Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Bruno Pomart, Jean-Marc Dumoulin, Michel Savin et Jean-Marc Dumoulin
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-03-18##
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00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06On vous souhaite la bienvenue, c'est Les Vraies Voix jusqu'à 19h.
00:00:10Soyez heureux de découvrir ou de redécouvrir et d'accueillir Philippe David.
00:00:15Et de vous accueillir aussi Cécile. Vous m'avez l'air resplendissante.
00:00:19C'est la hausse des températures ou c'est quoi ?
00:00:21C'est bon.
00:00:23Est-ce que quelqu'un peut aller chercher le défibrillateur s'il vous plaît ?
00:00:26Non, pas même pas.
00:00:28C'est trop haut.
00:00:30C'est peut-être un peu beaucoup, non ?
00:00:32Non, je crois que c'est même un peu limite bas, mais vous pouvez monter, allez-y.
00:00:39Soyez les bienvenus, vous êtes ensemble jusqu'à 19h.
00:00:41Les Vraies Voix, bien entendu, avec ce numéro de téléphone.
00:00:43Et Aude qui vous attend au 0826 300 300 avec ce sommaire.
00:00:47Aujourd'hui encore une actualité bien fournie.
00:00:50Le grand débat du jour à 17h30, en plus de la suspension des accords de 2007
00:00:54annoncé par Bruno Retailleau, Gérald Darmanin plaide pour le rappel de l'ambassadeur français en Algérie
00:00:59et la levée des passeports diplomatiques face au rejet par l'Algérie
00:01:03de la liste des expulsés prioritaires transmises par la France.
00:01:06Alors parlons vrai. Après ce refus, le bras de fer est-il inéluctable entre Paris et Alger ?
00:01:11Et à la question, comme dit Darmanin, faut-il rappeler l'ambassadeur
00:01:14et mettre fin aux passeports diplomatiques avec l'Algérie ?
00:01:18Vous dites oui à 94%. Vous les réagir.
00:01:21Aude attend vos appels au 0826 300 300.
00:01:24Aurélien Taché sera avec nous, député LFI du Val-de-Marne
00:01:27et membre du groupe d'amitié France-Algérie à l'Assemblée nationale.
00:01:30Et puis le coup de projecteur des Vraies Voix à 18h40, réunion de crise autour de François Bayrou.
00:01:35En milieu de journée, le ministre de la Justice menacerait de quitter le gouvernement.
00:01:39Gérald Darmanin défend l'interdiction du voile dans la compétition sportive,
00:01:43à ses collègues des sports et de l'éducation, Marie Barsak et Elisabeth Borne.
00:01:48Alors parlons vrai, est-ce que la divergence des positions entre les membres du gouvernement
00:01:52sur ce sujet est tenable ? Et à la question, port du voile dans les enceintes sportives,
00:01:56Darmanin a-t-il raison de mettre sa démission à la balance ?
00:01:59Vous dites oui à 92%. Vous les réagir. Encore et toujours, le 0826 300 300.
00:02:04Notre invité Michel Savin sera avec nous, sénateur LR de l'Isère
00:02:08et auteur de la proposition loi sur l'interdiction des signes religieux
00:02:11dans les compétitions sportives. On vous souhaite la bienvenue.
00:02:14Les Vraies Voix jusqu'à 19h.
00:02:16Les Vraies Voix Sud Radio.
00:02:18Philippe Bilger était avec nous. Bonsoir Philippe.
00:02:20Bonsoir mes amis animateurs.
00:02:22De nous accompagner chaque jour.
00:02:24Vous avez une magnifique veste.
00:02:26Je vous remercie. C'est mon côté, les années...
00:02:30Les années 30, les années folles.
00:02:33Les années folles !
00:02:34Mais la tête au-dessus est bien aussi.
00:02:36C'est bon, mais est bien aussi.
00:02:39Jusqu'à maintenant, il faut toujours le prévenir.
00:02:42Il faut faire attention.
00:02:43Bruno, il ne peut plus draguer.
00:02:46Sans problème. A son âge, remarquez, ça n'a pas changé grand-chose.
00:02:50C'est pas la fête aujourd'hui, j'ai l'impression.
00:02:52Bruno, c'est pas aujourd'hui.
00:02:53Bruno Pommaret avec nous. Président d'Initiative Sécurité Intérieure,
00:02:56maire de Belleflou. Bonsoir monsieur le maire.
00:02:58Ça fait plaisir parce que je crois qu'il y a un nouvel invité.
00:03:01J'ai l'impression de nous retrouver un peu la ruralité.
00:03:03Ce n'est pas un nouvel invité, c'est une Vraie Voix monsieur.
00:03:05Ah carrément.
00:03:06Bah oui, s'il est autour de la tarte, sinon il serait au téléphone.
00:03:09Excusez-moi, il est de la police, on ne va pas trop lui en demander non plus.
00:03:12Ça va faire 2-3 ampères encore une fois.
00:03:14Oui, c'est bon d'avoir du monde du rural avec nous aujourd'hui.
00:03:17C'est ça. On va le présenter peut-être.
00:03:19Deux contre un, ça va être très dur pour filmer.
00:03:21Depuis tout à l'heure, on parle de quelqu'un, personne ne sait qui c'est,
00:03:23donc on va donner son nom, si ça ne vous dérange pas.
00:03:25Jean-Marc Dumoulin est avec nous, maire de Villemurs-sur-Tarne.
00:03:28Bonsoir monsieur le maire.
00:03:29Que des maires ce soir.
00:03:30Ah oui, que des maires. Heureusement, ça s'arrête là.
00:03:33Il y a deux maires et deux pères, comme ça au moins c'est bien.
00:03:35Oui, mais les deux font la paire.
00:03:37Ils sont père et vous êtes mère.
00:03:39Ah oui, d'accord. C'est bon, je n'ai pas compris.
00:03:41On est polyvalent aussi, on l'est aussi père.
00:03:43Oui, bien sûr.
00:03:45Et pour peu qu'on prolonge maire, ça peut être un lapsus.
00:03:48Bon, on arrête, on a perdu la moitié de la France.
00:03:50Les amis, avec le 0826-300-321, Emmanuel qui était avec nous d'ici les Molinots.
00:03:55Bonsoir Emmanuel.
00:03:56Bonsoir Emmanuel.
00:03:57Bonsoir Cécile, bonsoir à tous.
00:03:59Bienvenue. Vous vouliez revenir sur la taxe sur les logements inoccupés
00:04:03et les résidences secondaires qui sont remplacées par la taxe d'habitation.
00:04:07Absolument. Écoutez, je vais parler de mon cas personnel.
00:04:10J'ai hérité de ma vieille maman une vieille maison en pierre forte ancienne,
00:04:16qui n'est pas un château, au fin fond de la Bourgogne.
00:04:19Alors d'abord, j'ai appris qu'il y avait une taxe qui s'appliquait,
00:04:23qui est la taxe sur la maison inoccupée.
00:04:26Je trouve que c'est bien déjà qu'il y ait des gens qui reprennent des maisons anciennes.
00:04:28Il y en a plein qui sont vides dans mon village.
00:04:31Et ensuite, j'ai appris que les poubelles,
00:04:35elles ne passent maintenant plus que deux, trois fois par mois.
00:04:38Alors en général, vous pouvez venir le week-end, c'est jamais le bon moment,
00:04:41vous repartez avec votre poubelle dans le coffre de la voiture, c'est vachement sympa.
00:04:44Et puis cette taxe sur les logements inoccupés,
00:04:48je croyais qu'il n'y avait plus de taxe d'habitation, mais si.
00:04:51Elle a changé de nom, c'est tout.
00:04:53Enfin bref, alors je ne peux pas la revendre non plus cette maison
00:04:56parce que je ne peux pas mettre du polystyrène sur des pierres qui ont 400 ans.
00:04:59C'est grotesque.
00:05:01J'ai une grande cheminée alors que je brûle du bois.
00:05:04Mon Dieu, vous brûlez du bois, mais plutôt ce sera interdit.
00:05:07Mais là, c'est devenu complètement ridicule.
00:05:11On est résistant sans le savoir.
00:05:14Il suffit d'avoir une maison un peu ancienne,
00:05:17qui n'est pas très bien chauffée,
00:05:19et on devient une sorte d'asocial, de monstre à bannir.
00:05:25On a deux maires ruraux avec nous, vous connaissez ça ?
00:05:27Tiens, notre petit nouveau Jean-Marc Dumoulin,
00:05:29ce que nous dit notre ami Emmanuel Dicile et Moulineau.
00:05:33Oui, effectivement, on a un vrai problème.
00:05:36De toute façon, on a supprimé la taxe d'habitation,
00:05:38on a fait tout reposer sur les propriétaires,
00:05:40donc au travers d'un impôt foncier.
00:05:42Et il a fallu aller chercher de la manne.
00:05:44Et la manne, elle est dans le logement inoccupé.
00:05:46Alors c'est vrai qu'aujourd'hui, ce qui est très compliqué,
00:05:48c'est le logement insalubre.
00:05:50C'est pour ça qu'on a quand même fait des réglementations
00:05:53au niveau du permis de louer.
00:05:54Mais c'est compliqué,
00:05:56parce que l'État, aujourd'hui, dans sa générosité,
00:05:58a coupé les vivres à France Rénov',
00:06:00a coupé les vivres à l'Anna,
00:06:02et toutes les aides potentielles qu'on pouvait avoir
00:06:04pour rénover, pour pouvoir louer,
00:06:06ou vendre éventuellement à terme, où ils demeuraient,
00:06:08elles n'existent plus.
00:06:10Donc dites-vous que si vous êtes en zone inondable,
00:06:12et en plus en zone bâtiment de France,
00:06:14vous allez voir la rigolade.
00:06:16C'est important en même temps pour repeupler nos territoires.
00:06:18Il y a plein de gens qui cherchent à se loger.
00:06:20Parfois, mon village n'est pas très loin de Toulouse,
00:06:22mais pour se loger à Toulouse,
00:06:24il faut avoir du pognon.
00:06:26Donc, à un moment donné, tu te recules,
00:06:28et si tu ne peux plus avoir aucune aide, rien,
00:06:30le problème reste persistant.
00:06:32Merci beaucoup Emmanuel pour ce coup de gueule
00:06:34qui nous concerne tous, bien entendu.
00:06:36C'était un vrai sujet.
00:06:38Dans un instant, le réquisitoire du procureur.
00:06:40On va parler d'un commandant formidable,
00:06:42Vidal,
00:06:44qui a témoigné au procès
00:06:46de Nicolas Sarkozy et autres.
00:06:48Par une fois que vous serez sur le sujet.
00:06:50Cécile, j'ai vu passer une bête dans le coin.
00:06:52Oui, c'est Capucine,
00:06:54le chien de Philippe David.
00:06:56D'accord. En plus, maintenant,
00:06:58on a un chien qui mord les mollets.
00:07:00Elle mord les mollets.
00:07:02Une connerie, une mort d'âme.
00:07:04Allez, à tout de suite.
00:07:06Sud Radio.
00:07:08Parlons vrai.
00:07:10Les vraies voix Sud Radio.
00:07:1217h-19h.
00:07:14Philippe David. Cécile de Ménibus.
00:07:16Chers amis,
00:07:18je vous souhaite la bienvenue. Merci de votre fidélité.
00:07:20Un million, un peu plus d'un million.
00:07:22On a passé largement le million
00:07:24sur notre chaîne YouTube.
00:07:26Ne me regardez pas comme ça.
00:07:28Maxime, j'ai l'impression que vous m'engueulez
00:07:30quand vous me regardez. Est-ce que j'ai dit une bêtise ?
00:07:32Non, vous avez raison. Plus d'un million d'abonnés.
00:07:34Je n'ai pas le chiffre exact.
00:07:36YouTube ne divulgue plus les chiffres.
00:07:38Au-delà d'un million, on attend les 100 000 prochains.
00:07:40On ne sait pas
00:07:42à combien on en est.
00:07:44Je peux vous le dire dans 5 minutes.
00:07:46Je reconnais votre talent.
00:07:48En tout cas, autour de cette table,
00:07:50Philippe Bilger est avec nous. Bruno Pobart,
00:07:52président d'Initiative Sécurité Intérieure
00:07:54et maire de Belleflou. Et Jean-Marc Dumoulin,
00:07:56le petit nouveau, maire de Villemeur-sur-Terre.
00:07:58Vous êtes un petit nouveau.
00:08:04Ce n'est pas le poussin du chou de poulailler.
00:08:06Mais quand même.
00:08:08Un coq.
00:08:10Vous êtes, oui.
00:08:12Moi, j'accepte.
00:08:14Oui, ça va se fêter.
00:08:16En attendant, dans un instant, les 3 mots dans l'actu.
00:08:18Bonsoir Félix, Mathieu,
00:08:20et de quoi parle-t-on ?
00:08:22De ces 400 morts à Gaza, selon le Hamas,
00:08:24après les bombardements israéliens de la nuit dernière.
00:08:26De Vladimir Poutine et de Donald Trump
00:08:28qui se téléphonent cet après-midi.
00:08:30Et ça se passe bien, selon la Maison Blanche.
00:08:32Et puis de la France, qui va commander de nouveaux rafales
00:08:34ainsi que des manuels
00:08:36de survie pour les envoyer à ses
00:08:38habitants dans ce monde incertain.
00:08:40En 3 mots, ça donne bombardements, rafales
00:08:42et survie.
00:08:44Et tout de suite, la parole est au procureur.
00:08:46Les Vraies Voix Sud Radio.
00:08:48Le réquisitoire du procureur,
00:08:50Philippe Bilger.
00:08:52Et c'est sur le commandant Vidal que vous voulez requérir,
00:08:54Monsieur le procureur.
00:08:56En effet, le commandant Vidal
00:08:58est un policier brillant
00:09:00qui, durant 10 ans,
00:09:02a enquêté
00:09:04sur l'affaire Sarkozy
00:09:06et autres, qui est en train d'être jugé.
00:09:08Il a dit que c'était le travail
00:09:10le plus colossal qu'il avait
00:09:12été amené à accomplir.
00:09:14Et, paraît-il, il a fait une prestation
00:09:16éblouissante durant
00:09:18le procès.
00:09:20En fait,
00:09:22je voulais avoir
00:09:24une pensée pour tous les grands directeurs
00:09:26d'enquête que j'ai connus
00:09:28dans de très grosses affaires aux assises
00:09:30qui, généralement,
00:09:32font des cracks avec une
00:09:34capacité de synthèse absolue,
00:09:36une mémoire remarquable
00:09:38et une sorte
00:09:40d'objectivité, une objectivité,
00:09:42pas une sorte qui
00:09:44suscite l'admiration
00:09:46des jurés et des magistrats
00:09:48à l'époque où la Cour d'Assise
00:09:50n'avait pas été décapitée
00:09:52parce que c'était un fond,
00:09:54un système qui fonctionnait bien.
00:09:56Donc, naturellement, on l'a changé en France.
00:09:58C'est assez classique.
00:10:00Et donc, voilà, le commandant Vidal
00:10:02et quelques autres sont dans ma tête
00:10:04et je les admire et je les félicite.
00:10:06Bruno Pommard.
00:10:08Je suis d'accord avec toi, mon cher Philippe,
00:10:10mais le travail colossal
00:10:12pour éviter que les...
00:10:14pour border, je dirais, les affaires.
00:10:16C'est ça, en gros. Le travail initial que font
00:10:18ces officiers de police judiciaire,
00:10:20ils préparent tout ça pour que le jugement
00:10:22se fasse dans les meilleures conditions.
