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Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Virginie Calmels, présidente fondatrice de FuturaE ; Eric Revel, économiste et éditorialiste Sud Radio ; Jean Petaux, politologue ; Matthieu Bloch, député UDR et membre de la Commission de la défense nationale et des forces armées.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2024-11-29##

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Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David.
00:00:05Bienvenue dans Les Vraies Voix, ces dernières Voix de la semaine et ces dernières Vraies Voix du mois de novembre.
00:00:11Cécile n'est toujours pas là, toujours pas de voix. On l'embrasse et on pense très fort à elle.
00:00:16Au sommaire de cette émission, les appels à la démission d'Emmanuel Macron se multiplient.
00:00:22Dernièrement, Jean-François Copé, François Ruffin, Charles de Courson ou encore Sébastien Chenu ont plaidé
00:00:28pour une présidentielle anticipée avec un gouvernement sans majorité qui peut tomber d'un moment à l'autre,
00:00:33impossible de tenir jusqu'en 2027, estiment ces pourfendeurs du président qui parlent de chaos politique ou de désastre.
00:00:40Alors parlons vrai. Est-ce que la question du départ d'Emmanuel Macron se pose pour vous ?
00:00:45Est-ce que celle-ci se poserait d'autant plus si jamais le gouvernement de Michel Barnier a été censuré ?
00:00:51Et à cette question, comme le suggèrent des personnalités politiques de tous horizons,
00:00:55Emmanuel Macron doit-il se poser la question de sa démission ? Vous dites oui à 93%.
00:01:01Vous voulez réagir au datant de vos appels et il ne démissionnera pas au 0826 300 300.
00:01:07Notre invité sera Jean Petau, politologue. À 18h40, le coup de projecteur des vraies voix.
00:01:12Le verdict de Standard & Poor's est attendu dans la soirée. On va savoir si l'agence de notation baisse ou non
00:01:18la note de la dette souveraine française. Nos taux d'emprunt en dépendent dans un pays dirigé par un gouvernement minoritaire
00:01:24qui multiplie les concessions budgétaires pour ne pas être renversé. Alors parlons vrai.
00:01:28Une nouvelle dégradation de la note de la France est-elle inéluctable ? Est-ce que les conséquences vont être graves
00:01:33pour les finances publiques ? Et à cette question, la France peut-elle encore payer ses dettes ?
00:01:37Vous dites non à 79%. Vous voulez réagir encore et toujours et ce n'est que 5 centimes l'appel.
00:01:43Le 0826 300 300. Et nos éditorialistes du jour.
00:01:49Les vraies voix sud-radio.
00:01:51— Bonsoir Philippe Bilger. — Bonsoir mon cher Philippe.
00:01:54— Encore seul ce soir. — Encore seul, oui. On pense à Cécile, bien évidemment. Donc il y a un manque, c'est clair.
00:02:01Mais il va falloir tenir les rênes. — Mais vous savez très bien le faire.
00:02:04— Oh, merci. — Mais on l'attend avec impatience tout de même.
00:02:07— Ça, c'est une... — Qu'il y ait une parité.
00:02:11— Alors la parité n'est pas tout à fait respectée, sauf si vous, Éric Dreuvel, vous êtes un homme.
00:02:17— Indiscutablement. — Mais lui, il pourrait être non-binaire. Qu'est-ce que vous racontez, Philippe Bilger ?
00:02:22— Éric non-binaire. — Ça va, Éric Dreuvel, éditorialiste ?
00:02:26— Vous connaissez la chanson de Serge Lamas « Seul, tout seul » ? — Non.
00:02:29— « Seul, tout seul, pas plus que moi qui vis ma vie sous les lanternes pour oublier qu'il y a en moi un cœur gris comme une caserne ».
00:02:36— Ah, c'est joli. — C'est un bel organe. — Oui.
00:02:39— Vous pourriez continuer. — Non, non, non. Mais c'était pour Cécile. Voilà.
00:02:43— Marielle, c'est une femme, aux dernières nouvelles. — Oui, oui. Ça ne changera pas.
00:02:47— Pas de doute là-dessus. Virginie Kelmes, présidente fondatrice de Futura, école des métiers de deux mains dans les industries créatives. Bonsoir.
00:02:53— Bonsoir. Ravie de vous retrouver. Et une petite pensée pour Cécile qui nous manque.
00:02:58— Une pensée pour Cécile et une deuxième pensée pour Maxime, notre réalisateur, qui fait d'excellentes jingles et qui se fête son anniversaire aujourd'hui.
00:03:05Alors Maxime, on te souhaite... On voulait qu'on lui chante comme... « Joyeux anniversaire Maxime ».
00:03:14Alors joyeux anniversaire à Maxime, notre réalisateur qui fait un excellent boulot avec notamment des jingles où on entend...
00:03:21— Formidable. — ...des dossiers très intéressants sur la vie intime de Philippe Bilger et sa comparaison avec un acteur italien célèbre.
00:03:30— C'est gentil. C'est gentil. — Allez, tout de suite, notre auditeur du jour, qui est une auditrice. Bonsoir, Brigitte.
00:03:38— Bonsoir. C'est David. Et puis un grand rétablissement à Cécile de Méningus et un bon anniversaire à Maxime.
00:03:44— Eh ben il était parfait. — Merci beaucoup. Donc mon coup de cœur d'aujourd'hui, c'est bien évidemment Notre-Dame.
00:03:50— Oui. Coup de cœur, donc. — Voilà. Je considère que nous vivons notre histoire, notre héritage historique judéo-précieux.
00:03:56Et c'est à cet héritage séculaire que l'on remange aujourd'hui. Et bon, j'aurais préféré qu'Emmanuel Macron s'exprime du parvis
00:04:04plutôt que de l'intérieur de Notre-Dame. Mais bon, pour une fois que je suis d'accord avec lui et qu'il fait quelque chose de bien,
00:04:10on va pas buder notre plaisir. Il a eu des propos justes qui étaient adaptés. Il a été objectif. Il a eu tout ce qui compte.
00:04:16Voilà. Notre-Dame est reconstruite. Notre-Dame est réparée. Elle est magnifique. Mon cœur est rempli de joie devant tout ce génie
00:04:25de tous ses métiers, devant... Voilà, tous ses talents. C'est l'audace, c'est le savoir-faire, c'est le travail qu'on aime, qu'on voit.
00:04:33C'est la France que j'aime. En tout cas, c'est la France qui réussit. Et c'est le contraire de toute notre classe politique.
00:04:39Voilà. Ces derniers temps, on n'a pas eu trop d'occasion de se réjouir. Et là, c'est... Voilà, c'est magnifique.
00:04:44— Alors Brigitte, restez avec nous. Les vrais voix vont réagir. Philippe Billiard, vous avez vu Emmanuel Macron
00:04:48en milieu de journée à Notre-Dame ? — Non, je ne l'ai pas vu. Mais il a bien fait son discours sur le parvis.
00:04:54— Il l'a fait de l'intérieur de la cathédrale. — Ah, là, je trouve ça scandaleux.
00:04:57— Il a parlé aux ouvriers... — Ah mais c'est pas pareil.
00:05:00— Ah oui, il a pas fait de discours... Non, non, non. Là, c'était une visite de chantier. L'inauguration, c'est pas là, c'est pas là.
00:05:06— Ah d'accord. Alors pardon. Je retire. — Il a fait un discours aux ouvriers et aux ingénieurs, aux architectes, etc.,
00:05:15qui ont refait Notre-Dame de l'intérieur de la cathédrale. Ça, oui, je l'ai regardé.
00:05:21Donc il n'y a pas de problème. En réalité, je confondais. Bien sûr, là, c'est tout à fait normal.
00:05:27Il remercie. Et notre auditrice a tout à fait raison avec son enthousiasme, puisque pour une fois, il a tenu une promesse
00:05:35de manière 5 ans alors que personne n'y croyait, ma chère Virginie.
00:05:40— C'est peut-être la seule chose qu'il laissera pas en ruine dans le pays, d'ailleurs. C'est Notre-Dame.
00:05:44C'est vrai qu'il a tenu les engagements. Il faut saluer tout le travail des compagnons du devoir.
00:05:49Les mille poutres qui ont refait le toit de Notre-Dame, ces artisans français que le monde entier nous envie.
00:05:56Seule chose que j'ai trouvée un peu bizarre de la part du président de la République, c'est qu'il estime
00:06:01que la reconstruction de Notre-Dame va être un choc d'espérance. Je pense qu'il parlait pas de lui.
00:06:07— Virginie Calmel. — Surtout hommage au général Georges Lin. — Qui est décédé, malheureusement.
00:06:13— Hommage à toutes ces personnes qui se sont mobilisées, parce que là, on a l'impression que c'est le succès d'Emmanuel Macron.
00:06:20Oui, il avait été effectivement assez offensif sur les délais. Mais derrière, il y a eu quand même des financeurs mobilisés.
00:06:27Et quand il y a beaucoup d'argent, ça va plus vite de tenir les délais. Il y a eu effectivement des très grands professionnels,
00:06:33notamment les compagnons qui ont reconstruit. Donc c'est vraiment un hommage collectif. Et je suis d'accord avec Brigitte.
00:06:40Ça fait du bien, dans cette période, d'avoir enfin quelque chose de positif. Et puis surtout un petit hommage au christianisme.
00:06:47Moi, ça me fait du bien aussi. — Merci beaucoup, Brigitte. Alors vous restez avec nous, puisque vous êtes notre auditrice du soir,
00:06:53et qu'il y a bien évidemment le qui-sait-qui qui l'a dit, dont on peut supposer que vous allez être une brillante candidate.
00:06:59— Ah. Bah écoutez, je vais essayer de faire mieux que la dernière fois, mais j'avais perdu, hein.
00:07:03— Ah. C'était il y a longtemps. Vous avez pratiqué. C'était l'an dernier. Alors ça fait quand même très longtemps. Vous avez pratiqué.
00:07:10Vous allez voir, ça va très bien se passer, même si les candidats sont très bons aujourd'hui.
00:07:14Allez, dans quelques instants, le réquisitoire du procureur. Sur quoi, M. le procureur ?
00:07:19— En fait, je m'interroge. Le RN est-il sadique ? — Ah. Genre le sadisme, là, vous exprimez en expert.
00:07:25Allez, on se retrouve tout de suite avec les vrais voix.
00:07:29— Parlons vrai. — Parlons vrai.
00:07:30— Sud Radio. — Parlons vrai.
00:07:31— Sud Radio. — Parlons...
00:07:32— Les vrais voix Sud Radio, 17h-19h. Philippe David.
00:07:36— Retour des vrais voix avec Philippe Bilger, Virginie Calmel, Céric Revelle. Dans quelques instants,
00:07:42après le réquisitoire du procureur, 3 mots dans l'actu. Bonsoir, Félix Mathieu.
00:07:46— Bonsoir, Philippe. Bonsoir tout le monde. — 3 mots qui sont ?
00:07:48— Qui sont espérance, câble et labrador. On va parler un peu de Notre-Dame, un peu de bagarre et puis un petit peu du chien de Vladimir Poutine.
00:07:55— Et tout de suite, le réquisitoire du procureur.
00:07:58— Les vrais voix Sud Radio, le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:08:03— Et vous voulez retirer sur le RN ? Vous posez cette question. Est-il sadique ?
00:08:07— Oui, parce que la séquence qu'on vit depuis 2-3 jours, c'est tout de même, même pour quelqu'un qui aime la politique politicienne comme moi,
00:08:16le degré zéro de la politique tout de même. Voilà un Premier ministre qui, depuis 24 heures, concède au moins 2 choses fondamentales
00:08:27avant d'en concéder une autre au RN qui jouit profondément du sadisme avec lequel il pose des ultimatums au gouvernement,
00:08:38puisque jusqu'à lundi, Marine Le Pen a fixé le délai à partir duquel elle décidera ou non de baisser le pouce républicain.
00:08:49Je trouve que cette séquence... Et Dieu sait que j'en avais assez d'entendre le RN disqualifier au nom de l'arc républicain.
00:08:57Mais là, je trouve qu'il abuse un petit peu à cause de la faiblesse du Premier ministre et que ses péripéties déshonorent véritablement la France politique.
00:09:09Pour une fois, je ne vais pas être d'accord avec Philippe Bilger parce que quand même, il y a eu 11 millions d'électeurs.
00:09:14On se rappelle qu'en juin, il y a eu ce fameux front républicain qui a complètement bouleversé l'électorat qui finalement n'a pas eu gain de cause au second tour.
00:09:26Derrière, on a un Michel Barnier qui prend ses fonctions en ayant l'air, et je pense qu'il l'a fait honnêtement,
00:09:32de prendre en considération le résultat des législatives et toutes les forces politiques.
00:09:38Et puis soudain, il ne traite plus du tout le RN.
00:09:41Et la question qui se pose aujourd'hui, cher Philippe, ce n'est pas de savoir s'ils sont sadiques ou pas,
00:09:46c'est que qu'est-ce qu'il y a dans le budget pour les 11 millions d'électeurs qui ont voté RN, ceux qui ont voté pour certaines forces politiques ?
00:09:57Et en fait, c'est ça le problème, c'est que le budget de Monsieur Barnier aujourd'hui, du gouvernement,
00:10:03il ne répond pas ou il ne répondait pas à un certain nombre d'attentes.
00:10:08La première des attentes, c'était plutôt une hausse du pouvoir d'achat.
00:10:11Si on prend les 11 millions d'électeurs, on peut se dire qu'ils attendaient une mesure, au moins une mesure sur l'immigration.
00:10:17Et il n'y avait rien dans le budget.
00:10:19Donc certes, il y a Bruno Retailleau qui fait un travail formidable, mais il est un peu seul.
00:10:23Mais il n'y a rien dans le budget vers ces personnes-là.
00:10:26Donc je trouve que vous êtes sévère sur le sadisme.
00:10:29Moi, je crois surtout qu'ils sont un peu acculés, parce qu'ils ont des électeurs.
00:10:33Et ils se disent, mais qu'est-ce qu'il y a dans ce budget qu'on peut défendre ?
00:10:36Et je crois que c'est plutôt ça la question.
00:10:38Éric Reveil, plutôt bilgériste ou kermelsiste ?
00:10:41Alors réfléchissez, parce que je savais que vous me poseriez cette question.
00:10:44Moi, j'ai écouté le Premier ministre, qui était à Limoges tout à l'heure.
