Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Françoise Degois, éditorialiste Sud Radio ; Bérengère Dubus, dirigeante de FI Courtage et secrétaire générale de l'UIC ; Wilfried Fonck, secrétaire national du syndicat pénitentiaire UFAP-UNSA ; Patrick Bénézit, vice-président de la FNSEA.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-01-13##
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00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:05Bienvenue dans Les Vraies Voix, on est ravis de vous retrouver en ce lundi,
00:00:09et ça caille, ça caille, Philippe David.
00:00:10Ah oui, moins 10 là, dans le massif central, ça fait frisker.
00:00:13Ça en sert, et c'est très bon pour la cellulite, je suis très contente, ça va me faire du bien.
00:00:17Mais vous n'en avez pas ?
00:00:18Oh j'en suis, malheureusement, comme tout le monde.
00:00:20J'ai envie de vous dire, mais je vais vous les donner les Noëls prochains,
00:00:23je vous les donnerai, parce que je n'en peux plus.
00:00:26Allez les amis, au sommaire de cette émission, le grand débat du jour,
00:00:29à 17h30, Gérald Darmanin qui veut frapper fort contre le trafic de drogue.
00:00:33Le garde des Sceaux entend vider une prison pour illoger 100 des plus gros narcotrafiquants
00:00:38sous haute sécurité dès l'été prochain.
00:00:41Alors parlons vrai, est-ce que cette mesure vous semble réaliste
00:00:44avec les conditions de détention actuelles en France ?
00:00:46Et à cette question, peut-on réellement sécuriser une prison réservée
00:00:49aux 100 plus gros narcotrafiquants ?
00:00:52Vous dites oui à 57%, vous voulez réagir ?
00:00:55On attend vos appels au 0826-300-300.
00:00:58Est-ce que vous pouvez éternuer, sauf pas dans le truc ?
00:01:00Pardonnez-moi.
00:01:01Wilfried Funk serait avec nous dans quelques instants,
00:01:03secrétaire général du syndicat pénite en Syrie.
00:01:05Puis le coup de projecteur des vraies voix, François Bayrou,
00:01:07recevait les syndicats agricoles aujourd'hui, rencontre un fort enjeu.
00:01:10Après un an de colère et à la veille de la déclaration de politique générale,
00:01:13les exploitants voudraient voir la couleur des mesures annoncées.
00:01:16Alors parlons vrai, Bayrou étant fils d'agriculteur, est-il l'homme de la situation ?
00:01:20Et à cette question, rencontre Bayrou, syndicat agricole,
00:01:23y a-t-il une sortie de crise possible avec les agriculteurs ?
00:01:26Vous dites non à 82%, vous êtes agriculteur.
00:01:29Venez réagir au 0826-300-300.
00:01:32Notre invité, Patrick Bénézy, vice-président de la FNSEA, sera avec nous.
00:01:36On souhaite la bienvenue, les vraies voix jusqu'à 19h.
00:01:40Et autour de cette table, Philippe Bilger, magistrat, fondateur et président de l'Institut de la Parole.
00:01:46Bonsoir.
00:01:47Quelle présentation.
00:01:48J'aime bien.
00:01:49Tout ça, voilà.
00:01:50Bonsoir.
00:01:51En toute simplicité.
00:01:52J'adore.
00:01:53Françoise de Gois.
00:01:55Coucou.
00:01:56Bonsoir.
00:01:57Peut-être un jour ministre, on ne sait jamais.
00:01:58En attendant, peut-être propulsée par les vraies voix.
00:02:00Je ne souhaite pas ça à mon pays.
00:02:02J'aime trop mon pays.
00:02:03Pour une fois que vous vous faites preuve d'empathie.
00:02:05Je fais preuve d'empathie surtout.
00:02:07Vous préférez à Lucie Castex.
00:02:08Ah bah oui.
00:02:09Non, s'il vous plaît, ne parlez pas de Lucie Castex.
00:02:11Merci de ne pas me comparer quand même.
00:02:12Il ne faut pas exagérer.
00:02:13Merci.
00:02:15Bonsoir.
00:02:16En phase de mortissure.
00:02:19Je suis en train de mourir d'un rhume mal soigné.
00:02:21Mais enfin, tout le monde s'en fout.
00:02:22Ça va, ça va, ça va.
00:02:24Tant que vous ne nous envoyez pas vos miasses.
00:02:27Bérangère Dubué est avec nous.
00:02:29Cheffe d'entreprise et dirigeante de l'IUC.
00:02:32La syndicat des courtiers en crédit.
00:02:34Ça fait sérieux quand même.
00:02:35Ça fait sérieux.
00:02:36Je suis une dirigeante syndicale.
00:02:38Faites attention.
00:02:39Je suis une syndicaliste.
00:02:40Ah, j'adore.
00:02:41Mais de droite.
00:02:42Je suis chef d'entreprise.
00:02:43Je suis syndicaliste de droite.
00:02:45C'est la deuxième syndicaliste que j'apprécie.
00:02:49Avec notre amie qui vient.
00:02:51Écoutez, écoutez.
00:02:53Nous avons reçu une petite chanson.
00:02:55Écoutez.
00:02:57Ah, j'adore.
00:02:59Dans le bruit des discussions animées.
00:03:02Cécile et Philippe font trembler.
00:03:04Des rires, des cris partagent.
00:03:06Souris phares de nos visages.
00:03:09Micro en main, pinot en vol.
00:03:11Des coups de gueule et des paroles.
00:03:13Marc et Nicolas s'imposent.
00:03:15Le cœur des débats explose.
00:03:18C'est les vraies voix qu'on écoute.
00:03:20Un sourire, une dispute.
00:03:22Des idées qui se bousculent.
00:03:25Dans nos têtes, tout bascule.
00:03:31C'est vachement bien.
00:03:32Les émissions soufflent des tempêtes.
00:03:34Sur le sujet, sans vendette.
00:03:36De l'argument.
00:03:38Voilà.
00:03:39Qu'est-ce que c'est bien.
00:03:40C'est la musique.
00:03:41Et puis les chansons.
00:03:42On va vous dire la vérité.
00:03:44C'est moi.
00:03:45C'est...
00:03:46C'est pas...
00:03:47C'est...
00:03:48On le dit ou pas ?
00:03:49On le dit.
00:03:50C'est Quentin.
00:03:51C'est Quentin Kabanis.
00:03:52C'est Quentin Kabanis.
00:03:53Bravo Quentin.
00:03:54Bravo Quentin.
00:03:55Bravo Quentin.
00:03:56C'est musique et paroles.
00:03:57Il a fait mieux que ça.
00:03:58Il chante.
00:03:59Il chante.
00:04:00Non, pas les chants.
00:04:01Il s'est fait aider.
00:04:02Et les chants qui ?
00:04:03Il s'est fait aider.
00:04:04D'accord.
00:04:05On ne peut pas vous dire nos sources.
00:04:06Ah bon ?
00:04:07Mais bravo.
00:04:08On va le dire.
00:04:09On va le dire.
00:04:10Il s'est fait aider de l'intelligence artificielle.
00:04:11Oui, j'allais le dire en fait.
00:04:12Ça ressemble à l'IA.
00:04:13Mais c'est celui-là.
00:04:14Lui, il m'avait l'intelligence et il a demandé l'artificiel.
00:04:17C'est ça.
00:04:18C'est formidable.
00:04:19Je le rappelle.
00:04:20Il a fait une chorégraphie quand même.
00:04:21Il a fait une chorégraphie qu'il faudrait qu'il nous montre après.
00:04:23Absolument.
00:04:24Absolument.
00:04:25Je tiens juste à dire que ça ne remplacera jamais ni des musiciens, des vrais musiciens
00:04:29ni des chanteurs.
00:04:30Parce qu'on sent quand même que c'est un peu...
00:04:31Oui, oui, oui.
00:04:32C'est un peu le nullot.
00:04:33C'est un peu le nullot.
00:04:34T'as l'air tout le coup de fusée.
00:04:35On dirait Bill Fudel dans Les Graves Vadrouilles.
00:04:36Ça commence.
00:04:37C'était bien.
00:04:38C'était très bien.
00:04:39Vous étiez très mauvais.
00:04:40Ça commence.
00:04:41Bravo Quentin.
00:04:42Ça finit.
00:04:43Waouh.
00:04:44C'est de la zoube.
00:04:45Non, mais pas du tout.
00:04:46Mais c'est rigolo.
00:04:47Et il en a fait une sur le qui sait qui qu'il a dit.
00:04:48Mais on le fera plus tard.
00:04:49Allez.
00:04:50Jean-Pierre de La Ciotat qui était avec nous.
00:04:52Bonsoir Jean-Pierre.
00:04:53Bonsoir Jean-Pierre.
00:04:54Bonsoir Cécile.
00:04:55Bonsoir toute l'équipe.
00:04:56On est ravis de vous accueillir.
00:04:58Pour vous, votre coup de gueule, c'est l'Algérie et la crise diplomatique.
00:05:01Oui, je pense que réellement, il faudrait que l'État français tape très très fort
00:05:07du poing sur la table, c'est-à-dire un langage que l'État algérien peut comprendre.
00:05:13Il faut absolument faire un état des lieux total, couper tous les virements à destination
00:05:22de l'Algérie, que toutes les prestations sociales retraites qui sont directement versées
00:05:28à des retraités de 105 ans soient arrêtées, arrêter tous les visas, enfin, prendre toutes
00:05:33les mesures pour se faire respecter.
00:05:35Dorsir le ton.
00:05:36Chez eux.
00:05:37Chez eux.
00:05:38Mais aussi par les Algériens qui sont sur le sol français.
00:05:40Philippe Bilger.
00:05:41Il a totalement raison et bien sûr, je suis frappé de voir à quel point aujourd'hui
00:05:46les hommes et les femmes politiques en boitent le pas, à part Marine Tondelier hier en disant
00:05:54l'accord de 1968, 2007, ainsi, tout le monde veut qu'on rompe les liens.
00:06:00Et Françoise ?
00:06:01Moi je pense que non, à part Tondelier, je trouve que Darmanin est plus malin, il dit
00:06:06justement qu'il ne faut pas toucher à l'accord de 1968, que ce n'est pas le problème.
00:06:09Je pense qu'on n'a pas mesuré la réalité du président Teboun qui est à vivre sur la
00:06:13question du Sahara, vous savez que toute une partie de sa famille est morte dans la
00:06:17guerre des sables.
00:06:18Donc il me semble que c'est très bien, on est monté à l'échelle des perroquets, maintenant
00:06:22il faut un peu redescendre et laisser faire vraiment la diplomatie, je pense que c'est
00:06:25maintenant un niveau, et j'en parlais avec Bruno Retailleau en off ce matin, c'est maintenant
00:06:29un niveau de président à président, en fait, pour régler le truc.
00:06:32Vous parlez de diplomatie, Françoise, j'ai écouté un de nos diplomates qui lui était
00:06:37en Algérie et qui dit que les diplomates n'ont pas le droit de se circuler librement
00:06:41en Algérie, qu'ils sont surveillés, etc. et il disait qu'au moins, il aimerait que
00:06:45la France ne soit dans le même niveau finalement que ce qui se passe en Algérie, je ne sais
00:06:50pas si c'est une solution, mais effectivement, je trouve que pour l'instant on est quand
00:06:53même très très très silencieux, avec d'énormes attaques en permanence, nos magistrats
00:06:57qui ne sont pas respectés, personne n'est respecté dans cette histoire et tout le monde
00:07:00en a marre en France.
00:07:01Après le problème c'est qu'on a des moyens de faire de la rétention sur les Algériens
00:07:03mais eux aussi, elle a une position stratégique, si les Russes installent des bases militaires,
00:07:08tout ça doit revenir à la diplomatie, mais c'est pour ça que vous avez raison, pas le
00:07:11diplomate lambda.
00:07:12A mon avis, c'est de président à président, non de Macron à Taboum.
00:07:16Je peux intervenir ?
00:07:17Non, on n'a pas le temps.
00:07:1830 ou 10 secondes.
00:07:1910 secondes, je pense que le chef de l'État, dans mes vieux souvenirs de droit, a la possibilité
00:07:27de révoquer unilatéralement des accords, donc il faudrait qu'il révoque unilatéralement
00:07:32et sans condition plus que ça, en disant c'est terminé, on arrête ça.
00:07:36Alors la diplomatie n'est pas de tailler tout de suite, c'est de discuter.
00:07:40Jean-Pierre, vous restez avec nous, parce que vous êtes notre vrai voix et ça, on
00:07:43est très contents.
00:07:44Dans un instant, le réquisitoire du procureur quand il aura fini son texto.
00:07:48Non, mais je réponds, vous comprenez, je suis obligé.
00:07:52François Bayrou.
00:07:53François Bayrou, comme ça c'est clair.
00:07:55Elle est délicieuse pour un lundi.
00:07:56Imaginez ce que vous voulez après ça.
00:07:58Allez, soyez les bienvenus, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:08:06Voici le radio, 17h19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:08:11On vous souhaite la bienvenue et autour de cette table, vous l'attendiez tous avec impatience
00:08:14en disant, est-ce qu'il va revenir de son week-end Philippe Bilger ? Eh bien oui, il
00:08:18est revenu, il est là ! Et pourtant, oui, un excellent week-end ! Et pourtant j'aurais
00:08:23pu pas revenir, mais finalement, j'ai dit week-end.
00:08:25Non, au contraire.
00:08:26Françoise de Gaulle est avec nous.
00:08:27Le lundi est important puisqu'elle est vraie voix.
00:08:29C'est vrai.
00:08:30Bérangère Dubu qui est avec nous, on ne dit pas le S hein ? Toujours pas.
00:08:34Non, d'accord, on est d'accord.
00:08:35Un puce dans le bus.
00:08:36Ça n'a pas changé.
00:08:37Un puce dans le bus.
00:08:38Parce que parfois, moi je me dis Doménibus, je me dis c'est pas mal.
00:08:40Dubu, Dubus ?
00:08:41Non, Doménibus, non.
00:08:42Non, Doménibus.
00:08:43Non, c'est bien Doménibus.
00:08:44Non, ça ne fait pas Dubu, ça va bien.
00:08:46Doménibus, ça va bien aussi, c'est bien.
00:08:48Ouais, Paris ? Oui, non.
00:08:49Non, c'est pas grave.
00:08:50Dans un instant, les trois bonshommes.
00:08:52Caraïus.
00:08:53Avec Félix Mathieu.
00:08:54Bonsoir Félix.
00:08:55Bonsoir.
00:08:56Bonsoir Cécile de Ménibus.
00:08:58On va parler de la suspension de la réforme des retraites pour ne pas censurer le gouvernement
00:09:03Bayrou.
00:09:04C'est la condition des socialistes à la veille de la déclaration de politique générale
00:09:07du nouveau ministre des Transports, Philippe Tabarro, visé par une enquête des soupçons
00:09:10de détournements de fonds pour des postes occupés il y a quelques années dans la mairie
00:09:14dirigée par sa sœur.
00:09:15Et puis, ça va bouger dans les télécommandes et dans le poste de télé.
00:09:18Beaucoup de chaînes vont un peu jouer au jeu des chaises musicales.
00:09:20Les numéros vont changer, on vous dit tout dans un instant, en trois mots.
00:09:23Suspension, détournement et télécommande.
00:09:25Et tout de suite, El Profesor.
00:09:33Et c'est sur la déclaration de François Bayrou demain devant les députés que vous
00:09:37voulez requérir Monsieur le Procureur ?
