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Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Sébastien Ménard, Françoise Degois, et Frederic Lopez

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-03-19##

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Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:07Bienvenue dans Les Vraies Voix, on est ravis de vous retrouver comme tous les jours.
00:00:09J'ai l'impression de dire la même chose tous les jours,
00:00:11mais pourtant, c'est tous les jours que nous sommes très contents avec Philippe David.
00:00:14C'est toujours un bonheur de vous retrouver, Cécile, ainsi que les Vraies Voix.
00:00:17Bonjour, Cécile de Ménibus.
00:00:18Enchanté, Philippe David.
00:00:20J'espère que nous allons passer une très bonne émission avec Philippe David.
00:00:23Cécile, je ne voudrais pas vous couper, mais je pense que je vais m'arrêter là.
00:00:27Ah bon, quoi ?
00:00:28Je fais une menace de grève.
00:00:29Ah bon ? C'est-à-dire ?
00:00:30Parce que Philippe David, hier soir, a tenu des propos intolérables à l'antenne.
00:00:33D'accord.
00:00:34Je préfère vous faire écouter et vous jugerez par vous-même.
00:00:36D'accord, ok.
00:00:36J'ai prévu pour Guy Carlier et l'ensemble des Vraies Voix du foot
00:00:39le pire calembour que je n'ai jamais fait à cette antenne.
00:00:42Je me dis qu'il ne faudrait pas qu'on perde, sinon on va passer pour des bananes à split.
00:00:47L'équipe de France va jouer en Croatie demain soir.
00:00:50Je ne réponds plus de rien.
00:00:51Des bananes à split ?
00:00:53Ecoutez, je trouve qu'elle est pas mal.
00:00:55Franchement, elle est pas mal.
00:00:57Maxime, il a fait pire.
00:00:59Non mais les amis, c'est des années 80 en fait.
00:01:01C'est la couteau.
00:01:02On avait une journée très longue à être Philippe David.
00:01:05Vous vous souvenez qu'on a passé l'an 2000 quand même ?
00:01:08Non mais j'étais très heureux qu'on joue pas le match à Zagreb.
00:01:11J'aurais pas pu le faire sinon.
00:01:12Attendez, ne détournez pas cette conversation, Philippe David.
00:01:15Moi, si c'était vous, je me mettrais au coin là-bas.
00:01:18Ah ben, Guy Carlier a dit que c'était du niveau Rémy Domenech.
00:01:21Eh ben, c'est du...
00:01:23Déjà, je pensais même pas qu'il y avait un niveau, moi.
00:01:27C'est rare qu'il y ait une révolte de Maxime.
00:01:30Bon, fais pas la grève, Maxime. Reste avec nous.
00:01:33Qu'est-ce qu'on peut faire ? On va réfléchir.
00:01:35Vous savez quoi, Maxime ? On va réfléchir.
00:01:37Je laisse le temps de réfléchir.
00:01:39On l'interdit de calomboire, ma chère Celsi.
00:01:42Mais ça fait des années qu'on l'interdit.
00:01:44Vous savez bien qu'il passe au travers.
00:01:46Mais il résiste.
00:01:47Il balance des trucs comme ça, c'est terrible.
00:01:49En tout cas, ce numéro de téléphone de 0800 26 300 300,
00:01:52si vous voulez aussi vous plaindre des blagues de Philippe David,
00:01:55vous êtes les bienvenus.
00:01:57Et ça nous aiderait beaucoup.
00:01:58Merci beaucoup.
00:01:59Au sommaire de cette émission, le grand débat du jour à 17h30.
00:02:02Bruno Retailleau était ce matin l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio.
00:02:06Nous ne voulons pas la guerre avec l'Algérie.
00:02:08C'est l'Algérie qui nous agresse, a lancé le ministre de l'Intérieur.
00:02:11Il menace de mettre fin aux avantages des Algériens sur les soins en France.
00:02:15Il refuse d'accueillir ses ressortissants expulsables.
00:02:18Il exprime aussi sa position personnelle contre le voile dans les compétitions sportives.
00:02:22Alors parlons vrai.
00:02:23Retailleau vous a-t-il convaincu ce matin sur Sud Radio et à la question
00:02:26lutte contre le terrorisme et le narcotrafic ?
00:02:28Voilà l'Algérie.
00:02:29Retailleau est-il homme de la situation ?
00:02:31Vous dites non à 61%.
00:02:33Vous voulez réagir ?
00:02:34Aude, qui est la femme de la situation au standard, vous attend au 0800 26 300 300.
00:02:39Et puis le coup de projecteur des revois à 18h40.
00:02:42Des attentats meurtriers auraient pu être évités en France
00:02:45si les enquêteurs avaient eu en tout cas accès au message crypté.
00:02:49Une réaction du ministre de l'Intérieur encore ce matin sur Sud Radio.
00:02:53Bruno Retailleau monte au créneau et exige un droit de déchiffrage pour la police.
00:02:57Un outil clé dans la lutte contre le terrorisme et le trafic de stupéfiants.
00:03:00Alors parlons vrai.
00:03:01Est-ce que face au terrorisme et au narcotrafic, ce verrou doit sauter ?
00:03:04Et à la question, la police doit-elle avoir un accès au messagerie cryptée ?
00:03:07Vous dites oui illimité, oui encadré ou non.
00:03:11Et pour le moment, sur le vote, excusez-moi parce que le vote,
00:03:14je l'avais noté mais ce n'était pas le bon, parce qu'il n'y a que deux réponses.
00:03:18Avoir un accès aux messageries cryptées, vous dites non à 55%.
00:03:21Voilà.
00:03:22Et Frédéric Lopez, délégué du Saint-Guineca Police Alliance, sera avec nous en charge de l'investigation.
00:03:27On vous souhaite la bienvenue.
00:03:28C'est Les Vraies Voix jusqu'à 19h.
00:03:31Philippe Bilger, notre pilier à tous, notre esprit.
00:03:35Pilier, mais sur le plan de la grosseur, je croyais que c'était Philippe le spécialiste de tout ça.
00:03:42Philippe, ce n'est pas un pilier, c'est un cosse.
00:03:45Je veux dire, c'est une barrique.
00:03:51Tant qu'il ne dit pas c'est une outre.
00:03:53Une barrique, il a toujours adoré ce mot.
00:03:55Une jolie barrique.
00:03:56C'est très joli barrique.
00:03:57C'est aussi beau que Dodu.
00:04:00Mon pulpeux aussi, on peut y aller sur le pulpeux.
00:04:02Le pulpeux c'est mignon.
00:04:03Comment ça va mes chers amis, je suis très content.
00:04:05Moi, ça ne me gêne pas, j'adore les câlins.
00:04:07Mais je n'ai pas dit qui vous étiez Françoise.
00:04:09Mais je pense qu'on m'a reconnue.
00:04:11Malheureusement.
00:04:13Malheureusement.
00:04:15Oui, on est mardi.
00:04:16Non, on est mercredi.
00:04:17Vous avez le droit de faire vos jeux de mots.
00:04:19J'adore vos jeux de mots débiles.
00:04:20Oui, c'est ça.
00:04:21Bah, Manasplit, très bien.
00:04:22Très bien, mais franchement.
00:04:23Celui-là, il n'est pas mauvais.
00:04:2514 sur 9 minimum.
00:04:26Vous êtes vraiment intime.
00:04:27En plus, si vous le lancez, on ne va pas s'en sortir.
00:04:32Je l'encourage vers le haut, en fait.
00:04:34Bah, Manasplit, c'est un peu plus haut.
00:04:35Là, on ne peut pas descendre plus bas.
00:04:37C'est sûr qu'à moins de creuser dans la terre avec la vanne, je ne vois pas ce qu'on peut faire.
00:04:41Le meilleur du meilleur de la connerie.
00:04:42Voilà, c'est ça.
00:04:43Vous êtes bien de parler, Sébastien Mélien, en parlant de connerie.
00:04:47En parlant de connerie.
00:04:48En parlant de connerie.
00:04:49C'est moi.
00:04:50On est mercredi.
00:04:51Entrepreneur dans la foodtech et patron de Presse Libre.
00:04:53Et ce garçon est patron de Presse Libre.
00:04:55C'est quand même dingue.
00:04:56En tout cas, allez, le 08-126-300-300.
00:04:58Nos auditeurs qu'on adore et qu'on remercie.
00:05:00Yann est avec nous.
00:05:02Bonsoir, Yann.
00:05:03Des langues.
00:05:04Oui, bonsoir, Cécile.
00:05:05Bonsoir, Philippe.
00:05:06Bonsoir à tous.
00:05:07Alors, déjà, en tant que pilier, moi, je voyais plutôt Philippe.
00:05:10De Philippe, plutôt comme pilier de rugby.
00:05:12Oui.
00:05:13On n'aurait pas gagné grand-chose.
00:05:14Excusez-moi, il y en a un qui aurait poussé un peu plus fort que l'autre.
00:05:17Je ne sens pas ouvrir de fleurs.
00:05:19Non, mais, enfin, Philippe Ligère, c'est plutôt...
00:05:21Je vous ai très bien vu, demi-d'ouverture.
00:05:23Oui, oui, bien sûr, je trouve.
00:05:26C'est ton gabarit, en tout cas.
00:05:28On écoute Yann.
00:05:29Tout le monde se serait vu demi-d'ouverture.
00:05:31Mais heureusement, il y a des gens qui cadrent.
00:05:35Vous en avez connu un très bon.
00:05:37Un très bon, exactement.
00:05:39Je l'embrasse, d'ailleurs.
00:05:40Yann, allez-y, parce qu'il vous reste 30 secondes, du coup, avec ces conneries.
00:05:43J'ai un petit coup de gueule à passer, moi.
00:05:45J'ai un petit coup de gueule à passer sur l'instabilité politique, en fait.
00:05:48Cette instabilité politique, aujourd'hui, elle pose un gros problème au niveau des affaires.
00:05:52Moi, je suis moi-même agent immobilier.
00:05:54Mais, enfin, il n'y a pas que dans l'immobilier.
00:05:56J'ai regardé les chiffres en Nouvelle-Aquitaine.
00:05:58L'année dernière, 5920 entreprises ont fermé.
00:06:02Et ça, c'est les jugements.
00:06:05Il y a 23 000 créations.
00:06:06Mais sur les 23 000 créations, deux tiers sont des micro-entrepreneurs.
00:06:10Donc, des gens, en fait, qui ont été licenciés sur membre de boîte.
00:06:14On a là-dedans les gens qui font du Uber.
00:06:16On a des gens qui font un peu de tout.
00:06:18Enfin, voilà.
00:06:19Et c'est de l'emploi déguisé, aussi, parce que ces emplois de plateforme,
00:06:23ces gens, du coup, bossent pour des plateformes, mais du coup, ne sont pas salariés.
00:06:27Il y a un vrai problème.
00:06:28Parce que quand ces gens se retrouvent à la porte, ces 5920 chefs d'entreprise,
00:06:32ils n'ont pas le droit, pour la plupart, au chômage.
00:06:34Surtout quand ils sont en micro-entreprise.
00:06:36Ils ne cotisent pas pour le chômage.
00:06:37Ils ne cotisent pas pour la retraite.
00:06:39Ils ont des cotisations URSAF, certes, mais à minimum.
00:06:42Et effectivement, moi, j'aimerais que le gouvernement se penche là-dessus
00:06:45pour pouvoir, enfin, mettre un petit peu de l'ordre dans tout ça.
00:06:50Vous avez raison.
00:06:51Malheureusement, on a très peu de temps.
00:06:53Il a raison.
00:06:56Et notamment sur pourquoi pas une assurance chômage pour les entrepreneurs.
00:07:00Ça va devenir un grand problème, les auto-entrepreneurs.
00:07:03Un immense problème.
00:07:04C'est-à-dire que même de plus en plus de boîtes font du salarié à déguiser avec ça.
00:07:07Attention.
00:07:08Et donc, pas de chômage.
00:07:10Et donc, un flot de gens qui arrivent et qui se précarisent si ça s'arrête.
00:07:14Les assurances existent.
00:07:16Elles sont priées.
00:07:17Elles sont très chères.
00:07:18Et il y a des délais de carence qui sont parfois insupportables.
00:07:21Ce que dit Sébastien Néhenar est tout à fait vrai.
00:07:23Et c'est bien la première fois.
00:07:26J'adore.
00:07:27On n'a pas le temps, mais on a le temps pour une tâcherie.
00:07:30Yann, merci beaucoup.
00:07:31Dans un instant, le réquisiteur du procureur.
00:07:35Monsieur le procureur.
00:07:36On va parler du président de la Cour suprême et un peu d'euthrone.
00:07:40Très bien.
00:07:41On en parle dans un instant.
00:07:42Très bien.
00:07:43Et bienvenue.
00:07:44Vous voyez cette joyeuseté aujourd'hui.
00:07:45En tout cas, ce sera au moins jusqu'à 19h.
00:07:46A tout de suite.
00:07:47Les Vrais Voix Sud Radio, 17h-19h.
00:07:50Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:07:54Les Vrais Voix, jusqu'à 19h tous les jours.
00:07:56C'est comme les fingers.
00:07:57C'est toujours trop court.
00:07:59C'est toujours trop bon.
00:08:01Quand c'est fini, ça recommence.
00:08:02Ce que j'aime bien avec Philippe David, c'est que je peux dire n'importe quoi et il se marre.
00:08:05C'est mon meilleur public.
00:08:06C'est bien.
00:08:07Vous voulez pas venir dès le matin chez moi.
00:08:09Je me lève, je dis un truc et vous m'applaudissez, vous rigolez.
00:08:12C'est inconditionnel.
00:08:13Oui, c'est fou.
00:08:14Excusez-moi, quand je vois l'accueil que vous avez fait à mon écalambour excellentissime.
00:08:17On va passer pour des bananes à split.
00:08:19Je pense que quelque part, je manque peut-être encore un peu d'inspiration.
00:08:24Je vais essayer d'en trouver des très bons d'ici la fin de l'heure.
00:08:27Je vais essayer de vous aider.
00:08:28Ça va pas être facile.
