Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Françoise Degois, éditorialiste Sud Radio ; Sébastien Ménard, entrepreneur dans la food tech ; Romain Boulet, coprésident de l'Association des avocats pénalistes.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a
##LES_VRAIES_VOIX-2024-09-25##
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a
##LES_VRAIES_VOIX-2024-09-25##
Category
🗞
NewsTranscription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Bienvenue dans Les Vrais Voix après une pérégrination toulousaine.
00:00:11Bonsoir Cécile de Ménibus.
00:00:13Bonsoir Philippe.
00:00:14Pérégrination, ça vous va ?
00:00:15Ça fait un peu pénal.
00:00:16C'est joli, c'est joli.
00:00:17C'est un mot compliqué, sympa.
00:00:18C'est plus lourd que tout.
00:00:19Cette promenade toulousaine.
00:00:20Ouais, c'était très bien.
00:00:21C'était très bien.
00:00:22Le salon de l'industrie du Sud-Ouest avec beaucoup de belles entreprises d'ailleurs, qu'on salue.
00:00:25Et vous pouvez y aller si vous êtes dans le Sud-Ouest puisque ça se termine demain soir.
00:00:29Avec Philippe Bilger qui était avec nous.
00:00:31C'était bien Philippe ?
00:00:32Il était ravi.
00:00:33Oh, il était bien Philippe.
00:00:34J'ai même dit sincèrement, on m'a demandé si l'industrie me passionnait.
00:00:40J'ai dit en soi non, mais vous l'aviez rendu très intéressant.
00:00:44Ah ben voilà, ça c'est gentil.
00:00:46En tout cas, on est ravis de vous accueillir aujourd'hui.
00:00:49C'est mercredi 0826 300 300 avec une belle équipe encore autour de cette table.
00:00:54Et on démarre le sommaire de cette émission, le grand débat du jour à 17h30.
00:00:58Il faut faire évoluer notre arnaque juridique, estime le nouveau ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.
00:01:03Après le meurtre de Philippine retrouvée enterrée dans le bois de Boulogne,
00:01:07ce Marocain de 22 ans, condamné pour viol, avait été libéré à la faveur d'une remise de peine
00:01:11alors qu'il était sous OQTF, mais inexpulsable, faute de laisser passer consulaire de la part du Maroc.
00:01:17Alors parlons vrai, la question qui fâche et que nombre de personnes posent à justice est elle laxiste ?
00:01:22Est-ce que les OQTF sont exécutables tant elles sont peu exécutées ?
00:01:26Et à cette question, la justice est-elle dans le déni ?
00:01:29Vous dites oui à 96%, vous voulez réagir au datant vos appels au 0826 300 300.
00:01:35Romain Boulle, coprésident de l'association des avocats pénalistes, sera avec nous.
00:01:41Le coup de projecteur des vraies voix à 18h30, ce suspect de nationalité marocaine avait été retrouvé en tout cas en Suisse.
00:01:47Il avait pu passer la frontière après les faits.
00:01:49Récemment, l'Allemagne a décidé de rétablir les contrôles aux frontières
00:01:54quand le Royaume-Uni va remettre en vigueur un visa pour accéder à son territoire, y compris les pays européens.
00:02:00Alors parlons vrai, faut-il revenir sur l'accord de Chine ?
00:02:03Faut-il contrôler également plus strictement les frontières de l'Europe ?
00:02:07Et à cette question, les contrôles aux frontières pourraient-ils être un filtre pour lutter contre la délinquance ?
00:02:11Vous dites oui à 88%, vous voulez réagir au datant encore et toujours vos appels au 0826 300 300.
00:02:18On vous souhaite la bienvenue, les vraies voix jusqu'à 19h.
00:02:20Les vraies voix Sud Radio.
00:02:22Des sujets qui vont passionner Philippe Bilger.
00:02:25Bien sûr, ils vont beaucoup m'intéresser et j'espère que j'aurai l'accord de François Fiumma.
00:02:34Ça je saurais que j'ai raison.
00:02:37François Fiumma est avec nous.
00:02:39Vous savez que tous les trois mois il a une nouvelle passion, Philippe Bilger.
00:02:43Alors c'était Attal pendant des mois et des mois, maintenant c'est Bruno Retailleau.
00:02:46J'ai toujours eu Bruno Retailleau.
00:02:48C'est qui qui l'a dit ? La mère de Retailleau, Marlène Sessioti.
00:02:50J'ai toujours eu Retailleau.
00:02:52Et Attal, je continue à l'apprécier ma chère Françoise, mais il n'est pas parfait.
00:02:57Mais dans le milieu politique français, il est un des moins médiocre.
00:03:01C'est presque moi par vous qui est parfait.
00:03:03C'est vrai, j'attends vos... Je blague pas.
00:03:07En plus j'attends votre explication sur Philippines, ce que vous allez vouloir en dire.
00:03:12On verra, on verra.
00:03:13Ça va Sébastien Ménard, patron dans la Foodtech ?
00:03:15J'ai retrouvé Françoise de Gouin.
00:03:17Oui, c'est vous qui avez demandé à la retrouver.
00:03:19Je vais pouvoir lui mettre des clins.
00:03:21C'est vous qui l'avez demandé en plus. Vous avez vu, même si...
00:03:23Philippe, absolument pas.
00:03:24Je remarquais que sur ce plateau, c'était particulièrement déséquilibré depuis mon absence.
00:03:28Oh mon dieu, ce qu'il ne faut pas entendre.
00:03:30Ça veut dire qu'il n'y a plus trop de macronistes.
00:03:32C'est ça le sujet.
00:03:34C'est pas possible.
00:03:36C'est ça votre sujet en fait, c'est que c'est déséquilibré pour les macronistes.
00:03:39Quand on pense qu'ils sont payés pour dire ça.
00:03:41Enfin vous, vous n'êtes pas payés, sachez-le.
00:03:44Nos salaires sont supprimés.
00:03:46Vous n'êtes pas bigère parce que c'est le chouchou.
00:03:48Vous devez gagner beaucoup plus comme ça.
00:03:52Les femmes de gauche, on les garde.
00:03:56On va comparer à la fin du monde, il y en aura un.
00:03:59Qu'est-ce qu'il est méchant.
00:04:01Auditeur du jour, Thomas Duval.
00:04:03Bonsoir Thomas.
00:04:05Bonsoir, bonsoir les vrais voix.
00:04:07Bonsoir à ma préférée.
00:04:10Merci Thomas.
00:04:12Alors ça me fait du bien.
00:04:14C'est vraiment une bouffée d'oxygène dans cet enfer hebdomadaire.
00:04:18Enfin quelqu'un qui dit ma préférée.
00:04:20Bonsoir.
00:04:21J'étais à deux doigts de dire mère Thomas.
00:04:23Je pensais qu'il allait dire moi.
00:04:25J'ai vu de la déception dans vos yeux.
00:04:27Merci Thomas.
00:04:29Je vais chialer toute la journée.
00:04:31C'est pas impressionnant.
00:04:33Thomas, Thomas, Thomas.
00:04:35Les ministres, selon vous, sans expérience,
00:04:37nouvellement nommés ou des recasés.
00:04:39C'est ce que vous dites.
00:04:41Il y en a assez, toutes ces histoires de ministres,
00:04:43qui sont nouvellement nommés,
00:04:45qui sont recasés,
00:04:47et qui n'ont aucune expérience dans leur domaine.
00:04:49Ou alors ceux qui ont proposé quelque chose
00:04:51et qui refusent parce que ça ne serait pas bien
00:04:53pour leurs prochaines élections.
00:04:55C'est un scandale.
00:04:57Tout simplement.
00:04:59Mme Gentil, à l'éducation nationale,
00:05:01qui n'a aucune expérience dans ce domaine.
00:05:03Mme Genvin, culture qui est.
00:05:05M. Habérou, qui fait son lobbying
00:05:07pour sa ville, pour les JO,
00:05:09mais qui n'a aucune expérience
00:05:11dans l'espoir, la jeunesse et la vie associative.
00:05:13Et j'en passe.
00:05:15C'est un scandale, vraiment.
00:05:17C'est honteux et ça ne peut pas marcher dans notre pays.
00:05:19Tant que ça sera comme ça, ça ne fonctionnera pas.
00:05:21Ces gens sont peut-être très, très
00:05:23expérimentés politiquement,
00:05:25mais ils n'ont aucune expertise nulle part
00:05:27dans leur domaine et ça ne fonctionnera jamais.
00:05:29Philippe Bilger.
00:05:31En effet, la question se pose rapidement.
00:05:33Est-ce qu'il faut choisir
00:05:35des ministres
00:05:37totalement compétents
00:05:39au regard de la fonction qu'il leur a donnée
00:05:41ou est-ce qu'il faut choisir
00:05:43des politiques qui ont une certaine distance ?
00:05:45C'est une question que je pose.
00:05:47Françoise Debois.
00:05:49Très court.
00:05:51Je pense en fait que c'est le dernier train
00:05:53pour avoir aussi une carte.
00:05:55Vous voyez très bien que
00:05:57le jeune Antoine Armand,
00:05:59déjà, ça fait une minute qu'il est là,
00:06:01paf, déjà une boulette.
00:06:03Il est peut-être très fortiche
00:06:05en compte public et encore, ça reste à voir
00:06:07parce qu'entre l'Inspection Générale des Finances
00:06:09et Bercy, il y a un monde.
00:06:11Sébastien Maynard.
00:06:13Moi, ça fait longtemps que je suis d'accord avec ça.
00:06:15Je pense que ça manque d'expertise,
00:06:17ça manque d'expérience, mais ce n'est pas d'aujourd'hui.
00:06:19Ce n'est pas ce gouvernement.
00:06:21Sous la Ve République, ça a souvent été ça.
00:06:23Je vais aller un petit peu plus loin.
00:06:25Ça manque d'expertise, ça manque d'expérience
00:06:27et ça manque de talent.
00:06:29Allez, vous restez avec nous, Thomas.
00:06:31On ira vous accueillir en tout cas.
00:06:33On est là.
00:06:35Justo, qui c'est qui qui l'a dit ?
00:06:37Dites tout ça.
00:06:39J'ai mis ça, ça commence.
00:06:41Ah, une méchante.
00:06:43Ils sont fous.
00:06:45C'est pour ça qu'on les aime.
00:06:47Tu sais qu'on fait l'émission uniquement pour c'est qui qui l'a dit.
00:06:49J'espère que tout le monde est bien au courant.
00:06:51Et moi donc, on peut peut-être en dire tout de suite.
00:06:53Philippe Billiorer, parce qu'au moins, il est sérieux.
00:06:55Le duel entre l'intérieur
00:06:57et la plate-forme n'est pas inévitable.
00:06:59On en parle dans un instant.
00:07:01Soyez les bienvenus.
00:07:03On est ravis de vous ouvrir.
00:07:05On est ensemble jusqu'à 19h.
00:07:07Sud Radio.
00:07:09Parlons vrai.
00:07:11Les vraies voix Sud Radio.
00:07:1317h-19h.
00:07:15Philippe David, Cécile Domenibus.
00:07:19Merci en tout cas de nous écouter tous les jours
00:07:21dans cette belle maison de Sud Radio.
00:07:23Vous êtes ici chez vous, bien entendu.
00:07:25Le 0826-300-300.
00:07:27Et quand vous avez envie de discuter,
00:07:29de débattre,
00:07:31Aude vous attend pour vous accueillir, bien entendu.
00:07:33Dans un instant,
00:07:35les trois mots dans l'actu, ce sera avec Félix Mathieu.
00:07:37Félix, bonsoir Félix.
00:07:39De quoi parle-t-on ?
00:07:41On va parler de ce coup de téléphone Barnier-Le Pen
00:07:43qui suscite beaucoup de conneries.
00:07:45On va parler aussi de la situation qui dégère
00:07:47entre le Hezbollah et Israël.
00:07:49Et puis d'un énorme silure attirée
00:07:51avec de la charcuterie.
00:07:53En trois mots, ça donne donc téléphone, embrasement et silure.
00:07:55Avec Philippe Bilger,
00:07:57Françoise Degoy, Sébastien Ménard, Philippe David.
00:07:59Et tout de suite, le procureur.
00:08:01Les vrais voix Sud Radio.
00:08:03Le réquisitoire du procureur,
00:08:05Philippe Bilger.
00:08:07Et pour vous, Monsieur le procureur, la guerre entre Beauvau
00:08:09et le garde des Sceaux
00:08:11n'est pas inéluctable.
00:08:13Non, malgré les apparences et bien sûr
00:08:15l'histoire politique de la France
00:08:17qui démontre que
00:08:19entre Beauvau et la place Vendôme,
00:08:21entre l'intérieur et la justice
00:08:23il y a en général
00:08:25des affrontements
00:08:27éclatants ou feutrés.
00:08:29Je continue à penser
00:08:31que dans le duo
00:08:33d'aujourd'hui entre Bruno Retailleau
00:08:35et Didier Migaud,
00:08:37malgré le début
00:08:39qui relève de la Convention,
00:08:41on peut espérer demain
00:08:43une entente qui
00:08:45changera par rapport à l'histoire politique.
00:08:47Il n'y a aucune raison
00:08:49pour qu'une intelligence
00:08:51et une sensibilité de droite
00:08:53courageuse ne s'accordent pas
00:08:55avec une vision de gauche
00:08:57responsable et lucide.
00:08:59Les grands affrontements,
00:09:01le plus spectaculaire aura été
00:09:03probablement les policiers
00:09:05et les gendarmes qui manifestent sous les fenêtres
00:09:07de Robert Badinter et d'ailleurs
00:09:0983 et François Mitterrand avait fait limoger
00:09:11immédiatement le patron de la police
00:09:13parce que c'était impossible
00:09:15de faire ça. Donc je suis d'accord avec vous
00:09:17ce soir, tout est moche.
00:09:19Je ne crois pas que ça va se passer comme vous le dites.
00:09:21Je sais que c'est un peu pieux, c'est presque irénique
00:09:23en réalité ce que vous évoquez ce soir
00:09:25parce que la réalité
00:09:27c'est que Didier Migaud
00:09:29s'il avait été une posture, il l'aurait fait une fois
00:09:31dans le journal de 20 heures en disant
00:09:33il y a un état de droit en France. Mais il l'a refait
00:09:35hier, évidemment, en disant
00:09:37attention, je vois les coups de menton
00:09:39de Bruno Retailleau, je vois sa détermination
00:09:41aussi demain.
00:09:43Eh bien, il y a un cadre dans ce pays
00:09:45il y a une règle, regardez
00:09:47comment a terminé la loi immigration
00:09:49rédigée en grande partie
00:09:51par Bruno Retailleau. Elle a été censurée sur
00:09:53une dizaine ou une quinzaine d'articles.
00:09:55Donc on ne fait pas n'importe quoi
00:09:57parce qu'on a décidé d'avoir du résultat.
