Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Françoise Degois, éditorialiste Sud Radio ; Bruno Pomart, maire de Belflou ; Jean-Baptiste Noé, rédacteur en chef de la revue Conflits ; Jacques-Charles Fombonne, président de la SPA.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a
##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2025-03-05##
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a
##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2025-03-05##
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00:00Vraie Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:05On vous souhaite la bienvenue, merci en tout cas d'être encore là aujourd'hui de 17h à 19h avec Philippe David.
00:00:11Bonsoir Philippe David.
00:00:12Bonsoir Cécile de Ménibus.
00:00:13On est ravis de vous retrouver, on est ensemble jusqu'à 19h avec ce numéro de téléphone que vous connaissez, le 0 826 300 300.
00:00:20Bien entendu, va dérouler cette actualité du jour qui est bien lourde en ce moment, bien fournie.
00:00:26Vous avez bien raison, j'ai cherché ce mot.
00:00:28Dans un instant, le grand débat du jour, c'est à 17h30, enfin dans un instant, dans une demi-heure.
00:00:33Emmanuel Macron va s'adresser aux Français ce soir à 20h.
00:00:36Le chef de l'État l'annonce en évoquant un moment de grande incertitude et de grand défi.
00:00:40En ligne de mire, les questions de défense face au rapprochement Etats-Unis-Russie.
00:00:44Alors parlons vrai, attendez-vous à un appel à l'Union Nationale du Président de la République.
00:00:49Et à cette question, quelle stratégie doit adopter Macron ce soir ?
00:00:52Vous dites à 90% dialoguer avec Washington et Moscou, à 4% prendre le leadership de la défense de l'Europe,
00:00:58à 2% avoir de la fermeté face aux USA, et à 4% apporter un soutien total à l'Ukraine.
00:01:04Vous voulez réagir au datant de vos appels au 0 826 300 300.
00:01:08Notre invité pour en parler, Jean-Baptiste Neau, est rédacteur en chef de la revue Conflit.
00:01:12Et puis, le coup de projecteur des vraies voix à 18h40.
00:01:14Nous ne faisons que commencer à séner Donald Trump devant le Congrès des États-Unis.
00:01:20Discours d'une durée inédite, 1h40, il a notamment reconfirmé vouloir s'emparer du Groenland d'une manière ou d'une autre.
00:01:27Alors parlons vrai, est-ce que ces revendications territoriales, le Groenland mais aussi le canal de Panama vous semblent réalistes ?
00:01:33Et à cette question, discours devant le Congrès, pensez-vous que les USA pourraient annexer le Groenland et le canal de Panama ?
00:01:39Vous dites oui à 51%, vous voulez réagir le 0 826 300 300.
00:01:45Et même si on parle du canal de Panama, on ne vous fera pas porter les chapeaux.
00:01:49C'est pas mal, joli, joli, joli, joli.
00:01:52Allez, les vrais voix jusqu'à 19h.
00:01:55C'est beau ça.
00:01:56Les vrais voix sudration.
00:01:57Ne commencez pas, ne commencez pas.
00:01:59Tout ça pour gagner, c'est qui qui t'a dit, n'arrêtez de nous rire ?
00:02:04Excusez-moi, est-ce que dans cette émission, il y a des gens qui pourront arriver à prononcer le nom de ce jeu ?
00:02:13C'est quoi d'ailleurs ?
00:02:14Qui c'est qui, qui l'a dit ?
00:02:16Qui c'est qui, qui l'a dit ?
00:02:18Ah bah voilà, bravo Philippe, bravo.
00:02:20Qui c'est qui l'a dit ?
00:02:22Mais tout à l'heure, je vais foirer, je crois.
00:02:24Philippe Bilger, arrêtez de nous rire.
00:02:26Attendez, en fin de test, Philippe, c'est quoi le nom ?
00:02:29Qui c'est qui, qui l'a dit ?
00:02:30Oui, bravo !
00:02:31Joli, bien vu, bien vu.
00:02:33Françoise de Gouin, bonsoir.
00:02:35Qui c'est qui, qui l'a dit ?
00:02:37Bruno Comard.
00:02:39Qui c'est qui, qui l'a dit ?
00:02:40Ah bah voilà, bravo !
00:02:41C'est intéressant comme exercice.
00:02:43C'est intéressant, oui, c'est intéressant.
00:02:45Pour quelqu'un qui bafouille tout le temps comme moi, c'est pas facile.
00:02:49Allez-y, vous ne l'avez jamais mal dit.
00:02:52Non mais c'est elle qui l'a inventé.
00:02:54Non, c'est Philippe David.
00:02:57Il l'a inventé, mais c'est moi qui l'ai déposé.
00:03:00Oui, c'est bien, c'est vous qui touchez la thune.
00:03:03C'est bien, Cécile, c'est bien.
00:03:05Mon bon argent.
00:03:06Christian est avec nous.
00:03:07Bonsoir Christian.
00:03:08Bonsoir Christian.
00:03:09Bonjour à tous.
00:03:10Vous vous appelez parce que vous voulez soutenir les manifestations de policiers.
00:03:15Oui, tout à fait.
00:03:18Je pense qu'il faut absolument les soutenir,
00:03:22car je n'ai jamais vu ça encore qu'on puisse donner
00:03:26et revenir sur cet affaire et essayer de mettre en prison des gens
00:03:30dont on sait aujourd'hui qu'ils ont défendu...
00:03:36Comment dire ça ?
00:03:38Ils ont...
00:03:40Ils se sont défendus eux-mêmes peut-être.
00:03:42Ils ont une atteinte à leur...
00:03:45C'est même pas le mot.
00:03:46Je ne comprends même pas qu'aujourd'hui on puisse revenir là-dessus.
00:03:49Je ne comprends même pas qu'on n'a pu que des juges aujourd'hui
00:03:53pour faire une réquisition sur ce sujet.
00:03:56Pour meurtre. Vous voulez dire pour meurtre contre le policier qui a tué Naël, c'est ça ?
00:04:00Oui, mais on connaît l'histoire quand même, on n'est pas bêtes.
00:04:03Ça a été débattu plus que des juges, on est bien d'accord.
00:04:06Ça a été visionné.
00:04:08Il y a eu des gens qui ont été témoins.
00:04:11Finalement, on a vu que ces témoins-là étaient un peu chelous.
00:04:14Et là, on revient là-dessus.
00:04:17On va condamner et on va mettre en prison des gens qui nous défendent.
00:04:21Mais vous savez, si ça arrive, qu'est-ce qui va se passer ?
00:04:24On laisse les poches ouvertes à n'importe quoi.
00:04:27Les mecs, ils ne vont plus rien faire.
00:04:29J'espère qu'on va l'entendre.
00:04:31Aujourd'hui, il faut de la fermeté là-dessus.
00:04:33Et de la justice, mais une vraie justice.
00:04:35Pas une justice contre les gens qui défendent la loi.
00:04:39C'est incroyable.
00:04:41On va faire réagir les voix.
00:04:42Deux choses très rapidement.
00:04:43Je trouve que les réquisitions telles que j'ai pu les lire dans la preuve
00:04:48sont un peu étranges sur le plan intellectuel.
00:04:50Je n'en dirai pas plus.
00:04:52Mais deuxième élément, on verra.
00:04:55Le juge d'instruction décidera de suivre ou non.
00:04:59Et puis, il y aura les assises ou pas.
00:05:01– Oui, c'est les réquisitions.
00:05:03Moi, je veux bien qu'on dise, on a tout lu, tout entendu.
00:05:06La vérité, c'est qu'il n'y a jamais eu une enquête.
00:05:09Elle n'est pas ni à charge, ni à décharge.
00:05:11– Elle est plutôt chargée.
00:05:13– Non, mais c'est chacun sa sensibilité.
00:05:16– À quel prix ?
00:05:18– Mais ce n'est pas le sujet.
00:05:19Moi, je me calerai à la décision de justice.
00:05:22Je n'ai pas à expliquer qu'on sait tous très bien que.
00:05:24Avec cette phrase, en fait, vous savez très bien que.
00:05:27C'est une phrase d'autoritarisme.
00:05:30Non, je ne sais pas très bien que.
00:05:31J'attends la décision du magistrat du siège.
00:05:34C'est tout.
00:05:35S'il y a une faute qui a été commise, quand on est un policier,
00:05:38eh bien, on doit payer.
00:05:39Et s'il n'y a pas de faute qui a été commise,
00:05:41eh bien, il sera relaxé, point barre.
00:05:43Je ne veux pas faire de la justice comme ça.
00:05:45Ce n'est pas possible, en fait.
00:05:46C'est pour ça que ce pays devient fou.
00:05:47Tout le monde a un avis sur le code pénal, sur les enquêtes, etc.
00:05:50– Bruno Pommard.
00:05:51– Voilà.
00:05:52– Moi, je dirais simplement, pour aller au fait,
00:05:54c'est que le parquet de Nanterre est plombé par une idéologie anti-flic
00:05:57qui est connue et reconnue.
00:05:59Ça, déjà, c'est un élément qu'il faut quand même remarquer.
00:06:02– On verra la décision du siège.
00:06:05On verra.
00:06:06Ce n'est pas moi qui le dis.
00:06:07On verra la décision, Bruno.
00:06:08– N'empêche que la situation est telle
00:06:10que ça ne méritait pas d'aller à des réquisitions pareilles
00:06:14parce que la situation est quand même hyper complexe
00:06:17en ce qui concerne la police nationale de nos jours.
00:06:19On le sait.
00:06:20On a des problématiques.
00:06:21– C'est autre chose.
00:06:22– Mais si, mais tout est lié.
00:06:23– Allez, les amis.
00:06:24Les amis, les amis.
00:06:25– Et je crée le pire.
00:06:26– Allez, les amis.
00:06:27Merci beaucoup pour votre, en tout cas, sujet.
00:06:29Christian, vous restez avec nous.
00:06:30Vous êtes notre Vraie Voix du jour.
00:06:32Dans un instant, le réquisitoire du procureur.
00:06:34– Le Procorne 4 passe en audience disciplinaire.
00:06:38– On en parle dans un instant.
00:06:39Soyez les bienvenus.
00:06:40C'est les Vraies Voix jusqu'à 19h.
00:06:41– Sud Radio.
00:06:42– Parlons vrai.
00:06:43– Sud Radio.
00:06:44– Parlons vrai.
00:06:45– Sud Radio.
00:06:46– Parlons vrai.
00:06:47Les Vraies Voix Sud Radio.
00:06:4817h-19h.
00:06:49Philippe David.
00:06:50Cécile de Ménibus.
00:06:51– On vous souhaite la bienvenue.
00:06:54Philippe Bilger était avec nous.
00:06:55Françoise Degoy et Bruno Pommard.
00:06:57Et Philippe David, bien entendu.
00:06:58Et vous, au 0800 26 300 300.
00:07:01Dans un instant, les trois mots dans l'actu.
00:07:02C'est avec Félix Mathieu.
00:07:03Bonsoir Félix.
00:07:04– Bonsoir Félix.
00:07:05– Bonsoir tout le monde.
00:07:06– Et ce soir au programme.
00:07:07– On va parler de ce couac entre gouvernement et Elysée
00:07:09sur un nouveau voyage d'Emmanuel Macron à Washington.
00:07:11Finalement, c'est plus à l'ordre du jour apparemment.
00:07:13On va parler aussi de Volodymyr Zelensky
00:07:15qui essaye un peu de recoller les morceaux justement avec Donald Trump.
00:07:18Et puis de cette issue tragique à la disparition d'un maire en Normandie.
00:07:21Un corps retrouvé enterré dans son jardin.
00:07:23Son propre fils en garde à vue.
00:07:25En trois mots, couac, recollage et disparition.
00:07:27– Et tout de suite, le réquisitoire du procureur.
00:07:30– Les Vraies Voix Sud Radio.
00:07:32Le réquisitoire du procureur.
00:07:34Philippe Bilger.
00:07:36– Et vous allez requérir au sujet du procureur de Castres
00:07:38qui passe en audience disciplinaire
00:07:40pour manquement au devoir de délicatesse et de dignité.
00:07:43– Oui, alors il est accusé de harcèlement sexuel sur sa secrétaire.
00:07:47Et vous l'avez rappelé, il va passer en audience disciplinaire.
00:07:51Je ne connais pas du tout sa personnalité
00:07:55ni bien sûr le fond de ce qui lui est reproché.
00:07:58Je veux simplement insister sur quelque chose
00:08:01qui m'apparaît intéressant.
00:08:03C'est le fait qu'on dit souvent que les magistrats sont à l'aise,
00:08:07qu'on ne les réprime jamais, même pas disciplinairement,
00:08:11qu'ils peuvent faire ce qu'ils veulent avec un pouvoir constérable.
00:08:15La preuve que non.
00:08:17Alors bien sûr, on pourrait imaginer d'autres systèmes de responsabilité.
00:08:22Pour ma part, je serais partisan d'élargir la responsabilité du magistrat.
00:08:29Mais en tout cas, elle existe pour des attitudes inqualifiables
00:08:33s'il les a commises.
00:08:35Je suis absolument d'accord sur l'idée que...
00:08:39Vous savez, il y a évidemment l'ambiance,
00:08:42les gens qui ambiancent sur la magistrature est toute puissante,
00:08:45elle ne rend jamais des comptes.
00:08:47Je peux refaire toujours le collier de perles
00:08:49de toujours les mêmes phrases.
00:08:51Et c'est gauchiste de magistrats, etc.
00:08:53Et moi je trouve que quand même ça se multiplie.
00:08:55Je trouve qu'à l'air libre, on voit de plus en plus
00:08:58d'enquêtes et de sanctions sur des procureurs, des magistrats instructeurs.
00:09:01Donc ça me va très bien.
00:09:03J'attends de voir.
00:09:05Je vois plus d'accusations chez les policiers que chez les magistrats.
00:09:08Alors je ne sais pas ce que fout l'inspection générale de justice.
00:09:10Non mais Bruno, parce qu'on ne les connaît pas profondément.
00:09:13Non mais je veux dire, les fonctions du conseil ne sont pas données,
00:09:19ne sont pas rendues publiques.
00:09:21Ce qui est dommage, c'est qu'encore une fois, les Français se posent des questions.
00:09:23C'est comme l'IGPN.
00:09:24L'IGPN, on dit que c'est l'introsoie policier.
00:09:26C'est totalement fou. C'est une connerie.
00:09:28Il y a 1300 policiers qui passent au trapèze tous les ans.
00:09:30Administrativement ou judiciellement.
00:09:32L'IGJ, l'inspection générale de la justice.
00:09:34On ne sait pas ce qu'ils foutent ces gens-là.
00:09:36Donc ça serait bien pour avoir de la clarté vis-à-vis des gens.
00:09:39Ça éviterait de dire, ils ne sont jamais sanctionnés.
00:09:42Là, on a un cas avec ce pro.
00:09:44À suivre.
00:09:46Allez, tout de suite, les 3 mots dans l'actu.
00:09:48C'est avec Félix Mathieu.
