis le Brexit.
00:58:44Et puis, de l'autre côté, il y a également des contre-manifestations
00:58:47qui sont organisées et lancées par les mouvements antiracistes,
00:58:51ce qui correspond peu ou pro en France aux mouvements antifascistes,
00:58:54et ce qui donne lieu également à des affrontements
00:58:57entre les groupes anti-migrants et les groupes antifa,
00:59:00affrontements qui ont pu dégénérer, ça a notamment été le cas à Liverpool ce week-end.
00:59:04Et puis, à noter que du côté des forces de l'ordre,
00:59:07on a annoncé avoir procédé à près de 150 interpellations depuis samedi uniquement,
00:59:12on en saura sans doute davantage sur le profil exact de ces émeutiers
00:59:16dans les heures et dans les jours à venir.
00:59:18Situation inflammable, en tout cas, en Grande-Bretagne, au Royaume-Uni,
00:59:22effectivement, c'est très, très, très tendu.
00:59:25Est-ce que ce n'est pas aussi, on le voyait, parce que parmi les émeutiers,
00:59:28il y a effectivement la ligue de défense anglaise, certains de ses membres,
00:59:33il y a aussi des habitants lambda qui contestent effectivement
00:59:37la politique migratoire au Royaume-Uni.
00:59:40Est-ce que, là aussi, effectivement, c'est la politique migratoire
00:59:43de la Grande-Bretagne qui n'est pas remise en cause avec ces manifestations ?
00:59:47Il y a deux choses, il y a l'habitude hooligan, ça a été dit,
00:59:52ce n'est pas nouveau, dans cette région où ça a démarré sous sport,
00:59:55c'est la banlieue de Liverpool, Liverpool et Hooligan sont très nombreux
00:59:59depuis de très bonnes années, donc ce sont des gens violents
01:00:02qui, sous n'importe quel prétexte, un match de foot ou autre chose,
01:00:06vont aller faire de la violence dans la rue.
01:00:08Il y a beaucoup de pauvreté parce que les usines ont fermé,
01:00:11donc c'est une partie de l'explication.
01:00:13L'autre explication, c'est l'échec de la Grande-Bretagne
01:00:15que nous a décrit pendant très longtemps comme un merveilleux pays
01:00:18pour l'immigration, modèle d'intégration, c'était tellement
01:00:21un modèle d'intégration que, par exemple, ils avaient autorisé
01:00:24les tribunaux islamiques, c'est-à-dire que ceux qui se disaient
01:00:27de l'islam, pour les divorces par exemple, c'était les tribunaux islamiques
01:00:31qui décidaient des divorces.
01:00:33Vous imaginez d'ailleurs pour les femmes que ça pouvait donner.
01:00:36L'Angleterre avait dit oui.
01:00:38À un moment donné, quand on a un nombre de personnes
01:00:44avec une culture trop différente, on en arrive à des affrontements.
01:00:49Là, évidemment, il y a eu ces petites filles qui ont été assassinées,
01:00:54plus toutes celles qui sont encore grièvement blessées.
01:00:57Et on sait très peu de choses sur le sujet pour l'instant.
01:00:59Ça a été la goutte qui fait déborder le vase.
01:01:01Ça ne veut pas dire d'ailleurs que celui qui a commis ces actes
01:01:04est responsable. On ne sait pas s'il est fou.
01:01:07On a très peu d'informations.
01:01:08Mais ça fait exploser quelque chose parce que c'était dans le pays.
01:01:11Rappelez-vous ce qui s'est passé, et ça, ça reste dans la tête des Anglais,
01:01:16pendant près de 20 ans, il y a plus de 1000 enfants anglais
01:01:21qui ont été drogués, battus, violés, prostitués par des gangs
01:01:26de la communauté pakistanaise.
01:01:28La police était au courant. Les politiques étaient au courant.
01:01:32Pendant des dizaines d'années, ils l'ont caché pour dire
01:01:36qu'il ne faut pas qu'on fasse accuser une partie de la communauté islamique.
01:01:41Ça a été une erreur fondamentale. C'est-à-dire qu'inconsciemment,
01:01:46ils ont dit que tous les Pakistanais sont capables de ça.
01:01:49Alors qu'ils auraient condamné tout de suite et dit la vérité tout de suite
01:01:54sur ces délinquants, ce n'est pas l'ensemble de la communauté pakistanaise
01:01:57qui auraient été accusés. Aujourd'hui, pour les Britanniques,
01:02:00pas tous, mais une partie d'entre eux, on leur a tellement caché de choses
01:02:04que tous les immigrés sont un danger. Et là, l'autre erreur de la police britannique
01:02:09et des autorités britanniques, c'est quand ces petites fillettes ont été égorgées
01:02:13et qu'on a pris l'auteur.
01:02:15– Je ne sais pas si elles ont été égorgées, mais tuées.
01:02:16– Tuées au couteau, oui. On a pris l'auteur.
01:02:19Ils ont commencé par cacher les origines de l'auteur.
01:02:23Et du coup, dans la tête des Britanniques, on nous a caché pendant…
01:02:26– Parce qu'ils étaient mineurs.
01:02:28– Oui.
01:02:29– Ça n'empêche pas de donner…
01:02:32– C'est important de le préciser.
01:02:33– Quand pendant 20 ans, on a caché les viols collectifs,
01:02:36alors qu'on savait qu'il y avait des viols collectifs,
01:02:38vous imaginez ce que c'est ?
01:02:39– Oui, mais là, ça donne lieu forcément à plein de spéculations
01:02:41sur son profil, sa religion, d'où il vient, etc.
01:02:45– Responsabilité de ceux qui ont la violence pour mode d'action, oui.
01:02:50Mais responsabilité aussi grave des autorités britanniques depuis très longtemps.
01:02:54– En tout cas, jamais depuis 13 ans, la Grande-Bretagne avait connu
01:02:57de telles émeutes.
01:02:59On va retrouver tout de suite à Londres Sarah Mena,
01:03:03notre correspondante pour CNews.
01:03:05Bonjour Sarah, quelle est la situation un peu dans le pays
01:03:08et surtout, comment réagit le pouvoir en place face à ces émeutes ?
01:03:16– Bonjour, ce lundi, la situation est plutôt calme dans le pays,
01:03:19rien à voir avec les scènes qu'on a vues effectivement ce week-end
01:03:22au travers du Royaume-Uni, notamment dans le nord,
01:03:25avec ces scènes de violence et ces scènes d'émeutes.
01:03:27Le Premier ministre Kirsten Hamer a tenu ce matin à Downing Street
01:03:31un Cobra Meeting, ce que les Anglais appellent les Cobra Meetings,
01:03:33ce sont ces réunions exceptionnelles que le Premier ministre peut convoquer.
01:03:37Entouré de ces ministres, il a annoncé notamment à la presse
01:03:41qu'il allait mettre en place une série de mesures,
01:03:43notamment la mise en place d'agents spéciaux, de policiers
01:03:46qui vont travailler d'arrache-pied, ce sont ces mots,
01:03:48pour retrouver les émeutiers, retrouver ceux qui sont responsables de ces violences.
01:03:52Si vous y étiez, nous vous retrouverons, ce sont les mots de Kirsten Hamer.
01:03:56Il a également déclaré que la police analysait actuellement
01:03:59toutes les images de ces manifestations, tout ce qui avait circulé
01:04:01sur les réseaux sociaux pour identifier les fauteurs de troubles.
01:04:04Vous parliez de 2011, des dernières grandes émeutes au Royaume-Uni.
01:04:08Alors ici, 13 ans après, finalement, on pourrait même mettre en place
01:04:12le même dispositif qu'en 2011, c'est-à-dire des tribunaux spéciaux
01:04:15qui pourraient juger presque dans l'immédiat les fauteurs de troubles
01:04:19une fois qu'ils auraient été retrouvés.
01:04:21Donc une justice, non pas expéditive, mais une justice plutôt express
01:04:24avec des procureurs travaillant 7 jours sur 7, 24 heures sur 24.
01:04:28À l'époque, d'ailleurs, le procureur général du pays, en 2011,
01:04:31celui qui avait mis en place ces tribunaux spéciaux,
01:04:33eh bien en 2011, il s'appelait déjà Kirsten Hamer.
01:04:36Merci beaucoup Sarah Meynai, en direct de Londres,
01:04:38qui nous a donné quelques informations, effectivement,
01:04:40concernant la situation en Grande-Bretagne, au Royaume-Uni.
01:04:44Effectivement, on le disait, situation inflammable.
01:04:47On parlait de la politique migratoire qui est menée aussi par la Grande-Bretagne.
01:04:50Lors des dernières élections législatives,
01:04:52le parti anti-immigration Reform UK a engrangé quand même plus de 14% des voix.
01:04:56Résumer ce qui se passe au Royaume-Uni à uniquement la ligue de défense anglaise,
01:05:01c'est un peu juste, peut-être, non, Alberto Toscano ?
01:05:05Oui, oui, sans doute, c'est un peu juste.
01:05:07Parce que parmi ces émeutiers, il y a aussi des gens de la classe populaire
01:05:10qui sont dans des situations compliquées.
01:05:12Il y a des problèmes économiques et sociaux
01:05:14dans une société où on voit ce type de violence.
01:05:17La chose qui me tient au cœur, c'est de remarquer, avec un peu de perfidie,
01:05:22si vous m'autorisez, qu'il y a quelques années,
01:05:26nos amis britanniques avaient dit et répété
01:05:31qu'on allait quitter l'Union européenne, qu'on allait être plus heureux,
01:05:35qu'on allait avoir une société plus tranquille, qu'on allait avoir plus de ressources.
01:05:39La société britannique aujourd'hui est exactement le contraire de ce que...
01:05:47Ça s'est empiré devant vous depuis le Brexit ?
01:05:49Ah ben, sans aucun doute.
01:05:51On le voit tous les jours, mais aussi dans la situation sociale, économique,
01:05:56et même sur le plan du commerce international.
01:05:59La Grande-Bretagne aujourd'hui n'a pas tenu parole
01:06:04par rapport aux promesses de ceux qui avaient souhaité le Brexit.
01:06:08Et cette leçon, au-delà de ce qui se passe aujourd'hui près de Liverpool,
01:06:14mais cette leçon comme quoi sortir de l'Europe est peut-être un slogan,
01:06:21mais dans la réalité c'est un énorme enjeu,
01:06:25et cette leçon, tous les pays de l'Union européenne devraient l'apprendre et ne pas l'oublier.
01:06:31Jean-Ralph Espierre, une réaction sur ce qui se passe effectivement au Royaume-Uni
01:06:34et aussi l'exécutif qui tente de reprendre la main,
01:06:36qui tente en tout cas de faire en sorte que les tensions soient moindres.
01:06:41Effectivement, ce n'est pas le peuple britannique qui n'a pas tenu ses promesses,
01:06:47c'est un certain monsieur Johnson,
01:06:50parce que le peuple britannique a voté à une très très courte majorité la sortie,
01:06:56très très courte, 51,2-53.
01:07:00Donc en ce qui concerne la situation effectivement dans le pays,
01:07:05on voit des manifestations, certes, violentes, oui,
01:07:09mais quelques centaines, quelques milliers de personnes.
01:07:12On est tenté de faire un parallèle avec les Gilets jaunes en France
01:07:17où on avait des milliers, des dizaines de milliers de personnes dans les rues,
01:07:23où il y avait aussi une largeur sociétale des manifestants.
01:07:28Des retraités, des chômeurs, des salariés, etc.
01:07:32Là, on voit une majorité de jeunes personnes, une majorité, pas exclusivement une majorité,
01:07:38et donc nous avons aussi un nombre de foyers d'incendie limité,
01:07:45cinq à dix villes apparemment.
01:07:47Bon, ce n'est pas effectivement la totalité de la Grande-Bretagne.
01:07:50– Pardonnez-moi si je peux me permettre,
01:07:54mais le parallèle, vous faites le parallèle avec les Gilets jaunes,
01:07:56certains en France font plutôt le parallèle avec ce qui s'est passé après l'affaire Nahel,
01:07:59les émeutes urbaines qu'il y a eu en France.
01:08:02– Et voilà, et ça c'est intéressant, parce que l'affaire Nahel,
01:08:05c'était effectivement la disparition d'une personne, c'est une mort.
01:08:09Là, on a trois morts, et en plus de jeunes, de très très jeunes enfants.
01:08:13Donc on a une intensité de la cause qui n'est pas du tout économique ou sociétale.
01:08:20– Il y a un coupable ici, c'est l'étranger, et dans l'affaire Nahel c'était le policier.
01:08:25– En plus, il n'est pas pakistanais, il est rwandais, c'est un peu différent.
01:08:29Et in fine, je crois que le gouvernement a l'intention de prendre les choses très au sérieux,
01:08:35l'opération, la réunion Cobra dont il était à question.
01:08:38Cobra, ça veut dire qu'on prend de l'élan et puis on va taper fort et vite,
01:08:43et de façon quasiment mortelle, je veux dire là, très efficace.
01:08:47À la façon britannique, quand on décide de faire quelque chose, on le fait à fond.
01:08:52– Effectivement, la question de la religion aussi est souvent évoquée,
01:08:55mais le Rwanda, je ne pense pas commettre d'erreur
01:08:58en disant que c'est un pays majoritairement chrétien.
01:09:00– Oui, absolument.
01:09:01– Donc effectivement, la religion aussi est ciblée souvent dans ces émeutes par les émeutiers.
01:09:07– Tout un symbole le Rwanda, puisqu'on se rappelle que le gouvernement conservateur
01:09:12avait passé cet accord controversé pour renvoyer les demandeurs d'asile
01:09:16auprès du Rwanda qui avait été controversé.
01:09:20Et il s'avère qu'effectivement, le mis en cause, on ne sait peu de choses,
01:09:24mais on sait que ses parents sont d'origine rwandaise,
01:09:26donc il y a là tout un symbole.
01:09:28Et puis pour aller dans le sens qui a été dit,
01:09:30cette comparaison qui peut être faite avec la France,
01:09:32c'est de manière générale, c'est la question migratoire
01:09:34qui cristallise les tensions en Europe et qui plus est au Royaume-Uni,
01:09:38puisqu'il faut rappeler que les brexiteurs avaient fait de la question migratoire
01:09:42le « take back control », reprendre contrôle des frontières.
01:09:46Ils en avaient fait un des enjeux essentiels,
01:09:48et manifestement, les Britanniques trouvent que cela n'a pas été fait.
01:09:52Et ce jeune Rwandais est né en Angleterre.
01:09:55Tout à fait.
01:09:56Il est né en Angleterre et d'origine rwandaise,
01:09:58mais au départ, ce qui se disait, c'est qu'il était de confession musulmane,
01:10:02ce qui a priori, pour le moment, on ne le sait pas,
01:10:04puisqu'il y a très peu d'informations.
01:10:06Et je rejoins ce que vous disiez tout à l'heure,
01:10:08effectivement, le manque d'informations données aux habitants
01:10:11qui cristallisent aussi les tensions,
01:10:13puisqu'il y a des doutes sur la personnalité de ce jeune garçon.
01:10:16Ça a permis aux réseaux sociaux de raconter tout et n'importe quoi.
01:10:19Une des différences essentielles avec ce qu'on a connu en France
01:10:22avec l'affaire Nahel, c'est qu'en Grande-Bretagne,
01:10:25aujourd'hui, une partie de la communauté immigrée
01:10:28fait des contre-manifestations violentes, il ne faut pas l'oublier.
01:10:31Donc il y a des affrontements directs.
01:10:33Nous, l'affaire Nahel, on n'a pas vu, Dieu merci,
01:10:36heureusement, on n'a vu personne dans la rue
01:10:38aller se tabasser avec ceux qui disaient « la police tue ».
01:10:42Il y a une différence essentielle.
01:10:44On n'est pas du tout, la Grande-Bretagne, ce n'est pas la France, la preuve.
01:10:47Et là, j'ai vu des images où on voyait les nazis dehors, très bien,
01:10:52ils ont raison, avec derrière, les drapeaux palestiniens.
01:10:55Donc on voit très bien aussi qu'il y a l'extrême-gauche
01:10:58qui, comme en France à l'heure-là,
01:11:00remet 100 balles dans la machine, de l'huile sur le feu
01:11:03pour que les tensions communautaires, au lieu de s'apaiser, m'égrandissent.
01:11:07J'ai envie d'entendre aussi nos invités qui ne sont pas encore exprimés à ce sujet.
01:11:10Je vais commencer par vous, Samy Biazoni.
01:11:13Une réaction aussi sur ce qui se passe en Grande-Bretagne et ses tensions ?
01:11:19Oui, la question est éminemment sociétale.
01:11:22Après, elle a effectivement des soubassements économiques, politiques,
01:11:27mais elle est éminemment sociétale.
01:11:28Ce qui se joue, d'ailleurs, des mouvements comme l'EDL,
01:11:31l'English Defence League, théorisent ce qu'on appelle le contre-djihad.
01:11:35C'est-à-dire, ce sont des mouvements d'action,
01:11:39d'action violente, et qui considèrent qu'aujourd'hui,
01:11:42il est nécessaire de contre-attaquer face à la menace du djihad.
01:11:46C'est ce qui se joue aussi dans la psyché des individus que vous voyez là.
01:11:49Donc ça, il faut vraiment le comprendre.
01:11:51Et finalement, peu importe que l'individu…
01:11:53D'où les attaques contre les centres d'hébergement pour migrants, les mosquées…
01:11:56Exactement.
01:11:57Les mosquées aussi.
01:11:58C'est pour ça qu'il y a une sorte de grand mélange.
01:11:59Bien évidemment, la question migratoire, vous l'avez bien évoqué,
01:12:02mais aussi la question de l'islam d'une manière générale
01:12:04et de sa place dans ce creuset qui n'a pas pris,
01:12:06multiculturel ou multiculturaliste anglo-saxon,
01:12:09qui est en échec patent.
01:12:10Effectivement, on évoquait les tribunaux au sharia.
01:12:12Alors effectivement, ils servent à résoudre des problèmes
01:12:15de différents civils ou civiques, mais ils existent.
01:12:20On a des quartiers à Londres, il y a des quartiers sharia,
01:12:23des zones sharia.
01:12:24Vous voyez, ça existe, ce n'est pas du fantasme.
01:12:26On a des prédicateurs libres d'exprimer leur haine.
01:12:30Alors effectivement, ça peut être perçu comme de la liberté d'expression,
01:12:33mais c'est aussi troublant pour une partie de la population
01:12:35et puis on a tout ce jeu aujourd'hui de fractures extrêmement profondes
01:12:38qui n'est pas propre au modèle du Royaume-Uni
01:12:42et qui est aujourd'hui très commun en Occident,
01:12:44dans tous les pays qui ont été des terres d'accueil.
