Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Virginie Calmels, présidente fondatrice de FuturaE ; Nicolas Corato, président fondateur du think tank Place de la République ; David Habib, député LIOT des Pyrénées-Atlantiques ; Nathalie Oziol, députée LFI de l'Hérault.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Bienvenue dans Les Vraies Voix, dernière Vraie Voix de la semaine, la seconde semaine de l'année.
00:00:12Après une reprise qu'on peut qualifier sur l'échappot de roue, Les Vraies Voix sont là.
00:00:17Cécile de Ménibus a un petit problème de fil de casque.
00:00:20Pour ceux qui vous regardent en direct sur Youtube, comme disait Pierre Dac, il y a du mou dans la corde à nœud.
00:00:27C'est un peu compliqué.
00:00:29Non mais je le dis à chaque fois et c'est tous les jours.
00:00:34Ça vous arrive aussi avec votre téléphone et vos écouteurs.
00:00:37Tous les jours, je range mes écouteurs, je les mets en rond bien placés et à chaque fois que je les reprends, ils sont tous emmêlés.
00:00:44Mais c'est le syndrome de la biscotte.
00:00:45Non, il y a quelqu'un qui fait ça, il y a quelqu'un qui m'en veut, je ne comprends pas.
00:00:49Alors là, moi j'ai une idée de qui c'est, c'est quelqu'un pourtant qui vous corrompt souvent pour un jeu qui s'appelle le qui sait qui, qui l'a dit.
00:00:57C'est très plausible justement.
00:00:59De toute façon, vous savez quoi, j'ai fait une relevée d'empreintes.
00:01:02Ah bah c'est bien. Et un test ADN aussi, pendant qu'on y est.
00:01:05J'ai l'impression que c'est vous, Philippe David.
00:01:09En tout cas, on vous souhaite la bienvenue.
00:01:11On est ensemble jusqu'à 19h pour ce vendredi que l'on vous souhaite le meilleur du monde, en tout cas jusqu'à la fin, à les sommaires de cette émission.
00:01:19Le grand débat du jour à 17h30.
00:01:21La France Insoumise est vent debout contre le PS après sa décision de ne pas voter la motion de censure contre le gouvernement Bayrou.
00:01:27Les socialistes s'excluent de facto du nouveau Front Populaire, estiment les Insoumis.
00:01:32Alors parlons vrai, est-ce que le nouveau Front Populaire est en voie d'implosion suite à son vote d'hier ?
00:01:38Et à cette question, le nouveau Front Populaire a-t-il encore une raison d'être sans le Parti Socialiste ?
00:01:43Vous dites non à 73%, vous voulez réagir ?
00:01:46Zach, attends vos appels au 0826 300 300.
00:01:50Votre invitée Nathalie Oziol, députée LFI de l'aéro pour en parler.
00:01:53Et puis le coup de projecteur des vrais voiles, le gouvernement Bayrou maintient finalement un impôt exceptionnel sur les hauts revenus dans le projet de budget 2025.
00:02:00A terme, il devrait être remplacé par une taxe sur les hauts patrimoines censés lutter contre l'optimisation fiscale.
00:02:06Alors parlons vrai, est-ce que ce nouvel impôt est une bonne idée ou va-t-il créer un nouvel exil fiscal ?
00:02:13Et à cette question, impôts exceptionnels sur les plus riches, faut-il taxer plus tôt ?
00:02:17Vous dites à 55% les revenus et le patrimoine, à 33% seulement les revenus et à 12% seulement le patrimoine, vous voulez réagir ?
00:02:26Sans aucune taxe, le 0826 300 300.
00:02:29C'est un sujet qui va plaire à Virginie Kalmelz. Allez, soyez les bienvenus, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:02:36Et justement, elle est là, Virginie Kalmelz. Bonsoir, merci d'avoir accepté notre conversation ce soir.
00:02:40Bienvenue, Philippe Bilger, autour de cette table.
00:02:43Bonsoir, ma chère Cécile, mon cher Philippe.
00:02:48Et je suis ravi d'avoir Virginie face à moi.
00:02:52Et on en attend un deuxième.
00:02:54Voilà, qui est excellent également.
00:02:56On vous laisse la surprise ou pas ?
00:03:00Non, allez, Nicolas Corato sera avec nous dans quelques instants, président de Sington, place de la République.
00:03:04Il est peut-être encore place de la République, on ne sait pas où il est.
00:03:08En tout cas, on le cherche, on le piste.
00:03:10Il viendra nous voir vers nous dans quelques instants.
00:03:15Allez, le 0826 300 300, c'est Sandra qui est avec nous.
00:03:18Bonsoir, Sandra.
00:03:20Bonsoir à tous, mon cher Cécile, Philippe et Virginie.
00:03:24Bonne année à tous, pleine de débats riches et heureux.
00:03:30Vous êtes trop chou, merci beaucoup, Sandra.
00:03:34Et vous vouliez réagir sur quoi, aujourd'hui ?
00:03:38Alors, moi, je veux réagir sur le pass culture, et en bonne Vendéenne, sur l'exclusion du Puy-du-Fou, bien sûr.
00:03:45Mais surtout sur le pass culture, parce qu'en fait, je trouve triste d'utiliser la culture comme un outil de division,
00:03:53alors que c'est tout l'inverse.
00:03:55Ou de propagande.
00:03:57Oui, ou de propagande, mais en tout cas, c'est un outil normalement de partage, d'ouverture.
00:04:01C'est bon pour les enfants, ça leur permet de leur ouvrir l'esprit, c'est un espace commun.
00:04:05Enfin, ce n'est pas du tout la façon dont je vois, moi, la culture.
00:04:10Et ce pass culture, finalement, il coûte quand même très très cher.
00:04:13Et moi, j'ai regardé un petit peu comment ça fonctionnait.
00:04:16Et je trouve triste, en fait, qu'il n'y ait pas plus la main des enseignants.
00:04:21Parce qu'en fait, toutes les familles n'ont pas la possibilité, entre guillemets, d'emmener leurs enfants.
00:04:26Moi, je suis habite en ruralité.
00:04:27Malheureusement, on sait très bien que la culture, on a beaucoup moins de spectacles que vous qui êtes à Paris.
00:04:34Et aujourd'hui, le Puy du Fou, pour le citer, moi, pour y être allée plusieurs fois, je vous assure que c'est des spectacles magnifiques.
00:04:45Et je vais vous dire un truc, c'est qu'avec ou sans pass culture, le Puy du Fou est un succès.
00:04:52Ça, c'est d'abord par rapport à ce qu'il a gagné à plusieurs reprises.
00:04:57Et puis parce qu'il y avait 2,8 millions d'entrées en 2024.
00:05:01Donc, je veux dire, ils font le plein.
00:05:03Ce que vous allez réserver aujourd'hui, c'est déjà très très rempli.
00:05:07Que c'est abordable, parce que 46 euros par personne, pour les personnes de plus de 14 ans, pour une journée entière.
00:05:14Avoir des spectacles magnifiques, avoir des gens qui ont fait du dressage.
00:05:20Il y a une académie d'équitation, de faux conneries.
00:05:23Enfin, c'est au-delà de purement la culture, il y a des enfants, et c'est familial en plus.
00:05:28— On va faire réagir les vrais voix. Philippe Bilger.
00:05:30— Je suis absolument d'accord. Le fait que le Puy du Fou ait été exclu du pass culture,
00:05:36qui était déjà une idée qui n'était pas excellente, c'est un scandale.
00:05:41Autrement dit, l'idéologie est partout.
00:05:44— Un mot, Virginie Calmet. — Je partage le fait que nous puissions nous offusquer.
00:05:49J'ai présidé Eurodisney pendant quelques années. Et quand je suis allée au Puy du Fou,
00:05:54j'ai été particulièrement impressionnée par la qualité, la compétence, la propreté, l'efficacité.
00:06:00Donc c'est une vraie très très belle réussite française. Et connaissant un peu les parcatèmes, vraiment, c'est bluffant.
00:06:07Et je trouve qu'à part effectivement pour des raisons politico-idéologiques,
00:06:12je ne vois vraiment pas pourquoi le Puy du Fou ait été exclu du pass culture.
00:06:18— Merci. Merci beaucoup, Sandra, d'avoir resté avec nous.
00:06:21Et puis nous venons d'apprendre le décès de Didier Guillaume, vous savez, l'ancien ministre de l'agriculture,
00:06:29qui est décédé à la suite d'un cancer à l'âge de 65 ans. Restez avec nous. On revient dans un instant. À tout de suite.
00:06:35— SUDRADIO. — PARLONS VRAI. — PARLONS VRAI.
00:06:38— SUDRADIO. — PARLONS VRAI.
00:06:40— VRAIE VOIX SUDRADIO, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:06:45— On vous souhaite la bienvenue. On est ensemble jusqu'à 19h. C'est VRAIE VOIX avec Philippe David.
00:06:49Bien entendu, autour de cette table, Philippe Bilger, Virginie Calmel, Nicola Corato, qui sera avec nous dans quelques instants,
00:06:55et Félix Mathieu. Bonsoir, Félix. — Bonsoir. — Bonsoir, Cécile. Bonsoir, tout le monde.
00:06:59— Les trois mots de l'actu dans un instant. De quoi parle-t-on ?
00:07:01— On va parler de la réunion sur les retraites ce matin. On va parler de la trêve à Gaza avec le feu vert du gouvernement Netanyahou.
00:07:07Et puis on va parler aussi de cette enquête européenne sur Elon Musk. En trois mots, conclave, trêve et X.
00:07:14— Tout de suite, la voix est au procureur.
00:07:16— VRAIE VOIX SUDRADIO, le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:07:21— Et monsieur le procureur, vous l'avez, ce réquisitoire. Bayrou n'a-t-il pas fait évoluer Olivier Faure vers un François Hollande ?
00:07:28— Oui. En fait, j'ai pu écouter le discours d'Olivier Faure hier. Et il me semble qu'on a le droit à un juste milieu
00:07:40entre la naïveté totale et la condamnation absolue. Moi, je trouve qu'hier, Olivier Faure, même si je ne m'y connais pas,
00:07:52notamment le futur congrès, notamment le besoin évidemment de rester dans l'opposition, je trouve qu'il a fait un discours hier
00:08:03qui relève d'une sociale démocratie lucide et responsable et encore une fois au dépit de toutes les constérations tactiques et d'une certaine manière...