00:10:49Il a décidé d'arrêter de se faire fouetter par le RN, quand même,
00:10:53parce que le RN lui a posé un ultimatum en disant,
00:10:55si vous ne remplissez pas les telles et telles conditions d'ici lundi,
00:10:59je mets le pouce républicain pour reprendre notre expression en bas.
00:11:04Barnier, il a fermé, il a arrêté la cour de récréation.
00:11:08Il a dit, mon seul ultimatum, c'est ce que j'entends de la part des Français,
00:11:11c'est-à-dire, tenez bon, accrochez-vous.
00:11:15Donc ça veut dire que le Premier ministre ne cèdera pas, visiblement,
00:11:18à l'ultimatum, aux exigences du RN.
00:11:22Donc, s'il ne cède pas sur être plus clair sur la proportionnelle,
00:11:26même s'il a cédé un peu sur les hausses des taxes de l'électricité,
00:11:30s'il ne cède pas sur l'AME, etc.,
00:11:33je pense que le RN, dans la suite du 49.3 du budget, votera la censure.
00:11:38— Philippe Billiger, un dernier mot ?
00:11:40— C'est agréable de voir deux chroniqueurs intelligents être en opposition.
00:11:47J'en conclue que mon point de vue n'était pas aussi stupide que la mienne.
00:11:51— Il nous a fait réfléchir, M. le Procureur.
00:11:53— Non, non, c'est très passionnant. Vraiment.
00:11:56Je ne suis pas loin d'être d'accord avec les deux.
00:11:59— Il a retourné sa réflexion.
00:12:01— Non, mais pas du tout. C'est ça, la pensée, la plénitude.
00:12:05— On s'enrichit dans le débat. — Bien sûr.
00:12:07— Absolument. Et surtout, on sait qu'on ne sait pas, comme disait Jean Gabin.
00:12:12— Absolument, Jean Gabin. Je sais qu'on ne sait jamais. Exactement.
00:12:15— Texte de notre regretté Jean-Loup Dabadie.
00:12:17— Absolument. Tout de suite, les 3 mots de l'actu de Félix Mathieu.
00:12:20— Les vraies voix sud-radio.
00:12:22— 3 mots qui sont Félix.
00:12:24Espérance, câble et Labrador.
00:12:26— Le choc de l'incendie a laissé place à un choc d'espérance, affirme Emmanuel Macron.
00:12:31Il visitait Notre-Dame, restaurée avant sa réouverture officielle en décembre.
00:12:34« J'ai pété un câble », concède le député Modem à l'origine du début de Bagarre.
00:12:39Hier soir, en pleine niche parlementaire LFI sur les retraites,
00:12:42Nicolas Turcot promet de présenter ses excuses à son collègue.
00:12:45Et puis justement, ses excuses de Vladimir Poutine.
00:12:48Pas aux Ukrainiens pour l'invasion et les bombes.
00:12:50Non, pour Angela Merkel, pour le gros Labrador dans la pièce en 2007,
00:12:54alors qu'elle avait la phobie des chiens.
00:12:57— Les vraies voix sud-radio.
00:13:00— Elle semble encore plus lumineuse qu'avant l'incendie il y a 5 ans.
00:13:03Notre-Dame, désormais prête à rouvrir le week-end des 7 et 8 décembre.
00:13:07Les pierres, auparavant assombries par les siècles,
00:13:09affichent désormais une netteté éclatante à l'issue de ce chantier colossal.
00:13:13Emmanuel Macron a donc visité la cathédrale tout à l'heure
00:13:15avant de féliciter les artisans mobilisés.
00:13:17— Le choc de la réouverture sera, je crois et je veux le croire,
00:13:21aussi fort que celui de l'incendie.
00:13:23Mais ce sera un choc d'espérance,
00:13:25parce que vous toutes et tous qui êtes là aujourd'hui avez œuvré.
00:13:30Et cette métamorphose, c'est en effet à vous que nous la devons.
00:13:34Vous avez été les alchimistes du chantier
00:13:37et vous avez transformé le charbon en art, si je puis dire.
00:13:42Le brasier de Notre-Dame était une blessure nationale
00:13:45et vous avez été son remède.
00:13:47Par la volonté, par le travail, par l'engagement.
00:13:51— Une reconstruction entièrement financée par les donations,
00:13:54un chantier du siècle piloté par le général Georges Lin
00:13:57jusqu'à sa disparition l'an dernier.
00:13:59Le président lui a adressé une pensée appuyée, visiblement très émue.
00:14:02— Il y avait une personnalité forte, un chef,
00:14:05et ce fut le général Georges Lin.
00:14:08Et pour nous tous, de 2019 à 2023,
00:14:11il a été le visage et la voix du chantier.
00:14:14Et je pense tout particulièrement,
00:14:17et c'est à lui que je voudrais dédier ce moment,
00:14:19si vous m'y autorisez, à vos côtés,
00:14:21parce qu'il aurait dû être avec nous.
00:14:24Je crois qu'il aurait été fier et heureux
00:14:27qu'il vous aurait chacun salué par votre nom,
00:14:32votre prénom, comme à son habitude,
00:14:34avec cette voix de Stantor.
00:14:38— Je ne voudrais pas gâcher l'ambiance et l'émotion
00:14:40en rappelant que cette visite de chantier
00:14:42constituait sans doute un répit pour le président,
00:14:44avec ce contexte politique un peu plus clivant.
00:14:46Pour le coup, on va en parler dans quelques instants
00:14:48de ses appels à la démission du président,
00:14:50qui se multiplient.
00:14:51Ce sera le grand débat des vraies voix sur ce radio.
00:14:53— Un mot là-dessus.
00:14:54On n'en a pas parlé.
00:14:55Les donateurs qui sont venus du monde entier,
00:14:57enfin, qui ont donné de l'argent depuis le monde entier,
00:14:59c'est quand même la preuve que Notre-Dame,
00:15:01c'est pas seulement un symbole français,
00:15:03c'est un symbole mondial, Philippe Bilger, non ?
00:15:05— Absolument.
00:15:06C'est un symbole pour tous les gens qui aiment la beauté et la religion.
00:15:10Je suis sensible à ce qu'a dit Virginie sur le catholicisme.
00:15:14Il y a, au-delà de l'incroyance,
00:15:18il y a une sorte d'adhésion à tout ce qui représente quelque chose
00:15:22dans un monde terriblement vulgaire, de surnaturel,
00:15:26et je dirais presque qui nous dépasse.
00:15:30— Un mot ?
00:15:31— Oui. Moi, je crois qu'on a un problème.
00:15:33On ne croit plus en grand-chose, en fait.
00:15:37On a le sentiment que notre société,
00:15:39elle manque peut-être un peu de mysticisme, d'élévation.
00:15:42Et je pense que Notre-Dame touche évidemment bien au-delà des frontières.
00:15:46C'est pas du tout français.
00:15:47C'est un symbole et un symbole mondial.
00:15:49— Éric Renel ?
00:15:50— Oui, oui, symbole du christianisme sur toute la planète.
00:15:53Mais c'est aussi, à mon avis, l'exact opposé
00:15:58des valeurs que l'on partage de plus en plus,
00:16:02c'est-à-dire le zapping permanent.
00:16:04Vous voyez, Notre-Dame, c'est par définition un monument éternel.
00:16:08Et en face, vous avez des réseaux sociaux.
00:16:10Vous avez des sujets sur lesquels on zappe en permanence.
00:16:13Vous avez une actu sur laquelle, de manière superficielle,
00:16:17on passe et repasse.
00:16:18Eh bien Notre-Dame, c'est exactement le contraire.
00:16:21C'est l'immortalité.
00:16:22— Vous avez dit « c'est éternel ».
00:16:23Je vais faire un coup de pub à une expo
00:16:24qui s'appelle Éternel Notre-Dame à la Cité de l'Histoire
00:16:26et au parking de Notre-Dame,
00:16:28où on visite en réalité virtuelle pendant la construction.
00:16:30C'est fabuleux.
00:16:31— Deuxième mot, justement, câble.
00:16:33Celui qui a pété le député Modem
00:16:35à l'origine de l'esclandre hier soir à l'Assemblée.
00:16:37— Ce sont ses mots, hein.
00:16:38« J'ai pété un câble », explique Nicolas Turquois,
00:16:40député Modem de la Vienne, hier soir.
00:16:42Il a failli en venir aux mains, retenu par des collègues
00:16:44et par le ministre Marc Fesneau aussi,
00:16:46qui a fait rempart de son corps pour protéger un député socialiste.
00:16:51Puisqu'en pleine niche parlementaire,
00:16:53elle est fi sur l'abrogation de la réforme des retraites,
00:16:55le Bloc central avait déposé un millier d'amendements
00:16:57pour empêcher la mise au vote avant minuit.
00:16:59D'ailleurs, ça a fonctionné comme stratégie.
00:17:01Mais les Insoumis, en réponse, avaient diffusé une liste
00:17:03des députés auteurs de ces amendements d'obstruction,
00:17:05liste pour inciter les électeurs mécontents
00:17:07à écrire à ces députés.
00:17:09Et c'est de là qu'est parti le début de la bagarre,
00:17:11indique à nos confrères de BFMTV ce député Modem,
00:17:13donc Nicolas Turquois.
00:17:15— À la base, j'ai voulu leur dire
00:17:17que la façon de faire des listes
00:17:19où on apparaît en tête avec sa tête
00:17:21et son nom bien identifié
00:17:23et qu'on envoie à des proches,
00:17:25c'est acceptable.
00:17:27Quand on s'en prend à mes proches,
00:17:29je ne le dis pas bien. J'ai été humain.
00:17:31En face de moi, il y a des charognards
00:17:33qui sont même prêts à mettre en pression
00:17:35votre entourage. Évidemment que je le regrette.
00:17:37Je présenterai mes excuses pour ça.
00:17:39C'est impeccable,
00:17:41comme on peut dire.
00:17:43Mais parce qu'à la base,
00:17:45il y a des choses qui sont inacceptables.
00:17:47— Voilà. Et puis pour prendre un peu de hauteur
00:17:49et calmer les esprits, je citerai un ancien président
00:17:51de la République qui disait, « Bah, descends un peu
00:17:53me le dire en face et casse-toi, pauvre con. »
00:17:55— Le député Nicolas Turcot
00:17:57a raison
00:17:59de présenter ses excuses.
00:18:01Mais ce qui m'amuse un petit peu,
00:18:03c'est la susceptibilité
00:18:05des députés LFI
00:18:07qui créent en permanence
00:18:09de la violence verbale et parfois
00:18:11même physique avec des gestes
00:18:13profondément indécents
00:18:15et qui là, vraiment,
00:18:17sont de petites choses fragiles.
00:18:19— Les pétages de cap des députés
00:18:21et pas que à LFI. Je me rappelle
00:18:23d'un député macroniste qui avait fait un salut nazi
00:18:25dans l'hémicycle. Les pétages de câbles,
00:18:27comment vous expliquez que ça se multiplie autant,
00:18:29Virginie Calmel, dans l'hémicycle ?
00:18:31— Il faut peut-être regarder comment on recrute nos députés maintenant.
00:18:33Je veux dire, là, ça devient
00:18:35assez pathétique, quand même,
00:18:37comme spectacle, même si
00:18:39l'erreur est humaine, le pétage de câbles.
00:18:41Je crois ne pas me tromper
00:18:43en disant que c'est pas sa première
00:18:45petite sortie de route.
00:18:47Donc c'est vrai que ça commence à devenir
00:18:49un peu gênant. — Éric Revel.
00:18:51— Il y a toujours eu des incidents comme ça.
00:18:53J'étais en train de regarder, vous vous souvenez, à l'époque de Pierre Mazot,
00:18:55qui était aussi président du Conseil constitutionnel,
00:18:57mais il a été député. Et là aussi,
00:18:59à l'époque de Pierre Mazot, on en revenait
00:19:01presque aux mains. Enfin, c'était
00:19:03du solide. Mais Virginie a raison
00:19:05sur le recrutement.
00:19:07Et le procureur
00:19:09a raison sur LFI
00:19:11et les députés LFI qui sont en
00:19:13provocation permanente, qui créent un climat
00:19:15dans cette Assemblée nationale
00:19:17entre le poulailler
00:19:19et les gladiateurs. Il ne faut pas s'étonner
00:19:21que de temps en temps, il y en a un qui pète un câble.
00:19:23— Et troisième mot, Labrador avec ses
00:19:25excuses de Vladimir Poutine, 17
00:19:27ans après. — Oui, l'affaire d'État remonte
00:19:29à 2007. Angela Merkel était
00:19:31chancelière. Et dans ses mémoires, elle se souvient
00:19:33que sa phobie des chiens n'était pas
00:19:35un secret. Ses services avertissaient
00:19:37ceux qui la recevaient de ne pas en laisser
00:19:39s'approcher d'elle des chiens. Or, que
00:19:41s'était-il passé quand Vladimir Poutine l'avait
00:19:43accueilli au Kremlin ?
00:19:45Le président russe avait fait rentrer
00:19:47son énorme Labrador noir dans la pièce.
00:19:49Sur les photos d'époque, on voit la chancelière
00:19:51pas très à l'aise face au mollusque
00:19:53qui la renifle. Et dans ses mémoires,
00:19:55Angela Merkel interprète ça comme une goujaterie
00:19:57volontaire du président russe.
00:19:59« Une démonstration de pouvoir », dit-elle.
00:20:01Ce à quoi le président russe a pris le temps de répondre,
00:20:03figurez-vous, hier.
00:20:05— Je m'adresse de nouveau à elle.
00:20:07« Angela,
00:20:09excuse-moi. Je ne voulais pas
00:20:11te causer de peine. »
00:20:13Comme je lui ai déjà dit, je ne savais pas qu'elle avait peur
00:20:15des chiens. Si j'avais su, je ne l'aurais
00:20:17jamais fait. Je voulais, au contraire,
00:20:19créer une atmosphère détendue
00:20:21et agréable dans la pièce.
00:20:23Voilà pour l'explication de Vladimir Poutine.
00:20:25— On va vraiment croire les explications.
00:20:27Merci beaucoup, Félix Mathieu.
00:20:29Tout de suite, retour sur les appels
00:20:31à la démission d'Emmanuel Macron.
00:20:33Le président fait face à des accusations de chaos politique.
