• le mois dernier
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Françoise Degois, éditorialiste Sud Radio ; Anne Mazoyer, fondatrice de FairValue Corporate & Public Affaires ; Charles Alloncle, député de l'Hérault et porte-parole de l'UDR.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-01-22##

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Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:05Bienvenue dans Les Vraies Voix, on est ravis de vous accueillir et on nous sommes ravis bien entendu.
00:00:10On embrasse tout. Là, en ce moment, on est une campagne de communication Sud Radio,
00:00:15donc on embrasse tous nos amis à Avignon sur le 95.12, Philippe.
00:00:20Absolument, à Marseille sur le 95.1 et la DAB+.
00:00:26À Pau sur le 102.
00:00:28Et également à Bayonne, 103.9.
00:00:31Et puis à Lyon, sur le 105.8.
00:00:33Nîmes, 104.7.
00:00:34Toulouse, 101.8.
00:00:37La plus belle ville du monde, bien évidemment.
00:00:38Non, n'exagérez pas non plus, elle n'est pas mal, elle n'est pas mal.
00:00:42Comment ça va, Philippe David ?
00:00:43Ça va très bien, mais là, j'ai une grosse désillusion.
00:00:45On était mercredi, il y avait Philippe Bilger, Anne Mazoyer, il n'y avait pas Françoise de Gaulle,
00:00:49elle vient d'arriver, je lui disais, enfin un mercredi sympa, et bien même pas.
00:00:53Là, vraiment, c'est la grande désillusion.
00:00:55J'ai réussi à faire avancer le bus plus vite que mon ombre.
00:00:58Le minibus ou le bus tout court ?
00:01:00Le minibus, elle aimerait bien avancer.
00:01:02Vous avez tous les talents.
00:01:06Chers amis, en tout cas, on est ravis de vous accueillir.
00:01:09Vous pouvez, bien entendu, 0800 26 300 300.
00:01:11Notre chaîne YouTube vous attend.
00:01:13Si vous n'êtes pas abonné, c'est le moment.
00:01:16On frôle les 1 million, peut-être que finalement, à la fin de cette émission,
00:01:20on aura passé cette période fatidique du million.
00:01:25Allez, dans un instant, nos grands débats et le grand débat du jour à 17h30.
00:01:30Éric Ciotti s'affiche avec une tronçonneuse inspirée du président argentin.
00:01:34Le président de l'UDR propose une loi pour élaguer les dépenses publiques
00:01:37avec la suppression notamment des départements, des régions et des métropoles.
00:01:41Alors parlons vrai, vu l'état de la finance publique,
00:01:45a-t-on encore le choix qui allait autrement qu'à la tronçonneuse ?
00:01:48Et à cette question, dépenses publiques, comme dit Éric Ciotti,
00:01:51faut-il une loi tronçonneuse ?
00:01:53Vous dites oui à 86%, vous voulez réagir ?
00:01:56Au datant vos appels, sans tronçonneuse, au 0826-300-300.
00:02:00Charles Alloncle sera avec nous, député de l'Hérault et porte-parole de l'UDR.
00:02:04Et puis le coup de projecteur des vraies voix, le ministre du Travail propose de faire cotiser
00:02:08les retraités les plus aisés pour financer la protection sociale.
00:02:12Idée strictement personnelle de sa part, je cite,
00:02:15aussitôt à rappeler Matignon prenant des distances avec Astrid Panossian-Bouvel.
00:02:20Alors parlons vrai, est-ce que vu l'effort à fournir,
00:02:22tout le monde ne doit pas être mis à contribution ?
00:02:25Et à cette question, les retraités à plus de 2500 euros doivent-ils payer
00:02:28une nouvelle taxe pour combler les déficits ?
00:02:31Vous dites non à 85%, c'est quasiment un score identique au premier vote.
00:02:35Vous voulez réagir ? Le 0826-300-300, que vous soyez retraités ou non.
00:02:40Allez, on vous souhaite la bienvenue, c'est les vraies voix jusqu'à 19h.
00:02:45Il y a des personnalités que vous adorez ici,
00:02:47Philippe Bilger, bien entendu, bonsoir mon chat Philippe.
00:02:50Bonsoir.
00:02:51Il n'est même pas adulé.
00:02:52Françoise de Goa aussi.
00:02:53Il est adulé.
00:02:54Oui, c'est vrai qu'il est adulé.
00:02:55Mais Françoise, Françoise est adulée aussi.
00:02:57Mais Françoise, j'étais partagé, à la fois je regrettais qu'elle ne soit pas là
00:03:02et je me disais on ne va pas être contredit.
00:03:06Et surtout, vous allez pouvoir tricher tranquille au qui-c'est-qui qui l'a dit
00:03:10avec votre égérie, Cécile de Médibus.
00:03:12Non mais c'est bon.
00:03:13Vous savez bien que je ne triche jamais.
00:03:14Mais bien sûr, vous n'êtes pas du tout un tricheur, pas une racaille,
00:03:17vous êtes un type extraordinaire, chimiquement pur.
00:03:19On est au courant.
00:03:20On le voit depuis des mois.
00:03:21Qu'est-ce que j'aime quand on me traite de racaille, j'adore ça.
00:03:22Anne Mazoyet avec nous, fondatrice de Fair Value Corporate,
00:03:25un public affaires cabinet de relations publiques internationales.
00:03:28Bonsoir Anne.
00:03:29Bonsoir.
00:03:30On est ravis de vous accueillir et on est ravis d'accueillir aussi Sylvain
00:03:34qui nous appelle d'Avignon, d'Avignon où vous nous écoutez Philippe,
00:03:37on le disait tout à l'heure, sur le…
00:03:40J'ai un trou de mémoire.
00:03:42Déjà en DAB+, ça c'est sûr et certain.
00:03:44Et bien sur le 95.2.
00:03:46Voilà.
00:03:47Et on vous souhaite la bienvenue Sylvain.
00:03:49Bonsoir Sylvain.
00:03:50Bonsoir, merci.
00:03:51Comment ça va ?
00:03:52Ça va et vous ?
00:03:53Très bien.
00:03:54C'est une petite voix là.
00:03:55Non, non ?
00:03:56Tout va bien ?
00:03:57Oui, c'est une voix d'une personne qui a commencé tôt,
00:03:59qui a commencé tôt sa journée.
00:04:00Ah, très bien.
00:04:01De la France qui se lève tôt.
00:04:02C'est très bien.
00:04:03On adore ça, la France qui se lève tôt.
00:04:05Et vous vouliez nous parler de l'exemplarité de nos politiques.
00:04:09Oui, j'ai un coup de gueule et un commentaire.
00:04:14À l'heure où on nous demande de faire des efforts de partout,
00:04:18moi j'ai un gros problème et on en discute beaucoup dans mon cercle d'amis.
00:04:21D'accord.
00:04:22On a un problème d'exemplarité de nos politiques en France.
00:04:25Comment voulez-vous faire confiance à des gens qui sont là depuis 40 ans
00:04:29et qui sont pour la majorité poursuivis pour divers faits ?
00:04:34Dernière en date, le ministre de ma filière, de mon secteur,
00:04:38qui vient d'arriver ou on vient d'apprendre qu'il est poursuivi pour abus de bien social.
00:04:43Alors il y a une enquête, il n'est pas mis en examen.
00:04:45Pour l'instant, il n'est pas mis en examen.
00:04:46Il y a l'ouverture d'une enquête, ce qui ne veut rien dire du tout.
00:04:48Oui, ce qui ne veut rien dire.
00:04:49Mais bon, au bout d'un moment, c'est blanc bonnet, bonnet blanc.
00:04:52À chaque fois, c'est toujours la même chose.
00:04:56Simple français, on n'a plus confiance par rapport à ça.
00:04:59On a besoin d'exemplarité.
00:05:00Quand c'est des chefs d'entreprise, quand ils gèrent un ministère,
00:05:03ce sont des chefs d'entreprise.
00:05:04Un chef d'entreprise, s'il fait n'importe quoi, ses employés sont bons.
00:05:08Il a besoin de donner l'exemple et de pousser les gens à aller vers l'objectif,
00:05:12demander, annoncer.
00:05:14Là, nous, en voyant ça, déjà, on n'a pas forcément envie de faire d'efforts
00:05:19et puis on n'a plus du tout confiance en la classe politique générale.
00:05:23Tous les jours, il y a des sujets qui sortent comme ça.
00:05:26Oui, 30 secondes pour retourner.
00:05:29Alors 30 secondes, malgré le constat que fait notre ami Sylvain,
00:05:34je continue à défendre la classe politique.
00:05:37Évidemment, à l'exception des transgresseurs incontestables.
00:05:42Mais l'exigence d'exemplarité, elle existe.
00:05:45Allez, on a 14 secondes pour deux personnes.
00:05:47Moi, je vais juste dire que je suis sur la ligne de Philippe Bilger.
00:05:50Il y a évidemment des exemples, mais je pense que la classe politique
00:05:53a énormément progressé par rapport aux années 70, 80, 90,
00:05:56les malettes de billets, la MNEF, etc.
00:05:58Je pense que vraiment, elle est de plus en plus exemplaire.
00:06:01On aurait raté ça, Philippe David.
00:06:03Elle n'a pas le choix, de toute façon, parce qu'on est condamné à la transparence
00:06:06avec les réseaux et avec un certain nombre de médias d'investigation.
00:06:09La preuve.
00:06:10Eh bien, c'est très bien.
00:06:11Merci beaucoup, Sylvain. Vous restez avec nous.
00:06:12On est ravis de vous accueillir, en tout cas, jusqu'au qui sait qui,
00:06:15qui l'a dit, qu'on vous souhaite, bien sûr, avec beaucoup de bonheur,
00:06:18de gagner à la couture.
00:06:20Même si Philippe Bilger a peut-être donné une enveloppe de billets
00:06:22à Cécile de Ménibus, je dis ça, je dis rien.
00:06:24Ah, c'est ça, sur quoi je suis assise ?
00:06:25Maintenant, vous m'excusez, non seulement de tricher,
00:06:27mais de corrompre.
00:06:29Je me disais, je suis assise sur un truc, c'est un lingo, en fait.
00:06:33Dans un instant, le réquisitoire du procureur.
00:06:35De quoi parle-t-on, Philippe ?
00:06:36On va parler de François Hollande.
00:06:38Eh bien, dites donc, François Hollande.
00:06:39Comme ça, c'est à faire plaisir à Françoise de Gaulle.
00:06:41Allez, à tout de suite.
00:06:42Pas sûr.
00:06:43Sud Radio.
00:06:44Parlons vrai.
00:06:45Parlons vrai.
00:06:46Sud Radio.
00:06:47Parlons vrai.
00:06:48Les vraies voix Sud Radio.
00:06:4917h-19h.
00:06:50Philippe David.
00:06:51Cécile de Ménibus.
00:06:53On vous souhaite la bienvenue.
00:06:54Et merci de plus en plus nombreux à nous écouter.
00:06:57Maxime.
00:06:58Maxime.
00:06:59Oui, bonsoir.
00:07:00Maxime, notre réalisateur qui connaît tous les chiffres par cœur.
00:07:03Tous, tous.
00:07:04Non, mais on en a pas mal quand même.
00:07:06Allez-y.
00:07:07On est à plus de 3,2 millions d'écoutes actives sur le mois de décembre 2024.
00:07:10Sur toutes les plateformes.
00:07:11Magnifique.
00:07:12Je dis bravo.
00:07:13Je dis bravo.
00:07:14Voilà, c'est tout.
00:07:15Ça fait du bien.
00:07:16Merci, merci, merci.
00:07:17Et ça, c'est grâce à vous.
00:07:18Parce que...
00:07:19De nous accompagner régulièrement.
00:07:20Et pourquoi ?
00:07:21Parce que...
00:07:22Parce qu'il y a du lourd autour de la table.
00:07:24Avec Philippe Bilger aujourd'hui.
00:07:26Françoise de Gaulle.
00:07:27Françoise de Gaulle.
00:07:28Françoise de Gaulle.
00:07:29Françoise de Gaulle.
00:07:30Françoise de Gaulle.
00:07:31Françoise de Gaulle.
00:07:32Françoise de Gaulle.
00:07:33Françoise de Gaulle.
00:07:34Françoise de Gaulle.
00:07:35Françoise de Gaulle.
00:07:36Françoise de Gaulle.
00:07:37Françoise de Gaulle.
00:07:38Françoise de Gaulle.
00:07:39Françoise de Gaulle.
00:07:40Françoise de Gaulle.
00:07:41Françoise de Gaulle.
00:07:42Françoise de Gaulle.
00:07:43Françoise de Gaulle.
00:07:44Françoise de Gaulle.
00:07:45Françoise de Gaulle.
00:07:46Françoise de Gaulle.
00:07:47Françoise de Gaulle.
00:07:48Françoise de Gaulle.
00:07:49Françoise de Gaulle.
00:07:50Françoise de Gaulle.
00:07:51Françoise de Gaulle.
00:07:52Françoise de Gaulle.
00:07:53Françoise de Gaulle.
00:07:54Françoise de Gaulle.
00:07:55Françoise de Gaulle.
00:07:56Françoise de Gaulle.
00:07:57Françoise de Gaulle.
00:07:58Françoise de Gaulle.
00:07:59Françoise de Gaulle.
00:08:00Françoise de Gaulle.
00:08:01Françoise de Gaulle.
00:08:02Françoise de Gaulle.
00:08:03Françoise de Gaulle.
00:08:04Françoise de Gaulle.
00:08:05Françoise de Gaulle.
00:08:06Françoise de Gaulle.
00:08:07Françoise de Gaulle.
00:08:08Françoise de Gaulle.
00:08:09Françoise de Gaulle.
00:08:10Françoise de Gaulle.
00:08:11Françoise de Gaulle.
00:08:12Françoise de Gaulle.
00:08:13Françoise de Gaulle.
00:08:14Françoise de Gaulle.
00:08:16Les Vraies Voix Sud Radio.
00:08:18Le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:08:21Et c'est sur un ancien président que vous voulez requérir, monsieur le procureur,
00:08:25qui n'est pas Donald Trump mais François Hollande.
00:08:28Je suis passionné par les familles politiques auxquelles je n'adhère pas.
00:08:35Parce qu'au fond, on reste forcément objectif.
00:08:38Ça va bien, tant mieux pour la France.
00:08:41Ça va mal, tant pis pour elle.
00:08:43Et là, j'ai noté depuis ce matin des analyses extrêmement intéressantes sur François Hollande
00:08:50qui démontrent, ce que vous savez tous, qu'on commence à le trouver un peu trop présent.
00:08:56Il prend les avancées du Parti Socialiste à son compte.
00:09:01Il exagère dans sa relation avec François Bayrou et s'en sert trop.
00:09:07Et par conséquent, il manifeste de manière ostentatoire qu'il a l'intention de se représenter en 2027.
00:09:15Parce que de mon point de vue, qu'il sera sans doute discuté,
00:09:19il a une campagne présidentielle en retard, en quelque sorte.
00:09:24C'est ce qui explique sa volonté à toute forme de revenir.
00:09:28Et donc, je peux comprendre qu'il exaspère un petit peu au sein du Parti Socialiste
00:09:34et notamment Olivier Faure.