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00:25:11carpet du lapin, mais ils ont eu quand même un projet. Ils ont réussi à accoucher, en
00:25:18l'espèce de deux ou trois jours, d'un projet. Donc on peut se dire que les électeurs qui
00:25:24ont fait le choix de personnes qui avaient une étiquette Front Populaire, adhéraient
00:25:31d'une certaine façon à leur projet. Et moi, alors là pour le coup, qui ai fait six ans
00:25:36de politique, je ne suis pas au bout de mes surprises, moi je trouve très choquant, mais
00:25:40vraiment très perturbant, des personnes qui se font élire à un instant T sur un certain
00:25:45projet, ou dans certaines conditions, et pardon de le dire, mais les socialistes ont un peu
00:25:50sauvé leur fesse sur un certain nombre de circonscriptions, en s'alliant dans ce nouveau
00:25:57Front Populaire. C'est quand même très compliqué d'imaginer face à ces électeurs, une fois
00:26:01encore, que quelques mois plus tard, finalement, on tourne le dos à l'étiquette, parce que
00:26:08d'une certaine façon, ils avaient une étiquette avec un projet, pour faire autre chose. Et
00:26:12moi, ça, quelque part, ça me choque, parce que si demain, c'était la droite, qui est
00:26:17plutôt ma famille politique, qui faisait la même chose, je me sentirais flouée. Donc
00:26:22je trouve que pour la France, et pour mes convictions, je préfère que le PS se détache,
00:26:28mais vis-à-vis des électeurs, moi je pense qu'on est encore en train de creuser un fossé
00:26:34vraiment gigantesque entre les électeurs et la classe politique, et que beaucoup de
00:26:40gens vont se sentir trahis. De la même façon, les électeurs du RN, en juin, se sont sentis
00:26:46trahis par un Front Républicain. Donc en fait, à force de trahir les électeurs, moi j'ai
00:26:50quand même très peur qu'à terme, il n'y ait plus d'électeurs, beaucoup d'abstentionnistes,
00:26:54et que tout soit possible dans notre pays.
00:26:56Nathalie Oziol, députée LFI de Léraux, merci en tout cas d'être là. Et quand on
00:27:02écoute ce qui est dit autour de cette table, est-ce que finalement, le nombre de députés
00:27:08à l'Assemblée Nationale aux alentours de 66, on vous les doit finalement ?
00:27:12En tout cas, je voudrais d'abord réagir en disant qu'on a que la moitié du tableau
00:27:19si on définit le nouveau Front Populaire comme étant uniquement fait pour empêcher
00:27:23l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir et sa majorité absolue. C'est effectivement
00:27:28un des objectifs et de ce point de vue-là, nous avons plutôt réussi puisque nous avons
00:27:31empêché qu'il y ait une majorité absolue du RN. Mais effectivement, nous avions aussi
00:27:37un projet programmatique. Notamment dans ce projet, il y a l'abrogation de la réforme
00:27:42de la retraite à 64 ans. Non seulement c'est un marqueur d'opposition à la politique
00:27:50d'Emmanuel Macron, mais il n'y a pas de compromis possible sur un point pareil.
00:27:54Donc ce que fait le Parti Socialiste, c'est tout bonnement de jeter à la poubelle un
00:27:59engagement crucial, majeur, essentiel du nouveau Front Populaire en décidant de ne pas censurer
00:28:05non seulement le gouvernement Bayrou, mais en faisant croire comme ça qu'il pourrait
00:28:09négocier quoi que ce soit. Et d'ailleurs ce matin, François Bayrou annonce qu'on
00:28:13pourra très bien remettre sur la table le projet de la retraite à points qui était
00:28:17précisément ce qui avait mis le vent debout, ce qui avait soulevé les syndicats en 2019-2020.
00:28:23Donc tout ça est de l'enfumage. Il n'y a pas de négociation. Il n'y a pas de projet
00:28:27de non-censure. C'est soit on soutient le gouvernement de Bayrou, soit on le censure.
00:28:32Il n'y a pas de milieu en fait.
00:28:33Philippe Billiger, Véronique Jarre.
00:28:35Madame la députée, évidemment je vous trouve très sévère, mais je voulais vous demander,
00:28:43par rapport à ce qu'a dit Virginie Calmel sur la trahison qu'elle semble reprocher
00:28:48aux socialistes, que pensez-vous de l'argumentation tenant à la philosophie politique des socialistes
00:28:57par rapport à la vôtre ? Est-ce que vous considérez qu'une forme de pragmatisme absolu
00:29:03qui a obtenu des concessions et des avantages du Premier ministre hier ne vaut pas mieux
00:29:12qu'une sorte d'absolutisme, d'opposition qui n'obtient rien ? Au fond, qu'est-ce
00:29:20que vous pensez de l'alternative ?
00:29:22Non, ceux qui ont une position absolutiste en ce moment, c'est bien les macronistes
00:29:27qui refusent absolument de céder sur n'importe quel point. Ils tiennent bon sur leur ligne
00:29:34budgétaire, sur leur ligne néolibérale. Je veux dire, un budget alternatif avait été
00:29:38voté à l'Assemblée nationale. Ils l'ont mis à la poubelle en décidant de remettre
00:29:43une feuille budgétaire, non seulement qui reprend de nombreux points qui étaient proposés
00:29:47par Michel Barnier, mais qui va plus loin dans les économies proposées.
00:29:52Maintenant, évidemment, on sait très bien qu'il y a des courants différents, notamment
00:29:58au sein du Parti Socialiste, et l'engagement programmatique du Nouveau Front Populaire
00:30:02visait précisément à donner un cap, une cohérence dans ce que nous allions porter
00:30:07ensemble, de manière à ne pas être juste contre Emmanuel Macron, contre l'extrême
00:30:12droite, mais bien de proposer un programme en positif.
00:30:17Vous parliez des 66 députés du Parti Socialiste. Je rappelle que leur groupe arrive à 66 députés.
00:30:25Sans circonscription de l'accord de la NUPES, ils ont été cédés au Parti Socialiste,
00:30:29non seulement par la France Insoumise, mais aussi par les écologistes. Donc, il y a eu
00:30:33des compromis qui ont été faits en 2024. Les électeurs et les électrices seront
00:30:38ravis de savoir que, dans ces circonscriptions-là, ils ont élu des députés qui étaient supposés
00:30:43s'opposer à la politique d'Emmanuel Macron, et que six mois plus tard, certains de ces
00:30:48députés, une bonne partie, ont décidé finalement d'être la béquille de la politique
00:30:53macroniste.
00:30:54Nicolas Corateau, quand je reviens sur la question du jour de Sud Radio, le NFP a-t-il
00:30:59encore des raisons d'être sans le Parti Socialiste ? La NUPES est morte, le NFP, on
00:31:05ne sait pas trop où ça en est. Est-ce que, décidément, ça ne peut pas fonctionner ?
00:31:08Je pense que le NFP doit continuer à exister. Je pense que c'est une demande très forte
00:31:17des sympathisants, des militants, des électeurs de gauche, tout simplement parce que chaque
00:31:24jour qui passe, quelles que soient les responsabilités des uns et des autres, tout le monde est comptable
00:31:28de quelque chose, politiquement, depuis les élections législatives, même si c'est
00:31:32le président de la République qui emporte la principale responsabilité, chaque jour
00:31:35qui passe est un jour gagné pour le Rassemblement National. Et je pense qu'il y a beaucoup
00:31:40de gens à gauche qui aimeraient que les députés qui ont été élus en aient pleinement conscience
00:31:45et se comportent comme tels. Parce que je voudrais simplement réagir sur ce que dit
00:31:49madame la députée, qui a effectivement raison de penser cela, mais il ne faudrait pas que
00:31:54le NFP agisse comme M. Macron l'a fait en 2017 et en 2022, c'est-à-dire élu par des
00:32:01électeurs qui ont voulu empêcher Marine Le Pen d'arriver au pouvoir, considérer que
00:32:06son projet a été validé par l'option du suffrage universel. Il ne faudrait pas que
00:32:11nous, à gauche, nous agissions et nous pensions comme M. Macron, à droite. Je ne suis pas
00:32:15persuadé que les électeurs qui ont voté pour le NFP en 2024 aient nécessairement
00:32:21voté pour tous les points du projet qui avait été établi en urgence et sous la
00:32:25contrainte, et de manière, moi je le reconnais, de manière tout à fait formidable par le
00:32:29Nouveau Front Populaire. Mais il ne faut pas que nous fantasmions nous-mêmes sur la qualité
00:32:33du programme que nous avons présenté. C'était un programme d'urgence, c'était un programme
00:32:37de crise, et ça ne peut pas être considéré comme l'alpha et l'oméga de la politique
00:32:41de la gauche demain. Et moi je pense là-dessus que chacun devrait mettre ses ambitions hégémoniques
00:32:46dans sa poche et vérifier que l'ambition première de faire barrage, quoi qu'il en
00:32:51coûte, au Rassemblement National est tenue au quotidien par son comportement à l'Assemblée
00:32:56Nationale. J'ajoute une dernière chose pour Mme la députée. Que faisait et comment elle
00:33:01interprète la présence de Mme Binet de la CGT aujourd'hui dans ce fameux conclave de
00:33:06M. Bayrou ? Est-ce que ça n'est pas la marque que M. Ford, comme Mme Binet, ont raison de
00:33:12saisir la moindre opportunité pour faire échec à cette réforme des retraites ? Est-ce
00:33:16que l'opposition systématique n'est pas complètement stérile et ne voue pas le peuple
00:33:20de gauche à un échec total sur la remise en cause de cette réforme des retraites ?
00:33:24Virginie Calmes, ensuite réponse courte de la députée parce qu'on part au 0826 300 300.
00:33:29Non, je voulais juste clarifier mon propos parce que Philippe Ligère disait que je faisais
00:33:32un procès en trahison à Olivier Ford. Pour moi, la première trahison du Parti Socialiste,
00:33:37c'était justement cette alliance avec LFI qui, de mon point de vue, se met souvent et
00:33:44sur un certain nombre de sujets en dehors de l'arc républicain. Pour moi, ça, c'était
00:33:48la première trahison. Néanmoins, vis-à-vis des électeurs, je suis obligée, si je suis
00:33:54honnête, de reconnaître qu'il y a eu une coalition. Et en dépit de ce que vous venez
00:34:00de dire, en fait, personne n'en sait rien. Si les gens ont voté que pour faire barrage
00:34:05au RN ou s'ils ont voté pour un projet qui voulait abolir la réforme des retraites ou
00:34:09si c'est un mix de tout ça ou si c'est parce que les députés leur plaisaient plus
00:34:13que d'autres et ainsi de suite. Donc, moi, il me semble quand même qu'il faut revenir
00:34:17à l'essence même de ce qui est un scrutin, c'est-à-dire à un moment donné, et c'est
00:34:21d'ailleurs le péché originel de l'échec de la Macronie, c'est qu'il n'y a pas eu
00:34:26d'autres coalitions. En fait, il y a eu cette coalition de la gauche qui a réussi,
00:34:31dans un délai très court, à pondre un projet, alors certes qui peut être contesté par
00:34:37les uns et les autres, n'empêche qu'ils l'ont tous signé et ils étaient tous d'accord
00:34:40pour nommer Mme Castex première ministre. Alors que, et c'est l'erreur vraiment pour
00:34:46moi des macronistes, c'est que quand on fait une dissolution, et Dieu sait que c'était
00:34:49quand même une décision complètement lunaire, il eut fallu immédiatement créer les conditions
00:34:55d'une coalition qui aille du PS au LR. Mais une coalition non pas sur du casting individuel
00:35:01mais sur 10 mesures avec un vrai projet. Et je pense qu'à terme, c'est ce qui se passera
00:35:07si c'est l'ERN qui est en tête un jour. Donc on voit bien que ce qui est en train
00:35:11d'arriver dans notre pays, c'est la nécessité de coalition. C'est quand même compliqué
00:35:16que dès qu'on a un exemple de coalition, ça ne tienne pas et ça explose. Parce que
00:35:19ça veut dire qu'on n'est absolument pas fait pour des coalitions et donc ça veut
00:35:23dire qu'on sera dans une impasse qui peut conduire à une crise de régime.