00:10:24Mais avec tout ce qu'on peut imputer à ces gens-là,
00:10:26malheureusement, c'est que parfois ils ont des pressions
00:10:28qui plus est politiques, sûrement, dans leur travail
00:10:30au quotidien.
00:10:32Ce commandant-là, à mon avis, a dû avoir de terribles
00:10:34pressions. Parce qu'on ne s'attaque pas à n'importe qui,
00:10:36on s'attaque à Nicolas Sarkozy qui était président de la République.
00:10:38– Ça rappelle le livre « L'enquête impossible » de l'inspecteur
00:10:40Antoine Godineau dans l'affaire Urba.
00:10:42– Oui, oui, Urba-Graco, avec Monate.
00:10:44– Avec Monate, oui, j'ai connu Monate.
00:10:46– Absolument, Gérard Monate.
00:10:48– Mais je me demande si vous laissez esquiver
00:10:50les menaces-là, en le cas où.
00:10:52– Mais bon, je ne veux pas engager un débat
00:10:54avec vous, Bruno, parce que vous êtes trop
00:10:56redoutable. – Non, je ne vous jure pas.
00:10:58– Jean-Marc Guimolet.
00:11:00– Vous savez, cette affaire, ces grands patrons d'enquête,
00:11:02parce que là, c'est des milliers et des milliers
00:11:04de pages. – Oui, des milliers de pages
00:11:06et puis surtout, je crois que ce qui est important,
00:11:08c'est la capacité qu'ils ont à synthétiser les choses.
00:11:10Moi, ce que je veux dire, c'est que la relation de cause
00:11:12à effet, elle n'est pas toujours flagrante.
00:11:14On appelle ça des « feedbacks » en médecine,
00:11:16en hormone. Mais effectivement,
00:11:18c'est là où ils arrivent à trouver
00:11:20le fil conducteur et ils arrivent à trouver le lien
00:11:22improbable qui leur permet quand même
00:11:24de consolider un maillage
00:11:26et qui permet finalement
00:11:28de prendre dans l'ananas le défaut.
00:11:30– Voilà.
00:11:32– Merci messieurs. Allez tout de suite,
00:11:34les 3 mots dans l'actu, c'est avec Félix Mathieu.
00:11:36– Les vraies voix sud radio.
00:11:38– Les 3 mots dans l'actu Félix, qui sont
00:11:40bombardements, rafales et survie.
00:11:42– 400 morts après les bombardements à Gaza,
00:11:44selon le dernier des comptes des autorités locales de santé
00:11:46dirigées par le Hamas. Israël affirme
00:11:48avoir rompu le CCLF pour pouvoir
00:11:50ramener les otages vivants.
00:11:52L'État va commander de nouveaux rafales,
00:11:54annonce Emmanuel Macron cet après-midi. De nouveaux avions
00:11:56militaires dans ce monde incertain et pour compenser
00:11:58aussi les mirages cédés à l'Ukraine.
00:12:00D'ailleurs pendant ce temps, Donald Trump et Vladimir Poutine
00:12:02se téléphonent cet après-midi pour parler
00:12:04de l'idée d'une trêve. C'est dans ce contexte
00:12:06qu'on apprend aujourd'hui que tous les
00:12:08foyers français devraient recevoir un manuel
00:12:10de survie pour faire face en cas de conflit,
00:12:12d'événements majeurs, catastrophes naturelles
00:12:14ou bien conflits armés.
00:12:16– Les vraies voix sud radio.
00:12:18– La diplomatie française
00:12:20indique condamner les frappes
00:12:22israéliennes et demande un arrêt immédiat
00:12:24des hostilités à Gaza, comme en écho
00:12:26l'Allemagne aussi exprime notamment
00:12:28sa grande inquiétude après la fin de la trêve
00:12:30provoquée par ces frappes israéliennes.
00:12:32Après deux mois de cessez-le-feu, les bombardements
00:12:34de la nuit dernière ont fait 400 morts selon les autorités
00:12:36de santé de l'enclave palestinienne dirigée
00:12:38par le Hamas. Condamnation également
00:12:40de l'ONU, ici par la voix
00:12:42du porte-parole du Bureau des droits de l'Homme
00:12:44des Nations Unies, Tamim al-Khitan.
00:12:46– Nous sommes horrifiés par les frappes aériennes
00:12:48et les bombardements israéliens
00:12:50de la nuit dernière à Gaza.
00:12:52Cela ne fera qu'ajouter de la tragédie
00:12:54à la tragédie.
00:12:56Les 18 derniers mois de violence ont montré
00:12:58clairement qu'il n'y a pas de solution
00:13:00militaire à cette crise.
00:13:02Ce cauchemar doit cesser immédiatement.
00:13:04Les otages militaires doivent être libérés
00:13:06immédiatement et sans condition.
00:13:08Les personnes détenues arbitrairement
00:13:10doivent être libérées immédiatement
00:13:12et sans condition. La guerre doit cesser
00:13:14définitivement. Nous exhortons
00:13:16tous les États influents à faire tout ce qui est
00:13:18en leur pouvoir pour rétablir la paix
00:13:20et éviter de nouvelles souffrances aux civils.
00:13:22– Traduction signée Mathéo Lambleau pour Sud Radio.
00:13:24De son côté, Israël affirme n'avoir pas eu
00:13:26d'autre choix que de reprendre ses opérations
00:13:28militaires pour ramener ses otages
00:13:30retenus à Gaza. Élément de langage d'ailleurs
00:13:32repris aux États-Unis par l'administration Trump
00:13:34qui avait été consultée avant.
00:13:36La Maison Blanche affirme, je cite, que le Hamas a choisi
00:13:38la guerre en refusant de libérer justement
00:13:40ses otages. – Philippe Bigère, une fin du conflit
00:13:42n'est pas pour demain. – Non, et puis j'ai beau
00:13:44entendre les explications
00:13:46d'Israël, peut-être
00:13:48de manière simpliste, moi je considère
00:13:50que ce qui s'est passé, c'est une
00:13:52horreur tout de même. Franchement,
00:13:54des femmes, des enfants ont été
00:13:56bombardés, ont été tués.
00:13:58On ne va pas sans arrêt parler
00:14:00du 7 octobre et de la légitime
00:14:02défense. Là, ça devient
00:14:04j'allais dire obscène
00:14:06dans nos pouvoirs.
00:14:08– Derrière, il y a la patte de Trump,
00:14:10moi je suis persuadé, c'est clair et net.
00:14:12C'est lui qui commande
00:14:14tout ce qui se passe dans le monde, c'est Trump qui décide.
00:14:16– Peut-être pas tout ce qui se passe dans le monde.
00:14:18– Oui, mais en particulier ce qui se passe là.
00:14:20– Il ne l'arbitre aujourd'hui.
00:14:22– Pardon ? – Il ne l'arbitre.
00:14:24– Oui, mais en attendant, le résultat, il est là.
00:14:26Et comme tu dis, Philippe, 413
00:14:28morts, à un moment donné, je veux bien que le Hamas
00:14:30il faut le neutraliser
00:14:32totalement, mais on se pose la question.
00:14:34On dit, on fait ça parce qu'on
00:14:36ne libère pas les otages. À un moment donné,
00:14:38on ne peut pas tuer 413 personnes, même si
00:14:40parmi ces 413 personnes, on a
00:14:4250 ou 100 mecs du Hamas. À côté, il y a des dégâts
00:14:44collatéraux. Il faut y penser à ça, parce qu'on n'en parle
00:14:46jamais. Je veux bien, mais bon.
00:14:48– Moi, je suis relativement traumatisé par les
00:14:50exhortations. Je pense qu'aujourd'hui,
00:14:52on a un vrai problème entre la conscience et la bonne conscience.
00:14:54C'est comme un tricot qui
00:14:56verrait une maille lâchée et finalement, on laisse
00:14:58détricoter avant de s'apercevoir que le tricot
00:15:00n'existe plus. Et l'ONU
00:15:02ou qui que ce soit, dans quelques conflits que
00:15:04ce soit aujourd'hui, personne n'intervient
00:15:06avec force, avec vigueur et puis
00:15:08avec une autorité naturelle. Aujourd'hui,
00:15:10effectivement, c'est sympa de dire
00:15:12attention, il y a des gens qui souffrent, mais il y a
00:15:14des gens qui meurent. On ne parle jamais de paix. On parle quand même
00:15:16aujourd'hui d'une espèce
00:15:18d'inflation,
00:15:20de tuerie de moyens
00:15:22les uns les autres. Enfin, moi, je pense
00:15:24que les États,
00:15:26je pense que les organisations doivent reprendre
00:15:28effectivement pied et la main
00:15:30sur les sujets. C'est dramatique
00:15:32aujourd'hui que de se lamenter.
00:15:34– Allez, merci beaucoup messieurs.
00:15:36La Maison Blanche qui indique aussi que Donald Trump
00:15:38et Vladimir Poutine sont en train de se parler.
00:15:40– Oui, c'est l'info de l'après-midi. Cette conversation
00:15:42téléphonique était très attendue entre
00:15:44les présidents russes et américains.
00:15:46Et elle se passe bien, indiquait il y a
00:15:48quelques minutes un proche de Donald Trump
00:15:50sur les réseaux sociaux, le président américain
00:15:52au téléphone dans son bureau ovale.
00:15:54Un appel qui pourrait se révéler crucial pour la suite de la guerre
00:15:56en Ukraine évidemment, les États-Unis essayant
00:15:58de convaincre les russes de se rallier à l'idée
00:16:00d'une trêve en Ukraine.
00:16:02– Deuxième mot, rafale, la France va commander
00:16:04de nouveaux avions militaires, annonce Emmanuel Macron.
00:16:06– Accroître et accélérer les commandes
00:16:08de rafale pour faire face à la bascule géopolitique.
00:16:10Faire face à ce monde incertain
00:16:12et aussi compenser d'ailleurs les mirages
00:16:14cédés justement à l'Ukraine face à la guerre d'invasion russe.
00:16:16C'est ce qu'a expliqué Emmanuel Macron
00:16:18sur la base aérienne de Luxeuil-les-Bains
00:16:20en Rhôde-Saône. Le chef de l'État l'annonce
00:16:22dans le cadre d'un effort de réengagement
00:16:24et d'investissement militaire plus large.
00:16:26– Notre pays et notre continent devront
00:16:28continuer de se défendre,
00:16:30de se doter, de se préparer
00:16:32si nous voulons éviter la guerre.
00:16:34C'est le choix que nous avons fait et que nous continuerons de faire.
00:16:36Nul ne sait dire ce qui adviendra
00:16:38dans les mois, les années qui viennent.
00:16:40Ce que je veux, c'est que nous soyons prêts.
00:16:42Ce que je veux, c'est que nous soyons protégés.
00:16:44Ce que je sais,
00:16:46c'est que grâce à cette culture de l'engagement,
00:16:48à la force de nos armées,
00:16:50à la force de notre armée
00:16:52de l'air et de l'espace,
00:16:54ensemble,
00:16:56nous saurons faire face.
00:16:58– L'armée de l'air française dispose l'an dernier
00:17:00de 108 rafales, la marine de 41 autres.
00:17:02La France doit à ce stade recevoir
00:17:0456 appareils supplémentaires.
00:17:0656 nouveaux rafales, le chef de l'État
00:17:08a aussi insisté sur la dissuasion nucléaire.
00:17:10Une chance pour notre pays, selon Emmanuel Macron.
00:17:12C'est pourquoi, dit-il, on va continuer à renforcer
00:17:14chacune de ses composantes à cette dissuasion nucléaire.
00:17:16– Et ce ton grave, là, à chaque fois.
00:17:18– On peut dire au moins que l'humiliation
00:17:20qu'il a fait subir il y a des années
00:17:22au général de Villiers, il servit
00:17:24à quelque chose. – Oui, c'est vrai.
00:17:26– Parce qu'il nous en fait dans le militaire.
00:17:28– Il l'avait dit, Pierre de Villiers l'avait asséné
00:17:30sur ce sujet-là.
00:17:32– Quand est-ce qu'on va remettre à niveau
00:17:34nos armées ? Parce qu'on a voté 413 milliards
00:17:36de moyens.
00:17:38Mais maintenant, il faut que les usines
00:17:40attournent. On ne construit pas
00:17:42des rafales comme ça. – Ce n'est pas avant
00:17:44quelques années, non ? – Oui, c'est ça le problème.
00:17:46Donc, avant qu'on soit remis en ordre.
00:17:48– On a vendu d'occasion.
00:17:50– J'en marque un petit mot.
00:17:52– Bon pour l'emploi.
00:17:54– Oui, bon pour l'emploi, pour certains marchands
00:17:56et puis les marchands d'armes. J'ai entendu, je crois
00:17:58que c'est 115 pays qui sont en conflit aujourd'hui
00:18:00pour beaucoup de monde. Ça fait quand même pas mal,
00:18:02ça fait du business pour beaucoup de monde.
00:18:04Non, ce que je trouve dramatique, c'est qu'on a perdu la cohésion.
00:18:06Alors aujourd'hui, c'est bien gentil de rappeler
00:18:08les foules, les troupes
00:18:10et les gens à leurs responsabilités. Mais pendant
00:18:12des années, on a laissé se déliter une cohésion sociale.
00:18:14Alors, je ne suis pas pro-militariste
00:18:16mais globalement, il y avait un mélange de populations
00:18:18qui faisait qu'il y avait une solidarité entre les gens
00:18:20et le même esprit de collectif
00:18:22quant à l'engagement. Et moi, je crois qu'on
00:18:24s'est trompé et effectivement, il faut repartir
00:18:26d'une morale, entre guillemets.
00:18:28Entre guillemets, on était un peu plus près
00:18:30qu'aujourd'hui, c'est sûr.
00:18:32Troisième mot, survie, tous les foyers français
00:18:34devraient recevoir un manuel.
00:18:36Un livret pour savoir
00:18:38comment faire face en cas d'événements majeurs,
00:18:40catastrophes naturelles, conflits armés ou
00:18:42accidents industriels. La brochure est
00:18:44en cours de validation auprès des services du Premier
00:18:46ministre, confirme l'agence France Presse.
00:18:48Ce livret sera réalisé, il est
00:18:50réalisé en ce moment même par le Secrétariat Général
00:18:52de la Défense et de la Sécurité Nationale.
00:18:54Il doit être finalisé au printemps et va s'inscrire
00:18:56dans le cadre d'une stratégie
00:18:58définie au printemps 2022, la
00:19:00Stratégie Nationale de Résilience.
00:19:02Merci beaucoup Félix Mathieu, allez-vous
00:19:04rester avec nous ? On revient dans un instant
00:19:06dans le grand débat du jour avec les
00:19:08tensions avec l'Algérie. Le garde des Sceaux
00:19:10veut rappeler l'ambassadeur en
00:19:12Algérie et durcir les visas. Alors parlons
00:19:14vrai, après ce refus des OQTF,
00:19:16le bras de fer est-il désormais inéluctable
00:19:18entre Paris et Alger ? Et à cette
00:19:20question, Algérie, comme dit Darmanin,
00:19:22faut-il mettre fin au passeport
00:19:24diplomatique ? Et rappelez l'ambassadeur,
00:19:26vous dites oui à 94%,
00:19:28vous voulez réagir le 0826
00:19:30300 300. Notre invité Aurélien
00:19:32Taché est avec nous, député Léphi du Val-de-Douaz
00:19:34et membre du groupe d'amitié
00:19:36France-Algérie de l'Assemblée Nationale.
