• il y a 4 jours
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, René Chiche, Eric Revel et Henri Alfandari, député Horizons d’Indre-et-Loire

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##LES_VRAIES_VOIX-2024-10-18##

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Transcription
00:00:00Les vrais voici de radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:07C'est vendredi, je vous souhaite la bienvenue, j'espère que vous avez bien passé une belle journée.
00:00:12C'est le week-end, peut-être pas pour certains, en tout cas pour Philippe David c'est le week-end.
00:00:16Ça va mon Philippe ?
00:00:17Ça va très bien et vous ma chère Cécile ?
00:00:19Oui, vous vous préparez à déménager Philippe ?
00:00:21Quelque chose à porter oui, mais le muscle est encore fort.
00:00:25Un lit à deux ?
00:00:27Il y a plein de choses à porter, pas que.
00:00:29Un lit à deux places et plus si affinité.
00:00:33C'est un modernisme que seul Philippe Bilger peut comprendre.
00:00:37Non, je parlais de lit à deux places, plus une commode, des meubles.
00:00:40Il y a trois places, quatre places, cinq places.
00:00:44Je commence à vous connaître avec Philippe Bilger et son regard concupissant.
00:00:48Il commence à nous connaître ?
00:00:50Je rêve, c'est lui qui fait des blagues en dessous de la ceinture toute la journée ?
00:00:55Mon Dieu, mais comment vous osez ?
00:00:57Je n'ose pas, j'assume.
00:01:00On vous dérange la tête ?
00:01:02Vous ignorez nos profondeurs mon cher Philippe.
00:01:05Ça y est, les affaires reprennent.
00:01:07Bienvenue à tous, on est ensemble jusqu'à 19h ce soir.
00:01:11Le sommaire de cette émission, le grand débat du jour à 17h30.
00:01:14Le gouvernement Michel Barnier compte quatre ministres qui occupent des fonctions locales.
00:01:19La loi sur le non-cumul des mandats interdit aux parlementaires de cumuler leur mandat avec celui du ministre.
00:01:24Mais ça ne s'applique pas aux fonctions exécutives locales.
00:01:26Toutefois, depuis le gouvernement Jospin en 1997, une pratique informelle s'est imposée.
00:01:31Les ministres étaient encouragés à démissionner de leurs mandats locaux pour se consacrer pleinement à leurs fonctions gouvernementales.
00:01:37Ce n'est donc pas une obligation légale, mais plutôt une tradition politique.
00:01:41Alors, parlons vrai. Est-ce que la fin du cumul des mandats était une bonne chose ?
00:01:46Est-ce que vous comprenez qu'on puisse rester maire quand on est membre du gouvernement ?
00:01:50Et à cette question, élus local et ministresse, une nouvelle forme de cumul des mandats.
00:01:54Vous dites oui à 95%. Vous voulez réagir ? Et elle prendra le cumul des appels.
00:01:59Aude, je vous attends au 0826 303.
00:02:02Je crois que la cour d'école est là.
00:02:05Allez, Henri Alphandaré sera avec nous, député au raison d'Indre-Edouard,
00:02:10et auteur d'une proposition sur loi d'il y a quelques mois pour assouplir justement cette loi des non-cumuls des mandats.
00:02:15Et 18h30, le coup de projecteur des vraies voix.
00:02:17Israël annonce la mort du chef du Hamas dans l'une de ses frappes.
00:02:21C'est le début de la fin de la guerre de Gaza, selon le Premier ministre Netanyahou.
00:02:25Emmanuel Macron appelle donc à saisir l'occasion pour mettre fin au conflit.
00:02:28Alors, parlons vrai. Est-ce que la mort de Sinoir est un tournant dans le conflit ou est-elle juste anecdotique ?
00:02:33Est-ce que la guerre ne se terminera que lorsque le Hamas et le Hezbollah auront été éradiqués ?
00:02:38Est-ce que la mort de Sinoir annonce le début de la fin du conflit ?
00:02:41Vous dites non à 83%. Vous voulez réagir encore et toujours. Odo 0826 300 300.
00:02:47On se souhaite la bienvenue. Les vraies voix jusqu'à 19h.
00:02:50Les vraies voix Sud Radio.
00:02:51Alors, ça récane. On ne sait pas pourquoi ça récane. Philippe Bilger est avec nous.
00:02:54Pourquoi ça récane, Philippe Bilger ?
00:02:56Ça récane. En fait, je pensais à moi-même.
00:03:00J'ai tellement eu le cafard hier à 17h.
00:03:06Pendant deux feux gobergés au salon de l'automobile.
00:03:11Je suis allé voir un grand film de Gilles Lelouch. L'amour ouf.
00:03:15Et alors, c'était bien ?
00:03:16C'est bien. Vous aimeriez beaucoup, ma chère Cécile.
00:03:19C'est une histoire de passion, passion folle.
00:03:22Sauf qu'elle se déroule dans une forme d'immoralité.
00:03:25Ce qui est le contraire de votre caractère et bien sûr de la personne avec qui vous vivez.
00:03:31Oui, bien sûr. Blanche Colombe. René Chichette est avec nous. Ça va, René ?
00:03:35Ça va. Je suis à côté de quelqu'un qui fait tout le temps.
00:03:38Donc je fais comme lui maintenant, voilà.
00:03:40Éric Revelle fait ça tout le temps depuis cinq minutes.
00:03:42Pourquoi il fait ça ?
00:03:43Parce qu'il est proche de Thierry Lelouch.
00:03:45Voilà, exactement.
00:03:46Surtout parce que j'écoutais les vraies voix, je ne sais plus quand.
00:03:49Avant-hier.
00:03:50Avant-hier et j'ai entendu un fou rire de Philippe Bilger avec toute la maisonnée.
00:03:55C'était communicatif.
00:03:57Donc j'essaie de reprovoquer chez lui le même genre de fou rire.
00:04:01C'est bien parti.
00:04:03Mais je peux rire, mais je n'irai pas jusqu'au fou rire.
00:04:08Il est mignon quand il rit parce qu'il a une visage qui se contracte.
00:04:12Oui, mais je vais essayer, promis.
00:04:14Allez, je vais essayer. 0826-300-301 avec Béranger qui nous appelle de Dordogne.
00:04:18Bonsoir Béranger.
00:04:19Bonsoir Béranger.
00:04:21Bonsoir l'équipe, bonsoir les auditeurs.
00:04:23Comment ça va ?
00:04:25Très bien. On essaie de bien aller malgré la météo extrêmement grisâtre pour tout le monde.
00:04:31Mais bon, on est tous au même point.
00:04:33Une pensée pour ceux qui sont sous les eaux dans le sud en particulier.
00:04:36J'allais le dire, un peu partout en France surtout aussi.
00:04:39Et votre coup de cœur mon cher Béranger, l'engagement associatif des Français.
00:04:44Oui, c'était que dans cette...
00:04:46Simplement, une note positive parce que dans cette actualité un petit peu morose de ces derniers jours,
00:04:52je remarque malgré tout que les Français continuent à s'engager.
00:04:55Alors, dans le milieu associatif à échelle locale,
00:04:58on peut voir dans la vie de tous les jours les assos sportifs, culturels,
00:05:02et aussi dans les associations de plus grande échelle qui demandent des dons,
00:05:07notamment pour lutter contre les maladies, ce genre de choses.
00:05:10Et c'est quand même positif parce que ça m'étonne,
00:05:14alors que les gens sont plutôt en difficulté financière et en souffrance
00:05:19par rapport à leur pouvoir d'achat notamment,
00:05:21de voir que malgré tout, on continue à avoir la pêche et la banane
00:05:26pour prendre des images fruitières de s'engager dans ces associations.
00:05:31Vous avez faim ou quoi, Béranger ?
00:05:33Non mais ça fait du bien parce qu'il nous met ça en pleine poire et ça fait du bien.
00:05:38Mais surtout la solidarité, c'est vrai qu'avec les inondations,
00:05:41on a vu des élans de solidarité, Philippe Bilger, incroyable, c'est incroyable.
00:05:44Ce que vient dire Béranger est très juste et je le dis d'autant plus
00:05:47qu'il compense probablement la générosité que je n'ai pas.
00:05:52Ah bon ?
00:05:53Je ne suis pas... D'abord, je ne suis pas un fanat de l'associatif
00:05:58et ensuite, peut-être, je ne suis pas assez généreux.
00:06:01Ah bon, d'accord.
00:06:03Contrairement à Philippe David qui donne uniquement des subventions aux associations libertines.
00:06:08Merci.
00:06:11Parce qu'il n'y a pas d'association de loi de 1901 dans ce domaine.
00:06:14C'est n'importe quoi.
00:06:16Moi j'ai envie de dire que Philippe David, il a le dos large quand même.
00:06:19Ah oui ?
00:06:20On vous kiffe, on vous kiffe.
00:06:22Merci.
00:06:23Béranger, vous restez avec nous.
00:06:24Vous êtes notre vraie voix du jour.
00:06:26Dans un instant, le réquisitoire du procureur.
00:06:28De quoi parle-t-on ?
00:06:29Alors, on parle d'une phrase que je trouve très juste de l'affaire de Samuel Paty.
00:06:35On en parle dans un instant.
00:06:36Soyez les bienvenus, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:06:45Avec aujourd'hui, j'ai même pas fini mon mot que j'en entamais déjà un autre.
00:06:50Avec aujourd'hui, autour de cette table, Philippe David.
00:06:53C'est comme moi, il n'y a pas.
00:06:57Avec Eric Revelle.
00:06:58Avec René Chiche.
00:06:59Bonjour, bonjour.
00:07:00Chiche.
00:07:01Ça va René Chiche ?
00:07:02C-H-I-C-H-E.
00:07:03Et non pas C-H-I, C-H-I-E.
00:07:06Attention.
00:07:09Merci Maxime.
00:07:10Le niveau, le niveau.
00:07:11Une semaine pour la préparer celle-là, une semaine.
00:07:13Le niveau ECM2.
00:07:14Embarqué, il se moque de lui-même, donc on peut.
00:07:16Bah oui, c'est lui.
00:07:17Philippe Ligère est avec nous.
00:07:20Et les trois mots dans l'actu de Félix Mathieu.
00:07:22C'est le seul qui est raisonnable aujourd'hui.
00:07:25Bonsoir Félix.
00:07:26De quoi parle-t-on ?
00:07:27On va parler de l'état de catastrophe naturelle qui va être déclenché
00:07:30pour les communes sinistrées dans le centre-est après les crues.
00:07:32On va parler aussi de la ministre de la Transition écologique,
00:07:35Agnès Pannier-Runacher, qui met sa démission dans la balance
00:07:38si elle n'obtient pas d'avantage de budget.
00:07:40Et puis de Macron qui ne veut pas de journaliste ventriloque
00:07:42qui s'en prend aux ministres trop bavard
00:07:44sur ce qu'il dit pendant le Conseil des ministres.
00:07:46Ça donne catastrophe, démission et ventriloque.
00:07:49Allez, la parole est au procureur.
00:07:57Et c'est sur des mots forts de la sœur de Samuel Paty
00:08:00que vous voulez faire votre réquisitoire monsieur le procureur.
00:08:02Elle a dit en effet qu'on ne saura pas triompher nos idéaux
00:08:08avec des jours sans plus et vous n'aurez pas ma haine.
00:08:13Ça peut dépasser très largement la terrible tragédie
00:08:18qui a frappé la famille Paty.
00:08:20Mais elle met en évidence le fait qu'on ne peut pas opposer
00:08:25aux défis mortels qui frappent la France trop régulièrement
00:08:30des petites mièvreries qui n'ont aucun sens.
00:08:35A la rigueur, si ces mots « ours sans plus », « objet »
00:08:42« vous n'aurez pas ma haine » étaient suivis,
00:08:45accompagnés par une action résolue, ils ne seraient pas grotesques.
00:08:50Mais trop souvent, ils sont tout seuls
00:08:53et n'ont rigoureusement aucune incidence sur la dangerosité.
00:08:58Éric Revelle.
00:08:59Moi je partage le point de vue du procureur, Bidjer,
00:09:03devant moi, en forme, qui là pour le coup ne rit pas.
00:09:07Très sérieux.
00:09:09Les marches blanches, les oursons, les bougies allumées,
00:09:13quand on a des actes terroristes d'une telle abjection,
00:09:18la décapitation de Samuel Paty.
00:09:20Philippe Bidjer citait cette phrase,
00:09:22mais dans son témoignage, il y a des choses absolument bouleversantes.
00:09:26Quand elle va reconnaître le corps de son frère
00:09:28à l'Institut Médico-Légal, et qu'en fait, elle est dans le déni
00:09:32parce qu'elle voit que le drap est remonté jusqu'au niveau du menton
00:09:36pour pas qu'on s'aperçoive à ce moment-là qu'il a été décapité.
00:09:40Alors s'ils voulaient les oursons, les chandelles allumées
00:09:44et les marches blanches, en fait, c'est peut-être utile à la famille,
00:09:48je n'en sais rien, mais ça ne résout pas notre problème.
00:09:51La France est dans une terreur terroriste-islamiste
00:09:55qu'il faut combattre, et pas avec des oursons.
00:09:57On préférerait peut-être les phrases de Churchill,
00:09:59nous irons jusqu'au bout, nous nous battrons en France
00:10:01sur les mers, les océans, partout.
00:10:03Je ne fais pas la France de l'Ontario, mais je préférerais ça.
00:10:05Vous n'aurez pas mal.
00:10:06Je n'ai plus que d'accord avec Eric et Philippe.
00:10:08C'est vrai que son témoignage, en plus, était extrêmement fort,
00:10:11extrêmement émouvant, et c'est vrai que ce genre de manifestation
00:10:15avec des slogans un petit peu vaseux, alors qu'on vit quand même
00:10:19dans un climat extrêmement préoccupant, ne sert strictement à rien.
00:10:22Il faut vraiment quand même des actes, plutôt que des paroles,
00:10:25des slogans qui n'ont pas vraiment d'intérêt, en fait.
00:10:29Et moi, je suis assez émue de la dignité des parents ces derniers temps.
