• il y a 2 mois
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche

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00:00Quasiment 9h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:05A la une, ce matin à peine nommé, le gouvernement lance son opération survie.
00:10Jean-Luc Mélenchon et Jordane Bardella accordent leur violon.
00:13Où est l'alternance ? Cette équipe à majorité macroniste, tendance LR, n'a pas d'avenir pour le RN, pas de futur pour LFI selon eux.
00:21Ce nouveau gouvernement est déjà sous assistance respiratoire, asphyxié par une triple pression parlementaire, populaire,
00:28mais aussi médiatico-militante.
00:31La papesse du féminisme, Caroline Dehasse, a déjà ses cibles.
00:35Elle voit au moins 5 ministres homophobes, diffuse leur visage sur les réseaux sociaux et appelle à l'aide.
00:41Le privilège rouge permet de diffamer en toute impunité.
00:44Et quand ce n'est pas un procès en homophobie, c'est en islamophobie.
00:48Gare à la création donc d'un ministère de la laïcité.
00:51Michel Barnier et ce vieux chêne qui plie mais ne rompt pas.
00:54Laurence Garnier ne sera pas à la famille mais à la consommation.
00:57Pour une rotaillot reste l'homme-clé à Beauvau.
00:59Pour la laïcité, on ne change pas l'homme.
01:01Othmane Nassroum est le nom du portefeuille.
01:03Citoyenneté fera l'affaire, cela donne moins de sueur froide à l'aile gauche de la Macronie.
01:08Quant au ministère de l'immigration, on oublie.
01:1039 ministres, ministres délégués, secrétaires d'Etat, c'est beaucoup.
01:13Beaucoup trop même pour Alexis Colère, hier qui a failli s'étouffer en les annonçant.
01:17Si l'on suit l'ordre protocolaire, la priorité est à la justice.
01:20Didier Migaud, le garde des Sceaux, est un homme de gauche.
01:23Cela fait 12 ans que ça dure.
01:24Place Vendôme.
01:25Pourquoi changer une équipe qui ne fonctionne pas, se désolent certains.
01:28Il faut attendre.
01:29Attendre de voir ce que Didier Migaud pense des peines planchers,
01:32des courtes peines, de la délinquance des mineurs,
01:34du syndicat de la magistrature,
01:36avant de le comparer au précédent ministre du Sentiment d'insécurité.
01:4039 noms, enfin, et des innovations qui peuvent vite ressembler à une usine à gaz.
01:44Première fois dans l'histoire qu'un gouvernement a une DRH
01:47en la qualité de la ministre de la Coordination Gouvernementale.
01:50Pour éviter la censure, Michel Barnier doit faire vite, très vite,
01:54des mesures qui embrassent une majorité de Français sur le pouvoir d'achat,
01:57par exemple, sur la sécurité, pourquoi pas, sur l'immigration,
02:00rendant impopulaire, prématurée, une motion de censure.
02:04Et maintenant, au travail, titre Le Journal du dimanche,
02:08Premier conseil lundi, avec 39 ministres, une chose est sûre,
02:13le perron de l'Elysée aura des faux airs de salon de l'automobile.
02:16Lundi matin.
02:18Le point sur l'information, c'est avec vous, Marine Sabourin.
02:21Bonjour Marine.
02:22Bonjour Eliott, bonjour à tous.
02:24Les organisations patronales appellent le nouveau gouvernement
02:27à se mettre au travail.
02:29La France en a besoin, insiste le patron du MEDEF.
02:32De son côté, le président de l'Union des entreprises de proximité,
02:35Michel Picon, appelle les ministres à ne pas augmenter les impôts.
02:38Ce serait une catastrophe, dit-il.
02:41Ça, l'affirme que plus de 100 projectiles ont été tirés
02:44sur le sol israélien depuis le Liban.
02:46Ce matin, l'État hébreu ordonne la fermeture de toutes les écoles
02:49dans le nord du pays.
02:50Hier, des dizaines d'avions de combat israélien
02:52ont mené d'intenses bombardements au sud du Liban,
02:55en fièvre du Hezbollah.
02:56Et c'est dans ce contexte que Washington exhorte
02:58ses ressortissants à quitter le Liban
03:00tant que les vols commerciaux restent disponibles.
03:03Et puis au moins un mort et six disparus au Japon.
03:06Le centre du pays est frappé par des pluies sans précédent
03:09et des inondations.
03:10Les autorités appellent à la plus grande vigilance.
03:12Merci Marine pour le point sur l'information.
03:14Arnaud Benedetti, Georges Fenech, Florian Tardif,
03:16Jules Torres sont avec nous ce matin.
03:18Bonjour à tous les quatre.
03:20Georges, vous allez être notre sniper ce matin.
03:23Vous allez tout décoder.
03:24On a besoin de tout comprendre.
03:26Vous êtes heureux ce matin ou pas ?
03:28Vous êtes satisfait ?
03:29Je suis...
03:31Positif ?
03:32C'est quand même un gouvernement...
03:33Allez, je vais dire,
03:34c'est un gouvernement un peu majax.
03:36C'est-à-dire ?
03:37Majax.
03:38Majax ?
03:39Genre un majax ?
03:40Oui, il y a un tour de passe-passe extraordinaire.
03:43Parce que quand vous comptez bien...
03:44Moi, j'ai compté les nombres de ministres LR.
03:46Oui.
03:47Si vous rajoutez les LR pur sucre, je dirais,
03:54plus tous les anciens LR,
03:56vous obtenez une majorité.
03:58En fait, c'est un gouvernement à droite.
04:00J'en ai compté 21.
04:01C'est un gouvernement de droite, pardonnez-moi.
04:03C'est un gouvernement LR.
04:04C'est un gouvernement de droite pour une France de droite.
04:06C'est un gouvernement LR avec l'appoint des Macronistes.
04:09C'est comme ça que vous le voyez.
04:10Certains le voient différemment.
04:11Certains disent...
04:12Moi, j'ai compté...
04:13Un gouvernement macroniste à tendance LR.
04:15J'ai les noms, je les ai comptés.
04:16Comptez-les pendant qu'on va voir le sujet.
04:18Dati, Vautrin, vous avez tout ce que vous voulez.
04:21M. Averrousse, M. Christophe, M. Durovray.
04:23Madame Privat, M. Haddad.
04:25C'était tous des LR.
04:27C'est un gouvernement LR à tendance macroniste, selon vous.
04:30Ce qui est intéressant...
04:31On va poser évidemment plusieurs questions
04:33tout au long de cette matinée.
04:34La première question qu'on doit se poser,
04:36c'est est-ce que ce gouvernement
04:38représente l'alternance souhaitée par les Français ?
04:43Pas forcément une alternance de noms
04:45ou de partis.
04:46C'est une volonté de changement idéologique.
04:49Est-ce que dans les prochains mois,
04:51on va entendre parler de sentiments d'insécurité ?
04:53Est-ce que dans les prochains mois,
04:55on va entendre que la délinquance et l'immigration,
04:59une partie de l'immigration, ne sont pas liées ?
05:01Est-ce qu'on va voir le réel ?
05:03C'est ça aussi.
05:04Est-ce qu'on va prendre des mesures très vite
05:06pour que les choses bougent ?
05:07La répartition du gouvernement,
05:09c'est avec Célia Gruyère.
05:12C'est un gouvernement plutôt macroniste.
05:14Avec une sensibilité de droite.
05:16Au total, 39 membres.
05:18Parmi eux, 17 sont de plein exercice.
05:207 viennent d'Ensemble pour la République.
05:223 des républicains.
05:242 sont d'hiver droite.
05:26Et parmi les ministres délégués
05:28et secrétaires d'Etat,
05:29les républicains sont encore plus nombreux
05:31avec 7 représentants.
05:33C'est un gouvernement de droite et du centre.
05:35C'est incontestable et c'est une bonne chose.