00:09:39Oui, ce qui m'intéresse bien sûr, ce n'est pas le fonds que va développer François
00:09:44Bayrou, pour deux raisons.
00:09:46D'abord parce que je ne le connais pas, ça me semble une raison assez valable.
00:09:51Et deuxième raison, c'est parce qu'il va avoir à faire un exercice d'équilibre
00:09:57politique et de partage dont on ne connaît pas encore les pourcentages.
00:10:04Ce qu'il concèdera à la droite et ce qu'il donnera peut-être plus largement à la gauche
00:10:10socialiste.
00:10:11Ce qui m'intéressait, c'était de savoir si la méthode de travail qu'il avait il y
00:10:16a des années a été la même.
00:10:18Et je crois que oui.
00:10:20Il travaille seul, il prépare seul, il écrit lui-même, évidemment il reçoit beaucoup
00:10:26de notes et son habitude c'était d'écrire pendant 24 heures son texte, de le laisser
00:10:34reposer et puis après de le reprendre et d'intégrer des données.
00:10:40Donc malheureusement je ne pourrais pas l'écouter en direct demain, mais ça m'intéresse
00:10:46beaucoup pour une autre raison et je termine.
00:10:49C'est le fait que pour la première fois, me semble-t-il, on pourra examiner ce que
00:10:56vaut véritablement François Bayrou dans l'annonce d'actions obligatoires.
00:11:02Jusqu'à maintenant ça n'a jamais été évident.
00:11:05– Françoise Lebois.
00:11:06– Oui alors en plus on sait que c'est un lettré François Bayrou, je suis d'accord
00:11:09sur la méthode, il est comme beaucoup de politiques d'ailleurs vous savez qui fonctionnent
00:11:13comme ça, François Hollande qui écrit lui-même ses discours.
00:11:16Je connais un certain nombre de leaders qui sont vraiment des gens qui écrivent eux-mêmes
00:11:21et qui laissent reposer, mariner etc.
00:11:23On va voir sa qualité sur la forme et puis on va voir sa qualité sur le fond.
00:11:26La seule chose que je constate, la plus positive concernant François Bayrou, c'est qu'il
00:11:31est allé à l'inverse de Michel Barnier et il a ouvert des négociations.
00:11:34Rappelez-vous qu'il était impossible pour la gauche de négocier avec quoi que ce soit
00:11:38avec Michel Barnier, pourtant elle a essayé.
00:11:40Là il a ouvert avec Lombard, avec Éric Lombard, le patron de Bercy.
00:11:45On verra ce que ça donne, je ne suis pas grand clair pour voir comment ça va atterrir,
00:11:49je n'en sais rien, je ne sais pas si c'est gagné ou pas.
00:11:52En tout cas déjà dans la méthode, il s'est montré beaucoup plus roué, beaucoup plus
00:11:56matois et beaucoup plus malin en réalité que Michel Barnier.
00:11:59– Bérangère Dubu.
00:12:00– Moi un père de famille nombreuse qui a 6 enfants, qui est paysan, qui est de province
00:12:05forcément ça me parle.
00:12:06Donc j'aurais tendance à appuyer à cette image de Bayrou.
00:12:10Ma génération c'était Bayrou contre Sarkozy à l'époque, il parlait quand même à ma
00:12:14génération jeune quand j'ai voté à 20 ans etc.
00:12:16Après effectivement est-ce qu'il ne s'est pas perdu ?
00:12:19Bayrou a été un modèle d'égalité républicaine quand on était coincé à l'époque
00:12:24contre Sarkozy, une certaine outrance et Hollande, il a été ce mélange-là.
00:12:28Après est-ce qu'il ne s'est pas perdu en voulant faire le consensus, c'est le fameux
00:12:32en même temps, est-ce que demain il y arrivera, est-ce qu'on met un ministre de l'économie
00:12:35de gauche et on met un ministre de l'intérieur de droite ?
00:12:38Toutes ces questions-là, je ne sais pas ce que ça donnera, j'ai envie d'y croire,
00:12:40on a besoin d'y croire, je crois qu'on a un peu de confiance.
00:12:42– On a besoin d'atterrir en fait, est-ce qu'on a tous besoin d'atterrir ?
00:12:45– On verra, soyons confiants.
00:12:47On croise les doigts.
00:12:48Allez, tout de suite les 3 mots de l'actu.
00:12:50Merci Philippe Bidje.
00:12:51– Les vrais voici.
00:12:52– 3 mots dans l'actu Félix qui sont suspension, détournement et télécommande.
00:12:56– Suspension de la réforme des retraites, le mot magique que veulent entendre les socialistes
00:13:00demain si François Bayrou ne veut pas se faire censurer sur le budget
00:13:03après sa déclaration de politique générale.
00:13:05Le ministre des Transports Philippe Tabarro visait par une enquête
00:13:08pour détournement de fonds publics en cause des fonctions qu'il a occupées
00:13:11au canet dans les Alpes-Maritimes, ville longtemps dirigée par sa sœur.
00:13:15Et puis du chambardement sur les télécommandes,
00:13:17l'Arcom refait les numérotations télé, la chaîne parlementaire à la place de C8,
00:13:21un autre style.
00:13:22France 4 prend la quatrième place historique de Canal+,
00:13:26et des chaînes info regroupées de 13 à 16.
00:13:29– Les vrais voici.
00:13:32– Adopté au forceps en 2023, entré en vigueur en 2024,
00:13:36la réforme des retraites va-t-elle être suspendue en 2025 ?
00:13:40Et si oui, qu'est-ce que ça veut dire concrètement ?
00:13:42Beaucoup de points d'interrogation à la veille de la déclaration de politique générale
00:13:45de François Bayrou.
00:13:46Suspension de la réforme des retraites, les socialistes posent cette condition
00:13:50pour ne pas censurer le gouvernement dans les preuves du budget,
00:13:53sauf que ça ne serait pas forcément du goût des membres LR du gouvernement.
00:13:56Alors que va dire François Bayrou à la veille du discours du Premier ministre ?
00:14:00Le suspense est total pour les syndicats,
00:14:02nous racontait ce matin Cyril Chabanier, président de la CFTC.
00:14:06– Je ne suis même pas certain que la décision,
00:14:08alors que le discours de politique générale est demain, soit prise.
00:14:11J'ai senti qu'il y avait beaucoup d'hésitation,
00:14:13alors parfois on parle d'arrêt, de suspension, de pause,
00:14:16en nous disant qu'une pause ce n'est pas une suspension,
00:14:18qu'il n'est pas un arrêt.
00:14:19Enfin moi j'ai du mal à voir les différences qu'il y a entre tous ces termes.
00:14:22Je ne sais pas ce qui va être dit demain sur cette réforme.
00:14:25Alors oui on sait que cette réforme des retraites va être remise sur la table,
00:14:29qu'il y a des négociations qui vont s'ouvrir pour une durée de 3 à 6 mois.
00:14:33Le Premier ministre nous dit que tous les sujets sont sur la table,
00:14:37y compris l'âge, départ à 64 ans qui est donc ouvert,
00:14:40et ça c'est un signe pour nous évidemment important.
00:14:43– Le président de la CFTC, Cyril Chabanier,
00:14:45au micro de Jean-Jacques Bourdin ce matin sur Sud Radio.
00:14:47– Philippe Bolliger.
00:14:49– C'est évident, j'aurais tendance à penser que ces liens,
00:14:55ces relations n'auraient pas de sens si elles n'aboutissaient pas
00:14:59tout de même à une décision de suspension.
00:15:02Mais comme disait Françoise tout à l'heure, on y connaît,
00:15:05enfin on ne sait pas ce qui va se décider,
00:15:08j'espère que sur ce plan-là il y aura une accalmie.
00:15:11– Françoise, trou de souris peut-être ?
00:15:13– Trou de souris, oui, pause évidemment,
00:15:15et puis il faut écouter ce que disent les socialistes,
00:15:17c'est le groupe clé, s'il n'y a pas ça, ce sera la censure.
00:15:20Je ne peux pas imaginer que François Bayrou ait fait tout ça
00:15:23pour qu'on atterrisse sur un truc surtout illisible en réalité
00:15:27pour le grand public, je n'imagine pas ça une minute,
00:15:29mais le pire n'est jamais sûr les amis, jamais.
00:15:32– À la veille du discours de politique générale de François Bayrou,
00:15:35le Premier ministre recevait ce matin les syndicats d'agriculteurs.
00:15:37– Oui, eux, à temps des actes concrets,
00:15:39un an après leur mouvement de colère, à 18h40 d'ailleurs sur Sud Radio,
00:15:42dans le coup de projecteur des vraies voix,
00:15:44avec l'un des représentants de la FNSEA
00:15:46qui a rencontré le Premier ministre tout à l'heure.
00:15:48Il réclame donc l'application des promesses faites par Gabriel Attal
00:15:51il y a un an, et eux vont aussi scruter le discours de politique générale de demain.
00:15:55Grosse pression décidément sur le locataire de Matignon.
00:15:58– Deuxième mot, détournement avec une enquête ouverte
00:16:00contre le ministre des Transports, Philippe Tabarro.
00:16:02– Enquête ouverte par le parquet national financier
00:16:04sur un signalement de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.
00:16:08Elle porte sur des fonctions occupées entre 2018 et 2020
00:16:12au Canet dans les Alpes-Maritimes, une ville dont sa sœur avait longtemps été maire
00:16:16et où Philippe Tabarro a occupé des postes à la communication et au tourisme.
00:16:20Fonction à 6900 euros par mois, le parquet national financier
00:16:24cherche donc à établir si ça constitue ou pas
00:16:26un détournement de fonds publics et une prise illégale d'intérêt.
00:16:30Je n'ai rien à me reprocher, s'est défendu en tout cas tout à l'heure
00:16:33le ministre des Transports en marge d'un déplacement.
00:16:36J'ai travaillé, dit-il, de manière effective et avec des rémunérations
00:16:39qui sont encadrées dans la plus grande transparence des documents,
00:16:42dit-il d'ailleurs, prouvent la réalité de son travail au Canet.
00:16:45– Bérengère Dubu, ça met encore un ombre sur le gouvernement.
00:16:48– Un caillou dans la chaussure.
00:16:49– Oui, et à la fois je comprends mieux le psychodrame d'hier de Twitter
00:16:52où il y a Michel Tabarro, membre des Républicains,
00:16:55qui d'un coup a commencé à taper sur David Lysnard
00:16:57pour dire qu'il n'est pas dans les Républicains, il fait du mal à notre pays.
00:17:00Je me disais pourquoi Michel d'un coup s'agace ?
00:17:02Michel s'agace parce que son frère a été mis en examen.
00:17:05Son frère battu par David Lysnard aux dernières élections de 2014 en quête ouverte.
00:17:09Donc je crois qu'on comprend un petit peu ce qu'il se passe dans les Républicains.
00:17:12Cette espèce de colère, de truc interne, c'est en train de régler des comptes.
00:17:16C'est quand même très dommage, je suis d'accord.
00:17:17– Ça fait longtemps qu'ils s'entendent pas.
00:17:19– Ça fait longtemps, mais hier c'est ressorti hier.
00:17:21– Je veux juste dire, j'entends les arguments énoncés par Félix,
00:17:23pardonnez-moi, 6 900 euros par rapport aux missions qu'il a, c'est pas énorme.
00:17:27Vous allez voir, à mon avis, on va être dans le pshit total.
00:17:30Attention de ne pas repartir…
00:17:33– Mais comment ça se fait qu'on nomme un ministre,
00:17:35qu'on lui dise, alors c'est s'il n'y a pas des enquêtes qui soient faites…
00:17:38– Mais elle a été faite, je pense qu'il est passé au crashtest,
00:17:42et je pense en plus de ça que ça correspond absolument à un démission réelle.
00:17:46Je ne veux pas défendre les Républicains, ce n'est pas ma cam', mais…
00:17:48– Allez, on y va, on y va.
00:17:50Le troisième mot, télécommande, l'ARCOM vient d'annoncer les futures numérotations.
00:17:54– La 1, la 2, la 3, la 4, la 5, la 6, la 7, la 8, la 9, la 10, la 11, la 12, la 13, la 14, la 15, la 16, la 17, la 18, la 19, la 20, la 21, la 22, la 23, la 24, la 25, la 26, la 27, la 28, la 29, la 29, la 30, la 31, la 32, la 33, la 34, la 35, la 36, la 37, la 38, la 39, la 40, la 40, la 41, la 42, la 42, la 43, la 44, la 45, la 46, la 47, la 48, la 49, la 50, la 50, la 51, la 52, la 53, la 52, la 53, la 54, la 55, la 56, la 57, la 58, la 58, la 59, la 60, la 60, la 61, la 62, la 63, la 62, la 63, la
00:18:2464, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64,
00:18:54la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64
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00:21:54la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64, la 64
00:22:24faisable à aussi court terme quand on connaît les délais de construction d'une prison et à cette question
00:22:28peut-on réellement sécuriser une prison réservée aux 100 plus gros narco-trafiquants ?
00:22:32Vous dites oui à 56%, voulez réagir le 0826-300-300.
00:22:37Et notre invité pour en parler, Wilfrid Fonke, est avec nous, secrétaire nationale du syndicat pénitentiaire
00:22:41UFAP, UNESA, merci d'avoir accepté notre invitation. Bonsoir. Philippe Bilger.
00:22:46Contrairement à certaines des interventions qu'on vient d'entendre, je vais être résolument optimiste.
00:22:52d'abord, parce que remarquablement questionné hier soir par Darius Rochemin,
00:22:59le garde des Sceaux a continué dans cette veine que j'aime beaucoup
00:23:04par rapport au prédécesseur d'un pragmatisme intelligent.
00:23:09Et sur le problème qui intéresse légitimement Sud Radio,
00:23:14je crois que c'est tout à fait faisable. Il a expliqué comment il va faire.
00:23:19Il va dégager une prison. Il a le choix entre deux.
00:23:23Il n'a pas encore résolu laquelle il choisira.
00:23:28Il fera en sorte qu'elle ressemble à ces quartiers qui ont permis,
00:23:32en prison du moins, de rendre le terrorisme inoffensif.
00:23:37Ça sera prêt pour le mois de juin. Je n'ai aucune raison de douter
00:23:42de la faisabilité, en plus d'une excellente idée.
00:23:45Françoise de Gouin. Je suis d'accord. Je ne suis pas une adepte de Gérald Darmanin.
00:23:49Je ne suis pas une spécialiste non plus des prisons et du narcotrafic.
00:23:53Mais il me semble quand même que je ne manie le concept de bon sens
00:23:57avec beaucoup de précautions. Il me semble qu'en tout cas sur le papier,
00:24:02ça m'allait à condition que les personnels soient formés,
00:24:08soient équipés de la manière suffisante. Il me semble assez judicieux
00:24:12de mettre tous les oeufs dans le même panier.
00:24:16Pour mieux les surveiller, empêcher qu'ils se connectent entre eux
00:24:20pour former un grand cartel. Je pense que c'est plutôt bien.
00:24:23Mais avec ma limite.
00:24:25On parle des 100 plus gros narcotrafiquants. C'est bien.
00:24:27Je me dis juste qu'il manque entre 4 et 10 000 places de prison, vous le direz.
00:24:30Mais le problème, on en revient à l'immobilier qui est mon cœur de métier,
00:24:32c'est que personne n'en veut sur son territoire.
00:24:34C'est qu'on n'arrive pas à bâtir. C'est la ZAN. Donc il va manquer des places.
00:24:37Et le second, c'est la mère de famille qui vous parle.
