Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; François de Rugy, ancien ministre et ancien président de l'Assemblée nationale ; Nicolas Corato, président fondateur du think tank Place de la République ; Christophe Eoche-Duval, haut fonctionnaire, auteur de "Le prix de l'insécurité : enquête sur une défaillance d'État" publié aux éditions Eyrolles.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-02-06##
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00:00:00Les vrais voici de radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:05Bonjour à tous, merci d'être avec nous encore aujourd'hui pour cette belle journée de jeudi entre 17h et 19h avec mon Philippe David.
00:00:13Bonsoir Philippe.
00:00:14Bonsoir Cécile.
00:00:15Comment ça va mon Philippe ?
00:00:16Oh, quand on est à vos côtés, on ne peut qu'aller bien.
00:00:19Voilà, c'est exactement ce que j'attendais de vous.
00:00:21Vous ai-je assez flatté ?
00:00:23Flattez-moi mon seigneur, j'adore.
00:00:26C'est blase, flattez-moi.
00:00:29En tout cas, ce numéro de téléphone 0826 300 300.
00:00:33Si vous voulez bien entendu participer à l'émission et donner votre avis, vous serez les bienvenus au summer de cette émission.
00:00:38C'est le grand débat du jour à 17h30.
00:00:40Le meurtre au couteau d'un homme de 27 ans a glacé d'effroi à Livry-Gargan en Seine-Saint-Denis lundi soir.
00:00:46On apprend aujourd'hui que le suspect, Soufiane, avait déjà tué en 2015, déclaré responsable pénalement à deux reprises.
00:00:53Son internement psychiatrique avait été levé après une double expertise concordante.
00:00:58Alors, parlons vrai. Est-ce que les expertises psychiatriques vous semblent fiables ?
00:01:02Et à cette question, faut-il engager la responsabilité pénale des psychiatres en cas de récidive ?
00:01:07Vous dites oui à 92%. Vous voulez réagir ?
00:01:10Ode attend vos appels au 0826 300 300.
00:01:13Christophe Ehoche Duval, haut fonctionnaire et auteur du livre « Le prix de l'insécurité, enquête sur une défaillance d'Etat » aux éditions Erol sera avec nous.
00:01:20Et puis le coup de projecteur des vraies voix à 18h40.
00:01:2349 chauffeurs de bus scolaires contrôlés positifs aux stupéfiants depuis l'accident en Eure-et-Loire.
00:01:28Éric Piolle, partisan de la dépénalisation, demande une vague de contrôle dans le cercle et les cercles dirigeants.
00:01:34Chiche, lui répond Gérald Darmanin en commençant par le conseil municipal de Grenoble.
00:01:38Alors, parlons vrai. Est-ce que cette mesure vous semble intéressante à mettre en place ?
00:01:42Et à cette question, après les chauffeurs de cars scolaires, comme le dit Éric Piolle, faut-il opérer un dépistage des responsables politiques ?
00:01:49Vous dites oui avec un score qui laisse peu d'équivoques puisqu'il est de 99%.
00:01:54C'est stupéfiant.
00:01:56Le 1% c'est Éric Piolle ?
00:01:58C'est ça.
00:01:59Soyez les bienvenus, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:02:03Les vraies voix sud-radio.
00:02:05Avec autour de cette table aujourd'hui, Philippe Bilger, comme d'habitude notre pilier.
00:02:08Bonsoir Philippe.
00:02:10Je vais bien m'achercher Philippe.
00:02:12Ça se voit, vous avez de bonnes lignes.
00:02:13Autour de cette table, Nicolas Corrato est avec nous, fondateur du think-tank Place de la République.
00:02:17Bonsoir Nicolas Corrato.
00:02:19Et sur cette chaise vide, François de Rugy sera avec nous dans quelques instants,
00:02:24ancien ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires,
00:02:28et ancien président de l'Assemblée Nationale.
00:02:30Une posture Gaulienne, la politique de la chaise vide dans les années 60, vous savez.
00:02:33Elle est dans les bouchons.
00:02:34Attention à ce que vous dites, puisqu'il vous écoute quand même.
00:02:36Vous pourriez avoir un retour de bâton.
00:02:38Allez, 0826 300 300 avec Frédéric qui nous appelle de Carcassonne aujourd'hui.
00:02:43Bonsoir Frédéric.
00:02:44Bonsoir.
00:02:46Oui, bonsoir à tous.
00:02:47Bonsoir Madame de Ménibus.
00:02:49Alors, pour être dans la continuité de Philippe David,
00:02:53je dirais que vous avez un caractère d'adjudant de compagnie,
00:02:56mais dans un corps de déesse quand même.
00:02:58Merci beaucoup Frédéric.
00:03:00Merci beaucoup, parce qu'avec les efforts que je fais...
00:03:02Après, nous avons mon préféré, Philippe Bilger évidemment,
00:03:07puisque j'ai fait 32 ans de prison, et donc je ne peux pas ne pas apprécier Monsieur Bilger.
00:03:13Vous avez fait 32 ans comme directeur, comme fonctionnaire pénitentiaire, c'est ça ?
00:03:18Non, non, j'ai commencé surveillant à Fleury-Mérogis,
00:03:21et j'ai terminé directeur à Amiens.
00:03:23Voilà, c'est ça.
00:03:24Mais quand vous dites j'ai fait 30 ans de prison,
00:03:26on ne savait pas de quel côté des barreaux.
00:03:28Donc c'est pour ça qu'on se posait la question.
00:03:30On pensait que vous aviez été un client, Monsieur Bilger.
00:03:32Il a une voix donnée à nous.
00:03:36Frédéric de Carcassonne est avec nous,
00:03:38et vous dites quelque chose qui va résonner dans la tête de tout le monde,
00:03:42plus en plus de fautes d'orthographe sur les bandeaux télé, les sites de streaming.
00:03:45C'est une catastrophe en fait.
00:03:48Exactement.
00:03:49Moi, c'est mon petit coup de gueule.
00:03:51Moi, en fin de compte, j'ai quitté l'école assez tôt, dans 1974,
00:03:55mais quand je vois actuellement les bandeaux télévision,
00:03:57la régression de l'écriture sur les chaînes télévisuelles,
00:04:01dans les sous-titres, etc.,
00:04:03je trouve que c'est une catastrophe.
00:04:05Dans les articles de presse,
00:04:08ça ne parle même pas sur les réseaux sociaux,
00:04:11mais comment peut-on après demander à nos jeunes
00:04:15d'avoir un minimum de culture, d'écriture ?
00:04:19La langue française est massacrée en permanence,
00:04:22et je trouve qu'il faudrait vraiment...
00:04:24Alors même, je vois Monsieur Bilger,
00:04:28ou Philippe David,
00:04:31ou votre directeur,
00:04:33qui est sur une chaîne quelquefois,
00:04:35quand je lis les bandeaux en dessous d'eux,
00:04:37ce n'est pas possible.
00:04:39Il arrive un moment où il va falloir quand même
00:04:41essayer de trouver des personnes
00:04:43qui sachent écrire le français.
00:04:46– Philippe David. – Philippe Bilger.
00:04:48– Notre ami a tout à fait raison.
00:04:50Combien de fois j'ai signalé,
00:04:52mais je n'étais pas le seul par exemple,
00:04:54que les bandeaux de CNews
00:04:56parfois comportaient des fautes d'orthographe,
00:04:59c'est comme si on constatait que sur les réseaux sociaux,
00:05:03les règles à supposer qu'on les connaisse
00:05:05ne devaient pas s'appliquer.
00:05:07Moi je constate aussi que c'est un scandale.
00:05:10– Nicolas Corato.
00:05:12– J'allais dire une bêtise,
00:05:14en disant que l'orthographe c'est le reflet de la pensée,
00:05:16ça ne m'étonne pas qu'il y ait beaucoup de fautes d'orthographe
00:05:18dans les bandeaux de CNews.
00:05:20Mais je vais refermer la parenthèse.
00:05:22– Vous êtes exactement dans le ton qui convient.
00:05:24– Je vais refermer la parenthèse.
00:05:26Peut-être répondre à votre auditeur,
00:05:28je suis tout à fait d'accord avec lui,
00:05:30mais s'il n'y a pas que les plus jeunes,
00:05:32la question de la maîtrise de la langue et de l'orthographe,
00:05:34elle ne se pose pas que dans les jeunes générations,
00:05:36bien au-delà.
00:05:38Et il y a un chiffre que je n'ai plus en tête,
00:05:40mais qui a été publié il y a quelques semaines,
00:05:42dans notre pays, l'analphabétisme continue à progresser.
00:05:44– Bien sûr.
00:05:46– Et c'est un mal qui touche toutes les générations
00:05:48et parfois toutes les classes sociales.
00:05:50Et je pense véritablement qu'il y a un fléau
00:05:52qu'on devrait combattre.
00:05:54Mais c'est vrai que l'orthographe,
00:05:56c'est aussi une question de respect de l'autre
00:05:58et je ne comprends pas que dans le monde audiovisuel
00:06:00et dans la presse, on n'y fasse pas plus attention que ça.
00:06:02– C'est vrai que sur les bandeaux qui passent et qui défilent,
00:06:04on a une culture de télévision et d'images,
00:06:06il faut effectivement faire attention.
00:06:08– Et nous qui lisons toute la presse,
00:06:10tous les matins, sur tous les sites,
00:06:12des fautes d'orthographe, il y en a quand même plus
00:06:14qu'à mon avis de raison.
00:06:16– Absolument. Merci beaucoup cher Frédéric,
00:06:18vous restez avec nous, vous êtes notre vraie voix du jour.
00:06:20Vous êtes arrivé dans le bon côté de la barrière,
00:06:22je vous le dis tout de suite.
00:06:24– Vous connaissez l'orthographe du qui-c'est-qui
00:06:26qui l'a dit, Cécile ?
00:06:28– Je sais qu'il y a beaucoup de cas.
00:06:30Il y a beaucoup de cas et beaucoup de cas comme vous,
00:06:32Philippe David. – Merci.
00:06:34Des cas désespérés, vous voulez dire.
00:06:36– Absolument. Dans un instant, le réquisiteur du procureur,
00:06:38monsieur le procureur. – On va parler des polis.
00:06:40– Très bien, c'est dans un instant.
00:06:42François Drugy arrive dans un instant,
00:06:440826-300-300.
00:06:46On est ravis de vous accueillir jusqu'à 19h.
00:06:48– Sud Radio.
00:06:50– Parlons vrai.
00:06:52– Parlons vrai.
00:06:54– Vraie voix Sud Radio, 17h19h,
00:06:56Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:06:58– Merci en tout cas de nous accorder votre temps.
00:07:00Voilà, puisque pendant deux heures,
00:07:02à nous écouter,
00:07:04c'est très sympa.
00:07:06Philippe Bilger avec nous,
00:07:08François Drugy dans un instant
00:07:10et Nicolas Corato est avec nous.
00:07:12Et dans un instant, les trois mots dans la tue
00:07:14avec Félix Mathieu.
00:07:16Bonsoir Félix. – Bonsoir Cécile, bonsoir tout le monde.
00:07:18– Et de quoi parle-t-on ?
00:07:20– De Jean-Luc Mélenchon qui estime que les socialistes
00:07:22ont quitté le nouveau front populaire
00:07:24en ne votant pas la censure hier.
00:07:26Il n'est pas propriétaire de l'étiquette de la coalition,
00:07:28lui répond le PS.
00:07:30On va parler aussi du ministère de l'Intérieur
00:07:32qui lance une campagne électro-choc pour culpabiliser
00:07:34les consommateurs de drogue.
00:07:36Et puis de Biarritz qui devra renommer son quartier
00:07:38l'année-grèce, décision de la Cour administrative
00:07:40d'appel de Bordeaux des associations dénonçées
00:07:42à un sobriquet raciste et sexiste.
00:07:44En trois mots, excommunication, culpabilisation
00:07:46et sobriquet.
00:07:48– On en parle dans un instant, tout de suite la voix est au procureur.
00:07:50– Les vraies voix Sud Radio,
00:07:52le réquisitoire du procureur,
00:07:54Philippe Belger.
00:07:56– Et monsieur le procureur, vous allez requérir sur la police,
00:07:58y a-t-il encore des policiers
00:08:00enthousiastes et fiers de leur métier ?
00:08:02– Oui parce que j'ai entendu
00:08:04un policier qui au contraire
00:08:06était au comble du pessimisme
00:08:08et qui a indiqué
00:08:10que lui-même ne supportait plus
00:08:12la condition policière,
00:08:14qu'il avait quitté la police
00:08:16et qu'il estimait
00:08:18que beaucoup de policiers
00:08:20quittaient ce beau
00:08:22et dangereux métier.
00:08:24Alors moi je trouve ça
00:08:26dommage et
00:08:28j'aimerais que beaucoup
00:08:30plus de policiers
00:08:32lorsqu'ils viennent notamment
00:08:34à Sud Radio ou ailleurs
00:08:36soient davantage
00:08:38fiers de leur métier.
00:08:40On a l'impression et c'est pas
00:08:42seulement les policiers, je pense
00:08:44aux magistrats, que parfois
00:08:46les conditions matérielles dont
00:08:48s'exerce le métier ont
00:08:50tellement d'importance qu'en réalité
00:08:52elles étouffent la fierté
00:08:54et l'honneur d'exercer
00:08:56un métier tellement fondamental
00:08:58pour la sauvegarde publique
00:09:00et je dirais la démocratie.
00:09:02Et ça, ça menavre.
00:09:04Vive les policiers
00:09:06qui demeurent enthousiastes et déterminés.
00:09:08– Nicolas Corateau.
00:09:10– Oui, gardien de la paix,
00:09:12c'est un très beau métier.
00:09:14– C'est un très beau nom sur nous.
00:09:16– Et effectivement il y a de quoi être fier.
00:09:18Il faut aussi que la société civile
00:09:20continue à valoriser ces métiers
00:09:22dans la manière dont on les présente,
00:09:24dont on en parle, dont on y amène
00:09:26aussi certains de nos jeunes
00:09:28à s'y former. Et je voudrais simplement
00:09:30ajouter à ce que vous dites, Philippe,
00:09:32un mot pour leurs frères d'armes,
00:09:34que sont les gendarmes.
00:09:36Qui se posent les mêmes questions
00:09:38mais qui eux n'ont au moins la parole
00:09:40puisqu'ils n'ont pas, vous le savez,
00:09:42le droit d'une représentation syndicale.
00:09:44Donc on entend les syndicats de policiers
00:09:46et de conditions de travail des policiers.