01:12:46La France voit ces jeux très malsains entre des groupes
01:12:50dits antifascistes.
01:12:51Si je vous suis, on va même plus loin.
01:12:53C'est presque l'échec de la politique multiculturaliste.
01:12:56C'est parfaitement, je dirais qu'on l'évoque à la fin,
01:12:59mais en réalité, c'est le tribunalisme.
01:13:02Plus que la politique migratoire.
01:13:04C'est le tribunal public du multiculturalisme,
01:13:07d'une ouverture mal assumée, mal gérée,
01:13:09d'à peu près tous les grands pays occidentaux,
01:13:11en tout cas les social-démocraties.
01:13:13Vous verrez que les seuls pays concernés par ces scènes,
01:13:15exactement les mêmes,
01:13:16ce sont des pays socio-démocrates
01:13:18qui ont eu ces politiques d'ouverture mal contrôlées.
01:13:21Un mot là-dessus, Rina ?
01:13:22Oui.
01:13:23Certes, il y a un problème sociétal phénoménal chez les Britanniques,
01:13:28mais les problèmes politiques, il ne faut pas les négliger
01:13:31parce que si on regarde depuis le Brexit,
01:13:34que l'on a évoqué tout à l'heure,
01:13:35la Grande-Bretagne souffre d'une instabilité politique extraordinaire.
01:13:40Presque tous les ans, on a un changement,
01:13:42on a un autre Premier ministre.
01:13:43Et là, enfin, on peut dire, je ne sais pas,
01:13:46pour les Britanniques, je crois que c'était un soulagement,
01:13:48n'importe quel camp, il y avait un Premier ministre
01:13:51qui était élu avec une majorité claire
01:13:53et de façon complètement légitime.
01:13:56Et comment ça commence pour lui avec ces émeutes ?
01:14:00Oui, c'est compliqué pour lui.
01:14:02Gros dossier épineux qu'il va devoir gérer.
01:14:06Je vous propose d'écouter, d'ailleurs, à ce sujet,
01:14:09par rapport aux tensions en Grande-Bretagne,
01:14:11les habitants de Londres qui se sont exprimés.
01:14:13On les écoute.
01:14:14Je pense que les manifestations sont principalement axées sur la violence.
01:14:19Ce ne sont pas des manifestations pacifiques.
01:14:22Je n'appellerais même pas cela des manifestations.
01:14:24Je parlerais plutôt de dévastation et de vandalisme.
01:14:28Je pense que la violence est odieuse.
01:14:32Rien ne justifie ce genre de violence contre des innocents.
01:14:35Je pense qu'il s'agit d'un tas de gens qui se sont mis en colère
01:14:38et qui ont utilisé un événement terrible et tragique
01:14:40pour leur propre cause.
01:14:44Non, je ne pense pas que ce soit profondément enraciné
01:14:47dans la société britannique.
01:14:48Je pense qu'il s'agit simplement d'une vague très menaçante
01:14:50et extrêmement préoccupante qui balaye toute l'Europe.
01:14:53La réaction, les témoignages des habitants à Londres
01:14:57par rapport à ce qui se passe et ces tensions en Grande-Bretagne
01:15:01sont nées suite à cette attaque au couteau
01:15:05qui a coûté la vie à trois fillettes il y a une semaine environ.
01:15:10Sonia Flibeu nous a rejoint.
01:15:12Porte-parole de la police nationale.
01:15:13Bonjour.
01:15:14Merci beaucoup d'être avec nous.
01:15:16On va évoquer un tout autre dossier.
01:15:18C'est l'ubérisation du trafic de drogue.
01:15:22Ce n'est pas un phénomène nouveau
01:15:24mais effectivement, il tend à s'accélérer.
01:15:26De plus en plus de consommateurs utilisent les réseaux sociaux
01:15:29pour commander des produits stupéfiants à domicile.
01:15:32Des ventes qui sont souvent difficiles à détecter.
01:15:35On regarde ce sujet de Raphaël Lasreg et Marie-Victoire Diodonné
01:15:38puis on évoquera cette question avec vous.
01:15:41Commander de la drogue.
01:15:42Comme on commande un burger ou une pizza.
01:15:44En France, les réseaux de trafiquants livrent désormais à domicile.
01:15:49Sur des applications comme WhatsApp ou Telegram,
01:15:51le client passe sa commande et précise son adresse.
01:15:54Il est livré dans l'heure qui suit.
01:15:56Ce n'est plus l'acheteur qui va vers le vendeur, c'est l'inverse.
01:16:01C'est le vendeur qui démarche les acheteurs
01:16:05via un certain nombre de messageries cryptées que nous connaissons tous.
01:16:09Il y a une nouvelle clientèle.
01:16:11Une clientèle qui, de prime abord, n'avait pas envie d'aller dans la rue
01:16:16ou dans des cités pour acheter sa consommation.
01:16:19Marketing, promotion, les dealers innovent
01:16:22pour attirer de plus en plus de jeunes consommateurs.
01:16:25Le cannabis, la cocaïne, deviennent accessibles en quelques clics.
01:16:29Des réseaux très difficiles à démanteler.
01:16:31Il est très difficile de remonter sur ces réseaux sociaux jusqu'au revendeur.
01:16:36C'est pour cette raison que c'est très simple pour eux
01:16:39de contacter le consommateur et inversement, sans être inquiété.
01:16:43Et ensuite, le marché se fait.
01:16:45D'ailleurs, une étude sérieuse a démontré
01:16:47qu'il y avait toujours autant de consommateurs
01:16:49alors qu'on a traqué les points de deal à travers les placenettes,
01:16:52à travers des interpellations.
01:16:54Et pour autant, il y a toujours cette circulation qui existe.
01:16:58Les vendeurs risquent jusqu'à 20 ans de réclusion criminelle.
01:17:03Et pour évoquer cette ubérisation du trafic de drogue,
01:17:06je rappelle que Sophia Sonia, pardon Phil Boyd, est avec nous.
01:17:09Vous êtes porte-parole de la police nationale.
01:17:12Comment la police lutte contre cette ubérisation du trafic de drogue ?
01:17:15J'imagine que c'est très difficile à déceler.
01:17:18Tout se passe sur les réseaux sociaux.
01:17:20Tout à fait, vous l'avez dit.
01:17:22C'est particulièrement depuis le confinement de 2020
01:17:25qu'on a vu ce phénomène s'accroître sur les réseaux sociaux.
01:17:29Pour autant, on met un maximum de moyens
01:17:32sur la lutte contre les stupéfiants du maillard général
01:17:34et sur l'ubérisation en particulier.
01:17:36Sur la lutte contre les stupéfiants, le trafic,
01:17:40vous l'avez cité, on fait des opérations coordonnées,
01:17:45des opérations qui sont ponctuelles sur les points de deal
01:17:49par l'intermédiaire des opérations Placenet, Placenet normal
01:17:52et Placenet XXL par la suite,
01:17:54avec un maximum de partenaires en coordonnant un maximum de partenaires.
01:17:58Et puis, évidemment, nous avons des enquêtes
01:18:02qui sont beaucoup plus complexes,
01:18:03qui sont mises en œuvre par la police judiciaire,
01:18:06la police de l'investigation,
01:18:08pour lutter contre ce phénomène d'ubérisation,
01:18:10mais également contre l'utilisation de messageries cryptées,
01:18:14contre également tout ce qui peut être le plus occulte,
01:18:18puisque c'est le propre de la police judiciaire
01:18:20de lutter contre ce qui est le plus occulte.
01:18:22Alors, nous avons un service phare
01:18:24qui est le chef de file de la lutte contre le trafic de stupéfiants,
01:18:27qui est l'OFAST,
01:18:28mais qui agrège évidemment autour de lui,
01:18:30et surtout qui coordonne l'ensemble des partenaires,
01:18:32la douane de la gendarmerie,
01:18:33mais également de tous les niveaux de la police nationale
01:18:37du point de deal jusqu'au trafic international.
01:18:41Quel est le profil des vendeurs,
01:18:43et ceux des consommateurs aussi ?
01:18:45Est-ce que finalement,
01:18:46c'est les mêmes que ceux que l'on trouve
01:18:48dans des points de deal traditionnels ?
01:18:50Alors, ce qu'on peut dire,
01:18:51c'est que la numérisation déjà facilite évidemment la discrétion
01:18:54et permet aussi de désinvestir l'espace public,
01:18:57puisque c'est l'objectif d'être le plus discret possible.
01:19:01Donc, on a assisté à ce phénomène
01:19:04d'utilisation des réseaux sociaux, des messages récryptés,
01:19:07et forcément, le profil à la fois des vendeurs et des consommateurs
01:19:11sont des profils qui sont assez agiles sur les réseaux sociaux,
01:19:14donc plutôt des jeunes adultes, la jeunesse,
01:19:17qui utilisent de manière très courante, très quotidienne,
01:19:21ces réseaux sociaux,
01:19:22mais pas que, puisqu'il y a une grosse démocratisation
01:19:24quand même de ces réseaux d'une manière générale.
01:19:27Est-ce qu'il y a des guerres de gangs virtuels, si je puis dire ?
01:19:32Est-ce qu'on retrouve finalement ces fameux règlements de comptes
01:19:35qu'on peut retrouver entre différents quartiers sur des points de deal ?
01:19:38Est-ce qu'on peut retrouver ces mêmes conflits,
01:19:40mais de manière virtuelle, cette fois-ci ?
01:19:42Alors, qu'il y ait une guerre économique, c'est certain,
01:19:45puisqu'il y a un phénomène de marketing.
01:19:48On voit qu'ils utilisent des QR codes, des promotions,
01:19:52des détournements aussi de marques officielles,
01:19:56Ashibo, Nutella, etc.,
01:19:58pour essayer de frapper et recruter de cette manière-là.
01:20:01C'est un truc de cette manière-là également, tout à fait.
01:20:04Maintenant, des guerres virtuelles, oui, c'est une guerre économique.
01:20:07Ce que nous, nous appelons règlement de compte dans la police nationale,
01:20:11c'est tout à fait réel, malheureusement.
01:20:14Et oui, il existe des règlements de comptes, évidemment,
01:20:17sur les points de deal.
01:20:18Et on le voit d'ailleurs qu'il y a un phénomène de recrutement,
01:20:22de détériorisation de certaines personnes
01:20:29pour pouvoir remplacer les personnes sur les points de deal.
01:20:34Donc oui, il y a eu des règlements de comptes.
01:20:36Et c'est particulièrement le fait de la police judiciaire
01:20:40de procéder aux enquêtes sur ces règlements de comptes
01:20:43et sur ces homicides liés au trafic de stupéfiants.
01:20:46Oui, car ce qui se passe sur les réseaux sociaux
01:20:48est forcément souvent très lié à ce qui se passe aussi
01:20:50sur le terrain, dans les points de deal.
01:20:51Exactement, oui, tout à fait, bien sûr.
01:20:54Alors, il ne faut pas faire de généralité,
01:20:57mais bien sûr qu'il y a une certaine porosité,
01:21:00puisque ceux qui tiennent les points de deal
01:21:01sont aussi ceux qui sont à la manœuvre pour le marketing
01:21:06et pour la commercialisation du maillard général
01:21:08de trafic de stupéfiants par tous les modes opératoires
01:21:11qui sont à leur disposition.
01:21:13Et oui, forcément, on se souvient aussi d'ailleurs
01:21:15au moment des opérations PlaceNet,
01:21:16certains dealers avaient continué leur commerce,
01:21:20si j'ai pu permettre, leur deal sur les réseaux sociaux,
01:21:24souvent passés par des applications comme Telegram,
01:21:26Snapchat ou autres.
01:21:27Alors, il y a un déport, mais pour autant,
01:21:29on a constaté qu'il y a une véritable efficacité
01:21:32de l'action de la police nationale,
01:21:33parce qu'on est parti en 2020 sur 4000 points de deal
01:21:36et en 2023, on en avait déjà plus que 3000.
01:21:38Donc, effectivement, il y a un désinvestissement
01:21:40de l'espace public, ce qui est déjà une bonne chose,
01:21:42ce qui veut dire qu'il peut y avoir également
01:21:44un report sur le numérique,
01:21:46mais qui n'est pas si accessible que ça,
01:21:49parce que votre reportage soulignait le fait
01:21:52que c'était parfois difficile d'enquêter
01:21:54sur ces réseaux.
01:21:56Certes, c'est difficile, mais la police nationale
01:21:58a développé une expertise en la matière
01:22:00et notamment en levant l'anonymisation
01:22:03sur les réseaux sociaux,
01:22:04puisqu'on est qu'en pseudonyma
01:22:06et pas en anonymisation complète.
01:22:08Malgré les VPN, on arrive à déterminer
01:22:11qui est derrière certains comptes.
01:22:14Même sur les applications comme Telegram
01:22:16qui sont parfois très fermées.
01:22:18On l'a vu par SkyECC,
01:22:21puisqu'il s'agissait de téléphones
01:22:24entièrement cryptés, que nous avons réussi
01:22:26grâce à un travail de partenariat très fort
01:22:28et notamment européen,
01:22:30et avec l'agence Europol notamment,
01:22:32de décrypter et d'avoir en direct
01:22:35les conversations des trafiquants.
01:22:37Est-ce que l'ubérisation du trafic de drogue
01:22:40s'est accélérée en région parisienne
01:22:42avec les Jeux Olympiques ?
01:22:44Est-ce que vous avez constaté ?
01:22:45Non, c'est difficile de dire ça,
01:22:47et surtout de dresser un bilan alors qu'on est en plein
01:22:49cette fête des Jeux Olympiques.
01:22:51Il est beaucoup trop tôt pour tirer
01:22:54un bilan dans la matière.
01:22:56Je dis ça parce qu'il y a énormément
01:22:58de présence policière dans les rues
01:23:00avec les Jeux Olympiques,
01:23:01donc on pourrait se dire que le deal...
01:23:03Ce qui est certain,
01:23:04et le ministre de l'Intérieur l'a rappelé récemment,
01:23:06c'est qu'il y a une diminution
01:23:08de la délinquance dite de voie publique,
01:23:10c'est-à-dire des vols violents,
01:23:11des vols liés aux véhicules, etc.
01:23:13en Ile-de-France.
01:23:15Mais on verra pour le trafic de stupéfiants
01:23:19avec des informations consolidées,
01:23:21les usages de stupéfiants sur la voie publique
01:23:24ont diminué en Ile-de-France.
01:23:26Ça a été souligné par le service statistique
01:23:28du ministère de l'Intérieur.
01:23:29D'ailleurs, je peux me permettre
01:23:30une petite question là-dessus.
01:23:31Nos confrères du Parisien ont évoqué
01:23:33des vols au village olympique,
01:23:35aussi parmi les spectateurs,
01:23:36les officiels, les journalistes.
01:23:37Est-ce que vous avez des informations
01:23:39à ce sujet ?
01:23:40Non, je n'ai pas d'informations supplémentaires
01:23:42à vous donner.
01:23:43Vous me permettez quand même la question.
01:23:44Merci en tout cas, Sonia Filibei,
01:23:45d'avoir été avec nous,
01:23:46porte-parole de la police nationale.
01:23:47Je vais pouvoir vous libérer.
01:23:48Vous pouvez y aller.
01:23:49Puis nous, on va continuer à évoquer,
01:23:50bien sûr, ce sujet avec nos invités
01:23:52de l'ubérisation du trafic de drogue.
01:23:55Il y a énormément d'informations,
01:23:56d'ailleurs, que nous a communiquées
01:23:57la porte-parole de la police nationale
01:23:59concernant cette ubérisation.
01:24:01Est-ce que...
01:24:02Tiens, Alberto, l'ubérisation,
01:24:04je sais que c'est un sujet qui vous passionne,
01:24:06mais l'ubérisation du trafic de drogue.
01:24:08Est-ce que vous dites que finalement,
01:24:10ça peut être le trafic de demain ?
01:24:12C'est-à-dire que les points de deal
01:24:13vont se réduire petit à petit
01:24:14et laisser place à ce trafic de drogue ?
01:24:16À ce trafic sur les réseaux sociaux
01:24:17et sur les plateformes numériques ?
01:24:19Madame la porte-parole a justement fait la remarque
01:24:22qu'il y a eu un changement sur ce terrain
01:24:25à partir de la période du Covid.
01:24:28Et effectivement, on peut imaginer
01:24:30qu'à partir de ce moment,
01:24:33on a utilisé l'Internet,
01:24:37le téléphone portable,
01:24:39pour des livraisons de toute nature.
01:24:42Dans cette toute nature, malheureusement,
01:24:44on peut inclure aussi des choses interdites.
01:24:47Oui, on pourrait presque imaginer aussi
01:24:49des cyberattaques entre dealers virtuels.
01:24:51Exactement.
01:24:52On parle beaucoup des cyberattaques.
01:24:53C'est une nouvelle frontière
01:24:54de la lutte à la criminalité.
01:24:56Gérard Vespière n'est pas d'accord.
01:24:57Sur les cyberattaques, oui.
01:24:58Non, pas sur les cyberattaques.
01:24:59Non, parce que la cyberattaque
01:25:00attaque un réseau organisé,
01:25:02un réseau visible,
01:25:04une institution, un hôpital,
01:25:06une préfecture, etc.
01:25:08Donc là, ce n'est pas le cas.
01:25:09Vous avez effectivement une fluidité
01:25:11et des toutes petites unités.
01:25:13Donc ce n'est pas du tout
01:25:15un univers qui se prête
01:25:17à des cyberattaques.
01:25:19Par contre, puisqu'il y a un transfert
01:25:21du commerce classique
01:25:23de la main à la main,
01:25:24le commerce vraiment historique,
01:25:26millénaire de la main à la main
01:25:27en ce qui concerne les drogues,
01:25:29donc maintenant d'un commerce virtuel
01:25:31par les réseaux,
01:25:33vous avez pour combattre les réseaux
01:25:35le développement de la technologie aussi,
01:25:37à savoir l'intelligence artificielle
01:25:40pour décrypter l'ensemble
01:25:42des mouvements sur les réseaux électroniques.
01:25:44Donc voyez-vous, il y a toujours
01:25:47l'épée et le bouclier.
01:25:49Samy Biazoni, vous ne sembliez pas d'accord
01:25:51sur la question des cyberattaques.
01:25:53Pas du tout.
