• il y a 3 mois
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole et auteur de "Libres propos d'un inclassable" (éd. La Nouvelle Librairie) ; Loïc Guérin, avocat pénaliste ; Françoise Laborde, journaliste, ancienne membre du Conseil supérieur de l'audiovisuel ; Frédéric Saint-Clair, politologue ; Anthony Martins-Misse, judoka paralympique et consultant Sud Radio.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a

##LES_VRAIES_VOIX-2024-09-06##

Category

🗞
News
Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Les Vraies Voix du vendredi, merci de nous écouter, merci de votre fidélité, on est content, ça va Philippe David ?
00:00:12Ça va très bien, je me félicite d'une chose à la fin de cette première semaine.
00:00:16C'est que je ne m'imaginais pas que je vous ai autant manqué pendant l'été.
00:00:20Vous avez un problème ?
00:00:22Non, mais je l'ai ressenti.
00:00:26Ça n'a aucun intérêt cette info.
00:00:28En revanche, j'ai une info importante.
00:00:30J'ai une grande info.
00:00:32J'ai réfléchi toute la soirée.
00:00:34Il vous reste 10 jours pour m'acheter un cadeau d'anniversaire.
00:00:36Vous qui nous écoutez.
00:00:38Pour faire des économies.
00:00:40Exactement, ne rigolez pas Philippe.
00:00:42Le 16 septembre.
00:00:44C'est mon anniversaire.
00:00:46Je vous le dis en avance pour que nos auditeurs aient le temps de faire des économies, réfléchir à ce qu'ils avaient envie de m'offrir.
00:00:54Je trouve ça bien.
00:00:56Je l'ai noté, m'assure-t-il.
00:00:58C'est vrai ? Vous l'avez noté ? Jurez-le.
00:01:00Je le jure.
00:01:02Vous verrez, le 16 septembre, vous aurez un cadeau plus somptueux que ces petites choses.
00:01:08Oh, dis-donc.
00:01:10Et ils seront spontanés nos cadeaux.
00:01:14Bien sûr, totalement spontanés.
00:01:16Vous êtes en train de noter Françoise de Gouin ?
00:01:18Bonjour, je peux vous l'aborder ?
00:01:20Ça va.
00:01:22Bonjour Françoise de Gouin.
00:01:24J'ai noté.
00:01:26Urgent, envoyer un petit message d'amour.
00:01:28D'accord, très bien.
00:01:30Merci beaucoup.
00:01:32Je serais pas d'accord de donner le cadeau.
00:01:34Vous en profitez, parce que dix jours plus tard, c'est le mien.
00:01:36Rappelez-nous, parce que cette date du 16, c'est très important.
00:01:40Les amis, allez.
00:01:42En tout cas, merci de votre fidélité.
00:01:44Le grand débat du jour, au sommaire de cette émission.
00:01:46Ne dites pas cohabitation, dites coexistence exigeante.
00:01:50Par l'Elysée, après la nomination de Michel Barnier à Matignon.
00:01:54Un Premier ministre issu de LR qui choisit pour minimiser les risques de motion de censure.
00:01:58Emmanuel Macron n'a donc pas eu les mains totalement libres dans son choix.
00:02:02Parlons vrai, est-ce que Barnier est en position de force,
00:02:04vu la difficulté de trouver un Premier ministre pour Emmanuel Macron ?
00:02:08Ou est-ce Macron, qui est en position de force,
00:02:10comme le groupe Renaissance,
00:02:12est beaucoup plus...
00:02:14Macroniste est beaucoup plus puissant dans l'hémicycle que le groupe LR.
00:02:18Et à cette question, qui va diriger la France ?
00:02:20Vous êtes dite à 68% Emmanuel Macron, et donc à 32% Michel Barnier.
00:02:24C'est logique.
00:02:26Frédéric Sinclair sera avec nous, politologue,
00:02:28et puis le coup de projecteur des vraies voix,
00:02:30sacrifié sur l'autel du vice,
00:02:32selon les mots de Gisèle Pellicot,
00:02:34qui oppose sa dignité à son ex-mari à une cinquantaine de coups,
00:02:38accusée au procès du viol de Mazan,
00:02:40après avoir refusé le huis clos à ses violeurs,
00:02:44pour que la honte change de camp.
00:02:46Elle a refusé les cagnottes de soutien ouverte pour elle.
00:02:48Gisèle Pellicot souhaite préserver la dignité et la sérénité des débats.
00:02:52Est-ce que lancer des cagnottes sans l'aval des personnes concernées ne pose pas question ?
00:02:58Est-ce que cette initiative en plein procès n'est pas quand même un peu malvenue ?
00:03:02Et à cette question, saluez-vous la décision de Gisèle Pellicot de refuser des cagnottes,
00:03:06pour préserver la dignité des débats ?
00:03:08Vous dites oui à 89%.
00:03:10Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
00:03:13Et on vous accueille avec nous, bien sûr, jusqu'à 19h. Soyez les bienvenus.
00:03:22C'est fabuleux, Cécile, parce que lundi, il y a eu la reprise.
00:03:26C'est toujours un peu délicat.
00:03:28Et puis aujourd'hui, c'est un bonheur et en même temps déjà la tristesse de devoir vous quitter jusqu'à lundi.
00:03:35Donc je suis bien replongée dans les vraies voies.
00:03:39Même Philippe ?
00:03:42Moi, je n'ai pas une danse symbolique contre lui comme François.
00:03:48Non, finalement, le cibler en permanence en fait une victime et j'ai envie de le défendre.
00:03:54Françoise Laborde est avec nous, journaliste et ancien membre du conseil supérieur de l'audiovisuel.
00:03:59Bonsoir.
00:04:00L'art com.
00:04:01Oui, absolument.
00:04:02L'oeil.
00:04:03Ça fait peur.
00:04:04L'oeil, oui, ça fait peur.
00:04:05Je m'en fiche plus.
00:04:06Vous faites flipper, ça c'est sûr.
00:04:07Il y en a un autre qui fait flipper, c'est l'avocat pénaliste.
00:04:09Attention, Loïc Guérin est avec nous.
00:04:11Bonsoir Loïc.
00:04:12Ça va Loïc ?
00:04:13Tout va bien.
00:04:14Pour moi, c'est la rentrée, mais on va rentrer chez vous en tout cas.
00:04:16Vous avez gagné récemment ?
00:04:18Ça arrive la semaine prochaine, donc par superstition, on ne va pas en parler.
00:04:21Je remise par devers moi cette question stupide.
00:04:250-8-126-300-300.
00:04:28Avec notre auditeur du jour, Laurent de Bordeaux est avec nous.
00:04:31Bonsoir Laurent.
00:04:32Bonsoir.
00:04:33Oui, bonsoir à tous.
00:04:34Laurent, vous avez un méa culpae à faire sur l'organisation des Jeux Olympiques,
00:04:39que je partage avec vous, mais on revient dans un instant.
00:04:42En attendant, on écoute le répondeur.
00:04:44Oui, bonjour.
00:04:45Jean-François Pessac en Gironde.
00:04:48Emmanuel Macron, pendant deux mois, a cherché le premier ministre le moins mauvais.
00:04:54Il a finalement trouvé le meilleur.
00:04:57Voilà, c'est tout.
00:04:58Au revoir, merci.
00:04:59Voilà, comme ça, c'est une opinion.
00:05:01C'est plus Juppé, le meilleur d'entre nous chez les Républicains, maintenant c'est Barnier ?
00:05:05Non, mais disons que c'est une personnalité estimable,
00:05:10et dont j'ai apprécié le petit discours hier,
00:05:14à la suite du discours trop long de Gabriel Attal.
00:05:18Il a délicatement remis cet excellent Gabriel un petit peu à sa place.
00:05:23Et ce ne sera pas un mot, peut-être.
00:05:25Françoise Laborde.
00:05:27Oui, moi je suis assez d'accord.
00:05:28Je trouve que la passation de pouvoir entre Attal et Barnier disait beaucoup de choses.
00:05:33Et d'abord sur la stature de Barnier, qui est un homme politique.
00:05:38Et puis on a l'impression, quand on le voit, même physiquement,
00:05:40qu'on revient à une certaine élégance de la politique.
00:05:43Alors on sait que c'est un homme, en effet, qui prône l'apaisement, le dialogue et la conciliation.
00:05:48Toutes qualités qui vont lui être bien utiles par les temps qui courent.
00:05:51Et c'est vrai qu'il y avait dans cette passation de pouvoir un peu aussi d'humour.
00:05:55Il a gentiment, en effet, remis un peu Gabriel Attal à sa place,
00:05:58en le remerciant, entre guillemets, pour les leçons qu'il lui donnait.
00:06:01Et c'est vrai qu'il l'a fait avec humour et élégance.
00:06:04Je pense que dans la situation actuelle, sa capacité d'apaisement sera extrêmement importante.
00:06:11Loïc Guérin.
00:06:12Je suis absolument d'accord avec ce qu'il vient de dire.
00:06:14En particulier, Philippe Bilger.
00:06:16J'ai regardé quelques instants, les quelques minutes de passation.
00:06:19Discours trop long pour l'un, très court pour l'autre.
00:06:21Très efficace pour l'autre, justement.
00:06:23Ou moins pour le premier, avec un peu d'arrogance,
00:06:25surtout de suffisance vu son âge et son expérience.
00:06:28Et j'ai trouvé qu'effectivement, en quelques phrases bien ciselées,
00:06:31il avait dû mettre deux ou trois uppercuts assez intéressants,
00:06:34qui promettent d'avoir au moins quelqu'un d'intelligent
00:06:36et qui sait garder sa place et son poste.
00:06:38C'est bon signe.
00:06:39Et il a dit d'ailleurs, parlez moins et agir davantage.
00:06:41Et bam ! Prends ça.
00:06:43Je pensais que Philippe Bilger serait un petit peu ému qu'on ait taclé son petit chouchou.
00:06:48Non mais, Cécile, vous qui êtes d'une parfaite bonne foi,
00:06:52vous aurez remarqué que j'ai parfois émis des critiques et des réserves sur Gabriel.
00:07:00Je continue à penser que c'est un jeune homme d'avenir.
00:07:04Il est évident qu'il sera peut-être candidat en 2027.
00:07:08Peut-être, peut-être.
00:07:10Michel Barnier aussi, peut-être.
00:07:12Alors là, Françoise, je dirais non.
00:07:15Retour à Bordeaux, avec Laurent qui est avec nous.
00:07:19Laurent, vous voulez, comme beaucoup de gens d'ailleurs,
00:07:22faire un mea culpa sur l'organisation des Jeux Olympiques.
00:07:26Eh oui, tout à fait.
00:07:28C'est vrai que c'est un mea culpa.
00:07:30Et je reconnais qu'au départ, on m'avait dit que les JO,
00:07:34et je pensais aussi, seraient un désastre sécuritaire
00:07:37avec la multiplicité des actes de violence et d'agression,
00:07:40la montée de l'insécurité en France.
00:07:42Je pensais aussi que ça pouvait être un désastre médiatique
00:07:45avec la dissolution voulue par notre président
00:07:47et ça occuperait tout l'espace politique,
00:07:49les journalistes et les médias.
00:07:51Et que ça allait être aussi un désastre économique
00:07:53par la fuite des Parisiens.
00:07:55Ah oui, vous avez fait la totale, vous.
00:07:57Donc moi, je pensais qu'on allait dans ce sens-là.
00:08:01Et mon mea culpa, c'est qu'au final,
00:08:03nous n'avons eu aucun problème majeur sur la sécurité.
00:08:06Il faut dire que Darmanin avait vraiment mis le paquet.
00:08:09Une couverture médiatique impressionnante
00:08:11avec une réalisation de qualité des sites historiques comme à Versailles.
00:08:15Un bilan économique que l'on espère favorable
00:08:18avec un retour sur investissement
00:08:20avec des infrastructures qui vont rester, c'est certain.
00:08:23Alors c'est moite-moite pour les petits commerçants,
00:08:26ce n'est pas top-top.
00:08:28C'est vrai, on va croiser les doigts
00:08:30pour le retour sur investissement
00:08:32et les infrastructures qui resteront pour nos futures générations.
00:08:35Et cerise sur le gâteau,
00:08:37finalement, la France termine à la cinquième place
00:08:39dans un enthousiasme débroulant.
00:08:41C'est vrai, il faut reconnaître.
00:08:43Bilan, nous avons eu finalement une parenthèse un peu joyeuse cet été
00:08:46et moi ça m'a permis de faire une déconnexion politique.
00:08:49Donc je pense que finalement,
00:08:51on a passé un très bon été
00:08:53sauf peut-être pour, malheureusement, Lucie Castex.
00:08:56C'est une thérapie.
00:08:58En fait, le point de vue de Laurent
00:09:02montre à quel point la parenthèse des JO a été magique.
00:09:06Y compris sur les plans de la sécurité,
00:09:09la justice n'a jamais mieux fonctionné,
00:09:12ça n'a pas duré tout ça,
00:09:14mais c'était magique.
00:09:16Parenthèse enchantée, Françoise Laborde, Loïc Guérin, très court.
00:09:18Oui, parenthèse enchantée,
00:09:20on a vu une France heureuse d'être française
00:09:22chantant la marseillaise,
00:09:24celle qu'on n'entend pas toujours,
00:09:25celle qu'on ne voit pas toujours,
00:09:26celle qu'on voit dans les stades de rugby,
00:09:28quand même, je tiens à lire.
00:09:30Et ça a fait plaisir et ça a fait du bien, bien sûr.
00:09:33Alors je devrais moi aussi faire mon mea culpa
00:09:35parce que j'étais parmi les grands grogneurs,
00:09:37je vais être par contre beaucoup plus têtu
00:09:39et je continue à être grogneur
00:09:41et j'attends la note.
00:09:42La note parce que les activités judiciaires et autres
00:09:44ont été quasi stoppées à Paris,
00:09:46le tribunal a fermé pendant deux mois.
00:09:47Donc on va voir les encombrements en septembre
00:09:49et puis l'argent, j'attends la note.
00:09:51L'argent, en attendant dans un instant
00:09:53la parole est au procureur.
00:09:54De quoi parle-t-on, mon cher procureur ?
00:09:56On parle d'un sujet tragique,
00:09:58une athlète hougondaise
00:10:00a été brûlée vive au Kenya
00:10:03par son ex-compagnon.
00:10:05On en parle dans un instant,
00:10:07merci de lever ce voile sur ce terrible crime.
00:10:110826-300-300,
00:10:13Aude et Aude, j'ai fait les deux.
00:10:18Aude vous attend au standard bien entendu,
00:10:20on vous souhaite la bienvenue,
00:10:21on est ensemble jusqu'à 19h.
00:10:33On est ensemble avec Philippe David
00:10:35avec un casting de choix aujourd'hui.
00:10:37Philippe Bilger, Françoise Laborde
00:10:39et Loïc Guérin.
00:10:40Et vous, au 0826-300-300,
00:10:43des sujets importants,
00:10:44des tours de table passionnants,
00:10:46des discours avec des envolées lyriques,
00:10:49en tout cas on vous le souhaite.
00:10:50Dans un instant,
00:10:51les trois mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:10:52Bonsoir Félix.
00:10:53Bonsoir Cécile, bonsoir.
00:10:54De quoi parle-t-on ?
00:10:55On va parler de Michel Barnier évidemment,
00:10:57il évoque des échanges énergiques
00:10:58avec les différents partis
00:10:59pour former son gouvernement.
