Allo Police - 1967 - Saison 3 - Episode 03

  • il y a 5 mois
DB - 21-04-2024
Transcript
00:00:00 *Musique*
00:00:28 Tu vas pas me résister quand même.
00:00:30 Tu vas être mignonne, hein.
00:00:32 Allez, allez.
00:00:33 Le mot de passe, le mot de passe.
00:00:35 C'est du 2, ça.
00:00:39 C'est du 2, ça.
00:00:41 Voyons.
00:00:43 Pardon.
00:00:51 *Musique*
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00:28:47 Grâce à divers témoignages, le commissaire Lambert commence à admettre la thèse de Potron Minet, cambrioleur matinal qui aurait découvert un bébé abandonné sur les lieux de sa coupable industrie.
00:29:03 Une mystérieuse chinoise était au volant de la voiture qui a servi à l'enlèvement. Dans sa fuite, elle a perdu une pantoufle incrustée que la police a retrouvée, mais Abadie recherche l'autre et bien sûr la jeune femme.
00:29:19 "Vous demandez à me voir?"
00:29:21 "Eh oui, c'est à cause du journal, ils disent que c'est vous qui faites l'enquête alors comme je viens de faire une course dans le coin."
00:29:28 "Et qu'est-ce qu'ils racontent de si passionnant le journal?"
00:29:30 "L'affaire du mouflet kidnappé? Alors moi je suis contre, alors je dis ce que je sais. Ce matin, j'ai chargé une chinoise avec des ongles comme ça."
00:29:39 "Une chinoise qui boitait?"
00:29:41 "Elle boitait, enfin c'est-à-dire, elle avait qu'une chaussure, à la main une pompe avec des pierres, elle trottait sur ses bancs."
00:29:47 "La même que celle-ci?"
00:29:49 "Oh, exact sa frangine, oh bah ça alors, oh puis sa soeur."
00:29:54 "Vous vous souvenez de l'endroit où vous l'avez conduite?"
00:29:56 "Ah bah comment que je me souviens?"
00:29:58 "Vous avez déjà vu cette chaussure au pied de quelqu'un? Jamais?"
00:30:07 "Oui."
00:30:09 "Et vous mademoiselle, jamais vu ça? Et toi non plus?"
00:30:13 "Non."
00:30:14 "Non, voilà, voilà."
00:30:16 "Bon."
00:30:17 "Est-ce que je peux sécher chez vous là? Je peux téléphoner?"
00:30:22 "Oui, oui, oui."
00:30:23 "Merci."
00:30:24 [ Musique ]
00:30:53 "Allô oui, commissariat, j'écoute."
00:30:55 "Ah oui, c'est à Badiène."
00:30:56 "Salut baba, alors ça marche encore?"
00:30:59 "Pas tellement, c'est comme si je devais identifier un citron dans un wagon de citron."
00:31:03 "Ah bah dis donc, moi tu te fous pas de renfort."
00:31:05 "Tu parles, rien que pour trouver un téléphone c'est le sémaphore. Bon c'est pas tout ça, comment il est le patron?"
00:31:10 "Il était patron, il est sorti."
00:31:12 "Ah bon, bah alors, j'entre à la maison aussi, mais tout sans famille. Il est là le blanc?"
00:31:15 "Bon bah écoute, je te le passe."
00:31:17 "Non, non, j'ai pas le temps, ils sont une quinzaine là, me regarder comme des serpents à lunettes. Dis lui que j'arrive."
00:31:23 "Il arrive. Alors qu'est-ce que c'est que tes listes?"
00:31:27 "Les listes des restaurants chinois."
00:31:29 "Ah bah dis donc, à la bonne heure, il t'a du pain sur la planche. Je connais même un auvergnac, il en a ouvert un."
00:31:34 "Ah oui, il reste dans les cuisines et en avant le riz cantonais et la langoustine frite."
00:31:38 "Marc, t'as raison. Si elle travaille dans les cuisines, on est pas prêts de lui mettre la main dessus."
00:31:43 "Ha, ha, ha."
00:31:44 "Qu'est-ce qui vous fait rire?"
00:31:46 "C'est votre sens de la déduction."
00:31:48 "Expliquez-vous."
00:31:49 "Vous avez bien entendu ce qu'a dit le chauffeur de taxi, qu'elle avait des ongles longs comme ça."
00:31:53 "Et alors?"
00:31:54 "Alors? Bah travaillez seulement trois jours dans une cuisine et puis vous verrez vos ongles."
00:31:58 "Et dis donc, je crois qu'elle a raison."
00:32:00 "Deux heures de boulot pour rien. J'en sais rien, moi, elle est peut-être caissière, serveuse cette fille. Sortira jamais de cette histoire, c'est un véritable travail de romain."
00:32:08 "Dis-moi, à part les restaurants, qu'est-ce qu'il peut y avoir comme spécialité commerciale chinoise?"
00:32:11 "J'en sais rien, moi."
00:32:12 "Tiens, on m'a parlé des blanchisseries."
00:32:15 "Ah, bravo. Pour les ongles, la lessive, c'est encore pire que la vaisselle."
00:32:18 "Toutes ces lisses, c'est pour quoi faire? Une petite visite à chaque adresse?"
00:32:22 "Non, le téléphone."
00:32:24 "Allô, je voudrais parler à mademoiselle Cécile, s'il vous plaît, c'est tout."
00:32:27 "On en fera quelque chose si les petits Chinois ne le mangent pas, hein?"
00:32:31 "Moi, à votre place, je chercherais plutôt dans les commerces de luxe."
00:32:34 "Les lunettes, les ongles. Je sais pas, moi, Cécile, ça fait plutôt commerce de luxe, non?"
00:32:39 "Et pourquoi pas les manucures?"
