Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Eric Revel, Sébastien Ménard et Assan Lakehoul, secrétaire général de Jeunes Communistes
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##LES_VRAIES_VOIX-2024-09-12##
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NewsTranscription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Les Vraies Voix en direct sur Sud Radio avec Cécile de Ménibus en pleine forme.
00:00:13Mais il y a un petit problème de micro a priori.
00:00:16Bonjour Cécile de Ménibus.
00:00:18Comment ça va Philippe David ?
00:00:19Ça va très bien, en pleine forme.
00:00:21Toujours heureux de faire les Vraies Voix en votre compagnie.
00:00:23Et puis aujourd'hui on a quand même du très lourd.
00:00:26Et je vais vous dire, j'ai entendu une chose juste avant que vous rentriez en studio,
00:00:30qui était géniale.
00:00:31C'était Sébastien Ménard qui était de retour,
00:00:33qui regarde une nouvelle Vraie Voix Éric Revelle en disant
00:00:35« Tiens, Françoise de Gaulle a bien changé ».
00:00:37C'est vrai que ce n'est pas tout à fait le même style.
00:00:40Non, c'est sûr que ce n'est pas le même style.
00:00:42Vous allez bien les amis ?
00:00:44Tout le monde est en forme ?
00:00:45Vous savez ce qu'on va faire Philippe Bilger ?
00:00:48On va vous faire faire un petit truc.
00:00:51Bon ben je ne l'ai pas.
00:00:52Je vous le ferai faire demain.
00:00:53Ce n'est pas grave.
00:00:55Voilà, vous me le ferez faire.
00:00:56Mais je suis navré ma chère Cécile.
00:00:58Ben écoutez, c'est pas grave.
00:00:59Il y a parfois des...
00:01:00Des aléas.
00:01:01Ah si, vous l'avez ?
00:01:02Je l'ai, je l'ai.
00:01:03Est-ce que tu peux me remettre le générique s'il te plaît ?
00:01:05Vous l'avez là ?
00:01:06Philippe ?
00:01:07Oui, je l'ai.
00:01:08On va vous remettre le générique.
00:01:09Par contre, tirez le micro.
00:01:10Tirez le micro vers vous là, parce que vous n'êtes pas prêts.
00:01:13Là vous êtes prêts.
00:01:14Et on remet le générique.
00:01:15On y va ?
00:01:16Voilà, exactement.
00:01:17Allez-y, on y va.
00:01:18Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h.
00:01:20Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:01:23Bonjour, bienvenue, les Vraies Voix jusqu'à 19h.
00:01:27Vous voulez commenter l'actualité avec nous au 0826-300-300,
00:01:33avec les incomparables Cécile de Ménibus et Philippe David.
00:01:38Bravo !
00:01:39Bravo !
00:01:40Je dois dire que ce texte est d'une profondeur extraordinaire.
00:01:44Non mais c'est comme on veut partir en week-end avec Philippe David demain.
00:01:48C'est comme ça.
00:01:49C'est bon, c'est vous qui tenez l'émission demain.
00:01:50Super.
00:01:51Allez, voilà, c'est réglé.
00:01:52On est ravis de vous accueillir aujourd'hui.
00:01:54Vous l'avez entendu, Philippe Villegère vous l'a dit.
00:01:560826-300-300, le sommaire de cette émission.
00:02:00Le grand débat du jour à 17h30.
00:02:02L'ERN va proposer l'abrogation de la réforme de la retraite
00:02:05lors de sa niche parlementaire fin octobre.
00:02:07Une façon de prendre de vitesse le nouveau front populaire.
00:02:10La gauche en avait fait son combat emblématique.
00:02:12Alors, parlons vrai.
00:02:14Est-ce que ce duel c'est moi et pas toi,
00:02:16c'est pas un peu puéril vu l'enjeu ?
00:02:18Est-ce réaliste de revenir sur la réforme des retraites ?
00:02:20Et à cette question, selon vous,
00:02:22quelle est la légitimité pour demander l'abrogation de la réforme des retraites ?
00:02:25Vous dites à 41% aucun des deux,
00:02:27à 26% l'ERN,
00:02:29à 22% les deux,
00:02:30et à 11% le nouveau front populaire.
00:02:32Vous voulez réagir ?
00:02:34Elle prendra tous vos appels comme légitimes.
00:02:36Aude, on vous attend au 0826-300-300.
00:02:39Et notre invité sera Hassan Lakhoul,
00:02:41secrétaire général des jeunes communistes.
00:02:43Et puis le coup de projecteur des vraies voix.
00:02:45L'Allemagne renforce sa politique migratoire
00:02:47avec le rétablissement des contrôles aux frontières
00:02:49pendant six mois pour lutter contre l'immigration illégale.
00:02:52Parallèlement, le Royaume-Uni impose un visa payant.
00:02:54Le passeport ne suffira plus,
00:02:56y compris pour les voyageurs européens.
00:02:58Alors, parlons vrai.
00:03:00Est-ce que ces mesures vous semblent aller dans le bon sens
00:03:02pour mieux contrôler l'immigration ?
00:03:04Faut-il revenir sur les accords de Schengen ?
00:03:06Comme l'Allemagne et le Royaume-Uni,
00:03:08faut-il rétablir les frontières ?
00:03:10Vous dites oui avec un score nord-coréen de 98%.
00:03:12Vous voulez réagir ?
00:03:15On vous souhaite la bienvenue,
00:03:17c'est Les Vraies Voix jusqu'à 19h.
00:03:21Et vous avez vendu sa voix suave.
00:03:23Philippe Bilger était avec nous.
00:03:25Mon cher Philippe, vous êtes un très bon animateur.
00:03:27Je crois que je ne vais plus faire que ça.
00:03:29Je vais vous écouter comme chroniqueur.
00:03:31Pourquoi pas ?
00:03:33Un petit nouveau dans la bande
00:03:35qu'on est ravi d'accueillir.
00:03:37Éric Rodin.
00:03:39Éditorialiste, j'ai envie de dire.
00:03:42Vous avez fait un signe de cœur
00:03:44avec vos mains
00:03:46ou vous entendiez simplement votre micro ?
00:03:48Vous avez parlé de moi, vous avez fait un signe de cœur.
00:03:50Non, chroniqueur.
00:03:52Philippe Bilger va être jaloux.
00:03:54Il y a un précaré.
00:03:56Je suis très jaloux quand Cécile
00:03:58partage son affaire avec quelqu'un d'autre.
00:04:00Je vais rentrer discrètement sur la poignée.
00:04:02Sébastien Ménard.
00:04:04Notre gentille tête à claques qu'on adore.
00:04:06Ça va Sébastien Ménard ?
00:04:08L'homme qu'on adore détester.
00:04:10On l'adore, entrepreneur dans la foodtech.
00:04:12Et comment va Presslib ?
00:04:14Ça va très bien. On a bossé tout l'été.
00:04:16On se développe, on se développe.
00:04:18Très bien. En attendant,
00:04:20c'est le 0826 300 300
00:04:22avec Frédéric qui nous appelle de Paris.
00:04:24Bonsoir Frédéric.
00:04:26Frédéric, l'éducation citoyenne
00:04:28doit être instaurée dès le plus jeune âge.
00:04:30Selon vous ?
00:04:32Oui, oui.
00:04:34Je pense que dès le plus jeune âge,
00:04:36dès la primaire, on devrait intégrer
00:04:38dans le cursus scolaire jusqu'au bac
00:04:40puisque, bon, en gros, globalement
00:04:42tout le monde va au bac, qu'il soit la générale,
00:04:44technique ou professionnelle.
00:04:46On devrait intégrer une approche
00:04:48de tous les risques que
00:04:50un citoyen lambda va rencontrer
00:04:52durant sa jeunesse,
00:04:54durant sa vie. Donc on intègre
00:04:56une formation sur
00:04:58la drogue, sur l'alcool, sur le tabac,
00:05:00sur les maladies sexuellement transmissibles,
00:05:02sur les agressions, sur la pédophilie,
00:05:04sur les dangers de la conduite automobile,
00:05:06sur les dangers du piéton,
00:05:08les dangers de la trottinette, tout ce qu'on veut.
00:05:10Il n'y a pas de limite dans la conduite à risque
00:05:12mais il faut construire un programme
00:05:14qui soit cohérent
00:05:16sur, donc, de la primaire
00:05:18du CP jusqu'au bac,
00:05:20ça nous fait quand même 15 ans,
00:05:22donc ça fait quand même
00:05:2415 ans de matraquage.
00:05:26Mais toujours adapté,
00:05:28bien sûr, sur des sujets
00:05:30et avec des mots et
00:05:32comment dire...
00:05:34Une densité qui est adaptée,
00:05:36une pédagogie qui est adaptée, bien sûr,
00:05:38à l'âge des enfants.
00:05:40À l'âge des enfants, oui, parce que
00:05:42jusqu'à 18 ans, c'est encore des enfants globalement.
00:05:44De manière à ce que
00:05:46on n'ait pas
00:05:48ce qu'on rencontre malheureusement
00:05:50après, ces gens qui sont
00:05:52des victimes, parce qu'on leur
00:05:54n'avait jamais parlé de ceci,
00:05:56on leur avait jamais parlé de cela,
00:05:58ou des gens qui disent « mais j'étais pas au courant ».
00:06:00Frédéric, c'est un peu les droits et les devoirs, on est d'accord ?
00:06:02Oui, quelque part, c'est de dire
00:06:04voilà, vous êtes des citoyens,
00:06:06vous allez devenir, vous n'êtes pas.
00:06:08Vous allez devenir des citoyens avec
00:06:10le droit de voter, le droit de choisir.
00:06:12Voilà ce que c'est que la vie,
00:06:14et voilà ce à quoi vous pouvez être confrontés.
00:06:16Et nous, on va vous donner,
00:06:18on va vous expliquer ce que sont
00:06:20ces dangers.
00:06:22On ne va pas vous donner toutes les réponses,
00:06:24mais on va au moins vous expliquer ce que sont ces dangers.
00:06:26On va faire réagir les valeurs.
00:06:28Frédéric, est-ce que vous ne craignez pas
00:06:30détourner encore davantage
00:06:32l'école de son objet ?
00:06:36L'école, son rôle, c'est d'éduquer,
00:06:38c'est de transmettre. C'est de transmettre
00:06:40et d'éduquer. Mais
00:06:42la transmission, elle n'est pas...
00:06:44Pour moi, le but de l'école, c'est d'instruire.
00:06:46C'est les parents qui éduquent.
00:06:48Quand je dis
00:06:50transmettre, c'est instruire.
00:06:52Allez, allez, Eric Crevel.
00:06:54Remarque, one point pour Philippe David.
00:06:56Pour moi, l'éducation, oui,
00:06:58normalement, c'est réinstruire et les parents doivent éduquer
00:07:00leurs enfants. Mais vous savez,
00:07:02souvent, je dis, alors je passe un peu pour un ringard,
00:07:04bon, ça peut arriver.
00:07:06C'était mieux avant, c'était mieux avant.
00:07:08Mais ce que vous décrivez, monsieur, avec un peu plus d'antériorité,
00:07:10c'est le retour de l'instruction civique.
00:07:12C'est le retour de l'instruction civique.
00:07:14On a connu ça, nous autres.
00:07:16Mais oui, qu'on a eu à l'école. Alors je ne dis pas
00:07:18que ça explique qu'on était des gens
00:07:20sans problème,
00:07:22sans connerie, etc. Mais en fait,
00:07:24vous prenez le grand retour de l'instruction civique,
00:07:26c'est ça ? Sébastien Ménard ?
00:07:28Oui, j'ai l'impression qu'on veut réinventer,
00:07:30réinventer la poudre.
00:07:32Il s'agit simplement d'un peu de bon sens. Après,
00:07:34j'attire aussi l'attention de notre auditeur,
00:07:36c'est que quand
00:07:38on a des enseignants, des professeurs
00:07:40des écoles qui prennent la place
00:07:42des parents, qui sont parfois défaillants,
00:07:44ça se retourne souvent, souvent,
00:07:46souvent contre eux. C'est vrai.
00:07:48Et comme disait Chateaubriand, c'est le devoir qui crée le droit
00:07:50et non le droit qui crée le devoir.
00:07:52Vous l'avez depuis
00:07:54hier soir ? Non, non,
00:07:56c'est Cécile qui a dit les droits et les devoirs, elle m'est revenue.
00:07:58Ça fait une semaine.
00:08:00Il essaie de la placer, il n'y arrive pas.
00:08:02Merci. Frédéric, Frédéric, vous restez avec
00:08:04nous, bien entendu, puisque vous êtes notre
00:08:06vrai voix du jour. Je peux faire une de l'au-dessus ou pas ?
00:08:08Chateaubriand, il joue à Marseille
00:08:10ou pas ?
00:08:12Ne commencez pas vos enquêtes
00:08:14indéputables.
00:08:16Dans l'instant,
00:08:18les amis, le procureur
00:08:20en va parler.
00:08:22Sur quel sujet, Philippe Bidger ?
00:08:24L'hémachroniste magasin.
00:08:26Tiens.
00:08:28Ça, c'est pour moi, ça.
00:08:30Ça interpelle.
00:08:32Allez, allez, vous restez avec nous.
00:08:340826-300-300, on est ravis
00:08:36de vous accueillir. Philippe Bidger est avec
00:08:38nous et notre petit nouveau.
00:08:40Forcément, on est content ?
00:08:42Oui, madame, je suis très content.
00:08:44Je me tiens sage pour l'instant.
00:08:46Eric Revelle est avec nous et Sébastien Ménard.
00:08:48Allez, à tout de suite.
00:08:50Sud Radio, parlons vrai.
00:08:52Sud Radio, parlons vrai.
00:08:54Je suis au champ.
00:08:56Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h.
00:08:58Philippe David, Cécile
00:09:00de Ménibus.
00:09:02Et comme toute bonne maîtresse
00:09:04d'école, je vais faire l'appel pour les vraies voix.
00:09:06Philippe David. Présent.
00:09:08Philippe Bidger. Présent.
00:09:10Eric Revelle. Présent.
00:09:12Sébastien Ménard. Présent, maîtresse.
00:09:14J'adore quand on m'appelle maîtresse.
00:09:16Maîtresse, ça peut être mal interprété.
00:09:18Moi, ça me va très bien.
00:09:22Tout de suite.
00:09:24Ne prenez pas vos désirs pour des réalités.
00:09:26Philippe David. Dans un instant,
00:09:28les trois mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:09:30Bonsoir, Félix. Bonsoir, Cécile. Bonsoir, tout le monde.
00:09:32De quoi parle-t-on ? On va parler des mots fleuris
00:09:34employés par Sébastien Delogius ce matin sur Sud Radio.