00:11:01Des anneaux olympiques aussi
00:11:02qui vont rester sur la Tour Eiffel
00:11:03au moins jusqu'à 2028
00:11:05avec les JO de Los Angeles,
00:11:06on verra pour la suite après.
00:11:08Et puis de Pernod Ricard,
00:11:09Pernod Ricard qui renonce
00:11:10à son fameux partenariat avec le PSG
00:11:12suite au tollé provoqué du côté de Marseille.
00:11:15En trois mots,
00:11:16ça donne énergie à Noé Ricard.
00:11:19Allez tout de suite,
00:11:20les réquisitoires du procureur.
00:11:22Les vrais voix Sud Radio,
00:11:24le réquisitoire du procureur,
00:11:26Philippe Bilger.
00:11:27Et c'est sur un terrible drame
00:11:29qui a eu lieu au Kenya
00:11:30que vous voulez requérir monsieur le procureur.
00:11:32Évidemment, les féminicides existent en France,
00:11:35il y en a trop,
00:11:36mais parfois,
00:11:37malgré les tragédies qu'ils représentent,
00:11:40je suis un peu agacé
00:11:41par un certain féminisme français
00:11:44qui analyse mal ces tragédies.
00:11:49En revanche,
00:11:50quand j'ai appris qu'au Kenya,
00:11:52une athlète ougandaise,
00:11:55je crois qu'elle a terminé 44e
00:11:57au marathon des jeux olympiques à Paris,
00:12:00a été brûlée vive par son ex-compagnon
00:12:04pour une histoire de chant.
00:12:06Peu importe d'ailleurs
00:12:08que ce soit un chant ou autre chose,
00:12:10d'un coup on se rend compte,
00:12:12même lorsqu'on est,
00:12:13comme je l'étais peut-être,
00:12:15trop indifférent à ces drames,
00:12:17que c'est partout.
00:12:20Et c'est dramatique,
00:12:21c'est la condition de l'homme et de la femme,
00:12:24c'est le rapport d'inégalité
00:12:26entre l'homme et la femme
00:12:27sous toutes les latitudes
00:12:29auxquelles malheureusement,
00:12:31parfois dans ma quotidienneté,
00:12:33modestement je participe.
00:12:35Donc c'est tragique et c'est terrifiant.
00:12:37Françoise Laborde.
00:12:38Je partage tellement ce que vient de dire Philippe.
00:12:41Il y a cet exemple-là,
00:12:43et puis il y a aussi toutes ces athlètes
00:12:45qui sont venues d'Afghane,
00:12:47d'Iran,
00:12:48qui se battent,
00:12:49et qui se battent pour être libres,
00:12:50et qui expliquent à quel point c'est compliqué pour elles,
00:12:52et qui refusent de porter le voile.
00:12:54Alors que nous en France,
00:12:55on a encore des débats
00:12:56en expliquant que c'est un attribut extrêmement élégant
00:12:58du vêtement.
00:13:00Et donc il faut, oui bien sûr,
00:13:02souligner le courage de ces femmes
00:13:03qui au péril de leur vie
00:13:04refusent de se soumettre
00:13:06aux injonctions religieuses et patriarcales.
00:13:08Loïc Guérin.
00:13:10Encore une fois, tout à fait d'accord.
00:13:12Également d'accord sur l'instrumentalisation
00:13:14par certaines politiques en France
00:13:16ou agitatrices,
00:13:18on va dire, de médias
00:13:20qui se prétendent les porte-drapeaux
00:13:22d'un féminisme qui en fait n'est rien d'autre
00:13:24qu'un sexisme inversé,
00:13:25et qui à mon avis est contre-productif d'ailleurs
00:13:27en termes de gains sociétaux.
00:13:29Et là, effectivement, on est dans le cœur
00:13:31de la difficulté, le cœur du mal, si je puis dire,
00:13:33et avec un mal M.A.L.
00:13:35Et il faut évidemment
00:13:37corriger ce genre de choses,
00:13:38il ne faut pas arrêter de le dénoncer,
00:13:40en particulier en Afghanistan,
00:13:41on a un peu vite oublié,
00:13:42c'est passé par pertes et fracas,
00:13:44et on l'oublie, on a complètement négligé
00:13:46d'en parler dans les médias en général.
00:13:47Et d'ailleurs, moi je suis frappée par,
00:13:49vous avez vu, j'ai lu ça quelque part,
00:13:51je ne sais pas si le phénomène a pris beaucoup d'ampleur,
00:13:53un certain nombre de ces femmes
00:13:55reprennent cette chanson au Bella Ciao,
00:13:57parce que justement, on leur interdit de chanter,
00:13:59elles ont repris elles-mêmes
00:14:01ce chant révolutionnaire,
00:14:04et je trouve que c'est extrêmement beau,
00:14:06extrêmement émouvant.
00:14:07Merci beaucoup Philippe Bilger,
00:14:09tout de suite les 3 mots dans l'actu,
00:14:10c'est avec Félix Mathieu.
00:14:11Les vraies voix sud-radio.
00:14:13Trois mots qui sont énergis,
00:14:14Anneau et Ricard.
00:14:15Le nouveau Premier ministre, Michel Barnier,
00:14:17évoque des échanges énergiques
00:14:19avec les différents partis,
00:14:20ni blocage, ni soutien inconditionnel,
00:14:22assure Gabriel Attal au nom du groupe macroniste.
00:14:25Les années olympiques vont rester sur la tour Eiffel,
00:14:27au moins jusqu'au JO de Los Angeles en 2028,
00:14:30annonce Anne Hidalgo,
00:14:31on verra ensuite s'ils doivent vraiment
00:14:33rester sur place en souvenir.
00:14:34Et puis la pression était trop forte,
00:14:36même si on parle de pastis,
00:14:37plus que de bière.
00:14:38Pernaut, Ricard,
00:14:39renonce à son partenariat avec le PSG
00:14:41suite à la levée de bouclier
00:14:43des supporters marseillais.
00:14:44Les vraies voix sud-radio.
00:14:47Il a promis des changements
00:14:48et même des ruptures.
00:14:49Michel Barnier consulte les différents partis
00:14:51pour former son gouvernement.
00:14:52Gabriel Attal,
00:14:53désormais reçu en tant que président
00:14:54des députés Renaissance,
00:14:55assure qu'il n'y aura
00:14:56ni volonté de blocage,
00:14:57ni soutien inconditionnel
00:14:59du groupe macroniste à l'Assemblée nationale.
00:15:01De leur côté,
00:15:02les chefs de file des parlementaires LR
00:15:04posent leurs conditions
00:15:05sur une éventuelle participation
00:15:06au gouvernement Barnier
00:15:07à l'image du sénateur
00:15:08Les Républicains Bruno Retailleau.
00:15:10On est heureux que ce soit
00:15:12une personnalité comme celle,
00:15:13évidemment,
00:15:14de Michel Barnier
00:15:15qui vienne de LR,
00:15:17de notre famille politique.
00:15:18On est heureux que ce soit
00:15:20une personnalité comme celle,
00:15:21évidemment,
00:15:22de Michel Barnier
00:15:23qui vienne de LR,
00:15:24de notre famille politique.
00:15:25Et il a tous les atouts pour réussir.
00:15:26Une des premières questions
00:15:27que nous lui avons posées,
00:15:28c'est quel Premier ministre
00:15:29il compte être ?
00:15:30Est-ce que ce sera
00:15:31un Premier ministre collaborateur ?
00:15:32Auquel cas,
00:15:33ça pourrait être son nom.
00:15:34Ou est-ce que c'est
00:15:35un Premier ministre
00:15:36de plein exercice
00:15:37qui respecte
00:15:38l'article 20 de la Constitution
00:15:39qui dit très précisément
00:15:40que c'est pas l'Elysée
00:15:41qui détermine
00:15:42et qui conduit
00:15:43la politique de la nation
00:15:44mais c'est bien
00:15:45le Premier ministre
00:15:46et le gouvernement.
00:15:47Bruno Retailleau,
00:15:48micro de l'agence France Presse.
00:15:49À ses côtés,
00:15:50Laurent Wauquiez
00:15:51pour les députés LR
00:15:52a lui aussi cité
00:15:53ses priorités
00:15:54pour un éventuel soutien
00:15:55au gouvernement Barnier.
00:15:56Alors je cite Laurent Wauquiez,
00:15:57la revalorisation du travail,
00:15:58les comptes publics
00:15:59ou encore l'immigration
00:16:00et l'insécurité.
00:16:01En bref,
00:16:02la fondation l'Abbé Pierre
00:16:03qui indique à l'instant
00:16:04vouloir changer de nom.
00:16:05Oui,
00:16:06communiqué de la fondation
00:16:07dédiée à la lutte
00:16:08contre le mal-logement.
00:16:09C'était pressenti,
00:16:10c'est désormais confirmé
00:16:11alors que 17 nouvelles accusations
00:16:12d'agressions sexuelles
00:16:13visent son fondateur emblématique
00:16:14l'Abbé Pierre,
00:16:15disparu en 2007.
00:16:16La fondation Abbé Pierre
00:16:17qui va donc changer de nom.
00:16:18Ce n'est pas faux
00:16:19alors qu'il n'a jamais
00:16:20été condamné
00:16:21ou quoi que ce soit ?
00:16:22Non,
00:16:23mais tout de même,
00:16:24il découvre des choses
00:16:25que probablement
00:16:26on savait déjà à l'époque
00:16:27et si on avait envie
00:16:28de faire des analyses
00:16:29psychologiques,
00:16:30je comprends très bien
00:16:31sans les approuver,
00:16:32bien sûr,
00:16:33le comportement,
00:16:34les actes d'un Abbé Pierre.
00:16:35Voilà un homme
00:16:36qui s'est toujours cru
00:16:37parce qu'il était
00:16:38du bon côté
00:16:39de l'Abbé Pierre
00:16:40et qu'il était
00:16:41un homme
00:16:42qui s'est toujours cru
00:16:43parce qu'il était
00:16:44du bon côté
00:16:45autorisé à faire des choses
00:16:46qui n'étaient pas permises
00:16:47au commun des mortels.
00:16:48Un mot Françoise ?
00:16:49Non,
00:16:50mais c'est très bien
00:16:51qu'on change de nom.
00:16:52On ne peut pas donner,
00:16:53continuer à une fondation
00:16:54de garder le nom
00:16:55de quelqu'un
00:16:56qui,
00:16:57en apparence,
00:16:58en tout cas,
00:16:59pour autant qu'on sache,
00:17:00se révèle être
00:17:01un prédateur sexuel.
00:17:02Ce qui me gêne,
00:17:03c'est peut-être
00:17:04l'avocat de la Défense
00:17:05qui va parler,
00:17:06mais ce qui me gêne un peu
00:17:07c'est qu'on parle d'un mort
00:17:08qui évidemment n'est pas là
00:17:09pour la défendre,
00:17:10qu'on a effectivement
00:17:11une absence totale
00:17:13de décision judiciaire,
00:17:14même un ersatz
00:17:15de décision judiciaire,
00:17:16donc ce sont des accusations
00:17:17et pour en avoir vu
00:17:18un certain nombre
00:17:19et s'aimer de ci, de là
00:17:20et même parfois dans nos bureaux,
00:17:21quand on gratte un petit peu,
00:17:22on se rend compte
00:17:23que parfois,
00:17:24elles ne sont pas tout à fait fondées
00:17:25voire même opportunistes
00:17:26parce que ça permet
00:17:27pour les uns,
00:17:28pour les autres
00:17:29de se mettre en valeur.
00:17:30Alors je ne dis pas
00:17:31que c'est le cas ici,
00:17:32je n'ai aucune idée,
00:17:33mais je mets juste un bémol
00:17:34parce que comme on n'a pas
00:17:35la version adverse,
00:17:36opposée,
00:17:37il n'y a pas tellement
00:17:38d'équilibre dans l'accusation
00:17:39et ça me gêne profondément
00:17:40mais il me semble
00:17:41qu'au sein de l'Église même,
00:17:42il y avait quand même
00:17:43un certain nombre
00:17:44de faits so-concordants
00:17:45qui faisaient que
00:17:46certains qui parlaient
00:17:47de canonisation
00:17:48ont dit
00:17:49non, non,
00:17:50on ne peut peut-être
00:17:51pas aller jusque là
00:17:52parce qu'il y a un petit dossier
00:17:53sur le garçon.
00:17:54Après, sans vouloir l'accuser,
00:17:55peut-être que s'il se change
00:17:56si vite de nom,
00:17:57c'est que,
00:17:58comme dit Philippe,
00:17:59c'est que déjà
00:18:00il y avait des choses
00:18:01qui...
00:18:02Et le fait qu'il soit mort
00:18:03rend beaucoup plus valide
00:18:04les accusations.
00:18:05Elle ne risque pas
00:18:06d'obtenir réparation,
00:18:07c'est sûr.
00:18:08Deuxième mot,
00:18:11Oui, choisissez votre camp.
00:18:12Il y a ceux qui veulent garder
00:18:13le souvenir,
00:18:14comme l'avait évoqué Anne Hidalgo,
00:18:15et puis tous ceux qui trouvent
00:18:16que la Tour Eiffel,
00:18:17quand même,
00:18:18elle était là avant les JO.
00:18:19Alors la maire de Paris,
00:18:20Anne Hidalgo a donc décidé
00:18:21de temporiser au moins
00:18:22jusqu'au jeu de Los Angeles.
00:18:23Et puis en 28,
00:18:24on verra.
00:18:25Si on ne peut toujours pas
00:18:26se passer de ces signes,
00:18:29de ces symboles majeurs
00:18:31qui nous rappelleront
00:18:32que ce n'était pas
00:18:33juste une parenthèse
00:18:34mais que nous avons
00:18:35des droits et des devoirs,
00:18:37peut-être qu'après 28,
00:18:39eh bien,
00:18:40ils resteront.
00:18:41Peut-être pas.
00:18:42On verra.
00:18:43La maire de Paris
00:18:44se dit aussi favorable aux...
00:18:45Je le connais.
00:18:46Parlons.
00:18:47Je vous en prie.
00:18:48Je vous en prie.
00:18:49Non, non, pas en plus
00:18:50quand elle parle.
00:18:51Il nous reste des droits
00:18:52et des devoirs.
00:18:53Je ne vois pas le rapport.
00:18:54Quel rapport ?
00:18:55Et puis, en effet,
00:18:56moi je suis contre.
00:18:57Je crois qu'on est
00:18:58au dernier étage
00:18:59et peut-être même au sous-sol
00:19:00de la récupération politique.
00:19:01Et puis au nom de quoi
00:19:02c'est elle qui décide ?
00:19:03En même temps,
00:19:04ça lui a peut-être coûté cher.
00:19:05Elle s'est dit
00:19:06je vais en profiter un petit peu.
00:19:07Ça nous a coûté cher.
00:19:08Ça nous a coûté cher.
00:19:09Elle, rien du tout.
00:19:10En tout cas, Nidalgo
00:19:11se dit aussi favorable
00:19:12au maintien de la Vasque
00:19:13dans Paris,
00:19:14même si elle sera éteinte
00:19:15la flamme à l'issue
00:19:16des Jeux Paralympiques dimanche.
00:19:17Et puis, vous en parliez
00:19:18à l'hommage aussi
00:19:19à cette marathonienne
00:19:20Rebecca Shebtégeï,
00:19:21cette marathonienne
00:19:22ougandaise morte
00:19:23de ses blessures
00:19:24après avoir été brûlée vive
00:19:25par son compagnon,
00:19:26brûlée vive au Kenya.