00:08:29Envoyez-moi les fruits.
00:08:30Vous avez du niveau quand même.
00:08:32Allez, les 3 mots dans l'actu dans un instant avec Félix Mathieu.
00:08:35Bonsoir Félix.
00:08:36Bonsoir Cécile.
00:08:37Bonsoir.
00:08:38Il y a quelqu'un de sage ici.
00:08:39De quoi parle-t-on dans un instant ?
00:08:40De ces conversations tous azimuts.
00:08:42Trump-Poutine hier, Trump-Zelensky aujourd'hui apparemment.
00:08:45De ce bilan à Gaza qui monte à 970 morts selon le ministère de la Santé du Hamas
00:08:49avec un collaborateur d'une agence onusienne parmi les victimes à Gaza.
00:08:53Et puis de ce conclave retraite qui va reprendre demain mais qui semble bien mal en mancher.
00:08:57Même la CFDT voit orange, voit rouge en 3 mots.
00:09:00Conversation, bombardement et conclave.
00:09:02On en parle dans un instant.
00:09:03En attendant, la voix est au procureur.
00:09:05Les vraies voix Sud Radio.
00:09:07Le réquisitoire du procureur, Philippe Béziers.
00:09:10Vous voulez me guérir à des charges sur le président de la Cour suprême.
00:09:14Oui, absolument.
00:09:17Parce qu'il fait rarement des interventions publiques.
00:09:21Et pour la première fois, enfin une des premières fois,
00:09:25il a solennellement mis en cause le président Trump
00:09:29qui s'était permis de critiquer vertement, et c'est un euphémisme,
00:09:34un juge fédéral dont il avait ignoré une injonction judiciaire
00:09:39et dont il avait réclamé la destitution.
00:09:44Et le fait que le président de la Cour suprême ait pris la peine
00:09:48et eu l'audace de sortir de sa réserve habituelle
00:09:52pour dénoncer le comportement du président américain
00:09:56est un signe qui marque la validité de ce qu'on disait parfois ici,
00:10:01que les oppositions peut-être les plus fortes à l'égard de Trump
00:10:06seront celles des États-Unis dans l'administration interne.
00:10:11Et bien sûr, au-delà, sur le plan international.
00:10:14Oui, c'est l'État de droit qui triomphe.
00:10:16C'est-à-dire que Donald Trump est en train de toucher du doigt
00:10:18qu'on ne peut pas faire n'importe quoi.
00:10:20Je sais bien qu'il a fait toute sa campagne sur l'État profond, etc.
00:10:22Mais ce n'est pas parce qu'il dit, ou alors ça devient une dictature.
00:10:25Ce que souhaite apparemment Steve Bannon.
00:10:27Steve Bannon a déclaré avant-hier
00:10:29Donald Trump se représentera en 2028 et autant de fois qu'il faut.
00:10:32Donc, on voit bien que la Cour suprême qu'il pensait tenir,
00:10:36c'est-à-dire qu'il pensait la tenir parce que les trois derniers juges
00:10:38sont très conservateurs.
00:10:40Lui qui les a nommés, ça fait honneur à votre profession.
00:10:44En réalité, la magistrature suprême des États-Unis
00:10:47dit qu'au-dessus de l'idéologie, il y a la loi.
00:10:51Et la loi suprême.
00:10:53Parce qu'elle est chargée de la faire régner.
00:10:55Et moi, je trouve ça extrêmement rassurant.
00:10:58Ça fait enfin du bien d'entendre quelques voix
00:11:01qu'on soit même pro-Trump ou contre Trump.
00:11:04Moi, je ne suis ni pro ni anti.
00:11:06Quand même, depuis son élection
00:11:10et a fortiori depuis sa prise de poste,
00:11:14on a le sentiment que la parole de Donald Trump
00:11:17s'est devenue aux États-Unis, parole d'évangile.
00:11:19C'est-à-dire qu'il n'y a plus personne ne le contredit,
00:11:21plus personne ne s'oppose à lui, etc.
00:11:24Il n'y a plus d'opposition.
00:11:25Il n'y a plus de débat politique aux États-Unis.
00:11:27Donc, le fait qu'il y ait des voix...
00:11:29Parce qu'ils n'ont pas le temps.
00:11:31Ils enquillent tellement les sujets.
00:11:34Ils écoutent Sud Radio,
00:11:36ils essayent de décrypter les calembours
00:11:38de Philippe David.
00:11:39Forcément, c'est compliqué.
00:11:42Bernie Sanders a commencé une tournée
00:11:44dans toutes les États-Unis.
00:11:45Donc, l'opposition, elle existe.
00:11:47Elle n'arrive pas chez nous.
00:11:50Elle est audible aux États-Unis.
00:11:52C'est juste qu'elle n'arrive pas chez nous.
00:11:54Bernie Sanders, il fait des salles à 100 000 personnes.
00:11:56Il a 84 ans et il est en direct
00:11:58sur toutes les chaînes de télé.
00:11:59Mais il ne surprend pas, Françoise.
00:12:01Depuis toujours, il fait son discours.
00:12:03Mais alors ?
00:12:05Il n'a aucun impact.
00:12:07Mais tu plaisantes ou quoi ?
00:12:09Ce qui est certain, c'est que
00:12:11le sens de la mesure
00:12:13que peuvent imposer
00:12:15quelques voix un peu
00:12:17dissonantes, s'opposant
00:12:19à la trumpisation des esprits,
00:12:21en tout cas, c'est une bonne nouvelle
00:12:23d'où qu'elle vienne.
00:12:25Allez, les 3 mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:12:27Les vraies voix Sud Radio.
00:12:29Les 3 mots dans l'actu, Félix, qui sont
00:12:31conversation, bombardement et conclave.
00:12:33L'Ukraine et la Russie s'accusent mutuellement
00:12:35de ne pas vouloir régler le conflit au lendemain
00:12:37de la conversation téléphonique Trump-Poutine.
00:12:39Le président Zelensky doit s'entretenir avec son homologue américain.
00:12:41Emmanuel Macron déplore
00:12:43un retour en arrière dramatique
00:12:45après la rupture de la trêve à Gaza.
00:12:47Les frappes israéliennes ont fait 970 morts
00:12:49selon le ministère de la Santé du Hamas.
00:12:51Et puis la fumée qui sort du conclave-retraite
00:12:53s'annonce plutôt âcre après la chaise vide
00:12:55de FO et du syndicat patronal U2P.
00:12:57La CGT semble à deux doigts de claquer la porte.
00:12:59La CFDT, elle, sera présente, mais bien remontée.
00:13:03Les vraies voix Sud Radio.
00:13:09Aujourd'hui, j'aurai un contact avec le président Trump.
00:13:11Nous discuterons avec lui des détails
00:13:13des prochaines étapes, a annoncé tout à l'heure
00:13:15le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
00:13:17La Russie a lancé de nouvelles frappes
00:13:19nocturnes sur l'Ukraine, qui a
00:13:21elle-même ciblé un dépôt pétrolier russe.
00:13:23Hier, les présidents américains
00:13:25et russes Donald Trump et Vladimir Poutine
00:13:27ont donc échangé par téléphone.
00:13:29Et sur la question d'une trêve, les oui mais
00:13:31à condition de Vladimir Poutine ressemblent toujours
00:13:33bien souvent un non, pas maintenant en tout cas.
00:13:35C'est loin l'avis de la France, par la voix
00:13:37de la porte-parole du gouvernement.
00:13:39Tout à l'heure, Sophie Prima.
00:13:41Vladimir Poutine a mis des conditions
00:13:43qui ne semblent pas réalistes, en tout cas
00:13:45pour les européens et pour les ukrainiens.
00:13:47Notamment, l'arrêt de tout soutien
00:13:49des occidentaux à l'Ukraine.
00:13:51Un coup de fil entre
00:13:53le président Trump et
00:13:55le président Poutine
00:13:57ne peut pas se conclure
00:13:59par un accord, tant que
00:14:01les ukrainiens eux-mêmes ne sont pas
00:14:03dans la discussion.
00:14:05En tout cas, l'émissaire américain dit s'attendre à un cessez-le-feu
00:14:07total en Ukraine d'ici deux semaines.
00:14:09Selon lui, des pourparlers avec la Russie vont
00:14:11se tenir en Arabie Saoudite en début
00:14:13de semaine prochaine. La Russie, qui dit par ailleurs
00:14:15avoir procédé avec l'Ukraine un échange
00:14:17de 175 prisonniers de guerre de chaque
00:14:19camp, mais aussi 22 prisonniers
00:14:21ukrainiens gravement blessés,
00:14:23rapatriés comme convenu hier, entre
00:14:25donc les présidents russes et américains.
00:14:27Où est l'Europe ?
00:14:29Oui, et d'ailleurs au moment même
00:14:31Où sont les pays européens ?
00:14:33Au moment même où Vladimir Poutine
00:14:35exigeait l'arrêt de l'aide
00:14:37occidentale, le président Macron
00:14:39annonçait qu'on enverrait
00:14:41des armes
00:14:43à l'Ukraine.
00:14:45L'Europe, elle est tout à fait là. D'ailleurs, elle est omniprésente
00:14:47dans les discours de Poutine et censément
00:14:49d'Emmanuel Macron. D'ailleurs, non, moi, je ne suis pas d'accord.
00:14:51Ce n'est pas parce qu'ils ne se parlent pas au téléphone.
00:14:53Je pense que la prochaine visite, en plus,
00:14:55de Zelensky à Washington, c'est avec Macron
00:14:57et Starmer, le Premier
00:14:59ministre britannique. Donc, l'Europe est là.
00:15:01La France et l'Europe
00:15:03sont à leur place. Enfin, on ne peut pas
00:15:05imposer à Vladimir
00:15:07Poutine le choix de ses interlocuteurs.
00:15:09Il ne veut pas
00:15:11parler à des interlocuteurs européens
00:15:13qui soutiennent l'Ukraine. En même temps,
00:15:15il est prêt à discuter
00:15:17avec Trump et avec l'Amérique,
00:15:19qui a quand même soutenu, de manière
00:15:21jusqu'à il y a quasi encore quelques heures,
00:15:23l'Ukraine. Donc, chacun
00:15:25est à sa place. Chacun essaye, quelque part,
00:15:27d'apporter sa pierre à l'édifice,
00:15:29à édifier la paix.
00:15:31C'est de ça dont il s'agit.
00:15:33C'est sûr que pour les égaux des uns et des autres,
00:15:35ça doit être effectivement un peu compliqué.
00:15:37L'essentiel, c'est la paix.
00:15:38Allez, le deuxième mot bombardement,
00:15:40c'est le ministère de la Santé du Hamas
00:15:42qui parle de 970 morts après de nouvelles
00:15:44frappes israéliennes.
00:15:45Le bâtiment de l'ONU a été touché dans le centre de Gaza,
00:15:47tuant au moins un collaborateur d'une agence
00:15:49onusienne.
00:15:51Ce n'était pas un accident,
00:15:53selon moi, affirme un responsable
00:15:55de cette agence des Nations Unies,
00:15:57UNOPS. Selon lui, les bureaux se trouvaient
00:15:59dans une zone isolée et bien connue,
00:16:01dit-il, de son côté. Emmanuel Macron déplore
00:16:03aujourd'hui cette rupture de la trêve.
00:16:05La reprise des frappes israéliennes,
00:16:07hier, malgré les efforts des médiateurs,
00:16:09constitue un retour en arrière
00:16:11dramatique.
00:16:13Dramatique pour les palestiniens de Gaza,
00:16:15à nouveau plongés dans la terreur des bombardements,
00:16:17dramatique pour les
00:16:19otages et leurs familles qui vivent
00:16:21dans le cauchemar de l'attente et de l'incertitude
00:16:23d'une libération que nous souhaitons plus que tout.
00:16:25Il n'y aura pas de solution
00:16:27militaire israélienne à Gaza,
00:16:29pas davantage que la colonisation,
00:16:31l'annexion ou le déplacement
00:16:33forcé n'offre d'issue au traumatisme
00:16:35du 7 octobre. Emmanuel Macron,
00:16:37tout à l'heure, en recevant le roi Abdallah II
00:16:39de Jordanie au palais de l'Elysée.
00:16:41Troisième mot, conclave,
00:16:43les négociations sur les retraites semblent bien avoir
00:16:45du plomb dans l'aile. Conclave,
00:16:47désertée par FO, puis par l'organisation patronale
00:16:49U2P, la CGT semble à deux doigts
00:16:51de les imiter sur la politique de la chaise vide,
00:16:53après ses propos de François Bayrou sur un retour
00:16:55impossible à 62 ans.
00:16:57Quant à la CFDT, elle sera là
00:16:59demain, dit sa secrétaire générale Marie-Lise Léon,
00:17:01mais pas pour faire de la figuration.
00:17:03Pour dire, on arrête le
00:17:05conclave retraite tel qu'il existe là,
00:17:07tel qu'il a démarré, moi je
00:17:09n'ai pas franchi la lettre de cadrage
00:17:11qui a été posée, et on pose
00:17:13en responsabilité, avec ceux qui ont
00:17:15envie vraiment de travailler,
00:17:17les sujets qui nous vont bien,
00:17:19les modalités de travail et le calendrier qui nous convient.
00:17:21Le conclave tel qu'il a démarré,
00:17:23il ne peut pas continuer. Le premier
00:17:25ministre, il a rompu le contrat.
00:17:27Dont acte, je dis, on va donc
00:17:29se retrouver parmi ceux qui ont envie
00:17:31de travailler, et on va définir des nouvelles règles
00:17:33et des nouveaux sujets. On ne peut pas faire
00:17:35l'impasse sur un enjada social.
00:17:37Marie-Lise Léon de la CFDT,
00:17:39au micro de nos confrères de BFM TV.
00:17:41Je l'aime beaucoup. J'aime beaucoup la CFDT,
00:17:43enfin si j'ose dire,
00:17:45et surtout cette présente qui est
00:17:47très raisonnable, très équilibrée,
00:17:49et à chaque fois on l'écoute avec attention.
