• il y a 4 jours
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Tom Connan, artiste et essayiste ; Eric Revel, économiste et éditorialiste Sud Radio ; Stéphane Rozès, politologue.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a

##LES_VRAIES_VOIX-2024-12-06##

Category

🗞
News
Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:07Et c'est dans cette tempête, faites attention à vous, bien entendu, si vous êtes déjà en voiture, si vous partez dans ces départements.
00:00:16On vous souhaite la bienvenue avec les Vraies Voix et on vous tiendra bien entendu au courant avec Rémi André, qui nous fera des petits bulletins réguliers.
00:00:23Bonjour Philippe David.
00:00:25Bonjour Cécile de Ménibus. J'ai passé ma nuit à faire une enquête.
00:00:29Et j'ai enquêté sur qui était l'inspirateur de l'allocution d'Emmanuel Macron hier soir et j'ai trouvé. Vous voulez qu'on écoute ? Ben c'est parti.
00:00:38Écoutez-moi, vous pensez tous que César est un con ?
00:00:43Vous pensez que le consul et son conseiller sont des cons ?
00:00:49Que les émirs, la police et l'armée sont des cons ?
00:00:54Et vous pensez qu'ils vous prennent pour des cons ?
00:00:58Et vous avez raison, mais eux aussi, parce que depuis le temps qu'ils vous prennent pour des cons, avouez que vous êtes vraiment des cons.
00:01:05Coluche, deux heures moins le quart avant Jésus-Christ sur un texte de Jean-Yann. Je me dis que ça a été absolument la source d'inspiration d'Emmanuel Macron hier soir.
00:01:13Ben peut-être, je ne sais pas. Philippe ?
00:01:15Moi je ne l'aime pas depuis Emmanuel Macron, depuis sa réélection, mais je trouve que c'est un peu méchant.
00:01:27Un peu méchant.
00:01:29Ah non, non, non, c'est pas méchant. Regardez sur la dissolution, les Français n'ont pas compris.
00:01:33Oui, mais on ne le traite pas avec le délégément.
00:01:37Moi j'ai écouté l'allocution hier du chef de l'État, ce qui m'a frappé, ça aurait pu se titrer le déni présidentiel.
00:01:44Il n'est responsable de rien, il n'est responsable de rien, et quand il parle de la dissolution, c'était une bonne chose, mais c'est les Français qui ont mal voté,
00:01:51on a l'impression qu'il a envie de dire, est-ce qu'on ne peut pas changer le peuple ?
00:01:54Oui, mais on en parlera tout à l'heure. Je ne sais pas pourquoi il lance un débat, Philippe ?
00:01:59Mais comme il n'aime pas les vrais débats, il en fait de faux.
00:02:03Allez, déjà, on vous annonce les sujets du jour, le sommaire de cette émission, le grand débat du jour, c'est à 17h30.
00:02:10Quel nouveau gouvernement pour la France ? Se dirige-t-on vers une coalition LR, PS, Centre ?
00:02:16Le patron du Parti Socialiste, Olivier Faure, s'est dit prêt ce matin à des concessions réciproques avec la Macronie et la droite
00:02:23pour un gouvernement au contrat à durée déterminée. De son côté, Bruno Retailleau affirme que la droite ne pourra faire aucun compromis avec la gauche.
00:02:30Alors parlons vrai, est-ce qu'un gouvernement de front républicain, comme certains disent, est une bonne idée ?
00:02:35Ne serait-il pas condamné à gérer les affaires courantes vu des divergences entre LR et PS ?
00:02:39Et à cette question, une coalition gouvernementale allant du LR à PS est-elle possible ?
00:02:44Vous dites non à 87%, vous voulez réagir le 0826 300 300.
00:02:48Et c'est Stéphane Rezès qui sera avec nous, politologue et président de CAP et enseignant à l'Institut catholique de Paris.
00:02:54Et puis le coup de projecteur des vraies voies, à 19h40, la France est au cœur d'une crise politique, dissolution, reconstitution d'un gouvernement,
00:03:01puis motion de censure, comment éviter les blocages politiques ? Faut-il changer notre système d'élection ? Faut-il revoir notre constitution ?
00:03:08Alors parlons vrai, est-ce qu'il faut changer certaines choses dans nos pratiques politiques ?
00:03:11Est-ce que le changement doit passer par le mode des élections des députés ou du président ?
00:03:15Et à cette question, quelles mesures souhaiteriez-vous pour éviter les blocages politiques ?
00:03:19Vous dites à 39% le scrutin majoritaire à un tour, à 37% le scrutin proportionnel, à 17% la fin de l'élection du président de la République au suffrage universel,
00:03:29et à 7% l'inversion du calendrier électoral. Vous voulez réagir encore et toujours le 0826 300 300.
00:03:35On vous souhaite la bienvenue, ce sont les vraies voix jusqu'à 19h.
00:03:38Les vraies voix Sud Radio.
00:03:40Et là on peut parler à Philippe Bilger, là on peut dire que notre Philippe Bilger est avec nous.
00:03:44Bonsoir.
00:03:45Il va très bien ma chère Cécile, mon cher Philippe, parce qu'on est vendredi.
00:03:49Très bien, vous avez regardé la télé hier, j'imagine, cette allocution ?
00:03:52Non mais non, je l'ai regardée bien plus tard.
00:03:55D'accord, très bien, vous l'avez regardée quand même ?
00:03:57Je l'ai regardée, bien sûr.
00:03:59Eric Revelle.
00:04:00J'ai été indéni comme l'a très bien dit Eric.
00:04:02Eric Revelle, d'accord, passons par Eric Revelle.
00:04:05Est-ce que j'ai regardé ?
00:04:07Oui.
00:04:08Oui, oui, bien sûr, j'ai regardé.
00:04:10C'était la question que je ne peux pas répondre plus longuement.
00:04:12Mais vous pouvez, c'était juste avant, il fallait qu'on détermine les sujets avant de parler.
00:04:16J'ai regardé et à la fin je me suis dit, il ne manque pas d'air.
00:04:20Ah, Tom Conan.
00:04:22Moi je l'ai regardé très grave, alors je me suis demandé s'il n'avait quand même pas encore nous annoncé quelque chose,
00:04:26du genre sa propre démission.
00:04:28Honnêtement, je n'irais plus m'attendre à tout.
00:04:30Mais la suite m'a un peu étonné.
00:04:34Je pensais en fait qu'il aurait dit quelque chose comme maintenant que la droite finalement a eu sa chance et qu'elle n'a pas réussi à la saisir.
00:04:40On va remettre la droite.
00:04:42Non, on va donner sa chance à la gauche. Je pensais qu'il allait dire quelque chose comme ça.
00:04:44Voilà, ça n'a pas été le cas.
00:04:46En attendant, ce numéro 0826-300-300, notre auditeur du jour c'est Xavier qui nous appelle de Bordeaux.
00:04:52Bonsoir Xavier.
00:04:54Bonsoir.
00:04:56Alors c'est un coup de cœur, Xavier, et un coup de cœur pour cette coupe du monde des mamies du foot qui, je vous laisse finir la fin.
00:05:02C'est mon coup de cœur.
00:05:04C'est mon coup de cœur du jour, les mamies du foot, les mamies du foot du Périgord qui font le buzz sur Internet.
00:05:10Parce que figurez-vous, ce sont des dames de 50, 60, 70 ans même qui se sont réunies, qui se sont mises à jouer au foot en 2023.
00:05:18Et puis petit à petit, ça a fait ses boules de neige.
00:05:20Et maintenant, elles sont une trentaine dans le club.
00:05:22Et en fait, elles ont décidé de participer à la coupe du monde des mamies qu'on a eue en Afrique du Sud en 2025.
00:05:30Et pour financer leur voyage, et bien ce qu'elles ont décidé de faire, c'est assez cocasse et ça m'a beaucoup plu,
00:05:36elles ont décidé de poser une nue dans un calendrier.
00:05:39Ah bah c'est génial.
00:05:41De 60 à 80 ans, Philippe Bilger, c'est beau non ?
00:05:44Ah c'est bien, c'est bien.
00:05:46Ça risque de donner envie à Philippe Bilger d'acheter une nue.
00:05:50J'ai eu peur.
00:05:52Non mais c'est formidable.
00:05:54C'est drôle, c'est génial.
00:05:56Oui c'est bien.
00:05:58Mon Dieu.
00:06:00Même si on me le proposait, je ne le ferais pas.
00:06:02J'allais dire c'est couillu.
00:06:04Non mais je trouve ça très bien.
00:06:06Moi mon truc c'est plus le calendrier des rugbymans.
00:06:08Mais chacun ses goûts et moi je trouve que chacun doit assumer son corps quel qu'il soit.
00:06:14Et il y en a pour tous les goûts donc allons-y.
00:06:16Ils ont beaucoup d'humour quand même.
00:06:18Assumer son corps quel qu'il soit.
00:06:20Philippe David.
00:06:22Comment vous l'appelez Philippe David ?
00:06:24Le Dodi.
00:06:26Oui c'est ça le Dodi.
00:06:28Ou le Pulpe quand je suis bien luné.
00:06:30Le Pulpe quand je suis bien luné.
00:06:32En tout cas Xavier vous avez raison d'en parler.
00:06:36Bien entendu on peut acheter le calendrier.
00:06:38Ça leur permettra, c'est ça, de partir en Afrique du Sud.
00:06:42C'est exactement ça.
00:06:44On pourra les aider à aller en Afrique du Sud.
00:06:46Et puis on pourra aussi rendre hommage au corps de la femme.
00:06:50Parce que les femmes, même quand elles sont un peu plus mûres, un peu plus matures.
00:06:56Elles sont encore belles.
00:06:58Elles sont encore attirantes.
00:07:00Merci beaucoup Xavier pour ce joli coup de cœur.
00:07:04Ils ne parlent pas de vous.
00:07:06Peut-être.
00:07:08Je vais peut-être faire la couvre de ce calendrier.
00:07:10Merci beaucoup Xavier.
00:07:12Vous restez avec nous dans un instant.
00:07:14Les trois mots dans l'actu.
00:07:16De quoi parle-t-on ?
00:07:18Pardon je suis arrivé en retard.
00:07:20On va parler de l'accord Union Européenne Mercosur avec Ursula von der Leyen.
00:07:26Qui annonce la finalisation des négociations.
00:07:28On va parler aussi des directeurs de la prison des Momets.
00:07:30Menacés par la DZ Mafia.
00:07:32Et puis la réouverture évidemment de Notre-Dame de Paris.
00:07:34C'est demain, J-1.
00:07:36On en parle dans un instant.
00:07:38Le réquisitoire du procureur.
00:07:40Alors je vais parler de Sarac-Ninfo.
00:07:42On en parle tout de suite.
00:07:44Sud Radio.
00:07:46Les Vraies Voix Sud Radio.
00:07:4817h-19h.
00:07:50Philippe David.
00:07:52Cécile de Ménibus.
00:07:54Soyez les bienvenus dans les Vraies Voix.
00:07:56On est ravis de vous retrouver avec Philippe Bilger, Tom Conan et Éric Rebelle.
00:07:58Aujourd'hui.
00:08:00Et bon au 0800 26 300 300.
00:08:02Et n'oubliez pas que dans un instant.
00:08:04Vous allez peut-être pouvoir remporter un énorme cadeau.
00:08:06Puisque c'est le grand sapin de Noël Sud Radio.
00:08:08C'est le moment pour vous peut-être.
00:08:10D'ouvrir ce cadeau de Noël.
00:08:12Qui pourra trôner.
00:08:14Sous votre sapin.
00:08:16Vous allez pouvoir peut-être gagner.
00:08:18Votre séjour de 3 jours et de nuit.
00:08:20À Port Aventura World.
00:08:22Votre tablette tactile.
00:08:24Offerte par la Confédération des Buralistes.
00:08:26Alors c'est simple.
00:08:28Si vous voulez jouer.
00:08:30Et si vous voulez gagner.
00:08:32Parce que 100% des joueurs ont tenté leur chance.
00:08:340800 26 300 300.
00:08:36Et on va donner la main peut-être.
00:08:38A Aude.
00:08:40Qui va me donner un chiffre entre 0 et 10.
00:08:42Aude, venez vite.
00:08:44Le dixième appel.
00:08:46Le dixième appel au standard.
00:08:480800 26 300 300.
00:08:50Séjour de 3 jours et de nuit.
00:08:52À Port Aventura World.
00:08:54Et une tablette tactile.
00:08:56Offerte par la Confédération des Buralistes.
00:08:58Et tout de suite la parole est au producteur.