00:09:36On va parler aussi de la casquette Trump 2024
00:09:38portée par Joe Biden.
00:09:40Oui, c'est vrai, il l'a vraiment mise.
00:09:42Et puis de ses chaussettes aussi portées
00:09:44par des rugbymans, mais des chaussettes non conformes apparemment
00:09:46puisqu'ils ont été convoqués.
00:09:48Plusieurs clubs de top 14 de Prod2. En trois mots,
00:09:50ça donne pourriture, casquette et chaussettes.
00:09:52On en parle dans un instant. Tout de suite, le réquisitoire
00:09:54du procureur.
00:09:56Les vrais voix Sud Radio. Le réquisitoire
00:09:58du procureur.
00:10:00Philippe Belger. Et monsieur le procureur,
00:10:02les macronistes sont comme la moutarde,
00:10:04ils vous montent au nez.
00:10:06Oui, alors je suis un peu
00:10:08surpris de voir, alors qu'Emmanuel
00:10:10Macron a tout même
00:10:12largement perdu les élections
00:10:14et que les
00:10:16macronistes dans la foulée
00:10:18eux-mêmes ont été largement
00:10:20entamés, qu'ils continuent
00:10:22à dialoguer avec
00:10:24les républicains et
00:10:26Michel Barnier en particulier
00:10:28qui bénéficient, j'en ai
00:10:30conscience, d'un miracle. Puisque
00:10:32étant relativement minoritaire,
00:10:34ils ont le premier ministre.
00:10:36Mais tout de même, les macronistes
00:10:38me semblent exagérer
00:10:40en posant des conditions,
00:10:42encore une fois,
00:10:44en chipotant, en désirant
00:10:46telle ou telle chose,
00:10:48tel ministère, comme si
00:10:50en réalité, Michel Barnier
00:10:52était responsable
00:10:54de sa présence, alors que c'est
00:10:56tout simplement Emmanuel
00:10:58Macron qui l'a nommé parce qu'il
00:11:00considérait qu'il n'avait personne d'autre.
00:11:02Éric Reuvel.
00:11:04Bon, on assiste quand même à un truc
00:11:06jamais vu, si je peux me permettre.
00:11:08Sous la cinquième, c'est clair.
00:11:10Je ne parle même pas
00:11:12de la situation de l'Assemblée
00:11:14face au gouvernement. Je parle
00:11:16de ce que Philippe vient de dire, et je vais
00:11:18mettre le point dessus, c'est-à-dire que les LR, ils doivent avoir
00:11:2042 sièges, 47 sièges, un truc comme ça ?
00:11:22Non, 60.
00:11:24Il y a un peu d'inflation.
00:11:26Il y a un peu d'inflation, 60.
00:11:28Je voulais appuyer ma démonstration.
00:11:30C'est le mec qui se proule de la piscine, c'est lui.
00:11:32Ce que je veux dire, c'est qu'aujourd'hui, on va
00:11:34voir un gouvernement sans doute structuré
00:11:36autour des LR,
00:11:38alors que ce groupe
00:11:40était en voie de disparition.
00:11:42C'est un constat, ce n'est pas un jugement de valeur.
00:11:44En voie de disparition. Ah bah si, quand même, Philippe.
00:11:46D'où vient le RPR ?
00:11:48D'où vient l'UMP ? Sur ce plan-là, bien sûr.
00:11:50Donc, on assiste à un truc absolument
00:11:52paradoxal, c'est qu'en fait, Barnier
00:11:54est en train de constituer un gouvernement
00:11:56le plus large possible, peut-être même avec
00:11:58des gens de gauche, dit-il. Pourquoi ? Pour ne pas
00:12:00être censuré à l'Assemblée nationale. En fait,
00:12:02ce n'est pas un gouvernement pour gouverner, c'est un gouvernement
00:12:04pour ne pas être censuré.
00:12:06Oui, alors quel sera le cap politique
00:12:08ou économique ou budgétaire
00:12:10d'un gouvernement dans lequel vous allez avoir
00:12:12des carpes et des lapins,
00:12:14des saucissons et de la rillette ?
00:12:16Le plus petit multiple
00:12:18commun, mathématique, cinquième.
00:12:20Sébastien Bénard. Alors, on est désolé,
00:12:22on est désolé, mon cher Philippe Bilger,
00:12:24de vous agacer,
00:12:26mais il n'en demeure pas moins que,
00:12:28certes,
00:12:30la majorité sortante,
00:12:32qui était somme toute relative,
00:12:34la majorité à laquelle j'appartiens, a effectivement perdu
00:12:36les élections. Elle a perdu
00:12:38une bataille, mais force est de constater
00:12:40qu'elle n'a pas perdu la guerre. Parce que si elle avait perdu la guerre,
00:12:42très clairement, vous auriez
00:12:44l'un des suppôts de M. Mélenchon
00:12:46aujourd'hui Premier ministre. Ce qui n'est
00:12:48évidemment pas le cas. Ou, pire,
00:12:50me concernant, Jordan Bardella. Donc aujourd'hui,
00:12:52on a une position centrale
00:12:54en la personne de Michel Barnier
00:12:56et il est normal, ce n'est pas un
00:12:58observateur, je dirais,
00:13:00un fin connaisseur de la vie politique
00:13:02et de la vie publique comme vous,
00:13:04que je vais l'apprendre. C'est normal que les partis
00:13:06politiques qui appartiennent à ce bloc central
00:13:08et, sauf erreur aux missions de ma part,
00:13:10Renaissance fait partie de ce bloc central,
00:13:12ce qu'on a appelé l'arc républicain,
00:13:14et il est normal qu'il y ait des jeux d'influence,
00:13:16des petites phrases, etc.,
00:13:18pour jouer et pour en être. Voilà, tout simplement.
00:13:20On répond, Philippe, ou
00:13:22on fait comme s'il n'existait pas ?
00:13:24On considérerait que j'ai fait une réponse intelligente.
00:13:26Merci, Philippe.
00:13:28Vous nous demandez d'aller très loin
00:13:30dans l'imagination.
00:13:32La bague du crapaud n'a pas la blanche colombe.
00:13:34Allez, dites les trois mots dans l'actu.
00:13:36Les vraies voix Sud Radio.
00:13:38Trois mots dans l'actu, Félix, qui sont
00:13:40pourriture, casquette et chaussettes.
00:13:42Je ne sais pas
00:13:44qui est pétain. Apparemment, c'est un raciste.
00:13:46Le député LFI, Sébastien Delogu,
00:13:48critiquait pour cet aveu.
00:13:50Il a aussi traité d'ordure et de pourriture
00:13:52plusieurs personnalités, ainsi qu'un syndicat de police
00:13:54ce matin, sur Sud Radio.
00:13:56Pendant ce temps, Joe Biden enfile une casquette
00:13:58à Donald Trump 2024
00:14:00en imitant le candidat républicain sur le thème
00:14:02« Ne mangez pas les chiens et les chats ».
00:14:04Et puis, quand huit clubs de rugby de Top 14
00:14:06et de Pro D2 sont convoqués en urgence
00:14:08avec leurs avocats pour des chaussettes non conformes,
00:14:10certains se demandent si on n'en fait pas
00:14:12un peu trop.
00:14:14Les vraies voix Sud Radio.
00:14:16Alors, je vous dis ça,
00:14:18le maréchal pétain, pour info, c'était ce
00:14:20militaire, vous savez, qui a dirigé le régime de
00:14:22Vichy et mené la collaboration française
00:14:24avec l'Allemagne nazie durant la
00:14:26seconde guerre mondiale. Voilà, voilà, de rien,
00:14:28ça fera sans mal la leçon d'histoire.
00:14:30Je vous le dis, car le député LFI,
00:14:32Sébastien Delogué, est de nouveau ciblé par des
00:14:34critiques des railleries, après cette réponse
00:14:36ce matin, à Jean-Jacques Bourdin, sur Sud Radio.
00:14:38Vos collègues, Antoine Léaumont,
00:14:40qui comparent Emmanuel Macron à Philippe Pétain.
00:14:42Vous avez vu ça ? Non, j'ai pas vu, non.
00:14:44Vous avez pas vu ? C'est dommage. Mais je connais
00:14:46pas tellement de l'histoire que cela, j'apprends
00:14:48aussi, je sais pas qui est Pétain,
00:14:50j'ai entendu parler de lui, mais
00:14:52c'est qu'apparemment, c'est un raciste.
00:14:54Le député LFI des Bouches du Rhône
00:14:56réagissait à la polémique sur ses supposées
00:14:58lacunes. Il avait déjà été moqué, vous vous
00:15:00souvenez sans doute, pour ses supposées difficultés
00:15:02à lire son texte en commission des finances
00:15:04à l'Assemblée. Bon, la vidéo partagée sur
00:15:06les réseaux sociaux avait tout de même été ralentie au montage
00:15:08pour accroître un peu le sentiment d'une lecture
00:15:10laborieuse. Justement, à propos
00:15:12de cette controverse et des ricanements moqueurs,
00:15:14Sébastien Delogué a aussi eu ses mots
00:15:16très remarqués ce matin. Non mais,
00:15:18toutes les ordures comme Balkany, Odoul,
00:15:20Hanouna, Jean Messia,
00:15:22ou ces pourritures
00:15:24des représentants
00:15:26du syndicat de police Allianz,
00:15:28moi, ces gens-là, je n'ai pas le temps pour
00:15:30parler d'un député de la nation française
00:15:32en le montrant du doigt parce qu'il ne sait pas lire.
00:15:34Ça voudrait dire quoi ? Que les gens qui ne savent pas lire, ils n'ont pas
00:15:36cette place dans la société ? Ou les gens
00:15:38qui n'ont pas fait d'études n'ont pas leur place
00:15:40dans la société ? Il y a eu des rois qui n'ont pas fait d'études,
00:15:42il y a eu des premiers ministres qui n'ont pas fait d'études.
00:15:44J'ose avouer à la France entière
00:15:46que je fais tout mon possible
00:15:48pour m'améliorer. Sébastien Delogué,
00:15:50ancien militant des quartiers nord de Marseille
00:15:52et des taxis mobilisés contre l'ubérisation,
00:15:54il dit aussi réfléchir désormais
00:15:56à la possibilité d'une candidature pour la mairie de Marseille
00:15:58en 2026. Est-ce que ça ne laisse pas rêveur
00:16:00quand on se souvient que dans l'hémicycle,
00:16:02il y a eu des gens comme Edgar Ford, Mitterrand,
00:16:04Chirac, Giscard d'Estaing ?
00:16:06Sûrement. Alors je suis persuadé
00:16:08que dans les premières réactions
00:16:10à l'encontre du député
00:16:12Delogué, il y a eu un mépris de classe.
00:16:14J'en suis persuadé.
00:16:16Mais précisément,
00:16:18on ne saurait tolérer de sa part
00:16:20les insultes
00:16:22scandaleuses qu'il profère après.
00:16:24Et il y a une sorte de retenue
00:16:26en disant il est modeste,
00:16:28il ne connaît pas l'urbanité,
00:16:30on va tout laisser. Mais il faut être
00:16:32impitoyable.
00:16:34Éric Revelle.
00:16:36Écoutez, moi les bras m'en tombent.
00:16:38Moi qu'un député, qu'un homme politique,
00:16:40je pense par exemple au parcours
00:16:42professionnel de Pierre Bérégovoy
00:16:44qui avait été ouvrier.
00:16:46Tourneur Fraiseur.
00:16:50Ce n'est pas ça qui me choque.
00:16:52On n'imagine pas un seul instant
00:16:54Pierre Bérégovoy, paix à son âme,
00:16:56en train de traiter de pourriture.
00:16:58Alors il pouvait avoir des gestes très forts,
00:17:00Pierre Bérégovoy. Vous vous souvenez que quand il fait son discours
00:17:02d'investiture à l'Assemblée, il dit
00:17:04j'ai dans la poche la liste des fraudeurs.
00:17:06C'est violent comme action.
00:17:08Mais c'est continu dans un langage.
00:17:10Le fait qu'on vienne
00:17:12d'une classe sociale défavorisée
00:17:14n'exonère pas à mon sens
00:17:16d'essayer d'avoir un comportement
00:17:18absolument normal et tranquille.
00:17:20Ce qui n'est pas le cas de M. Delogu.
00:17:22Mais malheureusement, je vous dirais
00:17:24mon cher Éric, qu'on a la classe politique
00:17:26qu'on mérite. Et cette classe politique
00:17:28est aussi représentative
00:17:30d'une certaine France. Une France qui ne
00:17:32respecte plus rien. On a eu
00:17:34dans nos parcours respectifs souvent rencontrés
00:17:36des élus qui venaient parfois
00:17:38d'origine très populaire mais qui avaient
00:17:40une certaine décence, qui avaient une certaine prestance
00:17:42et certains qui ont eu, comme M. Berrigaud
00:17:44voit, des carrières politiques incroyables.
00:17:46Le deuxième mot, casquette.
00:17:48Celle de Joe Biden qui l'a enfilé
00:17:50hier soir. Le président démocrate
00:17:52était en visite dans une caserne de pompiers de
00:17:54Pennsylvanie en marge des commémorations du 11 septembre.
00:17:56C'est là qu'il a rencontré
00:17:58un partisan de Donald Trump qui lui a demandé
00:18:00de dédicacer une casquette
00:18:02Trump 2024. Et là, l'improbable
00:18:04est arrivé. Joe Biden a non seulement
00:18:06pris la casquette, mais il se l'est mise
00:18:08sur la tête en imitant la prestation de
00:18:10Donald Trump lors de son débat de la veille
00:18:12face à Kamala Harris.
00:18:18Souvenez-vous, ne mangez
00:18:20pas les chiens et les chats, lance
00:18:22Joe Biden en imitant donc Donald Trump
00:18:24avec sa casquette. Alors, on ne sait pas encore
00:18:26si ça amusait l'équipe de campagne de sa vice-présidente
00:18:28Kamala Harris. Joe Biden en mode
00:18:30YOLO. De toute façon, c'est la quille pour moi à partir
00:18:32de janvier. Troisième mot, chaussettes.
00:18:34Les clubs de rugby ont été convoqués
00:18:36pour des questions vestimentaires. Convoqués
00:18:38par la Ligue Nationale de Rugby. Pour des
00:18:40bas de contention, des chaussettes et des sur-chaussettes
00:18:42non conformes à la réglementation.
00:18:44L'équipe se demande même si on n'est pas
00:18:46face à ce qu'on pourrait appeler un chaussette-gate.
00:18:48Cinq clubs de top 14
00:18:50et trois de pro D2 convoqués comme ça.