00:09:50Les vrais voix Sud Radio.
00:09:523 mots dans l'actu, Félix, qui sont couac, recollage et disparition.
00:09:55Emmanuel Macron s'adresse aux Français à 20h.
00:09:57Et petit couac, en attendant, l'Elysée affirme que non,
00:09:59il ne se rendra pas à Washington avec Volodymyr Zelensky et Keir Starmer
00:10:02comme annoncé un peu plus tôt par la porte-parole du gouvernement.
00:10:05Pendant ce temps, justement,
00:10:07le président ukrainien tente de recoller les morceaux
00:10:09avec son homologue américain
00:10:11qui s'en vante lors de son discours au Congrès hier soir.
00:10:13Et puis en Normandie,
00:10:15le maire de la commune de Fresnet est porté disparu depuis quelques jours.
00:10:17Un corps, a priori le sien,
00:10:19a été retrouvé dans son propre jardin.
00:10:21Son fils a été placé en garde à vue.
00:10:23Les vrais voix Sud Radio.
00:10:25Qui c'est qui qui ne l'a pas dit ?
00:10:27Je vais me rendre à Washington
00:10:29avec Volodymyr Zelensky et Keir Starmer.
00:10:31Emmanuel Macron, apparemment,
00:10:33si on en croit ce corps actif de l'Elysée,
00:10:35pas de nouveau déplacement aux Etats-Unis
00:10:37des présidents français, ukrainiens
00:10:39et du Premier ministre britannique,
00:10:41précise la présidence de la République.
00:10:43Comme si à la sortie du Conseil des ministres,
00:10:45la porte-parole du gouvernement, Sophie Prima,
00:10:47s'était un peu trop avancée dans les annonces.
00:10:49Évidemment, la situation internationale
00:10:51et les différents échanges
00:10:53des derniers jours
00:10:55ont été présentés par le président de la République.
00:10:57Rien de spectaculaire ou de nouveau
00:10:59par rapport à ce que nous savons tous
00:11:01de la situation.
00:11:03Il est envisagé éventuellement
00:11:05que le président Macron
00:11:07puisse se rendre de nouveau à Washington
00:11:09avec le président Zelensky
00:11:11et avec son homologue anglais.
00:11:13Nous sommes aujourd'hui dans des négociations
00:11:15qui sont très serrées,
00:11:17qui impliquent évidemment à la fois
00:11:19le président de la République
00:11:21et l'ensemble du gouvernement.
00:11:23Tellement serrées les négociations
00:11:25qu'apparemment Sophie Prima
00:11:27a parlé un peu trop vite
00:11:29vu l'empressement du palais à démontir.
00:11:31Pas de nouveau déplacement à Washington
00:11:33envisagé à ce stade,
00:11:35dit le communiqué de l'Elysée.
00:11:37Mais après tout, peut-être que tout est dans le « à ce stade » justement.
00:11:39Tout peut arriver.
00:11:43La situation est tellement volatile.
00:11:45Même les délires d'entretien,
00:11:47il n'y a rien qui...
00:11:49Ça ne m'étonne pas.
00:11:51Il n'y a rien de heurtant.
00:11:53Il y a un couac bien plus puissant
00:11:55en ce moment, en tout cas,
00:11:57entre Emmanuel Macron et Bruno Retailleau
00:11:59et François Bayrou sur l'Algérie.
00:12:01Ça, ce n'est pas du domaine du couac.
00:12:03C'est quasiment un peu l'erreur technique.
00:12:05Je pense qu'à un moment donné,
00:12:07ça a dû être envisagé et que Sophie Prima
00:12:09a eu l'info et que l'info a changé en une heure.
00:12:11Ça arrive tellement souvent.
00:12:13On va voir encore une fois
00:12:15la visite de Macron avec Zelensky
00:12:17aux Etats-Unis.
00:12:19De toute façon, il n'y en aura pas.
00:12:21Déjà, il n'y en aura pas.
00:12:23C'est des coups d'aile
00:12:25toute la journée.
00:12:27On raconte qu'on est hors-jeu.
00:12:29On en discutera tout à l'heure.
00:12:31On est totalement hors-jeu.
00:12:33On est des nerfs aux Etats-Unis.
00:12:35500 millions d'habitants en Europe,
00:12:37350 aux Etats-Unis.
00:12:3970 millions de franchouillards.
00:12:41On veut donner la leçon au monde.
00:12:43C'est pas possible de parler comme ça.
00:12:45Je sais que tu n'aimes pas Trump.
00:12:47C'est le maître du monde.
00:12:49C'est tout.
00:12:51La Russie a gagné.
00:12:53Les Européens ont gagné.
00:12:55Je ne suis pas spécialiste
00:12:57de la politique internationale.
00:12:59Je peux t'assurer que tout est fait déjà.
00:13:01En tout cas, avec ou sans Emmanuel Macron
00:13:03et Kirstarmer,
00:13:05le président ukrainien cherche à recoller les morceaux
00:13:07avec Donald Trump.
00:13:09Volodymyr Zelensky redit vouloir une paix durable
00:13:11pour son pays, estimant possible de voir
00:13:13les Etats-Unis et leur leadership
00:13:15l'Europe y oeuvrer ensemble.
00:13:17Les Etats-Unis, envers lesquels il a redit
00:13:19sa gratitude, en appuyant bien évidemment.
00:13:45Mais nous devons trouver la force d'avancer,
00:13:47de nous respecter les uns les autres,
00:13:49comme nous respectons toujours l'Amérique,
00:13:51l'Europe et tous nos partenaires.
00:13:53Et nous devons tout faire ensemble
00:13:55pour nous rapprocher de la paix.
00:13:57Et oui, on ne pourra pas dire qu'il n'a pas
00:13:59dit merci. Il l'avait déjà dit d'ailleurs
00:14:01quand on lui avait reproché de ne pas l'avoir fait.
00:14:03Ce qui est intéressant, c'est qu'il dit merci,
00:14:05mais alors derrière, la longue liste,
00:14:07on doit se respecter. C'est marrant.
00:14:09A propos de Volodymyr Zelensky, alors que hier, justement,
00:14:11lors de son discours au Congrès,
00:14:13indiquait avoir reçu une lettre
00:14:15du président ukrainien ouvrant la voie des négociations
00:14:17avec la Russie,
00:14:19Volodymyr Zelensky lui aurait aussi
00:14:21dit ses regrets quant à, justement,
00:14:23cette altercation de vendredi dans le bureau
00:14:25Val-à-la-Maison-Blanche.
00:14:29En ce qui concerne l'accord
00:14:31sur les minéraux et la sécurité,
00:14:33l'Ukraine est prête à le signer.
00:14:35J'apprécie qu'il ait envoyé cette lettre.
00:14:37Parallèlement, nous avons eu des discussions
00:14:39sérieuses avec la Russie
00:14:41et avons reçu des signaux forts
00:14:43indiquant qu'elle est prête pour la paix.
00:14:45Ne serait-ce pas magnifique, lance
00:14:47Donald Trump au cours de ce discours
00:14:49d'1h40 devant le Congrès.
00:14:51Un record discours marqué par
00:14:53l'exaltation des républicains, la consternation
00:14:55côté démocrate. Nous ne faisons que
00:14:57commencer à lancer le président des Etats-Unis,
00:14:59entre autre chose, notamment entre une tirade
00:15:01contre le wokisme, par exemple,
00:15:03et l'évacuation d'un élu démocrate qui le huait.
00:15:11Ambiance électrique, Donald Trump
00:15:13a notamment redit vouloir annexer
00:15:15le Groenland et le canal de Panama.
00:15:17Ce sera d'ailleurs notre coup de projecteur
00:15:19dans les vraies voix à 18h40 sur Sud Radio.
00:15:21Nous ne sommes pas à vendre, nous ne voulons être
00:15:23ni américains, ni danois, lui répond
00:15:25à l'instant le Premier ministre du Groenland
00:15:27à six jours des élections législatives
00:15:29locales au Groenland.
00:15:31Au cours de son discours, en tout cas pour en revenir
00:15:33à Donald Trump, au cours de son discours au Congrès,
00:15:35il a aussi fait acclamer son acolyte, Elon Musk,
00:15:37l'homme le plus riche du monde, devenu évidemment
00:15:39son chasseur de dépenses publiques.
00:15:41Je mets trop d'état d'âme dans mes analyses,
00:15:43mais je suis écoeuré
00:15:45par le sadisme
00:15:47avec lequel on demande
00:15:49à la victime, en permanence,
00:15:51de s'excuser.
00:15:53Il y a des limites et vous n'avez pas,
00:15:55et Félix, vous n'avez pas
00:15:57parlé de la déclaration
00:15:59condescendante de Poutine
00:16:01qui dit mais j'accepte bien volontiers
00:16:03qu'il vienne. Tout ça c'est du cinéma,
00:16:05mais alors je suis d'accord avec vous,
00:16:07il est obscène Donald Trump,
00:16:09mais j'adore les Mexicains, vous avez vu cette carte
00:16:11qu'ils ont fabriquée, parce qu'il a rebaptisé bien sûr
00:16:13le golfe d'Amérique.
00:16:15Vous avez vu ce qu'il a fait,
00:16:17les Mexicains ont tiré un trait,
00:16:19et en même temps, en haut ils ont mis
00:16:21le golfe des gringos locaux.
00:16:23Je trouve ça
00:16:25absolument génial.
00:16:27C'est vraiment fou. En fait ça va finir,
00:16:29c'est tellement grotesque en réalité,
00:16:31parce qu'il y a très peu de résultats en réalité.
00:16:33C'était 10 000 Mexicains qui devaient être expulsés
00:16:35par jour. Ils sont à peine
00:16:37depuis deux mois à 5 000.
00:16:39Au moins il a réussi quelque chose.
00:16:41Nous on attend toujours.
00:16:43Ah oui c'est vrai.
00:16:45C'est ton nouveau bonheur.
00:16:47Mais c'est factuel,
00:16:49excusez-moi, mais tu peux avoir de l'idéologie
00:16:51et penser à ce que tu veux.
00:16:53Ne priez pas, laissez-le parler.
00:16:55Dès que tu parles de Trump,
00:16:57ça va.
00:16:59On n'est pas d'accord.
00:17:01Ce qui est factuel c'est que t'as une grande gueule
00:17:03qui s'appelle Trump qui dit vous allez voir,
00:17:05on va en expulser 10 000 par jour.
00:17:07Il arrive à peine à 5 000 si tu veux depuis deux mois.
00:17:09Donc moi je trouve quand même que
00:17:11voilà, regardons-nous le nombril.
00:17:13Déjà en France c'est déjà ce qu'on a à faire.
00:17:15Et puis déjà ça sera pas mal.
00:17:17Troisième mot en bref.
00:17:19Cet incroyable dénouement
00:17:21après la disparition d'un maire en Normandie.
00:17:23Le maire de Frenay dans l'Eure
00:17:25était porté disparu depuis quelques jours.
00:17:27Son fils avait signalé samedi sa disparition.
00:17:29Jugé inquiétante, finalement hier
00:17:31les gendarmes ont découvert dans le jardin du maire
00:17:33un corps qui semble bien être le sien
00:17:35selon toute vraisemblance.
00:17:37Information rapportée par nos confrères du journal Paris Normandie.
00:17:39Son fils a été placé en garde à vue dans la foulée.
00:17:41Merci beaucoup
00:17:43Félix.
00:17:45Cette annonce
00:17:47terrible.
00:17:49On reste tous sans voix.
00:17:51C'est encore un maire
00:17:53qui disparaît.
00:17:55C'est peut-être une affaire familiale
00:17:57a priori.
00:17:59Vous restez avec nous dans un instant
00:18:01Emmanuel Macron qui s'exprimera ce soir
00:18:03à 20h sur la défense face aux rapprochements
00:18:05Etats-Unis, Russie.
00:18:07Alors parlons vrai.
00:18:09Est-ce que vous attendez du chef de l'Etat
00:18:11un appel à l'union nationale ?
00:18:13Et à cette question, quelle stratégie
00:18:15doit adopter Macron ce soir ?
00:18:17Vous dites à 90% dialoguer avec Washington
00:18:19et Moscou, à 4% un soutien
00:18:21total à l'Ukraine, à 4%
00:18:23prendre le leadership dans la défense de l'Europe
00:18:25et à 2% d'avoir de la fermeté
00:18:27face aux Etats-Unis. Vous voulez réagir
00:18:29le 0826 300 300.
00:18:31Jean-Baptiste Noé
00:18:33est avec nous, rédacteur en chef de la revue
00:18:35Conflit. Est-ce qu'il y a une possibilité
00:18:37d'union nationale sur un sujet pareil ?
00:18:39Non.
00:18:41Voilà, comme ça c'est réglé.
00:18:43Le débat est terminé. Passez une très belle soirée.
00:18:45On se retrouve demain à 17h. Allez, à tout de suite.
00:18:57Les vraies voix de ce
00:18:59mercredi, des vraies voix que vous connaissez
00:19:01bien, bien entendu, Philippe Bilger autour de cette table
00:19:03Françoise de Gouin et Bruno Pommard
00:19:05et vous au 0826
00:19:07300 300. On vous souhaite la bienvenue
00:19:09avec Philippe David. On est ensemble jusqu'à 19h.
00:19:11En attendant, le grand débat du jour.
00:19:13Les vraies voix Sud Radio
00:19:15Le grand débat du jour
00:19:17Les vrais voix
00:19:25Française... Français... Mes chers compatriotes
00:19:27La France a peur
00:19:29Nous sommes... En guerre
00:19:31Vous jouez avec les vies de millions de personnes
00:19:33Vous jouez avec la troisième guerre mondiale
00:19:35With World War 3
00:19:37Nous appuierons l'Ukraine
00:19:39sans hésiter et nous prendrons
00:19:41toutes nos responsabilités pour
00:19:43protéger la souveraineté
00:19:45la sécurité de nos alliés européens.
00:19:49Nous sommes en guerre.
00:19:52Emmanuel Macron va donc s'adresser aux Français, c'est ce soir à 20h.
00:19:55Le chef de l'État l'annonce en évoquant un moment de grande incertitude
00:19:59et de grands défis en ligne de mire.
00:20:01Les questions de défense suite au rapprochement des États-Unis et de la Russie.
00:20:05Alors parlons vrai, est-ce que ce soir Macron doit se comporter en chef de guerre ?
00:20:09Et à cette question, quelle stratégie doit adopter Macron ce soir ?
00:20:12Vous dites à 90% dialoguer avec Washington et Moscou,
00:20:15à 4% apporter un soutien total à l'Ukraine,
00:20:18à 4% prendre le leadership dans la défense de l'Europe
00:20:21et à 2% afficher de la fermeté face aux États-Unis.
00:20:24Vous voulez réagir ?
00:20:25Au délai vraie voie, attendez vos appels au 0826 300 300.
00:20:29Et pour éclairer nos vraies voies du jour,
00:20:31Jean-Baptiste Honneau est avec nous, rédacteur en chef de la revue Conflit.
