• il y a 3 mois
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Eric Revel, éditorialiste ; Pierre-Yves Martin, consultant ; Jean-Baptiste Noé, rédacteur en chef de la revue Conflits ; Maxime Reppert, vice-président national du SNALC (Syndicat national des écoles, collèges et lycées).

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2024-09-26##

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Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:05Bienvenue dans Les Vraies Voix, merci de nous accueillir tous les jours chez vous avec Philippe David, à côté de moi.
00:00:12Toujours à côté de vous, toujours à la même place.
00:00:15Oui c'est ça, vous conduisez et moi je me lire, c'est ça ?
00:00:18C'est ça, c'est ça.
00:00:19Sauf si on fait anglaise.
00:00:20C'est vrai que c'est vrai, c'est pas faux.
00:00:22Oui, sauf si on fait à l'anglaise.
00:00:23Je suis un peu la pilote.
00:00:24C'est ça.
00:00:24Vous êtes le c**.
00:00:25Moi je me c**.
00:00:26Quand on dit dans la console de mobile, en tout cas dans...
00:00:32Ça va ?
00:00:33Ça va très bien.
00:00:34Très bien.
00:00:35Zéro.
00:00:36Oui.
00:00:37C'est ça.
00:00:38On est à 19h, si vous voulez bien sûr commenter l'actualité avec nous.
00:00:42Allez, le sommaire de cette émission, le grand débat du jour.
00:00:45À 17h30, Netanyahou ordonne à l'armée israélienne de poursuivre à plein régime les combats.
00:00:51L'état hébreu choisit donc d'ignorer l'appel de cessez-le-feu lancé par les Etats-Unis et la France,
00:00:56qui règle une trêve de vingt Israëls indivisés.
00:01:00Les Israëliens, plus de vingt mille libanais ont déjà fui vers la Syrie.
00:01:05En vrai, est-ce que les USA ont la pression sur Israël ?
00:01:09Est-ce que la France joue encore un rôle dans cette région ?
00:01:12Et à cette émission du jour, les USA et la France sont un peu stipeuses.
00:01:15Pour obtenir un cessez-le-feu au Proche-Orient, vous dites non à 78%.
00:01:1978% voulaient réagir.
00:01:21Manu Attambol ose 26-300-300.
00:01:24Et Jean-Baptiste Noé, auteur en chef de la revue, conflit sera avec nous.
00:01:27Et puis, 18h30, le projecteur des vraies voiles, le ministre de l'Éducation, Anne Genetet, a bouleversé son propre établissement scolaire.
00:01:38Suite au tir sur la façade du collège Malarmé à Marseille, 80 impacts de plomb ont été retrouvés.
00:01:47Et par vrai, est-ce que pour vous...
00:01:50Attendez, j'ai perdu ma fiche. Non, c'est pas grave, elle est là.
00:01:53Est-ce que les établissements scolaires sont assez protégés ?
00:01:56Est-ce que les problèmes de sécurité ne sont pas finalement limités qu'aux zones difficiles ?
00:02:00Et à cette question, faut-il poster des agents de sécurité dans tous les établissements scolaires de France ?
00:02:06Vous dites oui à 50%, et donc non à 50%.
00:02:10Vous voulez réagir, moitié-moitié ou autre chose.
00:02:13Manu Attambol, encore vos appels aux 0826-300-300.
00:02:16Et Maxime Réper sera avec nous, vice-président national du SNALC, le syndicat national des écoles, collèges et lycées.
00:02:22On vous souhaite la bienvenue, c'est Les Vraies Voix jusqu'à 19h.
00:02:24Les Vraies Voix Sud Radio.
00:02:26Pardonnez-nous, nous sommes un peu perturbés puisque nous avons égaré une de nos voix aujourd'hui.
00:02:31Philippe Bilger est avec nous, ça va Philippe ?
00:02:33Mais on va en profiter pour parler pour...
00:02:37Je ne sais pas où il est, je pense qu'il est perdu dans l'immeuble.
00:02:40Eric Reval est avec nous, comment ça va Eric Reval ?
00:02:42Bonjour Cécile, bonjour à tous, très bien.
00:02:44J'allais faire la même réflexion que Philippe, j'allais dire on va parler pour deux mais là du coup on serait quatre.
00:02:48Donc ça serait trop.
00:02:50En tout cas, ça va sinon ? Vous êtes en forme ?
00:02:54Très content d'être ici avec les meilleurs animateurs de Sud Radio, qui sont aimés partout en France.
00:03:05Je regarde les réseaux sociaux Cécile et Philippe, c'est incroyable, vous avez le code incroyable.
00:03:11Et quel couple, en plus.
00:03:13On l'a récupéré.
00:03:15Le petit...
00:03:19Là, ça se voit qu'il ne fait pas beau.
00:03:22Vous pouvez demander à l'information, s'il vous plaît.
00:03:24Je vais faire une remarque, plus il allait me mouiller lui.
00:03:29Allez, les enfants, le 0826-300-300 direction Benoît.
00:03:34Bonsoir Benoît.
00:03:36Bonsoir.
00:03:38Ça va ?
00:03:40Ça va bien.
00:03:42Nous aussi, nous sommes contents de vous accueillir.
00:03:44L'écologie, selon vous, ne doit pas être punitive.
00:03:48Ça démarre mal aujourd'hui.
00:03:51Non, c'est clair, elle ne doit pas être punitive.
00:03:54Je pense qu'il y a d'autres moyens que de trouver des taxes pour combler les choses.
00:04:01Et pour essayer de faire quelque chose.
00:04:04Je pense qu'il faut un petit peu de bon sens et beaucoup de réflexion.
00:04:08Et surtout, comme dans beaucoup d'autres sujets, des politiques et des idées à long terme.
00:04:14Et non pas à court terme.
00:04:24Je trouve que notre auditeur a totalement raison.
00:04:29On peut avoir une vision raisonnable, tranquille, sereine de l'écologie.
00:04:34Et d'ailleurs, je dirais que le...
00:04:38...commun des...
00:04:39...met en oeuvre cette conception tranquille.
00:04:42Quand elle ne l'est pas, on tombe...
00:04:44...dans l'idéologie.
00:04:46Oui, Philippe a raison, mais non.
00:04:48N'empêche que la fiction écologique...
00:04:50...comme on la symbolise...
00:04:52...générique...
00:04:53...a besoin de budget.
00:04:55Que ce soit d'entreprise ou que ce soit pour l'Etat.
00:04:58Maintenant, si on veut, effectivement, au-delà des...
00:05:02...qu'on peut faire dans notre vie de tous les jours...
00:05:04...pour la montée des eaux, le réchauffement climatique...
00:05:07...si on veut convaincre les Françaises et les Français que c'est une cause importante...
00:05:12...c'est vrai que leur balancer des taxes dans la figure et des impôts à payer...
00:05:16...c'est pas la meilleure façon pour adhérer.
00:05:18Et, je le répète parce qu'il ne faut pas être totalement démago...
00:05:21...la transition est de budget.
00:05:26Et vu l'état du budget actuel français...
00:05:30...eh ben, je sais pas comment lancer la transition écologique.
00:05:33L'état du budget de l'Etat français.
00:05:35Pierre Petit-Oeil.
00:05:38C'est ça.
00:05:40Et c'est aussi un...
00:05:43...corresponsabilité entre les Etats...
00:05:46...au niveau des entreprises et au niveau des individus.
00:05:49Et au niveau de la gouvernance mondiale...
00:05:53...aucune mic majoritaire a vraiment été montrée.
00:05:58Quand on voit la place de la Chine...
00:06:03...lors de ses sujets climatiques et écologiques...
00:06:06...on se rend compte que l'intérêt économique prime sur l'écologique...
00:06:12...et qu'il y a une maturité qui n'a pas encore été démontée.
00:06:16Merci, Pierre-Yves. Vous voulez une serviette toilette ?
00:06:19Il est trempé, le pauvre Pierre-Yves, là, c'est...
00:06:22Il est trempé, on dirait un chat mouillé.
00:06:24Il a pris sa douche, mais elle y est, c'est...
00:06:27...il était stressé, qu'il était là...
00:06:32Voilà, c'est bon.
00:06:38Eh ben, dis donc, le réquisiteur du procureur...
00:06:40...Monsieur le procureur, vous allez requerir sur quoi ?
00:06:43Je me demande ce que quelqu'un veut vraiment la réussite de Michel Barnier.
00:06:47Ah ben, c'est une grande question.
00:06:480-800-6300-300, Emmanuel vous attend, bien entendu.
00:06:51Soyez les bienvenus, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:07:05Bienvenue dans Les Vraies Voix.
00:07:06Heureusement que parfois, on est hors antenne.
00:07:09On en dit des bêtises, Philippe David.
00:07:11Tout vous ?
00:07:12Ben oui.
00:07:14Non, pas du tout.
00:07:15Non, pas du tout.
00:07:16Je n'en dis jamais d'ailleurs, Philippe, il vient à le reconnaître.
00:07:18Regardez une tête de sainte que vous voulez que je vous dise.
00:07:23Philippe, ça va, petit chat ?
00:07:25Mais ça va.
00:07:26Rien, je m'habille.
00:07:28Tu oses ?
00:07:29Ca s'appelle un casque.
00:07:31Mais moi, c'est pas un casque d'or.
00:07:33Oui, c'est un côté.
00:07:35Ça vous plaît la tête ?
00:07:38Alors, avec...
00:07:41Un casque.
00:07:43C'est un dessin animé où y'a ce...
00:07:45Les Fous du Volant !
00:07:46Les Fous du Volant !
00:07:47J'ai l'impression d'avoir...
00:07:48Michel Vaillant, c'est pas...
00:07:50Non, non, non, c'est pas...
00:07:53Philippe Bilger, doublant peut-être Diabolo.
00:07:56Bon, excusez-moi, j'ai trouvé...
00:07:57Je vais les enlever.
00:07:58J'ai trouvé que Cécile, c'est Pédélope Joliqueur.
00:08:01Ah, ben voilà, c'était aussi...
00:08:03Sinon, les Fous du Volant...
00:08:04Ah, vous savez...
00:08:05Sinon, notre chat du jour...
00:08:07Qui arrive...
00:08:08Qui arrive...
00:08:11Non, mais ça va.
00:08:12Ah, vous avez...
00:08:13Non, mais ça va.
00:08:14Non !
00:08:16L'avantage, c'est que si on cherchait la météo,
00:08:18on l'a trouvée.
00:08:19Dans un instant,
00:08:20dans les trois mois,
00:08:21dans l'avec Félix.
00:08:22Bonsoir, Félix.
00:08:23Bonsoir, tout le monde.
00:08:24Et vous trois, de quoi parle-t-on ?
00:08:25On va...
00:08:28Parler de...
00:08:29Cédric Chez Double, soutien l'Ukraine.
00:08:31Et puis, d'un Japonais qui a été inocenté
00:08:33cinq ans...
00:08:35Six ans à mort.
00:08:37À sa couloir de la mort,
00:08:38pendant 46 ans.
00:08:40Sur les trois mots, ça donne...
00:08:43Allez, tu te la paroles au procureur.
00:08:46Les vrais...
00:08:47Voici le réquisitoire du procureur,
00:08:50Philippe Bilger.
00:08:51Et la question que vous posez,
00:08:52monsieur le procureur,
00:08:53qui veut vraiment...
00:08:56et sincèrement,
00:08:57répond Michel Barnier.
00:08:59Je vais être très rapide sur le thème
00:09:01que j'ai choisi ce matin.
00:09:04Dans la mesure...
00:09:06Où je ne vois quasiment personne
00:09:09qui souhaite sincèrement
00:09:11le succès, la réussite de Michel Barnier.
00:09:14Je n'en vois qu'un.
00:09:16En réalité,
00:09:17c'est le ministre de l'Intérieur,
00:09:19Bruno Retailleau,
00:09:21qui a choisi à Beauvau, d'ailleurs,
00:09:23parce que le Premier ministre
00:09:24a considéré qu'il serait d'une parfaite loyauté
00:09:28et qu'il ne veut pas se présenter en 2027.
00:09:31Mais les autres...
00:09:34L'extrême-gauche,
00:09:35la gauche, c'est évident.
00:09:37Laurent Wauquiez n'en veut pas.
00:09:39Les macronistes commencent à avoir des frustrations.
00:09:43On se rappelle qu'il y a une part
00:09:45chez Emmanuel Macron de gauche.
00:09:47Personne n'en veut,
00:09:49ne veut la réussite de Michel Barnier.
00:09:51Et donc, c'est une raison plus,
00:09:54pour moi, de le soutenir.
00:09:57Alors...
00:09:58— Éric Reuvel.
00:09:59Michel Barnier, il a...
00:10:00L'homme, évidemment, respectable.
00:10:02Son expérience a cumulé, là aussi.
00:10:05Mais on voit bien,
00:10:06dans la composition de son gouvernement,
00:10:08qu'en fermement,
00:10:09il n'a pas nommé des ministres dans son gouvernement
00:10:11pour...
00:10:13pour essayer.
00:10:14En fait, il n'a mis en place,
00:10:16son gouvernement,
00:10:18sans pression,
00:10:19des bouées sous le radeau de la Médusa,
00:10:21uniquement parce qu'il faut qu'il essaie
00:10:23de passer les possibles censures.
00:10:25D'ailleurs, quand vous voyez à l'Élysée
00:10:27le Premier conseil des ministres,
00:10:28absolument incroyable.
00:10:29Ils sont tellement nombreux,
00:10:30ils représentent tellement d'influences différentes
00:10:32à l'Assemblée,
00:10:33qu'en fait, ils sont les uns sur les autres.
00:10:35D'ailleurs, l'URN n'a absolument pas intérêt,
00:10:38à mon sens,
00:10:39à censurer rapidement le gouvernement de Barnier,
00:10:41pour trois raisons.
00:10:42La...
00:10:44Première, c'est qu'ils ont fait le ménage.
00:10:46J'apprécie, vous y avez...
00:10:48apprécié certains de leurs candidats.
00:10:50Il y a quand même un petit sujet pour Marine Le Pen,
00:10:52qui est son procès sur...
00:10:54sur l'FP1.
00:10:55— Qui commence la semaine prochaine.
00:10:56— Et puis, un troisième, c'est que
00:10:58si l'URN prenait le risque de faire tomber
00:11:00le gouvernement de Barnier,
00:11:02le mois qui vienne,
00:11:03le président de la République,
00:11:04il n'aurait plus qu'une seule cartouche dans son fusil.
00:11:08Il chasse avant de gauche.
00:11:09Donc, l'URN serait responsable
00:11:11du tour de la gauche au pouvoir.
00:11:13Pour ces trois raisons,
00:11:14je pense que la longévité du gouvernement Barnier
00:11:16est plus importante qu'on ne le croit.
00:11:18— Et j'ai pris le pas.
00:11:19S'il passait le budget, il atteignait le printemps,
00:11:21en ce qui me concerne, Pierre-Yves Martin.
