• il y a 12 heures
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Michaël Sadoun, chroniqueur politique et consultant ; Eric Revel, économiste et éditorialiste Sud Radio ; Stéphane Simon, directeur de la publication du nouveau magazine "Affaires criminelles", auteur de "Les derniers jours de Samuel Paty" (Plon), présentateur de "l’Affaire dans l’affaire" sur Sud Radio.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2024-12-20##

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Transcription
00:00:00Les vraies voix sud-radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Salut, salut, c'est la fin de semaine, vous êtes certainement déjà sur la route.
00:00:10Bonjour Philippe David.
00:00:11Bonjour Cécile de Ménibus, vous êtes en forme ?
00:00:13Attention, bien sûr, je suis très en forme.
00:00:15En forme de quoi ? Je ne sais pas, mais je suis en forme, ça je vous le dis tout de suite.
00:00:22Et plus ça va aller dans les fêtes de Noël, et plus je serai en forme, j'ai envie de vous le dire.
00:00:26Là vous avez commencé les chocolats, etc.
00:00:28Je ne vais pas commencer que les chocolats, je les ai même terminés.
00:00:32Heureusement que vous avez des formes, ma chère Cécile.
00:00:35Oui, oui, je n'ai plus des formes, j'ai des montagnes.
00:00:37Ça va, il y a de la marge.
00:00:40En fait, mon jean touche les bords.
00:00:44En tout cas, on est ravis de vous accueillir aujourd'hui jusqu'à 19h pour cette fin de semaine.
00:00:49On sait que vous êtes dans les préparatifs de Noël.
00:00:51On va essayer de vous apporter le maximum d'informations sur l'actualité du jour.
00:00:55Justement, l'actualité.
00:00:57Le grand débat du jour à 17h30.
00:00:59Verdict attendu ce soir au procès de l'assassinat de Samuel Paty.
00:01:02Les partis civils dénoncent des réquisitions jugées trop clémentes.
00:01:0518 mois de sursis et 16 ans de réclusion criminelle pour les 8 accusés.
00:01:10Avec une demande de requalification à la baisse pour 4 d'entre eux par le parquet antiterroriste.
00:01:15Alors parlons vrai, pensez-vous que ce procès peut servir d'exemple ?
00:01:19Est-ce que ce procès va influencer le procès des assassins de Dominique Bernard
00:01:24qui aura évidemment lieu dans quelques mois ?
00:01:26Et à cette question.
00:01:28Verdict du procès Paty attendu ce soir.
00:01:30Y a-t-il un problème d'interprétation des faits vu les réquisitions ?
00:01:33Vous dites oui à 92%.
00:01:35Vous voulez réagir ? Le 0 826 300 300.
00:01:38Et pour en parler, Stéphane Simon sera avec nous.
00:01:40Directeur de la publication du nouveau magazine Affaires Criminelles
00:01:42et auteur de ce livre « Les derniers jours de Samuel Paty ».
00:01:44Chez Plon et puis le coup de projecteur des vraies voix.
00:01:47Emmanuel Macron sur la décence dévensive à Mayotte.
00:01:50Il a défendu l'action de l'Etat tout en se montrant très agacé
00:01:54face aux réactions des habitants sinistrés par le cyclone
00:01:57avec une petite phrase qui n'est pas passée inaperçue.
00:02:00Alors parlons vrai, ces propos vous sont-ils parus à propos ?
00:02:05Après les propos sur les haïtiens, Macron est-il en roue libre ?
00:02:08Si ce n'était pas la France, vous seriez 10 000 fois plus dans la merde
00:02:11lancé Emmanuel Macron à Mayotte.
00:02:13Vous dites que c'est un dérapage à 72% et que c'est la vérité à 28%.
00:02:18Vous voulez réagir, le 0826 300 300.
00:02:21On vous souhaite la bienvenue, les vraies voix jusqu'à 19h.
00:02:24Les vraies voix Sud Radio.
00:02:26Et autour de cette table, les trois mousquetaires.
00:02:29C'est un peu ça, c'est les trois mousquetaires.
00:02:32Qui est à Thos ?
00:02:35Moi je suis Milady et là il y a le cardinal Richelieu.
00:02:38Ah bah ça me va bien.
00:02:40C'est d'Artagnan.
00:02:41Ah oui d'Artagnan, oui.
00:02:43J'aurais pensé Portos plutôt pour vous.
00:02:46Pourquoi ?
00:02:47Bah parce qu'il a des formes.
00:02:50Mais ce n'est pas les mêmes que Cécile.
00:02:52Non, c'est l'inverse.
00:02:56C'est-à-dire qu'on pourrait s'emboîter.
00:02:58On va pas trop loin dans la...
00:03:00Avec Cécile on ferait vie, avec vous on s'éloigne.
00:03:05Mais on pourrait le dire de moi-même aussi.
00:03:08Sur le plastique, c'est parfait.
00:03:10Donc autour de cette table, Philippe Bilger.
00:03:12Vous l'avez reconnu bien entendu avec Mickaël Sadoun
00:03:14qui est avec nous, chroniqueur et consulteur.
00:03:15Bonsoir Mickaël.
00:03:16Eric Revelle, éditorialiste radio qu'on est ravis d'accueillir.
00:03:20Ça va Eric ?
00:03:21Super.
00:03:22Je pensais à d'Artagnan.
00:03:23Parce que pour ceux qui n'aiment pas l'Europe,
00:03:24il faut se souvenir que d'Artagnan est mort à Maastricht.
00:03:25Absolument.
00:03:26Ah oui d'accord.
00:03:27Un peu plus tôt.
00:03:30Il n'est pas mort en 1992.
00:03:33Ah bon ?
00:03:34C'est fou, c'est fou.
00:03:35Et avec ce numéro de téléphone 0 826 300 300
00:03:39avec notre auditeur du jour
00:03:42qui est avec nous.
00:03:44Bonsoir Sandra.
00:03:46Bonsoir Sandra.
00:03:47Bonsoir Cécile.
00:03:48Bonsoir les Philippes, Mickaël, Eric.
00:03:51Bonsoir.
00:03:52Et vous nous appelez de la Vendée.
00:03:55On adore la Vendée.
00:03:56Ah oui, moi aussi.
00:03:58Et on arrive, on arrive tout.
00:04:01Quand est-ce qu'on arrive chez Sandra ?
00:04:03On a pris rendez-vous pour la semaine.
00:04:05Venez, on aura des huîtres de Vendée,
00:04:08du foie gras de canard de Chaland.
00:04:11Des mojettes.
00:04:12Tout va bien se passer.
00:04:13Philippe, attendez la fin de l'émission pour partir.
00:04:15Je vous en souhaite.
00:04:16J'aime beaucoup les mojettes de Vendée.
00:04:18Vous savez, c'est des gros haricots blancs.
00:04:20Absolument.
00:04:21Et vous voulez réagir sur quoi aujourd'hui Sandra ?
00:04:24Alors écoutez, c'est la période de l'Avent, c'est Noël.
00:04:27Il ne faut pas l'oublier quand même.
00:04:29Donc lumière ou pénombre ?
00:04:31La joie de Noël.
00:04:33C'est la lumière.
00:04:35Et on verra après le 26.
00:04:38En fait, c'est un message d'espoir.
00:04:41Il faut penser loin devant.
00:04:43Et les familles vont quand même se réunir pour un grand nombre heureusement.
00:04:47Et même si les paquets cadeaux sont un peu plus petits,
00:04:50ce n'est pas ça seulement le bonheur.
00:04:52Il y a un côté philosophique Philippe.
00:04:56J'aime beaucoup la réaction de Sandra
00:04:59parce que je ne suis que trop enclin au pessimisme.
00:05:03Et j'aime beaucoup ces moments
00:05:05où on nous enjoint d'être heureux.
00:05:09Qui t'étincelle.
00:05:10Oui, mais vraiment.
00:05:12Et donc j'aime beaucoup le terme de lumière
00:05:14qui les ombres arriveront bien assez vite.
00:05:17Comme c'est bien dit.
00:05:18Michael, c'est de toi.
00:05:20Je pense que je suis plus optimiste que Philippe Bilger.
00:05:23J'aime aussi cette fête ritualisée.
00:05:26On en parlait déjà l'année dernière,
00:05:28je me souviens avec Jean Dorido
00:05:29qui nous parlait de cette période
00:05:30pendant laquelle les jours se raccourcissent.
00:05:32Et donc naturellement les religions
00:05:34ont inventé des espèces de dispositifs,
00:05:36c'est Chanukah chez les juifs,
00:05:38c'est Noël chez les chrétiens, etc.
00:05:40qui mettent la lumière en exergue,
00:05:43le don, le rapprochement, la chaleur.
00:05:45Je trouve que c'est très important.
00:05:46Et Sandra a tout à fait raison.
00:05:48Ce qui compte c'est bien sûr la chaleur humaine
00:05:50et le rapprochement en famille
00:05:51plus que les cadeaux,
00:05:52même si évidemment on espère recevoir de beaux cadeaux.
00:05:54Dites-moi ça Philippe David,
00:05:55il va être sur mes genoux dans cinq minutes.
00:05:58Éric Rebel.
00:05:59Oui, c'est très bien vu.
00:06:01Je partage l'idée que souvent
00:06:03dans cette période de fin d'année
00:06:05on a le temps de réfléchir en fait.
00:06:08Si on veut le prendre, on a le temps de réfléchir.
00:06:12Au passé ou à l'avenir ?
00:06:13Tout le monde ne fait pas une introspection.
00:06:15Mais en tout cas, toute cette période-là
00:06:17se prête à l'idée
00:06:19qu'on peut réfléchir, qu'on a du temps,
00:06:21qu'on est souvent à l'intérieur des maisons
00:06:23parce que le jour est beaucoup plus court justement.
00:06:25C'est vrai, bien sûr.
00:06:26Et que toute cette période-là,
00:06:27je trouve qu'on est un peu en lévitation.
00:06:30On est poussé vers un peu le bonheur en fait.
00:06:35C'est assez incroyable.
00:06:36Et ce n'est pas une question de cadeaux.
00:06:38C'est simplement que la fin de l'année
00:06:40est souvent plus paisible
00:06:42même si on est assaillis de problèmes en ce moment.
00:06:45Et que toute cette période-là, oui c'est ça.
00:06:47Pour moi, ça pousse à la réflexion.
00:06:51À la résurrection de 2025.
00:06:53Exactement.
00:06:55Non, la réflexion.
00:06:56La réflexion.
00:06:57Eh bien Sandra, vous restez avec nous.
00:06:59Vous êtes notre vraie voix du jour.
00:07:00Et merci en tout cas pour ce sujet
00:07:02qui finalement apporte une vraie réflexion
00:07:05autour de cette table.
00:07:06Et j'espère chez vous.
00:07:08Moi, j'ai toujours une pensée pour tous ceux
00:07:10qui seront un petit peu seuls
00:07:12pendant ces fêtes de fin d'année.
00:07:13Et bien entendu, on sera là avec Philippe David
00:07:15le 24 et le 25 décembre.
00:07:17Au micro.
00:07:18Au micro, exactement.
00:07:19Pour vous apporter plein de joie
00:07:22et peut-être une petite rétrospective le 25.
00:07:25Le 25 décembre de 19h à 20h.
00:07:27On va faire une rétrospective de l'année.
00:07:28Alors, dans un instant, le réquisitoire du procureur.
00:07:31Mon cher procureur, monsieur le procureur.
00:07:33Je vais aborder les propos d'Emmanuel Macron.
00:07:36Mais en disant qu'il est comme tout le monde
00:07:39et que nous sommes comme lui.
00:07:41Eh bien voilà.
00:07:42Et on en parle dans un instant.
00:07:43Ce numéro, vous le connaissez.
00:07:440 826 300 300.
00:07:45Zach, il vous attend.
00:07:46A tout de suite.
00:07:49C'est Valérie Expert.
00:07:50Je vous souhaite de très très joyeuses fêtes
00:07:52avec Sud Radio.
00:07:53Bonne fête avec Sud Radio.
00:07:55Sud Radio.
00:07:56Parlons vrai.
00:07:58La voix Sud Radio.
00:07:5917h-19h.
00:08:00Philippe David.
00:08:01Cécile de Ménibus.
00:08:03Si vous saviez ce que me dit Philippe David en rentaine.
00:08:06Je lui dis que je fais attention au chocolat.
00:08:08Il ne me parle que de ça.
00:08:09C'est dingue.
00:08:10Mais c'est bon.
00:08:11Oui, mais c'est bon.
00:08:12J'essaye de me détoxer.
00:08:14Non, mais en fait, c'est pas moi.
00:08:16C'est Michael Sadoun qui n'arrête pas de parler de chocolat.
00:08:19C'est vrai, c'est vrai.
00:08:20Je suis un grand, grand fan de chocolat.
00:08:21On parlait de ça.
00:08:22Il me semble qu'on mange des fraises.
00:08:23C'est Philippe David qui parle de ça.
00:08:26On est en train de manger des fraises.
00:08:27Philippe David avec nous.
00:08:29Michael Sadoun et Éric Revelle.
00:08:31Est-ce que vous êtes tous des fans de chocolat ?
00:08:33Ah oui.
00:08:34De sucre.
00:08:35Non ?
00:08:36De sucre.
00:08:37Moi, je vais chercher vraiment mon chocolat dans des endroits spécifiques.
00:08:40J'ai mes marques à moi.
00:08:41Et il y a un certain pourcentage de cacao que j'aime et pas d'autres.
00:08:44D'accord.
00:08:45Éric Revelle ?
00:08:46Vous, c'est tous les sucres ?
00:08:47Tout ?
00:08:48J'aime bien le sucre.
00:08:49J'aime bien le miel.
00:08:50C'est bon.
00:08:52Philippe ?
00:08:53J'ai mangé du chocolat Sadoun récemment.
00:08:55Il n'était pas mauvais.
00:08:57C'est une marque.
00:08:59Philippe Bigère est très, très gourmand.
00:09:01Ça ne se sait pas peut-être dans le public.
00:09:03Mais le chocolat blanc, vous, c'est le chocolat blanc.
00:09:04C'est pas du chocolat.
00:09:05Je fais des folies pour un chocolat blanc.
00:09:06Mais c'est les bonbons aussi.
