• il y a 2 mois
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Jean-Michel Fauvergue, ancien patron du RAID et ancien député ; LoÏk Le Floch-Prigent, industriel ; Léon Deffontaines, porte-parole du PCF ; Anthony Martins-Misse, judoka paralympique et consultant Sud Radio ; Guillaume Bigot, député RN du Territoire du Belfort.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2024-09-05##

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Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Soyez les bienvenus, on espère que tout va bien en cette journée, ça va Philippe David ?
00:00:11J'ai peur Cécile.
00:00:13Qu'est-ce qui se passe ?
00:00:14J'ai peur que vous et moi soyons nus à la fin de l'émission.
00:00:17Nus ? Pourquoi nus ?
00:00:18Oui, parce que quand je vois le plateau des Vrais Voix aujourd'hui, il est d'une telle qualité
00:00:22que je me dis qu'on va peut-être apprendre que Philippe Bilger est nommé ministre de la Justice,
00:00:26que Loïc Leflocq-Prigent est nommé ministre de l'Industrie
00:00:29et Jean-Michel Fauvert ministre de l'Intérieur et nous serions nus dans le studio tous les deux tout seuls.
00:00:33On ne va pas mettre que des fossiles à la...
00:00:36Des fossiles ? C'est des fossiles ?
00:00:38On ne va pas vous abandonner comme ça.
00:00:42On a le droit de choisir pour la nudité.
00:00:46Qu'est-ce que vous entendez ?
00:00:48C'est-à-dire que je préférerais carrément Cécile dans plus un pas pareil que vous.
00:00:53Ça me soulage.
00:00:54Je comprends.
00:00:55Même moi, je comprends.
00:00:59Vous évoquez votre nudité, mon cher Philippe.
00:01:02C'est vrai, c'est vrai.
00:01:03Comme on dit, le roi est nu, vous voyez ce que je veux dire.
00:01:05Mais vous avez toujours l'esprit mal placé.
00:01:07Oui, mais parce que votre culture est rare.
00:01:11Philippe Bilger, entre le ministère de la Justice et les Vrais Voix, vous choisissez qui ?
00:01:17Je ne voudrais pas le ministère de la Justice, j'aimerais beaucoup l'Intérieur.
00:01:22Entre l'industrie et les Vrais Voix, vous choisissez de rester où et d'aller où ?
00:01:26Aux Vrais Voix, il n'y a pas de problème.
00:01:28Moi, il ne sert à rien.
00:01:30Et entre Beauvau qui est déjà pris par Philippe Bilger et les Vrais Voix, Jean-Michel Fauvergue ?
00:01:34Comme c'est pris par Philippe, je reste aux Vrais Voix.
00:01:37C'est la faute de mieux.
00:01:39C'est bien, on est démarrasé de Bilger.
00:01:44Et pour ceux que ça intéresse, le premier ministre s'appelle Michel Barnier et non Michel Bernier,
00:01:51comme la comédienne que je vois en ce moment sur les réseaux sociaux.
00:01:55Bravo Michel Bernier !
00:01:56Non, ce n'est pas elle.
00:01:57C'est une actrice, ce n'est pas un chef d'État, ou en tout cas un politique.
00:02:02En tout cas, la bienvenue à tous ceux qui nous écoutent.
00:02:05On est ravis de vous accueillir et donc bien entendu, nous nous passons en édition spéciale aujourd'hui.
00:02:10Dans ce grand débat du jour, Michel Barnier, ancien commissaire européen affilié au parti Les Républicains,
00:02:16est donc nommé premier ministre par Emmanuel Macron.
00:02:19En pleine tourmente politique, il devra naviguer avec prudence dans une assemblée nationale totalement fragmentée.
00:02:24Alors parlons vrai, est-ce que cette nomination est une surprise pour vous ?
00:02:27Est-ce que vous pensez que Barnier à Matignon ça peut durer à cette question ?
00:02:31Barnier à Matignon c'est un choix, vous dites à 44% par défaut, à 35% une erreur de casting,
00:02:37à 12% le compromis idéal et à 5% légitime.
00:02:41Vous voulez réagir au datant de vos appels au 0826 300 300.
00:02:45On en parlera avec Léon Desfontaines, candidat à tête de liste au PCF aux élections européennes.
00:02:49Et puis le coup de projecteur des vraies voix, on reste un peu dans la thématique.
00:02:53Avec la nomination de Michel Barnier, issu des Républicains comme premier ministre,
00:02:57Emmanuel Macron fragilise donc davantage l'alliance de gauche, réduisant ainsi leur influence.
00:03:02Dans une assemblée nationale déjà divisée,
00:03:04cette stratégie pourrait renforcer la position du RN comme principale force d'opposition.
00:03:08Alors est-ce que le RN n'est pas devenu le faiseur de roi de l'hémicycle ?
00:03:12Est-ce que c'est un pas de plus vers la normalisation du parti ?