01:25:54Je proposais juste
01:25:56quant à son volet technique,
01:25:58en revanche, ce qu'on appelle une cyberattaque
01:26:00peut être bien plus large que ce que vous décrivez
01:26:02et on peut cyberattaquer.
01:26:04D'ailleurs, ça arrive assez fréquemment
01:26:05dans ces réseaux et dans d'autres pans
01:26:07de la criminalité
01:26:09par ce qu'on appelle les attaques dissociales.
01:26:11C'est-à-dire que c'est très simple,
01:26:12si vous voulez faire tomber votre concurrent
01:26:14dealer en ligne, vous allez signaler son compte
01:26:16un certain nombre de fois.
01:26:17Il suffit d'être un peu organisé
01:26:18et vous allez ainsi le faire disparaître,
01:26:20le bloquer, le signaler à la plateforme.
01:26:22Donc c'est une forme différente
01:26:24et aujourd'hui c'est cette forme-là qui est prise
01:26:26parce qu'il n'y a pas de cyberattaque
01:26:27au sens où on l'entendrait technique.
01:26:28Exactement.
01:26:29En revanche, demain...
01:26:30Ce seraient les attaques virtuelles.
01:26:31Ce sont des attaques virtuelles comme...
01:26:32C'est de la dénonciation virtuelle.
01:26:34C'est ça, de la dénonciation virtuelle.
01:26:37En revanche, il est quasiment certain
01:26:40que dans un avenir proche,
01:26:41effectivement, ces réseaux se cristalliseront,
01:26:44se professionnaliseront.
01:26:46Aujourd'hui, c'est beaucoup des petits réseaux,
01:26:48un agrégat.
01:26:49Demain, lorsque ces réseaux seront plus puissants
01:26:51et mieux organisés, il y a fort à parier
01:26:54que se passeront ce qui s'est déjà passé
01:26:57entre mafias, c'est-à-dire des attaques
01:26:59dans l'espace numérique.
01:27:01C'est quasiment acquis et donc ça peut être
01:27:04des attaques contre les infrastructures,
01:27:06contre les personnes.
01:27:07Voilà, ça peut prendre des formes
01:27:09très différentes.
01:27:10On va poursuivre puisqu'il n'y a pas
01:27:12de trêve olympique pour la délinquance.
01:27:14À Marseille, ce samedi soir, vers 23h,
01:27:15un autonomiste a percuté deux hommes
01:27:17à scooter après s'être fait voler
01:27:19sa montre de luxe.
01:27:20L'un des passagers est décédé sur place.
01:27:22On fait un point sur l'effet avec
01:27:23Dounia Tengour et puis on évoquera aussi
01:27:25ce qui se passe, et j'ai posé la question
01:27:27à la porte-parole de la police,
01:27:28mais ce qui se passe, effectivement,
01:27:29les vols pendant les Jeux olympiques
01:27:31et on en parlera avec Régine Delfour
01:27:33puisqu'il y a des vols, pour le moins,
01:27:34insolites.
01:27:36La scène s'est déroulée en plein cœur
01:27:38de Marseille, dans le quartier touristique
01:27:40du panier aux alentours de 23h.
01:27:42Victime d'un vol à l'arraché,
01:27:44un automobiliste est soupçonné
01:27:46de s'être fait justice en renversant
01:27:48ces voleurs qui roulaient en scooter.
01:27:50C'est un quartier où il y a beaucoup,
01:27:51beaucoup de gens le soir qui sortent
01:27:53dans les bars, dans les restaurants.
01:27:55Il s'avère qu'hier soir, il y a eu,
01:27:57semble-t-il, deux individus qui,
01:27:59en scooter, ont dérobé une montre,
01:28:02alors certainement une montre de luxe
01:28:04à une personne.
01:28:06Elle a poursuivi les deux individus
01:28:08en scooter, des jeunes individus,
01:28:10et ça a probablement percuté,
01:28:12faisant un mort et un blessé grave.
01:28:14Loin d'être marginal,
01:28:16le phénomène des vols à l'arraché
01:28:18semble prendre de l'ampleur
01:28:19dans la cité phocéenne.
01:28:20C'est un phénomène qui est assez répandu,
01:28:22le vol de montre de luxe à Marseille.
01:28:24On en voit très régulièrement,
01:28:25au moins deux ou trois par semaine,
01:28:27et on a des individus qui,
01:28:29pour arracher la montre,
01:28:30qui coûte peut-être 20, 30, 40 000 euros,
01:28:33sont prêts à être extrêmement violents
01:28:36pour la saisir et pour la revendre
01:28:38derrière au marché noir.
01:28:40L'automobiliste est toujours recherché.
01:28:42L'enquête a quant à elle été confiée
01:28:44à la division de la criminalité territoriale.
01:28:47Pour l'heure, le parquet de Marseille
01:28:49n'a pas communiqué sur cette affaire.
01:28:53Et on évoquera tout à l'heure,
01:28:54plus longuement, cette affaire à Marseille
01:28:56et ce vol de montre de luxe
01:28:58qui a donc coûté la vie
01:29:00à l'un des voleurs.
01:29:02Alors, je vous en parlais à l'instant.
01:29:03Effectivement, cette situation à Paris,
01:29:05ça ne vous aura pas échappé,
01:29:06c'est les Jeux Olympiques en ce moment.
01:29:08Et nos confrères du Parisien
01:29:09ont recensé différents vols
01:29:11qui ont touché des journalistes,
01:29:13des officiels, des spectateurs également.
01:29:15Il y en a pour tous les goûts à l'origine.
01:29:17Donc, c'est nos confrères du Parisien
01:29:19qui recensent ces vols.
01:29:20Alors, on le sait,
01:29:21il n'y a pas de risque zéro
01:29:23dans ce genre de compétition,
01:29:24même si Gérald Darmanin
01:29:26visait la délinquance zéro
01:29:28pour les Jeux Olympiques.
01:29:29Mais il n'y a pas réellement de risque zéro.
01:29:31Quels sont les vols les plus insolites
01:29:33qu'il y a eu,
01:29:34peut-être avec des montants astronomiques ?
01:29:36Vous allez nous en parler, Régine.
01:29:37Oui, comme vous le disiez,
01:29:38il n'y a pas de risque zéro,
01:29:39mais il faut quand même dire
01:29:40que depuis une semaine,
01:29:41il y a quand même une très très bonne ambiance
01:29:42dans ces Jeux Olympiques.
01:29:44Alors oui, ce sont des vols insolites
01:29:45qu'ont recensé nos confrères du Parisien
01:29:48qui ont été nous aussi confirmés
01:29:50par le service de justice de CNews.
01:29:52Alors, je vais vous donner quelques exemples.
01:29:54Le 23 juillet,
01:29:55il y a le vice-président d'Europe,
01:29:57donc de la société Coca-Cola,
01:29:59qui est à l'accueil de son hôtel
01:30:01dans le 9e arrondissement.
01:30:02Il attend, il a mis sa valise
01:30:04avec un sac à doigts
01:30:06qui est juste sur sa valise.
01:30:07Quelques secondes,
01:30:08le temps de tourner la tête,
01:30:09le sac à doigts a disparu,
01:30:10mais il y a un autre sac à la place.
01:30:12Ce sac est vide,
01:30:15mais les voleurs ont eu quand même l'idée
01:30:17de mettre un sac pour une sorte de leurre.
01:30:20Donc, le vice-président a déclaré
01:30:23qu'il y avait une montre Rolex
01:30:25d'une valeur de 10 000 euros
01:30:27et les enquêteurs de la BRB,
01:30:29donc la brigade de répression du bantitisme,
01:30:31ont interpellé deux suspects
01:30:33de nationalité colombienne.
01:30:35Alors, il y a...
01:30:36Vous avez dit combien ?
01:30:3725 000 euros la montre ?
01:30:3810 000.
01:30:39Ah oui, je me suis un peu emballé.
01:30:4010 000.
01:30:41C'est une montre de fête foraine en fait.
01:30:43Non, c'est une belle montre quand même.
01:30:45Donc, il y a des officielles,
01:30:46mais il y a aussi des journalistes,
01:30:48des journalistes étrangers,
01:30:49dont deux journalistes brésiliens
01:30:50qui avaient décidé de faire un reportage
01:30:52sur les puces,
01:30:53les puces de Saint-Ouen.
01:30:54Et donc, ils se sont fait dérober
01:30:56deux sacs à dos.
01:30:57Dedans, il y avait des caméras,
01:30:58des appareils photos
01:30:59et un ordinateur.
01:31:00Le problème pour ces voleurs,
01:31:02c'est qu'ils avaient oublié
01:31:03qu'il y avait la géolocalisation
01:31:04dans l'ordinateur.
01:31:05Donc forcément,
01:31:06ils ont été interpellés
01:31:08et les effets ont été rendus
01:31:10aux journalistes.
01:31:11Et puis, il y a aussi
01:31:12ce photographe de presse
01:31:13assez particulier
01:31:14parce que lui,
01:31:15c'est un photographe de presse américain.
01:31:17Il est dans la tribune presse
01:31:18en train de prendre des photos.
01:31:20Les photographes,
01:31:21ils ont plusieurs objectifs,
01:31:22plusieurs appareils.
01:31:23Ils ne travaillent pas qu'avec un seul.
01:31:25Il en pose un dans la tribune de presse
01:31:27et il revient
01:31:28et son appareil photo a disparu.
01:31:29Photographe,
01:31:30journaliste,
01:31:31officiel,
01:31:32pas que ?
01:31:33Pas que.
01:31:34Non, parce qu'il y a aussi
01:31:35des entraîneurs.
01:31:36Donc, il y a le 29 juillet,
01:31:38l'entraîneur slovak de cyclisme
01:31:41qui a porté plainte
01:31:42puisqu'on lui a dérobé
01:31:44dix pneus
01:31:45et un gonfleur de pneus
01:31:46dans un casier
01:31:47qui était utilisé
01:31:48par les différentes autres équipes
01:31:50des Jeux Olympiques
01:31:52et cela au village olympique
01:31:53de Saint-Denis quand même.
01:31:54Et puis, il y a cet entraîneur
01:31:56de l'équipe de France de basket
01:31:58à qui on a dérobé sa tablette.
01:32:01Le problème, c'est qu'à l'intérieur
01:32:02de cette tablette,
01:32:03en fait, il y avait
01:32:04toutes les données tactiques.
01:32:05Alors, le vol a été commis
01:32:06dans la zone...
01:32:07C'est le vol d'une équipe adverse,
01:32:08non ?
01:32:09Non, vous allez voir,
01:32:10vous allez voir,
01:32:11c'est encore plus...
01:32:12Comme pour les pneus.
01:32:13Encore plus surprenant.
01:32:14Donc, le vol a été commis
01:32:15dans la zone réservée aux athlètes.
01:32:17Il faut être accrédité.
01:32:19Place de la Concorde.
01:32:20Et la tablette est retrouvée
01:32:22le lendemain à Lille,
01:32:24dans un campagne.
01:32:25Et en fait, c'est un homme
01:32:26de 68 ans, un retraité,
01:32:28qui voulait un souvenir
01:32:29et qui a donc dérobé cette tablette.
01:32:32Bon, maintenant,
01:32:33en guise de souvenir,
01:32:34il fait l'objet d'une ordonnance
01:32:35de pénal de 400 euros.
01:32:38Merci beaucoup en tout cas,
01:32:39Régine Delfaux,
01:32:40pour ces vols insolites
01:32:41qui ont eu lieu pendant
01:32:42les Jeux olympiques.
01:32:43C'est vrai que ça prête à sourire,
01:32:44notamment ce monsieur,
01:32:45effectivement,
01:32:46qui voulait garder un souvenir.
01:32:47Ça reste quand même des vols,
01:32:48effectivement,
01:32:49et ça témoigne aussi
01:32:50que la délinquance,
01:32:51elle, n'a pas pris
01:32:52de trêve olympique.
01:32:53Voilà, elle n'a pas pris
01:32:54de vacances.
01:32:55Et le plus surprenant,
01:32:56c'est que ça arrive aussi
01:32:57dans des lieux hyper sécurisés.
01:32:58Il ne faut pas oublier
01:32:59que des athlètes
01:33:00se sont fait voler
01:33:01montres et bijoux.
01:33:02Et ce dont on ne parle pas,
01:33:04mais il y a du matériel
01:33:06qui disparaît
01:33:07dans les centres olympiques.
01:33:08Oui, oui.
01:33:09Mais comme là,
01:33:10par rapport aux pneus.
01:33:11Déjà, même les pneus
01:33:12dans les magasins.
01:33:13Et donc, maintenant,
01:33:14il y a une vigilance
01:33:15qui a été demandée.
01:33:16Parce que la nuit,
01:33:17les gens travaillent.
01:33:18Il ne faut pas croire
01:33:19que ça se vide.
01:33:21Les épongistes,
01:33:22les tables, évidemment,
01:33:23elles sont rangées.
01:33:24Et sur le même lieu,
01:33:25ce qui est mis en place,
01:33:26c'est tout ce qui est altérophilie.
01:33:27Donc, il y a des gens
01:33:28qui travaillent toute la nuit
01:33:29pour faire les changements,
01:33:30etc.
01:33:31Et ils se sont aperçus
01:33:32que du matériel disparaissait.
01:33:33Donc, on a demandé
01:33:34une vigilance accrue
01:33:35entre les livraisons de camions,
01:33:36le déplacement des barraques,
01:33:37dans des zones
01:33:38qui sont hyper sécurisées
01:33:39où les gens ne rentrent
01:33:40qu'avec des habilitations,
01:33:41etc.
01:33:42Après, on rappelle quand même,
01:33:43Joseph,
01:33:44que le bilan,
01:33:45Gérald Darmanin,
01:33:46a communiqué des chiffres.
01:33:47Oui, globalement, oui.
01:33:48Le bilan reste quand même
01:33:49globalement positif.
01:33:50Il faut quand même le rappeler.
01:33:51C'est quand même étonnant
01:33:52de voir des zones
01:33:53hyper sécurisées
01:33:54où du matériel arrive à sortir.
01:33:55Oui, y compris ce médicament
01:33:56pour nettoyer
01:33:57les os de la Seine
01:33:58qui a été volé
01:33:59par quelqu'un, il paraît.
01:34:00Et la Belge,
01:34:01la pauvre Belge,
01:34:02a eu l'esquerrie qui a collé
01:34:03parce qu'on lui a volé
01:34:04les médicaments désinfectants,
01:34:05non ?
01:34:06Alors, ça,
01:34:07on l'a évoqué tout à l'heure.
01:34:08On ne sait pas
01:34:09si c'est en lien
01:34:10avec sa baignade dans la Seine.
01:34:11Soyez prudents.
01:34:12On ne peut pas dire.
01:34:14Ça peut être tout simplement
01:34:15de la mauvaise foi belge
01:34:16sans accuser, bien sûr,
01:34:17nos amis belges.
01:34:18Ils ont du mal
01:34:19depuis qu'on les a battus
01:34:20au football.
01:34:21Ils ont quand même
01:34:22un peu de mal.
01:34:23Mais non, non.
01:34:24Bien sûr,
01:34:25les médias belges
01:34:26pourraient redevenir très sérieux,
01:34:27assurent que c'est lié
01:34:28à la baignade dans la Seine
01:34:29de cette triathlète.
01:34:30Effectivement,
01:34:31on l'a vu avec notre médecin
01:34:32tout à l'heure
01:34:33que ce n'est pas forcément lié
01:34:34et que vous pouvez attraper
01:34:35cette bactérie colie
01:34:36tout simplement
01:34:37avec des aliments
01:34:38ou autre.
01:34:39Donc, petite parenthèse,
01:34:40bien sûr.
01:34:41Ce n'est pas la faute
01:34:42de la Seine.
01:34:43Voilà,
01:34:44ce n'est pas la faute
01:34:45de la Seine,
01:34:46loin de là.
01:34:47Même si,
01:34:48je ne sais pas si vous irez
01:34:49vous baigner là-bas,
01:34:50Alberto Toscano,
01:34:51moi pas.
01:34:52Mais on ne sait jamais.
01:34:53On ne sait jamais.
01:34:54En tout cas,
01:34:55petite réaction,
01:34:56une dernière réaction
01:34:57là-dessus sur les vols,
01:34:58très rapidement.
01:34:59Gérard Vespière,
01:35:00peut-être ?
01:35:01Ce qui est étonnant,
01:35:02c'est que beaucoup
01:35:03de ces objets-là
01:35:04ont été très rapidement retrouvés.
01:35:05Oui, et bravo à la police.
01:35:06Ils sont là.
01:35:07Bien sûr.
01:35:08Donc, il y a effectivement
01:35:09des MEFEN à côté,
01:35:10mais un travail remarquable
01:35:11de coordination
01:35:12géographique,
01:35:13même entre Paris
01:35:14et Lille,
01:35:15par exemple.
01:35:16Samy,
01:35:17n'oublions pas quand même
01:35:18qu'on est au creux de l'été.
01:35:19Les habitants
01:35:20usuels et habituels
01:35:21de la région parisienne
01:35:22ne sont pas les mêmes.
01:35:23Par ailleurs,
01:35:24on a un dispositif
01:35:25qui est sans précédent.
01:35:26On a plusieurs dizaines
01:35:27de milliers de policiers
01:35:28qui sont mobilisés.
01:35:29Donc,
01:35:30ce n'est pas une situation normale.
01:35:31C'est une situation
01:35:32in vitro,
01:35:33très particulière.
01:35:34Mais,
01:35:35réjouissons-nous
01:35:36que les choses se passent bien.
01:35:37Et bien sûr,
01:35:38qui dit plus de policiers,
01:35:39dit aussi plus de vols
01:35:40français,
01:35:41forcément,
01:35:42puisqu'ils sont
01:35:43beaucoup plus actifs,
01:35:44notamment en région parisienne.
01:35:45Là, on parle quand même
01:35:46d'une dizaine de vols.
01:35:47Voilà,
01:35:48c'est une dizaine de vols.
01:35:49Oui,
01:35:50ça reste numériquement
01:35:51très faible.
01:35:52En tout cas,
01:35:53restez avec nous.
01:35:54On va marquer
01:35:55une courte page de pub.
01:35:56Dans quelques minutes,
01:35:57il y aura notamment
01:35:58le JT de Maureen Vidal.
01:35:59Donc,
01:36:00soyez là à 16h.
01:36:01A tout de suite.
01:36:02Il est 16h.
01:36:03C'est la dernière partie
01:36:04de 180 minutes Info été.
01:36:06Tout de suite,
01:36:07c'est le journal de Maureen Vidal.
