Les Vraies Voix - Émission du 03 septembre

  • il y a 2 semaines
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Michaël Sadoun, chroniqueur politique et consultant ; Jean Doridot, docteur en psychologie ; Claude Raynal, président de la commission des Finances du Sénat ; Anthony Martins-Misse, judoka paralympique et consultant Sud Radio ; Rudy Manna, porte-parole national du syndicat Alliance.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2024-09-03##

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Transcript
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06On vous souhaite la bienvenue, c'est la deuxième journée, j'arrêterai à la cinquième.
00:00:11Cinq fois je ne vous dirai pas, c'est la cinquième, la septième, quoique, on sait jamais.
00:00:16Comment ça va Philippe David ?
00:00:18J'ai eu une pression là, énorme, je vais vous avouer pourquoi.
00:00:22Parce que vous savez que...
00:00:27Je vous envoie des applaudissements.
00:00:29Je vous envoie des applaudissements, une pression énorme.
00:00:31Parce que ce soir, je vous abandonne de 19h à 20h pour les Vraies Voix de l'Emploi.
00:00:35Parce qu'à partir de 20h, avec Guy Carlier, Emmanuel Galasso et Maxime Senna à la réalisation,
00:00:40ce sera la première des Vraies Voix du foot que j'aurai le bonheur d'animer.
00:00:44Et là, vous voyez, j'ai une tension digne de Luis Fernandez
00:00:47qui va tirer son dernier tir au but contre le Brésil en 86.
00:00:50Mais comment il se la pète déjà, c'est dingue.
00:00:52Non, je vais dire que j'ai vraiment la trouille.
00:00:55J'avoue que je suis un pleutre, un lâche.
00:00:59Et au sommaire de cette émission, Philippe, de quoi parle-t-on ?
00:01:01On va faire le bilan de la Ligue 1 après trois journées.
00:01:04Et il y a beaucoup de choses à dire.
00:01:06Il y a des tops, il y a des flops.
00:01:08Et on va parler, dans la deuxième partie,
00:01:10le foot français est-il en danger ?
00:01:12Parce qu'avec l'affaire des droits de télé,
00:01:14inutile de dire qu'il y a vraiment un gros danger de krach financier sur le foot français.
00:01:18Est-ce qu'on est obligé de donner une émission de foot à quelqu'un qui n'y connaît rien, Philippe Bilger ?
00:01:22On peut tout lire de lui, ma chère Cécile.
00:01:25C'est son seul champ de compétence.
00:01:29Allez, on vous souhaite la bienvenue.
00:01:32On est ensemble, avec Philippe David, jusqu'à bien sûr 19h.
00:01:36Sommaire de cette émission, le grand débat du jour à 17h30.
00:01:39Bruno Le Maire qui annonce un sérieux dérapage des finances publiques.
00:01:42Le déficit pourrait atteindre 5,6% du PIB cette année,
00:01:46selon une note transmise aux parlementaires.
00:01:48La faute aux dépenses des collectivités locales,
00:01:51selon Bercy, qui prône 16 milliards d'économies immédiates.
00:01:55Les recettes ont aussi, et c'est beaucoup plus faible que prévu.
00:01:58Alors, parlons vrai. Est-ce que pour vous, le principal responsable,
00:02:01ce ne serait pas plutôt l'État qui n'a plus fait un budget en équilibre depuis 50 ans,
00:02:05plutôt que d'accuser les collectivités locales ?
00:02:07Est-ce que Bruno Le Maire, qui est ministre des Finances depuis maintenant 7 ans,
00:02:11est la personne la mieux placée pour tirer la sonnette d'alarme sur les finances publiques ?
00:02:15Et à cette question dérapage des finances publiques,
00:02:17les collectivités locales sont-elles les principales responsables ?
00:02:20Vous dites non à 78%.
00:02:23Vous voulez réagir ?
00:02:24Le 0826 300 300 ou Aude et son sourire légendaire accueilleront vos appels.
00:02:28Claude Reynal sera avec nous, président de la commission des finances du Sénat
00:02:31et ancien maire de Tournefeuille et ancienne élue locale.
00:02:34Et puis, le coup de projecteur des vraies voies.
00:02:36À 18h30, une série de drames posent encore des questions sur la criminalité routière.
00:02:41À Avignon, un cycliste est mort percuté et traîné par une Lamborghini de location.
00:02:46Le chauffeur de 25 ans a pris la fuite dimanche avant de se rendre.
00:02:49Il avait perdu son permis il y a quelques mois pour conduite sous l'emprise de la drogue.
00:02:52Ce drame intervient bien sûr après la mort d'une fillette de 7 ans
00:02:55percutée à Valoris et celle d'un gendarme.
00:02:58Lors d'un refus d'obtempérer, c'était à Mougins.
00:03:00Alors parlons vrai, Mougins, Valoris, Avignon, est-on dans une spirale infernale ?
00:03:03Est-ce que le délit d'homicide routier devrait revenir sur la table
00:03:07lorsque l'Assemblée va resiéger ?
00:03:09Et à cette question, avons-nous les moyens de mettre fin à la criminalité routière ?
00:03:12Vous dites oui à 56%.
00:03:14Vous voulez réagir ?
00:03:15Le 0826 300 300.
00:03:17Rudi Manas sera avec nous, porte-parole nationale du syndicat Allianz.
00:03:20On vous souhaite la bienvenue.
00:03:22Les vraies voix jusqu'à 19h. Soyez les bienvenus.
00:03:24Les vraies voix Sud Radio.
00:03:26Philippe Belger.
00:03:28Je vais très bien ma chère Cécile.
00:03:31Il a remis sa cravate et sa chemise.
00:03:33C'est fini l'été.
00:03:34Entre Sud Radio et la télé, j'ai pas le choix.
00:03:37Surtout que vous avez repassé du linge, c'est ça ?
00:03:40Et puis j'ai remarqué que ma tenue hier un peu désinvolte
00:03:46Il n'a pas attiré une admiration suffisante.
00:03:50Je vais reprendre mon classisme.
00:03:52C'était quoi la tenue ?
00:03:54Il avait un polo avec des superbes biceps.
00:03:59C'était le Yvan Lendl des grandes années.
00:04:01Je ne suis pas capable comme Jean de montrer mon poitrail.
00:04:06Avant d'être un cerveau, Philippe Belger est un corps.
00:04:10Et pas un corps aux pieds.
00:04:13Ça va ?
00:04:16On est ravis de vous retrouver pour cette nouvelle saison.
00:04:18Ravis également, les auditeurs ne peuvent pas le voir.
00:04:20Mais avec ce bronzage, vous êtes ravissante.
00:04:26Chers auditeurs, je vous invite à venir.
00:04:29Franchement, ça mange des tours.
00:04:31Vous avez un tas à lire, vous êtes superbes.
00:04:39Je suis la seule femme, ça m'arrange.
00:04:41Jean Dorido est avec nous.
00:04:43Bonsoir Jean Dorido.
00:04:44Bonsoir Cécile, bonsoir les amis.
00:04:46Je ne peux pas ne pas confirmer les propos de Michael.
00:04:49Vous êtes toujours splendissante.
00:04:51Et ce soir particulièrement.
00:04:53Vous savez quoi ?
00:04:54Je vous propose que vous me flattiez pendant deux heures.
00:05:02En tout cas, ce numéro, vous l'avez dit.
00:05:040800 26 300 300.
00:05:05Avec Aude qui vous attend.
00:05:06Qui est magnifique aussi, bien entendu.
00:05:08Et de talent, elle en a, cette jeune femme.
00:05:10Avec notre auditeur du jour, Guillaume Dicile et Monino.
00:05:13Bonsoir Guillaume.
00:05:14Bonsoir Guillaume.
00:05:15Oui, bonsoir à tous.
00:05:17Ravis de vous retrouver pour cette nouvelle saison.
00:05:19Nous aussi, on est contents.
00:05:21Vous allez évoquer le désengagement de l'État vis-à-vis des chômeurs.
00:05:24On va en parler dans quelques instants.
00:05:25Vous ne bougez pas.
00:05:26En attendant, le répondeur avec Marie.
00:05:29Oui, bonjour, je m'appelle Marie.
00:05:31J'habite Montrouge.
00:05:33Je suis retraitée, j'ai été enseignante.
00:05:36Je suis une enseignante de gauche, bien évidemment.
00:05:38Je ne sais plus trop ce qu'est la gauche.
00:05:40Je ne me retrouve pas dans cette gauche.
00:05:42Je ne pense pas qu'elle fasse particulièrement du mépris de classe.
00:05:45Je pense qu'elle fait plutôt du racolage.
00:05:47Je pense surtout à LFI.
00:05:50Je pense que, quelque part, ils n'ont pas bien compris que la population avait énormément changé
00:05:55et que nos valeurs d'entendre ne pouvaient plus être appliquées maintenant
00:05:59au niveau notamment de la sécurité et de bien d'autres choses encore.
00:06:04Mais je pense qu'ils ne comprennent pas bien
00:06:07qu'on ne peut plus agir comme on agissait dans les années 70.
00:06:12Voilà, en gros, c'est ce que je voulais dire.
00:06:15Maintenant, bien sûr, ça demanderait développement.
00:06:17Développement, Philippe Bilger.
00:06:19Si j'ai bien entendu Marie, elle a dit une chose qui m'a frappée.
00:06:24Elle a dit, je suis enseignante et donc de gauche.
00:06:27Donc de gauche, comme si c'était logique.
00:06:29Elle l'était de gauche.
00:06:32Heureusement, elle a ouvert les yeux.
00:06:34J'ai beaucoup aimé ce qu'elle a dit.
00:06:37Ça me paraît une évidence.
00:06:39Jean-Louis.
00:06:41J'ai beaucoup de tendresse pour les propos de Marie.
00:06:46Et puis, elle n'est pas là pour avoir un droit de réponse.
00:06:48Donc, je ne veux surtout pas lui tomber dessus.
00:06:50Maintenant, moi, j'ai été, si vous voulez, je suis passé à la meule des enseignants de gauche.
00:06:56J'ai fait toute ma scolarité dans le public.
00:06:58Depuis l'école primaire jusqu'à l'école d'ingénieurs.
00:07:01Et si vous voulez, ces professeurs de gauche, professeurs donc de gauche,
00:07:06sont quand même les artisans de la gauche actuelle.
00:07:09C'est-à-dire qu'ils ont fabriqué ce résultat.
00:07:12Donc, balayons chacun devant notre porte.
00:07:14C'est dommage d'avoir des enseignants politisés.
00:07:16Non, moi, une observation, c'est juste, je suis chaque fois marqué par la manière
00:07:20dont les gens de gauche sont très fiers de porter l'étiquette de gauche,
00:07:23alors que les gens de droite ne revendiquent jamais l'étiquette de droite.
00:07:26Donc, c'est une asymétrie morale qui m'intéresse.
00:07:30Guillaume, toujours à ICI Les Molinaux, vous avez bien raison,
00:07:34le désengagement de l'État vis-à-vis des chômeurs.
00:07:37Pourquoi vous dites ça ?
00:07:38Pourquoi je dis ça ? Parce que c'est une réalité.
00:07:40Plutôt que de chercher des solutions pour remettre les gens à l'emploi,
00:07:44on va essayer encore une fois de supprimer les chômeurs eux-mêmes.
00:07:49C'est plus simple de tuer les cancéreux plutôt que de les soigner.
00:07:53C'est une situation que vous vivez vous, ou alors c'est un avis général sur la société ?
00:07:58Alors, c'est les deux.
00:08:00Je le vis moi-même, puisque je suis actuellement au chômage.
00:08:04Confirmation donnée par ma conseillère...
00:08:08Ah, Guillaume !
00:08:10Ah, c'est la conseillère Pôle Emploi qui a raccroché.
00:08:12Ah, c'est dommage.
00:08:14Guillaume, vous êtes là ?
00:08:16Oui, ça a coupé à conseillère Pôle Emploi.
00:08:18Oui, alors, ma conseillère Pôle Emploi me confirmait d'ailleurs
00:08:22que les conseillers Pôle Emploi ont plus de 400 à 500 dossiers par conseiller.
00:08:27Donc, on ne peut pas faire un bon suivi, ce n'est pas vrai, avec 500 dossiers.
00:08:32Et là, les postes de conseillers, même pour devenir conseiller Pôle Emploi,
00:08:36parce qu'à un moment, au début de mes recherches d'emploi, on m'avait proposé ça.
00:08:39Bon, je me suis dit que j'allais trouver autre chose, évidemment.
00:08:41Enfin, évidemment, parce que le salaire n'est quand même pas très élevé.
00:08:44Eh bien, là, il n'y a plus du tout d'embauche prévue, en fait, par Pôle Emploi.
00:08:49C'est-à-dire que les embauches qui étaient prévues ne sont plus actuelles.
00:08:52C'est peut-être l'occasion. Vous cherchez quoi, en fait ?
00:08:54Il y a peut-être des gens qui vous écoutent, qui seraient intéressés.
00:08:56C'est quoi votre profil ?
00:08:57Mon profil, c'est commercial grand compte avec 27 ans d'expérience.
00:09:01Et j'ai travaillé dans le domaine de l'industrie et des services et de l'informatique.
00:09:05D'accord.
00:09:06Et vous êtes parisien, comme ici et au Lino.
00:09:08Mais mobile, au cas où, si on vous proposait un poste à Marseille, à Lyon ?
00:09:12Aucun problème.
00:09:13Eh bien, voilà.
00:09:14Ce que vous allez faire, Guillaume, on va vous garder parce que vous êtes notre vraie voix du jour.
00:09:18Et puis, vous allez nous envoyer votre CV parce que nous, on a beaucoup d'entreprises avec lesquelles on travaille aujourd'hui.
00:09:23Et on va envoyer votre CV, Guillaume, en attendant de commenter.
00:09:29Mais il y en a perdu. Faire un très bon score au qui-c'est-qui qui l'a dit, sinon c'est résumé soir.
00:09:32Non, il n'y a pas d'impératif.
00:09:34Même Philippe Lébeau s'occupera de lui.
00:09:36Voilà. Merci, Philippe Lébeau.
00:09:38Merci, Philippe Lébeau.
00:09:40C'est l'avocat qui parle, c'est la justice.
00:09:43Droit comme la justice, il est Philippe Lébeau.
00:09:45Restez avec nous, Guillaume.
00:09:47Dans un instant, justement, le procureur va parler.
00:09:50Le procureur va parler de quoi ?
00:09:52Gabriel Attal devrait dire la vérité aux enfants.
00:09:56D'accord, on en parle dans un instant.
00:09:58Soyez les bienvenus, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:10:01Sud Radio.
00:10:03Parlons vrai.
00:10:04Sud Radio.
00:10:05Parlons vrai.
00:10:06Les vraies voix Sud Radio.
