• il y a 2 mois
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche

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00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver pour l'heure des pros.
00:04À la une ce matin, c'est un joyau français, un édifice classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
00:09Sa lumière éclaire Strasbourg, mais la mairie verte en a décidé autrement.
00:14À 23h, extinction des feux pour la cathédrale Notre-Dame.
00:18Plonger l'emblématique édifice dans le noir provoque la colère des habitants, la déception des touristes.
00:23Mais la mairie assume, il faut économiser de l'énergie.
00:27L'opposition rigeaune rappelle auprès de nos confrères de France Bleu Région
00:31que ce serait 4,80€ d'économiser à la ville chaque soir.
00:35Les Verts encore, cette fois à Marseille.
00:38Le porte-parole d'EELV du territoire soutient une pétition qui voudrait installer
00:43une salle de shoot dans la basilique Notre-Dame de la Garde.
00:46Quand l'idéologie vire au grotesque, difficile d'imaginer les prochaines lubies.
00:50Des élus ou militants Verts, où est le courage dans ces décisions ?
00:54Où est l'intérêt commun dans l'écologie punitive ?
00:57Je n'ose imaginer que notre culture et notre histoire dérangent certains.
01:03Je suis sûr que ce n'est pas ça et c'est pour ça que je vous poserai la question
01:06juste après le point sur l'information avec Madeline Sabourin.
01:08Chère Marine, bonjour.
01:10Bonjour Eliott, bonjour à tous.
01:11Cette nouvelle fusillade sur fond de trafic de stupéfiants à Montpellier,
01:15ça s'est passé dans le quartier de la Mosson hier après-midi.
01:19C'est la quatrième fusillade en l'espace de quelques jours dans la ville.
01:23Premier bilan du passage aux 50 km heure du périphérique parisien.
01:27Bilan positif, publié par la mairie de Paris elle-même.
01:30Selon elle, les embouteillages ont diminué de 37% et les accidents de 68%.
01:36Et puis la Sicile, elle aussi frappée par des pluies d'une rare intensité.
01:39Hier, à Licata, les habitants ont dû se réfugier sur les toits de leur maison.
01:44Les sauveteurs ont hélitreuillé une personne.
01:46Hier, l'aéroport de Palerme a été plongé dans le noir.
01:48Ce samedi, les vols n'ont pu reprendre que tard dans la soirée.
01:52Voilà pour l'essentiel de l'actualité, Eliott.
01:54Merci chère Marine, je vous souhaite un excellent dimanche.
01:57Éric Revelle, Raphaël Stainville, Sarah Salman et Arnaud Benedetti.
02:02Je vous assure, chers téléspectateurs, ils ont la lumière à tous les étages.
02:06Vous, ça va ?
02:07Éric Revelle, ça va ?
02:08Vous êtes en forme ce matin ?
02:09Mais je suis très en forme.
02:10Mais vous êtes bien réveillé.
02:11Ça me fait plaisir.
02:12Bien sûr que tu es réveillé.
02:13J'ai l'impression de ne pas être réveillé.
02:14Mais vous plaisantez ou quoi ?
02:16En général ou de manière exceptionnelle ?
02:19C'est la question qu'on peut se poser aussi.
02:21Posez votre première question.
02:22La première question, c'est plus qu'une question, c'est une image.
02:24C'est quand même extraordinaire.
02:26On ne va pas passer trois heures dessus, bien sûr, parce qu'il y a des enjeux majeurs
02:29qu'on va traiter dans un instant, mais quand même à Strasbourg.
02:32Et il faut saluer le reportage de nos confrères de France Bleue et France 3 Régions.
02:37Voilà ce qu'ils disent.
02:38Depuis fin août, la cathédrale de Strasbourg est à nouveau plongée dans le noir.
02:41À partir de 23h, l'opposition au conseil municipal est furieuse, tout comme le concepteur
02:47Lumière.
02:48À l'origine de l'éclairage du monument, la mairie défend sa décision.
02:51Elle se dit prête à des adaptations.
02:53L'un des conseillers municipaux, Pierre Jakubowicz, a alerté et interpellé la maire.
02:59Jeanne Bascarian a rallumé la cathédrale de Strasbourg hier après 23h.
03:03L'Eurométropole, c'est là où la mairie est éclairée, la cathédrale est plongée
03:11dans le noir.
03:12Strasbourg mérite mieux que cette écologie de gadgets et de pacotilles qui éteint peu
03:17à peu notre ville.
03:18Je demande à la maire de revenir sur cette décision.
03:20C'est au nom de l'économie, l'écologie.
03:23Est-ce qu'on est dans l'écologie punitive ? Quel courage il y a à éteindre ce joyau ?
03:28Comme je suis assez bien réveillé, vous avez donné un chiffre tout à l'heure.
03:324,80€ par soir.
03:334,80€ économisés par soir.
03:34C'est ce que dit l'opposition.
03:36C'est ce que dit l'opposition.
03:37La mairie n'arrive pas en disant « j'économise 4,80€ ».
03:40Mais ce n'est pas démenti par la mairie.
03:43Ce n'est pas démenti dans l'article.
03:45Si c'est pour économiser 4,80€, ce n'est pas le sujet.
03:48Pardonnez-moi.
03:49On n'économise pas quand on a une grande mairie avec un budget conséquent,
03:52comme c'est le cas pour la mairie de Strasbourg.
03:54On ne se bat pas pour 4,80€ par soir.
03:56En revanche, peut-être qu'il y a une volonté d'invisibiliser certaines racines.
04:03Je n'ose imaginer ça.
04:04C'est pour ça que je ne vous ai même pas posé la question.
04:06Je dis peut-être.
04:07Parce que l'économie, on est pour.
04:10À condition qu'elle ne soit pas ultra punitive.
04:12Mais là, ce n'est même pas une punition.
04:13C'est simplement, pardonnez-moi, vous faites disparaître ce qui est un monument national
04:19à partir de 23h.
04:2123h, on ne voit plus rien.
04:23Les 4,80€ d'économie, on pourrait les gagner avec le tourisme.
04:27Parce que là, les touristes, ça ne les incite pas à venir,
04:29d'éteindre cette cathédrale.
04:30En plus, c'est complètement abject d'un point de vue économique.
04:33Vous imaginez, regardez comme c'est triste.
04:35C'est une cathédrale absolument magnifique.
04:37Et je mettais ça en parallèle avec cette information
04:40qu'on a pu découvrir ce week-end.
04:42Et d'ailleurs, c'est ça qui est fascinant également.
04:44Dans la provocation, certains pourraient se mobiliser,
04:48traiter le sujet.
04:49Vous avez à Marseille une pétition.
04:51Ils ne sont que 96.
04:53C'est rien 96, bien sûr.
04:55Mais ils ont été soutenus par le porte-parole
04:57du groupe Écologie Les Verts de la région.
04:59Une pétition qui entend et qui réclame l'ouverture
05:02d'une salle de shoot au cœur d'une basilique.
05:04Non mais on commence à...
05:06Il se passe quelque chose en France, c'est un peu inquiétant.
05:09Il n'y a plus de notion de ce qui est sacré.
05:10Ils poussent leur agenda.
05:11Moi, ça ne me surprend pas des Verts.
05:12De toute façon, les Verts...
05:13Si c'est dans la basilique, ça ne vous surprend pas ?
05:15Non, mais parce qu'ils ont des racines.
05:17Les Verts ont des racines d'extrême-gauche
05:19depuis très longtemps.
05:20Et donc, ils poussent leur agenda politique.
05:22Finalement, le paradoxe, c'est que...
05:25Le problème, c'est qu'ils sont élus.
05:26Vous comprenez bien.
05:27À Strasbourg, ils ont gagné les élections.
05:29Ils ont gagné les élections dans beaucoup de grandes métropoles.
05:31C'est une réalité.
05:32Mais vous avez raison.
