Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole et auteur de "Libres propos d'un inclassable" (La Nouvelle Librairie) ; Sacha Houlié, député non inscrit et ancien président de la Commission des lois à l'Assemblée nationale ; Arnault Varanne, rédacteur en chef du 7 (hebdomadaire d'information).
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##LES_VRAIES_VOIX-2024-10-03##
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00:00:00En direct du Futuroscope, les vraies voix Sud Radio, 17h-20h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:08On vous souhaite la bienvenue, on est en direct du Futuroscope, l'occasion en tout cas de fêter l'ouverture de l'Aquascope, qui est le nouveau parc aquatique, avec Philippe David.
00:00:18Ça va Philippe David ?
00:00:19Ça va très bien Cécile, et puis beaucoup d'émotions aujourd'hui, vous avez vu, quand Philippe Bilger est monté avec nous, ça ressemble vraiment à une station spatiale.
00:00:26Il nous racontait que ça lui rappelait son voyage dans Apollo 14, il y a quelques décennies, et vraiment, il y avait beaucoup d'émotions quand il nous a raconté ça.
00:00:34Je trouvais surtout que ça ressemblait à un nightclub.
00:00:36Philippe Bilger, il faudrait que vous nous racontiez le premier pas que vous avez mis sur la Lune, à un moment donné.
00:00:41Malheureusement, j'y vais trop souvent.
00:00:43C'est bien, c'est bien, en tout cas j'en profite pour dire que toute l'équipe de Sud Radio est mobilisée pour soutenir la grande opération d'Octobre Rose, pour inciter au dépistage du cancer du sein, en tout cas.
00:00:53Vous le savez, 0826 300 300, vous voulez participer, vous êtes les bienvenus, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:00:59Allez, le sommaire de cette émission, depuis 2010, le monde compte plus de citadins que de ruraux, c'est la tendance lourde ces dernières décennies.
00:01:07Et en France, la pandémie a mis au jour un phénomène inverse, l'attrait pour les zones moins denses.
00:01:13Certains ont même parlé d'exode urbain, comme on en a parlé depuis le siècle dernier.
00:01:17Les sondages montrent que beaucoup de citadins aspiraient à se mettre au vert s'ils le pouvaient.
00:01:21Alors parlons vrai, est-ce que l'exode urbain dont on parle depuis le Covid va encore s'intensifier ?
00:01:26Est-ce que le télétravail et le TGV vont l'accélérer ?
00:01:30Et à cette question, la ruralité peut-elle devenir plus attractive que les villes ?
00:01:34Vous dites oui à 79%, vous voulez réagir au datant vos appels au 0826 300 300.
00:01:40Et puis le coup de projecteur des vrais voiles, les gilets jaunes de 2018, au mouvement des agriculteurs l'hiver dernier,
00:01:46un point commun qui émerge de nombreuses mobilisations populaires,
00:01:49la sensation d'être ignorée ou incompris par les élites politiques,
00:01:52la centralisation en France accentue encore ce fossé où les tensions se polarisent souvent entre Paris et les territoires périphériques.
00:01:59Alors parlons vrai, y a-t-il aujourd'hui une France oubliée qui serait la France rurale ?
00:02:03Si oui, cette France est-elle oubliée car elle n'est pas entendue à Paris ?
00:02:06Et à cette question, la voie de la ruralité porte-t-elle jusqu'à Paris ?
00:02:09Vous dites non avec un score brejnévien de 96%, vous voulez réagir encore et toujours le 0826 300 300.
00:02:17On vous souhaite la bienvenue, c'est les vraies voies, en direct du Futuroscope jusqu'à 19h.
00:02:24Et avec une table très fournie aujourd'hui, un tour de table plutôt très intéressant avec Philippe Bilger qui est avec nous.
00:02:29Bonsoir Philippe.
00:02:30Bonsoir.
00:02:31Ancien astronaute et avocat général.
00:02:33Arrêtez de raconter n'importe quoi.
00:02:34Les plaisanteries les plus courtes.
00:02:37Mais c'est Philippe David, on va pas non plus le changer en 5 minutes.
00:02:41On fait ce qu'on peut avec ce qu'on a.
00:02:44Ça commence bien.
00:02:45Mais j'aimerais qu'il donne bonne image de nous auprès de nos chroniqueurs d'exception.
00:02:51L'empreinte est malheureusement déjà définitive.
00:02:54Sacha Houllier est avec nous, député non inscrit.
00:02:56Bonsoir.
00:02:57Merci d'être avec nous, ancien président de la commission des lois et de l'Assemblée Nationale.
00:03:00Arnaud Varane est avec nous.
00:03:02Bonjour Arnaud Varane.
00:03:03Bonsoir.
00:03:04Vous êtes le directeur en chef du 7th hebdomadaire d'information, c'est ça ?
00:03:08Exactement.
00:03:09Voilà, journaliste.
00:03:10Et vous allez pouvoir commenter l'actualité avec nous.
00:03:12Ça s'est bien passé.
00:03:13Vous êtes de région de l'Étape mais vous êtes venu exprès ici même si vous êtes
00:03:18un régional de l'Étape aussi.
00:03:19Ah bah oui.
00:03:20Ma circonscription est à deux communes avoisinantes.
00:03:22Donc a priori je suis pas trop loin.
00:03:24Vous n'habitez pas au Futuroscope, c'est ce que je voulais dire.
00:03:27Ça se passe bien ? Vous êtes content ?
00:03:28Très content.
00:03:29C'est le plus beau jour de votre vie ?
00:03:31A peu près.
00:03:32Il faut l'afflater sinon on n'entend plus jamais parler de vous.
00:03:35C'était l'inauguration de l'Aquascope, le plus beau jour de votre vie.
00:03:37Oui, c'était exactement ça.
00:03:39Il est bien Sacha, il est bien.
00:03:41Là il s'est jeté à l'eau d'entrée.
00:03:43C'est ça.
00:03:440826-300-300 avec Romina qui est avec nous, qui nous appelle de Vic en Bigorre.
00:03:48Bonsoir Romina.
00:03:49Bonsoir Romina.
00:03:50Bonsoir, bonsoir tout le monde.
00:03:52Ma chère Romina, vous voulez redonner plus de pouvoir au maire ?
00:03:56Oui effectivement, je trouve qu'il est temps de redonner plus de pouvoir à nos maires.
00:04:00Je pense que renvoyer trop de compétences aux collectivités territoriales impacte les budgets
00:04:07et que ça éloigne aussi les citoyens de l'élu de proximité.
00:04:11Or l'écoute du maire est et restera toujours je pense celle qu'il faut privilégier
00:04:16et surtout aussi pour donner du sens et du lien politique.
00:04:20Et là de ce qu'on voit, le fait qu'il délègue, ça les éloigne davantage des décisions pertinentes pour leur commune.
00:04:26On va faire un tour de table.
00:04:28Vous ne bougez pas Romina, Philippe Bilger.
00:04:30Mais Romina d'abord qui porte un très joli prénom.
00:04:34Oui c'est vrai.
00:04:35Romina a totalement raison et je dirais, pardon pour les banalités,
00:04:40dans un désenchantement politique assez sensible de la part d'une majorité d'électeurs,
00:04:46le maire est toujours resté comme un pilier central dans l'image démocratique.
00:04:52Et même si je crois que ça diminue un petit peu compte tenu des défis et des épreuves que vit le maire,
00:04:59je suis totalement d'accord avec ce qu'elle vient de dire.
00:05:03Arnaud Varen.
00:05:04Je suis tout à fait d'accord aussi parce que les maires sont vraiment à la fois à portée de BAF et premiers de corvée.
00:05:10On l'a vu pendant le Covid parce que c'est eux qui ont approvisionné leur commune en masque,
00:05:15c'est eux qui ont répondu aux engueulades de leurs concitoyens.
00:05:18Et on leur demande beaucoup beaucoup de choses avec de moins en moins de moyens.
00:05:21Et puis il y a un sentiment de dépossession tout simplement parce que les intercommunalités ont vraiment pris beaucoup d'ampleur
00:05:26avec parfois 60 à 70% des compétences et c'est extrêmement difficile pour eux d'exister.
00:05:31Sacha Oulier.
00:05:32Ce n'est pas par respect de contradiction mais moi je pense que c'est davantage la taille des intercommunalités qui est en cause que les pouvoirs de nos maires.
00:05:38Parce que si vous prenez un exemple très local, vous avez ici une intercommunalité qui a 16 communes
00:05:43et dans lesquelles tous les maires sont capables de s'entendre parce qu'ils ont des intérêts communs.
00:05:46Ils représentent 27 000 habitants.
00:05:48Dans cette intercommunalité ça fonctionne très bien.
00:05:51C'est d'ailleurs eux qui captent la quasi-totalité des subventions de l'Etat pour leurs projets.
00:05:54Par contre dans celles où on a 40, 50 communes, alors là on est sûr que ça ne marche pas.
00:05:58Et alors ne serait-ce que pour définir le plan local d'urbanisme collectivement, on en retrouve au tribunal administratif.
00:06:04Et c'est dans ces circonstances où finalement on est bloqué.
00:06:07Merci beaucoup en tout cas.
00:06:08Romina vous restez avec nous, vous êtes notre vraie voix du jour.
00:06:10Vous allez jouer au qui c'est qui, qui l'a dit.
00:06:12Vous allez commenter déjà, mais vous allez essayer de battre tous ces garçons autour de la table.
00:06:17Donc on vous souhaite bien du plaisir.
00:06:18C'est un qui c'est qui qui l'a dit de haute compétition aujourd'hui.
00:06:21Là c'est la ligue des champions.
00:06:22Oulala, il y a du lourd.
00:06:23Dans un instant, le réquisitoire du procureur.
00:06:25De quoi parle-t-on Philippe Bilger ?
00:06:27Je vais parler de Claude Malluret et de sa prestation spirituelle au Sénat.
00:06:32C'est le prix de l'humour politique je crois.
00:06:34On en parle dans un instant.
00:06:35Soyez les bienvenus, on est en direct du Futuroscope.
00:06:37On est ensemble jusqu'à 19h.
00:06:38A tout de suite.
00:06:40Sud Radio.
00:06:41Mais parlons vrai.
00:06:42Parlons vrai.
00:06:43Sud Radio.
00:06:44Les vraies voix Sud Radio, 17h-20h.
00:06:46Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:06:50On vous souhaite la bienvenue.
00:06:51Si vous venez de nous rejoindre, nous sommes en direct du Futuroscope.
00:06:54On est très contents avec Philippe David.
00:06:56Bien entendu, c'est l'occasion de peut-être découvrir en tout cas l'Aquascope, le nouveau parc aquatique.
00:07:01C'est ouvert depuis juillet dernier et je peux vous assurer que l'attraction est fantastique.
00:07:07Philippe David était en maillot de bain tout à l'heure.
00:07:10Le problème c'est que Philippe Bilger y était aussi et que tout le monde se ruait vers lui.
00:07:14Parce qu'on n'a plus vu ça que Alain Delon.
00:07:16Il faudrait que ce soit plausible pour la millième fois.
00:07:20C'est plausible.
00:07:21En tout cas on a des photos.
00:07:23Philippe Bilger est avec nous, Président de l'Institut de la Parole.
00:07:26C'est Sachaï Oublié, député non inscrit et ancien Président de la Commission des lois de l'Assemblée Nationale.
00:07:31Et Arnaud Varane, rédacteur en chef du 7 l'hebdebanner d'information.
00:07:36On vous souhaite la bienvenue.
00:07:38Dans un instant, les 3 mots dans l'actu.
00:07:40C'est avec Félix Mathieu.
00:07:41Bonsoir Félix.
00:07:42Bonsoir tout le monde.
00:07:43De quoi parle-t-on ?
00:07:44On va parler de Gérald Darmanin qui met la pression sur le gouvernement
00:07:47et qui menace de ne pas voter le budget vu les hausses d'impôts annoncées pour les plus riches.
00:07:51De Didier Raoult aussi.
00:07:53Il est interdit de pratiquer la médecine pendant 2 ans.
00:07:55Décision aggravée en appel pour sa promotion de la chloroquine au moment de la pandémie.
00:07:59Et puis de ces narcotrafiquants qui proposaient des haribeux ou du Nutella.
00:08:03Par exemple procès pour trafic de drogue.
00:08:05Et pour contrefaçon.
00:08:07En 3 mots ça donne donc contribution, sanction et contrefaçon.
00:08:10Et on vous retrouve dans un instant tout de suite.
00:08:12La voix est au procureur.
00:08:13Les vraies voix Sud Radio.
00:08:15Le réquisitoire du procureur.
00:08:17Philippe Bilger.
00:08:19Et vous le requérir non pas à charge mais à décharge de Sir Claude Maluret, Philippe Bilger.
00:08:23Oui, le sénateur Maluret a un comportement bien rôdé.
00:08:28On n'entend pas parler de lui durant à peu près 6 mois.
00:08:32Et tout à coup il profère un discours souvent très pertinent et intelligent.
00:08:37Et qui fait volontiers dans la dérision et l'ironie.
00:08:40Alors je ne surestime pas la portée politique de son exercice spirituel.
00:08:46Où il a imaginé ce cauchemar réveillé.
00:08:49Et je le rejoins.
00:08:51Qu'aurait été un gouvernement présidé par Lucie Castex.
00:08:55Avec des ministres notamment Louis Boyard et ainsi de suite.
00:08:59Il s'en est donné à coeur joie.
00:09:01Et ça m'a beaucoup fait rire sur le plan de la dérision.
00:09:05On va l'écouter pour ceux qui ne l'ont pas entendu.
00:09:08J'ai eu brusquement une sorte de cauchemar réveillé Monsieur le Premier Ministre.
00:09:13A la place où vous êtes, ce n'était pas vous.
00:09:16C'était Lucie Castex.
00:09:19A ses côtés Sandrine Rousseau, ministre des Finances et de la Décroissance.
00:09:24Sophia Chikirou, garde des Sceaux.
00:09:27Aymeric Caron, ministre de l'Ecologie et des Insectes.
00:09:31Sébastien Delogu, ministre de la Mémoire et des Anciens Combattants.
00:09:35Louis Boyard, ministre du Développement Durable du Cannabis.
00:09:39Et Jean-Luc Mélenchon, ministre des Affaires Étrangères et de l'Amitié avec la Russie,
00:09:43le Hezbollah et l'Alliance Bolivarienne.
00:09:46L'humour en politique, c'est quand même quelque chose.
00:09:50Est-ce que vous ne trouvez pas, Sacha Houlié, vous êtes député depuis maintenant 2017,
00:09:54qu'il n'y a plus ces traits d'humour, à part Claude Maluret,
00:09:57qu'il y avait à une certaine époque ?
00:10:00On ne va peut-être pas remonter à Clémenceau, ça c'est un peu ancien.
