• il y a 4 jours
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois, Jean-Christophe Couvy, Marie-Estelle Dupont et Robert Ménard

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-03-17##

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Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:07Bienvenue dans Les Vraies Voix pour cette première de la semaine.
00:00:11D'habitude, c'est la voix de Cécile que vous entendez en premier.
00:00:14Vendredi, pour un problème d'extinction de voix, elle n'était pas avec nous.
00:00:17On a l'immense bonheur de la retrouver.
00:00:19Bonjour Cécile de Ménibus, ou plutôt bonsoir à 17h02.
00:00:22Bonjour Philippe David, bonjour à tous.
00:00:24Vous êtes revenue en pleine forme, vous avez retrouvé votre voix.
00:00:26Oui, ça dépend, ça part parfois un peu en travers, mais ça devrait bien se passer.
00:00:31Je vous en prie.
00:00:32Vous avez l'air bonnie uniquement.
00:00:37En tout cas, ce numéro de téléphone que vous connaissez bien, le 0 826 300 300,
00:00:42Aude vous attend au stand-up.
00:00:44Ça va Françoise ?
00:00:46Vous faites vous-même si vous voulez.
00:00:48Elle fait ses courses.
00:00:49Elle parle politique.
00:00:51Mais à qui vous parlez Françoise ?
00:00:55Ok, c'est bon.
00:00:56Allez, on est ravis de vous accueillir.
00:00:58On est ensemble jusqu'à 19h.
00:01:00Au sommaire de cette émission, le grand débat du jour à 17h30.
00:01:03Le maire doit devenir le juge de paix pour les petits délits du quotidien.
00:01:07C'est ce qu'affirme Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France.
00:01:10Une façon selon elle de désengorger la justice et de donner une réponse à toutes les plaintes.
00:01:14Alors parlons vrai.
00:01:15Est-ce que les maires sont ceux qui connaissent le mieux la délinquance dans leur commune ?
00:01:19Et à cette question, lutte contre la délinquance, faut-il étendre les pouvoirs des maires ?
00:01:23Si vous dites oui à 82%, vous les réagir au datant vos appels au 0826 300 300.
00:01:28Et notre invitée sera Robert Ménard, maire de Béziers.
00:01:31Et puis le coup de projecteur des vraies voix à 18h40.
00:01:34Il y a 5 ans, la France se confinait face à la pandémie du Covid-19.
00:01:38128 jours, rappelez-vous.
00:01:40Une épreuve qui a révélé la force de notre unité.
00:01:42Et c'est ce qu'a écrit le président Macron.
00:01:44Cette attente exceptionnelle à la liberté d'aller et venir a entravé la construction de la personnalité des jeunes.
00:01:50C'est ce que estime la psychologue Marie-Estelle Dupont qui sera avec nous.
00:01:54Alors parlons vrai.
00:01:55Quels souvenirs gardez-vous des confinements ?
00:01:57Venez nous le raconter au 0826 300 300.
00:02:00Et à cette question confinement, est-ce que les privations de liberté ont été proportionnées ?
00:02:04Vous dites non à 93%.
00:02:06Vous les réagir, le 0826 300 300.
00:02:09Où vous pourriez parler en toute liberté et sans confinement.
00:02:13Et on vous souhaite la bienvenue pour cette nouvelle émission de cette nouvelle semaine.
00:02:16Soyez avec nous jusqu'à 19h.
00:02:18Les vraies voix sud radio.
00:02:20Françoise, Philippe, je ne sais pas par qui commencer.
00:02:23Françoise de Gouin, je vais commencer par Françoise.
00:02:25On aurait dit un film de Claude Sautin.
00:02:27C'est vrai, j'adore, qu'est-ce que j'aimais ce cinéma.
00:02:30C'était magnifique.
00:02:31Bonjour, bonjour les amis.
00:02:32Mais qui vous parliez, Françoise ?
00:02:34J'étais en train de parler avec un célèbre animateur pour savoir de quoi nous parlerions demain matin.
00:02:39Parce que vous savez, c'est un mouvement permanent la radio.
00:02:42On est là le soir, on est là le matin, on est là la nuit.
00:02:44En fait, c'est un peu les choses de la vie.
00:02:47Il a de la culture.
00:02:50Enfin bon, ça va, il n'exagère pas non plus.
00:02:54Mais non, mais c'est pas fréquent.
00:02:58C'est de la culture de jardin en fait.
00:03:02Potagère.
00:03:04Je suis en train de me faire traiter de patate là.
00:03:08Philippe Bilger, vous l'avez entendu, ça va mon Philippe ?
00:03:11En pleine forme.
00:03:12Philippe que tu es arrivé avec les bras remplis de bonbons, ça va encore nous agacer ça.
00:03:15Mais je les ai pas vus.
00:03:17Ils sont cachés.
00:03:18Jean-Christophe Curit avec nous, secrétaire national du syndicat de police Unité.
00:03:22Bonjour à toutes.
00:03:23Unité.my.ministère de l'Intérieur.
00:03:25Oui, nouveau ministère de l'Intérieur.
00:03:27On a regroupé tous les syndicats du ministère de l'Intérieur dans un nouveau nom.
00:03:30Unité.ministère de l'Intérieur.
00:03:32Donc .my.
00:03:33Avant c'était la Fédération des syndicats du ministère de l'Intérieur.
00:03:36C'est mieux.
00:03:37Oui, c'est plus simple, c'est plus clair.
00:03:39Et puis il y aura une meilleure répartition des votes.
00:03:43On trichera moins.
00:03:45Surtout quand on a d'autres fédérations qui nous collent au cou.
00:03:48Vous allez perdre le secrétaire national.
00:03:52Vous verrez.
00:03:53Le juge de paix, c'est 2026.
00:03:55Si vous voulez, nous sommes des grands spécialistes de la triche.
00:03:58Tu verras ça tout à l'heure.
00:03:59C'est un rote à main levée.
00:04:01C'est moi.
00:04:02Bon, passez-moi un peu.
00:04:03Linda Depeau est avec nous au 0800 26 300 300.
00:04:06Bonsoir Linda.
00:04:07Bonsoir Linda.
00:04:08Linda, c'est un coup de cœur aujourd'hui.
00:04:12Non, un coup de gueule.
00:04:13Peut-être, plutôt.
00:04:15Oui, on peut dire ça comme ça, oui.
00:04:17On peut dire ça comme ça.
00:04:19Allez-y.
00:04:20Sur le ras-de-bol de la classe moyenne qui pense de plus en plus à partir à l'étranger.
00:04:24C'est ce que vous dites.
00:04:25Oui, tout à fait.
00:04:26Oui, je pense qu'il y a pas mal aujourd'hui.
00:04:28On va parler soit des jeunes, soit, pour ma part, je pense les plus de la quarantaine,
00:04:33cadre moyen, qui pensent de plus en plus au vu de ce que devient la France,
00:04:38si je puis dire, notre beau pays.
00:04:41On a tous envie un peu de s'évader parce qu'on se rend compte que la pression fiscale
00:04:45est énorme, qu'on s'y retrouve de moins en moins et qu'aujourd'hui, ça se passe
00:04:52mieux ailleurs.
00:04:53Même en Italie, en Espagne, tous ces pays qui étaient un petit peu, j'aime pas dire
00:04:57ça, derrière nous il y a quelques années encore, nous ont largement dépassé et on
00:05:03rêve d'ailleurs.
00:05:04Donc, je pense qu'effectivement, dans les prochaines années, je pense que dans les
00:05:09cinq, dix prochaines années, il y aura pas mal de départs.
00:05:12Dont vous, Linda ?
00:05:14On y pense, on en parle, on est des amis, on se dit, arrivez, on a 45 ans en moyenne,
00:05:21on se dit vers la cinquantaine, 55 ans, on compte peut-être partir.
00:05:26Philippe Bilger.
00:05:27Surtout si rien ne s'arrange.
00:05:30Je comprends ce que dit notre auditerie, je la trouve tout de même très pessimiste.
00:05:36Même si j'étais en position de devoir quitter la France parce que j'aurais une fortune surabondante
00:05:42à préserver.
00:05:43C'est pas le cas ?
00:05:44Non, ça n'est pas le cas.
00:05:46C'est bon, pensez à nous.
00:05:48La France, la patrie, le gouvernement peuvent nous décevoir, mais c'est pas à ce point-là
00:05:53chez moi.
00:05:54En même temps, c'est vrai que Linda a raison, c'est un vrai mouvement qu'on observe en Espagne,
00:05:58qu'on observe évidemment en Italie et au Portugal, à tel point, Linda, je vous le dis,
00:06:02que ça pose des problèmes véritables au gouvernement portugais.
00:06:06Maintenant, à cause de tous les gens, les Français qui viennent à la retraite, vous avez des prix
00:06:10qui flambent et vous avez les Portugais qui ne peuvent même plus partir en vacances et
00:06:14louer des locations.
00:06:15Comme le Maroc.
00:06:16Alors le Maroc, vous avez raison, absolument.
00:06:18Mais là, si on reste dans la zone euro, c'est complètement dingue.
00:06:20Le Portugal est en train d'être victime des surretraités.
00:06:26Ou le sud-ouest, notamment la Dordogne, où est Jean-Christophe Couvier et les Anglais,
00:06:29il y a quelques années, qui vendaient leur appart à Londres et qui ont fait flamber les
00:06:32prix dans le sud-ouest.
00:06:33Je suis d'accord, c'est un peu le même mouvement, mais là, c'est à l'échelle de notre pays,
00:06:36c'est complètement dingue.
00:06:37Nous, il y a des villages en Dordogne, effectivement, ça ne parle qu'anglais.
00:06:40Moi j'aime bien, moi aussi.
00:06:42C'est quand même bizarre aussi de se faire déclasser.
00:06:46C'est l'ancien royaume, c'est l'ancien royaume.
00:06:52Non, ça veut dire que vous allez bientôt travailler avec Scott Landyard ?
00:06:56Yes indeed.
00:06:58Secrétaire Général des Infos.
00:07:01En voyant la tête de notre ami Jean-Christophe Couvier, je revois le gendarme à New York
00:07:04en de finir fait le cours d'anglais dans le paquebot France.
00:07:06Vous savez, my tailor is rich.
00:07:08Dans mon autre vie, j'ai passé deux ans de ma vie en Angleterre comme étudiant, à Newcastle.
00:07:12Regarde comme il est moqueur.
00:07:14Je parlais mieux l'anglais il y a 20 ans, 25 ans.
00:07:17Il y a un mot qui ne correspond pas à vous, étudiant.
00:07:20C'est ça, ça choque.
00:07:22J'ai un bachelor quand même.
00:07:24Business International Administration.
00:07:26On ne le dirait pas comme ça.
00:07:28Je cache mon jeu.
00:07:30Non mais vous faites flic du FBI.
00:07:32Vous ne trouvez pas que c'est plutôt flic du FBI ?
00:07:34Oui, il fait flic d'élite bien sûr.
00:07:36Non mais c'est flic FBI, tu vois ce que je veux dire ?
00:07:38Tu vois les FBI dans les...
00:07:40Salut, hello, how are you ?
00:07:42C'est sûr, il y a le FBI et Pinot Saint-François.
00:07:46C'est entre les deux.
00:07:48C'est pour relever De Funès dans le paquebot,
00:07:50parce que t'as l'air de faire des compliments de copains.
00:07:54Je suis fan de De Funès.
00:07:56Et on est fan de Jean-Christophe Couville surtout.
00:07:59Linda, merci en tout cas d'avoir accepté d'être notre vraie voix du jour.
00:08:03C'est un vrai sujet, vous avez bien raison de le porter.
00:08:05Dans un instant, le réquisitoire du procureur.
00:08:07Monsieur le procureur.
00:08:09Alors on va parler d'un hommé Jean-Paul
00:08:11qui a 66 ans et qui reste en prison.
00:08:13On en parle dans un instant.
00:08:16On va en parler dans un instant.
00:08:21J'ai voulu le dire, il s'appelle Jean-Paul Farlaud.
00:08:23Il a été condamné dans les années 80 à la perpétuité.
00:08:26Et son avocat demande la suspension de sa peine de prison pour des raisons médicales.
00:08:30On en parle dans un instant, tout de suite.
00:08:39Si vous aimez les blagues Carambar, on en fait plein Orantel.
00:08:43C'est complètement ridicule.
00:08:45Même là, il faut qu'elle domine.
00:08:47Parce qu'elle était excellente.
00:08:49On parlait de Johnny Wilkinson et nous on fait nos blagues à la noix.
00:08:51Qu'est-ce qu'il est rasoir.
00:08:53Et Cécile de Médibuche raconte qu'elle est très bonne.
00:08:56Wilkinson et personne ne le fait rentrer.
00:08:58Pas mal.
00:09:04Je m'adresse à mon réalisateur.
00:09:06Chéri d'amour que j'aime.
00:09:08Ça c'est pour Philippe David.
00:09:10Et les miens aussi.
00:09:13Moi quand c'est moi, c'est ouais c'est génial.
00:09:15Je vais essayer de trouver un son qui rayonne.
00:09:17Allez, on vous souhaite la bienvenue autour de cette âme.
00:09:19Philippe Bilger qui était avec nous.
00:09:21Françoise de Gaulle, Jean-Christophe Couville, secrétaire nationale du syndicat.
00:09:23Police, Unité, MI.
00:09:25Tout de suite.
00:09:27Il faut à la fin.
00:09:32On n'est pas loin.
00:09:34Ce qui est bien chez eux, c'est qu'une carte de milieu tient sur une page à cartes.
00:09:39Mathieu pour Mats P, on hésite encore.
00:09:42C'est pas un syndicat.
00:09:44C'est une coopérative.
00:09:46C'est une coopérative.
00:09:48Un truc d'assurance.
00:09:50On dirait un truc de mutuel.
00:09:52C'est une partition.
00:09:54En fait t'as plus de salive.
00:09:56T'imagines quand tu nous présentais.
00:09:58Jean-Christophe Couville du syndicat.
00:10:00Unité, MI.
00:10:02La vie t'inverte d'eau.
00:10:08Allez les amis.
00:10:11Bonsoir Félix.
00:10:13Bonsoir Cécile.
00:10:15Dans un instant, les trois mots dans l'actu.
00:10:17De quoi parle-t-on ?
00:10:19On va parler du gouvernement ouvert à presque tous les sujets sur les retraites.
00:10:21À part l'âge de départ.
00:10:23On va parler de cette inspection à Notre-Dame-de-Bétarame.
00:10:25Aujourd'hui la première en 29 ans.
00:10:27Et puis de la première visite à l'étranger du nouveau Premier ministre canadien.
00:10:30Et devinez où c'est ?
00:10:32En France. En trois mots.
00:10:34Retraite, inspection et visite.
00:10:36Merci Félix.
00:10:39Les Vraies Voix Sud Radio.
00:10:41Le réquisitoire du procureur.
00:10:43Philippe Bilger.
00:10:45Et c'est sur un détenu depuis très longtemps que vous les requérir Monsieur le procureur.
00:10:47Je vais un peu enrichir ma densité de tout à l'heure où je parlais de Jean-Paul.
00:10:52En fait grâce à...
00:10:54J'avais un article passionnant que j'avais préparé et que j'ai oublié.
00:10:59Ce qui est normal.
00:11:01Ça m'arrive assez souvent.
00:11:03C'est un nommé Jean-Paul Farleau.
00:11:05Il m'intéresse parce qu'il est incarcéré depuis 45 ans.
00:11:09Il a été condamné à la perpétuité pour meurtre avec acte de torture.
00:11:15Et il est très très mal sur le plan psychologique.
00:11:19Il ne serait pas intéressant en soi s'il ne m'avait pas interpellé personnellement.
00:11:27Parce que je me suis dit au fond ce serait peut-être la première fois
00:11:31que je serais pour une exécution de la peine non pas indulgente
00:11:35mais qui considère que les raisons médicales qu'il invoque
00:11:39peuvent justifier une libération à l'heure actuelle.