05:33Le problème, c'est de savoir comment ils arrivent à être élus.
05:35Parce qu'ils sont quand même minoritaires.
05:36Ils sont minoritaires électoralement.
05:38Ils sont minoritaires sociologiquement.
05:40Mais ils arrivent à se faire élire.
05:42Ils arrivent à se faire élire au gré de combinaisons politiques
05:44au sein de la gauche qui leur permettent
05:46de disposer d'un certain nombre de postes électoraux
05:48soit dans les grandes municipalités,
05:50soit, par exemple, à l'Assemblée nationale
05:52où ils ont un groupe également.
05:54Et de fait, aujourd'hui, ils sont un des aiguillons,
05:57une des boussoles, si je puis dire, de la gauche
06:00avec le nouveau Front Populaire.
06:02Avec le nouveau Front Populaire, avec LFI.
06:04D'ailleurs, finalement, assez peu de choses
06:06les distinguent de LFI sur le fond.
06:08Alors, on voit bien qu'il y a des tendances
06:10au sein des Verts.
06:12Mais c'est toujours les plus radicaux
06:15dans l'histoire des Verts, par l'emporter.
06:17En tout cas, c'est une tradition depuis au moins 20 ans.
06:19Raphaël Stainville, il faut éteindre cette cathédrale
06:21dès 23h. Habituellement, c'est à 1h du matin.
06:23Oui, mais en fait, je pense que
06:25le point principal, c'est ça.
06:27Malheureusement, ces maires, ils ont été élus
06:29certes à la faveur d'élections
06:31où la participation était
06:33picrocoline,
06:35mais ils ont été élus. Donc, pour quelques personnes
06:37qui se plaignent
06:39et qui regrettent que cette cathédrale
06:41ne soit pas éclairée, finalement,
06:44cette décision, elle a
06:46la légitimité
06:48d'un vote
06:50picrocoline. Effectivement,
06:52on est dans un mouvement profond où
06:54on invibilise
06:56notre patrimoine religieux
06:58plutôt que des mairies
07:00qui, à 23h, certainement,
07:02ne travaillent pas.
07:04Si seulement ces élus Verts se penchaient
07:06avec autant de fermeté, autant de vigueur,
07:08autant de force, autant
07:10d'imagination sur
07:12les questions de sécurité, la France serait la ville
07:14la plus belle du monde. Mais ce n'est pas leur sujet.
07:16Regardez à Grenoble. Pas leur sujet prioritaire.
07:18Pas le sujet prioritaire. C'est un sujet secondaire
07:20et accessoire. La priorité, c'est
07:22l'écologie qui est économisée. 4,80 euros.
07:24Mais moi, cette salle de shoot me choque particulièrement.
07:26Il y a d'autres endroits pour faire une salle de shoot. On pourrait prendre un gymnase,
07:28on pourrait prendre plein de choses. Pourquoi un lieu sacré ?
07:30Mais c'est la question qu'on a posée à
07:32Danamo hier
07:34matin. Parce que moi, je vous le dis, c'était une
07:36fake news. Vous avez entièrement raison.
07:38La pétition, elle est signée par 96
07:40personnes. Je peux vous dire qu'à Marseille,
07:42ils n'ont absolument pas envie, les Marseillais,
07:44qu'on transforme
07:46une partie de la basilique en salle de shoot.
07:48Mais il y a d'autres salles.
07:50Mais c'est toxicomanes, ce n'est pas forcément
07:52une salle de shoot qui est
07:54le meilleur moyen de s'occuper, de prendre en charge
07:56la détresse de ces gens. Oui, mais là
07:58où Alsthénamon avait raison,
08:00c'est qu'à Marseille, ils recensent
08:025 000, effectivement,
08:04toxicomanes qui sont laissés comme ça dans la rue
08:06pour des raisons de sécurité
08:08et sanitaires et des raisons de sécurité
08:10du quotidien. Il faut prendre en charge très
08:12rapidement ces gens-là. Alors,
08:14de quelle manière, je ne sais pas.
08:16Mais en tous les cas, effectivement, ça va
08:18mettre une salle de shoot
08:20dans une basilique, ça me paraît important.
08:22Oui, oui, je pense qu'une salle polyvalente
08:24ferait tout à fait l'affaire.
08:26Dans cette affaire-là, il y a une responsabilité
08:28de la mairie de Marseille.
08:30Pourquoi ? Parce qu'il y a un lieu qui avait été
08:32imaginé et la mairie s'y est opposée,
08:34si vous voulez. Oui, parce que les
08:365 000 personnes en question qui sont en détresse,
08:38il faut quand même bien les traiter.
08:40Mais c'est ce que je viens de dire. On n'a pas dit le contraire.
08:42Non, mais, moi, ce qui m'intéresserait
08:44de savoir, mais vous avez peut-être la réponse.
08:46Allez-y. Vous avez la réponse à tout.
08:48Les verts font partie de la majorité
08:50des militants à Marseille.
08:52Le printemps républicain, si vous voulez, à Marseille.
08:54Allez-y. Quelle est la question ?
08:56La question, c'est est-ce que les
08:58paroissiens de Notre-Dame-de-la-Garde
09:00considèrent,
09:02parce que c'est une tradition chrétienne,
09:04d'accueillir des gens en détresse,
09:06ou bien est-ce qu'ils disent, mais attendez, c'est ça qui m'intéresserait.
09:08Eh bien, écoutez, je pense que ça peut être un sujet
09:10intéressant d'aller du côté de la Basilique.
09:12Je vous propose un reportage. Vous me proposez.
09:14Ce n'est pas à moi qu'il faut le proposer, c'est la rédaction en chef.
09:16Merci beaucoup, Éric Revel.
09:18Vous vous réveillez quand vous voulez pour commencer cette émission.
09:20Autre sujet essentiel,
09:22et là, c'est beaucoup plus important à la une ce dimanche,
09:24ce sont ces Français qui ont,
09:26pour certains, tout perdu dans les inondations.
09:28Alors, c'est une catastrophe
09:30qui entraîne, et c'est ça qui
09:32me fascine depuis 72 heures,
09:34c'est cette élan de solidarité,
09:36cette résilience du côté des Français,
09:38l'entraide,
09:40ces familles qui se retrouvent
09:42pour justement aider les uns
09:44et les autres. Je vous propose
09:46de découvrir ce reportage
09:48de Sharon Canara à Limonie.
09:50On ira sur le terrain, et puis on va
09:52être en direct avec le maire
09:54de Montdelieu, qui a une position
09:56un peu différente que celle
09:58de Madame Agnès Plunier-Renacher,
10:00qui nous explique que d'histoire d'homme,
10:02on n'avait jamais vu ça, que c'est une catastrophe absolue.
10:04C'est l'injonction
10:06à ne pas se poser les bonnes questions
10:08après ces intempéries.
10:10Sébastien Leroy qui sera notre invité dans un instant.
10:12Le sujet est qu'on salue, il est déjà là.
10:14Monsieur le maire, bonjour.
10:16Mais sans leçon.
10:18Comme de nombreux habitants
10:20de Limonie, Eric a vécu
10:22le pire ces derniers jours.
10:24Il fait partie des sinistrés qui ont
10:26vu leur maison inondée par les fortes pluies
10:28enregistrées en Ardèche.
10:30Chez lui, l'eau n'a rien épargné
10:32et a fait d'importants dégâts.
10:34Là, aujourd'hui, on va
10:36finir de dégager tout ce qui est la terre,
10:38le maximum qui est
10:40ici, et on va
10:42trier tout ce qui peut
10:44se laver, tout ce qu'on peut garder, puis le reste
10:46on fait un tas pour les déchets.
10:48Et pour faire ce travail, Eric peut compter
10:50sur ses voisins, venus nombreux pour
10:52le soutenir.
10:54On a dégagé tous les escaliers,
10:56dégagé les voisins,
10:58puis on a continué sa famille.
