• il y a 12 heures
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Eric Revel, économiste et éditorialiste Sud Radio ; François de Rugy, ancien Ministre et ancien président de l'Assemblée nationale ; Jean-Marc Dumoulin, maire de Villemur-sur-Tarn (Haute-Garonne) ; Julien Bahloul, ancien porte-parole réserviste de Tsahal.

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##LES_VRAIES_VOIX-2025-01-16##

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Transcription
00:00:00Les vrais voici de radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Et on nous dit penser à covoiturer, mais qu'est-ce qu'on fait avec Philippe David ?
00:00:10On covoiture tous les jours ? On fait du covoit' tous les jours.
00:00:13Du covoit', c'est ça, bienvenue et bonjour à tous.
00:00:16Ça a l'air de marcher en plus.
00:00:18Il y a bien des fois où j'ouvre la portière et que lui tente de l'autre côté de m'éjecter.
00:00:24Un coup de volant à chaque côté.
00:00:25On essaie, mais bon, finalement, on s'aime quand même.
00:00:27Elle rêverait qu'il y ait un siège éjectable par moment et pouvoir accueillir.
00:00:31Et pas vous peut-être, sur moi.
00:00:33Jamais.
00:00:35Regardez-moi là.
00:00:36Jamais.
00:00:39Regardez-moi ici, dans ce périmètre-là.
00:00:41Regardez-moi là.
00:00:43Quoi qu'il en soit, on est ravis de vous accueillir ce soir jusqu'à 19h avec pas mal d'infos encore aujourd'hui.
00:00:49Allez, le sommaire de cette émission.
00:00:51Les socialistes n'ont finalement pas voté la motion de censure des insoumis contre le gouvernement.
00:00:55François Bayrou leur a conseillé des décompromis sur les retraites, les jours de carence des fonctionnaires
00:00:59et la réduction des effectifs dans l'éducation.
00:01:02Alors, parlons vrai.
00:01:03Est-ce que Bayrou a réussi un coup de maître en divisant le nouveau Front populaire ?
00:01:07Et à cette autre question du jour, retraite, éducation, jours de carence,
00:01:10Bayrou a-t-il acheté la non-censure des députés socialistes ?
00:01:13Vous dites oui à 96%.
00:01:15Vous voulez réagir ?
00:01:16Aude, que vous n'achèterez pas, vous attend au 0826 300 300.
00:01:21Le coup de projecteur des vraies voies, c'est à 18h40.
00:01:23Israël et le Hamas ont accepté un accord pour un cessez-le-feu à Gaza.
00:01:26L'accord négocié au Qatar prévoit donc un arrêt des hostilités,
00:01:30la libération de 33 otages israéliens et d'un millier de prisonniers palestiniens.
00:01:34Alors, parlons vrai.
00:01:35Ce cessez-le-feu, vu ses conditions, est-il équilibré ?
00:01:38Et à cette question, Gaza, un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas peut-il durer ?
00:01:42Vous dites non à 85%.
00:01:44Vous voulez réagir ?
00:01:45Le 0826 300 300.
00:01:47Et notre invité sera Julien Baloul, ancien porte-parole des réservistes de Tzal et l'armée israélienne.
00:01:53On vous souhaite la bienvenue, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:01:57Et autour de cette table du lourd, du très lourd, Philippe Bilger est avec nous.
00:02:01Ah oui, alors là, c'est prestigieux.
00:02:03C'est très très prestigieux.
00:02:04Face à moi.
00:02:05Parce que Éric Revelle ne sait pas faire que des bruits de bouche, il pense aussi.
00:02:12Et il est là, Éric Revelle.
00:02:13Bonsoir Éric.
00:02:14Bonsoir.
00:02:15Merci d'être avec nous.
00:02:16Et François de Rugy est avec nous.
00:02:17Bonsoir.
00:02:18Bonsoir monsieur le ministre.
00:02:19On est ravis de vous accueillir chaque jour.
00:02:20Monsieur le Président, vous êtes deux à la fois.
00:02:22Président des ministres.
00:02:24Après moi, on va gagner du temps.
00:02:27Tout va bien messieurs ? Vous êtes en forme ?
00:02:29Moi je me réserve pour le kiki machin là.
00:02:34C'est devenu la boussole de cette émission.
00:02:36Si vous dites que kiki, ça porte quand même à...
00:02:40Ça fait bizarre.
00:02:42D'entrée de jeu comme ça, ça fait bizarre.
00:02:43Mais bon, après on fait ce qu'on veut.
00:02:450826-300-300 avec ce numéro de téléphone que vous allez utiliser chaque jour.
00:02:50Et Johan de Marseille est avec nous.
00:02:52Bonjour Johan.
00:02:53Bonjour Johan.
00:02:54Et bonsoir et au revoir.
00:02:55Comment ça va Johan ?
00:02:56Très bien, merci. Bonne année.
00:02:58Merci, vous aussi.
00:02:59Merci.
00:03:00Et Johan, vous voulez revenir sur cette polémique autour du fauteuil de Gérard Larcher ?
00:03:06Exactement.
00:03:07Un grand moment, encore une fois de mon char politique.
00:03:10Où on a appris que le président du Sénat avait dépensé pas loin de 34 000 euros pour deux fauteuils et un prototype.
00:03:19Et hormis le fait qu'il se soit excusé, il a dit que c'était une erreur, etc.
00:03:23Bon, classique quoi.
00:03:25Moi ce que j'aimerais savoir, c'est à quel moment dans la chaîne d'achat,
00:03:29il y a quelqu'un qui n'a pas sourcillé au vu des montants qui sont pratiqués.
00:03:35Et à quel moment il n'y a personne qui nous a relevé qu'on n'a pas à dépenser 34 000 euros pour trois fauteuils,
00:03:45dans le contexte dans lequel on est actuellement,
00:03:48où on demande à tous les Français de faire des efforts,
00:03:51où pour voter un budget c'est de la galère, pas possible.
00:03:54Moi ce qui m'inquiète c'est que là c'est une affaire qui a été médiatisée,
00:03:59et donc du coup on le sait.
00:04:02Mais il y a-t-il d'exemples comme ça au sein du gouvernement, de l'Etat et de toutes les différentes strates qu'on ne sait pas ?
00:04:09Et comment notre argent est-il vraiment géré, l'argent public ?
00:04:13Tu leur donnes nos impôts, comment est-il vraiment utilisé ?
00:04:15On va faire réagir Johan, c'est pas faux.
00:04:18Oui, Johan a d'autant plus raison que j'ai cru comprendre que le Président du Sénat s'était défaussé de manière un peu exagérée,
00:04:27puisqu'il a eu forcément, sous le contrôle de François de Rugy,
00:04:32qui connaît ses péripéties fondamentales sur d'autres thèmes,
00:04:36qu'il a été forcément obligé de contrôler ce qui se passait.
00:04:41Et deuxième élément, plusieurs personnes ont posé leur auguste séance sur ce fauteuil,
00:04:47et auraient pu dire qu'il coûtait un peu cher.
00:04:50Alors moi je comprends évidemment l'émotion de notre auditeur,
00:04:54parce qu'il a raison, les Français serrent la ceinture, il y a des problèmes de pouvoir d'achat, etc.
00:04:58Maintenant, je vais vous dire une chose quand même,
00:05:00parce qu'on peut sombrer dans un populisme,
00:05:04mais je pense que le fauteuil du Président du Sénat
00:05:08est un fauteuil, par définition, je vais pas dire classé,
00:05:12mais en tout cas qui répond à une architecture, à un besoin précis.
00:05:18Alors il aurait pu demander par exemple qu'on regarde dans le mobilier national...
00:05:22Alors en figurier, il n'a pas trouvé son bonheur dans le mobilier national.
00:05:25Ce que je veux vous dire, c'est que vous avez eu d'autres polémiques,
00:05:27je pense à un Président de Radio France, à qui on avait reproché de refaire son bureau.
00:05:31C'était Mathieu Gallet, je le connaissais à l'époque où je dirigeais France Bleue.
00:05:36Mais en réalité, le bureau du Président de Radio France est classé,
00:05:40c'est-à-dire qu'on lui a reproché de mettre un bois très cher,
00:05:43mais c'est du palissandre, et vous ne pouvez pas refaire,
00:05:47quand vous refaites un bureau qui est classé,
00:05:49c'est comme si à l'Élysée, le bureau du Président de la République
00:05:51était refait avec de la peinture...
00:05:54On a très peu de temps.
00:05:56Donc c'est peut-être ça aussi une des explications.
00:05:58On a 4 secondes avec François de Rugy.
00:06:00Non, mais c'est vrai que c'est toujours des symboles qui sont difficiles à accepter,
00:06:06et en même temps c'est des symboles.
00:06:08C'est-à-dire que le Sénat, par ailleurs, il a un budget,
00:06:12il est contrôlé tous les ans, on peut vérifier s'il augmente, s'il augmente pas...
00:06:15Mais on peut comprendre que factuellement ça puisse agacer.
00:06:17Et par ailleurs, je pense, je ne connais pas le Sénat,
00:06:20mais qu'on ne le remplace pas tous les ans.
00:06:22C'est-à-dire que ça doit être une fois tous les 50 ans.
00:06:24A peu près, ou quelque chose comme ça.
00:06:26Johan, vous restez avec nous.
00:06:28Vous êtes notre vraie voix du jour, on est très heureux de vous accueillir.
00:06:31Dans un instant, le réquisitoire du procureur.
00:06:33J'ai parlé de Cuba.
00:06:35Très bien.
00:06:36Et pas l'hybraïen, Cuba.
00:06:39Et c'est vous qui regarde quand il dit Cuba.
00:06:41Allez, à tout de suite.
00:06:47Voici de radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:06:52Autour de cette table royale, avec Philippe Bilger, François de Rugy, Éric Revelle,
00:06:58Philippe David, il y a du monde quand même, je vous dis qu'il y a du lourd.
00:07:02Je ne sais pas si c'est lourd en salaire ou si c'est lourd en intelligence.
00:07:06Ou les deux.
00:07:08En intelligence, c'est sûr.
00:07:11En salaire, en ce qui nous concerne, ça n'est pas assez.
00:07:16J'ai deux, trois trucs à te dire.
00:07:18Dans un instant, les trois mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:07:20Bonsoir Félix.
00:07:21Bonsoir, bonsoir tout le monde.
00:07:22De quoi parle-t-on ?
00:07:23Du discours d'adieu crépusculaire de Joe Biden.
00:07:25Il dénonce une oligarchie qui prend forme de cette grande messe.
00:07:29Cet hommage public de l'extrême droite à Jean-Marie Le Pen avec sa famille.
00:07:32Mais aussi des revenants, tiens, tiens, comme Bruno Maigret par exemple.
00:07:35Et puis de Riyet, le sanglier, la laie apprivoisée, menacée par la préfecture.
00:07:40On en avait parlé.
00:07:41Mais sauvée aujourd'hui par le tribunal administratif de chalots en champagne
00:07:44qui lui donne un sursis.
00:07:45On a joint l'avocat, Maître Burger, en trois mots.
00:07:48Oligarchie, messe et Riyet.
00:07:51C'est le bruitage de ta scénariste Revelle.
00:07:53J'ai fait le bruit.
00:07:54L'avocat du...
00:07:55L'avocat s'appelle Maître Burger.
00:07:57Karl Burger.
00:07:58On l'a aussi dit.
00:07:59On va l'entendre.
00:08:00Et il défend les Riyet.
00:08:01Il défend les Riyet.
00:08:02Vous avez même des chances de mal tourner.
00:08:03C'est magnifique.
00:08:04Allez, dites, dites, dites.
00:08:05Le procureur, bien sûr.
00:08:08Les vraies voix Sud Radio.
00:08:10Le réquisitoire du procureur.
00:08:13Philippe Côte de Port.
00:08:15Philippe Cuba, on va l'appeler.
00:08:17Vous nous emmenez à Cuba.
00:08:18Oui, parce que Cuba était l'occasion de la démonstration de l'antagonisme,
00:08:26pour l'instant encore courtois, entre Joe Biden et Donald Trump.
00:08:31Puisque Joe Biden a retiré, pour aller vite, Cuba de la liste des états terroristes
00:08:38en échange de la libération d'un certain nombre de prisonniers.
00:08:42Et de l'autre côté, Donald Trump s'est empressé de dire,
00:08:48avec son futur ministre Mario Rubio,
00:08:51qu'en réalité, il n'est pas du tout sûr qu'il retire Cuba de la liste des états terroristes.
00:08:59Ce qu'il y a d'intéressant aussi, c'est de savoir qu'à l'heure actuelle,
00:09:03dans la liste des états, il y a évidemment l'Iran, la Corée du Nord et la Syrie.
00:09:10Mais le cas de la Syrie sera éventuellement reconsidéré dans les prochaines semaines.
00:09:16Donc, ça montre à quel point il ne se lâche pas d'une semelle, d'une pensée et d'une mesure.
00:09:23Ça augure quelque chose d'intéressant dans la suite,
00:09:28où Donald Trump probablement fera tout le contraire de ce que Joe Biden a fait,
00:09:33parfois même de ce qu'il a fait de bien.
00:09:35Éric Reuvel.
00:09:36Fidel et Raoul ont emmené leur pays au fond du fond, on peut le dire.
00:09:40On nous expliquait qu'il y avait beaucoup plus de médecins au kilomètre carré, etc.
00:09:44Mais quand il y a des médecins, mais il n'y a pas de médicaments, si vous voulez.
00:09:46Non, la réalité économique et sociale aujourd'hui de Cuba,
00:09:48c'est que c'est un pays qui est dans une misère absolue.
00:09:51Je ne sais pas si vous avez vu, mais les bâtiments s'effondrent,
00:09:54ils sont plus reconstruits, il y a aussi des cyclones qui passent,
00:09:57il n'y a plus d'électricité, ces gens vivent dans un dénuement total.
00:10:00Je ne sais pas s'il y a beaucoup de terrorisme chez les Cubains,
00:10:02mais en tout cas, ce qu'on peut dire, c'est que Cuba est dans une situation sociale vertigineuse.
00:10:09Regardez les reportages, lisez des papiers, vous verrez que c'est vrai.
00:10:13Après Trump, il fait du Trump, il a promis l'enfer à certains.
00:10:18Est-ce qu'il changera d'avis ? Je n'en sais rien.
00:10:21Mais ça me paraît être plus un État à l'abandon, une île à l'abandon, qu'un État terroriste.