00:10:0817h-19h.
00:10:09Philippe David.
00:10:10Cécile de Ménibus.
00:10:12Retour des vraies voix, comme dirait Philippe David.
00:10:17Avec son enthousiasme habituel.
00:10:20Absolument.
00:10:21Absolument.
00:10:22Philippe David.
00:10:23C'était bien, ces vacances ?
00:10:24Oh, fabuleux.
00:10:25J'ai vous.
00:10:26Oui, très bien.
00:10:27Allez, on s'en fout.
00:10:28Je crois qu'on essaie d'imiter Philippe David, c'est ça ?
00:10:30C'était la finale du Brésil en 1954.
00:10:33Oh, Karim Shah est joli.
00:10:35Faites-nous une imitation de Philippe David.
00:10:37C'est génial, c'est que du bonheur.
00:10:39C'est génial.
00:10:40J'ai pas d'intérêt de faire ça.
00:10:42Je vous laisse.
00:10:43Je vous ai parlé de Philippe David.
00:10:46On l'a déjà en vrai.
00:10:48Une remarque, Michel.
00:10:49Karim Shah en finale, c'est en 58 et 62.
00:10:51Parce qu'à chaque fois, il la sort, celle-là, je ne la retiens pas.
00:10:54Désolé.
00:10:55C'est pour ça qu'il fait une émission de football.
00:10:57À partir de 20h, ce livre-là.
00:10:59Il a passé des messages.
00:11:00C'est tous les mardis, cette émission de football.
00:11:02Et le mercredi et le jeudi.
00:11:03Et le mercredi, avec Maurizio et Yacine.
00:11:05Et une super équipe, il y aura notamment Michel Moulin, l'ancien président du PSG, le jeudi.
00:11:09Et dis donc, vous prenez du galon, dis donc.
00:11:12Il n'y a pas que je fasse attention.
00:11:14Écoutez, vous êtes le lieutenant-colonel.
00:11:16Moi, je vais mettre un brassard de capitaine.
00:11:18C'est l'instant qui est irrésistible.
00:11:19Allez, on y va.
00:11:20Dans un instant, les trois mots dans l'actu.
00:11:22Bonsoir, Félix, de quoi parle-t-on ?
00:11:23Bonsoir.
00:11:24On va parler de la course à Matignon.
00:11:25L'hypothèse de Xavier Bertrand reprend des couleurs.
00:11:27De ce drame aussi dans la Manche.
00:11:28Au moins 12 migrants ont péri dans un naufrage aujourd'hui.
00:11:31Et puis, faut-il laisser les anneaux olympiques sur la Tour Eiffel ?
00:11:34Après les Jeux, le débat fait rage au pied de la Dame de Fer.
00:11:36Pour les spectateurs des Jeux paralympiques, en trois mots,
00:11:38ça donne suspense, naufrage et anneaux.
00:11:40Allez, la parole est au procureur.
00:11:48Et c'est sur Gabriel Attal que vous aimez beaucoup, d'ailleurs,
00:11:50que vous allez requérir.
00:11:51Oui, je continue à avoir un faible pour Gabriel Attal.
00:11:55Pas pour tous ses comportements.
00:11:58Mais il a rendu visite, comme il est député de cette circonscription,
00:12:03à des jeunes enfants de CM1,
00:12:05dans une école primaire à Jean de La Fontaine, à Issy-les-Moulineaux.
00:12:10Et au moment même où je parle de ma chère Fécile, mon cher Philippe,
00:12:14je me rends compte que peut-être mon point de vue est un peu discutable.
00:12:18Mais je voulais dire qu'un enfant lui demande
00:12:22quelles sont ses relations avec le Président.
00:12:25Et bien sûr, au lieu de dire la vérité,
00:12:29il va dire mais estime, respect, admiration, reconnaissance.
00:12:35Au moment où je dis ça devant vous, mes amis,
00:12:39je me rends compte que peut-être il lui était difficile
00:12:43de dire la vérité politique devant des petits enfants.
00:12:47Mais n'empêche qu'il n'était peut-être pas obligé d'aller si loin dans l'hyperbole.
00:12:53Donc, petite pierre dans le jardin de quelqu'un que j'aime beaucoup.
00:12:58Jean de Rudeau ?
00:13:00L'avis du psy, pour le coup, c'est que les jeunes enfants ont suffisamment le temps
00:13:04de découvrir la misère de l'esprit humain,
00:13:08de toute la santé des relations politiques,
00:13:13de les préserver un peu.
00:13:15Là, pour le coup, je trouve que c'est tout à l'honneur de Gaby Attal.
00:13:18De Gaby ! C'est une familiarité pour ce soir.
00:13:22Moi, ce que j'ai à dire, c'est que d'abord,
00:13:25c'est une question de journaliste qui a été passée aux enfants.
00:13:27Donc, ce n'est pas vraiment une question d'enfant.
00:13:29Il répond aux journalistes par l'intermédiaire des enfants.
00:13:32Je trouve que c'est des séquences toujours extrêmement hypocrites.
00:13:34La deuxième chose, c'est qu'il y a peut-être un fond de vérité,
00:13:37dans ce que dit Gaby Attal, peut-être qu'il y a vraiment du respect
00:13:39et de l'admiration mutuelle entre lui et le président.
00:13:41Tout ça avec la sagesse de l'expérience politique qui fait dire
00:13:45qu'il y a des conflits à un moment donné et je pense qu'il les assume très bien.
00:13:48Est-ce qu'il y a une reconnaissance, j'imagine, de vous nommer Premier ministre ?
00:13:53Absolument, c'est sûr.
00:13:54La reconnaissance, c'est le seul terme que j'estime indiscutable.
00:13:58Le reste, aujourd'hui, je pense qu'il en doute.
00:14:01Admiration, je pense qu'il y a de l'admiration pour Macron.
00:14:03Mais je ne suis pas sûr que Macron ait de l'admiration pour un tableau.
00:14:06Allez, tout de suite les trois mots dans l'actu.
00:14:10Trois mots dans l'actu, Félix, qui sont suspense, naufrage et anneau.
00:14:13L'hypothèse de Xavier Bertrand reprend du poil de la bête dans la course à Matignon.
00:14:17Les oppositions lui promettent déjà la censure du RNOPCF en passant par Éric Ciotti.
00:14:21Au moins 12 migrants viennent de périr dans la Manche au large de Boulogne-sur-Mer.
00:14:25Leur bateau de fortune s'est disloqué alors qu'ils tentaient de rallier l'Angleterre.
00:14:28Et puis la Tour Eiffel, elle était là bien avant les Jeux Olympiques, répondent beaucoup de Gaulois réfractaires
00:14:33à la maire de Paris qui envisage de conserver les fameux anneaux sur le monument après la fin des Jeux.
00:14:42Abemus primum ministrum.
00:14:45Ah non, pas encore, pardon, je m'emballe.
00:14:47Pas de fumée blanche du côté de l'Elysée ni de Matignon. On n'ose plus dire que c'est imminent.
00:14:51Après Thierry Baudet, le président du CESEIER, c'est Xavier Bertrand, le président des Hauts-de-France, qui tient la corde aujourd'hui.
00:14:57Et Emmanuel Macron teste l'hypothèse auprès de ses différents interlocuteurs.
00:15:01Alors pas de quoi emballer en tout cas son ancien camarade de LR, Éric Ciotti, qui promet une motion de censure.
00:15:06Si c'était le cas, le RN, le PCF également seraient dans l'optique de censurer un hypothétique gouvernement Bertrand.
00:15:13Du côté des Insoumis, on vise encore plus haut.
00:15:15Mathilde Panot, la présidente du groupe LFI, l'a officialisé tout à l'heure.
00:15:19La proposition de résolution visant à destituer le président de la République au titre de l'article 68 de la Constitution.
00:15:26Il est clair aujourd'hui, je crois pour l'ensemble du pays, que Emmanuel Macron est non seulement le point de blocage,
00:15:32mais aussi la raison pour laquelle nous n'avons pas de gouvernement et l'agent de perturbation du bon fonctionnement démocratique des institutions.
00:15:39L'agent de perturbation, rien de moins.
00:15:41Alors l'article 68 de la Constitution qui prévoit la possibilité pour le Parlement, constitué en haute cour,
00:15:46de destituer le président de la République en cas de manquement à ses devoirs.
00:15:50Je cite, manquement manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat.
00:15:54Juste un mot sur Xavier Bertrand.
00:15:57Moi je trouve que le RN, s'il était Premier ministre, aurait tort de le faire, de le censurer.
00:16:03Mais quand on voit la manière dont l'excellent Xavier Bertrand, politiquement je le trouve valable,
00:16:09a traité tout au long le RN, au-delà même de la contestation politique, mais d'une manière insultante,
00:16:17je comprends que le RN soit réticent.
00:16:20Michael Sadoun.
00:16:21Politiquement valable, je ne sais pas. Il s'est confronté quand même à un exercice de souveraineté populaire en 2022.
00:16:28On ne peut pas dire que ça lui ait porté grande chance et qu'il ait eu un très grand succès.
00:16:32Il est arrivé quatrième au primaire de son propre parti, où il promettait qu'il allait arriver au second tour de la présidentielle.
00:16:38Je ne le trouve pas politiquement valable.
00:16:41Je parle de son action, mon cher Michael, quand il était ministre. Mais bon, pardon.
00:16:47En tant que ministre du Travail.
00:16:48Allez les amis, on y va. Un petit mot rapide.
00:16:50Un petit mot rapide. Écoutez, lors d'un précédent numéro des Vraies Voix, il fallait faire un pronostic.
00:16:54J'avais proposé Xavier Bertrand, donc je me réjouis de ce talent de prophète, pour le coup.
00:17:02Mais est-ce que tu as parié de l'argent, au moins ?
00:17:05Je me dis que parfois, j'ai tellement raison de vous donner la parole.
00:17:11Deuxième mot. Naufrage, Félix, avec un peu plus de sérieux. Au moins douze migrants viennent de périr dans la Manche.
00:17:17Leur embarcation s'est disloquée au large de Boulogne-sur-Mer tout à l'heure, alors qu'ils tentaient de rallier l'Angleterre.
00:17:22Le naufrage a fait douze morts, mais aussi deux disparus et plusieurs blessés.
00:17:26Donc au moins douze morts, c'est ce qu'indique le dernier communiqué provisoire encore de Gérald Darmanin.
00:17:30Le ministre de l'Intérieur qui annonce se rendre sur place, en ce moment même, dans le Pas-de-Calais, auprès des élus et des secours.
00:17:36Troisième mot. Anneaux, ceux des Jeux Olympiques et Paralympiques qui s'affichent sur la Tour Eiffel.
00:17:40La mère de Paris, Anne Hidalgo, les aime tellement ces anneaux qu'elle avait publiquement envisagé de les laisser sur place à l'issue des Jeux.
00:17:46Sauf que l'idée n'emballe pas franchement les héritiers de Gustave Eiffel.
00:17:50Pour eux, l'IGEO, c'est sympa, mais la Tour Eiffel était là bien avant.
00:17:54Et c'est un peu la vie, figurez-vous, d'Éric, un jeune retraité de 62 ans.
00:17:58Il est venu tout à l'heure assister à un match de sessi-foot dans le secteur du Champ de Mars.
00:18:02Ça a marqué le coup, les anneaux. C'est un peu comme la Vasque. C'était hyper beau, hyper important.
00:18:07Maintenant, les garder, je ne suis pas tellement d'accord. Je préfère qu'elle les retire.
00:18:11Ça a été vraiment très fort pendant un mois. Maintenant, j'ai peur qu'après, on s'en lasse.
00:18:15Les Jeux Olympiques, ça doit passer tous les quatre ans à une autre ville, à un autre événement.
00:18:19Donc, c'était super dans les villes précédentes. Ça a été extraordinaire à Paris.
00:18:24Maintenant, c'est fini. Je pense que ça a été très fort, la Vasque. Les anneaux, c'était sympa aussi.
00:18:28Mais bon, il faut passer à autre chose.
00:18:30Éric, spectateur des Jeux Olympiques au pied de la Tour Eiffel, au micro Sud Radio de Quentin Gérard.
00:18:34Il n'a pas tort, je trouve, une fois que c'est terminé.
00:18:37Oui, il a raison.
00:18:39Je n'osais pas demander votre avis.
00:18:43Mais pourquoi est-elle si méchante ?
00:18:47Mes chers amis, dans un instant. Merci beaucoup, Félix, Mathieu.
00:18:50On va revenir sur cette information de Bruno Le Maire, sur un sérieux dérapage des finances publiques
00:18:55en cause des dépenses des collectivités locales.
00:18:58Bercy réclame donc 16 milliards d'économies immédiates, Philippe.
00:19:02Alors, parlons vrai. Est-ce que pour vous, le principal responsable, n'est pas l'État,
00:19:07qui n'a plus fait un budget en équilibre depuis 50 ans, un demi-siècle ?
00:19:11Est-ce que Bruno Le Maire, qui est ministre des Finances depuis 7 ans,
00:19:14est la personne la plus adéquate pour parler du dérapage des finances publiques ?
00:19:18Et à cette question, dérapage des finances publiques,
00:19:20les collectivités locales sont-elles les principales responsables ?
00:19:23Vous dites non à 80%. Vous voulez réagir ?
00:19:26Au datant, vos appels au 0826 300 300.
00:19:30Et on en parlera avec Claude Reynald, président de la Commission des Finances du Sénat,
00:19:33et ancien maire de Tournefeuille et ancien élu local.
00:19:35On vous souhaite la bienvenue. Les Vraies Voix jusqu'à 19h.
00:19:49Si vous venez de nous rejoindre, les amis, on vous souhaite la bienvenue.
00:19:51Vous avez 31 minutes de retard.
00:19:53Allez, on a les noms. On vous prévient, on a les noms.
00:19:55Philippe Bilger est avec nous.
00:19:57Michael Zadoun est avec nous.
00:19:59Et Jean Dorido.
00:20:00Bien entendu, certains souhaitent se dire qu'il est complètement folle.
00:20:02Et vous avez complètement raison.
00:20:03Je confirme.
00:20:04Oui, oui, oui.
00:20:05Oh là, il y en a bien qui ne l'ont pas confirmé.
00:20:07C'est bien vous, Philippe Dorido.
00:20:09J'ai une liste de voix.
00:20:11Ça fait deux jours, je suis retravaillée avec vous,
00:20:13j'ai déjà une liste énorme.
00:20:15Bienvenue à tous. Tout de suite, le grand débat du jour.
00:20:18Les Vraies Voix Sud Radio.
00:20:20Le grand débat du jour.
00:20:22L'argent ne fait pas le bonheur.
00:20:24Mais on est tout de même bien content d'en avoir.
00:20:26Pognon, pognon, pognon, pognon, pognon.