00:09:48On entend beaucoup moins les gendarmes
00:09:50parce que par hypothèse ils ne peuvent pas parler.
00:09:52Mais il ne faut pas les oublier. Il ne faut pas oublier
00:09:54aussi leur mal-être qui parfois ne s'exprime
00:09:56malheureusement que dans les dernières extrémités.
00:09:58– Manque de reconnaissance.
00:10:00– Est-ce qu'il n'y a pas une chose qui démotive
00:10:02et nous le disent souvent les policiers,
00:10:04c'est le fait d'arrêter des gens 3, 4, 5, 10, 15,
00:10:0650 fois, notamment pour les mineurs
00:10:08et qu'ils les insultent
00:10:10parce qu'ils savent qu'ils seront libres
00:10:12deux heures plus tard.
00:10:14– Je ne crois pas que c'est ce qui détermine
00:10:16leur départ de la police.
00:10:18Ça peut parfois les écoeurer,
00:10:20les attrister dans la continuité policière
00:10:22mais je ne crois pas que ce soit
00:10:24le ressort fondamental de leur départ.
00:10:26Ce qui est fondamental,
00:10:28les difficultés financières
00:10:30et les preuves
00:10:32que représente parfois
00:10:34l'accomplissement de leur métier
00:10:36dans le climat d'aujourd'hui.
00:10:38– Oui, quand on écoute des policiers,
00:10:40parfois ils ont le même discours que certains enseignants.
00:10:42Je parle des policiers de terrain
00:10:44et des enseignants de terrain,
00:10:46adorant leur métier mais se plaignant par exemple
00:10:48de l'administration, de la hiérarchie
00:10:50qui est très loin d'eux,
00:10:52qui est parfois très en dehors
00:10:54des réalités et c'est peut-être aussi
00:10:56ce qui devrait amener les uns et les autres
00:10:58à réfléchir. – Et surtout pour les enseignants
00:11:00qui les abandonnent au nom du pas de vague.
00:11:02– Oui, mais bien sûr, l'idée
00:11:04que la hiérarchie soit très peu
00:11:06solidaire de ceux qui sont sur le terrain
00:11:08et les laisse un peu au milieu
00:11:10du gai, seul et sans moyens.
00:11:12– Merci beaucoup
00:11:14Philippe Bilger, on essaye de joindre François Drogy
00:11:16qui arrive dans quelques instants mais pour l'instant
00:11:18la communication n'est pas établie.
00:11:20Tout de suite, les 3 mots
00:11:22dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:11:24– Les vrais voici de Radio.
00:11:26Avec 3 mots dans l'actu Félix
00:11:28qui sont excommunication,
00:11:30culpabilisation et soubriquet.
00:11:32– Jean-Luc Mélenchon acte la rupture
00:11:34entre PS et Nouveau Front Populaire
00:11:36après la non-censure des socialistes hier.
00:11:38LFI n'est pas propriétaire de cette coalition
00:11:40lui répond Olivier Faure.
00:11:42Le ministère de l'Intérieur lance une campagne au choc
00:11:44pour culpabiliser les consommateurs de drogue.
00:11:46Sur son clip, la ligne de cocaïne
00:11:48d'un consommateur mène directement à un narcomycide
00:11:50dans une ville en feu.
00:11:52Et puis la ville de Biarritz devra renommer son quartier
00:11:54de la négresse décision de la Cour administrative
00:11:56d'appel de Bordeaux.
00:11:58L'association Mémoire et Partage dénonce un soubriquet
00:12:00raciste et sexiste.
00:12:02– Les vrais voici de Radio.
00:12:04– À qui appartient
00:12:06la marque Nouveau Front Populaire ?
00:12:08Plus aux socialistes, en tout cas estiment
00:12:10Jean-Luc Mélenchon qui n'a pas eu de mots assez durs
00:12:12contre eux hier soir en meeting à Angers
00:12:14après la non-censure du gouvernement
00:12:16sur le budget adopté par 49.3.
00:12:18– La bassesse des fausses oppositions
00:12:20qui au moment où elles auraient dû
00:12:22toutes se montrer conformes
00:12:24à ce qu'elles prétendent être,
00:12:26ont abandonné la ligne de combat,
00:12:28déserté la tranchée.
00:12:30Nous ne voulons pas être confondus
00:12:32avec ces trafiquants, avec ces menteurs
00:12:34parce qu'ils mentent
00:12:36quand ils disent nous avons des lignes rouges.
00:12:38Plus de 49.3, plus de censure.
00:12:40Toi qui annonce
00:12:42avec ton sectarisme bouffi
00:12:44de petits bourgeois parisiens
00:12:46que tu ne veux pas des insoumis
00:12:48parce que les insoumis c'est les quartiers populaires,
00:12:50les insoumis voteront
00:12:52pour leur propre liste au premier et au deuxième tour
00:12:54à Paris.
00:12:56– Ah oui, il mâche pas ces mots. Jean-Luc Mélenchon qui acte
00:12:58la mort du Nouveau Front Populaire ou qui en tout cas
00:13:00estime que l'EPS l'a de facto quitté hier,
00:13:02il n'a pas le pouvoir d'exclure des parties du NFP,
00:13:04lui répond le premier secrétaire du PS Olivier Faure.
00:13:06– C'est une coalition
00:13:08qui avait pour objet d'empêcher
00:13:10sur la base d'un projet commun
00:13:12d'empêcher l'extrême droite de l'emporter.
00:13:14Pour moi, ce projet existe toujours
00:13:16et la volonté
00:13:18d'empêcher l'extrême droite de gagner les élections
00:13:20demeure.
00:13:22Jean-Luc Mélenchon n'a absolument aucune légitimité
00:13:24sur qui que ce soit et donc
00:13:26moi je considère que le Front Populaire
00:13:28est une coalition
00:13:30où chacun conserve sa propre autonomie
00:13:32et où nous devons continuer
00:13:34à consoler cet esprit qui a permis
00:13:36d'éviter le pire le 7 juillet.
00:13:38– Olivier Faure du PS au micro de l'AFP,
00:13:40aucun parti n'est propriétaire
00:13:42du Nouveau Front Populaire,
00:13:44renchérissent des députés écologistes
00:13:46dans une tribune publiée par Mediapart, position adoptée
00:13:48par plusieurs autres membres du Nouveau Front Populaire
00:13:50même parmi ceux qui ont regretté sur le fond
00:13:52le choix socialiste de la non-censure hier.
00:13:54– On devait une pièce de théâtre à rebond
00:13:56Philippe Bilger, c'est théâtral.
00:13:58– Comme hier, ma chère Cécile
00:14:00entre deux voix,
00:14:02quelle différence même dans la forme
00:14:04et dans le ton entre un Jean-Luc Mélenchon
00:14:06et un Olivier Faure.
00:14:08On voit tout ce qui chez l'un et chez l'autre
00:14:10agace l'autre.
00:14:12– C'est très clair.
00:14:14– Le terme sectarisme bouffi
00:14:16c'est quand même
00:14:18un peu fort de café.
00:14:20– La sémantique est particulière.
00:14:22– C'est ça Nicolas Corato.
00:14:24– Mais comment dire, c'est la première fois
00:14:26qu'on entend un discours de Jean-Luc Mélenchon.
00:14:28– Non, non.
00:14:30– Vous n'allez pas être surpris
00:14:32à chaque fois que ça monte d'un coup.
00:14:34– Bien entendu,
00:14:36on est dans l'exagération,
00:14:38dans l'excès permanent
00:14:40et plus LFI perd
00:14:42de la valeur
00:14:44dans l'électorat, plus Jean-Luc Mélenchon
00:14:46va se radicaliser, ça n'est que le début.
00:14:48– Ah, ça peut encore monter.
00:14:50– Et je crois qu'Olivier Faure
00:14:52touche là où ça fait mal,
00:14:54parce que Jean-Luc Mélenchon n'est pas propriétaire
00:14:56d'une offre populaire, parce que c'est justement
00:14:58la position dans laquelle Jean-Luc Mélenchon s'est mise
00:15:00depuis le départ. Je le répète, Jean-Luc Mélenchon
00:15:02c'est un ancien socialiste, il a été
00:15:04habitué à vivre de manière hégémonique
00:15:06sur la gauche et il est parti construire un nouveau mouvement
00:15:08parce qu'il voulait rester hégémonique.
00:15:10Donc Olivier Faure est en train
00:15:12de concurrencer, de mettre en cause
00:15:14l'hégémonie idéologique, culturelle
00:15:16et politique de Jean-Luc Mélenchon.
00:15:18Ça a fait de M. Olivier Faure quelqu'un d'absolument insupportable
00:15:20pour Jean-Luc Mélenchon.
00:15:22Qu'a-t-il resté de la France insoumise ?
00:15:24Et du nouveau Front populaire ?
00:15:26Ce qui est étonnant, c'est que les communistes
00:15:28restent pour l'instant.
00:15:30Je laisserai à la France insoumise
00:15:32faire l'inventaire et l'héritage.
00:15:34Ce qu'il restera du nouveau Front populaire
00:15:36moi je suis assez d'accord avec Olivier Faure
00:15:38il faut se rappeler qu'au soir
00:15:40de la dissolution, le sujet c'était
00:15:42d'empêcher l'arrivée du RN
00:15:44au pouvoir et qu'on est obligé
00:15:46de reconnaître, et moi je reconnais et je leur donne crédit
00:15:48qu'effectivement ils ont contribué
00:15:50à empêcher, pas qu'eux-mêmes,
00:15:52mais ils ont contribué à empêcher l'arrivée du RN au pouvoir.
00:15:54C'est un fait objectif.
00:15:56Mais Nicolas, est-ce que dans cet objectif
00:15:58précisément, il y a toute
00:16:00la faiblesse du NFP
00:16:02est-ce que
00:16:04battre le RN
00:16:06ça peut être
00:16:08un objectif essentiel
00:16:10comme si en réalité
00:16:12on se délestait de tout ce qu'il faut
00:16:14inventer comme projet collectif ?
00:16:16C'est un joli débat
00:16:18Mon cher Philippe, moi je crois que
00:16:20quand vous êtes ontologiquement de
00:16:22deux et culturellement de gauche
00:16:24oui, derrière l'arrivée
00:16:26la menace de l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir
00:16:28l'unité se fait automatiquement
00:16:30même parfois avec
00:16:32le pire et même parfois avec
00:16:34ce que vous ne partagez pas
00:16:36ce qui est plus fort que tout, c'est véritablement
00:16:38cette lutte contre l'extrême droite qui est une lutte
00:16:40historique à gauche.
00:16:42Mais je rebondis sur ce que dit rapidement sur Philippe Biglière
00:16:44plutôt que tirer le rassemblement vers le bas
00:16:46passons au dessus
00:16:48et passons
00:16:50avec des idées
00:16:52Si le but c'est d'empêcher le RN
00:16:54d'arriver au pouvoir, vous ne pouvez pas mettre de côté
00:16:56un parti qui fait quasiment 20%
00:16:58aux élections présidentielles
00:17:00Mais si l'offre n'est pas intéressée
00:17:02en face, c'est toujours le même problème. Deuxième mot
00:17:04culpabilisation
00:17:06le ministre de l'intérieur lance une campagne choc
00:17:08à destination des consommateurs de drogue
00:17:10Quand un consommateur de drogue voit sa ligne de cocaïne
00:17:12et son joint mené tout droit
00:17:14il wette au sol celle d'une victime de narcomicide
00:17:16Chaque jour, des personnes
00:17:18payent le prix de la drogue que vous achetez
00:17:20Le clip montre aussi
00:17:22une voiture qui brûle, une peluche
00:17:24en feu, symbole certainement de l'innocence
00:17:26disparue des personnes parfois très jeunes impliquées
00:17:28Il sera diffusé, ce clip, sur les réseaux sociaux
00:17:30à la télévision, mais aussi décliné
00:17:32sous la forme d'affiches, notamment
00:17:34dans les transports
00:17:36Il fallait une campagne choc ?
00:17:38Je trouve que c'est bien
00:17:40Tout ce qui va
00:17:42dans le bon sens
00:17:44difficile de l'éradiquer dès lors
00:17:46que la campagne n'est pas ridicule
00:17:48comme on en a connu
00:17:50certaines sur le plan des couteaux
00:17:52Est-ce que ça ne rappelle pas en vidéo la phrase
00:17:54de Dupond-Moretti, ceux qui fument un petit pétard
00:17:56le samedi soir sont coupables du sang
00:17:58qui coule d'un coup de kalachnikov ?