00:35:26On retrouve Sandra au 0826 300 300. Sandra, qu'est-ce que vous en pensez ? Le NFP, il
00:35:31a encore une raison d'être sans le PS ? Alors moi j'ai entendu, tout le monde a dit
00:35:36plein de choses. Je suis assez d'accord sur le désamour des Français aux élections
00:35:40et ça va être de pire en pire si on continue, ça c'est sûr. C'est plus un écart, ça
00:35:44devient un canyon entre les élus et les partis politiques et la population. Juste parce
00:35:50qu'en fait, on vit un moment de crise. Dans le quotidien des gens, ça devient extrêmement
00:35:55difficile, des entreprises ferment. Donc en fait, se poser la question si le fait
00:36:00d'être copain, pas copain, plus copain, je veux dire, on n'en est plus là. Moi,
00:36:04je trouve que là, M. Ford, même si ce n'est vraiment pas mon bord, prend ses responsabilités.
00:36:11Oui, il va peut-être manger un bout de son chapeau, mais en fait, il va peut-être manger
00:36:15son chapeau pour que les Français puissent voir un petit peu quelque chose arriver.
00:36:19Il y a un moment où il faut arrêter les égaux, arrêter les intérêts particuliers
00:36:24et ça va de tous bords, parce que moi, je suis plutôt à tendance LR et j'ai été
00:36:28engagée LR. Mais quand je vois Bruno Le Maire qui a été copiné à droite, à gauche,
00:36:33je veux dire, on en a dans tous les bords aujourd'hui. Donc en fait, le RN, on peut
00:36:39leur cracher dessus, on peut ne pas être d'accord avec leurs idées, mais en fait,
00:36:44en attendant, le fait que personne ne veut se mettre avec eux, finalement, ils sont toujours
00:36:48droits dans leur boîte.
00:36:49— Nathalie Oziol, députée Les Filles, pardon. — Non, Nathalie Oziol. Pour répondre
00:36:54notamment à Nicolas Corato sur la présence de Sophie Binet et pour répondre à Sandra,
00:36:59pour vous, la présence de Sophie Binet, elle a raison, il faut y aller pour essayer d'attraper
00:37:03la petite, la moindre petite opportunité pour revenir sur la réforme des retraites.
00:37:08Deuxièmement, pour répondre à Sandra, vous pensez que ça va creuser le désamour des politiques ?
00:37:12Et troisième question, est-ce que le NFP, c'est fini ?
00:37:16— Alors, je pense qu'en réalité, le Parti socialiste a tendu un sacré piège au syndicat
00:37:22en ouvrant la possibilité d'une négociation dont tout le monde sait que rien ne va aboutir.
00:37:27Si cette réforme avait dû être abrogée, elle l'aurait été. Le Parti socialiste
00:37:30demandait même la suspension. Ils ne l'ont pas obtenue. Ils se sont fait balader, ils
00:37:34se sont fait enfumer. J'ai entendu, moi, Sophie Binet dire qu'elle maintenait que
00:37:37cette réforme des retraites devait être suspendue. Ce n'est pas en allant discuter,
00:37:42c'est en semblant de négocier comme ça des choses qu'on n'obtiendra pas que cette réforme
00:37:46sera abrogée. Ensuite, je tiens à rappeler quand même que dans le Nouveau Front populaire,
00:37:52la France insoumise, les écologistes, le groupe des communistes et des ultramarins
00:37:56et 8 députés du Parti socialiste ont voté la censure. Donc, en fait, je veux bien qu'on
00:38:01dise que certains ont pris leurs responsabilités. Ils se sont surtout marginalisés et ont fait
00:38:06un pas de côté. Et enfin, je voudrais dire que ce qui a fait monter le Rassemblement
00:38:11national, c'est précisément les trahisons, l'éroniement. Marine Le Pen arrive au second
00:38:16tour après le quinquennat François Hollande, par exemple. François Hollande qui a l'air
00:38:20d'imposer sa ligne au sein du Parti socialiste en ce moment. Donc, en fait, c'est précisément
00:38:25en tenant bon sur nos positions et en étant dans l'opposition, comme nous le faisons,
00:38:30que nous continuerons à progresser. Le Rassemblement national qui n'a pas voté la censure.
00:38:34Madame la députée, c'est quand même dommage d'avoir des menaces de la France insoumise
00:38:38de dire « puisque c'est comme ça, on va mettre des gens en face de vous aux élections
00:38:41». En fait, les Français, je pense qu'ils sont foutus complètement et qu'ils ont certainement
00:38:45envie qu'on s'occupe d'eux plutôt que des petites batailles d'appareils. Est-ce
00:38:50que vous êtes d'accord ? Précisément. Mais c'est ce que vous faites, en tout cas.
00:38:54Lorsque dans le programme du Nouveau Front Populaire, nous avons parlé de la brogation
00:38:59de la réforme des retraites, on pourrait parler de l'augmentation des salaires, on
00:39:02pourrait parler de l'urgence de la bifurcation écologique, de rétablir l'ISF, etc.
00:39:07Tout ça nécessite qu'on tienne bon, pas qu'on soit dans du compromis, parce qu'on
00:39:12a vu ce que c'était la politique d'Emmanuel Macron. C'est exactement l'inverse de tous
00:39:16les points que je viens de mentionner. CF, les débats budgétaires, qui ont montré
00:39:23à quel point les macronistes ne veulent pas du rétablissement de l'ISF, ne veulent pas
00:39:27de l'augmentation des salaires. Et donc, en fait, il n'y a pas de compromis possible
00:39:31parce qu'on ne peut pas couper la poire en deux entre rétablir ou ne pas rétablir
00:39:34l'ISF. Donc effectivement, lorsque les électrices et les électeurs nous ont donné un mandat
00:39:38pour défendre tout cela, nous continuerons de le faire.
00:39:41Merci beaucoup Nathalie Auziol d'avoir été avec les députés et les filles de l'Hérault.
00:39:45Vous restez avec nous dans un instant, le qui-sait-qui qui l'a dit, avec Sandra.
00:39:48Sandra, vous êtes prête ?
00:39:49Ah oui !
00:39:50Ah oui ! Ah vous dites oui ! Nicolas Corato aussi ?
00:39:53Ah oui !
00:39:54Est-ce que vous pouvez couper le micro de monsieur Villegers ?
00:39:57Mais je vais perdre !
00:40:00J'appelle la direction tout de suite.
00:40:03Sans péril, on triomphe sans gloire.
00:40:05Ne vous inquiétez pas, tout est sous contrôle. Allez, à tout de suite.
00:40:08Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h.
00:40:11Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h.
00:40:14Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:40:17Soyez les bienvenus, c'est Les Vraies Voix jusqu'à 19h avec Philippe Villegers, avec Virginie Kalmel
00:40:23et la grande inconnue du jour, est-ce que Nicolas Corato arrivera un jour dans ce studio ?
00:40:28Il est là Nicolas Corato ?
00:40:31Il arrive, il arrive, ça se produira un jour, je vous assure.
00:40:35En 2025 ?
00:40:37On s'était dit, entrez-vous dans 10 ans.
00:40:39En tout cas, à l'extérieur, vous allez parler plus qu'à l'intérieur.
00:40:42Attention, attention, attention, parce que vous n'avez pas de casque et du coup, on a deux personnes en ligne.
00:40:47Sandra, vous êtes là ?
00:40:48Oui ?
00:40:49Eh bien, vous pouvez lancer le jingle, allez-y.
00:40:52C'est parti !
00:40:53Les Vraies Voix Sud Radio, le quiz de l'actu.
00:40:58Écoutez bien, qui c'est qui qui l'a dit, ma chère Sandra ?
00:41:013 points, l'EPS a procédé à un changement d'alliance ?
00:41:06Sandra ?
00:41:08Ça peut être Madame Pannot ?
00:41:11Non.
00:41:12Bonne réponse, Manuel Bompard, bonne réponse de Virginie Kalmel.
00:41:17Bam, elle ouvre le score.
00:41:18Qui c'est qui qui l'a dit, la loyauté pour la France insoumise, ça s'appelle la soumission ?
00:41:25Alors, c'est un député qui a refusé l'investiture NFP, mais qui est de gauche.
00:41:30Je vous aide.
00:41:31Guedj.
00:41:32Attendez.
00:41:33Sandra ?
00:41:34Guedj.
00:41:35Guedj, elle l'a dit juste avant.
00:41:36Elle l'a dit en premier.
00:41:37Elle l'a dit avant.
00:41:38Non, j'avais fait gui, gui.
00:41:40C'était quoi, gui, guidou ?
00:41:42Non.
00:41:43J'ai fait un gui, gui, gui, gui, gui.
00:41:46J'ai un faible pot.
00:41:47Non, pardon, j'ai surtout coupé avant Sandra, donc pardon Sandra.
00:41:52Question qui c'est qui qui l'a dit 3 points à François Bayrou après le rejet de la censure.
00:41:57Bravo l'artiste.
00:41:59Sandra.
00:42:02C'est quelqu'un qui est d'une région pas très très éloignée de la vôtre et qui
00:42:06est connu pour ses petites phrases.
00:42:09Hum hum.
00:42:10Non, j'ai pas dit ça.
00:42:12C'est pas Manuret ?
00:42:13C'est parti.
00:42:14Non.
00:42:15Ah bah non, elle est en Vendée, alors à Manuret, il a dit Chine.
00:42:17Si je vous dis la Chine.
00:42:19Raffarin.
00:42:20Là, c'est Philippe Billiger qui a été un peu plus rapide.
00:42:22Largement, largement.
00:42:24Non, n'en exagérons rien, un peu plus.
00:42:26Je demande la télé.
00:42:27Qui c'est qui qui l'a dit à 3 points.
00:42:30Je savais que certains étaient venus au NFP par pur opportunisme.
00:42:34Je pense à François Hollande et d'autres.
00:42:36Je pensais au moins qu'Olivier Faure était convaincue par le programme.
00:42:39Sandra.
00:42:40Ouf.
00:42:41Ça calme.
00:42:43Hum hum hum.
00:42:46C'est un élu triste.
00:42:47Donc, les Clémentine Autain.
00:42:50Non.
00:42:51Coquerelle.
00:42:52Bonne réponse.
00:42:53Coquerelle.
00:42:54Éric Coquerelle.
00:42:55C'est fini.
00:42:56Eh bien, écoutez, Virginie Kamels 9, Philippe Billiger 3, Nicolas Corato dans les bouchons
00:43:02et Philippe Billiger aux abonnés absents.
00:43:05Voilà, c'est ça, c'est ça.
00:43:07C'est un vrai hold-up sur la gauche qui vient d'être commis.
00:43:09Non.
00:43:10Mon Dieu.
00:43:11Tout de suite, les grands mots.
00:43:12Il y a un nombre habitué de questions.
00:43:13Il y en a eu moins.
00:43:14Mon Dieu.
00:43:15C'est Dieu qui me parle quand Nicolas Corato parle.
00:43:17Même s'il n'y avait pas eu de triste, je serais allé ici.