00:10:26D'autant plus qu'on reproche une seconde à Cuba, d'après Rubio,
00:10:31d'être seulement, c'est déjà beaucoup, ouvertement amical avec les États terroristes.
00:10:37François de Rugy.
00:10:38Oui, je pense qu'il y a aussi une dimension, c'est que Marco Rubio, c'est un sénateur de Floride.
00:10:43Maintenant, Trump se considère lui-même quasiment comme de Floride,
00:10:47même si à l'origine c'est un New-Yorkais, mais il passe plus de temps en Floride qu'ailleurs.
00:10:52Il a obtenu beaucoup plus de voix qu'il y a huit ans, ou quatre ans,
00:10:56chez les électeurs dits hispaniques, c'est-à-dire tous les Américains d'origine d'Amérique du Sud.
00:11:02Et souvent, aux États-Unis, il y a cette idée que, justement,
00:11:07les réfugiés cubains ou les réfugiés d'Amérique du Sud, ils sont plutôt anti-Cuba,
00:11:12version Castro ou version, en tout cas, communiste, ou anti-Maduro au Venezuela.
00:11:18On peut comprendre facilement, donc il y a sans doute aussi cette dimension-là
00:11:21qui est derrière cette décision pour faire aussi un bras de fer
00:11:26entre les États-Unis d'Amérique et certains pays d'Amérique du Sud.
00:11:30Merci beaucoup, Philippe Bilger.
00:11:32Tout de suite, les trois mots dans l'actu, c'est avec Félix Mathieu.
00:11:37Trois mots dans l'actu, Félix, qui sont oligarchie, messe et rillettes.
00:11:40Joe Biden livre un discours d'adieu inquiet.
00:11:42Il évoque une oligarchie naissante, une concentration des richesses et du pouvoir,
00:11:46un complexe techno-industriel au service, dit-il, de la désinformation
00:11:50avec l'environnement sacrifié au profit.
00:11:52Le PS n'a finalement pas voté la motion de censure contre le gouvernement.
00:11:56François Bayrou a fait des concessions sur les jours de carence.
00:11:59Les effectifs dans l'éducation ou encore les retraites,
00:12:01ce sera le grand débat des vrais voix juste après ce tour d'actu.
00:12:04Avant ça, on évoquera cette grande messe de l'extrême droite tout à l'heure à Paris
00:12:07en hommage à Jean-Marie Le Pen.
00:12:09Et cette bonne nouvelle pour le sanglier Rietz,
00:12:11la laie domestiquée menacée par la préfecture,
00:12:13obtient un sursis en référé au tribunal administratif de Châlons-en-Champagne.
00:12:21Un discours crépusculaire au crépuscule de sa présidence.
00:12:24Joe Biden s'apprête à laisser la maison blanche à Donald Trump,
00:12:27son prédécesseur et successeur,
00:12:30activement soutenu dans sa reconquête du pouvoir par l'homme le plus riche du monde
00:12:34et influent patron de réseau social Elon Musk.
00:12:37Une situation palpable dans cette allocution de Joe Biden
00:12:41avec un ton alarmiste comme jamais on ne l'avait entendu au cours de sa présidence.
00:12:46Aujourd'hui, une oligarchie prend forme en Amérique avec une richesse,
00:12:50un pouvoir et une influence extrême qui menacent littéralement notre démocratie tout entière,
00:12:54nos droits et libertés fondamentales
00:12:56et la possibilité pour chacun d'avoir un accès équitable au progrès.
00:13:00Les Américains sont ensevelis sous une avalanche de désinformation et fausses informations.
00:13:05Les forces puissantes veulent utiliser leur influence sans limite
00:13:08pour limiter les progrès réalisés dans le combat contre la crise climatique
00:13:11afin de servir leurs propres intérêts pour le pouvoir et le profit.
00:13:15Je m'inquiète également de la montée possible d'un complexe technologique industriel
00:13:19qui pourrait aussi poser de réels dangers pour notre pays.
00:13:23Traduction signée Mathéo Lambleau, jusqu'ici c'est plutôt Donald Trump
00:13:26qui se présentait comme anti-système entre guillemets,
00:13:28quand bien même, on le souligne très peu,
00:13:30il avait remporté 2016 sur un électorat au moyenne beaucoup plus aisé que celui des démocrates.
00:13:35La nouveauté cette fois, c'est que pour la première fois depuis 2004,
00:13:38les républicains ont remporté le suffrage populaire
00:13:40et non plus seulement les grands électeurs comme en 2000 ou 2016.
00:13:43Suffrage populaire remporté par Donald Trump,
00:13:45avec cela dit, moins de voix que Joe Biden 4 ans plus tôt.
00:13:48Moins préoccupé Joe Biden de défendre son passé
00:13:53qui n'était pas sur tous les plans des honorants,
00:13:56il préfère critiquer le futur qu'il annonce déplorable de Donald Trump.
00:14:01François de Rugy ?
00:14:03Oui, moi je comprends que Joe Biden fasse un peu cette alerte,
00:14:07bon après c'est un commentaire,
00:14:09parce qu'au stade où il en est, il ne peut plus rien faire d'autre
00:14:11que commenter la victoire de celui qui était peut-être son pire adversaire politique.
00:14:17Après, au-delà de ça, si on prend un peu de recul,
00:14:20c'est vrai que c'est un peu étonnant de voir autant de grands patrons,
00:14:24notamment de la tech américaine,
00:14:26ils donnent un peu l'impression de se jeter dans les bras de Trump et du vainqueur.
00:14:31Alors Musk l'a fait avant les élections,
00:14:34il a participé à la campagne, ce qui arrive aux Etats-Unis.
00:14:37En revanche, par exemple, Mark Zuckerberg, le patron de Facebook,
00:14:41Meta, qui semble vraiment embrayé,
00:14:44alors qu'avant il avait plutôt la réputation d'être proche des démocrates,
00:14:48c'est vrai que c'est un peu étonnant.
00:14:50De là à parler d'une oligarchie, seul l'avenir dira si c'est le cas
00:14:53ou si c'est juste un mouvement conjoncturel lié à la victoire de Donald Trump.
00:14:56Eric Reuvel ?
00:14:57D'abord, Biden, il a un bon bilan économique.
00:15:00L'Inflation Reduction Act, qui est en fait un énorme paquet de subventions
00:15:03pour que les entreprises étrangères viennent aux Etats-Unis,
00:15:07c'est lui qui l'a mis en place.
00:15:09Lui, il peut, mon cher François de Rugy,
00:15:12demander à son pays de creuser de la fracturation pour sortir du gaz de schiste,
00:15:16donc ça permet d'avoir une énergie pas cher.
00:15:18Ça, c'est un bilan économique très intéressant de la part de Biden.
00:15:20Maintenant, ils vont à la soupe, je pense.
00:15:23Mark Zuckerberg, c'est du business aussi,
00:15:26il n'y a pas que sur le domaine technologique,
00:15:29la fin des fake shakers, où la tech américaine est en train de revenir en arrière,
00:15:33mais aussi sur le woke, sur la vague wokiste.
00:15:35Je ne sais pas si vous avez vu, il a parlé de masculinité, Zuckerberg.
00:15:39Il est en train d'abolir les quotas minoritaires dans sa propre entreprise.
00:15:45Donc là, il y a un retour de balancier extrêmement puissant.
00:15:48Quant au reste, moi je suis quand même relativement inquiet, je vais vous dire,
00:15:51parce que quand le mur de Berlin s'effondre,
00:15:54on va passer d'un monde bipolaire, l'URSS face aux Etats-Unis,
00:15:58à un monde multipolaire.
00:15:59Mais là, le nouvel ordre mondial, il est en train de s'organiser,
00:16:02pour l'instant, autour de deux individus,
00:16:04qui s'appellent Donald Trump et Elon Musk.
00:16:06C'est eux qui sont en train de redessiner la carte géopolitique mondiale, l'air de rien.
00:16:10Merci beaucoup.
00:16:11Le deuxième mot, Metz, une bonne partie de l'extrême droite
00:16:13était réunie tout à l'heure en mémoire à Jean-Marie Le Pen.
00:16:16Après la cérémonie familiale dans l'intimité à la trinité sur mer,
00:16:19cette fois c'était l'hommage public,
00:16:21avec une bonne partie de l'extrême droite
00:16:23réunie dans l'église parisienne Notre-Dame du Val-de-Grâce,
00:16:27avec notamment aussi sa famille, sa fille, Marie-Caroline Le Pen,
00:16:31l'une de ses filles, sur un registre intimiste,
00:16:33puis on les écoute, sa petite fille Marion Maréchal, un peu plus politique.
00:16:37Il nous a appris que même dans les moments les plus critiques,
00:16:40il fallait garder persévérance et joie.
00:16:43Malgré les vicissitudes des jours, la vie était une formidable chance.
00:16:48De discours en discours, de plateau en plateau,
00:16:51pour faire naître dans ton sillage des millions d'hommes debout,
00:16:54prêts à enrayer le déclin du courage,
00:16:56bataillés, et Dieu vous donnera la victoire.
00:16:59Soyez fiers d'être français.
00:17:01Grand messe en présence de 400 personnes à l'intérieur, environ 2000 dehors.
00:17:05400 personnes et pas que du RN.
00:17:07Les anciens dissidents Bruno Maigret ou Karl Lang étaient présents,
00:17:10tout comme Philippe Devilliers,
00:17:12ainsi que l'inventeur de la notion de grand remplacement Renaud Camus.
00:17:15En revanche, Dieudonné a été refoulé dehors,
00:17:18tout comme Jérôme Bourbon, le patron du journal Rivarol.
00:17:21Troisième mot, Riette, avec cette bonne nouvelle pour ce sanglier domestiqué
00:17:24dans le département de l'Aube.
00:17:26On vous en avait parlé de Riette dans les vrais voix,
00:17:28cette laie apprivoisée dans l'Aube.
00:17:30On avait œuvré aussi.
00:17:32Recueillie par celle qui l'avait trouvée quand elle n'était qu'un tout petit marcassin.
00:17:36Deux ans et 100 kilos plus tard, la préfecture voulait la retirer à sa maîtresse
00:17:40en lui reprochant de ne pas avoir mis les formes
00:17:42pour légaliser la situation de cet animal sauvage devenu domestique.
00:17:46Riette risquait tout de même l'euthanasie.
00:17:48Mais aurait-qu'à donc.
00:17:50Le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne
00:17:52vient de suspendre la décision de la préfecture en référé.
00:17:55Il impose un réexamen du dossier,
00:17:57soulagement de maître Karl Berger, l'avocat qui appelait des accords de Riette.
00:18:01On l'écoute.
00:18:02Finalement, dans toutes ces procédures,
00:18:04que ce soit de l'ordre judiciaire ou de l'ordre administratif,
00:18:08on voit une lumière au bout du tunnel
00:18:10et il appartient désormais à la préfecture de Loeb
00:18:13de tirer les leçons de l'ordonnance qui sont faites par le juge administratif
00:18:18et comprendre que la situation de Riette est tout à fait régularisable.
00:18:22Pour l'instant, c'est une très bonne nouvelle.
00:18:24Riette est restée auprès de Mme Capé.
00:18:26Là-dessus, on attend maintenant de voir la réaction des services de la préfecture de Loeb.
00:18:31À la lumière de leur réaction,
00:18:33nous saurons si la situation est définitivement réglée
00:18:37ou si au contraire, la bataille continue.
00:18:40Combattif Maître Karl Berger, l'avocat de la maîtresse du sanglier Riette.
00:18:43Pour rappel, on reprochait à sa cliente de ne pas avoir déclaré son sanglier avant l'adoption.
00:18:48Sa maîtresse, qui nous rétorquait,
00:18:50je ne pouvais pas deviner qu'un marcassin perdu allait débarquer chez moi.
00:18:52La dernière hurle de Riette n'est pas arrivée.
00:18:55La hurle ?
00:18:57On l'avait compris.
00:18:59Non, non, non.
00:19:01Non, Félix est médusé par l'enquête.
00:19:04Ce n'est pas qu'il n'a pas compris.
00:19:06On la sentait venir.
00:19:08Et la femme du sanglier, comment on l'appelle la femme du sanglier ?
00:19:11La hurle.
00:19:13Ah, oui.
00:19:15Je vous avais dit la laie.
00:19:17C'est pour le cochon.
00:19:19Oui, la laie.
00:19:21Je vous signale que ça veut dire que personne ne l'écoute.
00:19:24Sinon, il aurait fallu rectifier au moment où il l'a dit.
00:19:26Je dis ça, je dis rien.
00:19:27Peut-être que la laie, ça passe aussi, vu que ça marche pour les cochons avec le sanglier.
00:19:30Une sorte de cochon sauvage.
00:19:32On fait un débat ?
00:19:34Moi, j'avoue que j'ai cru un instant que c'était quelqu'un
00:19:36qui avait voulu faire des rillettes de sanglier.
00:19:38C'était complètement à côté de la plaque.
00:19:40Je me suis dit, M. Burger, lui, a voulu faire un hamburger
00:19:43avec des rillettes de sanglier, et la préfecture lui est tombée dessus.
00:19:46Mais pas du tout.
00:19:47Vous échappez à ce qu'on a voulu faire avec Philippe Pierre,
00:19:49les rillettes du manche, bien sûr.
00:19:51Comment on manipule l'information ?
00:19:53On se dit quand même, tout à l'heure, on parlait du fauteuil du président du Sénat,
00:19:56mais qu'il y a quand même des gens dans les services d'une préfecture
00:19:59qui ont passé du temps à tout ça,
00:20:02au point que c'est devenu un procès,
00:20:04qui a dû être payé par quelqu'un pour tout ça,
00:20:06alors qu'il s'agissait juste d'un petit marcassin qui a été recueilli
00:20:09et que quelqu'un avait adopté.
00:20:10Sachant que le problème principal, ce n'est pas du tout ça,
00:20:12c'est la surpopulation de sangliers en France.
00:20:14La démographie galopante de nos amis les sangliers.
00:20:16Là aussi, il y a une surpopulation.
00:20:18Comment prédons ?
00:20:20C'est catastrophique.
00:20:21Là, il y a un délai qui est dépassé parce qu'on part en pub, les amis.
00:20:24Les socialistes lâchent la motion de censure des insoumis après le compromis.
00:20:27Bayrou, Philippe, vite.
00:20:29Parlons vrai.
00:20:30Est-ce que Bayrou a réussi un coup de maître en divisant le NFP ?
