• avant-hier
Tous les jours, les informés débattent de l'actualité autour de Renaud Blanc.

Category

🗞
News
Transcription
00:00Générique
00:0620h21, Les informés, Renaud Blanc
00:11Bonsoir à toutes et à tous, bienvenue dans les informés sur France Info
00:15bien sûr à la radio et à la télévision sur le canal 27 de la TNT
00:19comme tous les samedis, l'actualité française et internationale analysée
00:23décryptée par 4 éminents confrères de la presse étrangère, leur regard sur le monde
00:28et sur l'Hexagone, au programme ce soir, les incendies meurtriers de Los Angeles
00:32le dérèglement climatique aux Etats-Unis
00:35mais aussi la politique avec l'investiture de Donald Trump qui approche
00:39nous parlerons également du gouvernement de François Bayrou, Stop ou encore
00:43l'exécutif français et l'Algérie, toujours au sommaire des informés
00:47Sacha, vous le savez, entre Paris et Alger
00:50et puis nous reviendrons également sur l'épisode du Covid, il y a 5 ans
00:53exactement, la Chine annonçait son premier mort dû à l'épidémie
00:57le programme est riche et nos informés ont pour nom ce soir
01:01Alberto Toscano, bonsoir Alberto, bonsoir
01:04journaliste, écrivain et éditorialiste italien
01:07Richard Verdi, bonsoir, bonsoir
01:09correspondant en France du quotidien suisse Blic
01:11Anna Kowalska, bonsoir, bonsoir
01:13correspondante en France pour la télévision polonaise
01:15et puis Vincenze Battaglia, soyez le bienvenu
01:17correspondant à Paris de la radio espagnole, Cadena et du journal catalan
01:21El Punt a vu, bonsoir à vous, merci à tous les 4 d'être dans le studio de France Info
01:27Et on débute par ces terribles incendies à Los Angeles
01:32au moins 11 morts, plus de 15 000 hectares partis en fumée
01:3612 000 bâtiments brûlés, des militaires en renfort
01:40pour éviter les pillages, des autorités dépassées et des pompiers
01:43qui luttent toujours contre les flammes en cause
01:46le dérèglement climatique et un modèle économique
01:49qui ne fait qu'augmenter les risques
01:51c'est en tout cas l'analyse d'Elise Boutier
01:54spécialiste des questions environnementales en Californie
01:57et bien l'été, ce matin, l'invité de France Info, je vous propose de l'écouter
02:01L'agro-industrie a une exploitation et une surexploitation
02:04notamment des nappes phréatiques
02:06c'est un endroit où en effet il ne pleut pas beaucoup
02:08et on surpompe les nappes phréatiques
02:10donc du coup c'est impossible, c'est très difficile de les recharger
02:14on dit qu'il y a une surpompe de 2 fois plus de capacité
02:18que la nappe phréatique n'a la possibilité de se remplir
02:21donc en fait on voit qu'on arrive à un endroit
02:23où ce n'est pas viable en fait
02:25c'est absolument pas durable
02:27c'est pour ça que ça s'accélère aussi de plus en plus
02:29et que ça s'intensifie ces épisodes-là de sécheresse et d'incendie
02:33L'anthropologue Elise Boutier sur France Info
02:36les Etats-Unis, une ville, pas n'importe laquelle
02:39Los Angeles ravagée par les flammes
02:41c'est le symbole, Richard Verly, de notre impuissance
02:45face aux éléments, à notre incapacité à agir
02:48véritablement face à ce dérèglement climatique
02:50Non, je n'irai pas jusque-là
02:52je pense qu'il y a véritablement, et les enquêtes qui auront lieu
02:54permettront de le montrer
02:56il y a un problème californien, sans doute
02:58lié à ce qui a été dit par cette personne à l'instant
03:01à savoir la surexploitation des nappes phréatiques
03:03on s'est aperçu quand même
03:05en tout cas c'est ce que j'ai lu, que des réservoirs d'eau étaient vides
03:08donc les pompiers quand ils y sont allés
03:10ils n'ont pas pu avoir l'eau en conséquence
03:12je pense qu'il y a un problème d'urbanisation
03:14incontrôlé
03:16vous savez d'ailleurs que les assurances
03:18ont été stupéfaits d'apprendre que les compagnies d'assurance
03:20avaient refusé d'assurer
03:22un certain nombre de propriétés dans cette zone
03:24extrêmement huppée de Pacifique-Palissade
03:26donc il y a un problème structurel
03:28en Californie par rapport
03:30aux incendies et sans doute lié
03:32à la surexploitation, ça a été dit
03:34de la terre, mais aussi
03:36à un certain type d'habitations
03:38extrêmement luxueuses
03:40qui peut-être ont pompé de l'eau
03:42bien plus qu'elles n'auraient dû le faire
03:44Anna, ça fait 10 ans qu'il y a des incendies
03:46d'une très grande ampleur en Californie
03:48mais là c'est Los Angeles avec des quartiers
03:50j'allais dire mythiques, Malibu
03:52qui parle à tout le monde, Pasadena
03:54et Pacifique-Palissade, c'est quand même
03:56un électrochoc pour
03:58nous les Européens ?
04:00Ce qui est étonnant ici dans ces cas-là je pense
04:02que c'est effectivement Californie
04:04habituée de feux de forêt surtout
04:06dans ces cas-là comme Richard a dit
04:08le problème vient de l'infrastructure
04:10de la ville et ça c'est assez étonnant
04:12parce que apparemment les réservoirs d'eau
04:14étaient pleins mais les bouches
04:16de l'eau
04:18n'arrivent pas à être remplies à temps
04:20parce que justement c'est pas une infrastructure
04:22préparée aux feux de forêt
04:24on peut être une maison avec ça mais pas une centaine
04:26de maisons, c'est assez étonnant de voir
04:28que ce problème n'avait pas été traité
04:30avant, vu la topographie
04:32de la ville, vu le climat et surtout
04:34vu effectivement le réchauffement
04:36climatique, valet de la mort, chaque année
04:38bas de récord de chaleur, c'était encore
04:40le cas cette année, on pouvait peut-être
04:42effectivement un peu mieux l'anticiper
04:44il y a déjà la polémique
04:46et pas seulement la polémique politique
04:48aux Etats-Unis par rapport à ça
04:50mais c'est vrai, il y a cette image
04:52Alberto de la maire de Los Angeles
04:54incapable de répondre aux questions
04:56des journalistes, c'est incroyable
04:58et pour cause, parce que
05:00on ne peut pas répondre à certaines questions
05:02parce qu'il y a eu, et je suis tout à fait
05:04d'accord avec mes collègues,
05:06il y a eu un haut degré
05:08d'irresponsabilité
05:10parce que plusieurs choses auraient pu
05:12être prévues, il y avait déjà eu des incendies
05:14dans cette même région
05:16des incendies ravageurs
05:18et donc au point que
05:20les compagnies d'assurance avaient
05:22refusé certaines
05:24propositions d'assurance
05:26de la part des propriétaires
05:28de certaines maisons, dont le problème existait
05:30la chose qui me frappe quelque part
05:32est le fait qu'on parle toujours du réchauffement
05:34climatique, qui existe bien sûr
05:36mais on met tout
05:38sur le dos du réchauffement climatique
05:40mais compte tenu qu'il y a
05:42le réchauffement climatique
05:44les administrations locales
05:46la politique
05:48devrait se rendre compte
05:50et prévoir et mettre
05:52les collectivités
05:54locales dans une situation plus
05:56sûre par rapport à ce
05:58qui peut se passer et par contre
06:00on ne fait rien et ensuite
06:02quand il y a la catastrophe, on dit
06:04réchauffement climatique, un exemple
06:06les responsabilités viennent de l'Italie
06:08il y a eu des alluvions
06:10des inondations
06:12des municipalités entières
06:14ont été ravagées et ensuite
06:16on a découvert que ce n'était pas
06:18parce qu'on avait autorisé
06:20ou toléré
06:22la construction
06:24des bâtiments dans des
06:26localités où on ne devait
06:28pas construire
06:30parce que ça aurait, en cas de
06:32inondation, aurait bouché la sortie
06:34du cours d'eau et ensuite
06:36il y a eu la catastrophe
06:38mais la catastrophe, on dit, c'est le réchauffement climatique
06:40oui, c'est le réchauffement climatique
06:42couplé de l'irresponsabilité
06:44de ceux qui devraient agir
06:46et prévoir. Il y a beaucoup de fake news
06:48depuis quelques jours
06:50la question est aussi très politique, on a vu Donald Trump
06:52on va parler du futur président américain
06:54dans un instant, mais en quelques secondes
06:56Vincenzo Battaglia
06:58cette question politique, elle permet
07:00encore une fois Donald Trump de pointer du doigt
07:02la responsabilité des démocrates
07:04en Californie. Oui, c'est incroyable
07:06parce que ça me rappelle ce qui vient de passer
07:08malheureusement à Valence
07:10en Espagne
07:12ce n'est pas cette fois-ci
07:14les incendies qui arrivent en été en Espagne
07:16mais c'est une question
07:18d'urbanisation des trous
07:20dans la côte méditerranéenne
07:22là-bas, c'est aussi des trous
07:24pour pouvoir pomper de l'eau
07:26et on répète
07:28on voit que ça refait
07:30un débat politique
07:32des uns et des autres
07:34et on ne fait pas les choses qu'on doit faire
07:36sur place. Alors justement, ces incendies
07:38en Norme, est-ce que vous les redoutez sur le vieux continent ?