00:09:36Mais on ne pouvait pas, à une certaine époque, lui reprocher sa rareté
00:09:41et quand il intervient, parfois pour la bonne cause, lui dire qu'il devrait s'effacer.
00:09:46– François Hollande, 15 ans après, vous y croyez ?
00:09:49– Non, pas du tout, d'ailleurs, parce que ce sera une levée de bouclier,
00:09:52pas simplement au Parti Socialiste.
00:09:54Et là où je remercie Philippe Bilger, c'est de bien préciser à quel point il exagère.
00:09:59Il a exagéré ses liens avec Bayrou, il n'a strictement rien foutu dans les négociations, je peux vous le dire.
00:10:04Il n'a même pas pesé de tout son poids dans le groupe parce que la non-censure…
00:10:07– Pourtant, c'est ce qu'il laisse entendre.
00:10:09– Bien sûr, alors que la non-censure, elle était quasiment acquise avec ou sans François Hollande.
00:10:12D'ailleurs, je vous l'avais dit en secret dès le mercredi soir,
00:10:15on n'avait pas besoin de François Hollande.
00:10:17– Olivier Faure voulait la censure.
00:10:19– Non, il a plaidé à la fin pour la non-censure.
00:10:21Je pense connaître mieux les choses que vous.
00:10:24– Le monde a dit qu'il voulait la censure.
00:10:26– Le monde dit ce qu'il a envie de dire.
00:10:28Moi, je vous dis juste, les choses telles qu'elles sont, je ne suis pas un alli,
00:10:33je vous dis juste les choses telles qu'elles sont.
00:10:35Donc la réalité, si vous voulez, c'est que François Hollande,
00:10:38je comprends qu'il se rêve, si vous voulez, en retour, mais il ne peut pas.
00:10:45Il a brisé tout le parti socialiste que vous voyez aujourd'hui.
00:10:49Tous les vers se sont reconstruits.
00:10:51Après ce qu'il a laissé, le parti socialiste, il a laissé la gauche en miettes.
00:10:55Quand il part en 2017, quand il prend cette décision folle de ne pas se représenter,
00:11:00alors que nous sommes des dizaines et il y a un petit groupe de fidèles
00:11:04qui lui disent que tu ne peux pas faire ça, tu ne peux pas lâcher la rampe,
00:11:06tu vas tous nous tuer, tu vas te tuer.
00:11:08Voilà ce qui est arrivé.
00:11:09Depuis 2018, ce parti, cette gauche, cas un cas, essaie de se remettre.
00:11:14Ce n'est pas pour qu'il arrive, comme un coucou qui vient faire son nid dans le nid des autres.
00:11:19Et ça sera irrévocable.
00:11:21– Françoise, on me dit que vos vacances sont annulées avec François Hollande.
00:11:25– Non mais je l'adore, mais ce n'est pas le problème,
00:11:27mais il faut qu'il reste à sa place.
00:11:29Comme Sigolène, laissez-nous vivre, laissez vivre la jeune génération.
00:11:32– Mais ce sont les meilleurs.
00:11:34– Mais à où ce sont les meilleurs ?
00:11:35– Réhabiliter un peu François Hollande, peut-être, non ?
00:11:37– Non.
00:11:38– Ah bon d'accord, ok.
00:11:39– Non, pas vraiment, mais je pense comme Françoise qu'effectivement,
00:11:43les jeux sont faits Philippe, les jeux sont faits,
00:11:46et qu'il ne pourra plus faire fantasmer qui que ce soit.
00:11:50– Non, non, bien sûr que non.
00:11:51– C'est pas son jour aujourd'hui.
00:11:54– Le profane, le profane a parfois raison.
00:11:57– Oui.
00:11:58– Vous adorez, moi j'adore cette personnalité de François Hollande,
00:12:01elle est exceptionnelle.
00:12:02– Si j'ai le choix entre Olivier Faure et François Hollande,
00:12:04je n'hésite pas une seconde.
00:12:05– Mais le choix ne se posera pas à vous, heureusement.
00:12:07– Excusez-moi, vous ne préférez pas Félix Mathieu ?
00:12:10– Moi je l'aime, Félix Mathieu, je l'aime vraiment.
00:12:13Les vraies voix Sud Radio.
00:12:14Avec trois mots dans l'actu, Félix, qui sont douane, sanction et drogue.
00:12:18– Donald Trump continue de s'en prendre à un peu tout le monde.
00:12:20L'Union Européenne, bonne pour les droits de douane.
00:12:22Joe Biden, bon à rien.
00:12:24La méchante évêque qui l'a cérémoniée.
00:12:26Et le golfe du Mexique, trop mexicain à son goût.
00:12:28Le président des Etats-Unis promet aussi de nouvelles sanctions
00:12:31si la Russie ne vient pas négocier sur le dossier ukrainien.
00:12:34Il vient par ailleurs de faire libérer le créateur d'un site illégal
00:12:37de vente de drogue sur le dark web.
00:12:39Promesse de campagne au petit parti libertarien
00:12:42promoteur du marché libre et non faussé.
00:12:45Les vraies voix Sud Radio.
00:12:48La bourrasque Donald Trump continue à déferler sur les Etats-Unis
00:12:51depuis son retour aux manettes.
00:12:53Et pas seulement sur le golfe du Mexique.
00:12:55Renommé pour l'anecdote désormais « Golfe de l'Amérique »
00:12:57dans les administrations.
00:12:59En tout cas, c'est la consigne du nouveau gouvernement.
00:13:01Des annonces, des petites phrases, des attaques tous azimuts,
00:13:04par exemple contre nous autres, Européens,
00:13:06qui avons le mauvais goût de ne pas acheter assez de voitures américaines.
00:13:15– L'Union Européenne est très très mauvaise envers nous.
00:13:17Ils nous traitent très très mal.
00:13:19Ils ne prennent pas nos voitures.
00:13:21Ils ne prennent pas nos voitures du tout.
00:13:23Ils ne prennent pas nos produits agricoles.
00:13:25En gros, ils ne prennent pas grand chose.
00:13:27Nous avons un déficit de 350 milliards de dollars avec l'Union Européenne.
00:13:31Ils nous traitent très très très mal.
00:13:33Donc ils sont bons pour des droits de douane.
00:13:36Ces mesures contre les produits européens,
00:13:38d'ailleurs on en reparlera vers 18h10.
00:13:40Dans les vraies voix, mon petit doigt me dit
00:13:42qu'un certain Philippe Day est dans les starting blocks
00:13:44à faire ronfler le moteur de sa Chevrolet
00:13:46pour un coup de gueule sur notre balance commerciale.
00:13:48Donald Trump qui inspirera aussi le tour de table
00:13:50ou plutôt devrais-je dire l'Omelie de Françoise de Gaulle
00:13:53dans un peu plus d'une heure.
00:13:56Car Donald Trump réclame des excuses à cet évêque
00:14:00qui avait osé l'appeler en pleine messe
00:14:02à la miséricorde envers les migrants et les personnes transgenres.
00:14:05Une méchante évêque a-t-il commenté ensuite ?
00:14:11Pas très passionnante, n'est-ce pas ?
00:14:13J'ai pas trouvé que c'était une bonne messe.
00:14:16Ils peuvent faire beaucoup mieux, commente Donald Trump
00:14:18avant de réclamer donc des excuses à cette religieuse.
00:14:21On va y revenir.
00:14:22Entre autres déclarations, il espère aussi voir son ami Elon Musk
00:14:25racheter TikTok et il annonce par ailleurs la création
00:14:28très prochaine d'un énorme consortium américain
00:14:31avec tous les géants de la tech.
00:14:36Stargate, ce sera le nom de ce géant projet.
00:14:39500 milliards de dollars d'investissement prévus
00:14:42pour développer l'intelligence artificielle
00:14:45en bâtissant des centres de données géants
00:14:47à travers les Etats-Unis.
00:14:49Et puis Donald Trump qui promettait de mettre fin
00:14:51à la guerre en Ukraine pendant sa campagne.
00:14:53Souvenez-vous, sauf qu'apparemment la Russie
00:14:55n'est pas aussi coopérative qu'il ne l'espérait
00:14:57puisqu'il envisage donc de nouvelles sanctions.
00:15:03Cela semble probable, cette guerre
00:15:05n'aurait jamais dû commencer.
00:15:07Si vous aviez eu un président compétent à l'époque,
00:15:09ce qui n'était pas le cas,
00:15:11la guerre n'aurait jamais eu lieu
00:15:13si j'avais été président.
00:15:15Donald Trump qui donc au passage
00:15:17ne digère toujours pas la défaite de 2020,
00:15:19même une fois pourtant revenu au pouvoir.
00:15:21Vous pensez à une paix rapide,
00:15:23il avait dit qu'il rencontrerait
00:15:25Poutine et Zelensky.
00:15:27Je ne m'en moque pas,
00:15:29il a dit 24h, personne et lui-même
00:15:31savait que ce ne serait pas en 24h.
00:15:33Mais contrairement à ce qui se passe aujourd'hui,
00:15:35les défauts de Donald Trump
00:15:37et ses erreurs,
00:15:39ses foucades,
00:15:41sont précisément le signe
00:15:43d'une personnalité
00:15:45qui tiendra par ailleurs
00:15:47les promesses fondamentales
00:15:49qu'elle a données.
00:15:51Vous faites beaucoup de paris entre Hollande et Trump,
00:15:53déjà il va se heurter au mur du réel.
00:15:55Il tiendra toutes les promesses.
00:15:57Quoi qu'il advienne,
00:15:59il est erratique mais en même temps
00:16:01c'est un type qui enfonce les lignes.
00:16:03Il utilise le pouvoir performatif
00:16:05du verbe pour enfoncer les lignes
00:16:07et voir de quel côté ça retombe.
00:16:09Le problème c'est que, comme c'est le Président des Etats-Unis,
00:16:11quand vous parlez,
00:16:13ça implique et ça indique des choses.
00:16:15Il est en train, tranquillement et sûrement,
00:16:17et je l'en remercie, de forger l'Union Européenne
00:16:19à nouveau.
00:16:21Et ça, franchement,
00:16:23vous allez voir,
00:16:25je pense quand même qu'il faut arrêter de penser
00:16:27qu'on n'a pas les moyens d'emmerder Trump.
00:16:29Je pense que nous avons, nous aussi, l'Europe,
00:16:31largement les moyens de l'emmerder.
00:16:33C'est sa stratégie, il enfonce les lignes,
00:16:35et on regarde comment ça réagit.
00:16:37Je pense que les Européens vont bien réagir.
00:16:39– Pays en Ukraine ?
00:16:41– Pays en Ukraine, oui, certainement.
00:16:43– Mais Pays Russe ?
00:16:45– Pays Russe, parce qu'il faudra que Zelensky négocie,
00:16:47mais ça serait trop long, c'est un autre débat.
00:16:49Mais en tout cas, certainement que l'Union Européenne
00:16:51a les moyens d'ennuyer, effectivement,
00:16:53les Etats-Unis,
00:16:55mais à quel prix ?
00:16:57Et ça ne sera pas au prix d'une solidarité totale.
00:16:59C'est certain,
00:17:01et c'est là-dessus qu'il est en train de jouer.
00:17:03On verra bien.
00:17:05– Mais cela dit, c'est vrai que l'Union Européenne
00:17:07est le plus grand partenaire économique
00:17:09des Etats-Unis, donc il ne va pas s'asseoir dessus.
00:17:11– Juste en une minute,
00:17:13en 10 secondes, l'Union Européenne va être maligne,
00:17:15c'est de s'opposer par ses institutions
00:17:17et pas par ses chefs de gouvernement.
00:17:19S'opposer par ses institutions.
00:17:21C'est ce que préconise Thierry Breton,
00:17:23hier sur notre antenne, il avait raison.
00:17:25– Donald Trump qui vient de faire libérer le créateur
00:17:27d'un site illégal de vente de drogue.
00:17:29– Oui, on parle d'un homme condamné en 2015
00:17:31à prison à perpétuité tout de même
00:17:33après la fermeture par le FBI du site
00:17:35sur lequel il vendait de la drogue
00:17:37via le Dark Web.
00:17:39Silk Road avait généré tout de même quelque chose
00:17:41comme 200 millions de dollars.
00:17:43– La route de la soie, c'est quand même original.
00:17:45– Le petit dealer, 200 millions de dollars,
00:17:47il était quand même condamné à la perpétuité.
00:17:49Sauf que le petit parti libertarien
00:17:51en avait fait un symbole pour faire vite
00:17:53de la liberté du commerce entravée.
00:17:55Alors qu'à cela ne tienne, pendant la campagne...
00:17:57– I will commute the sentence of Ross Ulbricht.
00:18:01– Donald Trump avait promis de libérer
00:18:03ce dénommé Ross Ulbricht
00:18:05et c'est désormais chose faite.
00:18:07Il l'a annoncé sur son réseau Trust Social.
00:18:09Je viens d'appeler la mère
00:18:11de Ross William Ulbricht pour lui faire savoir
00:18:13qu'en son honneur
00:18:15et celui du mouvement libertarien
00:18:17qui m'a soutenu si ardemment,
00:18:19j'ai le plaisir de signer une grâce totale
00:18:21et inconditionnelle pour son fils.
00:18:23Voilà, service rendu.
00:18:25Là, je vois que toute la droite
00:18:27et la droite radicale et extrême droite
00:18:29qui se pâment sur Trump depuis 24h,
00:18:31je ne suis pas certaine que ce genre de décision
00:18:33d'un seul coup refroidisse pas tout le monde.
00:18:35– Des deux côtés, les grâces font des scandales.
00:18:37– Ah oui.
00:18:39– Il a dit grâce à sa famille.
00:18:41– Non mais les grâces, la grâce,
00:18:43même des types du Capitole, excusez-moi.
00:18:45– Non mais des deux côtés font ça.
00:18:47– Non mais exprimez-vous,
00:18:49parce que vous êtes dans l'idolâtrie de Trump là.
00:18:51– Mais il n'est pas dans l'idolâtrie.
00:18:53– Grâciez un dealer comme ça.
00:18:55– C'est pas bien.
00:18:57– Il a commis une erreur.
00:18:59– Excusez-moi, à 200 millions de dollars,
00:19:01ce n'est pas un dealer.
00:19:03– Oui, c'est un homme d'affaires,
00:19:05donc il grâcie un homme d'affaires.
00:19:07– Vous avez tous bien compris,
00:19:09c'était libertarien et non libertin,
00:19:11on est d'accord.
00:19:13– Non mais il n'a pas compris.
00:19:15Il a eu un grand fruit.
00:19:17– Parce qu'on est chez les dingues,
00:19:19on est d'accord un peu quand même.
00:19:21– On a l'occasion d'en parler de Donald Trump
00:19:23jusqu'à 19h.
00:19:25Allez, vous restez avec nous, dans un instant,
00:19:27Éric Ciotti propose de réduire les dépenses
00:19:29en supprimant départements, régions et métropoles.
00:19:31– Alors parlons vrai.
00:19:33Vu l'état des finances publiques,
00:19:35a-t-on encore le choix que d'y aller autrement
00:19:37qu'à la tronçonneuse ou à la serpe
00:19:39si vous préférez le travail manuel ?