11:00Dans cette commune de 800 habitants,
11:0280 maisons ont été inondées,
11:04l'eau ayant atteint jusqu'à 2,50 m
11:06à certains endroits.
11:08On a juste eu le temps
11:10de pouvoir évacuer.
11:12Mon voisin en face,
11:14les baies vitrées ont explosé très vite,
11:16donc c'est pareil, il a eu juste le temps
11:18d'évacuer.
11:20Même si le travail s'annonce colossal,
11:22les sinistrés peuvent compter sur la solidarité
11:24de leurs voisins.
11:26J'ai de la famille qui habite sur Limoni,
11:28et ils ont été impactés très légèrement
11:30comparé à l'ampleur des dégâts qu'il y a ici.
11:32Donc on est venus aider.
11:34Limoni est l'une des communes d'Ardèche
11:36les plus dévastées par les pluies d'Illivienne
11:38de ces derniers jours.
11:40Face à l'ampleur des dégâts, la reconstruction
11:42pourrait coûter des millions d'euros.
11:44Ce qui, je le disais,
11:46c'était l'interpellation
11:48qu'on avait, Raphaël,
11:50c'est de voir ces Français
11:52solidaires, mobilisés
11:54dans une France qui est souvent oubliée,
11:56qu'on voit peu,
11:58où les caméras viennent seulement
12:00quand il y a des catastrophes.
12:02Et on voit que ce sont des Français très courageux, Raphaël.
12:04Oui, mais c'est surtout ce qui est frappant,
12:06c'est que je pense qu'il y a à la fois
12:08la France des villes et puis la France des villages
12:10où les gens se connaissent.
12:12Et parce qu'ils se connaissent, cette solidarité,
12:14ce soutien permanent,
12:16il est possible.
12:18Lorsque vous connaissez que vous avez de l'amitié,
12:20de la sympathie pour vos voisins,
12:22que vous avez l'habitude
12:24de vous parler,
12:26effectivement,
12:28ça génère ces élans
12:30de solidarité. Je ne suis pas sûr
12:32qu'à Bordeaux, à Paris,
12:34à Lyon ou à Marseille, si pareille catastrophe
12:36devait survenir, on voit
12:38des bus entiers de personnes.
12:40Vous avez raison, Raphaël.
12:42Si vous avez une nomination chez vous,
12:44vous appelez quelqu'un d'autre.
12:46Moi, je continuerai de bosser.
12:48Emmanuel Leroy est avec nous. Monsieur le maire, merci.
12:50Vous êtes maire de Mandelieu.
12:52Mandelieu qui a été aussi touché
12:54il y a 72 heures par les intempéries.
12:56Ici, on vous a en direct ce matin,
12:58c'est parce que j'ai vu votre message.
13:00Maintenant que l'émotion de l'actualité passe,
13:02on va continuer longtemps à imposer
13:04aux maires des normes
13:06et prélèvements de budgets délirants
13:08qui pénalisent toutes nos actions de protection.
13:10Comment prendre 2 millions d'euros
13:12par an d'amende à Mandelieu au titre
13:14de la SRU pour ne pas
13:16bétonner, peut-être d'abord dire ce que c'est
13:18la SRU aux téléspectateurs.
13:20Mais dans votre message,
13:22j'y vois quelque chose.
13:24C'est le côté difficilement
13:26supportable à cette
13:28injonction au fatalisme.
13:30Surtout quand on entend que c'est du jamais vu,
13:32d'histoire d'homme, ça nous empêche de nous poser
13:34les bonnes questions. Et la seule question qu'on doit se poser,
13:36c'est est-ce qu'on peut l'éviter, ce qui s'est passé ?
13:38Non pas les intempéries, mais prévenir
13:40pour éviter qu'il y ait
13:42autant de dommages.
13:46Il n'y a pas le son.
13:48Comme vous le disiez,
13:50justement,
13:52effectivement, aujourd'hui, c'est vrai
13:54qu'on est dans l'émotion, c'est des territoires
13:56qui ont été dévastés, nous on a connu ça,
13:58on sait à quel point c'est dur, parce que quand l'eau
14:00vient, elle dévaste tout, mais après vous avez encore
14:02plus que les dégâts, vous avez la boue qui est omniprésente
14:04et c'est vrai que la solidarité, elle est essentielle.
14:06Maintenant, se poser les bonnes
14:08questions, ça revient aussi à arrêter
14:10de ne faire que réagir
14:12et communiquer sous le coup de l'émotion,
14:14et se poser enfin les bonnes questions,
14:16c'est-à-dire que nous, depuis des années, ce qu'on dénonce,
14:18c'est qu'en réalité, il n'y a pas de
14:20stratégie nationale en France sur
14:22l'aménagement du territoire face aux inondations,
14:24toutes les actions sont paralysées
14:26par une bureaucratie qui est devenue omniprésente,
14:28on a aujourd'hui
14:3040 décideurs qui nous disent des choses
14:32contradictoires, et on a en plus de ça
14:34des tournements
14:36budgétaires, parce qu'il n'y a pas d'autre mot sous des formes
14:38diverses et variées, dont celui dont je faisais allusion
14:40à mon message, qui est quand même l'incarnation
14:42de la loi SRU, c'est celle, vous savez, qui vous enjoint
14:44d'avoir 25 à 30% de logements sociaux,
14:46même si on est tous d'accord qu'il faut faire des logements
14:48sociaux, cette loi SRU ne tient
14:50aucun compte de l'exposition des villes au risque
14:52majeur, et ça c'est un exemple parmi tant d'autres
14:54qui permet à l'État de vous prendre plusieurs millions d'euros
14:56d'amende pour vous reprocher de ne pas
14:58bétonner des terrains où lui-même vous interdit de construire.
15:00Alors justement, on vient
15:02sur le cœur du sujet. Lorsque
15:04on voit ces images
15:06d'inondations, et on découvrait aussi les images
15:08de mandelieux,
15:10qui a été moins touché que l'Ardèche et
15:12Limonnie par exemple, mais quand même,
15:14on se demande qui est responsable
15:16de l'urbanisme sur
15:18une ville par exemple de 5, 10, 15
15:20ou 20 000 habitants ?
15:22Alors c'est une très bonne question,
15:24parce que c'est vrai que, comme vous le disiez,
15:26Mandelieu a été très durement touché, notamment en 2015
15:28et deux fois en 2019, on a eu 8 morts
15:30en 2015 sur la commune,
15:32et l'urbanisme d'une ville, en réalité,
15:34n'est pas dans les mains du maire,
15:36contrairement à ce qu'on entend souvent.
15:38Il faut savoir qu'aujourd'hui, dès que vous êtes au-dessus
15:40de 3 500 habitants, eh bien,
15:42vous rentrez dans un mouvement,
15:44dans une organisation, qui fait que
15:46le maire qui veut urbaniser sa ville, en réalité,
15:48doit se conformer
15:50à 40 réglementations.
15:52Vous avez notre PLU, qui est le plan local
15:54d'urbanisme, qui doit lui-même être
15:56correspondant avec le SCOT, qui doit lui-même
15:58correspondre au SRADET, qui doit répondre à la DTA,
16:00qui doit respecter le ZAN, qui doit respecter la SRU,
16:02qui doit respecter les PPRI, donc vous voyez que la France
16:04adore les acronymes, et en réalité, le maire
16:06soumet son projet, qui passe
16:08entre les mains de l'État et du contrôle de l'égalité,
16:10et l'État vous dit de lui-même
16:12« Ben non, je ne suis pas d'accord, parce que je veux
16:14beaucoup plus de logements sociaux, donc je veux
16:16beaucoup plus de zones constructives. »
16:18Nos PLU doivent correspondre
16:20aussi à un document qui s'appelle le PPRI.
16:22Le PPRI, c'est le plan de prévention des risques.