00:09:59Et je pense que, contrairement à ce que vous pensez
00:10:01Didier Migaud, je le connais un peu, il est complètement
00:10:03psycho-rigide, c'est un type extrêmement raide
00:10:05comme la justice.
00:10:07Ça lui va bien.
00:10:09Je ne crois pas que ça va marcher comme ça.
00:10:11Je pense aussi, comme Françoise, que ça ne va pas marcher
00:10:13comme ça, mais à un point de détail près
00:10:15c'est qu'aujourd'hui, Retailleau n'est pas
00:10:17dans l'opposition président de groupe
00:10:19politique au Sénat, il est
00:10:21ministre de l'Intérieur, il est l'astar de ce
00:10:23gouvernement, il est, à mon avis,
00:10:25plébiscité et suivi
00:10:27par au moins deux tiers des Français.
00:10:29En tout cas, sur ce qu'il a pu dire il y a
00:10:31quelques heures. Après, le veux pieux
00:10:33caressé par Philippe Bilger
00:10:35qui consiste à dire, on espère que tout le monde
00:10:37puisse s'entendre, surtout
00:10:39quand on regarde
00:10:41l'actualité
00:10:43chaude, extrêmement récente.
00:10:45Oui, on a
00:10:47plutôt intérêt à espérer que
00:10:49le ministre de l'Intérieur
00:10:51soit en phase avec le garde des Sceaux
00:10:53et j'ai même envie de dire, j'espère que le garde des Sceaux
00:10:55sera en phase avec le ministre de l'Intérieur.
00:10:57Allez, tout de suite des 3 mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:10:59Les vraies voix sud-radio.
00:11:013 mots dans l'actu, Félix
00:11:03téléphone, embrasement et
00:11:05silure. Les excuses téléphoniques
00:11:07de Michel Barnier à Marine Le Pen font
00:11:09grimacer la gauche. Le premier ministre
00:11:11recadre son ministre de l'Economie pour
00:11:13ses propos sur le RN hors de l'arc
00:11:15républicain. Tel Aviv
00:11:17visé par le Hezbollah. Le chef de l'armée
00:11:19israélienne dit à ses soldats de se préparer
00:11:21à une possible entrée au Liban.
00:11:23Les autorités annoncent 51
00:11:25morts et 223 blessés dans les frappes
00:11:27d'aujourd'hui. Et puis sur les bords du Rhône
00:11:29les silures, c'est comme Philippe David, on peut les
00:11:31appâter avec des knackis et du saucisson.
00:11:33Deux pêcheurs viennent d'en faire
00:11:35l'expérience au sud de Lyon. Une belle prise
00:11:37même de 2m10. Je parle du poisson.
00:11:39Les vraies voix
00:11:41Sud Radio
00:11:43Je te tiens, tu me tiens
00:11:45par la barbichette
00:11:47Se tenir par la
00:11:49barbichette, être contraint à l'entente
00:11:51en raison de comptions communes
00:11:53procédés mutuels
00:11:55selon la définition du Larousse.
00:11:57La gauche a vu rouge en apprenant le retour
00:11:59du téléphone rouge. C'est plus Moscou
00:12:01ou Washington, c'est entre Michel Barnier
00:12:03et Marine Le Pen. Le premier ministre a appelé
00:12:05la leader du RN pour présenter ses excuses
00:12:07après les propos de son ministre de l'économie.
00:12:09Antoine Armand avait placé le Rassemblement
00:12:11National en dehors de l'arc
00:12:13républicain. Sauf que le gouvernement
00:12:15ne tenant pas à grand chose, ne dit
00:12:17plus ces choses-là. Mais
00:12:19ces excuses téléphoniques tout de même de Michel Barnier
00:12:21ça choque profondément l'ancien
00:12:23président de la République, François Hollande.
00:12:25Ça révèle ce que l'on sait déjà.
00:12:27Le gouvernement de M. Barnier
00:12:29dépend de Mme Le Pen. C'est Mme
00:12:31Le Pen qui a fait en sorte
00:12:33d'intervenir auprès du président
00:12:35de la République pour donner un
00:12:37sauf conduit à M. Barnier
00:12:39pour qu'il soit nommé.
00:12:41Et c'est Mme Le Pen qui fixe
00:12:43finalement la règle. Et d'appeler
00:12:45Mme Le Pen pour
00:12:47donner un ministre, je trouve
00:12:49que c'est finalement un aveu.
00:12:51M. Barnier ne gouverne pas avec
00:12:53le RN, mais il ne
00:12:55peut pas gouverner sans le RN.
00:12:57François Hollande ce matin sur
00:12:59France Info, tandis que sur Sud Radio,
00:13:01le maire LR de Cannes, David Lissnard
00:13:03justifie au contraire ses excuses téléphoniques
00:13:05de Michel Barnier.
00:13:07Le ministre de l'économie, j'ai entendu sa déclaration,
00:13:09il commence par dire quelque chose de très
00:13:11juste, il dit en parlant
00:13:13des députés, ils ont été élus
00:13:15discuter avec eux, je vais les respecter
00:13:17parce qu'ils s'appellent la démocratie, ce sont ces mots.
00:13:19Et puis cinq minutes après il dit je ne vais pas
00:13:21parler avec le RN.
00:13:23C'est inutile. Il y a des députés
00:13:25de partis qui sont
00:13:27autorisés. Cette déclaration
00:13:29elle était contre-productive,
00:13:31absurde, inutilement provocatrice.
00:13:33Michel Barnier a eu raison
00:13:35de remettre les choses en ordre, et puis
00:13:37qu'on arrête d'insulter 11 millions de
00:13:39personnes.
00:13:41Pardon.
00:13:43L'erreur
00:13:45de Michel Barnier, c'est d'avoir
00:13:47téléphoné à Marine Le Pen.
00:13:49C'était inutile, il avait
00:13:51à recadrer le ministre, un point c'est tout.
00:13:53Moi je suis d'accord avec
00:13:55Philippe Ligère, et je pense que c'est contre-intuitif
00:13:57mais ce que je comprends aussi
00:13:59c'est que ça devient gênant pour Marine Le Pen.
00:14:01Parce qu'à partir du moment où vous appelez
00:14:03Marine Le Pen et que vous faites des excuses
00:14:05et que vous recadrez, il signifie qu'en réalité
00:14:07Marine Le Pen elle est totalement
00:14:09partie-prunte en fait de ce gouvernement.
00:14:11Et qu'en réalité elle est quasiment
00:14:13à ce gouvernement, ce qu'elle ne veut pas.
00:14:15Donc je pense vraiment
00:14:17que si on regarde
00:14:19du point de vue du moment donné,
00:14:21cette situation est compliquée pour Marine Le Pen parce que
00:14:23ça va devenir radioactif.
00:14:25On a l'impression que certains voudraient se faire censurer
00:14:27dès le budget. Non mais c'est pas ça.
00:14:29En fait on est déjà sur une définition ridicule.
00:14:31L'arc républicain, moi j'ai fait
00:14:33partie de ceux qui autour du président pensaient
00:14:35que c'était une appellation ridicule.
00:14:37L'arc républicain,
00:14:39aujourd'hui c'est le souhait des électeurs
00:14:41qui va, dès le moment où vous êtes un parti politique
00:14:43autorisé, de l'extrême-gauche à l'extrême-droite,
00:14:45vous appartenez à l'arc républicain.
00:14:47C'est ça l'arc républicain.
00:14:49En déplaise à quelques copains, c'est ça
00:14:51la réalité du hémicycle, l'arc républicain.
00:14:53Là il y a les partis de
00:14:55coalition, voilà, avec lesquels
00:14:57on est capable, on a envie,
00:14:59ou pas, ou en tout cas on va faire en sorte
00:15:01pour travailler, c'est ce qui se passe aujourd'hui.
00:15:03Donc quand effectivement vous avez
00:15:05un ministre de la République,
00:15:07fraîchement nommé, qui dit que le Front National
00:15:09ou le Rassemblement National est en dehors de
00:15:11l'arc républicain, indépendamment
00:15:13de l'appel maladroit
00:15:17avec mes ministres, est-ce que le Premier ministre
00:15:19a besoin de se justifier auprès de Marine Le Pen ?
00:15:21Non, je le pense.
00:15:23Cette définition de l'arc républicain,
00:15:25elle est nulle,
00:15:27et non avenue, et elle ne veut rien dire.
00:15:29Allez, le deuxième mot, embrasement,
00:15:31le chef de l'armée israélienne dit à ses soldats
00:15:33de se préparer à une possible entrée au Liban.
00:15:35La déclaration que pour la première fois
00:15:37le Hezbollah
00:15:39a tiré un missile à Tel Aviv, indique l'État hébreu.
00:15:43Mais ces missiles, des missiles du
00:15:45Hezbollah, un coup dans le ciel de Safed
00:15:47au nord d'Israël.
00:15:49Le ministre libanais, les autorités annoncent
00:15:5151 morts dans les frappes israéliennes d'aujourd'hui.
00:15:5551 morts et 223 blessés.
00:15:57Le ministre libanais de la Santé,
00:15:59l'armée israélienne annonce poursuivre
00:16:01ces bombardements de grande envergure
00:16:03au sud du Liban.
00:16:05Selon l'ONU, les frappes ont fait
00:16:0790 000 nouveaux déplacés
00:16:09au Liban. Depuis lundi, le Conseil de Sécurité
00:16:11va se réunir en urgence pour discuter
00:16:13de la situation.
00:16:15Oui, j'entends ce qui est dit.
00:16:17Liban à Gaza
00:16:19est une erreur. Si l'armée israélienne
00:16:21rentre dans le Liban, ce sera la 3ème fois.
00:16:23On ne dit pas
00:16:25que Israël
00:16:27remonte toutes les installations
00:16:29du Hezbollah parce que le Hezbollah
00:16:31a mis sous l'ancre l'Iran, ce pays.
00:16:33Si le Liban en est là, c'est parce que
00:16:35l'Iran a signé la création du Hezbollah
00:16:37en 83 et que
00:16:39le Hezbollah gère ce pays
00:16:41de nouveau. Donc, à un moment donné,
00:16:43j'entends bien ce qu'on dit. Je comprends
00:16:45qu'on puisse se révolter parce que
00:16:47d'un seul coup, nous sommes en guerre.
00:16:49Ils se révoltent tous les jours.
00:16:51Les Israéliens qui vivent dans le Golan,
00:16:53qui vivent à Carmiel, dans le nord du pays,
00:16:55ramassent des roquettes tirées par le Hezbollah.
00:16:57À un moment donné, oui, c'est une guerre.
00:16:59Du cinéma, attention, la guerre.
00:17:01Ce sera la 3ème fois qu'Israël
00:17:03rentre dans le Liban. Arrêtons ce cinéma.
00:17:05On est en train...
00:17:07Israël veut démanteler ses ennemis mortels.
00:17:09Le Hezbollah...
00:17:11On ferait mieux d'essayer de les aider
00:17:13parce qu'en les démantelant, ils nous aident
00:17:15nous. Voilà ce que je veux dire.
00:17:17Moi, je voudrais
00:17:19applaudir le propos de Françoise Degoy
00:17:21qui, comme le sait,
00:17:23est à gauche, et la posture,
00:17:25la position, la conviction
00:17:27profonde qu'est la système
00:17:29courageuse et respectable. Alors, je vais pas dire
00:17:31ça tout au long de cette émission, mais je vais
00:17:33dire que bravo, Françoise.
00:17:35Troisième mot, cilure avec cette belle prise
00:17:37de deux pêcheurs au sud de Lyon.
00:17:39Ils ont remonté du Rhône à un cilure de 2m10
00:17:41avec des knackis
00:17:43et du saucisson, figurez-vous.
00:17:45C'est une histoire apportée par Le Progrès.
00:17:47Alors, on sait pas si la prochaine fois, ils vont peut-être essayer...
00:17:49Ils vont remonter à Philippe David.
00:17:51Peut-être qu'ils pourraient essayer avec des coussins
00:17:53puisqu'on est dans les spécialités locales, après tout.
00:17:55On va finir par les bouffer.
00:17:57Moi, je cherche les knackis et les saucissons
00:17:59et j'en reviens, Cécile. Vous en avez forcément
00:18:01dans votre poche, regardez bien.
00:18:03Toujours des knackis avec vous. Merci beaucoup,
00:18:05Félix Mathieu. Allez, vous restez avec nous dans un instant.
00:18:07Le grand débat du jour, le profil de l'homme
00:18:09accepté pour le meurtre de Philippine,
00:18:11retrouvé enterré dans le bois de Boulogne.
00:18:13Il pose des questions quant à la gestion des OQTF
00:18:15en France, Félix. Oui, alors parlons
00:18:17vrai. La justice est-elle
00:18:19l'axe de l'OQTF ?
00:18:21Tant elles sont peu
00:18:23exécutées. Et à cette question,
00:18:25la justice est-elle dans le déni ? Vous dites
00:18:27que à 96%, vous voulez réagir
00:18:29encore et toujours le 826-300-300.
00:18:31Et notre invité pour en parler, Romain Boulay
00:18:33est avec nous, co-président de l'Association des Avocats
00:18:35et pénalistes. Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:18:37Petite question courte,
00:18:39réponse courte. Et il y a un
00:18:41dysfonctionnement dans ce dossier.
00:18:43Je crois qu'on essaie de donner des épaules
00:18:45un peu trop larges à la justice. En l'espèce, il ne me
00:18:47semble pas qu'il y ait eu dysfonctionnement. On en parle dans un instant.
00:18:490-826-300-300.
00:18:51Venu.
00:18:53Sud Radio. Parlons vrai.
00:18:55Sud Radio. Parlons vrai.
00:18:57Les vraies voix Sud Radio,
00:18:5917h-19h, Philippe David,
00:19:01Cécile de Ménigus.
00:19:03Les vraies voix, comme tous les jours, on est ravis de
00:19:05vous accueillir. C'est un bonheur avec
00:19:07Philippe David, tous les jours du lundi au vendredi.
00:19:09Ça va, Philippe ? Ça va très bien.
00:19:11Bon, écoutez, très bien. Et puis ça va même plutôt bien
00:19:13un jour où il y a... Enfin, vous voyez de qui je veux parler.
00:19:15C'est bizarre. C'est plutôt bon signe.
00:19:17C'est étonnant. Vous avez un état de vie tellement élevé
00:19:19que vous m'englobez. Je vous remercie d'ailleurs. Moi aussi, d'ailleurs.
00:19:21Il pensait pas à vous. Il pensait à moi. Non, non, il pensait
00:19:23à moi. Tu penses bien. Mais nous, on pensait à Sébastien Ménard.
00:19:25Oui, bien sûr. Ouais, tu parles,
00:19:27Charles. Non, mais ici, il y a un égo
00:19:29surdimensionné.
00:19:31C'est ça, c'est pas de l'égo, c'est juste...