00:24:40Aujourd'hui, j'ai un ami policier qui, il y a un mois, a constaté la mort
00:24:43d'un gamin de 2005 à la kétamine. J'ai lu le livre d'une journaliste politique
00:24:47qui a écrit « Les battements-cœurs du colibri » où des gamins,
00:24:49aujourd'hui nos gamins, meurent malgré tout de kétamine.
00:24:52Ils meurent d'ecstasy dans les soirées. Et qu'il n'y a rien.
00:24:54Tous les parents que je connais allaient voir quelqu'un pour dire
00:24:57« Mon fils prend du cannabis, de la kétamine. »
00:24:58Il ne se passe rien. Donc en fait, il y a des grands narcotrafiquants
00:25:01parce qu'il y a des petits consommateurs.
00:25:04Et s'il n'y a pas une politique générale de la drogue,
00:25:06on a quand même un député, on dit Carbat, qui a cramé 20 000 euros
00:25:09d'argent public pour acheter de la kétamine à des mineurs
00:25:13pour aller à des soirées Shamset.
00:25:14Il est encore député.
00:25:15Parce qu'il est addicté.
00:25:16Donc en réalité, on ne peut pas faire ça et tolérer ça.
00:25:19Et derrière, parler que des gros. Il y a une politique générale de la drogue.
00:25:22Oui, il faut s'en saisir.
00:25:24Mais si Gérald Darmanin veut faire maintenant comme Bukele,
00:25:26le prisonnier Salvador avec des grandes prisons très dures,
00:25:28pourquoi pas ? Ça va marcher là-bas que ça marche chez nous.
00:25:30– Allez, Wilfried Fonck, après la fougue de Berger Dubu,
00:25:34secrétaire national du syndicat pénitentiaire UFA-PUNSA.
00:25:37Lorsque vous entendez ça, on imagine forcément presque
00:25:44une garnison autour de ça.
00:25:46Est-ce que ça veut dire qu'aujourd'hui, les agences sont formées pour ça ?
00:25:51– Alors, il faut reprendre un peu les choses dans l'ordre.
00:25:55On a vu sur Marseille que les narcotrafiquants étaient capables
00:25:59d'aller aujourd'hui menacer des personnels.
00:26:01Là, c'est des choses qui sont sorties dans les médias.
00:26:04– Voir la directrice.
00:26:06– Effectivement, on a eu récemment sur une prison parisienne
00:26:11un personnel qui aussi a eu la visite de délinquants chez lui
00:26:16où il a été menacé, lui et sa femme, pour qu'il soit un peu plus,
00:26:19on va dire, compatissant concernant le traitement
00:26:22d'un détenu qui était à l'isolement.
00:26:24Donc on a pris conscience tous de cette capacité de nuisance
00:26:30de ces trafiquants.
00:26:31Alors aujourd'hui, il est sans plus dangereux, pourquoi pas ?
00:26:35Mais j'ai envie de dire qu'il ne faut pas se limiter uniquement à ça.
00:26:38Aujourd'hui, le ministre de la Justice a validé quelque part
00:26:41notre revendication historique de 1992 qui est de créer
00:26:46des établissements spécialisés pour une prise en charge
00:26:49adaptée des détenus en fonction du profil qu'ils ont
00:26:52avec derrière que ce soit de la sécurité si c'est nécessaire
00:26:55ou de la réinsertion quand on peut
00:26:57et mettre le paquet sur l'un ou sur l'autre.
00:26:59Derrière, il faut aller au-delà des narcotrafiquants.
00:27:01– Mais la question que vous permettez,
00:27:03on imagine qu'on va transformer une centrale,
00:27:07c'est-à-dire théoriquement les prisons les plus sécurisées
00:27:09où il y a les délinquants les plus dangereux,
00:27:11mais le problème dans les centrales,
00:27:13j'ai travaillé en CARSA à l'époque, les détenus avaient la clé
00:27:15de leur cellule, si là c'est pour qu'ils puissent faire
00:27:17des réunions dans la cour de la prison,
00:27:19ça ne va peut-être pas servir à grand-chose,
00:27:21ou alors il faut faire carrément une nouvelle prison
00:27:23mais type à l'américaine, type à Dx Florence
00:27:25où ils ne se parlent pas, parce que sinon c'est complètement fou.
00:27:28– De toute façon, on sait que pour construire une prison
00:27:30d'ici au mois de juin, c'est impossible.
00:27:32– C'est impossible.
00:27:33– Donc effectivement, l'idée de prendre une structure
00:27:35qui existe, quelque part, elle s'impose à elle-même.
00:27:37D'un autre côté, on a aujourd'hui deux maisons centrales
00:27:41qui sont celles de Condé et celles de Vendin-le-Vieil
00:27:45et qui, quelque part, pourraient correspondre
00:27:49en termes de profil d'établissement pour accueillir
00:27:52et mettre en œuvre ce type de mesures.
00:27:54Derrière, ça va nécessiter fatalement
00:27:56quelques petits réajustements,
00:27:58mais en termes de sécurité, aujourd'hui,
00:28:00elles disposent déjà d'équipements
00:28:02qui sont quand même plutôt bien fournis.
00:28:04– Très lourds.
00:28:05– D'un autre côté, après, c'est comment on gère
00:28:07la population pénale qu'on va y mettre
00:28:09et notamment ces fameux 100 narcotrafiquants
00:28:11réputés les plus dangereux.
00:28:13C'est-à-dire, est-ce qu'on continue sur un régime
00:28:15de détention ordinaire, c'est-à-dire qu'ils vont pouvoir
00:28:17bénéficier d'activités comme les autres,
00:28:19de promenades, etc.
00:28:21Ou est-ce qu'à un moment donné,
00:28:23et là, il va falloir légiférer d'une manière ou d'une autre,
00:28:25est-ce qu'on part sur un régime
00:28:27de détention dérogatoire
00:28:29à ce que préconise le code de procédure pénale
00:28:31ou le code pénitentiaire aujourd'hui ?
00:28:33– C'est-à-dire dérogatoire,
00:28:35c'est-à-dire on les met au secret, ils ne se parlent pas,
00:28:37comment ça fonctionne ?
00:28:39– C'est ça, c'est au législateur
00:28:41aujourd'hui de définir les choses,
00:28:43mais il est évident qu'on ne pourra pas avoir
00:28:45le beurre et l'argent du beurre.
00:28:47C'est-à-dire que, soit aujourd'hui,
00:28:49on reste arc-bouté sur des principes généraux
00:28:51type des conditions dignes
00:28:53et humaines de détention
00:28:55– Mais on est condamné régulièrement,
00:28:57vous savez très bien.
00:28:59– Oui, mais d'un autre côté,
00:29:01est-ce qu'on ne fait pas aussi preuve
00:29:03de pragmatisme ?
00:29:05Parce qu'aujourd'hui, il en faut,
00:29:07et le principe qu'il va falloir établir,
00:29:09c'est la sécurité des établissements,
00:29:11la sécurité des personnels,
00:29:13et derrière, fatalement, la sécurité publique.
00:29:15– Oui, Philippe Bigère.
00:29:17– En fait, j'ai l'impression
00:29:19à écouter le garde des Sceaux,
00:29:22ce qu'il veut, c'est radicalement,
00:29:24si c'est possible,
00:29:26calquer le régime qu'il prévoit
00:29:28pour les narcotrafiquants
00:29:30sur le régime du terrorisme,
00:29:32qui a permis
00:29:34d'empêcher le fait
00:29:36que du terrorisme
00:29:38soit commandé, inspiré
00:29:40de l'intérieur des cellules.
00:29:42Il n'y a aucune raison pour que ça ne marche pas.
00:29:44Il a rappelé hier,
00:29:46également, que les grands narcotrafiquants
00:29:48ne se trouvent pas en France.
00:29:50Mais ils peuvent tout de même
00:29:52inspirer les subordonnés
00:29:54qui se trouvent dans les cellules
00:29:56et qui font commettre le pire.
00:29:58Donc, je n'ai aucune raison
00:30:00à partir du moment où
00:30:02le personnel pénitentiaire
00:30:04valide profondément
00:30:06cette initiative, que ça ne puisse pas marcher.
00:30:08– Oui, mais le problème, c'est que
00:30:10les grosses têtes sont identifiées
00:30:12et toutes les petites mains ne le sont pas, en fait.
00:30:14Est-ce que la force n'est pas à l'extérieur
00:30:16de ces prisons ?
00:30:18– C'est à dire que, effectivement, si ça fonctionnait
00:30:20en partie pour le terrorisme,
00:30:22parce qu'il ne faut pas oublier
00:30:24que les terroristes, au départ, ils étaient quand même
00:30:26disséminés sur l'ensemble du territoire
00:30:28et éclatés dans toutes les structures.
00:30:30En 2018, on a décidé de faire autrement
00:30:32et de les regrouper dans des quartiers dits de prévention
00:30:34de la radicalisation, mais tous n'y sont pas.
00:30:36Et on continue, malgré tout, à disséminer
00:30:38le reste sur l'ensemble de la France.
00:30:40On sait que ça ne marche pas.
00:30:42Les disséminés, ça ne marche pas.
00:30:44Nous, déjà en 2015, à l'UFAP, on demandait un établissement spécialisé
00:30:46pour y incarcérer tous les terroristes islamistes de France.
00:30:48Aujourd'hui,
00:30:50le ministre a repris un peu cette idée-là.
00:30:52– Mais il faut que ce soit bunkérisé.
00:30:54– Oui, bunkérisé.
00:30:56Après, il faut savoir ce qu'on veut.
00:30:58Est-ce qu'on est pragmatique ?
00:31:00Est-ce qu'on fait preuve de bon sens ?
00:31:02Et jusqu'où on pousse les choses ?
00:31:04– Est-ce que ce n'est pas plus facile d'attaquer une prison
00:31:06en sachant qu'à l'intérieur
00:31:08il y a tous ceux qu'on a envie de voir sortir
00:31:10plutôt que des têtes cachées
00:31:12dans des prisons, entre guillemets ?
00:31:14– Il est évident,
00:31:16quand on les rassemble au même endroit,
00:31:18c'est quand même beaucoup plus simple
00:31:20pour les faire sortir tous en même temps.
00:31:22– Ils sont concurrents aussi.
00:31:24On oublie quand même qu'ils ont des haines
00:31:26et des business concurrents malgré tout.
00:31:28– Oui, on sait,
00:31:30pour le bien de la drogue,
00:31:32ils sont tous copains.
00:31:34– Et puis ça, il n'y a pas seulement le fait
00:31:36de les mettre dans les mêmes cellules,
00:31:38il y a tout un ensemble de modalités
00:31:40qui seront mises en œuvre.
00:31:43– Je veux juste réagir à ce que vous disiez
00:31:45sur les conditions de détention, parce qu'effectivement
00:31:47mettre 100 narcotrafiquants très dangereux
00:31:49qui peuvent communiquer entre eux
00:31:51dans des conditions de détention normales,
00:31:53ça ne fonctionnera pas.
00:31:55Et dès lors qu'on va mettre des conditions plus dures
00:31:57d'isolement, de secret, on va avoir toutes les associations
00:31:59qui vont plaindre ces pauvres chouchous.
00:32:01Ces pauvres chouchous qui sont en train de tuer nos gamins,
00:32:03qui sèment la mort partout, qui gangrènent tout.
00:32:05Donc il va falloir qu'on se pose quand même des questions.
00:32:07C'est bien de vouloir les mettre ensemble.
00:32:09Est-ce qu'on va avoir enfin le courage
00:32:11pour mettre ces conditions de détention
00:32:13et pour sécuriser les gardiens ?
00:32:15– Allez, 0826-300-300, Jean-Pierre Moulier, réagir.
00:32:17– Oui, je vais réagir tout simplement
00:32:19avec un mot qui est employé depuis quelques temps,
00:32:21à savoir qu'ils vont faire la guerre
00:32:23aux narcotrafiquants.
00:32:25Est-ce qu'on se donne vraiment les moyens
00:32:27de faire la guerre ?
00:32:29Je crois qu'une prison spécialisée
00:32:31avec des conditions extrêmement dures,
00:32:33mais très très très très dures,
00:32:35d'isolement total, c'est la base.
00:32:37Il va falloir s'arrêter des lois
00:32:39un peu comme on l'a fait pour Notre-Dame de Paris,
00:32:41pour construire des prisons rapidement.
00:32:43Et il va falloir contourner
00:32:45tous les obstacles administratifs.
00:32:47Et puis franchement,
00:32:49la législation qui considère
00:32:51que chaque détenu doit être traité
00:32:53comme ci, comme ça, etc.,
00:32:55il va falloir un peu s'asseoir dessus
00:32:57concernant les narcotrafiquants.
00:32:59– Alors là, ça fait beaucoup de demandes.
00:33:01– Déjà, il faut sortir de la CEDH.
00:33:03On sait qu'il y en a à Wilfrid Fonck.
00:33:05– Il ne sortira pas de la CEDH.
00:33:07– Donc on ne peut pas le faire alors.
00:33:09– Mais si, mais on peut le faire.
00:33:11– La Cour européenne des droits de l'homme.
00:33:13– C'est pour ça qu'aujourd'hui,
00:33:15il s'arrête, qu'on le veuille ou non,
00:33:17un travail d'équilibriste.
00:33:19C'est-à-dire qu'il va falloir trouver
00:33:21le juste milieu entre, effectivement,
00:33:23des niveaux de sécurité très élevés
00:33:25et, en même temps, l'application,
00:33:27on va dire, du régime de détention ordinaire
00:33:29puisque, pour le moment, on y est toujours
00:33:31tant qu'on n'est pas rentré dans du dérogatoire.
00:33:33– C'est bien ce que disait Philippe,
00:33:35tu comprends ce que je veux dire ?
00:33:37Les gens qui ne se parlent pas entre eux
00:33:39ne sont pas forcément à l'isolement
00:33:41comme on imagine à l'isolement dans les films américains,
00:33:43tout seul dans ta tanière.
00:33:45Donc on peut quand même avoir des...
00:33:47– On peut imaginer qu'ils aient des cours,
00:33:49des rencontres, des parloirs, mais sans pouvoir communiquer.
00:33:51– Voilà, sans pouvoir communiquer,
00:33:53des cours presque en solitaire, en réalité.
00:33:55– Mais dans ces cas-là, les parloirs,
00:33:57il ne faut pas qu'ils puissent amener
00:33:59des téléphones portables de la drogue, etc.
00:34:01– Mais bien sûr.
00:34:03– Ce que vous faites, c'est de l'isolement.
00:34:05Et l'isolement, c'est une procédure administrative
00:34:07bien spécifique. – Je suis d'accord avec vous.
00:34:09– Avec des obligations pour l'administration pénitentiaire
00:34:13de renouveler avec une périodicité particulière,
00:34:15de motiver en droit et en fait,
00:34:19et que ces motivations, notamment de fait,
00:34:21soient réactualisées à chaque renouvellement.
00:34:23– Oui, Franck, c'est quoi
00:34:25les 100 plus gros narcotrafiquants ?
00:34:27Sur quelle base, en fait ?
00:34:29– Je ne sais pas, aujourd'hui, a priori,
00:34:31c'est effectué, d'après ce qu'on peut entendre,
00:34:33conjointement par la police,
00:34:35la gendarmerie et le service national
00:34:37du renseignement pénitentiaire.
00:34:39Donc nous, on n'a pas eu communication
00:34:41de cette liste, bien évidemment,
00:34:43en tant que représentant des personnels.
00:34:45On attend de voir ce que ça va donner
00:34:47en termes de profilage.