00:17:51C'est un bel héritage en tout cas.
00:17:53Marie-Lise Léon, c'est vraiment la grande surprise
00:17:55et la belle surprise. Elle remplace très largement
00:17:57et aussi bien Laurent Berger,
00:17:59parce qu'elle est très calme et très équilibrée,
00:18:01mais elle est très tranchée. C'est une véritable
00:18:03lame politique. Marie-Lise Léon, elle le dit
00:18:05avec des mots, avec douceur.
00:18:07C'est toujours très structuré et je pense vraiment
00:18:09qu'elle a raison. Et si François Bayrou pense
00:18:11qu'il s'est mis à l'abri d'une censure,
00:18:13eh bien, il va redescendre
00:18:15je pense de l'armoire assez vite.
00:18:17Sébastien Maynard. Je pense qu'il est déjà redescendu,
00:18:19ma chère Françoise de Gaulle.
00:18:21Il a parfaitement compris
00:18:23que, je dirais...
00:18:25Il a sa bêtise, vous croyez ?
00:18:27Non, mais c'est un peu d'ailleurs.
00:18:29Je n'écoute jamais Jean-Luc Mélenchon.
00:18:31Mais là, pour le coup, je l'ai écouté.
00:18:33Les uns et les autres découvrent que François Bayrou
00:18:35est un politique, que François Bayrou
00:18:37est un manœuvrier.
00:18:39En l'occurrence, oui, il y a une manœuvre.
00:18:41Il y a une manœuvre qui est constructive, qui se veut constructive,
00:18:43mais avec un certain nombre
00:18:45de balises.
00:18:47Des balises que veulent faire sauter, je dirais,
00:18:49les confédérations syndicales.
00:18:51Ce qui est un peu inquiétant, c'est que vous avez
00:18:53l'UDEP, qui est quand même
00:18:55pas classé à gauche, qui dit, je ne veux plus participer.
00:18:57Vous avez FO,
00:18:59qui n'est pas classé, je dirais...
00:19:01Mais ce que je veux dire,
00:19:03c'est que là, le truc est en train
00:19:05franchement de se déplumer. Donc il faut effectivement,
00:19:07comme le dit Françoise, il faut que ça
00:19:09se rééquilibre très vite.
00:19:11Tout le monde puisse quelque part se réunir
00:19:13et que, quelque part, l'opération
00:19:15Bayrou ne fasse pas pchit. Parce qu'effectivement,
00:19:17il doit son maintien,
00:19:19je dirais, à la réussite,
00:19:21notamment du débat sur les retraites.
00:19:23Merci beaucoup. Dans un instant,
00:19:25le grand débat du jour, avec
00:19:27ces tensions avec Alger, Bruno Retailleau
00:19:29qui accuse l'Algérie de menaces
00:19:31de restreindre leur accès aux soins en France.
00:19:33Alors, parlons vrai.
00:19:35Retailleau vous a-t-il convaincu
00:19:37ce matin sur Sud Radio ? Et à cette question,
00:19:39lutte contre le terrorisme et le narcotrafic
00:19:41voient l'Algérie, Retailleau est-il
00:19:43l'homme de la situation ? Vous dites non
00:19:45à 63% !
00:19:47Vous voulez réagir aux datants de vos appels ?
00:19:49Ainsi que les vraies voix au 0826 300 300.
00:19:51On en parle dans un instant. Soyez les bienvenus.
00:19:53On est ensemble, avec toute l'équipe,
00:19:55jusqu'à 19h.
00:19:57Sud Radio, 17h19h,
00:19:59Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:20:03Les vraies voix, tous les jours de 17h à 19h,
00:20:05nous avons fièrement
00:20:07fêté tout à l'heure, avec toute l'équipe,
00:20:09les un million passé
00:20:11avec des chocobéennes.
00:20:13Et ça, je remercie la direction générale.
00:20:15C'était très bon.
00:20:17C'était bon.
00:20:19Moi qui avais pris mes deux
00:20:21petites clémentines en disant
00:20:23c'est fini, pas de sucre aujourd'hui,
00:20:25des chocobéennes,
00:20:27des cookies,
00:20:29des trucs,
00:20:31tout ça. Bref, c'était la fête.
00:20:33Bref, j'en ai mangé 12. Je vous remercie,
00:20:35la direction générale. Mon corps d'été,
00:20:37je vais le passer à quelqu'un d'autre.
00:20:39Vous l'avez encore. Vous l'avez déjà.
00:20:41Vous dites ça parce que je m'habille en noir.
00:20:45J'ai tous les trucs pour que ça fonctionne.
00:20:47En attendant, Philippe Bilgerette avec nous,
00:20:49Françoise Degoy et Sébastien Ménard,
00:20:51et bien entendu Philippe David. Et tout de suite, le grand débat du jour.
00:20:53Les vraies voix sud radio,
00:20:55le grand débat du jour.
00:20:57Bonjour Bruno Retailleau. Bonjour Jean-Jacques Bourdin.
00:20:59Pendant des semaines, je me suis retrouvé
00:21:01seul, si j'ose dire,
00:21:03face aux menées algériennes.
00:21:05J'étais seul et
00:21:07ce comité intermédiaire
00:21:09a acté une ligne qui est celle
00:21:11de l'ensemble du gouvernement, c'est la riposte
00:21:13graduée. Rappel de l'ambassadeur
00:21:15de France à Algérie, non.
00:21:17Vous dites non. Je ne dis pas non.
00:21:19Gels des visas, gels des transferts de fonds
00:21:21privés, fin de l'aide
00:21:23publique au développement,
00:21:25dénonciation des accords de 68.
00:21:27Mais c'est sur la table.
00:21:29La riposte est graduée tout simplement parce que
00:21:31nous ne sommes pas belliqueux. Nous ne voulons pas la
00:21:33guerre avec l'Algérie. C'est l'Algérie qui nous agresse.
00:21:37Bruno Retailleau était ce matin l'invité
00:21:39de Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio. Nous ne voulons
00:21:41pas la guerre avec l'Algérie. Je rappelle, c'est
00:21:43l'Algérie qui nous agresse. C'est ce qu'il a dit ce matin.
00:21:45Il menace de mettre fin aussi
00:21:47aux avantages des Algériens sur les soins.
00:21:49En France, si Alger refuse d'accueillir les ressortissants
00:21:51expulsables, il exprime aussi une position
00:21:53personnelle contre le voile dans les compétitions
00:21:55sportives. Parlons vrai, est-ce que
00:21:57la fermeté de Retailleau est réelle
00:21:59ou ne sont-ce que des paroles ?
00:22:01Et à cette question, lutte contre le terrorisme
00:22:03et le narcotrafic, voile Algérie, Retailleau
00:22:05est-il l'homme de la situation ?
00:22:07Vous dites non à 63%.
00:22:09Vous voulez réagir au délai VraiVoix ?
00:22:11Attendez vos appels au 0826
00:22:13300 300. C'est étonnant
00:22:15Philippe Ligère, 63%
00:22:17négatif alors qu'il était
00:22:19plutôt plébiscité pour ses actions.
00:22:21Oui mais en même temps,
00:22:23il me semble que les auditeurs
00:22:25sont assez lucides puisqu'ils
00:22:27comprennent que ce qu'on
00:22:29appelle riposte graduée
00:22:31à l'encontre de l'Algérie
00:22:33impose évidemment, comme l'a très
00:22:35bien dit Françoise, souvent
00:22:37que le Président de la République
00:22:39non seulement s'en mêle mais s'en
00:22:41occupe, même si j'ai lu avec
00:22:43beaucoup d'intérêt
00:22:45un spécialiste nous a indiqué
00:22:47que la suspension des accords
00:22:49de 68 pouvait relever
00:22:51d'un pouvoir partagé
00:22:53entre le Premier Ministre et le Président.
00:22:55Mais en réalité
00:22:57l'alternative elle est simple
00:22:59moi j'ai trouvé Bruno
00:23:01Retailleau très bon ce matin
00:23:03mais parce que je suis
00:23:05accordé à la ligne de fermeté
00:23:07conservatrice
00:23:09qu'il veut développer notamment
00:23:11à l'égard de l'Algérie. Mais hier
00:23:13on a entendu un député LFI
00:23:15très intéressant aussi
00:23:17qui lui est sur une ligne
00:23:19disant la seule solution
00:23:21elle est diplomatique
00:23:23l'alternative elle est là.
00:23:25C'est pas que LFI, je pense
00:23:27qu'il y a beaucoup de gens, le Parti Socialiste
00:23:29même au centre
00:23:31parce qu'il était là hier
00:23:33et qu'il nous en a parlé, c'est pour ça. Bien sûr, bien sûr
00:23:35il y a évidemment que c'est la diplomatie
00:23:37après Bruno Retailleau, vous savez quand vous êtes ministre d'Intérieur
00:23:39c'est le seul poste de la République
00:23:41où vous pouvez faire turbuler le système tous les matins
00:23:43tous les matins vous pouvez être invité d'une matinale
00:23:45et annoncer des trucs
00:23:47et exister. Mais c'est une existence
00:23:49qui est assez artificielle en réalité
00:23:51parce que tous les ministres d'Intérieur
00:23:53se sont heurtés à ça
00:23:55il y a le déclaratif, la volonté
00:23:57Manuel Valls le premier, et il y a les résultats
00:24:01l'obsession algérienne
00:24:03puisque c'est sa ligne
00:24:05Bruno Retailleau, l'obsession algérienne
00:24:07même d'une partie du reste de la droite
00:24:09comme pour contrebalancer
00:24:11l'obsession ukrainienne, j'ai envie de dire
00:24:13c'est quelque chose
00:24:15qui ne fonctionne pas. C'est-à-dire que les gens
00:24:17à un moment donné voient
00:24:19qu'il y a les mots
00:24:21il faut être ferme, etc. Mais jusqu'où ?
00:24:23Sur quel barreau de l'échelle vous montez sur l'échelle des perroquets ?
00:24:25Vous comprenez ? Il y a un dernier barreau
00:24:27Bruno Retailleau dimanche a dit
00:24:29« Retenez-moi, je fais un malheur, je peux démissionner »
00:24:31Il n'a toujours pas démissionné
00:24:33donc c'est des phrases qu'on laisse
00:24:35filtrer, si vous voulez, il faut être capable
00:24:37d'aller au bout. C'est la limite entre
00:24:39le déclaratif et les résultats
00:24:41Il n'a pour le moment, Bruno Retailleau
00:24:43je vous l'affirme, aucun résultat
00:24:45et il n'est pas le seul. Gérald Darmanin
00:24:47n'a eu très peu de résultats avant lui
00:24:49et Emmanuel Valls a eu très peu de résultats
00:24:51avant lui. Donc ça donne des existences
00:24:53de ministres de l'intérieur très puissantes
00:24:55sur le plan médiatique, mais dans la réalité
00:24:57des faits, ça s'effondre toujours
00:24:59Et l'obsession de l'Algérie sur lui, pardon
00:25:01Sébastien, oui
00:25:03Pour moi il n'y a pas d'obsession algérienne
00:25:05J'ai écrit totalement faux dans ce que dit
00:25:07Françoise Degoy, il n'y a pas
00:25:09d'obsession algérienne. Il y a une obsession
00:25:11et qui est une réalité, qui est une préoccupation
00:25:13que sont les OQTF
00:25:15C'est ça le sujet. Et d'où viennent
00:25:17enfin, où sont censés repartir
00:25:19ces OQTF ? Majoritairement
00:25:21en Algérie. Quel est le pays qui refuse
00:25:23le plus le retour
00:25:25de ses propres sortissants
00:25:27avec des papiers
00:25:29sur leur territoire d'origine ? C'est l'Algérie
00:25:31Donc il n'y a pas d'obsession algérienne
00:25:33Il y a le Sahara occidental, il y a le Samsa
00:25:35Bien sûr que si, il y a une situation particulière
00:25:37Mais on est d'accord, il y a des éléments
00:25:39Il y a des sujets
00:25:41Non mais Françoise Degoy a raison
00:25:43Ce sont des sujets qui se croisent
00:25:45Mais il n'y a pas d'obsession politique avec
00:25:47l'Algérie. Il y a simplement un problème
00:25:49Et puis aujourd'hui, évidemment, quand on a
00:25:51des doux rêveurs qui disent que c'est la
00:25:53diplomatie, etc. Il n'y a pas de diplomatie
00:25:55Il n'y a pas de relation. Mais c'est parce que
00:25:57je dis, c'est que aujourd'hui
00:25:59et je ne suis pas militant pro-Rotaïo
00:26:01Je dis simplement qu'à un moment donné
00:26:03c'est l'épreuve de force. C'est qu'on a probablement
00:26:05beaucoup plus de leviers
00:26:07beaucoup plus d'atouts pour imposer
00:26:09à l'Algérie le respect
00:26:11le respect des traités
00:26:13le respect du...
00:26:15Le récupérer ses officiers qui font ses ressortissants
00:26:17Mais on n'ose pas
00:26:19Et on avance et on recule un pas en avant
00:26:21Enfin, un effet d'annonce, je suis d'accord avec Françoise Degoy
00:26:23Trois pas en arrière
00:26:25Et à un moment donné, on a vu
00:26:27quand même dans la presse que l'Algérie
00:26:29demandait, pas plus tard qu'il y a quelques heures
00:26:31l'extradition d'un de ses
00:26:33l'ancien ministre des Mines
00:26:35qui est recherché ou condamné
00:26:37trois peines de 20 ans
00:26:39Le mec a 72 ans
00:26:41D'ores et déjà, il a quatre procès
00:26:43Il y en a trois qui ont été purgés
00:26:45Il a trois peines de 20 ans à purger
00:26:47Quand l'Algérie
00:26:49a envie de faire revenir ses ressortissants
00:26:51Là elle le fait savoir par la voie diplomatique
00:26:53par la voie de France, etc.