05:37C'est un gouvernement de combat sur tous les fronts
05:39qui est adapté à la situation
05:41de cette crise dans laquelle on est.
05:44Seule Agnès Pannier-Runacher
05:46qui récupère le portefeuille de la transition écologique
05:48fait partie de l'aile gauche macroniste.
05:50A la justice, Didier Migaud,
05:52ex-député PS qui a quitté la politique active
05:54depuis 2010,
05:56fait figure de surprise.
05:58Une prise qui est loin d'apaiser la gauche.
06:00Je ne vois pas comment cela peut durer très longtemps
06:02à partir du moment où ça n'est pas
06:04représentatif des forces arrivées en tête.
06:06Si on était partis à l'étranger et revenus,
06:08on se dirait qu'il ne s'est rien passé.
06:10C'est un déni total de démocratie.
06:12Le nouveau gouvernement se réunira
06:14pour son premier conseil des ministres
06:16autour d'Emmanuel Macron demain à 15h.
06:18Chers téléspectateurs,
06:20vous prenez votre téléphone
06:22si vous souhaitez réagir en direct
06:24dans l'heure des pros, vous pouvez répondre
06:26à cette question. Est-ce que vous êtes convaincu
06:28par ce nouveau gouvernement ?
06:30Du moins, est-ce qu'il vous satisfait
06:32ce nouveau gouvernement pour être convaincu ou non ?
06:34Il faut peut-être attendre un peu.
06:36Arnaud Benedetti,
06:38est-ce que ce gouvernement représente
06:40le vote des Français
06:42et l'envie de changement,
06:44d'alternance des Français ?
06:46De toute façon, il va falloir d'abord
06:48attendre le discours de politique générale
06:50de Michel Barnier.
06:52C'est celui-là qui va fixer les grandes orientations.
06:54Mais sur le fond, il ne s'agit pas d'une alternance.
06:56Parce que pour qu'il y ait une alternance,
06:58il aurait fallu que les Français
07:00votent, disons,
07:02pour une majorité qui soit claire.
07:04En l'occurrence, une majorité évidemment
07:06de changement
07:08par rapport au macronisme.
07:10Ce n'est pas le cas, parce que vous avez finalement
07:12un gouvernement qui est composé, certes,
07:14d'un certain nombre de LR,
07:16Georges Fenech l'a justement
07:18rappelé, mais c'est un gouvernement
07:20qui doit s'appuyer pour sa survie parlementaire
07:22sur ce que l'on appelle
07:24le bloc central, c'est-à-dire
07:26les héritiers du macronisme.
07:28En fait, c'est un gouvernement qui illustre
07:30ce vieux slogan pompidolien qui avait été
07:32repris par Schickard dans les années 70,
07:34c'est le changement dans la continuité,
07:36en l'occurrence. Mais je ne suis pas sûr que les Français
07:38aient voté pour le changement dans la continuité
07:40au mois de juillet dernier.
07:42Donc, il y a le problème.
07:44Ils n'ont pas voté non plus pour
07:46avoir un gouvernement exclusivement
07:48NFP.
07:50Parce que c'est le récit médiatique qui est présenté
07:52et dans les médias.
07:54C'est toute l'équivoque
07:56du scrutin
07:58du 7 juillet dernier.
08:00En fait, avec un sujet quand même fondamental,
08:02c'est que les deux forces qui
08:04régressent sur le plan parlementaire,
08:06c'est-à-dire
08:08le Bloc central et les LR,
08:10aujourd'hui, en s'alliant,
08:12disposent d'un gouvernement
08:14qui est un gouvernement minoritaire
08:16à l'Assemblée et vraisemblablement
08:18aussi minoritaire
08:20dans l'opinion publique. Donc, il y a quand même un sujet.
08:22Ah, minoritaire dans l'opinion publique,
08:24c'est pas si sûr
08:26que ça.
08:28Je ne suis pas sûr que
08:30l'intérêt
08:32c'est de regarder les noms
08:34et les 39 noms et de faire le listing.
08:36Ce qui est intéressant, c'est de savoir quelles sont les priorités des Français.
08:38Les priorités des Français, c'est quoi ?
08:40Un, le pouvoir d'achat. Deux, la sécurité.
08:42Trois, l'immigration.
08:44On peut faire ensuite la liste non-exertive
08:46mais c'est les trois premières priorités.
08:48Est-ce que ce gouvernement correspond
08:50finalement, peut avoir une ligne
08:52qui va dans le sens de ce que veulent les Français ?
08:54On écoute juste quelques
08:56Français qui ont été interrogés
08:58au micro de CNews hier soir sur ce gouvernement.
09:00Je pense qu'il faut peut-être
09:02juste leur laisser le temps de
09:04commencer à bosser, commencer à gouverner
09:06voir ce que ça va donner. On ne peut pas juger quelque chose
09:08qui n'est pas encore arrivée, qu'on ne connaît pas.
09:10Il faut voir les choses comme elles sont.
09:12Le pays est bloqué dans tous les cas.
09:14Je pense que c'est plus une sorte de façon de temporiser
09:16en attendant l'année prochaine pour peut-être de nouvelles élections.
09:18J'attends plus grand-chose en fait.
09:20Très sincèrement,
09:22non. Je pense que j'ai perdu confiance.
09:24J'ai l'impression que rien ne change
09:26quoi qu'il arrive.
09:28C'est toujours la même galère.
09:30Je suis un peu déçue parce qu'à l'époque,
09:32j'ai l'impression, quand j'étais plus jeune,
09:34les partis politiques
09:36étaient beaucoup plus ancrés.
09:38On savait ce qu'on voulait. Il y avait la droite, la gauche,
09:40les extrêmes et le centre.
09:42Là, c'est vraiment tout est partagé, tout est mitigé.
09:44On ne comprend rien en fait.
09:46On a voté et il ne se passe rien.
09:48C'est-à-dire qu'on reprend les mêmes
09:50et on recommence à zéro.
09:52On a perdu trois mois.
09:54On est dans un gouvernement où on ne sait pas
09:56vraiment où on va.
09:58On nous dit qu'il y aura un peu de droite,
10:00il y aura un peu de ensemble
10:02et qu'est-ce qu'on fait du reste
10:04et comment on va diriger la France.
10:06Je ne sais pas.
10:08C'est intéressant d'avoir
10:10des propos qui sont assez clairs,
10:12différenciés.
10:14Jules Torres,
10:16ça a été difficile la formation de ce gouvernement.
10:18Ça a été très difficile.
10:20Hier, l'Elysée et Matignon nous disaient
10:22que ce serait entre 16h et 18h.
10:24Juste avant 20h,
10:26avant que vous preniez l'antenne hier.
10:28Ce que je trouve intéressant,
10:30c'est que la nomination de ce gouvernement
10:32ne nous dit pas ce que va faire Michel Barnier.
10:34Elle nous annonce en revanche une coloration.
10:36Une coloration qui est plutôt à droite.
10:38Selon son décompte d'experts,
10:40il y a une vingtaine de ministres
10:42qui sont soit de la droite ou qui viennent de la droite.
10:44Il faut maintenant attendre
10:46une dizaine de jours avant le discours
10:48de politique générale de Michel Barnier
10:50où là, il fixera le cap.
10:52Bruno Rotailleau à l'intérieur,
10:54ce n'est pas lui qui va décider
10:56de ce qu'il fera dans son ministère.
10:58Ce sera un cap qui sera défini par Michel Barnier.
11:00De la même manière, Didier Migaud à la justice,
11:02ce sera le cap qui est fixé par Michel Barnier.
11:04Je veux juste ajouter un petit mot.
11:06Il y a beaucoup d'enjeux autour de Michel Barnier
11:08et je trouve qu'il sort renforcé de ce gouvernement.
11:10C'est-à-dire qu'il n'a pas de ténor
11:12dans son gouvernement.