00:20:32Et à cette question, Bayrou a-t-il acheté la non-censure des députés socialistes ?
00:20:36Vous dites que 95% voulaient réagir.
00:20:38Le 0826 300 300.
00:20:40Allez, c'est parti, on y va.
00:20:41Sud Radio.
00:20:42Parlons vrai.
00:20:43Parlons vrai.
00:20:44Sud Radio.
00:20:45Les vraies voix Sud Radio.
00:20:4617h-19h.
00:20:48Philippe David.
00:20:49Cécile de Ménibus.
00:20:51Bienvenue dans les vraies voix.
00:20:52On est ensemble jusqu'à 19h avec Philippe David
00:20:55et autour de cette table avec Philippe Bilger,
00:20:58bien entendu, François de Rugy et Éric Revel.
00:21:01Et vous, au 0826 300 300, on est un petit peu en retard,
00:21:04donc direct, le grand débat du jour.
00:21:06Les vraies voix Sud Radio.
00:21:08Le grand débat du jour.
00:21:10Nous sommes dans l'opposition et nous y resterons.
00:21:14Nous sommes dans l'opposition mais nous avons aussi signifié notre ouverture au compromis.
00:21:19Il n'est donc plus question de pacte de non-censure,
00:21:22comme cela peut exister dans d'autres pays avec des gouvernements minoritaires.
00:21:26Un vote de censure est donc possible à tout moment.
00:21:30Nous n'avons pas la négociation honteuse.
00:21:33Comprenons-nous bien.
00:21:34Le résultat de cette négociation n'a pas miraculeusement transformé le futur budget en budget de gauche.
00:21:41Si vous êtes gênés, prenez la parole après moi, vous l'avez prise avant moi, faites-le.
00:21:45Mais si vous pensez que ce que je dis là n'a aucun intérêt pour les Français
00:21:49qui ne sont pas heureux de voir une gauche qui propose,
00:21:52une gauche qui avance, une gauche qui fait céder le gouvernement,
00:21:55alors dites-le !
00:21:58Les socialistes n'ont finalement pas voté cette motion de censure des insoumis contre le gouvernement.
00:22:02François Bayrou leur a concédé des compromis et des retraites
00:22:05sur les retraites et les jours de carence des fonctionnaires
00:22:08et la réduction des effectifs dans l'éducation nationale.
00:22:10Alors parlons vrai, le nouveau fonds populaire va-t-il survivre à la non-censure du PS ou va-t-il imploser ?
00:22:15Et à cette question, Bayrou a-t-il acheté la non-censure des députés socialistes ?
00:22:19Vous dites oui à 95%, vous les réagir, le 0826 300 300.
00:22:25Philippe Bilger, finalement Olivier Faure, c'est sa journée aujourd'hui.
00:22:30Absolument, d'abord si vous le permettez ma chère Cécile, mon cher Philippe,
00:22:35je considère que François Bayrou a bien joué,
00:22:38parce qu'en définitive il a donné des gages, bien sûr à la gauche socialiste,
00:22:44mais sur des thèmes où on n'était pas persuadé qu'il avait raison,
00:22:48je veux dire les jours de carence et notamment exactement
00:22:52la réduction des effectifs dans l'éducation nationale qui n'était pas une bonne chose.
00:22:58Du côté du PS, j'ai trouvé qu'Olivier Faure a fait un discours, pardon de le dire,
00:23:05on n'est pas obligé d'être socialiste pour être honnête,
00:23:09d'une belle tonalité républicaine, il a contredit LFI,
00:23:15il a battu en brèche pour l'instant le NSP et proposé une vision de la social-démocratie
00:23:23que je trouve lucide et estimable.
00:23:26– Éric Revel.
00:23:27– Alors, pour moi Bayrou n'a pas acheté la non-censure des socialistes,
00:23:33il a fait de la politique, à la Bayrou.
00:23:36– C'est un peu pareil.
00:23:37– Non non c'est pas pareil, c'est des circonvolutions politiques,
00:23:41je pense que Bayrou veut rester le plus longtemps possible,
00:23:44on verra en mars prochain lors du vote du budget 2025.
00:23:47Mais je voudrais quand même dire une chose,
00:23:49alors on peut ne pas être socialiste et être honnête, a dit Philippe Bilger,
00:23:53alors moi je dirais on peut être honnête et ne pas être LFI,
00:23:58mais je pourrais remarquer quand même quelque chose,
00:24:00c'est que quand vous vous faites élire sur un programme électoral pour les législatives,
00:24:04avec l'étiquette NFP, que vous avez cause commune, LFI, les Verts, les communistes et les socialistes,
00:24:11et que dans ce programme il y a l'abrogation de la réforme des retraites,
00:24:16si vous me demandez ce que j'en pense, je pense qu'il ne faut surtout pas l'abroger,
00:24:19mais ce n'est pas le sujet, c'est-à-dire que vous signez un programme,
00:24:22vous vous faites élire dessus, et ensuite vous dites,
00:24:25non en fait si la réforme des retraites n'est pas abrogée ou même suspendue,
00:24:30ce n'est pas grave, on va obtenir autre chose.
00:24:32Vous savez les staliniens ou les trotskistes, ils appellent ça les social-traîtres,
00:24:37et d'une certaine manière, même si Olivier Faure,
00:24:39il faut aussi qu'il sauve sa tête pour le prochain congrès PS aussi,
00:24:42mais même si Olivier Faure fait de la politique, il met quand même en garde Bayrou,
00:24:46et il lui dit, ce n'est pas parce qu'on vous donne quittus là,
00:24:48que la prochaine fois on ne vous censurera pas.
00:24:50Bon, peut-être que Bayrou voulait faire exploser le NFP, il n'est pas loin d'y arriver.
00:24:54– François de Rugy.
00:24:55– Moi je ne sais pas si c'est l'explosion du Nouveau Front Populaire,
00:24:58parce que le Nouveau Front Populaire c'était une construction électorale,
00:25:01c'était pour se présenter aux élections, avant ça portait un autre nom,
00:25:03mais c'était la même chose, c'était la NUPS, Nouvelle Union Populaire, etc.
00:25:07Et ça a plutôt fonctionné de leur point de vue,
00:25:10c'est-à-dire qu'ils ont sauvé leur siège et ils en ont même gagné quelques-uns,
00:25:13mais ça ne leur permettait pas de gouverner.
00:25:16En fait, d'abord parce qu'ils n'avaient pas la majorité,
00:25:18contrairement à ce qu'ils ont raconté un temps, mais ils en étaient très loin,
00:25:21mais par ailleurs leur programme était tout sauf un programme de gouvernement,
00:25:24des promesses dans tous les sens, rien qui n'est financé, des mesures dangereuses,
00:25:29je veux dire quasiment le désarmement de la police,
00:25:32l'absence de tout contrôle de l'immigration,
00:25:34il n'y a pas que l'aspect fiscal, économique, budgétaire
00:25:36qui était délirant dans le programme du Nouveau Front Populaire.
00:25:39Le PS, dans le fond, la question qui se pose sur lui,
00:25:44que peuvent se poser les gens qui votent pour lui,
00:25:46ou tous ceux qui s'intéressent à la vie politique,
00:25:48est-ce que le PS est encore un parti de gouvernement ?
00:25:50Est-ce qu'il croit encore un peu à la responsabilité ?
00:25:53Ou est-ce qu'il est complètement suiviste de ce programme délirant du Nouveau Front Populaire ?
00:25:58Là, on a une petite indication que le Parti Socialiste se détache un peu de LFI,
00:26:04assume lors d'un vote, c'est quand même un acte politique fort,
00:26:08de dire bon ben, laissons au moins ce gouvernement gouverner,
00:26:12ne faisons pas semblant tout de suite de le censurer
00:26:16alors qu'il y a eu des discussions qui ont été entamées
00:26:18et qui peuvent amener à des compromis.
00:26:20Alors en France, c'est jamais bien vu, les compromis, les négociations,
00:26:23c'est un gros mot d'ailleurs.
00:26:25Il le dit d'ailleurs, Olivier Faure, le PS n'a pas la négociation honteuse.
00:26:28Moi, je trouve que ça, en soi, c'est positif,
00:26:30et Dieu sait si je n'ai pas beaucoup par ailleurs d'admiration pour Olivier Faure.
00:26:33Mais voyez, on pose la question, est-ce que Bayrou a acheté les socialistes ?
00:26:37Mais il n'a rien acheté du tout !
00:26:39Il essaie de mettre sur la table les termes d'un compromis.
00:26:42Moi, c'est pareil, je suis comme Éric Revelle,
00:26:44la réforme des retraites, je pense même qu'il faudrait aller un peu plus loin,
00:26:47parce qu'on n'est toujours pas à équilibrer le régime de retraite avec cette réforme.
00:26:51Mais si à un moment donné, il faut passer des compromis
00:26:55pour éviter à la France d'être dans l'instabilité gouvernementale permanente,
00:26:59éviter à la France d'avoir une absence de budget,
00:27:03donc d'avoir demain une dette qui va coûter de plus en plus chère sur les marchés financiers,
00:27:07et ainsi de suite, ça vaut le coup d'essayer.
00:27:10Je ne dis pas que ça va marcher, mais ça vaut le coup d'essayer.
00:27:12Si le PS est prêt à s'engager sur la voie maintenant de la négociation sur le budget,
00:27:17pas simplement sur la retraite, sur le budget, pour adopter un budget,
00:27:20eh bien, ce sera peut-être quand même mieux que d'aller de censure en censure,
00:27:24où des gouvernements ne dureraient que trois mois.
00:27:26– Et vous pensez que le NFP va imploser ou pas ?
00:27:28Vous pensez qu'il a fait de la politique ou qu'il a acheté le PS ?
00:27:31Venez nous donner votre avis au 0826 300 300.
00:27:34Philippe Milger.
00:27:35– Pour répondre très modestement à Éric Revelle,
00:27:39et tout de même la manière dont Olivier Faure a accepté de discuter
00:27:43avec François Bayrou sur les retraites,
00:27:46c'est une manière peut-être subtile de battre en brèche la loi sur les retraites.
00:27:52Il ne trahit pas complètement sa cause.
00:27:55Deuxième élément, pour la question très centrale posée par nos animateurs,
00:28:01j'espère que le parti socialiste, si jamais il y avait dit solution,
00:28:07ne reviendrait pas au bercail de l'extrême gauche pour des raisons purement électorales.
00:28:14– Excusez-moi, s'il n'y a pas la proportionnelle,
00:28:16ils sont obligés d'y aller sinon ils ont dix députés.
00:28:18– Non mais je pose une question.
00:28:21– La proportionnelle fait partie d'ailleurs des sujets
00:28:23que François Bayrou a mis explicitement sur la table
00:28:26dans sa déclaration de politique générale.
00:28:28Et c'est quelque chose qui est logique.
00:28:30Ça permet au parti socialiste de s'autonomiser un petit peu.
00:28:33– Il est toujours voulu, il faut être clair,
00:28:35la proportionnelle est la banque de la démocratie.
00:28:38– Et moi je me permets aussi de comparer l'attitude du PS et des Verts.
00:28:42Ils ont participé aussi aux négociations avec le ministre de l'économie, des finances, etc.
00:28:45mais ils ont fini par dire on censure.
00:28:47J'entends Marine Tendelier ce matin sur une radio qui dit
00:28:49non mais de toute façon les discussions vont continuer
00:28:52parce que le gouvernement ne va pas être renversé.
00:28:54C'est-à-dire qu'on censure en sachant que ça ne changera rien
00:28:57et presque en se disant que ce n'est pas grave, on garde notre virginité
00:29:01parce que nous on ne mange pas de ce pain-là, on censure le gouvernement.
00:29:04Mais on sait qu'il sera toujours là après puisque le RN a dit qu'il ne censurerait pas
00:29:07avant même de savoir ce que le PS allait faire.
00:29:09Et donc après on continuera à discuter.
00:29:11Ça je trouve que c'est vraiment un comportement irresponsable.
00:29:14Alors que celui du PS au moins est un peu logique, il dit pour continuer les discussions
00:29:18il ne faut pas commencer par censurer le gouvernement qui n'a qu'un mois d'existence.
00:29:21Rappelons-le qu'il n'a qu'un mois, même pas, même pas,
00:29:23parce qu'il a été nommé le 23 décembre.
00:29:25Et donc il n'a même pas un mois d'existence et de dire
00:29:27au moins on va essayer de poursuivre les discussions sur le budget,
00:29:30sur les retraites, sur la proportionnelle et ainsi de suite.
00:29:32– Moi ce que je crains quand même, cher François de Rugy,
00:29:35c'est qu'au prix d'éviter une crise politique,
00:29:40et donc de donner des gages qui vont se répercuter de manière sonnante et trébuchante.
00:29:44– Qui vont coûter cher, oui.
00:29:46– Qu'en fait on arrive à une stabilité politique à court terme,
00:29:50pour quelques mois peut-être.
00:29:52– C'est au détriment de la stabilité budgétaire.
00:29:54– Oui mais stabilité budgétaire qui déclencherait une crise financière.
00:29:58Moi j'ai vu quelques banquiers de la place à midi,
00:30:01je peux vous dire qu'ils sont très inquiets.
00:30:03C'est-à-dire que vous avez, je vais être un peu technique mais vous allez voir,
00:30:06ce qu'on appelle le spread de taux d'intérêt entre la France et l'Allemagne,
00:30:10qui s'accroît irrémédiablement.
00:30:12Aujourd'hui la France emprunte plus cher que l'Espagne, le Portugal
00:30:18et parfois quelques jours la Grèce.
00:30:20Donc je ne sais pas si vous voyez,
00:30:22là au début on avait dit qu'on allait emprunter 300 milliards en 2024,
00:30:26on sait que ce sera plutôt 350 milliards.
00:30:28On sait que le service de la dette dans deux ans,
00:30:30il est supérieur au budget de l'éducation nationale.
00:30:32Donc en fait on n'a plus un rond,
00:30:34on n'a plus un euro en caisse
00:30:36et on a un Bayrou, bon je comprends,
00:30:38pour la stabilité politique qui dit
00:30:40j'accepte cette concession,
00:30:42j'accepte ceci, j'accepte cela.
00:30:44Vous savez quand il annonce un taux de croissance
00:30:46à 0,9% dans son discours politique général,
00:30:480,9% n'importe quel statisticien
00:30:50vous dit que c'est l'épaisseur du trait.