00:20:28Je n'entends parler que de ça tous les jours.
00:20:29Car enfin, pour gagner de l'argent, il faut bien le prendre à quelqu'un.
00:20:312500 pièces d'or ?
00:20:33Mais vous voulez que je trouve 2500 pièces d'or dans le cul d'une vache ?
00:20:37Bruno Le Maire annonce un sérieux dérapage des finances publiques.
00:20:40Le déficit pourrait atteindre 5,6% du PIB cette année,
00:20:43selon une note transmise aux parlementaires.
00:20:45La faute aux dépenses des collectivités locales,
00:20:47selon Bercy, qui prône 16 milliards d'économies immédiates,
00:20:51les recettes ont aussi été faibles que prévues.
00:20:54Alors parlons vrai, 92% de la dette publique est du ressort de l'État,
00:20:58si on en croit Carole Delga aujourd'hui sur Twitter.
00:21:01Est-ce que les collectivités locales ne seraient pas un peu les boucs émissaires de Bercy ?
00:21:06L'État, qui a transmis nombre de dépenses aux collectivités locales,
00:21:09je pense par exemple aux RSA, aux routes nationales, aux départements,
00:21:12ne les oblige-t-il pas à dépenser plus ?
00:21:15Et enfin, à cette question dérapage des finances publiques,
00:21:18les collectivités locales sont-elles les principales responsables ?
00:21:21Vous dites non à 80%.
00:21:23Vous voulez réagir ?
00:21:24Aude attend vos appels au 0826 300 300.
00:21:27Et nous sommes très heureux d'accueillir Claude Reynald,
00:21:29qui est avec nous, Président de la Commission des Finances du Sénat.
00:21:31Bonsoir.
00:21:32Bonsoir.
00:21:33Monsieur le Président, merci beaucoup d'être avec nous.
00:21:35Philippe Bilger, justement sur cette note.
00:21:38Justement, mais j'attends avec impatience le point de vue du Président.
00:21:43Le dérapage des finances publiques, même pour quelqu'un qui n'est pas un spécialiste,
00:21:49il est évident, il est éclatant, et par rapport au pays comparable à la France,
00:21:55nous sommes véritablement en queue de peloton.
00:21:58Deuxième élément, il me semble que la France, son pouvoir,
00:22:03n'a pas fait tout ce qu'il fallait pour réduire le déficit colossal qu'on vient d'énoncer,
00:22:10parce qu'on n'a pas réduit les dépenses,
00:22:13et qu'au contraire, on a continué à dépenser au-delà de la période
00:22:18où les dépenses étaient bien faisantes pour la communauté nationale.
00:22:23Alors, quant à savoir si les collectivités locales sont responsables,
00:22:28j'avoue que je n'ai pas les lumières suffisantes pour répondre là-dessus,
00:22:34et j'espère que ce n'est pas une manière assez traditionnelle de la part du pouvoir,
00:22:40et en l'occurrence du ministre, de se défausser d'une responsabilité qu'il n'a pas su assumer.
00:22:46On continue le tour de table. Michael Sadoun.
00:22:48Bon, la première chose, c'est qu'évidemment, de toute façon,
00:22:51les responsables en place, qu'ils soient gouvernementaux ou locaux,
00:22:54ne sont pas exclusifs responsables de la situation,
00:22:57puisqu'on est en déficit public depuis 1974, tous les ans.
00:23:00L'autre chose à dire, c'est que géographiquement,
00:23:03l'Europe, de manière générale, est en ce moment en déficit,
00:23:05parce que la croissance est faible,
00:23:07ce qui dégrade naturellement le solde structurel de chaque pays,
00:23:10et il y a en économie ce qu'on appelle des stabilisateurs automatiques,
00:23:13donc ce déficit, normalement, permet de relancer la croissance à terme.
00:23:17Donc c'est un premier point, un peu de contexte général.
00:23:20L'autre chose, c'est évidemment qu'il y a une responsabilité, je pense, de l'État,
00:23:23et non pas des forces locales ou des édiles locaux,
00:23:26pour l'explosion des dépenses de l'État,
00:23:28puisque c'est l'État, dans les administrations, qui est bien en déficit,
00:23:31plus que les collectivités locales.
00:23:33L'État est en déficit de 150 milliards d'euros.
00:23:36Les collectivités locales sont en déficit de 10 milliards d'euros.
00:23:39Seulement, elles respectent un principe qui s'appelle la règle d'or.
00:23:42La règle d'or, c'est quoi ?
00:23:44Ça veut dire qu'on ne s'endette pas, à moins qu'on finance des dépenses d'investissement.
00:23:47Donc, les collectivités locales n'ont pas le droit de s'endetter
00:23:50pour simplement payer des fonctionnaires locaux.
00:23:53Donc, globalement, c'est l'État qui est responsable de ça.
00:23:56Pourquoi ? Politiquement, parce qu'Emmanuel Macron a racheté sa réélection.
00:24:00Concrètement, c'est juste ça.
00:24:02Il a racheté sa réélection en subventionnant une économie
00:24:05qui ne tient que sur des subsides de l'État.
00:24:07Jean Dorido.
00:24:08Je suis très choqué des propos tenus par Bruno Le Maire.
00:24:12Je trouve qu'il ne manque pas de tout paix, c'est le moins qu'on puisse dire.
00:24:16Vous l'avez rappelé, ça fait 7 ans qu'il est aux manettes des finances.
00:24:20La question pour notre invité, monsieur le sénateur,
00:24:24je me demande quels sont les leviers que possède le Sénat
00:24:29pour remettre à sa place un ministre lorsqu'il tient des propos d'une telle injustice.
00:24:36L'État s'est défaussé avec la décentralisation sur les collectivités locales
00:24:40pour assurer énormément de fonctions essentielles.
00:24:43Et la France n'a plus d'argent, ça c'est un fait, parce qu'elle s'est désindustrialisée.
00:24:47Et je trouve scandaleux les propos de Le Maire,
00:24:50et je me demande bien ce que peut faire le Sénat pour le remettre à sa place.
00:24:54Claude Reynal, vous êtes président de la commission des finances du Sénat.
00:24:57On vous laisse répondre à tout le monde d'un coup.
00:24:59Vous avez été longtemps élu local, maire de Tournefeuille,
00:25:01qui est la troisième ville de la Haute-Garonne,
00:25:03et conseiller départemental de la Haute-Garonne.
00:25:05Oui, merci beaucoup.
00:25:06Ce que j'ai entendu me convient bien.
00:25:09En vraie réalité, le Sénat le fait de manière très régulière.
00:25:12Chaque année, nous remettons à leur place
00:25:15les ministres des comptes publics et des finances,
00:25:18parce que nous l'avons fait encore par une mission sur les comptes de 2024,
00:25:22vous le savez, 2023, qui était catastrophique,
00:25:25avec un objectif qui était à 4,9% de déficit,
00:25:29et une réalisation à 5,5%.
00:25:31Et cette année, ça recommence.
00:25:33C'est-à-dire que dans le programme de stabilité qui a été transmis à l'Europe,
00:25:37le chiffre est de 5,1% de déficit attendu, ce qui est déjà énorme.
00:25:42Et on nous dit aujourd'hui, la DG Trésor nous dit
00:25:45que ça pourrait être 5,6% en fin d'année.
00:25:48Donc, tout simplement, l'État ne tient pas du tout les comptes.
00:25:51Alors, il y a des raisons qui sont liées, évidemment,
00:25:54au fait qu'on fait des prévisions de recettes trop optimistes
00:25:58et des prévisions de dépenses peu réalistes.
00:26:01Ça, c'est un premier sujet.
00:26:03Et puis, il y en a un deuxième, c'est que le président de la République,
00:26:06lorsqu'il a dissout, il a tout simplement privé son gouvernement
00:26:10de capacité d'action sur la dépense.
00:26:13Et donc, au final, tout ceci aujourd'hui n'est plus contrôlé.
00:26:16On arrive aux résultats qui sont donnés.
00:26:20Nous l'avons dit l'an dernier, nous l'avons dit il y a deux ans.
00:26:24Nous le redisons de manière régulière.
00:26:27Et nous avons les résultats que nous attendions, sans surprise.
00:26:30Mais, M. le Président, est-ce que ça a été volontairement sous-estimé
00:26:33ou est-ce que c'est une grosse erreur ?
00:26:35Ou c'est juste de dire, on va sous-estimer, comme ça, ça va passer ?
00:26:39C'est de la mauvaise foi ou de l'incompétence ?
00:26:41Il y a, si vous voulez, on l'a vu sur les comptes de l'an dernier,
00:26:45il y a des choses que l'on peut imaginer,
00:26:47des choses qui sont plus difficilement imaginables.
00:26:50Ce qui est certain, c'est que lorsqu'on n'est pas tout à fait certain,
00:26:54par exemple, des recettes de l'État,
00:26:56il est bon de prendre plutôt une valeur moyenne de recettes à attendre
00:26:59plutôt qu'une valeur maximale.
00:27:01Si on prend des valeurs maximales partout,
00:27:03eh bien, il y a un risque qu'on ait effectivement des recettes
00:27:06qui sont très largement inférieures à celles qui sont attendues bien.
00:27:09Chez, en particulier, le ministre Le Maire,
00:27:12il y a toujours, vous le savez, un aspect, comment dire, positif,
00:27:17une volonté d'entraînement et un peu l'espoir
00:27:21que des choses vont se réaliser comme on les prédit.
00:27:23Eh bien, ça fait déjà au moins deux années
00:27:25que ça ne suit pas du tout en matière de recettes,
00:27:28notamment ce qui était d'habitude le morceau que l'on connaissait le mieux,
00:27:34on connaissait dans le budget plutôt bien les recettes
00:27:37et on pouvait faire des erreurs sur la dépense
00:27:39et être dépassé par la dépense, si j'ose dire.
00:27:42Mais là, c'est depuis deux ans,
00:27:45c'est à la fois sur les recettes et à la fois sur les dépenses
00:27:47et c'est maintenant catastrophique et c'est son bilan.
00:27:49Alors, comme cela a été dit, au dernier moment,
00:27:52on essaie de faire porter ça,
00:27:53de faire porter le chapeau aux collectivités territoriales,
00:27:56ça en serait risible si ce n'était pas aussi triste.
00:28:00– Monsieur le Président, est-ce que vous avez rappelé
00:28:03à quel point les ministres des Finances,
00:28:06dans une sorte de volontarisme presque obligatoire,
00:28:11disent qu'ils sont les meilleurs, en quelque sorte ?
00:28:15Est-ce qu'à votre avis, une autre politique
00:28:18sur le plan des dépenses aurait été possible ?
00:28:22Ou est-ce que ça n'exige pas un courage
00:28:25qu'on soit de droite ou de gauche
00:28:28qui est assez rare aujourd'hui dans notre démocratie ?
00:28:33– Il y a d'abord une première certitude,
00:28:36c'est que les gouvernements des équipes Macron
00:28:40ont petit à petit et surtout sous la direction du ministre Le Maire
00:28:45baissé les impôts, à la fois pour les citoyens
00:28:49qui sont tout contents qu'on supprime la taxe d'habitation par exemple,
00:28:53ainsi que pour les entreprises où on supprime un certain nombre d'impôts.
00:28:57Malheureusement, la logique voudrait que ces impôts
00:29:00soient payés par la croissance.
00:29:02On baisse les impôts mais on augmente les recettes grâce à la croissance.
00:29:06Et bien sûr, ce n'est pas le cas.
00:29:08Il y a eu des crises significatives.
00:29:10Pendant les crises, il aurait fallu suspendre cela.
00:29:13On a en gros gaspillé, si je puis dire,
00:29:1660 milliards de recettes qui ont été rendues
00:29:19aux entreprises et aux citoyens.
00:29:21Aujourd'hui, elles manquent.
00:29:22Elles sont tout simplement payées par la dette.
00:29:24Ça, c'est une erreur totale et absolue.
00:29:27Quant ensuite sur la dépense, il y a toujours un travail à faire.
00:29:31Il est permanent.
00:29:32Il a existé depuis très longtemps,
00:29:35depuis la crise de 2008 avec les gouvernements de Sarkozy,
00:29:39avec 2012, les gouvernements de Hollande.
00:29:42Il y a eu des baisses de dépense qui ont pu être faites ici ou là.
00:29:46Quelquefois et très souvent,
00:29:48abonnés sans que ça mette en grande difficulté les services.
00:29:53Il y a toujours possibilité d'améliorer les choses.
00:29:56Mais de grâce, il va falloir aujourd'hui dire clairement
00:30:00qu'il faut jouer sur la dépense et sur les recettes.
00:30:03Et d'ailleurs, je note que le groupe Renaissance,
00:30:06qui voulait jusqu'à présent absolument plus entendre parler
00:30:09d'augmentation d'impôts, met sur la table un certain nombre de sujets.
00:30:13Il va bien falloir retrouver des recettes au-delà d'économies
00:30:17qui sont toujours réalisables.
00:30:19Le sujet fait beaucoup réagir au 0826-300-300, direction Nîmes, en Occitanie.
00:30:24Bonsoir Jean-Marc.
00:30:26Bonsoir.
00:30:27On vous écoute.
00:30:28Est-ce que pour vous, les collectivités locales
00:30:30sont les principales responsables du dérapage budgétaire ?
00:30:34Non, pas du tout. Pas à ce niveau-là.
00:30:37Par contre, j'estime qu'il faudrait davantage mieux gérer
00:30:40d'une certaine collectivité.
00:30:42Pas tout le temps.
00:30:43Mais il y a certaines collectivités,
00:30:46franchement, si on pouvait contrôler...
00:30:51Pourquoi ? Elles sont trop dépensières ?
00:30:53C'est ce que vous voulez dire ?
00:30:55Ça dépense, mais de manière incongrue, tout simplement.
00:30:59Ou à certains endroits, il y a de jolis placards, tout simplement.
00:31:05Et ça, c'est pas...
00:31:08Donc, multiplier sur le nombre...
00:31:11On vous entend plus ?
00:31:14Jean-Marc, vous bougez pas.
00:31:16On regarde la ligne, on vous rappelle.
00:31:18Guillaume, notre vrai voix du jour.
00:31:20Guillaume, une réflexion sur cette actualité ?
00:31:24Oui, bonjour.
00:31:25Pour bien comprendre ce que je vais dire,
00:31:27il faut donner un chiffre.
00:31:29La dette de la France, bilan plus hors bilan,
00:31:32on a dépassé les 6 000 milliards d'euros.
00:31:35Et les actifs de la France,
00:31:37c'est un peu plus de 4 000 milliards d'euros.
00:31:40Donc, techniquement, la France est en faillite.
00:31:42Et je pense que Bruno Le Maire est responsable par son incompétence.