00:32:42 "C'est vrai, pédicure, pédicure chinoise."
00:32:44 "À sa place, moi, je vous ferais la bise."
00:32:46 "Oui, mais vous n'êtes pas à sa place."
00:32:49 "Alors, t'en as trouvé beaucoup?"
00:32:52 "Tout le bâtard."
00:32:54 "Allô, bonjour, monsieur D'Ostewing, pédicure."
00:33:00 "Je voudrais parler, s'il vous plaît, à mademoiselle Cécile."
00:33:04 "Cé-ci-le."
00:33:06 "Ah, pas Cécile."
00:33:09 "Rien, rien comme."
00:33:11 "Très bien, je vous remercie. Au revoir, monsieur."
00:33:14 "Tu sais qu'ils sont difficiles à comprendre, on dirait qu'ils ont des ressorts dans la gorge."
00:33:17 "Rien comme, rien comme, rien comme. Rien que des hommes."
00:33:20 "Non, je suis un ami de mademoiselle Cécile et je voudrais prendre rendez-vous avec..."
00:33:25 "Pardon?"
00:33:27 "Ah oui, homme c'est les mains."
00:33:30 "Est-ce que vous connaissez une Cécile chinoise?"
00:33:34 "Ah, vous pas chinois? Vous quoi?"
00:33:39 "Cambodge. Ah bon, et... pas Cécile?"
00:33:44 "Oui, pour mes pieds, c'est ça, oui. Alors, je voudrais prendre rendez-vous auprès de mademoiselle Cécile."
00:33:48 "Oui, je sais, je sais. Homme, homme, homme, homme. Qu'est-ce qu'elles font alors, les dames?"
00:33:52 "Je m'entendais rigoler. Ah, j'en ai soupé, moi, cette histoire."
00:33:56 "Vous permettez?"
00:33:57 "Faites, faites."
00:33:59 "Alors, monsieur Wang Pei-Kiang, bonjour monsieur."
00:34:18 "Voilà, je vous téléphone parce que je viens de m'acheter des chaussures neuves et ces chaussures sont trop étroites et le petit doigt de pied me fait horriblement..."
00:34:23 "Ah oui, oui, oui, attendez, attendez. Je n'accepte d'être soignée que par une femme."
00:34:30 "Ah, ben parce que c'est comme ça."
00:34:33 "Ah, pas chez vous. Chez qui alors?"
00:34:37 "Comment vous dites?"
00:34:39 "Wang Ping."
00:34:41 "Ah, vous avez le téléphone? Merci beaucoup, oui."
00:34:44 "Bah, presque."
00:34:46 "Par hasard, ce n'est pas là qu'exerce mademoiselle Cécile."
00:34:50 "Ah, oui, oui, oui, je me souviens d'elle, oui."
00:34:53 "Est-ce que vous auriez l'adresse? Parce que je souffre horriblement et je voudrais bien y aller tout de suite, vous comprenez?"
00:34:57 "Oui, merci."
00:34:59 "10 rue 2."
00:35:11 "Écoutez, moi police, moi très gentil, mais moi devenir très méchant si vous continuez, vous, à vous payer tête à moi, vous comprenez ça?"
00:35:21 "Nous, pas comprendre tout. Mais nous serions très honorés si vous acceptiez de parler en langage occidental."
00:35:28 "Deux de ces demoiselles sont en faculté et la troisième prépare sa médecine."
00:35:33 "Ah bon? Écoutez, je vais être très bon type, hein?"
00:35:36 "Voilà un quart d'heure que vous me laissez mariner dans mon jus et comme ça, tout d'un coup, tout le monde se met à parler comme un dictionnaire."
00:35:42 "Bon, très bien. En parlant plus, c'est de l'outrage à magistrats, mais ça ne fait rien."
00:35:47 "Je passe l'éponge, hein? Mais je veux savoir laquelle d'entre vous s'appelle Cécile."
00:35:51 "J'ai de bonnes raisons de croire que tout le monde ici est au courant de la situation."
00:35:56 "Bon, alors je compte jusqu'à trois et celle d'entre vous qui s'appelle Cécile, lève le doigt."
00:36:01 "Je me permets de vous rappeler que ces demoiselles ne sont plus à l'école communale pour lever le doigt."
00:36:07 "M. Humping, vous ne devriez pas le prendre sur ce ton."
00:36:10 "Vous savez très bien que de toute façon, nous retrouverons cette jeune fille."
00:36:13 "Nous ne sommes que la première patrouille et la PJ s'en mêlera."
00:36:16 "Confucius a dit, si tu connais la chose, agis en homme qui la connaît."
00:36:22 "Si tu ne connais pas la chose, alors reconnais que tu ne la connais pas."
00:36:27 "Et Cécile connaît pas, hein?"
00:36:29 "Ecoutez, mademoiselle, vous ne voulez pas me montrer vos mains, s'il vous plaît?"
00:36:32 "Vous, là."
00:36:33 "Qu'est-ce qu'elles ont?"
00:36:35 "Ce que vous leur demandez est très indécent."
00:36:37 "Il faut absolument que je voie l'ordre, moi, écoutez."
00:36:39 "Alors, montrez-moi vos mains, dépêchez-vous, allez."
00:36:41 "Bon, eh bien, puisque c'est ainsi, je vais vous demander de bien vouloir essayer ceci, s'il vous plaît."
00:36:55 "Vous ne pouvez pas vous traduire parce que c'est difficile de comprendre."
00:37:01 "Ce que vous leur demandez est encore pire. On n'entre pas dans la maison du maître s'il n'est pas là."
00:37:06 "Aucune maison, aucune maison, mais enfin, bon sang de bon sang, c'est une chaussure, ça."