00:19:38Monsieur le député, bonjour, merci d'avoir accepté notre
00:19:40invitation. Petite question courte,
00:19:42réponse très courte, faut-il une réponse
00:19:44graduée contre l'Algérie ?
00:19:46Non, il faut absolument trouver les moyens
00:19:48de retrouver la confiance avec nos
00:19:50amis algériens et ce n'est pas du tout le chemin qu'on prend,
00:19:52malheureusement. On en développe dans un instant,
00:19:540826 300 300,
00:19:56soyez les bienvenus. Les Vraies Voix jusqu'à 19h.
00:19:58Les Vraies Voix Sud Radio
00:20:0017h-19h,
00:20:02Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:20:04Les Vraies Voix et Philippe David,
00:20:06bien entendu, ça va mon cher Philippe David ?
00:20:08Très bien et vous ma chère Cécile ?
00:20:10Avec nos Vraies Voix du jour ?
00:20:12Bien sûr, nos Vraies Voix du jour qui sont bien
00:20:14évidemment Philippe Bilger,
00:20:16Bruno Pommard et un petit nouveau,
00:20:18Jean-Marc Dumoulin, maire de Villemur sur Tarn.
00:20:20Mais c'est dans la Haute-Garonne
00:20:22et pas dans le Tarn. Vous les prenez les plus jeunes,
00:20:24les nouveaux ? Oui, oui. A votre place,
00:20:26ça ne m'aurait pas plu.
00:20:28C'est surtout aux collègues, ça ne fait pas plaisir.
00:20:30Oui.
00:20:32C'est vrai. Allez les amis,
00:20:34soyez les bienvenus, 0826
00:20:36300 300, Haute vous attend bien entendu
00:20:38et pour l'instant, c'est le grand débat du jour.
00:20:40Les Vraies Voix Sud Radio,
00:20:42le grand débat du jour.
00:20:44On a tendu la main à l'Algérie, qu'a-t-on eu en retour ?
00:20:46Donc il faut, aujourd'hui,
00:20:48ce rapport de force. Encore une fois,
00:20:50avec l'Algérie, c'est zéro centime,
00:20:52zéro visa. Une fois fait ces déclarations,
00:20:54qu'est-ce qui se passe ? Il ne se passe rien parce que
00:20:56l'Algérie ne bougera pas
00:20:58par rapport à ça. Il y a des situations qui sont incompréhensibles
00:21:00pour les Français, qui sont inacceptables
00:21:02pour le gouvernement et qui doivent déboucher
00:21:04désormais sur des arbitrages très
00:21:06concrets. Et donc ça, c'est une question de
00:21:08relation diplomatique que nous devons avoir et ce n'est
00:21:10pas à Monsieur Retailleau, ministre de l'Intérieur,
00:21:12de traiter de ces sujets. Il se prend pour qui, Monsieur Retailleau ?
00:21:14Bruno Retailleau,
00:21:16donc, suspend les accords de 2007
00:21:18et Gérald Darmanin hausse le ton, il réclame
00:21:20le rappel de l'ambassadeur français
00:21:22en Algérie et la suppression des passeports diplomatiques.
00:21:24En cause, le refus
00:21:26d'Alger d'accepter la liste des expulsés
00:21:28prioritaires transmises par Paris.
00:21:30Alors, parlons vrai, a-t-on franchi un nouveau
00:21:32cran dans les tensions entre Paris et Alger ?
00:21:34À cette question algérique, comme dit Darmanin,
00:21:36faut-il rappeler l'ambassadeur et
00:21:38mettre fin aux passeports diplomatiques ?
00:21:40Vous dites oui à 94%.
00:21:42Vous voulez réagir ?
00:21:44Les fausses et les vraies voix attendent vos appels
00:21:46au 0826 300 300.
00:21:48Notre invité Aurélien Taché est avec nous,
00:21:50député LFI du Val d'Oise et membre
00:21:52du groupe d'amitié France-Algérie
00:21:54de l'Assemblée Nationale. Bonsoir Monsieur le député.
00:21:56Bienvenue, merci
00:21:58d'avoir accepté cette invitation. Philippe Bilger.
00:22:00En ce qui
00:22:02me concerne, évidemment je vais être
00:22:04je le présume
00:22:06en opposition avec Monsieur le député
00:22:08mais
00:22:10j'avoue que
00:22:12sur un plateau de la balance
00:22:14si on a
00:22:16sur l'un des plateaux
00:22:18la volonté de
00:22:20négocier avec l'Algérie
00:22:22d'avoir un rapport
00:22:24paisible avec elle,
00:22:26il faudrait tout de même
00:22:28qu'elle nous le permette. Je n'ai pas
00:22:30voulu utiliser l'imparfait du subjonctif.
00:22:34Parce que vous n'aviez pas la conjugaison.
00:22:36Et en fait
00:22:38elle ne nous le permet plus parce
00:22:40qu'il me semble, et c'est le second
00:22:42plateau de la balance, où d'humiliation
00:22:44en humiliation
00:22:46la France a beau proposer
00:22:48des démarches, des processus
00:22:50qui sont parfaitement valides
00:22:52ils sont refusés par
00:22:54l'autorité algérienne qui
00:22:56profite d'une certaine manière
00:22:58de la faiblesse présidentielle
00:23:00même si moi
00:23:02je suis tout à fait
00:23:04d'accord
00:23:06avec le duo
00:23:08consistant et ferme
00:23:10de confaire clairement
00:23:12Bruno Retailleau et Gérald Darmanin.
00:23:14Alors j'attends avec
00:23:16beaucoup d'impatience
00:23:18les explications qui nous démontreront
00:23:20que l'Algérie est prête
00:23:22à des rapports pacifiques
00:23:24avec la France.
00:23:26Bruno Pommard. Oui je suis d'accord avec ce que dit
00:23:28évidemment Philippe, il y a un blocus total
00:23:30des Algériens, on ne les entend pas en fait.
00:23:32On est toujours en train d'aboyer nous, le ministre intérieur
00:23:34le garde des soins en train d'aboyer
00:23:36on va renvoyer un tel, un tel, un tel
00:23:38résultat ça ne se fait pas parce qu'effectivement
00:23:40il n'y a pas de résultat donc il n'y a aucune
00:23:42ouverture diplomatique. Quand on sait dans quel état
00:23:44est la diplomatie dans notre pays
00:23:46il faut se poser la question. Mais ce qui serait intéressant
00:23:48peut-être c'est de voir cette association
00:23:50franco-algérienne
00:23:52à l'Assemblée Nationale
00:23:54je ne sais pas, est-ce qu'ils ne peuvent pas faire peut-être un consensus
00:23:56l'ensemble des députés puisqu'il y en a de tous les bords
00:23:58pour aller voir les autorités
00:24:00algériennes, je ne sais pas parce que visiblement
00:24:02le gouvernement français actuellement
00:24:04est dans une impasse totale. Et pourtant
00:24:06Dieu sait s'ils se battent à un moment donné il faut mettre
00:24:08les choses au carré. Rappelez notre ambassadeur
00:24:10ça c'est évident, c'est symétrique
00:24:12on enlève l'ambassadeur, on fait
00:24:14revenir le nôtre. Mais effectivement
00:24:16la question se pose de savoir où on va aller.
00:24:18Jean-Marc Dumoulin. Moi je suis
00:24:20beaucoup plus réservé sur ce dossier effectivement
00:24:22moi je crois qu'encore une fois, et là j'ai entendu
00:24:24monsieur le député qui nous parlait
00:24:26quand même de culpabilisation encore de la France vis-à-vis de l'Algérie
00:24:28enfin moi je pense que dans un conflit
00:24:30il y a toujours deux belligérants
00:24:32après les moyens et les pratiques
00:24:34utilisées sont quand même pas
00:24:36tout à fait les mêmes parfois.
00:24:38Je pense que couper le lien
00:24:40couper le lien diplomatique serait une erreur fondamentale.
00:24:42Par contre aujourd'hui la fumisterie
00:24:44c'est quoi ? C'est tous ces passeports
00:24:46diplomatiques. Benalla
00:24:48on a usé pour quel profit à l'époque
00:24:50quand même ? Et combien de gens
00:24:52en ont usé à quel profit ?
00:24:54Et je crois qu'effectivement il y a une réponse
00:24:56graduée. Après ce qu'ils rajoutent à la
00:24:58cacophonie c'est qu'on est sur un problème
00:25:00d'affaires étrangères. Même si c'est un problème
00:25:02de droit aujourd'hui, un problème juridique
00:25:04et policier mais comment
00:25:06se fait-il que par culture un peu dégo quand même
00:25:08certains prennent la parole et mettent
00:25:10des avis et qu'on laisse pas parler
00:25:12le ministre Barreau quand même ?
00:25:14Parce qu'il a quelque chose à dire. Oui mais
00:25:16il faut l'inciter à faire les choses.
00:25:18Peut-être qu'il n'est pas bon.
00:25:20Les affaires étrangères c'est quand même
00:25:22du ressort du Président de la République.
00:25:24Barreau fait le canard.
00:25:26Monsieur
00:25:28le député, est-ce qu'il
00:25:30faut donc apaiser les relations ?
00:25:32Pacifier ? Est-ce qu'il
00:25:34faut discuter ? C'est quoi la bonne méthode ?
00:25:36Et est-ce que l'Algérie a envie
00:25:38de jouer le jeu aussi ?
00:25:40Parce que c'est quand même une réalité. Parce que pour l'instant il y a
00:25:42l'être morte. Oui.
00:25:44La bonne méthode en diplomatie
00:25:46j'entendais à l'instant les
00:25:48interventions sur le plateau, c'est effectivement de laisser faire
00:25:50les diplomates et de pas
00:25:52demander à ceux qui sont en charge
00:25:54d'autres missions très importantes pour les Français
00:25:56comme la sécurité ou autres
00:25:58de s'ingérer dans des relations
00:26:00entre deux pays qui sont extrêmement
00:26:02profondes. Et en plus de le faire pour de
00:26:04mauvaises raisons et avec un style
00:26:06avec des coups de menton
00:26:08un petit peu. C'est la course à l'échalote
00:26:10entre M. Darmanin et M. Retailleau pour
00:26:12savoir qui sera le plus à droite pour éventuellement
00:26:14remplacer M. Macron en 2027. Mais c'est pas comme ça
00:26:16qu'on travaille sérieusement avec des pays sur les questions
00:26:18internationales. L'Algérie c'est aujourd'hui
00:26:20le pays où finalement la France
00:26:22a le principal débouché économique
00:26:24en termes de commerce extérieur en Afrique.
00:26:26C'est un pays avec lequel on travaille dans
00:26:28la profondeur sur des accords par exemple
00:26:30pour assurer la sécurité des Français en matière de lutte
00:26:32contre le terrorisme. Vous savez que si on
00:26:34avait demain une brouille trop importante avec
00:26:36l'Algérie et qu'on avait plus cette coopération dans le domaine
00:26:38de la sécurité, la sécurité des Français
00:26:40pourrait s'en faire ressentir.
00:26:42Donc véritablement je pense que sur ces questions-là
00:26:44il faut laisser faire les gens dont c'est le travail
00:26:46et pourquoi on entend moins M. Barraud ?
00:26:48Parce que la diplomatie ça n'est pas encore une fois
00:26:50comme ça des discours d'estrade
00:26:52ou faire monter la pression
00:26:54parce que sur des plans de politique
00:26:56intérieure on veut montrer aux Français
00:26:58qu'on est un dur. C'est discuter
00:27:00de choses sérieuses entre gens sérieux
00:27:02et dans des canaux plutôt discrets
00:27:04que de le faire toutes
00:27:06les trois jours sur des plateaux de télévision.
00:27:08Voilà ce que je crois profondément
00:27:10et effectivement le groupe d'amitié France-Algérie à l'Assemblée nationale
00:27:12peut être un endroit aussi
00:27:14où les choses se jouent. Nous sommes effectivement de tous les partis
00:27:16dans les groupes d'amitié ces transpartisans.
00:27:18Nous pouvons rencontrer nos collègues parlementaires algériens
00:27:20et avoir des discussions parfois un peu plus
00:27:22aussi, comment dire,
00:27:24directes, apaisées
00:27:26que ne peuvent avoir les Etats.
00:27:28Voilà des pistes qui sont peut-être moins
00:27:30spectaculaires que ce que met M. Rota
00:27:32devant l'avant mais qui me sembleraient beaucoup plus efficaces.
00:27:34Et pourquoi vous ne le faites pas M. le député
00:27:36puisque vous l'édite depuis le temps que ça dure ?
00:27:38Alors je ne suis pas président du groupe d'amitié France-Algérie
00:27:40moi c'est Sénégal mais je suis membre
00:27:42donc je demanderai à ma collègue présidente
00:27:44qui est une présidente que l'on a
00:27:46sur le groupe d'amitié France-Algérie quand est-ce qu'on peut se rendre
00:27:48voir nos collègues algériens
00:27:50à Alger parce que je pense
00:27:52vraiment que c'est une très bonne chose et je suis certain
00:27:54qu'elle l'a déjà pensé à cela
00:27:56donc il n'y a pas de raison que ça ne se fasse pas dans les meilleures lignes.
00:27:58Monsieur le député
00:28:00deux questions rapides
00:28:02la première, vous ne considérez
00:28:04donc pas que
00:28:06la France subit depuis
00:28:08quelques temps des humiliations
00:28:10qui sont délibérées
00:28:12je veux dire pour porter
00:28:14atteinte à son honneur.
00:28:16Deuxième question, seconde question
00:28:18est-ce que dans
00:28:20la solution diplomatique
00:28:22à laquelle vous pouvez penser
00:28:24vous iriez comme
00:28:26Dominique de Villepin
00:28:28jusqu'à demander
00:28:30une revisitation
00:28:32du Sahara
00:28:34de l'accord sur le Sahara
00:28:36occidental ?
00:28:38Alors, non
00:28:40je n'irai pas jusque-là mais puisque vous êtes auquel sujet
00:28:42on peut quand même aussi se rappeler
00:28:44à partir de quel moment la relation s'est tendue
00:28:46avec l'Algérie, c'est-à-dire que c'est précisément
00:28:48au moment où Emmanuel Macron a fait un virage
00:28:50à 180 degrés par rapport
00:28:52à sa position antérieure sur la question du Sahara
00:28:54occidental. Je ne dis pas forcément que
00:28:56je suis en total désastre, moi je suis pour que le droit
00:28:58international soit respecté mais j'ai conscience
00:29:00aussi des difficultés sur ce sujet-là
00:29:02et il va bien falloir avancer à un moment. Par contre
00:29:04pour faire les choses de manière intelligente, il faut
00:29:06éviter la brutalité, il faut prévenir ses partenaires
00:29:08il faut essayer encore une fois d'avoir
00:29:10un dialogue sérieux et je ne crois pas que ça a été fait
00:29:12par le Président de la République
00:29:14donc je n'irai pas jusqu'à ce que demande Dominique
00:29:16de Villepin mais je veux quand même
00:29:18rappeler cela. Et ensuite ce que vous appelez
00:29:20des humiliations. Soyons clairs
00:29:22je n'ai pas de sympathie particulière pour le régime
00:29:24de Monsieur Théboune. Moi mon sujet c'est les
00:29:263,5 millions de bilationnaux franco-algériens
00:29:28Moi mon sujet c'est la relation entre
00:29:30deux peuples qui
00:29:32vous le savez c'estront demain
00:29:3462 ans de paix après la fin de la
00:29:36guerre d'Algérie. Et tout ça en tant que député français
00:29:38j'y suis extrêmement attaché.