00:31:47Dans n'importe quelle société privée,
00:31:49il aurait pas duré 6 mois, il aurait été viré.
00:31:52Dans les sociétés privées, on contrôle effectivement la masse budgétaire,
00:31:56ce qui est alloué pour chaque dépense.
00:31:58Et en France, le problème, c'est qu'on a un millefeuille administratif
00:32:02et que c'est pas en créant de nouvelles structures
00:32:05qui vont contrôler les structures qui contrôlent les structures qui contrôlent,
00:32:08et ainsi de suite, qu'on va y arriver.
00:32:10Donc, ce qu'il faut, c'est réindustrialiser ce pays,
00:32:12pas simplement en proposant à des sociétés comme Amazon ou d'autres
00:32:15de s'installer pendant 3 ans avec des dérogations fiscales
00:32:18parce qu'au bout de 3 ans, ils se barrent.
00:32:20Voilà, il n'y a pas d'autre mot.
00:32:22Ils profitent des aides, et puis 3-4 ans après,
00:32:24vous n'avez qu'à voir les historiques, ils s'en vont.
00:32:27Et ils vont délocaliser ailleurs.
00:32:29Et faire reposer, je dirais, les incompétences
00:32:32et le mode de fonctionnement administratif de notre pays,
00:32:36je ne sais pas si vous avez vu le film Brazil,
00:32:38mais on est en plein dans ce film-là.
00:32:40Bon, c'est quatre canards comme situation.
00:32:43C'est même plus du machiavélisme.
00:32:45Donc là, oui.
00:32:47– On va faire réagir Claude Reynalds,
00:32:49il nous reste à peine 3 minutes.
00:32:50Claude Reynalds, vous entendez ce que disait Guillaume
00:32:52et ce que disait Jean-Marc en 2007.
00:32:54C'était il y a 17 ans, François Fillon,
00:32:56qui venait d'être nommé Premier ministre,
00:32:57disait « je suis à la tête d'un pays en faillite ».
00:32:59Est-ce que maintenant on y est ?
00:33:01Et deuxièmement, comme le disait Jean-Marc,
00:33:03est-ce qu'il y a aussi quand même des gaspillages
00:33:05dans certaines collectivités locales ?
00:33:06Mais nul n'est parfait comme il y en a au niveau de l'État,
00:33:08soit dit en passant.
00:33:10– Comme toujours, il faut être excessif en rien.
00:33:13Si on dit que les collectivités locales,
00:33:17de manière générale, sont mal gérées,
00:33:18la réponse est non.
00:33:19Si on dit, sur 40 000, au final,
00:33:23collectivités et organismes divers publics,
00:33:26il y a ici ou là des améliorations
00:33:29dans le fonctionnement à faire
00:33:31comme dans le fonctionnement de l'État,
00:33:32la réponse est oui, évidemment,
00:33:34que ces possibilités-là existent.
00:33:37Mais quand même, quand on le regarde de manière massive,
00:33:40si vous voulez, de manière large,
00:33:42ce que l'on voit, c'est que les collectivités locales,
00:33:45en termes de fonctionnement,
00:33:46l'État leur impose un certain nombre de choses.
00:33:49Par exemple, et c'est tout à fait compréhensible,
00:33:51l'augmentation des points d'indice pour les fonctionnaires.
00:33:55Bien, l'État prend la décision,
00:33:58les collectivités locales payent les finances.
00:34:01Après, on s'étonne qu'elles perdent, si vous voulez,
00:34:03de l'autosinancement.
00:34:04Mais ceci, c'est vrai pour ce type de mesures,
00:34:08mais c'est vrai aussi du fait de l'inflation.
00:34:11Toutes les charges ont augmenté avec l'inflation
00:34:13et bien entendu qu'il faut être capable d'y faire face.
00:34:17Donc, bien sûr qu'il y a des augmentations
00:34:20qui sont tout à fait naturelles,
00:34:21tout à fait compréhensibles,
00:34:22et bien sûr aussi que dans certaines collectivités,
00:34:25il y a sans doute des améliorations à faire
00:34:27en termes de comptabilité et de gestion.
00:34:30Il n'y a pas de difficultés sur ce point-là
00:34:32et c'est reconnu par tout le monde.
00:34:33Claude Reynal, soyons clairs, est-ce que vous êtes inquiet ?
00:34:37Sur la situation nationale, oui, je suis inquiet
00:34:40et je pense sincèrement que les ministres sortants
00:34:43sont maintenant inquiets, effectivement.
00:34:45Alors, inquiets pourquoi ?
00:34:47Eh bien, on est inquiets parce que, d'une certaine façon,
00:34:50nous sommes entre les mains de nos créanciers
00:34:52et que donc, chaque fois qu'on aura des mauvaises nouvelles
00:34:56sur le front des comptes publics,
00:34:59lorsqu'effectivement on dit à tous les partenaires
00:35:03et à tous les financeurs que l'on va faire 5,1%,
00:35:06c'est-à-dire qu'on va décroître de 5,5% à 5,1%,
00:35:09qui est une petite baisse,
00:35:12et qu'au final, on pourrait être à 5,6%,
00:35:15effectivement, ça inquiète nos financeurs
00:35:17et on ne sait pas quelle va naître la conséquence
00:35:20qui peut être, effectivement, d'abord,
00:35:22un surenchérissement du coût de la dette,
00:35:25premier temps, et deuxième temps,
00:35:27même, l'impossibilité pour partie de se refinancer.
00:35:30Donc, voilà, il faut regarder les choses
00:35:32avec une certaine gravité aujourd'hui.
00:35:34Un mot rapide, Mickaël Sadoun, Jean Dorido ?
00:35:37Il y a énormément de choses à dire,
00:35:39mais une dimension qui m'intéressait
00:35:41dans l'intervention de monsieur,
00:35:43c'est la dimension de la malhonnêteté comptable
00:35:46du gouvernement, qui a d'ailleurs été dénoncée
00:35:48par la Cour des comptes, ce qui est une chose assez rare.
00:35:51Les prévisions de recettes ou de dépenses du gouvernement
00:35:54sont souvent assez malhonnêtes,
00:35:56et c'est la dimension que je trouve
00:35:58certainement la pire dans l'action du gouvernement,
00:36:00puisqu'ils peuvent faire des erreurs par ailleurs.
00:36:02La deuxième chose, c'est qu'on fait souvent peser
00:36:05la responsabilité de tout ça sur Bruno Le Maire.
00:36:08Je trouve que c'est un petit peu injuste,
00:36:10parce qu'en réalité, c'est évidemment Emmanuel Macron
00:36:12qui est à la manette et qui décide de tout ça.
00:36:14La dernière chose, évidemment,
00:36:16c'est pour rebondir sur ce que disait l'auditeur,
00:36:18on ne peut pas comparer simplement le patrimoine
00:36:20de la France au stock total de dette.
00:36:22Ce qui compte, c'est la charge d'intérêt de la dette,
00:36:24et pour le coup, cette charge d'intérêt de la dette,
00:36:26en effet, elle pose aussi problème.
00:36:28On nous a promis le Mozart de la finance
00:36:31à l'époque où le président Macron s'est lancé en politique.
00:36:34On voit le résultat, et c'est quand même désastreux.
00:36:37Merci beaucoup Claude Reynald,
00:36:39président de la commission des finances du Sénat.
00:36:41Merci de nous avoir accompagné dans ce sujet.
00:36:44Guillaume, vous restez avec nous dans un instant,
00:36:46le quiz de l'actu,
00:36:48on revient dans un instant, à tout de suite.
00:36:51Sud Radio, parlons vrai, parlons vrai.
00:36:53Sud Radio, parlons vrai.
00:36:55Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h,
00:36:57Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:37:01C'est les vraies voix jusqu'à 19h,
00:37:03tous les jours de 17h à 19h,
00:37:05vous êtes de plus en plus nombreux à nous écouter,
00:37:07et déjà, on ouvre cette nouvelle saison
00:37:09avec des taux d'audience
00:37:11et des présences sur les réseaux sociaux
00:37:13qui sont assez connaissables.
00:37:15Impressionnant, forte progression,
00:37:17et merci à vous d'être fidèles,
00:37:20Et tout de suite, chers amis,
00:37:22tant attendu, le gagnant, bien sûr,
00:37:24se déterminera dans quelques instants,
00:37:28il gagnera cette fois-ci
00:37:31de façon totalement exceptionnelle,
00:37:33absolument rien.
00:37:35Tout de suite, le quiz de l'actu.
00:37:37Les vraies voix Sud Radio,
00:37:39le quiz de l'actu.
00:37:40Ça c'est de l'annonce, je vous le dis tout de suite.
00:37:42Guillaume, il faut gagner ce quiz de l'actu,
00:37:44toutes les entreprises de France
00:37:46vous attendent avec impatience,
00:37:48bien entendu.
00:37:50C'est une question de deux points.
00:37:52Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:37:54Si on est là, c'est parce que Nicolas Sarkozy
00:37:56a perdu, parce que le Karcher
00:37:58n'a pas été passé.
00:38:00Guillaume ?
00:38:02Bardella ?
00:38:04Siotti.
00:38:06Eric Siotti, fondateur de l'Union des Droites,
00:38:08pour La République.
00:38:10Qui c'est qui qui l'a dit,
00:38:12à trois points.
00:38:14La Tour Eiffel n'est pas le porte-manteau
00:38:16individuel de Madame Hidalgo.
00:38:18C'est vrai que c'est drôle.
00:38:20C'est un député
00:38:22de Macroniste.
00:38:24Là j'aurais mis 7 points.
00:38:26Il est très médiatique.
00:38:28Ah oui.
00:38:30Je sais, je prends le jeu.
00:38:32Maillard ?
00:38:34C'est un député de Paris aussi.
00:38:36C'est pas Maillard ?
00:38:38C'est Benjamin Haddad ?
00:38:40Bonne réponse de Mickaël Sadoun.
00:38:42Benjamin Haddad.
00:38:44Question
00:38:46Qui c'est qui qui l'a dit, à deux points.
00:38:48Tel un noge déchu de la politique, Emmanuel Macron
00:38:50s'est mis à porter lumière noire.
00:38:52C'est un ancien ministre, Guillaume.
00:38:54Ah non, dommage.
00:38:56Guillaume ?
00:38:58Un ancien ministre, pas un ministre démissionnaire.
00:39:00Non.
00:39:02Pas de réponse ?
00:39:04Bonne réponse de Philippe Bilger,
00:39:06qui en grange 2 points.
00:39:08C'est dur.
00:39:10Il est très bon le livre.
00:39:12C'est qui qui l'a dit,
00:39:14à deux points.
00:39:16On arrive à un niveau de dette dans notre pays,
00:39:18où les français commencent à réaliser, à comprendre.
00:39:20Marc Touati.
00:39:22Non.
00:39:24C'est un député LR.
00:39:26Un cadre important de chez les LR.
00:39:28Non.
00:39:30Mélanie ?
00:39:32Non.
00:39:34Wauquiez ?
00:39:36Un cadre important de chez les LR.
00:39:38Vous oubliez tout le temps.
00:39:40On l'oublie tout le temps.
00:39:42Attendez.
00:39:44Olivier ?
00:39:46Non.
00:39:48Philippe Bilger.
00:39:50Il est toujours député.
00:39:52Il est président du groupe.
00:39:54J'ai envie de mettre 2 points à Cécile,
00:39:56parce que sans elle,
00:39:58vous étiez cuits.
00:40:00Olivier, je l'ai dit collégialement.
00:40:02C'est-à-dire que tout le monde pouvait répondre.
00:40:04C'est pas faux.
00:40:06Cécile, je l'ai mis en permanence.
00:40:08Je pensais que vous étiez en train d'interpeller
00:40:10un religieux qui était là.
00:40:12Il est de mauvaise foi ce Philippe David.
00:40:14Qui c'est qui qu'il a dit à 2 points
00:40:16Thierry Baudet et celui qui permettra
00:40:18à Emmanuel Macron de rouler les français
00:40:20dans la farine ?
00:40:22Je ne sais pas.
00:40:24Mélenchon ?
00:40:26Non.
00:40:28Vice-président.
00:40:30Bonne réponse.
00:40:32Le plus rapide a été Michel Sebastien.
00:40:34Le plus rapide était qui ?
00:40:36Un quart de seconde d'avance sur vous.
00:40:38Oui.
00:40:40J'ai décidé d'être zen.
00:40:42Soyez zen.
00:40:44Moi, j'aurais fait des cranchepieds.
00:40:48Je sais qui l'a dit
00:40:50à 3 points. Écoutez bien, Guillaume,
00:40:52c'est pour vous j'espère. Sur Thierry Baudet.
00:40:54J'espère, sinon je vais terminer à zéro.
00:40:56Vous allez voir que je vais
00:40:58changer les règles.
00:41:00Son manque d'expérience est pénalisant.
00:41:02Oh là là, c'est dur ça.
00:41:04C'est une femme.
00:41:06Oui, je crois.
00:41:08Fadoua et Delga.
00:41:10Bonne réponse de Philippe Bilger.
00:41:12Carole Delga, président
00:41:14de la région Occitanie.
00:41:16Qui c'est qui qui l'a dit
00:41:18à 2 points. Je pense que
00:41:20Bernard Cazeneuve n'est plus de gauche.
00:41:22Qu'est-ce que vous jouez bien la comédie.
00:41:24Je pense que Bernard Cazeneuve n'est plus de gauche.
00:41:26Guillaume, c'est une femme.
00:41:28Oui.
00:41:30Elle fait du voisin polo.
00:41:32Ségolène Royal.
00:41:34Elle fait du water polo.
00:41:36Manon Aubry.
00:41:38C'est vrai qu'elle est forte
00:41:40en water polo.
00:41:42Ségolène Royal fait du water polo.
00:41:44C'est vrai qu'il a apprendu du tac au tac.
00:41:46Ségolène Royal soit très forte en water polo.
00:41:48Vous avez l'image en tête ?
00:41:50J'ai l'image et c'est assez agréable.
00:41:56Question qui c'est qui qui l'a dit à 3 points.
00:41:58Emmanuel Macron utilise le dernier pouvoir
00:42:00du reste, celui de la nomination
00:42:02pour protéger son propre pouvoir.
00:42:04Il a été politique pendant longtemps.
00:42:06Il est un peu retiré. Il a même été
00:42:08premier secrétaire du PS.
00:42:10Fabius.
00:42:12Non.
00:42:14François Hollande.
00:42:16Plus récent.
00:42:18Jérôme Guen.
00:42:20Ah non, ça y est, l'ancien
00:42:22gauchiste.
00:42:24Il a un double prénom.
00:42:26Oui, mais oui.
00:42:28Jean.
00:42:30Jean.
00:42:32Jean-Christophe.
00:42:38C'est du diable veau vert.
