Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole et auteur de "Libres propos d'un inclassable" publié aux éditions de La Nouvelle Librairie ; Françoise Degois, éditorialiste Sud Radio ; Eric Revel, éditorialiste ; Pierre Hourcade, avocat international aux barreaux de Paris, New-York et de Californie.
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##LES_VRAIES_VOIX-2024-09-16##
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00:00:00Les vrais voici de radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Happy birthday to you, happy birthday to you, happy birthday, j'adore !
00:00:16Vous saviez que c'était mon anniversaire ?
00:00:18Non, non, non, non, non, non, non.
00:00:21C'est l'anniversaire de Philippe, non ?
00:00:22Autant, je ne dis jamais rien, autant quand c'est le 16 septembre, this is my day.
00:00:28Et je crois que j'ai saoulé les gens depuis ce matin.
00:00:34Et alors il est arrivé une chose dingue, tenez c'est pour vous, je vais vous acheter des chocolats
00:00:40et le chocolatier me dit, oh les vrais voilà.
00:00:42Je dis non, il me dit si je vous écoute, c'est l'anniversaire de Cécile de Ménibus,
00:00:46je viens lui acheter des chocolats, alors il s'appelle, il va faire goûter par contre,
00:00:52il s'appelle Georges, il est chocolatier à Boulogne, c'est un moniteur fidèle,
00:00:55ça a été la grande surprise et il vous souhaite un bon anniversaire et il vous embrasse.
00:00:59Et bien merci beaucoup Philippe et j'en profite pour souhaiter l'anniversaire de tous ceux qui sont nés,
00:01:03bien entendu ce jour qui m'appartient.
00:01:05Quel jour glorieux !
00:01:06J'accepte de partager avec vous.
00:01:07Oh la la, vous êtes nés sous le signe de la Vierge, c'est ça ?
00:01:10La Vierge folle ?
00:01:11La Vierge folle, Vierge sage.
00:01:12Non mais ce qui est fou c'est que ce jour ne soit pas jour férié, je ne comprends même pas.
00:01:15Oh ça y est, allez la flagornerie, il est 17h05, ça commence comme ça la semaine, moi je ne peux pas.
00:01:21Je crois qu'il est rentré.
00:01:25Non mais je crois qu'il est remboursé par la Sécurité Sociale.
00:01:30Alors je tiens à m'excuser à pas mal de champs parce que j'ai voulu faire une petite blague ce matin à un de mes amis
00:01:35et j'ai reçu plein de messages et j'ai mis à la place de nom Joe Biden, Christine Lagarde,
00:01:42sauf que maintenant je ne sais plus qui sont ces gens.
00:01:45Je ne sais plus à qui appartient le numéro puisque j'ai changé le nom.
00:01:50Je vais envoyer des « Pardon c'est qui, pardon c'est qui » et ça se trouve dedans il y a ma mère
00:01:55parce que je ne connais pas son numéro.
00:01:57Vous allez même avoir « Pardon qui c'est qui, qui l'a dit ? »
00:02:00C'est exactement ça.
00:02:02Quel humour vous avez, tranchant, drôle, relevé.
00:02:05Ne pourriez pas faire un effort pour le jour de l'anniversaire de Cécile, sérieux ?
00:02:08Malheureusement que vous ne comprendriez pas.
00:02:10Vous ne pourriez pas faire un effort de me laisser parler le jour de mon anniversaire ?
00:02:13Allez-y, allez-y, c'est bon.
00:02:15Allez, les amis, en tout cas, merci pour tous ces moments de bonheur et ces petits messages.
00:02:20Au sommaire de cette émission, le grand débat du jour, ce sera à 17h30.
00:02:24« Il y a deux gauches en France », explique François Hollande.
00:02:27L'ancien président socialiste s'oppose à une candidature unique pour la prochaine présidentielle,
00:02:31ce week-end à la Fête de l'Humanité.
00:02:33La France insoumise a également créé des divergences avec l'un de ses anciens compagnons de route, François Ruffin.
00:02:39Alors parlons vrai, est-ce que les distinctions à la Fête de l'Humain
00:02:42n'ont pas prouvé que le Nouveau Front Populaire était incapable de gouverner ensemble ?
00:02:46Est-ce que les deux gauches sont définitivement irréconciliables ?
00:02:49Et à cette question, si les gauches ne s'entendent pas, c'est un problème.
00:02:52Vous dites à 68% d'égo, à 21% de lignes politiques, à 11% d'incarnation.
00:02:58Vous voulez réagir au datant de vos appels, au 0826, 300, 300,
00:03:03et elle incarne parfaitement le standard de Sud Radio.
00:03:07Et à 18h30, le coup de projecteur des vraies voix,
00:03:10une nouvelle tentative d'assassinat présumée contre Donald Trump.
00:03:13Le FBI ouvre donc une enquête après l'arrestation d'un homme hier.
00:03:17Le suspect, muni d'un fusil d'assaut, se trouvait donc près du golfe où jouait l'ancien président.
00:03:22Il a pu être arrêté avant de passer à l'acte.
00:03:24Le camp démocrate dénonce la violence politique.
00:03:26Alors parlons vrai, craignez-vous d'autres tentatives d'assassinat contre Trump ?
00:03:30On est quand même à la seconde en deux mois.
00:03:32Y a-t-il une haine anti-Trump portée à son paroxysme outre-Atlantique ?
00:03:36Et à cette question, la seconde tentative d'assassinat contre Trump peut-elle faire basculer la campagne en sa faveur ?
00:03:42Vous dites que à 68%, vous voulez réagir encore et toujours le 0826, 300, 300.
00:03:47Et Pierre Hurcatz avec nous, avocat international au barreau de Paris, New York et de Californie.
00:03:52On vous souhaite la bienvenue.
00:03:53Les vraies voix avec nos éditorialistes du jour, jusqu'à 19h.
00:03:59Les vraies voix sud-radio.
00:04:00Philippe Béleger est avec nous, famous Philippe Béleger.
00:04:04Elle est ravie d'être là.
00:04:06Vous vous êtes fait beau pour moi Philippe, je l'ai vu.
00:04:08Vous avez choisi cette petite chemise blanche que j'affectionne particulièrement.
00:04:11J'ai essayé, mais j'ai du mal quand même.
00:04:14Me faire beau, j'ai tenté de m'approcher.
00:04:17Vous n'en avez pas besoin.
00:04:18Vous avez détaché un petit bouton pour qu'on voit un petit peu le début de votre torse.
00:04:22C'est beau, c'est beau.
00:04:23C'est charmant.
00:04:24Qu'est-ce que vous avez ? Vous devenez fou.
00:04:27Ce n'est pas du tout, c'est boutonné comme un curé.
00:04:29Oui, absolument.
00:04:32Vous avez vu, j'ai mis mon petit foulard italien aux couleurs de votre âme.
00:04:37Regardez, c'est beau.
00:04:38Magnifique.
00:04:39C'est beau.
00:04:40J'aime énormément que Cécile dessine une image idéale de moi-même.
00:04:44Vous avez vraiment le droit de rêver.
00:04:46De toute façon, c'est le tout de permis le jour de son anniversaire.
00:04:49C'est la beauté, la délicatesse italienne.
00:04:52C'est sévère.
00:04:55En revanche, Éric Revelle, il s'est habillé, je vous fais peur, il a mis 450 de couches.
00:05:02Non, non, je vais en retirer une.
00:05:08Là, vous avez un teasing qui est vraiment marrassant.
00:05:11Ça pourrait se passer chez Brigitte Lahaye.
00:05:18Et notre auditeur au 0826 300 300.
00:05:22Absolument.
00:05:23Cédric de Béziers qui est avec nous.
00:05:25Bonjour à tous.
00:05:26Bonjour Cédric.
00:05:27Bon anniversaire.
00:05:28Merci.
00:05:29Vous avez une voix de radio, je vous le dis.
00:05:31Cédric, vous voulez revenir sur les dangers des camions qui roulent très très vite sur l'autoroute.
00:05:36Vous avez bien raison d'en parler.
00:05:37Oui.
00:05:38Il y a plus que ça.
00:05:39Sur le col du Grand Boeuf, il y a ces dernières semaines.
00:05:41Et puis, mon état routier, effectivement, j'hallucine les vitesses dont les contours ont été faits.
00:05:47Un camion doit se rouler sur l'autoroute à un tour de 90 km heure.
00:05:50Il y en a qui ont été chopés à 142 km heure.
00:05:54142 km heure et 132 pour un Français.
00:05:57Je suis du grand n'importe quoi.
00:05:59Je ne sais pas si le nouveau gouvernement a du travail sur la plage,
00:06:05parce que là, un carton avec un truc comme ça, c'est hallucinant.
00:06:09J'ai une petite question.
00:06:12Est-ce qu'un patron de camions, un de ses conducteurs dépasse la vitesse autant que ça ?
00:06:21Est-ce que finalement, il est mis sur le banc ou pas du tout ?
00:06:25Il y a un retrait de permis obligatoire.
00:06:28Tous les permis sont enlevés.
00:06:30Je suis tellement heureuse que vous abordiez ce problème.
00:06:34Philippe David aussi.
00:06:36Je suis une grande utilisatrice de l'autoroute entre Pau et Paimpolune.
00:06:41Et entre Pau et Paimpolune, c'est véritablement l'enfer.
00:06:44Les camions qui partent en Espagne et qui reviennent de l'Espagne,
00:06:48on a le sentiment, je pense, tous les kilomètres qu'on va se faire couper en deux.
00:06:51Les types roulent à une vitesse, ils se doublent sur trois voies.
00:06:55Il vous arrive d'avoir la voie droite avec un camion, la voie du milieu,
00:06:59et la troisième voie avec un camion.
00:07:01C'est délirant en fait.
00:07:03Je voudrais savoir comment ça marche avec les disques.
00:07:05Parce qu'ils ont des disques de contrôle.
00:07:07Ce sont des chrono-tactigraphes avec une carte,
00:07:10qui est d'ailleurs de troisième génération depuis peu.
00:07:13On peut revenir en arrière et c'est là où je voudrais mettre le point sur la table.
00:07:17On a très peu de temps. Allez-y.
00:07:19On va être contrôlés désormais sur 56 jours.
00:07:2356 jours et non pas 28 jours.
00:07:25Donc ça fait environ deux mois.
00:07:27Je pense qu'il y a des infractions de tout le monde.
00:07:29On en fait toujours sur le temps de conduite ou quoi que ce soit.
00:07:32Mais la vitesse, les gars, la vitesse, c'est dingue.
00:07:36C'est dingue, dingue, dingue.
00:07:38Merci beaucoup Cédric.
00:07:40Vous êtes notre vraie voix du jour.
00:07:42On est ravis de vous accueillir.
00:07:44Et bien entendu, vous restez avec nous pour commenter cette actualité
00:07:46et le qui-c'est-qui qu'il a dit avec le mot du procureur dans un instant.
00:07:49Je voudrais m'interroger un peu sur ma direction pour François Hollande.
00:07:55D'accord, on en parle dans un instant.
00:07:57Je vous ai dit que c'était mon anniversaire ? Non, je plaisante.
00:07:59Sud Radio.
00:08:01Parlons vrai.
00:08:03Bonjour, c'est Emmanuel Macron.
00:08:05Pour votre anniversaire, Cécile, j'ai décidé de dissoudre les vraies voix.
00:08:09Les vraies voix Sud Radio.
00:08:1117h-19h.
00:08:13Philippe David, Cécile de Lénibus.
00:08:17C'est un complot dont notre excellent radiateur Maxime a eu l'idée.
00:08:21Il m'a émis des stampants.
00:08:23Mais qui a imité Macron ?
00:08:25Mais qui a imité Macron ?
00:08:27Je vois que c'est l'intelligence artificielle.
00:08:29Vachement bien.
00:08:31L'intelligence artificielle, c'est un truc qui ne peut pas m'arriver.
00:08:33L'intelligence artificielle.
00:08:35Parce qu'elle est naturelle.
00:08:37Ah d'accord.
00:08:39C'est sympathique d'avoir une intelligence naturelle.
00:08:41C'est bon.
00:08:43Vous connaissez le mot de René sur l'intelligence artificielle.
00:08:47Il faut toujours préférer l'intelligence artificielle à la bêtise naturelle.
00:08:51Très joli.
00:08:53Qui a dit ça ?
00:08:55On a des poètes aujourd'hui.
00:08:57Cécile de Lénibus est avec nous.
00:08:59Françoise de Gouin.
00:09:01Eric Revelle.
00:09:03Je le trouve un peu tiède dans les hommages sur votre anniversaire, Revelle.
00:09:05Je ne sais pas, il y a un truc qui ne va pas.
00:09:07J'étais un des premiers à souhaiter l'anniversaire.
00:09:09Tu sais quoi ?
00:09:11Il ne veut pas déclarer sa flamme.
00:09:13Il y a eu des milliers de messages.
00:09:15Il se restreint.
00:09:17Dans un instant, les trois mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:09:19Félix, de quoi parles-tu ?
00:09:21On va parler du procès des viols de maison.
00:09:23Est-ce qu'il va être suspendu l'état de santé du principal accusé ?
00:09:25On va parler aussi des contrôles pour passer entre la France et l'Allemagne.
00:09:27C'est redevenu une réalité depuis ce matin.
00:09:29Et puis d'Adrien Rabiot.
00:09:31De retour en France, mais désormais à l'OM.
00:09:33L'ancien parisien arrive libre après 5 ans à la juventus.
00:09:35En trois mots, procès, frontières et mercato.
00:09:37Et tout de suite, la voix est au procureur.
00:09:39Les vraies voix Sud Radio.
00:09:41Le réquisitoire du procureur.
00:09:43Philippe Bilger.
00:09:45Et le procureur va requérir en termes sympathiques
00:09:47sur un ancien président de la République.
00:09:49Oui, en fait,
00:09:51parce qu'après avoir évoqué
00:09:53François Hollande hier
00:09:55au grand jury,
00:09:57dans une magnifique région
00:09:59qui est la Loire,
00:10:01je me suis interrogé
00:10:03pour une fois sérieusement
00:10:05parce que je suis sans arrêt
00:10:07critiqué lorsque je dis
00:10:09que je l'apprécie
00:10:11humainement pour son intelligence,
00:10:13mais que je ne partage
00:10:15rien,
00:10:17à peu près,
00:10:19sur le plan politique de lui.
00:10:21Autrement dit,
00:10:23je fais une distinction très nette
00:10:25entre son intelligence
00:10:27indiscutable
00:10:29et son idéologie socialiste.
00:10:31Et j'en ai assez
00:10:33de devoir me justifier
00:10:35comme si c'était honteux
00:10:37de dire qu'on apprécie quelqu'un
00:10:39pour une intelligence
00:10:41que je considère presque comme exceptionnelle,
00:10:43mais qu'on n'aime pas
00:10:45le politicien qu'il est.
00:10:47Et je me suis demandé
00:10:49au fond, François Hollande,
00:10:51cette intelligence,
00:10:53me semble-t-il,
00:10:55se dégrade lorsqu'elle
00:10:57s'enquiste dans une idéologie.
00:10:59Et ça explique
00:11:01pourquoi,
00:11:03après avoir dit à quel point
00:11:05je l'appréciais,
00:11:07je suis mal à l'aise quand je l'entends
00:11:09développer quelque chose
00:11:11qui ne relève pas de la souplesse
00:11:13intellectuelle dont Ségolène Royal
00:11:15a parlé il y a quelques temps.
00:11:17C'est marrant parce qu'il adorait François Hollande
00:11:19s'il était de droite, voire de droite conservatrice.
00:11:21C'est incroyable.
00:11:23C'est très débile
00:11:25ce que vous dites.
00:11:27Moi j'apprécie plein de gens de droite
00:11:29mais il y a jusqu'au moment où je n'aime pas
00:11:31leur idéologie. Je ne comprends pas
00:11:33votre souffrance intellectuelle et existentielle
00:11:35sur cette question.
00:11:37Dommage qu'il ne soit pas de droite.