00:30:520,9 ça peut être aussi bien
00:30:54moins 0,4 que plus 0,4.
00:30:56Donc ça veut dire qu'il y a des recettes fiscales également,
00:30:58quand vous envoyez une prévision de croissance à la baisse,
00:31:00une prévision de croissance à la baisse,
00:31:02qui vont également reculer.
00:31:04Donc c'est ça aussi qu'il faut avoir en tête,
00:31:06c'est qu'on est dans une situation financière compliquée.
00:31:08Est-ce qu'il y a un Audi ?
00:31:10Oui, on part au 0,826,
00:31:12300, 300, on retrouvait Johann.
00:31:14Alors Johann, qu'est-ce que vous en pensez ?
00:31:16Il a acheté les socialistes,
00:31:18vous pensez que le NFP peut imploser,
00:31:20qu'est-ce que vous en pensez ?
00:31:22Moi ce qui est bien c'est qu'on se retrouve
00:31:24dans la même situation qu'on était avec le gouvernement Barnier,
00:31:26sauf qu'au lieu d'avoir une alliance,
00:31:28entre guillemets, une alliance
00:31:30gouvernement-ARN, on est avec une alliance
00:31:32gouvernement-PS.
00:31:34C'est exactement la même configuration
00:31:36avec notre parti.
00:31:38Avec l'ARN,
00:31:40c'était pareil, ils n'ont pas censuré,
00:31:42ils ont fait d'ailleurs comme ils ont fait là aujourd'hui,
00:31:44ils ne censurent pas,
00:31:46a priori, et puis après on voit
00:31:48ce que ça donne en fonction des concessions qu'ils arrivent à avoir.
00:31:50Le PS
00:31:52suit exactement la même ligne.
00:31:54C'est-à-dire qu'ils ont obtenu des premières concessions,
00:31:56des premiers engagements,
00:31:58des premières promesses du Premier ministre.
00:32:00Si celui-ci ne tient pas,
00:32:02c'est pas un problème,
00:32:04c'est pas impossible qu'ils le censurent plus tard.
00:32:06La différence près, c'est que
00:32:08l'ARN était tout seul et le PS
00:32:10était dans une coalition
00:32:12d'NFP.
00:32:14Et là clairement,
00:32:16depuis quelques semaines on le sentait déjà,
00:32:18il fait cavalier seul,
00:32:20il se détache des NFP.
00:32:22Est-ce que l'NFP va exploser ?
00:32:24Je pense que oui.
00:32:26Et par rapport à ce que disait Philippe Billard tout à l'heure,
00:32:28si demain,
00:32:30à nouveau,
00:32:32élection législative,
00:32:34c'est pas dit que
00:32:36le PS ne cherche pas
00:32:38à retrouver ses problèmes à défier pour des questions
00:32:40électoralistes, pour essayer de conserver
00:32:42ses places.
00:32:44– Ce que dit Johan est très juste et il y a un message
00:32:46qui passe. Le vrai vote, c'est le budget.
00:32:48– Oui, moi,
00:32:50comme je n'ai pas la science,
00:32:52je dis sans ironie,
00:32:54sur le plan technique
00:32:56de François de Rugy
00:32:58et d'Éric Reuvel,
00:33:00j'ai tendance peut-être à surestimer
00:33:02la nouveauté
00:33:04de ce discours d'Olivier Faure.
00:33:06Je le vois tout de même
00:33:08lorsqu'il loue cette gauche
00:33:10qui préfère des compromis
00:33:12à l'inaction et à la révolte
00:33:14permanente,
00:33:16le triomphe de François Hollande.
00:33:18Et je me demande si
00:33:20ça ne va pas donner au paysage politique
00:33:22français quelque chose
00:33:24de plus raisonnable, je l'espère en tout cas.
00:33:26– Bon, moi, je ne veux pas
00:33:28être ultra négatif,
00:33:30mais pour bien comprendre dans quelle situation on est,
00:33:32je vais prendre un exemple précis dont j'ai fait
00:33:34mon édito éco dans la matière de Jean-Jacques Bourdin
00:33:36sur Sud Radio il y a deux jours.
00:33:38Les allocations chômage.
00:33:40Les allocations chômage, l'UNEDIC, n'est-ce pas ?
00:33:42Bon, l'UNEDIC a 59 milliards d'euros
00:33:44de dettes. Il dégage des excédents
00:33:46parce que le chômage a beaucoup baissé en France
00:33:48même s'il remonte maintenant. L'année dernière,
00:33:50l'UNEDIC a dégagé 3 milliards d'euros d'excédents.
00:33:52Mais comme l'État fait les poches
00:33:54de tous les organismes publics, il en reste 300 millions
00:33:56aujourd'hui. Résultat des courses.
00:33:58Écoutez bien, l'UNEDIC
00:34:00doit emprunter de l'argent
00:34:02avec la garantie de l'État, en gros
00:34:04pour refaire un peu sa trésorerie.
00:34:06Le problème, c'est que pour l'instant, il n'y a pas de garantie de l'État
00:34:08parce qu'il n'y a pas de budget. Résultat des courses.
00:34:10Dans la hiérarchie de l'UNEDIC
00:34:12sur le chômage, croyez-moi, sur pièces,
00:34:14on m'indique que pour janvier
00:34:16il n'y a pas de problème pour régler les allocations
00:34:18chômage. Pour février,
00:34:20il faudra sans doute que l'État, je cite, vienne
00:34:22au secours de l'UNEDIC.
00:34:24Ça veut dire qu'en réalité,
00:34:26le déclencheur social, imaginez
00:34:28imaginez, je pense qu'il y aura
00:34:30une solution qui sera trouvée d'ici là, si on me l'a dit,
00:34:32c'est que déjà les têtes pensantes de Bercy
00:34:34se penchent sur la question. Mais imaginez
00:34:36qu'on ait un problème de versement,
00:34:38de décalage, même de 15 jours, de 3 semaines, des allocations
00:34:40chômage dans ce pays.
00:34:42Là, vous avez un déclencheur social puissant.
00:34:44Puissant, voilà. Et c'est la situation
00:34:46aujourd'hui du UNEDIC.
00:34:48François de Rugy. Oui, moi, d'abord, je pense que
00:34:50Philippe Bilger a raison sur le fait qu'il y a quand même
00:34:52un vrai changement de position, pas seulement
00:34:54de discours du Parti Socialiste. Et c'est quand même
00:34:56pas si négligeable que ça, parce qu'en effet
00:34:58il y avait quand même une tradition sociale-démocrate
00:35:00en France, incarnée par François Hollande
00:35:02et par d'autres, et qu'on ne l'entendait plus
00:35:04ces dernières années,
00:35:06complètement étouffée par
00:35:08la radicalité de Mélenchon.
00:35:10Mais là, Olivier Faure a tenu
00:35:12un discours, hier, Boris Vallaud, le président
00:35:14du groupe socialiste, aussi un peu plus, on va dire
00:35:16modéré, un peu plus ouvert aux compromis.
00:35:18Déjà, ça, c'est une première chose qui n'est pas
00:35:20inintéressante. L'autre chose, c'est que
00:35:22moi, je pense que Michel Barnier, qui était plein
00:35:24de bonne volonté, a sous-estimé
00:35:26l'obstacle du vote du budget.
00:35:28Il s'est dit, bon, je présente un budget,
00:35:30je viens juste d'arriver, on ne va pas me censurer tout de suite,
00:35:32je vais faire le 49-3, et bon an,
00:35:34mal an, ça va passer. Et là, l'ERN a dit
00:35:36stop. Avec la gauche.
00:35:38L'alliance entre la gauche et l'ERN, et il est tombé.
00:35:40François Bayrou,
00:35:42il tire les leçons de cette expérience. Il se dit,
00:35:44je ne veux pas revivre la même chose, pas simplement
00:35:46parce qu'il a envie de durer plus de trois mois, évidemment,
00:35:48mais par ailleurs, parce qu'il faut quand même un budget à la France.
00:35:50Et ce que vient de dire Éric Revel, c'est un exemple
00:35:52parmi plein d'autres, où le fait
00:35:54de ne pas avoir de budget, fragilise
00:35:56considérablement la France,
00:35:58les institutions sociales,
00:36:00économiques, etc. On nous a fait croire,
00:36:02ERN comme gauche, au mois
00:36:04de décembre, mais non, non,
00:36:06ne pas voter le budget, ça ne change rien,
00:36:08il n'y aurait aucun problème, il n'y aurait pas de shutdown
00:36:10à la française, etc. Nous y sommes.
00:36:12Et donc, avoir cette voie
00:36:14qui est un peu quinqua, qui n'est pas
00:36:16très satisfaisante, évidemment, sujet par sujet,
00:36:18mais cette voie de compromis, ouvre
00:36:20au moins la possibilité qu'on ait un budget
00:36:22et qu'ensuite, le gouvernement
00:36:24puisse gouverner au moins un certain
00:36:26nombre de mois. Sur les retraites, il y a
00:36:28quand même une chose aussi qui est intéressante,
00:36:30c'est que Bayrou dit, trois mois.
00:36:32Donc ce n'est pas quelque chose où on s'enlise pendant un an.
00:36:34Et c'est les partenaires sociaux
00:36:36qui doivent faire des propositions.
00:36:38Or, on sait que les partenaires sociaux en France,
00:36:40que ce soit un certain nombre de syndicats comme
00:36:42la CFDT, l'UNSA, etc.,
00:36:44ou que ce soit le Medef de l'autre côté,
00:36:46ils sont quand même ouverts à la négociation,
00:36:48plus que les politiques,
00:36:50plus que l'Assemblée nationale n'est capable de le faire.
00:36:52Et donc, si en trois mois, ils arrivent
00:36:54à réformer la réforme,
00:36:56parce que ce sera ça, sur les retraites, ce ne sera pas
00:36:58un chamboulement complet, mais une réforme de la réforme,
00:37:00et que ça permet
00:37:02d'avancer et de ne plus avoir sans cesse
00:37:04le sujet des retraites qui vient sur le tapis,
00:37:06et ça aura été utile. Et puis si ça ne marche pas,
00:37:08on reviendra à la case départ,
00:37:10mais au moins on aura essayé.
00:37:12Merci beaucoup, messieurs. On verra si vous êtes aussi
00:37:14locas et aussi pourfaits dans le
00:37:16qui-sait-qui qu'il a dit dans quelques instants.
00:37:18Johan, vous restez avec nous, on fait une petite
00:37:20pause et on revient dans un instant.
00:37:22Sud Radio, votre avis fait la différence.
00:37:24Merci à Sud Radio de pouvoir
00:37:26m'exprimer et pour la qualité
00:37:28de vos informations.
00:37:30Sud Radio, parlons vrai.
00:37:32Et voici Sud Radio, 17h-19h,
00:37:34Philippe David, Cécile
00:37:36de Ménibus.
00:37:38Chers amis, il y a des moments
00:37:40dont il ne faut pas, en tout cas, se séparer.
00:37:42On ne peut déroger
00:37:44à certaines séquences de cette émission
00:37:46avec Philippe David, qu'il a travaillé
00:37:48encore ce matin. Tout est vrai, Philippe.
00:37:50Et puis on en a ajouté en plus cet après-midi.
00:37:52Tout est vrai. Nous n'inventons
00:37:54jamais rien dans le qui-sait-qui qu'il a dit.
00:37:56Un milligramme de fake news. Pas de répétition
00:37:58à cette session.
00:38:00Et nous remercions avec
00:38:02Philippe David, sincèrement la classe politique,
00:38:04de dire autant de bêtises
00:38:06qui nous permet de passer un joli moment.
00:38:08Et pour ça, nous vous disons merci.
00:38:10Johan, vous pouvez lancer
00:38:12le jingle.
00:38:14Et c'est parti pour le
00:38:16qui-sait-qui qu'il a dit.
00:38:18Je n'y arrive pas à dire moi.
00:38:20Il l'a très bien dit.
00:38:22Mais oui, c'est très bien.
00:38:24Déjà un point pour Johan.
00:38:26Trois points.
00:38:28Le qui-sait-qui qu'il a dit, François Rebsamène,
00:38:30est l'homme des trahisons. Il a trahi le PS.
00:38:32C'est un vieux socialiste ringard des années
00:38:3480. Il ne compte pas dans le paysage.
00:38:36Bon ben ça, c'est réglé.
00:38:40Un socialiste. Non, national.
00:38:42Un socialiste. Non, national.
00:38:44Tanguy ? Non.
00:38:46Chenu ? Bonne réponse, Chenu.
00:38:48Sébastien Chenu. Coup de bol.
00:38:50Non, non, non.
00:38:52Mais non, talent Philippe, talent. Bien sûr, bien sûr.
00:38:54Alors, il a les réponses ou pas
00:38:56sur sa feuille ?
00:38:58Allez-y, Philippe.
00:39:00Qui-sait-qui qu'il a dit,
00:39:02Johan ? Je respecte ceux qui sont
00:39:04prêts à dialoguer et les filles
00:39:06n'est pas dans ce dialogue aujourd'hui.
00:39:08Olivier Faure ? Non.
00:39:10Johan, déjà.
00:39:12Non, pas du tout.
00:39:14C'est un ministre.
00:39:16Éric Lombard ? Non.
00:39:18Bonne réponse.
00:39:20Manuel Valls.
00:39:22Non mais attends, tu viens dire qu'il est parti
00:39:24à l'étranger quand il va à Outre-mer.
00:39:26C'est pas l'étranger.
00:39:28Je parle de l'Espagne.
00:39:30Ah oui, bien sûr.
00:39:32Qui-sait-qui
00:39:34qui l'a dit,
00:39:36il n'y a pas d'autre solution politiquement responsable
00:39:38que de voter la censure de M. Bayrou
00:39:40cet après-midi ?
00:39:42Johan.
00:39:44Jean-Luc Mélenchon ?
00:39:46Non.
00:39:48Mathilde Bannot ? Non.
00:39:50Marie-Thomé Guettet ?
00:39:52C'est moi.
00:39:54C'est Philippe Bilger.
00:39:56Moi je suis honnête, contrairement à lui.
00:39:58Là, on a la preuve absolue.
00:40:00Vous avez la même voix.
00:40:02Oui, mais moi j'ai dit Marie-Thomé Guettet.
00:40:04On a la preuve absolue
00:40:06de la truandise.
00:40:08Nous mettons,
00:40:10s'il vous plaît,
00:40:12Maxime, notre réalisateur, si on peut garder
00:40:14cette preuve de côté.