00:11:22— Je suis tout à fait d'accord avec l'analyse d'Éric.
00:11:26Euh...
00:11:27La tribune, l'intervention de...
00:11:29de Philippe,
00:11:30je suis consterné
00:11:32par le manque
00:11:34de référence
00:11:36des ministres,
00:11:37pas du chef de gouvernement,
00:11:38mais des ministres,
00:11:39sur les messages
00:11:41qu'ils doivent délivrer.
00:11:42Je suis...
00:11:43Je crois que...
00:11:44— Ça dysfonctionne déjà.
00:11:46— Dans les...
00:11:47Dans les toupes des ministres
00:11:49et secrétaires de l'UMP qui font une...
00:11:51— LR.
00:11:52— LR, pardon.
00:11:53— LR.
00:11:54— LR.
00:11:55— LR.
00:11:56— LR.
00:11:57— LR.
00:11:58— LR.
00:11:59— LR.
00:12:00— LR.
00:12:07On a l'impression que certains...
00:12:08certains...
00:12:09ont pas du tout prit la mesure
00:12:10du contexte actuel
00:12:12et de l'obligation
00:12:13de sérieux
00:12:14de modestie
00:12:15et de travail.
00:12:16— Allez, merci beaucoup.
00:12:17Tout de suite, les 3 mots dans l'actu.
00:12:18C'est avec Félix Mathieu.
00:12:22bonsoir, Félix, 3 mots dans l'actu
00:12:23qui sont procès, livraison
00:12:24et condamnation
00:12:25Cédric Jubilar sera bien jugé aux assises
00:12:27accusé d'avoir tué son épouse
00:12:28avoir tué son épouse en décembre de 24 ans de procédure sans corps ni aveu ni scène
00:12:33de crime.
00:12:34Une renforce le soutien à l'Ukraine, les Etats-Unis atteusent 8 milliards de dollars
00:12:39et des nouvelles munitions l'ont porté.
00:12:41A suivre aussi dans un quart d'heure le grand débat des vrais voix sur le refus israélien
00:12:45de la banque réclamé par Washington et Paris, et puis un japonais de 80 ans innocent et
00:12:5056 ans après sa condamnation à mort, il attendait son exécution pour meurtre depuis
00:12:551968.
00:12:56Des preuves fabriquées, des aveux arrachés sous la contrainte admet finalement la justice
00:13:01japonaise.
00:13:02Que s'est-il passé à Kaniak Lémine dans le Tarn dans la nuit du 15 au 16 décembre
00:13:102020 ? Depuis 4 ans, les enquêteurs n'ont obtenu ni aveu ni scène de crime, pas plus
00:13:16qu'ils n'ont retrouvé le corps de Delphine Jubilard, pour autant ils ont acquis la conviction
00:13:20que son époux Cédric l'aurait tue après qu'elle fait part de son intention de divorcer.
00:13:25La cour d'appel de Toulouse confirme donc le renvoi aux Is.
00:13:29Il y aura bien un procès, au grand regret de l'avocate de Cédric Jubilard, même si
00:13:34Manuel Franck s'y attendait un peu à cette décision.
00:13:36Cette décision n'était pas tellement une surprise, on se doutait bien qu'on se dirigeait
00:13:40vers un procès.
00:13:41Il y a la suite logique de cet acharnement dont Cédric Jubilard est un peu victime depuis
00:13:47le début.
00:13:48La défense peut considérer quand même que nous avons une petite victoire dans la mesure
00:13:52où ce que nous avions dénoncé depuis un certain temps, à savoir cette phrase absolument
00:13:57immonde qui était dans l'ordonnance de mise en accusation et par laquelle des juges d'instruction
00:14:02au mépris de toutes leurs règles et principes écrivaient qu'il était déjà coupable,
00:14:06sans attendre un procès, la cour a considéré que c'était à tort que les magistrats avaient
00:14:10écrit cette phrase-là.
00:14:11Maître Emmanuel Franck, avocate de Cédric Jubilard au micro AFP de Pablo Cozaglio.
00:14:16Moi, j'ai tout trouvé que la gestion de l'affaire Jubilard était bizarre.
00:14:21Au fond, en général, lorsqu'il y a des présomptions contre quelqu'un, on le met en détention.
00:14:26Là, il me semble que depuis le début, c'est l'inverse.
00:14:30On le met en détention pour espérer trouver des preuves.
00:14:34Je trouve ça étrange.
00:14:35Lurgueric Roel.
00:14:36Moi, je ne suis évidemment pas un expert de la justice.
00:14:40Ce que je trouvais étrange, au XXIe siècle, on n'a jamais retrouvé le corps de la traiteuse.
00:14:46C'est quand même absolument hallucinant.
00:14:49Excusez-moi, on avait eu un procès comme ça à la fin du XXe siècle, à Toulouse,
00:14:55avec un professeur de l'université disparu et on n'a jamais retrouvé le corps.
00:14:59Oui, mais là, avec la scientifique...
00:15:02C'est ça qui est complètement d'accord.
00:15:04Et je trouve ça quelque part intéressant, dans le tragique.
00:15:11Pour 944 jours, le Président de la République a mis en oeuvre son onslaut vicieux contre l'Ukraine.
00:15:41Cela fait 944 jours que Poutine mène cet assaut vicieux contre l'Ukraine.
00:15:45Pour 44 jours, le peuple ukrainien est resté inébranlable et insoumis.
00:15:50Aujourd'hui, nous lançons une démarche en commun de soutien au redressement et à la reconstruction de l'Ukraine,
00:15:55afin de montrer clairement que nous sommes aux côtés de l'aujourd'hui et à l'avenir.
00:15:59Le président des États-Unis, Joe Biden, avec Gauthier Rapport,
00:16:02pendant ce temps, les diplomaties des États-Unis comme de l'Union européenne dénoncent en cœur
00:16:07les menaces, je cite, irresponsables et inacceptables de Vladimir Poutine.
00:16:12Le président a encore évoqué la menace nucléaire en cas d'attaque aérienne massive sur le territoire russe.
00:16:17Et puis le troisième mot, condamnation, Philippe.
00:16:19Oui, il y a peut-être quatre santé, 56 ans après sa condamnation à mort.
00:16:23Condamné en 1968 pour le quadruple meurtre de son patron et de sa famille,
00:16:28il a passé 46 des 56 dernières années de la mort aux trajaurités du temps à l'isolement,
00:16:35à attendre son exécution par pension qui pouvait intervenir d'une minute à l'autre pendant tout ce temps.
00:16:40Sa famille, ses avocats se sont réunis devant le palais de justice pour une affaire devenue un peu emblématique au Japon.
00:16:48Le tribunal a clairement indiqué que les preuves avaient été fabriquées.
00:16:54Les procureurs n'ont plus aucun moyen de justifier la condamnation à la sortie.
00:17:00La justice japonaise retient aussi que les aveux avaient été dans des conditions inhumaines,
00:17:05assimilables à de la torture après cette drôle de vie qui a été la sienne.
00:17:11Iwao Akamanda, son nom n'a plus toute sa tête, il a 88 ans, il ne prononce plus de paroles sensées,
00:17:17raconte ses proches, des proches qui pour autant redoutent désormais un possible appel du parquet.
00:17:23C'est terrible.
00:17:24J'imagine ce que cette inhumaine est donnée dans 20 autres pays que le Japon.
00:17:29C'est une horreur.
00:17:32C'est horrible, c'est horrible.
00:17:33On remet beaucoup en cause le système pénal japonais où on est enfermé dans une cellule où on n'a aucune intimité,
00:17:39enfin on est enfermé, mais les gardes vous voient 24-24, etc.
00:17:42Après, grosse question sur ce pas, Éric.
00:17:45Alors, on est où maman Carlos Ghosn ?
00:17:48Ouais, ouais, ouais.
00:17:51Par moments, j'aurais souhaité une profédurale comme ça en France.
00:17:55Oui, non, c'est absolument hallucinant.
00:17:57Alors, je ne sais pas si le parquet va faire appel.
00:18:00Non, mais ce qui est émouvant, c'est que ce monsieur n'a plus toute sa tête,
00:18:03forcément il a 88 ans, il a passé la majeure partie de sa vie en prison.
00:18:07Je ne sais pas comment le gouvernement japonais peut réparer...
00:18:11Pas réparer, mais c'est ça, c'est réparable aussi.
00:18:14Allez, merci beaucoup Félix Mathieu.
00:18:16Dans un instant, on va revenir sur le combat au Liban qui s'intensifie,
00:18:20tandis qu'Israël a indiqué qu'il leur proposait 21 jours,
00:18:24demandés par plusieurs pays dont la France et les Etats-Unis.
00:18:27Alors, parlons en vrai.
00:18:28Est-ce que les Etats-Unis peuvent mettre la pression sur Israël,
00:18:31vu leur réaction privilégiée ?
00:18:32La France joue-t-elle un rôle dont elle a le droit de se poser la question ?
00:18:38Soit-il pesé pour obtenir un cessez-le-feu au Proche-Orient ?
00:18:40Vous dites désormais pour cent, vous voulez réagir ?
00:18:44Manu, attends vos appels au 0826 3500.
00:18:47Baptiste Noé est avec nos rédacteurs en chef de la revue Conflit.
00:18:50Jean-Baptiste Noé, est-ce que Netanyahou, quoi qu'il arrive, en fera cas sa tête ?
00:18:54Oui, il est décidé d'aller jusqu'au bout de l'occupation qu'il a menée.
00:18:59On en parle dans un instant, 0826 3500, vous avez la parole jusqu'à 19h.
00:19:03Soyez les bienvenus.
00:19:05Sud Radio, parlons vrai.
00:19:07Sud Radio, parlons vrai.
00:19:09Les vrais voix Sud Radio, 17h19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:19:15Retour des vrais voix, souriantes, pétillantes, en pleine forme,
00:19:20en train de sécher pour l'une d'entre elles.
00:19:23Au cours du matin, on a cru qu'il avait traversé la nage
00:19:26histoire de faire un bain olympique ou quasi-réel.
00:19:30Lui, je ne dirais pas sec comme une tric, mais un droit pour la vie.
00:19:36Sec comme une tric, c'est ça, oui.
00:19:38Mais vous ne connaissez pas l'expression ?
00:19:39Oui.
00:19:39Vous avez quelqu'un de mûr mais qui est retaillant.
00:19:43Lui, il est sec comme une tric.
00:19:44Oui, mais c'est un peu ambigu à la tête.
00:19:47Quand on a comme...
00:19:48Il est rive, ne va pas...
00:19:51Il est rive, ne va pas l'heure.
00:19:54Sec comme une tric, mais pas sec.
00:19:55Ah si, si, si.
00:19:56Comme on dit, un chat maigre.
00:19:58Un chat maigre, c'est les petits mecs hyper secs qui ont des très bons commandos.
00:20:01Vous enfoncez là.
00:20:02Non, mais c'est vrai.
00:20:03Vous connaissez l'aphorisme qu'on prétend à Jacques,
00:20:07à prononcer savoureux, et ça lui ressemble bien à propos de tric.
00:20:10Il disait, quelqu'un lui aurait posé la question en disant
00:20:12mais monsieur le président, alors les femmes maintenant,
00:20:15et Chirac vieillissant aurait dit
00:20:17moi, vous savez, à mon âge, les raideurs déplacent.
00:20:20Jacques Chirac, ça fait 5 ans qu'il nous a quittés aujourd'hui.
00:20:24C'est tellement vrai.
00:20:26Et les amis, à tout de suite, le grand débat du jour, mon dieu.
00:20:40explose les uns après les autres.
00:20:43Maintenant, voilà que monsieur Netanyahou,
00:20:45lâche le Liban.
00:20:47Il n'est pas capable de faire le Beirut,
00:20:49c'est la capitale du Liban.
00:20:51Que l'armée israélienne avait reçu l'ordre de poursuivre le combat
00:20:54avec la force nécessaire.
00:20:56Ce ballon, c'est bon.
00:20:57Le escalier humain, il a placé des roquettes
00:21:00dans vos salsicarages.
00:21:03Pendant ce temps, les avions de combat israéliens décollent
00:21:06les uns après les autres pour enchaîner
00:21:08les frappes au Liban.
00:21:11Benjamin Netanyahou a ordonné à l'armée israélienne
00:21:15de maintenir sans relâche ses rations militaires au Liban.
00:21:19En l'heure à rehausser ses feux de 21 jours
00:21:21formulés par les Etats-Unis et la France.
00:21:23En vrai, est-ce qu'un cessez-le-feu semble utopique ?
00:21:26Craignez-vous un conflit de longue durée au Liban et à Gaza ?
00:21:30Et à cette question, les USA et la France doivent-ils peser
00:21:33pour obtenir un cessez-le-feu au prochain ?
00:21:35Vous dites donc à 80%, vous voulez réagir ?
00:21:37Manuattons vos appels au 0856-300-300.
00:21:40Et Jean-Baptiste Noé, rédacteur en chef de la revue Conflit,
00:21:43est avec nous, merci d'avoir accepté notre invitation.
00:21:45Bonjour, Bilger.
00:21:48Il me semble que la volonté affirmée de Netanyahou
00:21:53dans les prochains jours, dans les prochaines semaines,
00:21:56d'envahir le Liban ne peut discuter.
00:22:00Enfin, elle me semble évidente.
00:22:04Les Etats-Unis et la France n'ont manifestement pas le déroulement.
00:22:15Je me demande, en dessinant ce que je pose par avance,
00:22:19est-ce qu'il y a quelque chose qui, aujourd'hui,
00:22:23le plan international peut faire Netanyahou
00:22:27s'arrêter au bord d'une catastrophe qu'il pourrait seul arrêter ?
00:22:33Je n'y m'en fais, les Etats-Unis, face à sa résolution.
00:22:38Est-ce qu'il y a quelque pouvoir de brider la volonté israélienne ?
00:22:43Éric Reuvel.
00:22:44Moi, je pense que ni Joe Biden, ni Emmanuel Macron,
00:22:47pour des raisons différentes que j'essayais d'expliquer,
00:22:49n'ont le pouvoir d'avoir une décision,
00:22:52ni peut-être d'aller au Liban avec Saad.
00:22:57D'abord, parce que Biden, il n'est plus président des Etats-Unis,
00:23:00il n'y a encore plus les élections, c'est pour bientôt,
00:23:02et je pense que ça fait longtemps qu'il n'est plus président des Etats-Unis,
00:23:05en fait, vous voyez, du régard aux problèmes qu'il assaille depuis des mois.
00:23:09Emmanuel Macron, pour des raisons politiques, n'a pas le poids de la France,
00:23:14il n'avait très peu de poids au moyen de la Grande Époque,
00:23:17des défiants, où on avait une diplomatie moyenne-orientale,
00:23:20mais là, je veux dire, tout ça s'est liquéfié.
00:23:22Je rappelle quand même que, de manière symbolique,
00:23:24le président de la République a supprimé le corps diplomatique,
00:23:27vous voyez, faisait l'arce de nos ambassadeurs,
00:23:30diplomatie dans l'Etat,
00:23:32et lit sous l'Etat.