00:03:16Et à cette question, le RN vient-il de marginaliser le nouveau Front populaire ?
00:03:20Vous dites oui à 80%, vous voulez réagir encore et toujours le 0826 300 300.
00:03:25Et notre invité pour commenter, Guillaume Bigot, sera avec nous, député RN, territoire de Belfort.
00:03:29On vous souhaite la bienvenue, avec les vraies voix, l'équipe Sud Radio, bienvenue à tous.
00:03:34Les vraies voix Sud Radio.
00:03:37Philippe, donc Bilger, content ou pas content ?
00:03:42Tiens, un petit mot comme ça, content ou pas content de cette nomination ?
00:03:46Pas content de la nomination, enfin content de celui qui est choisi, non.
00:03:52Voilà, le floc présent, Loïc ?
00:03:55Je pense que c'est indifférent, c'est-à-dire qu'il en faut un, et il faut une politique intelligente.
00:04:01Jean-Michel Fauvergue ?
00:04:04Moi je suis content qu'il y ait une décision qui ait été prise, depuis le temps qu'on l'entendait.
00:04:09Sur le nom du Premier ministre, je pense que ce n'est pas le plus important,
00:04:14ce qui sera le plus important, c'est le gouvernement qui sera fait,
00:04:16et ensuite les coalitions au fur et à mesure qui vont être faites.
00:04:21En attendant, on va écouter notre auditeur.
00:04:25Bonjour, notre auditeur du jour, qui est avec nous, Thomas.
00:04:29Oui, allô ?
00:04:30Thomas, bonjour.
00:04:31Bonsoir, bonjour.
00:04:32Thomas, vous allez nous parler de quoi dans un instant ?
00:04:36Écoutez, j'ai un petit coup de gueule qui concerne les membres du Nouveau Front Populaire.
00:04:42D'accord, vous ne bougez pas, on écoute un message répondeur.
00:04:48Salut les vrais voix, je suis très contente d'être avec vous ce soir.
00:04:51Je voulais juste exprimer mon analyse sur ce qui s'est passé.
00:04:54La réalité, c'est qu'on marche sur la tête.
00:04:57C'est-à-dire que ce pays s'est levé contre le Rassemblement National,
00:05:01avec évidemment la gauche qui est arrivée en tête,
00:05:04même si, évidemment, elle n'a pas de majorité absolue.
00:05:06Et on se retrouve après 52 jours, comment dirais-je, d'intenses réflexions,
00:05:11où on se rend compte que les aigles de la politique ont fait leur nid véritablement à l'Élysée,
00:05:15avec Michel Barnier, Premier ministre de la formation la plus petite,
00:05:20battu, balayé aux européennes, aux législatives, c'est-à-dire la droite,
00:05:24et avec une forme d'assentiment du Rassemblement National.
00:05:27C'est d'absurdité, je dirais, politique,
00:05:29parce que ça ne peut pas être sans conséquence pour Emmanuel Macron.
00:05:32Se mettre comme ça dans la main de Marine Le Pen, c'est une forme de folie.
00:05:36Et je pense qu'Emmanuel Macron, je ne sais pas s'il mesure qu'est-ce qu'il cherche.
00:05:40Est-ce qu'il cherche aussi une forme de chaos pour pouvoir réprimer ce chaos ?
00:05:44Je n'en sais rien, en tout cas.
00:05:45Moi, je serai les leaders du nouveau Front Populaire,
00:05:47j'annoncerai d'ores et déjà la couleur,
00:05:49c'est-à-dire pas de désistement républicain aux prochaines législatives
00:05:53pour tous les députés de la droite et tous les députés macronistes
00:05:57qui voteront le discours de politique générale de Michel Barnier.
00:06:00Ça veut dire qu'à partir du moment où vous votez ce discours de politique générale,
00:06:04vous n'êtes plus tout à fait ni un homme de droite ni un macroniste.
00:06:11Vous êtes devenu quasiment un élu du Rassemblement National.
00:06:15Il n'y a aucune raison de se désister pour vous. Bisous les amis.
00:06:17Vous avez bien reconnu Françoise de Gouin, quel est ça ce message, Philippe ?
00:06:21Je ne suis pas d'accord avec ce qui vient d'être dit, mais c'est intelligent.
00:06:26Et quand vous dites Françoise de Gouin, c'est elle.
00:06:29Je me disais, je connais cette voix.
00:06:33Loïc Leflocq-Prigent ?
00:06:35Je crois que l'essentiel de ce qui doit être dit,
00:06:39c'est qu'il y a 11 millions de personnes qui ont voté pour le Rassemblement National
00:06:45et qu'il faut d'une certaine façon respecter les personnes qui ont voté pour le Rassemblement National.
00:06:50Jean-Michel Fauvergne ?
00:06:51Le problème de passer en dernier, c'est qu'on s'est échouré tous les arguments.
00:06:54Françoise de Gouin, je l'avais reconnue à la longueur de son message aussi.