00:40:16Dans le cadre d'un procès, on s'en va aller.
00:40:18Qui-sait-qui qui l'a dit à trois points ?
00:40:20L'esprit de responsabilité
00:40:22qui est le nôtre devrait nous amener à ne pas censurer.
00:40:24Johan.
00:40:26Euh, ça,
00:40:28je dirais que c'est quelqu'un de Johan.
00:40:30C'était hier ou hier ?
00:40:32François Hollande ? Non, ce matin.
00:40:34LR ? Non, PS.
00:40:36Boris Vallaud ? Non.
00:40:38Patrick Canet ? Bonne réponse, Patrick Canet.
00:40:40Le président du groupe à l'Assemblée.
00:40:42Non, c'est le Sénat, il a su.
00:40:44Il a dû en erreur.
00:40:46Patrick Canet, comme chacun sait.
00:40:48Non, je ne suis pas très sûr,
00:40:50je suis un nul.
00:40:52Qui-sait-qui
00:40:54qui l'a dit à trois points ?
00:40:56Euh,
00:40:58parce que j'ai été blouée par le soleil.
00:41:00Sur la future rencontre, non, pas du tout.
00:41:02Je considère qu'il n'y a pas d'urgence absolue à revenir
00:41:04sur le cumul des mandats. D'ailleurs, je trouve
00:41:06que le débat est un peu surréaliste.
00:41:08Johan.
00:41:10Euh, je ne sais pas.
00:41:12C'est Bruno Pivet.
00:41:14Bonne réponse de Philippe Girard.
00:41:16J'ai parlé et Philippe Girard
00:41:18ne l'a pas fait.
00:41:20Qui-sait-qui ?
00:41:22Qui-sait-qui qui l'a dit ?
00:41:24Qui-sait-qui qui l'a dit
00:41:26à trois points et je pense qu'elle sera pas mal
00:41:28dans le prix de l'humour politique.
00:41:30Sur la future rencontre Trump-Poutine,
00:41:32l'important, c'est que la France soit associée
00:41:34à toutes les discussions qui touchent
00:41:36à la sécurité européenne.
00:41:38Van der Leyen ? Non.
00:41:40Johan.
00:41:42Euh...
00:41:44David ? Non.
00:41:46Jean-Noël Barreau.
00:41:48Ah non !
00:41:50Ah non, franchement là.
00:41:52Franchement.
00:41:54Je me suis approché.
00:41:56Je me suis approché du micro.
00:41:58On l'a tous dit en plus.
00:42:00Rattrapez-vous.
00:42:02J'ai dit Jean-Noël Barreau.
00:42:04Exactement comme ça.
00:42:06Mais le temps que vous vous approchez,
00:42:08vous l'avez dit.
00:42:10Il y a à peu près...
00:42:12Excusez-moi, excusez-moi.
00:42:14On a compté, entre
00:42:16Philippe Bilger et Eric Revelle,
00:42:18il y a à peu près deux heures de décalage.
00:42:20Donc c'est pas possible.
00:42:22C'est Philippe Bilger qui a gagné.
00:42:24Bravo !
00:42:26Et il a inventé un mot.
00:42:28Ce mot lui m'a traduit.
00:42:30Il était tout le temps là-bas en espérant
00:42:32des soutiens.
00:42:34Le juge de paix, c'est notre ami réalisateur.
00:42:36Après m'avoir accusé.
00:42:38Johan,
00:42:40je suis désolée.
00:42:42C'est Philippe Bilger qui a gagné.
00:42:44En tout cas, il est sympa.
00:42:46Pour moi, il est un programme magnifique.
00:42:48Pour moi, il n'y a jamais du jour avec.
00:42:50Mais en plus, vous êtes très
00:42:52intelligent et c'est très agréable de discuter
00:42:54avec vous, puisqu'au moins, vous,
00:42:56vous avez des choses à dire.
00:42:58Ce qui n'est pas le cas de tout le monde.
00:43:00Je ne regarde personne, ne vous inquiétez pas.
00:43:02Dans un instant.
00:43:04C'est le journal. Derrière, un peu de météo,
00:43:06le coup de gueule de Philippe David.
00:43:08Oh, un coup de gueule sur des propos
00:43:10qui ont été tenus hier sur une radio
00:43:12et qui, à mon avis, auraient dû déclencher
00:43:14une branca massive.
00:43:16La branca, je m'en charge.
00:43:18Tout de suite.
00:43:20Sud Radio, parlons vrai.
00:43:22Sud Radio, parlons vrai.
00:43:24Les vraies voix Sud Radio,
00:43:2617h-19h, Philippe David,
00:43:28Cécile de Ménibus.
00:43:30Bienvenue à tous et merci
00:43:32votre fidélité et merci
00:43:34surtout d'être si nombreux chaque jour
00:43:36autour de cette table Philippe Bilger,
00:43:38avec François de Rugy, Éric Revelle,
00:43:40Philippe David, bien entendu,
00:43:42et ce numéro de téléphone 0826 300 300,
00:43:44vous laissez des messages, on les écoute.
00:43:46Oui, bonjour, Didier
00:43:48de Berne-sur-Oise.
00:43:50Je me permets d'appeler par rapport
00:43:52au sujet des retraites, mais je trouve
00:43:54ça hallucinant qu'il n'y ait pas un journaliste
00:43:56des vraies voix qui soit suffisamment censé,
00:43:58excusez-moi du terme, pour parler clairement
00:44:00de ce qu'il faut faire au niveau des retraites.
00:44:02Ce n'est pas un problème d'âge,
00:44:04c'est un problème de temps de cotisation.
00:44:06Qu'on fasse pour tout le monde pareil,
00:44:0842, 43, 44 annuités,
00:44:10ce n'est pas grave,
00:44:12mais au moins
00:44:14que tout le monde cotise pareil.
00:44:16Comme ça, il n'y aura pas de débat,
00:44:18en fait, il n'y a pas besoin de débat.
00:44:20Le temps de cotisation, ce n'est pas compliqué
00:44:22quand même ça. Donc voilà, écoutez,
00:44:24c'est un petit coup de gueule que je voulais pousser,
00:44:26parce que là, je ne comprends plus les discours
00:44:28qu'il y a même sur Sud Radio,
00:44:30donc voilà, je vous souhaite une excellente soirée
00:44:32quand même, et puis essayez de continuer
00:44:34dans le bon sens. Merci beaucoup, au revoir.
00:44:36– C'est le principe aussi,
00:44:38voilà, vous avez le droit
00:44:40de ne pas être d'accord avec ce qu'il dit.
00:44:42– Mais on avait dit qu'il fallait compter les annuités avant tout,
00:44:44notre acteur a mal entendu,
00:44:46on a entendu tout le débat. – Certains l'ont dit,
00:44:48et puis surtout, il y a des journalistes
00:44:50qui l'ont dit sur Sud Radio,
00:44:52je ne parle pas de moi dont l'ignorance est
00:44:54proverbiale dans ce domaine,
00:44:56mais de certains journalistes qui ont dit cela,
00:44:58d'ailleurs, ce n'est pas une idée fulgurante
00:45:00de nouveauté.
00:45:02– Par ailleurs, quand notre auditeur
00:45:04dit, c'est pourtant pas compliqué,
00:45:06on sait très bien que, de toute façon,
00:45:08ça conduit quand même à travailler plus longtemps
00:45:10et que c'est ça qui fait débat.
00:45:12De toute façon, que l'on parle de la durée de cotisation,
00:45:14que l'on parle de l'âge, on parle quand même
00:45:16de travailler plus ou moins longtemps,
00:45:18et évidemment que c'est compliqué, parce qu'il y a des gens
00:45:20qui ne veulent pas, et a fortiori,
00:45:22s'ils bénéficient d'un régime plus favorable,
00:45:24je pense que c'est ce qu'ils voulaient évoquer,
00:45:26notamment les fonctionnaires ou certains régimes spéciaux,
00:45:28et évidemment, dès qu'on touche à ces régimes spéciaux,
00:45:30ça suscite des mouvements de grève
00:45:32extrêmement forts dans les transports, dans les secteurs
00:45:34où, évidemment, c'est extrêmement pénalisant.
00:45:36– Éric Reuvel ? – Oui, alors je rajoute,
00:45:38parce que Philippe ne m'a peut-être pas entendu,
00:45:40mais effectivement, j'en avais parlé,
00:45:42mais en fait, ça ne sera pas la solution.
00:45:44Ça ne peut pas être la solution, pour une raison très simple.
00:45:46Vous avez vu que, et d'ailleurs,
00:45:48la classe poétique aurait pu s'emparer
00:45:50de ce fait d'actualité, que le taux de natalité
00:45:52en France est tombé au plus bas depuis 1946.
00:45:54– 19. – Encore pire.
00:45:5619, très bien.
00:45:58Pourquoi je dis ça ? Parce qu'en réalité,
00:46:00d'ici 4-5 ans, on aura un actif,
00:46:02donc quelqu'un qui bosse,
00:46:04pour un retraité.
00:46:06Et ensuite, puisque la pyramide de natalité
00:46:08va s'inverser, en fait,
00:46:10on aura de moins en moins d'actifs
00:46:12pour de plus en plus de retraités.
00:46:14Donc, un gamin de 6ème, même si le niveau en maths
00:46:16a beaucoup échuté, comprend qu'au bout d'un moment,
00:46:18on a un problème de financement
00:46:20par le système,
00:46:22dit par répartition.
00:46:24Donc, il y a plusieurs sujets qui se posent,
00:46:26à mon avis. C'est l'employabilité des seniors.
00:46:28Si vous arrivez à obliger les entreprises
00:46:30à garder plus longtemps leurs salariés
00:46:32âgés, alors vous avez plus de cotisations
00:46:34et donc moins de prestations,
00:46:36puisque les gens restent dans l'emploi et ne sont pas à la retraite,
00:46:38donc vous ne versez rien. L'employabilité
00:46:40des jeunes, qui est un vrai sujet aussi.
00:46:42Et puis, le sujet tabou par excellence,
00:46:44que pas grand monde
00:46:46à gauche ne veut aborder, qui est
00:46:48est-ce qu'on introduit ou pas
00:46:50de la capitalisation
00:46:52dans le système. Je rappelle que le fonds des réserves
00:46:54qui n'a jamais servi aux retraites
00:46:56créé par Lionel Jospin,
00:46:58il est géré comme un fonds de capitalisation.
00:47:00Il est géré comme un fonds de capitalisation.
00:47:02C'est-à-dire qu'il y a des actions qui sont
00:47:04achetées par ce fonds, qui n'a jamais servi
00:47:06qu'à rembourser la dette sociale.
00:47:08Jamais elle est venue au secours, cette caisse
00:47:10des difficultés du système
00:47:12par répartition.
00:47:14Les fonctionnaires, ils ont
00:47:16un système de capitalisation qui s'appelle l'après-fonds.
00:47:18Ils peuvent sortir en rente ou en capital.
00:47:20Mais c'est un sujet qu'on veut
00:47:22jamais aborder, parce que là aussi,
00:47:24c'est de la dynamite politique.
00:47:26Un peu de courage, peut-être, à gauche et à droite
00:47:28sur le sujet. Entamons le débat, en tout cas.
00:47:30– Allez, dans un instant, un autre
00:47:32couille-gueule de Philippe David.
00:47:34– Quand on tape sur les agriculteurs,
00:47:36je sors les griffes.
00:47:38Ou la hurle.
00:47:40– Ça fait peur.
00:47:42Tremble, France, tremble.
00:47:44– Sud Radio, parlons vrai.
00:47:46– Sud Radio, parlons vrai.
00:47:48– Les Vraies Voix Sud Radio,
00:47:5017h-19h, Philippe David,
00:47:52Cécile de Ménibus.
00:47:54– Le retour des Vraies Voix jusqu'à 19h
00:47:56avec Philippe Bilger,
00:47:58avec M. François de Rugy,
00:48:00M. Éric Revel
00:48:02et M. Philippe David,
00:48:04qui n'est pas très content.
00:48:06– Les Vraies Voix Sud Radio.
00:48:08– J'ai l'impression qu'il y a une petite minorité d'agriculteurs
00:48:10qui monte un épingle. Le fait qu'il puisse y avoir
00:48:12des problèmes avec des agents de l'OFV,
00:48:14j'ai jamais eu de problème avec les agriculteurs.
00:48:16Nous, aujourd'hui, on a le sentiment
00:48:18que ce que veulent les agriculteurs,
00:48:20c'est plus nous voir dans leur exploitation.
00:48:22C'est du même ordre que si les dealers
00:48:24demandaient aux policiers de plus venir
00:48:26dans les cités pour empêcher le deal.
00:48:28– Comme d'habitude, je vais remettre le clocher
00:48:30au milieu du village, un village rural
00:48:32qui se rend entouré de champs et de fermes,
00:48:34un paysage ressemblant un peu
00:48:36à l'affiche La Force Tranquille
00:48:38de François Mitterrand en 1981.
00:48:40Pourquoi ? Parce que les propos
00:48:42que vous venez d'entendre ont été tenus hier
00:48:44sur une radio de services publics,
00:48:46par un syndicaliste snapfo de l'Office français
00:48:48de la biodiversité, propos pour le moins
00:48:50outranciers, puisque l'intérêt,
00:48:52c'est à oser comparer les agriculteurs
00:48:54à des dealers.
00:48:56Tout ce qui est excessif est insignifiant,
00:48:58disait Talleyrand, et même si l'eau a coulé
00:49:00sous les ponts de Puy-de-Talleyrand,
00:49:02on ne peut pas dire que ce syndicaliste donne dans la finesse.
00:49:04On peut même parler d'insultes
00:49:06caractérisées pour nos agriculteurs.
00:49:08Comment oser comparer une profession
00:49:10qui nous nourrit, aménage
00:49:12les paysages, travaille dur et honnêtement
00:49:14et se suicide malheureusement plus
00:49:16que la moyenne des français avec une activité ?
00:49:18On ne parlera pas de profession
00:49:20qui terrorise des quartiers entiers,
00:49:22tue sans hésiter ses concurrents
00:49:24et parfois des innocents, comme cette jeune femme
00:49:26abattue d'une balle de Kalachnikov dans sa chambre
00:49:28alors qu'elle révisait ses cours,
00:49:30bref, à des salopards de la pire espèce.