00:11:44Il a un avocat Étienne Noël qui est un avocat
00:11:47qui se bat contre les conditions pénitentiaires les plus délicates
00:11:52et qui fait ce qu'il peut pour faire sortir ce détenu.
00:11:57Je serais confronté à cette demande et je ne crois pas être laxiste.
00:12:02Je crois que je dirais oui tout de même.
00:12:06De quoi souffre-t-il ?
00:12:09Plus que d'une dépression. Il a des troubles.
00:12:12Il est en quelque sorte, le terme n'est pas beau, un légume.
00:12:17Il est incarcéré depuis combien de temps ?
00:12:20Depuis 45 ans.
00:12:21Donc ça veut dire qu'il avait 25 ans ?
00:12:2321 ans.
00:12:24Je suis d'accord.
00:12:26La prison, ce n'est pas la vengeance à un moment donné.
00:12:29À partir du moment où il est plus dangereux, je suis assez d'accord avec vous.
00:12:33Je pense que la justice, comme son nom l'indique, doit être au juste.
00:12:36J'ai mis une réserve, c'est est-ce qu'il est encore dangereux ou pas pour la société.
00:12:40Faire sortir quelqu'un au prétexte que c'est un légume, c'est hyper important.
00:12:45Vous allez le faire sortir parce qu'il est malade ou il souffre de dépression avancée
00:12:49parce que ça fait trop longtemps qu'il est en prison.
00:12:51Il est dit totalement désorienté.
00:12:53Vous allez le mettre dans la rue et vous croyez qu'il va retrouver son orientation et sa boussole.
00:12:57C'est compliqué aussi de libérer quelqu'un qui est peut-être un danger pour la société.
00:13:02Ça ne s'analyse pas autour d'une table.
00:13:05Je suis d'accord, mais je ne sais pas ce qu'ils font.
00:13:07Ils ne l'analysent pas autour d'une table.
00:13:09Il avait déjà fait des demandes qui avaient été refusées.
00:13:13Mais là, peut-être, il y a-t-il quelque chose qui va les conduire à arbitrer plus longuement
00:13:18entre les sexes contradictoires.
00:13:20Parce que c'est une psychose délirante chronique.
00:13:23Moi, c'est un peu ennuyant une psychose délirante chronique.
00:13:25On en voit plein avec des couteaux dans la rue.
00:13:27À chaque fois, on dit qu'ils n'étaient pas nets.
00:13:29Et les actes de torture, c'était ?
00:13:31Là, je ne connais pas.
00:13:32Même dans l'article, ils ne le précisaient pas.
00:13:34D'accord.
00:13:36Mais 45 ans, c'est très rare surtout, je pense.
00:13:40Mais donc, il avait pris perpète à l'époque avec une mesure de sûreté.
00:13:43Donc, s'il a pris une mesure de sûreté, ça n'existait pas.
00:13:46Ça n'existait pas.
00:13:47C'était perpète.
00:13:48C'était vraiment perpète.
00:13:49Acte de barbarie, c'est chaud quand même.
00:13:52Et puis, il faut demander où.
00:13:53Il y a les familles aussi.
00:13:54D'un seul coup, on a commencé l'émission, il faut le faire sortir.
00:13:56Et d'un seul coup, il faut qu'il reste en prison.
00:13:58Non, mais moi, je dis, Philippe, prenez-le chez vous.
00:14:02Non, mais moi, je trouve ça intéressant d'étudier ces cas.
00:14:04Ça m'oblige à m'interroger.
00:14:06En général, je suis pour une exécution des peines intégrales.
00:14:10Mais il y a des cas, véritablement, où on peut douter, me semble-t-il.
00:14:15Mais avec les risques que vous évoquez très justement.
00:14:19Et moi, je pense aussi à la famille des deux là, ou des victimes.
00:14:22Ils ont peut-être leur mot à dire aussi là-dessus.
00:14:24Parce que c'est les premiers intéressés.
00:14:25Absolument.
00:14:26Merci beaucoup, Philippe Bilger.
00:14:27Tout de suite, les 3 mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:14:313 mots dans l'actu, Félix, qui sont retraite, inspection et visite.
00:14:34Un retour à 62 ans pas réaliste, selon le gouvernement.
00:14:37Colère des syndicats qui se demandent à quoi peut bien servir le conclave sur les retraites
00:14:41auxquelles ils ont été conviés.
00:14:438 inspecteurs et une travailleuse sociale à Notre-Dame-de-Bétarame.
00:14:46L'établissement catholique inspecté pour la première fois depuis 1996.
00:14:50Et puis le nouveau premier ministre canadien, Marc Carnet,
00:14:54vient d'arriver en France pour sa première visite à l'étranger.
00:14:57En pleine tension avec Donald Trump, il en appelle à renforcer les liens entre alliés fiables.
00:15:05Même les syndicats modérés voient rouge sur le dossier retraite.
00:15:08La sortie du premier ministre est incompréhensible, écrit la CFDT dans un communiqué.
00:15:13Tout était soi-disant sur la table et il vient de changer la règle.
00:15:16La CFTC, sur la même longueur d'onde, réclame des explications
00:15:19après cette réponse de François Bayrouillère.
00:15:22Il y a beaucoup de gens qui veulent surtout qu'on revienne aux 62 ans.
00:15:24Ça va être possible, ça, ou pas, dans le contexte dans lequel on est ?
00:15:26Non, la conférence... Je ne crois pas que la question paramétrique,
00:15:33comme on dit, c'est-à-dire la question de dire voilà l'âge pour tout le monde,
00:15:38je ne crois pas que ce soit la seule piste.
00:15:40François Bayrouillère, sur France Inter, position défendue ce matin sur CNews
00:15:44par la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin.
00:15:47La retraite à 62 ans, avec le cadrage qui a été fixé.
00:15:50De revenir à l'équilibre du système des retraites en 2030,
00:15:53ce n'est pas qu'on dit que c'est fini ou pas fini, c'est juste que ce n'est pas réaliste.
00:15:57Les mauvaises langues pour entendre quand même que ça revient un peu à dire que c'est fini.
00:16:00Les partenaires sociaux ont rendez-vous, en tout cas mercredi,
00:16:03pour reprendre les discussions sur les retraites.
00:16:05Sans totem ni tabou, c'est ce qu'avait dit le Premier ministre,
00:16:08avant donc de laisser entendre que l'âge ne sera pas un sujet possible.
00:16:11À l'Assemblée, le PS notamment dénonce une trahison,
00:16:14sans aller jusqu'à parler de censure à l'heure qu'il est.
00:16:16Ce qu'on clave, pourquoi faire ?
00:16:18Je suis un peu inquiet, là, pour le Premier ministre,
00:16:21parce qu'évidemment, il a expliqué pour quelles raisons
00:16:24il considérait qu'il ne fallait pas parler de 62 ans,
00:16:30à cause de l'économie de guerre et de la situation actuelle.
00:16:34Mais je comprends que les syndicats renaclent.
00:16:37Les syndicats renaclent, et vous allez voir ce qui va se passer.
00:16:39Vous savez, on n'a pas besoin de texte de loi pour s'autosaisir d'une censure.
00:16:43Quand vous avez tout le spectre politique,
00:16:45qui depuis hier est le ministre de l'économie,
00:16:48qui n'est pas d'accord, qui rue aussi dans les brancards,
00:16:50quand vous avez l'ensemble des formations politiques qui crient à la trahison,
00:16:53vous avez intérêt de numéroter vos abattifs.
00:16:55Moi, je parle en nom de force ouvrière.
00:16:57On a refusé d'aller au conclave, parce qu'effectivement,
00:16:59il y avait eu une lettre de cadrage,
00:17:01et quand on nous dit qu'on pouvait parler de tout,
00:17:03qu'il n'y avait pas de tabou, c'est faux.
00:17:05Dès lors qu'on vous met une lettre de cadrage
00:17:07avec des paramètres incompressibles,
00:17:09vous ne pouvez pas discuter de tout.
00:17:11Et donc, quand vous voulez discuter de tout,
00:17:12vous apportez des solutions, et on ne les accepte pas.
00:17:14Donc, d'entrée, on a dit qu'on n'y va pas.
00:17:16C'est un piège, et c'est un gadget, et on le voit bien.
00:17:18C'est fait pour gagner du temps, pour gagner du temps pour le gouvernement,
00:17:21et on voit bien qu'à la fin,
00:17:23ils auront ce qu'ils auront.
00:17:25Qu'est-ce que je vous dis ? Moi, je ne suis pas politique.
00:17:27Merci beaucoup.
00:17:28Deuxièmement, inspection.
00:17:30La première de Betaram en quasiment trois décennies.
00:17:33L'établissement scolaire au cœur du scandale de maltraitance et d'abus sexuels,
00:17:36il n'avait plus été inspecté depuis 1996.
00:17:39Aujourd'hui, sept inspecteurs ainsi qu'une travailleuse sociale
00:17:41se sont donc rendus sur place.
00:17:43Nous sommes tenus à la confidentialité,
00:17:46donc nous ne commenterons notre mission
00:17:49ni avant, ni pendant, ni à l'issue.
00:17:52Je vous remercie.
00:17:54Alors, au-delà du scandale, cette inspection intervient...
00:17:56Ah oui, très loquace, forcément, l'ambiance.
00:17:59Cette inspection intervient dans ce contexte, évidemment, très tendu,
00:18:02mais au-delà de ça, dans le cadre d'un plan national de contrôle
00:18:04des établissements catholiques sous contrat,
00:18:06la Cour des comptes avait dénoncé l'insuffisance de ces inspections.
00:18:09C'était en 2023, avant le scandale.
00:18:11Constat relayé par la ministre de l'Éducation nationale ce matin
00:18:14chez nos confrères de France Info, Elisabeth Borne.
00:18:16Je fais un constat simple, c'est que, jusqu'à présent,
00:18:19il n'y avait quasiment aucun contrôle
00:18:22dans les établissements privés sous contrat.
00:18:24Donc, évidemment, si on ne regarde pas,
00:18:27si on ne va pas sur place pour apprécier le climat,
00:18:32les risques de violences qui peuvent exister,
00:18:34on n'est pas informé.
00:18:36Et je note que pendant des années,
00:18:38ces établissements n'étaient pas inspectés.
00:18:40Donc, il faut naturellement que ça change.
00:18:42Moi, j'ai été bouleversé, je pense qu'on l'a tous été,
00:18:45par les témoignages de ces anciens élèves,
00:18:47dont la vie a pu être brisée par les violences
00:18:50qu'ils ont subies quand ils étaient élèves.
00:18:52Donc, il faut absolument tout faire.
00:18:54C'est mon objectif pour que de telles violences
00:18:56ne puissent plus se produire.
00:18:58Elisabeth Borne ce matin, alors que le rectorat de Bordeaux,
00:19:00donc inspecte aujourd'hui, fait inspecter aujourd'hui
00:19:02cet établissement Notre-Dame-de-Bétarame.
00:19:04Troisième maux visite, le nouveau Premier ministre canadien
00:19:07vient d'arriver en France.
00:19:08Il vient de succéder à Justin Trudeau,
00:19:10et Marc Carnet nous fait l'honneur, donc,
00:19:12de sa première visite en pleine tension avec son voisin du bas.
00:19:15Je parle des États-Unis, de Donald Trump.
00:19:17Eh bien oui, le nouveau Premier ministre canadien
00:19:19entend regarder maintenant à travers l'Atlantique.
00:19:21C'est plus important que jamais pour le Canada
00:19:24de renforcer ses liens avec nos alliés fiables,
00:19:29comme la France.
00:19:31Nous devons renforcer la collaboration entre nos pays
00:19:35et assurer notre sécurité.
00:19:37Voilà.
00:19:38Ouspillé par Donald Trump, qui voudrait bien en faire
00:19:40un nouvel État des États-Unis,
00:19:42le nouveau Premier ministre canadien, Marc Carnet,
00:19:44a deux doigts de donner à Emmanuel Macron du toit.
00:19:46T'es mon gars sûr.
00:19:47En tout cas, le Canada va présider le G7 cette année,
00:19:49et il a invité le président ukrainien Zelensky à y participer.
00:19:52Ce sera au mois de juin.
00:19:53Merci beaucoup Félix, Mathieu.
00:19:55On vous retrouvera après 18h.
00:19:57Et puis dans un instant, Valérie Pécresse qui propose
00:19:59que le maire devienne le juge de paix des petits délits.
00:20:02Alors parlons vrai.
00:20:03Est-ce que les maires sont ceux qui connaissent le mieux
00:20:05la délinquance dans leur commune ?
00:20:07Et à cette question, lutte contre la délinquance,
00:20:09faut-il étendre les pouvoirs des maires ?
00:20:11Vous dites oui à 83%.
00:20:13Vous voulez réagir ?
00:20:14Le 0826 300 300.
00:20:16Robert Ménard est avec nous, un maire de Béziers.
00:20:18Monsieur le maire, bonjour.
00:20:19Petite question avant de partir en pub.
00:20:21Est-ce qu'on ne risque pas une justice à géométrie variable
00:20:25en fonction de l'idéologie de chaque élu ?
00:20:29Ben écoutez, c'est de la foutaise.
00:20:31Ceux qui nous reprochent ça,
00:20:33moi je suis un maire responsable,
00:20:35j'applique les mêmes règles que partout en France.
00:20:37Simplement, il faut qu'on ait plus de pouvoir.
00:20:39On ne peut pas demander à la fois à la police municipale
00:20:41de faire tout ce qu'elle fait.
00:20:43J'y reviendrai.
00:20:44Et en même temps, dire à nos policiers municipaux
00:20:46qu'ils ne peuvent pas ouvrir le coffre de votre voiture
00:20:48ou vous demander votre pièce d'identité.
00:20:50Il y a une folie là-dedans.
00:20:52Allez, on en parle dans un instant.
00:20:53Soyez les bienvenus.
00:20:54On est ensemble jusqu'à 19h.
00:20:55Les vraies voix.
00:20:56Sud Radio.
00:20:57Parlons vrai.
00:20:58Parlons vrai.
00:20:59Sud Radio.
00:21:00Les vraies voix.
00:21:01Sud Radio.
00:21:0217h-19h.
00:21:03Philippe David.
00:21:04Cécile de Ménibus.
00:21:06Les vraies voix jusqu'à 19h.
00:21:08Ce soir avec Philippe David.
00:21:10Avec Philippe Bilger.
00:21:11Avec Françoise Degoy.
00:21:12Et notre ami Jean-Christophe Couvy.
00:21:16Attendez, je vais dire le nom.
00:21:17Secrétaire national du syndicat de police unité MIFO.
00:21:20Ça va ?
00:21:21Ça va, c'est parfait là.
00:21:22À vos souhaits.
00:21:23Allez, bienvenue tout de suite.
00:21:24Le grand débat du jour.
00:21:26Les vraies voix.
00:21:27Sud Radio.
00:21:28Le grand débat du jour.
00:21:30La grogne des maires de France.
00:21:32Il a supprimé aux maires la taxe d'habitation.
00:21:34Ce qui est idiot, parce qu'en réalité en faisant ça,
00:21:36on enlève ce qui permet aux maires de gérer leur commune.
00:21:39Oui, quand la France va mal, quand la France se déchire,
00:21:41les maires sont là pour réparer à proximité.
00:21:44C'est devenu très compliqué pour les maires.
00:21:45Ils n'ont pas tant de pouvoir que ça.
00:21:47Entre la suppression de la taxe d'habitation,
00:21:49la baisse régulière des dotations de l'État,
00:21:51le coût délirant, l'hiver dernier on s'en souvient,
00:21:53de l'énergie, bien beaucoup de communes
00:21:55aujourd'hui se retrouvent sur le flanc.
00:21:58Le maire doit devenir le juge de paix pour les petits délits du quotidien,
00:22:09affirme le président de la région Île-de-France,
00:22:11la présidente Valérie Pécresse,
00:22:13une façon selon elle de désengorger la justice
00:22:15et de donner une réponse à toutes les plaintes.