00:43:20En tout cas, Sandra, on vous fait des gros bisous.
00:43:23On vous souhaite un beau week-end.
00:43:24Et qu'allez-vous faire ce week-end, Sandra ?
00:43:26Ce que je vais faire, j'ai une réunion de famille pour partager la galette.
00:43:31Ah, très bien.
00:43:33Envoyez-nous la fève.
00:43:34Encore des kilos, des kilos.
00:43:35Il faut garder la fève puisque, paraît-il, il ne faut plus la mettre.
00:43:39Ah bon ? Pourquoi il ne faut plus la mettre ?
00:43:42Les filles qui ne souhaitent plus qu'on mette des fèves dans les galettes.
00:43:46Les fèves religieuses.
00:43:47Comment je fais pour tricher s'il n'y a plus la fève ?
00:43:50Vous faites comme O'Keefe et Kiki l'a dit.
00:43:51Vous trouvez une méthode donatrice pour tricher.
00:43:53Oh, ça va.
00:43:54Vous n'avez qu'une preuve.
00:43:55Taisez-vous, Philippe David.
00:43:56Je peux vous faire enfermer si je veux.
00:43:57Allez-y, mettez-moi les veneuses.
00:43:58C'est barbaresque.
00:43:59Sandra, je vous embrasse.
00:44:00On vous embrasse tous.
00:44:01Nicolas Corato, j'espère que vous arriverez un jour.
00:44:04Dans un instant, le journal et puis, bien entendu, la météo avec Rémi André.
00:44:09Je vais pousser un coup de gueule sur le deux poids de mesure qui existe dans le monde de la culture.
00:44:13D'accord.
00:44:14On en parle dans un instant, tout de suite.
00:44:27Et comme quoi, finalement, il y a un dieu sur cette terre.
00:44:29Nicolas Corato est enfin arrivé.
00:44:32Alléluia, j'ai envie de dire.
00:44:34Philippe Bilger autour de cette table.
00:44:35Heureusement qu'il n'a pas participé.
00:44:37C'est qui qui l'a dit ?
00:44:38C'est lui qui a participé.
00:44:39Non, mais il a tenté.
00:44:42Il a tenté.
00:44:43Virginie Calment, c'est là.
00:44:44Comme j'ai vu que vous étiez vraiment, complètement parti à gauche, je me dis, il faut vous laisser la joie du repenti.
00:44:51Ça fait un peu mafieux, les repentis, quand même.
00:44:53Allez, on vous souhaite la bienvenue.
00:44:55Tout de suite, on écoute le 0826 300 300 avec Geoffrey qui est avec nous de Valenciennes.
00:45:01Bonsoir, Geoffrey.
00:45:03Bonsoir, Nicolas.
00:45:04Bonsoir, Philippe.
00:45:05J'espère que vous allez bien.
00:45:06J'espère que vous êtes remis.
00:45:07J'avais réveillé il y a quelques temps.
00:45:09Vous étiez malade.
00:45:10J'espère que vous avez repris du poil de la veste.
00:45:12Écoutez, ça va.
00:45:13Ça va mieux.
00:45:14C'est terrible, le Covid.
00:45:16Enfin, la Covid.
00:45:17Je ne l'avais pas eu.
00:45:18Je peux vous assurer qu'il me l'a bien fait payer.
00:45:21Et voulir revenir sur l'ARCOM qui n'est pas impartial, selon vous.
00:45:25Écoutez, il n'est pas que pas impartial.
00:45:28C'est complètement un déni de nos fondamentaux sur la liberté d'expression et la pluralité de ce qu'on peut écouter aujourd'hui.
00:45:35Quand vous savez aujourd'hui que le groupe qui nous a mis en place le DSA, le Digital Service Act,
00:45:42qui consiste à réguler les activités des plateformes numériques,
00:45:47ce DSA, il a été mis entre les mains de qui ?
00:45:50Alors bon, je pense que monsieur Thierry Breton doit se cargariser.
00:45:53Entre les mains de l'ARCOM.
00:45:55Ce qu'il faut savoir, c'est que l'ARCOM, c'est eux qui décident de ce qu'on doit écouter, pas écouter, ce qui est bon à dire, pas à dire.
00:46:00C'est-à-dire que, par exemple, je vous donne un exemple.
00:46:02Quand vous avez eu le Covid, à l'époque, on disait que la vaccination ne diminuait pas les risques de transmission.
00:46:07Vous étiez un fact-checker.
00:46:09C'est-à-dire que l'ARCOM, concrètement, vous censurait.
00:46:11Par exemple, quelqu'un comme monsieur Florent Philippot, qui a eu quand même pratiquement tout bon,
00:46:15on lui disait que tout ce que vous disiez, c'est du fact-checker.
00:46:18C'était l'ARCOM qui décidait de ça.
00:46:20Donc le DSA a été mis entre les mains de l'ARCOM.
00:46:22Il faut comprendre le mécanisme.
00:46:24Qui est le président de l'ARCOM ?
00:46:27Comment est-ce qu'il est élu ?
00:46:28C'est simple, il est élu par le président de la République.
00:46:31C'est un peu orienté.
00:46:32Mais donc il est nommé.
00:46:33Parce que quand on n'est pas élu par une seule personne, on est nommé.
00:46:36Non, non, mais laissez-moi finir.
00:46:38Je sais qu'on rentre en contradiction, monsieur Philippe, mais je le sais très bien.
00:46:40Le président de la République, le président du Sénat qui, lui, élit trois personnes,
00:46:45et le président de l'Assemblée nationale qui, à son tour également, choisit trois personnes.
00:46:49Donc à partir du moment où l'ARCOM, le président de l'ARCOM,
00:46:52est élu par des gens qui sont tous d'accord avec la majorité présidentielle,
00:46:56je veux dire, ça limite complètement la pluralité de ce que vous pouvez écouter.
00:46:58Je vais vous donner un exemple très concret.
00:47:01Oui, parce qu'on a un petit temps. Allez-y, vite.
00:47:04D'accord. Par exemple, je vais vous donner un exemple.
00:47:06Moi, je n'étais pas de droite, pas de gauche. J'étais plutôt de gauche et de droite.
00:47:09J'étais plutôt écolo, j'étais plutôt communiste.
00:47:11J'étais un peu tout dans ma façon de vivre.
00:47:14Et puis à un moment, je me dis que c'est bizarre quand même.
00:47:16Il y a des gens que j'aimerais bien écouter un peu plus, s'entendre un peu plus,
00:47:19mais on ne leur donne pas la parole.
00:47:20Et là, dernièrement, l'ARCOM a décidé des nouvelles règles du temps de parole.
00:47:24Et quelqu'un que je n'écoute plus particulièrement, comme Laurent Philippot évidemment,
00:47:27on lui dit, vous pouvez venir sur mon plateau, mais vous avez 17 secondes de temps de parole.
00:47:32Qu'est-ce que vous voulez qu'ils disent en 17 secondes ?
00:47:34Invitez-le sur TF1, comme vous invitez Bardella,
00:47:37comme vous invitez des gens de la majorité présidentielle.
00:47:40Donnez-lui 20 ou 25 minutes de temps de parole,
00:47:43et puis on va voir ce que ça va donner aux prochaines élections.
00:47:46Quand on lui donne 17 secondes de temps de parole,
00:47:48on ne peut que le rayant en disant, oui, monsieur Laurent Philippot, il est mort.
00:47:51La vie, il est morte.
00:47:52Si vous ne lui donnez pas la parole sur les grandes chaînes, et qui décide de ça ?
00:47:54C'est l'ARCOM.
00:47:55Et moi, vous savez, aujourd'hui sur une radio, vous êtes en fait encore partie des gens
00:47:59qui ont une certaine pluralité dans ce qu'on peut écouter,
00:48:02comme sur Tox1, parce que j'aime beaucoup Tox1,
00:48:05et qui est, je ne veux pas dire le succursale de chez vous,
00:48:07mais vous avez quelques gens de chez vous qui participent à Tox1.
00:48:10On n'a plus le temps.
00:48:12On n'a même pas le temps de faire répondre les vraies voix.
00:48:15Alors en 10 secondes, Philippe Billiger ?
00:48:17Non, mais j'ai des choses à reprocher à l'ARCOM,
00:48:21mais je ne lui aurais pas reproché le peu de temps qu'elle accorde à Florian Philippot.
00:48:26Il y a beaucoup de choses à dire.
00:48:28Peut-être simplement préciser que quand on veut aller contre les décisions de l'ARCOM,
00:48:33il y a un recours possible.
00:48:34L'ARCOM n'est pas seul à décider.
00:48:36On peut toujours faire un recours contre une décision de l'ARCOM.
00:48:38Virginie Calmel ?
00:48:39C'est vrai que là, Direct 8, Énergie 12, ça a quand même choqué profondément.
00:48:43C'est 8.
00:48:44Pardon, je suis vieille école, moi.
00:48:46C'est 8.
00:48:47C'est 8.
00:48:48Énergie 12, ça a quand même profondément choqué.
00:48:50Et pas que ça.
00:48:51Donc, c'est un tirage à minima.
00:48:53Merci beaucoup Geoffroy, en tout cas, pour votre message dans un instant.
00:48:56Le coup de gueule de Philippe David.
00:48:58Oh, j'ai quelques doutes sur la culture.
00:49:00J'adore le « oh, rage, oh, désespoir ».
00:49:02N'est-ce pas ?
00:49:03Aux vieillesses ennemies.
00:49:04N'est-ce pas ?
00:49:05Je n'occupe que pour cette infamie.
00:49:06Allez, on y va, on y va.
00:49:07Parlons vrai.
00:49:08Parlons vrai.
00:49:09Sud Radio.
00:49:10Parlons vrai.
00:49:11Sud Radio.
00:49:12Parlons vrai.
00:49:13Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h.
00:49:15Philippe David.
00:49:16Cécile de Ménibus.
00:49:17Bienvenue dans les vraies voix.
00:49:19Autour de cette table, Philippe Vilger, Virginie Calmel, Nicolas Corato.
00:49:24Et David Habib est avec nous, député Lyot des Pyrénées-Atlantiques.
00:49:28Bonjour, monsieur le député.
00:49:30Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:49:32Nous voulions revenir sur la disparition de Didier Guillaume, ministre de l'Agriculture
00:49:37et de l'Alimentation entre 2018 et 2020.
00:49:40Je sais que vous avez travaillé sous sa direction dans l'équipe de campagne à l'occasion
00:49:44de la campagne de Manuel Valls en 2016.
00:49:47Oui, des primaires.
00:49:49Bonjour.
00:49:50Je le connaissais, Didier Guillaume, bien avant.
00:49:52Je l'ai connu comme président du groupe socialiste au Sénat.
00:49:56Je suis d'ailleurs toujours socialiste.
00:50:01Mais j'ai quitté le groupe parce que je n'étais pas d'accord avec LFI.
00:50:05Mais avec Didier Guillaume, on a un parcours commun.
00:50:11Ça ne se limite pas à la campagne des primaires de Manuel Valls.
00:50:16Comme ministre de l'Agriculture, j'ai eu souvent à travailler avec lui.
00:50:22Je suis très touché.
00:50:24Vous voyez, son décès depuis une heure.