00:20:35Peut-il tenir jusqu'en
00:20:372027 ? Alors parlons vrai. Est-ce que la
00:20:39question du départ de Macron se pose
00:20:41pour vous ? Est-ce qu'elle se poserait d'autant
00:20:43plus en cas de censure ? Et à cette question,
00:20:45comme le suggèrent des personnalités politiques
00:20:47de tous horizons, Macron doit-il
00:20:49se poser la question de sa démission ? Vous dites
00:20:51oui à 94 %. Avec
00:20:53nous Jean Petau, politologue. Bonsoir.
00:20:55— Bonsoir.
00:20:57— Question cash, réponse cash.
00:20:59Est-ce qu'en cas de censure, le président va
00:21:01rester le dernier fusible existant ?
00:21:03— La question,
00:21:05elle mérite
00:21:07d'être branchée en période
00:21:09de taxe sur l'électricité.
00:21:11— C'est exactement ce qu'il faut, mais j'aurais
00:21:13tendance à dire qu'Emmanuel Macron
00:21:15ne se refuse en rien.
00:21:17Tout est possible.
00:21:19— Eh bien écoutez, vous voulez réagir ? Le 0826
00:21:21300 300. On se retrouve tout de suite.
00:21:23— Sud Radio. — Sud Radio.
00:21:25— Parlons vrai. — Parlons vrai.
00:21:27— Les Vraies Voix Sud Radio.
00:21:2917h-19h. Philippe David.
00:21:31— Retour des Vraies Voix
00:21:33avec Philippe Billiger, Virginie Calvel
00:21:35et Éric Revel. On a repris
00:21:37Philippe Billiger. C'est l'heure
00:21:39du grand débat.
00:21:41— Les Vraies Voix Sud Radio.
00:21:43Le grand débat du jour.
00:21:45— Les appels à la démission d'Emmanuel
00:21:47Macron se multiplient. Dernièrement,
00:21:49ces derniers jours, Jean-François Copé,
00:21:51François Ruffin, Charles de Courson
00:21:53ou encore Sébastien Chenu ont
00:21:55évoqué la possibilité
00:21:57d'une démission du président de la République
00:21:59avec un gouvernement qui peut tomber
00:22:01d'un moment à l'autre, impossible de
00:22:03tenir jusqu'en 2027, estime-t-il.
00:22:05Il parle d'ailleurs de
00:22:07politique et se désastre. Alors parlons vrai.
00:22:09Est-ce envisageable, vu la psychologie
00:22:11d'Emmanuel Macron, qu'il envisage
00:22:13de démissionner ? Est-ce qu'une démission
00:22:15ajouterait de la crise à la crise,
00:22:17vu l'impossibilité de dissoudre avant l'été ?
00:22:19Et à cette question, comme le suggèrent
00:22:21des personnalités politiques de tous horizons,
00:22:23Macron, doit-il se poser la question
00:22:25de sa démission ? Vous dites oui à 93%.
00:22:27Vous voulez réagir ?
00:22:29Au datant de vos appels, au 0826
00:22:31300 300. Avec nous,
00:22:33un politologue qu'on adore avoir dans les Vraies Voix,
00:22:35Jean Petau, rebonsoir.
00:22:37On va déjà faire un tour de table.
00:22:39Philippe Bilger, est-ce que la démission d'Emmanuel Macron
00:22:41fait partie des hypothèses
00:22:43plausibles ou possibles ?
00:22:45Alors, puisqu'on est dans le domaine
00:22:47des supputations, moi je crois
00:22:49qu'Emmanuel Macron
00:22:51n'a pas une psychologie
00:22:53à vouloir démissionner.
00:22:55Deuxième observation,
00:22:57il me semble, et je parle sous le contrôle
00:22:59de Jean Petau et de mes
00:23:01amis chroniqueurs, que rien
00:23:03ne peut obliger,
00:23:05sur le plan constitutionnel,
00:23:07quelles que soient les difficultés
00:23:09parlementaires, un président
00:23:11de la République à démissionner.
00:23:13Et troisième élément,
00:23:15et là, j'ajoute
00:23:17peut-être une donnée
00:23:19qu'on oublie, c'est que
00:23:21cette volonté de le faire démissionner,
00:23:23qui en effet,
00:23:25devient de plus en plus
00:23:27importante, est-ce qu'elle ne
00:23:29révèle pas, au-delà du processus
00:23:31parlementaire,
00:23:33un désir
00:23:35profond, en réalité,
00:23:37de le voir partir, tout simplement
00:23:39parce qu'on ne le supporte plus ?
00:23:41Virginie Calmes ?
00:23:43En fait, c'est pas tant
00:23:45sa volonté, c'est les circonstances.
00:23:47On a donc déjà un président de la République
00:23:49qui n'avait pas de majorité à l'Assemblée nationale.
00:23:51Il a voulu faire comme si
00:23:53c'était pas grave, sans faire
00:23:55un accord avec la droite,
00:23:57qui, une fois encore, aurait
00:23:59fait un vrai accord de
00:24:01coalition, il n'y avait plus de problème pour 5 ans,
00:24:03puisqu'ils avaient une majorité.
00:24:05Derrière, il fait une dissolution, dissolution
00:24:07ratée, qui non seulement ne
00:24:09résout pas le problème, mais l'aggrave,
00:24:11puisque maintenant, plus personne
00:24:13n'a réellement la majorité.
00:24:15Donc on a trois blocs, avec un bloc
00:24:17de gauche, qui on ne sait pas s'il va tenir
00:24:19très longtemps, mais enfin, qui a quand même un socle,
00:24:21un bloc de droite, qui avait aussi
00:24:23un socle, et un bloc
00:24:25central, qui n'arrive pas
00:24:27à aussi se mettre d'accord sur un accord
00:24:29de coalition, puisqu'on voit bien que
00:24:31le budget de
00:24:33Barnier est contesté, y compris
00:24:35par les macronistes, ou par certains
00:24:37LR, ainsi de suite. Donc en fait, il n'y a
00:24:39pas d'accord de coalition. Et tant
00:24:41qu'il n'y aura pas d'accord de coalition,
00:24:43moi je ne vois pas comment ça peut tenir. Donc c'est
00:24:45vrai que les trois prochaines années, elles paraissent
00:24:47hyper longues. Et dans ce contexte,
00:24:49on se demande si
00:24:51Macron, non pas par volonté,
00:24:53mais parce qu'il va être acculé,
00:24:55faute de capacité à gouverner, parce que
00:24:57s'il y a une motion de censure, il y en aura une deuxième
00:24:59dans la foulée, puisque personne
00:25:01ne réussit à avoir
00:25:03une claire majorité,
00:25:05et donc je pense que c'est quand même un scénario
00:25:07qu'il ne faut pas exclure.
00:25:09C'est pas trois ans, c'est deux ans et demi, mais ça fait très longtemps.
00:25:11Oui, c'est sans doute
00:25:13la première fois, sous la
00:25:15Ve République, à l'Assemblée Nationale,
00:25:17il y a une minorité relative.
00:25:19Vous voyez, d'habitude, on parle de majorité
00:25:21absolue, majorité relative. Là, il y a une minorité
00:25:23relative. C'est vous dire si tout ça est très
00:25:25faible. Donc, si on suppute,
00:25:27si on se dit
00:25:29Barnier démissionné, viré avec son gouvernement,
00:25:31j'ai entendu Emmanuel Bompard
00:25:33pour le NFP, qui dit, ben non, non, nous
00:25:35reproposent Lucie Castex.
00:25:37Bon, très bien, ils reproposent Lucie Castex, ça dure trois
00:25:39semaines, et là, dans le fusil
00:25:41de chasse présidentiel, la deuxième cartouche est tirée,
00:25:43et il n'y en a plus d'autre. Donc,
00:25:45il est comme, même si, effectivement, constitutionnellement,
00:25:47rien ne l'oblige à démissionner,
00:25:49Philippe Bidjerre, mais je vois pas comment
00:25:51il peut continuer comme ça.
00:25:53D'autant plus que vous avez
00:25:55deux des principaux opposants qui sont
00:25:57candidats à la présidentielle, quasiment
00:25:59sur Jean-Luc Mélenchon,
00:26:01que le chaos arrangerait bien,
00:26:03et Marine Le Pen, qu'une élection présidentielle
00:26:05anticipée arrangerait bien aussi,
00:26:07parce qu'elle, elle voudrait essayer de passer au travers
00:26:09de la décision
00:26:11du mois de mars qui va tomber concernant
00:26:13les emplois.
00:26:15Donc,
00:26:17objectivement, il y a quand même beaucoup
00:26:19d'alignements de planètes, de gens,
00:26:21qui ont peut-être. Alors, pourquoi faire ?
00:26:23Pour quelle politique ? Parce que le vrai sujet,
00:26:25c'est la situation catastrophique
00:26:27de notre pays,
00:26:29et là, le grand metteur en scène
00:26:31en chef, c'est Emmanuel Macron.
00:26:33On est assailli de
00:26:35multi-crises, sociales,
00:26:37financières, politiques,
00:26:39il en est le responsable.
00:26:41J'ai en tête les mots de Sarkozy, vous vérifierez, parce que
00:26:43au début, il avait dit qu'il avait pas dit exactement ça,
00:26:45et puis finalement, je pense que ça va
00:26:47se plonger au bout du compte. Deux ans après l'élection
00:26:49d'Emmanuel Macron, Sarkozy avait dit
00:26:51ça va mal finir.
00:26:53Ça va mal finir. Eh bien, ça risque
00:26:55de mal finir pour Emmanuel Macron.
00:26:57Vous pensez que ça risque de mal finir ? Vous pensez qu'il doit
00:26:59démissionner ou pas ? Venez nous donner
00:27:01votre avis au 0826 300 300.
00:27:03Jean Petau, que voulez-vous
00:27:05répondre à la quantité pléthorique
00:27:07de choses intéressantes dites par exemple ?
00:27:09Intelligente, bien évidemment.
00:27:11Intéressante et intelligente,
00:27:13oui, en effet, oui, parce que c'est très
00:27:15important d'avoir tous ces arguments.
00:27:17Pour répondre d'abord à
00:27:19l'interrogation de Philippe Bilger,
00:27:21et je confirme ce qu'a dit M. Rovel,
00:27:23il n'y a pas du tout d'obligation constitutionnelle
00:27:25faite au Président de la République
00:27:27de démissionner. Il y a bien eu une réforme
00:27:29en 2008,
00:27:31réforme constitutionnelle, avec cette procédure
00:27:33de destitution qui a voulu
00:27:35engager
00:27:37la France insoumise,
00:27:39mais enfin, c'est une procédure qui est tellement complexe,
00:27:41qui est tellement,
00:27:43j'allais dire, à étage,
00:27:45avec des tiroirs, que en fait
00:27:47elle a été adoptée
00:27:49avec la garantie qu'elle ne serait jamais
00:27:51mise en œuvre. Donc, constitutionnellement
00:27:53parlant, Emmanuel
00:27:55Macron est Président
00:27:57jusqu'au
00:27:59printemps 2027.
00:28:01Deuxièmement, c'est vrai
00:28:03qu'il y a à l'évidence
00:28:05une détestation
00:28:07croissante
00:28:09à l'égard d'Emmanuel Macron.
00:28:11La cote de pignon,
00:28:13j'allais dire,
00:28:15quand je me compare,
00:28:17finalement,
00:28:19ça me rassure, par rapport
00:28:21à François Hollande, c'est vrai que
00:28:23François Hollande, je crois, en décembre
00:28:2516, était aux environs de
00:28:2713% de pignon favorable.
00:28:29Alors, Emmanuel Macron est à 21%,
00:28:31il n'est pas encore
00:28:33dans les profondeurs
00:28:35ou dans les abysses
00:28:37de la cote de pignon
00:28:39défavorable.
00:28:41Il reste quand même que
00:28:43son intention, je pense,
00:28:45est très claire, il ne veut pas
00:28:47ça, c'est la psychologie
00:28:49d'Emmanuel Macron, moi je ne suis pas non plus
00:28:51dans sa tête,
00:28:53comme on disait dans la tête de John Malkovich,
00:28:55je ne suis pas dans la tête de Macron, mais
00:28:57ça serait quand même surprenant
00:28:59que
00:29:01le personnage
00:29:03s'en aille.
00:29:05La dernière chose qui peut se passer, c'est que
00:29:07il y a une telle pression
00:29:09populaire que
00:29:11ça soit intenable.
00:29:13– Ah, problème
00:29:15de liaison. – Les tensions sont suffisamment
00:29:17solides pour qu'il puisse justifier
00:29:19de rester à l'Élysée.
00:29:21– Ça réagit beaucoup au 0826
00:29:23300 300, vous pensez qu'il doit
00:29:25rester ou vous pensez qu'il doit se poser la question
00:29:27de sa démission, appelez-nous au 0826
00:29:29300 300.
00:29:31Bonsoir Marie-Christine.
00:29:33– Bonsoir
00:29:35Bonsoir Philippe, bonsoir à vos invités.
00:29:41Je dis tout de suite, oui, il faut
00:29:43qu'il s'en aille et c'est déjà trop
00:29:45tard, il n'aurait jamais dû
00:29:47être élu, mais
00:29:49c'est insupportable.
00:29:51– Il a été élu par les Français, deux fois.
00:29:53– Oui, c'est bien, c'est bien.
00:29:57Je n'épiloguerai pas là-dessus.
00:29:59Mais enfin, cet homme
00:30:01sur le plan culturel,
00:30:03dès qu'il veut
00:30:05faire référence
00:30:07à l'histoire de France,
00:30:09il dit une connerie. Sur le plan
00:30:11d'éducation, il n'en a aucune,
00:30:13c'est un vrai plouc, il tripote tout le monde,
00:30:15il touche le roi d'Angleterre,
00:30:17il ne sait pas se tenir.
00:30:19Sur le plan financier,
00:30:21je n'insisterai pas
00:30:23sur les milliards
00:30:25qu'il a dépensés.
00:30:29C'est une catastrophe ce type.
00:30:31Après, on nous dit que c'est une intelligence exceptionnelle,
00:30:33j'aimerais bien
00:30:35qu'il soit un peu moins
00:30:37intelligent et un peu plus pragmatique.
00:30:39Et un des ministres
00:30:41disait il y a quelques jours
00:30:43les illégaux dehors,
00:30:45etc.,
00:30:47moi je dis Macron dehors.