00:26:55Donc il n'y a pas d'obsession algérienne
00:26:57Il n'y a pas de problème avec l'Algérie
00:26:59Il y a quelque chose tout de même
00:27:01ça a déjà été dit, moi qui me frappais
00:27:03c'est être Goliath
00:27:05avec l'Ukraine
00:27:07le président Macron l'est
00:27:09et David, si j'ose dire, ça n'est pas vous
00:27:11Philippe
00:27:13avec l'Algérie
00:27:15et paradoxalement, l'Algérie
00:27:17est trop proche de nous pour
00:27:19imposer une politique
00:27:21de fermeté comme
00:27:23je l'ai
00:27:25Vous avez tout dit
00:27:27c'est-à-dire que l'Algérie
00:27:29est l'Algérie
00:27:31les gens qui nous expliquent, regardez ce que Trump fait avec le Venezuela
00:27:33quand on l'écoute, laissez-le faire
00:27:35nous avons
00:27:37cet abcès
00:27:39que nous n'avons jamais purgé
00:27:41avec la question algérienne
00:27:43laissez-moi terminer, c'est un vrai sujet
00:27:45et qui traverse d'ailleurs politiquement tous les groupes politiques
00:27:47à chaque fois ça se rouvre
00:27:49je vous renvoie au 6 octobre 2001
00:27:51vous vous souvenez ?
00:27:53France-Algérie
00:27:55la pelouse envahie, Lionel Jospin
00:27:57blême, Marie-Georges Buffet qui demande du calme
00:27:59qui se fait insulter
00:28:01c'était Jacques Chirac qui intervient
00:28:03nous avons cette passion contrariée
00:28:05avec l'Algérie et le deuxième point
00:28:07les leviers...
00:28:09je ne fais pas du Macron, je fais du Françoise de Gouin
00:28:11laisse-moi finir s'il te plaît
00:28:13parce que ça fait quelques années quand même qu'on bosse sur ces dossiers
00:28:15nous avons aussi la question russe
00:28:17l'Algérie est le plus grand pays d'Afrique
00:28:19nous avons une perte
00:28:21d'influence depuis Hollande
00:28:23avec Macron, etc.
00:28:25sur la question pas simplement de l'Afrique de l'Ouest
00:28:27également de l'Afrique centrale
00:28:29l'Algérie est aux mains de la Russie
00:28:31en termes d'influence et bien avant
00:28:33même de l'URSS, vous vous souvenez avec Boudin et Dienne
00:28:35le sentiment anti-français
00:28:37c'est pas les russes
00:28:39nous avons ces problèmes-là
00:28:41nous savons que si nous manœuvrons pas bien avec l'Algérie
00:28:43ou pas finement
00:28:45nous aurons évidemment un problème russe
00:28:47aux portes d'Alger
00:28:49vous avez une base navale qui s'installe
00:28:51à Alger, d'accord, face aux côtes françaises
00:28:53vous faites quoi ? C'est pas la peine de secouer la tête
00:28:55c'est exactement ce qui nous menace
00:28:57je suis désolé Françoise de Goy
00:28:59je veux bien écouter
00:29:01vous écoutez jusqu'au bout
00:29:03vous savez très bien que depuis
00:29:05l'indépendance de l'Algérie
00:29:07depuis plus de 60 ans
00:29:09la classe politique algérienne dans son entièreté
00:29:11quelque part vit
00:29:13sur ce sotem
00:29:15sur ce sotem
00:29:17qui est finalement
00:29:19ce sentiment anti-français
00:29:21le français bashing, les entreprises françaises
00:29:23on les sort, les investissements
00:29:25la France a besoin de l'Algérie
00:29:27l'Algérie a besoin de la France
00:29:29sauf qu'aujourd'hui vous avez
00:29:31une classe politique algérienne
00:29:33le seul qui réussissait à peu près
00:29:35je dis bien à peu près
00:29:37à faire respecter la France
00:29:39c'était le président Chirac avec Bouteflika
00:29:41ils avaient une relation particulière
00:29:43une relation amicale particulière
00:29:45mais c'était quand même extrêmement difficile
00:29:47aujourd'hui c'est devenu n'importe quoi
00:29:49c'est devenu n'importe quoi
00:29:51parce que c'est une dictature
00:29:53évidemment c'est une dictature militaire
00:29:55depuis l'indépendance
00:29:57bien sûr c'est toujours la même classe qui a mis le pays en coupe
00:29:59je ne dis pas ça Sébastien
00:30:01je n'enlève aucun
00:30:03rien à l'Algérie
00:30:05à la capacité de la rampe mémorielle
00:30:07je dis juste que nous avons une affaire géopolitique
00:30:09également qui nous pend au nez
00:30:11et qui explique aussi cela
00:30:13dans notre ferme
00:30:15Dominique de Villepin qui a dit récemment
00:30:17parce que tout de même c'est parti
00:30:19de la reconnaissance du Sahara
00:30:21évidemment
00:30:23qui a été faite de manière
00:30:25cavalière
00:30:27maladroite
00:30:29il refusait quand même tous les OQTF
00:30:31on a mis en lumière
00:30:33pour revenir au sujet de ce débat
00:30:35Retailleau il a au moins le mérite
00:30:37d'avoir mis en lumière
00:30:39un certain nombre de choses qu'on n'osait pas dire
00:30:41il y a le Sahara oriental évidemment
00:30:43vous avez raison mais l'Algérie
00:30:45a été confrontée
00:30:47à une embardée brutale
00:30:49sans que jamais Emmanuel Macron
00:30:51ne l'ait préparé à ce changement
00:30:53et ça
00:30:55pose un problème
00:30:57mais Dominique de Villepin
00:30:59d'ailleurs avait dit dans une interview
00:31:01je ne sais pas si c'est concevable
00:31:03qu'il faudrait accepter
00:31:05non pas une révision
00:31:07de la position sur le Sahara
00:31:09je vous assure
00:31:11quelque chose qui peut-être
00:31:13amenderait
00:31:15vous allez vous engueuler avec les autres
00:31:17c'est plus possible
00:31:19est-ce que c'est encore possible
00:31:21je suis sérieuse je pense qu'il y a
00:31:23on peut amender
00:31:25parce que tant qu'on n'amendra pas ça va être comme ça
00:31:27826 300 300 et Yann est avec nous
00:31:29parce que c'était enflammé
00:31:31c'est normal en même temps
00:31:33moi je suis désolé
00:31:35de contredire un petit peu Françoise Debois
00:31:37très clairement
00:31:39on n'est pas assez ferme sur ce problème
00:31:41on a des moyens de pression
00:31:43financiers, on a des moyens de pression
00:31:45sur les visas
00:31:47je pense qu'à un moment donné
00:31:49il faut qu'on montre
00:31:51aussi un petit peu les muscles et qu'on ne soit pas
00:31:53la dernière roue du carrosse
00:31:55alors qu'effectivement
00:31:57Françoise Debois avait peur que les Russes
00:31:59nous mettent une base navale de l'autre côté de la Méditerranée
00:32:01pour nous mettre un missile sur la tronche
00:32:03très clairement
00:32:05on est aussi une puissance nucléaire
00:32:07et c'est à ce titre là qu'on est encore
00:32:09un petit peu respecté par Poutine
00:32:11parce qu'on est une puissance nucléaire
00:32:13et qu'on a approximativement 300 têtes nucléaires
00:32:15voilà
00:32:17ils en ont un peu plus que nous quand même
00:32:19ça c'est la destruction du monde
00:32:21j'entends ce que vous dites
00:32:23avant ça il y a quand même des trucs à faire
00:32:25on peut négocier un peu avant
00:32:27j'ai pas peur ni des Russes etc
00:32:29je vous explique juste le contexte
00:32:31on dit qu'on a des moyens de pression bien sûr
00:32:33on peut dire qu'on a des moyens de pression, des leviers, des visas
00:32:35et ça, ça fait des années que le ministère de l'intérieur
00:32:37les regarde et les moyens de pression
00:32:39mais ils en ont autant que nous, c'est ce que je veux vous expliquer
00:32:41il faut
00:32:43à un moment donné
00:32:45je vais terminer
00:32:47le gaz
00:32:49je vais terminer
00:32:51écoutez, les intérêts
00:32:53nous avons des intérêts français en Algérie
00:32:55des intérêts de grands industriels
00:32:57demandez donc à Xavier Niel s'il n'a pas d'intérêt en Algérie
00:32:59demandez donc
00:33:01aux grands milliardaires français s'ils n'ont pas d'intérêt en Algérie
00:33:03mais c'est pas le problème
00:33:05de moins en moins
00:33:07ne croyez vous pas qu'ils ont des intérêts en France ?
00:33:09mais tout le monde a des banques
00:33:11chez tout le monde, comment vous expliquer que tout le monde
00:33:13a l'argent planqué chez tout le monde
00:33:15je vous dis juste que nous ne sommes pas des paillassons
00:33:17cette idée de dire
00:33:19qu'il faut mettre ces coronets sur la table
00:33:21et qu'on va régler la question comme ça
00:33:23on ne montera jamais aussi haut que les Algériens
00:33:25sur l'échelle des perroquets, vous verrez ce que je vous dis
00:33:27moi je vais vous donner un indicateur
00:33:29j'ai jamais eu autant de demandes d'étudiants étrangers
00:33:31notamment d'origine algérienne
00:33:33pour venir et à la fois étudier
00:33:35et obtenir des stages dans mon groupe
00:33:37bizarrement
00:33:39la réciproque est pas vraiment vraie
00:33:41c'est à dire que l'Algérie
00:33:43c'est pas si friendly, si attractif que ça
00:33:45par contre effectivement
00:33:47ça ne l'est pas, en tout cas pour des étudiants français
00:33:49ils font tout pour que ça ne soit pas d'ailleurs
00:33:51donc moi je pense
00:33:53qu'il faut juste que la France
00:33:55utilise comme le dit très justement
00:33:57notre auditeur, un certain
00:33:59Yann, bravo Yann, en tout cas tous les leviers
00:34:01mis à notre disposition pour durcir le ton
00:34:03évidemment sans prendre en otage
00:34:05et c'était ça mon point, la société civile
00:34:07vous avez des tas de jeunes
00:34:09Algériens qui rêvent
00:34:11et qui sont surdiplômés, qui sont surqualifiés
00:34:13et qui honnêtement ont beaucoup plus d'avenir
00:34:15chez nous que d'avenir malheureusement chez eux
00:34:17il faut quand même leur permettre de venir
00:34:19et que c'est vrai que le
00:34:21on va dire l'effet pervers de cette espèce
00:34:23de surenchère, ça peut être effectivement
00:34:25de sacrifier celles et ceux
00:34:27qui sont méritants
00:34:29et qu'on doit évidemment accueillir sur le sol français
00:34:31mais c'est quand même pas paradoxal
00:34:33alors que le pays vit sur la route mémorielle
00:34:35depuis 63 ans aujourd'hui
00:34:37quand un président français
00:34:39va en Algérie, on demande quoi ?
00:34:41des visas, des visas, des visas
00:34:43c'est quand même pas un peu surprenant
00:34:45si c'est des e-visas pour étudier moi ça me pose pas mal
00:34:47c'est pas surprenant que l'on enseigne sa haine
00:34:49contre la France depuis l'école la plus jeune
00:34:51que les gens veuillent venir
00:34:53moi les jeunes que je reçois
00:34:55je peux vous assurer qu'ils ont pas la haine de la France
00:34:57loin de là
00:34:59moi je vous dis que ce que je vois
00:35:01c'est qu'on a des jeunes qui sont
00:35:03extraordinairement bien formés en Algérie
00:35:05qui aiment la France, qui aiment l'Europe
00:35:07et leur rêve c'est d'avoir un visa
00:35:09et un job en France
00:35:11pour tenter d'avoir des papiers en France
00:35:13je crois que vous avez raison Sébastien
00:35:15c'est une banalité de le dire
00:35:17mais il ne faut pas confondre le pouvoir
00:35:19algérien avec le peuple
00:35:21je vous rappelle qu'on a 800 000
00:35:23ressortissants à peu près algériens
00:35:25plus les familles, ça touche des millions de gens
00:35:27je redis
00:35:29qu'on ne parle pas d'un pays ordinaire
00:35:31on parle de notre relation à l'Algérie
00:35:33alors moi je veux bien que
00:35:35effectivement ce pouvoir dictatorial
00:35:37vit sur la rente mémoriale
00:35:39mais il y a aussi une chose que nous n'avons pas
00:35:41réglé, notre comportement
00:35:43de la France en Algérie n'a pas été
00:35:45réglé, mais
00:35:47regardez la preuve
00:35:49on ne peut pas discuter de ça
00:35:51il y a un journaliste qui se fait virer quand on discute de ça
00:35:53tous les historiens ont donné raison par exemple
00:35:55à ce journaliste sur sa comparaison
00:35:57tous les historiens, y compris
00:35:59les moins gauchistes
00:36:01il ne s'est pas fait virer, c'est lui qui est parti
00:36:03on a une guerre bien plus violente en Indochine
00:36:05les vietnamiens ne sont pas toujours à nous donner la contenance
00:36:07d'abord c'est pas du tout
00:36:09nous sommes les voisins de la Méditerranée
00:36:11mais qu'est-ce qu'on fait, qu'il faut qu'on fasse quoi
00:36:13il y avait une commission qui était formidable
00:36:15d'histoire et de réconciliation qui n'a jamais
00:36:17servi à rien
00:36:19c'est sûr qu'avec Benjamin Stora c'était peut-être pas tout à fait neutre
00:36:21mais il n'y a pas que Benjamin Stora
00:36:23mais il n'y a pas que lui dedans
00:36:25il y a aussi des gens, il y a des gens
00:36:27Chapoulot, il y a des gens
00:36:29vous avez des gens qui sont
00:36:31extrêmement historiens sans être
00:36:33idéologues, il faut arrêter
00:36:35vous en faites un combat gauche droite
00:36:37c'est là qu'est le drame
00:36:39le drame il est là, nous devons regarder
00:36:41notre passé en face
00:36:43tant qu'on n'aura pas regardé ça
00:36:45eh bien on n'y arrivera pas, c'est tout
00:36:47moi je propose de nommer Françoise de Gouin dans cette commission
00:36:49comme ça j'aurai enfin le dernier mot
00:36:51sur cette antenne
00:36:53je n'ai pas la capacité de ça
00:36:55c'est profond, c'est quelque chose de tellement
00:36:57profond entre nous qu'il faut vraiment s'y atteler
00:36:59allez les amis
00:37:01dans un instant le qui c'est qui qui l'a dit
00:37:03parce que ça aussi c'est profond quand ça perd
00:37:05on en entend parler
00:37:07en antenne et vas-y ça dure des semaines
00:37:09oui j'ai perdu, le qui c'est qui
00:37:11qui l'a dit et on embarque avec nous
00:37:13Yann ne vous bougez pas on revient dans un instant
00:37:15attention Yann ce sera à vous de lancer le jingle
00:37:17donc réfléchissez à ce que vous allez dire
00:37:19allez à tout de suite
00:37:21Les vraies voix Sud Radio
00:37:2317h-19h Philippe David
00:37:25Cécile de Ménibus
00:37:27les amis on vous souhaite la bienvenue
00:37:29c'est les vraies voix jusqu'à 19h
00:37:31on a l'impression d'être en conseil des ministres ici
00:37:33personne n'est jamais d'accord avec personne
00:37:35tout le monde oui, mon petit
00:37:37poing carré, mon petit truc
00:37:39c'est toi la chef de la présidente
00:37:41vous êtes comme François Bayrou
00:37:43vous laissez s'exprimer même des
00:37:45opinions très contraires
00:37:47ça veut dire que je vais sauter dans peu de temps
00:37:49c'est ça que vous êtes en train de dire ?