00:29:40La manipulation
00:29:42que peuvent avoir parfois certains politiques
00:29:44y compris côté algérien, ça n'est pas
00:29:46à ça que je suis sensible.
00:29:48Jean-Marc Dumoulin veut rire.
00:29:50Et juste après on prend Emmanuel.
00:29:52Deux trois remarques.
00:29:54Je pense qu'effectivement le virage qui a été opéré
00:29:56en se tournant vers le Maroc a été un virage intelligent
00:29:58parce que le Maroc construit
00:30:00parce que le Maroc innove
00:30:02parce que le Maroc participe.
00:30:04Nous on est quand même en relation
00:30:06avec pas mal d'entreprises, de grosses entreprises
00:30:08qui essayent de travailler en Algérie
00:30:10c'est une dictature corrompue.
00:30:12C'est une dictature corrompue.
00:30:14Après le peuple algérien
00:30:16j'aimerais qu'il se manifeste en France aussi.
00:30:18J'ai regardé statistiquement
00:30:20quel était le nombre de médecins étrangers
00:30:22entre guillemets, pardonnez-moi l'expression
00:30:24qui servent
00:30:26en France, qui travaillent en France.
00:30:2815 000 médecins algériens.
00:30:30Donc on ne peut pas se brouiller aussi
00:30:32avec tout le monde et on doit aussi tendre la main
00:30:34mais eux aussi ils doivent nous tendre la main.
00:30:36Je pense que ce qu'ils vivent en France
00:30:38doit aussi porter
00:30:40voix, si vous voulez, en Algérie
00:30:42parce qu'il faut qu'on arrête dans des relations
00:30:44à sens unique où finalement il y a toujours
00:30:46un seul coupable. C'est pas vrai, il n'y a pas
00:30:48qu'un seul coupable.
00:30:50Exemple, quand le terroriste qui a tué
00:30:52à Mulhouse n'a pas été accepté
00:30:54par l'Algérie, est-ce qu'on ne peut pas dire
00:30:56que l'Algérie a commis vraiment un acte
00:30:58inqualifiable ?
00:31:00Un travail de coopération de sécurité moyen quand même.
00:31:02Oui, mais cette obligation
00:31:04de quitter le territoire
00:31:06elle doit être appliquée. Après il y a des procédures
00:31:08et les procédures n'ont pas
00:31:10été suivies non plus côté français.
00:31:12On ne peut pas demander aux gens de respecter les lois
00:31:14et nous ne pas les suivre non plus. Moi j'essaye d'être constant.
00:31:16Je redis que
00:31:18évidemment ces sujets-là
00:31:20que M. Retaillot a en charge sont importants
00:31:22mais est-ce qu'encore une fois
00:31:24pour, allez je crois que c'est
00:31:26quelques dizaines d'individus, ça n'est pas rien, je ne dis pas que c'est rien
00:31:28mais qui sont des gens que nous voulons
00:31:30voir reprendre par l'Algérie, il faut absolument
00:31:32mettre une relation
00:31:34aussi importante qu'avec ce pays
00:31:36en péril. En ce moment
00:31:38on cherche par exemple à se diversifier pour acheter du gaz
00:31:40ailleurs qu'aux Russes. Les Algériens nous en vendent.
00:31:42On cherche effectivement à avoir des partenariats
00:31:44économiques
00:31:46en Afrique du Nord. Vous avez évoqué
00:31:48le sujet des entreprises juste avant. Moi j'ai dans ma
00:31:50circonscription assergi beaucoup d'entrepreneurs franco-algériens.
00:31:52Je pense que ce qui se passe
00:31:54entre nos territoires, nos familles,
00:31:56nos manières de vivre
00:31:58est bien plus important et doit être
00:32:00préservé par le ministère des Affaires étrangères
00:32:02que sur un ou deux sujets
00:32:04de vouloir tout mettre en l'air pour ça.
00:32:06Chacun doit être dans son rôle.
00:32:08Si vous voulez, M. Rousailleau
00:32:10s'attribue tous les rôles. Alors peut-être qu'il voudrait
00:32:12déjà se voir calife à la place
00:32:14du calife, mais pour l'instant il est ministre de l'Intérieur
00:32:16qui l'essaye de se...
00:32:18Monsieur le député, après
00:32:20on vaut des réponses
00:32:22en fait. C'est-à-dire qu'effectivement
00:32:24laisser faire la diplomatie
00:32:26sans rien savoir de rien, c'est normal
00:32:28que les ministres ou certaines personnes
00:32:30disent des choses aussi. Savoir si on avance
00:32:32ou on en est. Oui, vous avez
00:32:34raison. Mais d'abord, si quelqu'un
00:32:36doit s'exprimer sur les relations que je viens d'évoquer,
00:32:38j'ai quand même donné quelques exemples qui démontrent que
00:32:40la relation avec l'Algérie, ce n'est pas une mince affaire.
00:32:42Et vous savez quand même que la diplomatie
00:32:44se prête un peu moins, encore une fois
00:32:46j'en répète cette expression, aux propos d'Estrade
00:32:48que les sujets du ministère de l'Intérieur.
00:32:50Il y a des choses qu'on ne peut pas faire comme ça.
00:32:52Mais nous on est à la Commission des Affaires étrangères, on est les
00:32:54parlementaires de tous les partis qui sont dans cette commission.
00:32:56Et si nous contrôlons le ministre, qu'il y ait parfois
00:32:58des questions de posées. Vous le faites dans cette émission,
00:33:00c'est très bien et moi j'y réponds avec plaisir.
00:33:02Et le ministre des Affaires étrangères le ferait aussi.
00:33:04C'est très bien. Mais ne confondons
00:33:06pas les rôles de chacun. Et ne voyons pas
00:33:08les choses par uniquement
00:33:10le prisme, certes très important des obligations
00:33:12de quitter le territoire français, mais qui ne peut pas
00:33:14résumer la relation qu'on a avec l'Algérie.
00:33:160826 300 300
00:33:18Emmanuel est avec nous. Pardon Emmanuel,
00:33:20ça a été un petit peu long. Votre réaction
00:33:22sur le sujet.
00:33:24Alors moi d'abord, premièrement,
00:33:26côté culpabilisation, j'aimerais
00:33:28bien qu'on arrête un peu avec ça.
00:33:30Parce que si on a été
00:33:32coupable de quelque chose, moi je me souviens
00:33:34quand même qu'en juillet 62,
00:33:36il y a eu des centaines de Français
00:33:38qui ont été assassinés dans les rues d'Oran
00:33:40par le FLN.
00:33:42Le 5 juillet 62, oui.
00:33:44Exactement. Il y a 150 000
00:33:46arquis, au minimum,
00:33:48qui ont été massacrés.
00:33:50N'est-ce pas ? Que théoriquement dans les accords
00:33:52étaient prévus que les Français seraient
00:33:54protégés par le gouvernement algérien et qu'ils pouvaient
00:33:56rester en Algérie. Ça n'a jamais été le
00:33:58cas. On sait par ailleurs qu'en 1980,
00:34:001980, M. Pognatowski
00:34:02l'a reconnu, il y avait encore
00:34:04des dizaines de Français,
00:34:06le gouvernement algérien disait même des centaines
00:34:08de Français qui étaient toujours dans les prisons
00:34:10d'Algérie et qui n'ont jamais été libérés
00:34:12et qui y sont restés, qui étaient
00:34:14des otages à vie.
00:34:16Qu'on arrête, qu'ils nous foutent la paix
00:34:18avec leur culpabilisation, parce qu'on a déjà
00:34:20oublié beaucoup de choses. Enfin, pour finir,
00:34:22je dirais une chose. Les OQTF, je n'en sais pas où
00:34:24les mettre, on a des
00:34:26confettis d'empire partout.
00:34:28L'Equerguelen, c'est sympa, il faut construire
00:34:30un camp de tôle là-bas
00:34:32et puis on...
00:34:34C'est un peu radical.
00:34:36L'université Dubourg
00:34:38en autogestion, à Cayenne.
00:34:40Ah, il y a Cayenne aussi,
00:34:42bien sûr, mais l'île du diable.
00:34:44C'est le roi du Maroni.
00:34:46Mais à Saint-Pierre-et-Niquelon, c'est moins loin.
00:34:48Et là, il y a aussi des possibilités.
00:34:50Jérôme n'est pas obligé,
00:34:52parce que ces types-là, ils sont contents, ils restent en France,
00:34:54ils sont au QTF, ils se baladent dans les rues de Paris,
00:34:56ils agressent, ils font des bêtises,
00:34:58parfois ils assassinent.
00:35:00Si ils étaient au Querguelen
00:35:02ou à Saint-Pierre-et-Niquelon,
00:35:04ils auraient beaucoup plus de mal
00:35:06à commettre leurs forfaits.
00:35:08Je doute que les habitants de Saint-Pierre-et-Niquelon
00:35:10soient contents, mais au Querguelen, il n'y en a pas.
00:35:12Surtout qu'il faut le personnel.
00:35:14Monsieur le député...
00:35:16...
00:35:18Allez-y.
00:35:20Monsieur le député, est-ce que vous ne croyez pas
00:35:22que l'un des problèmes, ça n'est pas
00:35:24Bruno Retailleau qui demeure
00:35:26dans le cadre strict
00:35:28de ses attributions de ministre,
00:35:30mais le fait que
00:35:32il y a cet antagonisme
00:35:34subtil
00:35:36entre le Président de la République
00:35:38et le duo d'Armanin-Retailleau
00:35:40qui gêne peut-être
00:35:42une solution à cette crise ?
00:35:44Aurélien Caché.
00:35:46D'abord, un mot très rapide
00:35:48sur ce que j'ai entendu juste avant.
00:35:50J'ai jamais prononcé de culpabilisation depuis que j'avais 31 ans.
00:35:52Ça fait deux fois que je le refends.
00:35:54Ce n'est pas du tout le cas et on ne peut pas tout mettre...
00:35:56Non, non, ce n'est pas contre vous, monsieur le député.
00:35:58C'est en général.
00:36:00Mais toute chose n'est pas égale par ailleurs quand même,
00:36:02parce que c'est la France qui a conquéré l'Algérie en 1830
00:36:04et qui est jusqu'en 1831.
00:36:06Ce n'est pas l'inverse. Quand même, quand même.
00:36:08Il faut rappeler un peu l'histoire.
00:36:10Il faut rappeler aussi qu'il y avait eu l'Heradia qui était faite depuis Algérie
00:36:12et on met des esclaves là-bas aussi.
00:36:14On ne va pas faire le décompte, s'il vous plaît.
00:36:16Non, mais c'est quand même pour rappeler toute l'histoire.
00:36:18Oui, mais il faut pas que ce soit censuré.
00:36:20C'est la question qui m'a été posée.
00:36:22C'est la question qui m'a été posée.
00:36:24Oui, il y a un sujet de...
00:36:26Je comprends comme ça votre question, Philippe G.
00:36:28Il y a un sujet de faiblesse politique
00:36:30du président de la République, c'est très clair.
00:36:32Moi, c'est comme ça que je traduirais en tout cas
00:36:34l'analyse que vous posez là.
00:36:36On a effectivement un président de la République
00:36:38qui normalement est chargé des relations
00:36:40sur le plan international
00:36:42avec les autres États.
00:36:44On a un ministre des Affaires étrangères
00:36:46qui est là pour appliquer cela.
00:36:48Et puis, on a un ministre de la Justice,
00:36:50un ministre de l'Intérieur qui, eux,
00:36:52effectivement, essayent d'impulser
00:36:54une autre ligne politique
00:36:56que celle du président de la République.
00:36:58Mais ça, bon, c'est le problème d'Emmanuel Macron lui-même.
00:37:00C'est une règle, c'est pas...
00:37:02Emmanuel Macron a décidé de dissoudre l'Assemblée nationale l'année dernière.
00:37:04Il a décidé de faire comme il pouvait avec ceux
00:37:06qui étaient encore d'accord pour venir
00:37:08s'installer dans son gouvernement.
00:37:10Le problème est plus profond, là. On parle de la crise politique et démocratique
00:37:12que connaît la France depuis un an.
00:37:14Et effectivement, c'en est une des traductions.
00:37:16Merci beaucoup.
00:37:18Merci à vous.
00:37:20Aurélie Attaché, députée LFI du Val-d'Oise
00:37:22et membre du groupe d'amitié France-Algérie
00:37:24à l'Assemblée nationale. Merci beaucoup.
00:37:26Emmanuel, vous restez avec nous.
00:37:28Vous êtes notre vraie voix du jour.
00:37:30Et ça y est, la première fois pour Jean-Marc Duboulin.
00:37:32Qui c'est qui, qui l'a dit.
00:37:34Espérons qu'il va gagner.
00:37:36Vous ou Emmanuel.
00:37:38Il est dangereux.
00:37:40J'aurais dû amener mon solotone.
00:37:42Emmanuel, vous restez avec nous. On fait une petite pause.
00:37:44On revient dans un instant.
00:37:46Bienvenue, c'est Les Vraies Voix jusqu'à 19h.
00:37:48Les Vraies Voix Sud Radio.
00:37:5017h19h. Philippe David.
00:37:52Cécile de Ménibus.
00:37:54Les Vraies Voix jusqu'à 19h.
00:37:56Soyez les bienvenus avec ce numéro téléphone.
00:37:580826 300 300.
00:38:00Et avec nos vraies voix du jour.
00:38:02Jean-Marc Duboulin est avec nous.
00:38:04Bonsoir.
00:38:06C'est à moi que vous dites bonsoir, Jean-Marc Duboulin ?
00:38:08Je l'ai fait, je l'ai fait.
00:38:10Vous nous avez fait un bonsoir de boîte de nuit, là.
00:38:12Vous avez une très jolie voix.
00:38:14Oui, oui, ce petit gueule.
00:38:16Bonsoir, je vous offre un verre.
00:38:18Une histoire de murmures déliciées.
00:38:20Maire de Villemur sur Tarn.
00:38:22Et puis, à côté, Bruno Pommard,
00:38:24président d'Initiative Sécurité Intérieure
00:38:26et maire de Belleflou.
00:38:28Faites-moi un bonsoir, quand même.
00:38:30Bonsoir, ma chère Cécile.
00:38:32Philippe Géant, faites-moi un bonsoir.
00:38:34Bonsoir, mes amis.
00:38:36Non, Philippe David.
00:38:38Bonsoir.
00:38:40Je ne savais pas si je devais intervenir.
00:38:42Et vous, Cécile, un petit bonsoir ?
00:38:44Bonsoir.
00:38:46J'en ai perdu ma boucle d'oreille.
00:38:48J'ai chanté faux.
00:38:50Emmanuel, c'est à vous de
00:38:52jeter le jingle.
00:38:54Oui, c'est vrai.
00:38:56Maintenant, le moment qu'il le faut.
00:38:58Aucun casse-cuisée.
00:39:00Le quiz de Sud Radio.
00:39:06Et ce quiz de l'actu,
00:39:08avec un « Qui c'est qui qui l'a dit ? » bien bien fait
00:39:10par Philippe David.
00:39:12Alors, l'auditeur répond en premier, Jean-Marc Dumouin, et après, c'est la foire d'emploi.
00:39:14On peut pas copier.
00:39:16« Qui c'est qui qui l'a dit ? » sur les retraites.
00:39:18Ce n'est pas agréable à entendre,
00:39:20mais il faut travailler plus.
00:39:22Alors, c'est Gérard Philippe, ça, non ?
00:39:24Non, Édouard Philippe.
00:39:26Gérard Philippe, c'est un peu tard.
00:39:28Philippe, c'est un peu tard.
00:39:32Il est un peu mouru.