00:19:33On va vous remettre dans le caniveau, les deux.
00:19:35Si vous continuez, c'est pas possible. Oui, dans le caniveau.
00:19:37Vous nous avez sortis, peut-être,
00:19:39du côté de Chez Monef.
00:19:41Non, mais c'est là où on s'est rencontrés, c'est pour ça que je...
00:19:43Tant qu'on n'est pas dans le tout à l'égo...
00:19:45Bon, on y va, les amis ?
00:19:47Il fallait leur faire un humour.
00:19:51On rit quand on...
00:19:53Les enfants, la France vous attend.
00:19:55Françoise de Bois. Allez, tout de suite,
00:19:57le grand débat du jour.
00:19:59Les Vraies Voix Sud Radio,
00:20:01le grand débat du jour.
00:20:03Tao, Marocain de 22 ans,
00:20:05avait été condamné à 7 ans de prison pour viol
00:20:07en 2021, et était depuis
00:20:09sous le coup d'une obligation de quitter
00:20:11le territoire français. On a malheureusement
00:20:13élaboré, depuis un certain nombre
00:20:15d'années en France, une sorte de droit
00:20:17à l'inexécution des peines.
00:20:19Le Maroc doit tester de sa
00:20:21nationalité avant l'expulsion.
00:20:23Problème, le Royaume ne répond pas.
00:20:25L'OQTF n'est donc
00:20:27pas exécuté, comme dans 93%
00:20:29des cas. Je crois que
00:20:31le laxisme de la justice
00:20:33n'existe pas. Je vais me mobiliser,
00:20:35on va augmenter considérablement le
00:20:37taux d'exécution des OQTF.
00:20:39Il faut faire évoluer
00:20:41notre arthrédique, c'est-à-dire le nouveau
00:20:43ministre de l'Intérieur, Bruno Rotaioque.
00:20:45Après le meurtre de Philippine, ce
00:20:47marocain de 22 ans, condamné
00:20:49pour viol, avait été libéré à la faveur d'une remise
00:20:51de peine, alors qu'il était sous OQTF,
00:20:53mais inexpulsable.
00:20:55Faudrait laisser passer les consulaires de part du
00:20:57Maroc. Alors parlons vrai, la justice
00:20:59est-elle laxiste ? Est-ce que les OQTF
00:21:01sont exécutables tant qu'ils sont peu exécutés ?
00:21:03Et à cette question, la justice
00:21:05est-elle dans le déni ? Vous dites oui à
00:21:0797%, vous voulez réagir
00:21:09au temps, on vous appelle au 0826 300
00:21:11300. Et avec nous, maître
00:21:13Romain Boulet, coprésident de l'association
00:21:15des avocats pénalistes, merci d'avoir accepté
00:21:17notre invitation, Philippe Bilger.
00:21:19Je pense que
00:21:21l'exécution des peines
00:21:23est défaillante en France,
00:21:25je pense
00:21:27pour les non-chiffres
00:21:29qu'ils démontrent. Deuxième
00:21:31élément, je constate
00:21:33que dans cette affaire,
00:21:35je n'aurais pas été choqué
00:21:37si l'accusé
00:21:39lorsqu'il est condamné
00:21:41pour la première fois pour viol
00:21:43avait fait intégralement
00:21:45la peine qui avait été dictée
00:21:47ces temps. Mais pour le reste,
00:21:49j'estime que la justice
00:21:51n'a aucune responsabilité
00:21:53là-dedans, dans la mesure où
00:21:55lorsqu'il est lâché, relâché,
00:21:57assigné à l'exigence
00:21:59par le JLD, celui-ci
00:22:01n'avait pas d'autre solution
00:22:03que de faire ça, parce que
00:22:05malheureusement, le laissé
00:22:07consulaire marocain
00:22:09est arrivé deux jours trop tard.
00:22:11On aurait pu éventuellement
00:22:13créer, se renseigner,
00:22:15mais il n'empêche que sur ce
00:22:17plan-là, la juge n'a pas.
00:22:19Alors on peut ensuite changer
00:22:21l'état de droit et rendre
00:22:23tout ça plus efficace, mais sur
00:22:25le plan qui concerne la
00:22:27question de Sud, je n'ai
00:22:29pas de reproche à faire
00:22:31à la justice.
00:22:33Écoutez, je suis
00:22:35exactement dans la même position
00:22:37que Philippe Bilger,
00:22:39je suis frappé de
00:22:41toute façon par le refus des laissés
00:22:43passer consulaire, donc ça sert à rien
00:22:45de tourner de dos de menton.
00:22:47Bruno Rotailleau m'insupporte
00:22:49autant que moi un sporté Gérald Darmanin,
00:22:51Manuel Vallsavant et Nicolas Sarkozy.
00:22:53Je vous rappelle Nicolas Sarkozy,
00:22:55je vais t'en rechercher sur la
00:22:57réunion, mais il ne s'est
00:22:59rien passé jamais, donc
00:23:01moins de cons, moins de coups de menton,
00:23:03moins de com,
00:23:05moins de dérapage,
00:23:07arrêtons de taper sur la justice.
00:23:09Je le redis, c'est très
00:23:11dangereux de taper sur la justice.
00:23:13À tout bout de champ, j'écoute tous les
00:23:15leaders et tout ce qui m'insupporte
00:23:17de la droite à la droite extrême.
00:23:19C'est insupportable d'utiliser
00:23:21cette tragédie
00:23:23pour lancer des idées
00:23:25qui sont en plus fausses.
00:23:27Il y a un problème d'exécution des peines, mais
00:23:29le seul travail à faire,
00:23:31dont parlait Cécile
00:23:33sur le laissé passer consulaire,
00:23:35dans le lancement du sujet, c'est
00:23:37d'obliger les pays d'accueil
00:23:39à donner, à délivrer des laissés passer consulaire.
00:23:41C'est tout, ça sert à rien de monter
00:23:43sur une chaise et dire les OQTF, les OQTF,
00:23:45il vaut mieux s'exécuter. Tant qu'on n'a pas fait ce travail
00:23:47diplomatique-là, et de la bonne manière,
00:23:49sans faire comme on l'a fait avec les
00:23:51Marocains, il y a un an avec Emmanuel Macron,
00:23:53eh bien, on n'arrivera pas
00:23:55à...
00:23:57On n'arrivera à rien. Moi je suis d'accord,
00:23:59mais pas d'accord. Voilà, pourquoi ? Parce que
00:24:01je pense que
00:24:03si on part du postulat, du principe
00:24:05que la justice fonctionne,
00:24:07que la police fonctionne,
00:24:09que la médecine fonctionne,
00:24:11que la société fonctionne,
00:24:13que les politiques...
00:24:15Il y a un truc qui ne fonctionne pas, c'est
00:24:17le travail en commun, le tuilage.
00:24:19Voilà.
00:24:21Moi j'ai quand même le sentiment que
00:24:23quand on a vécu
00:24:25et qu'on fait la moitié
00:24:27de sa peine, est-ce qu'on
00:24:29est reçu, examiné
00:24:31par un médecin-conseil ?
00:24:33Est-ce que le
00:24:35niveau de risque de récidive
00:24:37est établi ?
00:24:39Quand il y a un doute, il n'y a pas
00:24:41de doute, quoi. C'est-à-dire que
00:24:43la présomption d'innocence
00:24:45et la présomption
00:24:47de récidive, c'est une chose,
00:24:49mais le droit de nos enfants,
00:24:51d'une gamine de 19 ou 20 ans,
00:24:53ça s'est passé à quelques centaines de mètres d'ici.
00:24:55Il faut quand même juste comprendre le truc.
00:24:57Ça pourrait être notre but.
00:24:59C'est ça que je dis.
00:25:01Moi je suis d'accord pour dire oui.
00:25:03Je ne suis pas avec l'émotion.
00:25:05Moi je suis ému.
00:25:07Tout le monde est ému.
00:25:09Mais tout le monde, très bien.
00:25:11La justice n'est pas la vengeance.
00:25:13Ce n'est pas ça que je dis.
00:25:15Je viens partager ce que je pense.
00:25:17Si je pars, comme vous, du principe
00:25:19que la justice fonctionne en France,
00:25:21que la police fonctionne, que tout le monde fonctionne,
00:25:23j'ai juste le sentiment que ça ne fonctionne pas ensemble.
00:25:25C'est ça que je viens de dire.
00:25:27Je rebondis,
00:25:29sur ce que vient de dire Sébastien.
00:25:31Effectivement, dans le cadre d'une remise de peine,
00:25:33est-ce qu'il y a
00:25:35une évaluation
00:25:37logique du condamné ?
00:25:39Oui, alors on va mettre
00:25:41un certain nombre de choses en place parce qu'on est en train
00:25:43de mélanger beaucoup de concepts.
00:25:45On va d'abord rappeler, ce qui est quand même la base, puisque c'est un avocat qui parle,
00:25:47que pour ce monsieur, il est présumé
00:25:49innocent. Il n'a même pas été interpellé.
00:25:51Il est à peu près désigné comme étant
00:25:53le suspect numéro un. Attendons de voir quand même.
00:25:55Il est interpellé.
00:25:57Par contre, il y a de l'ADN quand même,
00:25:59donc on peut avoir des doutes.
00:26:01Il y a beaucoup de dossiers à vous donner où il y a de l'ADN,
00:26:03mais peu importe. Je sais bien que ce n'est pas la question.
00:26:05D'abord, sur le fait qu'il ait fait que la moitié
00:26:07de la peine, c'est parfaitement inexact.
00:26:09On a quelqu'un qui est condamné alors qu'il est mineur.
00:26:11Philippe Bilger le rappelait
00:26:13à l'instant. Il est condamné à une peine de sept
00:26:15années d'emprisonnement. Ce n'est pas une peine
00:26:17de la justice. On va beaucoup parler du laxisme
00:26:19de la justice. C'est montré particulièrement ferme
00:26:21à son égard. Il se trouve
00:26:23qu'il est détenu depuis 2019.
00:26:25Il semblerait qu'il ait été remis en liberté
00:26:27en 2024. C'est un calcul assez simple.
00:26:29Il ne fait pas toute la peine prononcée par la Cour d'assises,
00:26:31mais il ne fait pas la moitié de la peine.
00:26:33Le deuxième point, c'est qu'il ne bénéficie
00:26:35pas d'un nagement de peine.
00:26:37C'est quelqu'un qui est allé jusqu'au bout de la peine
00:26:39qui a été prononcée par la justice française.
00:26:41Il se trouve qu'à l'époque, et la loi a aujourd'hui
00:26:43changé, lorsque, notamment, on se conduit
00:26:45bien en détention, on peut bénéficier
00:26:47d'un certain nombre de réductions de peine.
00:26:49C'est l'explication selon laquelle
00:26:51il a été condamné à sept années d'emprisonnement.
00:26:53Il serait ressorti au bout de cinq années et demie
00:26:55d'emprisonnement.
00:26:57Il ne s'était pas signalé en détention
00:26:59comme étant quelqu'un de particulièrement dangereux
00:27:01ou particulièrement inquiétant. Il n'aurait pas
00:27:03bénéficié de cette réduction de peine, le cas échéant.
00:27:05Ensuite, il n'est pas remis
00:27:07en liberté. Lorsqu'il sort
00:27:09au mois de septembre, contrairement à ce qu'on
00:27:11prétend, c'est donc un individu
00:27:13qui a été, semble-t-il, en situation irrégulière
00:27:15et donc le préfet a pris, alors
00:27:17qu'il est détenu, une obligation de quitter
00:27:19le territoire, d'arrêter ce qu'on appelle une
00:27:21enquête EF. Donc, il n'est pas remis en liberté.
00:27:23À sa sortie de détention, il est attendu
00:27:25par des policiers qui l'emmènent
00:27:27au centre de rétention. Jusque-là,
00:27:29les choses fonctionnent encore de façon normale.
00:27:31Centre de rétention, c'est quoi ?
00:27:33Le centre de rétention n'est surtout
00:27:35pas une prison, nous dit-on dans les textes. La réalité,
00:27:37c'est que c'est un lieu d'enfermement. Vous n'êtes
00:27:39pas punis. Je suis très inquiet, mais c'est
00:27:41l'avocat qui parle, qu'on vienne dire, quand il y a un doute,
00:27:43il n'y a pas de doute. On ne va pas commencer à garder
00:27:45des gens en détention sous prétexte qu'on se dit
00:27:47que peut-être qu'ils vont être dangereux.
00:27:49La détention préventive, c'est...
00:27:51Allez au bout, parce que la fin de l'histoire, c'est une gamine
00:27:53qui est morte.
00:27:55Allez au bout.
00:27:57On va y revenir. Je crois que le risque zéro n'existe pas.
00:27:59De toutes les façons, il y aura toujours des gens qui mourront
00:28:01dans les rues. La question, c'est est-ce qu'on peut
00:28:03limiter ce risque et se poser la question
00:28:05de la récidive. On ne peut pas anticiper,
00:28:07sauf à vouloir vivre dans un monde
00:28:09que Spielberg nous a dépeint ou que
00:28:11Philippe Kadic nous a dépeint, on ne va pas anticiper
00:28:13sur des faits que des gens n'ont pas commis.
00:28:15La justice a statué, il est condamné à cette peine-là.
00:28:17Il est donc placé en centre de rétention.
00:28:19Ça n'est pas un endroit où je peux vous dire que vous voudriez
00:28:21y passer ne serait-ce qu'une journée. Il se trouve que
00:28:23l'état du droit actuel fait qu'on peut y passer
00:28:2590 jours. Il est enfermé,
00:28:27il a purgé sa peine, il est privé de sa
00:28:29liberté d'aller et venir. Je ne vais pas vous plaider
00:28:31de la question du lieu de dignité sur les centres de
00:28:33rétention. Il se trouve qu'un magistrat
00:28:35à reprise va se
00:28:37prononcer sur la question de la prolongation
00:28:39de son maintien en centre de rétention.
00:28:41Donc il n'a pas été remis en liberté, il est
00:28:43dans ce centre de rétention.
00:28:45Et pour qu'il soit reconduit à la frontière, il faut
00:28:47que le Maroc délivre un laissé-passer.
00:28:49Ce n'est ni de la responsabilité de la justice,
00:28:51ni de la responsabilité de la justice
00:28:53administrative, ni de la responsabilité
00:28:55des magistrats, parce que quand on commence à agir
00:28:57en disant qu'il y a eu des juges des libertés cinglées qui l'ont
00:28:59remis en liberté, soit il y a eu des juges administratifs
00:29:01qui n'ont pas fonctionné, ça n'est pas vrai.
00:29:03Il se trouve qu'on ne peut pas reconduire
00:29:05dans un pays un individu si ce pays
00:29:07ne le reconnaît pas comme étant son ressortissant.