00:37:09 "Si il y avait quelqu'un dedans, je m'en appelle, ça n'y m'être de pied, non."
00:37:11 "Enfin, allons-y."
00:37:13 "Bon, très bien."
00:37:18 "Voilà, bon, maintenant, allons-y, mesdames."
00:37:36 "Tout le monde peut se tromper."
00:38:02 "Oui, si jamais vous entendez parler de quoi que ce soit, vous nous téléphonez, vous serez gentil, hein."
00:38:12 "Il y a-t-il un de vos comprères qui emploie également des jeunes filles?"
00:38:15 "Je l'ignore, monsieur. Puis-je me permettre de vous accompagner jusqu'aux limites de ma modeste demeure?"
00:38:25 "C'est magnifique, c'est magnifique."
00:38:52 "Alors, vous comprenez, l'hallucination alcoolique, mon oeil, hein, je l'ai vue, l'a eu, vous, dans le placard, avec son chapeau sur l'oeil."
00:38:58 "Et elle, sauf votre respect, elle vous a bien possédé, hein."
00:39:02 "Mais que faisiez-vous là-bas?"
00:39:03 "Mais, j'ai suivi ces messieurs."
00:39:05 "30 secondes après leur entrée, il est sorti un client."
00:39:07 "Alors, je l'ai profité pour rentrer, le pauvre vieux, je lui ai même fait peur."
00:39:11 "C'est que, la Berlue, la Berlue, je voulais en avoir le coeur net, moi, dans mon métier."
00:39:17 "C'est tragique, la Berlue."
00:39:19 "Bon, qu'est-ce qu'on fait, patron?"
00:39:20 "Comment, qu'est-ce qu'on fait? Mais on y retourne, tiens, allez!"
00:39:22 "Allez, allez, allez, allez, allez!"
00:39:24 "Le, le chapeau, le chapeau, là, vous enlevez la casquette."
00:39:32 "Ah!"
00:39:35 "Là, là, là, la cloche, là."
00:39:42 "Ah, il, il, il..."
00:39:44 "Il est où?"
00:39:45 "Ah, il est, il..."
00:39:47 "Monsieur Lambert!"
00:39:49 "Allez, allez."
00:39:50 "Monsieur Youngping, auriez-vous l'obligence de me montrer vos livres?"
00:39:55 "Pas tout au moins celui sur lequel vous êtes tenu d'enregistrer les mouvements de votre personnel."
00:39:59 "Voilà, vous avez vu, vous avez vu."
00:40:11 "Voilà, vous avez vu, vous avez vu."
00:40:13 "Eh oui, bon, merci."
00:40:15 "Eh oui, bon, merci."
00:40:18 "Eh oui, bon, merci."
00:40:21 "Eh oui, bon, merci."
00:40:24 "Ah!"
00:40:25 "Ah!"
00:40:27 "Ah!"
00:40:29 "Merci."
00:40:31 "Merci."
00:40:32 "Merci."
00:40:34 "Merci."
00:40:36 "Merci."
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00:43:06 Convaincue d'être sur la piste de la ravisseuse du bébé découvert abandonné par le cambrioleur potron minet,
00:43:25 la police recherche une jeune chinoise qui vient une nouvelle fois de lui échapper chez Huang Ping, le pédicure.
00:43:34 "Vous savez, c'est pas chic ce que vous faites là, monsieur Lambert. Normalement, je suis à un droit de porter plainte."
00:43:40 "Eh bien, faites, mon cher, faites. Vous devriez plutôt me remercier, puisque vous n'en avez pas la volonté, je vous contrains à une cure de désintoxication."
00:43:47 "Oui, désintoxication. Vous savez ce que j'ai bu aujourd'hui ? Du thé, rien que du thé. Et moi, ça m'intoxique le thé."
00:43:54 "Bon, alors pour la dernière fois et sans grand espoir, je vais faire appel à vos bons offices."
00:43:58 "Voilà, monsieur m'apporte les photos qu'il a prises et sur lesquelles je vais vous demander de jeter un regard attentif."
00:44:04 "Si vous reconnaissez quelqu'un, dites-le moi."
00:44:07 "Ah là là, oui, la petite, je la reconnais. Mais vous dire où je l'ai vue, par exemple."
00:44:11 "Ah bah là-haut dans mon bureau avec des lunettes."
00:44:13 "Ah oui, ça."
00:44:14 "Mais il ne s'agit pas d'elle. Regardez bien. Il y a un homme sur ces photos, sur ces clichés, et qui s'éloigne rapidement vers le fond de l'image."
00:44:22 "Eh bien, c'est cet homme qui a déposé l'enfant sur la terrasse et qui l'a abandonné. Enfin, voici la preuve."
00:44:28 "Vous savez comment j'appelle ça, moi ? Un saligo."
00:44:30 "Non mais la question n'est pas là. Je connais vos méthodes. Vous avez longuement surveillé les abords de l'immeuble avant de vous introduire dans l'appartement de monsieur Jacques Louvier-Dôme."
00:44:37 "Objection ! Mon copain, pas moi."
00:44:39 "Avez-vous aperçu cet homme lors de votre surveillance de l'immeuble ?"
00:44:43 "Attends, non, mettez-moi là. Elle n'est pas droite."
00:44:47 "Une seconde, je ne voudrais pas dire une bêtise."
00:44:50 "Ça te changerait."
00:44:51 "Personnellement, si je le voyais, je pourrais l'identifier. Je l'ai vu de face quelques instants. Malheureusement, je ne pouvais pas prévoir."
00:44:57 "Mais lui prévoyait, et il a eu soin de masquer son visage à votre objectif."
00:45:01 "Ouais, comme ça, j'y vois mieux."
00:45:03 "Oh, le bandit."
00:45:05 "Vous le connaissez ?"