07:40Je vous poserai la question dans un instant
07:42France Info, 20h10, le Fil Info, Stéphane Milhomme
07:44Et après la collision
07:46cet après-midi de deux tramways
07:48près de la gare de Strasbourg
07:50une enquête est ouverte ce soir
07:52pour blessures involontaires
07:54à ce stade, le procureur écarte
07:56l'hypothèse d'un acte volontaire
07:58et d'une cinquantaine de blessés
08:00en urgence relative
08:02et une centaine de personnes supplémentaires
08:04impliquées, plus de 130 pompiers et secouristes
08:06sont toujours sur place
08:08Mayotte est depuis quelques minutes placée en alerte cyclonique
08:10rouge, et cela un mois
08:12à peine, après le passage de Chidot
08:14qui a fait au moins une quarantaine de morts
08:16et des milliers de blessés, le nouveau cyclone
08:18doit toucher Mayotte demain matin
08:20avec déjà de fortes pluies et des vents
08:22à 110 km heure. Gérard Larcher
08:24ne veut ni suspension ni abrogation
08:26de la réforme des retraites
08:28le président Les Républicains du Sénat le dit dans le Parisien
08:30aujourd'hui en France, le Premier ministre
08:32François Bayrou prononcera mardi sa déclaration
08:34de politique générale, il pourrait faire
08:36un geste en direction de la gauche sur cette réforme
08:38Gérard Larcher prévient
08:40participation au gouvernement, ne veut pas dire
08:42renoncement. Et puis Lyon tombe
08:44à Brest, 2 à 1, il reste à distance
08:46du podium, la suite de cette 17ème journée
08:48de Ligue 1 de football, c'est en ce moment
08:50avec Reims face à Nice
08:52avantage au Niçois, 2 à 1
08:56France Info
08:5820h, 21h
09:00les informés
09:02Renaud Blanc
09:04Vincenze Battaglia, je reste avec vous
09:06parce que justement vous parliez de Valence
09:08de cette catastrophe, de ces inondations
09:10il y a quelques mois, est-ce que
09:12vous craignez véritablement qu'on puisse
09:14avoir en Espagne des incendies
09:16aux portes et même dans des grandes villes ?
09:18Il y a eu des incendies très forts
09:20en Espagne, il va continuer à y avoir
09:22il y a eu une cesseresse, maintenant il y a un peu
09:24J'imagine
09:26Barcelone, Valence, Madrid
09:28des grandes villes
09:30espagnoles touchées comme l'île de Los Angeles
09:32aujourd'hui
09:34Pas pour l'instant
09:36mais
09:40c'était plutôt au Portugal
09:42qu'il y a eu ces dernières années
09:44des incendies qui sont allés
09:46pas loin des grandes villes
09:48En septembre dernier notamment
09:50Pas en Espagne
09:52mais ça ne veut pas dire
09:54que ça peut arriver parce qu'on n'avait qu'une cesseresse
09:56pendant
09:58deux ans d'affilée, les Pyrénées orientales
10:00étaient touchées parce que c'était dans le même axe
10:02méditerranéen, qu'on avait peur
10:04on avait peur, on avait des restrictions
10:06de l'eau
10:08on peut se rapprocher avec ce qui se passe
10:10en Californie
10:12ça arrive en été
10:14et après
10:16il y a aussi le sol
10:18qui ne peut pas absorber l'eau
10:20quand il y a des inondations pareilles
10:22maintenant c'est la catastrophe
10:24des inondations dans la côte méditerranéenne
10:26mais chaque été
10:28on a peur
10:30de ces incendies
10:32qui reviennent
10:34pas des grandes villes mais des villages
10:36Anna Kowalska
10:38c'est une question importante
10:40pour les polonais, cette question du dérèglement
10:42climatique, je sais qu'en ce moment
10:44on parle plutôt de l'Ukraine, de la guerre, de ce qui peut se passer
10:46on va d'ailleurs y revenir dans un instant
10:48c'est une question essentielle pour la population polonaise
10:50on a eu en piqûre de rappel en septembre
10:52où probablement
10:54la pire, la pire inondation
10:56de l'histoire de la Pologne
10:58a eu lieu dans le sud-ouest de la
11:00pays, où les villes
11:02entières ont été quasiment détruites
11:04on n'arrive pas, des milliers, des dizaines
11:06de milliers de gens n'arrivent toujours pas à rejoindre
11:08le logement, et je pense que
11:10ça a réveillé les polonais
11:12parce qu'on entend souvent justement des incendies
11:14dans le sud de l'Europe
11:16mais finalement
11:18ce réchauffement climatique est visible
11:20chez nous aussi. Vous avez un climat continental
11:22l'été c'est très très chaud en Pologne
11:24Il fait très chaud, ensuite très froid
11:26à l'hiver, mais surtout ça change
11:28par exemple par rapport à cette inondation
11:30on a cru être préparé, la dernière
11:32avait lieu il y a 30 ans
11:34entre temps l'infrastructure s'est améliorée
11:36et on a cru
11:38être préparé et finalement
11:40on était absolument démunis malgré
11:42l'effort qui a été mis vis-à-vis
11:44cette quantité d'eau
11:46qui est tombée en 8 heures
11:48probablement en quantité
11:50normale qui tombe en
11:524 mois, donc on se rend compte qu'on n'est
11:54finalement pas préparé et que probablement
11:56personne n'est préparé et il faut agir
11:58Richard Verli, on parle de 150
12:00milliards de dollars de dégâts
12:02à Los Angeles, c'est-à-dire que ce sont des
12:04sommes qui sont énormes
12:06Absolument, parce qu'encore une fois
12:08ce sont des zones résidentielles
12:10où le prix du mètre carré était extrêmement élevé
12:12alors il faut faire attention parce que bien évidemment
12:14c'est calculé sur la base de ce que ça valait
12:16avant les incendies
12:18donc il y aura sûrement des réajustements
12:20moi deux choses encore qui me frappent, je reviens
12:22sur la question des assurances et là j'avoue que je suis
12:24très surpris, dans un pays comme les Etats-Unis
12:26où la loi capitaliste
12:28est vraiment la loi de terrain
12:30absolue, le moment où les assurances
12:32refusent d'assurer
12:34personne ne se rend compte qu'il y a un problème
12:36personne ne tire le signal d'alarme
12:38ça veut dire que tous ces gens qui avaient des propriétés
12:40qui étaient extrêmement chères
12:42les assurances disaient on ne vous assure plus
12:44et on attend, donc là il y a clairement
12:46un problème de responsabilité collective
12:48qui est aussi celle des résidents
12:50et puis j'imagine on y viendra
12:52dans les enquêtes mais ça c'est le problème
12:54vous savez j'étais aux Etats-Unis là récemment pendant la campagne présidentielle
12:56je voyais des maisons en construction
12:58très franchement
13:00les constructions c'est beaucoup de bois
13:02c'est quasiment du préfabriqué, quand vous voyez une maison en construction
13:04aux Etats-Unis, ça laisse quand même
13:06inquiet sur la capacité
13:08à résister au feu
13:10Il y a un million de déplacés climatiques
13:12aux Etats-Unis
13:14alors évidemment pas à long terme
13:16mais quand même ça montre
13:18la fragilité de ce pays
13:20face au dérèglement climatique
13:22on peut penser que Trump il ne va rien changer avec ce qui s'est passé
13:24en tout cas son discours ne va pas évoluer Alberto
13:26ça montre la fragilité devant
13:28la catastrophe naturelle
13:30de tous les pays, parce que si ça vaut
13:32pour les Américains, imaginons
13:34la situation de certains pays
13:36d'autres parties du monde
13:38moins fortunés et moins riches
13:40donc il faut prévoir
13:42et surtout en Europe
13:44on ne fait pas assez
13:46pour prévoir
13:48les dangers
13:50qui se répètent toutes les fois
13:52bien sûr, et on le sait, il y a
13:54le dérèglement climatique
13:56mais on ne peut pas se contenter
13:58de dire il faut limiter
14:00les émissions de gaz à effet de serre
14:02il faut faire aujourd'hui
14:04ici, chez nous
14:06quelque chose pour empêcher les conséquences
14:08de ce dérèglement climatique
14:10et d'ailleurs
14:12il y a des catastrophes qui se vérifient
14:14et qui n'ont rien à voir avec le dérèglement climatique
14:16parce que en 1910
14:18à Paris il y a eu
14:20une alluvion, une inondation
14:22catastrophique
14:24la ville de Paris a été totalement inondée
14:26on nageait dans la gare d'Orsay
14:28là où aujourd'hui
14:30il y a un musée
14:32et évidemment ce n'était pas la conséquence
14:34de la vague d'industrialisation
14:36actuelle
14:38depuis que l'humanité existe
