Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, François Pupponi, Françoise Degois et Frederic Dabi
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00:00:00Les vrais voici de radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Bonjour à tous, à toutes, on est ravis de vous retrouver encore aujourd'hui avec Philippe David.
00:00:11Ça va mon Philippe David ?
00:00:12Ça va très bien et ça va doublement bien, Cécile et même triplement bien.
00:00:16Vous voulez savoir pourquoi ?
00:00:17Non.
00:00:18Je vais vous le dire quand même.
00:00:20Vous voulez que je vous le dise ?
00:00:21Oui, je vais vous le dire.
00:00:23Parce que nos auditeurs nous envoient plein d'excellents cadeaux pour Noël à déguster.
00:00:28Je voudrais remercier Anne-Marie, dont j'ai déjà mangé la moitié.
00:00:32Anne-Marie, Duplan, dans la Haute-Garonne et Ludovic de Mont-de-Marsan.
00:00:36Et ils ont tous mis un mot, Philippe, on l'envoie parce que le qualificatif de culbuto est un peu dur.
00:00:42On vous trouve un peu maigrichon en ce moment.
00:00:44Et je trouve que notre chaîne Youtube montre parfaitement mes proportions corporelles.
00:00:48Oui, c'est parce qu'on voit que le haut, Philippe.
00:00:51Merci.
00:00:52En tout cas, merci pour vos cadeaux.
00:00:53Merci Anne-Marie et Ludovic.
00:00:54C'est vrai que c'est très mignon et ils pensent à nous assez régulièrement.
00:00:57En tout cas, 0,826, 300, 300.
00:00:59Le sommaire de cette émission à 17h30.
00:01:01Le grand débat du jour.
00:01:02Marine Le Pen obtient des niveaux jamais atteints dans les intentions de vote au premier tour de la présidentielle.
00:01:07Résultat d'une étude IFOP, fiducia pour Sud Radio et le Figaro Magazine.
00:01:11Elle obtiendrait 35 à 38% face à Édouard Philippe et Gabriel Attal.
00:01:16Les deux anciens premiers ministres recueilleraient eux 20 à 24%.
00:01:21Et Jordan Bardella serait mesuré à 34% s'il se présente face à Édouard Philippe.
00:01:26Alors, parlons vrai.
00:01:27Est-ce que ce sondage vous surprend puisqu'il met tant Marine Le Pen que Jordan Bardella, si elle était empêchée, nettement en tête ?
00:01:34Croyez-vous que, finalement, comme d'habitude, le RN a un excellent candidat pour le premier tour,
00:01:40mais qu'au deuxième tour, le barrage républicain va se faire ?
00:01:43Et à cette question, le RN largement en tête à la présidentielle dans notre sondage IFOP.
00:01:47Le vote RN est un vote de contestation ou d'adhésion.
00:01:50Vous dites à 71% d'adhésion, évidemment à 29% de contestation.
00:01:55Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
00:01:58Et pour commenter ce sondage, bien entendu, Frédéric Dhabi sera avec nous, directeur général de l'IFOP.
00:02:03Et puis que le coup de projecteur des vraies voix, plus Jean-Luc Mélenchon crie, moins on l'entend.
00:02:08C'est l'une des amabilités lancées ce matin par Olivier Faure à propos de son ancienne alliée insoumise.
00:02:13Le premier secrétaire de PS prend ses distances.
00:02:16Il reprend ou reproche à LFI d'affaiblir la gauche et de passer à côté de l'aventure, je cite, dans les discussions sur le futur gouvernement.
00:02:24Alors parlons vrai, est-ce que les techniques d'Olivier Faure vous surprennent ?
00:02:28Quand on regarde le sondage IFOP du jour, est-ce une stratégie payante ?
00:02:32Puisque le PS ferait au mieux 7% à la présidentielle en cas de candidature Hollande.
00:02:37Et à cette question, alliance est rupturée avec LFI.
00:02:40Comprenez-vous la stratégie du PS ?
00:02:42Vous dites non à 81%.
00:02:44Vous voulez réagir encore et toujours ? Le 0826 300 300.
00:02:47Et on en parlera bien entendu.
00:02:49On vous attend au standard 0826 300 300.
00:02:51Bienvenue dans les vraies voix.
00:02:53Les vraies voix Sud Radio.
00:02:55Et pour commenter tout ça, Philippe Bilger est avec nous.
00:02:57Monsieur le Président, bonsoir.
00:02:59J'adore vous appeler Monsieur le Président.
00:03:01Ça me fait plaisir.
00:03:03Vous êtes le Président de l'Institut de la Parole.
00:03:05C'est comme ça.
00:03:07Mais qui n'est pas Président en France ?
00:03:09Moi je ne le suis pas.
00:03:11Françoise de Gouin, bonsoir.
00:03:13Oui, bonsoir les amis, ça va ?
00:03:15J'adore les questions que vous posez.
00:03:16En fait, ça ne va jamais avec le PS.
00:03:18C'est-à-dire que quand ils sont avec LFI, ils sont sous la domination de LFI.
00:03:21Quand ils s'engueulent avec LFI et qu'ils se détachent,
00:03:23et bien ce n'est pas bien de se détacher.
00:03:25Donc j'adore cette question.
00:03:27Ce n'est pas vous, ce n'est pas vous.
00:03:29Ça va être intéressant d'entendre les auditeurs sur cette question.
00:03:31J'adore.
00:03:33Après, c'est vrai que ça revient, ça s'en va, ça revient, ça s'en va.
00:03:35Ce n'est pas vraiment ça.
00:03:37François Puponi, bonsoir.
00:03:39Merci d'être avec nous.
00:03:41Ancien député, ancien maire de Sarcelles.
00:03:43Ça faisait longtemps qu'il n'était pas là.
00:03:45Pour une fois, on a appelé.
00:03:47Il a répondu, alléluia.
00:03:49Et 0826 300 300 avec François Denim qui est avec nous.
00:03:53Bonsoir François.
00:03:55Bonsoir à tous.
00:03:57Comment allez-vous ?
00:03:59On est comme vous, on aimerait bien savoir.
00:04:01Macron, vous dites, Emmanuel Macron devrait nommer un premier ministre du NFP.
00:04:07Selon vous.
00:04:09Tout à fait. Je suis de droite.
00:04:11Pourtant je suis de droite.
00:04:13Mais là, il n'a pas du tout respecté pour moi la démocratie.
00:04:15On est en démocratie.
00:04:17Il faut que l'on soit en démocratie aujourd'hui.
00:04:19Le NFP, ils se sont marqués.
00:04:21Ils ont regroupé un maximum de personnes.
00:04:23Ils étaient majoritaires.
00:04:25Ils auraient dû nommer un ministre de gauche.
00:04:27Après, je ne sais pas qui.
00:04:29Mais ils auraient dû nommer un ministre de gauche.
00:04:31Et laisser marcher la démocratie.
00:04:33Pour faire un petit jeu beau.
00:04:35Mais quand même, la deuxième fois,
00:04:37c'est qu'il n'a pas invité l'ORL.
00:04:39Alors qu'il aurait dû inviter tous les partis.
00:04:41Après, s'ils refusent, ils refusent.
00:04:43Mais il ne faut pas négliger 11 millions de personnes quand même.
00:04:45Parce que ça ne s'inflite pas.
00:04:47On est pas chauds en France.
00:04:49C'est ça qu'ils n'arrivent pas à comprendre.
00:04:51Ça va faire de plus en plus d'adhésions.
00:04:53Mais ce ne sera pas des adhésions
00:04:55on va dire de l'ancien Front National.
00:04:57C'est dépassé.
00:04:59C'est une adhésion plus de droite.
00:05:01Une politique démocratique.
00:05:03Vous vous dites qu'il faudrait
00:05:05un ministre de gauche.
00:05:07Il aurait dû respecter la démocratie.
00:05:09Oui, mais la démocratie,
00:05:11le Nouveau Front Populaire,
00:05:13réunit trois parties.
00:05:15Le RN...
00:05:17Le RN était une partie
00:05:19la plus importante à l'Assemblée Nationale.
00:05:21Le NFP n'aurait pas
00:05:23trouvé de majorité.
00:05:25Mais si ma grand-mère avait dévoué, ça serait un autobus.
00:05:27Laissez votre grand-mère
00:05:29une bonne fois pour tout.
00:05:31Je ne la laisse pas, mais ces théories, regardez.
00:05:33Et pour le RN,
00:05:35notre auditeur a tout à fait raison.
00:05:37Écoutez, ces théories,
00:05:39elles ont mené exactement à Barnier
00:05:41et à la censure.
00:05:43La théorie de...
00:05:45S'ils y avaient été,
00:05:47ils auraient été censurés.
00:05:49Si ma grand-mère avait des roues...
00:05:51J'aime beaucoup l'honnêteté républicaine
00:05:53de cet auditeur.
00:05:55Quand vous avez une formation qui n'a pas gagné,
00:05:57François, Françoise,
00:05:59qui arrive en tête...
00:06:01Nous, on est la France, de ce côté-là.
00:06:03Si vous avez une formation
00:06:05qui arrive en tête,
00:06:07la morale républicaine est toujours de la plaie.
00:06:09Ce cinéma...
00:06:11Une force politique, arrêtez de jouer sur les mots.
00:06:13Ce cinéma qui a consisté
00:06:15à tout faire à l'envers,
00:06:17voilà où on en est.
00:06:19Il n'y a pas de bonne solution.
00:06:21Si effectivement, le Président
00:06:23nomme un Premier ministre NFP
00:06:25qui met en place une politique
00:06:27où il y a une augmentation des impôts
00:06:29et le programme NFP,
00:06:31parce que si on nomme quelqu'un qui est arrivé en tête
00:06:33aux élections, c'est pour qu'il mette en oeuvre ce programme.
00:06:35Ou alors ce NFP,
00:06:37je pense que c'est impossible,
00:06:39va essayer de trouver un accord avec l'axe central.
00:06:41Or, ça c'est impossible,
00:06:43parce que Mélenchon n'en veut pas.
00:06:45Donc, NFP fait sa politique,
00:06:47il est censuré très vite.
00:06:49C'est un peu la stratégie que certains
00:06:51proposaient au Président Macron,
00:06:53en disant qu'il faut nommer NFP,
00:06:55et puis tu verras que ça ira pas loin.
00:06:57Comme certains disaient, il faut laisser arriver
00:06:59le Rassemblement National, parce qu'on verra de quoi ils sont capables,
00:07:01et ça ira pas loin.
00:07:03Le fait est qu'aujourd'hui, il y a trois blocs,
00:07:05et ils n'arrivent pas à se mettre d'accord
00:07:07vraiment en allant
00:07:09des Républicains au PS.
00:07:11On voit que c'est compliqué. On va aller de difficulté
00:07:13en difficulté, de censure en censure.
00:07:15En tout cas, c'est l'analyse que j'en fais.
00:07:17On en reparlera bien entendu. François, vous restez avec nous,
00:07:19vous êtes notre vraie voix. Et puis, juste avant
00:07:21de démarrer cette émission, on voulait juste vous annoncer
00:07:23que le grand sapin de Noël Sud Radio
00:07:25continue,
00:07:27jusqu'à Noël. C'est le moment pour vous
00:07:29peut-être d'ouvrir,
00:07:31ou de tenter d'ouvrir un cadeau.
00:07:33C'est important. Vous allez peut-être pouvoir gagner votre séjour
00:07:35en famille au parc Futuroscope.
00:07:37Votre coffret de marque
00:07:39Maricor, contenant des produits de beauté
00:07:41d'une valeur de 120 euros.
00:07:43Ou d'autres choses, voilà, par exemple,
00:07:450 826 300 300.
00:07:47Tenez, François Puponi, donnez-moi
00:07:49un chiffre entre 1 et 10.
00:07:51Cinquième appel au standard.
00:07:53Et on vous souhaite bonne chance.
00:07:55On revient dans un instant avec le
00:07:57réquisiteur du procureur.
00:07:59Monsieur le procureur.
00:08:01On n'a pas connu de faux plis
00:08:03à propos des attentats
00:08:05de novembre 2015.
00:08:07On en parle dans un instant. Soyez les bienvenus.
00:08:09Vous voulez bien sûr
00:08:11commenter cette actu. 0 826 300 300.
00:08:13Haute vous attend le standard.
00:08:15Les vrais voix Sud Radio.
00:08:1717h-19h. Philippe David.
00:08:19Cécile de Ménibus.
00:08:21Ça va, Philippe David ?
00:08:23Ça va très bien. Cécile, vous voyez, vous avez posé la question
00:08:25et je vous ai répondu avec la bonne réponse.
00:08:27Voilà, c'est ça, pour une fois.
00:08:29Après deux ans de vie commune,
00:08:31vous commencez à m'écouter. C'est plutôt bon signe.
00:08:33Un peu plus de deux ans, même.
00:08:35Presque deux ans et demi.
00:08:37Vous avez vu comment elle est ingrate.
00:08:39Vous comptez les jours de calendrier.
00:08:41Vous savez à la minute près quand est-ce que vous êtes rencontrée.
00:08:43Elle s'en fout.
00:08:45Elle s'en fout comme de l'an 40.
00:08:47C'est pas vrai. C'est pas vrai.
00:08:49Je le choix.
00:08:51Je le choye.
00:08:53Je le choye.
00:08:55Aujourd'hui, autour de cette table,
00:08:57Philippe Bilger, François Puponi,
00:08:59François Sdegoua et vous,
00:09:01au 0826 300 300.
00:09:03Dans un instant, il vient s'installer à la table.
00:09:05Bonsoir Félix Mathieu.
00:09:07Les trois mots dans l'actu dans quelques instants.
00:09:09De quoi parle-t-on ?
00:09:11On va parler du dernier Conseil des ministres du gouvernement
00:09:13Barnier, en attendant de connaître le futur
00:09:15gouvernement, sans doute dans les heures qui viennent,
00:09:17du mausolée du Hafez
00:09:19al-Assad, le père de Bachar,
00:09:21qui en Syrie a été incendié
00:09:23aujourd'hui.
00:09:25Quelles autorités promettent en tout cas le respect
00:09:27en Syrie de toutes les tendances
00:09:29religieuses ? Et puis du mondial
00:09:312030 et 2034
00:09:33qui attribuaient à plusieurs
00:09:35pays concernant 2030.
00:09:37Pour ce qui est de 2034, ce sera en Arabie Saoudite.