00:19:27Eh bien, un lieu sportif
00:19:28parisien va porter son nom.
00:19:29C'est aussi ce qu'a indiqué
00:19:30la maire de la capitale
00:19:31aujourd'hui.
00:19:33Le groupe Pernod Ricard
00:19:34qui renonce
00:19:35à son partenariat
00:19:36avec le PSG.
00:19:37Oui, c'est ça.
00:19:38À la pression
00:19:39des supporters marseillais,
00:19:40le numéro 2 mondial
00:19:41des spiritueux
00:19:42ne sponsorisera finalement
00:19:43donc pas le Paris-Saint-Germain.
00:19:44La nouvelle avait même
00:19:45provoqué des appels
00:19:46au boycott,
00:19:47tout de même
00:19:48dans la cité phocéenne.
00:19:49Alors, certains s'étaient sentis
00:19:50effectivement dépossédés
00:19:51d'un symbole.
00:19:52En réalité,
00:19:53le groupe Pernod Ricard,
00:19:54ça va bien au-delà du Ricard.
00:19:55Et ce partenariat
00:19:56visait à promouvoir
00:19:57des marques de whisky
00:19:58et de champagne,
00:19:59surtout à l'international.
00:20:00Mais bon, c'est comme ça.
00:20:01Il y a des symboles
00:20:02qui vont au-delà du rationnel.
00:20:03Analyse
00:20:04le consultant sportif
00:20:05Louis-Marie Vallin.
00:20:06Ce partenariat,
00:20:07il avait dépensé
00:20:08à l'international.
00:20:09Le marché est saturé en France,
00:20:10le développement passe
00:20:11nécessairement par l'international.
00:20:12Il faut communiquer
00:20:13sur la France.
00:20:14Donc, le PSG étant
00:20:15le plus gros vecteur
00:20:16de communication à l'international,
00:20:17c'était sans doute
00:20:18le meilleur
00:20:19outil marketing
00:20:20à utiliser.
00:20:21Le problème,
00:20:22c'est qu'à un moment donné,
00:20:23on ne peut pas diluer
00:20:24son mauvais jeu de mots,
00:20:25son identité
00:20:26comme l'a fait Pernod Ricard.
00:20:27Et en fait,
00:20:28je pense tout de suite
00:20:29entre l'image
00:20:30de la marque
00:20:31et le pastif
00:20:32qui va se boire en France.
00:20:33Est-ce que j'ai eu raison
00:20:34de ne pas forcer la main ?
00:20:35À mon avis, oui.
00:20:36Louis-Marie Vallin
00:20:37avec François-Louis Bourneau
00:20:38pour Sud Radio.
00:20:39Pourquoi ils n'ont pas sorti
00:20:40la marque en disant
00:20:41on fait tout le reste
00:20:42sauf ça qui est marseillais ?
00:20:43Voilà.
00:20:44Les gens se sont arrêtés
00:20:45au nom du groupe
00:20:46et il y avait
00:20:47Ricard dedans.
00:20:48On se dit
00:20:49mais qui s'occupe
00:20:50de marketing
00:20:51dans ce groupe Ricard ?
00:20:52C'est tellement évident
00:20:53que les Marseillais
00:20:54détestent le PSG
00:20:55que c'est une folie
00:20:57Ou bien on prend une autre marque
00:20:58du groupe
00:20:59en disant
00:21:00on veut le whisky
00:21:01tarte mouche
00:21:02ou les fumées de l'eau pétillante.
00:21:03En tout cas, là c'est un Ricard
00:21:04sinon rien.
00:21:05Mais c'était absurde
00:21:06sur le plan.
00:21:07Surtout que géographiquement
00:21:08pour qui connaît
00:21:09le Vieux-Port
00:21:10à Marseille
00:21:11ils ont des locaux
00:21:12un peu prestigieux
00:21:13Ricard
00:21:14en plein milieu
00:21:15et ils jouxtent
00:21:16le bar
00:21:17de Marseille
00:21:18de l'OM
00:21:19là où on va regarder
00:21:20tous les matchs
00:21:21quand on est un vrai supporter.
00:21:22Mais ils produisent à Lille.
00:21:23Mais ils produisent à Lille.
00:21:24Autre chose,
00:21:26je te comprends.
00:21:27Avec sa nomination à Matignon
00:21:29et une refonte du gouvernement
00:21:31Michel Barnier
00:21:32tient aujourd'hui
00:21:33les rênes
00:21:34en tout cas
00:21:35on espère.
00:21:36Oui, parlons vrai.
00:21:37Est-ce que Barnier
00:21:38est en position de force
00:21:39vu la difficulté
00:21:40qu'a eue Macron
00:21:41à trouver un Premier ministre ?
00:21:42Ou est-ce Macron
00:21:43qui est en position de force ?
00:21:44Puisqu'à l'Assemblée
00:21:45il y a plus de députés
00:21:46macronistes que LR
00:21:47et à cette question
00:21:48qui va diriger la France
00:21:49vous dites à 68%
00:21:50Emmanuel Macron
00:21:51et à 32%
00:21:52Michel Barnier
00:21:53voulait réagir
00:21:54tout d'abord
00:21:55pour vos appels
00:21:56au 0826 300 300
00:21:57Et comme nous sommes très en retard
00:21:58on n'a que quand même
00:21:59Frédéric Sinclair
00:22:00politologue
00:22:01merci d'avoir accepté
00:22:02notre invitation
00:22:03Petite question très courte
00:22:04réponse très courte
00:22:05Matignon
00:22:06est-ce que c'est un fauteuil
00:22:07pour deux ?
00:22:08Je dirais ça peut.
00:22:09Oui.
00:22:10Ça vous a été parfait.
00:22:11Allez, on fait une petite pause
00:22:12et on revient dans un instant
00:22:13à tout de suite.
00:22:14Sud Radio
00:22:15Sud Radio
00:22:16Parlons vrai
00:22:17Parlons vrai
00:22:18Sud Radio
00:22:19Parlons vrai
00:22:20Les vraies voix Sud Radio
00:22:2117h19h
00:22:22Philippe David
00:22:23Cécile de Ménibus
00:22:24On n'en a pas fini avec vous
00:22:25puisqu'on est ensemble
00:22:26jusqu'à 19h
00:22:27et je vous vois
00:22:28dans votre petite voiture
00:22:29dire
00:22:30ouais je suis trop content
00:22:31c'est cool
00:22:32Mais bien sûr
00:22:33ne rigolez pas François
00:22:34je vous assure
00:22:35Mais je sais
00:22:36On a des caméras
00:22:37dans toutes les photos
00:22:38dans toutes les voitures
00:22:39En plus on sort du bureau
00:22:40c'est le début du week-end
00:22:41Jean-Pierre
00:22:42regardez attention derrière vous
00:22:43qui êtes en voiture
00:22:44Avec nous aujourd'hui
00:22:45Loïc
00:22:46c'est la fin de la semaine
00:22:47C'est la fin de la semaine
00:22:48C'est la fin de la semaine
00:22:49C'est la fin de la semaine
00:22:50C'est la fin de la semaine
00:22:51C'est la fin de la semaine
00:22:52C'est la fin de la semaine
00:22:53C'est la fin de la semaine
00:22:54C'est la fin de la semaine
00:22:55C'est la fin de la semaine
00:22:56C'est la fin de la semaine
00:22:57C'est la fin de la semaine
00:22:58C'est la fin de la semaine
00:22:59C'est la fin de la semaine
00:23:00C'est la fin de la semaine
00:23:01C'est la fin de la semaine
00:23:02C'est la fin de la semaine
00:23:03C'est la fin de la semaine
00:23:04C'est la fin de la semaine
00:23:05C'est la fin de la semaine
00:23:06C'est la fin de la semaine
00:23:07C'est la fin de la semaine
00:23:08C'est la fin de la semaine
00:23:09C'est la fin de la semaine
00:23:10C'est la fin de la semaine
00:23:11C'est la fin de la semaine
00:23:12C'est la fin de la semaine
00:23:13C'est la fin de la semaine
00:23:14C'est la fin de la semaine
00:23:15C'est la fin de la semaine
00:23:16C'est la fin de la semaine
00:23:17C'est la fin de la semaine
00:23:18C'est la fin de la semaine
00:23:19C'est la fin de la semaine
00:23:20C'est la fin de la semaine
00:23:21C'est la fin de la semaine
00:23:22C'est la fin de la semaine
00:23:23C'est la fin de la semaine
00:23:24C'est la fin de la semaine
00:23:25C'est la fin de la semaine
00:23:26C'est la fin de la semaine
00:23:27C'est la fin de la semaine
00:23:28C'est la fin de la semaine
00:23:29C'est la fin de la semaine
00:23:30C'est la fin de la semaine
00:23:31C'est la fin de la semaine
00:23:32C'est la fin de la semaine
00:23:33C'est la fin de la semaine
00:23:34C'est la fin de la semaine
00:23:35C'est la fin de la semaine
00:23:36C'est le peuple républicain qui est à notre honneur et à leur honneur
00:23:39Je dirais la vérité
00:23:42Et donc on vient d'apprendre qu'on ne peut pas dire cohabitation
00:23:45On va dire coexistence exigeante
00:23:48C'est le terme employé à l'Elysée après la nomination de Michel Barnier à Matignon
00:23:51Un premier ministre issu des LR, on le sait, est choisi pour minimiser forcément les risques de motion de censure
00:23:57Emmanuel Macron n'a donc pas forcément les mains totalement libres dans son choix
00:24:01Alors parlons vrai, est-ce que Macron est dans une situation où le maintien de Barnier à Matignon est son assurance vie ?
00:24:06Ou est-ce que l'écartage entre les deux hommes est un avantage pour Barnier ?
00:24:10Et à cette question, qui va diriger la France ?
00:24:12Un Macron, deux Barnier, vous dites à 68%
00:24:15Emmanuel Macron, 32%
00:24:17Michel Barnier, bien évidemment
00:24:19Vous voulez réagir ?
00:24:20Aude et les vrais voix attendent vos appels au 0826-300-300
00:24:23Avec notre invitée Frédérique Sinclair est avec nous
00:24:25Politologue, auteure de la refondation de la droite publiée chez Salvatore
00:24:29Et de l'extrême droite expliquée à Marie Chantal
00:24:31Publiée à la Nouvelle Librairie
00:24:34Ce titre que l'on adore, Philippe Bilger
00:24:38Même si ma chère Cécile, mon cher Philippe
00:24:41Il nous faudrait deux heures pour discuter de ce thème qui est passionnant
00:24:46Je vais aller très vite
00:24:48Au fond, je continue à penser que dans cette cohabitation
00:24:55C'est Michel Barnier qui va avoir le dessus
00:25:00Mais avec beaucoup de courtoisie et de respect
00:25:03Parce que c'est dans sa nature
00:25:05Le fait que ce soit Alexis Colère
00:25:08Qui ait levé le pouce en faveur de Michel Barnier
00:25:12Et qu'il soit ami, ne change rien à mon point de vue
00:25:16Jusqu'à la nomination de Michel Barnier
00:25:19Le Président de la République a cru qu'il avait gagné les élections
00:25:23Alors qu'il les a perdues
00:25:25Et c'est un Président défait aujourd'hui
00:25:28Qui va devoir supporter une cohabitation
00:25:31D'ailleurs, l'Elysée a déjà commencé à couper les fils avec Matignon
00:25:37Ça ne veut pas dire que ce sera facile
00:25:40Mais il semble qu'Emmanuel Macron
00:25:42Se soit déjà accommodé d'un rôle qui sera tout nouveau pour lui
00:25:47Ou comme il l'a dit à des proches
00:25:49Il sera obligé de présider
00:25:51Alors qu'avant il était un Président qui gouvernait
00:25:55Et bien je crois, j'espère en tout cas
00:25:58Que Michel Barnier, derrière sa courtoisie
00:26:01Aura la rigueur et l'exigence nécessaires
00:26:05Et qu'il appliquera tout de même
00:26:07Le programme des Républicains et plus largement de la droite
00:26:11Puisque, pardon de rappeler cette évidence
00:26:14Emmanuel Macron a été défait
00:26:17Loïc Guérin
00:26:19Alors ça me donne une impression un peu contrastée
00:26:22Je réfléchissais tout à l'heure en vous écoutant
00:26:24Je me dis d'un côté, ce qui est en train d'arriver est une bonne chose
00:26:27Si je regarde du côté gouvernement
00:26:29Rapport entre un gouvernement et le Président
00:26:31Et d'un autre côté, j'ai une impression assez négative
00:26:34Quand je regarde du côté du Parlement
00:26:36Je m'explique en un mot
00:26:37Jusque là on avait un Président qui faisait un peu tout
00:26:39Des gouvernants qui n'étaient finalement que des pastiches
00:26:42En tout cas c'était l'impression que ça donnait
00:26:43Des exécutants qui étaient aux ordres grosso modo de l'Elysée
00:26:46En tout cas ce qu'on leur demandait de faire
00:26:48Ce qui n'est pas, à mon sens, dans l'esprit de la Vème
00:26:51Là on va peut-être remettre un petit peu l'église au milieu du village
00:26:53Sur ce terrain là
00:26:54En revanche du côté parlementaire, ce qui me gêne un petit peu
00:26:56C'est que les ultra minoritaires ou les minoritaires pourront
00:26:59Minoritaires avec parfois des groupes importants
00:27:02Jouer un peu les cassandres
00:27:04Jouer un peu de l'influence
00:27:05Et on retrouve un petit peu les limites
00:27:07Que la Vème République avait pour but de corriger
00:27:09De la IVème et de la IIIème
00:27:11Avec une instabilité permanente
00:27:13Avec finalement le plus
00:27:15Le dernier pourcentage qui dicte la politique
00:27:17Alors qu'il est peut-être le moins disant
00:27:19En termes de pourcentage
00:27:20Françoise Laborde
00:27:21Moi ce qui me frappe c'est le débat sémantique
00:27:24Où l'Elysée dit
00:27:25Ah non non c'est pas une cohabitation
00:27:26C'est une coexistence
00:27:27Et les gens en sont mal à l'aise
00:27:29On a envie de dire mais franchement
00:27:31Non ça va, laisse tomber
00:27:32Exigeante
00:27:33Exigeante, coexistence
00:27:34Donc c'est puéril à un moment donné
00:27:36C'est tellement enfantin de dire
00:27:38Ah mais non c'est pas une cohabitation
00:27:39C'est une coexistence
00:27:40Ça n'a pas de sens, ça ne veut rien dire
00:27:42Et c'est ridicule
00:27:43Pour dire le fond de la pensée
00:27:45Moi je trouve intéressant d'avoir entendu en effet
00:27:47Michel Barnier dire sur le Perron
00:27:49Alors on aura son discours de politique générale plus tard
00:27:51Mais déjà de marquer à grands traits
00:27:53Ces thèmes régaliens
00:27:55Sur lesquels ils comptent agir
00:27:57C'est-à-dire la sécurité, l'éducation, etc.