00:18:52Ça paraît d'autant plus dérisoire qu'en même temps,
00:18:54on apprend sur un registre beaucoup plus grave,
00:18:56beaucoup plus dramatique, que les conclusions
00:18:58de l'enquête interne de la FED sont accablantes
00:19:00sur la disparition, vous savez, en Afrique du Sud
00:19:02d'un jeune joueur U18 lors de la
00:19:04tournée en Afrique du Sud avec une séance
00:19:06de récupération dans l'eau jugée
00:19:08trop dangereuse sur la plage. Alors oui,
00:19:10dans ce contexte, cette histoire de chaussettes
00:19:12non conformes, eh bien, ça paraît un peu
00:19:14ridicule pour François Rivière, le président
00:19:16de l'USAP, le club de Perpignan.
00:19:18Je pense que si on veut garder au niveau
00:19:20de la Ligue Nationale de Rugby des clubs non conformes
00:19:22de la FED, si on veut garder de l'autorité,
00:19:24je pense qu'il faut
00:19:26ne pas trop s'égarer
00:19:28dans des combats qui, à mon avis,
00:19:30ne méritent pas la même force.
00:19:32Ce matin, si vous voulez, quand je vois que
00:19:34effectivement, on a été convoqué avec
00:19:36les avocats, c'est tout bon. Passer beaucoup de temps,
00:19:38ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas un sujet
00:19:40sur les casques
00:19:42ou sur les chaussettes pour l'uniformité
00:19:44des couleurs. Je comprends le thème, quelque part.
00:19:46Mais est-ce que tout ça, ça mérite
00:19:48d'y consacrer, d'y réunir
00:19:50autant de personnes ?
00:19:52Je suis un peu dubitatif
00:19:54sur les moyens mis en œuvre.
00:19:56Le défaut de code couleur des chaussettes,
00:19:58voilà, François Rivière du club de Perpignan
00:20:00avec Amélie Béguin, pour ce radio.
00:20:02D'ailleurs, on va regarder les chaussettes de tout le monde ici,
00:20:04savoir si elles sont conformes ou pas. Allez, vous restez avec nous.
00:20:06Merci beaucoup, Félix Mathieu. Dans un instant,
00:20:08le Rassemblement National le présentera, donc fin octobre,
00:20:10une proposition visant à
00:20:12abroger la réforme des retraites, une façon
00:20:14peut-être de prendre de vitesse le nouveau fonds
00:20:16populaire. Je rappelle quand même, c'était un peu leur cheval
00:20:18de bataille. Alors, parlons vrai. Est-ce que
00:20:20ce duel, c'est moi, c'est pas toi, c'est pas
00:20:22un peu puéril, vu les enjeux ?
00:20:24Est-ce réaliste de revenir à la réforme des retraites
00:20:26et à cette question ? Selon vous,
00:20:28qui a la légitimité pour demander l'abrogation
00:20:30de la réforme des retraites, vous dites à 39%
00:20:32aucun des deux, à 27%
00:20:34l'ERN, à 23%
00:20:36l'ERN et le nouveau fonds populaire, et à
00:20:3811% le fonds populaire. Le nouveau fonds
00:20:40populaire voulait réagir au datant
00:20:42vos appels au 0826-300-300.
00:20:44Et notre invité sera Hassan
00:20:46Aoul, secrétaire général
00:20:48des Jeunes Communistes. A tout de suite.
00:21:00Philippe David !
00:21:02Vous savez que
00:21:04la France entière vous réclame.
00:21:06Je crois que je me balade
00:21:08quelque part, elle me dit, il est où, Philippe David ?
00:21:10Vous êtes dans la flagorderie,
00:21:12comme dirait Philippe David. Pas du tout, pas du tout.
00:21:14Bientôt, il dira, j'ai fait don de mon
00:21:16corps à la France, béfiez-vous.
00:21:18On va voir s'il vous aime ça, quand même.
00:21:20Il y a 68 millions d'habitants. On remarque
00:21:22qu'il y a de la place, il y a des trucs
00:21:24à bouffer, quand même, sur Philippe David.
00:21:26Vous n'allez pas mourir de faim,
00:21:28il y a du stock.
00:21:30Livrez-moi jusqu'à 19h
00:21:32avec Philippe Bilger, qui est en
00:21:34forme, avec Sébastien
00:21:36Ménard, qui est rentré
00:21:38de vacances, il est en forme aussi.
00:21:40Il va très très bien. Eric Revelle,
00:21:42qui vient d'arriver chez nous, très content
00:21:44de l'accueillir. Je suis pas arrivé en retard.
00:21:46Vous êtes arrivé dans l'équipe, il est très
00:21:48content de vous accueillir, voilà ce que je voulais dire.
00:21:50Les mots ont un sens.
00:21:52On pourrait croire que je viens d'arriver.
00:21:54En fait, je suis là
00:21:56depuis le début de l'émission.
00:21:58J'ai pas dit
00:22:00il vient d'arriver, j'ai dit il vient d'arriver
00:22:02dans l'équipe. J'ai pas dit dans l'émission.
00:22:04S'il vous plaît, que les mots...
00:22:06Attention aux mots, faut pas que je me fasse
00:22:08engueuler, moi. Allez, tout de suite,
00:22:10le grand débat du jour.
00:22:12Les vraies voix Sud Radio, le grand débat
00:22:14du jour.
00:22:16Maintenant, il faut nous écouter, parce que là, on en a gros.
00:22:18Oh là là, qu'est-ce qu'il y a ?
00:22:20Il y a la grande révolte ? Travailler jusqu'à
00:22:2264 ans, pour moi, c'est pas possible.
00:22:24J'ai commencé à 16 ans, donc...
00:22:26Pas content, pas content, pas content !
00:22:28Je sens que je vais craquer.
00:22:30Et moi, je sens que je vais devenir fou !
00:22:32On nous dit, il ne faut pas laisser
00:22:34une dette sociale à nos enfants,
00:22:36mais moi, je ne veux pas laisser une dette
00:22:38de retraite à mes enfants.
00:22:40Le Rassemblement National
00:22:42va proposer l'abrogation de la réforme des retraites
00:22:44lors de sa niche par l'imparlementaire
00:22:46fin octobre, une façon de prendre de vitesse
00:22:48le nouveau front populaire.
00:22:50La gauche avait donc, pour rappel,
00:22:52ce combat emblématique.
00:22:54« Parlons vrai, est-ce que cette union vous
00:22:56semblerait contre-nature ? La gauche
00:22:58n'avait pas le monopole du cœur en 1974,
00:23:00est-ce qu'elle a le monopole de la
00:23:02réforme des retraites 50 ans plus tard ?
00:23:04Et à cette question, selon vous,
00:23:06quelle est la légitimité pour demander l'abrogation
00:23:08de la réforme des retraites ? Vous dites
00:23:10à 40% ni le RN ni le Front Populaire,
00:23:12à 27% le RN,
00:23:14à 22% les deux, et à 11%,
00:23:16le nouveau Front Populaire voulait réagir.
00:23:18Aude, attend vos appels au 0826
00:23:20Et notre invité, Hassan
00:23:22Lakehou, l'est avec nous, secrétaire
00:23:24général des Jeunes Communistes, merci d'avoir accepté
00:23:26notre invitation, bonjour
00:23:28à vous, Philippe Bilger, alors c'est
00:23:30une vraie question !
00:23:32Oui, alors, j'avoue que
00:23:34les questions de Sud Radio sont toujours
00:23:36pertinentes, mais il me semble
00:23:38que parfois elles créent
00:23:40une complexité
00:23:42que l'esprit simple que je suis
00:23:44n'appréhende pas nécessairement.
00:23:46Je veux dire par là que
00:23:48pour quelqu'un qui souhaite
00:23:50l'abolition de la réforme
00:23:52des retraites,
00:23:54que quels que soient
00:23:56les ressorts de ceux qui veulent
00:23:58la supprimer, évidemment
00:24:00le nouveau Front Populaire ou
00:24:02le Parti Communiste n'ont
00:24:04pas les mêmes motivations que le
00:24:06Rassemblement National, mais la
00:24:08finalité demeure la même
00:24:10et par conséquent,
00:24:12l'idée d'une priorité
00:24:14ou d'un avantage donné à
00:24:16tel ou tel parti, pour moi, n'a pas de sens.
00:24:18Si on est contre la réforme
00:24:20des retraites, au nom
00:24:22de la conviction,
00:24:24qu'importe qu'il y ait une coalition
00:24:26entre la gauche et
00:24:28le Rassemblement National,
00:24:30ou que l'un domine, précède
00:24:32l'autre, ça me paraît un peu aberrant
00:24:34et c'est une politique
00:24:36pointilliste,
00:24:38un peu partisane,
00:24:40tactique, qui se
00:24:42fait au détriment du fond.
00:24:44C'est intéressant cette question, finalement.
00:24:46Oui, c'est super intéressant,
00:24:48mais si vous regardez dans le détail d'où vient
00:24:50le programme économique du RN,
00:24:52ou ce qu'affichait
00:24:54dans les années 80 le Parti Communiste
00:24:56français, vous allez voir qu'il y a une intersection commune
00:24:58très puissante. Les affiches du Parti Communiste
00:25:00français, dans les années 80, c'était
00:25:02« Produisons français ». Ça pourrait
00:25:04être aujourd'hui une affiche du RN.
00:25:06Et le programme économique du RN, c'est
00:25:08longtemps beaucoup inspiré
00:25:10du programme économique du Parti Communiste.
00:25:12C'est l'une des raisons pour lesquelles il a
00:25:14phagocidé un peu la classe ouvrière.
00:25:16L'électorat. Après, il y a d'autres thèmes
00:25:18qui ont touché l'électorat du RN,
00:25:20l'immigration et la sécurité, mais en fait, c'est ça.
00:25:22Mais sur le fond, je vais vous dire,
00:25:24on va être sérieux, dix secondes,
00:25:26cette réforme des retraites,
00:25:28qu'elle soit supprimée, qu'une majorité
00:25:30à l'Assemblée nationale la supprime, on s'inclinera.
00:25:32C'est la représentation nationale, on s'inclinera.
00:25:34Mais comment est-ce que
00:25:36vous voulez continuer à financer des retraites,
00:25:38quand vous aviez, il y a 30 ans,
00:25:4025 ans, trois actifs
00:25:42pour un retraité.
00:25:44Aujourd'hui, on est à un et demi d'actifs
00:25:46pour un retraité. On voit bien,
00:25:48même si on n'a pas été au groupe réparatoire,
00:25:50même si on n'a pas été en sixième, on voit bien que c'est
00:25:52plus finançable. Ou alors,
00:25:54il faut passer à une autre étape. Il faut admettre
00:25:56qu'à côté du système par répartition,
00:25:58ceux qui bossent aujourd'hui
00:26:00travaillent pour ceux qui ont pris leur retraite,
00:26:02alors on met de la capitalisation.
00:26:04Vous voyez, mais là, c'est encore un autre débat.
00:26:06C'est un autre débat. J'étais un peu sérieux,
00:26:08mais c'est le but.
00:26:10Sébastien Maynard.
00:26:12Moi, je vais juste dire que, pour le coup,
00:26:14le Rassemblement National, qui utilise
00:26:16une niche parlementaire, pour les auditeurs, je vais juste expliquer
00:26:18ce que c'est qu'une niche parlementaire.
00:26:20La niche parlementaire, ça évite, quelque part,
00:26:22d'enjamber les décisions qui sont prises
00:26:24dans la fameuse réunion des présidents
00:26:26qui fixe l'ordre du jour de l'Assemblée nationale.
00:26:28C'est-à-dire que le Premier ministre
00:26:30Michel Barnier aurait
00:26:32logiquement attendu assez
00:26:34longtemps pour laisser les groupes parlementaires
00:26:36et notamment la présidente de l'Assemblée nationale
00:26:38tenter de mettre ça sur la table.
00:26:40Donc, ils font un coup politique.
00:26:42Sur la forme, ils font un coup politique.
00:26:44Ils utilisent leur niche parlementaire.
00:26:46Premier sujet, sujet d'importance.
00:26:48L'une des top priorités des Français
00:26:50qui ont trouvé cette réforme injuste,
00:26:52même si cette réforme, elle est clivante.
00:26:54Certains l'ont soutenue, je dirais, pour les raisons
00:26:56évoquées par mon collègue de droite
00:26:58Éric Reuvel, et d'autres
00:27:00l'ont combattue pour les mêmes raisons.
00:27:02Mais voilà, c'est un coup politique
00:27:04et pour le moment,
00:27:06le coup politique, il est réussi.
00:27:08Puisque la réforme des retraites va s'imposer
00:27:10et là, personne ne peut empêcher
00:27:12le Rassemblement national
00:27:14d'emmener jusqu'à son terme
00:27:16cette initiative-là. Donc, la réforme
00:27:18des retraites et l'initiative
00:27:20du Rassemblement national sera
00:27:22examinée au moment où la niche
00:27:24quelque part... La seule chose que peut
00:27:26faire la présidente de l'Assemblée nationale,
00:27:28c'est que la niche parlementaire,
00:27:30que les niches parlementaires soient décalées.
00:27:32Le temps que l'actuel Premier ministre,
00:27:34qui n'est pas non complètement
00:27:36favorable à l'intégralité
00:27:38de cette loi,
00:27:40dise, on la met de toute façon
00:27:42sur la table et on va l'amender.
00:27:44Mais vous voyez dans quelle situation se trouve
00:27:46le NFP aujourd'hui ? Je ne parle même pas de sa marginalisation
00:27:48à Matignon et dans le gouvernement.
00:27:50Mais le NFP est dans une situation
00:27:52absolument incroyable, c'est-à-dire que c'est l'ERN
00:27:54qui va prendre l'initiative, grâce à cette niche,
00:27:56de proposer la suppression
00:27:58de la réforme des retraites.
00:28:00Imaginez que le NFP,
00:28:02alors ils peuvent déposer aussi, mais imaginez que le NFP
00:28:04s'oppose. Mais alors là,
00:28:06leurs électeurs ne vont plus rien comprendre.
00:28:08D'où l'intérêt de cette question ?
00:28:10Si vous vous opposez à
00:28:12la suppression de la réforme des retraites,
00:28:14c'est que vous voulez la maintenir ? Non, c'est parce qu'on ne veut pas
00:28:16voter la proposition d'ERN. C'est incompréhensible.
00:28:18Dans les deux cas, l'ERN a gagné.
00:28:20Et on a une amitié.
00:28:22Hassan Lakehoul, secrétaire général
00:28:24des jeunes communistes,
00:28:26la première question que j'ai envie de vous poser, c'est sur
00:28:28la trajectoire commune. Est-ce qu'on peut
00:28:30réunir des forces, d'où qu'elles viennent,
00:28:32pour l'abrogation de cette
00:28:34réforme des retraites ?
00:28:36Oui, bonjour. Je vais
00:28:38vous répondre sans langue de bois.