16:24C'est-à-dire qu'en gros, l'État
16:26prend tous les risques, que ce soit
16:28les incendies, les inondations en l'occurrence,
16:30et fait une carte du risque, avec un aléa qui va de rouge
16:32à blanc. Il y a trois niveaux.
16:34Blanc, aucun danger. Bleu, danger modéré.
16:36Rouge, danger très fort,
16:38inconstructible.
16:40Et vos documents d'urbanisme ne peuvent pas
16:42donner des droits à bâtir en zone rouge, par exemple.
16:44C'est totalement interdit, c'est impossible.
16:46Donc on ne peut pas dire que les maires
16:48veulent faire construire dans les zones inondables.
16:50Ça ne marche pas comme ça. Cependant,
16:52quand vous avez dit ça,
16:54vous rentrez dans un autre débat,
16:56notamment celui de la loi SRU
16:58dont je vous parlais, qui ne tient aucun compte
17:00de l'exposition aux risques,
17:02et elle peut vous donner l'ordre de construire
17:04des milliers de logements, c'est le cas dans ma ville,
17:06alors que je n'ai plus aucun terrain constructible.
17:08Et ça, c'est un exemple parmi tant d'autres,
17:10qui fait qu'en France, on n'a aucune stratégie cohérente
17:12de lutte contre les inondations.
17:14Merci pour ce témoignage, M. le maire,
17:16parce qu'en fait, on comprend la gabegie
17:18de l'État, la folie administrative,
17:20la bureaucratie.
17:22Merci beaucoup, parce que depuis 72 heures,
17:24on nous explique que c'était une
17:26catastrophe qu'on n'aurait jamais pu prévoir,
17:28c'est du jamais vu, etc.
17:30On a vu, pendant que M. le maire parlait,
17:32les images que vous voyez défiler,
17:34ce n'étaient pas les images d'il y a trois jours,
17:36c'est les images de 2015, des intempéries.
17:38La France est confrontée à ces phénomènes-là.
17:40Alors, ils se répètent, c'est vrai,
17:42ils sont parfois beaucoup plus intenses, c'est vrai aussi,
17:44mais on a le témoignage d'un maire
17:46qui nous explique, laissez-nous la main,
17:48laissez-nous faire, parce que nous,
17:50on connaît notre ville, on connaît notre région,
17:52et on sait ce qu'on doit faire.
17:54Donc, évitez les grandes phrases,
17:56les déplacements de deux heures.
17:58D'histoires d'hommes, on n'a jamais vu ça,
18:00pardonnez-moi, je pense aux habitants d'Ardèche.
18:02De l'Ardèche, ils doivent se dire,
18:04Madame la ministre, si c'est vraiment historique,
18:06restez avec nous pendant une semaine.
18:08Vous délocalisez votre cabinet,
18:10vous vous assurez que
18:12toute personne qui a été victime
18:14de ces inondations et ces intempéries,
18:16elle sera remboursée très rapidement.
18:18Éric, Revelle.
18:20– Je voulais poser une question à Sébastien Leroy.
18:22– J'en pose des mauvaises ?
18:24– Non, non, très bonnes.
18:26– Vous êtes du coin, vous auriez pu poser celle-là.
18:28Sébastien Leroy, il y a quelques années,
18:30vous l'avez dit, 2015,
18:32il y a eu des drames absolus,
18:34à Montdelieu mais ailleurs,
18:36ce qui s'est passé dans la vallée de la Vésubie
18:38ou la vallée de la Roya,
18:40dans le Haut-Pays niçois,
18:42quelle leçon, le gouvernement,
18:44on se souvient qu'Emmanuel Macron s'était même déplacé
18:46à Saint-Martin-de-Vésubie, je crois me souvenir,
18:48quelle leçon, gouvernement, l'État a tiré
18:50de ce qui s'est passé en 2015 ?
18:52– Aucune, zéro.
18:54Tout simplement parce qu'en réalité,
18:56ce que je vous disais, c'est qu'en France,
18:58il n'y a pas de stratégie d'aménagement du territoire,
19:00il y a un ensemble de règles, mais il n'y a aucune coordination
19:02entre ces règles, il y a une dispersion totale
19:04des acteurs décisionnaires,
19:06c'est-à-dire que l'État aujourd'hui, tel qu'on s'imagine,
19:08n'est pas monolithique,
19:10vous avez l'État sur le terrain, c'est les préfectures,
19:12les DDT et DDTM qui sont des gens de terrain
19:14qui essaient de faire bouger les choses
19:16et après vous avez tout le reste, c'est-à-dire qu'eux-mêmes
19:18sont soumis à des réglementations
19:20qui viennent de Paris, qui sont totalement inapplicables
19:22et qui sont monolithiques pour toute la France,
19:24qui ne tiennent aucun compte de l'espécité du territoire,
19:26vous avez les DREAL, et en réalité,
19:28vous avez toute la procédure de protection
19:30de l'environnement qui passe avant tout le reste.
19:32Et non seulement là-dessus, on arrive
19:34à être totalement
19:36paralysant en termes d'action,
19:38mais en plus on va s'empresser
19:40de retranscrire
19:42toujours en surplus des directives européennes
19:44qui sont encore plus contraignantes.
19:46Je vous donne un exemple, la seule chose qui marchait
19:48à peu près en France, c'était ce qu'on appelle,
19:50excusez-moi, c'est encore un acronyme, c'est les plans
19:52d'aménagement de prévention des inondations.
19:54Ces papiers, c'était une sorte de partenariat
19:56entre l'État et les collectivités,
19:58ce n'est pas des autorisations de faire des travaux, attention, c'est important,
20:00mais c'est une convention plus ou moins financière.
20:02Ces papiers, l'Europe a estimé
20:04qu'ils n'étaient pas protecteurs de l'environnement,
20:06donc il y a un an, l'État a voulu les supprimer
20:08et finalement les a gardés, mais en obligeant
20:10avant à faire une étude environnementale globale,
20:12ce qui veut dire qu'en réalité, vous ne ferez plus rien.
20:14Et ça, c'est un exemple parmi des tants d'autres,
20:16j'en ai des centaines,
20:18je peux vous en donner aussi.
20:20Non, mais ce que je vous propose, monsieur le maire,
20:22parce qu'il faut qu'on avance, mais c'est absolument passionnant,
20:24c'est que, vraiment, ce serait
20:26très intéressant de vous avoir sur le plateau
20:28dans les prochaines semaines et qu'on puisse
20:30revenir quelques semaines plus tard
20:32avec des Français qui ont été
20:34victimes de ces inondations,
20:36savoir si ces Français, justement,
20:38ils ont été dédommagés
20:40très rapidement, si la vie
20:42a pu reprendre son cours,
20:44et savoir ce qu'il faut faire
20:46de concret, plutôt que des grandes
20:48phrases et d'être dans le sensationnalisme.
20:50Merci beaucoup, monsieur le maire.
20:52Je donne juste un élément pour conclure.
20:54Le Mont-de-Lieu a été touché en 2015
20:56par des inondations meurtrières, ça fait
20:58dix ans, depuis dix ans, on n'a fait
21:00aucun travaux sur les cours d'eau parce qu'on n'a aucune
21:02autorisation de les faire.
21:04Vous avez tout dit. Merci, monsieur le maire.
21:06Merci beaucoup pour votre
21:08témoignage. On retourne sur le terrain,
21:10justement, à Limonnie, parce qu'on
21:12a notre reporter, Noemi Hardy,
21:14qui tend le micro à ces
21:16Français qui se mobilisent, et vous êtes
21:18justement chez un
21:20habitant de Limonnie qui a
21:22vu son
21:24domicile dévasté par les inondations.