00:10:36Entre la petite Lina, entre la petite Philippine,
00:10:40et des choses comme ça, je trouve que la dignité des parents
00:10:42est extraordinaire.
00:10:44Merci beaucoup Philippe Bilger.
00:10:46Tout de suite, les 3 mots dans l'actu, et c'est Félix Mathieu.
00:10:55La bataille des pelleteuses contre les débris à la pouée et la boue
00:10:58après les crues torrentielles à l'état de catastrophe naturelle
00:11:01va être déclenchée pour les communes les plus touchées,
00:11:03annonce le Premier ministre Michel Barnier.
00:11:05Pendant ce temps, la ministre de la Transition écologique
00:11:08estime disposer d'un budget très insuffisant.
00:11:11Agnès Pannier-Runacher n'exclut pas de mettre sa démission dans la balance.
00:11:14Quant à Emmanuel Macron, lui se plaint des ministres qui répètent ses propos,
00:11:18des journalistes ventriloques qui les déforment.
00:11:21Le journalisme ne saurait être une prérogative présidentielle,
00:11:25lui répond une association de journalistes.
00:11:29L'eau s'est retirée à Annonay en Ardèche,
00:11:34comme dans la plupart des communes touchées par les crues torrentielles
00:11:37dans le centre et le sud-est de la France.
00:11:39Après la décrue, place à la boue, au débris, au balai des pelleteuses pour nettoyer,
00:11:43le Premier ministre Michel Barnier annonçait le déclenchement
00:11:46de l'état de catastrophe naturelle pour les communes les plus touchées.
00:11:49On n'a pas connu de mémoire d'hommes et de services ici
00:11:53un épisode sévenol d'une telle violence depuis 40 ans.
00:11:57Le ministre Benoît Taillot actionnera un processus de catastrophe naturelle
00:12:01pour que dans les communes concernées par cet épisode sévenol,
00:12:06la loi sur les catastrophes naturelles puisse être actionnée,
00:12:09l'indemnisation puisse être mise en oeuvre pour les personnes touchées.
00:12:13On doit se préparer avec le changement climatique
00:12:16à faire face à des risques et à des catastrophes dans tous les domaines
00:12:20de plus en plus souvent.
00:12:22Le Premier ministre Michel Barnier tout à l'heure,
00:12:24en tout cas la vigilance rouge a été levée dans tous les départements aujourd'hui.
00:12:27Il y a raison, il y a à faire qu'on s'habitue et qu'on se mette en ordre de marche surtout.
00:12:32Bien sûr.
00:12:33Éric Reveille, terrifiant ces images.
00:12:35Ah bah oui, terrifiant, spectaculaire.
00:12:38Vous avez vu les témoignages, l'eau est montée en quelques minutes,
00:12:41parfois en portant tout sur son passage.
00:12:45Vous avez des endroits où c'est arrivé deux, trois fois dans l'année déjà.
00:12:51Et certains endroits où les assurances ne veulent plus assurer maintenant.
00:12:54Voilà, ne veulent plus assurer.
00:12:56Il y a des mises en péril de bâtiments.
00:13:00Tout ça est quand même assez angoissant parce que la montée des eaux,
00:13:04on ne peut pas grand chose, c'est comme un feu.
00:13:06Le feu on l'arrête plus facilement que l'eau.
00:13:08Oui, enfin vous vous souvenez il y a trois, quatre ans l'été
00:13:10où ça a brûlé un peu partout en France.
00:13:12Là maintenant on est passé aux inondations qui balaient tout sur leur passage.
00:13:16Et à un degré moindre que dans les régions.
00:13:18Vous avez vu à Paris que même Paris est touchée.
00:13:21Vous savez qu'hier il y a eu un arbre carrément avec les intempéries qui est tombé.
00:13:25J'ai vu des images de Paris avec des inondés.
00:13:27Un homme avec deux enfants.
00:13:29L'île de France a été largement touchée.
00:13:30Oui bien sûr.
00:13:31Là même à Paris ça commence à être touché.
00:13:34Et puis le deuxième mot, démission.
00:13:37Agnès Pannier-Runacher estime disposer d'un budget très insuffisant pour la transition écologique.
00:13:44Oui, un peu comme l'avait fait finalement Didier Migaud.
00:13:46Pour la justice avant elle, la ministre de la transition écologique le dit chez nos confrères de BFM.
00:13:51Elle ne va pas rester au gouvernement si son ministère reste aussi mal doté que le prévoit le budget 2025.
00:13:56Agnès Pannier-Runacher le dit avec d'autant plus de vigueur au lendemain de cet épisode météo extrême.
00:14:02Il faut un budget qui soit à la hauteur de la situation et ce n'est pas le cas aujourd'hui.
00:14:06Je vous le dis très clairement et j'attends de la représentation nationale de se saisir de ce sujet.
00:14:11Je ne sais pas s'il faut encore attendre des drames pour comprendre que c'est une absolue nécessité d'investir dans l'adaptation au changement climatique.
00:14:19Aujourd'hui, en matière budgétaire, sur l'adaptation au changement climatique et sur la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre,
00:14:26le compte n'y est pas. Je crois qu'il faut ouvrir les yeux.
00:14:28Moi, je veux surtout travailler et avoir les moyens de mon action.
00:14:31En tout cas, je vais me battre pour ça.
00:14:33Si je ne les ai pas, j'en tirerai les conclusions.
00:14:35Mais aujourd'hui, on est sur l'action.
00:14:37— Agnès Pannier-Runacher, ce matin, avant son départ pour ses zones sinistrées dans le centre et le sud-est.
00:14:42— Philippe Bigerre.
00:14:44— Elle ne cesse de râler, mais là, elle a sans doute raison. Elle est contre la future loi immigration.
00:14:50Là, je pense qu'elle a raison. Ça va devenir un peu un réflexe, quoi.
00:14:55— Excusez-moi. Elle est ministre depuis des années. Elle a validé tous les traités de libre-échange qui rejettent le plus de CO2 sur la planète.
00:15:01Alors est-ce que c'est cohérent, Éric Reuvel ?
00:15:03— Bah non. Vous n'allez pas voir. Moi, j'ai en tête cet échevènement qui disait « Ministre, ça ferme ses galles ou ça démissionne ».
00:15:10Bon. Alors je vais pas être aussi grossier à l'endroit de Mme Pannier-Runacher ni de M. Migaud.
00:15:16Mais enfin quand même, c'est quoi, ces ministres qui arrivent ? Ils savent très bien que...
00:15:21— Retenez-moi où je fais un malheur.
00:15:22— Mais non, mais attendez. On cherche 60 milliards d'euros. Voilà. Alors je dis pas qu'il faut...
00:15:27En plus, sur Migaud, attention, il n'a pas les 500 millions qu'il a. Mais il a quand même une augmentation de 100 millions.
00:15:33Bon alors c'est peut-être pas ce qu'avait négocié Dupond-Moreti. Mais franchement, vous entendez, tous ces ministres qui vous font...
00:15:38« Retenez-moi où je fais un malheur ». Mais attendez. Mais qu'ils aillent faire autre chose. Allez !
00:15:43Mme Pannier-Runacher, chiche !
00:15:45— C'est ubuesque. Et d'ailleurs, si on remarque bien, les deux ministres qui mettent leur démission en jeu, ce sont deux ministres quand même de gauche.
00:15:55Migaud est de gauche. Pannier-Runacher. Non, pas Pannier-Nulacher. Pannier-Runacher.
00:16:00— Runacher.
00:16:02— Écoutez, hein...
00:16:04— Non mais c'est vrai. Ce sont deux ministres de gauche, comme par hasard.
00:16:06Dans un gouvernement plutôt de droite, dirigé par un homme de droite. Donc c'est bizarre.
00:16:11— Allez. Le troisième mot. Ventriloque. Emmanuel Macron n'est pas content après ses... Pardon ?
00:16:16— Mais c'est pas grave. Après ses propos rapportés. Et il l'a fait savoir.
00:16:20— Il n'est pas content du tout, Emmanuel Macron. La controverse était devenue internationale après ses propos rapportés en Conseil des ministres.
00:16:26Quant à Israël, qui serait né d'une résolution de l'ONU, le président a donc hier commencé sa conférence de presse par ce propos liminaire.
00:16:34Et cette colère froide appelant la presse à s'en tenir au compte rendu officiel du Conseil des ministres et au point presse de la porte-parole du gouvernement, Emmanuel Macron.
00:16:42— Je dois vous dire combien j'ai été stupéfait de lire tant de commentaires, de commentaires, de commentaires, de réactions
00:16:50devant des propos que j'aurais tenus sans se poser la question de savoir ce qu'ils disaient et ce que j'aurais exactement dit.
00:16:58Et je crois que je dis suffisamment sur la situation au Proche-Orient pour ne pas avoir besoin de ventriloque.
00:17:03Tout cela est une preuve au fond d'un délitement du débat public et d'un manque de professionnalisme des ministres
00:17:10qui ont répété des propos déformés, des journalistes qui les ont repris et des commentateurs qui ne se sont pas attardés à la réalité et à la véracité de tels propos.
00:17:19— Eh oui, même les ministres... Alors on vous donne quand même la réaction de l'association de la presse présidentielle, parce que c'est intéressant.
00:17:24Il y a eu ce communiqué. « Le président met ici gravement en cause la déontologie de la presse qui enquête et recoupe ses sources avec rigueur »,
00:17:31la presse présidentielle qui rajoute. « Notre travail ne peut se résumer à reprendre les déclarations officielles.
00:17:36La définition du journalisme ne saurait être une prérogative présidentielle ». Voilà pour le communiqué.
00:17:41— C'est plutôt le délitement de la parole présidentielle. Moi, je suis frappé par le manque de classe absolue de ce président
00:17:48qui a dit probablement une phrase, ensuite très largement contestée sur Israël et l'ONU, et qui n'a même pas le courage d'assumer son propos,
00:17:59qui reproche à quelques ministres de l'avoir mal compris et de l'avoir diffusé. C'est une petitesse absolue.
00:18:07— Éric Renard. — Oui. C'est même un désastre, pardonnez-moi, parce que deux choses.
00:18:12L'une, ou bien la phrase, et le président le dit, elle est très grave, puisqu'elle engage la France.
00:18:16C'est ce qu'il dit à la fin de la conférence de presse. Mais alors pourquoi est-ce qu'il a attendu 4 jours avant de réagir ?
00:18:22L'Élysée aurait pu pondre un communiqué en disant « Les propos que certains diffusent du président auraient été entendus au Conseil ministre sont faux ».
00:18:30Non. Bon, il y a d'abord ça. Puis alors attendez. Moi, je disais un papier en Le Figaro. Là, ça va sans doute rebondir, la polémique aussi.
00:18:38Parce que dans cette conférence de presse à Bruxelles, quand il essaie de se justifier en incriminant les ministres de Michel Barnier et la presse,
00:18:47il dit aussi que la France a immédiatement reconnu Israël comme État en 1948. Le papier du Figaro nous montre que pas du tout.
00:18:57Il s'est également trompé. C'est une autre erreur historique, puisque la France n'a reconnu Israël qu'en 1949, en janvier,
00:19:03c'est-à-dire après l'URSS, après les États-Unis, c'est-à-dire presque 8 mois, 9 mois après la création d'Israël.
00:19:11Donc dire que, pardon M. le Président, mais alors là, pour le coup, je ne sais pas, il faut absolument revoir vos notes.
00:19:17Mais pour le coup, vous êtes également encore planté. Alors là, c'est lui qui l'a dit. Il ne dira pas qu'on a rapporté des propos qui sont faux.
00:19:24Vous allez me dire que c'est un petit détail. Mais quand on veut des leçons, il faut être certain d'être professeur.
00:19:29– Absolument. René Chiche, très court. – Non, très court. Moi, j'ai l'impression qu'on a un président qui perd un peu les pédales et qui perd son sang-froid.
00:19:39Moi, c'est l'impression que j'ai depuis plusieurs mois maintenant.
00:19:41– Et qui est seul, surtout, peut-être. Allez, les amis, on voulait revenir sur ce jeu de l'antenne,
00:19:48puisque vous avez été extrêmement nombreux à participer à notre jeu pour tenter de gagner une rencontre inoubliable avec Antoine Dupont à Toulouse.
00:19:56Et la possibilité d'y aller, surtout, accompagné avec une personne de votre choix, avec un maillot dédicacé.
00:20:02Nous avons les noms des gagnants. Eh bien, vous avez le tour de 18 heures. On va vous donner les noms.
00:20:08Vous ne savez pas qui a gagné. Eh bien, nous, on le sait pour l'instant.
00:20:10Donc soyez présents à 18 heures. Et peut-être qu'on prendra l'un de vous ou l'une de vous en ligne en attendant.
00:20:16Félicitations à tous les gagnants. Et dans un instant, on revient sur ce grand débat du jour avec ce retour sur un gouvernement
00:20:23qui bouscule un petit peu ses habitudes. 4 ministres, un pied dans la mairie, un pied dans un ministère.
00:20:29Est-ce possible à gérer ? En tout cas, est-ce que ces deux rôles peuvent fonctionner correctement ?
00:20:35Alors, parlons-en. Est-ce que la fin du cumul des mandats était une bonne chose ?
00:20:38Est-ce que vous comprenez qu'on puisse rester maire quand on est membre du gouvernement ?
00:20:41Élus locaux, les ministres, c'est une nouvelle forme de cumul des mandats.
00:20:45Vous dites que 87% voulaient réagir. Le 0,826, 300, 300.
00:20:49Et Henri Alphand arrête avec nous, député d'Indre-et-Loire et auteur, justement, d'une proposition de loi il y a quelques mois
00:20:55pour assouplir cette loi de non-cumul.
00:20:58Monsieur le député, est-ce que finalement, le cumul des mandats permettrait d'avoir peut-être des députés plus connectés au terrain ?
00:21:06Oui, certainement. Le cumul, ça permet d'être en connexion avec le terrain et avec les habitants.
00:21:12On en parle dans un instant. 0,826, 300, 300 voulaient participer à ce débat magique.
00:21:18En tout cas, on espère. C'est dans un instant.
00:21:20Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:21:26Et il y a du talent aujourd'hui dans les Vraies Voix, Philippe David.