00:10:04Mais est-ce que vous ne trouvez pas que ça manque dans la politique ?
00:10:06D'abord, j'ai essayé d'en introduire beaucoup à la Commission des Lois,
00:10:09pour regarder les anciennes séances qu'on avait.
00:10:11Et puis, même à l'Assemblée Nationale, on n'en est pas dénué.
00:10:13Regardez la réponse du Premier Ministre au Président de l'Équipe Ensemble pour la République hier.
00:10:17Oui, mais pas que. Mathilde Panot aussi, Éric Ciotti aussi, etc.
00:10:23Est-ce que ça ne fait pas tomber un peu la pression ?
00:10:25Le retour de beaucoup de personnes expérimentées à l'Assemblée Nationale aujourd'hui
00:10:29permet cette forme d'humour qui avait disparu, parce que l'agressivité avait pris le pas.
00:10:33Et finalement, c'est mieux parce qu'on peut se dire des vacheries en étant un peu plus amusés.
00:10:38C'est ça.
00:10:39Les mots sont comme des rayures. Ils viennent utilisés, ils traversent n'importe quoi.
00:10:42Ce n'est pas une bonne formule, finalement.
00:10:44Exactement. Moi, j'aime bien le verbe, effectivement.
00:10:46Et j'aime bien quand il est utilisé comme le fait Claude Maluret.
00:10:50Le personnel politique se prend parfois trop au sérieux et met beaucoup à distance, finalement, le grand public.
00:10:56Et ça fait du bien, de temps en temps, aussi, d'avoir ces espaces de liberté et peut-être de vérité aussi.
00:11:00Vous voulez la meilleure de Georges Marchais ?
00:11:04« Nous communistes, nous n'avons jamais changé, nous ne changerons jamais, nous sommes pour le changement. »
00:11:09Celle-là, elle était quand même fabuleuse.
00:11:11Allez, tout de suite, les trois mots dans l'actu, c'est Félix Mathieu.
00:11:14Les vrais voici de radio.
00:11:16Trois mots, Félix, qui sont contribution, sanction et contrefaçon.
00:11:20La contribution fiscale exceptionnelle doit concerner environ 65 000 ménages.
00:11:24Parmi les plus fortunés, les 0,3% les plus riches.
00:11:27Inacceptable pour Gérald Darmanin qui menace de ne pas voter le budget.
00:11:31L'Ordre des médecins à Lourdes y en appelle la sanction contre Didier Raoult.
00:11:35Deux ans d'interdiction de pratiquer la médecine pour promotion jugée infondée de l'hydroxychloroquine à l'époque de la crise Covid.
00:11:42Et puis des narcotrafiquants jugés pour contrefaçon des grandes marques de confiserie.
00:11:46Leur pochon de cannabis était vendu sous les noms de Haribo, Shit Curse ou encore Nutellash.
00:11:53Les vrais voici de radio.
00:11:55La chasse aux milliards continue.
00:11:57Pour le budget de l'État, 40 milliards de dépenses en moins et 20 milliards de recettes en plus.
00:12:02C'est la feuille de route de Michel Barnier.
00:12:04Oui, mais où est-ce qu'on les trouve ?
00:12:05Eh bien, ce matin, le ministre du budget, Laurent Saint-Martin, a précisé un peu les choses sur France 2.
00:12:10Il parle des 65 000 ménages les plus fortunés.
00:12:12Quelques ménages. On parle de 0,3%.
00:12:15Donc, ceux qui nous regardent doivent comprendre que nous parlons vraiment des plus fortunés des plus fortunés.
00:12:20Prenez un ménage sans enfant qui touche à peu près des revenus de 500 000 euros par an.
00:12:25500 000 euros par an.
00:12:27Je crois qu'après les années de protection de l'emploi, des revenus, de la croissance que nous avons eues ces dernières années,
00:12:33nous pouvons demander légitimement aux contribuables les plus fortunés de ce pays de participer.
00:12:38Exceptionnellement, temporairement à cet effort de redressement.
00:12:41Non seulement.
00:12:42Nous verrons ça dans le débat, mais il faut que ce soit temporaire.
00:12:44Laurent Saint-Martin qui est issu, on le rappelle, des rangs macronistes, comme Gérald Darmanin.
00:12:48Et pourtant, tiens, tiens, tiens, il y a du Riffifien sur France Info.
00:12:51L'ancien ministre de l'Intérieur lui a adressé une fin de non-recevoir dans ces conditions.
00:12:56Pour l'instant, le budget tel qu'il est annoncé me paraît inacceptable.
00:12:59En effet, moi, je me suis engagé dans les électeurs de Tourcoing et de la circonscription.
00:13:02Pas d'augmentation d'impôts. Je ne voudrais aucune augmentation d'impôts.
00:13:05Ça veut dire qu'on va avoir un débat parlementaire.
00:13:07Vous savez, le pouvoir est désormais au Parlement.
00:13:09Le gouvernement fait une proposition, c'est normal, et le Parlement va débattre.
00:13:13C'est pour ça qu'on a été élus.
00:13:14Je ne voudrais pas d'augmentation d'impôts.
00:13:16C'est une mauvaise direction. C'est la direction de François Hollande.
00:13:18Je préférerais la direction d'Emmanuel Macron.
00:13:20Gérald Darmanin qui s'agace aussi de la fin annoncée des allègements de cotisations sociales
00:13:24qui avaient été votés sous les précédents gouvernements.
00:13:26Est-ce que finalement, tout le monde ne tire pas un peu la couverture à lui
00:13:31et qu'on se dit que ce gouvernement va tenir encore un mois ou trois semaines
00:13:34ou cinq semaines ou six semaines, mais peu de temps ?
00:13:37Il me semble que Gérald Darmanin, sous le contrôle de Sacha Houllier,
00:13:42est dans une attitude synthétique pour rester gentil.
00:13:46C'est-à-dire qu'il confirme qu'il ne voulait pas d'augmentation d'impôts
00:13:50et en même temps, il a dans la tête quelque chose qui ressemble à 2027.
00:13:56Donc ça va être une stratégie que son intelligence est parfaitement capable de mener
00:14:02mais qui ne devrait pas l'écarteler jusqu'à l'absurde.
00:14:05Sacha Houllier, on y reviendra avec vous dans votre tour de table de l'actu.
00:14:08Norman, vous pouvez commenter.
00:14:10Moi, à la différence de Gérald Darmanin, j'ai fait campagne pour la justice fiscale.
00:14:13C'est-à-dire pour les superdividendes, pour les superprofits,
00:14:16qu'ils soient mis à contribution davantage.
00:14:18Et donc je trouve tout à fait légitime que ce débat soit enfin ouvert
00:14:21après ces temps de tabou sur la question.
00:14:24Arnaud Varane.
00:14:25Disons que c'est un peu le mariage de la carpe et du lapin.
00:14:27À partir du moment où on met des gens ensemble dans un gouvernement
00:14:30qui ne sont pas d'accord sur les impôts, par exemple,
00:14:33on se retrouve avec cette situation
00:14:36et forcément un blocage à un moment donné à l'Assemblée nationale.
00:14:39Donc le débat budgétaire va être intéressant.
00:14:41Cela dit, Arnaud, je ne m'attendais pas à ce que ce soit la droite
00:14:43qui propose une dégouementation d'impôts.
00:14:45J'aurais préféré que l'ex-majorité présidentielle le fasse quand il était encore dans le...
00:14:49Peu de gens s'attendaient à ce qu'Emmanuel Macron annonce une solution par l'Assemblée.
00:14:54De toute façon, on en reparlera tout à l'heure avec Sacha Houlié.
00:14:57Deuxième mot, le mot sanctions.
00:14:59L'Ordre des médecins vient d'alourdir celle d'Idi Raoult.
00:15:02Interdiction d'exercer la médecine pendant deux ans.
00:15:05À partir du 1er février, l'Ordre des médecins lui reproche ça.
00:15:08La chloroquine, c'est un médicament qu'on utilise depuis très longtemps
00:15:11pour les bactéries intracellulaires qui se multiplient dans les cellules comme les virus.
00:15:16La promotion infondée de l'hydroxychloroquine au moment de la crise Covid.
00:15:20Promotion sans données scientifiques fiables à l'appui
00:15:23et donc en violation du code de la santé publique,
00:15:25selon la chambre disciplinaire de l'Ordre des médecins.
00:15:28Elle lui reproche aussi des propos non confraternels
00:15:31contre d'autres médecins lors des débats enflammés qui avaient suivi à l'époque.
00:15:34Propos qui, selon l'instance, dépassent le cadre de la simple liberté d'expression.
00:15:39Le professeur Marseillais avait reçu un simple blâme pour toutes ces raisons en 2021.
00:15:44Mais à l'époque, l'Ordre des médecins avait fait appel en jugeant cette sanction
00:15:47trop légère vu, je cite, la gravité des manquements.
00:15:50D'où cette décision qu'aujourd'hui on appelle
00:15:53deux ans d'interdiction d'exercer pour Didier Raoult.
00:15:56Troisième mot, contrefaçon des narcotrafiquants jugés à Créteil
00:16:00pour avoir pastiché des géants de l'agroalimentaire.
00:16:03Vérifiez bien, Cécile, la prochaine fois que Philippe Bilger vous offre un paquet de bonbons
00:16:06avant l'émission, parce que je peux vous dire que
00:16:09dans les pochons de Haribeu, de Schittker ou encore de Nutella,
00:16:14on ne trouvait pas des confiseries.
00:16:21C'était plutôt ça, des pochons de cannabis vendus avec un étonnant sens du marketing
00:16:29dans des emballages qui ressemblaient à s'y méprendre aux fameuses marques pastichées
00:16:33en plus des narcotrafiquants.
00:16:35Donc on a une agence de marketing clandestine à la barre, agence baptisée
00:16:38Pochette Surprise.
00:16:40Une quinzaine de grosses entreprises agroalimentaires se sont constituées
00:16:43partie civile pour atteinte à leur réputation via le détournement
00:16:47de leur identité visuelle.
00:16:48Le dirigeant supposé de cette agence Pochette Surprise ne s'est pas présenté à l'audience.
00:16:52Il réside aujourd'hui en Espagne.
00:16:54Mais le parquet réclame tout de même 4 ans de prison également contre lui.
00:16:58Arnaud Varane, c'est incroyable de développer autant de talent au service de la drogue.
00:17:04On allait dire que c'est stupéfiant.
00:17:06C'est ce qu'on appelle le Canalbis en fait.
00:17:08Pas mal. Vous faites des blagues comme Philippe Daly.
00:17:10Attention, je vais vous mettre de côté.
00:17:12Il est très bien.
00:17:13On vous pardonne, c'est la première.
00:17:16Elle était bonne.
00:17:17Elle était très bonne.
00:17:18La créativité des délinquants devrait nous conduire à dire qu'ils ne sont pas perdus pour la société
00:17:22parce que ça veut dire qu'ils sont tout à fait employables pour d'autres fonctions
00:17:25qui seraient tout à fait légales et qui profiteraient de nous.
00:17:27Vous y croyez, vous, après avoir fait ce type de choses, de revenir dans le droit chemin ?
00:17:33Je pense que pour le coup, on avait toute une législation qu'on proposait avec Eric Di Pomoretti à part faire.
00:17:37C'est-à-dire un statut des repentis pour ceux qui dénoncent.
00:17:39Un statut à l'italienne pour lequel j'ai redéposé la proposition de loi
00:17:43et elle sera présentée le 9 octobre, c'est-à-dire mercredi prochain.
00:17:47Un parquet en anticriminalité organisée, des juridictions spécialisées,
00:17:51des peines spéciales pour associations de malfaiteurs qui concernent la criminalité organisée
00:17:56et que tout ça pouvait nous conduire à être beaucoup plus efficaces.
00:17:59Je remarque d'ailleurs que tous ces projets élaborés avec Eric Di Pomoretti
00:18:03ont été repris in extenso dans la déclaration du ministre de l'Intérieur hier devant la commission des lois.
00:18:08Je ne suis pas souvent d'accord avec le ministre de l'Intérieur actuel, monsieur Rotaillot,
00:18:11mais sur ces sujets, je félicite d'avoir repris nos projets.
00:18:15Je trouve que le projet, il fallait trouver un statut des repentis,
00:18:21mais je n'étais pas d'accord avec l'obsession de créer des parquets spécialisés.
00:18:27Deuxième élément, j'ai trouvé Bruno Rotaillot très bon hier
00:18:31et moi je suis tout le temps d'accord avec lui.
00:18:35Merci beaucoup Félix Mathieu, allez vous rester avec nous.
00:18:38On est toujours en direct du Futuroscope, bien entendu.
00:18:40On vous invite à venir passer des week-ends parce que maintenant, c'est sur le temps long.
00:18:44Futuroscope avec énormément d'attractions, plus de 40 encore,
00:18:48et on est vraiment dans l'immersion et on est vraiment surtout dans l'expérience, Philippe.
00:18:52Allez, dans un instant, le grand débat du jour,
00:18:54focus sur un phénomène qui s'accélère en France depuis la pandémie.
00:18:57De plus en plus de citadins rêvent de quitter les grandes villes pour s'installer en zone rurale.
00:19:02Alors la campagne, peut-elle enfin être l'île d'Orado ?
00:19:06Alors parlons vrai, l'exode urbain dont on parle depuis le Covid, va-t-il s'intensifier ?
00:19:10Est-ce que le télétravail et l'accélération de la construction de lignes TGV
00:19:15vont accélérer cet exode urbain ?
00:19:17Et à cette question, la ruralité peut-elle devenir plus attractive que les villes ?
00:19:21Vous dites oui à 80%.
00:19:23Vous voulez réagir aux dates en vos appels au 0826 300 300.
00:19:27On vous souhaite la bienvenue en étant en direct jusqu'à 19h du très beau parc Futuroscope.
00:19:43Merci si vous venez de nous rejoindre, merci de votre fidélité à Sud Radio.
00:19:46Vous êtes de plus en plus nombreux à nous écouter, que ce soit sur les plateformes, bien entendu,
00:19:50ou sur vos téléphones, vos ordinateurs, sur les, comment on dit Philippe ?
00:19:55Sur les ensembles connectés.
00:19:56Ça n'avait aucun rapport avec ce que je voulais dire.
00:19:58Ah bah écoutez, pardon, j'ai eu la bonne réponse.
00:20:02Nous sommes en direct du Futuroscope aujourd'hui à l'occasion de l'ouverture de l'Aquascope,
00:20:06le nouveau parc aquatique qu'on vous incite à venir découvrir en tout cas.
00:20:10C'est une vraie expérience avec Philippe Bilger qui est avec nous aujourd'hui.
00:20:14Comment ça va mon Philippe ?
00:20:15Très très bien.
00:20:16Vous êtes content ?
00:20:17Je suis un peu intimidé à côté d'un député.
00:20:19Voilà, de choix.