00:20:35On vous souhaite la bienvenue et merci beaucoup d'être avec nous ce soir.
00:20:37Philippe Dillet, Bilger.
00:20:39Évidemment, comme nous tous, je ne sais pas ce qu'Emmanuel Macron va dire
00:20:44parce qu'il lui arrive d'être imprévisible
00:20:47et d'autre part, il est un peu présomptueux
00:20:50de prétendre annoncer à l'avance ce que lui-même va déclarer ce soir.
00:20:55En revanche, je sais ce que j'aimerais qu'il dise.
00:20:59Et j'aimerais qu'il reste sur la ligne qui, depuis quelques semaines, est la sienne,
00:21:04qui, à mon avis, est à peu près irréprochable.
00:21:08J'aimerais qu'il rappelle l'importance de l'Europe
00:21:11qui, certes, va être condamnée à exister davantage qu'avant,
00:21:16qu'il rappelle le rôle de l'Ukraine et du président Zelensky
00:21:21qui ne doit pas être passé de manière humiliante par perte et profit
00:21:26et qu'il rappelle peut-être au président Trump
00:21:29et éventuellement au dictateur Poutine
00:21:32que, jusqu'à nouvel ordre, ils ne sont pas les seuls à faire la loi.
00:21:36Oui, moi je pense que c'est ce qu'il va faire.
00:21:38Enfin, il n'y a rien qui n'est mystérieux ce soir
00:21:42si on lit Emmanuel Macron depuis 15 jours.
00:21:45Je pense qu'il a plusieurs lectures.
00:21:47Il va évidemment être le patron de la France avec la dissuasion nucléaire,
00:21:51avec le parapluie nucléaire qui pourrait devenir le parapluie qui protège les Européens.
00:21:57Je pense qu'il aura un soutien sans mesure pour Volodymyr Zelensky
00:22:01et c'est heureux.
00:22:02Madame Macron connaît mieux que personne Donald Trump.
00:22:05Aujourd'hui, c'est un des chefs de gouvernement le plus âgé,
00:22:08avec le plus grand nombre d'expériences.
00:22:11Trump, il le connaît.
00:22:12Il sait que Trump, il le dit souvent en privé,
00:22:14Trump ne comprend que les claques dans la figure.
00:22:16Donc, il faut mettre du rapport de force.
00:22:18Après, ça redescend.
00:22:19Vous savez comment est Trump.
00:22:20Ça monte en soufflé, ça redescend.
00:22:21Et le deuxième point, je pense, c'est le point sur les dépenses militaires.
00:22:24J'aimerais pas que ce soir Emmanuel Macron nous explique
00:22:27que du sang et des larmes, ça va nous coûter une fortune de nous défendre.
00:22:31Parce que c'est vrai que ça va nous coûter une fortune.
00:22:33Vous avez vu ce qu'a annoncé Van der Leyen hier,
00:22:35qui est très important.
00:22:36800 milliards et surtout la possibilité pour les Européens
00:22:40de sortir les dépenses militaires de la règle des 3%.
00:22:44À 1,5%.
00:22:45Non, mais c'est très important.
00:22:46On n'a jamais fait ce pas-là.
00:22:48Ce pas-là n'a jamais été fait.
00:22:50Et moi, j'attends d'Emmanuel Macron, je vais vite,
00:22:52j'attends qu'il dise quelque chose sur les avoirs russes.
00:22:54Il y a 250 milliards d'avoirs russes,
00:22:5650 milliards privés, 200 milliards publics.
00:22:59Le droit international est interdit effectivement de les utiliser.
00:23:02Mais on peut utiliser les intérêts
00:23:04et on peut utiliser ces avoirs pour garantir les emprunts.
00:23:07Que va-t-il faire pour aider concrètement l'Ukraine ?
00:23:10Voilà.
00:23:11Bruno Pommard.
00:23:12Moi, quand j'entends Françoise qui nous dit
00:23:15Macron parle à Trump pour le calmer,
00:23:18on tente de le calmer.
00:23:19On a vu la visite qu'il a faite, ça n'a pas été gradieuse.
00:23:22Moi, ça me fait doucement rire.
00:23:24Tu n'as pas dit ça ?
00:23:25Si, tu l'as dit tout à l'heure.
00:23:26Non, il faut mettre un rapport de force avec Donald Trump.
00:23:29Un rapport de force.
00:23:30Mais on est des rigolos.
00:23:32Mais comment ça ?
00:23:33L'Europe est en rigolo ?
00:23:34Mais bien sûr, on n'a même pas une Europe de la défense.
00:23:37Ça fait des décennies qu'on entend parler d'une Europe de la défense.
00:23:39Tu la vois où ?
00:23:40Non, je te laisse, vraiment.
00:23:41Donc les 800 milliards de Mme von der Leyen,
00:23:43je veux bien entendre parler de ça.
00:23:44Les 413 milliards qui ont été votés
00:23:46pour remettre à niveau déjà notre armée
00:23:48qui est au fond de l'océan depuis 30 ans.
00:23:52Donc c'est très bien.
00:23:53Et on veut jouer les votes en guerre, presque.
00:23:55Non, mais attends, ça me fait doucement rire.
00:23:56Il faut savoir que 70% des Français
00:23:58ne veulent pas entendre parler d'envoi de troupes déjà en Ukraine.
00:24:01Mais qui parle d'envoyer des troupes ?
00:24:02Mais ils en ont parlé.
00:24:04La France en a parlé.
00:24:05Non, mais il y a deux différences entre...
00:24:07Non, non, non.
00:24:08La France a parlé et ne dit pas que non.
00:24:10Bruno, est-ce que tu fais la différence
00:24:12entre envoyer des troupes de combat
00:24:13et envoyer des troupes de maintien de la paix ?
00:24:15Est-ce que tu fais, toi, le super flic, la différence ?
00:24:17Oui, oui.
00:24:18Donc c'est ça dont on parle ?
00:24:19Donc c'est ça dont on parle ?
00:24:20Faire un agenda, c'est un peu présomptueux de dire
00:24:22Macron, il va mettre la pression à Trump.
00:24:24Excusez-moi, ça me fait rire.
00:24:27Jean-Baptiste Noé rit beaucoup.
00:24:29Vous inquiétant.
00:24:30Rédacteur en chef de la revue Conflit.
00:24:32C'est l'arbitre, Jean-Baptiste Noé.
00:24:35Non, non, non, j'accepte pas d'arbitrage.
00:24:37J'arbitre avec Pommard, directement.
00:24:39En octogone !
00:24:45Toute l'année 2024, le conflit a été quasiment gelé.
00:24:47On était dans une guerre de tranchées.
00:24:49Et on voit bien qu'il y a une accélération
00:24:51depuis le retour de Donald Trump.
00:24:52Et donc ça fait un mois et demi où il y a une ébullition,
00:24:54où la diplomatie repart.
00:24:56Alors dans un sens qu'on peut ne pas aimer,
00:24:58ça repart.
00:25:00Donc on voit bien que c'est Donald Trump
00:25:02qui renverse la table et qui impose son jeu.
00:25:04Donc tout tourne autour de lui,
00:25:06les décisions qu'il va prendre.
00:25:08Et de toute façon, les Européens peuvent tenir
00:25:10les discours qu'ils veulent.
00:25:12Ça va se jouer entre Donald Trump,
00:25:14Poutine et Zelensky.
00:25:16Pour moi, le vrai sujet, c'est pas tellement
00:25:18ce qui se passera dans les semaines qui viennent.
00:25:20Là où les Européens peuvent avoir un levier d'action,
00:25:22c'est pas dans les années qui viennent.
00:25:24C'est assurer la sécurité dans les 10 ans qui viennent.
00:25:26S'assurer qu'on a eu la Crimée en 2014
00:25:28et l'Ukraine en 2022.
00:25:30Qu'on n'ait pas un nouveau conflit
00:25:32en 2034.
00:25:34C'est pour moi ça le vrai sujet.
00:25:36C'est assurer la sécurité de l'Ukraine
00:25:38et des Européens dans les 10 ans qui viennent.
00:25:40Et là, on a des leviers.
00:25:42Sur les semaines qui viennent,
00:25:44on a très peu de leviers d'action.
00:25:46— Quelle dommage, Jean-Baptiste Neuilly.
00:25:48Je vais rester dans les semaines qui viennent.
00:25:50— Ah !
00:25:52— Et je voudrais vous demander
00:25:54est-ce qu'au fond,
00:25:56comment analyser l'attitude de Donald Trump ?
00:25:58Est-ce qu'il est tellement obsédé
00:26:00par l'envie de tenir sa promesse
00:26:02sur la paix
00:26:04qu'il serait prêt
00:26:06à valider
00:26:08absolument
00:26:10le plan russe
00:26:12ou est-ce que vous croyez
00:26:14qu'il est encore capable
00:26:16de concilier
00:26:18les parties qui sont
00:26:20à l'heure actuelle
00:26:22encore en opposition et en guerre ?
00:26:24— Alors, quand on écoute
00:26:26ce qu'il dit et quand on
00:26:28lit également ses conseillers
00:26:30ou les gens qui ont contribué
00:26:32à former son programme, on voit que pour eux,
00:26:34l'Ukraine n'est pas vraiment un sujet.
00:26:36Pour nous, c'est important parce qu'on est proches.
00:26:38Pour eux, ça leur paraît
00:26:40très loin. C'est un sujet secondaire.
00:26:42Et pour eux, le véritable
00:26:44problème, c'est la Chine et c'est le Mexique
00:26:46parce que c'est par là qu'arrivent
00:26:48les migrants et le trafic de drogue.
00:26:50Et donc la volonté de Trump
00:26:52et des Républicains et des gens qui sont dans son entourage,
00:26:54c'est de terminer au plus tôt
00:26:56le dossier ukrainien,
00:26:58quitte à en partir, comme ils ont quitté
00:27:00l'Afghanistan il y a quelques années,
00:27:02de manière à se concentrer sur ce qui est pour eux
00:27:04le véritable sujet, c'est-à-dire l'affrontement avec la Chine,
00:27:06première puissance, enfin deuxième puissance mondiale,
00:27:08et la question du Mexique.
00:27:10Vous avez par exemple des sénateurs
00:27:12républicains du Texas
00:27:14qui ont appelé à l'intervention militaire américaine
00:27:16au Mexique pour sécuriser la frontière.
00:27:18Donc vous voyez que même pour
00:27:20l'américain électeur
00:27:22américain, le Mexique
00:27:24est un sujet qui est beaucoup plus important que l'Ukraine.
00:27:26Et donc évidemment, selon l'endroit où on habite,
00:27:28on voit les sujets
00:27:30différemment en fonction de sa géographie
00:27:32et en fonction des menaces qui sont les nôtres.
00:27:34On part au 0826
00:27:36300 300 avec notre auditeur
00:27:38du jour, Christian d'Anglette.
00:27:40Alors Christian, qu'est-ce que vous en pensez ?
00:27:42Qu'est-ce que vous attendez d'Emmanuel Macron ce soir
00:27:44à la télévision ?
00:27:46Beaucoup de français.
00:27:48Rien.
00:27:50En fait,
00:27:52il est là pour faire la crise.
00:27:54Attendez, on vous entend très mal.
00:27:56Vous allez près de la fenêtre. Vous n'avez pas mis le haut-parleur ?
00:27:58Ouais. Non, non.
00:28:00Là, vous m'entendez mieux ?
00:28:02C'est un peu mieux. Aller plus près d'une fenêtre, ce sera parfait.
00:28:04Là, c'est bon. Parfait.
00:28:06Levez le bras.
00:28:08Ne vous jetez pas dans la fenêtre.
00:28:10Vous avez une fourchette ?
00:28:12Je peux reposer ma jambe, par contre ?
00:28:14Oui.
00:28:16Il est drôle.
00:28:18Allez-y, Christian.
00:28:20Sérieusement,
00:28:22je pense que
00:28:24Macron, aujourd'hui, va passer
00:28:26aux 20 heures.
00:28:28On ne va pas apprendre grand-chose.
00:28:30Il va se décider,
00:28:32à mon avis,
00:28:34ça a été discuté avec Trump
00:28:36et Poutine, bien avant que Zelensky
00:28:38se présente aux Etats-Unis.
00:28:40Trump va jouer
00:28:42sur la corde sensible
00:28:44des Français en disant
00:28:46qu'il faut qu'on se réarme
00:28:48en donnant la peur, en donnant...
00:28:50Je vous m'entendais toujours bien ?
00:28:52On vous entend, Christian.
00:28:54J'étais cet après-midi
00:28:56au club. J'ai 70 ans.
00:28:58Les gens qui jouent avec moi ont à peu près mon âge.
00:29:00On en a un petit peu parlé.
00:29:02Qui allait écouter ce soir
00:29:04Macron ?
00:29:06La majorité disait
00:29:08que le mec est venu pour sortir la crise.
00:29:10Il n'a pas grand-chose à dire.
00:29:12Je trouve que c'est énorme
00:29:14de tout d'un coup exploser en disant
00:29:16qu'il faut une armée européenne.
00:29:18Attendez, doucement.
00:29:20Pour l'instant, il faut peut-être
00:29:22régler le problème en Ukraine.
00:29:24Voir ce qui a été dit avec
00:29:26Trump et
00:29:28Poutine. Vous le savez comme moi.
00:29:30C'est les deux qui ont l'idée en main.
00:29:32Vous ne bougez pas, Christian.
00:29:34Parce qu'on vous entend très mal.
00:29:36Le son est très mauvais.
00:29:38Une réaction peut-être à ce que
00:29:40dit Christian.
00:29:42J'aime cette
00:29:44doxa qui consiste à expliquer que
00:29:46les Européens ne servent à rien.
00:29:48J'entends Jean-Noël.
00:29:50Jean-Baptiste Noé, pardon.
00:29:52Qu'on ne sert à rien.
00:29:54Vraiment, c'est...
00:29:56Honnêtement, vous pensez vraiment que les Français
00:29:58pensent ça ? Je veux bien qu'on soit
00:30:00dans l'idolâtrie.
00:30:02Mais regarde toutes les enquêtes.
00:30:04Honnêtement, franchement, Trump est le type le plus
00:30:06détesté dans ce pays. Regarde l'enquête
00:30:08ce matin par Udipop.
00:30:10Moi, j'en ai...
00:30:12Mais on s'en fout, celui qui mène la danse.
00:30:14Moi, je pense que tu te trompes.
00:30:16Allez, les amis.
00:30:18Je pense que tu te trompes sur le fait qu'il te mène la danse.
00:30:20Je veux poser une question à Jean-Baptiste.
00:30:22Qu'est-ce que tu penses, qu'est-ce que vous pensez
00:30:24de la question des avoirs gelés ?
00:30:26Ça, ça m'intéresse. Parce que là, il y a
00:30:28de l'argent, il y a des garanties de prêts.
00:30:30Qu'est-ce que vous en pensez, Jean-Baptiste ?
00:30:32Et elle aimerait toucher une commission au passage.
00:30:34Non, non, pas du tout. C'est un vrai sujet.