00:45:06 "Tu parles. Enfin, le... Ah non, parle pas lui, mais le chapeau."
00:45:09 "Le chapeau."
00:45:10 "Le chapeau de l'hibou. Vous savez bien, dans le placard. Ça s'invente pas, ça."
00:45:14 "Non, mais non, voyons. C'est tellement normal de trouver un hibou dans un placard coiffé d'un chapeau tyrolien."
00:45:20 "Il t'aurait pas donné son adresse par hasard, parce que ça nous arrangerait bien pour l'enquête."
00:45:24 "Non, mais... Non, vous ne me croyez pas. Eh, M. Lambert, faites-moi sortir de là."
00:45:28 "Je vous jure que j'ai pas la merdue. Un chapeau, tout de même, ça se reconnaît."
00:45:32 "Eh, les Chinois, peut-être que je les mélange."
00:45:36 "Mais pas les chapeaux."
00:45:38 "Ah, ah, ah, oh, Jésus."
00:46:02 "Oh, M. Jacques. Ah, non. Oh, fais pas des choses comme ça."
00:46:09 "Mais je ne suis là que depuis un quart d'heure, Mme Verne. Je n'ai pas eu le temps de vous prévenir de mon retour."
00:46:13 "Oh, c'est égal. On peut pas faire ça. J'étais venue pour refaire les fenêtres."
00:46:19 "Bon, ben, allez, allez, j'irai vous présenter mes excuses."
00:46:24 "Allô, oui? Oui, j'écoute. Jacques Louvier, l'homme au téléphone."
00:46:29 "Eh, bien, Mlle, même si ça vous étale, je vous répète que je suis bien Jacques Louvier, l'homme."
00:46:34 "Et en quoi ma présence à mon domicile vous paraît-elle si étonnante?"
00:46:38 "Aéroport d'Orly? Et vous rappelez depuis des heures? Alors, ça, c'est drôle."
00:46:44 "Ah, non, mais si vous m'aviez demandé par l'interphone de l'aéroport ce matin, je filais tout droit à votre bureau."
00:46:49 "Mais j'y étais. Ah, mais je vous jure que si."
00:46:52 "Je suis arrivé à 6h34 GMT par le vol 132 en provenance de Bangkok, via Calcutta, Beyrouth, etc."
00:46:59 "Des caisses? Chez vous? À mon nom? Combien? 31 caisses? Mais des caisses de quoi? Pardon? Échantillons onythologiques?
00:47:14 "Ah, là, je comprends pas très bien. Non, vous pouvez pas me dire de quel genre d'oiseau il peut s'agir, non?"
00:47:20 "Ah, parce que vous ne saviez même pas qu'il s'agissait d'oiseaux."
00:47:24 "Eh bien, si, si, si. Ah, ben non, on leur fait prendre l'avion parce qu'ils sont empaillés."
00:47:29 "Bon, dites-moi, est-ce que je peux vous rappeler?"
00:47:32 "Ah, ben, je sais pas, moi. Dans la journée. Non, parce qu'il faut absolument que j'éclaircisse cette affaire. C'est extrêmement sérieux."
00:47:40 "Bon, à propos, la personne qui vous a livré les caisses?"
00:47:46 "Ah, un monsieur avec un accent. Oui, oui, je vois. Bon, merci, mademoiselle."
00:47:53 "Qu'est-ce que c'est que cette salade?"
00:47:59 "Salade? Pas de salade, Jacques. Tout à fait normal."
00:48:05 "Normal? 31 caisses à Orly sous mon nom et sans que je le sache. Eh, c'est normal. Vous foutez de moi, Léo."
00:48:14 "Eux tous clients à vous. Si je fais expédition Jacques Louvier d'Aume, eux clients très contents, le souvenir de la chasse revient."
00:48:24 "Si j'envoie colis Léo Kempf, pour eux, rien, zéro."
00:48:30 "Non, mon petit vieux, non. Il y a autre chose, vous le connaîtrez. Le plaisir du client, mon oeil. D'ailleurs, j'ai rappelé Orly."
00:48:37 "Vous ne les adressez pas à mes clients, vos caisses, vous les adressez à M. Lee Wong. Qu'est-ce que c'est que celui-là?"
00:48:43 "Comme moi, hein. Taxidermiste à New York. Il donne le dernier coup de peigne avant la livraison. C'est mieux, non?"
00:48:51 "Voyez-vous que c'est le plus utile de me dire la vérité tout de suite plutôt que d'attendre que je la trouve."
00:48:56 "Je suis sur la piste, Léo. Et lorsque je suis sur une piste, je ne renonce jamais."
00:49:04 "Je ne peux pas, Jacques. Tu as fait cil là-dessous?"
00:49:09 "Non, très bien. C'est la dernière fois que nous travaillons ensemble. Et n'oubliez pas que vous me devez un bon petit paquet d'argent. Sans compter votre trafic."
00:49:19 "Trafic? Aucun trafic."
00:49:35 "Monsieur, je voudrais déposer une plainte."
00:49:38 "Oui, monsieur."
00:49:39 "Mais comment pour cette temps? Parce que je voudrais porter plainte pour me protéger contre les agissements d'une personne, mais sans toutefois que ça puisse nuire trop considérablement à cette personne."
00:49:48 "Mais la demi-plainte, quoi."
00:49:49 "Oui, quelque chose comme ça."
00:49:51 "Vous n'êtes pas la première personne, mais c'est impossible, monsieur. Quand c'est parti, c'est parti et ça peut aller loin."
00:49:56 "Moi, je ne reviens de loin."
00:49:58 "Alors, voyons. Plainte contre X."
00:50:02 "Ah ben non."
00:50:04 "Alors là, sans vous conseiller, c'est sur la pointe des pieds."