00:09:00Au producteur.
00:09:02Le réquisitoire.
00:09:04Philippe Niger.
00:09:06Parce qu'il a été producteur de films porno.
00:09:08C'est intéressant.
00:09:10Et le procurant.
00:09:12Va requérir sur Sarah Knafo.
00:09:14Qui était ce matin.
00:09:16Sur Tulle Radio.
00:09:18En effet mon cher Philippe.
00:09:20Vous voyez je ne vous baptise pas mon cher replaise.
00:09:22J'ai décidé d'être désagréable à votre égard.
00:09:24En effet.
00:09:26J'ai entendu Sarah Knafo.
00:09:28Ça n'était pas la première fois.
00:09:30Que je l'entendais.
00:09:32Mais je l'ai trouvé remarquable.
00:09:34Dans la forme.
00:09:36Elle est très argumentée.
00:09:38Et Dieu sait qu'il a du talent.
00:09:40Par rapport à Eric Zemmour.
00:09:44Ce qui m'a frappé hier.
00:09:46Ce matin pardonnez-moi.
00:09:48Lorsqu'elle pouvait parler.
00:09:50C'est le fait que.
00:09:52Elle a indiqué.
00:09:54Qu'elle n'aurait pas voté la motion de censure.
00:09:56Et parce qu'elle a reproché.
00:09:58Avec délicatesse.
00:10:00Ça c'est important.
00:10:02Au rassemblement national.
00:10:04En quelque sorte d'avoir utilisé.
00:10:06La bombe atomique de la censure.
00:10:08Trop tôt.
00:10:10Si elle avait été à la place de Marine Le Pen.
00:10:12Elle aurait attendu.
00:10:14Elle aurait attendu.
00:10:16Elle aurait encore contraint.
00:10:18Michel Barnier à d'autres concessions.
00:10:20Et à la fin.
00:10:22Éventuellement.
00:10:24Elle aurait utilisé la motion.
00:10:26Elle aurait voté.
00:10:28Comme une bombe atomique.
00:10:30Qui explose en dernière extrémité.
00:10:32Je ne suis pas forcément d'accord.
00:10:34Mais l'argumentation valait la peine.
00:10:36D'être entendue.
00:10:38Sur un plan intellectuel.
00:10:40Moi je ne comprends absolument pas.
00:10:42La censure du RN.
00:10:44Quand on regarde en réalité dans les détails.
00:10:46Les opinions de Barnier.
00:10:48Et même du programme.
00:10:50Qui l'avait suggéré d'une certaine façon.
00:10:52Et celle de Le Pen.
00:10:54C'est quand même assez proche.
00:10:56Sur pas mal de sujets.
00:10:58On ne va pas revenir sur tous les détails.
00:11:00Par rapport aux hausses d'impôts.
00:11:02Le public a été très important.
00:11:04Mais pour moi c'est incompréhensible d'un point de vue intellectuel.
00:11:06Stratégiquement je comprends très bien.
00:11:08Question d'honneur.
00:11:10Ne pas perdre la face.
00:11:12Mais intellectuellement je trouve ça totalement stupide.
00:11:14Sur la motion de censure.
00:11:16Ou sur Sarah Knafo.
00:11:18C'est une super mécanique intellectuelle.
00:11:20Sarah Knafo.
00:11:22Elle a beaucoup de profondeur.
00:11:24Elle a beaucoup de recul.
00:11:26Vous avez raison Philippe.
00:11:28Dans un ton qui est moins agressif.
00:11:30Elle n'est pas la politicienne de l'étape.
00:11:32C'est Eric Zemmour.
00:11:34Qui était.
00:11:36C'est lui qui incarnait le politicien.
00:11:38Elle est plus dans la réflexion.
00:11:40Et dans la stratégie politique.
00:11:42Donc elle a l'épaisseur.
00:11:44Elle a l'épaisseur intellectuelle.
00:11:46Pour faire tout ça.
00:11:48Merci beaucoup.
00:11:50Tout de suite les 3 mots de l'actu.
00:11:52C'est avec Clément Arion.
00:11:54Les vrais voici.
00:11:563 mots dans l'actu Clément.
00:11:581er mot dans l'actu.
00:12:00Mercosur Ursula von der Leyen.
00:12:02La présidente de la commission européenne.
00:12:04Annonce la finalisation des négociations.
00:12:06De l'accord de libre-échange.
00:12:08Eu à Mercosur.
00:12:10Elle était présente.
00:12:12Au sommet des pays du Mercosur.
00:12:14A Montevideo en Uruguay.
00:12:16Cette après-midi.
00:12:18Aujourd'hui marque.
00:12:20Une vraie étape importante.
00:12:22Et historique.
00:12:24Merci à tous les négociateurs.
00:12:26qui ont travaillé dur pendant des années pour un accord ambitieux.
00:12:30Le lien entre les pays d'Europe et ceux du Mercosur est l'un des plus forts du monde.
00:12:34Cet accord est une victoire pour l'Europe.
00:12:3630 000 petites entreprises européennes exportent déjà vers le Mercosur.
00:12:41Beaucoup d'autres suivront.
00:12:42Voilà ce qu'a dit la présidente de la Commission européenne.
00:12:45Selon elle, l'accord permettra aux entreprises de l'UE
00:12:48d'économiser 4 milliards d'euros de droits d'exportation par an.
00:12:51Réaction immédiate, vous vous en doutez, des syndicats d'agriculteurs français.
00:12:55C'est plus qu'une provocation, c'est une trahison.
00:12:57Voilà ce qu'a dit Patrick Bénézit, le vice-président de la FNSEA.
00:13:01Et puis réaction également des jeunes agriculteurs.
00:13:03C'est un déni de démocratie,
00:13:05alors que la quasi-unanimité de nos parlementaires français
00:13:08se sont exprimés contre cet accord.
00:13:10Philippe Bilger, un engagement qui reflète notre engagement en valeur de l'action climatique.
00:13:15Faire faire 10 000 kilomètres à Dubuistec, c'est l'engagement climatique.
00:13:18Est-ce qu'on n'est pas dans une troisième dimension ?
00:13:20C'est invraisemblable, vous avez raison.
00:13:22Et surtout, ça révèle le peu d'impact de la France tout de même.
00:13:26Oui, et puis surtout, c'est quand même l'Union Européenne qui se fragmente.
00:13:29Parce que quand même la France, l'Italie maintenant, effectivement, rejettent cet accord.
00:13:32Mais France et l'Italie, c'est quand même deux pays très importants.
00:13:35Donc pour l'avenir de l'Europe, c'est vraiment pas positif.
00:13:39C'est un peu tendu. Éric Revelle.
00:13:41Plusieurs choses. La FNSEA dit trahison.
00:13:43À mon avis, ils ont raison dans le sens où Mme van der Leyen avait un mandat politique,
00:13:47mais elle savait que la France voulait y opposer son veto.
00:13:49Donc à mon sens, elle a outrepassé son mandat politique en signant en Uruguay l'accord du Mercosur.
00:13:55Maintenant, ça va être très long.
00:13:57Il y a 7, 8, 10 mois de traduction des documents.
00:14:00Il y a des obstacles juridiques que je vais vous épargner,
00:14:03qui peuvent passer par le Parlement européen, par les parlements nationaux,
00:14:07par une majorité qualifiée, donc on n'y est pas.
00:14:09Mais ce qu'on attend, à mon avis, maintenant,
00:14:11maintenant, même s'il est occupé à autre chose,
00:14:13c'est que le président de la République, Emmanuel Macron,
00:14:15prenne de manière publique, dise de manière publique,
00:14:20son opposition totale à ce que vient de faire Mme van der Leyen.
00:14:23Il a dit que ça n'engageait que la Commission.
00:14:25Oui, d'accord. Il est intervenu.
00:14:27Oui, il a dit ça.
00:14:29Il faut, à mon avis, que maintenant, il montre peut-être des muscles.
00:14:32Le problème, c'est qu'on est en situation politique où le principal affaibli, c'est lui.
00:14:36Allez, le deuxième mot, Baumette.
00:14:38La directrice de la prison des Baumettes à Marseille, placée sous protection,
00:14:42elle a été menacée de mort sur les réseaux sociaux par un détenu de la prison,
00:14:46l'un des chefs de la DZ Mafia, gang de narcotrafiquants,
00:14:50qui se dit mécontent de ses conditions de détention à l'isolement des Baumettes.
00:14:54Une vidéo circulait déjà sur les réseaux sociaux cette semaine.
00:14:57120 000 euros promis à qui effectuerait un contrat visant déjà le directeur adjoint des Baumettes.
00:15:04Voilà donc les deux directeurs de la prison sous protection.
00:15:07Et dans la nuit de dimanche déjà, deux hommes de 17 et 21 ans, encagoulés et armés,
00:15:12avaient été repérés à proximité de l'établissement pénitentiaire.
00:15:16Ils ont finalement été interpellés au volant d'une voiture volée à l'issue d'une course-poursuite
00:15:21avec un équipage de la brigade anticriminalité.
00:15:24C'est préoccupant.
00:15:27Rappelez-vous déjà, les magistrats et les policiers, ça devient la corruption, la gangrène, c'est terrible.
00:15:36J'ai discuté avec une fille, il y a quelques jours justement, qui a vécu dans ces quartiers-là.
00:15:41Vous avez progressé, mon cher Tom.
00:15:43Oui, je fréquente essentiellement des filles, figurez-vous, de plein de générations différentes,
00:15:48mais qui a justement vécu dans ces quartiers, qui a son père qui habite dans une de ces cités,
00:15:52qui est justement gangrénée par ces conflits entre gangs,
00:15:55et effectivement ça semble insoluble, ça sent même s'accroître avec le temps.
00:15:58Eric Revelle ?
00:16:00Oui, on devient un arco-État.
00:16:03On devient un arco-État, alors on parle de corruption, il y en a sans doute.
00:16:07Vous vous souvenez de cette audition des magistrats marseillais ?
00:16:10Je me souviens aussi de la procureure de Paris,
00:16:13qui dans une interview au Vaux-Monde avait expliqué qu'on allait basculer là-dedans.
00:16:17Puis vous avez des pays qui sont tellement gangrénés que même leurs ministres sont protégés maintenant.
00:16:23Donc c'est plus qu'inquiétant, c'est terrifiant.
00:16:26Il y a même des pays où les ministres sont corrompus.
00:16:28Non mais les amis, il n'y a pas un truc qui vous dérange.
00:16:30Donc ça veut dire qu'il est encore en relation avec l'extérieur, encore une fois.
00:16:34Quand est-ce que ça va s'arrêter ça ?
00:16:36Puisqu'il se plaint de ses conditions de détention, ça veut dire qu'il l'a au moitié quelqu'un.
00:16:40C'est le usage des téléphones dans les prisons qui est constant.
00:16:45Et troisième mot Clément, réouverture.
00:16:47Oui, évidemment, la réouverture de Notre-Dame de Paris, c'est donc demain.
00:16:50Cinq ans de travaux, 700 millions d'euros de travaux, la cathédrale rouvre enfin ses portes.
00:16:55En présence d'Emmanuel Macron et d'une cinquantaine de chefs d'Etat invités pour l'occasion.
00:17:002000 artisans, compagnons et experts ont travaillé sur la restauration.
00:17:04Je vous propose d'écouter Laurent Bouillaud que j'ai rencontré hier.
00:17:08Il était tailleur de pierre sur le chantier de la cathédrale.
00:17:11C'est une grande fierté, c'est un plaisir partagé par tous les collègues qui étaient sur le chantier.
00:17:14On est sur un édifice majeur, un chantier disons avec une notoriété mondiale.
00:17:20On a la chance de bosser dessus, c'est un grand grand plaisir.
00:17:24C'était tellement pressé, il fallait aller vite tout le temps, tout le temps, tout le temps,
00:17:27qu'on n'a pas le temps de réfléchir.
00:17:30Il n'y a pas d'état d'âme, il faut travailler, il faut avancer.
00:17:33On avait des objectifs, on devait rentrer dans les objectifs, ça c'était important.
00:17:38Voilà Laurent Bouillaud tailleur de pierre sur le chantier de la cathédrale.
00:17:42Le programme de demain, discours du président Emmanuel Macron à 19h20.
00:17:4620h15, la réouverture des portes de Notre-Dame.
00:17:49Et puis à 21h30, un grand concert avec notamment Clara Luciani, Vianney et Garou.
00:17:54Et puis petite info en plus, la tempête d'Arag arrive en France.
00:17:58Pour finir, son passage de l'Angleterre à la Belgique va occasionner un net renforcement du vent en France, selon Météo France.