00:39:34Mais bon, on lui accorde.
00:39:36On lui accorde, bien sûr.
00:39:38Il faut surtout pas qu'il gagne.
00:39:40« Qui c'est qui qui l'a dit ? » Emmanuel,
00:39:42sur le service militaire.
00:39:44Si demain, nous voulions le remettre en place,
00:39:46nous n'aurions pas les moyens.
00:39:48Ah là là, c'est pas Jordan ?
00:39:50Non, c'est le même petit.
00:39:52Mais c'est pas loin.
00:39:54C'est une femme, du Sud.
00:39:56Diaz.
00:39:58Marion Maréchal.
00:40:00La Valette.
00:40:02Laure Lavalette.
00:40:06Pourquoi vous ne l'avez pas dit tout de suite ?
00:40:08Bruno Pommard.
00:40:10J'ai une culture politique extrême.
00:40:12Nous ne sommes pas sourds.
00:40:14Je suis tellement content de marquer des faux.
00:40:16Vous pouvez répondre.
00:40:18Dès que l'auditeur n'a pas répondu, vous pouvez y aller.
00:40:20Vous l'avez dit quand même, Edouard Philippe.
00:40:22L'auditeur l'avait dit en premier.
00:40:24Personne m'écoute.
00:40:26Comme il est de mauvaise faute.
00:40:28Merci monsieur le Premier ministre.
00:40:30« Question qui c'est qui qui l'a dit ? »
00:40:32Trois points sur les retraites.
00:40:34Dès le lancement de ce ridicule conclave,
00:40:36on savait que personne ne reviendrait sur les retraites à 62 ans.
00:40:38Edouard Philippe.
00:40:40Emmanuel d'abord.
00:40:42Monsieur Piscon.
00:40:44C'est Edouard Philippe.
00:40:46C'est un maire.
00:40:48Bonne réponse.
00:40:50C'est toi ou c'est moi ?
00:40:52J'ai une culture politique.
00:40:54Tu n'imagines même pas.
00:40:56La police est costaud.
00:40:58On l'a dégagné.
00:41:00« Question qui c'est qui qui l'a dit ? »
00:41:02Emmanuel.
00:41:04Encore sur le retour de la retraite à 62 ans.
00:41:06La censure est toujours sur la table.
00:41:08Olivier Faure.
00:41:10Bonne réponse.
00:41:12Mais on ne peut pas répondre avant l'auditeur.
00:41:14Je vous laisse le point, Emmanuel.
00:41:16Je vous laisse le point, Emmanuel.
00:41:18Vous aviez la réponse ou pas ?
00:41:20Emmanuel.
00:41:22Bien sûr.
00:41:24Quel escroc, Emmanuel.
00:41:26Oui madame.
00:41:28Vous avez trop donné l'exercice.
00:41:30Mais de toute façon, la règle est la règle.
00:41:32C'est pour Emmanuel.
00:41:34Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:41:363 points.
00:41:38Il appartient à la France de dire « ça suffit » et de se montrer forte.
00:41:40L'Algérie est un point de désaccord avec le président de la République.
00:41:42Emmanuel.
00:41:44Rotailleau.
00:41:46Non.
00:41:48C'est un maire de Grandeville.
00:41:50Non.
00:41:52De Grandeville.
00:41:54Un grand port, mais plus au sud.
00:41:56On va dire ça comme ça.
00:41:58Bonne réponse de Philippe Bilget.
00:42:00Lorsqu'on peut parler,
00:42:02il n'y en a pas un qui aboie.
00:42:04Je parviens à abonner la réaction.
00:42:06Je vous prierai
00:42:08de ne pas mal parler de Capucine.
00:42:10Est-ce que vous laissez le point, Emmanuel ?
00:42:12Maxime, notre réalisateur, nous dit
00:42:14« ça suffit, c'est la dernière ».
00:42:16Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:42:18L'Algérie a trop souffert du terrorisme
00:42:20pour ne pas entendre notre appel.
00:42:22Emmanuel.
00:42:24Jérôme Guetsch.
00:42:26Et c'est quelqu'un qui a fait partie
00:42:28de la Sainte Trinité de Philippe Bilget pendant longtemps.
00:42:30Alors ça peut être Attal.
00:42:32Non.
00:42:34Avant Attal.
00:42:36Il y avait un trio.
00:42:38Marlex.
00:42:40Député de Renoir.
00:42:42L'avion m'avait aidé, mon cher arbitre.
00:42:44Vous pourriez me dire merci.
00:42:46Pour une fois.
00:42:48Philippe, on fait les scores.
00:42:50On fait les comptes.
00:42:52Emmanuel, 6 points.
00:42:54Philippe Bilget, 6 points.
00:42:56Bruno Pommard, 6 points.
00:42:58Jean-Marc Dumoulin, Fanny.
00:43:00Pour une première, c'est normal.
00:43:02Il est député.
00:43:04Il y a eu autant de questions.
00:43:06Emmanuel, bravo.
00:43:08Très bien, je comprends.
00:43:10Est-ce que vous avez pris du plaisir à jouer avec nous ?
00:43:12Énormément.
00:43:14C'était merveilleux.
00:43:16On me donnait des points même quand je me trompais.
00:43:18On pourrait dire qu'il a fait 6 points.
00:43:20Il a fait 6 points.
00:43:22Emmanuel, il faut dire que c'est le plus beau jeu de ma vie.
00:43:26Oui, ça culmine.
00:43:28Je n'ai jamais vécu un moment pareil.
00:43:30Merci Emmanuel.
00:43:32On vous embrasse.
00:43:34Merci d'avoir été un autre ami.
00:43:36Merci.
00:43:38Vous restez avec nous.
00:43:40Les amis, on vous retrouve dans un instant avec le journal
00:43:42Rémi André et la météo et Philippe David.
00:43:44Pour 3 millions d'euros, tu n'as plus rien.
00:43:46D'accord, très bien.
00:43:48A bientôt.
00:43:50Les vrais voix Sud Radio,
00:43:5217h-19h, Philippe David,
00:43:54Cécile de Ménibus.
00:43:56Et pour nous accompagner tous les jours
00:43:58avec Philippe David, vous au 0826-300-300
00:44:00et autour de cette table,
00:44:02Philippe Bilger, bien entendu, qui est avec nous,
00:44:04de l'Institut de la Parole. Comment ça va, Philippe Bilger ?
00:44:06Ça va très bien.
00:44:08Ça parle un peu ?
00:44:10Ça parle.
00:44:12Ça parle comme ça.
00:44:14C'est ça.
00:44:16C'est intéressant.
00:44:18C'est pas évident
00:44:20de faire parler les gens
00:44:22sans rien d'autre qu'eux-mêmes
00:44:24en même temps qu'ils pensent.
00:44:26Certains auraient des difficultés
00:44:28sur le plan de la pensée.
00:44:30En regardant Bruno Pommard dans les yeux.
00:44:32Bruno Pommard, c'est très injuste.
00:44:34Parce que c'est de l'indulgence.
00:44:36Parce que c'est le petit nouveau.
00:44:38Non mais il est terrible
00:44:40parce qu'on déjeunait ensemble il n'y a pas longtemps,
00:44:42il m'a interrogé pendant une heure et demie.
00:44:44C'est tout de ma vie. Donc il arrive à faire parler les gens.
00:44:46Non seulement c'est un bon cureur très dur,
00:44:48il aurait pu faire un très bon flic.
00:44:50Parler des voyous.
00:44:52N'importe qui est passionnant
00:44:54lorsqu'il parle de sa vie.
00:44:56Bruno Pommard,
00:44:58vous vous êtes fait embarquer.
00:45:00Il sait tout sur vous.
00:45:02Oui parce que je suis un garçon gentil.
00:45:04Et il a réussi à m'endormir.
00:45:06Je sais beaucoup de choses.
00:45:08Je parle en dormant.
00:45:10En tout cas, Bruno Pommard
00:45:12est avec nous au président de l'initiative sécurité intérieure
00:45:14et maire de Belleflou.
00:45:16Et Jean-Marc Dumoulin, maire de Villemur
00:45:18sur Tarn. On va le faire parler.
00:45:20On va vous faire parler monsieur. On vous le dit.
00:45:22Et ce numéro de téléphone
00:45:240800 26 300 300
00:45:26vous laissez des messages.
00:45:28On a le plaisir de les écouter.
00:45:30Bonjour, c'est Pierre de Montech.
00:45:32Je voulais dire
00:45:34que monsieur Rotaïo a raison
00:45:36sur sa façon
00:45:38de faire contre l'Algérie.
00:45:40Il est inadmissible quand même
00:45:42que des OQTF
00:45:44ne puissent pas être ramoyés dans leur pays.
00:45:46Je trouve ça scandaleux.
00:45:48Toutes ces personnes,
00:45:50il faut les ramoyer en Algérie.
00:45:52Et si l'Algérie n'est pas contente,
00:45:54que ce soit pour les diplomates
00:45:56ou pour tout le monde.
00:45:58Je vous remercie et je suis de tout coeur
00:46:00avec monsieur Rotaïo.
00:46:02Merci, au revoir.
00:46:04Je ne peux que l'approuver sur les deux points
00:46:06de tout coeur avec Bruno Rotaïo
00:46:08et une solution claire et nette.
00:46:10Et surtout, tu sais,
00:46:12ça touche le plus, c'est la diaspora algérienne
00:46:14qui vient se faire soigner en France
00:46:16qui nous coûte 45 millions d'euros.
00:46:18Tous ces gens-là, ils ne viennent plus en France.
00:46:20Il paraît que c'est un mauvais pays,
00:46:22dont les députés préoccupaient d'ailleurs.
00:46:24Mais bien sûr, bien évidemment.
00:46:26C'est notre fond de commerce, alors aussi.
00:46:28Avant de dire qu'il faut
00:46:30renvoyer les gens chez eux, il faudrait aussi
00:46:32éviter de les laisser rentrer.
00:46:34Parce que le député, tout à l'heure,
00:46:36nous disait qu'effectivement, il y avait une coopération
00:46:38sur la sécurité.
00:46:40On laisse rentrer des gens quand même
00:46:42où l'existence est trouble.
00:46:44Je serais d'accord sur le terrorisme,
00:46:46ça fonctionne mieux, heureusement.
00:46:48Mais sur le reste, effectivement, c'est une catastrophe.
00:46:50Le ministre de l'Intérieur sera l'invité
00:46:52de Jean-Jacques Bourdin, en direct sur
00:46:54Sud Radio, demain matin.
00:46:56Vous restez avec nous, dans un instant, le coup de gueule de Philippe David.
00:46:58Vous n'auriez pas
00:47:003 millions à me passer ?
00:47:02Mais vous, nous sommes
00:47:04des vrais voix.
00:47:06Quand vous allez voir ce qu'on fait à Bruxelles
00:47:08avec, je peux vous dire que ça fait mal.
00:47:10Ça fait très mal.
00:47:12Vous allez voir.
00:47:14On en parle dans un instant.
00:47:16Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h
00:47:18Philippe David,
00:47:20Cécile de Ménibus.
00:47:22Chers amis, on est ravis de vous accueillir
00:47:24dans les vraies voix jusqu'à 19h,
00:47:26avec, bien entendu, Philippe David, ce duo
00:47:28de choc.
00:47:30Oh, c'est un trio de choc.
00:47:32Le duo de choc, c'est nous, c'est ça ?
00:47:34Trio avec Philippe Bilger,
00:47:36quatuor avec Félix Matheux,
00:47:38qui est là tout le temps, et bien entendu,
00:47:40notre équipe qui est derrière le micro.
00:47:42Quoique,
00:47:44Maxime, notre réalisateur,
00:47:46qui est vraiment derrière le micro, puisqu'il l'utilise.
00:47:48C'est vrai.
00:47:50Comment ça va, Maxime ?
00:47:52J'ai le chiffre des nombres d'abonnés YouTube.
00:47:54On se prend la petite enquête.
00:47:56Grâce à Aurore du web, je peux vous dire
00:47:58que nous avons 1,3 million 958
00:48:00abonnés sur YouTube.
00:48:02C'est fou, ça.
00:48:04Il y a ma mère dedans ou pas ?
00:48:06Je vais en vérifier, on se revoit dans un quart d'heure.
00:48:08C'est intéressant.
00:48:10Potentiellement, on a plus d'un million de gens
00:48:12qui nous regardent.
00:48:14À la prochaine présidentielle, je crois.
00:48:16Et qui se disent « Ah bon, il est comme ça, Bruno Peynemard, en vrai ? »
00:48:18Je vais me présenter.
00:48:20Contre qui ?
00:48:222027, je le dis aujourd'hui.
00:48:24Je prendrai comme ministre de la justice
00:48:26notre ami Philippe Bilger.
00:48:28Et du ministre du rural,
00:48:30notre ami,
00:48:32à la communication.
00:48:34Moi, je voudrais votre place, Bruno.
00:48:36Non, mais moi, c'est d'intérieur
00:48:38ou rien, je vous le dis.
00:48:40Avec Jean-Marc, on fait un coup d'état.
00:48:42À la gastronomie française ?
00:48:44Oui.
00:48:46Au vivre ensemble, au bien bouffer.
00:48:48On a eu le ministère du temps libre
00:48:50de terminer.
00:48:52Il y a un maire adjoint à Toulouse
00:48:54qui est maire adjoint au bien vivre.
00:48:56Excusez-moi, monsieur Pommard,
00:48:58si vous donnez le ministère
00:49:00du bien vivre à Philippe David, il fait couler la France.
00:49:02Je vous le dis.
00:49:04Financièrement, c'est un désastre.
00:49:06Il faudrait qu'on la revende à l'étranger.
00:49:08C'est faux, c'est faux.
00:49:10Calmez-vous quand même, Tornado.
00:49:12On va se détendre.
00:49:14Pas Tornado, Tornado.
00:49:16Tout de suite, le coup de gueule de Philippe David.
00:49:20Comme d'habitude, je vais remettre le clocher
00:49:22au milieu du village, un village qui se trouve à Bruxelles.
00:49:24Pourquoi Bruxelles ? Parce que c'est là que se trouve
00:49:26le siège de la Commission européenne et que
00:49:28le moins qu'on puisse dire est que notre argent
00:49:30n'y est pas toujours dépensé à bon escient.
00:49:32Le dernier exemple en date,
00:49:34particulièrement délirant, a été dévoilé
00:49:36sur le compte Twitter de l'eurodéputé LR
00:49:38Céline Imard. Un tweet sur lequel
00:49:40on peut lire ceci, je cite
00:49:42« Dans le cadre du programme Horizon Europe
00:49:44pour la recherche et l'innovation,
00:49:46l'université d'Amsterdam a perçu 3 millions
00:49:48d'euros pour son programme Men for Dem
00:49:50visant à élaborer, accrochez-vous bien,
00:49:52des stratégies fondées sur
00:49:54des données probantes pour prévenir
00:49:56et contrer les masculinités politiques
00:49:58qui vont à l'encontre
00:50:00des principes fondamentaux
00:50:02de l'Union européenne. » Vous avez bien entendu,
00:50:04alors que l'Europe est à la traîne sur les nouvelles
00:50:06technologies, en particulier l'intelligence
00:50:08artificielle, devancée qu'elle est
00:50:10par les Américains et les Chinois,
00:50:12on a mis 3 millions d'euros de fonds
00:50:14destinés à la recherche et à l'innovation
00:50:16pour lutter contre les masculinités
00:50:18politiques. On se demande
00:50:20d'ailleurs ce qui va être enseigné dans ce programme
00:50:22dont la description doit faire rêver
00:50:24Sandrine Rousseau. Allez, on imagine
00:50:26facilement les modules. Le premier
00:50:28pourrait être « Comment prédéconstruire
00:50:30un homme avant qu'il se lance en politique ? »
00:50:32suivi de « Bien réussir la déconstruction
00:50:34post-élection » et conclu
00:50:36par « Comment organiser la lutte contre
00:50:38la reconstruction masculiniste ? »
00:50:40D'ailleurs, que sont les masculinités
00:50:42politiques ? Ne disait-on pas,
00:50:44il y a plus de 40 ans, qu'Alice
00:50:46Sonnier-Sait était le seul homme du gouvernement
00:50:48Barre, à une époque où il n'y avait
00:50:50pratiquement pas de femmes en politique ?