00:09:39Les ONG de défense des droits de l'homme
00:09:41crient déjà au scandale.
00:09:43Allez tout de suite, le procureur.
00:09:45Les vraies voix
00:09:47sud radio. Le réquisitoire du
00:09:49procureur, Philippe Bilger.
00:09:51Et c'est sur un sujet douloureux que
00:09:53vous voulez requérir, monsieur le procureur, les attentats
00:09:55du 13 novembre 2015.
00:09:57Absolument. Une famille avait
00:09:59déposé, avait
00:10:01engagé une action pour que
00:10:03l'Etat soit condamné pour
00:10:05fausse lourde à propos
00:10:07de ces attentats du 13 novembre
00:10:092015, en considérant
00:10:11que l'Etat n'avait pas tout
00:10:13fait, que
00:10:15la frontière avait été une
00:10:17passoire, qu'on n'avait pas
00:10:19mobilisé suffisamment de forces de
00:10:21sécurité, et qu'en définitive
00:10:23ces attentats étaient directement
00:10:25reliés à la
00:10:27faiblesse de l'Etat
00:10:29qui n'aurait pas mis un
00:10:31dispositif suffisamment
00:10:33fort et ferme pour éviter cela.
00:10:35Et très naturellement,
00:10:37eh bien, cette famille
00:10:39dont je comprends absolument
00:10:41l'émoi et l'émotion
00:10:43a perdu, parce qu'on ne
00:10:45peut pas dire que
00:10:47l'Etat ait été lourdement
00:10:49responsable de ces
00:10:51tragédies et qui ont
00:10:53endeuillé la France.
00:10:55Oui, enfin, quand vous voyez en plus de ça
00:10:57la façon dont
00:10:59les policiers, gendarmes
00:11:01sont rentrés dans le Bataclan, enfin,
00:11:03au risque de leur vie derrière des boucliers,
00:11:05courage qu'il faut pour rentrer dans cette
00:11:07fosse aux lions. Mais je comprends cette
00:11:09famille. Après, je comprends aussi
00:11:11encore plus de chagrin, parce que
00:11:13qu'est-ce qu'elle espérait ? Peut-être qu'elle espérait une
00:11:15condamnation moins symbolique, enfin ça n'existe pas
00:11:17dans ce domaine, mais
00:11:19voilà, elle a fait ce qu'elle avait
00:11:21à faire. Et l'action n'était pas absurde.
00:11:23Peut-être que son deuil, il passe par là.
00:11:25Voilà, mais quand même, honneur
00:11:27quand même à l'Etat et honneur aux forces
00:11:29de police, parce que je ne sais pas ce que ça aurait été Bataclan.
00:11:31Après, c'est peut-être des questions d'anticipation
00:11:33sur lesquelles il voulait revenir en disant
00:11:35on n'a pas anticipé que ces choses pourront
00:11:37arriver. Est-ce qu'on peut anticiper autre chose que
00:11:39l'instant du moment ?
00:11:41Il y a aussi dans ces cas-là,
00:11:43c'est un peu sordide de le dire, mais des problèmes
00:11:45financiers.
00:11:47Les gens cherchent réparation.
00:11:49Et moi, pour avoir fréquenté des gens
00:11:51dont la famille était victime d'attentat,
00:11:53il y a des sombres négociations
00:11:55avec les assurances, les indemnisations,
00:11:57enfin, tout ça
00:11:59est un peu glauque, sincèrement.
00:12:01Et donc, les familles essayent aussi
00:12:03d'être indemnisées
00:12:05parce qu'elles ont eu des victimes, et les assurances
00:12:07ne sont pas toujours au rendez-vous.
00:12:09Merci beaucoup, Philippe Bilger. Tout de suite,
00:12:11les trois mots dans l'actu, c'est Félix Mathieu.
00:12:15Trois mots dans l'actu, Félix, qui sont
00:12:17shutdown, mausolée et mondiale.
00:12:19Un petit projet de loi pour éviter le shutdown.
00:12:21Et puis, c'en va. Dernier conseil des ministres
00:12:23pour Michel Barnier, en attendant de connaître
00:12:25son successeur. Il n'y a pas
00:12:27de socle plus large que l'ancien socle commun,
00:12:29selon Emmanuel Macron. Vous avez deux heures
00:12:31pour me dire ce que ça signifie.
00:12:33Le nouveau Premier ministre syrien promet
00:12:35le respect de toutes les confessions religieuses.
00:12:37La Syrie, où une foule a incendié
00:12:39le cercueil et le mausolée du père d'Afez el-Assad,
00:12:41le père de Bachar, aujourd'hui.
00:12:43Et puis, on l'apprend à l'instant, la coupe du monde de foot
00:12:452030 sera attribuée
00:12:47à un trio de pays, Espagne,
00:12:49Portugal et Maroc. La FIFA attribue
00:12:51le mondial 2034 à l'Arabie saoudite.
00:12:53Vive protestation des ONG
00:12:55de défense des droits humains.
00:12:57Les vrais voix Sud Radio.
00:12:59Sauf énorme surprise,
00:13:01c'était donc aujourd'hui le dernier
00:13:03conseil des ministres du gouvernement Barnier.
00:13:05L'occasion, après la censure, lors des débats budgétaires,
00:13:07de valider un projet de loi spécial,
00:13:09rapporte le ministre sortant de l'économie,
00:13:11Laurent Saint-Martin.
00:13:13Il s'agit d'assurer, à titre transitoire et exceptionnel,
00:13:15la continuité de la vie de la nation,
00:13:17le fonctionnement régulier des services publics
00:13:19et le respect de nos engagements,
00:13:21notamment financiers.
00:13:23C'est un projet de loi qui permet,
00:13:25pour le dire en des termes simples que vous avez souvent repris,
00:13:27d'éviter un shutdown.
00:13:29Le ministre sortant du budget,
00:13:31Laurent Saint-Martin. Pas de paralysie budgétaire
00:13:33en cadeau de bienvenue pour le futur gouvernement.
00:13:35Celui-ci pourrait-il
00:13:37être dirigé, par exemple, par François Bayrou,
00:13:39comme l'indiquent des bruits de couloirs
00:13:41ou comme ne le veut pas d'ailleurs
00:13:43François Bayrou, le PS.
00:13:45En tout cas, je vous laisse interpréter ces propos présidentiels
00:13:47rapportés ensuite par la porte-parole du gouvernement
00:13:49Maude Bréjon. Emmanuel Macron
00:13:51a évoqué pendant le Conseil des ministres
00:13:53l'incapacité à élargir le socle commun
00:13:55de l'éphémère gouvernement Barnier.
00:13:57En l'État, à l'heure où nous parlons,
00:13:59il n'existe pas de socle plus large.
00:14:01Néanmoins, le rôle du président de la République,
00:14:03garant des institutions et en recherche
00:14:05de stabilité,
00:14:07consulte afin de savoir si
00:14:09d'autres partis seraient
00:14:11et d'autres groupes parlementaires
00:14:13disposés à discuter,
00:14:15à trouver des compromis, encore une fois,
00:14:17dans le sens de la stabilité
00:14:19et au service des Français.
00:14:21La porte-parole du gouvernement démissionnaire
00:14:23Maude Bréjon. Elle n'a pas l'air en forme.
00:14:25Après, il y a ce qu'il dit,
00:14:27il y a ce qu'a dit Emmanuel Macron, il y a ce qu'on fait dire
00:14:29à Emmanuel Macron, il y a ce qu'on lui fait dire
00:14:31à elle, et puis après, il y a la réalité
00:14:33des négociations. Moi, je ne pense pas du tout
00:14:35qu'on soit dans une situation de blocage. Personnellement,
00:14:37je ne crois pas. Mais,
00:14:39tout change à tout instant.
00:14:41On envoie une information et on voit comment ça retombe.
00:14:43C'est ça, c'est ça.
00:14:45Ce soir, on peut quand même le dire à nos auditeurs
00:14:47puisqu'on suit ça minute par minute,
00:14:49Bayrou était sur les rails et ce soir,
00:14:51c'est une levée de boucliers très puissante
00:14:53contre François Bayrou.
00:14:55Je ne sais pas comment Emmanuel Macron va résister
00:14:57et surtout, je ne sais pas si on aura un Premier ministre
00:14:59avant son départ en Pologne demain, je ne suis pas sûr.
00:15:01Le deuxième mot mausolée,
00:15:03une foule est entrée dans celui
00:15:05d'Alfaise El Assad pour
00:15:07incendier son cercueil.
00:15:11Le père de Bachar El Assad,
00:15:13Afaise, avait dirigé la Syrie durant trois décennies
00:15:15jusqu'à sa disparition en 2000.
00:15:17Son tombeau a donc été incendié.
00:15:19Des images de l'agence France Presse montrent des rebelles
00:15:21piétiner même les cendres
00:15:23là où se trouvait le cercueil de l'ancien dirigeant
00:15:25sur les hauteurs de l'attaqué, le
00:15:27fief de la dynastie El Assad.
00:15:29Nous sommes allés
00:15:31sur la tombe d'Alfaise El Assad
00:15:33et nous sommes venus et nous l'avons
00:15:35vu être brûlée, détruite par les habitants
00:15:37de son village parce qu'il les
00:15:39affamait, parce qu'il les haïssait,
00:15:41parce qu'il les a déplacés, parce qu'il nous a
00:15:43détruits, témoigne l'un d'eux.
00:15:45La Syrie où le nouveau Premier ministre
00:15:47issu des rebelles islamistes se veut
00:15:49rassurant, il s'engage au respect
00:15:51de toutes les confessions religieuses.
00:15:53Par ailleurs, le chef des rebelles assure
00:15:55qu'il n'y aura pas d'amnistie pour les personnes
00:15:57impliquées dans la torture ou bien la
00:15:59disparition de détenus sous l'ancien régime.
00:16:01Ça soulève quand même...
00:16:03Oui, ça soulève des questions.
00:16:05On a l'impression de découvrir ça, c'est ça qui
00:16:07m'en... Après, c'est un peuple
00:16:09qui a tellement souffert, 6 millions
00:16:11et demi de réfugiés, 13 millions de personnes déplacées,
00:16:13100 000 morts, 1 million de morts,
00:16:15on sait pas. J'ai juste une information
00:16:17à vérifier que j'ai vue passer, je ne suis pas sûr qu'elle
00:16:19soit vraie. Il semblerait que le nouveau ministre
00:16:21de la Justice du gouvernement Al-Jolani
00:16:23ait annoncé que...
00:16:25Pas de femmes magistrades.
00:16:27Et on récupère... Tous les hommes doivent désormais
00:16:29récupérer tous les buts. Je ne suis pas sûr
00:16:31parce que l'AFP n'a pas confirmé ni les
00:16:33grandes agences, ni Reuters, etc.
00:16:35Donc je ne sais pas. Mais de toute façon, ça ne m'étonnerait
00:16:37pas. Voilà.
00:16:39L'inquiétude que
00:16:41j'ai sur la série...
00:16:43L'inquiétude que j'ai sur la série, c'est le sort
00:16:45qui va être réservé aux
00:16:47Kurdes, qui gardent...
00:16:49Je suis en contact régulièrement avec eux depuis des années,
00:16:51qui gardent 14 000 djihadistes de Daech,
00:16:53dont
00:16:55presque 1 000 Français.
00:16:57Et les Turcs sont
00:16:59rentrés en Syrie uniquement pour les attaquer.
00:17:01D'ailleurs, les milices
00:17:03qui sont liées aux Turcs attaquent régulièrement.
00:17:05Aujourd'hui, c'est des Américains qui défendent
00:17:07les Kurdes. Les Français sont sur place
00:17:09aussi. C'est un vrai sujet. Parce que
00:17:11ça peut être... Si demain, les Kurdes
00:17:13tombent, et ils commencent à être
00:17:15mis en difficulté, c'est 15 000
00:17:17djihadistes de Daech qui sont libérés.
00:17:19Troisième mot mondial.
00:17:21La FIFA vient d'annoncer ses choix pour les
00:17:23Coupes du Monde 2030 puis 2034.
00:17:25Le Mondial 2030 sera organisé
00:17:27par un trio de pays. Espagne,
00:17:29Portugal et Maroc. Mais pas seulement.
00:17:31Les trois premiers matchs de cette Coupe du Monde
00:17:332030 vont être organisés dans trois pays
00:17:35sud-américains. Effectivement, l'Uruguay, l'Argentine
00:17:37et le Paraguay. Une formule tricontinentale
00:17:39qui provoque des critiques sur l'aspect
00:17:41environnemental, vu les nombreux déplacements que ça devrait
00:17:43engendrer. Mais les critiques les plus
00:17:45vives viennent de cette autre annonce qui a suivi
00:17:47concernant cette fois le Mondial
00:17:492034. La FIFA attribue cette
00:17:51Coupe du Monde dans dix ans donc.
00:17:53A l'Arabie Saoudite s'en suit un
00:17:55communiqué de plusieurs associations de défense
00:17:57des droits humains, dont Amnesty International.
00:17:59Cette attribution, disent-elles,
00:18:01met des vies en danger et révèle
00:18:03la vacuité des engagements de la FIFA
00:18:05en matière de droits humains.
00:18:07Leur communiqué poursuit. Travailleurs, migrants
00:18:09exploités, victimes de racisme, militants
00:18:11condamnés à des dizaines d'années de prison pour s'être
00:18:13exprimés pacifiquement, femmes
00:18:15et personnes LGBTQIA+,
00:18:17confrontés à une discrimination légalisée,
00:18:19ou encore habitants expulsés de force
00:18:21pour faire place à des projets
00:18:23de l'État énumère. Donc ce communiqué
00:18:25des ONG. J'ai l'impression d'entendre le communiqué
00:18:27sur la Chine, quand en
00:18:292008 on organise des Jeux à Pékin.
00:18:31Même chose, la moitié
00:18:33du centre-ville, ce qu'on appelle les routangues
00:18:35magnifiques, le vieux Pékin, ont été
00:18:37rasés, les gens ont été déplacés,
00:18:39les droits humains en Chine, bonsoir Clara.
00:18:41Donc j'entends
00:18:43tout ça, mais quel effet est-ce que ça a ?
00:18:45Un peu sur le Qatar
00:18:47à l'époque.
00:18:49Merci beaucoup Félix Mathieu,
00:18:51on vous retrouve tout à l'heure après 18h.
00:18:53Allez, dans un instant,
00:18:55retour sur ce sondage IFOP Fiducial pour
00:18:57Sud Radio et Paris Match
00:18:59pour le premier tour de la présidentielle.