00:21:31Merci.
00:21:32Comment on sait ?
00:21:33Par lui.
00:21:34Pourquoi pas ?
00:21:35J'étais tellement surpris qu'elle dise du bien de moi.
00:21:38J'ai pensé que c'était Philippe Rogel.
00:21:41Il est très impartial dans tous les exercices qui sont liés aux Vraies Voix.
00:21:47Il faut reconnaître les talents des uns et des autres.
00:21:51Après, il ne faut pas descendre plus bas.
00:21:53C'est là que ça se gâte.
00:21:56Autour de nous, Philippe Bilger, René Chiché, Revelle.
00:22:01Gros talent, René Chiché.
00:22:04Qu'est-ce que j'ai dit ?
00:22:06Il faut toujours qu'il y ait une nuance.
00:22:08Il n'y a aucune nuance. C'est vous qui avez l'esprit mal placé, madame.
00:22:11C'est énorme.
00:22:13Tout de suite, le grand débat du jour.
00:22:15Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:22:19Le cumul des mandats ne permet pas aux élus d'exercer au mieux chacun de leurs mandats.
00:22:25Cette proposition découle d'un constat que nous faisons tous et qui doit nous alarmer,
00:22:28la remise en cause de notre système de représentation, de notre démocratie.
00:22:31Permettre aux parlementaires de cumuler avec un mandat d'adjoint au maire
00:22:35ou un mandat de vice-président d'une collectivité territoriale.
00:22:3873% des Français estiment que le non-cumul des mandats est une bonne chose
00:22:44parce que les députés, je cite, peuvent ainsi se concentrer sur leur mandat national.
00:22:49Commençons à travailler à la première seconde jusqu'à la dernière
00:22:52et la démocratie, c'est mettre un terme à toutes les bonnes choses.
00:22:56Le gouvernement Barnier contre quatre ministres,
00:22:59dont trois sont maires et un président de département.
00:23:01La loi sur le non-cumul vise les mandats de députés et de sénateurs,
00:23:04pas celle de la fonction de ministre,
00:23:06mais la pratique s'est imposée depuis le gouvernement Jospin.
00:23:08Les maires démissionnaient quand ils devenaient ministres.
00:23:11Est-ce que garder un ancrage local vous semble une bonne chose pour un membre du gouvernement ?
00:23:15Est-ce que le non-cumul n'est pas un fauné puisque certains restent au conseil municipal
00:23:20et nomment un homme ou une femme de paille à leur place ?
00:23:22Et à cette question, élus local et ministresse, une nouvelle forme de cumul des mandats ?
00:23:26Vous dites oui à 88%.
00:23:28Vous voulez réagir ?
00:23:29Les vrais voix et haut d'attente de vos appels au 0826 300 300.
00:23:33Et notre invité Henri Alphandaré qui est député d'Horizon d'Indre et de Loire
00:23:37et qui a porté cette proposition de loi il y a quelques mois
00:23:40pour assouplir la loi sur le non-cumul des mandats concernant les parlementaires.
00:23:44Merci d'avoir accepté notre invitation, monsieur le député.
00:23:47Philippe Bulger.
00:23:48Alors, chers amis, je ne discuterai pas du cumul des mandats en général.
00:23:55Mais en revanche, sur la question posée par Sud Radio,
00:23:59je crois qu'il serait raisonnable en effet de considérer
00:24:04que le cumul d'une fonction ministérielle avec celle d'élus local
00:24:10est très intéressant sur le plan de la perception de la réalité française.
00:24:19Même s'il y a des ministres parfaitement connectés,
00:24:23il est évident que la plupart du temps,
00:24:27si on leur permet en même temps d'avoir un mandat d'élus local,
00:24:32c'est une double possibilité qu'il leur est offerte
00:24:36de connaître la France dans son processus politique et officiel
00:24:43et dans ses profondeurs, dans les régions, dans les territoires,
00:24:48comme on dit aujourd'hui.
00:24:49Oui, alors moi je suis d'accord avec Philippe.
00:24:51Moi je suis tout à fait pour le cumul.
00:24:53Là, ce n'est pas des mandats en fait.
00:24:54Si vous faites ministre et élu, c'est quand vous êtes élu.
00:24:57Ministre, c'est une fonction et pas un mandat.
00:24:59Donc c'est une fonction.
00:25:01On peut être ministre pendant deux mois et puis arrêter.
00:25:03Mais je suis tout à fait pour.
00:25:05Moi, au contraire, je trouve que c'est même un plus pour la démocratie.
00:25:08On a souvent reproché aux ministres,
00:25:10souvent d'ailleurs depuis le gouvernement,
00:25:12les gouvernements Macron depuis 2017,
00:25:14d'être déconnectés justement, d'être complètement hors sol.
00:25:17Mais en fait, je trouve que c'est extrêmement important pour un ministre
00:25:19d'être maire, président d'un conseil de Parc Toronto, pourquoi pas.
00:25:22Alors après, on va dire, est-ce qu'ils peuvent faire le même temps ?
00:25:25Oui, c'est une question d'organisation.
00:25:27Par exemple, un maire d'une commune, même moyenne,
00:25:29alors peut-être c'est vrai que...
00:25:31Ça dépend lequel.
00:25:32Par exemple, être maire de Lyon et en même temps ministre de l'Intérieur,
00:25:35c'est peut-être un peu compliqué.
00:25:37On a bien connu quelqu'un qui était
00:25:39Premier ministre et maire de Paris, Jacques Chirac.
00:25:41Oui, mais justement, c'était une autre époque.
00:25:45Mais je trouve que c'est très important pour la démocratie aujourd'hui
00:25:48d'avoir un ministre ancré dans la vie locale.
00:25:51Éric Rebelle.
00:25:53Oui, moi je suis assez pour le cumul des mandats.
00:25:57Bon, je partage, pour les sénateurs aussi d'ailleurs.
00:26:00Sénateur maire, ça va de la gueule.
00:26:02Même si les sénateurs sont plus enclins
00:26:06à connaître la réalité de leur territoire,
00:26:08parfois, mais notre ami député va sans doute me démentir,
00:26:11que certains députés...
00:26:13Après, le problème du cumul des mandats, c'est
00:26:15si vous le supprimez, ce qui a été fait,
00:26:17vous le supprimez pour tout le monde.
00:26:19Si vous le rétablissez, vous ne pouvez pas le rétablir
00:26:21pour les communes de moins de...
00:26:23J'ai dit n'importe quoi, 6 000, 30 000, 22 000 et demi.
00:26:26Ce n'est pas possible.
00:26:27Mais je pense que c'est aussi l'une des raisons
00:26:30pour lesquelles il y a un divorce fort aussi
00:26:32entre la politique nationale et la politique locale.
00:26:36C'est parce que les Français ont l'impression
00:26:38que leur député ne le voit pas assez souvent.
00:26:40Il ne cumule pas une fonction de maire.
00:26:42Et tout ça, ça entraîne me semble-t-il
00:26:45une sorte de divorce entre la classe politique
00:26:49en général et les Français.
00:26:51Monsieur le député, qu'est-ce que finalement
00:26:53on reprochait à ce cumul des mandats ?
00:26:56Je pense qu'on a surtout souvent tendance
00:27:00à mettre des sujets dans l'air
00:27:03en disant que c'est les Français qui le veulent.
00:27:06Et à force de les mettre en boucle,
00:27:08les gens finissent par répéter le mot.
00:27:10Par exemple, on va avoir le sujet sur la proportionnelle.
00:27:12Est-ce que réellement les Français veulent la proportionnelle
00:27:15ou est-ce qu'ils veulent que l'Assemblée fonctionne
00:27:18et que les politiques fassent leur travail
00:27:20de négociation et de compromis
00:27:22dans le cadre d'une démocratie ?
00:27:24Je ne suis pas sûr que la question soit réellement disproportionnelle.
00:27:27Et c'était pareil pour le cumul.
00:27:29Après, ce que vous venez de dire,
00:27:31il y a quand même une différence
00:27:33entre être ministre et être parlementaire.
00:27:37Quand vous avez des fonctions exécutives,
00:27:40vous êtes opérationnel.
00:27:42Ça veut dire que vous agissez directement
00:27:44dans l'exercice et l'administration
00:27:46des politiques publiques.
00:27:48Il peut quand même sembler surprenant
00:27:50qu'on ait interdit, d'un côté,
00:27:52un cumul qui avait du sens,
00:27:54qui était celui d'être
00:27:56un sénateur-maire ou député-maire,
00:27:58c'est-à-dire d'avoir les pieds dans le terrain
00:28:00et la tête à Paris
00:28:02et donc de se confronter à des réalités,
00:28:04à des applications et derrière de faire la loi.
00:28:06Et en revanche,
00:28:08de laisser faire le cumul
00:28:10de deux fonctions exécutives
00:28:12qui sont extrêmement chronostables
00:28:14Voilà.
00:28:16Il y a des choses qui étaient acceptées
00:28:18dans la société,
00:28:20vous l'avez dit pour Jacques Chirac,
00:28:22il y a plus d'une cinquantaine d'années.
00:28:24Je pense qu'aujourd'hui,
00:28:26c'est plus difficile à comprendre.
00:28:28En revanche,
00:28:30dans le cadre de la Vème République,
00:28:32la suppression de la possibilité
00:28:34du cumul du mandat de maire
00:28:36avec celui de parlementaire,
00:28:38je pense une erreur.
00:28:40Ça réagit au 0826-303.
00:28:42Ça réagit au 0826-303.
00:28:44Tiens déjà, notre auditeur du jour,
00:28:46Béranger, qu'est-ce que vous en pensez ?
00:28:48Vous qui êtes de Dordogne,
00:28:50territoire rural, est-ce que c'est bien
00:28:52le cumul des mandats ou pas ?
00:28:54Moi, je suis encore étonné.
00:28:56Je vais être un petit peu à rebrousse-poil
00:28:58de l'ensemble de ce que j'ai entendu
00:29:00jusqu'à maintenant.
00:29:02Peut-être parce que je n'ai jamais été un professionnel
00:29:04ou proche des professionnels de la politique,
00:29:06mais je suis étonné qu'on se pose cette question
00:29:08encore en 2024.
00:29:10L'inefficacité des politiciens
00:29:12dont la plupart sont des professionnels
00:29:14de la politique.
00:29:16On se pose encore la question de savoir
00:29:18s'ils peuvent cumuler un mandat local
00:29:20et éventuellement
00:29:22de députés.
00:29:24Moi, je m'excuse,
00:29:26mais ce qui m'intéresse, au bout du compte,
00:29:28c'est comment on gère l'argent public,
00:29:30comment on s'occupe du pays.
00:29:32Est-ce que ça avance correctement ?
00:29:34Est-ce que ça n'avance pas correctement ?
00:29:36Et à toutes ces questions, malheureusement,
00:29:38je peux répondre que non
00:29:40sur ces dix dernières années
00:29:42où on peut remonter au début des années 2000
00:29:44parce que la dette publique,
00:29:46l'état des hôpitaux,
00:29:48l'état de l'école, de l'enseignement
00:29:50est dans une situation absolument catastrophique
00:29:52et des élus
00:29:54dont c'est le métier qui font carrière
00:29:56pendant 40-50 ans payés avec l'argent public
00:29:58se posent la question
00:30:00en 2024 de savoir s'il faut être à la fois
00:30:02maire et député.
00:30:04Je ne sais pas dans quel monde ils vivent,
00:30:06mais j'ai l'impression de ne pas vivre dans le même pays qu'eux.
00:30:08— Après, on a eu des députés
00:30:10qui n'y connaissaient rien non plus
00:30:12aux institutions et qui devenaient députés.
00:30:14Donc ce qui va dans un sens
00:30:16va aussi dans l'autre, Bérenger.
00:30:18Allez, 0800... Oui ?
00:30:20Vous vouliez réagir, Bérenger ?
00:30:22— Oui, pardon, je voulais réagir dans le sens où
00:30:24je comprends la critique que vient de faire votre auditeur
00:30:26mais la réalité, c'est qu'il y a eu la fin du cumul,
00:30:28c'est justement plus des professionnels
00:30:30et on a vu le résultat des amateurs.
00:30:32Donc on voyait que le problème,
00:30:34c'était pas ça. Le problème, c'est la diversité
00:30:36des profils dans le monde politique.
00:30:38Le problème, c'est d'avoir
00:30:40que des gens qui, souvent,
00:30:42ne viennent que d'un secteur,
00:30:44assez peu du secteur privé,
00:30:46assez peu du monde de l'entreprise.
00:30:48Et notre problème,
00:30:50il serait plutôt de comment on attire
00:30:52une multiplicité de profils
00:30:54qui renforcent la qualité des débats
00:30:56et la réflexion et les politiques publiques.
00:30:58— Philippe Bilger.
00:31:00— Monsieur le député, je vous ai entendu.
00:31:02Si j'ai bien saisi votre pensée,
00:31:04être assez critique
00:31:06à l'égard de la...
00:31:08à l'égard de la proportionnelle.
00:31:10Et pourtant,
00:31:12est-ce que la proportionnelle ne pousserait pas
00:31:14jusqu'au bout
00:31:16ce que j'ai cru comprendre,
00:31:18votre volonté de favoriser le cumul
00:31:20entre le ministre
00:31:22et l'élu local ?
00:31:24— Alors,
00:31:26réellement, je ne souhaite pas de cumul
00:31:28entre le ministre
00:31:30et l'exécutif local.
00:31:32Mais la proportionnelle,
00:31:34elle peut s'imaginer
00:31:36dans un autre système.
00:31:38Je rappelle que la proportionnelle,
00:31:40c'est un mal français.
00:31:42Depuis la Constitution de la République,
00:31:44on a touché un nombre
00:31:46infini de fois le mode de scrutin
00:31:48et que la seule vraie question,
00:31:50c'est la question du bon gouvernement.
00:31:52Et que pour avoir un bon gouvernement,
00:31:54il faut aussi avoir une majorité pour l'exercer.
00:31:56Et que la cinquième,
00:31:58la première majoritaire avait permis ça.