11:14Il a plusieurs sujets très brûlants
11:16qui sont rattachés à son ministère.
11:18Le budget, premièrement.
11:21On en a parlé notamment en Martinique
11:23et en Nouvelle-Calédonie.
11:25Il y a aussi le sujet européen
11:27où évidemment, c'est le plus européen
11:29des premiers ministres.
11:31Les ministres représentent quand même
11:33quelque chose.
11:35C'était Gabriel Attal ou Elisabeth Borne
11:37qui menaient la politique générale.
11:39Par exemple, vous avez parlé de Didier Migaud.
11:41Ce n'est pas Didier Migaud qui va fixer
11:43la politique pénale.
11:45C'est Éric Dupond-Moretti qui expliquait
11:47en 2020 que l'insécurité
11:49était un sentiment,
11:51que la France n'était pas un coup de gorge
11:53et les gens ne l'ont pas oublié.
11:55On va voir si Didier Migaud est sur cette ligne-là.
11:57Le problème, c'est qu'on ne sait pas trop ce qu'il pense.
11:59C'est un sujet qu'on devait faire un peu plus tard.
12:01Parmi les trois priorités des Français
12:03que vous avez rappelées,
12:05il y a le pouvoir d'achat, sécurité et immigration.
12:07Sécurité et immigration, c'est entre les mêmes mains.
12:09C'est Bruno Retailleau.
12:11Il a un super ministère
12:13avec non seulement le ministère de l'Intérieur
12:15qu'on connaît, mais il a en plus maintenant
12:17le ministère de l'Intérieur.
12:19Ça, c'est quand même nouveau.
12:21On voit bien qu'il y a une volonté.
12:23Mais vous savez,
12:25il n'y a pas que les oppositions à l'Assemblée nationale.
12:27Rappelez-vous qu'il y a toujours un Conseil constitutionnel.
12:29Il y a toujours un Conseil d'État.
12:31Toute la loi qu'avait tricotée Bruno Retailleau
12:33au Sénat sur l'immigration
12:35a été détricotée par le Conseil constitutionnel.
12:37C'est très compliqué pour ce gouvernement
12:39parce qu'il a non seulement affaire
12:41à des oppositions parlementaires
12:43mais également à des juridictions suprêmes
12:45qui sont déjà prononcées.
12:47Mais il n'y a pas que ça.
12:49Il y a la pression populaire.
12:51Il y a la pression parlementaire,
12:53vous l'avez très bien rappelé.
12:55Mais il y a aussi une pression,
12:57j'ai appelé ça la pression médiatico-mélitante
12:59qui est ultra-violente.
13:01Le tweet de Caroline Dehasse
13:03quelques heures avant la nomination du gouvernement.
13:05Caroline Dehasse qui est présentée
13:07qui a son rond de serviette partout
13:09qui se présente comme la grande porte-parole
13:11du féminisme.
13:13Elle explique
13:15qu'il y a 5 ministres
13:17homophobes dans ce gouvernement
13:19et anti-IVG.
13:21Bruno Retailleau, Othmane Nassrou,
13:23Patrick Aizel, Annie Gennevard,
13:25Laurence Garnier.
13:27Limite, elle implore
13:29Emmanuel Macron, Gabriel Attal, Elisabeth Borne
13:31de faire quelque chose.
13:33Ils n'ont jamais été accusés.
13:35Ils n'ont jamais été condamnés
13:37pour homophobie.
13:39C'est saisissant d'entendre ça.
13:41On les attaque directement.
13:43Ce qu'on critique,
13:45c'est le fait que certains d'entre eux
13:47n'aient pas souhaité
13:49voter l'inscription dans la constitution
13:51de l'IVG.
13:53C'est un droit de parlementaire.
13:55C'est un droit de parlementaire,
13:57premièrement.
13:59Et c'est plutôt sain
14:01qu'il y ait aussi au sein
14:03du gouvernement des personnalités
14:05qui peuvent représenter une partie de la population française
14:07qui, potentiellement, a été opposée
14:09au fait qu'on inscrive ce droit dans la constitution
14:11qui pouvait très bien estimer que cela suffisait
14:13de rester dans la situation
14:15telle qu'elle était en 2023.
14:17J'ai l'esprit d'escalier.
14:19On va écouter, parce qu'il y a les oppositions.
14:21C'est très intéressant, d'ailleurs, de voir que dans la sémantique
14:23on est peu ou prou sur la même idée
14:25du côté du RN
14:27et de la France insoumise.
14:29Il va falloir voir s'ils passent des mots aux actes.
14:31Est-ce qu'ils vont taper dans la main
14:33LFI et RN
14:35pour voter la motion de censure ?
14:37Hier après-midi, Jean-Luc Mélenchon
14:39qui disait que ce gouvernement n'a pas de futur.
14:41M. Barnier et son gouvernement
14:43n'ont aucun avenir.
14:45Parce que quoi qu'il arrive,
14:47il y aura toujours quelqu'un pour rappeler
14:49que ce gouvernement n'est pas légitime.
14:51Son destin promis est qu'il sera battu
14:53à l'Assemblée nationale, sans doute sur son projet de budget
14:55et qu'il tombera
14:57à la faveur d'une motion de censure
14:59si ceux qui se disent de l'opposition
15:01continuent à l'être.
15:03Quelques instants après l'annonce du gouvernement,
15:05c'est Jordan Bardella qui tweet
15:07et on est quasiment dans le même lexique.
15:09Ce nouveau gouvernement signe
15:11le retour du macronisme par une porte dérobée.
15:13Ce que les Français ont démocratiquement
15:15sanctionné à deux reprises
15:17ne peut revenir par de l'embantable
15:19jeu d'appareils et calculs politiciens.
15:21C'est donc un gouvernement
15:23qui n'a aucun avenir.
15:25Est-ce que
15:27aujourd'hui,
15:29le RN peut censurer ce gouvernement ?
15:31Il faut rappeler que pour qu'une motion de censure
15:33soit adoptée, il faut
15:35289 voix
15:37à l'Assemblée nationale.
15:39Si vous totalisez le nombre de voix
15:41totale de RN
15:43et du Nouveau Front Populaire,
15:45vous les avez très largement.
15:47Plus de 320.
15:49S'il décidait une alliance objective
15:51au lendemain du discours
15:53de politique générale, c'est-à-dire le 1er octobre,
15:55s'il décidait le 2 octobre
15:57de déposer une motion de censure, il faut 58 députés
15:59pour déposer une motion de censure.
16:01Sans le dire,
16:03il y a une alliance objective,
16:05le gouvernement tombe le 2 octobre.
16:07Théoriquement, c'est possible.
16:09Mais je ne crois pas
16:11que le RN prendrait ce risque
16:13immédiatement, rajouté au chaos.
16:15Comment Michel Barnier peut éviter
16:17cette censure ?
16:19Comment il peut éviter
16:21que le 2, ou très rapidement,
16:23et le Nouveau Front Populaire
16:25et le Rassemblement National s'accordent
16:27en disant qu'il faut censurer un gouvernement
16:29qui est quasiment à majorité ?
16:31Il peut l'éviter que d'une
16:33certaine façon, c'est-à-dire en donnant
16:35des gages dans son discours de politique générale
16:37au Rassemblement National.
16:39Mais vous voyez bien que toute la difficulté pour
16:41Michel Barnier, c'est de donner des gages
16:43au Rassemblement National
16:45sans se priver du soutien
16:47d'une partie du Bloc Central et notamment
16:49de ce qu'on appelle l'aile gauche.
16:51Il y a quand même un très mauvais signal qui est envoyé dans cette affaire,
16:53c'est la nomination de Mme Pagny-Runacher.
16:55Je ne suis pas sûr
16:57que ça soit un motif de satisfaction
16:59pour le Rassemblement National
17:01et que ça conforte la position de ce gouvernement.
