• il y a 1 heure
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Françoise Degois, éditorialiste Sud Radio ; Bruno Pomart, fondateur du RAID et maire de Belflou ; Jean-Philippe Feldman, chercheur à l’IREF (Institut de Recherches Économiques et Fiscales).

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2024-10-21##

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Transcription
00:00:00Les vrais voici de radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:07C'est lundi, et qui dit lundi, la veille du mardi.
00:00:11Ça c'est l'info du jour, exactement.
00:00:14Bonsoir, merci Philippe.
00:00:17Bonsoir Philippe David.
00:00:18Bonsoir Cécile de Ménibus.
00:00:20Je suis en train de regarder vos muscles, vous n'auriez pas à porter des meubles vous ce week-end ?
00:00:24Si, je suis le Schwarzi du déménagement.
00:00:27Incroyable, cette chemise qui vous s'y est à ravir maintenant avec des muscles.
00:00:33Pourquoi il n'y en avait pas vendredi ?
00:00:37Il y en avait moins.
00:00:40Je vous scanne, je regarde.
00:00:42Je sais si vous avez passé un bon week-end, si vous avez beaucoup mangé, si vous avez porté des trucs.
00:00:47Pour me scanner à ce point, IRM, ça doit vous dire le N de fin du terme Ménibus, c'est ça ?
00:00:51Exactement.
00:00:52Imagerie radicalement ménibussienne.
00:00:54C'est exactement ça Philippe.
00:00:56C'est un vrai équipeur.
00:00:57Oui.
00:01:00Ah ça j'adore.
00:01:01C'est presque ça.
00:01:02Vous le voyez en train de tirer des bûches dans la neige, il n'y a pas encore neige.
00:01:05Mais après il va se radourser la vie.
00:01:07Charles Ingalls.
00:01:08Oui mais avec un saucisson entier, un jésus.
00:01:11Il tire deux meubles, il bouffe quatre saucissons.
00:01:14C'est un peu le tarif, j'adore.
00:01:16De toute façon il cherche une conne.
00:01:18J'avoue qu'une petite saucisse de l'osérière soir pour se refaire l'osière, ça dit bien.
00:01:23D'abord avant de manger.
00:01:24On a un métier que nous allons mettre en place.
00:01:29Allez les amis, on y va.
00:01:31Le sommaire de cette émission, c'est le grand débat du jour à 17h30.
00:01:34Trois députés macronistes dont deux anciens ministres en appellent à céder les participations
00:01:38de l'Etat dans une entreprise pour faire face au déficit.
00:01:41Que faisons-nous encore dans Orange Talentis ?
00:01:43Et la FDJ s'interroge Gérald Darmanin, Olivia Grégoire et Mathieu Lefebvre.
00:01:47Dans la tribune du dimanche, le ministre des comptes publics, Laurent Saint-Martin, se dit prêt à en discuter.
00:01:51Alors parlons vrai. Est-ce que vendre des participations de l'Etat dans des entreprises cotées est une bonne chose pour vous ?
00:01:57Ou est-ce que vous pensez que vu notre état d'enlètement, on n'en est pas arrivé à vendre les bijoux de famille ?
00:02:02Et à cette question, pour réduire le déficit et la dette, l'Etat doit-il vendre ses participations dans des entreprises ?
00:02:07Vous dites non à 65%. Vous voulez réagir au datant de vos appels au 0826 300 300.
00:02:14Et le coup de projecteur des vrais voix à 18h30, la cour des comptes,
00:02:17dresse un portrait inquiétant de la police de Marseille.
00:02:19Malgré les annonces, le nombre de policiers a baissé de 4,5% dans la deuxième ville de France sous la présidence d'Emmanuel Macron.
00:02:26La police a connu plus de départs que d'arrivées.
00:02:29La cour des comptes évoque une police marseillaise dépassée par l'ampleur du trafic de stupéfiants.
00:02:33Alors parlons vrai. Est-ce que Marseille est encore une ville où règne l'Etat de droit ?
00:02:37Est-ce que la situation est encore rattrapable ?
00:02:39Et à cette question, Marseille est-elle abandonnée au crime organisé ?
00:02:42Vous dites oui à 95%.
00:02:44Vous voulez réagir ? Vous habitez Marseille ou la région où vous l'aviez quittée parce que vous n'en pouviez plus ?
00:02:49Venez témoigner au 0826 300 300.
00:02:52On vous souhaite la bienvenue, c'est les vraies voix stupéfiantes.
00:02:54Le 18 lundi, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:02:58Les vraies voix Sud Radio.
00:03:00Et donc vous les avez entendues déjà.
00:03:05Bonjour ma chère Cécile, ma chère Philippe.
00:03:08Bonsoir François.
00:03:09Salut ma chère Cécile.
00:03:10Bonjour mon... ça m'accroche un peu mon cher Philippe.
00:03:13C'est dur cher.
00:03:15C'est pas facile, c'est pas facile.
00:03:17Heureusement ici il est gratuit.
00:03:19Il est gratuit ici donc c'est bien, c'est mieux.
00:03:21Bruno Pommard est avec nous.
00:03:23Alors vous m'avez mis les poids lourds là en face.
00:03:25Façon de parler quand je dis poids lourds.
00:03:27Vous l'avez compris.
00:03:29Ça va être dur pour moi aujourd'hui.
00:03:31Mais non Bruno Pommard.
00:03:33Faites une bonne méthode.
00:03:35De jouer de la faute.
00:03:37Parce qu'ils ne vont pas oser m'attaquer.
00:03:39Surtout quand on a été champion de lutte et fondateur du Raid.
00:03:41C'est-à-dire que je ne sais pas qu'est-ce qu'on a le troupisme du Raid.
00:03:45Ici entre Bruno Pommard et Fauvert.
00:03:47Je ne sais pas qu'est-ce que vous avez avec le Raid.
00:03:49Est-ce qu'il y a une nécessité par rapport aux participants à cette émission ?
00:03:51Ça les rassure.
00:03:53On pose une question sur le Raid.
00:03:55On préfère les hommes en Raid que...
00:03:57Oh oh oh !
00:03:59C'est vrai qu'il faut s'amuser.
00:04:01Mais oui, Raid comme la justice.
00:04:03Comme la justice, bien entendu.
00:04:05Et là je rebondis sur Philippe Bilger.
00:04:07Tu rebondis pas trop quand même, on exagère.
00:04:09826, 300, 320.
00:04:11Parce qu'on n'est pas seuls, nous avons des oreilles qui nous écoutent.
00:04:13Julien Gueth avec nous de Viry-Châtillon.
00:04:15Bonsoir Julien.
00:04:17Bonsoir à tous.
00:04:19Bienvenue sur Sud Radio.
00:04:21Et votre coup de gueule aujourd'hui, c'est la montée du féminisme radical.
00:04:23Tout à fait, oui.
00:04:25On voit chez les hommes une montée.
00:04:29Le féminisme radical est en train de détruire ce que le féminisme a fait depuis 30 ans.
00:04:33En en voulant toujours plus.
00:04:35En devenant oppressif, en devenant agressif.
00:04:37En tentant de démonter le masculinisme qui est un moyen de défense en face de la partie adverse.
00:04:41Et en fait, au lieu de calmer le jeu et d'essayer de réunir les choses,
00:04:45c'est en train de cliver complètement dans la société.
00:04:47Et ça devient dramatique.
00:04:49Oui, Philippe Bilger.
00:04:51Cet auditeur est très fin.
00:04:53Si je risque d'être trop long, je suis assez d'accord avec lui.
00:04:55Et je crains pour le jeu tout à l'heure.
00:04:59Moi je ne suis pas du tout d'accord.
00:05:01Le féminisme a toujours été radical.
00:05:03Vous savez, quand vous faites le procès de Bobigny,
00:05:05je ne me souviens pas parce qu'on était tous trop petits.
00:05:07C'était très radical.
00:05:09Gisèle Halimi était très radical.
00:05:11Les 343 salopes.
00:05:13Le manifeste était très radical.
00:05:15Il n'y a rien de neuf sous le soleil.
00:05:17Sauf que ça ne se voyait moins.
00:05:19C'est pas vrai.
00:05:21C'était la une de tous les journaux.
00:05:23Avec Romy Schmeder qui avait signé.
00:05:25Jeanne Moreau.
00:05:27C'était pas tout le féminisme, François.
00:05:29C'était le MLF.
00:05:31Vous savez, elle nous a détaillés.
00:05:33C'est elle qui en a obtenu.
00:05:35Moi je ne vois pas en quoi.
00:05:37Les pauvres petits choux, les pauvres petits garçons
00:05:39qui d'un seul coup se révoltent en étant masculinistes.
00:05:41Non.
00:05:43Il y a des droits encore à conquérir.
00:05:45Vive les femmes.
00:05:47Quel que soit le féminisme, il est radical et il déborde.
00:05:49C'est normal.
00:05:51Je crois qu'on en a fait un peu trop.
00:05:53Je crois que c'est parti à partir de hashtag MeToo.
00:05:55Je suis à fond pour MeToo.
00:05:57Un moment donné, si tu veux,
00:05:59on a passé des limites.
00:06:01Lesquelles ?
00:06:03Lesquelles ?
00:06:05Les violences faites aux femmes.
00:06:07Tout le monde doit prendre la partie
00:06:09de façon très sérieuse.
00:06:11Il y a plein de choses qui ont été faites dans ce sens.
00:06:13Il faut arrêter sans arrêt
00:06:15de tourner autour de la femme,
00:06:17symbole de notre société.
00:06:19La femme, c'est notre moitié du ciel,
00:06:21disait le président Mao.
00:06:23Tant que vous n'accepterez pas ça, on n'y arrivera jamais.
00:06:25Mao, vous avez des sources.
00:06:27C'est une des seules choses intelligentes
00:06:29qui est acceptable.
00:06:31C'est l'autre moitié du ciel.
00:06:33On n'est pas dans l'excès.
00:06:35C'est parce que ça vous bouscule, ça vous enlève du pouvoir.
00:06:37Ne me dis pas si. Je te dis que je suis à fond pour MeToo.
00:06:39Je pense que MeToo a tout réveillé.
00:06:41Je pense que c'est très important.
00:06:43Puisqu'il y a une autre femme à cette table,
00:06:45ça va vraiment trop loin.
00:06:47Je sais.
00:06:49Je connais très bien les femmes.
00:06:51Ma copine Elisabeth Lévy est pareille.
00:06:53Elle donne assez souvent raison aux hommes.
00:06:55Je ne suis pas comme ça.
00:06:57Je parlais à Elisabeth.
00:06:59Rien n'est pas mon cas.
00:07:01Je pense que vraiment, on n'a pas à se battre
00:07:03entre féministes.
00:07:05Mais non, mais non.
00:07:07Il y a des droits encore à conquérir.
00:07:09On peut dire que le débat est raide.
00:07:11Je vais te donner un exemple.
00:07:13C'est fini, c'est fini.
00:07:15Pour lui rappeler, dans le prise de pouvoir
00:07:17dans les entreprises, au ministère intérieur,
00:07:19il y a un paquet de femmes qui sont directrices
00:07:21de services. Je pense à Céline Berton,
00:07:23patronne de la DGSI, la directrice générale.
00:07:25Ça veut dire que les femmes ont leur place
00:07:27dans la société.
00:07:29Est-ce que ça enlève,
00:07:31si je ne parle pas que de la société,
00:07:33les violences faites aux femmes,
00:07:35les homicides, les féminicides
00:07:37ont baissé ? Pas du tout.
00:07:39Donc arrête.
00:07:41On a tous le droit d'avoir une opinion
00:07:43sur ce sujet qui divise.
00:07:45Et on le sait. En attendant,
00:07:47vous restez avec nous.
00:07:490826 300 300.
00:07:51Et bien sûr, j'en garde, Julien.
00:07:53Dans un instant, le réquisitoire du procureur.
00:07:55Mon cher monsieur le procureur.
00:07:57Plusieurs budgets
00:07:59possibles, apparemment,
00:08:01pour combattre celui
00:08:03proposé par Michel Barnier.
00:08:05On en parle dans un instant. Soyez les bienvenus.
00:08:07On est ensemble jusqu'à 19h. On y arrivera tout de suite.
00:08:09Sud Radio.
00:08:11Parlons vrai.
00:08:13Les vraies voix Sud Radio.
00:08:1517h-19h.
00:08:17Philippe David. Cécile de Ménibus.
00:08:19Retour des vraies voix.
00:08:21C'est une chorégraphie.
00:08:23Avec, bien évidemment,
00:08:25Cécile de Ménibus qui entame une chorégraphie
00:08:27quasi jacksonienne.
00:08:29Philippe Bilger.
00:08:31Avec, on va dire, un veston
00:08:33qui lui donne un côté,
00:08:35je sais pas, un peu...
00:08:37Il sait pas faire. C'est l'automne.
00:08:39Vous embêtez pas. Dites les noms, c'est tout.
00:08:41On va gagner du temps.
00:08:43Philippe Bilger, Françoise de Bonny, Bruno Pommard.
00:08:45C'était le bonheur de toi.
00:08:47Puisque demain, il y a encore...
00:08:49Dans un instant.
00:08:51Trois mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:08:53Il t'explique où est-ce qu'il est fabriqué, comment il l'a acheté.
00:08:55Que lui aussi, il avait failli en acheter un il y a 4 ans.
00:08:57Et qu'il avait mangé dessus et qu'il y avait une tâche.
00:08:59Il l'a pas fait parce qu'il n'y avait pas besoin.
00:09:01Non. Allez.
00:09:03Dans les trois mots dans l'actu. Bonsoir Félix Mathieu.
00:09:05De quoi parle-t-on ?
00:09:07La bataille du budget commence ce soir avec l'examen
00:09:09de la motion de rejet préalable de la gauche
00:09:11de Donald Trump aussi, qui se la joue employé
00:09:13de McDo pendant qu'Elon Musk distribue de l'argent
00:09:15à tour de bras pour le soutenir.
00:09:17Et puis du Doliprane qui va bien passer sous pavillon américain
00:09:19mais l'Etat français entre au capital
00:09:211 ou 2% en assurant avoir eu des garanties
00:09:23en trois mots. Rejet, McDo et Doliprane.
00:09:25On en parle dans un instant tout de suite
00:09:27et la voix est au procureur.
00:09:29Les vraies voix Sud Radio.
00:09:31Le réquisitoire du procureur.
00:09:33Philippe Bilger.
00:09:35Monsieur le procureur qui veut requérir sur ce que j'appellerais
00:09:3750 nuances de budget.
00:09:39Voilà. Lorsque j'ai choisi
00:09:41ce thème pour le procureur
00:09:43je n'ai pas voulu lui laisser croire
00:09:45ma chère Cécile
00:09:47c'est un dialogue un peu singulier que j'ai avec vous
00:09:49que j'étais très compétent
00:09:51dans ce domaine autant que dans le domaine
00:09:53de l'automobile.
00:09:55Mais c'est que
00:09:57j'ai constaté
00:09:59que Manuel Bompard
00:10:01a dit que
00:10:03un autre budget était possible
00:10:05et ce qui m'a frappé
00:10:07c'est pas cette phrase de Manuel Bompard
00:10:09qui le pense certainement
00:10:11mais les dissidences
00:10:13qui existent au sein même
00:10:15de la droite républicaine
00:10:17de la part de Philippe Juvin par exemple
00:10:19et surtout David Lissnard.
00:10:21Donc je pose la question
00:10:23aux spécialistes
00:10:25impartiaux
00:10:27c'est
00:10:29est-ce que
00:10:31réellement
00:10:33Michel Barnier
00:10:35et son ministre de l'économie
00:10:37et du budget
00:10:39avaient un autre choix que ce
00:10:41projet de budget
00:10:43qui à l'évidence est très très
00:10:45contesté ?