00:18:00Oui
00:18:02Moi je trouve qu'il faut faire des campagnes
00:18:04contre la drogue quelle qu'elle soit
00:18:06Après, il y a deux choses, sur le fond
00:18:08je crois quand même qu'il faut
00:18:10qu'on fasse attention parce qu'on ne parle
00:18:12désormais des consommateurs de drogue
00:18:14que comme des coupables, ce qu'ils sont d'ailleurs
00:18:16par ailleurs, du fait de la loi
00:18:18Mais il y a beaucoup de consommateurs de drogue qui sont aussi
00:18:20malades, qui sont dans une situation
00:18:22d'addiction et qui ont besoin d'aide
00:18:24et qui ont besoin d'avoir à face des accès
00:18:26à des soins particuliers, des soins de traitement
00:18:28de l'addiction, et on sait que c'est très très compliqué
00:18:30de sortir de la drogue, enfin, on a tous
00:18:32certainement des exemples autour de nous
00:18:34Oui mais là on peut être encadré, on n'est pas obligé d'aller
00:18:36en bas des cités
00:18:38Il y a beaucoup de consommateurs
00:18:40jeunes et moins jeunes de drogue qui sont dans un phénomène
00:18:42d'addiction et qui ne sont pas que coupables
00:18:44ils sont aussi victimes
00:18:46de cette addiction. La deuxième chose
00:18:48peut être dire en termes de communication
00:18:50sur cette campagne, qu'effectivement c'est très intéressant
00:18:52de montrer les conséquences de la consommation
00:18:54de drogue sur le narcotrafic
00:18:56l'expansion de la délinquance, moi j'ai l'impression
00:18:58que dans notre monde très individualiste
00:19:00plus vous vous éloignez de la personne
00:19:02que vous visez, moins le message passe
00:19:04et qu'à la limite on se serait contenté de décrire
00:19:06des effets d'un AVC, d'une overdose
00:19:08ou des effets sur la santé
00:19:10de la drogue, peut-être qu'on aurait plus
00:19:12saisi le public, mais c'est
00:19:14une réflexion en passant. Troisième mot
00:19:16sobriquet, la ville de Biarritz devra trouver
00:19:18un nouveau nom au quartier de la Naigresse
00:19:20Oui, quartier qui portait ce nom depuis le XIXe siècle
00:19:22la Cour administrative d'appel de Bordeaux
00:19:24retient le caractère offensant pour les
00:19:26personnes d'origine africaine, cette dénomination
00:19:28porte atteinte à la dignité de la personne humaine
00:19:30juge la Cour administrative
00:19:32d'appel et ce quelle que soit l'origine
00:19:34supposée de cette appellation, sa dimension
00:19:36historique revendiquait par la
00:19:38commune de Biarritz, peut-on lire dans ce
00:19:40communiqué de la Cour, les requérants dénonçaient
00:19:42un sobriquet raciste et sexiste
00:19:44comme l'expliquait Carfadialo, essayiste et président
00:19:46de cette association, mémoire et partage
00:19:48association à l'origine du recours
00:19:50L'espace public est un combat et une création
00:19:52c'est l'espace du commun et ce commun
00:19:54il doit refléter les valeurs les plus
00:19:56essentielles, les plus fondamentales
00:19:58le respect de la dignité des personnes
00:20:00ce quartier ne pourrait pas s'appeler le quartier
00:20:02ni le quartier Chimthorque, ni le quartier
00:20:04Bouilloul, mais on s'est
00:20:06accoutumé quelque part à cet héritage
00:20:08involontaire, je suis persuadé que
00:20:10les biarros ne sont pas racistes
00:20:12mais ils s'attachent à cette appellation
00:20:14et donc oui il faut aller vers le
00:20:16tribunal administratif parce que ce qui est grave dans cette
00:20:18affaire c'est que ce n'est pas qu'une appellation de
00:20:20quartier, c'est une dizaine d'établissements commerciaux
00:20:22qui portent ce nom et qui l'affichent en
00:20:24grand, c'est une signalétique urbaine dans la
00:20:26ville qui est très importante
00:20:28Carfadialo de l'association mémoire et partage
00:20:30avec Patrick Roger sur Sud Radio il y a quelques jours
00:20:32il vient donc obtenir gain de cause aujourd'hui
00:20:34à la cour d'administratif d'appel de Bordeaux
00:20:36Merci beaucoup Félix Mathieu
00:20:38allez vous restez avec nous dans un instant
00:20:40d'abord on dit bonjour à
00:20:42Monsieur le Président, François Droger
00:20:44est avec nous, bonsoir, merci
00:20:46en tout cas d'être avec nous, allez dans un instant
00:20:48un homme poignardé à mort
00:20:50à l'ivrigargan, vous l'avez entendu
00:20:52l'auteur avait déjà tué en 2015
00:20:54Alors parlons vrai, les expertises
00:20:56psychiatriques puisqu'il avait été reconnu
00:20:58est responsable, vous semble-t-elle fiable
00:21:00et à cette question, faut-il engager la responsabilité
00:21:02pénale des psychiatres en cas de récidive
00:21:04vous dites oui à 91%
00:21:06vous voulez réagir le 0 826 300 300
00:21:08et notre invité dans un instant
00:21:10Christophe Eogiduval, haut fonctionnaire
00:21:12et auteur du livre le prix de l'insécurité
00:21:14enquête sur une défaillance
00:21:16d'état aux éditions Erol sera avec nous
00:21:18on vous souhaite la bienvenue 0 826 300 300
00:21:20à tout de suite
00:21:22Sud Radio, parlons vrai
00:21:24Sud Radio, parlons vrai
00:21:26Voici Sud Radio, 17h-19h
00:21:28Philippe David, Cécile
00:21:30de Ménibus
00:21:32Bienvenue dans les vraies voix, on est ravis de vous accueillir
00:21:34tous les jours, c'est jeudi, bientôt le week-end
00:21:36au niveau de la température, on est comment ce week-end ?
00:21:38Ah bah il va faire un peu frisquet quand même
00:21:40et vous avez entendu Rémi André, la neige revient
00:21:42On va être obligés d'encore se serrer les uns les autres
00:21:44Ah, c'est bête !
00:21:46C'est une bonne nouvelle !
00:21:48C'est encourageant !
00:21:50Le printemps revient !
00:21:52Allez, on vous souhaite la bienvenue
00:21:54sur les vraies voix jusqu'à 19h
00:21:56tout de suite, le grand débat du jour
00:21:58Les vraies voix Sud Radio
00:22:00Le grand débat du jour
00:22:02Un homme poignardait à mort
00:22:04à Livry-Gargant, en Seine-Saint-Denis
00:22:06Le suspect avait déjà tué à Paris en 2015
00:22:08L'auteur des faits a été interpellé
00:22:10puis conduit à l'hôpital pour vérifier son état de santé
00:22:12physique et mentale
00:22:14Ce trentenaire, interné mardi, avait été déclaré pénalement
00:22:16irresponsable à deux reprises
00:22:18Ce qu'on sait c'est que cet individu
00:22:20serait connu des services
00:22:22de police
00:22:24Et donc cet homme de 27 ans
00:22:26qui a mort tellement poignardé lundi soir
00:22:28à Livry-Gargant, en Seine-Saint-Denis
00:22:30le suspect, Soufiane, avait déjà commis
00:22:32un homicide en 2015 à Paris
00:22:34pour lequel il avait été déclaré pénalement
00:22:36irresponsable et interné en psychiatrie
00:22:38Son intervention et
00:22:40internement avaient été levés après
00:22:42une double expertise psychiatrique concordante
00:22:44Alors parlons vrai, est-ce que la place
00:22:46de ce personnage qui avait déjà tué
00:22:48était dans la nature ?
00:22:50C'est la question, faut-il engager la responsabilité
00:22:52pénale des psychiatres en cas de récidive ?
00:22:54Vous dites-vous que 91%
00:22:56voulaient réagir le 0826-300-300
00:22:58Notre invité Christophe Ehoch-Duval
00:23:00Bonsoir, merci d'être avec nous
00:23:02Haut fonctionnaire et auteur du livre
00:23:04Le prix de l'insécurité, enquête sur une
00:23:06défaillance d'état aux éditions Erol
00:23:08Merci d'avoir accepté notre invitation
00:23:10Philippe Bilger
00:23:12Sur cette responsabilité pénale
00:23:14N'ayant jamais été
00:23:16un enthousiaste
00:23:18absolu de la psychiatrie
00:23:20judiciaire, ayant
00:23:22franchement
00:23:24lorsque j'étais avocat général
00:23:26aux Assises, questionné
00:23:28des experts
00:23:30certains en tout cas
00:23:32qui ne brillaient pas par
00:23:34leur pertinence et leur
00:23:36lucidité, je ne veux pas ajouter
00:23:38à cette charge
00:23:40et bien sûr, dans l'affaire
00:23:42tragique qui nous occupe
00:23:44deux experts
00:23:46ou peut-être quatre gens
00:23:48ont confirmé
00:23:50un statut d'irresponsabilité
00:23:52dont il faut rappeler
00:23:54qu'il doit être
00:23:56évidemment concomitant
00:23:58au moment même où le crime
00:24:00est commis et donc
00:24:02à partir du moment où nous avons
00:24:04la certitude, ce qui est le cas
00:24:06dans notre affaire
00:24:08que la confiance professionnelle
00:24:10et la compétence
00:24:12ont été manifestées
00:24:14d'une manière normale
00:24:16je ne crois pas qu'on puisse
00:24:18mettre en cause la responsabilité
00:24:20des psychiatres
00:24:22ce serait choquant
00:24:24parce que, pardon je finis là-dessus
00:24:26de toute manière
00:24:28même le plus remarquable des psychiatres
00:24:30ne peut pas prétendre
00:24:32être assuré
00:24:34de sa conclusion totalement
00:24:36scientifique, je veux dire
00:24:38irréfutable.
00:24:40François de Rugy
00:24:42Je ne pense pas que la question
00:24:44de mettre en cause la responsabilité
00:24:46pénale des psychiatres
00:24:48soit une bonne chose, en revanche
00:24:50moi ce qui m'a toujours
00:24:52posé problème c'est ce concept d'irresponsabilité
00:24:54pénale
00:24:56déclarée au nom
00:24:58de l'abolition du discernement
00:25:00par des psychiatres, par la justice
00:25:02mais à la suite d'expertises psychiatriques
00:25:04avant un procès
00:25:06moi ça ne me choquerait pas que
00:25:08dans un procès en ayant tout étudié
00:25:10tout décortiqué, on finisse par
00:25:12conclure que quelqu'un
00:25:14à un moment donné avait une abolition totale du discernement
00:25:16ce qui ne veut pas dire...
00:25:18ce qui ne veut pas dire qu'il ne devrait pas
00:25:20être condamné, à mon sens
00:25:22mais ça c'est le débat
00:25:24et ensuite il y a un autre sujet
00:25:26c'est la question de ce qu'on a appelé à une époque
00:25:28les hôpitaux-prisons
00:25:30ce n'est pas forcément une très belle expression
00:25:32mais ça correspond à une réalité, il y a aujourd'hui
00:25:34dans certaines prisons, dans certains établissements
00:25:36pénitentiaires, des quartiers spécialisés
00:25:38des gens qui ont des problèmes psychiatriques
00:25:40et donc je pense que ça devrait logiquement
00:25:42nous éviter d'avoir des cas
00:25:44comme celui de l'ivrigargan qui quand même
00:25:46disons-le, ne sont pas isolés
00:25:48et le problème pour moi
00:25:50des dérives psychiatriques diverses et variées
00:25:52dans la criminalité, vraiment dans les
00:25:54crimes, c'est quelque chose
00:25:56qui est réel, je ne sais pas si vous vous souvenez
00:25:58il y a quelques années, tout le monde s'était
00:26:00beaucoup, avait beaucoup débattu
00:26:02autour d'une femme qui avait
00:26:04découpé une jeune fille en morceaux
00:26:06à Paris et on avait dit
00:26:08cette personne était sous obligation de quitter
00:26:10le territoire français, sous OQTF
00:26:12c'était une Algérienne, elle n'aurait pas dû être en France
00:26:14oui, c'est surtout que c'était une personne qui avait
00:26:16des graves troubles psychiatriques
00:26:18et que si ces troubles avaient été
00:26:20bien détectés et que
00:26:22des mesures avaient été prises de protection de la population
00:26:24c'est-à-dire y compris l'internement
00:26:26eh bien ce crime
00:26:28aurait été évité. Donc vous mettez en cause des psychiatres
00:26:30Non, je mets en cause la loi
00:26:32qui en France
00:26:34est à mon sens
00:26:36de ce point de vue-là un peu laxiste, sur l'internement
00:26:38des personnes qui ont des problèmes psychiatriques
00:26:40Nicolas Corrato. On est sur le
00:26:42fameux dilemme
00:26:44entre la liberté et la sécurité
00:26:46les libertés individuelles font
00:26:48qu'on ne peut pas garder une personne
00:26:50internée dans un hôpital psychiatrique
00:26:52qu'elle a le droit à un moment ou un autre
00:26:54de bénéficier d'une contre-expertise
00:26:56là en l'occurrence si je vous entends
00:26:58de deux, que si ces deux contre-expertises
00:27:00ont jugé que
00:27:02cette personne avait retrouvé
00:27:04une partie importante de sa capacité
00:27:06de vivre en société, il n'y a pas de
00:27:08raison que ces personnes restent internées
00:27:10c'est-à-dire privées de liberté
00:27:12j'entends vos auditeurs
00:27:14mais si demain tous les experts
00:27:16tous les maillons de la chaîne pénale
00:27:18voient leur responsabilité pénale
00:27:20potentiellement mise en cause, ils ne libéreront
00:27:22plus personne, ils ne libéreront
00:27:24plus les coupables certes
00:27:26mais ils ne libéreront plus les innocents
00:27:28et y compris ceux qui sont
00:27:30redevenus aptes à vivre en société
00:27:32donc il faut aussi raison garder
00:27:34moi je suis assez pour l'immunité pénale
00:27:36des intervenants dans la chaîne pénale
00:27:38il faut voir aussi le premier fait, c'est-à-dire qu'il est parti
00:27:40chez lui, il a pris un revolver
00:27:42et il est revenu l'abattre
00:27:44oui mais encore une fois
00:27:46le problème du traitement de la psychiatrie
00:27:48c'est un problème extrêmement sérieux
00:27:50j'ajoute que
00:27:52peut-être on l'a un peu dit autour de la table
00:27:54il y a un vrai problème aujourd'hui
00:27:56dans notre pays, c'est l'affaissement
00:27:58de la psychiatrie
00:28:00dans la pyramide des soins
00:28:02dans l'accompagnement, dans les moyens
00:28:04qu'on a mis la psychiatrie en France
00:28:06elle est dans un état déplorable voire indigent
00:28:08enfin tous les acteurs vous le disent
00:28:10ce qui peut-être explique la qualité parfois
00:28:12relative des experts
00:28:14Christophe et Hoche Duval, on est le seul
00:28:16pays qui a mis le principe de précaution
00:28:18dans la constitution
00:28:20a priori partout sauf dans la justice
00:28:22exactement, pour les pâquerettes, bien sûr
00:28:24il faut les protéger, les escargots etc
00:28:26pour les humains, il n'en est pas question
00:28:28ou en tout cas pas de la même manière
00:28:30alors j'avouerais d'abord à titre préalable
00:28:32m'incliner
00:28:34parce qu'on l'oublie
00:28:36m'incliner d'abord sur la mort de François
00:28:3827 ans
00:28:40par rapport à l'espérance de vie
00:28:42il aurait pu vivre 50 ans de plus
00:28:44avoir des enfants, des petits-enfants, un travail
00:28:46un métier, c'est fini, sa vie est abolie
00:28:48je voudrais aussi avoir un hommage
00:28:50pour Jo
00:28:52qui s'appelait plus exactement Joanne
00:28:54qui a laissé deux enfants
00:28:56deux enfants mineurs, ils ne connaissent plus
00:28:58leur père, ils ne connaîtront donc pas
00:29:00conséquent, c'est une abolition
00:29:02absolument abominable
00:29:04et de cela, finalement, on n'en parle
00:29:06jamais. Or, j'entends
00:29:08les débats qu'il y a autour de moi
00:29:10j'aurais qu'à me rappeler quand même que
00:29:12ça ne me choque pas sur le principe, ce que vous avez posé
00:29:14comme question tout à l'heure, peut-on mettre
00:29:16en cause la responsabilité pénale des psychiatres
00:29:18en tout cas je voudrais rappeler