17:03Alors c'est peut-être un tournant, vous avez entièrement raison
17:05Arnaud Benedetti, on explique aux téléspectateurs
17:07Michel Barnier avait fait cette promesse
17:09il faut respecter tous les élus
17:11et les électeurs
17:13notamment, c'était un message
17:15adressé aux électeurs du Rassemblement National
17:17et l'ERN
17:19avait bloqué l'Elysée
17:21en disant que Xavier Bertrand ne nous a pas
17:23respectés donc ça sera une censure automatique
17:26Monsieur Dupond-Moretti
17:28s'il est dans ce gouvernement, censure automatique
17:30Agnès Pagny-Runacher
17:32et cette ministre
17:34qui a été une nouvelle
17:36d'ailleurs son portefeuille a été élargie
17:38ministre de l'écologie
17:40qui en juillet dernier, on a l'image
17:42avait refusé de serrer la main
17:44au Benjamin de l'Assemblée Nationale
17:46parce que ce député
17:48était
17:50du ERN
17:52et elle avait été reprise
17:54de volée par
17:56le président de la République
17:58lors d'une interview en juillet
18:00est-ce que Mme Pagny-Runacher
18:02peut être finalement l'alibi
18:04pour la motion de censure ?
18:06ça ressemble aussi à un alibi
18:08pour le RN
18:10c'est qu'on veut à chaque fois trouver quelqu'un
18:12qui ne les arrangerait pas
18:14ce qu'on peut dire quand même
18:16c'est qu'au-delà de Mme Pagny-Runacher
18:18c'est la composition du gouvernement
18:20dans sa totalité qui déplait au RN
18:22il y a 18 ministres qui viennent
18:24de la majorité présidentielle
18:26il y a 7 ministres sortants
18:28on peut même dire 8 parce que Mme Darrius-Seck
18:30a déjà été ministre
18:32donc évidemment le RN
18:34va jouer la pression pendant une dizaine de jours
18:36moi je suis quasiment persuadé
18:38qu'ils le censureront à l'automne
18:40pour la simple et bonne raison que
18:42Marine Le Pen ne peut pas laisser ce gouvernement
18:44exister, on l'accusera
18:46de se ranger
18:48derrière un gouvernement
18:50quand bien même il aurait des gages sur l'immigration
18:52et la sécurité, le problème c'est la ligne économique
18:54c'est impossible que Michel Barnier
18:56adopte la même ligne économique que Marine Le Pen
18:58moi je pense que ça dépend aussi du discours
19:00qu'aura Michel Barnier
19:02alors certes on parle du discours de politique générale
19:04mais si on va un tout petit peu plus loin
19:06du discours politique qu'il tiendra
19:08puisque que peut dire Michel Barnier
19:10allez-y censurez-moi
19:12vous allez donc siéger au sein d'un gouvernement avec Jean-Luc Mélenchon
19:14puisque c'est ça aussi la censure
19:16c'est-à-dire que vous censurez ensemble
19:18vous allez donc vous alliez
19:20ensuite pour former un gouvernement
19:22avec Jean-Luc Mélenchon, avec Mathilde Panot
19:24avec Marine Le Pen
19:26avec Jean-Philippe Tanguy
19:28avec Sébastien Chenu, vous allez former un gouvernement
19:30moi je pense que Michel Barnier
19:32va utiliser cet argument
19:34pour éviter la censure
19:36ce qui est en train de se jouer là
19:38ce qui serait vraiment sans précédent
19:40dans l'histoire d'un cinquième république
19:42on l'est déjà dans le centre
19:44si par
19:46si par
19:48extraordinaire ou par malheur
19:50enfin chacun choisira la formule
19:52le gouvernement de Barnier est tombé rapidement
19:54c'est derrière la démission du président de la république
19:56il n'y aura pas d'autre choix
19:58il n'y aura pas d'autre issue
20:00je ne sais pas si vous réalisez ce qui est en train de se passer
20:02on gardera la même assemblée
20:04ne me dites pas ça
20:06Jean-Philippe ça va donner des idées à certains députés
20:08je ne le souhaite pas
20:10je vous dis simplement que s'il n'y a personne à Matignon
20:12il ne peut pas y avoir quelqu'un à l'Elysée
20:14il faut qu'il y ait quelqu'un à Matignon
20:16si Matignon tombe et qu'on n'arrive pas à avoir
20:18un Matignon qui résiste au moins quelques mois
20:20c'est l'Elysée qui tombe
20:22on en est là
20:24on pourrait retenter la même chose mais avec l'aile gauche
20:26et la gauche cette fois-ci
20:28avançons un tout petit peu
20:30je voudrais qu'on s'arrête parce que comme je disais
20:32pression parlementaire
20:34pression populaire puisque les français veulent que ça bouge
20:36pression médiatique
20:38mais pas que
20:40médiatico-méditante
20:42Donc la semaine on a découvert qu'il y avait la possibilité
20:44d'avoir un ministère de la laïcité
20:46avec un homme qui est brillant et courageux
20:48qui s'appelle Othmane Nassraou
20:50on a découvert hier
20:52que finalement il n'y aurait pas de ministère de la laïcité
20:54et ce sera
20:56finalement le ministère de la citoyenneté
20:58et de la lutte contre les discriminations
21:00Georges
21:02alors il faut que je le connais bien ce ministère de la citoyenneté
21:04moi j'ai travaillé
21:06au conseil d'orientation d'Amélie Villiude
21:08auprès de tous les ministres et la dernière en date
21:10Madame Sabrina Agresti-Roubach
21:12Sonia Baques
21:14vous avez au sein
21:16qui dépend si vous voulez
21:18du CIPDR
21:20le comité international de prévention de la radicalisation
21:22qui comprend déjà
21:24et qui est donc sous la tutelle
21:26de monsieur Othmane Nassraou
21:28qui comprend déjà
21:30la lutte contre le séparatisme
21:32la radicalisation
21:34c'est déjà dans son ministère
21:36la citoyenneté englobe le respect de la laïcité
21:38mais c'est aussi un signal
21:40la nomination et le nom des gouvernements
21:42ce sont des signaux que vous envoyez aux français
21:44c'est un beau signal de dire
21:46on a un ministre de la laïcité
21:48je vous propose d'écouter Aminel Katmi
21:50qui était avec nous hier
21:52qui au-delà du nom du ministère revient sur le profil
21:54Othmane Nassraou
21:56Qu'est-ce qu'il est reproché
21:58à un certain nombre des gens dont vous venez
22:00à l'instant d'afficher le visage
22:02d'avoir exprimé en 2012
22:04une opinion qu'on peut débattre
22:06contestée sur le mariage pour tous
22:08en l'occurrence ici je prends l'exemple
22:10d'Othmane Nassraou qui avait dit
22:12à leur simple militant sans même être élu lui-même
22:14qu'il était plutôt opposé
22:16les mêmes gens qui font ces reproches là
22:18étaient prêts
22:20à soutenir madame Bello
22:22à Matignon cet été