21:30Oui, exactement, Eliott. Alors, je me trouve
21:32aujourd'hui chez Jean-Marc,
21:34qui a été extrêmement impacté, juste pour
21:36que vous vous rendez compte, l'eau est montée jusqu'à
21:381m70, et autour
21:40de moi, vous entendez peut-être, il y a des
21:42bénévoles partout autour de sa maison
21:44qui l'aident à enlever la boue. Alors,
21:46je suis avec Jean-Marc. Bonjour, Jean-Marc. Qu'est-ce
21:48que ça fait d'avoir tous ces bénévoles qui vous
21:50aident ? Eh bien, c'est top.
21:52Ça fait vraiment chaud au cœur
21:54parce qu'il y a des gens de partout qui sont
21:56venus que je ne connais pas.
21:58Je remercie vraiment les pompiers, tous ces
22:00gens-là, parce que... Voilà.
22:02On est vraiment dans le...
22:04Dans le dur.
22:06Mais...
22:08Ça fait chaud au cœur.
22:10On vous sent émus, on sent que c'est très important pour
22:12vous. Qu'est-ce qui va se passer aujourd'hui ?
22:14Qu'est-ce que vous allez faire ?
22:16Je ne sais pas. On va essayer
22:18de nettoyer un peu. Là,
22:20on a commencé de nettoyer hier. Ce qu'il faut
22:22savoir, c'est qu'hier, il y avait 15 cm
22:24de boue. Tout était
22:26enchevêtré,
22:28les meubles les uns dans les autres.
22:30C'était une catastrophe.
22:32Aujourd'hui, ça redémarre.
22:34Ça redémarre un petit peu.
22:36Et puis on y croit, et puis...
22:38On va s'en sortir.
22:40On va s'en sortir. On n'a pas le choix.
22:42C'est comme ça.
22:44On ne se rend pas bien compte, mais pour expliquer à nos téléspectateurs,
22:46il y a une odeur très, très forte,
22:48presque irrespirable de fioul. Expliquez-nous.
22:50C'est irrespirable. Là, aujourd'hui,
22:52ça va beaucoup mieux. Hier, les pompiers ne
22:54voulaient pas qu'on rentre là.
22:56C'est...
22:58Les cuves de fioul se sont renversées.
23:00Il y a une pollution du secteur qui est très
23:02importante, dont on n'a
23:04pas idée, je pense, encore aujourd'hui.
23:06Voilà.
23:08Merci beaucoup, Jean-Marc. Comme vous le voyez,
23:10il y a beaucoup d'émotions, mais aussi
23:12beaucoup d'entraide dans le village.
23:14Une cellule psychologique a d'ailleurs été ouverte,
23:16organisée par la Croix-Rouge.
23:18Ce témoignage, Noemi,
23:20il est absolument bouleversant.
23:22Je vous propose, cher Noemi,
23:24de garder le contact de ce monsieur.
23:26Et ce qu'on va faire,
23:28c'est que dans 2 semaines,
23:30même la semaine prochaine,
23:32on tentera
23:34de le contacter pour savoir comment ça avance.
23:36Est-ce qu'il est soutenu ? Est-ce qu'il est aidé ?
23:38Est-ce qu'il a été remboursé ?
23:40Comment se déroule, justement,
23:42l'aménagement
23:44de ce domicile qui est absolument dévasté ?
23:46Merci pour ce témoignage bouleversant.
23:48La publicité, on revient dans un instant.
23:50On parlera d'une autre question, à savoir la question
23:52migratoire. Après la pub, à tout de suite.
23:56Il est 9h30 sur CNews.
23:58On poursuit l'heure des pros ce matin.
24:00Chers téléspectateurs,
24:02on a un nouveau système.
24:04Ça sera la question du jour.
24:06C'est un petit QR code qui apparaît
24:08sur votre écran. Vous le flashez.
24:10Vous n'avez pas besoin de vous filmer
24:12pour raconter ou non si vous êtes
24:14pour ou contre le sujet
24:16qu'on va traiter. Vous avez juste
24:18à répondre. Ça prend quelques secondes
24:20et ça va être intéressant d'avoir
24:22finalement votre avis
24:24sur la question. Faut-il
24:26un référendum sur l'immigration ?
24:28Pourquoi on se pose cette question ?
24:30Parce qu'on l'a bien compris, que ce soit en Italie
24:32ou en France, seul
24:34un référendum, seul
24:36un changement de la Constitution
24:38permettrait de retrouver une certaine
24:40souveraineté en matière
24:42migratoire, sur la politique migratoire.
24:44Pourquoi ? Parce qu'avec ce
24:46changement de la Constitution,
24:48vous allez avoir les lois nationales
24:50supérieures aux lois
24:52européennes ou même à la jurisprudence
24:54européenne. Le sujet, c'est un
24:56cas d'école, ça s'est passé en Italie.
24:58La justice italienne
25:00a retoqué
25:02l'externalisation
25:04de certains migrants en Albanie.
25:06C'est le grand projet de Giorgia Meloni.
25:08Et la justice italienne
25:10a dit non, au nom d'une
25:12jurisprudence européenne. Je sais que
25:14ceux qui nous suivent régulièrement ont déjà vu ce sujet
25:16puisqu'on en parlait hier et avant-hier.
25:18Regardez, explication avec
25:20Augustin Donadieu. Ce projet
25:22coûte 650 millions d'euros sur 5 ans.
25:26Récemment construit en Albanie
25:28dans le cadre d'un accord à 653
25:30millions d'euros avec l'Italie,
25:32ces centres de rétention
25:34n'accueilleront peut-être jamais de migrants.
25:36Les 12 premiers demandeurs d'asile
25:38égyptiens et bengladais que Rome a
25:40transféré cette semaine ont vu leur rétention
25:42invalidée par le tribunal italien.
25:44La décision fait la
25:46une des journaux dans la péninsule.
25:48Comme en France, le gouvernement
25:50de Giorgia Meloni se voit entravé par l'Europe,
25:52les juges romains ont invoqué
25:54un arrêt de la Cour européenne de justice
25:56sur les pays de provenance considérés comme sûrs.
25:58Pour l'Union européenne,
26:00l'Egypte et le Bangladesh sont des pays à risque,
26:02mais pas pour l'Italie.
26:04Or, selon l'accord, les centres
26:06ne peuvent recevoir que des migrants
26:08provenant de pays sûrs.
26:10La jurisprudence européenne étant supérieure aux lois du pays,
26:12les 12 demandeurs d'asile font
26:14donc route en direction de l'Italie avec la marine nationale.
26:16Le gouvernement de Giorgia Meloni
26:18devrait étudier lundi, en Conseil des ministres,
26:20un nouveau décret pour se mettre
26:22en conformité avec la jurisprudence européenne.
26:26Raphaël Stainville, vous avez interviewé hier
26:28le Premier ministre, c'est d'ailleurs
26:30à la une du journal Dimanche ce matin.
26:32Sur cette question,
26:34est-ce que si l'Italie
26:36est bloquée, la France le sera-t-elle ?
26:38Qu'est-ce qu'il vous répond, M. Barnier ?
26:40Il avait anticipé
26:42cette impossibilité de pouvoir
26:44créer des hotspots
26:46pour traiter
26:48les demandes d'asile
26:50de ces migrants,
26:52puisqu'il balayait d'un revers de la main
26:54cette possibilité en disant que
26:56notre Constitution ne le permettait pas.
26:58Donc finalement, il se résout
27:00à subir
27:02cette immigration sauvage,
27:04sans pouvoir apporter de réponses
27:06qui permettent de régler ce problème.
27:08C'est là où, aujourd'hui,
27:10je pense que Michel Barnier
27:12et son ministre de l'Intérieur sont face
27:14à un problème absolument colossal,
27:16en dépit de leur bonne volonté,
27:18d'énergie qu'ils mettent à vouloir régler ce sujet.
27:20Ils se réfugient derrière
27:22le pacte Asile-Immigration,
27:24qu'ils veulent transposer et accélérer
27:26la transposition en France.