00:10:47Ce qui est très intéressant
00:10:49ce que racontent les copains dans la commission des finances
00:10:51de droite comme de gauche. D'ailleurs c'est intéressant de voir
00:10:53comment le groupe macroniste aussi se déchire
00:10:55à l'intérieur. Ils n'ont pas du tout
00:10:57la même sensation. Le modem
00:10:59est très sur le budget plutôt du
00:11:01Nouveau Front Populaire. Oui il y avait
00:11:03un autre projet. L'autre projet c'était de partir
00:11:05dans la politique si vous voulez
00:11:07de la demande c'est-à-dire
00:11:09revenir à la croissance populaire, à la consommation populaire
00:11:11c'est-à-dire redonner du pouvoir d'achat.
00:11:13On connait tous par coeur le projet
00:11:15de la gauche. Il était différent
00:11:17mais après sur les nuances je suis absolument
00:11:19d'accord avec vous parce que le problème des députés
00:11:21c'est que dans un an au maximum
00:11:23il y a 90% de chances pour qu'il y ait
00:11:25une nouvelle dissolution. Comment les députés
00:11:27de droite vont revenir dans leur circonscription
00:11:29avec un tel budget ?
00:11:31Comment les députés macronistes vont
00:11:33revenir dans leur circonscription avec un tel budget ?
00:11:35Tout le monde a peur de sa suite politique
00:11:37parce que ce budget, on sait très bien, il n'y a pas de surprise
00:11:39il va passer au 49-3, la motion
00:11:41de censure sera rejetée et de toute
00:11:43façon chacun va porter comme une croix
00:11:45et notamment la droite
00:11:47l'augmentation des impôts, des taxes
00:11:49pour la future campagne législative. Tout le monde le sait
00:11:51et personne ne fait autrement.
00:11:53Bruno Pommard.
00:11:55Moi je suis quand même inquiet parce que
00:11:57on parle toujours de récupérer
00:11:59des taxes et récupérer un maximum
00:12:01de pognon mais on ne regarde pas tout ce qui est autour
00:12:03c'est surtout de réduire les dépenses de l'Etat
00:12:05et c'est structurel, d'abord le déficit
00:12:07est structurel. Même si on pique du pognon
00:12:09comme ça c'est juste pour enflouer un petit peu la caisse
00:12:11mais structurellement ça ne va rien changer.
00:12:13Le problème c'est qu'il faut qu'on change totalement
00:12:15notre façon de fonctionner et que
00:12:17visiblement les politiques au niveau national
00:12:19comme au niveau local, je le vois moi en tant que petit maire
00:12:21du rural, c'est que
00:12:23les communautés de communes, je regardais tout à l'heure
00:12:25quand tu prends le truc, les villes
00:12:27métropoles, les régions, les départements, les concombres
00:12:29les communautés d'agglomération etc.
00:12:31Tout ça, ça bouffe un fric monstre.
00:12:33Et c'est surtout des fonctionnaires
00:12:35et comme les politiques ne veulent pas
00:12:37là-dessus, parce que c'est un élément politique pour eux
00:12:39quand ils embauchent des gens, évidemment, ça a été
00:12:41la facilité chez les socialistes d'ailleurs d'embaucher beaucoup.
00:12:43Mais n'importe quoi, la droite c'est pareil,
00:12:45la droite c'est pareil, mais arrête
00:12:47tu me dis de ne pas répondre
00:12:49mais enfin, tu veux que je te montre
00:12:51les communes et les collectivités locales de droite
00:12:53les régions... Mais la gauche a été un grand spécialiste
00:12:55là-dessus, crois-moi. Mais arrête, mais la gauche, il faut que tu parles
00:12:57donc c'est des trucs comme ça, on doit mouiller
00:12:59sinon tu ne peux pas le faire, mais tu n'as pas le droit de faire ça.
00:13:01Structurez le main, structurez le main
00:13:03c'est là qu'on va trouver les moyens de réagir
00:13:05c'est-à-dire réduire de 5 000
00:13:07postes peut-être les fonctionnaires.
00:13:09Ça, ça coûte un fric monstre, c'est le cas de dire.
00:13:11Mais oui, franchement oui.
00:13:13Arrête avec tes franchement, t'as aucun chiffre
00:13:15qui est taillissant.
00:13:17Allez tout de suite, les 3 mots dans l'actu
00:13:19coupez-les dans le micro, Max
00:13:21s'il vous plaît, merci, on va gagner du temps
00:13:23Allez, 3 mots dans l'actu, c'est Félix Mathieu
00:13:25Les vrais voix sud-radio
00:13:273 mots dans l'actu qui sont
00:13:30La bataille du budget commence donc officiellement
00:13:32ce soir à l'Assemblée Nationale
00:13:34avec l'examen d'une motion de rejet préalable
00:13:36déposée par la gauche, une bataille qui pourrait bien
00:13:38se clôturer par un 49-3.
00:13:40Aux Etats-Unis, Donald Trump sert des frites
00:13:42dans un McDo, traite sa rivale
00:13:44de vice-présidente de merde
00:13:46pendant qu'Elon Musk distribue 1 million de dollars
00:13:48par jour à ses supporters dans la
00:13:50dernière ligne droite. Et puis dans ce contexte
00:13:52prometteur outre-Atlantique, le
00:13:54Doliprane va bien passer sous contrôle américain
00:13:56mais l'Etat français va devenir actionnaire
00:13:58minoritaire à 2%
00:14:00et le gouvernement assure avoir eu des assurances
00:14:02sur le maintien de l'activité en France.
00:14:04Les vrais voix sud-radio
00:14:06C'est le nerf
00:14:08de la guerre comme on dit parfois quand on parle de gros
00:14:10sous la bataille du budget, ça s'annonce ce soir
00:14:12à l'Assemblée Nationale, ça va commencer
00:14:14ce soir, coup d'envoi à 21h30
00:14:16un test pour la fragile coalition
00:14:18Barnier, Macroniste, LR
00:14:20où chacun tente de faire entendre sa voix
00:14:22mais tout va commencer donc par l'examen d'une motion
00:14:24de rejet préalable déposée par la gauche
00:14:26Une autre politique fiscale
00:14:28est possible, justifie ce matin le porte-parole
00:14:30du PS et président du département
00:14:32de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel.
00:14:34Sur la taxation par exemple des rachats
00:14:36d'actions de la justice fiscale
00:14:38je pense qu'il y a des majorités
00:14:40possibles dans l'Assemblée Nationale
00:14:42et on a entendu un certain nombre de parlementaires
00:14:44centristes, on a entendu un certain nombre de parlementaires
00:14:46du Modem, y compris
00:14:48pourquoi pas chez certains républicains
00:14:50de faire en sorte qu'on mette plus de justice
00:14:52fiscale. Cette motion de rejet
00:14:54a priori elle n'a pas beaucoup de chances d'aboutir
00:14:56Ah bah parce que le RN
00:14:58sera la béquille de ce gouvernement
00:15:00le RN qui tente depuis
00:15:02quelques années de faire croire aux français
00:15:04qu'il serait un défenseur
00:15:06des catégories populaires, on va voir
00:15:08l'illustration de la réalité
00:15:10de son projet à travers ses votes
00:15:12Stéphane Troussel du PS au micro de Patrick Roger
00:15:14ce matin sur Sud Radio. Une réaction
00:15:16Françoise peut-être ? Oui bien sûr moi j'entends
00:15:18tout ce qui est dit, on va en reparler
00:15:20on va en manger non-stop
00:15:22mais évidemment qu'encore une fois
00:15:24le vernis social du RN
00:15:26va craquer. Vous savez le
00:15:28délire du RN qui consiste
00:15:30à dire oh là là ce budget est affreux
00:15:32on va pas le voter, donc la motion vous allez la voter
00:15:34pour empêcher qu'il soit appliqué. Ah bah non
00:15:36quand même parce qu'on est des gens responsables
00:15:38ça peut tenir encore une fois, deux fois
00:15:40trois fois, ça peut pas tenir comme les
00:15:42impôts pendant des mois, c'est pas possible.
00:15:44Encore une fois
00:15:46tout ça va passer au 49.3
00:15:48il n'y aura même pas besoin de discuter des heures
00:15:50Non mais ce qui est intéressant c'est de voir là
00:15:52la cohérence politique, vous savez les français
00:15:54on prend vraiment les français pour des andouilles. Il avait pas dit qu'il n'y aurait pas
00:15:56de 49.3 ? Oui alors ça
00:15:58il n'a pas d'autre choix là, d'un seul coup
00:16:00je comprends Michel Barnier mais
00:16:02ça va tomber au Sénat
00:16:04On me dit que c'est
00:16:06mercredi peut-être un 49.3, dès mercredi
00:16:08Et deuxième mot, McDo
00:16:10il est beaucoup question
00:16:12en deux semaines
00:16:14du scrutin aux Etats-Unis
00:16:16Oui quand Donald Trump se la joue
00:16:18le mal de Mc Donald Trump en l'occurrence
00:16:20il s'est affiché à la friteuse
00:16:22au comptoir d'un fast-food de
00:16:24Pennsylvanie, ne se privant pas au passage
00:16:26de dire au client du drive tout le mal
00:16:28qu'il pense de sa rivale Kamala Harris
00:16:36J'ai travaillé chez Mc Donald
00:16:38j'ai travaillé 15 minutes de plus
00:16:40que Kamala ici, elle, elle n'a jamais
00:16:42travaillé ici, répète-t-il
00:16:44des gens qui étaient juste venus chercher leur menu best of Big Mac
00:16:46ils n'avaient rien demandé
00:16:48Car oui, il l'accuse de mentir
00:16:50quand elle affirme avoir travaillé
00:16:52chez Mc Donald dans ses jeunes années
00:16:54il l'a aussi traité de vice-présidente
00:16:56de merde, en retour Kamala Harris
00:16:58Kamala Harris
00:17:00lui reproche en réponse
00:17:02d'avélir la fonction présidentielle
00:17:04qu'il a occupée par le passé
00:17:06Dans ce contexte, à presque deux semaines du scrutin
00:17:08cette annonce d'Elon Musk, il met sa fortune
00:17:10dans la balance, il annonce que pendant
00:17:12deux semaines il va tirer au sort chaque jour
00:17:14quelqu'un qui va gagner un million de dollars
00:17:16parmi les habitants des états bascules
00:17:18qui ont signé la pétition
00:17:20de soutien à Donald Trump, je ne sais pas si c'est ça
00:17:22qu'on appelle acheter des voix quand même
00:17:24On peut dire que cette campagne a la frite, Philippe Billigère
00:17:26Deux choses, d'une part je ne suis pas
00:17:28persuadé que l'épisode
00:17:30des frites ne soit pas
00:17:32important
00:17:34pour certains électeurs
00:17:36il ne faut pas les surestimer
00:17:38Deuxième élément
00:17:40on vit l'hippant de la politique
00:17:42française, elle peut être grossière et
00:17:44vulgaire, mais on a un Donald Trump
00:17:46qui l'est tout le temps
00:17:48à l'égard de sa confiance
00:17:50C'est ça qu'il va dire
00:17:52Après Kamala Harris a vraiment baissé
00:17:54il y a eu un élan maintenant
00:17:56tout s'est rééquilibré
00:17:58C'est très joli
00:18:00C'est complètement
00:18:02incertain dans les swing styles
00:18:04c'est vraiment un vrai sujet, mais je suis d'accord avec Philippe
00:18:06vraiment, qu'est-ce qu'il va chercher
00:18:08comme voix, à part complaire
00:18:10à ceux qui vont déjà voter pour lui
00:18:12il est effrayant ce bonhomme
00:18:14il est usant
00:18:16tous les moyens sont bons
00:18:18il fait du populisme blanc
00:18:20il ne sait pas comment s'opposer
00:18:22aux femmes, c'est pour ça
00:18:24c'est du populisme pur
00:18:26Monsieur Pommard, vous avez fini
00:18:28de rigoler
00:18:30il a les sondages
00:18:32qui s'effritent
00:18:34T'as qu'à voir un coup
00:18:36Pommard
00:18:38On a un coup Pommard
00:18:40Le jeu de mots est un peu vain
00:18:42On y va les amis
00:18:44Troisième mot, parfois il faut en prendre quand on a abusé des frites
00:18:46le Doliprane va bien passer sous contrôle
00:18:48américain, mais
00:18:50l'état français va entrer au capital
00:18:52On est sauvés
00:18:54Sanofi a finalisé la vente de cette filiale
00:18:56Opela qui produit le Doliprane au fonds d'investissement
00:18:58CDR, le groupe américain
00:19:00va donc acheter 50% des actions
00:19:02mais oui, l'état français va prendre
00:19:041 à 2% via la banque publique d'investissement
00:19:06le gouvernement dit avoir
00:19:08obtenu des garanties extrêmement fortes
00:19:10sur le maintien de l'activité et de l'emploi en France
00:19:12mais le coordinateur de la France Insoumise
00:19:14Manuel Bompard se montre sceptique ce matin
00:19:16Soit il est naïf, soit il prend les gens
00:19:18pour des imbéciles, parce que c'est pas avec
00:19:201% de participation dans le capital que l'état
00:19:22aura quelques mots à dire
00:19:24sur les décisions stratégiques qui seront prises par le groupe
00:19:26vous savez c'est des milliers d'emplois
00:19:28qui sont concernés
00:19:30les engagements, le problème c'est qu'on nous l'a déjà fait
00:19:32au moment par exemple
00:19:34où Général Electric a racheté Alstom
00:19:36on nous a dit il y a des engagements pour que l'emploi
00:19:38reste en France et les activités restent en France
00:19:40il faut bloquer la vente
00:19:42on a une possibilité, ça s'appelle
00:19:44le décrément de bourse, c'est à dire
00:19:46on refuse que des secteurs
00:19:48stratégiques passent sous pavillon
00:19:50américain, puisque là en l'occurrence c'est un fonds de pension
00:19:52américain, et il faut ouvrir je crois
00:19:54le chantier d'un pôle public du médicament
00:19:56Manuel Bompard, coordinateur de la France Insoumise
00:19:58est député de Bouches-du-Rhône chez nos confrères de TF1
00:20:00ce matin. Il n'y a rien à rajouter
00:20:02il a d'ailleurs sur beaucoup de bancs de l'Assemblée
00:20:04on le dit, y compris à droite
00:20:06y compris il y a quelque chose
00:20:08qui ne va pas. On peut bloquer cette vente
00:20:10bloquons-la, et on ne serait pas bloqués
00:20:12Merci beaucoup
00:20:14Félix Mathieu, on vous retrouve après 18h
00:20:16et dans un instant le grand débat du jour
00:20:18retour sur une idée qui fait débat
00:20:20vendre une partie des parts de l'Etat dans des grandes entreprises
00:20:22pour réduire le déficit
00:20:24est-ce une bonne idée ?
00:20:26Alors parlons vrai, est-ce que vendre des participations
00:20:28est une bonne chose pour vous ?
00:20:30Ou est-ce que vous pensez qu'on a un tel niveau d'endettement
00:20:32qu'on est obligé aujourd'hui
00:20:34de vendre les bijoux de famille ?
00:20:36Et à cette question, pour réduire le déficit et la dette
00:20:38l'Etat doit-il vendre ses participations
00:20:40dans des entreprises ? Vous dites non
00:20:42à 65% ? Vous voulez réagir ?