00:42:40Écoutez-moi, Guillaume.
00:42:42Je vous avais dit que j'allais changer les règles
00:42:44puisqu'on jouait au X aujourd'hui.
00:42:46À qui père gagne, bravo Guillaume.
00:42:48Bravo Guillaume.
00:42:50On l'a eu.
00:42:52Vous avez gagné.
00:42:54Guillaume est très bon joueur.
00:42:56Guillaume,
00:42:58vous avez entendu ce qu'on vous a dit. Envoyez-nous votre CV.
00:43:00Soyez mignon.
00:43:02Aude, au standard,
00:43:04va vous donner les coordonnées de Sud Radio.
00:43:06En tout cas, un mail.
00:43:08Et on va le faire passer. Chose promise.
00:43:10Chose due.
00:43:12On vous embrasse très fort, Guillaume.
00:43:14Merci d'avoir joué avec nous dans une petite dizaine de minutes.
00:43:16Le tour de table de l'actu des Vrais Voix.
00:43:18Vous savez, c'est l'actu de nos Vrais Voix
00:43:20qui ont envie de mettre à l'honneur
00:43:22une personnalité ou un sujet.
00:43:24Un immense avocat vient de mourir.
00:43:26Avec vous,
00:43:28j'allais dire Tom, pas du tout.
00:43:30C'est Mickaël.
00:43:32J'ai écouté la dernière interview de Joe Donnay
00:43:34et c'est assez édifiant.
00:43:36La folie humaine
00:43:38est sans limite.
00:43:40Il nous fait un espèce de teasing
00:43:42avec la voix de radio.
00:43:44On revient dans un instant.
00:43:46Parlons vrai.
00:43:48Sud Radio.
00:43:50Les Vrais Voix Sud Radio.
00:43:5217h-19h.
00:43:54Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:43:56Nous sommes ensemble jusqu'à 19h.
00:43:58Comme tous les jours, de 17h à 19h.
00:44:00Les Vrais Voix avec Philippe David.
00:44:02Bien entendu, Philippe Ilger est avec nous.
00:44:04Mickaël Sadoun, Jean Dorido.
00:44:06Et vous, au 0826 300 300.
00:44:08Dans un instant,
00:44:10Anthony Martin-Smith
00:44:12sera avec nous.
00:44:14Judoka paralympique et consultant Sud Radio.
00:44:16On fera un petit point sur les JO paralympiques.
00:44:18Et tout de suite, je vais pousser un coup de gueule.
00:44:20Comme d'habitude, je vais remettre le clocher
00:44:22au milieu du village.
00:44:24Un coup de gueule qui s'impose face à un drame
00:44:26que vit une partie de la France
00:44:28dans le silence assourdissant des médias.
00:44:30Un morceau de France qui n'est pas en Europe
00:44:32mais au bout du monde et qui s'appelle
00:44:34la Nouvelle-Calédonie.
00:44:36Depuis des semaines, des incendies de lieux de culte
00:44:38et de mémoire succèdent au pillage
00:44:40et aux mises à sac.
00:44:42Le 16 juillet, l'église de Saint-Louis a été brûlée.
00:44:44Le surlendemain, c'était au tour de l'église de Vaos
00:44:46dans l'île d'Épin d'être détruite par les flammes.
00:44:48Le 20, c'est le presbytère de Thiau
00:44:50qui a été incendié.
00:44:52Le 23, à Alafoa, la tombe du chef Atai
00:44:54et la stèle
00:44:56en mémoire des 32 victimes
00:44:58de l'insurrection de 1878 ont été
00:45:00profanées. Enfin, le 13 août,
00:45:02la sacristie, l'hôtel et la chapelle
00:45:04de l'église de Thiers à Poindimier
00:45:06ont été aussi détruits par un incendie.
00:45:08Des incendies tous volontaires, bien évidemment,
00:45:10qui font de plus en plus penser
00:45:12aux prémices d'une guerre civile ou ethnique
00:45:14comme vous voudrez. Des événements
00:45:16qui se passent sans qu'aucun de nos politiques
00:45:18excepté ceux de l'île ne s'émeuvent
00:45:20d'une situation chaque jour plus dramatique
00:45:22au point que Sonia Baques,
00:45:24la présidente de la province sud de Nouvelle-Calédonie,
00:45:26a déclaré ce matin,
00:45:28je cite, sans action forte de l'État
00:45:30sous 15 jours, ce sera l'effondrement
00:45:32total de la Nouvelle-Calédonie sur le plan
00:45:34économique avec des émeutes de la faim.
00:45:36Alors maintenant, il faut agir
00:45:38et vite pour éviter que le caillou
00:45:40sombre encore plus dans le chaos.
00:45:42N'abandonnons pas nos compatriotes du bout du monde
00:45:44comme nous l'avons fait pour les pieds noirs
00:45:46il y a plus de 60 ans. Philippe Bilger.
00:45:48Très bien, Philippe.
00:45:50Nickel, rien à dire,
00:45:52c'est drôle parce que ça rejoint
00:45:54un peu le sujet dont je vais parler mais
00:45:56j'en parlerai tout à l'heure. J'ai peur que vous n'ayez pas écouté.
00:45:58Jean de Rugy.
00:46:00Je me joins à mes camarades,
00:46:02c'est absolument tragique
00:46:04ce qui se passe, comme vous l'avez dit,
00:46:06sur ce morceau de France du bout du monde
00:46:08et c'est fou
00:46:10comme il y a vraiment une idéologie
00:46:12à géométrie variable,
00:46:14cette violence qui revêt parfois
00:46:16un caractère extrêmement
00:46:18raciste
00:46:20et bien elle n'est pas dénoncée
00:46:22même par nos politiques
00:46:24qui devraient être justement au premier rang
00:46:26et c'est extrêmement choquant.
00:46:28C'était une pensée pour nos compatriotes de Nouvelle-Calédonie
00:46:30à qui je dois dire
00:46:32on pense bien fort. Je vous remercie beaucoup.
00:46:34Les vraies voix sud radio.
00:46:36Et de façon beaucoup plus joyeuse avec nous
00:46:38Anthony Martin-Smith qui est
00:46:40un judoka paralympique
00:46:42je vais y arriver, consultant pour
00:46:44Sud Radio. Des médailles, des médailles,
00:46:46des médailles, Anthony, encore aujourd'hui.
00:46:48Oui, bonjour Cécile, bonjour à vous,
00:46:50bonjour Philippe. Des médailles
00:46:52aujourd'hui et il y a encore
00:46:54quelques minutes Laurent Chardard sur le
00:46:5650 mètres papillon qui
00:46:58remporte une médaille de bronze. Hugo Didier
00:47:00juste avant le précède avec une médaille d'argent
00:47:02et puis nos
00:47:04joueurs de badminton hier
00:47:06qui se sont illustrés
00:47:08sur l'or avec
00:47:10deux médailles incroyables
00:47:12qui ont été vécues avec
00:47:14Charles Noacq, bon
00:47:16habitué du
00:47:18badminton
00:47:20qui pour autant n'avait jamais
00:47:22gagné de tournois internationaux
00:47:24et donc ça c'est une consécration pour lui.
00:47:26C'est génial. Et évidemment
00:47:28son
00:47:30parrain on va dire
00:47:32de l'équipe de France, Lucas Mazur qui lui
00:47:34s'était empressé de gagner sa finale
00:47:36un peu plus tôt pour pouvoir
00:47:38soutenir son poulain avec
00:47:40ces deux médailles d'or absolument ravissantes.
00:47:42Alors on fait le compte ?
00:47:44On en est où ? 37 médailles.
00:47:4637 médailles, c'est du jamais vu
00:47:48ça quand même. Aussi rapidement
00:47:50non.
00:47:52C'est l'effet de jouer à domicile ?
00:47:54Je pense qu'il y a de cela évidemment, je pense
00:47:56qu'on a aussi pour
00:47:58la première fois des infrastructures
00:48:00qui sont
00:48:02aussi très bien
00:48:04pensées, très bien portées. Londres
00:48:06également s'est illustré sur la même manière
00:48:08mais là avec
00:48:10le public, la ferveur des français
00:48:12j'ai l'impression que pour une fois on voit des sportifs.
00:48:14Quelle discipline
00:48:16aujourd'hui
00:48:18qui a gagné en tout cas
00:48:20une médaille quelle qu'elle soit est la plus étonnante
00:48:22et la plus marquante ?
00:48:24Assurément je vous dirais la notation
00:48:26l'athlétisme
00:48:28vous m'en donnez une, je vous en ai déjà deux
00:48:30le badminton
00:48:32évidemment pour
00:48:34Charles Noah que c'était absolument
00:48:36imprévisible qu'il ait cette médaille
00:48:38et donc la saveur est d'autant plus grande.
00:48:40Jean Dorido veut réagir.
00:48:42Oui c'est vrai que
00:48:44ces Jeux Olympiques 2024
00:48:46c'est vraiment un succès sensationnel
00:48:48je suis émerveillé depuis gamin
00:48:50par les JO et alors notamment les Jeux Paralympiques
00:48:52je trouve ça extraordinaire
00:48:54j'ai appris récemment que les Jeux Paralympiques
00:48:56existent depuis Rome en 1960
00:48:58et quand j'étais gamin
00:49:00je ne le savais pas
00:49:02c'était très très peu couvert par les médias
00:49:04par la presse. Je vous coupe parce que c'était
00:49:06souvent d'autres villes qui organisaient
00:49:08par exemple en 1968 c'était Mexico qui avait
00:49:10les Jeux Olympiques et c'était je crois Tel Aviv
00:49:12qui avait les Jeux Paralympiques.
00:49:14Et là c'est vrai que le fait
00:49:16que ce soit dans la foulée, dans la même ville
00:49:18et pour le coup merci
00:49:20les médias de couvrir
00:49:22justement ces Jeux Paralympiques
00:49:24je trouve ça
00:49:26d'une inclusivité
00:49:28vraiment positive, vraiment réjouissante
00:49:30et c'est vrai que je suis
00:49:32d'autant plus émerveillé par ces Jeux.
00:49:34C'est depuis 1988
00:49:36qu'on est sur les mêmes villes
00:49:38depuis Séoul.
00:49:40Est-ce que ça veut dire, comme ça l'a été
00:49:42pour le football féminin,
00:49:44peut-être que les télés vont se prendre
00:49:46au jeu de se dire
00:49:48qu'on va commencer à diffuser
00:49:50des matchs sur
00:49:52des sports
00:49:54comme les Paralympiques.
00:49:56Il y a de l'intérêt, il y a de l'audience, France Télé
00:49:58de toute façon a été contraint
00:50:00de couvrir à la maison 24h sur 24
00:50:02ce qui n'était pas le cas auparavant
00:50:04donc il faut quand même remettre un petit peu
00:50:06l'église au milieu du village comme dirait Philippe
00:50:08mais en termes d'audience
00:50:10c'est un succès
00:50:12et ça évidemment tous les programmateurs d'antenne
00:50:14s'en rendent compte.
00:50:16Le bad, j'ai regardé le bad
00:50:18hier je suis tombé dessus, j'ai eu plaisir
00:50:20à regarder le badminton.
00:50:22Ça me fait plaisir que vous parliez de bad et pas de parabad
00:50:24parce qu'on parle de paralympique
00:50:26mais en fait les mots ont un sens
00:50:28et on a du mal
00:50:30à comprendre
00:50:32lorsque l'on ne comprend pas
00:50:34l'essence même des mots paralympique
00:50:36au départ le premier sens de para
00:50:38ça veut dire à côté, près de, presque
00:50:40au second terme
00:50:42c'est à dire pour se protéger d'eux
00:50:44et moi
00:50:46quand je dis qu'il y a quelqu'un qui m'emmerde
00:50:48je ne dis pas qu'il me fait para-chier
00:50:50je dis qu'il me fait chier
00:50:54quand je fais du judo
00:50:56je ne fais pas du para-judo
00:50:58c'est vrai que
00:51:00moi j'aimerais juste qu'on arrête de parler de ces para-athlètes
00:51:02j'entends ça parler à longueur de temps
00:51:04sur les antennes, non ce sont des athlètes
00:51:06ils ne sont pas à côté d'eux
00:51:08ils sont à côté des jeux olympiques
00:51:10et encore, est-ce que les valeurs ne seraient pas les mêmes
00:51:12est-ce qu'on n'est pas face à des athlètes olympiques
00:51:14précisément mon cher Anthony
00:51:16vu qu'il connaissait le sujet, est-ce que vous préférez
00:51:18par exemple, jeux olympiques
00:51:20pour sportifs porteurs de handicap
00:51:22c'est mieux
00:51:24et puis c'est plus juste, c'est un fait
00:51:26et après qu'on parle de scissifoot à la rigueur
00:51:28ou du football les yeux bandés
00:51:30parce que c'est une pratique que même des voyants, soyons fous
00:51:32pourraient pratiquer
00:51:34merci en tout cas Anthony et Martin Smith
00:51:36on vous retrouve demain et dans un instant
00:51:38le tour de table de l'actu de nos vrais voix avec Philippe Bilger
00:51:40on parle de quoi ?
00:51:42d'Henri Leclerc
00:51:44un avocat qui nous a quitté
00:51:46un monsieur qui a drogué sa femme
00:51:48et qu'il a filmé
00:51:50en train de se faire violer par des hommes
00:51:52qu'il conviait lui-même
00:51:54sur internet
00:51:56de la dernière interview de Dieudonné
00:51:58qui je crois n'a pas beaucoup changé
00:52:00merci beaucoup, on en parle dans un instant
00:52:02on fait une petite pause
00:52:04et merci de votre fidélité à Sud Radio
00:52:16chers amis, autour de cette table
00:52:18du lourd et du léger
00:52:20c'est à vous de définir
00:52:22qui est lourd, qui est léger
00:52:24on parle physiquement bien sûr
00:52:26Philippe Bilger est avec nous
00:52:28Mickaël est avec nous
00:52:32Rido sont avec nous
00:52:34et Philippe David bien entendu
00:52:36dans quel camp vous êtes vous ?