00:11:39C'est que il y a
00:11:41beaucoup d'hommes ou de femmes politiques
00:11:43qu'on ne peut même pas créditer
00:11:45d'intelligence.
00:11:47Je ne suis pas d'accord avec vous.
00:11:49Vous créditez Mélenchon d'intelligence par exemple ?
00:11:51Bien sûr que oui.
00:11:53Il est complètement apparu dans l'absurde.
00:11:55D'élection
00:11:57de François Hollande
00:11:59par l'élection
00:12:01par le président,
00:12:03par le procureur.
00:12:05C'est assez marrant parce que je me faisais la même réflexion.
00:12:07Je veux dire,
00:12:09on le connaît moins bien que
00:12:11Françoise de Gaulle évidemment
00:12:13Moi, le nombre de fois
00:12:15où je l'ai interviewé, je l'ai vu,
00:12:17j'ai discuté avec lui, je l'ai toujours trouvé
00:12:19extrêmement astucieux.
00:12:21Et son retour à l'Assemblée nationale
00:12:23et ce qu'il est en train de faire peut-être
00:12:25au sein du PS, montre que c'est
00:12:27un politicien redoutable.
00:12:29Maintenant où je ne partage pas la fin de votre point de vue,
00:12:31mon cher Philippe, c'est que quand vous dites
00:12:33je ne partage pas ses idées, le problème c'est que
00:12:35je ne connais pas les idées de François Hollande.
00:12:37Je ne sais même pas s'il est socialiste.
00:12:39Je ne sais même pas quelles sont ses idées.
00:12:41Ça dépend des jours, ça dépend des moments.
00:12:43Donc, voilà.
00:12:45On peut apprécier le personnage, pour le reste,
00:12:47c'est tout sa future.
00:12:49Non, non, bien sûr qu'il est socialiste, il est social-démocrate,
00:12:51bon teint, voilà, le rose un peu délégué
00:12:53à droite, par du bleu.
00:12:55Merci beaucoup Philippe Bilger. Tout de suite les 3 mots dans l'actu,
00:12:57c'est Félix Mathieu.
00:12:59Les vrais voix Sud Radio.
00:13:013 mots Félix qui sont proches, c'est Frontières et Mercato.
00:13:03Le procès des viols de Mazan dans l'incertitude
00:13:05suspendu à l'état de santé de Dominique Pellicot.
00:13:07Le mari accusé d'avoir fait violer son épouse
00:13:09en la droguant. Les avocats dénoncent
00:13:11une situation scandaleuse.
00:13:13C'est parti, depuis ce matin, l'Allemagne a rétabli
00:13:15pour 6 mois les contrôles à toutes ses frontières,
00:13:17y compris avec la France. Et puis après,
00:13:19vous savez le Ricard qui avait failli s'entendre avec le PSG,
00:13:21eh bien Adrien Rabiot fait l'inverse.
00:13:23L'ancien parisien passé à la juve
00:13:25vient de s'entendre avec l'OM et il est même attendu
00:13:27à Marseille dès ce soir.
00:13:29Les vrais voix Sud Radio.
00:13:31Un supplice chinois
00:13:33selon les avocats de Gisèle Pellicot.
00:13:35Ce matin, la cour criminelle du Vaucluse
00:13:37n'a pu qu'ajourner l'audience au procès des viols
00:13:39de Mazan. L'état de santé de Dominique Pellicot
00:13:41ne lui permet toujours pas de se présenter.
00:13:43Le mari accusé d'avoir
00:13:45drogué son épouse pour la faire violer
00:13:47souffre de problèmes rénaux et
00:13:49prostatiques. Les avocats de la Défense,
00:13:51comme des partis civils, dénoncent des carences
00:13:53dans sa prise en charge médicale en prison.
00:13:55Désormais, en tout cas, des doutes
00:13:57planent sur la poursuite du procès. On devrait
00:13:59savoir demain s'il pourra se tenir
00:14:01ou s'il faudra tout reprendre
00:14:03de zéro dans plusieurs semaines, voire
00:14:05plusieurs mois. Malgré tout ça,
00:14:07en tout cas, Gisèle Pellicot a tenu à prendre la parole
00:14:09devant le tribunal d'Avignon ce matin, en arrivant.
00:14:11Je souhaite remercier
00:14:13toutes les personnes qui m'ont témoigné leur
00:14:15soutien depuis le début de cette
00:14:17épreuve, et plus
00:14:19particulièrement celles et ceux qui ont
00:14:21pris le temps de se réunir samedi dernier
00:14:23à travers toute la France.
00:14:25J'ai été profondément touchée
00:14:27par cet élan qui me donne une responsabilité.
00:14:29Grâce à vous tous,
00:14:31j'ai la force de mener ce combat
00:14:33jusqu'au bout. Ce combat que je
00:14:35dédie à toutes les personnes,
00:14:37femmes et hommes, qui à travers
00:14:39le monde sont victimes de violences
00:14:41sexuelles. A toutes ces victimes,
00:14:43je veux leur dire aujourd'hui,
00:14:45regardez autour de vous,
00:14:47vous n'êtes pas seules.
00:14:49Gisèle Pellicot à Avignon micro de Vicken
00:14:51Cantarcy et de Claire Robich de l'agence France Presse.
00:14:53Et puis le deuxième mot, frontières.
00:14:55L'Allemagne a rétabli les contrôles depuis
00:14:57ce matin. Des contrôles rétablis pour six mois.
00:14:59Ces neuf frontières, au risque évidemment
00:15:01de faire grincer des dents au sein de l'Union Européenne.
00:15:03L'espace Schengen ne prévoit le rétablissement
00:15:05de tels contrôles que de façon exceptionnelle
00:15:07et temporaire, en cas de menace pour l'ordre
00:15:09public et la sécurité. Le gouvernement
00:15:11allemand a pris cette décision suite à une
00:15:13série d'attaques islamistes. Ce matin,
00:15:15à la frontière française, la mise en place
00:15:17de ces contrôles a provoqué quelques
00:15:19bouchons, mais ça devrait se fluidifier,
00:15:21estime Daniel Rosin, porte-parole
00:15:23de la police allemande.
00:15:25L'objectif des mesures
00:15:29prises ici, à la frontière entre la France et l'Allemagne,
00:15:31c'est bien sûr de limiter l'immigration
00:15:33irrégulière, de lutter contre le trafic
00:15:35de migrants, mais aussi d'appliquer le refoulement
00:15:37de manière cohérente. Nous effectuons
00:15:39des contrôles non seulement à la frontière,
00:15:41mais aussi dans la zone du tramway, ainsi
00:15:43que dans le trafic ferroviaire transpontanier,
00:15:45par exemple dans les trains régionaux.
00:15:47En d'autres termes, nous ne voulons pas entraver
00:15:49le trafic à grande échelle. Nous effectuons
00:15:51ici des contrôles intelligents.
00:15:53Nous ne procéderons pas à des contrôles
00:15:55exhaustifs, mais à des contrôles aléatoires.
00:15:57Le porte-parole de la police allemande
00:15:59au micro AFP de Julien Sengel,
00:16:01avec la traduction de Gauthier Ramon pour Sud Radio.
00:16:03Incroyable ce que ça fait faire la montée
00:16:05de l'extrême droite, un chancelier.
00:16:07Je veux dire par là que je vois
00:16:09bien ce qui est mis en place,
00:16:11mais ce sont donc des contrôles aléatoires, par définition,
00:16:13des contrôles tout à fait, comment dirais-je,
00:16:15imparfaits et tout à fait
00:16:17partiaux.
00:16:19Donc voilà, égal la victoire
00:16:21de l'AFD en Thuringie, égal
00:16:23Olaf Scholz qui remet en place
00:16:25cela. Comme toujours, ce sont des
00:16:27mesures, comment dirais-je, spectaculaires.
00:16:29Mais moi, bien sûr...
00:16:31C'est pas la montée de l'extrême droite, François.
00:16:33C'est la victoire de l'AFD.
00:16:35C'est la conséquence,
00:16:37mais c'est pas ça la cause.
00:16:39La cause, c'est un flux migratoire régulier
00:16:41en Europe qui n'est plus contrôlé et plus contrôlable.
00:16:43Ça n'a rien à voir. L'Allemagne,
00:16:45Angela Merkel
00:16:47a accueilli, mais non.
00:16:49Vous pensez que l'extrême droite, comme vous la qualifiez,
00:16:51montrait s'il n'y avait pas un problème d'immigration en France
00:16:53Non, mais en tout cas,
00:16:55la réalité n'est pas là. Il y a ce qu'on dit
00:16:57et ce qu'on fait. L'Allemagne
00:16:59a intégré, Angela Merkel a intégré
00:17:01plus de 1,5 million.
00:17:03Elle a accueilli et intégré en grande partie.
00:17:05C'est pas ce que disent tous les Allemands.
00:17:07Il y a beaucoup d'Allemands qui disent pas ça, mais il y a beaucoup d'Allemands
00:17:09qui disent ça aussi. Il faut connaître aussi l'Allemagne.
00:17:11Il faut savoir comment ils ont été accueillis. Ils ont été merveilleusement
00:17:13accueillis. Ils ont été accueillis dans des conditions
00:17:15que nous sommes incapables de
00:17:17mettre en place parce qu'on est que des grandes gueules,
00:17:19les Français. Il faut accueillir tout le monde, mais on les
00:17:21accueille mal. Donc je redis
00:17:23qu'il y a le fantasme et il y a la réalité
00:17:25politique et ça me désole
00:17:27de voir Olaf Scholz céder
00:17:29comme ça sur des mesures qui sont complètement
00:17:31symboliques. Ne m'expliquez pas que
00:17:33vous allez arrêter le trafic des
00:17:35migrants avec des contrôles aléatoires.
00:17:37Ça n'existe pas. Il fait ça
00:17:39simplement parce que l'AFD a gagné la Turinge.
00:17:41C'est minable, en fait. Minable.
00:17:43Troisième mot. Mercato avec
00:17:45ce gros coup de l'Olympique de Marseille.
00:17:47L'OM récupère
00:17:49Adrien Rabiot, l'ancien
00:17:51parisien passé à la Juve, doit arriver libre
00:17:53à Marseille et dès ce soir, 15 jours
00:17:55après la fermeture du marché des transferts,
00:17:57annonce surprise. En tout cas,
00:17:59se trouver un club, c'était une condition
00:18:01sine qua non pour rejouer en équipe de France,
00:18:03avertissait Didier Deschamps à la fin du mois d'août.
00:18:05Le plus tôt sera le mieux puisqu'il n'est pas en activité.
00:18:07Après, oui, il y a le fait qu'il soit libre.
00:18:09Il peut s'engager à tout moment.
00:18:11Il a des sollicitations. J'ai changé
00:18:13avec lui. Il aura un choix
00:18:15à faire. Mais bon, à partir du moment
00:18:17où depuis qu'il a arrêté avec nous le 9
00:18:19juillet, même si c'est un
00:18:21professionnel, il s'entretient. Mais bon, il ne fait pas
00:18:23des séances collectives, pas de match.
00:18:25Donc, voilà. Mais
00:18:27j'espère que d'ici le prochain rassemblement,
00:18:29il aura un point de
00:18:31chute. Didier Deschamps, fin août. Alors ça y est,
00:18:33c'est fait. Donc Adrien Rabiot est marseillais.
00:18:35Un retour à la Juve n'était pas une option,
00:18:37a fait savoir son agente et maman Véronique Rabiot.
00:18:39Philippe Belger.
00:18:41Rabiot, pourquoi
00:18:43pas ? Marseille joue très bien en ce
00:18:45moment avec le nouvel entraîneur.
00:18:47Rabiot, lui, fera du bien.
00:18:49Moi, je trouve ça incroyable. C'est beau parce que
00:18:51c'est Marseille qui attire Rabiot.
00:18:53Il y a quelques mois, on disait
00:18:55la Ligue 1 va mourir parce qu'il n'y a plus de stars.
00:18:57Et puis avec les droits de télé, lamentable.
00:18:59Et finalement, Rabiot, c'est une forme de divine
00:19:01surprise. Il vient jouer à Marseille.
00:19:03Il aurait très bien pu être acheté par le PSG.
00:19:05Et il y a quelque chose qui
00:19:07est beau à Marseille. Avec Greenwood qui est un
00:19:09sale personnage, mais qui est un très grand
00:19:11joueur, le jeune joueur de 22 ans. Mais qui n'a pas été condamné
00:19:13Il n'a pas été condamné.
00:19:15Il a reconnu des faits qui sont durs. Tabasser
00:19:17sa bonne femme, en règle générale, sa femme, c'est
00:19:19quand même limite. Je
00:19:21vois bien cet OM. Il m'intéresse cet OM.
00:19:23Non ? Éric ?
00:19:25Oui, oui, oui. Rabiot qui devient
00:19:27un hino. C'est marrant parce qu'il a été
00:19:29formé à Paris. Il faudra voir l'accueil que vont lui
00:19:31réserver les supporters de l'OM.
00:19:33C'est une autre histoire.
00:19:35Est-ce que Rabiot est une star qui va sauver
00:19:37les droits de foot de la Ligue 1 ?
00:19:39Moi, je pense que oui. C'est une très belle
00:19:41surprise. Très belle prise.
00:19:43La très belle surprise, c'est qu'il faut qu'on y aille.
00:19:45Les divergences
00:19:47qui s'accentuent entre les grandes voix de la gauche,
00:19:49comme ce week-end à la fête de l'Huma,
00:19:51on en parle dans un instant
00:19:53avec nos invités.
00:19:55Oui, parlons vrai. Est-ce que les dissensions à la fête
00:19:57de l'Huma n'ont pas prouvé que le nouveau Front Populaire
00:19:59est incapable de gouverner ensemble ?
00:20:01Est-ce que les deux gauches sont définitivement
00:20:03irréconciliables ? Et à cette question,
00:20:05si les gauches ne s'entendent pas, c'est un problème.
00:20:07Vous dites à 69% des gauches,
00:20:09à 20% de lignes politiques
00:20:11et à 11% d'incarnation,
00:20:13vous voulez réagir ? Ode attend vos appels.
00:20:15Et elle n'a pas un surplus d'égo
00:20:17au 0826 300 300.
00:20:19Et on a envie, bien entendu, de vous entendre.
00:20:21Allez, soyez les bienvenus. On est ensemble jusqu'à 20h.
00:20:23Sud Radio.
00:20:25Parlons vrai.
00:20:27Les vraies voix Sud Radio.
00:20:2917h-19h.
00:20:31Philippe David. Cécile de Ménibus.
00:20:33Bienvenue, c'est les vraies voix
00:20:35jusqu'à 19h. Je vous ai dit 20h tout à l'heure,
00:20:37mais c'est une fausse joie. On va s'arrêter
00:20:39exceptionnellement à 19h.
00:20:41Moi, je fais les prolongations jusqu'à 20h.
00:20:43Vous êtes fort.
00:20:45Et c'est vous qui faites les prolongations demain.
00:20:47Jusqu'à 20h. Et moi, je fais les tirs au but de 20h à 21h
00:20:49pour les vraies voix du foot.
00:20:51Allez, Philippe Billiard avec nous, Françoise Degoy
00:20:53et Eric Revelle. Et vous, au 0826
00:20:55300 300, soyez les bienvenus.
00:20:57Tout de suite, le grand débat du jour.
00:20:59Les vraies voix Sud Radio.
00:21:01Le grand débat du jour.
00:21:03C'est l'heure du règlement de comptes
00:21:05du côté des Insoumis. Et le coup
00:21:07vient de François Ruffin. Il exprime sa honte
00:21:09après avoir mené une campagne électorale au faciès
00:21:11dans certains quartiers.
00:21:13François Ruffin
00:21:15dit de l'intérieur ce que nous, nous disons
00:21:17depuis longtemps de l'extérieur.
00:21:19Le récit est venu de tous les députés
00:21:21de deux campagnes différentes, d'une campagne menée dans les quartiers.