00:09:07Et le chocolat au lait noisette qui vient de Suisse.
00:09:13Et Cécile, vous êtes en train d'essayer de décrocher du chocolat, c'est ça ?
00:09:17J'essaye de me détoxer en vous écoutant.
00:09:20Mais ça ne fonctionne pas.
00:09:21Je pense que je vais aller ouvrir un paquet.
00:09:22Alors, fermez vos cheveux et marchez.
00:09:24C'est le dimanche à 10h.
00:09:25Je vous dis juste ça comme ça.
00:09:28Allez, dans un instant, les trois mots de l'actuiste avec Félix Mathieu.
00:09:31Bonsoir Félix.
00:09:32Bonsoir Cécile.
00:09:33Bonsoir Philippe.
00:09:34Bonsoir tout le monde.
00:09:35A l'actu, au jour, aujourd'hui.
00:09:36On va parler d'Emmanuel Macron qui revient de Mayotte avec une nouvelle petite cuvée
00:09:39de petites phrases.
00:09:40DLR qui demande le programme avant de rester au gouvernement avec François Bayrou.
00:09:45Et puis de ces huîtres qui sont très, très mal passées dans une mondanité à Los Angeles.
00:09:49Un repas gastro, comme on dit en trois mots, cyclone participation et gastronomie, évidemment.
00:09:54Allez, tout de suite, la voix est à Philippe Bilger.
00:09:57Les vraies voix Sud Radio.
00:09:59Le réquisitoire du procureur.
00:10:01Philippe Bilger.
00:10:02Et vous les requérir sur les propos tenus en offre par le président de la République
00:10:07et relatés par le journal Le Monde.
00:10:09Oui, alors, il me semble qu'aujourd'hui, on est dans une période tellement particulière
00:10:16qu'on ne peut pas dire que qui que ce soit est innocent en France.
00:10:20Je veux dire par là qu'évidemment, les propos d'Emmanuel Macron, notamment ceux qu'il a tenus
00:10:26en s'énervant, et c'est un euphémisme contre les maillorais qui le huaient, protestaient.
00:10:33Et l'analyse du Monde où il a des propos qu'il conteste d'ailleurs racistes et homophobes
00:10:41sont détestables de la part d'un président.
00:10:45Mais j'ai la plus grande indulgence tout de même pour ces politiques qui mènent une vie épuisante
00:10:53et dont parfois je suis surpris qu'ils ne tombent pas dans de pires dérives
00:10:59que celles qu'on constate assez rarement.
00:11:02Et je me dis que la société elle-même, notamment dans le langage, est elle-même une catastrophe.
00:11:10Combien de gens, journalistes, artistes, citoyens, lorsqu'ils n'ont pas les charges du président
00:11:18ont un langage qui est dégradé, pollué et je dirais sale, au sens des images.
00:11:25Donc j'ai tendance à me dire, on fait comme lui mais on n'a pas ses charges.
00:11:30Et donc on n'est pas fondé à s'indigner.
00:11:35Oui, on écoutera peut-être la séquence, vous l'avez peut-être en mémoire,
00:11:41mais je pense que psychologiquement le président de la République est en train de craquer.
00:11:44Moi c'est l'impression que ça m'a donné.
00:11:46C'est-à-dire qu'il n'est plus président de la République du tout quand il s'adresse de manière assez véhémente au maorais.
00:11:52Il a oublié son statut, il a oublié qui il est et donc il est en plein dérapage.
00:11:58Mais à mon avis c'est la somme accumulée des crises qu'il gère ou qu'il a provoquées, peu importe.
00:12:03Et là j'ai l'impression qu'on n'a pas devant soi le président de la République,
00:12:08on a devant soi un type qui est au bout du rouleau psychologiquement
00:12:11et qui est en train de craquer en place publique.
00:12:13Et il se trouve que c'est le président de la République.
00:12:15Moi je suis tellement d'accord avec ce qu'a dit Philippe Bilger.
00:12:18J'ai énormément de choses à reprocher à Emmanuel Macron sur tous les dossiers
00:12:21et plus particulièrement sur le dossier de Mayotte, évidemment,
00:12:24la non-gestion des flux migratoires clandestins,
00:12:26le manque de construction du service public, de l'hôpital qu'il avait promis, ce qu'on voudra.
00:12:31Mais je déteste me focaliser sur la politique de la petite phrase.
00:12:36D'abord parce que plus on parle des petites phrases, moins on parle du fond.
00:12:38Donc moi c'est quelque chose qui me dérange.
00:12:40La deuxième chose c'est que c'est un humain comme un autre
00:12:42et quand je le vois à Mayotte affublé, accablé de toutes parts
00:12:46pour des choses pour lesquelles il n'est pas toujours 100% responsable,
00:12:50parce qu'il a eu des prédécesseurs, il y a des gens avec qui il travaille
00:12:54et puis après c'est une réalisation qui se fait ou pas sur le terrain,
00:12:56donc c'est plus compliqué que ça.
00:12:58Et quand je le vois obligé de répondre à ça
00:13:00et de sortir une baguette magique pour résoudre tous les problèmes,
00:13:03je trouve que c'est un métier extrêmement difficile
00:13:06et personnellement j'ai un peu d'indulgence vis-à-vis de ce genre de phrases.
00:13:10Évidemment on attend du Président de la République qu'il soit un surhomme,
00:13:12mais il n'en est pas un.
00:13:14Merci beaucoup Philippe Bilger.
00:13:16Tout de suite les 3 mots dans l'actu, Félix Mathieu.
00:13:18Les vrais voici.
00:13:203 mots dans l'actu Félix qui sont cyclone, participation et castronomie.
00:13:24Après « La République c'est moi » par Jean-Luc Mélenchon,
00:13:27« Le cyclone c'est pas moi » par Emmanuel Macron à Mayotte face aux sinistrés en colère,
00:13:31il vient de repartir après une réunion de crise et une visite dans une zone enclavée.
00:13:35Participeront ou participeront pas au gouvernement ?
00:13:38Bayrou, Bruno Retailleau et LR se laissent désirer.
00:13:41François Bayrou leur fait des appels du pied, des clins d'oeil, pour ne pas dire la danse du ventre.
00:13:45Et puis quand le Los Angeles Times réunit tout le gratin de la restauration haut de gamme
00:13:49autour d'un banquet d'huîtres,
00:13:51eh bien disons que ces établissements n'ont jamais aussi bien porté leur nom, leur diminutif de gastro.
00:13:56Les vrais voici.
00:13:59On l'appelle pudiquement le mot de Cambronne.
00:14:02Quand on n'a pas envie de le prononcer parce qu'on est quelqu'un de bien élevé,
00:14:05le mot merde, oups pardon je l'ai dit, mot lâché hier soir par un président agacé, énervé,
00:14:09acculé par une foule en colère.
00:14:11Si vous opposez les gens, on est foutu.
00:14:14Parce que vous êtes content d'être en France.
00:14:16Parce que si ce n'était pas la France, vous seriez 10 000 fois plus dans la merde.
00:14:21Il n'y a pas un endroit de l'océan Indien où on aide autant les gens.
00:14:25C'est la réalité.
00:14:27Face à des habitants exaspérés par le manque d'eau, de nourriture ou d'électricité,
00:14:30le chef de l'Etat semblait être passé comme ça plusieurs fois,
00:14:33d'une émotion à une autre, du registre de l'empathie à celui de l'agacement non dissimulé.
00:14:37Je suis pour rien pour le cyclone.
00:14:39Vous pouvez le reprocher, c'est pas moi.
00:14:42Le cyclone, c'est pas comme la République, c'est pas moi.
00:14:45Après sa visite d'une zone sinistrée particulièrement clavée,
00:14:48le Président a donc participé à une réunion d'urgence avant de se renvoler pour la métropole.
00:14:52Mayotte et la France jusqu'au bout, nous sommes une nation,
00:14:55a donc tweeté le chef de l'Etat avant de redécoller.
00:14:58A l'analyse tout à fait juste d'Éric,
00:15:03on pourrait rajouter que c'est aussi l'exaspération d'un homme
00:15:07qui a compris qu'il ne sort pas de la nasse politique qu'il a créée.
00:15:12C'est ça Éric Renel ?
00:15:13Oui, oui, mais vous voyez, parfois on dit
00:15:16la gestuelle de quelqu'un qui parle est parfois plus importante que les boucles utiles.
00:15:21La synergologie.
00:15:22Mais là, ce qui est patant, parce que là on ne le voit pas, on l'entend,
00:15:25c'est que même dans sa voix, on sent qu'il est tabou.
00:15:29C'est-à-dire qu'il a une voix presque larmoyante.
00:15:32Pleureuse.
00:15:33Pourtant, là aussi, on ne peut pas me faire le reproche
00:15:37d'avoir des gentillesses accumulées pour Emmanuel Macron
00:15:42depuis qu'il est au pouvoir.
00:15:43Mais là, franchement, on a un homme qui est acculé,
00:15:45on a un lapin qui est pris dans les phares,
00:15:47et il ne sait plus comment sortir de là.
00:15:49Et la tonalité de sa voix prouve qu'il est tabou.
00:15:52Mais ce n'est pas très nouveau.
00:15:53Il a une voix d'enfant, je trouve.
00:15:55Ce n'est pas très nouveau.
00:15:56En fait, il retrouve sa vraie voix,
00:15:57qui est une voix plutôt fluette et une voix d'enfant
00:15:59qu'il a eue pendant sa campagne de 2017.
00:16:01Depuis, il a essayé de construire une espèce de stature
00:16:04d'homme d'État imperturbable, etc.
00:16:06Mais fondamentalement, ce n'est pas lui.
00:16:08Emmanuel Macron est resté ce candidat
00:16:10qui hurle parce que c'est notre projet
00:16:12et qui essaye absolument de convaincre tout le monde
00:16:15dans une espèce d'hystérie qui ne laisse personne
00:16:17en dehors de son opinion.
00:16:19Il veut tellement arrimer tout le monde
00:16:21à ce qu'il pense et à ce qu'il fait
00:16:23que parfois, il persénère.
00:16:24– Allez, le deuxième mot, participation au gouvernement.
00:16:27LR semble se laisser désirer.
00:16:29– Pourtant, François Bayrou, il met plutôt du sien.
00:16:31Il a dit toute sa peine hier pour Nicolas Sarkozy
00:16:33après sa condamnation, sortez les violons.
00:16:35Il a dit aussi toute la nécessité d'un maintien de Bruno Retailleau
00:16:39à l'intérieur où il a toute sa place, selon François Bayrou.
00:16:42Bruno Retailleau qui se laisse désirer à l'image de son parti.
00:16:45LR participe au gouvernement Bayrou.
00:16:47Eh bien, ça dépend du programme, expliquait ce matin
00:16:49l'eurodéputé LR François-Xavier Bellamy.
00:16:51– Qu'est-ce que veulent les Français ?
00:16:53Ils veulent de la stabilité, vous avez raison.
00:16:55Mais ils veulent aussi des réponses à leurs problèmes du quotidien.
00:16:57Les problèmes les plus importants qui montent autour d'eux.
00:16:59Vous avez 80% des Français qui considèrent
00:17:01que la violence est en train de monter dans leur vie,
00:17:04en train de monter dans le pays,
00:17:06en train de monter autour d'eux.
00:17:07Ils veulent qu'on réponde à ça.
00:17:08Vous avez 80% des Français qui considèrent que l'immigration illégale
00:17:11est en train de devenir un problème vital pour l'avenir du pays.
00:17:14Ça, c'est des choses toutes simples sur lesquelles on doit pouvoir avancer.
00:17:18À condition d'être clair en effet, à condition d'avoir un mandat clair.
00:17:21Tout dépend pour faire quoi ?
00:17:22Notre participation, elle n'est pas impossible, tout dépend du mandat.
00:17:25Notre participation, elle n'est pas non plus garantie.
00:17:27– Participation impossible mais pas garantie.
00:17:30François-Xavier Bellamy au micro de Jean-Jacques Bourdin
00:17:32dans le Grand Matin Sud Radio.
00:17:33– Il faut que François Bayrou, de mon point de vue,
00:17:36arrête sa torture par l'espérance qu'il pourra convaincre la gauche.
00:17:40C'est fini, ça.
00:17:42Et donc qu'il choisisse son camp
00:17:44et que les Républicains arrêtent de barguigner maintenant.
00:17:48Il faut qu'ils le soutiennent, franchement.
00:17:50Ce serait un scandale démocratique que lui aussi passe par la motion de censure.
00:17:55– On parle de Rebsamen et Moscovici là,
00:17:57mais bon, ce ne sont pas vraiment des ténors en tout cas pour Rebsamen.
00:18:01– Moi je suis d'accord, je pense que François Bayrou s'égare
00:18:04s'il pense qu'il va conquérir une part de la gauche.
00:18:07Je pense qu'elle est très chancelante,
00:18:09je pense qu'elle a des intérêts politiques
00:18:11qui font en sorte qu'elle ne pourra pas renoncer à son alliance avec LFI,
00:18:15notamment en cas de prochaine législative.
00:18:17Donc pour moi, il doit rester sur le même pari que Barnier,
00:18:20mais en mieux fait, c'est-à-dire non pas parier sur la construction d'une majorité,
00:18:24mais parier sur le fait qu'il ne sera pas censuré
00:18:26et donc s'appuyer sur un accord tacite avec le Rassemblement national
00:18:30en faisant une politique plutôt sécuritaire,
00:18:32économiquement, je dirais, facilitante.
00:18:35Voilà, pour moi, c'était le bon pari.
00:18:37– Éric Reuvel.
00:18:38– J'ai l'impression, Pierre Moscovici a décliné,
00:18:41à la proposition d'un grand Bercy, il a décliné,
00:18:43enfin j'ai lu ça dans le journal qui était de référence qui s'appelle Le Monde,
00:18:46il a décliné, bon.
00:18:48Mais si dans le gouvernement de François Bayrou,
00:18:51on se retrouve avec une majorité de LR,
00:18:54pardonnez-moi, mais ça ressemblera furieusement
00:18:57au gouvernement de Michel Barnier.
00:18:59– D'accord.
00:19:00– Donc je crains que le Béarnais subisse une bérousina,
00:19:04vous voyez, une bérousina.