00:18:0411 départements placés en vigilance orange pour la journée de demain.
00:18:08Le nord, la Normandie et la Bretagne surtout concernés.
00:18:11Et puis dans le sud, les Pyrénées-Orientales et l'Aude.
00:18:14Merci beaucoup Clément Arion pour ces informations.
00:18:17Vous restez avec nous dans un instant.
00:18:20La suite de ce grand débat du jour bien entendu.
00:18:24Pourquoi vous pensiez que je ne m'en souvenais plus ?
00:18:26C'est mon réalisateur qui m'envoie des informations puisqu'il voit que je suis à la traîne.
00:18:30Mais il a raison.
00:18:31Retour sur l'impasse politique à laquelle fait face le gouvernement.
00:18:34Fort dans la main à la Macronie, à la droite.
00:18:36Mais Retailleau reste inflexible.
00:18:38LR, PS, Macronie, l'union fait-elle la force ?
00:18:41Est-ce que c'est un casse-tête finalement politique ?
00:18:43Alors parlons vrai.
00:18:44Est-ce qu'un gouvernement de front républicain, comme certains disent, est une bonne idée ?
00:18:48Ne serait-il pas condamné à gérer les affaires courantes vu les divergences entre LR et PS ?
00:18:53Et à cette question, une coalition gouvernementale allant de LR au PS est-elle possible ?
00:18:57Vous dites non à 86%.
00:18:59Vous voulez réagir le 0826 300 300.
00:19:02Et Stéphane Roset c'est avec nous, politologue, président de CAP et enseignant à l'Institut catholique de Paris.
00:19:07Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation.
00:19:09Est-ce que nous avons une classe politique à la hauteur de l'enjeu ?
00:19:13Nous avons une classe politique enclavée dans les contradictions de la période.
00:19:22Chacun essaye de défendre à la fois ses intérêts électoraux immédiats.
00:19:30Et il y a la situation de la France en terrible dégringolade.
00:19:38Et là, il y a un écart entre les enjeux du moment et les intérêts immédiats de survie des uns et des autres.
00:19:48Merci beaucoup, vous restez avec nous.
00:19:50On revient dans un instant, c'est Les Vraies Voix jusqu'à 19h.
00:19:53Sud Radio, parlons vrai.
00:19:58Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:20:03C'est un plaisir d'être avec vous aujourd'hui, c'est vendredi avec Philippe David.
00:20:06Et autour de cette table, Philippe Bilger avec Tom Conan et Éric Revelle.
00:20:11Et vous au 0826 300 300 et notre vraie voix du jour, Xavier, qui est avec nous.
00:20:16Tout de suite, le grand débat du jour.
00:20:18Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:20:22On va discuter avec le chef de l'État parce que la situation du pays le mérite.
00:20:27Et nous avons demandé à être reçu par le chef de l'État pour lui dire ce que nous avons, nous, en tête.
00:20:32Pas pour se plier à ses désidérataires.
00:20:34Moi, je ne suis pas dans une situation où je viens simplement plier un genou devant le chef de l'État.
00:20:41Et donc, ce que je suis venu vous dire ce matin, c'est que moi, je ne souhaite pas qu'on arrive en fait à une nomination ultra rapide parce qu'il faudrait se dépêcher.
00:20:50Je souhaite qu'il y ait une négociation face à cette situation, ce qui est dangereuse, qui crée un vide.
00:20:57La droite ne doit pas fuir ses responsabilités.
00:21:00Je le crois profondément.
00:21:01Nous devons continuer à travailler pour le bien des Français.
00:21:05Seul un Premier ministre de gauche est en mesure aujourd'hui de garantir cette orientation.
00:21:10Quel nouveau gouvernement pour la France ? Se dirige-t-on vers une coalition LR, Centre, PS ?
00:21:15Le patron du Parti Socialiste, Olivier Faure, vous venez de l'entendre, s'est dit prêt à ce matin à des concessions réciproques avec la Macronie et la droite.
00:21:23Pour un gouvernement, un contrat à durée déterminée.
00:21:26De son côté, Bruno Bretailleau affirme que la droite ne pourra faire aucun compromis avec la gauche.
00:21:31Alors parlons vrai. Est-ce que ce ne serait pas suicidaire pour LR, ou ce qu'il en reste après la scission avec Éric Ciotti, ce gouvernement d'union nationale ?
00:21:40Appelez-le comme vous voulez.
00:21:41Y a-t-il une cohérence chez Emmanuel Macron, qui reçoit le PS aujourd'hui pour faire un gouvernement de front républicain, alors qu'il accusait le PS hier soir d'avoir fait partie d'un front anti-républicain en votant la censure ?
00:21:52Et à cette question, une coalition gouvernementale allant de LR au PS est-elle possible ? Vous dites non à 86%. Vous voulez réagir, le 0826 300 300.
00:22:01Et notre invité pour nous accompagner dans ce débat, Stéphane Roses, qui est politologue, je vais y arriver, président de CAP et enseignant à l'Institut Catholique de Paris.
00:22:10Merci d'avoir accepté notre invitation. Philippe Bilger.
00:22:12En effet, ma chère Cécile, mon cher Philippe, d'abord, je suis très heureux de parler devant Stéphane Roses, dont j'apprécie tellement les analyses.
00:22:24Et c'est un bonheur de le voir à Sud Radio. Mais une fois cela dit, je crains que la situation parlementaire soit relativement insoluble.
00:22:38J'espérais, quand j'entendais Olivier Faure ce matin, qu'il avait enfin compris que le détachement de LFI était nécessaire.
00:22:48Et puis après, il a émis des réserves. Je suis frappé. Je termine là-dessus parce qu'il y a beaucoup de choses à dire.
00:22:55C'est le fait que la composition de l'Assemblée nationale oblige en quelque sorte à des manoeuvres, à des stratagèmes, à des coalitions
00:23:08qui sont contraires à toute transparence politique. C'est ça, le drame. Et à chaque fois que quelque chose peut apparaître comme une coalition plausible,
00:23:20elle est immédiatement détruite par un camp opposé qui ne veut pas légitimement gouverner avec la gauche ou avec la droite.
00:23:29Et tout cela me fait penser que la demande de démission du président n'est pas si absurde que cela, compte tenu du blocage actuel.
00:23:39— Éric Rosel. — Bon. On écoutera évidemment avec beaucoup d'intérêt ce que va nous dire et la façon dont va nous éclairer Stéphane Roses.
00:23:45Mais moi, je crois pas du tout à ce socle commun. Je vais vous dire pourquoi. Je vois pas comment et sur quelle base, par exemple, le PS ne renoncerait pas
00:23:55à broger la loi sur les retraites. Je ne vois pas comment les LR de leur côté accepteraient, puisque c'est une des oucases d'Olivier Faure qu'un Premier ministre
00:24:05de gauche vienne à Matignon. En réalité, ce qui va se passer, s'ils arrivent à trouver un terrain d'entente, je vais vous dire, c'est que ça va libérer
00:24:13un espace politique considérable et pour Mélenchon et pour Marine Le Pen, parce qu'en réalité, les électeurs de LR ne pardonneraient jamais une alliance avec le PS.
00:24:21Ceux du PS se retrouveraient bien seuls en cas de dissolution pour se faire réélire sans les voix de LFI. Donc je ne crois pas que ça se fera.
00:24:28Mais si ça se fait, ça libère à l'insu de leur plein gré un espace politique et pour Mélenchon et pour Le Pen.
00:24:34— Moi, je pense que... Je le disais un peu tout à l'heure. La droite, elle a eu sa chance, entre guillemets, alors que d'ailleurs, elle n'a pas gagné les élections.
00:24:39Donc c'était même un peu un miracle pour elle qu'elle arrive à avoir Barnier comme Premier ministre. Excusez-moi.
00:24:45Mais maintenant, il faut que la gauche ait sa propre chance. On verra ensuite ce que ça donne. Mais pour qu'il y ait une forme d'équité, tout simplement,
00:24:51le NFP existe encore. Il est effectivement en voie de dislocation. Mais c'est pas encore tout à fait le cas. On verra bien ce que ça donne.
00:24:57Et ensuite, peut-être que dans un troisième tour, si j'ose dire, là, il y aurait éventuellement un gouvernement d'union ou d'intérêt national – je sais pas trop
00:25:03comment on pourrait l'appeler – qui pourrait émerger. Mais en attendant, la rigueur du résultat des dernières élections législatives encourage à nommer
00:25:10un Premier ministre de gauche qui représente de près ou de loin la tendance NFP.
00:25:15— Stéphane Roses, on le rappelle, vous êtes politologue, président de Cap et enseignant à l'Institut catholique de Paris.
00:25:21Vous avez entendu l'analyse notamment d'Éric Revelle, qui dit que ça ouvrirait un boulevard tant à Jean-Luc Mélenchon qu'à Marine Le Pen.
00:25:28Est-ce que vous partagez cette opinion, gesteur ? — Oui, je partage cette opinion dans la mesure où ayons en tête que pour ces députés,
00:25:41ils ont la perspective des municipales et de la présidentielle. Et donc les arguments de vos experts sont justes.
00:25:55À la fois, il faut trouver un gouvernement à la France, mais le mode de scrutin fait que les uns et les autres regardent d'abord leur électorat.
00:26:12L'électorat est reine. L'électorat, il est fini. Anti-Emmanuel Macron, c'est un électorat populaire. Il souffre de la situation actuelle et remonte
00:26:32aux uns et aux autres la difficulté pour les catégories populaires et les classes moyennes fragilisées de supporter des austérités supplémentaires.
00:26:48Et comme le mode de scrutin n'est pas proportionnel, chacun est relié à des alliances, d'où la pression de l'EFI sur l'EPS et les autres.
00:27:06Donc je suis d'accord au fond avec M. Wittgenger. Emmanuel Macron fait comme si c'était la solution institutionnelle. Et il dit « je vais rester jusqu'au bout ».
00:27:27Mais c'est pas lui qui en décide. C'est le pays, ce sont les classes dirigeantes, c'est l'Union européenne, ce sont les marchés. Et donc depuis la renaissance des résultats des législatives,
00:27:45je partage l'idée que seule une présidentielle anticipée avec des législatives dans la foulée permettrait que la représentation nationale soit conforme à ce qu'est le pays.
00:28:05— Philippe Bilger. — Ça a l'air insoluble, quand même, Philippe Bilger. — Stéphane Roses. Est-ce qu'à votre avis, si le président avait procédé à la dissolution
00:28:20durant la discussion budgétaire, est-ce qu'elle aurait eu les mêmes conséquences calamiteuses que celles à laquelle il a procédé et qu'il continue à justifier
00:28:33de manière totalement aberrante ? — Je crois, pour vous répondre, que dans la dissolution, ce choix que le président a dit hier, regretter qu'il ait été incompris
00:28:49des Français, non pas regretter de l'avoir fait, mais qu'il n'ait pas été assez persuasif. Dans ce choix, il n'y avait pas seulement la volonté de redonner la parole
00:29:04aux Français en les mettant au pied du mur par rapport aux extrêmes. Il y avait l'anticipation du débat budgétaire où nous sommes. Le président ne pouvait pas ignorer
00:29:21la situation réelle des déficits. Et donc son pari était « Si je gagne, j'aurai la légitimité pour mener des politiques difficiles pour les Français. Et si je perds,
00:29:38je refile le bébé de la crise budgétaire à des gouvernants d'opposants ». Il s'est passé ni l'un ni l'autre réellement. Donc la situation est la même en pire.
00:29:57Et au fond, pour répondre à votre question, je crois que la réaction des Français au vu de la gravité budgétaire aurait été au profit, plus clairement, du RN.
00:30:19— Éric Rebelle. — Oui. Stéphane Anzès, vous avez dit dans votre précédente intervention quelque chose qui me semble important et qui est rarement, parce qu'on n'ose pas, abordé.
00:30:27C'est la situation et l'avis pesant des milieux d'affaires. Vous avez dit à la fin de votre phrase... Vous avez dit « Ah oui ». En fait, c'est...
00:30:37— Les classes dirigeantes. — Les classes dirigeantes. C'est, je pense, une question déterminante. Parce que dès l'instant où le pays va s'enfoncer dans la crise politique,
00:30:45où le budget ne sera pas voté de suite, où ces chefs d'entreprise, qui étaient en soutien d'Emmanuel Macron, vont commencer à voir leur propre business attaquer,
00:30:56est-ce qu'ils n'auront pas la tentation parmi les plus importants de ces chefs d'entreprise, Stéphane, de lui dire « Écoutez, M. le Président, là, c'est plus possible »,
00:31:07parce qu'en fait, c'est le cœur de notre business que vous mettez en danger ?