00:28:40Je pense qu'avant tout,
00:28:42l'ERN, moi, je veux quand même
00:28:44dire qu'ils n'ont honte de rien.
00:28:46Parce qu'on a quand même un Premier ministre
00:28:48Michel Barnier, qui est là
00:28:50grâce à leur bienveillance. Ils ont passé
00:28:52un accord avec Emmanuel Macron pour qu'on ait
00:28:54ce Premier ministre, Premier ministre,
00:28:56s'il n'a pas fait son discours de politique générale.
00:28:58On connaît son CV. Il a passé
00:29:00sa vie à bosser pour l'Union Européenne,
00:29:02à appliquer ce que veut
00:29:04Bruxelles dans beaucoup de pays.
00:29:06Et maintenant, il va le faire à la France.
00:29:08C'est quand même un monsieur qui a passé sa vie
00:29:10à pourrir celle des autres. Et là,
00:29:12il va être remunier sur le regard bienveillant
00:29:14de Bardella et de Le Pen.
00:29:16Et donc, là, je crois que l'ERN,
00:29:18avec son abrogation
00:29:20de la réforme des retraites, ils sont
00:29:22gentiment en train de se moquer du monde.
00:29:24Parce qu'ils s'apprêtent
00:29:26à soutenir un monsieur qui,
00:29:28lui, porte la retraite à 65 ans.
00:29:30Ils sont alliés avec M. Ciotti
00:29:32qui, lui, qu'est-ce qu'il va faire ? M. Ciotti,
00:29:34il va la co-signer ? La proposition d'abrogation
00:29:36de la réforme des retraites ? C'est pas clair.
00:29:38M. Bardella, à chaque débat pendant
00:29:40les européennes, il a changé d'avis sur le sujet.
00:29:42Donc là, je pense que vous l'avez dit, c'est
00:29:44un coup tactique du ERN, mais je pense que
00:29:46derrière, ils n'en pensent pas moins. Maintenant, je vous ai
00:29:48dit, j'allais vous répondre sans langue de bois,
00:29:50ceci étant dit. Moi, je pense que
00:29:52la réforme des retraites d'Emmanuel Macron
00:29:54a tellement fait mal aux gens et a fait tellement
00:29:56de mal à ceux qui bossent, à ceux qui ont donné
00:29:58leur vie au travail, ceux qui se sont tués au travail.
00:30:00Et donc, pour moi,
00:30:02dès qu'on aura une occasion de revenir dessus,
00:30:04il faudra le faire, tranquillement.
00:30:06Après, je ne suis pas député communiste.
00:30:08Les députés communistes discuteront et décideront.
00:30:10Je ne sais pas ce qu'ils feront, mais là, je vous donne mon avis personnel.
00:30:12Si on a une occasion de la foutre dehors,
00:30:14foutons-la dehors et les Français seront très contents.
00:30:16Philippe Belger. Pour vous, c'est un coup
00:30:18politique où, pour vous, il faut vraiment
00:30:20supprimer la réforme des retraites. Appelez-au
00:30:220826-300-300.
00:30:24C'est Lacaule.
00:30:26Monsieur
00:30:28Lacaule ou Lakeroule,
00:30:30pardonnez-moi,
00:30:32est-ce que je vous ai
00:30:34trouvé un peu sévère, tout de même,
00:30:36avec votre
00:30:38appréhension de Michel Barnier et donc
00:30:40du Rassemblement National ?
00:30:42Est-ce qu'au fond, la
00:30:44concordance qui pourrait apparaître
00:30:46entre ces deux parties extrêmes
00:30:48ne vient pas du fait
00:30:50que, d'une certaine manière,
00:30:52vous et ce parti
00:30:54avez récupéré, je dirais,
00:30:56presque l'ensemble de l'électorat
00:30:58populaire ?
00:31:00Non, parce que
00:31:02moi, je pense qu'il y a
00:31:04aussi beaucoup de gens qui
00:31:06s'abstiennent. On dit souvent
00:31:08les ouvriers votent en majorité RN.
00:31:10En majorité, ils s'abstiennent.
00:31:12Je pense que ça, c'est un sujet.
00:31:14Par contre, effectivement,
00:31:16il va falloir qu'on voit
00:31:18comment on fait pour reconstruire une gauche
00:31:20qui soit majoritaire, comment on fait pour tourner
00:31:22la page de cette gauche de la défaite.
00:31:24Et ce week-end, c'est la fête de l'humanité
00:31:26en Essonne et ça va être le sujet
00:31:28de la fête. Comment on fait pour gagner ?
00:31:30Comment on fait pour,
00:31:32je le disais, tourner cette page de la gauche de la défaite,
00:31:34cette gauche, malheureusement, qui ne parle
00:31:36à plus grand monde. Et je pense que
00:31:38il faut qu'on se mette au boulot.
00:31:40Nous, les communistes, on y est prêts
00:31:42et on est au travail. Et je pense que, voilà,
00:31:44il y a la date du 1er octobre, mais il y a beaucoup de sujets.
00:31:46Donc on parle concret. Vous savez,
00:31:48chez moi, à Toulouse, il y a
00:31:50le prix de l'eau qui explose,
00:31:52les loyers augmentent. Voilà les sujets
00:31:54qu'il faut mettre sur la table. Et je pense que nous, les communistes,
00:31:56on est prêts à le faire et c'est pas avec
00:31:58des débats institutionnels sur destitution
00:32:00de Macron ou je ne sais pas quoi qu'on arrivera à reconquérir.
00:32:02En fait, c'est les cœurs des Français.
00:32:04C'est avec du concret.
00:32:06C'est étonnant ce que vous dites parce que vous dites
00:32:08la gauche, voilà, mais pourtant
00:32:10le nouveau Front Populaire
00:32:12dit qu'il est majoritaire, donc
00:32:14vous dites un peu l'inverse. Vous dites la gauche de défaite.
00:32:16C'est assez surprenant. C'est vrai, vous êtes le premier
00:32:18à le dire. Non, non, non.
00:32:20Parce qu'écrit par l'ombret sur le mur. Oui.
00:32:22Voilà, c'est pour ça. Non, mais c'est vrai,
00:32:24il faut se dire les choses. Je pense que
00:32:26on ne va pas fanfaronner à dire on a gagné, on a gagné.
00:32:28Certes, la dernière du nouveau
00:32:30Front Populaire est arrivée en tête
00:32:32des élections législatives,
00:32:34mais on n'a pas de majorité, on le sait.
00:32:36Et c'est pour ça que nous, on n'a jamais dit que le programme
00:32:38est tout le programme. Il y a un mec tout seul
00:32:40qui l'a dit le soir du second tour, mais le nouveau
00:32:42Front Populaire ni les communistes n'ont jamais dit ça.
00:32:44Et nous, on ne fanfaronne pas
00:32:46en tout cas, et on sait les chantiers
00:32:48qu'il y a devant nous pour reconstruire la gauche. On est prêt
00:32:50à le faire, et peut-être que ça va
00:32:52vouloir dire abandonner certaines choses sur la route.
00:32:54Mais nous, on n'a pas peur d'abandonner
00:32:56certaines choses pour aller de l'avant. Sébastien Minard.
00:32:58Alors moi, monsieur, je vous trouve particulièrement
00:33:00honnête, sincère et pertinent sur la fin.
00:33:02Je voudrais juste revenir sur le début
00:33:04de votre intervention quand vous dites qu'il y a eu un accord.
00:33:06Il n'y a pas eu d'accord du Rassemblement National.
00:33:08Il n'y a rien, il n'y a rien
00:33:10dans la vie d'un Michel Barnier que moi, je connais
00:33:12personnellement depuis plus de 25 ans.
00:33:14Il n'y a rien de commun avec le Rassemblement National.
00:33:16Rien. De près ou de loin.
00:33:18Pourquoi ils ne vont pas le censurer alors ?
00:33:20C'est un autre sujet. Parce que, quelque part,
00:33:22à un moment donné, ils font la même chose que vous.
00:33:24Ils font la même chose que vous quand vous dites qu'à la première
00:33:26occasion, on va foutre en l'air
00:33:28cette réforme des retraites. Qu'est-ce que fait le Rassemblement
00:33:30National ? À la première occasion,
00:33:32ils veulent foutre en l'air la possibilité,
00:33:34l'éventualité d'un gouvernement NFP.
00:33:36Vous n'êtes pas d'accord. Philippe, vous n'êtes pas d'accord.
00:33:38Je trouve tout de même que
00:33:40j'allais dire monsieur
00:33:42le secrétaire général
00:33:44n'a pas totalement tort
00:33:46Sébastien, parce que sans
00:33:48l'aval du Rassemblement
00:33:50National qui a dit qu'il ne
00:33:52voterait pas forcément la censure.
00:33:54En politique, vous posez des
00:33:56hypothèses. Il y a des hypothèses qui volent
00:33:58et il y a des hypothèses qui ne décollent pas.
00:34:00Il y a plein d'hypothèses politiques
00:34:02qui ne décollent pas.
00:34:04Il m'a dit que le collègue
00:34:06de droite tombe désignant, donc je vais dire mon collègue
00:34:08de gauche, pardonnez-moi.
00:34:10C'est géographique dans le studio.
00:34:12Le centre droit, mon chéri.
00:34:14Le camp macronien, mais arrêtez
00:34:16quand même de vous foutre
00:34:18du monde. Je vais vous dire pourquoi.
00:34:20Vous avez participé,
00:34:22Gabriel Etal, en tête, à mettre en place
00:34:24un front républicain pour empêcher
00:34:26que l'ORN ait la majorité absolue à l'Assemblée
00:34:28Nationale. Darmanin a accepté
00:34:30les voix d'eux et les filles d'ailleurs au passage.
00:34:32Donc tout ça, ça s'est tripatouillé.
00:34:34Et aujourd'hui, on apprend que le président
00:34:36de la République est obligé de demander
00:34:38la veille à Marine Le Pen qui ne veut pas de
00:34:40Xavier Bertrand, donc pardonnez-moi.
00:34:42Mais ou vous mettez en place un front républicain
00:34:44et donc
00:34:46vous ne parlez pas aux gens du RN, ou alors
00:34:48vous ne mettez pas en place un front républicain et vous laissez
00:34:50la démocratie et les élections
00:34:52se ferment. Vous ne pouvez pas tenir ce double discours.
00:34:54Là, je partage le point du secrétaire
00:34:56général appuyé par Philippe Bidjer.
00:34:58Il veut vous répondre après à celle de la Coule, c'est les limites du 1,100.
00:35:00On va laisser
00:35:02parler aussi
00:35:04Alistair Sébastien. Je vais quand même répondre à monsieur Reuvel
00:35:06qui m'interpelle sur cette entente. Gentiment.
00:35:08Je dis simplement qu'on fait,
00:35:10on a toujours, en tout cas depuis 2016,
00:35:12pris une position qui était
00:35:14une position centrale, voilà.
00:35:16C'est-à-dire ni l'extrême-gauche, ni l'extrême-droite.
00:35:18C'est ni l'extrême-gauche, ni l'extrême-droite.
00:35:20Allez, Hassan Lacké
00:35:22ou le secrétaire général des jeunes communistes,
00:35:24qu'est-ce que vous en pensez, vous ?
00:35:26Moi, je pense que c'est clair.
00:35:28Je crois que c'est sorti dans la presse.
00:35:30En plus, pour le coup, la presse est plutôt proche du Rassemblement National.
00:35:32Vous y croyez à ce qu'on écrit dans la presse ?
00:35:34Ben oui, je continue
00:35:36à lire la presse,
00:35:38à écouter ceux de radio.
00:35:40Je crois les journalistes, quand même.
00:35:42Mais il est patron de presse, en plus, alors c'était du 2 secondes degré.
00:35:44Allez, allez. 0826.
00:35:46Bougez pas. 0826
00:35:48300, 300 avec Frédéric. Frédéric, vous vouliez
00:35:50réagir ?
00:35:52Écoute, c'est compliqué.
00:35:54Vu les différents avis,
00:35:56c'est le principe de la société
00:35:58d'aujourd'hui.
00:36:00Non, mais c'est parfois très contradictoire.
00:36:02Mais bon, moi, je pars du principe.
00:36:04La réforme des retraites, elle a été votée. Si elle doit être changée,
00:36:06c'est à l'Assemblée Nationale de le faire.
00:36:08C'est donc à la majorité de le faire.
00:36:10On a deux parties,
00:36:12l'extrême-gauche et l'extrême-droite,
00:36:14qui veulent son approbation.
00:36:16Est-ce qu'ils vont se mettre d'accord ?
00:36:18Alors, ils se tirent dessus,
00:36:20mais ils sont d'accord pour l'approbation.
00:36:22J'ai du mal à suivre, quand même,
00:36:24le début du représentant
00:36:26du Parti communiste,
00:36:28parce que les premiers mots, c'était des éléments
00:36:30de langage qu'on a largement
00:36:32entendus dans la presse.
00:36:34Après, j'ai entendu qu'il disait que les ouvriers
00:36:36ne votent plus. Alors, on ne doit pas connaître les mêmes,
00:36:38parce que moi, j'en connais beaucoup,
00:36:40et ils votent beaucoup.
00:36:42Ou alors, on ne parle pas des mêmes ouvriers.
00:36:44Frédéric Lé, parce qu'il faut qu'on lui laisse
00:36:46un mot de réponse, quand même.
00:36:48Les ouvriers votent.
00:36:50Alors, après la retraite, M. Reuvel a raison.
00:36:52La question se pose, c'est qui paye ?
00:36:54On veut mettre
00:36:56la retraite à 60 ans, ok.
00:36:58Mais qui va payer ? M. Reuvel l'a dit,
00:37:00il n'y a plus qu'une personne et demie, maintenant,
00:37:02qui travaille pour payer
00:37:04ceux qui ne travaillent pas.
00:37:06La question, elle est
00:37:08simplement mathématique. Il y a un moment, il faut quand même
00:37:10de l'argent pour payer, pour assurer
00:37:12cette retraite à tous. Ou alors, on change
00:37:14le système. Ou alors, on dit, comme dans
00:37:16d'autres pays, maintenant, vous créez
00:37:18votre propre retraite à 20 ans,
00:37:20et vous aurez ce qu'on vous a créé.
00:37:22Donc, il faut être
00:37:24cohérent.
00:37:26Restez avec nous, Frédéric. Le mot de la fin,
00:37:28avec Hassan Lacaille, le secrétaire
00:37:30général des Jeunes Communistes.
00:37:32On vous laisse le mot de la fin, forcément.
00:37:34Oui, merci. Ce système des retraites, on le
00:37:36connaît bien. C'est nous qui l'avons inventé à la Libération
00:37:38en 1945, avec
00:37:40Ambroise Croizat, ministre communiste.