00:20:21Et puis bien sûr d'un grand journaliste.
00:20:23Par exemple, Sacha Houllier est avec nous.
00:20:25Député non inscrit ancien président de la commission des lois et de l'Assemblée nationale.
00:20:28Arnaud Barane qui est avec nous.
00:20:30Vous n'êtes pas impressionné par les vraies voix.
00:20:31Rédacteur en chef du 7.
00:20:32Manifestement non.
00:20:33Je peux parler ou pas ? Ça vous dérange pas ?
00:20:35Vous me dites hein ?
00:20:36Sinon je vais prendre un café, comme ça on va parler entre vous, mais c'est pas grave.
00:20:39Rédacteur en chef du 7 et hebdomadaire d'informations.
00:20:42Merci en tout cas d'être avec nous.
00:20:43Allez tout de suite, le grand débat du jour.
00:20:50L'exodurnant, c'est quoi ?
00:20:51C'est quoi ?
00:20:52Un mouvement contraire aux puissantes exodes rurales
00:20:54qui avaient commencé en France évidemment au XIXe siècle pour peupler les villes.
00:20:58Du souffle, de l'air.
00:20:59Surtout ça quoi, des changements de vue.
00:21:01On a eu des mouvements de population,
00:21:03plutôt des territoires grandes villes, des métropoles,
00:21:05vers des territoires plutôt de plus petite taille, communautés de communes.
00:21:08La star, c'est la Bretagne.
00:21:09Du coup les maisons ont pris 6%,
00:21:11alors que les apparts ont pris 3,4%.
00:21:13Il a fallu 100 ans aux citadins pour dominer les ruraux.
00:21:16Peut-être en faudra-t-il autant pour que la campagne prenne sa revanche.
00:21:19Tu sais élever des chèvres toi ?
00:21:23Et depuis 2010, les citadins sont majoritaires dans le monde.
00:21:27En France, la pandémie a révélé une tendance opposée,
00:21:30l'attrait pour les zones rurales.
00:21:32Certains évoquent même un exode urbain
00:21:34et de nombreux français rêvent de s'installer à la campagne.
00:21:37Alors parlons vrai.
00:21:38Vous rêvez de quitter une grande ville pour partir dans la ruralité ?
00:21:41Vous avez quitté une grande métropole pour aller vivre en ruralité ?
00:21:44Que ce soit suite au Covid ou pour une autre raison ?
00:21:47Venez nous raconter votre expérience au 0826 300 300.
00:21:51Philippe Bilger, 450 000 parisiens ont fui la capitale après le confinement.
00:21:56Oui, alors dans mon environnement,
00:21:58j'ai connu des personnes qui ont été attirées par la campagne.
00:22:03Et pour répondre très sérieusement à votre question,
00:22:08j'ai l'impression qu'il y a un mouvement
00:22:11qui est d'abord inspiré par une sorte de réalité ou de fantasme
00:22:16sur la tranquillité, un autre mode de vie,
00:22:20quelque chose de plus doux apparemment
00:22:23que dans la vie urbaine la plus intense.
00:22:26Mais en même temps, je ne voudrais pas que ces gens
00:22:30qui ont choisi d'aller dans les campagnes dans la ruralité
00:22:34soient déçus parce qu'ils vont s'affronter à des problèmes
00:22:39criant qu'on ne cesse de dénoncer à Sud Radio par exemple
00:22:43la désertification, le manque de médecins, la difficulté des relations.
00:22:48Donc ils vont être écartelés entre un désir de nouvelle vie
00:22:52et malheureusement des épreuves pour leur quotidien.
00:22:56Sacha Houllier.
00:22:57Moi je pense que c'est aussi la conséquence d'une double déconcentration.
00:23:01En 2015, les parisiens sont partis vers les grandes métropoles.
00:23:04On appelle ça la métropolisation. Bordeaux, Nantes, etc.
00:23:07Tous ces endroits ont été saturés très rapidement
00:23:09avec les mêmes problèmes qu'à Paris.
00:23:11Il y a un prix du matériel qui explose, des services publics insuffisants
00:23:14saturés comme partout, les routes pareil,
00:23:16avec l'encombrement des réseaux de transport.
00:23:18Et donc maintenant, la déconcentration de ces métropoles
00:23:21et encore de Paris vers des villes qu'on dit moyennes,
00:23:23qui n'ont rien de moyen.
00:23:25On vit très bien à Poitiers et ailleurs, à Angoulême, à New York.
00:23:28Toutes ces villes où on se déconcentre.
00:23:29Et puis sur ces pourtours.
00:23:30Et quand vous avez une école où vous avez des classes à 24,
00:23:33il n'y a pas moins de médecins dans la Vienne
00:23:35qu'il y en a dans les zones très urbaines.
00:23:37Parce que précisément, la désertification médicale est partout.
00:23:40Et que le CHU est extrêmement performant ici à Poitiers.
00:23:43Donc au final, vous avez des services publics qui fonctionnent plutôt bien.
00:23:49Vous avez des appartements qui sont plus grands.
00:23:51Vous avez l'opportunité d'avoir des clubs de sport qui marchent assez bien.
00:23:55Et donc au fond, vous retrouvez une qualité de vie qui est très bonne.
00:23:58Ce qui explique ce mouvement de déconcentration.
00:24:00Arnaud Varane.
00:24:01Moi, avant de vous rejoindre, j'étais à Véru.
00:24:03Véru, c'est une petite commune de quelques centaines d'habitants
00:24:06dans le Mireballet.
00:24:07Ça ne vous dit rien et c'est bien normal.
00:24:09Je suis allé rencontrer quelqu'un qui s'appelle Sébastien Desplanques
00:24:12qui a été champion du monde de cyclisme sur piste.
00:24:15Et qui s'est installé là-bas.
00:24:17Il a son atelier de mécanique cycle à Véru.
00:24:20Donc dans une dépendance de sa maison.
00:24:24Et il a découvert...
00:24:26C'est un Rouenais au départ.
00:24:27Donc il vient d'une métropole.
00:24:29Et il a découvert ce coin.
00:24:31Il en est tombé amoureux avec son épouse.
00:24:34Et il est extrêmement content d'être là.
00:24:37Et la première chose qu'il a vue en arrivant, c'est l'horizon.
00:24:41Tout simplement.
00:24:42C'est des champs.
00:24:43C'est des bois.
00:24:44Et c'est la possibilité de pouvoir, avec toutes les facilités,
00:24:49monter son activité.
00:24:51Donc c'est pour vous dire que des exemples comme celui de Sébastien Desplanques,
00:24:54il y en a légion dans un département comme la Vienne.
00:24:57Et comme le disait Sacha Houllier,
00:24:58il n'y a pas de difficulté majeure à venir ici
00:25:01à partir du moment où il y a une connexion Wi-Fi.
00:25:03Effectivement.
00:25:06Il y a une facilité évidemment quand on quitte une métropole
00:25:09à venir s'installer à Poitiers ou ailleurs
00:25:11parce que les prix de l'immobilier sont dérisoires
00:25:13par rapport à ces grandes métropoles.
00:25:15Et puis il y a surtout des services publics.
00:25:17Il n'y a pas d'embouteillage.
00:25:19Il y a une ligne LGV qui fonctionne bien.
00:25:21Pourquoi dans les grandes villes il y a des embouteillages ?
00:25:24On est à une heure et quart de Paris.
00:25:26Une question.
00:25:27Bordeaux, 2h05 de Paris en TGV.
00:25:29C'est la même ligne TGV.
00:25:32On a parlé de l'explosion du prix de l'immobilier à Bordeaux
00:25:35notamment dans le quartier de la Gare Saint-Jean.
00:25:37Est-ce que la population a fortement augmenté
00:25:39dans l'agglomération de Poitiers ?
00:25:42Pas encore.
00:25:43Parce qu'on vaille aussi à ce que tout n'explose pas.
00:25:45Il faut qu'on s'organise en termes d'urbanisme.
00:25:47Pas encore aussi parce qu'il y a des volontés locales
00:25:49qui font qu'on n'a pas trop envie de conduire.
00:25:52C'est d'ailleurs un débat politique qu'on a.
00:25:54Il y a une municipalité écologiste qui veut
00:25:56que la décroissance soit la règle.
00:25:58Moi je pense plutôt que la croissance raisonnée
00:26:00est une meilleure voie.
00:26:02Et donc par rapport à tout cela,
00:26:04je pense qu'on peut offrir finalement
00:26:06beaucoup plus de choses ici.
00:26:08Et puis on a un côté d'une tranquillité
00:26:11que recherchent les gens.
00:26:13Ici on dit Bénèze qui est bien à l'aise.
00:26:15Une contraction.
00:26:17Et qui dit tout un peu du mode de vie
00:26:19qu'on a dans le Poitou.
00:26:21Mais il y a des fausses idées.
00:26:22Parce qu'on parle de déserts médicaux en ruralité.
00:26:24À Paris, il y a un désert médical énorme aussi.
00:26:27Et dans les villes aussi.
00:26:28Donc il y a des enjeux connexes
00:26:30entre la ruralité et l'urbain.
00:26:32Oui, de toute façon,
00:26:33les déserts médicaux sont partout.
00:26:35Des difficultés d'accès à certains spécialistes
00:26:37comme les ophtalmo.
00:26:38Il y a une clinique ophtalmologique
00:26:40qui a ouvert ses portes lundi
00:26:41avec 5 praticiens.
00:26:42Et qui va désengorger
00:26:44les temps d'attente à Poitiers.
00:26:46Et même l'automobile.
00:26:49C'est-à-dire que le péril urbain
00:26:51en Ile-de-France, c'est une catastrophe.
00:26:53Si vous n'avez pas de voiture,
00:26:54il n'y a pas de transport en commun.
00:26:55Complètement.
00:26:56On vit bien dans ces territoires.
00:26:58Poitiers a été en 2022
00:27:00l'une des deux agglos
00:27:02les plus attractives de France
00:27:04dans sa catégorie de population.
00:27:06Et ça a posé quelques problèmes.
00:27:08Parce qu'effectivement,
00:27:09comme le disait Sacha Houllier,
00:27:10beaucoup de métropolitains
00:27:12sont venus vers Poitiers.
00:27:14Les prix de l'immobilier ont augmenté.
00:27:15Ça a causé quelques difficultés.
00:27:17Mais c'est quand même positif
00:27:18d'accueillir des populations,
00:27:19des forces vives.
00:27:20Parce que tout simplement,
00:27:21derrière, ça amène aussi
00:27:22un peu d'air frais,
00:27:23un peu de sang neuf.
00:27:24Et c'est très très bien.
00:27:25J'avais tendance à prendre
00:27:26ruralité dans son sens le plus profond.
00:27:29C'est-à-dire là, évidemment,
00:27:31en l'imaginant non connecté
00:27:34à des villes comme Poitiers ou Tours.
00:27:36Sacha.
00:27:37En fait, il faut se rendre compte,
00:27:38parce qu'il y a une idée un peu,
00:27:40la carte postale,
00:27:41la ruralité enclavée,
00:27:43loin de l'innovation.
00:27:45Ici, d'abord, il y a le futuroscope
00:27:46qui est un élément d'attractivité
00:27:48qui est l'innovation.
00:27:49Mais au CHU,
00:27:50on expérimente des choses
00:27:51que personne n'a ailleurs.
00:27:52On a l'imagerie médicale,
00:27:54dans une qualité de cette dimension
00:27:57que personne n'a ailleurs
00:27:59en opération clinique.
00:28:00On a finalement un service d'accès aux soins
00:28:04qui fait que,
00:28:05quand vous appelez le 15,
00:28:06ça n'est jamais non répondu.
00:28:08Vous avez toujours une solution.
00:28:10Un centre de soins non programmés,
00:28:11des médecins libéraux.
00:28:12Un appel, un décrochage.
00:28:13Et ça vaut pour des médecins généraux,
00:28:15ça vaut pour des infirmiers
00:28:17et ça vaut aussi pour la psychiatrie
00:28:18parce qu'on est en pointe sur ce sujet.
00:28:19Donc ça veut dire que,
00:28:20y compris dans la ruralité,
00:28:22parce que ça couvre
00:28:23tout le champ du département,
00:28:24des portes de l'Indre
00:28:25jusqu'aux portes des Deux-Sèvres,
00:28:26vous avez une réponse à un médecin
00:28:28ou que vous appuyez à n'importe quelle heure.
00:28:30Mais comme disait Romina
00:28:31qu'on va prendre tout de suite en ligne,
00:28:33tout à l'heure,
00:28:34est-ce que finalement
00:28:35la ruralité a assez de pouvoir ?
00:28:37On parlait des maires tout à l'heure,
00:28:38des territoires en général,
00:28:40des départements,
00:28:41des intercommunalités.
00:28:43Est-ce que tout ça
00:28:44ne devrait pas être simplifié ?
00:28:45Je pense qu'il y a quand même un éloignement.
00:28:48Il ne faut pas se mentir,
00:28:49en 2015 a été décidé
00:28:51l'agrandissement des régions.
00:28:53On est passé à 13 régions métropolitaines.
00:28:55Il y a un sentiment de déposition.
00:28:56Ça n'a pas mis un peu de flou ?
00:28:57On ne sait plus l'identité des régions.
00:28:59Je ne pense pas simplifier grand-chose.
00:29:01Quand on part de Saint-Jean-de-Bidart
00:29:03pour arriver à Loudun,
00:29:04on a 650 kilomètres.
00:29:06C'est une des plus longues régions
00:29:07de la Nouvelle-Équitaine.
00:29:08Exactement.
00:29:09C'est une des plus puissantes aussi
00:29:10en termes agricoles.
00:29:11Une heure au sud,
00:29:12je crois que c'est la plus grande.
00:29:13Perte d'identité aussi peut-être ?
00:29:14Mais il y a une perte d'identité,
00:29:15effectivement.
00:29:16Poitiers, Poitvin, Niorté, Angoumoisin, Bordelais.
00:29:19De la même manière qu'on se sent basque,
00:29:21on ne se sent pas néo-aquitain.
00:29:22Et ça, c'est bien normal.
00:29:24Effectivement, il y a eu un sentiment
00:29:25un peu de dépossession,
00:29:26parce que Poitiers est une têtue
00:29:28d'une capitale régionale.
00:29:29On a eu l'impression aussi
00:29:30de voir ses fonctionnaires partir
00:29:32vers Bordeaux,
00:29:33des directions comme notamment
00:29:35par exemple l'INSEE,
00:29:37dont le siège régional est à Poitiers.
00:29:39Ça, c'est très concret,
00:29:40mais dont le centre de pouvoir,
00:29:41en réalité, est à Bordeaux.
00:29:43Ce sentiment de dépossession,
00:29:44je crois qu'il a joué aussi
00:29:45sur l'idée qu'on abandonnait
00:29:49un petit peu les populations.