14:40il y a des catastrophes naturelles
14:42le propre
14:44de notre époque
14:46et de nos systèmes politiques et économiques
14:48est de prévoir
14:50de faire en sorte que les conséquences
14:52ne soient pas catastrophiques
14:54en ce moment on est plutôt à faire des économies qu'à prévoir
14:56et justement on a plutôt tendance à penser
14:58qu'on dépense alors que finalement
15:00c'est un investissement quelque part
15:02c'est un investissement sur l'avenir
15:04et on doit tenir compte de ça
15:06Vincenzi Battaglia
15:08en fait je me demande
15:10qu'est-ce que pouvait faire
15:12Trump s'il serait déjà président
15:14et ces incendies
15:16étaient arrivés au mois de février
15:18c'est quelqu'un qui va promouvoir encore plus
15:20les énergies fossiles
15:22le pétrole et finalement
15:24oui il y a une histoire de prévision
15:26mais si on
15:28on fait
15:30on ne suit pas les avis
15:32des scientifiques
15:34et c'est que Trump n'a pas prévu
15:36de suivre ses avis
15:38ça veut dire que ce qui vient de passer en Californie
15:40c'est pas seulement un problème des démocrates
15:42qui gouvernent à Los Angeles
15:44et en Californie, ça va être un problème aussi
15:46des républicains avec une politique
15:48qui va au rebours
15:50de tout ce qu'on conseille au niveau scientifique
15:52Richard Verdi
15:54ce sont quand même les démocrates qui aujourd'hui
15:56sont pointés du doigt
15:58pour l'instant en tout cas
16:00d'une manière ils vont l'être parce que c'est eux qui gouvernent cet état
16:02je rappelle que Kamala Harris la candidate démocrate
16:04vient aussi de Californie
16:06alors c'est absolument tragique
16:08et cynique de le dire mais Donald Trump
16:10il a de la chance politiquement
16:12parce que son adversaire celui qu'on redoutait
16:14un peu dans les rangs républicains c'était
16:16Gavin Newsom qui n'a pas pu être candidat
16:18et maintenant franchement la carrière politique de
16:20Gavin Newsom je serais surpris qu'il se relève
16:22de cet épisode
16:24on passe aux Etats-Unis avec Donald Trump
16:26justement en vestiture dans moins de dix jours
16:28je vous demanderais ce que vous redoutez le plus
16:30est-ce que c'est Donald Trump ou est-ce que c'est son nouveau copain
16:32et Elon Musk
16:34il est 20h20 sur France Info
16:36Le Fil Info avec Stéphane Milhomme
16:38Et à Strasbourg l'hypothèse d'un acte
16:40volontaire est écartée mais le procureur
16:42ouvre une enquête pour blessures
16:44involontaires après la violente collision
16:46entre deux trams, il était 15h30
16:48dans le tunnel qui mène à la gare
16:50de Strasbourg, une cinquantaine de passagers
16:52sont pris en charge en urgence relative
16:54selon la préfecture du Barin
16:56une centaine d'autres touchés dans une moindre
16:58mesure, certains sont toujours pris en charge
17:00sous la verrière de la gare
17:02Mayotte placée en alerte cyclonique
17:04rouge depuis une vingtaine de minutes
17:06un mois après Chidô, l'archipel
17:08redoute l'arrivée du cyclone
17:10Dick & Lady, le ministre des Outre-mer
17:12Manuel Valls prend les devants
17:1471 hébergements d'urgence sont ouverts
17:16à ce stade la rentrée scolaire est
17:18décalée au 20 janvier pour les élèves
17:20attention aux risques forts d'avalanches
17:22dans les Alpes du Nord et jusqu'aux Hautes-Alpes
17:24l'indice est de 4 sur 5
17:26du Beaufortin au Champs-Or en passant par
17:28le massif de Loisan, leur piste
17:30est plus que jamais déconseillée
17:32une influenceuse franco-algérienne sera
17:34jugée en mars prochain à Lyon, elle est poursuivie
17:36pour avoir publié des menaces de mort
17:38contre des opposants au gouvernement d'Alger
17:40son avocat rejette toute infraction pénale
17:42sur les réseaux sociaux, elle est suivie
17:44par près de 300 000 personnes
17:46et puis encore une belle journée pour les français
17:48l'équipe du monde de Biathlon loue Jean Monod
17:50remporte la poursuite à Oberhof en Allemagne
17:52sa troisième victoire de la saison
17:54en individuelle
18:06Donald Trump se prépare à retrouver
18:08la maison blanche, Donald Trump condamné
18:10vous le savez dans l'affaire Stormy Daniels
18:12mais qui prêtera serment le 20 janvier prochain
18:14le Groenland, le Canada
18:16Panama, petit lexique
18:18géographique des ambitions de Mr Trump
18:20cette semaine, Trump mais aussi
18:22Elon Musk qui s'est attaqué
18:24à l'Europe frontalement, il y a plusieurs
18:26de ses dirigeants, question
18:28toute simple, à vous Anna
18:30qu'est-ce qui vous inquiète le plus
18:32finalement, est-ce que c'est Elon Musk ou est-ce que c'est
18:34Donald Trump, l'homme le plus riche
18:36du monde ou le président des États-Unis ?
18:38Moi j'ai l'impression que tout ce qui se passe de toute façon
18:40on s'est dirige vers une sorte de scénario
18:42de Mad Max ou dans une Destiny
18:44il y aura une guerre de clans
18:46et on va
18:48devoir choisir entre
18:50en Mad Max il y a Mel Gibson qui gagne à la fin
18:52il y a pas peu d'espoir
18:54je ne sais pas
18:56la différence, je dirais malgré tout
18:58Donald Trump mais Donald Trump
19:00il est redévable devant le peuple américain
19:02et Elon Musk il l'est pas
19:04pour l'instant il peut faire ce qu'il veut
19:06et je pense qu'il constitue vraiment
19:08une grande risque de déstabilisation
19:10surtout pour nous en Europe
19:12voilà, j'en finirai là
19:14parce que c'était une question
19:16je devais juste dire un non
19:18et je me suis embêtée à l'appel
19:20alors sur Musk
19:22je crois qu'il en fait
19:24beaucoup dans la déclaration
19:26vous savez qu'il est propriétaire
19:28de ce réseau social X
19:30donc plus il en fait plus ça attire
19:32les médias sur lui
19:34je ne suis pas du tout
19:36sûr qu'il agisse sur consigne
19:38de Donald Trump
19:40et donc toute la question qu'on se pose je crois tous
19:42c'est quel est le moment
19:44où Donald Trump va lui dire
19:46ça suffit parce que les intérêts
19:48stratégiques des Etats-Unis seront en cause
19:50donc pour Musk
19:52je crois qu'il est en ce moment on a le Musk fanfaron
19:54qui donne des leçons
19:56à la planète et qui
19:58réussit à s'imposer
20:00comme une espèce d'homme
20:02soi-disant fort, pour Trump
20:04c'est autre chose, Donald Trump
20:06lui ce qui compte c'est tout ce qu'il va signer
20:08à partir du 20 janvier
20:10puisqu'il a dit en gros que le 20 et le 21
20:12il allait passer les 24 heures avec un stylo
20:14à faire sa fameuse signature sur un nombre
20:16incalculable de documents
20:18pour moi c'est ça le vrai sujet
20:20c'est qu'est-ce qu'il va signer entre le 20 et le 21
20:22parce que ça ce sera des décrets
20:24ce seront des ordres exécutifs
20:26ce ne sera pas les fanfaronnats d'Elon Musk
20:28alors justement les fanfaronnats d'Elon Musk
20:30vous savez qu'il a traité Thierry Breton de tyran de l'Europe
20:32l'ancien commissaire européen
20:34était dans ce même studio
20:36de France Info ce matin
20:38et il rappelle que l'Europe est une terre de liberté
20:40on l'écoute
20:42Lorsqu'on invective les personnes
20:44effectivement je trouve ça choquant
20:46surtout lorsque ce sont des chefs d'Etat et de gouvernement
20:48qui sont eux du bon élu
20:50Vous savez en Europe, chez nous
20:52la parole est libre
20:54c'est fondamental, nous ne sommes pas des
20:56censeurs, chacun a le droit de s'exprimer
20:58pour peu évidemment qu'il respecte
21:00la justice des hommes en Europe
21:02c'est-à-dire ne pas proférer de propos
21:04qui sont condamnables, antisémites
21:06racistes, faisant
21:08l'apologie du terrorisme etc
21:10la diffamation aussi
21:12est condamnable
21:14tant qu'on ne rentre pas dans ces zones
21:16il fait ce qu'il veut, il fait ce qu'il dit
21:18L'ancien commissaire européen Thierry Breton
21:20l'Europe on ne l'entend pas tellement
21:22Alberto, là on a un ancien commissaire
21:24qui du coup se lâche un petit peu plus
21:26je pense à la présidente mexicaine
21:28qui elle s'est plutôt moquée
21:30de Trump assez facilement
21:32Est-ce que l'Europe a peur de Trump ?