00:22:17Alors parlons vrai, est-ce que cela peut fonctionner
00:22:19de la même manière dans les petites et dans les grandes communes ?
00:22:22Et à cette question, lutte contre la délinquance,
00:22:24faut-il étendre les pouvoirs des maires ?
00:22:26Vous dites oui à 83%,
00:22:28vous voulez réagir, ôter les vraies voix,
00:22:30attendre vos appels au 0826 300 300.
00:22:32Et notre invité pour en parler, Robert Ménard,
00:22:34maire de Béziers.
00:22:36Monsieur le maire, merci d'avoir accepté notre invitation.
00:22:38Philippe Bilger.
00:22:39On sait que le maire est dans notre paysage politique
00:22:43relativement discuté,
00:22:46la personnalité qui demeure la préférée des Français.
00:22:50Mais je voudrais attirer l'attention
00:22:53sur non seulement la question de Sud Radio,
00:22:57mais montrer à quel point elle peut créer une contradiction.
00:23:01A la fois, on a fait un certain nombre de débats
00:23:05pour regretter que les maires soient en permanence
00:23:09dans leur quotidienneté,
00:23:11affrontés à des violences verbales et physiques
00:23:14qui naissent tout simplement du besoin de proximité
00:23:18qu'ils ont naturellement avec les administrés.
00:23:21Et le rôle qu'on veut leur donner en plus,
00:23:24qui n'est pas scandaleux en lui-même,
00:23:26et d'ailleurs serait-il sans doute compétent pour l'exercer,
00:23:30risque d'aggraver encore ces conflits
00:23:33et ces problèmes de proximité
00:23:35avec une justice, me semble-t-il,
00:23:38qui à l'égard des maires,
00:23:40ne prend pas la juste mesure
00:23:42des violences dont ils sont victimes.
00:23:44Donc j'attire simplement l'attention
00:23:46sur cette contradiction.
00:23:48Françoise de Gaulle.
00:23:49Oui, c'est vrai que c'est une contradiction réelle,
00:23:51mais en réalité, écoutez,
00:23:52on a une police nationale qui est à l'os.
00:23:54Moi, je vois très bien,
00:23:55ça passe dans les grandes villes,
00:23:57ça passe même dans les villes moyennes,
00:23:59mais dans les petites villes,
00:24:00même des petites villes,
00:24:01je pense à un département où j'ai vécu longtemps,
00:24:04dans le Var par exemple,
00:24:05avec les petites communes du bord de mer,
00:24:07du littoral, etc.
00:24:08Je vous assure qu'à un moment donné,
00:24:10déjà, ils sont dépoilés
00:24:12en termes d'effectifs policiers classiques.
00:24:15Ou gendarmes.
00:24:16Ou gendarmes.
00:24:17Évidemment, les policiers municipaux font ce qu'ils veulent,
00:24:19mais ils sont limités.
00:24:20Moi, je ne suis pas...
00:24:21On ne va pas recommencer le débat armé, pas armé, etc.
00:24:23Je pense quand même qu'il faut...
00:24:26Les êtres sont des êtres responsables.
00:24:28Je crois que Robert Ménard a raison
00:24:29quand il dit que les maires sont des gens responsables.
00:24:31Sinon, ils ne sont pas réélus, a priori.
00:24:33Ils sont testés tous les jours.
00:24:35Il y a à portée de baffe des citoyens.
00:24:37Donc, il faut aider la police municipale
00:24:41à aider la police nationale.
00:24:42Voilà, je ne peux pas le dire mieux.
00:24:43La parole est à la police nationale.
00:24:45Jean-Christophe Couville.
00:24:46Alors, moi, je suis très attaché au régalien,
00:24:47mais maintenant, c'est vrai qu'une fois qu'on a mis le doigt
00:24:49dans le continuum de sécurité,
00:24:50aujourd'hui, de toute façon, on ne peut plus faire marche arrière.
00:24:52Nous, on appelle toujours, on fait toujours attention.
00:24:54C'est-à-dire que la police municipale, en volume,
00:24:56ne doit pas se substituer à la police nationale.
00:24:58C'est-à-dire qu'on ne doit pas faire un écart des deux.
00:25:00Ils viennent en complément de l'action de la police nationale
00:25:04parce que l'égalité dans le triptyque
00:25:06liberté, égalité, fraternité,
00:25:07l'égalité, c'est aussi l'égalité de chaque citoyen
00:25:09devant la justice et la sécurité.
00:25:11Et en fonction des mairies,
00:25:13qui vont être plus riches que d'autres,
00:25:15vous pouvez avoir justement, à force,
00:25:17un problème d'égalité devant la justice.
00:25:19Et après, je reprendrai juste que le maire
00:25:22n'aura pas de pouvoir de justice.
00:25:24Ce n'est pas le juge de paix.
00:25:26Le maire a des pouvoirs de police.
00:25:28Et ça, à la rigueur, il peut y avoir une discussion,
00:25:30peut-être pour améliorer et donner plus de prérogatives
00:25:32à certains agents de la police municipale.
00:25:34Le maire est déjà au PJ16.
00:25:36Il est officier de police judiciaire.
00:25:37Il n'a pas tous les droits comme un policier.
00:25:39Mais je ne sais pas au nom de quoi,
00:25:41alors là, après, peut-être que le maire nous le dira,
00:25:44mais par exemple, pour ouvrir les coffres de voitures,
00:25:46il faut des OPJ sur le terrain.
00:25:48On ne va pas réveiller le maire la nuit
00:25:49pour qu'il nous donne l'autorisation d'aller fouiller un véhicule.
00:25:51Donc tout ça, c'est des choses qu'il faudra discuter à la marge.
00:25:54Mais après, nous, ce qu'on constate,
00:25:56en tant que policiers nationaux,
00:25:58c'est qu'en fait, on nous a enlevé, entre guillemets,
00:26:00la proximité avec les citoyens.
00:26:02Et c'est la police municipale qui a pris le relais.
00:26:04Et ça, on le voit aujourd'hui.
00:26:05On a des difficultés à renouer le contact
00:26:07avec certains quartiers parce qu'en fait, on n'y va plus.
00:26:09Quand on y va, on y va en intervention.
00:26:11Tout le monde s'est foutu de Lionel Jospin avec la police de proximité,
00:26:13mais regardez.
00:26:15Robert Ménard.
00:26:17Robert Ménard, votre avis dans ce domaine,
00:26:19après avoir écouté les vrais voix ?
00:26:21Qu'est-ce que je voulais vous dire ?
00:26:23D'abord, il y a de fausses désaffirmations
00:26:25qui n'ont plus lieu d'être.
00:26:27Je suis d'accord avec Madame pour dire,
00:26:29on ne va plus reparler, par exemple,
00:26:31du fait d'armer la police ou pas.
00:26:33C'est un débat tranché.
00:26:35Moi, j'étais une des premières mairies à le faire.
00:26:37Aujourd'hui, il n'y a pas un maire de droite comme de gauche
00:26:39qui ne veut pas qu'on passe à la police.
00:26:41Qui était les premiers, quand il y a eu l'attentat à Nice ?
00:26:43C'est la police municipale.
00:26:45Qui, à Mulhouse, prend les premiers risques ?
00:26:47C'est la police municipale.
00:26:49Tu ne peux pas demander à des policiers de prendre des risques
00:26:51et de ne pas se protéger eux-mêmes.
00:26:53Donc ça, c'est un débat qui est tranché.
00:26:55Oui, moi, je préférerais que la police nationale fasse le job,
00:26:57mais elle ne le fait pas.
00:26:59C'est tout.
00:27:01Dans ma ville, s'il n'y avait pas la police municipale,
00:27:03on ne verrait pas de policiers
00:27:05ou quasiment pas de policiers dans les rues.
00:27:07Si vous demandez à vos confrères à Béziers,
00:27:09ils vous le diront.
00:27:11Aujourd'hui, la police municipale,
00:27:13tout confondu, c'est 190 personnes.
00:27:15Il y a 230 policiers à Béziers,
00:27:17mais on voit plus la police municipale
00:27:19sur le terrain, parce que chacun
00:27:21fait une partie du boulot.
00:27:23Et la seule chose qu'il faut faire, c'est que tout le monde s'entende.
00:27:25Mais aujourd'hui, en termes de policiers,
00:27:27il y en avait 30 quand je suis arrivé,
00:27:29il y en a 120.
00:27:31Il y avait une trentaine de caméras,
00:27:33il y en a 480.
00:27:35La première, ce sont les premières
00:27:37à bénéficier de ces caméras,
00:27:39puisque c'est nous qui les gérons.
00:27:41Moi, je ne veux pas là non plus.
00:27:43On n'est pas en conflit, on essaye de travailler ensemble.
00:27:45Le problème, c'est qu'on ne nous prend pas suffisamment
00:27:47au sérieux.
00:27:49Oui, je sais que ça pose un certain nombre de problèmes,
00:27:51mais il y a des choses de bon sens,
00:27:53de simple bon sens.
00:27:55Quand les Bitérois, les centres de chez-moi,
00:27:57voient qu'un policier
00:27:59ne peut pas, un policier municipal
00:28:01qui le voit tous les jours,
00:28:03ne peut pas demander une carte d'identité,
00:28:05sauf en plein grand délit, vous avez raison,
00:28:07je le précise tout de suite,
00:28:09à quelqu'un, ne peut pas offrir un coffre,
00:28:11ne peut pas avoir accès,
00:28:13n'a pas accès
00:28:15aux fichiers des voitures volées.
00:28:17Enfin, c'est invraisemblable.
00:28:19On ne peut pas demander à la police municipale
00:28:21de faire son boulot, et ne pas lui demander
00:28:23de lui donner les moyens.
00:28:25Le maire que je suis, pardon d'être un peu long,
00:28:27mais vous avez compris que ça me tient à cœur,
00:28:29le maire que je suis,
00:28:31c'est pas vrai, parce que le préfet,
00:28:33je m'entends bien avec lui, mais légalement,
00:28:35je ne peux pas savoir
00:28:37le nombre de gens fichés dans ma ville,
00:28:39mais c'est à tomber
00:28:41sur la tête.
00:28:43C'est un peu exactement comme ce qui m'est arrivé,
00:28:45vous parliez des polices,
00:28:47des pouvoirs du maire, quand j'ai refusé
00:28:49de marier quelqu'un
00:28:51qui était en situation illégale.
00:28:53Moi, je veux bien le droit,
00:28:55mais demander aux Français,
00:28:57vous avez fait des sondages sur radio là-dessus,
00:28:59demander aux gens si ça leur paraît
00:29:01évident
00:29:03que je puisse le refuser.
00:29:05J'ai pris un arrêté municipal
00:29:07interdisant, alors là c'est pas l'État,
00:29:09mais interdisant.
00:29:11Je dis madame, d'abord mesdames,
00:29:13pareil pour les hommes,
00:29:15dans ma ville, il est interdit,
00:29:17quand vous avez moins de 13 ans,
00:29:19d'être tout seul dans la rue
00:29:21après 23 heures.
00:29:23Mais c'est le bon sens, est-ce que vos enfants
00:29:25à deux heures du matin, ils pouvaient
00:29:27se promener dans la rue. Pardon,
00:29:29mais je suis poursuivi par la Ligue des Droits
00:29:31de l'Homme. Je vous donne des exemples
00:29:33comme ça. Moi, je suis par exemple
00:29:35qui ai des obligations de commerce.
00:29:37Je filme là-dessus, je vous promets.
00:29:39Je ne veux pas peser sur
00:29:41le choix des commerces dans ma ville.
00:29:43Il n'y a absolument plus,
00:29:45parce que je sais que c'est des lieux
00:29:47de blanchissement d'argent.
00:29:49Comme j'ai un préfet formidable,
00:29:51il n'a pas fait recours,
00:29:53il n'a pas contesté l'arrêté
00:29:55que j'ai pris. Voilà, oui, les maires
00:29:57sont des gens responsables, ils sont
00:29:59populaires, appuyons-nous sur eux.
00:30:01– Robert, tout le monde
00:30:03est d'accord sur
00:30:05la police municipale
00:30:07qui doit être le complément
00:30:09de la police nationale.
00:30:11Vous diriez, avec votre expérience
00:30:13de maire,
00:30:15que la police
00:30:17municipale est inspirée
00:30:19par le même esprit. Au fond,
00:30:21quelle est la différence
00:30:23entre le procès de police...
00:30:25– Philippe, il n'y a plus
00:30:27de différence. On a un responsable
00:30:29de la police nationale.
00:30:31Les trois quarts des gens
00:30:33que je recrute, c'est soit
00:30:35d'anciens policiers, soit d'anciens gendarmes.
00:30:37Pourquoi ? Parce que souvent
00:30:39les conditions de travail aujourd'hui
00:30:41sont meilleures
00:30:43dans la police municipale
00:30:45que dans la police nationale.
00:30:47Monsieur, vous êtes policier.
00:30:49On tire plus de cartouches
00:30:51dans la police municipale
00:30:53que dans la police nationale.
00:30:55Les installations que je mets en place
00:30:57pour la police municipale
00:30:59sont plus confortables. Je vous rappelle une anecdote,
00:31:01ça ne va pas vous faire sourire, moi non plus,
00:31:03mais je pense qu'on va partager le même sentiment.
00:31:05Figurez-vous qu'il y a quelques années,
00:31:07c'est les employés municipaux
00:31:09qui allaient faire le ménage
00:31:11dans les locaux
00:31:13du commissariat à Béziers parce qu'il n'y avait personne
00:31:15pour le faire. Mais tu tombes...
00:31:17Et je le faisais, vous avez compris,
00:31:19bien volontiers, mais je tombe à l'arrache
00:31:21comme moi.
00:31:23Ce n'est pas normal.
00:31:25Oui, aujourd'hui, il y a un problème
00:31:27et puis, pardon, je me chute pour reprendre
00:31:29un mot, ce n'est pas un problème de richesse
00:31:31des communes.
00:31:33Béziers est une commune pas riche.
00:31:35C'est un problème de choix politique.
00:31:37Moi, mes citoyens, ils me demandent
00:31:39deux choses avant toute autre chose.
00:31:41Ils me demandent, quand ils sortent de leur ville,
00:31:43de leur maison, d'être en sécurité
00:31:45et que ce soit propre par terre.
00:31:47Vous avez raison,
00:31:49juste avant Jean-Christophe,
00:31:51juste un mot pour dire quand même Robert Ménard.
00:31:53Moi, je ne peux pas entendre que vous dites
00:31:55OK, il y a la loi
00:31:57et puis il y a les sondages
00:31:59et ce que pense l'opinion. Moi, je m'en fous un peu
00:32:01de ce que pense l'opinion. On n'est pas dans une sondocratie.
00:32:03Malheureusement, on le sait trop souvent.
00:32:05Mais je ne pense pas non plus
00:32:07que les pouvoirs du maire
00:32:09puissent être, comment dirais-je,
00:32:11élargis à l'infini dans le domaine de la justice.
00:32:13Non, il y a encore un État et,
00:32:15heureusement, on est un État centralisé
00:32:17et c'est normal que les choses soient respectées
00:32:19et comprises au niveau des communes.
00:32:21Après, c'est un jeu que la LICRA
00:32:23porte plainte contre vous. C'est le jeu démocratique.
00:32:25Ce n'est pas si grave. C'est ce que je veux dire.
00:32:27D'abord, ce n'est pas la LICRA, Dieu merci.
00:32:29Non, c'est la LIDH.
00:32:31Pardonnez-moi.
00:32:33Mais vous comprenez ce que je veux dire.
00:32:35C'est normal.
00:32:37Je ne vais pas
00:32:39vous répondre là-dessus. Je vais répondre
00:32:41avec les mêmes mots que notre ami policier.
00:32:43Je suis maire, donc je suis
00:32:45officier de police judiciaire.
00:32:47Et un de mes boulots, c'est d'assurer
00:32:49la sécurité et la tranquillité publique,
00:32:51c'est le mot, dans ma commune.