00:29:50Et ça a pu se traduire dans les urnes.
00:29:52On part au 0826 300 300.
00:29:54Bonsoir Romina.
00:29:56Bonsoir, oui.
00:29:57Alors vous, Vic ambigord,
00:29:59il n'y a pas plus rural, franchement.
00:30:00C'est ambigord, mais côté plaine.
00:30:03Comment ?
00:30:04Oui, c'est vrai,
00:30:05c'est un territoire très rural chez nous.
00:30:07Oui, oui.
00:30:08Ce qui n'empêche que quand même,
00:30:09on y vit très très bien.
00:30:10Et je peux comprendre les gens
00:30:12qui ont envie de venir à la campagne.
00:30:13Parce que c'est un endroit où,
00:30:15je pense, quand on a vécu à Paris
00:30:18ou dans des grandes métropoles,
00:30:19il est difficile de se déconnecter.
00:30:21Et c'est vrai que quoi de mieux
00:30:22que des arbres, des montagnes,
00:30:23des oiseaux comme coach de vie.
00:30:25Et en plus, ça ne coûte pas cher.
00:30:26Pour revenir à des choses simples.
00:30:29Romina, soyons, parlons vrai,
00:30:31c'est notre claim à Sud Radio.
00:30:32Est-ce que vous avez envie,
00:30:33vous, dans votre secteur,
00:30:35d'avoir une,
00:30:36alors j'utilise ce mot exagéré,
00:30:38cette transhumance de l'urbain chez vous ?
00:30:41Alors, je vais vous dire,
00:30:42actuellement, de toute façon,
00:30:43la politique locale s'est tournée vers les seniors.
00:30:46Donc c'est vrai qu'à force,
00:30:47la campagne,
00:30:48on a forcément envie non plus
00:30:49qu'elle devienne un Ehpad à ciel ouvert.
00:30:51Donc pourquoi pas ?
00:30:52Par contre, ça va demander quand même
00:30:53une attractivité au niveau du travail.
00:30:55Donc il va falloir aussi
00:30:57faire venir des entreprises.
00:30:58Et là, c'est pas du tout axé là-dessus.
00:31:01Sacha Oulier,
00:31:02difficile de faire venir des entreprises,
00:31:03justement, dans des coins un peu plus reculés,
00:31:06avec tout ce que ça explique autour,
00:31:08tout ce que ça permet autour.
00:31:09J'allais vous dire,
00:31:10c'est ce que disait Arnaud tout à l'heure,
00:31:11en fait, tout ça,
00:31:12c'est un éloignement, attractivité,
00:31:14tout ça, ça dépend.
00:31:15Vous avez des communes,
00:31:16vous avez des projets politiques,
00:31:17et je peux vous garantir
00:31:18qu'il pleut de l'argent public sur ces communes,
00:31:20parce qu'on rénove le gymnase,
00:31:22la mairie, l'école,
00:31:23ou on fait une chaufferie,
00:31:25bref, et on peut le multiplier.
00:31:27Par ailleurs, l'échelle intercommunale
00:31:29permet de mutualiser
00:31:30pour qu'on ait encore plus d'argent
00:31:31sur ce genre de projet.
00:31:32Pour les entreprises, c'est pareil.
00:31:34Ici, là où on se trouve,
00:31:35il y a 30 ans,
00:31:36c'était un champ de patates.
00:31:37Il n'y avait rien.
00:31:38Il y a, en 2020,
00:31:40on investit 300 millions d'euros
00:31:42sur les trois sites
00:31:43qu'on vient d'inaugurer au Futuroscope,
00:31:44sur l'Arena,
00:31:45sur l'Hôtel Cosmo où on se trouve,
00:31:47sur l'Aquascope.
00:31:48Ça veut dire que quand il y a
00:31:49un projet politique quelque part,
00:31:50là, c'est beaucoup d'argent privé aussi
00:31:52qui a été investi.
00:31:53On peut faire venir des entreprises.
00:31:54Et donc, il y a aussi une mobilisation
00:31:56des élus locaux qui est extrêmement importante.
00:31:58Parfois, on les critique,
00:31:59parfois, ils critiquent l'État.
00:32:01Ce partenariat élu local-État,
00:32:04lorsqu'il fonctionne,
00:32:05il est redoutable.
00:32:06C'était tout le couple
00:32:07maire-préfet.
00:32:08On pourrait ajouter les députés
00:32:09qui sont les relais
00:32:10dans cette courroie de transmission.
00:32:11Lorsque ça fonctionne,
00:32:12je peux vous garantir
00:32:13que l'attractivité du milieu rural
00:32:14est l'autorendez-vous.
00:32:16Ce qui veut dire,
00:32:18tout de même, monsieur le député,
00:32:20que ce pessimisme
00:32:23qu'on essaie de ressasser
00:32:25sur la France profonde
00:32:26qui manquerait de tout,
00:32:28n'est pas exact ?
00:32:29On aime bien...
00:32:30Elle l'est certainement.
00:32:32En France, on est persuadé
00:32:33d'être les meilleurs,
00:32:34mais on dit toujours
00:32:35qu'on est les plus mauvais.
00:32:37On ne dit plus schizophrénie.
00:32:38Non, on dit ça pour Philippe David,
00:32:39mais pas pour la France entière.
00:32:41Et donc, on aime bien...
00:32:43C'est ce qu'on a vu au moment des JO.
00:32:45Au moment des JO,
00:32:46on allait voir ce qu'on allait voir,
00:32:47ce serait le cataclysme.
00:32:48Ça n'allait pas aller.
00:32:49Au final, ça a été
00:32:50la plus grande fête populaire mondiale
00:32:51qu'on ait pu organiser
00:32:52depuis la nuit des temps.
00:32:53J'exagère, mais bon.
00:32:55Tout ça pour vous dire
00:32:56que c'est pareil pour nos campagnes.
00:32:57On regorge de choses à montrer.
00:32:59Quand il y a des ministres qui viennent,
00:33:00quand il y a des personnes
00:33:01qui veulent visiter des choses,
00:33:02on ne sait plus quoi leur montrer
00:33:03tellement on a des choses à faire voir.
00:33:04Donc, ça montre aussi
00:33:06que des réalisations,
00:33:07on en a plein les cartons.
00:33:08Arnaud Warenberg.
00:33:09Oui, deux exemples
00:33:10que je trouve assez frappants
00:33:11dans deux domaines vraiment différents.
00:33:12Le premier, c'est la fermeture
00:33:13d'une usine qui s'appelait
00:33:14Federal Mogul à Chasseneuil.
00:33:15Oui, c'était un équipement
00:33:16anti-automobile.
00:33:17Exactement, qui fabriquait
00:33:18les pistons pour moteur diesel.
00:33:19L'actionnaire américain
00:33:20a dit du jour au lendemain
00:33:21stop, voilà, 240 personnes
00:33:22sur le carreau.
00:33:23Et est venu s'implanter
00:33:24à la place Forcee Power,
00:33:25une usine qui fabrique
00:33:26des batteries, en fait,
00:33:28pour de gros véhicules,
00:33:29notamment des bus
00:33:30et des camions.
00:33:31Voilà, 150 emplois
00:33:32créés aujourd'hui.
00:33:33Voilà, quel joli symbole.
00:33:34Le deuxième symbole,
00:33:35et là, c'est de la ruralité.
00:33:36On est à Pleumartin,
00:33:37donc, voilà,
00:33:38dans une petite commune
00:33:39de la Vienne
00:33:40avec des gens
00:33:41qui ont créé un tiers-lieu,
00:33:42en fait,
00:33:43parce que la solidarité,
00:33:44elle fonctionne beaucoup
00:33:45en campagne
00:33:46et qui ont inauguré
00:33:47il y a 15 jours
00:33:48ce qu'ils appellent
00:33:49une relotte des possibles,
00:33:50voilà, qui fait le tour
00:33:51des communes.
00:33:52C'est drôle.
00:33:53Oui, qui sert à la fois
00:33:54de salle de yoga,
00:33:55d'estrade,
00:33:56pour des concerts,
00:33:57d'ateliers partagés,
00:33:58etc., etc.
00:33:59Et en fait,
00:34:00ces gens-là,
00:34:01ils touchent,
00:34:02ben voilà,
00:34:03plusieurs milliers
00:34:04de personnes
00:34:05avec cette roulotte
00:34:06des possibles,
00:34:07avec des ateliers,
00:34:08cafés, réparations,
00:34:09etc.
00:34:10On n'en parle pas beaucoup,
00:34:11mais n'empêche,
00:34:12ce sont des initiatives remarquables.
00:34:13Alors, je voulais rebondir là-dessus
00:34:14sur l'initiative citoyenne
00:34:15en ruralité
00:34:16qui est très, très forte,
00:34:17Sacha Ollier.
00:34:18Alors, après,
00:34:19nous, on a un peu
00:34:20un microclimat,
00:34:21il faut se dire,
00:34:22dans le Poitou,
00:34:23on étend ça aussi à New York,
00:34:24c'est le côté mutualiste.
00:34:25Ça existe en tant qu'entrepreneurial,
00:34:26c'est-à-dire que,
00:34:27bon, chacun connaît
00:34:28les grandes mutuelles,
00:34:29il n'a pas besoin de les citer,
00:34:30mais ce côté mutualiste,
00:34:31il transpire aussi
00:34:32sur tout le côté associatif.
00:34:33On a un tissu associatif
00:34:34qui est extrêmement fort
00:34:35et qui permet,
00:34:36en sportif,
00:34:37en loisir,
00:34:38d'apporter un complément
00:34:39que, parfois,
00:34:40n'ont pas certaines villes.
00:34:41Et c'est extrêmement important
00:34:42dans l'attractivité
00:34:43que peut avoir la ruralité.
00:34:44Bien sûr.
00:34:45Toutes les ruralités
00:34:46qui sont structurées
00:34:47et qui, quelque part,
00:34:48peuvent dire,
00:34:49ben moi,
00:34:50j'ai tant de clubs de sport,
00:34:51vous pouvez vous inscrire au judo,
00:34:52bref,
00:34:53au fond,
00:34:54ça amène des gens
00:34:55et ça draine beaucoup de choses
00:34:56parce que les gens se rencontrent.
00:34:57Arnaud Barraud,
00:34:58deux mots de la fin,
00:34:59Philippe Billich.
00:35:00J'ai parfois l'impression,
00:35:01Arnaud,
00:35:02que les initiatives
00:35:03que vous vantez à juste titre
00:35:04sont des palliatifs
00:35:05par rapport
00:35:06à ce que n'a pas pu le faire
00:35:07la France officielle.
00:35:08Non,
00:35:09parce que je pense que,
00:35:10dans la ruralité,
00:35:11on n'a pas attendu
00:35:12les maires,
00:35:13les députés,
00:35:14les sénateurs
00:35:15pour se prendre en main,
00:35:16tout simplement.
00:35:17On a monté des projets,
00:35:18on a demandé des subventions,
00:35:20ces subventions,
00:35:21elles ont été accordées
00:35:22et puis,
00:35:23la roulotte est possible,
00:35:24elle est sur la route.
00:35:25Merci,
00:35:26en tout cas,
00:35:27merci,
00:35:28messieurs,
00:35:29pardon,
00:35:30Romina,
00:35:31vous êtes avec nous ?
00:35:32Oui.
00:35:33Romina,
00:35:34Romina,
00:35:35vous savez que dans un instant,
00:35:36c'est le qui sait qui qui l'a dit.
00:35:37Je suis prête.
00:35:38Vous êtes prête ?
00:35:39Vous avez regardé un petit peu partout,
00:35:40la télé,
00:35:41les journaux,
00:35:42tout,
00:35:43tout,
00:35:44tout,
00:35:45parce que là,
00:35:46vous êtes face à trois garçons.
00:35:47Je vais voir,
00:35:48je vais voir,
00:35:49je vais essayer de relever le niveau.
00:35:50Allez,
00:35:51vous bougez par Romina,
00:35:52on fait une petite pause,
00:35:53on revient dans un instant avec le qui sait qui qui l'a dit.
00:35:54Merci,
00:35:55en tout cas,
00:35:56de votre fidélité.
00:35:57On est toujours en direct du Futuroscope
00:35:58et je vous rappelle,
00:35:59Octobre Rose,
00:36:00mesdames,
00:36:01si vous m'écoutez
00:36:02ou messieurs,
00:36:03en tout cas,
00:36:04incitez vos épouses
00:36:05ou vos familles,
00:36:06vos filles
00:36:07et vos amis
00:36:08à aller se faire dépister.
00:36:09Merci
00:36:10et on revient dans un instant.
00:36:11Sud Radio,
00:36:12votre avis fait la différence.
00:36:13J'adore
00:36:14vos invités,
00:36:15la variété
00:36:16de vos émissions.
00:36:17Voilà,
00:36:18je suis bercée par le rythme
00:36:19et le rythme
00:36:20de vos émissions.
00:36:21Merci.
00:36:22On est en direct
00:36:23du Futuroscope
00:36:24et nous sommes effectivement
00:36:25en direct du Futuroscope
00:36:26à l'occasion de cette ouverture
00:36:27de cet aquascope,
00:36:28le nouveau parc aquatique.
00:36:29On vous incite
00:36:30à venir
00:36:31nous découvrir rapidement
00:36:32en famille.
00:36:33D'ailleurs,
00:36:34on va vous offrir des places.
00:36:35Vous savez quoi ?
00:36:36On va le faire tout de suite.
00:36:37On va vous offrir des places.
00:36:38Allez,
00:36:39pour une petite famille
00:36:40de quatre personnes.
00:36:41Allez,
00:36:42on y va ou pas ?
00:36:43Oui,
00:36:44c'est parti.
00:36:45Allez,
00:36:460825,
00:36:47on y va.
00:36:48Allez,
00:36:490826,
00:36:50300,
00:36:51300.
00:36:52Philippe Bilger,
00:36:53donnez-moi un chiffre
00:36:54entre 1 et 10.
00:36:558.
00:36:56Huitième appel au standard.
00:36:570826,
00:36:58300,
00:36:59300.
00:37:00Vous voulez venir découvrir
00:37:01le Futuroscope.
00:37:02Quatre places pour vous
00:37:03en famille.
00:37:04Dans les quatre places,
00:37:05vous comptez Philippe-David
00:37:06et moi,
00:37:07bien sûr.
00:37:08Ne vous oubliez pas,
00:37:09quand même.
00:37:10On vous offre des trucs,
00:37:11c'est totalement gratuit.
00:37:12Vous allez voir,
00:37:13c'est moi le plus sympa.
00:37:14Oui,
00:37:15n'exagérez pas,
00:37:16Philippe.
00:37:18Romina,
00:37:19il faut lancer le jingle
00:37:20du Qui c'est qui,
00:37:21qui l'a dit.
00:37:22On vous écoute.
00:37:23H1,
00:37:24grand-mère.