21:34Non je pense pas que l'Europe a peur
21:36je pense que
21:38le comportement de Mosque
21:40ne mérite pas
21:42de devenir le sujet numérant
21:44des déclarations des
21:46leaders européens
21:48Pour l'Italie il y a une situation
21:50très particulière parce que
21:52la présidente du conseil
21:54Giorgio Meloni a été
21:56voir
21:58le président élu Trump
22:00en Floride
22:02et
22:04dans le contexte d'une affaire
22:06très particulière qui est la libération
22:08qui ensuite a eu lieu
22:10d'une journaliste italienne
22:12qui a été mise en prison
22:14en Iran
22:16parce qu'elle faisait son travail
22:18en Iran, elle a été mise en prison
22:20en réaction de l'arrestation
22:22en Italie sur
22:24demande américaine
22:26d'un ingénieur Esperandro
22:28qui aurait
22:30participé
22:32à des activités
22:34terroristes
22:36Dans ce contexte
22:38il y a eu une situation très particulière
22:40Giorgio Meloni a été
22:42à Mar-a-Lago, elle a vu
22:44Trump et elle a vu Mosque
22:46et ensuite
22:48la presse américaine
22:50des médias américains ont dit que
22:52elle a négocié
22:54avec Mosque
22:56de l'utilisation
22:58de la part des Italiens du système
23:00satellitaire et d'informations
23:02que Mosque
23:04a déjà mis en place et qu'il veut
23:06développer à l'avenir
23:08Il y a eu un débat politique
23:10en Italie, aucune décision
23:12a été prise à ce sujet
23:14et d'ailleurs on verra
23:16si Giorgio
23:18Meloni sera effectivement présente
23:20à l'incoronation
23:22entre guillemets
23:24du nouveau président américain
23:26Sans doute, l'actuel gouvernement
23:28italien a une relation privilégiée
23:30avec la nouvelle administration américaine
23:32Encore faut-il voir
23:34si cette relation privilégiée
23:36amènera avec elle une
23:38relation étroite
23:40et un investissement
23:42italien dans
23:44le système Mosque
23:46chose qui poserait, je crois
23:48un problème sérieux à l'Europe
23:50et à la coordination européenne
23:52dans le secteur de la défense et de l'information
23:54Anna Kowalska, on attend aussi
23:56Trump sur le dossier ukrainien
23:58Est-ce que du côté
24:00de la Pologne, on craint
24:02justement l'après 20 janvier
24:04où on est relativement confiant ?
24:06On craint très fort
24:08et on essayait de se préparer
24:10Donald Tusk, notre premier ministre, a été
24:12un des premiers, ou probablement le premier en Europe
24:14qui tout de suite après l'élection
24:16de Donald Trump en novembre
24:18a organisé en sorte
24:20de série
24:22de meetings avec Emmanuel Macron
24:24Olaf Scholz
24:26les dirigeants
24:28de pays baltes et scandinaves
24:30pour voir ce qu'on fait par la suite
24:32surtout que maintenant la Pologne
24:34a pris la tête
24:36de présidence tournante de l'Union Européenne
24:38donc ça va être un peu la Pologne
24:40et on est persuadés que ça va être ça
24:42le dossier principal dans les 6 mois à venir
24:44de gérer les relations avec les Etats-Unis
24:46Ce qui est assez rassurant
24:48Donald Trump pendant des mois
24:50disait qu'il va arrêter la guerre en 24 heures
24:52maintenant on part plutôt de 100 jours
24:546 mois, on a l'impression
24:56que l'aide à l'Ukraine ne va pas
24:58s'arrêter tout de suite
25:00tout ça est rassurant, mais malgré tout
25:02on a toujours l'impression que Donald Trump veut
25:04arrêter la guerre
25:06sur les conditions de Vladimir Poutine
25:08et ça serait catastrophique pour l'Ukraine
25:10nous on est persuadés que l'Ukraine
25:12devrait garder
25:14son territoire autonome
25:16et je pense que ces négociations
25:18seraient très dures vis-à-vis
25:20justement la politique de Donald Trump
25:22Justement on parle d'une rencontre
25:24entre Poutine et Trump
25:26finalement vous vous dites
25:28c'est peut-être pas mal qu'ils se rencontrent assez vite
25:30ou vous craignez
25:32que Trump puisse céder
25:34assez vite sur un certain nombre de points
25:36essentiels pour Poutine
25:38Je crois que les Ukrainiens sont prêts
25:40que Trump va faire un autre type de politique
25:42maintenant
25:44il y a des changements
25:46dans les lignes de front
25:48mais il n'y a pas
25:50beaucoup d'avancées d'un côté de l'autre
25:52les Ukrainiens attaquent aussi
25:54la frontière russe
25:56parce que tout le monde se rend compte
25:58et Macron l'a dit
26:00devant les ambassadeurs
26:02qu'à un moment donné on devrait s'asseoir à négocier
26:04ça pour la Pologne c'était très choquant
26:06d'écouter Macron dire ça
26:08le jour même il y avait une rencontre
26:10entre des ministres des affaires étrangères
26:12Macron s'était dit que c'est exactement
26:14le fait, c'est exactement
26:16à l'encontre de la Pologne
26:18nous on pense que la frontière
26:20pardon de t'avoir interrompu
26:22mais ça montre effectivement que les autres
26:24leaders se préparent
26:26à cette idée de Donald Trump
26:28C'est curieux que Macron est allé
26:30parler à tous sur ça
26:32et on a commencé à parler
26:34si on allait déployer
26:36ou pas des forces européennes
26:38dans cette zone
26:40c'est quand il y aura une possibilité
26:42de paix
26:44c'est curieux qu'on n'arrive pas à se bien coordonner
26:46entre par exemple Macron et Tasks
26:48Dans un instant
26:50votre regard des journalistes
26:52de la presse étrangère sur la politique française
26:54comment juge-t-il la stratégie de François Bayrou ?
26:56Je leur pose la question dans moins de 2 minutes
26:58France Info, il est 20h30
27:00...
27:02...
27:04...
27:06Un nouveau point d'actualité
27:08avec Stéphane Milhomme
27:10Après la collision entre deux tramways
27:12à Strasbourg, le bilan est revu à la baisse
27:14cet accident a fait aux environs
27:16de 36 blessés, aucun en urgence vitale
27:18selon le ministre des transports
27:20Philippe Tabarro
27:22Comment deux tramways ont-ils pu entrer
27:24en collision en plein centre-ville ?