00:20:44Au datant vos appels et les vraies voix
00:20:46bien évidemment au 0826 300 300
00:20:48Et pour en parler, Jean-Philippe Feldman
00:20:50est avec nous, chercheur à l'IREF
00:20:52l'Institut de Recherche Économique et Fiscal
00:20:54Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation
00:20:56Est-ce qu'il y a une petite question et une réponse courte ?
00:20:58Est-ce qu'il y a un ancien ministre du budget
00:21:00de faire cette proposition ?
00:21:02On n'est pas dans de la démago ?
00:21:04Non
00:21:06Bon, on en parle dans un instant
00:21:08ça c'est clair
00:21:10Question cash, réponse cash, en trois lettres
00:21:12Je voulais le faire chanter, monsieur Feldman, je n'ai pas réussi
00:21:14Allez, à tout de suite
00:21:16Parlons vrai
00:21:18Les vraies voix Sud Radio
00:21:2017h-19h
00:21:22Philippe David, Cécile de Ménibus
00:21:24Bienvenue
00:21:26dans les vraies voix
00:21:28S'il vous plaît, s'il vous plaît
00:21:30Avec Philippe Bilger, Françoise de Goa
00:21:32Bruno Pommard, Philippe David
00:21:34Maxime, Justine
00:21:36Tout ça, tout ça
00:21:38Tout ce qui finit en "-ine", en fait
00:21:40Et qui dors d'-"ine", allez
00:21:42On est en joie
00:21:44Excusez-nous, aujourd'hui nous sommes
00:21:46C'est le lundi, donc le lundi c'est toujours
00:21:48un petit peu plus désordonné
00:21:50On vous souhaite la bienvenue, 0826 300 300
00:21:52Bien entendu, si vous voulez participer
00:21:54aux débats, vous êtes les bienvenus
00:21:56Allez, tout de suite, le grand débat du jour
00:21:58Les vraies voix Sud Radio
00:22:00Le grand débat du jour
00:22:02Que faisons-nous encore dans Orange,
00:22:04Stellantis ou la Française des jeux ?
00:22:06Et en 2017, la Cour des comptes a rédigé
00:22:08un rapport assez piquant pour épingler les performances
00:22:10financières médiocres des entreprises
00:22:12dont l'Etat était actionnaire entre 2010 et 2016
00:22:14Ce que je peux juste vous dire, c'est que
00:22:161, c'est pas le sujet du budget 2025
00:22:18C'est pas moi qui vous la pose dans la question, c'est vos collègues
00:22:20C'est notamment Gérald Darmanin et Olivier Grégoire
00:22:22qui ont raison de vouloir se projeter un peu au-delà de ce budget
00:22:24et d'essayer justement de regarder
00:22:26quelle est la bonne place stratégique de l'Etat au capital
00:22:28des entreprises privées
00:22:32Et donc, 3 députés macronistes dont
00:22:342 anciens ministres en appellent à céder
00:22:36ses participations de l'Etat dans des entreprises
00:22:38pour faire face aux déficits
00:22:40Que faisons-nous encore dans Orange, Stellantis
00:22:42et la Française des jeux ? S'interroge Gérald Darmanin
00:22:44Olivier Grégoire et Mathieu Lefebvre
00:22:46dans la tribune du dimanche
00:22:48Le ministre des comptes publics, c'était ce matin
00:22:50se dit prêt à en discuter
00:22:52Alors parlons vrai, est-ce que c'est mieux de vendre
00:22:54des participations ou d'augmenter les impôts ?
00:22:56Malheureusement, n'est-ce qu'une goutte d'eau
00:22:58par rapport à notre dette abyssale
00:23:00et à cette question, pour réduire le déficit
00:23:02et la dette, l'Etat doit-il vendre
00:23:04des participations dans des entreprises ?
00:23:06Vous dites non. A 65%,
00:23:08vous voulez réagir ? Le 0826 300 300
00:23:10Et Jean-Philippe Feldman
00:23:12est avec nous, chercheur à l'institut des recherches
00:23:14économiques et fiscales, merci
00:23:16Bonjour, en tout cas merci d'être en direct avec nous
00:23:18sur Sud Radio, Philippe, il gère
00:23:20cette proposition
00:23:22Qu'en dites-vous ?
00:23:24Je prie par avance, Jean-Philippe Feldman
00:23:26d'excuser peut-être mes naïvetés
00:23:28ou mes ignorances, je n'excuse pas
00:23:30auprès des amis des vrais moi
00:23:32puisqu'ils les connaissent
00:23:34Et un rapport à l'auto également
00:23:36vous pouvez dire
00:23:38Mais plus sérieusement, a priori
00:23:40il me semble
00:23:42que l'idée de vendre
00:23:44les participations dans
00:23:46les entreprises qui viennent débarquer
00:23:48n'est pas absurde
00:23:50en elle-même et elle est même
00:23:52conforme à ce qu'on attend par exemple
00:23:54d'une droite qui peut apparaître
00:23:56intelligente et
00:23:58industrieuse. Ce qui m'inquiète
00:24:00et c'est une question
00:24:02à laquelle on répondra tout à l'heure
00:24:04je me demande si le fait de
00:24:08priver ces entreprises
00:24:10de la présence de l'Etat
00:24:12ne les rendra pas demain plus fragiles
00:24:14face à certains
00:24:16défis internationaux
00:24:18et si en réalité on ne risque pas
00:24:20de porter atteinte
00:24:22à notre notion sacro-sainte
00:24:24de souveraineté. FDJ peut-être pas
00:24:26ça c'est sûr. Oui après moi
00:24:28je suis évidemment que je suis
00:24:30tout à fait défavorable parce qu'on peut tourner
00:24:32autour du pot parce que la question, il la pose
00:24:34très bien Philippe parce qu'elle est posée
00:24:36comme on dirait selon les termes politiques actuels
00:24:38c'est soit on augmente les impôts soit on se débarrasse
00:24:40des bijoux de famille. Il y a une troisième voie
00:24:42qui consisterait à taxer
00:24:44beaucoup plus et largement les gens
00:24:46les plus riches, à rétablir l'ISF,
00:24:48renforcer ses 15 milliards, on le sait
00:24:50la gauche a toute sa
00:24:52doctrine développée et argumentée
00:24:54mais puisqu'on a le choix entre
00:24:56si vous voulez le pire et le pire
00:24:58la peste et le choléra
00:25:00moi je pense que non
00:25:02je vais voir
00:25:04avec monsieur Feldman mais mon sentiment
00:25:06c'est aussi parce que la France
00:25:08a ses participations dans des entreprises
00:25:10c'est très bien comme Stellantis en tout cas
00:25:12qu'elle garantit aussi sa dette
00:25:14on dit toujours
00:25:16c'est affreux mais pourquoi la France
00:25:18ne dégringole pas sur les marchés
00:25:20parce que la France elle est solide, elle est solvable
00:25:22et elle est solvable de son patrimoine
00:25:24mais elle est aussi solvable de ses participations
00:25:26dans des grandes entreprises
00:25:28donc tout étant tout
00:25:30il faut aller chercher l'argent ailleurs
00:25:32et ne surtout pas se désengager
00:25:34de façon industrielle, on est assez désengagé comme ça
00:25:36Bruno Pommard
00:25:38François, on n'a pas privatisé dans les années socialistes
00:25:40les entreprises carrément
00:25:42Pourquoi tu me parles de ça ?
00:25:44On est d'accord, chacun a fait des colis
00:25:46la droite a fait des colis aussi
00:25:48c'est pas la question
00:25:50mais à chaque fois tu viens m'emmerder
00:25:52qu'est-ce qu'il y a fait la gauche
00:25:54qu'est-ce qu'il y a fait la droite
00:25:56je parle de ça
00:25:58vendre des cessations de parcs
00:26:00c'est l'inverse, ça t'as pas échappé
00:26:02ça t'as pas échappé que là on parle pas de nationaliser
00:26:04on parle de l'inverse
00:26:06c'est privatisé moi j'ai dit
00:26:08on va foutre
00:26:10mais en même temps si on vend des parcs
00:26:12des cessations de parcs d'entreprises
00:26:14il faut voir ce que le Delta
00:26:16et peut-être monsieur pourra répondre
00:26:18entre ce qu'on touche en termes de dividendes sur ces entreprises
00:26:20et les parcs qu'on va vendre et combien ça va rapporter
00:26:22il y a ce Delta à faire
00:26:24il y a 180 milliards de participation
00:26:26il y a une garantie aussi sur le marché
00:26:28on va lui poser la question
00:26:30Jean-Philippe Feldman
00:26:32qui est avec nous, chercheur à l'institut des recherches économiques
00:26:34et fiscales
00:26:36quel est votre avis vous sur cette proposition
00:26:38en tout cas d'Olivier Grégoire
00:26:40et Gérald Darmanin
00:26:42alors vous posiez la question tout à l'heure
00:26:44de savoir si la proposition
00:26:46était démagogique ou pas
00:26:48évidemment on peut avoir un petit sourire en coin
00:26:50dans la mesure où Gérald Darmanin
00:26:52n'a rien fait ces dernières années
00:26:54alors qu'il était aux affaires si on peut dire
00:26:56il ne s'est pas passé grand chose
00:26:58ces dernières années
00:27:00en dépit du vote de la loi Pacte
00:27:02qui permettait également
00:27:04des sessions de participation
00:27:06dans les entreprises
00:27:08pour répondre à votre question
00:27:10de manière précise
00:27:12le chiffre qui est donné
00:27:14mais évidemment il est instable
00:27:16dans la mesure où la bourse varie
00:27:18c'est à peu près
00:27:20180 milliards d'euros en jeu
00:27:22pour répondre aussi
00:27:24à votre question
00:27:26selon les chiffres les plus récents
00:27:28que j'ai pu consulter
00:27:30ça rapporte à l'Etat
00:27:32en dividende
00:27:34ça a rapporté en 2023
00:27:36en dividende pour l'Etat
00:27:38très précisément 2,34 milliards d'euros
00:27:40dont
00:27:421,6 milliards d'euros
00:27:44pour les
00:27:4610 sociétés cotées
00:27:48dans lesquelles l'Etat a des participations
00:27:50donc vous voyez
00:27:52on ne se rend pas compte
00:27:54est-ce que c'est beaucoup ?
00:27:56par rapport au budget de l'Etat c'est très peu
00:27:58c'est presque dérisoire
00:28:00le problème qui se pose c'est que
00:28:02comme nos finances sont en cas pilotade
00:28:04et qu'on commence un petit peu
00:28:06à se rendre compte aujourd'hui
00:28:08on essaie de trouver
00:28:10des économies relativement peu
00:28:12des impôts beaucoup plus
00:28:14et des
00:28:16financements un peu plus
00:28:18acceptables pour des sommes
00:28:20parfois dérisoires, c'est à dire quelques centaines de millions d'euros
00:28:22on en est là aujourd'hui
00:28:24et c'est malheureux par rapport au budget de l'Etat
00:28:26je ne demandais pas si c'était beaucoup
00:28:28par rapport au budget de l'Etat, est-ce que c'est beaucoup ?
00:28:30imaginons que ça ne soit pas le cas
00:28:32est-ce que c'est un bon investissement aujourd'hui ?
00:28:34on dit
00:28:36souvent que l'Etat fait un peu tout mal
00:28:38et que c'est aussi un mauvais actionnaire
00:28:40cela dit
00:28:42il y a un débat qui est posé
00:28:44c'est que
00:28:46les gens et le sondage que vous donniez
00:28:48tout à l'heure
00:28:5065% de gens à peu près
00:28:52ça peut se comprendre
00:28:54parce qu'on dit
00:28:56et le Figaro a d'ailleurs titré, c'était assez surprenant ce matin
00:28:58sur la vente des bijoux de famille de l'Etat
00:29:00c'est à dire que c'est un titre négatif
00:29:02si vous vendez les bijoux de famille
00:29:04a priori ce n'est pas positif
00:29:06donc ça veut dire qu'on en est à une telle extrémité
00:29:08aujourd'hui qu'on en vient
00:29:10à vendre des bijoux de famille comme on le dit
00:29:12familièrement, c'est à dire à se délester
00:29:14d'actifs pour parer
00:29:16au plus pressé, mais malheureusement on en est là
00:29:18aussi aujourd'hui, la remarque que je voulais faire
00:29:20par rapport à une observation
00:29:22qui a été faite tout à l'heure
00:29:24et aux réactions de la gauche
00:29:26il faut quand même que les gens sachent
00:29:28que l'Etat cède
00:29:30chaque année ou quasiment chaque année
00:29:32des parts dans des entreprises
00:29:34ça n'a rien d'extraordinaire
00:29:36on en est d'accord, c'est pas ça le sujet
00:29:38le sujet c'est pas ça, le sujet c'est que
00:29:40on est sur des volumes très importants
00:29:42et vous savez très bien que
00:29:44on est sur des fleurons
00:29:46industriels également, si on parle de
00:29:48sélantis ça a un sens, si on parle de ranches ça a un sens
00:29:50la française des jeux, je veux bien que ça soit pas
00:29:52quelque chose de stratégique
00:29:54mais c'est une entreprise qui marche très bien
00:29:56et qui fonctionne très bien, c'est exactement
00:29:58ce que disait Cécile, donc
00:30:00c'est des symboles, c'est comme la purée mousseline
00:30:02excusez-moi
00:30:04on va pas nationaliser la purée mousseline
00:30:06non mais
00:30:08mais non mais arrêtez
00:30:10bien sûr que non
00:30:14excusez-moi mais
00:30:16nationaliser la purée mousseline
00:30:18ce serait de la magie
00:30:20je parlais
00:30:22je parlais des marques
00:30:24je veux terminer, arrêtez
00:30:26je parlais des marques, je dis la
00:30:28purée mousseline, je veux dire orange c'est une marque
00:30:30ça fait partie du patrimoine
00:30:32imaginaire français, donc c'est en ça
00:30:34que je visais la purée mousseline, bien sûr c'est pas la peine de
00:30:36raconter n'importe quoi
00:30:38là dessus qu'est-ce que vous avez à dire vous
00:30:40sur ce symbole, c'est ça qui m'intéresse moi
00:30:42Feldman, Jean-François, Jean-Philippe
00:30:44à votre avis
00:30:46monsieur Feldman
00:30:48attendez attendez
00:30:50il va répondre à François
00:30:52les symboles c'est très important
00:30:54maintenant
00:30:56il faut voir qu'il y a
00:30:58beaucoup plus important dans la tribune qui a été
00:31:00publiée par les
00:31:0223 députés Renaissance que ce qu'on a dit
00:31:04il y a une phrase qui est très importante
00:31:06qui a été passée par Pertes et Profits
00:31:08où il est indiqué
00:31:10qu'il faut
00:31:12revoir le périmètre
00:31:14de l'intervention de l'Etat
00:31:16entre nous d'ailleurs c'est ce que dit David Lissnard
00:31:18dans Le Parisien
00:31:20dimanche hier
00:31:22c'est le point principal
00:31:24je dirais que là le débat est presque dérisoire
00:31:26le problème est de savoir ce que doit faire l'Etat
00:31:28donc soit il doit faire des choses
00:31:30et il doit en avoir les moyens
00:31:32soit il doit pas faire les choses, il doit pas participer
00:31:34à des entreprises et dans ces conditions
00:31:36il doit se replier
00:31:38aujourd'hui on a quand même l'Etat le plus interventionniste
00:31:40de la planète
00:31:42regardez Françoise
00:31:44on interviendra sur Doliprane
00:31:46Jean-François Feldman
00:31:48c'est Jean-Philippe
00:31:50vous voyez mon
00:31:52ignorance dépasse même le sujet
00:31:54mais plus
00:31:56sérieusement à votre avis
00:31:58est-ce que ce qui est
00:32:00évoqué là pourrait apparaître
00:32:02comme l'expression
00:32:04d'un libéralisme
00:32:06cohérent parce qu'on a toujours
00:32:08considéré que l'Etat
00:32:10était inutile
00:32:12dans certaines sociétés
00:32:14ou est-ce que vraiment
00:32:16c'est une solution de désespoir
00:32:18à votre avis aujourd'hui
00:32:20alors c'est un peu
00:32:22les deux
00:32:24c'est assez amusant que cela provienne de Gérald Darmanin
00:32:26qui n'est pas un libéral et qui se qualifie
00:32:28lui-même de
00:32:30partisan de la droite sociale
00:32:32et
00:32:34d'ailleurs la tribune
00:32:36est beaucoup plus modérée
00:32:38dans le débat et elle indique
00:32:40qu'il y a des participations
00:32:42de l'Etat pour à peu près 180 milliards d'euros
00:32:44que finalement va céder 10%
00:32:46ce qui n'est pas considérable, pourquoi céder 10%
00:32:48et pourquoi pas céder les 180 milliards
00:32:50d'euros d'aujourd'hui
00:32:52que le débat est lancé en lui-même
00:32:54et qu'il faut faire attention
00:32:56cette tribune a précédé
00:32:58en réalité ce qu'a dit le ministre du budget
00:33:00après, il faut
00:33:02éviter
00:33:04de céder les bijoux de famille
00:33:06et il faut prendre en balance
00:33:08ce que ça rapporte à l'Etat chaque année
00:33:10et le fait
00:33:12dans une situation critique
00:33:14donc ça n'est pas du libéralisme
00:33:16débridé, ce qui serait encore
00:33:18une fois extrêmement étonnant de la part de Gérald Darmanin
00:33:20mais ça serait le fait
00:33:22de revenir
00:33:24dans une certaine normalité
00:33:26dans les cessions de part
00:33:28d'entreprises
00:33:30de la part de l'Etat
00:33:32tel que ça s'est fait ces dernières années
00:33:34je dirais ces dernières décennies
00:33:36et pas ces toutes dernières années
00:33:38parce qu'il n'y a encore une fois
00:33:40il ne s'est pas passé grand chose
00:33:42sous les différents gouvernements du président Macron
00:33:44mais ça s'est passé de manière
00:33:46renouvelée pour des montants
00:33:48beaucoup plus importants
00:33:50notamment c'est des gouvernements de gauche
00:33:52depuis entre autres
00:33:54Paul-Lionel Jospin
00:33:56ça réagit au 0,826 300 300 notre vrai voix du jour
00:33:58Julien, alors Julien
00:34:00qu'est-ce que vous en pensez, il faut vendre une partie des parts
00:34:02ou plutôt augmenter les impôts
00:34:04ou alors les deux ?