00:50:07 "Tâchez de ne pas y revenir, pardon, Mareille."
00:50:09 "La prochaine hallucination vous sera fatale, je vous en avertis."
00:50:12 "Oui, monsieur Lambert."
00:50:13 "Oh!"
00:50:14 "Quoi?"
00:50:15 "Rien, j'ai rien vu, j'ai rien dit."
00:50:17 "Commissaire Lambert, monsieur, puis-je me permettre de vous demander votre nom?"
00:50:21 "Jacques Louvier-Dobb."
00:50:22 "Veuillez entrer dans mon bureau."
00:50:24 "Rattrapez-moi cet investi."
00:50:25 "Excusez-moi."
00:50:26 "Pardon."
00:50:32 "Je vous croyais absent, monsieur Louvier-Dobb, et pour très longtemps."
00:50:35 "Je suis rentré ce matin."
00:50:36 "Et vous le savez déjà?"
00:50:37 "Eh bien, j'espère, monsieur, que votre visite nous permettra de tirer au clair cette affaire assez bizarre."
00:50:43 "Je le souhaite, monsieur le commissaire, mais je crains que mes secours ne soient assez modestes en la matière."
00:50:47 "Oui, ma bonne foi est absolue, j'ignore toutes ces caisses, excepté leur nombre."
00:50:51 "Leur nombre?"
00:50:52 "Oui, 31."
00:50:54 "Mais des caisses de quoi?"
00:50:56 "Ah, mais c'est exactement la question que j'ai posée à Orly."
00:50:59 "En somme, vous ne venez pas pour le cambriolage de votre appartement."
00:51:03 "Cambriolage?"
00:51:04 "Non, monsieur Louvier-Dobb, permettez-moi de vous poser quelques questions auxquelles je vais vous demander de répondre avec la plus extrême franchise."
00:51:11 "Non."
00:51:12 "Vous êtes bien rentré ce matin, mais vraiment ce matin."
00:51:14 "Eh oui."
00:51:15 "Vous n'étiez pas à Paris hier."
00:51:16 "Non."
00:51:17 "Et vous n'avez pas un bébé."
00:51:18 "Pardon?"
00:51:20 "Un bébé."
00:51:21 "Oh, mais c'est invraisemblable."
00:51:23 "Non, je viens..."
00:51:24 "Vous n'avez pas non plus de bubeau."
00:51:25 "Bubeau?"
00:51:27 "Là, écoutez, monsieur le commissaire, si c'est un jeu de société, je veux vous faire gagner du temps."
00:51:31 "Je n'ai pas de bébé, ni de bubeau, ni de baba."
00:51:35 "Je n'ai de bubeau nulle part et je ne porte pas de bibi."
00:51:38 "Même pas le bibi tyrolien avec le plumet coincé dans le ruban."
00:51:42 "Et vous ignorez que votre appartement a subi un début de cambriolage dans la nuit de dimanche à lundi, je devrais dire, pour être plus précis, dans l'extrême matinée de lundi."
00:51:50 "Je tombe des nuits, moi."
00:51:51 "Bon, alors que faites-vous ici?"
00:51:53 "Eh, je viens porter plainte."
00:51:55 "Donc, vous étiez au courant de ce cambriolage et vous venez porter plainte contre ce joli monsieur."
00:52:01 "J'ai rien pris, je le jure. Sur la tête à tous vos enfants, je le jure, j'ai rien pris."
00:52:08 "J'ai pas eu le temps, le petit s'est mis à pleurer, le coeur m'a manqué."
00:52:11 "D'ailleurs, moi, vous me connaissez, je ne suis que l'artisan, j'en prends beaucoup moins que j'en laisse."
00:52:16 "Les piastres, c'est pas moi. Les bouts, c'est pas moi."
00:52:19 "Mais tout d'abord, comment avez-vous pu reconnaître monsieur?"
00:52:21 "Ah oui, ah oui, mais ça, c'est psychologique, professionnel et psychologique."
00:52:25 "Dans l'ordre, on doit connaître l'immeuble, l'appartement, le voisinage et la personne."
00:52:30 "L'ennemi pour nous, c'est le méchant et le peureux."
00:52:33 "Je dirais même le numéro un, le peureux."
00:52:36 "Alors, on étudie la figure."
00:52:40 "D'après mon copain, il avait des tas de photos sur lui."
00:52:43 "Alors, j'ai reconnu monsieur, c'est sérieux."
00:52:45 "Ça, j'en apprends tous les jours."
00:52:47 "Maintenant, monsieur, ces fameuses caisses."
00:52:50 "Le hasard m'a fait découvrir quand je les livrais sur mon dos à je ne sais quel trafic."
00:52:54 "31 caisses d'échantillons lithologiques sont un instance de départ hors-ligne pour l'Amérique."
00:52:59 "Il s'agit d'oiseaux naturalisés."
00:53:01 "Et si j'ai bien compris, tous abattus par mes clients au cours de safari organisé par mes soins."
00:53:06 "Oui, mais n'est-il pas normal que ces caisses soient expédiées sous le couvert de votre nom?"
00:53:09 "Absolument pas. Et ça m'explique pourquoi le taxidermiste..."
00:53:12 "Quoi?"
00:53:13 "Disons, l'empailleur auquel je confie certaines pièces importantes au fin de les vendre à des particuliers."
00:53:18 "Refuse depuis des mois de me montrer ses comptes."
00:53:21 "Je pense qu'il me colle sur le dos la totalité des frais de transport et ce sera l'objet de ma plainte."
00:53:27 "Je crains moi quelque chose de beaucoup plus inquiétant."
00:53:30 "D'ailleurs, vous-même avez évoqué je ne sais quel trafic."
00:53:33 "Ah, Martial m'a téléphoné ce matin."