27:26Une enquête doit préciser les causes
27:28le procureur écarte à ce stade la piste
27:30d'un acte volontaire
27:32cet accident a eu lieu vers 15h30
27:34une rame a donc percuté une autre rame
27:36à la hauteur du Thulène
27:38qui mène à cette gare de Strasbourg
27:40Mayotte, et depuis 20h, heure de Paris
27:4222h, heure locale, en vigilance
27:44cyclonique rouge, plus de 600 membres
27:46de la sécurité civile sont pré-positionnés
27:48avant le passage du cyclone
27:50Dick & Lady, ils viendront en aide
27:52à la population, dès la fin de l'alerte
27:54une nouvelle menace, un mois après le passage
27:56du cyclone meurtrier Chido
27:58Après 4 jours de flammes
28:00et de vents, les incendies gagnent
28:02du terrain à Los Angeles et en Californie
28:04le bilan est toujours de 11 morts au moins
28:0615 000 hectares partis en fumée
28:08plus de 12 000 bâtiments sont détruits
28:10Près de 200 personnes
28:12assistées cet après-midi aux obsèques
28:14de Jean-Marie Le Pen, à la Trinité-sur-Mer
28:16dans le Morbihan, une cérémonie dans
28:18l'intimité familiale, une centaine
28:20d'agents des forces de l'ordre assuraient
28:22la sécurité. La 17ème journée
28:24de Ligue 1 de football suit, en ce moment
28:26Nice domine Reims 3 à 1
28:28nous sommes dans la seconde mi-temps
28:30Rennes a accueilli Marseille
28:32à 21h, Brest a eu raison
28:34de Lyon 2 à 1
28:36et l'Olympique lyonnais manque d'occasion
28:38de revenir à hauteur du 3ème
28:40Monaco
28:42France Info
28:4420h, 21h
28:46Les Informés
28:48Renaud Blanc
28:50Les Informés, seconde partie avec toujours
28:52dans le studio de France Info
28:54Alberto Toscano, journaliste écrivain
28:56et historialiste italien, Richard Verli
28:58correspondant en France du quotidien suisse
29:00Anna Kowalska correspondante
29:02en France pour la télévision polonaise
29:04et puis Vincenze Battaglia
29:06correspondant à Paris de la radio espagnole
29:08Cadena et du journal catalan
29:10El Punt
29:12On passe à la politique française
29:14et je me tourne vers vous Alberto,
29:16homme d'expérience il en est
29:18François Bayrou, vous le voyez toujours Premier Ministre
29:20dans une petite semaine, il aura prononcé
29:22son discours de politique générale
29:24il y aura certainement une petite censure qui sera déposée
29:26Stop ou encore ?
29:28Astrologue
29:30Vous avez une certaine expérience
29:32La réponse est oui
29:34Je pense qu'il arrivera à se débrouiller
29:36aussi parce que la France a besoin
29:38d'un gouvernement
29:40elle a besoin d'un budget
29:42et quand même ça serait vraiment
29:44populaire de la part des partis
29:46d'opposition
29:48de se coaliser
29:50pour faire tomber aussi
29:52ce gouvernement
29:54ça mettrait vraiment la France dans une
29:56spirale de déstabilisation
29:58qui aurait des conséquences
30:00très sérieuses sur le plan
30:02de la finance publique
30:04donc je crois que cet ensemble
30:06astral
30:08fait en sorte
30:10que dans l'horoscope
30:12de François Bayrou
30:14il y a à mon avis
30:16une courte période
30:18relativement durable
30:20et ensuite on verra
30:22tout sera possible
30:24L'opération que
30:26François Bayrou est en train d'essayer
30:28peut-être avec un certain succès
30:30est celle de diviser
30:32la gauche
30:34en faisant en sorte que les socialistes
30:36ne partagent pas la même
30:38ligne. Mais pour diviser la gauche Alberto
30:40il y a cette question qui est une question
30:42centrale qui est la question de la réforme des retraites
30:44je me tourne vers vous Richard Verlis
30:46et là tout se joue
30:48Ce qui est certain c'est que
30:50François Bayrou doit donner aux socialistes
30:52quelque chose qui est visible
30:54quelque chose qui est tangible
30:56sinon... Il doit aussi remettre en cause
30:58la réforme des retraites telle qu'on la connait aujourd'hui
31:00Alors moi je ne sais pas ce qu'il va faire
31:02je pense qu'il doit leur donner
31:04notamment sur la réforme des retraites
31:06mais peut-être pas seulement
31:08peut-être que par exemple
31:10on a parlé de revalorisation
31:12du salaire minimum
31:14je crois qu'il faut attendre évidemment le discours de politique générale
31:16pour compléter
31:18ce que dit Alberto
31:20Je pense qu'il a une chance François Bayrou
31:22c'est que le précédent gouvernement est tombé
31:24et donc on le sait tous
31:26Marine Le Pen
31:28si elle appuie sur le bouton une deuxième fois
31:30et que les socialistes
31:32une deuxième fois votent avec la France Insoumise
31:34parce que la France Insoumise
31:36présente à la motion de censure du 16
31:38et bien ce sera une responsabilité
31:40supplémentaire dans l'instabilité
31:42Est-ce que ces deux personnalités
31:44Marine Le Pen d'un côté et les dirigeants du Parti Socialiste de l'autre
31:46vont prendre cette...
31:48Je crois que moi je suis assez d'accord
31:50je pense qu'il va tenir pour
31:52terminer sur les retraites
31:54je crois que au fond
31:56peut-être la manière de s'en sortir pour François Bayrou
31:58c'est de dire qu'on ne bouge pas sur l'âge
32:0064 ans
32:02au regard de ce qui se passe en Europe
32:04on ne bouge pas mais qu'en fait
32:06on remet en chantier le dispositif
32:08peut-être que ça mais
32:10c'est compliqué parce que l'âge c'est tout le symbole
32:12Vincenzo Battaglia
32:14si Bayrou touche
32:16à la réforme des retraites, est-ce que quelque part
32:18il enterre le macronisme ?
32:20Le macronisme est déjà
32:22enterré après
32:24la dissolution
32:26ratée de juin-juillet
32:28c'est clair
32:30François Bayrou il s'est imposé à Macron
32:32Macron était très
32:34très faible à y accepter
32:36et ce moment-là je vois que François Bayrou
32:38qui était le parent un peu
32:40de Macron, maintenant il n'y a plus
32:42le coup de livre pour prendre la décision
32:44Macron voulait déjà diviser
32:46la gauche, il l'a essayé
32:48et peut-être sera François Bayrou, c'est pas une division
32:50si
32:52directe comme voulait faire Macron
32:54mais les socialistes ont besoin aussi
32:56de prendre le protagonisme par rapport à Mélenchon
32:58Mélenchon il est pour
33:00la démission de Macron
33:02et même Marine Le Pen
33:04si la France Insoumise
33:06va présenter le jeudi prochain
33:08le 16, sa motion
33:10de censure
33:12s'il jure qu'il aura la même dommage
33:14à son père, à Jean-Marie Le Pen
33:16c'est impossible que Marine Le Pen
33:18va prendre cette responsabilité
33:20le même jour. Et les socialistes
33:22ils essayent de quand même
33:26suspendre pendant 6 mois
33:28l'histoire
33:30symbolique des 64 ans
33:32peut-être François Bayrou avec
33:34l'intervention d'Eric
33:36Lombard, qui maintenant
33:38on voit qu'il a pas mal
33:40de synchronisation
33:42avec toute la gauche
33:44excepte les Insoumis
33:46Il se présente d'ailleurs comme un homme de gauche
33:48Eric Lombard. Exactement
33:50il a eu
33:52un passé de gauche
33:54et la semaine prochaine
33:56c'est pas quand François Bayrou va perdre son pouvoir
33:58on va attendre le déroulé
34:00de ce budget
34:02de 2025 qui va nous donner encore
34:04beaucoup de surprises
34:06On suit en Pologne ce débat
34:08des 62, 64
34:10et plus en France
34:12est-ce que vous avez le sentiment que ce que
34:14François Bayrou peut gagner politiquement
34:16il peut le perdre économiquement auprès d'investisseurs
34:18étrangers ? En fait c'est ça
34:20comme moi je couvre cette histoire
34:22comme moi je couvre
34:24tous les changements de gouvernement
34:26la motion de censure
34:28qui a été votée
34:30on a surtout parlé de budget
34:32et je pense que François Bayrou
34:34a un énorme problème aujourd'hui
34:36il va s'attaquer au déficit tout en
34:38rénonçant à l'austérité
34:40parce que ni la gauche ni le parti de droite
34:42ne lui permet pas. Je pense que ça va être
34:44très difficile. Moi aussi je pense qu'il va
34:46tenir au moins jusqu'à le 16
34:48c'est la première motion de censure je pense
34:50déposée par LFI
34:52mais il y a le vote de budget prévu en mi-février
34:54c'est ne pas exclut pour l'instant qu'il va
34:56pas utiliser 49.3
34:58et je pense que ce qui est intéressant dans cette
35:00histoire c'est aussi de voir le 31
35:02mars, c'est le jour de verdict dans le
35:04procès des emplois fictifs
35:06de Marine Le Pen et je pense que
35:08il faut vraiment regarder
35:10ce que l'extrême droite va faire
35:12par rapport à ça. C'est la fin
35:14du nouveau Front Populaire
35:16s'il donne des gages, si François Bayrou
35:18donne des gages au PS sur cette
35:20question des retraites, Richard Verli
35:22Oui, si les socialistes
35:24décident
35:26de ne pas voter
35:28avec les insoumis la censure
35:30c'est clairement une remise en cause de l'alliance
35:32avec la France Insoumise
35:34et donc une remise en cause de ce pacte électoral
35:36il se sera
35:38compliqué pour eux face à
35:40Jean-Luc Mélenchon parce qu'on peut faire confiance
35:42aux troupes de Jean-Luc Mélenchon
35:44pour accuser les socialistes
35:46de traîtrise et pour mener
35:48la charge frontale
35:50à gauche toute et je pense que
35:52les socialistes se font peut-être des illusions.