00:32:53Et en même temps,
00:32:55je suis officier d'État civil.
00:32:57Et cette double casquette
00:32:59me met dans une situation invraisemblable
00:33:01où je dois marier, parce que je suis
00:33:03officier de police, parce que je suis
00:33:05officier d'État civil, quelqu'un
00:33:07qui est juste, attendez, juste,
00:33:09en situation illégale dans ma ville,
00:33:11qui a été condamné de la prison
00:33:13et qui, en situation
00:33:15inacquise, on a imposé
00:33:17une OQTF, et c'est moi
00:33:19qui vais être condamné, madame ?
00:33:21Non, mais je ne vous parle pas de ça.
00:33:23Robert, vous m'interpellez. Je ne vous parlais pas de ça.
00:33:25Je vous parlais des commerces dont on sait
00:33:27tous très bien qu'ils font du blanchiment d'argent.
00:33:29D'abord, on ne le sait pas tous.
00:33:31Ce n'est pas parce que c'est aux doigts mouillés. Il y a des enquêtes, donc il y a une justice.
00:33:33Voilà.
00:33:35On part au 0826-300-300.
00:33:37Vite, effectivement, c'est vrai
00:33:39que les polices municipales, on le voit,
00:33:41et d'ailleurs, nous, ça nous fend le cœur,
00:33:43mais c'est comme ça. Il y a une appétence de nos collègues pour partir
00:33:45à la police municipale, en détachement,
00:33:47parce qu'effectivement, il y a plus d'équipement, il y a des primes
00:33:49que nous, on n'a pas. Il y a de la formation,
00:33:51il y a du tir.
00:33:53Ils se rapprochent de chez eux en mutation, et en fait,
00:33:55on a une technostructure police
00:33:57depuis des années qui n'est
00:33:59pas innovante. En fait, ils restent sur les vieux acquis
00:34:01en espérant, et ils disent, voilà, mais les policiers
00:34:03ne partiront jamais. Aujourd'hui, les policiers, ils apprentissent,
00:34:05ils partent, parce qu'ils ont mieux ailleurs. En revanche,
00:34:07ce qu'il nous manque, et c'est là où il faudra travailler,
00:34:09c'est que quand la police municipale fait une affaire,
00:34:11elle amène le prévenu
00:34:13devant l'officier de police judiciaire.
00:34:15Et là, nous, on doit traiter les cas. Et quand vous savez
00:34:17qu'il vous manque 5000 OPJ dans toute la France,
00:34:19alors qu'on est soi-disant cartographié
00:34:21à 22 500, on n'en a réellement que 17 500,
00:34:23en fait, on est noyé par les affaires.
00:34:25Et donc, du coup, il y a un tri. Et des fois, on dit, mais non,
00:34:27on ne peut pas te prendre ton gars, parce que moi, j'ai déjà
00:34:29200 dossiers à traiter, et je ne peux pas. Et donc, en fait,
00:34:35maintenant, je pense, la police et la justice,
00:34:37et trouver une solution. C'est la chaîne qui ne marche pas.
00:34:39Allez, on part au 0826 300 300
00:34:41avec Linda Depeau. Linda,
00:34:43qu'est-ce que vous en pensez ? Plus de pouvoir pour les polices,
00:34:45pour les maires, face à la délinquance ?
00:34:47Oui, moi, je suis totalement d'accord.
00:34:49D'ailleurs, je suis totalement d'accord avec
00:34:51toutes les mesures qui ont été prises par M. Ménard.
00:34:53Donc, voilà, je trouve
00:34:55ça très bien. Donc,
00:34:57il faut voir après comment ça se formalise, parce qu'on
00:34:59parle toujours de délégués,
00:35:01entre guillemets, mais après, on ne donne pas
00:35:03forcément les moyens. Donc, ça,
00:35:05c'est encore autre chose.
00:35:07Ce qui est sûr, c'est que les maires ont toujours été les gardiens
00:35:09du bien-vivre et de la sécurité
00:35:11au sein de certaines villes. On l'a vu,
00:35:13il y a certaines maires qui arrivaient à maintenir
00:35:15leur ville
00:35:17à flot quand le reste de la France
00:35:19partait un petit peu en vrille.
00:35:21Donc, je pense que c'est bien. C'est une bonne chose.
00:35:23C'est une bonne chose de leur donner,
00:35:25d'élargir leur compétence,
00:35:27si je puis dire, et surtout, de leur donner
00:35:29de vrais, vrais moyens.
00:35:31Qu'est-ce que vous aimeriez pour vous, Robert Ménard,
00:35:33de plus, aujourd'hui ?
00:35:35Alors, ce que je vous ai
00:35:37dit tout à l'heure, un certain nombre de pouvoirs
00:35:39supplémentaires, pas pour les enlever aux autres,
00:35:41mais pour qu'on soit plus efficace.
00:35:43Enfin, attendez, l'exaspération
00:35:45de concitoyens face à une petite
00:35:47délinquance, pas forcément
00:35:49le terrorisme et tout, pas forcément
00:35:51les gros trafiquants de drogue. Les gens,
00:35:53ils n'en peuvent plus d'un certain nombre
00:35:55de petits délits. Par exemple,
00:35:57on a la possibilité maintenant, j'espère pouvoir,
00:35:59ce qui s'appelle des audiences foraines.
00:36:01Pour répondre à votre question, à ce que disait
00:36:03Madame Pécresse, c'est quoi une audience
00:36:05foraine ? C'est une audience qui se tient
00:36:07à l'hôtel de ville,
00:36:09en présence d'un magistrat,
00:36:11d'un procureur, en l'occurrence,
00:36:13qui traite des petits
00:36:15délits, des tout petits délits,
00:36:17et qui permet de désengager,
00:36:19vous savez, le
00:36:21tribunal de tout un tas
00:36:23d'affaires, de les traiter vite
00:36:25et de les traiter le plus
00:36:27près possible
00:36:29du moment où il y a eu le passage à l'acte.
00:36:31Parce que ce qui exacerbe souvent, Madame,
00:36:33nos concitoyens, vous savez,
00:36:35c'est les mois, les six mois,
00:36:37les un an, le moment où le
00:36:39mec ou la fille, ils ont fait un
00:36:41truc insupportable, et le moment où ils sont
00:36:43condamnés. Ils ont le sentiment
00:36:45d'une impunité, ce qui n'est pas vrai
00:36:47souvent. Et donc, par exemple, j'espère
00:36:49pouvoir faire des choses comme ça.
00:36:51Ça rend service à tout le monde, il y aura moins de gens
00:36:53dans les tribunaux, ça montre que
00:36:55l'hôtel de ville, c'est aussi un lieu
00:36:57où on peut condamner un certain nombre de gens
00:36:59pour des petits délits de voisinage,
00:37:01des dépôts sauvages, mais les choses
00:37:03qui pourrissent la vie de mes concitoyens.
00:37:05Le reste, j'aimerais qu'on me laisse faire.
00:37:07Merci beaucoup, Robert Ménard.
00:37:09La passion de Robert Ménard
00:37:11pour sa ville et son métier de maire,
00:37:13c'est dingue. C'est bien. Incroyable.
00:37:15Merci en tout cas d'avoir accepté
00:37:17notre invitation.
00:37:19Dès que vous passez à Paris, vous venez nous voir, Robert Ménard,
00:37:21vous ferez une émission
00:37:23avec nous. Il est souvent à Paris.
00:37:25Ah ! Et ne nous le dit pas.
00:37:27C'est quoi ce regard un peu malicieux ?
00:37:29Non, non, mais parce que je l'aime beaucoup.
00:37:31Non, non, non, il y a un sujet là.
00:37:33Non, non, non. Ne parlez pas du lieu
00:37:35de vacances de Philippe Bilger qui est à côté de Béziers.
00:37:37Oui, j'allais vous dire là.
00:37:39Ah non, ne recommencez pas.
00:37:41Ah bah si, j'adore. Mais enfin,
00:37:43il faut quand même me dire où vous étiez ce week-end.
00:37:45Il y a Béziers sous Roche.
00:37:47Vous avez fait un calembour
00:37:49correct.
00:37:51Cher Linda, vous restez avec nous.
00:37:53Vous êtes notre vraie voix du jour dans un instant.
00:37:55Le qui sait qui qui l'a dit. On fait une petite pause.
00:37:57On revient dans un instant. A tout de suite.
00:37:59Les vraies voix Sud Radio
00:38:0117h-19h. Philippe David,
00:38:03Cécile de Ménibus.
00:38:05Et si vous ne le saviez pas,
00:38:07vous êtes sur Sud Radio et on vous en remercie
00:38:09beaucoup. Plus d'un million
00:38:11à nous suivre, en tout cas sur cette
00:38:13belle chaîne YouTube où on peut vous faire
00:38:15coucou. Coucou. Coucou. Coucou.
00:38:17On est là. Avec
00:38:19Philippe Bilgeat qui fait coucou. Faites un peu la mise
00:38:21france. Ah, vous êtes trop bons.
00:38:23La caméra n'est pas en haut.
00:38:25Elle est en face de toi.
00:38:27Coucou.
00:38:29Je suis aussi doué pour la caméra,
00:38:31pour le micro.
00:38:33Coucou. Coucou. Coucou.
00:38:35D'accord. Je n'ai pas de coucou, moi.
00:38:37Vous avez entendu parler qu'il faisait beau en ce moment.
00:38:39Oui, mais ça ne va pas durer.
00:38:41Jean-Christophe Couville, parce que là,
00:38:43ça va durer toute la séquence.
00:38:45Secrétaire national du syndicat de police unité.
00:38:47M.I.F.O.
00:38:49Bravo. Et moi, je ne fais pas le coucou.
00:38:51Et Linda est avec nous. Oui.
00:38:53Linda, c'est à vous
00:38:55de lancer le jingle.
00:38:57C'est parti pour le quiz.
00:38:59Bravo.
00:39:01Un peu calme.
00:39:03Très bien. Et ça commence par un son.
00:39:05Qui l'a dit 3 points ?
00:39:07Est-ce qu'on écoute le son ?
00:39:09Oui, bah oui.
00:39:11On écoute le son.
00:39:13Je viens d'avoir une toute petite.
00:39:15C'est qui qui l'a dit ?
00:39:17On en a marre.
00:39:19D'en avoir une toute petite.
00:39:21C'est pas au Cap d'Axe, week-end ?
00:39:23Non, c'était à Paris 12ème.
00:39:25Oui.
00:39:27Vous n'avez pas reconnu la voix ? C'est un homme politique connu.
00:39:29On repasse.
00:39:35Je ne connais pas les remplaçants.
00:39:37On en a marre d'en avoir une toute petite.
00:39:39J'ai trouvé cette phrase fabuleuse.
00:39:41Il parlait quand même de la statue de la liberté.
00:39:43En comparant celle de Paris et de New York.
00:39:45Mais il a fait rire tout le monde.
00:39:47Ça nous a fait marrer de garder que la forme.
00:39:49Qui c'est qui qui l'a dit, Linda ?
00:39:51Il faut que le parti socialiste
00:39:53retrouve le chemin du peuple
00:39:55et arrête d'être à côté de ses pompes.
00:39:57C'est un député socialiste
00:39:59qui était sur Sud Radio il y a quelques jours.
00:40:01Hollande ?
00:40:03Non.
00:40:05Bonne réponse de Françoise Degoy.
00:40:07Député PS.
00:40:09T'as vu que dès que ça parle la gauche, je m'envole.
00:40:11Question qui c'est qui qui l'a dit.
00:40:13J'ai une dette d'honneur envers Bruno Retailleau.
00:40:15Linda.
00:40:17Darmanin.
00:40:19Bonne réponse.
00:40:21C'est pas vrai, on l'a dit en même temps.
00:40:23Mais Françoise, soyez gentille.
00:40:25Vous êtes mauvais joueurs.
00:40:27C'est odieux.
00:40:29Françoise a débuté sa réponse en disant
00:40:31Valérie fait 15.
00:40:33C'est moi qui l'ai dit en premier.
00:40:35Et donc c'est Françoise qui le dit en premier
00:40:37en commençant par Valérie.
00:40:39C'est moi, c'est moi en premier.
00:40:41Tu crois quoi ?
00:40:45Parfois ils te donnent raison, parfois ils te donnent raison.
00:40:47Mais ça n'est pas vrai.
00:40:49C'est moi qui ai commencé.
00:40:51Excusez-moi, la police est là.
00:40:53C'est des gamins.
00:40:57S'il vous plaît.
00:40:59Linda, qui c'est qui qui l'a dit sur les retraites.
00:41:01Laissez entendre qu'un retour à 60 ans
00:41:03serait possible est un leurre.
00:41:05Bayrou.
00:41:07Non, une autre.
00:41:09Ah mais c'est...
00:41:11Spoonz, Spoonz, c'est pas Aurore Berger.
00:41:13Non.
00:41:15Une autre.
00:41:17Maud Bréjon.
00:41:19Test de page pour Françoise Devoy.
00:41:21Ne criez pas.
00:41:23J'ai perdu un teint.
00:41:25Question qui c'est qui qui l'a dit.
00:41:273 points. Il a fallu percer ce ballon
00:41:29d'amour propre qui nous empêchait de nous libérer.
00:41:31Linda.
00:41:33C'est pas un politique.
00:41:35Un rugbyman, je sais pas.
00:41:37Oui, allez-y.
00:41:39Enfin si, un ancien rugbyman.
00:41:41Un ancien rugbyman.
00:41:43Je ne sais pas.
00:41:45Je bug.
00:41:47Un sélectionneur.
00:41:49Bonne réponse de Françoise Devoy.
00:41:51Quel dommage.
00:41:53On n'est pas vif.
00:41:55On n'est pas assez vite.
00:41:57On est à combien là ?
00:41:59Il n'y a que vous qui avez mis des points.
00:42:01Vous en êtes à 15.
00:42:03Qui l'a dit, Linda ?
00:42:05J'ai tourné une certaine page, mais on ne peut pas tourner
00:42:07la page de sa passion.
00:42:09C'est un grand journaliste sportif.
00:42:11Linda.
00:42:13Qui parle souvent anglais.
00:42:15Linda.
00:42:17Elle répond en premier.
00:42:19T'es pénalisé.
00:42:21Philippe Bilger.
00:42:23T'es pénalisé.
00:42:25Vous n'avez pas respecté la règle.
00:42:27Que Linda devait répondre en premier.
00:42:29Mais j'ai répondu.
00:42:31Je n'avais pas répondu elle.
00:42:33Mais quand je gagne, on me dit que c'est trop tard.
00:42:39Je pense que je vais mettre mauvaise foi.
00:42:41Philippe Bilger.
00:42:43C'est vous qui l'avez inventé ce mot.
00:42:45Est-ce que tu peux le garder ?
00:42:47Je suis à 6.
00:42:49Non, vous êtes à 3.
00:42:51Françoise Devoy, 15.
00:42:53On a une question en plus.
00:42:55Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:42:57Mon objectif est de réconcilier les finances publiques et la démocratie.
00:42:59Linda.
00:43:01Bruno Le Maire.
00:43:03Non.
00:43:05Une dame.
00:43:07Une dame.
00:43:09Bonne réponse de Françoise Devoy.
00:43:11Regarde sous les yeux que j'ai à côté.
00:43:13Tu peux comprendre.
00:43:15C'est un enfant.
00:43:19C'est un score de rugby.
00:43:2118 à 3.
00:43:23La police, le 17.
00:43:25Ça ne répond jamais.
00:43:27Pour un premier effet, c'était pas mal.
00:43:29Merci, c'était gentil.
00:43:31J'ai l'impression que vous n'avez pas une peau.
00:43:33Oui, exactement.
00:43:35Il est content.
00:43:39Il y en a qui font des carrières avec ça.
00:43:41Parce que Linda habite à peau.
00:43:47Il y a marqué débile ou c'est un peu effacé ?
00:43:49Ça aurait été tellement mieux de dire
00:43:51Linda qui habite à peau
00:43:53n'a pas de bol.
00:43:55C'était chic.