00:28:00Après, la question du vote du budget
00:28:02Bien sûr que l'Assemblée ne va pas voter le budget
00:28:05Mais ce qu'on peut espérer en tout cas
00:28:06C'est qu'ils ne votent pas la défiance
00:28:08Donc on pourra avoir si ce n'est un soutien massif
00:28:10Du moins une non-défiance
00:28:12Et puis, si en effet Barnier a l'habileté
00:28:16Je pense qu'il en est capable
00:28:18N'oubliez pas qu'il a quand même négocié avec nos camarades britanniques
00:28:20Le Brexit
00:28:21C'est-à-dire qu'il faut avoir les nerfs solides quand même
00:28:23Pour discuter avec la paire Fidel-Bion
00:28:27Pas d'anglophobie s'il vous plaît
00:28:29Attendez, au rugby on leur met une pelle à chaque fois
00:28:31Donc quand même
00:28:33Ça c'est gratuit, c'est cadeau
00:28:35Non mais je pense qu'en plus il a la sagesse
00:28:37D'arriver à se maintenir quelques mois
00:28:40Il peut prendre une stature plus importante
00:28:42Et Philippe disait, il ne sera pas là en 2027
00:28:44Moi je n'y mettrai pas ma main à couper
00:28:46Parce que, et ce qui est très intéressant
00:28:48C'est que, alors pardon, vous allez dire
00:28:50C'est une réaction de bonne femme, mais j'assume
00:28:52Il fait président de la République
00:28:54Le premier physiquement
00:28:56Il n'a pas l'air d'avoir 72 ans
00:28:58Il a l'air plus jeune qu'Édouard Philippe
00:29:00Il porte beau, comme on disait autrefois
00:29:04Et il a une stature un peu gaulliane
00:29:06Un peu présidentielle
00:29:08Il a l'air à quelque chose de la vraie politique
00:29:10Sérieuse, avec des gens qui pèsent leurs mots
00:29:12Qui savent de quoi ils parlent
00:29:14Qui parlent de leur expérience
00:29:16La façon dont il a taclé Emmanuel Attal
00:29:18Encore avec un peu d'ironie
00:29:20Était parfaitement faite, tout en étant extrêmement courtois
00:29:22Je crois qu'il y a là un défi
00:29:24Qui est vraiment sur le style
00:29:26L'anti-Macron
00:29:28Frère Éric Sinclair, il a été élu
00:29:30Pour la première fois conseiller général
00:29:32Sous Pompidou, première fois député
00:29:34Sous Giscard, est-ce que c'est le retour
00:29:36De la politique à l'ancienne
00:29:38Avec Michel Barnier ?
00:29:42Je crois qu'en réalité
00:29:44Cette politique à l'ancienne
00:29:46Telle qu'on l'appelle
00:29:48Elle constitue à peu près un territoire
00:29:50Inclus, 90%
00:29:52De notre classe politique
00:29:54La Macronie est un peu un ersatz
00:29:56De la politique qui est d'ailleurs en train de s'éteindre
00:29:58Elle a des caractéristiques
00:30:00Qui sont propres au XXIe siècle
00:30:02Ce que je dis là, ce n'est pas tant une critique
00:30:04De la Macronie qu'une espèce de radioscopie
00:30:06De notre classe politique
00:30:08Rentrer dans le XXIe siècle
00:30:10Ce n'est pas si facile
00:30:12Et j'ai tendance à croire
00:30:14Que Michel Barnier et un bon nombre
00:30:16De responsables politiques
00:30:18N'y sont pas rentrés
00:30:20Parce que la question identitaire
00:30:22Ne fait pas partie du logiciel
00:30:24Elle fait partie du logiciel d'Emmanuel Macron
00:30:26Qui est un libéral identitaire
00:30:28C'est la question du tumos qui habite Platon
00:30:30Qui habite un Canadien comme Charles Taylor
00:30:32La reconnaissance culturelle des minorités
00:30:34Est une notion essentielle
00:30:36Et quand on veut traiter la question de l'immigration
00:30:38Quand on veut traiter la question de l'islamisation de la France
00:30:40Quand on veut traiter la question
00:30:42De l'islamisation même du trottoir
00:30:44De notre carré de trottoir
00:30:46Comment on fait face à la multiplication des voiles
00:30:48Des boutiques à l'âle, etc.
00:30:50Il faut avoir intégré cette notion-là
00:30:52Sans jugement, juste pouvoir l'analyser correctement
00:30:54Et prendre ensuite partie
00:30:56Et en fait, ces gens qui sont
00:30:58De l'ancienne génération
00:31:00Ils sont très attachés à l'article 1
00:31:02De notre constitution. Cet article 1
00:31:04Il dit la chose suivante, que la république
00:31:06Ne reconnaît pas les religions, etc.
00:31:08Et les races
00:31:10Et donc ça veut dire quoi ?
00:31:12Ça veut dire qu'en fait, il y a une espèce d'invisibilisation
00:31:14Du problème. Donc je ne suis pas certain
00:31:16Qu'en réalité, cette politique à l'ancienne
00:31:18Apporte des solutions
00:31:20En revanche, ce qu'elle peut faire
00:31:22Et c'est pour ça que le terme de moratoire
00:31:24De Michel Barnier était intéressant
00:31:26C'est que sur ces sujets qui sont extrêmement clivants
00:31:28Je rappelle que c'est bien ça
00:31:30Qui a empêché le Rassemblement National
00:31:32D'arriver en majorité au Parlement
00:31:34C'est le fait que
00:31:36Il avait sur la question identitaire
00:31:38Une position qui le rejette à ce qu'on appelle l'extrême droite
00:31:40Et donc qui est repoussée par une partie
00:31:42Du centre et de la gauche
00:31:44Et donc cette question-là
00:31:46Le moratoire dit, on va faire une pause
00:31:48Peut-être que juste cette chose-là
00:31:50Juste ça, on va faire une pause
00:31:52Ça va permettre aux esprits
00:31:54De se calmer un petit peu de temps
00:31:56Que c'est le seul élément qui peut permettre
00:31:58A Barnier de durer
00:32:00Sur tous les autres sujets, le budget, l'économie
00:32:02Etc, etc, etc, de toute façon
00:32:04On est pris dans des courants qui nous dépassent
00:32:06Et j'allais dire que c'est presque au jour le jour
00:32:08Qu'on va voir la politique se faire
00:32:10Sur cette question-là
00:32:12Qui est absolument déterminante, il va falloir jouer
00:32:14Très très serré, le Rassemblement National
00:32:16A posé un revolver sur la tempe
00:32:18Du Premier Ministre
00:32:20Il ne tire pas pour l'instant mais il peut
00:32:22À n'importe quel moment
00:32:24Vous avez des propositions de Michel Barnier, candidat à la primaire
00:32:26Le moratoire notamment
00:32:28Oui, alors, je n'ai pas les capacités
00:32:30D'abstraction de notre
00:32:32Ami Frédéric Sinclair
00:32:34Moi je vois
00:32:36Les choses, me semble-t-il
00:32:38Plus simplement
00:32:40Je m'interroge sur l'attitude du Rassemblement National
00:32:42Et c'est une question
00:32:44Bien sûr, puisque
00:32:46D'une certaine manière
00:32:48Il a levé le pouce
00:32:50En faveur de Michel Barnier
00:32:52En disant
00:32:54On va voir son discours de politique générale
00:32:56Mais j'espère
00:32:58Que ça n'est pas pour mieux
00:33:00Réprimer ensuite
00:33:02Je veux dire, on pourrait imaginer un scénario
00:33:04Où il
00:33:06Donne de l'espoir
00:33:08Et où ensuite le Rassemblement National
00:33:10Considérant que le discours
00:33:12Ne correspond pas à ce qu'il souhaitait
00:33:14Le baisse le pouce
00:33:16Et donc on est de nouveau
00:33:18Dans une catastrophe absolue
00:33:20Qu'est-ce que
00:33:22C'est possible à votre avis Frédéric ?
00:33:24Alors c'est possible
00:33:26J'ai tendance à croire que
00:33:28Ils ont intérêt à ce que ça ne se passe pas
00:33:30J'ai tendance à croire
00:33:32Que le Rassemblement National
00:33:34A compris
00:33:36Que globalement
00:33:38La classe politique peut se rebiffer
00:33:40Très fort contre lui et lui enlever la majorité
00:33:42Même quand il est dans une position
00:33:44Où on est à peu près sûr à une semaine
00:33:46Qu'il va mettre 300 députés au Parlement
00:33:48On se retrouve avec 125, c'est-à-dire le choc a été rude
00:33:50Donc là il y a un gros aggiornamento
00:33:52Qui est en train de se dérouler au sein du RN
00:33:54Il me semble que pour l'instant
00:33:56Ils ont plutôt intérêt à ce que quelqu'un
00:33:58Qui soit, on va oser dire
00:34:00Plutôt en faveur
00:34:02D'une régulation
00:34:04De l'immigration
00:34:06Et d'un certain nombre de phénomènes
00:34:08Connexes au gouvernement
00:34:10Et qui aurait tendance à
00:34:12Tenir la bride serrée
00:34:14À Emmanuel Macron
00:34:16Et à son libéralisme
00:34:18Plutôt inclusif
00:34:20J'ai l'impression que le RN
00:34:22Aille gagner
00:34:24A ce type de politique
00:34:26En revanche
00:34:28Il est possible que
00:34:30Encore une fois des raisons
00:34:32Très politiciennes
00:34:34Une semaine après
00:34:36La chose dérape parce qu'il sent
00:34:38Qu'il y a une recomposition à droite
00:34:40Entre LR et Edouard Philippe
00:34:42Le modem qui sont en train de recomposer
00:34:44En prévision de 2027
00:34:46Qu'ils veulent leur couper l'herbe sous le pied
00:34:48En disant qu'on ne peut pas se permettre
00:34:50D'avoir ce type de premier ministre face à nous
00:34:52Direction Bordeaux avec Laurent
00:34:54Qui veut réagir
00:34:56Oui bonsoir à tous
00:34:58Bonsoir
00:35:00J'écoutais attentivement le débat
00:35:02Et je m'interroge beaucoup
00:35:04Parce que pour moi
00:35:06Ce n'est ni Macron ni Barnier
00:35:08Qui vont diriger la France
00:35:10C'est ce qui m'inquiète un peu
00:35:12C'est essentiellement l'Europe
00:35:14Avec Ursula von der Leyen
00:35:16Qui est la présidente de la commission européenne
00:35:18En effet c'est elle
00:35:20Qui tient les rênes
00:35:22Parce que chaque décision qui est prise
00:35:24Qu'elle soit économique, fiscale, climatique
00:35:26Migratoire est dictée par Bruxelles
00:35:28Je pense que Macron va pouvoir jouer
00:35:30Sa partition à Paris
00:35:32Mais c'est Ursula von der Leyen
00:35:34Qui va imposer les règles du jeu
00:35:36Notamment par le biais de l'endettement des différents pays
00:35:38Donc elle va pouvoir nous tenir comme cela
00:35:40Donc maintenant elle a été réélue
00:35:42Malgré un procès qu'elle a actuellement
00:35:44Et alors
00:35:46Il est temps de dire je pense
00:35:48Que le véritable pouvoir est avancé
00:35:50Par contre l'espoir vient de Michel Barnier
00:35:52De son âge, comme on a dit, 73 ans
00:35:54De son expérience de négociation
00:35:56C'est lui qui va décider
00:35:58Soit il décide d'entendre la souffrance des Français
00:36:00Les doutes, la peur, les revendications des Français
00:36:02S'il arrive à s'imposer
00:36:04Vis-à-vis d'Emmanuel Macron
00:36:06Il peut nous surprendre
00:36:08Malheureusement, nous le savons tous
00:36:10Bruxelles est présent
00:36:12Et restera primordiale
00:36:14Dans toutes les décisions
00:36:16Merci beaucoup
00:36:18Laurent, dans un instant on va jouer avec vous
00:36:20En attendant, merci beaucoup Frédéric Sinclair
00:36:22D'avoir été avec nous, politologue, auteur de
00:36:24La refondation de la droite, publié chez Salvatore
00:36:26Et de l'extrême droite, expliqué à Marie Chantal
00:36:28Publié à La Nouvelle Librairie
00:36:30Merci de nous avoir accordé
00:36:32Votre temps
00:36:34Vous restez avec nous
00:36:36Avec Louis-Louis Bilger, avec Loïc Guérin
00:36:38Et avec Françoise Laborde et Philippe David
00:36:40Parce qu'il est toujours là
00:36:42Il a mis le tableau d'affichage en route
00:36:44Il a mis le tableau d'affichage en route
00:36:46Les comptages de points du Qui-C'est-Qui qu'il a dit
00:36:48Les JO du Qui-C'est-Qui qu'il a dit
00:36:50Il n'y a pas de médailles à gagner
00:36:52Au moins on est content de gagner
00:36:54On fait une pause, on revient dans un instant
00:36:56Soyez les bienvenus, merci de votre fidélité
00:36:58À Sud Radio
00:37:00Sud Radio
00:37:02Parlons vrai
00:37:04Les vraies voix Sud Radio
00:37:0617h-19h
00:37:08Philippe David, Cécile de Ménibus
00:37:10Retour des vraies voix
00:37:12Avec évidemment Cécile de Ménibus
00:37:14Et votre serviteur dans la cabine de pilotage
00:37:16Et des passagers dont on sait
00:37:18Qu'ils vont devenir turbulents
00:37:20Pour le Qui-C'est-Qui qu'il a dit
00:37:22Avec Philippe Bilger
00:37:24Dont le comportement dans ce jeu est régulièrement d'une malhonnêteté
00:37:26Qui dépasse tout ce qu'on peut imaginer
00:37:28Depuis lundi
00:37:30Françoise Laborde qui est un modèle d'intégrité
00:37:32Dans ce domaine
00:37:34Et qui perd à chaque fois
00:37:36Il faut changer de logiciel
00:37:38Il perd aussi à chaque fois donc je dois être honnête
00:37:40Loïc Guérin qui si jamais Philippe Bilger me mettait au tribunal
00:37:42Pour les propos que j'ai tenus viendrait me défendre
00:37:44N'est-ce pas ?
00:37:46C'est bien ça pour un pénaliste
00:37:48C'est bien pour un pénaliste de dire
00:37:50Je dois être honnête
00:37:52On espère, on vous le dit on espère
00:37:54Enfin bref après vous faites ce que vous voulez
00:37:56Je dois apparaître comme tel en tout cas
00:37:58Voilà c'est ça après on fait ça
00:38:00Laurent vous êtes prêt ?
00:38:02Oui bonsoir
00:38:04Tout à fait toujours là
00:38:06Vous êtes prêt ?