00:30:49– Alors Marie-Christine, parlons vrai,
00:30:51c'est le principe de Sud Radio,
00:30:53vous entendez, il y a quand même beaucoup de récriminations
00:30:55sur Emmanuel Macron,
00:30:57outre son comportement avec les chefs d'État,
00:30:59il tutoie le pape, etc.
00:31:01Est-ce que quelque part,
00:31:03la question qui se pose, c'est que Macron
00:31:05est-il conscient de la détestation qu'il y a sur lui
00:31:07dans le pays, Philippe Bigère ?
00:31:09– Je pense qu'il en est conscient,
00:31:11mais peut-être, comment dirais-je,
00:31:13la sous-estime aujourd'hui
00:31:15par rapport à celle
00:31:17qui avait été intense de la part
00:31:19des gilets jaunes.
00:31:21Mais je trouve que
00:31:23je suis toujours mal à l'aise
00:31:25vis-à-vis d'Emmanuel Macron
00:31:27parce que, en réalité,
00:31:29je ne peux pas me résoudre
00:31:31à être péremptoire
00:31:33à l'égard d'un homme
00:31:35qui offrait tant de promesses
00:31:37et qui les a tellement dilapidées.
00:31:39– Vous êtes d'accord avec ça, Éric Rebelle ?
00:31:41– Bon, il faut quand même se souvenir
00:31:43que la fin du mandat de Sarkozy
00:31:45n'était pas non plus un long fleuve tranquille.
00:31:47– Mais je crois qu'il n'a jamais ôté autant d'études.
00:31:49– Souvenez-vous quand même
00:31:51la façon dont les gens percevaient Sarkozy.
00:31:53D'ailleurs, quand il se présente
00:31:55à la primaire, à mon avis, en faisant une erreur magistrale
00:31:57si un chef de l'État ne se présente pas à la primaire,
00:31:59il est aplati.
00:32:01Donc il y a quand même, à la fin du mandat de Sarkozy,
00:32:03une certaine détestation.
00:32:05Chirac était traité de super-menteur.
00:32:07Je ne sais pas si vous vous souvenez.
00:32:09Quand il fait campagne, il se fait cracher dessus.
00:32:11Mais vous avez raison,
00:32:13c'est que les promesses
00:32:15ont tellement été élevées, le Nouveau Monde,
00:32:17la nouvelle façon de faire de la politique,
00:32:19la Start-up Nations,
00:32:21que, évidemment, plus vous montez les Français
00:32:23sur une falaise d'altitude,
00:32:25plus la chute est lourde.
00:32:27Et je pense qu'Emmanuel Macron
00:32:29va se faire très mal
00:32:31s'il arrive jusqu'à la fin de son quinquennat en tombant.
00:32:33– Virginie Kalmel, plus dur sera la chute.
00:32:35Vous entendez Marie-Christine qui est dure.
00:32:37– Oui, alors c'est pas tant la détestation,
00:32:39parce que c'est vrai que souvent
00:32:41certaines mesures peuvent
00:32:43rendre impopulaires et elles sont pourtant
00:32:45nécessaires. Mais là, ce qui est embêtant,
00:32:47c'est qu'Emmanuel Macron n'est pas détesté
00:32:49parce qu'il aurait osé
00:32:51des mesures extrêmement courageuses
00:32:53qui ne seraient pas populaires.
00:32:55Il est détesté sans avoir
00:32:57un bilan à mettre à son...
00:32:59Enfin, en fait, il a eu un bilan
00:33:01et c'est un peu ce qui est triste.
00:33:03C'est qu'il a bien commencé son premier mandat
00:33:05avec des mesures économiques et, honnêtement,
00:33:07il a quand même donné
00:33:09à la France, à nouveau,
00:33:11une attractivité, notamment business.
00:33:13Il a eu des bonnes décisions.
00:33:15– Avec des déficits commerciaux records.
00:33:17C'est donc qu'on n'a pas retrouvé la compétitivité.
00:33:19– Non, mais ça, je suis tout à fait d'accord
00:33:21et je ne veux pas surjouer
00:33:23le bon bilan
00:33:25d'Emmanuel Macron, mais j'aime bien rendre
00:33:27à César ce qui est à César, c'est que, quand même,
00:33:29il a fait la flat tax, il est allé, il a poursuivi
00:33:31les lois El Khomri qui allaient dans le bon sens.
00:33:33Il a redonné à l'économie
00:33:35une poche d'air et là,
00:33:37catastrophe.
00:33:39Assez rapidement, d'ailleurs.
00:33:41Rappelez-vous, à peine un an après
00:33:43le début du quinquennat,
00:33:45il y a eu l'affaire Benalla, puis à l'heure après,
00:33:47on a eu l'impression...
00:33:49Sur les Gilets jaunes,
00:33:51il a repris la main assez habilement
00:33:53avec, vous vous rappelez,
00:33:55ces consultations.
00:33:57Malheureusement, avec beaucoup d'argent public
00:33:59et moi, vous savez que je ne suis pas une dépensière d'argent public,
00:34:01mais avec la consultation qui aurait pu
00:34:03être intéressante.
00:34:05Et c'est ça qui est honteux,
00:34:07c'est qu'on sent qu'il a des bonnes idées,
00:34:09mais derrière, je suis désolée, c'est une catastrophe
00:34:11parce qu'il n'écoute pas.
00:34:13Les consultations, les cahiers de doléances,
00:34:15il y a des choses très intéressantes.
00:34:17Tout ça est lettre morte, et surtout, aujourd'hui,
00:34:19on est en détricotage complet
00:34:21avec un bilan économique qui est désastreux.
00:34:23Voilà, donc c'est triste,
00:34:25mais je crois que la détestation, elle ne vient pas
00:34:27de mesures courageuses,
00:34:29elle vient malheureusement d'un bilan qui fait
00:34:31beaucoup de perdants.
00:34:33– Jean Petau, quand on entend Marie-Christine et les vrais voix,
00:34:35est-ce que vous ne diriez pas que, finalement,
00:34:37Emmanuel Macron, sept ans après
00:34:39son élection, sept ans et demi, c'est la grande désillusion ?
00:34:41– Non, mais le fait aussi qu'il ne puisse pas envisager,
00:34:47vous allez dire c'est le comble,
00:34:49mais un troisième mandat faisait que,
00:34:51dès le soir de sa réélection,
00:34:53au deuxième tour, il suffisait de voir sa tête.
00:34:55D'une certaine façon, la messe était dite,
00:34:57c'était terminé.
00:34:59Vous ne pouvez pas, pour un politique,
00:35:01quel qu'il soit d'ailleurs,
00:35:03l'engager pour un round supplémentaire
00:35:07en lui disant, on connaît l'heure et la fin
00:35:09de ta prestation, de ton mandat.
00:35:15C'est une situation qui a été encore
00:35:17une de ces modifications,
00:35:19vous connaissez ma position là-dessus,
00:35:21complètement aberrante de la Constitution.
00:35:23Il y en a d'autres, au même chapitre.
00:35:25L'interdiction du cumul des mandats, etc.
00:35:29Tout cela a, d'une certaine façon,
00:35:33positionné aujourd'hui le système politique
00:35:37de manière très équilibrée.
00:35:39On ne m'empêchera pas de poser une dernière réflexion.
00:35:41Le départ d'Emmanuel Macron,
00:35:43qui est souhaité par un certain nombre de politiques,
00:35:45vous les avez citées d'ailleurs,
00:35:47dans un très large spectre,
00:35:49de bords différents,
00:35:51est quand même très intéressant,
00:35:53parce qu'en réalité, quelle est la solution
00:35:55par rapport à cette critique du Président de la République ?
00:35:57C'est de refaire une nouvelle élection présidentielle.
00:36:01Pour un certain nombre d'acteurs
00:36:03qui disent que ce pays souffre
00:36:05d'une super présidentialisation,
00:36:07c'est quand même assez étonnant
00:36:09de constater que le seul moyen
00:36:11peut-être de sortir de la crise,
00:36:13c'est de refaire une élection présidentielle,
00:36:15y compris d'ailleurs de la part d'acteurs
00:36:17qui préfèreraient peut-être
00:36:19passer à une sixième République.
00:36:21Cela me laisse toujours un peu perplexe.
00:36:25Est-ce qu'il n'y aurait pas une étrange ironie politique,
00:36:27Jean Petau,
00:36:29avec un François Hollande
00:36:31qui n'a pas pu se représenter
00:36:33et qui a dû partir plus tôt que prévu,
00:36:35et peut-être un Emmanuel Macron
00:36:37qui devrait partir
00:36:39plus tôt que prévu,
00:36:41mais pour d'autres motifs ?
00:36:43C'est très juste, une fois de plus, Philippe.
00:36:45Je ne sais pas si c'est de l'ironie
00:36:47ou si c'est tout simplement
00:36:49une pirouette de l'histoire.
00:36:51Vous connaissez la phrase de Marx.
00:36:53L'histoire, ça répète toujours deux fois.
00:36:55La première fois sous une forme de plaisanterie,
00:36:57la deuxième fois parfois en tragédie.
00:36:59La première fois en tragédie, la seconde en farce.
00:37:01Alors là, je suis marxiste.
00:37:03C'est dans le 18 de Brumaire de Louis Bonaparte.
00:37:05Je crois que c'est une citation aspirée de Hegel.
00:37:07On retourne au 0826...
00:37:09Mais c'est vrai, en plus, on retourne au 0826...
00:37:11Quel page ?
00:37:13Arrêtez de nous parler de Hegel.
00:37:15On retourne au 0826, s'il vous plaît.
00:37:19On retourne au 0826-300-300
00:37:21avec notre vraie voix du jour,
00:37:23Brigitte.
00:37:25Alors, Brigitte, que pensez-vous ?
00:37:27Vous pensez que Macron doit démissionner
00:37:29de censure ou pas ?
00:37:31Alors, je ne sais pas ce qu'il faut en déduire,
00:37:33mais en règle générale,
00:37:35quand on place ses copains,
00:37:37c'est qu'on a envie de partir.
00:37:39Et là, je viens de voir qu'il a mis
00:37:41Martin Hadjary à l'ARCOM.
00:37:43Donc, peut-être que c'est un signe.
00:37:45Il est très bon, il paraît.
00:37:47Je ne sais pas s'il est aussi bon
00:37:49que Papendel,
00:37:51mais bon, c'est son copain,
00:37:53et c'est celui qui a fait la mission
00:37:55d'invertité à l'Opéra
00:37:57avec une proportion de blancs qui soit
00:37:59beaucoup moindre.
00:38:01Je ne suis pas certaine qu'il soit
00:38:03si brillant que ça s'il est sur la même ligne
00:38:05que son ami Papendel.
00:38:07Sur la démission d'Emmanuel Macron,
00:38:09je suis sur la même ligne que Marie-Christine.
00:38:11La seule chose, c'est que
00:38:13pour mettre qui ?
00:38:15Et puis surtout, on sort de deux périodes électorales.
00:38:17On n'a jamais le temps de faire vraiment campagne.
00:38:19Je ne sais pas
00:38:21s'il est possible d'arriver pire que Macron,
00:38:23mais moi, c'est surtout ma crainte.
00:38:25Donc j'adorerais qu'il parte,
00:38:27parce que j'en peux plus, lui, comme la moitié de la France,
00:38:29ou plus que la moitié de la France,
00:38:31mais je ne sais pas ce qu'on aura
00:38:33à sa place.
00:38:35Donc bon, horizon pousse,
00:38:37mais je ne suis pas certaine
00:38:39qu'Édouard Philippe
00:38:41soit le candidat approprié,
00:38:43loin de là. C'est surtout pour moi pas le candidat
00:38:45approprié.
00:38:47Je suis très partagée.
00:38:49– Restez avec nous, on va faire réagir Jean Petau.
00:38:51En cas de censure,
00:38:53il est le dernier fusible.
00:38:55On a posé la question tout à l'heure, mais est-ce que ce serait une crise politique
00:38:57comme on n'en a jamais vu sous la cinquième ?
00:38:59– Obliger un président de la République
00:39:01à démissionner, ça ne s'est jamais produit.
00:39:03– C'est clair.
00:39:05– On va retenir
00:39:07la perplexité
00:39:09de notre dernière auditrice,
00:39:11qui passe de Macron à ma crainte,
00:39:13comme elle l'a dit elle-même.
00:39:15– Merci beaucoup Jean Petau,
00:39:17qu'on a toujours un grand plaisir à avoir
00:39:19dans les Vrais Voix. Dans quelques instants,
00:39:21le qui, c'est qui,
00:39:23qui l'a dit.
00:39:25Brigitte, vous avez pu réviser
00:39:27depuis une heure ?
00:39:29– Oui, je fais de mon mieux.
00:39:31– Écoutez, ne vous inquiétez pas,
00:39:33vous allez faire un très bon score.
00:39:35– Virginie est redoutable.
00:39:37– C'est vrai, c'est elle qui a le record.
00:39:39On se retrouve tout de suite dans les Vrais Voix.
00:39:41– Sud Radio, votre attention
00:39:43est notre plus belle récompense.
00:39:45– Merci de nous écouter sur Sud Radio.
00:39:47– C'est normal, parce que vous êtes une radio
00:39:49sympa, diversifiée et tout,
00:39:51donc c'est très bien.
00:39:53– Sud Radio, parlons vrai.
00:39:55Les Vrais Voix Sud Radio,
00:39:5717h-19h, Philippe David.
00:39:59– Retour des Vrais Voix
00:40:01avec Philippe Bilger, Virginie Calmet,
00:40:03c'est Éric Revelle et c'est l'heure du
00:40:05qui, c'est qui, qui l'a dit.
00:40:07– Les Vrais Voix Sud Radio,
00:40:09le quiz de l'actu.
00:40:11– Avec Brigitte. Brigitte, c'est à vous
00:40:13de lancer le jingle maintenant, allez-y.
00:40:15– Bah écoutez,
00:40:17c'est à nous. – Ah, voilà.
00:40:19– Les Vrais Voix Sud Radio,
00:40:21le quiz de l'actu. – Alors,
00:40:23première question à deux points, Brigitte.
00:40:25Qui, c'est qui, qui l'a dit ?
00:40:27Non. Pour un compromis,
00:40:29il faut être deux.
00:40:31Brigitte,
00:40:33c'est une femme.
00:40:35– Euh, alors,
00:40:37il est David Borne ?
00:40:39– Non, elle est au gouvernement.
00:40:41– Oui, jeune bar.