00:06:59Et encore on en a enlevé.
00:07:03Effectivement, l'argument important, c'est qu'il y a beaucoup de Français qui ont voté pour le Rassemblement National
00:07:08et qu'à un certain moment, il faut faire avec.
00:07:10Allez, on retourne au standard avec Thomas qui nous appelle de Toulouse.
00:07:14Et vous Thomas, la réaction du Nouveau Front Populaire vous agace ?
00:07:18Oui, c'est ça, tout à fait.
00:07:20Je voulais pousser un coup de gueule contre les députés du Nouveau Front Populaire
00:07:25parce que depuis cet après-midi, je vois des messages de leur part,
00:07:28de Sandrine Rousseau, Antoine Léaumain pour ne citer qu'eux,
00:07:31qui s'indignent du fait que le RN ne censurerait a priori pas le gouvernement de Michel Barnier.
00:07:36Alors je dis bien a priori, car Mme Le Pen a déclaré tout à l'heure
00:07:39attendre le discours de politique générale du futur gouvernement.
00:07:42Et donc, j'ai quand même l'impression que ces gens-là
00:07:47dénoncent une certaine alliance entre la Macronie et les droits,
00:07:51ce qui les écarte en passant totalement du pouvoir.
00:07:53Et dites-moi si je me trompe, mais j'ai quand même le sentiment
00:07:57qu'ils ont un peu la même raccourci qu'au NFP.
00:07:59Parce que je vous ai alors posé une question.
00:08:01Qui c'est qui s'est allé à la Macronie lors des dernières législatives ?
00:08:05Qui c'est qui s'est délisté en faveur d'Elisabeth Borne ou encore de Darmanin
00:08:08pour faire battre le Rassemblement National ?
00:08:10Alors moi aujourd'hui, je trouve que leurs tweets sont complètement déplacés,
00:08:13ce sont des mauvais perdants, et je suis bien content de les avoir écartés du pouvoir exécutif.
00:08:17Et bien vous savez quoi, on va en reparler dans le prochain débat,
00:08:21ça permettra à nos vrais voix de vous répondre à cette question très intéressante, c'est vrai.
00:08:28Dans un instant, on évoquera le procureur avec ce sujet, Philippe.
00:08:34Absolument, le sujet, le RN est l'arbitre de la vie politique française aujourd'hui.
00:08:43On en parle dans quelques instants.
00:08:45Avec Philippe David, on est ensemble et nos chroniqueurs du jour jusqu'à 19h.
00:08:48Soyez les bienvenus.
00:08:50Sud Radio, parlons vrai.
00:08:54Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:09:00C'est les vraies voix jusqu'à 19h avec une thématique forcément, vous l'imaginez bien,
00:09:05liée autour de la nomination de Michel Barnier à La Matignon,
00:09:09avec cette annonce, en tout cas à 18h officielle.
00:09:14On en parle dans quelques instants avec Félix Mathieu, le résumé des 3 mots dans l'actu.
00:09:19Oui, j'ai choisi 3 mots originaux, ça va vous surprendre.
00:09:21Barnier à Matignon.
00:09:23Je vous laisse deviner de quoi on peut parler.
00:09:25Je crois que j'ai une idée.
00:09:27Oui, ça y est, c'est bon.
00:09:29La parole est au procureur.
00:09:33Les vraies voix Sud Radio, le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:09:38C'est un peu le coup de gueule de Thomas Toulouse, notre auditeur du jour,
00:09:41que vous allez rejoindre aujourd'hui.
00:09:43Le RN est l'arbitre de l'hémicycle.
00:09:45Oui, il y a un paradoxe dans la vie politique française.
00:09:49On l'évoquait tout à l'heure.
00:09:51Entre les deux tours des législatives, de mon point de vue,
00:09:55une campagne profondément non démocratique
00:09:59fait qu'au deuxième tour, le RN est battu et n'a qu'une majorité que vous connaissez,
00:10:06alors qu'il aurait pu avoir une majorité absolue.
00:10:10Il est battu et il se retrouve depuis quelques jours
00:10:14comme l'arbitre de l'anomination du Premier ministre.
00:10:18Et tout à coup, il décide de valider, je m'arrête là, Cécile,
00:10:23le choix de Michel Barnier.
00:10:27C'est tout même assez paradoxal de la part d'un président
00:10:31qui nous a vanté la lutte contre le Rassemblement National
00:10:35et pour le Front Républicain
00:10:37et qui, d'une certaine manière beaucoup plus que d'autres,
00:10:40a laissé tout le pouvoir au RN qui décide dans la vie politique française.
00:10:47Loïc, le flot pour les gens ?
00:10:49Dire qu'il décide, c'est quand même un peu fort, M. le Procureur.
00:10:53C'est-à-dire qu'on se trouve dans une situation où, effectivement,
00:10:58on veut éviter la censure et il faut demander à la première force parlementaire
00:11:04si elle vote systématiquement la censure ou pas.