00:19:01Marine Le Pen, antenne à 38%,
00:19:03loin devant Édouard Philippe
00:19:05et Gabriel Attal. Jordan Bardella
00:19:07lui aussi devant la droite. Le RN peut-il
00:19:09maintenir cet écart jusqu'en 2027 ?
00:19:11Alors parlons vrai, est-ce que ce sondage
00:19:13qui, outre Marine Le Pen, met Jordan Bardella
00:19:15très loin devant tout le monde
00:19:17est une surprise pour vous ?
00:19:19Croyez-vous que, comme d'habitude, le RN finira
00:19:21par perdre au second tour, même en étant
00:19:23très haut au premier ? Et à cette question,
00:19:25le RN, largement en tête à la présidentielle
00:19:27dans notre sondage IFOP, le vote RN est-il
00:19:29un vote de contestation ou d'adhésion ?
00:19:31Vous dites à 69% d'adhésion
00:19:33et à 31% de contestation.
00:19:35Au datant de vos appels,
00:19:37au 0826 300 300
00:19:39sans aucune contestation. Frédéric Daby est
00:19:41avec nous, directeur général de l'IFOP.
00:19:43Une petite question, juste avant
00:19:45la pub. Est-ce qu'on est
00:19:47sincèrement surpris par les scores
00:19:49de Marine Le Pen ?
00:19:51Non, on ne l'est pas, parce qu'aux élections
00:19:53le RN a fait entre 31 et 32%
00:19:55en France métropolitaine. Et la
00:19:57dernière enquête, une fois judiciale, pour Le Figue
00:19:59et Sud Radio, avant la motion censure,
00:20:01donnait un potentiel important.
00:20:03Mais Philippe l'a dit, l'enjeu pour Marine Le Pen
00:20:05c'est de moins en moins le premier tour que
00:20:07le second tour. A tout de suite, on en parle
00:20:09dans un instant, 0826 300 300.
00:20:11On vous attend.
00:20:13Sud Radio, parlons vrai.
00:20:15Sud Radio, parlons vrai.
00:20:17Les vraies voix Sud Radio,
00:20:1917h-19h, Philippe David,
00:20:21Cécile de Ménibus.
00:20:23Chers amis, merci de nous rejoindre tous les jours.
00:20:25Vous êtes de plus en plus nombreux à nous écouter.
00:20:27On vous en remercie sincèrement.
00:20:29Le président Philippe Bilger est avec nous,
00:20:31Françoise Degoy,
00:20:33et aussi François Puponi, ancien maire de
00:20:35Sarcelles et ancien
00:20:37président de l'ORU, ancien député.
00:20:39Il en a fait des trucs, François Puponi,
00:20:41dans sa vie. Allez, tout de suite, le grand débat
00:20:43du jour.
00:20:45Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:20:472027, ce sera
00:20:49Bardella Attal ? Oulah, mais cher
00:20:51monsieur, ce sera Marine Le Pen ?
00:20:53Je pense qu'elle a ses chances pour la prochaine présidence.
00:20:55Est-ce que c'est possible désormais ?
00:20:57Oui, je pense que c'est possible. Après 7 ans de pouvoir
00:20:59d'Emmanuel Macron, je ne crois pas que vous
00:21:01puissiez modifier ce qui apparaît être une marque
00:21:03de fabrique du macronisme. Bien évidemment que
00:21:05si elle soit par exemple un candidat d'extrême-gauche,
00:21:07je voterai sans aucun problème Marine Le Pen.
00:21:09C'est évidemment le Rassemblement National qui a
00:21:11le programme le plus adéquat. C'est sûrement
00:21:13la raison pour laquelle nous sommes quand même plébiscités
00:21:15dans les sondages.
00:21:17Et Marine Le Pen obtient
00:21:19des niveaux jamais atteints dans les intentions
00:21:21de vote au premier tour de la présidentielle.
00:21:23On en parle dans un instant,
00:21:25bien entendu, avec
00:21:27notre amie qu'on aime beaucoup,
00:21:29Frédéric Dhabi, directeur général de l'IFOP.
00:21:31Alors, parlons vrai. Est-ce que le candidat
00:21:33ou la candidate du RN est d'ores et déjà
00:21:35certain, près de 2 ans et demi
00:21:37avant d'être au second tour
00:21:39de la présidentielle ? Est-ce que ce
00:21:41sondage ne montre pas que Bardella peut être
00:21:43un bon candidat de substitution au
00:21:45cas où Marine Le Pen serait empêchée par la justice ?
00:21:47Et à cette question,
00:21:49le RN est largement en tête à la présidentielle
00:21:51dans notre sondage IFOP. Le vote RN est un vote.
00:21:53Vous dites d'adhésion à 69%,
00:21:55de contestation à 31%.
00:21:57Vous voulez réagir ?
00:21:59Le 0826 300 300.
00:22:01Et on dit bonsoir à Frédéric Dhabi, directeur général
00:22:03de l'IFOP et co-auteur avec Brice Socol
00:22:05du livre « Parlons-nous tous la même langue »
00:22:07qui a reçu d'ailleurs le prix
00:22:09Edgar Ford, l'œuvre engagée
00:22:11au Sénat. Félicitations Frédéric Dhabi.
00:22:13Merci beaucoup. Bonsoir
00:22:15à tous. Bonsoir. Philippe
00:22:17Bigère. Alors je trouve que
00:22:19ces intentions
00:22:21de vote qui ont été, qui sont
00:22:23faites
00:22:25après la motion de censure,
00:22:27c'est très important,
00:22:29démontrent à quel point
00:22:31les quelques-uns qui considéraient que
00:22:33le Rassemblement national
00:22:35avait bien fait de voter la motion
00:22:37de censure, avaient raison.
00:22:39En réalité,
00:22:41il y a un hiatus entre
00:22:43les analyses politiques
00:22:45qui sont toujours légèrement
00:22:47infléchies par leur préjugé
00:22:49anti-RN et
00:22:51le vote tel
00:22:53qu'il apparaît dans les intentions
00:22:55de vote. Et deuxième point,
00:22:57et je finis là-dessus, je ne crois
00:22:59pas qu'en revanche, le score
00:23:01très important de Jordan
00:23:03Bardella soit significatif.
00:23:05J'ai plutôt l'impression
00:23:07qu'il est traîné d'une
00:23:09certaine manière, comme dans les courses
00:23:11cyclistes, par Marine Le Pen.
00:23:13Je ne crois pas que s'il était amené
00:23:15à se présenter seul,
00:23:17en 2027, il ferait un tel score.
00:23:19Oui, et sur les analyses de plateau...
00:23:21Il serait 34% en cas de candidature.
00:23:23Sur les analyses de plateau, je ris
00:23:25beaucoup, parce que j'ai vu une certaine télé
00:23:27qui a passé une semaine à expliquer tous les jours
00:23:29et tous les soirs que Marine Le Pen ne voterait
00:23:31jamais la censure. Donc effectivement, Philippe
00:23:33Bilger a raison, nos commentaires
00:23:35de plateau sont souvent
00:23:37à l'inverse de l'opinion. Deuxième point,
00:23:39et je salue mon ami Frédéric Dhabi,
00:23:41je suis très heureuse, parce que vous savez
00:23:43que l'Elysée, la Macronie,
00:23:45et j'aime pas cette expression en tout cas,
00:23:47les députés macronistes, l'Elysée, le président
00:23:49lui-même en personne, Alexis Colère,
00:23:51Jonathan Guémas,
00:23:53ont passé trois jours
00:23:55à expliquer, urbi et torbi,
00:23:57en in et en off, que Marine Le Pen
00:23:59allait payer. C'était les phrases
00:24:01« elle va payer cher cette censure, elle
00:24:03paiera, ça lui retombera dessus », etc.
00:24:05Évidemment, quand j'ai découvert hier soir
00:24:07votre sondage,
00:24:09mon cher Frédéric,
00:24:11j'ai été ravi, parce que c'est exactement
00:24:13ce que nous ne pouvions que pressentir,
00:24:15c'est tellement évident. Vous savez, il y a un truc
00:24:17qui est très simple. Il y a plein de gens dans la rue
00:24:19qui se disent « heureusement qu'il y a la censure,
00:24:21parce que ma retraite, de toute façon,
00:24:23elle va augmenter ». Vous avez des chefs d'entreprise
00:24:25d'antan très célèbres, que je connais,
00:24:27et qui ont dit ce matin « nous,
00:24:29en tout cas, la censure, c'est 120 millions d'euros
00:24:31économisés sur l'impôt des sociétés ».
00:24:33Donc, merci Frédéric David.
00:24:35– Je ne suis pas surpris par ce sondage, parce qu'on sent
00:24:37bien comment les Français ont
00:24:39envie, en fait, que Marine Le Pen
00:24:41arrive, parce qu'ils disent « il y a qu'elle qu'on n'a pas essayé »,
00:24:43et que les sujets
00:24:45qu'elle préempte, c'est ceux
00:24:47dont on parle.
00:24:49Maintenant, c'est vrai qu'il y a toujours
00:24:51cette fameuse front républicain
00:24:53au deuxième tour. Sauf qu'avec
00:24:55ce qu'il se passe aujourd'hui, on a dit
00:24:57aux Français « on fait un front républicain au deuxième tour
00:24:59de la législative pour l'empêcher d'arriver ».
00:25:01Mais quand on voit que ceux qui ont
00:25:03fait le front républicain, dès le lendemain,
00:25:05se sont déchirés, ont fait des tactiques
00:25:07d'appareil, etc., je pense
00:25:09qu'ils sont en train, eux-mêmes, de tuer
00:25:11le front républicain. Parce que les Français disent
00:25:13« d'accord, on leur a fait confiance
00:25:15pour que Le Pen n'arrive pas, pensant que eux
00:25:17allaient être capables de gérer les affaires
00:25:19du pays », et on s'aperçoit qu'ils n'en sont pas capables.
00:25:21Donc en fait, ils sont tout simplement en train
00:25:23de se tirer une balle dans le pied et de faire en sorte que
00:25:25ce front républicain, peut-être, ne
00:25:27réussira pas la fois prochaine.
00:25:29– Frédéric Dhabi, nonobstant cet excellent
00:25:31score, est-ce que
00:25:33le plafond de verre existe encore
00:25:35en pensant au second tour ?
00:25:37– Moi, je n'ai jamais cru à des
00:25:39plafonds de verre électoraux.
00:25:41C'est un concept
00:25:43qui paraît très déconnecté
00:25:45de la réalité électorale. C'est vrai
00:25:47que quand on regarde les scores de cette enquête,
00:25:49l'époque fédéciale, pour le Figaro Magazine
00:25:51et Sud Radio, les scores de Marine Le Pen
00:25:53au premier tour, c'est vertigineux.
00:25:55Le dernier candidat qui a eu une intention
00:25:57de vote pareille, c'était François Mitterrand
00:25:59en 88, qui avait fait 34%.
00:26:01On peut même remonter à l'ancien François Mitterrand,
00:26:03celui de la présidentielle de 74,
00:26:05qui avait fait 43%. Quand on fait
00:26:07l'addition Le Pen-Mélenchon,
00:26:09ou plutôt, Dupont-Aignan-Lassalle,
00:26:11on est à 55%.
00:26:13C'est-à-dire des forces qu'on va qualifier
00:26:15de tribuniciennes. Par rapport à ce qu'a dit
00:26:17François Bluponny, que je salue,
00:26:19oui, effectivement, je sors de votre question.
00:26:21La question pour Marine Le Pen,
00:26:23ce n'est pas le vote de protestation,
00:26:25c'est le vote d'adhésion.
00:26:27C'est aussi un vote, avant tout, d'alternative.
00:26:29L'idée, on le voit dans les enquêtes qualitatives,
00:26:31qu'on ne l'a jamais essayée.
00:26:33Pourquoi pas elle ? Elle ne fera
00:26:35pas pire que les autres.
00:26:37Quand on ne participe à aucun gouvernement,
00:26:39quand on voit les élus politiques nationaux
00:26:41s'enfoncer dans cet éclipse du politique,
00:26:43ça la renforce.
00:26:45Maintenant, c'est vrai qu'il est spectaculaire,
00:26:47c'est qu'on avait fait la même enquête,
00:26:49Philippe et Cécile, en septembre dernier.
00:26:51Marine Le Pen gagne un point ou deux en moyenne
00:26:53et on voit que cette motion de censure
00:26:55n'a pas fait bouger les lignes.
00:26:57On voit que la structure de vote de Marine Le Pen
00:26:59est une structure, tenez-vous bien,
00:27:01de parties de masse. Quand on fait 27%
00:27:03chez les retraités,
00:27:05quand on est fort, ou fort partout,
00:27:07en dehors des cadres supérieurs et des diplômés
00:27:09à 15%, ce qui n'est pas non plus ridicule,
00:27:11on peut se targuer d'avoir une base
00:27:13solide, consolidée
00:27:15et qui peut résister à tout,
00:27:17même à des discours délétérialistes.
00:27:19Maintenant, ce que le sondage
00:27:21ne dit pas, c'est Marine Le Pen
00:27:23au second tour. Parce que la présidentielle,
00:27:25ce n'est pas une coalition,
00:27:27c'est un nom qui doit
00:27:29remporter 50% plus une voix.
00:27:31Regardez ce qui s'est passé dimanche
00:27:33dernier dans les Ardennes, l'élection
00:27:35partielle, ou le RN. Il n'y a pas des comparaisons
00:27:37entre le RN dans les Ardennes et au
00:27:39national, mais le RN au premier tour
00:27:41fait exactement son score à un point près
00:27:43que 2024, et
00:27:45faute de soutien, faute de mobilisation,
00:27:47perd au second tour.
00:27:49C'est toujours en tête la phrase de Guy Mollet
00:27:51que Charles Pascoix avait réhabilité.
00:27:53Au premier tour, on choisit,
00:27:55au second tour, on élimine.
00:27:57Et si cette
00:27:59affaire de motion de censure,
00:28:01chez moi, j'ai entendu des analyses que j'ai
00:28:03parfois même relayées, parce que je me suis
00:28:05dit comment réagir un électorat
00:28:07âgé, comment réagir un électorat récent
00:28:09du RN à l'idée que le RN renverse
00:28:11un gouvernement, et si elle le payerait
00:28:13plutôt dans cette question du second tour
00:28:15qui est pour une présidentielle, dans maintenant
00:28:17moins de deux ans et demi, à qui je confie
00:28:19les clés du pays. Mais c'est vrai que les
00:28:21premiers tours, quelles que soient les hypothèses,
00:28:23sont absolument impressionnants.