00:50:29Et ça me touche énormément parce qu'on n'était pas toujours d'accord.
00:50:32Moi, je n'avais pas rejoint le camp d'Emmanuel Macron.
00:50:36Mais je savais l'attachement qu'était celui de Didier Guillaume,
00:50:41à la fois à la France, aux Français.
00:50:43Il aimait plus les gens que les idées, Didier.
00:50:46Il a cherché à s'investir dans les Plaines-Atlantiques,
00:50:51c'est-à-dire dans mon département, en Pays Basque.
00:50:54On a eu mille occasions de se connaître, de s'apprécier.
00:50:57C'était un bon vivant, quelqu'un qui, je le répète, aimait les gens,
00:51:02avait du respect pour tout le monde.
00:51:05Et je suis très triste, ce soir.
00:51:08– Et on comprend bien, en tout cas, on voulait vous laisser la parole,
00:51:11bien entendu, pour lui rendre hommage.
00:51:14Merci beaucoup, monsieur le député, d'avoir été avec nous,
00:51:16David Habib, député Lyott des Pyrénées-Atlantiques.
00:51:19Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:51:21Les vrais voix Sud Radio.
00:51:24Comme d'habitude, je vais remettre le clocher au milieu du village,
00:51:27un village qui abriterait de nombreux sites culturels
00:51:29qui ne seraient pourtant pas logés à la même enseigne.
00:51:32Pourquoi ce coup de gueule ?
00:51:33Parce que les lieux et produits culturels bénéficiant ou pas du pass culture
00:51:36sont pour le moins surprenants.
00:51:39Vous avez pu entendre ce matin Nicolas Devilliers,
00:51:41le président du Puy du Fou, s'émouvoir sur les ondes de Sud Radio
00:51:44que son parc, pour qu'en tant récompensé deux fois du prix
00:51:47de meilleur parc d'attraction du monde, ne fasse pas partie des lieux
00:51:50où le pass culture pouvait être utilisé.
00:51:52J'arrêterai là sur le Puy du Fou pour revenir sur un autre lieu
00:51:55qui ne bénéficie pas du pass culture, même si depuis son ouverture,
00:51:59il a accueilli plus de 90 000 scolaires sur les 300 000 visiteurs.
00:52:02Il s'agit de la Cité de l'Histoire à la Défense, à l'ouest de Paris.
00:52:05Un lieu que j'ai visité et dans lequel j'ai eu la chance
00:52:08d'apprendre plein de choses sur l'histoire du monde
00:52:10et au sein duquel des spectacles en 3D qui changent régulièrement
00:52:13vous racontent la vie de Victor Hugo, le jour J pour les 80 ans du 6 juin 44
00:52:17et depuis peu, Jules César.
00:52:19La Cité de l'Histoire s'est vue refuser le pass culture car,
00:52:22accrochez-vous bien, trop ludique.
00:52:25Info vérifiée auprès du patron de la Cité de l'Histoire, François Nicolas.
00:52:29Pourtant, quoi de mieux pour faire aimer l'histoire aux enfants
00:52:32que la rendre ludique puisqu'on s'intéresse plus facilement
00:52:35aux choses ludiques qu'aux choses réperbatives.
00:52:37Et ce n'est pas le seul cas puisque le spectacle Bernadette de Lourdes
00:52:41qui retrace la vie de Bernadette Soubirous
00:52:43ne bénéficie pas non plus du pass culture, tout comme Éternel Notre-Dame
00:52:47produit par la même société que la Cité de l'Histoire
00:52:49alors qu'elle permet de découvrir en 3D l'histoire de la cathédrale
00:52:52de la pose de sa première pierre au dramatique incendie de 2019.
00:52:56Mais peut-être certains ne voulaient-ils pas se voir être accusés
00:52:59de diffuser un pass culture chrétienne.
00:53:02Pourtant, le même pass culture marche pour la fête de l'humanité,
00:53:05bien connue pour sa totale neutralité politique,
00:53:08mais il est vrai que les fumées de merguez et les t-shirts de Che Guevara,
00:53:11c'est autrement plus culturel que l'histoire,
00:53:13qu'elle s'écrive avec un petit ou avec un grand H.
00:53:17Vous avez, là, une nouvelle fois, je trouve Philippe totalement raison.
00:53:22Il est anormal d'avoir choisi des spectacles au regard de l'idéologie
00:53:29et je note que ce sont les historiens médiocres
00:53:33qui reprochent à l'histoire d'être parfois anecdotiques.
00:53:36Un immense historien, Fernand Bredel, n'avait absolument aucun mépris
00:53:41pour l'histoire chronologique et anecdotique
00:53:44dès l'instant qu'elle s'ajoute à l'histoire plus profonde.
00:53:49Oui, j'ajoute qu'en plus, tout ce qui est ludo-éducatif
00:53:52est complètement dans l'air du temps, c'est ce qu'il nous faut.
00:53:54On a envie de mobiliser nos enfants qui développent leur culture générale,
00:53:58leur connaissance historique, s'ils peuvent le faire en ayant l'impression
00:54:01de s'amuser un peu et avec de nouvelles technologies,
00:54:04puisque là, on est sur du 3D, 4D, etc.
00:54:07Moi, je trouve ça fabuleux et j'ai été effarée,
00:54:10parce que vous me l'apprenez, d'entendre que la fête de l'humain
00:54:13faisait partie du pass culture.
00:54:15Alors là, vraiment, je suis effarée qu'on puisse ne pas traiter les uns et traiter d'autres.
00:54:20En fait, c'est l'inégalité, et je crois que plus généralement,
00:54:23c'est ça qui fait une partie de la révolte des Français en ce moment,
00:54:26c'est de sentir des inégalités sur tout un tas de sujets.
00:54:29Et des absurdités, surtout.
00:54:31Moi, je vais vous dire d'abord deux choses.
00:54:34Moi, je suis complètement opposé au principe et au dispositif du pass culture.
00:54:37Je pense que c'est une négation de la politique culturelle
00:54:41et je pense qu'il devrait plutôt aller au site, au projet, et non pas au consommateur,
00:54:45et qu'on puisse avoir une offre.
00:54:47Notre président de la République est partisan de la politique de l'offre.
00:54:50Il faut être du côté de l'offre culturelle plutôt que de celle de la consommation.
00:54:53Première chose.
00:54:54Deuxièmement, vous dire, mes chers amis,
00:54:56que vous venez de découvrir que la culture était un fait politique.
00:54:59Bravo !
00:55:00Tout est politique, tu remarques.
00:55:02Mais on espère toujours, Nicolas Coraton.
00:55:04Depuis longtemps, mais particulièrement depuis monsieur Gramsci,
00:55:07qui était un théoricien communiste,
00:55:09est un lieu de combat culturel, un lieu de combat politique.
00:55:12Et oui, la fête de l'Huma est un fait culturel, un haut fait culturel.
00:55:17A la fête de l'Huma, vous avez pu entendre Johnny Hallyday,
00:55:19qui n'était pas complètement un islamo-gauchiste,
00:55:21à plusieurs reprises chanter, tout comme Léo Ferré.
00:55:24Oui, les lieux de culture, Lourdes est un lieu de culture.
00:55:27Oui, bien sûr, la grande mosquée de Paris est un lieu de culture.
00:55:30Mais ces lieux de culture sont irrigués d'orientation politique,
00:55:33d'orientation confessionnelle, d'orientation religieuse.
00:55:35Et c'est tout à fait normal.
00:55:37Tout est culturel et tout est politique.
00:55:39Si on met le place culture pour la fête de l'Huma,
00:55:41il faut le mettre pour le puits du fou, pour l'honnêteté de l'histoire,
00:55:43pour tout le reste.
00:55:44Pour Éric Zemmour devant le Mont-Saint-Michel.
00:55:46Et peut-être pour la quête, la messe de dimanche.
00:55:48Amen.
00:55:49Nicolas, qui est-ce qui délivre ?
00:55:51Dans le micro, on est pas dans son sofa.
00:55:53Le place culture, moi j'ai pas le dispositif en tête,
00:55:56mais il est délivré aux jeunes, sans condition de ressources.
00:56:00Tous les jeunes y ont droit, je crois, à partir de l'âge de 17 ou de 18 ans.
00:56:03Et il vous permet d'aller au cinéma, d'aller au musée,
00:56:06voire même d'acheter des disques ou des livres,
00:56:08quels que soient ces disques ou ces livres d'ailleurs.
00:56:10Merci Philippe David.
00:56:12Tout de suite, Félix Mathieu, l'info en plus.
00:56:18Il faut-il se rendre à la cérémonie d'investiture de Donald Trump ?
00:56:21La question semble divisée à tout à droit de l'échiquier politique.
00:56:24Oui, les figures de la galaxie reconquêtent Éric Zemmour.
00:56:27Oussara Knafo compte bien s'afficher à Washington lundi prochain,
00:56:30tout comme Marion Maréchal.
00:56:32Mais ORN, changement de posture par rapport à il y a 8 ans.
00:56:34À l'époque, Marine Le Pen avait tenté en vain de rencontrer
00:56:37le nouveau président dans sa Trump Tower.
00:56:39Cette fois-ci, ni Marine Le Pen, ni le président de son parti,
00:56:42Jordan Bardella, ne compte honorer l'invitation.
00:56:45On pourrait penser qu'il garde une distance prudente,
00:56:47au cas où l'avenir ne serait pas radieux avec le nouveau président américain.
00:56:50Imaginons que la photo vieillisse un peu mal une fois Trump en fonction.
00:56:54Mais non, Jordan Bardella justifie ce choix par l'indépendance de la France.
00:56:58Je ne comprends pas cette mode.
00:57:00On a l'impression que c'est Walt Disney et que c'est la course
00:57:02pour aller se prendre en photo devant Donald Trump
00:57:05pendant son discours d'investiture.
00:57:07Aimer le patriotisme de Donald Trump, ça ne veut pas dire
00:57:10être le vassal des Etats-Unis d'Amérique.
00:57:12Trump va défendre l'intérêt des Etats-Unis.
00:57:14Il va probablement être très dur sur le plan commercial
00:57:17avec la France et avec l'Europe.
00:57:19Et n'oublions pas que dans quelques jours,
00:57:21on va sûrement être interpellé par nos agriculteurs
00:57:23ou par nos viticulteurs sur de potentiels droits de douane
00:57:26que pourrait mettre en place Donald Trump
00:57:28pour protéger la production américaine.
00:57:30Il faut garder en vue cette idée de l'indépendance française.
00:57:34Les explications de Jordan Bardella au micro de nos confrères de CNews.
00:57:37Il était invité en tant que président de son groupe
00:57:40des Patriotes au Parlement européen.
00:57:42Mais à la place, la délégation RN à Washington
00:57:44sera composée du maire de Perpignan, Louis Elio,
00:57:46ainsi que de l'eurodéputé Julien Sanchez
00:57:48et du député Alexandre Sabatou.
00:57:50Ce n'est pas finalement les « têtes d'affiche » du RN
00:57:53qui seront sur la carte postale.
00:57:55Merci beaucoup. Malheureusement, on ne peut pas réagir
00:57:57puisqu'on n'a pas assez de temps.
00:57:59Félix Mathieu dans un instant.