00:30:36C'est un vrai sujet.
00:30:38C'est un vrai sujet. C'est une arme qui est extrêmement
00:30:40dangereuse parce que
00:30:42si on saisit les avoirs,
00:30:44effectivement, on récupère de l'argent,
00:30:46mais on contrevient à toute la règle internationale.
00:30:48Donc, on ne peut pas non plus...
00:30:50Donc, ça veut dire qu'en fait, on perd la confiance
00:30:52des créanciers, on perd la confiance
00:30:54des gens qui nous prêtent de l'argent.
00:30:56Et donc, ça peut être tentant de
00:30:58changer l'argent qu'il y a dans les caisses
00:31:00en le justifiant, évidemment, en disant que les Russes
00:31:02ayant causé la guerre, on peut justifier ça.
00:31:04Sauf que vous avez des avoirs qui sont
00:31:06d'entreprises qui n'ont pas de rapport avec la guerre
00:31:08ou de Russes qui n'ont pas de rapport avec la guerre.
00:31:10Et ça devient difficile ensuite de vouloir bâtir un ordre mondial
00:31:12fondé sur la justice et le respect
00:31:14des règles internationales
00:31:16si nous-mêmes, on ne les respecte pas.
00:31:18Non, mais c'est pas ça le sujet. Le sujet n'est pas celui-là.
00:31:20Le sujet, on s'y trouve très bien.
00:31:22Mais on connaît le laïus, Françoise.
00:31:24Vous savez très bien qu'on peut utiliser
00:31:26ces avoirs pour garantir
00:31:28des prêts, pour reconstruire, par exemple.
00:31:30Est-ce que vous pensez que ça, c'est plutôt pas mal ?
00:31:32Non, parce que
00:31:34une fois qu'on prend les avoirs,
00:31:36on ne les rend pas. C'est comme quand on nous dit
00:31:38qu'un impôt va être provisoire. C'est la même chose.
00:31:40Donc...
00:31:42Même si c'est très tentant,
00:31:44je suis malgré tout pour
00:31:46le respect de règles juridiques.
00:31:48Je crois quand même aux droits internationaux.
00:31:50Allez, le 0826-300-300 avec
00:31:52Michel qui nous appelle de
00:31:54Nodary. Bonsoir, Michel.
00:31:56Oui, bonsoir.
00:31:58Je vous écoute.
00:32:00Moi, je tiens à vous dire que je suis très fier
00:32:02d'être français, très fier d'être européen.
00:32:04Malheureusement, je pense
00:32:06qu'on est un peu
00:32:08en faiblesse.
00:32:10C'est un peu le premier truc.
00:32:12Mais je vois que M. Macron va nous parler
00:32:14ce soir d'un sujet qui est grave,
00:32:16qui est la guerre. Et il va nous parler
00:32:18selon ses termes d'économie de guerre.
00:32:20Donc moi, ce que j'aimerais bien lui poser
00:32:22comme question, ou qu'il donne la réponse,
00:32:24pourquoi depuis
00:32:262017, n'a-t-il rien fait par rapport
00:32:28à ça ? Je veux dire, il ne découvre pas
00:32:30aujourd'hui, ça.
00:32:32Il a augmenté,
00:32:34quand même, c'est le seul président,
00:32:36et ça, c'est vrai, il faut quand même lui reconnaître ça,
00:32:38qui a augmenté les dépenses de la Défense de 1 à 2 %.
00:32:40Excusez-moi.
00:32:42Je fais une remarque pour vous répondre.
00:32:44Juste après avoir viré
00:32:46comme un malpropre un chef d'état-major des armées
00:32:48qui n'avait pas assez d'argent.
00:32:50Mais François Zarré, c'est au 413 milliards.
00:32:52Laissez parler Michel, s'il vous plaît.
00:32:54Allez, Michel.
00:32:56Moi, c'est vraiment la seule question.
00:32:58Je vais l'écouter parce que c'est important.
00:33:00Mais bon, moi, j'ai plus
00:33:02trop confiance en M. Macron, malheureusement.
00:33:04Et je devrais avoir confiance en lui
00:33:06parce que c'est mon président.
00:33:08Mais quand on voit la stress, notamment
00:33:10par rapport à l'Algérie,
00:33:12j'ai un doute sur
00:33:14cette capacité à nous rendre forts
00:33:16sur ce qu'on dit
00:33:18à l'armée conventionnelle.
00:33:20J'ai un doute.
00:33:22Michel, restez avec nous.
00:33:24Et pourtant, Macron s'est engagé sur le terrain.
00:33:26C'est-à-dire qu'il a plutôt été courageux
00:33:28sur cette histoire internationale.
00:33:30Bien sûr. Moi, il me semble
00:33:32qu'on peut le critiquer
00:33:34énormément sur le plan intérieur.
00:33:36Mais à l'égard de l'Ukraine,
00:33:38il a tenu une ligne. Elle est constante.
00:33:40Il ne valide pas
00:33:42les immoralités diplomatiques
00:33:44et géopolitiques.
00:33:46Comment dirais-je dans l'arbitrage
00:33:48« Ils n'ont pas besoin de moi »
00:33:50entre Bruno et François ?
00:33:52Je suis frappé de voir
00:33:54tout de même, François,
00:33:56malgré les sondages,
00:33:58à quel point dans l'humus
00:34:00français,
00:34:02il commence à y avoir
00:34:04presque trop
00:34:06de sympathie
00:34:08pour les méthodes brutales de Trump
00:34:10et en particulier
00:34:12à l'égard de Zelensky.
00:34:14Je suis frappé de voir
00:34:16dans mon environnement, qui n'est pas
00:34:18colossal, mais enfin,
00:34:20les gens en ont
00:34:22assez de Zelensky.
00:34:24C'est très, très...
00:34:26Non, d'abord, c'est parce que
00:34:28même moi, je me suis dit, j'étais très étonné
00:34:30du sondage que j'ai vu hier. Il est haï,
00:34:32Trump. À 19%, Zelensky
00:34:34est au Zénith.
00:34:36Quel sondage ? C'est Libération ?
00:34:38Non, pas du tout. Vous ne pouvez pas taxer BFM
00:34:40d'être une chaîne de gauche. Je vous le dis
00:34:42gentiment. Mais parce que, justement,
00:34:44nous sommes dans un biais de plateau.
00:34:46Nous sommes dans un écosystème
00:34:48de journalistes d'entre soi, qui fonctionnent
00:34:50à peu près entre toujours les mêmes plateaux,
00:34:52etc. Et la réalité, c'est qu'on devrait
00:34:54vraiment, absolument, se dire
00:34:56à quel point ce qu'on pense, à un moment donné,
00:34:58sur un plateau, et ce qu'on débite, si vous voulez,
00:35:00ne correspond en rien
00:35:02à la réalité, et de moins en moins à la réalité.
00:35:04Je vous assure. Regardez
00:35:06tous les résultats des élections. Si j'écoute
00:35:08toutes les analyses, Bardella devait être
00:35:10Premier ministre, finalement. Mais non,
00:35:12c'est idem pour ça. Trump,
00:35:14une sorte de héros, dans une sorte
00:35:16d'entre-soi journalistique, qui correspond,
00:35:18en plus de ça, à un certain nombre de médias, très bien
00:35:20défini. Et la réalité, si vous voulez,
00:35:22c'est que, ce type, les Français le détestent.
00:35:24Voilà. Donc, faisons
00:35:26attention à ce qu'on raconte. Moi, c'est ce que
00:35:28je voulais dire.
00:35:30Non, mais...
00:35:32Il est en train de dérouler.
00:35:34Bruno, Bruno, Bruno...
00:35:36Est-ce que...
00:35:38Bruno, tu peux
00:35:40parler ou pas ?
00:35:42Est-ce que vous pensez que ceux
00:35:44qui étaient très contents de l'élection de
00:35:46Trump, aujourd'hui, sont un peu déçus,
00:35:48ou carrément déçus, de cette violence
00:35:50et effectivement... Et là,
00:35:52ce que dit Philippe, finalement, d'humilier
00:35:54l'autre, en fait. Juste un truc...
00:35:56Je le développerai tout à l'heure.
00:35:58Il y a un très bon papier qui est sorti dans le Washington
00:36:00Post, Jeff Bezos,
00:36:02donc pas soupçonnable d'être gauchiste.
00:36:04Le type est parti sur le terrain suivre
00:36:06les élus républicains, qui s'en sont pris
00:36:08plein la patate, le week-end dernier.
00:36:10À cause de
00:36:12Musk et à cause de Trump,
00:36:14de leurs électeurs. Parce que
00:36:16les coupes budgétaires, les coupes dans
00:36:18l'administration, ça touche aussi leur
00:36:20propre vie. Je dis pas du tout que c'est la révolte
00:36:22et que... Mais, il y a
00:36:24quelque chose qui est décevant, je pense.
00:36:26Oui, bien sûr.
00:36:28Une minute, il faut faire court.
00:36:30Derrière tout ça,
00:36:32je ressens tout de même, de manière
00:36:34triste, une sorte de lassitude
00:36:36française
00:36:38devant, et au fond,
00:36:40un lâche soulagement, si Trump
00:36:42avait raison. Mettez fin,
00:36:44même dans des conditions iniques pour
00:36:46l'Ukraine.
00:36:48L'opinion ne dit pas ça.
00:36:50L'opinion ne dit pas ça. Donc, moi, je vois bien
00:36:52ce que tu veux dire.
00:36:54Les guerres textois sont très fatigantes pour tout le monde.
00:36:56Il y a un moment donné, c'est compliqué.
00:36:58Jean-Baptiste Noé, pour une réponse en 30 secondes.
00:37:00Ce soir, Macron, il peut prendre le leadership
00:37:02sur l'Europe ?
00:37:04Oui. Là, il est respecté, malgré tout,
00:37:06en Europe parmi d'autres chefs d'Etat.
00:37:08Et puis, la France a quand même la première armée en Europe.
00:37:10Donc, là, il y a effectivement un coup à jouer
00:37:12par rapport aux autres chefs d'Etat européens.
00:37:14D'autant que vous avez quand même plusieurs pays,
00:37:16notamment l'Allemagne, qui sont assez affaiblis en ce moment.
00:37:18Donc, essayez, je m'en réjouis, d'ailleurs.
00:37:20La France a une place à prendre.
00:37:22En tout cas, s'il arrive à dire qui c'est qui qu'il a dit
00:37:24dans son allocution ce soir...
00:37:26S'il n'arrive pas à nous dire, nous sommes en guerre, s'il vous plaît,
00:37:28s'il nous écoute, là, franchement...
00:37:30Mais ça, il ne va pas le refaire.
00:37:32Non, mais le cinéma, la dramaturgie, on n'a pas besoin, en fait.
00:37:34Ce qui est bien, avec Jean-Baptiste Noé, il vous dit 30 secondes,
00:37:36il en met 24. C'est extraordinaire.
00:37:38Alors que vous dites 30 secondes à Françoise,
00:37:40elle en fait 34.
00:37:42Non, ce n'est pas vrai.
00:37:44Je plaisante. Vous êtes très bien, Françoise.
00:37:46Merci beaucoup, Jean-Baptiste Noé.
00:37:48Merci mille fois, à chaque fois,
00:37:50de nous éclairer avec autant de talent.
00:37:52Ne passez pas sous l'arc, ça !
00:37:56En fait, vous savez quoi ?
00:37:58Moi, j'étais très contente de finir
00:38:00cette interview en me disant
00:38:02merci, personne ne l'a faite.
00:38:04Eh bien, sur le site...
00:38:06Moi, je n'aurais jamais osé.
00:38:08Bon, allez, Jean-Baptiste,
00:38:10merci beaucoup. Restez avec nous dans un instant.
00:38:12Avec Christian, on va essayer de remporter
00:38:14cette bataille, cette petite guerre
00:38:16qu'il a dit en interne
00:38:18chez nous. Soyez les bienvenus. On est ensemble jusqu'à 19h.
00:38:20Sud Radio,
00:38:22votre avis fait la différence.
00:38:24J'adore vos débats. On entend des choses qui
00:38:26sont un peu de la doxa généraliste
00:38:28qu'on entend trop partout.
00:38:30Sud Radio, parlons vrai.
00:38:32Les vraies voix Sud Radio,
00:38:3417h-19h,
00:38:36Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:38:38Avec Philippe Bilger,
00:38:40Françoise de Gouin et Bruno Pommard.
00:38:42Alors, ça se chicore
00:38:44sur les débats.
00:38:46Ça va chicorer aussi sur les points,
00:38:48sur qui c'est qui qui l'a dit.
00:38:50Avec Christian, qui est avec nous.
00:38:52Et moi, Christian, ça va ?
00:38:54Ça va très bien, merci.
00:38:56On entend bien ?
00:38:58Alors, Christian, il y a deux solutions.
00:39:00Ou c'est vous qui lancez le jingle,
00:39:02ou c'est Philippe Bilger.
00:39:04Eh bien, ça va être moi.
00:39:06J'adore.
00:39:08Allez-y, Christian.
00:39:10Eh bien, c'est très simple et amusant.
00:39:12Nous lancerons le quiz.
00:39:18Avec une voix très appuyée,
00:39:20convaincante,
00:39:22Christian, qui nous appelle d'Anglette.
00:39:24Qu'est-ce qu'il y a ?
00:39:26D'Anglette ?
00:39:28Non, pas d'Anglette.
00:39:30Oh !
00:39:32Vous me l'avez projeté.
00:39:34Allez, qu'est-ce qu'il y a ?
00:39:36Le Parisien, il dit Anglais.
00:39:38Mais faites attention, vous allez l'avoir au bas.
00:39:40Oh !
00:39:42C'est bon ?
00:39:44On les a toutes faites ?
00:39:46Ne surfez pas sur Google pour chercher les réponses.
00:39:48Ah !
00:39:50Allez, on y va.
00:39:54Question, qui c'est qui qui l'a dit ?
00:39:56Mon cher Christian, 3 points.
00:39:58Entre Poutine et Trump,
00:40:00il y a quelque chose de commun.
00:40:02C'est l'argent.
00:40:04Euh...
00:40:06Ouais.
00:40:08Qui a dit ça ?
00:40:10Bonne réponse de Françoise de Gaulle.
00:40:12Qui c'est qui qui l'a dit, Christian ?
00:40:14Il y a beaucoup de légèreté
00:40:16chez ceux qui font la guerre par Ukrainiens
00:40:18interposés depuis leur canapé.
00:40:22Mélanie.
00:40:24Non.
00:40:26Non.
00:40:28Non.
00:40:30Non.
00:40:32Non.
00:40:34Non.
00:40:36Non.
00:40:38De l'autre côté.
00:40:40Marion.
00:40:42Marion Maréchal.
00:40:44Marion Cotillard.
00:40:46Quelle mauvaise voix.
00:40:48Parce que lui, il râle
00:40:50quand quelqu'un dit juste le prénom en face.
00:40:52C'est pas vrai.
00:40:54C'est un remarque.
00:40:56On ne discute pas.