00:23:34Et alors, ce qui est intéressant, parce que ça me parlait,
00:23:37Biden-Macron,
00:23:39ont demandé un jour,
00:23:43peu de 21 jours,
00:23:45et en fait, vous savez qu'il y a une théorie des 21 jours,
00:23:48oui, il y a une théorie des 21 jours,
00:23:5121 jours à une pratique pour que celle-ci devienne une habitude,
00:23:54qu'on l'exécute au quotidien, presque sans s'en rendre compte.
00:23:58Donc, il y a tout un symbole derrière tout ça.
00:24:02Évidemment qu'on aimerait prendre l'habitude
00:24:04de la époque,
00:24:06le Hezbollah
00:24:08a mis en coup pour régler le Liban.
00:24:10Là, on disait que
00:24:12le Liban fuit vers la Syrie,
00:24:14il faut savoir que 2 millions de Syriens
00:24:16sont en Liban.
00:24:18C'est un pays qui est par terre,
00:24:20économiquement,
00:24:22ruiné.
00:24:24Il n'y a pas le Montrout, enfin,
00:24:26le pays est technique, ethnique.
00:24:28Comment fera-t-il ?
00:24:30Pourtant, j'ai une pensée,
00:24:32c'est très fort, je connais un peu,
00:24:34parce que j'allais assez régulièrement à Beyrouth,
00:24:36c'est vrai que,
00:24:38bouclier ou pas,
00:24:40à la solde, les Libans
00:24:42sont en train de payer excessivement cher
00:24:44ce qui entraîne Israël.
00:24:46Moi, je ne suis pas complètement aligné,
00:24:48en partie seulement,
00:24:50pardon.
00:24:52Déjà, je ne comprends pas
00:24:54pourquoi on met la France et les Etats-Unis
00:24:56au même niveau.
00:25:02Les Etats-Unis,
00:25:04par le biais du financement
00:25:06d'armes à Israël.
00:25:08Ensuite,
00:25:10la France,
00:25:12comme l'Érythrée,
00:25:14a finalement plus d'influence
00:25:16sur cette région du monde.
00:25:18Et je vois
00:25:20ce que de bonnes intentions exprimées
00:25:22par le chef de l'État français
00:25:24pour échanger.
00:25:26C'est bon ?
00:25:28Jean-Baptiste Noé,
00:25:30vous êtes rédacteur en chef de la revue Conflit.
00:25:32Vous avez entendu Philippe Bilger
00:25:34qui dit qu'est-ce qui pourrait arrêter Netanyahou ?
00:25:36La France est-elle encore une influence ou pas au Proche-Orient ?
00:25:38Vous avez entendu Éric Revelle.
00:25:40Qu'est-ce que vous pensez de ce qui vient d'être dit ?
00:25:42C'est tout à fait juste.
00:25:44Pour compléter,
00:25:46on est dans un conflit existentiel
00:25:48côté israélien.
00:25:50C'était la deuxième phase
00:25:52de la réponse à l'attaque du 7 octobre 2023.
00:25:54La première phase,
00:25:56c'était le Hamas à Gaza.
00:25:58La deuxième phase, c'est l'Hezbollah
00:26:00qui est au Liban,
00:26:02notamment dans le sud du Liban.
00:26:04Comme pour Netanyahou et pour les cadres israéliens,
00:26:06c'est un conflit existentiel.
00:26:08Ils ne peuvent pas l'arrêter puisqu'il s'agit de protéger
00:26:10l'existence israélienne
00:26:12régulièrement sur le sud d'Israël.
00:26:14Pour eux,
00:26:16on est dans une logique qui n'est pas
00:26:18notre logique à nous.
00:26:20Avec un autre regard.
00:26:22Pour eux,
00:26:24d'éradiquer Hezbollah,
00:26:26c'est un peu le lierre
00:26:28qui tient le mur au Liban.
00:26:30Non seulement,
00:26:32ils détruisent aussi le Liban
00:26:34au même moment.
00:26:36Ils corrompent aussi de l'aide ou des emplois.
00:26:38Et puis,
00:26:40vous avez aussi l'Iran,
00:26:42qui est une milice entraînée,
00:26:44financée par l'Iran.
00:26:46Et l'Iran est aussi une menace existentielle pour Israël.
00:26:48Donc c'est dans ce cadre
00:26:50qu'ils se cadrent.
00:26:52Beaucoup de gens
00:26:54tombent sur Noé,
00:26:56même très favorables
00:26:58à la cause d'Israël.
00:27:00Netanyahou
00:27:02est le pire homme politique
00:27:04de Israël.
00:27:08Est-ce qu'à votre avis,
00:27:10ils ont raison ?
00:27:12Et est-ce que Netanyahou
00:27:14a des desseins pervers
00:27:16pour cette étrange politique ?
00:27:22D'abord,
00:27:24vous avez l'opinion d'Israël
00:27:26hors Israël,
00:27:28mais Netanyahou est élu.
00:27:30Il compte surtout sur la vie des Israëls.
00:27:32Il aura des élections législatives dans deux ans.
00:27:34Et donc,
00:27:36c'est Israël qui tranchera la question.
00:27:38Mais,
00:27:40force est de reconnaître que Netanyahou
00:27:42a une très grande expérience politique.
00:27:44Il a une longue
00:27:46maîtrise de ses sujets.
00:27:48En tout cas, il est assez cohérent
00:27:50dans ce qu'il fait par rapport à son passé politique.
00:27:52Vous pensez que
00:27:54le conflit peut durer sur deux ?
00:27:58Front entre guenons, ça va finir par se calmer.
00:28:00Appelez-nous au 826 303.
00:28:04Une gaffite
00:28:06qui m'intéresse.
00:28:08Je ne sais pas si ça vous intéresse.
00:28:12En allant
00:28:14et de les affaiblir,
00:28:16est-ce que ça va avoir un impact
00:28:18pour nous en matière de sécurité ?
00:28:22Non, ce sont des mouvements
00:28:24qui ne visent pas un généralisme
00:28:26traditionnel.
00:28:28Ce n'est pas Al-Qaïda au Maghreb islamique.
00:28:36Il y a parfois des modèles.
00:28:38On l'a vu dans des manifestations
00:28:40scientifiques dans certaines universités.
00:28:42Vous avez des études
00:28:44qui s'adressent du Hamas
00:28:46à cause du Hezbollah,
00:28:48dans la cause manipulée des Palestiniens.
00:28:50Là, il peut y avoir des effets.
00:28:52Ce sont des propres dangers
00:28:54pour la sécurité des Français.
00:28:58C'est vraiment propre à cette région.
00:29:00Là, il n'y a pas de danger immédiat
00:29:02pour l'Europe
00:29:04et pour la France.
00:29:08Bonsoir Benoît.
00:29:10Bonsoir.
00:29:12Quelles sont vos réactions
00:29:14sur ce conflit,
00:29:16sur ce qui a été dit ?
00:29:18Je pense déjà aux Libanais
00:29:20qui...
00:29:22Après, je pense que
00:29:24tout a été dit, en particulier
00:29:26M. Eric Reuvel.
00:29:30À mon avis, ça vient un peu
00:29:32de la loi et du pouvoir.
00:29:34Comme l'a dit M. Reuvel,
00:29:36en plus, on n'a plus de corps diplomatique.
00:29:38C'est ce qu'ils faisaient.
00:29:40Une chose autrement que militaire.
00:29:46Et les Etats-Unis.
00:29:48Mais voilà, on ne passe certainement pas
00:29:50par M. Biden, comme il s'est dit,
00:29:52mais par le financement
00:29:54des États-Unis.
00:30:02Avec ce qu'ils font,
00:30:04avec cette loi qui est en dessous
00:30:06du président Macron.
00:30:10Je trouve que j'ai l'impression
00:30:12que les Attaques, c'est ça
00:30:14qui est quand même catastrophique.
00:30:16On a laissé pourrir
00:30:18quand même des situations
00:30:20depuis des décennies.
00:30:22Alors, reste avec nous Benoît.
00:30:24Je veux vous prendre un petit peu
00:30:26du point où vous avez été
00:30:29le premier à faire attention
00:30:30Alors, reste avec nous, Benoît. Jean-Baptiste, on ne peut pas imaginer les USA réduire leur aide militaire à Israël.
00:30:37Non, ils vont continuer. Mais alors, il y a un gros problème qui se pose aux Etats-Unis.
00:30:43Aux élections présidentielles du mois de septembre, les juifs américains étaient démocrates.
00:30:50C'était un bastion important des candidats démocrates.
00:30:54Mais vous avez, depuis quelques années, le développement d'un électeur musulman,
00:30:57notamment dans des Etats qui peuvent basculer côté république, côté pro-palestinien,
00:31:05et donc établir des démocrates, alors même qu'ils vont voter démocrate.
00:31:10Et donc, pour Joe Biden ou Kamala Harris, ils sont dans une position extrêmement difficile.
00:31:19Il faut lire la politique américaine aujourd'hui au regard de leur politique intérieure et au regard des enjeux électoraux.
00:31:37Oui, j'avais deux points sur lesquels je voulais répondre.
00:31:40Premièrement, Kamala Harris avait rencontré Benjamin Netanyahou il y a 4 mois,
00:31:49et qu'elle avait exprimé devant lui aux palestiniennes.
00:31:54Donc, du coup, on n'est pas du tout sûr où on est.
00:31:57Et plus du tout les Etats-Unis compteront à financer Israël.
00:32:04Et le deuxième point qui est une question,
00:32:06est-ce que dans ce contexte international particulier,
00:32:18il faut prendre un peu une première ligne sur ce genre d'intervention,
00:32:26contre un sujet autre que les pays européens classiques,
00:32:31ou les Etats-Unis en matière de diplômes,
00:32:34ou est-ce qu'il y a un nouvel acteur international qui peut rentrer dans le jeu et avoir une influence ?
00:32:41Il y a deux acteurs au niveau local, c'est l'Arabie Saoudite et la Jordanie.
00:32:47La Jordanie officiellement soutient la Côte d'Ivoire,
00:32:50et Israël a intercepté les missiles iraniens.
00:32:55Donc, l'action d'Egypte également.
00:32:58Et l'Arabie Saoudite est aussi un facteur de paix.
00:33:01Et c'est plutôt une bonne chose que ce drame,
00:33:04qui est celui du Levant,
00:33:06ait des aides en l'eau des pays arabes,
00:33:10qui sont volontaires pour bâtir la paix,
00:33:13qui jouent les volontés de trouver une solution.
00:33:16Mais la Chine, qui est présente dans la région,
00:33:20n'a pas encore d'intervention climatique.
00:33:22Donc c'est plutôt l'axe Egypte-Jordanie-Aoudite
00:33:26qui joue un peu les bons offices, les intermédiaires entre l'Iran et Israël.
00:33:33— En fond de toile de tout ce contexte-là,
00:33:37vous avez aussi une opposition forte des musulmans entre les sunnites.
00:33:41— Absolument.
00:33:42— Les Hezbollahs sont chiites,
00:33:43et donc vous avez tout le mouvement sunnite-saoudien et autre
00:33:47qui reçoit évidemment tout ça avec beaucoup d'intérêt et d'inquiétude.
00:33:51Et juste pour revenir à ce que vous disiez, mon cher ami,
00:33:53moi je ne crois pas un seul instant que les États-Unis,
00:33:55quelle que soit la personne qui est élue au mois de novembre aux États-Unis,
00:33:59arrêtera son soutien à Israël.
00:34:01Ça, c'est absolument inimaginable,
00:34:05parce que ce intrinsèque de l'État juif,
00:34:09qui joue sa survie comme en permanence,
00:34:11noyé dans les musulmans,
00:34:13si les Américains décidaient de puer militairement,
00:34:17ou en tout cas de menacer militairement,
00:34:20je pense qu'Israël serait dans une situation...
00:34:22Enfin, je ne sais pas ce qu'en pense Jean-Baptiste,
00:34:24mais ça semble absolument inimaginable.
00:34:28Il y a mal à risque qu'il dirait « j'arrête mon soutien à Israël ».
00:34:33— Tout à fait.
00:34:34Autant que la politique étrangère des États-Unis ne repose pas uniquement...
00:34:40Il y a l'euro, et donc les États-Unis
00:34:42ont moins de poids que la République française.
00:34:46— Alors une con.
00:34:47Gaza, ça fera un an dans quelques jours.
00:34:50Là, le Liban, une anti-guerre à mener sur plusieurs fronts,
00:34:55est-ce que ça risque de durer encore ?
00:34:58Est-ce que quand on voit l'armée israélienne, sa puissance,
00:35:00on pensait que Gaza serait solutionnée ?
00:35:03Ça fait bientôt un an.
00:35:06— Alors la situation pour l'armée israélienne est meilleure à Gaza.
00:35:10Ils contrôlent mieux les semaines.
00:35:13Ils ont placé des unités de régiment de Gaza vers la frontière nord du État.
00:35:18Mais si la situation militaire...
00:35:23Le Hamas a été très fortement...
00:35:26Mais il n'est pas éradiqué.
00:35:28Effectivement, ça, c'est un problème existant pour Israël.
00:35:31C'est pas les moyens militaires, techniques et financiers
00:35:34de tenir sur deux fronts.
00:35:44— Merci beaucoup, Jean-Baptiste Noé, rédacteur en chef de la revue Conflit.
00:35:48C'est de nous clarifier, en tout cas, sur ce conflit.
00:35:53Vous restez avec nous dans un instant avec Benoît de Limoges,
00:35:56qui est avec nous. Ça va, Benoît ?
00:35:58— Ça va.
00:35:59— Vous avez regardé un petit peu les infos, les trucs,
00:36:02le qui-c'est-qui qu'il a dit, tout ça ?
00:36:05— Oui. Alors un petit peu, mais vraiment un petit peu.
00:36:08— Ouais, genre. En fait, il a vachement regardé...
00:36:12— Oui. Il s'est mis un peu à l'élan.
00:36:17— Je pense qu'on a deux mecs au fond de la salle à côté du radiateur.
00:36:21— Je progresse mélancoliquement.
00:36:22— Allez, à tout de suite.
00:36:24— Sud Radio, c'est vous qui donnez le temps.
00:36:26— Oui, absolument.
00:36:27— Pourquoi est-ce que vous aimez Sud Radio, Yamina ?
00:36:29— Parce qu'il y a une liberté de temps,
00:36:31parce qu'on a la parole à ceux qui n'ont pas l'habitude de la prendre
00:36:34puis à toutes les opinions qui s'expriment.
00:36:36— Sud Radio, parlons vrai.
00:36:39Les vrais voix Sud Radio, 17h-19h,
00:36:42Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:36:45— Vous nous témoignez tous les jours avec Philippe David
00:36:48quand on part en déplacement d'antenne,
00:36:50que vous écoutez, que vous nous aimez bien,
00:36:52que nous aussi, on vous aime, sachez-le.