00:11:07Et quand elle dit, je vote systématiquement la censure sur un certain nombre de candidats,
00:11:11on est obligé de reculer.
00:11:13Mais disons que c'est avoir ignoré, pendant, au moment de la composition
00:11:18du Bureau de l'Assemblée Nationale et ailleurs,
00:11:20avoir ignoré que la première force politique, c'était le RN
00:11:24et qu'ils avaient eu 11 millions de voix.
00:11:26Je reviens toujours à la démocratie.
00:11:28La démocratie, c'est de regarder ce que dit le peuple.
00:11:30Le peuple a voté, 11 millions de voix ont été données au RN.
00:11:37Et ça, les démocrates doivent m'en tenir compte, d'une manière ou d'une autre.
00:11:43Jean-Michel Fauvergue ?
00:11:44Content ou pas content ?
00:11:46De quoi ?
00:11:47Non, je répondais à Loïc.
00:11:49Ils doivent accepter, content ou pas content ?
00:11:51Ils doivent accepter ce que dit le peuple, il n'y a rien à dire.
00:11:54Mais le RN donnait n'importe quel nom, il était validé ?
00:11:58Non.
00:12:00Écoutez, Jean-Michel Fauvergue, imposez-vous.
00:12:03En tout cas, on a vu que le RN était l'arbitre des élégances
00:12:06quand il a choisi Xavier Bertrand, qu'il a rejeté.
00:12:12Et effectivement, c'est quelque chose de réel, de très pragmatique.
00:12:15Maintenant, deuxième chose de réel aussi, c'est que...
00:12:17Et Cazeneuve, les deux. Ils ont rejeté tous les deux.
00:12:20Oui, enfin, Cazeneuve était lui aussi très contesté dans son parti d'origine.
00:12:27Un PS qui lui aussi est déchiré de toutes parts.
00:12:32Alors c'est vrai que le RN est le premier parti,
00:12:36l'NFP étant un rassemblement de partis qui s'entendent plus ou moins bien
00:12:41quelques fois en fonction des événements.
00:12:43Les sujets.
00:12:44Maintenant, on verra, on analysera, mais on verra qu'à un certain moment,
00:12:50pour que certains textes passent, il faudra qu'il n'y ait pas, à minima,
00:12:56de censure du RN.
00:13:01Allez, tout de suite, les trois mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:13:04Les vrais voici de radio.
00:13:06Trois mots, Félix, qui sont Barnier à Matignon.
00:13:10Michel Barnier nommé Premier ministre.
00:13:12Il doit s'installer à Matignon vers 18h après Gabriel Attal, 35 ans,
00:13:16place à une nouvelle génération de décideurs.
00:13:18Michel Barnier, 73 ans, ancien ministre de l'Agriculture, des Affaires étrangères,
00:13:22ancien commissaire européen aussi.
00:13:24Le responsable LR avait notamment négocié le Brexit pour Bruxelles.
00:13:27Jean-Luc Mélenchon dénonce des législatives volées.
00:13:30Laurent Wauquiez félicite Michel Barnier,
00:13:32estimant qu'il a tous les atouts pour réussir.
00:13:34Et puis Marine Le Pen attend de voir et d'entendre son discours de politique générale.
00:13:38Les vrais voici de radio.
00:13:41Oui bon, alors évacuons la question.
00:13:43Oui, le petit jeu des archives, gna gna gna, comme dirait l'autre.
00:13:46C'est un peu facile, un peu mesquin.
00:13:48C'est pourquoi on ne va pas passer des heures sur cette archive de Michel Barnier,
00:13:51le nouveau Premier ministre nommé par Emmanuel Macron.
00:13:54Enfin, tout de même, ça c'était justement quand il parlait d'Emmanuel Macron
00:13:58il y a deux ans avant la présidentielle.
00:14:00Notre pays n'a pas été bien gouverné.
00:14:02Et l'échec du président sortant est clair.
00:14:05Pourquoi ? Parce qu'il a gouverné notre pays à l'intérieur et à l'extérieur
00:14:09de manière solitaire et arrogante.
00:14:12Et ce n'est pas ça la Ve République.
00:14:14Et ça n'a pas donné de résultat tel que les Français peuvent le juger.
00:14:19On va rire lors du premier conseil des ministres.
00:14:22Il y en a un, en tout cas, qui n'a pas rigolé
00:14:25en apprenant la nomination de cette figure de l'ère Amatignon.
00:14:28C'est Jean-Luc Mélenchon.
00:14:29Ce n'est pas le nouveau Front populaire qui est arrivé en tête de l'élection
00:14:34qui aura le Premier ministre et la responsabilité de se présenter devant les députés.
00:14:40Ce sera un membre, parmi d'autres, d'un parti qui a été le dernier
00:14:46à l'élection législative, qui a fait le plus petit score
00:14:50et qui a fait l'un des plus petits nombres de députés
00:14:55pour finir présent à l'Assemblée nationale.