00:53:35 "Il est depuis des mois sur une affaire dont je vous parlerai."
00:53:37 "Ah, il n'a pas du tout apprécié votre façon de vous jeter dans ses jambes chez l'honorable Yong Ping."
00:53:42 "Il semblerait que le nœud de cette histoire se situe là."
00:53:45 "Avez-vous remarqué la disparition d'objets quelconques à votre domicile?"
00:53:49 "Vous savez, moi, je débarque..."
00:53:51 "Même pas une petite cuillère, monsieur."
00:53:53 "Sur la tête à tous vos enfants."
00:53:54 "Non, ça suffit comme ça avec les enfants des autres."
00:53:56 "Considérez-vous comme un homme libre à titre tout à fait provisoire."
00:53:58 "À moins que, monsieur..."
00:54:00 "Ah non, non, après tous les compliments que j'ai reçus."
00:54:02 "Bon, monsieur l'ouvrier d'hommes..."
00:54:03 "Dites, si j'ai fait découvrir une grosse affaire, j'ai peut-être droit à une petite récompense."
00:54:07 "Ah, mais la liberté même à titre provisoire me paraît être une énorme récompense."
00:54:12 "Bon, monsieur l'ouvrier d'hommes, j'aimerais que vous accompagniez un de mes collaborateurs à Orly pour assister vous-même à l'ouverture des caisses."
00:54:18 "Excellente idée."
00:54:20 "Pardon."
00:54:22 "Oui, eh bien moi, j'en ai une autre d'idée."
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00:56:08 Grâce à la ténacité de Potron Minet, cambrioleur de son état et collaborateur accidentel du commissaire Lambert,
00:56:15 la police est enfin convaincue de la complicité de Léo Kempf, l'homme au chapeau tyrolien,
00:56:22 Cécile, sa jeune épouse chinoise, et Wong Ping, le pédicure.
00:56:28 Le trio, d'abord soupçonné de l'enlèvement d'un bébé, se livre en réalité à un mystérieux trafic.
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00:57:04 Oh, vous n'avez pas de la monnaie ?
00:57:06 Ben oui, je peux vous repayer une autre fois si vous voulez.
00:57:09 Je vais demander à M. Wang.
00:57:11 [Musique]
00:57:14 [Bruit de moteur de voiture]
00:57:30 [Bruit de moteur de voiture]
00:57:32 [Bruit de porte qui s'ouvre]
00:57:46 [Bruit de porte qui s'ouvre]
00:57:58 [Bruit de porte qui s'ouvre]
00:58:00 Ah, c'est une baléarica pavolina, oui.
00:58:12 Autant qu'il m'en souvienne, oui.
00:58:14 Elle a été abattue par John Peary Junior il y a six semaines environ, le long du Mme Pessac.
00:58:19 Sa valeur marchande ?
00:58:21 A peu près nulle.
00:58:22 Alors ?
00:58:23 Le souvenir.
00:58:24 C'est tout de même mieux qu'un faisan abattu en soleil, non ?
00:58:26 C'est bon, le faisan.
00:58:28 Voyez-vous, monsieur, ma conviction avec ces animaux.
00:58:31 Ce sont des véhicules d'un trafic dont je ne peux rien voir verser la nature.
00:58:35 Deux ont été saisis, fouillés, analysés fume par fume ou presque, rayons X, moyen.
00:58:42 Aucun corps étranger n'est dissimulé dans la bourre.
00:58:45 Si je ne trouve pas, je risque un certain nombre d'ennuis.
00:58:48 Il n'y a probablement rien de ce que vous cherchez.
00:58:54 A moins que...
00:58:56 Ou alors un lion, un beau lion.
00:59:00 Je pense que ça doit toujours faire plaisir, un beau lion.
00:59:03 Ce serait un cadeau royal.
00:59:06 Un peu cher, peut-être.
00:59:08 Oui, mais on se cotiserait à plusieurs ?
00:59:11 Un million.
00:59:12 Ah oui, oula.
00:59:14 Mais alors, si je ne prends que la tête ?
00:59:16 Non, le lion tout entier.
00:59:19 L'éléphant, un pied, je peux.
00:59:21 Pour porte-parapes, lui, cendrier.
00:59:25 Ah, voilà, pied de dedans, on peut voir ?
00:59:27 Bien sûr, je reviens tout de suite.
00:59:30 Qu'est-ce qu'il veut à la fin ?
00:59:37 Ce sera bientôt fini.
00:59:38 J'appelle le taxi ?
00:59:39 Dans cinq minutes.
00:59:41 Léo, tu as la clé de la lavallée ?
01:00:02 Léo, tu as la clé ?
01:00:09 Oui, je l'ai.
01:00:11 Voilà une petite merveille.
01:00:19 Tu peux te lavaler ? Je m'occuperai de lui, ça vaut mieux.
01:00:22 Mon mari cherche autre chose.
01:00:23 Ça ne fait rien, vous savez, j'ai réfléchi.
01:00:25 Après tout, je vais peut-être acheter un livre.
01:00:27 Sur les animaux ?
01:00:28 Oui, je trouve que c'est plus vivant, un livre.
01:00:30 Nous avons certainement ce que vous désirez chotisser.
01:00:32 Oui, ça va passer un peu tard. Demain, nous...
01:00:34 Demain, nous serons fermés.
01:00:35 Oui, mais vous savez, ce n'est pas un jour près.
01:00:37 Mais nous serons fermés pour très longtemps.
01:00:38 Dans ce cas, évidemment.
01:00:39 Les reproductions sont très jolies.
01:00:41 Vous n'aimez pas ?
01:00:42 Si, au contraire, vous auriez ça en magasin, tout de suite, je le prends.
01:00:45 Certainement, allez choisir.