00:29:20en tout cas je voudrais rappeler une chose
00:29:22en 1789
00:29:24on a voté un article 15
00:29:26de la déclaration des droits humains des citoyens
00:29:28qui dit à peu près de mémoire la chose suivante
00:29:30la société a le droit de demander
00:29:32compte à tout agent de son administration
00:29:34alors un juge
00:29:36un policier, un gendarme, un psychiatre
00:29:38est un agent du service
00:29:40public de la justice
00:29:42et bien il n'a pas d'immunité
00:29:44alors après, n'entrons pas dans le détail
00:29:46je voudrais dire deux choses
00:29:48par rapport à la responsabilité
00:29:50la responsabilité des médecins d'abord
00:29:52elle pourrait très bien être mise en cause, ce serait normal
00:29:54devant l'ordre des médecins
00:29:56qu'à une justice déontologique
00:29:58ont-ils bien exercé
00:30:00leur acte de médecin psychiatre
00:30:02et il n'y a aucune raison
00:30:04pour laquelle les familles de victimes
00:30:06n'interrogent pas la responsabilité déontologique
00:30:08possible à mettre en cause
00:30:10c'est la loi aujourd'hui
00:30:12et je ne vois pas pourquoi ils auraient une immunité
00:30:14la deuxième chose qui est plus importante
00:30:16c'est la réparation de ces victimes
00:30:18mais attendez
00:30:20le Johan, deux enfants, il n'a jamais eu de procès
00:30:22et il n'a jamais eu de réparation
00:30:24ne me parlez pas de ce qu'il a obtenu
00:30:26par l'intermédiaire de la civique
00:30:28et la commission d'administration des victimes
00:30:30il a reçu tripettes
00:30:32donc il y a un vrai drame
00:30:34ces victimes sont délaissées pour compte
00:30:36aujourd'hui, c'est ça
00:30:38la véritable responsabilité, c'est celle de rechercher
00:30:40la faute de l'administration
00:30:42pénitentiaire dans sa globalité
00:30:44et de l'état en particulier
00:30:46il a laissé, qu'on le veuille ou non
00:30:48une personne qui par précaution
00:30:50aurait pu avoir des mesures de sûreté
00:30:52ou des mesures de prévention
00:30:54qu'on a laissé faire, en tous les cas l'état a failli
00:30:56dans son obligation de sécurité
00:30:58vous pensez que l'état a failli
00:31:00et a souvent failli
00:31:02d'ailleurs ces derniers temps sur ses obligations de sécurité
00:31:04ou pas, venez nous donner votre avis
00:31:06au 0826 300 300
00:31:08quand on regarde les vidéos
00:31:10Philippe Bilger
00:31:12il est allongé par terre
00:31:14il lui assène 27 coups de couteau
00:31:16en hurlant, c'est un truc
00:31:18elle est très pénible, moi j'ai même pas voulu l'avoir
00:31:20et ça veut dire qu'aujourd'hui
00:31:22les psychiatres ne sont pas capables d'évaluer
00:31:24la dangerosité de quelqu'un
00:31:26ce qui est quand même hallucinant
00:31:28mais comment dire
00:31:30reprenons ce que
00:31:32j'ai essayé d'indiquer tout à l'heure
00:31:34je comprends
00:31:36pardon d'être binaire
00:31:38c'est tout à fait
00:31:40le sujet est passionnant
00:31:42moi le départ que je fais
00:31:44même s'il y a
00:31:46par exemple de mauvais psychiatres
00:31:48pour mille raisons
00:31:50et qui pourraient être sanctionnés
00:31:52en général je suis
00:31:54réticent devant
00:31:56la mise en cause
00:31:58de la responsabilité psychiatrique
00:32:00par rapport à
00:32:02l'autre médical
00:32:04qui impose des résultats clairs
00:32:06sans équivoque
00:32:08et qu'on peut contrôler
00:32:10on ne peut pas
00:32:12reprocher à un psychiatre
00:32:16je dirais
00:32:18la confusion de sa conclusion
00:32:20on peut se tromper
00:32:22quand on est psychiatre
00:32:24au regard d'un futur qui devient
00:32:26tragique sans que ça
00:32:28constitue forcément
00:32:30une faute disciplinaire
00:32:32du psychiatre
00:32:34c'est ça qui me gêne
00:32:36dès lors qu'on ne sait pas
00:32:38comment savoir
00:32:40que quelqu'un a commis une faute
00:32:42je voulais quand même
00:32:44Philippe Bilger
00:32:46vous avez été au magistrat
00:32:48je voulais quand même avoir votre point de vue sur
00:32:50que penser de cette notion
00:32:52d'abolition du discernement
00:32:54qui est déclarée
00:32:56avant un procès
00:32:58c'est ça qui me choque énormément
00:33:00on prive les victimes
00:33:02d'un procès alors que
00:33:04le coupable potentiel
00:33:06de la personne qui est mise en cause
00:33:08est parfaitement identifiée
00:33:10puisqu'elle est expertisée psychiatriquement
00:33:12c'est quand même l'impression
00:33:14qu'il y a une forme d'excuse de psychiatrie
00:33:16c'est à dire que non seulement
00:33:18il y a cette abolition du discernement
00:33:20mais en plus après
00:33:22on ne va pas l'enfermer dans une prison
00:33:24et on ne va pas non plus l'enfermer dans un hôpital psychiatrique
00:33:26parce qu'il y a
00:33:28quand même aussi une doctrine psychiatrique
00:33:30française qui dit qu'on privilégie
00:33:32le milieu ouvert
00:33:34quand on est avec des personnes qui sont des dangers
00:33:36pour d'autres personnes
00:33:38pour la société mais pour d'autres personnes
00:33:40on devrait quand même se dire que non
00:33:42le milieu ouvert ça ne convient pas
00:33:44mais justement Christophe
00:33:46Ehoch Duval
00:33:48comment expliquer la fiabilité d'une expertise
00:33:50psychiatrique on va dire il était
00:33:52pas dans son état normal à l'instant T
00:33:54mais l'instant T c'était
00:33:56un mois, deux mois, six mois avant
00:33:58moi c'est quelque chose, une question
00:34:00que je me pose parce qu'on est avec la personne
00:34:02à l'instant T mais si elle a commis son crime
00:34:04trois mois avant le temps qu'on fasse l'expertise psychiatrique
00:34:06comment peut-on savoir son état
00:34:08à l'heure J ? Comment peut-il dire qu'il était
00:34:10aboli de tout discernement il y a un mois ?
00:34:12Ou il y a un mois ou il y a trois mois. Alors je rejoins
00:34:14ce qui a été dit précédemment
00:34:16il y a la privation
00:34:18d'un procès
00:34:20contradictoire
00:34:22dans lequel tout le monde peut
00:34:24avoir à égalité, on appelle ça l'égalité
00:34:26des armes, monsieur le procureur
00:34:28s'en souvient, où tout le monde peut
00:34:30avoir à présenter des arguments
00:34:32et éventuellement des contre-expertises
00:34:34c'est ce dont on prive les victimes
00:34:36d'ailleurs à tous les stades parce que
00:34:38le droit de l'hospitalisation
00:34:40contrainte prévoit
00:34:42notamment par exemple qu'à de très
00:34:44nombreux stades, la loi de 2011
00:34:46et de 2023 et de 2013
00:34:48avaient prévu notamment que le juge
00:34:50de liberté
00:34:52puisse effectivement intervenir à toute situation
00:34:54pour pouvoir faire des mains levées
00:34:56mais je vous signale qu'il n'y a jamais
00:34:58les victimes ou les anciennes victimes
00:35:00qui sont associées à ce débat
00:35:02elles apprennent, peut-être par la presse si encore
00:35:04elles l'apprennent, que peut-être l'auteur de leur
00:35:06malheur est libre
00:35:08ou en tout cas dans des conditions qui ne peuvent
00:35:10pas contrôler, c'est peut-être d'ailleurs ce qui s'est passé
00:35:12dans le cas présent
00:35:14si les ayants droit
00:35:16de Johan
00:35:18avaient peut-être continué à suivre le dossier
00:35:20à être associé par l'intermédiaire de leur avocat
00:35:22on n'en serait peut-être pas là aujourd'hui
00:35:24je crois qu'il y a une chose sur les récits des vices qui est extrêmement grave
00:35:26dans les 10 ans antérieurs
00:35:28il y a eu 340
00:35:30récits des vices d'homicide
00:35:32je considère que l'Etat a fauté
00:35:34très gravement 340 fois
00:35:36il aurait pu éviter 340
00:35:38homicides, il ne les a pas évité
00:35:40par différents méthodes de sûreté
00:35:42des moyens de prévention
00:35:44la prévention judiciaire est quelque chose qui est
00:35:46assez catastrophique, on fait de la prévention
00:35:48pour le terrorisme, c'est normal
00:35:50mais pour la délinquance, il n'y a rien
00:35:52ou très peu ou très mal
00:35:54et ça c'est une grave faute de défaillance de l'Etat
00:35:56allez, le 0826-300-300
00:35:58Frédéric était avec nous, Frédéric voulait y réagir
00:36:00oui, alors
00:36:02justement c'est un sujet qui me
00:36:04concerne un peu, qui m'a concerné
00:36:06puisque j'ai travaillé avec des psychiatres
00:36:08pendant plusieurs années
00:36:10quand j'étais en responsabilité dans un établissement pénitentiaire
00:36:12dans différents établissements
00:36:14la psychiatrie n'est pas
00:36:16une science exacte, ça il faut quand même le savoir
00:36:18maintenant, la difficulté
00:36:20c'est de travailler avec certains psychiatres
00:36:22quand on travaille
00:36:24en commission pluridisciplinaire
00:36:26qu'on mélange les différents services
00:36:28et qu'on demande l'avis
00:36:30des psychiatres, souvent
00:36:32on a la réponse secret professionnel
00:36:34alors que
00:36:36nous il faut, alors si on
00:36:38met le secret professionnel, on ne parle pas
00:36:40non plus de la situation pénale
00:36:42mais si on veut travailler correctement
00:36:44il faut qu'il y ait un secret partagé
00:36:46c'est une autre culture
00:36:48partager des informations
00:36:50dans un milieu
00:36:52fermé, de manière à avoir
00:36:54une meilleure prise en charge
00:36:56de ses patients pour eux
00:36:58de ses détenus pour nous
00:37:00et je pense quand même que
00:37:02quand la personne est déclarée
00:37:04inapte à l'établissement pénitentiaire
00:37:06au bout d'un petit moment
00:37:08comment se fait-il qu'il ressort
00:37:10de l'hôpital psychiatrique libre
00:37:12pourquoi ne retourne-t-il pas
00:37:14en prison pour être jugé
00:37:16puisqu'il est apte d'entendre
00:37:18ce qu'il a fait
00:37:20et là, les victimes
00:37:22auraient quand même
00:37:24un jugement
00:37:26un peu de réparation
00:37:28c'est ça, il a raison, Philippe Bilger
00:37:30Oui, à une certaine
00:37:32époque, je crois
00:37:34que ça existait, c'est à dire
00:37:36qu'on voulait faire venir
00:37:38l'accusé tout de même aux assises
00:37:40même lorsqu'il avait été
00:37:42déclaré irresponsable
00:37:44et on a rajouté une disposition
00:37:46qui est importante, elle permet
00:37:48notamment de rajouter
00:37:50une question lors de débats
00:37:52en se demandant
00:37:54si l'accusé n'était pas irresponsable
00:37:56mais évidemment
00:37:58ça ne va pas totalement dans le sens
00:38:00qu'évoquait François
00:38:02dans la mesure, encore une fois
00:38:04où il faut
00:38:06accepter l'idée que
00:38:08les conclusions, même les plus pertinentes
00:38:10en matière psychiatrique
00:38:12sont aléatoires
00:38:14Oui, le sujet
00:38:16est compliqué puisque c'est quasiment anthropologique
00:38:18dans notre pays, on a jugé
00:38:20bon, collectivement, depuis
00:38:22des décennies, voire des siècles, de ne pas juger
00:38:24les fous
00:38:26donc à partir du moment où on ne juge pas les fous
00:38:28il n'y a pas de victimes
00:38:30les gens qui sont
00:38:32assassinés par des fous ne sont pas, au sens
00:38:34du droit, des victimes
00:38:36ces personnes
00:38:38ne peuvent pas être déclarées coupables
00:38:40donc il faut bien considérer
00:38:42les choses et je comprends aujourd'hui
00:38:44qu'on veuille donner des statuts
00:38:46et un statut de victime à ces personnes
00:38:48et notamment par rapport
00:38:50au meurtre
00:38:52enfin l'assassinat, je ne sais pas comment le qualifier
00:38:54d'ailleurs, cette barbarie
00:38:56que vous avez décrite et c'est vrai que la société
00:38:58elle est en droit, elle réclame un statut
00:39:00de victime pour ces personnes
00:39:02le droit, actuellement
00:39:04et de manière profonde
00:39:06ne leur permet pas
00:39:08Moi je pense qu'on pourrait changer la loi
00:39:10sur ce point, si j'étais
00:39:12encore député, je le proposerais
00:39:14j'y avais pensé quand j'étais encore député dans le précédent
00:39:16mandat, suite à l'affaire de Mireille Knoll
00:39:18puisque là, la personne
00:39:20avait été déclarée
00:39:22mais
00:39:24il y a eu des sujets sur lesquels on a débattu
00:39:26longtemps, puis on a fini par évoluer, c'est la prescription
00:39:28dans le droit français
00:39:30pendant très longtemps, on disait
00:39:32il y a des règles de prescription avec des
00:39:34temps de prescription qui sont assez courts
00:39:36et puis un jour on a changé cette loi
00:39:38Bien sûr, la victime n'a pas le droit à son procès pénal
00:39:40et il n'y a pas de responsabilité pénale
00:39:42mais la personne qui est déclarée
00:39:44dont le consentement est aboli
00:39:46n'aboli pas pour autant sa responsabilité civile
00:39:48d'une part, il ne faut pas oublier
00:39:50la victime reste quand même
00:39:52une partie civile
00:39:54il y aurait beaucoup à en parler, je suis désolé, le temps le manque
00:39:56et deuxièmement, il y a la responsabilité
00:39:58encore une fois, je reviens de l'Etat
00:40:00c'est à dire que l'Etat a une
00:40:02tutelle quelque part sur ces personnes
00:40:04elle était, je ne connais pas exactement son statut
00:40:06peut-être qu'elle était en soins de jour
00:40:08peut-être qu'elle était en hospitalisation de jour
00:40:10en tous les cas, elle n'était pas déliée de son lien
00:40:12avec l'ECHR
00:40:14dont elle dépendait et par conséquent
00:40:16une responsabilité se pose, or aujourd'hui
00:40:18c'est une parcours du combattant
00:40:20c'est des procédures à n'en plus finir
00:40:22pour faire reconnaître une responsabilité de l'Etat
00:40:24c'est absolument anormal
00:40:26je me mets à la place des victimes, c'est deux fois
00:40:28la mort de Johanne, deux fois la mort
00:40:30de François
00:40:32Merci beaucoup Christophe et Auche Duval
00:40:34qui est le réactionnaire et auteur du livre
00:40:36Le prix de l'insécurité en quête sur une défaillance de l'Etat
00:40:38aux éditions Erol
00:40:40vous restez avec nous, Frédéric vous restez là
00:40:42dans un instant, on va se détendre un tout petit peu
00:40:44à tout de suite
00:40:46Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense
00:40:48Ce message est un message de remerciement
00:40:50pour les bonnes ondes
00:40:52au sens propre, au sens figuré
00:40:54que vous procurez à tous vos auditeurs
00:40:56chaque jour, merci
00:40:58Sud Radio, parlons vrai
00:41:00Chez Point S, on va plus loin
00:41:02Sur l'émission 17h19h
00:41:04Philippe David, Cécile de Ménibus
00:41:06Retour des vraies voix
00:41:08avec bien évidemment Cécile de Ménibus
00:41:10Philippe Billiger
00:41:12Nicolas Corato, François de Rugy
00:41:14Philippe David bien sûr
00:41:16C'est le théâtre ce soir
00:41:18Les costumes sont de voir
00:41:20Géard et Donald Carwell
00:41:22Moi je trouve que c'est notre voix la plus vraie
00:41:24Donc c'est Philippe David
00:41:26le chef des vraies voix
00:41:28Allez-y, j'ai flatté Cécile en début d'émission
00:41:30Vous divaguez Monsieur le Président
00:41:32Vous divaguez
00:41:34Frédéric, vous êtes avec nous ?