00:37:51non c'était un compliment
00:37:53je vous remercie Philippe Bilger
00:37:55par contre une vraie voix contrairement à un ministre ça ouvre sa gueule
00:37:57parce que sinon
00:37:59vous vous rappelez un ministre ferme sa gueule ou ça débissionne
00:38:01cheminement
00:38:03Philippe Bilger autour de cette table, Sébastien Manard et Françoise de Gouin
00:38:05et notre nouvel
00:38:07meilleur ami, nouveau meilleur ami
00:38:09c'est Yann qui est avec nous
00:38:11oui, bonjour
00:38:13si j'ai bien compris
00:38:15on va danser qui c'est qui qui l'a dit
00:38:17qui c'est qui qui l'a dit que la meilleure équipe
00:38:19de la radio c'est Philippe et Cécile
00:38:21enfin Cécile et Philippe parce qu'il faut mettre
00:38:23les choses dans l'ordre
00:38:25voilà
00:38:27en même temps je n'ai pas la réponse, mais bon je vous la donne, c'est moi
00:38:33il est excellent
00:38:35encore un escroc
00:38:37Yann Nélande
00:38:39question qui c'est qui qui l'a dit 3 points
00:38:41non je ne demanderai pas la dissolution
00:38:43de la France insoumise
00:38:45me faire traiter de raciste ou fasciste par les insoumis
00:38:47ça ne me fait rien
00:38:49bonne réponse Yann
00:38:51et c'était ce matin sur Sud Radio
00:38:55qui c'est qui qui l'a dit Yann
00:38:57je connais l'utilité de Bruno Rotaillot
00:38:59pour rassembler des sensibilités différentes
00:39:01il sait trouver les moyens d'unir tout le monde
00:39:07je ne sais pas
00:39:09Prima
00:39:11Sophie Prima
00:39:13pas mal Philippe Ligère
00:39:15j'ai 3 points
00:39:17après ça va être Sébastien
00:39:19question qui c'est qui qui l'a dit
00:39:21on ne devrait pas résumer la question de la retraite
00:39:23à la question de l'âge
00:39:25Yann
00:39:27Marie Ligeon
00:39:29bonne réponse de Sébastien
00:39:31Ménard Antoine Armand député
00:39:33ancien ministre de l'économie et des finances
00:39:35on ne l'entend plus
00:39:39parce que c'est partout
00:39:41j'allais dire qu'on l'entend
00:39:43après chacun fait ce qu'il veut
00:39:45ils ont déjeuné ensemble
00:39:47chacun fait ce qu'il veut
00:39:49je rappelle que
00:39:51Sébastien Ménard est mon ami depuis des années
00:39:53avec qui je n'ai jamais déjeuné depuis qu'il est là
00:39:55mais il va déjeuner avec Philippe David
00:39:57et comme par hasard il a toutes les réponses
00:39:59je vous en prie
00:40:01qui c'est qui qui l'a dit Yann
00:40:03je ne veux pas que la droite soit au gouvernement
00:40:05pour être la caution de l'immobilisme
00:40:09bonne réponse
00:40:11il nous enlève tout
00:40:13c'est facile
00:40:15question qui c'est qui qui l'a dit mon cher Yann
00:40:17s'il faut se préparer à faire la guerre
00:40:19on ne peut pas le faire avec un monde de travail
00:40:21qui n'est pas en paix
00:40:23ah j'ai entendu mais j'ai plus le nom
00:40:25Sophie Lidé ? Non
00:40:27Marie Lise Léon
00:40:29bonne réponse de Françoise de Waub
00:40:31il n'y aura pas de vraie voix fannie
00:40:33tout le monde a des points
00:40:35qui c'est qui qui l'a dit Yann
00:40:37si la politique veut renouer
00:40:39avec son peuple
00:40:41on n'interdit pas les super promos
00:40:43c'est pas un homme politique
00:40:45c'est un entrepreneur
00:40:47c'est Leclerc
00:40:49bonne réponse
00:40:51qu'est-ce qu'il est fort
00:40:53les propos sont cohérents
00:40:55qui c'est qui qui l'a dit
00:40:57je suis fière que Bruno Retailleau
00:40:59montre que la France cesse de s'écraser
00:41:01face au régime algérien
00:41:03Yann
00:41:05je vais dire Boutangui
00:41:07Bénamy
00:41:09bonne réponse de
00:41:11François-Xavier Bénamy
00:41:13qui c'est qui
00:41:15qui l'a dit à 3 points
00:41:17Bruno Retailleau est plutôt sur la fermeté
00:41:19moi je suis sur l'humanité
00:41:21Yann
00:41:23on n'a rien dit ?
00:41:25non c'était pas Yann du coup Philippe
00:41:27bonne réponse
00:41:29c'est une femme ministre
00:41:31on ne l'a jamais cité
00:41:35c'est Valérie Lettar
00:41:37parce que mieux vaut Lettar que jamais
00:41:39c'est nul
00:41:41c'est nul
00:41:43je vais faire une remarque
00:41:45j'ai remarqué
00:41:47que pour une question sur la ministre du logement
00:41:49personne ne savait où il habitait
00:41:51à part Sébastien Ménard
00:41:53t'es jaloux parce que les femmes
00:41:55n'ont pas de logement
00:41:57la vérité c'est que
00:41:59Françoise mérite 3 points
00:42:01elle est bien mieux vaut Lettar que jamais
00:42:03elle est très bonne
00:42:05dernière question les amis
00:42:07qui c'est qui qui l'a dit sur le voile dans le sport
00:42:09je suis du même avis que Bruno
00:42:11la religion n'a pas sa place
00:42:13la religion n'a pas sa place
00:42:15dans l'espace collectif
00:42:17Yann
00:42:19Marine Le Pen
00:42:21pas du tout
00:42:23président de région
00:42:25bonne réponse de Sébastien Ménard
00:42:27on attend pour une dernière
00:42:29ou pas Maxime
00:42:31qui a gagné là
00:42:33qui c'est qui qui l'a dit Yann
00:42:35la France est attachée à ses relations avec l'Algérie
00:42:37ah voilà
00:42:39non
00:42:41non
00:42:43non
00:42:45de justesse
00:42:47tout se suit
00:42:49Sébastien Ménard 12 points
00:42:51Philippe Bilger 3 points
00:42:53félicitations Sébastien
00:42:55merci
00:42:57c'est parce que c'est Lettar que jamais
00:42:59qu'il a gagné
00:43:01il a déjeuné avec Philippe David
00:43:03ouais on va lui donner un point de plus à Françoise
00:43:05c'est ça
00:43:07Philippe Bilger adore cette phrase
00:43:09je vous le dis tout de suite
00:43:11on va donner des points à Françoise de Gaulle
00:43:13Franchement
00:43:15d'ailleurs je suis étonné que ça soit déroulé de manière
00:43:17pévible évidemment Sébastien
00:43:19c'est tout avant
00:43:21parce que c'est un tricheur
00:43:23Philippe David démontre que même
00:43:25en dehors de l'enfin
00:43:27des vrais bois vous trichez
00:43:29il y a eu une vraie triche de Sébastien
00:43:31pendant des mois et des mois
00:43:33c'est bien, c'injuste vient de ressusciter
00:43:35il s'appelle Philippe Bilger
00:43:37j'ai l'impression d'être au tribunal révolutionnaire
00:43:39il y a des choses
00:43:41il y a des choses qu'il ne pouvait pas savoir
00:43:43c'est pas possible
00:43:45Yann
00:43:47Yann
00:43:49Françoise
00:43:51il faut qu'on y aille
00:43:53Yann merci beaucoup d'avoir joué avec nous
00:43:55moi je considère que c'est vous qui avez gagné
00:43:57c'est pas le Sébastien Bénard
00:43:59qui est le nouveau meilleur ami de Philippe David
00:44:03dans un instant le journal
00:44:05bien entendu et la météo qui est plutôt
00:44:07très jolie en ce moment
00:44:09et Philippe David
00:44:11et bien je vais dire sur un point de ce matin bravo Rotaïo
00:44:13et bien très bien on en parle dans un instant
00:44:15à 17h19
00:44:17les vrais voix sud radio 17h19
00:44:19Philippe David
00:44:21Cécile de Ménibus
00:44:23bienvenue dans les vrais voix avec Philippe David
00:44:25ça va mon Philippe ?
00:44:27ça va très bien et vous Cécile ?
00:44:29avec vous ça va toujours bien
00:44:31avec votre petit chien chien
00:44:33c'est Capucine
00:44:35elle a fait son trou ici
00:44:37comme vous vous avez fait votre trou ici
00:44:39ah mais il y a un chien
00:44:41il y a un chien
00:44:43ah vous avez un chien maintenant ?
00:44:45c'est un cadeau ?
00:44:47Capucine a un homme
00:44:49Philippe David
00:44:51un Jack Russel
00:44:53j'adore les Jack Russel
00:44:55une Jack Russel
00:44:57c'est une femme
00:44:59en revanche elle a le même ventre que vous
00:45:01elle a plus de poils en fait
00:45:03ah non non c'est pas vrai
00:45:09allez les amis
00:45:11c'est Julien qui est avec nous
00:45:13bonsoir Julien
00:45:15bonsoir à toute l'équipe
00:45:17vous nous avez laissé un message
00:45:19Julien
00:45:21c'est le moment de nous expliquer
00:45:23vous vouliez revenir sur Bruno Retailleau
00:45:25et la stratégie politique
00:45:27tout à fait
00:45:29parce qu'en fait
00:45:31en proposant sa démission
00:45:33le problème c'est que tous ceux qui vont vouloir
00:45:35le voir partir
00:45:37démissionner
00:45:39l'électorat va le pousser
00:45:43à aller au bout de son idée
00:45:45pour finir en démission
00:45:47puisque de toute façon l'idée concrètement ne pourra pas passer
00:45:49et ceux qui sont d'accord avec l'interdiction du voile
00:45:51et tout ce qu'il a proposé
00:45:53et bien eux vont aussi le pousser à aller au bout de ses idées
00:45:55mais malheureusement ça va être un mur politique
00:45:57et du coup il va se retrouver quand même obligé de domicilier
00:45:59donc en fait il s'est à mon sens
00:46:01tiré une balle politiquement
00:46:03en proposant sa démission
00:46:05comme unique solution
00:46:07comme alternative
00:46:09C'est pas les limites du retenez-moi ou je fais un malheur
00:46:11Oui mais je pense
00:46:13que déjà il a
00:46:15non pas compris qu'il avait dit
00:46:17une erreur mais puisqu'après
00:46:19avoir vu sa menace
00:46:21de quitter le gouvernement
00:46:23l'être morte
00:46:25par le gouvernement algérien
00:46:27il a décidé de rester
00:46:29et je pense qu'il va tenter un fragile
00:46:31équilibre entre
00:46:33son maintien au gouvernement
00:46:35dont il sait qu'il est utile
00:46:37dans la lutte pour la présidence
00:46:39des républicains
00:46:41et puis son intégrité personnelle
00:46:43Françoise Dewar
00:46:45Oui je suis d'accord avec notre auditeur
00:46:47la réalité c'est que le retenez-moi ou je fais un malheur
00:50:59La preuve de notre intégrité, c'est qu'on perd depuis quelques années !
00:51:04Ou alors c'est qu'on est très malin !
00:51:06Ou qu'on vous a très mauvais !
00:51:10Faites votre coup de gueule, je vais vous dire si vous êtes bon ou pas.
00:51:15Comme d'habitude, je vais remettre le clocher au milieu du village.
00:51:18Un village qui s'appelle Crépole dans la Drôme,
00:51:20mais qui concerne toutes les villes et villages de France.
00:51:22Pourquoi Crépole ?
00:51:23Parce que ce village où un adolescent a été tué à coups de couteau
00:51:26revient dans l'actualité.
00:51:27On écoute ceci.
00:51:28Le racisme anti-blanc, c'est un concept qui vient de l'extrême droite,
00:51:33qui fait appel à des notions de submersion migratoire
00:51:37et où les Blancs ne pourraient plus vivre tranquillement dans leur pays.
00:51:41En jurisprudence, devant les tribunaux,
00:51:43le racisme anti-blanc, ça n'existe pas.
00:51:45Il n'y a pas d'arrêt, il y a très très peu d'affaires qui évoquent ça.
00:51:49Et ce sont des paroles qui sont prononcées lors d'une rixe.
00:51:52Et on ne peut pas en conclure, en tout cas la justice n'en conclut pas,
00:51:55que c'est un geste qui a été prémédité
00:51:59et que ce n'est pas parce qu'il dit des insultes en tirant au moment de la rixe
00:52:03qu'ils veulent tuer du Blanc.