01:00:47 Vous ne pouvez pas les apporter ici.
01:00:48 Ah non, avancez, avancez.
01:00:50 Ah, vous partez ? Peut-être que je vous dérange.
01:00:54 Avez-vous le produit pour entretenir les plumes ? Tuer les parasites ?
01:00:57 Très bon pour tuer les parasites.
01:00:59 Oui, oui.
01:01:01 Je vais m'en occuper.
01:01:03 La police.
01:01:21 File.
01:01:22 Je vais m'en occuper d'eux.
01:01:24 Wang Bing.
01:01:27 Que puis-je pour votre service, messieurs ?
01:01:31 Bonsoir, Jacques.
01:01:32 Bonsoir, Léo.
01:01:33 Je vous avais prévenu que j'irais jusqu'au bout de la piste.
01:01:35 De toute manière, vous êtes coincé.
01:01:37 Mes services vous surveillent depuis longtemps.
01:01:39 Je ne comprends pas.
01:01:42 Vous fermez boutique ?
01:01:44 Si c'est interdit, je peux rouvrir.
01:01:46 Les yeux, où sont-ils ?
01:01:48 Peut-être que les yeux sont dans le dos.
01:01:51 Je ne sais pas.
01:01:53 Les yeux, où sont-ils ?
01:01:55 Peut-être que les yeux sont dans la poche de quelqu'un.
01:01:59 On ne voit pas très clair quand les yeux sont dans la poche.
01:02:02 Si j'étais votre avocat, je vous conseillerais de prendre un autre ton.
01:02:05 Et de vous montrer plus compréhensif.
01:02:07 Où est votre femme ?
01:02:09 Ceci n'a rien à voir.
01:02:11 Où est votre femme ?
01:02:14 J'ai tout mon temps.
01:02:16 Je vous en prie.
01:02:19 Je vous en prie.
01:02:47 Avadi, viens vite m'aider.
01:02:49 Qu'est-ce que tu fais ?
01:02:51 Attends, attends.
01:02:53 Hop, hop, hop.
01:02:55 Il n'a rien bu.
01:02:59 Il est endormi ou anesthésié.
01:03:01 Réveillez-le.
01:03:03 Vous êtes bon.
01:03:05 Hé, patron.
01:03:07 Hé, Pécorade.
01:03:09 Hé.
01:03:11 Je peux ?
01:03:13 Oui, doucement.
01:03:15 Alors, hein ?
01:03:17 On fait son petit paresseux ?
01:03:19 Mais, mes pieds.
01:03:21 Qu'est-ce qu'ils ont tes pieds ?
01:03:23 Quoi tes pieds ?
01:03:25 Des chaussettes de la valise.
01:03:27 C'est du vernis, ça a l'air.
01:03:29 Un peu relevé.
01:03:31 Il vient de chez lui.
01:03:33 Bon.
01:03:35 La dernière fois que je vous ai vu,
01:03:37 M. Yong Ping,
01:03:39 vous parliez un français très correct.
01:03:41 Alors, je vous en prie, cessez ces...
01:03:43 Chinoiseries.
01:03:45 Oui, justement, je voulais éviter de le dire.
01:03:47 Vous êtes compromis. Je sais tout.
01:03:49 La seule pièce qui manque, c'est Mme Cécile Kempf.
01:03:51 Dites-moi où elle se trouve,
01:03:53 et je vous en tiendrai compte.
01:03:55 Ce qui veut dire ?
01:04:03 Si tu sais.
01:04:05 Si tu connais la chose, enfin, la réponse.
01:04:07 Agis en homme qui la connaît.
01:04:09 Si tu ne la connais pas, bien, reconnais que tu ne la connais pas.
01:04:11 Oui, enfin, c'est confus, juste...
01:04:13 Patron ! Patron !
01:04:17 Comment préférez-vous sortir d'ici, Mme Kempf ?
01:04:19 Sur vos jambes, ou bien allongé dans votre rideau de bambou ?
01:04:23 C'est ma fille, monsieur.
01:04:25 Je vous en prie.
01:04:27 Du tas.
01:04:29 Allez, on va aller.
01:04:31 Oh, doucement, monsieur, doucement.
01:04:33 Je crois que sans vous, M. Louis-Edome,
01:04:37 je n'aurais pas trouvé la séduction avant longtemps.
01:04:39 Simple réflexe, vous savez.
01:04:41 Sans être un spécialiste, j'ai quelques notions en taxidermie.
01:04:43 Monsieur du Grand Dieu.
01:04:45 Léo.
01:04:47 Un artiste comme vous.
01:04:49 Là, j'ai compris que quelque chose ne collait pas.
01:04:51 Alors, trop grande, la pupille trop noire.
01:04:53 Pour masquer l'éclat des pierres, sans doute.
01:04:55 En somme, c'est relativement simple.
01:04:59 Les pierres brunes arrivaient d'ici, Thaïlande.
01:05:01 Et mon assistant, Brancoc, et le frère de Cécile.
01:05:03 Ah.
01:05:05 Décidément, c'est l'entreprise familiale.
01:05:07 C'est la vie, vous savez.
01:05:09 C'est la famille.
01:05:11 M. Lee-Wong de New York, qui est aussi de vos enfants?
01:05:13 Seulement mon frère à nez.
01:05:15 Ici, à Paris, grâce à quelques artisans plus habiles que scrupuleux,
01:05:17 elles étaient taillées,
01:05:19 ce qui en décuplait la valeur.
01:05:21 Il ne restait plus qu'à les acheminer
01:05:23 jusqu'à New York par le moyen merveilleux
01:05:25 de ces oiseaux
01:05:27 qui m'ont donné tant de fil à retordre.
01:05:29 Encore une fois, l'emblée en merci.