00:29:09Donc un juge des libertés
00:29:11et de la détention, à l'issue des trois quarts,
00:29:13c'est-à-dire qu'il est resté quand même ce garçon près de
00:29:1530 jours en centre de rétention administrative,
00:29:17a dit, je ne peux pas vous garder là
00:29:19en attendant que le Maroc veuille bien bouger,
00:29:21on va vous placer dans un hôtel, c'est pareil,
00:29:23théoriquement il n'est pas laissé sans surveillance absolue,
00:29:25il est assigné à résidence, il a
00:29:27une obligation de pointage, je crois, tous les jours
00:29:29ou tous les deux jours,
00:29:31il se trouve qu'il n'a pas respecté cette obligation de pointage,
00:29:33il se trouve, si c'est lui, et je mets
00:29:35beaucoup de « si » encore une fois, parce que pour l'instant
00:29:37on ne sait pas ce qui s'est déroulé, qu'il a peut-être des
00:29:39problèmes psychiatriques ou que sais-je, il se trouve
00:29:41qu'à ce moment-là, effectivement, il échappe
00:29:43au contrôle de la justice administrative ou de la police
00:29:45administrative, ne mélangeons pas les responsabilités
00:29:47des uns et des autres, en l'espèce,
00:29:49la justice n'a été ni laxiste, ni, à mon sens,
00:29:51incompétente.
00:29:53Thomas, 0826-300-300, vous voulez y réagir ?
00:29:55Oui, oui,
00:29:57je voudrais revenir par rapport
00:29:59aux OQTF,
00:30:01en effet, les OQTF,
00:30:03par les autorités administratives,
00:30:05c'est 10% à peu près
00:30:07des OQTF qui sont respectés,
00:30:09il faut le savoir, donc ils sont respectés de quelle manière ?
00:30:11On exclut soit de manière,
00:30:13la personne parle libre, soit de manière
00:30:15contrainte avec les policiers avec qui elle est dans l'avion,
00:30:17donc ça veut dire qu'il faut gagner des moyens
00:30:19et ça coûte extrêmement cher.
00:30:21Ensuite, ce qu'il faut rappeler
00:30:23également, comme vous le disiez
00:30:25aux intervenants,
00:30:27c'est que
00:30:29c'est difficile,
00:30:31pour la France, pour la justice
00:30:33française, de se prononcer lorsqu'il y a
00:30:35des dossiers internes, c'est-à-dire
00:30:37propres à la France, ce qui ne concerne que la France.
00:30:39Imaginez quand il y a également un pays tiers
00:30:41qui doit recueillir l'un de ses ressortissants, qui en plus a commis
00:30:43crime ou délit,
00:30:45délit, crime, ou même plus
00:30:47sur un territoire étranger,
00:30:49quand il faut le récupérer, c'est vraiment
00:30:51pas évident pour eux, et ça se négocie
00:30:53à coup de valise,
00:30:55il faut bien en être conscient.
00:30:57C'est de la diplomatie,
00:30:59et quand on a des gens de la diplomatie
00:31:01en France qui ne sont pas compétents,
00:31:03et donc on perd nos accords avec certains
00:31:05pays, ou alors on se fâche très sérieusement avec eux,
00:31:07je pense notamment aux pays africains.
00:31:09Au Maroc, notamment, la brouille
00:31:11avec le Maroc a été terrible.
00:31:13Allez-vous m'apprendre les conséquences
00:31:15de l'Algérie si ça arrive ?
00:31:17Je suis directement concerné par les OQTF,
00:31:19je travaille
00:31:21très très en relation avec qui ça,
00:31:23et je peux vous dire qu'avec l'Algérie,
00:31:25les reconduits
00:31:27de frontières sont extrêmement limités.
00:31:29Donc c'est très important
00:31:31pour M. Retailleau de prononcer
00:31:33on va faire de l'OQTF, on va faire de l'OQTF,
00:31:35en attendant, s'il n'y a pas de LPC
00:31:37livré, ça ne marche pas.
00:31:41Si vous le permettez,
00:31:43comme on se connaît depuis un certain
00:31:45nombre d'années,
00:31:47ce qui scandalise véritablement,
00:31:49vous avez fait un compte-rendu très
00:31:51objectif de l'affaire,
00:31:53c'est le fait qu'à
00:31:55un certain moment, le JLD
00:31:57ait été obligé
00:31:59d'assigner
00:32:01à résidence ce jeune homme,
00:32:03alors que le laissé-passé
00:32:05marocain est arrivé
00:32:07après.
00:32:09Est-ce que là,
00:32:11il n'y a pas quelque chose
00:32:13à réformer dans l'état de droit actuel ?
00:32:15Malheureusement,
00:32:17la question d'une zone de rétention
00:32:19a été largement
00:32:21dit depuis les années 80, puisque moi, quand j'ai commencé
00:32:23ce métier-là, on pouvait rester 15 jours en zone de
00:32:25rétention. Aujourd'hui, on en est à 90 jours.
00:32:27De toutes les façons, il y a un moment
00:32:29où on ne peut plus garder administrativement
00:32:31les gens retenus. Donc là, j'ai conscience
00:32:33que la coïncidence entre ce délai de deux jours
00:32:35après ça revient à l'événement.
00:32:3790 jours, ce n'est pas 70 jours.
00:32:39S'il sort au bout de 70 jours, alors qu'on pouvait le garder
00:32:4190 jours.
00:32:43Le 12e jour, il y a l'autorisation pour
00:32:45l'expulser. Excusez-moi, on ne peut pas
00:32:47dire que ça fonctionne.
00:32:4990 jours, c'est 90 jours, pas 70 jours.
00:32:51Il faut savoir que, pour le coup, statistiquement,
00:32:53le taux de réussite des OQTF
00:32:55diminue drastiquement
00:32:57après les premiers jours. En fait, soit vous arrivez
00:32:59à renvoyer les gens dans leur pédo-origine
00:33:01dans les premiers jours, sans compter statistiquement
00:33:03que plus le temps passe,
00:33:05moins en réalité. Donc, voilà.
00:33:07Sur le coup des deux jours, quand bien même mon
00:33:09OQTF aurait étendu à 120 jours, je craque
00:33:11que ce soit au bout de 122 jours que le laissé-passer
00:33:13soit parvenu. Pourquoi c'est 90 jours ?
00:33:15Je pose juste une question bête.
00:33:17Si le législateur prévoit 90 jours,
00:33:19pourquoi à 70 jours on relâche quelqu'un ?
00:33:21Je vais répondre 90 jours au maximum,
00:33:23mais, excuse-moi, je tiens quand même,
00:33:25je ne vais pas faire paix dans les chaussettes
00:33:27d'ailleurs, qui est toujours prisonnier.
00:33:29Il a purgé sa peine.
00:33:31C'est-à-dire qu'il a déjà purgé sa peine.
00:33:33La première.
00:33:35On se retrouve dans un centre de rétention.
00:33:37As-tu déjà visité des centres de rétention ?
00:33:39Moi, j'en ai visité. Quand j'étais en reportage,
00:33:41je ne les souhaite pas à mon pire ennemi.
00:33:43Privation libertelle peut être que l'exception.
00:33:45J'ai un magistrat qui respecte le principe.
00:33:47À un moment donné, on est un État de droit.
00:33:49On n'est pas un État illibéral et dictatorial.
00:33:51Mais personne ne dit ça.
00:33:53On va jusqu'aux 90 jours.
00:33:55Sébastien a gardé 6 jours dans l'attente
00:33:57d'un laissé-passer consulat régulier.
00:33:59J'ai sa peine.
00:34:01Il n'y a pas d'autorisation d'être sur le territoire français.
00:34:03Je suis d'accord
00:34:05avec vous,
00:34:07mais je suis d'accord avec ce que vous dites.
00:34:09Nous, on est millaires.
00:34:11Ce n'est pas d'autorisation d'être sur le territoire français.
00:34:13On ne va pas priver
00:34:15de l'égalité sur le territoire français.
00:34:17Si on veut se les expulser, si.
00:34:19C'est le principe du CRA.
00:34:21Tout à fait.
00:34:23Vous pouvez vous imaginer
00:34:25ce que vous êtes en train de dire.
00:34:27Vous dites qu'il faut créer des camps pour retenir
00:34:29les gens qui sont en situation d'égalité.
00:34:31C'est ça.
00:34:33Ne nous faites pas dire ce qu'on n'a pas dit.
00:34:35Comment vous retenez quelqu'un ?
00:34:37Comment vous retenez quelqu'un ?
00:34:39Vous voulez priver, libérer des gens
00:34:41parce qu'ils sont en situation d'égalité administrative
00:34:43et les vouloir expulser.
00:34:45Arrêtez de parler parce que personne ne vous entend.
00:34:47Pour qu'on comprenne bien
00:34:49cette personne,
00:34:51cette personne a violé
00:34:53déjà quelqu'un.
00:34:55Il doit être expulsé.
00:34:57Parce qu'il est potentiellement dangereux.
00:34:59Oui, parce qu'il est potentiellement dangereux.
00:35:01On vous dit qu'il a le droit
00:35:03de la justice.
00:35:05La justice ne dit pas qu'il est potentiellement dangereux.
00:35:07Juste un truc.
00:35:09Mettez-vous à la place des auditeurs
00:35:11qui nous écoutent.
00:35:13Qui vont dans le sens
00:35:15de Sébastien Ménard.
00:35:17Pourquoi si c'est 90 jours,
00:35:19après, si c'est pas possible,
00:35:21on le remet en paix. Au revoir et merci.
00:35:23En réalité,
00:35:25je ne le sais pas dans le dossier.
00:35:27C'est juste la question de Sébastien.
00:35:29La prolongation obéit à un certain
00:35:31nombre de critères légaux
00:35:33qui s'amenuisent avec le temps.
00:35:35Si vous n'avez pas suffisamment garantie de repréhension,
00:35:37dans un deuxième temps, si on a laissé passer
00:35:39la privé, etc.
00:35:41Si le juge des libertés de la décision
00:35:43décide de 70 jours, c'est qu'il considère
00:35:45que l'argument hassé par la préfecture pour justifier son maintien
00:35:47et notamment, on va obtenir un laissé passer,
00:35:49en réalité, ne sont pas suffisants.
00:35:51C'est-à-dire que le juge
00:35:55a été, à la fin,
00:35:57obligé, au regard
00:35:59écrit d'aujourd'hui,
00:36:01de le lâcher.
00:36:03Le critère, c'est 90 jours.
00:36:05Non, mais c'est pas 90 jours.
00:36:07C'est avec des détails.
00:36:09Il y a un certain nombre de conditions
00:36:11qui font qu'il est illégal de le soumettre.
00:36:13Mais par rapport à ce qu'a dit Philippe Diavis,
00:36:15c'est assez intéressant. Parce que l'idée
00:36:17d'assigner d'office à résidents
00:36:19des gens qui sont en situation illégale,
00:36:21le sens du côté, c'est vraiment grave.
00:36:23Si je ne m'abuse, les Etats-Unis le pratiquent.
00:36:25Non, mais ça c'est un autre sujet.
00:36:27D'abord, ils ne pratiquent pas les démigrants
00:36:29dans des camps.
00:36:31J'ai pas parlé de camps, c'est vous qui avez parlé de camps.
00:36:33Tu fais comment ? Les centres de rétention,
00:36:35tu appelles ça comment ?
00:36:37C'est pas un camp de concentration.
00:36:39Attendez, parce que là, on est au point Godwin.
00:36:41Non, mais moi, je ne dis pas.
00:36:43Je suis bien d'accord.
00:36:45Vous parlez de privation de liberté.
00:36:47Vous sembliez vous étonner
00:36:49qu'aujourd'hui, quelqu'un qui est en situation
00:36:51irrégulière sur le territoire français ne soit pas
00:36:53privé de sa liberté.
00:36:55En vue d'être expulsé, oui.
00:36:57Dans le cadre de cette personne.
00:36:59Non, on parlait de tous les gens qui sont
00:37:01en situation illégale.
00:37:03C'est quelqu'un qui est potentiellement dangereux,
00:37:05il a déjà eu des filles.
00:37:07C'est quelqu'un qui a exécuté sa peine.
00:37:09Mais c'est pas pour ça qu'il n'est pas dangereux.
00:37:11C'est pas parce qu'on n'est jamais passé devant un tribunal
00:37:13qu'on n'est pas dangereux.
00:37:15Vous ne pouvez pas anticiper la dangerosité d'un individu.
00:37:17Mais tu ne peux pas anticiper la dangerosité d'un individu.
00:37:19C'est un autre sujet.
00:37:21Je n'aime pas savoir si en détention,
00:37:23on est comblé ou suivi
00:37:25pour savoir si on est potentiellement dangereux
00:37:27quand on ressort.
00:37:29Quand vous dites qu'il faut priver de liberté
00:37:31un certain nombre d'individus,
00:37:33vous vous étonnez du terme de camp.
00:37:35C'est camp ou prison.
00:37:37La privation de liberté...
00:37:39C'est ça une assignation à résidence.
00:37:41C'est exactement ça une assignation à résidence.
00:37:43C'est la décision qui a pris le juge délibéré.
00:37:45C'est le camp qui m'a vraiment choqué.
00:37:47Parce que le bracelet électronique...
00:37:49C'est toi qui parles sur Dachau.
00:37:51C'est pas vous qui parlez de camp.
00:37:53Personne n'a parlé de Dachau.
00:37:55Soyons sérieux.
00:37:57Soyons sérieux.
00:37:59On n'exagère pas non plus.
00:38:01Je pense au camp de Lampedusa que j'ai visité.
00:38:03Je ne pense pas forcément au camp de concentration.
00:38:05Merci beaucoup pour ces explications.
00:38:07Merci à Romain Boulet qui est avec nous.
00:38:09Co-président de l'association des avocats pénalistes.
00:38:11C'était passionnant ce débat.
00:38:15Vous restez avec nous pour le Qui c'est qui ?
00:38:17Qui l'a dit ?
00:38:19Je n'ai aucune idée de ce que c'est.
00:38:21Je vais vous faire pardonner.
00:38:23Sud Radio.
00:38:25Votre avis fait la différence.
00:38:27Merci à Sud Radio de pouvoir m'exprimer
00:38:29et pour la qualité de vos informations.
00:38:31Sud Radio. Parlons vrai.
00:38:33Les vraies voix Sud Radio.
00:38:358h19. Philippe David.
00:38:37Cécile de Ménibus.
00:38:39Les amis, bienvenue dans les vraies voix.
00:38:41On est ravis de vous accueillir tous les jours.
00:38:43Ce plateau est électrique
00:38:45mais c'est ça le dialogue.
00:38:47C'est ça le débat et c'est ce qui est intéressant
00:38:49en tout cas dans cette émission.
00:38:51Tout le monde peut donner son avis.
00:38:53On peut échanger. C'est un débat qui a été
00:38:55très tendu mais en tout cas c'était très intéressant.
00:38:57Oui, passionnant. Franchement, super.