01:36:10Et on commence
01:36:11avec ces tensions
01:36:12au Proche et au Moyen-Orient.
01:36:13La France
01:36:14et plusieurs autres pays
01:36:15ont appelé leurs ressortissants
01:36:16à quitter le Liban.
01:36:18Ici,
01:36:19les premiers voyageurs français
01:36:20comme Libanais
01:36:21ont atterri ce dimanche
01:36:22à Paris.
01:36:23D'autres restent coincés
01:36:24à Beyrouth.
01:36:25Plusieurs compagnies aériennes
01:36:26ont suspendu leur vol
01:36:27vers la capitale libanaise.
01:36:28On écoute les réactions
01:36:29des ressortissants
01:36:30sur le départ
01:36:31à l'aéroport de Beyrouth.
01:36:35Nous vivons à Paris
01:36:36et nous sommes venus au Liban
01:36:38dans l'espoir de passer
01:36:39trois semaines
01:36:40avec notre famille ici.
01:36:41Mais en raison de la situation,
01:36:43nous avons dû partir plus tôt.
01:36:45Donc nous partons maintenant
01:36:46au lieu de partir fin août.
01:36:51J'ai vu plus de monde
01:36:52que cela à l'aéroport
01:36:53comme l'été dernier par exemple
01:36:54avec les gens qui partaient
01:36:55en vacances.
01:36:56Là,
01:36:57il y avait plus de monde.
01:36:58Maintenant,
01:36:59les gens paniquent pour rien.
01:37:02Je suis venue ici
01:37:03pour voir ma mère.
01:37:04Nous avions réservé des vols
01:37:05mais ils les ont annulés.
01:37:07Nous avons eu peur
01:37:08mais nous avons insisté
01:37:09pour réserver un autre vol.
01:37:11Mais j'ai été surprise
01:37:12de voir qu'il y a
01:37:13beaucoup de gens qui partent.
01:37:16Nous sommes déterminés.
01:37:18Le Premier ministre israélien
01:37:20avertit l'Iran
01:37:21et ses alliés.
01:37:22Israël fera payer
01:37:23un prix très élevé
01:37:24à ses ennemis.
01:37:25Des mots de Benjamin Netanyahou
01:37:26qui interviennent
01:37:27quelques jours après
01:37:28la mort du leader du Hamas,
01:37:29Ismail Haniyeh.
01:37:31Et puis de son côté,
01:37:32l'Iran a réagi.
01:37:33Il estime avoir le droit
01:37:34de se venger.
01:37:35Le porte-parole
01:37:36du ministère iranien
01:37:37des Affaires étrangères
01:37:38a déclaré avoir légalement
01:37:40le droit de punir Israël
01:37:42après l'assassinat
01:37:43du chef du Hamas
01:37:44sur son sol à Téhéran.
01:37:45On l'écoute.
01:37:49Personne n'a le droit
01:37:50de douter du droit légal
01:37:51de la République islamique d'Iran,
01:37:53de punir l'agresseur
01:37:54et de créer une dissuasion
01:37:55contre un régime usurpateur
01:37:56et agresseur.
01:38:02Nous pensons que la consolidation
01:38:04de la stabilité
01:38:05et de la sécurité
01:38:06dans la région sera obtenue
01:38:07en punissant l'agresseur
01:38:09et en créant un effet dissuasif
01:38:11contre le comportement aventureux
01:38:13et les terreurs extraterritoriales
01:38:14du régime sioniste.
01:38:19Et on poursuit avec ce week-end
01:38:20de tensions au Royaume-Uni, Maureen.
01:38:22Des manifestations anti-immigration
01:38:24ont mené à de violents affrontements
01:38:26avec la police
01:38:27des lieux d'accueil
01:38:28de migrants.
01:38:29Notamment était pris pour cible
01:38:30la cause de la rumeur
01:38:31sur la nationalité
01:38:32et la religion
01:38:33de l'assaillant présumé
01:38:34qui a tué trois fillettes
01:38:35à Southport la semaine dernière.
01:38:36Le Premier ministre promet
01:38:38de punir les émeutiers.
01:38:39On écoute les réactions
01:38:40des britanniques.
01:38:42Je pense que les manifestations
01:38:44sont principalement axées
01:38:46sur la violence.
01:38:47Ce ne sont pas
01:38:48des manifestations pacifiques.
01:38:49Je n'appellerais même pas cela
01:38:51des manifestations.
01:38:52Je parlerais plutôt
01:38:53de dévastation
01:38:54et de vandalisme.
01:38:58Je pense que la violence
01:38:59est odieuse.
01:39:00Rien ne justifie
01:39:01ce genre de violence
01:39:02contre des innocents.
01:39:03Je pense qu'il s'agit
01:39:04d'un tas de gens
01:39:05qui se sont mis en colère
01:39:06et qui ont utilisé
01:39:07un événement terrible
01:39:08et tragique
01:39:09pour leur propre cause.
01:39:12Non, je ne pense pas
01:39:13que ce soit profondément
01:39:14enraciné dans la société
01:39:15britannique.
01:39:16Je pense qu'il s'agit
01:39:17simplement d'une vague
01:39:18très menaçante
01:39:19et extrêmement préoccupante
01:39:20qui balaye toute l'Europe.
01:39:21Direction le Bangladesh
01:39:22à présent
01:39:23où la première ministre
01:39:24a été chassée du pouvoir.
01:39:26Le chef de l'armée
01:39:27a annoncé former
01:39:28un gouvernement
01:39:29antérimaire
01:39:30des centaines de milliers
01:39:31de manifestants
01:39:32et le gouvernement
01:39:33continue la révolte
01:39:34dans les rues de Dakar,
01:39:35la capitale.
01:39:36Au moins 20 personnes
01:39:37ont été tuées.
01:39:38Aujourd'hui,
01:39:39depuis le début de la mobilisation
01:39:40le mois dernier,
01:39:41au moins 300 personnes
01:39:42sont décédées.
01:39:43Direction maintenant
01:39:44les Pays-Bas
01:39:45où la statue d'Anne Franck
01:39:46a été profanée.
01:39:47Et oui,
01:39:48le socle de la statue
01:39:49a été tagué
01:39:50avec le slogan
01:39:51Free Gaza,
01:39:52Libérez Gaza.
01:39:53Les deux mains
01:39:54de la jeune fille
01:39:55ont été peintes
01:39:56couleur rouge sang.
01:39:57Un symbole
01:39:58qui fait référence
01:39:59au lynchage
01:40:00en octobre 2000
01:40:01à la mort d'Annie
01:40:02et les explications
01:40:03de Maxime Lavandier.
01:40:04Les mains peintes
01:40:05en rouge.
01:40:06Une inscription
01:40:07Free Gaza
01:40:08taguée sur le socle.
01:40:09La statue d'Anne Franck
01:40:11à Amsterdam
01:40:12a été vandalisée
01:40:13dans la nuit
01:40:14de samedi à dimanche.
01:40:15J'ai été absolument
01:40:16indignée,
01:40:17choquée
01:40:18et scandalisée
01:40:19parce qu'on voit bien
01:40:20que derrière
01:40:21le symbole qui est attaqué,
01:40:22ce n'est pas seulement
01:40:23Anne Franck,
01:40:24mais c'est la preuve
01:40:25évidente
01:40:26que l'antisionisme
01:40:27c'est aujourd'hui
01:40:28une façon déguisée
01:40:29de propager
01:40:31Un acte
01:40:32intolérable
01:40:33qui plus est
01:40:34sur l'une
01:40:35des plus grandes figures
01:40:36de la communauté juive.
01:40:37Anne Franck
01:40:38est l'un
01:40:39des symboles
01:40:40de la Shoah,
01:40:41l'un des symboles
01:40:42de la persécution
01:40:43des juifs
01:40:44par les nazis.
01:40:45Vous savez,
01:40:46c'est cet adolescent
01:40:47qui est né
01:40:48en Allemagne
01:40:49et qui,
01:40:50dès 1933,
01:40:51c'est-à-dire
01:40:52dès l'arrivée
01:40:53d'Hitler au pouvoir,
01:40:54fuit
01:40:55avec sa famille
01:40:56l'Allemagne
01:40:57pour se réfugier
01:40:58notamment
01:40:59aux Pays-Bas.
01:41:00A Amsterdam,
01:41:01un musée
01:41:02est consacré
01:41:03à son histoire.
01:41:04Dans la maison
01:41:05où elle et sa famille
01:41:06s'étaient réfugiées
01:41:07pour tenter d'échapper
01:41:08aux nazis.
01:41:09C'est la deuxième fois
01:41:10en moins d'un mois
01:41:11que cette statue
01:41:12est prise pour cible.
01:41:13Mais ce 4 août
01:41:14ne semble pas
01:41:15avoir été pris par hasard
01:41:16puisque cette date
01:41:17marque le 80e anniversaire
01:41:19de son arrestation.
01:41:20Une enquête
01:41:21a été ouverte
01:41:22mais aucun suspect
01:41:23n'a été pour l'instant
01:41:24identifié.
01:41:25Enfin,
01:41:26on termine avec ce sujet.
01:41:27Les bourses asiatiques
01:41:28s'effondrent.
01:41:29L'Europe
01:41:30ouvre en forte baisse.
01:41:31En cause,
01:41:32les mauvais chiffres
01:41:33sur l'emploi aux Etats-Unis
01:41:34qui alimentent
01:41:35les craintes de récession
01:41:36et qui freinent
01:41:37les marchés financiers.
01:41:38Tokyo a connu
01:41:39l'une des pires séances
01:41:40de son histoire.
01:41:41Le dollar
01:41:42et l'euro
01:41:43baissent de 2%
01:41:44environ face au yen.
01:41:45Merci beaucoup
01:41:46Maureen Vidal.
01:41:47On vous retrouve
01:41:48dans un peu moins d'une demi-heure
01:41:49pour un nouveau point
01:41:50sur l'information.
01:41:51En attendant,
01:41:52je vous propose de revoir
01:41:53la grande interview
01:41:54CNews Europe 1.
01:41:55Ce matin,
01:41:56Anthony Favalier recevait
01:41:58Bonjour Rachida Dati.
01:41:59Bonjour.
01:42:00Vous êtes ministre démissionnaire
01:42:01de la Culture.
01:42:02Tout d'abord,
01:42:03on l'a appris hier,
01:42:04une enquête a été ouverte
01:42:05par le Parquet de Paris
01:42:06après des menaces de mort
01:42:07reçues par les organisateurs
01:42:08des JO,
01:42:09des menaces intolérables.
01:42:10Rachida Dati,
01:42:11vous leur apportez
01:42:12votre soutien ce matin ?
01:42:13Ces menaces sont inacceptables
01:42:14et insupportables.
01:42:15Ces menaces existent.
01:42:16D'ailleurs,
01:42:17moi j'ai exprimé
01:42:18ma solidarité
01:42:19à ces artistes
01:42:20et à toute l'équipe
01:42:21qui les entoure.
01:42:22J'ai d'ailleurs demandé
01:42:23au ministère de la Culture
01:42:24de voir à quel point
01:42:25on pouvait se constituer
01:42:26partie civile
01:42:27auprès de ces artistes
01:42:28parce qu'il y a
01:42:29une forme de tutelle
01:42:30donc on est en train de voir
01:42:31évidemment comment
01:42:32on peut se constituer
01:42:33partie civile.
01:42:34Mais moi,
01:42:35il y a une chose
01:42:36dont je suis sûre,
01:42:37l'État sera plus fort
01:42:38que ces menaces.
01:42:39Rien ne gâchera
01:42:40évidemment cette fête,
01:42:41rien ne gâchera
01:42:42évidemment cette,
01:42:43j'allais dire,
01:42:44cette liesse populaire.
01:42:45Mais ces menaces
01:42:46ne sont pas acceptables
01:42:47mais l'État
01:42:48demeura toujours plus fort
01:42:49que ces menaces.
01:42:50Alors,
01:42:51on va continuer
01:42:52par le positif de ces menaces.
01:42:53Tout d'abord,
01:42:54si vous le voulez bien,
01:42:55que n'a-t-on pas dit
01:42:56de ces Jeux Olympiques
01:42:57Rachida Dati
01:42:5810 jours après le début
01:42:59de la compétition,
01:43:00force est de constater
01:43:01que c'est une grande fête populaire,
01:43:02la magie opère,
01:43:03les Français
01:43:04sont massivement
01:43:05derrière leurs champions
01:43:06et ils leur rendent bien
01:43:07en ce moment.
01:43:08Qu'est-ce qui fait
01:43:09cette alchimie,
01:43:10finalement ?
01:43:11Moi,
01:43:12je pense que les Français
01:43:13ont besoin d'unité
01:43:14et surtout en ce moment
01:43:15et depuis le Covid,
01:43:16quand vous regardez bien,
01:43:17de plus en plus,
01:43:18les Français refusent
01:43:19évidemment,
01:43:20de plus en plus
01:43:21ce type de compétition
01:43:22et refusent
01:43:23évidemment,
01:43:24de plus en plus
01:43:25l'isolement.
01:43:26Ils ont envie
01:43:27de se retrouver
01:43:28et de se rassembler
01:43:29et cette manifestation
01:43:30qui est une manifestation
01:43:31populaire,
01:43:32d'ailleurs,
01:43:33historiquement,
01:43:34les Jeux Olympiques,
01:43:35c'est la fête
01:43:36du sport amateur
01:43:37et donc,
01:43:38c'est très populaire,
01:43:39très accessible
01:43:40et donc,
01:43:41ce grand moment
01:43:42d'unité
01:43:43et de rassemblement,
01:43:44c'est ce qu'attendaient
01:43:45les Français
01:43:46et moi,
01:43:47je m'en réjouis.
01:43:48À qui doit-on
01:43:49cette réussite,
01:43:50finalement ?
01:43:51Je parlais un peu
01:43:52avant,
01:43:53moi,
01:43:54je parle notamment
01:43:55pour les villes olympiques,
01:43:56les villes qui occupent,
01:43:57qui acceptent,
01:43:58enfin,
01:43:59qui accueillent
01:44:00des manifestations olympiques
01:44:01mais aujourd'hui,
01:44:02c'est vrai que les Français
01:44:03sont heureux
01:44:04de cette manifestation.
01:44:05Ensuite,
01:44:06sur l'organisation,
01:44:07moi,
01:44:08il faut quand même reconnaître
01:44:09que l'État
01:44:10est le premier investisseur
01:44:12dans l'organisation
01:44:14de ces Jeux,
01:44:15que ce soit en matière
01:44:16d'organisation logistique,
01:44:17de sécurité,
01:44:18plus de 45 000
01:44:19forces de sécurité
01:44:20présentes au quotidien
01:44:22pour assurer la sécurité
01:44:23de cet événement
01:44:24et pour que tout se passe bien,
01:44:25la sécurité privée
01:44:26mais aussi,
01:44:27évidemment,
01:44:28sur la construction
01:44:29des sites olympiques,
01:44:30les infrastructures,
01:44:31les aménagements.
01:44:32Tout cela,
01:44:33évidemment,
01:44:34l'État a fortement contribué
01:44:36à ce que l'organisation
01:44:37soit parfaite
01:44:38et moi,
01:44:39si je prends,
01:44:40évidemment,
01:44:41comme ministre de la Culture,
01:44:42regarder le Grand Palais,
01:44:43le monde entier
01:44:45s'extasient
01:44:46devant ce beau monument
01:44:49patrimonial français.
01:44:50D'ailleurs,
01:44:51et ça a été la volonté
01:44:52du président de la République
01:44:53d'y investir
01:44:54plus de 500 millions d'euros
01:44:55de travaux
01:44:56pour avoir ce site,
01:44:57évidemment,
01:44:58magnifique.
01:44:59Le château de Versailles,
01:45:00dans lequel,
01:45:01évidemment,
01:45:02jusqu'à la veille,
01:45:03les travaux se sont terminés
01:45:04quasiment la veille
01:45:05de l'arrivée de la flamme.
01:45:06Et donc,
01:45:07il y a eu un investissement
01:45:08massif
01:45:09pour les sites olympiques,
01:45:10pour les infrastructures,
01:45:11pour que ce soit
01:45:12une véritable réussite
01:45:13mais aussi vis-à-vis
01:45:14des athlètes
01:45:15parce que,
01:45:16comme je le disais à l'instant,
01:45:17les Jeux olympiques,
01:45:18c'est la fête
01:45:19du sport amateur.
01:45:21Tous les clubs de France
01:45:22ont été impliqués.
01:45:23Juste une chose.
01:45:24Et ça,
01:45:25vous vous souvenez,
01:45:26le président de la République
01:45:27voulait que la France
01:45:28soit une nation sportive.
01:45:29Qu'est-ce qu'il a fait ?
01:45:30Il a mis sur la table
01:45:31300 millions d'euros
01:45:32pour un programme
01:45:33qu'on appelait
01:45:34de haute performance
01:45:35parce qu'on s'était rendu compte
01:45:36que beaucoup d'athlètes
01:45:37vivaient sous le seuil
01:45:38de pauvreté.
01:45:39Tous les athlètes,
01:45:40en tout cas,
01:45:41670 d'entre eux,
01:45:42ont bénéficié
01:45:43d'un revenu
01:45:44qui ne soit pas inférieur
01:45:45à 40 millions d'euros
01:45:46par an.
01:45:47Pour les autres,
01:45:48pour la totalité...
01:45:49Et cela permet aujourd'hui
01:45:50l'excellence du sport français
01:45:51dans notre pays.
01:45:52Bien sûr.
01:45:53Quand vous êtes moins préoccupés
01:45:54par le quotidien,
01:45:55vous êtes beaucoup plus performants.
01:45:56Et cette moisson de médailles,
01:45:57on la doit
01:45:58à cet engagement
01:45:59et cette volonté
01:46:00du président de la République
01:46:01pour que la performance,
01:46:02pour que le haut niveau,
01:46:03au niveau sportif,
01:46:04soit évidemment récompensé.
01:46:05Qu'avez-vous fait,
01:46:06Rachida Dati,
01:46:07pour que
01:46:08cette grande fête populaire
01:46:09le soit aussi
01:46:10pour les jeunes
01:46:11des quartiers populaires ?
01:46:12Pas que pour les jeunes
01:46:13des quartiers populaires,
01:46:14pour l'ensemble des jeunes.
01:46:15J'ai souhaité évidemment
01:46:16l'organisation
01:46:17des Olympiades dites culturelles.
01:46:18C'est d'allier
01:46:19le sport et l'art
01:46:20dans de nombreux
01:46:21équipements culturels
01:46:22dans les villes olympiques.