00:21:23Il faut mobiliser
00:21:25la jeunesse et les quartiers populaires.
00:21:27Tout le reste,
00:21:29laissez tomber ou fermez-vous.
00:21:31C'est-à-dire une dérive sectaire,
00:21:33brutale,
00:21:35communautariste et surtout une stratégie
00:21:37minoritaire de la part de la France Insoumise.
00:21:39Ça contribue à la clarification.
00:21:41Et donc,
00:21:43selon François Hollande, il y a deux gauches
00:21:45en France. L'ancien président socialiste
00:21:47s'oppose à une candidature unique pour la prochaine
00:21:49présidentielle, ce week-end, à la fête de l'UMA.
00:21:51La France Insoumise a étalé
00:21:53ses divergences avec l'un de ses anciens
00:21:55compagnons de route, François Ruffin.
00:21:57Alors, parlons vrai. Pour vous, qui incarne le mieux
00:21:59la gauche ? Tiens, Jean-Luc Mélenchon ou François Hollande ?
00:22:01Est-ce que la gauche est capable
00:22:03de reparler aux classes populaires ?
00:22:05Et à cette question, si les gauches ne s'entendent pas, c'est un problème.
00:22:07Vous dites à 71%
00:22:09d'égaux, à 18%
00:22:11de lignes politiques et à 11% d'incarnation.
00:22:13Vous voulez réagir aux datants
00:22:15de vos appels ? Et les vraies voix, bien évidemment.
00:22:17Au 0826 300 300.
00:22:19Philippe Bilger a bien sûr qu'il y a de l'égo.
00:22:21Si l'arbitrage
00:22:23est à faire entre
00:22:25Jean-Luc Mélenchon et François Hollande,
00:22:27il est facile à faire.
00:22:29C'est clair que François Hollande
00:22:31représente, même pour
00:22:33ceux qui ne partagent pas ses convictions,
00:22:35un espoir
00:22:37pour la démocratie, parce qu'il est fondamental
00:22:39que face
00:22:41à la droite, il y ait une gauche
00:22:43équilibrée. Mais si vous me
00:22:45permettez une petite anecdote rapide.
00:22:47Récemment,
00:22:49j'ai tweeté en disant
00:22:51j'apprécie beaucoup
00:22:53Manuel Bompard, je trouve
00:22:55anormal qu'il ne s'indigne pas
00:22:57devant cette
00:22:59distribution de tracts
00:23:01racisés quand
00:23:03c'est Mélenchon et
00:23:05qu'on supprime. Et il m'a
00:23:07répondu sur Twitter, en surix,
00:23:09de manière très courtoise,
00:23:11il m'a dit, mais Ruffin
00:23:13invente, il a été le seul
00:23:15à faire ça. Personne d'autre
00:23:17au sein de lfi n'a pratiqué
00:23:19de la sorte. Je n'en sais rien.
00:23:21Peut-être a-t-il tort, c'est pour
00:23:23montrer à quel point, même sur des
00:23:25détails, on n'est sûr de rien.
00:23:27Moi, je suis assez sévère avec
00:23:29François Ruffin, c'est quelqu'un que j'aime bien.
00:23:31Mais je pense que sa sortie est tout à fait
00:23:33opportuniste. En réalité,
00:23:35il a été élu grâce à Jean-Luc
00:23:37Mélenchon. Il a fait des erreurs
00:23:39dans sa dernière législative.
00:23:41Vous savez, Ruffin, c'est un petit bouchon dans l'eau
00:23:43qui a été obligé
00:23:45de se réfugier dans le groupe parlementaire des Verts
00:23:47parce qu'il ne sait pas où aller. Je n'aime pas
00:23:49cet opportunisme-là. Et pourtant, je suis bien plus
00:23:51sévère que lui sur la France insoumise.
00:23:53Mais je n'aime pas cette façon
00:23:55de se comporter. Quant à
00:23:57la candidature de gauche, vous savez, si on devait
00:23:59juger la capacité de la gauche
00:24:01à s'entendre au fait de l'humain
00:24:03et au fait de la rose, la gauche s'est toujours
00:24:05cassée la vaisselle sur la tête, comme en famille.
00:24:07Et ça n'a pas
00:24:09empêché de gagner le pouvoir.
00:24:11Moi, je sais bien
00:24:13que François Hollande ne veut pas une candidature unique.
00:24:15Il ne veut pas une candidature unique derrière Jean-Luc Mélenchon.
00:24:17En revanche, ce qui est en train de se
00:24:19passer, vous allez le voir dans les mois
00:24:21qui viennent. C'est une évidence. Vous allez avoir
00:24:23le retour classique, c'est-à-dire
00:24:25une gauche radicale
00:24:27incarnée par Jean-Luc Mélenchon et un candidat
00:24:29unique de la gauche sociale-écologiste.
00:24:31C'est-à-dire un candidat unique, socialiste,
00:24:33vert et parti communiste.
00:24:35Et ça, quand on regarde les sondages, ça pèse
00:24:37entre 20 et 21 %. Donc, je ne
00:24:39suis absolument pas inquiète, moi,
00:24:41pour l'avenir de la gauche.
00:24:43Ça fait 25 ans. Eric, il le sait
00:24:45très bien, nous avons assez de recul comme journalistes politiques
00:24:47pour vous dire que le sujet sur les gauches
00:24:49est si réconciliable, ça fait 35 ans qu'on l'est
00:24:51ou 30 ans ou 25 ans et qu'à chaque
00:24:53fois, elles se réconcilient toujours.
00:24:55J'aime beaucoup quand Françoise de Gouin parle
00:24:57d'opportunisme politique comme si
00:24:59elle découvrait la spécialité en politique
00:25:01qui s'appelle l'opportunisme.
00:25:03Mais là, je ne l'attendais pas de Ruffin.
00:25:05Je vais vous faire une analyse, moi, complètement iconoclaste.
00:25:07On verra, je me trompe évidemment.
00:25:09Mais je vais vous faire une analyse iconoclaste de ce qui est en train
00:25:11de se passer entre Ruffin et Mélenchon.
00:25:13Évidemment, la guerre est déclarée.
00:25:15Vous avez lu les titres.
00:25:17On accuse donc Mélenchon
00:25:19et les filles d'avoir produit des tracts racisés.
00:25:21En fait, le problème de Mélenchon,
00:25:23c'est d'élargir sa base, n'est-ce pas ?
00:25:25C'est d'élargir sa base.
00:25:27Il a le vote communautaire musulman, c'est d'élargir sa base.
00:25:29Eh bien, moi, je vais mettre une pièce
00:25:31sur la réconciliation
00:25:33de Ruffin et de Mélenchon,
00:25:35elle est un an avant la présidentielle.
00:25:37Pourquoi ? Parce qu'en fait, en faisant ça,
00:25:39Mélenchon aura coupé
00:25:41le cordon milical avec le père,
00:25:43mais il rejoindra la famille au bon moment.
00:25:45Après quoi, à Mélenchon,
00:25:47si Ruffin revenait au Bercail ?
00:25:49D'élargir sa base, justement.
00:25:51D'élargir sa base, puisqu'il y aura au moins
00:25:53deux candidatures à gauche,
00:25:55une PS républicain et une autre,
00:25:57comme le disait Françoise, gauche radicalisée.
00:25:59Si Ruffin, au dernier moment, se rabiboche
00:26:01avec Mélenchon, vous allez voir que ça déplacera du monde.
00:26:03Non, ça me paraît...
00:26:05C'est bien, on peut faire des scénarios.
00:26:07Non, mais c'est intéressant, parce qu'en réalité,
00:26:09quand on fait des plans, ça ne se passe jamais comme on pense.
00:26:11Moi, je vous dis qu'ils vont s'acconciler
00:26:13dix mois avant la présidentielle ou un an.
00:26:15Est-ce que l'électorat va comprendre ?
00:26:17Pas du tout, pas du tout.
00:26:19Est-ce qu'une preuve, quand même, que la gauche est,
00:26:21comme on dit dans le sud-ouest,
00:26:23cul par-dessus tête, c'est pas la preuve.
00:26:25Ce week-end, De Villepin acclamé
00:26:27à la fête de l'UMA et Ruffin conspué.
00:26:29Il n'a pas été conspué.
00:26:31Alors là, moi...
00:26:33Non, non.
00:26:35Parce que tous les gens qui étaient présents...
00:26:37Moi aussi, j'ai failli sauter là-dessus
00:26:39quand j'ai vu ça, mais ça ne s'est pas du tout passé comme ça.
00:26:41Quand les gens se mettent à chanter
00:26:43« Si Amautout est antifasciste »,
00:26:45c'est quand Raphaël Arnault dit
00:26:47« Pour nous, c'est le racisme, c'est ça qui incarne le fascisme ».
00:26:49Mais même Ruffin dit
00:26:51que ce n'est pas adressé à Ruffin.
00:26:53Il y a comme eu des sifflets, etc.
00:26:55Mais il y a eu des petits sifflets,
00:26:57mais il y a des sifflets quand Mélenchon arrive.
00:26:59Excusez-moi, mais on nous aurait dit que De Villepin
00:27:01serait acclamé à la fête de l'UMA,
00:27:03on aurait du mal à le croire, Philippe Légère.
00:27:05De Villepin, ça ne m'a pas écouté.
00:27:07Non, ça ne me surprend pas sur la Palestine.
00:27:09Alors là, c'est tout à fait normal que De Villepin soit...
00:27:11Si, si, c'est que là-dessus.
00:27:13Il fait tout ce qu'il peut pour ça, Dominique De Villepin,
00:27:15mon cher Philippe.
00:27:17C'était inévitable qu'il soit acclamé
00:27:19à la fête de l'UMA.
00:27:21Mais pour le reste, je me demande si on n'est pas
00:27:23en train d'hypertrophier
00:27:25les dissidences, les conflits
00:27:27au sein de la gauche tout de même.
00:27:29Ça reste des tempêtes
00:27:31dans un air de rouge.
00:27:33Mais bon, ça n'est pas fondamental.
00:27:35Ça a toujours été comme ça.
00:27:37Alors Villepin s'est fait acclamé
00:27:39sur une autre phrase aussi, quand il dit
00:27:41mais en fait...
00:27:43Là, évidemment, il ne peut que
00:27:45se faire acclamer.
00:27:47Ceci dit, moi j'avais fait un tweet, puisque
00:27:49Philippe Légère parlait de ses tweets, où moi je disais
00:27:51mais non, il aurait fallu nommer quelqu'un du NFP.
00:27:53Alors, c'est pas...
00:27:55Il fallait aller au bout du processus.
00:27:57Il fallait aller au bout du processus.
00:27:59Il n'y a rien dans la Constitution, c'est l'esprit républicain.
00:28:01Madame Castex aurait peut-être
00:28:03duré 15 jours. Alors on me dit, oh là là,
00:28:05horribilise, parce qu'elle aurait pris des décrets,
00:28:07la gauche qui aurait planté le pays. Je n'en sais rien.
00:28:09Mais en tout cas, vous auriez retiré
00:28:11une épine dans le pied. Vous auriez servi l'esprit républicain
00:28:13et la démocratie dans ce pays.
00:28:15Moi, à mon avis, il a commis une erreur.
00:28:17Une erreur de bleu, en fait.
00:28:19Je suis vraiment un méchant homme de droit.
00:28:21Éric Reuvel, je suis d'accord avec toi.
00:28:23Je suis...
00:28:25Je trouve que ça ne va pas, ce qui s'est
00:28:27passé. Et d'ailleurs, Barnier va le payer
00:28:29cash, à mon avis, dans les
00:28:31semaines qui viennent. Et puis,
00:28:33le président de la République, il a juste deux cartouches
00:28:35dans son fusil. C'est un fusil de chasse à deux cartouches.
00:28:37Barnier, c'est la première, et il y aura une deuxième cartouche.
00:28:39Et après, ben...
00:28:41Quel rôle
00:28:43va endosser, finalement, François Hollande ?
00:28:45Est-ce que ça va être le sauveur de la gauche ?
00:28:47C'est un rôle assez intéressant, parce qu'on va arriver...
00:28:49C'est très intéressant. Je partage
00:28:51complètement le point de vue d'Éric, parce que c'est
00:28:53un point de vue républicain.
00:28:55Et je pense, au-delà du fait que
00:28:57chacun connaît ma sensibilité de gauche,
00:28:59je pense qu'il fallait aller au bout du processus,
00:29:01du six casse-têtes, et puis ça a duré ce que ça a duré.
00:29:03C'est ce qu'il aurait dû faire. C'est une faute de bleu,
00:29:05quasiment, en politique. C'est quasiment une faute
00:29:07de novice en politique.
00:29:09Il a voulu... Maintenant, il se retrouve...
00:29:11Alors, qu'est-ce qui va se passer ? Évidemment
00:29:13que Matignon 1 ne devrait pas durer très
00:29:15longtemps. Je vois même pas sur le budget
00:29:17comment Michel Barnier passe l'épreuve.
00:29:19Comment est-ce que Marine Le Pen peut voter
00:29:21un budget d'austérité
00:29:23avec sa base sociale ?
00:29:25Ça me paraît complètement fou. Donc,
00:29:27je pense que la feuille de route de Barnier, c'est de durer
00:29:29au moins 3 mois, d'aller de 3 mois en 3 mois
00:29:31jusqu'à atteindre la nouvelle dissolution en
00:29:33juin prochain. Donc, le fusil à deux coups,
00:29:35c'est Matignon 2. Et là, on va avoir
00:29:37évidemment qu'Emmanuel Macron va aller chercher
00:29:39dans la social-démocratie, parce que de toute façon
00:29:41LFI votera la censure. Mais si
00:29:43la social-démocratie passe des coalitions
00:29:45avec une partie du Bloc central, ça peut
00:29:47marcher. Et pour répondre à votre question,
00:29:49il y a deux personnages, il y en a trois en réalité.
00:29:51Que tu peux appeler... Que vous pouvez
00:29:53appeler Matignon, il y a Boris Ballot, Olivier Faure
00:29:55ou François Hollande. C'est ça qui
00:29:57va se jouer. Ce qui est en train de se jouer,
00:29:59on a l'impression que c'est LFI...
00:30:01Pas du tout ! Ce qui est en train de se jouer, c'est
00:30:03ce leadership-là sur
00:30:05le Matignon 2 qui arrive. C'est ça
00:30:07qui est en train de se jouer. Mais ça, ça ne se voit pas.
00:30:09Je dis François Hollande à Matignon, ce serait quand même
00:30:11incroyable !
00:30:13Parce que ça serait plus simple, en fait !
00:30:15Parce que Emmanuel Macron serait obligé de...
00:30:17C'est incroyable, le renversement du théorie !
00:30:19Matignon 2 serait plus simple pour celui
00:30:21qui arrive à Matignon, car Emmanuel Macron,
00:30:23puisque la troisième cartouche serait sa démission,
00:30:25Emmanuel Macron serait obligé de faire des concessions.
00:30:27Pour répondre très rapidement à Éric,
00:30:29moi je trouve... Je serais...
00:30:31Je vous trouve un peu sévère
00:30:33avec Emmanuel Macron. D'abord,
00:30:35peut-être...
00:30:39Peut-être lui aurait-on proposé
00:30:41quelqu'un de plus valable que
00:30:43Lucie Caffey. Il aurait probablement
00:30:45une autre attitude.
00:30:47Deuxième élément, ça n'est pas
00:30:49absurde de dire, je veux
00:30:51nommer quelqu'un, un gouvernement
00:30:53dont je suis sûr qu'il ne va pas
00:30:55être censuré.
00:30:57Il ne faut pas oublier que la gauche s'est déchirée
00:30:59sur Bernard Cazeneuve.
00:31:01Non, elle s'est déchirée...
00:31:03C'est l'honneur de Macron !
00:31:05Le chemin du 0826-300-300
00:31:07est tracé avec Cédric,
00:31:09qui est avec nous.
00:31:11Cédric voulait réagir.
00:31:13Oui, oui, de toute façon,
00:31:15la gauche, elle fait de la gauche.