00:41:36Je suis avec vous
00:41:38C'est à vous de lancer le jingle Frédéric
00:41:40Allez, on envoie le jingle de l'excellent jeu du
00:41:42C'est qui qui l'a dit ?
00:41:46Cher Frédéric, écoutez bien
00:41:48Qui c'est qui qui l'a dit ? 3 points
00:41:50Je ferai des excuses à Olivier Faure lorsqu'il aura fait des excuses
00:41:52pour avoir fait passer un budget aussi violent
00:41:56C'est Pano
00:41:58Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:42:00Merci à tous les députés
00:42:02qui n'ont pas voté la censure
00:42:04Je l'ai trouvé ça très drôle
00:42:06Frédéric
00:42:08Berrou ? Non
00:42:10C'est une femme
00:42:12Amélie de Montchalin ? Non
00:42:14Aurore Vergé ? Non
00:42:16La présidente du...
00:42:18Non, Comme Italiano
00:42:20Comme Prima
00:42:22Prima, Sophie Prima
00:42:24On n'a pas de paroles les gouvernements
00:42:26Mais bon
00:42:28J'essaie de...
00:42:30Comme Prima
00:42:32Sophie Prima
00:42:34Les gouvernements
00:42:36Sénatrice des Yvelines
00:42:38On voit pas trop le rapport avec l'Italie
00:42:40Non mais c'est comme Prima
00:42:42Question Qui c'est qui qui l'a dit ? 3 points
00:42:44Sur la non-censure du PS
00:42:46Je pense que les socialistes ont eu peur
00:42:50Frédéric
00:42:52C'est une...
00:42:54C'est une femme
00:42:56L'embauchat ?
00:42:58Il n'y a que des femmes aujourd'hui, l'embauchat
00:43:00C'est parti
00:43:02Ah presque
00:43:04Elle a toujours la même veste
00:43:06Je l'ai dit avant
00:43:08Je m'en vais
00:43:10Comme vous êtes arrivés en retard
00:43:14Je ne conteste pas
00:43:16Vous êtes en avance
00:43:18Je mets un point à tout le monde
00:43:20Frédéric qui l'a dit dans le casque en même temps
00:43:22Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:43:24Un arbitre équitable
00:43:26On ne marche pas à la baguette
00:43:28On est même probablement assez insoumis
00:43:30On est libres en tout cas
00:43:32Frédéric
00:43:34Oui
00:43:36Donc quelqu'un de gauche
00:43:38Oui
00:43:40Socialiste peut-être
00:43:42Bonne réponse
00:43:44Boris Vallaud
00:43:46Bravo
00:43:48Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:43:50Nous aurions pu voter cette censure mais ça n'aurait eu aucun effet
00:43:52Frédéric
00:43:54Marine Le Pen ?
00:43:56Non
00:43:58Jordan Bardella ? Non
00:44:00Sébastien Chenu ? Non
00:44:02Laure Lavalette ?
00:44:04Bonne réponse
00:44:06Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:44:08C'est la fête des fans aujourd'hui
00:44:10Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:44:12Il y a une alliance claire entre les milliardaires et l'extrême droite
00:44:14Maintenant que Donald Trump est élu
00:44:16Il y a une offensive des plus riches
00:44:18Des milliardaires qui ne veulent plus payer d'impôts
00:44:20Ce n'est pas une politique
00:44:22Frédéric
00:44:24Elle a parlé des riches il n'y a pas longtemps
00:44:26Sophie Binet ?
00:44:28Ah non mais c'est François
00:44:30François qui a été un point plus rapide
00:44:32Il était en forme
00:44:34Comme il a transgressé la règle
00:44:36Ah bon pourquoi ?
00:44:38Je croyais que Frédéric avait déjà fait une proposition
00:44:40Ah oui
00:44:42Je demande une nouvelle question
00:44:44Pour donner une nouvelle chance à Frédéric
00:44:46Oui mais on n'a plus le temps
00:44:48On enlève tout
00:44:50Parce que Sophie Binet elle a aussi dit que les milliardaires
00:44:52Coulaient la France alors là il faut le faire
00:44:54Sujet de débat pour une prochaine émission
00:44:56Philippe, Philippe le gagnant
00:44:58Mais écoutez c'est François de Rugy revenu du diable
00:45:00Encore François
00:45:02Enfin le décompte est juste
00:45:04Il va beaucoup mieux que le FC Nantes au football
00:45:06C'est une remarque
00:45:08Le FC Nantes a gagné son dernier match
00:45:10Vous êtes une méchanceté Philippe David
00:45:12Frédéric merci à vous
00:45:14Merci à vous
00:45:16Merci beaucoup à tous vous êtes formidables
00:45:18Merci à vous Frédéric
00:45:20On était très heureux de vous avoir Frédéric
00:45:22Vous revenez quand vous voulez vous êtes le bienvenu
00:45:24C'est votre maison ici Sud Radio
00:45:26Allez dans un instant le journal
00:45:28Et puis la météo et puis le coup de gueule de Philippe David
00:45:30Oh !
00:45:32Netflix ne faites surtout pas ce que vous demande l'IB
00:45:34Allez
00:45:36On fait une pause à tout de suite
00:45:38Sud Radio
00:45:40Parlons vrai
00:45:42Les vraies voix Sud Radio
00:45:4417h-19h
00:45:46Philippe David
00:45:48Cécile de Ménibus
00:45:50Et autour de cette table la table des vraies voix
00:45:52Philippe Bilger avec François de Rugy qui est avec nous
00:45:54Nicolas Corato et vous aux airs 826
00:45:56300-300
00:45:58Dans un instant le coup de gueule de Philippe David
00:46:00Je vous emmène avec moi au Far West
00:46:02Ça vous dit ?
00:46:04Très bien
00:46:06C'est Calamity Jen
00:46:08On est sur un autre plateau
00:46:10C'est vrai qu'il y a tellement de bruiteurs
00:46:12On s'y croyait
00:46:14C'est le bruit du doublage
00:46:16J'y suis
00:46:18Je suis de Sud Suisse ce matin
00:46:20Mais je vais progresser
00:46:220826-300-300 le répondeur on l'écoute
00:46:26Oui bonjour
00:46:28C'est Gilles de Montpellier
00:46:30Dire qu'il faut condamner l'état
00:46:32Arrêtons de condamner une entité
00:46:34Et condamnons la personne qui a libéré
00:46:36Il faudrait responsabiliser
00:46:38Parce qu'on est tous individualisés à une personne
00:46:40Et si on fait une bêtise c'est nous qui sommes embêtés
00:46:42Et pas l'état
00:46:44Donc la personne qui libère un voyou
00:46:46Qui soit embêté lui
00:46:48Et c'est sa décision
00:46:50C'est comme notre président et tous nos ministres
00:46:52Moi je ne comprends pas qu'on fasse payer les petits
00:46:54C'est eux qui ont décidé
00:46:56C'est eux qui payent, c'est eux qui trinquent
00:46:58Il faut-il être comptable ?
00:47:00Il dénonce quelque chose
00:47:02Qui est très désagréable
00:47:04En effet la France préfère
00:47:06Dénoncer des abstractions
00:47:08Plutôt qu'incriminer
00:47:10Des responsabilités individuelles
00:47:12Combien de fois la suite d'un scandale
00:47:14On entend
00:47:16C'est scandaleux tout ça
00:47:18Et on sait qui a commis la faute
00:47:20Et en matière judiciaire
00:47:22C'est parfois difficile
00:47:24Parce qu'il y a une collégialité
00:47:26Mais ailleurs
00:47:28Et parfois même dans le judiciaire
00:47:30Ce serait beaucoup plus sain de dire
00:47:32Monsieur Dupont a commis une faute
00:47:34Très grave
00:47:36Ce n'est pas l'abstraction qui est coupable
00:47:38Nicolas Correto, vous êtes d'accord ?
00:47:40Ah oui, il y a une place
00:47:42Je crois qu'il faut remettre en place
00:47:44La responsabilité individuelle
00:47:46Il ne faut pas la remettre en place au mauvais endroit
00:47:48Votre auditeur par exemple
00:47:50J'imagine allusion à certains magistrats
00:47:52Il y a une instance
00:47:54Pour les magistrats
00:47:56Le conseil supérieur de la magistrature
00:47:58Il faudrait se pencher sur la manière
00:48:00Concrètement a pu condamner disciplinairement
00:48:02Et combien de magistrats
00:48:04Et comment ont-ils été condamnés disciplinairement
00:48:06Votre invité tout à l'heure
00:48:08Parlait des sanctions disciplinaires contre les médecins
00:48:10Il y en a aussi contre les magistrats
00:48:12On peut s'interroger
00:48:14Sur le fonctionnement et la constitution
00:48:16Du conseil supérieur de la magistrature
00:48:18Il y en a pas mal
00:48:20Il pourrait y en avoir une petite
00:48:22Pour des choses
00:48:24Réellement choquantes
00:48:26Mais il faudrait s'interroger
00:48:28Sur la responsabilité
00:48:30Lorsque c'est un peu comme tout à l'heure
00:48:32Pour les psychades
00:48:34Des pratiques judiciaires totalement absurdes
00:48:36Ont été mises en oeuvre
00:48:38Là il faudrait voir
00:48:40François de Rugy
00:48:42Sur la responsabilité de chacun
00:48:44Moi je pense qu'en effet dans notre société
00:48:46Qui est par ailleurs très individualiste
00:48:48On n'avait sans doute jamais été autant
00:48:50Dans les droits de l'individu
00:48:52Mais on oublie que quand même la liberté individuelle
00:48:54Elle va avec la responsabilité individuelle
00:48:56Il faut être évidemment sérieux
00:48:58Sur la mise en cause
00:49:00Pénale de la responsabilité
00:49:02Par exemple des magistrats
00:49:04Moi je pense que le conseil supérieur de la magistrature
00:49:06Prend quand même très très très peu
00:49:08A ma connaissance de sanctions
00:49:10Quand il prend les dossiers
00:49:12A la suite de sentiments de mouvement
00:49:16J'aimerais bien voir la statistique
00:49:18Nous à l'assemblée nationale il y a quelques années
00:49:20On nous l'avait donnée et elle était quand même très très faible
00:49:22Mais il n'y a pas énormément de transgressions
00:49:24Et de sanctions ostentatoires
00:49:26De la part des magistrats
00:49:28Je n'ose parler devant Cécile
00:49:30De certains cas
00:49:32Qui évidemment sont disciplinaires
00:49:34Sanctionnés
00:49:36Lorsqu'un magistrat au lieu d'écouter l'audience
00:49:38Se livre à des pratiques solitaires
00:49:40Ce sont des choses comme ça
00:49:42Le magistrat qui est ivre
00:49:44Donc il y a des condamnations
00:49:46Et au delà de cela
00:49:48C'est vrai qu'il faut avoir une réflexion générale
00:49:50Parce qu'on voit par exemple dans la fonction publique
00:49:52Dans les autres
00:49:54Les magistrats considèrent qu'ils ne sont pas des fonctionnaires
00:49:56Mais dans la fonction publique
00:49:58Aujourd'hui c'est possible de mettre en cause
00:50:00La responsabilité pénale d'un fonctionnaire
00:50:02Et à tous les niveaux jusqu'au ministre
00:50:04Pour des décisions prises
00:50:06Dans le cadre des fonctions
00:50:08Et le paradoxe
00:50:10C'est que ça amène aussi à ce que les fonctionnaires
00:50:12Entre guillemets, c'est l'expression consacrée
00:50:14Ouvrent le parapluie à tout instant
00:50:16Et finalement ne sont plus jugés
00:50:18Sur l'efficacité de leur action
00:50:20Mais sur le respect de la procédure
00:50:22Et donc on dit voilà
00:50:24Est-ce que vous avez bien respecté la procédure
00:50:26Après ça marche, ça marche pas
00:50:28Souvenez-vous au moment du Covid
00:50:30On a eu des gens qui disaient
00:50:32Oui mais est-ce qu'on a respecté la procédure
00:50:34Le conseil d'état a pris des décisions
00:50:36Au lieu de se dire
00:50:38Oui mais est-ce qu'on a répondu à l'urgence
00:50:40Qui était de protéger les gens contre une maladie
00:50:42Vous vous souvenez d'Edouard Philippe
00:50:44Devant la commission d'enquête à l'Assemblée nationale
00:50:46Sur le Covid
00:50:48Merci beaucoup, dans un instant le coup de gueule de Philippe David
00:50:50J'ai envie de vous appeler Caroline
00:50:56Je fais beaucoup de bruitages ce soir
00:50:58Mais à chaque fois ça tombe à l'eau
00:51:00Je vais m'améliorer dans un instant
00:51:14Autour de cette table extrêmement bien achalandée
00:51:16Aujourd'hui avec Philippe Bilger
00:51:18Nous ne sommes que des fruits et des légumes
00:51:22Et nous achalandons
00:51:24Nous avons trois belles courgettes aujourd'hui
00:51:36François de Rugy
00:51:38Et bien d'autres du Nicolas Corato
00:51:40Et vous au 0826 300 300
00:51:42Et pour faire la quatrième
00:51:44Comme Philippe David qui est encore très en colère
00:51:52Comme d'habitude je vais remettre le clocher au milieu du village
00:51:54Un village qui s'appelle Walnut Grove
00:51:56Dans le Minnesota
00:51:58Pourquoi Walnut Grove ?