00:36:54— Moi, vous, j'adore.
00:36:55— Vous aimez beaucoup Philippe Bilger.
00:36:57— J'espère.
00:36:59— Quoi, j'espère ?
00:37:00Oui, c'est ce qu'ils disent, vous le savez, quand même.
00:37:02— C'est ce qu'ils disent.
00:37:03— Ils viennent vous voir, quand même.
00:37:06— Ils viennent me voir quand je suis avec vous.
00:37:09— Non, non, non, ils viennent vous toucher.
00:37:12— Oui, vous allez voir les rois de France
00:37:14qui guérissaient les écrouels à l'époque.
00:37:16Philippe Bilger, vous avez un statut iconique en France.
00:37:19— Je ne suis pas toujours touché par les personnes que j'aimerais...
00:37:26— Pourquoi vous dites ça en regardant Cécile ?
00:37:29— Parce que Cécile sait.
00:37:31— Parce qu'on est dans le sujet.
00:37:33— Les écrouels, le roi de France, ne prenait pas beaucoup de risques.
00:37:35Il disait « Je vous touche, Dieu vous guérira ».
00:37:41— C'est malin, ça, c'est malin.
00:37:43Allez, tout de suite, qui c'est qui ?
00:37:44Ah non, non, pas tout de suite.
00:37:45Benoît, vous lancez le jingle.
00:37:49— Eh bien, tout de suite, dites-le, qui c'est qui l'a dit.
00:37:54— Ah, qu'est-ce qu'ils sont bons, ils sont bons.
00:37:56Ah non, mais ils sont bons, ils sont bons, c'est bon.
00:37:57Écoutez, Benoît, qui c'est qui qui l'a dit ?
00:37:59Allez, un point.
00:38:00Ce gouvernement n'est pas de droite.
00:38:02C'est un alibi.
00:38:04— Ouh, euh...
00:38:07Je sais pas, mais ça, c'est quelqu'un à droite, ça.
00:38:09— Oui.
00:38:10— Oui.
00:38:11— Euh...
00:38:13— Les vrais voix.
00:38:14— C'est pas Bardella ?
00:38:15— Non, non, non, non.
00:38:16Ah, c'est...
00:38:17— Proche.
00:38:18— C'est pas loin.
00:38:19— Pas loin.
00:38:20— Chioti.
00:38:21— Qui a dit Chioti ?
00:38:22— Bravo.
00:38:23— C'est Eric Martin.
00:38:24— Avec Eric, ou alors on l'a dit tous les deux.
00:38:26— Non, non, non.
00:38:27— Gros menton !
00:38:28— J'essaie de tricher, mais là...
00:38:29— Quel gros mytho.
00:38:30— Benoît, qui c'est qui qui l'a dit
00:38:31à deux points ?
00:38:32Alors, c'était un homme politique
00:38:35qui fait de l'absurde sur le budget.
00:38:37Sans aucun doute,
00:38:38la première chose à faire est d'économiser
00:38:40sur les dépays.
00:38:41— Oui.
00:38:44— Benoît, deux points.
00:38:45— Je l'ai !
00:38:47— Benoît Distry.
00:38:48— Non.
00:38:49— Ben, je crois qu'il était en compétition.
00:38:51— Non, non, non, non, non, non.
00:38:52Ah oui, mais ça, c'est pas...
00:38:53C'est une blague du jour.
00:38:54— Benoît, qu'est-ce que vous dites ?
00:38:55— Le pain.
00:38:56— Vous dites quoi ?
00:38:57— Non.
00:38:58— Ministre Jost.
00:38:59— Ça finit.
00:39:00— I.
00:39:01— Euh...
00:39:02— Euh...
00:39:03— Attends, ministre...
00:39:04— Ministre de quoi ?
00:39:05— De l'économie.
00:39:06— Pierre.
00:39:07— Bonne réponse.
00:39:10— On vous a aidé, hein.
00:39:11— Oui, oui.
00:39:12— Pas mal, pas mal.
00:39:13Allez, qui c'est qui qui l'a dit
00:39:14à trois points ?
00:39:15C'est un gouvernement provisoire.
00:39:16C'est beaucoup de bruit,
00:39:17d'excitation et de feuilleton.
00:39:19Pourquoi ?
00:39:20Pas grand-chose.
00:39:21— C'est une femme.
00:39:23— Euh...
00:39:24Marine Rousseau ?
00:39:25— Non.
00:39:26— Complètement à l'autre côté.
00:39:28— Marine Le Pen.
00:39:29— Marine.
00:39:30— Non.
00:39:31— Elle est partie.
00:39:32— Elle est partie.
00:39:33— Non.
00:39:34Marion.
00:39:35Bonne réponse de Philippe Billiger.
00:39:36Marion Aréchal.
00:39:37— Non, Marion.
00:39:38— J'allais dire Joséphine Becker, moi.
00:39:39— Non, non.
00:39:40Ça commence un peu tard.
00:39:41— Qui c'est qui qui l'a dit
00:39:43à deux points
00:39:44sur le meurtre de Pyne ?
00:39:45C'est un féminicide
00:39:46et il faut le punir sévèrement.
00:39:48Mais si l'auteur avait été
00:39:49dans un autre pays,
00:39:50il aurait mis tout autant
00:39:51en danger d'autres femmes.
00:39:52Benoît...
00:39:53— Benoît...
00:39:54— Benoît...
00:39:55— Benoît...
00:39:56— Benoît...
00:39:57— Rassemblement national...
00:39:58— Non, mais...
00:39:59— Nous sommes...
00:40:00— Nous sommes...
00:40:01— Nous sommes...
00:40:02— Non, je déconnais.
00:40:03— Marion, Sandrine...
00:40:04— Je déconnais.
00:40:05— Moi, je dis Sandrine Rousseau.
00:40:06— Non.
00:40:07— Non.
00:40:08— OK.
00:40:09— Non, non.
00:40:10— Bonne réponse de Philippe Billiger
00:40:11qui marque deux points.
00:40:12Rousseau, voilà.
00:40:13— Je relis sa phrase.
00:40:14Mais si l'auteur avait été
00:40:15dans un autre pays,
00:40:16il aurait mis tout autant
00:40:17en danger de femmes.
00:40:18— C'est ça.
00:40:19— Euh...
00:40:20Voilà, OK.
00:40:21Qui c'est qui qui l'a dit
00:40:22à deux points
00:40:23sur le gouvernement Barnier ?
00:40:24Notre objectif,
00:40:25le faire tomber
00:40:26le plus vite possible
00:40:27de la démocratie.
00:40:28— Benoît.
00:40:29— Mardela ?
00:40:30— Non.
00:40:31— Non.
00:40:32— Bonne réponse
00:40:33pour Manuel Bontemps.
00:40:34— Regardez,
00:40:35je lève la main pour...
00:40:36J'ai le droit à un demi-point,
00:40:37quand même.
00:40:38— Je lui donne
00:40:39un demi-point.
00:40:40— Je lève la main
00:40:41pour que Tessie me regarde
00:40:42et que je puisse
00:40:43donner la réponse.
00:40:44— Bien sûr.
00:40:45— Il faut pas lever la main.
00:40:46— Mais quel est...
00:40:47— Je vais me répondre
00:40:48à Benoît.
00:40:49— Mais qui est...
00:40:50— C'est qui qui l'a dit,
00:40:51Benoît,
00:40:52à deux points ?
00:40:53C'est...
00:40:5417 ans et demi.
00:40:55La minorité a-t-elle
00:40:56encore du sang ?
00:40:57— C'est un maire
00:40:58de Grandeville.
00:40:59— Hum.
00:41:00— Enfin.
00:41:01— Bob Lysnard.
00:41:02— Non.
00:41:03— Non.
00:41:04— Non.
00:41:05— Bonne réponse
00:41:06pour Jean-Bernard.
00:41:07— J'ai dit Bob !
00:41:08— Ah, ça va pas.
00:41:09— Bonne réponse
00:41:10pour Lysnard.
00:41:11— On voit pas que les Chinois
00:41:12disent Bob.
00:41:13— Chinois.
00:41:14— Bob.
00:41:15— Bob.
00:41:16— Non, mais vous devenez
00:41:17laxiste.
00:41:18Il y a un sentiment
00:41:19de laxisme.
00:41:20— C'est n'importe quoi,
00:41:21ce jeu.
00:41:223-1 pour Benoît,
00:41:23c'est bon.
00:41:243-1 pour Benoît.
00:41:25Si vous remportez,
00:41:26vous trouvez l'auteur
00:41:27de cette phrase
00:41:28chez Alba.
00:41:29Utile du macronisme.
00:41:30Il ne peut rien faire.
00:41:31— Benoît.
00:41:32— On va se mettre
00:41:33à gauche.
00:41:34— Non.
00:41:35— Non.
00:41:36— A droite.
00:41:37— Non.
00:41:38— Il est bon, Benoît.
00:41:39— Il s'est présenté
00:41:40au présidentiel.
00:41:41— Bardella.
00:41:42— Non.
00:41:43— Bardella.
00:41:44— Non.
00:41:45— Du Pont-Nouveau-Damiens
00:41:46de Philippe-Bilger.
00:41:47Qui est-il plus...
00:41:48— Il a de l'élan.
00:41:49— Il fait
00:41:50près de l'élan.
00:41:51— Allez-le, Hébert.
00:41:52— Je domine.
00:41:53— Qui c'est qui
00:41:54qui l'a dit
00:41:55à deux...
00:41:56— Benoît.
00:41:57— Le ministre
00:41:58de la Justice
00:41:59Didier Migaud
00:42:00vit dans un monde parallèle.
00:42:01— Là, c'est pareil.
00:42:02Je ne sais pas du tout.
00:42:03— Qui est-ce ?
00:42:04— Il n'est pas très content.
00:42:05— Benoît.
00:42:06— Hollande.
00:42:07— Tandis.
00:42:08Bonne réponse
00:42:09de Philippe-Bilger
00:42:10pour Hollande.
00:42:11— Tandis.
00:42:12— Tandis.
00:42:13— Il n'a pas tort non plus.
00:42:14— Résultat final.
00:42:1510 points.
00:42:16Éric Revelle,
00:42:174 points.
00:42:18Pierre-Yves,
00:42:193 points.
00:42:20— Ce sont
00:42:21les premiers points.
00:42:22J'ai gagné aussi des points.
00:42:23— Et mon cher Benoît...
00:42:24— Benoît,
00:42:25la deuxième...
00:42:26Mais vous avez
00:42:27sur 3 ans,
00:42:28tu vois,
00:42:29ce n'est pas énorme.
00:42:30— Benoît,
00:42:31vous êtes tellement sympa
00:42:32que vous les avez laissés...
00:42:33— C'est exactement ça.
00:42:34— C'est parce que
00:42:35ce sont des personnes âgées.
00:42:36Merci beaucoup.
00:42:37— Merci.
00:42:38— C'était
00:42:39le moment fait.
00:42:40— Voilà.
00:42:41— Benoît,
00:42:42merci d'avoir joué avec nous
00:42:43et merci
00:42:44d'avoir parti.
00:42:45On fait une petite pause.
00:42:46— Merci, Benoît.
00:42:47— Les infos,
00:42:48la météo,
00:42:49le coup de Philippe-David
00:42:50viendra après.
00:42:51On parlera de quoi ?
00:42:52— On va parler
00:42:53d'un coup de gueule
00:42:54sur l'État
00:42:55qui est très généreux avec lui
00:42:56mais moins généreux
00:42:57avec les autres.
00:42:58— Voilà, c'est ça.
00:42:59On en parle dans
00:43:00Bienvenue,
00:43:01les vraies voix
00:43:02jusqu'à 19h.
00:43:03— Sud Radio.
00:43:04— Sud Radio.
00:43:05— Parlons vrai.
00:43:06— Parlons vrai.
00:43:07— Sud Radio.
00:43:08— Parlons vrai.
00:43:09— Les vraies voix,
00:43:10Sud Radio,
00:43:1117h-19h,
00:43:12Philippe-David,
00:43:13Cécile de Ménibus.
00:43:14— Puisque 18h30,
00:43:15on va parler de l'école,
00:43:16on va faire l'appel
00:43:17à Philippe-Bilger.
00:43:18Présent ?
00:43:19— Présent.
00:43:20— Ah, c'est bien,
00:43:21Pierre-Yves Martin.
00:43:22— Présent.
00:43:23— J'aime bien
00:43:24quand vous m'obéissez
00:43:25comme ça, c'est bien.
00:43:26— J'ai remarqué,
00:43:27il a séché.
00:43:28— Éric Revelle.
00:43:29Il a séché.
00:43:30— Pas partout,
00:43:31pas partout.
00:43:32— Il a séché le début.
00:43:33— D'accord.
00:43:34— Éric Revelle,
00:43:35vous êtes là ?
00:43:36— Présent, madame.
00:43:37— C'est bien.
00:43:38Philippe-David,
00:43:39vous êtes là ?
00:43:40— A priori,
00:43:41c'est pas mon clone.
00:43:42Donc oui, je suis là.
00:43:43Vous êtes là,
00:43:44Cécile de Ménibus ?
00:43:45— Oui, absolument,
00:43:46je suis là.
00:43:47Dans un instant,
00:43:49— En attendant,
00:43:50vous laissez des messages
00:43:51sur notre répondeur,
00:43:520826 300 300.
00:43:53On l'écoute.
00:43:54— Bonjour,
00:43:55je m'appelle
00:43:56Marcel de Toulouse.
00:43:57Je réponds
00:43:58un petit mot
00:43:59au sujet
00:44:00de la guerre en Ukraine.
00:44:01Il me semble
00:44:02que le président
00:44:03de la République
00:44:04se comporte
00:44:05comme un serviteur
00:44:06à la solde
00:44:07de l'OTAN
00:44:08et des Américains
00:44:09et qu'il prend
00:44:10une position
00:44:11totalement belligérante
00:44:12et inconcevable
00:44:13par rapport
00:44:14à la Russie
00:44:15lorsqu'il dit
00:44:16que la Russie
00:44:17n'exclut pas
00:44:18l'hypothèse
00:44:19d'envoyer
00:44:20des mecs
00:44:21sur le terrain.
00:44:22Je me reprends bien
00:44:23en disant
00:44:24qu'il a utilisé
00:44:25cette expression
00:44:26« envoyer
00:44:27des mecs
00:44:28sur le terrain ».
00:44:29— Alors,
00:44:30c'était une phrase
00:44:31qui a été sortie
00:44:32a priori
00:44:33du OFF
00:44:34il y a quelques temps
00:44:35et on rebondit
00:44:36parce que
00:44:37le sujet de la Russie
00:44:38fait réagir
00:44:39puisque Vladimir Poutine
00:44:40a dit hier
00:44:41qu'au cas où la Russie
00:44:42serait frappée profondément,
00:44:43elle pourrait revoir
00:44:44sa doctrine nucléaire
00:44:45et frapper
00:44:46avec des armes
00:44:47nucléaires.