01:46:23Mais bien au-delà,
01:46:24parce que nous avons souhaité
01:46:25aussi faire participer
01:46:26les jeunes
01:46:27qui ne pouvaient pas
01:46:28venir sur des villes olympiques
01:46:29dans les équipements culturels.
01:46:30C'est un grand succès,
01:46:31une grande mobilisation.
01:46:32Et d'ailleurs,
01:46:33je voulais remercier
01:46:34tous les acteurs
01:46:35de l'éducation populaire
01:46:36que j'ai réunis
01:46:37pour cette fête
01:46:38et pour cette fête
01:46:39qui s'est déroulée
01:46:40et qui s'est déroulée
01:46:41Je voulais remercier
01:46:42tous les acteurs
01:46:43de l'éducation populaire
01:46:44que j'ai réunis
01:46:45au ministère de la Culture.
01:46:46Ils n'avaient pas été reçus
01:46:47depuis plus de 35 ans.
01:46:48C'est un partenariat
01:46:49que j'ai mis en œuvre
01:46:50avec eux
01:46:51pour évidemment
01:46:52faire bénéficier
01:46:53les jeunes
01:46:54évidemment
01:46:55de ces Jeux olympiques
01:46:56au pied de leurs immeubles
01:46:57si je puis dire,
01:46:58en tous les cas
01:46:59dans leurs villes
01:47:00et dans les sites
01:47:01qui n'étaient pas forcément
01:47:02concernés
01:47:03par les Jeux olympiques.
01:47:04Et je dois le dire,
01:47:05ce qui était aussi rare,
01:47:06je n'ai pu l'obtenir,
01:47:07ça a été aussi un peu
01:47:08un combat,
01:47:09tous les jeunes
01:47:10qui sont bénéficiaires
01:47:11du Pass Culture
01:47:12ont pu avoir
01:47:13des places.
01:47:14Plus de 7000 places
01:47:15ont été mises à disposition
01:47:16des jeunes bénéficiaires
01:47:17du Pass Culture
01:47:18et 4000 places
01:47:19pour la cérémonie d'ouverture
01:47:20et ça, j'en suis,
01:47:21nous en sommes très fiers.
01:47:22Rachida Datil,
01:47:23il y en a qui malheureusement
01:47:24goûtent assez peu
01:47:25au succès
01:47:26de ces Jeux olympiques
01:47:27qui ne supportent pas
01:47:28que les Français
01:47:29puissent soutenir
01:47:30leurs propres athlètes
01:47:31et que la France
01:47:32retrouve le sourire.
01:47:33Je pense à certains élus insoumis
01:47:34comme Arnaud Saint-Martin
01:47:35député de Seine-et-Marne.
01:47:36Regardez ce qu'il nous dit,
01:47:37tout est cadré
01:47:38en fonction des performances
01:47:39espérées des sportifs français.
01:47:40Feu l'idéal internationaliste
01:47:41porté en théorie
01:47:42par l'olympisme,
01:47:43l'heure est à la régression
01:47:44nationaliste.
01:47:45Que répondre
01:47:46à la bêtise
01:47:47de ces propos ?
01:47:48Mais,
01:47:49mais c'est vraiment dommage
01:47:50d'avoir des élus
01:47:51qui soient déconnectés
01:47:52à ce point
01:47:53des Français.
01:47:54Vous avez vu
01:47:55l'engouement des Français ?
01:47:56Et bien au-delà
01:47:57de nous,
01:47:58français,
01:47:59il y a des Français
01:48:00qui sont déconnectés
01:48:01à ce point
01:48:02des Français.
01:48:03Vous avez vu
01:48:04l'engouement des Français ?
01:48:05Et bien au-delà
01:48:06de nos frontières,
01:48:07d'ailleurs.
01:48:08Et quand je vois
01:48:09des élus qui sont déconnectés
01:48:10à ce point
01:48:11des Français,
01:48:12moi je les invite,
01:48:13je suis allée
01:48:14sur des sites olympiques,
01:48:15je suis allée dans la rue
01:48:16quand on voit,
01:48:17évidemment,
01:48:18le cyclisme
01:48:19dans toutes les rues de Paris,
01:48:20moi je les invite
01:48:21à venir supporter
01:48:22nos athlètes français
01:48:23qui, comme je le dis
01:48:24et je le répète,
01:48:25qui pour l'essentiel,
01:48:26ce sont des amateurs,
01:48:27c'était du sport amateur,
01:48:28ils ont tous des métiers
01:48:29par ailleurs.
01:48:30C'est vraiment...
01:48:31La France insoumise
01:48:32est déconnectée
01:48:33de la joie populaire.
01:48:34Et déconnectée
01:48:35de la joie populaire
01:48:36que traversent les Français
01:48:37aujourd'hui.
01:48:38C'est évidemment
01:48:39les Français
01:48:40qui travaillent
01:48:41et qui ont cette passion
01:48:42du sport
01:48:43et cette passion
01:48:44de leur pays.
01:48:45Et donc,
01:48:46je souhaite
01:48:47que ce soit contagieux
01:48:48et que ces élus-là
01:48:49soient contaminés
01:48:50par cet engouement.
01:48:51Les Parisiens
01:48:52qui sont restés
01:48:53à Paris cet été
01:48:54découvrent
01:48:55une ville
01:48:56qui, pour la plupart,
01:48:57ils n'ont jamais connue,
01:48:58propre,
01:48:59avec des transports
01:49:00qui fonctionnent bien,
01:49:01peu d'embouteillages
01:49:02et surtout,
01:49:03vous l'avez souligné
01:49:04tout à l'heure,
01:49:05un niveau de sécurité
01:49:06jamais vu grâce à,
01:49:07notamment,
01:49:0845 policiers
01:49:09et gendarmes mobilisés.
01:49:10On pourrait presque se croire
01:49:11dans une série Netflix
01:49:12qui s'appellerait
01:49:13Emeline Paris,
01:49:14à deux doigts.
01:49:15On ne va pas se mentir,
01:49:16les Parisiens
01:49:17vont vivre une gueule
01:49:18de bois monumentale
01:49:19à la rentrée.
01:49:20Vous savez que
01:49:21mon combat à Paris,
01:49:22vous le savez,
01:49:23c'était de lutter
01:49:24contre l'endettement de Paris
01:49:25parce que quand on voit
01:49:26Paris qui était sale,
01:49:27qui était dans l'insécurité,
01:49:28avec une mobilité
01:49:29qui est plutôt chaotique,
01:49:30parce que moi,
01:49:31je souhaite qu'il y ait
01:49:32un plan de circulation harmonieux
01:49:33et qu'il soit adopté
01:49:34dans ce sens
01:49:35parce que nous sommes
01:49:36la seule ville
01:49:37à ne pas avoir
01:49:38de plan de circulation
01:49:39comme je viens de le dire.
01:49:40Et donc,
01:49:41c'est vrai que
01:49:42pour un événement exceptionnel,
01:49:43sécurité exceptionnelle,
01:49:44donc c'est vrai
01:49:45que ça ne va pas durer.
01:49:46Il n'y aura plus 45 000
01:49:47policiers et gendarmes
01:49:48mobilisés,
01:49:49on est bien d'accord,
01:49:50mais les Parisiens
01:49:51ont droit à la sécurité.
01:49:52C'est pour ça
01:49:53que moi,
01:49:54j'en appelle à Nidalgo
01:49:55et ses élus
01:49:56puisqu'ils sont contre
01:49:57une police municipale armée.
01:49:58Comment,
01:49:59on ne peut pas avoir
01:50:00une police municipale
01:50:01armée, équipée, formée ?
01:50:02D'ailleurs,
01:50:03ces policiers municipaux
01:50:04le réclament
01:50:05pour la grande majorité
01:50:06d'entre eux.
01:50:07Pourquoi ?
01:50:08Nous sommes la capitale
01:50:09de la plus grande région d'Europe.
01:50:10Elle mérite une sécurité
01:50:11à la hauteur.
01:50:12Donc,
01:50:13nous souhaitons
01:50:14que ces policiers municipaux
01:50:15soient armés, équipés, formés
01:50:16en ce sens.
01:50:17Pour certains,
01:50:18d'ailleurs,
01:50:19dédiés sur des sites,
01:50:20comme par exemple
01:50:21sur le champ de Mars,
01:50:22nous souhaitions
01:50:23qu'il y ait
01:50:24une police municipale
01:50:25dédiée au site
01:50:26du champ de Mars,
01:50:27mais nous souhaitons
01:50:28également un plan
01:50:29de développement
01:50:30de caméras de vidéo protection.
01:50:31On l'a vu,
01:50:32on a vu son utilité.
01:50:33Son utilité
01:50:34dans la dissuasion,
01:50:35quand vous savez
01:50:36qu'il y a des caméras
01:50:37de vidéo protection,
01:50:38ça dissuade la délinquance,
01:50:39mais c'est utile aussi
01:50:40dans les procédures judiciaires.
01:50:42Par exemple,
01:50:43quand nous avons eu
01:50:44des agressions sexuelles,
01:50:45des viols
01:50:46sur le champ de Mars,
01:50:47le défaut
01:50:48de caméras de vidéo protection
01:50:49nous met en difficulté
01:50:50pour interpeller les auteurs.
01:50:51Ce sont des moyens
01:50:52d'enquête supplémentaires,
01:50:53effectivement.
01:50:54On aurait pu espérer,
01:50:55comme héritage
01:50:56de ces Jeux Olympiques,
01:50:57que la scène
01:50:58soit enfin baignable
01:50:59de façon pérenne.
01:51:00Mais le doute plane encore
01:51:01aujourd'hui, Rachida Dati.
01:51:02On a une triathlète belge
01:51:03à l'hôpital
01:51:04après avoir nagé dans la scène.
01:51:05Toute son équipe
01:51:06a dû déclarer forfait.
01:51:07Deux malades également
01:51:08du côté des triathlètes suisses.
01:51:09Le comité olympique belge
01:51:10espère que des leçons
01:51:11seront tirées
01:51:12pour les prochaines compétitions
01:51:13de triathlon
01:51:14aux Jeux Olympiques.
01:51:15Est-ce que vous comprenez
01:51:16aujourd'hui cette suspicion ?
01:51:17Est-ce qu'on ne nous a pas vendu
01:51:18un doux rêve, finalement,
01:51:19que celui d'une scène baignable ?
01:51:20D'abord,
01:51:21il y a eu un fort investissement
01:51:23pour la baignabilité de la scène.
01:51:24Plus d'un milliard quatre.
01:51:25Un milliard quatre cents millions d'euros.
01:51:26Il faut le rappeler.
01:51:27Pour une incertitude
01:51:28qui reste encore grande.
01:51:29Mais il y a des incertitudes.
01:51:30C'est un fleuve.
01:51:31Il y a un courant important.
01:51:32Alors, est-ce que ça valait le coup ?
01:51:33Non, mais en tout cas,
01:51:34pour ces JO,
01:51:35moi, je pense que ça valait le coup.
01:51:36Ensuite, il y aura un héritage
01:51:37sur cette baignabilité
01:51:38puisque cet assainissement,
01:51:39il y a eu de nouveaux dispositifs
01:51:40mis en place
01:51:41pour dépolluer,
01:51:42pour assainir la scène.
01:51:43Ces dispositifs
01:51:44vont être pérennes.
01:51:45Alors ensuite,
01:51:46est-ce qu'il y aura
01:51:47une baignabilité
01:51:52permanente ?
01:51:53Moi, je ne le crois pas.
01:51:54Vous iriez vous baigner, vous ?
01:51:55Non.
01:51:56L'eau n'est pas mon élément,
01:51:57je dois l'avouer.
01:51:58Mais il y aura à chaque fois,
01:51:59si on veut souhaiter
01:52:00la baignabilité dans le temps,
01:52:01il sera nécessaire
01:52:02de faire des analyses
01:52:03et des dosages
01:52:04de manière systématique.
01:52:05Et il faudra évidemment
01:52:06continuer à investir
01:52:07dans la baignabilité
01:52:08dans ces mesures,
01:52:09comme je vous l'ai dit,
01:52:10des pollutions
01:52:11et d'assainissement.
01:52:12Si nous souhaitons
01:52:13une baignabilité pérenne.
01:52:14On va refermer cette page
01:52:15sur les Jeux olympiques.
01:52:16L'Union des étudiants juifs
01:52:17de France dépose plainte
01:52:18contre l'accusation
01:52:19de la députée insoumise
01:52:20Sophia Chikirou.
01:52:21Elle a relayé,
01:52:22sur son compte Instagram,
01:52:23en fin de semaine dernière,
01:52:24un hommage à Ismaël Anieh,
01:52:25chef du Hamas,
01:52:26tué par une bombe
01:52:27attribuée à Israël.
01:52:28Le texte présente
01:52:29Ismaël Anieh
01:52:30comme un martyr,
01:52:31comme le chef
01:52:32de la résistance palestinienne.
01:52:33Elle a répondu hier
01:52:34qu'elle avait partagé
01:52:35cela sur son compte Instagram
01:52:36privé, à titre
01:52:37purement informatif.
01:52:38C'est de l'hypocrisie,
01:52:39selon vous ?
01:52:40C'est un problème
01:52:41pour la gauche.
01:52:42Moi, je n'ai pas entendu
01:52:43le nouveau Front populaire
01:52:44s'occuper d'elle.
01:52:45C'est un problème
01:52:46pour la gauche.
01:52:47Moi, je n'ai pas entendu
01:52:48le nouveau Front populaire
01:52:49se mobiliser,
01:52:50dire est-ce qu'ils sont d'accord
01:52:51ou pas d'accord ?
01:52:52Est-ce qu'ils sont toujours alliés
01:52:53dans ce cadre-là,
01:52:54et suite à ses propos ?
01:52:55Moi, j'aimerais entendre
01:52:56Mme Hidalgo, par exemple,
01:52:57parce qu'elle est députée
01:52:58de Paris,
01:52:59Sophia Chikirou.
01:53:00Et Mme Hidalgo,
01:53:01au dernier Conseil de Paris,
01:53:02s'est félicitée de son élection.
01:53:03Elle s'est félicitée
01:53:04de l'élection
01:53:05des députés
01:53:06de la France insoumise
01:53:07à Paris.
01:53:08Donc, moi,
01:53:09j'aimerais qu'évidemment,
01:53:10la gauche puisse,
01:53:11avant qu'on nous demande
01:53:12notre avis
01:53:13et notre position,
01:53:14tout le monde la connaît,
01:53:15la nôtre.
01:53:16Puisque, vous vous rappelez,
01:53:17au moment des élections,
01:53:18nous avons souhaité,
01:53:19évidemment,
01:53:20faire barrage
01:53:21à ce,
01:53:22effectivement,
01:53:23cette gauche-là
01:53:24qui ne représente pas,
01:53:25qui est déconnectée
01:53:26des Français.
01:53:27Et surtout,
01:53:28comme je l'avais dit
01:53:29sur cette antenne,
01:53:30qui en sont réduits
01:53:31à signer une charte
01:53:32contre l'antisémitisme.
01:53:33Moi, je dis,
01:53:34nous n'avons pas besoin
01:53:35de signer une charte.
01:53:36Il y a un code pénal
01:53:37pour cela.
01:53:38Et donc,
01:53:39ils se sont votés là-dedans
01:53:40et moi, je le déplore.
01:53:41Mais,
01:53:42j'aimerais bien entendre,
01:53:43évidemment,
01:53:44les principaux responsables
01:53:45de la gauche
01:53:46et du Nouveau Front Populaire
01:53:47qui se déclarent majoritaires
01:53:48en France.
01:53:49Est-ce qu'ils sont
01:53:50toujours alliés ?
01:53:51Allez, Rachida Dati,
01:53:52malgré cette parenthèse
01:53:53enchantée des Jeux Olympiques,
01:53:54la politique se poursuit
01:53:55dans les palais de la République
01:53:56avec des noms
01:53:57qui circulent,
01:53:58justement,
01:53:59pour incarner
01:54:00le futur
01:54:01ou la future
01:54:02Première Ministre
01:54:03de ce pays.
01:54:04Ces derniers jours,
01:54:05on a entendu circuler
01:54:06le nom de Xavier Bertrand,
01:54:07on a entendu celui aussi
01:54:08de Laurent Gauvin,
01:54:09on a entendu celui aussi
01:54:10de Laurent Wauquiez.
01:54:11Qui verriez-vous,
01:54:12vous, comme Premier ministre ?
01:54:13C'est la prérogative
01:54:14du Président de la République.
01:54:15Moi, j'ai du respect
01:54:16pour les institutions,
01:54:17pour la Constitution.
01:54:18C'est la prérogative
01:54:19du Président de la République.
01:54:20Vous-même,
01:54:21vous y avez pensé,
01:54:22à Matignon ?
01:54:23Non mais,
01:54:24vous trouvez que
01:54:25je n'ai pas assez de boulot
01:54:26aujourd'hui ?
01:54:27Non,
01:54:28je n'y ai pas pensé
01:54:29et moi, je trouve,
01:54:30vous savez,
01:54:31à force de tout caricaturer,
01:54:32de tout affaiblir,
01:54:33de tout niveler,
01:54:34vous voyez,
01:54:35regardez,
01:54:36vous me dites,
01:54:37demain,
01:54:38je crois,
01:54:39je vais dire aussi
01:54:40à ma fille,
01:54:41est-ce qu'elle y pense aussi ?
01:54:42Je trouve que
01:54:43ces postes institutionnels
01:54:44sont importants.
01:54:45Xavier Bertrand,
01:54:46par exemple,
01:54:47est revu avec insistance
01:54:48dans le...
01:54:49Ils incarnent
01:54:50et ils portent
01:54:51beaucoup de gravité.
01:54:52C'est la prérogative
01:54:53du Président de la République.
01:54:54Encore une fois,
01:54:55j'ai trop de respect
01:54:56pour les institutions
01:54:57pour ne pas me mêler à cela.
01:54:58Rachida Dati,
01:54:59faut-il remplacer
01:55:00des vitraux réalisés
01:55:01par Viollet-le-Duc
01:55:02au XIXe siècle
01:55:03dans six des chapelles
01:55:04de la Nef de Notre-Dame de Paris ?
01:55:05Emmanuel Macron
01:55:06veut les faire remplacer
01:55:07par des vitraux contemporains
01:55:08et ce,
01:55:09malgré l'avis négatif
01:55:10de la Commission nationale
01:55:11du patrimoine
01:55:12et de l'architecture
01:55:13qui a voté contre
01:55:14à l'unanimité,
01:55:15malgré le fait que ces vitraux
01:55:16ont été restaurés aussi
01:55:17et nettoyés
01:55:18avec l'argent
01:55:19des donateurs de la cathédrale.