00:19:41Et à cette question, dépenses publiques,
00:19:43comme dit Éric Ciotti, faut-il une loi tronçonneuse ?
00:19:45Vous dites que vous êtes à 86%,
00:19:47vous voulez réagir, encore et toujours,
00:19:490,826, 300, 300.
00:19:51– Et Charles Alloncle est avec nous,
00:19:53député de l'Hérault et porte-parole de l'UDR.
00:19:55Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation.
00:19:57Monsieur le député, est-ce qu'on est dans la politique spectacle ?
00:19:59– Non, je ne pense pas qu'on soit dans la politique spectacle.
00:20:01Alors pardon, je viens d'arriver,
00:20:03donc je n'ai pas entendu ce que vous disiez jusqu'à présent.
00:20:05Nous, en tout cas, ce qu'on a proposé hier,
00:20:07ce qu'on a présenté hier, c'est 30 mesures très concrètes,
00:20:09chiffrées, et un travail que la droite
00:20:11n'a jamais mené jusqu'à présent, par paresse intellectuelle,
00:20:13je pense, donc pour le coup,
00:20:15ce n'est pas de la politique spectacle.
00:20:17– 0,826, 300, 300.
00:20:19Soyez les bienvenus, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:20:21– Sud Radio.
00:20:23– Parlons vrai.
00:20:25– Les vraies voix Sud Radio,
00:20:2717h-19h, Philippe David,
00:20:29Cécile de Ménibus.
00:20:31– Soyez les bienvenus, nous sommes avec Philippe David
00:20:33jusqu'à 19h, avec vous, ça va mon Philippe ?
00:20:35– Ça va toujours bien, en votre compagnie,
00:20:37ça va toujours bien, de toute façon.
00:20:39– La crème de la crème, Philippe David.
00:20:41– Vous pouvez répéter, remettez-en une louche, s'il vous plaît.
00:20:43– La crème de la crème, Philippe David.
00:20:45– La crème de la crème, la crème la plus crèmeuse.
00:20:47– Non mais c'est une crème renversée non plus.
00:20:49– Vous avez une crème tournée.
00:20:51– Une cauda venenum.
00:20:53– Non mais toujours, vous savez comment elle est Ménibus,
00:20:55c'est une cauda venenum, toujours.
00:20:57Ça part très bien dans le...
00:20:59– J'ai appris un mot avec François,
00:21:01depuis des années, passé crème.
00:21:03Je ne savais pas que ça faisait les objections.
00:21:05– Ça veut dire que ça passe tranquille.
00:21:07– Ah bon, vous n'aviez pas ?
00:21:09– J'ai appris mon vocabulaire.
00:21:11– Bref, autour de cette table,
00:21:13il y a le grand débat du jour.
00:21:15– Les vraies voix sud-radio,
00:21:17le grand débat du jour.
00:21:19– À chaque fois que l'État reçoit 1000 euros,
00:21:21il en dépense 1380.
00:21:23– Nous ne pouvons plus continuer à être asphyxiés,
00:21:25donc il faut diminuer ces dépenses.
00:21:27– Sacré Éric Ciotti,
00:21:29el loco de Nissan.
00:21:31– Des propositions très simples,
00:21:33il n'y aura plus qu'une,
00:21:35la commune et une autre collectivité.
00:21:37Plus d'ARS, plus de rectorat.
00:21:39Il n'y a plus d'État,
00:21:41plus d'ARS, plus de rectorat.
00:21:43Il y a 400 000 normes en France,
00:21:45elles nous font perdre 4 points de croissance.
00:21:47– Javier Milei a taillé
00:21:49violemment dans les dépenses publiques
00:21:51et les normes.
00:21:53À court terme, il a plongé le pays dans la récession
00:21:55à 2,8% en 2024.
00:21:57Mais le gouvernement
00:21:59vient d'annoncer un excédent budgétaire,
00:22:01le premier en 14 ans.
00:22:03– Éric Ciotti s'affiche
00:22:05avec une tronçonneuse inspirée
00:22:07du président argentin.
00:22:09– L'UDR propose une loi pour élaguer
00:22:11les dépenses publiques avec suppression
00:22:13notamment des départements, des régions et des métropoles.
00:22:15– Alors parlons vrai,
00:22:17est-ce qu'Afouella va devenir le mot à la mode
00:22:19pour la préparation du budget ?
00:22:21Et à cette question, dépenses publiques,
00:22:23comme dit Éric Ciotti, faut-il une loi tronçonneuse ?
00:22:25Vous dites oui à 86%.
00:22:27Vous voulez réagir ?
00:22:29Au datant vos appels, au 0826 300 300.
00:22:31– Charles Alloncle est avec nous,
00:22:33député de Lirault et porte-parole de l'UDR.
00:22:35Monsieur le député, merci d'être avec nous.
00:22:37– Merci à vous. – Bonsoir, Philippe Ligère.
00:22:39– Alors ça n'est pas la radicalité
00:22:41du projet d'Éric Ciotti
00:22:43qui m'inquiète.
00:22:45Moi, je pense que
00:22:47l'état de la France est tel
00:22:49aujourd'hui qu'une radicalité
00:22:51intelligente et opératoire
00:22:53serait souhaitable.
00:22:57Ma deuxième incertitude
00:22:59vient du fait
00:23:01que j'ai l'impression
00:23:03que nous sommes tout de même dans un pays
00:23:05je dirais presque
00:23:07saturé de démocratie
00:23:09avec des instances, des pouvoirs,
00:23:11des contre-pouvoirs, des juridictions
00:23:13et je ne parle même pas
00:23:15de l'Europe.
00:23:17Et troisième élément, ce qui
00:23:19me semble rendre ce projet
00:23:21impossible, malgré de très
00:23:23bonnes idées dedans, c'est
00:23:25le fait que nous n'avons pas
00:23:27dans notre classe politique
00:23:29et je ne veux pas être fonfant
00:23:31à l'égard d'Éric Ciotti
00:23:33qui a des qualités, il l'a démontré
00:23:35en ayant le courage de s'allier
00:23:37avec le rassemblement national
00:23:39nous n'avons pas un Trump.
00:23:41Nous n'avons pas un Trump français.
00:23:43Par ailleurs, ce n'est pas parce qu'il y a
00:23:45Trump que ça marchera aux États-Unis
00:23:47donc ça c'est le premier point.
00:23:49On va tous se calmer.
00:23:51Il n'a pas réussi son premier mandat à Trump.
00:23:53Pourquoi est-ce qu'il l'a fait ?
00:23:55Jusqu'au Covid.
00:23:57Mais il n'était pas parti
00:23:59d'aussi loin sur l'inflation.
00:24:01Vous allez voir la question de la vie chère.
00:24:03Nous ne sommes pas d'accord.
00:24:05Deuxièmement, j'en ai un peu marre qu'on nous sorte
00:24:07de Ravier Mileis. L'Argentine
00:24:09n'est pas la France. Les droits sociaux et le modèle
00:24:11social de l'Argentine n'ont jamais été
00:24:13ceux de la France. Ce n'est pas la même
00:24:15dimension, ce n'est pas le même pays, ce n'est pas la
00:24:17même production, ça n'est pas la même échelle.
00:24:19Et Ravier Mileis a foutu l'Argentine.
00:24:21Je peux en parler, la moitié de ma famille est
00:24:23argentine, sur la paille,
00:24:25avec des logements, une dérégulation du prix
00:24:27des loyers. Alors bien sûr, ils peuvent avoir un
00:24:29accès dans le budgétaire, évidemment, quand vous coupez tout.
00:24:31Donc, écoutez, je veux bien
00:24:33qu'on surfe sur ce qui
00:24:35semble être la folie et l'énergie masculiniste
00:24:37de Donald Trump. Il ne faut pas
00:24:39raconter n'importe quoi. Vous supprimez
00:24:41l'érectorat ? Vous savez à quoi ça sert l'érectorat ?
00:24:43Vous supprimez les ARS ?
00:24:45Les ARS, malgré tout ce qu'on en a dit,
00:24:47ont été très utiles pendant la crise du Covid.
00:24:49Vous ne pouvez pas déréguler un pays
00:24:51comme vous le faites en Argentine, c'est pas vrai.
00:24:53En tout cas, on ne peut pas le déréguler
00:24:55à grands coups de tronçonneuse, ça c'est sûr.
00:24:57Ça fait peut-être un peu beaucoup.
00:24:59Et je pense que dans
00:25:01le contexte actuel,
00:25:03ce fameux millefeuille administratif
00:25:05et territorial également
00:25:07est compliqué à gérer pour
00:25:09la plupart des citoyens.
00:25:11Mais je pense qu'on peut peut-être
00:25:13par étape, ce que vous disiez,
00:25:15Philippe, et ce que vous soutendez
00:25:17de toute façon également, Françoise,
00:25:19on peut peut-être par étape se poser
00:25:21certaines questions, mais peut-être que vous allez
00:25:23nous répondre.
00:25:25Au 0826-300-300, venez nous redire
00:25:27pourquoi vous voulez faire de la fouella.
00:25:29Pour les comités théodules,
00:25:31pour les échelons administratifs,
00:25:33Aude vous attend.
00:25:35Vous n'avez même pas donné le numéro.
00:25:37Au 0826-300-300 au début.
00:25:39Ça veut dire que vous ne l'écoutez pas.
00:25:41Il faut le faire à la fin.
00:25:43Vous cassez toutes vos habitudes.
00:25:45On y va, on vous laisse la parole.
00:25:47Monsieur le député, vous les avez entendus.
00:25:49Aujourd'hui,
00:25:51on en est où ?
00:25:53On parle de quoi exactement ?
00:25:55Déjà, autour de la table,
00:25:57je me rends compte qu'il y a peut-être
00:25:59des représentants de 13% des auditeurs
00:26:01qui sont contre ces mesures.
00:26:03C'est 14.
00:26:05Il y a des auditeurs qui votent.
00:26:07Il faut partir d'un constat.
00:26:09La France,
00:26:11c'est le pays des 400 000 normes.
00:26:13400 000 normes, ça pèse
00:26:15à peu près dans le 100 milliards par an,
00:26:174% de notre PIB.
00:26:19La moyenne des pays européens, c'est 0,5%.
00:26:21La France, c'est le pays où le code du travail
00:26:23contient 10 000 articles de loi.
00:26:25Petite comparaison, en Suisse et dans les pays nordiques,
00:26:27c'est entre 200 et 300.
00:26:29La France, c'est le pays où on a 1200
00:26:31opérateurs d'État qui bien souvent
00:26:33reprennent des compétences déjà
00:26:35assurées par l'État lui-même.
00:26:37La France, c'est le pays aussi où vous avez
00:26:394 niveaux de collectivité territoriale
00:26:41entre l'État et les communes
00:26:43elles-mêmes. La France, enfin,
00:26:45c'est le pays où vous avez 57%
00:26:47de PIB
00:26:49de dépenses publiques, record
00:26:51du monde, et pourtant, je pense que
00:26:53personne autour de la table ne pourra
00:26:55dire qu'on a des services publics qui s'améliorent,
00:26:57que ce soit la justice, que ce soit l'hôpital,
00:26:59que ce soit l'éducation, notre sécurité.
00:27:01On voit qu'en fait, il est temps
00:27:03de couper drastiquement
00:27:05dans ces dépenses nuisibles.
00:27:07Alors nous, on a fait des propositions,
00:27:09on a fait 30 propositions très claires avec 3 axes
00:27:11et je serais ravi de les détailler, mais je pense
00:27:13que vu à quel point
00:27:15les signaux sont massivement au rouge,
00:27:17il est temps de prendre des mesures
00:27:19comme Philippe Dijard le disait, radicales.
00:27:21La France est le pays
00:27:23où, quel que soit votre revenu,
00:27:25vous êtes soigné pour un cancer
00:27:27du foie ou du pancréas ou
00:27:29n'importe quoi, que vous soyez pauvres
00:27:31ou misérables.
00:27:35Moi, j'en ai marre d'entendre ce réquisitoire
00:27:37sur la France qui serait...
00:27:39Mais écoutez, j'ai le droit de dire...
00:27:41Mais n'allez pas chercher tout de suite
00:27:43le misérable.
00:27:45Est-ce que vous avez lu
00:27:47tous les papiers venant
00:27:49de la campagne américaine et des Etats-Unis
00:27:51sur la façon dont sont soignés les malades aujourd'hui ?
00:27:53Ce n'est pas du misérabilisme.
00:27:55Quand vous n'avez pas d'argent aux Etats-Unis,
00:27:57quand vous êtes un ouvrier de la Belte,
00:27:59de la Green Belt ou de la
00:28:01Rust Belt, et bien vous ne pouvez pas
00:28:03vous soigner.
00:28:05Justement, nous ne sommes pas misérabiles.
00:28:07Nous avons des dépenses sociales justement
00:28:09pour nous permettre ça, pour nous permettre d'avoir cette...
00:28:11Mais c'est une catastrophe.
00:28:13Qu'est-ce que vous appelez...
00:28:15Quel est votre critère pour distinguer
00:28:17les dépenses nuisibles
00:28:19des dépenses utiles ?
00:28:21Je vais vous donner un exemple très simple.
00:28:23On parlait des hôpitaux.
00:28:25La France est l'un des seuls pays où, par exemple,
00:28:27les hôpitaux entiers des fonctionnaires
00:28:29qui travaillent dans les hôpitaux,
00:28:31c'est du personnel administratif.
00:28:33Ce ne sont pas des gens qui sont là pour soigner,
00:28:35c'est des gens qui sont là pour remplir
00:28:37les hôpitaux.
00:28:39C'est-à-dire qu'ils sont là pour
00:28:41remplir de la paperasse,
00:28:43des formulaires,
00:28:45faire des synthèses,
00:28:47des comptes rendus.
00:28:49L'éducation nationale, c'est pareil.
00:28:51On a 350 000 fonctionnaires
00:28:53sur 1 200 000 qui ne sont pas devant
00:28:55des élèves.
00:28:57Tout le drame de la France,
00:28:59c'est qu'on a de la bureaucratie,
00:29:01on a de la suradministration,
00:29:03on a du personnel administratif.
00:29:05L'intelligence artificielle est un formidable
00:29:07levier pour rationaliser tout ça.
00:29:09J'ai monté une boîte,
00:29:11c'était une banque en ligne,
00:29:13j'ai fait ça sur les 7 dernières années.
00:29:15L'intelligence artificielle a déjà apporté
00:29:17beaucoup de solutions, beaucoup d'optimisation
00:29:19dans le privé. Pourquoi on n'appliquerait pas
00:29:21ces méthodes aussi dans le public ?
00:29:29Quelques réponses.
00:29:31Toute cette suradministration,
00:29:33ces personnels administratifs,
00:29:35on voudrait caper,
00:29:37mettre un seuil à 20%
00:29:39de personnel administratif.
00:29:41Dans une administration, il faut que 80%
00:29:43des fonctionnaires soient missionnés
00:29:45de services publics, soit devant des patients,
00:29:47soit devant des Français.
00:29:49Ça déjà, c'est une première mesure.
00:29:51Le sujet fait beaucoup réagir
00:29:53au 0826 300 300.