00:50:52Margaret Thatcher ne gérait-elle
00:50:54pas le Royaume-Uni de manière
00:50:56masculiniste en fermant ou privatisant
00:50:58tous les secteurs publics déficitaires
00:51:00comme les mines ou la sidérurgie ?
00:51:02En tout cas, toute personne censée
00:51:04reconnaîtra qu'elle avait plus de cojones
00:51:06pour parler dans la langue de Cervantes et
00:51:08rester polie que tout homme politique
00:51:10français des 50 dernières années.
00:51:12Aurait-elle dû suivre ce cursus sur
00:51:14la masculinité politique ?
00:51:16Pour conclure, comme disait Coluche,
00:51:18« Rigolez pas, c'est avec votre pognon ! »
00:51:20Vous avez l'art
00:51:22de lancer des débats
00:51:24qui pourraient intéresser les vrais
00:51:26voix. Moi, j'adorerais
00:51:28qu'on consacrât une heure
00:51:30à la masculinité politique.
00:51:32C'est un sujet très intéressant
00:51:34et c'est sûr que
00:51:36Sandrine Rousseau, si elle pouvait être là,
00:51:38ça pourrait créer
00:51:40un affrontement délicieux.
00:51:42Physiquement, surtout.
00:51:44Moi, je vais rester beaucoup plus terre-à-terre
00:51:46que notre ami Philippe, parce que c'est quand même
00:51:48d'un niveau qui n'est pas le mien.
00:51:50Dire tout simplement qu'il y en a ras la casquette
00:51:52de ce wokisme
00:51:54qui nous vient des Etats-Unis depuis 10-15 ans.
00:51:56Trump a raison, d'ailleurs, il veut interdire
00:51:58le développement. Donc, il y en a ras la casquette.
00:52:00Surtout de dépenser notre pognon, parce que le pognon
00:52:02de l'Europe, c'est notre pognon, il faut rappeler.
00:52:04Déjà, on paie assez cher les députés, on paie assez cher les hauts fonctionnaires
00:52:06là-bas, mais en plus, on paie des projets
00:52:08à la con qui ne servent strictement à rien
00:52:10pour notre société.
00:52:12D'autant qu'on n'aura que peu de résultats, malheureusement.
00:52:14Ça va agaver, par contre, des bureaux d'études
00:52:16et compagnies nationales qui vont travailler.
00:52:18Je vous parlais tout à l'heure de conscience et de bonne conscience.
00:52:20C'est exactement le cas de figure.
00:52:22Je peux vous dire, aujourd'hui, on va se faire plaisir,
00:52:24on va s'insturber intellectuellement, si vous voulez,
00:52:26à trouver des réponses là où il n'y avait pas forcément de questions.
00:52:28En l'instant, on n'a pas d'armée européenne.
00:52:30Mais vous savez, cher Philippe, quand on met
00:52:32presque 200 000 euros sur des chauves-souris
00:52:34avec une mûre sur une tarne, aujourd'hui,
00:52:36à l'échelle de l'Europe...
00:52:38Excusez-moi, vous savez votre problème ?
00:52:40C'est votre masculinité.
00:52:42J'arrive même pas à le dire.
00:52:44C'est dur à porter.
00:52:46C'est pour ça que je pourrais jamais
00:52:48défendre ce dossier, j'arrive pas à le prononcer.
00:52:50Merci beaucoup, Philippe, David.
00:52:52L'info en plus, c'est avec Félix Mathieu.
00:52:54Les vraies voix Sud Radio.
00:52:56Et c'est une exclusivité
00:52:58made in France. En cette journée mondiale
00:53:00du recyclage, une entreprise française a breveté
00:53:02un système de recyclage
00:53:04intégral des mégots.
00:53:06Elles les recyclent, contrairement à la plupart des autres entreprises
00:53:08qui les incinèrent. Dans ce petit mégot, on a
00:53:10quand même 4000 composants chimiques très polluants.
00:53:12Eh bien, CiaoMégot en extrait
00:53:1497% pour en faire des
00:53:16doudounes. Figurez-vous, la start-up
00:53:18a bien grandi, d'ailleurs, en 5 ans, après avoir remporté
00:53:20quelques appels d'offres. Pas mal,
00:53:22même, obtenu un label Greentech du ministère
00:53:24de la Transition écologique.
00:53:26CiaoMégot compte aujourd'hui une trentaine de salariés.
00:53:28Elle espère même exporter
00:53:30sa méthode. Alors, pour en parler, nous sommes justement
00:53:32en ligne avec l'inventeur du procédé,
00:53:34Julien Pacq, 27 ans, ingénieur,
00:53:36président fondateur de CiaoMégot. Bonsoir,
00:53:38Julien Pacq. Bonsoir à tous.
00:53:40Merci d'être avec nous dans les vraies voix.
00:53:42Bravo, Julien.
00:53:44Bravo, Julien.
00:53:46Alors, comment ça se passe concrètement ? Vous posez des
00:53:48cendriers de CiaoMégot devant des entreprises
00:53:50ou devant des collectivités, puis vous faites un peu votre
00:53:52récolte avant de les traiter avec cette méthode
00:53:54unique que vous avez inventée. C'est bien ça ?
00:53:56C'est ça, exactement. En fait, on est
00:53:58une entreprise, mais on a trois activités.
00:54:00On met en place des solutions de collecte,
00:54:02du coup, sur les entreprises et les collectivités
00:54:04pour pouvoir les accompagner dans leur démarche
00:54:06RSE. Donc, on a des cendriers qui
00:54:08communiquent sur le recyclage. L'idée, c'est de pouvoir
00:54:10aussi apporter une solution au fumeur
00:54:12pour l'aider à faire en sorte de jeter
00:54:14au bon endroit. On essaie aussi de faire de la
00:54:16diversification pour pas les inciter à fumer plus.
00:54:18On a des sacs étanches
00:54:20après pour pouvoir récupérer les mégots sur
00:54:22notre site. Et là, on a une unité de
00:54:24dépollution dans l'Oise, du coup,
00:54:26avec une autorisation préfectorale pour recevoir
00:54:28ce déchet dangereux. Et on vient,
00:54:30du coup, extraire les substances toxiques du filtre
00:54:32puisque le filtre comporte
00:54:344000 substances toxiques. Donc, on le fait à base
00:54:36d'un process qui n'utilise pas d'eau absolument toxique.
00:54:38On dépollue au CO2 supercritique,
00:54:40donc c'est assez technique. Et en fait,
00:54:42on récupère du CO2 de l'industrie
00:54:44pour dépolluer un deuxième déchet, du coup,
00:54:46qui est le mégot. Et
00:54:48on extrait la toxicité en concentré.
00:54:50Donc, on récupère 99,7%
00:54:52du filtre propre,
00:54:54qui devient une matière première.
00:54:56Et puis 0,3% des substances toxiques
00:54:58de l'autre côté. Et qu'est-ce qu'on en fait
00:55:00après ? Et du coup, l'isolant
00:55:02devient... C'est déjà de l'acétate
00:55:04de cellulose, donc c'est très isolant de base.
00:55:06Et donc, on le réutilise soit
00:55:08pour isoler, par exemple, des combles de maison.
00:55:10Et on peut faire des plaques, après, plus ou moins épaisses
00:55:12qu'on va pouvoir utiliser soit
00:55:14dans le rembourrage textile, aussi bizarre que ça
00:55:16puisse paraître, et on va même
00:55:18pouvoir faire des plaques plus épaisses pour tout ce qui est
00:55:20isolation acoustique ou thermique, par exemple.
00:55:22Écoutez, moi, j'adore.
00:55:24C'est l'idée française.
00:55:26C'est français, je l'aime.
00:55:28Vous avez créé ça quand ?
00:55:30Exactement.
00:55:32Alors, c'était mon stage de préalable d'études il y a 4 ans.
00:55:34Aujourd'hui, on est devenu une entreprise,
00:55:36donc on a investi 5 millions d'euros sur un site
00:55:38industriel.
00:55:40On a généré du... Oui, à Beauvais, du coup,
00:55:42dans l'Oise.
00:55:44On a généré du chiffre d'affaires, du coup,
00:55:46en vendant des fendriers et des prestations de traitement
00:55:48auprès des collectivités d'entreprise, pour ne pas dépendre
00:55:50que de subventions, pour avoir aussi un modèle
00:55:52économique viable, et pouvoir
00:55:54aller supporter les coûts liés à la dépollution,
00:55:56puisqu'aujourd'hui, il n'y a pas vraiment d'aide.
00:55:58D'ailleurs, c'est un peu notre
00:56:00combat, c'est de pouvoir aussi, à terme,
00:56:02bénéficier d'aide, par exemple, des éco-organismes
00:56:04pour participer aussi au traitement.
00:56:06Et ensuite,
00:56:08pouvoir revendre la matière
00:56:10pour ressortir un matériel d'aide.
00:56:12Julien Pâques, président
00:56:14fondateur de CiaoMego.
00:56:16On a deux maires autour de cette table.
00:56:18Oui, je voulais juste vous dire
00:56:20que, vous savez, pollueurs
00:56:22payeurs, et c'est vrai qu'aujourd'hui,
00:56:24il y a quand même beaucoup d'entreprises qui
00:56:26interviennent sur des collectivités ou à certains endroits
00:56:28en faisant payer des gros groupes pétroliers.
00:56:30Je suis quand même assez surpris
00:56:32aujourd'hui que tous ces majors
00:56:34qui intoxiquent la vie des gens
00:56:36et qui contribuent effectivement à...
00:56:38Après, je coupe.
00:56:40Donc, ça y est.
00:56:42Il faut aller peut-être
00:56:44acter une démarche vers
00:56:46le contemplat.
00:56:47Il faut travailler avec Julien Pâques, surtout.
00:56:49Président fondateur de CiaoMego.
00:56:51Merci beaucoup et félicitations.
00:56:52Et ce n'était pas fumeux, en plus.
00:56:54Et ça se consomme sans modération, bien entendu.
00:56:56C'est super, c'est génial.
00:56:58C'est génial, bravo. Moi, je suis fan.
00:57:00Je suis archi-fan. Merci pour cette trouvaille,
00:57:02Félix Mathieu. Allez-vous rester avec nous dans un instant,
00:57:04sur le tableau de l'actu des vrais voix, Philippe Bilger ?
00:57:06On va parler de Bruno Retailleau,
00:57:08mais sur un autre registre que tout à l'heure.
00:57:10D'accord, c'est votre pote.
00:57:12Je rappelle qu'il sera demain matin
00:57:14chez Jean-Jacques Bourdin.
00:57:18J'avais deux sujets.
00:57:20La loi sur Darmanin
00:57:22concerna la loi qui a été amenée
00:57:24au Sénat sur le
00:57:26narcotrafic et ce que veut faire
00:57:28Darmanin. Qui va être un peu détricoté, d'ailleurs.
00:57:30Moi, je voulais parler
00:57:32de la prise d'otages et des chantages que font
00:57:34les associations environnementales, aujourd'hui,
00:57:36sur l'État et donc sur les collectivités.
00:57:38C'est bon, on en parle dans un instant.
00:57:40Soyez les bienvenus. On est ensemble jusqu'à 19h.
00:57:42Les vrais voix Sud Radio,
00:57:4417h-19h, Philippe David,
00:57:46Cécile de Ménibus.
00:57:48Et comme tous les jours,
00:57:50à 18h27,
00:57:52on fait la même chose. Mais c'est toujours différent.
00:57:54C'est ça qui est bien. Ah bah oui !
00:57:56C'est la même chose, mais c'est pas... Voilà. Parce que tout le monde
00:57:58d'autre ligne de la tête, derrière la console,
00:58:00dit non, si c'est pour dire ça, c'est pas la peine de le dire.
00:58:02Les vrais voix jusqu'à 19h avec
00:58:04Philippe Bilger, Jean-Marie Dumoulin,
00:58:06qui est avec nous et on est très contents de la voir.
00:58:08Monsieur le maire, merci d'être avec nous.
00:58:10Un autre maire, Bruno Pommard.
00:58:12Bonsoir Bruno Pommard. Bonsoir Madame Cécile de Ménibus.
00:58:14On est très heureux de vous accueillir,
00:58:16bien entendu, avec Philippe David.
00:58:18C'est un véritable bonheur, surtout,
00:58:20et tous les jours, j'apprends
00:58:22face à Philippe Bilger.
00:58:24Non, faites pas trop. Non, n'exagérez pas non plus.
00:58:26Ça commence à se voir, Bruno Pommard.
00:58:28C'est évident, vous me constaterez
00:58:30de haut, à ce niveau de flatterie,
00:58:32ça va loin.
00:58:34J'adore, j'adore.
00:58:36Et nous, non.
00:58:38Nous, on s'en fout, non.
00:58:40Philippe Bilger est pour moi un espèce de
00:58:42le maître des mots, le maître Capello,
00:58:44ce que je disais la dernière fois.
00:58:46C'est pas le Capello, laissez tomber.
00:58:50Allez, tout de suite, le tour de l'actu
00:58:52des vrais voix.
00:58:54Vous avez deux méthodes de pompage.
00:58:56Vous pompez la chaleur qui est dégagée.
00:58:58Ah oui, j'ai chaud,
00:59:00je ne me sens pas très bien.
00:59:02Vous pompez, vous faites de la chaleur l'hiver.
00:59:04Mais d'abord, il ne fait pas si froid que ça.
00:59:06Elle est en permanent mal interprétée.
00:59:08Le tour de l'act.
00:59:10Ça sent le dérapage.
00:59:12J'expliquais le fonctionnement d'une pompe à chaleur.
00:59:14Bien sûr, c'est ce qu'on voulait, Philippe,
00:59:16il n'y a aucun problème.
00:59:18Elle fait toujours des mots.
00:59:20Philippe Bilger, première riposte de Bruno Retailleau
00:59:22contre l'Algérie, les agents diplomatiques
00:59:24seront donc plus exemptés de visas.
00:59:26Oui, quand j'ai appris cette nouvelle hier soir,
00:59:28j'étais très heureux
00:59:30politiquement, et puis après,
00:59:32on m'a
00:59:34indiqué que ça n'était pas
00:59:36complètement sûr,
00:59:38qu'il fallait attendre que ce soit validé.
00:59:40Et le problème
00:59:42de Bruno Retailleau, à l'heure actuelle,
00:59:44c'est qu'il a sa fonction
00:59:46de ministre de l'Intérieur
00:59:48qui exige énormément de travail,
00:59:50qui, le soir, la nuit,
00:59:52va dans les manifestations
00:59:54pour la présidence des Républicains,
00:59:56et que par ailleurs,
00:59:58il a un concurrent,
01:00:00Laurent Wauquiez,
01:00:02qui cherche qu'à lui briser
01:00:04des crosses en permanence,
01:00:06notamment dans un entretien
01:00:08aux Parisiens, où on voit clairement
01:00:10que
01:00:12Laurent Wauquiez
01:00:14constate que c'est à lui d'organiser
01:00:16le futur des Républicains.