00:49:32Comment expliquer que le directeur
00:49:34de l'Office français de la biodiversité,
00:49:36machin qui nous a coûté l'an dernier
00:49:38659 millions d'euros,
00:49:40a priori plus pour enquiquiner les agriculteurs
00:49:42à l'effet de les insulter que pour autre chose,
00:49:44ait osé tweeter que ses propos
00:49:46n'engageaient pas son organisme
00:49:48sans envisager la moindre sanction
00:49:50pour celui qui a osé les tenir
00:49:52et sans un mot d'excuse pour les agriculteurs.
00:49:54Alors soutien total à nos agriculteurs
00:49:56et à l'heure où on cherche des économies
00:49:58à faire parmi les agences de l'État
00:50:00qui nous coûtent chaque année 80 milliards,
00:50:02j'ai une piste qui conduirait immédiatement
00:50:04à faire 659 millions d'économies
00:50:06et qui nous éviterait d'avoir à subir
00:50:08les propos entendus hier.
00:50:10Philippe Billiger.
00:50:12Soutien à nos agriculteurs,
00:50:16mais pour le reste,
00:50:18je suis sans doute
00:50:20excessivement indulgent
00:50:22à l'égard de certains propos.
00:50:24Je n'y vois pas
00:50:26un dévoiement délibéré
00:50:28de la pensée
00:50:30de la part de cet homme,
00:50:32mais plutôt une maladresse de l'expression.
00:50:34Combien d'indignations
00:50:36vous avez, et je ne les crédite pas
00:50:38en soi, parce que vous prêtez
00:50:40à la pensée
00:50:42et à l'esprit des vices
00:50:44qui relèvent uniquement d'une maladresse
00:50:46de langage. Je suis persuadé
00:50:48que cet homme, pas une seconde,
00:50:50ne pense dans le fond
00:50:52que les agriculteurs sont des dealers.
00:50:54Faire le comparatif, c'est odieux.
00:50:56Mais c'est une maladresse
00:50:58de l'expression.
00:51:00Dans ces cas-là, son patron
00:51:02doit s'excuser.
00:51:04Ou même lui.
00:51:06Lui doit s'excuser en disant « Pardon, je me suis mal exprimée. »
00:51:08Depuis hier matin,
00:51:10il serait temps.
00:51:12Je voulais vous poser une question.
00:51:14C'était un reportage sur France Inter.
00:51:16Vous l'avez écouté ?
00:51:18Pas en entier, j'ai entendu ce passage.
00:51:20Moi, ce que je voulais savoir, c'est
00:51:22est-ce que derrière les journalistes qui sont en plateau...
00:51:24A priori, il n'y a pas eu d'opposition des journalistes.
00:51:26Donc normalement, quand vous mettez
00:51:28à l'antenne un sujet, encore plus
00:51:30dans une radio comme France Inter,
00:51:32il y a un rédacte-chef qui écoute le sujet
00:51:34et qui dit « Au cote, ton sonore,
00:51:36il n'est pas bien coupé. »
00:51:38Ça veut dire que
00:51:40ou bien les gens n'ont pas fait leur boulot,
00:51:42ou bien ils ont trouvé ça tout à fait normal.
00:51:44Et au-delà de l'insulte,
00:51:46peut-être maladroite à nos agriculteurs,
00:51:48c'est toujours la question que je me pose.
00:51:50Si ça ne choque personne,
00:51:52lorsqu'on va
00:51:54diffuser ce reportage,
00:51:56si ça ne choque pas la personne qui l'écoute,
00:51:58c'est un vrai sujet en tant que tel.
00:52:00François de Rugy.
00:52:02Je pourrais être d'accord avec ce qu'a dit Philippe Bigère,
00:52:04mais il faudrait savoir si cette personne, en effet,
00:52:06est prête à s'excuser ou pas.
00:52:08En revanche, là où je ne suis pas du tout d'accord avec
00:52:10Philippe David, et je tiens à le dire tout de suite,
00:52:12ce serait d'en tirer la conclusion
00:52:14qu'il faut supprimer l'OFB.
00:52:18Permettez-moi de vous dire que là,
00:52:20c'est vraiment du simplisme
00:52:22démagogique par rapport à ce que
00:52:24disent aujourd'hui quelques agriculteurs.
00:52:26C'est quoi l'Office français de la biodiversité ?
00:52:28C'est ce qu'on appelle la police de l'environnement.
00:52:30D'ailleurs, c'est marqué sur leurs vêtements,
00:52:32sur leurs uniformes.
00:52:34C'est quand même un peu choquant.
00:52:36Mais attendez,
00:52:38ce sont des gens qui sont
00:52:40assermentés et qui ont en face
00:52:42d'eux des gens qui ne sont pas toujours
00:52:44des gentils citoyens qui les accueillent
00:52:46avec des houras.
00:52:48Mais comme les policiers !
00:52:50On ne peut pas laisser dire qu'on
00:52:52pourrait se passer en France d'une police
00:52:54rurale comme on pourrait se passer de la
00:52:56police nationale, de la gendarmerie
00:52:58à tout ça parce que parfois, il y a
00:53:00quelques agents qui se comportent mal. Non !
00:53:02Par ailleurs, ce n'est pas vrai que
00:53:04ça coûte très cher, etc.
00:53:06C'est moi qui l'ai créé, l'Office français de la biodiversité.
00:53:08Avant, c'était plusieurs organismes.
00:53:10On les a fusionnés pour faire des économies
00:53:12et pour avoir des agents qui ont plusieurs tâches
00:53:14alors qu'avant, ils avaient chacun une tâche dans leur coin
00:53:16et c'était totalement inefficace.
00:53:18Et ce n'est pas parce qu'il y a quelques excès
00:53:20qu'il faut condamner l'ensemble de la structure.
00:53:22Vous avez encore une occasion de pouvoir gueuler dans un instant
00:53:24puisque c'est l'info en plus
00:53:26avec Félix Mathieu.
00:53:32Et des chauves-souris
00:53:34compromettent une réhabilitation
00:53:36de friches industrielles à 350 emplois
00:53:38et 31 millions d'euros
00:53:40d'investissement.
00:53:42En Haute-Garonne, la mairie de Villemur sur Tarn
00:53:44se réjouissait d'avoir trouvé un investisseur
00:53:46Essor pour réhabiliter ses usines
00:53:48Brussons, un site désaffecté
00:53:50du 19ème siècle.
00:53:5231 millions d'euros d'investissement,
00:53:54350 emplois attendus effectivement.
00:53:56Sauf que, durant les années de désaffection
00:53:58du site, des chauves-souris se sont installées
00:54:00sur place et ça pourrait
00:54:02changer la donne. Nous sommes avec
00:54:04le maire de Villemur sur Tarn, Jean-Marc Dumoulin
00:54:06pour en parler. Bonsoir.
00:54:08Bonsoir monsieur le maire.
00:54:10Merci d'être avec nous dans les vraies voix sur Sud Radio.
00:54:12Qu'est-ce qui se passe ? La réhabilitation
00:54:14pourrait être remise en cause du fait
00:54:16de la présence de ces chauves-souris,
00:54:18des copters qui appartiennent à une espèce protégée,
00:54:20c'est ça ? Oui, en partie.
00:54:22Globalement, pour rebondir sur ce que
00:54:24vous disiez, avec les services de l'Etat,
00:54:26il y a quand même aujourd'hui des donneurs de leçons,
00:54:28un ton un peu péremptoire qui choque
00:54:30à la fois les usagers et aussi les élus.
00:54:32Et notamment hier, sur cette histoire
00:54:34de chauves-souris, je peux vous dire que
00:54:36je me suis mis dans une colère noire
00:54:38parce que des donneurs de leçons, on en a tant qu'on en veut
00:54:40dans les services de l'Etat à certains endroits
00:54:42sur des projets comme celui-là.
00:54:44En fait, effectivement, il y a des
00:54:46chauves-souris qui ont squatté ce site de manière
00:54:48provisoire, puisqu'ils viennent
00:54:50environ trois mois par an,
00:54:52grand maximum, c'est un site de transit
00:54:54et il y a quelques espèces qui restent
00:54:56effectivement à demeure. Donc aujourd'hui,
00:54:58des gamins ont mis le feu il y a
00:55:00deux ans sur ce site, donc les
00:55:02procédures de l'Etat, notamment en termes de
00:55:04justice, ont été très très longues, et
00:55:06donc pendant deux ans, une occupation du site.
00:55:08Et la nature reprend ses droits légitimement.
00:55:10Et SOR avait consenti, puisqu'on avait
00:55:12détecté cette présence de quelques colonies,
00:55:14à l'époque, avait consenti d'aménager
00:55:16et de réserver un espace pour ces chauves-souris.
00:55:18Simplement aujourd'hui,
00:55:20l'espace étant libre, complètement
00:55:22libre, les chauves-souris volent
00:55:24un peu partout pour prendre de l'élan et se protéger
00:55:26de certains prédateurs.
00:55:28Et donc globalement, on explique
00:55:30que le projet n'est pas réalisable.
00:55:32Voilà. Voilà. Voilà.
00:55:34Et voilà.
00:55:35François, qu'est-ce qu'on répond à ça ?
00:55:36350 emplois perdus.
00:55:38Oui, mais ça, je l'ai souvent dit d'ailleurs
00:55:40ici dans des débats, c'est une vision pour moi
00:55:42intégriste de l'écologie. C'est-à-dire qu'en effet,
00:55:44on constate qu'il y a des chauves-souris. Ah, on n'y touche plus.
00:55:46En oubliant totalement
00:55:48qu'en effet, comme l'a dit M. Le Maire très justement,
00:55:50ces chauves-souris, en quelque sorte, ont squaté.
00:55:52On pourrait dire, dehors les squatteurs.
00:55:54Évidemment, les squatteurs maintenant, théoriquement.
00:55:56Mais, plus sérieusement, un, personne ne
00:55:58conteste l'utilité des chauves-souris. Enfin, j'espère.
00:56:00Non, non, bien sûr que non.
00:56:01Parce que c'est des animaux qui peuvent faire peur, etc.
00:56:03C'est utile à la biodiversité,
00:56:05à l'équilibre, etc. Mais,
00:56:07comme vient de le dire M. Le Maire,
00:56:09je ne connais pas le dossier particulièrement de sa commune, mais,
00:56:11on est tout à fait capable
00:56:13d'aménager des espaces où les chauves-souris iront
00:56:15nicher, tout en réhabilitant
00:56:17quelque chose qui, avant, n'avait pas de chauves-souris,
00:56:19puisque c'était un bâtiment qui avait une utilité,
00:56:21qui a été construit par l'homme et qui
00:56:23peut, aujourd'hui, être réutilisé.
00:56:25Et c'est vrai que, dans les services de l'État,
00:56:27ça, je peux, je pense, confirmer ce que dit
00:56:29M. Le Maire, à l'instant,
00:56:31au sein du ministère de l'Écologie, il y a des gens qui ont une vision
00:56:33très militante
00:56:35qui est assez intégriste, comme dans des associations,
00:56:37comme dans des partis comme Europe Écologie
00:56:39Les Verts, et qui disent, pas de touche,
00:56:41on a constaté qu'il y a une chauve-souris, on n'y touche plus.
00:56:43On a constaté qu'il y a tel insecte, on n'y touche plus.
00:56:45On ne peut pas vivre comme ça. C'est pas
00:56:47fonctionner, c'est vivre. Et le politique
00:56:49devrait être capable de prendre le dessus
00:56:51sur l'administratif
00:56:53ou sur le judiciaire, parce qu'un jour, ça peut
00:56:55faire l'objet de procédures devant des tribunaux
00:56:57administratifs, etc., pour dire,
00:56:59on va réaménager
00:57:01d'autres espaces, mais on ne va pas s'empêcher
00:57:03d'utiliser un espace qui est déjà bâti.
00:57:05On ne parle même pas d'aller bâtir
00:57:07sur un champ, aujourd'hui,
00:57:09agricole, ou un espace naturel, on parle
00:57:11d'un espace déjà bâti. Un peu de bon sens.
00:57:13C'est le rôle dévastateur
00:57:15de toutes ces associations.
00:57:17On a très peu de temps.
00:57:19Je vais juste vous donner un autre exemple que m'a raconté
00:57:21le patron d'un grand concessionnaire
00:57:23autoroutier. Très grand
00:57:25concessionnaire. Donc, eux,
00:57:27ce groupe, Vinci, ils installent
00:57:29des panneaux solaires dans les friches
00:57:31le long des autoroutes. Parce qu'ils ont
00:57:33besoin d'électricité, notamment pour les voitures
00:57:35électriques qui s'arrêtent dans les stations sur l'autoroute.
00:57:37Eh bien, ils ont des recours
00:57:39administratifs en voiture, on voit là, parce que souvent
00:57:41ça traverse, je vais exagérer,
00:57:43mais à peine, la zone humide où se
00:57:45reproduit la mésange à nez bleu.
00:57:47Et donc,
00:57:49il faut arrêter tout le projet.
00:57:51Les écolos, ils veulent de l'énergie alternative,
00:57:53panneaux solaires, mais en même temps,
00:57:55ils disent, mais c'est impossible.
00:57:57Et vu le nombre de recours administratifs qu'il y a, ça n'annonce pas.
00:57:59Voilà.
00:58:01Merci beaucoup, Jean-Marc Dumoulin,
00:58:03en tout cas, de nous avoir alerté sur ce sujet.
00:58:05Vous savez que notre micro vous est ouvert à un maire de
00:58:07Villemur-sur-Tarne, dans Haute-Garonne.
00:58:09Merci beaucoup, Félix Mathieu, dans un instant.
00:58:11Et on a déjà le show, enfin.
00:58:13Oui, absolument. Le tour de table de l'actu des
00:58:15vrais voix, vite, Philippe Bilger.
00:58:17Le tour,
00:58:19Dieu Donné.
00:58:21François Drogy, le tour de table.
00:58:23L'écologie, est-ce qu'on le passe par
00:58:25les innovations technologiques ou par toujours plus
00:58:27les dépenses publiques ? Et avec vous ?
00:58:29Justement, je vais parler des
00:58:311000, 1200, on sait même pas exactement,
00:58:33agences, organismes publics, comités théodules
00:58:35en France qui coûtent 80 milliards. Et voilà.
00:58:37On fait une pause, on revient dans un instant.
00:58:39Sud Radio. Parlons vrai.
00:58:41Parlons vrai. Sud Radio. Parlons vrai.
00:58:43Les vrais voix Sud Radio,
00:58:4517h-19h, Philippe David,
00:58:47Cécile de Ménibus.