35:54Richard, c'est la fin du Front Populaire
35:56jusqu'à la prochaine élection, si la
35:58prochaine élection est
36:00une élection législative
36:02alors les conditions
36:04seront peut-être
36:06s'il y aura de nouvelles élections
36:08anticipées législatives
36:10dans
36:128 mois, 10 mois, alors
36:14les conditions seront telles que
36:16la gauche sera poussée
36:18à se rassembler à nouveau
36:20et alors on
36:22créera peut-être le nouveau
36:24Front Populaire. Sauf si entre temps la proportionnelle
36:26a été instaurée.
36:28Et là ce serait le vrai
36:30référendum logique.
36:32Qu'est-ce que François Bayrou aura le temps pour prendre une décision comme ça au niveau des lois
36:34s'il bloque avec le budget ?
36:36En tout cas je crois qu'Olivier Ford,
36:38socialiste, il pense aux élections législatives
36:40comme il dit à Alberto et Mélenchon
36:42il parle des élections présidentielles et Marine Le Pen
36:44il attend la décision le 31 mars
36:46et faire le deuil de son père.
36:48Juste à quel sera la prochaine élection ?
36:50On va parler dans un instant
36:52des relations plus que difficiles
36:54entre Paris et Alger.
36:5620h40, le Fil Info, Stéphane Milhomme.
36:58Pas encore remis
37:00de chis d'eau, Mayotte est à nouveau
37:02en alerte cyclonique rouge
37:04ce soir avec déjà de fortes pluies et des
37:06rafales à plus de 100 km heure.
37:08Le préfet prend les devants, 71
37:10centres d'hébergement d'urgence sont prêts à
37:12accueillir des Mahorais. L'aéroport,
37:14la circulation des barges sont à l'arrêt.
37:16À Strasbourg, les lignes A
37:18et D restent à l'arrêt. L'une des conséquences
37:20de cette grave collision vers 15h30
37:22entre deux tramways, il y a 36
37:24blessés, aucun en urgence vitale,
37:26selon Philippe Tabarro, le ministre des Transports.
37:28Le procureur de Strasbourg ouvre une enquête
37:30mais il écarte à ce stade l'hypothèse
37:32d'un acte volontaire.
37:34À Évereux, un adolescent de 16 ans est toujours
37:36en garde à vue, soupçonné d'avoir tué
37:38un adolescent de 14 ans à coups de couteau.
37:40Les suites d'une altercation hier soir dans le
37:42quartier sensible de la Madeleine, le motif
37:44n'est pas encore connu. Campagne
37:46électorale toujours agitée en Allemagne
37:48avant les législatives de fin février.
37:50À Reinsa, dans l'est du pays,
37:52plusieurs milliers de manifestants ont retardé
37:54ce congrès du parti
37:56d'extrême droite. Aujourd'hui,
37:58l'AFD, crédité de 20% dans les sondages,
38:00réunit ses militants tout le week-end
38:02pour adopter son programme radical.
38:04Et puis Clément Noël s'est visiblement
38:06bien remis de son entorse à la cheville.
38:08Le skieur français remporte le slalom
38:10double de Bodden en Suisse
38:12et c'est déjà son troisième succès de la saison.
38:14Victoire dans la neige et le brouillard.
38:2220h21, les informés.
38:24Renaud Blanc.
38:26Un mot sur cette
38:28tension croissante entre
38:30la France et l'Algérie. Escalade,
38:32humiliation après,
38:34vous le savez, l'expulsion d'un influenceur algérien
38:36qu'Alger a renvoyé en France.
38:38Des termes que rejettent
38:40les autorités algériennes qui parlent de
38:42désinformation. Je vous propose
38:44d'écouter la réaction de Christophe Lemoyne
38:46il est porte-parole du Quai d'Orsay
38:48et il y était il y a quelques minutes sur les ondes de France Info.
38:50Cette posture de dialogue
38:52elle existe encore à Paris mais il est vrai
38:54que l'Algérie
38:56atteint un seuil extrêmement inquiétant
38:58en termes
39:00d'hostilité à l'encontre de Paris.
39:02Il n'est pas question de désinformation
39:04ou il n'est pas question
39:06de tout ce qui a été mentionné.
39:08C'est une relation d'État à État
39:10et à ce titre elle doit être
39:12sérieuse, ouverte et franche.
39:14Alberto, ça fait 62 ans que c'est compliqué
39:16quand même entre Paris et Algérie.
39:18Et avant c'était encore plus compliqué.
39:20Non,
39:22si on dit la vérité,
39:24on connaît la vraie cause de tout ça
39:26c'est la question du sable espagnol
39:2850 ans
39:30après
39:32la mort de Franco.
39:34C'est bien 50.
39:3650 maintenant, oui.
39:38Et le tournant
39:40de l'histoire aussi
39:42dans cette partie de l'Afrique.
39:44Ça c'est la vraie cause. La France
39:46a accepté
39:48le fait que le Maroc contrôle
39:50la plupart de l'ex-sahara espagnol.
39:52L'autre part est
39:54annexée par la Mauritanie
39:56et ça a provoqué
39:58l'irritation et plus que l'irritation
40:00de la part de l'Algérie.
40:02Donc à partir de là on prend tous les prétextes
40:04de la part de l'Algérie
40:06pour se venger
40:08entre guillemets de la France.
40:10La France n'accepte pas
40:12celle qui est vraiment une humiliation
40:14et la réaction
40:16en chaîne peut arriver
40:18à produire des conséquences bien plus graves
40:20de ce qu'on craint aujourd'hui.
40:22Ça cimente ou pas le gouvernement
40:24français cette histoire ? Parce qu'on a vu
40:26Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur, monter très vite
40:28au créneau.
40:30Richard Verly, il n'est pas forcément toujours le plus
40:32populaire à l'intérieur même de ce gouvernement auprès des
40:34macronistes. Est-ce que ça cimente ou est-ce que ça peut
40:36diviser cette histoire entre
40:38la France et l'Algérie, le gouvernement ?
40:40Non, je pense que pour l'instant ça le cimente.
40:42Ça donne plutôt à Bruno Retailleau
40:44à nouveau une posture de ministre
40:46sur le front, le ministre
40:48qui est en avant, la figure de proue. Il l'était déjà
40:50dans le gouvernement Barnier précédent.
40:52Après, moi j'avoue que
40:54cette escalade
40:56me stupéfie quand même un peu.
40:58Les services français,
41:00tous les services français
41:02n'avaient donc pas vu venir
41:04le refus potentiel par l'Algérie
41:06de cet individu expulsé.
41:08Je suis quand même un peu surpris.
41:10Parce que là, ils se sont mis, la France
41:12dans une position, vous
41:14renvoyez quelqu'un et cette personne
41:16est refusée par le pays dont il est le ressortissant.
41:18L'Algérie, personne n'avait
41:20vu venir ça. Je suis
41:22un peu, quand on a écouté
41:24le porte-parole du Quai d'Orsay,
41:26très franchement,
41:28c'est une gaffe qu'ils ont fait.
41:30Il aurait peut-être fallu interner cette personne,
41:32ce qui est le cas maintenant je crois, le maintenir
41:34en rétention, le renvoyer à un autre
41:36moment ou dans d'autres conditions, mais s'exposer
41:38de cette manière et prendre une telle gifle,
41:40pour moi, c'est une faute diplomatique.
41:42Bruno Retailleau, il a bombé le torse, mais finalement
41:44il se retrouve dans la même situation, j'allais dire
41:46que ses prédécesseurs, c'est-à-dire qu'il est très
41:48compliqué de renvoyer une personne dans son
41:50pays d'origine, quand on parle de l'Algérie.