00:43:57C'était un peu sophistiqué.
00:43:59Parlez de bol, j'aurais bu la tasse.
00:44:01Il est infernal.
00:44:03De toute façon, depuis 15 ans, il est infernal.
00:44:05Appelez-nous la vraie police.
00:44:07Elle est là.
00:44:11C'est parce qu'il fait un concours.
00:44:13Tapis dans l'ombre, prêt à bondir.
00:44:17Linda, on vous embrasse très fort.
00:44:19Merci d'avoir joué avec nous.
00:44:21Et d'avoir été une vraie voix
00:44:23très passionnante
00:44:25et très sympathique.
00:44:27Dans un instant, le journal
00:44:29et la météo avec Rémi André
00:44:31et Philippe Bilger.
00:44:35Depuis quelques jours,
00:44:37on est à quelques semaines de la Foire de Paris.
00:44:39Je crois que le concours du propos le plus délirant
00:44:41est lancé.
00:44:43Et là, plus ça va, plus j'en trouve.
00:44:45Vous allez voir.
00:44:47Les Vraies Voix Sud Radio
00:44:4917h-19h.
00:44:51Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:44:55Les Vraies Voix autour de cette table
00:44:57en ce lundi 15...
00:44:59Non, 17 mars.
00:45:01Bonne fête à Patrick Roger.
00:45:03Une date importante, 17 mars.
00:45:05On n'attend pas Patrick.
00:45:07C'est la veille de l'anniversaire
00:45:09de ma maman.
00:45:1118 mars, par anticipation.
00:45:13Les amis, 17 mars,
00:45:15c'est la date du confinement.
00:45:17C'était le 16 mars.
00:45:19Jurez-le.
00:45:21Je le jure, je crois.
00:45:23J'ai peur.
00:45:25Je compatis pour votre mère
00:45:27d'avoir une fille comme vous.
00:45:29Je dois dire que je vous embrasse,
00:45:31madame, et je compatis.
00:45:33Ma pauvre maman, bouge-toi les oreilles.
00:45:35Je pense que ma mère vous adore.
00:45:37C'est affreux, on est trahi par les chiens.
00:45:39C'est affreux, affreux, affreux.
00:45:41Elle a demandé qu'on soit gentil avec vous.
00:45:43Depuis qu'elle a demandé ça,
00:45:45on n'arrive plus à être méchants.
00:45:47Pour tous les coups.
00:45:49Et pourtant, il les mériterait peut-être
00:45:51davantage qu'à une certaine époque
00:45:53où il était plus économe
00:45:55de ses calembours.
00:45:57C'était bien, cette époque ?
00:45:59On n'a pas connu, c'était à la préhistoire.
00:46:01Nous, on était dans notre mémoire
00:46:03karmique.
00:46:05On était à Lascaux dans le département.
00:46:07On avait chassé les dinosaures.
00:46:09On était déjà la police dans la grotte.
00:46:11Le 7 mars 2020 à midi.
00:46:13C'était la veille.
00:46:15C'est le 16 mars que Macron
00:46:17l'annonce, vous avez raison.
00:46:19Mauvaise foi.
00:46:21Ce n'est pas possible.
00:46:23Françoise de Gouin à la mauvaise foi.
00:46:25Philippe Bilger est avec nous.
00:46:27Et Jean-Christophe Couvy,
00:46:29secrétaire national du syndicat de police
00:46:31unité
00:46:33MIFO.
00:46:35C'est bien, mais un peu con.
00:46:37MIFO.
00:46:39MIFO.
00:46:41Et que le dernier ferme la porte.
00:46:430826
00:46:45365
00:46:47300
00:46:49Vous l'êtes troublée.
00:46:51Ce n'est pas ça. C'est Françoise de Gouin
00:46:53qui n'arrête pas de me faire rire depuis tout à l'heure.
00:46:550826
00:46:57300
00:46:59Vous laissez des messages dans les écoutes.
00:47:01C'est tout, c'est simple à dire pourtant.
00:47:03Bonjour, c'est Laurent de Conflans-Sainte-Honorine.
00:47:05Je voudrais réagir à ce que vient de dire
00:47:07David concernant
00:47:09le nouveau nom
00:47:11du collège du Bois-d'Aulne
00:47:13à Conflans-Sainte-Honorine.
00:47:15Je ne crois pas que ce soit
00:47:17à cause de la peur que s'est fait
00:47:19autant de temps. Ce n'est d'ailleurs pas à cause de la peur.
00:47:21C'est simplement dû au fait que
00:47:23les gens
00:47:25ont voulu attendre que
00:47:27les gamins qui étaient en sixième
00:47:29à cette époque soient
00:47:31sortis du cycle scolaire
00:47:33du Bois-d'Aulne. Donc,
00:47:35je vous demande qu'ils aient passé la troisième.
00:47:37C'est la seule raison. Voilà pourquoi
00:47:39ça fait 1610 jours.
00:47:41Voilà, c'est tout ce que je voulais dire. Merci et surtout
00:47:43continuez comme ça. Ciao.
00:47:45C'est bien comme précision.
00:47:47On remercie notre ami Laurent de sa précision.
00:47:51Et si ce n'est pas la peur, c'est très bien.
00:47:53C'est très bien pour ne pas aller traumatiser une seconde fois.
00:47:55C'est pas mal.
00:47:57L'important c'est que ça existe aujourd'hui.
00:47:59Vous aviez dit une chose inexacte.
00:48:01J'espère que ce n'est pas la peur qui a causé ce retard.
00:48:03Il se protège toujours derrière des prétéritions.
00:48:05Je ne vous ai jamais connu
00:48:07une chose aussi complexe.
00:48:09Une chose aussi complexe.
00:48:11Une pensée complexe comme ça,
00:48:13c'est bizarre.
00:48:15Qu'est-ce qu'il se passe dans cette émission aujourd'hui ?
00:48:17Je ne sais pas.
00:48:19Je suis victime de l'Asie et de Colibé.
00:48:21Il y a un problème ? Vous avez bu des trucs bizarres ?
00:48:23Je ne sais pas.
00:48:25On est étonnement heureux.
00:48:29Vos bonbons,
00:48:31ça s'est saumé depuis tout à l'heure.
00:48:33Il n'y a pas les substances.
00:48:35Les amis, dans un instant.
00:48:37Il y a le coup de gueule de Philippe David.
00:48:39On parlait de substances.
00:48:41Quand ils tiennent des propos,
00:48:43je ne sais pas si ce qu'ils ont fumé c'est de la bonne
00:48:45mais en tout cas c'est de la forte.
00:48:47Vous allez voir, c'est mon coup de gueule.
00:48:51Sud Radio.
00:48:53Parlons vrai.
00:48:55Les vraies voix Sud Radio.
00:48:5717h-19h.
00:48:59Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:49:01Chers amis, on vous souhaite
00:49:03la bienvenue dans cette émission très rayeuse
00:49:05aujourd'hui. Je vous le dis.
00:49:07On expliquait hors antenne
00:49:09puisque Philippe Bilger
00:49:11parlait de gens qui avaient bu
00:49:13que j'ai bu un jour
00:49:15un cidre doux à 2 degrés et que j'ai dormi
00:49:17une heure et demie.
00:49:19Une fois,
00:49:21à la fin d'acte de folie, elle a mangé 3 bonbons mon chéri.
00:49:23Et là, on a perdu pendant la nuit.
00:49:25A la cuite de l'année.
00:49:27Non mais ça, je suis incapable de manger.
00:49:29C'est pas possible. Bref.
00:49:31Autour de cette table, Philippe Bilger, bien entendu,
00:49:33Jean-Christophe Couville et on s'en fout d'une
00:49:35truc parce qu'on ne va pas passer des heures.
00:49:37Bien sûr.
00:49:39Merci.
00:49:41Françoise de Gouin, en attendant.
00:49:43On peut compter sur ses amis.
00:49:45C'est bon.
00:49:47Mais c'est quoi ce fou rire tout le temps aujourd'hui ?
00:49:49Mais c'est Françoise.
00:49:51Mais c'est Ménibus, c'est pas Ménibus. Vous êtes confiants.
00:49:53Allez, soyons sérieux. Tout de suite.
00:49:55Philippe David.
00:49:57Les vrais mensues de radio.
00:49:59Comme d'habitude, je vais remettre le clocher au milieu du village.
00:50:01Un village qui s'appelle Paris. Pourquoi ?
00:50:03Parce que j'ai le sentiment,
00:50:05à quelques semaines de la Foire de Paris,
00:50:07que le concours lépine du propos le plus délirant
00:50:09bat son plein et que jour après jour,
00:50:11on creuse tellement qu'on a épuisé
00:50:13les réserves de pétrole, dépassé la profondeur
00:50:15du gaz de schiste et qu'on ne devrait
00:50:17plus tarder à tindre le noyau terrestre.
00:50:19On écoute ceci.
00:50:21Nous allons dire aux Américains deux choses.
00:50:23D'abord,
00:50:25rendez-nous la statue de la liberté.
00:50:27Vous avez reconnu
00:50:29la voix de Raphaël Glucksmann,
00:50:31eurodéputé Place Publique, qui a demandé aux Américains
00:50:33de rendre à la France la statue de la liberté
00:50:35lors du congrès de son parti.
00:50:37Et je dois dire que, après
00:50:39mes coups de gueule de la semaine dernière,
00:50:41dans lesquels on allait pêle-mêle de la pilosité
00:50:43pubienne selon Arcelia Soudet,
00:50:45à la merveilleuse époque de la Seconde Guerre Mondiale
00:50:47en France par le général Jacob Leff,
00:50:49je ne m'attendais pas à entendre ce type
00:50:51de propos venant d'une personne théoriquement
00:50:53censée. Des propos d'un tel niveau
00:50:55qui nous ont ramené 22 ans en arrière
00:50:57à l'époque de la guerre d'Irak,
00:50:59quand le congrès américain avait rebaptisé
00:51:01les French Fries en Freedom Fries,
00:51:03c'est-à-dire les frites françaises par les
00:51:05frites de la liberté, pour sanctionner
00:51:07le non-suivisme français dans cette guerre
00:51:09dont on connaît aujourd'hui tous les dégâts qu'elle a causé.
00:51:11Mais suivons cette rhétorique de
00:51:13rapatriement de la statue de la liberté.
00:51:15Va-t-on renvoyer aux USA les corps des
00:51:179388 soldats américains
00:51:19qui reposent au cimetière de Colville-sur-Mer
00:51:21à côté d'Omaha Beach, surnommé
00:51:23Bloody Omaha Outre-Atlantique,
00:51:25ce qui signifie « Omaha la sanglante » ou
00:51:27« Putain d'Omaha ». Va-t-on demander au gouvernement
00:51:29américain de rapatrier les 2289
00:51:31dépouilles américaines du cimetière
00:51:33du Bois-Bélau, la principale bataille
00:51:35à laquelle les américains ont participé lors de
00:51:37la Première Guerre Mondiale ? J'avais pensé,
00:51:39vu les réactions stupides aux USA
00:51:41lors du French Bashing de 2003,
00:51:43que quelque part, nous français
00:51:45n'irions jamais aussi bas dans le ridicule.
00:51:4722 ans plus tard, les faits m'ont donné
00:51:49tort et rappeler que nous copions toujours des
00:51:51américains, avec 20 ans de retard,
00:51:53pour le meilleur et pour le pire.
00:51:57Parfois, je me dis que je n'aurais jamais
00:51:59intérêt à dire une chose qui est
00:52:01une ineptie, mais sans la
00:52:03moindre importance, parce que j'aurais
00:52:05droit à une indignation fabuleuse
00:52:07de vous. Allez, mais vous en dites
00:52:09tous les jours pourtant !
00:52:11Oui, oui, je sais pas qu'est-ce qui lui est
00:52:13arrivé, c'était pas son week-end,
00:52:15parce qu'il a eu
00:52:17un énorme boulet. Enfin, c'est
00:52:19bêta, voilà.
00:52:21Non, mais c'est du niveau des French Braids.
00:52:23Non, mais c'est puéril,
00:52:25mais alors, moi,
00:52:27ce que j'ai préféré avec lui, si vous voulez,
00:52:29c'est la une de la tribune, je peux laisser
00:52:31ma peau pour la présidentielle. Donc au moment
00:52:33où les gens meurent en Ukraine, les gens sont
00:52:35morts le 7 octobre, les gens meurent à Gaza,
00:52:37les gens meurent au Kivu, les gens meurent
00:52:39partout, donc voilà, à part le ridicule,
00:52:41y'a rien qui tue dans une présidentielle,
00:52:43et donc là, je pense que lui, il s'est un peu
00:52:45tué ce week-end, voilà.
00:52:47On voit bien aujourd'hui que les politiques, malheureusement,
00:52:49ils n'ont que le buzz pour résister des fois,
00:52:51ils manquent de fond, donc du coup,
00:52:53on essaie de travailler sur la forme, et je trouve
00:52:55c'est dommage parce que c'est un cadeau qu'avait
00:52:57fait la France pour les
00:52:59100 ans de la Déclaration américaine
00:53:01de l'indépendance.
00:53:03C'était en 1876, donc
00:53:05on avait offert ça, c'est Bartholdi, et je trouve
00:53:07au contraire, c'est un hommage,
00:53:09et ça fait la fierté d'un pays.
00:53:11Et un cadeau, ça ne se reprend pas.
00:53:13Repris, c'est volé,
00:53:15c'est ce qu'on dit toujours, donné, c'est donné, repris, c'est volé.
00:53:17Donc voilà.
00:53:19Merci beaucoup Philippe David, et tout de suite,
00:53:21c'est l'Info en plus avec Félix Mathieu.
00:53:23Les vraies voix sud-radio.
00:53:25Et dans les
00:53:27Hauts-de-Seine, le maire de Sceaux refuse
00:53:29l'arrivée des sulfateuses à PV,
00:53:31je cite, qui ne se
00:53:33répondent dans le pays. Oui, leurs vains noms, ce sont les
00:53:35voitures Lapiche LAPI, comme
00:53:37lecture automatique des plaques d'immatriculation.
00:53:39On parle de ces voitures qui circulent en
00:53:41prenant en photo, en détectant automatiquement
00:53:43beaucoup d'infractions de stationnement,
00:53:45jusqu'à 1500 plaques scannées par
00:53:47heure. On est un peu passé, si vous voulez, de la moisson à la
00:53:49main à la moissonneuse batteuse du PV.
00:53:51Eh bien, à Sceaux, dans les Hauts-de-Seine,
00:53:53quand le prestataire a voulu passer à ce système,
00:53:55à ces, entre guillemets, sulfateuses à PV,
00:53:57le maire a tout simplement refusé.
00:53:59Nous sommes avec lui pour en parler. Bonsoir Philippe Laurent.
00:54:01Bonsoir.
00:54:03Merci d'être avec nous dans les vraies voix sur
00:54:05Sud Radio. C'est vrai que c'est un système qui tend
00:54:07à se généraliser. Pourquoi est-ce que vous, vous avez
00:54:09refusé ces voitures LAPI ? Après tout, si
00:54:11ça aurait permis de détecter plus d'infractions,
00:54:13ça aurait aussi rapporté
00:54:15plus d'argent aux finances municipales.
00:54:17Oui, bien sûr.
00:54:19Oui, on peut voir les choses
00:54:21de cette façon-là. Vous savez,
00:54:23Sceaux est une ville de 20 000 habitants. Ce n'est pas
00:54:25une très grande ville. Nous essayons
00:54:27de maintenir dans notre ville
00:54:29un climat un peu convivial.
00:54:31Bon, faire en sorte
00:54:33que les règles s'appliquent, oui, mais
00:54:35avec une forme, entre guillemets,
00:54:37d'humanité, voire parfois
00:54:39une tolérance.
00:54:41Et donc, vous savez,
00:54:43nous avons atteint, à Sceaux,
00:54:45sur le stationnement payant, un taux de respect
00:54:47qui est supérieur à 80%.