00:40:58Elle ne peut pas être pertinente
00:41:00quand elle parle de les filles qui disent non
00:41:02de l'autre côté. Depuis quand Marion Maréchal ?
00:41:04Marion Cotillard est d'extrême droite.
00:41:06Non mais...
00:41:08Je mets de l'équité.
00:41:10Mais vous êtes en couple.
00:41:12Philippe, donne-moi ça.
00:41:14Allez au coin.
00:41:16Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:41:18Je dirais
00:41:20Georges Marseille.
00:41:22On n'a rien dit.
00:41:24Question qui c'est qui qui l'a dit.
00:41:26Trois points. Sur une union nationale avec l'Ukraine,
00:41:28il n'est pas possible de donner
00:41:30un blanc-seing au président de la République.
00:41:32Bardella.
00:41:34Non.
00:41:36C'est une femme politique.
00:41:38C'est une femme politique ?
00:41:40Mathilde Pannot.
00:41:42On a quand même parlé d'elle
00:41:44pour un poste très élevé.
00:41:46Ce n'est pas une femme politique.
00:41:48Elle travaillait à la mairie de Paris.
00:41:50Ah oui, Julie Castel.
00:41:52Lucie Castel.
00:41:54Lucie Castel ne s'appelle pas Julie.
00:41:56Elle travaillait.
00:41:58Vous avez raison, Christian.
00:42:00Elle travaillait.
00:42:02Elle travaille à la mairie.
00:42:04Ce n'est pas
00:42:06une femme politique.
00:42:08Elle était...
00:42:10Vous avez fait le premier coin.
00:42:12Vous allez faire le deuxième.
00:42:14La question est biaisée.
00:42:16S'il vous plaît, qui c'est qui qui l'a dit
00:42:18à trois points ?
00:42:20Non.
00:42:22Zelensky n'est pas le héros
00:42:24irréprochable magnifié par les Européens.
00:42:26Christian.
00:42:28C'est de là où on est.
00:42:30Bonne réponse
00:42:32de Françoise de Gaulle qui s'impose.
00:42:34Et lui est parfaitement
00:42:36fondé pour juger.
00:42:38Qu'est-ce que vous dites, Christian ?
00:42:40J'en ai pas mis une dedans.
00:42:42C'est pas faux.
00:42:44Qui c'est qui qui l'a dit
00:42:46à les trois points ? Si on croit que les Américains
00:42:48sont des Européens qui parlent anglais,
00:42:50on se trompe. Nous n'avons pas le même système
00:42:52de valeurs. Trump sera impitoyable avec nous.
00:42:54Macron.
00:42:56Non.
00:42:58C'est pas mal, ça. Je l'ai entendu hier.
00:43:00Barreau ? Non.
00:43:02C'était Fursul Rayo.
00:43:04Il a été vice-président de l'Assemblée nationale.
00:43:06La réponse est de Philippe Biger.
00:43:08Vous avez dit c'est pas mal
00:43:10sur un verbatim de chenu.
00:43:12C'est bien.
00:43:14Philippe Biger l'a entendu hier, alors c'était ce matin.
00:43:16Il vient de l'UMP.
00:43:18Il a pas dit ça.
00:43:20Non, il l'a pas dit ça,
00:43:22bien sûr.
00:43:24Mais on a dit qu'il l'a dit ça.
00:43:26Il a dit que Emmanuel Macron
00:43:28prend les français pour des imbéciles.
00:43:30D'accord, OK.
00:43:32Christian, allez.
00:43:34Verdict Françoise Degoy,
00:43:369 points. Philippe Biger,
00:43:38qui a tenté de revenir du diable veau vert,
00:43:40mais n'y est pas arrivé, 6 points.
00:43:42Quant à la police et nos amis basques,
00:43:440-0.
00:43:46J'avais trouvé chenu, moi.
00:43:48Philippe Biger l'a dit avant.
00:43:50Moi, j'en avais 9.
00:43:52Pourtant, je...
00:43:56Christian, attendez, excusez-moi,
00:43:58parce que Christian a une revendication.
00:44:00Qu'est-ce qu'il y a, Christian ?
00:44:02Il m'a piqué chenu.
00:44:04Pardonnez-moi,
00:44:06mais je ne le suis pas encore totalement.
00:44:10Il est plus près du micro que moi.
00:44:14Je l'adore.
00:44:16Christian,
00:44:18vous avez 70 ans,
00:44:20mais vous avez un cœur d'enfant,
00:44:22et j'adore ça. Merci, en tout cas,
00:44:24de cette joie.
00:44:26Embrassez tous vos copains.
00:44:28Vous jouez à quoi, en ce moment,
00:44:30vous faites quoi ?
00:44:32Parce que vous étiez avec les copains hier.
00:44:34Vous jouez aux cartes, c'est ça ?
00:44:36Non, tout à l'heure, là.
00:44:38Non, je joue à la pétanque.
00:44:40Ah, c'est bien.
00:44:42Ça ne veut pas vous blesser.
00:44:44C'est dangereux, cette histoire.
00:44:46Je n'ai pas dit que je joue avec mes mains.
00:44:48C'est dangereux.
00:44:50Avec les pieds aussi, ça se voit.
00:44:52L'abus d'alcool est dangereux pour la santé.
00:44:54Vous embrassez.
00:44:56Merci d'avoir joué avec nous.
00:44:58C'était la météo de Rémi André
00:45:00et le coup de gueule de Philippe David.
00:45:02Quand on parle mal de mon pays à Washington,
00:45:04je râle.
00:45:06Et quand on fait la même chose à Moscou, je râle aussi.
00:45:08Tant mieux. Comme ça, ça fait deux râleries.
00:45:10On part tout bas du centre en 24 heures.
00:45:12Sud Radio.
00:45:14Parlons vrai.
00:45:16Les vraies voix Sud Radio.
00:45:1817h-19h.
00:45:20Philippe David. Cécile Domenibus.
00:45:22Retour des vraies voix
00:45:24avec Philippe Bilger,
00:45:26Françoise Degoy, Bruno Pommard.
00:45:28Au menu des vraies voix,
00:45:3018h40,
00:45:32le coup de projecteur des vraies voix.
00:45:34On vous pose cette question au Trump au Congrès
00:45:36qui revendique le Groenland
00:45:38et le canal de Panama.
00:45:40Est-ce que vous pensez que les USA pourraient
00:45:42annexer le Groenland et le canal de Panama ?
00:45:44Venez nous donner votre avis au 0826 300 300.
00:45:48Et notre auditeur du Répondeur
00:45:50aujourd'hui, c'est Eric de Metz-en-Moselle.
00:45:52Tiens.
00:45:54C'est votre ville natale, chère Philippe Bilger.
00:45:56Quelle mémoire. Metz.
00:45:58J'ai dit Metz, oui.
00:46:00Bonsoir Eric.
00:46:02Bonsoir.
00:46:04On vous attend, on vous écoute.
00:46:06Je pense qu'il doit y avoir une avenue Philippe Bilger déjà à Metz
00:46:08comme c'est sa ville natale, non ?
00:46:10Non, malheureusement pas encore.
00:46:12Non, ou au moins un cul-de-sac.
00:46:14Merci ma chère Philippe.
00:46:16On attend que je sois mort.
00:46:18C'est horrible. Un pass Philippe Bilger.
00:46:20On vous écoute Eric.
00:46:22Oui, bonsoir à tous.
00:46:24Alors moi je voulais réagir sur Trump.
00:46:26Parce que depuis son investiture, j'ai le sentiment
00:46:28que tout le monde tire à bout les rouges.
00:46:30Surtout depuis son entretien avec Zelensky.
00:46:32Mais il ne l'empêche
00:46:34qu'aujourd'hui, à mon avis, c'est
00:46:36celui qui veut et qui peut nous apporter la paix.
00:46:38Regardez en un mois et demi ce qu'il a fait.
00:46:40On est quasiment en train de parler,
00:46:42de court parler, de cesser le feu
00:46:44grâce à monsieur Trump.
00:46:46Et j'ai le sentiment que contrairement
00:46:48à nos gouvernants européens,
00:46:50à part peut-être Orban ou Meloni,
00:46:52Trump, lui, va peut-être
00:46:54nous éviter la 3ème guerre mondiale.
00:46:56Donc moi je suis vraiment enthousiasmé
00:46:58par ce type.
00:47:00Alors bien sûr il a des excès.
00:47:02Il a une façon pas très orthodoxe de communiquer.
00:47:04Mais il n'empêche qu'il arrive à des résultats
00:47:06qu'en 3 ans, nos dirigeants
00:47:08n'ont même pas atteints.
00:47:10Alors Eric, on n'a pas de résultats pour l'instant.
00:47:12Ce sont que des supputations.
00:47:14Là où je rejoins Eric,
00:47:16pas seulement parce qu'il est né à Metz,
00:47:18il y a vite.
00:47:20Non mais sérieusement, c'est vrai
00:47:22que Trump, on ne peut pas nier
00:47:24qu'il ne fasse pas bouger
00:47:26les lignes. Là où je me distingue,
00:47:28c'est que c'est facile
00:47:30de le faire si on donne totalement
00:47:32raison aux coupables.
00:47:34Mais voilà, c'est ça qui est
00:47:36absolument dramatique. Moi j'entends
00:47:38l'admiration que des gens peuvent avoir pour Donald Trump.
00:47:40Ce n'est pas le sujet. De toute façon, en plus, il est
00:47:42démocratiquement élu. Donc il n'y a pas de
00:47:44question pour moi. J'ai zéro question.
00:47:46Je ne suis pas comme Donald Trump qui ne reconnaît
00:47:48pas l'élection de Joe Biden.
00:47:50Moi, je ne suis pas comme tous ces gens-là. Je ne suis pas comme
00:47:52J. Devins qui veut faire interdire
00:47:54l'avortement sur l'ensemble du territoire américain.
00:47:56Je ne suis pas ces gens-là.
00:47:58Mais je reconnais que ces gens-là
00:48:00sont élus. Je veux juste dire que
00:48:02attention, ce n'est pas parce que
00:48:04vous saturez médiatiquement les choses
00:48:06que les choses avancent. Je le redis sur le Mexique,
00:48:08c'est zéro plus zéro la tête à Toto.
00:48:10Sur la Colombie, c'est rien du tout
00:48:12au niveau des accords. Vous allez voir comment il va
00:48:14remballer ses têtes.
00:48:16On a plus le temps, Françoise.
00:48:18La réunion secrète de
00:48:20Donald Trump...
00:48:22Vite, vite, vite.
00:48:24Je trouve que Trump fait bouger les lignes
00:48:26dans le sens où il réveille encore une fois
00:48:28l'Europe qui est complètement endormie.
00:48:30Donc si on doit avoir une Europe militaire,
00:48:32est-ce que ce n'est peut-être pas l'occasion, effectivement,
00:48:34le fait que Trump est
00:48:36en train de pousser tout ça,
00:48:38de faire réagir tout le monde.
00:48:40Au moins, là-dessus,
00:48:42c'est pas mal. Éric, en tout cas,
00:48:44merci beaucoup de ce message. Merci d'avoir
00:48:46été avec nous. On vous souhaite une très bonne
00:48:48journée. A très bientôt.
00:48:50Et vous êtes le bienvenu quand vous voulez.
00:48:52Et c'est vrai que les habitants de Metz
00:48:54sont... Comment on les appelle ?
00:48:56Les Messins.
00:48:58Les Messins.
00:49:00Merci, Françoise de Gaulle.
00:49:02Non, non, mais bon, parce que j'entends les déminités...
00:49:04Bruno Fafre.
00:49:06Non, mais parce que...
00:49:08Non, vous ne pouvez pas savoir
00:49:10ce qui se passe dans ce cas-là.
00:49:12Non, mais parce que j'ai fait une blague à Philippe David.
00:49:14Je lui dis
00:49:16habitants de Metz, et j'ai marqué
00:49:18Metz 100 en deux mots.
00:49:20J'étais en train de vous défendre contre la blague
00:49:22graveleuse que je vois bien arriver.
00:49:24Et c'est Cécile qui l'a fait.
00:49:26J'ai le droit quand même de faire des blagues graveleuses.
00:49:28Allez, dans un instant,
00:49:30un petit peu... Voilà, c'est ça.
00:49:32Exactement. Dans un instant, le coup de gueule de
00:49:34Philippe David. Allez, on y va.
00:49:36Parlons vrai.
00:49:38Parlons vrai.
00:49:40Parlons vrai.
00:49:46Ce que certains auditeurs
00:49:48des Vraies Voix et de Sud Radio en général
00:49:50disent de vous est pas
00:49:52très joli. En revanche, de Philippe et moi,
00:49:54ils disent oui, c'est super.
00:49:56Tout le monde m'écoute.
00:49:58Tout le monde m'écoute en disant qu'est-ce qu'elle raconte ?
00:50:00Non, tout ce que disent les gens
00:50:02à l'extérieur en disant, on apprend des choses.
00:50:04Et c'est une joyeuse bande. Et pour ça,
00:50:06je remercie en tout cas Philippe Bilger, Françoise Degoy
00:50:08et Bruno Pommard et l'ensemble, bien entendu,
00:50:10des personnes
00:50:12qui, chaque jour, commentent l'actualité
00:50:14avec Philippe David et moi.
00:50:16Et donc voilà, je voulais partager ce petit
00:50:18moment avec vous.
00:50:20Je sais pas ce que ça cache.
00:50:24Franchement, c'est gratuit, c'est cadeau, c'est pour vous.
00:50:30On pourrait dire, c'est que nous, c'est que nous.
00:50:32Non, voilà, il y a aussi un salut
00:50:34à Aude régulièrement
00:50:36et puis les jingles de notre
00:50:38ami Maxime que les gens adorent.
00:50:40Et Félix, bien entendu,
00:50:42avec sa rondeur de mots,
00:50:44par exemple.
00:50:46Allez, tout de suite, les amis,
00:50:48après tout ça, on va taper
00:50:50dans le dur.
00:50:52Comme d'habitude,
00:50:54je vais remettre le clocher au milieu du village.
00:50:56Un village qui s'appelle Moscou, capitale
00:50:58de la Russie. On voyage ces derniers temps
00:51:00puisque hier, nous étions à Washington.
00:51:02Pourquoi Moscou ? Parce que pour citer
00:51:04François Bayrou, le déconomètre
00:51:06semble y fonctionner à plein régime,
00:51:08au moins aussi bien qu'à Washington.
00:51:10Hier, j'ai poussé mon coup de gueule sur les propos
00:51:12surréalistes de J.D. Vance concernant la France
00:51:14et le Royaume-Uni. Aujourd'hui,
00:51:16ce sera au sujet du tweet tout aussi
00:51:18surréaliste du ministre des Affaires
00:51:20étrangères russe, Sergei Lavrov.