00:32:00Alors aujourd'hui, on a la démonstration
00:32:02absolument inverse avec le résultat
00:32:04des élections, puisqu'on a
00:32:06une Chambre qui est en fait une Chambre
00:32:08qui a comme une représentation proportionnelle.
00:32:10Et je pense que vous allez voir
00:32:12que ça va avoir du mal à fonctionner
00:32:14parce que les gens qui sont n'ont pas
00:32:16la culture de la négociation et du dialogue.
00:32:18Et c'est plus un problème culturel qu'un problème scrutin.
00:32:20— Le sujet fait
00:32:22beaucoup réagir. Thibault,
00:32:24Désigny, bonsoir Thibault.
00:32:26— Oui, bonsoir.
00:32:28— Bonsoir Thibault.
00:32:30— Les Vraies Voix vous écoutent. Bienvenue sur Sud Radio.
00:32:32— Merci. Oui, je me permettais
00:32:34d'intervenir parce que je m'intéresse
00:32:36à la politique locale depuis plus de 30 ans.
00:32:38J'habite une commune
00:32:40dans les Yvelines à Verneuil-sur-Seine.
00:32:42Et donc moi, j'ai connu
00:32:44des députés maires. Et je trouve
00:32:46qu'à l'heure actuelle,
00:32:48pour des projets de loi,
00:32:50je pense qu'un maire est déjà très proche
00:32:52de ses citoyens. Il est impuissant.
00:32:54Déjà, ils ont des salaires, selon les
00:32:56collectivités locales,
00:32:58qui sont pas maires au bilan, donc ils sont obligés
00:33:00de... — Misérable, vous pouvez dire.
00:33:02— Misérable, oui.
00:33:04— H24 pour 600 euros,
00:33:06je vous rappelle.
00:33:08— Ils ont des responsabilités monstrueuses
00:33:10qui peuvent leur retomber dessus.
00:33:12Et donc je pense que d'être député maire, c'est
00:33:14beaucoup plus proche pour pouvoir
00:33:16passer des projets de loi
00:33:18en étant sur le terrain, parce qu'ils ont
00:33:20leurs citoyens dans les communes
00:33:22qui leur remontent beaucoup d'informations.
00:33:24Mais eux, ils sont impuissants. Et ça se passait
00:33:26très bien, à l'époque, là-dessus. Parce que
00:33:28au moins, ils étaient sur le terrain. C'est comme dans une
00:33:30entreprise. Quand vous êtes sur le terrain, vous savez
00:33:32ce qui se passe au sein de votre entreprise.
00:33:34Eh ben c'est pareil quand on est maire.
00:33:36Moi, je pense que Hollande a fait une connerie
00:33:38d'avoir supprimé... S'occupe par
00:33:40démagogie, encore, d'avoir
00:33:42supprimé, pour avoir de l'électorat,
00:33:46ce projet
00:33:48de cumul de mandat. Voilà.
00:33:50— Éric Rebelle, on a toujours tendance à... En tout cas,
00:33:52on entendait profiteur, en fait.
00:33:54— Profiteur ? — Profiteur.
00:33:56Cumul des mandats, profiteur sur l'argent,
00:33:58sur le marge d'argent.
00:34:00— Il y a un peu de ça. Il y a aussi,
00:34:02dans l'inconscient, peut-être, collectif,
00:34:04l'idée... Est-ce qu'on peut faire autant
00:34:06de choses à la fois ? Est-ce qu'on peut
00:34:08être à la fois au Palais Bourbon et dans sa commune ?
00:34:10Est-ce qu'on peut être au Sénat
00:34:12et dans sa commune ? C'était le cas
00:34:14avant. Mais je voulais juste faire remarquer quelque chose
00:34:16à M. le député
00:34:18qui, tout à l'heure, disait...
00:34:20Montrait du doigt
00:34:22les amateurs
00:34:24qui, parfois, évidemment, n'ont pas
00:34:26la compétence des professionnels en politique.
00:34:28Mais vous savez, on a un président de la République
00:34:30qui a conceptualisé l'amateurisme
00:34:32et qui avait même dit à ses troupes députées
00:34:34– je sais pas si vous en viez partie à ce moment-là, M. le député –
00:34:36qu'il fallait être fier d'être amateur.
00:34:38Donc il faut... Voilà.
00:34:40Bon.
00:34:42C'est pas une polémique que je remets. Mais si vous voulez,
00:34:44quand on entend un président de la République qui explique
00:34:46à des députés lors d'une réunion
00:34:48– je crois que c'était à Matignon, à l'époque de Jean Castex –
00:34:50que ses députés doivent être fiers
00:34:52d'être des amateurs,
00:34:54c'est un peu dans le débat en ce moment.
00:34:56C'est-à-dire qu'on peut être député amateur
00:34:58et ne pas être attaché à une commune. Et là, on se demande
00:35:00à quoi le député sert.
00:35:02– Oui. Effectivement, c'est
00:35:04bien ce à quoi je fais référence.
00:35:06C'est pour ça que je pense
00:35:08qu'il faut une diversité de profils. Dire que tout le monde
00:35:10doit cumuler, certainement pas. Mais dire que personne
00:35:12ne le peut, c'est...
00:35:14Parce que la réalité, quand on fait les lois,
00:35:16vous avez votre précédent Twitter qui parlait
00:35:18de l'utilisation de l'argent public.
00:35:20Quand vous ne connaissez pas la structuration
00:35:22des collectivités, de l'ensemble des normes,
00:35:24des documents d'orientation
00:35:26qui régissent le droit de l'urbanisme,
00:35:28entre autres, quand vous faites
00:35:30les lois, vous rajoutez tout un tas de lourdeur
00:35:32qui coûte une fortune au pays.
00:35:34– Oui.
00:35:36René Chiss, en réagit.
00:35:38– En plus, moi, dans cette histoire de cumul des mandats,
00:35:40on dit que
00:35:42lorsqu'on est député maire,
00:35:44on est encore plus proche
00:35:46des gens de l'électorat.
00:35:48Mais quand on est député,
00:35:50on est quand même sur le terrain tout le temps.
00:35:52On est en contact avec les gens.
00:35:54Donc je n'arrive pas à comprendre vraiment
00:35:56en quoi le fait d'être simplement député
00:35:58serait une déconnexion
00:36:00avec la vie locale, la vie de la circonscription.
00:36:02– Parce que le maire est aux affaires, parce qu'il prend des décisions,
00:36:04parce que c'est lui qui est là à 24.
00:36:06– Il doit aller aux filles, bien sûr.
00:36:08– Un député, il abourd le terrain, comme on dit.
00:36:10Il a même ses rendez-vous.
00:36:12– Oui, mais il a des permanences. Il n'est pas toute la journée sur le terrain,
00:36:14comme le maire.
00:36:16– Non, mais il y a des maires qui ne sont pas non plus tout le temps, tous les jours.
00:36:18Attention, Cécile.
00:36:20– Non, mais moi, je ne fais pas de généralité.
00:36:22– Non, mais moi, je connais quelques députés
00:36:24qui reçoivent dans leur circonscription déjà,
00:36:26dans leur permanence.
00:36:28– Le vendredi, ils s'amènent.
00:36:30– Ils partagent leur vie en Paris et la circonscription.
00:36:32– Donc ils sont quand même proches des gens.
00:36:34Il n'y a pas besoin d'être absolument maire ou élu local
00:36:36quand on est député pour pouvoir dire
00:36:38– Sauf que vous ne pouvez pas prendre de décision sur le terrain.
00:36:40– Pardon, je n'ai pas entendu.
00:36:42– Oui.
00:36:44– Monsieur le député.
00:36:46– Ne faisons pas de procès d'intention aux gens.
00:36:48La plupart bossent et sont présents sur le terrain.
00:36:50– Oui, bien sûr.
00:36:52– Maintenant, la réalité, elle est assez simple.
00:36:54C'est que, par exemple, quand j'étais maire,
00:36:56les gens ne me disaient pas la même chose
00:36:58que ce qu'ils me disent aujourd'hui.
00:37:00– En tant que député.
00:37:02– En tant que député.
00:37:04Ce n'est pas la même intimité.
00:37:06Ce n'est pas la même conscience.
00:37:08Et puis, par ailleurs, on en revient à l'exercice d'une fonction opérationnelle.
00:37:10Ce n'est pas une fonction d'assemblée.
00:37:12Et quand on est confronté à des problématiques de mise en œuvre,
00:37:14eh bien, on voit les choses différemment.
00:37:16Et l'exercice d'un mandat local permettait cette vision-là.
00:37:18Aujourd'hui, les députés, une partie d'entre eux ne l'ont plus
00:37:20parce qu'ils n'exerçaient pas ce type de mandat
00:37:22ou ne l'ont pas exercé.
00:37:24D'ailleurs, ceux qui l'ont exercé,
00:37:26l'avoir exercé il y a 20 ans,
00:37:28ce n'est pas l'exercer aujourd'hui.
00:37:30Ce n'est pas l'exercer aujourd'hui.
00:37:32Ceux qui l'ont exercé, l'avoir exercé il y a 20 ans,
00:37:34ce n'est pas l'exercer aujourd'hui.
00:37:36Et donc, voilà,
00:37:38si on veut qu'il y ait une assemblée qui travaille bien,
00:37:40un législateur qui fait bien,
00:37:42il faut assurer une diversité de profils.
00:37:44Et dans cette diversité de profils,
00:37:46il faut des gens qui exercent
00:37:48des mandats exécutifs locaux.
00:37:50Merci beaucoup, monsieur le député.
00:37:52Henri Alfandari,
00:37:54qui était avec nous, député d'Horizon d'Indre-et-Loire.
00:37:56Et puis, René Chiche,
00:37:58quand vous avez un problème dans votre commune,
00:38:00vous n'appelez pas votre député, vous appelez votre mère.
00:38:02Non, moi je n'appelle personne.
00:38:04Je n'ai jamais de problème, je n'appelle personne.
00:38:06Je vais vous en causer des problèmes.
00:38:08Dans un instant.
00:38:10Il faut cumuler des bonnes réponses.
00:38:12Oui, c'est ça, ce n'est pas facile.
00:38:14Béranger, vous êtes avec nous,
00:38:16vous ne bougez pas, on revient dans un instant,
00:38:18vous allez affronter trois, j'allais dire,
00:38:20drôles de messieurs, mais c'est ça.
00:38:22Les Vraies Voix Sud Radio,
00:38:2417h-19h,
00:38:26Philippe David, Cécile Domenibus.
00:38:28Chers amis,
00:38:30ce moment fatidique que tout le monde attend,
00:38:32même Joe Biden est devant sa télé
00:38:34et il se dit, mais à quel moment
00:38:36on va voir Philippe Bilger gagner ?
00:38:38Bien entendu, bien entendu.
00:38:40Il a dit, I am a great fan of
00:38:42Philippe Bilger. Absolument, absolument.
00:38:44René Chiche est avec nous, Eric Crevel.
00:38:46Mais qui c'est qui qui va
00:38:48gagner ? On ne sait pas en tout cas.
00:38:50Ça pourrait être Béranger.
00:38:52Béranger, Béranger, mon cher Béranger.
00:38:54On ne voudrait pas le Béranger en tout cas.
00:38:56Mon Dieu.
00:38:58Béranger, c'est à vous de lancer le
00:39:00jungle.
00:39:02Allez-y.
00:39:04Je déclare le qui c'est qui
00:39:06qui l'a dit ouvert.
00:39:08Les Vraies Voix Sud Radio,
00:39:10le coin de l'actu.
00:39:12Là, c'est au-dessus des JO.
00:39:14C'est ce que je pensais.
00:39:16Qui c'est qui qui l'a dit, mon cher Béranger ?
00:39:183 points. En 2027,
00:39:20Jean-Luc Mélenchon serait rudement battu
00:39:22par Marine Le Pen.
00:39:26C'est quelqu'un
00:39:28qui n'est pas dans ce...
00:39:30C'est Stéphanie Corbière.
00:39:32Ça y est.
00:39:34Qu'est-ce que vous avez dit ?
00:39:36C'est Stéphanie Corbière.
00:39:38C'est Corbière.
00:39:40Je l'ai dit. Mais il l'a dit avant.
00:39:42Mais je l'ai dit avant.
00:39:44Mais il n'y avait pas répondu.
00:39:46Je le savais en plus.
00:39:48C'était un peu long.
00:39:50Je peux parler ou pas ?
00:39:52Béranger, vous avez dit quoi ?
00:39:54Non, j'étais complètement
00:39:56à côté de la plaque.
00:39:58C'est tout.
00:40:00Qui c'est qui
00:40:02qui l'a dit ?
00:40:043 points.
00:40:06Si la France se tient toujours du côté
00:40:08du droit international, c'est parce que
00:40:10la seule alternative au droit international,
00:40:12c'est la loi du plus fort.
00:40:14Béranger.
00:40:16Non.
00:40:18Cibonne répond.
00:40:20Non.
00:40:22Je l'ai dit en plus.
00:40:24Réflexion.
00:40:26Béranger, arrêtez de dire Stéphanie de Monaco.
00:40:28Il a rencontré
00:40:30tellement de ténors du Barreau que c'est normal.
00:40:32Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:40:341 point. Béranger, écoutez bien.
00:40:36Sur 10 ans, ces 100 000 emplois
00:40:38qui ont été perdus dans l'automobile,
00:40:40les constructeurs ont mis trop de temps à s'engager
00:40:42dans la transformation écologique.
00:40:44Ce n'est pas une personnalité politique,
00:40:46mais syndicale. Béranger.
00:40:48Marie-Léon peut-être ?
00:40:50Bonne réponse, Béranger.
00:40:52Bravo, Béranger.
00:40:54J'adore.
00:40:56Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:40:58Patron de la CFDT.
00:41:00Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:41:02A 2 points. Alors là, c'est très facile.
00:41:04Si mon ministère n'avait pas les moyens
00:41:06de son action dans le budget 2025,
00:41:08j'en tirerais les conclusions.
00:41:10Béranger.
00:41:12Et bien, le ministre du Budget.
00:41:14Pas lire dans ses pieds.
00:41:16Il a dit le ministre du Budget.
00:41:18Là, c'est René Chiche qui a 2 points.
00:41:20Bagné-Runacher.