00:38:59Du coup, du coup, du coup.
00:39:01On a gardé les mains avec nous.
00:39:03Romain Boulin est avec vous.
00:39:05J'espère qu'il ne va pas gagner.
00:39:07Moi aussi, j'ai des trucs passionnants.
00:39:09Avec Thomas.
00:39:11Thomas, vous êtes prêt à jouer
00:39:13contre nos vraies voix du jour ?
00:39:15A fond.
00:39:17Lancez donc le jingle.
00:39:19Au boulot, dans le métro, dans les bouchons
00:39:21à la maison, peut-être que toi aussi tu sais
00:39:23qui c'est qui qui l'a dit.
00:39:25Les vraies voix Sud Radio. Le quiz de l'actu.
00:39:27Ça c'est la classe.
00:39:29Le principe maître c'est de laisser
00:39:31d'abord répondre l'auditeur,
00:39:33le client avant l'employé.
00:39:35C'est l'emploi d'emploi.
00:39:37Qui c'est qui qui l'a dit ? Trois points.
00:39:39Je sais que la France n'est pas un pays raciste.
00:39:41Thomas.
00:39:43Je dirais le nouveau
00:39:45ministre de la justice.
00:39:47Non.
00:39:49C'est un secrétaire d'Etat.
00:39:51C'est le secrétaire d'Etat fort.
00:39:53C'est Nafrou.
00:39:55Bonne réponse de Philippe Bilger qui en branche trois points.
00:39:57Nafrou, secrétaire d'Etat.
00:39:59La citoyenneté lutte contre la discrimination.
00:40:01Thomas, qui c'est qui qui l'a dit ? Trois points.
00:40:03Le plus grand danger et la place
00:40:05pour le pays, c'est Jean-Luc Mélenchon
00:40:07et RFI.
00:40:09Euh...
00:40:11Partons sur un... sur un...
00:40:13Larcher ? Non. C'est la même partie.
00:40:15Il a dit non à un poste
00:40:17ministériel.
00:40:19Bonne réponse.
00:40:21Non, il a été plus rapide.
00:40:23Laurent Wauquiez.
00:40:25Trois points pour Romain.
00:40:27Question qui c'est qui qui l'a dit ?
00:40:29Trois points. Le dialogue un peu particulier
00:40:31entre le ministre de l'Intérieur et les ministres
00:40:33de la Justice, c'est un grand classique en France.
00:40:35Thomas.
00:40:37Euh... Partons sur
00:40:39monsieur Lysnard. Non.
00:40:41Bonne réponse de Philippe Bilger.
00:40:43Laurent Fabius, président du
00:40:45conseil constitutionnel.
00:40:47Qui c'est qui ?
00:40:49Oui, le conseil constitutionnel.
00:40:51Qui c'est qui qui l'a dit ? A deux points cette fois-ci.
00:40:53Nous avions trois options.
00:40:55Une crise institutionnelle,
00:40:57donner les rênes du cul de l'extrême-gauche,
00:40:59soit nous engager dans l'intérêt du pays.
00:41:01Bah, nous engager, c'est un républicain.
00:41:03Bon bah allez, cette fois-ci
00:41:05je pars sur Lysnard. Non.
00:41:07Regardez du côté du Sénat.
00:41:09Bonne réponse. Ah non, c'est plus rapide
00:41:11Sébastien.
00:41:13Moi j'ai rien du tout ce soir.
00:41:15C'est que ça va venir.
00:41:19Question qui c'est qui qui l'a dit
00:41:21sur Antoine Armand et sur l'ERN.
00:41:23Un ministre, ça répond
00:41:25à tous les députés. Ça n'a rien à voir avec
00:41:27le fait d'adhérer
00:41:29aux idées ou de négocier sur des textes
00:41:31avec le rassemblement national.
00:41:33Thomas. C'est une femme.
00:41:35C'est une femme. Oui.
00:41:37Elle est là depuis plusieurs
00:41:39gouvernements. Et les ministres.
00:41:43Bonne réponse.
00:41:45Oh, il est fort.
00:41:47Tu avais un peu lu.
00:41:49C'est une victoire.
00:41:51Olivier Bligère, 8 points. Romain, 3 points.
00:41:53Sébastien Ménard, 2 points.
00:41:55Et on a deux fanis. Thomas et François.
00:41:57Je suis désolée. Je suis juste pas en forme.
00:41:59On sent qu'on est ensemble.
00:42:03Vous avez déjà gagné aujourd'hui.
00:42:05C'est exceptionnel. Merci Thomas
00:42:07d'avoir joué avec nous.
00:42:09Merci beaucoup. On vous embrasse bien fort.
00:42:11Merci en tout cas d'avoir été notre
00:42:13révoi dix jours. On va remercier Romain Boulet aussi.
00:42:15Merci Thomas de nous soutenir.
00:42:17Merci d'avoir été avec nous co-président de l'Association
00:42:19des avocats pénalistes. On fait une petite pause.
00:42:23Les infos, la météo et le retour.
00:42:25Et le coup de gueule de Philippe David.
00:42:27Un coup de gueule sur les droits de succession.
00:42:29Allez, à tout de suite.
00:42:31Sud Radio. Parlons vrai.
00:42:33Parlons vrai.
00:42:35Les vraies voix Sud Radio.
00:42:3717h-19h.
00:42:39Philippe David. Cécile de Ménibus.
00:42:41Philippe David avec
00:42:43lequel nous voyageons.
00:42:45Un peu partout en France.
00:42:47C'est vrai que bientôt on sera au Futuroscope.
00:42:49Oui, le Futuroscope jeudi 3 octobre.
00:42:51Hier c'était Toulouse.
00:42:53Vendredi dernier c'était Saint-Gaudens.
00:42:55Et on fera même le mondial de l'automobile dans
00:42:57trois semaines.
00:42:59Vous pourrez voir Philippe David
00:43:01en vrai.
00:43:03Ça ne fait pas rêver grand monde.
00:43:05Cécile de Ménibus, ça fait plus rêver.
00:43:07Philippe David avec un saucisson sous le bras.
00:43:09Non, un saucisson ce n'est pas assez gros.
00:43:11Je préfère vraiment une mortadelle ou un Jésus.
00:43:13Un Jésus, c'est quoi un Jésus ?
00:43:15C'est énorme, c'est magnifique.
00:43:17Vous n'avez jamais mangé de Jésus ?
00:43:19Non, non.
00:43:21Je vais me débrouiller à en trouver et je vais vous faire déguster du Jésus.
00:43:23C'est très bon un Jésus.
00:43:25T'es sûre ?
00:43:27Dans quelques instants, on va parler de votre coup de gueule.
00:43:29C'est tellement bon d'ailleurs que quand on en mange,
00:43:31on crie, Jésus crie.
00:43:37Je tiens à vous rappeler
00:43:39qu'elle a osé critiquer mon humour.
00:43:41Dans quelques instants, je vais pousser
00:43:43un coup de gueule sur les droits de succession.
00:43:45Allez, tout de suite, le 08-126-300-300.
00:43:47Vous devez laisser des messages. On l'écoute.
00:43:49Oui, bonsoir.
00:43:51C'est Paul du Lotergaronne.
00:43:53J'écoute votre émission comme tous les soirs.
00:43:55Les industries sont confrontées
00:43:57aux mêmes problèmes que les agriculteurs
00:43:59et à tous ceux qui produisent en France aujourd'hui.
00:44:01Pour avancer, il faut des commandes,
00:44:03il faut des clients, que ce soit
00:44:05l'agriculture, que ce soit les artisans,
00:44:07les commerçants, tout le monde souffre
00:44:09aujourd'hui d'un manque de visibilité.
00:44:11En fait, on devient un pays
00:44:13de feignants,
00:44:15de gens au RSA.
00:44:17On a 9 millions entre chômage
00:44:19et RSA et on ne peut pas trouver de personnel.
00:44:21Il y a beaucoup de questions à se poser.
00:44:23Aujourd'hui, je pense qu'il y a besoin de filer
00:44:25des coups de pied au cul et des baffes.
00:44:27Il va falloir arrêter la kalinothérapie.
00:44:29Je pense qu'il est urgent,
00:44:31urgent de remettre tout le monde au travail
00:44:33pour payer les retraites, combler les déficits.
00:44:35Mais il faut surtout que
00:44:37notre président actuel y dégage
00:44:40Je ne sais pas si
00:44:42j'utiliserais les mêmes mots
00:44:44que notre ami auditeur,
00:44:46mais là où il a raison,
00:44:48et j'arrête là, c'est que
00:44:50beaucoup se plaignent de l'absence
00:44:52de lisibilité, de prévisibilité
00:44:54pour leur action professionnelle.
00:44:56Oui, moi, j'ai toujours
00:44:58du mal avec ces mots sur les feignasses,
00:45:00le RSA, les 9 millions.
00:45:02Je ne connais pas beaucoup de chômeurs
00:45:04qui sont au chômage par plaisir.
00:45:06Je pense que c'est un état d'angoisse, le chômage.
00:45:09J'entends ce que dit, mais
00:45:11ressasser, le sentiment qu'on ressasse
00:45:13vraiment des lieux communs, c'est pas comme ça
00:45:15qu'on va trouver la solution.
00:45:17Ce pays n'est pas composé de 67 millions
00:45:19ou même de 10 millions de feignasses, ça n'est pas vrai.
00:45:21Et c'est fort heureux,
00:45:23Françoise a raison, il y a des gens
00:45:25qui abusent, il y a des gens qui fitent,
00:45:27il y a des gens qui se moquent,
00:45:29mais c'est pas évidemment
00:45:31la majorité des gens. Il y a des gens qui se lèvent
00:45:33le matin, qui bossent, qui se bagarrent,
00:45:35qui cherchent du boulot, qui entreprennent,
00:45:37qui se votent, qui sont persécutés
00:45:39par le fisc, etc. C'est aussi ça la vraie vie.
00:45:41Allez, vous restez avec nous.
00:45:43Un vrai coup de gueule dans un instant, ne vous bougez pas,
00:45:45on fait une petite pause. Les Voix jusqu'à 19h.
00:45:47A tout de suite.
00:45:59Les vraies voix avec des vraies voix.
00:46:01Jusqu'ici, c'est logique.
00:46:03C'est logique.
00:46:05C'est écrit dans le titre.
00:46:07Elle chante faux,
00:46:09mais elle parlerait.
00:46:11Qui ça, moi ? Non, pas vous, les vraies voix.
00:46:13On peut quand même confirmer
00:46:15qu'on chante vraiment comme des casseroles.
00:46:17Batterie de casseroles. Non, mais on vous entend chanter.
00:46:19Mais enfin, on a déjà chanté, vous vous souvenez pas
00:46:21à la soirée, là, où on chantait avec Philippe David ?
00:46:23Non, mais je voulais dire Agin.
00:46:27Pourquoi vouliez-vous qu'on aille
00:46:29dans le Lotte et Garonne ? J'étais sûre que vous alliez dire ça.
00:46:31En plus, vous avez bafouillé en faisant une blague pourrie.
00:46:33Ça n'a aucun sens.
00:46:35Sébastien Ménard est avec nous.
00:46:37Philippe Bilger.
00:46:39Ça ne fait pas un pruneau, ton truc.
00:46:41Concentrez-vous.
00:46:43Philippe David.
00:46:45Les vraies voix sud-radio.
00:46:47Comme d'habitude, je cloche au village.
00:46:49Aujourd'hui, ce sera un village où, face à l'église,
00:46:51se trouve une étude de notaire.
00:46:53Pourquoi une étude de notaire ?
00:46:55Parce que c'est aujourd'hui que la Cour des Comptes
00:46:57présente aux députés ses travaux sur les droits
00:46:59de succession. Des droits de succession
00:47:01qui, en 2020, ont rapporté 12,5 milliards d'euros
00:47:03à l'État et que certains,
00:47:05comme l'ONG Oxfam,
00:47:07veulent augmenter pour les plus riches.
00:47:09Je vais donc prendre totalement
00:47:11le contrepied d'Oxfam, un contrepied validé
00:47:13par 77% des Français,
00:47:15selon une étude d'Odoxa publiée en avril,
00:47:17qui juge cet impôt injustifié,
00:47:19les droits de succession étant en plus
00:47:21l'impôt le plus impopulaire.
00:47:23Et je tiens à le dire au effort, je ne veux pas
00:47:25de réforme des droits de succession.
00:47:27Je ne veux pas de hausse des droits de succession.
00:47:29Je ne veux pas de baisse des droits de succession.
00:47:31Je réclame purement et simplement
00:47:33leur suppression. Je réclame leur suppression
00:47:35parce que c'est un impôt qui est triplement
00:47:37cruel. Cruel parce qu'ils taxent
00:47:39des personnes ayant payé des impôts toute leur vie
00:47:41en ayant en plus vécu dans le pays
00:47:43le plus taxé au monde. Cruel parce que
00:47:45l'État, sans aucune vergogne,
00:47:47vous pompe de l'argent alors que vous êtes dans la peine
00:47:49et la douleur. Cruel parce que le jour
00:47:51où votre vie se termine, vous avez envie d'enrichir
00:47:53vos enfants ou vos frères et sœurs ou une œuvre caritative,
00:47:55mais en aucun cas l'État.
00:47:57Cruel et stupide, notamment
00:47:59pour les héritiers d'entrepreneurs qui, dans
00:48:01nombre de cas, doivent vendre la société dont ils
00:48:03héritent pour pouvoir payer les droits de succession
00:48:05quitte à ce que l'entreprise passe dans des mains étrangères.
00:48:07Je sais bien que, vu l'état
00:48:09des finances publiques, que ma demande ne sera pas
00:48:11exaucée, mais elle est loin d'être utopique.
00:48:13En Italie, l'abattement sur un héritage
00:48:15des parents est d'un million d'euros par héritier
00:48:17contre cent mille euros en France et entre
00:48:19frères et sœurs de cent mille euros par héritier
00:48:21contre quinze mille en France, tandis que les
00:48:23héritages d'entreprises familiales sont exonérés
00:48:25par les taxes. Alors oui, forza
00:48:27Italia !
00:48:55Oui, mais il faut les rendre. Puis juste, à un moment donné, moi
00:48:57je comprends qu'on n'ait que l'État-taxe,
00:48:59ça me paraît tout à fait normal.
00:49:01Je pense qu'il faut changer sur les entreprises, ça c'est
00:49:03très clair, parce qu'en France, effectivement,
00:49:05du coup, on
00:49:07vantise à des investisseurs,
00:49:09les investisseurs demandent des rendements, comme, toujours à deux chiffres
00:49:11et c'est comme ça...
00:49:12Ou les démantèles.
00:49:13Ou les démantèles, exactement. Ou ils demandent des rendements à deux chiffres et c'est comme ça
00:49:15qu'on arrive à l'appauvrissement de l'industrie française.