00:51:22Un tweet qui dit, je cite,
00:51:24« Je ne veux pas passer pour anti-européen,
00:51:26mais toutes les tragédies qu'a vécues le monde ces 500
00:51:28dernières années ont eu leur origine en Europe
00:51:30ou ont été causées par des politiques européennes,
00:51:32la colonisation,
00:51:34la guerre de Crimée, Napoléon,
00:51:36la première guerre mondiale, Hitler. »
00:51:38Et inutile de dire, fin de citation,
00:51:40et inutile de dire que ce révisionnisme
00:51:42historique me fait rebondir, surtout que
00:51:44rappelons-le, l'emblème de la Russie
00:51:46est l'aigle à deux têtes dont un regarde vers l'Europe,
00:51:48une le regarde vers l'Europe et l'autre vers l'Asie
00:51:50pour rappeler la présence du pays sur les deux continents.
00:51:52Alors non, les Européens
00:51:54ne sont pas responsables de toutes les
00:51:56tragédies de l'humanité depuis 500 ans.
00:51:58Qui a inventé les premiers camps de
00:52:00concentration pour des opposants politiques ?
00:52:02Un Russe, Lénine.
00:52:04Qui a tué 20 millions de personnes pour imposer la terreur
00:52:06sur son pays ? Staline.
00:52:08Qui est mort il y a 72 ans aujourd'hui ?
00:52:10Un géorgien qui siègeait au Kremlin.
00:52:12Qui a commis le plus gros crime
00:52:14contre des prisonniers de guerre ?
00:52:16Les soviétiques avec plus de 25 000 officiers
00:52:18et membres des élites polonaises, exécutés
00:52:20à Katyn, Katlinin, Kerson,
00:52:22Kartiv, Kiev et Minsk.
00:52:24Union soviétique, Russe,
00:52:26Moscou.
00:52:28Ça doit rappeler quelque chose à Sergei Lavrov.
00:52:30Allez, on va continuer.
00:52:32Qui a tué le plus d'humains dans l'histoire
00:52:34de l'humanité ? Mao Tse-tung, 60 millions
00:52:36de morts. Mao Tse-tung qui, aux dernières
00:52:38nouvelles, n'était pas un Européen.
00:52:40Quel pays a eu la plus grande partie
00:52:42de sa population tuée
00:52:44lors d'un authentique génocide ? Le Cambodge.
00:52:46Sous les Khmers rouges, le Cambodge
00:52:48n'est pas non plus, aux dernières nouvelles, un pays
00:52:50en Europe. Quelle est la pire dictature du
00:52:52monde aujourd'hui ? La Corée du Nord, autre
00:52:54pays européen bien connu. Quelques
00:52:56oublis de Sergei Lavrov, dont je n'imagine
00:52:58pas que sa culture générale
00:53:00fasse qu'il ne connaisse pas ses vérités
00:53:02historiques. Pour conclure, sur une note
00:53:04politique positive, pardon,
00:53:06vu le niveau de la politique mondiale aujourd'hui,
00:53:08je citerai Coluche, il y a des gens qui disent
00:53:10on est cerné par les cons. C'est vrai.
00:53:12Mais on ne se rend pas compte à quel point.
00:53:14C'est vraiment formidable.
00:53:16C'est dommage,
00:53:18on a énormément
00:53:20d'auditeurs, mais
00:53:22il en faudrait encore davantage
00:53:24pour... C'est vraiment
00:53:26superbe. On a oublié les Etats-Unis, il y a combien
00:53:28eu de morts avec les Indiens ?
00:53:30C'est la guerre de Mississippi,
00:53:32on n'en parle pas.
00:53:34Je m'appelais Hiroshima et Nagasaki,
00:53:36c'est effectivement les Européens qui ont balancé
00:53:38la bombe atomique. On peut continuer comme ça.
00:53:40On peut avoir un bravo pour Philippe.
00:53:42Moi, je suis...
00:53:44Vous savez, j'ai une grande tristesse.
00:53:46Je connais Sergei Lavrov
00:53:48dans le sens où je l'ai fréquenté dans mon
00:53:50vie de conseiller à l'ONU.
00:53:52Très vite, on a quelqu'un
00:53:54qui nous atteint. C'est un des plus grands
00:53:56diplomates.
00:53:58Et là, il est complètement embarqué
00:54:00dans la folie poutinienne. Il devient fou, en fait.
00:54:02Merci beaucoup, Philippe David. Tout de suite, l'info
00:54:04en plus, c'est Félix Mathieu.
00:54:06Les vraies voix Sud Radio.
00:54:08Et c'est une statistique
00:54:10qui semble incroyable. 200 chiens
00:54:12seraient volés chaque jour en France.
00:54:14On a parlé récemment du désespoir de cet éleveur
00:54:16normand qui s'était fait enlever la femelle berger
00:54:18notamment baptisée Texane en plein salon de l'agriculture.
00:54:20Il n'en dormait plus la nuit. Heureusement
00:54:22pour lui, ça s'était bien terminé. La chienne avait été retrouvée
00:54:24cinq jours plus tard en pleine errance vers le stade
00:54:26d'une commune du Val d'Oise
00:54:28traumatisée mais vivante. Elle est un peu stressée.
00:54:30Elle est un peu perdue parce qu'elle se cache
00:54:32sous la table ou dans une varricanelle.
00:54:34Je la sens un peu marquée parce que quand on essaie de la caresser,
00:54:36elle abaisse sa tête comme si
00:54:38elle avait peur de se faire
00:54:40taper. Et ce n'était pas dans ses habitudes.
00:54:42Le témoignage de l'éleveur ici auprès du Parisien
00:54:44aujourd'hui en France. Texane avait sans doute été
00:54:46subtilisée à cause de sa valeur pécuniaire.
00:54:48Elle descend d'une lignée prestigieuse. Elle est estimée
00:54:50à 25 000-30 000 euros. Les voleurs l'ont sans doute
00:54:52abandonnée en voyant la médiatisation
00:54:54de l'affaire sur les réseaux sociaux aussi. Et puis parce que
00:54:56Texane était épucée, donc identifiable.
00:54:58Bref, on aurait pu croire que c'était
00:55:00anecdotique, insolite,
00:55:02voire même assez rare.
00:55:04Sauf qu'apparemment, si on en croit
00:55:06un chiffre que s'est procuré TF1,
00:55:08on est à 70 000 chiens qui seraient
00:55:10volés chaque année en France, soit environ
00:55:12200 par jour. Pour commenter
00:55:14cette estimation, nous sommes en ligne avec le président
00:55:16de la SPA. Bonsoir Jacques-Charles
00:55:18Fonbonne. Bonsoir Philippe.
00:55:20Merci d'être avec nous dans Les Vraies Voix sur Sud Radio.
00:55:22200 chiens
00:55:24qui seraient volés par jour. Vous avez quelques conseils
00:55:26pratiques pour les gens qui ont un compagnon à 4 pattes
00:55:28pour éviter une situation
00:55:30si cruelle pour eux et pour leurs chiens finalement,
00:55:32pour éviter le vol. Oui, évidemment.
00:55:34Vous l'avez évoqué
00:55:36à l'instant. C'est l'identification
00:55:38des chiens. Il y a un fichier qui s'appelle l'ICA,
00:55:40l'identification des animaux carnivores
00:55:42domestiques. Il faut absolument
00:55:44que vous demandiez à votre vétérinaire
00:55:46de poser une puce sur votre chien, sur votre chat,
00:55:48sur votre furet,
00:55:50au-delà de la précaution. C'est
00:55:52obligatoire depuis 1999.
00:55:54Ça permet, comme ça a été le cas
00:55:56pour cette chienne berger allemande, que si
00:55:58quelqu'un le trouve, il l'emmène à la police, à la gendarmerie
00:56:00ou chez un vétérinaire et tout de suite
00:56:02avec le numéro ICA, on va consulter
00:56:04le fichier et on va pouvoir retrouver
00:56:06votre animal et vous appeler tout de suite
00:56:08pour que vous veniez de chercher l'endroit où il a été retrouvé.
00:56:10Le vol, c'est quoi ? C'est pour la reproduction ?
00:56:12C'est pour...
00:56:14Le vol, c'est soit pour avoir un beau chien
00:56:16ou un beau chat, parce qu'on n'a pas les moyens de s'en offrir un.
00:56:18C'est ensuite la reproduction
00:56:20clandestine, évidemment.
00:56:22Mais ensuite, le problème pour revendre
00:56:24les chiens, c'est qu'il va falloir faire des faux papiers
00:56:26de façon à leur faire devenir un faux
00:56:28certificat de propriété. Mais ça, évidemment,
00:56:30c'est pas impossible. Moi, j'avais vu
00:56:32dans une enquête de stupe que j'avais menée il y a quelques années
00:56:34dans le milieu de la France, on était tombés
00:56:36sur des oreilles de chien.
00:56:38C'était épouvantable. À l'époque où il n'y avait pas
00:56:40de puces, il n'y avait que des tatouages.
00:56:42Et on s'était aperçu que le gang
00:56:44les arrachait sur
00:56:46des lieux de promenade quand des
00:56:48vieilles dames promenaient leurs petits chiens. Ils coupaient
00:56:50la laisse en arrivant au scooter. Et ensuite,
00:56:52ils donnaient ces chiens à dévorer aux chiens de combat
00:56:54pour leur apprendre qu'ils voulaient
00:56:56manger et qu'il fallait manger
00:56:58leurs congénères. Donc ça, c'est, je dirais,
00:57:00la partie abominable du truc.
00:57:02Mais la plupart du temps, c'est quand même
00:57:04le plaisir d'en avoir un à soi
00:57:06et puis la reproduction forestine, évidemment.
00:57:08C'est pour ça que vous dites
00:57:10les chiens à la mode, attention, ça peut être les plus
00:57:12visés. On est à les bergers australiens.
00:57:14Les chiens à la mode, en ce moment, ce sont les bergers
00:57:16allemands, ce sont les
00:57:18bergers australiens, ce sont les petites bullies.
00:57:20Donc, vous ne laissez pas votre chien
00:57:22seul à la sortie de la boulangerie
00:57:24ou dans votre voiture,
00:57:26quelques minutes, indépendamment du fait que c'est dangereux
00:57:28pour sa santé, il risque de faire un coup de chaud.
00:57:30Vous le surveillez, on va dire, comme un bien
00:57:32précieux. D'abord, parce qu'on s'y attache.
00:57:34Évidemment, pour nous, c'est un bien précieux
00:57:36et d'un point de vue purement pécuniaire,
00:57:38évidemment, ça vaut 1 500,
00:57:402 000 euros, un beau chien.
00:57:42Donc, c'est tonton comme un joli bijou,
00:57:44comme une jolie moto, comme quelque chose que
00:57:46quelqu'un veut vous voler pour l'avoir.
00:57:48Et bien, c'est toujours un plaisir de vous avoir au téléphone,
00:57:50Jacques-Charles Fontbonne. Merci beaucoup,
00:57:52président de la SPA.
00:57:54Et merci pour ces
00:57:56conseils avertis. Vous restez avec nous
00:57:58dans un instant. Et merci, Félix Mathieu,
00:58:00bien entendu. Vous restez avec nous dans un instant,
00:58:02le tour de table de l'actu des vrais voix. Philippe Bilger.
00:58:04On va parler du président Wielinski.
00:58:06Très bien. Il est peur de son micro.
00:58:08Le silence gêné
00:58:10d'Obama, Clinton et toute la
00:58:12hiérarchie démocrate qui ne dit rien aux
00:58:14États-Unis. Bruno Pommard. Notre
00:58:16policier de l'affaire Nael. On en parle
00:58:18dans un instant. Soyez les bienvenus. 0826-300-300.
00:58:20Vous pouvez, bien entendu, commenter
00:58:22sur les réseaux sociaux et
00:58:24vous abonner à notre chaîne YouTube. Bientôt le million.
00:58:26A tout de suite.
00:58:32Les voix Sud Radio. 17h-19h.
00:58:34Philippe David. Cécile
00:58:36de Ménibus.
00:58:38Merci de votre fidélité. Merci d'être
00:58:40là tous les jours de plus en plus
00:58:42nombreux. Et on le sent sur les réseaux sociaux.
00:58:44Là, on a fait... On est à combien ?
00:58:46On en est à combien ? Alors attendez,
00:58:48on fait une pause. Il faut faire un jingle.
00:58:50Combien ? Combien ?
00:58:52Alors, on en est à 999 000
00:58:54abonnés. Oui.
00:58:56Ça peut tomber à n'importe quel moment.
00:58:58Ça peut tomber à n'importe quel moment.
00:59:00Je vous dis, si ça tombe pas dans les vraies voix,
00:59:02je fais un scandale. Je me désabonne.
00:59:04Et je me rabonne.
00:59:06Et je me rabonne.
00:59:08On avait un motif d'effroi.
00:59:12Allez les amis, autour de cette table,
00:59:14Philippe Bilger, Françoise Degoy et bien sûr
00:59:16Bruno Pommard.
00:59:20Il est très peinard.
00:59:22Je voulais dire peinard et le nouveau meilleur ami
00:59:24de Françoise Degoy.
00:59:26Mais Pommard, c'est un grand cru.
00:59:28Je vais te le dire, il vieillit bien comme le bon vin.
00:59:32Et tout de suite, les amis,
00:59:34autour de cette table,
00:59:36la petite vraie voix.
00:59:38Vous pouvez peut-être donner vos mentaux,
00:59:40on va passer à la table. Non, non, non, je ne suis pas d'accord.
00:59:42Là, c'est sérieux. Philippe Bilger,
00:59:44vous ne pouvez pas être en désaccord, Philippe, avec Bilger.
00:59:46Alors, je ne suis
00:59:48pas totalement péremptoire là-dessus.
00:59:50Ah bon ? Vous savez très bien que j'ai raison
00:59:52et ça vous fait bien gâche, mais c'est la vérité.
00:59:54Le ton.
00:59:58Il y a même du off
01:00:00qui a été enregistré.
01:00:02Il faut faire attention à ce qu'on dit.
01:00:04C'est absolument pas dur.
01:00:06C'est l'antenne. C'est l'antenne.
01:00:10On sent qu'il y a une bonne ambiance entre vous deux.
01:00:12Très bonne.
01:00:14Mais méfiez-vous,
01:00:16monsieur Pommard,
01:00:18vous pouvez tomber dans le jingle aussi.
01:00:20Elle a encore un peu peur de la police,
01:00:22mais visiblement...
01:00:24Philippe Bilger, revenons
01:00:26un peu de sérieux dans cette émission.
01:00:28Ce n'est pas toujours facile. La dérive de certains
01:00:30qui ont tourné, Kazakh.
01:00:32Je suis frappé tout de même depuis
01:00:34l'élection de Donald Trump.
01:00:36Triomphale, d'ailleurs, cette élection.
01:00:38Et la déception
01:00:40qu'il a causée
01:00:42chez beaucoup de ceux qu'il soutenait,
01:00:44tout de même, par la
01:00:46volte, le revirement de certains.
01:00:48Qui étaient
01:00:50légitimement en faveur du président
01:00:52Zelensky et
01:00:54pour la défense de l'Ukraine.
01:00:56Et ça paraissait...