00:58:01Le tour de table de l'actu de nos vrais voix.
00:58:03Philippe Bilger, de quoi parle-t-on ?
00:58:04Herfi Yassoudé qui a dit une bêtise.
00:58:06Nicolas Corato.
00:58:07Les start-up françaises mises à l'honneur à Las Vegas.
00:58:10Virginie Calmels.
00:58:11Les 4000 postes dans l'éducation nationale.
00:58:14On en parle dans un instant. Quel enthousiasme !
00:58:16Allez, à tout de suite.
00:58:17Sud Radio.
00:58:18Parlons vrai.
00:58:20Les vrais voix Sud Radio.
00:58:2317h-19h.
00:58:24Philippe David.
00:58:25Cécile de Ménibus.
00:58:27Les vrais voix de la force enfin réunies autour de cette table.
00:58:30Avec Philippe Bilger, Nicolas Corato et avec Virginie Calmels.
00:58:34Pour ceux qui viennent de rater, bien entendu,
00:58:36dans une petite partie de l'émission,
00:58:37on a récupéré enfin Nicolas Corato
00:58:39qui était englué dans les méandres d'une ville embouteillée.
00:58:44Et tout de suite, le tour de table de l'actu des vrais voix.
00:58:47A quoi tu penses ?
00:58:48Je pense que quand on mettra les cons sur orbite,
00:58:50t'as pas fini de tourner.
00:58:51Non, moi je crois qu'il faut que vous arrêtiez d'essayer de dire des trucs.
00:58:53Arrêtez de triquiter pour un oui, pour un non.
00:58:55Ce que tu dis n'a aucun sens.
00:58:56Le tour de table de l'actualité.
00:58:59Philippe Bilger, c'est sur Hercilia Soudé.
00:59:02Avec laquelle j'ai eu des rapports sur X assez courtois.
00:59:07Mais je suis persuadé que certains députés LFI
00:59:12et peut-être dans d'autres parties,
00:59:14sont parfois plus attirés par la provocation de l'idée
00:59:18ou du propos que par la pertinence intrinsèque de l'idée.
00:59:24Hercilia Soudé, par exemple, s'est distinguée
00:59:27en disant que la dissolution de CCIF était un scandale.
00:59:33Elle a eu droit à une réplique de Bruno Retailleau assez cinglante.
00:59:37Et je trouve que c'est une absurdité.
00:59:41Mais profondément, j'espère qu'elle n'y croit pas elle-même.
00:59:45C'est ça qui me désole aujourd'hui.
00:59:47L'humeur est devenue tellement combative partout
00:59:51qu'on est prêt à susciter des antagonismes,
00:59:54même sans y croire vraiment.
00:59:56— Philippe, David m'a dit que vous avez rapport sur X avec...
00:59:59C'est ce que vous avez dit ?
01:00:01— Vous avez parlé de rapport sur X.
01:00:03Très courtois.
01:00:05— Il n'a pas compris la vanne, c'est pas grave.
01:00:07Allez-y, Nicolas Corrato.
01:00:09J'ai des rapports !
01:00:11— Vous voyez de nouveau...
01:00:13— Non, c'est Nicolas Corrato, il est ridicule.
01:00:15Même si on y regarde...
01:00:17— Oui, ça vaut mieux que sous X.
01:00:19— Nicolas Corrato !
01:00:21— Oui, je voulais notifier un point
01:00:25qui est un peu passé sous silence,
01:00:27et je pense que ça fait du bien parfois
01:00:29de se dire des choses positives sur notre pays
01:00:31et sur les forces vives de celui-ci.
01:00:34C'est le succès qui n'est pas un premier succès,
01:00:37c'est un succès qui continue
01:00:39des startups françaises au CES,
01:00:42le Consumer Electronics Summit à Las Vegas,
01:00:46qui est la grande messe des startups du monde.
01:00:48Et depuis plusieurs années,
01:00:50mais cette année encore,
01:00:52les startups françaises sont les deuxièmes
01:00:54au-delà des États-Unis.
01:00:56Il y a les États-Unis, il y a la Corée du Sud,
01:00:58et immédiatement après, la plus grosse délégation,
01:01:00c'est la délégation française.
01:01:02On en parle assez rarement,
01:01:04mais il y a plus de 130 entreprises françaises.
01:01:06— Je vous coupe, on a fait sur Sud Radio,
01:01:08dans les vraies voix qui font rouler la France,
01:01:10on est allé en direct à Las Vegas
01:01:12pour parler des startups françaises qui étaient là-bas.
01:01:14— Vous avez des moyens que j'ignorais,
01:01:16mais la prochaine fois,
01:01:18j'irai à Las Vegas directement,
01:01:20ça me prendra moins de temps que de venir en taxi
01:01:22à Boulogne ou en Cours.
01:01:24Pour ma vie à Las Vegas, je serai à l'heure.
01:01:26Je serai à l'heure pour Las Vegas.
01:01:28Et je voudrais simplement vous citer
01:01:30trois exemples d'entreprises françaises
01:01:32qui sont intéressantes.
01:01:34D'abord, une entreprise
01:01:36qui s'appelle Netri,
01:01:38qui développe une solution
01:01:40qui reproduit les fonctions des organes humains
01:01:42sur des puces microbiologiques
01:01:44et qui reproduit les réactions des organes humains
01:01:46sans avoir recours aux tests sur les animaux.
01:01:48C'est absolument formidable.
01:01:50Venitri, qui a développé une solution de cryptographie unique
01:01:52basée sur les systèmes veineux des mains.
01:01:54Demain, on pourra sécuriser
01:01:56des accès simplement
01:01:58avec votre système de veines.
01:02:00C'est absolument prodigieux.
01:02:02Et puis une dernière qui m'a beaucoup fait marrer,
01:02:04mais qui est très utile, c'est Moluscan.
01:02:06Moluscan, c'est une startup qui propose
01:02:08une solution innovante de biosurveillance,
01:02:10continue de la qualité de l'eau.
01:02:12Et ça permet de faire remonter
01:02:14d'informations sur la qualité de l'eau
01:02:16qui est filtrée par des huîtres, par des moules.
01:02:18Les gens n'ont pas un QI d'huître.
01:02:20Exactement.
01:02:22Je trouve qu'on aurait pu passer
01:02:24des heures et des pages entières dans les magazines
01:02:26à parler de cette French Touch
01:02:28qui effectivement conquiert le monde.
01:02:30Peut-être dire aussi que le seul point un peu négatif
01:02:32c'est qu'on est heureux pour elle.
01:02:34Elles se font racheter en masse par les Américains
01:02:36lorsqu'elles sont au CES
01:02:38et un peu moins par les fonds d'investissement français
01:02:40qui n'ont pas les mêmes moyens que nos amis
01:02:42d'outre-Atlantique.
01:02:44Mais en tout cas, on peut se dire cocorico
01:02:46et surtout dire que c'est des emplois de demain,
01:02:48c'est de la créativité de demain, c'est de la recherche d'aujourd'hui.
01:02:50Et c'est French.
01:02:52Un mot là-dessus, ça fait rêver.
01:02:54C'est son domaine.
01:02:56C'est notre domaine avec Futuraï.
01:02:58Et ça fait vraiment plaisir, je suis d'accord
01:03:00et je partage l'enthousiasme de Nicolas Corrato
01:03:02parce qu'effectivement, quand on est là-bas
01:03:04en plus, on a la fierté
01:03:06d'être une grosse délégation.
01:03:08Ça fait plaisir parce qu'il y a beaucoup d'innovations
01:03:10et il ne faut pas non plus totalement se leurrer
01:03:12il y en a un certain nombre qui y vont
01:03:14qui finalement ne vont pas devenir des multinationales
01:03:16parce qu'on est souvent au stade
01:03:18très préliminaire du développement de l'innovation
01:03:20donc malheureusement, certains ne verront pas
01:03:22un très beau développement
01:03:24mais il faut saluer le génie français
01:03:26et là, il se voit
01:03:28il est tangible et ça fait plaisir.
01:03:30Moi Las Vegas, ça me fait toujours penser
01:03:32au déranché de Philippe Billiger
01:03:34quand il chante « Vive à Las Vegas la vie »
01:03:36c'est quelque chose de tellement génial à voir
01:03:38donc il devient une chambre importante
01:03:42ça vous inspire quoi Philippe, les start-up ?
01:03:44ça m'inspire le plus grand respect
01:03:46pour un domaine
01:03:48où je suis
01:03:50mais alors radicalement ignorant
01:03:52et d'autre part
01:03:54la fierté française
01:03:56en effet, ce qui montre que
01:03:58une forme de pessimisme
01:04:00de dolorisme sur la France
01:04:02que je cultive peut-être trop
01:04:04sont totalement
01:04:06impropres.
01:04:08Ce qui est fou, c'est le génie de tous ces gens
01:04:10en fait, d'aller chercher
01:04:12ce que vous disiez tout à l'heure
01:04:14c'est même difficile à croire en se disant
01:04:16on va travailler sur les mollusques
01:04:18et l'intelligence artificielle
01:04:20il y a un truc qui ne colle pas dans l'absolu
01:04:22dans notre cerveau, même encore d'aujourd'hui
01:04:24et pourtant, il y a bien des gens
01:04:26qui ont pensé...
01:04:28C'est parce qu'un entrepreneur, il veut d'abord et avant tout
01:04:30changer le monde
01:04:32inventer et changer
01:04:34le monde et être vraiment
01:04:36en avance de phase par rapport
01:04:38justement à tous nos politiques.
01:04:40Vous vous dites pourquoi ce n'est pas moi qui ai pensé ?
01:04:42Parce que c'est lui, justement.
01:04:44Virginie Calmel, le budget de l'éducation
01:04:46Oui, j'avais envie de revenir là-dessus
01:04:48parce qu'on a eu ce débat
01:04:50vous le rappelez, le budget Barnier
01:04:52où il devait y avoir 4000 suppressions
01:04:54de postes dans l'éducation nationale
01:04:56et là, le budget Bayrou, alléluia
01:04:58la gauche se réjouit
01:05:00on n'a pas finalement supprimé
01:05:02ces 4000 postes. Et comme souvent
01:05:04moi, ce qui m'étonne, c'est que
01:05:06une fois encore, j'ai peur
01:05:08qu'on se trompe de combat. C'est-à-dire que
01:05:10la gauche veut
01:05:12multiplier les postes
01:05:14et moi, je crois que malheureusement, on a
01:05:16le phénomène dans l'éducation qu'on connaît aussi
01:05:18dans la santé, c'est qu'au fond
01:05:20on se bat pour des postes, mais pas les bons
01:05:22ou des postes administratifs dans la santé
01:05:24au détriment des vrais soignants.
01:05:26Dans l'éducation, moi, il me semble que
01:05:28c'est le sujet depuis déjà longtemps
01:05:30c'est pas forcément de se battre pour le nombre
01:05:32mais c'est peut-être de se battre pour la revalorisation
01:05:34des salaires, parce que quand vous voyez
01:05:36aujourd'hui le niveau de recrutement
01:05:38dans l'éducation nationale
01:05:40on est à Bac plus 2, on est plus...