00:44:48— Je ne doute pas
00:44:49de ce propos
00:44:50qu'a dû tenir
00:44:51le président
00:44:52mais j'ai plutôt
00:44:53dans la tête
00:44:54une déclaration
00:44:55récente
00:44:56où il disait
00:44:57lorsque la guerre
00:44:58sera terminée
00:44:59il faudra trouver
00:45:00des solutions
00:45:01de paix
00:45:02avec la Russie.
00:45:03C'est un peu le contraire.
00:45:04— Oui, c'est vrai
00:45:05que s'il a dit
00:45:06« les mecs »
00:45:07c'est pas top.
00:45:08— Si je peux me permettre,
00:45:09ce que vous avez dit
00:45:10est juste à 80%
00:45:11mais faux à 20%.
00:45:12Parce qu'en fait
00:45:13la doctrine
00:45:14de l'utilisation
00:45:15si le territoire russe
00:45:16est menacé
00:45:17nous pourrons utiliser.
00:45:18Si vous avez
00:45:19des armes profondes
00:45:20ukrainiennes
00:45:21vendues par les américains
00:45:22ou les anglais
00:45:23qui permettent
00:45:24de toucher
00:45:25la Russie profonde
00:45:26alors en fait
00:45:27c'est toujours
00:45:28la même doctrine nucléaire
00:45:29c'est-à-dire
00:45:30la possibilité
00:45:31pour les russes
00:45:32d'utiliser
00:45:33l'arme nucléaire.
00:45:34— C'est ça.
00:45:35Même tactique.
00:45:36— Pierre Yves ?
00:45:37— Mais il ne peut pas
00:45:38y avoir de suite nucléaire
00:45:39de ma compréhension
00:45:40parce que
00:45:41j'ai entendu
00:45:42quelqu'un dire ça
00:45:43cette semaine
00:45:44il a une très haute image
00:45:45de lui-même
00:45:46et donc du coup
00:45:47s'il répond
00:45:48ou s'il réagit
00:45:49nucléairement
00:45:50à un risque
00:45:52il met lui-même
00:45:53en danger
00:45:54son existence
00:45:55son identité
00:45:56et le territoire russe.
00:45:57Et c'est bien
00:45:58le sujet
00:45:59de dissuasion nucléaire
00:46:00et donc du coup
00:46:01il y a quand même
00:46:02un côté
00:46:03coup de poker
00:46:04sur lequel...
00:46:05Voilà.
00:46:06— En tout cas
00:46:07Philippe David
00:46:08est en colère
00:46:09comme tous les trois.
00:46:10— Ah mais c'est après la pub ?
00:46:11— Oui.
00:46:12Dans un instant.
00:46:14— Parlons vrai.
00:46:15— Parlons vrai.
00:46:16— Sud Radio.
00:46:17— Parlons vrai.
00:46:18Les vraies voix Sud Radio
00:46:1917h-19h
00:46:20Philippe David
00:46:21Cécile de Ménibus
00:46:24— On devrait faire
00:46:25une émission
00:46:26tout en belge
00:46:27on le dit tout le temps.
00:46:28— N'est-ce pas
00:46:29Philippe Bilger ?
00:46:30— Mais c'est sûr
00:46:31c'est pas Philippe Bilger
00:46:32oui.
00:46:33— On a toujours
00:46:34la frite ici.
00:46:35— C'est sûr.
00:46:36On est en 92
00:46:37hein ça ?
00:46:38— Oui.
00:46:39On est en 24.
00:46:40— On est en 24.
00:46:41— Et surtout
00:46:42on ne se moque pas
00:46:43des Belges
00:46:44qu'on adore.
00:46:45— Non mais moi
00:46:46c'est ma deuxième maison
00:46:47dans la Belgique.
00:46:48C'est mon deuxième pays.
00:46:49Je les aime
00:46:50je les aime
00:46:51je les mets.
00:46:52Et j'ai hâte
00:46:53d'aller chercher
00:46:54des craquettes
00:46:55des cravettes.
00:46:56Bon mes amis
00:46:57on arrête de rigoler
00:46:58parce que là
00:46:59ça devient n'importe quoi.
00:47:00Philippe Bilger
00:47:01est avec nous
00:47:02Pierre-Yves Martin
00:47:03Yves
00:47:04Yves n'importe quoi
00:47:05Eric Ravel.
00:47:06— Moi j'aime les boules.
00:47:07— Il a attendu
00:47:08un petit peu
00:47:09et il s'est lancé.
00:47:10— Et il s'est rendu
00:47:11compte de dire quoi ?
00:47:12— Mais comment vous parlez
00:47:13de nourriture belge ?
00:47:14Ah bah voilà.
00:47:15— Bah voilà.
00:47:16— Moi j'aime le musical
00:47:17comme ça.
00:47:18Comme ça.
00:47:19— Mon dieu
00:47:20mon dieu
00:47:21mon dieu
00:47:22mes amis
00:47:23l'heure est grave.
00:47:24Philippe David.
00:47:25— Au revoir.
00:47:26Comme d'habitude
00:47:27c'est pas au revoir
00:47:28c'est bonjour.
00:47:29Comme d'habitude
00:47:30je vais remettre
00:47:31le clocher au milieu
00:47:32du village.
00:47:33Un village charentais
00:47:34puisqu'il est consécutif
00:47:35et qu'il est
00:47:36consécutif
00:47:37et consécutif
00:47:38et consécutif
00:47:39puisqu'il est
00:47:40consécutif
00:47:41à une décision
00:47:42de justice
00:47:43rendue hier
00:47:44par un tribunal
00:47:45d'Angoulême.
00:47:46Des vendeurs
00:47:47de cigarettes
00:47:48de contrebande
00:47:49qui avaient écoulé
00:47:501300 cartouches
00:47:51en un an
00:47:52ont été condamnés
00:47:53à de la prison ferme
00:47:54jusque-là
00:47:55rien de scandaleux
00:47:56ainsi qu'à verser
00:47:57135 000 euros
00:47:58au fisc
00:47:59et plus de 10 000
00:48:00au cigarettier
00:48:01Philippe Maurice
00:48:02qui était parti civil.
00:48:03Et là encore
00:48:04rien à redire
00:48:05sur les condamnations
00:48:06financières
00:48:07mais ce qui me chagrine
00:48:08c'est que lorsque c'est monsieur
00:48:09ou madame tout le monde
00:48:10qui est victime
00:48:11et à qui sont octroyés
00:48:12les dommages et intérêts
00:48:13la victime doit se débrouiller
00:48:14elle-même
00:48:15pour les récupérer
00:48:16c'est pas toujours facile
00:48:17et ça lui coûte
00:48:18du temps et de l'argent.
00:48:19Et j'estime que
00:48:20comme une victime
00:48:21est quelque part victime
00:48:22parce que l'Etat
00:48:23n'a pas été assez fort
00:48:24pour faire respecter la loi
00:48:25ce devrait être
00:48:26à l'Etat
00:48:27de prélever
00:48:28les dommages et intérêts
00:48:29de les donner à la victime
00:48:30et l'Etat
00:48:31se gérerait
00:48:32le coupable lui-même
00:48:33ce serait beaucoup plus simple
00:48:34il n'y a pas
00:48:35plus efficace
00:48:36que l'Etat
00:48:37de faire saisir
00:48:38des biens mobiliers
00:48:39immobiliers
00:48:40des comptes en banque
00:48:41des comptes d'épargne
00:48:42des voitures
00:48:43et tout le reste.
00:48:44Alors discutez
00:48:45avec des victimes
00:48:46et elles vous raconteront
00:48:47souvent le parcours
00:48:48du combattant
00:48:49qui est l'obtention
00:48:50d'un dû.
00:48:51Si l'Etat est prompt
00:48:52à prélever l'argent
00:48:53de ceux qui le volent
00:48:54il n'y a pas de raison
00:48:55qu'il ne soit pas capable
00:48:56de le faire
00:48:57contre ceux
00:48:58qui s'en prennent
00:48:59aux honnêtes citoyens
00:49:00comme hier soir
00:49:01pour mon coup de gueule
00:49:02sur les droits de succession
00:49:03je suis peut-être
00:49:04un peu utopiste
00:49:05mais à part
00:49:07c'est plein de bon sens
00:49:08que vous venez de dire
00:49:11non mais c'est bien
00:49:12c'est bien
00:49:22c'est judicieusement vu
00:49:23mon cher Philippe
00:49:24alors à une petite nuance près
00:49:29non mais j'ai bien écouté
00:49:30c'est vrai que c'est plein de bon sens
00:49:31c'est bien
00:49:34c'est que dans le premier cas
00:49:36dans le premier cas
00:49:38c'est l'Etat
00:49:39qui est volé
00:49:41dans le cas où vous avez
00:49:42une victime
00:49:43c'est pas
00:49:44l'Etat
00:49:45qui a volé
00:49:46non
00:49:47ce n'est pas l'Etat
00:49:48qui a volé la victime
00:49:49c'est ça
00:49:50c'est la petite différence
00:49:51que je fais
00:49:52je sais pas si je suis clair
00:49:53c'est pour aller pomper
00:49:54directement
00:49:55oui mais vous êtes d'accord
00:49:56ou pas
00:49:57je suis bien d'accord
00:49:58c'est la seule petite nuance
00:49:59vous chipotez
00:50:00franchement
00:50:01alors que
00:50:02c'est bien torché
00:50:03comme on disait en première
00:50:04on passait son bac
00:50:05de français
00:50:06c'est bien torché
00:50:07c'est bien écrit
00:50:08non c'est pas ça
00:50:09c'est lui
00:50:10il s'est gueulé pour gueuler
00:50:11donc moi je dis ça
00:50:12je dis rien
00:50:13mais je vous en prie
00:50:14je ne gueule pas
00:50:15juste pour amuser la galerie
00:50:16et puis maintenant
00:50:17il va falloir passer
00:50:18je crois autour
00:50:19de table de l'actualité
00:50:20des vrais voix
00:50:21vous ne croyez pas
00:50:22absolument
00:50:23dit Harley
00:50:24oh bah c'est parti
00:50:25et puis j'entends Billiger
00:50:26il aime les moules
00:50:27ça va être intéressant
00:50:28les moules
00:50:29les frites
00:50:30à quoi tu penses ?
00:50:31je pense que quand on mettra
00:50:32les cons sur Orbit
00:50:34arrêtez de triquiter
00:50:35pour un oui pour un non
00:50:36ce que tu dis n'a aucun sens
00:50:37le tour de table
00:50:38de l'actualité
00:50:39revenons à
00:50:40une température
00:50:41plus claire
00:50:42Michel Barnier
00:50:43Philippe
00:50:44Billiger
00:50:45qui convoque
00:50:46Migaud et Retailleau
00:50:47dans le cadre
00:50:48de leurs échanges
00:50:49dans les médias
00:50:50il y a deux jours
00:50:51j'espérais
00:50:52une concorde
00:50:53très rare
00:50:54dans notre histoire politique
00:50:55entre le ministre
00:50:56de l'intérieur
00:50:57et le garde des Sceaux
00:50:58et
00:50:59je continue
00:51:00à cultiver
00:51:01cette espérance
00:51:02même si
00:51:03à l'évidence
00:51:04l'attelage
00:51:05régalien
00:51:06a du plomb
00:51:07dans l'aile
00:51:08si vous m'autorisez
00:51:09cette familiarité
00:51:10entre
00:51:11un ministre
00:51:12de l'intérieur
00:51:13courageux
00:51:14libre
00:51:15clairvoyant
00:51:16et
00:51:17volontariste
00:51:18et
00:51:19quelqu'un
00:51:20qui n'oublie pas
00:51:21en définitive
00:51:22qu'il a une sensibilité
00:51:23de gauche
00:51:24et
00:51:25ces deux ministres
00:51:26ont été
00:51:27convoqués
00:51:28par le premier
00:51:29ministre
00:51:30qui leur a reproché
00:51:31me semble-t-il
00:51:32des affrontements
00:51:33par médias
00:51:34interposés
00:51:35et qui a dû
00:51:36les recadrer
00:51:37comme on le dit
00:51:38et j'espère
00:51:39que
00:51:40dorénavant
00:51:41le garde des Sceaux
00:51:42ne mettra pas
00:51:43des bâtons
00:51:44dans les roues
00:51:45du
00:51:46ministre
00:51:47de l'intérieur
00:51:48celui-ci
00:51:49continuera
00:51:50à être dans son rôle.
00:51:51Éric Revelle
00:51:52Si Bilger a raison
00:51:53il faut mettre
00:51:54de l'ordre
00:51:55dans ce couple
00:51:56qui aurait pu être
00:51:57un duo
00:51:58et qui est un duel
00:51:59entre la justice
00:52:00et l'intérieur
00:52:01mais
00:52:02le grand coupable
00:52:03pour moi
00:52:04c'est le Président
00:52:05de la République
00:52:06parce que
00:52:07à chaque fois
00:52:08et on peut parler
00:52:09de Dupond-Morettier
00:52:10et de Darmanin
00:52:11à chaque fois
00:52:12qu'on a le couple
00:52:13vous remarquerez
00:52:14justice-intérieur
00:52:15en fait sur le papier
00:52:16ils sont antagonistes
00:52:17tout le temps
00:52:18donc deux choses l'une
00:52:19ou bien
00:52:20celui qui donne
00:52:21son approbation
00:52:22à la formation
00:52:23de gouvernement
00:52:24c'est le Président
00:52:25de la République
00:52:26c'est lui qui décide
00:52:27ou bien il cherche
00:52:28cet affrontement
00:52:29parce qu'il n'a pas
00:52:30de solution à leur problème
00:52:31si la justice continue
00:52:32de se taper l'intérieur
00:52:33et l'intérieur la justice
00:52:34ou bien alors
00:52:35il fait ça
00:52:36par machiavélisme
00:52:37politique
00:52:38parce qu'en nommant
00:52:39Migaud
00:52:40et en le mettant
00:52:41deuxième
00:52:42dans l'ordre
00:52:43hiérarchique du gouvernement
00:52:44derrière Michel Barnier
00:52:45et en mettant
00:52:46même plus loin
00:52:47Rotaillot
00:52:48en fait
00:52:49il crée
00:52:50le fait
00:52:51que ça ne va pas marcher
00:52:52comme un duo
00:52:53mais que ça va être un duel
00:52:54donc pour moi
00:52:55il a une responsabilité politique
00:52:56comme d'ailleurs
00:52:57il avait fait avec Blanquer
00:52:58le micro de Patrick Roger
00:52:59quand il permet
00:53:00à Pepe Ndiaye
00:53:01de succéder à Blanquer
00:53:02enfin c'est pas
00:53:03c'est en même temps
00:53:04c'est là
00:53:05en même temps
00:53:06et n'importe quoi
00:53:07sauf qu'il rit
00:53:08que pour Blanquer
00:53:09c'est beaucoup plus juste
00:53:10tandis qu'il s'est opposé
00:53:12il trouvait l'idée
00:53:13de nommer Migaud
00:53:14absurde
00:53:15Pierre-Yves Martin
00:53:16Macron
00:53:17je pense que
00:53:18la constitution
00:53:19d'un gouvernement
00:53:20est tellement complexe
00:53:21à stabiliser
00:53:22en 2024
00:53:23qu'ils doivent
00:53:24s'autoriser
00:53:25à ne pas
00:53:26réfléchir
00:53:28aux complémentarités
00:53:29des profils
00:53:30et finalement
00:53:31ce qui les intéresse plus
00:53:32c'est
00:53:33enfin le Premier ministre
00:53:34et le Président de la République
00:53:35c'est finalement
00:53:36de s'assurer
00:53:37qu'un tel
00:53:38tel profil
00:53:39sur tel portefeuille
00:53:40ça va
00:53:41sans se poser la question
00:53:42de la dynamique
00:53:43gouvernementale
00:53:44de la complémentarité
00:53:45des uns avec les autres
00:53:46par rapport à des projets
00:53:47ou des volets
00:53:48qui sont
00:53:49à travailler
00:53:50après c'est peut-être
00:53:51une petite garde
00:53:52d'ego
00:53:53que les uns
00:53:54ou les autres
00:53:55formulent d'une manière
00:53:56ou d'une autre
00:53:57— Mon cher Cécile
00:53:58je me posais une question
00:53:59finalement
00:54:00ce qu'a dit
00:54:01Philippe Biliger
00:54:02en Belgique
00:54:03entre Migaud
00:54:04et Retailleau
00:54:05il y aurait quelque part
00:54:06un organe génital mal
00:54:07dans le water's eye, non ?