00:28:25Moi, Frédéric, j'ai une question à vous poser
00:28:27parce qu'on verra à la censure si elle
00:28:29la paye, parce que Marine Le Pen, à mon avis, n'a pas
00:28:31l'intention de s'arrêter.
00:28:33On lit dans un livre ouvert,
00:28:35qu'elle soit au Figaro ou au Monde, elle dit
00:28:37je censurerai à nouveau tant qu'il le faudra.
00:28:39Donc, moi, les analyses,
00:28:41dans trois ans, elle paiera la censure. Franchement,
00:28:43je trouve ça assez fumeux, et vous le savez
00:28:45très bien. Je sais que ce n'est pas vous qui le dites,
00:28:47mais les conseillers feraient mieux de conseiller mieux
00:28:49le président de la République. Et le deuxième point,
00:28:51c'est ce qui me frappe, c'est
00:28:53la faiblesse des candidats
00:28:55de l'héritage macronien. C'est-à-dire
00:28:57que ce soit Édouard Philippe, la droite, ne joue
00:28:59même pas la partie avec Laurent. Mais si,
00:29:01c'est assez faible par rapport à la puissance
00:29:03et au rouleau compresseur, et surtout Gabriel Attal.
00:29:05Ce sondage, s'il est une forme
00:29:07de triomphe... – Attal perd 4 points
00:29:09par rapport à Septembre. – Je voudrais terminer.
00:29:11Si ce sondage est un véritable
00:29:13triomphe fantasmé,
00:29:15peut-être, pour Marine Le Pen, c'est un désastre
00:29:17pour Gabriel Attal. Frédéric, qu'est-ce que
00:29:19vous en pensez ? – Je serais un tout
00:29:21petit peu moins sévère que vous. C'est vrai
00:29:23que, quand on regarde le rapport de force,
00:29:25Marine Le Pen a 11 points d'avance
00:29:27dans l'hypothèse Édouard Philippe
00:29:29avec François Hollande ou avec Édouard Philippe
00:29:31face avec Olivier Faure pour l'EPS.
00:29:3310 points d'avance s'agissant de Gabriel Attal.
00:29:35Gabriel Attal revient
00:29:37à
00:29:39l'étiage de Septembre
00:29:41où il était encore très vu
00:29:43comme l'ancien Premier ministre. Là, il doit trouver...
00:29:45Il est moins visible. Il doit trouver
00:29:47un nouvel moyen d'exister auprès des Français.
00:29:49Je vais donner
00:29:51le verre à moitié plein par rapport à vous.
00:29:53Françoise, pour quelqu'un qui n'a jamais
00:29:55fait le moindre signe, faire une candidature
00:29:57présidentielle à la différence d'Édouard Philippe
00:29:5920 % comme mesure,
00:30:01ce n'est pas...
00:30:03Vous savez qu'il ne fait que ça. Tout le monde l'a compris.
00:30:05Emmanuel Macron de mars 2016,
00:30:07vous vous en souvenez, entre 9 et 12 %.
00:30:09Les chiffres n'ont pas trop d'importance.
00:30:11Il y a une question qui se pose
00:30:13par rapport à votre remarque, Françoise,
00:30:15préjudicieuse, c'est
00:30:17il y a le Bloc central et il y a le socle commun.
00:30:19Nous avons testé deux candidats,
00:30:21Édouard Philippe et Laurent Wauquiez.
00:30:23Gabriel Attal et Laurent Wauquiez.
00:30:25Laurent Wauquiez n'a pas un score ridicule.
00:30:27Il est même en progression
00:30:29par rapport aux enquêtes précédentes, entre 6 et 8 %.
00:30:31Est-ce que le sauf-conduit
00:30:33pour le socle commun,
00:30:35c'est un seul candidat en 2027 ?
00:30:37Bien sûr, ça paraît compliqué.
00:30:39Il y a aussi une dernière dimension
00:30:41qu'il faut avoir en tête, c'est le score très faible
00:30:43du total gauche.
00:30:45Justement là-dessus, Frédéric.
00:30:47Est-ce qu'on est d'accord pour dire que
00:30:49tous les sondages de 3 ans à la présidentielle
00:30:51mettaient Mélenchon très bas
00:30:53et que la campagne des présidentielles
00:30:55lui permettait de finir assez haut ?
00:30:57Est-ce qu'on peut imaginer
00:30:59le même phénomène ?
00:31:01C'est vrai qu'on peut tout imaginer.
00:31:03Il avait fortement chuté au mois de septembre
00:31:05après des saillies antisémites
00:31:07et là, il s'est plutôt rétabli.
00:31:09C'est vrai que 12 %, pour moi,
00:31:11c'est un socle symbolique.
00:31:13C'est le socle, pour moi, de la gauche radicale.
00:31:15Je vais même remonter au 21 avril 2002.
00:31:17C'est l'addition,
00:31:19la guillée, Besançonno,
00:31:21Bluchstein et un bout de Roberu.
00:31:23On peut imaginer une bonne campagne
00:31:25de Jean-Luc Mélenchon,
00:31:27parce qu'il sait faire,
00:31:29du vote utile de candidats de gauche
00:31:31qui sont plutôt ratiboisés,
00:31:33et entre le vote communautaire,
00:31:35entre sa capacité à faire campagne,
00:31:37comme disait, qui vous savez,
00:31:39sur un malentendu, ça peut marcher.
00:31:41C'est vrai qu'avec une offre électorale
00:31:43extrêmement éclatée,
00:31:45on a un ticket d'entrée pour le second tour
00:31:47et vraiment, soyons prudents,
00:31:49on est en ligne sur la période que nous vivons.
00:31:51On sait très bien que c'est une présidentielle
00:31:53de rupture,
00:31:55puisque le président actuel ne sera pas candidat,
00:31:57ne sera pas réélu, tout est possible.
00:31:59– Frédéric,
00:32:01certains reprochent au Rassemblement national
00:32:03une normalisation
00:32:05qui est parfois,
00:32:07selon ces quelques-uns,
00:32:09arrivée jusqu'à une forme de banalisation.
00:32:11Est-ce que la manière
00:32:13dont le président
00:32:15a exclu le Rassemblement national
00:32:17des discussions
00:32:19ne va pas lui redonner
00:32:21une sorte de lustre
00:32:23de dissidence et de transgression
00:32:25et en fait,
00:32:27lui rendre service ?
00:32:29– Alors, je dirais deux choses.
00:32:31D'un côté, je pense que cette banalisation
00:32:33l'aide,
00:32:35parce qu'un RN
00:32:37dans une élection nationale
00:32:39à 34, 35, 38%,
00:32:41ce n'est du jamais vu.
00:32:43Comme c'était du jamais vu les 31%
00:32:45européennes et les 32% en France métropolitaine
00:32:47aux élections législatives.
00:32:49Mais c'est vrai, et je reviens sur ce qu'on a dit
00:32:51avec François Blipoli, la force du RN
00:32:53c'est un vote d'alternative,
00:32:55ce qu'on n'a jamais essayé.
00:32:57Et si la stratégie du président
00:32:59c'est faire avec tout le monde
00:33:01sauf le RN à droite et l'FI à gauche,
00:33:03ça peut peut-être aider
00:33:05ces deux formations. Moi je trouve que le score
00:33:07de Mélenchon, et comme on dit sur ce qu'a dit François,
00:33:09ce n'est pas un score infamant
00:33:11loin de là, même si,
00:33:13il ne rassemble qu'un électeur
00:33:15Mélenchon sur deux du 10 avril 2022.
00:33:17– Allez, on part au 0826 300 300.
00:33:19Bonsoir François.
00:33:21– Bonsoir.
00:33:23– Il y a beaucoup de François, François.
00:33:25– Excellent, c'est parfait.
00:33:27– On va vous appeler François Dhabi et François Biget
00:33:29et Françoise de Ménibus, ça ira bien.
00:33:31Alors qu'est-ce que vous en pensez François
00:33:33de ce sondage
00:33:35avec Marine Le Pen
00:33:37qui navigue entre 35 et 38%
00:33:39des sondages, des suffrages ?
00:33:41– Vous savez, elle peut toujours
00:33:43naviguer tant qu'elle n'aura pas
00:33:45la majorité au premier tour.
00:33:47On va passer au second tour et au second tour
00:33:49tout le monde va s'allier et ça va faire patatras
00:33:51comme d'habitude, elle ne gagnera jamais.
00:33:53Même le centre, le centre droit,
00:33:55le centre gauche et la gauche extrême
00:33:57vont se unir et ça fera une majorité
00:33:59et voilà, elle ne gagnera jamais.
00:34:01Ça il faut le comprendre, tant qu'elle n'a pas compris ça
00:34:03on n'y arrivera jamais.
00:34:05– J'adore François
00:34:07parce que moi le scénario de cauchemar que je vois
00:34:09et il se lie entre les lignes
00:34:11en filigrame dans les rapports de force
00:34:13qui est pour moi un scénario de cauchemar.
00:34:15Frédéric Dhabi, je le teste, on connait la capacité
00:34:17de Jean-Luc Mélenchon en campagne
00:34:19à 12%, Jean-Luc Mélenchon il enclenche
00:34:21toujours le vote utile, c'est-à-dire
00:34:23il embraye, il déroule, c'est le meilleur
00:34:25d'entre tous, on peut dire ce qu'on veut
00:34:27je critique tellement et je suis tellement opposé à lui
00:34:29c'est le meilleur aujourd'hui
00:34:31en termes d'histoire, en termes d'éloquence
00:34:33en termes de puissance, je mets au défi
00:34:35qu'il soit, il n'est pas que borne
00:34:37il est vraiment très puissant
00:34:39dramatiquement puissant
00:34:41et la réalité c'est que ce que je vois
00:34:43arriver en s'y font
00:34:45véritablement, il a fait 22 la dernière fois
00:34:47je peux voir arriver un second tour
00:34:49Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon
00:34:51c'est ce que je vois moi dans votre sondage Frédéric
00:34:53convaincu hein !
00:34:55Non mais je veux qu'il réponde à cette question
00:34:57Non mais je rajoutais une question à la vôtre, allez-y répondez
00:34:59Sur le second tour Le Pen-Mélenchon
00:35:01franchement, Le Pen-Mélenchon
00:35:03je le vois gros comme une patate dans votre sondage
00:35:05Oui mais ça me paraît pas
00:35:07impossible, moi je rappellerai qu'en
00:35:092017, oubliant 2022
00:35:11un second tour
00:35:13Mélenchon-Le Pen n'était pas
00:35:15impossible quand on a vu quelle force
00:35:17entre 20 et 23% et on se souvient
00:35:19de 2022 où Jean-Luc Mélenchon
00:35:21a échoué au second tour à 400 000 voix
00:35:23surtout si le socle commun
00:35:25si le camp des candidats
00:35:27des partis de gouvernement
00:35:29se fracture, se fissure
00:35:31Oui parce que c'est vrai qu'on n'est pas
00:35:33à l'abri d'une double candidature
00:35:35Attal et D.Philippe
00:35:37C'était la question que je voulais poser
00:35:39C'est ça, c'est une super question
00:35:41Pardon mon chéri
00:35:43Non mais Frédéric, une double candidature
00:35:45Attal, c'est possible ?
00:35:47Ben oui, c'est absolument pas
00:35:49impossible, c'est pas synonyme
00:35:51de défaite, on a souvent eu des candidatures
00:35:53RPR, UDF, on s'en
00:35:55souvient qu'on était synonyme parfois de
00:35:57victoire mais c'est vrai que ce serait
00:35:59sans doute très compliqué pour le
00:36:01socle commun mais n'oublions pas qu'on est très loin
00:36:03du vote et que ce sondage, je préfère le répéter
00:36:05nous renseigne sur la période que l'on vit
00:36:07qui est une période extrêmement incroyable
00:36:09ne serait-ce que s'agissant
00:36:11de la colère et d'indifférence
00:36:13des français sentiments mêlés
00:36:15que sur ce qui se passera en 2027, bien sûr
00:36:17on ne sait pas. Merci beaucoup
00:36:19Frédéric Dhabi, directeur général de l'IFOP
00:36:21et co-auteur avec Brice Socol
00:36:23du livre « Parlons-nous tous la même langue ? »
00:36:25On aimerait en ce moment
00:36:27qui a reçu le prix Edgar Ford de l'œuvre
00:36:29de réagir au Sénat. Merci mille fois d'avoir été
00:36:31avec nous. En attendant, on part au standard
00:36:33avec Wendy
00:36:35qui nous appelle de Béziers. Bonsoir
00:36:37Wendy. Bonsoir
00:36:39Comment ça va Wendy ?
00:36:41Très bien, très bien. Je suis hyper contente de vous avoir
00:36:43Nous aussi, on est très content de vous avoir
00:36:45On avait dit avec Philippe, on aimerait bien avoir
00:36:47une Wendy. On l'a
00:36:49On est très content
00:36:51On va regarder ce que vous avez gagné
00:36:53Wendy
00:36:55Ma chère Wendy
00:36:57Vous avez gagné grâce au Grand Sapin Sud Radio
00:36:59de Noël
00:37:01votre carte cadeau d'un montant de
00:37:03200 euros pour vous offrir des bracelets
00:37:05Le Vent à la Française
00:37:07La marque de bracelets mix d'excellence
00:37:09à la française, 100% français
00:37:11des matières confectionnées à la main
00:37:13des garanties à vie ajustables
00:37:15personnalisables. Bref, vous allez pouvoir aller
00:37:17sur le site internet
00:37:19leventalafrancaise.com
00:37:21choisir votre joli
00:37:23cadeau et vous allez pouvoir
00:37:25vous le faire offrir à Noël
00:37:27en tout cas vous l'offrir tout jeune ou peut-être l'offrir à quelqu'un
00:37:29Vous faites quoi dans la vie, Wendy ?