00:40:43– Non.
00:40:45– Bréjon.
00:40:47– Je l'ai dit, je l'ai dit avant.
00:40:49– Je l'ai dit avant.
00:40:51– Je l'ai dit avant,
00:40:53ça m'aurait étonné.
00:40:55– Je l'ai dit avant toi, mais plus doucement.
00:40:57– Regardez ce...
00:40:59J'allais dire une grosse fierté.
00:41:01– On a la télé.
00:41:03– Non, je me retiens,
00:41:05j'allais dire une grosse fierté.
00:41:07– Allez-y, lâchez-vous.
00:41:09– Non, non, surtout pas.
00:41:11J'ai tout redonné.
00:41:13– Brigitte, qui c'est qui, qui l'a dit,
00:41:15à deux points.
00:41:17François Hollande a réussi à faire mine
00:41:19qu'il portait le programme du NFP.
00:41:21– J'ai entendu.
00:41:23– Brigitte.
00:41:25– Non.
00:41:27– Bréjon.
00:41:29– Bonne réponse, Manuel Bompard,
00:41:31député et coordinateur.
00:41:33– Mais quelqu'un lui a filé la réponse.
00:41:35– Non, je l'ai entendu ce matin, Bompard.
00:41:37Mais moi, j'écoute les matinales.
00:41:39– Qui c'est qui, qui l'a dit, Brigitte, à deux points.
00:41:41– Michel Barnier est un homme seul et pire.
00:41:43Les derniers qui le soutiennent
00:41:45font de l'obstruction.
00:41:47– Sexicitation, personne n'appuie bien un truc comme ça.
00:41:49– Comment ? Non, c'est pas le même bord.
00:41:51C'est pas le même bord que...
00:41:53– Ah oui, donc...
00:41:55– Allez-y.
00:41:57– Chenu.
00:41:59– Mais j'avais même pas compris la question.
00:42:01– Mais moi non plus.
00:42:03– Mais Virginie non plus, elle a pas compris.
00:42:05– La troisième réponse, c'était Chenu,
00:42:07quelqu'un lui a donné sa question.
00:42:09– C'est drôle, un sexisme insupportable.
00:42:11– Ah non, pas du tout.
00:42:13– Il donne des indices.
00:42:15Mais pardon, je ne savais pas qu'il donne des indices.
00:42:17Il a dit que c'était pas le bord, bien au contraire.
00:42:19– Mais personne n'a compris la phrase.
00:42:21– Personne n'a compris la phrase.
00:42:23– Moi, j'ai parfaitement compris.
00:42:25– Alors, c'était quelle phrase, Virginie Calmel ?
00:42:27– C'était l'opposé de l'effet que Barnier
00:42:29et ses seuls, y compris
00:42:31contre son propre camp.
00:42:33Mais t'écoutes pas, Eric.
00:42:35– S'il vous plaît, qui c'est qui,
00:42:37a deux points, Brigitte.
00:42:39Sans intervention des huissiers,
00:42:41il m'en aurait mis une.
00:42:43Brigitte, attendez.
00:42:45Brigitte.
00:42:47– C'est le socialiste, là, qui a...
00:42:49– Non, c'est Léonard.
00:42:51Bonne réponse de Philippe Bilger.
00:42:53– Bravo, bravo, Philippe.
00:42:55Moi, je connaissais pas son nom.
00:42:57– Tout à l'heure, on nous a truandé, hein.
00:42:59– Mais non.
00:43:01– Vous avez mâchouillé une question
00:43:03qu'on n'a pas comprise.
00:43:05– C'est un vrai témoin.
00:43:07– S'il vous plaît.
00:43:09– Et vous n'écoutez pas les indices.
00:43:11– Et un analyste affûté.
00:43:13– S'il vous plaît, qui c'est qui,
00:43:15qui l'a dit à trois points,
00:43:17sur ce qu'il s'est passé hier soir à l'Assemblée.
00:43:19Ce qui s'est passé est une espèce
00:43:21de clonisation de la vie parlementaire.
00:43:23– Mais tout le monde peut avoir dit ça.
00:43:25– C'est un député
00:43:27qui a changé de parti
00:43:29il n'y a pas très longtemps.
00:43:31– Oh là là.
00:43:33– Je l'ai, je l'ai.
00:43:35– Non, Ruffin, non.
00:43:37– Edith Piaf.
00:43:39– Corbière.
00:43:41– Ils ont filé les questions.
00:43:43– Mais arrête.
00:43:45C'est fou comme Éric Revelle pense
00:43:47qu'on ne pourrait que tricher.
00:43:49– Pour vous, il a raison.
00:43:51– Allez, une dernière.
00:43:53– Quelle honte.
00:43:55– Qui c'est qui, qui l'a dit
00:43:57à deux points,
00:43:59on n'est pas là pour mettre des coups de pression
00:44:01– Brigitte.
00:44:03– C'est une femme.
00:44:05– Marie Nathalie.
00:44:07– Une femme.
00:44:09– C'est une députée
00:44:11et elle a été ministre.
00:44:13– Thévenot.
00:44:15– Bonne réponse.
00:44:17– Mais t'écoutes pas, t'écoutes pas
00:44:19ces indices, c'est fou.
00:44:21– Elle a dit ça ce matin.
00:44:23– Ce matin, t'écoutes pas les matinales.
00:44:25– Mais s'il vous plaît, merci à vous
00:44:27Brigitte, bravo.
00:44:29– Il s'était très dissipé aujourd'hui.
00:44:31– Non, non, Christine, bravo.
00:44:33– Alors, excusez-moi, mais pour vous rassurer,
00:44:35Christine, Brigitte,
00:44:37s'il vous plaît, pour vous rassurer
00:44:39Brigitte, vous avez fait le même score qu'Éric Revelle,
00:44:41c'est-à-dire 0.
00:44:43Philippe Biget, 5 points
00:44:45et Virginie Paymes, 8 points.
00:44:47– Bravo.
00:44:49– Allez, tout à l'heure, on va vous retrouver pour les tons de table de l'actualité.
00:44:51Merci à vous et bon week-end, Brigitte.
00:44:53L'info en plus, c'est mon coup de gueule
00:44:55qui va parler, je crois que ce n'est jamais arrivé,
00:44:57de sexe.
00:44:59Restez bien avec nous en libraire droit.
00:45:01– Bon, alors, Sud Radio.
00:45:03– Parlons vrai.
00:45:05– Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h,
00:45:07Philippe David.
00:45:09– Retour des Vraies Voix
00:45:11avec un duo
00:45:13d'une mauvaise foi rare sur le qui-sait-qui
00:45:15qu'il ait dit.
00:45:17Leader du duo, il ne peut pas s'en empêcher,
00:45:19Philippe Biget. Bonsoir, Philippe Biget.
00:45:21– Bonsoir, je suis ravi d'être là,
00:45:23même si j'encaisse mal
00:45:25d'une défaite imméritée.
00:45:27– Éric Revelle, qui a suivi
00:45:29Philippe Biget dans ses turbitudes
00:45:31sans aucune vergogne.
00:45:33– J'ai suivi le procureur.
00:45:35Je vais faire une question à Philippe David.
00:45:37Le psychogramme gouvernemental et politique
00:45:39est en contre-paroxysme avec les déclarations du Premier ministre
00:45:41Michel Barnier et le risque de la défiance des marchés financiers
00:45:43qui comptent à la France pour financer sa dette.
00:45:45– Qui a dit ça ? – Éric Revelle.
00:45:47– Virginie Viardès.
00:45:49Elle sait qui a dit ça.
00:45:51Vous avez compris ma phrase ou pas, Philippe Biget ?
00:45:53– J'ai compris, j'ai répondu.
00:45:55Et enfin, celle qui a gagné
00:45:57avec humilité et sans du doigt.
00:45:59– Merci.
00:46:01Et je ne dirais pas
00:46:03que mes compagnons sont un peu durs
00:46:05de la feuille.
00:46:07– Mais vous l'avez pensé tellement fort.
00:46:09Allez,
00:46:11dans quelques minutes,
00:46:13ce sera mon coup de gueule qui, je crois,
00:46:15ce n'est jamais arrivé, va parler de sexe.
00:46:17Au moins une bonne nouvelle.
00:46:19Mais tout de suite,
00:46:21le réponseur met sa voix.
00:46:23– Ma question aux invités de ce soir
00:46:25et plus largement à vos auditeurs,
00:46:27est-ce qu'il ne serait pas grand temps
00:46:29d'envisager le basculement
00:46:31à une 6ème République ?
00:46:33La crise actuelle, déjà,
00:46:35et plus globalement,
00:46:37les citoyens
00:46:39qui sentent bien la déconnexion
00:46:41totale des élus,
00:46:43et depuis longtemps, depuis au moins une trentaine d'années,
00:46:45est-ce que ce n'est simplement pas
00:46:47le format actuel
00:46:49de la politique de notre pays
00:46:51qui n'est plus du tout adapté ?
00:46:53Voilà, ça fait longtemps que je réfléchis à tout ça
00:46:55et aujourd'hui, j'aimerais
00:46:57qu'on puisse poser ce débat,
00:46:59mais de manière vraiment concrète.
00:47:01La 5ème est taboue, elle a montré ses limites,
00:47:03et elle est taboue, elle est morte.
00:47:05La 5ème est morte et enterrée.
00:47:07Voilà, merci beaucoup.
00:47:09– C'est une question, cette fois-ci,
00:47:11très intéressante.
00:47:13Imaginons que le Président de la République
00:47:15soit obligé de démissionner.
00:47:17Est-ce que ça révélerait une faille
00:47:19importante dans la constitution
00:47:21de la 5ème République
00:47:23et donc l'attente légitime
00:47:25d'une 6ème ?
00:47:27Ou est-ce que ça démontrerait
00:47:29simplement l'impéritie
00:47:31ou l'incompétence, en l'occurrence,
00:47:33du chef de l'État ?
00:47:35C'est les institutions ou les hommes le problème ?
00:47:37– Alors, moi je pense que les institutions
00:47:39de la 5ème République
00:47:41empêchent que le chaos politique
00:47:43actuel se transforme en désastre.
00:47:45Donc ces institutions de la 5ème République
00:47:47sont super importantes.
00:47:49Maintenant, je partage assez l'avis de l'auditeur,
00:47:51c'est-à-dire qu'on a une 5ème République
00:47:53qui est très mal en point, qui est taboue de souffle.
00:47:55Peut-être faute d'incarnation au sommet de l'État aussi,
00:47:57parce que De Gaulle, c'était De Gaulle.
00:47:59Et puis juste, pour faire un petit coup de pub,
00:48:01l'hémicycle, que Virginie Calmel
00:48:03se connaît bien, qui est ma revue trimestrielle
00:48:05dont rédacteur en chef
00:48:07est David Rovodallone, consacre tout son dernier
00:48:09numéro, justement, à la 5ème République
00:48:11à l'eau de souffle, avec plein de témoignages.
00:48:13Virginie Calmel.
00:48:15Je dirais quand même qu'on est dans cette situation
00:48:17parce qu'il y a eu une dissolution.
00:48:19Alors là, pour le coup, c'était
00:48:21contre toute attente, parce qu'une dissolution
00:48:23juste au lendemain d'une défaite
00:48:25électorale des Européennes
00:48:27normalement ne pouvait pas
00:48:29apporter une clarification.
00:48:31Et c'est évidemment ce qui s'est passé.
00:48:33Et donc, c'est pas tant les institutions
00:48:35qui me semblent le problème,
00:48:37c'est plutôt, une fois encore,
00:48:39ne pas avoir voulu reconnaître sa défaite
00:48:41et faire une vraie coalition au moment
00:48:43de l'élection présidentielle, et derrière, faire la dissolution
00:48:45au plus mauvais moment.
00:48:47Ce qui est clair, c'est qu'on sent qu'il va falloir
00:48:49beaucoup de maturité, parce qu'il faudra des coalitions
00:48:51à l'avenir. Ça sera compliqué
00:48:53vraisemblablement, faute d'hommes
00:48:55providentiels, d'avoir une large majorité.
00:48:57Sauf, Virginie, qu'en 1997,
00:48:59quand Chirac dissout l'Assemblée nationale
00:49:01pour le résultat qu'on sait, puisqu'il part
00:49:03d'une majorité absolue à une cohabitation,
00:49:05on n'a pas du tout le même
00:49:07tangage de la 5ème République.
00:49:09En même temps, c'est une dissolution loupée également.
00:49:11Oui, mais il y a un bloc majoritaire. Là, il n'y en a pas.
00:49:13Et c'est ça, la grande nouveauté.
00:49:15Dans quelques instants,
00:49:17mon coup de gueule, et ensuite, on aura,
00:49:19dans l'info en plus de Félix Mathieu, l'armée française
00:49:21qui n'est plus la bienvenue en Afrique, puisque hier,
00:49:23tant le Sénégal
00:49:25que le Tchad ont rompu les accords de
00:49:27coopération et de défense avec la France.
00:49:29On en parlera avec Mathieu Bloch, député UDR
00:49:31et membre de la Commission de la Défense nationale
00:49:33et des Forces armées. Restez bien avec nous
00:49:35sur Sud Radio.
00:49:37Parlons vrai.
00:49:39Parlons vrai.
00:49:53Comme d'habitude, je vais remettre
00:49:55le clocher au milieu du village, un village
00:49:57qui se situe rue de Grenelle, au ministère de l'Éducation.
00:49:59Pourquoi ? Parce qu'on ne peut
00:50:01pas dire que le programme d'éducation
00:50:03à la vie affective, relationnelle et sexuelle
00:50:05qui doit être présenté mi-décembre
00:50:07devant le Conseil supérieur de l'éducation
00:50:09fasse l'unanimité, y compris au sein
00:50:11du gouvernement. On écoute ceci.
00:50:13Je m'engagerai personnellement pour que
00:50:15la théorie du genre ne trouve pas sa place
00:50:17dans nos écoles, parce qu'elle ne devrait pas y avoir sa place.
00:50:19Vous venez d'entendre
00:50:21Alexandre Portier, ministre délégué à l'enseignement professionnel
00:50:23et à la réussite scolaire, mercredi
00:50:25devant les sénateurs. Maintenant, on écoute ceci.
00:50:27La théorie du genre, elle n'existe pas.
00:50:29Elle n'existe pas non plus dans ce programme, évidemment.