00:19:06– Ça serait pas de pot.
00:19:07– Ça serait pas de pot.
00:19:08– J'ai entendu le brouillon tout à l'heure.
00:19:10– Voilà, vous avez entendu le brouillon,
00:19:11parce qu'en fait, les mêmes causes vont produire les mêmes effets.
00:19:14S'il a une majorité de LR dans son gouvernement,
00:19:17qu'est-ce qui se passera à terme, peut-être pas sur le budget,
00:19:20peut-être sur un autre texte, il sera censuré.
00:19:22Mais comme le Béarnais, adorateur d'Henri IV,
00:19:26est un homme sinon de conviction, en tout cas de tempérament,
00:19:31moi je vous fais un pari, qu'il n'attendra pas,
00:19:34s'il est sûr d'y passer, il n'attendra pas la censure,
00:19:37il fera mettre un deuxième jouet de terre à Emmanuel Macron
00:19:40en démissionnant.
00:19:42– Troisième mot, gastronomie.
00:19:44Le Los Angeles Times a réuni le gratin de la restauration,
00:19:47mais ça ne s'est pas passé comme prévu.
00:19:49– Le journal organisait il y a quelques jours une mandanité
00:19:51consacrée aux 101 meilleurs restaurants de Los Angeles.
00:19:54Attention donc, il ne faut pas se louper côté table
00:19:56sur un tel événement qui réunit du beau monde.
00:19:58Le Los Angeles Times avait donc dégainé les huîtres,
00:20:01et là c'est le drame.
00:20:05Un peu comme sur le bateau de luxe du film No Filter,
00:20:07environ 80 convives disent avoir été atteints
00:20:09de ce type de joyeuseté, vomissement, diarrhée, gastro,
00:20:13oui je vous l'avais promis qu'on allait parler gastronomie,
00:20:15le Los Angeles Times en tout cas se trouve plutôt mal à l'aise
00:20:19face à ces révélations moins glamour que l'intention de départ.
00:20:22Nous organisons des événements culinaires depuis de nombreuses années,
00:20:25nous prenons la sécurité alimentaire très au sérieux,
00:20:28assure le porte-parole du journal.
00:20:29On rappelle que c'est aux Etats-Unis, pas en France,
00:20:31vous pouvez y aller, sinon les austréiculteurs
00:20:33ne vont pas être très contents de dire que j'ai fait des sujets.
00:20:35– Une émotion de rejet.
00:20:37– Allez, merci beaucoup Félix Mathieu.
00:20:39– Apprêté pour un vendu à vomir.
00:20:41– Les amis, c'est l'occasion pour vous en tout cas
00:20:45de gagner un joli cadeau, de le remporter,
00:20:48c'est le grand sapin sueur de radio pour Noël,
00:20:50vous allez peut-être, peut-être,
00:20:52gagner un an de lingerie chez Etam, Philippe.
00:20:54– Ah !
00:20:56– Dès qu'ils entendent parler de lingerie...
00:20:58– Oui, lingerie Etam, votre classique Bluetooth
00:21:02offert par Sud Radio, par la Confédération des Buralistes de France.
00:21:07Et puis donc pour ça, c'est 0 826 300 300,
00:21:10allez Eric Revelle, un chiffre entre 1 et 15.
00:21:13– 8754, non je rigole, 15.
00:21:17– Quinzième appel au standard et on espère que ce sera vous,
00:21:21bien sûr, on revient dans un instant avec la suite des vraies voix
00:21:26avec cette information, retour sur le procès de l'assassinat
00:21:29de Samuel Paty, le verdict est attendu donc ce soir
00:21:32avec des réquisitions jugées trop clémentes par les partis civils.
00:21:35– Alors pensez-vous, parlons vrai, pensez-vous que ce procès
00:21:38peut servir d'exemple ? Est-ce que ce procès va influencer
00:21:41le procès des assassins de Dominique Berner ?
00:21:44Et à cette question, verdict du procès Paty attendu ce soir,
00:21:47y-a-t-il un problème d'interprétation des faits vus les réquisitions ?
00:21:50Vous dites oui à 92%, vous voulez réagir ?
00:21:53Zach attend vos appels au 0 826 300 300.
00:21:56– Et Stéphane Simon sera avec nous, auteur du livre
00:21:58« Les derniers jours de Samuel Paty »
00:22:00Cheplon, à tout de suite.
00:22:02– Sud Radio. – Parlons vrai.
00:22:04– Sud Radio. – Parlons vrai.
00:22:06– Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:22:11– Bienvenue à tous, si vous venez de nous rejoindre,
00:22:13et merci de votre fidélité autour de cette table.
00:22:15Philippe Bilger avec Éric Revel et Mickaël Sadoun.
00:22:18Et Philippe David, bien entendu, avec ce numéro de téléphone
00:22:21que vous connaissez bien, 0 826 300 300.
00:22:23On vous entend tout de suite pour le grand débat du jour.
00:22:26– Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:22:30– Mon frère a été décapité en 2020.
00:22:33– Samuel Paty va être poignardé puis décapité par Abdoulakane Zoran.
00:22:37– Sans la dénonciation de l'A mineur à l'origine de toute cette cabale,
00:22:41sans dénonciation, pas de médiatisation, sans médiatisation, pas de crime.
00:22:46De fait, Samuel Paty aurait pu être sauvé.
00:22:48– Il y aura un avant et un après Samuel Paty.
00:22:50Sauf que le « après », c'est totalement absurde,
00:22:53parce qu'à l'heure actuelle, avec toutes les offensives qui sont menées,
00:22:57on est dans le pendant.
00:22:59– Verdicts ont donc attendu ce soir au procès de l'assassinat de Samuel Paty.
00:23:03Les partis civils dénoncent des réquisitions jugées trop clémentes.
00:23:0618 mois de sursuis et 16 ans de réclusion criminelle pour les 8 accusés,
00:23:10avec une demande de requalification à la baisse pour 4 d'entre eux
00:23:14par le parquet antiterroriste.
00:23:16– Alors parlons vrai, est-ce que les peines qui seront prononcées
00:23:19ont pour but d'être, ou pas, dissuasives ?
00:23:22Parlons vrai, est-ce un procès qui fera date ?
00:23:24Et à cette question, verdict du procès Paty attendu ce soir,
00:23:27y a-t-il un problème d'interprétation des faits, vu les réquisitions ?
00:23:31Vous dites tout, 92% voulaient réagir, le 0826 300 300.
00:23:35– Et notre invité Stéphane Simon est avec nous,
00:23:37directeur de la publication du nouveau magazine Affaires Criminelles
00:23:41et auteur du livre « Les derniers jours de Samuel Paty » fait plomb,
00:23:44et qu'on retrouve bien entendu le samedi entre midi et 13h.
00:23:48C'est l'affaire dans l'affaire sur Sud Radio.
00:23:50Stéphane Simon, bonsoir, merci d'être avec nous.
00:23:52– Bonsoir. – Bonsoir, bonsoir à tous.
00:23:54– Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:23:57Alors décidément, Philippe Bilger, les procès se succèdent
00:24:01avec un problème justement où les réquisitions finalement posent des problèmes.
00:24:07– Alors d'abord, malgré l'excellente question de Sud Radio,
00:24:13j'étourne et scrupule en tant qu'ancien avocat général
00:24:17à donner une perception sur la nature des réquisitions
00:24:21dans la mesure où, par définition, nous n'avons pas assisté au procès.
00:24:26Et je l'ai suivi, certes, dans la presse,
00:24:29mais pas autant que je l'aurais fait avec d'autres.
00:24:31Deuxième élément, j'essaye d'analyser...
00:24:34Deuxième élément, Cécile, vous l'avez évoqué,
00:24:37en réalité, j'ai connu très peu de procès
00:24:41où les parties civiles ont été véritablement heureuses
00:24:45des réquisitions du parquet, sauf lorsqu'elles atteignaient
00:24:49un maximum qui était inévitable.
00:24:52Troisième élément, je crois comprendre
00:24:55que ces réquisitions ne sont pas faibles,
00:24:58malgré l'attachement que j'ai pour la vie de la sœur de Michael Paty
00:25:04et pour ceux qui l'entourent.
00:25:08Mais je me demande si le parquet n'a pas été techniquement obligé
00:25:13de disqualifier la complicité d'assassinat en association malfaiteur
00:25:20parce qu'il pouvait craindre un acquittement
00:25:23sur la complicité d'assassinat.
00:25:25Et je me demande si, et donc, on renvoie à l'association malfaiteur
00:25:30qui est moins importante, mais qui était peut-être
00:25:33la voie de secours judiciaire dont il estimait nécessaire de servir.
00:25:40– Éric Reuvel.
00:25:41– Écoutez, je me rends à l'avis judicieux et très éclairant,
00:25:44je n'avais pas vu les choses comme ça, monsieur le procureur,
00:25:46de Philippe Bilger.
00:25:48Je n'ai rien à rajouter, on a tous eu cette réaction
00:25:51de trouver les réquisitions un peu légères,
00:25:53mais je trouve que votre propos, cher Philippe Bilger,
00:25:56est très éclairant.
00:25:57Donc je m'y range, modestement.
00:25:59– Michael Sadow.
00:26:00– Moi j'ai vu les réquisitions, elles ne me choquent pas particulièrement,
00:26:03mais il y a toujours deux manières d'évaluer les réquisitions,
00:26:05soit on les évalue purement, techniquement je dirais,
00:26:08du point de vue de la loi, est-ce qu'elles suivent les textes,
00:26:11et ça je pense que c'est le point de vue de Philippe Bilger
00:26:13qui s'exprime et qui est un point de vue d'expert.
00:26:15Après il y a évidemment un point de vue moral
00:26:17que n'importe qui peut ressentir,
00:26:18est-ce qu'il y a une disproportion simplement
00:26:20entre la gravité qu'on estime de l'acte
00:26:23et la lourdeur de la sanction qui est infligée.
00:26:25Pour ma part, en l'occurrence, je ne dirais pas ça,
00:26:28je le dirais plus dans le cas d'Anzorov
00:26:30que dans le cas de tous ses complices,
00:26:32parce que personnellement, pour un cas comme ça,
00:26:34je serais pour une perpétuité réelle,
00:26:36qui n'existe pas vraiment en France.
00:26:38– Stéphane Simon est avec nous.
00:26:40– Je voulais juste poser une question à Philippe Bilger,
00:26:43Comte Sponville, à propos de l'économie,
00:26:46il est marché, dit que l'économie n'a pas à être
00:26:49ni morale ni immorale, elle est amorale, l'économie.
00:26:53Est-ce qu'on peut dire la même chose de la justice ?
00:26:55– Je dirais non, et là je rejoins Mickaël,
00:26:57non pas que j'approuve forcément le regard...
00:27:00– Donc il doit y avoir une notion de morale
00:27:02dans les peines infligées aux criminels.
00:27:04– Je crois, il faut espérer que parfois
00:27:07le droit et la morale se rejoignent.
00:27:09– Mais bien sûr.
00:27:10Stéphane Simon, directeur de la publication
00:27:12du magazine Affaires Criminelles,
00:27:14vous avez écrit ce livre,
00:27:15« Les derniers jours de Samuel Paty »,
00:27:17donc vous êtes très proche de sa sœur Michaëla,
00:27:19elle a dit quelque chose ce matin,
00:27:21elle a dit, ils ont rejeté la notion d'engrenage,
00:27:25ils ont plutôt pris le parti de l'enchaînement causal,
00:27:29ça veut dire que finalement,
00:27:31d'abord c'est intéressant d'expliquer la nuance,
00:27:35mais est-ce que c'est ça qui a pu faire
00:27:38à un moment donné basculer ce procès ?
00:27:41– Ce n'est pas évident,
00:27:42d'abord il faut dire une chose,
00:27:43c'est que les réquisitions,
00:27:44les juges qui sont des magistrats professionnels
00:27:46ne vont pas être obligés de les suivre,
00:27:48donc on n'est pas à l'abri d'une surprise,
00:27:50d'ici quelques heures,
00:27:51je rappelle quand même que le verdict
00:27:53va être connu aux alentours de 20h,
00:27:55peut-être un petit peu avant,
00:27:56peut-être un petit peu après.
00:27:58Pour l'instant, les réquisitions
00:27:59semblent un peu en deçà
00:28:01de ce qu'espéraient les partis civils.
00:28:04Si vous voulez, le problème principal,
00:28:06c'est que l'assassin Abdullak Ansouroff,
00:28:09eh bien il est mort le jour J,
00:28:12puisque la police est intervenue
00:28:14et a mis fin à ses jours dans une fusillade
00:28:16dont on se souvient peut-être la nature.
00:28:19Mais si vous voulez,
00:28:21ce qui est assez gênant dans ce procès,
00:28:22malgré tout,
00:28:23c'est que les réquisitions
00:28:25auraient pu être plus fortes.
00:28:27Je vais vous donner un exemple,
00:28:29Priscilla Mangel,
00:28:30qui est une femme qui a joué un rôle
00:28:32véritablement sur les réseaux sociaux,
00:28:34le courroie de transmission
00:28:36entre le père en famille
00:28:39de la petite menteuse,
00:28:41le militant islamiste
00:28:44Abdelhakim Seyfrioui,
00:28:46et puis le tueur Abdullak Ansouroff
00:28:48dont on vient de parler.
00:28:50Elle lui a adressé 70 messages.
00:28:52Eh bien, elle est arrivée à la cour libre,
00:28:55elle a comparu libre,
00:28:56et puis les réquisitions,
00:28:58elles sont extrêmement faibles.
00:29:0018 mois de prison
00:29:01assortie d'un sursis probatoire
00:29:02pendant 3 ans.
00:29:03Vous voyez que ça peut se transformer
00:29:05en rien du tout.
00:29:06Elle peut ressortir libre aussi ce soir.
00:29:09Alors, on a focalisé évidemment
00:29:11sur le père de famille
00:29:12et sur Abdullakim Seyfrioui,
00:29:14le militant islamiste qui est fiché S,
00:29:17qui est compromis
00:29:19dans un nombre incroyable d'histoires,
00:29:21mais il faut regarder aussi
00:29:22à la périphérie de cette affaire.