00:37:31Je suis gestionnaire fraude
00:37:33Ah, gestionnaire fraude
00:37:35Il faudrait que vous vieilliez
00:37:37pour le qui-c'est-qui qui l'a dit
00:37:39Il faudrait que je vous donne le numéro de compte
00:37:41de Philippe David
00:37:43Parce que
00:37:45il y a des trucs que je ne comprends pas parfois
00:37:47C'est bizarre, c'est bizarre
00:37:49C'est louche
00:37:51Vu sa voiture
00:37:53Tout ça est louche
00:37:55Je me dis qu'il y a un problème
00:37:57Wendy, vous nous écoutez
00:37:59souvent j'imagine
00:38:01Oui, je vous écoute tous les soirs sur la route du retour du boulot
00:38:03Bah voilà, c'est ça qu'on aime
00:38:05chez vous en tout cas
00:38:07On est ravis de vous offrir ce très joli cadeau
00:38:09Merci d'avoir tenté votre chance
00:38:11avec nous
00:38:13A très bientôt Wendy, dans un instant
00:38:15François fera son entrée
00:38:17face au lion
00:38:19du qui-c'est-qui qui l'a dit
00:38:21Philippe Béger
00:38:23François Puponi
00:38:25du François de la Françoise
00:38:27La jalousie la meurt
00:38:29C'est pas beau la jalousie
00:38:31Cécile de Ménibus
00:38:33Vous êtes un commun
00:38:35François en France
00:38:37On y va
00:38:39Les Vrais Voix Sud Radio
00:38:4117h-19h
00:38:43Philippe David, Cécile de Ménibus
00:38:45Bienvenue dans Les Vrais Voix
00:38:47Merci de nous accueillir
00:38:49Vous êtes toujours entre 17h et 19h
00:38:51et merci de votre fidélité à toute la grille
00:38:53Philippe Béger est avec nous
00:38:55Françoise de Gois, François Puponi
00:38:57et François de Nîmes
00:38:59On n'a pas beaucoup d'inspiration
00:39:01au niveau des prénoms
00:39:03Mon cher François de Nîmes
00:39:05Vous pouvez lancer le jingle s'il vous plaît ?
00:39:07Mesdames et Messieurs
00:39:09Le jeu est lancé
00:39:11Les Vrais Voix Sud Radio
00:39:13Le quiz de l'actu
00:39:15Peut-être pour vous mon cher François
00:39:17C'est qui qui l'a dit à 2 points
00:39:19entre Pornhub et l'école
00:39:21Moi j'ai choisi l'école
00:39:25C'est la Ministre de l'Education
00:39:27C'était ce matin
00:39:29sur Sud Radio
00:39:31marqué 2 points François
00:39:33Il est bon ce François
00:39:35C'est qui qui l'a dit
00:39:37François à 2 points
00:39:39Plus géant que Mélenchon crie
00:39:41moins on l'entend
00:39:43François
00:39:45C'est Gabriel Attal
00:39:47Bonne réponse
00:39:49Bien sûr qu'il l'a dit en premier
00:39:51Je ne discute plus
00:39:53François a tout raison
00:39:55Arrêtez de faire votre victime
00:39:57Je l'ai vraiment dit en premier
00:39:59Vous êtes toujours victimaire
00:40:01C'est ça qui est intéressant
00:40:03Je ne discute plus lorsque
00:40:05la cour j'ai perdu d'amour
00:40:07Regarde comme il se retourne
00:40:09Mais quel jésuite vous faites
00:40:11On perd du temps
00:40:13Qui c'est qui qui l'a dit
00:40:15sur la lutte contre le narcotrafic
00:40:17Les grands discours de Cowboy
00:40:19ne vont pas changer quoi que ce soit
00:40:21François
00:40:25Je ne sais pas
00:40:27Le premier ministre
00:40:29Bonne réponse de François
00:40:31C'est Sandrine Rousseau
00:40:33Ça fait 3 points pour vous
00:40:35C'était que 1 point
00:40:37Vous n'achetez pas chère Sandrine Rousseau
00:40:39Qui c'est qui
00:40:41qui l'a dit à 3 points
00:40:43On aurait pu mettre du négatif
00:40:45Qu'est-ce que vous êtes méchante de minibus
00:40:47Qui c'est qui qui l'a dit à 3 points
00:40:49La censure est toujours une décision lourde
00:40:51mais elle a clarifié la situation politique
00:40:53Tassil
00:40:55François
00:40:57François Hollande
00:40:59Bonne réponse de François
00:41:01Il va falloir vraiment changer de prénom
00:41:03parce que ce n'est plus possible
00:41:05On ne sait plus qui gagne
00:41:07Comme on surfe à gauche
00:41:09Question qui c'est qui qui l'a dit à 2 points
00:41:11Les enjeux du pays
00:41:13C'est faire que quand mes filles sortent le soir
00:41:15Je n'ai plus la trouille
00:41:17François
00:41:19C'est compliqué ça
00:41:21On l'a reçu dans les vrais voies il y a quelques semaines
00:41:23C'est ta mère
00:41:25C'est Ménard
00:41:27Non ça finit pareil
00:41:29C'est le maire de Saint-Ouen
00:41:31Boiron
00:41:33Lysnard
00:41:35Oui bien sûr
00:41:372 points pour François
00:41:39J'ai entendu tout à l'heure
00:41:41On ne va pas vous répéter votre nombre de points
00:41:43J'aime
00:41:45On dirait Jean-Luc Mélenchon
00:41:47On dirait Sébastien Ménard
00:41:49Qui c'est qui qui l'a dit
00:41:51François à 3 points
00:41:53Qui c'est qui qui l'a dit sur les législatives
00:41:55Cette alliance des contraires a mis le pays dans le chaos
00:41:57François
00:41:59Hilton
00:42:01Gabriel Attal
00:42:03C'est un chef de groupe parlementaire
00:42:05Olivier Barlex
00:42:07Du sud
00:42:09Chantilly
00:42:11Bonne réponse
00:42:13On oublie toujours
00:42:15On l'a oublié
00:42:17Qui c'est qui qui l'a dit
00:42:192 points sur l'option
00:42:21Ni 49.3 ni censure
00:42:23C'est un engagement ahurissant
00:42:25C'est un contournement de la constitution
00:42:27C'est du Rodéo
00:42:29Oui
00:42:31Marine Le Pen
00:42:332 points
00:42:35Marie Le Pen
00:42:37Qui ça qui ça
00:42:39C'est Françoise de Guabi
00:42:41François Puponi
00:42:43François Adenim
00:42:45Et je constate que quand il y a une gestionnaire de fraude
00:42:47Philippe Bilger prend un 0.1
00:42:49Je dis ça je dis rien
00:42:51Vous avez pas pu frôler aujourd'hui
00:42:53C'est incroyable
00:42:55Ils étaient dans l'oeil du cyclone
00:42:57J'ai frôlé 2 fois la réussite
00:42:59Non honnêtement
00:43:01C'est marrant de vous voir tous les deux
00:43:03Vous étiez sous surveillance ce soir
00:43:05Y'a rien 0.0
00:43:07Allez les amis
00:43:09En tout cas on vous retrouve dans quelques instants
00:43:11En attendant le journal à suivre
00:43:13Avec le bulletin météo
00:43:15Avec Rémi André et le coup de gueule de Philippe David
00:43:17Il était une fois dans la ville de Foy
00:43:19Un marchand de foie qui vendait du foie
00:43:21Et je dis ma foie c'est le premier mot
00:43:23Parlons vrai
00:43:25Les vraies voix Sud Radio
00:43:2717h-19h
00:43:29Philippe David, Cécile de Ménibus
00:43:31Et c'est un plaisir
00:43:33De vous accompagner tous les jours
00:43:35Où que vous soyez
00:43:370800 26 300 300
00:43:39Aude vous attend si vous voulez commenter l'actualité
00:43:41Dans un instant
00:43:43Le coup de gueule de Philippe David
00:43:45Oh je vais parler foie
00:43:47Mais un foie que les français
00:43:49Enfin une immense majorité de français adore
00:43:51Je vois
00:43:53J'ai un signe
00:43:55Du cas dans les yeux
00:43:57Quoi qu'il en soit
00:43:590800 26 300 300
00:44:01On va les écouter
00:44:03Le gouvernement actuel
00:44:05Veux à tout prix éliminer les extrêmes
00:44:07Pour recommencer droite contre
00:44:09Gauche
00:44:11Comme au bon vieux temps
00:44:13Malheureusement pour de nombreux électeurs
00:44:15Ce bon vieux temps n'existe plus
00:44:17Et les gouvernements qui se sont succédés
00:44:19Et le gouvernement actuel
00:44:21Paient aussi leurs erreurs passées
00:44:23En fait, ce sont eux qui ont fortifié les extraits, ce n'est que mon avis.
00:44:27Bonne journée.
00:44:28Vous avez entendu ce que dit Richard, quelque part le dernier sondage IFOP pour Sud Radio le prouve,
00:44:33le score des deux parties historiques PS et LR est quand même devenu résiduel, Philippe Bilger.
00:44:38Oui, bien sûr, c'est le résultat de la politique d'Emmanuel Macron
00:44:42qui, à force de vouloir dépasser la politique classique,
00:44:46a donné de la force à ceux qui ont déni, finalement, le registre conventionnel.
00:44:54Alors, le score de la présidentielle, ok, moi je l'entends, on est très loin.
00:44:59Il faut regarder le score parlementaire car nous raterons dans le parlementarisme désormais.
00:45:03Nous sommes dans un moment du parlementarisme et dans ce moment-là,
00:45:07le PS se maintient plus que mieux et les LR, finalement, ne sont pas si mal avec une quarantaine de députés.
00:45:13Donc, moi j'entends ce qu'il dit, le danger c'est effectivement de faire renaître l'UMPS, ok,
00:45:19dans un accord de gouvernement.
00:45:21C'est le danger si ça rate.
00:45:23Mais c'est aussi probablement, c'est aussi peut-être le médicament contre les deux tours jumelles extrêmes,
00:45:28c'est-à-dire LFI et le RN, si ça réussit.
00:45:31Donc c'est vraiment un pari, en réalité, c'est vraiment un pari politique pur.
00:45:35Voilà, c'est ce que je veux dire.
00:45:36Le problème c'est que le président de la République a voulu, dès 2017, il avait conceptualisé ça,
00:45:42exploser le vieux monde, tuer les partis traditionnels.
00:45:46– Il voulait faire tomber les tours jumelles, c'était son expression.
00:45:49– Pour qu'il y ait quelque part, que les hommes politiques se disent,
00:45:52après les hommes et les femmes politiques se disent,
00:45:54on va tous travailler ensemble dans l'intérêt du pays.
00:45:57On voit bien que ce qui reste des partis traditionnels n'y arrive pas.
00:46:00On attend les jours qui viennent, mais on verra bien.
00:46:02Par contre, il a réussi à faire émerger deux extrêmes très fortes,
00:46:05qui, enfin, moi j'avais jamais pu imaginer qu'il y aurait eu plus de 100 députés
00:46:10avec le scrutin que nous avons, Hérène à l'Assemblée Nationale.
00:46:13Donc il est en train de faire émerger ça, avec un risque,
00:46:16on en disait tout à l'heure, je le disais, d'un deuxième tour Mélenchon-Le Pen.
00:46:20– Sauf si ça réussit, sauf si ce qu'il est en train de monter réussit.
00:46:24– Sauf si ça réussit, mais sincèrement, plus on y va, plus c'est un pari.
00:46:28S'il le perd, alors je suis inquiet pour l'avenir du pays.
00:46:30– Mais c'est-à-dire qu'on perd tous en fait, en réalité,
00:46:32c'est-à-dire que tous les gens qui seront dans cette coalition,
00:46:34en réalité, qui peut être de centre-gauche, centre-droite-gauche,
00:46:38centre-gauche-centre-droite-social-écologie et modem et centre-droit,
00:46:41si ce pari-là est perdu, eh bien c'est un désastre démocratique.
00:46:46– Voilà, juste, pourquoi on risque de le perdre ?
00:46:48C'est que moi je suis convaincu que l'EPS ne quittera jamais El-Effi,
00:46:52là, pour une raison simple, c'est que s'ils quittent El-Effi,
00:46:55ils perdent leur municipalité.
00:46:57– Non, alors, je ne suis pas d'accord avec ça.
00:46:59– Je disais, mais c'est mon analyse et je pense que le risque il est très fort pour eux.
00:47:02Et d'ailleurs, localement, El-Effi fait monter la pression auprès des maires en disant
00:47:06qu'on va y aller contre vous et on va vous battre.
00:47:08– Sauf que, je vais répondre à ça, je veux juste dire que c'est théoriquement vrai,
00:47:14mais dans le papier c'est faux, regardez par exemple Payan qui écrase de l'augu,
00:47:18et ça sera pareil à Paris.
00:47:19– On en reparlera tout à l'heure, en l'occurrence dans un instant,
00:47:23le coup de gueule de Philippe David, c'est une fois, un fois…
00:47:29– Poilé, mi-cuit, cuit, vous voyez ce que je veux dire,
00:47:33je vais pousser un coup de gueule sur le foie gras,
00:47:35mais pas dans le sens que vont apprécier certains écologistes.
00:47:38– Allez, à tout de suite.
00:47:40– Sud Radio. – Parlons vrai.
00:47:44– Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:47:50– Et avec Philippe David est très entouré, bien entendu, de François Puponi,
00:47:55Françoise Degoy et François Biger.
00:47:58– C'est Françoise de Ménibus qui était mon frère tant aimé.
00:48:03– Et Françoise David, c'est ma sœur en plus.
00:48:06– C'est ma sœur, on embrasse et écoute les vraies voix tous les soirs.
00:48:08– Salut Françoise, on vous embrasse.
00:48:09C'est vrai que c'est un sacré karma d'avoir ça comme frère, je comprends très bien, mais bon.
00:48:13– Allez, tout de suite, le coup de gueule de Philippe David.
00:48:15– Les vraies voix Sud Radio.
00:48:17– Comme d'habitude, je vais remettre le clocher au milieu du village,
00:48:20un grand village situé à deux extrémités de la France, le sud-ouest et l'Alsace.
00:48:24Pourquoi ? Parce que ces deux magnifiques régions sont les principales productrices de foie gras en France.
00:48:30Un foie gras, qu'il soit d'oie ou de canard, produit par des agriculteurs et des transformateurs
00:48:35qui aiment passionnément leur métier et qui sont victimes en cette fin d'année d'une campagne de L214
00:48:40pour que les mairies ne les mettent plus au menu des repas de fin d'année des aînés
00:48:44ou lors des cocktails de vœux en début d'année,
00:48:46une demande déjà validée depuis plusieurs années par des villes comme Lyon, Nantes, Strasbourg, Bordeaux,
00:48:51Poitiers, Grenoble, Villeurbanne ou encore Pessac.