00:52:04Vous avez entendu les voix de Marc Leplongeon et Jean-Michel Decuzy,
00:52:07journalistes et co-auteurs avec Paul Higuaina du livre
00:52:09Une nuit en France, anatomie du fait divers qui a déchiré le pays.
00:52:12On écoute maintenant ceci.
00:52:14Bruno Retailleau, j'ai 3, 4 questions pour terminer.
00:52:17Crépole, le meurtre de Thomas, est-ce que c'était un raid anti-blanc ?
00:52:22Vous, ministre de l'Intérieur, avez-vous les informations nécessaires pour répondre à cette question ?
00:52:27Les informations précises, je ne les ai pas.
00:52:29Mais je sais qu'il y a aussi un racisme anti-blanc.
00:52:33Vous savez, le racisme, il n'est certainement pas l'apanage de telle ou telle couleur de peau.
00:52:38Vous avez reconnu Bruno Retailleau ce matin au micro de Sud Radio.
00:52:41Et je dois dire qu'évidemment, je pense comme Bruno Retailleau,
00:52:44que le racisme anti-blanc existe et qu'il doit être combattu
00:52:47comme toutes les autres formes de racisme.
00:52:49Dans l'affaire de Crépole, 9 témoins affirment avoir entendu,
00:52:51je cite, qu'il fallait planter du blanc, fait que la justice n'a pas reconnu,
00:52:55mais qui, s'ils étaient avérés, mériteraient que la circonstance aggravante de crimes racistes s'applique.
00:53:00Rappelons d'ailleurs que plusieurs décisions des tribunaux ont validé l'existence du racisme anti-blanc
00:53:04en condamnant des auteurs de phrases comme « sale blanc » ou « sale français ».
00:53:07Condamnation d'ailleurs parfois saluée par la LICRA,
00:53:10la Ligue Internationale Contre le Racisme et l'Antisémitisme,
00:53:13un racisme anti-blanc qui passe même crème dans les médias.
00:53:16On écoute ceci.
00:53:17On mange au resto, c'est délicieux.
00:53:19On paye. Oui, bonjour, l'addition, c'est pour qui ?
00:53:21Pour moi. Non, chacun paye sa part.
00:53:23Ah, bande de Gouères !
00:53:25Vous avez entendu la voix de Mélabedia dans l'émission Liars Club
00:53:28diffusée sur Amazon Prime Video,
00:53:30Gouères étant au Maghreb une injure pour qualifier une personne blanche occidentale ou chrétienne.
00:53:35Je vous laisse imaginer le tollé si, à la place de Gouères,
00:53:37avaient été tenus les mêmes propos sur des Noirs, des Arabes ou des Asiatiques,
00:53:41l'ARCOM et les tribunaux seraient déjà saisis par les associations antiracistes
00:53:44et le coupable des propos banni de tous les médias.
00:53:47Pour conclure, je citerai encore Pierre Desproges qui disait
00:53:49« J'adhérerai à SOS Racisme quand ils mettront un S à le racisme.
00:53:53Il y a des racistes noirs, arabes, juifs, chinois
00:53:55et même des ocres crèmes et des anthracites argentés.
00:53:58Mais à SOS Machin, ils ne fustigent que le Berry-Chambaz ou le Parisien Baguette.
00:54:02C'est sectaire. »
00:54:05Je crois que, en réalité, il y a eu des propos
00:54:09lors de cette terrible affaire
00:54:11où il y a eu une expression de racisme anti-blanc.
00:54:16Ce qui me frappe, c'est qu'il faut attendre un livre
00:54:20qui peut être totalement contesté
00:54:22pour qu'on ait enfin une version à peu près complète
00:54:26de ce qui s'est passé à Crépol
00:54:28de manière contrastée.
00:54:30Je veux dire, ça n'est pas grave
00:54:32qu'à une certaine époque, sur CNews,
00:54:34on ait développé une certaine vision
00:54:37et que ce livre en développe une autre.
00:54:39C'est ça le pluralisme de l'information.
00:54:43Non, non, bien sûr.
00:54:45Je regrette que ça n'ait pas pu être fait
00:54:48lors de l'actualité elle-même.
00:54:50On verra déjà comment va fonctionner l'enquête, etc.
00:54:53Moi, vous savez à quel point sur ce racisme anti-blanc
00:54:56je suis très opposé.
00:54:59Le racisme anti-blanc ne vous empêche pas de trouver un travail.
00:55:02Le racisme anti-blanc ne vous pousse pas à être contrôlé
00:55:05chaque jour dans le métro.
00:55:06Véritablement, je ne pense pas, moi,
00:55:09qu'il y ait un racisme systémique en France.
00:55:12Indigénistes.
00:55:13Non, la France...
00:55:14On le dit, les indigénistes.
00:55:15Bien sûr, c'est-à-dire que la France aurait un péril raciste
00:55:17dans cette structure, etc.
00:55:18Ça n'est pas vrai.
00:55:19Et je pense en plus que les Français ne le sont pas.
00:55:21Je pense qu'il y a une catégorie, bien sûr,
00:55:23mais je pense que, globalement, les Français sont plus intelligents
00:55:26que les gens qui les gouvernent ou prétendent les gouverner.
00:55:28Mais la question, pour moi, du racisme anti-blanc
00:55:30est une question obsolète parce qu'elle induit,
00:55:32elle est terrible, parce qu'elle induit que, d'un seul coup,
00:55:34nous serions finalement envahis et mis en danger
00:55:39sur notre propre territoire.
00:55:41Quand vous êtes blanc, vous n'êtes pas contrôlé tous les jours dans le métro,
00:55:44vous ne perdez pas de métier, de votre travail,
00:55:46vous n'êtes pas obligé de changer vos prénoms sur votre CV
00:55:49pour avoir un boulot.
00:55:50Oui, mais je suis d'accord en partie avec vous.
00:55:53Mais le racisme, ce n'est pas que ça.
00:55:55Le racisme, c'est effectivement...
00:55:58Vous aviez, dans les années 80, des skinheads
00:56:01qui étaient des racistes anti-beurre, anti-black.
00:56:06C'est vrai.
00:56:07Aujourd'hui, vous avez évidemment, dans certains quartiers,
00:56:10un racisme anti-blanc.
00:56:11C'est-à-dire qu'évidemment que ça existe.
00:56:13Évidemment que ça existe.
00:56:14Le racisme, ce n'est pas que la discrimination face à l'emploi,
00:56:16face au logement, face à la réussite, face à l'insertion.
00:56:19C'est la masse.
00:56:21Mais ce n'est pas de ça dont on parle.
00:56:23C'est ça dont on parle.
00:56:24Le concept racisme anti-blanc,
00:56:27vous savez très bien ce que ça engage comme débat.
00:56:30Vous savez très bien que ça engage la submersion migratoire,
00:56:32ce qui n'est pas vrai.
00:56:33Mais je ne suis pas d'accord avec ça.
00:56:35Je ne suis pas d'accord avec ça.
00:56:37Vous pensez à ma place ?
00:56:38Vous pensez à ma place ?
00:56:39C'est incroyable.
00:56:40C'est incroyable.
00:56:41C'est que, voilà, il est interdit d'interdire.
00:56:44On devrait juste interdire les racistes.
00:56:45Donc ils viennent.
00:56:47Bon, mais comme ça, c'est réglé.
00:56:48Non, mais Philippe, on n'a plus le temps.
00:56:50On n'a plus le temps.
00:56:51L'info en plus.
00:56:52L'info en plus de Félix Mathieu.
00:56:58Le maire de Montélimar dans la Drôme
00:57:01va assister en personne demain à la destruction d'un local poubelle
00:57:04servait de point de deal.
00:57:05Point de deal dans le quartier du Plan à Montélimar.
00:57:07Une caméra de vidéosurveillance avait été installée,
00:57:09nous indique la mairie.
00:57:10Ça avait en partie déplacé le trafic,
00:57:12mais pour autant, le local poubelle restait un point névralgique
00:57:14dans la communication autour du deal,
00:57:16comme en témoignaient des tags tout récents
00:57:18datant d'il y a seulement quelques jours.
00:57:19Alors, pour en parler,
00:57:20nous sommes en ligne avec le maire de Montélimar
00:57:22qui sera donc présent demain à cette démolition.
00:57:25Bonsoir, Julien Cornillet.
00:57:27Bonsoir à vous.
00:57:28Bonsoir à tous vos auditeurs.
00:57:29Merci d'être avec nous dans Les Vraies Voix sur Sud Radio.
00:57:31Alors, vous allez faire démolir ce local poubelle
00:57:34passé par des bacs semi-enterrés.
00:57:35Est-ce que ça va régler le problème ?
00:57:37Est-ce que ça va le déplacer ?
00:57:38Ou un peu des deux ?
00:57:40Non.
00:57:41La vraie question, elle est de savoir
00:57:42ne pas laisser perdre du territoire de la République.
00:57:45Et c'est vrai au niveau national
00:57:46comme c'est vrai au niveau local.
00:57:48Et quand on est maire,
00:57:49on ne peut pas tolérer un point de deal.
00:57:51Donc, on doit être intelligent,
00:57:52mettre du mouvement,
00:57:53c'est travailler,
00:57:54c'est mettre des semis enterrés
00:57:55parce qu'on utilise le local à poubelle
00:57:57comme un point de deal.
00:57:58Et bien, on le détruit
00:57:59et on change le mot milieu urbain.
00:58:00C'est continuer à mettre les caméras
00:58:02à un premier endroit,
00:58:03les remettre la deuxième fois,
00:58:04c'est les traquer,
00:58:05c'est prendre un arrêté municipal
00:58:07en empêchant le regroupement
00:58:08dans la tranquillité publique
00:58:10avec des PV à 150 euros.
00:58:12On en est à 20 verbalisations
00:58:13depuis le début de l'année.
00:58:15C'est la multitude d'éléments
00:58:17qui sait que c'est ça
00:58:18qui va déstabiliser le système.
00:58:20Et c'est vraiment, vous savez,
00:58:21ils ont un raisonnement économique.
00:58:23Le trafic de drogue,
00:58:24on voit bien avec les projets de loi
00:58:25quand on parle du narcotrafic,
00:58:26c'est une économie.
00:58:27Nous, on a des outils aussi
00:58:29pour complexifier,
00:58:30pour mettre du mal ce trafic-là.
00:58:33Et demain, vous allez donc y aller
00:58:35avec un bulldozer, c'est ça,
00:58:36et détruire ce local.
00:58:37Alors, a priori, dessus,
00:58:38il y a carrément le prix de l'appareil,
00:58:40du rail, etc.
00:58:41C'est comme un supermarché, quoi.
00:58:44Non, ça, c'est ce qu'ils ont essayé de faire
00:58:46et c'est là où j'ai de la chance
00:58:47d'avoir des services
00:58:48qui y vont et qui effacent tous les jours.
00:58:50Oui, ils l'ont fait,
00:58:51mais c'est effacé tous les jours.
00:58:52C'est de ne pas le lâcher, voilà.
00:58:53C'est de ne pas le lâcher.
00:58:54Mais quand je dis on ne lâche pas,
00:58:56je dois aussi remercier
00:58:57l'ensemble des forces de l'ordre.
00:58:59La police municipale,
00:59:00qui va avec notre vidéo surveillance
00:59:01sur la police nationale,
00:59:02mais aussi quand l'État nous fait
00:59:04avoir la CRS 83, par exemple.
00:59:06Eh bien, oui, voilà.
00:59:07Moi, je suis ravi de voir
00:59:08que les forces de l'ordre
00:59:09vont pas que dans les quartiers nord de Marseille
00:59:11ou dans les grandes villes.
00:59:12Ils peuvent venir aussi
00:59:13dans les villes moyennes comme Montémart,
00:59:14parce qu'on se souhaite
00:59:15et on va se battre,
00:59:16on ne va pas perdre
00:59:17nos territoires de la République.
00:59:18Merci beaucoup, M. le maire Julien.
00:59:20On peut être fiers des maires qu'on a.
00:59:22Oui, ils sont super, absolument.
00:59:23La Saône et la Montélimar, remarquables.
00:59:26Julien Cornille a été avec nous,
00:59:28maire de Montélimar.
00:59:29Merci beaucoup, M. le maire.
00:59:31Allez, dans un instant,
00:59:32le tour de table de l'actu des Vraies Voix.
00:59:34On n'a pas le temps,
00:59:35on fera un teasing après, c'est ça ?
00:59:36Allez, à tout de suite.
00:59:37Les Vraies Voix Sud Radio,
00:59:3917h-19h,
00:59:40Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:59:43Bienvenue dans les Vraies Voix.
00:59:44On est ravis de vous accueillir
00:59:45tous les jours entre 17h et 19h.
00:59:47Tout de suite,
00:59:48avec nos Vraies Voix du jour,
00:59:49Philippe Bilger, Sébastien Ménard
00:59:50et Françoise Degoy,
00:59:51le tour de table de l'actu.
00:59:53Vous pouvez peut-être donner vos mentaux,
00:59:55on va passer à table.
00:59:56Non, non, non, je ne suis pas d'accord.
00:59:57Là, c'est sérieux.
00:59:58Philippe Bilger,
00:59:59vous ne pouvez pas être en désaccord,
01:00:00Philippe, avec Bilger.
01:00:01Alors, je ne suis pas totalement
01:00:04péremptoire là-dessus.
01:00:05Ah bon ?
01:00:06Vous savez très bien que j'ai raison
01:00:07et ça vous fait bien, Yach,
01:00:08mais c'est la vérité.
01:00:09Le tour de table
01:00:10de l'actualité.
01:00:11Parlons vrai.
01:00:13Elle parle comme une gamine,
01:00:14c'est drôle.
01:00:15Mais parce que ça fait plus joli,
01:00:16dirait Yach, que…
01:00:17Philippe Bilger,
01:00:18votre tour de table,
01:00:19une incroyable violence médiatique,
01:00:21le corporatisme en miettes.