00:29:24Et puis, il ne faut pas oublier une chose,
00:29:26c'est que ce procès,
00:29:27c'était un procès espéré
00:29:29pour que stoppe les violences
00:29:31contre les professeurs aussi.
00:29:32C'est un coup,
00:29:33ça doit être un coup d'arrêt
00:29:35très fort, très symbolique
00:29:37pour dire qu'on ne peut pas en France
00:29:39continuer à exécuter des professeurs,
00:29:43les décapiter,
00:29:44que si vous voulez,
00:29:45il faut que, évidemment,
00:29:47ce n'est pas une affaire d'agression
00:29:49comme les autres, celle-ci.
00:29:50C'est une affaire où, si vous voulez,
00:29:52on juge aussi les progrès
00:29:54de l'islamisme politique dans l'école
00:29:56et que l'on espère pouvoir
00:29:59donner un coup d'arrêt.
00:30:01C'est ça qui est intéressant
00:30:03aussi dans ce procès
00:30:04et c'est pour ça qu'il y a
00:30:05une attente très forte.
00:30:06– Mais Stéphane Simon,
00:30:07pourquoi la jeune fille
00:30:09qu'on appelle la petite menteuse
00:30:11qui, visiblement,
00:30:12d'après ce que j'ai appris ce matin,
00:30:14le jour où elle a appris
00:30:15la décapitation de Samuel Paty,
00:30:17elle a enlevé son voile
00:30:19et aujourd'hui, elle est contre son père.
00:30:22Donc lui, il a fait passer pour une...
00:30:24– Non, non, je vous arrête
00:30:26parce que là, vous confondez
00:30:27la fille du militant islamiste
00:30:30dont je parlais à l'instant,
00:30:31Abdelhakim Seyfrioui,
00:30:32qui, elle, a véritablement
00:30:34dénoncé les agissements de son père
00:30:36et finalement lui fait porter
00:30:37une très grosse responsabilité.
00:30:38Mais elle, elle n'a rien à voir avec...
00:30:40– Ah d'accord, ok pardon,
00:30:41donc j'ai mal compris.
00:30:42– La petite menteuse,
00:30:44elle, elle a été jugée
00:30:47lors du procès à huis clos
00:30:49pour les mineurs
00:30:50et elle a été jugée simplement
00:30:52pour dénonciation calomnieuse
00:30:54et donc autant dire
00:30:55qu'elle n'a pas eu grand-chose
00:30:56mais c'était compliqué de qualifier
00:31:01ces faits autrement.
00:31:03En tout cas, on a eu droit
00:31:05à une justice assez clémente
00:31:06pour les mineurs
00:31:07mais ça peut se comprendre encore
00:31:09puisqu'en France, c'est comme ça.
00:31:11On n'aime pas condamner
00:31:12très lourdement les mineurs.
00:31:14En revanche, on espérait
00:31:15que le procès des majeurs,
00:31:17de tous ceux qui sont
00:31:18dans cet engrenage terrible,
00:31:20eh bien serait exemplaire
00:31:22et il y a un risque très fort ce soir
00:31:25que ce ne soit pas le cas.
00:31:26– Philippe Gillet.
00:31:28– Stéphane, la question de Sud Radio
00:31:31est intéressante
00:31:32parce qu'elle posait aussi
00:31:34l'interrogation sur le prochain
00:31:37procès de Bernard
00:31:39et j'ai tendance à penser
00:31:42que malheureusement,
00:31:44chaque décision criminelle
00:31:46est enfermée dans une sorte d'autarcie
00:31:49et qu'elle n'aura pas d'incidence,
00:31:51d'influence, même positive,
00:31:54sur le prochain procès.
00:31:56Est-ce que vous partagez
00:31:57ce sentiment ou pas ?
00:31:58– Voilà, c'était ma question aussi.
00:32:02– Je pense malheureusement
00:32:04que vous avez tous les deux raison
00:32:06de penser cela.
00:32:07Je pense que le procès de Dominique Bernard
00:32:08sera très différent
00:32:09puisque là, on aura l'auteur
00:32:11des coups mortels
00:32:12qui comparaîtra face au juge.
00:32:14– Et qui lui risque la perpétuité réelle.
00:32:16– Voilà.
00:32:17Mais si vous voulez, dans ce procès,
00:32:19ce qui était intéressant
00:32:20dans le procès de Samuel Paty,
00:32:21c'est de voir ce que l'on fait
00:32:23à l'heure d'une fatwa.
00:32:24Parce que c'est de ça
00:32:25dont il s'agit.
00:32:26Il s'agit de juger
00:32:27des hommes qui ont activé
00:32:28les réseaux sociaux
00:32:29pendant 11 jours,
00:32:31avec des vidéos
00:32:32qui désignaient Samuel Paty,
00:32:34qui le traitaient de voyou,
00:32:35qui demandaient son renvoi
00:32:37et puis qui appelaient
00:32:39des croyants, je dirais, convaincus
00:32:43qu'il fallait en finir
00:32:45d'une certaine façon
00:32:46avec Samuel Paty.
00:32:47Qu'est-ce qu'on fait
00:32:48de ces gens-là
00:32:49qui appellent à la haine,
00:32:50quelque part qui vont être
00:32:51à l'origine de la démarche
00:32:53de l'islamiste qui va tuer,
00:32:55qui va porter le coup mortel ?
00:32:56Si vous voulez,
00:32:57c'est un peu
00:32:58comme dans l'affaire
00:32:59de Salman Rushdie.
00:33:00On avait une autorité religieuse
00:33:01d'un côté
00:33:02et puis des auteurs
00:33:03de coups de couteau.
00:33:05À New York,
00:33:06vous vous en souvenez,
00:33:07cette affaire ?
00:33:08Et là, c'est un peu la même chose
00:33:09sauf que Samuel Paty,
00:33:10il est mort.
00:33:11Et ces hommes,
00:33:12ils ont quand même
00:33:13une responsabilité
00:33:14d'avoir prononcé
00:33:15une fatwa numérique,
00:33:16quelque part.
00:33:17– Stéphane Simon,
00:33:18ça revient à ma question
00:33:19de tout à l'heure.
00:33:20Là, en fait,
00:33:21chaque élément
00:33:22est décorrélé de l'autre
00:33:23alors que c'est
00:33:24un engrenage en fait.
00:33:25C'est l'un
00:33:26qui pousse l'autre.
00:33:27– C'est exactement ça.
00:33:28Il y a un engrenage
00:33:29qui est terrible.
00:33:30C'est qu'il y en a,
00:33:31si vous voulez,
00:33:32il y a une petite menteuse
00:33:33qui fait croire
00:33:34que Samuel Paty
00:33:35a demandé à des élèves
00:33:36musulmans
00:33:37de sortir de classe
00:33:38ce qui est faux.
00:33:39On le sait.
00:33:40On a une principale
00:33:41qui ne va pas avoir,
00:33:42je dirais,
00:33:43la capacité
00:33:44à résister.
00:33:45Elle a un peu peur
00:33:46face aux pertes
00:33:47de faiblesse.
00:33:48Elle a un peu peur
00:33:49face aux pères de famille
00:33:50qui débarquent
00:33:51avec assister
00:33:52du faux chef
00:33:53des imams de France.
00:33:54C'est de là
00:33:55qu'ils vont faire
00:33:56de la retape numérique
00:33:57en pointant du doigt
00:33:58Samuel Paty
00:33:59et en disant
00:34:00qu'il faut mettre fin
00:34:01à son cours.
00:34:02Et puis,
00:34:03à 80 km de là,
00:34:04vous avez
00:34:05un garçon
00:34:06qui cherche
00:34:07à faire son djihad.
00:34:08Il ne sait pas encore
00:34:09exactement
00:34:10de quel côté
00:34:11il va s'engager
00:34:12et il va voir
00:34:13sur les réseaux sociaux
00:34:14d'autres militants
00:34:15islamistes
00:34:16et musulmans
00:34:17qui y attisent
00:34:18et tout ça
00:34:19va faire
00:34:20la tragédie
00:34:21qu'a connue
00:34:22Samuel Paty.
00:34:23– Stéphane,
00:34:24Simon,
00:34:25on parle dans cette question
00:34:26y a-t-il un problème
00:34:27d'interprétation des faits ?
00:34:28Est-ce qu'il n'y a pas
00:34:29un certain relativisme
00:34:30y compris
00:34:31dans certains médias ?
00:34:32Moi, j'avais poussé
00:34:33un coup de gueule
00:34:34il y a quelques semaines
00:34:35sur le journal Le Monde
00:34:36qui qualifiait
00:34:37Brahim Chnina
00:34:38de papa-poule.
00:34:39Est-ce que ça ne pose pas
00:34:40de question
00:34:41ce relativisme médiatique
00:34:42qui pourrait s'ajouter
00:34:43au relativisme judiciaire ?
00:34:44– Vous savez que le pire
00:34:45c'est quand
00:34:46je suis allé
00:34:47plusieurs jours
00:34:48au procès
00:34:49et ce qui est absolument terrible
00:34:50c'est que les journalistes
00:34:51parfois tombent
00:34:52je dirais
00:34:53complètement sous le charme
00:34:54de ce qui est dit
00:34:55à la barre.
00:34:56Or vous aviez
00:34:57des professionnels
00:34:58du mensonge
00:34:59quelque part
00:35:00qui étaient là
00:35:01qui ne sont responsables
00:35:02de rien
00:35:03et qui sont victimes
00:35:04de tout.
00:35:05Donc le père de famille
00:35:06il était victime
00:35:07des mensonges
00:35:08de sa fille
00:35:09il est aussi victime
00:35:10de la principale
00:35:11qui a oublié
00:35:12de lui dire
00:35:13que sa fille
00:35:14avait menti.
00:35:15Il est même
00:35:16quelque part
00:35:17victime
00:35:18du système
00:35:19vous savez
00:35:20du bloc de correspondance
00:35:21qu'on appelle le NT
00:35:22avec l'école
00:35:23parce que
00:35:24il n'a pas été bien
00:35:25il n'a pas été capable
00:35:26de lire convenablement
00:35:27ce qu'il y avait
00:35:28et puis il est victime
00:35:29aussi de l'islamophobie.
00:35:30Donc vous avez des gens
00:35:31qui renversent
00:35:32totalement la charge
00:35:33et qui se posent
00:35:34en victime
00:35:35de l'islamophobie
00:35:36et des journalistes
00:35:37qui vont trouver
00:35:38que Brahim Chininac
00:35:39est un type
00:35:40qui a élevé
00:35:41six enfants
00:35:42mais quand on dit élevé
00:35:43il faut vraiment
00:35:44mettre des grosses guillemets
00:35:45à ça
00:35:46qui est incapable
00:35:47de voir
00:35:48qui sait
00:35:49que sa fille
00:35:50est une élève
00:35:51problématique
00:35:52depuis des années
00:35:53mais qui va croire
00:35:54sur parole sa fille
00:35:55et qui va pas écouter
00:35:56la principale
00:35:57vous voyez
00:35:58et on va dire
00:35:59que c'est un papa poule
00:36:00non c'est pas un papa poule
00:36:01c'est un père déficient
00:36:02sur le plan
00:36:03de l'éducation
00:36:04c'est totalement différent
00:36:05donc je vous rejoins
00:36:06Philippe David
00:36:07quand vous dites
00:36:08qu'il est journaliste
00:36:09surtout quand on se prétend
00:36:10journaliste
00:36:11d'un grand quotidien
00:36:12du soir
00:36:13on fait un peu
00:36:14plus attention
00:36:15aux propos
00:36:16qu'on rapporte
00:36:17c'est lui
00:36:18c'est ce type là
00:36:19qui s'est présenté
00:36:20comme un papa poule
00:36:21enfin on n'est pas obligé
00:36:22de prendre l'argent
00:36:23tout ce que racontent
00:36:24ces types à la barre
00:36:25un dernier mot
00:36:26Stéphane Simon
00:36:27est-ce que vous êtes
00:36:28confiant quand même ?
00:36:29pas tellement
00:36:30pour vous dire la vérité
00:36:31j'ai vu hier
00:36:32Mickaël Pady
00:36:33qui faisait pas
00:36:34très bonne figure
00:36:35et qui vit dans une forme
00:36:38d'appréhension
00:36:39parce qu'elle m'a répété
00:36:40hier
00:36:41ça m'a beaucoup ému
00:36:42quand elle m'a parlé
00:36:43de son neveu
00:36:44le fils de Samuel Paty
00:36:45qui s'appelle Gabriel
00:36:46Gabriel
00:36:47il a 10 ans
00:36:48aujourd'hui à peine 10 ans
00:36:49il est venu à la barre
00:36:50et il a dit
00:36:51j'aimerais que pour mon papa
00:36:52il y ait vérité et justice
00:36:54et elle me disait
00:36:56mais tu te rends compte
00:36:57pendant 7 semaines d'audience
00:36:59nous n'avons pas eu la vérité
00:37:01puisqu'aucun n'a véritablement
00:37:02regretté ses faits
00:37:03à part de
00:37:04je dirais
00:37:05un peu de comédie
00:37:06et puis
00:37:07eh bien j'ai peur
00:37:08que nous n'ayons pas justice
00:37:09et là je me dis
00:37:10mais cette femme
00:37:11qui a 10 ans maintenant
00:37:12eh bien elle risque
00:37:13d'être fort déçue
00:37:14et quand elle va rentrer
00:37:15chez elle
00:37:16à son tour
00:37:17qu'est-ce qu'elle va raconter
00:37:18à ses enfants ?
00:37:19Merci beaucoup
00:37:20Stéphane Simon
00:37:21directeur de la publication
00:37:22du magazine
00:37:23Affaires Criminelles
00:37:24qui sort
00:37:25qui est là
00:37:26je l'ai dans les mains
00:37:27avec en couverture
00:37:28la disparition inquiétante
00:37:29de Delphine Jubilard
00:37:30c'est le premier numéro
00:37:31en tout cas
00:37:32un dossier
00:37:33des disparitions inquiétantes
00:37:34vous avez publié aussi
00:37:35je rappelle le livre
00:37:36les derniers jours
00:37:37de Samuel Paty
00:37:38chez Plon
00:37:39et puis on peut vous
00:37:40retrouver sur Sud Radio
00:37:41puisque vous connaissez
00:37:42l'émission maintenant
00:37:43l'affaire dans l'affaire
00:37:44c'est tous les samedis
00:37:45de minuit à 13h
00:37:46excellente émission
00:37:47excellente émission
00:37:48exactement
00:37:49qu'on aime beaucoup
00:37:50merci beaucoup à vous
00:37:51et merci
00:37:52on vous souhaite
00:37:53de très belles fêtes
00:37:54de fin d'année
00:37:55dans un instant
00:37:56ben c'est un
00:37:57comment je vais dire
00:37:58c'est une montagne
00:37:59c'est une montagne
00:38:00ah c'est pas le Kiki ?