01:55:20Même certains artistes
01:55:21qui ont participé
01:55:22au concours
01:55:23que vous avez lancé
01:55:24sont mal à l'aise
01:55:25sur ce sujet.
01:55:26Tout d'abord,
01:55:27il faut aussi rétablir
01:55:28la vélirité.
01:55:29Ça a été la volonté
01:55:30de Mgr Ulrich
01:55:31et de l'Église
01:55:32de vouloir un geste
01:55:33architectural moderne.
01:55:34Ça a été la volonté
01:55:35de l'Église
01:55:36et de Mgr Ulrich
01:55:37qui l'ont demandé
01:55:38au Président de la République.
01:55:39Sur la Commission,
01:55:40ce n'est pas une commission
01:55:41qui est statuée sur le fond
01:55:42et sur la création
01:55:43d'elle-même.
01:55:44Ça a été sur le principe.
01:55:45Ça n'a pas été
01:55:46une décision
01:55:47à l'unanimité
01:55:48puisque certains membres
01:55:49se sont abstenus.
01:55:50Quant aux artistes,
01:55:51il y a eu
01:55:52un véritable engouement
01:55:53puisque de très nombreuses
01:55:54artistes se sont portées
01:55:55candidats.
01:55:56Une liste restreinte
01:55:57a été retenue
01:55:58et moi,
01:55:59je ne crois pas
01:56:00que je n'ai pas entendu
01:56:01le malaise des artistes,
01:56:02notamment ceux
01:56:03qui ont été retenus
01:56:04Elle va se réunir
01:56:05à nouveau à la rentrée
01:56:06et moi,
01:56:07je vais vous dire
01:56:08est-ce qu'aujourd'hui
01:56:09quelqu'un se plaint
01:56:10du plafond de Chagall
01:56:11à l'Opéra Garnier ?
01:56:12Est-ce que quelqu'un
01:56:13aujourd'hui
01:56:14se plaint
01:56:15de la peinture de Soulages
01:56:16à l'Abbaye de Conques ?
01:56:17Non,
01:56:18mais ça toujours...
01:56:19Vous savez,
01:56:20quand il y a
01:56:21un geste de modernité,
01:56:22ça, évidemment,
01:56:23ça suscite
01:56:24un petit peu
01:56:25de réaction.
01:56:26Donc, voilà.
01:56:27Le travail
01:56:28va se poursuivre
01:56:29en accord avec...
01:56:30D'ailleurs,
01:56:31comme je le disais,
01:56:32on a eu
01:56:34avec Mgr Ulrich
01:56:35et l'Église
01:56:36et d'ailleurs,
01:56:37ces vitraux
01:56:38qui ont été restaurés
01:56:39ne passent pas la trappe.
01:56:40Ils vont être
01:56:41remis,
01:56:42évidemment,
01:56:43dans Notre-Dame.
01:56:44Merci, Rachida.
01:56:45C'est une volonté
01:56:46importante.
01:56:47Et d'ailleurs,
01:56:48je veux juste
01:56:49dire un mot
01:56:50sur Notre-Dame
01:56:51qui est ce plus grand
01:56:52et ce plus beau chantier
01:56:53évidemment,
01:56:54qu'a voulu
01:56:55Emmanuel Macron
01:56:56avec refait
01:56:57à l'identique
01:56:58comme la flèche
01:56:59de Violette Duc,
01:57:00à l'identique
01:57:01en un temps record
01:57:02et ça va être
01:57:03évidemment,
01:57:04encore un beau,
01:57:05une belle restauration
01:57:06de notre patrimoine
01:57:07culturel et religieux
01:57:08de manière unique
01:57:09qui sera inaugurée
01:57:10à la fin de l'année
01:57:11et moi,
01:57:12ça,
01:57:13je m'en rejouis
01:57:14pour notre pays,
01:57:15pour les Français
01:57:16mais bien au-delà
01:57:17des frontières
01:57:18puisque ça va susciter
01:57:19aussi un engouement,
01:57:20vous l'avez dit aussi,
01:57:21pour les donateurs,
01:57:22de donateurs étrangers.
01:57:23C'était la grande interview
01:57:24de Rachida Dati
01:57:25sur CNews et sur Europe 1.
01:57:26Et voilà,
01:57:27c'était donc
01:57:28la grande interview
01:57:29de Rachida Dati.
01:57:30Restez avec nous
01:57:31dans quelques instants.
01:57:32On évoquera
01:57:33ce qui s'est passé
01:57:34à Marseille
01:57:35et cet automobiliste
01:57:36qui a percuté
01:57:37deux hommes à scooter
01:57:38après s'être fait voler
01:57:39sa montre de luxe.
01:57:40On sera avec Rudy Mana,
01:57:41porte-parole national
01:57:42du syndicat de police Allianz.
01:57:43On parlera aussi
01:57:44de la situation
01:57:45de Benyamin Netanyahou
01:57:46de plus en plus isolé
01:57:47dans son propre camp.
01:57:48Restez avec nous,
01:57:49à tout de suite.
01:57:50180 minutes été,
01:57:55ça continue.
01:57:56Il est un peu moins
01:57:57de 16h30
01:57:58dans quelques minutes.
01:57:59On évoquera le sujet
01:58:00de Benyamin Netanyahou
01:58:01est-il de plus en plus isolé
01:58:02dans son propre camp.
01:58:03Mais juste avant,
01:58:04on va revenir
01:58:05sur ce qui s'est passé
01:58:06à Marseille.
01:58:07Samedi soir,
01:58:08vers 23h,
01:58:09un automobiliste
01:58:10a percuté
01:58:11deux hommes à scooter
01:58:12après s'être fait voler
01:58:13sa montre de luxe.
01:58:14L'un des passagers
01:58:15est décédé sur place.
01:58:16Le rappel des faits
01:58:17avec Corentin Brio
01:58:18et juste après,
01:58:19on sera avec Rudy Mana,
01:58:20porte-parole national
01:58:21du syndicat de police Allianz.
01:58:22La scène s'est déroulée
01:58:23en plein cœur de Marseille,
01:58:24dans le quartier
01:58:25de l'hôtel
01:58:26de l'hôtel de Marseille.
01:58:27La scène s'est déroulée
01:58:28en plein cœur de Marseille,
01:58:29dans le quartier touristique
01:58:30du panier,
01:58:31aux alentours de 23h.
01:58:32Victime d'un vol
01:58:33à l'arraché,
01:58:34un automobiliste
01:58:35est soupçonné
01:58:36de s'être fait justice
01:58:37en renversant
01:58:38ces voleurs
01:58:39qui roulaient en scooter.
01:58:40On n'a pas vu la voiture,
01:58:41on a entendu le son de la voiture
01:58:42arriver,
01:58:43écraser un scooter.
01:58:44Et en arrivant,
01:58:45on a vu un mec
01:58:46ramasser son pare-choc
01:58:47et partir.
01:58:48Et il y avait
01:58:49deux mecs par terre,
01:58:50un qui avait
01:58:51le sang qui sortait
01:58:52de sa bouche,
01:58:53et l'autre
01:58:54qui avait
01:58:55le sang qui sortait
01:58:57et j'ai essayé
01:58:58de donner un petit peu de soin.
01:58:59Le premier soin,
01:59:00j'ai sorti ça à l'angle,
01:59:01à l'intérieur,
01:59:02et là je suis sorti
01:59:03un petit peu cassé,
01:59:04avec des dents à l'intérieur.
01:59:05L'automobiliste
01:59:06est toujours recherché.
01:59:07L'enquête,
01:59:08quant à elle,
01:59:09était confiée
01:59:10à la division
01:59:11de la criminalité territoriale.
01:59:12Pour l'heure,
01:59:13le parquet de Marseille
01:59:14n'a pas communiqué
01:59:15sur cette affaire.
01:59:18Et pour en parler,
01:59:19on est en direct avec
01:59:20Rudy Mana.
01:59:21Bonjour Rudy.
01:59:22Bonjour.
01:59:23Merci beaucoup
01:59:24d'être avec nous.
01:59:25C'est la parole nationale
01:59:26du syndicat de police Allianz.
01:59:27Est-ce qu'on en sait
01:59:28un peu plus
01:59:29sur le profil
01:59:30de cet automobiliste ?
01:59:31Est-ce qu'il a été identifié ?
01:59:33Non,
01:59:34l'enquête est en cours.
01:59:35Comme vous l'avez dit
01:59:36dans votre reportage
01:59:37sur la police judiciaire
01:59:38qui est sur le dossier,
01:59:39je n'ai pas de doute
01:59:40qu'on va réussir
01:59:41à interpeller
01:59:42très rapidement
01:59:43cet individu.
01:59:44Ce qui est relativement
01:59:45inquiétant
01:59:46dans cette affaire,
01:59:47c'est que,
01:59:48déjà,
01:59:49le phénomène
01:59:50des vols de montres
01:59:51de luxe
01:59:52qui se propagent
01:59:53quand même
01:59:54dans la ville de Marseille
01:59:55et d'ailleurs
01:59:56sur toutes les autres villes de France
01:59:57parce que la région parisienne
01:59:58n'y échappe pas non plus.
01:59:59Effectivement,
02:00:00on a affaire
02:00:01à des individus
02:00:02qui sont prêts à tout
02:00:03pour vous arracher
02:00:04cette montre,
02:00:05à commettre
02:00:06des violences folles
02:00:07pour vous arracher cette montre
02:00:08et pour la vendre après
02:00:09au marché noir.
02:00:10Et puis là,
02:00:11l'événement
02:00:12que,
02:00:13Dieu merci,
02:00:14on n'a pas l'habitude
02:00:15de voir,
02:00:16c'est qu'on a
02:00:17une victime avant tout
02:00:18au départ
02:00:19qui devient un bourreau
02:00:20puisqu'il n'hésite pas
02:00:21à foncer
02:00:22sur les deux auteurs
02:00:23de vol
02:00:24et provoquant
02:00:25la mort
02:00:26de l'un d'entre eux
02:00:27et les blessures graves
02:00:28du deuxième individu.
02:00:29Donc là,
02:00:30l'affaire est particulièrement
02:00:31choquante
02:00:32d'autant plus qu'elle a lieu
02:00:33à Marseille
02:00:34dans un quartier
02:00:35extrêmement populaire,
02:00:36le quartier du Pannier
02:00:37qui est quand même
02:00:38relativement connu
02:00:39à 100 mètres
02:00:40de l'église de la Major
02:00:41et à 200 mètres
02:00:42de l'hôtel de police
02:00:43de l'Évêché.
02:00:44Donc c'est vraiment
02:00:45particulièrement vivant
02:00:46le samedi soir
02:00:47notamment à 23 heures.
02:00:48C'est ça qui est d'autant plus
02:00:49inquiétant.
02:00:50Deux hommes ont été interpellés.
02:00:51Ils incendiaient
02:00:52le véhicule
02:00:53de cet automobiliste ?
02:00:54Oui,
02:00:55apparemment,
02:00:56des premiers éléments
02:00:57qu'on a pu avoir
02:00:58effectivement,
02:00:59c'était deux hommes
02:01:00dans un quartier
02:01:01du 14ème arrondissement
02:01:02de Marseille
02:01:03qui étaient en train
02:01:04d'incendier
02:01:05le véhicule
02:01:06utilisé
02:01:07par l'auteur
02:01:08déjà la victime
02:01:09du vol de monde
02:01:10et ensuite
02:01:11l'auteur
02:01:12de l'accident
02:01:13qui a provoqué
02:01:14la mort
02:01:15d'un des deux individus
02:01:16et les blessures
02:01:17très importantes
02:01:18du second.
02:01:19qui aurait été brûlé
02:01:20ou tenté d'être brûlé
02:01:21par des individus
02:01:22dans le 14ème arrondissement
02:01:23de Marseille
02:01:24donc je vous le dis
02:01:25très clairement,
02:01:26l'enquête est en cours.
02:01:27On ne peut pas
02:01:28trop communiquer
02:01:29bien évidemment
02:01:30sur l'enquête.
02:01:31Le procureur
02:01:32très certainement
02:01:33le fera
02:01:34quand il y aura
02:01:35davantage d'éléments
02:01:36mais en tout cas
02:01:37ce que je peux vous dire
02:01:38c'est qu'on va récupérer
02:01:39on va interpeller
02:01:40l'individu
02:01:41qui a commis
02:01:42cette atrocité
02:01:43et il sera jugé
02:01:44par la justice.
02:01:45Oui,
02:01:46on peut
02:01:47interpeller
02:01:48oui,
02:01:49on peut
02:01:50éminemment penser
02:01:51bien sûr
02:01:52que cet automobiliste
02:01:53ou en tout cas
02:01:54ces deux personnes
02:01:55à scooter
02:01:56se sont attaquées
02:01:57peut-être
02:01:58à plus fort que
02:01:59c'est ce qu'on peut
02:02:00imaginer
02:02:01en tout cas
02:02:02puisque si ce véhicule
02:02:03a été brûlé
02:02:04ça a été peut-être
02:02:05une demande
02:02:06de la part de l'automobiliste
02:02:07donc visiblement
02:02:08c'est quelqu'un
02:02:09d'assez important.
02:02:10Bien sûr
02:02:11en fait ça
02:02:12franchement
02:02:13on ne peut pas
02:02:14trop le dire encore
02:02:15mais vous savez
02:02:16j'ai envie de vous dire
02:02:17qu'il est trop tôt
02:02:18ça fait deux ans
02:02:19que l'on dit
02:02:20qu'il y a
02:02:21une dégradation
02:02:22folle de la violence
02:02:23c'est-à-dire que
02:02:24tout le monde
02:02:25est capable d'aller
02:02:26très très loin
02:02:27dans la violence
02:02:28pour voler une montre
02:02:29et aujourd'hui
02:02:30on a l'impression
02:02:31que tout le monde
02:02:32est capable
02:02:33d'aller très très loin
02:02:34pour se venger
02:02:35du vol qu'ils ont subi.
02:02:36C'est ça
02:02:37qui est extrêmement inquiétant
02:02:38et c'est pour ça
02:02:39qu'on a besoin
02:02:40d'avoir un choc d'autorité
02:02:41qu'on réclame
02:02:42avec Allianz
02:02:43depuis plus de deux ans.
02:02:44On a besoin
02:02:45d'un choc d'autorité
02:02:46qu'on demande.
02:02:47C'est une réalité.
02:02:48Les gens,
02:02:49les victimes
02:02:50ont besoin de savoir
02:02:51que si on interpelle
02:02:52des individus
02:02:53ils vont prendre cher.
02:02:54Ça c'est une certitude
02:02:55et il faut faire comprendre
02:02:56que malheureusement
02:02:57aux victimes
02:02:58c'est pas possible
02:02:59de se faire justice
02:03:00soi-même
02:03:01sinon on n'est plus
02:03:02en démocratie.
02:03:03On est dans
02:03:04un régime totalitaire
02:03:05et ça c'est pas possible.
02:03:06Donc aujourd'hui
02:03:07on a besoin
02:03:08d'avoir un véritable
02:03:09choc d'autorité
02:03:10on a besoin de mettre
02:03:11sur les barreaux
02:03:12de longues années
02:03:13des individus
02:03:14qui sont capables
02:03:15d'avoir entre
02:03:1610 à 50 000 euros.
02:03:17Ils ne s'attaquent pas
02:03:18à des gens
02:03:19qui ont des montres
02:03:20à 300 euros.
02:03:21Ils s'attaquent à des gens
02:03:22qui ont des montres
02:03:23extrêmement chères
02:03:24et de manière
02:03:25à faire comprendre
02:03:26aux victimes
02:03:27que les victimes
02:03:28aient en tête
02:03:29qu'ils vont prendre cher
02:03:30si on les interpelle.
02:03:31Et c'est ça aujourd'hui
02:03:32qui nous manque en France
02:03:33malheureusement
02:03:34c'est qu'on a l'impression
02:03:35quand on est une victime
02:03:36que les individus
02:03:37même s'ils sont interpellés
02:03:38par la police
02:03:39et Dieu sait qu'on les interpelle
02:03:40énormément
02:03:41il n'y aura pas
02:03:42une vraie sanction derrière.
02:03:43Et ça c'est une vraie difficulté
02:03:44parce qu'on n'arrive pas
02:03:45à inculquer ça
02:03:46parce que tout simplement
02:03:47ce n'est pas une réalité.
02:03:48Et on rappelle
02:03:49que les deux passagers
02:03:50ou en tout cas
02:03:51le conducteur du scooter
02:03:52et son passager
02:03:53étaient très jeunes
02:03:54l'un à 20 ans
02:03:55son pronostic vital
02:03:56était engagé
02:03:57et l'autre avait 16 ans
02:03:58il est malheureusement décédé
02:03:59suite à ce vol
02:04:00de montres de luxe.
02:04:01On évoquait
02:04:02il y a quelques instants
02:04:03la délinquance
02:04:04pendant ces Jeux Olympiques.
02:04:05Est-ce que
02:04:06dans Marseille
02:04:07où effectivement
02:04:08les Jeux Olympiques
02:04:09ont lieu également
02:04:10est-ce que vous constatez
02:04:11une baisse de la délinquance
02:04:12une baisse aussi
02:04:13du trafic de stupéfiants
02:04:14peut-être ?
02:04:15Vous savez
02:04:16nous on continue
02:04:17à interpeller
02:04:18des auteurs
02:04:19des auteurs
02:04:20de vols violents.
02:04:21Là j'étais
02:04:22j'arrive
02:04:23j'étais autour du stade
02:04:24où il y a un match
02:04:25assez sensible ce soir
02:04:26avec la demi-finale
02:04:27avec le Maroc
02:04:28contre l'Espagne.
02:04:29Il y a un énorme
02:04:30service de sécurité
02:04:31je suis allé voir
02:04:32tous les policiers
02:04:33autour du stade.
02:04:34Il y a énormément
02:04:35de supporters
02:04:36on espère
02:04:37que ça va bien se passer.
02:04:38En ce qui concerne
02:04:39la délinquance
02:04:40il est évident
02:04:41que si vous avez
02:04:42plus de policiers
02:04:43sur la voie publique
02:04:44par répercussion
02:04:45il y a moins de délinquance.
02:04:46Ils ne sont pas fadards
02:04:47les voyous
02:04:48dès qu'ils voient
02:04:49des policiers
02:04:50ils préfèrent
02:04:51reporter
02:04:52leur délit
02:04:53leur vol
02:04:54ou leur crime
02:04:55plutôt que de le faire
02:04:56devant des policiers
02:04:57ça c'est une logique
02:04:58implacable.