00:34:06Ben moi je dirais la troisième voie en fait
00:34:08moi je pense qu'au contraire il faudrait plutôt nationaliser
00:34:10toutes les entreprises stratégiques françaises
00:34:12pour que les intérêts économiques
00:34:14reviennent à la propriété de l'Etat
00:34:16et je ne dirais même pas de nationaliser
00:34:18je pense que vu l'état de la situation
00:34:20il faudrait même carrément réquisitionner
00:34:22parce que là on n'est plus...
00:34:24c'est le finir Philippe
00:34:26réquisitionner c'est Lénine en 1917
00:34:28attendez attendez
00:34:30dans la sauce jusqu'au cou il faut s'en sortir
00:34:32et tous les moyens sont bons pour s'en sortir
00:34:34mais qu'est-ce que ça signifie
00:34:36vous vous rendez compte ce que ça signifie réquisitionner
00:34:38sérieusement vous n'êtes pas sérieux
00:34:40d'abord réquisitionner
00:34:42on ne laisse pas le choix et on ne laisse pas aux gens dire
00:34:44oui non mais je ne suis pas content je passe au tribunal
00:34:46non il n'y a pas de tribunal il n'y a rien et à un moment donné vous vous êtes gavé
00:34:48vous vous avez tout bouffé
00:34:50et à un moment donné quand la Macronie dit quelque chose
00:34:52la bonne stratégie c'est de faire l'extrême contraire
00:34:54voilà il n'y a pas d'autre solution aujourd'hui
00:34:56on va tous se faire bouffer vous le savez tous autant que moi
00:34:58les 2% dans le doliprane j'entends ça
00:35:00mais je ris quand même
00:35:02on rit tous ne vous inquiétez pas
00:35:04on ne peut pas empêcher
00:35:06il faut se battre il faut se défendre
00:35:08il faut arrêter de se laisser manger comme ça
00:35:10et je pense même qu'il faudrait aller plus loin
00:35:12il faudrait plafonner même
00:35:14les fortunes à peut-être je ne sais pas
00:35:16moins 500 peut-être même 200 millions d'euros
00:35:18je pense qu'au delà ça ne sert à rien de gagner plus
00:35:20il y a un moment donné il faut être humain
00:35:22il faut rester réaliste les pieds sur terre
00:35:24si avec 200 millions d'euros de fortune ça n'arrête pas à t'en sortir
00:35:26je pense qu'on ne peut plus rien pour toi
00:35:28il y a un moment donné il faut arrêter de céder
00:35:30à ce délire de j'en veux toujours plus
00:35:32c'est cet esprit là qui fait
00:35:34qu'on ne peut pas fonctionner
00:35:36on ne peut pas fonctionner en collectivité
00:35:40c'est intéressant ce que vous dites
00:35:42parce que c'est très difficile de dire
00:35:44mais c'est vrai qu'on se demande 32 milliards
00:35:4632 milliards d'euros, 40, 200 milliards
00:35:48est-ce que ça n'est pas
00:35:50une société totalitaire
00:35:52que vous nous préparez
00:35:54je pense que la société
00:35:56elle est déjà totalitaire aujourd'hui
00:35:58avec les milliardaires qui font ce qu'ils veulent
00:36:00qui ont plus de pouvoir que l'état français
00:36:02et c'est eux qui font les lois
00:36:04qui décident
00:36:06ils ont imposé Michel Barnier par exemple
00:36:08on sait très bien que ce n'était pas le choix d'Emmanuel Macron
00:36:10c'était le choix d'Alexis Kohler
00:36:12c'était le choix des milliardaires
00:36:14je vais vous envoyer en Corée du Nord
00:36:16vous allez voir ce que c'est
00:36:18nationaliser
00:36:20Jean-Philippe Feldman
00:36:22nationaliser parce que exproprier
00:36:24c'est carrément à mon avis pas possible
00:36:26parce que c'est prendre l'argent des entreprises
00:36:28mais nationaliser on n'a pas le premier
00:36:30centime d'euros pour le faire
00:36:32c'est exactement ce à quoi je pensais
00:36:34c'est-à-dire que déjà l'état
00:36:36n'a pas d'argent, on ne risque pas de nationaliser
00:36:38mais ce que disait ce monsieur c'est qu'il faut réquisitionner
00:36:40c'est-à-dire qu'en réalité
00:36:42on n'est pas en Corée
00:36:44ça pose aussi des problèmes constitutionnels
00:36:46c'est-à-dire qu'on ne peut pas
00:36:48non plus faire n'importe quoi
00:36:50et c'est heureux
00:36:52et nationaliser, tu sais
00:36:54ça me fait penser à une chose, c'est que dès que l'état
00:36:56gère quelque chose, de manière il le bouffe
00:36:58comment à la tête on a que des énarques, des mecs super intelligents
00:37:00qui ont fait de belles études, tu t'aperçois
00:37:02que quand ils sont à la tête des entreprises
00:37:04à chaque fois c'est le bordel
00:37:06pas toujours Bruno, il y a quand même des réussites industrielles
00:37:08en France, on ne peut pas exagérer
00:37:10allez les amis, merci beaucoup
00:37:12je ne peux pas entendre ça
00:37:14merci beaucoup Jean-Philippe Feldman
00:37:16chercheur à l'Institut de Recherche
00:37:18économique et fiscale
00:37:20merci beaucoup, Julien, vous restez avec nous
00:37:22pour le qui, c'est qui qui l'a dit ?
00:37:24pour réquisitionner
00:37:26la victoire
00:37:30allez, ne bougez pas
00:37:32on revient dans un instant, c'est les vraies voix, jusqu'à 19h
00:37:34Sud Radio
00:37:36votre attention est notre plus belle récompense
00:37:38d'abord je voudrais vous féliciter
00:37:40pour les invités que vous faites venir
00:37:42vraiment votre émission
00:37:44si elle n'existait pas, faudrait l'inventer
00:37:46les vraies voix Sud Radio, parlons vrai
00:37:48les vraies voix Sud Radio
00:37:5017h-19h, Philippe David
00:37:52Cécile de Ménibus
00:37:54bienvenue dans les vraies voix, on est ensemble
00:37:56avec Philippe David, jusqu'à 19h
00:37:58Philippe Bilger est avec nous, Françoise Degoy
00:38:00et Bruno Pommard
00:38:02et puis il y a un événement important aujourd'hui
00:38:04le budget arrive à l'Assemblée nationale
00:38:06ce soir, mais il y a plus important, écoutez
00:38:12c'est l'anniversaire de Bruno Pommard
00:38:14bon anniversaire monsieur Pommard
00:38:24Bruno Pommard, donc c'est votre anniversaire
00:38:26et vous venez les mains vides, c'est un truc que je ne comprends pas
00:38:28oui c'est vrai
00:38:30c'est celui qui est fêté
00:38:32normalement qui doit payer le reste
00:38:34c'est la coupe
00:38:36la cape a dit tout
00:38:38j'ai pleuré à la coupure pour qu'on me souhaite mon anniversaire
00:38:40effectivement je suis arrivé les mains vides
00:38:42c'est très indiscret
00:38:44cette question
00:38:4665 ans
00:38:4865 ans
00:38:50merci
00:38:56Bruno Pommard
00:38:58Bruno vous avez vu ce qu'il y a marqué sur la porte
00:39:00bon accueil il y a marqué
00:39:02on sait accueillir les gens
00:39:04et on va accueillir Julien qui est avec nous, Julien
00:39:06oui bonjour
00:39:08vous savez que vous avez un rôle
00:39:10primordial dans cette émission
00:39:12c'est de lancer le jingle
00:39:14allez-y
00:39:16et bien quel plus beau cadeau pour Bruno Pommard
00:39:18qu'un coup de victoire au Qui c'est qui qui l'a dit
00:39:24il est bien
00:39:26mais c'est pas gagné
00:39:28Qui c'est qui qui l'a dit
00:39:30deux points sur la vente des participations de l'Etat
00:39:32je refuse qu'on privatise l'Etat
00:39:34Julien
00:39:36c'est l'invité de ce matin
00:39:38je crois
00:39:40pas Roussel mais
00:39:42Troussel
00:39:44non
00:39:46ça finit aussi en L
00:39:48Sandrine Rousseau
00:39:54Françoise de Gouin
00:39:56la basse cour
00:39:58poule
00:40:00poule le maire
00:40:02et je vous le fais à chaque fois
00:40:04mais c'est pas vrai
00:40:06Eric Coquel
00:40:12Qui c'est qui qui l'a dit
00:40:14à deux points Julien
00:40:16si vous ne faites que de l'impôt
00:40:18les gens partent
00:40:20ça c'est encore un libéral qui nous menace
00:40:22Sarkozy
00:40:24non
00:40:26Julien
00:40:28bonne réponse de Françoise de Gouin
00:40:30c'est la menace
00:40:32Laurent Saint-Martin ministre du budget des comptes publics
00:40:34un point
00:40:36j'ai désormais travaillé chez Mc Donald 15 minutes de plus que Kamala
00:40:38Julien
00:40:40bonne réponse de Julien
00:40:42il est bon, il a combien là Julien
00:40:44c'était tellement facile que Philippe Bilger a levé un doigt
00:40:46mais genre vraiment léger
00:40:48je me suis dit c'est lundi
00:40:50je vais être bon avec l'auditeur
00:40:52qui c'est qui qui l'a dit
00:40:54à trois points
00:40:56la route doit être partagée
00:40:58on peut légitimement se poser la question de l'autorisation des SUV
00:41:00ces véhicules surdimensionnés en ville
00:41:02il faut réglementer davantage
00:41:04Julien
00:41:06alors là c'est un de gauche
00:41:08vous l'avez dit tout à l'heure
00:41:10c'est pas de Roussel
00:41:12bonne réponse de Julien
00:41:14et c'était ce matin sur Sud Radio
00:41:16président socialiste du conseil départemental de Seine-Saint-Denis
00:41:18et c'était effectivement ce matin sur Sud Radio
00:41:20question qui c'est qui qui l'a dit
00:41:22l'irresponsabilité d'Emmanuel Macron
00:41:24et de ses gouvernements dans la gestion des finances publiques
00:41:26fait peser une dette considérable
00:41:28sur les générations futures
00:41:30je crois que c'est Marie Tondelier je crois
00:41:32Tanguy
00:41:34Bonpar
00:41:36Chenu
00:41:38Bonne réponse de Philippe Villegère
00:41:40là est-ce que ce qu'on appelle
00:41:42les petits intervalles
00:41:44en fait c'est quand je vais au Hadar je gagne
00:41:46sur un malentendu ça peut marcher
00:41:48est-ce qu'on peut refaire les comptes
00:41:50on en a combien
00:41:52Julien 4 points, Philippe 2 points, vous 2 points
00:41:54et vous ne pomard vous avez demandé la police
00:41:56ne quittez pas
00:41:58qui c'est qui
00:42:00qui l'a dit, Julien
00:42:02vous n'êtes pas nul, vous n'êtes pas très bon
00:42:04qui c'est qui qui l'a dit à 3 points
00:42:06sur Bruno Retailleau
00:42:08Emmanuel Macron ferait bien de le rappeler à l'ordre
00:42:10Julien
00:42:12c'est monsieur Barnier
00:42:14non
00:42:16c'est un macroniste
00:42:18vous n'avez pas
00:42:20arrêté d'audio depuis tout à l'heure
00:42:22bonne réponse de Philippe Villegère
00:42:24Manuel Bonpar
00:42:26vous leur filez les réponses avant
00:42:28non non non
00:42:30je me fais humilier
00:42:32c'est parce que tu connais rien
00:42:34t'as vu ce qui arrive
00:42:36c'est parce qu'on est à l'aise
00:42:38je connais rien du tout
00:42:40on y va
00:42:42c'est à vous
00:42:44j'allais dire un truc terrible
00:42:46qui c'est qui qui l'a dit à 3 points
00:42:48il y a une alliance qui va de la macronie
00:42:50en passant par la droite jusqu'à l'extrême droite
00:42:52pour faire les poches de
00:42:54beaucoup de personnes
00:42:56toujours les mêmes personnes
00:42:58Julien
00:43:00c'est le même parti
00:43:02Portes
00:43:04Panneau
00:43:06Guetté
00:43:08Clémence Guetté
00:43:10c'est moi qui ai dit Clémence Guetté
00:43:12Françoise Devoie engrange 3 points
00:43:14on est à combien
00:43:165 et 4
00:43:18pour Julien et Bruno Pommard on dit rien
00:43:20qui c'est qui qui l'a dit
00:43:22à 3 points
00:43:24je l'ai dit à Elisabeth Born
00:43:26vous avez fait une erreur fondamentale
00:43:28il ne faut pas toucher à l'âge légal
00:43:30il faut encourager l'augmentation de l'âge effectif
00:43:32de départ à la retraite
00:43:34non Julien c'est un député
00:43:36allez-y
00:43:38qui a été longtemps
00:43:40président de la commission des finances
00:43:42c'est facile
00:43:44une particule
00:43:46Julien
00:43:48Charles de Conson
00:43:50Françoise Devoie
00:43:52engrange 3 points
00:43:54tu parles à quel chien
00:43:56c'est lire les journaux
00:43:58et le dernier 3 points
00:44:00du côté du gouvernement
00:44:02c'est celui de la baisse des dépenses
00:44:04et la réduction de l'intervention des services publics
00:44:06Julien c'est une sénatrice
00:44:08qui a été ministre
00:44:12et elle s'est chantée
00:44:14elle s'est chantée
00:44:16comme un petit oiseau
00:44:18non
00:44:20comment ?