00:14:57L'élection a donc été volée au peuple français.
00:15:01Le message a été nié.
00:15:04La réaction de Jean-Luc Mélenchon
00:15:06après l'annonce de ce choix de Michel Barnier comme nouveau Premier ministre.
00:15:09Et l'enjeu pour le nouveau Premier ministre,
00:15:11désormais, pouvoir gouverner sans être renversé par une motion de censure.
00:15:14Et oui, c'était bien ça la complexité de l'équation dans la tête d'Emmanuel Macron
00:15:17à Premier ministre qui ne serait pas aussitôt renversé par une motion de censure,
00:15:20votée par exemple par le nouveau Front populaire et par le Rassemblement national.
00:15:24Et de fait, Marine Le Pen ne semble pas disposée, pour le moment,
00:15:28à renverser un éventuel gouvernement.
00:15:30Barnier, pas immédiatement en tout cas.
00:15:32On a demandé à ce que nos électeurs soient respectés.
00:15:34C'était le premier critère.
00:15:35Le deuxième critère était un Premier ministre qui s'intéresse à la modification du mode de scrutin
00:15:40parce qu'on ne peut pas envisager de ne pas tenir compte de ce qui s'est passé.
00:15:44Il faut que la France puisse, demain, lorsqu'il y aura une dissolution,
00:15:47obtenir une majorité claire pour la gouverner.
00:15:50Et évidemment, les sujets de fond qui nous intéressent fondamentalement
00:15:55sont ceux de la prise en considération de l'immigration hors contrôle,
00:15:59de l'insécurité qui explose,
00:16:01et évidemment de la préservation du pouvoir d'achat des Français.
00:16:04Donc ça, je ne peux pas répondre en amont.
00:16:06Et nous attendrons le discours de politique générale de M. Barnier.
00:16:09La réaction de Marine Le Pen du RN au micro de nos confrères de LCI tout à l'heure.
00:16:13Et ce choix de Michel Barnier clôture une séquence d'intenses tractations
00:16:17pour trouver un successeur à Gabriel Attal.
00:16:19Qui, pour gouverner sans se faire renverser dans une assemblée au rapport de force éparpillée ?
00:16:23Eh bien, l'Elysée a testé, on s'en souvient bien,
00:16:25les noms de Thierry Baudet, Xavier Bertrand ou encore de Bernard Cazeneuve.
00:16:27Eh bien, l'ancien Premier ministre de François Hollande, Bernard Cazeneuve,
00:16:30s'est montré beau joueur, là aussi sur LCI,
00:16:32au moment où l'hypothèse Barnier a commencé à se préciser en milieu de journée.
00:16:37Michel Barnier est un homme qui a des qualités, qui a une expérience.
00:16:41Et de toute façon, la seule préoccupation que nous devons avoir aujourd'hui,
00:16:45c'est celle d'un gouvernement qui permette au pays de résoudre les difficultés nombreuses.
00:16:49Et elles sont profondes auxquelles il est confronté.
00:16:51Donc, le seul commentaire doit être dicté par le sens de l'intérêt général.
00:16:57Le reste n'a pas d'importance.
00:16:58Réaction de Bernard Cazeneuve.
00:17:01Et puis, un mot tout de même de celui qui s'apprête à quitter Matignon à 18h.
00:17:04Gabriel Attal semble déjà préparer la suite à peine.
00:17:07La nomination de Michel Barnier était-elle annoncée ?
00:17:09Que le Premier ministre sortant a dégainé sur les réseaux sociaux
00:17:13une vidéo pour dire au revoir et merci.
00:17:15En gros, une vidéo hyper bien léchée aux allures de clip de campagne extrait.
00:17:19À tous nos compatriotes viscéralement attachés à la liberté, à l'égalité,
00:17:23à la fraternité, à la laïcité,
00:17:25je dis que ma détermination à agir pour les valeurs de la République est intacte.
00:17:30Je poursuivrai tous ces combats avec ma méthode,
00:17:32dire la vérité sans tabou,
00:17:34regarder le pays en face tel qu'il est.
00:17:36Je ferai toujours tout pour me dresser à la hauteur du moment,
00:17:39à la hauteur de notre pays que nous aimons tant.
00:17:41En un mot, un seul, merci.
00:17:43Le lien que nous avons est ce que j'ai de plus précieux.
00:17:46C'est sur moi pour continuer à le tisser.
00:17:48Continuer sur moi pour continuer à le tisser.
00:17:50Ce lien nous dit Gabriel Attal.
00:17:52Gabriel Attal, ça ressemble effectivement à un clip de campagne.
00:17:55C'était sa vidéo d'au revoir, vous allez me dire,
00:17:57ses équipes ont eu une cinquantaine de jours pour la préparer.
00:18:00Petite larme à l'œil de Philippe Bilger.