00:52:38intellectuellement très léger
00:52:40et physiquement très léger aussi
00:52:42ah ah ah ah
00:52:44et moi c'est pareil
00:52:46bienvenue à nous
00:52:48tout de suite le tour de table
00:52:50mais on est chez les fous là
00:52:52j'ai une intelligence et un physique très moyen
00:52:54la table, la table, il y a du sanglier
00:52:56qui vient d'arriver par galère
00:52:58on est à la table ronde quand même, on fait pas un barbecue
00:53:00le tour de table
00:53:02on pourrait faire un barbecue
00:53:04mais on va plutôt parler de choses intelligentes
00:53:06et intéressantes, Philippe Bilger
00:53:08Henri Leclerc
00:53:10Henri Leclerc est mort
00:53:12et ça m'a beaucoup touché
00:53:14parce qu'il se rajoute à une liste
00:53:16qui m'a beaucoup bouleversé
00:53:18Témim, Haïk
00:53:20Thierry Lévy
00:53:22et
00:53:24Thierry Lévy
00:53:26Haïk, Témim
00:53:28je l'ai dit
00:53:30Thierry Lévy, ils sont quatre
00:53:32Henri Leclerc est mort
00:53:34et pour moi ça a été
00:53:36quelque chose de bouleversant
00:53:38parce que je n'étais absolument pas
00:53:40d'accord avec lui sur le plan politique
00:53:42c'était un grand avocat
00:53:44d'extrême gauche mais d'une
00:53:46intégrité, d'une honnêteté
00:53:48absolue, socialiste disons
00:53:50et un immense
00:53:52avocat parce que
00:53:54il était une encyclopédie juridique
00:53:56sur le plan
00:53:58du foot il aurait été battu
00:54:00mais sur le plan
00:54:02du droit il était absolument indépassable
00:54:04avocat
00:54:06sur tout terrain judiciaire
00:54:08et il avait
00:54:10créé une éloquence à l'américaine
00:54:12en détruisant
00:54:14l'éloquence classique pour
00:54:16en retrouver une autre
00:54:18et à côté de cela une passion
00:54:20une juvénilité, une
00:54:22sympathie, un respect de la magistrature
00:54:24d'une certaine
00:54:26manière, pas sur le plan du talent
00:54:28parce que Dupont-Moretti en avait
00:54:30tout de même mais
00:54:32une attitude de courtoisie
00:54:34judiciaire qui était
00:54:36absolument admirable
00:54:38un très grand avocat
00:54:40Jean Dorilou
00:54:42j'ai
00:54:44toujours eu une grande admiration
00:54:46pour les avocats, pour le métier
00:54:48d'avocat, c'est vraiment
00:54:50une discipline que je trouve
00:54:52sensationnelle qui a de
00:54:54grands rapports avec la psychologie
00:54:56j'ai la chance de côtoyer
00:54:58dans une partie de mon métier
00:55:00de grands avocats et ce sont de fins
00:55:02écologues très souvent
00:55:04et j'ai le sentiment de comprendre
00:55:06le chagrin, l'émotion
00:55:08de Philippe Bilger parce que c'est un fait
00:55:10c'est une profession
00:55:12en tout cas je connais des avocats qui sont
00:55:14très très érudits, qui ont ce sens
00:55:16justement de cette
00:55:18connaissance dans le bon sens
00:55:20du terme avec aussi
00:55:22cette tradition, cette transmission
00:55:24ils puisent
00:55:26souvent dans de vieilles clédoiries
00:55:28ils lisent les clédoiries, il y a vraiment
00:55:30un regard du verbe qui s'assoit
00:55:32sur la science du droit
00:55:34que je trouve admirable, c'est vrai que j'ai
00:55:36une qualité d'écriture incroyable
00:55:38et ce sont souvent de très bons auteurs quand ils se mettent à écrire
00:55:40on a en ce moment
00:55:42l'actue Abel Quentin qui vient de sortir
00:55:44encore un roman qui est avocat
00:55:46dans la vraie vie, dans la vie professionnelle
00:55:48donc oui j'ai le sentiment de
00:55:50comprendre les propos
00:55:52de Philippe Bilger sur le sujet
00:55:54J'ai fait pendant mes études des concours
00:55:56d'éloquence qui m'ont permis de rencontrer
00:55:58des avocats assez célèbres et notamment à l'époque
00:56:00Maître Témime et à chaque fois
00:56:02en effet c'était des rencontres marquantes
00:56:04c'est des gens que je trouve vraiment admirables, je les trouve en fait
00:56:06extrêmement complets sur un plan intellectuel
00:56:08ce sont des gens qui sont à l'aise à l'écrit
00:56:10mais ce sont des grands hommes de l'oralité aussi
00:56:12c'est des gens qui ont une capacité de structuration
00:56:14presque scientifique de leur raisonnement
00:56:16mais qui en même temps ont un sens lyrique et littéraire
00:56:18je trouve que c'est des gens extrêmement
00:56:20complets et souvent assortis d'une personnalité
00:56:22quand c'est des grands ténors du barreau
00:56:24qui est assez fantasque
00:56:26extravagante, donc en général
00:56:28je trouve que c'est des hommes assez impressionnants
00:56:30ça ne m'étonne pas que ce soit des gens
00:56:32en contact souvent avec la politique
00:56:34et la haute politique, ça l'a été en tout cas pendant
00:56:36un moment, nos grands hommes politiques étaient d'anciens avocats
00:56:38et voilà
00:56:40simplement grande admiration pour ces hommes-là
00:56:42Oui, je rebondis sur les propos de Michael
00:56:44c'est un fait que
00:56:46c'est un métier quand même
00:56:48qui s'inscrit dans les institutions et pourtant
00:56:50on trouve de l'excentricité
00:56:52chez certains avocats, c'est tellement
00:56:54réjouissant, on parle souvent de politiques
00:56:56ici qui sont d'une tristesse pas croyable
00:56:58C'est génial, c'est super ce que vous dites
00:57:00On va passer de l'avocat à l'accusé
00:57:02Ah bah oui
00:57:04Alors là écoutez une histoire
00:57:06complètement dingue, pardon
00:57:08pour le mot
00:57:10c'est effrayant, il y a quelques
00:57:12années, un type se fait
00:57:14arrêter dans un supermarché parce qu'il
00:57:16filme sous les jupes des femmes
00:57:18et alors il se fait arrêter
00:57:20il est auditionné comme ça
00:57:22les gendarmes
00:57:24creusent le dossier
00:57:26trouvent dans son téléphone
00:57:28portable des
00:57:30scènes dans lesquelles il voit
00:57:32plusieurs hommes qui couchent avec une femme
00:57:34complètement inerte et puis il remonte
00:57:36le fil de l'histoire, il découvre, il comprenne
00:57:38que ce monsieur drogue
00:57:40son épouse depuis
00:57:42des années, il lui agrégue
00:57:44des fortes doses d'oxylytique qui auraient
00:57:46pu la tuer mille fois
00:57:48et quand elle est complètement inerte
00:57:50il passe des annonces sur internet
00:57:52en disant écoutez venez
00:57:54coucher avec ma femme, moi je suis là
00:57:56je filme, elle est au courant
00:57:58c'est un jeu entre nous, en fait
00:58:00elle était violée, ça a duré pendant
00:58:02des années et le procès
00:58:04vient de s'ouvrir hier
00:58:06devant la cour criminelle de justice
00:58:08d'Avignon et vous avez
00:58:1050 accusés
00:58:12face auxquels
00:58:14cette dame fait face courageusement
00:58:16elle a refusé le huis clos
00:58:18de 25 à 70 ans
00:58:20il y a un type qui est sous
00:58:22curatel, il y a des types
00:58:24sveltes, bedonnants, il y a tous les styles
00:58:26il se retrouvait
00:58:28chez ce monsieur
00:58:30personne n'était au courant évidemment
00:58:32les enfants, les petits-enfants et cette dame
00:58:34courageusement fait face
00:58:36à ces 50 accusés, elle a
00:58:38refusé le huis clos
00:58:40ça a été discuté
00:58:42officiellement, ben non ça y est il n'y aura pas de huis clos
00:58:44donc ça veut dire que ces vidéos
00:58:46vont être diffusées, elles vont être
00:58:48vues et c'est admirable
00:58:50cette dame précisément
00:58:52elle n'a pas honte
00:58:54c'est aux accusés à avoir honte
00:58:56et ça va durer jusqu'à décembre
00:58:58et c'est un fait, c'est ce qui me fascine dans la psychologie
00:59:00il n'y a pas de limite
00:59:02au délire de
00:59:04de l'esprit humain.
00:59:06Philippe Billicheur vous avez déjà vu un cas comme ça vous ?
00:59:08Non pas celui-là mais j'ai connu
00:59:10des choses mais pas sur le mode
00:59:12statistique aussi impressionnante
00:59:14mais on en a parlé hier
00:59:16donc j'en reprends
00:59:18très bien et
00:59:20on évoquait hier
00:59:22derrière tout cela il y a la folie
00:59:24d'un homme de pouvoir, c'est très intéressant
00:59:26comment il
00:59:28droguait pour lui également
00:59:30et pour les autres.
00:59:32Mais quelle ça donne ?
00:59:34D'abord il faut apporter
00:59:36il faut que toute la société apporte son soutien à cette femme
00:59:38parce que je pense qu'elle en a bien besoin
00:59:40C'est quand même assez inimaginable
00:59:42C'est vertigineux
00:59:44On aurait pu l'écrire dans un roman
00:59:46Spontanément on a envie de dire
00:59:48quand on entend ça, moi je suis
00:59:50philosophiquement et spirituellement je dirais opposé
00:59:52à la peine de mort mais très franchement
00:59:54si elle s'appliquait à ce genre d'individu
00:59:56je ne peux pas dire que ça me dérangerait
00:59:58Je le dis sérieusement
01:00:00mais je pense que c'est le sentiment
01:00:02commun quand on entend
01:00:04une histoire comme ça, il y a un tel sentiment
01:00:06de peine et on a
01:00:08une telle envie de vengeance que
01:00:10je te le dis, ça ne me dérangerait pas
01:00:12On a reçu la fille avec Cécile qui a dit
01:00:14je refuse de parler de mon père, je parle de mon
01:00:16géniteur uniquement
01:00:18Elle était à votre place
01:00:20Dans un instant
01:00:22la suite
01:00:24des vraies voix, bien sûr
01:00:26dans la joie et la bonne humeur parce que c'est aussi une émission
01:00:28joyeuse même si on parle de choses
01:00:30importantes dont il faut
01:00:32parler absolument, 0826 300 300
01:00:34si vous aussi vous avez envie de
01:00:36réagir en tout cas sur ce qui est dit dans cette émission
01:00:38vous êtes absolument les bienvenus
01:00:40et on va revenir sur le tour
01:00:42de table de l'actu de
01:00:44notre ami Mickaël Sadoun et
01:00:46sur cette interview entre
01:00:48Dieu Donné et Guillaume Pley
01:00:50On en parle dans un instant, à tout de suite
01:00:52Les vraies voix Sud Radio 17h19h
01:00:54Philippe David
01:00:56Cécile de Ménibus
01:00:58Les vraies voix Sud Radio 17h19h
01:01:00Philippe David
01:01:02Cécile de Ménibus
01:01:04Retour des vraies voix
01:01:06Quelle joie et quelle bonne humeur
01:01:08en compagnie de la
01:01:10lumineuse, brillante, parfaitement
01:01:12bronzée, souriante,
01:01:14belle, agréable
01:01:16Vous voulez pas venir le matin pour me dire ça au lever du lit ?
01:01:18C'est Thierry qui va pas être d'accord
01:01:20Qui c'est Thierry ?
01:01:22C'est votre moitié
01:01:24Monsieur Thierry
01:01:26Monsieur c'est tout
01:01:28Moi qui voulais le garder secret
01:01:30Que j'embrasse d'ailleurs
01:01:32On l'embrasse d'ailleurs parce qu'il est très sympa
01:01:34Ah bon ?
01:01:38Il est à moi
01:01:40Thierry tu nous écoutes
01:01:42Avec Philippe Bilger, avec Jean Dorido
01:01:44et Mickaël Sadoun, le tour de table de l'actu
01:01:46des vraies voix, Mickaël Sadoun
01:01:48sur cette interview entre
01:01:50Guillaume Pley et Dieudonné
01:01:52Oui, ça m'intéressait beaucoup de la voir parce que l'année dernière
01:01:54je sais pas si vous vous souvenez mais Dieudonné
01:01:56Qu'on explique ou on peut la regarder aussi, c'est important
01:01:58Alors on peut la regarder sur Youtube, Guillaume Pley est un
01:02:00Youtuber, je ne sais pas si vous le connaissez
01:02:02Il est un des Youtubers les plus suivis de France
01:02:04et il a l'habitude de faire des interviews
01:02:06entre une heure et deux heures
01:02:08de personnalités très diverses
01:02:10des personnalités politiques
01:02:12Son média s'appelle Légende
01:02:14Donc l'année dernière Dieudonné avait
01:02:16transmis ses excuses à une partie de la communauté
01:02:18juive qui avait été vexée par
01:02:20ses spectacles, ses propos
01:02:22ses invitations de fourrissons
01:02:24etc. Notamment via des médias
01:02:26français et israéliens et donc
01:02:28j'étais très intéressé d'écouter cette interview qu'il a donc
01:02:30donné chez Guillaume Pley et qui est sorti
01:02:32il y a quelques jours
01:02:34C'est très intéressant parce qu'il commence
01:02:36en fait par des excuses vis-à-vis des gens
01:02:38qui l'auraient pu vexer etc. et en fait
01:02:40immédiatement après il reprend exactement
01:02:42l'idéologie qui a constitué
01:02:44sa mise au banc et ses
01:02:46accusations d'antisémitisme. Qu'est-ce que nous dit
01:02:48Dieudonné en gros ? Moi je trouve que c'est très intéressant
01:02:50parce que ça constitue réellement
01:02:52je dirais un nouveau logiciel de l'antisémitisme
01:02:54D'abord
01:02:56il met encore en doute l'existence de la
01:02:58Shoah qui n'est pas prouvée selon lui
01:03:00et qui demanderait un peu plus
01:03:02d'étayage
01:03:10La deuxième chose, si la Shoah existe
01:03:12il faudrait peut-être arrêter d'en parler puisque
01:03:14chaque communauté peut se prévaloir
01:03:16de ses blessures mémorielles et d'ailleurs
01:03:18il compare les camps de concentration à ce qui se passe en ce moment
01:03:20en Nouvelle-Calédonie
01:03:22C'est une comparaison absolument farfelue
01:03:24Il n'y a pas de camp de concentration
01:03:26en Nouvelle-Calédonie
01:03:28Il y a des pillages, des incendies
01:03:30Oui mais il considère que les kanaks pourraient aussi se prévaloir
01:03:32de la colonisation qui leur a fait beaucoup de mal
01:03:34et d'ailleurs il en profite pour
01:03:36transmettre son soutien à la population kanak
01:03:38Bon, on a vu les violences que ça a occasionnées
01:03:40là-bas sur place et je pense que le problème est beaucoup plus complexe
01:03:42que ça. La dernière chose
01:03:44c'est qu'il dit que les juifs se juchent
01:03:46en fait sur cette blessure historique
01:03:48pour avoir une sorte
01:03:50de statut privilégié dans la société
01:03:52Moi je suis le premier à lutter contre
01:03:54je dirais la concurrence victimaire
01:03:56ou le fait de profiter
01:03:58d'une histoire souvent qu'on n'a pas vécue
01:04:00pour se donner un statut dans la société mais
01:04:02j'ai modestement l'impression que ce n'est pas trop le cas
01:04:04de la communauté juive qui ne fait pas le reproche
01:04:06à la France par exemple d'être antisémite
01:04:08alors qu'on entend souvent la France est raciste
01:04:10on n'entend jamais la France est antisémite
01:04:12alors que cette histoire n'est pas si vieille
01:04:14que ça finalement
01:04:16Tout ça évidemment
01:04:18matissé d'une
01:04:20d'une idéologie
01:04:22d'une idéologie anti-occidentale
01:04:24qui considère que la France est oppressive
01:04:26mais qui de l'autre côté fait l'éloge
01:04:28de l'Iran de Harmaninejad
01:04:30on entend ça dans l'interview
01:04:32donc c'est très particulier
01:04:34Un pays très tolérant avec les femmes et les minorités
01:04:36Voilà, exactement
01:04:38et qui en plus justifie le fait
01:04:40que l'homosexualité est mal tolérée
01:04:42en Afrique mais qui en même temps fait des procès
01:04:44à l'Occident pour ne pas être assez inclusif vis-à-vis des minorités
01:04:46donc c'est une idéologie extrêmement
01:04:48particulière qui
01:04:50à 20 ans était assez isolée mais aujourd'hui
01:04:52se retrouve parfaitement dans un parti comme la France Insoumise
01:04:54j'ai reconnu dans ces éloges
01:04:56de l'Iran
01:04:58et du Hamas
01:05:00dans ce faux antiracisme
01:05:02qui déguise en fait un antisémitisme
01:05:04et dans cette posture de faux rebelles
01:05:06par rapport au système, quelque chose
01:05:08qui ressemble aujourd'hui à la France Insoumise
01:05:10Philippe Ligère
01:05:12Michael
01:05:14c'est très intéressant
01:05:16j'ai envie de l'écouter
01:05:18j'ai connu un
01:05:20Diogoné avec Seymoun
01:05:22qui était extrêmement
01:05:24drôle, remarquable
01:05:26et à votre avis
01:05:28à part, qu'est-ce qui s'est passé
01:05:30pour qu'il ne serve plus
01:05:32la liberté d'expression
01:05:34mais la dévoie, clairement
01:05:36à votre avis, quel a été
01:05:38le moment qui l'a fait
01:05:40plus que dérivé ?