22:24qui elle comme députée
22:26pas comme simple citoyenne donnant son avis
22:28anonyme sur Twitter
22:30comme parlementaire à l'Assemblée Nationale
22:32alors qu'elle siégeait au sein des rangs de la gauche
22:34elle n'aurait pas voté la loi sur le mariage pour tous
22:36donc madame Bello qui ne vote pas le mariage pour tous
22:38on efface c'est pas grave
22:40on passe outre et puis là on va chercher des gens
22:42qui ont fait des tweets il y a 10 ans
22:44alors qu'ils n'étaient rien et inconnus de tous
22:46pour leur dire vous êtes des homophobes
22:48bon je trouve ça un peu absurde
22:50et surtout plein de mauvaise foi en l'occurrence
22:52attaquer donc procès en homophobie
22:54procès également en islamophobie
22:56qu'on a pu faire à Othmane Nassraou
22:58donc on ne parle plus de
23:00pourquoi on a enlevé le mot laïcité
23:03pourquoi maintenant on revient sur ce terme
23:05parce que tout simplement on a voulu donner
23:07encore une fois des gages à l'aile gauche
23:09de la Macronie, vous avez eu quand même un certain nombre
23:11de parlementaires qui ces derniers jours
23:13ont manifesté leur réserve
23:15voire leur désapprobation
23:17notamment par rapport à la nomination de
23:19monsieur Retailleau ou la nomination de
23:21madame Garnier
23:23il faut qu'ils se montrent ces députés qui ont un problème
23:25avec le mot laïcité
23:27moi je n'en ai pas entendu, j'ai pas entendu des députés macronistes
23:29parce qu'en coulisses ils le font, ça c'est sûr
23:31ils le disent, ils ne sont pas contents du mot laïcité
23:33mais il faut le faire devant les médias
23:35il faut connaître les noms
23:37des députés ou des
23:39ministres ou anciens ministres
23:41de la Macronie qui disent
23:43laïcité
23:45vous touchez du doigt
23:47le problème auquel va se confronter
23:49Michel Barnier, c'est qu'il ne va pas
23:51tant cohabiter avec le président de la République
23:53il va être obligé de cohabiter avec l'Assemblée Nationale
23:55et notamment cohabiter
23:57avec les forces qui
23:59aujourd'hui constituent sa coalition
24:01c'est bien le problème aujourd'hui
24:03c'est à dire qu'aujourd'hui, non seulement il n'est pas sûr de l'Assemblée Nationale
24:05mais il n'est même pas sûr de sa coalition
24:07donc il faut qu'il donne des gages
24:09à la fois à droite et à gauche
24:11ce qui est quand même un exercice d'équilibrisme assez compliqué
24:13il n'a pas flanché en revanche
24:15madame Garnier quand même au gouvernement
24:17elle n'est pas au ministère de la Famille
24:19Bruno Rotaillot a lâché toutes ses forces
24:21pour conserver madame Garnier
24:23c'est monsieur Rotaillot
24:25dès vendredi
24:27dès vendredi c'est lui qui a dit
24:29il n'est pas question que
24:31cette croisade contre madame Garnier
24:33était affolante sur les réseaux sociaux
24:35sur les plateaux
24:37et c'est pas fini
24:39j'ai vu les médias qui reliaient
24:41qui voyaient madame Garnier
24:43comme une
24:45homophobe quasiment
24:47et qui a la même ligne que Bruno Rotaillot
24:49je regrette que le ministère de la Famille
24:51c'était important quand même
24:53il y a un autre ministère, moi je ne comprends pas
24:55il y en a un autre
24:57et d'ailleurs beaucoup nous ont alerté hier
24:59on sort des jeux paralympiques
25:01il n'y a pas de ministre dédié
25:03de ministre créé
25:05le ministre du handicap ça n'existe pas
25:07c'est les solidarités
25:09je suis d'accord avec vous
25:11solidarité est un mot biaisé
25:13et souvent c'est solidarité et handicap
25:15allez les amis ce que je vous propose
25:17c'est qu'on fasse une petite pub
25:19si vous souhaitez réagir on remet le QR code avant la pause
25:21êtes-vous satisfait
25:23du nouveau gouvernement
25:25on écoutera vos réponses peu avant 10h
25:27je rappelle qu'à 10h
25:29il y aura le grand rendez-vous
25:31avec
25:33Robert Ménard
25:35qui sera l'invité d'Europe 1 et de CNews
25:37à tout de suite pour la deuxième partie où là on va venir sur les priorités des français
25:39et qui pourra répondre à ces paradoxes
25:459h30 sur CNews
25:47la suite de l'heure des pros
25:49peut-être revoir le QR code pour les téléspectateurs
25:51qui nous rejoignent puisqu'on décode
25:53ce nouveau gouvernement
25:55êtes-vous satisfait du nouveau gouvernement
25:57on verra vos réponses
25:59peu avant 10h
26:01voyons
26:03les visages
26:05les nouveaux ministres
26:07en fonction des priorités des français
26:09parmi les priorités et les préoccupations des français
26:11il y a la sécurité et l'immigration
26:13dans l'ordre protocolaire
26:15il est le troisième homme d'état
26:17ministre
26:19il y a aussi la figure d'autorité de ce gouvernement
26:21à savoir Bruno Rotailleau
26:23c'est le premier ministre
26:25la première personne dans le rang protocolaire
26:27d'accord
26:29hier le premier nom
26:31le troisième
26:33le deuxième c'était madame Vautrin
26:35Bruno Rotailleau
26:37vous avez entièrement raison
26:39vous avez entièrement raison
26:41vous m'indivisez très précis
26:43d'ailleurs vous ne l'avez pas été hier
26:45il y avait plus de ministres que prévu
26:47c'est la série pour le profil
26:49sur monsieur Rotailleau
26:53à peine nommé
26:55Bruno Rotailleau annonce la couleur
26:57sur ses réseaux sociaux
26:59honoré et fier de servir la France
27:01au sein du gouvernement de Michel Barnier
27:03les forces de l'ordre qui risquent leur vie
27:05pour la sécurité de nos compatriotes
27:07peuvent compter sur moi
27:09je serai leur premier soutien
27:11les français n'attendent qu'une chose des responsables publics
27:13des résultats
27:15avec un seul mot d'ordre
27:17rétablir l'ordre pour assurer la concorde
27:19mais sa mission s'annonce complexe
27:21car Gérald Darmanin a été l'un des poids lourds
27:23des gouvernements successifs d'Emmanuel Macron
27:25un ministre de l'intérieur
27:27respecté par les forces de l'ordre
27:29Gérald Darmanin était très présent
27:31il était très médiatisé
27:35il y a eu un engagement
27:37de sa part notamment
27:39sur le renfort des effectifs
27:41d'une certaine circonscription
27:43qui était en manque d'effectifs
27:45pour nous ce qui est important
27:47c'est la continuité
27:49mais les deux hommes sont-ils si différents ?