01:00:22Oui, alors,
01:00:23c'est une impression que j'ai
01:00:25depuis plusieurs mois.
01:00:27Longtemps, j'ai dénoncé
01:00:29le corporatisme judiciaire
01:00:31et le corporatisme médiatique.
01:00:34J'avais l'impression que,
01:00:35quelles que soient
01:00:36les convictions politiques,
01:00:38les médias se serraient les coudes,
01:00:40étaient inspirés par une sorte
01:00:42de solidarité confortable
01:00:44et mécanique.
01:00:45Et puis, depuis,
01:00:47j'ai l'impression que ça a changé.
01:00:49Que, en réalité,
01:00:51on n'hésite pas à se pourfendre
01:00:53médiatiquement,
01:00:55qu'on attaque les uns,
01:00:57qu'on défend les autres,
01:00:59dans un registre politique.
01:01:01Et je ne pense pas seulement
01:01:03à Cyril Hanouna,
01:01:05pas plus qu'à
01:01:07notre ami Apathy,
01:01:09si j'ose dire.
01:01:10Non, mais j'ai l'impression
01:01:11qu'il y a une violence médiatique
01:01:13qui détruit les barrages
01:01:15de la solidarité,
01:01:17de la bienfaisance
01:01:19et qui montre que
01:01:21cet univers-là est touché
01:01:23par une forme de brutalité.
01:01:25Oui, c'est l'extrême polarisation du débat.
01:01:27C'est pour ça que je dis que la question de la censure
01:01:29n'est pas la vraie question.
01:01:30Il n'y a pas de censure dans ce pays.
01:01:32La dégradation du débat public, évidemment.
01:01:34Et la dégradation, les attaques
01:01:36sur Jean-Michel Apathy,
01:01:37les attaques même sur Pascal Praud,
01:01:39les attaques qu'il y a eu sur Sud Radio,
01:01:40mais les attaques aussi dans l'autre sens,
01:01:42la façon dont ces médias parlent
01:01:44du service public, par exemple.
01:01:46C'est la polarisation. En gros,
01:01:48le service public, c'est les méchants gauchistes
01:01:50et CNews, etc., c'est les méchants fascistes.
01:01:52Et en réalité, on ne va pas s'en sortir.
01:01:54Moi, je pense quand même
01:01:56qu'il faut faire très attention
01:01:58parce que les directeurs d'antenne,
01:02:00quels qu'ils soient, sont tentés d'aller
01:02:02vers la polarisation extrême dans un sens ou dans l'autre
01:02:04parce qu'ils pensent que c'est les audiences
01:02:06que les audiences font là.
01:02:07Je vois bien à quel point les autres chaînes de télé
01:02:09sont à côté de leur pompe en ne sachant pas vraiment
01:02:11comment on peut arriver à rattraper
01:02:13et qu'il faut du buzz et qu'il faut du clash.
01:02:15Mais attention parce que je pense que c'est le miroir
01:02:17aux Alouettes que ça ne dure pas longtemps.
01:02:19Sébastien, rapidement.
01:02:21Oui, c'est ce que dit Françoise Degoy
01:02:23et tout à fait conforme, mais c'est aussi
01:02:25est-ce que ce sont les médias qui ont une influence
01:02:27sur les opinions et notamment tout ce qui se déverse
01:02:29sur les réseaux sociaux ou l'inverse ?
01:02:31Moi, j'ai plutôt tendance à dire que c'est l'inverse.
01:02:33On le voit bien sur les réseaux sociaux. Aujourd'hui, vous ne pouvez plus
01:02:35rien publier d'un peu engageant
01:02:37et je dirais d'un peu
01:02:39clivant sans avoir
01:02:41une déferlante,
01:02:43une avalanche de trolls, de haters,
01:02:45etc.
01:02:47Malheureusement, le paysage politico-médiatique
01:02:49est un petit peu à l'image de tout ça.
01:02:51Sébastien Maynard, le scandale du prix des autoroutes.
01:02:53Ben oui, disons que
01:02:55j'ai remplacé moi, Philippe David, sur les routes de France.
01:02:57C'est-à-dire que je vais visiter
01:02:59mes vendeurs, mes distributeurs indépendants,
01:03:01enfin bref, un certain nombre de mes partenaires,
01:03:03ils sont des milliers, donc je fais des milliers
01:03:05de kilomètres. Et souvent en TGV,
01:03:07souvent en avion, mais de temps en temps,
01:03:09je prends aussi mon automobile et donc je suis
01:03:11sur l'autoroute.
01:03:13Alors j'écoute celui de Radio, mais je ne fais pas que ça.
01:03:15Je me dis, à un moment donné, comment se fait-il qu'on a
01:03:17soi-disant, sur le papier, les plus beaux autoroutes
01:03:19d'Europe, pour ne pas dire du monde.
01:03:21Les plus belles autoroutes.
01:03:23Mais je me dis,
01:03:25vous n'avez aucun tronçon
01:03:27sans travaux. C'est-à-dire que
01:03:29vous ne pouvez pas faire 100 bornes
01:03:31sans être embêté, pour ne pas dire pire,
01:03:33par un moment donné, une déviation,
01:03:35par des travaux de bitume,
01:03:37par le changement d'une...
01:03:39Qu'est-ce qu'ils foutent ?
01:03:41Alors moi, je me suis posé la question, je me dis, mais qu'est-ce qu'ils foutent
01:03:43à sur-entretenir, à sur-investir
01:03:45sur nos autoroutes ? Est-ce qu'on n'a pas le sentiment, finalement,
01:03:47que pour justifier
01:03:49le prix, et puis le prix payé
01:03:51par l'automobiliste, c'est quand même,
01:03:53à la fin de la fin, 40 milliards
01:03:55de chiffre d'affaires ? Voilà.
01:03:57Avec, pour tous les chefs d'entreprise
01:03:59qui nous écoutent, un résultat net
01:04:01de plus de 4 milliards.
01:04:03Il n'y a pas une activité plus rentable
01:04:05que concessionnaire d'autoroutes.
01:04:07Et puis, à un moment donné, je me dis, et j'ai appelé Philippe,
01:04:09Philippe David, je lui ai dit, mais est-ce que les autoroutes,
01:04:11finalement, on les paye un petit peu moins cher quand on est
01:04:13emmerdé, quand on perd 10 minutes par ci,
01:04:15un quart d'heure par là, etc.
01:04:17Oui, quand on a 40 kilomètres à faire et que t'as 20 kilomètres de travaux, qu'on roule à 70.
01:04:19La réponse, c'est non. Quand vous allez,
01:04:21et donc, quelque part,
01:04:23des fois, j'essaie d'avoir des réflexions
01:04:25frappées au coin du bon sens, je me suis dit, mais quand on va
01:04:27chez le boulanger, quand on achète une baguette,
01:04:29on la entière, la baguette, donc quand je
01:04:31paye un tronçon d'autoroutes
01:04:33au prix fort, voilà,
01:04:35il n'y a pas de raison,
01:04:37que quand j'ai 40 kilomètres
01:04:39de déviation, ou que
01:04:41l'autoroute est coupée,
01:04:43je ne trouve pas ça normal,
01:04:45c'était mon coup de gueule, c'était mon tour de travail.
01:04:47J'ai beaucoup moins à voyager dans mon autre vie,
01:04:49je les ai faites dans tous les sens,
01:04:51mais je préfère payer plus cher. Regardez les autoroutes
01:04:53en Allemagne, regardez les autoroutes en Belgique,
01:04:55c'est un désastre, en réalité.
01:04:57Moi, ça me va très bien que les autoroutes
01:04:59soient bien entretenues.
01:05:01En Belgique, c'est 100% éclairé.
01:05:03Non, mais elles sont odieuses,
01:05:05vous avez vu la chaussée en Belgique, vous avez roulé
01:05:07à l'arrivée
01:05:09sur Bruxelles, allez-y, je vous souhaite bon courage,
01:05:11l'arrivée sur Francforte aussi, bon bref,
01:05:13tout ça pour dire que ça va.
01:05:15Il n'y a pas de voiture, Philippe.
01:05:17C'est un intérêt de chambre.
01:05:19Pour dire que,
01:05:21rien,
01:05:23juste pour dire que les coups de fil s'enchaînent,
01:05:25c'est pas si mal.
01:05:27J'ai parlé de Trump et Poutine hier,
01:05:29entre Poutine, Trump et Zelensky
01:05:31aujourd'hui, finalement, il y a un mouvement
01:05:33qui se crée, je vois très bien à quel point les
01:05:35Russes montent haut, posent des conditions
01:05:37inacceptables pour finalement redescendre
01:05:39et négocier. Donc, je voulais juste saluer,
01:05:41si vous voulez, quand même, cette chose
01:05:43avec l'Europe qui continue
01:05:45à maintenir la pression, très forte,
01:05:47en gardant son soutien à Zelensky.
01:05:49Si l'Europe avait à lâcher, nous n'en serions
01:05:51pas là. Zelensky ne serait même pas dans les
01:05:53conversations. Heureusement que l'Europe a
01:05:55résisté.
01:05:57Merci beaucoup, en tout cas, pour ce
01:05:59tour de table, les amis. Dans un instant,
01:06:01le coup de projecteur des vraies voix
01:06:03avec les messageries
01:06:05cryptées, c'est ce qu'a annoncé ce matin
01:06:07le ministre de l'Intérieur
01:06:09sur Sud Radio, qui réclame un accès
01:06:11pour la police contre le terrorisme et le trafic de
01:06:13drogue. Alors parlons vrai, est-ce que face au terrorisme
01:06:15et au narcotrafic, ce verrou doit sauter
01:06:17à cette question ? La police doit-elle
01:06:19avoir un accès aux messageries cryptées ? Vous dites
01:06:21à 47% non, à 32%
01:06:23oui, encadré, et à 21%
01:06:25oui, illimité. Vous voulez réagir
01:06:27le 0826 300 300 ?
01:06:29Frédéric Lopez est avec nous, délégué du
01:06:31syndicat de Police Alliance en charge de l'investigation.
01:06:33Bonjour, merci d'avoir accepté
01:06:35notre invitation. Une question courte,
01:06:37réponse courte, est-ce que les preuves finalement
01:06:39les plus flagrantes se trouvent sur
01:06:41ces messageries cryptées ?
01:06:43Oui, complètement.
01:06:45On en parle dans un instant. A tout de suite.
01:06:47Les vraies voix Sud Radio
01:06:4917h-19h, Philippe David,
01:06:51Cécile de Ménibus.
01:06:53Les vraies voix, c'est chaque jour
01:06:55de 17h à 19h, vous pouvez bien
01:06:57entendu regarder, écouter
01:06:59bien entendu sur toutes les formes de plateformes
01:07:01mais aussi nous regarder sur notre chaîne Youtube
01:07:03et vous en profiter pour vous abonner
01:07:05parce qu'à chaque fois qu'on fait 1 million,
01:07:07on a un pot
01:07:09à Sud Radio, avec du cidre
01:07:11et tout ça, donc on aimerait bien en avoir encore.
01:07:13C'est sympa ! C'est vrai,
01:07:15c'est l'occasion de se retrouver un peu.
01:07:17Les grands argentiers déboursent
01:07:19pour nous faire un pot, moi j'adore !
01:07:21Moi j'adore, c'est très familial chez nous.
01:07:23Et c'est la raison pour laquelle on est là aussi.
01:07:25Allez tout de suite, le coup de projecteur des vraies voix.
01:07:27Les vraies voix Sud Radio
01:07:29Le coup de projecteur des vraies voix
01:07:31Bonjour Bruno Retailleau. Bonjour
01:07:33Jean-Jacques Bourdin. Les grands criminels
01:07:35ont migré massivement, précisément
01:07:37sur ces messageries cryptées.
01:07:39Aujourd'hui, les écoutes
01:07:41de Grand Papa, c'est terminé.
01:07:43Est-ce qu'on veut ou non donner des outils
01:07:45quand on lutte contre le terrorisme ?
01:07:47Moi je vais vous dire, c'est la première fois que je le dis,
01:07:49nous aurions pu déjouer
01:07:51des attaques mortelles, terroristes,
01:07:53si nous avions pu avoir accès
01:07:55à ce genre de techniques d'enchainement.
01:07:57Déjouer certaines attaques mortelles ? Bien sûr, bien sûr.
01:07:59Je n'en dirai pas plus.
01:08:05Et des attentats meurtriers auraient pu être
01:08:07évités, vous l'avez entendu en France, si les enquêteurs
01:08:09avaient eu accès à une messagerie cryptée.
01:08:11Une révélation du ministre de l'Intérieur ce matin
01:08:13sur Sud Radio, Bruno Retailleau monte au créneau
01:08:15et exige un droit de déchiffrage
01:08:17pour la police, un outil clé dans la lutte contre
01:08:19le terrorisme et le trafic de stupéfiants.
01:08:21Alors parlons bref, faut-il
01:08:23bannir de France les messageries qui refuseraient
01:08:25de jouer le jeu ? Et à cette question,
01:08:27la police doit-elle avoir un accès aux messageries cryptées ?
01:08:29Vous dites non à 47%,
01:08:31oui encadré à 32%,
01:08:33oui illimité à 21%.
01:08:35Vous voulez réagir le 0826 300 300.
01:08:37Frédéric Lepazé est avec nous,
01:08:39délégué du syndicat de police Allianz, en charge
01:08:41de l'investigation. Merci d'être
01:08:43avec nous ce soir. Philippe Bilger.
01:08:45Ce n'est pas l'ancien
01:08:47avocat général qui va s'inquiéter
01:08:49de ce qui est prévu
01:08:51dans la loi
01:08:53contre le narcotrafic,
01:08:55même si la commission
01:08:57des lois de l'Assemblée nationale
01:08:59a éliminé
01:09:01un certain nombre de dispositions
01:09:03qui me paraissaient précisément
01:09:05faire de cette loi
01:09:07un outil efficace.