01:00:18Lui, il aurait le double grand rôle
01:00:20président des Républicains
01:00:22et futur président
01:00:24en 2027, tandis que
01:00:26Bruno Retailleau serait un auxiliaire.
01:00:28Non, il faut qu'il apprenne,
01:00:30et j'en suis ravi pour
01:00:32Bruno Retailleau,
01:00:34que celui-ci
01:00:36est à égalité avec Laurent Wauquiez,
01:00:38et qu'au fond, c'est lui
01:00:40qui a redressé la droite depuis
01:00:42quelques mois.
01:00:44– Bruno Pommard, pour parler d'un autre Bruno.
01:00:46– Oui, oui, non mais je suis d'accord
01:00:48avec ce que dit Philippe. Effectivement,
01:00:50il y a un Bruno Retailleau qui s'est
01:00:52très droitisé, il faut le dire, pour aller
01:00:54chasser aussi... – Il l'a toujours été.
01:00:56– Oui, tu as raison, mais quand même encore un peu plus.
01:00:58Et pour prendre, évidemment, des voix sur l'ERN,
01:01:00ça c'est une chose certaine.
01:01:02Maintenant, est-ce qu'il va tenir sur la distance ?
01:01:04Parce que mener le ministère intérieur
01:01:06et ce qui se passe actuellement avec l'Algérie n'est pas simple.
01:01:08Essayer d'avoir la tête des LR
01:01:10face à Wauquiez, qui a aussi
01:01:12pas mal de monde derrière.
01:01:14Son directeur de cabinet, je crois, à Retailleau,
01:01:16qui s'occupe de tout ça.
01:01:18– Mais Wauquiez a l'appareil du parti.
01:01:20– C'est ça, donc ça va être un peu compliqué.
01:01:22Il a beaucoup de challenges à relever, Retailleau,
01:01:24et j'espère qu'il ne va pas se planter.
01:01:26– Jean-Marc Dumoulin ?
01:01:28– Moi, j'ai deux exemples dans la vie de Président de la République
01:01:30qui n'avait pas de parti, qui s'appelle Valéry Giscard d'Estaing
01:01:32et puis Emmanuel Macron.
01:01:34– Ah, il avait les Républicains indépendants, Valéry Giscard d'Estaing.
01:01:36– Oui, c'était quand même anecdotique,
01:01:38il ne faut pas être méchant.
01:01:40Il a su créer des réseaux
01:01:42et effectivement, il existait.
01:01:44Il n'a pas non plus un père de l'autre année,
01:01:46comme vous disiez tout à l'heure.
01:01:48Bon, je pense qu'avec Fillon, il avait quand même marqué
01:01:50ses positionnements et effectivement
01:01:52cette droitisation, si vous voulez,
01:01:54de rigueur qu'il porte.
01:01:56– Absolument.
01:01:58– Jean-Marc Dumoulin, puisque vous avez la parole,
01:02:00les lobbies des associations environnementales,
01:02:02chantage et prise d'otages, vous dites ?
01:02:04– Ah oui, c'est devenu complètement dramatique.
01:02:06J'ai eu l'occasion de m'exprimer chez vous déjà.
01:02:08– Dans les vraies voies responsables.
01:02:10– Avec ce problème qu'on a sur des chauves-souris,
01:02:12qui nous subventionnent à 170 000 euros pour vendre un site.
01:02:14Quelqu'un dans un bureau à la préfecture,
01:02:16soutenu par les associations,
01:02:18qui nous fait payer 50 000 euros
01:02:20pour trouver une solution,
01:02:22pour empêcher un projet alors qu'on avait trouvé une solution.
01:02:24Et aujourd'hui, effectivement, on me redemande,
01:02:26cette même association environnementale, 150 000 euros.
01:02:28Donc, 200 000 euros pour des chauves-souris, c'est dramatique.
01:02:30On a le même problème à Agen.
01:02:32Jean Dionys, il a exactement le même problème.
01:02:34Il voulait fournir de l'eau chaude,
01:02:36résiduelle, pour les HLM.
01:02:38Eh bien, il a trouvé des chauves-souris, donc le projet est mort.
01:02:40Et puis, on ne va pas parler de la 69,
01:02:42parce que là, à chaque fois qu'il y a une décision politique,
01:02:44un enclenchement de projet qui coûte un pognon fou,
01:02:46avec des utilités publiques,
01:02:48certainement, s'il ne fallait pas les laisser faire,
01:02:50eh bien voilà,
01:02:52les lobbies, aujourd'hui, sont plus fortes
01:02:54que la majorité silencieuse.
01:02:56– Qu'est-ce que vous feriez, Jean-Marc,
01:02:58si vous aviez une première mesure
01:03:00à prendre
01:03:02contre ces dérives et ces choses aberrantes ?
01:03:04– Le problème,
01:03:06c'est qu'aujourd'hui, si vous voulez,
01:03:08la loi n'existe plus en France.
01:03:10C'est la jurisprudence qui existe, pardonnez-moi,
01:03:12M. le procureur. Et donc, à partir de là,
01:03:14on ne sait plus se caler sur quelle réalité.
01:03:16C'est là, le vrai problème, aujourd'hui.
01:03:18C'est qu'à chaque fois qu'on va émettre quelque chose,
01:03:20ou avancer quelque chose, poum, on va vous le détricoter
01:03:22en deux temps, trois mouvements.
01:03:24Moi, opposer, aujourd'hui, des papillons bleus
01:03:26avec de l'alimentation en eau potable, je ne sais pas faire,
01:03:28moi, ça me scandalise.
01:03:30Opposer, effectivement, un projet à 31 millions
01:03:32avec 350 emplois à la clé,
01:03:34parce qu'il y a 150 chauves-souris qui viennent là,
01:03:36ça me semble complètement...
01:03:38Après, il faut concilier.
01:03:40Je suis d'accord qu'il faut concilier.
01:03:42Mais enfin, pas au dépendre,
01:03:44vous savez, on reprend le débat de tout à l'heure
01:03:46de la culpabilité et de la culpabilisation.
01:03:48Ce qui est important de rappeler, c'est que ces chauves-souris,
01:03:50elles n'étaient pas là à la base. Elles sont arrivées plus tard.
01:03:52Elles sont arrivées suite à l'incendie.
01:03:54C'est un autre paradigme.
01:03:56Je crois qu'on a laissé trop faire un tas d'associations.
01:03:58Moi, chez moi, c'est pareil. Avec Natura 2000
01:04:00et compagnie, tu ne peux plus rien faire.
01:04:02Dès que tu bouges quelque chose, on te dit,
01:04:04tu ne peux pas toucher. Alors qu'il y a
01:04:06un intérêt économique
01:04:08important à développer des choses.
01:04:10On le voit avec l'affaire de l'autoroute,
01:04:12où tout le monde est d'accord. Tous les élus sont d'accord.
01:04:14Et ça fait des milliers d'emplois
01:04:18démontés, je dirais,
01:04:20à cause d'associations qui ont eu
01:04:22un pouvoir, même vis-à-vis
01:04:24de l'administration centrale, des préfectures et tout.
01:04:26Il y a l'impression que tout le monde a peur des associations.
01:04:28Il faut arrêter de déconner. À un moment donné,
01:04:30il faut que la loi passe. Et quand c'est décidé,
01:04:32quand ce projet est voté,
01:04:34c'est incompréhensible.
01:04:36Pourquoi, à votre avis, l'écologie
01:04:38domine l'économique ?
01:04:40Par un lobbying
01:04:42hyper puissant.
01:04:44Tout le monde a peur,
01:04:46les politiques aussi.
01:04:48Le problème, c'est qu'on n'a plus
01:04:50de décideurs, on n'a plus
01:04:52d'orienteurs. Je voudrais revenir
01:04:54sur ce sujet, parce que tu parles de développement économique.
01:04:56Moi, je n'en suis même plus là.
01:04:58Moi, c'est de la sécurité au public.
01:05:00Parce que je ne peux plus entretenir ceci,
01:05:02que les gens viennent en infraction, peuvent se tuer.
01:05:04Et je nommerai les responsables.
01:05:06Je ne peux pas assumer cette responsabilité-là.
01:05:08Merci
01:05:10beaucoup Jean-Marc Dumoulin et Bruno
01:05:12Pommard. La proposition de loi au Sénat sur les
01:05:14prisons ultra sécurisées.
01:05:16On sait qu'effectivement, en ce moment,
01:05:18entre Retailleau et Darmanin,
01:05:20c'est la montée et l'offensive
01:05:22totale sur ces sujets-là.
01:05:24Je crois que d'abord, Gérald Darmanin
01:05:26a raison de mettre en place ce qu'il veut.
01:05:28Des centrales de haute sécurité,
01:05:30un peu comme on avait à Clairvaux, il y a quelques dizaines d'années en arrière.
01:05:32Des centrales hyper sécurisées,
01:05:34où on va mettre le pire du pire.
01:05:36C'est-à-dire des gens qui ont...
01:05:38Moi, en termes d'humanité, je m'en fous complètement.
01:05:40C'est des gens qui tuent. C'est des gens qui
01:05:42tuent avec la drogue et qui tuent avec les armes.
01:05:44Aucune indulgence vis-à-vis d'eux.
01:05:46En fait, on entend
01:05:48certains journalistes qui se préoccupent plus
01:05:50de ceux qui seront incarcérés, qui sont très dangereux,
01:05:52que ceux qui ont soumis.
01:05:54Tu vas avoir la France insoumise qui va monter
01:05:56au créneau, une certaine partie de la gauche.
01:05:58Mais la France insoumise, évidemment, c'est leurs fonds de commerce,
01:06:00c'est les voyous, donc automatiquement, ils vont les défendre coûte-côte-côte.
01:06:02Mais c'est quand même fou qu'on est en train de
01:06:04tricoter des choses qui sont tellement
01:06:06évidentes. Contrôler la téléphonie,
01:06:08tout le cryptage, etc. Mais c'est
01:06:10le B.A.B. !
01:06:12Franchement, je ne comprends pas. Et quand tu vois la liste
01:06:14de choses qui ont été mises en place,
01:06:16un peu ce qui a été fait après l'affaire
01:06:18Falcone en Italie, qui a permis de faire avancer
01:06:20la justice et considérablement
01:06:22casser le narcotrafic
01:06:24et autres, on se dit qu'en France,
01:06:26encore une fois, on va avoir des difficultés
01:06:28pour répondre à cette nécessité
01:06:30évidente, parce qu'on voit ce que donne un narcotrafic
01:06:32actuellement en France et partout en Europe.
01:06:34Vous avez totalement raison.
01:06:36Pardon, M. l'animateur.
01:06:38Merci, M. le procureur.
01:06:40Vous avez raison.
01:06:42Tout le monde voulait qu'on règle le problème
01:06:44des narcotrafiquants.
01:06:46Il le fait, et l'Assemblée
01:06:48nationale, dans la Commission,
01:06:50a enlevé tout ce qui rendait
01:06:52cette loi efficace.
01:06:54J'ai été effaré sur une émission de service public.
01:06:56Laurent Nounia s'était interrogé
01:06:58et lui dit, vous savez que ces prisons posent des problèmes
01:07:00psychologiques aux détenus. Il dit, moi, le but
01:07:02ce n'est pas les problèmes psychologiques des détenus,
01:07:04c'est empêcher qu'ils puissent gérer leur trafic dans la prison.
01:07:06Je vous jure que c'est vrai.
01:07:08Je pense qu'effectivement
01:07:10on est dans une logique de déni incroyable.
01:07:12Enfin... Très court.
01:07:14Très court. Donc, l'Assemblée nationale,
01:07:16elle est faite comme ça. Il y a des gens qui ont
01:07:18dit, on a besoin de sécurité aussi.
01:07:20On a besoin de se sentir bien aussi.
01:07:22On a besoin de ne plus avoir peur pour nos enfants aussi.
01:07:24Donc, quel est le moyen, certainement,
01:07:26de rééducation, certes,
01:07:28mais d'enfermement des gens...
01:07:30Ligue des droits de l'Homme, Cour européenne des droits de l'Homme et compagnie, tout le monde va se mettre dessus.
01:07:32Merci beaucoup, messieurs.
01:07:34Allez-vous rester avec nous dans un instant,
01:07:36le coup de projecteur des vrais voies, avec François Bayrou
01:07:38sous pression. Gérald Darmanin s'interroge
01:07:40sur son avenir au gouvernement. Alors, parlons
01:07:42vrai, est-ce que la divergence des positions
01:07:44entre les membres du gouvernement est tenable ?
01:07:46Et à cette question, porte du voile
01:07:48des enceintes sportives, divergence au sein du
01:07:50gouvernement, Darmanin a-t-il
01:07:52raison de mettre sa démission à la balance ?
01:07:54Vous dites oui à 91%. Vous voulez
01:07:56réagir ? Le 0 826 300 300.
01:07:58Notre invité, Michel Sabin, est avec nous.
01:08:00Sénateur, LR de l'Isère et auteur de la proposition
01:08:02de loi sur l'interdiction des signes religieux dans les compétitions
01:08:04sportives. Monsieur le sénateur,
01:08:06merci d'avoir accepté notre invitation. Question courte,
01:08:08réponse courte.
01:08:10Edouard Philippe a dit, l'interdiction du voile
01:08:12dans le sport serait contraire
01:08:14à la laïcité. Vous en pensez quoi ?
01:08:16Non, absolument pas.
01:08:18Sur la proposition de loi qui a été
01:08:20votée au Sénat, elle part
01:08:22d'une volonté des fédérations d'harmoniser
01:08:24les règles sur
01:08:26l'ensemble des terrains où se
01:08:28sont pratiquées les compétitions sportives
01:08:30et ça ne remet pas... Au contraire,
01:08:32c'est un sujet qui doit
01:08:34permettre
01:08:36à tous les hommes et les femmes
01:08:38de pouvoir pratiquer un sport
01:08:40quelque soit sa religion ou son appartenance politique.
01:08:42On en parle dans un instant. Soyez les bienvenus.
01:08:44526-300-300, bienvenue. Les Vraies Voix
01:08:46jusqu'à Sud Radio, bien sûr,
01:08:48mais jusqu'à 19h, surtout.
01:08:50Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h,
01:08:52Philippe David,
01:08:54Cécile de Ménibus.
01:08:56Les Vraies Voix jusqu'à 19h avec
01:08:58un tour de table très généreux.
01:09:00Aujourd'hui, Philippe Bilger,
01:09:02Bruno Pommard, président d'Initiatives Sécurité Intérieure
01:09:04et maire de Belleflou, et Jean-Marc Dumoulin,
01:09:06maire de Villemur sur Tarn.
01:09:08Jean-Marc Dumoulin,
01:09:10on valide ou pas ? Moi je lève la main.
01:09:12On valide.
01:09:14Allez, vous êtes validés, c'est bon.
01:09:16C'est 500 000 dollars.
01:09:18C'est pas cher. Allez, tout de suite,
01:09:20le coup de projecteur des Vraies Voix.
01:09:22Les Vraies Voix Sud Radio,
01:09:24le coup de projecteur des Vraies Voix.
01:09:264 ministres, je vous le disais, ont été convoqués
01:09:28à Matignon. Des équipes refusent
01:09:30de serrer la main aux femmes arbitres.
01:09:32Des joueuses militent pour porter le voile et obtiennent
01:09:34des certificats médicaux pour le faire.