00:31:10— Je vous ai dit cela parce que dans « Histoire secrète de la dissolution de Jacques Chirac », il dit que je travaillais confidentiellement pour Jacques Chirac,
00:31:28et que c'est Dominique de Villepin qui a balancé l'info, parce que dans le qualitatif que j'avais fait pour Jacques Chirac, j'avais préconisé que le président soit en première ligne.
00:31:44Il a fait l'inverse. Il a laissé à l'âge doublé. Mais lors de cette dissolution, j'ai bien vu, puisque j'étais parmi la dizaine de personnes dans le secret,
00:31:58que le choix de la dissolution venait de ce qu'après le mouvement de novembre-décembre 95 qui avait bloqué le pays. Les milieux d'affaires ont fait pression sur Jacques Chirac et Jacques Pilan
00:32:20pour dissoudre parce que l'analyse de trichet des milieux européens des marchés financiers était que la France n'irait pas à l'euro. Et donc le président Macron, on l'a vu, est assez insensible aux pressions du peuple,
00:32:42parce qu'il peut toujours envoyer les forces de l'ordre. On l'a vu lors des téléphones. Par contre, si les classes dirigeantes, si Bruxelles, si les marchés financiers disent « Il est impossible que la France, au cœur du dispositif européen, continue à s'effondrer »,
00:33:09alors Emmanuel Macron est encore jeune, et on va lui proposer un placard, mais on va lui expliquer que les vacances, c'est terminé, et que les milieux d'affaires préféreront l'URL ou la droite dans la cohérence
00:33:31plutôt que cette situation incroyable où le pays s'effondre sans État, sans gouvernement, sans stabilité. — On part au 0826-300-300. Retrouvez Xavier de Bordeaux. Bonsoir, Xavier.
00:33:48Vous croyez à ce gouvernement LRPS – on va appeler ça comme ça – ou LREMPS ? — Oui. Alors je pense que ce serait pas une solution très cohérente politiquement.
00:33:58Ça enverrait un signal un peu de confusion généralisée aux électeurs. Je pense qu'il serait temps... En fait, je pense comme Tom Conan, il serait temps de donner sa chance
00:34:07à un gouvernement NFP, sachant qu'on sait très bien qu'il y aura une dissolution dans 8-9 mois. Donc ce serait un gouvernement transitoire, un gouvernement en CDD. Ce serait la solution de court terme,
00:34:19parce qu'on est dans une situation quasiment insolible. Mais il y a quand même deux solutions. La solution de court terme, c'est d'avoir un gouvernement NFP engagé sur des mesures
00:34:27qui feraient consensus au sein de l'Assemblée nationale – la réforme des retraites, par exemple, la bongation – et des solutions de long terme, parce que cette crise-là,
00:34:36on a beau faire une présidentielle anticipée, comme disait Stéphane Rodez, je ne suis pas d'accord avec lui. Si on fait une présidentielle anticipée, qu'est-ce qui risque de se passer ?
00:34:44Il risque d'y avoir exactement la même chose, une tripartition de l'Assemblée nationale. Donc des solutions de long terme, pour terminer, ce serait d'aller vers
00:34:52une 6e République, c'est-à-dire une République plus équilibrée en termes de répartition des pouvoirs, et vers aller surtout une classe politique capable du compromis,
00:35:01comme c'est le cas partout en Europe, en Suède, en Allemagne, etc.
00:35:04– Et il y a un point aussi que je trouve important de mentionner, c'est que le coût du retard est supérieur au coût de l'erreur. Ça, c'est un point qui s'applique
00:35:12beaucoup en économie, et en l'occurrence là, sur le budget, c'est exactement ça. Le fait qu'on perde du temps, en fait, que ce soit une option de droite,
00:35:18une option de gauche, vous voyez, quelle que soit la coloration politique qu'on veuille donner à tout ça, prendre du retard, c'est bien pire que de faire une erreur
00:35:26sur telle ou telle mesure, tel ou tel dispositif. Ça, il faut bien que les Français l'aient en tête. Après, il y a un effet boule de neige sur la dette,
00:35:32et avec le spread, vous savez, l'écart de l'intérêt avec l'Allemagne, donc le taux d'intérêt qui va augmenter, cet effet boule de neige va s'accélérer avec le temps.
00:35:38– Stéphane Roset, dernière question. Emmanuel Macron a dit qu'il resterait jusqu'à la dernière seconde de son mandat.
00:35:44Vous pensez qu'il tiendra jusqu'au printemps 2027 ?
00:35:48– Non, je ne pense pas. Le dysfonctionnement, et si nous nous en lisons, c'est parce que la représentation nationale n'est pas conforme au pays.
00:36:01Et votre auditeur ne doit pas m'estimer que des législatives dans la foulée de la présidentielle, logiquement, le président a une majorité.
00:36:15Pourquoi ça ne s'est pas passé en 2022 ? Parce que le président n'a pas mené son panneau législatif, parce qu'il n'avait pas de contrat à défendre avec le pays,
00:36:31parce que son élection s'était faite dans un climat de peur sur la Covid et la guerre en Ukraine.
00:36:42Et donc, il n'a pas eu de majorité. Mais s'il y a une présidentielle, le président va dire, le futur, tous vont dire « je demanderai des législatives »
00:36:58fait lise par l'article 5. C'est la position de l'ancien secrétaire général du conseil constitutionnel. Il peut y avoir des législatives dans la foulée d'une nouvelle présidentielle,
00:37:19parce que ce n'est pas le même président. Et là, il y aura cohérence.
00:37:28Merci mille fois Stéphane Roseste d'avoir été avec nous, politologue, président de la CAP et enseignant à l'Institut catholique de Paris.
00:37:35Merci mille fois d'avoir été avec nous dans un instant. Le « qui c'est qui » qu'il a dit, c'est beaucoup plus détendu, vous allez voir.
00:37:40Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
00:37:44C'est vraiment agréable d'entendre une radio aussi joyeuse, même que ce soit le 7h du matin et le soir, c'est excellent.
00:37:51Sud Radio, parlons vrai. Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:37:59Les Vraies Voix, aujourd'hui, c'est vendredi. Attention à vous, effectivement, avec cette tempête d'aragues. C'est ça, d'aragues ?
00:38:07Absolument.
00:38:08Voilà, vous savez que c'est un nom irlandais, vous le saviez ou pas ?
00:38:10Non, je ne le savais pas.
00:38:11C'est un nom, c'est un nom, c'est ça, vous le savez.
00:38:13C'est une marque de whisky, mais la d'aragues, je ne sais pas.
00:38:16C'est une marque de whisky, d'aragues.
00:38:18Peut-être, peut-être, peut-être. Je suis allée regarder parce que je ne connaissais pas ce nom.
00:38:21Avec nous, bien entendu, Philippe Bilger, avec Eric Revelle, et bien entendu, Tom Conan, et Xavier qui est avec nous. Xavier ?
00:38:29Oui ?
00:38:30Xavier, vous avez sonné à la porte. Vous voulez le qui-sais-qui qui l'a dit ?
00:38:34Et bien, il faut lancer le jingle, allez-y.
00:38:38Le jeu, c'est un corps-à-corps avec le destin.
00:38:42Les Vraies Voix Sud Radio, le quiz de l'actu.
00:38:45Le jeu, c'est un corps-à-corps avec le destin. C'est beau.
00:38:47Et le destin va peut-être frapper à votre porte, Xavier.
00:38:50Absolument, absolument.
00:38:52Moi, je crois à tout ce qu'il dit.
00:38:54Qui-sais-qui qui l'a dit ? Un point.
00:38:56Le mandat que vous m'avez démocratiquement confié est un mandat de 5 ans et je l'exercerai.
00:39:00Emmanuel Macron.
00:39:02Ça, c'est une mise en jambes.
00:39:04C'est une mise en jambes. Allez, on monte à 2 points, Xavier.
00:39:07Qui-sais-qui qui l'a dit ?
00:39:09Je ne vais pas me rouler par terre pour être invité à l'Elysée.
00:39:11J'ai un train dans 2 heures pour l'anniversaire de mon fils.
00:39:13J'emmène toute sa classe à la piscine à boules d'énimbaumons.
00:39:17Xavier.
00:39:19Marine Le Pen.
00:39:21Bardella.
00:39:23C'est le même prénom.
00:39:25Marine. Marine Tendelier.
00:39:27Bonne réponse, Éric Travel.
00:39:29Marine Tendelier, secrétaire nationale des écologies.
00:39:31Je connais que 2 marines.
00:39:332 points.
00:39:35Et le pull aussi, Marine.
00:39:37Adjani.
00:39:39Qui-sais-qui qui l'a dit ? 3 points.
00:39:42C'est devenu la CAF du monde entier.
00:39:44Charles Nafo.
00:39:46Absolument, c'était sur Sud Radio ce matin.
00:39:48Ça veut dire que vous nous écoutez. Merci beaucoup.
00:39:50Qui-sais-qui qui l'a dit, Xavier ? Encore à 3 points.
00:39:52Il peut y avoir des personnalités de gauche dans ce gouvernement.
00:39:54Quelqu'un de gauche peut l'incarner comme Premier ministre.
00:39:56Il faut du fond.
00:39:58Un accord de gouvernement.
00:40:00Xavier.
00:40:02Comme lui, par exemple.
00:40:04C'est un peu des offres de service d'un ancien Premier ministre.
00:40:06C'est un peu des offres de service d'un ancien Premier ministre.
00:40:08Bernard Cazor.
00:40:10Bernard Cazor.
00:40:12Il n'est pas un héros.
00:40:14Il a un petit côté espagnol.
00:40:16Louis.
00:40:18C'est moi.
00:40:20C'est moi.
00:40:22Il l'a dit en premier.
00:40:24Cécile, elle a tendu le bras vert.
00:40:26C'est toujours disponible.
00:40:28Monsieur le Procureur.
00:40:30En plus de Philippe David.
00:40:32J'avais dit avec Revel.
00:40:34J'avais dit avec Revel.
00:40:36Xavier, vous aviez dit quoi ?
00:40:38J'avais dit Manuel.
00:40:40Vous avez dit...
00:40:42Après moi.
00:40:44Vous êtes honnête, Xavier.
00:40:46Vous.
00:40:48On va demander à notre réalisateur.
00:40:50Vous me mettez dans la panade.
00:40:52Vous avez entendu ou pas ?
00:40:54J'ai entendu Éric Revel.
00:40:56J'avais entendu Philippe David.
00:40:58Très clairement, c'était moi.
00:41:00Je partage avec vous.
00:41:02Non, je refuse.
00:41:04Allez, on perd du temps.
00:41:06Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:41:083 points.
00:41:10Ce gouvernement ne fonctionnera pas si c'est un casting.
00:41:12C'est un chef de parti eurodéputé.
00:41:14Qu'on a beaucoup entendu à un moment donné.
00:41:16Non.
00:41:18On l'a entendu.
00:41:20Bonne réponse de Philippe David.
00:41:22C'est pour ça qu'il a fait un point précédent.
00:41:24On est obligé.
00:41:26Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:41:28À 2 points, Xavier.
00:41:30La droite ne pourra faire aucun compromis
00:41:32avec la gauche qui a trahi Blum et Clémenceau.
00:41:34Bonne réponse de Xavier.
00:41:36On me prend même les miens.
00:41:38J'en ai marre.
00:41:40Philippe Bilger, 6 points.
00:41:42Xavier, 6 points.
00:41:44Il vous a rejoint au diable du diable veau vert.
00:41:46Éric Revel, 2.
00:41:48Tom Connan est aux indonnées.
00:41:50Xavier est honnête.
00:41:52Le niveau était trop élevé.
00:41:54J'offre le calendrier des mamies du Périgord
00:41:56à Philippe Bilger.
00:41:58Bravo.
00:42:00Dédicacé par tous.
00:42:02Des infos de beau corps.
00:42:04Un peu crépusculaire.
00:42:06C'est un produit générationnel.
00:42:08Xavier, merci mille fois
00:42:10d'avoir été avec nous.
00:42:12On vous souhaite un très bon week-end.
00:42:14Vous allez faire quoi ce week-end, Xavier ?
00:42:16Je vais aller courir demain matin.
00:42:18J'ai un petit trail solidaire.
00:42:20Pour le téléphone.
00:42:22Il est fantastique, ce garçon.
00:42:24En plus, vous êtes humaniste.
00:42:26C'est fou.
00:42:28Je ne me moque pas.