00:54:08— Mon Dieu
00:54:09mon Dieu
00:54:10mon Dieu
00:54:11mon Dieu
00:54:12sécurité
00:54:13il est là
00:54:14venez le chercher
00:54:15Éric Revelle
00:54:16sur la déclaration
00:54:17du juge des libertés
00:54:18sur l'affaire philippine
00:54:19— Oui
00:54:20la dramatique
00:54:21et émouvante
00:54:22qui a touché
00:54:23je pense la France entière
00:54:24l'assassinat
00:54:25d'une étudiante
00:54:26de l'université
00:54:27de Paris-Dauphine
00:54:28qui a été donc
00:54:29assassinée
00:54:30par un OQTF
00:54:31étouffée
00:54:32dit
00:54:33on dit
00:54:34les premières
00:54:35investigations
00:54:36de l'autopsie
00:54:37vous l'avez vu
00:54:38il y a
00:54:39une polémique
00:54:40qui s'est développée
00:54:41d'ailleurs
00:54:42au moment où précisément
00:54:43le ministre de la justice
00:54:44et le ministre de l'intérieur
00:54:45continuent
00:54:46à partir de ce
00:54:47fait divers
00:54:48fait de société
00:54:49parce que c'est pas la première fois
00:54:50qu'un OQTF
00:54:51tue
00:54:52l'un de nos enfants
00:54:53si j'ose dire
00:54:54il faut considérer
00:54:55cette petite
00:54:56voilà
00:54:57comme quelqu'un
00:54:58qui aurait pu faire partie
00:54:59de votre famille
00:55:00— C'est ça
00:55:01ça peut être notre fille
00:55:02notre soeur
00:55:03notre nièce
00:55:04— Si vous voulez
00:55:05ce qui est absolument incroyable
00:55:06et je vais poser la question
00:55:07au magistrat honoraire
00:55:08à Philippe Bigère
00:55:09c'est que
00:55:10le juge des libertés
00:55:11et de la détention
00:55:12qui aurait pu
00:55:13prolonger
00:55:14de 15 jours
00:55:15en centre de rétention
00:55:16administrative
00:55:17ce Marocain
00:55:18assassin
00:55:19sous OQTF
00:55:20violeur
00:55:21déjà condamné
00:55:22à 7 ans de prison
00:55:23même s'il en a fait 4
00:55:24il aurait pu prolonger
00:55:25de 15 jours
00:55:26alors je ne dis pas
00:55:27qu'il n'aurait pas violé
00:55:28— Il en a fait 5
00:55:29— 15 jours ?
00:55:30— Non il en a fait 5 ans
00:55:31— 5 ans de prison
00:55:32— Oui oui
00:55:33il n'a fait que 5 ans de prison
00:55:34mais je veux dire
00:55:35là je parle de
00:55:36ensuite
00:55:37il est dans un centre
00:55:38de rétention administrative
00:55:39ça peut aller jusqu'à 90 jours
00:55:40s'il y a possibilité
00:55:41d'atteinte
00:55:42à l'ordre public
00:55:43etc.
00:55:44Bon
00:55:45le juge des libertés
00:55:46et de la détention
00:55:47considère que comme
00:55:48dans les derniers
00:55:4915 jours
00:55:50où il est dans ce centre
00:55:51que nous payons
00:55:52quand même
00:55:53il n'a pas provoqué
00:55:54de troubles à l'ordre public
00:55:55alors il le relâche
00:55:56encore une fois
00:55:57je ne mets pas en cause
00:55:58le juge des libertés
00:55:59et de la détention
00:56:00parce que rien ne dit
00:56:01qu'une fois
00:56:02même après avoir fait
00:56:03ses 90 jours
00:56:04il n'aurait pas
00:56:05violé ou tué
00:56:06une gamine
00:56:07dans ce pays
00:56:08bon
00:56:09et l'une des raisons
00:56:10c'est
00:56:11et c'est ça
00:56:12qui est incroyable
00:56:13c'est que dans l'ordonnance
00:56:14de renvoi que j'ai lu
00:56:15dans le Figaro
00:56:16du juge des libertés
00:56:17et de la détention
00:56:18elle dit
00:56:19c'est le juge des libertés
00:56:20donc je ne peux pas
00:56:21j'ai pas de quoi
00:56:22juridiquement
00:56:23le prolonger
00:56:24dans le crâ
00:56:25mais
00:56:26sachez qu'il va
00:56:27sans doute
00:56:28réitérer
00:56:29des faits délictueux
00:56:30et qu'il va sans doute
00:56:31présenter un trouble
00:56:32à l'ordre public
00:56:33donc elle ne peut pas
00:56:34parce que
00:56:35légalement
00:56:36elle n'a pas le droit
00:56:37puisqu'il n'y a pas
00:56:38de ciment
00:56:39pour pouvoir le laisser
00:56:4015 jours de plus
00:56:41mais elle dit
00:56:42attention
00:56:43attention
00:56:44il est dangereux
00:56:45il va sans doute
00:56:46recommencer
00:56:47voilà
00:56:48et puis la question
00:56:49que je voulais poser
00:56:50c'est que
00:56:51c'est horrible
00:56:52pour la famille
00:56:53de cette jeune fille
00:56:54mais pourquoi
00:56:55est-ce qu'on ne met pas
00:56:56en place
00:56:57une demande
00:56:58d'OQTF au Maroc
00:56:59lorsqu'il est en prison
00:57:00par exemple ?
00:57:01Vous avez raison
00:57:02c'est ce que
00:57:03tout le monde
00:57:04se demande aujourd'hui
00:57:05on sait parfaitement
00:57:06dans l'administration
00:57:07pénitentiaire
00:57:08qu'il doit sortir
00:57:09à un certain moment
00:57:10on aurait pu le faire
00:57:11mais le grand
00:57:12problème
00:57:13si
00:57:14il y avait
00:57:15une demande
00:57:16d'OQTF
00:57:17au Maroc
00:57:18c'est que
00:57:19le problème
00:57:20si
00:57:21en une seconde
00:57:22c'est que
00:57:23à chaque fois
00:57:24qu'il y a
00:57:25une tragédie
00:57:26on s'aperçoit
00:57:27qu'il y a
00:57:28une totale absence
00:57:29de coordination
00:57:30entre les services
00:57:31c'est dramatique
00:57:32pour tout
00:57:33et généralement
00:57:34plutôt que
00:57:35d'éditer
00:57:36une nouvelle loi
00:57:37il faudrait
00:57:38sanctionner
00:57:39disciplinairement
00:57:40et judiciairement
00:57:41les gens
00:57:42qui n'ont pas
00:57:43accompli
00:57:44le travail
00:57:45qu'on attendait
00:57:46et surtout
00:57:47qu'il était
00:57:48difficile
00:57:49à sa sortie
00:57:50dans un hôtel
00:57:51dans lequel il est parti
00:57:52il a été mentionné
00:57:53sur le fichier de recherche
00:57:54il faisait raison
00:57:55pourquoi on ne l'emmène pas ?
00:57:56non mais
00:57:57il ne serait pas resté
00:57:58à l'hôtel
00:57:59on le met dans un hôtel
00:58:00je ne sais pas si vous voyez
00:58:01en attendant le résultat
00:58:02de l'OQTF
00:58:03je veux dire
00:58:04il est soigné
00:58:05par la ME
00:58:06quand même
00:58:07en amont
00:58:08pour une fois
00:58:09la première démarche
00:58:10qui a été
00:58:11mise en place
00:58:12il était encore
00:58:13en prison
00:58:14et en fait
00:58:15il y a eu
00:58:16je crois
00:58:17qu'il y a eu
00:58:18une carence
00:58:19un avocat
00:58:20qui n'était pas disponible
00:58:21ou il n'y avait pas
00:58:22d'avocat disponible
00:58:23et donc du coup
00:58:24ça a été reporté
00:58:25de 2-3 mois
00:58:26et donc du coup
00:58:27c'est ça qui a été
00:58:28le premier acte
00:58:29dans le retard
00:58:30du traitement
00:58:31et après
00:58:32il y a eu
00:58:33une succession
00:58:34de dysfonctionnements
00:58:35incompréhensions
00:58:36le problème
00:58:37c'est juste
00:58:38de savoir
00:58:39si un jour
00:58:40tout ça va servir
00:58:41à quelque chose
00:58:42en fait
00:58:43si ça va changer
00:58:44quand on voit le nombre
00:58:45d'affaires qu'il y a eu
00:58:47Pierre-Yves Martin
00:58:48dans un instant
00:58:49on parle de quoi avec vous ?
00:58:50On parle toujours
00:58:51de ce drame
00:58:52qu'on vient d'évoquer
00:58:53mais sous l'angle
00:58:54politique
00:58:55On en parle dans un instant
00:58:56Les vraies voix
00:58:57jusqu'à 19h
00:59:10Et cette joyeuse
00:59:11bande aujourd'hui
00:59:12Pierre-Yves Martin
00:59:13avec Eric Revel
00:59:14Philippe Bilge
00:59:15On est ensemble
00:59:16jusqu'à 19h
00:59:17Dans un instant
00:59:18on a plus d'infos
00:59:19de Félix Mathieu
00:59:20En attendant
00:59:21le tour de table
00:59:22de l'actu
00:59:23de notre ami
00:59:24Pierre-Yves
00:59:25Pierre-Yves justement
00:59:26revient encore
00:59:27sur cette affaire
00:59:28philippine
00:59:29mais vous l'avez dit
00:59:30sur le plan politique
00:59:31Oui exactement
00:59:32en fait
00:59:33une fois qu'on a entendu
00:59:34et pris conscience
00:59:35de la gravité
00:59:36de ce drame
00:59:37chacun réagit
00:59:40comme il l'entend
00:59:41le premier élément
00:59:42c'est comment
00:59:43la classe politique
00:59:45le premier angle
00:59:46c'est que
00:59:47chez certains
00:59:48hommes politiques
00:59:49dirigeants politiques
00:59:50le sujet
00:59:51de l'émotion
00:59:52le levier émotionnel
00:59:53n'a pas du tout
00:59:54été activé
00:59:55on remarque
00:59:56que par exemple
00:59:57le ministre de l'intérieur
00:59:58lui
00:59:59l'a pris
01:00:00sous son message
01:00:01fort
01:00:02ou plus ou moins fort
01:00:03de primauté
01:00:04de l'ordre
01:00:05de restauration de l'ordre
01:00:06on a vu dans un deuxième temps
01:00:07que sur le plan
01:00:08de la justice
01:00:09il y avait
01:00:10certainement
01:00:11un angle
01:00:12de dysfonctionnement
01:00:13d'amélioration
01:00:14du fonctionnement
01:00:15peut-être de performance aussi
01:00:16et du coup
01:00:17à travailler
01:00:18mais comme l'intérieur
01:00:19ne voulait pas trop
01:00:20bousculer la justice
01:00:21voilà
01:00:22il y a une espèce
01:00:23de non-dit
01:00:24et puis
01:00:25il y a un sujet aussi
01:00:26sociétal
01:00:27c'est est-ce que
01:00:28en 2024
01:00:29la nation
01:00:30le peuple français
01:00:31peut accepter
01:00:32encore
01:00:33des drames
01:00:34de ce type-là
01:00:35et
01:00:36pourquoi
01:00:37est-on toujours
01:00:38obligé
01:00:39de fractionner
01:00:40un drame
01:00:41un fractionnement
01:00:42un drame
01:00:43un fait divers
01:00:44en le découpant
01:00:45en mille morceaux
01:00:46sans prendre en compte
01:00:47l'ensemble
01:00:48de ce drame
01:00:49le sujet
01:00:50c'est pas un sujet
01:00:51d'ordre
01:00:52le sujet
01:00:53c'est pas un sujet
01:00:54de fonctionnement
01:00:55de la justice
01:00:56c'est aussi
01:00:57un sujet
01:00:58de société
01:00:59où on accepte
01:01:00que
01:01:01des jeunes femmes
01:01:02puissent se faire
01:01:03violer
01:01:04tuer
01:01:05à 200 mètres
01:01:06d'une université
01:01:07il y a
01:01:08voilà
01:01:09je trouve que ça
01:01:10peut-être
01:01:11peut-être qu'il faudra
01:01:12du temps
01:01:13à tout ça
01:01:14mais ça manque peut-être
01:01:15d'enseignement général
01:01:16de distance
01:01:17par rapport à ce qui s'est passé
01:01:18peut-être qu'on réagit
01:01:19trop
01:01:20dans la réactivité
01:01:21et qu'on manque
01:01:22de profondeur
01:01:23par rapport à ça
01:01:24on le dit tout le monde
01:01:25régulièrement
01:01:26Philippe
01:01:27c'est notre cas
01:01:28avec Philippe David
01:01:29vous êtes trop
01:01:30sur l'émotion
01:01:31en fait
01:01:32sur un sujet
01:01:33comme ça
01:01:34mais là où je rejoins
01:01:35si j'ai bien compris
01:01:36Pierre-Yves
01:01:37il faut de tout
01:01:38je veux dire
01:01:39d'entendre
01:01:40qu'en tant que citoyen
01:01:41nous avons le droit
01:01:42d'appréhender
01:01:43cette tragédie
01:01:44cette horreur
01:01:45de la manière
01:01:46que nous voulons
01:01:47ça n'est pas à nous
01:01:48qu'il faut demander
01:01:49du sang froid
01:01:50et de la rationalité
01:01:51en revanche
01:01:52pour les politiques
01:01:53qui sont en charge
01:01:54de ce drame
01:01:55il faut
01:01:56qu'ils aient de tout
01:01:57et
01:01:58je vous rejoins
01:01:59si j'ai bien série
01:02:00Eric Reuvel
01:02:01mais moi je suis d'accord
01:02:02avec vous
01:02:03Eric Reuvel
01:02:04non non
01:02:05mais ce que vous disiez
01:02:06tout à l'heure
01:02:07sur le fait finalement
01:02:08que ces drames-là
01:02:09et ces enfants
01:02:10aujourd'hui
01:02:11qui tombent
01:02:12sous leur horreur
01:02:13sont un peu
01:02:14notre famille en fait
01:02:15à chaque fois
01:02:16on se les approprie
01:02:17c'est pour ça que
01:02:18oui on entend
01:02:19le point de vue
01:02:20mais en fait
01:02:21l'émotion pardonnez-moi
01:02:22ça se contrôle pas
01:02:23par définition
01:02:24immanquablement
01:02:25tous les gens
01:02:26qui ont des enfants
01:02:27de cet âge-là