00:38:01ah ben si
00:38:02ça reste une montagne
00:38:03l'Himalaya
00:38:04comme dirait Bayrou
00:38:05on est devant l'Himalaya
00:38:06c'est ça
00:38:07là c'est la vraie
00:38:08l'acmé
00:38:10et Sandra sera avec nous
00:38:11dans quelques instants
00:38:12puisqu'elle va concourir
00:38:13contre vous
00:38:14allez à tout de suite
00:38:15Sud Radio
00:38:16votre avis fait la différence
00:38:18oui bonjour
00:38:19Sud Radio
00:38:20merci de votre émission
00:38:21de donner la parole
00:38:22au territoire
00:38:23sur les campagnes
00:38:24Sud Radio
00:38:25parlons vrai
00:38:26Sud Radio
00:38:2717h-19h
00:38:28Philippe David
00:38:29Cécile de Ménibus
00:38:32et autour de cette table
00:38:33de la mauvaise foi
00:38:34Philippe Bilger
00:38:35Michael Sadoun
00:38:36oui
00:38:37ben qu'est-ce qu'il y a
00:38:38Eric Revelle
00:38:39alors Eric Revelle
00:38:40c'est
00:38:41le mec quand même
00:38:42c'est
00:38:43c'est
00:38:44en fait
00:38:45soyons clairs
00:38:46c'est une tronche
00:38:47forcément
00:38:48il est
00:38:49c'est une sommité
00:38:50et quand vous le connaissez
00:38:51dans la vraie vie
00:38:52en fait
00:38:53c'est un gamin de 4 ans
00:38:54voilà
00:38:55et qui sait chanter
00:38:56et qui sait chanter
00:38:57voilà
00:38:58et on adore
00:38:59et on adore
00:39:00et c'est comme
00:39:01Philippe Bilger
00:39:02moi j'adore
00:39:03ses vêtres
00:39:04enfin en l'occurrence
00:39:05c'est vrai
00:39:06mais Michael
00:39:08il cache son jeu
00:39:09petit canaillou
00:39:10va
00:39:11c'est juste que je suis pas une tronche
00:39:12mais j'ai le côté gamin de 4 ans
00:39:13si si
00:39:14c'est impossible
00:39:15vous êtes une tronche
00:39:16oh oui
00:39:17vous êtes gentil
00:39:18c'est pas comme nous
00:39:19nous on est une tronche
00:39:20mais en biais
00:39:21Sandra
00:39:22oui
00:39:23la baronne de la tronche en biais
00:39:24voilà c'est ça
00:39:25Sandra vous êtes avec nous
00:39:26oui je suis avec vous
00:39:28allez Sandra
00:39:29c'est à vous
00:39:30de lancer le jingle Sandra
00:39:32c'est parti
00:39:33pour Kiki Lamy
00:39:34Kiki Lamy
00:39:35François Bayrou
00:39:36le quiz de l'actu
00:39:38ça rime
00:39:39et on commence par une
00:39:40une question
00:39:41qui c'est qui qui l'a dit
00:39:42à un point facile
00:39:43fastoche
00:39:44vous êtes content d'être en France
00:39:45parce que si ça n'était pas la France
00:39:46vous seriez 10 000 fois plus dans la merde
00:39:49Macron
00:39:50bonne réponse de Sandra
00:39:52Sandra
00:39:53qui c'est qui qui l'a dit
00:39:55à deux points
00:39:57quelle est la stratégie de François Bayrou
00:39:59personne n'y comprend rien
00:40:00c'est nous qui passons
00:40:01pour les cons de la politique
00:40:02qui est en train d'être menée
00:40:07LFI
00:40:08j'irais le prendre
00:40:09à l'autre bout de l'échiquier politique
00:40:11Bardella
00:40:12non allez-y
00:40:13Marine Le Pen
00:40:14non
00:40:15il a été vice-président
00:40:16de l'Assemblée Nationale
00:40:17bonne réponse
00:40:18Michael Saddoun a été plus rapide
00:40:19et il est rapide ce Michael
00:40:21deux points pour Michael Saddoun
00:40:23je serais très attentif
00:40:24à la triche de Philippe Bilger
00:40:26on va regarder le dopage
00:40:27il est hyper politique
00:40:28il a toutes les réponses de lui
00:40:29question qui c'est qui qui l'a dit
00:40:31Alexandra écoutez bien
00:40:32on ne peut pas prôner la stabilité le lundi
00:40:34faire tomber le gouvernement le mardi
00:40:36et crier à l'immobilisme le mercredi
00:40:40Babayrou
00:40:41non
00:40:42c'est une femme
00:40:43c'est une femme
00:40:44qui a été
00:40:45Bonne réponse
00:40:46Prisca Théodon
00:40:48Prisca Théodon ici
00:40:49Eric Volici
00:40:51ici
00:40:52non non pas ici
00:40:53elle était là cette semaine
00:40:55mais c'était pas ici
00:40:56ça compte tout de même
00:40:57arrêtez de parler tous en même temps
00:40:59parce qu'il faut donner le média
00:41:00ou la personnalité
00:41:01ça aussi en plus
00:41:02qui c'est qui qui l'a dit
00:41:03s'il vous plaît
00:41:04qui c'est qui qui l'a dit
00:41:05à deux points
00:41:06tous les partis auraient dû être invités
00:41:08à Matignon hier
00:41:09au tour de François Bayrou
00:41:10Sandra
00:41:11je dirais Sarko
00:41:13non
00:41:14bonne réponse Philippe Bilger
00:41:16et c'était ce matin sur SUL Radio
00:41:17il a eu raison de le dire
00:41:18c'est Jean-Jacques Bourdin
00:41:20absolument
00:41:21question qui c'est qui qui l'a dit
00:41:22c'est bien c'est bien
00:41:23merci
00:41:24on va vous filier
00:41:25quatre points de plus tiens
00:41:26pour la peine
00:41:27question qui c'est qui qui l'a dit
00:41:28il y a dit trois points
00:41:29la question de la censure
00:41:30elle ne se pose pas sur le gouvernement
00:41:31entend-t-elle
00:41:32sinon c'est vraiment un délit de gouvernement
00:41:34Sandra
00:41:35aucune idée là
00:41:37allez-y
00:41:38pourquoi vous levez la main
00:41:39et vous répondez pas
00:41:40il a été ministre de l'agriculture
00:41:43euh
00:41:44Marc Fesneau
00:41:45bonne réponse
00:41:46oui oui oui oui oui oui
00:41:48il est fou il est fou
00:41:50je m'étonne moi même
00:41:51les jeux rendent les gens dingues
00:41:53les agricultures
00:41:54oui c'est vrai
00:41:55qui c'est qui qui
00:41:57il y avait Stéphane Travers aussi
00:41:59oui
00:42:00puis il y en a eu l'autre
00:42:01qui c'est qui qui l'a dit
00:42:02à deux points
00:42:03Bruno Retaillon
00:42:04est pour nous un menti
00:42:05un motif de censure
00:42:06à lui tout seul
00:42:07Abba Coquerel
00:42:08non
00:42:09non
00:42:10Tourdelier
00:42:11oui bonne réponse
00:42:12de Mickaël Sadoun
00:42:13Marine Tendelier
00:42:14ah bah écoutez c'est sérieux
00:42:15on en est où on en est où
00:42:16Eric Revelle six points
00:42:17Bravo
00:42:18Mickaël Sadoun cinq points
00:42:19Philippe Billiger deux points
00:42:20et Sandra un point
00:42:21la prochaine réponse
00:42:22c'est le pape François
00:42:23c'est fini
00:42:24c'est fini
00:42:25c'est fini
00:42:26c'est fini
00:42:27c'est fini
00:42:28c'est la meilleure chose dont tu peux faire
00:42:29Bravo
00:42:30Sandra
00:42:31il y a un problème
00:42:32oui mais
00:42:33Eric tout dalle n'a pas dit
00:42:34sur quel média
00:42:35il n'a pas fait mentir
00:42:36sa réputation
00:42:37excusez-moi messieurs
00:42:38vous n'avez pas gagné
00:42:39puisque Sandra
00:42:40c'est mise
00:42:41c'est mise
00:42:42en retrait
00:42:43pour vous faire plaisir
00:42:44c'est gentil
00:42:45Sandra
00:42:46Donc je vous rappelle quand même
00:42:47que j'ai commencé
00:42:48le qui qui l'a dit
00:42:49à moins 15
00:42:50et je termine là
00:42:51quelques semaines plus tard
00:42:52à plus six
00:42:53oui oui
00:42:54il va falloir tenir l'anneau
00:42:55Ça mérite un contrôle antidopage.
00:42:58Sandra, qu'allez-vous faire pendant ces fêtes de fin d'année ?
00:43:01A part penser à nous ?
00:43:02Je vais regarder sur le sapin, voir s'il y a un nouveau gouvernement qui arrive
00:43:06ou sinon j'attendrai l'échéance des six fins au mois de juin à la Pentecôte
00:43:10pour changer l'Assemblée Nationale.
00:43:12Voilà, et vous savez ce qu'on dit, l'espoir fait vivre.
00:43:15Merci en tout cas, on vous fait de très très gros bisous.
00:43:18Merci d'avoir joué avec nous.
00:43:21Dans un instant, le journal La Météo et le coup de gueule de Philippe David.
00:43:26La transition écologique devient littéralement surréaliste
00:43:31quand on voit ce qui se passe ailleurs dans le monde.
00:43:33Vous allez voir, c'est surréaliste.
00:43:35Appelez-moi Marine Tondelier.
00:43:37Allez, à tout de suite.
00:43:39Sud Radio, parlons vrai.
00:43:43Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h.
00:43:46Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:43:49Chers amis éditorialistes, la récré est finie.
00:43:52On retourne à l'antenne avec Philippe Bilger, avec Mickaël Sadoun, Eric Revelle,
00:43:57bien sûr Philippe David, ensemble jusqu'à 19h.
00:44:01Et vous au 0800 26 300 300.
00:44:03Et ce numéro de téléphone qui vous permet de laisser des messages que nous écoutons.
00:44:07Bonsoir Sud Radio, Akin, bonjour.
00:44:10Moi, je voulais juste vous laisser un petit mot sur les procès des viols de Mazin.
00:44:15Il y a une question à laquelle personne n'a jamais répondu pour moi.
00:44:18C'est comment se fait-il qu'elle soit passée entre les mailles des filets médicaux ?
00:44:23Comment se fait-il que la justice n'ait pas demandé aux médecins qu'ils l'ont vue ?
00:44:27Parce qu'elle a bien vu des médecins, j'imagine, cette personne.
00:44:30Comment se fait-il que tout ça, ça a été passé comme ça ?
00:44:33Dans les mailles du filet, je veux comprendre ça.
00:44:35Et je veux que quelqu'un pose cette question.
00:44:37Comment se fait-il que ceux qui l'ont vue n'ont rien dit ?
00:44:40Et pourquoi les médecins qui l'ont vue n'ont rien dit ?
00:44:42Pourquoi ils n'ont pas comparu ? Point.
00:44:44Et ce bordel autour de cette dame, cette iconification, honnêtement,
00:44:48elle mérite mieux que ça. Voilà.
00:44:50Allez, bon Noël, salut.
00:44:52En tout cas, on en a parlé déjà hier.
00:44:55Oui, et puis la question de l'auditeur peut apparaître pertinente,
00:45:00mais il faut bien voir qu'à l'époque,
00:45:02non seulement le comportement du mari était irréprochable
00:45:07lorsque son épouse allait voir les médecins,
00:45:10et deuxième élément, personne ne songe naturellement
00:45:14dans un couple qui apparaît à l'extérieur comme honorable
00:45:19à soupçonner qu'il y a un processus criminel odieux.
00:45:25Moi, je me suis souvent posé cette question.
00:45:27Alors, ça ne retire rien évidemment au martyr qui a vécu Gisèle Pellicot,
00:45:32mais je me suis posé la question, je me suis dit,
00:45:34mais comment se fait-il qu'en 10 ans, aucun médecin,
00:45:36aucune prise de sang, aucun gynécologue,
00:45:40aucun n'ait eu le moindre soupçon sur le calvaire que vivait cette femme ?
00:45:46Et puis, je rajoute, mais je partage cette idée,
00:45:49qu'a posteriori, Philippe Bilger,
00:45:52quand le procès a pris la tournure qu'il a prise,
00:45:56on aurait pu demander au médecin traitant de Mme Pellicot
00:46:00de venir témoigner à la base.
00:46:02On aurait pu, non ?
00:46:03Oui, mais alors ils auraient invoqué le secret.
00:46:06Et j'ai connu des affaires comme ça,
00:46:09où le gars vient et dit...
00:46:11– Secret médical.
00:46:12– Secret médical.
00:46:15– Bon, vous restez avec nous dans un instant,
00:46:18le coup de gueule de Philippe David.
00:46:19– Ah bah écoutez, je vais aller à la mine.
00:46:21– Vous allez aller à la mine, très bien.
00:46:24Restez un peu deux secondes avec moi,
00:46:26puisqu'on va envoyer du bonheur à Annabelle,
00:46:28qui est avec nous, qui nous appelle de Pau.
00:46:30– Oui, bonsoir.
00:46:31– Bonsoir.
00:46:32– Comment va François ?
00:46:35– Il est occupé.
00:46:38– Est-ce que c'est un bon maire ?
00:46:42– Oui, bien sûr.
00:46:43– Il a transformé la ville quand même, non ?
00:46:45– Oui.
00:46:46– En bien, je crois.
00:46:47– Oui, bien sûr.
00:46:49– François nous offre des chocolats aux enfants à l'école,
00:46:53donc il est gentil, François.
00:46:55– Ah bah voilà, c'est déjà ça.