00:37:42Nous, on pense qu'il y a des nouvelles recettes
00:37:44à aller chercher, aussi.
00:37:46Si on arrive à réindustrialiser le pays,
00:37:48sortir beaucoup de gens du chômage, à remettre des usines
00:37:50en France, on arrivera aussi à avoir
00:37:52de nouveaux actifs. Et puis, il y a aussi tout le
00:37:54coût du capital, tous les cadeaux
00:37:56qu'on fait aux entreprises. Si on revient dessus,
00:37:58peut-être que ça peut aussi régler
00:38:00une partie du problème. Eh bien, merci,
00:38:02en tout cas, d'avoir accepté notre invitation.
00:38:04Vous restez avec nous, Frédéric,
00:38:06puisque vous êtes notre vrai voix du jour, avec
00:38:08Éric Revelle, aujourd'hui, Sébastien Ménard,
00:38:10et the famous Philippe Bilger.
00:38:12Allez, à tout de suite.
00:38:14Et là, il n'y a pas de cadeau.
00:38:16Parlons vrai.
00:38:18Les vraies voix
00:38:20Sud Radio, 17h-19h,
00:38:22Philippe David, Cécile
00:38:24de Ménibus.
00:38:26Les vraies voix, tous les jours, de 17h
00:38:28à 19h, et non de 19h
00:38:30à 17h, ce serait plus compliqué.
00:38:32Quoique, on pourrait faire ça,
00:38:3419h à 17h le lendemain, l'émission
00:38:36la plus longue du monde, avec Philippe David.
00:38:38Avec prolongation et tir au but.
00:38:40Ça serait bien, il va nous en falloir
00:38:42des bons breaks, moi je vous le dis.
00:38:44Avec Philippe Bilger, aujourd'hui,
00:38:46Éric Revelle, Sébastien Ménard, et vous
00:38:48au 0826-300-300, et surtout
00:38:50Frédéric de Paris, qui est là. Frédéric, vous êtes là ?
00:38:52Toujours là.
00:38:54Il faut lancer le jeu, allez-y.
00:38:56Allez, rions et pleurons
00:38:58sur quelques phrases de nos chers politiques
00:39:00qui nous manqueraient s'ils n'existaient pas.
00:39:02Oh, comme c'est bien dit, bravo !
00:39:04Les vraies voix Sud Radio,
00:39:06le quiz de l'actu.
00:39:08Ça vaut le château brillant, écoutez bien.
00:39:10Frédéric, qui c'est qui qui l'a dit ?
00:39:12Il faut toujours prendre en compte
00:39:14le suffrage des Français.
00:39:16Macron, monsieur Macron.
00:39:18L'auditeur répond en premier
00:39:20et ensuite les vraies voix.
00:39:22Il savait pas, ça vaut aucun point.
00:39:24C'est mon premier point pour Frédéric.
00:39:26On est obligé de le donner à Frédéric.
00:39:28Qui c'est qui qui l'a dit à deux points sur ce propos
00:39:30d'Emmanuel Macron ? Se moquer du monde,
00:39:32c'est une chose habituelle de sa part,
00:39:34le faire aussi ouvertement, c'est inédit.
00:39:36Frédéric.
00:39:38Je dirais, comment il s'appelle ?
00:39:40Mélenchon ?
00:39:42Non, c'est un sénateur.
00:39:44Castailleau ?
00:39:46Non.
00:39:48Calmaire ?
00:39:50Il était à la mairie de Paris avant.
00:39:52Il y a beau ça.
00:39:54Il a été plus rapide Sébastien Ménard
00:39:56et il en grange donc deux points.
00:39:58Qui c'est qui qui l'a dit sur le propos
00:40:00d'Emmanuel Macron ? D'ailleurs, s'il a voté
00:40:02à gauche, je nomme un premier ministre
00:40:04de droite afin d'en tenir compte de la meilleure
00:40:06manière possible.
00:40:08Macron ?
00:40:10Non, pas du tout.
00:40:12C'est un député.
00:40:14Coluche ?
00:40:16Un député qui a de l'humour.
00:40:18Un député qu'on cite souvent
00:40:20dans le Qui c'est qui qu'il a dit.
00:40:22C'est presque une marque de pull.
00:40:26Emmanuel Bompard.
00:40:28C'est pas Emmanuel, c'est Manuel Bompard.
00:40:30C'est Manuel.
00:40:32C'est la marque de pull.
00:40:34J'essaie quand même de vous donner des indices.
00:40:36Qui c'est qui qu'il a dit
00:40:38à deux points Frédéric ?
00:40:40Emmanuel Macron est un gentleman cambrioleur.
00:40:42Il a braqué les urnes.
00:40:44Le résultat de ses élections législatives.
00:40:46Frédéric ?
00:40:48Non.
00:40:50Il est originaire de la même région.
00:40:52Que qui ? Que Ruffin.
00:40:54Il aime les barbecues.
00:40:56Ruffin !
00:40:58J'ai encore un peu de mémoire.
00:41:00Il s'est réveillé.
00:41:02C'est la première, j'ai du mal au démarrage.
00:41:04Qui marque deux points ?
00:41:06Qui c'est qui qu'il a dit ?
00:41:08C'est à vous !
00:41:10Qui c'est qui qu'il a dit
00:41:12à trois points ?
00:41:14Le pire du macronisme, c'est Édouard Philippe.
00:41:16Frédéric ?
00:41:18Blanquer ?
00:41:20Non.
00:41:22C'est un député.
00:41:24De gauche ? Non.
00:41:26Il est pas très grand, mais il envoie du lourd dès qu'il parle.
00:41:28C'est pas Jean-Philippe Tanguy ?
00:41:30Bonne réponse ! Trois points pour Sébastien Ménard.
00:41:32Voilà.
00:41:34Qu'est-ce que vous avez pris ?
00:41:36Qui c'est qui qu'il a dit ?
00:41:38Sur son futur programme pour les présidentielles,
00:41:40ce ne sera ni Thatcher, ni Macron.
00:41:42Édouard Philippe ?
00:41:44Non, c'est à Frédéric.
00:41:46C'est moins d'un pour Éric Rommel.
00:41:48C'est-à-dire que vous allez partir au négatif,
00:41:50Éric Rommel.
00:41:52Frédéric l'avait dit en même temps dans le casque.
00:41:56Vous me volez mes points.
00:41:58Oui, c'est pour vous.
00:42:00Frédéric a trois points.
00:42:02Les socialistes sont otages électoralement de Mélenchon.
00:42:08Frédéric ?
00:42:10Le Pen ? Non.
00:42:12Une femme ?
00:42:14Delga ? Non.
00:42:16C'est ma copine Aurore Berger.
00:42:18Bonne réponse de Sébastien Ménard.
00:42:20Il en est à dix points.
00:42:22Vous avez vu l'info qui n'est pas vérifiée ?
00:42:24C'est lui ?
00:42:26Si.
00:42:28J'ai entendu le fait qu'on parlait de Berger en pensant que c'était elle
00:42:30pour le poste de Premier ministre.
00:42:36C'est vrai, parce que c'est votre copine.
00:42:38C'est pas vrai.
00:42:40Vous racontez des bêtises.
00:42:42Attention, attention.
00:42:44Un point, les amis.
00:42:46Qui c'est qui qui l'a dit sur le drapeau palestinien
00:42:48à l'Assemblée nationale ?
00:42:50On aura dit que Guillaume Brune-Pivet
00:42:52avait vu le diable.
00:42:54Frédéric ?
00:42:56Bonne réponse.
00:42:58C'était ce matin sur ce radio.
00:43:00Le drapeau.
00:43:04Qui c'est qui qui l'a dit, Frédéric,
00:43:06à trois points ?
00:43:08Michel Barnier n'est pas de notre famille politique.
00:43:10C'est normal qu'on prenne le temps d'arriver à se connaître.
00:43:12Frédéric ?
00:43:14Edouard Philippe ?
00:43:16Non.
00:43:18Député ?
00:43:20Il n'est pas de notre famille politique.
00:43:22Qui a la réponse, Sébastien Ménard ?
00:43:24Non, je recherche.
00:43:28Député EPR ?
00:43:30Femme.
00:43:32Connu ?
00:43:34Oui, elle fait tous les plateaux.
00:43:36EPR, c'est quoi ?
00:43:38Ensemble pour la République, c'est le nom de Renaissance.
00:43:40C'est ce que j'allais dire.
00:43:42Non, non, non.
00:43:44C'est Maud Bréjon.
00:43:46Je marque trois points.
00:43:48On fait les calculs.
00:43:50Sébastien Ménard, 10.
00:43:52Frédéric, 3.
00:43:54Philippe Bilger, 2.
00:43:56Et Éric Renais, 10.
00:43:58Un peu compliqué.
00:44:00Pourtant, à deux reprises,
00:44:02vous avez fallu y gagner.
00:44:04Vous avez donné la bonne réponse.
00:44:06Si près du but, c'est dommage.
00:44:08Il faut respecter la règle du jeu.
00:44:10Frédéric, Frédéric, merci.
00:44:12J'étais content d'avoir plus de réponses.
00:44:14On était très contents de vous avoir, Frédéric.
00:44:16Merci beaucoup d'avoir joué avec nous et d'avoir participé.
00:44:18On vous embrasse à une prochaine fois.
00:44:20Très, très vite.
00:44:22Après la pub, le coup de gueule de Philippe David.
00:44:24On parle de quoi, Philippe ?
00:44:26Oh, d'un propos d'Emmanuel Macron qui était dans le « Qui c'est qui » qu'il a dit.
00:44:28Allez, on en parle dans un instant.
00:44:30On vous souhaite la bienvenue. Petite pause.
00:44:32Or, c'est les vraies voix jusqu'à 19h.
00:44:34Et bienvenue sur Sud Radio.
00:44:36Sud Radio.
00:44:38Parlons vrai.
00:44:40Merci beaucoup, Agnès André.
00:44:42Les vraies voix Sud Radio.
00:44:4417h-19h. Philippe David.
00:44:46Cécile de Ménibus.
00:44:48Comment vous dire que, dans cette actualité
00:44:50parfois très tendue,
00:44:52nous sommes plutôt très heureux de rire
00:44:54avec vous, puisque vous êtes très drôles.
00:44:56Vous avez beaucoup d'humour. Souvent, vous nous taclez sur les réseaux sociaux
00:44:58avec des petites vannes. Ça nous fait beaucoup rire.
00:45:00Continuez, bien entendu. 0826
00:45:02300 300.
00:45:04Et vous pouvez, bien entendu,
00:45:06réagir quand vous voulez.
00:45:08En attendant, vous laissez des messages sur notre répondeur.
00:45:10Et on a bien envie de les écouter.
00:45:12Écoutez.
00:45:14Oui, bonjour. Julien de Lesson. Moi, j'appelais pour
00:45:16le débat sur les motos, le fait qu'elles se lèvent
00:45:18ou qu'elles ne se lèvent pas. Effectivement,
00:45:20je me suis renseigné. Du coup, il y avait une moto
00:45:22qui s'appelle la MT-07 de chez Yamaha.
00:45:24MT, ça veut dire Master of Torque. C'est une moto
00:45:26qui a énormément de couple et qui est très facile à lever.
00:45:28Cependant, très facile à lever,
00:45:30ne veut pas dire qu'elle se lève toute seule. Une fois lancée
00:45:32au-dessus de la première, il faut forcément
00:45:34tendre le poids vers l'arrière,
00:45:36l'embrayer fortement, monter
00:45:38dans les tours et lâcher l'embrayage pour la faire décoller.
00:45:40Donc, il y a quand même, à mon sens,
00:45:42une volonté de vouloir lever
00:45:44un petit peu, histoire de se faire un petit peu plaisir.
00:45:46Et il a peut-être, effectivement, raté ce contrôle
00:45:48et il est parti beaucoup plus fort
00:45:50et beaucoup plus vite que ce qu'il aurait aimé faire
00:45:52de base. Mais je pense qu'effectivement,
00:45:54il n'était pas dans un usage
00:45:56modéré de sa moto, surtout en agglomération.
00:45:58Voilà. Bonne journée, au revoir.
00:46:02Je vais mettre en œuvre un processus
00:46:04d'échappement.
00:46:06Il réagissait à notre débat d'hier.
00:46:08C'est quand même intéressant.
00:46:10Le type de la moto, il s'est renseigné
00:46:12et c'est vrai qu'on a du mal à croire qu'on puisse faire une roue arrière
00:46:14comme ça. D'ailleurs, je signale que
00:46:16le chauffard qui a tué cette pauvre petite Camélia
00:46:18Valoris, dans les premières
00:46:20auditions, dit qu'en fait, il ne faisait pas
00:46:22une roue arrière, mais qu'il effectivement passait une vitesse.
00:46:24Alors, attendez, je ne prends pas parti, mais
00:46:26la défense du chauffard
00:46:30se centre autour de cette idée qu'il a
00:46:32passé sur une moto trop rapidement de vitesse,
00:46:34qui lui aurait fait lever, cabrer
00:46:36la moto. Je n'en sais rien, mais ça rejoint un peu
00:46:38le propos technique
00:46:40de notre auditeur.
00:46:42Oui, absolument.
00:46:44Moi, je suis papa,
00:46:46petite fille, tout ça, je suis
00:46:48consterné par cette histoire
00:46:50et je pense que, peut-être,
00:46:52en tout cas, peut-être que ce
00:46:54cyclo motoriste,
00:46:56c'est un accident lié
00:46:58à une manœuvre technique, ou soit
00:47:00c'est un criminel et auquel cas, sa place
00:47:02est en prison.
00:47:04Vous restez avec nous dans un instant.
00:47:06Le coup de gueule de Philippe David.
00:47:08Il faut toujours prendre en compte
00:47:10le suffrage des Français.
00:47:12En l'occurrence, ils ont voté pour moi, donc
00:47:14c'est sûr. Ah, ce n'était pas moi ?
00:47:16Non. Ah, c'est marrant.
00:47:18Comme quoi, je ne le savais pas. 0826
00:47:20300 300 Les Vraies Voix avec Eric Revelle,
00:47:22Sébastien Ménard et Philippe Bilger
00:47:24et bien entendu avec Philippe David, of course.
00:47:26On vous attend jusqu'à 19h.
00:47:28Sud Radio.
00:47:30Parlons vrai.
00:47:32Les Vraies Voix
00:47:34Sud Radio, 17h19h
00:47:36Philippe David, Cécile
00:47:38de Ménibus. Ils sont
00:47:40venus... Non, je ne sais pas
00:47:42comment c'est comme ça.
00:47:44...
00:47:46...
00:47:48Philippe Bilger
00:47:50Même ceux du fond de l'albave
00:47:52...
00:47:54...
00:47:56...
00:47:58...
00:48:00Ça vous donne un peu
00:48:02leur âge, ou pas ?