00:38:08Oui je suis prêt
00:38:10Allez c'est parti
00:38:12Les vraies voix sud radio
00:38:14Le quiz de l'actu
00:38:16Alors Laurent vous êtes contre tous d'accord
00:38:18Et on va faire en sorte que vous puissiez gagner
00:38:20En tout cas avoir un bon résultat
00:38:22Question qui c'est qui qui l'a dit
00:38:24On commence à 3 points bam
00:38:26Je suis très en colère
00:38:28Le président de la république se place en cohabitation
00:38:30Avec le rassemblement national
00:38:32Nous censurons le gouvernement Barnier
00:38:34Laurent
00:38:36Lucie Castet
00:38:38Bonne réponse de Laurent
00:38:40Lucie Castet
00:38:42Ex future première ministre
00:38:44Qui c'est qui qui l'a dit
00:38:46A 3 points
00:38:48C'est le premier épisode d'une longue saga
00:38:50Premier épisode on nomme un premier ministre
00:38:52Deuxième épisode on a un gouvernement
00:38:54Troisième épisode le budget
00:38:56Laurent
00:38:58C'est quelqu'un qui porte le même prénom que vous
00:39:04Laurent donc forcément
00:39:06Bravo
00:39:08Ca vaut 10 points
00:39:12Laurent Laurent Laurent
00:39:14J'ai fini en i
00:39:16C'est Giacobelli
00:39:18Bonne réponse de Philippe Bilger
00:39:20Laurent Jacobelli député RN
00:39:22Tout à fait
00:39:24Alors question qui c'est qui qui l'a dit
00:39:263 points sur la nomination de Michel Barnier
00:39:28Nous sommes passés du front républicain
00:39:30A l'affront républicain
00:39:32Laurent
00:39:34L'affront républicain Raphaël Arnaud
00:39:36Non
00:39:38Mélenchon
00:39:40Non c'est pas LFI
00:39:42C'est pas LFI
00:39:44Bonne réponse de Philippe Bilger
00:39:46C'est assez bon comme formule
00:39:48Oh il était facile
00:39:50C'est tous ces politiques qui font des phrases
00:39:52Ils y passent la nuit
00:39:54Deux tons de lit
00:39:56Il aurait rejoint Ricard peut-être
00:39:58Qui c'est qui qui l'a dit
00:40:00A deux points
00:40:02On arrive à un président de la république
00:40:04Qui nous fait du en même temps de droite et d'extrême droite
00:40:06C'est scandaleux
00:40:08Absolument scandaleux
00:40:10Laurent c'est une femme encore
00:40:12C'est une femme
00:40:14De droite et d'extrême droite
00:40:16C'est quelqu'un de gauche
00:40:18Oui allez-y
00:40:20L'angocha Laurent
00:40:22L'angocha
00:40:24Elle est très jolie
00:40:26Elle est très jolie
00:40:28Il y a quelqu'un de très jolie à gauche
00:40:30Je m'en prie
00:40:32Quel âge ?
00:40:34Petite 51
00:40:36Elle est longue
00:40:38Avec les cheveux courts
00:40:40Bonne réponse
00:40:42J'ai été trop vif
00:40:44Elle est très jolie
00:40:46Je croyais que vous parliez de quelqu'un d'autre
00:40:48Non
00:40:50Il y a des femmes intelligentes
00:40:52Et très jolies
00:40:54Qui c'est qui qui l'a dit
00:40:56Michel Barnier est certain homme honnête
00:40:58Mais il incarne la soumission totale
00:41:00A l'Union Européenne
00:41:02Laurent
00:41:04Oui
00:41:06C'est notre ancien député de droite
00:41:08Qui est passé sur votre chaîne
00:41:10C'est
00:41:12C'est
00:41:14Sonida La Présidentielle
00:41:16Il a un nom de ouf ou pas ?
00:41:18Oui
00:41:20L'angocha Laurent
00:41:22Bonne réponse de Philippe Bilger
00:41:24Nicolas Dupont-Aignan
00:41:26C'est pas mal
00:41:28Qui c'est qui qui l'a dit
00:41:30Ça n'a pas de sens de demander
00:41:32S'il voit les féministes
00:41:34C'est comme demander si le rouge à lèvres est féministe
00:41:36Ah oui j'ai vu ça
00:41:38Le début
00:41:40Ça n'a pas de sens de demander
00:41:42S'il voit les féministes
00:41:44C'est comme demander si le rouge à lèvres est féministe
00:41:46Un député
00:41:48Oui
00:41:50Bonne réponse de Laurent Raphaël Arnaud
00:41:52Député LFI ce matin sur Sud Radio
00:41:54Bravo Laurent
00:41:56Question
00:41:58Qui c'est qui qui l'a dit d'un point
00:42:00La 5ème République est à bout de souffle
00:42:02La Macronie c'est terminé
00:42:04Tout le monde
00:42:06C'est un député
00:42:08Oui
00:42:10Un député qui n'est plus dans un parti politique
00:42:12Qui a été exclu de son parti
00:42:14Exclu ?
00:42:16Laurent
00:42:18Et son épouse aussi
00:42:20Le maire de Béziers
00:42:22Corbière
00:42:24Bonne réponse de Philippe Bilger
00:42:26Alexis Corbière député d'hiver gauche
00:42:28Qui c'est qui qui l'a dit à un point
00:42:30Quand Michel Barnier dit qu'il va gouverner
00:42:32Avec tout le monde à qui s'adresse-t-il
00:42:34Alexis Corbière député d'hiver gauche
00:42:36Non à l'extrême droite
00:42:38Donc il a très bien compris que sa survie dépendait d'elle
00:42:40Aucune personnalité du PS ne rentrera dans son gouvernement
00:42:42Olivier Faure
00:42:44Vous avez été plus rapide
00:42:46Mais c'était Laurent
00:42:48Un point pour Françoise Laborde
00:42:50Je donne mon point à Laurent
00:42:52C'est Philippe Bilger qui a gagné
00:42:54C'est quand je suis de bonne humeur
00:42:56Je fais attention à ce que je dis
00:42:58Ca vous arrive vous êtes de bonne humeur ?
00:43:00Oui rarement
00:43:02J'aime beaucoup mes adorables contradicteurs
00:43:10Notre ami Laurent
00:43:12On vous remercie
00:43:14On vous fait des gros bisous
00:43:16Vous allez faire quoi ce week-end ?
00:43:18On va profiter du très mauvais temps qui s'annonce
00:43:20On va s'occuper de la jardinière
00:43:22On va s'occuper de la famille
00:43:24Et on va se reposer pour attaquer la Seine
00:43:26Après les vacances malheureusement
00:43:28En tout cas c'est une très bonne résolution
00:43:30On vous embrasse et merci d'avoir joué avec nous
00:43:32Merci à vous c'est un plaisir
00:43:34On fait une petite pause dans une petite dizaine de minutes
00:43:36Le tour de table de l'actu des vrais voix avec Philippe Bilger
00:43:38Un très grand livre de Jean-Michel Blanquer
00:43:40Françoise Laborde
00:43:42La rentrée littéraire
00:43:44Et avec vous Loïc Prochard
00:43:46Les actions qui sont intentées par le FBI et le département de la justice
00:43:48Contre les influenceurs russes
00:43:50Avec des révélations assez intéressantes
00:43:52On en parle dans un instant
00:43:54Soyez les bienvenus et on est ravis de vous retrouver jusqu'à 19h
00:43:56Sud Radio
00:43:58Les vrais voix Sud Radio
00:44:0017h-19h
00:44:02Philippe David
00:44:04Cécile Domenibus
00:44:06Alors que
00:44:08Philippe Bilger faisait une petite pause bonbon
00:44:10C'est un gourmand
00:44:12Avec Loïc Guérin
00:44:14Françoise Laborde révisait
00:44:16Ses devoirs de son tour de table de l'actu
00:44:18Des vrais voix
00:44:20Je suis à fond dessus
00:44:22Elle n'a pas fini son travail
00:44:24En attendant
00:44:26Dans un instant
00:44:28Nous serons avec
00:44:30Anthony Martin-Smith
00:44:32Bonjour
00:44:34On va revenir à vous
00:44:36Dans quelques instants
00:44:38Comme d'habitude je vais remettre le clocher
00:44:40Au milieu du village
00:44:42Ou plutôt comme mon coup de gueule se passe à Londres
00:44:44La crème anglaise au milieu du pudding
00:44:46Direction Londres donc
00:44:48Où une nouvelle ligne de bus reliant les quartiers de Golden Green
00:44:50Et de Stamford Hill
00:44:52Qui compte chacun une forme de communauté juive
00:44:54Inaugurée par le maire Sadiq Khan
00:44:56Une ligne pas comme les autres puisqu'elle a été mise en place
00:44:58Afin je cite le maire de Londres
00:45:00D'aider les citoyens de confession juive
00:45:02A se sentir en sécurité
00:45:04Lors de leur déplacement
00:45:06Avant d'ajouter nous devons être de bons alliés
00:45:08Pour nos amis et voisins de confession juive
00:45:10Une communauté juive qui demandait cette ligne
00:45:12Depuis plus de 15 ans
00:45:14Car ses membres qui devaient changer de ligne à la station
00:45:16Finsbury Park subissaient entre autres
00:45:18Joyeusté, insultes et violences verbales
00:45:20Quand ce n'était pas pire
00:45:22Le monde entier a entendu parler de son imam
00:45:24Jusqu'en 2004
00:45:26Abu Hamza
00:45:28Qui purge depuis une peine de détention
00:45:30A perpétuité aux USA
00:45:32Pour prise d'otages et terrorisme
00:45:34Un imam qui appelait dans sa mosquée
00:45:36Et devant sa mosquée
00:45:38A l'historation d'un califat
00:45:40Et soutenait ouvertement Ben Laden
00:45:42Un imam qui avait dit l'ordre de ses prêches
00:45:44Accrochez-vous bien
00:45:46Allah aime ceux qui croient en lui
00:45:48Qui tue ceux qui ne croient pas en lui
00:45:50Si vous n'aimez pas ça parce que vous détestez le sang
00:45:52Il y a quelque chose qui ne va pas chez vous
00:45:54Un imam qui le 11 septembre 2002
00:45:56Organisa une conférence anniversaire
00:45:58Du 11 septembre 2001
00:46:00Lors de laquelle il fit l'éloge des terroristes
00:46:02Inutile de dire qu'on imagine
00:46:04L'accueil reçu par les juifs londoniens
00:46:06Changeant de bus à Finsbury Park
00:46:08On imagine également l'accueil reçu
00:46:10Par des filles en mini-jupes dans ce quartier
00:46:12Et on se félicite qu'ils puissent voyager
00:46:14On l'espère en toute sécurité
00:46:16Mais est-ce qu'il ne serait pas plus intelligent
00:46:18De fermer les lieux de culte qui propagènent
00:46:20A la première incartade ?
00:46:22Poser la question, c'est y répondre
00:46:24Philippe Bilger
00:46:26Bien sûr, fermer aurait été nécessaire
00:46:28Mais j'espère que ce qui se passe là-bas
00:46:30N'est pas une déplorable
00:46:32Préfiguration de ce qui pourrait
00:46:34Advenir chez nous
00:46:36Où beaucoup de juifs
00:46:38Quittent le 9-3, partent en Israël
00:46:40Et se sentent en danger
00:46:42Chez nous
00:46:44Françoise Laborde
00:46:46Personnellement, je trouve que c'est une honte
00:46:48Se dire qu'on a besoin de créer
00:46:50Des bus réservés à une catégorie de citoyens
00:46:52Pour les protéger, en l'occurrence
00:46:54Protéger les citoyens juifs contre l'antisémitisme
00:46:56C'est une honte
00:46:58Et c'est vrai qu'on nous a tellement vanté le modèle communautaire
00:47:00Anglo-saxon, britannique
00:47:02En nous disant, vous les français, vous êtes des ânes
00:47:04Vous voulez absolument intégrer tout le monde
00:47:06Votre laïcité, ça n'a pas de sens
00:47:08Alors que regardez, les britanniques cohabitent avec tellement d'harmonie
00:47:10Il y a même la charia
00:47:12Dans certains quartiers de Londres
00:47:14Elle est appliquée, notamment pour toutes les règles
00:47:16Concernant la vie de famille
00:47:18Et là, on voit bien aujourd'hui qu'on arrive à l'absurdité du système
00:47:20Donc oui, c'est une honte
00:47:22Et oui, j'espère bien, comme Philippe
00:47:24Qu'on ne sera pas condamné à faire la même chose
00:47:26On sait que beaucoup de nos compatriotes de confession juive
00:47:28Sont, y compris, obligés
00:47:30D'enlever tout signe extérieur
00:47:32Les kippas, les mézousas, l'entrée des maisons
00:47:34Parce que justement, ils ont peur
00:47:36Et les demandes d'Alia, d'après ce que j'ai vu
00:47:38Ont augmenté de 250%
00:47:40En France
00:47:42Dans la même ligne
00:47:44Si ce n'est que je suis presque même
00:47:46Plus inquiet encore
00:47:48Parce que pour tout Kidam abruti
00:47:50Parce qu'il n'y a rien d'autre à dire
00:47:52Qui voudrait viser justement la communauté juive en Angleterre
00:47:54On est en train de mettre une cible sur leur dos
00:47:56D'une certaine manière aussi
00:47:58Parce que la ligne en question sera d'une facilité absolue
00:48:00On saura qu'on fait du 100% juif quand on fait sauter la ligne en question
00:48:02Oui, c'est vrai
00:48:04C'est très juste
00:48:06Allez, direction les JO
00:48:08Avec un peu plus de joie et de bonne humeur
00:48:10On commence avec notre consultant
00:48:12En Sud Radio qui est avec nous
00:48:14Paralympique, Anthony Martin-Spies
00:48:16Comment ça va ?
00:48:18Est-ce qu'on est heureux aujourd'hui ?
00:48:20Oui et non
00:48:22J'aime bien quand il est fâché
00:48:24Non, je ne suis pas encore fâché
00:48:26Mais ça va venir
00:48:28Il est ceinture noire troisième, Dan
00:48:30Faut pas qu'il se fâche trop
00:48:32On est classé
00:48:34Toujours dans le top 8
00:48:36C'était l'objectif qui avait été fixé
00:48:38Par le président de la République et le ministère des Sports
00:48:40Mais on est descendu
00:48:42A la sixième place
00:48:44Laissant l'Italie nous devancer
00:48:46Nous sommes à 17 titres
00:48:48Pour 64 médailles
00:48:50Demain, nous avons
00:48:52Des objectifs de médailles
00:48:54Assurés
00:48:56En tout cas, on l'espère fortement
00:48:58Sur le judo avec 5 athlètes
00:49:00Qui vont combattre
00:49:02Et puis, cette grande finale
00:49:04Attendue comme si c'était la finale de 98
00:49:06En SessiFoot
00:49:08France-Argentine
00:49:10Où les Français sembleraient être favoris
00:49:12Et puis, ça fait une revanche
00:49:14Du football tout court, France-Argentine
00:49:16La dernière bière de coupe du monde
00:49:18Peut-être que nous subirons un sort différent
00:49:20On peut espérer encore
00:49:22Combien de médailles ?
00:49:24Il y a encore la natation ce soir
00:49:26Qui va tomber. Aujourd'hui, on a eu du cyclisme
00:49:28On a eu
00:49:30De l'argent et du bronze
00:49:32C'est vrai qu'on sent
00:49:34Que là, on arrive
00:49:36Sur un rythme qui s'estompe
00:49:38Peu à peu, mais je pense
00:49:40Qu'une dizaine de médailles sont
00:49:42Encore possibles.
00:49:44A votre avis, Anthony, pourquoi
00:49:46On est si forts en cyclisme ?
00:49:48Est-ce qu'il y a
00:49:50Des entraîneurs
00:49:52Très remarquables
00:49:54Ou des athlètes
00:49:56Coureurs eux-mêmes ?