00:54:49Donc, ça veut dire que quand même,
00:54:51les gens respectent globalement
00:54:53les règles. Bon, et pour ceux
00:54:55qui, par exemple,
00:54:57sont en train de se garer,
00:54:59vont chercher le ticket à l'eurodateur, même si maintenant
00:55:01on peut payer avec son téléphone.
00:55:03Bon, voilà, il faut leur laisser
00:55:05un peu de tolérance les 10 minutes nécessaires.
00:55:07Et ces
00:55:09voitures qui sont d'ailleurs à l'œuvre
00:55:11dans certaines des communes voisines
00:55:13de Sceaux, on voit bien que c'est
00:55:15quelque chose de totalement inhumain.
00:55:17Enfin, c'est mécanique.
00:55:19Et donc, on n'a pas souhaité, moi je n'ai pas souhaité,
00:55:21que ce type de matériel
00:55:23puisse donc travailler à Sceaux.
00:55:25On a préféré garder
00:55:27les agents sur le terrain.
00:55:29C'est pas d'ailleurs un métier facile.
00:55:31Parce que, malgré tout,
00:55:33il y a quand même des
00:55:35forfaits post-stationnement
00:55:37qui sont apposés.
00:55:39C'est quand même des gens en abraction.
00:55:41Il y a quand même des PV, si je puis dire,
00:55:43qui existent naturellement.
00:55:45Mais bon, voilà.
00:55:47Mais pas d'outrance, c'est ce que vous voulez dire.
00:55:49Pas d'outrance, et puis surtout
00:55:51le contact, quoi. Alors même le contact,
00:55:53même si c'est pour engueuler la personne,
00:55:55c'est quand même pas tout à fait pareil que d'être
00:55:57débouillé devant une machine
00:55:59et un courrier qu'on reçoit.
00:56:01Jean-Christophe Couville veut réagir.
00:56:03C'est indiqué dans les policiers.
00:56:05Je trouve que ça a déshumanisé
00:56:07notre société, et ça continue encore une fois.
00:56:09Je trouve qu'encore une fois,
00:56:11on recule sur la proximité.
00:56:13Je trouve que la police, elle n'est plus aussi
00:56:15en proximité qu'avant, et les pervanches,
00:56:17pareil, ça avait son utilité publique.
00:56:19Aujourd'hui, les gens, on engrange la frustration
00:56:21et il n'y a rien de pire qu'en fait de recevoir sans pouvoir vous exprimer.
00:56:23Alors on ne disait pas que, et moi j'étais
00:56:25contre le fait de dire que, par exemple, c'était des
00:56:27sacs de sable, on avait le droit de tout dire.
00:56:29Attention, il y a quand même un respect. Mais au moins, vous pouviez expliquer
00:56:31pourquoi vous n'avez pas payé le parcmètre,
00:56:33le rodateur, si c'était vraiment une course vite faite,
00:56:35etc., et il y avait cet aspect de discernement.
00:56:37Aujourd'hui, on nous enlève notre discernement,
00:56:39donc on n'a plus vraiment de pouvoir sur la voie publique,
00:56:41et surtout, encore une fois, c'est qu'on a
00:56:43fait un business de ça.
00:56:45Tout le monde a peur, tout de suite,
00:56:47en se garant, c'est déjà tout de suite,
00:56:49il faut vite trouver l'application, et
00:56:51je suis encore une fois, il n'y a pas assez de rodateurs
00:56:53non plus dans les rues. Des fois, je vous mets à Paris,
00:56:55je vous mets au défi, des fois, de trouver un rodateur qui marche.
00:56:57J'ai un ami qui a pris un PV en allant chercher
00:56:59un ticket, parce que le premier rodateur était en panne,
00:57:01le temps qu'il revienne, il a vu la voiture
00:57:03qui était passée, et trois jours après, il avait le PV.
00:57:05Et tout le monde n'a pas un smartphone. Moi, je pense aux personnes âgées
00:57:07aussi, qui conduisent, qui veulent se garer,
00:57:09elles ne savent pas manier les smartphones, etc.
00:57:11Donc, en fait, on enlève, on veut parler à des gens, à des gens
00:57:13vrais, et aujourd'hui, on ne parle qu'à des machines,
00:57:15on reçoit tout de façon automatique,
00:57:17et je trouve ça dommageable dans une société.
00:57:19Monsieur le maire, est-ce que vous êtes
00:57:21seul à défendre, en fait,
00:57:23ce parti pris, ou, finalement,
00:57:25il y a pas mal de maires qui font comme vous ?
00:57:27Écoutez, je ne sais pas.
00:57:29Je pense qu'il y a, en effet,
00:57:31une forme de facilité
00:57:33des délégataires
00:57:35de stations, parce que nous, c'est une société,
00:57:37on les fait, hein, qui a la délégation
00:57:39de services publics, mais il y a peut-être
00:57:41une forme de facilité, et puis, bon,
00:57:43compte tenu des difficultés
00:57:45que rencontrent aujourd'hui
00:57:47les collectivités locales, et les communes en particulier,
00:57:49pour équilibrer les budgets,
00:57:51bah oui, effectivement, nous perdons
00:57:53certainement quelques dizaines de milliers
00:57:55d'euros par an de recettes,
00:57:57mais encore une fois, le sujet,
00:57:59c'est l'équilibre entre, voilà,
00:58:01ce type de comportement, et puis,
00:58:03enfin, une forme de convivialité
00:58:05dans la ville, d'humanisation.
00:58:07Moi, j'y tiens beaucoup, nous y tenons beaucoup,
00:58:09j'espère, et je crois
00:58:11qu'on y parvient,
00:58:13c'est, voilà, c'est...
00:58:15Aujourd'hui, les habitants,
00:58:17enfin, bon, les gens,
00:58:19vers qui se tourne-t-il ce qu'ils veulent parler ?
00:58:21Eh bien, il y a la mairie, quoi, hein,
00:58:23parce que la plupart des autres services publics
00:58:25sont très déshumanisés,
00:58:27ça se passe par Internet, etc.,
00:58:29au moins, nous nous maintenons à l'accueil de la mairie,
00:58:31des personnes qui sont là,
00:58:33et je peux vous dire que beaucoup de gens viennent,
00:58:35et beaucoup de gens viennent, même parfois,
00:58:37sans avoir à demander quoi que ce soit,
00:58:39simplement pour bavarder un peu, et dire, ah bah, qu'est-ce qui se fait
00:58:41comme travaux, à quel endroit, etc.
00:58:43Donc, c'est ce côté
00:58:45humain qui ne doit pas, évidemment,
00:58:47complètement occulter
00:58:49une forme de
00:58:51numérisation des choses,
00:58:53c'est pas la question, c'est pratique aussi, c'est pas le sujet.
00:58:55Enfin, c'est...
00:58:57Une répression intelligente, voilà.
00:58:59C'est ça, en tout cas, espérons que vous administrez,
00:59:01s'en souviendront, merci beaucoup.
00:59:03Et que d'autres maires s'inspirent de vous, je dis ça comme ça.
00:59:05Monsieur le maire, merci beaucoup d'avoir accepté
00:59:07notre invitation, c'était Philippe Laurent,
00:59:09maire de Sceaux, dans les Hauts-de-Seine. Dans un instant,
00:59:11le tour de table de l'actu des Vraies Voix, Philippe Bilger.
00:59:13J'ai parlé d'un doyen des maires
00:59:15qui a démissionné, qui est parti,
00:59:17pardon, qui a quitté
00:59:19son nom.
00:59:21Mélenchon contre les plans, encore une fois.
00:59:23On attend pas Patrick ?
00:59:25Moi, je vais parler de la Saint-Patrick.
00:59:27Très bien.
00:59:29Bye.
00:59:31Les Vraies Voix Sud Radio,
00:59:3317h-19h,
00:59:35Philippe David, Cécile
00:59:37de Ménibus.
00:59:39Les Vraies Voix jusqu'à 19h, enfin, on y arrive,
00:59:41parce qu'aujourd'hui, c'est un peu particulier.
00:59:43Je vous le dis, heureusement que la police
00:59:45est là pour nous délivrer.
00:59:47Non, elle est tapée dans l'ombre et prête à intervenir.
00:59:49Elle est toujours pas intervenue.
00:59:5118h à 28h.
00:59:53Jean-Christophe Kouvi qui est un petit calepin,
00:59:55comme s'il allait nous mettre des PV. C'est quand même
00:59:57assez dingue.
00:59:59En fait, j'ai une mémoire visuelle et je note
01:00:01des idées.
01:00:03Des fois, on a des idées et moi, je les note.
01:00:05Parce qu'on a toujours peur.
01:00:07Moi, je suis pas un professionnel des médias,
01:00:09même si ça fait 4 ans que j'en fais.
01:00:11Des fois, on a des blancs.
01:00:13Et moi, j'aime bien écrire.
01:00:15Dès que vous écrivez, c'est après m'avoir regardé.
01:00:17Donc, je pense que je dois avoir des influences.
01:00:19Philippe David sera capable de remplir
01:00:21les blancs.
01:00:23C'est les carnets de Léonard de Vinci.
01:00:25Il y a les carnets de Léonard
01:00:27et il y a les carnets de Kouvi.
01:00:29Un jour, ils seront dans un musée.
01:00:31Il y aura tout le temps.
01:00:33Je rappelle quand même que j'ai écrit
01:00:35sur le visage de Philippe David.
01:00:37Si, si, moi j'étais en train de râler.
01:00:39Il faut dire qu'il y a de la place.
01:00:41C'est une sacrée page.
01:00:43On peut mettre d'ailleurs le nom de ton association
01:00:45sur le graphique de Philippe David.
01:00:47Il y a assez de place.
01:00:49Les amis, le tour de table
01:00:51de l'actu des vrais voix.
01:00:53Que la partie commence !
01:00:55Moi, j'aime pas vous régler la géométrie variable.
01:00:57A chaque fois, je me fais entuber par Philippe David
01:00:59qui est une racaille.
01:01:01Quand on parle du loup, on envoie la queue.
01:01:03En général, les poils pubiens ne m'intéressent pas du loup.
01:01:05Le tour de table
01:01:07de l'actualité.
01:01:09Qu'est-ce qu'on a pu dire comme connerie dans cette émission ?
01:01:11Après ce que je vous ai entendu dire,
01:01:13Philippe Bilger dans le jingle,
01:01:15je me demande si on ne va pas commencer par
01:01:17Jean-Christophe Coulon.
01:01:19Au niveau de la transition,
01:01:21si ça ne vous dérange pas.
01:01:23On y va.
01:01:25On va monter en puissance.
01:01:27Aujourd'hui, c'est un jour particulier
01:01:29pour tous les Irlandais dans le monde entier.
01:01:31C'est la Saint-Patrick.
01:01:33C'est l'évangélisateur
01:01:35de l'Irlande.
01:01:37Il avait fait un serment
01:01:39avec le fameux trèfle
01:01:41pour expliquer que c'était la Trinité.
01:01:43Du coup, c'est resté.
01:01:45Chaque année, à cette période,
01:01:47tous les Irlandais du monde entier
01:01:49font la fête.
01:01:51On envoie la musique irlandaise à l'époque.
01:01:53Je trouve que c'est...
01:01:55Franchement, il y a une fierté.
01:01:57J'ai eu la chance d'aller jouer au rugby en Irlande.
01:01:59Jouer pour une équipe anglaise.
01:02:01On avait fait une tournée là-bas.
01:02:03On avait été reçus.
01:02:05Fantastique.
01:02:07J'ai été chanter la marseillaise le soir.
01:02:09C'était à Oma, je me rappelle.
01:02:11On avait fait à Oma et Portrush.
01:02:13C'était deux villes. On avait été reçus.
01:02:15On avait fait des tournois.
01:02:17On était trois Français. On s'est retrouvés sur une scène
01:02:19à chanter la marseillaise.
01:02:21À l'époque, il y avait Cantona qui jouait en Angleterre.
01:02:23Tout le monde criait « Oua Cantona ! »
01:02:25parce que c'était en Angleterre un dieu vivant,
01:02:27y compris en Irlande.
01:02:29C'est cet esprit de patriotisme.
01:02:31Les Irlandais,
01:02:33c'est un peuple qui a souffert.
01:02:35On émigrait
01:02:37beaucoup aux Etats-Unis.
01:02:39On plantait des colonies un peu partout.
01:02:41Aujourd'hui, c'est leur fête.
01:02:43Joyeux anniversaire à tous les Irlandais.
01:02:45On adore l'Irlande.
01:02:47Dommage pour le tournoi, mais c'est nous qui l'avons gagné.
01:02:49J'aime aussi
01:02:51l'Irlande du Nord.
01:02:53La souffrance, absolument.
01:02:55Tout est magnifique. Belfast, même avec
01:02:57les cicatrices de la guerre civile.
01:02:59Magnifique.
01:03:01Il faut aller au Connemara.
01:03:03C'est extraordinaire.
01:03:05Faire du cheval sur les plages.
01:03:07C'est extraordinaire.
01:03:09C'est un peuple.
01:03:11Vous allez dans un pub,
01:03:13ils vont sortir une flûte, une guitare,
01:03:15il y a des chants. Ce n'est pas forcément un peuple heureux
01:03:17au départ parce qu'il y a eu la...
01:03:19La pomme de terre.
01:03:21Ils vivent grâce à ça.
01:03:23C'est très chaleureux.
01:03:25Jean-Christophe Couvy,
01:03:27de nous avoir dépaysé quelque peu.
01:03:29On va revenir sur Philippe Bilger, le doyen des maires.
01:03:31Georges Rousseau passe
01:03:33la main.
01:03:35C'est maintenant.
01:03:37J'ai oublié
01:03:39également l'article
01:03:41concernant, mais c'est
01:03:43moins difficile
01:03:45que tout à l'heure où, grâce à vous,
01:03:47j'ai pu pallier mes carences.
01:03:49J'ai beaucoup aimé
01:03:51l'article qui parle de ce maire
01:03:53qui l'était depuis
01:03:551981, un maire
01:03:57exemplaire et communiste
01:03:59dans une petite commune de 5000
01:04:01habitants. Et ça
01:04:03m'a touché dans la mesure
01:04:05pour une fois,
01:04:07alors que la vie politique est un
01:04:09affrontement permanent, là on
01:04:11avait une communauté sans
01:04:13exception qui
01:04:15admirait ce maire qui s'était
01:04:17dévoué depuis
01:04:191981 au service
01:04:21de ses concitoyens
01:04:23et qui le lui rendait bien.
01:04:25Donc il y a des moments
01:04:27où la vie politique, la vie
01:04:29municipale, grâce à
01:04:31des maires exceptionnels
01:04:33de dévouement et
01:04:35j'allais dire d'efficacité
01:04:37offrent des douceurs aux citoyens
01:04:39et c'est tel cas.
01:04:41C'est vrai pour les maires, moi c'est très touchant,
01:04:43mais par exemple, il y a quelqu'un qui va quitter
01:04:45l'Assemblée nationale, c'est André Chassaigne.
01:04:47Je pense que ça va être sur tous
01:04:49les bords de l'Assemblée, je pense,
01:04:51je ne peux pas imaginer, je me souviens de Jean-Pierre
01:04:53Brard, aussi grand député, souvent c'est député
01:04:55communiste, mais vraiment,
01:04:57Chassaigne c'est quelque chose, j'en ai des larmes
01:04:59aux yeux, c'est comme le jour où Courson
01:05:01partira, vous comprenez ?
01:05:03Parce qu'il y a une
01:05:05passion quand même de leur métier, c'est
01:05:07des bosseurs acharnés, moi je
01:05:09trouve ça vraiment remarquable.
01:05:11Saluer le travail au moins.
01:05:13Saluer le boulot qui permet
01:05:15de réhabiliter la politique. Les politiques
01:05:17ne sont pas que des gens qui font du buzz,
01:05:19ce sont aussi des gens qui bossent.
01:05:21En tout cas, Georges Rousseau
01:05:23a 95 ans, donc il quitte
01:05:25son siège de maire, c'est un rôve
01:05:27dans les bouches du Rhône.