00:42:31Merci, Xavier, d'avoir été avec nous.
00:42:330826-300-300, si vous voulez vous inscrire
00:42:35pour un des débats.
00:42:37Celui qui arrive tout à l'heure.
00:42:39Dans un instant, le journal.
00:42:41La météo avec Rémi André.
00:42:43Le coup de gueule de Philippe David.
00:42:45J'en ai soupé du Front républicain.
00:42:47A tout de suite.
00:42:49Sud Radio.
00:42:51Les vraies voix Sud Radio.
00:42:5317h-19h.
00:42:55Philippe David.
00:42:57Cécile de Ménibus.
00:42:59Ce soir avec Patrick Roger.
00:43:01Installez-vous, Patrick Roger.
00:43:03Venez nous faire un petit micro, Patrick.
00:43:05Bonjour, Patrick.
00:43:07Bonjour, monsieur Roger.
00:43:09Bonjour.
00:43:11Vous ne me censurez pas.
00:43:13Racontez-nous comment c'est passé.
00:43:15Comment c'est passé la fête des Lumières ?
00:43:17Comment ça s'est passé ?
00:43:19Les Lumières se sont allumées
00:43:21quand nous sommes partis.
00:43:23Donc, je n'ai pas vu de lumière.
00:43:25Et puis là, vous avez vu dans le studio
00:43:27qu'il y avait trop de lumières.
00:43:29Oui, absolument.
00:43:31Ça résonne beaucoup dans ce studio.
00:43:33Qu'est-ce qui se passe ?
00:43:35Il y a du vide entre le cerveau et le cerveau.
00:43:37Il y en a trop.
00:43:39Eric Crevel, vous dîtes la messe ce soir ?
00:43:41Oui, la messe.
00:43:43La messe, peut-être.
00:43:45Demain, Notre-Dame.
00:43:47Oui, c'est ça.
00:43:49La grande messe politique.
00:43:51La véritable messe.
00:43:53Je peux vous reciter quelques prières.
00:43:55Qui va y aller demain ?
00:43:57Qui va y aller autour de cette table ?
00:43:59Moi, je n'irai pas.
00:44:01Je vais regarder.
00:44:03Si je peux y aller, j'irai.
00:44:05Vous avez des places, Cécile ?
00:44:07Non.
00:44:09Moi, je suis invité à l'Elysée
00:44:11parce que Emmanuel Macron consulte.
00:44:15Vous avez raison.
00:44:17Il cherche des cloches.
00:44:19C'est une bonne idée, ça.
00:44:21Dites aux auditeurs de vous appeler
00:44:23pour transmettre le numéro de téléphone
00:44:25à l'Elysée,
00:44:27puisqu'il cherche du monde.
00:44:290 826 300 300.
00:44:31Vous connaissez le numéro ?
00:44:33Absolument.
00:44:35C'est la star academy du Premier ministre.
00:44:37Si vous voulez Patrick, Roger, tapez 1.
00:44:39Philippe Villegère, tapez 2.
00:44:41Tom Connan, tapez 3.
00:44:43Eric Crevel, tapez 4.
00:44:45Philippe David, tapez 5.
00:44:47Pour moi, c'est fait.
00:44:490 826 300 300.
00:44:51Patrick de Bélestat-Dalariège.
00:44:53À mon avis, pour sortir de la crise
00:44:55dans laquelle nous nous trouvons,
00:44:57je pense qu'il faudrait
00:44:59procéder en profondeur
00:45:01à un changement
00:45:03qui serait pour moi
00:45:05le changement du système électoral.
00:45:07C'est-à-dire une élection
00:45:09à un seul tour,
00:45:11et à la limite, si les coalitions
00:45:13se feraient dès le premier tour,
00:45:15ceux qui arrivent en tête
00:45:17ont la majorité à l'Assemblée
00:45:20et on distribue le reste
00:45:22à la proportionnelle.
00:45:24Bonne journée, au revoir.
00:45:50C'est Aurore qui nous appelle de Nîmes.
00:45:52Bonsoir, Aurore.
00:45:54Bonsoir, Cécile. Bonsoir, Philippe.
00:45:56Comment ça va, Aurore ?
00:45:58Je vais très bien. Je suis heureuse de vous entendre.
00:46:00Nous aussi.
00:46:02Nous sommes très heureux de vous accueillir.
00:46:04Aurore, si vous permettez, nous allons découvrir
00:46:06votre cadeau de Noël.
00:46:10Alors, qu'est-ce qu'il y a dans cette petite enveloppe ?
00:46:12Je l'ouvre.
00:46:14Je l'ouvre.
00:46:16Et dans cette carte,
00:46:18c'est un cadeau d'un montant de 200 euros
00:46:20pour vous offrir
00:46:22des bracelets Le Vent à la Française.
00:46:24Cette marque, vous ne la connaissez peut-être pas
00:46:26et c'est un tort.
00:46:28C'est une marque de bracelets mixtes d'excellence
00:46:30100% françaises, confectionnées à la main,
00:46:32garanties à vie, ajustables,
00:46:34personnalisables et vous pourrez aller voir
00:46:36ou dans les 1000 magasins
00:46:38qui sont disponibles ou sur
00:46:40leur site internet qui s'appelle leventalafrancaise.com
00:46:42En tout cas, pour vous,
00:46:44un bon d'achat de 200 euros
00:46:46et vous pourrez prendre ce qui vous plaît le plus.
00:46:50Un très très grand merci, je suis ravie.
00:46:52Merci beaucoup.
00:46:54Vous faites quoi dans la vie, Aurore ?
00:46:56Je travaille
00:46:58à l'éducation nationale,
00:47:00je m'occupe de la formation continue
00:47:02et de l'apprentissage.
00:47:04Très bien. Et vous les écoutez depuis longtemps ?
00:47:06Oui.
00:47:08Et de Tom Conan, Eric Revelle ou Philippe Bilger,
00:47:10vous préférez qui ?
00:47:12Philippe.
00:47:14David.
00:47:18Le procureur a cru que c'était lui.
00:47:20Ne jouez pas sur l'ambiguïté.
00:47:22Vous portez un si bon prénom.
00:47:24C'est mon deuxième prénom, Philippe.
00:47:26Très bien, c'est comme ça que tout le monde a gagné.
00:47:28Vous avez une voix magnifique, très sensuelle.
00:47:30Oh, merci.
00:47:32En tout cas, c'est très agréable
00:47:34de vous écouter chaque jour
00:47:36parce qu'on a un vrai débat,
00:47:38on a des vraies idées
00:47:40et ça fait du bien.
00:47:42On est très heureux de vous offrir ce beau cadeau
00:47:44et on vous souhaite de très belles fêtes
00:47:46de fin d'année et dans un instant,
00:47:48écoutez bien, Aurore, le coup de gueule de Philippe David.
00:47:50Je vous ai dit avant le journal
00:47:52que j'en avais soupé
00:47:54du Front Républicain et il est né hier soir
00:47:56et j'en ai déjà ras-le-pompon du Front Antirépublicain.
00:47:58Et ben voilà, comme ça vous aurez
00:48:00la totale.
00:48:02Merci beaucoup, Aurore. On revient dans un instant.
00:48:12Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:48:14Autour de cette table, ils ont tous quelque chose à dire
00:48:16et c'est ça qui est bon, Philippe Bilger,
00:48:18Tom Conan, Éric Revelle
00:48:20et vous aussi, au 0826 300 300
00:48:22et lui aussi, il a plein de choses
00:48:24à vous dire et c'est maintenant, Philippe David.
00:48:26Les vraies voix Sud Radio.
00:48:28Comme d'habitude, je vais remettre le clocher au milieu du village,
00:48:30un village qui se trouve aujourd'hui
00:48:32du côté du Palais de l'Elysée, suite à l'élocution
00:48:34présidentielle d'hier soir. Pourquoi ?
00:48:36Parce que j'en avais déjà soupé,
00:48:38qu'on nous ressorte depuis des années
00:48:40du fameux front républicain
00:48:42et qu'Emmanuel Macron a cru bon, hier soir,
00:48:44de créer un nouveau concept, le front
00:48:46anti-républicain, sobriquet
00:48:48utilisé à l'encontre des députés
00:48:50ayant voté la censure du gouvernement Barnier.
00:48:52Alors, remettons le clocher au milieu du village
00:48:54une bonne fois pour toutes. Y a-t-il
00:48:56un parti en France qui veut rétablir la monarchie
00:48:58ou l'Empire ou supprimer la République ?
00:49:00Aucun. Y a-t-il des Français
00:49:02moins dignes que d'autres d'être
00:49:04représentés dans les institutions de la République ?
00:49:06Aucun. Du moins, j'espère.
00:49:08Même si, pour le chef de l'État,
00:49:10certains Français ne sont rien.
00:49:12Y a-t-il des partis dangereux pour la démocratie ?
00:49:14Si tel est le cas, il faudrait les interdire
00:49:16et comme on ne les interdit pas,
00:49:18j'en déduis qu'il n'y en a pas.
00:49:20Donc, le front républicain, c'est comme l'arc républicain,
00:49:22de la poudre de perlimpinpin.
00:49:24Tellement de la poudre de perlimpinpin
00:49:26que, certaines semaines, le Rassemblement National
00:49:28en fait partie et d'autres pas.
00:49:30Mais la cerise sur le gâteau est venue
00:49:32avec la création du concept de front
00:49:34anti-républicain.
00:49:36Ainsi donc, voter une motion de censure
00:49:38serait, pour le chef de l'État, faire partie
00:49:40d'un front anti-républicain.
00:49:42Si on regarde les votants des plus de 80
00:49:44motions de censure depuis les débuts de la Vème République,
00:49:46on est obligé de constater
00:49:48que, selon les canons de pensée d'Emmanuel Macron,
00:49:50François Mitterrand, Jacques Chirac,
00:49:52Valéry Giscard d'Estaing, Nicolas Sarkozy
00:49:54et François Hollande,
00:49:56c'est-à-dire tous ses prédécesseurs à l'Élysée,
00:49:58à l'exception du général de Gaulle et de Georges Pompidou,
00:50:00sont tous anti-républicains
00:50:02puisqu'ils ont tous, à un moment ou à un autre
00:50:04de leur vie parlementaire,
00:50:06voté au moins une motion de censure.
00:50:08À ce stade d'inculture et de politique
00:50:10et de mauvaise foi, ce n'est plus de la poudre
00:50:12de Perlin-Pinpin, mais de la grande guignolade
00:50:14en se mettant au niveau de ceux qui disent
00:50:16que le 49-3 est anti-démocratique
00:50:18puisque tant le 49-3
00:50:20que la motion de censure font partie
00:50:22de notre Constitution.
00:50:24Le comique est poussé à son paroxysme. Envoyons ce midi
00:50:26le PS, reçu à l'Élysée,
00:50:28pour constituer un gouvernement de front républicain
00:50:30alors qu'hier soir,
00:50:32il faisait partie du front anti-républicain.
00:50:34Grand guignolade et poudre de Perlin-Pinpin,
00:50:36on trouve tout dans le front républicain.
00:50:38Très bien.
00:50:40J'approuve à 100% mon cher Philippe
00:50:42et il est très intéressant
00:50:44de voir que ce front
00:50:46anti-républicain dénoncé
00:50:48par le Présent est en réalité
00:50:50un front républicain
00:50:52puisqu'en réalité,
00:50:54ils ont tout à fait le droit de voter
00:50:56la motion de censure de l'autre
00:50:58et que ce qu'ils appelaient front républicain
00:51:00entre les deux tours des législatives
00:51:02c'était un front non-républicain
00:51:04de mon point de vue
00:51:06puisqu'on a porté atteinte
00:51:08à la transparence démocratique.
00:51:10Allez, tout de suite, on n'a pas le temps
00:51:12malheureusement, l'info en plus et c'est Clément
00:51:14Auréan qui est avec nous.
00:51:18Et Clément part en Roumanie,
00:51:20la cour constitutionnelle
00:51:22roumaine annule l'élection présidentielle.
00:51:24Et oui, le second tour devait avoir lieu dimanche
00:51:26et la cour qui annule
00:51:28l'élection de suspicion d'ingérence russe
00:51:30je cite, elle annule
00:51:32la totalité du processus pour réélire le président
00:51:34roumain, pour s'assurer de la validité
00:51:36et de la légalité du scrutin
00:51:38et demande à ce que l'intégralité
00:51:40du processus électoral recommence.
00:51:42Alors un peu de contexte
00:51:44contre toute attente, le premier tour
00:51:46avait porté le candidat prorusse, Kaline Georgescu
00:51:48en tête de l'élection.