00:48:54Et je n'en peux plus.
00:48:55Des oucas visant à nous interdire, pour ceux qui ont le moyen d'en mettre sur leur table,
00:48:59de manger du foie gras, produit délicieux et faisant partie de notre patrimoine culinaire.
00:49:04Quoi de meilleur qu'une tranche de foie gras mi-cuit sur une tranche de pain avec une touche de compote et de figues ?
00:49:10Quoi de plus fabuleux qu'une tranche de foie gras poêlé accompagnée de pommes sarladaises ?
00:49:14Quoi de plus convivial que des petits toasts de foie gras en buvant l'apéritif sur une table de réveillon avec familles et amis ?
00:49:21Et ces mères qui boycottent le foie gras, pensent-ils aux agriculteurs, éleveurs de canards et doigts,
00:49:25violemment frappés à plusieurs reprises par la grippe aviaire dont le cheptel a été abattu plusieurs fois pour certains
00:49:31et qui se battent avec les banques pour survivre ?
00:49:33Pensent-ils aux usines de transformation qui, si on arrête de consommer du foie gras,
00:49:37vont mettre des milliers de salariés au chômage ?
00:49:39Que vous vouliez être vegan, grand bien vous fasse, et vous avez totalement droit de l'être,
00:49:44mais laissez ceux qui veulent vivre en mangeant autre chose que du tofu et du quinoa faire ce qu'ils veulent,
00:49:49comme disait Georges Pompidou, arrêtez d'emmerder les français.
00:49:53En choisissant le coup de gueule du jour, Cécile de Ménibus a eu cette phrase
00:49:57qui restera dans l'histoire des vrais voix,
00:49:59« Le gras c'est la vie ».
00:50:01Merci Cécile, et je vais la mettre en pratique pour aider nos producteurs
00:50:05et vous donner le plaisir, en 2025, de continuer à m'appeler Culbuto.
00:50:09Allez, bon appétit !
00:50:13Il faut absolument défendre le foie gras.
00:50:16J'en ai mangé un très bon hier.
00:50:18J'étais ce week-end en Alsace pour visiter les marchés de Noël,
00:50:24et c'est vrai qu'un foie gras doit être exceptionnel.
00:50:31Moi je préfère le canard parce que je suis de là où je suis, c'est plus goûteux.
00:50:35Après bon, je suis une enfant du sud-ouest,
00:50:38on est de la même vallée que Pyrénéennes, autres Pyrénéennes, Philippe, David et moi,
00:50:41donc on sait ce que c'est le foie gras, fabriqué en plus par le petit producteur de montagne,
00:50:46mais je me pose quand même la question, le foie gras c'est un foie malade.
00:50:49On a le droit de s'interroger, on a le droit de s'interroger sur la souffrance animale.
00:50:53Vous comprenez ce que je veux dire ?
00:50:55Moi aussi sûrement, je veux dire que les gens ont le droit de manger du foie gras,
00:51:01aussi sûrement des mères ont le droit de vouloir l'interdire, vous comprenez ce que je veux dire ?
00:51:06Je comprends absolument qu'on puisse, vous avez vu comment on gave les oies,
00:51:10vous avez vu comment on gave les canards,
00:51:12alors c'est vrai qu'il y a beaucoup de progrès qui ont été faits.
00:51:14Dans le bien-être des animaux, c'est vrai,
00:51:18mais n'oublions jamais que nous rendons un foie malade pour le déguster.
00:51:22Ça c'est un vrai sujet, on peut se poser la question.
00:51:25J'entends votre coup de gueule, mais moi le bémol que je mets c'est qu'on a le droit de s'interroger
00:51:29sur la souffrance qu'on fait subir aux animaux, et on a le droit aussi de l'interdire.
00:51:34Moi j'adorais les dents aux lents.
00:51:36Quel enfer les dents aux lents, t'imagines, c'est dégueulasse.
00:51:39Est-ce qu'il faut interdire ou ne pas en manger ?
00:51:43Moi je ne suis pas pour l'interdiction, parce que je sais très bien...
00:51:47De prendre la décision de dire, nous on n'en mange pas pour telle et telle raison,
00:51:50mais peut-être de l'interdire, parce que ce n'est pas trop fort.
00:51:52Moi je sais très fort, les américains font ça en Californie, il est interdit dans plein d'endroits.
00:51:56C'est pas ce que je veux dire, c'est-à-dire que les mouvements activistes sont très puissants,
00:52:01et donc évidemment ils existent aussi en Europe, c'est un vrai sujet.
00:52:05C'est un vrai sujet, mais si je peux me permettre, on commence par le foie gras,
00:52:09on va continuer avec l'abattage rituel,
00:52:12globalement c'est des gens qui veulent changer la manière que l'on a de vivre,
00:52:16et qui vont à chaque fois trouver une bonne excuse.
00:52:18C'est vrai que le foie gras, oui, c'est un gavage d'oie, et que c'est pas...
00:52:21– Quand tu réfléchis, il a un moins bon goût si tu veux le foie gras,
00:52:24quand tu réfléchis à la façon dont tu le tiens.
00:52:26– Quand on est contre la souffrance animale, on va nous dire un jour,
00:52:28il ne faut plus tuer d'animaux, parce que quand on les tue ça fait...
00:52:30– Non mais François, j'entends ce que tu dis.
00:52:33– Moi je me rappelle, et sur l'abattage rituel,
00:52:36– Tu connais par cœur ça.
00:52:38– Et à l'époque, pourquoi le gouvernement avait refusé
00:52:41de voter cette fameuse loi sur l'étourdissement,
00:52:44c'est que tous les imams et les rabbins étaient venus nous voir en disant,
00:52:47si vous étourdissez la bête avant, ce n'est plus ni halal ni kashir.
00:52:50– C'est vrai.
00:52:51– Et pourquoi le gouvernement a refusé ?
00:52:52C'est parce que tous les agriculteurs sont venus nous voir en disant,
00:52:54mais nous si on ne peut plus vendre des viandes qui vont devenir halal et kashir, on est mort.
00:52:58Parce que les imams et les rabbins nous disaient, on ira acheter la viande ailleurs.
00:53:02– C'est un vrai sujet de savoir combien de temps on peut manger de la viande à ce point,
00:53:07– Il y a un faux en plus de Félix Mathieu.
00:53:13Et aux États-Unis, le patron d'une compagnie d'assurance santé a été assassiné,
00:53:16et l'engouement autour du suspect provoque un malaise plutôt au sommet de l'État.
00:53:21– Oui, le directeur général du United Health Care,
00:53:23le principal assureur santé des États-Unis, a battu la semaine dernière à New York,
00:53:28et après l'arrestation du suspect de 26 ans, 5 jours plus tard,
00:53:31la police a retrouvé une sorte de manifeste dans lequel il dénonce,
00:53:34sur plusieurs pages, l'injustice du système de santé de son pays,
00:53:38qu'il juge inefficace et coûteux, il y traite aussi les assureurs de parasites.
00:53:42Or, dans les heures et les jours qui ont suivi,
00:53:45beaucoup d'internautes américains ont partagé des publications en lien avec lui,
00:53:53avec cet homme comme fasciné, voire touché par une sorte de sympathie pour lui,
00:53:57pour le suspect, pour l'assassin.
00:53:59Sa compagnie d'assurance a même dû fermer son registre de condoléances en ligne,
00:54:03vu les milliers de messages d'internautes venus ironiser,
00:54:07troller, comme on dit, avec de faux messages de condoléances ironiques,
00:54:11parodiant les formules des lettres de refus de prise en charge par les assurances santé.
00:54:15Alors même la Maison-Blanche a fini par réagir par la voix de sa porte-parole,
00:54:19Karine Jean-Pierre, qui dénonce cet assassinat.
00:54:22– This is horrific, violence to combat any sort of corporate greed.
00:54:28– Bien entendu, c'est atroce, la violence pour combattre
00:54:30quelconque cupidité des entreprises est inacceptable.
00:54:33Je ne m'avancerai pas plus, je vais laisser l'enquête faire son chemin,
00:54:37et je ne vais commenter aucun manifeste ou toute autre chose qui serait révélée,
00:54:42explique la porte-parole de la Maison-Blanche.
00:54:44Réaction de la présidence, car des sociétés de veille sur internet
00:54:48se sont alarmées d'une recrudescence,
00:54:50donc des messages glorifiant cet assassinat sur le web aux Etats-Unis,
00:54:54messages allant même parfois jusqu'à en appeler à de nouveaux actes de violence de ce type.
00:54:58– C'est incroyable, c'est fou, c'est très américain quand même.
00:55:02– La médiatisation, la magie, ça existe autour de criminels en France, mais c'est incroyable.
00:55:07– Oui mais là, il y a quelque chose de politique sûrement.
00:55:10– Je condamne cet assassinat, mais en fait, l'assassin, présumé,
00:55:16est issu d'une très bonne famille, quelqu'un qui a des moyens,
00:55:20et en fait il a épousé le combat de ceux qui dénoncent l'attitude des assurances,
00:55:25qui lorsque vous êtes hospitalisé et que vous avez payé votre assurance,
00:55:28vous avez la facture, et l'assurance passe son temps à refuser de payer.
00:55:31Et donc il y a quand même un rejet de la part des Américains de ce système-là,
00:55:35ce qui ne justifie en rien le fait qu'il explique l'assassinat,
00:55:38et sur les réseaux sociaux, le soutien massif des dizaines de milliers de personnes
00:55:43qui ont dû soutenir l'assassinat.
00:55:45– Très court, Françoise.
00:55:46– Très court en disant que c'est un système absolument ignoble,
00:55:48maintenant en plus de ça, c'est quasiment remplacé par l'intelligence artificielle,
00:55:51vous savez si vous avez droit ou pas à de la chimio, c'est complètement dingue.
00:55:54– Oui, c'est fou.
00:55:55– Je veux dire, il y a une injustice aux Etats-Unis devant la maladie grave,
00:55:59dans le domaine de la santé, et encore une fois, comme Françoise, je ne justifie rien,
00:56:04mais je comprends la haine qui peut monter quand vous êtes obligé
00:56:08de ne pas pouvoir acheter votre chimio, parce que de toute façon,
00:56:11votre assurance vous dit, ça ne sera pas remboursé.
00:56:13– Bien que vous ayez payé l'assurance.
00:56:14– En plus, en ayant payé l'assurance.
00:56:16– En tout cas, moi je voulais revenir sur un point,
00:56:18par la voix de la porte-parole Karine Jean-Pierre.
00:56:20– Karine Jean-Pierre.
00:56:21– Karine Jean-Pierre, Karine Jean-Pierre.
00:56:23– Karine François.
00:56:24– Karine François Jean-Pierre.
00:56:26– Vous vous rendez compte, vous êtes américaine, vous vous appelez Karine Jean-Pierre.
00:56:29– Elle est d'origine haïtienne.
00:56:31– C'est comme Mickaël Jean, la gouverneure du Canada,
00:56:33qui s'appelle Mickaël Jean, j'adore moi.
00:56:35– Karine Jean-Pierre, moi j'adore.
00:56:37– Elle est haïtienne, donc un peu française.
00:56:39– Oui, c'est ça.
00:56:40– On peut le dire comme ça.
00:56:41– Absolument.
00:56:42Les amis, dans quelques instants, la suite de cette belle émission,
00:56:46avec tous ces grands talents avec nous, avec le tour de table de l'actu des vraies voix,
00:56:50avec Philippe Bilger.
00:56:51On parle de quoi, le tour de table ?
00:56:53– On parle de vidéos bêtes qui rôdent les gens bêtes.
00:56:57– Ah, très bien.
00:56:58– Je vais embrayer sur les vidéos débiles de TikTok,
00:57:01avec le nouveau jeu « Si tu bouges, t'es gay », c'est complètement lamentable.
00:57:05– Ah, je n'ai pas vu.
00:57:06– Moi non plus, mais…
00:57:07– Je voulais parler d'un événement mondial, c'est la visite du pape en Corse.
00:57:11– Il est fort l'événement d'Ajaccio, il est vraiment très très fort.
00:57:15– Je suis étonnée qu'on ne l'ait pas vue à Notre-Dame.
00:57:17– Non, non, mais il est fort.
00:57:18– Parce que comme il est en Corse, il ne peut pas…
00:57:19– On ne peut pas tout faire.
00:57:20– Il ne peut pas être partout.
00:57:21– On fait une petite pause, ça on peut le faire, ça c'est sûr.
00:57:23Allez, à tout de suite.
00:57:24– Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:57:31– Chers amis, merci en tout cas de votre fidélité,
00:57:33merci d'être avec nous tous les jours de 17h à 19h, de nous accompagner.
00:57:37Nous sommes en retour, très heureux de vous accompagner aussi,
00:57:40ou que vous soyez avec Philippe Bilger comme tous les jours,
00:57:42Françoise Degoy et puis François Puponi.
00:57:45Aujourd'hui, Philippe David, tout de suite le tour de table de l'actu des vraies voix.
00:57:48– Bonsoir madame, bonsoir mademoiselle, bonsoir monsieur.
00:57:52– Dans quelques instants, vous pourrez admirer nos plus belles créatures.
00:57:56– Mais vous fumez monsieur.
00:57:57– C'est aussi peu plausible que lorsque vous me comparez à Rocco Siffredi.
00:58:01– Le tour de table.
00:58:03– De l'actualité.
00:58:05– Philippe Bilger, les vidéos bêtes rendent-elles bêtes ?
00:58:09– C'est un sujet très sérieux,
00:58:13parce qu'on s'est rendu compte que l'expression « pourrissement du cerveau »
00:58:18est devenue l'expression la plus emblématique outre-manche.
00:58:24On a mis en évidence le fait que lorsqu'on regarde systématiquement des vidéos bêtes,
00:58:32on crée un pourrissement du cerveau,
00:58:35et ça peut inquiéter sur le plan de la personnalité.
00:58:40En ce qui me concerne, pour rien au monde,
00:58:44si on ne regarde que des vidéos bêtes, c'est dramatique.
00:58:48Mais si on regarde des vidéos bêtes avec d'autres choses plus intelligentes,
00:58:53plus élaborées, il n'y a pas trop de risque.
00:58:56– Il y a un bon équilibre.
00:58:58– Mais c'est sérieux tout de même.
00:59:01– Et vous avez remarqué que les vidéos bêtes sont hypnotiques.