00:52:00Parce que Netflix envisage de faire une suite à la série culte
00:52:02La petite maison dans la prairie
00:52:04Série des années 70
00:52:06Qui connut et connait encore un succès planétaire
00:52:08Suite qui donne des sueurs froides
00:52:10A Libération
00:52:12Qui rêve d'une suite inclusive
00:52:14Avec des mots à hurler de rire
00:52:16Écoutez ça
00:52:18Le projet de petite maison 2 nous paraît plutôt préoccupant
00:52:20Au diapason de la vague conservatrice
00:52:22Qui contamine ces temps-ci
00:52:24La planète entière
00:52:26Les malheurs et bonheurs des Ingalls véhiculent un schéma familial
00:52:28Et sociétal d'un autre siècle
00:52:30Les valeurs travail, famille, patrie et église
00:52:32Irriguent la série
00:52:34C'est vrai qu'un article de Libé on ne ferait pas
00:52:36Référence à Pétain serait inconcevable
00:52:38Une version Walk
00:52:40Où l'église ne serait pas au milieu du village
00:52:42Où tout le monde ne serait pas blanc
00:52:44Où Marie épouserait un autochtone américain
00:52:46Voilà qui serait plus prometteur
00:52:48Sinon révolutionnaire
00:52:50Bref
00:52:52Dans la petite maison version Libé
00:52:54Charlene Gals devrait être non-binaire
00:52:56Et Caroline Trance
00:52:58La messe serait remplacée par des soirées Kino à Pétard
00:53:00Et les journaux lus par les acteurs
00:53:02Ne seraient plus The Minnesota Gazette
00:53:04Mais Les Inrocks, Télérama et bien sûr Libé
00:53:06Il faudra évidemment
00:53:08Jeter les portraits de Trump et Musk
00:53:10Sur lesquels les clients jouent aux fléchettes
00:53:12Soit sur les murs du saloon
00:53:14Pour le mariage de Marie avec un autochtone
00:53:16C'est d'une rare ringardise
00:53:18Puisque c'est avec une autochtone, une indienne
00:53:20Qu'elle devrait se marier pour être moderne
00:53:22Quant à la peste Nelly Olson
00:53:24Elle devra bien évidemment rester
00:53:26Bien blanche et bien blonde
00:53:28Et évidemment être d'extrême droite
00:53:30On a essayé en France la version Walk
00:53:32Des trois mousquetaires
00:53:34Ca s'appelle Toute pour une
00:53:3610 millions d'euros
00:53:38Dont 4 millions et demi d'argent public
00:53:40Le film a fait deux entrées par séance
00:53:42Au point qu'on devrait rebaptiser cette version
00:53:44Des trois mousquetaires
00:53:46Les deux spectateurs
00:53:48Un succès tel qu'il a disparu des écrans au bout de deux semaines
00:53:50Mais comme Netflix est une chaîne privée
00:53:52Pagavée d'argent public
00:53:54Même pour les pires daubes
00:53:56Libé pourra attendre longtemps sa petite maison Walk
00:53:58Vous êtes très doué dans le comique
00:54:00Bravo
00:54:02Parce que le comble c'est que
00:54:04La façon dont Libé parle de cette série
00:54:06Heureusement conservatrice
00:54:08Est risible mais ça fait rire
00:54:10Ils ne peuvent pas s'empêcher de faire une allusion à Pétain
00:54:12Travail, famille, patrie, église
00:54:14C'est pavlovien
00:54:16C'est quoi chez Libé
00:54:18Peut-être que les auteurs de la petite famille de la Prairie
00:54:20Étaient des pétinistes qui s'ignorent
00:54:24Nicolas Corato
00:54:26Ca laisse rêveur une série comme ça non ?
00:54:28Oui moi j'ai plutôt l'habitude
00:54:30De rêver en lisant Libé
00:54:32Ca n'est pas votre cas mon cher Philippe
00:54:34Et moi en regardant
00:54:36La petite maison dans la Prairie
00:54:40Le souvenir que j'en ai
00:54:42Est d'un truc un peu
00:54:44Cucu la praline
00:54:46Délicieusement mien
00:54:48Sans beaucoup plus d'intérêt
00:54:50Donc je rirais beaucoup plus à la version Walk
00:54:52J'espère qu'elle sortira un jour
00:54:54Que à cette version un peu remaniée
00:54:56Remasterisée, recolorisée
00:54:58Est-ce que les auditeurs pourraient nous appeler
00:55:00Quelques références de séries Walk
00:55:02J'aimerais bien
00:55:04Est-ce qu'il y a un auditeur
00:55:06Sur une radio qui regarde des séries Walk
00:55:08Voilà la question
00:55:10La version proposée par Libé
00:55:12M'apparaît être une promesse
00:55:14Et j'espère qu'elle sera tenue
00:55:16Ecoutez je suis partant pour la mise en scène
00:55:18Et pour tous ceux qui se
00:55:20Le méchant car en fait c'est un homme le méchant
00:55:22Forcément ça ne peut pas être une femme
00:55:24Vous avez fait une grosse erreur tout à l'heure
00:55:26Il y a toujours quelque chose de faux
00:55:28Dans La Petite Maison à la Prairie
00:55:30C'est bien Carrie qui tombe à la fin du générique
00:55:32C'est hyper important
00:55:34Carrie avait deux actrices
00:55:36C'était deux vraies jumelles
00:55:38Et elle tournait un tour de rôle
00:55:40C'est fou, vous dormirez moins
00:55:42Allez merci Félix
00:55:44Merci Philippe
00:55:46David tout de suite l'info
00:55:48En plus avec Félix Mathieu
00:55:50Et les élections
00:55:52Dans les chambres d'agriculture
00:55:54Commencent à livrer leurs enseignements
00:55:56Avec un coup de théâtre en Haute-Garonne
00:55:58Une liste indépendante arrive en tête en Haute-Garonne
00:56:00Elle n'appartient ni à la FNSEA
00:56:02Ni à la coordination rurale
00:56:04Et ni à la Confédération Paysanne
00:56:06Une liste non alignée soutenue par une figure
00:56:08De la colère agricole de l'hiver dernier
00:56:10Jérôme Bail et ses ultras de l'As64
00:56:12Ce sont eux qui avaient commencé le premier blocage
00:56:14Il y a un an
00:56:16Cette liste portée et soutenue par l'éleveur du commun
00:56:18Obtient 13 sièges sur 18
00:56:20Loin devant toutes les autres
00:56:22Peu après les résultats tout à l'heure
00:56:24C'est un signe fort
00:56:26Un signe fort des agriculteurs
00:56:28Du département
00:56:30De vouloir changer un peu
00:56:32Les destinées
00:56:34Et on va dire
00:56:36Casser ce système syndical
00:56:38En faisant confiance à une association
00:56:40Moi je ne suis pas sur la liste
00:56:42Je n'ai pas été élu
00:56:44Je garde toujours ma liberté
00:56:46Ma liberté d'action
00:56:48Et je pense que notre combat va plus loin
00:56:50Qu'une chambre d'agriculture
00:56:52On va venir au combat très vite
00:56:54Contre le maire conçu
00:56:56Et tout ce qu'on veut nous imposer l'Europe
00:56:58Que nous ici dans nos territoires on n'acceptera pas
00:57:00Il n'y a pas eu une forme de dégagisme ?
00:57:02Je ne sais pas
00:57:04Il y a eu peut-être une forme de saturation
00:57:06Mais nous maintenant qu'on sera là
00:57:08On voudra fédérer, rassembler
00:57:10Et faire avancer la cause des agriculteurs du département
00:57:12Jérôme Bail avec Christine Bouillot pour Sud Radio
00:57:14Alors en Haute-Garonne cette liste indépendante
00:57:16Unie pour notre avenir
00:57:18Totalise 41% des suffrages
00:57:2045%
00:57:2218%
00:57:2415%
00:57:26La coordination rurale crée la surprise
00:57:28Elle arrive en tête en Gironde
00:57:3044%
00:57:3210 points devant la FDSE
00:57:3434%
00:57:3621%
00:57:38On aura une tendance nationale un peu plus tard
00:57:40Dans les heures qui viennent sur ces élections dans les chambres d'agriculture
00:57:42Mais la question c'était
00:57:44Est-ce que la coordination rurale
00:57:46Pourrait disputer sa suprématie à la FNSEA
00:57:48La CR qu'on entend depuis un an dénoncer
00:57:50Le syndicalisme d'accompagnement
00:57:52Qu'incarnerait selon elle le premier syndicat
00:57:54Va-t-elle au moins faire baisser
00:57:56Nationalement la FNSEA sous la barre des 50%
00:57:58Dans les chambres d'agriculture nationalement
00:58:00On va le savoir dans les heures qui viennent
00:58:02Donc en tout cas cette coordination rurale
00:58:04Vire en tête aussi en Dordogne, dans l'Haute-Garonne
00:58:06Dans la Vienne, le Cher mais aussi en Charente-Maritime
00:58:08La CR conserve par ailleurs
00:58:10Plusieurs chambres d'agriculture
00:58:12Où elle était déjà majoritaire
00:58:14Elle semble donc progresser même dans les nombreux départements
00:58:16La FNSEA conserve par ailleurs sa première place
00:58:18Merci beaucoup Félix Mathieu
00:58:20Allez-vous rester avec nous dans un instant le tour de table
00:58:22De l'actu de nos vrais voix
00:58:24Avec vous François Drougy
00:58:26Les poils téphales vont-elles devoir quitter la France ?
00:58:28Nicolas Corato
00:58:30Quand le marché ne peut pas tout
00:58:32Eh ben voilà on en parle dans un instant
00:58:34Soyez les bienvenus, on est ensemble
00:58:36Et on est ravis de vous retrouver jusqu'à 19h
00:58:46Les vrais voix jusqu'à 19h
00:58:48Philippe Bilger au tour de cette table
00:58:50Avec François Drougy, Nicolas Corato et vous
00:58:52R826 300 300
00:58:54Avec Philippe David
00:58:56On a hâte d'entendre nos vrais voix dans leur tour de table de l'actu
00:58:58Oh dites, je vais envoyer les actualités
00:59:00Vous venez les voir dans la cabine
00:59:02Je vais vous raconter une histoire pas banale
00:59:04Et vous, vous me racontez pas votre petite journée ?