00:51:50Au premier tour, il est arrivé en tête avec
00:51:5223% des suffrages, un petit peu
00:51:54à la surprise générale puisque les sondages
00:51:56prédisaient un score de 5%
00:51:58considéré d'extrême-droite
00:52:00pour fendeur de la guerre
00:52:02en Ukraine, ancien admirateur du président
00:52:04russe Vladimir Poutine. Ce week-end
00:52:06il devait donc être opposé à Elena Laskouni
00:52:08maire centre-droite
00:52:10d'une petite ville. Alors Kaline Georgescu
00:52:12il a notamment mené une campagne assez
00:52:14agressive sur TikTok, se montrant
00:52:16tour à tour à cheval ou à la
00:52:18piscine, des vidéos qui tournent
00:52:20de lui aussi en train de faire du judo
00:52:22avec une ceinture noire, ce qui lui a valu
00:52:24aussi donc d'être comparé à Poutine
00:52:26qui avait fait des actions similaires.
00:52:28La présidence roumaine évoque une
00:52:30promotion massive sur les réseaux sociaux
00:52:32par des influenceurs manipulés
00:52:34et plus de 85 000
00:52:36cyberattaques au niveau des structures
00:52:38informatiques qui soutiennent le processus
00:52:40électoral. De son côté, la Russie
00:52:42a rejeté, je cite,
00:52:44des accusations de plus en plus absurdes.
00:52:46Peut-être une petite réaction ?
00:52:48C'est quand même incroyable parce qu'effectivement j'ai vu ça
00:52:50alors je ne sais pas à quel point ces gens-là ont été
00:52:52manipulés mais en tout cas ce qui est certain c'est que l'influence
00:52:54des réseaux sociaux, de TikTok et d'autres réseaux du genre
00:52:56est de plus en plus importante, on ne peut absolument
00:52:58pas le nier. Après je ne pense absolument pas à l'avenir
00:53:00que dans des démocraties comme la nôtre, on pourra s'en
00:53:02passer, enfin voilà, c'est déjà passé
00:53:04bien ou pas, donc il faudra faire avec et de plus
00:53:06en plus les campagnes vont se faire vraiment
00:53:08en ligne de manière
00:53:10un peu systématique. Clément, finalement
00:53:12c'est quoi la suite ? Eh ben donc du coup le
00:53:14processus électoral va reprendre dans son
00:53:16intégralité donc le gouvernement va fixer une nouvelle date
00:53:18pour l'élection ainsi qu'un nouveau calendrier
00:53:20pour accomplir les tâches.
00:53:22Vous avez passé de
00:53:2423 à 5. Mais vous savez comment ça s'appelle
00:53:26la fin des élections en Roumanie ? Non. Ben le bout
00:53:28qui reste. Oh là là
00:53:30mon dieu. Allez
00:53:32c'est bon, c'est bon. Merci beaucoup Clément
00:53:34Arion. Le bout qui reste.
00:53:36Merci Philippe.
00:53:38C'est le but, le but
00:53:40le but qui reste.
00:53:42Merci Philippe.
00:53:44Il y a un public qui s'appelle le bout qui reste
00:53:46mon dieu, mon dieu, mon dieu.
00:53:48Vous restez avec nous dans un instant
00:53:50retour sur cette crise politique
00:53:52qui secoue la France, un dissolution,
00:53:54reconstitution, mention de censure,
00:53:56peut-on sauver la politique française
00:53:58en réécrivant les règles du jeu électoral ?
00:54:00Ce sera aux alentours de 18h30 et
00:54:02dans un instant, le tour de table de l'actu
00:54:04avec Philippe Bilger. Je vais dire avec
00:54:06je vais parler du dernier livre de
00:54:08François Hollande. Avec vous Tom.
00:54:10Moi je reviens sur les artisans de Notre-Dame.
00:54:12Et avec vous mon ami.
00:54:14Et moi je vais m'interroger sur la stratégie de Marine Le Pen et de
00:54:16Bernardier. Juste un petit retour en arrière.
00:54:18Peut-être qu'ils ont manqué une occasion
00:54:20de constituer l'union des droites.
00:54:22Et bien c'est dans un instant. Petite pause.
00:54:24A tout de suite et bienvenue c'est Les Vraies Voix.
00:54:26Sud Radio. Parlons vrai.
00:54:28Parlons vrai. Sud Radio.
00:54:30Les Vraies Voix Sud Radio.
00:54:3217h-19h. Philippe David.
00:54:34Cécile de Ménibus.
00:54:36Très bien entouré pour cette
00:54:38journée de vendredi. Autour de cette table
00:54:40Philippe Bilger, Tom Connan et Eric Reuvel
00:54:42et Philippe David bien entendu. Et tout de suite
00:54:44le tour de table de l'actu des Vraies Voix.
00:54:46Je crois que toi et moi on a un peu le même problème.
00:54:48C'est-à-dire qu'on peut pas vraiment tout miser sur notre physique.
00:54:50Surtout toi. Ah bon ?
00:54:52Alors si je peux me permettre de te donner un conseil c'est oublie que t'as aucune chance.
00:54:54Vas-y fonce. Oui mais
00:54:56comment dire sans tomber dans
00:54:58une forme de réalisme insupportable.
00:55:00On ne sait jamais
00:55:02sur un malentendu que ça peut marcher.
00:55:04Le tour de table de l'actualité.
00:55:06Il est énorme celui-là. Bravo à Maxime
00:55:08notre réalisateur. Bravo.
00:55:10Ça fait plaisir de voir la confiance qu'il a
00:55:12dans mon esthétique.
00:55:14Philippe Bilger la bonne nouvelle
00:55:16c'est que vous avez lu
00:55:18François Hollande. Ah oui et
00:55:20pour une fois
00:55:22parce qu'on entend rarement dire
00:55:24du bien de François Hollande
00:55:26et je le défends à la fois sur le plan politique
00:55:28tout en n'approuvant pas
00:55:30évidemment ce qu'il a été
00:55:32en gros
00:55:34et j'ai lu son dernier
00:55:36livre que j'ai trouvé très bon.
00:55:38Il écrit
00:55:40remarquablement bien et c'est lui
00:55:42qui l'a écrit. Il nous
00:55:44donne une vision historique
00:55:46de l'évolution et de l'histoire
00:55:48de la gauche. C'est très intéressant.
00:55:50Il revisite
00:55:52son quinquennat.
00:55:54Bien sûr il lui donne une cohérence
00:55:56et une rectitude
00:55:58qu'il n'avait pas à l'origine
00:56:00mais on ne pouvait pas lui demander d'être
00:56:02si lucide qu'il aurait lui-même
00:56:04critiqué ce qu'il n'avait
00:56:06pas accompli. Et
00:56:08dernier point
00:56:10il répond à certains griefs
00:56:12de manière assez pertinente
00:56:14mais bref c'est un livre
00:56:16que je vous recommande
00:56:18que vous ne lirez pas bien sûr
00:56:20mais
00:56:22vraiment ça vaut la peine.
00:56:24Il faut
00:56:26le coupler avec d'autres lecteurs.
00:56:28Honnêtement moi je lirais
00:56:30probablement c'est un grand homme d'Etat
00:56:32et on le voit aujourd'hui avec le recul qu'on a
00:56:34par rapport à l'Etat de la gauche.
00:56:36C'est un grand homme d'Etat.
00:56:38Dans le sens où il a tenu la baraque
00:56:40moi je ne partageais absolument pas toutes ses idées
00:56:42je pense notamment à l'ouverture qu'il a eue après avec Valls
00:56:44la politique économique de centre droit
00:56:46qui l'a mené à la conduite
00:56:48à la perte finalement et à ne pas pouvoir se représenter
00:56:50donc il s'est un peu saboté lui-même
00:56:52donc il y a eu des questions stratégiques sans doute
00:56:54qu'il a mal peut-être considéré.
00:56:56Néanmoins après coup il a tenu comme les institutions
00:56:58la France est restée
00:57:00à peu près stable. Elle a traversé
00:57:02des crises terribles comme vous savez
00:57:04avec les états de 2015 qui ont été gérés
00:57:06évidemment très difficilement
00:57:08mais c'est quand même quelqu'un
00:57:10qui a un parcours assez impressionnant
00:57:12et qui aujourd'hui finalement
00:57:14on a l'impression qu'il n'est pas vraiment sur une rampe
00:57:16pour se relancer. Il est plutôt en situation
00:57:18de mission
00:57:20pour l'intérêt général. Il me semble
00:57:22que là on peut le classer dans cette catégorie
00:57:24ce qui le met quand même sur un certain pied d'état
00:57:26Juste donner le titre
00:57:28ça s'appelle le défi de gouverner la gauche
00:57:30et le pouvoir depuis l'affaire Dreyfus.
00:57:32On peut lui reconnaître
00:57:34quelque chose à François Hollande
00:57:36c'est qu'il n'a pas de colonne vertébrale
00:57:38il n'a pas de conviction. Il a commencé par
00:57:40mon ennemi c'est la finance. Vous vous souvenez ?
00:57:42Mon ennemi c'est la finance.
00:57:44Et il a fini
00:57:46par décider de ne pas se représenter
00:57:48donc en fait il a louvoyé
00:57:50pendant 5 ans. Alors
00:57:52je lui reconnais une chose
00:57:54qui est importante en politique parce que quand vous prenez
00:57:56des coups sans arrêt c'est important d'en être
00:57:58il a un humour incroyable. Je vais vous raconter
00:58:00une toute petite anecdote, j'ai 10 secondes
00:58:02je faisais une interview de lui il n'y a pas très longtemps
00:58:04et à la fin je lui pose la question
00:58:06que tout le monde lui pose sans évidemment
00:58:08imaginer qu'il va me donner la réponse
00:58:10je lui dis mais monsieur Hollande vous serez peut-être
00:58:12de nouveau candidat en 2027. C'était avant
00:58:14qu'il soit candidat aux législatives.
00:58:16Et là il me regarde, il me dit
00:58:18monsieur Rebelle
00:58:20évidemment je n'en sais rien mais
00:58:22peut-être que vous avez gardé le
00:58:24bulletin lorsque je me suis présenté
00:58:26la dernière fois parce que vous n'avez sans doute pas
00:58:28voté pour moi. Alors si vous l'avez encore
00:58:30mettez-le en 2027 on ne sait jamais.
00:58:34C'est très beau.
00:58:36Il a beaucoup d'esprit.
00:58:38Quand j'ai fait mes entretiens
00:58:40avec Ségolène Royal et lui plus tard
00:58:42pour le persuader
00:58:44je lui ai dit
00:58:46monsieur le Président ça s'est très bien passé
00:58:48avec Ségolène Royal. Il me dit
00:58:50vous avez réussi à la faire taire.
00:58:54Ça c'était peut-être pas la phase la plus heureuse.
00:58:56Allez, on passe de
00:58:58François Hollande à Marine Le Pen avec
00:59:00Eric Rebelle. A-t-elle passé
00:59:02l'occasion justement de l'union des droites ?
00:59:04Maintenant je vous dis
00:59:06le pire est devant nous. Je pense vraiment que la
00:59:08crise politique est en train de s'aggraver en France.
00:59:10Je voulais commencer par ça parce que
00:59:12ça part dans tous les sens
00:59:14et ça devient un peu inquiétant
00:59:16quand même. Ce morcellement politique
00:59:18ces socles au commun. Et on ne voit pas
00:59:20d'issues surtout.
00:59:22Quand Marine Le Pen, quand Michel Barnier
00:59:24était à Matignon, elle a obtenu
00:59:26un certain nombre de choses sur les
00:59:28propositions de son budget.
00:59:30Et moi j'ai eu le sentiment qu'elle
00:59:32aurait pu ramasser sa mise un peu comme au casino
00:59:34c'est-à-dire dire j'ai obtenu
00:59:36ceci sur les retraites
00:59:38cela sur le déremboursement des médicaments
00:59:40et autre chose. Barnier
00:59:42était content parce que dans ces cas-là il avait son soutien
00:59:44et j'aurais été Marine Le Pen
00:59:46j'aurais annoncé ensuite quand la censure n'était pas
00:59:48votée, ce qui n'a pas été le cas, j'aurais annoncé mais en fait
00:59:50monsieur le Premier Ministre, LR
00:59:52vous savez ce qu'on vient de faire là tous les deux ensemble
00:59:54et bien on vient de jeter les premières pierres
00:59:56de l'union des droites
00:59:58puisque un LR accepte
01:00:00des propositions économiques d'un RN
01:00:02et ça ça aurait à mon avis
01:00:04beaucoup piégé les LR, ça les aurait
01:00:06mis en difficulté et ça aurait permis à Michel Barnier
01:00:08de ne pas tomber sur cette censure.