01:02:28ou un peu plus âgés
01:02:29ou qui ont des enfants
01:02:30se mettent extrêmement
01:02:31à la place
01:02:32parce que
01:02:33alors que vous habitez
01:02:34ou pas dans le coin
01:02:35moi il se trouve
01:02:36que j'habite dans le coin
01:02:37mais même si vous habitez
01:02:38à l'université
01:02:39qui part apparemment
01:02:40prendre l'air
01:02:41après avoir déjeuné
01:02:42au Crous
01:02:43le midi
01:02:44qui devait rejoindre
01:02:45sa famille
01:02:46dans les Yvides
01:02:47à Montigny-le-Bretonneux
01:02:48et qui est assassinée
01:02:49qui est assassinée
01:02:50et qui est violée
01:02:51et puis j'ai
01:02:52une petite pensée aussi
01:02:54alors ça n'a rien à voir
01:02:55et puis vous pouvez
01:02:56ne pas être d'accord
01:02:57avec ce que je vais dire
01:02:58mais vous savez
01:02:59quand M. Mbappé
01:03:00dans l'affaire Nahel
01:03:01avait fait un tweet
01:03:02en parlant du petit ange
01:03:03qui était parti trop vite
01:03:04pour cette fille
01:03:05ça s'applique
01:03:06elle est partie trop vite
01:03:07elle c'était un petit ange
01:03:08très bon
01:03:09très bon Eric
01:03:10merci beaucoup
01:03:11Eric Revelle
01:03:12tout de suite l'info plus
01:03:13des Félix Mbappé
01:03:14les vrais voix sud radio
01:03:15l'info plus
01:03:16c'est l'inimitié
01:03:17entre la France Insoumise
01:03:18et le Rassemblement National
01:03:19qui provoque une publicité
01:03:20inattendue
01:03:21pour une marque de vêtements
01:03:22oui alors tout part
01:03:23d'une image postée
01:03:24par le député RN
01:03:25Julien Audoux
01:03:26l'image sur laquelle
01:03:27on le voit arborer
01:03:28une parka de la marque
01:03:29Ellie Hanson
01:03:30dont le logo
01:03:31correspond aux initiales
01:03:32à savoir le double H
01:03:33la lettre H
01:03:34deux fois de suite
01:03:35et on voit ici
01:03:37et en voyant ça
01:03:38le député de la France Insoumise
01:03:39Antoine Léaumant
01:03:40a tiqué
01:03:41et il publie ce commentaire
01:03:42sur X je le cite
01:03:43Antoine Léaumant
01:03:44Julien Audoux
01:03:45arbore ici
01:03:46une veste HH
01:03:47un classique
01:03:48des militants
01:03:49de l'ultra droite
01:03:50pour faire référence
01:03:51à Hitler
01:03:52cet homme
01:03:53Julien Audoux
01:03:54est l'un des porte-parole
01:03:55du RN pour rappel
01:03:56ajoute donc
01:03:57Antoine Léaumant
01:03:58sur les réseaux sociaux
01:03:59alors cette publication
01:04:00attire les sarcasmes
01:04:01côté RN
01:04:02où beaucoup remettent
01:04:03comme on dit
01:04:04des points Godwin
01:04:05Antoine Léaumant
01:04:06ne connaît tout simplement
01:04:07pas cette marque
01:04:08Elly Hansen
01:04:09mais l'Insoumis
01:04:10persiste et signe
01:04:11puisqu'il partage en réponse
01:04:12un article du Monde
01:04:13sur je cite
01:04:14l'usage détourné
01:04:15des marques
01:04:16par l'extrême droite
01:04:17article de 2013
01:04:18qui évoquait à l'époque
01:04:19la mort
01:04:20vous vous souvenez sans doute
01:04:21de Clément Méric
01:04:22après des coups portés
01:04:23par des militants
01:04:24d'ultra droite
01:04:25à la sortie d'une vente
01:04:26privée de la marque
01:04:27Fred Perry
01:04:28des polos qui étaient
01:04:29très prisés
01:04:30dans ces milieux militants
01:04:31à l'époque
01:04:32Antoine Léaumant
01:04:33semble donc suggérer
01:04:34que les gens du RN
01:04:35choisiraient délibérément
01:04:36cette marque
01:04:37à cause de son logo
01:04:38avec le double H
01:04:39en y voyant
01:04:40une double signification
01:04:41Waouh
01:04:42on va loin là
01:04:43ça devient grotesque
01:04:44enfin c'est
01:04:45le terme est faible
01:04:46tout de même
01:04:47est-ce que
01:04:48bientôt
01:04:49je ne sais pas
01:04:50pardon
01:04:51j'allais dire
01:04:52une grosse fierté
01:04:53ma chère Cécile
01:04:54un jour
01:04:55quelqu'un du RN
01:04:56ira dans
01:04:57je sais pas
01:04:58dans des toilettes
01:04:59et on dira
01:05:00ah oui
01:05:01il va dans ces toilettes
01:05:02
01:05:04c'est le RN
01:05:05qu'il veut
01:05:06non mais
01:05:07c'est de la folie pure
01:05:08c'est-à-dire en bientôt
01:05:09quelqu'un qui achète
01:05:10un truc Hugo Boss
01:05:11on va l'accuser
01:05:12puisque Hugo Boss
01:05:13faisait les uniformes
01:05:14du 3ème Reich
01:05:15on est en plein délire
01:05:16Éric Rovelle
01:05:17si vous prenez
01:05:18une BMW
01:05:19oui
01:05:20vous avez l'odeur
01:05:21des fois que vous
01:05:22et les deux
01:05:23oui
01:05:24et puis la calandre
01:05:25qui soi-disant rappelait
01:05:26la moustache d'Hitler
01:05:27je ne reconnaissais pas ça
01:05:28le député Ducobu
01:05:29comment vous l'appelez
01:05:30son vrai nom
01:05:31Delogu
01:05:33il était dans la matinale
01:05:35vous vous souvenez
01:05:36de Jean-Jacques Bourdin
01:05:37sur Sud Radio
01:05:38il est incapable
01:05:39de dire
01:05:40un truc
01:05:41sur le maréchal Pétain
01:05:42mais pardonnez-moi
01:05:43il ne faut pas qu'il nous fasse
01:05:44non plus le coup de
01:05:45c'est le mépris de classe
01:05:46moi mon père était ouvrier
01:05:47je vivais en HLM
01:05:48donc il ne me fasse pas
01:05:49le coup du mépris de classe
01:05:50mais un type
01:05:51qui par exemple
01:05:52soutient la Palestine
01:05:53il doit connaître un peu
01:05:54l'histoire de la Palestine
01:05:55et d'Israël
01:05:56et qui est incapable
01:05:57de dire deux mots sur Pétain
01:05:58sauf
01:05:59ah oui c'est un raciste
01:06:00mais attendez
01:06:01c'est un jeu
01:06:02c'est un jeu
01:06:03il n'y en a plus d'un
01:06:04si on faisait
01:06:05une épreuve
01:06:06de culture générale
01:06:07je pense que c'est une posture
01:06:09peut-être
01:06:10peut-être qu'en fait
01:06:11on parle d'eux
01:06:12ils font du buzz
01:06:13on les prend pour des andouilles
01:06:14et ça leur va très bien
01:06:15parce qu'on parle d'eux
01:06:16et monsieur Ducobu
01:06:17s'est fait un nom
01:06:18même si je ne l'ai pas encore
01:06:19bien retenu
01:06:20ce sont les mêmes
01:06:21qui traitent les citoyens
01:06:22de façon
01:06:23allez allez
01:06:24Delogu
01:06:25c'est toute la limite
01:06:26du renouvellement
01:06:27de la classe parlementaire
01:06:28c'est vrai que
01:06:29quand
01:06:31en 2017
01:06:32quand l'Assemblée
01:06:33a été renouvelée profondément
01:06:34on était tous
01:06:35très enthousiastes
01:06:36de cela
01:06:37mais on ne s'est peut-être
01:06:38pas rassurés
01:06:39non plus complètement
01:06:40de la qualité
01:06:41du niveau
01:06:42d'éducation
01:06:43d'intelligence
01:06:44des uns et des autres
01:06:45pour
01:06:46venir siéger
01:06:47non mais
01:06:48moi
01:06:49qui ai des fils
01:06:50d'ouvriers
01:06:51travailleurs
01:06:52qui travaillent
01:06:53pour l'Assemblée Nationale
01:06:54je parle bien
01:06:55c'est pas ça
01:06:56c'est pas ça
01:06:57eux ils essaient de faire croire
01:06:58que si on les critique
01:06:59mais c'est pas du tout ça
01:07:00ce qui m'inquiète
01:07:01c'est que ces gens
01:07:02vont voter des lois
01:07:03vont voter des lois
01:07:04au nom du peuple français
01:07:05et que visiblement
01:07:06ils n'ont pas
01:07:07forcément le niveau
01:07:08pour comprendre
01:07:09les lois qu'ils votent
01:07:10et puis
01:07:11il y a un autre
01:07:12conséquence négative
01:07:13c'est que
01:07:14Rachel Keké
01:07:15par exemple
01:07:16lorsqu'elle était députée
01:07:17sait très bien
01:07:18on peut penser
01:07:19qu'elle apporte
01:07:20quelque chose
01:07:21mais si elle était capable
01:07:22de délibérer
01:07:23de penser
01:07:24sur d'autres sujets
01:07:25que ce qu'elle parle
01:07:26c'est pas
01:07:27ça
01:07:29c'est d'autres sujets
01:07:30que ceux
01:07:31qu'elle a connus
01:07:32dans son expérience professionnelle
01:07:33et ce n'était pas le cas
01:07:34en tout cas
01:07:35à l'heure des réseaux sociaux
01:07:36nombre de fake news
01:07:37qui sont
01:07:38qui ressortent
01:07:39je trouve ça
01:07:40dingue
01:07:41de dire des choses
01:07:42comme ça
01:07:43voilà
01:07:44écoutez
01:07:45en tout cas
01:07:46c'est comme ça
01:07:47merci beaucoup
01:07:48Félix Mathieu
01:07:49dans un instant
01:07:50le coup de projecteur
01:07:51des vraies voix
01:07:52on est ensemble
01:07:53jusqu'à 19h
01:07:54à tout de suite
01:07:55suite radio
01:07:56votre avis fait la différence
01:07:57on entend des choses
01:07:58qui changent un peu
01:07:59de la doxa généraliste
01:08:00qu'on entend trop partout
01:08:01Sud Radio
01:08:02parlons vrai
01:08:03Vraies Voix Sud Radio
01:08:0417h-19h
01:08:05Philippe David
01:08:06Cécile de Ménibus
01:08:07Les vraies voix
01:08:08jusqu'à 19h
01:08:09avec nous
01:08:10les vraies voix
01:08:11jusqu'à 19h
01:08:12avec
01:08:13nos éditorialistes
01:08:14du jour
01:08:15Philippe Biljac
01:08:16qui est avec nous
01:08:17Pierre-Yves Martin
01:08:18consultant
01:08:19Eric Revelle
01:08:20éditorialiste
01:08:21Philippe David
01:08:22qui est là
01:08:23en pleine forme
01:08:24et vous aussi d'ailleurs
01:08:25bah écoutez
01:08:26et tout de suite
01:08:27le coup de projecteur
01:08:28des vraies voix
01:08:29Les vraies voix Sud Radio
01:08:30le coup de projecteur
01:08:31des vraies voix
01:08:32viril fermé
01:08:33court
01:08:34annulé
01:08:35et le désarroi
01:08:36des parents d'élèves
01:08:37mardi matin
01:08:38plus de 80 impacts
01:08:39de petits plombs
01:08:40ont été découverts
01:08:41sur les vitres du collège
01:08:42l'inspection académique
01:08:43qui ne juge pas
01:08:44le danger comme imminent
01:08:45ne reconnait pas
01:08:46leur droit de retrait
01:08:47ce qui a été décidé
01:08:48c'est qu'il y a
01:08:49une présence policière
01:08:50qui sera pérennisée
01:08:51on a vu des policiers
01:08:52ce matin
01:08:53une patrouille de 3 personnes
01:08:54je pense que c'est pas
01:08:55le métier de l'école
01:08:56d'assurer la sécurité
01:08:57des élèves
01:08:58ce n'est pas un problème
01:08:59scolaire en réalité
01:09:00c'est le problème
01:09:01d'avoir finalement
01:09:02des installations
01:09:03des infrastructures
01:09:04de l'état
01:09:05qui gênent
01:09:06des commerces
01:09:07illicites
01:09:08et notamment
01:09:09le trafic de drogue
01:09:10et la nouvelle ministre
01:09:11de l'éducation
01:09:12Anne Geneté
01:09:13a bouleversé
01:09:14son programme
01:09:15aujourd'hui
01:09:16pour présider
01:09:17une réunion
01:09:18sur la sécurité
01:09:19des établissements scolaires
01:09:20réaction à ces tirs
01:09:21sur la façade
01:09:22d'un collège
01:09:23le collège mal armé
01:09:24à Marseille
01:09:25plus de 80 impacts
01:09:26de plomb
01:09:27retrouvés sur la façade
01:09:28alors parle
01:09:29est-ce que des agents
01:09:30de sécurité
01:09:31peuvent suffire
01:09:32ou faut-il carrément
01:09:33envoyer des forces
01:09:34de l'ordre
01:09:35évidemment
01:09:36dans les quartiers
01:09:37les plus difficiles
01:09:38du pays
01:09:39à cette question
01:09:40faut-il poster
01:09:41des agents
01:09:42de sécurité
01:09:43tous les établissements
01:09:44scolaires de France
01:09:45vous dites
01:09:46vous êtes à 54%
01:09:47vous voulez réagir
01:09:48manuellement
01:09:49vos appels
01:09:50au 0826 300 300
01:09:51notre invité pour en parler
01:09:52Maxime Repéret
01:09:54merci d'avoir accepté
01:09:55notre invitation
01:09:56bonjour
01:09:57Philippe Bilger
01:09:58euh
01:09:59voilà
01:10:00tous ces
01:10:01tous ces
01:10:02les établissements scolaires
01:10:03en danger
01:10:04oui alors
01:10:05si en effet
01:10:06les
01:10:07les établissements
01:10:08sont en danger
01:10:09euh
01:10:10de manière
01:10:11globale
01:10:12et intensive