00:59:04Vous les regardez les unes derrière les autres, c'est hypnotique.
00:59:07– Non, je ne les regarde absolument jamais.
00:59:11Alors, est-ce que dans les vidéos bêtes, il y a des vidéos de chats ?
00:59:15– Oui.
00:59:16– Non, je ne sais pas, quelles sont les vidéos bêtes ?
00:59:18Moi, par exemple, je peux rester de façon hypnotique.
00:59:21Il y a un site sur Insta que vous connaissez, Cécile,
00:59:24certainement, African Conservation, où il y a l'ensemble des animaux d'Afrique.
00:59:29Je peux rester, je vous jure, une heure à contempler les guépards,
00:59:33les éléphants qui arrivent, les éléphantaux qui jouent, etc.
00:59:35– Oui, mais ce n'est pas cette forme de bête dont on parle.
00:59:37– Ce n'est pas cette bêtise-là, d'accord.
00:59:38Parce que ça, c'est une forme d'addiction aussi, c'est ce que je voulais dire.
00:59:40– Et vous, les vidéos bêtes, vous en regardez beaucoup, François Toupoli ?
00:59:42– Oui, oui, parce que quand à un moment, vous êtes un peu fatigué,
00:59:45vous commencez à accrocher sur TikTok ou sur d'autres…
00:59:49– Insta, etc.
00:59:50– Et en plus, plus vous en regardez, plus on vous en envoie.
00:59:52– Voilà, c'est ça.
00:59:53– Et plus elles sont bêtes.
00:59:54Et le problème, c'est que ça abétit les gens, effectivement.
00:59:58Mais moi, ce qui me sidère, c'est d'abord que les gens mettent tout ça
01:00:02sur les réseaux sociaux, les gens s'exhibent en permanence,
01:00:05qu'on les regarde, donc il y a une espèce de voyeurisme,
01:00:07et qu'on ne réfléchit plus.
01:00:09On arrive parfois à prendre un peu de recul,
01:00:12mais je suis très inquiet pour les jeunes générations
01:00:14qui ne vivent qu'avec ça.
01:00:16– En tout cas, je suis quand même hallucinée de voir l'humour des Français,
01:00:22parce qu'il y a quand même des vidéos qui sont très drôles,
01:00:26il y a des tweets qui sont drôles, des codes parodiques…
01:00:29– Il y a des tweets, vraiment, il y a des tweets extraordinaires.
01:00:31– Il y a des créateurs exceptionnels.
01:00:33– Il y a des gens sur Twitter dont je gâte vraiment, je gâte les réactions.
01:00:37Robert, par exemple, ce con de Twitter…
01:00:39– Robert Lapolice.
01:00:40– Robert Lapolice me fait hurler de rire, il est dans l'absurdité totale.
01:00:45Au début, je n'avais pas compris.
01:00:46– Corse Machin.
01:00:47– Ah, Corse Machin.
01:00:48– Corse Machin, c'est pas mal.
01:00:49– Non, non, franchement, honnêtement…
01:00:51– Super Mulot.
01:00:52– Franchement, Super Mulot, Surmulut News est terrible,
01:00:55parce que j'ai failli me faire avoir 3 ou 4 fois.
01:00:57Et puis, évidemment…
01:00:58– Le Gorafi.
01:00:59– Voilà, j'allais le dire.
01:01:00Si vous avez le cafard, sérieusement, allez voir Le Gorafi.
01:01:02– Et dans le sud-ouest, il y a la Dèche du Midi aussi.
01:01:04– Ouais, la Dèche du Midi.
01:01:05Le Gorafi, allez-y, où que vous soyez, regardez Le Gorafi,
01:01:08c'est le seul, le jour de l'inauguration de Notre-Dame,
01:01:11qui dit « Emmanuel Macron s'est engagé à reconstruire Yves-Jean Barnier ».
01:01:16C'est hors du commun.
01:01:20Voilà, Le Gorafi, c'est extraordinaire.
01:01:23– Je les salue parce que…
01:01:25– Tu les connais, les Gorafis ?
01:01:26– Non, je ne les connais pas, j'aimerais bien les connaître.
01:01:28– Les Robert Raponis, vous les connaissez ?
01:01:30– Oui, il est très sympa.
01:01:31– Eh bien, dites-lui de ma part, j'adore, je suis fan de son compte.
01:01:34À chaque fois, je vais voir qu'il est absurde.
01:01:36Il est totalement absurde, ces gens-là.
01:01:37– Il travaille dans la santé, c'est une très chouette personne.
01:01:40– Eh bien, écoutez, vous, je salue.
01:01:42– À côté d'Avignon, voilà, très bien, on l'embrasse.
01:01:44François Puponi, la visite du Pape en Corse, c'est important ?
01:01:47– C'est important, parce que d'abord, c'est une reconnaissance pour l'île,
01:01:50qui est une île très croyante.
01:01:52C'est vraiment ce qu'on appelle des confréries, en Corse.
01:01:54– Vous y croyez, au moment où ça a commencé, les négociations ?
01:01:58– Moi, j'étais en Corse, et la Corse est petite, on se connaît tous.
01:02:04Et effectivement, quand le bruit a couru, on a appelé le vicaire général de l'évêché d'Ajaccio,
01:02:09qui est un ami, et qui nous a vite confirmé qu'effectivement, c'était sérieux.
01:02:13Et donc, très très vite, les choses sont mises en place.
01:02:16Et donc, là, il y a un engouement populaire exceptionnel.
01:02:20Et ça permet d'ailleurs à la Corse de redécouvrir son histoire.
01:02:23Parce que ce que ne savent pas les Corses, et beaucoup de Français d'ailleurs,
01:02:27c'est qu'il y a la gare de Papal, les Suisses, mais qu'autour de Rome,
01:02:32des rues de Rome, pardon, le Pape Clément VIII avait demandé aux Corses
01:02:36de constituer une brigade de gendarmerie.
01:02:38Et en fait, il y avait la gare de Corse-Papal.
01:02:40– Dans le Borgo, et vous les retrouvez dans le Borgo, c'est-à-dire que vous avez le Vatican,
01:02:44et vous avez une toute petite rue magnifique qui s'appelle le Borgo,
01:02:47et là, j'adore aller me balader, il y a les Corses.
01:02:50– Et pourquoi les Corses ont vraiment disparu de la gare de Papal ?
01:02:53C'est parce qu'il y a eu une bagarre avec des Français.
01:02:55Ils ont tué un Français, bon, ça arrive.
01:02:57Et donc, ça a créé un incident diplomatique.
01:03:00– J'adore.
01:03:01– Et Louis XIV, pour régler la problématique, a dit au Pape,
01:03:05vous vous séparez des Corses, je ne veux plus y voir.
01:03:08Déjà sous Louis XIV.
01:03:09– C'est bizarre ce que vous provoquez, en fait, à un moment donné.
01:03:12– Et donc, ce qu'on espère tous à ce voyage, c'est qu'il y aura un engouement
01:03:15pour la Corse, la langue corse, il y aura des chants en Corse, etc.
01:03:18L'hymne de Corse, qui s'appelle le « Dio vis salve Regi »,
01:03:22c'est « Dieu sauve la Reine », qui est l'hymne des Corses et de Pascal Paoli,
01:03:26va être chanté devant le Pape.
01:03:27Et donc, il y aura quand même un aspect très nationaliste à la visite du Pape aussi.
01:03:31– Philippe Bilger, vous voulez réagir ?
01:03:33– Philippe Bilger, c'est formidable.
01:03:35– Oui, Pascal Paoli, il faut que tu te taises à jamais.
01:03:38– Bien sûr, la Corse est fantastique.
01:03:41– Ah oui, c'est magnifique.
01:03:42– Non, c'est ce que Pascua disait, en Corse, les morts ne votent pas,
01:03:46nous ne faisons qu'accomplir leur dernière volonté.
01:03:49– Vous connaissez l'histoire, il y a une élection où il y a 200 électeurs
01:03:55et puis il y a 300 votants.
01:03:57Donc, la gendarmerie fait une enquête, il va voir une femme en disant
01:04:01« Madame, votre mari est venu voter », le mari étant mort.
01:04:04Et la femme lui dit « Le salaud, il n'est pas venu me dire bonjour ».
01:04:07– Ah ah ah !
01:04:12– Moi, j'adore François Pouponni pour ça,
01:04:17parce que repartir sur Pascal Paoli, on ne parle jamais de Pascal Paoli
01:04:20alors que c'est un mec absolument exceptionnel.
01:04:23– Et qui a inspiré la Constitution américaine.
01:04:25– Mais bien sûr, c'est un type d'une puissance intellectuelle
01:04:28qui est complètement incroyable.
01:04:30Il fait beaucoup penser à Garibaldi, en réalité,
01:04:32sur la capacité d'inventer une nation ou d'inventer…
01:04:35– Non, non, c'est très fort, bravo.
01:04:37– Et juste une petite anecdote, le pape va faire une messe sur un lieu dit,
01:04:41une place qui s'appelle le Casonne, sous la statue de Napoléon.
01:04:44Et quand on se rappelle le fameux problème
01:04:47quand Napoléon a pris la couronne aux fapes pour se couronner lui-même,
01:04:51c'est un petit retour de l'histoire qui plaît beaucoup à certaines personnes.
01:04:55– Ceci dit, vous m'expliquerez comment il a fait votre évêque,
01:04:59parce qu'il est quand même fort.
01:05:01– Il est très fort, il est adoré et adoubé par le pape.
01:05:04Il est nommé cardinal et on lui prédit un avenir, y compris papa.
01:05:09– Mais ça veut dire qu'il y a un service d'ordre, de sécurité ?
01:05:12– Alors la ville va être sous tutelle, sous cloche le dimanche.
01:05:18Seuls deux avions vont atterrir à Ajaccio,
01:05:21l'avion du pape et l'avion de la République française,
01:05:24puisqu'il va falloir, comme c'est une visite d'État,
01:05:27il va falloir que quelqu'un, on ne sait pas qui,
01:05:29vienne accueillir le pape le matin, pour l'accueillir en tant que chef d'État.
01:05:33– Michel Barnier !
01:05:34– C'est peut-être Michel Barnier ou Calido Verracki.
01:05:36Et le soir, il y a une rencontre prévue à l'aéroport d'Ajaccio
01:05:39entre le président de la République qui viendra le soir
01:05:42saluer le pape à l'aéroport d'Ajaccio.
01:05:44– Ah d'accord, ok.
01:05:45– C'est grandiose, c'est en train de se passer grandiose je trouve.
01:05:49Je vais vite moi, parce que c'est moins sympa.
01:05:52J'aurais bien aimé continuer avec François Puponi sur la Corse
01:05:55parce que franchement, est-ce que j'ai envie de parler de TikTok ?
01:05:58Ce jeu débile qui est en train d'envahir toutes les cours de récré du monde,
01:06:01mais quand je dis toutes les cours de récré,
01:06:03ce n'est pas simplement les cours européennes,
01:06:05ça se passe au Japon, ça se passe aux États-Unis,
01:06:07c'est le nouveau jeu débile qui a été en plus popularisé par Zlatan,
01:06:12qui en a fait une vidéo, qui s'en est emparé.
01:06:14Si tu bouges, t'es gay.
01:06:16Alors le jeu est tout à fait simple, vous êtes dans la cour de récré,
01:06:19vous êtes assis comme ça et le premier qui bouge il est gay.
01:06:23Ah t'es gay, t'es gay, t'es homo, etc.
01:06:25Et donc vraiment, il y a une sorte de levée de bouclier,
01:06:27mais pas des associations LGBTQ,
01:06:29pas simplement des psychologues, de tout le monde.
01:06:32On ne peut pas utiliser cette stigmatisation,
01:06:35alors au XXIe siècle, dans les cerveaux des enfants,
01:06:39et véritablement la débilité des stars comme Zlatan,
01:06:43que j'adore comme footballeur.
01:06:45Et lequel Zlatan ?
01:06:46Ibrahimovic, que j'adore vraiment comme footballeur,
01:06:49mais qui a repris sur sa vidéo.
01:06:51Donc déjà c'était devenu viral,
01:06:53qui a repris ça à son compte, si tu bouges t'es gay.
01:06:55C'est délirant en termes de stigmatisation.
01:06:58Et les mômes en fait, ne se rendent même pas compte.
01:07:00Ah oui, gay, ça veut dire que forcément vous êtes gay,
01:07:03ça veut dire que c'est un défaut.
01:07:05Et donc il faut faire quand même très très attention.
01:07:07Et vraiment, je redis TikTok.
01:07:09Non mais c'est grave TikTok.
01:07:11C'est stupide.
01:07:13Alors après, vous avez eu plein de challenges géniaux qui se diffusent, etc.
01:07:19Mais sérieusement, qu'est-ce qu'on fait avec TikTok ?
01:07:22Parce que je ne peux pas imaginer que TikTok invente ça,
01:07:24et qu'il n'y ait pas des motifs culturels derrière.
01:07:26Ce n'est pas possible.
01:07:27À qui appartient TikTok ?
01:07:29En partie à la Chine, bien sûr.
01:07:31Donc est-ce que c'est un moyen aussi,
01:07:33une forme d'offensive culturelle sur nos valeurs ?
01:07:36C'est tout à fait possible.
01:07:38Merci en tout cas Françoise d'en avoir parlé.
01:07:40Vous restez avec nous dans quelques instants.
01:07:42La suite, des vraies voix,
01:07:44retour sur une nouvelle tension entre l'EPS et les filles.
01:07:47Olivier Faure qui accuse Jean-Luc Mélenchon de fragiliser la gauche
01:07:50et d'entraver les discussions pour un futur gouvernement.
01:07:53Alors comprenez-vous cette stratégie socialiste version Olivier Faure ?
01:07:57Quand on regarde le sondage IFOP du jour,
01:07:59n'est-ce pas une stratégie perdante
01:08:01puisque le candidat socialiste qui ferait le meilleur score
01:08:04est François Hollande avec 7%.
01:08:06Et à cette question, Allianz et Ruptures répétaient avec LFI
01:08:08comprenez-vous la stratégie de l'UPS ?
01:08:10Vous dites non à 82%.
01:08:12Vous voulez réagir le 0826 300 300.
01:08:14On fait une petite pause, on revient dans un instant.
01:08:16Merci en tout cas de nous écouter jusqu'à 19h.
01:08:43C'est LFI qui, pour l'instant,
01:08:45en tout cas donne le sentiment d'être à côté de l'aventure.