00:37:25Là,
00:37:26les Indiens.
00:37:27Les Vraies Voix Sud Radio,
00:37:28le quiz de l'actu.
00:37:29Allez,
00:37:30le quiz de l'actu.
00:37:31Écoutez bien,
00:37:32Romina,
00:37:33vous répondez en premier
00:37:34et nos Vraies Voix
00:37:35attendent votre réponse.
00:37:36Question Qui c'est qui,
00:37:37qui l'a dit.
00:37:38Trois points.
00:37:39L'élection n'a été volée
00:37:40à personne.
00:37:41Si elle a été volée,
00:37:42c'est aux électeurs de gauche
00:37:43par des dirigeants
00:37:44de l'extrême gauche
00:37:45et leurs invraisemblables
00:37:46partis de poker menteurs.
00:37:47On en a parlé
00:37:48il y a quelques minutes.
00:37:49L'Angocha.
00:37:50Allez-y,
00:37:51Philippe.
00:37:52Maluret.
00:37:53Maluret.
00:37:54Claude Maluret,
00:37:55sénateur centriste.
00:37:56Qui en grange,
00:37:57trois points.
00:37:58Trois points
00:37:59pour Philippe Bilger.
00:38:00Qui c'est qui,
00:38:01qui l'a dit.
00:38:02Encore à deux points.
00:38:03À trois points.
00:38:04À trois points.
00:38:05Exactement,
00:38:06à trois points.
00:38:07Elle est drôle.
00:38:08La colocation
00:38:09entre Macroniste et LR
00:38:10nécessite un temps de rodage.
00:38:11Romina.
00:38:12Romina.
00:38:13Non,
00:38:14je ne l'ai pas.
00:38:15C'est une ministre.
00:38:16Bonne réponse de Philippe Bilger.
00:38:19Mais c'est Sacha qui m'inspire.
00:38:23Sacha Ollieu aurait dû la trouver.
00:38:26Question qui c'est qui,
00:38:27qui l'a dit.
00:38:28Deux points.
00:38:29Je suis le porte-parole des Français
00:38:30et je ne ferai pas de lotiède.
00:38:35Rotaillon.
00:38:36Bonne réponse.
00:38:37Sacha,
00:38:38il faut y aller.
00:38:39Il ne faut pas lever la main ?
00:38:40Non,
00:38:41il faut y aller.
00:38:42Elle avoue qu'elle supporte l'OM.
00:38:43Il faut y aller.
00:38:45En avant.
00:38:46Encore Philippe Bilger qui a gagné ?
00:38:48Ben oui,
00:38:49ça fait huit points déjà.
00:38:50Dis-donc,
00:38:51qu'est-ce qu'il y a ?
00:38:52Qu'est-ce que vous avez mangé à déjeuner,
00:38:53Philippe ?
00:38:54Rien.
00:38:56Ça vous fait du bien ?
00:38:57Oui.
00:38:58Qui c'est qui,
00:38:59qui l'a dit,
00:39:00à trois points.
00:39:01Je ne suis pas sûr
00:39:02que la meilleure manière
00:39:03de s'assurer du soutien
00:39:04de 100 députés
00:39:05derrière Gabriel Attal
00:39:06est de mettre une petite gifle
00:39:07au président de groupe.
00:39:08Romina.
00:39:09C'était ce matin
00:39:10sur Sud Radio.
00:39:12Je voulais qu'il s'écoute avec vous
00:39:13sur Sud Radio.
00:39:14Aller,
00:39:15dites quelque chose.
00:39:16Romina, vite.
00:39:17Non, je ne l'ai pas.
00:39:18Roland Lescure.
00:39:19Bonne réponse.
00:39:20Il vous a choqué.
00:39:21Il se qu'il en branche trois points.
00:39:22Président EPR de l'Assemblée nationale.
00:39:23C'était ce matin,
00:39:24effectivement,
00:39:25sur Sud Radio.
00:39:26Question qui c'est,
00:39:27qui l'a dit.
00:39:28Quelqu'un a des nouvelles
00:39:29d'Arnaud Varane ?
00:39:30Il est là ?
00:39:31Il existe ou pas ?
00:39:32Mais Arnaud,
00:39:33il va faire le super sub
00:39:34comme il aime le foot.
00:39:35Aller,
00:39:36question qui c'est,
00:39:37qui l'a dit.
00:39:38Écoutez bien,
00:39:40pour savoir s'il peut y avoir
00:39:41des discriminations.
00:39:42Romina.
00:39:45C'est une ancienne ministre ?
00:39:47Non.
00:39:48Vous ne l'avez pas.
00:39:49C'est Gérald Darmanin.
00:39:50Bonne réponse.
00:39:51Sacha Ollier.
00:39:52Il en branche deux points.
00:39:53Deux points.
00:39:54Gérald Darmanin.
00:39:55Gérald Darmanin.
00:39:56Ça aurait pu être Rachid Daddati.
00:39:57Oui, ça aurait pu.
00:39:58C'est facile.
00:39:59Non, ce n'est pas le prénom de ses tantes.
00:40:00Qui c'est qui qui l'a dit
00:40:01à un point
00:40:02sur une éventuelle peine
00:40:03d'inéligibilité
00:40:04pour Marine Le Pen ?
00:40:05Pas facile.
00:40:06Ce n'est pas le Venezuela ici,
00:40:07c'est la France.
00:40:08Romina.
00:40:09C'est un député
00:40:10qu'on cite assez souvent.
00:40:17Jean-Philippe Tanguy.
00:40:18Non.
00:40:19Pas loin.
00:40:20Ça rime.
00:40:21Attention.
00:40:23Il est député dans l'Est.
00:40:25Allez-y.
00:40:26Jacques Obéli.
00:40:27Bonne réponse.
00:40:28Laurent Jacques Obéli.
00:40:29Vous êtes en train de faire
00:40:30une remontada.
00:40:318-6.
00:40:32Et je ne le fais pas souvent.
00:40:33Comme l'hiver polo
00:40:34contre la sémi.
00:40:35On est sur la fin les amis.
00:40:36Attention,
00:40:37attention.
00:40:38Qui c'est qui l'a dit ?
00:40:39Trois points
00:40:40face à un monde dangereux.
00:40:41Il faut être conscient
00:40:42de qui sont...
00:40:43Qui sont nos alliés ?
00:40:44Ah oui,
00:40:45j'avais perdu la ligne.
00:40:46À savoir Israël
00:40:47et qui sont nos adversaires ?
00:40:48Romina.
00:40:49Je crois...
00:40:50Des armées peut-être ?
00:40:51Non.
00:40:52Allez-y.
00:40:53Jean-Noël Barraud ?
00:40:54Non.
00:40:55Un ancien ministre.
00:40:56Il aime bien l'Espagne.
00:40:57Il aime bien l'Espagne.
00:40:58Manuel Valls.
00:40:59Bonne réponse.
00:41:00Je pensais que c'était
00:41:01Jean-Louis Thirio
00:41:02au QAG.
00:41:03Est-ce qu'on a le temps
00:41:04d'en faire une dernière
00:41:05ou pas ?
00:41:06On va se faire gronder.
00:41:07On me dit que...
00:41:08On va se faire gronder.
00:41:09On va se faire gronder.
00:41:10Romina,
00:41:11on en est où ?
00:41:12On en est où ?
00:41:13Écoutez,
00:41:14Philippe Bigère,
00:41:15grandiose.
00:41:1611 points.
00:41:17Sacha Houllier,
00:41:186 points.
00:41:19Désolé,
00:41:20Arnaud et Romina.
00:41:21Arnaud nous a laissé gagner.
00:41:22Merci beaucoup,
00:41:23Romina,
00:41:24d'avoir joué avec nous.
00:41:25Merci beaucoup.
00:41:26C'était un plaisir
00:41:27de vous avoir avec nous.
00:41:28Le journal,
00:41:29dans quelques instants.
00:41:30La météo
00:41:31et le coup de gueule
00:41:32de Philippe David.
00:41:33En retour,
00:41:34on parle de quoi ?
00:41:35C'est beau.
00:41:36Lâcher comme ça,
00:41:37c'est beau.
00:41:38Allez,
00:41:39on fait une petite pause
00:41:40en direct du Futuroscope.
00:41:41On est ensemble jusqu'à 19h.
00:41:42Sud Radio.
00:41:43Parlons vrai.
00:41:44Parlons vrai.
00:41:45Sud Radio.
00:41:46Parlons vrai.
00:41:47En direct du Futuroscope.
00:41:48Les vraies voix Sud Radio,
00:41:5017h20,
00:41:51Philippe David,
00:41:52Cécile de Ménibus.
00:41:53Toujours en direct du Futuroscope,
00:41:56à l'occasion,
00:41:57vous le savez maintenant,
00:41:58de l'ouverture de l'Aquascope.
00:42:00C'était en juillet dernier,
00:42:02une belle inauguration
00:42:03pour ce nouveau parc aquatique.
00:42:05Philippe David.
00:42:06Un parc dont on va parler
00:42:07pendant la troisième heure,
00:42:08de 19h à 20h,
00:42:09avec toutes les innovations,
00:42:10des attractions exceptionnelles,
00:42:12avec des nouvelles technologies,
00:42:13numériques évidemment.
00:42:15Et c'est vraiment magnifique
00:42:16d'avoir un des plus beaux
00:42:17parcs d'attractions
00:42:18en France et en Europe.
00:42:19Je pourrais vous écouter
00:42:20pendant des heures,
00:42:21Philippe David.
00:42:22Vous voulez que je continue ?
00:42:23Non.
00:42:24Pourtant,
00:42:25il y a écrit parlons vrai.
00:42:26En tout cas,
00:42:27vous nous laissez
00:42:28vos messages sur le répondeur.
00:42:290826 300 300.
00:42:30Allez,
00:42:31on l'écoute.
00:42:32Oui,
00:42:33on l'écoute.
00:42:34Bonjour.
00:42:35Bonjour.
00:42:36Bonjour.
00:42:37Bonjour.
00:42:38Bonjour.
00:42:39Bonjour.
00:42:40Bonjour.
00:42:41Bonjour.
00:42:42Bonjour.
00:42:43Bonjour.
00:42:44Bonjour.
00:42:45Bonjour.
00:42:46Bonjour.
00:42:47Bonjour.
00:42:48Bonjour.
00:42:49Bonjour.
00:42:50Bonjour.
00:42:51Bonjour.
00:42:52Bonjour.
00:42:53Bonjour.
00:42:54Bonjour.
00:42:55Bonjour.
00:42:56Bonjour.
00:42:57Bonjour.
00:42:58Bonjour.
00:42:59Bonjour.
00:43:00Bonjour.
00:43:01Bonjour.
00:43:02Bonjour.
00:43:03Bonjour.
00:43:04Merci, Daniel De Gironde.
00:43:05Philippe,
00:43:06c'était un vrai sujet.
00:43:07J'ai des spécialistes
00:43:08de ces problèmes à côté de moi.
00:43:09Mais pardon
00:43:10de proférer un poncif.
00:43:12A la fois,
00:43:13je suis sensible
00:43:14à ce qu'il vient de dire.
00:43:16Mais
00:43:17il faut aussi tenir compte
00:43:18de certaines réalités
00:43:20assez dramatiques
00:43:21sur le plan des déficits.
00:43:23Sacha Houllier.
00:43:24Sacha Houllier.
00:43:25Vrai problème,
00:43:26que les retraites agricoles.
00:43:27Alors,
00:43:28trois choses.
00:43:29La première,
00:43:30c'est qu'il faut que le projet
00:43:31La deuxième chose, c'est que c'est un décalage de l'indexation sur l'inflation.
00:43:35Et la troisième chose, c'est qu'il y a quand même des opinions comme la mienne
00:43:38qui disent que sur le décalage de la revalorisation des retraites,
00:43:42on peut faire une différence entre les retraites qui sont plus importantes
00:43:45et celles qui le sont moins.
00:43:46Il y a des seuils qui ont été au cas 1500 euros.
00:43:48C'est un seuil qui est assez bas.
00:43:49Mais en tout cas, c'est des seuils qui se vérifient ou qui s'étudient
00:43:52dans le cadre de l'examen du projet de loi de finances à l'Assemblée.
00:43:54Et du cas par cas, par exemple, sur ces retraites-là ?
00:43:58Du cas par cas, c'est toujours difficile.
00:44:01Malheureusement, et j'entends déjà les cris d'orfraie sur les effets seuils,
00:44:04il faut un seuil, il faut un cap, il faut quelque chose qui définisse
00:44:07ce qui est une retraite qui est revalorisée avant au 1er janvier
00:44:10et une plus tard au 1er juillet.
00:44:12Arnaud Varane ?
00:44:13Je crois qu'on n'a pas fini de parler d'économie.
00:44:18Et ça fait partie des économies qui sont réalisées.
00:44:21Je crois que c'est 3 à 4 milliards d'euros sous décalage de 6 mois d'indexation.
00:44:24Et ça augure peut-être d'une réforme, de la réforme des retraites.
00:44:29Et effectivement, ça pourrait être assez ravageur
00:44:33pour plein de catégories de populations.
00:44:35Mais là-dessus, faisons quand même très attention,
00:44:37parce qu'on s'est écharpé l'année dernière sur la réforme des retraites
00:44:40qui a rapporté 14 milliards d'euros pour le report de l'âge légal.
00:44:43L'intégralité de ces sommes ont été consommées
00:44:46par la revalorisation des retraites sur l'inflation
00:44:49qui avait atteint 5% en 2023.
00:44:52C'est-à-dire qu'on a déjà dépensé tout ce qu'on avait.
00:44:54Je crois même que ça fait 18 milliards la revalorisation,
00:44:56contre 14.
00:44:57Donc on a dépensé 4 milliards de plus que ce qu'on avait.
00:44:59Exactement.
00:45:00Allez, bon, restez avec nous dans un instant.
00:45:01Le coup de gueule de Philippe David.
00:45:02De quoi parle-t-on ?
00:45:03Un coup de gueule contre la lâcheté.
00:45:05Et j'en ai vraiment gros sur le cœur, Cécile.
00:45:07Oh mon petit chat, ne la bougez pas.
00:45:08Allez, on fait une petite pause.
00:45:09On revient dans un instant.
00:45:10On est ensemble jusqu'à 19h.
00:45:11Merci de votre fidélité.
00:45:26On vous remercie de nous accueillir tous les jours
00:45:28entre 17h et 19h en direct du Futuroscope.
00:45:31On est très bien reçus ici, Philippe David.
00:45:33Parfaitement bien.
00:45:34Une chose importante, on y mange extrêmement bien.
00:45:37Oui, j'allais le dire.
00:45:38Vous qui êtes très gourmande.
00:45:40On en parlera entre 19h et 20h, bien sûr, de ce Futuroscope
00:45:45et on vous donnera toutes les informations.