00:50:31Vous venez d'entendre Adjantain,
00:50:33ministre de l'éducation nationale, hier devant
00:50:35les caméras de BFM TV.
00:50:37Il faudrait donc s'entendre au sein du gouvernement
00:50:39pour savoir si la théorie du genre existe
00:50:41ou n'existe pas. Pour ma part, elle existe
00:50:43et doit être totalement bannie
00:50:45des établissements scolaires.
00:50:48Et parmi les promoteurs de la théorie du genre
00:50:50se trouve le planning familial
00:50:52qui a pris la défense d'Asjantain en la retweetant
00:50:54avec ce commentaire, je cite
00:50:56« Des mensonges sont rééliés sciemment sur
00:50:58le programme de l'éducation à la vie affective.
00:51:00Ce programme aborde l'apprentissage
00:51:02des émotions, du consentement, l'esprit critique,
00:51:04l'égalité. Les opposants à son
00:51:06application ont un projet de société
00:51:08patriarcale, sexiste et conservatrice. »
00:51:10Un précédent tweet affirmait d'ailleurs
00:51:12que la théorie du genre n'existe pas.
00:51:14Un planning familial qui s'exprime
00:51:16en expert en termes de mensonges
00:51:18puisqu'il n'hésite pas dans ses visuels à écrire
00:51:20je cite « Au planning,
00:51:22on sait que des hommes aussi peuvent être enceints.
00:51:24Un homme enceint, comment se fait
00:51:26la fécondation ? Ou ni de l'embryon ?
00:51:28Un homme enceint, c'est comme les
00:51:30martiens, on en parle mais personne n'en a
00:51:32jamais vu. Un planning familial
00:51:34qui a écrit dans son lexique trans,
00:51:36entre autres délires, je cite, écoutez
00:51:38cette définition « Assignation
00:51:40à la naissance. À la naissance,
00:51:42les médecins décident, selon des normes
00:51:44de longueur du pénis slash clitoris,
00:51:46si l'individu est un garçon
00:51:48ou une fille. Alors non, les médecins ne
00:51:50décident de rien, c'est la nature qui
00:51:52avait décidé. Si vous naissez fille ou
00:51:54garçon, selon que vous soyez pourvu
00:51:56de chromosomes XX et d'une vulve, ou de
00:51:58chromosomes XY et d'un pénis et de testicules.
00:52:00Pénis d'ailleurs qualifié
00:52:02par le planning familial ainsi,
00:52:04un pénis est un pénis, pas un organe
00:52:06sexuel mâle. Alors oui,
00:52:08la théorie du genre existe, elle n'a rien à faire
00:52:10dans les écoles, il y a deux sexes, féminin
00:52:12et masculin, tout le reste n'est que
00:52:14littérature, et seule une femme peut être
00:52:16enceinte, ne leur en déplaise. Et je conclurai
00:52:18en citant Renaud, même si je devenais
00:52:20pédé comme un phoque, moi je serai jamais en cloque.
00:52:22Philippe Bilger.
00:52:24Quand vous nous avez annoncé
00:52:26votre coup de gueule
00:52:28sur du sexuel, franchement
00:52:30j'attendais de la gaudriole.
00:52:32Et en réalité, vous êtes
00:52:34très sérieux, et vous dénoncez
00:52:36quelque chose qui en effet est
00:52:38scandaleux. J'avais entendu un
00:52:40excellent discours de
00:52:42Portier, du ministre Portier,
00:52:44et je regrette la
00:52:46controverse lancée par la
00:52:48ministre de l'éducation nationale,
00:52:50j'ai eu quelques exemples
00:52:52de cette éducation qu'on
00:52:54veut enseigner, c'est hallucinant
00:52:56pour des petits-enfants,
00:52:58mais c'est net, même
00:53:00Virginie aurait rougi, c'est pas
00:53:02peut-être.
00:53:04Oui, moi je suis
00:53:06d'abord, je voudrais rendre
00:53:08hommage à Alexandre Portier, parce que
00:53:10déjà, enfin, on a visiblement
00:53:12un ministre qui est clair,
00:53:14qui dit les choses
00:53:16et qui semble avoir des convictions.
00:53:18Donc déjà, commençons par là. Ensuite, la
00:53:20ministre de l'éducation, je suis désolée, mais
00:53:22franchement, elle est désolante.
00:53:24Ce qu'elle dit, d'abord, elle nie des choses
00:53:26qui existent, donc c'est déjà assez
00:53:28dérangeant, et ensuite,
00:53:30malheureusement, elle tombe dans cette
00:53:32approche woke qui est insupportable.
00:53:34Donc, heureusement qu'il y a des gens
00:53:36pour le dénoncer, et je trouve la
00:53:38courageuse, même si c'est une cacophonie
00:53:40hallucinante que ce soit au sein du même gouvernement,
00:53:42mais courage
00:53:44et bravo à Portier, et soutien
00:53:46total, et j'espère qu'elle
00:53:48reviendra en arrière, parce que moi, j'ai
00:53:50un peu honte, quand même, en tant que mère de famille,
00:53:52de ce qu'aujourd'hui, on
00:53:54donne à voir à nos enfants, et de
00:53:56plus en plus tôt, parce que cette histoire, c'est
00:53:58hyper jeune, donc on est chez
00:54:00les fous. Et j'ai bien aimé
00:54:02qu'il ait donné l'exemple de ses
00:54:04enfants. Alors,
00:54:06je partage la plupart de ce que vous avez dit,
00:54:08mais il y a un sujet sur lequel, quand même, il faut
00:54:10faire attention, parce que j'ai entendu des gens
00:54:12qui m'expliquaient qu'on n'a pas le
00:54:14contenu encore exact, mais par exemple,
00:54:16pour les petites classes, pour les toutes petites
00:54:18classes, il s'agirait d'une éducation
00:54:20à l'émotion, et qu'on ne
00:54:22parlerait vraiment, c'est ce que j'ai entendu,
00:54:24dans les programmes
00:54:26de sexe, qu'à partir
00:54:28du collège, on est d'accord ?
00:54:30Bon, donc,
00:54:32il faut faire attention, quand même, à pas
00:54:34jeter tout
00:54:36nos fantasmes, si j'ose dire,
00:54:38en cette matière,
00:54:40parce que le sujet est grave,
00:54:42le sujet est lourd, vous avez raison de le souligner,
00:54:44Philippe David, vous avez raison, mais ce que je veux dire, c'est
00:54:46que, attention à regarder
00:54:48dans les programmes, ce qui est
00:54:50prévu, et pas partir bille en tête en fonction
00:54:52de notre idéologie.
00:54:54Se faire traiter de menteur par des gens qui disent qu'un homme peut être
00:54:56enceint, ça, c'est quand même très lourd.
00:54:58Le planning familial, vous avez absolument raison, j'ai lu
00:55:00des trucs, ils ont même fait une campagne de pub.
00:55:02Avec un homme enceint.
00:55:04Avec un gros ventre, pardon.
00:55:06Tout de suite, l'info en plus,
00:55:08l'info en plus de Félix Mathieu.
00:55:10C'est que même si je devenais
00:55:12pédé comme un folk,
00:55:14une fois je serai jamais
00:55:16en cloque.
00:55:18Tout de suite, l'info en plus de Félix Mathieu.
00:55:22Et l'armée française n'est
00:55:24décidément plus la bienvenue sur le continent
00:55:26africain, le Tchad et le Sénégal annoncent rompre
00:55:28leurs accords militaires avec Paris.
00:55:30Des forces militaires françaises priaient de fermer leur base
00:55:32et de rentrer chez elles, la France avait déjà dû se retirer
00:55:34du Sahel après des coups d'état ces dernières années
00:55:36au Mali, au Niger, au Burkina Faso,
00:55:38les derniers soldats français avaient aussi quitté la
00:55:40Centrafrique il y a deux ans.
00:55:42Nous sommes avec Mathieu Bloch, député UDR,
00:55:44membre de la commission de la défense nationale et des forces armées.
00:55:46Bonsoir.
00:55:48Oui, bonsoir à toutes et à tous.
00:55:50Merci d'être avec nous dans les vraies voix sur Sud Radio.
00:55:52Alors désormais, le Tchad et le Sénégal,
00:55:54est-ce que ça témoigne d'une perte d'influence de la
00:55:56France ou bien est-ce que c'est le sens de l'histoire ?
00:55:58Après tout, on a le Tchad qui met en avant
00:56:00sa souveraineté pour expliquer cette décision.
00:56:02Moi, je pense que
00:56:04c'est une situation absolument dramatique.
00:56:06Finalement, c'est la continuité de la
00:56:08politique désastreuse d'Emmanuel Macron depuis
00:56:107 ans en matière de politique internationale
00:56:12et tout particulièrement en Afrique.
00:56:14On se souvient qu'il avait commencé
00:56:16son madas d'une drôle de façon au Burkina Faso.
00:56:18Il avait fait preuve de beaucoup de mépris
00:56:20envers le président de ce pays.
00:56:22Ensuite, on s'est
00:56:24fait chasser du Niger,
00:56:26du Burkina, on s'est fait chasser
00:56:28du Mali par la milice Wagner
00:56:30et là, c'était dramatique jusqu'à la suite de l'opération
00:56:32Barkhane où on a laissé le sentiment
00:56:34que 58 soldats
00:56:36français sont morts pour rien.
00:56:38Et là, aujourd'hui, le Tchad,
00:56:40c'est quand même le dernier pays du Sahel
00:56:42qui abrite des forces françaises,
00:56:44qui est une région absolument essentielle
00:56:46dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
00:56:48C'est le berceau du terrorisme islamique
00:56:50qui est là-bas. On a perdu,
00:56:52je vous rappelle à l'époque, 153
00:56:54militaires tués au Mali.
00:56:56Et puis là, on a aussi en plus la réaction
00:56:58du président sénégalais qui est pourtant
00:57:00un pays ami de la France
00:57:02qui en dit long sur le sentiment anti-français
00:57:04aujourd'hui qui se propage partout en Afrique.
00:57:06Vous vous rendez compte, c'est quand même le pays de
00:57:08Sangor qui nous dit cela aujourd'hui.
00:57:10Et quand on se rappelle de
00:57:12l'accueil notamment du président Chirac
00:57:14il y a quelques années quand il se rendait en déplacement
00:57:16en Afrique, le contrat c'est absolument
00:57:18saisissant avec ce qui se passe
00:57:20aujourd'hui et la façon dont est traité la France
00:57:22en Afrique en général.
00:57:24Moi, ça me préoccupe énormément
00:57:26et c'est vraiment l'affaiblissement
00:57:28de la politique étrangère de notre pays.
00:57:30Monsieur le député,
00:57:32pour avoir voulu
00:57:34quitter le système
00:57:36de la France-Afrique,
00:57:38quel est, à votre avis,
00:57:40le vice fondamental
00:57:42de la politique ou de l'absence
00:57:44de politique qui a été menée
00:57:46à l'égard de l'Afrique ?
00:57:50On a fait preuve de beaucoup de suffisance
00:57:52et beaucoup de mépris qu'on ne sait
00:57:54pas suffisamment se vendre. Quand vous voyez qu'aujourd'hui
00:57:56des milices comme Wagner sont capables de propager
00:57:58un sentiment anti-français, on se dit qu'il y a quand même
00:58:00un souci parce que les milices Wagner
00:58:02ne sont pas des enfants de cœur.
00:58:04Ils n'apportent pas la paix
00:58:06et la culture partout où ils passent.
00:58:08Alors que nous, dans le cas de nos opérations extérieures,
00:58:10on apporte quand même pas mal de sécurité et de stabilité
00:58:12à ces pays. Certes, on défend aussi nos intérêts
00:58:14stratégiques, mais aussi on est
00:58:16capable de proposer
00:58:18des choses, des infrastructures
00:58:20à ces pays qu'on a quand même aidé à se développer.
00:58:22Donc, il y a un problème.
00:58:24On perd la guerre de communication.
00:58:26On se fait remplacer par les Russes, par les Chinois
00:58:28alors qu'on apporte à ces pays-là.
00:58:30C'est extrêmement frustrant.
00:58:32Ce qui, je pense, est un véritable problème,
00:58:34c'est qu'on n'a pas su développer
00:58:36les créneaux de communication nécessaires
00:58:38pour nous faire maintenir
00:58:40le sentiment
00:58:42de bienfaisance de la France
00:58:44sur ces États. Alors que, franchement,
00:58:46c'est assez ingrat parce qu'on participe
00:58:48largement à leur développement.
00:58:50Éric Revel et Virginie Calmel, chacun, question courte pour réponse courte.
00:58:52Moi, je voulais faire un petit dégagement.
00:58:54Vous avez raison. Je me souviens de mon voyage
00:58:56avec Jacques Chirac en Afrique où il était accueilli
00:58:58avec Deschamps. Bienvenue, président Chirac !
00:59:00Chirac, soyez le bienvenu !
00:59:02C'était une vraie fête quand le président de la République arrivait là-bas.
00:59:04Symbole, quand même, de cette France,
00:59:06de la France qui a laissé
00:59:08tomber aussi l'Afrique.
00:59:10Mohamed Bazoum, le président du Niger
00:59:12qui a été renversé par un coup d'État en juillet
00:59:142023. Il a été abandonné
00:59:16par le chef de l'État français.
00:59:18Il est toujours détenu
00:59:20dans son palais. On n'en parle plus.
00:59:22C'était le grand ami d'Emmanuel Macron.
00:59:24Et puis, M. le député, je vais vous dire une chose,
00:59:26c'est la question. L'Agence française de développement,
00:59:28la FD, consacre
00:59:30par sa filiale, la Proparco, ou même en direct
00:59:32des crédits à ces pays-là.
00:59:34Les pays qui rompent leurs relations militaires
00:59:36avec la France, il faut suspendre
00:59:38toutes ces aides au développement.
00:59:40Faut-il les suspendre ?
00:59:42Je suis complètement d'accord avec vous.
00:59:44Ça rejoint aussi, finalement,
00:59:46l'affaire avec Boalem Sansal.
00:59:48Son emprisonnement est absolument
00:59:50scandaleux. Alors, il y a évidemment
00:59:52le volet politique interne. Il est aussi algérien.
00:59:54Et on comprend
00:59:56que ce qu'il dit déplaît fortement
00:59:58au régime d'Alger. Mais il y a aussi
01:00:00une insulte à la France, quelque part.
01:00:02Le régime algérien, d'une lettre, depuis un certain moment.