00:48:04Il y a de la jeunesse.
00:48:06Ça va, je ne vous dérange pas ?
00:48:08Non, pardon.
00:48:10...
00:48:12Arrêtez, Eric !
00:48:14Eric Revelle est avec nous,
00:48:16Sébastien Ménard et Philippe Bilger.
00:48:18...
00:48:20...
00:48:22...
00:48:24...
00:48:26...
00:48:28...
00:48:30...
00:48:32...
00:48:34...
00:48:36...
00:48:38...
00:48:40...
00:48:42...
00:48:44...
00:48:46...
00:48:48...
00:48:50...
00:48:52...
00:48:54...
00:48:56...
00:48:58...
00:49:00...
00:49:02...
00:49:04...
00:49:06...
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00:49:10...
00:49:12...
00:49:14...
00:49:16...
00:49:18...
00:49:20...
00:49:22...
00:49:24...
00:49:26...
00:49:28Lors des dernières législatives, et après la large victoire du RN aux européennes,
00:49:33une coalition électorale de la carpet du lapin a été créée entre macronistes et
00:49:36Nouveau Front Populaire, avec des désistements contre nature qui ont empêché l'ERN d'avoir
00:49:41une majorité au moins relative au Palais Bourbon.
00:49:44Toujours prendre en compte le suffrage des Français, exemple numéro 2.
00:49:47Le subterfuge a marché et le Nouveau Front Populaire est arrivé en tête, mais, contrairement
00:49:52à ses affirmations, n'a pas gagné.
00:49:54On aurait pu imaginer de facto la nomination d'un Premier Ministre issu de Ceyron, quitte
00:49:58à ce qu'il soit censuré au bout de quelques jours, mais rien du tout, toujours prendre
00:50:02en compte le suffrage des Français, exemple numéro 3.
00:50:06Et désormais, le Premier Ministre s'appelle Michel Barnier, il est issu de LR, parti un
00:50:11rivet cinquième lors des dernières législatives, toujours prendre en compte le suffrage des
00:50:17Français, exemple numéro 4.
00:50:18Bref, comme disait Brecht, si le peuple vote contre le gouvernement, il faut dissoudre
00:50:22le peuple, auquel on peut ajouter une deuce de coluche, la dictature c'est ferme ta gueule,
00:50:27la démocratie c'est cause toujours.
00:50:52C'est très bien, mais moi ce que je veux c'est de l'écriptage de mon collègue de
00:51:03gauche, le macroniste, qui va nous expliquer comment Macron peut dire des choses comme
00:51:08ça, avec une explication claire, synthétique, concise, monsieur le macroniste de gauche.
00:51:14Alors, on est déjà, enfin, le macroniste qui est à gauche, mais qui est un macroniste
00:51:18de droite.
00:51:19D'ailleurs, on en parlait tout à l'heure, mais il faut vraiment que vous fassiez quelque
00:51:25chose, il faut absolument enlever l'acronyme EPR, parce que EPR, Flamandville, ça ne peut
00:51:29pas marquer.
00:51:30C'est ma dynamite.
00:51:31Il m'enfonce, il m'enfonce.
00:51:32Enfin, macroniste de droite, vous êtes quoi ?
00:51:33Vous êtes, allez-y Cécile.
00:51:34Vous êtes souvent d'accord avec François de Gaulle ?
00:51:45Non, je suis d'accord avec les gens qui ont de l'esprit.
00:51:48Et là, je dis, mais il sonne creux, mais c'est l'époque de lui-même, et il cite
00:52:00talérant.
00:52:01Allez, on y va, on y va.
00:52:03Pour les auditeurs, en fait, Eric Crevel s'est dit, faut que je la place, faut que je la
00:52:06place, faut que je la place, et il l'a placée.
00:52:08Voilà, c'est la raison pour laquelle il est copain avec Philippe David.
00:52:10Non, je veux dire que sur la forme et sur le fond, mon cher Philippe David, votre coup
00:52:15de gueule est, encore une fois, à la hauteur de vos émoluments chez Sud Radio.
00:52:19Et bam ! Et bam !
00:52:23Comment je dois le prendre ?
00:52:26Là où, évidemment, c'est la posture qui est la vôtre, et puis c'est le rôle de ce
00:52:34coup de gueule.
00:52:35Effectivement, il faut à la fois remettre l'église, votre église, au milieu de votre
00:52:39village, mais l'actualité politique est un petit peu plus sérieuse.
00:52:43On a, évidemment, à l'issue de la consultation européenne, à l'issue de la dissolution,
00:52:50à l'issue du premier tour des élections législatives, c'est la droite qui a gagné
00:52:53en France.
00:52:54Soyons très clairs, c'est la droite.
00:52:55Voilà.
00:52:56C'est pas le camp central de la majorité relative sortante, devenue une minorité tout à fait
00:53:02patente aujourd'hui.
00:53:03Ça, c'est une réalité.
00:53:04Donc oui, le parti du président de la République a perdu les élections, mais c'est la droite
00:53:09qui a gagné.
00:53:10Donc aujourd'hui, vous avez du bol, vous avez une réponse faite aux Français, en
00:53:16la personne de Michel Barnier.
00:53:18Bon, Michel Barnier est un élu LR, mais c'était un élu LR sur pause, ça n'échappait à
00:53:24personne.
00:53:25Mais il est une personnalité de droite susceptible de rassurer la droite et de répondre, je
00:53:30dirais, au peuple de droite.
00:53:32Alors, j'adore l'argumentaire.
00:53:34J'adore, j'adore, j'adore.
00:53:35Je vais le déconstruire, comme disent les wikis, en deux secondes.
00:53:38Je vais le déconstruire en deux secondes.
00:53:39La droite a gagné.
00:53:40Vous avez raison ?
00:53:41Soyez pas prétentieux.
00:53:42Non, non, non.
00:53:43On ne se connaît pas encore très bien.
00:53:44Pas de mépris de classe.
00:53:45Pour l'instant, pour l'instant, c'est Titi qui l'a dit, vous avez pris une bonne
00:53:48morale.
00:53:49C'est vrai, c'est vrai.
00:53:50Je parlais trop vite.
00:53:51Mais je vais vous dire une chose.
00:53:52Si ce que vous dites est juste, le constat de départ est juste.
00:53:55La droite est majoritaire dans ce pays.
00:53:57Mais si ce constat est juste, pour essayer d'être dans l'alignement de la justification
00:54:02de cette phrase terrible d'Emmanuel Macron sur la souveraineté du peuple qui déciderait.
00:54:06Mais alors pourquoi votre président chéri a cherché à mettre à Matignon des gens
00:54:10de gauche ?
00:54:11Cazeneuve, Laurent Berger.
00:54:13Alors expliquez-moi.
00:54:14Si c'est la droite qui est majoritaire pour tenir votre argumentaire, ça ne tient pas,
00:54:19ça.
00:54:20Puisqu'il a cherché à mettre des gens de gauche.
00:54:21Mon cher Eric Level, encore une fois.
00:54:23Level, il y a un Eric Level.
00:54:25Même s'il y a du Level.
00:54:27Du Level, du Level, du Level.
00:54:29Zéro point au CQI qui l'a dit, je veux dire.
00:54:31Non, tu es à moins cinq pour l'instant.
00:54:34Je démarre très faible au CQI.
00:54:37Je suis à moins cinq, vous allez voir lundi.
00:54:39Vous êtes à votre juste niveau.
00:54:40Vous allez choisir un chroniqueur qui n'est pas bête.
00:54:45Bon, Philippe, ne rajoutez pas non plus.
00:54:47Non, mais c'est vrai que c'est vrai.
00:54:49C'est un constat lucide.
00:54:51Je vais juste vous répondre.
00:54:52Je vous en prie.
00:54:53Moi aussi.
00:54:54Vous avez un peu de temps pour réfléchir, on va vous répondre.
00:54:57Oui, enfin.
00:54:59On ne connaît pas.
00:55:00Je vous l'accorde.
00:55:02Il va apprendre à vous connaître.
00:55:03Allez-y.
00:55:04On a posé des hypothèses.
00:55:06On a posé des hypothèses.
00:55:07Il y a des hypothèses qui étaient des hypothèses tout à fait crédibles,
00:55:09avec des élus de droite.
00:55:11Et il y avait des hypothèses tout sauf crédibles,
00:55:13qui étaient avec, évidemment, des élus ou d'anciennes gloires de gauche.
00:55:18Après, ce qui compte, c'est l'hypothèse.
00:55:20Non, mais attendez.
00:55:22C'est celle qu'on a proposée aux Françaises et aux Français.
00:55:24Et puis c'est celle qui, aujourd'hui, a décollé.
00:55:26A décollé depuis une semaine.
00:55:27On a Michel Barnier, Premier ministre.
00:55:29Vous ne répondez pas du tout à ma question.
00:55:31Mais vous pouvez...
00:55:33Vous dites que le pays est de droite et que le Président respecte le vote de droite.
00:55:36Mais c'est ce qu'il a fait.
00:55:37Alors pourquoi il a cherché à nommer des gens de gauche à Badignon ?
00:55:39Mais ça, c'est vous qui le dites.
00:55:40Mais tout le monde le sait.
00:55:41Mais ça, c'est vous qui le dites.
00:55:42Mais enfin, je ne vais pas vous donner mes signes.
00:55:43Mais la France, mais la France.
00:55:44Même Laurent Bergier a été contacté.
00:55:45Mais la France.
00:55:46Mais la France, Eric Reuvel, c'est pas le microcosme.
00:55:48Mais arrêtez de poser des questions agressives.
00:55:50Voilà.
00:55:51Allez, les amis, les amis.
00:55:53Tout de suite, merci beaucoup, Philippe David,
00:55:55de le tour de table de l'actu des vrais voix.
00:55:58Je vais envoyer les actualités.
00:55:59Vous venez les voir dans la cabine.
00:56:00Je vais vous raconter une histoire pas banale.
00:56:02Et vous, vous me racontez pas votre petite journée ?
00:56:05On a assez perdu le temps comme ça.
00:56:07Le tour de table de l'actualité.
00:56:10Philippe Bilger, Laurent Wauquiez hésite entre ministre et candidat.
00:56:13Et ça vous fait réagir.
00:56:15Oui, Laurent Wauquiez, je trouve être une personnalité tout à fait intelligente
00:56:20au parcours impressionnant sur le plan universitaire.
00:56:24Mais je ne crois pas que ce soit, malgré les apparences,
00:56:28un homme de très grand caractère.
00:56:30Avant la dissolution, il a, me semble-t-il,
00:56:34abandonné à deux ou trois reprises son camp
00:56:37qui avait besoin de lui dans certaines élections.
00:56:40Et il prétendait préparer, évidemment, 2022.
00:56:45Et puis, depuis la dissolution,
00:56:47il a d'abord été l'initiateur d'une très mauvaise stratégie
00:56:53qu'heureusement, grâce à Nicolas Sarkozy et Olivier Marlex,
00:56:57les républicains ont modifié.
00:56:59Et à l'heure actuelle, il hésite, paraît-il,
00:57:03entre le poste de ministre et celui de candidat en 2027.
00:57:08Mais sur 2027, il faut qu'il arrête de penser
00:57:12qu'il pourrait être le seul candidat de la droite républicaine.
00:57:16Moi, j'en ai d'autres en tête.
00:57:18Et il n'est pas acquis qu'il ait le candidat naturel pour la droite républicaine.
00:57:23Alors, je ne sais pas si Laurent Wauquiez a du caractère ou n'en a pas.
00:57:26Je ne me permettrais pas de trancher votre interrogation, mon cher Philippe.
00:57:30En revanche, il y a un truc qu'il faut lui reconnaître
00:57:33par rapport à Édouard Philippe,
00:57:35parce qu'il y a différents candidats à la droite républicaine.
00:57:37C'est qu'un certain nombre d'hommes politiques
00:57:40ont eu le nez politique suffisamment creux
00:57:43pour comprendre que ça se jouerait à l'Assemblée nationale
00:57:46en se présentant à la députation.
00:57:48C'est le cas de François Hollande.
00:57:50C'est le cas de Laurent Wauquiez, justement, qui a quitté la région.
00:57:54C'est le cas d'un certain...
00:57:56Mais ce n'est pas le cas d'Édouard Philippe.
00:57:58Édouard Philippe, pour moi, il a loupé le coche.
00:58:00C'est peut-être l'une des raisons pour lesquelles, d'ailleurs,
00:58:02il se déclare en anticipation.
00:58:04Tout le monde se dit, mais c'est quoi ce timing ?
00:58:06On est en train de chercher un Premier ministre.
00:58:08C'est pas bête ce qu'il a fait, Éric.
00:58:10Mais c'est ce que je vous dis.
00:58:11C'est pour se rappeler, parce qu'à mon avis, il a loupé le coche.
00:58:14Comme c'est à l'Assemblée nationale que ça va se passer,
00:58:16quand vous êtes député et patron d'un groupe,
00:58:19vous avez voix au chapitre et vous avez accès à tous les médias.
00:58:22Édouard Philippe, à mon avis, a loupé ce coche-là.
00:58:24Vous le croyez ?
00:58:25Ah oui ! Il aurait dû se présenter à la députation pour moi.
00:58:29Sébastien ?
00:58:30Alors, comme quoi, M. Éric Revelle ne raconte pas que des bêtises sur cette antenne.
00:58:35Je suis...
00:58:36Cécile, vous l'avez prévenu, je suis quand même assez dur à cuire.
00:58:40Lui aussi, tu sais.
00:58:42Ce que dit Éric, c'est plus que crédible.
00:58:47C'est la réalité.
00:58:49Quitter un exécutif régional fort de milliers de collaborateurs,
00:58:53malgré la petite polémique, qui est une vraie polémique,
00:58:56qui a entaché la fin du mandat...
00:58:59Oui, il payait des bons repas aux journalistes.
00:59:01Vous en étiez ou pas ?
00:59:02Non, pas du tout.
00:59:03D'accord.
00:59:04Enfin, pas du tout, ça aurait pu être le cas, je vous l'aurais dit.
00:59:07Mais moi, je vais vous inviter à déjeuner.
00:59:10Non, c'est très clairement, vous avez Darmanin, vous avez Wauquiez,
00:59:15vous avez Hollande.
00:59:17Je vais en parler dans quelques secondes.
00:59:19Mais typiquement, aujourd'hui, le barycentre de la vie politique française,
00:59:24c'est évidemment plus les ministères, c'est plus les états-majors politiques,
00:59:28ça sera, malheureusement pour mon ami président, moins l'Elysée,
00:59:31c'est l'Assemblée Nationale.
00:59:33Et que ce qu'il va se jouer, c'est la bataille de l'interprétation
00:59:37sur ce dont on a parlé tout à l'heure, sur les différents textes, etc.