00:59:06On a assez perdu de temps comme ça
00:59:08Le tour de table de l'actualité
00:59:10Et Philippe Bilger
00:59:12C'est vraiment une histoire pas banale
00:59:14Voilà
00:59:16Cyril Hanouna
00:59:18Réfléchirait
00:59:20A la présidentielle
00:59:22Et au fond
00:59:24A partir du moment où on a des politiques
00:59:26Qui deviennent parfois pour certains
00:59:28D'entre eux des histrions
00:59:30Pourquoi des histrions
00:59:32Ne seraient-ils pas tentés
00:59:34Par le chemin politique
00:59:36Et éventuellement l'ajoute présidentielle
00:59:38Et pour être sérieux
00:59:40Cyril Hanouna
00:59:42Cyril Hanouna
00:59:44Il peut être qualifié de vulgaire
00:59:46Mais pour ma part
00:59:48Je l'ai apprécié
00:59:50Dans les émissions politiques
00:59:52Qu'il faisait
00:59:54Notamment les fameux babas
00:59:56Au moment de la présidentielle
00:59:58Et où il était excellent
01:00:00Et donc ce ne sera pas
01:00:02Coluche s'il y va
01:00:04Parce que Coluche avait une profondeur
01:00:06Que peut-être Cyril Hanouna n'a pas
01:00:08Mais je ne m'en moque pas
01:00:10Forcément s'il y va
01:00:12Je crois qu'il aura
01:00:14Non pas des pourcentages
01:00:16Considérables mais
01:00:18Mon dieu il satisfaira
01:00:20Un petit électorat
01:00:22On se demande toujours François de Rugy
01:00:24Si à l'époque avec des réseaux sociaux
01:00:26Avec Coluche aurait pu
01:00:28Aller assez haut
01:00:30Oui on dit que Coluche
01:00:32Avait eu quelques sondages
01:00:34A un moment donné qui je crois
01:00:36Le mettaient à 15% d'intention de vote
01:00:38Parce qu'il n'est pas allé au bout
01:00:40Il y a quand même un exemple
01:00:42Dans un autre pays mais proche de nous
01:00:44L'Italie avec Beppe Griot
01:00:46Beppe Griot c'était un amuseur
01:00:48Un amuseur public
01:00:50Mais il a créé son parti politique
01:00:52Le mouvement 5 étoiles
01:00:54C'est quelqu'un qui est vraiment rentré
01:00:56Dans une démarche politique
01:00:58Et qui s'est présenté aux élections
01:01:00A même participé au gouvernement
01:01:02Par lui personnellement mais des membres
01:01:04De son mouvement
01:01:06François de Rugy avant d'être
01:01:08Président d'Ukraine
01:01:10Était un acteur
01:01:12D'une série où il jouait un président
01:01:14Et avant cela
01:01:16Il faisait des spectacles avec une troupe
01:01:18Qui étaient des spectacles humoristiques
01:01:20D'ailleurs aujourd'hui il fait un très bon président
01:01:22Alors je ne suis pas en train de dire
01:01:24Que ce serait pareil avec Cyril Hanouna
01:01:26Mais bon moi je crois qu'il n'y a
01:01:28Ni d'impossibilité et tant mieux
01:01:30D'ailleurs n'importe qui peut se présenter à une élection
01:01:32C'est le principe de l'animocratie
01:01:34Mais en même temps il ne faut pas non plus
01:01:36Imaginer que tout de suite ça bouleverserait
01:01:38Complètement le jeu politique
01:01:40Non mais moi je suis d'accord avec vous
01:01:42Philippe et il ne faut pas
01:01:44Rendre insignifiant
01:01:46Cette information parce que
01:01:48Ca fait un moment que Cyril Hanouna
01:01:50N'est plus un histrion ou un animateur
01:01:52De télé comme un autre
01:01:54Et n'est pas simplement quelqu'un qui propose
01:01:56Un divertissement qui parfois et souvent parle
01:01:58De politique, Cyril Hanouna
01:02:00Depuis beaucoup de temps
01:02:02Il fait de la politique
01:02:04Il a franchi le Rubicon
01:02:06Il fait ouvertement de la politique
01:02:08Il donne ouvertement son avis
01:02:10Ses émissions sont devenues des émissions d'opinion
01:02:12Et non plus simplement de divertissement
01:02:14Et donc c'est tout à fait logique
01:02:16Que Cyril Hanouna pense à la présidentielle
01:02:18Puisqu'à partir du moment où il fait de la politique
01:02:20Il est en France et qu'en France tout homme politique
01:02:22Pense nécessairement à la présidentielle
01:02:24Donc pas d'objection
01:02:26Après la présidentielle
01:02:28Rappelons nous quand même, ça n'a rien à voir
01:02:30Il se présente à la présidentielle
01:02:32Après avoir fait une carrière
01:02:34Dans les journaux, à la télévision
01:02:36Y compris l'émission de Laurent Ruquet
01:02:38Des émissions qui n'étaient pas du tout avec les mêmes idées
01:02:40Mais où il s'exprimait, etc
01:02:42A un moment donné, il a pensé que c'était une rampe de lancement
01:02:44Pour avoir une campagne présidentielle
01:02:46Qui pourrait être victorieuse
01:02:48Bon, il a fini à 7%
01:02:50Faut quand même aussi, à un moment donné
01:02:52Se dire que les Français
01:02:54Testent les gens avant que
01:02:56Il leur confie leur voix
01:02:58Franchement, pourquoi
01:03:00Éric Weymour
01:03:02Ça n'est pas
01:03:04Cyril Hanouna
01:03:06Il était naturellement
01:03:08Conduit vers une carrière politique
01:03:10Même si moi
01:03:12Je lui ai toujours dit
01:03:14Que je le préférais là où il était
01:03:16Il était indépassable
01:03:18Là où il était dans la carrière politique
01:03:20Il a été un peu dépassé
01:03:22En score je veux dire
01:03:24Espérons que
01:03:26Il n'y aura pas
01:03:28Il n'y aura pas des casseroles
01:03:30Cyril Hanouna puisqu'on va parler de poils
01:03:32Avec
01:03:34J'essayais de trouver une sandwich
01:03:36C'est pour ça qu'on fait tout
01:03:38Ah, fait tout
01:03:40Bien entendu
01:03:42C'était un peu nos grands-mères
01:03:46En tout cas, c'est une
01:03:48Information lourde
01:03:50De conséquences
01:03:52Qui pourraient disparaître du paysage français
01:03:54Oui, vous savez que
01:03:56J'aime bien revenir sur des sujets
01:03:58Où il y a une interaction entre écologie
01:04:00Économie et en quelque sorte
01:04:02Est-ce qu'à force de prendre un certain nombre de mesures
01:04:04Au nom d'une idée qui
01:04:06Au départ peut être juste, on finit pas par
01:04:08Tuer un certain nombre d'activités économiques
01:04:10Dans notre pays
01:04:12Alors qu'on est en France déjà avec un très
01:04:14Haut niveau d'exigence écologique
01:04:16Sociale, sanitaire
01:04:18Prenons le cas des poils téphales
01:04:20Parce que si vous cherchez sur internet
01:04:22Vous allez très vite tomber sur
01:04:24Beaucoup d'articles sur le thème, il y a un scandale
01:04:26Parce qu'on adore en France brandir les scandales
01:04:28A tout moment, qui sont
01:04:30Les pyphases, alors je sais pas si vous avez déjà
01:04:32Entendu parler des pyphases, c'est ce qu'on appelle
01:04:34Des polluants éternels, en tout cas c'est des
01:04:36Des substances que l'on retrouve
01:04:38Dans l'eau, que l'on retrouve dans les sols
01:04:40Et que l'on peut être amené à ingurgiter
01:04:42Si on en retrouve dans l'eau
01:04:44Et il est indéniable que cette molécule
01:04:46A été utilisée
01:04:48Par téphales
01:04:50On sait qu'il y a différentes molécules
01:04:52Dans cette famille qu'on appelle les pyphases
01:04:54Et d'ailleurs un des problèmes
01:04:56Vient du fait qu'on mélange un peu tout
01:04:58Et il y a, c'est concret, une proposition
01:05:00De loi, défendue à l'Assemblée nationale
01:05:02Qui est allée au Sénat, qui revient à l'Assemblée
01:05:04Portée par un député écologiste
01:05:06Un député vert, qui veut interdire
01:05:08Tout l'épiphase
01:05:10Quel qu'il soit
01:05:12Les différentes molécules concernées
01:05:14Sans distinction
01:05:16Et ça amènerait à quoi ?
01:05:18En effet, des molécules qui ont posé problème
01:05:20Par le passé, qui ne sont plus utilisées du tout
01:05:22Aujourd'hui, y compris
01:05:24Téphales ne les utilisent plus depuis 2012
01:05:26Donc depuis plus de 13 ans
01:05:28On les confond
01:05:30Avec d'autres molécules, certes
01:05:32De la même famille, mais qui n'ont, je ne vais pas rentrer
01:05:34Dans les détails, de la chimie
01:05:36Qui sont beaucoup plus grosses et qui donc
01:05:38Ne passent pas dans le sang, par exemple, et ne présentent pas de risques
01:05:40Pour la santé humaine, qui sont, si jamais
01:05:42On en ingurgite, sont ensuite éliminés
01:05:44Et c'est ce qui est utilisé aujourd'hui
01:05:46Sur les poils anti-adhésifs
01:05:48Pour que tout un chacun
01:05:50Peu acheter et utiliser
01:05:52Qui sont produits en France
01:05:54Disons-le, parce que c'est vrai que si vous allez dans un magasin
01:05:56N'importe lequel, où vous achetez des éléments
01:05:58De cuisine, il y a quand même beaucoup
01:06:00Quand vous arrivez à lire sur l'étiquette d'où ça vient
01:06:02Où ça vient, de pays lointains
01:06:04On ne va pas forcément les citer
01:06:06Là, c'est à Rumilly, en Haute-Savoie
01:06:08Dans les Alpes, qu'il y a cette usine
01:06:10Qui existe depuis très longtemps et qui produit
01:06:12Ces poils qui sont souvent très efficaces
01:06:14Si cette proposition de loi est adoptée
01:06:16Il faut être clair
01:06:18En ayant à la base tout mélangé
01:06:20Eh bien, l'usine de Rumilly
01:06:22Elle fermera
01:06:24L'entreprise, si elle continue à en produire
01:06:26Elle ira les produire à l'étranger
01:06:28Parce que le paradoxe, c'est qu'on pourra les acheter en France
01:06:30Mais on ne pourra plus les y produire
01:06:32Et donc, que feront les Français
01:06:34Hommes ou femmes
01:06:36Binaire ou non binaire, qui font la cuisine
01:06:38Pour faire écho
01:06:40Au guisme cher à Philippe David
01:06:42Eh bien, que feront les Français
01:06:44Ils iront acheter toujours des poils
01:06:46Ils en auront toujours besoin
01:06:48Mais ils ne seront plus produits en France
01:06:50Et donc dans des pays où le niveau d'exigence
01:06:52Est beaucoup plus faible en termes de santé
01:06:54D'environnement
01:06:56Et c'est ce qu'on peut dire, le mieux est l'ennemi du bien
01:06:58Et c'est quand même quelque chose de préoccupant
01:07:00Je précise pour finir
01:07:02Que l'agence régionale de santé
01:07:04C'est très sérieux, c'est une autorité incontestable
01:07:06A publié les données
01:07:08Concernant Rumilly
01:07:10Et en plus, sur des pollutions qui remontent à loin
01:07:12Eh bien, elle a identifié
01:07:14Qu'il y avait 5 sources de pollution
01:07:16Il n'y a pas que l'usine qui fabrique les poils
01:07:18Mais il y a des décharges
01:07:20Et il y a d'autres activités qui ont aujourd'hui disparu
01:07:22Donc là aussi, au nom de ce problème
01:07:24À cet endroit là, vouloir
01:07:26Faire une interdiction générale
01:07:28Serait vraiment un contresens
01:07:30Mais l'épiphase d'avant, François
01:07:32Elles étaient dangereuses ?
01:07:34Il y avait en effet un risque
01:07:36On n'est pas en mesure, comme pour beaucoup d'autres molécules
01:07:38De dire quel est le risque
01:07:40Mais aujourd'hui on se dit, il ne vaut mieux pas prendre ce risque
01:07:42Parce qu'en effet, elles sont très très petites
01:07:44Donc elles peuvent aller dans le sang
01:07:46Mais ces molécules là, ont été interdites
01:07:48Alors, il reste très peu de temps
01:07:50Donc Nicolas Corato, je préfère que vous passiez sur votre sujet
01:07:52À l'occasion du feuilleton du budget
01:07:54Justement, les français
01:07:56Ont découvert que leur économie n'était pas libérale
01:07:58Oui, c'était très étonnant d'entendre
01:08:00Les réactions de la société civile
01:08:02Et notamment du monde économique
01:08:04Par rapport au blocage du vote du budget à l'Assemblée Nationale
01:08:06Moi, je suis entré en politique
01:08:08En intérêt en politique
01:08:10Le jour où Lionel Jospin
01:08:12Sur le plateau de TF1, nous avait déclaré
01:08:14Que l'État ne pouvait pas tout
01:08:16Et je trouvais assez intéressant qu'un socialiste
01:08:18Vienne avouer que l'État ne pouvait pas tout en matière économique
01:08:20Et c'est vrai que c'est un peu la doxa
01:08:22Dans laquelle nous vivons depuis des années
01:08:24Et j'avais l'habitude d'entendre des grands capitaines d'industrie
01:08:26Des grands représentants du patronat
01:08:28Ou de la finance internationale
01:08:30Nous expliquer qu'après tout, les États pouvaient bien faire ce qu'ils voulaient
01:08:32Mais qu'à un moment, le marché
01:08:34Reprenait sa marche inéluctable
01:08:36Son droit
01:08:38Et j'ai été assez étonné, il faut le dire
01:08:40En tant que citoyen, d'entendre depuis quelques semaines
01:08:42Le Medef, le patron du Medef
01:08:44D'autres patrons de grands groupes économiques
01:08:46Y compris mondialisés
01:08:48Nous expliquer que ce qui se passait à l'Assemblée Nationale
01:08:50Sur le blocage du vote du budget
01:08:52Était une catastrophe économique
01:08:54Et je me suis dit, tiens, c'est intéressant que subitement
01:08:56Ces acteurs du monde économique
01:08:58Se rappellent qu'ils vivent
01:09:00Dans un monde où finalement la puissance publique
01:09:02L'investissement public
01:09:04Les finances publiques
01:09:06En fait ont plus qu'une influence
01:09:08Sur le monde économique et sur la vie des affaires
01:09:10Sont peut-être même essentielles
01:09:12Et qu'il faudrait qu'en tant que citoyen
01:09:14On se le rappelle qu'en quelques mois on nous dira
01:09:16Que les entreprises et le marché
01:09:18Peut tout. Non, le marché ne peut pas tout
01:09:20Le budget de l'État
01:09:22Bénéficie aussi au monde économique
01:09:24Et il faut que les acteurs économiques
01:09:26S'en souviennent et pas simplement
01:09:28Quand le budget se bloque
01:09:30Au-delà de ça, Nicolas
01:09:32Mais vraiment une question
01:09:34On est très en retard
01:09:36Est-ce qu'on n'exagérait pas en prétendant
01:09:38Que la France était libérale
01:09:40La France, on l'a découvert, on le redécouvre
01:09:42Et on fait semblant de le redécouvrir
01:09:44La France, c'est une économie dirigée
01:09:46Avec 57% de dépenses publiques
01:09:48Dans le PIB, c'est sûr que c'est pas
01:09:50Une économie libérale
01:09:52Et ce qui me choque, ce n'est pas que nous, nous l'oublions
01:09:54C'est que les grands patrons
01:09:56Parfois font mine de l'oublier
01:09:58François, deux secondes
01:10:00La France est de fait
01:10:02Peut-être pas dans une économie dirigée
01:10:04Mais d'abord très administrée dans beaucoup de domaines
01:10:06Et deuxièmement avec un niveau de pression fiscale
01:10:08Très élevé et ça, je pense que c'est ça aussi
01:10:10Que les chefs d'entreprise, petits ou grands
01:10:12Voulaient dire, c'est, dites-nous à quelle sauce
01:10:14On va être mangé du point de vue des impôts
01:10:16Et taxes à venir et on découvre là d'ailleurs
01:10:18Par exemple pour les auto-entrepreneurs
01:10:20Qu'il va y avoir de fait une espèce de hausse de taxes
01:10:22Cachée qui était dans ce budget
01:10:24Mais quel dommage de faire ça
01:10:26Merci beaucoup les amis, allez dans un instant
01:10:28Le coup de projecteur devrait voir
01:10:30Sur cette information, 49 chauffeurs
01:10:32De bus scolaires positifs aux stupéfiants
01:10:34Éric Piolle veut des contrôles
01:10:36Darmanin lui répond, chiche
01:10:38Alors est-ce que cette mesure qui consisterait à tester
01:10:40Les politiques vous semble intéressante à mettre en place
01:10:42À cette, parlons vrai
01:10:44Et à cette question, faut-il
01:10:46Attendez parce que la question
01:10:48A disparu de mon
01:10:50Je vais vous la dire, ne vous inquiétez pas
01:10:52Comme le dit Éric Piolle
01:10:54Faut-il opérer un dépistage des responsables politiques
01:10:56Vous dites oui à 98%
01:10:58Vous voulez réagir le 0826 300 300
01:11:00On va bien se marrer
01:11:02Allez à tout de suite
01:11:04Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense
01:11:06Merci de nous donner toujours la parole
01:11:08Dans cette année difficile
01:11:10Pour ça, Sud Radio champion
01:11:12Sud Radio, parlons vrai
01:11:14Le Clermont
01:11:1617h19, Philippe David
01:11:18Cécile de Ménibus
01:11:20Et dernière ligne droite pour
01:11:22Ces vraies voix du jour avec Philippe Bilger
01:11:24Nicolas Corato, François Drougy qui est avec nous
01:11:26Et vous au 0826 300 300
01:11:28Tout de suite, les amis
01:11:30Le coup de projecteur des vraies voix
01:11:32Les vraies voix Sud Radio
01:11:34Le coup de projecteur des vraies voix
01:11:388000 dépistages menés dans tout le pays
01:11:4049 se sont révélés positifs
01:11:42Soit à l'alcool, soit aux stupéfiants
01:11:44Et si la drogue circulait
01:11:46A l'Assemblée Nationale
01:11:48Au Sénat et dans tous les lieux de pouvoir
01:11:50Éric Piolle appelle à conduire de façon anonyme
01:11:52Des tests sur les parlementaires
01:11:54Ou les ministres pour voir
01:11:56Si le problème touche aussi les cercles
01:11:58De décisions
01:12:00La proposition d'Éric Piolle étonne mais n'effraie pas
01:12:02Et donc 49 chauffeurs
01:12:04De bus scolaires contrôlés positifs
01:12:06Aux stupéfiants depuis l'accident en Eure-et-Loire
01:12:08Éric Piolle, partisan de la
01:12:10Dépénalisation, demande une vague
01:12:12De contrôle dans des cercles dirigeants
01:12:14Chiche, lui répond Gérald Darmanin
01:12:16En commençant par le conseil municipal
01:12:18De Grenoble
01:12:20Alors parlons vrai, est-ce que ce dépistage des politiques
01:12:22Devrait être anonyme ou rendu public ?