00:29:55On commence déjà avec notre auditeur du jour,
00:29:57Sylvain, qui est chef d'entreprise.
00:29:59Bonsoir Sylvain.
00:30:01En franco-provençal, comment dit-on
00:30:03afouéra ?
00:30:05Je pourrais pas vous dire,
00:30:07désolé. Allez-y, allez-y, Sylvain.
00:30:09On n'a pas beaucoup de temps.
00:30:11Moi, je suis tout à fait d'accord avec le député.
00:30:13La seule chose que je vais
00:30:15rajouter à ce qu'il a dit, c'est qu'il faut le faire.
00:30:17Il ne faut pas en parler, il faut le faire.
00:30:19Ça fait 40 ans qu'on dit
00:30:21que l'État est obèse
00:30:23et qu'on dépense beaucoup trop d'argent.
00:30:25Ça fait 40 ans que nous, citoyens,
00:30:27on l'entend, mais quelles réformes ont été faites ?
00:30:29La RGPP,
00:30:31Sarkozy, 2008,
00:30:33c'était un désastre.
00:30:35Un désastre avec les flics.
00:30:37Oui, mais on recule de 5.
00:30:39On avance de 2 pas, on recule de 5.
00:30:41Au bout d'un moment, il faut avoir le courage
00:30:43et il faut l'assumer. Ça ne va pas faire plaisir
00:30:45à tout le monde. L'État n'a plus d'argent.
00:30:47C'est comme une entreprise.
00:30:49Au bout d'un moment, il va falloir couper
00:30:51dans les dépenses, arrêter le
00:30:53millefeuille administratif qui nous...
00:30:55Moi, je suis patron d'entreprise, ça me rend fou.
00:30:57Je vous jure, ça me rend fou. C'est 50%
00:30:59de mon temps d'activité.
00:31:01Donc, on n'est pas productif
00:31:03et on ne rapporte rien.
00:31:05Restez avec nous. Paul, qui est avec nous,
00:31:07agriculteur. Bonsoir, Paul.
00:31:09Oui, bonsoir à tous.
00:31:11Mon auditeur précédent a résumé un parti.
00:31:13Nous, le problème qu'on a, c'est cette suradministration.
00:31:15On a des gens qui contrôlent
00:31:17tout et qui ne servent à rien,
00:31:19en fait. Et on a des fonctionnaires,
00:31:21par exemple, dans les soignants, il y en manque.
00:31:23Dans les forces de l'ordre, il y en manque.
00:31:25Je pense qu'il faut redéployer les moyens de l'État.
00:31:27On ne demande pas moins d'État,
00:31:29on demande de mieux d'État.
00:31:31Aujourd'hui, la paresse intellectuelle,
00:31:33c'est de toujours augmenter les prélèvements
00:31:35et les impôts. Ça suffit.
00:31:37Ça suffit.
00:31:39On supprimera l'OFB.
00:31:41Pour tous les agriculteurs, l'OFB, c'est innuisible.
00:31:43C'est l'Office français de la biodiversité.
00:31:45Ils viennent contrôler en armes les agriculteurs.
00:31:47Ils ne sont pas là pour les aider. Ils sont là pour être une sorte de police
00:31:49absolument scandaleuse. Ça, c'est une dépense nuisible.
00:31:51On la supprimera.
00:31:53Je pense qu'effectivement, ce que vous disiez, Sylvain,
00:31:55est très juste, c'est-à-dire qu'il faut faire
00:31:57mieux, mais je pense qu'il faut faire
00:31:59plus aussi. Parce que moi,
00:32:01en tant que chef d'entreprise, et que ce
00:32:03soit du reste à Paris ou en région,
00:32:05je trouve qu'il y a
00:32:07des strates administratives qui ne
00:32:09servent pas à grand-chose. Ça ne veut pas dire que
00:32:11ceux qui sont en charge de ces fonctions
00:32:13ne servent à rien, mais c'est
00:32:15la fonction elle-même qu'il faut revoir.
00:32:17Donc probablement qu'il y a un travail, mais qui ne se
00:32:19fera pas. Vous qui voulez que ça se fasse
00:32:21rapidement, ça ne se fera pas rapidement.
00:32:23Parce que, comme vous le disiez très justement,
00:32:25ça fait 60 ans que ça dure.
00:32:27Je voudrais juste préciser, parce que je suis en ultra-minorité
00:32:29à 13%, donc des gens qui
00:32:31nous écoutent et qui réagissent...
00:32:33Désolé, on est passé à 12%.
00:32:35En plus, je m'en fous complètement, parce que la réalité,
00:32:37c'est que dans la réalité des urnes, ça ne marche pas.
00:32:39Éric Ciotti, il fait 3%.
00:32:41Je dis juste,
00:32:43mais soyez sérieux, je dis juste
00:32:45que tous les gens,
00:32:47ils ont raison sur l'idée du mieux d'État.
00:32:49Je pense qu'effectivement,
00:32:51il faut mieux rationaliser.
00:32:53Si la France est aussi un très grand pays,
00:32:55il faut arrêter avec l'apocalyptique
00:32:57sur la France.
00:32:59C'est la sixième ou cinquième puissance du monde.
00:33:01Nous sommes exceptionnels dans
00:33:03bien des domaines. Si la France est aussi
00:33:05à cette puissance-là, c'est aussi
00:33:07parce qu'elle a cette haussature
00:33:09de l'État, là. C'est tout.
00:33:11Allez donc voir comment ça se passe en Grande-Bretagne.
00:33:13Allez donc voir.
00:33:15On prend la flotte partout.
00:33:17On est le seul pays de l'Union Européenne
00:33:19à être en déficit
00:33:21budgétaire depuis 3 ans.
00:33:23Tous les indicateurs sont rouges.
00:33:25On est le seul pays depuis 3 ans
00:33:27à cumuler, à augmenter
00:33:29nos déficits.
00:33:35Le critère
00:33:37que vous avez évoqué
00:33:39tout à l'heure est très pertinent
00:33:41puisque beaucoup de Français partagent
00:33:43le fait qu'on donne de l'argent
00:33:45et que les services publics
00:33:47à l'évidence marchent mal.
00:33:49D'où vient cela, à votre avis ?
00:33:51Parce que je pense que c'est un peu comme
00:33:53les impôts. Trop d'impôts tue l'impôt.
00:33:55À un moment donné, il y a un niveau de dépenses publiques où quand on met trop
00:33:57de dépenses publiques, trop de fonctionnaires devant certains services,
00:33:59trop de comités théodules,
00:34:01trop de collectivités territoriales,
00:34:03trop d'agences et d'opérateurs de l'État,
00:34:05en fait, ça ne marche plus.
00:34:07L'enchevêtrement des compétences, c'est pas moi
00:34:09qui le dit, c'est un macroniste qui le dit.
00:34:11Le maire de Charleville-Mézières,
00:34:13l'année dernière, a remis un rapport au gouvernement.
00:34:15C'est 7,5 milliards
00:34:17de coûts chaque année.
00:34:19Moi, je suis un élu de terrain. Pour un sujet
00:34:21très précis, par exemple d'aménagement du territoire,
00:34:23autour de la table, il y aura le préfet,
00:34:25les services de l'État,
00:34:27il y aura la région, le département,
00:34:29des intercommunalités, des EPCI,
00:34:31des syndicalistes.
00:34:33C'est quoi des EPCI ?
00:34:35C'est des métropoles. Vous aurez les
00:34:37communes et vous aurez le député.
00:34:39La communauté de communes.
00:34:41Vous avez 15 acteurs autour de la table
00:34:43pour résoudre un sujet qui
00:34:45pourrait être résolu peut-être par deux
00:34:47acteurs politiques. Nous, typiquement,
00:34:49dans les propositions qu'on fait, j'entendais le premier
00:34:51auditeur qui disait il faut en finir avec ce millefeuille territorial.
00:34:53On diviserait le
00:34:55nombre d'élus par trois. On supprimerait
00:34:57les régions et les départements pour créer
00:34:59une nouvelle collectivité, la province,
00:35:01qui viendrait récupérer toutes ses compétences.
00:35:03Y compris le social, par exemple.
00:35:05Y compris le social, absolument.
00:35:07Et aujourd'hui, le partage entre
00:35:09les régions et les départements, personne n'y comprend rien.
00:35:11Les métropoles s'ajoutent à ça.
00:35:13On n'y comprend rien. C'est 20 milliards
00:35:15pour les régions de frais de fonctionnement,
00:35:1770 milliards pour les départements.
00:35:19À l'heure où on cherche entre
00:35:2130 et 50 milliards, les mesures, nous qu'on a
00:35:23chiffrées, c'est 120 milliards de réduction
00:35:25de la dépense publique pour libérer entre 3
00:35:27à 4 points de croissance. Donc les mesures
00:35:29elles sont là, il faut juste un peu de volontarisme.
00:35:31Est-ce que vous ne croyez pas que ça fait des années
00:35:33qu'on parle de la réforme de l'État,
00:35:35qu'au lieu de supprimer des échelons,
00:35:37on en a ajouté, et que c'est l'arlésienne ?
00:35:39On en parle toujours, mais comme disait
00:35:41on ne sait plus qui, c'est comme les niches fiscales,
00:35:43il y a toujours un chien près de ta morgue derrière chacune.
00:35:45Il y a des postes en face de ces gens.
00:35:47Et il y a des postes qu'on n'a pas envie de faire.
00:35:49Je pense que la droite, moi j'ai appartenu
00:35:51à l'UMP aux Républicains et j'en suis parti pour
00:35:53une raison, c'est parce qu'il y a eu une paresse intellectuelle
00:35:55qui a miné notre mouvement depuis qu'elle est
00:35:57dans l'opposition, depuis à peu près 12 ans.
00:35:59La droite a toujours tourné autour d'une marotte,
00:36:01c'est la suppression du nombre de fonctionnaires.
00:36:03Fillon c'était 500 000, Pécresse c'était
00:36:05200 000, mais il n'y a eu aucun projet
00:36:07abouti, chiffré, concret
00:36:09pour pointer ou porter
00:36:11cette réduction.
00:36:13Donc nous ce qu'on propose,
00:36:15ce n'est pas juste des grandes annonces sur
00:36:17des chiffres, des nombres à 6 chiffres
00:36:19de réduction du nombre de fonctionnaires, c'est exactement
00:36:21où est-ce qu'on va les supprimer. On a publié par exemple
00:36:23une liste de 100 opérateurs d'Etat
00:36:25prioritaires qu'on supprimerait
00:36:27dès la première année. Donc tout ça pour dire
00:36:29la simplification, je pense que la droite en a
00:36:31beaucoup parlé, elle ne s'est jamais mise à
00:36:33bosser sérieusement sur le sujet, nous on l'a fait,
00:36:35ça nous a pris des mois, c'est l'ADN de notre
00:36:37enliagement politique et on ira jusqu'au bout.
00:36:39Merci beaucoup Charles Allonc d'avoir été avec nous
00:36:41député hier. On n'est pas d'accord mais il a des convictions.
00:36:43Moi j'adore discuter
00:36:45avec la droite, j'ai des convictions.
00:36:47Je suis plutôt de ce côté là.
00:36:49Je n'ai aucun doute là-dessus.
00:36:51Et moi je pense que le député ne doit pas être mauvais au qui sait
00:36:53qui qui l'a dit. Ah oui, regardons-le.
00:36:55Ah non, non, si si, on n'a aucune chance.
00:36:57Regardons-le.
00:36:59Vous voulez faire le quiz de la gueule ?
00:37:01J'en serais ravi, j'ai toute ma soirée là.
00:37:03Excusez-moi, la cour d'école est terminée.
00:37:05A partir de maintenant, on va passer aux choses sérieuses.
00:37:07Pour l'instant, le qui sait qui qui l'a dit.
00:37:11Sud Radio,
00:37:13votre attention est notre plus belle récompense.
00:37:15Merci de nous donner toujours la parole
00:37:17dans cette année difficile.
00:37:19Pour ça, Sud Radio champions.
00:37:21Sud Radio, parlons vrai.
00:37:23Les vraies voix Sud Radio
00:37:2517h-19h.
00:37:27Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:37:29Et puisque nous sommes en bonté
00:37:31aujourd'hui avec Philippe David, nous avons
00:37:33décidé de rester jusqu'à 19h.
00:37:35Bah oui, voilà, c'est ça.
00:37:37Nous avons décidé
00:37:39de garder Françoise de Goua, de garder
00:37:41Philippe Bilger et de garder
00:37:43Ademazoyer, bien sûr, et puis pas que.
00:37:45La France qu'on fait du social.
00:37:47Ah bah oui.
00:37:49Je voulais juste dire qu'il y a un quota
00:37:51dans toutes les entreprises. Vous rentrez
00:37:53très bien sur ce quota.
00:37:55Ce soir, parfaitement.
00:37:57Nous, Philippe David et Cécile de Ménibus,
00:37:59quota.
00:38:01Pas de danse, pas d'appel d'être solidaire.
00:38:03Voilà, elle est bien.
00:38:05C'est avec nous, députés de l'IRO et porte-parole
00:38:07de l'UDR et vous n'avez pas intérêt à gagner
00:38:09parce que ça va vraiment nous énerver.
00:38:11Sylvain, c'est à vous, mon cher
00:38:13auditeur du jour, avocat
00:38:15à Davignon, pardon. Vous pouvez lancer
00:38:17le jingle.
00:38:19C'est parti pour le quiz.
00:38:21Les vraies voix Sud Radio.
00:38:23On est sobre.
00:38:25Écoutez bien, qui c'est qui qui l'a dit 3 points
00:38:27Trump n'est pas capitaine américain.
00:38:29Sylvain.
00:38:31C'est bien ça.
00:38:33Alors, c'est un ancien
00:38:35candidat à la présidentielle. On vous aide.
00:38:37Et ancien premier ministre.
00:38:39Ça va, arrêtez.
00:38:41Oui, il a eu plusieurs.
00:38:43Non.
00:38:45Il a des très beaux costumes.
00:38:47Bonne réponse de Philippe Bilger.
00:38:49François Fillon.
00:38:51Qui c'est qui qui l'a dit
00:38:53sur François Hollande ? Il est bien
00:38:55mal placé pour représenter la gauche
00:38:57dans l'élection présidentielle. Ce n'est pas Françoise De Goy.
00:38:59J'allais le dire.
00:39:01Olivier Faure.
00:39:03Bonne réponse
00:39:05de Françoise De Goy.
00:39:07Qui engrange 3 points.
00:39:09Qui c'est qui qui l'a dit sur les retraités
00:39:11aisés ? Je pense que ce serait une
00:39:13erreur d'en faire un tabou.
00:39:15C'est une femme qui a été ministre
00:39:17et qui est maintenant conseillère régionale.
00:39:19Et chef d'ONG.
00:39:21C'est Sylvie Feu.
00:39:23Non, c'est ta...
00:39:25Non, elle est mariée avec...
00:39:27Un homme politique.
00:39:29Ah bon ?
00:39:31Qui est proche d'Olivier Faure.
00:39:33Un agent
00:39:35de Valo Belkacem.
00:39:37Bonne réponse de Françoise De Goy.
00:39:39Comme elle avait répondu un peu avant.
00:39:41Elle a gêné l'auditeur.