01:05:42il écrit
01:05:44un petit peu ça dans l'interview, il dit que
01:05:46il y a eu un moment de
01:05:48confrontation avec des représentants de la communauté juive
01:05:50et je suis le premier à dire que
01:05:52certains peuvent être énervants, mais il me semble qu'il y a eu
01:05:54une situation à un moment de crispation
01:05:56dans laquelle il s'est dit, je suis face à un système
01:05:58qui est incarné par les juifs
01:06:00et il est rentré comme ça dans une espèce
01:06:02de délire idéologique
01:06:04d'auto-persuasion ?
01:06:06je pense que c'est quand même assez cohérent avec le reste
01:06:08de ce qu'il dit
01:06:10il y a déjà pour moi une trame de fond
01:06:12de tout ça, mais il me semble qu'à ce moment-là
01:06:14avec en plus l'isolement social
01:06:16qui s'accompagne de tous
01:06:18ces épisodes judiciaires, je pense qu'il
01:06:20est rentré dans ça et que des années plus
01:06:22tard, il a un petit peu fait son
01:06:24mea culpa parce qu'il s'est rendu compte de ses excès
01:06:26mais très bizarrement dans
01:06:28cette interview, en fait il revient sur
01:06:30ses fondamentaux idéologiques.
01:06:32Jean Dorédo, le psychologue
01:06:34le psychologue, les
01:06:36humoristes ont ce point commun avec
01:06:38les politiques qu'ils ont en public
01:06:40et c'est toujours
01:06:42difficile quand vous écoutez
01:06:44ce genre de personnage, en l'occurrence
01:06:46Dieudonné, de savoir
01:06:48distinguer ce qu'il pense vraiment
01:06:50de ce qu'il ne pense
01:06:52pas, mais qu'il sert, parce qu'il sait
01:06:54que ça va plaire à son public
01:06:56Dieudonné, il a un public
01:06:58qui est fidèle
01:07:00une sorte de clientélisme
01:07:02en fait
01:07:04je suis
01:07:06sincèrement curieux, le personnage
01:07:08Bilger l'a rappelé, il a un
01:07:10parcours assez incroyable
01:07:12un talent reconnu
01:07:14par tout le monde
01:07:16et il y a cette bascule
01:07:18dont Bilger a parlé
01:07:20à mon sens, je crois que
01:07:22c'est un jour où il s'est vu refuser
01:07:24une avance sur recettes
01:07:26du CNC, il avait un projet
01:07:28de film Dieudonné, il s'est vu refuser ça
01:07:30et à mon sens, c'est là
01:07:32qu'il a basculé dans quelque chose
01:07:34d'un peu délirant
01:07:36il faut bien le dire, maintenant encore une fois
01:07:38c'est difficile de distinguer
01:07:40qu'est-ce qu'il pense vraiment
01:07:42quelle est la part de recettes
01:07:44d'humoristes qui connaissent les ficelles
01:07:46qui plaisent à son public
01:07:48c'est très difficile
01:07:50j'adorerais
01:07:52un jour comprendre
01:07:54peut-être rencontrer ce monsieur
01:07:56l'écouter, mais enfin
01:07:58même en face-à-face, c'est difficile
01:08:00de distinguer
01:08:02il y a eu beaucoup
01:08:04du vergès du pauvre
01:08:06merci beaucoup
01:08:08dans un instant, on va revenir sur
01:08:10la mort d'un cycliste de 51 ans
01:08:12dimanche causé par un conducteur sans possession
01:08:14en tout cas sans permis de conduire
01:08:16les actes de criminalité sur la route s'accumulent
01:08:18et augmentent de plus en plus
01:08:20sur la route
01:08:22y a-t-il un sentiment d'impunité
01:08:24au point de ne pas empêcher la récidive
01:08:26comme un mougin ? les peines contre les criminels
01:08:28de la route sont-elles à la hauteur ?
01:08:30avons-nous les moyens de mettre fin
01:08:32à la criminalité routière ?
01:08:3458% ?
01:08:36venez nous donner votre avis
01:08:38au 0826 300 300
01:08:40pour en parler, Rudi Manheit avec nous, porte-parole nationale
01:08:42du syndicat Alliance, petite question
01:08:44est-ce que vous vous sentez désemparé
01:08:46en tant que policier ?
01:08:48aujourd'hui, avec les lois que nous avons
01:08:50oui, on est totalement désemparé
01:08:52on en parle dans un instant, soyez les bienvenus
01:08:540826 300 300, c'est les vraies voix
01:08:56jusqu'à 19h et on vous attend
01:08:58Sud Radio, parlons vrai
01:09:00Sud Radio, parlons vrai
01:09:02les vraies voix Sud Radio
01:09:0417h-19h, Philippe David
01:09:06Cécile de Ménibus
01:09:08au sourd de cette
01:09:10table entre papa et maman
01:09:12Philippe Bidger à ma gauche
01:09:14et pour vous dire, comme il est important
01:09:16c'est le grand-père
01:09:18c'est Daddy
01:09:20et puis le petit dernier
01:09:22Mickaël Sedboune qu'on a eu avec Philippe David
01:09:24le dernier moment
01:09:26et puis Jean Dorido
01:09:28qui est revenu quelqu'un, on avait peur avec son père
01:09:30mais ça s'est bien passé
01:09:32c'est bien là
01:09:34au niveau des portraits
01:09:36vous vous rappelez un peu
01:09:38j'apprends que vous jouez au papa et à la maman avec Philippe David
01:09:42tout à fait
01:09:44les français aiment la vérité
01:09:46je me sens mal
01:09:52S de l'info, S de l'intox
01:09:54appelé au 0826 300 300
01:09:56l'enquête est en cours, allez tout de suite le coup de projecteur des vraies voix
01:09:58les vraies voix sud radio
01:10:00le coup de projecteur des vraies voix
01:10:02une nuit d'horreur à Mougins
01:10:04l'adjudant Eric Comine
01:10:06effectue un contrôle de routine
01:10:08un conducteur au volant d'une berline noire
01:10:10refuse le contrôle
01:10:12et percute très violemment le gendarme
01:10:14avant de prendre la fuite
01:10:16ce n'est pas un refus d'obtempérer
01:10:18c'est un crime, ce n'est pas un fait divers
01:10:20c'est un fait de société
01:10:22après avoir percuté violemment un vélo
01:10:24le conducteur et sa passagère abandonnent leur véhicule
01:10:26et prennent la fuite sur cette route d'Avignon
01:10:28dimanche dernier
01:10:30les rodeos urbains, les chauffards de la route
01:10:32tuent plus de personnes que les règlements de comptes ou les braquages
01:10:34ce conducteur n'a pas d'excuses
01:10:36le cycliste 52 ans circulait sur la voie rapide
01:10:38traîné sur plusieurs mètres
01:10:40il est mort sur l'eau
01:10:44et à la suite d'une série de drames qui posent encore la question
01:10:46de la criminalité routière
01:10:48Avignon, un cycliste est mort, percuté
01:10:50puis traîné par une Lamborghini
01:10:52une voiture de location
01:10:54le conducteur de 25 ans a pris la fuite dimanche
01:10:56avant de se rendre, il avait perdu son permis
01:10:58il y a quelques mois pour conduite sous l'emprise de la drogue
01:11:00ce drame intervient
01:11:02bien entendu après la mort de cette petite
01:11:04fillette de 7 ans percutée
01:11:06à Valoris et celle du gendarme
01:11:08lors d'un refus d'obtempérer à Mougins
01:11:10alors parlons vrai, Mougins, Valoris, Avignon
01:11:12est-on dans une spirale infernale
01:11:14est-ce que le délit d'homicide routier
01:11:16qui aurait dû être voté mais qui ne l'a pas été
01:11:18suite à la dissolution, devrait revenir
01:11:20sur la table quand l'Assemblée va resiéger
01:11:22et à cette question, avons-nous les moyens
01:11:24de mettre fin à la criminalité routière
01:11:26vous dites oui, à 58%
01:11:28vous voulez réagir, le 0826 300 300
01:11:30notre invité Rudi Manette
01:11:32avec nous, porte-parole nationale du syndicat Alliance
01:11:34merci d'avoir accepté notre invitation
01:11:36bonsoir, Philippe Bilger
01:11:38alors je voudrais faire
01:11:402-3 observations pour après
01:11:42évidemment laisser la parole
01:11:44à mes amis et à Rudi qui connaissent
01:11:46ça très bien
01:11:48d'abord je pense
01:11:50qu'il est parfaitement inutile
01:11:52de créer d'autres lois
01:11:54qui est la manière française de ne pas répondre
01:11:56à une réalité préoccupante
01:11:58deuxième élément
01:12:00il faut bien voir
01:12:02que dans certaines tragédies récentes
01:12:04je dirais
01:12:06l'état de droit
01:12:08dans sa pureté a été respecté
01:12:10il n'y a pas eu de faute professionnelle
01:12:12ici ou là
01:12:14troisième élément
01:12:16il est fondamental
01:12:18d'appliquer
01:12:20dans leur sévérité
01:12:22les mesures
01:12:24qui sont prévues
01:12:26pour des refus d'obtempérer
01:12:28suivi donc
01:12:30de tentatives d'homicide
01:12:32ou d'homicide
01:12:34et il faut avoir l'attention
01:12:36focalisée sur le fait
01:12:38ce que la gauche ou l'extrême gauche
01:12:40ne font jamais
01:12:42c'est qu'il y a beaucoup de refus
01:12:44d'obtempérer
01:12:46qui ne se terminent pas par des tragédies
01:12:48mais que pratiquement tous
01:12:50concernent des gens
01:12:52qui veulent échapper pour des motifs
01:12:54très précis
01:12:56au contrôle de la police
01:12:58et donc parfois on parle des refus
01:13:00d'obtempérer comme si
01:13:02les honnêtes gens tout à coup décidaient
01:13:04de ne pas obéir
01:13:06à l'injonction de la police
01:13:08ça n'arrive jamais
01:13:10ce sont tous des voyous
01:13:12des anciens voyous
01:13:14qui font le refus d'obtempérer
01:13:16il faut qu'on ait ça dans la tête
01:13:18et ensuite je finis
01:13:20pardon je suis trop long
01:13:22il faut rétablir les peines planchées
01:13:24parce qu'on ne fera jamais comprendre
01:13:26à certains magistrats
01:13:28la gravité de certaines infractions
01:13:30si on ne leur impose pas
01:13:32des peines minimales.