01:09:36Des clubs imposent des horaires genrés
01:09:38dans des établissements publics. Des vestiaires
01:09:40se transforment en salle de prière. Et vous, madame la ministre,
01:09:42vous faites l'autruche.
01:09:44Je ne suis pas naïve, il y a aussi des situations où il y a
01:09:46des femmes voilées qui participent de façon contrainte
01:09:48ou délibérée à ce qu'on appelle l'antrisme.
01:09:50C'est inacceptable. Mais est-ce que l'antrisme
01:09:52se résume au port du voile ? Je vous le redis,
01:09:54la réponse est non. Il faut interdire le voile
01:09:56dans les compétitions sportives. C'est une évidence.
01:09:58Moi je regrette que la ministre des Sports,
01:10:00que la ministre de l'Éducation nationale ne soutiennent pas plus
01:10:02cette autorité républicaine.
01:10:04Le port du voile dans les compétitions sportives,
01:10:06c'est pas la tradition française. Malheureusement,
01:10:08je crains que ce soit l'antrisme et qu'il y a beaucoup de naïveté
01:10:10dans certains de nos dirigeants policiers.
01:10:12Réunion de crise
01:10:14autour de François Bayrou. En milieu de journée,
01:10:16le ministre de la Justice menacerait
01:10:18de quitter le gouvernement. Gérald Darmanin
01:10:20défend l'interdiction du voile dans les compétitions sportives.
01:10:22Contrairement à ses collègues
01:10:24du sport ou de l'éducation,
01:10:26Marie Barsac et Elisabeth Borne.
01:10:28Alors parlons vrai. Est-ce que l'antrisme religieux
01:10:30est aujourd'hui symbolisé par le voile
01:10:32dans le sport ? Et à cette question,
01:10:34port du voile dans les enceintes sportives, divergence au sein
01:10:36du gouvernement. Darmanin a-t-il raison
01:10:38de mettre sa démission à la balance ? Vous dites
01:10:40que 92% voulaient réagir.
01:10:42Le 0826 300 300.
01:10:44Avec notre invitée aujourd'hui, Michel Savin,
01:10:46sénateur LR de l'ISER et auteur de la proposition
01:10:48de loi sur l'interdiction des signes
01:10:50religieux dans la compétition sportive.
01:10:52Monsieur le sénateur, merci d'avoir accepté
01:10:54notre invitation. Philippe Bulger.
01:10:56J'ai écouté monsieur le sénateur
01:10:58il y a quelques instants et je le rejoins
01:11:00absolument sur
01:11:02ce qu'il va proposer et ce qu'il a proposé.
01:11:04Il est
01:11:06totalement
01:11:08logique
01:11:10de tolérer parfois
01:11:12au sein du gouvernement
01:11:14un pluralisme de la part des
01:11:16ministres confrontés
01:11:18à leur liberté, à leur responsabilité
01:11:20dès lors que leur
01:11:22liberté ne porte pas atteinte
01:11:24à des points fondamentaux.
01:11:26Mais le port du voile
01:11:28dans les manifestations sportives
01:11:30est bien au-delà
01:11:32du sujet
01:11:34sportif. Il est fondamental
01:11:36et au sein du gouvernement
01:11:38on ne pourrait pas admettre
01:11:40que d'autres voix viennent
01:11:42s'opposer à ce que monsieur
01:11:44le sénateur déclarera
01:11:46tout à l'heure. Et donc je comprends
01:11:48totalement Gérald Darmanin
01:11:50qui est un très bon
01:11:52garde des sceaux lorsqu'il met
01:11:54dans la balance sa définition
01:11:56sa démission, pardonnez-moi
01:11:58et peut-être aussi
01:12:00son excellente définition
01:12:02par rapport à Elisabeth Borne
01:12:04et à la ministre des Sports.
01:12:06Elisabeth Borne, s'il y avait un
01:12:08arbitrage à faire entre
01:12:10les deux ministres, j'espère que
01:12:12le Premier ministre fera le bon.
01:12:14Il est évident à mon avis.
01:12:16Bruno Pommard.
01:12:17Laïcité partout et à tout prix, moi je disais.
01:12:19Point final. Et on arrête de discuter
01:12:21sur ces sujets-là parce que ça devient
01:12:23insupportable. Darmanin a raison
01:12:25d'être très arrêté sur ce sujet-là. Mais ça démontre
01:12:27en même temps que ce gouvernement est
01:12:29fait de brique et de broc, excusez-moi.
01:12:31Ça veut dire que de côté vous avez Borne qui est à gauche-gauche,
01:12:33la ministre des Sports qui est à gauche-gauche
01:12:35et Darmanin qui est à droite.
01:12:37Les deux positions sont là et
01:12:39sont très explicites quand on voit
01:12:41ce qui se passe actuellement. On passe
01:12:43à avoir un gouvernement uni à travers
01:12:45cette définition même qu'est la laïcité
01:12:47et on voit ce qui se passe, mais c'est quand même
01:12:49hallucinant. Jean-Marc Dumoulin.
01:12:51Oui, écoutez, moi de là à
01:12:53poser une démission, Darmanin,
01:12:55le ministre Darmanin, je pense que
01:12:57c'est un peu excessif quand même. Il y a quand même des vrais
01:12:59gros sujets aussi aujourd'hui
01:13:01qui nous attachent. Simplement
01:13:03aujourd'hui, moi ce qui m'effraie, je le redis
01:13:05encore une fois, c'est qu'on a des interventions
01:13:07des uns et des autres et après on a des réactions
01:13:09des gens concernés. Ou pas de réaction des gens
01:13:11concernés. Donc ça démontre aussi
01:13:13et ça en surajoute à la cacophonie ambiante,
01:13:15un clivage encore plus marqué
01:13:17entre ceux qui seront pour, ceux qui seront contre
01:13:19au lieu d'avoir effectivement une voix un peu
01:13:21pas uniforme mais
01:13:23modulée je dirais et qui
01:13:25permettent effectivement de trouver
01:13:27la stratégie à adopter dans ce cas-là.
01:13:29Surtout au sein du gouvernement
01:13:31parce qu'on collait à l'Assemblée nationale encore ça
01:13:33et on voit le biais de l'Amérique.
01:13:35Mais au gouvernement, ça pose question.
01:13:37Vous êtes sénateur à l'air de l'ISER et auteur de la proposition
01:13:39de loi sur l'interdiction des signes religieux
01:13:41dans les compétitions sportives. Est-ce qu'aujourd'hui
01:13:43c'est un point clé de l'antrisme
01:13:45religieux, les clubs sportifs ?
01:13:47Oui, tout à fait.
01:13:49Vous savez,
01:13:51lorsque j'ai travaillé sur cette proposition de loi,
01:13:53je me suis basé sur beaucoup de rapports
01:13:55et sur les travaux, notamment les travaux
01:13:57du Service Central de Renseignement National
01:13:59qui surveille le monde sportif
01:14:01et qui nous a fait remonter des problématiques
01:14:03aussi bien dans le cadre
01:14:05de port de signes religieux dans la pratique
01:14:07que sur le fait
01:14:09qu'on voyait se développer aussi
01:14:11des prières dans les
01:14:13équipements sportifs au moment des compétitions,
01:14:15soit dans les vestiaires, soit sur les terrains.
01:14:17Et donc tous ces phénomènes qui sont en train
01:14:19d'augmenter méritent qu'on s'y penche
01:14:21dessus rapidement pour éviter
01:14:23que ça prenne une trop grande proportion.
01:14:25Donc cette proposition de loi
01:14:27qui a été votée au Sénat avec
01:14:29l'appui du gouvernement. C'était François-Noël Buffet
01:14:31qui représentait le gouvernement
01:14:33au moment où le texte a été débattu.
01:14:35Le gouvernement a soutenu
01:14:37ce texte.
01:14:39Il est attendu par les fédérations
01:14:41et il est attendu par les acteurs
01:14:43du sport qui, tous les jours, sont confrontés
01:14:45à ces problématiques.
01:14:47Qu'est-ce que vous pensez, M. le sénateur,
01:14:49de l'argument qu'on oppose
01:14:51souvent à la position
01:14:53très lucide que vous avez
01:14:55en disant que si on interdit le voile
01:14:57dans les enceintes
01:14:59sportives, dans les manifestations,
01:15:01il y a des femmes qui ne pourront
01:15:03plus faire de sport ?
01:15:05Tout d'abord, je tiens à
01:15:07préciser que la
01:15:09proposition de loi qui a été votée au Sénat
01:15:11concerne la pratique du sport
01:15:13au moment des compétitions sportives
01:15:15qui sont organisées par une fédération
01:15:17française qui est une délégation
01:15:19de services publics.
01:15:21Les choses sont bien encadrées.
01:15:23D'autre part, ça n'empêche pas
01:15:25après toute personne qui veut
01:15:27pratiquer librement
01:15:29du sport d'avoir
01:15:31dans la sphère privée. Là, on est bien sur la
01:15:33sphère d'une fédération française
01:15:35de sport qui a
01:15:37un agrément. Lorsqu'on est sur un
01:15:39terrain de sport, on porte
01:15:41un maillot qui représente un
01:15:43club, une ville, un territoire ou un pays.
01:15:45Lorsqu'on est en équipe de France, ce n'est pas là pour
01:15:47porter sa religion ou son
01:15:49appartenance politique. Concernant
01:15:51les femmes et
01:15:53notamment ceux qui prétendent que ce texte
01:15:55interdirait à certaines femmes de pratiquer
01:15:57une activité sportive, je rappelle
01:15:59quand même que
01:16:01rien ne les empêche et au contraire
01:16:03aujourd'hui, c'est un signe beaucoup
01:16:05volontaire d'apporter, parce
01:16:07qu'on voit qu'il y a des clubs communautaires qui sont en train
01:16:09de se développer, que certaines femmes
01:16:11dans certains quartiers ou
01:16:13dans certaines villes se retrouvent
01:16:15sous la pression
01:16:17des quartiers, la famille, de l'entourage
01:16:19pour porter un signe religieux
01:16:21dans la pratique du sport et ça va aussi
01:16:23permettre à ces femmes de pouvoir s'émanciper
01:16:25et pouvoir pratiquer le sport
01:16:27en toute liberté.
01:16:29Vous avez tout à fait raison. Il y a cet
01:16:31antrisme de la religion musulmane à tout prix
01:16:33manipulé par les frères musulmans,
01:16:35etc. Tous les services de rationnement, tout le monde le dit.
01:16:37Ce n'est pas une invention, c'est la vérité.
01:16:39On ne voyait pas ça il y a 20 ans en arrière.
01:16:41C'est tout.
01:16:43Faisons un focus vers les années 90,
01:16:452000, 2010, il n'y avait pas ça.
01:16:47Maintenant, il y a ça. On veut nous imposer ça
01:16:49totalement.
01:16:51En 2012, le sujet était déjà sur la table.
01:16:53Oui, mais on ne le voyait pas encore. On le voyait dans les quartiers
01:16:55peut-être commencer à avoir des gens,
01:16:57des femmes avec
01:16:59le voile et autres. Mais c'est, encore une fois,
01:17:01on parle de la laïcité.
01:17:03Voilà la définition. Elle veut bien dire ce qu'elle veut dire
01:17:05ou à ce moment-là, on laisse tout faire et puis ça va.
01:17:07Le monde va partir.
01:17:09Monsieur le sénateur,
01:17:11quand Edouard Philippe dit que
01:17:13ça va à l'encontre de la laïcité,
01:17:15en tout cas d'interdire le voile,
01:17:17comment c'est possible en fait ?
01:17:19Non, je ne partage pas ça.
01:17:21On voit bien
01:17:23que les actions qui sont menées, notamment par des groupes,
01:17:25des fois de femmes,
01:17:27sont des actions qui sont délibérément
01:17:29provocatrices.
01:17:31Elle ne vise qu'à diviser, à polariser les opinions,
01:17:33à obliger chacun à prendre
01:17:35parti dans un conflit qui est aux antipodes
01:17:37de la pratique sportive, encore une fois.
01:17:39Il est bon de
01:17:41rapidement apporter
01:17:43une réponse, et moi j'espère
01:17:45que par rapport à l'épisode qui vient de se passer
01:17:47ces 48 dernières heures,
01:17:49avec des prises de position
01:17:51incompréhensibles de certains ministres,
01:17:53notamment de la ministre des Sports,
01:17:55de la ministre de l'Éducation nationale,
01:17:57heureusement que d'autres voix se sont
01:17:59élevées, notamment celles de Bruno Rotailleau,
01:18:01d'Aurore Bergé et de
01:18:03Gérald Darmanin, qui eux
01:18:05ont pris la parole pour soutenir ce texte,
01:18:07et je crois qu'aujourd'hui,
01:18:09on a une vraie perte de temps
01:18:11avec cette polémique,
01:18:13et pendant ce temps, ça profite à ceux
01:18:15qui voudraient mettre la religion au-dessus des lois de la République.
01:18:17Jean-Marc Dumoulin.
01:18:19Je voulais juste se dire que
01:18:21l'on analyse des conséquences, effectivement,
01:18:23et c'est dramatique, et je suis exactement
01:18:25de votre avis, sur cette
01:18:27espèce de neutralité qu'on devrait avoir dans l'exercice
01:18:29du sport. Bon, il peut déborder
01:18:31quelque peu, mais je crois que la vraie cause, c'est
01:18:33même qu'aujourd'hui, le statut
01:18:35d'animateur associatif, ou
01:18:37de président de club, ce sont des métiers,
01:18:39enfin des fonctions, qui sont complètement usantes,
01:18:41sur lesquels il y a eu
01:18:43des démissions en pagaille de tout un tas
01:18:45de nos concitoyens, et effectivement,
01:18:47dès que la nature voit du vide,
01:18:49on laisse rentrer
01:18:51quelqu'un. Et donc, comme effectivement
01:18:53la médiatisation, ou l'ultra-médiatisation
01:18:55de certains sports, incite effectivement,
01:18:57malheureusement, à jouer une carte un petit peu
01:18:59communautariste.
01:19:01Edouard Philippe a eu une position quand même très ambigüe
01:19:03sur son intervention.
01:19:05Edouard Philippe a eu
01:19:07une position très ambigüe sur sa position.
01:19:09Oui, oui, oui.
01:19:11Écoutez, chacun prend la position
01:19:13qui est la sienne.
01:19:15Je suis là pour essayer de
01:19:17répondre à une problématique
01:19:19qu'on connaît aujourd'hui sur le
01:19:21territoire français. Je pense
01:19:23aussi qu'il faut
01:19:25être très vigilant
01:19:27par rapport à ce qui se passe,
01:19:29et poser des objectifs qui sont
01:19:31les nôtres.
01:19:33Et c'est des actes qui sont
01:19:35portés par des architectes du séparatisme religieux
01:19:37et du prosélytisme. Voilà, c'est ça
01:19:39la réalité. Et pour eux,
01:19:41ils ont une volonté de grignoter
01:19:43miticulement du terrain, d'éprouver en permanence
01:19:45les limites de nos principes républicains.
01:19:47Il faut qu'on ait une réponse rapide
01:19:49et claire. Merci beaucoup
01:19:51Michel Savin, sénateur LR de
01:19:53l'ISER et auteur de la proposition
01:19:55« Loi sur l'interdiction des signes religieux dans la compétition
01:19:57sportive ». Merci beaucoup Philippe Bilger.
01:19:59Merci beaucoup et bravo Jean-Marc Douboulin
01:20:01pour cette première émission.
01:20:03Bravo Jean-Marc Douboulin.
01:20:05Merci beaucoup Bruno Pommard.