00:49:58Vous savez, le cyclisme
00:50:00Comme la natation d'ailleurs
00:50:02Ce sont deux sports qui sont
00:50:04Régulièrement conseillés
00:50:06Dans la rééducation
00:50:08Lorsque vous avez un accident
00:50:10C'est un peu les sports vers lesquels on vous dirige automatiquement
00:50:12Voilà pourquoi je pense
00:50:14Qu'on a des niveaux
00:50:16Aussi élevés
00:50:18Parce que ce sont des sports comme l'athlétisme
00:50:20Sur lesquels on a décidé de mettre beaucoup de moyens
00:50:22Dernière question
00:50:24Un article de Libération vous a fait réagir
00:50:26Sur les personnes en situation de handicap
00:50:28Pas que moi
00:50:30Les sports olympiques, si on l'espère
00:50:32Vont changer le regard sur les sports
00:50:34Dits et appelés les parasports
00:50:36Et on en a parlé cette semaine
00:50:38Transformant l'appréciation
00:50:40Qu'on en a sur des handicapés faisant du sport
00:50:42Comme des véritables athlètes de haut niveau
00:50:44Cette semaine
00:50:46A été malheureusement marquée
00:50:48Par des soucis
00:50:50Au niveau de l'organisation
00:50:52Un chien-guide refusé à Versailles
00:50:54Sur l'installation du château de Versailles
00:50:56Des personnes en situation de handicap
00:50:58Et aussi Salim Majdaini possé son coup de gueule
00:51:00En début de semaine pour un refus d'accès
00:51:02Sur le stade Tour Eiffel
00:51:04Les Jeux Paralympiques vont pas malheureusement
00:51:06Changer le regard que l'on porte
00:51:08Sur nos personnes en situation de handicap
00:51:10Et pour preuve, cet article de Libération
00:51:12Qui s'attaque
00:51:14Au problème de tricherie et de filouterie
00:51:16Dans le judo, dans le para-judo particulièrement
00:51:18Sur les classifications
00:51:20Des personnes malhonnêtes, mal intentionnées
00:51:22Et effectivement, ça a existé
00:51:24Et de moins en moins
00:51:26On peut tromper les examens de classification
00:51:28Il y a cette phrase, malheureuse
00:51:30Je vous la cite
00:51:32C'est en salle d'échauffement, cet athlète J1
00:51:34Donc a priori non voyant
00:51:36Qui répond au loin
00:51:38Et par réflexe au salut d'un entraîneur
00:51:40Où cet autre
00:51:42Athlète aperçu
00:51:44Pianotant sur son portable
00:51:46Et là cette phrase elle fait réagir, et pas que moi
00:51:48L'ensemble de la déficience visuelle et des personnes
00:51:50En situation de handicap invisibles
00:51:52Puisqu'il est possible
00:51:54De pouvoir pianoter sur son téléphone
00:51:56Avec des dispositifs d'assistance vocale
00:51:58Ou des zooms, il est possible
00:52:00Aussi d'entendre, moi quand j'arrive dans le studio
00:52:02Je vous dis bonjour, je sais où vous êtes
00:52:04J'ai pas besoin de vous voir, je vous entends
00:52:06Et ça c'est insupportable
00:52:08Parce que l'article dans son ensemble, il est de bonne qualité
00:52:10Il est étayé, il est sourcé
00:52:12Mais en revanche cette phrase, elle jette le discrédit
00:52:14Sur l'autonomisation
00:52:16Des personnes en situation de handicap
00:52:18Et nous autres journalistes avons une responsabilité
00:52:20Là-dedans, dans la manière
00:52:22D'apprécier le handicap dans nos sociétés
00:52:24Merci, bien sûr
00:52:26Anthony Martin-Smith
00:52:28Judoka, paralympique et consultant
00:52:30En suite radio, puis je voulais dire un petit mot
00:52:32Sur les guides
00:52:34Les guides qui aident
00:52:36Les guides en cyclisme
00:52:38Sur les pilotes, en cyclisme
00:52:40En course, en athlétisme
00:52:42Ils sont considérés comme des athlètes à part entière
00:52:44Ils reçoivent la médaille, et ils recevront aussi
00:52:46La dotation prévue, 20 000 euros pour la médaille
00:52:48De bronze, 40 000 euros pour la médaille
00:52:50Pour la médaille d'argent, 80 000 euros pour la médaille d'or
00:52:52Et en tout cas, je voulais leur tirer mon chapeau
00:52:54Parce qu'il y a une négation de mettre
00:52:56L'autre en avant
00:52:58Au détriment de leur talent aussi, parce que ce sont des gens
00:53:00Qui sont très talentueux
00:53:02Absolument, merci beaucoup
00:53:04Vous restez avec nous dans un instant
00:53:06Le tour de table de l'actu, on fait une petite pause
00:53:08Une pause, une pause
00:53:10P-A-U-S-E
00:53:12Une pause là
00:53:14C'est quand elle est fatiguée
00:53:16Elle change d'accent
00:53:18J'ai pas au Belge pour Philippe Bilger
00:53:22Sud Radio
00:53:24Parlons vrai
00:53:26Les vraies voix Sud Radio
00:53:2817h-19h
00:53:30Philippe David, Cécile de Ménibus
00:53:32On est ensemble jusqu'à
00:53:3419h comme tous les jours, du lundi au vendredi
00:53:36C'est le petit commerce de proximité
00:53:38J'arrête pas de vous le dire, ça c'est sûr
00:53:40Avec des commerçants, ils ont
00:53:42Parfois des trucs à vendre, d'autres moins
00:53:44En attendant, ils sont autour de la table
00:53:46Françoise Laborde et Loïc Guérin
00:53:48Et on va
00:53:50Donner la parole au plus jeune, Philippe Bilger
00:53:52Oh, dites
00:53:54Je vais envoyer les actualités, vous venez les voir dans la cabine
00:53:56Je vais vous raconter une histoire pas banale
00:53:58Et vous, vous me racontez pas votre
00:54:00Petite journée ? On a assez perdu
00:54:02Le temps comme ça
00:54:04Le tour de table de l'actualité
00:54:06Et c'est sur un livre de Jean-Michel Blanquer
00:54:08Que vous allez faire votre tour de table, Philippe Bilger
00:54:10Oui, alors, j'ai l'habitude
00:54:12Étonnant, j'ai l'habitude
00:54:14De lire à peu près tous les essais politiques
00:54:16Alors, on a les divertissements
00:54:18Qu'on peut, on peut
00:54:20Tout à fait me désapprouver
00:54:22Sur ce plan, mais j'ai été surpris
00:54:24Précisément à cause
00:54:26De cette habitude que j'ai
00:54:28Par la qualité
00:54:30Et la singularité
00:54:32Du livre de Jean-Michel Blanquer
00:54:34Qui s'appelle La Citadelle
00:54:36Il fait, il rend
00:54:38Compte de son bilan
00:54:40Et évidemment
00:54:42Il porte sur lui un regard
00:54:44Très favorable
00:54:46Mais il a un très bon style
00:54:48Et surtout
00:54:50C'est une réflexion sur le pouvoir
00:54:52Celui d'Emmanuel Macron
00:54:54Qui
00:54:56A la fin du mandat
00:54:58Ministériel de Jean-Michel Blanquer
00:55:00Le laisse tomber
00:55:02Parce que
00:55:04Il a eu le tort de refuser
00:55:06D'être aide-le-liste au régional
00:55:08Sur ceux qui entourent
00:55:10Emmanuel Macron
00:55:12C'est vraiment quelque chose d'assez remarquable
00:55:14Parce que Jean-Michel Blanquer
00:55:16Est sincère, authentique, libre
00:55:18Et
00:55:20C'est tellement rare pour un ouvrage politique
00:55:22Que vraiment je vous le recommande
00:55:24Et il est très bon
00:55:26Aussi bien à l'oral d'ailleurs
00:55:28Ce serait bien ma chère Cécile
00:55:30Si un jour il pouvait venir
00:55:32Je vais l'inviter, ça s'appelle La Citadelle
00:55:34Le pouvoir, ses grandeurs, ses petitesses
00:55:36François Delaborde, une réaction
00:55:38Alors j'ai pas lu son ouvrage
00:55:40Mais ce que vous dites, cher Philippe, de la capacité
00:55:42D'Emmanuel Macron à laisser tomber ses amis
00:55:44Ne me surprend pas
00:55:46D'autant que pour avoir un peu discuté avec les macronistes
00:55:48De la première heure, vous savez, le premier cercle
00:55:50Sibeth Niaï et toute cette équipe
00:55:52Les Mormons
00:55:54Ils ont disparu les écrans radars
00:55:56Et je pense qu'ils n'ont plus jamais de nouvelles du patron
00:55:58Mais Françoise, ils reviennent parfois
00:56:00De manière intermittente
00:56:02Semble-t-il
00:56:04Mais ça n'altère pas du tout votre point de vue
00:56:06Alors moi non plus, je n'ai pas lu l'ouvrage
00:56:08En revanche, une question, ce que j'en ai lu
00:56:10Dans la presse en tout cas, avait l'air de
00:56:12Sous-entendre qu'il est particulièrement dur
00:56:14A l'égard d'Emmanuel Macron, vous avez constaté ça aussi ?
00:56:16Dans les 4
00:56:18Premières années, il dit qu'il a été
00:56:20Soutenu absolument par le Président
00:56:22La dernière année, c'est une catastrophe
00:56:24Lasté, Alexis Colère
00:56:26En prend pour son grade
00:56:28Et d'autres ont droit à des portraits
00:56:30Acides, François Bayrou
00:56:32A mon avis, à deux reprises
00:56:34Est
00:56:36Très franchement blâmé
00:56:38Avec beaucoup d'esprit
00:56:40Tout de même, du genre
00:56:42François Bayrou n'a une autre opinion
00:56:44Que de lui-même, ce qui est
00:56:46Assez connu
00:56:48L'occasion de rebondir sur vous
00:56:50Françoise Laborde
00:56:52Sur justement la littérature
00:56:54On écrit plus finalement
00:56:56Je voulais parler de la rentrée littéraire
00:56:58Parce que c'est la rentrée littéraire
00:57:00Ça commence
00:57:02Fin août, tout le mois de septembre
00:57:04Alors là, cette année, nos amis
00:57:06Libraires se félicitent
00:57:08Parce qu'il n'y a que 460 romans
00:57:10Pour la rentrée littéraire
00:57:12Ce qui est quand même pas mal
00:57:14Si on compare par rapport au nombre de livres
00:57:16Édités en France chaque année, c'est 68 000 livres
00:57:18Donc
00:57:20Les marchands de livres, les libraires
00:57:22Disent, n'en jetez plus, la cour est pleine
00:57:24On en publie beaucoup
00:57:26Évidemment, rentrée littéraire
00:57:28Amélie Nothomb fait partie de la rentrée littéraire
00:57:30Elle fait 32 ans qu'elle fait les rentrées littéraires
00:57:32Donc elle est là, fidèle au poste
00:57:34Puis après les rentrées littéraires, on va avoir
00:57:36Les prix littéraires, le Goncourt, le Renaudot
00:57:38Le Féminin, etc.
00:57:40Et nous, on adore en France les prix littéraires
00:57:42La littérature, l'intellect, etc.
00:57:44Mais, la réalité des choses
00:57:46Montre que
00:57:48On publie beaucoup, mais on lit
00:57:50Beaucoup moins
00:57:5289% des français se disent lecteurs
00:57:54Formidable
00:57:56Sauf que dans la lecture, dans ces livres-là
00:57:58Il y a les livres qu'on lit à ses enfants le soir
00:58:00Donc si c'est pour lire Babar, votre petit dernier
00:58:02Bon, ça ne devrait pas compter
00:58:04Dans nos romans que vous avez découvert
00:58:06Si c'est les livres professionnels
00:58:08Ça ne devrait pas compter normalement
00:58:10Et si c'est le livre que vous a imposé de lire
00:58:12Votre professeur de français, ça ne devrait pas compter non plus
00:58:14Alors, ce qu'on découvre
00:58:16En revanche, c'est que
00:58:18Entre les 7-19 ans
00:58:20Il y a un tiers qui ne lit
00:58:22Jamais aucun livre
00:58:24Jamais, donc même pas les livres d'école
00:58:26Et quand on regarde le nombre d'heures
00:58:28Consacrées à la lecture, en moyenne en France
00:58:30C'est 4h par semaine
00:58:32Pour la lecture
00:58:34Contre 22h30
00:58:36Pour les écrans
00:58:38On peut toujours être optimiste en se disant
00:58:40Mais après tout, je peux lire sur écran
00:58:42Mais la vérité, c'est que non
00:58:44C'est quand même une minorité
00:58:46En fait, ceux qui lisent sur écran, c'est les plus de 50 ans
00:58:48Parce que d'abord
00:58:50Ils sont fatigués, un livre c'est lourd
00:58:52Puis l'avantage de l'écran, c'est qu'on peut agrandir
00:58:54Le format, donc même quand on a perdu ses lunettes
00:58:56On arrive à lire
00:58:58Et puis, la dernière chose qu'il faut dire quand même
00:59:00C'est que
00:59:02La BD
00:59:04Reste quand même un grand succès
00:59:06Mais en France, on n'a pas encore
00:59:08Considéré la BD comme étant
00:59:10Un grand
00:59:12Comment dire, un grand genre
00:59:14Littéraire
00:59:16Mais c'est quand même préoccupant parce qu'on se rend compte
00:59:18Aujourd'hui que beaucoup de nos enfants
00:59:20Perdent la lecture automatique
00:59:22Ils ne sont pas capables, quand ils quittent l'école primaire
00:59:24D'avoir cette lecture automatique
00:59:26Ils devraient avoir systématiquement en 6ème
00:59:28Combien de livres vous lisez ?
00:59:30Philippe
00:59:32Moi, depuis que j'ai Kindle
00:59:34J'en lis plus que d'habitude
00:59:36Parce qu'évidemment, dès que je vois un livre
00:59:38Qu'il soit politique ou un roman qui me plaît
00:59:40Je peux l'avoir tout de suite
00:59:42Alors je lis
00:59:44Beaucoup, beaucoup de choses
00:59:46Mais
00:59:48Ce que dit Françoise
00:59:50Il y a
00:59:52Des méthodes d'éducation
00:59:54Aujourd'hui qui, par exemple, pour les petits-enfants
00:59:56Disent
00:59:58Si tu auras droit
01:00:00A un quart d'heure d'écran
01:00:02Si tu lis pendant une heure
01:00:04Vous voyez faire une sorte de...
01:00:06C'est des deals, ce sont des deals
01:00:08Vous lisez, Loïc ? Oui, j'essaye
01:00:10Vos plaidoiries ? Pas assez
01:00:12Je ne lis que ce que j'écris
01:00:14Non, on a chacun notre méthode
01:00:16Moi, c'est plutôt des petits points
01:00:18En revanche, pour les enfants
01:00:20Puisque j'en ai deux, de 13 et 15
01:00:22J'espère qu'ils ne m'entendent pas
01:00:24Ils sont très bien, ils font partie des enfants
01:00:26Qui lisent un peu
01:00:28Mais j'ai eu cette bagarre pas plus tard que cet été
01:00:30En essayant ce genre de deal, je ne dis pas que j'ai parfaitement réussi
01:00:32Je ne prétendrai pas
01:00:34Mais j'ai quand même réussi à imposer la lecture d'un ou deux ouvrages
01:00:36En plus, ils sont bilingues dans deux langues
01:00:38Mais c'est une bagarre
01:00:40Ils lisent dans deux langues différentes ? Oui, ils sont bilingues
01:00:42En français ou en allemand
01:00:44Et d'ailleurs, le collège, le lycée
01:00:46C'est plutôt exceptionnel
01:00:48D'obtenir qu'ils lisent des livres
01:00:50Eux le font encore un peu
01:00:52Les camarades de classe, pour beaucoup
01:00:54Et on a perdu à l'école
01:00:56Cette habitude qui consistait à faire
01:00:58De la lecture à haute voix des enfants
01:01:00Ce qui les mettait en majesté
01:01:02Devant toute la classe
01:01:04Et ce qui était un épisode formidable
01:01:06Et qui était très bon justement
01:01:08De savoir parler en public et de lire en public
01:01:10Vous restez avec nous dans un instant
01:01:12Le tour de table de l'actu de Loïc Guérin
01:01:14L'enquête qui vient d'être initiée aux Etats-Unis
01:01:16Sur le financement des campagnes de désinformation
01:01:18Utilisées par des...