00:44:22non
00:44:24l'oiseau c'est pas l'oiseau
00:44:26c'est une chanson de Luis Mariano
00:44:28comme un petit oiseau c'était Laurence Rossignol
00:44:30c'est une sénatrice
00:44:36Françoise Devoie 8 points
00:44:38Philippe Biger 5 points
00:44:40Julien 4 points
00:44:42Bravo Julien
00:44:44bravo bravo
00:44:46merci beaucoup d'avoir participé Julien
00:44:48vous étiez un très bon candidat
00:44:50et un très bon commentateur
00:44:52vous restez avec nous
00:44:54on vous embrasse bien fort
00:44:56et bon retour à Viry-Châtillon
00:44:58dans un instant la suite
00:45:00le journal La Météo
00:45:02et puis il y aura le coup de gueule de Philippe David
00:45:04et pourquoi il va râler Philippe David
00:45:06nommez moi ministre je révoque certains fonctionnaires à la minute
00:45:08allez on en parle dans un instant
00:45:10j'adore ce teasing
00:45:12on vous souhaite la bienvenue
00:45:14les vrais voix tous les jours avec Philippe David
00:45:16jusqu'à 19h
00:45:18Philippe Biger est avec nous
00:45:20Françoise Devoie
00:45:22Bruno Pommard
00:45:24bon c'est l'anniversaire
00:45:26bon anniversaire Bruno Pommard
00:45:28qui est venu les mains vides
00:45:30sans même un saucisson pour Philippe David
00:45:32pour vous dire
00:45:34comment il est balébé
00:45:36et dans un instant
00:45:38votre coup de gueule Philippe David
00:45:40si j'étais ministre
00:45:42je révoquerais certains fonctionnaires
00:45:44à la minute quand je vois leur comportement
00:45:46en attendant vous nous laissez des messages
00:45:48au 0826 300 300 et on les écoute
00:45:50bonsoir à tous
00:45:52Jacques Prédeville
00:45:54je vous appelle au sujet
00:45:56du cumul des mandats
00:45:58moi je serais pour parce que
00:46:00les députés
00:46:02ils vont dans leur
00:46:04mairie locale
00:46:06s'il y a des revendications
00:46:08ils peuvent les entendre
00:46:10là c'est des fonctionnaires
00:46:12ils sont là haut à Paris
00:46:14un député il ne va pas prendre la paye du maire
00:46:16le premier adjoint
00:46:18fera fonction de maire
00:46:20je vous souhaite une bonne soirée
00:46:22alors il nous propose
00:46:24le cumul des mandats mais par contre
00:46:26une limitation des mandats dans le temps à 7 ans
00:46:28comme c'était auparavant pour le président de la république
00:46:30ça vous paraîtrait une bonne chose Philippe Biger
00:46:32moi j'en étais resté
00:46:34au débat sur le cumul
00:46:36entre le ministre
00:46:38et l'élu local
00:46:40ça me paraissait une bonne chose
00:46:42là j'avoue que je ne sais pas
00:46:44ce qu'il faut penser de cela
00:46:46j'ai une incertitude
00:46:48je suis contre le retour du cumul des mandats
00:46:50je vois bien ce que ça peut avoir
00:46:52intuitivement mais contre intuitivement
00:46:54vous voyez très bien les dynasties entières
00:46:56qui se sont construites avec des potentats locaux
00:46:58de droite comme de gauche
00:47:00avec une incapacité à faire respirer la démocratie
00:47:02en asphyxie totale et c'est pas pour ça d'ailleurs
00:47:04que les choses ont été mieux
00:47:06est-ce qu'on a le droit de dire à un député
00:47:08de ne pas se représenter
00:47:10on dit à un président de la république
00:47:12d'accord mais ça n'a pas la même fonction
00:47:14d'abord vous êtes quand même rincé un peu plus
00:47:16quand vous êtes président de la république
00:47:18au bout de 7 ans je pense que vous n'avez pas envie d'être Advitam Eternam
00:47:20non
00:47:22un député qui connait très bien sa circonscription
00:47:24vous avez des parlementaires de très haut niveau
00:47:26franchement à droite comme à gauche en France
00:47:28on les traite toujours de débiles
00:47:30et de spectacles mais enfin
00:47:32vous avez des parlementaires exceptionnels
00:47:34vous prenez Chassaigne, vous prenez Charles de Courson
00:47:36à droite, vous prenez des
00:47:38à gauche vous avez des gens comme
00:47:40je pense à Guillaume Garraud etc.
00:47:42ce sont des gens qui ont quand même
00:47:44j'en ai plein en fait à citer, droite, gauche, centre
00:47:46ce sont des gens qui bossent
00:47:48et qui sont adorés dans leur circonscription
00:47:50l'analyse de Françoise
00:47:52effectivement on ne peut pas cumuler
00:47:54c'est pas possible quand on est un maire engagé
00:47:56au delà de ma petite personne tant que maire du rural
00:47:58j'ai rien de contrainte mais tu vois
00:48:00quand tu es maire d'une petite commune
00:48:02de 1000, 1500 habitants c'est des contraintes
00:48:04c'est un travail permanent donc être député
00:48:06et maire je vois pas
00:48:08par contre ça a créé en même temps
00:48:10alors tu as dit des gens engagés
00:48:12de Courson etc. mais là tu parles déjà des vieilles générations
00:48:14mais les nouvelles générations
00:48:16on n'a plus cette forme
00:48:18de député quand même très engagé sur le terrain pour une partie
00:48:20il y en a 577
00:48:22tu prends une Santiago, Isabelle Santiago
00:48:24c'est une femme engagée depuis longtemps qui fait un travail
00:48:26formidable mais il y en a plein sûrement
00:48:28c'est un peu compliqué encore une fois comme sujet
00:48:30allez dans un instant on reviendra sur
00:48:32le coup de gueule de Philippe David
00:48:34et puis bien entendu
00:48:36vous voulez commenter 0800 26
00:48:38300 300
00:48:40Sud Radio
00:48:42parlons vrai
00:48:44Les vraies voix Sud Radio
00:48:4617h-19h Philippe David
00:48:48Cécile de Ménibus
00:48:50L'accord de récréation
00:48:52a été tendu je peux vous le dire
00:48:54Philippe Bilger, Françoise de Gois
00:48:56mais je suis en train de parler avec mon amie Bruno Pommard
00:48:58et bien c'est
00:49:00c'est vrai
00:49:02non vous ne parlez pas quand la maîtresse parle
00:49:04c'est tout
00:49:06Bruno Pommard est avec nous
00:49:08et bien entendu vous au 0800 26
00:49:10300 300
00:49:12et il y en a un qui a envie de râler aujourd'hui encore
00:49:14c'est Philippe David
00:49:16Les vraies voix Sud Radio
00:49:18comme d'habitude je vais remettre le clocher au milieu du village
00:49:20et aujourd'hui ce sera un grand village puisqu'il s'agit
00:49:22de Corbeil-Essonne, ville de plus de
00:49:2450 000 habitants. Pourquoi Corbeil-Essonne ?
00:49:26Parce que ce qui s'est passé au lycée
00:49:28Robert Douaneau relève purement et
00:49:30simplement du délire organisé
00:49:32et assumé. Dans ce lycée un professeur
00:49:34de maths demande à un élève
00:49:36de retirer sa casquette car les couvre-chefs
00:49:38sont interdits dans les établissements
00:49:40scolaires, c'est dans un couloir.
00:49:42Devant le refus de l'élève, le prof confisque
00:49:44la casquette, suite à quoi l'élève
00:49:46le menace avec un camarade, avec ses doux mots
00:49:48je vais te buter sale fils de
00:49:50pute, avant d'asséner un coup de poing
00:49:52à l'enseignant, violence non reconnue par l'élève
00:49:54malgré une expertise médicale
00:49:56qui certifie des concussions au visage
00:49:58et des hématomes aux membres inférieurs
00:50:00et les témoignages d'enseignants
00:50:02en faveur de leurs collègues.
00:50:04Et que croyez-vous qu'il arriva ?
00:50:06Les lycéens ont organisé un blocus devant le lycée
00:50:08avec des tirs de mortier d'artifice
00:50:10sur l'établissement et collé
00:50:12des affiches avec le nom et le visage du prof
00:50:14avec ce slogan qui rappelle le Far West
00:50:16Wanted dead or alive
00:50:18recherché, mort ou vif en français.
00:50:20Preuve que la lâcheté est dans
00:50:22l'ADN de l'éducation nationale
00:50:24une partie des enseignants s'est désolidarisé
00:50:26du prof, lui reprochant d'être
00:50:28trop zélé avec l'application du règlement intérieur
00:50:30tandis que le proviseur n'a pas soutenu
00:50:32l'enseignant en ne faisant pas référence
00:50:34aux cours reçus par le prof
00:50:36pour le conseil de discipline auquel l'élève est convoqué.
00:50:38Mieux, il a rencontré
00:50:40les élèves et leur a promis qu'à l'avenir
00:50:42les casquettes seront autorisées dans les couloirs
00:50:44au mépris total de la loi.
00:50:46Dans un pays normal, le proviseur
00:50:48et les enseignants qui se sont désolidarisés
00:50:50du professeur victime seraient
00:50:52immédiatement révoqués de l'éducation nationale
00:50:54par la ministre, mais nous sommes en France
00:50:56comme vous le savez, ce nouvel événement
00:50:58nous prouve qu'on a rien retenu des assassinats
00:51:00de Samuel Patier et Dominique Bernard
00:51:02et que les phrases nièces du style
00:51:04la république ne cèdera rien ne sont que
00:51:06de la pâtée à gogo.
00:51:08Vous avez totalement raison
00:51:10Philippe, deux choses, la lâcheté
00:51:12institutionnelle qu'on a déjà
00:51:14relevée et qui est poussée
00:51:16à un point inimaginable
00:51:18et deuxième élément, je l'ai vu dans le
00:51:20judiciaire et je le vois ailleurs
00:51:22quand on est dépassé par les
00:51:24transgressions, au lieu de tenter
00:51:26de les réduire et de les battre en brèche
00:51:28on les administre
00:51:30en quelque sorte et on les autorise
00:51:32c'est scandaleux. Je ne suis pas d'accord avec votre
00:51:34dans un pays normal, ils seraient révoqués
00:51:36ça vaut pas révocation, excusez-moi, personne ne m'irait
00:51:38mais vous refusez d'appliquer
00:51:40le règlement, vous partez comme des fonctionnaires
00:51:42mais écoutez, d'abord c'est un règlement intérieur
00:51:44donc ça n'a pas, vous ne tombez pas
00:51:46sous le coup, comment dirais-je, de la correctionnelle
00:51:48ça c'est le premier point, donc il ne faut pas
00:51:50exagérer, c'est-à-dire que votre billet il est
00:51:52très bien mais à un moment donné vous passez toujours du côté
00:51:54du cheval, vous n'allez pas virer
00:51:56un proviseur parce qu'à un moment donné
00:51:58il dit ok, dans le couloir
00:52:00vous pouvez garder la casquette
00:52:02mais ce n'est pas
00:52:04de la révocation, bien sûr
00:52:06qu'il faudrait à mon avis
00:52:08une sanction sévère, même
00:52:10une retenue sur salaire, mais c'est du délire
00:52:12le monde dans lequel vous vivez
00:52:14je ne suis pas d'accord avec vous, excusez-moi
00:52:16parce que si on vous applique à vous
00:52:18qui êtes certainement monsieur qui ne faites jamais
00:52:20d'erreurs, vous avez fait aussi des erreurs
00:52:22est-ce qu'on vous a révoqué pour autant
00:52:24je pense que quand il y a, mais non mais il y a une limite
00:52:26Philippe en a fait plein, moi je n'en ai jamais fait
00:52:28il y a une limite, c'est comme les policiers
00:52:30il y a une limite à la lâcher, écoutez-moi
00:52:32est-ce que vous êtes d'accord pour faire des révocations
00:52:34de policiers aussi à tour de bras, si ils font des conneries
00:52:36je ne vous ai jamais entendu demander ça
00:52:38pour un policier, jamais
00:52:40je pense que les policiers sont plus souvent sanctionnés
00:52:42que les travailleurs
00:52:44je comprends un petit peu ton désarroi par rapport à cette situation
00:52:46d'autant que je connais très bien ce lycée
00:52:48lycée de loin nord à Corbeil, parce que j'ai travaillé dix ans
00:52:50dans les quartiers de Corbeil et Saône
00:52:52et c'est un superbe lycée en plus
00:52:54ça m'étonne beaucoup, mais enfin bref, c'est arrivé
00:52:56je crois que effectivement le proviseur doit être
00:52:58sanctionné, il ne doit pas aller jusqu'à la révocation
00:53:00évidemment parce que très sincèrement c'est un très très
00:53:02gros lycée et il y a beaucoup beaucoup de problématiques
00:53:04à gérer, je peux bien le connaître
00:53:06je pense qu'une sanction est méritée effectivement
00:53:08ce n'est pas normal, il ne faut pas soutenir
00:53:10mais il ne sera jamais sanctionné
00:53:12mais vous n'en savez rien, parce que les sanctions
00:53:14mais vous ne savez rien
00:53:16sur l'échelon, la progression des carrières
00:53:18s'il n'y aura pas une sanction qui est invisible
00:53:20on ne peut pas être péremptoire comme ça, franchement
00:53:22en tout cas, il a le droit
00:53:24il a le droit de râler
00:53:26mais c'était excellent
00:53:28merci les amis, tout de suite le tour de table de l'actu des vrais
00:53:30mais maniez-vous le tronc
00:53:32on va bientôt se mettre à table
00:53:34ça sent l'artiste à cette table, ça sent l'artiste
00:53:36c'est horriblement fatiguant d'être intelligent
00:53:38le tour de table
00:53:40de l'actualité
00:53:42Philippe Bilger voulait revenir sur une affaire
00:53:44intéressante
00:53:46de Jacques Fech
00:53:48qui a été
00:53:50guillotiné en 1957
00:53:52au meurtre d'un policier
00:53:54et son fils
00:53:56voulait
00:53:58en tout cas rétablir ce qu'il appelait
00:54:00l'honneur de son père
00:54:02absolument, c'est un sujet
00:54:04tragique
00:54:06déchirant
00:54:08et qui a suscité
00:54:10une réflexion intense
00:54:12et bien sûr, je vais essayer tout de même
00:54:14et Cécile d'être bref
00:54:16sur un tel sujet
00:54:18mais vous avez résumé très rapidement
00:54:20Jacques Fech a tué
00:54:22un policier, il est
00:54:24condamné à mort
00:54:26et il sera exécuté
00:54:28et dans le cours
00:54:30les moments qui ont séparé
00:54:32la condamnation à mort
00:54:34et
00:54:36de l'arrêt de condamnation
00:54:38et bien il a eu
00:54:40notamment trois années
00:54:42de rédemption
00:54:44absolue
00:54:46puisque le cardinal
00:54:48Lustiger à l'époque a mis en oeuvre
00:54:50un processus
00:54:52de béatification
00:54:54et la cour de cassation
00:54:56saisie par son fils Gérard Fech
00:54:58qui est avec nous
00:55:00considérait que
00:55:02l'épreuve d'amendement
00:55:04pour aller vite n'était pas
00:55:06suffisante après ces
00:55:08trois années et notamment
00:55:10un journal intime
00:55:12d'une intelligence et d'une
00:55:14sensibilité extrême
00:55:16alors on peut discuter le point de vue
00:55:18de la cour de cassation mais je crois
00:55:20qu'il a été largement partagé
00:55:22par tous ceux qui ont réfléchi
00:55:24sur celle-ci.