01:00:58Et avec l'élection de Trump,
01:01:00bizarrement,
01:01:02ils ont complètement viré
01:01:04et j'en entends beaucoup
01:01:06qui, aujourd'hui, sont en train
01:01:08d'oublier ce qu'ils disaient hier
01:01:10et qui constèrent que
01:01:12parce que Trump le fait et le dit,
01:01:14c'est devenu une vérité
01:01:16d'évangile. Moi, il y a
01:01:18des errements moraux
01:01:20et internationaux de la part
01:01:22de Trump que je ne
01:01:24peux pas, à mon niveau
01:01:26modeste, valider, approuver.
01:01:28Je suis surpris de voir
01:01:30comme beaucoup ont totalement
01:01:32oublié leur première position
01:01:34pour tomber dans une sorte
01:01:36d'inconditionnalité que je trouve
01:01:38choquante. – Oui, bien sûr, bien sûr.
01:01:40C'est-à-dire que l'inconditionnalité
01:01:42est folle. Comment est-ce qu'on peut trouver
01:01:44des excuses à ce comportement ? Après,
01:01:46je le redis, moi, il est élu, c'est aucun problème.
01:01:48Je n'ai pas de problème là-dessus. Mais je rigole
01:01:50bien. On peut citer des grands animateurs
01:01:52très connus, on peut citer des journalistes très connus.
01:01:54D'un seul coup, Trump devient
01:01:56l'alpha et l'oméga de ce que doit être
01:01:58la vie sur Terre. Marine Le Pen,
01:02:00d'ailleurs, a été
01:02:02un peu plus maligne. Hier, elle a encore
01:02:04changé de pied parce qu'elle sent que son électorat
01:02:06est plutôt Trump, mais pas tant que ça.
01:02:08Donc hier, elle a dit non. Même
01:02:10Marine Le Pen a dit ce qu'a fait Donald Trump
01:02:12sur supprimer les aides à l'Ukraine,
01:02:14c'est pas bien. Voilà. Mais effectivement,
01:02:16oui. C'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent, bien sûr.
01:02:18Bruno Pommard.
01:02:20Et les mouches changent d'âne. Rugby.
01:02:22Les mouches changent d'âne.
01:02:24Grande expression de rugby.
01:02:26Non, mais c'est...
01:02:28François a raison. Effectivement,
01:02:30les médias, tout le monde le monte en flèche,
01:02:32ce président. Mais
01:02:34encore une fois, ça reste quelqu'un
01:02:36qui est gonflé,
01:02:38qui est capable de dire des choses, tout et n'importe quoi
01:02:40parfois, mais en même temps, prendre des
01:02:42décisions. On va voir au résultat.
01:02:44Tu le disais avec le Mexique, avec la Colombie,
01:02:46avec l'Ukraine également,
01:02:48je pense qu'il n'est pas inintéressant.
01:02:50Il fait surtout,
01:02:52dans sa folie, parfois,
01:02:54bouger les pays,
01:02:56faire bouger les nations. Et c'est ce qui
01:02:58va se passer d'ailleurs avec l'Europe. On en a parlé tout à l'heure.
01:03:00Vous-en sont sur votre ligne, Bruno,
01:03:02en France, certains qui disent
01:03:04quel dommage qu'ici, on n'est
01:03:06pas le même. Oui, c'est ça.
01:03:08J'entends ça. Mais parce que nous, on tourne toujours avant.
01:03:10Regardez diplomatiquement où on en est dans ce pays.
01:03:12Mais la réalité, c'est que ce pays
01:03:14ne peut pas supporter. Vous savez,
01:03:16Éric Zemmour a fait cette erreur-là.
01:03:18C'est Poutine qui le tue.
01:03:20Éric Zemmour.
01:03:22Éric Zemmour, Poutine le tue.
01:03:24Sarah Knafo va faire la même chose avec Trump.
01:03:26Les amis Bruno Pommard
01:03:28reviennent sur l'affaire Nahel.
01:03:30Le renvoi du procès.
01:03:32Le parquet de Nanterre qui requiert, évidemment,
01:03:34un procès
01:03:36pro-meurtre sur ce policier.
01:03:38Après toutes les péripéties
01:03:40que nous avons connues, il est resté en détention provisoire
01:03:42des mois et des mois.
01:03:44Sa vie de famille a été complètement chamboulée.
01:03:46La police nationale a été même chamboulée
01:03:48sur cette affaire-là. Il va falloir
01:03:50se poser les bonnes questions, encore une fois,
01:03:52avec notre justice en France. Alors, faisons pas une généralité.
01:03:54Évidemment, on ne va pas jeter l'opprobre
01:03:56sur tous les juges
01:03:58et tous les tribunaux. Mais encore une fois,
01:04:00se pose une véritable question
01:04:02sur la folie
01:04:04de certains juges
01:04:06de vouloir à tout prix
01:04:08mettre, comment dire,
01:04:10une croix rouge sur ce policier
01:04:12au détriment, encore une fois,
01:04:14de la mission même
01:04:16de l'ensemble des 150 000 policiers
01:04:18que nous avons, des 100 000 gendarmes
01:04:20qui, au quotidien, prennent des risques pour assurer notre sécurité.
01:04:22On va en arriver à un stade
01:04:24où les policiers vont finir par poser les armes, peut-être,
01:04:26ou ne plus rien faire.
01:04:28Encore une fois, quand on se permet de dire
01:04:30ou d'insinuer, comme le fait le juge,
01:04:32qu'en gros, il a eu l'intention de tuer
01:04:34le gamin, comment,
01:04:36dans son raisonnement, le juge peut se permettre de dire ça ?
01:04:38Dans mon raisonnement, je dis non.
01:04:40Il n'a pas eu l'intention. Il l'a fait
01:04:42pour des questions de légitime défense.
01:04:44– D'abord, il est essentiel de rappeler
01:04:46un peu les règles.
01:04:48On n'est pas au niveau du juge.
01:04:50On a le parquet qui requiert
01:04:52c'est ça, pour meurtre.
01:04:54Et on va attendre
01:04:56l'avis, l'ordonnance du juge.
01:04:58– Tu as raison.
01:05:00– C'est choquant.
01:05:02– Pour le policier que vous êtes, je comprends,
01:05:04vous soyez choqué.
01:05:06C'est peut-être pas le moment de reparler
01:05:08en détail des contradictions
01:05:10un peu étranges
01:05:12dans ce réquisitoire tel
01:05:14qu'il a été rapporté par des médias.
01:05:16Il fait 150 pages,
01:05:18je crois. – Parce que c'est les médias qui font le procès
01:05:20quand on regarde bien.
01:05:22On a regardé les images et tous les teubés
01:05:24que nous sommes, moi le premier,
01:05:26on regarde les images et on dirait, ah non, ça il a fait exprès.
01:05:28– Je pense qu'il ne faut pas
01:05:30être caricatural et moi je comprends
01:05:32que ça mette en émoi les policiers.
01:05:34Évidemment, tous les policiers ne sont pas
01:05:36ceux qui se sont trouvés dans cette situation-là avec Nahel.
01:05:38Il n'empêche qu'il y a un homme qui est mort
01:05:40et il y a un policier qui a sorti son arme.
01:05:42Pour quelle raison il l'a sorti ?
01:05:44Nous n'en savons rien
01:05:46ni dans un sens ni dans l'autre.
01:05:48Il faut vraiment raison garder, encore une fois,
01:05:50c'est les réquisitions du procureur.
01:05:52Mais elle est forte parce qu'il a
01:05:54150 pages à argumenter.
01:05:56Un procureur n'est pas une espèce de clown
01:05:58qui traîne sur un trottoir
01:06:00et qui dit, tiens, je vais me faire un policier,
01:06:02hop, voilà, et je fais 150 pages
01:06:04d'argumentaire. C'est qu'il y a une enquête.
01:06:06Bruno, moi je comprends
01:06:08très bien que ça mette en émoi une profession entière.
01:06:10Moi je l'entends et j'entends
01:06:12la misère des policiers, j'entends
01:06:14la souffrance des policiers, je n'ignore
01:06:16rien de tout cela. Je fais partie des gens,
01:06:18je suis capable de faire des manifs pour que les policiers
01:06:20soient augmentés, qu'ils arrêtent
01:06:22de bosser avec du matériel
01:06:24de Zoubia.
01:06:26Mais on peut être les deux.
01:06:28On peut être les deux, c'est ce que je veux dire.
01:06:30Et on a le droit aussi d'avoir la vérité
01:06:32sur la mort de Niall. Je ne sais pas dans quel sens
01:06:34ça tombera, mais je ne peux pas dire
01:06:36disqualifier le procureur comme ça de prime abord.
01:06:38Ce n'est pas possible. – Françoise de Gaulle,
01:06:40votre tour de table, c'est sur les USA
01:06:42où les démocrates sont assez
01:06:44amorphes ou apathiques, je ne sais pas.
01:06:46– Est-ce qu'on peut faire une alerte en berne ?
01:06:48Vous avez entendu Barack Obama ? Vous avez entendu
01:06:50Michel Obama ? Vous avez entendu
01:06:52Bill Clinton, Hillary Clinton,
01:06:54Joe Biden ? C'est incroyable.
01:06:56C'est silence radio. – Kamala Harris, totalement.
01:06:58Elle intervient, mais c'est silence radio,
01:07:00c'est quand même, honnêtement,
01:07:02moi ça me fout un peu la honte.
01:07:04– Le courageux démocrate.
01:07:06– Non mais le seul courageux, c'est Bernie Sanders
01:07:08qui est vraiment tous les jours…
01:07:10– C'est l'aile gauche du Parti démocrate.
01:07:12– L'aile gauche qui correspond donc ici plutôt à François Bayrou.
01:07:14C'est quasiment Bernie Sanders,
01:07:16l'aile gauche du Parti démocrate.
01:07:18C'est Bayrou.
01:07:20– Il est par gauche toute.
01:07:22– Oui, c'est Gabriel Attal.
01:07:24Mais honnêtement,
01:07:26à part Bernie Sanders qui,
01:07:28inlassablement, poste des vidéos,
01:07:30voilà, ça dit simplement,
01:07:32les démocrates sont sonnés par la défaite.
01:07:34Ils en veulent terriblement
01:07:36à Biden parce que Biden a tellement
01:07:38traîné qu'ils n'ont pas pu prendre
01:07:40un candidat qui aurait été préparé, etc.
01:07:42Ils sont sonnés, ils ne savent pas comment
01:07:44se reconstruire, mais je trouve ça honteux.
01:07:46Moi je trouve ça vraiment honteux.
01:07:48Quand on est un homme et une femme politique, c'est impossible
01:07:50que Barack Obama n'ait pas quelque chose
01:07:52à dire sur ce qui se passe, franchement, à la Maison Blanche.
01:07:54Ah non, on se tait.
01:07:56Donc c'est une vraie lâcheté, c'est un vrai calcul.
01:07:58Ça me saoule, en fait.
01:08:00– Il faut dire aussi que c'est difficile pour les prédécesseurs
01:08:02qui n'ont pas été bons
01:08:04de venir féticher Trump.
01:08:06– Non, mais il faut faire de la politique, Philippe.
01:08:08– Barack Obama, ça n'a pas été une catastrophe.
01:08:10– Obama, c'est le seul qui est parti en guerre.
01:08:12– Non, mais Clinton a été un très bon président, par exemple.
01:08:14Bon, ils pourraient ouvrir un peu leur bouche,
01:08:16ils disent rien. Bon, je trouve ça…
01:08:18Voilà, c'est du calcul à lâcheté, ce qui fait que…
01:08:20– Quel âge a-t-il, Clinton, aujourd'hui ?
01:08:22– Il est vieux, il a plus de 80 ans.
01:08:24– Il est né en 1946.
01:08:26– Oui, donc c'est ça, il a 80 ans.
01:08:28– À 8h50.
01:08:30– Donc il a 80 ans, il a ri, c'est pareil.
01:08:32Je pense que non,
01:08:34c'est simplement un calcul politique.
01:08:36– Et je n'aime pas ça.
01:08:38– Justement, nous allons en reparler dans quelques instants
01:08:40de Trump et de son discours au Congrès.
01:08:42À 1h40, c'est très long.
01:08:44Et une nouvelle déclaration sur le Gren, non, non.
01:08:46– Alors, parlons vrai.
01:08:48Est-ce que les revendications territoriales
01:08:50qu'on a entendues vous semblent surréalistes ?
01:08:52Et à cette question, discours devant le Congrès,
01:08:54pensez-vous que les USA pourraient
01:08:56annexer le Groenland et le canal de Panama ?
01:08:58Vous dites non à 51%.
01:09:00Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
01:09:02– Et on vous attend donc, avec Aude,
01:09:04à ce numéro. A tout de suite, les amis.
01:09:06– Sud Radio,
01:09:08votre attention est notre plus belle récompense.
01:09:10– D'abord, je voudrais vous féliciter, André Bercov,
01:09:12pour les invités que vous faites venir.
01:09:14Vraiment, votre émission, si elle n'existait pas,
01:09:16faudrait la vanter.
01:09:18– Les vrais voix Sud Radio,
01:09:2017h-19h,
01:09:22Philippe David,
01:09:24Cécile de Ménibus.
01:09:26– Avec Philippe David, chaque jour,
01:09:28on vous offre la parole
01:09:30au 0826 300 300,
01:09:32tout au long de la journée d'ailleurs.
01:09:34Vous avez la possibilité, dans chacune des émissions,
01:09:36de débattre et de donner votre avis.
01:09:38C'est le principe bien marqué sur nos murs,
01:09:40parlons vrai. Alors, on voudrait que Françoise
01:09:42ne l'utilise pas trop souvent.
01:09:44– Qu'est-ce que j'ai dit ?
01:09:46– Avec Philippe Bilger, bien entendu,
01:09:48et Brumeau.
01:09:50Brumeau, décidément, j'ai un problème avec vous.
01:09:52– Je suis mis totalement à marge.
01:09:54– J'ai ou un problème
01:09:56avec votre prénom,
01:09:58ou un problème avec votre nom de famille.
01:10:00Et pourtant, je vous connais depuis 20 ans.
01:10:02– Il est facile à prononcer.
01:10:04– Pommard avec un T ?
01:10:06– Pas avec un C.
01:10:08– Il a de l'humour.
01:10:10La police a de l'humour, Françoise.
01:10:12Allez, tout de suite,
01:10:14le coup de projecteur des Vraies Voix.
01:10:16– Les Vraies Voix Sud Radio,
01:10:18le coup de projecteur des Vraies Voix.
01:10:20– L'Amérique change de visage aujourd'hui.
01:10:22– Hello Washington
01:10:24and hello America.
01:10:26We're going to stop the invasion
01:10:28of our borders.
01:10:30We're going to reclaim our wealth
01:10:32and we are going to
01:10:34make America
01:10:36great again.
01:10:38– Free the world !
01:10:40– Free the world !
01:10:42– Free the world !
01:10:44– Nous ne faisons que
01:10:46commencer à scèner Donald Trump
01:10:48devant le congrès des Etats-Unis.