00:45:47Et vous verrez comme, en tout cas, ce parc et ce site
00:45:51a évolué sur la technologie, l'innovation
00:45:54et sur les méthodes de travail, la gestion de l'eau,
00:45:57sur l'environnement.
00:45:58C'est assez fabuleux.
00:45:59Avec nous aujourd'hui, Philippe Bilger.
00:46:01Bien entendu.
00:46:02Ça va mon Philippe ?
00:46:03Oui, vous avez dit, on en parlera entre 19h et 20h.
00:46:06J'espérais entendre, on y mangera.
00:46:08Oui.
00:46:09Mangez, mangez, mangez, mangez.
00:46:11Écoutez, je vais voir ce que je peux faire.
00:46:13Je vais envoyer des prêts.
00:46:14Ne vous inquiétez pas.
00:46:15Si vous avez des doléances, vous me le dites.
00:46:17Prends des notes.
00:46:18Philippe Bilger, vous voulez quoi ?
00:46:19Vous voulez du bœuf ?
00:46:20Une entrecôte frite.
00:46:22Je prends les commandes.
00:46:23Bonjour.
00:46:24Voilà, Philippe Bilger qui est avec nous.
00:46:26Sacha Houllier, député de la Vienne.
00:46:29Vous avez le même prénom que mon chat,
00:46:30donc c'est pour ça que ça me trompe.
00:46:32Arnaud Varane qui est avec nous.
00:46:33Je suis tout aussi indécis là.
00:46:35Non mais il est cool, il est cool.
00:46:36Il est un peu fou, mais il est cool.
00:46:37Allez, tout de suite, le coup de gueule de Philippe David.
00:46:43Comme d'habitude, je vais remettre le clocher au milieu du village
00:46:46sur la lâcheté de la France depuis plus de 40 ans.
00:46:48Dimanche 23 octobre 1983.
00:46:50Je me réveille et mes parents me disent
00:46:52double attentat à Beyrouth.
00:46:53Des dizaines de soldats français et américains tués.
00:46:56A cette époque, pas de chaîne d'info en continu,
00:46:58mais une boule au ventre qui se transforme en haine.
00:47:01Oui, ils auront la mienne et ils l'auront toujours.
00:47:03En voyant un para-français tenir la main d'un de ses camarades
00:47:05en se vlis sous les décombres.
00:47:07Cinq ans et demi plus tard, je suis appelé du contingent
00:47:09et mon chef de peloton qui était para au sein de la force multinationale
00:47:13nous raconte l'explosion du Drakkar qui a eu lieu sous ses yeux.
00:47:16Lui, qu'on surnommait Rambo,
00:47:18nous parle avec des trémolos dans la voix
00:47:20et presque une larme au coin de l'œil.
00:47:22Lui, le beret rouge qui portait sa pucelle de chef de groupe commando
00:47:25et ses médailles gagnées en OPEX,
00:47:27en opération extérieure lors des prises d'armes.
00:47:29Il y aura 41 ans, dans pile 20 jours, le Drakkar sauter.
00:47:32Et les salopards qui ont tué 58 de nos parachutistes
00:47:35ont passé près de 40 années tranquilles
00:47:37jusqu'à ce qu'Israël les liquide.
00:47:39Acte qu'aucun de nos politiques n'a eu le courage de faire
00:47:41en plus de 40 ans.
00:47:42Pourtant la France sait faire des opérations homo
00:47:44qui consistent à liquider des ennemis
00:47:46mais le problème n'est pas d'avoir le savoir-faire
00:47:48mais le courage de faire.
00:47:49Mais on comprend mieux cette absence de courage
00:47:51en voyant que notre pays ne qualifie toujours pas
00:47:53la branche du Hezbollah de terroriste
00:47:5541 ans après le Drakkar.
00:47:57Comme disait Churchill à Chamberlain
00:47:59après les accords de Munich
00:48:00vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur
00:48:03vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre
00:48:05nous avons depuis 40 ans le déshonneur
00:48:07heureusement que d'autres ont le courage de faire la guerre à notre place.
00:48:11Philippe Bilger
00:48:13J'allais dire mon cher Philippe
00:48:15d'abord vous avez du talent
00:48:17ça c'est pas nouveau
00:48:19et ensuite vous avez du courage
00:48:21et en même temps on ne devrait même pas parler de courage
00:48:23puisque vous dénoncez à juste titre
00:48:25la lâcheté
00:48:27parce que ce que vous dites est une évidence
00:48:29quand on a le sens de l'honneur.
00:48:31Sacha Ollier
00:48:33vous n'êtes pas obligé de réagir.
00:48:35Non mais je salue ce qui vient d'être dit
00:48:37et qui est dit avec beaucoup de force
00:48:39de conviction
00:48:41et en même temps avec les tribus.
00:48:43C'est une situation qui est extrêmement compliquée
00:48:46et on se sent très impuissant
00:48:48depuis la France.
00:48:50Allez Félix Mathieu est avec nous
00:48:52c'est la Minute Info
00:48:54Bonsoir Félix Mathieu
00:48:56Non c'est pas Félix Mathieu c'est le tour de table de l'actualité
00:48:58Mais pourquoi vous me dites ça ?
00:49:00C'est vous qui venez de me le dire
00:49:02vous avez imité ma voix Philippe David
00:49:04Ah oui c'est vrai que c'est le tour de table de l'actualité
00:49:06J'étais à cause de vous dans l'émotion
00:49:08j'ai perdu la tête. Tout de suite le tour de table de l'actualité
00:49:10Mais maniez-vous le trop
00:49:12on va bientôt se mettre à table
00:49:14Ça sent l'artiste à cette table
00:49:16Je suis épuisé moi
00:49:18c'est horriblement fatiguant d'être intelligent
00:49:20Le tour de table de l'actualité
00:49:22Mon cher Philippe Bilger
00:49:24on ne peut pas apprendre à écrire un roman
00:49:26Oui j'ai sans doute eu l'intuition
00:49:28en partant de Paris ce matin
00:49:30que j'aurais deux chroniqueurs de haute volée
00:49:32près de moi
00:49:34qui me permettraient d'aborder
00:49:36des sujets intellectuels
00:49:38en mettant entre parenthèses
00:49:40évidemment ce cher Philippe David
00:49:42qui pourtant vient de faire
00:49:44un coup de gueule très remarquable
00:49:46Mais je continue à penser
00:49:48malgré l'article du Figaro
00:49:50et les livres
00:49:52qui prétendent enseigner
00:49:54à ceux qui désirent écrire
00:49:56comment devenir écrivain
00:49:58qu'on ne peut pas véritablement l'apprendre
00:50:00J'en suis un parfait exemple
00:50:02quand j'étais jeune
00:50:04je rêvais d'être
00:50:06Marcel Proust ou rien
00:50:08et dès le premier jour
00:50:10où j'ai commencé à écrire
00:50:12j'ai compris que c'était impossible
00:50:14je pense à BHL
00:50:16qui a écrit Le Diable en Tête
00:50:18qui est un intellectuel de haute volée
00:50:20également comme mes amis
00:50:22mais qui n'est absolument pas
00:50:24fait pour être romancier
00:50:26il faut avoir une imagination
00:50:28une capacité de sortir
00:50:30de soi qui ne sont pas
00:50:32données à tout le monde
00:50:34donc on n'enseigne pas
00:50:36le métier de romancier
00:50:38on l'a, on est talentueux
00:50:40et plus rarement génial
00:50:42Sacha Olivier, vous avez déjà rêvé d'écrire un roman ?
00:50:44Oui mais je crois que j'écris aussi très mal
00:50:46la meilleure façon d'apprendre à écrire
00:50:48c'est de commencer par lire
00:50:50personne ne sera Alexandre Dumas
00:50:52ça a déjà été fait et bien mieux que nous
00:50:54avoir le plaisir d'écrire pour soi
00:50:56c'est une bonne chose
00:50:58parce que ça nous donne un peu d'estime
00:51:00ça nous renforce
00:51:02et puis lire ça nous permet
00:51:04de développer notre imagination
00:51:06ça nous permet finalement
00:51:08de rêver un peu plus loin
00:51:10et parfois de poser des choses
00:51:12qui dans le grand tourbillon
00:51:14des réseaux sociaux, de l'actualité
00:51:16des écrans, de l'animation
00:51:18ça nous fait prendre un peu de distance
00:51:20Arnaud Varane
00:51:22Oui j'en ai rêvé
00:51:24je ne dis pas que je ne le ferai pas
00:51:26Il en a rêvé, Arnaud va le faire
00:51:28Il a reculé un peu
00:51:30après ce que vient de dire Philippe Bilger
00:51:32C'est intimidant forcément
00:51:34quand on entend ce que dit Philippe Bilger
00:51:36après je pense qu'il faut
00:51:38à un moment donné oser
00:51:40et pas forcément
00:51:42se fier au regard de l'autre
00:51:44il y a des tas de romanciers
00:51:46dont les romances sont dans les tiroirs
00:51:48et qui n'osent pas les sortir
00:51:50je pense qu'il faut à la fois
00:51:52s'accomplir et en même temps
00:51:54s'offrir au regard des autres
00:51:56s'il y a de la bienveillance derrière
00:51:58Je ne suis jamais sur un malentendu
00:52:00ça peut très bien fonctionner surtout
00:52:02Je rebondis d'ailleurs sur la réforme
00:52:04Philippe Bilger est modeste
00:52:06quand il n'ose pas se comparer à Proust
00:52:08moi je trouve qu'il est quand même très modeste
00:52:10Sur la réforme de l'orthographe
00:52:12parce qu'on parle d'écrire des romans
00:52:14avec les mots, le choix des mots qui est important
00:52:16est-ce que vous êtes pour cette réforme
00:52:18qu'on annonce
00:52:20sur l'orthographe en général ?
00:52:22Moi j'ai déjà l'impression
00:52:24que la réforme de l'orthographe de 1990
00:52:26n'est pas encore tout à fait entrée dans les mœurs
00:52:28donc je me demande ce que celle de 2025
00:52:30va pouvoir donner
00:52:32Je n'ai rien contre l'évolution
00:52:34de la langue, c'est sain, c'est naturel
00:52:36et en même temps c'est vrai
00:52:38qu'il faut se rendre
00:52:40à la raison
00:52:42il y a vraiment des lacunes
00:52:44et ces lacunes-là se retrouvent
00:52:46dès le CP
00:52:48donc voilà un sujet
00:52:50vers complément
00:52:52c'est déjà pas mal
00:52:54et mon épouse est enseignante
00:52:56et elle le voit, elle est aux premières loges de ça
00:52:58et c'est vrai que l'écriture
00:53:00ça reste quand même un passeport pour se comprendre
00:53:02et il faut
00:53:04vraiment faire cet effort-là, je ne sais pas s'il faut une réforme
00:53:06de l'orthographe, en tout cas il faut revenir quand même
00:53:08à quelques fondamentaux pour mieux
00:53:10se comprendre.
00:53:12D'abord vous m'apprenez qu'il y avait une réforme de l'orthographe
00:53:14en cours, je l'ignorais
00:53:16Elle est envisagée
00:53:18et par ailleurs
00:53:20il y a quand même
00:53:22j'espère un consensus national
00:53:24pour se dire que sur les savoirs fondamentaux
00:53:26c'est une grande cause nationale
00:53:28ça a été tout l'enjeu
00:53:30des doublements des classes
00:53:32la limitation des effectifs à 24 pour ceux qui
00:53:34ne sont pas dans les
00:53:36REP ou REP+, comme on le dit maintenant
00:53:38et en tout cas dans les zones défavorisées
00:53:40et tout ça pour dire
00:53:42qu'en réalité on a aujourd'hui
00:53:44beaucoup de lacunes
00:53:46que ce soit les enfants mais aussi les adultes
00:53:48sur ce qu'est l'orthographe
00:53:50ce qu'est la syntaxe, ce qu'est la grammaire
00:53:52de façon générale
00:53:54et l'urgence n'est pas à modifier
00:53:56les règles mais à ce que chacun les applique
00:53:58C'est ça, exactement
00:54:00Pardon, Arnaud
00:54:02Arnaud Varane
00:54:04justement, votre tour de table
00:54:06de l'actu, vous voulez parler d'un très
00:54:08grand sportif local
00:54:10Une icône du Poitou, Hervé Nengapette
00:54:1233 ans, double champion olympique
00:54:14champion d'Italie, champion de France, champion de Russie
00:54:16Bref, presque le meilleur volailleur du monde
00:54:18on peut se le dire, derrière Léon
00:54:20Quelle fierté surtout, on le dit
00:54:22Très très grande fierté
00:54:24Et quelques semaines après
00:54:26son titre de champion olympique à Paris
00:54:28à la maison, il a
00:54:30annoncé son retour
00:54:32un peu en catimini d'ailleurs, ça s'est fait
00:54:34de manière très discrète, c'était il y a une quinzaine
00:54:36de jours à l'occasion de la soirée de lancement
00:54:38de l'alternat SPVB, le numéro 86
00:54:40donc le département de la Vienne
00:54:42qui apparaît, Hervé Nengapette
00:54:44qui va jouer quelques mois
00:54:46ou plus si affinité
00:54:48sous le maillot de son club de coeur
00:54:50c'est un réceptionneur attaquant
00:54:52de génie, qui a permis d'ailleurs
00:54:54à son équipe de gagner son premier match
00:54:56contre Narbonne samedi dernier, il y avait le feu
00:54:58dans la salle, et ça fait du bien parce que
00:55:00Hervé Nengapette, il va remplir
00:55:02les salles de France, il va
00:55:04Alors qu'il aurait pu partir danser déjà
00:55:06ailleurs. Effectivement, s'il y a un gros contrat
00:55:08il va remplir les yeux des gamins
00:55:10de plein de joie, et bah voilà
00:55:12On va en parler tant qu'il court, c'est bien d'avoir
00:55:14une icône qui revient à la maison. Sacha Houllier
00:55:16Sacha Houllier qui rêvait chez Jean-Jacques Bourdin
00:55:18qu'Antoine Griezmann signe à l'OM
00:55:20il y a quelques jours
00:55:22C'est pas autant en 4 minutes que ça, ça a quand même fait la
00:55:24une de l'équipe. Le 27 décembre
00:55:26pour tous ceux qui veulent le voir au Futuroscope, c'est à l'Arena
00:55:28dans le grand derby français contre
00:55:30Tours. Quand je dis en 4 minutes
00:55:32c'était avant sa signature. Ça c'est parce qu'on
00:55:34l'a gardé secret avec le président qui a
00:55:36beaucoup travaillé à ça, François Garraud
00:55:38et puis surtout avec Cédric Eynard, le coach
00:55:40qui est en volet. C'est le manager général
00:55:42C'est Dan Levis, le coach
00:55:44Je me suis trompé effectivement
00:55:46Ils sont un bon duo, ils s'habillent bien tous les deux
00:55:48Non mais ça veut dire quelque chose aussi
00:55:50ça veut dire que l'attractivité des
00:55:52territoires ruraux, Poitiers c'est pas une
00:55:54grande ville et on cherche pas forcément à l'être
00:55:56mais ça veut dire que même pour nos
00:55:58grands sportifs, c'est suffisamment attractif
00:56:00Pourquoi ça le serait pas pour les autres ?