00:55:26Alors on va vous entendre Gérard Fech
00:55:28vous vous battez justement
00:55:30pour la rédemption de votre père
00:55:32il y a la décision de la cour de cassation
00:55:34qui est tombée le 15 octobre
00:55:36qui ne va pas en votre faveur
00:55:38vous attendiez quoi ?
00:55:40Est-ce que vous espériez ?
00:55:42Je pensais que toutes les conditions
00:55:44étaient remplies pour que cette réhabilitation
00:55:46aboutisse, c'est vrai que
00:55:48le travail qui avait été fait par maître Spinozzi
00:55:50était très intéressant
00:55:52c'est une belle idée en tous les cas
00:55:54je trouvais ça vraiment bien
00:55:56je vais simplement redire au tout départ
00:55:58bon je ne vais pas redire mon histoire
00:56:00ça ne sert à rien
00:56:02il y a plein de gens qui nous écoutent qui ne la connaissent pas forcément
00:56:04je découvre mon père
00:56:06quand j'ai 40 ans
00:56:08j'ai toujours cherché mes origines, je n'ai jamais trouvé
00:56:10je découvre que c'est Jacques Fech, je ne connais pas Jacques Fech
00:56:12j'ai lu un article sur
00:56:14sa proposition de beatification
00:56:16qui ne m'intéresse pas du tout
00:56:18enfin bref, j'aurais très bien pu dire je découvre mon père
00:56:20je m'arrête là et puis voilà c'est tout
00:56:22mais très vite je vois
00:56:24je prends connaissance, qui est cet homme
00:56:26je m'aperçois qu'il n'a jamais de condamnation
00:56:28que bon c'est
00:56:30un mal de vivre, il a fait
00:56:32ce qui s'appelle n'importe quoi
00:56:34mais par contre ce qui m'a touché beaucoup
00:56:36c'est que c'est le seul être qui me laisse une lettre
00:56:38avant d'être exécuté, quelques heures avant
00:56:40en disant
00:56:42il souhaitait que je sois reconnu comme son fils
00:56:44ça, ça m'a énormément touché
00:56:46j'ai cherché à savoir un petit peu plus qui était cet homme
00:56:48et ce qui m'a surtout
00:56:50fait bondir, là où après je peux comprendre
00:56:52il a tué un policier, on veut le biatifier
00:56:54les gens se posent des questions, qu'est-ce que c'est que ce truc-là
00:56:56ça je suis tout à fait d'accord
00:56:58mais au départ, moi je n'étais pas parti là-dessus, j'étais parti sur
00:57:00son procès, parce que son procès
00:57:02il faut quand même savoir que son procès
00:57:04c'est vraiment ce qui s'appelle n'importe quoi
00:57:06moi j'ai tous les éléments, j'ai absolument
00:57:08toutes les preuves
00:57:10tout ce qu'il faut
00:57:12le vote des jurés sont falsifiés
00:57:14le président
00:57:16de la cour d'assises règle
00:57:18les réponses des jurés, non, non
00:57:206 fois, règle, remplace par oui
00:57:22c'est la première chose, collusion
00:57:24entre le président de la cour d'assises et l'avocat
00:57:26général à l'époque Maître Floriot
00:57:28qui dînent ensemble le soir même
00:57:30tout en sachant qu'à cette même époque
00:57:32le fils du président de la cour d'assises
00:57:34était défendu par Maître Floriot
00:57:36pour
00:57:38détention d'armes, etc
00:57:40il y a ça, lorsqu'on décrit
00:57:42l'histoire de Jacques Fech, on dit qu'il a
00:57:44tout simplement, bon il a tué un policier
00:57:46il a tué son fils, il a tué
00:57:48on oublie simplement de dire
00:57:50mais ça on le dit, c'est absolument
00:57:52vrai, pourtant moi j'ai les éléments
00:57:54c'est qu'avant que Jacques Fech
00:57:56ne tire sur ce policier, le policier
00:57:58tire à 4 reprises sur Jacques Fech
00:58:00ça c'est, j'ai jamais dit tout ça
00:58:02donc ça veut dire quoi, qu'il y a légitime défense ?
00:58:04il y aurait déjà, déjà, il y a
00:58:06mais pourquoi il tire dessus le policier ? sur votre père ?
00:58:08il est du haut des mains, je ne sais pas
00:58:10il tire parce qu'il veut l'arrêter, je ne sais pas s'il lui tire
00:58:12soyez précis, parce que
00:58:14je ne veux pas votre procès ni celui de votre père évidemment
00:58:16vous dites
00:58:18le policier a tiré 4 fois, s'il a tiré 4 fois
00:58:20c'est qu'il y a peut-être une bonne raison
00:58:22mais est-ce que vous avez une justification ?
00:58:24la seule chose que je...
00:58:26la seule chose
00:58:28la seule chose c'est que
00:58:30le problème n'est pas là, c'est que j'aurais voulu voir
00:58:32au niveau du procès d'assises, qu'on dise
00:58:34bien, qu'on fasse la preuve qu'effectivement
00:58:36le policier a tiré aussi, la balistique
00:58:38il y a des photos très nettes, c'est bien l'arme du policier
00:58:40les nuits du policier
00:58:42donc c'est
00:58:44c'est ce côté
00:58:46qu'est-ce que c'est que cette...
00:58:48et il avait parfaitement compris
00:58:50très très vite compris qu'il servait d'exemple
00:58:52quand on voit
00:58:54déjà le président de la république
00:58:56au niveau de la grâce, quand il s'exprime
00:58:58par l'intermédiaire de son avocat
00:59:00dites bien à votre client que j'aimerais beaucoup le grasser
00:59:02mais si je le fais, je mets en danger
00:59:04d'autres agents de police
00:59:06remerciez-le pour l'homme qu'il est devenu
00:59:08c'est une très jolie phrase
00:59:10en réalité
00:59:12là je ne veux pas me prononcer
00:59:14sur les modalités du procès
00:59:16je ne les connais pas
00:59:18mais c'est très intéressant d'abord
00:59:20le problème de la grâce présidentielle
00:59:22pour tous les présidents
00:59:24même ceux qui ont été partisans
00:59:26de la peine de mort, ça a été
00:59:28quelque chose de douloureux, de tragique
00:59:30et ce qui m'intéressait
00:59:32dans la décision de la cour de cassation
00:59:34c'est qu'elle a
00:59:36considéré qu'on n'avait pas des preuves
00:59:38objectives d'amendement
00:59:40c'est-à-dire le fait qu'il n'avait
00:59:42par exemple pas commencé
00:59:44à rembourser la victime
00:59:46et qu'au fond
00:59:48la preuve de réadaptation
00:59:50venait d'un processus
00:59:52religieux
00:59:54d'une prise de conscience
00:59:56qui durant trois ans s'est produite
00:59:58je voulais juste dire que
01:00:00moi je n'écoute pas du tout le procès, je vous écoute
01:00:02et je suis très ému en fait parce que
01:00:04ce que je vois derrière tout ça c'est quand même la recherche
01:00:06de son père
01:00:08la recherche de ses racines
01:00:10et puis la découverte de cet homme
01:00:12moi je suis extrêmement bouleversé parce que je pense que c'est
01:00:14toute votre vie en fait qui est dans ce combat
01:00:16je vous vois, je vous regarde
01:00:18je sens que vous êtes très ému de cet homme
01:00:20que vous n'avez pas connu et ça m'émeut beaucoup
01:00:22au-delà du procès
01:00:24ce qui m'émeut beaucoup c'est votre
01:00:26chemin à vous, ça me touche profondément
01:00:28en fait. Et cette lettre qui vous laisse
01:00:30c'est ça, je trouve ça ébranlant
01:00:32Vous avez reçu cette lettre, vous aviez 40 ans
01:00:3440 ans, il a fallu que je fasse
01:00:36Mais est-ce que vous avez fait un deuil ?
01:00:38c'est ma question, je voulais en arriver là
01:00:40J'aimerais qu'il nous explique comment il a reçu sa lettre
01:00:42et le choc que ça doit être
01:00:44J'ai tout simplement, j'ai su
01:00:46que Jacques Fech me laissait quelque chose
01:00:48par l'intermédiaire du fils de son avocat
01:00:50qu'il a fallu que je trouve, effectivement
01:00:52il me laisse une lettre avec des médailles etc
01:00:54donc il y a une intention très particulière
01:00:56et je me fais un devoir de...
01:00:58Vous avez fait le deuil ?
01:01:00Non, le deuil c'est un peu
01:01:02Pour quelqu'un qui ne l'a jamais reçu
01:01:04C'est pas grave, on peut faire le deuil
01:01:06d'événements qu'ont subi nos grands-parents
01:01:08C'est à la justice, moi qui sois condamné
01:01:10et qui fasse perpétuité, ça ne me pose aucun problème
01:01:12aucun problème
01:01:14ce qui m'aurait d'ailleurs permis de le rencontrer
01:01:16de le voir etc
01:01:18Pourquoi si tard en fait ?
01:01:20Pourquoi si longtemps après vous l'avez reçu cette lettre ?
01:01:22Je ne connaissais pas mes origines
01:01:24Si ce monsieur est
01:01:26décédé en 57
01:01:28par quel intermédiaire ?
01:01:30Qui vous a recherché ?
01:01:32On a 45 secondes
01:01:34Il a fallu déjà que je...
01:01:36Au niveau de ma mère déjà
01:01:38Il a fallu que ma mère me signe un secret
01:01:40absolu sur ma naissance
01:01:42Je ne connais strictement rien, je n'ai ni son nom, ni le nom de mon père
01:01:44Je n'ai rien, c'est simplement cet article de presse
01:01:46qui me fait penser
01:01:48que je peux être le fils de Jacques Fech
01:01:50Après je le sais le lendemain
01:01:52puisque le journaliste qui a écrit ça
01:01:54avait une déposition qu'avait fait ma mère
01:01:56au procès de l'Assise
01:01:58en disant qu'elle déclarait qu'elle avait eu un fils
01:02:00Mais il a fallu déjà que j'obtienne
01:02:02cette reconnaissance en paternité
01:02:04qui a été déjà tout un travail
01:02:06C'est ça, cette injustice
01:02:08je trouve
01:02:10pas normale
01:02:12En tout cas ça finit par une belle histoire
01:02:14C'est ce que nous retiendrons
01:02:16Merci beaucoup Gérard Fech
01:02:18d'avoir accepté notre invitation
01:02:20Merci Philippe Bilger de nous avoir permis
01:02:22de rencontrer cette belle personne
01:02:24Allez dans un instant la suite du tour de table
01:02:26de l'actu parce que les personnes qui viennent derrière
01:02:28sont beaucoup moins sympathiques
01:02:42Les vraies voix ce sont
01:02:44des débats, des rencontres
01:02:46Il y a des vies
01:02:48Je ne sais pas si vous avez entendu
01:02:50il y a quelques instants Gérard Fech
01:02:52incroyable de retrouver un papa
01:02:54à l'âge de 40 ans et de se rendre compte
01:02:56que quelqu'un qui a été guillotiné
01:02:58c'est infusé
01:03:00Tout le monde reprend le nom du grand-père
01:03:02C'est génial, c'est formidable
01:03:04Si vous ne l'avez pas entendu je vous incite
01:03:06à écouter la séquence en podcast
01:03:08et le tour de table
01:03:10de l'actu des vraies voix
01:03:12et on peut démarrer
01:03:14par Françoise Devoix
01:03:16Je vais aller assez vite pour laisser du temps
01:03:18à notre ami Bruno
01:03:20C'est son anniversaire
01:03:22Sur une séquence que je trouve
01:03:24alors là on est dans le détestable
01:03:26et l'odieux, c'est Pascal Boniface
01:03:28qui s'exprime sur le maire de Saint-Ouen
01:03:30Karim Bouamrane
01:03:32et qui à un moment donné
01:03:34parce qu'il commente
01:03:36Karim Bouamrane était invité sur France 2
01:03:38à des propos pas si cruels que ça
01:03:40et pas si durs que ça sur Israël
01:03:42et sur le conflit au Proche-Orient
01:03:44et Pascal Boniface, qu'est-ce qu'il lui prend ?
01:03:46Il twitte
01:03:48il fait un commentaire en expliquant
01:03:50à l'évidence, Karim Bouamrane est un muslim d'apparence
01:03:52écoutez, moi j'ai été
01:03:54un muslim c'est musulman en anglais
01:03:56déjà pourquoi en anglais ?
01:03:58c'est complètement délirant
01:04:00d'abord l'assignation, l'essentialisation
01:04:02vous êtes un muslim
01:04:04qu'est-ce que c'est un musulman d'apparence
01:04:06un musulman de nature, un juif d'apparence
01:04:08un juif de nature, c'est déjà honteux
01:04:10je rappelle quand même que Pascal Boniface
01:04:12il est patron de l'IRIS
01:04:14l'Institut des relations internationales et stratégiques
01:04:16c'est complètement incroyable
01:04:18donc déjà dans sa bouche, un musulman d'apparence
01:04:20c'est sale, c'est insultant
01:04:22c'est douloureux pour la personne
01:04:24qui le reçoit, en plus de ça
01:04:26qu'est-ce qu'il induit, évidemment que
01:04:28quand t'es musulman de toute façon t'es forcément
01:04:30du côté palestinien voire hamas
01:04:32et puis quand tu es juif t'es forcément du côté
01:04:34israélien, c'est une essentialisation
01:04:36à tous les étages
01:04:38j'ai été extrêmement choqué
01:04:40par cela, Pascal Boniface s'est rendu
01:04:42compte ce matin de ce qu'il avait
01:04:44fait, il a fait un
01:04:46tweet pour s'excuser mais enfin c'est des remords
01:04:48vraiment c'est des remords
01:04:50je ne les entends même pas, obligés exactement
01:04:52et je vois que des maires commencent déjà
01:04:54à se désengager, François Rebsamen a annulé
01:04:56par exemple une rencontre
01:04:58qui avait lieu sous le haut patronage de l'IRIS
01:05:00il l'a annulé à Dijon ce matin, il l'a fait savoir
01:05:02on ne peut pas quand on est un personnage
01:05:04public, d'ailleurs on ne peut pas
01:05:06tout court, mais quand on a une puissance
01:05:08de parole publique, on ne fait pas ça
01:05:10on ne parle pas comme ça des gens, c'est pas possible
01:05:12je ne suis pas aussi indigné
01:05:14que Françoise par cette expression
01:05:16ce qui m'étonne
01:05:18c'est de la part de Pascal Boniface
01:05:20qui en général avait
01:05:22plutôt des positions
01:05:24qui étaient limite
01:05:28faussement objectives
01:05:30du côté des palestiniens
01:05:32il comprenait très bien tout cela
01:05:34et je suis étonné par ce...