00:59:40Merci beaucoup.
00:59:41Allez, on fait une petite pause, on revient dans un instant
00:59:43avec le tour de table de l'actu de Nos Vraies Voix avec Eric Revelle
00:59:46qui va revenir sur un gouvernement LR trop comique, selon lui.
00:59:50Et puis, on n'est jamais, finalement, définitivement en politique.
00:59:54Ce sera le tour de table de Sébastien Ménard.
00:59:56On en reparle dans un instant.
00:59:57Les Vraies Voix, jusqu'à 19h.
00:59:59Et vos appels sont les bienvenus 0800 26 300 300.
01:00:04Sud Radio.
01:00:05Parlons vrai.
01:00:06Parlons vrai.
01:00:07Sud Radio.
01:00:08Les Vraies Voix Sud Radio.
01:00:1017h-19h.
01:00:11Philippe David.
01:00:12Cécile de Ménibus.
01:00:14Retour des Vraies Voix avec ce trio de choc.
01:00:17Philippe Bilger.
01:00:18Un petit nouveau Eric Revelle et Sébastien Ménard.
01:00:21C'est un combat digne de Foreman Cassusclé
01:00:24quand vous échangez Eric Revelle et Sébastien Ménard.
01:00:27Le tour de table de l'action.
01:00:29Foreman avait battu Cassusclé, non ?
01:00:30Absolument.
01:00:31En 1974 à Kinshasa, de mémoire.
01:00:34Et vous avez votre tour de table
01:00:36et vous êtes plié de rire d'un gouvernement LR.
01:00:38Oui, j'ai abordé un peu le sujet tout à l'heure
01:00:41mais c'est vrai que ça manque pas de drôlerie cette affaire quand même.
01:00:45Bon, on a écouté les explications de notre ami Sébastien.
01:00:48Macroniste de cœur.
01:00:50Macroniste toujours.
01:00:51Macroniste un jour, etc.
01:00:52Mais quand même, avoir aujourd'hui les LR
01:00:56qui donnent leur imprémature pour dire
01:00:58oui, on va rentrer dans ce gouvernement barnier
01:01:00alors que, comme on le disait tout à l'heure
01:01:02quand je m'étais gouré sur le chiffre, c'est 40-60 députés.
01:01:05Mais attendez, on peut dire ça manque pas de piment, ça manque pas de sel
01:01:08mais c'est d'un comique absolu.
01:01:10Je sais pas si les électeurs se rendent compte d'une chose
01:01:12qu'ils soient de gauche, d'extrême-gauche
01:01:14ou de droite nationale
01:01:16mais en fait, aujourd'hui, la structure du futur gouvernement
01:01:19va être formée sans doute aussi avec des vieux chevaux de retour.
01:01:22J'ai rien contre les gens d'expérience, j'en fais partie.
01:01:25Mais quand même !
01:01:28Vous allez avoir sans doute peut-être 5-6 ministres importants
01:01:31LR
01:01:33alors que ce parti était en voie de disparition
01:01:35et vivait dans une réserve
01:01:37surveillée par des communes.
01:01:39C'est quand même assez drôle comme situation.
01:01:41Si ce n'était pas aussi grave pour la démocratie.
01:01:44Mais là, mon cher Eric,
01:01:46vous dites que c'est très drôle
01:01:48jusqu'à maintenant, il n'y a que vous qui avez ri.
01:01:51Parce que, en l'occurrence,
01:01:54je ne crois pas que ce soit incohérent.
01:01:56C'est normal.
01:01:58Globalement, profondément,
01:02:00la France est à droite.
01:02:02Je ne reprends pas les explications
01:02:04qui font que Michel Barnier a été choisi.
01:02:07Je continue à penser, mon cher Sébastien,
01:02:10parce que le Rassemblement National
01:02:13n'a pas baissé le pouce.
01:02:15Et pour le reste,
01:02:17j'espère qu'il y aura des ministres
01:02:20et ceux qu'on annonce
01:02:22sont des gens d'expérience, bien sûr.
01:02:25Mais je ne crois pas que tout cela
01:02:27prête au ridicule.
01:02:29Mais d'ailleurs, vous l'avez dit très gentiment.
01:02:31J'ai trouvé ça drôle par ridicule.
01:02:33Oui, mais j'ai...
01:02:35Vous me flortiez un petit peu.
01:02:37Quel mauvais choix, Sébastien.
01:02:39Un petit mot.
01:02:41Je suis un peu d'accord avec Eric Revelle.
01:02:45C'est cocasse.
01:02:47Mais ceci dit,
01:02:49ça correspond à ce qu'on disait tout à l'heure.
01:02:53La France est de droite.
01:02:55Les Français plébiscitent une politique de droite.
01:02:57Et il nous faut des représentants de droite.
01:03:00Et en parlant de droite,
01:03:02on va à l'autre côté de l'échiquier
01:03:04parce que vous dites qu'on n'est jamais morts en politique.
01:03:06Oui, on n'est jamais morts en politique.
01:03:08Pour celles et ceux qui sont, comme moi,
01:03:10soit des politiques repentis,
01:03:12soit des observateurs admirateurs,
01:03:15passionnés par la chose publique
01:03:17et par l'actualité politique,
01:03:19je sais qu'on en a beaucoup sur cette antenne
01:03:21et moi j'en suis.
01:03:23C'est incroyable parce que, finalement,
01:03:25le Nouveau Monde, ce qu'on avait appelé le Nouveau Monde,
01:03:27pour le coup, j'en suis malheureusement pour moi un peu responsable,
01:03:30mais on avait dit, oui, on va avoir des jeunes,
01:03:32c'est la start-up nation,
01:03:34on va ubériser la vie politique française,
01:03:36donc on avait plein de nouveaux visages, etc.
01:03:38Et c'est vrai qu'on avait un peu remisé
01:03:40des personnalités tout à fait valables,
01:03:42intellectuellement et politiquement,
01:03:44qui avaient fait en partie l'histoire de France,
01:03:46pas nécessairement la grande histoire,
01:03:48mais en tout cas l'histoire de France,
01:03:50et bien moi je suis très content,
01:03:52depuis quelques semaines, moi qui suis fasciné, passionné
01:03:54par la vie publique, de revoir des personnalités
01:03:56réémergées,
01:03:58réentendues, réinvitées
01:04:00sur nos plateaux ici et ailleurs,
01:04:02et voilà, donc, pour celles et ceux
01:04:04qui sont des gourmands, des gourmets...
01:04:06Qui par exemple ? Barnier, Barnier typiquement,
01:04:08c'est typiquement le... Voilà !
01:04:10François Hollande ? On a vu François Hollande,
01:04:12on a vu Manuel Valls, on a vu Danil Morano,
01:04:14j'ai vu Brice Hortefeux hier...
01:04:16La scène royale, elle n'a jamais quitté le match !
01:04:18Mais ce qui est intéressant, c'est ça,
01:04:20c'est que la France, allez,
01:04:22je vais faire mon chiracien de base, mais la France en grand,
01:04:24la France ensemble, c'est avec toutes ses personnalités.
01:04:26Éric Revelle, si je résume, on a vu souvent
01:04:28rejaillir le feu de l'ancien volcan qu'on croyait
01:04:30trop vieux. Oh mon Dieu !
01:04:32C'est pas ta mère ça !
01:04:34Alors, ne me quitte pas, tout peut s'oublier,
01:04:36sauf que...
01:04:38Non mais, non mais, ne me quitte pas,
01:04:40tout peut s'oublier, sauf que moi j'oublie pas
01:04:42si vous voulez que le Président de la République
01:04:44s'est fait élire sur ce nouveau monde,
01:04:46sur cette Startup Nations,
01:04:48sur les réseaux sociaux, et là on passe
01:04:50d'un Premier Ministre Youtubeur
01:04:52à un Premier Ministre de la gare des Michards.
01:04:54Et bien je vais vous dire, ça fait extrêmement
01:04:56du bien, je suis d'accord,
01:04:58d'avoir un Michel Barnier,
01:05:00pourquoi ? Parce que,
01:05:02sans faire de la psychologie à Katsu, quand vous avez
01:05:04des gens, le peuple, il faut parler des gens,
01:05:06qui ont du mal à
01:05:08imaginer leur avenir et qui se sentent
01:05:10mal dans leur présent, et bien ils se retournent
01:05:12dans leur passé parce qu'ils estiment que c'était
01:05:14mieux. Et bien, d'une certaine manière,
01:05:16la modernité de l'élimination de
01:05:18Michel Barnier, c'est qu'il appartient
01:05:20à un passé la gare des Michards,
01:05:22qui moi me fait du bien.
01:05:24C'est un passé présent. J'ai eu la gare comme professeur.
01:05:26Ah bon ?
01:05:28Philippe, on dit
01:05:30à la gare des Michards...
01:05:32Non, on a tout le temps,
01:05:34parce qu'il y en a qui parlent beaucoup.
01:05:36Tout le monde ne sait pas qui est la gare
01:05:38des Michards, c'est vrai, vous avez raison.
01:05:40C'était notre bouquin
01:05:42de culture.
01:05:44Les amis, tout de suite, l'info plus
01:05:46de Félix Mathieu.
01:05:48Les vraies voix sud-radio.
01:05:50La rupture est consommée entre François Ruffin
01:05:52et LFI. Le député de
01:05:54La Somme accuse son ancien parti de
01:05:56dérive communautariste. Comme un air de déballage
01:05:58de linge-salon public. Les responsables
01:06:00insoumis n'ont pas de mots assez durs contre François
01:06:02Ruffin depuis hier. Petit florilège,
01:06:04le député LFI Aurélien Saint-Aoul,
01:06:06Ruffin n'est pas un camarade.
01:06:08Son collègue Paul Vannier, c'est l'archétype
01:06:10du politicar. Toujours
01:06:12chez les insoumis, Ersilia Soudet.
01:06:14Moi, je suis soulagé, écrit-elle, qu'un
01:06:16homme qui n'a jamais rien compris aux luttes antiracistes
01:06:18ait quitté notre groupe parlementaire.
01:06:20L'oratrice nationale de LFI
01:06:22Julie Garnier le compare même au collaborationniste
01:06:24Jacques Doriot, comme certains l'avaient fait
01:06:26avec Fabien Roussel il y a quelques mois.
01:06:28Et puis, un dernier parmi beaucoup d'autres, le député
01:06:30insoumis Aurélien Lecoq reproche à François
01:06:32Ruffin, je cite, de recracher
01:06:34les éléments de langage du RN.
01:06:36Alors, toutes ces réactions indignées suite à ce
01:06:38passage du dernier livre de François Ruffin
01:06:40à propos des législatives de 2022, je vous
01:06:42le lis. Nous avons mené une campagne
01:06:44au faciès, écrit-il.
01:06:46Dans les immeubles d'Amiens Nord,
01:06:48quand je tombais sur un noir ou un arabe,
01:06:50je sortais la tête de Mélenchon en bien
01:06:52gros sur les tracts. C'était le succès
01:06:54presque assuré, son nom servait de passe-partout,
01:06:56l'étendard d'une dignité
01:06:58retrouvée. Mais, ajoute François
01:07:00Ruffin, dès qu'on tombait sur un blanc,
01:07:02pas seulement dans les campagnes, même dans les quartiers, ça devenait
01:07:04un verrou. Voilà des propos
01:07:06que le député de la Somme a maintenus
01:07:08hier sur BFMTV. C'est un souci,
01:07:10je l'ai prouvé comme une honte,
01:07:12quand je venais à faire ça. Et,
01:07:14malheureusement, je me confiais à mes
01:07:16camarades qui me disaient, mais on fait la même chose.
01:07:18Déclaration de François Ruffin, alors que
01:07:20l'émission quotidienne sur TMC dévoilait
01:07:22récemment les propos de, ses propos de
01:07:24Jean-Luc Mélenchon dans une manifestation.
01:07:26Il faut mobiliser la jeunesse
01:07:28et les quartiers populaires.
01:07:30Tout le reste, laissez tomber ou
01:07:32perds votre temps. Là, se trouve la marge
01:07:35Il faut mobiliser
01:07:37la jeunesse et les quartiers populaires. Tout le reste,
01:07:39on perd notre temps. Stratégie
01:07:41épinglée par François Ruffin dans ce livre
01:07:43itinéraire, ma France en entier
01:07:45pas à moitié. François Ruffin qui,
01:07:47pour rappel, avait rompu avec la France insoumise
01:07:49lors des dernières législatives, l'été dernier.
01:07:51François Ruffin qui fait quand même
01:07:53consensus auprès de beaucoup de gens,
01:07:55Philippe. Oui, mais moi je n'aime pas,
01:07:57et là il a été vigoureusement critiqué
01:07:59par une humoriste, Sophia Aram,
01:08:01je n'aime pas les gens qui viennent
01:08:03une fois que le désastre est
01:08:05consommé, cracher.
01:08:07Il avait à le dire au moment
01:08:09où il le constatait.
01:08:11Et je pourrais dire la même chose
01:08:13dans d'autres causes.
01:08:15Tout à coup, Ciotti se rend compte
01:08:17que Nicolas Sarkozy
01:08:19a constitué
01:08:21quelque chose de
01:08:23très négatif pour la vie de la droite.
01:08:25Il le dit seulement aujourd'hui.
01:08:27Wauquiez, ils l'ont dit du mal.
01:08:29Est-ce qu'ils ne pourraient pas, ces gens-là,
01:08:31comme nous on sait le faire dans la vie,
01:08:33lorsqu'il y a quelque chose
01:08:35de scandaleux et de choquant,
01:08:37de le dire tout de suite ? Je suis exaspéré
01:08:39par ses lucidités
01:08:41rétrospectives. Pardon,
01:08:43c'est il que je m'en bats là-dessus.
01:08:45Non, mais l'exaspération de Philippe Bidjerre
01:08:47est largement entendable
01:08:49et partageable.
01:08:51Mais, moi je vais vous dire,
01:08:53je préfère que Ruffin
01:08:55le dise plus tard qu'il ne le dise jamais.
01:08:57Parce que, évidemment,
01:08:59d'un député qui a été
01:09:01un des bras droits de la France insoumise
01:09:03auprès de Mélenchon,
01:09:05cette honnêteté intellectuelle doit être
01:09:07saluée, me semble-t-il.
01:09:09Parce que, souvent, quand vous dénonciez
01:09:11le communautarisme électoraliste
01:09:13de Mélenchon, vous traitez
01:09:15quasiment de nazis, enfin de
01:09:17fachos. Qu'un type
01:09:19comme François Ruffin et l'honnêteté intellectuelle
01:09:21et politique de reconnaître que
01:09:23il y avait une campagne électorale
01:09:25au faciès, racialisée,
01:09:27c'est très important.