01:00:10Vous avez raison
01:00:12une union des droites au tout petit
01:00:14pied que Barnier
01:00:16n'a pas osé prolonger.
01:00:18Mais je vous arrête Marine Le Pen à dire dans une interview
01:00:20qu'elle n'était pas pour l'union des droites
01:00:22mais pour l'union des français.
01:00:24Et je rajoute parce que
01:00:26elle dit ça mais elle dit aussi autre chose
01:00:28parfois, elle dit qu'en fait elle ne croit pas
01:00:30à l'union des droites, elle pense qu'elle
01:00:32y arrivera seule avec le RN
01:00:34ou elle n'y arrivera pas. C'est aussi sa position
01:00:36donc elle ne recherche pas forcément
01:00:38l'union des droites donc elle sait qu'elle se dérobe
01:00:40toujours sous ses pieds au dernier moment.
01:00:42Elle est un homme stable à l'union des droites.
01:00:44Moi à une époque je le regrettais
01:00:46mais aujourd'hui je regrette un peu le bipartisme
01:00:48parce que finalement le bipartisme
01:00:50tant qu'il n'est pas strict et
01:00:52complètement
01:00:54isolant d'une certaine façon
01:00:56ça a quand même quelque chose de clair. Au moins ça permet aux gens
01:00:58de voir exactement quelles sont les grandes
01:01:00divergences. Aujourd'hui plus personne ne comprend
01:01:02exactement qui est fondamentalement
01:01:04libéral ou pour plus de protection
01:01:06la position qu'il a sur l'écologie
01:01:08etc. Ce qui est une chose assez structurante
01:01:10pour tout un chacun et pour l'avenir du pays.
01:01:12Donc c'est extrêmement confus. Je pense qu'il faudrait
01:01:14vraiment un vrai bloc de gauche. Le NFP
01:01:16c'était le cas. Je ne sais pas trop ce qu'il en est aujourd'hui.
01:01:18Il faudrait qu'à droite ça soit tout aussi clair.
01:01:20Non mais fondamentalement
01:01:22ça aiderait les gens à décider
01:01:24et il faut aussi que les partis se contraignent
01:01:26à clarifier
01:01:28leur position sur toutes ces questions.
01:01:30Même les LR entre eux ne sont pas d'accord.
01:01:32Comment est-ce qu'ils peuvent naviguer à vue comme ça ?
01:01:34Moi je ne comprends pas. Faire la politique c'est quand même avoir
01:01:36des idées, une stratégie. Sinon
01:01:38c'est du carnaval.
01:01:40Je pense que c'est vraiment un moment de vérité
01:01:42de clarification idéologique.
01:01:44Quand on a un président qui n'a pas de stratégie, c'est difficile.
01:01:46Ça c'est un problème.
01:01:48Merci beaucoup.
01:01:50Et Thom, petit hommage, grand hommage
01:01:52surtout à ces
01:01:542000 artisans
01:01:56qui ont permis cette reconstruction de Notre-Dame.
01:01:58Oui, on en a déjà un peu parlé tout à l'heure.
01:02:00Je voulais saluer ces 2000 artisans.
01:02:02En effet, comme vous le rappelez, les 250
01:02:04entreprises, les ateliers, les métiers d'art.
01:02:06C'est vraiment toute l'excellence
01:02:08à la française qui a été mobilisée
01:02:10depuis 4-5 ans pour effectuer
01:02:12cette rénovation-reconstruction.
01:02:14C'est une rénovation quasi-intégrale
01:02:16à certains égards. Avec quelques
01:02:18exemples, la croix du chevet qui avait été
01:02:20retrouvée tordue dans les décombres
01:02:22complètement pliées, qui a été redressée à la main
01:02:24avec les mêmes techniques du XVIIe et XVIIIe
01:02:26siècles. On sait qu'il y a aussi
01:02:28l'or. Vous savez que les 8000 tuyaux
01:02:30assemblés à la main, c'est absolument
01:02:32incroyable. Il y a aussi Jean-Charles de Castelbajac,
01:02:34un designer qui est
01:02:36très créatif, qui a travaillé
01:02:38pour les plus grandes stars américaines
01:02:40depuis John Lennon jusqu'à Lady Gaga
01:02:42qui lui a façonné,
01:02:44a conceptualisé les chasubles avec l'aide
01:02:46d'un atelier qui s'appelle 19M
01:02:48qui regroupe lui-même
01:02:50plusieurs maisons d'art
01:02:52et qui est un peu dans le sillage de la maison
01:02:54Chanel. Tout ça, c'est
01:02:56vraiment tous les savoir-faire français qui ont été
01:02:58mobilisés. En ce moment,
01:03:00de grandes incertitudes politiques et un peu
01:03:02de déprime collective, ça fait du bien.
01:03:04Ça fait chaud au coeur.
01:03:06Très bien, Tom, bravo.
01:03:08Non mais vraiment...
01:03:12Moi, je m'associe au coup de
01:03:14chapeau. Si j'avais été extrêmement méchant,
01:03:16j'aurais dit que la seule chose
01:03:18que finalement, Emmanuel Macron ne va
01:03:20pas nous laisser en ruine, c'est Notre-Dame.
01:03:22Bien sûr. Mais je ne suis pas méchant.
01:03:24Il a tenu sa promesse.
01:03:26Je trouve juste dommage
01:03:28d'être vieille France
01:03:30sur les artistes. J'aurais aimé
01:03:32des
01:03:34artistes...
01:03:36Non, mais peut-être
01:03:38des têtes d'affiches. Vous vous rendez
01:03:40compte quand même, pardon,
01:03:42j'ai l'air d'avoir 75 ans, mais
01:03:44Mireille Mathieu n'existe
01:03:46pas aux Jeux Olympiques. Elle n'existe
01:03:48nulle part. Ça reste
01:03:50quand même une sommité aujourd'hui
01:03:52en France. Ce qu'on aime, montre qu'on n'aime pas.
01:03:54À mon avis,
01:03:56en parlant de rayonnement
01:03:58international, encore une fois, elle n'existe pas.
01:04:00Et on met Vianney, qui est très
01:04:02sympa, mais je trouve
01:04:04que... Non ?
01:04:06Oui, je suis d'accord. Elle serait pu aller
01:04:08beaucoup plus loin en termes de rayonnement.
01:04:10Mais vous avez raison.
01:04:12Elle a une très belle voix. Ça fait longtemps
01:04:14qu'on ne l'entend plus. Mais surtout, c'est patrimonial
01:04:16aussi de mettre des artistes
01:04:18patrimoniaux. Oui, tout à fait.
01:04:20Mme Laurent vous le dit. Si, si, si.
01:04:22Mais si vous voulez, j'ai l'impression qu'on est malheureusement
01:04:24passé à autre chose.
01:04:26Je vais parvenir sur la cérémonie d'ouverture
01:04:28des Jeux Olympiques, qui globalement
01:04:30était une prouesse
01:04:32esthétique, etc. Mais il y a quand même des choses, si vous voulez,
01:04:34qui peuvent...
01:04:36Bon, voilà. Donc, si vous voulez, moi, j'ai rien
01:04:38contre Céline Dion, qui est une icône
01:04:40internationale. Mais c'est vrai qu'on aurait pu
01:04:42faire vibrer à ce moment-là
01:04:44des icônes du patrimoine français. Vous avez raison.
01:04:46Alors, je ne sais pas si
01:04:48Emmanuel Macron
01:04:50ou Tony Estanguet
01:04:52savent qui est Mireille Mathieu.
01:04:54Mais c'est dommageoli. En réalité,
01:04:56on n'a pas voulu rendre hommage à la France.
01:04:58On a eu une perfection
01:05:00très mondialiste. Et moi, je trouve
01:05:02que... Non, mais l'un n'empêche
01:05:04pas l'autre. Mais au moins...
01:05:06C'était juste un truc comme ça.
01:05:08Et je l'embrasse, bien entendu.
01:05:10Vous restez avec nous. Dans un instant, c'est
01:05:12un petit retour sur la crise qui secoue
01:05:14la France. Les solutions
01:05:16reconstitution d'un gouvernement
01:05:18et mention de censure, peut-on sauver la politique
01:05:20française ? Alors, parlons vrai. Est-ce qu'il faut
01:05:22changer certaines choses dans nos pratiques politiques ?
01:05:24Est-ce que le changement doit passer par le mode
01:05:26d'élection des députés ou du Président de la République ?
01:05:28Et à cette question, quelles mesures souhaiteriez-vous
01:05:30pour éviter des blocages politiques ?
01:05:32Vous dites à 38% le scrutin
01:05:34majoritaire à un tour, à 36%
01:05:36la proportionnelle, à 20%
01:05:38la fin de l'élection du Président de la République
01:05:40au suffrage universel, et à 6%
01:05:42l'inversion du calendrier électoral.
01:05:44Vous voulez réagir le 0826 300 300.
01:05:46A tout de suite.
01:05:48Sud Radio, votre attention est notre
01:05:50plus belle récompense.
01:05:52D'abord, je voudrais vous féliciter, André Bercov, pour les invités
01:05:54que vous faites venir. Vraiment, votre émission,
01:05:56si elle n'existait pas, vous pourriez l'inventer.
01:05:58Sud Radio, parlons vrai.
01:06:02Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h
01:06:04Philippe David,
01:06:06Cécile de Ménibus.
01:06:08Autour de cette table,
01:06:10une sorte de scène, il en manque quelques-uns,
01:06:12mais c'est la scène, la scène,
01:06:14la scène théâtrale, et non
01:06:16C.E.N.E.
01:06:18Philippe Bilger, Éric Revelle,
01:06:20et Tom Conan.
01:06:22Vous vous équipez ?
01:06:24On n'est jamais mieux servi
01:06:26que toi-même.
01:06:28Bienvenue. Merci.
01:06:30On s'embrasse nous-mêmes.
01:06:32Avec Philippe David jusqu'à 19h.
01:06:34Tout de suite, le coup de projecteur d'ailleurs.
01:06:36Les vraies voix Sud Radio,
01:06:38le coup de projecteur des vraies voix.
01:06:42Après avoir procédé aux consultations
01:06:44prévues à l'article 12
01:06:46de notre constitution,
01:06:48j'ai décidé de vous redonner
01:06:50le choix de notre avenir parlementaire
01:06:52par le vote.
01:06:54Je dissous donc ce soir
01:06:56l'Assemblée nationale.
01:06:58Jamais un Premier ministre n'avait autant tardé.
01:07:00Dix jours à Matignon et toujours pas de gouvernement.
01:07:02Majorité requise pour l'adoption de la motion
01:07:04de censure 288
01:07:06pour l'adoption
01:07:08331.
01:07:10La majorité requise étant atteinte,
01:07:12la première motion de censure est adoptée
01:07:14et il n'y a pas lieu de mettre au voile
01:07:16la seconde motion.
01:07:18Je veux vous dire que cela restera pour moi
01:07:20un honneur d'avoir servi avec dignité
01:07:22la France et les Français.
01:07:26Et la France est dans cette crise politique
01:07:28dissolution, reconstitution du gouvernement
01:07:30puis mensonge, censure. Comment éviter ces blocages
01:07:32politiques ? Faut-il changer notre système
01:07:34d'élection et faut-il avoir peut-être
01:07:36ou revoir notre constitution ?
01:07:38Alors parlons vrai, est-ce que le fait d'avoir une seule
01:07:40boussole qui est la présidentielle à venir n'est pas
01:07:42un handicap pour réformer le pays ?
01:07:44Faut-il retoucher ses institutions ?
01:07:46Et à cette question, quelles mesures souhaiteriez-vous
01:07:48pour éviter les blocages politiques ? Vous dites
01:07:50à 38% le scrutin majoritaire
01:07:52à un tour, à 36% la proportionnelle,
01:07:54à 19% la fin de l'élection
01:07:56du président de la République au suffrage universel
01:07:58et à 7% l'inversion du camembert
01:08:00électoral. Vous voulez réagir ? Le 0826
01:08:02300 300.
01:08:04Est-ce qu'il va falloir, mon cher Philippe Bilger,
01:08:06à un moment donné, comme le proposait
01:08:08par exemple Jean-Luc Mélenchon,
01:08:10passer à la sixième constitution ?