01:05:36Non ce n'est pas étonnant, il tape sur Karim Bouhannin
01:05:38parce qu'il aimerait que ce soit, qu'il ait une position
01:05:40plus radicale
01:05:42Bruno Pommard
01:05:44je le connais un petit peu parce qu'on a fait
01:05:46Beurre FM ensemble souvent, je l'ai rencontré la semaine dernière
01:05:48j'ai passé deux heures avec lui à discuter
01:05:50je trouve que c'est un mec qui est assez mesuré dans ses propos
01:05:52sur ce sujet-là en particulier
01:05:54je trouve que c'est un peu pathétique
01:05:56de la part de ce monsieur
01:05:58quasiment de l'insulter
01:06:00c'est une insulte vraiment
01:06:02en musulman d'apparence, c'est odieux
01:06:04c'est moche
01:06:06Bruno Pommard, Sanofi
01:06:08il change de sujet, c'est Bardella et les syndicats
01:06:10parce qu'on en a parlé tout à l'heure
01:06:12Sanofi, excusez-moi
01:06:14je suis l'autogestion
01:06:16on fait ce qu'on veut
01:06:18ne vous emballez pas non plus
01:06:20je suis sûr que Françoise
01:06:22je suis sûr que Françoise va réagir
01:06:24mais je sais que monsieur Bilger
01:06:26sera là pour me défendre
01:06:28c'est au sujet du bouquin
01:06:30que Bardella va sortir
01:06:32il fait une grosse promo
01:06:34c'est le groupe Bolloré
01:06:36ils ont acheté 780 panneaux
01:06:38dans les gares, un peu partout
01:06:40on voit les syndicats
01:06:42qui font de la politique
01:06:44c'est les partis politiques
01:06:46la preuve c'est qu'il y a de bons et de mauvais syndiqués
01:06:48syndicats sud qui montent au créneau
01:06:50en disant que c'est inadmissible
01:06:52de permettre à Bardella ou à Fayard
01:06:54de faire de la publicité dans les gares
01:06:56je trouve ça inadmissible
01:06:58que les syndicats puissent avoir
01:07:00un a priori
01:07:02sur le fait que monsieur Bardella
01:07:04fait de la promotion, je trouve ça scandaleux
01:07:06les syndicats feraient mieux de protéger
01:07:08les salariés, les aider
01:07:10dans leur carrière, dans tout ce qu'on veut
01:07:12ce qu'ils ont fait à l'origine d'ailleurs
01:07:14plutôt que de faire de la politique politicienne
01:07:16je trouve ça scandaleux
01:07:28je comprends d'abord
01:07:30vous feignez de vous en étonner mon cher ami
01:07:32que les syndicats fassent de la politique
01:07:34vous venez d'un corps qui s'appelle la police
01:07:36alors que les syndicats ne font pas de la politique
01:07:38alors je m'appelle Gertrude
01:07:44deuxième point
01:07:46juste je vais très vite en expliquant quand même
01:07:48que les syndicats ont le droit aussi
01:07:50de voir autre chose que le gentil Bardella
01:07:52avec cette photo en noir et blanc
01:07:54on dirait d'ailleurs une photo des années 30
01:07:56et ils ont le droit de voir encore le leader de l'extrême droite
01:07:58et ils ont le droit de dire qu'ils ne sont pas d'accord
01:08:00pour l'avoir en affichage
01:08:02ça ne veut pas dire que c'est interdit
01:08:04je rejoins très rapidement
01:08:06le point de vue de Bruno
01:08:08ça n'est pas le rôle des syndicats
01:08:10que de porter atteinte
01:08:12à la liberté de l'expression
01:08:14à la liberté de l'affichage
01:08:16c'est une honte
01:08:18la dictature est proche
01:08:20merci beaucoup Bruno Pommard
01:08:22l'info en plus avec Félix Mathieu
01:08:24les vrais voici de radio
01:08:26et deux amis se sont lancés dans une étonnante aventure à pied
01:08:28avant le classique OMPSG de dimanche prochain
01:08:30étonnante oui parce que déjà
01:08:32ils sont supporters l'un du PSG l'autre de l'OM
01:08:34et ils sont amis
01:08:36c'est déjà une première fois
01:08:38j'en connais d'autres
01:08:40et surtout ils ont décidé de marcher ensemble
01:08:42entre le parc des princes et le vélodrome
01:08:44une petite trotte quand même Paris Marseille
01:08:46rien de moins
01:08:48ils sont partis il y a deux semaines et demie
01:08:50et leur petite ode à l'amitié entre supporters de toutes obédiences
01:08:52prend un relief tout particulier évidemment
01:08:54après ce qu'on a vu et entendu ce week-end
01:08:56des chants homophobes au parc des princes
01:08:58des supporters marseillais sanctionnés pour des violences
01:09:00de Montpellier et conséquence de tout ça
01:09:02des supporters parisiens interdits au vélodrome
01:09:04dimanche prochain
01:09:06dans ce monde de brutes donc nos deux amis
01:09:08et leur marche pour la fraternité humaine
01:09:10avec au passage une cagnotte pour la Ligue contre le cancer
01:09:12ils sont arrivés à Annonay hier
01:09:14l'occasion de parler du chef Fyodlard Desch
01:09:16pour un truc plus joyeux que les inondations
01:09:18une semaine pour terminer Annonay Marseille
01:09:20Melvin et Romain ne vont pas s'arrêter en si bon chemin
01:09:22on est tombé que sur des bonnes personnes
01:09:24qui ont le coeur sur la main et qui nous ont
01:09:26hébergé chez eux et avec un amour incroyable
01:09:28il y a trop de violence dans le football
01:09:30donc ils sont tous d'accord sur ça
01:09:32il faut que ça change un petit peu
01:09:34et c'est vrai que sur la cause du cancer
01:09:36malheureusement à chaque fois
01:09:38qu'on parle avec une personne
01:09:40de près ou de loin ils sont touchés
01:09:42très tristes et ils sont heureux
01:09:44qu'on fasse cette marche pour cette cause
01:09:46donc la cagnotte
01:09:48ne fait qu'augmenter depuis une semaine
01:09:50on est très très content
01:09:52c'est le soutien des gens qui est incroyable
01:09:54des propos recueillis par Amélie Béguin
01:09:56Amélie Béguin pour Sud Radio
01:09:58pour la beauté du geste, Melvin et Romain marchent
01:10:00avec leurs deux maillots, pas sûr que celui du PSG
01:10:02soit 3,5 si j'ai bien suivi
01:10:04dimanche prochain au Vélodrome
01:10:06merci Félix, moi j'applaudis dès demain
01:10:08moi j'applaudis demain
01:10:10j'applaudis dès demain mais je dis quand même
01:10:12allez l'OM
01:10:14dans le monde normal on pourrait trouver ça
01:10:16pas ridicule mais enfin
01:10:18aujourd'hui c'est fondamental
01:10:20et c'est pour la ligue contre le cancer
01:10:22c'est très bien
01:10:24et bien en tout cas
01:10:26j'embrasse très très fort Melvin et Romain
01:10:28parce que cette initiative me plaît beaucoup
01:10:30dans un instant
01:10:32la suite des vrais voies
01:10:34avec le coup de projecteur des vrais voies
01:10:36la cour des comptes a quitté la sonnette
01:10:38d'alarme sur la police de Marseille
01:10:40le nombre de policiers a baissé de 4,5%
01:10:42est-ce une situation
01:10:44devenue ingérable Félix ?
01:10:46Est-ce que Marseille est encore une ville
01:10:48où règne l'état de droit ?
01:10:50Est-ce que la situation est encore rattrapable ?
01:10:52Est-elle abandonnée au crime organisé ?
01:10:54Vous dites que 95% voulait réagir
01:10:56au datant de vos appels
01:10:58et elle n'est pas du tout du crime organisé
01:11:00au 0826 300 300
01:11:02en revanche elle est organisée tout court
01:11:04allez on en parle dans un instant
01:11:06Sud Radio c'est vous qui donnez le ton
01:11:08c'est pratiquement à mon avis la seule radio
01:11:10où tout le monde peut s'exprimer
01:11:12et ça c'est déjà quelque chose d'extraordinaire
01:11:14et de rare
01:11:16Sud Radio parlons vrai
01:11:18les vraies voies Sud Radio
01:11:20les vraies voies jusqu'à 19h
01:11:22Philippe David, Cécile de Ménibus
01:11:24les vraies voies jusqu'à 19h
01:11:26avec aujourd'hui un fêté
01:11:28pour ses 65 ans
01:11:30un fêté ?
01:11:32ça se dit fêté ?
01:11:34je pense plutôt de faitout
01:11:36d'accord super
01:11:38on peut faire plein de bonnes choses à manger
01:11:40quand vous avez rien à dire Philippe
01:11:42n'en profitez pas pour parler
01:11:44ça me donne faim
01:11:46Françoise de Gaulle est avec nous
01:11:48ça va sinon mon Philippe David
01:11:50vous aviez des choses passionnantes à nous dire ?
01:11:52ah non pas du tout
01:11:54c'était le coup de projecteur des vraies voies
01:11:56ça c'est passionnant
01:11:58les vraies voies Sud Radio
01:12:00le coup de projecteur des vraies voies
01:12:02les images de l'agression sont très violentes
01:12:04à terre, deux policiers
01:12:06autour d'eux
01:12:08une dizaine d'individus qui les rouent de coup
01:12:10les fonctionnaires de police
01:12:12venaient d'interpeller un dealer
01:12:14on a failli crever là bas
01:12:16on a failli crever là bas
01:12:18cité de la Castellane à Marseille
01:12:20comme dans tout le département depuis le mois de mars
01:12:22les opérations placenet menées par la police
01:12:24ont endigué le trafic de stupéfiants
01:12:26856 interpellations
01:12:28et 480 kilos de cannabis saisis
01:12:30il faut arrêter avec les cités
01:12:32tout le monde s'en branle
01:12:34le préfet le premier il veut juste faire la ligne du journal pour faire le beau
01:12:36aujourd'hui il faut tenir le terrain
01:12:38ne pas montrer le moindre signe de relâchement
01:12:40ça met en rogne un peu tout le monde
01:12:42bien évidemment les dealers
01:12:44c'est une partie des habitants
01:12:46les habitants des quartiers ils ont même plus l'espoir qu'on les maisonne
01:12:48c'est fini, tu sais quoi, on sert à rien
01:12:50on sert plus à rien
01:12:52et la cour des comptes dresse donc ce constat
01:12:54alarmant sur la situation de la police à Marseille
01:12:56malgré les engagements
01:12:58les effectifs ont donc diminué de 4,5%
01:13:00avec davantage de départs que de nouvelles recrues
01:13:02le rapport souligne
01:13:04une police marseillaise débordée
01:13:06face à l'ampleur croissante du trafic de drogue
01:13:08alors parlons vrai, peut-on résoudre
01:13:10les problèmes de la ville avec les lois actuelles
01:13:12est-ce que d'autres villes françaises
01:13:14prennent la même voie que Marseille
01:13:16et à cette question, Marseille est-elle abandonnée
01:13:18au crime organisé, vous dites oui à
01:13:2095%, vous êtes habitant
01:13:22de Marseille, vous avez vécu à Marseille
01:13:24vous avez quitté Marseille parce que vous
01:13:26n'en pouviez plus, vous êtes
01:13:28policier à Marseille, appelez-nous au 0826
01:13:30300 300
01:13:32le constat Philippe Bilger sévère
01:13:34mais...
01:13:36là je vais avouer
01:13:38mon ignorance et c'est très
01:13:40intéressant le problème de Marseille
01:13:42on pourrait le généraliser
01:13:44objectivement depuis des années
01:13:46en voyant
01:13:48le fait que Marseille apparaissait
01:13:50presque comme la ville chouchou
01:13:52de ce pouvoir, combien de fois
01:13:54Gérald Darmanin y allait
01:13:56combien de fois le président nous a répété
01:13:58que c'était en quelque sorte
01:14:00sa ville préférée, j'étais
01:14:02persuadé que
01:14:04tout ce qui était promis était
01:14:06concrétisé et qu'en réalité
01:14:08Marseille sur le plan de la sécurité
01:14:10ne pouvait pas se plaindre
01:14:12et là, comme dirait mon ami
01:14:14Philippe, je tombe de l'armoire
01:14:16lorsque j'apprends
01:14:18qu'en réalité c'est le contraire
01:14:20alors
01:14:22ça pourrait entraîner de longues
01:14:24réflexions sur la disparité
01:14:26entre la promesse politique
01:14:28et la réalité du pays
01:14:30mais ce serait trop long
01:14:32je suis absolument d'accord avec vous
01:14:34on avait quand même l'impression que Marseille
01:14:36allait être, est-ce que vous parlez des déplacements
01:14:38de Gérald Darmanin, je pense qu'Emmanuel Macron a fait au moins
01:14:404 déplacements officiels, plus les
01:14:42meetings d'entre-deux-tours
01:14:44souvenez-vous le meeting d'entre-deux-tours
01:14:46de la présidentielle 2022, mon programme sera
01:14:48écologique ou ne sera pas, c'est Marseille
01:14:50donc c'est son amour absolu pour cette ville
01:14:52il ne se passe rien, après moi
01:14:54je ne sais pas comment ça se
01:14:56goupille, j'ai quand même
01:14:58l'impression que Marseille a quand même été
01:15:00malgré ce que dit la cour des comptes
01:15:02a quand même été, mais je me tourne vers Bruno
01:15:04un peu nettoyer, en tout cas
01:15:06les opérations de place nette, je ne veux pas taper
01:15:08à bras raccourcis sur Gérald Darmanin
01:15:10parce qu'il faut bien, chaque chemin
01:15:12commence par un pas, il me semble quand même
01:15:14qu'il y a quand même eu peut-être un petit
01:15:16mieux, je ne dis pas que c'est
01:15:18un grand mieux, mais un tout petit mieux
01:15:20je laisse la place à Bruno, parce que ça il connait parfaitement
01:15:22ses sujets. Merci François, je t'aime
01:15:24il est très défaitiste Philippe
01:15:26par rapport à Marseille, moi non
01:15:28il faut savoir qu'il y a un peu plus de 4000 policiers quand même sur Marseille
01:15:30il y a une police municipale qui est une des
01:15:32plus importantes de France, il y a près de 600 fonctionnaires
01:15:34et très aguerrie
01:15:36elle est armée
01:15:38oui, absolument
01:15:40tu as un service de l'OFAST
01:15:42office anti-criminalité
01:15:44qui est là, anti-stupe, qui est là
01:15:46et qui fait un boulot considérable, je les ai vu parce que j'étais
01:15:48la semaine dernière pour les 50 ans de la
01:15:50lutte contre le narcotrafic
01:15:52donc l'association des hauts fonctionnaires faisait
01:15:54un colloque à ce sujet, bref
01:15:56pour vous dire que tout ce qui a été fait
01:15:58même Darmanin avec ses opérations, c'est pas anodin
01:16:00c'est pas si mal
01:16:02alors ça a déstabilisé le marché, effectivement en déstabilisant le marché
01:16:04et évidemment les équipes, je pense à
01:16:06des aides mafias et Yoda
01:16:08etc, ça a déstabilisé évidemment
01:16:10ces quartiers où il y a des règlements de comptes et où même
01:16:12les policiers sont pris à partie, on l'a vu
01:16:14ce qui s'est passé, c'était terrible
01:16:16mais je crois qu'il ne faut pas lâcher, je pense qu'il y a
01:16:18encore une fois ce travail, vous savez on a
01:16:20parlé de cette fameuse loi sur la sécurité globale
01:16:22qu'a lancée Jean-Michel Fauvert
01:16:24qui est chez vous souvent, et qui est génial
01:16:26qui consiste à faire un travail commun
01:16:28c'est-à-dire des forces de police réunies
01:16:30et je vais vous dire quelque chose, c'est pas au secours
01:16:32parce que je le dis partout, je l'ai dit encore ce matin
01:16:34chez vos confrères des RMC
01:16:36on a du travail
01:16:38de répression à faire, et ça l'OFAST
01:16:40la police judiciaire qui a été renforcée aussi
01:16:42l'OFAST qui a été renforcée, on est passé d'un effectif
01:16:44de 100 à près de 250, alors c'est pas
01:16:46que sur Marseille, mais tous ces services
01:16:48ont été augmentés, il y a un travail
01:16:50de fonds à mener, avec ces services
01:16:52de PJ qui sont capables de démanteler ces réseaux
01:16:54d'ailleurs des aides mafias qu'on voit apparaître
01:16:56qui sont en train de se faire taper dessus
01:16:58et il y a du travail qui est fait en dessous, mais ça prend du temps
01:17:00pour déceler ces réseaux, ensuite
01:17:02il y a du travail de sécurisation qu'ont besoin les gens dans ces quartiers
01:17:04parce que c'est une vraie problématique
01:17:06et ça, il faut le faire à tout prix
01:17:08pour rassurer les gens dans ces quartiers qui ne vivent
01:17:10pas de stupe, qui ne vivent pas de prostitution
01:17:12ou des réseaux islamistes
01:17:14qui ont envie de vivre normalement
01:17:16et ils sont nombreux. Mais il faut de la présence, parce qu'une fois
01:17:18que ça a été nettoyé entre guillemets, il faut de la présence
01:17:20Merci de me lancer sur le sujet ma chère
01:17:22et moi je suis favorable
01:17:24alors peut-être que Françoise va réagir aussi sur ce sujet là
01:17:26à mettre l'armée
01:17:28dans les quartiers
01:17:30Samia Ghalib avait dit il y a quelques années
01:17:32en 2015 ou 2016
01:17:34alors au début j'ai dit non non
01:17:36elle dit n'importe quoi, en fait je me suis rangé
01:17:38à son avis, pourquoi ? Parce que
01:17:40nos policiers, même s'ils font un travail formidable
01:17:42ça ne veut pas dire que la police
01:17:44ne fait pas son boulot, au bien au contraire
01:17:46mais on a besoin de renforcer nos effectifs de police
01:17:48et pour le faire, on a besoin de faire de la
01:17:50sécurisation, je ne dis pas que les militaires
01:17:52feraient de l'investigation
01:17:54ou de l'intervention, juste de la sécurisation
01:17:56comme on voit les bérets verts sur les Champs-Elysées
01:17:58alors l'armée n'est pas très favorable à ça
01:18:00L'armée vous dit, là je vous prends la parole
01:18:02parce que l'armée dit, nous on n'est pas
01:18:04formés pour faire du mafia de l'ordre
01:18:06on est formés pour faire la guerre, ce qui est tout à fait vrai
01:18:08Mais bien sûr, ils ont absolument raison
01:18:10moi je pense que c'est une idée qui avait l'air assez
01:18:12spectaculaire sur le papier, Samia Ghalib
01:18:14qui est élue des quartiers Nord et on connait tous
01:18:16Samia Ghalib et avec sa passion
01:18:18aussi les choses, moi je pense que
01:18:20ça ne pose
01:18:22plus que de problèmes que ça n'en résout
01:18:24aucun militaire n'est
01:18:26aguerri par exemple à
01:18:28des guet-apens, comment dirais-je
01:18:30de narcotrafiquants, ça veut dire que quoi ?