01:09:29Évidemment, c'est ce qui est en train de
01:09:31segmenter, de fracturer le pays.
01:09:33Donc, il vaut mieux le reconnaître, même un peu tard,
01:09:35à mon sentiment, Philippe, que pas du tout.
01:09:37C'est Sébastien.
01:09:39Ruffin, on peut le combattre
01:09:41politiquement, mais au fond,
01:09:43Ruffin est un mec bien. Et ça n'a échappé
01:09:45à personne.
01:09:47Certains le trouvent plus sincère.
01:09:49Il est sincère,
01:09:51il y a une forme de sincérité,
01:09:53d'authenticité, de vérité,
01:09:55et, encore une fois,
01:09:57désolé, je suis encore d'accord avec Éric.
01:10:03J'aimerais ne pas être d'accord,
01:10:05mais là, pour le coup, il a raison, il vaut mieux que Ruffin le fasse.
01:10:07C'est parce qu'il est trop intelligent.
01:10:09Non, mais soyons pas naïfs non plus,
01:10:11Ruffin fait de la politique et il veut en faire
01:10:13loin.
01:10:15Donc, il se dit, si Mélenchon
01:10:17capote en route, est-ce qu'on va
01:10:19à gauche se taper le retour de François Hollande ?
01:10:21Il y a peut-être Ruffin qui se dit...
01:10:23Non, mais, pardon,
01:10:25il s'est quand même désolidarisé depuis
01:10:27un paquet de temps, il aurait pu rester...
01:10:29Il a fait,
01:10:31ma chère Cécile, très subtilement.
01:10:33Jusqu'à ce qu'il soit réélu,
01:10:35il faisait quelque chose,
01:10:37Mélenchon lui tapait sur les doigts,
01:10:39il revenait. Là, depuis,
01:10:41évidemment, la dissolution,
01:10:43parce qu'il a cru découvrir qu'en réalité,
01:10:45il faut s'occuper du peuple tout entier.
01:10:47On ne saurait le féliciter
01:10:49pour cette lucidité.
01:10:51Merci en tout cas, les amis. Merci Félix, Mathieu.
01:10:53Dans un instant, certains politiques
01:10:55commencent à durcir leur politique
01:10:57migratoire contre l'Allemagne, comme
01:10:59l'Allemagne ou le Royaume-Uni, une tendance
01:11:01qui pourrait se retrouver chez leurs voisins
01:11:03européens. Alors, parlons vrai, est-ce que ces
01:11:05mesures vous semblent aller dans le bon sens pour mieux
01:11:07contrôler l'immigration ? Faut-il revenir
01:11:09sur les accords de Schengen ? Et à cette
01:11:11question, comme l'Allemagne et le Royaume-Uni, faut-il
01:11:13rétablir les frontières ? Vous dites oui à 97%,
01:11:15vous voulez réagir ?
01:11:17Au datant de vos appels, au 0826-300-300.
01:11:19Et restez avec nous, on revient dans un instant,
01:11:21on fait une petite pause, on est ensemble jusqu'à 19h.
01:11:23Sud Radio. Parlons vrai.
01:11:25Parlons vrai. Sud Radio. Parlons vrai.
01:11:27Sud Radio. Parlons vrai. Les vraies voix
01:11:29Sud Radio, 17h-19h,
01:11:31Philippe David, Cécile
01:11:33de Ménibus.
01:11:35Cette émission est particulièrement
01:11:37agréable, avec
01:11:39ce nouveau venu
01:11:41de loin,
01:11:43puisqu'on le connaît depuis longtemps.
01:11:45Il est dans la radio depuis longtemps,
01:11:47mais jusqu'ici, il n'osait pas s'approcher.
01:11:49Eric Revelle est rentré
01:11:51dans l'équipe,
01:11:53avec Philippe Bilger. On fera une petite réunion
01:11:55avec Philippe David et Philippe Bilger pour
01:11:57mettre des notes, et tout ça.
01:11:59Philippe, bien sûr.
01:12:01Mais à mon avis, il passera.
01:12:03Mais non, on ne sait pas.
01:12:05La moyenne est très basse.
01:12:07Vous parlez
01:12:09pour vous ?
01:12:11C'est Macroniste.
01:12:13Moi, Sébastien Manner,
01:12:15je mets 19 sur 20.
01:12:17Merci, Cécile.
01:12:19Vous m'inquiétez.
01:12:21Philippe, allons vers
01:12:23les encouragements.
01:12:25On pourrait commencer plus bas.
01:12:29Ou mettons des gommettes de couleur.
01:12:31C'est ça, c'est ça.
01:12:33Allez les amis, tout de suite,
01:12:35le coup de projecteur des vraies voix.
01:12:37Les vraies voix Sud Radio,
01:12:39le coup de projecteur des vraies voix.
01:12:41En 2015,
01:12:43les Allemands accueillaient chaleureusement
01:12:45des milliers de réfugiés syriens.
01:12:47Neuf ans plus tard, une majorité
01:12:49d'entre eux veut faire reculer
01:12:51l'immigration irrégulière.
01:12:53Cette mesure vise à limiter davantage
01:12:55l'immigration irrégulière et à se protéger
01:12:57contre les graves dangers que représentent
01:12:59la terreur islamiste et la grande criminalité.
01:13:01En 2025,
01:13:03les ressortissants britanniques qui voudront
01:13:05se rendre dans un pays de l'espace Schengen
01:13:07devront effectuer des formalités pour obtenir
01:13:09une autorisation de voyage,
01:13:11une conséquence du Brexit qui suscite
01:13:13l'exaspération de certains Britanniques.
01:13:15Son objectif ? Renforcer la sécurité
01:13:17grâce à la nouvelle technologie et de
01:13:19moderniser le système d'immigration.
01:13:21Il permet des séjours allant jusqu'à 6 mois.
01:13:23Les non-européens seront les premiers concernés
01:13:25par ce visa qui entrera en vigueur pour eux
01:13:27dès le 8 janvier 2025.
01:13:35Et l'Allemagne renforce donc
01:13:37sa politique migratoire avec le rétablissement
01:13:39des contrôles aux frontières pendant 6 mois
01:13:41pour lutter contre l'immigration illégale.
01:13:43Parallèlement, le Royaume-Uni impose
01:13:45un visa payant. Le passeport ne suffira
01:13:47plus, y compris pour les voyageurs
01:13:49européens. Alors parlons vrai,
01:13:51en Allemagne et au Royaume-Uni, ces mesures sont prises
01:13:53par des gouvernements de gauche. Est-ce que c'est
01:13:55une mesure de gauche ou une mesure de droite ?
01:13:57Et c'est un coup dur pour l'idéologie
01:13:59franc-frontiériste et à cette question. Comme l'Allemagne
01:14:01et le Royaume-Uni faut-il rétablir les frontières ?
01:14:03Vous dites oui à 97%.
01:14:05Vous voulez réagir le 0826 300 300.
01:14:07Et à cette
01:14:09question, faut-il
01:14:11Philippe, on pose la question, faut-il
01:14:13finalement rétablir les
01:14:15frontières un petit peu partout en Europe ?
01:14:17Alors, évidemment
01:14:19lorsqu'on a des
01:14:21interrogations aussi légitimes
01:14:23et pertinentes et de plus en plus
01:14:25ces dernières années,
01:14:27on pourrait répondre, je préférerais
01:14:29comme les humanistes
01:14:31un monde, les humanistes abstraits
01:14:33je précise,
01:14:35un monde parfaitement ouvert,
01:14:37illimité, généreux,
01:14:39avec des valeurs, des principes
01:14:41où nous serions
01:14:43les uns avec les autres
01:14:45dans une relation quasiment christique.
01:14:47Mais à partir du
01:14:49moment où le monde est ce qu'il est,
01:14:51où nos pays, où l'Europe
01:14:53est atteinte par les défis,
01:14:55les épreuves, les tragédies, je ne
01:14:57vois même pas où pourrait
01:14:59se situer une réponse qui serait
01:15:01défavorable à la très bonne
01:15:03question que vous avez posée. C'est sûr
01:15:05qu'on y vient, qu'on soit de
01:15:07gauche comme de droite, il faut
01:15:09rétablir les frontières pour une
01:15:11raison simple, c'est que c'est le seul
01:15:13moyen efficace,
01:15:15opératoire, de
01:15:17maîtriser l'immigration.
01:15:19Eric Reveille. Oui, alors, ce que
01:15:21j'aimerais bien si j'étais journaliste allemand,
01:15:23avec cette décision allemande,
01:15:25c'est aller voir, pas
01:15:27pour l'embêter très longtemps, mais une demi-heure, une heure
01:15:29quoi, aller voir Angela Merkel, l'ancienne chancelière,
01:15:31pour lui rappeler qu'elle avait
01:15:33fait rentrer un million d'immigrés
01:15:35à l'époque, qui dans certaines
01:15:37villes ont modifié quand même
01:15:39l'espace culturel,
01:15:41les relations entre les uns et les autres,
01:15:43bon, mais sur le
01:15:45reste, bon, alors,
01:15:47désolé, j'ai un peu de mémoire,
01:15:49on a un président de la République qui a été
01:15:51réélu, vous vous souvenez ?
01:15:53Il y a deux ou trois ans, le président
01:15:55Macron, et qui, alors, il n'avait
01:15:57pas dit grand chose dans sa campagne,
01:15:59mais il avait dit une chose, il avait dit, il faudra revoir
01:16:01l'espace Schengen, vous vous souvenez ?
01:16:03Il faudra revoir l'espace Schengen.
01:16:05Bien, alors, monsieur le président,
01:16:07c'est un vrai sujet,
01:16:09vous allez revoir l'espace Schengen, ou vous disiez
01:16:11simplement ça pour plaire
01:16:13aux gens de droite, ou qui
01:16:15considéraient que l'immigration était un problème ?
01:16:17Moi, c'est cette question-là qui m'intéresse, parce que
01:16:19vous parliez de
01:16:21gouvernement de gauche, mais regardez, la politique
01:16:23concernant l'immigration
01:16:25a mis en place le Danemark, ou la Suède,
01:16:27qui sont, par définition,
01:16:29les grandes
01:16:31sociodémocraties
01:16:33de l'Europe du Nord, vous vous souvenez ?
01:16:35Les grands penseurs, les Olaf Palme,
01:16:37tous ces gens qu'on admirait.
01:16:39Eh bien, aujourd'hui, ces pays, qui étaient
01:16:41des pays, entre guillemets, progressistes,
01:16:43ont fait le constat qu'ils ne peuvent plus accueillir,
01:16:45sans parler de l'ancien gouvernement britannique,
01:16:47même si monsieur a été viré,
01:16:49j'ai oublié son nom, pardon.
01:16:51Vous avez vu, il avait signé un pacte avec le Rwanda
01:16:53pour pouvoir...
01:16:55Alors, il y avait un problème, c'est que tous les types
01:16:57qui ne voulaient pas se faire choper et renvoyer au Rwanda,
01:16:59ils allaient en Irlande, donc ça pose un problème.
01:17:01Mais ça veut dire que c'est un problème central, l'immigration.
01:17:03Et que la gauche, qui n'a pas compris ça
01:17:05pendant des années, a constitué le principal
01:17:07carburant pour la montée du RN.
01:17:09Sébastien Maynard.
01:17:11Je vais ramer un peu, mais je vais quand même essayer.
01:17:13La problématique,
01:17:15c'est pas tant l'immigration
01:17:17que l'identité.
01:17:19Quelle est l'identité
01:17:21de nos pays
01:17:23modernes, européens,
01:17:25en 2024 ? C'est ça.
01:17:27Si l'identité, c'est
01:17:29une identité
01:17:31enracinée dans nos traditions
01:17:33judéo-chrétiennes, dans cette
01:17:35histoire séculaire, européenne,
01:17:37qui a influencé le monde, etc.,
01:17:39il faut effectivement, mon cher Philippe Bilger,
01:17:41revenir à une
01:17:43solution technique, logistique.
01:17:45Voilà, parce que
01:17:47j'entends aussi ce que dit Éric Revel,
01:17:49avec les grandes phrases, les grandes tirades,
01:17:51etc., où
01:17:53on essaye, quelque part,
01:17:55de rassurer un peu l'aile droite
01:17:57sans nécessairement se fâcher avec l'aile gauche.
01:17:59C'est le statu quo.
01:18:01Le statu quo, c'est
01:18:03évidemment des passeurs
01:18:05qui gagnent, c'est
01:18:07des morts en mer,
01:18:09dans la Manche, la Méditerranée,
01:18:11et c'est l'immigration
01:18:13clandestine qui
01:18:15progresse et une désintégration,
01:18:17quand on parle d'intégration, moi je parle de désintégration
01:18:19de notre modèle,
01:18:21une partie de notre modèle
01:18:23social. Donc oui, effectivement,
01:18:25on a besoin aujourd'hui de poser,
01:18:27de poser très clairement la question
01:18:29aux Françaises et aux
01:18:31Français sur cette question,
01:18:33qui est une question majeure, mais je la poserai
01:18:35moins en termes de
01:18:37pour ou contre l'immigration,
01:18:39parce que derrière l'immigration, c'est
01:18:41des hommes et des femmes, mais plutôt une question
01:18:43d'ailleurs qui n'est pas moderne,
01:18:45et un débat qui avait été posé en 2007
01:18:47par Nicolas Sarkozy sur celui de l'identité.
01:18:49Alors c'était l'identité nationale,
01:18:51mais la question de l'identité nationale,
01:18:53encore une fois, vous avez des tas de gouvernements
01:18:55dans le monde qui posent ces questions
01:18:57pour préserver, je dirais,
01:18:59l'identité et la cohésion de leur pays.
01:19:01Et vous voyez une grande différence entre
01:19:03l'identité et la lutte
01:19:05contre l'immigration ?
01:19:07L'identité, ça va
01:19:09au-delà de l'immigration.
01:19:11L'immigration, j'ai le sentiment que ça stigmatise
01:19:13des gens. L'identité, c'est
01:19:15la langue, c'est la religion, c'est
01:19:17l'histoire, c'est l'école, c'est l'intégration,
01:19:19c'est l'accès au logement, et c'est la protection
01:19:21de nos frontières. C'est un petit peu plus large.
01:19:23Merci beaucoup, messieurs, merci beaucoup
01:19:25Philippe Bilger, merci beaucoup Eric Reuvel,
01:19:27merci beaucoup Sébastien Ménard, et vous
01:19:29qui nous avez appelés au 0826 300 300
01:19:31avec Philippe David. On continue
01:19:33notre route vers
01:19:35les vraies voies qui font rouler la France.
01:19:37On en parle dans un instant
01:19:39avec l'ensemble de nos invités. Il y a pas mal de
01:19:41sujets aujourd'hui.
01:19:43Allez, à tout de suite.