01:13:34J'ai tendance à rejoindre
01:13:36Philippe Bilger sur cette notion de peine planchée
01:13:38typiquement quand j'étais gamin
01:13:40c'est mon éducation, conduire sans permis
01:13:42c'était même pas grave
01:13:44c'était juste impensable
01:13:46c'était le truc
01:13:48on n'y pense même pas
01:13:50conduire sans assurance, pareil
01:13:52et j'ai le sentiment qu'avec le temps
01:13:54c'est quelque chose qui s'est répandu
01:13:56comme le sucre dans le café
01:13:58et que finalement il y a aujourd'hui des personnes
01:14:00pour qui dans le fond ce n'est pas si grave
01:14:02de conduire sans permis
01:14:04une question vraiment sincère
01:14:06est-ce que peut-être l'effet du permis à points
01:14:08qui fait qu'il y a eu mécaniquement
01:14:10quand même du monde
01:14:12qui s'est retrouvé à ne plus avoir de permis du jour au lendemain
01:14:14est-ce que ça a pu participer
01:14:16de cette banalisation de la conduite sans permis
01:14:18mon sentiment personnel
01:14:20c'est qu'il y a un souci
01:14:22du rapport à la violence
01:14:24qui est problématique, c'est pas que la route
01:14:26c'est aussi la route, à titre personnel
01:14:28je pratique la course à pied
01:14:30et ça m'est arrivé cet été, tout le monde m'évitait
01:14:32tout le temps quand on court en ville
01:14:34les automobilistes en général
01:14:36sont très courtois, font attention
01:14:38et j'étais surpris de voir des personnes
01:14:40même d'un certain âge qui me fonçaient dessus
01:14:42si je ne m'étais pas écarté
01:14:44elles me seraient rentrées dedans
01:14:46et là c'était l'hôpital ou la morgue
01:14:48ou le fauteuil à vie
01:14:50et ça pour moi c'est nouveau en terme d'expérience
01:14:52Mickaël Sadoun
01:14:54Moi j'aime bien les chiffres
01:14:56quand je vois des faits
01:14:58qui semblent des faits divers, certains parlent de faits divers
01:15:00j'aime bien voir les chiffres pour savoir si ce sont
01:15:02des faits de société, et ce sont des faits de société
01:15:04j'ai de quoi le prouver
01:15:06Les refus d'obtempérer ont été multipliés
01:15:08par 2 en 20 ans
01:15:10il y en a 25 000 par an
01:15:12aujourd'hui, les refus d'obtempérer
01:15:14qu'on appelle aggravés en plus, ont été
01:15:16multipliés par 2 en 20 ans
01:15:181 toutes les 20 minutes
01:15:20pourtant le nombre de morts sur la route
01:15:22diminue tendanciellement avec les années
01:15:24la sécurité des voitures
01:15:26est plutôt meilleure et la part des ménages
01:15:28qui ont une automobile n'a pas tellement varié
01:15:30alors qu'est-ce qui explique que
01:15:32en 20 ans il y a 2 fois plus de personnes
01:15:34qui refusent de s'arrêter au moment
01:15:36d'un contrôle policier, c'est sincèrement
01:15:38une question qu'il faut se poser, je pense qu'il y a
01:15:402 raisons principales, 1
01:15:42il n'y a plus la crainte du policier
01:15:44parce que le magistrat ne fait plus son boulot
01:15:46en aval, et donc le policier
01:15:48est décrédibilisé dans son action
01:15:50parce qu'au bout d'un moment, la racaille
01:15:52qui est au volant de la voiture
01:15:54elle est intelligente
01:15:56donc elle fait un trade-off dans sa tête en disant
01:15:58si je n'obéis pas, qu'est-ce que je perds
01:16:00et qu'est-ce que je peux gagner
01:16:02donc elle sait actuellement
01:16:04que la justice ne sera pas dure
01:16:06donc je pense qu'il y a
01:16:08ce manque de respect vis-à-vis du policier
01:16:10et il y a une tendance chez certains
01:16:12hommes politiques et même dans la société
01:16:14de tolérance, de coolitude
01:16:16vis-à-vis du refus d'obtempérer
01:16:18les stars, alors c'est évidemment
01:16:20dramatique ce qui s'est passé avec
01:16:22Naël Merdouk, il n'y a aucun problème
01:16:24pour le dire, mais il y a eu à ce moment-là
01:16:26une vague de compassion
01:16:28et on n'a pas observé la même vague de compassion
01:16:30vis-à-vis des victimes des refus d'obtempérer
01:16:32donc il y a un côté un peu
01:16:34bon ça va, le pauvre
01:16:36il n'a pas voulu s'arrêter, non, c'est extrêmement
01:16:38grave et ça peut être mortel
01:16:40Comme disait l'humain, c'est les risques du métier
01:16:42du policier, c'est du non
01:16:44Moi je ne veux pas relativiser
01:16:46Rudy Mana, ma question est de dire
01:16:48est-ce qu'on peut mettre au même niveau
01:16:50un délinquant multirécidiviste
01:16:52parce que les refus d'obtempérer
01:16:54ce sont aussi parfois des pères de famille
01:16:56qui n'ont pas payé leur assurance
01:16:58qui prennent peur
01:17:00parce qu'ils ont besoin de leur voiture pour travailler
01:17:02alors est-ce que ça fait
01:17:04deux délinquants au même titre
01:17:06que les autres ? Il faut dissocier ces personnes-là
01:17:08Bien sûr qu'il faut dissocier, alors pour répondre
01:17:10un petit peu à tout ce que vous avez dit
01:17:12vous avez tous en partie raison
01:17:14déjà il y a un recul de l'autorité de l'État
01:17:16il est évident
01:17:18depuis plusieurs années
01:17:20la peur du policier effectivement
01:17:22n'existe plus, tout simplement parce que
01:17:24les sanctions judiciaires
01:17:26on a l'impression qu'elles n'existent plus non plus
01:17:28avec ces fameuses peines de prison
01:17:30où vous avez moins d'un an de prison
01:17:32vous ne faites pas une minute en prison
01:17:34quand vous avez moins d'un an vous ne faites pas une minute en prison
01:17:36alors ils ont les bracelets électroniques
01:17:38pour eux c'est le trophée de la Ligue des Champions
01:17:40ils le montrent à tout le monde
01:17:42ils vont à la plage avec, ils sont trop contents de montrer ça
01:17:44ça c'est la première chose, la deuxième chose
01:17:46je crois Philippe, c'est vous qui avez parlé
01:17:48de l'homicide routier
01:17:50oui parce que c'est insupportable d'entendre
01:17:52homicide involontaire
01:17:54c'est insupportable parce que quand vous prenez le volant
01:17:56que vous êtes alcoolisé, vous savez que vous êtes alcoolisé
01:17:58quand vous prenez le volant
01:18:00que vous êtes sous stupéfiants
01:18:02vous savez que vous êtes sous stupéfiants
01:18:04et quand vous prenez le volant et que vous faites un wheeling
01:18:06une roue arrière, vous savez que vous faites
01:18:08une connerie, donc c'est pas involontaire
01:18:10alors bien sûr qu'ils n'ont pas
01:18:12la volonté, je sais que le magistrat
01:18:14va me répondre, ils n'ont pas la volonté
01:18:16de tuer, mais ils prennent le volant
01:18:18ils prennent le risque d'eux
01:18:20donc c'est beaucoup
01:18:22beaucoup plus à propos
01:18:24de parler d'homicide routier et je rejoins
01:18:26le chef Alenau là dessus parce que
01:18:28quand on perd un enfant
01:18:30et je pense au papa de Camilla
01:18:32c'est terrible de perdre
01:18:34une enfant de 7 ans, c'est terrible de perdre des enfants
01:18:36tout simplement, mais là
01:18:38sur des faits comme ça, c'est absolument insupportable
01:18:40alors est-ce que les sanctions pénales sont
01:18:42à la hauteur, je vous le dis de manière très claire, non
01:18:44est-ce que l'état est à la hauteur
01:18:46je vais aller plus loin, non plus
01:18:48parce qu'aujourd'hui quand vous êtes policier
01:18:50vous n'avez plus le droit de faire des courses-poursuites
01:18:52vous n'avez plus le droit aussi pour protéger
01:18:54le policier parce que s'il arrive un accident
01:18:56à la personne qui prend le délit de suite
01:18:58vous allez en être responsable
01:19:00et quand vous êtes flic, il faut se dire les choses
01:19:02si un gars
01:19:04refuse le contrôle
01:19:06mais vous avez envie de le choper, vous avez envie
01:19:08de le serrer, parce que c'est le coeur de notre métier
01:19:10et c'est insupportable pour nous
01:19:12de se dire, mais attention
01:19:14si on le poursuit, on n'a pas l'accord
01:19:16de la salle de commandement
01:19:18que va-t-il se passer s'il y a un accident
01:19:20c'est insupportable pour nous
01:19:22donc remettons le métier de policier
01:19:24au coeur du débat. Pardon, j'ai une question
01:19:26est-ce qu'on ne peut pas se retourner aussi contre les loueurs
01:19:28alors je sais que c'est beaucoup des loueurs à l'étranger
01:19:30qui louent des voitures
01:19:32à n'importe qui, à quelqu'un qui a un permis
01:19:34donc qui est prêté à une autre
01:19:36personne, allons chercher la personne
01:19:38qui a loué la voiture avec son permis
01:19:40responsabilisons ces gens
01:19:42parce que la Lamborghini
01:19:44en peine complémentaire, il faudrait systématiquement
01:19:46détruire l'engin
01:19:48qui a commis un acte
01:19:50de refus
01:19:52de tempérer
01:19:54ça doit être systématique, aujourd'hui ça existe
01:19:56que dans très peu de cas parce qu'il faut que ce soit
01:19:58le propriétaire du véhicule
01:20:00je crois qu'en Angleterre ils le font
01:20:02ça ferait de l'argent, mais il faut détruire
01:20:04systématiquement
01:20:06on prête un scooter à un individu qui fait un refus de tempérer
01:20:08à la police, eh bien tant pis pour nous
01:20:10il a fait un refus de tempérer
01:20:12la moto doit être détruite, je vous assure que ça donnerait
01:20:14ça ferait passer un message
01:20:16aujourd'hui il n'y a pas de message, il n'y a aucun
01:20:18message pour les refus de tempérer
01:20:20et quand on parle d'un refus de tempérer, Michael
01:20:22toutes les 20 minutes, mais en fait c'est
01:20:24les chiffres officiels
01:20:26mais il y en a beaucoup plus, il y a un refus de tempérer
01:20:28toutes les 10 secondes en France
01:20:30parce que quand vous êtes un flic qui a un scooter
01:20:32devant qui n'est pas plaqué avec un individu
01:20:34qui a un casque noir et un haut noir
01:20:36avec sur un scooter noir
01:20:38vous n'allez pas faire un procès verbal pour accumuler
01:20:40à l'enquêteur d'autres procédures
01:20:42vous ne faites rien
01:20:44donc ceux-là ne sont pas comptabilisés, seuls sont comptabilisés
01:20:46ceux dont on établit
01:20:48des procès verbaux, donc ce n'est pas toutes les 20 minutes
01:20:50en réalité c'est beaucoup
01:20:52beaucoup plus. Et c'est la raison
01:20:54pour laquelle beaucoup
01:20:56échappent au refus de tempérer
01:20:58parce qu'ils ne veulent pas que le véhicule
01:21:00soit récupéré. Deuxième
01:21:02élément, on pourrait au moins
01:21:04systématiquement propager
01:21:06la qualification de mise
01:21:08en danger de la vie d'autrui
01:21:10Et troisième élément, pardon Cécile
01:21:12je finis là-dessus,
01:21:14on parle de la délinquance
01:21:16routière, mais notre problème
01:21:18et vous le savez bien Rudi, c'est qu'il y a
01:21:20énormément de secteurs
01:21:22de la délinquance où on
01:21:24pourrait avoir les mêmes raisonnements
01:21:26très pessimistes, c'est-à-dire
01:21:28que ça ne va pas en réalité
01:21:30En Angleterre par exemple, pour les
01:21:32roues arrières, les rodeos urbains, les policiers
01:21:34renversent les motards. En France
01:21:36c'est impossible ? Franchement je vous le dis
01:21:38aujourd'hui avec l'état d'esprit, oui c'est
01:21:40totalement impossible. Vous imaginez
01:21:42déjà, on ne peut pas poursuivre
01:21:44parce qu'on se dit, si le jeune
01:21:46qu'on poursuit est
01:21:48éventuellement un jeune de cité qui meurt
01:21:50ça va créer des émeutes dans toutes les cités
01:21:52Imaginez si un policier
01:21:54pousse ce jeune et qu'il meurt
01:21:56suite au contact
01:21:58du véhicule de police. Puis certains médias
01:22:00et puis la responsabilité
01:22:02pénale qu'on va avoir dans nous bien évidemment
01:22:04Alors en Angleterre ce n'est pas tous les policiers, c'est les policiers
01:22:06qui sont formés à ça.
01:22:08Effectivement nous on n'est pas contre
01:22:10l'alliance pour les actionnaires, je vous assure qu'on n'est pas contre là-dessus
01:22:12Mais ce que le législateur
01:22:14a peur en France, parce qu'en fait
01:22:16on est sous une chape de plomb.
01:22:18Excusez-moi c'est dramatique, mais dans le cas de Valoris
01:22:20un de vos collègues aurait vu le type qui faisait une roue arrière
01:22:22qui doublait tout le monde, qui va tuer la petite camélia
01:22:24il n'aurait rien fait, il aurait laissé faire ?
01:22:26Oui. Alors on aurait essayé de l'intervenir
01:22:28Mais c'est terrifiant, bien sûr que c'est terrifiant
01:22:30Vous savez on le vit tous les jours
01:22:32on voit des choses horribles tous les jours
01:22:34on voit des gars qui ont des comportements
01:22:36et c'est ici la raison, c'est pas forcément
01:22:38des multirécidivistes
01:22:40on a des pères de famille effectivement
01:22:42qui ont bu deux verres et qui disent
01:22:44oh là là je vais perdre mon permis
01:22:46et ils s'arrachent. On voit
01:22:48des gens aussi qui n'ont pas d'assurance
01:22:50parce qu'ils n'ont pas payé, qui prennent
01:22:52aussi, qui prennent la fuite
01:22:54on voit de tout. Alors effectivement
01:22:56il y a une certaine catégorie de
01:22:58population qui fait plus facilement des revues de tempérés
01:23:00il y a même des policiers marseillais
01:23:02qui ont expliqué qu'il y a même des jeunes qui s'arrêtent
01:23:04à hauteur des véhicules de police
01:23:06et qu'ils les branchent, qu'ils les chauffent
01:23:08pour faire un refus d'obtempérer
01:23:10et ils disent essaye de nous suivre. Ça, ça arrive aussi
01:23:12donc voilà où on en est aujourd'hui
01:23:14C'est fou. C'est terrible. Merci
01:23:16beaucoup en tout cas d'avoir été avec nous
01:23:18Rudy. Merci beaucoup
01:23:20Philippe Bilger
01:23:22A demain. A demain mon petit
01:23:24Merci beaucoup
01:23:26Jean Dorido. Merci beaucoup
01:23:28Mickaël Sadoun. Toujours un plaisir
01:23:30Vous me regardez avec cette tête de crooneur
01:23:32Parce que j'en profite, je vous regarde
01:23:34avant de vous retrouver peut-être, je ne sais pas, dans une
01:23:36semaine, dans 15 jours, au plus vite en tout cas
01:23:38Et bien ça c'est Tonton Philippe David
01:23:40Tonton, appelez-moi
01:23:42Tonton David
01:23:44Tonton David, vous me pensez d'ailleurs à nous inviter il y a quelques années
01:23:46Tonton David, sympa
01:23:48Et on retrouve Philippe David dans une heure
01:23:50avec le Futsch Bro
01:23:52Première vraie voix du foot avec Guy Carlier
01:23:54Emmanuel Galasso, on va affûter les crampons
01:23:56Tiens, on va même parler
01:23:58de l'OM, vous allez voir, vous qui êtes marseillais
01:24:00Le plus grand club de France, vous ne l'avez pas précisé
01:24:02N'importe quoi
01:24:04Ça commence déjà
01:24:06Monsieur a le sens de l'humour
01:24:08Dites, allez le PSG
01:24:10Rudy Manaf
01:24:12Allez le...
01:24:14J'arrive pas à ceci dévoiler
01:24:16Quand on nous dit que les policiers ne savent pas parler
01:24:18Allez, moi je vous retrouve dans un instant
01:24:20On va parler emploi dans le secteur du bâtiment
01:24:22qui souffre lourdement dans cette crise
01:24:24actuelle et avec des solutions
01:24:26Allez, à tout de suite

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