00:31:17On est d'accord avec ça.
00:31:19La problématique d'aujourd'hui, c'est
00:31:21qu'en fait,
00:31:23quand je les ai vus tous se rassembler,
00:31:25j'avais l'impression de voir des coques
00:31:27qui étaient en train de vouloir conquérir
00:31:29des jeunes poules qui venaient d'arriver
00:31:31dans le poulailler.
00:31:33Tout est bien qu'en fait, c'est nous,
00:31:35ce sont les électeurs, et je ne trouve pas ça
00:31:37normal qu'en fait, pour essayer
00:31:39de contrecarrer la droite
00:31:41et puis le Rassemblement National,
00:31:43ils ont fait une espèce de grosse tambouille
00:31:45que je trouve très écœurante.
00:31:47Parce qu'après, on dit
00:31:49que la NUPES,
00:31:51ou comme il s'appelle ?
00:31:53Le Nouveau Front Populaire.
00:31:55Disent qu'en fait,
00:31:57ils ont ça, mais ils ont
00:31:59autant de députés.
00:32:01Pourquoi ? Parce qu'ils se sont réunis.
00:32:03Et alors ?
00:32:07Effectivement, c'est
00:32:09le premier
00:32:11véritable parti de France,
00:32:13je suis désolé, c'est le Rassemblement National,
00:32:15parce que si je me rappelle bien,
00:32:17les socialistes, ils ont fait combien aux élections
00:32:19présidentielles ?
00:32:21C'est pas le sujet, excusez-moi.
00:32:23Mais Cédric, est-ce que je peux répondre ?
00:32:25Parce que là, vous parlez de tambouille, ça s'appelle un programme
00:32:27électoral, et en plus de ça, c'est la seule coalition.
00:32:29Non, non, mais Cédric, c'est pas vrai.
00:32:31C'est la seule.
00:32:33C'est la seule coalition.
00:32:35Et par ailleurs, le plus grand parti de France,
00:32:37absolument pas. Et d'ailleurs, arrêtons de dire
00:32:39que le RN a fait 11 millions de voix, ça n'est pas vrai.
00:32:41Le RN a fait 8,9 millions
00:32:43de voix. Le reste, c'est Ciotti.
00:32:45Donc, moi, je veux bien qu'on décide
00:32:47qu'à un moment donné, les coalitions, il faut les séparer,
00:32:49mais alors séparer aussi
00:32:51les coalitions RN-Ciotti.
00:32:53Le Rassemblement National...
00:32:55Mais excusez-moi de vous le dire,
00:32:57il y a 193 députés, il y a 7 millions de voix
00:32:59de la gauche, arrêtons de dire que ce pays
00:33:01est à droite ! Stop !
00:33:03Ça ne sert à rien !
00:33:05Mais ça ne sert à rien de faire du déni !
00:33:07Ça ne sert à rien !
00:33:09Ça ne sert à rien !
00:33:11Françoise, Cédric, allez-y, on vous écoute.
00:33:13Oui, si j'écoute
00:33:15Dame Françoise...
00:33:17Dame, oui !
00:33:19J'adore, c'est excellent !
00:33:21On va réunir la gauche et la droite, et on verra bien qu'en fait,
00:33:23à l'Assemblée Nationale, il y a une majorité de droite.
00:33:25Et on peut le tourner comme on veut.
00:33:27Mais vous pouvez le tourner comme vous voulez, mais la majorité de droite
00:33:29et d'extrême droite, ça veut dire que vous mariez ensemble
00:33:31et le centre...
00:33:33Mais moi, je ne suis pas d'accord avec vous !
00:33:35Non, excusez-moi !
00:33:37Il n'a pas fini de parler Cédric !
00:33:39Moi, j'aime beaucoup m'engueuler avec Cédric,
00:33:41il est très sympa !
00:33:43Non, mais c'est vrai !
00:33:45Il n'y a plus d'extrême droite,
00:33:47il y a une droite qui est relative maintenant,
00:33:49et on essaie, quoi qu'il en soit,
00:33:51j'aurais aimé qu'on fasse un gouvernement
00:33:53avec la gauche, la droite, ce que vous dites,
00:33:55l'extrême droite, tant qu'en fait, on fait avancer le pays.
00:33:57Aujourd'hui, il y a une grosse tombouille politicienne,
00:33:59mais il n'y a personne qui est capable de faire avancer le pays.
00:34:01On voit ce qui nous est arrivé sur le coin de la tête,
00:34:03je trouve qu'en fait,
00:34:05c'est aberrant.
00:34:07Et je vous conseille d'aller écouter
00:34:09l'économiste qui s'appelle
00:34:11Marc Twaty, qui a fait
00:34:13d'énormes
00:34:15révélations concernant
00:34:17le déficit qu'on a
00:34:19dans notre pays, et oui,
00:34:21le plus grand déficit de notre pays,
00:34:23c'est Emmanuel Macron.
00:34:25On peut tous tomber d'accord là-dessus !
00:34:27On peut tous tomber d'accord là-dessus !
00:34:29Il y a un mot dont on parle, l'incarnation,
00:34:31est-ce que quelque part,
00:34:33tant du côté de LFI,
00:34:35Romain Mélenchon,
00:34:37il aura 75 ans, presque 76
00:34:39en 2027, et
00:34:41François Hollande, est-ce que ça paraît crédible
00:34:43qu'il puisse revenir ? Est-ce qu'il n'y a pas
00:34:45aussi un problème d'incarnation à gauche et à gauche ?
00:34:47Sûrement, mais moi je suis persuadé,
00:34:49peut-être, parce qu'encore une fois,
00:34:51je ne peux pas me déprendre
00:34:53d'une forme de sympathie intellectuelle
00:34:55pour François Hollande.
00:34:57Je trouve que la prestation
00:34:59d'hier montre à quel point
00:35:01il a dans la tête la future
00:35:03élection présidentielle, mais
00:35:05qui s'y approche à pas de loup.
00:35:07Il le fait très intelligemment
00:35:09et la gauche ne brille
00:35:11pas tellement en talent qu'elle puisse
00:35:13se passer de lui pour le futur.
00:35:15On peut y reconnaître le premier talent,
00:35:17ce qui n'est pas le cas d'Édouard Philippe, c'est d'avoir
00:35:19compris que toujours est l'Assemblée Nationale.
00:35:21Regardez Darmanin,
00:35:23regardez Attal, regardez
00:35:25Wauquiez, regardez Hollande,
00:35:27ils ont compris, donc ça c'est aussi de l'expérience
00:35:29et du nez politique. Maintenant,
00:35:31je veux dire, on peut le trouver intelligent, François Hollande,
00:35:33mais vous vous souvenez que
00:35:35son ennemi c'était la finance, il va sortir quoi
00:35:37pour de nouveau faire campagne ?
00:35:39Est-ce que la gauche la plus
00:35:41radicale croira de nouveau
00:35:43aux belles vernes de François Hollande ?
00:35:45Peut-être que si vous avez
00:35:47Marine Le Pen, François Hollande,
00:35:49peut-être que les gens voteront
00:35:51une nouvelle fois en pensant
00:35:53au Front Républicain pour François Hollande,
00:35:55mais pour quel programme et pour faire quoi ?
00:35:57Et puis bon courage à celui qui va hériter de la situation.
00:35:59Vous parliez, Cédric, des déficits,
00:36:01je vais vous donner quand même quelques petits chiffres
00:36:03rapides, 3100 milliards d'euros de dettes,
00:36:05170 milliards de déficits
00:36:07budgétaires, près de 100 milliards
00:36:09de déficits commerciaux,
00:36:11et un service de la dette qui va être le premier budget
00:36:13de l'État en 2027, c'est-à-dire plus
00:36:15que l'éducation qui est le premier budget.
00:36:17Et je rappelle, le service de la dette, c'est juste quand vous êtes à découvert,
00:36:19vous remboursez les AGO, vous ne payez pas le principal.
00:36:21C'est ça. Donc on est dans une situation financière terrible.
00:36:23L'équilibre digne de la Grèce.
00:36:25Vous savez, juste un mot
00:36:27sur l'incarnation,
00:36:29d'abord nous ne savons pas, et puis par ailleurs
00:36:31ce qui va se jouer à gauche, c'est la bataille
00:36:33entre la social-démocratie, social-écologie
00:36:35et Mélenchon. Celui qui sort
00:36:37vainqueur peut être au second tour
00:36:39et face à Marine Le Pen, évidemment qu'il peut gagner.
00:36:41Moi je dis Cécile, présidente.
00:36:43Voilà ce que je dis.
00:36:45Pour votre anniversaire, ce serait bien.
00:36:47Ce serait un beau cadeau. 0826 300 300,
00:36:49bien entendu, vous pouvez commenter jusqu'à 19h.
00:36:51Cédric, vous êtes avec nous,
00:36:53vous restez, et dans un instant,
00:36:55le qui, c'est qui qui l'a dit ?
00:36:57Aujourd'hui, il est...
00:36:59C'est du lourd, c'est du lourd aujourd'hui.
00:37:01Allez, on fait une petite pause, à tout de suite les amis.
00:37:03Compris là maintenant.
00:37:05Parlons vrai.
00:37:07Bonjour à tous,
00:37:09c'est Kylian Mbappé, pour moi comme
00:37:11pour Cécile, tu me parles pas d'âge.
00:37:13Joyeux anniversaire Cécile.
00:37:15Les vraies voix Sud Radio,
00:37:1717h-19h, Philippe David,
00:37:19Cécile Dominibus.
00:37:21C'est très très bon.
00:37:23C'est énorme.
00:37:25Tout ces gens qui me kiffent,
00:37:27c'est génial.
00:37:29Tous ces gens qui ont passé des heures à faire
00:37:31ce genre de trucs pour vous faire plaisir, c'est génial.
00:37:33C'est le vrai.
00:37:35Arrêtez de dire
00:37:37c'est le vrai.
00:37:39C'est le vrai Kiki,
00:37:41c'est le vrai Manu.
00:37:43C'est tout.
00:37:45Regardez-vous dans une glace,
00:37:47vous ne verrez qu'une jalouse.
00:37:49C'est la jalousie qui me...
00:37:51Cédric, qui est avec nous,
00:37:53Cédric, vous êtes là ?
00:37:55Je suis toujours présent.
00:37:57Vous allez devoir jouer contre Philippe Bidjer, Françoise Degoy,
00:37:59Eric Revelle, qui s'est entraîné depuis 4 jours
00:38:01et qui a enfin compris les règles.
00:38:03Je vous propose
00:38:05de lancer officiellement le jeu.
00:38:07Allez-y.
00:38:13Cédric, je vous demande de lancer le jeu,
00:38:15vous ne dites rien.
00:38:17Alors je lance le jeu.
00:38:19Il était déjà lancé.
00:38:21J'ai cru entendre
00:38:23on lance le jeu.
00:38:25J'attends moi.
00:38:27C'était quand même très discipliné.
00:38:29On y va.
00:38:31Je blague,
00:38:33j'ai envie de piquer.
00:38:35Je l'adore ce Cédric.
00:38:37Question Kiki qui l'a dit.
00:38:39De 3 points, un gouvernement majoritairement,
00:38:41les républicains ne seraient
00:38:43ni juste historiquement,
00:38:45ni juste politiquement.
00:38:47Cédric.
00:38:49On en parlait tout à l'heure, François Ruffin.
00:38:51Non, c'est toujours un François, mais pas le même nom.
00:38:53François Fillon.
00:38:55Non, c'est un François.
00:38:57François Bayrou.
00:38:59Bonne réponse de Philippe.
00:39:01Philippe, on l'a renoncé toujours.
00:39:03François Bayrou,
00:39:05maire modem de Pau.
00:39:073 points.
00:39:09Qui c'est qui qui l'a dit à 3 points, Cédric ?
00:39:11En fait, c'est un gouvernement de perdants.
00:39:13Le programme, c'est la continuité
00:39:15du macronisme qui a été battu aux législatives.
00:39:17Cédric.
00:39:19Jordan Bardella.
00:39:21François Hollande.
00:39:23Il parait que c'est lui qui a trouvé
00:39:25la forme de François.
00:39:27Jean-Luc Mélenchon.
00:39:29C'est Mathilde Panon.
00:39:31Non.
00:39:33C'est Bonpar.
00:39:35Non, j'ai déjà dit Bonpar.
00:39:37Louis Bouillard.
00:39:39Vous aimez les oeufs ?
00:39:41Vous aimez les poules ?
00:39:43Le coq.
00:39:45Vous aimez les poules ?
00:39:47Le coq.
00:39:49J'aimerais bien le coq.
00:39:51Vous aimez les poules ?
00:39:53Le coq.
00:39:55J'ai adoré Philippe Bilger.
00:39:57Coucou.
00:39:59J'ai gagné 3 points.
00:40:01J'ai du mal avec les hommes.
00:40:03Qui c'est qui qui l'a dit
00:40:05sur sa rencontre avec Michel Barnier ?
00:40:07Nous avons toujours dit que nous étions pour le dialogue,
00:40:09pour l'échange.
00:40:11Cédric Ciotti.
00:40:13Non.
00:40:15Pas Marine Tendenier ?
00:40:17Non.
00:40:19Orison.
00:40:21Bonne réponse de Philippe Bilger.
00:40:23Merci Philippe.
00:40:25C'est 1 point pour Philippe Bilger.
00:40:27C'est 10 points.
00:40:29Qui c'est qui qui l'a dit
00:40:31à 2 points ?
00:40:33Si Michel Barnier est le continuateur zélé
00:40:35d'une politique conduite par Emmanuel Macron
00:40:37depuis 8 ans, alors ce gouvernement tombera.
00:40:39Cédric.
00:40:41Marine Le Pen.
00:40:43Non.
00:40:45C'est plutôt Macroniste ?
00:40:47Non.
00:40:49C'est à droite ?
00:40:51Non.
00:40:53C'est Marine Le Pen.
00:40:55Il aurait pu être.
00:40:57C'est moi qui l'ai dit en premier.
00:40:59C'est ce que vous vouliez dire Cédric.
00:41:01C'est ce que j'ai voulu dire
00:41:03en premier.
00:41:05T'as plus pour moi.
00:41:07C'est pas grave Cédric.
00:41:09C'est gauche et partageuse.
00:41:11C'est pas comme la droite.
00:41:13Mais pas sur le plan de la parole.
00:41:15C'est ça.
00:41:17Vous êtes des pipelettes.
00:41:19On se croirait chez le coiffeur.
00:41:21Mais s'il vous plaît.
00:41:23Vous perdez du temps.
00:41:253 points. Qui c'est qui qui l'a dit
00:41:27j'ai cherché un logement dans un quartier dans lequel
00:41:29les gens n'ont pas la même couleur que moi.
00:41:31Je me sentais en insécurité.
00:41:33Ce n'est pas rationnel.
00:41:35Cédric.
00:41:37Franchement.
00:41:39Je l'ai.
00:41:41Léaumant.
00:41:43Pas Léaumant.
00:41:45Combien t'as mis ?
00:41:473 points.
00:41:49C'est vrai qu'elle était dure celle-là.
00:41:51La dernière fois j'ai fini à moins 4.
00:41:53Si c'est qui qui l'a dit
00:41:55à 2 points.
00:41:57Si c'est qui qui l'a dit à 2 points.
00:41:59Nous souhaitons que le pays avance.
00:42:01Nous souhaitons laisser sa chance au gouvernement.
00:42:03Au premier ministre. Nous ne sommes pas dans le blocage.
00:42:05Cédric.
00:42:09Peut-être Édouard Philippe ?
00:42:11Non. Aurore Berger ? Non.
00:42:13Sylvain Maillard ? Non.
00:42:15C'est surprenant. C'est un député.
00:42:17C'est pas un député d'un majorité.
00:42:19Lyotte ?
00:42:21Non. C'est pas un Charles de Courson ?
00:42:23Non. Un Hérène ?
00:42:25Chenu ? Non.
00:42:27Tanguy ? Non.
00:42:29Giacomelli ? Non.