00:39:43Elle a gêné l'auditeur.
00:39:45Ramsès Delady aussi.
00:39:47C'est bon, laisse tomber la neige.
00:39:49Mon Dieu, la méchanceté.
00:39:51Mon Dieu, surtout
00:39:53la mauvaise foi.
00:39:55Qui c'est qui qui l'a dit sur les retraités aisés ?
00:39:57Ils n'ont volé personne.
00:39:59Ils ont travaillé toute leur vie.
00:40:01Sylvain.
00:40:03Bardella ?
00:40:05Fabien Roussel.
00:40:07Je nus.
00:40:09Jean-Philippe Tanguy.
00:40:11Marie Le Pen.
00:40:13Bonne réponse de Philippe.
00:40:15Il l'a entendu.
00:40:17On l'a pas bien entendu.
00:40:19J'ai dit Jacob Eli au tout début de la liste.
00:40:21Je confirme.
00:40:23Françoise De Goy a bien dit Jacob Eli.
00:40:25Et bien avant tout,
00:40:27le mot de tout Coco et Mifilia.
00:40:29Il y a encore
00:40:31une valise d'argent.
00:40:33Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:40:35Une valise, c'est pas d'argent.
00:40:37C'est ça.
00:40:39Qui c'est qui qui l'a dit
00:40:41trop tard ?
00:40:43Jean-Philippe Tanguy.
00:40:45Il l'a dit.
00:40:47Il l'a dit.
00:40:49Qui c'est qui qui l'a dit
00:40:51trois points sur les retraités aisés ?
00:40:53Je ne trouve pas que ce soit une bonne solution d'inculper
00:40:55des catégories même plus aisées.
00:40:57C'est un chef d'entreprise très médiatique.
00:40:59C'est pas un homme politique.
00:41:01Michel-Édouard Leclerc.
00:41:03Bonne réponse de Sylvain.
00:41:05Il fait un peu de politique quand même.
00:41:07Qui c'est qui qui l'a dit
00:41:09je veux que l'élection de Donald Trump
00:41:11soit un coup de pied au derrière pour l'Europe ?
00:41:13Sylvain.
00:41:15Comment il s'appelle ?
00:41:17Je l'ai.
00:41:19Allez-y.
00:41:21Un jockey.
00:41:25Non, c'est presque le même.
00:41:27Comment ? Je n'ai pas entendu.
00:41:29Il a un nom connu
00:41:31notamment
00:41:33pour sa cape.
00:41:35Cheval ?
00:41:37Non.
00:41:39C'était Laurent Saint-Martin.
00:41:41Oui, bravo.
00:41:43Le manteau de Saint-Martin.
00:41:45On dit la cape aussi.
00:41:47C'est vrai.
00:41:49C'est à lui que vous pensiez, Sylvain ?
00:41:51Non.
00:41:53Qu'est-ce qu'il est honnête, Sylvain.
00:41:55Vous êtes vachement honnête, Sylvain.
00:41:57Le quiz est très pointu.
00:42:01Le quiz est très pointu.
00:42:03Ça y est, on est à combien là ?
00:42:059, 3 et 3.
00:42:07Philippe Biger, 3 pour Sylvain.
00:42:09Monsieur le député.
00:42:11C'est une catastrophe.
00:42:13Qui est-ce qu'il a dit sur la réforme des retraites ?
00:42:15S'il y a un échec, il faudra injecter
00:42:17une part de capitalisation.
00:42:19Sylvain.
00:42:23C'est Ciotti.
00:42:25C'est rien d'autre qu'il a dit.
00:42:27Il n'y a pas que Ciotti qui l'a dit.
00:42:29C'est Edouard Philippe.
00:42:31Edouard Philippe.
00:42:33C'est son meilleur ennemi.
00:42:35Estrosi.
00:42:39Je discute la question.
00:42:41Oh non !
00:42:43C'est Éric Ciotti.
00:42:47Cléopâtre l'a dit aussi.
00:42:49J'avais une citation d'Éric Ciotti, mais qui était plus loin.
00:42:51On crève de ce millefeuille territorial.
00:42:53On ne comprend plus rien. Il faut garder deux échelons, la commune et la province.
00:42:55Éric Ciotti.
00:42:57On peut refaire...
00:42:59Est-ce que vous pouvez reprendre
00:43:01le Gide et Nouges
00:43:03où il parle de...
00:43:05Excuse-moi, Normée.
00:43:07Les amis, merci beaucoup.
00:43:09Cher Sylvain.
00:43:11On en est où avec Sylvain ?
00:43:13Il a eu 3 points.
00:43:15Françoise Devoir en a eu 12.
00:43:17Et monsieur le député
00:43:19Anne Mazoyer, je pense que c'est par courtoisie
00:43:21qu'ils ont laissé des enfants dans Angers.
00:43:23Je vais quand même songer une démission assez rapide.
00:43:25C'est une humiliation.
00:43:27C'est si, Philippe.
00:43:29Est-ce que moi j'ai le droit de poser une question aux auditeurs ?
00:43:31Qui est-ce qui a dit
00:43:33la clé de mon succès est la fanfaronnade
00:43:35je joue avec les fantasmes des gens ?
00:43:37Je ne sais pas.
00:43:39C'est facile.
00:43:41Elon Musk.
00:43:43Donald Trump.
00:43:45C'est Donald Trump.
00:43:47Sylvain, merci beaucoup d'avoir participé
00:43:49à cette émission. On était très contents de vous avoir.
00:43:51Charles Alloncle, merci beaucoup.
00:43:53Député Lirault, il porte parole de l'UDR.
00:43:55Et merci la France,
00:43:57j'ai envie de dire.
00:43:59Sud Radio.
00:44:01Parlons vrai.
00:44:03Les vraies voix Sud Radio.
00:44:0517h-19h.
00:44:07Philippe David.
00:44:09Cécile de Ménibus.
00:44:11Et comme chaque jour, on est ravis de vous retrouver avec
00:44:13Philippe David tous les jours de 17h à
00:44:1519h avec des vraies voix du jour
00:44:17fringantes aujourd'hui.
00:44:19Elles ont des choses à dire.
00:44:21Philippe Bilger pour commencer.
00:44:23Françoise de Gaulle et Anne Mazeuil
00:44:25fondatrice de Fair Value Corporate et Affaires Publiques
00:44:27cabinet de relations publiques internationales.
00:44:29On vous souhaite la bienvenue.
00:44:310826 300 300.
00:44:33Vous nous laissez aussi des messages répondeurs
00:44:35et on les écoute.
00:44:37Bonjour, je suis Patricia de Montpellier.
00:44:39Alors moi, je suis un peu étonnée des propos
00:44:41de Philippe David sur
00:44:43et de sa rébellion concernant
00:44:45Elon Musk. Parce que finalement
00:44:47Elon Musk, c'est qui ?
00:44:49C'est quelqu'un qui est quand même,
00:44:51comme vous le dites, cultivé. Donc il devait savoir
00:44:53que son salut aurait
00:44:55des conséquences et ferait que les gens
00:44:57penseraient effectivement que c'est un
00:44:59salut nazi. Et il faut réaliser
00:45:01que oui, la France est en danger, le peuple
00:45:03est en danger et le monde entier
00:45:05est en danger parce qu'il y a des gens qui pensent
00:45:07finalement qu'un petit geste
00:45:09n'a aucune incidence.
00:45:11Mais oui, ce geste a une incidence pour certaines
00:45:13personnes. Donc il ne faut pas l'oublier.
00:45:15Alors oui, c'était mon coup
00:45:17de gueule hier où j'expliquais que
00:45:19ce n'était pas, à mon avis, un salut
00:45:21nazi. Je pense absolument pas. Mais que
00:45:23le salut de Bellamy, qui était le
00:45:25salut au drapeau jusqu'en 1942,
00:45:27je me suis renseigné au niveau historique,
00:45:29j'ai été lire beaucoup de choses dessus, même les articles de loi
00:45:31qui existaient depuis 1892
00:45:33aux Etats-Unis, a été
00:45:35changé en 1942.
00:45:37Comme la guerre
00:45:39avait éclaté depuis le 7 décembre 1941
00:45:41entre l'Allemagne et l'Italie
00:45:43et les Etats-Unis. Et que donc,
00:45:45moi j'ai du mal à croire que
00:45:47Musk serait tellement débile
00:45:49au point de faire un salut fasciste ou nazi,
00:45:51peu importe. Et donc, moi
00:45:53j'ai dit que je pensais que c'était plutôt
00:45:55qu'on a fait vraiment une polémique sur un truc
00:45:57qui, à mon avis,
00:45:59était plus fait pour faire
00:46:01de la polémique. – Sur rien, mais je vous rejoins
00:46:03totalement. On voit clairement
00:46:05dans le geste qu'il parle du cœur
00:46:07et il le transmet. – Bien sûr.
00:46:09– Il faut être malade pour voir
00:46:11un salut nazi là-dedans. – Moi, je crois pas.
00:46:13Je crois que d'abord, ça peut être un salut romain aussi,
00:46:15même si on n'a pas la preuve. – Ah oui, c'est ça ?
00:46:17– Oui, bien sûr, ça c'est le salut romain, mais par ailleurs...
00:46:19– Mais il n'en a jamais fait des comme ça.
00:46:21– Non, non, mais d'abord, il n'en a jamais fait des comme ça.
00:46:23Mais écoutez, juste, je voulais vous dire,
00:46:25juste, est-ce que je peux ?
00:46:27J'ai vu toutes les photos qui ont été tweetées, etc.
00:46:29Je ne crois pas
00:46:31du tout à Elon Musk.
00:46:33Il y a des papiers tout à fait accablants sur lui
00:46:35et des gens qui sont même plutôt de droite
00:46:37qui rappellent exactement
00:46:39cette façon qu'il a de planter des petits cailloux
00:46:41et d'envoyer à l'extrême droite
00:46:43et aux suprémacistes
00:46:45les signaux qu'il a envie d'envoyer.
00:46:47Je pense qu'il n'y a rien qui était
00:46:49inopportant là-dedans, il n'y a rien qui était
00:46:51impromptu, et voilà.
00:46:53– Vous êtes pourtant une femme équilibrée.
00:46:55– Je suis une femme équilibrée.
00:46:57Je vous dis juste que quand le type le plus riche du monde
00:46:59fait ça à deux reprises,
00:47:01c'est que ça a un sens.
00:47:03Quand lui-même a eu des propos à la limite
00:47:05de l'antisémitisme,
00:47:07quand lui-même plaide
00:47:09et discute avec Alice Vedel, la patronne
00:47:11de l'AFD, excusez-moi, je pense que
00:47:13le dossier Musk, il est assez lourd
00:47:15et donc il envoie des signaux, il fait de la politique.
00:47:17Voilà, point barre.
00:47:19– Non, moi je ne crois pas. Honnêtement, je ne crois pas.
00:47:21Honnêtement, peut-être après
00:47:23que le dossier est lourd ou qu'il le soit,
00:47:25c'est une autre histoire.
00:47:27– Il le sera pas, il l'est déjà.
00:47:29– Je ne pense pas qu'il envoie de signe, je ne crois pas.
00:47:31– Surtout, on voit bien le geste, enfin.
00:47:33On est en train de banaliser,
00:47:35alors on va entendre parler de ça
00:47:37durant quatre ans.
00:47:39– Mais c'est normal, parce que l'Europe
00:47:41a battu le nazisme.
00:47:43L'Europe a battu le nazisme, on ne fait pas n'importe quoi
00:47:45avec ça.
00:47:47C'est lui qui le banalise.
00:47:49Mais bien sûr que si.
00:47:51Regardez son commentaire et sa défense.
00:47:53On va être accusé de Hitler.
00:47:55Mais oui, mais justement. – Mais il a raison.
00:47:57– Mais non, il a tort, parce que c'est l'Europe
00:47:59qui a défait Hitler, d'accord, et les Etats-Unis aussi.
00:48:01– Donc c'est les USA et l'Union Soviétique.
00:48:03– Mais c'est surtout les Russes.
00:48:05Et la résistance aussi française,
00:48:07il ne faut pas la minimiser.
00:48:09Donc sérieusement,
00:48:11on est dans le règne du cynisme absolu,
00:48:13on est dans le règne de l'affairie.
00:48:15Vous verrez, vous verrez ce qui va se passer.
00:48:17C'est peut-être le règne de l'affaire,
00:48:19mais ce n'est pas un salut nazi.
00:48:21Dire ça, c'est scandaleux.
00:48:23– Ecoutez, il discute avec la patronne de la FD,
00:48:25qui est néo-sazi,
00:48:27il discute avec Georges Ameolouni,
00:48:29qui est néo-fasciste de même siècle.
00:48:31– C'est bon, c'est bon, c'est bon,
00:48:33je suis très embêtée, parce que le coup de gueule de Philippe Delavide,
00:48:35c'est tout de suite, en fait.
00:48:37– Mais c'est après une passe de gueule.
00:48:39– Mais non, il va falloir gueuler plus fort.
00:48:41– Eh bien oui, je vais gueuler.
00:48:43– Parlons vrai.
00:48:45– Parlons vrai.
00:48:47– Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h,
00:48:49Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:48:51– C'est Les Vraies Voix jusqu'à 19h,
00:48:53comme tous les jours,
00:48:55vous pouvez bien entendu commenter
00:48:57au 0826 300 300,
00:48:59commenter sur nos réseaux sociaux,
00:49:01vous abonner à notre compte Twitter,
00:49:03à notre compte Facebook,
00:49:05à TikTok.
00:49:07– La chaîne YouTube.
00:49:09– Oui, tout ça, tout ça.
00:49:11Et vous serez bien reçus,
00:49:13parce qu'on a un service digital
00:49:15qui est extrêmement performant,
00:49:17et j'en profite pour les féliciter.
00:49:19– Ils sont forts, l'équipe,
00:49:21Laura, toute la bande.
00:49:23– Chapeau les amis,
00:49:25on vous aime.
00:49:27Allez, tout de suite, Philippe David.
00:49:29– Les Vraies Voix Sud Radio.
00:49:31– Comme d'habitude, je vais remettre le clocher
00:49:33au milieu du village, un village qui est le même
00:49:35qu'hier et qu'il n'est toujours pas en France,
00:49:37puisqu'il s'agit de Washington DC,
00:49:39Washington d'ailleurs, comme dirait Cécile de Ménibus.
00:49:41Pourquoi encore Washington DC ?
00:49:43Parce que les propos de Donald Trump
00:49:45tenus hier sur les échanges commerciaux
00:49:47avec l'Union Européenne,
00:49:49sont à mon avis biaisés,
00:49:51mais risquent d'avoir de lourdes conséquences pour la France.
00:49:53Il est en effet un peu facile
00:49:55d'accuser l'Europe de protectionnisme
00:49:57sur les automobiles,
00:49:59parce que les constructeurs américains
00:50:01vendent peu de voitures de ce côté-ci, de l'Atlantique.
00:50:03Mais est-ce la faute au protectionnisme européen ?
00:50:05Pas du tout, puisque l'Europe est l'ensemble commercial
00:50:07le moins protectionniste
00:50:09et le plus libre-échangiste au monde.