27:28Mais on voit bien que ce pacte Asile-Immigration,
27:30aujourd'hui, ne suffit pas
27:32à régler ce problème.
27:34Il évoque juste
27:36ces Frontex
27:38et ces 10 000 personnes
27:40qui sont chargées de surveiller
27:42la surveillance de nos frontières extérieures.
27:44La vérité, c'est que la mission de clarification
27:46des Frontex n'est toujours pas faite.
27:48On ne sait pas s'ils sont là pour aguerir
27:50ou repousser ceux qui arrivent.
27:52Je ne vais certainement pas commenter
27:54des initiatives et des jugements
27:56qui interviennent dans tel ou tel pays.
27:58Réponse de Michel Barnier sur la décision
28:00de la justice romaine
28:02de retoquer la volonté
28:04d'externaliser certains migrants.
28:06Ce centre d'accueil installé en Albanie
28:08pour des personnes qui sont recueillies sur des bateaux
28:10en Méditerranée est un sujet très spécifique à l'Italie.
28:12Je pense en effet que ce n'est pas transposable,
28:14y compris d'ailleurs pour des raisons institutionnelles
28:16en France, puisque chez nous
28:18la loi prévoit que nous devons enregistrer
28:20ces demandes d'asile au cas par cas sur notre sol.
28:22Et c'est plutôt surprenant
28:24quand on connaît la position
28:26de Michel Barnier au moment de la présidentielle
28:28de 2022, son programme
28:30très ferme sur la question
28:32migratoire, un programme qui correspond
28:34et qui épousait la volonté
28:36des Français, et d'ailleurs vous l'interpellez
28:38sur... Mais monsieur Retailleau
28:40veut un référendum.
28:42Vous aussi vous vouliez un référendum sur la question
28:44migratoire, pour justement que
28:46les lois nationales soient supérieures aux lois européennes.
28:48Réponse de Michel Barnier,
28:50cette proposition valait pour un débat présidentiel
28:52avec à la clé le soutien
28:54des Français pour le temps d'un quinquennat
28:56et pour les modifications constitutionnelles
28:58qui s'imposent. Il ne vous aura pas échappé
29:00que les circonstances sont aujourd'hui différentes.
29:02La traduction que j'en fais, et je me trompe
29:04peut-être, c'est je ne peux rien faire
29:06parce qu'au-dessus de moi il y a un président
29:08de la République qui s'appelle Emmanuel Macron
29:10et lui il ne veut absolument
29:12pas changer ça. Rendez-vous en 2027
29:14parce qu'en 2027 on le proposera.
29:16C'est comme ça que je le traduis.
29:18Vous avez raison de le lire et de l'interpréter
29:20ainsi, c'est les limites de l'exercice
29:22auxquelles aujourd'hui est confrontée
29:24Michel Barnier et son ministre de l'Intérieur.
29:26Je crois qu'on ne peut pas nier finalement
29:28leur conscience du problème
29:30et leur volonté éventuellement
29:32d'agir, mais c'est qu'ils ne peuvent pas
29:34en l'occurrence, et ça pose la question de la souveraineté
29:36fondamentalement, parce qu'en fait
29:38qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ?
29:40Vous l'avez justement dit, une majorité de Français
29:42qui est favorable à ce que
29:44on les interroge sur la question migratoire
29:46mais pour des raisons
29:48qui sont des raisons aujourd'hui d'ordre
29:50constitutionnel, on ne le fait pas.
29:52Donc c'est un vrai sujet
29:54et c'est un vrai sujet aussi parce que l'Europe
29:56si vous voulez privilégier, qu'est-ce que c'est que la vision de l'Europe
29:58aujourd'hui ? C'est une vision... C'est l'Europe fédérale.
30:00La vision de l'Europe c'est une vision européenne.
30:02C'est encore plus,
30:04c'est l'Europe des droits des individus
30:06au-dessus des droits
30:08des nations à pouvoir se protéger.
30:10Parce que c'est ça qu'elle privilégie aujourd'hui
30:12philosophiquement l'Union Européenne.
30:14Donc c'est un vrai sujet, ça nécessitera
30:16évidemment une modification de la
30:18hiérarchie des normes pour pouvoir en effet
30:20reprendre la maîtrise de notre politique migratoire.
30:22Vous prenez votre téléphone, faut-il un référendum sur l'immigration ?
30:24C'est un nouveau système, vous pouvez répondre
30:26à la question du jour
30:28et très rapidement on verra le résultat
30:30en fin d'émission dans une quinzaine de minutes.
30:32Deux choses, je rappelle quand même que dans le pacte
30:34Migration et Asile, il est prévu
30:36sous peine d'amende pour les Etats
30:38qui ne respecteraient pas ce pacte,
30:40les Etats européens, de saupoudrer,
30:42passez-moi l'expression, les migrants
30:44qui arrivent un peu partout
30:46sur le territoire. Si vous ne le faites pas
30:48alors vous risquez 20 000 ou 22 000 euros
30:50par migrant.
30:52Donc si vous voulez, c'est quand même absolument
30:54hallucinant ce qui est en train de se préparer.
30:56Mais où j'ai quand même de l'espoir, c'est que
30:58jeudi, c'est tenu à Bruxelles
31:00un conseil européen pour
31:02une nouvelle loi sur l'immigration
31:04avec visiblement parmi les 27
31:06un certain nombre de ministres de l'intérieur
31:08qui étaient particulièrement remontés
31:10et qui demandent des éclaircissements sur les hubs de retour.
31:12C'est-à-dire qu'on est dans la main
31:14de l'Europe, on est dans la main de l'Europe,
31:16on a abandonné notre souveraineté en matière d'immigration
31:18mais si l'Europe
31:20elle-même pouvait désigner des pays
31:22dans lesquels on pourrait bâtir
31:24ces hubs de retour, alors ce serait peut-être
31:26un peu différent. Et j'ai cru comprendre en lisant
31:28des résumés de ce sommet
31:30européen de jeudi dernier sur la question
31:32de l'immigration que la plupart des 27
31:34et là je ne parle pas d'Urban
31:36étaient particulièrement remontés
31:38sur ce sujet de l'immigration irrégulière.
31:40Avançons et c'est un autre
31:42sujet mais c'est très intéressant, c'est une opération
31:44de police qui a été menée ce vendredi à Paris
31:46à l'initiative du préfet
31:48Laurent Nunez dans le 18e arrondissement
31:50de la capitale à la porte de Montmartre
31:52où se trouvent de nombreux vendeurs
31:54à la sauvette. L'opération a-t-elle été
31:56efficace ? Pourquoi ? Je vous montre
31:58ce sujet. On est aux portes de la capitale
32:00regardez bien les images
32:02regardez donc aux portes
32:04de Paris l'univers dans lequel on est.
32:10Affaires à la main, des vendeurs
32:12à la sauvette tentent d'échapper aux forces
32:14de l'ordre. Ce vendredi,
32:16policiers, gendarmes et CRS se sont
32:18déployés massivement à la porte de Montmartre
32:20objectif
32:22démanteler ce marché illégal à ciel ouvert
32:24et déloger les vendeurs comme cet homme.
32:26Nous on se débrouille
32:28pour avoir mangé, on cherche juste un peu
32:30parce qu'on ne veut pas faire des trucs
32:32qui ne sont pas bien pour nous
32:34et pour l'Etat. On ne vole pas,
32:36on revend. On revend des quoi ?
32:38On revend des affaires normales.
32:40Une opération efficace ce jour-là
32:42à l'initiative du préfet
32:44de police de Paris. J'ai décidé de
32:46déployer énormément d'opérations
32:48de police. On déploie
32:50quasiment tous les jours maintenant des opérations
32:52de police massives. C'est-à-dire qu'on évince,
32:54on verbalise dans le cadre de la flagrance
32:56un flagrant délit. Donc c'est un délit, la vente
32:58sauvette et puis ensuite on occupe
33:00le territoire pour éviter qu'il y ait des
33:02réimplantations de vendeurs sauvettes. Pour tenir
33:04le secteur et éviter une réinstallation
33:06des renforts de CRS sont prévus
33:08car la situation était devenue
33:10invivable pour les habitants.