00:34:49C'est comme si aujourd'hui,
00:34:51on nous demandait les 100 détenus les plus dangereux.
00:34:53– Entre maintenant où est faite l'annonce
00:34:55et entre le moment où ça va être mis en place
00:34:57pour que tous ces gens n'aient pas
00:34:59la possibilité de parler à l'extérieur,
00:35:01c'est ça ?
00:35:03– C'est sûr qu'il va falloir un certain delta
00:35:05avant que ça se mette en place.
00:35:07Alors aujourd'hui, on a l'échéance de l'été,
00:35:09mais pour autant, est-ce que cette échéance
00:35:11de 5 ou 6 mois, est-ce que ça doit nous empêcher
00:35:13finalement d'envisager des choses
00:35:15ou de faire des choses ?
00:35:17Soit on continue à se trouver des excuses et on ne fait rien,
00:35:19soit, effectivement, là, on a
00:35:21le sentiment qu'on a un garde des sceaux
00:35:23qui a envie de faire bouger les lignes
00:35:25et en ce cas-là, on appuie sur le champignon
00:35:27et puis on avance.
00:35:29– Ce que j'aime, c'est que vous avez donné deux indices
00:35:31parce que depuis ce matin, depuis hier soir,
00:35:33je me demande mais c'est quoi les centrales, c'est lesquels ?
00:35:35On a tous envie de savoir, vous avez donné deux indices
00:35:37en réalité. Par déduction,
00:35:39est-ce que c'est Condé ?
00:35:41C'est vous qui connaissez les établissements à ce moment-là.
00:35:43– Effectivement, c'est les deux établissements
00:35:45qui nous viennent en tête.
00:35:47– Condé, c'est où ? – Condé, c'est dans l'Orne,
00:35:49du côté du Mans, là, et puis Vendin-le-Vieil
00:35:51dans le Pas-de-Calais.
00:35:53– Ça plaît Condé pour un truc de flic,
00:35:55je t'allais le dire, c'est complètement dingue.
00:35:57– C'est prédestiné en fait.
00:35:59– Effectivement, c'est deux parce que
00:36:01ce sont les établissements
00:36:03les plus sécuritaires, les plus récents.
00:36:05– Il y a 100 places, là ?
00:36:07– Il y a suffisamment de places, oui.
00:36:09Après, on peut effectivement
00:36:11envisager d'autres structures.
00:36:13Nous, on avait aussi pensé au centre pénitentiaire
00:36:15de Moulins-Iser dans l'Allier,
00:36:17qui pourrait aussi correspondre quelque part
00:36:19à ce qu'on veut y faire, mais ça demanderait
00:36:21aussi budgétairement un gros effort
00:36:23parce qu'il y a des travaux à y effectuer
00:36:25pour pouvoir sécuriser encore un peu plus.
00:36:27– Oui, parce qu'on va se perdre des places de prison,
00:36:29parce que je suppose que ces 100 personnes
00:36:31qu'on va mettre comme ça, on va prendre plus de places
00:36:33que quand on met des gens normales.
00:36:35– Non, parce que sur l'effectif
00:36:37de la structure qui est envisagée,
00:36:39soit l'un soit l'autre, pour nous,
00:36:41grosso modo, on est sur une voilure identique,
00:36:43donc on ne va pas perdre plus de places.
00:36:45Le vrai sujet va être, que va-t-on faire
00:36:47des détenus qu'on va retirer d'un établissement,
00:36:49où va-t-on les affecter
00:36:51et sur quels critères ?
00:36:53– Wilfred, dernière question, est-ce que ça veut dire
00:36:55que sur des établissements comme ça,
00:36:57avec des laissants plus grands,
00:36:59en matière de sécurité,
00:37:01pour les alentours, est-ce que ça va changer les choses aussi ?
00:37:03– Alors ça va sûrement changer
00:37:05les choses, oui, parce que…
00:37:07– L'avis des citoyens autour ?
00:37:09– Forcément, le profil va faire que les gens
00:37:11qui vont venir rendre visite à ces gens-là
00:37:13peu ou prou
00:37:15pourront appartenir eux-mêmes aux réseaux
00:37:17dont il est lui-même le chef.
00:37:19Alors après, est-ce qu'il y a des choses,
00:37:21encore une fois, qui vont évoluer,
00:37:23notamment par ordonnance,
00:37:25parce que si le ministre veut prendre des décisions
00:37:27sans avoir à légiférer, il faudra qu'il passe
00:37:29par ordonnance, il n'aura pas le choix.
00:37:31Donc derrière, à voir effectivement
00:37:33les évolutions en termes de régime de détention.
00:37:35– Merci beaucoup Wilfred Fonck,
00:37:37secrétaire national du syndicat pénitentiaire
00:37:39UNFAP-UNSA.
00:37:41On va vous garder pour le « qui c'est qui » qu'il a dit,
00:37:43on va voir si vous êtes bons sur les phrases,
00:37:45ça va vous détendre un petit peu.
00:37:47– Il est interdit de tricher, je vous le dis tout de suite.
00:37:49– Celui qui triche, part en prison directement
00:37:51avec notre ami Wilfred Fonck.
00:37:53Philippe Bilger, vous êtes mal !
00:37:55– Moi je reviens le déposer,
00:37:57mais je ne lui garantis pas le salut d'un individu.
00:37:59– On a le nom des 100 plus grands tricheurs
00:38:01au « qui c'est qui » qu'il a dit.
00:38:03– Les 99, c'est Philippe Bilger.
00:38:05– A tout de suite.
00:38:07– Radio, votre attention est notre
00:38:09plus belle récompense.
00:38:11– C'est vraiment agréable d'entendre une radio
00:38:13aussi joyeuse, même que ce soit le 7h du matin
00:38:15et le soir, c'est excellent.
00:38:17– Sud Radio, parlons vrai.
00:38:19Vraie Voix Sud Radio, 17h-19h.
00:38:21Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:38:23– Bienvenue dans les Vraies Voix.
00:38:25À ce moment fatidique du moment,
00:38:27il y a des vrais débats, mais là il y a aussi un vrai débat.
00:38:29– J'adore ce que tu viens de dire,
00:38:31le moment fatidique du moment.
00:38:33Tu viens d'inventer un concept en fait.
00:38:35– Le moment fatidique du moment.
00:38:37– Le moment fatidique du moment, c'est grandiose.
00:38:39– Est-ce que j'ai le droit aussi de dire n'importe quoi ?
00:38:41– Non mais j'adore.
00:38:43– C'est proustien, c'est quasiment proustien.
00:38:45– Allez, écoutez, écoutez.
00:38:47Qui est-ce qui a dit oh là là
00:38:49Le plus grand feu du monde est là
00:38:53Les cités s'affrontent, s'enrelâchent
00:38:55Aux rires aux larmes, ils se lâchent
00:38:59Des questions, des réponses en feu
00:39:03Pour l'oppression en feu
00:39:05– Toujours une intelligence. – Quelle intelligence.
00:39:07Jean-Pierre, c'est à vous de balancer le jingle, j'ai envie de dire.
00:39:11– J'ai pas envie de le faire en chantant
00:39:13Mais c'est Kiki qui l'a dit.
00:39:15– Toujours sur le radio, le quiz de l'actu.
00:39:17– Et on a gardé avec nous, bien sûr, autour de cette table,
00:39:19Philippe Bilger, Françoise de Gaulle,
00:39:21Aberrangère, Dubu, et nous avons gardé
00:39:23Wilfried Fonck, secrétaire national
00:39:25du syndicat pénitentiaire UFAP-UNSA
00:39:27pour savoir qui c'est qui qui va gagner.
00:39:29Allez, question, qui c'est qui qui l'a dit ?
00:39:313 points. – Alors pour Wilfried,
00:39:33c'est l'auditeur qui répond en premier
00:39:35et après vous pouvez répondre.
00:39:37– Et après vous faites ce que vous voulez.
00:39:39– C'est plus que du syndicalisme.
00:39:41– À l'époque, j'étais davantage attiré
00:39:43par le punk, le rock et les filles.
00:39:45Je m'intéressais d'abord au sein des femmes
00:39:47qu'au sein canonisé.
00:39:49Qui c'est Kiki qui l'a dit ? – Jean-Pierre.
00:39:51– Oh, à la vache !
00:39:53– Je l'ai lu. – Aucune idée.
00:39:55– C'est François, c'est le pape François ?
00:39:57– Non, c'est pas le pape, il est français.
00:39:59– Il est maire d'une grande ville.
00:40:01– Bonne réponse.
00:40:03– Mais c'est Lysnard qui nous a fait
00:40:05sa conversion catholique, qui nous a dit
00:40:07que le Christ l'inspirait, etc.
00:40:09– C'est ça. – Allez, on y va, on y va.
00:40:11– Qui c'est Kiki qui l'a dit ?
00:40:13À 3 points, Jean-Luc Mélenchon
00:40:15est dans l'injure permanente et dans la provocation.
00:40:17Jean-Pierre. – Jacobelli ?
00:40:19– Non. – Ah non, pas le même bord.
00:40:21– Olivier Faure. – Non.
00:40:23– Hollande ? – Non.
00:40:25– Boris Souvalo. – Non.
00:40:27– Roussel. – Bonne réponse
00:40:29de Philippe Bilger.
00:40:31– Fabien Roussel.
00:40:33– Une fois que je suis rapide.
00:40:35– Qui c'est Kiki qui l'a dit ?
00:40:37À 3 points, Elon Musk nous marche dessus,
00:40:39il nous voit comme des paillassons.
00:40:41– Attendez, Jean-Pierre.
00:40:43– Je crois que c'est temps de lire.
00:40:45– Raphaël Glucksmann.
00:40:47– C'est moi en premier.
00:40:49– Non, c'est moi en premier.
00:40:51– J'ai l'impression que c'est moi.
00:40:53En totale objectivité.
00:40:55– Non, arrête, c'est moi en premier.
00:40:57– Parce que Françoise a dit Raphaël Glucksmann.
00:40:59– Non, j'ai dit Glucksmann.
00:41:01– C'était forcément...
00:41:03– Putain, ce type...
00:41:05– J'ai mis 3 points, Françoise.
00:41:07Ça vous évitera de dormir en prison ce soir.
00:41:09– Vous êtes un drôle.
00:41:11– Wilfried, vous voyez le gars ?
00:41:13Le gars était procureur, quoi.
00:41:15– Wilfried faisait l'insens.
00:41:17– Jean-Pierre, vous disiez quelque chose.
00:41:19– Je ne le croyais pas, mais c'est vrai qu'il triche.
00:41:21– Mais non !
00:41:23– Jean-Pierre, je ne vous donne pas la parole
00:41:25pour dire des méchancetés sur Philippe Bilger.
00:41:27– Jean-Pierre.
00:41:29– Qui c'est Kiki ?
00:41:31– Qui c'est Kiki qui l'a dit à 3 points ?
00:41:33Je rêverais qu'on ait un Elon Musk français.
00:41:37– Ouais.
00:41:39– Jean-Pierre.
00:41:41Et c'était sur Sud Radio ce matin.
00:41:43– C'est un médecin.
00:41:45– Bonne réponse de Philippe Bilger,
00:41:47qui l'a mérité 3 points.
00:41:49– C'est drôle.
00:41:51– Excusez-moi,
00:41:53est-ce qu'on a des nouvelles de Wilfried Funk ?
00:41:55Allô ? Est-ce qu'il est là ?
00:41:57– Il est toujours dans le studio.
00:41:59– Depuis ce matin, je cavale de plateau en studio.
00:42:01– Vas-y, vas-y.
00:42:03– Oui, c'est ça.
00:42:05– Qui c'est Kiki qui l'a dit à 3 points ?
00:42:07Il faut une régulation des réseaux sociaux dans l'Union Européenne.
00:42:09– Jean-Pierre.
00:42:11– Oh.
00:42:13– C'est une femme.
00:42:15– Je dirais Tom de Lion quand même.
00:42:17– Non, c'est une présidente.
00:42:19– Ursula von der Leyen ?
00:42:21– Qu'est-ce qu'il a dit Jean-Pierre ?
00:42:23– Non.
00:42:25– Présidente ?
00:42:27– Non, de région.
00:42:29– Charles de Gaulle ?
00:42:31– Non, Valérie Pécresse.
00:42:33– Bonne réponse de Wilfried Funk.
00:42:35– Qu'est-ce qu'il a dit ?
00:42:37– Valérie Pécresse ?
00:42:39– Allez, la dernière.
00:42:41– C'est à vous.
00:42:43– Alors, qui c'est Kiki qui l'a dit à 3 points ?
00:42:45Nous pensons que financer les retraites et garantir le paiement des pensions
00:42:47est plus important que notre popularité.
00:42:49– Jean-Pierre, c'est un député
00:42:51et qui a même été président de groupe parlementaire
00:42:53mais qui ne l'est plus.
00:42:55– Sylvain Maillard.
00:42:57– Bonne réponse, Sylvain Maillard.
00:42:59– Alors, qui c'est Kiki qui l'a gagné ?
00:43:01– Elle peut gagner.
00:43:03– 6-3.
00:43:05Et Jean-Pierre, tout fut perdu for l'honneur.
00:43:07– Bravo Jean-Pierre.
00:43:09– On ne peut pas...
00:43:11– Plus de 3 à François tout à l'heure.
00:43:13– Non, on a fait égalité.
00:43:15Non, mais ne cherche pas à égaliser.
00:43:17– Mettez-lui les menottes.
00:43:19– Non, t'as pas 9, mais c'est dingue.
00:43:21Mais c'est dingue.
00:43:23– J'ai gagné tout à l'heure.
00:43:25– Oui, mais t'as pas gagné.
00:43:27– Non, mais si on additionne ce qu'il a fait
00:43:29toutes ces années, il a gagné François.
00:43:31– Et par rapport à tout un Camus qui lisait ça aussi.
00:43:33C'est-à-dire que moi j'ai dit Glucksmann,
00:43:35mais c'était Ramsès II.
00:43:37– Mes amis, nous faisons un gros bisou à Jean-Pierre.
00:43:39Merci Jean-Pierre d'avoir joué avec nous de la Ceuta.
00:43:41On vous souhaite une très belle année,
00:43:43mon cher Jean-Pierre.
00:43:45Et on fait un gros bisou à Wilfried Funk
00:43:47qui est avec nous.
00:43:49Merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation.
00:43:51On vous souhaite une très belle année.
00:43:53Et bien entendu, vous revenez quand vous voulez.
00:43:55Allez, dans un instant, le journal,
00:43:57le bulletin météo avec Rémi André,
00:43:59le coup de gueule de Philippe of Davids.
00:44:01– La liberté d'expression ne s'use
00:44:03que si on ne l'utilise pas.
00:44:05– Et bien voilà, c'est beau, ce sera uniquement ça.
00:44:07Merci beaucoup et on revient dans un instant.
00:44:09– Sud Radio.
00:44:11– Parlons vrai.
00:44:13Les vraies voix Sud Radio,
00:44:1517h-19h, Philippe David,
00:44:17Cécile de Ménibus.
00:44:19On vous souhaite la bienvenue.
00:44:21C'est les vraies voix jusqu'à 19h avec Philippe David
00:44:23avec un Philippe Bilger qui dit, en clair,
00:44:25on va se les cahier.
00:44:27– Une synthèse un peu rapide.
00:44:29– J'adore ce petit côté de Philippe Bilger
00:44:33qui est un petit blouson noir.
00:44:35– Un peu vulgaire.
00:44:37– Françoise de Gouard.
00:44:39– Ça fait quand même des années que je vous dis,
00:44:41je l'ai dit d'ailleurs.