00:18:03Vous le voyez au gouvernement ?
00:18:05Vous le voyez au gouvernement ?
00:18:07Ou il a carrément sortiré du gouvernement pour penser à 2027
00:18:09quand on voit ce clip Gabriel Attal ?
00:18:11Il n'est pas au gouvernement.
00:18:13Il pourrait y rentrer.
00:18:14Non, non, mais il ne voulait plus être Premier ministre
00:18:16alors que 40% des Français le souhaitaient.
00:18:20Il ne sera pas ministre.
00:18:21Il va s'occuper de 2027.
00:18:24Vous avez totalement raison.
00:18:26Je pense que ces nominations qu'on mette de Gabriel Attal
00:18:32sur les diverses postes, je pense en particulier à l'enseignement
00:18:36et comme Premier ministre, sont un gros avantage et un gros atout pour lui.
00:18:40Il faut qu'il se retire là-dessus et qu'il investisse dans l'avenir sur ça.
00:18:48Merci beaucoup en tout cas.
00:18:50Vous restez avec nous dans quelques instants.
00:18:5360 jours après le second tour des élections législatives,
00:18:57Emmanuel Macron a mis fin au suspense en nommant à Matignon
00:19:01Michel Barnier, le négociateur du Brexit.
00:19:03Alors parlons vrai.
00:19:05Est-ce que cette nomination est une surprise pour vous ?
00:19:07Est-ce que vous pensez que Barnier à Matignon, ça peut durer
00:19:10ou que ça ne va pas durer très longtemps ?
00:19:12Et à cette question, Barnier à Matignon, c'est un choix.
00:19:14Vous dites à 43% par défaut, à 35% une erreur de casting,
00:19:18à 17% le compromis idéal et à 5% c'est légitime.
00:19:22Vous voulez réagir au datant de vos appels,
00:19:25élivrez-vous aussi au 0826 300 300.
00:19:28Et Léon Desfontaines du parti communiste français est avec nous.
00:19:31Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation.
00:19:33Est-ce que cette nomination est une trahison pour vous ?
00:19:36Je pense que ça a trahi la voix des électeurs des dernières élections législatives.
00:19:40C'est clair et net, ils voulaient le changement,
00:19:42ils voulaient avoir une continuité de la politique gouvernementale menée depuis 7 ans.
00:19:45On en parle dans un instant.
00:19:46Soyez les bienvenus, 0826 300 300.
00:19:48Si vous voulez commenter, on vous attend au Standard avec Aude.
00:19:51On est ensemble jusqu'à 19h. A tout de suite.
00:20:04On vous souhaite la bienvenue dans « C'est vrai, voix »,
00:20:06en spéciale actualité forcément.
00:20:08Franchement, Matignon, Michel Bernier, le nouveau Premier ministre,
00:20:13nommé aujourd'hui.
00:20:14Ce soir à 18h30, j'imagine qu'on attend le discours
00:20:18avec Philippe Bilger aujourd'hui pour commenter,
00:20:20avec Loïc Lefrock-Prigent et Jean-Michel Fauvergue.
00:20:24Philippe et moi, on est ensemble jusqu'à 20h.
00:20:26Allez, tout de suite.
00:20:27À sauf si on nous appelle au gouvernement.
00:20:29Vous y croyez encore Philippe ou pas ?
00:20:31Pourquoi pas ?
00:20:32Sur un malentendu, ça peut marcher.
00:20:34Il a bu ou quoi ?
00:20:37En permanence.
00:20:39De la dérision.
00:20:41C'est pas de la dérision.
00:20:43Qu'est-ce que tu veux faire, Philippe ?
00:20:45Changer de nom, changer de sexe, changer de machin ?
00:20:47Je pense qu'il est prêt à te mentir.
00:20:49Il faut quand même avoir un petit truc.
00:20:51Il fait peur. Parfois, il fait flipper quand même.
00:20:55Allez, tout de suite, le grand débat du jour.
00:21:01C'est fait.
00:21:02Après de longues semaines d'incertitudes,
00:21:04la France a un nouveau Premier ministre,
00:21:06Michel Barnier.
00:21:07De qui se moque-t-on ? C'est un vrai scandale.
00:21:09L'élection a donc été volée au peuple français.
00:21:13On a vraiment envie de dire tout ça pour ça.
00:21:16Un Premier ministre qui est nommé avec la permission
00:21:19et peut-être sur la suggestion du Rassemblement National.
00:21:22Ça semble répondre au moins aux premiers critères
00:21:25que nous avions réclamés,
00:21:27c'est-à-dire un homme qui soit respectueux
00:21:29des différentes forces politiques
00:21:31et capable de pouvoir s'adresser au Rassemblement National.
00:21:33Qui est le premier groupe de l'Assemblée Nationale.
00:21:37Michel Barnier, ancien commissaire européen,
00:21:39membre des Républicains, est donc nommé Premier ministre
00:21:41par Emmanuel Macron.