00:49:17Non, moi je vous ai trouvé convaincant
00:49:19sur les trois arguments que vous avez
00:49:21donnés, je sais que ça rejoint
00:49:23une majorité de Français,
00:49:25mais est-ce que...
00:49:27C'est juste, quand même, non, de payer les impôts ? Pourquoi vous laissez
00:49:29payer les impôts ?
00:49:31Les impôts, oui, mais la France
00:49:33est un pays à l'appétit fiscal
00:49:35gargantuesque. C'est ça le problème.
00:49:37C'est ça la réalité. Ce que
00:49:39vous dites, Philippe, est vrai,
00:49:41c'est que tout au long de sa vie,
00:49:43un Français qui
00:49:45bosse, certains Français ne bossent pas,
00:49:47mais la plupart bossent, vont
00:49:49consacrer plus de la moitié
00:49:51de ce qu'ils ont gagné à,
00:49:53quelque part, donner à l'État des moyens
00:49:55de fonctionner. De ce point de vue-là,
00:49:57on va tous être d'accord. La réalité,
00:49:59on l'a déjà dit la semaine passée, c'est l'efficience,
00:50:01c'est l'efficacité, c'est ce qu'on
00:50:03retrouve, je dirais. Est-ce que la
00:50:05puissance publique, elle est au
00:50:07niveau de l'engagement, de l'investissement
00:50:09consenti par les uns
00:50:11et pour les autres ? La réponse est
00:50:13pas toujours.
00:50:15Je prends juste un chiffre. En Italie, on hérite d'un frère
00:50:17ou d'une sœur 100 000 euros d'abattement, 15 000
00:50:19en France. Et en France, avec un abattement
00:50:21bien moindre, 40% d'imposition.
00:50:23En Italie, 6%.
00:50:25Non, c'était, bien sûr, les frères et sœurs, je trouve ça d'une
00:50:27injustice absolue. Et puis alors,
00:50:29sur les cousins, alors là, n'en parlons pas.
00:50:31Non, non, non, c'est ça, vraiment, qu'il faut
00:50:33réformer ça, je suis d'accord. Et une partie du patrimoine
00:50:35français, vous parliez tout à l'heure du patrimoine
00:50:37industriel italien, qui reste dans les mains
00:50:39de familles italiennes, etc.
00:50:41On le voit, moi je vis
00:50:43dans une jolie ville, Biarritz, mais
00:50:45on voit le patrimoine revendu,
00:50:47saucissonné.
00:50:49Pourquoi ? Parce que les familles,
00:50:51les familles basques, notamment,
00:50:53n'arrivent plus à conserver
00:50:55ces biens-là. Voilà, c'est ça la réalité.
00:50:57Philippe Billiard.
00:50:59J'ai tout dit, ma chère.
00:51:01C'est fini tout à l'heure.
00:51:03C'est vraiment, on voit sur l'immobilier, par exemple,
00:51:05dans le quartier, dans le Quai de Ville, le centre de Paris,
00:51:07il n'y a plus quasiment seul immeuble,
00:51:09si vous voulez, qui appartient
00:51:11aux familles, etc. C'est racheté par
00:51:13des investisseurs qui font du rendement, qui en font
00:51:15des boutiques hôtels.
00:51:17Ils ont le droit,
00:51:19ils ont le droit,
00:51:21ils investissent, ils dépensent de l'argent en France.
00:51:23Mais je veux dire, par là, moi ça ne me gêne absolument pas
00:51:25qu'un Emirati rachète
00:51:27un hôtel particulier sur l'île Saint-Louis.
00:51:29Ce n'est pas ça qui me gêne. Ce qui me gêne,
00:51:31ce sont les conditions qui ont amené à cela.
00:51:33Et ça, c'est ça qui est ennuyeux. Je pense qu'il faut
00:51:35être un peu plus juste, en réalité. Les supprimer,
00:51:37je ne suis pas d'accord. Mais peut-être
00:51:39les réduire, peut-être mieux
00:51:41les armer.
00:51:42Et n'oubliez pas de
00:51:44me mettre au testament actif.
00:51:46Mais je le ferai volontiers.
00:51:48La France vous en remerciera bien sûr, bien entendu.
00:51:50Le tour de table de l'actu des vrais voix,
00:51:52mes amis.
00:51:53Bonsoir, madame. Bonsoir, mademoiselle.
00:51:55Bonsoir, monsieur.
00:51:56Dans quelques instants, vous pourrez
00:51:58admirer nos plus belles
00:52:00caricatures. Mais vous fumez, monsieur. C'est
00:52:02aussi peu plausible que lorsque vous me
00:52:04comparez à Rocco Siffredi.
00:52:06Le tour de table de l'actualité.
00:52:08Cette phrase nous fera
00:52:10toujours beaucoup rire.
00:52:12Ça prouve sa grande modestie, quand même.
00:52:14Trois facettes plus que
00:52:16discutables de LFI.
00:52:18Lucie Castex, Sylvia Soudé et Jean-Luc Mélenchon.
00:52:20J'en ai marre avec cette
00:52:22manière de me présenter si gentille
00:52:24de la part de Maxime.
00:52:26Si ça pouvait être une espérance,
00:52:28ça n'est jamais qu'une nostalgie.
00:52:30Mais peu importe.
00:52:32Plus sérieusement, il y a
00:52:34trois facettes, en effet, de LFI
00:52:36qui m'ont intéressé ces derniers
00:52:38temps. Trois propos.
00:52:40Lucie Castex qui
00:52:42propose
00:52:44de régulariser
00:52:46tous les sans-papiers
00:52:48et au départ, elle indique
00:52:50même ceux qui ne travaillent pas
00:52:52et on l'oblige à
00:52:54approfondir sa réponse et en
00:52:56définitive, elle dit, je ne sais
00:52:58pas. Elle pensait que c'était la
00:53:00position de LFI. Non,
00:53:02elle ne sait pas. Deuxième
00:53:04intervention. Là, c'est plus
00:53:06subtil, si j'ose dire.
00:53:08Mercilia Soudet. Elle a tout
00:53:10à fait le droit d'aller dans les
00:53:12cours de garde à vue pour assister
00:53:14cette personne qui
00:53:16appelait à l'intifada.
00:53:18J'avais poussé un coup de gueule
00:53:20contre son appel à l'intifada, d'ailleurs.
00:53:22J'ai regretté de la part
00:53:24d'une députée que je ne déteste
00:53:26pas que le droit
00:53:28qu'elle a d'aller dans les locaux
00:53:30ne l'est pas tout de même
00:53:32dissuadée d'y aller parce qu'il y a
00:53:34une forme de, presque de
00:53:36naissance humaine. Lorsque quelqu'un
00:53:38appelle à des choses
00:53:40choquantes, monstrueuses,
00:53:42on n'y va pas. Dernier
00:53:44élément, c'est Jean-Luc Mélenchon
00:53:46qui dit, alors que
00:53:48Arnaud a appelé
00:53:50au massacre, le député Arnaud,
00:53:52au massacre des
00:53:54canaques, en reprochant
00:53:56aux gendarmes d'avoir assassiné
00:53:58les canaques, Jean-Luc
00:54:00Mélenchon dit, mais on n'a plus
00:54:02de liberté d'expression en France.
00:54:04Il faut considérer que
00:54:06demander qu'on
00:54:08dénonce les gendarmes qui
00:54:10assassineraient les canaques,
00:54:12ça relèverait de la liberté
00:54:14d'expression, alors que c'est
00:54:16en plein une terrifiante dérive.
00:54:18Lucette, je vais
00:54:20faire une correction, d'abord elle ne parlait pas
00:54:22au nom de LFI, elle pensait que c'était
00:54:24la position du Parti Socialiste
00:54:26et d'ailleurs elle s'est complètement mangé
00:54:28les pinceaux, donc ça
00:54:30c'est un vrai sujet.
00:54:32Très bien fait, parce qu'il faut
00:54:34vraiment que Lucie Castet arrête, ça y est,
00:54:36elle est sortie du casting, je pense que
00:54:38vraiment pour le bien de tous, et pour
00:54:40son propre bien à elle, ça c'est mon
00:54:42avis, un peu méchant,
00:54:44parce que franchement là c'est des boulettes,
00:54:46ça oblige tout le monde à monter pour
00:54:48contredire, soit tu bosses et tu fais une émission,
00:54:50tu la prépares, et tu regardes bien quelles sont
00:54:52les positions, soit vraiment tu rentres
00:54:54et tu fais autre chose,
00:54:56ou en tout cas tu travailles en fait,
00:54:58c'est ça mon sujet, R.Cillia Soudé,
00:55:00vous savez ce que j'en pense, Jean-Luc Mélenchon aussi,
00:55:02nous sommes dans des stratégies
00:55:04absolument clivantes, nous sommes,
00:55:06tout le monde dit Trump, moi je vous redis,
00:55:08c'est la stratégie de Beppe Grillo en Italie.
00:55:10En Italie, le mouvement 5 étoiles
00:55:12est arrivé au pouvoir comme ça,
00:55:14avec internet, avec des
00:55:16momentums très forts
00:55:18sur des sujets extrêmement
00:55:20clivants, et c'est comme ça que
00:55:22Beppe Grillo est arrivé au pouvoir, et évidemment
00:55:24a totalement échoué, et il a quitté, vous n'entendez
00:55:26quasiment plus parler du mouvement 5 étoiles en Italie.
00:55:28Mais, c'est pas Trumpien,
00:55:30c'est plutôt Grilles.
00:55:32Sébastien ?
00:55:34Moi c'est pareil, vous savez ce que je pense
00:55:36des camarades éléphistes,
00:55:38autant je pense que R.Cillia Soudé
00:55:40est un non-sujet
00:55:42politique, donc je ne souhaiterais
00:55:44pas aller plus loin là-dessus.
00:55:46Elle est réélu triomphalement.
00:55:48Mais il y en a d'autres, il y en a d'autres.
00:55:50C'est un vrai souci.
00:55:52Mais oui c'est un vrai souci, en tout cas
00:55:54ça en dit long sur l'état de la démocratie,
00:55:56c'est ceux qui s'expriment démocratiquement.
00:55:58Parce que, voilà, je ne veux pas parler
00:56:00plus longtemps de R.Cillia Soudé.
00:56:02Après, Lucie Castex, c'est autre chose.
00:56:04Elle est construite intellectuellement,
00:56:06elle est plutôt intelligente,
00:56:08elle est passée
00:56:10à côté, je dirais, de son
00:56:12non-rendez-vous avec l'histoire.
00:56:14Mais non, moi je trouve qu'elle est
00:56:16un personnage politique intéressant.
00:56:18Mais voilà, mais en tout cas
00:56:20je ne suis pas certain
00:56:22que, je dirais,
00:56:24le timing des LFistes,
00:56:26la posture des LFistes
00:56:28et le narratif des LFistes
00:56:30servent aujourd'hui
00:56:32le débat politique. Loin s'en faut.
00:56:34Et c'est vrai qu'en ce moment, avec l'histoire
00:56:36Sophia Chikirou, je pense que
00:56:38on est un peu tapis dans l'ombre.
00:56:40Pas du tout, au contraire.
00:56:42Je pense qu'il contre-attaque
00:56:44extraordinairement Jean-Luc Mélenchon. Il contre-attaque
00:56:46très très fort sur Sophia Chikirou, notamment.
00:56:48Allez, Sébastien Ménard,
00:56:50puisque vous avez la parole,
00:56:52la honte ?
00:56:54Oui, la honte, parce que je fais partie
00:56:56de ces
00:56:58indignés.
00:57:00Évidemment, comme chacun le sait ici,
00:57:02je suis dans le privé,
00:57:04je suis entrepreneur, donc je suis passé de l'autre côté
00:57:06de la manivelle depuis
00:57:08un certain nombre de temps maintenant.
00:57:10Mais je ne peux pas m'empêcher.
00:57:12Et chaque semaine, c'est évidemment avec un plaisir
00:57:14non dissimulé que je viens commenter l'actualité
00:57:16ici. Mais oui, j'ai honte.
00:57:18J'ai honte quand j'entends, suite
00:57:20au drame qui a touché
00:57:22Philippine et la famille de Philippine, et puis tous les amis
00:57:24de Philippine. J'ai honte quand j'entends
00:57:26les mots des uns, quand je constate
00:57:28les postures des autres, quand effectivement
00:57:30j'écoute les faux droits de l'homiste
00:57:32ou les vrais fachos. J'ai honte, j'ai honte
00:57:34quand on ne peut plus parler de laxisme.
00:57:36J'ai honte quand on ne peut plus parler
00:57:38de ce dont on parlait tout à l'heure,
00:57:40du tuillage entre les différents services de l'État.
00:57:42Je ne dis pas que tel ou tel service dysfonctionne.
00:57:44Enfin, quand même, les uns et les autres pourraient
00:57:46se parler, pourraient peut-être travailler ensemble. Donc oui,
00:57:48j'ai honte, et j'ai même honte...
00:57:50T'as honte de tout le monde, j'espère, y compris de l'extrême droite,
00:57:52qui récupère ses élus.
00:57:54Mais dis-le, dis-le vraiment.
00:57:56Il n'y a pas de larmes.
00:57:58J'ai honte, j'ai honte pour les
00:58:00contre-vérités nauséeuses sur les migrants.
00:58:02Mais j'ai honte aussi quand on est naïf
00:58:04face à l'immigration qu'on n'a pas su maîtriser.
00:58:06J'ai honte. Et j'ai parfois
00:58:08évidemment honte aussi d'avoir honte de mon pays.
00:58:10Philippe Bilger.
00:58:12Euh...
00:58:14Je ne vais pas
00:58:16dire que j'ai honte du propos
00:58:18de Sébastien Ménard, mais il est tellement
00:58:20vaste qu'il englobe énormément
00:58:22de choses.
00:58:24Je n'ai pas honte de tout ce que vous dites
00:58:26là, Sébastien. Il y a des choses
00:58:28dans le lot. Vous mettez
00:58:30en gros beaucoup de choses.
00:58:32Mais j'ai honte de ceux
00:58:34qui sont très rares, en l'occurrence
00:58:36qui n'ont pas
00:58:38déploré, qui n'ont pas...
00:58:40qui ne se sont pas indignés
00:58:42devant le maire de Philippines.
00:58:44Il y a eu une déclaration
00:58:46un peu choquante de celle
00:58:48que je défends trop, Sandrine Rousseau
00:58:50un petit peu. Mais en général
00:58:52face à des gélis
00:58:54qui touchent comme ça
00:58:56on est à peu près
00:58:58des cents pendant quelques temps.
00:59:00Je ne l'ai pas trouvée choquante, Rousseau, pour le coup.
00:59:02Non mais honnêtement,
00:59:04je comprends votre honte
00:59:06et je pense qu'en plus de ça, vous êtes un macroniste.
00:59:08Et je pense que
00:59:10la situation actuelle, je ne sais pas si
00:59:12ça vous fait honte, mais en tout cas, très profondément
00:59:14vous trouvez, j'en suis certaine.