00:58:49Les vrais voix, vous pouvez tout nous
00:58:51dire, bien entendu, au 0826
00:58:53300 300, vous avez la parole quand vous voulez.
00:58:55On est ravis de vous accueillir tout de suite
00:58:57le tour de table de l'actualité de nos vrais voix avec
00:58:59Éric Revelle, avec
00:59:01François Drogy et Philippe Bilger,
00:59:03bien entendu.
00:59:05Oh, dites, je vais envoyer les actualités, vous venez les voir
00:59:07dans la cabine. Je vais vous raconter une histoire
00:59:09pas banale. Et vous, vous me racontez
00:59:11pas votre petite journée ?
00:59:13On a assez perdu de temps comme ça.
00:59:15Le tour de table de l'actualité.
00:59:17Et c'est de Dieu Donné qui a été personnellement
00:59:19négrata à l'hommage à Jean-Marie Le Pen que
00:59:21vous voulez parler, Philippe Bilger.
00:59:23Les obsèques strictement privés
00:59:25à Trinité-sur-Mer n'ont pas empêché
00:59:27une journaliste du monde
00:59:29de s'insérer dans
00:59:31ce dispositif de manière
00:59:33totalement indécente.
00:59:35La famille qui a rendu hommage
00:59:37à Jean-Marie Le Pen
00:59:39aujourd'hui
00:59:41a
00:59:43refoulé,
00:59:45a dit que Dieu Donné ne
00:59:47pourrait pas venir et d'ailleurs
00:59:49il n'était pas invité et
00:59:51ne s'est pas présenté à ma connaissance.
00:59:53Il est allé mais il est resté sur le parvis
00:59:55par entrée dans l'espace réserve.
00:59:57Ce qui m'intéresse dans ce refus
00:59:59et ce refoulement, c'est le fait
01:00:01d'abord que la famille Le Pen
01:00:03a une certaine hiérarchie
01:00:05des décences, des indignités
01:00:07et d'autre part
01:00:09ça permet de réfléchir
01:00:11mais très rapidement
01:00:13sur la notion de diabolisation.
01:00:15Je veux dire, chacun
01:00:17a sa diabolisation préférée.
01:00:19Le Pen qu'on
01:00:21considérait comme le diable
01:00:23aujourd'hui d'où il est
01:00:25et bien il, probablement
01:00:27il pourrait avoir un sourire ironique
01:00:29en constatant que Dieu Donné
01:00:31est plus diabolisé
01:00:33qu'il ne l'était à l'époque.
01:00:35En tout cas, la famille Le Pen a très bien fait.
01:00:37Eric Revel
01:00:39sur Dieu Donné.
01:00:41Je trouve ça
01:00:43assez équilibré ce que vient de dire
01:00:45Philippe Bilger.
01:00:47Maintenant,
01:00:49il venait comme ami, il venait comme connaissance
01:00:51il venait comme admirateur.
01:00:53Il venait.
01:00:55Il venait aussi
01:00:57pour faire parler de lui
01:00:59et donc ça marche.
01:01:01Il venait comme feumeur
01:01:03de troubles.
01:01:05Moi, sur Dieu Donné,
01:01:07j'ai pour doctrine, moi on en parle mieux.
01:01:09On n'en parle plus trop.
01:01:11Heureusement.
01:01:13Eric Revel, on en parlait
01:01:15il y a quelques instants, sinon
01:01:17si on va trop loin, 1000 agences publiques
01:01:1980 milliards d'euros par an.
01:01:21Je ne connais pas le coup de gueule de Philippe David
01:01:23puisque par définition, c'est le secret
01:01:25le mieux gardé de la République.
01:01:27Le code nucléaire
01:01:29c'est pratiquement connu par tout le monde.
01:01:31Mais ça tombe bien puisqu'il a parlé
01:01:33d'estophistes dont on a appris
01:01:35que c'était François de Rugy qui l'avait créé
01:01:37en fusionnant différentes agences.
01:01:39Le genre d'efficacité de l'action publique.
01:01:41Et d'économie, parce qu'à l'époque, on n'avait pas peur
01:01:43il y a 1000 agences.
01:01:45On n'est pas sûr du chiffre.
01:01:47Certains disent 1000, d'autres 1200.
01:01:49C'est un peu comme ce que m'avait dit
01:01:51un jour Jean Arthuis, ministre des Finances
01:01:53à Bercy. Il est arrivé à Bercy, il a souhaité
01:01:55avoir la liste des plus hauts salaires
01:01:57et le nombre de collaborateurs.
01:01:59Il est reparti de Bercy, il n'avait toujours pas la liste.
01:02:01Donc il y a peut-être 1000.
01:02:03Il en avait eu une partie
01:02:05mais sur papier non photocopiable.
01:02:07Il m'avait raconté ça.
01:02:09Donc 1000-1200 agences, 80 milliards d'euros.
01:02:11Je ne suis pas un populiste.
01:02:13Il y a des agences, évidemment,
01:02:15dont le rôle est important,
01:02:17qui rendent des services aux citoyens.
01:02:19Parmi les agences qui sont ciblées,
01:02:21parce que tout est parti d'une...
01:02:23Barnier voulait le faire, le RN
01:02:25en rêve, la droite aussi.
01:02:27Et Bayrou a remis ça sur la table
01:02:29lors de son discours de politique générale.
01:02:31Il y a tout un tas d'agences.
01:02:33Il y en a évidemment
01:02:35qu'on connaît. Par exemple,
01:02:37Business France, vous connaissez ?
01:02:39En fait, c'est l'agence de conseil public
01:02:41du gouvernement. Mais en général,
01:02:43le gouvernement a fait plus appel à des agences privées
01:02:45qu'à Business France,
01:02:47dont le rôle est...
01:02:49Le rôle,
01:02:51il faut préciser, c'est de soutenir
01:02:53les entreprises françaises à l'étranger.
01:02:55Pour s'implanter ou pour exporter.
01:02:57C'est quand même utile, parce qu'on a besoin
01:02:59de développer notre économie à l'étranger.
01:03:01Les grandes entreprises françaises,
01:03:03Françoise de Rugy, elles n'ont pas besoin...
01:03:05Les petites et les moyennes, non.
01:03:07Vous avez des trucs, vous ne connaissez même pas
01:03:09l'intitulé, vous avez
01:03:11par exemple, que je retrouve
01:03:13le terme, ça m'a fait rire, vous avez
01:03:15le contrôleur général des lieux
01:03:17de privation de liberté, vous avez
01:03:19la commission nationale du débat public.
01:03:21Vous voyez ?
01:03:23Elle organise tous les jours
01:03:25le débat public.
01:03:27Tout ça, ça compte un pognon dingue,
01:03:29comme dirait Macron. Et puis, il y a
01:03:31celles, mais je veux dire, qu'on pourrait fusionner.
01:03:33Pourquoi est-ce qu'on ne fusionne pas, par exemple, l'ARCOM,
01:03:35qui s'occupe des médias, avec l'ARCEP,
01:03:37qui s'occupe des télécoms ? Vous voyez ? Enfin, je veux dire,
01:03:39il y a des sujets. Donc,
01:03:41Amélie de Montchalin, la nouvelle ministre des comptes publics,
01:03:43ministre du budget, a eu cette petite phrase
01:03:45volontariste.
01:03:47Elle a dit, vous allez voir,
01:03:49chaque ministère
01:03:51va, dans son périmètre, dire
01:03:53quelles agences de l'État
01:03:55vont fusionner, et celles qu'on va supprimer.
01:03:57Bon, il y a de la volonté,
01:03:59il y a de l'ambition, comme disait Juppé,
01:04:01là où il y a une ambition, il y a un chemin.
01:04:03En tout cas, ce qui est sûr, c'est que 80 milliards d'euros,
01:04:0580 milliards d'euros par an,
01:04:07pour des agences,
01:04:09le CNRS, c'est 4 milliards d'euros de budget.
01:04:11Alors, le CNRS, évidemment,
01:04:13c'est une construction
01:04:15scientifique française, mais,
01:04:17franchement, est-ce qu'on ne pourrait pas, une fois pour toutes,
01:04:19faire le tri dans
01:04:21ces agences, dans ces comités
01:04:23théodules, qui, parfois,
01:04:25mon cher Philippe, se réunissent
01:04:27deux fois par an, pour dire,
01:04:29à la fin de la réunion, la date de la prochaine réunion.
01:04:31— Voilà.
01:04:33— Vous avez raison, et dans le Figaro magazine,
01:04:35Éric, j'avais vu des noms
01:04:37encore plus farfelus.
01:04:39— Ah oui, c'est ça, c'est ça.
01:04:41Pendant que vous êtes là, François de Rugy,
01:04:43on ne va pas vous lâcher,
01:04:45vous avez lu des tweets
01:04:47de nos amis écologistes,
01:04:49qui vous ulsèrent un peu, soyons clairs.
01:04:51— Oui, j'ai vu
01:04:53la réaction du parti
01:04:55Europe Écologie Les Verts, qui maintenant s'appelle
01:04:57les écologistes. Bon, c'est toujours un peu prétentieux,
01:04:59s'ils étaient tous les écologistes, tout seuls.
01:05:01Et ils ont fait un tweet en réaction au discours de politique
01:05:03générale de François Bayrou, ils n'en ont fait qu'un seul.
01:05:05Alors, j'ai regardé, tout ça est noyé
01:05:07au milieu de plein d'autres tweets sur Gaza,
01:05:09il y en a beaucoup sur Gaza, il y a un gros tropisme
01:05:11sur Gaza, il y en a sur
01:05:13un combat sur les hôpitaux,
01:05:15tout ça, enfin bon, on ne parle pas beaucoup d'écologie,
01:05:17mais là, quand même, ils regrettent que
01:05:19dans le discours de François Bayrou, il n'y a eu qu'une minute
01:05:21sur l'écologie, alors j'avoue que je n'ai pas
01:05:23mesuré, c'est peut-être vrai. — 138 mots, a priori.
01:05:25— Et voilà ce qu'ils disent,
01:05:27plus d'une heure trente de discours et à peine une minute
01:05:29sur l'écologie, François Bayrou parle de
01:05:31« nouvelles technologies » et de « moyens ».
01:05:33Il est temps de mettre
01:05:35fin au discours vide et
01:05:37au technosolutionnisme, nous
01:05:39réclamons 7 milliards pour l'écologie.
01:05:41Voilà, c'est leur commentaire sur le discours de politique
01:05:43générale de François Bayrou. Et qu'est-ce que j'en
01:05:45retire comme réflexion ?
01:05:47D'abord, c'est assez étonnant
01:05:49de dire, de dénoncer
01:05:51le technosolutionnisme. Alors, d'abord,
01:05:53je ne sais pas si vous savez ce que c'est que le technosolutionnisme,
01:05:55si nos auditeurs savent ce que c'est, donc j'ai fait une petite
01:05:57recherche, et c'est en fait l'idée
01:05:59que personnellement je partage
01:06:01que les solutions
01:06:03aux problèmes écologiques, mais ça pourrait être à d'autres problèmes,
01:06:05viendront de la
01:06:07technologie. Et que, en effet,
01:06:09si on veut relever le défi du climat, si on veut relever
01:06:11le défi de l'eau, plein de sujets,
01:06:13on a besoin de nouvelles technologies
01:06:15qui nous permettront de trouver des nouvelles solutions
01:06:17sur l'énergie, par exemple,
01:06:19si on veut se passer du pétrole, du gaz, du charbon,
01:06:21on a intérêt, on en bénéficie
01:06:23déjà, le nucléaire, le solaire,
01:06:25l'éolien, tout un tas de
01:06:27technologies qui nous permettent de progresser, les batteries
01:06:29et ainsi de suite. Bon, je ne vois pas,
01:06:31donc il faudrait quand même que Europe Écologie Les Verts
01:06:33et les écologistes nous expliquent comment
01:06:35on pourrait relever tous ces défis écologiques
01:06:37si on refuse les solutions technologiques.
01:06:39Qu'est-ce qu'on propose ? Est-ce qu'on propose de revenir en arrière ?
01:06:41Est-ce qu'on propose la décroissance économique ?
01:06:43Ce serait quand même intéressant de le dire.
01:06:45Et puis alors, en plus, ils ajoutent, nous réclamons
01:06:477 milliards pour l'écologie. Pourquoi 7 milliards ?
01:06:49Pourquoi pas 5 ? Pourquoi pas 10 ?
01:06:51Et là, tout est dit, en fait,
01:06:53en quelques mots. Donc, on ne veut pas
01:06:55de l'innovation technologique, du progrès technologique,
01:06:57mais en revanche, on veut toujours plus d'argent.
01:06:59Comme si la solution
01:07:01au problème, mais quels que soient les domaines,
01:07:03c'est pareil pour la santé, c'est pareil pour l'éducation,
01:07:05toujours plus d'argent. Bah non !
01:07:07D'abord, parce que ce n'est pas soutenable. Éric Rebelle
01:07:09a donné plein d'exemples depuis le début de notre émission
01:07:11et on le voit tous les jours.
01:07:13Si on augmente toujours plus les budgets,
01:07:15on n'y arrive plus, ça fait de plus en plus
01:07:17d'impôts, de plus en plus de déficits,
01:07:19de plus en plus de dettes à rembourser, donc de plus en plus d'impôts
01:07:21pour payer tout ça. Et pour peu de résultats.
01:07:23Moi, je prends souvent l'exemple de la santé.
01:07:25Je l'ai dit d'ailleurs plusieurs fois dans nos débats.
01:07:27On dépense de plus en plus pour la santé
01:07:29et le résultat est de plus en plus
01:07:31insatisfaisant pour les patients
01:07:33que nous sommes, les gens qui veulent être soignés,
01:07:35mais aussi pour les soignants. C'est un comble.
01:07:37Donc, on voit bien que ça ne peut pas être ça la solution
01:07:39et donc, moi, j'invite à réfléchir
01:07:41justement tranquillement et à dire, bah oui,
01:07:43il y a des solutions technologiques qui vont nous aider
01:07:45à élever les défis écologiques et elles nous permettront
01:07:47peut-être même, et ce serait bien, de dépenser moins.
01:07:49Merci beaucoup pour cette
01:07:51tribune, puisque nous sommes très en retard
01:07:53comme depuis le début de cette émission.
01:07:55Allez-vous rester avec nous dans un instant
01:07:57le coup de projecteur
01:07:59des vraies voies avec
01:08:01cette annonce d'Israël et...