00:41:22Effectivement. Question qui c'est qui qui l'a dit ?
00:41:24Béranger.
00:41:26Alors on s'en fout.
00:41:28C'est celui qui répond en premier.
00:41:30Question qui c'est qui qui...
00:41:32Arrêtez de râler, Philippe Bilger, s'il vous plaît.
00:41:343 points. On dirait un enfant.
00:41:36C'est injuste.
00:41:38Arrêtez de faire votre caliméro.
00:41:40Les projections disent que des emplois
00:41:42vont être détruits,
00:41:44mais à peu près autant devraient être créés.
00:41:46Il faut donc accompagner cette transition
00:41:48avec de la formation et favoriser
00:41:50la conversion des sites industriels.
00:41:52Béranger.
00:41:54Un syndicaliste ?
00:41:56Non.
00:41:58Bonne réponse de René Chiche.
00:42:00Le ministre de l'Industrie,
00:42:02Marc Ferrati.
00:42:04Qui était dans les vraies voix hier soir au salon de l'auto.
00:42:06Absolument.
00:42:08Alors là, Béranger, facile.
00:42:10J'ai chopé dans un couloir.
00:42:12Qui c'est qui qui l'a dit à 1 point ?
00:42:14La mort du chef du Hamas, Yai Yassinoua,
00:42:16représente une occasion qu'il faut saisir
00:42:18pour que tous les otages puissent être libérés
00:42:20et que la guerre soit enfin
00:42:22arrêtée.
00:42:24Qui a dit ça ? Béranger.
00:42:26C'est un Français.
00:42:28C'est un Français.
00:42:30C'est Emmanuel Macron.
00:42:32C'est moi pour Béranger.
00:42:34C'est moi.
00:42:36Non, non, non.
00:42:38Moi je devais dire Emmanuel Macron si Béranger
00:42:40répondait pas.
00:42:42Je vous arrêtez. Coupez-leur leur micro, mon cher.
00:42:44Je vous coupe les micros
00:42:46parce que vous êtes insupportables.
00:42:48En râlez, de toute façon, on ne vous entend plus.
00:42:50Béranger, donnez-moi les scores.
00:42:52Écoutez, les scores.
00:42:54Philippe Bilger, 6.
00:42:56René Chiche, 5.
00:42:58Et Béranger, 2.
00:43:00Et je pense
00:43:02qu'Éric Revel pense être victime
00:43:04d'une arnaque.
00:43:06Je ne râle plus.
00:43:08Béranger, merci beaucoup d'avoir joué avec nous.
00:43:10On vous embrasse.
00:43:12On vous embrasse.
00:43:14Excusez-moi.
00:43:16Éric Revel, le jeu est terminé.
00:43:18Vous avez perdu. C'est tout. Râlez pas non plus.
00:43:20Voilà, c'est tout.
00:43:22Béranger, merci.
00:43:24Merci d'avoir joué avec nous.
00:43:26Merci beaucoup. Vous avez été un très bon candidat.
00:43:28On vous embrasse. Passez un beau week-end.
00:43:30Dans un instant, le journal.
00:43:32La météo. Et on revient
00:43:34avec une nouvelle puisque nous avons
00:43:36les noms des auditeurs qui ont
00:43:38apporté une belle rencontre
00:43:40avec Antoine Dupont, avec une personne
00:43:42de votre choix à Toulouse.
00:43:44Dans un instant, on vous donne les noms. A tout de suite.
00:43:46Les vrais voix Sud Radio
00:43:4817h-19h.
00:43:50Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:43:52Merci d'être avec nous
00:43:54tous les jours de 17h à 19h.
00:43:56On est ravis de vous accueillir avec
00:43:58Philippe Bilger aujourd'hui.
00:44:00Monsieur Chiche. Je vais l'appeler Monsieur Chiche.
00:44:02Ou mon ami René.
00:44:04Merci Madame de Ménibus.
00:44:06Et Eric Reuvel est avec nous. Ça va mon Eric ?
00:44:08Ça va. Mon Eric.
00:44:10En fait,
00:44:12il est triste.
00:44:14Il est triste.
00:44:16Il est triste de quoi ?
00:44:18Il a fait zéro.
00:44:20J'ai déjà fait pire.
00:44:22J'ai jamais fait un score négatif.
00:44:24Il a fait zéro.
00:44:26C'est vrai.
00:44:28Pour l'homme qui fait des tweets avec 700 000...
00:44:30C'est fou, c'est fou.
00:44:32C'est quand même dommage.
00:44:34J'ai envie de vous dire qu'on a
00:44:36de jolies nouvelles à vous annoncer.
00:44:38Vous avez été très nombreux, on vous l'a dit tout à l'heure,
00:44:40à participer à notre jeu pour tenter de gagner
00:44:42une rencontre inoubliable avec Antoine Dupont.
00:44:44Antoine Dupont, j'ai envie de dire,
00:44:46c'est quand même le meilleur joueur du monde 2021
00:44:48et ça reste dans le cœur de tous les Français encore aujourd'hui.
00:44:50Vous allez donc pouvoir
00:44:52remporter cette rencontre
00:44:54avec Antoine Dupont, faire dédicacer
00:44:56un maillot par Antoine Dupont
00:44:58et vous allez même pouvoir
00:45:00être accompagné, ça se passera à Toulouse
00:45:02et je vais vous donner les noms des gagnants.
00:45:04Alors attention, arrêtez-vous sur le bord de la route
00:45:06parce que je pense que ça va chialer.
00:45:08Bertrand de Montauban
00:45:10dans le Tarn-et-Garonne, Françoise
00:45:12de Montaigne, Jean-Jacques de Tarbes,
00:45:14Charlène de Villemur sur Tarn
00:45:16et Romain de Villemur sur Tarn
00:45:18aussi.
00:45:22Qui est Yannick
00:45:24de Fronton
00:45:26aussi absolument.
00:45:28Et qui est en ligne, puisque nous allons l'appeler,
00:45:30parce qu'elle va répondre. Françoise
00:45:32est-elle en ligne avec nous ?
00:45:34Françoise ?
00:45:36Allo ?
00:45:38Oui, oui !
00:45:40Je vous entends, bonsoir Cécile,
00:45:42bonsoir Philippe et bonsoir à tout le monde.
00:45:44Ma chère Françoise,
00:45:46déjà vous parlez à Philippe David
00:45:48ce qui est déjà énorme.
00:45:50Mais oui, j'en suis consciente.
00:45:52Mais vous allez pouvoir
00:45:54rencontrer Antoine Dupont.
00:45:56Vous vous rendez compte ?
00:45:58C'est un immense honneur,
00:46:00bien sûr que je me rends compte, comme tous les gens qui aiment
00:46:02le rugby, comme tous les gens
00:46:04qui apprécient et qui suivent
00:46:06le stade toulousain, ce qui est mon cas.
00:46:08Evidemment
00:46:10que je suis très honorée de rencontrer
00:46:12cet orfèvre du rugby,
00:46:14ce grand champion
00:46:16Antoine Dupont. J'ai une chance inouïe,
00:46:18j'en suis consciente.
00:46:20Vous allez y aller
00:46:22avec qui, Françoise ?
00:46:24Je crois que je vais y aller avec mon gendre.
00:46:26Il sera très content
00:46:28de m'accompagner.
00:46:30Il a du bol d'avoir une belle maman comme vous.
00:46:32Ah oui !
00:46:34En tout cas,
00:46:36on est ravis de vous offrir ce joli cadeau, Françoise.
00:46:38Écoutez, je suis
00:46:40vraiment ravie, c'est une excellente
00:46:42nouvelle, comme quoi il peut y avoir
00:46:44du soleil les jours de pluie.
00:46:46C'est très beau, bravo !
00:46:48Bravo Françoise !
00:46:50Je vous remercie
00:46:52infiniment
00:46:54au Sud Radio.
00:46:56Je suis une fidèle auditrice,
00:46:58mais je sais bien qu'il n'y a plus que moi.
00:47:00J'ai eu beaucoup de chance sur ce coup-là.
00:47:02Je vous remercie vraiment.
00:47:04On est très heureux de vous voir très heureuse
00:47:06et de rendre heureux aussi votre gendre,
00:47:08avec qui vous allez pouvoir, à part des tartes,
00:47:10lui offrir la possibilité
00:47:12de rencontrer Antoine Dupont.
00:47:14C'est énorme !
00:47:16Vous imaginez, Françoise ?
00:47:18Comment il s'appelle votre gendre ?
00:47:20Il s'appelle François.
00:47:22Regardez le coup de fil.
00:47:24Bonjour François, c'est ta belle-mère.
00:47:26Comment ça va ? Et toi ?
00:47:28Je voulais te dire, tu fais quoi
00:47:30dimanche en 10 ?
00:47:32Parce qu'on va déjeuner avec Antoine Dupont
00:47:34tous les deux.
00:47:36Comment ? Qu'est-ce que j'apprends ?
00:47:38Le 23 octobre ?
00:47:40C'est génial, en tout cas on est très contents.
00:47:42Elle en a de la chance.
00:47:44On vous fait des milliards de bisous.
00:47:46Et surtout envoyez-nous
00:47:48des photos avec Antoine Dupont,
00:47:50même nous on n'a pas le droit de le voir.
00:47:52C'est ouf !
00:47:54On vous fait d'énormes bisous.
00:47:56Merci beaucoup et profitez-en bien.
00:47:58On est très heureux en tout cas
00:48:00d'offrir ce cadeau au Sud Radio.
00:48:02Toute l'équipe de Sud Radio vous souhaite du bonheur
00:48:04et à tous les gagnants.
00:48:06Avec Antoine Dupont, on vous embrasse,
00:48:08vous bougez pas, on revient dans un instant
00:48:10avec le coup de gueule de Philippe David.
00:48:12De quoi parle-t-on ?
00:48:14Vous savez qu'il y a des gens qui font des recours
00:48:16pour défendre les fraudeurs devant le Conseil d'Etat.
00:48:18C'est pas vrai !
00:48:20Et là je vois rouge !
00:48:22A tout de suite !
00:48:48Retour des vrais voix
00:48:50avec un trio en pleine forme,
00:48:52notamment comme chef-feu d'orchestre
00:48:54Cécile de Ménigus,
00:48:56rayonnante.
00:48:58Elle est dure parfois.
00:49:00Vu tout ce qu'elle vous passe.
00:49:02Je ne suis pas très fan de la féminisation des termes.
00:49:04Je ne sais pas pourquoi.
00:49:06Autrice, chef-feu.
00:49:08Moi je dirais simplement la patronne.
00:49:10Oh !
00:49:12Elle a pas de nom.
00:49:14Qu'est-ce qu'elle veut nous servir ?
00:49:16Oh mon Dieu !
00:49:18Quel âge avez-vous ?
00:49:20C'est fou !
00:49:22Finissez !
00:49:24Philippe Bilger.
00:49:26Qui a gagné au Qui c'est qui qu'il a dit ?
00:49:28Qui l'en revient pas ?
00:49:30Eric Revelle qui se remet
00:49:32d'avoir fait 0 points au Qui c'est qui qu'il a dit
00:49:34mais a eu de grandes difficultés.
00:49:36Qui a fait 5 points ?
00:49:38Excusez-moi.
00:49:40On ne comprend rien.
00:49:42Eric, avec brio.
00:49:44J'ai perdu avec élégance.
00:49:46J'ai perdu avec brio, ce qui est quand même une formule pas courante.
00:49:48Avec qui ?
00:49:50On ne peut pas compris les règles.
00:49:52On peut perdre avec beaucoup de brio.
00:49:54Le fait que quelqu'un ait 0
00:49:56ça permet de soupçonner ma victoire.
00:49:58Les règles du Qui c'est qui.
00:50:02J'ai toujours pas compris les règles.
00:50:04On va vous faire un tour de rattrapage.
00:50:06Excusez-moi, ça fait quand même des années que vous faites de l'économie et de la politique.
00:50:08Il y a des règles ou pas ?
00:50:10Il n'y a pas de règles non plus.
00:50:12Il y a des règles.
00:50:16Tout de suite, il y en a un qui veut râler.
00:50:18Dans les starting blocks.
00:50:20On y va ?
00:50:22Comme d'habitude,
00:50:24je vais remettre le clocher au milieu du village.
00:50:26Aujourd'hui, ce sera sur le bâtiment de la CAF
00:50:28la caisse d'allocations familiales.
00:50:30Pourquoi ? Parce que 15 organisations
00:50:32ont décidé d'attaquer
00:50:34la caisse nationale d'allocations familiales
00:50:36devant le Conseil d'Etat
00:50:38afin que celle-ci cesse d'utiliser un algorithme
00:50:40censé détecter plus facilement
00:50:42les fraudeurs aux prestations sociales.
00:50:44Un algorithme utilisé
00:50:46depuis 2011 au nom du droit
00:50:48de la protection des données personnelles
00:50:50et du principe de non-discrimination.
00:50:52Mais en quoi faire la chasse
00:50:54aux fraudeurs relèverait
00:50:56d'une quelconque discrimination ?
00:50:58Comment oser invoquer le droit à la protection
00:51:00des données quand des gens trichent
00:51:02pour toucher un argent durement
00:51:04gagné par certains ?
00:51:06N'en déplaise à ces organisations,
00:51:08on ne fait pas la chasse aux pauvres,
00:51:10on fait la chasse aux fraudeurs,
00:51:12qui sont, faut-il le rappeler, des voleurs.
00:51:14D'ailleurs, on n'a pas entendu les mêmes organisations
00:51:16hurler au scandale lorsque Bercy
00:51:18a loué des drones pour aller espionner
00:51:20les jardins des Français pour voir
00:51:22ceux qui avaient omis de déclarer une piscine
00:51:24et qui ne sont pas tous des riches.