01:00:04On a plein d'outils pour faire
01:00:06la pression, mettre une pression
01:00:08pour obtenir sa libération. On ne le fait pas.
01:00:10Aujourd'hui, on n'a plus aucune influence en Afrique.
01:00:12On ne fait plus peur à personne. Et c'est
01:00:14la responsabilité du président de la République.
01:00:16Je suis 100% d'accord
01:00:18avec tout ce qui vient
01:00:20d'être dit. Je voulais juste ajouter
01:00:22qu'on a aussi perdu nos positions en Afrique
01:00:24par une perte de nos valeurs.
01:00:26C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
01:00:28parce qu'on n'accompagne pas nos aînés,
01:00:30parce qu'on n'a plus le sens de la famille,
01:00:32parce qu'on a l'impression d'être une société
01:00:34décadente, on est regardé
01:00:36par les Africains comme des gens
01:00:38qui n'ont plus des valeurs.
01:00:40Au-delà de tout ce qui a été dit, évidemment,
01:00:42sur nos positions militaires
01:00:44qui sont désastreuses. Et d'ailleurs,
01:00:46on a parlé de Barkhane. Et je pense qu'il faut
01:00:48rendre hommage à tous ces soldats qui ont été
01:00:50tués. C'était en novembre.
01:00:52L'anniversaire était il y a quelques jours.
01:00:54Le mot de la fin, Mathieu Bloch, en quelques secondes.
01:00:58Écoutez, moi j'ai beaucoup de tristesse aujourd'hui
01:01:00quand je vois ça. J'ai l'impression que nos militaires
01:01:02qui ont quand même
01:01:04fait beaucoup de sacrifices dans ces pays,
01:01:06on a payé le prix du sang,
01:01:08on a fait tout ça pour rien. Et on a
01:01:10complètement perdu la bataille de la communication
01:01:12alors que, voilà, on n'est pas les méchants
01:01:14colonisateurs. Dans ces pays, on avait une utilité
01:01:16dans leur développement, dans leur stabilité.
01:01:18Et aujourd'hui,
01:01:20on perd complètement ce match. Et finalement,
01:01:22on peut se demander si on ne crée pas aussi un danger
01:01:24pour la nation, puisque,
01:01:26c'est un nid à terroristes. Et aujourd'hui, on n'aura plus
01:01:28aucun levier pour lutter contre tout ça.
01:01:30Merci beaucoup Mathieu Bloch, député UDR,
01:01:32membre de la commission de la défense et le soin des forces
01:01:34armées. Merci à vous, Félix, Mathieu.
01:01:36Allez, tout de suite, les tours
01:01:38de table de l'actualité. Philippe Bilger.
01:01:40Règlement de comptes à Hockey Bourbon.
01:01:42Virginie Chalmès.
01:01:44Au secours, la droite ne revient pas.
01:01:46A l'insu de son plein gré,
01:01:48Barnier va
01:01:50mettre en place l'union des droites.
01:01:52Et c'est parti, on se retrouve tout de suite.
01:01:54Sud Radio. Parlons vrai.
01:01:56Les vrais voix
01:01:58Sud Radio, 17h-19h.
01:02:00Philippe David.
01:02:02Retour des vrais voix avec Philippe Bilger,
01:02:04Éric Revelle, Virginie Chalmès. C'est l'heure du tour
01:02:06de table de l'actualité.
01:02:08Mais maniez-vous le tronc, on va bientôt se mettre à table.
01:02:10Ça sent l'artiste à cette table, ça sent l'artiste.
01:02:12Je suis épuisé, moi. C'est horriblement
01:02:14fatiguant d'être intelligent.
01:02:16Le tour de table de l'actualité.
01:02:18Et vous voulez parler de règlement
01:02:20de comptes à Hockey Palais Bourbon.
01:02:22Oui, alors
01:02:24il est évident qu'on est prêt
01:02:26à tout imaginer au sujet
01:02:28de l'Assemblée nationale
01:02:30quand on voit ce qui s'y passe.
01:02:32Mais tout de même hier,
01:02:34l'altercation physique
01:02:36qui a opposé le député
01:02:38Modem turcois
01:02:40au député socialiste
01:02:42et éventuellement
01:02:44le député LFI Léaumant
01:02:46avec l'intervention
01:02:48pour une fois d'un Marc Fesneau
01:02:50qui a été utile,
01:02:52eh bien...
01:02:54C'est l'intervention
01:02:56pour une fois ou pour une fois
01:02:58qui a été utile ?
01:03:00En effet, ma chère Virginie,
01:03:02et donc ça dépasse les bornes.
01:03:04Et ça m'a fait penser
01:03:06à ce magnifique western
01:03:08règlement comptes à Hockey Coral.
01:03:10J'avais dit dans un de mes coups de gueule
01:03:12il y a quelques jours que bientôt l'Assemblée serait une ZAD.
01:03:14Vous êtes d'accord avec ça ou pas ?
01:03:16On n'en est pas loin quand on voit le comportement
01:03:18des LFI. C'est clair qu'ils ont
01:03:20parfois pris l'Assemblée nationale
01:03:22comme un terrain de jeu. Enfin, on se rappelle
01:03:24tout un tas de débordements.
01:03:26Donc oui, malheureusement,
01:03:28de temps en temps, effectivement, les images
01:03:30nous laisseraient peur.
01:03:32Éric Revelle. Je dois dire un truc, là ?
01:03:34Oui, s'il vous plaît.
01:03:36C'est ce qu'a dit Philippe qui m'a beaucoup fait rire
01:03:38sur Marc Fesneau. J'imaginais
01:03:40en descarpin sur les moquettes de l'Assemblée nationale
01:03:42et avec des bottes dans l'interglace
01:03:44de la Beauce. Et c'est vrai qu'il paraît plus
01:03:46à l'aise à l'Assemblée nationale.
01:03:48Oui, comme ministre de l'Agriculture,
01:03:50quand il l'était absolument.
01:03:52Tiens, Éric Revelle, on reste avec vous.
01:03:54Pour vous, Barnier va faire l'union des droites ?
01:03:56Alors, vous allez voir. Je pousse mon raisonnement jusqu'au bout.
01:03:58Barnier, il est sous le coup
01:04:00de l'ultimatum, on le disait tout à l'heure, de Marine Le Pen.
01:04:02Il doit lui dire si oui ou non
01:04:04le cahier des charges voulu par le RN.
01:04:06Est-ce qu'il respecte ? Bon, pour l'instant,
01:04:08il a botté en touche en disant non, non, moi, je ne respecterai
01:04:10pas ce que m'impose le RN. Je suis au service
01:04:12de tous les partis et des Français. Très bien.
01:04:14Mais imaginez quand même que
01:04:16finalement, il regarde
01:04:18deux ou trois mesures
01:04:20voulues par le RN et qu'il les incorpore dans son budget.
01:04:22Bien, Barnier,
01:04:24il incarne les LR.
01:04:26Ils viennent de cette famille-là. Bon, et bien,
01:04:28s'il répondait positivement,
01:04:30plus dans le fond, à des mesures souhaitées par le RN,
01:04:32d'une certaine manière, oui,
01:04:34il amorcerait l'union des droites,
01:04:36puisque un Premier ministre LR aurait
01:04:38accepté de mettre des mesures économiques
01:04:40souhaitées par le RN dans son propre budget.
01:04:42Et bien, c'est une façon,
01:04:44l'insulte son plein gré,
01:04:46de mettre en place le début d'un rapprochement
01:04:48des droites. Philippe Billiger.
01:04:50C'est tiré par mon beau cheveu.
01:04:52Ah non, pas du tout.
01:04:54Ce n'est pas du tout tiré par les cheveux, mais non.
01:04:56Un petit peu.
01:04:58Et je vais vous dire, si ça se passe,
01:05:00si ça se passe, c'est la conclusion immédiate
01:05:02que tirera la gauche.
01:05:04C'est possible, définitivement.
01:05:06Ah oui, ça, clairement. Mais ça ne démontre pas
01:05:08que c'est d'un pas vers l'union des droites.
01:05:10Un Premier ministre LR qui accepte
01:05:12des mesures, de mettre dans son programme
01:05:14des mesures économiques du RN, pour vous,
01:05:16ce n'est pas un pont-levis entre les deux citadelles
01:05:18qui, pour l'instant, étaient...
01:05:20Je n'irai pas aussi loin que vous, sérieusement.
01:05:22Très bien. Alors moi,
01:05:24je n'irai pas aussi loin non plus,
01:05:26parce que ce n'est pas parce qu'il y a des mesures qui sont demandées
01:05:28par le Rassemblement national,
01:05:30que, au fond, par exemple, sur la hausse
01:05:32de l'électricité, ce n'est pas vraiment
01:05:34une mesure du RN.
01:05:36C'est une mesure de pouvoir d'achat,
01:05:38certes demandée par le RN,
01:05:40mais que LR
01:05:42aurait pu demander aussi.
01:05:44Mais ce que ça traduit,
01:05:46cher Éric Revelle,
01:05:48et j'y viens peut-être dans mon petit coup
01:05:50de gueule à moi, c'est au secours,
01:05:52la droite ne revient pas.
01:05:54C'est qu'en fait, effectivement, pour que le budget
01:05:56se droitise, malheureusement,
01:05:58ce n'est pas en écoutant
01:06:00certains LR qui gauchisent
01:06:02ou certains
01:06:04de la majorité actuelle
01:06:06qui finalement font exactement
01:06:08l'opposé de ce qu'attendent des électeurs de droite.
01:06:10C'est en écoutant les propositions du RN.
01:06:12Et c'est vrai que de ce point de vue-là,
01:06:14là, je suis d'accord,
01:06:16c'est qu'on se dit
01:06:18qu'heureusement qu'il y en a encore qui sont un peu
01:06:20à droite. Donc moi, ce que je voulais
01:06:22vous dire, c'est qu'on a quand même, et on se le rappelle,
01:06:24un Sénat à droite. On a
01:06:26un Premier ministre dit de droite.
01:06:28Eh bien, excusez-moi,
01:06:30mais vous regardez ce qui passe en ce moment
01:06:32comme décision sur le budget.
01:06:34Alors, ils viennent de nous faire
01:06:36la taxe sur les hauts revenus.
01:06:38Au secours, la droite ne revient pas.
01:06:40C'est quand même pas un truc de droite, ça.
01:06:42Et en plus, on est à un seuil de
01:06:44250 000 euros. On se rappelle de la taxe
01:06:46à 75% de François Hollande.
01:06:48On était pour des revenus supérieurs à
01:06:501 million d'euros. Déjà, les Américains
01:06:52avaient toussé. Là, vous imaginez
01:06:54les investisseurs qui regardent la France
01:06:56et qui se disent qu'en fait, en France,
01:06:58on considère qu'au-dessus de
01:07:00250 000 euros, eh bien
01:07:02on est dans
01:07:04les super-extra-riches.
01:07:06Et donc, boum, une taxe sur les hauts revenus.
01:07:08Ils viennent de durcir
01:07:10l'exit-tax.
01:07:12Donc, Emmanuel Macron avait
01:07:14raccourci le délai de 15
01:07:16à 2 ans sur
01:07:18les plus-values et ils viennent de
01:07:20l'allonger à 4 ans. C'est encore une décision
01:07:22du Sénat, dit à droite.
01:07:24La flat tax,
01:07:26une bonne mesure d'Emmanuel Macron,
01:07:28c'était à 30%. Le Sénat vient de
01:07:30la lourdir à 33%.
01:07:32Et enfin, l'IFI. Alors là, vous vous
01:07:34rappelez de l'IFI ? On vient
01:07:36de passer un impôt sur la fortune
01:07:38improductive.
01:07:40Accrochez-vous, le périmètre a été élargi
01:07:42à quoi donc ?
01:07:44Aux comptes bancaires, aux livrets
01:07:46d'épargne, aux voitures,
01:07:48terrains constructifs. Bon, je passe
01:07:50les yachts et les avions parce que ça, on peut
01:07:52considérer que c'est normal. Mais
01:07:54vous vous rendez compte que toutes ces
01:07:56mesures-là, elles viennent d'être
01:07:58passées au Sénat. Donc, on est
01:08:00très loin d'un « au secours, la
01:08:02droite revient ». Moi, je suis très inquiète.
01:08:04J'en suis presque à plaisanter et dire
01:08:06que je préférerais avoir un premier ministre de gauche qui
01:08:08gouvernerait à droite qu'un Michel Barnier
01:08:10qui, en ce moment, se fait refiler
01:08:12toutes les vieilles lunes de la gauche.
01:08:14Et vous n'avez pas parlé du quadruplement de la TVA
01:08:16sur l'eau minérale dans des bouteilles en plastique.
01:08:18C'est hallucinant.
01:08:20C'est très passionnant. Entre Eric,
01:08:22sérieusement, et Virginie,
01:08:24j'arrive...
01:08:26Je pensais...
01:08:28Je serais plutôt
01:08:30quand j'écoute Virginie...
01:08:32D'ailleurs, beaucoup d'autres le disent
01:08:34que c'est absolument pas
01:08:36pour l'instant une politique de droite classique.
01:08:38Mais pas du tout !
01:08:40C'est dingue, ces impôts en plus.
01:08:42Oui, oui. De toute façon, on le savait depuis le début.
01:08:44Sur les 60 milliards que recherche
01:08:46Barnier, on savait très bien que ce ne serait pas
01:08:4840 milliards de réformes et 20 milliards d'impôts,
01:08:50mais au moins le contraire. Donc, il faut que les Français
01:08:52sachent qu'on va au moins alourdir les impôts
01:08:54de 40 milliards dans ce pays.
01:08:56Et quand on alourdit les impôts, je le rappelle, les recettes fiscales
01:08:58baissent. Donc, on va être encore plus
01:09:00dans l'embarras,
01:09:02pour ne pas dire une grossièreté, dans les mois à venir.
01:09:04Retour sur le verdict attendu
01:09:06de Standard & Poor's. La France n'est-ce qu'une dégradation
01:09:08de sa note souveraine avec des conséquences lourdes
01:09:10pour son économie ? La dette française
01:09:12va-t-elle encore inspirer confiance ?
01:09:14Est-ce qu'une nouvelle dégradation de la note de la France
01:09:16est-elle inéluctable ? Est-ce que les conséquences
01:09:18vont être graves pour les finances publiques ?