00:42:31Il était l'invité ce matin. C'est pas Audoul ?
00:42:33Oui.
00:42:35Il est bien.
00:42:372 points pour Cédric.
00:42:39Est-ce qu'on peut faire un point ?
00:42:41Cédric. Derdéder.
00:42:433 points pour vous Cédric. Écoutez bien.
00:42:45Macron a voulu baisser les impôts
00:42:47mais il a continué d'augmenter les dépenses
00:42:49donc la dette a explosé. Un enfant de 8 ans
00:42:51comprendrait ça.
00:42:53Cédric.
00:42:55C'est un candidat à la dernière présidentielle.
00:42:57Ah.
00:42:59Ah non.
00:43:01Non.
00:43:03C'est Mélenchon ?
00:43:05Non.
00:43:07J'en ai parlé.
00:43:09Attendez. Cédric. Vous dites quoi ?
00:43:11Heu...
00:43:13Il a fait un demi-pourcent.
00:43:15Heu...
00:43:17J'ai perdu le mot.
00:43:19Jean Lassalle ? Non.
00:43:21Éric Zemmour ?
00:43:23C'est bon.
00:43:25On a raté. Ça va.
00:43:27Cédric, c'est ce que vous vouliez dire ?
00:43:29Il est honnête en plus.
00:43:31Cédric.
00:43:33Moi, à votre place, j'aurais dit oui.
00:43:35C'est ce que je voulais dire.
00:43:37Françoise Debois, 5.
00:43:39Philippe Billiger, 4.
00:43:41Éric Revelle, 3. Et vous, Cédric, 2.
00:43:435, 4, 3, 2.
00:43:45Bravo.
00:43:47Bravo Cédric.
00:43:49Cédric, vous étiez
00:43:51un excellent auditeur.
00:43:53Très heureux. Vous avez une voix
00:43:55très agréable. C'est très sympa d'être avec vous.
00:43:57En tout cas, merci beaucoup
00:43:59de cette confiance que nous vous accordons
00:44:01dans un instant.
00:44:05À l'époque, je vous écoutais au nom de moyenne.
00:44:07Ah oui.
00:44:09Et ça s'appelait Radio Andorre.
00:44:11Ça s'appelait Radio Andorre.
00:44:13Et vous sonnez d'Issy-Londres aussi.
00:44:17Issy-Londres, il y avait que Philippe David qui était né.
00:44:19Merci beaucoup.
00:44:21En tout cas, on vous fait des gros bisous dans un instant.
00:44:23Le journal, et on se retrouve juste après
00:44:25avec le tour de table de l'actu et surtout le coup
00:44:27de gueule de Philippe David. On parlera de quoi Philippe ?
00:44:29Je vais pousser un coup de gueule
00:44:31sur une interview d'un monsieur
00:44:33qui a organisé la cérémonie d'ouverture des JO.
00:44:35C'est ça, on en parle dans un instant.
00:44:37Sud Radio.
00:44:39Parlons vrai.
00:44:41Les vraies voix Sud Radio.
00:44:4317h-19h.
00:44:45Philippe David. Cécile
00:44:47de Ménibus.
00:44:49Ça y est, Eric Revelle a enfin ouvert le score
00:44:51du Qui c'est qui qu'il a dit.
00:44:53On commençait à s'inquiéter un peu.
00:44:55Moi aussi.
00:44:57Toute ma famille aussi.
00:44:59Autant en politique, ça va, mais autant
00:45:01au Qui c'est qui qu'il a dit.
00:45:03Ça va venir, ça va venir.
00:45:05Il faut un petit peu de travail.
00:45:07Ça devrait aller. Alors que Françoise
00:45:09de Gois, le mythe du
00:45:11Qui c'est qui qu'il a dit.
00:45:15Le mythe, c'est Philippe Bilger.
00:45:17Vous c'est la mythe, Françoise.
00:45:19Vous avez raison.
00:45:21Philippe, c'est la myrthe.
00:45:23C'est pas pareil.
00:45:25J'aime bien ça.
00:45:27On peut décliner comme ça, on peut faire une heure.
00:45:29Absolument, on peut faire tout.
00:45:31En attendant, vous laissez des messages sur notre répondeur.
00:45:33Merci pour ça. On les écoute.
00:45:35Thierry, l'auditeur non voyant de
00:45:37Ramonville à Sainte-Anne dans la Haute-Garonne.
00:45:39Je tenais à dire une chose.
00:45:41Monsieur Macron,
00:45:43les rumeurs
00:45:45qui ont concerné sa femme,
00:45:47il y a vraiment des gens qui n'ont
00:45:49rien à faire d'autre.
00:45:51Pour dire tout et n'importe quoi.
00:45:53Après tout, c'est leur vie.
00:45:55Et ce climat en France,
00:45:57c'est peut-être organisé par
00:45:59des partis politiques qui souhaitent
00:46:01prendre le pouvoir.
00:46:03Derrière tout ça, il doit y avoir quelque chose.
00:46:05Suivez mon regard.
00:46:07Honnêtement, ça me gonfle.
00:46:09Moi, j'adore.
00:46:11C'est un débat
00:46:13qu'on a fait vendre l'histoire dans les vraies voix,
00:46:15dans le coup de projecteur.
00:46:17J'aime Emmanuel Macron pour sa politique,
00:46:19mais que jamais aucune femme n'ait à subir ce que
00:46:21Brigitte Macron subit, c'est tout simplement
00:46:23odieux. Et en plus de ça,
00:46:25c'est insupportable,
00:46:27c'est repris par l'ensemble de la fachosphère,
00:46:29mais c'est pas repris simplement en France,
00:46:31c'est repris aux Etats-Unis,
00:46:33d'où l'écosystème de Quannon.
00:46:35C'est épouvantable en réalité.
00:46:37C'est épouvantable, c'est vraiment à gerber.
00:46:39De là à dire que c'est les partis politiques
00:46:41qui ont créé ça.
00:46:43La réalité, c'est pas ce qu'il dit.
00:46:45C'est les réseaux sociaux par tout l'écosystème,
00:46:47notamment de l'extrême droite. Je suis désolé de vous le dire.
00:46:49C'est évidemment que Marine Le Pen va pas relier ce genre de conneries,
00:46:51pas plus que Jordan Bardella.
00:46:53Mais quand vous regardez bien
00:46:55les réseaux qui sont à l'œuvre, c'est évidemment
00:46:57les réseaux ultra-conservateurs
00:46:59et les réseaux d'extrême droite. Je suis désolé de vous le dire.
00:47:01Et donc c'est la vérité.
00:47:03Mais c'est la vérité !
00:47:05Arrêtez avec !
00:47:07Mais j'arrêterai jamais !
00:47:09C'est un peu la faute, mais laissez-le répondre.
00:47:11Il y a le complotisme,
00:47:13la curiosité,
00:47:15l'indécence sont au cœur de la France.
00:47:17Ça n'est pas que ça !
00:47:19Écoutez Philippe, travaillez le truc !
00:47:21Regardez, mais il y a beaucoup de gens
00:47:23qui ont remonté.
00:47:25L'ensemble des réseaux sociaux, bien sûr que c'est l'extrême droite.
00:47:27Et oui, l'extrême droite, elle existe.
00:47:29Bien sûr, elle n'est pas une espèce de truc.
00:47:31Mais bien sûr qu'elle existe !
00:47:33Mais l'extrême gauche aussi existe !
00:47:35Mais alors on s'en fiche, je vous parle pas de ça. En l'occurrence, ces choses-là
00:47:37ne viennent pas de l'extrême gauche.
00:47:39Je suis désolé de vous le dire.
00:47:41Non mais c'est affreux !
00:47:43Ce que Brigitte Macron supporte depuis
00:47:45des mois et des mois, c'est juste
00:47:47imaginé pour sa famille.
00:47:49Bon, maintenant,
00:47:51Françoise, le seul argument
00:47:53qui reste, quand même, souvent
00:47:55à la gauche, c'est pas de critiquer les uns
00:47:57et les autres sur leur programme, etc.
00:47:59C'est de dire, dernier argument,
00:48:01qui à mon avis est usé, comme
00:48:03j'ai mis des
00:48:05pièces sur mon pull,
00:48:07qui est usé, c'est-à-dire
00:48:09c'est l'extrême droite qui...
00:48:11Non mais Françoise, je pense que la gauche
00:48:13ne s'en remettra jamais sur le fond
00:48:15si vous continuez à avoir comme seul argument
00:48:17que c'est l'extrême droite qui...
00:48:19Éric, arrêtez !
00:48:21Mais arrêtez avec
00:48:23cette espèce de leçon idiote !
00:48:25J'ai salué votre courage quand vous
00:48:27dénonciez les filles et le Hamas, bravo,
00:48:29vous en êtes pris plein la figure, et ça c'est tout
00:48:31à votre crédit, mais arrêtez d'utiliser
00:48:33cet argument, ça ne prend plus !
00:48:35Ça n'a tellement pas pris,
00:48:37ça n'a tellement pas pris
00:48:39que l'extrême droite qui devait gagner,
00:48:41vous nous avez farci la tête pendant un mois,
00:48:43Mardela sera Premier Ministre,
00:48:45ça n'a tellement pas pris, et c'est tellement
00:48:47pas une réalité dans ce pays, qu'il a été
00:48:49battu à pas couture, donc arrêtez !
00:48:51Mais qu'est-ce qui s'est passé ?
00:48:53Mais justement, parce que...
00:48:55Est-ce que vous pensez
00:48:57véritablement
00:48:59que les Français
00:49:01sont tellement bêtes,
00:49:03qu'ils répondraient à des consignes
00:49:05d'appareil de parti s'ils ne pensaient pas
00:49:07qu'il y avait une réalité de l'extrême droite dans ce pays ?
00:49:09Evidemment que les Français se sont révoltés
00:49:11contre cette idée-là !
00:49:13Donc cessez de faire comme si ça n'existait pas !
00:49:15Mais le front républicain, c'est une honte !
00:49:17Mais en quoi c'est une honte ?
00:49:19Mais vous n'avez qu'à dissoudre
00:49:21le peuple, Éric Bilger !
00:49:23C'est les Français qui le votaient !
00:49:25Mais soyez prestigieux !
00:49:27Je vous demande de vous arrêter,
00:49:29s'il vous plaît !
00:49:31Moi aussi, je peux gueuler !
00:49:33C'est dingue !
00:49:35T'es dingue quand il fait ça !
00:49:37J'adore quand il se gueule, ça me fait rire !
00:49:39Mais le problème, c'est que plus vous criez,
00:49:41moins on comprend ce que vous dites !
00:49:43Quoi que ce n'est pas toujours très intéressant !
00:49:45Dans un instant, le coup de gueule de Philippe David !
00:49:47A tout de suite !
00:50:03Philippe Bilger, Éric Revelle,
00:50:05Françoise Degoy, et vous,
00:50:070826 300 300 !
00:50:09Et puis, il y a toujours quelqu'un
00:50:11au toit de la table qui râle !
00:50:13Ce soir, c'est Philippe David !
00:50:17Et comme d'habitude, je vais remettre le clocher
00:50:19au milieu du village, et cette fois-ci, c'est au milieu
00:50:21du village olympique, même si celui-ci
00:50:23n'accueille plus aucun athlète !
00:50:25Absent du micro lors de la cérémonie d'ouverture
00:50:27des JO, j'aurais eu beaucoup à dire,
00:50:29mais comme dit un vieux proverbe,
00:50:31tu sais bien ta point à qui c'est attendre !
00:50:33Et aujourd'hui, ce sont les propos de Thomas Joly,
00:50:35le metteur en scène des cérémonies d'ouverture
00:50:37des JO et paralympiques,
00:50:39qui me poussent à réagir avec des mots
00:50:41qui m'ont mis à l'aise, il m'en faut bien plus
00:50:43pour être hors de moi, comme
00:50:45la cérémonie d'ouverture était politique,
00:50:47le théâtre était partout, la question
00:50:49des genres également. Et à mon humble avis,
00:50:51une cérémonie d'ouverture ne doit pas
00:50:53être politique, elle doit montrer au monde,
00:50:55toujours à mon avis, la grandeur
00:50:57d'un pays dans son passé, son présent
00:50:59et son avenir. Prenons l'exemple
00:51:01des dix femmes en or sorties de la Seine,
00:51:03je vais avouer mon ignorance, mais je n'en connaissais
00:51:05pas quatre d'entre elles, je vais dire
00:51:07lesquelles, Jeanne Barret, Alice Guy,
00:51:09Alice Milia ou Paulette Nardal.
00:51:11Et je pense qu'au moins trois auraient eu
00:51:13largement leur place parmi ces dix femmes,
00:51:15comme Jeanne d'Arc, dont Thomas Joly a dit qu'elle était
00:51:17une des plus grandes travesties de notre histoire,
00:51:19Marie Curie, seule femme
00:51:21à avoir remporté deux prix Nobel,
00:51:23et Geneviève de Galard, l'ange de
00:51:25Dien Bien Phu, infirmière qui est restée sur le
00:51:27champ de bataille jusqu'à la fin pour soigner
00:51:29nos blessés, et qui venait de disparaître,
00:51:31ah mais j'oubliais, les femmes en or étaient
00:51:33uniquement décoloniales. Pour le
00:51:35genre, vingt minutes de femmes à barbe, ça fait
00:51:37quand même un peu beaucoup, et j'aurais préféré
00:51:39qu'on mette en avant les grands inventeurs français
00:51:41qui ont révolutionné le monde,
00:51:43Cugnot qui crée Alphardier, ancêtre de la
00:51:45voiture, Clément Adair et les pionniers de
00:51:47l'aviation, nos médecins, inventeurs de nombreux
00:51:49vaccins et sérums, les inventeurs de la
00:51:51machine à vapeur, du parachute, de la montgolfière,
00:51:53de la photographie ou du cinéma.
00:51:55On a eu à la place Philippe Catherine, en
00:51:57bleu et à poil, et une version trans de
00:51:59la scène, comme s'il n'y avait rien de grand
00:52:01à montrer dans notre histoire. Alors
00:52:03reconnaissons le mérite de la franchise à Thomas Joly,
00:52:05c'était bien une cérémonie politique
00:52:07mais égmiplégique à tendance
00:52:09et qui a de ce fait exclu une partie des
00:52:11français, et qui surtout, n'a pas montré
00:52:13à mon avis, ce qui aurait dû être montré.
00:52:15Moi je suis assez
00:52:17d'accord avec ce que vous dites, Philippe,
00:52:19il y a d'autres choses qui
00:52:21m'ont choqué, je trouve
00:52:23que
00:52:25ça n'était pas de l'universel,
00:52:27c'est-à-dire qu'à partir du moment
00:52:29où on fait une cérémonie d'ouverture
00:52:31à partir de la politique
00:52:33ou d'une idéologie
00:52:35qui n'est pas du tout méprisable
00:52:37en tant que telle, on manque sa cible.
00:52:39Moi je pense que, évidemment,
00:52:41vous manquez pour moi complètement votre cible.
00:52:43Cette cérémonie elle a même été saluée par les plus
00:52:45réacs possibles, y compris
00:52:47à l'étranger. C'est pour ça que la télé marocaine
00:52:49a coupé la diffusion. Non, ils ont coupé juste
00:52:51la diffusion. Écoutez, il y a deux
00:52:53pays du monde arabes.
00:52:55Alors si, ça devient mon modèle.
00:52:57Excusez-moi de vous le dire,
00:52:59il y a un
00:53:01milliard de téléspectateurs.