00:51:26Alors, pour que vous sachiez les associations
00:51:28qui ont fait ce recours, et afin de ne plus leur donner
00:51:30un centime, je vous donne leur nom,
00:51:32la Quadrature du Net, l'association d'accès
00:51:34aux droits des jeunes et d'accompagnement
00:51:36d'accès, Equitas, Amnesty International,
00:51:38l'association nationale des assistantes
00:51:40du service social, APF
00:51:42France Handicap, le collectif Changer de Cap,
00:51:44la fondation Abbé Pierre, le Gisty,
00:51:46le Mouton Numérique, la Ligue des Droits de l'Homme,
00:51:48le Mouvement National des Chômeurs et Précaires,
00:51:50le Mouvement Français pour un Revenu de Base,
00:51:52le CNDH Rome Europe et le
00:51:54Syndicat des Avocats de France. Pour conclure,
00:51:56et je le dis, je le répète, frauder
00:51:58c'est voler et on n'a pas à défendre des fraudeurs.
00:52:00Bravo.
00:52:02C'est étonnant, il n'y a pas le syndicat de la magistrature.
00:52:04Il n'a peut-être pas été sollicité.
00:52:06Non mais mine de rien,
00:52:08vous avez choisi un sujet
00:52:10très révélateur. Aujourd'hui,
00:52:12les droits de la personnalité
00:52:14l'emportent sur des
00:52:16transgressions absolument
00:52:18scandaleuses. Et vous venez
00:52:20de le démontrer avec brio.
00:52:22Avec qui ?
00:52:24Je pourrais le faire pendant 1000 ans.
00:52:26Il n'y a rien à dire, on en a marre de payer pour les
00:52:28fraudeurs. On en a marre de payer pour les
00:52:30fraudeurs et comme vous le dites très justement
00:52:32Philippe, l'argent ça tombe
00:52:34pas du ciel et ça pousse pas quand on
00:52:36perd une pièce de 50 centimes d'euros dans le sol.
00:52:38C'est sûr. Alors maintenant, la question que
00:52:40je me pose, parce que vous savez, moi j'essaie toujours
00:52:42sur les fraudeurs, il n'y a pas
00:52:44de sujet. Oui.
00:52:46Est-ce que ces associations
00:52:48veulent porter cette affaire devant le Conseil d'Etat ?
00:52:50Parce que peut-être,
00:52:52mais je ne sais pas si vous allez me répondre,
00:52:54la façon dont l'algorithme travaille
00:52:56pour qu'un algorithme travaille, il faut
00:52:58le nourrir. Il faut lui demander avec
00:53:00critères de chercher. Et il donne
00:53:02ceux qui ont le plus de risques d'être
00:53:04défraudés en allant
00:53:06les emplacer aux déconcernants. Alors, est-ce que c'est pas là-dessus ? Est-ce que c'est pas sur
00:53:08la façon de nourrir l'algorithme
00:53:10que les associations attaquent ? C'est-à-dire,
00:53:12vous mettez des critères, qui seraient ? Je n'en sais rien.
00:53:14Discriminatoires. Discriminatoires.
00:53:16Mais ça ne change rien, à ma conclusion.
00:53:18Le but c'est de prouver les fraudeurs.
00:53:20J'essaie toujours, parce que j'ai un esprit lent, donc
00:53:22Monsieur le procureur, je vais
00:53:24reverrouler. Arrête de me parler en même temps.
00:53:26J'essaie toujours
00:53:28de monter un peu.
00:53:30Vous voyez, d'élever un peu le débat.
00:53:32Monsieur le procureur.
00:53:36Écoutez, je vais être court, encore une fois.
00:53:38À cause, Monsieur Reuvel.
00:53:40Excellent, excellent
00:53:42coup de gueule de Philippe. Mais en plus,
00:53:44ces associations, j'imagine, reçoivent
00:53:46une multitude de subventions.
00:53:48Ce qui est quand même incroyable.
00:53:50Elles sont quand même financées par, finalement, nos
00:53:52deniers. Et en plus, elles vont
00:53:54maintenant, finalement, chercher...
00:53:56C'est incroyable.
00:53:58Eh bien, dans tous les cas, vous avez fait découvrir une information.
00:54:00Ce qui est rare.
00:54:02Alors que c'est vous le journaliste.
00:54:04C'est quand même dingue.
00:54:06Ce qui est rare et cher,
00:54:08sauf
00:54:10qu'un cheval borgne, c'est rare,
00:54:12mais ça ne vaut pas un clou.
00:54:14Mais si, ça vaut beaucoup.
00:54:16Allez, on y va, les amis.
00:54:18Ce qui est rare et cher,
00:54:20un cheval borgne, c'est rare,
00:54:22mais ça ne vaut pas un clou. Vous avez déjà essayé de la bourrer
00:54:24avec un cheval borgne.
00:54:26OK, super.
00:54:28Et vous, savez quoi ?
00:54:30Vos théories
00:54:32fumeuses, vous les gardez pour vous pour Noël.
00:54:34Non, mais c'est pas faux.
00:54:36C'est rare.
00:54:38En fait, vous vous bouffez à tout l'heure.
00:54:40Allez, tout de suite,
00:54:42le tour de table de l'actu des vraies voix. J'en peux plus.
00:54:44Maintenant, il faut nous écouter.
00:54:46Vous voulez une petite blagounette, comme
00:54:48on m'a raconté ce week-end ? Mais non !
00:54:50Qu'est-ce qui est petit et marron ?
00:54:52Le tour de table
00:54:54de l'actualité.
00:54:56Philippe Bilger, vous pensez que
00:54:58The Apprentice est un grand film politique ?
00:55:00Vous avez bien prononcé le titre du film.
00:55:02Non, mais
00:55:04véritablement, c'est un
00:55:06très, très grand film politique.
00:55:08Bien sûr,
00:55:10The Apprentice, c'est les années
00:55:12d'apprentissage, comme le titre
00:55:14l'indique, du jeune Donald Trump
00:55:16dans son rapport
00:55:18avec un avocat
00:55:20absolument génial
00:55:22et malfaisant, Roy Cohn,
00:55:24qui lui apprend des règles
00:55:26fondamentales pour le succès
00:55:28que, parfois, j'applique ici
00:55:30même, et qui me permettent
00:55:32de gagner au jeu qui calme.
00:55:34Ne jamais dire la vérité, conseillère
00:55:36Roy Cohn à Donald Trump.
00:55:38C'est pour ça que vous gagnez, Philippe Bilger.
00:55:40Au-delà de Donald Trump,
00:55:42c'est un très grand film politique
00:55:44qui montre comment
00:55:46des règles de base pour le
00:55:48succès en politique peuvent être
00:55:50observées, quelle que soit
00:55:52leur immoralité,
00:55:54c'est formidable, je vous le recommande
00:55:56ma chère Cécile, et je devine
00:55:58que dès demain, vous irez le voir.
00:56:00Bien entendu.
00:56:02Vous avez vu The Apprentice ?
00:56:04Non, il ne l'a pas vu du tout.
00:56:06Moi, je l'ai vu.
00:56:08Moi, c'est un vrai film politique à lui tout seul.
00:56:10Vous l'avez vu ?
00:56:12Je l'ai vu, je l'avais conseillé ici, en direct de Cannes.
00:56:14Oui, c'est vrai.
00:56:16C'est un très bon film.
00:56:18Il est à charge sur Trump ?
00:56:20Oui, quand même.
00:56:22Mais il montre beaucoup
00:56:24l'influence qu'avait sur lui Roy Cohn.
00:56:26Mais lui, on voit les qualités,
00:56:28comment il se dégrade
00:56:30au fil du film.
00:56:32D'ailleurs, ce qui est surprenant, c'est que ce film
00:56:34n'a eu aucun prix à Cannes.
00:56:36C'est plutôt bon signe d'avoir aucun prix à Cannes.
00:56:38Il est très bon.
00:56:40En particulier celui qui jouait l'avocat, Roy Cohn.
00:56:42Moi, j'aime les deux.
00:56:44Par contre, si je peux me permettre, une petite juste parenthèse
00:56:46justement par rapport à Trump. Je vous conseille un documentaire
00:56:48qui passe dimanche, si je peux me permettre, sur France 5
00:56:50que j'ai vu un petit peu avant. Il s'appelle
00:56:52« Opération Trump ». Ça rentre un peu dans ce que vous disiez.
00:56:54Il montre les liens incroyables
00:56:56entre Trump et la Russie, mais qui datent
00:56:58des années 80. En fait, on apprend
00:57:00déjà dans ce documentaire que c'est la
00:57:02mafia russe qui a acheté en masse
00:57:04avec des caisses d'argent, des sacs
00:57:06d'argent, tous les immeubles de Trump,
00:57:08de la Trump Tower, qui à l'époque
00:57:10était en faillite. Et c'est depuis
00:57:12cette époque que Trump serait
00:57:14quand même sous l'influence des Russes.
00:57:16Ensuite, ça s'est enchaîné avec d'autres
00:57:18relations avec les Russes. Je vous le conseille. « Opération
00:57:20Trump » sur France 5. Voilà.
00:57:22Dimanche soir à 21h.
00:57:24C'est très sympa. Éric Revel.
00:57:26L'assurance vie qui va
00:57:28être taxée. Ah mais oui. Alors ça, c'est
00:57:30moins sexy que la vie de Trump.
00:57:32Mais je vais vous dire, là, c'est un sacré coup
00:57:34de canif qu'on nous prépare dans l'épargne
00:57:36des Français.
00:57:38Jusqu'à présent, vous savez, l'assurance vie
00:57:40donnée par des parents,
00:57:42des grands-parents, était exonérée
00:57:44de fiscalité. Alors je ne vais pas
00:57:46entrer dans le détail. Je ne vais pas entrer dans le détail.
00:57:48Il faut verser avant 76 ans.
00:57:50Il y a un abattement de 152 500 euros.
00:57:52Peu importe. Mais ce qui
00:57:54me frappe, c'est que cette
00:57:56commission des finances à l'Assemblée nationale,
00:57:58dirigée par le LFI, Éric Coquerel,
00:58:00est en train de faire les poches
00:58:02des Français. Alors
00:58:04on verra si cet amendement
00:58:06sera retenu ou pas, parce que la discussion
00:58:08du budget arrive le 21 octobre à l'Assemblée
00:58:10nationale. Mais si
00:58:12c'est le cas, je peux vous dire, d'abord,
00:58:14je ne vois pas comment les Français vont
00:58:16se laisser tondre une fois de plus. Je rappelle
00:58:18que l'assurance vie, c'est 1920 milliards
00:58:20d'euros en France.
00:58:22Ça ne serait sans doute pas rétroactif.
00:58:24Mais tout de même, en fait, on est en train de donner un petit coup de canif.
00:58:26— On ne peut pas faire une loi rétroactive. Si vous faites
00:58:28un recours, c'est qu'une loi scélérate s'est cassée.
00:58:30— Mais ce que je veux dire, c'est que les gens ont posé la question
00:58:32sur les réseaux sociaux
00:58:34depuis hier soir. Bon, évidemment,
00:58:36ça va concerner, si cet amendement passe,
00:58:38l'assurance vie à partir du 1er janvier
00:58:402025. Mais non pas...
00:58:42On voit bien ce qui est en train de se passer.
00:58:44C'est que l'assurance vie, qui était
00:58:46le bas de laine favori
00:58:48des parents pour layer
00:58:50de l'argent à leurs enfants, même parfois des
00:58:52sommes modiques,
00:58:54en fait, ils sont en train de mettre un coup de canif.
00:58:56Et ça veut dire que la porte est ouverte,
00:58:58à mon avis, à une taxation beaucoup
00:59:00plus lourde dans les années qui viennent de l'assurance vie.
00:59:02Je vous dis ça parce que ça fait des décennies
00:59:04que tous les gouvernements, quels qu'ils soient
00:59:06de gauche, de droite... Je me souviens du discours
00:59:08de Christine Lagarde, ministre des Finances. Vous voyez, ça remonte un peu.
00:59:10En fait, ils cherchaient, les uns
00:59:12et les autres, à taxer
00:59:14cet argent. Mais ça pose un double problème.
00:59:16C'est la confiance que les Français vont avoir
00:59:18maintenant. Et ils en auront marre
00:59:20de se faire tondre. Et puis n'oubliez pas une chose aussi,
00:59:22c'est que ça finance en partie la dette française,
00:59:24l'assurance vie. Donc, si
00:59:26vous avez une sortie massive
00:59:28de capitaux de l'assurance vie,
00:59:30si c'est ça que le vent de panique
00:59:32s'est entraîné, bon courage. Moi, je suis assez révolté
00:59:34par cet amendement et la façon dont
00:59:36on tond encore un peu plus les Français.
00:59:38– Je vous dis un mot, c'est dans les accords de Baldou ou de Balthrois,
00:59:40je crois que c'est Balthrois que l'État peut aller pomper
00:59:42dans l'assurance vie autant qu'il veut
00:59:44pour rembourser la dette. – Absolument, absolument.
00:59:46René Fuss. – Pour reprendre ce que disait Eric,
00:59:48cet amendement, en plus, il vient
00:59:50d'un député modem, Jean-Paul Matéhi.
00:59:52– Oui, oui, absolument. – C'est ça, vous avez raison.
00:59:54C'est ensuite Coquerel qui a bien sûr
00:59:56réalisé cet amendement. Mais d'après
00:59:58les informations qu'on a,
01:00:00il y a peu de chances que cet amendement passe.
01:00:02Parce que l'ensemble des députés
01:00:04macronistes et même LR, va s'opposer
01:00:06à cet amendement. Mais je suis tout à fait d'accord avec ce qu'il vient de dire.
01:00:08– J'ai eu peur quand Eric a dit
01:00:10qu'il ne voulait pas rentrer dans les détails
01:00:12et qu'ils nous prennent pour des débiles.
01:00:14– Non, mais c'est compliqué.
01:00:16– Non, monsieur le procureur, mais simplement,
01:00:18c'est un peu technique.
01:00:20– C'est un peu technique et ça va endormir tout le monde.
01:00:22– C'est pas parce que je n'étais pas
01:00:24au fallon de l'auto hier
01:00:26que je suis débile.
01:00:28– Ça, je crois qu'on va l'entendre.
01:00:30– Fini de Bilger.
01:00:32– Jusqu'à lundi.
01:00:34– Jusqu'à 2025.
01:00:36– Je coupe le téléphone ce week-end.
01:00:38– Mais il n'y avait pas de chroniqueur en ce moment de l'auto ?
01:00:40– Non.