01:10:13là on a
01:10:14un exemple
01:10:15qui est très préoccupant
01:10:16euh
01:10:17en ce qui me concerne
01:10:18évidemment
01:10:19je n'aurai rigoureusement
01:10:20rien
01:10:21pour les
01:10:23contre tout
01:10:24ce qui pourrait
01:10:25venir
01:10:26les protéger
01:10:27d'une certaine
01:10:28manière
01:10:29et votre question
01:10:30est pertinente
01:10:31mais
01:10:32je ne voudrais pas
01:10:33tout de même
01:10:34que l'exigence
01:10:35de sûreté
01:10:36tranquillité
01:10:37dans les établissements
01:10:38ou autour d'eux
01:10:39fassent perdre
01:10:40de vue
01:10:41tout de même
01:10:42que
01:10:43l'essentiel
01:10:44est ailleurs
01:10:45que
01:10:46l'enseignement
01:10:47apprendre
01:10:48respecter
01:10:49les professeurs
01:10:50c'est tout de même
01:10:51le coeur
01:10:52de l'activité
01:10:53scolaire
01:10:54la sécurité
01:10:55ne doit pas
01:10:56prendre
01:10:57pardon
01:10:58pour l'expression
01:10:59toute
01:11:00la tête
01:11:01c'est
01:11:02fondamental
01:11:03de garder
01:11:04la hiérarchie
01:11:05des mesures
01:11:06Eric Bell
01:11:07euh
01:11:08collège
01:11:09mal armé
01:11:10euh
01:11:11alors non
01:11:12je ne vais pas faire
01:11:13un jeu de mots
01:11:14sur bien armé
01:11:15mais collège
01:11:16mal armé
01:11:17pour moi
01:11:18c'est le symbole
01:11:19d'une école
01:11:20dans l'ultraviolence
01:11:21en revanche
01:11:22je peux faire le parallèle
01:11:23parce que
01:11:24Stéphane Malarmé
01:11:25était l'un des fondateurs
01:11:26du mouvement
01:11:27du symbolisme
01:11:28en poésie
01:11:29et le collège
01:11:30mal armé
01:11:31le collège mal armé
01:11:32ce qui s'est passé là
01:11:33il y a eu déjà
01:11:34sans doute
01:11:35des trafics de drogue
01:11:36il y a eu déjà
01:11:37des tirs
01:11:38mais là je crois
01:11:39que c'est
01:11:40la première fois
01:11:41qu'on a 80 impacts
01:11:4280 impacts
01:11:43sur une façade
01:11:44donc
01:11:45je comprends
01:11:46le point de vue
01:11:47de Philippe Bilger
01:11:48mais là aussi
01:11:50on aurait peur
01:11:51on aurait peur
01:11:52et est-ce qu'on ne souhaiterait pas
01:11:53les protéger
01:11:54en mettant
01:11:55des vigiles devant
01:11:56que en fait
01:11:57le pays
01:11:58alors c'est pas seulement
01:11:59vrai pour Marseille
01:12:00c'est vrai pour la plupart
01:12:01des villes en France
01:12:02et même les plus petites
01:12:03qui basculent
01:12:04dans un trafic
01:12:05de drogue
01:12:06même si en fait
01:12:07l'état français
01:12:08n'est pas devenu
01:12:09une sorte de
01:12:10narco état
01:12:11ou la violence
01:12:12à pignon sur rue
01:12:13y compris dans nos écoles
01:12:14comment réagir
01:12:15en tout cas
01:12:16c'est pas avec des pommes d'amour
01:12:17et des sucres d'orge
01:12:18bien sûr
01:12:19Pierre-Yves Martin
01:12:20en fait on en avait
01:12:21c'est un sujet qui est
01:12:22vraiment passionnant
01:12:23on en a déjà
01:12:24souvent parlé
01:12:25au Vrai Voix Sud Radio
01:12:27la place de l'école
01:12:28dans la société
01:12:29et la société
01:12:31est en pleine crise
01:12:33et finalement
01:12:35l'école est peut-être
01:12:37le dernier bastion
01:12:39ou la dernière zone
01:12:41dans laquelle
01:12:43on va comme le disait Philippe
01:12:45privilégier
01:12:46l'enseignement
01:12:47le partage
01:12:48des valeurs
01:12:49le partage
01:12:50de la connaissance
01:12:51la construction
01:12:52du projet de vie
01:12:53des uns et des autres
01:12:54donc il y a un enjeu
01:12:55extrêmement fort
01:12:56et de l'intérieur
01:12:57de l'école
01:12:58quand on regarde
01:12:59on se dit mais
01:13:00il y a énormément
01:13:01de dysfonctionnements
01:13:02il y a des failles
01:13:03ça va pas
01:13:04on n'y va pas
01:13:05face à la motivation
01:13:08à des personnes
01:13:09de foi
01:13:10dans l'éducation
01:13:12qui sont le corps
01:13:13professoral
01:13:14dans la grande majorité
01:13:15et je pense
01:13:16qu'il faut
01:13:17effectivement
01:13:18que nous
01:13:19société française
01:13:20on veille
01:13:21à protéger
01:13:22cette école
01:13:23de l'intérieur
01:13:24et de l'extérieur
01:13:25et je ne sais pas
01:13:26quelles sont les bonnes mesures
01:13:27mais on ne peut pas
01:13:28symboliquement
01:13:29accepter
01:13:30des tirs
01:13:31dans des fenêtres
01:13:32d'école
01:13:33c'est pas possible
01:13:34c'est pas ça la société
01:13:35c'est pas ça la France
01:13:37c'est pas ça.
01:13:38Maxime Répertre
01:13:39qui est avec nous
01:13:40vice-président national
01:13:41du SNALC
01:13:42syndicat des écoles
01:13:43collèges et lycées
01:13:44aujourd'hui
01:13:45des enseignants
01:13:46du collège
01:13:47ont exercé
01:13:48leurs droits de retrait
01:13:49on en est où
01:13:50de la situation ?
01:13:51Les élèves
01:13:52ont repris
01:13:53cours
01:13:54aujourd'hui
01:13:55mais il y a
01:13:56toujours
01:13:57une vive inquiétude
01:13:58une vive inquiétude
01:13:59que ce soit
01:14:00de la part
01:14:01des enseignants
01:14:02naturellement
01:14:03mais aussi
01:14:04des parents
01:14:05et si vous voulez
01:14:06je pense qu'à un moment
01:14:07donné
01:14:08il faut
01:14:09vraiment
01:14:10se dire
01:14:11nous
01:14:12on est
01:14:13dans
01:14:15l'inacceptable
01:14:16n'acceptons pas
01:14:17l'inacceptable
01:14:18effectivement
01:14:19effectivement
01:14:20l'école
01:14:21c'est un lieu
01:14:22où on apprend
01:14:23c'est un lieu
01:14:24où on s'épanouit
01:14:25c'est un lieu
01:14:26où on apprend
01:14:27l'esprit critique
01:14:28où on développe
01:14:29son esprit critique
01:14:30ça nous prépare
01:14:31à l'avenir
01:14:32ça prépare
01:14:33nos jeunes
01:14:34à l'avenir
01:14:35au monde professionnel
01:14:36etc.
01:14:37Oui il faut
01:14:38protéger ça
01:14:39mais il ne faut pas
01:14:40que les établissements
01:14:41scolaires
01:14:42deviennent de véritables
01:14:43il y a
01:14:44toutefois
01:14:45beaucoup de choses
01:14:46beaucoup de choses
01:14:47à faire
01:14:48au niveau de la législation
01:14:49par exemple
01:14:50je rappelle quand même
01:14:51qu'un enseignant
01:14:52par exemple
01:14:53ne peut pas
01:14:54fouiller
01:14:55le sac d'un élève
01:14:56même s'il y a
01:14:57suspicion
01:14:58d'objet
01:14:59dangereux
01:15:00de forter
01:15:01il faut
01:15:02sécuriser
01:15:03les appartements
01:15:04des établissements
01:15:05il faut
01:15:06sensibiliser
01:15:07les parents
01:15:08cette banalisation
01:15:09de la violence
01:15:10en milieu scolaire
01:15:11n'est ni plus
01:15:12ni moins
01:15:13que le miroir
01:15:14de la société
01:15:15une société
01:15:16qui est peut-être
01:15:17de plus en plus
01:15:18violente
01:15:19donc c'est
01:15:20un phénomène
01:15:21qui doit être
01:15:22pris à bras le corps
01:15:23pas simplement
01:15:24par l'école
01:15:25mais par
01:15:26l'ensemble
01:15:27des acteurs
01:15:28de la société
01:15:29est-ce qu'il faudrait
01:15:30faire ?
01:15:31Oui
01:15:32Non non
01:15:33est-ce qu'il ne faudrait
01:15:34pas changer ?
01:15:35Parce que vous dites
01:15:36qu'on ne peut pas
01:15:37fouiller les enfants
01:15:38à l'entrée à l'école
01:15:39est-ce que ça
01:15:40c'est quelque chose
01:15:41qu'on ne peut pas
01:15:42fouiller ?
01:15:43Est-ce qu'on ne peut pas
01:15:44fouiller les sacs ?
01:15:45Je ne sais pas
01:15:46c'est récent
01:15:47comme mesure ou pas ?
01:15:48Non non
01:15:49ça fait un moment
01:15:50en fait légalement parlant
01:15:51on n'a jamais eu le droit
01:15:52de fouiller les sacs
01:15:53ce qui se passe
01:15:54c'est qu'un enseignant
01:15:55peut dire à un élève
01:15:56montre-moi ce qu'il y a
01:15:57dans ton sac
01:15:58mais il ne peut pas
01:15:59le vérifier par lui-même
01:16:00et l'élève peut refuser
01:16:01donc si vous voulez
01:16:02il y a plusieurs problèmes
01:16:03je voulais quand même
01:16:04juste donner un chiffre
01:16:05sur votre thème
01:16:06parce que c'est quand même
01:16:07assez révélateur
01:16:08publié d'ailleurs
01:16:09par le site
01:16:10du ministère
01:16:11de l'éducation nationale
01:16:12il y a en moyenne
01:16:1313,7 incidents graves
01:16:14déclarés pour 1000 élèves
01:16:15pour l'année scolaire
01:16:162022-2023
01:16:17alors quand je vous dis ça
01:16:18ça ne fait pas
01:16:19ça ne parle pas
01:16:20je vais vous le traduire
01:16:2177 500 incidents graves
01:16:22déclarés par les chefs
01:16:23d'établissement
01:16:24en collège et lycée
01:16:25pour l'année 2022-2023
01:16:26c'est énorme
01:16:27c'est énorme
01:16:28c'est énorme
01:16:29c'est énorme
01:16:30c'est énorme
01:16:31c'est énorme
01:16:32c'est énorme
01:16:33c'est énorme
01:16:34c'est énorme
01:16:35c'est énorme
01:16:36c'est énorme
01:16:37c'est énorme
01:16:38c'est énorme
01:16:39c'est énorme
01:16:40c'est énorme
01:16:41c'est énorme
01:16:42c'est énorme
01:16:43et ça regroupe des incidents
01:16:44extrêmement variés
01:16:45mais ça montre bien
01:16:46ça montre bien que
01:16:47l'école n'est pas
01:16:48un lieu protégé
01:16:49l'école
01:16:51c'est un lieu
01:16:52où on peut subir
01:16:53des violences
01:16:54qu'elles soient
01:16:55physiques
01:16:56ou morales
01:16:57et
01:16:58comme vous le savez
01:16:59c'est un lieu
01:17:00
01:17:01chaque semaine
01:17:02quand on regarde bien
01:17:03dans les médias
01:17:04il se passe quelque chose
01:17:05une agression
01:17:06il y a quelques jours
01:17:07c'était un prof
01:17:08qui s'était fait casser le nez
01:17:09parce qu'il avait
01:17:10confisqué le téléphone portable
01:17:11d'un jeune
01:17:12en classe de première
01:17:13il y a quelques mois
01:17:14c'était une collègue
01:17:15qui s'était vu verser
01:17:16du détergent
01:17:17dans un verre
01:17:18donc c'était
01:17:19un empoisonnement
01:17:20ni plus ni moins
01:17:21et si vous voulez
01:17:22on peut
01:17:23je pourrais vous faire
01:17:24une liste
01:17:25à l'après-midi
01:17:26c'est pas le lieu
01:17:27mais ça montre bien
01:17:28l'urgence
01:17:29l'urgence
01:17:30merci beaucoup
01:17:31Maxime Reffert
01:17:32d'avoir été avec nous
01:17:33vice-président national
01:17:34du SNALC
01:17:35syndicat national
01:17:36des écoles
01:17:37collèges
01:17:38et lycées
01:17:39on y reviendra
01:17:40sur ces sujets
01:17:41on laissera un peu
01:17:42plus de temps
01:17:43et ce sera peut-être
01:17:44l'occasion de faire
01:17:45une grande émission
01:17:46sur la sécurité
01:17:47notamment
01:17:48les vrais voies responsables
01:17:49exactement
01:17:50merci beaucoup
01:17:51Eric Revelle
01:17:52merci beaucoup
01:17:53Brice Martin
01:17:54merci
01:17:55merci
01:17:56merci
01:17:57Philippe Bilger
01:17:58on se retrouve
01:17:59demain
01:18:00dans un instant
01:18:01les vraies voies
01:18:02qui font rouler la France
01:18:03avec des bons dossiers
01:18:04notamment le livre
01:18:05de François-Xavier Pietri
01:18:06qui a écrit
01:18:07Rendez-nous la liberté
01:18:08de rouler
01:18:09ça me rappelle
01:18:10une chanson de Florent Pagny
01:18:11on parlera ensuite
01:18:12de l'éco-taxe
01:18:13poids lourd
01:18:14qui pointe le bout
01:18:15de son nez
01:18:16on aura Jean-Marc Rivera
01:18:17délégué général
01:18:18de l'OTRE
01:18:19et on parlera également
01:18:20des nouveautés
01:18:21en poids lourd
01:18:22avec Gilles Boster
01:18:23directeur marketing
01:18:24et communication
01:18:25de Scania France
01:18:26allez c'est dans un instant
01:18:27vous ne voulez pas
01:18:28conferler
01:18:29non absolument
01:18:30poids lourd
01:18:31non
01:18:32et si ?
01:18:33poids lu oui
01:18:34allez

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