41:52Mais là, en l'occurrence, c'est une personne algérienne
41:54et c'est une personne qui
41:56je dirais, était en
41:58situation régulière en France, même si
42:00ce qu'il a fait est répréhensible
42:02au regard de la loi. Enfin bref,
42:04je trouve qu'il est... Pardon,
42:06mais il me semble que la diplomatie française en la matière
42:08a été un peu amateur,
42:10en ne voyant pas venir cette embuscade
42:12algérienne. Je reviens sur la politique...
42:14Ou ils le savaient, et ils ont
42:16accepté de jouer le jeu.
42:18Ou alors ils le savaient,
42:20c'est possible. Et moi, je dis
42:22encore un mot, excusez-moi,
42:24j'ai peur des conséquences,
42:26y compris le fait,
42:28n'oublions pas, que la Russie a perdu
42:30ses bases dans le Méditerranée,
42:32en Syrie, et que la Russie cherche
42:34un lieu où mettre ses futures bases.
42:36Et le lieu peut être
42:38la Libye ou l'Algérie.
42:40– Écoutez, on va suivre ça avec beaucoup
42:42d'intérêt, Alberto. Vous nous faites
42:44un petit peu peur, on va revenir sur
42:46la politique française.
42:48Les obsèques de Jean-Marie Le Pen
42:50aujourd'hui à la Trinité-sur-Mer en Bretagne,
42:52est-ce que c'est un personnage politique
42:54qui intéresse encore dans
42:56vos pays respectifs ? Alberto, je vous pose
42:58une question bien à part sur l'Italie
43:00et sur Le Pen, mais en Espagne,
43:02en Pologne, en Suisse, est-ce qu'on s'est intéressé
43:04à la mort du fondateur du
43:06Front National ? – Oui,
43:08moi je converse cette histoire,
43:10je pense que surtout
43:12par rapport à son passé, il y avait,
43:14quand moi j'étais encore petite,
43:16Jean-Marie Le Pen était en
43:18Pologne dans un
43:20journal chaque semaine, à cause
43:22notamment de ses propos controversés,
43:24mais aujourd'hui on le regarde surtout comme celui qui a…
43:26– Son braquage, un détail de l'histoire,
43:28notamment. – Notamment celle-là, mais on le regarde
43:30aujourd'hui surtout, et c'est dans ces contextes
43:32dont on en a
43:34parlé cette semaine, comme celui qui a
43:36réveillé l'extrême-droite,
43:38pas seulement en France,
43:40mais partout en Europe,
43:42et on se rend compte que
43:44la montée de l'extrême-droite aujourd'hui, la montée
43:46de populistes, c'est en partie grâce
43:48ou à cause de Jean-Marie Le Pen.
43:50– Donc c'est une figure, j'allais dire,
43:52pour l'extrême-droite européenne,
43:54Le Pen ça reste une figure ? – C'est clair,
43:56c'était les doyants,
43:58et en fait les gens du Parti
44:00politique espagnol VOX,
44:02ils ne se cachent pas maintenant
44:04de révindiquer certaines choses de Franco,
44:06comme Jean-Marie Le Pen pouvait
44:08faire un peu de…
44:10de réinterpréter l'histoire du passé
44:12colorationniste
44:14de la France, et oui,
44:16on a considéré la mort de Jean-Marie Le Pen
44:18comme la mort des doyants de l'extrême-droite
44:20actuelle, et l'extrême-droite actuelle,
44:22la pose d'extrême-droite actuelle
44:24en Espagne c'est VOX,
44:26même s'il était dans
44:28le groupe parlementaire européen de
44:30Meloni, maintenant le responsable
44:32de VOX à Pascal, il a une très bonne relation
44:34avec Marie Le Pen, et oui,
44:36on va suivre aussi ce qui va se passer
44:38ce jeudi prochain avec la messe,
44:40dommage, parce que
44:42bon, on va voir
44:44jusqu'à quel point ça va être…
44:46on va
44:48encore
44:50un peu enthroniser un peu plus
44:52Jean-Marie Le Pen, et comment est-ce qu'on va réagir
44:54le reste de la France ? Richard Verli.
44:56Oui, alors en Suisse romande, en Suisse
44:58francophone, Jean-Marie Le Pen était une
45:00personnalité de premier plan, parce qu'on regarde
45:02toujours la politique française, bien évidemment,
45:04et c'était une figure incontournable,
45:06et il y avait un passé suisse
45:08de Jean-Marie Le Pen, à deux
45:10occasions, d'abord rappelons quand même tout son passé
45:12Algérie française, il ne vous a pas échappé
45:14que les négociations qui précédèrent les accords
45:16d'Evian sur l'indépendance de l'Algérie
45:18ont eu lieu largement en Suisse, et à l'époque
45:20il faisait pas…
45:22Les accords ont eu lieu à Evian, mais les négociations
45:24la délégation algérienne était
45:26à Lausanne à l'époque, et donc
45:28Jean-Marie Le Pen était de l'OAS
45:30il faut bien le dire, il supportait les gens
45:32qui étaient prêts à tuer, y compris
45:34les négociateurs français,
45:36ça, ça reste dans les mémoires, et puis
45:38ensuite il y a eu aussi des affaires à Genève,
45:40Jean-Marie Le Pen a ouvert des sociétés
45:42pour sa propre maison d'édition, je rappelle
45:44qu'il éditait des livres et des disques
45:46notamment pour les nostalgiques du Troisième Reich
45:48avec des musiques
45:50« idiotiques »
45:52et un certain nombre de ses profits
45:54comme par hasard, passaient par la Suisse.
45:56Alberto, j'ai vu qu'en Italie, les supporters
45:58de la Lazio de Rome lui ont rendu
46:00hommage, alors les supporters de la Lazio de Rome
46:02ils sont quand même connus pour leurs
46:04idées, on va dire…
46:06Extrême droite, néo-fasciste
46:08généralement, donc vous n'avez
46:10pas été étonné par cet hommage
46:12Et hier, la Lazio de Rome
46:14a été forcée
46:16et obligée à légalisation
46:18ça a été une grande déception
46:20pour la Lazio, hier,
46:22dans le match d'hier, j'étais doublement content
46:24parce que comme ça,
46:26leur salut
46:28fasciste n'aura pas
46:30porté de chance, oui
46:32Jean-Marie Le Pen était
46:34très connu en Italie
46:36si vous me permettez juste une petite
46:38anecdote, une fois j'ai interviewé
46:40Pierre Poujade
46:42et Pierre Poujade est entré au Parlement
46:44grâce à
46:46Jean-Marie Le Pen est entré au Parlement
46:48grâce à Pierre Poujade, il y a très longtemps
46:50Pierre Poujade m'a dit
46:52Jean-Marie Le Pen est pire
46:54qu'un immoral, il est
46:56un amoral, il n'a même
46:58pas le sens de la morale
47:00et c'est Pierre Poujade qui m'a dit ça
47:02Alors on change de sujet, dans un instant
47:04le Covid, 5 ans après, France Info
47:06il est 20h50, le Fil Info, Stéphane Milod
47:08Après la collision
47:10cet après-midi de deux tramways
47:12près de la gare de Strasbourg, une enquête
47:14a été ouverte pour blessures involontaires
47:16à ce stade, le procureur écarte l'hypothèse
47:18d'un acte volontaire, le bilan
47:20est ramené à 36 blessés, aucun en urgence vitale
47:22selon le ministre des Transports
47:24un important périmètre de sécurité
47:26a été établi devant la gare, où de
47:28nombreuses ambulances ont pris position
47:30certains blessés, pris en charge
47:32sous la verrière de la gare
47:34le préfet de Mayotte a déclenché l'alerte rouge
47:36cyclonique, moins d'un mois après le passage
47:38de Chidot, un nouveau cyclone arrive
47:40le représentant de l'Etat le précise
47:42que la population doit être confinée dans une
47:44habitation solide, avec à disposition
47:46un stock d'eau, de nourriture pour tenir
47:48le temps du cyclone, avec déjà de fortes
47:50pluies et des rafales atteignant les 110
47:52km heure. Gérard Larcher
47:54ne veut ni de suspension ni d'abrogation
47:56de la réforme des retraites
47:58le président Les Républicains du Sénat
48:00le dit dans le Parisien Aujourd'hui en France
48:02une interview en ligne dès maintenant
48:04François Bayrou prononcera mardi sa
48:06déclaration de politique générale, le Premier ministre
48:08pourrait faire un geste en direction
48:10de la gauche sur cette réforme. Et puis
48:12la police néerlandaise arrête des centaines
48:14de manifestants pour le climat
48:16700 personnes bloquées cet après-midi
48:18une autoroute près de La Haye
48:20les forces de l'ordre ont utilisé deux
48:22canons à eau pour les disperser
48:34Dernier thème
48:36des informés, il y a exactement 5 ans
48:38la Chine a annoncé la mort d'un premier
48:40patient atteint du Covid
48:42alors quand je prononce ce mot
48:44Covid, qu'est-ce qui vous vient tout de suite
48:46en tête Richard Verli ?