01:08:48Et moi je n'ai pas compris pourquoi ils ne venaient pas au rendez-vous à l'Elysée.
01:08:52Je continue à avoir l'espoir qu'il n'ait pas l'appétit
01:08:55d'aller au bout de cette démarche,
01:08:57qu'il n'entre pas au gouvernement.
01:08:59Ils affaiblissent la gauche quand ils font ça.
01:09:01Et donc à chaque fois qu'ils font la politique de la chaise vide,
01:09:03malheureusement, ils affaiblissent le collectif que nous formons.
01:09:06Qu'ils ne détruisent pas le front que nous avons constitué.
01:09:09Et donc aujourd'hui, il faut effectivement bouger.
01:09:12Je parle au nom de millions de gens, de toutes opinions,
01:09:15mais aussi de socialistes, de communistes, d'écologistes
01:09:18qui ne veulent pas participer à cette mascarade.
01:09:21Plus Jean-Luc Mélenchon crie, moins on l'entend.
01:09:26Et c'est l'une des amabilités lancées ce matin par Olivier Faure
01:09:30à propos de son ancien allié insoumis.
01:09:32Le premier secrétaire du PS prend ses distances.
01:09:34Il reproche à LFI d'affaiblir la gauche
01:09:36et de passer à côté de l'aventure
01:09:38dans des discussions sur le futur gouvernement.
01:09:40Alors, parlons vrai, est-ce que la position du PS peut durer encore longtemps ?
01:09:44S'il va au gouvernement, est-ce la fin du nouveau front populaire ?
01:09:47Et à cette question, Alliance et Rupture répétaient avec LFI
01:09:50comprenez-vous la stratégie du PS ?
01:09:52Vous dites non à 82%, vous voulez réagir le 0826 300 300.
01:09:56Cette stratégie du j'y vais, j'y vais pas, j'y vais, j'y vais pas, Philippe ?
01:10:01Même quand on n'est pas socialiste et qu'on s'intéresse à la politique,
01:10:05j'ai l'impression que Olivier Faure, qui est un homme très estimable,
01:10:11donne tout de même une forme de torticolis intellectuel et politique.
01:10:16Parce que par moment, je trouve qu'il dit des choses juste pertinentes,
01:10:22notamment lorsque il se dissocie peu à peu de LFI
01:10:27et parfois, immédiatement après, il y a des choses qui sont étonnantes
01:10:33où il rattrape par une forme d'orthodoxie et de rigidité la liberté qu'il avait prise avant.
01:10:40Donc Françoise l'aime beaucoup et donc j'ai été naturellement tenté
01:10:47de trouver que cet homme avait de grandes qualités, mais je suis parfois gêné.
01:10:53Je ne le sens pas rectiligne, mais peut-être n'est-ce pas une qualité ?
01:10:58Moi, je sens tout à fait rectiligne. Je pense que ce qui est en train de se passer, c'est l'émergence de quelqu'un.
01:11:03Jamais le débat ne s'est fait autour de ce qu'a dit Olivier Faure.
01:11:06Je ne sais pas si vous réalisez ce que ça représente en réalité aujourd'hui.
01:11:09Tout se fait autour du Parti Socialiste depuis une semaine.
01:11:12Ça, c'était inimaginable. Je me souviens des moqueries avant le mois de juillet,
01:11:17les tombereaux sur le PS, d'ailleurs des amis de l'intérieur, etc.
01:11:22La réalité, c'est qu'il y a 66 députés et que c'est aujourd'hui la clé de ce gouvernement
01:11:26et on va le voir ce soir et probablement demain.
01:11:28C'est ce que dira le Parti Socialiste, avant toute chose.
01:11:31On ne peut pas taper sur Olivier Faure en le trouvant trop timoré par rapport à Jean-Luc Mélenchon
01:11:36et au moment, Tom, où c'est très important d'être clair,
01:11:40lui en vouloir d'être aussi dur avec Jean-Luc Mélenchon.
01:11:43Il ne fait que répondre aux agressions de Jean-Luc Mélenchon.
01:11:46Hier, il était dans le bureau avec Emmanuel Macron et avec l'ensemble des parlementaires.
01:11:50Jean-Luc Mélenchon menaçait sur les circonscriptions en disant
01:11:53il n'y a pas un député qui sera élu sans moi.
01:11:56Et ce à quoi Olivier Faure leur a répondu ce matin et vice-versa.
01:11:59Donc, je veux dire, à un moment donné, on ne peut pas vouloir tout et son contraire.
01:12:03Moi, je trouve qu'Olivier Faure, en tout cas pour le Parti Socialiste et la social-démocratie,
01:12:07aujourd'hui, joue parfaitement le coup.
01:12:10On verra demain si ça aboutit, mais en tout cas, il joue très bien l'affaire.
01:12:13– Et on a un ancien député socialiste avec lui.
01:12:15– Je suis un peu moins optimiste que Françoise.
01:12:19Je pourrais l'entendre... – Je ne suis pas optimiste en ce cas.
01:12:22– Je pourrais l'entendre s'il avait tenu ce discours-là après les européennes
01:12:26et le lendemain de la dissolution.
01:12:28En disant, on n'a rien à faire avec ces gens-là.
01:12:30Mélenchon, on le connaît. On sait de quoi il est capable.
01:12:34On sait la campagne proche de l'antisémitisme que lui et ses camarades
01:12:38ont mené pendant les élections, les propos qu'il a tenus.
01:12:41Et donc, après le score de Glucksmann aux européennes à 14%,
01:12:45il pouvait dire, nous y allons seuls.
01:12:48Nous n'allons pas nous fourvoyer avec...
01:12:50– Pas sur les européennes, ce n'est pas possible.
01:12:52Et en plus, il n'a même pas eu le temps.
01:12:54– Non, mais après les européennes, le PS faisait 14%,
01:12:57il pouvait dire, on y va seuls.
01:13:00Pour sauver leur poste, ils se sont associés à la France insoumise.
01:13:04– Ce n'est pas sauver leur poste, c'est...
01:13:06– Non, mais ça s'appelle une coalition pour gagner,
01:13:08retrouver de la force politique.
01:13:10– Une coalition avec des gens qu'on les propose antisémites.
01:13:12Tout ça pour empêcher l'extrême droite d'arriver,
01:13:14qui sera antisémite. Enfin voilà, il faut être capable.
01:13:16Alors maintenant, si effectivement, c'est une vraie stratégie de dire,
01:13:19on s'est trompé, on s'éloigne de Jean-Luc Mélenchon,
01:13:22on se rapproche du Bloc central, et on le fait durablement,
01:13:25et il n'y aura pas d'accord électoraux avec El-Effi dans un an...
01:13:28– Mais il y en aura avec En Marche, donc c'est très bien.
01:13:30– Non, mais il n'y en aura pas avec El-Effi dans un an, alors là, oui.
01:13:32Mais si dans six mois, Olivier Faure nous explique que,
01:13:34pour les mairies, on fait une alliance avec El-Effi...
01:13:37– Ou après la dissolution. – Ou après la dissolution...
01:13:39– Je voulais juste dire que... – Petit mot, Julien Dredd...
01:13:41– C'est là où, moi, je suis très sceptique.
01:13:44– Julien Dredd a annoncé qu'il allait reprendre sa carte OPS.
01:13:47– Il l'a annoncé sur Sud Radio, d'ailleurs.
01:13:49– Ce n'est pas si mal que Julien Dredd, moi, vous savez,
01:13:51je suis un peu une fan de Julien Dredd, même si,
01:13:53à partir d'un certain moment, d'une heure de discussion avec lui,
01:13:56on ne sait même plus à quel niveau de manipulation il est,
01:13:58mais ça reste, pour moi, une intelligence politique assez hors du commun, Julien Dredd.
01:14:03Après, s'il veut reprendre sa carte OPS, je suppose que c'est pour faire la peau à Olivier Faure,
01:14:07mais aussi Julien Dredd... Oui, mais Julien, il change aussi,
01:14:10vous savez très bien, il fait le salto arrière, salto avant.
01:14:13Moi, j'entends ce que vous dites, François,
01:14:16mon sentiment, quand même, pour bien connaître un peu les entrailles,
01:14:19comme vous, et de la gauche, et de l'ensemble des...
01:14:22Je vois quand même ce qui est en train de se passer.
01:14:24Il est en train de se passer que l'EPS est en train d'entraîner Europe Écologie,
01:14:28la Social-Écologie, classique, François Hollande gagne en 2012 comme ça,
01:14:33avec l'EPS, le PC et les Verts.
01:14:35Voilà, l'EPS est en train de... Il a reconstitué ses forces,
01:14:39il entraîne l'écologie et les communistes dans une coalition,
01:14:44et Mélenchon s'isole tout seul.
01:14:46Donc, il y a quelque chose, pour moi, qui est tout à fait durable,
01:14:49c'est ce qu'on appelle un effet cliquet.
01:14:51Et si l'attelage éventuellement, je ne sais pas lequel sortira,
01:14:55peut tenir et voler au-delà de la dissolution,
01:14:58et voler pendant 30 mois, le grand perdant sera Jean-Luc Mélenchon.
01:15:02Non, mais si effectivement, l'EPS fait son agendamento vis-à-vis de LFI, bravo,
01:15:07qu'il dure !
01:15:09Ça lui coûtera sûrement des municipalités,
01:15:11mais c'est le risque à prendre et c'est le prix à payer.
01:15:14Moi, je dis bravo.
01:15:15Si malheureusement, c'est uniquement une stratégie à court terme maintenant,
01:15:19et que dans 6 mois, on y retourne,
01:15:21là, la crédibilité d'Olivier Faure, c'est quand même l'enfantement engagé.
01:15:24– Pardon, je réponds immédiatement, Philippe Bigère,
01:15:27mais je pense que quand on monte aussi haut,
01:15:29quand on est dans des mots aussi durs,
01:15:32tu sais très bien, tu connais, vous connaissez parfaitement Olivier Faure,
01:15:35c'est pas un type qui casse la vaisselle.
01:15:37Quand il est aussi dur, parce qu'il est agressé hier,
01:15:40il est agressé par Mélenchon toute la journée.
01:15:42– Mais comment pouvait-il en être autrement ?
01:15:44– Non, non, non, c'est pas vrai, enfin, je veux dire, c'est pas le sujet.
01:15:47– Nous, on savait quand Mélenchon allait traiter l'EPS après.
01:15:49– Non, mais on sait très bien, mais lui aussi, c'est pas naïf,
01:15:52mais quand vous êtes dans le bureau du Président de la République
01:15:54et que vous avez les alertes AFP qui tombent,
01:15:56avec Mélenchon qui dit « on va vous plier »,
01:15:58non, mais vous comprenez bien qu'il y a une manière de faire et faire,
01:16:00on connaît tous très bien Mélenchon.
01:16:02– Quand on monte aussi haut dans la réponse pour Olivier Faure,
01:16:06pour une personnalité aussi maîtrisée qu'Olivier Faure,
01:16:08c'est que généralement c'est un effet cliquet dont on n'en vient pas.
01:16:11– Il n'est pas question pour moi de défendre Jean-Luc Mélenchon,
01:16:14pour qui on connaît mon sentiment et mon opinion.
01:16:17– Même s'il est très bon, bien sûr.
01:16:18– Mais je me mets un peu à la place de Mélenchon,
01:16:21parce qu'il a entendu aussi Olivier Faure en disant
01:16:24« rien que l'ANFP et toute l'ANFP, on n'ira jamais seul ».
01:16:30– Il ne va pas gouverner là, Olivier Faure.
01:16:32– Non, mais quand on voit Olivier Faure aller tout seul voir Macron,
01:16:36c'est le senti…
01:16:37– Il n'y va pas tout seul, il y va avec les verts et les écologistes.
01:16:39– Non, au début il y allait seul.
01:16:41– Non, mais pas du tout, absolument faux.
01:16:43– Est-ce que le fait que François Hollande soutienne Olivier Faure,
01:16:50en quelque sorte en décrétant qu'en effet, maintenant l'EPF se sépare de l'FI,
01:16:56est-ce que c'est un plus à votre avis ?
01:16:59– Si, j'ai dit, il a dit, maintenant l'EPF quitte.
01:17:03– Mais François Hollande veut tuer Olivier Faure, c'est sa principale…
01:17:06– Oui, mais n'empêche qu'il a fait une cité de dissocier…
01:17:09– Parce qu'il est à la remorque !
01:17:11– Oui, mais d'accord François, mais ça n'est pas neutre
01:17:14pour que cet ancien président, qui n'aime pas Olivier Faure, le congratule.
01:17:20– Il veut essayer de récupérer le truc parce qu'il se dit
01:17:22« qu'est-ce qui est en train de se passer ? »
01:17:24C'est qu'il y a une forme de mépris de classe sur Olivier Faure depuis des années,
01:17:27genre il est débile, c'est le crétin, il affecte Sciences Po, blablabla.
01:17:30Moi ce que je vois d'Olivier Faure, c'est qu'il a gagné d'abord tous ses votes
01:17:33et que surtout il est passé de 1 député à 66.
01:17:36Mais maintenant ils se disent « tiens, voilà, Olivier Faure,
01:17:39il va peut-être réussir parce que c'est lui le moteur.
01:17:41Donc tout le monde veut se greffer sur quelque chose qui peut peut-être marcher.
01:17:45C'est uniquement ça, vous savez, les mouches chargantes…
01:17:47– Oui mais Hollande ça fait longtemps qu'il ne voulait plus d'alliance,
01:17:50qu'il ne voulait plus de LFI.
01:17:52– Ça fait 25 ans que François Hollande et Jean-Luc Mélenchon
01:17:55nous embêtent, ils nous empestent la vie avec leurs bagarres, c'est bon.
01:17:58– Mais l'un est meilleur que l'autre.
01:18:00– Merci beaucoup les amis, merci beaucoup Philippe Bilger,
01:18:02merci François Sdegoua, merci beaucoup François Puponi.
01:18:05Vous restez avec nous dans un instant, on va revenir sur ce gaspillage alimentaire.
01:18:09Plus de 9 millions de tonnes de déchets alimentaires ont été générées en 2022.
01:18:15Et juste pour info, c'est 126 kilos.
01:18:20– 129 kilos par an par français.
01:18:22– Voilà, de gaspillage alimentaire, c'est quand même énorme.
01:18:24On va en parler dans un instant, dans les vraies voies responsables, à tout de suite.