00:53:03Soyez sympathiques,
00:53:05arrêtez ce cinéma. Ça a été salué
00:53:07dans le monde entier. Il y a un milliard
00:53:09et demi de téléspectateurs. On a envoyé
00:53:11les valeurs de la France, les valeurs
00:53:13sublimes. Je ne comprends pas
00:53:15les valeurs d'ouverture,
00:53:17les valeurs d'universalisme. Vous faites comme si ça
00:53:19se réduisait. D'abord, ça n'a pas été 20 minutes
00:53:21de femmes à barbe. Ça a duré 4 minutes le
00:53:23dancefloor. Avec les femmes à barbe,
00:53:25il y avait une femme à barbe et il y avait
00:53:27une travestie. Qu'est-ce que
00:53:29vous racontez ? C'est complètement dingue
00:53:31d'être aussi
00:53:33dérisoire. Nous avons tout
00:53:35montré de Paris. Nous avons tout montré
00:53:37de la grandeur. Est-ce qu'on n'aurait pas pu montrer nos grands inventeurs ?
00:53:39On peut tout montrer dans une cérémonie,
00:53:41mais est-ce qu'on n'a pas montré la grandeur, par exemple,
00:53:43du savoir-faire français ? Est-ce qu'on n'a pas montré
00:53:45la grandeur du chant lyrique français ?
00:53:47Est-ce qu'on n'a pas montré la grandeur de
00:53:49l'Institut ? Vous vous rendez compte ? Il y en a qu'un
00:53:51mourant qui sort de l'Institut de France.
00:53:53Franchement, sérieux, vous n'êtes pas sérieux, Philippe David.
00:53:55Ah bah si, je suis tout à fait sérieux.
00:53:57C'est dramatique que vous le soyez.
00:53:59Désolé, mais Françoise,
00:54:01excusez-moi,
00:54:03j'ai le droit de préférer Clément Ader
00:54:05aux femmes à barbe.
00:54:07Mais il n'y avait pas que ça !
00:54:09Quand vous avez Simone Veil qui sort de l'eau, c'est magnifique.
00:54:11Excusez-moi, mais Jeanne d'Arc, elle n'aurait pas eu sa place.
00:54:13Mais Jeanne d'Arc, bien sûr qu'elle aurait eu sa place.
00:54:15D'accord, mais écoutez, à un moment donné,
00:54:17vous faites les choix, et Simone Veil, elle n'a pas sa place.
00:54:19Et Olympe de Gouges, elle n'a pas sa place.
00:54:21Françoise, arrêtez de hurler !
00:54:23Mais je réponds, c'est un édito
00:54:25venimeux.
00:54:27Donc je réponds au caractère
00:54:29venimeux de Françoise.
00:54:31Françoise,
00:54:33il n'est pas d'accord
00:54:35avec vous, ça ne fait pas de lui.
00:54:37Excusez-moi, il y a le camp du bien et le camp du mal.
00:54:39Je ne peux en casser une.
00:54:41Il y a le camp du bien et le camp du mal,
00:54:43et je suis dans le camp du mal.
00:54:45Excusez-moi, je voulais juste te dire quelque chose.
00:54:47Ça n'est pas parce que certains pays
00:54:49n'ont pas coupé le faisceau, il y a des gens qui n'ont pas aimé.
00:54:51Et voilà, ils ont le droit
00:54:53de ne pas aimer.
00:54:55Il y a des gens qui n'ont pas aimé.
00:54:57Il y a des gens qui n'ont pas aimé.
00:54:59On a le droit de ne absolument pas aimer,
00:55:01mais on n'a pas le droit de faire un prononcé
00:55:03de toutes les conneries qui ont été racontées
00:55:05et d'en faire un édito.
00:55:07Et je ne supporte pas qu'on me qualifie
00:55:09de venimeux, parce que ça, c'est vraiment
00:55:11dégueulasse. C'est le camp du bien, le camp du mal.
00:55:13C'est comme dire que des gens sont des pestiférés.
00:55:15C'est scandaleux.
00:55:17Je pense que vous êtes venimeux sur cet édito.
00:55:19C'est la première fois que je vous le dis.
00:55:21On aurait pu rajouter Marie-Antoinette
00:55:23avec sa tête ensanglantée sous le bras.
00:55:25Vous voyez, parmi
00:55:27ce qui reste de noble dans ce pays,
00:55:29les gens qui ont des particules,
00:55:31imaginez comment ils ont reçu cette image.
00:55:33Imaginez comment ils ont reçu cette image.
00:55:35Moi, je vais vous dire, globalement,
00:55:37à part ce que vous avez souligné qui m'a, oui,
00:55:39choqué, globalement, j'ai trouvé que c'était
00:55:41assez réussi. Il pleuvait,
00:55:43c'était réussi. Maintenant,
00:55:45quand Thomas Joly se permet de dire
00:55:47que Jeanne d'Arc est le plus grand
00:55:49trabloule de l'Histoire, mais les féministes
00:55:51auraient dû monter au créneau en disant
00:55:53parce qu'une femme n'aurait pas été capable
00:55:55avec une armure de délivrer
00:55:57Orléans du joug anglais, c'est ça
00:55:59que ça veut dire. Il dit, Jeanne d'Arc est forcément
00:56:01un homme, puisque une femme
00:56:03ne serait pas capable de croiser...
00:56:05C'est pas tout à fait ce qu'elle a dit.
00:56:07Non, mais c'est pas tout à fait ce qu'il a dit.
00:56:09Vous qui êtes une progressiste, vous devriez
00:56:11condamner ces propos de Thomas Joly.
00:56:13Pardonnez-moi, c'est pas du tout ce qu'il a dit.
00:56:15C'est sur le ton de l'intésanterie. Il a dit
00:56:17c'est une femme qui s'est aimée. Alors, pourquoi est-ce que
00:56:19vous... C'est complètement dingue.
00:56:21Pourquoi vous hurlez tout ça ?
00:56:23Je hurle pas, je dis juste que...
00:56:25Il a le droit de parler.
00:56:27D'accord, il a le droit de parler, donc il me répond,
00:56:29il m'a interpellé, donc je lui réponds. Est-ce que c'est logique ou pas ?
00:56:31Dites-moi juste. Attendez, mais qui termine ?
00:56:33D'accord, alors, parlez.
00:56:35Il m'a interpellé, il m'a demandé. Vous pensez pas, Françoise ?
00:56:37Donc je vous dis juste que c'est sur le ton.
00:56:39Complètement décalé, Thomas Joly...
00:56:41Attendez, attendez. Appelez-nous 0800 66 300 300.
00:56:43Dites-nous ce que vous en pensez.
00:56:45Non, mais il faut quand même admettre qu'il n'y a pas que
00:56:47les minorités qu'on nous montre qui ont le droit de citer.
00:56:49Mais il n'y avait pas que les minorités.
00:56:51Mais attendez, je vais vous dire. La scène de la scène,
00:56:53alors Thomas Joly dit non pas du tout,
00:56:55c'était pas la scène.
00:56:57Mais vous avez des gens qui ont participé
00:56:59à ce tableau qui disent oui, on nous avait demandé
00:57:01de faire la scène.
00:57:03Mais est-ce que vous pouvez admettre quand même, Françoise,
00:57:05que certains catholiques
00:57:07pratiquants de ce vieux
00:57:09pays judéo-chrétien aient pu être
00:57:11choqués par cette scène ?
00:57:13Parce que si on peut être choqué par une femme
00:57:15à barbe, on doit reconnaître
00:57:17à d'autres minorités le droit d'être choqué.
00:57:19Je reconnais tout cela.
00:57:21Bien sûr, excusez-moi,
00:57:23quand vous avez le tableau général,
00:57:25je pense pas qu'il manque grand-chose
00:57:27au génie français quand vous avez le tableau général
00:57:29et qu'il se termine par un cheval
00:57:31construit
00:57:33dans des conditions dingues,
00:57:35qui vole sur l'eau. Écoutez, on n'est pas obligés
00:57:37d'être... On n'est pas sur le même sujet, Françoise.
00:57:39Je vous parle du tableau.
00:57:41Je vous parle des symboles.
00:57:43Mais moi je vous parle du tableau. Mais alors les symboles ?
00:57:45Vous avez l'artisanat, vous avez l'art lyrique,
00:57:47vous avez la danse, vous avez tout ce qui
00:57:49fait le génie français. Vous avez la littérature
00:57:51même. Vous avez même la littérature.
00:57:53Donc arrêtez. Je veux dire,
00:57:55chacun pense ce qu'il veut, mais on n'a pas le droit
00:57:57d'être insultant. Moi je comprends qu'on puisse
00:57:59se sentir insulté, mais arrêtez
00:58:01avec le woukisme à toutes les sauces.
00:58:03826, 300, 300,
00:58:05avec...
00:58:07C'est bien quand ça s'arrête.
00:58:09Louise.
00:58:11Bonsoir, Louise.
00:58:13Oui, bonsoir.
00:58:15Je vous appelle de la Véron. Écoutez,
00:58:17là je suis en voiture.
00:58:19Je me suis arrêtée. J'ai écouté
00:58:21tout cet entrevien
00:58:23et vraiment je déplore les hurlements
00:58:25de Mme de Gouin.
00:58:27Elle est habitée,
00:58:29c'est pour ça.
00:58:31Oui, je sais, mais en tant qu'auditrice, je vous assure
00:58:33que c'est absolument inaudible et je renouvelle
00:58:35mon soutien total à Philippe Dachau.
00:58:37Si vous pouvez absolument
00:58:39me donner un auditeur qui sera d'accord avec moi.
00:58:41C'est pas à vous que je parle, Louise, mais vous avez
00:58:43absolument le droit. Je sais très bien que je suis
00:58:45en minorité.
00:58:47Je suis en minorité.
00:58:49Je suis en minorité sur ce plateau,
00:58:51mais le pays...
00:58:53Allez-y, Louise.
00:58:55Je pensais que vous étiez plein d'antennes.
00:58:57Il n'est pas question de minorité, il est question de débattre
00:58:59calmement.
00:59:01Louise,
00:59:03vous en pensez quoi, Louise ?
00:59:05Est-ce que vous avez regardé, j'imagine, cette cérémonie ?
00:59:07Les deux ?
00:59:09C'est quoi votre avis, avec un petit peu de recul ?
00:59:11Moi, j'ai été choquée par la scène,
00:59:13naturellement. J'ai été choquée par Marie-Antoinette.
00:59:15Vraiment choquée.
00:59:17Mais tout le reste vous a paru...
00:59:19C'était magnifique.
00:59:21C'est l'Indion, le cheval, etc.
00:59:23Mais il y a quand même des choses
00:59:25que j'ai trouvé qu'il y a eu des abstances.
00:59:27J'entends tout ce que vous dites.
00:59:29J'entends tout ce que vous dites.
00:59:31Quand vous avez 80%
00:59:33des Français qui disent
00:59:35que c'est sublime...
00:59:37Mais je veux bien, vous savez...
00:59:39Mais Françoise,
00:59:41vous n'avez pas à hurler de cette façon.
00:59:43Je fais ce que je fais.
00:59:45Quand vous faites des débats, regardez comment
00:59:47vous me parlez, Louise.
00:59:49Autour de vous,
00:59:51c'est quoi ? Des générations différentes ?
00:59:53C'est dans la même mouvance que vous ?
00:59:55Oui, mon fils, bien sûr.
00:59:57On a tous ressenti la même chose.
00:59:59C'était magnifique.
01:00:01Mais vraiment, cette tête
01:00:03sauguinolante de Marie-Antoinette,
01:00:05c'était absolument insupportable.
01:00:07Pour d'autres gens, ça n'a pas été.
01:00:09Il y a des petits symboles que certains n'ont pas aimés,
01:00:11d'autres qui ont aimé autre chose.
01:00:13En tout cas, ça nous a laissé de bons souvenirs.
01:00:15Ces Jeux Olympiques ont été
01:00:17une réussite totale.
01:00:21Bravo, Louise !
01:00:23Merci de nous avoir appelés, Louise.
01:00:25Vous restez avec nous.
01:00:27Merci beaucoup pour votre appel.
01:00:29Vous avez le droit de râler.
01:00:31Si moi, je dis une bêtise,
01:00:33vous avez le droit de m'engueuler.
01:00:35Mais je vous n'en dis jamais.
01:00:37J'en dis, sauf qu'aujourd'hui, c'est mon anniversaire.
01:00:39Donc personne ne me le dit.
01:00:41Elle est intelligente.
01:00:43Mais la vraie vie va revenir demain.
01:00:45Vous inquiétez pas.
01:00:470826 300 300.
01:00:49Le tour de table de l'actu des vrais voix.
01:00:51Le nombre de Français obèses ou en surpoids
01:00:53a augmenté depuis 20 ans.
01:00:55Regardez pas, Philippe.
01:00:57L'âge là, mini, deux ans.
01:00:59Qu'est-ce qui a changé en Iran ?
01:01:01Il y a des choses qui ont changé en Iran.
01:01:03Thierry Breton démissionné
01:01:05et non pas démissionnaire,
01:01:07démissionné de la Commission européenne de Bruxelles
01:01:09par le bon vouloir
01:01:11de la toute puissante Madame Van der Leyen.
01:01:13Allez, on en parle dans un instant.
01:01:15On vous souhaite la bienvenue.
01:01:17On est très heureux de vous accompagner tous les jours.
01:01:19Même si ça râle un petit peu.
01:01:21Mais bon, c'est les vrais voix.
01:01:33Nous avons retrouvé un petit peu de sérénité,
01:01:35de calme.
01:01:37C'est ça, c'est ça.
01:01:39On embrasse Louise dans sa voiture.
01:01:41Ma petite Louise.
01:01:43C'est très joli comme prénom.
01:01:45J'aime beaucoup, c'est très élégant.
01:01:47C'est pas Patrick Roger qui nous contredira ?
01:01:49Absolument.
01:01:51Les secrets des secrets de famille.
01:01:53On en connaît des trucs sur Patrick Roger.
01:01:55Et d'ailleurs...
01:01:57Au moins, on ne dira rien.
01:01:59Le tour de table de l'actu des vrais voix.
01:02:01Dans un instant, on parle de quoi avec vous, Félix ? Très vite.
01:02:03On va parler de la procédure de destitution d'Emmanuel Macron.
01:02:05En attendant, le tour de table de l'actu des vrais voix.
01:02:07Salut, Cécile, c'est Johnny.
01:02:09Pour te souhaiter un joyeux anniversaire
01:02:11et te dire que vous êtes formidables tous les deux
01:02:13avec Philippe Bouvard dans l'émission des vrais voix
01:02:15que vous faites tous les soirs.
01:02:17On sait qui...
01:02:19à qui l'a dit.
01:02:21Et je t'embrasse.
01:02:23Apporte-moi seulement de quoi lire.
01:02:25C'est un bon livre. Très mauvais qu'à l'importance.
01:02:27Je peux pas vous laisser dire ça parce que si ma grand-mère avait des roues,
01:02:29ça serait un autobus. Il a lu un livre.
01:02:31Un livre dans sa vie et il fallait que ça tombe sur celui-là.
01:02:33Comment vous dire ?
01:02:35J'en ai rien à foutre.
01:02:37Et à que Philippe Bilger
01:02:39voulait parler sur l'obésité
01:02:41mais je ne me sens pas du tout visé.
01:02:43Ça ne vous concerne pas du tout
01:02:45mon cher Philippe.
01:02:47On constate que depuis 20 ans
01:02:49le nombre de Français
01:02:51en état
01:02:53obèse ou en surpoids
01:02:55augmente. Il y a un élément
01:02:57d'espoir, c'est que chez les hommes
01:02:59ça décroît un tout petit peu.
01:03:01La surcharge fondérale
01:03:03s'atténue alors qu'en revanche
01:03:05elle augmente chez les femmes.
01:03:07C'est un élément qui est
01:03:09à prendre en compte.
01:03:11Oui, il faut faire attention parce qu'il y a le surpoids
01:03:13et l'obésité mais on glisse vite de l'un à l'autre.
01:03:15L'obésité morbide, c'est quand on
01:03:17fait 50 ou 60 kilos.
01:03:19Effectivement, on se rend compte
01:03:21il faut faire gaffe à ce qu'on marche.
01:03:23C'est quand on a de trop.
01:03:25On a tendance
01:03:27à dire que j'ai pris du poids,
01:03:29je suis en surpoids mais en réalité médicalement
01:03:31on est déjà en termes d'obésité.