01:01:20Par plusieurs
01:01:22Influencés connus
01:01:24Ça c'est une bonne nouvelle
01:01:26On en parle dans un instant, à tout de suite
01:01:28Sud Radio, parlons vrai
01:01:30Sud Radio, parlons vrai
01:01:32Les vraies voix Sud Radio
01:01:3417h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus
01:01:36Retour des vraies voix
01:01:38Pour ce qu'on peut appeler
01:01:40Cette dernière ligne droite
01:01:42De la première semaine des vraies voix
01:01:44Après ses vacances d'été 2024
01:01:46En compagnie bien évidemment de Cécile de Ménibus
01:01:48Philippe Bilger, Françoise Laborde
01:01:50Et Loïc Guérin
01:01:52Et c'est maintenant le tour du table de Loïc Guérin
01:01:54Et vous les parler des influenceurs
01:01:56Aux Etats-Unis
01:01:58Oui exactement, en fait on avait parlé il y a quelques temps
01:02:00A cette émission de ce qu'on appelait
01:02:02Les Doppelganger, c'est le nom allemand
01:02:04Germanique, qui fait référence à la mythologie germanique
01:02:06C'est-à-dire ces espèces de trolls
01:02:08Très organisés, d'usine à trolls
01:02:10Ou pas d'ailleurs
01:02:12Et de relais favorable à la dictature russe
01:02:14Et à son programme qui est à la fois d'affaiblissement des démocraties
01:02:16Mais aussi
01:02:18De manière assez insidieuse
01:02:20Passation si je puis dire
01:02:22De petits messages, directs ou pas
01:02:24Favorables à leur zone d'influence
01:02:26En Europe ou aux Etats-Unis
01:02:28Et bien de la même manière cette semaine
01:02:30Deux événements importants se sont déroulés aux Etats-Unis
01:02:32Qui pourront avoir un impact sur les élections d'ailleurs
01:02:34D'une part le département de la justice américain
01:02:36Vient de fermer
01:02:38De saisir un certain nombre
01:02:40De noms de domaines, de sociétés
01:02:42Qui étaient, et on l'a vécu en France
01:02:44Je sais pas si vous vous en souvenez il y a un ou deux ans
01:02:46Créer des noms de domaines quasi similaires
01:02:48A des noms de domaines connus, comme le Washington Post
01:02:50Ou autres, et créer des faux articles
01:02:52Avec évidemment de fausses informations
01:02:54Toutes plus ou moins subtilement
01:02:56Favorables à la propagande
01:02:58Evidemment de Vladimir Poutine
01:03:00Soutenant dans l'ensemble
01:03:02Plutôt l'extrême droite américaine
01:03:04Et Trump pour obtenir le maximum d'influence
01:03:06Ca c'est le premier événement
01:03:08Cette même semaine aussi, le FBI
01:03:10Et les organismes de lutte contre ce genre d'événements
01:03:12Ont ouvert une enquête
01:03:14Et ont mis en cause un certain nombre d'influenceurs
01:03:16Ca c'est sur un autre type de support
01:03:18Ces influenceurs là
01:03:20Par le biais d'une société qui en réalité
01:03:22Est subventionnée par les russes
01:03:24Directement, cercle direct autour de Poutine
01:03:26Ont reçu plusieurs millions
01:03:28Chacun était payé jusqu'à 400 000 euros
01:03:30Par an
01:03:3210 millions en l'occurrence
01:03:34C'est un nombre beaucoup moins identifié
01:03:36Versé à cette société
01:03:38Qui a généreusement alimenté un certain nombre de relais
01:03:40On parle de plus de 7 millions de personnes
01:03:42Qui étaient abonnées à ces relais là
01:03:44Donc beaucoup d'influence
01:03:46De vidéos en particulier sur Youtube
01:03:48Livrées clé en main par la propagande russe
01:03:50C'est très insidieux
01:03:52Et je voulais monter un peu ça en épingle
01:03:54Parce que d'abord en France, on n'a pas assez vu ce genre de lutte
01:03:56Contre l'influence néfaste
01:03:58Et d'autre part, je sais qu'il y a un certain nombre d'auditeurs
01:04:00Qui de bonne foi, naïvement
01:04:02S'en rendent compte
01:04:04À suivre un peu ce genre de chaînes ou d'influenceurs
01:04:06En disant après tout, sur cette vidéo, elle est exacte
01:04:08Elle critique le gouvernement actuel à juste titre
01:04:10Et passer ensuite à l'étape suivante
01:04:12Qui finissent par adhérer à des thèses
01:04:14Qui pour le coup sont contraires aux intérêts nationaux
01:04:16Ou tout simplement à nos démocraties
01:04:18Est-ce qu'on se rend compte, Loïc
01:04:20Forcément, à un moment donné
01:04:22Que c'est des influences délétères
01:04:24Ou pas du tout ?
01:04:26Non, d'ailleurs, parce que c'est sur Twitter
01:04:28Entre autres, les réactions de certains
01:04:30Il y a un nom, Tim Poole
01:04:32Qui m'a absolument rien dit il y a encore quelques jours
01:04:34Qui a plusieurs millions d'abonnés, je crois
01:04:36Deux ou trois
01:04:38Se défend en disant
01:04:40Injectment, la mise en cause, la poursuite
01:04:42Ne me vise pas en tant qu'auteur mais en tant que victime
01:04:44J'ai été abusé par
01:04:46Cela dit, bon courage pour sa défense
01:04:48Parce que les centaines de milliers d'euros qui lui sont versés
01:04:50Pour diffuser ce genre de vidéos
01:04:52Il va falloir difficilement l'expliquer
01:04:54Et pour répondre à votre question
01:04:56Plus précisément, ça va être le débat
01:04:58Il lui dira, je ne le savais pas, ça ne se voyait pas
01:05:00Mais mis bout à bout
01:05:02Ces milliers de vidéos qui circulent
01:05:04Une ou deux, non
01:05:06On ne le voit pas, c'est beaucoup plus subtil que ça
01:05:08Mais mis bout à bout, on voit bien qu'il y a un message
01:05:10Il y a une stratégie de sap
01:05:12Réellement, qui vise
01:05:14Soit à soutenir un candidat disruptif comme
01:05:16Trump, soit au contraire
01:05:18A sabrer une politique qui est défavorable
01:05:20A la dictature poultinienne
01:05:22François Delaborde
01:05:24Merci, parce que c'est en effet passionnant
01:05:26A voir qu'aujourd'hui avec le jeu des algorithmes
01:05:28Alors vous parlez de
01:05:30Twitter, de VIX
01:05:32On pourrait parler de TikTok
01:05:34On est fait, dès qu'on est intéressé par un sujet
01:05:36Alimenté, etc.
01:05:38Et moi j'étais très frappé cet été, ça m'intéresserait
01:05:40De savoir s'il y a quelque chose par le nombre de gens
01:05:42Qui se sont fait gruger
01:05:44Par des
01:05:46Personnalités
01:05:48Qui proposaient de la crypto-monnaie
01:05:50Et là, c'est grâce à l'intelligence artificielle
01:05:52Un certain nombre d'acteurs
01:05:54Y compris, d'ailleurs, de présentateurs et de journalistes
01:05:56Disaient, dans des vidéos
01:05:58Qui avaient été retravaillées
01:06:00Avec l'intelligence artificielle
01:06:02Evidemment, ça n'est pas avec ma chaîne
01:06:04Que je gagne de l'argent, j'ai investi dans la crypto-monnaie
01:06:06Faites comme moi et allez investir sur tel site
01:06:08Et aujourd'hui
01:06:10Avec Alain Delon après sa mort
01:06:12Et aujourd'hui
01:06:14Alors là je parle de choses
01:06:16Purement matérielles
01:06:18C'est même pas jouer de l'affluence politique
01:06:20Et il y a aujourd'hui de plus en plus de sites
01:06:22Comme ça
01:06:24J'ai été contacté par des amis qui m'ont dit
01:06:26J'ai vu tel présentateur de télévision
01:06:28Faire la publicité pour telle crypto-monnaie
01:06:30J'ai dit, mais non, c'est un fake, ça n'existe pas
01:06:32Jamais, mais ça c'est quelque chose
01:06:34Qu'on recherche aussi en France
01:06:36Je suis pas sûr qu'on soit parfaitement équipé
01:06:38Pour être franc, quand on voit les moyens de la justice
01:06:40En général, je dirais qu'on est mal parti
01:06:42Parce que pour être franc, même si en face
01:06:44Au parquet, par exemple
01:06:46On affirme qu'on poursuit X%
01:06:48D'escroqueries sur internet
01:06:50Par les réseaux, la réalité tangible
01:06:52C'est quand on se fait vider son compte
01:06:54Qu'on dépose plainte, on nous explique dans les services de police
01:06:56De toute façon, ça part à l'étranger, c'est fini
01:06:58On laisse tomber
01:07:00Donc avec l'intelligence artificielle
01:07:02Plus, en effet, les algorithmes
01:07:04On va se faire abreuver par toutes sortes de fausses armes
01:07:06D'où la nécessité
01:07:08C'est un peu l'objet du message ce soir
01:07:10D'être toujours attentif
01:07:12Toujours vérifier les informations
01:07:14Ne pas reprendre
01:07:16C'est excellent pour internet, c'est essentiel
01:07:18Merci beaucoup pour ce sujet
01:07:20Loïc Guérin, dans un instant
01:07:22On va revenir sur ce procès, très attentif
01:07:24Une victime dans le procès
01:07:26Des viols de Mazans
01:07:28Gisèle Pellicot a annoncé décliner
01:07:30Les cagnottes de soutien, ses avocats précisent
01:07:32Qu'elles souhaitent préserver la dignité
01:07:34De ces débats
01:07:36Alors parlons vrai, est-ce que lancer des cagnottes sans l'aval
01:07:38Des personnes concernées ne pose pas question ?
01:07:40Est-ce que cette initiative en plein procès
01:07:42N'était pas malvenue et à cette question
01:07:44Saluez-vous la décision de Gisèle Pellicot
01:07:46Les cagnottes pour préserver la dignité des débats
01:07:48Vous dites vous à 90%
01:07:50Vous voulez réagir, on attend vos appels
01:07:52Au 0826 300 300
01:07:54On aimerait bien avoir votre avis puisque beaucoup d'entre vous
01:07:56Ont déjà donné pas mal de sous
01:07:58Qu'est-ce que vous en pensez ?
01:08:00On revient dans un instant, on fait une petite pause
01:08:02Les vraies voix jusqu'à 20h, 19h pardon
01:08:04Sud Radio, parlons vrai
01:08:06Sud Radio, parlons vrai
01:08:08Les vraies voix Sud Radio
01:08:1017h-19h, Philippe David
01:08:12Cécile Domenibus
01:08:14Si vous êtes déjà sur la route
01:08:16Pour partir en week-end pour rentrer à la maison
01:08:18Ou peut-être que vous faites l'inverse en fait
01:08:20Vous venez de quitter votre maison
01:08:22Pour aller travailler puisque vous travaillez plutôt
01:08:24Vous êtes plutôt du soir
01:08:26En tout cas on est ravis de pouvoir vous accompagner
01:08:28Dans ces allers-retours et dans votre quotidien
01:08:30Avec tous les jours Philippe Bilger
01:08:32Qui était avec nous et c'est un immense plaisir
01:08:34Et puis ça tourne de l'autre côté
01:08:36Mais il revient aussi quand même assez souvent
01:08:38Loïc Guérin
01:08:40Qui revient pas assez souvent
01:08:42Qui revient pas assez souvent, Françoise
01:08:44De passage
01:08:46Mais Françoise, une organisation quand même
01:08:48Tout à fait
01:08:50En même temps je suis retraitée
01:08:52Donc la retraite ça demande du temps
01:08:54Et c'est beaucoup d'activité d'être retraitée
01:08:56On croit qu'on a rien à faire
01:08:58Quand on est retraitée
01:09:00On n'arrête pas
01:09:02Et avec bien sûr Philippe David
01:09:04Mon compagnon du jour
01:09:06Ma compagnonne
01:09:08Et vous 0826
01:09:10300
01:09:12J'en profite pour remercier notre formidable équipe
01:09:14Pour ce démarrage
01:09:16Et puis Justine qui vient d'arriver dans l'équipe
01:09:18Qui est revenue dans l'équipe
01:09:20Et qu'on est ravis d'avoir récupéré
01:09:22Allez tout de suite le coach projecteur des Vraies Voix
01:09:24Les Vraies Voix Sud Radio
01:09:26Le coach projecteur des Vraies Voix
01:09:28Main dans la main
01:09:30Ils forment comme une barrière
01:09:32Pour protéger leur mère
01:09:34Et pourtant c'est une femme forte
01:09:36Qui s'est exprimée ce matin à la barre
01:09:39Nabila a lancé puis fermé une cagnotte
01:09:41Pour offrir une nouvelle vie à Gisèle Pellicot
01:09:43L'influenceuse a décidé de faire appel à sa communauté
01:09:45De 9,3 millions de followers sur Instagram
01:09:47Pour aider la septième génère à se reconstruire
01:09:49Il y a aussi la pression
01:09:51De tous ces individus qui sont derrière moi
01:09:53Et je sens bien qu'on essaye
01:09:55Au niveau des questions de me piéger bien évidemment
01:09:57Donc j'essaye de répondre le mieux possible
01:09:59Et puis il va falloir se battre
01:10:01Jusqu'au bout bien sûr
01:10:03Parce que ce procès va durer 4 mois
01:10:06Gisèle Pellicot, victime au procès
01:10:08Des viols de Mazan
01:10:10Est face à son ex-mari
01:10:12Et à une cinquantaine de co-accusés
01:10:14Après avoir refusé lui que la honte change de camp
01:10:16Selon elle, elle vient de refuser
01:10:18Les cagnottes de soutien
01:10:20Souhaitant plutôt préserver la dignité
01:10:22La sérénité des dépas
01:10:24C'est ce qu'ont dit ses avocats
01:10:26Alors parlons vrai, auriez-vous imaginé
01:10:28Qu'une telle affaire puisse arriver ?
01:10:30Est-ce que dans cette affaire, la honte a définitivement
01:10:32Changé de camp, vu le comportement
01:10:34Très digne, plus que digne de Gisèle Pellicot
01:10:36Saluez-vous la décision de Gisèle Pellicot
01:10:38De refuser des cagnottes pour préserver la dignité des dépas
01:10:40Vous dites oui à 90%
01:10:42Vous voulez réagir ?
01:10:44Le 0 826 300 300
01:10:46Philippe Bilger, dans ce procès
01:10:48Dans cette affaire
01:10:50Qui ne cesse de faire parler
01:10:52C'est vrai que les cagnottes
01:10:54Il y a un côté
01:10:56Gentil, attentionné
01:10:58Du public, et pour vous
01:11:00Est-ce que ça brouille le message ?