27:51ils ont en tout cas un point commun
27:53ils sont tous les deux de droite
27:55mais les positions conservatrices de Bruno
27:57retaillent au crispe certains macronistes
27:59opposé à l'inscription de l'IVG dans la constitution
28:01le patron des sénateurs LR
28:03avait également participé
28:05au durcissement du texte sur la loi immigration
28:07un dossier
28:09qu'il pourrait rouvrir dans les prochaines semaines
28:13je vous propose d'écouter Jean-Luc Mélenchon
28:15à présent sur Bruno Retailleau
28:17qui sera l'homme clé selon
28:19Jean-Luc Mélenchon du gouvernement
28:21ce gouvernement
28:23c'est un gouvernement
28:25d'un syndicat de perdants
28:27avec des personnages plus ou moins là
28:29pour un décor en faux semblant
28:31et d'autres qui seront les vrais patrons
28:33comme M. Retailleau
28:35président du groupe majoritaire au Sénat
28:37qui devient l'homme clé
28:39en plus on nous dit qu'il va être
28:41le président de l'Assemblée intérieure
28:43mais c'est lui qui fera les décisions dans ce pays
28:45puisque dans la navette parlementaire
28:47tous les textes passent par le Sénat
28:49et que donc l'Assemblée vote ce qu'elle veut
28:51à la fin si on veut avoir le vote de LR
28:53M. Macron sera obligé tout le temps
28:55de dire oui à M. Retailleau
28:57l'homme clé de ce dispositif
28:59ce n'est pas M. Barnier
29:01c'est M. Retailleau
29:03M. Barnier est un décor, une apparence, une illusion
29:05on est avec Rudi Mana
29:07du syndicat de police alliance
29:09on sait combien les forces de l'ordre
29:11appréciaient, respectaient
29:13Gérald Darmanin
29:15est-ce qu'aujourd'hui vous êtes soulagé de voir
29:17Bruno Retailleau qui est
29:19finalement dans la droite ligne
29:21du précédent premier flic de France
29:23Bonjour à tous
29:25déjà en préambule je préfère vous dire
29:27qu'on préfère voir Bruno à Beauvau
29:29plutôt qu'Hugo à Beauvau
29:31ça c'est la première bonne nouvelle de la journée
29:33ensuite est-ce qu'on va lui faire confiance
29:35bien sûr qu'on va lui faire confiance
29:38parce que déjà on n'a pas le choix
29:40et parce qu'on pense clairement
29:42que ces idées
29:44en tout cas que ces perspectives ont dans le bon sens
29:46maintenant vous savez ministre de l'intérieur
29:48il faut incarner le poste
29:50il faut vraiment incarner ce poste de
29:52premier flic de France et nous ce qu'on lui demande
29:54comme l'a fait Gérald Darmanin
29:56c'est déjà d'être
29:58le premier soutien des policiers
30:00de ne pas lâcher les policiers en pâture
30:02quand une affaire va arriver
30:04parce que malheureusement des affaires il y en a tous les jours en France
30:06et quand une première affaire va arriver
30:08on va lui demander de soutenir ces policiers de facto
30:10bien sûr que si on a fauté
30:12on sera sanctionné
30:14déjà par la justice
30:16judiciaire et la justice
30:18ensuite administrative, il n'y a pas de soucis là dessus
30:20mais ce qu'on veut déjà c'est ça
30:22et la deuxième chose
30:24c'est qu'il y avait des engagements qui avaient été pris
30:26par le ministre de l'intérieur précédent, par Gérald Darmanin
30:28au sujet des policiers
30:30on avait signé une loi d'orientation
30:32il y a un an et demi ou deux ans
30:34et j'espère que cette loi ira jusqu'au bout
30:36parce que vous savez les policiers
30:38ils sont angoissés aujourd'hui de ça
30:40parce qu'ils se sont beaucoup engagés pendant cet été
30:42vous le savez Elliot
30:44on a été très présents
30:46durant tout l'été pour les échéances énormes
30:48que nous avions et si aujourd'hui on nous dit
30:50il n'y a pas assez d'argent, on ne peut pas vous payer
30:52ce qu'on vous doit, ça risque d'être mal perçu
30:54Lorsque vous avez dit
30:56on préfère Bruno Abovo que Hugo Abovo
30:58c'était en référence à Yurgo Bernalicis
31:00dit spécialiste
31:02La France Insoumise
31:04des questions de sécurité
31:06et qui a eu souvent des mots très durs
31:08à l'encontre des forces de l'ordre
31:10et des syndicats de police
31:12qui a fait une musique
31:14vraiment d'une grande qualité
31:16une belle finesse
31:18On va découvrir un nouveau ministère
31:20le ministre délégué à la sécurité du quotidien
31:22il s'appelle Nicolas Daragon
31:24il entre au gouvernement
31:26c'est le maire LR de Valence
31:28Qu'est-ce que c'est la sécurité du quotidien
31:30selon vous Rudi Mana ?
31:32On a du mal à comprendre
31:34Écoutez, nous aussi on a un peu de mal à comprendre
31:36alors je n'ai pas de doute
31:38que ce ministre qui est effectivement maire de Valence
31:40et qui a plutôt une bonne réputation
31:42dans sa ville
31:44on attend de voir ce que ça va être
31:46parce que est-ce que ça va être un complément
31:48du ministre de l'intérieur
31:50est-ce qu'il va travailler directement avec les policiers
31:52je vous avoue qu'on était un peu surpris hier soir
31:54de voir la création de ce ministère
31:56donc on attend d'avoir des explications
31:58pour savoir si en plus de Bruno Retailleau
32:00on aura aussi ce ministre délégué
32:02qui gérera également
32:04les forces de l'ordre
32:06je vous le dis de manière très claire
32:08aujourd'hui je ne sais pas trop
32:10ce que veut dire ce ministère
32:12Merci beaucoup Rudi Mana
32:14et on salue les forces de l'ordre bien sûr
32:16Il me semble
32:18sous Jean Castex
32:20il y a eu ce qu'on appelle ce continuum de sécurité
32:22qui a été mis en place entre la police nationale
32:24et la police municipale
32:26et il me semble que ce secrétaire d'Etat
32:28serait en charge justement de coordonner
32:30l'action des polices municipales au niveau national
32:32D'accord, la sécurité du quotidien
32:34c'est à dire qu'il y a parfois une sécurité
32:36hebdomadaire mensuelle
32:38Je vais répondre mais vous avez dit tout à l'heure
32:40Eliott que Bruno Retailleau
32:42s'inscrit au moins dans la continuité
32:44de ce qu'a fait M.Terminal
32:46Moi je crois que Bruno Retailleau va beaucoup plus loin
32:48rappelez-vous la loi sur l'immigration
32:50Donc on a parlé de la sécurité
32:52de l'immigration à présent
32:54Troisième préoccupation des Français
32:56Elle avait été fortement renforcée
32:58au Sénat par le groupe de M. Retailleau
33:00et tout ça je le disais tout à l'heure
33:02détricoté par le Conseil Nationnel
33:04Donc la vraie rupture
33:06ce serait quoi ?
33:08Ce serait que M. le Premier Ministre
33:10annonce lors de son discours politique général
33:12qu'il soumet l'idée au Président de la République
33:14pour se libérer de son carcan
33:16un référendum
33:18et on se libère du carcan du Conseil Nationnel
33:20Il a raison
33:22Autrement Bruno Retailleau
33:24s'il représente ses textes
33:26il va rencontrer les mêmes difficultés
33:28Il a raison sur le plan des principes
33:30il a raison politiquement
33:32mais on sait très bien que cette possibilité
33:34est absolument infaisable
33:36Pourquoi ? Parce qu'Emmanuel Macron
33:38le refusera
33:40ça lui permettra de se relancer
33:42Mais encore une fois c'est ce qui rend aujourd'hui
33:44la situation totalement intenable
33:46c'est que vous avez toute une partie
33:48du bloc de sa coalition qui sera opposée
33:50C'est tout
33:52C'est peut-être le seul moyen
33:54pour que le Rassemblement National ne censure pas
33:56C'est le seul moyen
33:58Et surtout qu'une majorité de Français
34:00est favorable à ce qu'il y ait un référendum
34:02sur la question migratoire
34:04C'est toujours la même chose
34:06Je voulais qu'on écoute M. Grosjean
34:08parce que ce sera la nouvelle porte-parole du gouvernement
34:10Elle succède
34:12Mme Priska Tevno
34:14Là aussi
34:16il va y avoir un changement de ton
34:18Mme Grosjean n'a pas peur
34:20de voir le réel et de le dire
34:22Elle n'a pas peur de dire
34:24lorsqu'on lui pose la question
34:26c'est factuel, les chiffres sont là
34:28est-ce qu'il y a un lien entre une partie de l'immigration
34:30et la délinquance
34:32elle répond que c'est évident
34:34et après elle se fait attaquer sur les boucles
34:36de la Macronie Whatsapp
34:38Mais elle n'a pas peur
34:40Là aussi il va y avoir un changement de ton
34:42On a parlé de l'immigration, on a parlé de la sécurité
34:44On a parlé de la justice à présent
34:46Alors là dans l'ordre très autocolère
34:48c'est le premier nom qui est sorti
34:50par M. Collère
34:52Didier Migaud
34:54que vous connaissez
34:56Oui, il a été président de la commission des finances
34:58j'étais parlementaire
35:00Pour moi c'était un très bon socialiste
35:02quand je dis un très bon c'est-à-dire un vrai socialiste
35:04Pour moi Didier Migaud
35:06Place Vendôme
35:08c'est un ovni
35:10Je ne sais pas ce qu'il pense de la justice
35:13Il n'a jamais eu à s'exprimer sur la justice
35:15Il n'a jamais eu à s'occuper
35:17de dossiers de réforme
35:19ou quoi que ce soit
35:21Sinon, sans doute quand il était premier président
35:23d'un cours des comptes par le biais budgétaire
35:25Mais je ne sais pas du tout
35:27Ce que je pense quand même intuitivement
35:29c'est que la place Beauvau va se heurter à nouveau
35:31à un point de résistance
35:33qui sera celui de la place Vendôme
35:35Il n'y aura pas de rupture avec M. Migaud
35:37sur la politique pénale
35:39enclenchée par M. Dupond-Moretti
35:41On a une seule information
35:43sur Didier Migaud et son rapport à la justice
35:45C'est 2007
35:47Le vote sur les peines planchers proposé par Nicolas Sarkozy
35:49Il avait voté non
35:51Sur les peines planchers ?