33:12Il crée énormément de nuisances pour les riverains
33:14énormément de violence entre eux. Il y a beaucoup d'incidents
33:16contre eux et donc on se devait
33:18d'intervenir. Laurent Nouniez assure
33:20que la délinquance baisse dans le
33:22huitième arrondissement de la capitale grâce
33:24à une présence policière renforcée.
33:26Il faut saluer le courage
33:28évidemment d'aller
33:30sur ces opérations-là. Je vous disais
33:32le plus important ce sont les images,
33:34le cadre dans lequel on est. Porte de Paris,
33:36c'est la tière mondisation. Mais il n'y a pas que là,
33:38vous en avez à Sarcelles, je regardais sur les réseaux sociaux
33:40vous en avez un petit peu partout et quand je vois qu'on embête
33:42les agriculteurs avec une bureaucratie
33:44administrative et que des personnes comme
33:46les personnes qu'on a vu font des ventes à la sauvette
33:48sans TVA, sans rien déclarer et qui
33:50vont se réinstaller ailleurs, moi je trouve que c'est inadmissible
33:52qu'on embête certains restaurants pour des règles
33:54d'hygiène qui sont respectées. On vient
33:56alerter plein de monde et eux
33:58ils font vente à la sauvette, pas déclaré dans des conditions
34:00d'hygiène absolument déplorables. Donc c'est vraiment
34:02deux poids, deux mesures. C'est bien mais ils vont se réinstaller.
34:04Je serais très curieux d'entendre
34:06la maire de Paris
34:08après elle a d'autres combats ces derniers temps
34:10mais d'entendre la maire de Paris sur cette situation
34:12avec des riverains qui n'en
34:14peuvent plus parce que c'est aussi la population
34:16qui vit, qui ne supporte plus ce qui se passe.
34:18Je vous disais, les images, encore une fois
34:20j'aurais pas dû vous dire
34:22j'aurais juste dû vous montrer
34:24les images en disant où est-ce qu'on est ?
34:26Dans quelle ville nous sommes ?
34:28Si vous voulez, bon, c'est une sorte d'opération
34:30place nette. On a connu place nette
34:32alors avant c'était la drogue et hyper malin
34:34C'est place sauvette maintenant.
34:36Là, en réalité, une fois que les CRS partiront
34:38ces gens reviendront. En fait, ça rejoint
34:40le sujet de tout à l'heure, Eliott. Pourquoi ?
34:42Parce que ce que dit ce témoin
34:44ce vendeur à la sauvette
34:46le visage efflouté est très juste
34:48Nous, on essaie de survivre
34:50on essaie de manger, donc plutôt que de faire
34:52n'importe quoi sous-entendu, d'attaquer
34:54ou de faire du trafic de drogue
34:56C'est illégal ce qu'il fait, pardonnez-moi
34:58Mais la logique, elle est très simple
35:00La logique est très simple
35:02ça rejoint le problème des flux migratoires
35:04Mais bien sûr !
35:06Evidemment que cette personne a besoin de manger
35:08mais qu'est-ce qu'elle fait en France ?
35:10Et vous dites, ils vont revenir ?
35:12Je préfère un préfet
35:14un préfet qui se mobilise
35:16qui va sur le terrain
35:18qui multiplie les initiatives
35:20Il est préfet de police !
35:22Il pourra le faire !
35:24Oui, écoutez, en tous les cas
35:26on a quand même
35:28un préfet de police à Paris
35:30qui se mobilise sur ces questions-là
35:32On aurait pu en avoir un autre
35:34Autre sujet, ça rejoint toujours Paris
35:36Quelques jours après la mort à Paris de Paul Vary
35:3827 ans, décédé sur la voie publique mardi
35:40écrasé par un automobiliste
35:42On venait d'avoir un différent sur le boulevard de Marseille
35:44dans l'huitième arrondissement de Paris
35:46Un hommage, plusieurs hommages ont été rendus
35:48Il y a eu 200 mobilisations dans toute la France
35:50C'est vrai que c'est un drame
35:52qui a heurté
35:54C'est très intéressant, on parlait d'Anne Hidalgo
35:56Elle voit ce sujet
35:58C'est son combat, le vélo
36:00Elle a bien raison
36:02Elle le récupère
36:04et elle en fait un sujet politique
36:06Moi la question que je me pose, c'est quelle est la frontière
36:08entre la récupération politique
36:10et l'instrumentalisation politique
36:12Je vous poserai la question après
36:14Parce que c'est un drame absolu
36:16Une famille qui est dévastée
36:18C'est un homme qui est actuellement
36:20en détention provisoire, le meurtrier
36:22Je serais très curieux aussi de connaître son CV
36:24Le profil, je ne l'ai pas encore
36:26Il faudrait creuser un petit peu
36:28Mais il y a une question de décivilisation
36:30d'ultra-violence, il y a une question aussi
36:32de circulation dans Paris qui se pose
36:34Je ne suis pas sûr que le SUV
36:36soit la seule question
36:38et la question centrale
36:40dans ce drame-là
36:42Voyons le sujet de Saravane
36:44Près d'un millier de personnes
36:46dont beaucoup venus à vélo
36:48se sont rassemblées hier après-midi
36:50à Paris pour rendre hommage
36:52au jeune cycliste Paul Vary
36:54écrasé mardi par un automobiliste
36:56Après une minute de silence
36:58à 17h45 à laquelle s'est déroulé le drame
37:00la mère de la victime
37:02a pris la parole
37:04Aujourd'hui, notre vie est détruite
37:06on est effondrés
37:08on est sous le choc
37:10on est heureux de vous voir tous ici
37:12ça nous fait chaud au coeur
37:14que ce genre de carnage
37:16n'existe plus et qu'il soit puni
37:18Partout en France, des rassemblements
37:20ont été organisés à l'appel
37:22de différentes fédérations et associations
37:24pour dire stop aux violences motorisées
37:26J'ai découvert en faisant du vélo à Paris
37:28le monde de l'insulte
37:30et de la menace
37:32Plusieurs fois, sans que les automobilistes
37:34ne soient pas là, c'est passé pas loin
37:36et qu'on est en danger constamment
37:38C'est sûr que les cyclistes
37:40ont parfois des comportements dangereux
37:42sur la route
37:44mais l'agressivité des automobilistes
37:46est devenue hors de contrôle
37:48C'est un travail collectif qui doit être fait
37:50la seule différence, c'est qu'il y en a
37:52qui pèsent deux tonnes de plus que les autres
37:54donc quand eux, ils ne respectent pas
37:56le code de la route, les règles assez simples
37:58de bien séance, il peut y avoir des accidents
38:00très graves à la clé
38:02Le cycliste est un membre actif
38:04de l'association Paris en selle
38:06L'émotion était donc palpable
38:08sur le rassemblement parisien
38:10Le conducteur, un technico-commercial
38:12de 52 ans, a été mis en examen
38:14pour meurtre et écrouer
38:16Vendredi, la maire de Paris, Annie Dalgoa
38:18indiquait souhaiter qu'un lieu puisse porter
38:20le nom du jeune cycliste
38:22Une minute de silence sera observée
38:24en son hommage à l'ouverture du prochain
38:26Conseil de Paris, le 19 novembre
38:28On a entendu les mots déchirants
38:30La maman qui demande la justice
38:32une justice très ferme
38:34qui est légitime
38:36Justice doit être rendue
38:38On parle d'un jeune homme de 27 ans
38:40La maire a entièrement raison et son émotion
38:42est compréhensible, on la partage tous
38:44La réaction de madame Dalgoa, je comprends aussi
38:46mais pourquoi pas un mot pour Philippines ?