01:08:12Moi je ne crois pas. Alors dans
01:08:14la hiérarchie proposée
01:08:16par Sud Radio,
01:08:18je garderais volontiers
01:08:20la une, la deux
01:08:22et la dernière. Ce sont
01:08:24des éléments techniques qui pourraient
01:08:26améliorer le système.
01:08:28Mais là où Sud Radio
01:08:30me semble-t-il a oublié
01:08:32quelque chose de fondamental,
01:08:34c'est que même
01:08:36si on modifiait radicalement
01:08:38le paysage parlementaire
01:08:40et l'espace politique,
01:08:42vous ne parviendriez pas
01:08:44à modifier les tempéraments
01:08:46et les caractères d'aujourd'hui.
01:08:48En réalité, il y a une dégradation
01:08:50profonde de la morale
01:08:52et de l'intelligence politique
01:08:54parce qu'il y a un défaut
01:08:56de culture, nous n'avons plus
01:08:58les personnalités d'hier
01:09:00et même si on changeait radicalement
01:09:02l'Assemblée nationale,
01:09:04je crains qu'on y retrouve les mêmes
01:09:06affrontements avec les mêmes
01:09:08hommes et les mêmes femmes,
01:09:10quelles que soient les étiquettes et les parties
01:09:12réunies.
01:09:14Je pense qu'il faut déprésidentialiser
01:09:16le régime de la Vème République, soit avec une
01:09:18VIème République, soit avec une Vème République
01:09:20amendée sur certains points,
01:09:22mais il me semble que la société
01:09:24n'est pas uniquement les têtes d'affiche,
01:09:26le vivier politique qui a changé,
01:09:28c'est également la société qui a changé.
01:09:30On vit alors des podcasts, des réseaux sociaux,
01:09:32les gens sont informés, se font également
01:09:34leurs propres opinions, parfois
01:09:36avec des fake news, etc.
01:09:38L'esprit démocratique s'est infusé
01:09:40dans la société de manière beaucoup plus profonde.
01:09:42On n'est plus à l'époque des années 80, 90
01:09:44ou même du début des années 2000.
01:09:46Ce changement de paradigme amène
01:09:48à une participation beaucoup plus
01:09:50forte des citoyens, beaucoup plus régulière,
01:09:52avec plus de démocratie directe et surtout
01:09:54avec un Parlement qui a plus d'impact
01:09:56qu'il a pu avoir auparavant.
01:09:59Éric Revel. Moi je pense que
01:10:01la crise politique du moment,
01:10:03qui est profonde et qui s'aggrave, nous aveugle
01:10:05un peu. Moi je demande
01:10:07à voir ce qu'il se passera
01:10:09à la prochaine élection présidentielle.
01:10:11Deux choses l'une. Ou bien
01:10:13vous avez un président ou une présidente qui sera élu
01:10:15et qui aura une majorité
01:10:17à l'Assemblée nationale et là on aura une
01:10:19recomposition de faits. Peut-être que les
01:10:21Français auront tiré l'expérience précédente,
01:10:23c'est-à-dire de la bordélisation générale
01:10:25et se diront, bon, on va
01:10:27revenir et donc on va donner une majorité
01:10:29au président élu en 2027.
01:10:31Ou bien, ça ne sera pas le cas,
01:10:33c'est-à-dire qu'on aura une assemblée tripartite
01:10:35une fois pour toutes et il faudra s'y habituer.
01:10:37Et là, plutôt qu'essayer
01:10:39de commencer à toucher aux institutions,
01:10:41c'est toujours compliqué,
01:10:43complexe, on ne sait jamais vraiment où mettre
01:10:45le curseur. Peut-être qu'il faudrait
01:10:47qu'on change de culture politique
01:10:49et qu'on apprenne un peu, à l'instar de ce qui se passe
01:10:51en Allemagne, à travailler
01:10:53sur des majorités de projets,
01:10:55à avoir des blocs qui sont
01:10:57capables de s'interpénétrer,
01:10:59de travailler ensemble sur des choses
01:11:01précises. Parce qu'on ne peut pas
01:11:03continuer à vivre dans une crise politique
01:11:05non-stop
01:11:07après 2027. Donc, ou bien, on revient
01:11:09à une situation un peu antérieure, c'est-à-dire que
01:11:11les Français tirent la leçon de tout ce qu'on aura
01:11:13vécu ensemble entre 2022,
01:11:15première
01:11:17majorité relative pour Macron,
01:11:19et 2027. Ou bien, ce n'est pas le cas.
01:11:21Et dans ce cas, il faut peut-être
01:11:23apprendre à travailler autrement.
01:11:25La seule question, c'est de savoir
01:11:27comment on peut ramener vers la politique
01:11:29une partie constérable
01:11:31du peuple qui s'en est détourné.
01:11:33Mais est-ce que, quelque part,
01:11:35on n'a pas détourné des gens de la politique
01:11:37en faisant, c'était mon coup de gueule tout à l'heure,
01:11:39des fronts républicains ? Lui est infréquentable,
01:11:41lui ne l'est pas. On peut faire
01:11:43ceci, mais on ne peut pas dire cela. Est-ce qu'on n'a pas
01:11:45tout fait pour éloigner les gens de la politique ?
01:11:47Vous avez raison, parce que tout ça
01:11:49est opposé à la transparence
01:11:51et à la rectitude.
01:11:53Comment veut-on ramener des gens
01:11:55vers la politique à partir
01:11:57du moment où on en fait un système,
01:11:59une stratégie d'hypocrisie ?
01:12:01Moi, je ne pense absolument pas
01:12:03à un changement de culture politique ex nihilo
01:12:05qui adviendrait comme ça,
01:12:07parce qu'on croit...
01:12:09C'est-à-dire que la classe politique française pourrait avoir, pour une fois,
01:12:11le goût de la coalition comme en Allemagne, par exemple.
01:12:13Oui, mais elle n'aura pas le goût comme ça
01:12:15qui lui viendra du jour au lendemain.
01:12:17Il faut que ce soit une contrainte à laquelle il soit incité.
01:12:19Et comme aujourd'hui, même,
01:12:21les partis qui sont pour une 6e République, finalement,
01:12:23ils sont quand même, malgré tout,
01:12:25arc-boutés autour, effectivement,
01:12:27de la prochaine élection présidentielle,
01:12:29de la démission du président actuel,
01:12:31justement, pour déclencher des nouvelles élections présidentielles,
01:12:33ça montre bien que ça reste quand même l'élément central,
01:12:35l'élément pivot dans la 5e République.
01:12:37Et c'est pour cette raison, évidemment, que c'est comme ça
01:12:39qu'elle a été conçue, à l'époque, par De Gaulle,
01:12:41après, autour de Michel Debré, des juristes en 1958.
01:12:43Donc, non, je pense qu'il faut un vrai changement
01:12:45dans la structure et l'incitation
01:12:47et ce changement de culture politique, effectivement,
01:12:49qu'Éric Rebelle souligne, elle adviendra
01:12:51de surcroît, de ce fait.
01:12:53Éric Rebelle ?
01:12:55Oui, on va être humble,
01:12:57on navigue en plein bouillard.
01:12:59Non, mais ce que je veux dire,
01:13:01c'est qu'il faut,
01:13:03je réinsis sur la phrase,
01:13:05la crise politique en France est en train de s'aggraver
01:13:07jour après jour. C'est ça qu'on est en train de vivre là,
01:13:09parce que là, pardonnez-moi,
01:13:11mais Macron fait absolument n'importe quoi,
01:13:13en recevant les uns, les autres, mais pas les uns,
01:13:15mais pas les autres,
01:13:17le PS qui veut bien, mais pas avec un prémisse de droite,
01:13:19Retailleau qui dit, mais moi,
01:13:21je ne ferai pas de concession à la loi.
01:13:23Enfin, tout ça est absolument ingérable,
01:13:25ça va évidemment mal se terminer,
01:13:27puis parmi les incongruautés que vous soulignez
01:13:29tout à l'heure, Philippe David,
01:13:31je vérifiais, mais vous savez qu'Elisabeth Borne
01:13:33avait expliqué à un moment donné que LFI était hors
01:13:35arc le républicain.
01:13:37Mais bien sûr.
01:13:39Mais enfin,
01:13:41vous vous rendez compte ?
01:13:43Vous comprenez que les gens ne comprennent plus
01:13:45rien du tout.
01:13:47En revanche, vous savez quand même qu'on critique beaucoup,
01:13:49il est de bon ton de critiquer les fonctionnaires,
01:13:51et finalement, à droite, à gauche, tout le monde critique un peu
01:13:53la bureaucratie, etc., parfois à raison,
01:13:55mais là, je pense que dans le moment actuel,
01:13:57il faut quand même rendre hommage à la fonction publique,
01:13:59et y compris même à la haute fonction publique,
01:14:01enfin bref, de tout en haut
01:14:03jusqu'à tout en bas, de toutes les personnes
01:14:05qui vont continuer à faire vivre le pays,
01:14:07pendant les fêtes, pendant les périodes de transition,
01:14:09d'instabilité, parce que pendant ce temps-là,
01:14:11les hôpitaux, la justice,
01:14:13etc., ministère de l'économie, tout ce que vous voulez,
01:14:15doivent continuer à fonctionner.
01:14:17Heureusement qu'ils sont là, quand même.
01:14:19Je vous rappelle quand même que les hauts fonctionnaires de Bercy
01:14:21ont des grandes largeurs concernant les rentrées
01:14:23de fiscalité, les dérapages budgétaires,
01:14:25ils ont été out of Africa,
01:14:27les hauts fonctionnaires de Bercy.
01:14:29Il n'y a pas que Bruno Le Maire.
01:14:31Non, non, mais ils en prennent encore beaucoup d'argent pour faire vivre
01:14:33l'État qui coûte beaucoup d'argent.
01:14:35Eh bien, en tout cas, merci beaucoup, messieurs,
01:14:37merci beaucoup, Philippe Bilger, merci beaucoup, Tom Connard,
01:14:39merci beaucoup.
01:14:41Eric Traval, bravo, bravo, bravo.
01:14:43Quel talent, quel talent. Mais vous pouvez applaudir
01:14:45Alex Priam, qui est avec nous,
01:14:47puisque je rappelle, ce soir,
01:14:49il se passe des choses. Il y a la Pro D2,
01:14:51la Coupe d'Europe, et là, et là, ça va chauffer.
01:14:53Salut Alex Priam.
01:14:55Applaudissez-moi.
01:14:57Ça me fait vraiment très très plaisir.
01:14:59Bonjour à tous, bonjour les voix, comment ça va ?
01:15:01En soleil pour Alex Priam.
01:15:03Bravo.
01:15:05Quel honneur.
01:15:07Allez, on y va.
01:15:09Il n'y a pas un cheval de trois dans vos actions, tout va bien.
01:15:11Alors il y a un derby en Pro D2,
01:15:13Dax Biarritz.
01:15:15Exactement, Dax Biarritz ce soir, tout à fait.
01:15:17Derby, vraiment ?
01:15:19Oui, il y a 40 kilomètres entre les deux villes.
01:15:21Oui, mais attends, Philippe,
01:15:23ce n'est pas forcément un derby, qu'est-ce que c'est cette histoire ?
01:15:25Le derby, c'est Biarritz-Berion.
01:15:27Oui, alors là, c'est le super derby, les deux villes se touchent,
01:15:29évidemment.
01:15:310826-300-300,
01:15:33si vous estimez à tort ou à raison
01:15:35que Dax Biarritz
01:15:37est un derby, contactez-nous,
01:15:39nous vous donnerons évidemment les coordonnées de Philippe David.
01:15:41Oui, effectivement, ce soir, il y a
01:15:43un match très attendu entre Dax
01:15:45et Biarritz, ça c'est clair, et puis aussi la Champions Cup,
01:15:47c'est le top départ de cette saison
01:15:492024-2025 de Champions Cup,
01:15:51avec Bass, Larochelle, ce sera aussi
01:15:53sur Sud Radio, et la Challenge Cup aussi
01:15:55avec les Dragons de Newport, face à
01:15:57Montpellier, tous les rugby sur Sud Radio
01:15:59jusqu'à 23h avec nos spécialistes
01:16:01consultants, Phyllis Panguiro
01:16:03et Julien Thomas dans quelques instants.
01:16:05Encore une fois, on va passer une très belle soirée avec vous,
01:16:07en attendant, merci beaucoup à notre équipe formidable,
01:16:09Aude, Maxime,
01:16:11avec Félix et Magid,
01:16:13et Clément aujourd'hui.
01:16:15Merci beaucoup Philippe David, on se retrouve lundi
01:16:17à 17h.
01:16:19Allez, salut, bon week-end et attention à vous.