35:53Les gens peuvent changer
35:55La situation judiciaire en 2007
35:57n'est pas la même qu'en 2024
35:59Il s'avère qu'on a un sondage
36:01dans les colonnes du JDD
36:03publié, sondage CNews et le JDD
36:05sur les peines planchers
36:07Faut-il rétablir les peines planchers ?
36:0982%
36:1181% des socialistes
36:13Justement je voulais qu'on voit
36:15c'est même pas que chez les socialistes
36:17même à la France Insoumise
36:19ils sont pour les peines planchers
36:21Tout le monde est pour rétablir les peines planchers
36:23Peut-être rappeler ce que c'est
36:25Une peine plancher c'est le bon sens
36:27c'est-à-dire que le récidiviste
36:29sera puni plus sévèrement
36:31que le primo délinquant
36:33et si le juge ne veut pas le réprimer
36:35plus sévèrement, il est obligé de motiver
36:37sa décision
36:39ça veut dire que la peine plancher
36:41elle doit être appliquée pour les récidivistes
36:43et si le juge ne veut pas l'appliquer
36:45pour des raisons idéologiques
36:47il doit motiver sa décision
36:49Par exemple un policier
36:51c'est 50 prisons
36:53c'est la peine plancher
36:55Peine plancher normalement c'est pour les récidivistes
36:57Oui normalement mais ça c'est à votre époque
36:59et on évolue un peu parce qu'à cause de vous la société est en sauvager
37:01Oh j'ai l'impression d'entendre parler
37:03Pascal Praud
37:05A cause de moi
37:07Non mais ce que je veux dire par là c'est que pour les peines plancher
37:09vous avez aujourd'hui les français qui veulent avoir
37:11qu'il y ait des peines strictes
37:13fermes sur ces questions
37:15Vous savez que c'est contraire à la constitution
37:17Eh bien il faut la changer la constitution
37:19Toute peine automatique est contraire à la constitution
37:21Ce qui est intéressant c'est qu'il faudrait poser la question
37:23aux députés de la France Insoumise, aux écologistes, aux socialistes
37:25est-ce que vous êtes favorable aux peines plancher
37:27Ils vont dire évidemment non
37:29Comment se fait-il que les électeurs
37:31Justement la constitution existait sous Nicolas Sarkozy
37:33et on avait comptabilisé
37:35à peu près 30% d'application
37:37dans les décisions des tribunaux correctionnels
37:39donc ça marchait
37:41les juges l'étaient appropriée
37:43et arrivait Madame Tebira, elle l'avait supprimée
37:45avec Monsieur Hollande, les peines plancher
37:47Sur une réforme constitutionnelle éventuelle
37:49sur les peines plancher c'est tout à fait faisable
37:51en l'occurrence
37:53Oui il faut une réforme de la constitution
37:55Mais parlementairement c'est faisable
37:57parce qu'il y a un point important
37:59à mon avis qu'on ne souligne pas
38:01c'est qu'il n'y a pas de sénateur dans ce gouvernement
38:03et vous savez quand même
38:05c'est important, c'est qu'aujourd'hui
38:07ce gouvernement s'il est minoritaire à l'Assemblée
38:09il est majoritaire au Sénat
38:11ça c'est important
38:13C'est l'Assemblée qui a le dernier mot
38:15Oui mais sur une réforme constitutionnelle
38:17c'est les 3 cinquièmes du Congrès
38:19donc le poids du Sénat est équivalent
38:21à celui de l'Assemblée Nationale
38:23Autre sujet à présent
38:25on a parlé de la question migratoire
38:27avec Bruno Retailleau
38:29sur la sécurité
38:31parlons à présent
38:33du pouvoir d'achat
38:35des finances, des économies
38:37avec un nouveau ministre
38:39Antoine Armand
38:41qui était inconnu
38:4333 ans, très jeune
38:45qui succède donc à Bruno Le Maire
38:47il ne sera pas Bruno Le Maire
38:49il lui laisse une dette de 1000 milliards supplémentaires
38:51il arrive avec quelques difficultés
38:53Antoine Armand
38:55et c'est aussi la question qu'on peut se poser
38:57il est normal que ce soit un macroniste
38:59qui soit à Bercy
39:01on peut se poser la question
39:03Charlotte Gorzala répond à la question
39:05va-t-il augmenter ou non les impôts
39:07il y a répondu dans les colonnes du journal du dimanche
39:09Antoine Armand
39:11sera-t-il le ministre des hausses d'impôts
39:13le nouveau locataire de Bercy s'en lave les mains
39:15Si la solution était d'augmenter les impôts
39:17la France serait depuis longtemps
39:19la première puissance mondiale
39:21Alors où trouver les fonds nécessaires
39:23pour mener les réformes du nouveau gouvernement Barnier
39:25Antoine Armand ne veut fermer aucune porte
39:27exclure d'office
39:29certains prélèvements exceptionnels
39:31les ciblés ne seraient pas responsables
39:33mais cela ne fait pas une doctrine
39:35et ne résout pas notre problème
39:37nous devons baisser la dépense publique
39:39et la rendre plus efficace
39:41Une efficacité qui sera peut-être difficile à négocier
39:43car en rebattant les cartes du nouveau gouvernement
39:45le ministre de l'économie a perdu
39:47le portefeuille du budget
39:49désormais attribué à Laurent Saint-Martin
39:51directement sous la tutelle du premier ministre
39:53Le travail de la pression fiscale à exercer sur les français
39:55et en premier lieu sur les classes moyennes
39:57devra donc être une décision collégiale
39:59C'est le premier ministre
40:01avec son ministre du budget
40:03qui définira les orientations fiscales
40:05les classes moyennes travaillent
40:07et contribuent à la solidarité nationale
40:09elles doivent être soutenues
40:11Malgré un ministère resserré et une prise de décision
40:13rendue plus complexe
40:15Antoine Armand se veut optimiste
40:17Je ne serai pas le ministre de la confiscation fiscale
40:19ni celui du sous-investissement
40:21mais celui de l'avenir économique et écologique
40:23En clair, le ministre ne veut pas rechigner
40:25sur les investissements destinés à booster
40:27la croissance, l'activité et l'emploi
40:29dans la limite des dépenses
40:31que le ministre du budget voudra bien lui accorder
40:33Et vous voyez l'image
40:35Laurent Saint-Martin, ministre délégué au budget
40:37alors c'est intéressant
40:39parce que normalement on met
40:41au ministère
40:43les députés qui se sont imposés
40:45aux législatives, il s'avère qu'en 2022
40:47il avait perdu contre Louis Boya
40:49Est-ce que oui ou non
40:51Antoine Armand sera le ministre
40:53de l'augmentation des impôts
40:55non pas pour les classes sociales
40:57mais pour les plus aisées
40:59En tout cas dans le JDD
41:01il nous répond ce dimanche
41:03qu'il n'y aura pas d'augmentation d'impôts
41:05pour les classes moyennes et les Français qui travaillent
41:07Ça veut dire ?