38:48Pourquoi pour Philippines, il n'y a pas eu tout ça ?
38:50C'est juste une simple question
38:52Je pense que c'est vraiment idéologique
38:54L'écologie, on peut en refaire un combat, il faut une place
38:56Philippines, en revanche, je ne sais pas trop ce qu'elle a fait
38:58Pas grand chose à ma connaissance
39:00Au contraire, pour Philippines, en conseil municipal
39:02elle était scandalisée
39:04des affiches qui étaient
39:06placardées dans les rues de Paris
39:08selon elle, des affiches racistes
39:10Moi, ce genre de choses, ça me choque
39:12Alors que c'était factuellement
39:14vrai ce qui était inscrit sur les affiches
39:16Philippines, 19 ans, tué par un OQTF
39:18marocain
39:20Regardez, marocain sous OQTF
39:22et déjà condamné pour viol
39:24Pour madame Dalgoa
39:26ça, c'est du racisme
39:28Donc il y a les bonnes victimes et les mauvaises victimes
39:30Et à travers ce drame
39:32on peut se poser aussi les grandes questions
39:34sur la circulation à Paris
39:36Elle a fait de la priorité la piste cyclable
39:38Pourquoi pas, c'est une bonne idée
39:40Moi, je suis cycliste, par exemple, à Paris
39:42C'est vrai qu'il y a un côté
39:44quand vous êtes à vélo, vous vous dites
39:46c'est un peu l'anarchie, vous pouvez faire ce que vous voulez
39:48Je ne parle pas de Paul, attention
39:50Je parle de manière générale
39:52Le cycliste, il ne s'inquiète pas quand il grille un feu
39:54Il passe dans une autre route, etc.
39:56Donc c'est ça aussi la question qu'on peut se poser
39:58à travers la circulation
40:00Il nous reste 4 petites minutes
40:02Un chiffre qui est un chiffre
40:04très important, signe que
40:06peut-être Emmanuel Macron n'a pas terminé avec les Jeux Olympiques
40:08Puisque là, il est en train de battre
40:10tous les records d'impopularité
40:1278% d'insatisfait
40:14On découvre ça ce dimanche dans les colonnes
40:16du JDD
40:18Il rejoint François Mitterrand
40:20qui connut des amours
40:22en 1991
40:24et fonce droit vers François Hollande
40:26Alors lui, c'est la légende des légendes
40:28C'est même intéressant qu'Emmanuel Macron n'ait pas dépassé
40:30François Hollande
40:32Attendez, il lui reste encore 2 ans et demi
40:34Mais il en est loin quand même
40:36Pas si loin, parce que c'était 13%
40:3813% en 2014
40:4013% en 2014 je dirais
40:42J'ai lu attentivement le JDD
40:44C'est un exploit d'ailleurs
40:46qu'il n'ait pas dépassé
40:48François Hollande
40:50François Hollande, lui, c'est 13%
40:52au bout d'un seul mandat
40:54Alors qu'Emmanuel Macron est dans son 2ème mandat
40:56Ce qui est toujours difficile quand même
40:58Le second mandat pour un Président de la République
41:00Tous ont connu quand même des décrus de popularité
41:02Terrible, Chirac, Mitterrand, vous l'avez cité
41:04Et Emmanuel Macron peut-être encore plus
41:06C'est un record d'impopularité
41:08Mais je ne sais pas sûr que vous soyez un très bon avocat
41:10pour Emmanuel Macron
41:12Vous me faites penser en classe
41:14Vous avez eu 4
41:16J'ai eu 4 sur 20
41:18Mais bon, Eric, il a eu 2
41:20Donc ça va, je suis rassuré
41:22Ce qui est frappant, c'est la vitesse
41:24à laquelle il dévisse
41:26Depuis le mois de mai
41:28Les élections annoncent la dissolution
41:30Il ne fait que perdre
41:32Et toutes ces prises de parole
41:34ne font qu'accentuer encore ce désamour
41:36Cher Eric, est-ce que vous en pensez ?
41:38Ce désamour, est-ce qu'il est
41:40finalement intimement lié à la fonction ?
41:42D'abord, je vous ferai remarquer
41:44sans ironie aucune que François Hollande
41:46a commencé à 3% dans les sondages
41:48Avant d'être élu Président de la République
41:50Finalement, il a fini plus haut
41:52Il a fini à 13%
41:54Il a fini à 13%
41:56Mais maintenant,
41:58sur ce que disait Arnaud
42:00Pardonnez-moi, c'est toujours difficile
42:02un second mandat, quinquennat ou septennat
42:04pour François Mitterrand
42:06pour ne pas le citer
42:08Mais attendez, c'est surtout difficile pour les Français
42:10depuis le début et la fin
42:12du quinquennat de M. Macron
42:14Ce qui est en train de se passer
42:16on n'en parlera pas là, on n'a pas le temps
42:18sur le budget et sur les nouveaux impôts
42:20J'ai vu votre tweet
42:22C'est pas grave
42:24Je l'ai vu hier soir
42:26On est à 900 000 vues
42:28Je l'ai vu hier soir
42:30C'est une révolution
42:32J'ai vu votre tweet hier soir
42:34sur les taxations, on est en train de trouver des taxes partout
42:36et je me suis dit
42:38il faut absolument que je lui pose la question
42:40et j'ai oublié
42:42M. Coquerel, le LFI
42:44a été adopté un amendement
42:46Oui mais ils auraient tous été retoqués
42:48Non, non, non, c'est débattu à partir de lundi
42:5021 octobre
42:52cet amendement-là
42:54Il a été adopté par la commission des finances
42:56il n'y a pas de doute
42:58et ce que dit cet amendement, c'est qu'ils vont sans doute aligner
43:00l'assurance vie
43:02qui est la façon de transmettre un peu d'argent
43:04quasiment hors frais de succession
43:06à ses enfants ou à ses petits-enfants
43:08ils vont l'aligner sur les droits de succession
43:10qui eux-mêmes vont augmenter
43:12donc si vous voulez, c'est une façon de plumer les français
43:14de toucher à quelque chose
43:16qui est très important dans l'épargne française
43:181920 milliards d'euros
43:20et à mon avis, si cet amendement passe
43:22bon mais apparemment Michel Barnier dans l'interview
43:24voulait s'entendre que tout ça va être revu
43:26et pourrait passer par un 49-3
43:28alors attendez, ça s'appelle une révolution pour l'épargne française
43:30Et qui a déposé cet amendement ?
43:32Et bien c'est un centriste
43:34C'est Jean-Paul Maté
43:36Mais je m'en veux parce que
43:38j'ai vu votre tweet hier soir
43:40et je me suis dit tant mieux, c'est génial
43:42Bon, il nous reste 15 petites secondes
43:44je sais qu'on a des témoignages
43:46on allait tendre le micro
43:48pourquoi Emmanuel Macron est aussi impopulaire
43:50est-ce qu'on a le temps de le passer ?
43:52Oui ou non, cher Tania ?
43:54Non, on n'a pas le droit
43:56Tania, on a le droit ou pas de voir
43:58le résultat du sondage ou pas ?
44:00Non, toujours pas
44:02Je vous propose
44:04dans un instant
44:06je vous propose de rester sur ces news
44:08parce qu'après
44:10et notamment dans Mini News
44:12avec Thierry Cabane, vous verrez
44:141. le résultat de la consultation
44:16c'est pas un sondage, c'est une consultation
44:18la question du jour c'était faut-il un référendum
44:20sur la question migratoire
44:22et 2. vous entendrez vos témoignages
44:24sur le taux d'impopularité d'Emmanuel Macron
44:26j'étais ravi d'être avec vous
44:28quatre ce matin
44:30toujours un plaisir le dimanche matin
44:32très agréable, merci à vous
44:34c'est le grand rendez-vous

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