00:21:43En pleine tourmente politique, il deviendra
00:21:45et il essaiera surtout de naviguer avec prudence
00:21:48dans une Assemblée Nationale fragmentée.
00:21:50Alors, parlons vrai qu'un.
00:21:51Vous, est-ce que vous souhaitez que Barnier
00:21:53gouverne à droite ou au centre ?
00:21:55Qui souhaitez-vous voir nommé ministre ?
00:21:57Venez nous le dire au 0826 300 300.
00:22:00Et à cette question, Barnier à Matignon, c'est un choix.
00:22:02Vous dites à 44% par défaut,
00:22:04à 35% une erreur de casting,
00:22:06à 16% le compromis idéal
00:22:08et à 5% légitime. On attend vos appels.
00:22:10Philippe Bilger à la justice, c'est bien.
00:22:12Oui.
00:22:14En parlons sérieusement.
00:22:16Et notre invité, Léon Desfontaines,
00:22:19tête de liste PCF aux...
00:22:22Aux Européennes.
00:22:24Voilà, c'est ça. Vous l'avez dit.
00:22:26Merci beaucoup. Soyez le bienvenu.
00:22:28Philippe Bilger.
00:22:30Je voudrais, maintenant,
00:22:32sans dérision,
00:22:34dire comme la personne que vous venons d'entendre,
00:22:36tout ça pour ça.
00:22:38Tout de même, ceci étant dit,
00:22:40si on raisonne sur un plan
00:22:42purement quantitatif,
00:22:44je comprends que le Nouveau Front Populaire
00:22:46s'estime spolié
00:22:48dans la mesure,
00:22:50évidemment,
00:22:52on aurait pu concevoir
00:22:54que le premier ministre soit
00:22:56choisi dans ce camp
00:22:58et que peut-être,
00:23:0024h ou 48h plus tard,
00:23:02une motion de censure l'aurait atteint.
00:23:04C'est d'autant plus
00:23:06choquant,
00:23:08du point de vue du Nouveau Front Populaire,
00:23:10c'est qu'on a
00:23:12le choix d'un premier ministre
00:23:14qui a été très largement
00:23:16fait
00:23:18par le Rassemblement National
00:23:20et qui, lui-même,
00:23:22n'est pas à l'abri d'une censure,
00:23:24peut-être, après son discours
00:23:26de politique générale.
00:23:28Donc, il ne me semble pas
00:23:30que la nomination de Michel Barnier
00:23:32réponde véritablement
00:23:34à ce que la France attendait
00:23:36et je crains qu'au contraire,
00:23:38elle aggrave une situation
00:23:40qui, et c'est un
00:23:42euphémisme, n'est pas brillante.
00:23:44Jean-Michel Fauvergue, qui a été député.
00:23:46Oui. Alors, si on
00:23:48attend, effectivement, de trouver
00:23:50un homme ou une femme idéal
00:23:52dans cette situation qui, elle,
00:23:54complètement confuse
00:23:56la situation de l'Assemblée Nationale aujourd'hui,
00:23:58je pense qu'il n'y aura jamais
00:24:00de solution particulière. Donc, incertainement,
00:24:02il était nécessaire de faire
00:24:04un choix. Les choix ont été testés,
00:24:06les divers noms ont été testés
00:24:08et je pense que
00:24:10ils ont été testés
00:24:12en fonction de ce que disaient les uns
00:24:14et les autres et la possibilité de les censurer
00:24:16assez rapidement.
00:24:18La question, c'est de savoir,
00:24:20comme le disait l'ancien président
00:24:22François Hollande, de savoir si
00:24:24c'est du rôle du Président de la République
00:24:26de tester ça et de la
00:24:28censurabilité,
00:24:30c'est un mot nouveau, la censurabilité
00:24:32du Premier
00:24:34Ministre, ou de laisser le Parlement
00:24:36le faire. En laissant le Parlement
00:24:38le faire, je pense
00:24:40qu'on s'enfonçait encore plus dans la crise
00:24:42et le Parlement l'aurait fait à plusieurs reprises.
00:24:44Je n'irai pas chercher mes conseils
00:24:46de choisir le Premier
00:24:48Ministre chez François Hollande, personnellement,
00:24:50et je considère qu'il
00:24:52ferait mieux de se taire.
00:24:54Non, c'est mon opinion,
00:24:56je ne suis pas d'accord.
00:24:58Je ne veux pas remplacer François, pardon.
00:25:00Non, non, monsieur,
00:25:02tu aurais le droit,
00:25:04mais ça me paraît pas nécessaire.
00:25:06Alors,
00:25:08le sujet, c'est quand même
00:25:10est-ce qu'on peut sortir de cet
00:25:12arbre gliaux ?
00:25:14Et parfois, le fait que
00:25:16on ait choisi Michel Barnier
00:25:18nous fait sortir de l'arbre gliaux.