01:10:50– C'est une longueur inédite,
01:10:52on vous l'a rappelé déjà, 1h40,
01:10:54ce qui me paraît un peu long,
01:10:56mais il a notamment redit vouloir
01:10:58s'emparer du Groenland d'une manière
01:11:00ou d'une autre.
01:11:02– Alors, parlons vrai.
01:11:04Imaginez-vous les USA
01:11:06annexer le Groenland,
01:11:08territoire danois,
01:11:10pays membre de l'Union Européenne
01:11:12et de l'OTAN.
01:11:14Et à cette question,
01:11:16discours devant le congrès,
01:11:18c'est l'horizontalisation.
01:11:20Philippe David, j'adore.
01:11:22Philippe Bilger, sur un sujet sérieux.
01:11:24– Le Groenland a indiqué
01:11:26qu'il ne voulait être ni danois,
01:11:28ni américain.
01:11:30Mais ça, ça ne suffit pas.
01:11:32Le grand problème aujourd'hui,
01:11:34c'est qu'on ne peut plus tourner
01:11:36en dérision
01:11:38les propos, même les plus apparemment
01:11:40farfelus ou graves
01:11:42de Donald Trump.
01:11:44Il est capable de réaliser le pire
01:11:46et de tenir pour rien
01:11:48l'autonomie ou l'indépendance
01:11:50des territoires
01:11:52qu'il veut conquérir au nom de l'Amérique.
01:11:54Le comble, c'est que certains
01:11:56sont exaltés à cette idée.
01:11:58Et moi-même, je m'incrimine
01:12:00et peut-être
01:12:02que je vous rejoins, Bruno.
01:12:04Il y a quelque chose
01:12:06dans l'attitude de Trump,
01:12:08aussi bien nationale qu'internationale,
01:12:10qui suscite
01:12:12une sorte de fascination
01:12:14obscure, comme si
01:12:16en réalité,
01:12:18on était fasciné
01:12:20par une énergie hors
01:12:22du commun et
01:12:24la capacité de réaliser
01:12:26même les choses
01:12:28les plus impossibles qu'il annonce
01:12:30et les plus scandaleuses.
01:12:32C'est vraiment le retour
01:12:34des empires et en réalité, on en semble
01:12:36découvrir que les Etats-Unis
01:12:38sont impérialistes, mais
01:12:40je ne vais pas vous faire un grand sujet sur l'impérialisme
01:12:42américain, parce que ça n'est pas mon
01:12:44propos. Regardez une carte,
01:12:46regardez la Californie, le Texas, etc.
01:12:48Ça appartenait à qui ça avant ? Ça appartenait au Mexique.
01:12:50C'était mexicain.
01:12:52Les Etats-Unis ont toujours
01:12:54eu cette stratégie-là de conquête.
01:12:56Ils achètent la nouvelle Orléans.
01:12:58Il n'y a rien de neuf.
01:13:00La Louisiane, pardon.
01:13:02Donc, il n'y a rien de neuf
01:13:04sous le soleil, si vous voulez,
01:13:06dans cette façon de penser américaine.
01:13:08Il n'y a rien de neuf. C'est les Américains
01:13:10qui inventent le macartisme.
01:13:12Donc, on découvre,
01:13:14on a l'impression qu'on s'est bercé
01:13:16toute notre vie de la démocratie américaine,
01:13:18the way of life, mais pas du tout.
01:13:20Il y a des périodes extrêmement obscures
01:13:22de la vie des Etats-Unis.
01:13:24Donc, il ne fait que reproduire
01:13:26quelque chose qui existe déjà aussi
01:13:28dans l'ADN des Etats-Unis.
01:13:30Quant à y arriver, Bruno disait,
01:13:32il ne peut pas y avoir de guerre. Vous savez, typiquement,
01:13:34le Groenland, ça fait partie de ces
01:13:36petites choses qui peuvent déclencher des drames
01:13:38par effet de domino.
01:13:40Imaginez qu'il envoie les marines
01:13:42ou qu'il achète, qu'il n'arrive pas à acheter. Parce que pour le moment,
01:13:44il veut payer les habitants du Groenland. C'est à peu près ça
01:13:46qu'il y a dans les tuyaux. Imagine
01:13:48qu'il n'y arrive pas. Que fait l'Union Européenne ?
01:13:50Elle envoie forcément une force
01:13:52d'interposition. Mais bien sûr
01:13:54que si. Évidemment que
01:13:56ça finira comme ça. Évidemment.
01:13:58Et quand on parle de l'enchaînement des
01:14:00alliances et des effets de domino qui entraînent
01:14:02une troisième guerre mondiale,
01:14:04on peut avoir soif.
01:14:06Dans son comportement à Trump,
01:14:08il a un raisonnement de businessman
01:14:10dans tout ce qu'il fait. C'est pas du tout
01:14:12de la politique géostratégique.
01:14:14C'est de la politique quand on voit le canal
01:14:16de Panama. C'est un lieu stratégique, évidemment,
01:14:18commercial, etc. On a vu que la Chine
01:14:20l'utilise à outrance.
01:14:22Il se dit, wow, pour nous, c'est un sacré business
01:14:24et il faut qu'on le chope. Jusqu'à maintenant,
01:14:26ils avaient l'autorisation avec les bateaux de guerre,
01:14:28etc. Ça, c'était une chose. Mais c'est
01:14:30l'ouverture vers l'Amérique du Sud.
01:14:32C'est tout un tas de choses.
01:14:34C'est pas ça le problème, justement, d'être un businessman.
01:14:36C'est un homme d'affaires. Il le voit
01:14:38sous le prisme du business, lui.
01:14:40Mais Françoise, vous parliez
01:14:42du retour des empires. Moi, quand j'entends les choses,
01:14:44il faut qu'on récupère
01:14:46les métaux rares en Ukraine.
01:14:48Maintenant, on veut les métaux rares en Groenland.
01:14:50C'est une richesse infinie.
01:14:52Est-ce que maintenant... Alors, on a trouvé
01:14:54des milliards de...
01:14:56des milliers d'années
01:14:58de réserves d'hydrogène blanc en France,
01:15:00récemment. C'est sorti il n'y a pas longtemps,
01:15:02dans les médias. Si demain, les Américains disent
01:15:04« Bon, ben maintenant, l'hydrogène blanc, il nous appartient.
01:15:06Qu'est-ce qu'on fait ? On donne les régions
01:15:08où ils ont. Comment on fait ? »
01:15:10Ça devient complètement fou.
01:15:12Non, mais c'est pour ça que je vous dis, Philippe, que c'est ça, le sujet.
01:15:14Et que c'est un tropisme américain.
01:15:16Ça n'est pas, si vous voulez, qu'un folklore
01:15:18trumpien. Ça n'est pas simplement
01:15:20sui generis Donald Trump.
01:15:22La réalité, c'est que Donald Trump,
01:15:24il est sui generis parce que
01:15:26voilà, il est inimitable.
01:15:28Mais la réalité, c'est qu'il porte aussi
01:15:30une partie de la vision de l'Amérique.
01:15:32Je suis d'accord avec ce que vous dites.
01:15:34Nous, les Américains, pour nous, c'est les types qui débarquent
01:15:36à Omaha Beach, etc.
01:15:38On est restés coincés là-dessus.
01:15:40Mais la réalité, c'est que les Etats-Unis,
01:15:42à partir de quelle année
01:15:44les Noirs ont le droit d'être traités
01:15:46comme des êtres humains normaux ?
01:15:48Les années 60. Et merci Kennedy,
01:15:50les deux frères, d'ailleurs.
01:15:52Mais vous vous rendez compte, quand même, que jusqu'en 1968,
01:15:54vous ne pouvez pas aller
01:15:56aux toilettes dans le même endroit que les Blancs.
01:15:58Oui, mais ça n'est pas le sujet, ça.
01:16:00Je suis en train de vous expliquer
01:16:02que nous avons une vision
01:16:04idyllique des Etats-Unis.
01:16:06Non, mais les frères Kennedy
01:16:08ont été des crapules.
01:16:10Non, mais je ne te parle pas de ça.
01:16:12Est-ce que tu peux écouter quand je dis juste que...
01:16:14Je n'ai cesse de vous écouter,
01:16:16M. François. Nous ne découvrons pas
01:16:18la face impérialiste
01:16:20et obscure des
01:16:22Etats-Unis. Donald Trump
01:16:24n'est pas, je le redis, sui generis.
01:16:26On ne la découvre pas,
01:16:28mais elle n'a rien à voir
01:16:30avec ce que vous décrivez
01:16:32avec Donald Trump.
01:16:34Qu'est-ce que vous dites ? Bien sûr que si.
01:16:36Le macartisme, c'est de la censure.
01:16:38Vous avez entendu son discours hier soir.
01:16:40Moi, je suis resté debout pour l'écouter.
01:16:42Mais François, je n'ai jamais dit dans l'histoire des Etats-Unis
01:16:44qu'il n'y avait pas de passion.
01:16:46Mais quel rapport avec le macartisme
01:16:48est-ce que fait Trump ?
01:16:50La censure, par exemple.
01:16:52Le fait de la censure des idées,
01:16:54vous avez entendu son discours. Il n'y aura plus rien de woke.
01:16:56Il n'y a que deux sexes, etc.
01:16:58Mais ça, je sais que vous adorez ça.
01:17:00Mais d'une certaine manière, quand vous avez...
01:17:02Mais moi, je m'en fous.
01:17:04Le macartisme, c'est de la censure d'idées.
01:17:06Quand vous avez l'administration qui interdit
01:17:08des livres dans lesquels il y a
01:17:10des théories du genre, quand vous avez
01:17:12les chercheurs qui ont
01:17:14interdiction de publier, maintenant,
01:17:16des mots comme MGBT, queer,
01:17:18dans leur recherche du Centre National de Sensée,
01:17:20ça s'appelle de la censure.
01:17:22Le macartisme, c'est de la censure.
01:17:24Donc, je vous dis qu'il n'y a rien d'autre.
01:17:26Mais non, mais c'est une censure
01:17:28de pensée, c'est une censure des artistes.
01:17:30Donc, il n'y a rien de neuf.
01:17:32Je ne vois pas le rapport, Françoise,
01:17:34que vous établissez entre
01:17:36le délire opératoire
01:17:38d'un Trump et le fait
01:17:40que l'Amérique a connu
01:17:42des pas sombres qu'on connaît.
01:17:44Parce qu'il y a donc...
01:17:46Un pays a une histoire, je vous le redis.
01:17:48Il n'est pas Swig and Harry's Trump.
01:17:50Il est le produit d'une partie
01:17:52et d'une façon de penser
01:17:54des Etats-Unis. Donc, moi,
01:17:56je ne suis pas du tout étonnée.
01:17:58Et à chaque fois, qu'est-ce qu'il se passe ?
01:18:00Eh bien, on avance, ça recule.
01:18:02Et il y a des empires en face qui se dressent.
01:18:04Et voilà. Est-ce que tout le monde a la sagesse ?
01:18:06Ou bien, est-ce qu'on ne l'a pas ?
01:18:08Et on termine mal, ça peut terminer mal
01:18:10sur des choses comme le Groenland, de mon point de vue.
01:18:12Voilà.
01:18:14– Mais est-ce que la question qui se pose quand même,
01:18:16l'OTAN, les Etats-Unis,
01:18:18mais un pays de l'OTAN, alors je sais
01:18:20que Chypre est occupée en partie
01:18:24par la Turquie depuis 1974.
01:18:26Et c'est un pays de l'OTAN, on est bien d'accord.
01:18:28Est-ce que vous imaginez, vous, les Etats-Unis,
01:18:30pays patron de l'OTAN, attaquer un membre de l'OTAN ?
01:18:32Ou Groenland ? Vous l'imaginez ?
01:18:34– On ne peut pas l'imaginer,
01:18:36mais je vous signale que...
01:18:38– Mais il le dit quand même dans son discours.
01:18:40– Mais je suis d'accord avec vous. C'est-à-dire que les ressorts de la tragédie sont quand même remontés.
01:18:42Moi, je veux bien qu'on dise, c'est pas si grave.
01:18:44Je pense que les ressorts de la tragédie
01:18:46sont remontés, moi je crois.
01:18:48– Il n'y a pas de fonds.
01:18:50– Vous allez voir sur le Groenland, moi je ne suis absolument pas sûr que...
01:18:52Déjà, je pense qu'il va tenter d'acheter.
01:18:54C'est ce qu'expliquaient les spécialistes.
01:18:56Je n'en sais rien. En tout cas...
01:18:58– Le canal de Panama, c'est important aussi, attention.
01:19:00Vous vous rendez compte que c'est la France
01:19:02qui a commencé à construire ?
01:19:04– Et qu'on a failli avoir une guerre mondiale en 1956
01:19:06pour le canal celui de Suez.
01:19:08– On est à l'origine, bien sûr,
01:19:10avec le panarabisme.
01:19:12– On est à l'origine de pas mal de choses
01:19:14et t'as la dérive sur tout.
01:19:16– Moi, mon sentiment quand même, c'est qu'il ne faut pas prendre ça à la légère.
01:19:18Je suis d'accord avec Bruno quand il dit
01:19:20que ce n'est pas du tout un fou, il est très stratégique
01:19:22parce que c'est un businessman.
01:19:24Mais il y a des débordements
01:19:26qui peuvent aller beaucoup plus vite, qui peuvent nous dépasser.
01:19:28Voilà, c'est ce que je veux dire.
01:19:30– Merci en tout cas à vous.
01:19:32C'est 19h ou 20h la locution ?
01:19:34– 20h.
01:19:36– Et le match, t'as quelle heure ?
01:19:38– Excusez-moi, je tiens à remercier
01:19:40formellement Emmanuel Macron d'attendre la fin
01:19:42de notre émission
01:19:44pour pouvoir s'adresser aux Français.
01:19:46– Mais c'est ce qu'il y avait sur le communiqué de l'Elysée.
01:19:48Je m'exprimerai à la fin des vraies voix.
01:19:50– Absolument.
01:19:52– Il suffisait de lire.
01:19:54– On peut remercier le chef de l'État.
01:19:56– Et avant Liverpool-PSG,
01:19:58soyez pas trop lourds.
01:20:00– Il est entre nous deux.
01:20:02– Je vous arrête, il est supporter de l'OM,
01:20:04il va peut-être faire une heure et demie pour squeezer
01:20:0630 minutes de PSG-Liverpool.
01:20:08– En tout cas, chers amis, dans un instant,
01:20:10merci Philippe Bilger, merci Bruno Pommard
01:20:12et merci beaucoup Philippe David qui va rester avec moi.
01:20:14Bien entendu, moi je vais rester avec lui, ça c'est une bonne nouvelle.
01:20:16On va parler de sacré français dans un instant
01:20:18avec des marques françaises qui se battent
01:20:20et puis on verra comment
01:20:22ces entreprises s'intègrent
01:20:24dans le paysage de leur région
01:20:26et pour les savoir-faire français.
01:20:28On en parle dans un instant, à tout de suite.