01:09:09Et pour ce que vous venez
01:09:11d'évoquer,
01:09:13les messageries cryptées,
01:09:15et d'autres, le coffre
01:09:17et tout ce qui est de nature
01:09:19à faciliter l'enquête
01:09:21et à adapter la lutte
01:09:23contre le narcotrafic
01:09:25au niveau de modernité
01:09:27et de technicité
01:09:29des transgresseurs eux-mêmes,
01:09:31je crois qu'il n'y a pas de doute.
01:09:33Et en réalité,
01:09:35à partir du moment
01:09:37où on sait
01:09:39qu'on ne pourra jamais établir
01:09:41un équilibre parfait
01:09:43entre les libertés publiques
01:09:45et puis l'efficacité
01:09:47policière,
01:09:49en ce qui me concerne,
01:09:51je, pour tout ce qui va
01:09:53faciliter l'efficacité
01:09:55policière, et vous avez raison,
01:09:57on aurait évité
01:09:59un attentat gravissime,
01:10:01et pour Amra, par exemple,
01:10:03au lieu de prendre 8 à 9 mois pour l'arrêter,
01:10:05on l'aurait fait en 4 mois.
01:10:07Oui, mais avec moi,
01:10:09je mets le bémol, peut-être avec
01:10:11plus de fougue que Philippe
01:10:13Bilger ne le fait, je mets vraiment le bémol
01:10:15sur les libertés individuelles.
01:10:17Comprenez ce que je veux dire, ça ne peut pas être illimité
01:10:19et je trouve que nos auditeurs
01:10:21sont assez raisonnables quand même là-dessus.
01:10:23Donc, oui, dans des cas très précis,
01:10:25avec des commissions régatoires très précises,
01:10:27hyper encadrées,
01:10:29moi ça me va absolument
01:10:31de manière parfaite.
01:10:33Et je dois dire aussi que nos gouvernants doivent
01:10:35donner l'exemple. On est deux ici à être
01:10:37passés par les gouvernements à un très bon
01:10:39niveau, d'ailleurs, et je me rends compte
01:10:41à quel point les téléphones cryptés, par exemple,
01:10:43aucun dirigeant ne les utilise.
01:10:45Moi, mon ministre ne les utilisait pas,
01:10:47mon président, François Hollande, ne les utilisait pas,
01:10:49Emmanuel Macron ne les utilise pas, parce que
01:10:51c'est trop compliqué. Et en réalité,
01:10:53nos propres dirigeants
01:10:55se mettent eux-mêmes dans la main
01:10:57de gens qui peuvent complètement
01:10:59tout craquer, craquer leurs conversations.
01:11:01Donc c'est à tous les niveaux qu'il faut que ça change.
01:11:04L'état de droit, les libertés individuelles,
01:11:06c'est quelque chose
01:11:08de, à mon avis,
01:11:10totalement non négociable.
01:11:12Parce que,
01:11:14effectivement, vous avez raison,
01:11:16Philippe Bilger, c'est-à-dire que permettre
01:11:18par tous les moyens
01:11:20de faire avancer
01:11:22les investigations policières, de déjouer
01:11:24le mal, voilà, les attentats,
01:11:26les crimes, etc.
01:11:28Évidemment, mais tout ça doit
01:11:30être très, très, très encadré
01:11:32À quel moment
01:11:34on autorise de craquer
01:11:36des messages décryptés ?
01:11:38À quel moment on se dit, bah,
01:11:40cet individu-là, on va pas le faire ?
01:11:42Et moi, je suis toujours
01:11:44extrêmement, extrêmement prudent, parce que
01:11:46quand vous mettez le doigt sur,
01:11:48je dirais, vous faites tomber
01:11:50une digue en matière de
01:11:52droit de l'homme, en matière de libertés individuelles,
01:11:54en matière de protection
01:11:56de la vie personnelle, on n'est même pas dans les données,
01:11:58on est dans la vie personnelle,
01:12:00c'est extrêmement compliqué de revenir en arrière.
01:12:02Donc, effectivement,
01:12:04il y a un certain nombre de, je vais utiliser
01:12:06ce mot, pardonnez-moi, il n'engagera que moi,
01:12:08de salopards qu'on aurait pu mettre
01:12:10beaucoup plus vite, vous avez raison,
01:12:12Philippe Bilger, hors d'état de nuire,
01:12:14mais est-ce que ça doit après s'appliquer
01:12:16à des chefs d'entreprise,
01:12:18etc., est-ce que ça va pas
01:12:20être l'administration fiscale qui va faire la même chose,
01:12:22etc., etc., voilà. C'est, on sait
01:12:24où on met le doigt, voilà, et il faut
01:12:26peut-être effectivement le mettre, puisqu'aujourd'hui
01:12:28le narcotrafic, le terrorisme, etc.,
01:12:30pourrait être conjuré, endigué
01:12:32grâce à ça, mais jusqu'où on ira ?
01:12:34C'est la question que je pose.
01:12:36Alors, Frédéric Lopez, délégué du syndicat de police
01:12:38Allianz, en charge de l'investigation,
01:12:40alors est-ce que c'est vraiment
01:12:42lié à la liberté,
01:12:44en tout cas, de chacun de dire
01:12:46non, et pourtant vous le faites déjà sur les téléphones
01:12:48et sur les SMS, ça existe
01:12:50déjà, ça ?
01:12:52Oui, ça existe déjà, et puis c'est
01:12:54tout le temps et en tout le temps et en tout lieu,
01:12:56ça aurait toujours été encadré par les magistrats,
01:12:58donc je pense qu'en fait, on aurait
01:13:00très bien pu transposer ce que nous faisons déjà
01:13:02sur la téléphonie actuelle,
01:13:04le transposer sur les
01:13:06messageries chiffrées. Ça n'aurait posé aucun
01:13:08problème, ça aurait toujours été sous le contrôle
01:13:10et la supervisation d'un magistrat.
01:13:14Qu'est-ce que Frédéric Lopez,
01:13:16donc ça c'est bien que vous rappeliez que c'est déjà
01:13:18encadré, quels sont les messageries
01:13:20les plus utilisées ? C'est Telegram,
01:13:22c'est, c'est pas WhatsApp j'imagine ?
01:13:24Bah si, ils demandent sur WhatsApp aussi, bien sûr.
01:13:26WhatsApp, Telegram,
01:13:28Signal sont les messageries
01:13:30les plus utilisées avec Messenger,
01:13:32mais il y en a d'autres, Viber,
01:13:34Line, il y en a tellement, il y en a qui
01:13:36y messagent,
01:13:38il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de
01:13:40messageries chiffrées. Il y a un gros
01:13:42système qui a été démantelé
01:13:44en 2024,
01:13:46ça s'appelle Matrix, avec des téléphones
01:13:48qui valaient 1600 euros,
01:13:50avec à l'intérieur, il fallait que les policiers décryptent...
01:13:52C'était incroyable,
01:13:54c'était vraiment sorti du réseau.
01:13:56Est-ce que
01:13:58vous ne craignez pas, Frédéric
01:14:00Lopez, que
01:14:02comme toujours, au moment
01:14:04où la police arrivera à un niveau
01:14:06sur le plan technique
01:14:08des criminels,
01:14:10ceux-ci
01:14:12inventent de nouveaux modes
01:14:14et qu'à nouveau, on risque
01:14:16d'être en retard ?
01:14:18C'est toujours une
01:14:20connaissance perpétuelle. On s'adapte
01:14:22à notre criminalité et on évolue
01:14:24au fur et à mesure des années
01:14:26et des évolutions que les
01:14:28auteurs de crimes et délits
01:14:30font. C'est notre but ultime,
01:14:32l'innovation et on s'adapte
01:14:34en permanence. C'est ce que font nos
01:14:36collègues au quotidien et ils le
01:14:38font très bien.
01:14:40Et on continuera à s'adapter de toute manière.
01:14:42Est-ce que c'est compliqué déjà avec le téléphone et l'SMS ?
01:14:44Est-ce que ça vous demande de la paperasse ?
01:14:46Déjà,
01:14:48on ne fait pas ça comme ça. Quand vous parlez
01:14:50d'encadrement, c'est quoi l'encadrement ?
01:14:52L'encadrement, c'est que c'est assujetti
01:14:54à l'accord d'un magistrat
01:14:56qui est le juge
01:14:58des libertés des détentions si on va jusqu'à
01:15:00aux écoutes téléphoniques
01:15:02ou au magistrat du parquet
01:15:04pour tout ce qui est
01:15:06petites réquisitions
01:15:08téléphoniques.
01:15:10Mais ce n'est pas compliqué.
01:15:12C'est juste
01:15:14qu'on a besoin d'alourdir
01:15:16le volume procédural
01:15:18pour nos collègues et
01:15:20réduire
01:15:22nos marges de manœuvre
01:15:24et maintenant, on donne de plus en plus
01:15:26de pouvoir aux auteurs
01:15:28de crimes et d'élits.
01:15:30En fait, c'est une difficulté
01:15:32supplémentaire qu'ont les policiers.
01:15:34Mais on arrive toujours à avoir le pas
01:15:36puisqu'on arrive toujours à aller au terme de nos
01:15:38investigations. Mais c'est sûr que plus on va
01:15:40nous aider et plus la démarche
01:15:42au niveau d'investigation sera
01:15:44plus facile, efficace et rapide.
01:15:46Ce qu'il faut dire,
01:15:48cher Frédéric Lopez,
01:15:50c'est que vous avez aussi aujourd'hui
01:15:52toujours la possibilité,
01:15:54moi je le sais,
01:15:56derrière les moteurs de recherche,
01:15:58il y a évidemment des perquisitions,
01:16:00dans les data centers aussi,
01:16:02dans des
01:16:04grandes sociétés de télésurveillance
01:16:06françaises qui font beaucoup de publicité à la télévision,
01:16:08il y a aussi parfois des accès
01:16:10aux fameux appareils
01:16:12photographiques, aux caméras, etc.
01:16:14Évidemment, à l'insu
01:16:16du consommateur,
01:16:18parce qu'on nous garantit quelque part
01:16:20une parfaite protection de nos données personnelles
01:16:22et de notre vie personnelle, vous avez quand même accès à ça.
01:16:24Donc là, ce qui est en train
01:16:26d'être évoqué, c'est de faire tomber
01:16:28la dernière digue. La dernière digue, c'est effectivement
01:16:30les messages récryptés. Parce que
01:16:32aujourd'hui, la police d'investigation,
01:16:34encore une fois, je parle sous votre contrôle, vous avez quand même accès
01:16:36à tout aujourd'hui. Et le monde digital
01:16:38à la fois est devenu
01:16:40un espèce de
01:16:42Far West pour tous les
01:16:44recalifiés de salopards, mais aussi
01:16:46pour toutes celles et tous ceux
01:16:48qui enquêtent et qui dirigent des
01:16:50investigations. Frédéric Lopez.
01:16:52Après, on a accès à tout.
01:16:54Oui et non. On a accès à ce que
01:16:56les champs d'investigation
01:16:58nous permettent d'aller.
01:17:00On ne va pas, sur du stupéfiant,
01:17:02commencer à ouvrir
01:17:04d'autres délits
01:17:06qui seraient
01:17:08à l'opposé de l'enquête
01:17:10pour laquelle on a été
01:17:12diligenté pour poursuivre.
01:17:14Sur du stupéfiant, on va rester sur du stupéfiant.
01:17:16Si on est sur un crime, on va rester sur un crime.
01:17:18On n'ouvre pas
01:17:20la boîte de pondoir, comme vous
01:17:22dites sur le net, pour avoir
01:17:24accès à tout et avoir des informations
01:17:26qui ne sont pas en lien avec l'enquête.
01:17:28J'ai une question à vous poser.
01:17:30Est-ce que vous travaillez avec des vrais
01:17:32hackers professionnels ? Parce que je sais
01:17:34qu'à une époque, il y avait ce qu'on appelle
01:17:36les chapeaux blancs qui avaient été utilisés
01:17:38après 2015 par les musées.
01:17:40Des chapeaux blancs qui craquent pour aller chercher
01:17:42les chapeaux noirs dans le darknet, dans le dark web.
01:17:44Est-ce que vous travaillez avec ces fameux chapeaux blancs ?
01:17:46Déjà,
01:17:48j'ai un devoir de réserve là-dessus, donc je ne communiquerai pas.
01:17:50Donc oui.
01:17:52Ça ne veut pas dire non.
01:17:54Ça veut dire qu'il y a
01:17:56des techniques que nous, on souhaite
01:17:58garder, et c'est pourquoi
01:18:00nous favorons l'Alliance Police Nationale
01:18:02au dossier coffre,
01:18:04qui permettrait qu'on ne diffuse pas
01:18:06nos techniques à tout va
01:18:08et à tout le monde.
01:18:10C'est une technique qui est aussi employée
01:18:12en Belgique, et qui marche depuis une vingtaine
01:18:14d'années, et il n'y a jamais eu de soucis.
01:18:16Alors pourquoi il n'y en aurait pas en France ?
01:18:18Mais en tout cas,
01:18:20j'ai un devoir de réserve
01:18:22sur cette question-là. Je sortirai
01:18:24mon joker.
01:18:26Vous avez bien raison.
01:18:28Ne dites rien, et on n'ira pas chercher
01:18:30l'info. Merci beaucoup d'avoir été avec nous,
01:18:32Frédéric Lopez, délégué du syndicat
01:18:34de Police Alliance en charge de l'investigation.
01:18:36Merci beaucoup Philippe Bilger,
01:18:38Françoise de Gois, et merci beaucoup
01:18:40à Sébastien Ménard. Dans un instant, on va vous
01:18:42parler du stress. Alors le stress
01:18:44bon ou mauvais, le stress
01:18:46dans la vie courante,
01:18:48par exemple
01:18:50au bureau, avec le sexe,
01:18:52avec le sommeil,
01:18:54voilà, comment le sexe,
01:18:56en tout cas, le stress
01:18:58impacte tous ces moments de notre vie.
01:19:00Merci de participer à cette émission qui est vraiment
01:19:02douloureuse. Mais ça c'est un stress positif,
01:19:04Françoise, c'est ça qui est bien.
01:19:06Il y a du négatif, il y a du positif. Ils vont tout nous dire dans un instant.
01:19:08A tout de suite.

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