01:05:42Bac plus 5 maintenant, pour être enseignant
01:05:44Pour le coup, la difficulté, car
01:05:46ce ne sont plus des métiers
01:05:48qui attirent, c'est que du coup
01:05:50il a fallu baisser le niveau
01:05:52pour essayer de continuer à attirer
01:05:54parce qu'on n'a pas assez de profs. Donc moi,
01:05:56il me semble qu'on prend le problème à l'envers
01:05:58et souvent, c'est parce que les syndicats étant
01:06:00omniprésents, ils préfèrent
01:06:02se battre pour des postes
01:06:04et non pas pour des salaires, en continuant
01:06:06à paupériser des fonctions
01:06:08qui sont l'avenir de notre société.
01:06:10L'éducation, c'est le premier poste
01:06:12budgétaire de l'État, si les
01:06:14taux d'intérêt n'augmentent pas
01:06:16mais pour autant, on n'a pas
01:06:18le succès escompté, on baisse
01:06:20dans tous les classements, dont PISA
01:06:22et derrière, on voit bien qu'on a un malaise
01:06:24et on a malheureusement
01:06:26des enfants ou des adolescents
01:06:28de moins en moins bien formés.
01:06:30Donc vraiment, là, ce qui m'agace
01:06:32c'est qu'au fond, on continue
01:06:34à reproduire sans arrêt les mêmes
01:06:36erreurs. On a tous droit à l'erreur
01:06:38mais on pourrait quand même analyser
01:06:40le malaise de l'éducation
01:06:42nationale. Eh ben non, alors là
01:06:44fabuleux, extraordinaire
01:06:46on a réussi à sauver 4000 emplois
01:06:48d'abord, ils ne seront pas forcément pourvus
01:06:50pour les raisons énoncées, on a du mal
01:06:52à les recruter et ensuite, est-ce que c'est
01:06:54bien ça le combat ? Il y a un énorme
01:06:56taux d'absentéisme dans l'éducation nationale
01:06:58est-ce qu'il ne faut pas travailler là-dessus ?
01:07:00Pourquoi ? Est-ce que ces personnes
01:07:02ont un vrai profil de carrière ?
01:07:04Est-ce qu'ils ont des bonus ? Est-ce qu'ils sont
01:07:06méritants ? Est-ce qu'ils n'ont pas le temps
01:07:08de payer au mérite ?
01:07:10Philippe et vite Nicolas.
01:07:12Juste un mot, je suis d'accord
01:07:14avec vous
01:07:16Virginie mais
01:07:18ça n'est pas incompatible dans mon
01:07:20esprit optimiste. Il faut tout faire.
01:07:22Nicolas Corrato. Oui, j'allais dire que ça ne coûtait
01:07:24pas très cher de remettre les 4000 postes
01:07:26puisqu'on sait qu'ils ne seront pas tous pourvus
01:07:28et on sait que c'est un vrai problème. Par ailleurs
01:07:30je peux même souscrire moi cette
01:07:32intolérance à ces effets
01:07:34d'annonce. Il y a eu la même chose dans la justice
01:07:36mon cher Philippe, quand on a annoncé à grand renfort
01:07:38de communiqués de presse la création de
01:07:401500 nouveaux magistrats, tout en sachant
01:07:42qu'on n'arriverait pas à les recruter, ni à les former
01:07:44dans les temps. Donc on est vraiment sur l'annonce
01:07:46politique qui ne se passe pas
01:07:48y compris sur les conditions de travail
01:07:50de ces fonctionnaires qui effectivement
01:07:52aujourd'hui ne sont pas suffisamment attractifs
01:07:54et peut-être expliquent que dans l'éducation nationale
01:07:56on voit se multiplier les contractuels et de moins
01:07:58en moins de titulaires. Les gens ne veulent plus être titularisés
01:08:00c'est quand même pour moi qui viens
01:08:02de la fonction publique, on se dit
01:08:04qu'on marche sur la tête, que des gens ne veulent plus être titulaires
01:08:06dans la fonction publique, c'est un vrai
01:08:08marqueur de déclin.
01:08:09Merci beaucoup pour
01:08:11ces actus
01:08:13que vous nous présentez. Dans un instant
01:08:15le nouveau grand débat
01:08:17le gouvernement Bayrou maintient l'impôt
01:08:19exceptionnel sur les revenus avec une
01:08:21taxe sur les patrimoines. Alors parlons
01:08:23vrai, est-ce que cet impôt sur les plus riches est une bonne
01:08:25idée ou va-t-elle créer un nouvel exil fiscal ?
01:08:27Et à cette question, impôts exceptionnels
01:08:29sur les plus riches, faut-il taxer ?
01:08:31Vous dites qu'il faut taxer en priorité à 34%
01:08:33les revenus, à 13%
01:08:35le patrimoine et à 53%
01:08:37les deux. Vous voulez réagir ? Le 0,826,
01:08:39300, 300, 5 centimes
01:08:41d'euros l'appel, toute taxe comprise.
01:08:43Allez, à tout de suite.
01:08:45Les vraies voix
01:08:47Sud Radio, 17h19h
01:08:49Les vraies voix Sud Radio
01:08:5117h19h
01:08:53Philippe David, Cécile de Ménilus
01:08:55Bienvenue
01:08:57sur la meilleure radio du monde, bienvenue
01:08:59avec le meilleur co-animateur du monde
01:09:01Avec le meilleur co-animateur du monde, vous répétez
01:09:03Bienvenue dans
01:09:05Fais-nous
01:09:07Philippe Bilger est avec nous
01:09:09Virginie Calmel, présidente fondatrice
01:09:11de Futura et école des métiers de demain
01:09:13et des industries créatives
01:09:15Nicolas Corato qui est avec nous, président du Think Tank
01:09:17Place de la République. Ca va cette petite
01:09:19école qui monte, qui monte, qui monte ?
01:09:21Ca va très bien, tout se passe très bien
01:09:23même si le gouvernement a quand même
01:09:25décidé de faire un peu la peau
01:09:27aux alternants alors que c'est
01:09:29quelque chose qui marchait bien et malheureusement
01:09:31comme toujours dans notre pays, on s'attaque
01:09:33à ce qui marche et on
01:09:35ne transforme pas ce qui ne marche pas. Absolument
01:09:37Allez, tout de suite, le coup de projecteur des vraies voix
01:09:39Les vraies voix Sud Radio
01:09:41Le coup de projecteur des vraies voix
01:09:43L'argent ne fait pas le bonheur
01:09:45mais on est tout de même bien contents
01:09:47d'en avoir. Il me semble que si
01:09:49on arrive à baisser en plus
01:09:51de ce qui a déjà été fait et prévu
01:09:53d'environ 5 milliards d'impôts sur le revenu
01:09:55ce sera un geste significatif
01:09:57Pognon, pognon, pognon, pognon, pognon
01:09:59j'entends parler que de ça tous les jours. Les impôts
01:10:01n'augmenteront pas, c'est un engagement que nous avons pris
01:10:03avec le président de la République. Car afin de gagner
01:10:05de l'argent, il faut bien le prendre à quelqu'un
01:10:07Je pense que un travail
01:10:09avec les parlementaires
01:10:11qui, depuis des années
01:10:13ont essayé de regarder
01:10:15de quelle manière on pouvait
01:10:17avoir un meilleur équilibre
01:10:192500 pièces d'or ?
01:10:21Mais vous voulez que je trouve 2500 pièces d'or dans le cul d'une vache ?
01:10:23Non mais !
01:10:25Et le gouvernement Bayrou
01:10:27maintient finalement un impôt exceptionnel sur les hauts
01:10:29revenus dans le projet
01:10:31de budget 2025. A terme,
01:10:33il devrait être remplacé par une taxe
01:10:35sur les hauts patrimoines, censée lutter
01:10:37contre l'optimisation fiscale.
01:10:39Alors parlons vrai, est-ce que plutôt que de créer
01:10:41toujours plus d'impôts, il ne faudrait pas plutôt baisser
01:10:43la dépense publique ? Et à cette question
01:10:45impôts exceptionnels sur les plus riches, faut-il taxer
01:10:47plus tôt ? Vous dites à 34%
01:10:49les revenus, à 13% le patrimoine
01:10:51et à 53% les deux
01:10:53Vous voulez réagir ? Et si vous pensez
01:10:55qu'il ne faut rien taxer du tout, même,
01:10:57appelez-nous au 0 826 300 300
01:10:59Et je me tourne naturellement vers
01:11:01Philippe Bilger, Philippe ?
01:11:03Je me demande d'abord si
01:11:05tout cela
01:11:07n'est pas encore une fois
01:11:09et on comprend bien que la
01:11:11conjoncture politique y prête
01:11:13une concession
01:11:15à la vision sociale
01:11:17de la gauche. Je veux dire
01:11:19évidemment,
01:11:21le fait d'avoir dissocié les socialistes
01:11:23pour l'instant du nouveau
01:11:25Front Populaire va entraîner
01:11:27certainement, peut-être
01:11:29avec démagogie, un certain
01:11:31nombre de concessions de la part de
01:11:33François Bayrou. Deuxième
01:11:35élément, à supposer que je
01:11:37sois compétent dans ce domaine,
01:11:39je dirais
01:11:41que je serais assez
01:11:43sensible à l'impôt sur
01:11:45les patrimoines, plutôt que
01:11:47sur les revenus dans la mesure
01:11:49et je le dis avec précaution
01:11:51devant deux spécialistes
01:11:53où j'estime que les revenus
01:11:55relèvent davantage du
01:11:57travail et de l'énergie individuelle
01:11:59tandis que le patrimoine, c'est
01:12:01quelque chose qui vous arrive
01:12:03en quelque sorte sans
01:12:05qu'on l'ait mérité. Pardon pour
01:12:07l'infirmité du propos.
01:12:15Moi je suis heureux d'entendre Philippe
01:12:17Bilger aujourd'hui. J'espère que ça durera
01:12:19rendre hommage notamment
01:12:21à la théorie de l'égalité des droits.
01:12:23C'est vrai que quand on est plutôt à gauche
01:12:25et plutôt égalitariste, on considère
01:12:27que le capital, c'est
01:12:29quand même une des premières marques
01:12:31d'inégalité, puisque ça fait partir
01:12:33les hommes, les êtres humains, dans
01:12:35la vie avec une grande différence entre ceux qui
01:12:37n'ont rien que la force de leur bras ou de leur
01:12:39intelligence pour progresser, puis ceux qui partent
01:12:41déjà avec un patrimoine. Ça veut pas dire qu'il faut annihiler
01:12:43ce patrimoine, ça veut dire simplement qu'on peut
01:12:45le faire un peu plus contribuer
01:12:47pour rétablir une forme d'égalité
01:12:49entre les citoyens.
01:12:51Donc la question c'est pas de taxer
01:12:53comme un malade le patrimoine, la question
01:12:55c'est peut-être de regarder aujourd'hui ce qui relève
01:12:57de la taxation du travail et ce qui relève de la taxation
01:12:59du capital, et de considérer qu'on a
01:13:01de plus en plus taxé le travail
01:13:03et de moins en moins le capital, et
01:13:05qu'à un moment où on a besoin
01:13:07d'un peu plus d'argent public, parce que quoi qu'on
01:13:09fasse, on en aura besoin d'un peu plus,
01:13:11c'est pas mal que le capital contribue un peu plus.