01:03:33L'obésité morbide, c'est autre chose.
01:03:35Moi je bouffe très mal en fait.
01:03:37De plus en plus mal, comme tout le monde.
01:03:39Eric Revet ?
01:03:41Pas moi.
01:03:43Je me maintiens.
01:03:45Quel beau gosse.
01:03:47Je voulais vous parler de Thierry Breton.
01:03:49Commissaire européen qui a envoyé
01:03:51ce matin une lettre de démission.
01:03:53Une lettre pleine de rancune
01:03:55et de ressentiment puisqu'on apprend que
01:03:57Madame van der Leyen, la présidente
01:03:59renouvelée de la Commission européenne, ne voulait
01:04:01plus de Thierry Breton comme commissaire
01:04:03européen représentant la France.
01:04:05Ce qui est quand même un énorme
01:04:07sujet qui montre à mon avis quand même
01:04:09la perte d'influence politique d'Emmanuel Macron.
01:04:11Parce que quand votre commissaire sortant
01:04:13alors ok, il a été chatouillé
01:04:15Elon Musk, ok
01:04:17je pense qu'il avait dans sa
01:04:19cible l'idée de devenir président de la Commission
01:04:21européenne et Madame van der Leyen
01:04:23n'a sans doute pas supporté mais
01:04:25qu'une présidente non élue
01:04:27par les citoyens se permette
01:04:29de renvoyer dans ses buts
01:04:31un commissaire européen sortant désigné
01:04:33à l'époque par le président de la République, c'est un vrai sujet.
01:04:35A sa place c'est M. Séjourné
01:04:37qui va arriver. Alors M. Séjourné
01:04:39petit ministre
01:04:41je dis petit par le
01:04:43temps qu'il a occupé le poste
01:04:45au quai d'Orsay, alors il a été député
01:04:47européen et nous voici propulsé à la place
01:04:49de M. Breton comme commissaire
01:04:51européen.
01:04:53Ça pose quand même un sujet
01:04:55même si c'est de la
01:04:57décision du président de la République, je pense que
01:04:59vu ce qui s'est passé aux
01:05:01élections, il semble que
01:05:03les groupes auraient pu être consultés
01:05:05quelle politique va défendre M. Séjourné ?
01:05:07Même en matière d'expérience ?
01:05:09Il a été député européen
01:05:11il fait maire ministre
01:05:13des affaires étrangères et de l'Europe
01:05:15bon, mais
01:05:17l'autre sujet quand même, on se fout de la gueule
01:05:19des électeurs. M. Séjourné s'est présenté
01:05:21dans la 9ème circonscription des Hauts-de-Seine
01:05:23à Boulogne où il a été élu député
01:05:25au mois de juillet dernier.
01:05:27Et le voici qui taille la route
01:05:29en faisant un bras d'honneur aux électeurs
01:05:31qui lui ont fait conscience. Moi je trouve ça,
01:05:33ce ne sont pas des méthodes
01:05:35et la toute puissance de Mme van der Leyen
01:05:37me pose de plus en plus de problèmes.
01:05:39Et il paraît que
01:05:41Séjourné voulait rester ministre
01:05:43dans le gouvernement
01:05:45et est-ce que ça ne règle pas un peu le problème
01:05:47en l'envoyant là-bas ?
01:05:49Mais c'est vrai que c'est inimaginable
01:05:51que van der Leyen se soit
01:05:53permis de virer.
01:05:55C'est très clair dans la lettre que Thierry Breton
01:05:57lui a envoyée. Il n'y a pas d'émissionnaire
01:05:59ni d'émissionnaire. Moi je rejoins ce que dit
01:06:01Eric, ce qui est inimaginable c'est
01:06:03ce gouvernement battu
01:06:05avec Séjourné qui est nommé
01:06:07sans consulter les groupes, ils sont minoritaires
01:06:09avec des ministres qui sont encore députés
01:06:11et avec probablement des ministres
01:06:13qui ont été battus, de la majorité
01:06:15sortant de battu, qui vont être reconduits
01:06:17comme ministres, je pense à Rachida Dati
01:06:19ou Sébastien Lecornu. C'est dingue si
01:06:21Marine Le Pen était à l'Elysée
01:06:23ou Jean-Luc Mélenchon était à l'Elysée et faisait ça
01:06:25tout le monde serait vent debout sur
01:06:27tous les plateaux en hurlant à la Révolution
01:06:29et là ça passe crème, c'est lamentable.
01:06:31Un sujet important Françoise,
01:06:33deux ans après la mort de Saga Amini.
01:06:35Deux ans après, Macha Amini
01:06:3716 septembre
01:06:392022, on en parle beaucoup
01:06:41parce que vraiment on est très attaché
01:06:43dans les vraies voix, battue à mort par
01:06:45les gardiens de la Révolution parce qu'elle ne portait pas assez bien son voile
01:06:47elle déclenche un mouvement
01:06:49Femme, Vie, Liberté
01:06:51qui sera réprimé dans le sang, on le sait très bien.
01:06:53Deux ans après, qu'est-ce qu'on peut dire ?
01:06:55Qu'est-ce qu'il reste de ce mouvement ?
01:06:57Alors c'est vrai que la répression s'est endurcie
01:06:59je lisais les papiers qui sortent partout dans le monde
01:07:01avant la date anniversaire
01:07:03de la mort de Macha Amini
01:07:05mais il y a des papiers très intéressants
01:07:07notamment aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne
01:07:09qui expliquent qu'en réalité
01:07:11même si on a l'impression que
01:07:13le mouvement a complètement été éradiqué
01:07:15en réalité il y a une conscientisation
01:07:17qui s'est faite dans la société iranienne
01:07:19une prise de conscience sur la discrimination
01:07:21envers les femmes
01:07:23beaucoup d'observateurs notent que
01:07:25finalement il y a de plus en plus de protestations
01:07:27et qu'il y a toute une génération
01:07:29qui est née et qui ne croit plus du tout
01:07:31aux élections en mode
01:07:33république islamique. Donc il y a une conscientisation
01:07:35Macha Amini n'est pas morte
01:07:37pour rien et c'est ce que j'ai envie de penser
01:07:39mais en tout cas
01:07:41ça c'est beau, c'est baroé, c'est leur chanson
01:07:43C'était très intéressant de voir
01:07:45alors qu'on peut avoir l'impression
01:07:47en France que le mouvement malheureusement
01:07:49s'étiole
01:07:51il y a des propos
01:07:53d'Iraniens qui sont rassurants
01:07:55qui disent qu'en réalité ça continue
01:07:57comme l'a très bien dit France
01:07:59Ça travaille, le fond de la société travaille
01:08:01C'est un sujet
01:08:03toujours d'actualité
01:08:05j'aurais aimé aussi
01:08:07qu'une partie de l'extrême gauche française
01:08:09et notamment nos féministes
01:08:11aux petits pieds
01:08:13se mobilisent aussi
01:08:15pour les femmes juives qui ont été violées
01:08:17assassinées, séquestrées
01:08:19par les terroristes du Hamas
01:08:21Je suis d'accord avec vous, je ne peux pas dire le contraire
01:08:23Merci beaucoup
01:08:25Françoise Félix Mathieu
01:08:27On saura demain
01:08:29matin si la procédure de destitution
01:08:31d'Emmanuel Macron est jugée recevable
01:08:33par le bureau de l'Assemblée Nationale
01:08:35C'est le tout premier filtre de cette procédure lancée
01:08:37par la France Insoumise, la fille qui reproche
01:08:39au chef de l'Etat d'avoir manqué à ses devoirs
01:08:41pendant plusieurs semaines un gouvernement démissionnaire
01:08:43aux manettes et puis en refusant de nommer une première ministre
01:08:45issue du nouveau Front Populaire
01:08:47coalition arrivée en tête
01:08:49le bureau de l'Assemblée va donc examiner demain matin
01:08:519h30 cette proposition de destitution
01:08:53du chef de l'Etat
01:08:55S'il la jugeait recevable, ce serait qu'une toute première étape
01:08:57La procédure serait encore
01:08:59très longue, commission des lois de l'Assemblée
01:09:01vote à la majorité qualifiée de l'Assemblée
01:09:03puis du Sénat, passage devant
01:09:05une autre cour composée de parlementaires
01:09:07des deux assemblées, mais donc
01:09:09le bureau de l'Assemblée vote demain sur la recevabilité
01:09:11à donc la présidente du groupe LFI, Mathilde Panot
01:09:13qui vient de mettre la pression sur ce bureau
01:09:15Nous demandons donc aux membres du bureau
01:09:17non pas de se prononcer
01:09:19pour ou contre la destitution
01:09:21du président, mais de laisser
01:09:23la représentation du peuple reprendre
01:09:25ses droits. Je dis donc
01:09:27solennellement à l'ensemble des parlementaires
01:09:29membres du bureau, que voter contre
01:09:31c'est empêcher le débat
01:09:33et priver ainsi
01:09:35la représentation nationale mais aussi le peuple
01:09:37tout entier d'un débat
01:09:39qui est sain dans une démocratie. Je le dis
01:09:41solennellement, voter contre
01:09:43c'est affaiblir le parlement
01:09:45Un coup de pression d'LFI notamment à destination
01:09:47des députés PS, membres du bureau de l'Assemblée
01:09:49pression sur les socialistes car les
01:09:51partis membres du nouveau Front Populaire sont majoritaires
01:09:53dans ce bureau, comme l'a souligné
01:09:55Jean-Luc Mélenchon à la fête de l'Humanité ce week-end
01:09:57Or il estime avoir la certitude d'un vote
01:09:59favorable des communistes, des écologistes
01:10:01mais pas des trois députés socialistes
01:10:03trois députés PS qui tiennent donc entre leurs mains
01:10:05la suite de la procédure, d'où ces mots
01:10:07forts des insoumis à l'approche de ce premier vote
01:10:09Merci beaucoup Félix Mathieu
01:10:11Restez avec nous, dans un instant
01:10:13le coup de projecteur
01:10:15des vrais voix, c'est la deuxième tentative
01:10:17d'assassinat en moins de deux mois laquelle
01:10:19échappe Donald Trump, de quoi rester
01:10:21au centre des attentions face à Kamala Harris
01:10:23pendant ces élections américaines
01:10:25Alors parlons vrai, craignez-vous d'autres
01:10:27tentatives d'assassinat contre Donald Trump ?
01:10:29Y a-t-il une haine anti-Trump
01:10:31portée à son paroxysme outre-Atlantique ?
01:10:33Et à cette question, la seconde
01:10:35tentative d'assassinat contre Trump peut-elle
01:10:37faire basculer la campagne en sa faveur ?
01:10:39Vous dites oui à 68%
01:10:41Vous voulez réagir ? Au datant de vos appels
01:10:43au 0826-300-300
01:10:45Pierre Wurkat sera avec nous, avocat international au barreau de Paris
01:10:47New York, de Californie
01:10:49Et Californie, merci d'être avec nous
01:10:51de votre fidélité, on revient dans un instant
01:10:53Sud Radio
01:10:55Parlons vrai
01:10:57Parlons vrai
01:10:59Les vrais voici de Radio
01:11:0117h-19h
01:11:03Philippe David
01:11:05Cécile Dominibus
01:11:29C'est mon anniversaire, je dis ce que je veux
01:11:31Comme ça, c'est clair
01:11:33Et encore, j'ai pas abusé, j'aurais pu y aller
01:11:35franchement, mais il me reste
01:11:37combien de temps ? Un quart d'heure, ça va peut-être arriver
01:11:39Allez, tout de suite, le coup de projecteur des vraies voix
01:11:41Hi, it's Donald Trump
01:11:43Happy birthday to Cécile
01:11:45Les vraies voix Sud Radio
01:11:47Le coup de projecteur des vraies voix
01:11:49Tir entendu aux abords d'un golf
01:11:51en Floride, celui où
01:11:53se trouvait Donald Trump, l'ancien
01:11:55président candidat à la présidentielle
01:11:57vient d'échapper à une deuxième
01:11:59tentative d'assassinat
01:12:01Il a aperçu son arme qui dépassait la barrière
01:12:03dit-il, et il a tout de suite tiré
01:12:05Très vite, Donald Trump a réagi
01:12:07Il y a eu des coups de feu autour de moi, écrit-il
01:12:09Mais avant que les rumeurs ne commencent
01:12:11à circuler, je voulais vous dire ceci
01:12:13Je suis sain et sauf, rien ne
01:12:15me ralentira, je ne me rendrai jamais
01:12:17La vice-présidente a également réagi
01:12:19sur le réseau X. J'ai été informée
01:12:21des coups de feu tirés à proximité de l'ancien
01:12:23président en Floride. Je suis heureuse
01:12:25qu'ils soient en sécurité, écrit-elle
01:12:27La violence n'a pas sa place en Amérique
01:12:29Une autre tentative d'assassinat
01:12:31qui reflète un climat toxique
01:12:3350 jours avant les élections présidentielles
01:12:35Et donc, une nouvelle tentative
01:12:37d'assassinat présumée contre Donald Trump
01:12:39Le FBI a ouvert une enquête
01:12:41après l'arrestation d'un homme hier
01:12:43Le suspect menuit d'un fusil d'assaut
01:12:45se trouvait près d'un golf où jouait l'ancien
01:12:47président. Il a pu être arrêté. Avant de passer
01:12:49à l'acte, le camp des démocrates
01:12:51dénonce la violence politique. Alors parlons vrai
01:12:53Est-ce que sa baraka va lui donner
01:12:55une image d'invincibilité ?
01:12:57Est-ce que Kamala Harris devrait appeler au calme
01:12:59et à cette question ? La seconde tentative
01:13:01d'assassinat contre Trump peut-elle faire basculer
01:13:03la campagne en sa faveur ? Vous dites
01:13:05que 69% voulaient
01:13:07réagir. Le 0826 300 300
01:13:09Pierre Hourecard est avec nous, avocat international
01:13:11au barreau de Paris, New York et Californie
01:13:13Maître, bonjour, merci d'avoir
01:13:15accepté notre invitation
01:13:17Philippe Bilger
01:13:19Pour répondre à la
01:13:21question de
01:13:23Sud Radio, je ne suis pas persuadé
01:13:25que cette tentative d'assassinat
01:13:27change radicalement
01:13:29la donne présidentielle
01:13:31dont on ne connait évidemment pas l'issue
01:13:33Je ne sais pas qu'elle est
01:13:35aujourd'hui le favori. Mais
01:13:37ça faisait un certain temps
01:13:39qu'on avait prévenu Donald Trump
01:13:41que ses parcours de
01:13:43golf permettaient peut-être
01:13:45des menaces trop faciles
01:13:47à mettre en oeuvre. Et
01:13:49mon interrogation est la suivante
01:13:51Je ne parviens pas à
01:13:53démêler s'il y a
01:13:55dans ces tentatives
01:13:57renouvelées d'assassinat
01:13:59contre Donald Trump quelque
01:14:01chose qui relève de
01:14:03l'affrontement véritablement
01:14:05politique ou si c'est
01:14:07tout ce qui entoure
01:14:09Donald Trump dans cette
01:14:11atmosphère de violence, de
01:14:13frénésie, d'outrance et d'excès
01:14:15qui fait que
01:14:17en quelque sorte
01:14:19l'environnement lui-même
01:14:21est frappé par la contagion.
01:14:23François Zewa. Je n'arrive pas à mesurer
01:14:25ce que je vois c'est que la progression de Kamala Harris
01:14:27elle est spectaculaire. J'ai vu les dernières
01:14:29cartes en tout cas sur les intentions
01:14:31de vote où effectivement on sent bien qu'elle reprend
01:14:33le retard et qu'elle passe devant Donald Trump
01:14:35Je ne sais pas si cette
01:14:37comment dirais-je, si cette tentative
01:14:39d'assassinat peut changer quelque chose. Mon
01:14:41sentiment c'est qu'il y a une dynamique qui est enclenchée
01:14:43que de toute façon ce sera extrêmement serré
01:14:45entre les deux. Je m'interroge aussi
01:14:47comme Philippe Bilger sur la
01:14:49capacité à aimanter ce type de
01:14:51mais la tradition
01:14:53politique elle est violente aux Etats-Unis
01:14:55on oublie quand même l'assassinat d'Abraham Lincoln
01:14:57on oublie quand même
01:14:59la tentative sur
01:15:01Ronald Reagan. On oublie
01:15:03absolument bien sûr
01:15:05je ne pense pas que ce soit
01:15:07nouveau le climat de violence politique
01:15:09c'est aussi ça les grandes démocraties
01:15:11la France n'y échappe pas non plus.