01:11:02Pour moi, la honte n'avait pas besoin
01:11:04De changer de camp, dès le début
01:11:06Elle était dans un camp
01:11:08Et pas dans l'autre
01:11:10Deuxième élément, cette victime
01:11:12Cette épouse violée
01:11:14Dans des conditions épouvantables
01:11:16Et répétitives
01:11:18A depuis le procès
01:11:20Une attitude exemplaire
01:11:22Ca n'est pas simple d'être une victime
01:11:24Comme ça, parfois on a
01:11:26Bizarrement pas le comportement
01:11:28Qu'on attend, qui est attendu
01:11:30Elle est remarquable, et donc
01:11:32Je comprends tout à fait
01:11:34Qu'elle veuille pour sauvegarder
01:11:36La dignité du procès
01:11:38Et sa propre destinée
01:11:40Elle n'est pas en train d'émander des fonds
01:11:42Elle veut demeurer
01:11:44Elle-même, dans ce qu'elle montre
01:11:46Depuis le début, et c'est tout à fait
01:11:48Essentiel. Alors j'ajouterais
01:11:50Juste une chose, ça ne veut pas
01:11:52Dire que parfois je n'ai pas été
01:11:54Favorable à certaines cagnottes
01:11:56Lorsque les procès
01:11:58Sont engagés et discutés
01:12:00Prenons l'exemple de Naël
01:12:02Lorsque j'ai entendu la mère
01:12:04De Naël lancer l'idée
01:12:06D'une cagnotte, et que
01:12:08J'avais le sentiment qu'on
01:12:10Aggravait encore
01:12:12La présomption de culpabilité
01:12:14A l'encontre du policier
01:12:16J'avais approuvé Jean Messia
01:12:18Qui avait lui-même
01:12:20Créé une cagnotte à rebours
01:12:22Mais ça n'est pas une
01:12:24Habitude, et là je suis à fond
01:12:26Pour la suppression de la cagnotte
01:12:28D'autant que je crois
01:12:30Qu'une des enfants justement
01:12:32De Gisèle Pellicot a créé
01:12:34Une association pour justement aider les femmes
01:12:36Qui seraient victimes
01:12:38De situations similaires
01:12:40Et qu'elle a incité plutôt à donner pour
01:12:42Financer l'association que pour aider sa mère
01:12:44Mais pour aller
01:12:46Au-delà, ce qui est important
01:12:48C'est que dans cette affaire
01:12:50Moi ce que je trouve formidable
01:12:52Encore que le mot soit mal choisi
01:12:54C'est que les prédateurs sexuels soient
01:12:56Désignés comme tels
01:12:58Et qu'en effet condamnés
01:13:00Comme tels peut-être demain
01:13:02Parce que c'est vrai que pendant très longtemps
01:13:04Quand même en France, on a eu tendance
01:13:06À attendre un peu
01:13:08Je ne peux pas m'empêcher
01:13:10D'avoir une pensée pour Claudine Cordani
01:13:12Qui a été la première
01:13:14En 1985 à demander
01:13:16Que le huis clos soit levé
01:13:18Alors qu'elle avait été victime de viol
01:13:20Mais il y a eu tellement d'histoires après de viol
01:13:22Qui ont mis tellement de temps
01:13:24Il n'y a pas très longtemps encore, rappelez-vous
01:13:26L'affaire de Joël Skordanec
01:13:28Ce médecin qui a violé
01:13:30Près de 300 enfants
01:13:32Des années d'activités
01:13:34Immondes comme ça
01:13:36Avant qu'on ne l'arrête
01:13:38Et qu'on le condamne
01:13:40Il y a eu aussi des histoires scandaleuses
01:13:42Où un juge, un procureur de la République
01:13:44Qui avait proposé sa fille
01:13:46Sur les réseaux sociaux
01:13:48Il a été condamné à de la prison avec sursis
01:13:50Alors qu'il proposait sa fille de 12 ans
01:13:52Sur les réseaux sociaux
01:13:54Donc il n'est pas simplement important
01:13:56Que la honte change de camp
01:13:58Il est important aussi que la justice fasse son travail
01:14:00Et condamne avec beaucoup de sévérité
01:14:02Les prédateurs sexuels
01:14:04Sur la cagnotte
01:14:06Qui était un peu l'objet de la question
01:14:08Je regrette beaucoup que ça vienne
01:14:10Masquer un peu le message
01:14:12Evidemment, ça va sans dire
01:14:14Mais autant le répéter
01:14:16C'est extraordinairement propre de la part de la victime
01:14:18Attention au micro
01:14:20De refuser ce genre de cagnotte
01:14:22Parce qu'il y a une forme d'instrumentalisation qui s'opère
01:14:24Et ce qui me gêne et ce qui m'agace profondément
01:14:26C'est que cette instrumentalisation-là
01:14:28Elle me rappelle d'ailleurs les fameux influenceurs
01:14:30Des réseaux sociaux où finalement ils n'ont pas grand-chose à offrir
01:14:32Si ce n'est eux-mêmes une espèce de narcissisme
01:14:34Mal placé et généralement
01:14:36Bien pensé pour leur poche
01:14:38Là c'est de la même manière
01:14:40Je lance l'ouverture d'une cagnotte
01:14:42J'ai pas mis un euro dedans ou pas grand-chose
01:14:44Et j'attends des autres qu'ils versent de l'argent pour quelqu'un
01:14:46Et les gens tirent personnellement profit sur le plan médiatique
01:14:48Parce que c'est moi qui apparaît comme le chevalier blanc
01:14:50Alors qu'elle n'a strictement rien à faire
01:14:52Rien à apporter
01:14:54Une fois encore ça a l'air d'être sa marque de fabrique
01:14:56A la personne en question dans ce dossier-là
01:14:58Elle n'a rien à apporter, elle n'a rien à y faire
01:15:00Donc il est bien qu'elle soit écartée dès le début
01:15:02Qu'on ne parle plus d'elle et qu'on s'attache au principal en l'occurrence
01:15:04C'est vrai que
01:15:06Il y a une mobilisation
01:15:08Générale
01:15:10Des français
01:15:12De se dire comment on peut aider
01:15:14Et ça c'est peut-être
01:15:16C'est ça le fait
01:15:18Je suis frappé par ce que j'appellerais
01:15:20Les moutons de panurges de la générogité
01:15:22C'est-à-dire à un moment donné
01:15:24Des gens peut-être de bonne foi
01:15:26Créent des cagnottes
01:15:28Avec évidemment les risques
01:15:30D'instrumentalisation
01:15:32De la même manière
01:15:34De faire un rapprochement qui va peut-être vous choquer
01:15:36Moi j'en ai par-dessus la tête
01:15:38A la suite de tragédies
01:15:40Par l'instauration systématique
01:15:42De marche blanche
01:15:44Qui ne sert rigoureusement à rien
01:15:46C'est automatique
01:15:48Il y a une sorte de générogité systématique
01:15:50Et mécanique qui m'agace
01:15:52Mais c'est sans doute parce que j'ai moins de coeur
01:15:54Que vous tous
01:15:56Il y a une chose pour rebondir
01:15:58En réalité ça a toujours existé bien avant les réseaux sociaux
01:16:00On n'avait pas besoin de TikTok, de Whatsapp ou je ne sais quoi
01:16:02Pour créer, pour aider financièrement
01:16:04Une famille qui était éventuellement dans le besoin
01:16:06D'abord en général il faut que le besoin soit exprimé
01:16:08Et c'est à la famille de déterminer si oui ou non
01:16:10Elle a besoin, elle n'a pas qu'émandé
01:16:12On ne va pas l'abaisser à la faire qu'émandé
01:16:14Alors qu'elle ne l'a pas souhaité
01:16:16Deux, ça se passe par des associations
01:16:18Qui généralement sont montées par la famille
01:16:20A son initiative ou les proches
01:16:22Ou même parfois aidées par leurs conseils
01:16:24Qui ont quand même besoin malheureusement
01:16:26De travailler et de vivre
01:16:28Et qui voyant la famille dans le dénuement disent
01:16:30Si les personnes peuvent aider, on monte une association
01:16:32Sur le côté qui est intéressant
01:16:34C'est effectivement l'association
01:16:36De l'une de ses filles
01:16:38Qui pourrait d'une manière ou d'une autre
01:16:40Servir à la prévention par exemple
01:16:42Oui et puis aider des femmes
01:16:44Qui pourraient en effet se découvrir
01:16:46Avoir à être mis sous camisole chimique
01:16:48Et victime de viol
01:16:50Et qui ne sachant pas comment s'organiser
01:16:52Peuvent faire appel à cette association
01:16:54Alors je ne connais pas le nom de l'association
01:16:56Qu'a montée la fille de Gisèle Pellicot
01:16:58Mais c'est en effet ce qu'il y a de plus utile
01:17:00Dans son cas
01:17:02Et c'est vrai que vous avez raison
01:17:04À un moment donné les influenceurs
01:17:06Ils sont prêts à faire n'importe quoi
01:17:08La même personne d'ailleurs
01:17:10A recommandé récemment ses livres favoris
01:17:12Donc tout peut arriver, maintenant ils savent lire
01:17:14Et demain ils seront tentés
01:17:16Petite question Loïc Guérin
01:17:20Les co-violeurs
01:17:22Je ne sais pas comment on peut les
01:17:24En l'occurrence c'est 52
01:17:26Mais il y en avait plus que ça
01:17:28Oui il y en avait plus que ça
01:17:3092
01:17:32Le risque c'est quoi ?
01:17:34Alors il faut voir les qualifications
01:17:36Ça va varier mais en plus
01:17:38Il y a un dossier qui est extraordinairement dur
01:17:40C'est assez exceptionnel
01:17:42Je n'ai jamais ou presque jamais
01:17:44Entendu parler d'un dossier de cette nature
01:17:46Aussi violent, aussi systématique
01:17:48Aussi long dans le temps, aussi assumé
01:17:50Parce que l'individu, j'ai cru lire qu'il avait déjà
01:17:52Il est poursuivi, il a même reconnu des faits
01:17:54Dans une autre procédure, voire dans deux autres procédures
01:17:56Des faits plus ou moins graves, dont certains assez graves
01:17:58Parce qu'une tentative d'agression sexuelle voire de viol
01:18:00Il va prendre le maximum prévu
01:18:02Comme prévu, alors je n'ai pas regardé les textes exacts
01:18:04Mais on parle de 20 ans possibles largement
01:18:06Il va approcher les 20 ans
01:18:08Sans vouloir préjuger
01:18:10Je ne préjuge pas évidemment de la décision qui n'appartient pas
01:18:12Bien entendu, l'époux, l'époux organisateur mais les autres
01:18:14Mais les autres, il y aura des pays très différents
01:18:16Après c'est là où il faut
01:18:18Mettre du recul
01:18:20Là je suis vraiment dans mon rôle pour le coup
01:18:22On ne peut pas juger comme ça sur des éléments
01:18:24Qu'on jette comme ça en pâture dans les médias
01:18:26Le dossier c'est quelque chose de sérieux
01:18:28Ce n'est pas pour rien qu'on confie ça à des magistrats
01:18:30Ou à des avocats, y compris en défense
01:18:32Parce qu'il faut qu'ils soient défendus
01:18:34Et les jurés ou les juges vont trancher
01:18:36Au regard de chaque cas particulier
01:18:38On ne peut pas faire un tir à la louche
01:18:40Il y a des accusés qui n'ont jamais été condamnés
01:18:42Qui l'ont fait une seule fois
01:18:44Donc on fait 5 à 6 fois
01:18:46Alors ils seront tous condamnés
01:18:48L'un a même été initié à faire la même chose sur sa propre épouse
01:18:50On n'est pas dans la même catégorie non plus
01:18:52Et donc il y aura des sanctions un peu différentes
01:18:54Mais elles seront a priori assez lourdes
01:18:56Pour lui
01:18:58Dans un cas comme ça, je n'y connais pas grand chose
01:19:00Est-ce que les enfants peuvent porter plainte contre leur père ?
01:19:02Bien sûr
01:19:04Ils peuvent se constituer partie civile bien évidemment
01:19:06D'ailleurs en général ils le font
01:19:08Il faut voir après
01:19:10Ça peut varier
01:19:12Là en l'occurrence l'une des filles a été victime
01:19:14Donc là il n'y a même pas de question pour elle
01:19:16Elle se demande même d'ailleurs
01:19:18Elle s'est retrouvée
01:19:20Dans les photos
01:19:22Il n'y a pas de photos d'elle
01:19:24Et quand on pense qu'il aurait pu
01:19:26Ne pas être pris
01:19:28Oui c'est le pur hasard
01:19:32L'horreur est effectivement
01:19:34C'est quand même avoir conscience
01:19:36De l'incroyable horreur de ce dossier-là
01:19:38Ce n'est pas une affaire de viol classique
01:19:40Loin son faux
01:19:42Mais le pire c'est que c'est quelqu'un qui a été violé sans qu'elle le sache
01:19:44Si je ne me trompe pas
01:19:46Ça a duré pendant 10 ans
01:19:48Et elle va réaliser à l'audience en direct
01:19:50Alors ce n'est pas tout à fait vrai parce que par le biais de son avocat
01:19:52Elle a accès au dossier
01:19:54Elle a accès aux procédures
01:19:56A quel point elle a été violée et abusée
01:19:58C'est absolument affreux
01:20:00Ce qui est exceptionnel dans cette affaire
01:20:02C'est que tout a été filmé
01:20:04Sinon personne ne l'aurait cru
01:20:06Si ça n'avait pas été filmé
01:20:08Personne ne l'aurait cru
01:20:10Merci mille fois en tout cas
01:20:12D'être venu aujourd'hui
01:20:14Philippe Bilger, Françoise Laborde
01:20:16Loïc Guérin
01:20:18C'était une très bonne émission
01:20:20Merci beaucoup de l'avoir suivi
01:20:22On se retrouve lundi à 17h
01:20:24Je ne suis pas si chère, dans 10 jours mon anniversaire serait cher
01:20:26Mais pour l'instant je ne suis pas chère
01:20:28Vous savez que c'est un week-end
01:20:30C'est la grande reprise du top 14
01:20:32Sur la radio du rugby
01:20:34Salut Alexandre Priam
01:20:36Salut les vrais voix, comment ça va ?
01:20:38On est content de vous retrouver
01:20:40On va commencer par de la pro D2
01:20:42Ce soir avec comme choc Grenoble
01:20:44Provence rugby et après comme je disais
01:20:46Retour du top 14
01:20:48Le plus beau championnat de rugby au monde
01:20:50Le plus grand championnat de rugby au monde
01:20:52C'est dès demain sur Soudradio
01:20:54Avec toute l'équipe
01:20:56On a très hâte de vous retrouver amoureux du top 14
01:20:58Pour cette première journée
01:21:00Qui s'annonce absolument exceptionnelle
01:21:02Mais d'abord ce soir, effectivement
01:21:04Deuxième journée de pro D2
01:21:06Et c'est déjà un championnat qui nous a réservé
01:21:08Beaucoup de surprises
01:21:10Avec le Multiplex à 19h30
01:21:12Et puis à 21h Grenoble face à Aix-en-Provence
01:21:14Avec notre nouveau commentateur Pierre Amiche
01:21:16Ce soir en direct du Stade des Alpes
01:21:18Qui s'annonce complet
01:21:20En tout cas bien garni du côté de l'Isère
01:21:22Très belle soirée qu'on va vivre ensemble jusqu'à 23h
01:21:24On y sera, merci beaucoup, merci à tous
01:21:26Et on vous retrouve lundi matin
01:21:28Enfin lundi à 17h pour les vrais voix
01:21:30Avec Philippe David
01:21:32Passez un excellent week-end, on embrasse notre équipe formidable, salut !

Recommandations