41:09Les Français qui travaillent et qui sont aisés
41:11Les classes populaires en gros
41:13Et les Français qui travaillent mais qui sont plutôt aisés
41:15À mon avis ce ne sera pas lui
41:17C'est très intéressant parce que c'est le premier
41:19ministre du gouvernement Barnier
41:21C'est le ministre du budget
41:23Ce sera de la faute de M. Saint-Martin
41:25Il nous prend pour des lapins de système
41:27Il est plutôt chanceux
41:29Ce sera entre guillemets le ministre des bonnes nouvelles
41:31quand Laurent Saint-Martin sera le ministre
41:33des moins bonnes nouvelles voire des mauvaises
41:35Il aura l'avantage de l'économie et pas le désavantage du budget
41:37Très intéressant
41:39Voilà ce qu'on pouvait dire sur Antoine
41:41C'est assez intéressant le fait que le budget
41:43soit rattaché directement au premier ministre
41:45à Michel Barnier
41:47Ça veut dire que d'une certaine manière il assume
41:49la politique qui sera menée
41:51ces prochaines années lorsque
41:53ces dernières années
41:55tout de même ont tapé sur Bruno Le Maire
41:57au lieu de taper sur le premier
41:59ministre en place
42:01Il nous reste quelques minutes avant la fin
42:03de cette émission
42:05On a donc un peu parlé du budget et de l'économie
42:07Parlons à présent maintenant de l'éducation
42:09L'éducation nationale très rapidement
42:11C'est Anne Genté
42:13qui va succéder
42:15à Madame Belloubet
42:17qui prend les rênes de ce ministère
42:19qui n'est pas forcément
42:21une spécialiste de l'éducation nationale
42:23C'est la seule qui n'est pas spécialiste
42:25lorsque l'on regarde
42:27l'ensemble des ministres, ministres délégués
42:29ou secrétaires d'État
42:31Globalement les choix ont été faits de telle manière
42:33à ce que ce soit à chaque fois une personnalité
42:35tout de même qui a été à un moment donné
42:37de sa carrière en lien avec son ministère
42:39Ecoutez
42:41ça a été une députée
42:43des Français de l'étranger
42:45depuis 2017
42:47Ça ne répond pas à la question
42:49La réponse, vous la connaissez
42:51c'est que Gabriel Attal a mis la pression pour que
42:53Madame Genté soit présente à l'éducation nationale
42:55C'est vrai qu'il y a énormément
42:57d'experts en matière
42:59Je peux vous citer un grand nombre de ministres de la justice
43:01qui n'étaient pas du tout liés avec la justice
43:03Vous avez constaté que c'est aussi la fin de la politique
43:05des ministres issus de la société civile
43:07sur les 39
43:09il y en a une seule
43:11Compte tenu de la situation politique
43:13catastrophique depuis 3 mois
43:15heureusement que ce sont des ministres politiques
43:17ça aurait été tout de même
43:19assez incompréhensible que ce soit des ministres
43:21issus de la société civile qui soient propulsés au Parlement
43:23dans un Parlement où il y a
43:25Marine Le Pen, Mathilde Panot
43:27il faut composer avec Marine Tondelier, etc
43:29Bon courage
43:31Très rapidement, on est avec
43:33Maxime Repère, responsable syndical
43:35Merci d'être avec nous
43:37Il nous reste vraiment 2 minutes 30 pour être très précis
43:39Est-ce que ça vous inquiète
43:41d'avoir à l'éducation nationale
43:43quelqu'un qui n'est pas forcément
43:45issu de ce monde-là
43:47et qu'elle doit être
43:49la première priorité de
43:51Madame Jeuneté
43:53Oui, il y a une forme d'inquiétude
43:55parce que même si naturellement
43:57nous jugerons sur pièce, nous voyons bien
43:59que dans le parcours de notre
44:01nouvelle ministre, dans le parcours politique
44:03il n'y a pas eu vraiment d'expérience
44:05au niveau de l'éducation nationale
44:07Or, il y a urgence
44:09parce qu'il y a un gros problème
44:11Ce problème, nous le voyons
44:13depuis plusieurs entrées, c'est un manque
44:15d'enseignants, un gros problème au niveau
44:17de l'attractivité
44:19On a été assez surpris
44:21par cette nomination
44:23Maintenant, nous verrons bien
44:25Je pense que je la rencontrerai bientôt
44:27Nous verrons alors ce qu'il est possible de faire
44:29Mais en tous les cas
44:31C'est quand même, je le rappelle, notre cinquième ministre
44:33en un peu moins d'un an et demi
44:35Donc, il faut
44:37effectivement une politique forte
44:39C'est ce que nous attendons
44:41Merci beaucoup Maxime Roper pour la concision
44:43de votre témoignage
44:45puisqu'il nous reste une minute quinzaine
44:47puisqu'on va écouter les Français
44:49Est-ce qu'ils sont satisfaits, nos téléspectateurs
44:51de ce nouveau gouvernement ?
44:53C'était la question de l'heure des pro-week-end
44:55On vous écoute
44:57C'est que M. Macron, il cherche simplement
44:59à récupérer les gens de droite
45:01et il l'a fait magistralement
45:03au détriment de plus de 11 millions de personnes
45:05Voilà
45:07Mais à mon avis, ils ne tiendront pas
45:09Le nouveau gouvernement est constitué
45:11que de droite et de gauche
45:13et pas de rassemblement national
45:15Satisfait, non, car il ne représente
45:17pas du tout ce que le peuple français
45:19attendait, à savoir, soit des ministres
45:21RN, soit des ministres NFP
45:23Il n'y en a aucun
45:25Que ce soit d'un côté ou de l'autre, c'est pas normal du tout
45:27Ça ne respecte pas du tout
45:29le vote des électeurs français
45:31Comment peut-on être satisfait
45:33d'un gouvernement qui ressemble étrangement
45:35au précédent alors que le peuple
45:37s'est exprimé en juin et en juillet
45:39et a rejeté massivement
45:41ces idéologies ?
45:43Donc non, bien entendu, je ne suis pas satisfait du tout
45:45et c'est de mauvaise augure pour la suite
45:47Non, je ne suis pas satisfait du tout
45:49de ce nouveau gouvernement
45:51M. Barnier me déçoit beaucoup
45:53Je penserais qu'il serait beaucoup plus exigeant
45:55de faire le discours de politique générale
45:57en commun avec la Macronie
45:59Alors là, c'est le pompon
46:01Bon, on entend des téléspectateurs
46:03qui sont en colère, moi je suis très curieux
46:05de voir ce qu'il va se passer pour les prochaines
46:07semaines, parce que c'est sur les actes
46:09c'est pas sur les noms qu'on doit juger le gouvernement
46:11Le pays gronde
46:13Après il y a une petite différence
46:15Vous préférez y avoir Mme Castel ?
46:17Non, mais le pays est en attente
46:19Quand je dis gronde, c'est pas après le gouvernement de Barrière
46:21Au contraire, ils sont en attente
46:23Il faudrait être rassuré
46:25Oui, je disais, il y a une toute petite différence tout de même
46:27entre le RN et le NFP. Le RN, on ne les a pas invités
46:29potentiellement à participer à ce gouvernement
46:31Le NFP, si. C'est-à-dire qu'ils ont reçu le carton d'invitation
46:33Pour certains, ils ont refusé l'invitation
46:35Sauf à les filles
46:37Ils se demandent pourquoi ils ne sont pas
46:39autour de la table
46:41Vous avez entièrement raison
46:43Florian Tardif. Merci à tous les quatre
46:45C'était un plaisir d'être avec vous. Merci aux équipes techniques
46:47et en régie pour la préparation de cette
46:49émission, notamment Tania Thielet
46:51Dans un instant, c'est
46:53Monsieur Robert Ménard qui sera l'invité du grand rendez-vous
46:55européen. C'est News Les Echos
46:57A ce soir

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