01:00:42– Ça va donner une envie renouvelée d'être là ce soir.
01:00:44– Il faut qu'on vous explique quand même.
01:00:46Quand je lui ai annoncé qu'on allait prendre
01:00:48des spécialistes de l'automobile,
01:00:50il m'a regardé, il m'a dit
01:00:52« Mais j'ai fait une revue de presse
01:00:54de toute l'automobile.
01:00:56J'avais tout appris par cœur.
01:00:58Je lui ai dit « Non mais Philippe,
01:01:00il me faut des spécialistes. »
01:01:02Mais je suis, j'ai appris des trucs depuis deux jours.
01:01:04Bon bref, j'ai cru qu'il allait pleurer.
01:01:06– J'ai entendu des vechos, on m'a dit qu'il y avait un grand vide.
01:01:08– Ouais.
01:01:12Allez, à tout de suite pour la suite.
01:01:14– Sud Radio.
01:01:16– Parlons vrai.
01:01:18– Les vraies voix Sud Radio.
01:01:2017h-19h.
01:01:22Philippe David.
01:01:24Annibus.
01:01:26– Et nous sommes ensemble jusqu'à encore une demi-heure,
01:01:28jusqu'à 19h avec Philippe Bilger,
01:01:30le spécialiste automobile.
01:01:32Avec Ronny Schiff.
01:01:34– Le Alain Prost des vraies voix.
01:01:36– C'est vrai, c'est un spécialiste.
01:01:38C'est un expert, c'est un expert.
01:01:40Je vous le dis.
01:01:42– On surnomme le garagiste d'ailleurs.
01:01:44– Il a failli être ministre de l'automobile.
01:01:46Et finalement, il a dit non au dernier moment.
01:01:48Il s'est rétracté.
01:01:50Eric Revelle est avec nous
01:01:52bien sûr de plaisir
01:01:54de vous avoir aujourd'hui.
01:01:56– Je vous en prie, allez-y.
01:01:58– Non, non, pas du tout.
01:02:00Ronny Schiff.
01:02:02Je voulais juste arrêter de rire
01:02:04parce que là c'est un sujet important.
01:02:06Ce que signifie le drapeau palestinien.
01:02:08C'est un sujet important.
01:02:10– Et d'ailleurs ça sera une petite leçon
01:02:12à des députés comme Deloglu, Caron,
01:02:14Boyard, etc.
01:02:16Ou même aux étudiants de Sciences Po
01:02:18ou à d'autres qui arborent le drapeau palestinien
01:02:20à quoi correspondent les couleurs de ce drapeau palestinien.
01:02:22Parce que j'ai eu une conversation
01:02:24durant mon petit séjour au Proche-Orient
01:02:26avec un professeur arabe,
01:02:28israélien certes,
01:02:30qui m'avait la signification de ces couleurs.
01:02:32Et j'avoue que les valeurs véhiculées par ce drapeau
01:02:34sont assez incroyables.
01:02:36Il y a 4 couleurs dans le drapeau palestinien.
01:02:38C'est en référence
01:02:40au national-socialisme pan-arabe
01:02:42qui est au pouvoir en Irak et en Syrie.
01:02:44C'est en référence aussi à ces pays.
01:02:46Donc les 4 couleurs.
01:02:48J'ai fait mon petit travail bien précis aujourd'hui.
01:02:50Vous avez 4 couleurs.
01:02:52La couleur rouge,
01:02:54c'est en référence
01:02:56aux auteurs du premier djihad
01:02:58qui ont prôné
01:03:00l'esclavage sexuel
01:03:02et le statut des sous-hommes
01:03:04pour les chrétiens et les juifs.
01:03:06Première référence quand même.
01:03:08Assez spéciale.
01:03:10Deuxième couleur, le blanc.
01:03:12Le blanc qui, lui,
01:03:14est en référence à la hiérarchisation
01:03:16des races
01:03:18et à la traite des Noirs.
01:03:20Magnifique.
01:03:22La couleur noire correspond
01:03:24à l'industrialisation du commerce mondial
01:03:26de l'esclavage.
01:03:28La couleur verte est en référence
01:03:30au massacre
01:03:32de la communauté juive du Caire en 1067
01:03:34et de la destruction
01:03:36de l'église du Saint-Sépulcre en 1009.
01:03:38Quand tous ces gens arborent ce drapeau
01:03:40sans savoir ce que
01:03:42ce drapeau signifie
01:03:44et sans vouloir faire
01:03:46une comparaison
01:03:48un petit peu partisane,
01:03:50dans le conflit israélo-palestinien,
01:03:52il y a le drapeau israélien.
01:03:54Le drapeau israélien que aucun député
01:03:56n'arbore à l'Assemblée, à ma connaissance.
01:03:58Le drapeau palestinien, la couleur blanche,
01:04:00c'est en référence à la paix.
01:04:02La couleur bleue, c'est la référence
01:04:04à l'espoir. Et vous avez aussi, bien sûr,
01:04:06l'étoile de David qui est
01:04:08le symbole du peuple juif,
01:04:10de la religion juive.
01:04:12Tout ça sous-entend,
01:04:14en même temps, une méconnaissance
01:04:16totale, non seulement de la situation
01:04:18au Proche-Orient.
01:04:20Les gens ne connaissent rien, ils ne comprennent rien.
01:04:22J'ai carrément, l'autre jour, vu une petite parenthèse.
01:04:24J'étais, pour des raisons à la fois
01:04:26personnelles et professionnelles, pendant 30 minutes
01:04:28dans les abris à Tel Aviv.
01:04:30On avait des missiles qui nous tombaient dessus tout d'un coup.
01:04:32On était sur la croisette de Tel Aviv, qu'on appelle la taillelette,
01:04:34et tout d'un coup, on a eu une alerte.
01:04:36Allons-y dans les abris. Donc il n'y a aucune méconnaissance.
01:04:38Mais surtout, une méconnaissance aussi des valeurs
01:04:40que ça véhicule. Vous voyez, tous ces jeunes, tous ces députés
01:04:42qui font du buzz, un petit peu
01:04:44outranciers avec ce drapeau.
01:04:46Sans que, bien sûr, je ne remette en cause
01:04:48les droits du peuple palestinien
01:04:50à avoir un Etat,
01:04:52à vivre dans la démocratie aussi, bien sûr.
01:04:54Mais voilà, ce drapeau véhicule quand même
01:04:56quelques valeurs qui sont quand même assez
01:04:58nauséabondes.
01:05:00Aucune des couleurs du drapeau
01:05:02palestinien ne rassemblent les autres.
01:05:04Les quatre sont horribles.
01:05:06Absolument. C'est une petite référence
01:05:08historique. J'ignorais.
01:05:10Moi aussi, j'ignorais totalement. Bon, après, quand vous décortiquez
01:05:12le drapeau bleu-blanc-rouge français,
01:05:14il y a aussi à dire. Le blanc, je crois que c'était
01:05:16la royauté. Pas autant que l'américain.
01:05:18Non, mais j'essaie de
01:05:20dire que... Non, mais là, vous avez raison.
01:05:22J'ignorais
01:05:24tous ces massacres. Que la société
01:05:26esclavage, la transgression.
01:05:28Si vous interrogez Rima
01:05:30Hassan, je pense
01:05:32qu'elle ignore complètement. Je pense aussi. C'est ce que me
01:05:34disait ce professeur arabe-israélien. Il me dit, à mon avis,
01:05:36on ne peut même pas savoir à quoi correspondent
01:05:38ces couleurs. C'est quand même important
01:05:40de savoir. On est comme une époque
01:05:42de symbole, de référence. Le drapeau, il a été
01:05:44brandi par le député
01:05:46de l'Auglue. Ou même par
01:05:48l'étudiant.
01:05:50L'élève du Cobu. Mais non, je m'engours
01:05:52tout le temps. Ou par l'étudiant.
01:05:54Elle, c'est plutôt le keffier.
01:05:56Allez, tout de suite,
01:05:58Félix Mathieu. On est vrais voix. Je peux dire
01:06:00l'élève du Cobu. Allez, allez, allez.
01:06:02L'info plus.
01:06:04Les vrais voix Sud Radio. Avec Félix Mathieu.
01:06:06Et Kamala Harris a choisi
01:06:08la carte de l'humour pour répondre à des supporters
01:06:10de Donald Trump qui se sont incrustés
01:06:12à l'un de ses meetings. Oui, des supporters
01:06:14du candidat républicain venus un peu
01:06:16perturber son meeting. Ils se sont fait évacuer
01:06:18par le service d'ordre démocrate.
01:06:20La vice-présidente affichant un large sourire
01:06:22en regardant la scène.
01:06:26Eh les gars, vous êtes trompés de meeting.
01:06:28Je pense que vous
01:06:30vouliez aller au plus petit.
01:06:32C'est lui qui est en bas de la rue, dit-elle. Allez.
01:06:34Oui, puisque la taille du meeting, c'est un sujet
01:06:36sensible pour Donald Trump. On l'avait vu
01:06:38lors du débat. La scène se passe dans le
01:06:40Wisconsin, état stratégique, puisque c'est l'un
01:06:42de ces états qui était plutôt démocrate
01:06:44où finalement Donald Trump avait créé la surprise
01:06:46en 2016. Quelques victoires
01:06:48serrées dans des états comme ça qui lui avaient permis
01:06:50de rafler davantage
01:06:52de grands électeurs qu'Hillary Clinton, même si
01:06:54pourtant celle-ci avait eu beaucoup plus
01:06:56de voix populaires que lui. Donc stratégique
01:06:58le Wisconsin. Stratégique aussi
01:07:00ce choix de Kamala Harris d'aller
01:07:02en terrain hostile sur la très conservatrice
01:07:04chaîne de télévision Fox News,
01:07:06une chaîne acquise à son adversaire.
01:07:12Laissez-moi être très clair.
01:07:14Ma présidence ne sera pas une continuité
01:07:16de la présidence de Joe Biden. Comme
01:07:18chaque nouveau président qui arrive au bureau Val,
01:07:20j'apporterai mon vécu, mes expériences professionnelles,
01:07:22des idées nouvelles. Je représente
01:07:24une nouvelle génération de leadership,
01:07:26dit-elle Kamala Harris, qui tente
01:07:28finalement d'élargir sa base,
01:07:30y compris aux électeurs très opposés
01:07:32à Joe Biden. Et ce alors que
01:07:34Donald Trump semble lui avoir pris une dynamique
01:07:36ascendante dans les sondages de ces dernières
01:07:38semaines. Elle était loin devant il y a
01:07:40quelques semaines. C'est désormais très, très serré
01:07:42dans les pronostics. En tout cas,
01:07:44moi j'aime beaucoup, chez la plupart
01:07:46des femmes en politique,
01:07:48elles sont tout de même moins vulgaires que les
01:07:50hommes. Et entre Kamala Harris
01:07:52et Trump, qui gagnera
01:07:54peut-être, c'est clair, il n'y a pas
01:07:56de photo. C'est joliment
01:07:58ironique ce qu'elle a dit.
01:08:00J'avoue que j'ai un sable.
01:08:02– Allez, on a très peu de temps les amis.
01:08:04– Je pense quand même aussi, Philippe,
01:08:06que Kamala Harris,
01:08:08elle incarne un peu, si vous voulez,
01:08:10les Etats-Unis, la côte Est et la côte Ouest.
01:08:12Je ne dis pas qu'il faut être
01:08:14lourdeau et provocateur
01:08:16et un peu borderline
01:08:18pour incarner l'Amérique profonde,
01:08:20mais Trump, il a ce côté-là
01:08:22qui plaît plus aux pays profonds
01:08:24que les tailleurs
01:08:26de Kamala Harris qui plaisent
01:08:28plus à la côte Est et à la côte Ouest.
01:08:30– Pour être au cours une nouvelle fois,
01:08:32ça va être, je crois, une élection
01:08:34passionnante. Parce que vraiment,
01:08:36on ne sait pas du tout qui peut gagner. On ne sait pas.
01:08:38– C'est formidable ce que vous avez dit, René.
01:08:40Vous avez bien fait de le dire. Allez, vous restez avec nous
01:08:42dans quelques instants.
01:08:44Le coup de projecteur des
01:08:46vraies voix et on reviendra sur
01:08:48Israël qui frappe en
01:08:50tuant le chef du Hamas. Netanyahou
01:08:52annonce donc le début de la fin, peut-être,
01:08:54de la guerre. – Alors parlons vrai.
01:08:56Est-ce que la mort de Sinoir est un tournant dans le conflit
01:08:58ou est-elle juste anecdotique ?
01:09:00Est-ce que la guerre ne se terminera que lorsque
01:09:02le Hamas et le Hezbollah auront été
01:09:04éradiqués ? Et à cette question,
01:09:06est-ce que la mort de Sinoir annonce le début de la fin du conflit ?
01:09:08Vous dites non à 82%.
01:09:10Vous voulez réagir ? Ode attend vos appels
01:09:12au 0826 300 300.
01:09:14– A tout de suite.
01:09:16– Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h,
01:09:18Philippe David, Cécile Domenibus.
01:09:20– Nos vraies voix du jour,
01:09:22Eric Revelle, éditorialiste,
01:09:24René Chiche, Philippe Bilger,
01:09:26patron.
01:09:28Guten Tag, ja.
01:09:30– Guten Abend.
01:09:32– Mein Name,
01:09:34ich bin Cécile Domenibus.
01:09:36C'est ça, non ?
01:09:38– Ja, ja,
01:09:40je m'appelle, ich heisse.
01:09:42Ich heisse Cécile Domenibus.
01:09:44– Voilà, les gens doivent se dire...
01:09:46– Cécile Domenibus.
01:09:48– Non mais les gens doivent se dire
01:09:50je me suis trompée de radio là,
01:09:52ils vont zapper vos conneries là.
01:09:54– C'est la radio allemande.
01:09:56– Le coup de projecteur des vraies voix.
01:09:58– Les vraies voix Sud Radio,
01:10:00le coup de projecteur des vraies voix.
01:10:02– Dans ce bâtiment éventré de Rafah,
01:10:04l'un des seuls encore debout de ce quartier résidentiel,
01:10:06se cachait le leader du Hamas,
01:10:08selon l'armée israélienne.