01:12:24Et à la question
01:12:26Après les chauffeurs de cars scolaires
01:12:28Comme le dit Éric Piolle, faut-il opérer un dépistage
01:12:30Des responsables politiques ?
01:12:32Vous dites oui à 98%
01:12:34Vous voulez réagir le 0826 300 300
01:12:36Est-ce que Philippe Bilger c'est celui
01:12:38Qui le demande, qui doit le faire en premier ?
01:12:40Oui mais le compte
01:12:42C'est que dans le climat actuel
01:12:44En soi ça n'est pas
01:12:46Une demande
01:12:48Complètement absurde
01:12:50Mais j'entends bien que si on mettait
01:12:52En oeuvre ce quadrillage
01:12:54Absolue et vigilant
01:12:56Y compris sur les politiques
01:12:58Pour déceler
01:13:00De l'alcool, de la drogue
01:13:02Je crois qu'on aggraverait encore
01:13:04Le sentiment
01:13:06De très
01:13:08Forte défiance à l'égard des politiques
01:13:10On ne peut pas
01:13:12Tomber même par vigilance
01:13:14Dans une société
01:13:16Où le quadrillage et la moralité
01:13:18Deviendraient-elles
01:13:20A cause de la dégradation
01:13:22De l'éthique collective
01:13:24Dans une forme d'étouffement
01:13:26La France
01:13:28Ne serait plus une démocratie
01:13:30Mais une sorte de dispensaire
01:13:32Au nom de la transparence Nicolas Corato
01:13:34Oui un dispensaire
01:13:36Ou un monastère
01:13:38Nous ne sommes pas des moines
01:13:40Et peut-être que les moines ne sont pas si
01:13:42Sains qu'ils n'en ont l'air
01:13:46Juste un point
01:13:48Il faut quand même remettre
01:13:50Le clash au milieu du village
01:13:52Monsieur Piolle dans son contexte
01:13:54Monsieur Piolle propose une mesure
01:13:56Que moi je juge liberticide et attentatoire
01:13:58A l'intimité et la vie de chacun
01:14:00Uniquement pour apporter
01:14:02De l'eau au moulin
01:14:04A une vision idéologique qui est la dépénalisation
01:14:06Des drogues qu'il dit douces
01:14:08Dont on sait aujourd'hui qu'en fait
01:14:10C'est les drogues douces
01:14:12Et moi je trouve que c'est assez irresponsable
01:14:14Qu'un responsable politique
01:14:16Se dise qu'il faut tester les citoyens
01:14:18Parce que les hommes et les femmes politiques
01:14:20Sont des citoyens comme d'autres
01:14:22Pour apporter de l'eau à son moulin idéologique
01:14:24Moi je suis parfaitement opposé à cette mesure
01:14:26Comme je suis opposé à tout ce que je trouve
01:14:28Intrusif sur nos modes de vie
01:14:30A ce moment là il faudrait qu'on aille tous
01:14:32Se faire tester une fois par mois pour savoir ce qu'on a consommé
01:14:34Combien d'alcool on a bu
01:14:36Combien de médicaments on a pris
01:14:38Ce qu'on a pu consommer comme drogue
01:14:40Je pense qu'à un moment ou un autre
01:14:42Il faut arrêter de s'imaginer
01:14:44Dans une société hyper sécurisée
01:14:46Hyper sécuritaire
01:14:48Et je suis un peu étonné
01:14:50Quand c'est un responsable d'Europe Écologie Les Verts
01:14:52Qui propose ce genre de délire
01:14:54Vous avez un ancien d'Europe Écologie Les Verts
01:14:56A côté de vous
01:14:58Oui mais c'est un ancien compatible
01:15:00Non mais sauf que lui il mange de l'herbe
01:15:02C'est pas la même chose
01:15:04Et moi je voudrais être un peu sérieux
01:15:06Parce que j'ai été adjoint au maire de Nantes
01:15:08J'ai pas été maire moi mais j'ai été adjoint au maire d'une grande ville
01:15:10Et une des premières choses
01:15:12Que j'ai eu à faire un mois et quelques
01:15:14Après avoir été élu
01:15:16J'étais de permanence comme on dit
01:15:18Parce que dans les grandes villes les adjoints sont de permanence
01:15:20C'est pas le maire qui peut assurer à lui tout seul
01:15:22Toutes les permanences, tous les week-ends
01:15:24Et j'ai dû me rendre sur un accident
01:15:26De la circulation
01:15:28Qui avait tué deux jeunes
01:15:30Qui étaient dans une voiture
01:15:32Enfin qui se sont tués parce que c'est eux qui étaient responsables de l'accident
01:15:34Et ils ont percuté une voiture
01:15:36Qui venait en face, qui n'avait rien à se reprocher
01:15:38Et c'est un enfant qui était dans cette voiture
01:15:40Qui a été tué
01:15:42Et ces deux jeunes ils avaient consommé
01:15:44Des stupéfiants et c'était sans doute
01:15:46La cause de la perte du contrôle
01:15:48De leur véhicule sur une route droite
01:15:50Au mois d'avril, enfin il n'y avait aucune raison
01:15:52Il n'y avait pas de brouillard, pas de verglas, etc
01:15:54Donc moi j'aime pas tellement
01:15:56Qu'on plaisante sur ces sujets là
01:15:58On oublie, voilà, on parlait tout à l'heure
01:16:00Des victimes, on les oublie
01:16:02On oublie que M. Piolle
01:16:04Qui est maire d'une grande ville de France
01:16:06Il trouve ça super
01:16:08De faire parler de lui, parce que c'est ça le but
01:16:10De faire parler de lui en proposant cette chose
01:16:12Complètement absurde, dont tout le monde sait que personne ne le fera jamais
01:16:14On va jamais aller faire des tests
01:16:16Ni à l'entrée
01:16:18Voilà, ni à l'entrée du conseil municipal de Grenoble
01:16:20Ni à l'entrée de l'hémicycle de l'Assemblée Nationale
01:16:22Ni sur les drogues, ni sur l'alcool d'ailleurs
01:16:24Parce qu'il y aurait quelques sujets aussi à dire là-dessus
01:16:26Alors qu'en effet c'est dangereux, c'est des comportements
01:16:28Qui ensuite peuvent être dangereux
01:16:30On parle d'un accident de car
01:16:32Qui a entraîné la mort d'une jeune fille de 15 ans
01:16:34Et lié au comportement
01:16:36Là aussi, du conducteur
01:16:38Du car, c'est pas parce que la route était mauvaise
01:16:40Etc
01:16:42Et ce conducteur, il a été tout de suite
01:16:44Contrôlé, positif
01:16:46A la consommation sans doute assez importante
01:16:48Quand même de cannabis, sinon il n'aurait pas eu cet accident
01:16:50Le même maire qui le jour de la disparition
01:16:52De cette jeune fille a tweeté
01:16:54Qu'il fallait légaliser la drogue
01:16:56Oui, le cannabis
01:16:58On en est vraiment marre
01:17:00On part d'un sujet qui est sérieux
01:17:02Qui est grave
01:17:04Et en fait, très vite, on parle d'autre chose
01:17:06Et il faut bien le dire de tout et n'importe quoi
01:17:08Au point de faire des propositions complètement absurdes
01:17:10Donc moi j'aimerais bien qu'on en revienne à la sécurité
01:17:12Alors ça c'est vrai que M. Piolle n'a peut-être pas envie
01:17:14Qu'on revienne à la sécurité, la sécurité routière ça fait partie
01:17:16De la sécurité, quand on a la charge
01:17:18En tant que conducteur de car
01:17:20De conduire des jeunes, les parents confient
01:17:22Les jeunes à leurs enfants
01:17:24Mineurs à ces services de transport scolaire
01:17:26Pour les emmener au collège ou au lycée
01:17:28Et bien ils le font en ayant confiance
01:17:30Dans la sécurité
01:17:32Il y a aussi le sujet des ceintures de sécurité dans les cars
01:17:34Et c'est vrai que les jeunes comme les moins jeunes
01:17:36N'aiment pas mettre leurs ceintures de sécurité dans le car
01:17:38Mais pourtant dans ces cas là
01:17:40C'est une question aussi de protection
01:17:42De la vie humaine
01:17:44Et puis enfin, je voudrais finir sur une note positive
01:17:468000 tests sur les chauffeurs de car
01:17:4849 testés positifs
01:17:500,61%, j'ai fait le calcul
01:17:52Donc ça c'est quand même rassurant
01:17:54La très très très grande majorité
01:17:56Des chauffeurs de car sont sérieux
01:17:58Ils prennent leurs tâches au sérieux
01:18:00Et ils ne mettent pas en danger la vie des enfants
01:18:02Nicolas, je comprends votre souci
01:18:04De préserver les libertés
01:18:06Mais à partir du moment
01:18:08Où ces fléaux augmentent
01:18:10Quel remède vous y trouveriez ?
01:18:12Moi je suis d'accord
01:18:14Pour qu'on contrôle, et c'est déjà le cas
01:18:16Les professions qui induisent
01:18:18Une forme d'insécurité
01:18:20A partir du moment où les personnes
01:18:22Prennent des stupéfiants
01:18:24Moi je pense quand même qu'il y a un vrai sujet
01:18:26Sur le fléau
01:18:28Des drogues en France
01:18:30Et le fait qu'on ne prend pas non plus, je le redis
01:18:32Les personnes qui en prennent
01:18:34Pour aussi des victimes
01:18:36Elles sont elles-mêmes victimes
01:18:38Les toxicomanes
01:18:40Parce qu'il faut employer des mots
01:18:42Une personne qui consomme plusieurs joints par jour
01:18:44Qui se lève, qui roule son joint
01:18:46Qui se couche en roulant son joint
01:18:48En fumant son joint, c'est un toxicomane
01:18:50Et souvent c'est des personnes qui ont besoin d'aide
01:18:52Et souvent elles sont jeunes, et souvent elles sont déscolarisées
01:18:54La drogue est un fléau
01:18:56Et les personnes qui la consomment
01:18:58Ont besoin aussi d'aide
01:19:00La drogue est un fait de société aujourd'hui
01:19:02Et le narcotrafic, et ce qu'on en voit
01:19:04La drogue est un fait de société
01:19:06Qui s'est installé chez nous
01:19:08Mais ce n'est pas que ça Nicolas Corbato
01:19:10C'est pas que des malades
01:19:12Bien sûr qu'il y a des délinquants, bien sûr qu'il y a des gens
01:19:14Qui sont irresponsables, bien sûr
01:19:16Mais il y a aussi beaucoup de gens qui n'arrivent pas
01:19:18A se sortir de la drogue
01:19:20Et je trouve qu'on ne met pas en face
01:19:22Les politiques publiques qu'il faut
01:19:24Par exemple, je vais vous donner un exemple
01:19:26Il y a aujourd'hui dans certains hôpitaux
01:19:28Des services ambulatoires qui s'appellent les XAPA
01:19:30Qui sont des services qui luttent contre toutes les addictions
01:19:32Pas simplement les drogues, mais aussi les alcools
01:19:34Ça marche très bien parce que c'est des services
01:19:36Qui vont vers les toxicomanes
01:19:38Vers les gens qui consomment du hashish
01:19:40Vers les gens qui consomment de l'alcool
01:19:42Il y a très peu de services comme ça
01:19:44Mais on sait que ça marche
01:19:46On n'arrive pas à les circulariser, on n'arrive pas à les diffuser
01:19:48Parce qu'on manque de moyens
01:19:50Et aussi souvent il y a des résistances des corps médicaux
01:19:52Mais ces services-là, on devrait réfléchir ensemble
01:19:54Collectivement à les développer
01:19:56A les déployer sur le territoire
01:19:58Il faut aller au devant de ces personnes qui sont devenues
01:20:00Prisonnières de la drogue et qui deviennent
01:20:02Des dangers pour elles-mêmes et aussi pour les autres
01:20:04Merci beaucoup
01:20:06Merci mille fois en tout cas
01:20:08Pour cette belle et très instructive
01:20:10Émission
01:20:12Merci Philippe Bilger, merci François Drugy
01:20:14Merci Colas Corato, les auditeurs
01:20:16Et notre équipe formidable
01:20:18Dans un instant, les vraies voies qu'il faut rouler
01:20:20La France, Nathanaël Enrich
01:20:22Sera avec nous, on parlera moto
01:20:24Bien entendu, on parlera de rétromobile
01:20:26Absolument, avec notamment
01:20:28Une expo sur les 70 ans
01:20:30De la DS et sur
01:20:32L'histoire de la Formule 1 française
01:20:34Il y a même des Formules 1 mythiques
01:20:36Qui sont exposées
01:20:38Et puis on reviendra sur la nouvelle réglementation
01:20:40Pour le périph' parisien qui agace
01:20:42On en parle dans un instant, allez à tout de suite