48:48La déclaration d'Emmanuel Macron qui était
48:50plus tardive du mois de mars, nous sommes en guerre
48:52ça je crois que c'était
48:54à mes yeux un dérapage
48:56verbal qui a donné une tonalité
48:58extrêmement martiale, terrible à cette
49:00épidémie extrêmement grave
49:02mais c'est les mots qui me viennent
49:04en tête et puis quand même
49:06ce flou qui a entouré la question des masques
49:08évidemment, enfin c'était plus qu'un flou
49:10c'est cette
49:12découverte stupéfiante
49:14du fait qu'un pays comme la France
49:16n'avait pas de masque disponible, voilà pour moi les deux choses
49:18qui restent gravées.
49:20Anna Kowalska, l'image que vous avez justement
49:22de ce
49:24début d'année 2020, on allait rentrer
49:26dans un confinement qu'on n'avait jamais connu
49:28Moi je me rappelle quand même
49:30surtout des images et de sang
49:32et de témoignages horribles
49:34de médecins, des images des hôpitaux
49:36en Pologne, le stade national
49:38a été transformé en hôpital parce que
49:40on n'arrivait tellement pas à gérer
49:42le niveau des hôpitaux. En France
49:44la situation n'était pas aussi grave
49:46mais quand même très grave
49:48je dirais ça, moi je me rappelle
49:50que ma maman était très malade, pas de
49:52Covid mais d'une autre maladie à l'époque
49:54et on craignait très fort
49:56pour sa santé, donc elle était isolée
49:58donc il y a un petit touche personnel
50:00mais je suis d'accord
50:02avec Richard que
50:04si toutes ces polémiques au début
50:06en vrai aucun gouvernement
50:08ne savait pas dans quelle direction
50:10aller. En France
50:12on nous disait de ne pas porter les masques
50:14parce que ce n'est pas utile, finalement on découvre
50:16qu'il n'y en a pas assez. Donc il y avait beaucoup de bémols
50:18je me demande s'il y a une autre
50:20pandémie dans quelques
50:22années ou décennies si on s'est ramus
50:24Vous regrettez ce
50:26terme de guerre, il y avait aussi une certaine
50:28insouciance au départ des autorités
50:30françaises, je me souviens par exemple qu'on expliquait
50:32que ce qui se passait en Italie ne pouvait pas arriver en France
50:34finalement il y avait un décalage de 15 jours
50:36Alberto et finalement on s'est retrouvé
50:38dans la même situation.
50:40Moi j'étais le 24 février
50:422020
50:44dans un
50:46sur un plateau télé
50:48comme ici et avec des
50:50collègues français et
50:52tout le monde parlait de l'Italie comme si
50:54l'Italie était le seul, 24 février
50:56le seul pays
50:58où il y avait
51:00l'épidémie
51:02et moi je disais
51:04écoutez comment est-ce que vous pouvez imaginer
51:06que c'est un problème italien, ça c'était
51:08vu comme problème italien le 24
51:10février
51:12ensuite
51:14il y avait plusieurs
51:16émissions et parfois il y avait plein de
51:18monde, on prenait aucune précaution
51:20et
51:22ça a été
51:24on a vécu le Covid d'une façon
51:26comme ça, d'un côté
51:28on parlait de tragédie et de l'autre
51:30côté on se comportait comme si c'était un jeu
51:32et à la fin
51:34il y a eu le choc
51:36du mois de mars
51:38les élections
51:40municipales
51:42on a fait seulement le premier tour mais on
51:44aurait dû suspendre les élections
51:46avant le premier tour, c'était déjà clair
51:48dans l'Europe entière mais
51:50on a cru jusqu'à la dernière minute
51:52qu'en France ça aurait été différent
51:54qu'en France
51:56comme le nuage de Tchernobyl
51:58la pandémie
52:00on aurait fait un tour
52:02par l'Espagne, l'Italie
52:04et on aurait évité l'hexagone
52:06il y a eu des attitudes légères
52:08et on paye
52:10c'est le même discours qu'on faisait pour
52:12les inondations, pour les incendies
52:14on paye le manque de prévision
52:16on paye le manque de vision
52:18on paye les attitudes légères
52:20on a parlé après cette crise
52:22de faire une Europe
52:24sanitaire, etc.
52:26vous avez le sentiment, Vincent, qu'on a un petit peu
52:28oublié ce qui s'est passé il y a 5 ans ?
52:30la condition humaine
52:32a tendance à oublier
52:34les choses très fortes, même si on se rappelle
52:36très bien où on était en ce moment-là
52:38je crois qu'on a eu des choses intéressantes
52:40on s'est rendu compte que finalement
52:42on n'avait pas de masques, on n'avait pas de médicaments
52:44qu'on devait attendre qu'ils arrivent
52:46et maintenant, par exemple, il y a beaucoup de corruption
52:48avec des gens qui ont profité
52:50de ces marchés
52:52les conséquences ne sont pas seulement physiques
52:54elles sont aussi au niveau
52:56de la condition politique
52:58dans laquelle nous vivons
53:00je me rappelle au niveau personnel que
53:02ça a montré la fragilité dans le monde dans lequel
53:04on vit, et moi, à ce moment-là
53:06je n'étais pas en première ligne au niveau politique
53:08j'ai essayé de suivre l'information culturelle
53:10ça a encore duré
53:12et pendant 8 mois
53:14on n'a pas eu de culture ouverte
53:16en France, je me rappelle surtout de ça
53:18C'est difficile
53:20de trouver une image positive
53:22mais il y avait cette idée aussi pendant le confinement
53:24de la nature qui reprenait le dessus
53:26dans les villes, il y avait cette image
53:28Richard Verly qui était assez incroyable
53:30on entendait les oiseaux, on voyait des animaux traverser
53:32les villes, il n'y avait pratiquement plus de bruit
53:34c'est aussi une image
53:36de ce confinement
53:38Oui, et les applaudissements, rappelez-vous le soir
53:40les applaudissements pour le personnel soignant à 20h
53:42mais il me semble que ça c'était quand même plus tard
53:44c'était plutôt le mois d'avril
53:46quand on a commencé
53:48le moment que vous évoquez
53:50c'est-à-dire cette période janvier, février, mars
53:52c'est quand même à la fois
53:54le flou, ce que j'appelle le flou
53:56mais en fait, Alberto a raison
53:58c'est l'amateurisme, la légèreté
54:00et puis l'assidération
54:02quand Emmanuel Macron dit nous sommes en guerre
54:04donc en fait on passe de
54:06ça ne se passera pas en France
54:08à nous sommes en guerre, donc les gens n'ont pas compris
54:10et en plus nous sommes en guerre
54:12c'était juste après le premier tour des élections
54:14donc si on est en guerre
54:16il ne fallait pas faire le premier tour, évidemment
54:18et l'improvisation ça se vit parce que
54:20dans chaque pays, on était enfermé
54:22mais dans chaque pays les conditions étaient différentes
54:24ici en France
54:26on pouvait faire quand même un kilomètre chaque jour
54:28de sport, en Espagne
54:30c'était interdit
54:32sauf si on devait aller promener les chiens
54:34et ça c'était absurde
54:36et même Raphaël Nadal a dit
54:38pourquoi on n'a pas le droit d'aller s'entraîner
54:40par contre
54:42la population des chiens
54:44domestiques a augmenté d'une manière
54:46énorme en Espagne pendant ces temps-là
54:48le chien reste le meilleur ami de l'homme
54:50y compris pendant une pandémie, c'est sur ces mots que se referment
54:52les informés, merci à
54:54tous les quatre d'avoir été dans le studio de France Info
54:56merci Alberto Toscano, journaliste écrivain
54:58et éditorialiste italien, merci
55:00Richard Verli, correspondant en France du quotidien
55:02Suisse Blic, Anna Kowalska, correspondante
55:04en France pour la télévision polonaise
55:06Vincenze Battaglia, le correspondant à Paris
55:08de la radio espagnole, Caldeda
55:10merci à tous les quatre d'avoir été dans notre studio
55:12je vous souhaite une excellente soirée
55:14sur France Info bien sûr

Recommandations