00:46:57Annabelle, si vous permettez,
00:46:59puisque vous êtes le 15ème appel au standard,
00:47:02on va regarder ce qu'il y a marqué,
00:47:03enfin en tout cas, comme cadeau sous le sapin.
00:47:09Que c'est beau, que c'est beau.
00:47:11Votre carte cadeau, écoutez bien,
00:47:13d'un montant de 200 euros,
00:47:15chez Maison Scarlett, la marque française numéro 1
00:47:18de boîtes à bijoux et de boîtes à montres jolies,
00:47:22pratiques et accessibles.
00:47:24Et vous allez en voir des petites, des grandes,
00:47:26des léopards, des moumoutes, des velours,
00:47:28je parle bien entendu des boîtes.
00:47:30Philippe David, ne me regardez pas comme ça.
00:47:32– Mais je n'ai rien sous-entendu,
00:47:34ce n'est pas le genre de la maison.
00:47:35Philippe Liger, oui.
00:47:36– Il commence déjà à transpirer.
00:47:40– Annabelle, bien entendu, c'est un cadeau pour vous.
00:47:43J'imagine que vous allez le garder pour vous, non ?
00:47:45– Ah oui, oui, oui, oui, je vais le garder pour moi.
00:47:47– J'aime bien, j'aime bien.
00:47:48Ah oui, oui, oui, oui.
00:47:50En tout cas, vous pouvez retrouver,
00:47:52en attendant de le recevoir,
00:47:53vous pouvez retrouver bien sûr sur
00:47:55maison-scarlett-dot.fr.
00:47:59C'est un très joli cadeau, 200 euros.
00:48:01En plus, c'est une jolie somme pour Noël.
00:48:03– Ah oui, c'est super.
00:48:04Je suis ravie, merci beaucoup.
00:48:06– Et vous allez faire quoi Noël, justement ?
00:48:08– Et bien là, on est en route pour une semaine de vacances
00:48:11avec mon compagnon et les enfants, Gabriel et Sacha.
00:48:15– Ah bon, on les embrasse ?
00:48:16Vous allez où, sans indiscrétion ?
00:48:17– C'est le nom de mon chat.
00:48:18– À toutes les termes.
00:48:19– Dans l'Ariège, bien sûr.
00:48:21– Sacha, c'est le nom de mon bébé qui est enfant.
00:48:24Alors je suis ravi.
00:48:25– Oui, mais moi, c'est le nom de mon chat, Philippe.
00:48:27– Oui, mais justement, c'est ce qui nous distingue.
00:48:32– Annabelle, on vous fait des gros bisous.
00:48:34On embrasse tout le monde dans la voiture.
00:48:35Faites attention sur la route.
00:48:36– Soyez prudents.
00:48:37– Et puis, on vous souhaite de très bonnes vacances,
00:48:39de très belles fêtes de fin d'année dans un instant.
00:48:42Le coup de gueule de Philippe David.
00:48:44Et on fait une petite pause.
00:48:45À tout de suite.
00:48:58– Soyez les bienvenus.
00:48:59Merci en tout cas d'être là tous les jours.
00:49:01On est ravis de vous accompagner,
00:49:03surtout si vous êtes sur la route des vacances
00:49:05ou de la famille, par exemple.
00:49:07Attention à vous.
00:49:08Philippe Bilger est avec nous.
00:49:09– C'est la route des vacances.
00:49:10– Oui, nickel.
00:49:11– Comme dirait Michel.
00:49:12– Eric Revelle.
00:49:13Eric, une petite chanson, non ?
00:49:15– Avoir toujours le timbre à faire
00:49:17à force de se coucher tard.
00:49:19Voilà ce que c'est qu'être star.
00:49:21Être toujours de bonne humeur
00:49:23quel que soit le moment et l'heure.
00:49:25Et même si tu as le cafard.
00:49:27– C'est vrai.
00:49:28– Magnifique.
00:49:29Alors je trouve que pour introduire, entre guillemets,
00:49:34Philippe Bilger…
00:49:35– On a failli leur gaffe.
00:49:37– Allez, le coup de gueule de Philippe David.
00:49:42– Comme d'habitude, je vais remettre le clocher
00:49:44au milieu du village pour un coup de gueule
00:49:46qui aurait pu, il y a quelques années,
00:49:48se tenir dans le Nord-Pas-de-Calaire, en Lorraine,
00:49:50à Gardanne, à Decazeville ou à Carmaux,
00:49:52mais qui ne peut plus s'y tenir aujourd'hui
00:49:54puisque toutes les mines de charbon
00:49:56ont fermé en France il y a des années.
00:49:58Pourquoi parler charbon ?
00:49:59Parce qu'une information est tombée en milieu de semaine,
00:50:01passée quasi inaperçue,
00:50:03qui nous apprend que le monde n'a jamais autant
00:50:05consommé de charbon qu'en 2024,
00:50:07avec une consommation, accrochez-vous bien,
00:50:10de 8,771 milliards de tonnes.
00:50:13À elle seule, la Chine a produit 4,6 milliards de tonnes,
00:50:17avec un pic en novembre à 14 millions de tonnes par jour
00:50:21pour une consommation de près de 5 milliards.
00:50:24À titre de comparaison, quand des mines de charbon
00:50:26produisaient un peu partout en France,
00:50:28le record de production avait atteint
00:50:30un peu moins de 59 millions de tonnes en 1958,
00:50:33c'est-à-dire 4 jours de la production chinoise aujourd'hui.
00:50:37Et je n'en peux plus qu'on enquiquine les Français,
00:50:40pour rester polis,
00:50:41avec les contraintes écologiques en veux-tu en voilà,
00:50:44à coups de taxes carbone, de zones faibles émissions,
00:50:47de vignettes critères et autres joyeusetés
00:50:49qui nous pourrissent la vie.
00:50:51À quoi bon interdire aux Français
00:50:53qui n'ont pas les moyens de changer de voiture
00:50:55de rentrer dans les ZFE avec leurs vignettes critères 3
00:50:57à compter du 1er janvier prochain ?
00:51:00À quoi bon vouloir imposer la voiture électrique
00:51:02dans toute l'Europe, voiture inabordable
00:51:04pour un grand nombre de foyers,
00:51:06si pendant le même temps la Chine et l'Inde
00:51:08consomment plus de 6 milliards de tonnes de charbon
00:51:10elles seules, le charbon étant l'énergie
00:51:12la plus productrice de CO2 au monde ?
00:51:14Pire, si on en croit les experts,
00:51:16la consommation devrait continuer à augmenter,
00:51:19au moins jusqu'en 2027,
00:51:21ce qui augure une nouvelle augmentation
00:51:23des émissions de gaz à effet de serre dans le monde.
00:51:25Mais ne vous inquiétez pas,
00:51:26ce seront encore et toujours les Français
00:51:28qui seront taxés et culpabilisés
00:51:30quand on leur parlera de changement climatique
00:51:32en leur disant qu'ils doivent montrer l'exemple
00:51:34en se serrant encore et toujours plus la ceinture.
00:51:37Bon cher Philippe, vous n'avez jamais peur
00:51:39d'aller au charbon ?
00:51:41Mais puis je vous demandais,
00:51:44sérieusement, qu'est-ce que vous tirez
00:51:46de ce coup de gueule ?
00:51:48Ça veut dire que le monde entier
00:51:50se fout complètement des efforts écologiques
00:51:52et la Chine, l'Inde, les Etats-Unis, etc.
00:51:55continuent à exploiter le charbon
00:51:57et qui est l'énergie fossile
00:51:59la plus productrice de CO2.
00:52:01Alors je vais vous dire,
00:52:02si 68 millions de Français font des efforts
00:52:04mais qu'1,5 milliard de Chinois
00:52:06et 1,3 milliard d'Indiens n'en font pas,
00:52:08c'est comme si on pissait dans un violon.
00:52:10Excusez-moi, mais là je suis tellement énervé
00:52:12que ça me met hors de moi.
00:52:14Oui, mais cette absurdité se décline même
00:52:16au niveau européen,
00:52:17puisqu'on voit bien que l'Allemagne,
00:52:19dans tous les processus de taxonomie verte
00:52:21ou de requalification de certaines énergies,
00:52:23se débrouille pour que le nucléaire
00:52:25exclue des subventions et de l'intérêt
00:52:27que porte l'Europe à ces énergies.
00:52:29Ce qui fait qu'on devient un continent
00:52:31de moins en moins écologique,
00:52:32sous couvert de réguliers des comportements
00:52:34quotidiens des citoyens,
00:52:36qui en réalité emmerdent tout le monde.
00:52:38Et pire, l'Allemagne a même autorisé
00:52:39la rouverture de Zmin,
00:52:41de la centrale à lignite,
00:52:43qui pollue encore plus que le charbon.
00:52:45Je ne sais pas si vous suivez les tweets
00:52:47de Mac Lesgui, qui sont très intéressants
00:52:49sur la question et qui, parfois,
00:52:51met des tweets du genre,
00:52:53c'est-à-dire que les éoliennes et les panneaux solaires
00:52:55n'ont pas fonctionné en Allemagne,
00:52:57ce qui a fait que le charbon
00:52:59est obligé de remplacer
00:53:01ces énergies, et donc ils produisent
00:53:03une énergie extrêmement carbonée,
00:53:05beaucoup plus carbonée que la nôtre, évidemment.
00:53:07Éric Revel.
00:53:09Oui, puis je prolongerai votre réflexion,
00:53:11mon cher David, Philippe.
00:53:13Je vais vous dire, jetez un petit coup d'œil
00:53:15dans les mémoires de Mme Merkel,
00:53:17qui viennent de sortir en français.
00:53:19Et vous verrez la façon dont on s'est fait,
00:53:21alors c'est moi qui le dis, j'emploie un verbe
00:53:23un peu fort, dont on s'est fait torcher
00:53:25par les grunonnes allemands
00:53:27avec la complicité
00:53:29des verts allemands, avec la complicité
00:53:31de l'industrie allemande,
00:53:33notamment automobile.
00:54:21Abonnez-vous !
00:57:51Voici de radio, 17h-19h,
00:57:54Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:57:57Soyez les bienvenus, merci en tout cas
00:57:59d'être avec nous, avec autour de la table
00:58:01Eric Revelle, Mickaël Sadoun, Philippe Bilger,
00:58:03Philippe David bien entendu,
00:58:05et vous au 0826-300-300
00:58:07en attendant le tour de table de l'actu des vrais voix.
00:58:09Pas de panique !
00:58:11Nous sommes des professionnels !
00:58:13C'est tout à fait vrai. Ah bon ?
00:58:15Vous causez de quoi ? De tout ! Politique, spectacles,
00:58:17sport, ils me demandent mon avis sur l'actualité,
00:58:19je lui donne le tour de table
00:58:21de l'actualité.
00:58:23Et c'est de Michel Sardou que vous voulez parler
00:58:25mais pas pour chanter, Philippe Bilger.
00:58:27Oui, alors, à chaque fois que j'interviens
00:58:29dans un moment important,
00:58:31mon coup de curiosité
00:58:33ou coup de gueule, Eric Revelle
00:58:35fait un bruit intempestif
00:58:37que j'adore.
00:58:39Et donc je suis totalement déconcentré.
00:58:41Non, mais
00:58:43Michel Sardou a donné un entretien
00:58:45à Nathalie Renoux
00:58:47honorant une jeune femme,
00:58:49une femme que j'adorais à une certaine époque.
00:58:51Elle présentait le journal
00:58:53de l'Assis, si je ne me trompe pas.
00:58:55Et avant elle était sur LCI.
00:58:57Elle était excellente.
00:58:59Et l'entretien avec Michel Sardou
00:59:01était très intéressant.
00:59:03On peut tout dire de ce chanteur.
00:59:05Il a la qualité d'être
00:59:07conservateur voire réactionnaire
00:59:09mais en même temps
00:59:11il a un mélange d'idées
00:59:13assez contradictoires
00:59:15et il y a une profune qui a dominé
00:59:17de mon point de vue son propos.
00:59:19Il a dit à propos d'Emmanuel Macron
00:59:21pardon pour la grossièreté
00:59:23qui va choquer Eric bien sûr
00:59:25et tout le monde
00:59:27c'est bien fait pour sa gueule.
00:59:29Et c'était assez paradoxal
00:59:31dans la mesure où
00:59:33dans la suite de l'entretien
00:59:35il disait aussi que les Français
00:59:37étaient coupables, qu'ils se divisent
00:59:39depuis les Gaulois.
00:59:41C'était un salmigondi tout à fait intéressant
00:59:43mais avec cette phrase clé
00:59:45c'est bien fait pour sa gueule
00:59:47et aussi discutable
00:59:49que soit la grossièreté
00:59:51ça n'est pas complètement faux.
00:59:53– Michel Sardoune,
00:59:55j'arrive pas à voir exactement
00:59:57tu lui reproches donc d'avoir dit
00:59:59bien fait pour sa gueule ?
01:00:01– Non, non, je ne lui reproche pas.
01:00:03Je dis qu'il a eu raison.
01:00:05– Ah d'accord.
01:00:07– A côté de ça
01:00:09il y avait beaucoup de choses.
01:00:11– Alors moi je ne suis pas d'accord
01:00:13sur le fond, moi j'ai tendance à responsabiliser
01:00:15d'abord les Français. Je suis souverainiste
01:00:17je pense que le peuple est adulte
01:00:19c'est lui qui vote, c'est lui qui décide de son destin
01:00:21donc il a mis Emmanuel au pouvoir
01:00:23je pense que j'aurais presque tendance à dire
01:00:25désolé de le dire, c'est bien fait
01:00:27pour leur gueule parfois.
01:00:29C'est-à-dire ceux qui ont voté pour Emmanuel Macron
01:00:31et qui aujourd'hui reviennent en arrière en disant
01:00:33qu'il devrait démissionner etc. Désolé de le dire comme ça
01:00:35c'est peut-être un petit peu vulgaire.
01:00:37J'ai tendance à plus responsabiliser le peuple
01:00:39que les élus qui eux de toute façon
01:00:41sont dans un jeu politique où pour gagner
01:00:43ils doivent flatter le peuple. – Éric Rodel.
01:00:45– Vous voulez que je chante un truc ?