02:04:59Donc effectivement
02:05:00il y a davantage
02:05:01de policiers
02:05:02dans les rues parisiennes
02:05:03il y a davantage de policiers
02:05:04dans les rues marseillais
02:05:05surtout dans les grandes villes
02:05:06parce que dans les autres
02:05:07villes de province
02:05:08malheureusement
02:05:09il n'y en a pas plus
02:05:10à Paris
02:05:11pour renforcer
02:05:12les effectifs parisiens
02:05:13bien sûr que c'est
02:05:14la palissade de dire
02:05:15que quand il y a plus de policiers
02:05:16il y a moins de délinquance.
02:05:17Ce qu'on veut aussi
02:05:18c'est que quand on interpelle
02:05:19ces délinquants
02:05:20ils soient condamnés
02:05:21bien plus sévèrement
02:05:22que ce qu'ils sont condamnés
02:05:23aujourd'hui
02:05:24donc on ne va pas
02:05:25pouvoir quand même
02:05:26durer longtemps
02:05:27parce que moi
02:05:28j'ai fait le tour
02:05:29j'ai discuté avec
02:05:30beaucoup de policiers
02:05:31notamment des CRS
02:05:32qui sont venus
02:05:33renforcer aujourd'hui
02:05:34pour ce match
02:05:35classé à risque
02:05:36je peux vous dire
02:05:37qu'ils sont déjà
02:05:38particulièrement épuisés
02:05:39ils leur tardent
02:05:40d'avoir des vacances
02:05:41en septembre
02:05:42parce que ça commence
02:05:43à peser lourd
02:05:44et puis être loin
02:05:45de chez soi
02:05:46tous les trois mois d'été
02:05:48vous imaginez
02:05:49que c'est un peu compliqué.
02:05:50Oui et puis ça confirme
02:05:51ce pour quoi
02:05:52vous vous battez aussi
02:05:53c'est-à-dire
02:05:54peut-être plus de policiers
02:05:55et une réponse judiciaire aussi
02:05:57beaucoup plus ferme.
02:05:58On sait que
02:05:59le syndicat Alliance
02:06:00que vous représentez
02:06:01se bat pour cela.
02:06:02Un petit mot
02:06:03un dernier mot d'ailleurs
02:06:04sur ce qui s'est passé
02:06:05à Grenoble
02:06:06on parlait effectivement
02:06:07du fait que la délinquance
02:06:08à Paris
02:06:09a peut-être baissé
02:06:10pendant ces Jeux Olympiques
02:06:12le trafic de drogue
02:06:13lui continue
02:06:14et à Grenoble
02:06:15il y a eu une fusillade
02:06:16un homme en trottinette
02:06:17qui a tiré
02:06:18il y a eu un mort
02:06:19et deux blessés
02:06:20ça confirme finalement
02:06:21que les trafiquants
02:06:22eux n'ont pas acquis
02:06:23ou en tout cas
02:06:24ne sont pas d'accord
02:06:25avec une éventuelle
02:06:26trêve olympique
02:06:27il n'y a pas de trêve olympique
02:06:28de la délinquance.
02:06:29Ah ben non
02:06:30là je peux vous dire
02:06:31qu'au niveau
02:06:32des trafics de stupéfiants
02:06:33il n'y a pas de trêve olympique
02:06:34vous savez
02:06:35je le dis souvent
02:06:36sous votre antenne
02:06:37le trafic de stupéfiants
02:06:38c'est un gros business
02:06:39c'est une grande surface
02:06:40je ne crois pas
02:06:41que les grandes surfaces
02:06:42ferment pendant la période
02:06:43des Jeux Olympiques
02:06:44et ben eux non plus
02:06:45ils ne ferment pas
02:06:46pendant la période
02:06:47des Jeux Olympiques
02:06:48et ils continuent
02:06:49à essayer de gagner
02:06:50des territoires
02:06:51les uns par rapport aux autres
02:06:52on a pu le voir à Grenoble
02:06:53hier avec une fusillade
02:06:54quand même extrêmement importante
02:06:55on l'a vu aussi
02:06:56dans les quartiers de Marseille
02:06:57puisqu'on a eu
02:06:58quelques fusillades
02:06:59ces dernières semaines
02:07:00on le voit un peu
02:07:01partout en France
02:07:02bien évidemment
02:07:03que le business
02:07:04du stupéfiant
02:07:05ne s'arrête pas
02:07:06on a réussi
02:07:07quelques coups durs
02:07:08à travers les opérations
02:07:09qu'on a fait
02:07:10les opérations place net
02:07:11on a réussi quand même
02:07:12à les déstabiliser
02:07:13notamment dans certains
02:07:14dans certaines cités
02:07:15mais vous pensez bien
02:07:16que quand on les déstabilise
02:07:17dans une cité
02:07:18qu'est-ce qu'ils font ?
02:07:19ils vont essayer
02:07:20de récupérer des réseaux
02:07:21dans d'autres cités
02:07:22parce que le business
02:07:23est bien trop florissant
02:07:24le business rapporte
02:07:25des millions d'euros
02:07:26et ils ne veulent pas
02:07:27s'asseoir
02:07:28sur ces millions d'euros
02:07:29merci beaucoup
02:07:30en tout cas Rudy Mana
02:07:31d'avoir été en direct
02:07:32avec nous
02:07:33sur ces news
02:07:34dans 180 minutes
02:07:35merci à vous
02:07:36et puis on va continuer
02:07:37cette émission
02:07:38avec une autre thématique
02:07:39je vous en parlais tout à l'heure
02:07:40Benyamin Netanyahou
02:07:41est-il de plus en plus seul
02:07:43même dans son propre camp ?
02:07:44ces derniers temps
02:07:45l'appareil militaire israélien
02:07:47semble en tout cas
02:07:48contester en coulisses
02:07:49ses prises de position
02:07:50pendant ce temps-là
02:07:51le Premier ministre israélien
02:07:52lui continue
02:07:53d'être déterminé
02:07:55face à ses ennemis
02:07:56on va l'écouter
02:07:57dans un instant
02:07:58mais juste avant
02:07:59c'est le rappel des titres
02:08:00avec vous
02:08:01Maureen Vidal
02:08:02Etats-Unis,
02:08:03Angleterre, France
02:08:05ou encore Arabie Saoudite
02:08:06les appels des pays
02:08:07alors ressortissants
02:08:08à quitter le Liban
02:08:09se multiplient
02:08:10la tension
02:08:11est à son comble
02:08:12au Moyen-Orient
02:08:13entre Israël, l'Iran
02:08:14et ses alliés
02:08:15l'ONU alerte
02:08:16et appelle à agir
02:08:17d'urgence
02:08:18pour éviter
02:08:19un conflit
02:08:20au Moyen-Orient
02:08:21Nous sommes déterminés
02:08:22le Premier ministre israélien
02:08:23avertit l'Iran
02:08:24et ses alliés
02:08:25Israël fera payer
02:08:26un prix très élevé
02:08:27à ses ennemis
02:08:28des mots de Benyamin Netanyahou
02:08:29qui interviennent
02:08:30quelques jours
02:08:31après la mort
02:08:32du leader du Hamas
02:08:33Ismail Haniyeh
02:08:34l'Iran a réagi
02:08:35et estime avoir
02:08:36le droit
02:08:37de se venger
02:08:38le porte-parole
02:08:39du ministère iranien
02:08:40des affaires étrangères
02:08:41a déclaré avoir
02:08:42légalement le droit
02:08:43de punir Israël
02:08:44après l'assassinat
02:08:45du chef du Hamas
02:08:46sur son sol
02:08:47à Téhéran
02:08:48Merci beaucoup
02:08:49Maureen Vidal
02:08:50pour ce point sur l'info
02:08:51et puis vous évoquez
02:08:52Benyamin Netanyahou
02:08:53qui a pris la parole
02:08:54effectivement
02:08:55à Benyamin Netanyahou
02:08:56le Premier ministre israélien
02:08:57qui se dit prêt
02:08:58à combattre
02:08:59ses ennemis
02:09:00sur tous les fronts
02:09:01on l'écoute
02:09:02L'Iran et ses sbires
02:09:03cherchent à nous entourer
02:09:04d'un anneau d'étranglement
02:09:05sur 7 fronts
02:09:06Leur agression ouverte
02:09:07est insatiable
02:09:08Nous sommes déterminés
02:09:09à nous opposer à eux
02:09:10sur tous les fronts
02:09:11dans toutes les arènes
02:09:12qu'elles soient proches
02:09:13ou lointaines
02:09:14Notre longue main
02:09:15frappe dans la bande de Gaza
02:09:16au Yémen
02:09:17à Beyrouth
02:09:18et partout
02:09:19où c'est nécessaire
02:09:20Cette main
02:09:21la nôtre
02:09:22se tend
02:09:23le moment venu
02:09:24c'est le moment
02:09:25le moment venu
02:09:26c'est le moment
02:09:27le moment venu
02:09:28c'est le moment
02:09:29le moment venu
02:09:30c'est le moment
02:09:31le moment venu
02:09:32c'est le moment
02:09:33le moment venu
02:09:34vers ceux qui souhaitent
02:09:35établir la paix avec nous
02:09:38C'était déjà le cas
02:09:39grâce à notre force
02:09:40et je crois
02:09:41qu'il en sera de même
02:09:42car la paix se fait
02:09:43avec les forts
02:09:44et non avec les faibles
02:09:50Gérard Espierre
02:09:51c'est intéressant
02:09:52ce que dit Benjamin Netanyahou
02:09:53effectivement
02:09:54il se dit prêt
02:09:55à combattre
02:09:56tous ses ennemis
02:09:57sur tous les fronts
02:09:58que ce soit au nord
02:09:59à l'ouest
02:10:00au sud
02:10:01et il met également
02:10:02la main
02:10:03à ceux qui souhaiteraient
02:10:04la paix
02:10:05est-ce que c'est
02:10:06un premier pas
02:10:07de la part de
02:10:08Benjamin Netanyahou
02:10:09pour obtenir
02:10:10cette paix ?
02:10:13Est-ce que ce serait
02:10:14un an en même temps
02:10:15israélien ?
02:10:16Mais c'est ce qu'on voit
02:10:17aussi
02:10:18effectivement
02:10:19en Israël
02:10:20depuis de nombreux mois
02:10:21n'est-ce pas ?
02:10:22Les négociations
02:10:23indirectes
02:10:24avec le Hamas
02:10:25ont commencé
02:10:26via le Qatar
02:10:27vers l'Egypte
02:10:28via les Etats-Unis
02:10:29donc il y a
02:10:30ce double objectif
02:10:31d'ailleurs
02:10:32qui a été
02:10:33déclaré
02:10:34dès le début
02:10:35du jour d'après
02:10:36le 8 octobre
02:10:37à savoir
02:10:38éradiquer le Hamas
02:10:39mais aussi
02:10:40donc essayer
02:10:41de libérer
02:10:42les otages
02:10:43donc
02:10:44le carrefour
02:10:45effectivement
02:10:46c'est maintenant
02:10:47la nomination
02:10:48d'un nouveau
02:10:49responsable politique
02:10:50du Hamas
02:10:51et sa décision
02:10:52de ne poursuivre
02:10:53ou non
02:10:54les négociations
02:10:55après ce qui vient
02:10:56d'être fait
02:10:57mais
02:10:58pour le moment
02:10:59tous les regards
02:11:00sont tournés
02:11:01vers la question
02:11:02plutôt militaire
02:11:03qu'est-ce qui va se passer
02:11:04exactement
02:11:05quel va être
02:11:06la degré
02:11:07de la réponse
02:11:08de l'Iran
02:11:09et de ses proxys
02:11:10vis-à-vis
02:11:11de l'élimination
02:11:12donc du chef
02:11:13du Hamas
02:11:14à Téhéran
02:11:15et l'élimination
02:11:16de la branche
02:11:17du principal commandant
02:11:18de la branche militaire
02:11:19du Hezbollah
02:11:20à Beyrouth
02:11:21donc voilà
02:11:22pour le moment
02:11:23Ismail Dénier
02:11:24qui était le négociateur
02:11:25qui était le représentant
02:11:26du Hamas
02:11:27lors de ces négociations
02:11:28et qui était le chef
02:11:29de la position politique
02:11:30du Hamas
02:11:31donc effectivement
02:11:32il est éminemment important
02:11:33qu'il soit remplacé
02:11:34pour le moment
02:11:35il y a des indications
02:11:36comme quoi il pourrait
02:11:37être remplacé
02:11:38dès cette semaine
02:11:39et il y a deux courants
02:11:41pourrait-on dire
02:11:42qui s'affrontent
02:11:43un courant politique
02:11:44dont sa continuation
02:11:46et un courant
02:11:47plutôt militaire
02:11:48et le courant politique
02:11:49qui est représenté
02:11:51par Moussa Abou Mazrouk
02:11:53est très intéressant
02:11:55parce que c'est un homme
02:11:56très expérimenté
02:11:5773 ans
02:11:58ancien chef politique
02:12:00du Hamas
02:12:01dans les années 90
02:12:02lié à son âge
02:12:03et qui a eu une vie
02:12:05de quelques années
02:12:07aux Etats-Unis
02:12:08donc là on a un profil
02:12:10effectivement
02:12:11qui pourrait être plus
02:12:12conciliateur
02:12:13et intermédiation
02:12:14donc il faudra suivre
02:12:15de très près
02:12:16qui prendra la relève
02:12:17d'Ismail Dénier
02:12:18ça peut être déterminant
02:12:19dans la suite
02:12:20des événements
02:12:21et dans le timing
02:12:22est-ce que la porte
02:12:23des négociations
02:12:24va être fermée
02:12:25pendant quelques semaines
02:12:26quelques mois
02:12:27quelques jours
02:12:28là c'est la grande question
02:12:30juste après
02:12:31la réponse militaire
02:12:32que nous attendons
02:12:33Alors je voudrais revenir
02:12:34sur ces indications
02:12:36publiées par nos confrères
02:12:37du Figaro ce matin
02:12:39sur Benyamin Netanyahou
02:12:41est-ce qu'il est
02:12:42de plus en plus isolé
02:12:43de plus en plus seul
02:12:44dans son propre camp
02:12:45puisque l'élite
02:12:46des services de sécurité
02:12:47et le ministre de la Défense
02:12:48Yoav Galant
02:12:49forment en tout cas
02:12:50une sorte de coalition
02:12:51contre lui
02:12:52et ce qui lui est reproché
02:12:53principalement reproché
02:12:54parce qu'il y a
02:12:55des différents reproches
02:12:56et bien c'est qu'on l'accuse
02:12:57de vouloir faire
02:12:58échouer les négociations
02:12:59avec le Hamas
02:13:01peut-être Joseph Touvenel
02:13:03sur ce sujet
02:13:05il est isolé
02:13:06Benyamin Netanyahou
02:13:07dans son propre camp
02:13:08isolé aussi avec
02:13:09les Etats-Unis
02:13:10où Joe Biden
02:13:11lui reproche de plus en plus
02:13:12sa position vis-à-vis
02:13:13du Hamas
02:13:14et dans ses négociations
02:13:15isolé aussi
02:13:16on en parlait tout à l'heure
02:13:17avec les familles des otages
02:13:18qui réclament
02:13:19vraiment un accord
02:13:20définitif pour la libération
02:13:21de ces otages
02:13:22il est de plus en plus seul
02:13:23Benyamin Netanyahou
02:13:24dans une situation
02:13:25comme celle que vit Israël
02:13:26il est très difficile
02:13:27d'avoir la réalité
02:13:28il y a au moins
02:13:29une réalité qu'on connaît
02:13:30il y a évidemment
02:13:31les gens qui ont
02:13:32des otages encore
02:13:34qui demandent plutôt
02:13:35un accord
02:13:36pour la libération
02:13:37des otages
02:13:38plutôt que d'opérations
02:13:39militaires
02:13:40pour éradiquer le Hamas
02:13:41maintenant
02:13:42quel est le jeu
02:13:43que jouent
02:13:44les uns et les autres
02:13:45qui sait
02:13:46si ce n'est pas
02:13:47ils ne se sont pas
02:13:48mis d'accord
02:13:49pour qu'il y ait
02:13:50celui qui joue le méchant
02:13:51et celui qui joue le gentil
02:13:52en disant voilà
02:13:53vous nous avez frappé
02:13:54parce que vous nous avez frappé
02:13:55mais en même temps
02:13:56de l'autre côté
02:13:57on tend la main
02:13:58celui qui connaît
02:13:59la réalité
02:14:00c'est celui qui est au cœur
02:14:01du gouvernement israélien
02:14:02et ce n'est pas moi
02:14:03par contre
02:14:04ce qu'on peut noter
02:14:05j'ai vu que l'Iran disait
02:14:06mais on a le droit
02:14:07légalement de
02:14:08je vous propose
02:14:09de l'écouter
02:14:10on va rebondir là-dessus
02:14:11c'est le porte-parole
02:14:12effectivement du ministère
02:14:13des affaires étrangères
02:14:14iranienne
02:14:15qui s'est exprimé
02:14:16sur la possible
02:14:17réplique
02:14:18de l'Iran
02:14:19la légalité de la réplique
02:14:20ça c'est quand même
02:14:21la légalité
02:14:23on y revient juste après
02:14:24écoutez
02:14:27personne n'a le droit
02:14:28de douter du droit légal
02:14:29de la république islamique d'Iran
02:14:31de punir l'agresseur
02:14:32et de créer une dissuasion
02:14:33contre un régime usurpateur
02:14:34et agresseur
02:14:40nous pensons
02:14:41que la consolidation
02:14:42de la stabilité
02:14:43et de la sécurité
02:14:44dans la région
02:14:45sera obtenue
02:14:46en punissant l'agresseur
02:14:47et en créant
02:14:48un effet dissuasif
02:14:49contre le comportement
02:14:50aventureux
02:14:52du régime sioniste
02:14:57la légalité
02:14:58effectivement
02:14:59au terme utilisé
02:15:00j'ai terminé justement
02:15:01ce que je voulais commencer
02:15:02il y a une convention de Genève
02:15:04qui précise des choses
02:15:05il y a un protocole
02:15:06additionnel en 1977
02:15:08qui réaffirme les choses
02:15:10pour des armées
02:15:11et des pays
02:15:12mais pas
02:15:13pour les groupes terroristes
02:15:15et pour les groupes terroristes
02:15:16il y a un droit de suite
02:15:17reconnu aussi
02:15:18internationalement
02:15:19exemple
02:15:20qui a reproché
02:15:21aux américains
02:15:22d'aller
02:15:23abattre
02:15:24Bayladen
02:15:25en territoire étranger
02:15:26quasiment personne
02:15:27parce que ce n'est que
02:15:28du bon sens
02:15:29l'Iran ne peut pas dire
02:15:30j'accepte
02:15:31un chef terroriste
02:15:32et on sait en plus
02:15:33qu'il ne faut pas
02:15:34que l'accepter
02:15:35ils le financent
02:15:36ils lui apportent
02:15:37une logistique
02:15:38etc.