01:09:15Les Vraies Voix Sud Radio
01:09:1717h-19h, Philippe David,
01:09:19Cécile de Ménibus.
01:09:21Retour des Vraies Voix avec bien évidemment
01:09:23Cécile de Ménibus, Philippe Bilger,
01:09:25Éric Revelle, François Dorigy
01:09:27et c'est l'heure du coup de projecteur des Vraies Voix.
01:09:29Les Vraies Voix Sud Radio
01:09:31Le coup de projecteur des Vraies Voix.
01:09:33Scène de liesse
01:09:35à Gaza, Israël et le Hamas
01:09:37ont accepté mercredi un accord pour un
01:09:39cessez-le-fait à Gaza et la libération
01:09:41d'otages, ce qui met un terme
01:09:43à 15 mois de guerre meurtrière
01:09:45sur le territoire palestinien.
01:09:47Les chefs d'Etat et de gouvernement du monde entier
01:09:49ont réagi à l'image du président français.
01:09:51Après 15 mois de calvaire
01:09:53injustifiable, soulagement immense
01:09:55pour les Gazaouis, espoir
01:09:57pour les otages et leurs familles.
01:09:59Cette joie est quand même teintée de crainte
01:10:01puisque les Palestiniens ont espéré que
01:10:03le cessez-le-feu allait être immédiat, or il ne
01:10:05débutera que dimanche prochain.
01:10:07Il y a des ministres qui se sont
01:10:09très clairement prononcés contre cet accord
01:10:11de cessez-le-feu. En premier lieu,
01:10:13Itamar Benvir, ministre de la sécurité
01:10:15nationale, qui a même admis
01:10:17dans un poste X avoir à
01:10:19plusieurs reprises torpillé ce projet
01:10:21d'accord au cours des huit derniers
01:10:23mois.
01:10:25L'accord entre Israël
01:10:27et le Hamas négocié au Qatar
01:10:29prévoit outre un arrêt
01:10:31des hostilités mais aussi la libération de 33
01:10:33otages israéliens et d'un millier de prisonniers
01:10:35palestiniens. Alors parlons vrai,
01:10:37qui est en position de force dans ce cessez-le-feu ?
01:10:39C'est Israël ou le Hamas ? C'est à cette question.
01:10:41Un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas peut-il durer ?
01:10:43Vous dites non à 84%.
01:10:45Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
01:10:47Notre invitée pour en parler,
01:10:49Julia Baloul est avec nous, ancien porte-parole
01:10:51réserviste de TSAL, l'armée
01:10:53israélienne et ancien journaliste télé-israélien.
01:10:55Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation.
01:10:57Philippe Bilger.
01:10:59Je n'aurais pas l'impudence
01:11:01face à une telle tragédie
01:11:03internationale de
01:11:05prétendre
01:11:07en savoir plus que notre
01:11:09ami israélien, bien sûr.
01:11:11Mais en ce qui me concerne,
01:11:13précisément à cause de cette modestie,
01:11:15je ne peux pas ne pas
01:11:17me réjouir d'un cessez-le-feu
01:11:19malgré ses limites et malgré
01:11:21peut-être ses insuffisances
01:11:23à supposer qu'il soit
01:11:25validé par le gouvernement
01:11:27israélien. Mais je compte
01:11:29précisément sur la
01:11:31vigilance israélienne
01:11:33qui a quasiment
01:11:35indiqué militairement le Hamas
01:11:37pour vérifier les conditions
01:11:39dans lesquelles ce
01:11:41cessez-le-feu pourra être
01:11:43obtenu parce qu'il
01:11:45représente en lui-même
01:11:47une chance tout de même.
01:11:49Aussi partielle
01:11:51que soit cette accalmie.
01:11:53François de Rugy.
01:11:55Oui, moi je souscris aussi à ce que
01:11:57vient de dire Philippe Bilger. Il faut rester modeste
01:11:59par rapport à cette situation. Je trouve qu'il y a
01:12:01trop de gens en France, d'ailleurs trop de responsables politiques
01:12:03qui expliquent matin et midi et soir
01:12:05ce qu'il faut faire pour régler
01:12:07selon eux le conflit israélo-palestinien
01:12:09comme si c'était quelque chose de facile,
01:12:11comme si la France avait
01:12:13un poids particulier
01:12:15pour régler tout ça. C'est d'abord
01:12:17les partis en présence qui doivent le faire.
01:12:19Si cet accord est confirmé
01:12:21et validé, ce qui n'est pas encore sûr,
01:12:23moi je considère que ce serait quand même
01:12:25une petite lueur d'espoir
01:12:27après plus de 15 mois
01:12:29de guerre. Après l'attaque, il ne faut jamais oublier
01:12:31l'origine. C'est l'attaque
01:12:33du Hamas en Israël qui a
01:12:35fait, je crois, plus de 1000 morts,
01:12:37qui a conduit à des
01:12:39atrocités, à des otages. C'était
01:12:41jamais arrivé depuis
01:12:43le début de l'histoire de l'État d'Israël,
01:12:45jamais arrivé depuis la fin de la
01:12:47Deuxième Guerre mondiale et l'Holocauste.
01:12:49Donc c'était un événement majeur.
01:12:51Le gouvernement israélien a évidemment
01:12:53riposté, c'était logique.
01:12:55Maintenant, il y a aussi
01:12:57des otages dont on sait qu'ils ne
01:12:59ne peuvent être libérés que s'il y a un échange
01:13:01au minimum de prisonniers.
01:13:03Comme souvent, d'ailleurs, le gouvernement
01:13:05israélien accepte potentiellement de
01:13:07libérer beaucoup plus de prisonniers palestiniens
01:13:09qu'il n'aura en retour
01:13:11de libération d'otages ou de prisonniers
01:13:13israéliens. Donc si jamais
01:13:15cet accord pouvait être mis en oeuvre, je crois
01:13:17que ce serait une bonne chose.
01:13:19D'abord,
01:13:21je voudrais penser aux familles
01:13:23des otages en Israël qui
01:13:25continuent de subir une pression, une torture
01:13:27psychologique absolument hallucinante,
01:13:29parce que parmi le nombre d'otages qui restent,
01:13:31on ne sait pas ceux qui sont vivants et ceux qui sont morts.
01:13:33Donc il faut penser à ça. Moi, ce qui m'inquiète
01:13:35beaucoup, et c'est la question que je voulais poser à notre invité,
01:13:37c'est que Anthony Blinken,
01:13:39le secrétaire d'Etat américain, a déclaré
01:13:41que d'après les renseignements américains,
01:13:43il y avait presque autant de militants
01:13:45du Hamas, du groupe terroriste
01:13:47Hamas,
01:13:49sur place maintenant, qu'il n'y en avait
01:13:51avant le début du conflit
01:13:53il y a 15 mois.
01:13:55Donc c'est évidemment
01:13:57une guerre
01:13:59sans fin.
01:14:01Au-delà de la trêve, est-ce que vous pensez
01:14:03qu'il y aura une issue
01:14:05à ces atrocités ?
01:14:07Julien Balloul.
01:14:09Il y a plusieurs sujets
01:14:11qui ont été abordés. Tout d'abord, sur la
01:14:13dernière question, à savoir l'état d'effort
01:14:15sur le terrain. Il y a d'abord des signes
01:14:17qui ne nous trompent pas.
01:14:19Le Hamas est en état de
01:14:21commettre l'attaque,
01:14:23une attaque similaire au 7 octobre.
01:14:25Il n'y a quasiment plus aucun tir de missile depuis la bande de Gaza.
01:14:27Le Hamas, militairement, est presque
01:14:29entièrement détruit. Moi, ce qui m'inquiète
01:14:31par contre, en tant qu'Israélien, c'est évidemment la gestion
01:14:33de l'après. Qui va gérer la bande de Gaza ?
01:14:35Est-ce qu'il y aura une force internationale ?
01:14:37Est-ce qu'il va y avoir un gouvernement civil ?
01:14:39Quelque chose d'autre ? Parce que si c'est pour redonner
01:14:41la bande de Gaza demain au Hamas,
01:14:43tout ça pour ça, dans
01:14:455 ans, on revient à la case départ et on recommence.
01:14:47Donc ça n'a pas vraiment
01:14:49été un gâchis.
01:14:51Maintenant, sur les chances de parvenir à un accord,
01:14:53on a entendu dans notre reportage l'opposition
01:14:55des ministres d'extrême droite en Israël.
01:14:57L'opposition a déjà prévenu
01:14:59le gouvernement qu'il lui accorderait un filet
01:15:01de sécurité pour permettre à l'accord
01:15:03de passer en tous les cas. Toutefois, il ne faut pas oublier
01:15:05une chose, parce que ça n'a pas été mentionné jusqu'à présent,
01:15:07c'est que, encore jusqu'à ce matin,
01:15:09c'est le Hamas qui durcit les conditions,
01:15:11qui ne cesse de rajouter des conditions
01:15:13de dernière minute, de renégocier le deal.
01:15:15C'est le Hamas qui a rejeté toutes les offres
01:15:17de cessez-le-feu pendant 15 mois.
01:15:19Il ne faut pas oublier aussi cette partie Israël,
01:15:21c'est un pays démocratique,
01:15:23avec des ministres qui peuvent être pour, qui peuvent être contre,
01:15:25mais c'est un pays démocratique. En face, on a une organisation
01:15:27islamiste, terroriste, épuisée,
01:15:29disloquée, monstrueuse,
01:15:31sanguinaire, et qui ne respecte pas
01:15:33les mêmes règles de jeu que nous,
01:15:35avec pas la même logique
01:15:37que nous, j'ai envie de dire. Il ne faut pas oublier
01:15:39qu'on négocie avec des personnes qui sont
01:15:41particulièrement atroces.
01:15:43François Dorévi ?
01:15:45Oui, je pense que ce rappel, en effet, est très utile,
01:15:47parce qu'on imagine que
01:15:49c'est une négociation entre
01:15:51gens qui se font la guerre comme si c'était
01:15:53deux États. Alors ça n'est pas le cas.
01:15:55Et même si c'est parrainé
01:15:57par d'autres pays, comme l'Égypte,
01:15:59comme le Qatar, qui développent beaucoup de
01:16:01je crois de diplomatie depuis maintenant longtemps
01:16:03pour essayer d'arriver à ça, que les États-Unis
01:16:05sont évidemment aussi indirectement impliqués,
01:16:07ça ne suffit pas forcément
01:16:09à ce que cet accord soit validé des deux
01:16:11côtés, et à ce qu'il soit ensuite respecté.
01:16:13Julien Baloud, est-ce qu'il va y avoir un gros changement
01:16:15avec l'arrivée de Trump à la Maison Blanche
01:16:17dans quatre jours maintenant ?
01:16:19C'est la question que tout le monde se pose
01:16:21et que beaucoup de médias...
01:16:23C'est pour ça qu'on vous la pose !
01:16:25C'est bien légitime.
01:16:27Le fait que l'accord ait lieu maintenant, c'est déjà
01:16:29un signe. Il y a eu un communiqué de presse
01:16:31de Netanyahou hier. Alors je ne sais pas
01:16:33s'il était déjà en train de se mettre, de créer
01:16:35de bonnes relations. On ne sait pas si c'est Biden ou Trump,
01:16:37parce que visiblement tout le monde...
01:16:39Dans le communiqué de Netanyahou, il y avait deux tiers sur Trump et un tiers
01:16:41sur Biden. Et à la fois, le dernier paragraphe, il disait
01:16:43« Merci aussi à Biden ».
01:16:45C'était limite gênant, parce que tout de même,
01:16:47on ne peut pas non plus mépriser tout le travail qui a été fait
01:16:49par l'administration Biden. Mais clairement,
01:16:51il y a un effet Trump et
01:16:53on le savait qu'à l'approche de l'arrivée
01:16:55de Trump, les choses allaient s'accélérer.
01:16:57Moi, il m'arrivait de parler avec des diplomates,
01:16:59même français, en position dans la région, qui disaient
01:17:01« De toute façon, simple, janvier 2025, basta.
01:17:03Fini. » Donc on le savait
01:17:05qu'il y avait cette ovaries. Pourquoi
01:17:07Israël est prêt aussi à accepter
01:17:09ce genre de pression ? C'est parce que déjà, militairement,
01:17:11c'est détruit. Le Hezbollah est
01:17:13disloqué au nord. Bon, ils vont se reformer.
01:17:15Et la Syrie est tombée. Et en fait,
01:17:17aujourd'hui, le focus, c'est l'Iran.
01:17:19Le Yémen, la communauté internationale
01:17:21entière s'en occupe, donc
01:17:23on n'est pas seuls, si vous voulez. Mais le focus,
01:17:25c'est l'Iran. C'est la tête du serpent. C'est comme ça qu'on l'appelle aujourd'hui.
01:17:27Et il faut le plein soutien américain.
01:17:29Et donc, le plein soutien américain, il passe aussi par
01:17:31accepter des concessions ailleurs pour
01:17:33qu'ils nous soutiennent sur le reste, à savoir
01:17:35peut-être demain attaquer l'Iran, si besoin.
01:17:37Merci mille fois, Julien Balloul,
01:17:39d'avoir été avec nous, ancien porte-parole réserviste
01:17:41de TSAL, l'armée israélienne, et ancien journaliste
01:17:43télé israélien. Merci beaucoup d'avoir
01:17:45accepté notre invitation. Merci
01:17:47beaucoup aussi à Philippe Bilger, à François de Rugy,
01:17:49à Renaud...
01:17:51Renaud, Jean-François,
01:17:53Nicolas... Enfin, j'ai tous les prénoms.
01:17:55Et les autres. Nicolas Revelle,
01:17:57Jean-François Revelle, Renaud Revelle.
01:17:59Voilà. Et les autres s'appellent...
01:18:01Ils s'appellent comment, alors ? Les autres.
01:18:03Les miens ? Bah oui.
01:18:05Pierre-Adrien, Manon, Sophie...
01:18:07Une grande famille.
01:18:09Merci en tout cas, Eric Revelle, d'avoir été avec nous.
01:18:11Merci Philippe David. Dans un instant, on va parler
01:18:13automobile avec un
01:18:15invité exceptionnel, Philippe.
01:18:17Fabrice Camboli, le directeur général de la
01:18:19marque Renaud, qui a dévoilé ses chiffres
01:18:21commerciaux mondiaux aujourd'hui.
01:18:23Et ses projets, on va les décrypter en sa compagnie.
01:18:25A tout de suite.

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