00:44:43– C'est une racaille.
00:44:45– Vous vous rendez compte quand même,
00:44:47Philippe David, pendant des années,
00:44:49a hébergé dans son sein, a nourri ce serpent
00:44:51dans son sein de racaille.
00:44:53– Ce serpent, allez-y.
00:44:55– Parce que c'est une allitération
00:44:57qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes.
00:44:59– Bien sûr, bravo, je l'entendais.
00:45:01– Une allitération honnête, sublime,
00:45:03un peu littérature, s'il vous plaît.
00:45:05– Il valait mieux que vous disiez ce vers
00:45:07plutôt que mon, compte tenu de ma difficulté
00:45:09à lire l'air.
00:45:11– Vous n'arrivez pas à se plaindre
00:45:13vu le nombre de conneries que vous dites.
00:45:15– On peut y aller ou pas ?
00:45:17Mesdames et messieurs,
00:45:19Bérangère Dubut,
00:45:21chef d'entreprise, dirigeante de l'IUC,
00:45:23syndicat des courtiers en crédit.
00:45:25Et tout de suite,
00:45:27j'ai envie de vous dire,
00:45:290826-300-300, vous nous laissez des messages,
00:45:31on prend le temps de les écouter.
00:45:33– Oui, bonjour, c'est Samrine Blanleger,
00:45:35je vous téléphone concernant la réforme des retraites.
00:45:37Ne croyez-vous pas qu'il serait judicieux
00:45:39de laisser partir les gens à la retraite
00:45:41quel que soit leur âge,
00:45:43lorsqu'ils ont à tel leur 42 ans de cotisation,
00:45:45avec le maximum de retraite
00:45:47qu'ils ont pu accumuler finalement.
00:45:49Je vais parler de mon cas personnel,
00:45:51à 59 ans et 4 mois,
00:45:53j'aurai 16 ans et 12 trimestres de cotisation.
00:45:55Je vais partir avec 1000 euros de retraite
00:45:57si je parle à cet âge-là,
00:45:59alors que j'aurai 42 ans de cotisation,
00:46:01dont presque 30 dans la fonction publique hospitalière.
00:46:03Vous m'expliquez le truc ?
00:46:05Voilà.
00:46:07Donc à un moment donné,
00:46:09un petit peu de justice sociale
00:46:11pour les travailleurs.
00:46:13Sur ce, je vous souhaite une bonne année
00:46:15et j'espère qu'à un moment donné,
00:46:17nos sachants vont penser
00:46:19aux vrais travailleurs,
00:46:21à ceux qui se réveillent tous les matins pour aller bosser
00:46:23et qui tiennent notre pays debout.
00:46:25Sur ce, bonne journée et meilleurs voeux.
00:46:27– Merci Sandrine de Florence dans le Gers.
00:46:29– Vraie remarque.
00:46:31– Je ne suis pas sûre que l'approbation
00:46:33de quelqu'un qui ne connaît pas très bien
00:46:35toutes ces problématiques
00:46:37satisfasse nos auto-auditrices,
00:46:39mais il me semble qu'elle dit
00:46:41c'est une chose qui me paraît juste.
00:46:43– Oui, bien sûr, et en plus de ça,
00:46:45elle met l'accent sur la foutaise
00:46:47de cette réforme
00:46:49qui a été bricolée à la n'importe où de NAWAC
00:46:51et on en a tellement parlé sur ce plateau,
00:46:53c'est que non seulement elle ne réglait rien,
00:46:55d'ailleurs elle n'a pas permis d'économie,
00:46:57mais en plus elle est injuste pour plein de gens.
00:46:59Donc là, ce soir, c'est le moment crucial,
00:47:01ce soir et demain, est-ce qu'on accepte
00:47:03de revenir sur cette réforme, de la remettre à plein
00:47:05et de la rediscuter
00:47:07pour essayer d'être plus juste ?
00:47:09Celle de 2023, finalement, elle est mal faite
00:47:11et elle passe aux forceps, donc voilà, le pays la rejette,
00:47:13c'est normal. – Bérangère Dubu.
00:47:15– Je vais être un peu à contre-courant,
00:47:17je trouve qu'aujourd'hui, les retraites nous coûtent très cher
00:47:19dans notre dette et qu'elles sacrifient l'avenir de nos enfants
00:47:21et qu'on privilégie parfois nos aînés.
00:47:23Après, l'auditrice a totalement raison,
00:47:25la libérale que je suis, mais pas au sens économique,
00:47:27mais au sens de la liberté de l'individu
00:47:29fait qu'il doit y avoir un nombre de trimestres
00:47:31et que chacun est libre de les faire
00:47:33à son rythme quand il veut et de partir,
00:47:35c'est à la place de la liberté individuelle
00:47:37qui permettrait également de concilier un système
00:47:39qui fonctionne, donc oui, je trouve qu'elle a assez raison
00:47:41de raisonner, non pas en âge, mais de raisonner
00:47:43en années de travail effectives.
00:47:45– Oui, absolument. – Oui, chacun devrait pouvoir
00:47:47payer sa propre retraite, surtout. – Oui, c'est intéressant.
00:47:49– Merci beaucoup, en tout cas,
00:47:51Sandrine de Florence, dans un instant
00:47:53super, David.
00:47:55– Je vais râler là sur la liberté d'expression,
00:47:57qu'on est en train d'attaquer
00:47:59dans tous les sens, mais l'air de ne pas y toucher,
00:48:01vous voyez ce que je veux dire ?
00:48:03C'est-à-dire qu'on est en train de se montrer,
00:48:05parce qu'on a, lui, quelque chose, mais quelque part,
00:48:07on se prend directement à la liberté d'expression
00:48:09et là, écoutez, on rentre dans le rock.
00:48:11C'est comme dans le rugby.
00:48:13– J'aime bien quand ils changent d'auto comme ça,
00:48:15on rentre dans le rock, bam !
00:48:17Allez, du rugby, dans un instant, à tout de suite.
00:48:19– Sud Radio. – Parlons vrai.
00:48:21– Sud Radio. – Parlons vrai.
00:48:23– Les vraies voix Sud Radio,
00:48:2517h-19h, Philippe David,
00:48:27Cécile de Ménibus.
00:48:29– Autour de cette table
00:48:31des vraies voix, des chevaliers
00:48:33de l'ordre du mérite.
00:48:35– Et de la table ronde.
00:48:37– Et de la table ronde, exactement.
00:48:39– Des vraies voix. – Oui, de l'ordre du mérite.
00:48:41– Et de la fiette remplie pour Philippe David.
00:48:43– Alors, il y a le roi Arthur, si j'ai bien compris.
00:48:45Toi, t'es Guenièvre, donc il y a Lancelot
00:48:47qui, évidemment, morgne sur Guenièvre.
00:48:49– Bien sûr.
00:48:51– C'est quand même son histoire.
00:48:53– Et Guenièvre qui mange à tous les râteliers.
00:48:55– Alors, Guenièvre, elle exagère.
00:48:57– Elle dit plein de choses, mais elle exagère
00:48:59quand même Guenièvre.
00:49:01– Et qui est Morgane la sorcière, maintenant.
00:49:03– Moi, je veux bien être Morgane.
00:49:05Morgane et Morgane.
00:49:07Morgane, Merlin.
00:49:09On vous jette des sorts, en fait.
00:49:11– Jésus-Marie-Joseph, Philippe Ligère,
00:49:13Françoise de Gaulle, Berger-Dubu,
00:49:15et tout de suite, pour le final,
00:49:17the famous Philippe David.
00:49:19– C'est de nous assurer qu'on a, sur ces réseaux
00:49:21sur lesquels des millions de Français
00:49:23se connectent tous les jours,
00:49:25des outils qui nous permettent de nous assurer
00:49:27que les opinions, qui seraient de fausses opinions,
00:49:29peuvent être sorties de la plateforme,
00:49:31que les propos conventionnels…
00:49:33– Vous avez dit quelque chose là,
00:49:35qui je suis sûr fait ravir des gens
00:49:37qui regardent la télé, des fausses opinions.
00:49:39– Des fausses, pardon, informations.
00:49:41– Vous comprenez pourquoi c'est terrible
00:49:43de dire fausses opinions ?
00:49:45– Comme d'habitude, je vais remettre le clocher
00:49:47au milieu du village, un village qui est la France entière
00:49:49puisqu'il abrite tous ceux qui surfent
00:49:51plus ou moins régulièrement sur Internet.
00:49:53Pourquoi ? Parce que la liberté d'expression
00:49:55est en danger quand on voit l'offensive
00:49:57qui est lancée depuis plusieurs jours,
00:49:59en particulier contre X, l'ex-Twitter,
00:50:01par nombre de membres de la classe politique.
00:50:03Hier, Marine Tondelier,
00:50:05la secrétaire nationale des écologistes,
00:50:07appelait à interdire Twitter,
00:50:09tandis que dans le même temps, Clara Chiapas,
00:50:11que vous venez d'entendre, ministre déléguée
00:50:13chargée de l'intelligence artificielle et du numérique,
00:50:15faisait ce lapsus pour le moins surprenant,
00:50:17lapsus consistant à confondre
00:50:19fausses opinions et fausses informations.
00:50:21Alors tout d'abord, une fausse opinion n'existe pas.
00:50:23On a une opinion avec laquelle
00:50:25on peut être ou pas d'accord,
00:50:27mais pour les fausses informations,
00:50:29qui va décider de ce qui est vrai ou faux,
00:50:31de ce qui peut être dit et écrit ou pas,
00:50:33et pourquoi pas, demain,
00:50:35pensé ou pas ?
00:50:37Ainsi, je lis régulièrement sur les comptes Twitter
00:50:39qu'un homme peut être enceinte.
00:50:41C'est bien évidemment faux, mais faut-il
00:50:43bannir ce type d'ineptie, toute personne
00:50:45ayant un niveau sixième en sciences naturelles,
00:50:47sachant que seules les femmes et femelles
00:50:49peuvent porter un foetus ?
00:50:51Ainsi, pendant la pandémie de Covid,
00:50:53les médias répétaient à l'envie
00:50:55que le vaccin protégeait de la transmission.
00:50:57Une opinion qui vous valait censure
00:50:59des réseaux sociaux à l'époque,
00:51:01si vous osiez l'écrire,
00:51:03mais qui est désormais acceptée comme une vérité.
00:51:05Ainsi donc, on a banni une vraie information
00:51:07en la faisant passer pour fausse.
00:51:09Bon courage à ceux qui vont devoir séparer
00:51:11le bon gain de l'ivraie à l'avenir.
00:51:13Enfin, quand les intérêts de l'État sont en jeu,
00:51:15le mensonge devient une arme
00:51:17et est repris par tous les médias au garde-à-vous,
00:51:19comme lors de la première guerre du Golfe
00:51:21où on nous répétait que l'Irak
00:51:23avait la quatrième armée du monde.
00:51:25Un mensonge gros comme le Mont-Everest,
00:51:27mais repris sans aucune contradiction.
00:51:29En URSS, les soviétiques, qui avaient de l'humour,
00:51:31disaient, si tu ne l'as pas lu dans la Pravda,
00:51:33tu ne le liras pas non plus dans les Izviatia,
00:51:35les deux seuls journaux généralistes
00:51:37passant à l'époque par la même commission de censure.
00:51:39On ne sait pas qui fera partie
00:51:41des commissions de censure qu'on nous promet,
00:51:43mais si Churchill disait
00:51:45« Je ne crois aux statistiques que j'ai moi-même
00:51:47falsifiées, je crains que demain
00:51:49on n'ait droit qu'aux informations qui ont été
00:51:51filtrées, édulcorées, voire truquées. »
00:51:57– Vous avez raison Philippe,
00:51:59et moi, à l'époque
00:52:01des lois mémorielles,
00:52:03de la loi Guesseau, j'étais contre.
00:52:05Et aujourd'hui,
00:52:07le mouvement que vous dénoncez
00:52:09est très juste.
00:52:11De plus en plus, il y a une volonté
00:52:13de caporaliser l'information,
00:52:15de supprimer
00:52:17précisément
00:52:19la liberté d'expression,
00:52:21c'est le droit d'avoir tort.
00:52:23Profondément, je le ressens
00:52:25comme ça. Et donc,
00:52:27je suis assez hostile
00:52:29à tous les mécanismes
00:52:31qui prétendent se mettre en place
00:52:33avec bonne foi, mais qui sont très dangereux.
00:52:35– Bonne foi, moi je suis 100%
00:52:37d'accord, c'est assez rare avec Philippe.
00:52:39– Je crois aussi.
00:52:41– Non mais, il n'y a aucune bonne foi,
00:52:43c'est un lapsus révélateur.
00:52:47Bien sûr que la canalisation
00:52:49d'opinions est quelque chose qui va devenir
00:52:51le contrepoint, justement,
00:52:53du libertarisme de l'au-demain.
00:52:55C'est ça qui est en train de se dresser.
00:52:57Et il ne faut surtout pas aller
00:52:59ni dans un sens, ni dans l'autre. Il faut rester au milieu.
00:53:01Je rigole beaucoup, Sandrine Rousseau
00:53:03qui nous explique qu'elle va quitter
00:53:05Twitter, etc.
00:53:07Ça fait 5 ans, 5 fois déjà
00:53:09que Sandrine Rousseau
00:53:11les politiques s'interrogent, est-ce qu'on doit quitter
00:53:13ou pas ? Est-ce que tout le monde doit partir en masse ou pas ?
00:53:15Moi je pense qu'on n'a pas à quitter
00:53:17Twitter, on reste sur ce réseau,
00:53:19on sépare le bon grain de livré.
00:53:21Si un type m'explique que la terre est plate,
00:53:23comme vous l'avez dit, très bien, je veux mieux lui faire,
00:53:25il a absolument le droit.
00:53:27Et je dirais même qu'Elon Musk a même le droit de discuter
00:53:29avec la patronne de l'AFD sur un Space
00:53:31vu par 208 millions d'abonnés.
00:53:33Mon droit à moi, c'est de ne pas le regarder.
00:53:35Comment est-ce que je dois dire ? Bon, le reste,
00:53:37on s'en fout.
00:53:39Les seuls pays qui ont interdit Twitter,
00:53:41c'est la Chine, la Russie, l'Afghanistan,
00:53:43le Mayamar, le Pakistan, donc des grandes
00:53:45démocraties.
00:53:47La Corée du Nord.
00:53:49La meilleure.
00:53:51Elle s'appelle démocratique populaire.
00:53:53J'ai juste l'impression qu'il y a une partie
00:53:55des gens de gauche qui d'un coup sont furieux
00:53:57parce qu'ils ne sont plus dans leur petit d'entre-soi.
00:53:59Twitter, il y a 15 ans, c'était que des journalistes,
00:54:01que des parisiens, que des gens de gauche,
00:54:03on était sympa, on était entre nous. Et là,
00:54:05t'as l'impression que ça ouvre à tout le monde
00:54:07d'autres avis. Finalement, cet afflux
00:54:09de gens leur pose problème. C'est un petit peu comme
00:54:11les ZFE, où on protège nos centres-villes
00:54:13des gens de province, des bouseux, des vieilles
00:54:15voitures. Finalement, on veut protéger
00:54:17Twitter de ceux qui ne penseraient pas comme
00:54:19on doit penser. Pour moi, c'est la même chose.
00:54:21Non, je ne suis pas du tout d'accord d'abord, parce que Twitter n'a jamais été
00:54:23réservé à la gauche, pas du tout, même au contraire.
00:54:25C'était plutôt la droite. Non.