02:15:39et dire
02:15:40c'est vraiment pas bien
02:15:41vous venez de frapper
02:15:42devant ma porte
02:15:43on rappelle que
02:15:44l'attaque a eu lieu
02:15:45à Téhéran
02:15:46sur le sol iranien
02:15:47et donc les iraniens
02:15:48dans la mesure
02:15:49où ils acceptent
02:15:50chez eux
02:15:51sciemment
02:15:52un terroriste
02:15:53ne peuvent pas reprocher
02:15:54au niveau de la légalité
02:15:55internationale
02:15:56qu'il y ait un droit de suite
02:15:57sur ce terroriste
02:15:58mais en réalité
02:15:59l'Iran
02:16:00ici c'est surtout
02:16:01une humiliation
02:16:02alors ce n'est
02:16:03l'importance
02:16:04être frappé sur
02:16:05son propre territoire
02:16:06de ne pas perdre la face
02:16:07pour l'extérieur
02:16:08mais aussi
02:16:09en interne
02:16:10parce que le régime iranien
02:16:11n'est pas aussi solide
02:16:12que cela
02:16:13le régime iranien
02:16:14il y a un peuple
02:16:15qui souffre
02:16:16notamment de la faim
02:16:17qui n'a pas de travail
02:16:18de moins en moins de travail
02:16:19de plus en plus
02:16:20de pauvreté
02:16:21un peuple
02:16:22qui aussi
02:16:23en partie
02:16:24conteste énormément
02:16:25l'islamisme
02:16:26façon Iran
02:16:27c'est-à-dire
02:16:28toutes ces femmes
02:16:29qui ne veulent pas être voilées
02:16:30et qui pour cela
02:16:31sont battues
02:16:32emprisonnées
02:16:33voire pendues
02:16:34donc le régime est fragile
02:16:35donc il doit envoyer
02:16:36un message
02:16:37en disant
02:16:38nous sommes un régime fort
02:16:39on ne va pas se laisser faire
02:16:40et puis c'est aussi
02:16:41tous ces régimes totalitaires
02:16:42tiennent dans la parole
02:16:43dans le verbe
02:16:44pour impressionner
02:16:45à la fois leur peuple
02:16:46et le monde extérieur
02:16:48Quelle peut-être la réponse
02:16:49iranienne
02:16:50face à Israël ?
02:16:56Je trouve déjà
02:16:57que vous évoquez
02:16:58une réponse forte
02:16:59je trouve que c'est
02:17:00une réponse plutôt
02:17:01contenue
02:17:02assez raisonnable
02:17:03de dire
02:17:04nous serions
02:17:05dans notre bon droit
02:17:06et d'évoquer
02:17:07ces éléments
02:17:08qui ne sont pas
02:17:09des éléments
02:17:10d'une rhétorique belliqueuse
02:17:11qu'on a pu connaître
02:17:12à d'autres époques
02:17:13du régime iranien
02:17:14donc c'est plutôt intéressant
02:17:15en réalité
02:17:17il y a à la fois
02:17:18la volonté d'afficher
02:17:19une fermeté
02:17:20une position
02:17:21anti-sioniste
02:17:22qui est celle du pays
02:17:23officiellement
02:17:24une position anti-israélienne
02:17:25qui est celle du pays
02:17:26celle du gouvernement
02:17:27du gouvernement bien sûr
02:17:28du pays représenté
02:17:29par son gouvernement
02:17:30ses autorités
02:17:32entendons-nous bien
02:17:34je pense qu'il y a eu
02:17:35de nombreux précédents
02:17:36c'est-à-dire que
02:17:37l'effet tenaille
02:17:38des pays
02:17:39alentour d'Israël
02:17:40qui se liguent
02:17:41au moment où
02:17:42Israël est particulièrement
02:17:43forte ou particulièrement
02:17:44résolue
02:17:45on a connu déjà
02:17:46des épisodes
02:17:47par le passé
02:17:48nombreux
02:17:49je rappelle que
02:17:50la création du Hezbollah
02:17:51s'est fait suite
02:17:52en 1982
02:17:53à l'occupation
02:17:54en tout cas
02:17:55à la présence
02:17:56d'Israël
02:17:57sur le sol libanais
02:17:58donc on a
02:17:59des mouvements
02:18:00et des états
02:18:01autour d'Israël
02:18:02qui se nourrissent
02:18:03de la force
02:18:04apparente d'Israël
02:18:05et c'est toute la difficulté
02:18:06de la situation
02:18:07vous évoquiez
02:18:08les soutiens
02:18:09de Netanyahou
02:18:10il est obligé
02:18:11c'est la ligne du Likoud
02:18:12c'est sa ligne politique
02:18:13nationaliste
02:18:14que d'affirmer
02:18:15la force
02:18:16de l'état d'Israël
02:18:17et en même temps
02:18:18ce faisant
02:18:19il cristallise
02:18:20les tensions
02:18:21tout autour
02:18:22donc l'Iran
02:18:23est un des pays
02:18:24qui réagit
02:18:25à cette démonstration
02:18:26de force
02:18:27si je puis dire
02:18:28je crois que
02:18:29pour être complet
02:18:30il faut rappeler
02:18:31qu'en 1982
02:18:32c'est parce que
02:18:33depuis le territoire
02:18:34libanais
02:18:35et notamment
02:18:36des camps palestiniens
02:18:37qui étaient devenus
02:18:38des camps d'entraînement
02:18:39militaire
02:18:40il faut rappeler
02:18:41que si Israël est venu
02:18:42c'est parce que
02:18:43c'est un camp d'entraînement
02:18:44militaire
02:18:45entre Liban et Israël
02:18:46ça dure depuis
02:18:47revenons sur cette
02:18:48on parlait de
02:18:49Benyamin Netanyahou
02:18:50du fait qu'il soit
02:18:51isolé
02:18:52est-ce qu'on peut imaginer
02:18:53un instant
02:18:54qu'il fasse
02:18:55un pas de côté
02:18:56dans cette guerre
02:18:57c'est-à-dire
02:18:58qu'il quitte son poste
02:18:59peut-être
02:19:00sous les différentes pressions
02:19:01que ce soit
02:19:02les pressions internationales
02:19:03les pressions de son propre camp
02:19:04les pressions aussi
02:19:05des familles des otages
02:19:06Gérard Havespierre
02:19:07Netanyahou
02:19:08est dans
02:19:09une situation globale
02:19:10il y a aussi
02:19:11sa situation personnelle
02:19:12qui s'appelle
02:19:13dossier 1000
02:19:142000
02:19:153000
02:19:16et 4000
02:19:17c'est-à-dire
02:19:18les 4 dossiers
02:19:19d'affaires judiciaires
02:19:20contre lui
02:19:21donc voyez-vous
02:19:22c'est beaucoup plus large
02:19:23que cela
02:19:24et donc
02:19:25certains l'avaient accusé
02:19:26d'ailleurs
02:19:27que la poursuite agressive
02:19:28du conflit
02:19:29le maintenait au pouvoir
02:19:30et le protégeait
02:19:31de ces dossiers
02:19:32à venir
02:19:33donc
02:19:34puisqu'on le rappelle
02:19:35il était déjà très contesté
02:19:36avant même
02:19:37les attaques du 7 octobre
02:19:38tout à fait
02:19:39tout à fait
02:19:40notamment par ses concitoyens
02:19:41tout à fait
02:19:42et donc
02:19:43
02:19:44le fait d'avoir
02:19:45décidé
02:19:46l'élimination
02:19:47d'Agné
02:19:48pendant que
02:19:49les négociations
02:19:50étaient en cours
02:19:51était aussi
02:19:52une façon
02:19:53de
02:19:54clore
02:19:55les négociations
02:19:56pendant un certain temps
02:19:57et donc
02:19:58de lui permettre
02:19:59de rester un peu plus longtemps
02:20:00au pouvoir
02:20:01donc voyez-vous
02:20:02il y a plein d'éclairages
02:20:03possibles
02:20:04sur cette situation
02:20:05de Netanyahou
02:20:06mais
02:20:07si effectivement
02:20:08comme on le disait tout à l'heure
02:20:09le Hamas
02:20:10se remet
02:20:11rapidement
02:20:12je dirais
02:20:13de cette élimination
02:20:14avec un nouveau chef
02:20:15et un chef
02:20:16ouvert
02:20:17à l'idée des négociations
02:20:18à ce moment-là
02:20:19la position de Netanyahou
02:20:20va apparaître
02:20:21à nouveau
02:20:22équilibrée
02:20:23parce qu'il devra
02:20:24assouplir sa position
02:20:25pas assouplir
02:20:26mais reprendre des négociations
02:20:27qu'elles aboutissent ou pas
02:20:28mais le fait
02:20:29qu'il y ait des négociations
02:20:30pour le moment
02:20:31il n'y a rien
02:20:32donc le fait
02:20:33de reprendre
02:20:34des négociations
02:20:35le remplace
02:20:36au centre
02:20:37de son parti
02:20:38et non pas
02:20:39à l'extrême droite
02:20:40Joe Biden
02:20:41on en parlait tout à l'heure
02:20:42la position des Etats-Unis
02:20:43il y a aussi
02:20:44cette information
02:20:45qui dit que
02:20:46c'est très tendu
02:20:47entre Joe Biden
02:20:48et Benyamin Netanyahou
02:20:49ne me prend pas
02:20:50pour un imbécile
02:20:51il lui aurait dit
02:20:52Joe Biden
02:20:53à Benyamin Netanyahou
02:20:54Mais il savait
02:20:55qu'il s'adressait
02:20:56à Benyamin Netanyahou
02:20:57ou pas ?
02:20:58Parce qu'avec Joe Biden
02:20:59on peut se poser la question
02:21:00Alors oui
02:21:01je vous confirme
02:21:02l'information
02:21:03Joseph Toudel
02:21:04il s'adressait bien
02:21:05à Benyamin Netanyahou
02:21:06On lui a dit deux fois
02:21:07Ce qui est intéressant
02:21:08c'est le conflit
02:21:09Est-ce qu'il faut
02:21:10aller plus loin
02:21:11que ce qui a été fait
02:21:12jusqu'à maintenant
02:21:13pour essayer de trouver
02:21:14un accord de paix
02:21:15un cessez-le-feu
02:21:16la libération des otages ?
02:21:17Finalement
02:21:18c'est très compliqué
02:21:19d'avoir un interlocuteur
02:21:20comme Benyamin Netanyahou
02:21:21qui a une position
02:21:22qui ressemble à ses fermes
02:21:23Au-delà de Benyamin Netanyahou
02:21:24l'inquiétude légitime
02:21:25des Américains
02:21:26c'est si le conflit
02:21:27monte en intensité
02:21:28notamment avec le Liban
02:21:29les Américains
02:21:30interviendront
02:21:31entre guillemets
02:21:32aideront Israël
02:21:33forcément
02:21:34et ils n'ont pas du tout
02:21:35envie d'être entraînés
02:21:36dans cette logique
02:21:37de guerre
02:21:38donc quelle que soit
02:21:39la personne
02:21:40de Benyamin Netanyahou
02:21:41les Américains
02:21:42eux
02:21:43veulent calmer le jeu
02:21:44je crois que toutes
02:21:45les grandes puissances
02:21:46d'ailleurs veulent calmer le jeu
02:21:47on n'a pas vu les Russes
02:21:48s'exciter tellement
02:21:49pour soutenir
02:21:50les uns ou les autres
02:21:51on a vu que la Chine
02:21:52Emmanuel Macron
02:21:53et le roi de Jordanie
02:21:55Abdallah II
02:21:56veulent à tout prix
02:21:57éviter l'escalade
02:21:58Le roi de Jordanie
02:21:59parce que lui
02:22:00il est coincé
02:22:01Emmanuel Macron
02:22:02il ne pèse rien
02:22:03dans le système
02:22:04par contre les Chinois
02:22:05eux qui pourraient
02:22:06en parler
02:22:07d'un incident
02:22:08en parlant
02:22:09de ce qui s'était passé
02:22:10avec l'élimination
02:22:11du chef du Hamas
02:22:12donc les mots ont un sens
02:22:13ça veut dire que
02:22:14l'Iran
02:22:15est aussi un peu isolé
02:22:16ses alliés
02:22:17ce sont quelques groupes
02:22:18terroristes surtout
02:22:19Verbalement la Chine
02:22:20était beaucoup plus
02:22:21agressive
02:22:22elle a parlé d'actes
02:22:23terroristes
02:22:24mais par contre
02:22:25elle a été
02:22:26à deux reprises
02:22:27le lieu de rencontre
02:22:28à Pékin
02:22:29du Fata
02:22:30et du Hamas
02:22:31donc les Chinois
02:22:32voient l'étape d'après
02:22:33donc ils sont
02:22:34effectivement
02:22:36partie prenante
02:22:37dans un processus
02:22:38d'apaisement
02:22:39global
02:22:40mais en ayant
02:22:41une analyse
02:22:42en faveur
02:22:43de l'Iran
02:22:44avec qui ils ont
02:22:45un accord
02:22:46stratégique
02:22:47de 25 ans
02:22:48n'oublions pas
02:22:49donc sur
02:22:50la position
02:22:51à court terme
02:22:52tout va dépendre
02:22:53du curseur
02:22:54que l'Iran
02:22:55va mettre en place
02:22:56sur la réplique
02:22:57que l'on attend
02:22:58d'un jour à l'autre
02:22:59si elle est
02:23:00de quelques dizaines
02:23:01de missiles
02:23:02lancés
02:23:03depuis le Liban
02:23:04le Gaza
02:23:05depuis l'Iran même
02:23:06etc.
02:23:07alors qu'ils en ont lancé
02:23:08350, 400
02:23:09en avril dernier
02:23:10il y a 3 mois
02:23:11voilà
02:23:12donc on va dire
02:23:13bien sûr c'est une réplique
02:23:14mais elle reste
02:23:15avec sagesse
02:23:16comme a dit
02:23:17Nasrallah
02:23:18nous aurons une réponse
02:23:19sérieuse
02:23:20mais avec sagesse
02:23:21voyez-vous
02:23:22donc il y a toujours
02:23:23ce double discours
02:23:24d'influence
02:23:25pour faire croire
02:23:26qu'on est fort
02:23:27mais qu'on est aussi
02:23:28ouvert à des décisions
02:23:29sages
02:23:30le chef de la diplomatie
02:23:31chinoise
02:23:32entendu sur ce plateau
02:23:33ici devant les écrans
02:23:34de télévision
02:23:35parlait d'incident
02:23:36alors peut-être que
02:23:37depuis ils ont changé
02:23:38mais moi j'allais noter
02:23:39justement ce phrase
02:23:40très intéressant
02:23:41qui parle d'un incident
02:23:42c'est peut-être un incident
02:23:43de traduction
02:23:44c'est possible
02:23:45on sait jamais
02:23:46oui oui
02:23:47donc le problème
02:23:48c'est effectivement
02:23:49les jours à venir
02:23:50on va voir
02:23:51quel est le niveau
02:23:52du conflit
02:23:53qui monte
02:23:54en intensité
02:23:55a rebaissé
02:23:56remonte
02:23:57donc ce n'est pas
02:23:58effectivement
02:23:59une réplique
02:24:00qui est
02:24:01donc ce n'est pas
02:24:02effectivement
02:24:03une escalade
02:24:04permanente
02:24:05c'est une escalade
02:24:06une descente
02:24:07une escalade
02:24:08une descente
02:24:09donc pour le moment
02:24:10on est en attente
02:24:11d'une nouvelle réescalade
02:24:12je rebondis
02:24:13et on terminera là dessus
02:24:14sur ce que vous disiez
02:24:15de la position de la France
02:24:16la position de la France
02:24:17la France n'a pas de carte
02:24:18à jouer dans ce
02:24:19dans ce conflit
02:24:20j'espère qu'elle en a
02:24:21mais on voit très bien
02:24:22que la diplomatie française
02:24:23elle va à volo
02:24:24depuis des mois
02:24:25des mois et des mois
02:24:26il ne fallait pas
02:24:27que le président de la république
02:24:28aille il y a quelques années
02:24:29à Beyrouth
02:24:31pour vous ayez un gouvernement
02:24:32sinon j'interviens
02:24:33il ne s'est rien passé
02:24:34évidemment
02:24:35donc on est totalement
02:24:36enfin pas totalement
02:24:37parce qu'on a encore
02:24:38des intérêts
02:24:39on a des diplomates aussi
02:24:40qui ne sont pas
02:24:41mes diplomates
02:24:42qui sont reconnus
02:24:43comme tels
02:24:44on a 700 soldats
02:24:45mais on est décrédibilisé
02:24:46on a 700 soldats
02:24:47on a un porte-hélicoptère
02:24:48qui est venu le jour
02:24:49de l'explosion
02:24:50à Beyrouth
02:24:51qui est venu
02:24:52deux jours après
02:24:53donc la France
02:24:54a une présence
02:24:55a une histoire
02:24:56a une culture
02:24:57au Liban
02:24:58donc effectivement
02:24:59on n'a pas
02:25:00la possibilité
02:25:01d'envoyer 10 000 hommes
02:25:02ni trois porte-avions
02:25:03mais on a une influence
02:25:04et on essaye de jouer
02:25:05à notre place
02:25:06il ne faut pas être oublié
02:25:07la parole du président
02:25:08de la république
02:25:09elle vaut quasiment zéro
02:25:10et bien on terminera là-dessus
02:25:11heureusement qu'on a
02:25:12l'armée française
02:25:13heureusement qu'on a
02:25:14la vôtre alors
02:25:15non heureusement
02:25:16qu'on a l'armée française
02:25:17c'est pas la parole
02:25:18du président
02:25:19monsieur Joseph Tournel
02:25:20Gérard Vespier
02:25:21Savy
02:25:22bienvenue d'avoir été
02:25:23avec nous sur CNews
02:25:24et tout de suite
02:25:25c'est punchline été
02:25:26c'est présenté par
02:25:27monsieur Pasquier
02:25:28merci
02:25:29au revoir
02:25:30au revoir

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