01:00:47– Sardou ? – Au revoir.
01:00:49– Qu'est-ce qu'elle a à la gueule ?
01:00:51– C'est à l'idée.
01:00:53– Bien sûr.
01:00:55– Sardou il a une grande qualité je trouve
01:00:57c'est que
01:00:59c'est une star et en même temps
01:01:01il a gardé
01:01:03d'une certaine manière la façon
01:01:05de penser et de s'exprimer
01:01:07de bien des gens dans ce pays.
01:01:09Parce qu'en fait quand vous avez le chef de l'État en face
01:01:11ce serait évident que Michel Sardou
01:01:13ne lui dirait pas une telle chose.
01:01:15Mais en fait je pense que beaucoup de gens
01:01:17aujourd'hui pensent ça.
01:01:19C'est-à-dire qu'on est dans tellement de crises à la fois
01:01:21que bon alors finalement
01:01:23il ne fait que mettre les mots qu'on peut
01:01:25employer dans d'autres
01:01:27situations sur la réalité présidentielle.
01:01:29– Il le sert privé peut-être.
01:01:31– Moi je trouve. Alors après
01:01:33est-ce que c'est choquant
01:01:35de parler
01:01:37comme ça au Président de la République.
01:01:39Moi j'ai une autre idée du statut de chef de l'État
01:01:41mais est-ce qu'Emmanuel Macron partage
01:01:43mon avis sur le statut du chef de l'État ?
01:01:45J'en doute de plus en plus.
01:01:47– Allez les amis il faut qu'on passe tout de suite parce qu'on a très peu de temps.
01:01:49Le Noël des chrétiens syriens.
01:01:51– Oui je voulais vous dire un mot parce que
01:01:53le régime de Bachar Al-Assad
01:01:55est tombé. Vous savez que c'était
01:01:57la secte halawite qui était au pouvoir.
01:01:59Alors tortionnaire, dictateur
01:02:01il n'y a pas de doute.
01:02:03L'halawisme s'inspire à la fois
01:02:05de l'islam et du christianisme.
01:02:07Et d'une certaine manière les chrétiens
01:02:09syriens qui sont en voie
01:02:11de disparition comme les chrétiens d'Orient en fait
01:02:13étaient plus ou moins protégés. On va fêter
01:02:15Noël donc je veux avoir une pensée pour les chrétiens
01:02:17d'Orient et pour les chrétiens syriens
01:02:19qui sont passés en l'espace de 15 ans
01:02:21de 8-10% de la population
01:02:23syrienne à 2%. Joyeux
01:02:25Noël à eux. – Et ces chrétiens-là
01:02:27Bachar ne les défendait pas je crois.
01:02:29– Exact. – J'ai entendu.
01:02:31– Non mais rien à ajouter évidemment.
01:02:33– Ça vous laissera un peu de temps
01:02:35Michael Sadoun pour revenir sur le
01:02:37le cumul des mandats.
01:02:39– François Bayrou
01:02:41a relancé le débat sur le
01:02:43cumul des mandats. Il y est favorable après
01:02:45visiblement y avoir été défavorable il y a quelques années
01:02:47mais c'est pas le fond de ce que je voulais dire.
01:02:49Moi personnellement je suis favorable
01:02:51bien sûr on peut changer d'avis tant que c'est
01:02:53argumenté. Je suis plutôt favorable
01:02:55moi au rétablissement du cumul des mandats
01:02:57pour deux réseaux principaux.
01:02:59D'abord une raison politique, ça connecte
01:03:01la politique locale à la politique nationale et je pense
01:03:03que ça ferait pas mal de bien
01:03:05non seulement aux élus
01:03:07parce que c'est une école de formation aussi la politique locale
01:03:09mais aussi aux électeurs parce que ça les
01:03:11reconnecte je dirais à ce qui se passe
01:03:13au Parlement, à l'Assemblée Nationale
01:03:15et aussi je donnerais
01:03:17un argument de type économique. Je sais
01:03:19qu'il n'est pas de bon ton de dire ça
01:03:21mais les hommes politiques qui se lancent dans des
01:03:23carrières pourraient espérer des salaires
01:03:25plus élevés puisque en effet
01:03:27la condition sociale d'hommes politiques
01:03:29s'est dégradée dans le temps. Donc je pense qu'en
01:03:31recumulant certaines
01:03:33fonctions, notamment maires
01:03:35et députés, il pourrait y avoir des perspectives
01:03:37intéressantes qui attireraient
01:03:39des talents et moi je veux qu'il y ait des talents
01:03:41dans la politique et au service de l'Etat.
01:03:43Après il faut éviter la multiplication
01:03:45des élus. Vous ne croyez pas
01:03:47que il y a des personnalités
01:03:49qui sont si désordonnées
01:03:51si peu efficaces
01:03:53qu'en réalité il y a une des deux
01:03:55activités qui perdraient ?
01:03:57Je ne suis pas sûr.
01:03:59Je pense que
01:04:01la fonction d'homme politique est d'abord une fonction de
01:04:03représentation, déjà.
01:04:05Après évidemment il y a des choses très concrètes à faire
01:04:07quand on est au Parlement etc.
01:04:09Je ne suis pas sûr, de toute façon
01:04:11ils font régulièrement des allers-retours dans leurs
01:04:13circonscriptions le week-end.
01:04:15Ça ne changerait rien de passer par la mairie
01:04:17pour faire les tâches administratives.
01:04:19Un petit mot Eric Revol ?
01:04:21Moi je suis assez favorable aussi.
01:04:23J'aime bien l'idée qu'une partie
01:04:25de la classe politique
01:04:27au-delà de tous les problèmes qu'on vit,
01:04:29l'effondrement du niveau du député moyen,
01:04:31la bordélisation des gens d'eux et des filles,
01:04:33j'aime bien l'idée qu'on parle
01:04:35d'autant mieux
01:04:37d'un problème
01:04:39que l'on le connaît et que l'on vit sur le terrain.
01:04:41Plus on a une déconnexion
01:04:43et moins les Français
01:04:45s'y retrouvent.
01:04:47Maintenant est-ce que ça améliorait
01:04:49la façon de fonctionner de l'Assemblée nationale ?
01:04:51Je ne crois pas.
01:04:53Quand il y avait deux blocs,
01:04:55le bloc majoritaire votait
01:04:57comme des godillots.
01:04:59Il ne votait pas en fonction de ce qu'il voyait sur le terrain,
01:05:01il votait en fonction de ce qu'on leur demandait de voter.
01:05:03Mais j'aime bien l'idée de rapprocher
01:05:05deux mandats.
01:05:07Merci beaucoup. Allez-vous rester avec nous dans un instant
01:05:09le coup de projecteur des vraies voix
01:05:11et ce retour sur la visite d'Emmanuel Macron
01:05:13à Mayotte face aux habitants.
01:05:15Le Président a donc défendu l'action de l'État
01:05:17tout en exprimant son agacement.
01:05:19Est-ce qu'il y a finalement un agacement
01:05:21compréhensible ou un manque de diplomatie ?
01:05:23Alors parlons vrai.
01:05:25Ces propos vous semblent-ils à propos ?
01:05:27Après les propos sur les haïtiens,
01:05:29Macron est-il en roue libre ?
01:05:31Si ce n'était pas la France, vous seriez 10 000 fois plus
01:05:33dans la merde, lance Emmanuel Macron à Mayotte.
01:05:35Vous dites à 73% que c'est
01:05:37un dérapage et à 27%
01:05:39que c'est la vérité. Vous voulez nous donner votre avis ?
01:05:41Le 0 826 300...
01:05:43J'appelle tout de suite.
01:05:45Attendez deux minutes,
01:05:47Rick Revelle. Allez, à tout de suite.
01:05:49Sud Radio, c'est vous
01:05:51qui donnez le ton.
01:05:53Bravo pour votre score d'audience,
01:05:55ça devient impressionnant. Faites attention, vous allez avoir beaucoup d'ennemis.
01:05:57Sud Radio,
01:05:59parlons vrai.
01:06:01Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h,
01:06:03Philippe David, Cécile
01:06:05de Ménibus.
01:06:07Bienvenue dans les vraies voix. Je ne sais pas si c'est
01:06:09que le 24 décembre
01:06:11avance et plus ça va dans cette émission,
01:06:13plus on parle de repas,
01:06:15plus on parle de nourriture.
01:06:17En fait, vous avez faim. Vous allez faire quoi
01:06:19le 24, Philippe ? Manger.
01:06:21À dîner ? Alors oui,
01:06:23il va y avoir, je crois, du chapeau.
01:06:25C'est bien.
01:06:27Philippe ? A moi, un buffet
01:06:29colossal.
01:06:31Foie gras.
01:06:33Escargot.
01:06:35Ça va le divin.
01:06:37Eh bien nous, on va faire une espèce
01:06:39de mélange de
01:06:41Noël Hanoukka, de Noël Ouka
01:06:43avec la famille,
01:06:45dans une ambiance très œcuménique,
01:06:47avec mon frère, sa femme et
01:06:49ma nièce.
01:06:51Je laisse à mon frère la responsabilité
01:06:53de nous préparer un excellent repas.
01:06:55Eric Rebelle.
01:06:57Vous mangez où tout à l'heure ?
01:06:59Attention, les amis,
01:07:01on reparle.
01:07:03Du crab.
01:07:05Vous êtes à l'île d'or, exact.
01:07:07Crab.
01:07:09Voire araignée.
01:07:11Avec tambour.
01:07:13Et je vous rappelle qu'avec
01:07:15Philippe, David, nous serons
01:07:17entre 19h et 20h
01:07:19là avec des chefs
01:07:21pour vous donner
01:07:23le goût, peut-être, ou en tout cas
01:07:25avec le meilleur sommelier du monde.
01:07:27Le meilleur sommelier du monde, notre ami
01:07:29Philippe Faurebras, que vous retrouvez tous les week-ends
01:07:31dans Invino avec cette joyeuse bande.
01:07:33Et on aura 5 chefs à 5 coins
01:07:35de France qui vous donneront
01:07:37les spécialités de Noël. On ira en Alsace,
01:07:39on ira dans l'Uberon, on ira en Touraine,
01:07:41on ira en Champagne et on ira
01:07:43à Toulouse. Et comme on dit,
01:07:45un régal pour les papilles.
01:07:47Et vous connaissez les noms déjà ?
01:07:49Bien sûr qu'on connaît les noms.
01:07:51Michel Saran,
01:07:53Lionel Nasti,
01:07:55Kaisersberg,
01:07:57on aura le chef
01:07:59l'Allemand à Reims, 3 étoiles au
01:08:01Michelin, on aura à
01:08:03Tours, juste à côté de Tours, à Roche-Corbon,
01:08:05j'ai un tronc, et on ira également
01:08:07au Phoebus à Corne.
01:08:09Franchement, des pointures.
01:08:11Voilà des pointures. De resto gastronomique
01:08:13à 3 étoiles. Ça va être merveilleux.
01:08:15En attendant, le coup de projecteur de nos vraies voies.
01:08:17Les vraies voies Sud Radio.
01:08:19Le coup de projecteur
01:08:21des vraies voies.
01:08:23S'il n'y allait pas là maintenant,
01:08:25on se serait endisé.
01:08:27Je suis pour rien pour le système.
01:08:29Le président de la République,
01:08:31il a une mission quand
01:08:33il se rend sur ce genre de catastrophes
01:08:35naturelles, c'est d'apporter le soutien
01:08:37et la solidarité de la nation qu'il représente
01:08:39auprès de ceux qui ont tout perdu.
01:08:41Vous avez vécu quelque chose de terrible.
01:08:43Tout le monde se bat, et n'opposez pas les gens.
01:08:45N'opposez pas les gens.
01:08:47Si vous opposez les gens, on est foutus.
01:08:49C'est pas de rentrer en débat
01:08:51avec la population, et c'est certainement pas de
01:08:53donner des leçons, ou d'engueuler, entre guillemets,
01:08:55les personnes qui l'ont introduite.
01:08:57Vous êtes contents d'être en France ?
01:08:59Parce que si ce n'était pas la France,
01:09:01vous seriez 10 000 fois plus dans la mer.
01:09:03C'est la réalité.
01:09:05Et vous l'avez entendu, Emmanuel Macron,
01:09:07sur la défensive à Mayotte,
01:09:09il a défendu l'action de l'État,
01:09:11tout en se montrant plutôt agacé face aux réactions
01:09:13des habitants sinistrés par le cyclone,
01:09:15avec une petite phrase qui n'est pas passée,
01:09:17et n'a reperçue forcément.
01:09:19Alors, parlons vrai. Avez-vous été choqué par ces propos ?
01:09:21Est-ce que finalement, Macron ne parle pas vrai
01:09:23quand on voit les milliers de Comoriens
01:09:25venir à Mayotte depuis l'indépendance ?
01:09:27Et à cette question, si ce n'était pas la France,
01:09:29vous seriez 10 000 fois plus dans la mer,
01:09:31c'est Emmanuel Macron à Mayotte.
01:09:33Vous dites à 73% que c'est un dérapage,
01:09:35à 27% que c'est la vérité.
01:09:37Vous voulez réagir ?
01:09:39Zach attend vos appels au 0826-300-300.
01:09:41– Philippe Bilger, on l'a dit
01:09:43un peu tout à l'heure aussi,
01:09:45on sent que la voix d'Emmanuel Macron,
01:09:47on sent qu'en fait,
01:09:49il est sur la défensive,
01:09:51il ne sait plus quoi faire, en fait.
01:09:53– Vous avez raison, Cécile, et je reprends ce qu'a dit
01:09:55Éric Revelle tout à l'heure,
01:09:57approuvé par Mickaël.
01:09:59On est trois, on est d'accord,
01:10:01c'est vraiment la vérité.
01:10:03– Normalement.
01:10:05– Mais au-delà de cela,
01:10:07il ne faut tout de même pas exagérer
01:10:09la portée de ce propos d'Emmanuel Macron
01:10:11que je trouve au demeurant
01:10:13sur le fond pertinent.
01:10:15Certes, il a éprouvé le besoin
01:10:17de faire un repli,
01:10:19je l'ai vu tout à l'heure,
01:10:21il dit, ceux qui m'insultaient,
01:10:23c'étaient des citoyens du RN,
01:10:25ils insultaient la France.