00:59:16Justement, la macronerie, la marque...
00:59:18La macronerie !
00:59:20Voilà !
00:59:22Lapsus !
00:59:26La boulette !
00:59:28La grosse boulette !
00:59:30Il est occupé.
00:59:32Dans un instant, la suite du tour de table de l'actu
00:59:34des vraies voix, à tout de suite.
00:59:36Sud Radio. Parlons vrai.
00:59:38Parlons vrai.
00:59:40Les vraies voix Sud Radio.
00:59:4217h-19h. Philippe David.
00:59:44Cécile de Ménibus.
00:59:46Retour des vraies voix,
00:59:48comme tous les...
00:59:50comme tous les jours du lundi au vendredi.
00:59:52Nous sommes le mercredi, les 18h31.
00:59:54Ça, Cécile de Ménibus ?
00:59:56Oui, ça va bien.
00:59:58Et on était en plein tour de table de l'actualité ?
01:00:00Absolument, et c'était le tour de François
01:00:02de nous parler de la macronie.
01:00:04Oui, j'entends et c'était
01:00:06très intéressant.
01:00:08C'était intéressant, tout à l'heure,
01:00:10Félix Mathieu parlait du trouble
01:00:12généré à gauche par le coup de fil
01:00:14de Michel Barnier à Marine Le Pen,
01:00:16mais il faut voir surtout ce qui est en train de se passer
01:00:18depuis 24h dans les rangs
01:00:20d'Emmanuel Macron. Le trouble le plus
01:00:22puissant, c'est dans ces rangs-là.
01:00:24C'est-à-dire, je prends les déclarations,
01:00:26je vois David Amiel
01:00:28qui est élu et député
01:00:30de Paris, qui dit
01:00:32on ne discute pas avec le RN.
01:00:34Un tweet hier, Elisabeth Borne,
01:00:36qui cadre Gérard Larcher sur l'AME
01:00:38en disant, non, Gérard Larcher,
01:00:40en tant que Premier ministre, je n'ai jamais dit que j'étais
01:00:42pour la suppression et pour le remplacement
01:00:44par l'AME. Je vois
01:00:46Agnès Pannier-Runacher qui redit
01:00:48sur TF1,
01:00:50qui redit sur TF1
01:00:52publiquement les valeurs
01:00:54en réalité de l'extrême droite sont toxiques.
01:00:56En réalité, on sent bien que Gabriel Attal
01:00:58est extrêmement troublé, mais lui,
01:01:00il a plutôt tendance à manœuvrer dans l'ombre.
01:01:02Je ne dis absolument pas que
01:01:04ce groupe va voter la censure,
01:01:06mais je dis que ce groupe est ébranlé.
01:01:08Les témoignages qui nous reviennent, et Sébastien le sait
01:01:10très bien, sont vraiment des témoignages
01:01:12extrêmement choqués.
01:01:14Il y a beaucoup de gens qui ont participé à la conquête
01:01:16d'Emmanuel Macron en 2017. Cette conquête
01:01:18qui s'est faite par deux fois, notamment la première,
01:01:20sur la lutte contre l'extrême droite.
01:01:22Deuxième fois sur la lutte contre l'extrême droite.
01:01:24Des gens comme Sacha Houllier,
01:01:26toute la bande de Poitiers,
01:01:28ce qu'on appelle la bande de Poitiers, sont
01:01:30vraiment culs par-dessus tête et
01:01:32désespérés par cette
01:01:34situation et par ce qu'Emmanuel Macron
01:01:36semble être devenu pour conserver le pouvoir.
01:01:38Et la réalité, c'est que
01:01:40on ne peut pas comme ça meurtrir
01:01:42le cœur de ses plus fidèles, et je dis
01:01:44moi, je ne pense pas que ça ira jusqu'à la censure,
01:01:46mais attention, ébranlement
01:01:48total du bloc central, et pas simplement
01:01:50l'aile gauche ou l'aile droite.
01:01:52Philippe, même si je comprends bien
01:01:54l'obligation politique qu'avait
01:01:56le Premier ministre
01:01:58d'introduire des ministres macronistes
01:02:00dans le gouvernement,
01:02:02il est évident que c'est
01:02:04une cave sur le plan intellectuel
01:02:06et politique. Lorsqu'on entend
01:02:08Pannier-Runacher parler de frottement
01:02:10et dire qu'elle a un dilemme,
01:02:12on pouvait lui répondre
01:02:14s'il ne souhaitait pas y être,
01:02:16il n'avait qu'à ne pas y venir.
01:02:18Et donc, moi, ça m'inquiète moins
01:02:20tout cela que vous,
01:02:22Françoise, même si je ne m'y connais pas,
01:02:24les premiers...
01:02:26Excusez-moi, je vais juste
01:02:28rappeler un arithmétique.
01:02:30Il manque 60 voix à cette majorité.
01:02:32Il manque 60 voix à cette majorité.
01:02:34Cette majorité, c'est une coalition
01:02:36gouvernementale, et au sein de cette coalition
01:02:38gouvernementale, il y a un grand parti
01:02:40qui s'appelle Ensemble pour la République,
01:02:42et il est constitué de gens du centre,
01:02:44des gens de gauche, on parle de Sacha Houllier,
01:02:46on parle d'Agnès Pannier-Runacher,
01:02:48et tant d'autres, mais aussi de gens venus de droite.
01:02:50Voilà, donc il est...
01:02:52Pour paraphraser l'ancien Premier ministre
01:02:54Edouard Philippe, la poutre travaille, sauf que
01:02:56ça, c'est le qu'on croit. Dans le mauvais sens.
01:02:58La poutre travaille, ça, ce sera le mot de la fin.
01:03:00Merci. Tout de suite, c'est l'Info+,
01:03:02avec Félix Mathieu.
01:03:04Les vraies voix sud-radio.
01:03:06Et le déficit public de la France,
01:03:08est-ce que le dépassé de 6% cette année
01:03:10indique le nouveau mini budget ?
01:03:126%, voire plus. Jusqu'ici,
01:03:14Bercy tablait plutôt sur 5% pour le déficit
01:03:162024. Alors, c'est une
01:03:18constante. Depuis la nomination de Michel Barnier
01:03:20à Matignon, le nouveau gouvernement
01:03:22dit découvrir l'état dégradé des finances
01:03:24publiques. Laurent Saint-Martin, le ministre
01:03:26du budget, en a donc remis une couche
01:03:28tout à l'heure devant la commission des finances de l'Assemblée nationale.
01:03:30Je n'irai pas par quatre chemins.
01:03:32Oui, la situation de nos finances publiques
01:03:34est grave. Il y a plusieurs raisons à cela.
01:03:36D'abord, les recettes fiscales,
01:03:38qui sont moins importantes que ce qui était
01:03:40attendu. Cet écart s'explique
01:03:42d'abord par la composition de la croissance,
01:03:44davantage tirée par
01:03:46les exportations que par la consommation, et donc
01:03:48chacun ici comprendra bien
01:03:50les écarts de TVA et de recettes de TVA
01:03:52que cela engendre.
01:03:54C'est aussi un écart qui s'explique par
01:03:56l'attentisme que nous pouvons observer de la part des acteurs
01:03:58économiques depuis maintenant quelques mois.
01:04:00Et qui dit moins d'activités, dit moins de recettes.
01:04:02Le budget de l'année prochaine, en tout cas,
01:04:04c'est un sujet décidément tendu. Après le feuilleton
01:04:06estival, vous vous souvenez des documents non
01:04:08communiqués aux parlementaires, faute de nouveau
01:04:10gouvernement. Le ministre du budget, en tout cas,
01:04:12s'engage à déposer le projet de loi budgétaire
01:04:14la semaine du 9 octobre, c'est-à-dire pas la semaine
01:04:16prochaine, mais encore la suivante. Reste
01:04:18à voir évidemment si ces alertes gouvernementales
01:04:20répétées sur l'état des finances préparent le terrain
01:04:22plutôt à des coupes dans les dépenses
01:04:24ou bien plutôt à des hausses d'impôts, comme le Premier
01:04:26ministre l'avait évoqué, concernant
01:04:28en tout cas les plus riches.
01:04:30Le ministre, le tout
01:04:32nouveau ministre du budget et des comptes publics
01:04:34a raison et dit, et enfonce
01:04:36une porte ouverte, mais c'est important de le redire,
01:04:38de le re-redire et de le matraquer.
01:04:40Sans activité, baisse d'activité,
01:04:42baisse des recettes fiscales.
01:04:44Et tout le débat aujourd'hui,
01:04:46le débat c'est, il faut relancer
01:04:48l'activité économique de nos entreprises et de nos industries.
01:04:50Il faut permettre
01:04:52aux Françaises et aux Français d'entreprendre
01:04:54et de baisser la fiscalité,
01:04:56de ne pas l'augmenter. Parce que si on aggrave
01:04:58la fiscalité sur celles et ceux qui bossent,
01:05:00qu'est-ce qui va se passer ?
01:05:02Il y aura encore moins de gens qui vont entreprendre.
01:05:04En 20 secondes, la réalité c'est que nous sommes
01:05:06aussi dans cette situation, parce qu'il y a des cadeaux fous
01:05:08qui ont été faits aux entreprises, il y en a qui en ont besoin
01:05:10et je pense que quand le programme de la gauche
01:05:12dit, il faut regarder au cas par cas,
01:05:14ça ne peut pas être un guichet ouvert, je pense
01:05:16qu'ils ont raison. Et par ailleurs, j'en ai marre
01:05:18de cette... Vous savez, le budget,
01:05:20je discutais à midi avec Eric Coquerel
01:05:22que j'ai croisé comme ça à l'Assemblée Nationale,
01:05:24le budget, la purge qui arrive,
01:05:26elle est inacceptable, elle sera même pas acceptable pour vous
01:05:28et encore moins pour le Rassemblement National
01:05:30et sa base sociale. Je ne vois pas comment Marine Le Pen
01:05:32vote le budget qui va être présenté.
01:05:34Je suis désolé de vous le dire,
01:05:36c'est cauchemardesque ce budget.
01:05:38Pour tout le monde.
01:05:40Merci beaucoup Félix Mathieu. Dans un instant,
01:05:42le coup de projecteur des vraies voix, le choix de
01:05:44l'Allemagne et du Royaume-Uni de renforcer leurs frontières
01:05:46pose question
01:05:48quant à l'impact sur l'espace Schengen.
01:05:50La France va-t-elle emboîter le pas de ses
01:05:52collègues européens ? On en parle dans un instant.
01:05:54Alors parlons bref. Faut-il revenir sur les accords
01:05:56de Schengen ? Faut-il contrôler prudument
01:05:58aux frontières de l'Europe ? Et à cette question,
01:06:00les contrôles aux frontières pourraient-ils être un filtre pour lutter
01:06:02contre la délinquance ? Vous dites-vous à 88%
01:06:04vous voulez réagir aux attentes
01:06:06de vos appels et elles ne filtrent rien au standard.
01:06:08On facilite quand même un peu.
01:06:10Au 0,826, 300, 300.
01:06:12La frontière du pas tout de suite.
01:06:14Sud Radio, c'est vous qui donnez
01:06:16le ton. C'est pratiquement
01:06:18à mon avis la seule radio où tout le monde peut s'exprimer.
01:06:20Merci. Et ça c'est déjà quelque
01:06:22chose d'extraordinaire et de rare.
01:06:24Sud Radio, parlons vrai.
01:06:26Les vraies voix Sud Radio
01:06:2817h-19h
01:06:30Philippe David, Cécile de Ménibus.
01:06:32Chers amis,
01:06:34hors antenne, Philippe David,
01:06:36vous savez les vrais voix, on se dit tout.
01:06:38Forcément, Philippe Bilger, Françoise
01:06:40de Gouin et Sébastien Ménard. Je dis
01:06:42à chaque fois que je sors du studio, quand je rentre
01:06:44je me dis, alors, ils parlent de quoi Philippe David ?
01:06:46Quand je suis là, de foot ou de bouffe ?
01:06:48Et bien là c'était du foot et ils m'ont
01:06:50remis une couche, le Jésus du Lion.
01:06:52Ah oui, vous ne connaissiez pas ? Vous voyez une photo ?
01:06:54Est-ce que ce n'est pas beau un Jésus lyonnais ? Regardez ça.
01:06:56Je vais vous en trouver pour... Vous n'avez jamais mangé
01:06:58du Jésus lyonnais. C'est entre la rosette. Jésus à la bouche.
01:07:00En tout cas on l'a fait.
01:07:02C'est entre la rosette et le
01:07:04saucisson. Ça a un goût particulier.
01:07:06C'est très bon.
01:07:08Jésus c'est divin ! Franchement !
01:07:10Vous pourriez percuter un peu sur mes blagues.
01:07:12Jésus c'est divin !
01:07:14Jésus c'est divin !
01:07:16Merci !
01:07:18Pas de applaudissements.
01:07:20On a des élèves de l'école de journalisme
01:07:22qui sont là. Par contre on va demander
01:07:24impérativement un contrôle antidopage
01:07:26à Françoise de Gouin. Jésus c'est divin, c'est classe.
01:07:28Surtout qu'ils sont en train de se dire, ah c'est ça
01:07:30le journalisme ?
01:07:32On est une forme déformée.
01:07:34Allez tout de suite le coup de projecteur
01:07:36des vraies voix.
01:07:38Les vraies voix Sud Radio. Le coup de projecteur
01:07:40des vraies voix. En gare de
01:07:42Genève, le suspect était attendu
01:07:44hier par la police suisse.
01:07:46Le suspect numéro un du meurtre de Philippines
01:07:48était pisté par les enquêteurs français.
01:07:50Je ne suis pas sûr qu'il y ait une corrélation
01:07:52entre immigration et délinquance.
01:07:54Il y a beaucoup de pays au départ
01:07:56qui refusent de reprendre leurs ressortissants
01:07:58et là il y a plusieurs leviers de pression qui existent.
01:08:00Les visas, l'aide au co-développement
01:08:02et les transferts de fonds
01:08:04privés qui sont envoyés à ces états.
01:08:06Certains pays de l'espace Schengen renforcent
01:08:08les contrôles à leurs frontières. La solution
01:08:10c'est l'accueil de tous les migrants, c'est la liberté
01:08:12de circulation, la liberté d'installation, c'est
01:08:14l'ouverture des frontières. Pas de limites, pas de quotas
01:08:16et tout ça pour nous ça ne se négocie pas.
01:08:20Et donc après le meurtre de Philippines
01:08:22le suspect
01:08:24de nationalité marocaine a été retrouvé
01:08:26en Suisse. Il avait pu passer la frontière après
01:08:28les faits. Récemment l'Allemagne a décidé de
01:08:30rétablir le contrôle aux frontières quand le Royaume-Uni
01:08:32va remettre en vigueur un visa pour
01:08:34rentrer sur son territoire y compris
01:08:36depuis les pays européens. Alors parlons vrai
01:08:38souhaitez-vous plus de contrôles aux frontières
01:08:40comme il y avait avant Schengen dans les années 80
01:08:42ou pensez-vous que ça ne changera rien ?