00:56:02Non mais vous pouvez dire quelque chose quand même
00:56:04Arnaud, j'ai regardé un peu le
00:56:06volet lors des JO, je n'y
00:56:08connaissais pas grand chose
00:56:10Si vous disiez la qualité
00:56:12principale de ce joueur
00:56:14parce que de l'extérieur, on a
00:56:16l'impression que c'est une simplicité
00:56:18biblique quoi
00:56:22Erwin Engapet, il est capable de faire des réceptions
00:56:24de folie contre l'Italie en demi-finale
00:56:26par exemple, et il a inventé un geste
00:56:28en fait, il est dos au filet
00:56:30et l'adversaire ne s'attend pas
00:56:32à ce qu'il remette la balle
00:56:34et il fait une Erwin, Erwin Magic Engapet
00:56:36on l'appelle, et il fait tomber
00:56:38le ballon de l'autre côté du filet
00:56:40C'est un joueur qui est extrêmement imprévisible en fait
00:56:42et c'est tout son talent qui est là-dedans
00:56:44Et c'est l'agilité aussi
00:56:46Je l'ai fait, c'est un joueur formidable
00:56:52Dans un instant, la suite du tour de table de l'actu
00:56:54des Vraies Voix, on parlera des impôts avec
00:56:56Sacha Houllier et bien entendu vous pouvez
00:56:58commenter 0 826 300 300
00:57:00on est ravis de vous accueillir tous les jours
00:57:02et on est ensemble jusqu'à 19h, à tout de suite
00:57:06Parlons vrai
00:57:08En direct du Futuroscope
00:57:10Les Vraies Voix Sud Radio
00:57:1217h20
00:57:14Philippe David, Cécile de Ménibus
00:57:18Retour des Vraies Voix en direct du Futuroscope
00:57:20un parc d'attractions, il faut le dire absolument
00:57:22génial, il est également un parc aquatique
00:57:24désormais, et avec Cécile de Ménibus
00:57:26en notre compagnie
00:57:28l'historique des Vraies Voix
00:57:30Les directeurs d'attractions sont là
00:57:32Philippe !
00:57:34On peut pas monter dedans, Philippe
00:57:36ça dépend, chacun met ce qu'il veut
00:57:38ça va bien, oui
00:57:40je m'assure, j'écris, moi je dis pas non
00:57:42Non mais détendez-vous
00:57:44on va mettre un carré blanc
00:57:46Sacha Houllier
00:57:48député non inscrit
00:57:50et Arnaud Varane, rédacteur
00:57:52en chef du CET, c'est un hebdomadaire
00:57:54d'actu locale qui parle de tout
00:57:56d'actu, de sport et tout y quantit
00:57:58En attendant, on est très heureux de vous accueillir
00:58:00en Vraie Voix du jour. Sacha Houllier
00:58:02le tour de table de l'actu des Vraies Voix
00:58:04voulait y revenir sur la hausse des impôts
00:58:06La levée d'un tabou français depuis
00:58:08maintenant 7 ans sur la hausse des impôts
00:58:10d'abord parce qu'elle va concerner les patrimoines
00:58:12les plus élevés, ensuite parce que c'est un combat
00:58:14que j'ai conduit au moins ces 3 dernières
00:58:16années au Parlement, sur les super profits
00:58:18sur les super dividendes, sur le fait qu'en crise
00:58:20des gens se sont enrichis sans forcément
00:58:22de raison et qu'on pouvait les appeler à contribution
00:58:24d'avantage, et qu'ils sont d'accord pour cela
00:58:26parce qu'ils nous l'ont dit, comme l'ont fait
00:58:28certains milliardaires ou millionnaires américains
00:58:30et de cette façon, on peut
00:58:32financer effectivement des lois de programmation
00:58:34qu'on a votées dans l'armée, pour nos policiers
00:58:36gendarmes, ou encore pour recruter
00:58:38des magistrats, et donc finalement
00:58:40lever cet interdit
00:58:42qui nous était posé comme un dogme depuis
00:58:44maintenant plusieurs années
00:58:46c'est une respiration, ça doit
00:58:48inciter à une créativité limitée
00:58:50mais là-dessus,
00:58:52à chacun d'être responsable au Parlement
00:58:54mais ça fait du bien, ça fait du bien
00:58:56qu'on puisse dire ces choses-là.
00:58:58Philippe Bilger, est-ce que l'argument
00:59:00du fait que la France
00:59:02est déjà, j'allais dire
00:59:04au sommet pour les
00:59:06prélèvements fiscaux, est-ce que
00:59:08vous l'entendez ou pas ?
00:59:10Il est vrai, mais il est
00:59:12rapidement battu en brèche par le fait que
00:59:14les impositions nouvelles ne concernent pas
00:59:16tous les personnes
00:59:18qui se sentent assujetties à l'impôt
00:59:20et l'impôt sur le revenu n'est pas concerné
00:59:22l'impôt de succession
00:59:24malheureusement on n'est pas concerné
00:59:26on parle ici d'impôt sur les plus grandes entreprises
00:59:28ou encore sur les profits
00:59:30qui sont négligés dans certaines activités
00:59:32notamment ou les énergéticiens
00:59:34ou certains secteurs logistiques
00:59:36qui ont profité, en tout cas
00:59:38qui sont enrichis largement
00:59:40durant la crise du Covid et par suite.
00:59:42Ça veut dire que sur la transmission, l'héritage
00:59:44il faudrait baisser ?
00:59:46Il faudrait quoi ?
00:59:48Moi je pense qu'à partir du moment où aujourd'hui
00:59:50quand tout va bien, vous héritez de vos parents
00:59:52quand vous avez une soixantaine d'années
00:59:54puisque vos parents disparaissent à 80, 90 ans
00:59:56à 60 ans vous avez fait votre vie
00:59:58vous l'avez réussi ou vous l'avez moins bien rempli
01:00:00et donc les dés sont jetés
01:00:02et donc immobiliser du patrimoine
01:00:04alors qu'il pourrait être collectivement
01:00:06redistribué, je pense que c'est une idée
01:00:08très impopulaire en France parce que
01:00:10les gens modestes pensent qu'on va tout leur prendre
01:00:12c'est justement pour les protéger que je pense qu'il faut faire cela
01:00:14parce que c'est eux qui ont le plus à perdre
01:00:16dans cette transmission d'un héritage
01:00:18qu'ils n'ont pas
01:00:20donc c'est un chantier très impopulaire
01:00:22qui serait bon de mettre sur la table
01:00:24en tout cas je pose la question
01:00:26Arnaud ?
01:00:28Ce n'est pas la moindre des surprises
01:00:30de la séquence politique
01:00:32à laquelle on assiste depuis début juillet
01:00:34qu'un gouvernement de droite, donc un Premier ministre
01:00:36comme Michel Barnier, annonce une hausse
01:00:38des impôts et donc annonce être le père
01:00:40de la rigueur d'une certaine manière
01:00:42ça peut surprendre et en même temps
01:00:44il y a un principe de réalité qui fait que
01:00:46la France est
01:00:48à 6,1% de déficit
01:00:50et qu'il faut bien
01:00:52faire rentrer de l'argent dans les caisses
01:00:54donc voilà, c'est
01:00:56on va de surprise en surprise
01:00:58Merci beaucoup Sacha Oulier
01:01:00tout de suite l'info plus avec Félix Mathieu
01:01:02Les vraies voix sud radio
01:01:04et l'info pan plus Félix Mathieu
01:01:06c'est Israël qui dit avoir frappé le QG
01:01:08du renseignement du Hezbollah au Liban
01:01:10Un quartier général dans la région de Beyrouth
01:01:12la banlieue sud de la capitale libanaise
01:01:14a été largement bombardée ces dernières heures
01:01:16et cet après-midi
01:01:18de Sahal affirme que ses avions de chasse
01:01:20ont atteint un bâtiment où le Hezbollah
01:01:22centralisait semble-t-il
01:01:24ses renseignements, l'armée israélienne accompagne
01:01:26son communiqué d'une vidéo de mauvaise qualité
01:01:28mais on y aperçoit
01:01:30une frappe détruisant effectivement
01:01:32ce qui semble être un immeuble isolé sur une colline
01:01:34De son côté en tout cas
01:01:36le gouvernement libanais affirme aujourd'hui
01:01:38que plus de 40 secouristes et pompiers
01:01:40ont été tués en 3 jours de frappe israélienne
01:01:42et une première
01:01:44en un an de conflit entre Hezbollah
01:01:46et Israël. L'armée libanaise
01:01:48affirme avoir riposté à des tirs israéliens
01:01:50dans le sud du pays après la mort
01:01:52de deux soldats libanais
01:01:54L'armée libanaise qui dit avoir riposté
01:01:56je parle plus du Hezbollah mais de l'armée libanaise
01:01:58un affrontement direct entre les deux armées
01:02:00si ça se confirmait ça témoignerait encore s'il le fallait
01:02:02de l'escalade dans la région
01:02:04des français d'ailleurs pour la plupart des personnes
01:02:06considérées comme vulnérables ont pu
01:02:08ce matin quitter le Liban en direction
01:02:10Paris à bord de vols commerciaux
01:02:12je continue
01:02:14à tenir
01:02:16un discours que
01:02:18d'aucuns peuvent juger naïf
01:02:20même si je vois bien
01:02:22ce que cet affrontement
01:02:24a d'extraordinaire
01:02:26et de terriblement dramatique
01:02:28je continue à me demander
01:02:30selon des critères classiques
01:02:32quand ça s'arrêtera
01:02:34est-ce qu'une solution politique est possible
01:02:36est-ce que les morts civiles
01:02:38seront enfin
01:02:40je suis navré
01:02:42on n'a pas le droit
01:02:44de dire ça presque
01:02:46je partage un peu ce que vient de dire
01:02:48Philippe Bilger parce qu'en réalité il y a un nombre
01:02:50de victimes civiles qui explosent
01:02:52à Gaza et puis au Liban
01:02:54et c'est vrai que c'est devenu
01:02:56un interdit de le dire parce qu'en hommage
01:02:58des victimes du 7 octobre qui ne sont pas moins
01:03:00des victimes civiles d'ailleurs de la guerre et du terrorisme
01:03:02et donc on voit
01:03:04cet engrenage fou se nouer
01:03:06le monde devenir finalement
01:03:08un spectateur ou un citateur à la guerre
01:03:10puisque les autres puissances
01:03:12arment tantôt Israël
01:03:14tantôt le Hezbollah
01:03:16puisque c'est de l'Iran dont on parle
01:03:18et on se demande quand est-ce que cela va s'arrêter
01:03:20avec une forme d'inquiétude et le ventre noué
01:03:22merci un petit mot peut-être
01:03:24très vite parce qu'on est en retard
01:03:26allez vous restez avec nous dans un instant
01:03:28la suite des vraies voix jusqu'à 19h
01:03:30avec le coup de projecteur
01:03:32des vraies voix
01:03:34et on va revenir sur cette frustration
01:03:36qui traverse de nombreux mouvements populaires
01:03:38les gilets jaunes et les agriculteurs
01:03:40avec ce sentiment de ne pas être écouté par les décideurs
01:03:42dans une France très centralisée
01:03:44le fossé entre Paris et les régions
01:03:46continue à se creuser
01:03:48alors parlons vrai y a-t-il aujourd'hui une France oubliée qui est la France rurale
01:03:50si oui cette France est-elle oubliée
01:03:52car elle n'est pas entendue à Paris
01:03:54et à cette question la voix de la ruralité
01:03:56porte-t-elle jusqu'à Paris vous dites non
01:03:58à 91% vous voulez réagir
01:04:00le 0826 300 300
01:04:02à tout de suite
01:04:04vous qui donnez le temps
01:04:06pourquoi est-ce que vous aimez Sud Radio Yamina
01:04:08parce qu'il y a une liberté de temps
01:04:10parce qu'on donne la parole à ceux
01:04:12qui n'ont pas l'habitude de l'apprendre
01:04:14puis il y a toutes les opinions qui s'expriment
01:04:16Sud Radio parlons vrai
01:04:18en direct du Futuroscope
01:04:20les vraies voix Sud Radio
01:04:2217h 20h
01:04:24Philippe David, Cécile de Ménibus
01:04:26les vraies voix
01:04:28l'attraction de l'attraction
01:04:30l'attraction du Futuroscope
01:04:32c'est aujourd'hui les vraies voix
01:04:34il y a aussi bien entendu
01:04:36l'ouverture de l'Aquascope
01:04:38le nouveau parc aquatique mais l'attraction
01:04:40pour l'instant à l'heure qu'il est c'est les vraies voix
01:04:42avec nos invités autour de la table
01:04:44Sacha Houllier qui est député de la Vienne
01:04:46merci en tout cas d'être là encore avec nous
01:04:48et puis
01:04:50Arnaud Varane
01:04:52rédacteur en chef de CET
01:04:54du CET
01:04:56c'est joli je trouve ça porte bonheur
01:04:58et pourquoi le CET ?