01:05:29Moi j'ai connu le maire de Périgueux,
01:05:31Yves Guéna, qui était un très grand maire aussi pour sa ville.
01:05:33Grand Yves Guéna, grand constitutionnaliste.
01:05:35Pour la petite histoire, ma mère a été sa secrétaire.
01:05:37Donc j'ai connu de très très près.
01:05:39Effectivement, un maire, c'est le premier
01:05:41rédit, il transforme la ville,
01:05:43et en fait,
01:05:45l'importance, c'est de rassembler
01:05:47les habitants autour d'un projet.
01:05:49Et de défendre
01:05:51corps et âme la ville,
01:05:53faire venir des touristes,
01:05:55et puis la développer.
01:05:57Et c'est vrai que
01:05:59je trouve ça extraordinaire que des gens
01:06:01mettent leur vie entière au service
01:06:03de leur administre.
01:06:05Les grand-mères, André Labarda...
01:06:0744 ans de mairie, il a 95 ans,
01:06:09et je suis sûre que s'il avait encore la faculté,
01:06:11il continuerait, Philippe, en plus.
01:06:13Vraiment, il trouvait que ça avait...
01:06:15Depuis 80, c'est bien.
01:06:17Oui, oui, c'est très bien.
01:06:19Françoise de Gouin,
01:06:21on va écouter un son, écoutez.
01:06:23L'affiche Cyril Hanouna, c'est une erreur ou pas ?
01:06:25Mais écoutez, monsieur, pourquoi vous me posez
01:06:27cette question ? De quel droit ?
01:06:29De quel droit ? Qui vous êtes ?
01:06:31Vous m'accusez ? Est-ce que vous m'accusez ?
01:06:33Pas du tout ! Alors, taisez-vous !
01:06:35Vous êtes en train de continuer une campagne
01:06:37qui a démarré à l'extrême droite...
01:06:39Il ne fallait pas publier ce visuel.
01:06:41Donc, maintenant, on demande à l'extrême droite
01:06:43ce qu'on peut publier ou pas. Vous pensez que
01:06:45la tête de monsieur Hanouna, comme la mienne,
01:06:47ne peut pas être caricaturée.
01:06:49Moi, je suis caricaturé continuellement.
01:06:51Vous voulez que je vous montre les caricatures de Charlie Hebdo ?
01:06:53Et ce n'est pas de l'antisémitisme.
01:06:55Pourquoi ça serait de l'antisémitisme ? Ça suffit !
01:06:57Ça suffit, maintenant !
01:06:59Merci, Jean-Luc Mélenchon, d'avoir accepté
01:07:01notre invitation.
01:07:03Je rappelle que c'est face à Francis Letellier,
01:07:05un journaliste...
01:07:07Qui est resté très calme. C'est un super professionnel.
01:07:09J'aime beaucoup Francis Letellier, toujours très classe.
01:07:11Ça ne sert à rien, en plus de ça,
01:07:13d'affronter Jean-Luc Mélenchon en direct,
01:07:15parce que sinon, ça devient véritablement cataclysmique.
01:07:17Ça crée... Voilà, écoutez,
01:07:19quand on n'est pas capable, là...
01:07:21J'ai écouté Jérôme Gage et Julien Drey,
01:07:23qui connaissent très bien, parce qu'ils ont grandi
01:07:25avec Jean-Luc Mélenchon, quand Jean-Luc Mélenchon était...
01:07:27On connaît complètement
01:07:29son tempérament.
01:07:31Tout ça, c'est de la fausse colère. C'est simplement
01:07:33à ce qu'il ne peut pas accepter de dire
01:07:35qu'il a tort, en réalité, et qu'il n'y a
01:07:37pas une seule affiche qui ne soit
01:07:39pas validée, y compris des visuels sur Internet,
01:07:41par lui en personne.
01:07:43Donc, non seulement, il y a le côté caractériel
01:07:45de Jean-Luc Mélenchon, qui est de plus
01:07:47en plus insupportable, mais moi,
01:07:49on pouvait glisser dessus.
01:07:51C'est du domaine
01:07:53du folklore. Là, ça n'est plus ça.
01:07:55C'est-à-dire qu'il
01:07:57joue avec tous les codes antisémites.
01:07:59Cette affiche, évidemment,
01:08:01de A jusqu'à Z, du Nord au Sud,
01:08:03quelle que soit la façon dont vous la preniez,
01:08:05elle est profondément antisémite.
01:08:07Elle reprend tous les codes de l'antisémitisme,
01:08:09évidemment. Et alors,
01:08:11dire est-ce que la France insoumise est antisémite
01:08:13ou pas, ça n'est même pas le sujet pour moi.
01:08:15Je vais vous dire ça, c'est pas le sujet.
01:08:17Le sujet, c'est est-ce que vous êtes antisémite
01:08:19ou pas, c'est pas le problème. C'est est-ce que vous jouez
01:08:21avec les codes antisémites.
01:08:23Et donc, à partir du moment où vous jouez
01:08:25avec les codes antisémites, vous êtes
01:08:27évidemment associés. Et c'est un...
01:08:29Pour moi, c'est une blessure,
01:08:31vraiment. Un grand chagrin.
01:08:33Je pense que Gaëtge et Drey
01:08:35ont beaucoup de chagrin aussi, parce que ça a été
01:08:37leur professeur quand même, Jean-Luc Mélenchon.
01:08:39Parce que c'est un type extraordinaire sur le
01:08:41plan de l'intelligence politique.
01:08:43Mais là, ça ne peut pas durer.
01:08:45Ça ne peut plus durer. Il faut qu'on se décroche.
01:08:47De toute façon, les choses se font
01:08:49naturellement. On ne peut pas continuer à tracer
01:08:51avec un personnage pareil.
01:08:53La défense de dire, pardon Philippe Bilger,
01:08:55que c'est l'intelligence artificielle.
01:08:57L'intelligence artificielle, elle fonctionne
01:08:59que par la main de l'homme.
01:09:01Et puis après, on n'est pas obligé de valider le visuel
01:09:03de l'intelligence artificielle.
01:09:05Il semble que l'intelligence artificielle ait été retouchée
01:09:07d'ailleurs par Elphi.
01:09:09Mais j'aurais été prêt
01:09:11à trouver
01:09:13acceptable la démarche d'un
01:09:15Jean-Luc Mélenchon, parce
01:09:17qu'au fond, le journaliste n'est pas
01:09:19sacré. On a le droit de lui répondre
01:09:21même vigoureusement.
01:09:23Mais là, il avait face à lui
01:09:25quelqu'un de très normal,
01:09:27quelqu'un qui lui posait
01:09:29des questions de manière sereine.
01:09:31Et là, il révèle à quel point
01:09:33son caractère
01:09:35...
01:09:37Je suis désolé,
01:09:39mais c'est le vrai visage d'Elphi.
01:09:41Quand on les voit dans les manifestations,
01:09:43ça ne va peut-être pas plaire à tout le monde, mais c'est vrai,
01:09:45on les voit dans les manifestations.
01:09:47Et Jean-Luc Mélenchon,
01:09:49pendant la campagne où j'avais mon collègue
01:09:51du 93 qui était en face de lui
01:09:53sur une émission, il lui a parlé comme
01:09:55un chien.
01:09:57Et à la fin,
01:09:59on l'a vu. Encore une fois, c'est le vrai visage.
01:10:01Je suis désolé, mais c'est
01:10:03encore les vieilles traînées marxistes.
01:10:05Non, ce n'est pas marxiste, c'est trotskiste.
01:10:07Mais même Marx
01:10:09était même antisémite.
01:10:11Non, non, non.
01:10:13Je pense que c'était juif.
01:10:15Non, mais pas du tout.
01:10:17Excusez-moi.
01:10:19On ne va pas glisser sur le...
01:10:21C'est un autre sujet, les amis.
01:10:23C'est le ton surtout
01:10:25qui est insupportable.
01:10:27C'est-à-dire qu'encore une fois, tout de suite, on voit
01:10:29le ton menaçant. Et le journaliste
01:10:31a eu raison de garder son calme.
01:10:33Merci beaucoup
01:10:35Françoise. Et cette information
01:10:37qui vient de tomber de l'Algérie, qui rejetterait
01:10:39la liste d'expulsés prioritaires
01:10:41dans Sprint par le gouvernement
01:10:43français. Allez-vous rester avec nous ?
01:10:45Puisqu'il y a 5 ans, c'était aujourd'hui
01:10:47midi, on se confinait
01:10:49pendant 128 jours.
01:10:51Une épreuve qui, selon Emmanuel Macron, a révélé
01:10:53notre unité, mais qui, pour
01:10:55Marie-Estelle Dupont, qui sera avec nous dans quelques
01:10:57instants, c'est une entrave à la jeunesse.
01:10:59Alors, parlons vrai. Quel souvenir gardez-vous
01:11:01de ces confinements ? Venez dire au 0826
01:11:03300 300. Et à
01:11:05cette question confinement, est-ce que les privations de
01:11:07liberté ont été proportionnées ? Vous dites non
01:11:09à 93%. Vous voulez réagir ?
01:11:11Encore et toujours, le 0826
01:11:13300 300. On fait une petite
01:11:15pause. On revient dans un instant. A tout de suite.
01:11:17Sud Radio, c'est vous
01:11:19qui donnez le ton. C'est vous qui donnez la parole.
01:11:21Vous êtes une radio engagée. L'information est
01:11:23pertinente. Dans la limite des stocks
01:11:25disponibles. Les Vraies Voix
01:11:27Sud Radio, 17h-19h.
01:11:29Philippe David, Cécile
01:11:31de Ménibus. Soyez les bienvenus.
01:11:33Merci, en tout cas, de commencer
01:11:35cette semaine avec nous.
01:11:37Autour de nous, Philippe Bilger, Françoise
01:11:39de Gouin, Jean-Christophe Clouvy, bien entendu, avec
01:11:41Philippe David. On est ravis de vous accueillir
01:11:43jusqu'à 19h. Tout de suite, le coup de projecteur
01:11:45des Vraies Voix. Les Vraies Voix Sud Radio.
01:11:47Le coup de projecteur
01:11:49des Vraies Voix.
01:11:51Françaises, Français, fidèles
01:11:53à une tradition qui nous est chère,
01:11:55je suis heureux de vous
01:11:57présenter tous mes voeux pour l'année
01:11:59qui s'ouvre.
01:12:01Tous les lieux qui ne sont pas indispensables à la bonne
01:12:03marge du pays sont fermés. Un mystérieux
01:12:05virus à l'origine d'une épidémie en
01:12:07Chine. En France, le président
01:12:09Emmanuel Macron vient de décider de
01:12:11fermer toutes les écoles. Les scientifiques lui ont
01:12:13trouvé un nom de code,
01:12:152019-ncov.
01:12:17Nous sommes
01:12:19en guerre.
01:12:21Après avoir
01:12:23consulté, écouté les experts
01:12:25le terrain et en conscience,
01:12:27j'ai décidé de renforcer
01:12:29encore les mesures pour réduire
01:12:31nos déplacements et nos contacts
01:12:33au strict nécessaire.
01:12:35Nous sommes
01:12:37en guerre. Il y a
01:12:395 ans, la France se confinait donc face à la
01:12:41pandémie du Covid-19.
01:12:43Une épreuve qui a révélé, je cite,
01:12:45la force de notre unité, a écrit le président Macron.
01:12:47Cette atteinte exceptionnelle à la liberté
01:12:49d'aller et venir a entravé la construction
01:12:51de la personnalité des jeunes.
01:12:53C'est ce qu'estime notre invité qui sera avec nous
01:12:55dans un instant. Alors parlons
01:12:57vrai. Vous sentiriez-vous capables de
01:12:59revivre un nouveau confinement ? Et à cette question
01:13:01confinement, est-ce que les privations de
01:13:03liberté ont été proportionnées ? Vous dites non
01:13:05à 93%. Vous voulez réagir
01:13:07le 0826 300 300.
01:13:09Et Marie-Estelle Dupont est avec nous, un psychologue
01:13:11clinicienne, psychothérapeute
01:13:13qui a publié Être parent en temps de crise
01:13:15Comment restaurer l'équilibre psychique de nos
01:13:17enfants ? Chez Guy Trédaniel,
01:13:19éditeur. Bonsoir. Merci d'avoir
01:13:21accepté notre invitation. Philippe Bilger.
01:13:23Il semble
01:13:25à qui aujourd'hui
01:13:27que la jeunesse, une partie
01:13:29de la jeunesse a été gravement
01:13:31perturbée psychologiquement
01:13:33et peut-être physiquement
01:13:35par le confinement ? Vous avez
01:13:37raison. Simplement,
01:13:39mon interrogation porte sur le point
01:13:41de savoir si
01:13:43cette lucidité rétrospective
01:13:45aurait pu
01:13:47être
01:13:49éradiquée dès l'origine.
01:13:51Je me demande si dans l'arbitrage
01:13:53à faire entre la
01:13:55sauvegarde de la santé publique
01:13:57et évidemment
01:13:59l'exigence de maintenir la jeunesse
01:14:01dans un état où elle ne
01:14:03perdait pas toute espérance,
01:14:05eh bien, est-ce que c'était
01:14:07si facile à faire ?
01:14:09Je me demande, au fond,
01:14:11ce que le
01:14:13gouvernement aurait dû faire
01:14:15pour éviter ce qu'on
01:14:17constate aujourd'hui. François Zewa.
01:14:19Oui, moi, c'est ça. Après faire de la
01:14:21post-théorisation, ça ne m'intéresse pas. Je pense qu'on
01:14:23a pris les bonnes décisions. En réalité,
01:14:25on peut refaire le débat éternellement.
01:14:27Est-ce qu'on serait prêts ? Parce que c'est ça
01:14:29le questionnement. Je pense qu'on sera
01:14:31prêts. Parce qu'un jour, ça reviendra
01:14:33inévitablement. On le sait tous, on rentre dans le
01:14:35temps des virus, etc. Donc,
01:14:37je suis certaine qu'on a une capacité à
01:14:39résilier qui est extraordinairement
01:14:41élevée. Mais j'attends d'avoir notre
01:14:43spécialiste parce que, sur la jeunesse, je veux
01:14:45qu'elle m'explique qu'est-ce qui a été en action
01:14:47pour la briser comme ça. Jean-Christophe.
01:14:49Alors, moi, on a vu des choses. Nous, policiers,
01:14:51on était en première ligne. On nous a dit qu'on avait un travail
01:14:53justement comme beaucoup de fonctionnaires.
01:14:55Première ligne, on a vu des choses inadaptées. On n'avait
01:14:57pas le droit de porter le masque. On nous a promis
01:14:59qu'il y avait des masques dans les entrepôts. C'était le plus gros
01:15:01mensonge d'état qui existait.
01:15:03Les plages dynamiques,
01:15:05rappelez-vous, on ne pouvait pas...
01:15:07En fait, j'ai l'impression que des fois, on a servi de cobaye aussi,
01:15:09de test à grandeur nature
01:15:11dans le monde. Et surtout, c'est que nos gamins,
01:15:13ils n'ont pas eu de société, en gros, pendant
01:15:152-3 ans. Et après,
01:15:17aujourd'hui, on le voit, nous, dans la délinquance, on voit des jeunes...
01:15:19Pourquoi tu dis 2-3 ans ? Non, non, mais ça m'intéresse.
01:15:21Il y a eu plusieurs confinements et ça a traîné.
01:15:23On avait les masques.
01:15:25Il fallait se méfier des autres parce que
01:15:27la personne qui est en face de vous peut vous tuer,
01:15:29vous donner un virus. Je veux dire, elle touche tout ça.
01:15:31Et on le voit, il n'y a pas eu de
01:15:33société. Et aujourd'hui,
01:15:35on voit que les enfants manquent d'empathie,
01:15:37puisqu'ils sont capables de tuer pour un téléphone,
01:15:39etc. Et moi, je fais la relation,
01:15:41la corrélation, même le corollaire, avec
01:15:43peut-être, justement, ce confinement
01:15:45il y a 5 ans. Marie-Estelle
01:15:47Dupont, vous êtes psychologue clinicienne, psychothérapeute.