01:08:44Et à cette question, le contrôle aux frontières
01:08:46pourrait-il être un filtre pour lutter contre la délinquance ?
01:08:48Vous dites oui à 87%.
01:08:50Vous voulez réagir ? Aude. Attends vos
01:08:52appels au 0826 300 300.
01:08:54Oui on a envie de vous entendre sur ce sujet
01:08:56dont Philippe Bilger déjà
01:08:58a parlé sur cette frontière.
01:09:00Je suis toujours un peu gêné par
01:09:02pourtant ces très pertinentes questions
01:09:04de Sud Radio mais qui appellent
01:09:06sur le plan du réalisme
01:09:08une réponse évidemment positive
01:09:10qui peut à l'heure
01:09:12actuelle dénier la
01:09:14nécessité de davantage de
01:09:16contrôles aux frontières. Alors
01:09:18on pourrait être
01:09:20négatif sur ce plan-là
01:09:22si on avait une vision un peu
01:09:24éthérée de la mondialisation
01:09:26et bien faisant de l'ouverture
01:09:28aux autres
01:09:30pays mais aujourd'hui il me semble
01:09:32qu'on ne peut pas avoir une autre
01:09:34réponse que celle que je viens
01:09:36de faire. Franchement je le vois. Moi je pense
01:09:38que c'est une hérésie complète
01:09:40à l'intérieur de Schengen. D'ailleurs au passage
01:09:42les grands bretons remettent des visas parce que ça fait
01:09:44rentrer des pépettes aussi dans les caisses. Vous comprenez
01:09:46bien avec le nombre de visiteurs. C'est pas dire ça ne tient
01:09:48exactement. Oui enfin bon ça va on sait très bien
01:09:50ce que ça coûte, on sait très bien ce que ça rapporte
01:09:52les visas donc il faut aussi
01:09:54raison garder. Je pense
01:09:56que le contrôle doit se faire à l'extérieur
01:09:58des frontières européennes. Vous pouvez faire
01:10:00Schengen, vous savez très bien que les contrôles ne sont
01:10:02pas systématiques. Vous savez très
01:10:04bien qu'il y a beaucoup de gens qui passeront
01:10:06par les mailles du filet et donc
01:10:08petit 1, c'est sur les frontières, sur les
01:10:10bordures extérieures de l'Europe qu'il faut
01:10:12renforcer France. Il faut renforcer
01:10:14les conditions d'accueil.
01:10:16Je redis, moi je suis
01:10:18complètement... Il faut renforcer
01:10:20chaque pays,
01:10:22renforcer les conditions d'accueil
01:10:24et d'intégration. Je suis désolé, nous avons
01:10:26des exemples de migrants
01:10:28qui co-indécrivent. Parlons des migrants
01:10:30qui réussissent, parlons des Syriens
01:10:32qui se sont adaptés, qui sont professeurs
01:10:34d'université, parlons des
01:10:36médecins, parlons de...
01:10:38Mais l'un n'empêche pas l'autre.
01:10:40Justement, mais l'un n'empêche pas l'autre.
01:10:42Dans les deux sens ça fonctionne.
01:10:44Ca veut dire que nous avons une obligation
01:10:46quand nous...
01:10:48Les migrations, écoutez, une bonne fois
01:10:50pour toute, les migrations sont là.
01:10:52Que vous le vouliez ou pas, les migrations...
01:10:54Il y a les migrations économiques, il y a les migrations de guerre,
01:10:56il vous va falloir avoir les migrations climatiques.
01:10:58Il vous avait même des gens de l'Europe du Sud
01:11:00qui vont remonter vers l'Europe du Nord.
01:11:02Donc ça suffit ce fantasme en disant
01:11:04« Ah, les migrations, elle est là ! »
01:11:06Comment on la gère ? On la gère au mieux
01:11:08et mieux la gérer, c'est
01:11:10les conditions d'accueil. Aux bordures
01:11:12déjà des frontières, Schengen, ça ne
01:11:14sert à rien, c'est de la flûte, ABEC,
01:11:16l'Allemagne fait ça parce que l'AFD
01:11:18a gagné la région de Thurage, point barre.
01:11:20C'est de la com', les frontières
01:11:22et meilleure intégration
01:11:24parce qu'en plus nos vieux pays européens
01:11:26ont besoin de l'immigration pour survivre.
01:11:28C'est très vrai que
01:11:30sur notre vieux continent, nos vieux pays
01:11:32ont nécessairement besoin
01:11:34d'une jeunesse vigoureuse et renouvelée
01:11:36et que la natalité
01:11:38des autochtones
01:11:40nous en sommes
01:11:42est en berne.
01:11:44Une fois qu'on s'est dit ça,
01:11:46ma chère Françoise de Goyes,
01:11:48il y a quand même un vieux concept
01:11:50qui a 17 ans maintenant
01:11:52qui était immigration choisie,
01:11:54intégration réussie.
01:11:56C'est un vieux concept qui avait été
01:11:58porté par un ancien président de la République
01:12:00candidat d'abord et puis président ensuite
01:12:02qui s'appelle Nicolas Sarkozy.
01:12:04J'ai envie de dire que cette doctrine-là
01:12:06n'est pas une doctrine sarkoziste
01:12:08parce que c'est celle du Canada, c'est celle des Etats-Unis,
01:12:10c'est celle, entre guillemets, des plus
01:12:12grandes démocraties de notre monde.
01:12:14Il faut quand même juste le dire.
01:12:16C'est le truc qu'on n'a pas su faire en France et qu'on a
01:12:18évidemment tout fait pour ne pas faire en Europe.
01:12:20Donc la première chose à faire,
01:12:22moi je suis plutôt un aubor...
01:12:24quelqu'un qui voyage, quelqu'un qui aime
01:12:26cette espèce de co-fraternité...
01:12:28Vous n'êtes pas d'accord que c'est les bordures de l'Europe ?
01:12:30Non mais j'y viens !
01:12:32J'en viens !
01:12:34Moi qui suis plutôt d'accord pour finalement
01:12:36laisser l'humain
01:12:38passer d'un pays
01:12:40à un autre, d'un territoire à un autre, etc.
01:12:42Tout ça ne me pose aucun problème.
01:12:44Force est de constater que les conséquences
01:12:46de cette liberté
01:12:48je dirais
01:12:50ouverte à tous les vents n'a pas
01:12:52des conséquences positives. Alors je suis comme vous,
01:12:54il faut mettre en avant les conséquences très positives
01:12:56évidemment, mais il y a aussi
01:12:58quelques conséquences
01:13:00je dirais négatives, pour pas dire
01:13:02mortifères, et que la solution c'est
01:13:04effectivement, et ça tombe un petit peu sous le sens,
01:13:06de mettre en place, je dirais
01:13:08aux frontières de l'Europe, de vraies frontières.
01:13:10De vraies frontières, pour que l'Europe
01:13:12puisse choisir celles et ceux
01:13:14qu'elle souhaite accueillir.
01:13:16Mes frontières
01:13:18dont je parle, c'est pas celles-là.
01:13:20C'est pas celles ou on choisit.
01:13:22Oui, moi
01:13:24je trouve qu'aujourd'hui
01:13:26compte tenu de la gravité
01:13:28de la situation
01:13:30et de...
01:13:32On ne peut pas refuser
01:13:34un système qui
01:13:36rendrait plus efficace notre
01:13:38protection. Parce que
01:13:40Françoise, lorsque vous dites qu'il y a
01:13:42dans ces
01:13:44immigrants,
01:13:46pardonnez-moi,
01:13:48des gens qui réussissent exceptionnellement,
01:13:50je ne le dénie pas.
01:13:52Qui réussissent tout court ?
01:13:54Qui réussissent leur vie ?
01:13:56Il y en a plein pour un danger d'une immigration.
01:13:58Excusez-moi, moi
01:14:00je comprends que derrière tout ça, il y a l'angoisse identitaire.
01:14:02Je voulais juste dire
01:14:04que la créolisation
01:14:06elle est de toute façon là.
01:14:08Vous ne savez pas, vos petits-enfants, votre petite-fille,
01:14:10elle épousera peut-être un Indien
01:14:12qui lui-même sera le fils
01:14:14d'un Japonais et d'une Brésilienne.
01:14:16Écoutez, franchement, le délire
01:14:18sur, attention, la vieille race...
01:14:20Non, c'est pas un délire.
01:14:22Excusez-moi, je termine,
01:14:24les races n'existent pas. La vieille civilisation
01:14:26chrétienne blanche de l'Europe,
01:14:28ces sons, ces bilvesés,
01:14:30ça n'est pas ça le sujet.
01:14:32Le sujet est que
01:14:34ces migrants, il y a énormément, bien sûr...
01:14:36Est-ce qu'on peut accepter que la Méditerranée
01:14:38devienne un cimetière ?
01:14:40Est-ce que ça vous fait plaisir ?
01:14:42Elle est un cimetière.
01:14:44La Manche est en train de devenir un cimetière.
01:14:46On parle d'êtres humains, on ne parle pas de sous-êtres humains.
01:14:48Je termine également.
01:14:50Ces gens créent des richesses.
01:14:52Mélanie, la grande hypocrite, je connais assez bien l'Italie,
01:14:54elle en régularise 450 000
01:14:56parce que l'industrie italienne ne peut pas fonctionner
01:14:58sans les migrants que vous payez
01:15:00comme des... Je parle mal.
01:15:02Mais elle n'a rien fait baisser.
01:15:04Et donc ça veut dire quoi ?
01:15:06Immigration choisie, intégration réussie.
01:15:08450 000 régularisés ?
01:15:10Vous imaginez si un président
01:15:12de la République faisait ça en France
01:15:14pour permettre aux arboriculteurs,
01:15:16pour permettre aux abattoirs
01:15:18que vous connaissez bien dans l'ouest de la France
01:15:20où on emploie des immigrés ?
01:15:22Justement, voilà.
01:15:24Mais Françoise,
01:15:26je ne vous dénigre pas.
01:15:28Ce n'est pas un fantasme.
01:15:30Non, ce que vous décriviez
01:15:32pour le dénoncer,
01:15:34le fantôme de l'homme blanc, tout ça...
01:15:36L'extrême droite ne travaille que sur ce fantasme-là.
01:15:38Mais vous pensez vraiment que l'immigration
01:15:40non contrôlée est une chance ?
01:15:42Excusez-moi, d'abord arrêtons
01:15:44avec l'immigration contrôlée ou non contrôlée.
01:15:46J'en ai marre de ces chiffres fantasmagoriques.
01:15:48Un million, deux...
01:15:50Vous n'en savez rien, c'est aux doigts mouillés.
01:15:52C'est comme les...
01:15:54Vous-même, vous êtes
01:15:56dans un délire humaniste
01:15:58Ce n'est pas un délire humaniste.
01:16:00Excusez-moi, ce n'est pas un délire humaniste.
01:16:02Vous êtes un grand avocat général.
01:16:04Philippe Huger, vous acceptez
01:16:06qu'il y ait des embarcations de 200 personnes
01:16:08qui tombent dans...
01:16:10Mais personne n'accepte ça.
01:16:12Alors arrêtez d'avoir un discours.
01:16:14Mais il faut peut-être faire la guerre aux passeurs aussi.
01:16:16Mais nous devons faire la guerre à tous.
01:16:18Je vous dis juste une chose.
01:16:20Je vous dis juste une chose.
01:16:22Les migrations, que vous ne le vouliez pas,
01:16:24sont là.
01:16:26Donc, laissez-moi finir.
01:16:28Mais on n'a pas entendu ce qu'elle a dit.
01:16:30On n'entend que vous.
01:16:32Françoise, je voulais juste vous dire quelque chose.
01:16:34Je remercie sur ce que vous dites en disant
01:16:36qu'on a besoin des migrants pour les machins.
01:16:38Moi, si c'est juste pour leur donner des boulots de merde,
01:16:40je vois pas l'intérêt en fait.
01:16:42Mais c'est pas vrai.
01:16:44Ces gens ont une dignité.
01:16:46Dans nos hôpitaux,
01:16:48vous avez énormément de soignants.
01:16:50S'il te plaît.
01:16:52Vous n'avez pas à me faire dire ce que je n'ai pas dit.
01:16:54Je vous parlais de Mélanie l'hypocrite
01:16:56qui tape sur les migrants et les étrangers.
01:16:58Mais là, on est en France.
01:17:00Mais elle ne tape pas.
01:17:02Laissez-moi finir.
01:17:04Demandez donc à tous les restaurateurs
01:17:06à Paris. Demandez donc aux abattoirs
01:17:08de l'Ouest de la France. Je les connais.
01:17:10Mais s'ils prenaient des gens et qu'ils les payaient mieux,
01:17:12ça irait beaucoup mieux.
01:17:14Vous êtes délirants ou quoi ?
01:17:16Vous pensez que moi, je défends le fait qu'on paye
01:17:18les gens de 100 euros ?
01:17:20Une fois qu'on a dit ça, Françoise,
01:17:22je suis en droit de dire que
01:17:24l'Europe a besoin
01:17:26de choisir celle et ceux...
01:17:28Je ne suis pas d'accord. Il n'y a pas les bons et les mauvais immigrants.
01:17:30Excusez-moi, on doit quand même
01:17:32contrôler au front qui est la France.
01:17:34Quand vous allez au Canada,
01:17:36que vous soyez français,
01:17:38syrien, africain...
01:17:40Mais vous plaisantez.
01:17:42Vous plaisantez.
01:17:44Vous plaisantez. Il y a une immigration choisie.
01:17:46Salut les amis.
01:17:48C'était bien quand même.
01:17:50Salut Françoise.
01:17:52Si on avait pu entendre, ça aurait été super en plus.
01:17:54On a entendu, je pense.
01:17:56En tout cas, merci beaucoup.
01:17:58Merci Françoise de Gaulle, merci Sébastien Ménard,
01:18:00merci Philippe David.
01:18:02Dans un instant, Philippe David ne m'abandonne.
01:18:04Je vais vous chercher
01:18:06les paquets de Kinex et les cachettes
01:18:08d'antidépresseurs.
01:18:10Dans un instant, on va parler d'un sujet très important.
01:18:12On va vous parler de la contrefaçon.
01:18:14Des médicaments, des cigarettes,
01:18:16du luxe, des médicaments,
01:18:18de la santé.
01:18:20Pour vous dire que c'est un fléau.
01:18:22Surtout pour votre santé.
01:18:24Il n'y a pas une contrefaçon des vrais voies au moins ?
01:18:26Non, je ne crois pas.
01:18:28Je vous retrouve dans un instant.