01:05:00c'est un hebdomadaire
01:05:02il y a le 1 et il y a le 7
01:05:04il y a le 1 et il y a le 7
01:05:06il y a de l'argument dans cette émission
01:05:08on sent qu'il y a du lourd
01:05:10avec Philippe Ligère ça vaut tout de suite très haut
01:05:12vous l'admettez en fait
01:05:14allez tout de suite
01:05:16le coup de projecteur des vraies voix
01:05:18les vraies voix Sud Radio
01:05:20le coup de projecteur des vraies voix
01:05:22on est là, il y a 150, 200 tracteurs
01:05:24qui arrivent, là ça va bouger
01:05:26on ne partira pas tant qu'on n'aura pas
01:05:28de réponse forte de l'Etat
01:05:30j'appelle à tous les artisans à soutenir
01:05:32nos agriculteurs parce que finalement
01:05:34les difficultés même si elles ne sont pas les mêmes
01:05:36on se rejoint dans des problématiques qui sont énormes
01:05:38aujourd'hui c'est ici mais pour moi
01:05:40la prochaine étape c'est Paris, il faut les faire trembler
01:05:42on veut moins de contraintes
01:05:44on veut moins de la merde, on veut qu'on nous laisse travailler
01:05:46c'est plus possible et la 3ème étape
01:05:48si Paris ça bouge pas c'est l'Europe, c'est Bruxelles
01:05:52et retour sur une frustration qui traverse
01:05:54de nombreux mouvements populaires des gilets jaunes
01:05:56les agriculteurs avec un sentiment de ne pas être écoutés
01:05:58par les décideurs, dans une France très centralisée
01:06:00le fossé entre Paris et les régions
01:06:02continue de se creuser, Philippe
01:06:04alors parlons vrai, est-ce que notre vieux pays
01:06:06tradition jacobine écoute nos territoires ruraux
01:06:08est-ce que le millefeuille administratif
01:06:10entre les nombreux pouvoirs locaux et Paris
01:06:12ne pose pas problème et à cette question
01:06:14la voix de la ruralité porte-t-elle jusqu'à Paris
01:06:16vous dites non à 91%
01:06:18vous voulez réagir, le 0826 300 300
01:06:20et pour commencer
01:06:22Sacha Houllier
01:06:24pour une fois je vais démarrer par vous Sacha Houllier
01:06:26monsieur le député, de dire finalement
01:06:28le fait de ne pas être entendu
01:06:30pas écouté, pas entendu les deux
01:06:32vals par Paris
01:06:34est-ce qu'on entend encore
01:06:36cette petite musique aujourd'hui
01:06:38oui absolument, c'est assez sévère pour le travail
01:06:40des parlementaires
01:06:42le sondage que vous avez
01:06:44donné et en même temps si je peux me permettre
01:06:46il y a beaucoup de parlementaires
01:06:48qui portent la voix de leur
01:06:50territoire à Paris
01:06:52ce qu'on sait c'est qu'il y a beaucoup de dilutions
01:06:54il y a beaucoup de contraintes qui font que
01:06:56pour les élus c'est difficile comme pour les citoyens
01:06:58qui râlent, il y a beaucoup de contraintes
01:07:00beaucoup de difficultés
01:07:02à faire changer la loi
01:07:04les normes voire les textes
01:07:06qui sont supranationaux comme les textes européens
01:07:08et pourtant il y a beaucoup de volonté politique pour tenir
01:07:10compte de tout ce que l'on remonte
01:07:12et je peux vous garantir qu'il n'y a plus d'un élu
01:07:14qui se remonte les manches pour que ça bouge
01:07:16et que ce qu'on entend sur le terrain soit traduit
01:07:18souvent d'ailleurs, c'est assez intéressant
01:07:20ça m'a valu beaucoup de réprimande
01:07:22on a beaucoup de choses qui nous remontent
01:07:24et puis on dit attention il va y avoir un problème sur tel point
01:07:26alors on dit non ça n'existe pas
01:07:28et en fait on est des précurseurs
01:07:30donc peut-être que les capteurs
01:07:32sont bouchés au niveau de l'état et ce qui fait que
01:07:34il faut attendre que le problème soit
01:07:36le mur soit devant nous
01:07:38un peu comme le mur de la dette, un peu comme le mur des impôts
01:07:40tout ce dont on vient de discuter
01:07:42pour qu'on se mette autour de la table et qu'on discute
01:07:44et qu'il n'y a pas d'anticipation
01:07:46et ce que ressentent les gens sur le fait de ne pas être écoutés
01:07:48l'absence d'anticipation des difficultés qu'on va rencontrer
01:07:50Arnaud ?
01:07:52Oui ça a bien résumé la situation
01:07:54d'ailleurs il a eu sa
01:07:56permanence parlementaire occupée un certain
01:07:58nombre de fois
01:08:0018 fois
01:08:02donc effectivement il y a eu une déconnexion
01:08:04mais je pense qu'il y a au delà de la déconnexion une méconnaissance
01:08:06de la manière dont les décisions se
01:08:08prennent, tout ne part pas de
01:08:10Paris pour revenir
01:08:12vers les territoires
01:08:14et c'est vrai que quand on discute
01:08:16avec des habitants, des citoyens
01:08:18de certaines problématiques, ils ne savent pas
01:08:20où s'adresser forcément
01:08:22alors maintenant il y a des maisons France Service, quand on a des difficultés
01:08:24d'accès au numérique
01:08:26il y a eu des choses qui se sont faites dans les dernières
01:08:28années mais malgré tout
01:08:30au moment du déclenchement de la
01:08:32guerre en Ukraine, il y a eu une inflation
01:08:34on s'adresse à qui pour l'inflation au final ?
01:08:36Un supermarché
01:08:38Dans la question de Sud Radio
01:08:40on évoquait les
01:08:42gilets jaunes
01:08:44j'ai été frappé à l'époque
01:08:46j'avais trouvé que le président Macron
01:08:48lors de la pleine action
01:08:50des gilets jaunes les avait
01:08:52traités avec une forme de
01:08:54condescendance voire de mépris
01:08:56mais quelques mois plus tard
01:08:58il a fait une analyse très profonde
01:09:00en disant que le mouvement des gilets jaunes
01:09:02durerait profondément
01:09:04en France et tout ce que
01:09:06vous avez évoqué si intelligemment
01:09:08me paraît relever
01:09:10de cette même intuition
01:09:12on a eu à partir
01:09:14de là un certain
01:09:16nombre de catégories sociales
01:09:18ou professionnelles qui sont
01:09:20inscrites dans le même registre
01:09:22un peu abandonné
01:09:24Je vais vous donner juste un exemple
01:09:26on a fait un an et deux ans après
01:09:28la crise des gilets jaunes
01:09:30novembre 2018 des papiers sur
01:09:32les fameux cahiers de doléances
01:09:34qui avaient été déposés partout dans les mairies
01:09:36et qui contenaient des centaines
01:09:38de milliers de situations
01:09:40individuelles de récrimination
01:09:42et qui sont tombées dans l'oubli
01:09:44et ça je pense que
01:09:46à un moment donné
01:09:48c'est coupable parce que l'état aurait dû
01:09:50en faire quelque chose, aurait dû
01:09:52se les approprier pour au moins en faire une synthèse
01:09:54et au moins en tirer des conclusions
01:09:56Je vais vous donner trois exemples
01:09:58du fait que la temporalité du changement
01:10:00en fait quand les gens
01:10:02veulent voir les choses changer, il y a des décisions
01:10:04qui me prennent un peu plus de temps, je vous prends trois exemples
01:10:06un, l'électricité, le prix de l'électricité
01:10:08c'est complètement lié au fait qu'on avait des centrales nucléaires qui ne marchaient pas
01:10:10et réouvrir ces centrales nucléaires ça nous a pris quelques mois
01:10:12quelques mois c'est une prouesse industrielle
01:10:14que d'avoir pu les réouvrir aussi vite
01:10:16surtout quand elles ont des problèmes de soudure
01:10:18et ça a pris du temps, deuxième chose c'est sur les agriculteurs
01:10:20alors il y a des choses qui pouvaient aller très vite
01:10:22c'est à dire le déblocage de tous les paiements
01:10:24des aides qui étaient embouteillés
01:10:26mais tout ce qui avait été écrit
01:10:28sur les pesticides, les fongicides
01:10:30les herbicides qui étaient interdits
01:10:32ou en tout cas le plan
01:10:34zéro phyto, ça a un pilotage
01:10:36un peu plus long
01:10:38ça prenait 4, 5, 6 mois
01:10:40et dans la colère qui était exprimée on attendait des solutions
01:10:42qui étaient immédiates, il fallait aller extrêmement vite
01:10:44troisième chose c'est la réponse pénale
01:10:46évidemment réduire les délais de la justice
01:10:48ça met un peu de temps
01:10:50quand on recrute des magistrats on met 2 ans à les former
01:10:52quand on recrute des policiers on met 12 mois à les former
01:10:54et les médecins c'est 10 ans
01:10:56très bien, je vais rebondir sur votre exemple
01:10:58en 2018 on fait sauter le numerus clausus
01:11:00pour qu'il y ait plus de médecins
01:11:02jusqu'en 2026 on va avoir ce problème
01:11:04de désertification médicale parce que les médecins
01:11:06qu'on a commencé à former en nombre important
01:11:08ils seront véritablement sur le terrain tous
01:11:10en 2020 plutôt que en 2026
01:11:12il faut un peu augmenter
01:11:14ce rebondit en fait ce qu'on entend souvent
01:11:16forcément quand on va en région
01:11:18de dire vous mettez en place des directives
01:11:20des lois, des décrets, tout un tas de choses
01:11:22il n'y a pas de retour d'expérience du terrain
01:11:24c'est à dire que quand le terrain
01:11:26dit vous nous envoyez des injonctions
01:11:28mais ça ne fonctionne pas comme ça
01:11:30chez nous en fait
01:11:32il y avait eu cet exemple
01:11:34sur la semaine
01:11:36de 4 jours en fait parce que
01:11:38on a été très longtemps à se dire
01:11:404 jours, 4 jours et demi
01:11:42est-ce qu'il faut respecter le rythme de l'enfant
01:11:44est-ce qu'il faut plutôt respecter le rythme des enseignants
01:11:46et finalement à un moment donné
01:11:48le politique, là en l'occurrence c'est Jean-Michel Blanquer
01:11:50avait dit à l'époque vous avez carte blanche
01:11:52pour expérimenter les choses
01:11:54et c'est bien aussi de temps en temps
01:11:56de laisser l'initiative au territoire
01:11:58et c'est bien de laisser l'initiative au territoire
01:12:00ce qui veut dire que chez quelqu'un
01:12:02n'est pas forcément chez l'autre
01:12:04Sacha oubliez-vous qu'il y a des députés d'un territoire rural
01:12:06est-ce que quand les élus
01:12:08ne sont pas entendus à Paris
01:12:10c'est pas finalement la technostructure qui prend le relais
01:12:12vous avez une autre technique pour ça
01:12:14c'est qu'en parlementaire
01:12:16on devient parfois des gilets jaunes
01:12:18je vais vous donner un exemple
01:12:20pour le classement des villes en zone tendue pour bénéficier
01:12:22du Pinel comme on dit
01:12:24ma poitrine était déclassée
01:12:26et bien je suis allé tous les mercredis matin pendant 6 mois
01:12:28au ministère du logement
01:12:30en expliquant que j'avais un rendez-vous avec le ministre qui était naturellement faux
01:12:32pour le classement de ma ville
01:12:34sur une zone qui lui permettait d'avoir
01:12:36le bénéfice de l'exonération Pinel
01:12:38et bien au bout de 6 mois j'ai eu mon décret
01:12:40il y avait deux
01:12:42il y avait deux villes qui étaient reclassées
01:12:44la ville d'Angers
01:12:46et la ville de Poitiers
01:12:48parce qu'avec le maire d'Angers on avait fait le même travail
01:12:50de harcèlement du ministère pour y parvenir
01:12:52votre constance a été récompensée
01:12:54exactement
01:12:56pour reprendre un contre-exemple
01:12:58il faut aussi dire que l'Etat parfois sait réagir
01:13:00un exemple
01:13:02ma prime-rénov'
01:13:04que tout le monde connait quand il fait des travaux
01:13:06énergétiques
01:13:08qui était devenu une usine à gaz
01:13:10et surtout qui était devenu
01:13:12uniquement accessible avec des bouquets de travaux
01:13:14c'est à dire qu'il ne fallait pas simplement changer les fenêtres
01:13:16ou changer le chaudier, il fallait changer les fenêtres, les chaudiers
01:13:18et isoler
01:13:20bon l'Etat au bout de quelques mois s'est rendu compte de son erreur
01:13:22puisque le marché
01:13:24de la construction se cassait la figure
01:13:26et a rectifié le tir
01:13:28alors après il faut simplement que ça rentre dans les mœurs
01:13:30je rebondis sur, pardon Sacha Oulier
01:13:32je rebondis sur ce que vous dites, vous dites que vous avez
01:13:34harcelé le ministre
01:13:36tout le monde n'a pas la même position que vous
01:13:38au sein du gouvernement
01:13:40moins d'accès
01:13:42là il y a aussi un problème
01:13:44il y a plein de députés, il y a plein de maires
01:13:46il y a plein de présidents de région
01:13:48il y a plein d'intercommunalités
01:13:50qui n'ont pas cet accès, qui ne vont pas
01:13:52à Paris même en faisant le siège
01:13:54qu'est-ce qu'on leur dit à ces gens là ?
01:13:56d'abord tout le monde a un parlementaire
01:13:58et tout le monde peut convaincre son parlementaire de se battre pour son territoire
01:14:00et puis ensuite il y a une forme de
01:14:02bougisme qu'il faut combattre aussi puisque quand on fait bouger
01:14:04les choses une fois il faut pouvoir l'évaluer
01:14:06et dans la durée, et puis enfin
01:14:08il y a aussi surtout, on parle pas
01:14:10de ce qui marche, c'est à dire que nous on ne remonte
01:14:12que ce qui ne fonctionne pas
01:14:14et donc par exemple les France Service dont tu as parlé
01:14:16c'est des choses qui fonctionnent
01:14:18donc aujourd'hui, utilisez vos élus
01:14:20vos élus ne sont pas vos adversaires
01:14:22ni vos maires, ni vos présidents de conseil départementaux
01:14:24ni vos députés, ce sont vos alliés
01:14:26pour faire évoluer les choses
01:14:28et l'impuissance publique
01:14:30l'impuissance politique à ses limites
01:14:32dans le volontarisme, dans le cadre de l'état de droit
01:14:34je précise tout de même
01:14:36mais en tout cas on peut faire bouger beaucoup de choses
01:14:38si on se remonte les manches, ça prend parfois un peu de temps
01:14:40mais on y parvient. Merci en tout cas
01:14:42merci Philippe Bilger, merci beaucoup
01:14:44Sacha Houllier, députée de la Vienne
01:14:46merci beaucoup Arnaud Varane
01:14:48rédacteur en chef du CET, l'hebdomadaire d'information
01:14:50c'est une émission très agréable
01:14:52très agréable, un plaisir d'être là au Futuroscope
01:14:54j'ai même apprécié quand vous parliez Philippe
01:14:56pour vous dire
01:14:58je pense que le harcèlement
01:15:00que Sacha Houllier a fait sur le ministre du logement
01:15:02n'est rien par rapport à ce que vous me faites tous les jours
01:15:04c'est une fois par semaine
01:15:06je sais que ça vous fait plaisir
01:15:08c'est de l'amour, comme Patrick Sébastien
01:15:10c'est de l'amour, ça n'est que de l'amour
01:15:12je ne sais pas ce que Cécile veut obtenir de vous
01:15:14mais rien justement
01:15:16surtout pas, je ne veux rien obtenir
01:15:18dans un instant, on vous parle 100% Futuroscope
01:15:20on vous expliquera effectivement
01:15:22comment tout ça s'est orchestré
01:15:24et l'histoire finalement
01:15:26de ce parc incroyable
01:15:28et on va garder Philippe Bilger, tiens
01:15:30parce qu'on va peut-être parler de René Monnery
01:15:32mais vous ne me dirigez pas à me baigner
01:15:34quel dommage
01:15:36à tout de suite
01:15:38excellent la chute