01:15:13Oui bon, ça va être serré. Il ne faut pas que Françoise
01:15:15prenne
01:15:17sa tendance à vouloir
01:15:19que Kamala Harris soit élue pour
01:15:21pour
01:15:23l'argent comptable. Parce qu'en réalité
01:15:25dans les sweepstakes, les fameux Etats qui vont
01:15:27faire la décision, il y en a 3-4 aux Etats-Unis
01:15:29c'est extrêmement serré
01:15:31voire même
01:15:33Donald Trump qui est
01:15:35rien n'est joué
01:15:37maintenant
01:15:39le climat de violence politique aux Etats-Unis
01:15:41effectivement ce n'est pas d'hier
01:15:43est-ce que ça peut servir Donald Trump
01:15:45sans doute
01:15:47ce qui est quand même très inquiétant
01:15:49c'est que ces gens arrivent à approcher
01:15:51relativement près l'ancien président des Etats-Unis
01:15:53c'était vrai pour le sniper
01:15:55c'est vrai pour le type là dans son golf
01:15:57Biden qui a dit qu'il fallait renforcer
01:15:59le trade service
01:16:01mettre à cette question la seconde
01:16:03tentative peut-elle faire
01:16:05basculer justement cette
01:16:07élection en sa faveur ?
01:16:09c'est difficile à dire
01:16:11il y a eu une première tentative d'assassinat
01:16:13qui avait en effet un petit peu
01:16:15changé les sondages
01:16:17chaque élection américaine
01:16:19comme vous l'avez dit se joue sur
01:16:216-7 Etats pivots
01:16:23les Etats comme la Californie
01:16:25voteront Kamala Harris etc
01:16:27ce qui se passe
01:16:29c'est qu'il y a en effet un climat de violence
01:16:31qui n'est pas dû
01:16:33à Donald Trump ou d'ailleurs à Kamala
01:16:35la campagne est très tendue
01:16:37les enjeux sont importants
01:16:39mais il y a aussi une
01:16:41faillite des services de renseignement
01:16:43le premier assassinat
01:16:45c'était quand même un type sur un
01:16:47toit
01:16:49que personne n'avait vu
01:16:51à part les gens qui avaient leur smartphone
01:16:53là le golf
01:16:55n'a pas le droit
01:16:57de jouer sur son golf
01:16:59apparemment pareil les secret services
01:17:01et le FBI puisque le secret services c'est à peu près
01:17:037000 agents aux Etats-Unis
01:17:05le FBI c'est la police fédérale
01:17:07c'est 40000 mais en l'occurrence les secret services
01:17:09il y a une faillite
01:17:11de ce côté là, s'ils ne sont pas capables de le protéger
01:17:13comme ils ne l'ont pas fait
01:17:15le 13 juillet
01:17:17il y a un problème
01:17:19est-ce que justement
01:17:21Pierre justement ça m'intéresse parce que je lisais
01:17:23les journaux américains mais je vois pas
01:17:25les débats télé, est-ce que c'est
01:17:27ça le vrai débat aujourd'hui aux Etats-Unis
01:17:29je suis d'accord avec ce que dit Eric Reuvel
01:17:31comment c'est possible d'approcher aussi près
01:17:33le président des Etats-Unis, est-ce que finalement
01:17:35c'est ça qui focalise si vous voulez
01:17:37aujourd'hui la polémique
01:17:39après cette deuxième tentative
01:17:41sur la faillite véritablement
01:17:43de ces services ?
01:17:45ça fait partie du débat mais le débat comme d'habitude
01:17:47il porte surtout sur le pouvoir d'achat
01:17:49l'inflation et les considérations
01:17:51économiques
01:17:53Donald Trump a fait une cinquantaine d'apparitions
01:17:55de conférences de presse
01:17:57d'apparitions dans les médias
01:17:59pendant que Kamala Harris n'en a fait qu'une ou deux
01:18:01il est beaucoup plus exposé
01:18:03et il a eu l'occasion
01:18:05de rentrer beaucoup plus dans les détails
01:18:07de son programme, Kamala Harris
01:18:09qui fait une campagne qui est pas mauvaise
01:18:11reste relativement vague
01:18:13la violence comme vous l'avez dit aux Etats-Unis
01:18:15Gerald Ford avait
01:18:17fait l'objet de deux tentatives
01:18:19c'est une longue histoire bien sûr et puis Martin Luther King
01:18:21et puis les activistes
01:18:23Martin Luther King, John Kennedy
01:18:25puis son frère Robert
01:18:27tout ça c'est lié à l'histoire
01:18:29de l'Amérique
01:18:31je ne suis pas
01:18:33ni partisan de l'un ni de l'autre mais
01:18:35on diabolise complètement Donald Trump
01:18:37d'abord dans les médias
01:18:39américains à 95%
01:18:41moi je regarde CNN mais heureusement aussi
01:18:43je regarde Fox News
01:18:45et dans les médias français
01:18:47quand on parle de Donald Trump c'est forcément pour
01:18:49le critiquer alors que
01:18:51il a été président pendant 4 ans
01:18:53ça n'a pas été un dictateur
01:18:55c'est quelqu'un qui a rétabli
01:18:57l'économie américaine
01:18:59je me souviens le Noël
01:19:01il y avait 3% de chômage
01:19:03ça veut dire le plein emploi
01:19:05et voilà donc
01:19:07ce dont je m'aperçois
01:19:09c'est que la couverture de Donald Trump
01:19:11est forcément négative
01:19:13je vous en prie
01:19:15Maître
01:19:17autrement dit vous ne croyez
01:19:19pas qu'il y a une certaine
01:19:21intensité de la menace
01:19:23et de la violence
01:19:25autour de Donald Trump
01:19:27parce que c'est lui au fond
01:19:29c'est une continuation
01:19:31d'une histoire américaine
01:19:33qui a toujours connu cette intensité
01:19:35de violence
01:19:37si vous voulez Donald Trump est le
01:19:39premier président qui
01:19:41la presse aux Etats-Unis
01:19:43le Washington Post, le New York Times
01:19:45ont fait des faits
01:19:47des présidents
01:19:49la nouveauté de Trump c'est que
01:19:51il a complètement changé la donne
01:19:53puisque ce qu'on laissait sont
01:19:55fake news et il a remis en cause
01:19:57le sérieux, la validité des propos tenus
01:19:59par les différentes chaînes
01:20:01que ce soit CNN
01:20:03CNN qui est devenue en 20 ans
01:20:05une chaîne relativement neutre
01:20:07une chaîne qui est véritablement de gauche
01:20:09dans l'acception française du terme
01:20:11Trump
01:20:13c'est une bête de scène, on l'aime ou on ne l'aime pas
01:20:15c'est un batteleur
01:20:17c'est quelqu'un qui sait tenir
01:20:19une foule, il n'est pas
01:20:21violent
01:20:23mais il déchaîne
01:20:25Excusez-moi, si elle était surnommée
01:20:27il y a 8 ans Clinton News Network
01:20:29parce qu'elle soutenait ouvertement
01:20:31Hilary Clinton
01:20:33plus que d'ailleurs devant Barack Obama
01:20:35elle soutenait Hilary Clinton plus que Barack Obama
01:20:37mais la réalité c'est que le clivage est pareil
01:20:39fake news ça serait CNews
01:20:41ici en France, il n'y a rien de neuf sous le soleil
01:20:43moi j'ai une question
01:20:45est-ce qu'il n'y a pas une
01:20:47particularité de Trump au-delà de ce que
01:20:49vous dites sur le Capitole
01:20:51en réalité c'est cet épisode-là
01:20:53en réalité qui revient en permanence
01:20:55dans les débats, parce qu'il y a une forme
01:20:57de tentative de putsch et ça c'est quelque chose
01:20:59qui était tout à fait nouveau aux Etats-Unis
01:21:01Alors absolument pas
01:21:03je vais revenir sur le 6 janvier
01:21:05dont on parle beaucoup, ce qui se déplace
01:21:07le 6 janvier c'est que
01:21:09l'Amérique a eu le premier amendement, c'est la liberté
01:21:11d'expression, il y a des meetings
01:21:13qui ont été appelés
01:21:15il y a eu une foule incontrôlable
01:21:17Donald Trump est rapidement intervenu
01:21:19Non mais je ne vous parle pas de l'idée déroulée
01:21:21je vous dis, est-ce que ça c'est encore dans le débat ?
01:21:23Et ça n'était pas une insurrection
01:21:25Vous ne pensez pas ça à moi, oui, mais est-ce que c'est
01:21:27encore dans le débat ou pas ? C'est juste une question
01:21:29que je vous pose, je n'arrive pas à mesurer
01:21:31Voilà, c'est ça
01:21:33On l'a vu dans le débat avec Kamala Harris
01:21:35elle en a parlé de nouveau
01:21:37mais
01:21:39je pense que ça a été largement monté en épingle
01:21:41par les médias
01:21:43par les médias américains et puis
01:21:45par les médias français
01:21:47Mais est-ce que ça veut dire que, que ce soit Kamala Harris
01:21:49ou
01:21:51Donald Trump
01:21:53est-ce que ça veut dire qu'ils vont hésiter aujourd'hui
01:21:55à se mettre
01:21:57à des tribunes, est-ce que ça va changer le cours
01:21:59finalement de l'organisation
01:22:01des meetings et des prises
01:22:03de parole ?
01:22:05Concernant Donald Trump, je ne pense pas
01:22:07Les meetings qui ont suivi
01:22:09la première tentative de vaccina, il a été protégé
01:22:11par une vitre
01:22:13par balle
01:22:15C'est fou, c'est dingue
01:22:17On en pense ce qu'on veut
01:22:19Donald Trump est un sacré personnage
01:22:21et je ne pense pas qu'il ait véritablement peur
01:22:23Il peut y avoir des conséquences psychologiques
01:22:25sur un homme de 78 ans
01:22:27qui à quelques centimètres près
01:22:29va lui prendre une balle dans la tête
01:22:31Mais vous savez, il l'appelle
01:22:33Téflon Don, c'est-à-dire Donald en téflon
01:22:35et qui résiste à tout
01:22:37et qui arrive à tout
01:22:39Mais une fois de plus, je ne prends pas parti
01:22:41Un peu quand même
01:22:43J'adore, j'adore, je ne prends pas parti
01:22:45J'adore
01:22:47Moi je vais prendre parti
01:22:49Mais heureusement
01:22:51je regarde CNN et heureusement
01:22:53je relâche
01:22:55Vous aviez raison
01:22:57de souligner le parti pris des médias
01:22:59américains, on a la même chose
01:23:01en France et quand vous écoutez les médias
01:23:03français, il n'y a aucun problème, Mme Clinton
01:23:05va être élue présidente des Etats-Unis
01:23:07Mais là où vous avez raison
01:23:09c'est que les médias américains peuvent faire
01:23:11et défaire assez facilement une candidature
01:23:13un profil, une image
01:23:15Moi ce qui me frappe, c'est que le New York Times
01:23:17qui est tellement donneur de leçons
01:23:19n'a absolument fait aucune enquête
01:23:21quand ils ont vu l'Etat se délabrer de Joe Biden
01:23:23Le New York Times n'a pas dit
01:23:25à un seul moment, mais est-ce que Biden est capable
01:23:27de continuer à gouverner ? Non, non, non
01:23:29L'enquête c'est le premier à l'avoir fait
01:23:31Et cette enquête, Françoise
01:23:33je pense que les médias dits progressistes
01:23:35et de gauche se seraient honorés
01:23:37à faire ce travail de fond et à dire
01:23:39il y a des mois et des mois que Biden n'était plus capable
01:23:41de gouverner. Est-ce que c'est votre avis Maître ?
01:23:43Ce qui s'est passé avec Biden
01:23:45c'est relativement simple, non
01:23:47Donald Trump appelle un coup
01:23:49il a été poussé
01:23:51et quand je dis poussé, c'est un euphémisme
01:23:53vers la sortie par
01:23:55les Clinton, Obama
01:23:57et par
01:23:59un poids, et donc il a été
01:24:01poussé vers la sortie, il est fou de rage
01:24:03il est fou de rage contre
01:24:05Kamala Harris, il est fou de rage
01:24:07contre les Clinton, c'est un
01:24:09homme respectable, mais
01:24:11il déclinait, et comme
01:24:13souvent le cas, il n'a pas voulu voir son dégât
01:24:15le problème c'est que cet homme qui est en véritable
01:24:17déclin intellectuel est toujours
01:24:19président des Etats-Unis, et Donald Trump
01:24:21a eu beau jeu de le dire pendant le débat
01:24:23où est
01:24:25Joe Biden ? Est-ce qu'il est à la place ?
01:24:27Puisqu'ils ont
01:24:29acté le fait qu'il n'était pas en état de se représenter
01:24:31comment se fait-il qu'il soit toujours
01:24:33président des Etats-Unis ? Jusqu'au
01:24:35mois de janvier, il y aura un président élect
01:24:37le 5 novembre, mais
01:24:39il est toujours aux commandes, alors s'il n'a pas
01:24:41plus les capacités intellectuelles, comment se fait-il qu'il soit
01:24:43encore président ? Est-ce qu'il ne devra pas à ce moment-là
01:24:45démissionner ? Ou laisser Kamala
01:24:47la vice-présidente prendre les rênes ?
01:24:49Merci beaucoup Pierre Wurka
01:24:51d'Avocat International au Barreau de Paris
01:24:53à New York et en Californie
01:24:55merci beaucoup Philippe Bilger
01:24:57merci Françoise de Gouin, merci beaucoup
01:24:59Bon anniversaire !
01:25:01Je ne sais pas si on vous l'a souhaité ou pas
01:25:03Non, c'est la première fois
01:25:05On en a peu parlé
01:25:07Heureusement que vous en avez parlé, c'est fou
01:25:09Il n'y aurait pas, je ne sais pas
01:25:11le général de Gaulle en IA
01:25:13pour souhaiter bon anniversaire
01:25:15Louis XIV, Napoléon Bonaparte
01:25:17pour être vraiment dans l'hyperbole
01:25:19Non, non, non
01:25:21Vous voulez Philippe David en ersatz ?
01:25:23J'attends vos cadeaux autour de la table
01:25:25C'est déjà fait
01:25:27Ce n'est pas non plus un cadeau
01:25:29J'adore
01:25:31Merci en tout cas
01:25:33pour tous vos témoignages d'affection
01:25:35ça me touche énormément, merci Philippe Bilger
01:25:37et merci Françoise et merci Eric
01:25:39On se retrouve demain avec Philippe David
01:25:41dans un instant, on va parler en tout cas
01:25:43Philippe et Aurélie Gros et Stéphane Pelé
01:25:45vont parler citoyenneté
01:25:47avec deux invités, notamment la créatrice
01:25:49de Symphonia, une sculpture monumentale
01:25:51exposée à la Cité de la Musique
01:25:53et on aura également quelque chose d'extraordinaire
01:25:55une tablette, c'est Arthur Chazelle
01:25:57qui l'a mise au point, une tablette qui permet
01:25:59aux aveugles et malvoyants, dans les stades
01:26:01en audiodescription et en toucher de la tablette
01:26:03de suivre un match de foot, de rugby
01:26:05de basket, d'hiver long
01:26:07le tennis, le football américain et le hockey
01:26:09On en parle dans un instant
01:26:11soyez les bienvenus, on se retrouve avec Philippe David
01:26:13demain à 17h, merci à cette équipe formidable