01:05:31 Malgré quelques entours sauvages habituels.
01:05:35 Je vous ai garé.
01:05:37 Alors, et moi, on me sert pas la main?
01:05:39 Je suis dans nos coups de A à Z.
01:05:41 On me fait passer pour un ivrogne, on m'estourbille,
01:05:43 mais pour les félicitations, personne.
01:05:45 Excusez-moi, je me situais pas parmi les nouveaux du service.
01:05:47 Oui, oui, doucement.
01:05:49 Alain Baird, à propos de Pécorade, si vous y tenez,
01:05:51 je le fais mettre en recherche par mes services.
01:05:53 On lui en colle pour deux ans.
01:05:55 Non, non, j'ai de bonnes raisons de penser qu'il va se garer les voitures.
01:05:57 Au revoir.
01:05:59 A propos de voiture, si nous revenions un petit peu en arrière...
01:06:01 Oui, et à propos de bébé, surtout.
01:06:03 Parce que ça aurait aussi bien pu être un chat.
01:06:05 Eh bien, non, c'était un homme.
01:06:07 La voiture, le bébé, c'est la même chose.
01:06:09 Coe m'avait envoyé un télégramme
01:06:11 m'annonçant votre retour précipité.
01:06:13 Qui est Coe?
01:06:15 Le frère de Cécile, mon assistant à Bangkok.
01:06:17 Vous vous semblez un peu affolé.
01:06:19 Trop d'oiseaux, trop d'oiseaux rares,
01:06:21 cher M. Jacques.
01:06:23 Un peu chez moi.
01:06:25 Alors, je volais le break.
01:06:27 Mais vous ne savez pas conduire, Léo.
01:06:29 C'est moi.
01:06:31 Nous étions affolés.
01:06:33 L'enfant dormait derrière.
01:06:35 Nous n'avons pas remarqué sa présence.
01:06:37 Nous ne l'avons trouvé qu'en redescendant
01:06:39 chez Jacques pour le premier voyage.
01:06:41 Je l'ai monté dans l'appartement.
01:06:43 Et après, nous avons porté tout.
01:06:45 Je l'emballeur.
01:06:47 Alors, moi, je me pointe, ou plutôt mon copain.
01:06:49 Et qu'est-ce qui se passe? Je le trouve avec...
01:06:51 Libou.
01:06:53 Il restait peu de choses pour le deuxième voyage.
01:06:55 Le bibou était encombrant.
01:06:57 Nous l'avons pris.
01:06:59 Des petits oiseaux aussi.
01:07:01 Et de très jolies petites pierres.
01:07:03 Et nous avons porté le bébé.
01:07:05 Alors, moi, je me reprends, savez-vous.
01:07:07 Alors, ce moment-là, plus de bébé,
01:07:09 plus de pierre et plus de...
01:07:11 du boue.
01:07:13 Après, il y a eu cet accident stupide.
01:07:15 Ma pantoufle perdue.
01:07:17 Nous ne pouvions plus garder le bébé.
01:07:19 Alors, je suis allé le déposer
01:07:21 sur la terrasse du palais.
01:07:23 Mais pourquoi sur la terrasse?
01:07:25 Je ne connaissais pas de meilleur endroit.
01:07:27 Le soleil, la fred...
01:07:29 Oui, oui, je connais la suite.
01:07:31 Mais pourquoi choisir et voler une voiture?
01:07:33 Il y a des taxis.
01:07:35 Jamais de traces.
01:07:37 Nous volions toujours une voiture.
01:07:39 Et nous faisions toujours les envois à votre nom.
01:07:41 Les gens vous admirent.
01:07:43 C'était moins compliqué et pas de traces de nous.
01:07:45 Et l'emballeur?
01:07:47 Il ne sait rien.
01:07:49 Je le jure sur la tête de mes ancêtres.
01:07:51 Vous pouvez le croire.
01:07:53 Son nom? Ah ben, pour la forme.
01:07:55 Vous m'en voulez où?
01:07:57 En cousin?
01:07:59 Je voulais retourner là-bas avec tous les miens.
01:08:01 Et de l'argent pour tous les miens.
01:08:03 Oui, ben, vous n'avez pas choisi la bonne route.
01:08:05 L'escale sera longue.
01:08:07 Mais ce ne sera qu'une escale. Gardien?
01:08:09 Non, euh, pécorane. Pas vous.
01:08:13 Non, je vous dois quand même quelques remerciements
01:08:15 et quelques excuses.
01:08:17 Oh là là! Ah, ça!
01:08:19 Ah bon, ça c'est la classe alors, hein?
01:08:21 Ah oui, ça c'est les belles manières.
01:08:23 C'est même pour ça que je suis venu vous trouver direct.
01:08:25 Et vous recommenceriez?
01:08:27 Si j'avais un membre dans le coup, probablement.
01:08:29 Ah, sacré patron miné.
01:08:31 Parce que si vous changez de médias et moi...
01:08:33 On dirait que vous aurez la R, hein?
01:08:35 L'horlogerie du 18e, c'est très calé.
01:08:37 J'aime mieux ça. Dites-moi, j'ai une enveloppe à vous remettre
01:08:39 de la part de Mme Devers.
01:08:41 Mme Devers?
01:08:43 Avec les compliments de Patrick.
01:08:47 Ah, c'est...
01:08:49 Oh, et un chèque.
01:08:51 Oui, oui. Mais dites-donc, ça fait combien, ça?
01:08:53 Vous n'allez tout de même pas me dire que vous avez la berlue.
01:08:55 Oh, non, la berlue. Pas la berlue, non?
01:08:57 Parce que ça pourrait aussi bien être un chat ou un môme.
01:09:03 Eh bien non, c'est...
01:09:05 C'est les bouts.
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