00:54:27Les statistiques disent que Twitter vote à gauche, c'est les stats.
00:54:29Mais non, mais c'est devenu, en plus de ça, le relais
00:54:31de toutes les institutions. Moi, je veux bien que
00:54:33tout le monde décide d'un seul coup que c'est devenu caca-boudin.
00:54:35C'est un cloaque.
00:54:37Peut-être que c'est un cloaque, mais tous les gouvernants
00:54:39communiquent maintenant sur Twitter.
00:54:41C'est le reflet du monde, en fait.
00:54:43Ça fait dix ans, quinze ans.
00:54:45Franchement, c'est pas plus de gauche ou de droite.
00:54:47Moi, je pense que Twitter, ça fait peur, parce que c'est Elon Musk
00:54:49en réalité qui fait peur.
00:54:51C'est tout ce que Elon Musk porte.
00:54:53Bon, est-ce que si on s'en va massivement,
00:54:55ça va ennuyer le Musk ?
00:54:57Je pense que ça lui en touche une, ça va faire bouger l'autre, comme dirait
00:54:59le président Chirac. Sérieusement.
00:55:01Ceux qui menacent de partir depuis
00:55:03des mois, ils sont toujours...
00:55:05Et puis, vous allez où ? Blue Sky, vous avez déjà essayé.
00:55:07Franchement, c'est à pleurer. Thread, vous allez essayer ?
00:55:09Ben non, parce que ça appartient à Zuckerberg
00:55:11qui dit la même chose maintenant qu'Elon Musk.
00:55:13Il faut arrêter de réguler.
00:55:15Donc, écoutez, soit on fait jaillir,
00:55:17mais de toute façon...
00:55:19Vous avez raison, il y a un bouton on-off.
00:55:21C'est ce qu'on veut. Comme les radios, les télés, les journaux.
00:55:23Vous avez vu, en plus de ça, que vous pouvez
00:55:25maintenant, sur X,
00:55:27choisir qui a le droit de répondre,
00:55:29qui peut vous répondre à ça.
00:55:31C'est quand même vachement stophitiqué.
00:55:33Donc, laissons tomber. Restons.
00:55:35On a tout dit ?
00:55:37Et tout de suite, Félix Mathieu.
00:55:41Et c'est l'info en plus.
00:55:43Félix Mathieu, un sanglier domestiqué va-t-il
00:55:45risquer l'euthanasie ?
00:55:47Le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne
00:55:49doit se prononcer sur son sort dans les prochains jours.
00:55:51Rillette, c'est le nom donné à cette laie
00:55:53apprivoisée. Sa maîtresse, éleveuse de chevaux,
00:55:55l'avait trouvée chez elle, alors que c'était
00:55:57un petit marcassin, il y a un peu moins de deux ans.
00:55:59Ça se passe à Chahours, dans le département
00:56:01de l'Aube. Sauf que, presque deux ans plus tard,
00:56:03Rillette est devenue un beau bébé de 100 kilos
00:56:05environ, et la préfecture s'en est
00:56:07mêlée. Elle entend retirer
00:56:09le sanglier à sa maîtresse, au motif que ça n'est pas
00:56:11un animal domestique, et qu'il aurait
00:56:13fallu la déclarer avant
00:56:15de la détenir. Bonsoir, Élodie Capé.
00:56:17Bonsoir à vous.
00:56:19Merci d'être avec
00:56:21nous dans les vraies voix sur Sud Radio.
00:56:23C'est vous qui avez recueilli cette laie
00:56:25apprivoisée dont vous avez
00:56:27plaidé la cause, aujourd'hui, avec votre
00:56:29avocat devant le juge administratif.
00:56:31Décision mise en délibérée.
00:56:33Rillette est vaccinée,
00:56:35stérilisée, dans un enclos. Alors, qu'est-ce qu'on
00:56:37vous reproche, finalement, de l'avoir recueillie
00:56:39avant de la déclarer, c'est ça ?
00:56:41En fait, il aurait fallu que je consulte un médium
00:56:43et que je lui demande si demain, j'allais
00:56:45trouver Rillette ou pas. C'est ça,
00:56:47le truc, c'est déclarer avant de le détenir.
00:56:49C'est ça, mais
00:56:51j'ai la chance d'avoir un formidable
00:56:53avocat qui est du Sud
00:56:55et qui s'est défendu
00:56:57à la perfection.
00:56:59On a adopté la technique
00:57:01de défense la plus parfaite que l'on puisse
00:57:03trouver pour ce problème.
00:57:05On répond à toutes les conditions, que ce soit
00:57:07au point de vue sanitaire ou
00:57:09de détention. On ne peut rien ajouter
00:57:11de plus. Je ne sais pas
00:57:13ce qu'on va me demander, mais je ne comprends pas.
00:57:15Est-ce que vous avez... Moi, j'ai l'impression qu'il y a
00:57:17une passion autour de Rillette. J'ai l'impression
00:57:19que les gens, quand même, se mobilisent.
00:57:21Je ne me trompe pas.
00:57:23Et pourtant, elle n'est pas l'humain.
00:57:25Non, mais c'est un être vivant.
00:57:27C'est un être vivant. Moi, je trouve ça
00:57:29absolument génial de voir la mobilisation
00:57:31des gens. En fait,
00:57:33il faut savoir qu'on a fait une marche
00:57:35ce samedi où des
00:57:37VIPs sont venus, des journalistes,
00:57:39beaucoup de journalistes, beaucoup de monde,
00:57:41beaucoup de tito. Aujourd'hui,
00:57:43je pense, c'est ce que
00:57:45je dis souvent, Rillette est le sanglier
00:57:47de 400 000 autres Français.
00:57:49Elodie, une petite question.
00:57:51Vous avez réussi, quelque peu,
00:57:53à la domestiquer ou pas du tout ?
00:57:55Oui, bien sûr.
00:57:57Si vous regardez sur les réseaux, vous allez la trouver.
00:57:59Vous tapez Rillette, vous allez la laisser s'asseoir,
00:58:01se coucher, donner la pâte.
00:58:03Je l'ai élevée au même petit truc médicalement.
00:58:05Ah oui ?
00:58:07Et vous n'avez pas peur ? Parce qu'un sanglier,
00:58:09si ça vous charge, c'est quand même costaud.
00:58:11Pourquoi elle ne me chargerait pas ? Parce qu'en fait,
00:58:13on a essayé de la relâcher avec des membres de son espèce.
00:58:15Elle en a peur.
00:58:17Parce qu'en fait,
00:58:19vous l'aviez sauvée en bas âge.
00:58:21C'était un marcassin errant.
00:58:23Elle avait qu'un jour trois semaines.
00:58:25Comment elle était toute rose.
00:58:27En revanche, Rillette,
00:58:29vous y allez fort quand même.
00:58:31C'est-à-dire que vous anticipez un truc.
00:58:33C'est pas possible.
00:58:35Elodie, comment on peut faire
00:58:37pour vous aider ? Qu'est-ce qu'on peut faire ?
00:58:39Déjà,
00:58:41les pétitions, ça sert.
00:58:43Sur change.org, il y a la plus grosse des pétitions.
00:58:45Il y en a quatre en tout.
00:58:47Parlez-en autour de vous.
00:58:49Je ne sais pas si vous connaissez
00:58:51un magistrat sympa.
00:58:53On en a un ici.
00:58:55Il n'est pas
00:58:57fort que sur les animaux.
00:58:59Philippe.
00:59:01Il faut sauver Rillette.
00:59:03Chacun doit avoir
00:59:05une lèche.
00:59:07Il faut sauver Rillette, moi je dis.
00:59:09On va mettre des trucs sur les réseaux sociaux.
00:59:11Je vais
00:59:13utiliser mon compte Twitter.
00:59:15On a des centaines de milliers d'abonnés.
00:59:17J'échangerai Rillette contre
00:59:19Rillette Dumont volontiers.
00:59:21Alors là, je suis corrompu.
00:59:23Sois méchant, toi. Mais qu'est-ce qu'il est méchant ?
00:59:25Vous avez vu comme il est méchant ?
00:59:27C'est bien d'avoir reçu de radio parce que, comme dit une expression de rugby,
00:59:29les cochons sont dans le maïs.
00:59:31Et là, les sangliers sont dans le maïs.
00:59:33C'est quand la réponse, pardonnez-moi, c'est demain ?
00:59:35Le jugement ?
00:59:37Il y a quelques jours, oui.
00:59:39Mais ils veulent en faire quoi, en fait ?
00:59:41La dernière chose
00:59:43qui m'a été imposée, c'était de la placer
00:59:45chez quelqu'un qui dresse pour le cinéma.
00:59:47Chez moi, elle n'est pas bien. Par contre, rapporter du fric,
00:59:49ça ne pose aucun problème.
00:59:51Et aujourd'hui, par contre,
00:59:53cette personne s'est évidemment rétractée parce qu'elle a eu
00:59:55pas mal de problèmes avec 30 millions d'amis
00:59:57et d'autres associations.
00:59:59Du coup, elle s'est retirée, évidemment.
01:00:01C'était une évidence.
01:00:03Je dis bravo à Elodie
01:00:05de l'avoir sauvée.
01:00:07Cette petite Rillette.
01:00:09Comment ?
01:00:11Brigitte ne s'en est pas manée.
01:00:13Brigitte Bardot.
01:00:15Elle a des frères et soeurs ? Ça aurait pu être
01:00:17Pain-Beurre ou un truc comme ça ? Non, il n'y en a pas.
01:00:19Bon, il n'y a pas de frères et soeurs. Merci Elodie, on vous embrasse très fort.
01:00:21On va vous faire des petits messages. On vous embrasse très très fort.
01:00:23Merci beaucoup
01:00:25Félix Mathieu. Allez dans un instant
01:00:27le tour de table de l'actu des Vraies Voix.
01:00:29Très très vite.
01:00:31Très vite, Maurice Berger
01:00:33est un pédopsychiatre
01:00:35valable.
01:00:37Une femme qui s'est fait arnaquer en pensant qu'elle parlait
01:00:39à Brad Pitt. 830 000 euros quand même.
01:00:41Devons-nous arrêter de faire des
01:00:43enfants pour sauver notre pays ?
01:00:45La planète voulait dire. Allez dans un instant
01:00:47les Vraies Voix. A tout de suite les amis.
01:00:49Sud Radio.
01:00:51Parlons vrai.
01:00:53Les Vraies Voix
01:00:55Sud Radio, 17h-19h
01:00:57Philippe David, Cécile
01:00:59Dominibus.
01:01:01Chers amis, au tour de cette table, dans les Vraies Voix
01:01:03jusqu'à 19h, Philippe Bilger, Françoise
01:01:05de Goabert, Angère Dubu, qui est avec
01:01:07nous, et Philippe David bien entendu.
01:01:09Et si vous étiez là il y a quelques instants, on va tout faire pour
01:01:11sauver Rillette.
01:01:13Regardez comme elle est mignonne. Allez sur les réseaux sociaux
01:01:15elle est trop belle. Il faut envoyer
01:01:17des textos pour sauver Rillette.
01:01:19Cette laie, cette petite
01:01:21maman sanglier qui est adoptée
01:01:23et qui est mignonne
01:01:25comme tout et on ne voudrait pas qu'elle finisse
01:01:27comme son prénom. Voilà, tout de suite
01:01:29le tour de table de l'actu de nos Vraies Voix.
01:01:31Que la partie commence !
01:01:33Non, non, moi j'aime pas vous règler
01:01:35la géométrie variable. A chaque fois je me fais entuber
01:01:37par Philippe David qui est une racaille.
01:01:39Quand on parle du loup, on envoie la queue.
01:01:41En général, les poils pubiens ne m'intéressent pas du tout.
01:01:43Ah bon ?
01:01:45Le tour de table de l'actualité.
01:01:47J'espère que le tour de table de Philippe Bilger
01:01:49est très sérieux. Très sérieux.
01:01:51Oh quelle honte ce jingle.
01:01:53Très sérieux. C'est toi la racaille.
01:01:55Quelle honte ce jingle. C'est bien vos voix, non ?
01:01:57Oui, mais j'ai l'impression que ça remonte
01:01:59à il y a longtemps.
01:02:01Je suis plus bien dans
01:02:03le contexte philosophique.
01:02:05Bien sûr, bien sûr.
01:02:07Toujours, vous élevez
01:02:09toujours le débat.
01:02:11Je regrette vraiment de ne pas avoir eu ça comme sujet de philo au bac.
01:02:13Allez, on y va les amis.
01:02:15Ah bon ? Ah bon, ah pardon.
01:02:17Le pédopsychiatre Maurice Berger.
01:02:19J'étais resté, oui.
01:02:21Maurice Berger qui est connu
01:02:23pour être un pédopsychiatre
01:02:25disons conservateur
01:02:27tout en étant savant.
01:02:29Il a indiqué
01:02:31à propos de certains mineurs
01:02:33qu'aujourd'hui,
01:02:35il considérait que leur situation actuelle
01:02:37était presque irrécupérable.
01:02:39C'est d'un pessimisme
01:02:41certain
01:02:43et je crois justifié.
01:02:45Mais ce qui me frappe, c'est de voir
01:02:47que maintenant on a un courant
01:02:49de psychologues, notamment
01:02:51Patrick Roger
01:02:53a évoqué
01:02:55tout à l'heure le livre
01:02:57d'un psychologue qui s'appelle Pleu
01:02:59qui est exactement
01:03:01ce qu'il en faisait
01:03:03ce matin.
01:03:05Une autorité éducative
01:03:07qui rappelle
01:03:09un certain nombre de banalités
01:03:11que lorsqu'on a des enfants,
01:03:13il faut de l'amour mais il faut aussi de la fermeté.
01:03:15La normale, c'est
01:03:17qu'on est obligé aujourd'hui
01:03:19de rappeler ces règles de base
01:03:21parce qu'elles ne sont pas
01:03:23admises par une majorité.
01:03:25Il y va quand même
01:03:27un coup de bâton, Berger.
01:03:37Je ne suis pas d'accord, j'entends cette nouvelle.
01:03:39Après Rillettes, le saucisson, c'est parfait.
01:03:41N'importe quoi, n'importe quoi.
01:03:43Monsieur et madame Pleu, on te fie s'il pleut.
01:03:45C'est un niveau, franchement.
01:03:47Parlez-nous du beau temps.
01:03:49Non, mais je suis d'accord,
01:03:51je ne suis pas tout à fait d'accord.
01:03:53On ne devrait pas rappeler.
01:03:55Oui, à un moment donné, moi, ça m'ennuie
01:03:57que quelqu'un puisse dire sur cette terre
01:03:59que quelqu'un est irrécupérable.
01:04:01Mais je crois que non.
01:04:03Et je pense qu'il y a toujours
01:04:05au bout de quelque chose, quelque chose ou
01:04:07quelqu'un, je pense qu'il y a toujours un moment
01:04:09où il y a quelqu'un qui est récupérable.
01:04:11Voilà, c'est ma conviction
01:04:13en tant qu'être humain. Je n'ai pas de formation
01:04:15scientifique ni universitaire
01:04:17sur la psychologie.
01:04:19Ma conviction en tant qu'être humain, c'est qu'il y a
01:04:21toujours un moment
01:04:23où quelqu'un peut être récupéré.
01:04:25Et d'ailleurs, vous êtes un grand magistrat,
01:04:27vous avez procédé à des réquisitions
01:04:29contre des grands, comment dirais-je,
01:04:31des grands escrocs, des grands voyous,
01:04:33voire des assassins et des meurtriers
01:04:35en tout cas qui ont commis des crimes de sang.