01:10:27C'est dommage qu'il fasse un repli.
01:10:29On aurait pu comprendre
01:10:31que son émotion,
01:10:33l'exaspération devant
01:10:35ces assauts qui lui étaient adressés,
01:10:37la difficulté de la mission
01:10:39pouvaient le conduire
01:10:41à de telles dérives.
01:10:43Il n'aurait pas dû faire ce retrait.
01:10:45Mais bon, franchement,
01:10:47je lui pardonnerai ça.
01:10:49– En fait,
01:10:51le chef de l'État,
01:10:53il fait du Michel Sardou.
01:10:55– Il parle le vrai ?
01:10:57– Oui, mais oui,
01:10:59parce que je vais vous dire,
01:11:01d'abord, les deux questions
01:11:03ne sont pas exclusives l'une de l'autre.
01:11:05Ça peut être un dérapage et la vérité.
01:11:07Parfois, vous dites des vérités quand vous dérapez.
01:11:09Donc, en réalité, moi je pense
01:11:11que le chef de l'État a tout à fait raison.
01:11:13C'est un département français,
01:11:15donc ce département, comme n'importe quel autre,
01:11:17doit avoir tout l'appui de la nation.
01:11:19Mais ce qui est vrai aussi,
01:11:21c'est que si, au lieu de vivre à Mayotte,
01:11:23il vivait à Anjouan,
01:11:25l'une des îles des Comores,
01:11:27je pense qu'il n'aurait pas le même
01:11:29niveau de vie, parce que
01:11:31l'immigration clandestine qui vient des Comores
01:11:33en direction de Mayotte,
01:11:35je rappelle que la maternité
01:11:37de la capitale est la maternité...
01:11:39– La première d'Europe.
01:11:41– Donc ça veut bien dire que
01:11:43beaucoup de gens ont intérêt à venir en France
01:11:45et que si ce n'était pas la France,
01:11:47Mayotte serait sans doute dans une situation
01:11:49beaucoup plus compliquée. Vous savez, on ne parle jamais
01:11:51des traits cycloniques de ce qui se passe
01:11:53au nord de Madagascar, à Diego Suarez,
01:11:55où chaque année vous avez aussi des cyclones.
01:11:57On n'en parle pas parce que ce n'est pas la France.
01:11:59Mais les gens souffrent de la même manière.
01:12:01Donc je pense que Macron a raison de dire ça,
01:12:03même si c'est pour certains un dérapage.
01:12:05Et peut-être qu'un président ne devrait pas dire ça.
01:12:07Peut-être qu'un président ne devrait pas dire ça.
01:12:09Mais je reprends, à mon avis,
01:12:11il a pété son ressort psychologique.
01:12:13Il est tabou.
01:12:15– Michael Saddoun, en plus c'est un choix référendaire
01:12:17aujourd'hui d'être rattaché à la France.
01:12:19– Oui, complètement, il y a une volonté populaire.
01:12:21– Référendaire au pluriel d'ailleurs.
01:12:23– Au-delà de ça, il y a évidemment des arguments économiques
01:12:25qui permettent de dire ça. Le PIB par habitant
01:12:27à Mayotte est de 11 600 euros.
01:12:29Le PIB par habitant dans les Comores
01:12:31est de 1100 euros.
01:12:33Donc il y a une énorme
01:12:35différence économique. Mais Emmanuel Macron
01:12:37n'est pas plus responsable de ça que du cyclone.
01:12:39Donc il n'y a pas non plus de quoi bomber le torse.
01:12:41Passer ça,
01:12:43ça fait
01:12:45sept ans qu'il est au pouvoir.
01:12:47– Vous avez fait des promesses qui n'ont pas été tenues.
01:12:49– Bah oui, en 2019, l'hôpital,
01:12:51les nouvelles constructions.
01:12:53– Sur l'immigration clandestine, le droit du sol
01:12:55n'a toujours pas été remis en cause à Mayotte
01:12:57et on sait les conséquences que ça a.
01:12:59Sociales, économiques, sécuritaires.
01:13:01L'offre de services publics,
01:13:03l'hôpital,
01:13:05toutes ces questions-là d'infrastructures,
01:13:07même l'accès à l'eau potable n'ont pas été résolues sur place.
01:13:09Donc il commence quand même
01:13:11à porter une part de la responsabilité
01:13:13longue que les gouvernants ont
01:13:15sur ce territoire-là.
01:13:17Donc Mayotte, c'est la France. Nous en sommes fiers.
01:13:19C'est un avantage pour nous. Il y a une zone économique
01:13:21exclusive maritime qui est favorable à la France.
01:13:23Donc il faut assumer ça économiquement
01:13:25et investir maintenant massivement.
01:13:27– Le sujet fait réagir au 0826 300 300.
01:13:29Direction l'Essonne. Bonsoir Achour.
01:13:31– Bonsoir Achour.
01:13:33– Bonsoir. – Bienvenue sur Sud Radio.
01:13:35Les vrais voix vous écoutent.
01:13:37– Ah bah alors voilà. Donc monsieur Macron
01:13:39a tout à fait raison. Et pour moi,
01:13:41ses paroles sont vraies. Il parle vrai.
01:13:43Il n'y a pas d'hypocrisie.
01:13:45Et puis d'un côté, j'ai envie de dire,
01:13:47cette immigration qui est arrivée sur Mayotte,
01:13:49ils l'ont bien voulu eux-mêmes.
01:13:51S'ils sont venus sur Mayotte, c'est qu'il y a une raison.
01:13:53C'est qu'ils se sont dit, tiens, c'est le paradis.
01:13:55On va pouvoir y vivre confortablement.
01:13:57Donc d'un côté,
01:13:59pourquoi se plaindre ?
01:14:01Après, j'ai entendu à la radio,
01:14:03ou sur une autre radio, je ne sais pas si c'est sur la haute
01:14:05ce matin, un élu de Mayotte
01:14:09qui disait que le problème qu'il y a
01:14:11c'est que déjà
01:14:13Mayotte était une passoire.
01:14:15Et à l'heure actuelle,
01:14:17ce qu'il faudra faire,
01:14:19c'est éviter à ce qu'il se réinstalle
01:14:21et que ces bidonvilles existent encore.
01:14:23Donc comme il y a,
01:14:25il y a quand même un problème et aussi
01:14:27une forme d'hypocrisie. Alors certes,
01:14:29il n'a pas tort, monsieur Macron,
01:14:31mais de l'autre, il y a quand même une forme d'hypocrisie
01:14:33dans le sens où la France, comme Mayotte,
01:14:35comme la majorité des départements d'outre-mer,
01:14:37c'est des passoires.
01:14:39Donc oui, alors, ils sont bien,
01:14:41quand ils viennent immigrer
01:14:43dans ces départements d'outre-mer
01:14:45ou en France, les gens le viennent
01:14:47d'eux-mêmes. Donc il ne faut pas
01:14:49se plaindre après.
01:14:51– Vraie remarque. Vous êtes d'accord,
01:14:53Philippe Bilger ? – Absolument, mais il est
01:14:55plein, notre auditeur est plein
01:14:57de bon sens, en effet.
01:14:59Ce qui nie la gravité
01:15:01de l'immigration, comme
01:15:03Marine Tondelier,
01:15:05en séparant radicalement
01:15:07la catastrophe du cyclone
01:15:09de ce problème politique
01:15:11et social de l'immigration,
01:15:13disait des bêtises.
01:15:15Mais je me demande
01:15:17si Emmanuel Macron,
01:15:21Éric le disait
01:15:23un petit peu tout à l'heure,
01:15:27je veux dire, pour lui,
01:15:29Mayotte, ça va être peut-être
01:15:31un dernier banc d'essai
01:15:33pour tenter de démontrer
01:15:35et de régler des problèmes.
01:15:37Il ne les réglera pas sur le champ,
01:15:39j'entends bien, mais mon Dieu,
01:15:41je le sens comme une sorte
01:15:43de dernier expédient.
01:15:45– Éric Revel ? – Oui, enfin,
01:15:47Philippe Bilger, président de la République,
01:15:49il nous a fait Marseille en grand, vous vous souvenez ?
01:15:51Les milliards prévus, je crois qu'il n'y a que 2 ou 3%
01:15:53qui ont été décaissés en réalité.
01:15:55Donc bon, très bien qu'un chef
01:15:57de l'État se déplace là où la nation est en danger,
01:15:59c'est évidemment une bonne chose, mais
01:16:01est-ce qu'il a encore
01:16:03les moyens
01:16:05de ses paroles ? Moi j'en doute beaucoup.
01:16:07Et encore une fois, la façon dont il s'exprime,
01:16:09sur le ton, sur le fond,
01:16:11sur la forme, moi je le trouve
01:16:13complètement hors sol.
01:16:15Il ne s'est pas mis
01:16:17à distance de claque là.
01:16:19En fait, il a laissé tomber son statut,
01:16:21alors certains pourraient dire
01:16:23ça le remproche, je ne crois pas que ce soit ça.
01:16:25En fait, il a laissé tomber son statut
01:16:27parce qu'en fait, il est dépassé,
01:16:29il est submergé, à la fois
01:16:31par l'émotion, et il s'est, à mon sens,
01:16:33effondré psychologiquement. Et on peut le comprendre,
01:16:35la fatigue dont vous parliez, les allers-retours,
01:16:37les réunions, etc.
01:16:39Je ne suis pas d'accord.
01:16:41Achour, qu'est-ce que vous en pensez ?
01:16:43Il n'a pas laissé tomber son statut.
01:16:45Il n'a pas laissé tomber son statut,
01:16:47il est toujours président. Pourquoi ? Parce qu'il faut
01:16:49qu'il parle avec des pâquerettes.
01:16:51Il dit les choses telles qu'elles sont.
01:16:53Maintenant, peut-être que c'est
01:16:55un peu la goutte d'eau
01:16:57qui a fait déborder le vase, le maillot,
01:16:59parce qu'en fait, quand on parle d'immigration,
01:17:01de problème maillot, on connaît les conditions climatiques
01:17:03depuis des années. On sait très bien
01:17:05que c'est un climat particulier
01:17:07lié à des conditions météorologiques
01:17:09très sévères, mais on a accepté,
01:17:11on a laissé tenir toutes les situations.
01:17:13Arrive un moment où il parle comme ça,
01:17:15il parle de vrai.
01:17:17C'est pas laisser tomber son statut.
01:17:19Attendez Achour, ne bougez pas.
01:17:21Moi, j'ai dit tout le bien que je pensais
01:17:23du mot qu'il a employé.
01:17:25Mais il n'empêche que je sens
01:17:27qu'il est à bout.
01:17:29— En même temps, il n'a pas été épargné.
01:17:31— Bien sûr qu'il n'a pas été épargné.
01:17:33Est-ce que vous imaginez un autre chef d'État français,
01:17:35ben tiens, Nicolas Sarkozy,
01:17:37François Hollande,
01:17:39être dans une situation de vulnérabilité
01:17:41dans laquelle
01:17:43s'est retrouvé Emmanuel Macron
01:17:45à Mayotte ?
01:17:47— Sarkozy aurait réagi pareil.
01:17:49Sarkozy aurait réagi pareil.
01:17:51Mais Hollande, non.
01:17:53Je pense que, sincèrement,
01:17:55peut-être qu'il parle vrai,
01:17:57Macron, mais en tout cas,
01:17:59il n'a pas agi.
01:18:01Donc c'est quand même ce qu'on lui demande
01:18:03en tant que président de la République.
01:18:05C'est pas de se déplacer,
01:18:07de voyager en jet et d'arriver en bras de chemise
01:18:09pour nous expliquer qu'il a un parler
01:18:11très franc et très pragmatique.
01:18:13Parce que s'il était vraiment pragmatique,
01:18:15il aurait apporté des solutions
01:18:17aux problèmes des Mahorais.
01:18:19Il se trouve que la résistance à la catastrophe naturelle
01:18:21sont des conditions de vie économiques et sociales
01:18:23qui, elles-mêmes, sont largement dépendantes de la gestion de l'immigration.
01:18:25Est-ce qu'Emmanuel Macron a agi sur ce sujet ?
01:18:27Oui ou non. La réponse est non.
01:18:29Donc il peut parler vrai ce qu'il veut.
01:18:31Maintenant, s'il ne tire pas des conclusions
01:18:33en acte de ce qu'il dit,
01:18:35moi, personnellement, je m'en fiche un petit peu.
01:18:37— Merci, Achour, en tout cas,
01:18:39d'avoir participé à cette émission.
01:18:41On vous souhaite de très belles fêtes de fin d'année.
01:18:43Merci beaucoup. Merci beaucoup, Philippe Bilger.
01:18:45Merci beaucoup, Mickaël Sadoun.
01:18:47Merci, Éric Revel. Bonnes vacances, parce que je sais que vous partez en vacances.
01:18:49— Merci beaucoup. C'est déjà fini, hein ?
01:18:51— Oui, oui. Mickaël, on se retrouve la semaine prochaine.
01:18:53Philippe Bilger, un peu de semaine prochaine aussi.
01:18:55Et dans un instant, les vraies voix du rugby
01:18:57avec Cyprien Pétoux. Bonsoir.
01:18:59— Bonsoir, Cyprien.
01:19:01— Et encore un programme de ouf.
01:19:03— Oui, un gros programme de Prod2, évidemment,
01:19:05avec la 15e journée avant de se mettre un peu au chaud.
01:19:07La Prod2 joue ce soir avec un gros match
01:19:09à 21h. Colomiers-Biarritz et ce sera
01:19:11tous les autres matchs seront à suivre, évidemment,
01:19:13avec Quentin Cabanis, avec Enzo Jacquet
01:19:15ou encore Clément Combe, en direct
01:19:17sur la radio du rugby Sud Radio.
01:19:19— Merci beaucoup. Passez une très belle soirée
01:19:21et un très bon week-end si vous êtes sur la route.
01:19:23Faites très attention. On vous embrasse très fort.
01:19:25On remercie notre équipe formidable. Encore une
01:19:27semaine passée de dingue.
01:19:29Majid, Zach Ketessi, bien sûr
01:19:31Maxime et puis les autres
01:19:33derrière. Merci mille fois. Passez un bon week-end.
01:19:35On vous embrasse. Salut.

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