00:50:11Le problème est que les voitures américaines
00:50:13ne sont absolument pas adaptées aux routes
00:50:15et aux consommateurs européens,
00:50:17et que le prix du carburant en Europe est dissuasif
00:50:19pour acheter ce type de véhicule.
00:50:21D'ailleurs, il y a beaucoup de véhicules
00:50:23made in USA que vous croisez chaque jour
00:50:25sur nos routes, puisque par exemple,
00:50:27les BMW X3, X4, X5,
00:50:29X6, X7 sont fabriqués
00:50:31à Spartanburg en Carolique du Sud,
00:50:33et les Mercedes EQE, EQS, GLE et GLS
00:50:35à Tuscaloosa dans l'Alabama.
00:50:37En 2023,
00:50:39l'usine BMW a exporté,
00:50:41américaine bien sûr, pour
00:50:4310,1 milliards de dollars de véhicules
00:50:45dans le monde, et est le principal exportateur
00:50:47automobile aux USA devant
00:50:49l'usine Mercedes. La preuve que
00:50:51les véhicules made in USA sont loin d'être malvenus
00:50:53en Europe, il suffit juste de les adapter
00:50:55aux standards européens. Mais ce qui
00:50:57est à craindre, dans le bras de fer qui va venir,
00:50:59c'est que l'Allemagne, pour défendre
00:51:01les intérêts de ses constructeurs automobiles,
00:51:03sacrifie d'autres secteurs, comme l'agriculture.
00:51:05Agriculture que,
00:51:07subrepticement, Trump a évoqué
00:51:09juste après l'automobile.
00:51:11Je devrais dire un second sacrifice de l'agriculture,
00:51:13après la signature du maire
00:51:15Caussure, avec comme principal
00:51:17dommage collatéral la France,
00:51:19mais pour Ursula von der Leyen,
00:51:21les paysans français ne comptent pas face aux industriels
00:51:23allemands. Certains disaient qu'il allait
00:51:25falloir face à Trump que les Européens s'unissent,
00:51:27mon petit doigt me dit que
00:51:29ce n'est pas de vain la veille, et que les Français
00:51:31vont encore une fois être les dindons de la farce.
00:51:33Je trouve
00:51:35votre point de vue
00:51:37très intéressant, Philippe, parce qu'il me
00:51:39permet aussi de dire
00:51:41quelque chose à quoi je
00:51:43tiens, de manière un
00:51:45peu présomptueuse.
00:51:47Je suis énervé
00:51:49par le... Dieu sait,
00:51:51j'aime beaucoup, chez Donald
00:51:53Trump, le combat
00:51:55anti-walk. Mais pour le reste,
00:51:57je trouve délirant
00:51:59la manière dont on
00:52:01l'idolâtre en
00:52:03ne voyant pas à quel
00:52:05point sa politique
00:52:07financière, économique,
00:52:09va d'une certaine manière
00:52:11léser nos intérêts. Son but
00:52:13c'est de porter atteinte
00:52:15à la France et à l'Union Européenne,
00:52:17donc on devrait avoir
00:52:19au moins un peu de retenue et de réserve
00:52:21à la limite.
00:52:23Moi je trouve qu'il y a beaucoup de réserve,
00:52:25il y a quelqu'un qui est assez maligne et qui joue très bien
00:52:27et qui s'est bien tenu à l'écart,
00:52:29c'est Marine Le Pen.
00:52:31Parce qu'elle sait très bien que, très
00:52:33rapidement, la politique menée par Donald Trump
00:52:35va taper directement
00:52:37ses propres électeurs, ça c'est le premier point.
00:52:39Je serais de Elon Musk
00:52:41que je commencerais quand même à faire
00:52:43grise mine. Parce que
00:52:45il a dit, dans son discours d'investiture,
00:52:47fin de la bagnole électrique. Là,
00:52:49il parle des bagnoles
00:52:51américaines qui ne se vendent pas, mais celles qui roulent
00:52:53aux hydrocarbures. Je vous rappelle quand même que
00:52:55Tesla est un triomphe quand même sur
00:52:57le marché européen. Il est en train
00:52:59de, vous avez vu, il revient quand même à l'industrie
00:53:01américaine des années 80
00:53:03de Papa Reagan, c'est-à-dire en gros la bagnole
00:53:05et les hydrocarbures. Je suis d'accord avec
00:53:07ce que vous dites, moi je pense quand même
00:53:09là où je ne suis pas d'accord, c'est que je vois
00:53:11déjà dans les ferments
00:53:13des réactions des institutions européennes,
00:53:15je vois une vraie réaction coordonnée.
00:53:17Vous allez voir que
00:53:19Trump ne va pas rouler sur
00:53:21l'Europe comme ça. Et là où il est injuste
00:53:23et je serais Musk, je me méfierais,
00:53:25c'est qu'il est en train de passer par
00:53:27perdre des profits, à mon avis la bagnole électrique
00:53:29car Tesla est probablement la voiture
00:53:31électrique la plus vendue en Europe.
00:53:33Sinon moi je pense à certaines
00:53:35idolâtres immédiates.
00:53:37Parce que la classe politique n'idolâtre pas.
00:53:39Cher François, permettez-moi de m'opposer
00:53:41parce que c'est vrai que le Parlement
00:53:43européen monte au créneau depuis ces
00:53:45derniers jours. Et Ursula von der Leyen aussi.
00:53:47Non, elle est montée parce qu'on lui a mis
00:53:49un coup de pied où je pense. Mais on s'en fout, elle est montée.
00:53:51Très clairement, et elle ne donne aucun argument
00:53:53qui puisse aujourd'hui certifier
00:53:55qu'on va vers une union de l'ensemble
00:53:57des 27. Je pense au contraire
00:53:59que ça sera très compliqué.
00:54:01Comme vous le disiez tout à l'heure en citant
00:54:03Mme Mélanie ou d'autres, le président hongrois
00:54:05et puis même d'autres délégations.
00:54:07C'est vrai qu'il y a une désunion.
00:54:09Il y a quand même aujourd'hui
00:54:11certains pays, et qui comptent,
00:54:13qui sont vraiment dans l'idolâtrie
00:54:15trumpienne.
00:54:17Pour X mille raisons, ils ont tort, ils ont raison,
00:54:19ça sera une autre histoire.
00:54:21Non, il y en a plus.
00:54:23Vous avez quand même l'Autriche également.
00:54:25Tous ceux qui aujourd'hui ont voté
00:54:27à droite et à l'extrême droite
00:54:29sont trumpiens, et ils le prouvent.
00:54:31Donc si vous voulez, nous
00:54:33avons aussi un problème actuellement
00:54:35sur les questions de défense et de sécurité
00:54:37qui sont des problèmes
00:54:39de l'union, et je pense
00:54:41que c'est par là qu'il faut commencer.
00:54:43Parce que sur les autres questions, je suis désolée
00:54:45que ce soit la voiture ou le reste,
00:54:47ça va être très compliqué pour nous Européens.
00:54:49Personne n'est en mesure
00:54:51de nous défendre aujourd'hui.
00:54:53Et ce n'est pas le colloque entre
00:54:55Olaf Scholz et M. Macron
00:54:57qui a eu lieu tout à l'heure, parce qu'ils se sont
00:54:59invités mutuellement à l'Elysée,
00:55:01que ça va donner quelque chose.
00:55:03Merci beaucoup.
00:55:05Merci beaucoup.
00:55:07Allez, tout de suite,
00:55:09l'info en plus.
00:55:11Dans un deuxième temps, j'espère.
00:55:13Allez les enfants, on y va.
00:55:15Dans un deuxième temps, mais pas dans un premier.
00:55:17Et justement, Emmanuel Macron,
00:55:19vous en parliez, Anne, a recevait
00:55:21le chancelier allemand, Olaf Scholz,
00:55:23et la nouvelle donne aux Etats-Unis était omniprésente.
00:55:25Et oui, justement, à peine
00:55:27de retour à la Maison Blanche, Donald Trump
00:55:29qui promet ses droits de douane contre les importations
00:55:31européennes pour rééquilibrer sa balance commerciale,
00:55:33le président Macron appelle à une réponse
00:55:35européenne unie.
00:55:37Nous sommes extrêmement alliés pour mener
00:55:39un agenda de compétitivité
00:55:41très puissante.
00:55:43Simplification massive,
00:55:45urgence aussi pour soutenir
00:55:47certains secteurs critiques,
00:55:49l'automobile, l'acier,
00:55:51la chimie.
00:55:53Au temps dans lequel nous entrons,
00:55:55c'est plus d'unité, plus d'ambition
00:55:57et d'audace, et plus d'indépendance
00:55:59chez les Européens.
00:56:01C'est cela qui nous anime, et c'est en ce sens
00:56:03que nous continuerons d'agir.
00:56:05Face à lui, le chancelier Scholz, sa ranchérie,
00:56:07il appartient plus que jamais, dit-il,
00:56:09aux Européens et donc à nos deux pays
00:56:11de jouer tout leur rôle pour consolider
00:56:13une Europe uniforte et souveraine,
00:56:15attachée aux liens transatlantiques,
00:56:17mais qui sache affirmer aussi ses intérêts propres
00:56:19et les défendre avec ses valeurs
00:56:21et ses instruments européens, dit Olaf Scholz.
00:56:23Cette rencontre bilatérale avait une portée personnelle
00:56:25aussi avec des législatives en Allemagne
00:56:27mal engagées pour les sociodémocrates
00:56:29de Olaf Scholz le mois prochain.
00:56:31C'était sans doute la dernière fois que les deux dirigeants
00:56:33se voyaient comme ça. Alors, pour l'occasion,
00:56:35Olaf Scholz a sorti le grand jeu
00:56:37Vive l'amitié franco-allemande.
00:56:39Voilà, le chancelier en françosige dans le texte.
00:56:41Un mot, c'est vrai que lors du premier
00:56:43mandat de Donald Trump,
00:56:45Macron était encore très fringant
00:56:47et Angela Merkel était encore très puissante.
00:56:49Là, les deux,
00:56:51le couple est en difficulté sur le plan
00:56:53législatif, mais ça ne veut pas dire
00:56:55qu'ils ne riposteront pas.
00:56:57Alors, qu'ils ne ripostent pas, c'est une chose,
00:56:59mais le fait, est-ce que ça sera efficace, moi je ne pense
00:57:01pas, en tout cas dans un premier stade,
00:57:03qu'après, peut-être, il y ait une prise
00:57:05de conscience et qu'il y ait une réunion
00:57:07des États, des États de l'Union,
00:57:09peut-être, mais je pense que là, ce qui a été
00:57:11dit à l'Elysée, c'est gratuit,
00:57:13ça ne coûte rien, puisqu'il y en a un
00:57:15qui va être éliminé dans quelques jours
00:57:17et que l'autre, de toute façon, n'a pas d'autre
00:57:19choix que d'essayer, quand même, de porter
00:57:21l'étendard de la défense européenne.
00:57:23– Merci, merci
00:57:25mille fois les amis. Allez, vous restez avec nous dans un instant
00:57:27le tour de table de l'actu des vrais voix.
00:57:29Philippe Ligère, de quoi parle-t-on ? – Je vais parler de Mediapart.
00:57:31– Françoise de Gouin. – De l'évêque
00:57:33qui a fait la morale, la seule qui a osé
00:57:35un peu s'opposer à Trump dans cette journée folle
00:57:37de Trumpomania. – Anne Mazeyer.
00:57:39– Et pourquoi a-t-on raison
00:57:41de ne pas avoir totalement peur
00:57:43de Donald Trump ? – On en parle dans un instant
00:57:45soyez les bienvenus, vous pouvez réagir, bien entendu
00:57:47on vous attend jusqu'à 19h. Bienvenue,
00:57:49c'est les vrais voix.
00:57:50– Sud Radio. – Sud Radio. – Parlons vrai.
00:57:52– Parlons vrai. – Sud Radio. – Parlons vrai.
00:57:54– Les vrais voix Sud Radio,
00:57:5617h-19h, Philippe David,
00:57:58Cécile de Ménibus.
00:58:00– Retour des vrais voix avec,
00:58:02évidemment, sublime Cécile
00:58:04de Ménibus. Ça vous va ?
00:58:06– Après la crème de la crème, je vous qualifie de sublime.
00:58:08– Allons-y, perdons par temps.
00:58:10Perdons par temps
00:58:12avec des flégorneries.
00:58:14– Des flégorneries.
00:58:16– Un peu plus médiocre, même s'il mérite le respect,
00:58:18Philippe Bilger.
00:58:20– Il se venge.
00:58:22– Qu'est-ce qu'il arrive ? Il se venge,
00:58:24ah oui, de son coup de gueule.
00:58:26– L'allie de l'émission Françoise de Gouin.
00:58:28– Non mais attends.
00:58:30Et attends ce que tu vas dire, attention.
00:58:32– Une excellente Anne Mazeyer.
00:58:34– Moi je suis l'allie, bien sûr.
00:58:36– Il y en a deux, Philippe Bilger aussi.
00:58:38– Ah non, mais vous avez le droit de dire ce que vous ne pensez pas.
00:58:40– Ce qui est intéressant, c'est qu'il sera noté
00:58:42que je suis l'allie de l'émission.
00:58:44Non mais vous imagine, le gars,
00:58:46il gueulait au début de semaine
00:58:48parce qu'on traitait les gens de connards à la télé.
00:58:50Moi, il vient de me traiter de l'allie.
00:58:52– Non, parce qu'il a oublié la fin.
00:58:54C'est l'allie-bie.
00:58:56J'essaie de le selever comme je peux.
00:58:58– L'allie-bie de l'émission et de la radio d'ailleurs.
00:59:00– Et puis tout de même,
00:59:02il dit que c'est excessif,
00:59:04mais la pompe négative est assez...
00:59:06– Allez, soyez les bienvenus.
00:59:08– Continuez, continuez.
00:59:10– Soyez les bienvenus de tour de table
00:59:12de l'actu des vrais voix, si je peux en placer une.
00:59:14– Pardon.
00:59:16– Buenas tardes, amigos.
00:59:18– Mais maniez-vous le tronc, on va bientôt se mettre à table.
00:59:20– Vous connaissez l'histoire de la femme qui va acheter un meuble chez Ikea ?
00:59:22– Non, taisez-vous.
00:59:24– Le tour de table.
00:59:26– De l'atelierité.
00:59:28– Philippe Bilger, votre tour de table,
00:59:30sur le film de Mediapart,
00:59:32sur l'affaire Sarkozy, qui s'intitule
00:59:34« Personne n'y comprend rien ».
00:59:36– Oui, alors c'est un film que j'ai vu hier,
00:59:38au Luminor, un cinéma menacé d'ailleurs,
00:59:40près de l'hôtel de ville,
00:59:42et vraiment le film,
00:59:44c'est un documentaire,
00:59:46est remarquable,
00:59:48parce qu'il résume
00:59:50de manière impeccable
00:59:52l'ensemble des éléments,
00:59:54grâce à des commentaires
00:59:56de Fabrice Arfi
00:59:58et de Carl Lasquet,
01:00:00l'ensemble des analyses, des investigations
01:00:02qui ont abouti
01:00:04aux articles remarquables
01:00:06de Mediapart, et en définitive
01:00:08aux renvois d'un certain nombre
01:00:10de prévenus devant le tribunal
01:00:12correctionnel, dont Nicolas Sarkozy.