01:09:20Et à cette question, la France peut-elle encore payer
01:09:22ses dettes ? Vous dites non à 78%.
01:09:24Vous voulez réagir le 0826 300 300.
01:09:28Sud Radio, c'est vous qui donnez le ton.
01:09:30Merci de donner la parole. Vous êtes une radio
01:09:32engagée. L'information est pertinente.
01:09:34Sud Radio, parlons vrai.
01:09:36Les vraies voix Sud Radio,
01:09:3817h-19h, Philippe David.
01:09:40Retour des vraies voix
01:09:42avec Philippe Bilger,
01:09:44Éric Revel et Virginie Calmel. C'est l'heure du
01:09:46coup de projecteur.
01:09:48Les vraies voix Sud Radio,
01:09:50le coup de projecteur des vraies voix.
01:09:52Le verdict de Standard & Poor's est attendu dans la soirée.
01:09:54On va savoir si l'agence de notation
01:09:56baisse la note de la dette souveraine française.
01:09:58Nos taux d'emprunt en dépendent.
01:10:00Dans un pays dirigé par un gouvernement minoritaire
01:10:02qui multiplie les concessions budgétaires
01:10:04pour ne pas être renversé. Allons, parlons vrai.
01:10:06Est-ce que les beaux-arts de la finance
01:10:08ont joué faux pour nous emmener là ?
01:10:10La France est-elle l'élève du cobus pour faire
01:10:12plaisir à Éric Revel de la dépense publique ?
01:10:14Et à cette question, note de
01:10:16l'agence Standard & Poor's, la France peut-elle encore
01:10:18payer ses dettes ? Vous dites non à 78%.
01:10:20Vous voulez réagir ?
01:10:22Le 0,826, 300, 300.
01:10:24Éric Revel, on va vous donner la parole en premier
01:10:26comme vous êtes économiste.
01:10:28Est-ce que ce soir, c'est un moment coup-près ?
01:10:30Alors, ce n'est pas un moment coup-près parce que
01:10:32ce n'est pas la seule agence qui donne son avis.
01:10:34Mais vu le contexte politique et financier
01:10:36autour du budget, ça peut avoir
01:10:38une forte implication. Alors,
01:10:40on pense généralement qu'on n'aura pas
01:10:42de dégradation de la note ce soir.
01:10:44Normalement, parce que là, ce serait un coup
01:10:46terrible. Mais il y aura plutôt un biais négatif,
01:10:48c'est-à-dire juste avant de dégrader
01:10:50la note. Maintenant, je voulais vous donner quand même
01:10:52trois chiffres pour qu'on parle du bilan de Macron
01:10:54d'un point de vue financier. Je regardais,
01:10:562017, on a
01:10:5859 milliards de déficit public.
01:11:002024, on en a
01:11:02167. On parle de
01:11:04réindustrialisation, n'est-ce pas ? Balance
01:11:06commerciale en 2017,
01:11:08moins 62. Balance commerciale
01:11:10sept ans plus tard, moins 100 milliards.
01:11:12Donc, la réindustrialisation n'est pas
01:11:14passée par là. Et puis, bien sûr,
01:11:16la cerise sur le gâteau, la dette. Je vous rappelle,
01:11:18on avait 2 218
01:11:20milliards d'euros de dette en 2017.
01:11:22On en a 3 228.
01:11:24Voilà.
01:11:26C'est là-dessus aussi que les agences
01:11:28se calent. Ça ne
01:11:30s'urenchérit pas directement le coût du crédit si on
01:11:32s'est dégradé. Mais le problème,
01:11:34c'est qu'on a une Allemagne qui est en très mauvaise posture
01:11:36économiquement. Et quand vous avez
01:11:38les deux maillons forts de la zone euro qui sont
01:11:40dans cette difficulté-là, il faut se poser
01:11:42la question aussi de la solidité de la zone euro
01:11:44maintenant, à mon avis.
01:11:46Si vous le permettez,
01:11:48j'aimerais vous poser une question à tous
01:11:50les deux. Au fond,
01:11:52quelle est l'importance du
01:11:54quoi qu'il en coûte dans cet énorme
01:11:56déficit ?
01:11:58300-350 milliards.
01:12:00On a un peu plus de 1 000 milliards. Il y a 700 milliards
01:12:02qui ont été dépensés un peu.
01:12:04C'est pour ça que ça fait toujours rire. Mais il faut le rappeler,
01:12:06Emmanuel Macron, qui venait d'une banque
01:12:08d'affaires, avait été qualifié
01:12:10de Mozart de la finance. Voyez, s'il
01:12:12avait été juste un
01:12:14musicien de quartier populaire,
01:12:16je ne sais pas dans quelle situation ce seraient les finances
01:12:18publiques.
01:12:20Clairement, on a eu des Mozart de la dépense, pas de la
01:12:22finance. Et donc, le problème,
01:12:24c'est qu'effectivement, aujourd'hui,
01:12:26le risque, c'est que le service
01:12:28de la dette, c'est-à-dire juste le paiement
01:12:30des intérêts, devienne le premier
01:12:32budget de l'État. C'est aujourd'hui le deuxième,
01:12:34quand même. C'est énorme. Et on sent
01:12:36qu'il ne faut pas grand-chose. Donc, on va
01:12:38voir effectivement ce que Standard & Poor's va faire.
01:12:40On sent bien. Alors, si vous voulez,
01:12:42les investisseurs, ils raisonnent
01:12:44sur des critères très simples. Déjà,
01:12:46la stabilité politique. Il se trouve
01:12:48que la France était parmi les pays
01:12:50les plus sûrs. Voyez, on n'était pas
01:12:52en Amérique du Sud. Mais
01:12:54aujourd'hui, en termes de stabilité
01:12:56politique, on voit bien que
01:12:58la France est dans l'oeil
01:13:00du cyclone. Dissolution,
01:13:02puis derrière, potentielle
01:13:04motion de censure, puis pas
01:13:06de majorité, ça crée...
01:13:08Demande de démission du président. Demande, voilà.
01:13:10Tout ça crée, de toute façon,
01:13:12une instabilité potentielle
01:13:14qui effraie les investisseurs.
01:13:16Ensuite, on voit bien qu'on est dans
01:13:18l'incapacité totale
01:13:20de faire des coupes
01:13:22dans les dépenses.
01:13:24Et ce n'est pas inéluctable.
01:13:26Moi, ça m'agace quand on donne l'impression qu'on
01:13:28pourrait pas faire autrement. C'est faux !
01:13:30Gouverner, c'est prévoir, mais gouverner,
01:13:32c'est aussi hiérarchiser et prendre
01:13:34des décisions fortes. Je le
01:13:36dis, je le répète, il y a des aides
01:13:38directes, discrétionnaires à des
01:13:40entreprises au bord du dépôt de bilan
01:13:42qui ne servent à rien, qui
01:13:44brûlent de l'argent public, et les entreprises
01:13:46de toute façon, elles ferment derrière.
01:13:48Donc ça ne dope même pas
01:13:50l'emploi. Eh bien là, il fallait tailler
01:13:52très fort pour au contraire donner
01:13:54aux entreprises ce qu'elles demandent, c'est-à-dire des baisses
01:13:56de charges, ce qui aurait permis d'augmenter
01:13:58le net de tous les
01:14:00salariés, donc une mesure pouvoir d'achat.
01:14:02Et on pouvait affecter, moi je préconisais
01:14:0440 milliards de suppression d'aides
01:14:06directes, 20 milliards en baisse de charges,
01:14:0820 milliards en réduction du déficit.
01:14:10On peut faire autrement. Simplement,
01:14:12il faut des arbitrages. On peut aussi se dire
01:14:14qu'effectivement l'AME a peut-être été
01:14:16trop généreuse. On peut se dire que peut-être
01:14:18on place des gens
01:14:20en situation irrégulière dans des hôtels
01:14:22qui sont encore un peu trop coûteux.
01:14:24Et toutes les agences
01:14:26de l'État, on en parlait il y a 5 minutes,
01:14:28qui auraient dû être fermées parce qu'elles sont inutiles.
01:14:30Donc il y a des endroits où on peut faire
01:14:32des réductions. Pourquoi ? Parce que
01:14:34on a encore énormément d'argent public.
01:14:36On n'est quand même pas
01:14:38un pays en voie de développement.
01:14:40Donc il y a beaucoup d'argent public.
01:14:42Néanmoins, on flèche mal, et là
01:14:44je suis désolée, mais on sent qu'il y a une
01:14:46capitulation pour faire des
01:14:48économies. Et évidemment,
01:14:50on a recours, comme d'habitude, à l'impôt. Et ça aussi,
01:14:52je le dis, ça inquiète tous les
01:14:54investisseurs. Parce que voir que notre
01:14:56seule capacité, c'est d'augmenter l'impôt,
01:14:58et nos investisseurs connaissent la courbe de l'affaire
01:15:00et savent que quand on augmente les prélèvements, les
01:15:02recettes fiscales baissent.
01:15:04J'entends beaucoup dire que
01:15:06tous les avantages qu'on donne
01:15:08aux entreprises,
01:15:10ils ne sont jamais
01:15:12traduits par des efforts
01:15:14de la part des entreprises.
01:15:16C'est vrai, quand il y a
01:15:18des entreprises qui vont au dépôt de bilan, quels efforts
01:15:20qu'elles fassent. En fait, on
01:15:22doit pas l'argent du blé.
01:15:24Il faut reconnaître quand même que le chômage a beaucoup baissé.
01:15:26Que les CICE,
01:15:28puisque c'est ça dont vous parlez,
01:15:30il a quand même été utile. On a aussi
01:15:32octroyé des CICE à des entreprises publiques.
01:15:34La Poste a bénéficié de CICE.
01:15:36Je ne sais pas si vous voyez. Mais,
01:15:38ce qui est dramatique là, parce qu'il ne faut pas l'oublier,
01:15:40c'est que les difficultés économiques de la France font
01:15:42qu'on est devant beaucoup de plans sociaux
01:15:44de masse, notamment dans toute la
01:15:46filière automobile,
01:15:48les équipes anti-automobiles,
01:15:50ThyssenKrupp en Allemagne
01:15:52qui virent 11 000 personnes.
01:15:54Volkswagen en Allemagne qui a un 3 d'usine.
01:15:56Malgré la
01:15:58promesse de Macron d'atteindre le plein
01:16:00emploi en 2027, on sait que ça aussi,
01:16:02cette promesse-là, il ne pourra pas la tenir. Parce que là, on est
01:16:04devant à peu près 150, 200 000 postes
01:16:06qui vont être supprimés. – Et Eric, on ajoute les PGE.
01:16:08On est maintenant,
01:16:10vous vous rappelez, les prêts garantis par l'État
01:16:12au moment du Covid,
01:16:14on arrive au moment où il faut rembourser.
01:16:16Il y a beaucoup d'entreprises qui vont se retrouver
01:16:18sur le carreau. Et honnêtement, le
01:16:20MEDEF, Croissance Plus, beaucoup
01:16:22d'organismes alertent. On a l'impression
01:16:24que personne ne les entend. Et
01:16:26une fois encore, ce n'est pas avec de l'argent public
01:16:28qu'on va résoudre ça. Ça, c'est faux.
01:16:30Les gens qui pensent qu'on dope l'emploi
01:16:32à coup d'argent public ne connaissent rien
01:16:34à l'économie. Il faut de la stabilité,
01:16:36de la visibilité, de la baisse de charge.
01:16:38Il faut des environnements qui soient
01:16:40propices. Et ce n'est pas en rajoutant
01:16:42des normes, des réglementations
01:16:44dans tous les sens que
01:16:46l'économie va aller mieux.
01:16:48On va avoir un drame énergétique.
01:16:50Trump a le gaz de schiste.
01:16:52L'énergie aux Etats-Unis
01:16:54va être tellement compétitive
01:16:56que l'Europe ne pourra plus
01:16:58développer son industrie.
01:17:00On a des milliards de mètres cubes de gaz de schiste en Lorraine.
01:17:02Il faudrait avoir le courage politique
01:17:04de revenir sur le truc délirant
01:17:06qu'on a fait pour faire plaisir aux écologistes
01:17:08de ne pas l'exploiter. En France, on aurait
01:17:10le Koweït en gaz et l'Arabie Saoudite
01:17:12en pétrole. On ne les exploiterait pas. On est chez les dingues, non ?
01:17:14Mais je suis d'accord. Je pense qu'on veut
01:17:16toujours laver plus blanc que blanc.
01:17:18Et aujourd'hui, on est en perte de compétitivité totale.
01:17:20Merci beaucoup.
01:17:22Et verdict, vous êtes toujours 78%
01:17:24à penser que la France ne peut
01:17:26plus payer ses dettes.
01:17:28Et verdict ce soir pour la notation
01:17:30de Standard & Poor's. Merci beaucoup, Philippe Billiger.
01:17:32Merci beaucoup.
01:17:34Merci Virginie. Merci les deux Philippes.
01:17:36Merci Virginie. Merci à tous les trois.
01:17:38Et tout de suite, comme tous les vendredis soirs,
01:17:40notamment avec Alexandre Priam et
01:17:42Quentin Cabanis, c'est l'heure du rugby.
01:17:44Salut Alexandre.
01:17:46Salut les vrais voisins.
01:17:48Le menu du rugby ce soir sur Sud Radio.
01:17:50Avec déjà la journée
01:17:52de Pro D2 qui est très attendue
01:17:54ce soir avec des rencontres qui
01:17:56s'annoncent absolument passionnantes.
01:17:58On sera notamment ce soir du côté de Grenoble.
01:18:00Pour Grenoble, Colomiers, Puy du Multiplex
01:18:02dans quelques instants. Et puis,
01:18:04on arrive. Il est en train de se préparer.
01:18:06C'est Philippe Spanguero qui va nous parler
01:18:08d'un possible France All Black
01:18:10qui aura lieu à Las Vegas cet été.
01:18:12C'est une possibilité.
01:18:14C'est même une probable affiche
01:18:16qui aura lieu cet été.
01:18:18Beaucoup de choses à évoquer avec toute l'équipe.
01:18:20Ça me donne envie de chanter la chanson d'Elvis Presley
01:18:22Viva Las Vegas. Allez, on vous retrouve tout de suite
01:18:24avec l'équipe rugby de Sud Radio.
01:18:26Mais en attendant, les incontournables de la gestion de copropriété
01:18:28à lundi, 17h pour les Vrais Voix.