01:10:10Selon les Taébreux en tout cas,
01:10:12c'est confirmé, Yair Yassin Noir est mort.
01:10:14– L'état d'Israël a rendu justice
01:10:16en éliminant Yair Yassin Noir,
01:10:18un odieux meurtrier
01:10:20et un terroriste.
01:10:22– Son élimination marque un jalon
01:10:24important dans le déclin
01:10:26du pouvoir maléfique du Hamas.
01:10:28Je tiens à le répéter
01:10:30de la manière la plus claire,
01:10:32le Hamas ne dirigera plus Gaza.
01:10:34C'est le début du jour d'après
01:10:36et l'occasion pour vous,
01:10:38les habitants de Gaza,
01:10:40de vous libérer enfin de sa tyrannie.
01:10:42– Israël a donc annoncé
01:10:44la mort du chef du Hamas
01:10:46dans l'une de ses frappes.
01:10:48C'est le début de la fin de la guerre de Gaza
01:10:50selon le premier ministre Netanyahou.
01:10:52Emmanuel Macron en appelle à saisir l'occasion
01:10:54pour mettre fin aussi à ce conflit.
01:10:56– Alors parlons vrai, est-ce qu'à votre avis
01:10:58Netanyahou va écouter Macron ?
01:11:00Pensez-vous que le conflit va cesser
01:11:02ou perdurer à cette question ?
01:11:04Est-ce que la mort de Sinoir annonce
01:11:06le début de la fin du conflit ?
01:11:08Vous dites non à 82%,
01:11:10Philippe Bilgeat ou peut-être René Chiche ?
01:11:12Tiens, on va démarrer.
01:11:14– René Chiche, pour une fois, oui.
01:11:16– René Chiche.
01:11:18– Déjà, personnellement, je vais dire
01:11:20que c'est une bonne nouvelle que M. Sinoir
01:11:22ne soit plus parmi nous,
01:11:24c'est un quart d'heure personnel.
01:11:26Non, par contre, moi je ne pense pas
01:11:28que la disparition de Sinoir va mettre fin
01:11:30à ce conflit.
01:11:32D'abord, on a encore vu les dernières
01:11:34déclarations des gens du Hamas
01:11:36qui ont dit, nous allons continuer notre combat
01:11:38pour libérer jusqu'au bout la Palestine.
01:11:40– Dont son fils.
01:11:42– Comment ? – Dont son fils.
01:11:44– Quoi, dont son fils ?
01:11:46– Son frère.
01:11:48– Son frère, oui.
01:11:50Son frère qui serait peut-être
01:11:52l'un des successeurs de Sinoir,
01:11:54mais ce n'est pas encore sûr, ça devrait l'être.
01:11:56Et en plus, ils ont aussi dit,
01:11:58les otages ne reviendront pas.
01:12:00Or, pour Netanyahou,
01:12:02la première préoccupation,
01:12:04la première obsession, je dirais même,
01:12:06c'est qu'il faut rendre les otages
01:12:08pour faire un cessez-le-feu, et non pas l'inverse.
01:12:10Netanyahou ne va pas accepter un cessez-le-feu
01:12:12tant que les otages ne seront pas rendus.
01:12:14Donc pour moi, je pense que la guerre n'est pas finie.
01:12:16Vous savez qu'il y a quand même encore 10 000 combattants
01:12:18du Hamas à Gaza, il ne faut pas croire,
01:12:20ils n'ont pas tous été tués
01:12:22et neutralisés, il y en a encore quand même 10 000.
01:12:24Donc moi, je ne pense pas,
01:12:26et puis il ne faut pas oublier aussi,
01:12:28une dernière chose, je vais être un peu plus court,
01:12:30c'est que derrière tout ça, il y a quand même l'Iran.
01:12:32Donc l'Iran va-t-elle ordonner aux Hamas
01:12:34de prendre les armes, etc.? Je ne crois pas du tout.
01:12:36Et moi, je ne pense pas qu'on va s'acheminer,
01:12:38contrairement à ce que pensent
01:12:40Macron ou Biden, qui a dit qu'il y avait
01:12:42peut-être une sortie et un espoir,
01:12:44qu'on va s'acheminer vers une rapide
01:12:46fin du conflit.
01:12:48Pour mon intervention, je vais essayer
01:12:50de relativiser ce qu'a dit René Chiche,
01:12:52qui pourtant,
01:12:54pratiquement, vous avez dit
01:12:56ce que je voulais.
01:12:58L'assassinat,
01:13:00le meurtre du chef du Hezbollah...
01:13:02Excusez-moi, on ne dit pas
01:13:04le meurtre ou l'assassinat, on dit l'élimination.
01:13:06Philippine a été assassinée,
01:13:08mais un terroriste
01:13:10n'a pas été assassiné.
01:13:12Mais où est-on ?
01:13:14On est au vrai point.
01:13:16Celui du Hamas n'en fait pleurer
01:13:18personne.
01:13:20Je rejoins René lorsqu'il dit
01:13:22que le souhait,
01:13:24le désir du président Macron
01:13:26ne sera pas exaucé. Il est évident
01:13:28que ces êtres-là, ces groupes-là,
01:13:30malgré
01:13:32l'élimination de tel ou tel,
01:13:34continuent
01:13:36à distiller de la malfaisance.
01:13:38Et à propos des otages,
01:13:40même si Netanyahou
01:13:42considère que c'est son
01:13:44objectif prioritaire,
01:13:46je crois que le Hamas a trop peur
01:13:48de voir dans quel état
01:13:50ils sont, s'il en reste beaucoup,
01:13:52ce dont je doute. Donc je ne crois
01:13:54pas du tout, malheureusement,
01:13:56que l'élimination du chef du Hamas
01:13:58va entraîner
01:14:00une accalmie politique.
01:14:02Éric Revelle.
01:14:04Je partage ce qu'a dit René,
01:14:06c'est-à-dire que la neutralisation
01:14:08de Sinoir est une bonne chose.
01:14:10Je rappelle quand même que c'est l'un
01:14:12des responsables du pogrom du 7 octobre.
01:14:14C'est sans doute celui qui a
01:14:16conceptualisé
01:14:18le pogrom du 7 octobre.
01:14:20On parle d'un terroriste.
01:14:22En plus, il était
01:14:24perçu par beaucoup de
01:14:26palestiniens comme une terreur.
01:14:28L'élimination de ce type.
01:14:30À mon avis, ça ne réglera rien.
01:14:32Pour plusieurs raisons. D'abord, parce que
01:14:34finalement, les vidéos
01:14:36qui le montrent assis dans un
01:14:38fauteuil, avant d'être
01:14:40pulvérisé par un char israélien
01:14:42ou un drone,
01:14:44pour les gens du Hamas,
01:14:46il est mort en héros.
01:14:48Il est mort les armes à la main.
01:14:50Il est mort dans un bâtiment. Il n'est pas mort
01:14:52terré dans un tunnel. Pourquoi je dis ça ?
01:14:54Parce que c'est comme ça qu'on installe
01:14:56des mythes pour les gens qui sont
01:14:58à la recherche de mythes.
01:15:00Une partie des futurs
01:15:02engagés terroristes du Hamas
01:15:04vont considérer que Sinoir
01:15:06est devenu un mythe.
01:15:08Si j'osais une petite comparaison,
01:15:10c'est un peu pour la résistance
01:15:12d'ultra-gauche,
01:15:14qui meurt dans son palais les armes à la main.
01:15:16Même si ça a été un peu
01:15:18historiquement...
01:15:20Sinoir va devenir pour le Hamas,
01:15:22pour les gens qui soutiennent le Hamas,
01:15:24un symbole, un mythe,
01:15:26et presque un héros pour eux.
01:15:28Maintenant, la vraie question, c'est de savoir
01:15:30si l'Iran va continuer à financer le Hamas ou le Hezbollah.
01:15:32C'est la seule question, à mon avis,
01:15:34qui est la plus importante.
01:15:36Et l'autre question,
01:15:38et je ne crois pas du tout que la guerre va s'arrêter malheureusement comme ça,
01:15:40parce qu'il y a des populations qui souffrent,
01:15:42au Liban, à Gaza, c'est terrifiant.
01:15:44En fait,
01:15:46est-ce que les Israéliens
01:15:48n'ont pas intérêt à aller chercher
01:15:50en Iran ? C'est l'autre question qu'on peut se poser.
01:15:52Moi, je pense que la prochaine étape, à mon avis,
01:15:54ça sera, à mon avis,
01:15:56Israël qui va s'en prendre directement,
01:15:58je pense, à l'Iran. Parce que l'Iran est quand même
01:16:00le maître d'œuvre de tout ça.
01:16:02Il y a quelques jours, Yoav Galan, le ministre de la Défense
01:16:04israélien, a dit qu'ils allaient
01:16:06venger les frappes de missiles
01:16:08et que l'Iran ne comprendra rien
01:16:10à ce qui lui arrive. Donc ça va être
01:16:12une attaque, à mon avis, absolument
01:16:14jamais. Et je peux vous dire aussi
01:16:16qu'il y a un arrière-but... Excuse-moi, Philippe.
01:16:18L'arrière-but derrière tout ça, c'est en fait de déstabiliser
01:16:20vraiment, totalement, le régime
01:16:22d'Israël. Parce que la plupart des Iraniens
01:16:24détestent
01:16:26ce régime. Et en fait,
01:16:28quoi qu'on dise, le gouvernement israélien,
01:16:30qu'on n'approuve pas d'état, n'y a rien, bien sûr,
01:16:32fait quand même le sale boulot
01:16:34pour beaucoup de pays. Vous savez, par exemple,
01:16:36l'Arabie Saoudite et les Émirats sont bien
01:16:38contents de la mort de Sinoir
01:16:40et sont bien contents qu'Israël
01:16:42s'en prenne, je dirais,
01:16:44au Hamas et au Hezbollah, parce qu'il ne faut pas l'oublier.
01:16:46Sur la riposte israélienne
01:16:48à l'égard de l'Iran,
01:16:50elle interviendra, mais il y a
01:16:52non pas une contradiction.
01:16:54Vous avez évoqué ce que disait
01:16:56le ministre de la Défense, d'accord,
01:16:58mais Netanyahou,
01:17:00dans l'entretien qu'il a eu
01:17:02avec le spécialiste
01:17:04Renaud Girard,
01:17:06a laissé entendre
01:17:08qu'il y aurait quelque chose,
01:17:10mais que ce ne serait pas aussi bouleversant
01:17:12et imprévu
01:17:14qu'on l'imaginait.
01:17:16Et puis, pour le Liban, c'est très intéressant,
01:17:18un Richard Millet
01:17:20écrivain a dit
01:17:22qu'il avait l'impression
01:17:24que la plupart des Libanais
01:17:26félicitaient Israël, parce qu'Israël
01:17:28faisait, en effet,
01:17:30le sale boulot, là-bas, au Liban.
01:17:32Et pour reprendre ce que disait Eric, par rapport au Hamas
01:17:34et à Sinoir,
01:17:36vous savez qu'en plus, non seulement, il y a encore
01:17:3810 000 combattants, là-bas, c'est quand même beaucoup,
01:17:40donc le boulot n'a pas été fait totalement,
01:17:42mais c'est qu'en plus, il y a une note
01:17:44qu'a le gouvernement israélien, que j'ai lue, là-bas,
01:17:46le Hamas, maintenant, continue de recruter
01:17:48de futurs terroristes.
01:17:50Vous voyez, malgré le climat, quand même,
01:17:52effectivement, terrible, qui existe à Gaza,
01:17:54il y a des gens qui se mettent, maintenant, de plus en plus volontaires
01:17:56pour intégrer, pour venir,
01:17:58en fait, remplacer
01:18:00tous les terroristes du Hamas
01:18:02qui ont disparu.
01:18:04Merci beaucoup, Philippe Bilger.
01:18:06Merci beaucoup, René Chiche, merci beaucoup, Eric Revelle,
01:18:08pour cette émission.
01:18:10C'était une super émission, grâce à vous.
01:18:12Super émission, c'est grâce à moi.
01:18:14Vous êtes les meilleurs animateurs
01:18:16de l'émission.
01:18:18Vous êtes les meilleurs animateurs de cette émission.
01:18:22Non, mais je répète, vous allez mesurer,
01:18:24vous êtes les meilleurs animateurs
01:18:26de cette émission.
01:18:30C'est bon, ça.
01:18:32Je te fais un compliment, mais je me fous
01:18:34de ta gueule.
01:18:36J'ai marché sur les traces du procureur,
01:18:38c'était une subtilité.
01:18:40Et nous avons une perle avec nous,
01:18:42Alexandre Priam, bien entendu.
01:18:44Bonsoir, Alexandre.
01:18:46Bonsoir à tous, bonsoir les vrais voix.
01:18:48J'espère être le meilleur présentateur de la prochaine émission.
01:18:50Évidemment.
01:18:52Attendez, attendez.
01:18:54On va voter, on va voter.
01:18:56Oui, c'est oui, ça y est, c'est bon.
01:18:58Merci beaucoup.
01:19:00De quoi parle-t-on ce soir ?
01:19:02De Prod2, bien évidemment, avec ce magnifique championnat,
01:19:04cette septième journée, avec sept matchs
01:19:06ce soir au programme sur Sud Radio
01:19:08jusqu'à 23h avec toute l'équipe,
01:19:10avec Philippe Spanguero qui va nous rejoindre dans un instant.
01:19:12Et puis on va parler aussi, évidemment,
01:19:14des tournées de novembre, avec
01:19:16les matchs de l'équipe de France qui approchent à grands pas.
01:19:18On aura pas mal de choses à évoquer avec vous
01:19:20au 0826-300-300.
01:19:22Et dans quelques minutes, on vous fait gagner des places
01:19:24pour aller au stade Ernest Vallon
01:19:26assister au match du Stade Toulousain.
01:19:28On sera là en tout cas.
01:19:30Merci beaucoup, Alexandre Priam.
01:19:32Et on se retrouve lundi avec Philippe David
01:19:34à 17h et on embrasse notre équipe.
01:19:36Formidable, merci beaucoup.
01:19:38Passez un très bon week-end.

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