01:04:37J'en avais discuté avec vous et je suis étonné
01:04:39que vous défendiez ça parce que vous m'aviez dit
01:04:41qu'il y a aussi un moyen de rédemption
01:04:43même chez les plus grands.
01:04:45Mais ils sont très peu
01:04:47ceux qui sont irrécupérables.
01:04:49Si vous me permettez une comparaison
01:04:51personnelle, franchement.
01:04:53Quand je vous ai rencontré, je pensais
01:04:55que vous étiez irrécupérable
01:04:59sur le plan socialiste
01:05:01et pourtant vous êtes une personne
01:05:03adorable, chaleureuse, on a envie
01:05:05de vous récupérer.
01:05:07J'entends ce que vous dites.
01:05:09Pourtant il y avait un pessimisme.
01:05:11L'optimisme de la raison, maintenant il cite Gramsci.
01:05:13Comme toute la droite qui a piqué Gramsci d'ailleurs.
01:05:15Vous comprenez, c'est ça qui me gêne.
01:05:17Je pense qu'il n'existe pas quelqu'un
01:05:19qui soit perdu à son fond.
01:05:25Je pense qu'il y a des gens qui sont irrécupérables
01:05:27mais qu'on doit toujours croire qu'on peut les récupérer.
01:05:29Donc on doit toujours y croire
01:05:31et même si au fond de nous
01:05:33on sait que c'est peut-être pas le cas, ne jamais abandonner je crois.
01:05:35Et croire en l'humain.
01:05:37Vous savez, c'est la phrase du curé d'Ars
01:05:39entre le pont et l'eau, on a toujours le temps
01:05:41de se repentir.
01:05:43C'est une phrase qui m'a toujours marquée.
01:05:45Très puissant.
01:05:47Françoise de Gouin,
01:05:49l'escroquerie et l'amour, c'est terrible.
01:05:51C'est une histoire complètement dingue.
01:05:53C'est nos amis de 7 à 8 sur TF1 qui ont découvert cette histoire.
01:05:55Je suis absolument scéléré.
01:05:57L'histoire d'Anne, une femme de 53 ans
01:05:59mariée à quelqu'un de très riche
01:06:01qui à l'évidence n'est pas très heureuse dans son ménage
01:06:03et qui se fait hameçonner littéralement
01:06:05sur Instagram
01:06:07par quelqu'un qui se fait passer pour Brad Pitt
01:06:09et qui commence
01:06:11à entretenir une conversation.
01:06:13C'est d'abord la sœur de Brad Pitt
01:06:15qui dit en fait c'est une femme comme toi qu'il faudrait à mon frère.
01:06:17Puis c'est Brad Pitt qui rentre
01:06:19en scène
01:06:21avec des mots très puissants
01:06:23avec des choses, il montre
01:06:25même le screenshot de son passeport, etc.
01:06:27Il en voit. Et donc elle est vraiment
01:06:29persuadée, pendant des années
01:06:31et des mois en tout cas, qu'elle parle à Brad Pitt
01:06:33il lui parle comme jamais on parle.
01:06:35Arrive le moment de l'argent.
01:06:37Il veut acheter des sacs Vuitton
01:06:39mais il faut payer 5000 euros de droits de douane.
01:06:41Il lui explique, tu sais, tout est bloqué
01:06:43avec mon divorce à cause de Angelina.
01:06:45Joli.
01:06:47Donc elle envoie l'argent.
01:06:49Finalement elle divorce de son mari qui lui laisse
01:06:51700 ou 800 000 euros. Elle crame
01:06:53absolument tout parce que Brad Pitt
01:06:55a un cancer du rein.
01:06:57Il envoie des photos de lui à l'hôpital.
01:06:59Il dit c'est Angelina qui me fait passer la mort.
01:07:01Il faut que tu m'aides, etc. Une histoire d'amour
01:07:03complètement incroyable et je trouve ça très puissant.
01:07:05Fausse évidemment.
01:07:07Et je trouve ça très puissant que cette femme
01:07:09ait accepté de témoigner à 7 à 8
01:07:11pour dire comment...
01:07:13Comment à un moment donné on peut se laisser prendre ?
01:07:15On peut être dans une...
01:07:17On est dans la déshérence.
01:07:19On est sentimental, on est dans une forme de solitude
01:07:21et d'un seul coup on a envie d'y croire.
01:07:23Et vraiment, voilà,
01:07:25c'est arrivé.
01:07:27Sur combien d'années ? 4 ou 5 ans.
01:07:29Sans jamais le voir.
01:07:313 ans sans jamais le voir.
01:07:33Et à chaque fois elle s'étonnait parce qu'il ne pouvait pas parler
01:07:35parce qu'il était en tournage.
01:07:37Les mots étaient tellement puissants
01:07:39tellement forts, si vous voulez,
01:07:41cet arnaqueur
01:07:43touchait directement son cœur et donc elle y retournait
01:07:45à chaque fois. Donc c'est fort que cette femme...
01:07:47La raison est totalement infirme.
01:07:49J'imagine le nombre de gens
01:07:51qui ont dû parler à cette femme.
01:07:53Souvenez-vous, l'arnaqueur de Tinder,
01:07:55vous vous souvenez ? Qui passait de femme en femme
01:07:57qui prenait de l'argent
01:07:59qui avec cet argent rencontrait une autre femme
01:08:01à qui il faisait plein de cadeaux et puis finalement
01:08:03cette femme lui donnait de l'argent
01:08:05et il reprenait cet argent pour aller encore avec une autre femme
01:08:07à qui il faisait des cadeaux. Donc comme il faisait des cadeaux
01:08:09les filles ne se méfiaient pas.
01:08:11Et puis il y en a eu je ne sais pas combien.
01:08:13C'est hallucinant.
01:08:15En fait, c'est pas cette histoire d'amour.
01:08:17Ce qu'il y a c'est que c'est des professionnels.
01:08:19On appelle ça des brouteurs.
01:08:21Il y a un jeune homme de 16 ans, il y a 2 ans, qui s'est suicidé.
01:08:23Parce qu'une jeune fille lui a fait croire qu'elle était amoureuse.
01:08:25Il lui a envoyé des photos de lui tout nu.
01:08:27Et après elle a menacé de le révéler. Elle l'a fait chanter.
01:08:29Il s'est suicidé. Donc ça c'est très triste.
01:08:31Mais c'est la même chose. C'est les mêmes personnes qui font croire en l'amour.
01:08:33Elle avait un physique magnifique.
01:08:35Un jeune garçon de 16 ans.
01:08:37Une belle fille qui tombe amoureux de lui.
01:08:39En fait ça brise des vies. Il y a des gens ruinés. Il y a des boulangères ruinées.
01:08:41Il y a des retraités ruinés.
01:08:43Et on parlait tout à l'heure des accords avec l'Algérie.
01:08:45830 000 euros elle a dépensé Anne.
01:08:47Mais c'est comme une boulangère qui va dépasser 100 000 euros.
01:08:49Il y avait une dame qui était au RSA
01:08:51qui a dépensé tout ce qu'elle avait.
01:08:53Et c'est des réseaux qui souvent sont en Afrique avec des adresses IP cachées.
01:08:55Et de nouveau on en revient presque
01:08:57à ce qu'on disait sur la justice, sur la fermeté,
01:08:59sur les mêmes rapports avec l'Algérie.
01:09:01Qu'est-ce qu'on fait contre ces réseaux ?
01:09:03Parce que c'est des réseaux énormes. Malgré tout c'est des professionnels.
01:09:05Des réseaux africains.
01:09:07On enverrait certaines photos
01:09:09dans le plus simple appareil.
01:09:11Je crois que ça redonnerait de la lucidité.
01:09:13Au contraire.
01:09:15Des photos de qui ? De Philippe David ?
01:09:17Non mais pas forcément.
01:09:19Je ne m'en vais pas.
01:09:21Les photos nues de Philippe David
01:09:23plaisent.
01:09:25C'est intéressant ce que dit Philippe
01:09:27en disant qu'en la matière la raison n'a aucune prise.
01:09:29D'ailleurs sa fille témoigne
01:09:31en disant
01:09:33j'ai vu maman partir dans le ravin
01:09:35et je n'ai rien pu faire
01:09:37dans le décor.
01:09:39C'est comme les sectes.
01:09:41On montrerait même sérieusement
01:09:43Brapit à l'intelligence
01:09:45au moment même où elle
01:09:47fantase sur lui. Ça ne sert à rien.
01:09:49Elle arriverait à trouver une raison.
01:09:51C'est une secte mesdames et messieurs.
01:09:53Dérangère. Ne faut-il pas
01:09:55qu'un seul enfant...
01:09:57Je n'arrive pas à lire avec mes lunettes.
01:09:59Ne faut-il pas faire qu'un seul enfant ?
01:10:01C'est Thomas Guénolé qui l'a dit
01:10:03sur Foudrago la semaine dernière.
01:10:05Thomas Guénolé a dit la semaine dernière
01:10:07j'encourage les jeunes à ne faire qu'un seul enfant
01:10:09dans les pays riches. C'est le seul
01:10:11moyen d'empêcher un grand effondrement écologique.
01:10:13Alors moi aujourd'hui j'ai envie de faire
01:10:15un cri d'amour à la famille.
01:10:17Cette phrase... Alors oui les parents de Thomas Guénolé
01:10:19je pense n'auraient même pas dû faire d'enfant du tout.
01:10:21On aurait tous gagné beaucoup de temps.
01:10:23C'est votre avis.
01:10:25C'est mon avis. On est d'accord.
01:10:27Mais la question des enfants
01:10:29un pays... Alors des gens qui ont voulu faire
01:10:31qu'un seul enfant ça existe. C'est la Chine communiste.
01:10:33Avec l'enfant unique.
01:10:35On sait ce que ça a donné. Un pays qui n'aime pas
01:10:37ses enfants. Son avenir est un pays
01:10:39qui meurt. C'est un pays qui se suicide.
01:10:41Notre avenir c'est nos enfants.
01:10:4325% des jeunes au lycée
01:10:45ont déjà eu des pensées suicidaires.
01:10:47Et je pense que c'est à cause de gens comme
01:10:49Thomas Guénolé qu'on dit aujourd'hui à nos jeunes
01:10:51qu'il ne faut pas faire d'enfant parce que ça pollue.
01:10:53Que l'amour ne marche pas.
01:10:55Que tout mariage est voué au divorce.
01:10:57Qu'ils n'auront pas de travail. Qu'ils n'auront pas de retraite.
01:10:59Qu'ils n'auront pas d'avenir. Qu'ils vont tous crever.
01:11:01Ça fait des dépressifs. Donc moi j'aimerais dire aux jeunes
01:11:03aujourd'hui qui m'écoutent. Vous savez quoi ?
01:11:05Oui les enfants ça coûte cher. Et très cher.
01:11:07Oui ça fatigue. Oui ça fait pleurer.
01:11:09Oui ça freine les carrières. Oui c'est compliqué.
01:11:11Mais je vous assure qu'il n'y a rien de plus
01:11:13extraordinaire que ça. J'aimerais leur dire
01:11:15qu'on peut rencontrer un garçon en boîte de nuit à 19 ans
01:11:17pensant que c'est que pour la soirée
01:11:19et 25 ans après être encore marié.
01:11:21Ça serait ton cas.
01:11:23J'aime mon mari depuis 25 ans. J'ai 4 enfants.
01:11:25Et il n'y a rien de plus extraordinaire
01:11:27que de voir tous les matins ma fille qui me remet.
01:11:29Comme on a le droit de ne pas avoir d'enfant.
01:11:31La seule chose c'est que c'est mon corps, mon choix.
01:11:33Pas l'utérus. Pas d'opinion.
01:11:35Et il n'y a que les femmes.
01:11:37Les hommes, les gens. On doit prendre cette décision
01:11:39pour nous-mêmes. Par rapport à nous-mêmes.
01:11:41Et en aucun cas l'apprendre. Parce qu'aujourd'hui
01:11:43on a des commissaires politiques qui nous disent ça.
01:11:45Donc je dis à la jeunesse, croyez en l'avenir.
01:11:47Voilà.
01:11:49C'est passionnant
01:11:51ce que vous avez dit Bérangère.
01:11:53D'une part, je vous rejoins totalement.
01:11:55Deuxième élément.
01:11:57On a le droit, Françoise, évidemment
01:11:59de ne pas en avoir d'enfant.
01:12:01Troisième élément, mais ça,
01:12:03sur le fond, je suis frappé de voir
01:12:05à quel point une génération
01:12:07d'aujourd'hui est sensible
01:12:09à des entraves que nous-mêmes
01:12:11au moment de faire des enfants,
01:12:13on n'imaginait pas.
01:12:15Jamais je n'aurais eu l'idée, faugrenue,
01:12:17au moment de faire des enfants,
01:12:19de dire le monde est terrible, la planète va mourir.
01:12:21Parce que c'est une réalité
01:12:23qui imprègne cette génération.
01:12:25Merci beaucoup les amis.
01:12:27Vous restez avec nous dans un instant.
01:12:29Le coup de projecteur des vraies voix, François Bayrou,
01:12:31qui a rencontré aujourd'hui les syndicats agricoles
01:12:33à la veille de sa déclaration politique générale.
01:12:35Alors parlons vrai. François Bayrou
01:12:37étant fils d'agriculteur et qui l'homme de la situation
01:12:39et à cette question.
01:12:41Rencontre Bayrou, syndicats agricoles,
01:12:43il n'y a qu'une sortie de crise possible avec les agriculteurs.
01:12:45Vous dites non à 85%. Vous voulez réagir ?
01:12:47Le 0826 300 300.
01:12:49Très rapidement, Patrick Bénézy est avec nous,
01:12:51vice-président de la FNSEA. Merci d'avoir accepté
01:12:53notre invitation. Bonsoir.
01:12:55Petite question, longue, mais réponse courte.
01:12:57Reconnaître l'agriculture comme intérêt général
01:12:59majeur de la nation, c'était la promesse
01:13:01d'Emmanuel Macron. Est-ce qu'elle va être
01:13:03tenue selon vous ?
01:13:05Eh bien, on espère en tout cas.
01:13:07Ce que les agriculteurs attendent,
01:13:09ça et beaucoup d'autres choses. On en parle dans un instant.
01:13:110826 300 300. Vous voulez bien
01:13:13entendu commenter ce débat.
01:13:15On vous accueille avec grand plaisir jusqu'à
01:13:1719h. A tout de suite.
01:13:19Sud Radio, c'est vous qui donnez le ton.
01:13:21Merci Sud Radio.
01:13:23Dans les échanges, c'est vrai que c'est une radio libre.
01:13:25Sud Radio, parlons
01:13:27vrai. Les vraies voix Sud Radio
01:13:2917h-19h.
01:13:31Philippe David, Cécile de Ménibus.
01:13:33Chers amis, on vous souhaite la bienvenue.
01:13:35On est ravis de vous accueillir comme tous les jours
01:13:37dans la maison Sud Radio
01:13:39avec Philippe Bilger autour de cette table.
01:13:41Françoise de Gouin, Bérangère Dubu, chef d'entreprise
01:13:43et dirigeante de l'IUC,
01:13:45le syndicat des courtiers
01:13:47en crédit.
01:13:49Ça va Bérangère ?
01:13:51L'UIC, le syndicat national des courtiers en crédit.
01:13:53C'est beau. Je le mets dans le bon sens.
01:13:55Pourquoi ? J'ai dit quoi ? IUC, je crois.
01:13:57C'est ce qui a marqué.
01:13:59C'est UIC.