01:00:14Alors,
01:00:18ceux qui continuent
01:00:20à prétendre,
01:00:22comme je l'ai entendu sur ces news,
01:00:24ou ailleurs, qu'il n'y a rigoureusement
01:00:26rien à l'encontre
01:00:28de ces prévenus,
01:00:30que c'est de la
01:00:32fantaisie, de la fiction,
01:00:34de la partialité,
01:00:36une magistrature dévoyée,
01:00:38je leur demande instantanément
01:00:40d'aller voir le film.
01:00:42Alors, ils ne seront peut-être pas convaincus,
01:00:44mais ils ne diront plus,
01:00:46dorénavant, qu'il n'y a rien.
01:00:48C'est remarquable, de l'impidité,
01:00:50de clarté. Après,
01:00:52ce ne sont pas des n'importe quoi,
01:00:54ce sont des charges.
01:00:56Alors, on verra ce que décidera le tribunal.
01:00:58Oui, bien sûr, c'est trop léger de dire
01:01:00il n'y a rien. Un procureur de France
01:01:02et de la République française ne peut pas avoir
01:01:04un renvoi de je ne sais pas combien de pages.
01:01:06Et en prenant à la légère, en disant
01:01:08ok, on renvoie pour rien, bien sûr.
01:01:10Et encore une fois, bravo Fabrice Arfi
01:01:12et bravo Carlas, parce qu'il faut
01:01:14aller voir. Et puis, l'au-delà du mineur, c'est bien que vous en parliez.
01:01:16J'adore ce cinéma, il est vraiment très endangé.
01:01:18Je pense qu'il faut
01:01:20rendre hommage, là aussi, au journalisme
01:01:22et à l'investigation. C'est important.
01:01:24Il n'y en a pas beaucoup en France, il y en a qui sont
01:01:26un peu partisans, quel que soit du reste le bord
01:01:28auquel ils appartiennent. Mais là,
01:01:30c'est véritablement...
01:01:32On va suivre ton conseil, on va y aller
01:01:34et le voir.
01:01:36Et je suis exaspéré, je finis
01:01:38rapidement, par les gens
01:01:40qui détestent Mediapart, je peux le
01:01:42comprendre, mais ils ne regardent même
01:01:44pas. Il y a la part
01:01:46d'idéologie de Plenel,
01:01:48on peut en penser ce qu'on veut, mais sur
01:01:50l'investigation à droite comme à
01:01:52gauche, souvent, c'est tout à
01:01:54faire marquant. Ils ont toujours été...
01:01:56Il faut quand même rendre hommage à Hedouï Plenel,
01:01:58quel que soit sa pensée politique.
01:02:00Mediapart a été
01:02:02vraiment d'une impartialité dans la façon
01:02:04de faire tomber les gens de gauche
01:02:06comme de droite. Je rappelle qu'à Usaq, quand même, c'est
01:02:08Mediapart. Et c'est pas...
01:02:10On pourrait faire toute la liste,
01:02:12c'est Mediapart. L'arbitrage tapis,
01:02:14l'arbitrage... Non, non, mais vraiment,
01:02:16Mediapart là-dessus est très puissant.
01:02:18Qu'en pense de gauche, l'évêque ?
01:02:20Marianne Budd, qui a été...
01:02:22Vous savez qu'il y a la messe traditionnelle avant l'investiture.
01:02:24Et elle a été...
01:02:26Elle n'a même pas été cruelle avec
01:02:28Donald Trump. Elle était avec
01:02:30le président, vraiment, qui allait
01:02:32prêter serment. Et elle a dit,
01:02:34par rapport à tous les propos qu'il a eus
01:02:36auparavant, elle a dit, je veux non être
01:02:38miséricordieux, d'avoir
01:02:40de la remiséricorde avec les migrants, que vous qualifiez
01:02:42de criminels. Mais la plupart ont des problèmes
01:02:44de papier, quitte de la misère, quitte de la
01:02:46violence, parfois n'ont même
01:02:48rien à manger. Je vous demande,
01:02:50Monsieur le Président, d'être
01:02:52miséricordieux, rempli de miséricorde.
01:02:54Il n'y avait rien de...
01:02:56Comment dirais-je ? Le pape aurait pu
01:02:58faire un discours comme ça. Enfin, c'est un discours
01:03:00très social. Non, mais c'est un discours très
01:03:02social de l'Église, et qui était respectueux.
01:03:04Donc maintenant, Trump,
01:03:06la dame est très méchante, il est
01:03:08complètement... Enfin, il est immature
01:03:10totalement, et puis il a un problème vraiment avec les femmes.
01:03:12Donc là, maintenant, elle est très méchante, il demande des excuses,
01:03:14etc. C'est complètement délirant,
01:03:16cet infantilisme, moi, je trouve ça très inquiétant,
01:03:18du Président, mais
01:03:20j'ai trouvé que, quand même, dans cette espèce de
01:03:22torrent général,
01:03:24c'est le lot des investitures, y compris
01:03:26pour celle de Joe Biden, donc ça n'a rien à voir.
01:03:28C'est pas un problème. Dans son torrent,
01:03:30cette femme, elle a dit les choses
01:03:32telles qu'elle avait envie de les dire, et j'ai trouvé ça
01:03:34courageux. – Si je n'avais pas été
01:03:36Trump, bien sûr, je serais resté
01:03:38et je n'aurais pas sorti cette
01:03:40déclaration absurde, la messe est
01:03:42nulle, ou je sais pas quoi, j'aurais
01:03:44écouté ce qu'elle disait, mais
01:03:46Trump, c'était un... Mais même pour
01:03:48Trump, c'était beaucoup, ce qu'il a fait.
01:03:50– Non, parce que finalement, c'est ce que je disais
01:03:52tout à l'heure, c'est le roi de la manipulation et de la
01:03:54déstabilisation, et puis il dit
01:03:56n'importe quoi pour voir ce que ça va donner,
01:03:58pour provoquer le chaos. Donc je pense que
01:04:00là, où vous avez raison, François, c'est qu'il a
01:04:02une part d'infantilisme sur
01:04:04laquelle nous ne pouvons pas aujourd'hui
01:04:06nous prononcer, et je pense que ça sera très
01:04:08compliqué, et que son rapport
01:04:10aux femmes, c'est peut-être un rapport à la mère,
01:04:12qui est compliqué, mais enfin, on ne va pas commencer
01:04:14à faire l'analyse de monsieur Trump.
01:04:16Sinon, on est en direct pendant 15 ans.
01:04:18– Il y a des bouquins qui ont été faits là-dessus, bien sûr,
01:04:20c'est un problème avec sa mère. – Justement,
01:04:22Anne, puisque vous venez sur ce sujet, il faut
01:04:24certainement prendre les déclarations de Trump au sérieux,
01:04:26mais surtout pas au pied de la lettre.
01:04:28– Exactement, c'est-à-dire, je crois qu'il y a
01:04:30deux phases, il faut le prendre au sérieux
01:04:32parce que ce qu'il est en train de faire
01:04:34et les décrets qu'il est en train de prendre, le pire,
01:04:36c'est pour nous, en tout cas, les droits
01:04:38de douane qu'il va nous imposer,
01:04:40et je pense que nous avons
01:04:42assez peu de marge de manœuvre,
01:04:44parce que d'abord, l'Europe est désunie,
01:04:46je le redis, mais c'est une réalité.
01:04:48Deuxièmement, je pense qu'aujourd'hui,
01:04:50la question des institutions,
01:04:52oui, l'État de droit, c'est probablement
01:04:54le seul socle sur lequel on peut se reposer
01:04:56pour s'opposer à Donald Trump,
01:04:58c'est sûr, mais ça va être compliqué.
01:05:00Donc, il faut le prendre très au sérieux,
01:05:02parce qu'il a un déficit avec nous
01:05:04de 156 milliards, et qu'aujourd'hui,
01:05:06il est obsédé par la réduction
01:05:08de ce déficit commercial.
01:05:10C'est vrai que, probablement,
01:05:12le gouvernement de Biden nous a laissé
01:05:14les coups défranches, et que ça ne sera plus le cas.
01:05:16Maintenant, là où il ne faut pas le prendre au pied de la lettre,
01:05:18c'est qu'il faut quand même
01:05:20se dire qu'il va y avoir un principe
01:05:22de réalité, et qu'il va s'y heurter lui-même.
01:05:24Parce que la situation d'il y a huit ans
01:05:26n'est pas la situation d'aujourd'hui,
01:05:28et que c'est peut-être au moment où lui-même
01:05:30va se heurter à un certain nombre
01:05:32de problématiques, que l'Europe
01:05:34pourra remonter. Mais je pense que
01:05:36dans un premier temps, ça va être très compliqué.
01:05:38Très très compliqué.
01:05:40Vous avez raison, Anne. Au fond, les seules limites
01:05:42que Trump s'imposera,
01:05:44c'est celles qu'il
01:05:46décidera de s'imposer.
01:05:48Sinon, la grande force,
01:05:50et un petit peu délétère,
01:05:52dont il va bénéficier,
01:05:54c'est qu'il se permettra
01:05:56absolument tout
01:05:58par rapport à ses objectifs.
01:06:00Et c'est une grande force dans le monde d'aujourd'hui.
01:06:02Je voudrais répondre à ce que tu...
01:06:04Je voudrais rajouter une chose.
01:06:06Tu as d'autant plus raison, Philippe, qu'en fait,
01:06:08il a une méthode qui n'est pas une méthode politique.
01:06:10C'est une méthode d'homme d'affaires.
01:06:12Ce qui veut dire qu'il y a une diplomatie
01:06:14qui est absente de ces négociations
01:06:16et qu'il y va cash.
01:06:18Absolument.
01:06:20Il a une stratégie qu'on appelle la stratégie du fou.
01:06:22On l'a déjà dit et redit,
01:06:24utilisée par Nixon. C'est-à-dire que parfois,
01:06:26on peut avoir des déclarations
01:06:28qui sont complètement incongrues.
01:06:30C'est-à-dire, il fait bouger les lignes.
01:06:32La diplomatie, en règle générale,
01:06:34et le multilatéralisme, c'est de trouver les mots
01:06:36et d'essayer de faire bouger ensemble
01:06:38les lignes. C'est ça, la diplomatie.
01:06:40Souvent, les diplomates disent
01:06:42ça a bougé, etc. C'est au millimètre,
01:06:44au petit pas. Trump, lui, il fait exploser
01:06:46les lignes. Voilà, c'est sa stratégie.
01:06:48Il fait exploser, mais ça ne veut pas dire
01:06:50qu'il reste sur l'explosion. Et je suis d'accord
01:06:52avec Anne. Le plus grand exemple
01:06:54pour moi a été la Corée du Nord,
01:06:56où ça a été l'insulte. Ils sont tous les deux montés
01:06:58à des perroquets, vous vous en souvenez.
01:07:00Ils se sont même traités de petites bites, je pense.
01:07:02Non, mais vraiment, ça a été ça,
01:07:04les mots de Donald Trump.
01:07:06Et en réalité, trois semaines après,
01:07:08ils étaient comme cul et chemise,
01:07:10à Pyongyang, ensemble, ou je ne sais plus
01:07:12où. À Singapour, pour se serrer
01:07:14la main, etc. Donc, je vois bien,
01:07:16mais il n'empêche, j'entends tout ce que
01:07:18vous dites, parce qu'on essaie d'atténuer le malheur qui nous
01:07:20est arrivé. Mais la réalité, c'est que c'est
01:07:22épuisant, et que la réalité, c'est
01:07:24que ça peut, dans un monde aussi instable,
01:07:26aussi générer des choses que lui-même ne maîtrise
01:07:28pas. – Merci beaucoup, en tout cas, pour
01:07:30ce tour de table. Dans un instant, vous restez avec nous,
01:07:32le coup de projecteur des vraies voix. La
01:07:34ministre du Travail suggère de taxer
01:07:36les retraités qui gagnent
01:07:38plus de 2 500 euros. Une idée désavouée
01:07:40par Matignon. – Alors, parlons vrai. Est-ce que,
01:07:42vu l'effort à fournir, tout le monde ne devrait pas
01:07:44être mis à contribution, y compris les retraités ?
01:07:46Et à cette question, les retraités
01:07:48à plus de 2 500 euros doivent-ils payer une nouvelle
01:07:50taxe pour combler les déficits ? Vous dites non.
01:07:52À 85 %, vous voulez réagir.
01:07:54Le 0,826, 300, 300.
01:07:56– C'est ce qu'on appelle quelque chose d'un
01:07:58totalement impopulaire, c'est ça ? – Absolument, qu'on puisse dire.
01:08:00– Allez, à tout de suite.
01:08:02– Sud Radio, votre attention est notre plus belle
01:08:04récompense. – J'adore
01:08:06vous entendre, j'adore les multiplexes,
01:08:08j'adore, voilà quoi, franchement,
01:08:10chapeau ! – Sud Radio, LA
01:08:12radio du rugby.
01:08:14Les vraies voix Sud Radio,
01:08:1617h-19h,
01:08:18Philippe David, Cécile
01:08:20de Ménibus. – On vous souhaite la bienvenue,
01:08:22de plus en plus d'endroits, on vous remercie
01:08:24en tout cas pour votre fidélité à Sud
01:08:26Radio, on essaye de tous les jours
01:08:28de repousser les lignes, d'être
01:08:30de mieux en mieux, de meilleur en meilleur,
01:08:32on espère en tout cas que, voilà,
01:08:34ça fonctionne, on est contents, avec
01:08:36Philippe Bilger autour de cette table, Françoise
01:08:38de Gouin, Anne Mazoyer, fondatrice
01:08:40de Fair Value Corporate,
01:08:42Affaires publiques, et tout de suite le coup de projecteur
01:08:44des vraies voix. – Les vraies voix
01:08:46Sud Radio, le coup de projecteur
01:08:48des vraies voix. – On peut aussi
01:08:50faire contribuer les retraités. – Voilà, les retraités
01:08:52qui peuvent se le permettre notamment. – De quelle
01:08:54manière ? Qu'est-ce que vous proposez ?
01:08:56– C'est-à-dire qu'il y a différentes
01:08:58taxes et cotisations qui pourraient être
01:09:00envisagées sur les
01:09:02retraités, encore une fois, qui peuvent se le permettre.
01:09:04– Excellente idée d'Astrid Panossian-Bouvet.
01:09:06Ce qu'il faut quand même remarquer, c'est qu'il y a
01:09:08une charge d'effort qui pèse
01:09:10énormément sur les travailleurs, c'est
01:09:12pas correct que les travailleurs se
01:09:14prennent tout sur leurs épaules. – Ça suffit,
01:09:16les Français ne sont pas des vaches à lait, les retraités
01:09:18n'ont pas volé leur argent, ils ont travaillé et cotisé
01:09:20toute leur vie, il faut les laisser
01:09:22tranquilles. – Un gouvernement se fait, il y a
01:09:24quelques semaines, censurer
01:09:26sur une histoire de retraite
01:09:28et là, ils en remettent une couche. – C'est en train de s'ériger
01:09:30en ligne route. – C'est un sujet qui est
01:09:32ouvert devant nous, mais ce n'est pas
01:09:34la position du gouvernement à ce stade.