01:13:13C'est pas travail-capital notre question, c'est
01:13:15revenu-patrimoine. Dans les revenus, il y a aussi les revenus
01:13:17du capital, les dividendes par exemple.
01:13:19J'ai bien compris que votre question était plus jésuite qu'elle
01:13:21négligente.
01:13:23Ça va être mon moment coup de gueule,
01:13:25moi je n'en
01:13:27peux plus de
01:13:29cette approche qui vise sans arrêt
01:13:31à dire qu'il faut taxer les riches
01:13:33en croyant encore
01:13:35dans ce pays du nivellement par le bas
01:13:37que parce qu'on va prendre aux uns,
01:13:39les autres vont se porter mieux. Moi je veux
01:13:41moins de pauvres, je veux pas moins de riches.
01:13:43Première remarque. Deuxième remarque, c'est
01:13:45l'économie pour les nuls, je suis désolée,
01:13:47mais qui crée de l'emploi dans ce pays ?
01:13:49C'est les entrepreneurs, on en a parlé, on les a salués,
01:13:51les salariés aussi,
01:13:53mais pardon, il y a un moment donné
01:13:55où ça a été modélisé,
01:13:57pourquoi le patrimoine est moins taxé
01:13:59que le travail ? Parce qu'il y a une autre prise de risque
01:14:01et parce qu'à un moment donné, on a
01:14:03besoin d'investissement.
01:14:05Une fois encore,
01:14:07là on est sur l'héritage,
01:14:09moi si
01:14:11il ne tenait qu'à moi, on pourrait
01:14:13tout transmettre en franchise
01:14:15d'impôts, et j'irais plus
01:14:17loin, si on voulait que l'argent circule,
01:14:19on donnerait la possibilité aux
01:14:21grands-parents et aux arrière-grands-parents
01:14:23de donner largement, voire,
01:14:25au-delà de son devoir de parent
01:14:27aux grands-parents, moi je dirais qu'au-delà d'un certain
01:14:29âge, on pourrait même déshériter des enfants,
01:14:31donner à d'autres
01:14:33enfants qui seront
01:14:35peut-être pas dans des familles
01:14:37qui sont bien dotées, et ainsi
01:14:39de suite, donc moi j'irais beaucoup plus loin là-dessus.
01:14:41Mais troisième point, pardon, mais il y en a
01:14:43marre que la France soit tout le
01:14:45temps en train de réfléchir
01:14:47à comment on va emmerder des gens qui
01:14:49réussissent, qu'en nos voisins, parce qu'on ne vit
01:14:51pas dans un monde
01:14:53où on n'est pas isolé. L'Italie,
01:14:55Madame Mélanie, elle, elle a compris
01:14:57qu'elle est en train de faire de son pays un Eldorado
01:14:59de gens qui réussissent,
01:15:01il y a un montant d'impôts
01:15:03qui va paraître colossal pour beaucoup de gens,
01:15:05200 000 euros,
01:15:07et tous frais payés, tout compris
01:15:09le capital, le travail,
01:15:11tout, tout, tout, l'ISF,
01:15:13les plus-values, etc., et bien qu'est-ce
01:15:15qui se passe en Italie ? Vous avez
01:15:17plein de gens qui quittent Londres
01:15:19pour aller s'installer à Milan, parce que
01:15:21aujourd'hui, il y a un ruling fiscal
01:15:23qui cartonne. Rappelez-vous ce qu'avait
01:15:25fait le Portugal sur les retraités.
01:15:27On a un des
01:15:29plus beaux pays du monde.
01:15:31Il y a énormément de gens qui rêveraient
01:15:33de venir s'installer en France. Nous, au lieu
01:15:35d'attirer les riches, au lieu de se dire qu'il faudrait
01:15:37que plein de riches venus du
01:15:39monde entier s'installent en France
01:15:41avec un ruling fiscal
01:15:43qui leur serait peut-être favorable, mais on oublie
01:15:45parce qu'on regarde le petit bout de la lorgnette
01:15:47que c'est pas que la ligne ISF
01:15:49ou la ligne... C'est la ligne consommation,
01:15:51ces gens-là ! Ils ont un chauffeur,
01:15:53ils ont une femme de ménage, ils font travailler, machin...
01:15:55Ils dépensent ! Qu'ils viennent
01:15:57dépenser chez nous, au lieu de mettre
01:15:59dehors les riches qui vont aller
01:16:01dépenser ailleurs. Moi, ça me rend
01:16:03dingue, parce qu'à la fin des fins...
01:16:05Je suis... À la fin des fins,
01:16:07on va perdre au lieu de gagner.
01:16:09Donc c'est des faux...
01:16:11C'est hallucinant ! C'est des
01:16:13faux impôts ! Au lieu d'avoir
01:16:15des recettes fiscales, on va
01:16:17perdre encore des recettes potentielles.
01:16:19Peut-être dire... Je vais caricaturer
01:16:21votre pensée, c'est la mienne qui va être caricaturale,
01:16:23mais quand même,
01:16:25vous nous dites le ruissellement, ça ruisselle
01:16:27et ça ruisselle...
01:16:29Vous avez décrit le ruissellement.
01:16:31Bon, on a bien vu que le ruissellement, ça ruisselle
01:16:33et très peu, sauf
01:16:35effectivement à créer une société de domestiques.
01:16:37Moi, c'est pas la vision de la société que j'ai.
01:16:39Moi, je ne suis pas persuadé que demain,
01:16:41les citoyens français auront vocation
01:16:43à travailler pour les hyper riches.
01:16:45Deuxièmement...
01:16:47On préfère les avoir au chômage !
01:16:49Je préfère des citoyens plutôt que des domestiques.
01:16:51Deuxièmement, vous nous parlez de l'exemple
01:16:53italien. Et vous avez raison.
01:16:55La fameuse... Le fameux dispositif
01:16:57d'impatriés qu'a mis en place
01:16:59Mme Mélanie a énormément de succès en Europe. Ce qui prouve
01:17:01que nous avons beaucoup de travail à faire en Europe
01:17:03pour l'harmonisation fiscale. Il faudrait qu'on arrête
01:17:05de se battre entre Européens et de se faire
01:17:07des...
01:17:09des croupières entre partenaires.
01:17:11Mais vous dire quand même qu'avant de prendre cette décision,
01:17:13Mme Mélanie en a pris une autre. Elle a supprimé
01:17:15le RSA. Et donc, effectivement,
01:17:17supprimant le RSA, elle peut baisser
01:17:19les impôts pour les plus riches. Mais on voit bien
01:17:21que quand on supprime les impôts pour les plus riches,
01:17:23quand on supprime des rentrées fiscales,
01:17:25on supprime des dépenses, et notamment des dépenses
01:17:27sociales. Donc la question...
01:17:29Mais c'est la dépense publique avant de penser à
01:17:31augmenter encore l'impôt.
01:17:33Moi, je ne parlais pas d'une grande révolution où on allait
01:17:35mettre tous les riches dans des usines
01:17:37pour les rééduquer. Je parlais simplement
01:17:39de ramener une sorte d'équilibre
01:17:41entre ce qu'on prend sur le travail
01:17:43par rapport à ce qu'on prend au capital.
01:17:45Et je pense que depuis plusieurs années,
01:17:47et pas que depuis M. Macron, on pourrait mettre
01:17:49aussi une politique fiscale de M. Hollande
01:17:51en cause. On a beaucoup plus
01:17:53pris aux travailleurs, fiscalement,
01:17:55qu'au capital. Et que, à mon sens,
01:17:57ça devrait être réglé.
01:17:59Je n'ai pas dit le contraire.
01:18:01Mais c'est ce qu'il veut dire. Non mais il avait voulu
01:18:03imposer le capital au niveau du travail.
01:18:05Vous savez-vous bien, la taxe à 75%,
01:18:07le début de son mandat, c'est une catastrophe.
01:18:09Non, ce n'est pas une catastrophe.
01:18:11C'est une mesure d'égalité.
01:18:13Au tout début du mandat de François Hollande,
01:18:15je suis bien placé pour le savoir, j'avais Goldman Sachs
01:18:17comme actionnaire, c'est que vous aviez
01:18:19tous les fonds de pension américains,
01:18:21les gros investisseurs internationaux
01:18:23qui disaient stop, on ne va plus en France.
01:18:25Et pour le coup, je ne suis pas macroniste,
01:18:27mais il faut rendre à César ce qui appartient à César.
01:18:29Emmanuel Macron a rétabli
01:18:31une forme d'attractivité
01:18:33économique de notre pays
01:18:35en réattirant les investisseurs en France
01:18:37justement parce qu'il fait
01:18:39la flat tax. Donc moi,
01:18:41quand j'entends encore aujourd'hui
01:18:43que quand un truc a marché, on va revenir en arrière,
01:18:45on va nous faire la vieille lune
01:18:47totalement démagogique de prendre
01:18:49on est en train de parler de
01:18:51350 personnes parce qu'on a mis des seuils
01:18:53très élevés sur le patrimoine ou le travail.
01:18:55C'est ce qu'a dit
01:18:57Philippe Binger, c'est de la démagogie
01:18:59pour faire plaisir.
01:19:01C'est à savoir si je suis droit ou gauche.
01:19:03C'est dramatique.
01:19:05C'est déjà ça de gagné Philippe.
01:19:07On a progressé.
01:19:09J'avais pourtant plein d'espoir de se dire qu'on allait peut-être passer
01:19:11ce week-end ensemble. Visiblement, ça va être compliqué.
01:19:13Merci beaucoup Philippe Binger.
01:19:15Merci beaucoup Nicolas Corateau
01:19:17qui a fini par
01:19:19arriver bien entendu. Merci beaucoup
01:19:21Virginie Calmel. On vous souhaite un excellent
01:19:23week-end. Merci d'avoir été avec nous.
01:19:25Et dans un instant, notre
01:19:27Alex Priam. Bonsoir Alex.
01:19:29Bonsoir à tous.
01:19:31Belle soirée rugby en vue.
01:19:33Très belle soirée de rugby
01:19:35avec de la Pro D2 ce soir.
01:19:37Comme d'habitude, comme tous les vendredis soirs.
01:19:39Et puis, cette dernière journée de Champions Cup
01:19:41qui va commencer ce soir et qu'on poursuivra
01:19:43tout le week-end avec
01:19:45des grands objectifs pour les clubs français.
01:19:47Notamment pour l'Union, Bordeaux-Bègle
01:19:49et pour le Stade Toulousain. Mais pas seulement.
01:19:51Dans un instant, sur Sud Radio, on sera avec Philippe Spanghiro
01:19:53autour notamment du Multiplex
01:19:55Pro D2 et de ce match à venir
01:19:57entre Béziers et Angoulême.
01:19:59Comme tous les vendredis, on sera là.
01:20:01Merci beaucoup. Passez un très bon week-end.
01:20:03On vous retrouve lundi avec Les Vraies Voix.
01:20:05Merci beaucoup à Maxime, merci beaucoup Justine, merci beaucoup
01:20:07Aude, Félix et Nelly.
01:20:09Notre équipe formidable. Et on vous retrouve lundi à partir
01:20:11de 17h. Passez un très bon week-end.