01:15:49Vous avez publié « Être parents en temps
01:15:51de crise, comment restaurer l'équilibre psychique
01:15:53de nos enfants », publié chez Très Daniel.
01:15:55Vous êtes d'accord avec ce que vous venez d'entendre, notamment
01:15:57de Jean-Christophe Couvy ?
01:15:59Pour ma part,
01:16:01il n'y a pas de lucidité
01:16:03post-crise. J'ai commencé à
01:16:05intervenir dans les médias le 16 mars
01:16:072020, et j'ai dit
01:16:09« Attention, on va avoir un
01:16:11gros problème avec les mineurs. »
01:16:13Je l'ai dit à RTL, je l'ai
01:16:15dit à LCI, je l'ai dit à
01:16:17Télébradio.
01:16:19J'étais avec Françoise
01:16:21Dejoy à LCI, je m'en rappelle.
01:16:23Pourquoi ? Parce que
01:16:25ce qui s'est passé en 2020, et c'est
01:16:27peut-être le point positif de cette crise,
01:16:29c'est qu'il s'est mis à exister dans les médias
01:16:31l'existence
01:16:33du psychisme. C'est-à-dire qu'on a voulu nous
01:16:35faire croire que la santé était
01:16:37réduite à la circulation
01:16:39d'un virus, et bien évidemment,
01:16:41moi et d'autres cliniciens, nous avons alerté,
01:16:43nous avons dit « Attention, on va avoir un gros problème. »
01:16:45Le gros problème est arrivé en février
01:16:472021, avec la vague
01:16:49pédopsychiatrique, où on a eu quand même plus
01:16:51de 600% d'augmentation des admissions
01:16:53à Necker. On avait
01:16:55des enfants de 9 ans qui essayaient de se
01:16:57jeter par la fenêtre,
01:16:59parce qu'évidemment, ces mesures, en faisant
01:17:01éclater du jour au lendemain tous les
01:17:03repères familiaux et scolaires,
01:17:05ont précipité des familles
01:17:07qui étaient sur un équilibre un peu précaire
01:17:09du mauvais côté.
01:17:11Donc les violences intrafamiliales, elles ont augmenté,
01:17:13les addictions des parents, elles ont augmenté,
01:17:15le support social qu'il pouvait y avoir
01:17:17avec le club de foot où les grands-parents s'étaient
01:17:19terminés. Donc évidemment que les mineurs
01:17:21se retrouvaient dans une position très critique.
01:17:23On l'a vu, on a prévenu,
01:17:25on a expliqué les spécificités du développement
01:17:27cérébral de l'enfant, on a eu
01:17:29une vague pédopsychiatrique, on nous a dit
01:17:31oui, mais il n'y a que le Covid qui compte.
01:17:33Et ensuite, quand des revues scientifiques
01:17:35ont montré que les erreurs cérébrales liées
01:17:37aux compétences sociales, c'est-à-dire à l'empathie,
01:17:39et je vous remercie de l'avoir souligné,
01:17:41étaient diminuées chez les bébés
01:17:43nés pendant le Covid,
01:17:45on nous a dit, ah bah oui, vous aviez raison.
01:17:47Alors c'est un petit peu le problème des
01:17:49sociétés régies par les statistiques, c'est que
01:17:51quand les cliniciens s'expriment, on leur dit
01:17:53que ce sont des alarmistes, et puis quand on a
01:17:55les chiffres, et ben le mal est fait.
01:17:57Sauf que quand vous mettez un bébé humain dans une
01:17:59crèche pendant 9 heures, et qu'il n'a
01:18:01pas accès au visage humain, qu'il ne voit
01:18:03que des yeux,
01:18:05comment voulez-vous qu'ils limitent
01:18:07le mouvement des lèvres ? Donc en arrivant
01:18:09à l'école, ces enfants
01:18:11qui n'ont pas eu accès à la
01:18:13parole, ne peuvent pas parler correctement.
01:18:15Donc on a des retards de parole, et quand vous n'arrivez
01:18:17pas à parler, vous ne supportez pas votre frustration.
01:18:19Donc vous êtes plus agressif.
01:18:21Voilà, ça s'appelle le développement cérébral,
01:18:23et tout le monde s'en fout.
01:18:25Moi je me souviens, c'est vrai, je témoigne,
01:18:27parce que nous on n'était pas confinés, on faisait
01:18:29quasiment de l'antenne tous les jours, et effectivement vous étiez
01:18:31la première à alerter, vous particulièrement.
01:18:33J'ai juste une question,
01:18:35qu'est-ce qu'on aurait dû faire en réalité ?
01:18:37Est-ce qu'on aurait dû séparer les adultes ?
01:18:39Les personnes à risque
01:18:41et les personnes pas à risque.
01:18:43Est-ce qu'il fallait
01:18:45vraiment avoir un traitement spécial pour
01:18:47les jeunes ados, les pré-adultes ?
01:18:49Qu'est-ce qu'on aurait dû faire ?
01:18:51Je crois que si vous voulez, on a le
01:18:53droit dans l'urgence
01:18:55de ne pas savoir, mais
01:18:57on a le devoir de ne pas persévérer
01:18:59dans l'erreur.
01:19:01Et quand on a constaté
01:19:03les dégâts sur les personnes vulnérables,
01:19:05c'est-à-dire les mineurs et les personnes très âgées,
01:19:07qui mourraient de tristesse,
01:19:09elles ne mourraient pas du Covid, elles mourraient de tristesse
01:19:11de ne plus voir leurs proches. On en est quand même
01:19:13arrivé à un point où on ne pouvait plus faire des enterrements.
01:19:15Je crois
01:19:17qu'il aurait été intelligent et urgent
01:19:19de dire
01:19:21que la santé ne se réduit pas
01:19:23à la circulation d'un virus.
01:19:25Si on est en guerre, il y a des charpes de protection
01:19:27des mineurs. Qu'est-ce qu'on a en place pour protéger
01:19:29les enfants ? Parce que c'est quand même une maladie
01:19:31qui n'est pas létale pour les mineurs.
01:19:33Et au lieu de ça, on a persévéré.
01:19:35On a dit qu'ils n'iront pas faire de foot
01:19:37s'ils ne sont pas injectés. On va reconfiner.
01:19:39Si tes cas contactent,
01:19:41s'il y a un cas positif dans la classe,
01:19:43on ferme la classe du jour au lendemain.
01:19:45Donc en fait, on rendait les enseignants,
01:19:47les parents et les enfants complètement barges
01:19:49parce que les repères changeaient tout le temps.
01:19:51Il y avait des écoles
01:19:53qui recevaient des protocoles d'accueil différents
01:19:55toutes les semaines.
01:19:57C'était dingue.
01:19:59Quand les gens sont dans des injonctions paradoxales
01:20:01tout le temps, des choses qui changent,
01:20:03ils n'en peuvent plus, ils craquent.
01:20:05Et ça génère aussi de la maltraitance institutionnelle
01:20:07avec des situations d'humiliation
01:20:09où j'ai vu des maîtresses d'école qui scotchaient le masque
01:20:11sur le nez des élèves.
01:20:13On est arrivé à un point où on a été dans une fuite en avant.
01:20:15On a refusé, évidemment,
01:20:17cette capacité à discriminer
01:20:19au bon sens du terme
01:20:21en disant que les mineurs,
01:20:23comme l'a dit Christelle Gralegen au CHU de Nantes,
01:20:25ils sont plus touchés
01:20:27par les mesures,
01:20:29c'est-à-dire qu'ils se suicident, ils se scarifient,
01:20:31ils sont derrière des écrans,
01:20:33que par le Covid.
01:20:35Et donc on avait des passages aux urgences,
01:20:37non pas parce qu'ils avaient des problèmes avec le Covid,
01:20:39mais parce qu'ils n'en pouvaient plus
01:20:41et c'était en bonne santé.
01:20:43Donc je crois que dans un pays où on dit aux jeunes
01:20:45que pour être des bons citoyens,
01:20:47ils doivent renoncer à tous leurs besoins pour grandir,
01:20:49à un moment donné, il faut quand même avoir l'humilité
01:20:51de se remettre en question.
01:20:53A votre avis, sur quel socle on peut
01:20:55espérer opérer
01:20:57une reconstruction
01:20:59de cette partie de la jeunesse
01:21:01qui a été très gravement affectée ?
01:21:05Alors, je dirais d'abord par le biais de l'instruction.
01:21:07C'est-à-dire que je pense que
01:21:09pour se récupérer après un trauma,
01:21:11on a des ressources
01:21:13et ces ressources sont notamment
01:21:15intellectuelles et imaginaires.
01:21:17Or, le niveau de l'instruction est aujourd'hui tellement bas,
01:21:19les enfants ne lisent pas, etc.
01:21:21que je pense qu'en remettant
01:21:23l'exigence d'un bon niveau d'instruction,
01:21:25on va redonner des ressources intellectuelles
01:21:27à la jeunesse qui va être en capacité
01:21:29à nouveau de penser
01:21:31et de critiquer.
01:21:33Est-ce qu'il y a une volonté politique de ça ?
01:21:35Je n'en ai pas l'impression, mais je suis experte en psychologie,
01:21:37pas en politique.
01:21:39Jean-Christophe Coulis veut réagir.
01:21:41Je me rappelle, à l'époque,
01:21:43comment on voulait faire tenir des enfants
01:21:45dans un appartement, par exemple,
01:21:47à trois pièces.
01:21:49Les gamins avaient besoin de vie, de sortir, etc.
01:21:51Je peux comprendre qu'aujourd'hui,
01:21:53il y a des cas
01:21:55de souffrance.
01:21:57Comment est-ce qu'aujourd'hui, on n'assiste pas
01:21:59à un sas de décompression ?
01:22:01Est-ce que c'est pour ça aussi, peut-être,
01:22:03qu'il y a un problème avec l'autorité ?
01:22:05On a tellement, à un moment donné, imposé
01:22:07l'autorité de rester,
01:22:09d'être confiné, d'obéir à des règles.
01:22:11Est-ce qu'aujourd'hui, ce n'est pas
01:22:13un défi à l'autorité par rapport à ça ?
01:22:15C'est vraiment important
01:22:17ce que vous soulignez. Je l'avais dit dans le filaire
01:22:19en 2021. Dans cinq ans, on aura
01:22:21des jeunes soit dépressifs, soit violents.
01:22:23C'est exactement ce qui se passe. Pourquoi ? Parce qu'à un âge
01:22:25où ils ont besoin de se structurer avec des limites,
01:22:27on doit leur mettre des interdits
01:22:29qui sont structurants. On a enlevé
01:22:31les interdits structurants et on a mis de la coercition
01:22:33infantilisante. Sors pas de chez toi,
01:22:35tu vas tuer Papi et Mamie.
01:22:37Reste dans ton trait
01:22:39à la craie dans la cour de l'école.
01:22:41Et donc, si vous voulez, quand la figure
01:22:43d'autorité qui doit être exemplaire
01:22:45et légitime se discrédite
01:22:47au point de donner des ordres complètement absurdes,
01:22:49on a eu quand même des stations
01:22:51de sport d'hiver sans remontée mécanique.
01:22:53À quand les piscines sans eau, comme
01:22:55son fils aîné ? Vous savez, on avait
01:22:57les restos fermés, mais les clubs libertins
01:22:59ouverts. Pour les distances
01:23:01de sécurité, c'est un peu dangereux, à mon avis,
01:23:03mais c'est que mon point de vue.
01:23:05Tout est devenu cul par-dessus.
01:23:07Pardon, excusez-moi ?
01:23:09Ça va bien avec ce qu'il vient de dire,
01:23:11cul par-dessus.
01:23:13Au niveau de la liaison, on est pas mal.
01:23:15Pardon.
01:23:17Moi j'ai une question,
01:23:19ça touche quelle proportion à peu près
01:23:21en chiffres ?
01:23:23On est sur des centaines de
01:23:25milliers, sur des millions ?
01:23:27On est sur quelle masse en réalité,
01:23:29docteur, en fait ?
01:23:31Je suis pas docteur.
01:23:33Je vous appelle docteur, parce que
01:23:35vous faites du bien.
01:23:37On a un gros problème sur la consommation
01:23:39de psychotropes qui est
01:23:41entre deux et
01:23:43trois fois supérieur à avant 2019
01:23:45chez les jeunes femmes.
01:23:47C'est-à-dire 24 ans ?
01:23:49Chez les 18-24 ans.
01:23:51Les 18-24 ans, ils vont vraiment pas bien.
01:23:53On a une augmentation
01:23:55significative des
01:23:57gestes suicidaires.
01:23:59Chez les moins de 15 ans, pendant l'hiver 2021,
01:24:01on avait 299%
01:24:03d'augmentation des intentions suicidaires
01:24:05et des gestes suicidaires.
01:24:07Donc,
01:24:09comme ils prennent deux ou trois fois plus de médicaments
01:24:11qu'avant et qu'ils sont
01:24:13très anxieux et très repliés sur eux-mêmes,
01:24:15ça touche quand même une grosse proportion.
01:24:17Il y a un Français sur cinq
01:24:19qui avait confié pendant la crise avoir pensé à se faire
01:24:21du mal.
01:24:23Ça en dit quand même assez long
01:24:25sur le mal-être de cette jeunesse qui a du mal
01:24:27à se projeter. Mais pourquoi ? Parce que ce n'est pas
01:24:29le confinement seulement.
01:24:31C'est, de façon plus systémique, un management
01:24:33par la peur qui fait qu'il y a eu
01:24:35la peur du virus, maintenant il y a la peur de la guerre,
01:24:37il y a l'inflation. Et comme ils sont en permanence
01:24:39dans un registre de porc,
01:24:41à un âge où ils ont besoin de faire des projets,
01:24:43ça les casse complètement, ça leur brise les ailes
01:24:45et ils ont beaucoup de mal à construire
01:24:47un projet. Et donc, ça les pousse vers
01:24:49des comportements très compulsifs et très addictifs.
01:24:51Et chez les jeunes garçons,
01:24:53chez les jeunes filles, il y a une augmentation
01:24:55des troubles du comportement alimentaire très importante.
01:24:57Et chez les jeunes garçons, il y a une augmentation
01:24:59des addictions
01:25:01et des passages à l'acte violents.
01:25:03Évidemment aussi parce que, tout le temps qu'ils ne passaient
01:25:05pas dehors, ils l'ont passé derrière des écrans.
01:25:07Merci beaucoup Marie-Estelle Dupont,
01:25:09psychologue, clinicienne,
01:25:11psychothérapeute.
01:25:13Et puis ce livre, Être parents en temps de crise,
01:25:15comment restaurer l'équilibre psychique
01:25:17de nos enfants, chez Trénade Gaël,
01:25:19éditeur. Merci beaucoup
01:25:21d'avoir accepté notre invitation. Merci à vous.
01:25:23Merci beaucoup Jean-Christophe Couvy
01:25:25et les machins effos et machins trucs.
01:25:27Et merci beaucoup
01:25:29Françoise Degoy. Merci les amis.
01:25:31Les ouvriers le disent.
01:25:33Oui, je suis un ouvrier de la police nationale.
01:25:35Mon petit chat.
01:25:37Philippe David dans un instant.
01:25:39Les vraies voix citoyennes
01:25:41avec deux belles associations.
01:25:43Une association qui aide les malades du cancer
01:25:45en faisant de la plongée.
01:25:47Et on va en parler, ça les aide beaucoup.
01:25:49Une deuxième association pour les enfants
01:25:51et les personnes qui souffrent de syndrome
01:25:53dys. Vous savez dyslexie,
01:25:55dyspraxie, dysorthographie,
01:25:57dyscalculie. On en parle dans un instant.
01:25:59Soyez les bienvenus.
01:26:01Je vous retrouve demain à partir de 17h.
01:26:03Passez une très belle soirée avec Philippe David.

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