01:09:36– Et voilà, la ministre
01:09:38du Travail propose de faire cotiser les
01:09:40retraités, il est plus aisé, plus de 2500
01:09:42euros pour financer la protection sociale,
01:09:44idée strictement personnelle,
01:09:46la ministre du Travail a immédiatement rappelé
01:09:48Matignon, prenant ses distances avec
01:09:50Astrid Panossian-Bouvet. – Alors, parlons
01:09:52vrai, est-ce que ce serait juste
01:09:54socialement, mais suicidaire politiquement
01:09:56les retraités, votant plus que les
01:09:58autres catégories de la population ?
01:10:00Et à la question du jour, les retraités à plus de
01:10:022500 euros, doivent-ils payer une nouvelle
01:10:04taxe pour combler les déficits ? Vous dites
01:10:06non à 85%, vous voulez
01:10:08réagir ? Au datant vos appels,
01:10:10au 0826 300 300.
01:10:12– Philippe Bilger, ça peut être une manipulation
01:10:14politique, souvent on a des ministres qui
01:10:16jettent des trucs, on attend de savoir comment ça retombe
01:10:18et si on voit que ça passe pas, on dit
01:10:20ah oui, mais elle a dit ça dans son coin et c'est pas nous.
01:10:22– Vous avez raison Cécile, a priori
01:10:24c'est une mauvaise idée
01:10:26et d'ailleurs qu'est-ce que c'est que ces
01:10:28ministres qui s'expriment à titre
01:10:30personnel, qu'ils gardent
01:10:32ça pour eux, pour leur époux,
01:10:34leur maîtresse, que sais-je.
01:10:36Mais au gouvernement
01:10:38on ne s'exprime pas à titre personnel.
01:10:40Deuxième élément,
01:10:42ça a été dit hier,
01:10:44tout de même, à partir de
01:10:462500 euros, c'est tout de même pas
01:10:48le pactole absolu.
01:10:50Considérer
01:10:52qu'ils doivent participer
01:10:54à partir de cette somme,
01:10:56c'est discutable et vous l'avez
01:10:58très bien dit Cécile, ça avait été
01:11:00d'ailleurs évoqué hier,
01:11:02est-ce que c'est un ballon d'essai
01:11:04que François Bayrou a demandé
01:11:06à Astrid Panossian-Bouvet
01:11:08de lancer ou est-ce qu'il est
01:11:10sincère lorsqu'il dit
01:11:12ça n'est pas le point de vue du gouvernement ?
01:11:14Vous savez très bien que
01:11:16vraiment d'abord
01:11:18François Bayrou est capable de tout
01:11:20y compris
01:11:22d'avoir laissé, de ne pas être capable
01:11:24aussi de canaliser ses ministres et de laisser
01:11:26Gambadé en liberté. Moi je suis d'accord d'abord
01:11:28la mesure c'est honteux, 2500 euros
01:11:30c'est pas évidemment la panacée
01:11:32et par ailleurs
01:11:34honnêtement les retraités
01:11:36ont payé toute leur vie, ont cotisé toute leur vie
01:11:38et en plus de ça
01:11:40juste un mot, comment est-ce qu'on peut être aussi
01:11:42bête politiquement ?
01:11:44La retraite c'est ce qui a fait tomber
01:11:46Michel Barnier, la question des retraites
01:11:48c'est une question qui dépasse
01:11:50la simple question des retraites, c'est quasiment
01:11:52une question philosophique dans ce pays
01:11:54c'est une question profonde parce que ce pays
01:11:56a soif d'égalité et que la retraite
01:11:58c'est le modèle social etc.
01:12:00Comment est-ce qu'on peut être aussi, Astrid Panossian
01:12:02bête politiquement ?
01:12:04Surtout en plein conclave
01:12:06en plein négociation avec les partenaires sociaux
01:12:08et voilà j'arrive et hop je balance
01:12:10mon petit truc, c'est exactement comme François Absamane
01:12:12qui tape sur le Rassemblement National
01:12:14alors que François Bayrou a besoin que le
01:12:16Rassemblement National ne censure pas
01:12:18c'est vraiment, excusez-moi, c'est vraiment des
01:12:20amateurs mais de Carrie Bensilla
01:12:22pardonnez-moi mais il faut vraiment être
01:12:24idiot pour réagir comme ça
01:12:26Je n'irai pas jusque là
01:12:28parce que je la connais
01:12:30et j'ai travaillé avec elle par ailleurs
01:12:32mais je pense que
01:12:34je ne crois pas du reste qu'elle soit téléguidée
01:12:36je pense que c'est une conviction profonde
01:12:38qu'elle a lâchée alors qu'elle aurait dû effectivement
01:12:40rester dans son devoir de réserve
01:12:42et que c'est une erreur et c'est une erreur politique
01:12:44et c'est une erreur politique parce que comme le disait
01:12:46Françoise et comme tu le dis toi-même aussi
01:12:48c'est vrai que dans le contexte
01:12:50on ne peut pas demander à d'anciens combattants
01:12:52qui se sont donné tellement de mal pendant toute leur vie
01:12:54d'être raquettés
01:12:56parce que ça serait vraiment du raquette
01:12:58voilà ce que je pense. Mais la question, est-ce que
01:13:00si on met par exemple une taxe sur les hauts revenus
01:13:02pour les gens qui ont, je dis n'importe quoi
01:13:044 000 euros par mois de salaire net
01:13:06on ne doit pas aussi la mettre
01:13:08pour les retraités qui ont 4 000 euros de retraite net
01:13:10Mais il n'est pas question de mettre
01:13:12pour les gens qui ont 4 000 euros de salaire net
01:13:14la taxe sur les hauts revenus
01:13:16Tout est envisagé
01:13:18Vous ne considérez pas que 4 000 euros
01:13:20heureusement c'est pas au revenu
01:13:22Pour François Hollande on dirait chaque 4 000 euros
01:13:24J'étais sûr que vous me sortiriez ça
01:13:26est-ce qu'on peut vraiment laisser de côté
01:13:28la campagne de 2012
01:13:30ça fait 12 ans
01:13:32les hauts revenus c'est les gens qui gagnent
01:13:34au minimum 8
01:13:36c'était juste pour emmerder Ségolène
01:13:38et la faire déraper pendant la présidentielle
01:13:40sachez-le quand même
01:13:42c'était juste uniquement la pierre dans le jardin
01:13:44bon copain, bon mari, époux fidèle et loyal
01:13:46comme chacun le sait
01:13:48qui a tout à fait aidé sa compagne à devenir président de la république
01:13:50comme chacun le sait aussi
01:13:52tac, inco da venenum, prends ça
01:13:54je recommande
01:13:56je n'oublierai jamais
01:13:588 000, 10 000 euros
01:14:00ça commence à être des hauts revenus mensuels
01:14:02et là effectivement
01:14:04on peut imaginer que quelqu'un qui gagnerait
01:14:068 000 euros à la retraite pourrait éventuellement
01:14:08un peu plus contribuer
01:14:10mais là on ne parle pas de ça
01:14:12on parle de 2 000, 2 500, 3 000, 4 000
01:14:14c'est pas possible
01:14:16on ne peut pas imposer ça
01:14:18c'est vrai vous avez raison
01:14:20mais la question
01:14:22c'est qu'il faut trouver quand même
01:14:24beaucoup de milliards, au moins 30
01:14:26mais que la commission européenne
01:14:28on va en compter sur toi Philippe
01:14:30je vous donne tout
01:14:32la montre, tout
01:14:34et on n'y arrivera pas vous pouvez le croire
01:14:36il va falloir trouver de l'argent
01:14:38où est-ce qu'on va aller le trouver
01:14:40c'est quand même la question qui se pose
01:14:42j'espère que notre
01:14:44ministre Lombard qui me paraît
01:14:46à la fois sérieux et responsable
01:14:48trouvera le moyen
01:14:50de sabrer un peu
01:14:52dans certaines dépenses parfaitement
01:14:54inutiles, pourquoi
01:14:56sans prendre la plénitude de ce que
01:14:58suggère Eric Ciotti
01:15:00on n'irait pas faire ces instituts
01:15:02parfaitement inutiles
01:15:04on peut tout de même trouver des pistes
01:15:06d'économie me semble-t-il
01:15:08là c'est des économies sur la machine
01:15:10à café, la photocopieuse
01:15:12excusez-moi on cherche des choses lourdes
01:15:14la réalité
01:15:16c'est que tout le monde tourne autour du pot
01:15:18il y a un moment donné il va falloir
01:15:20pousser les très riches
01:15:22les gens qui se voient verser
01:15:24des dividendes par centaines de millions d'euros
01:15:26il va falloir les faire contribuer
01:15:28je sais bien que c'est la chose
01:15:30à laquelle ne veut absolument pas toucher
01:15:32ni Emmanuel Macron ni François Bayrou
01:15:34on veut pas les froisser mais là
01:15:36il y a matière
01:15:38à récupérer de l'argent
01:15:40il y a matière à récupérer de l'argent avec un ISF
01:15:42il y a matière à cela
01:15:44il y a matière à ramener de l'argent
01:15:46dans ce pays, pourquoi est-ce qu'il faudrait
01:15:48toujours que ce soit le travail qui soit taxé
01:15:50les retraites, tout le monde tourne autour du pot
01:15:52surtout pas déranger les taxations financières
01:15:54la flat tax par exemple
01:15:56pourquoi est-ce qu'on maintient cette flat tax
01:15:58donc à un moment donné il faut
01:16:00les questions de l'augmenter à 33 ou à 35
01:16:02ça serait pas mal
01:16:04je donne juste ce que j'ai écrit
01:16:06généreux avec l'argent des autres
01:16:08généreux avec l'argent des autres, écoutez Philippe
01:16:10à un moment donné il faut bien
01:16:12à un moment donné il vaut mieux
01:16:14on a le droit de demander à ce que les gens partagent
01:16:16un mec comme Bill Gates
01:16:18a affirmé il y a quelques années
01:16:20je n'ai jamais assez payé d'impôts aux Etats-Unis
01:16:22on peut entendre cela, on peut entendre
01:16:24que Bernard Arnault ne paye pas assez
01:16:26excusez-moi
01:16:28c'est pas grave, parce qu'elle s'en porte
01:16:30c'est bien, c'est de la passion Françoise
01:16:32c'est très bien, la seule chose que je veux dire
01:16:34je pense qu'il y a des facteurs convergents
01:16:36et je pense que c'est pas
01:16:38un seul facteur qui va pouvoir
01:16:40d'abord moi je suis loin de pouvoir
01:16:42dire qu'est-ce qui va nous rapporter le plus
01:16:44mais je pense que c'est vraiment des études
01:16:46sur la dépense publique, sur certains
01:16:48impôts, sur peut-être aussi
01:16:50certaines économies qu'il va falloir faire
01:16:52dans les territoires ou ailleurs du reste
01:16:54sur les comités théodules qui sont
01:16:56créés en veux-tu en voilà avec des tas de gens à la tête
01:16:58et qui sont payés grassement
01:17:00etc. et je ne veux pas rentrer dans les histoires
01:17:02de cabinet de conseil mais c'est une réalité aussi
01:17:04est-ce que je détourne un peu le sujet mais est-ce que c'est le rôle
01:17:06de la ministre du Travail
01:17:08de faire ses annonces à l'heure où
01:17:10il y a des plans sociaux partout, partout
01:17:12vous vous rendez compte, mais moi Cécile merci de poser
01:17:14cette question, vous vous rendez compte alors Astrid
01:17:16Panossian est quelqu'un que j'aime bien en plus je trouve
01:17:18assez droit etc. donc
01:17:20j'ai dit bête
01:17:22mais je trouve quand même que
01:17:24c'est pas possible
01:17:26d'être ministre du Travail
01:17:28dans l'angoisse qui est en train
01:17:30d'en serrer des centaines de salariés
01:17:32au moment
01:17:34de milliers pardon vous avez raison
01:17:36dans ce moment vraiment
01:17:38critique où en plus de ça la France n'a même pas de budget
01:17:40quel est le rôle d'un ministre
01:17:42c'est d'apaiser, il ne s'agit pas de faire
01:17:44la calinothérapie mais c'est vraiment
01:17:46d'apaiser, de dire nous sommes là
01:17:48tu ouvres
01:17:50la boîte de pain d'or et en plus de ça je le redis
01:17:52pour reprendre la fameuse phrase de
01:17:54Michel Rocard, il y a de quoi faire tomber
01:17:5610 gouvernements avec la question des retraites
01:17:58elle y va directement, Franco
01:18:00alors que les partenaires ont beaucoup
01:18:02de mal à voir comment peut atterrir
01:18:04le conclave justement. En entendant
01:18:06tout le monde je me dis que quelque part
01:18:08faire un budget ça va être impossible
01:18:10sauf à recensurer le gouvernement
01:18:12je vous dis juste un truc
01:18:14si François
01:18:16Bayrou veut que son budget passe
01:18:18je ne dis pas ce qu'il doit faire
01:18:20mais je dis ce qu'il ne doit pas faire
01:18:22il ne touche pas
01:18:24à quoi que ce soit de près ou de loin
01:18:26à la retraite et surtout
01:18:28il donne des chances sur la retraite
01:18:30s'il ne donne pas des chances, s'il y a l'AME
01:18:32etc vous verrez il sera censuré
01:18:34je pense effectivement qu'il y a une marge
01:18:36de négociation qui est très étroite
01:18:38et qu'on entame la dernière ligne droite
01:18:40on entame la dernière ligne droite
01:18:42et que la marge de négociation sera
01:18:44très étroite. La route est droite, la ligne est droite
01:18:46mais la pente est forte. A mon avis plus que forte
01:18:48Mais Astrid Panossian-Bouvet
01:18:50quand on l'écoute bien
01:18:52ça n'est pas non plus provocateur
01:18:54ce qu'elle dit. J'ai compris bien sûr
01:18:56Non non mais excusez-nous qu'elle nous excuse
01:18:58Astrid Panossian-Bouvet. C'est une maladresse
01:19:00C'est une maladresse et il faut vraiment qu'elle revienne
01:19:02là-dessus elle-même je pense
01:19:04parce que ça ne suffit pas que Bayrou dise
01:19:06Absolument. Merci beaucoup Philippe Bilger
01:19:08Merci François Seguin. Merci beaucoup Anne Mazoyer
01:19:10Vous restez avec nous
01:19:12Malgré la présence de Philippe David c'était super
01:19:14Oui c'est ça mais on est obligé de le garder
01:19:16C'est la France qui nous le réclame
01:19:18Ah oui merci
01:19:20Dans l'Europe, dans le monde
01:19:22Le monde c'est le monde
01:19:24Et justement
01:19:26on parlait des licenciements
01:19:28ce qui se génère aussi
01:19:30du mal-être au travail. Dans un instant
01:19:32on va revenir justement sur les problèmes de santé
01:19:34du mal-être au travail dans les systèmes
01:19:36bancaires, dans les banques avec
01:19:38énormément de licenciements en ce moment
01:19:40C'est notre émission jusqu'à
01:19:4220h dans quelques instants. Soyez les bienvenus
01:19:44A tout de suite