01:18:32ils tirent, ils ouvrent le feu
01:18:34il faut quand même voir ce que ça
01:18:36implique si jamais il y a un incident
01:18:38d'avoir les militaires. Françoise, je
01:18:40dis de la sécurisation, c'est-à-dire d'une patrouille mixte
01:18:42police, militaire, on le fait bien
01:18:44on l'a fait à Marseille
01:18:46Ils sont intervenus les militaires, ils ont su
01:18:48J'ai entendu des avis
01:18:50qui me paraissaient
01:18:52tout à fait justifiés
01:18:54qui allaient dans votre sens
01:18:56Bruno, c'est-à-dire ils disaient qu'au fond
01:18:58il faudrait dans les quartiers
01:19:00sensibles, très dangereux
01:19:02installer l'armée durant un certain
01:19:04temps pour qu'elle
01:19:06sécurise absolument
01:19:08et après elle peut partir au bout de quelques temps
01:19:10mais on ne peut pas le faire partout
01:19:12comment, comment
01:19:14alors là je regarde les chiffres, 240 000
01:19:16travailleurs du narco-traffic
01:19:18s'ils demain
01:19:20ne sont plus à Marseille, ils iront ailleurs
01:19:22c'est ça le problème en fait, on ne peut faire
01:19:24que repousser et déplacer le problème
01:19:26sur les 240 000, là tu en as
01:19:2820 000 en CDI
01:19:30les autres c'est des petits dealers
01:19:32après il y a tout un travail
01:19:34c'est le contrat de deal indéterminé c'est ça ?
01:19:36les 240 000 c'est des chouffes
01:19:38c'est des gamins, moi vous savez combien je suis engagé
01:19:40dans le travail de prévention dans les quartiers depuis 32 ans
01:19:4233 ans et j'y vais, je reviens encore
01:19:44de Fontenay-sous-Bois tout à l'heure où on faisait des bootcamps
01:19:46avec des enfants des quartiers qui ont des vraies problématiques
01:19:48et bien encore une fois
01:19:50il faut mettre le tissu associatif pour faire
01:19:52la prévention et il y a un vrai véritable travail
01:19:54moi je vais le faire d'ailleurs à Marseille, je vais travailler dans certains quartiers
01:19:56pour ça parce que j'y crois, la répression
01:19:58avec l'OFAS, avec l'APJ
01:20:00le travail de fond pour les réseaux et la
01:20:02sécurisation à proprement parler avec, pour aider
01:20:04nos policiers parce qu'on n'a que 150 000 policiers, 5 000 gendarmes
01:20:06et la réinsertion de ceux qui étaient
01:20:08qui doivent revenir dans le...
01:20:10je suis sûr que si on fait ça, ça s'appelle la sécurité globale
01:20:12on va avoir une réponse je pense
01:20:14je suis d'accord sur toute la question prévention
01:20:16on avait un formidable policier l'autre jour
01:20:18qui n'avait pas une tête de gauchiste échevelée
01:20:20qui disait, nous on est capables
01:20:22de les repérer, en fait
01:20:24les mômes par exemple, comme le môme qui a tué le chauffeur
01:20:26de taxi, on les voit, on le ressent
01:20:28et hop on leur fait faire un stage profil
01:20:30il faut arriver à les sortir, c'est à dire les sortir
01:20:32des quartiers, donc ça me va très bien
01:20:34moi j'ai quand même une question à vous poser
01:20:36il y a la Colombie
01:20:38qui est l'exemple majeur, les cartels de
01:20:40des lignes etc, et bien la Colombie
01:20:42a fait le choix, elle est en train
01:20:44de sortir du problème, mais elle a dit
01:20:46ok, il y a 15%
01:20:48que nous n'arriverons jamais à combattre
01:20:50il faut juste accepter
01:20:52d'une certaine manière, sans une acceptation
01:20:54trop publique, il faut juste accepter
01:20:56que cette partie là, nous ne la combattrons pas
01:20:58est-ce que c'est ça la solution ?
01:21:00de dire, de s'attacher vraiment
01:21:02à l'essentiel
01:21:04au maximum
01:21:06et de dire, de toute façon
01:21:08c'est exactement ce que dit Cécile
01:21:10vous les enlevez de là, ils arriveront là
01:21:12est-ce qu'au fond, ce ne sont pas des offreurs
01:21:14inutiles ?
01:21:16oui mais tu as raison, dans ce que tu dis
01:21:18la Colombie est un exemple flagrant
01:21:2070-80 jusqu'à 90 avec
01:21:22Ochoa, comment il s'appelle
01:21:24Pablo Escobar, c'est pareil, petit voyou
01:21:26de quartier, comment ça dîner
01:21:28ils font de la politique en plus
01:21:30on engage dedans
01:21:32évidemment des flics, des magistrats qui sont corrompus
01:21:34mais on risque d'en arriver à ça
01:21:36comme au Mexique, comme en Colombie
01:21:38ça s'est fait dans les années 80
01:21:40donc il y a un travail à faire sur la masse
01:21:42pour éviter qu'elle dérive totalement
01:21:44mais il y a un travail sociétal à faire qui est énorme
01:21:46c'est intéressant ce que vous dites, vous êtes en train d'expliquer
01:21:48qu'on peut corrompre des policiers et des juges
01:21:50comme en Colombie et au Mexique, moi je ne crois pas du tout
01:21:52non mais pas massivement
01:21:54pas massivement, mais c'est arrivé
01:21:56mais en réalité
01:21:58moi je ne tirerai pas
01:22:00les mêmes conclusions du constat de
01:22:02François
01:22:04d'abord je ne crois pas qu'il faut abandonner
01:22:06devant une catégorie
01:22:08qu'on estime irrécupérable
01:22:10et ensuite
01:22:12entre la Colombie et l'Équateur
01:22:14non pas que je souhaite le régime
01:22:16de l'Équateur sur le plan
01:22:18judiciaire en France
01:22:20mais les résultats ont été radicaux
01:22:22c'est Salvador
01:22:24pardon Bruno Pommard
01:22:26ce qui moi
01:22:28m'apparaît c'est que
01:22:30ces gens n'ont pas de méthode
01:22:32ils sont capables du pire et de repousser le pire
01:22:34il y a ceux qui veulent
01:22:36gagner un peu de l'argent en faisant un chouf
01:22:38pour gagner 100 balles
01:22:40il y a ceux qu'on impose, à qui on oblige
01:22:42à vendre de la drogue
01:22:44tous ces gamins aujourd'hui à qui on fait faire
01:22:46des vidéos horribles en disant
01:22:48si tu ne fais pas ça, on montre sa vidéo
01:22:50ils ont fait des indoctrines de façon violente
01:22:52oui, mais le problème c'est
01:22:54qu'on les viole, on les tabasse
01:22:56dans la règle il n'y a pas de règle en fait, c'est ça le problème
01:22:58il y a quand même une structure
01:23:00par exemple, tous ceux qui travaillent
01:23:02dans les ports
01:23:04des menaces à leur famille
01:23:06la toile d'araignée elle est quand même très grande
01:23:08le chantier est énorme
01:23:10si on veut régler le problème des stups, c'est au niveau mondial
01:23:12c'est les flux financiers qu'il faut travailler
01:23:14on sait que c'est la Colombie
01:23:16qui produit 3000 tonnes de cocaïne par an
01:23:18on sait que c'est le RIF au Maroc qui produit des tonnes et des tonnes
01:23:20c'est énorme, mais en même temps
01:23:22quand vous voyez le roi du Maroc qui dit
01:23:24le cannabis ça sert en fait pour les traitements médicaux
01:23:26pour masquer un peu tout ça
01:23:28mais en attendant
01:23:30donc il y a un travail mondial à mener
01:23:32déjà européen, avec les ports
01:23:34qu'il faut arriver à maîtriser, les flux financiers
01:23:36ça il faut taper dessus, rappelez-vous Al Capone
01:23:38il a été coincé uniquement
01:23:40il est intervenu pour les impôts
01:23:42donc je pense qu'il y a plein de possibilités
01:23:44et je parle des gens de qualité
01:23:46aux douanes, à la police et autres
01:23:48pour essayer de trouver une réponse, mais c'est une réponse globale
01:23:50et pas avec des services qui se tirent la baume
01:23:52qui essaient de se ramener la bonne affaire
01:23:54la réponse judiciaire aussi
01:23:56mais est-ce qu'avec l'état de droit
01:23:58actuel, c'est-à-dire ils ont des recours
01:24:00de très bons avocats
01:24:02comme ils ont beaucoup d'argent, le trafic de stups
01:24:04est-ce qu'on peut gagner
01:24:06la guerre contre la drogue avec l'état de droit
01:24:08sans modifier profondément les lois ?
01:24:10il faut que nos politiciens soient un peu plus couillus
01:24:12c'est tout, on a tout
01:24:14couillus c'est d'appliquer les règles
01:24:16de mettre des équipes, les policiers atteintent que ça
01:24:18moi mes copains des stups et compagnie
01:24:20tu leur dis, ils les connaissent tous ces connards
01:24:22je suis après assez frappé par ce que vous dites
01:24:24parce que je vois que l'Italie
01:24:26qui est un grand pays de droit, contrairement à ce qu'on passe
01:24:28aussi grand que le nôtre, voire plus
01:24:30avec les repentis, ils n'ont absolument pas changé
01:24:32ils n'ont pas touché à l'état de droit
01:24:34ils ont changé de méthode grâce à Falcone
01:24:36les repentis ça commence avec Falcone
01:24:38et puis ils saisissent
01:24:40vous avez d'ailleurs dans la brigade financière
01:24:42c'est très drôle, parfois je les vois passer
01:24:44vous avez la brigade des stups
01:24:46ils roulent en Lamborghini
01:24:48c'est absolument génial, vous avez les politiciens national
01:24:50ils sont en Lamborghini
01:24:52parce qu'ils ont piqué les Lamborghini
01:24:54en France c'est possible
01:24:56sauf qu'on n'a pas les moyens de payer l'essence
01:24:58ce que je veux dire c'est que
01:25:00l'Italie n'a pas touché
01:25:02à son état de droit
01:25:04c'est une très grande constitution, bien plus
01:25:06subtile d'ailleurs que la nôtre, la constitution italienne
01:25:08et ils ont réussi à avoir des résultats
01:25:10que nous n'avons pas, donc peut-être qu'on pourrait s'en inspirer
01:25:12mais on a
01:25:14les capacités encore une fois, on a des services
01:25:16qui ont été augmentés, Darmanin a fait
01:25:18des choses, on n'a pas réglé les problèmes
01:25:20l'OFAC a augmenté ses effectifs
01:25:22les OPJ aussi sont en nombre
01:25:24dans ces secteurs là, à propos d'en parler
01:25:26on a vraiment de la matière pour pouvoir
01:25:28régler ce problème, moi j'en suis persuadé
01:25:30merci beaucoup
01:25:32et puis l'Italie avait des personnalités exceptionnelles
01:25:34et nous on en a aussi
01:25:36ne vous inquiétez pas
01:25:38à part Bruno Pommard
01:25:40on a des personnalités
01:25:42exceptionnelles, merci beaucoup Bruno Pommard
01:25:44merci beaucoup Françoise Decoy, merci beaucoup
01:25:46Philippe Bilger et Philippe David
01:25:48et dans un instant vous allez évoquer
01:25:50la citoyenneté, parce que ça c'est un sujet
01:25:52important. Les vraies voix citoyennes
01:25:54et les quinquagénaires, est-ce qu'on en parle assez
01:25:56on aura deux invités exceptionnels
01:25:58Valérie Trierweiler et Constance Vergara
01:26:00vous mentez
01:26:02attendez
01:26:04vu ce que vous m'avez écrit l'autre jour, je peux bien me venger un peu
01:26:06quand même
01:26:08Valérie Trierweiler et Constance Vergara
01:26:10qui viennent de co-écrire un livre
01:26:12C'est pour une amie, et ensuite on parlera de
01:26:14C'est qui le patron, vous savez les produits qui
01:26:16rémunèrent mieux les agriculteurs avec Nicolas Chaban
01:26:18Allez, on vous souhaite une bonne émission
01:26:20et avec Philippe David on se retrouve demain
01:26:22à 17h avec les vraies voix, passez une belle soirée, salut

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