01:14:01Union des intermédiaires de crédit.
01:14:03On m'a...
01:14:05On m'a enduite.
01:14:07Je me permets de corriger.
01:14:09Vous avez bien fait.
01:14:11Si vous passez votre temps à corriger ce que je dis,
01:14:13vous en avez pour des jours.
01:14:15Allez tout de suite, le coup de projecteur des vraies voix.
01:14:17Les vraies voix Sud Radio.
01:14:19Le coup de projecteur des vraies voix.
01:14:21À un moment donné, il faut faire péter la concote
01:14:23parce que sinon, les agriculteurs
01:14:25ne vont pas s'en relever.
01:14:27Il n'y a pas de menace. Il y a une forme de cri de détresse.
01:14:29Il y a une alarme qui est activée.
01:14:31Les agriculteurs n'arrivent plus à vivre dignement dans leur travail.
01:14:33On leur impose de mettre 4%
01:14:35de leur terre en jachère
01:14:37alors que l'Ukraine nous importe des denrées
01:14:39dans des proportions que nous n'avons jamais vues.
01:14:41Si on veut être les plus beaux du monde,
01:14:43les plus verts du monde et qu'on importe
01:14:45notre nourriture de l'étranger, ça n'a absolument
01:14:47aucun intérêt.
01:14:49Et c'est au président de la République de le faire parce que le ministre
01:14:51depuis des mois se débat avec cette mesure sans résultat.
01:14:55Le Premier ministre recevait donc les syndicats agricoles
01:14:57aujourd'hui. Il rencontra fort enjeu
01:14:59après un an de colère et à la veille de sa déclaration
01:15:01de politique générale, Philippe.
01:15:03Alors parlons vrai. Est-ce que vous craignez une nouvelle
01:15:05crise agricole pile un an après la précédente ?
01:15:07Et à cette question,
01:15:09rencontre Bayrou, syndicats agricoles,
01:15:11y a-t-il une sortie de crise possible avec les agriculteurs ?
01:15:13Vous dites non à 85%.
01:15:15Vous voulez réagir le 0826 300 300.
01:15:17Et on va voir si notre invité est un peu
01:15:19plus optimiste. Patrick Benézy est avec nous,
01:15:21vice-président de la FNSEA.
01:15:23On vous remercie d'avoir accepté notre invitation.
01:15:25Bonsoir, Philippe Bilger.
01:15:27En fait,
01:15:29ce qui est constant,
01:15:31c'est les doléances et les
01:15:33attentes et parfois même le désespoir
01:15:35des agriculteurs.
01:15:37Deuxième élément, ils en ont
01:15:39assez, si vous m'autorisez une
01:15:41familiarité, d'être
01:15:43baladé entre guillemets
01:15:45avec des promesses, des engagements
01:15:47qui ne sont pas réellement tenus
01:15:49alors que je croyais l'inverse il y a
01:15:51quelques jours et nous avions eu
01:15:53un représentant agricole
01:15:55qui était venu nous dire qu'en réalité
01:15:57rien n'avait été fait.
01:15:59Troisième et dernière observation,
01:16:01au fond, j'espère
01:16:03presque que François Bayrou
01:16:05qui les a reçus, va tenir
01:16:07les promesses de Gabriel Attal
01:16:09faites dans ce,
01:16:11vous vous rappelez, sur ces bottes de paille.
01:16:13En tout cas, on ne peut plus les décevoir.
01:16:15François Sdebois.
01:16:17C'est vrai que je pense que le profil de Bayrou est quand même
01:16:19déjà un plus. Eric Michel Barnier
01:16:21a négocié à Bruxelles, mais Bayrou c'est un vrai
01:16:23paysan, et d'ailleurs il se définit
01:16:25lui-même, il élève des cheveux, son père
01:16:27Calixte. Des chevaux.
01:16:29Calixte, son père est mort
01:16:31sur un tracteur, je crois
01:16:33que c'est une charrette de foin, donc quand il était
01:16:35jeune, il est devenu sous-interdit.
01:16:37Donc il sait ce que souffrir veut dire, François Bayrou.
01:16:39Il sait ce qu'est l'agriculture, après
01:16:41est-ce que ça suffit ? Je ne sais pas.
01:16:43C'est ça le problème, c'est que
01:16:45les agriculteurs ont besoin de
01:16:47symboles, c'est-à-dire que si on en fait la grande cause nationale,
01:16:49le grand combat national,
01:16:51c'est une chose, mais
01:16:53c'est très important pour la reconnaissance,
01:16:55pour le sentiment de respect
01:16:57qu'on peut avoir par rapport à soi-même.
01:16:59Les agriculteurs savent déjà qu'ils sont
01:17:01aimés et adorés des Français.
01:17:03Les Français adorent les agriculteurs,
01:17:05quels qu'ils soient. Et le deuxième point,
01:17:07c'est qu'au-delà du symbole, il faut
01:17:09que demain, dans le discours de politique générale,
01:17:11Bayrou annonce des choses concrètes.
01:17:13Comment on fait sur la valeur
01:17:15des produits agricoles ?
01:17:17Comment on fait pour que cette valeur soit
01:17:19augmentée par rapport à la transformation
01:17:21et à la vente en grande distribution ?
01:17:23Mais les aimer, c'est un fait. Ce qu'il faut, c'est les respecter.
01:17:25C'est ça. Aimer, c'est agir, disait Victor Hugo.
01:17:27C'est un sujet qui me touche et que je connais.
01:17:29Je suis petite fille de paysan, je suis nièce de paysan,
01:17:31je suis fille de forestière.
01:17:33Il y a deux choses. Ce que veulent
01:17:35nos agriculteurs, et je pense que vous allez
01:17:37me donner raison, c'est moins de réglementation
01:17:39et moins de contrôle des agriculteurs.
01:17:41Ils demandent au moins d'être logés à la même enseigne
01:17:43que les autres pays européens et qu'on arrête
01:17:45de les fliquer. Autre chose quand même,
01:17:47il y a aujourd'hui la forêt.
01:17:49La gestion forestière vient de passer
01:17:51du ministère de l'agriculture au ministère de l'écologie.
01:17:53Et ça aussi, c'est un très mauvais signal qui a été
01:17:55fait pour tous les forestiers, puisque le ministère
01:17:57de l'écologie veut tant supprimer la forêt
01:17:59privée des petits propriétaires.
01:18:01J'espère que François Bayrou va être à la hauteur
01:18:03de l'enjeu, parce que s'il y a bien un combat
01:18:05qui est essentiel, je parlais de la famille tout à l'heure,
01:18:07et après la famille, c'est quoi ? C'est pouvoir
01:18:09nous nourrir, c'est être autonome et c'est nos paysans.
01:18:11Je leur apporte tout mon soutien et j'espère
01:18:13surtout qu'on va leur laisser la parole à eux,
01:18:15puisque c'est comme tout, en fait, c'est toujours
01:18:17les concernés qui savent mieux ce dont ils ont besoin.
01:18:19Écoutons nos paysans, écoutons nos agriculteurs.
01:18:21Juste sur la forêt, je rappelle que c'est
01:18:23François Bayrou qui a
01:18:25demandé le périmètre.
01:18:27Moi aussi, j'ai bien vu
01:18:29le switch, donc ça veut dire que François Bayrou,
01:18:31il accepte l'idée de la forêt à l'écologie.
01:18:33La forêt à l'écologie de Bayrou est un mauvais signal
01:18:35pour moi, j'espère qu'il va être meilleur avec les agriculteurs
01:18:37que ce qu'il a été pour les agriculteurs.
01:18:39Allez, on y va. Patrick Benézy, parce que c'est
01:18:41vous qu'on a envie d'entraîner aussi, vice-président
01:18:43de la FNSEA, vous étiez
01:18:45ce matin avec le Premier ministre.
01:18:47D'abord, qu'est-ce qui s'est dit
01:18:49et quelles sont vos attentes et quels sont vos
01:18:51espoirs, surtout ?
01:18:53Eh bien, on a réitéré
01:18:55l'ensemble des
01:18:57engagements, en tout cas, qui nous avaient été
01:18:59faits l'hiver dernier, puisque
01:19:01ça fait un an que les choses
01:19:03se sont passées, qu'elles ont explosées
01:19:05en tout cas, et que nous avons pu
01:19:07mettre sur la table l'ensemble
01:19:09de nos attentes, alors que ce soit sur le plan
01:19:11fiscal, et effectivement,
01:19:13on lui a reparlé de la nécessité
01:19:15d'avoir un budget tel que
01:19:17le gouvernement précédent l'avait
01:19:19préparé, où on a quand même
01:19:21400 millions d'euros, ça va
01:19:23des retraites agricoles
01:19:25jusqu'à un certain nombre
01:19:27de déductions fiscales
01:19:29d'ailleurs qui étaient très adaptées
01:19:31à nos systèmes, que ce soit au niveau de
01:19:33l'élevage, que ce soit au niveau
01:19:35de la gestion des risques
01:19:37climatiques ou sanitaires, donc
01:19:39des sujets sur lesquels nous
01:19:41attendons une loi de finances, c'est-à-dire
01:19:43le fait qu'il y ait censure
01:19:45automatique des gouvernements ne nous
01:19:47arrange pas par rapport à cela
01:19:49et sur le plan de ce
01:19:51budget, en tout cas, nous attendons
01:19:53qu'il y ait un budget rapidement voté
01:19:55et qu'il prenne en compte tous les
01:19:57engagements qui nous avaient été faits, bien évidemment
01:19:59et qui étaient en bonne voie avec le
01:20:01gouvernement précédent, et
01:20:03il y a également le sujet du prix, vous l'avez
01:20:05évoqué, nous attendons aussi une loi
01:20:07qui aille plus loin que les
01:20:09égalimes, qui reconduisent
01:20:11certaines
01:20:13choses autour des promotions,
01:20:15autour des indicateurs
01:20:17de coûts de production aussi
01:20:19et là, pareil, il faut absolument
01:20:21légiférer sur cette partie-là
01:20:23donc ça c'est des lois, il faut
01:20:25des lois, par rapport aux contraintes
01:20:27également, il y a une PPL
01:20:29à l'étude, il faut qu'elle passe
01:20:31donc sur le vol législatif
01:20:33nous avons besoin de parlementaires
01:20:35qui votent effectivement ce qui a été
01:20:37engagé, et puis
01:20:39il n'y a pas que le volet législatif,
01:20:41il y a des choses qui peuvent être faites avec
01:20:43des décrets, des arrêtés
01:20:45on pense notamment
01:20:47à certaines normes, notamment
01:20:49certaines contraintes qu'il y a
01:20:51sur les élevages, ou bien
01:20:53améliorer certaines dispositions
01:20:55notamment par rapport
01:20:57à la gestion des risques pour reconnaître
01:20:59les pertes, les sécheresses, les inondations
01:21:01notamment sur Prairie, ça il n'y a pas
01:21:03besoin de lois, le ministre
01:21:05peut le faire, le gouvernement peut le faire
01:21:07avec des décrets et des ordonnances
01:21:09et puis on a rappelé
01:21:11également tous les aspects
01:21:13les dossiers européens
01:21:15alors c'est très lié avec les
01:21:17prix, c'est-à-dire qu'on parle
01:21:19du Mercosur, mais évidemment il faut
01:21:21affirmer le veto français
01:21:23sur ce type d'accord, malgré les engagements
01:21:25pris par la présidente
01:21:27van der Leyen au niveau
01:21:29européen vis-à-vis
01:21:31de ces pays qui nous concurrencent
01:21:33de manière extrêmement déloyale
01:21:35donc on attend que la France
01:21:37travaille au niveau
01:21:39européen pour nous éviter
01:21:41d'être en concurrence déloyale
01:21:43où on se rend compte que peu à peu
01:21:45l'agriculture française et européenne
01:21:47d'ailleurs est grignotée
01:21:49au profit des autres continents et alors là
01:21:51tout le monde s'assoit sur les considérations
01:21:53environnementales sur ces sujets.
01:21:55J'ai parfois l'impression
01:21:57que alors que
01:21:59vous êtes soutenu par
01:22:01une majorité de français
01:22:03comme le disait Cécile
01:22:05la cause agricole
01:22:07par quelques représentants que ce soit
01:22:09elle est très estimée par les français
01:22:11mais j'ai parfois
01:22:13l'impression que
01:22:15comment dirais-je
01:22:17vous n'êtes pas très sévère lorsque
01:22:19les promesses ne sont pas tenues
01:22:21est-ce qu'au fond cette fois-ci
01:22:23vous allez être très vigilant
01:22:25sur ce plan qui est capital ?
01:22:27Ils n'ont plus le choix
01:22:29On l'a toujours été
01:22:31mais effectivement
01:22:33le fait qu'il y ait une censure
01:22:35notamment par rapport à certains aspects législatifs
01:22:37on l'a beaucoup dénoncé
01:22:39par rapport à cela
01:22:41on peut comprendre d'ailleurs
01:22:43tous les débats politiques qu'il peut y avoir dans ce pays
01:22:45c'est pas le sujet
01:22:47c'est que juste à un moment donné
01:22:49nous il nous faut des lois
01:22:51il nous faut un projet de loi de finances qui aboutisse
01:22:53il nous faut une loi sur les prix
01:22:55qui aille plus loin
01:22:57et ces sujets-là ça suppose qu'il faut
01:22:59que les parlementaires à un moment donné
01:23:01puissent avancer
01:23:03quelles que soient les couleurs politiques
01:23:05et puissent valider un budget
01:23:07ou d'autres lois
01:23:09qui allègent les charges
01:23:11ou qui vont dans le sens du prix
01:23:13qui puissent aller dans le sens du prix
01:23:15donc valeur aujourd'hui
01:23:17les chéanciers
01:23:19on en a donné un, c'est le salon de l'agriculture
01:23:21ce matin
01:23:23c'est normal
01:23:25c'est quand même un an après
01:23:27donc effectivement
01:23:29on attend
01:23:31de ce nouveau gouvernement
01:23:33que les choses aient avancé
01:23:35d'ici le salon de l'agriculture
01:23:37et bien évidemment
01:23:39que les parlementaires
01:23:41de tous bords
01:23:43puissent être en soutien sur certains sujets
01:23:45qui de toute façon nous sont
01:23:47plus que nécessaires
01:23:49puisque sur certaines parties de toute façon
01:23:51il va de votre survie en tout cas
01:23:53merci beaucoup
01:23:55Patrick Bénézi
01:23:57d'avoir été avec nous vice-président de la FNSEA
01:23:59vous êtes le bienvenu quand vous voulez
01:24:01quand vous avez besoin de nous, vous nous appelez
01:24:03on sera là, merci beaucoup
01:24:05vous pourrez transmettre à vos collègues
01:24:07et bien entendu notre soutien absolu
01:24:09merci beaucoup Philippe Bilger
01:24:11merci François Debois
01:24:13dans un instant on va parler citoyenneté
01:24:15parce que c'est aussi de l'engagement
01:24:17absolument, on va recevoir des belles associations
01:24:19notamment PEPS policiers en détresse
01:24:21pour les policiers qui sont en détresse
01:24:23et certains, il y en a encore un qui a mis fin à ses jours
01:24:25et ensuite on parlera de l'association Citystar
01:24:27qui vient en aide des jeunes
01:24:29dans les endroits défavorisés
01:24:31et on se retrouve demain
01:24:33pour Les Vraies Voix à partir de 17h
01:24:35avec Philippe David et notre équipe
01:24:37formidables, passez une très belle soirée
01:24:39et je vous laisse avec Philippe David dans un instant, à tout de suite