00:25:20Pour combien de temps ? Avec quel succès ?
00:25:22Avec quelle efficacité ? On n'en sait rien.
00:25:24Enfin, au moins, on en sort.
00:25:26Et en ce qui concerne l'économie,
00:25:28parce que ça me soucie un peu,
00:25:30il faut savoir que depuis
00:25:32un mois, le carnet de commandes
00:25:34a disparu dans nos entreprises.
00:25:36Donc, on se réveille
00:25:38en septembre avec
00:25:40plus rien, plus rien sur l'économie.
00:25:42Il n'y a plus de commandes, il n'y a plus rien.
00:25:44Et donc, on se dit que peut-être,
00:25:46que ce soit l'individu qui est nommé,
00:25:48eh bien, c'est mieux
00:25:50que rien.
00:25:52Léon Desfontaines,
00:25:54aujourd'hui,
00:25:56ça y est, le nom
00:25:58est tombé farfaire avec.
00:26:00Quelle est la position
00:26:02du nouveau Front populaire ?
00:26:04Je vais dire la position de mon parti,
00:26:06du Parti communiste français.
00:26:08Moi, je pense que tout d'abord, il faut repartir des élections législatives
00:26:10et de ce qu'ont dit les Français. Les Français ont exprimé
00:26:12dans leur écrasante majorité
00:26:14du changement. Pas qu'un changement de Premier ministre,
00:26:16un changement de politique.
00:26:18Fin des courses, on arrive avec
00:26:20M. Barnier, une sorte de Joe Biden
00:26:22à la française, qui est élu depuis
00:26:241973 et qui, systématiquement,
00:26:26dès qu'il a été élu,
00:26:28a tout fait pour mener
00:26:30la vie dure aux Françaises et aux Français. Il a été
00:26:32quand même ministre des Affaires européennes en 2005,
00:26:34lors du référendum sur le traité constitutionnel européen
00:26:36qui, je le rappelle, avait été rejeté
00:26:38majoritairement par les Français à plus de
00:26:4055 %. Il a été commissaire européen
00:26:42lorsque a été négocié le marché
00:26:44européen de l'électricité, dont on a un peu entendu
00:26:46parler, qui a eu pour conséquence la multiplication
00:26:48par deux, par trois des factures d'énergie
00:26:50et d'électricité, notamment pour nos petites
00:26:52et moyennes entreprises, mais aussi pour
00:26:54nos collectivités territoriales.
00:26:56Et on se retrouve finalement avec
00:26:58un Premier ministre qui va non pas mener
00:27:00une politique de cohabitation, mais de
00:27:02continuité, de colocation peut-être
00:27:04avec Emmanuel Macron sur la politique
00:27:06gouvernementale. Et du coup,
00:27:08pas de changement. Je rebondis, pardon,
00:27:10sur ce que vous dites.
00:27:12Gabriel Attal était trop jeune, lui,
00:27:14il est trop vieux. Il y a un problème
00:27:16dans ce pays avec les seniors ?
00:27:18Non, mais c'est une vraie
00:27:20question, en fait. Il y a un problème avec les seniors
00:27:22qui ont pourri la vie des Français depuis qu'ils sont élus,
00:27:24en fait, et c'est le cas de Michel Barnier. Donc ça n'a rien à voir avec l'âge ?
00:27:26Ça n'a rien à voir avec l'âge. Parce que vous dites le Biden...
00:27:28Non, d'ailleurs, on avait proposé
00:27:30Huguette Bellot en tant
00:27:32de Premier ministre et c'était jamais...
00:27:34C'était pas le renouvellement
00:27:36générationnel qu'a pu incarner
00:27:38Gabriel Attal lorsqu'il a été nommé à Matignon.
00:27:40C'est pas une question d'âge, c'est une question de fond politique.
00:27:42Et moi j'ai un problème, aujourd'hui, en effet,
00:27:44avec M. Barnier, qui est arrivé
00:27:46à Matignon et donc qui a été nommé,
00:27:48enfin, qui va arriver à Matignon bientôt pour faire son
00:27:50premier discours de passation
00:27:52et qui a un bilan politique
00:27:54et ce bilan politique est globalement négatif.
00:27:56Philippe Bigerbo.
00:27:58Des Fontaines, pour parler
00:28:00un peu du Nouveau Front Populaire
00:28:02et des erreurs qu'il a
00:28:04pu commettre, est-ce que
00:28:06vous confirmeriez ce que
00:28:08vous avez dit à l'époque en
00:28:10reprochant un petit peu à la France
00:28:12Insoumise d'avoir lancé
00:28:14des initiatives et
00:28:16tenu des propos sans
00:28:18concertation avec les autres ?
00:28:20Est-ce que ça n'a pas créé un
00:28:22climat un peu délétère ?
00:28:24Moi, je pense qu'Emmanuel Macron s'est
00:28:26servi de tout ce qui était possible et
00:28:28imaginable pour montrer qu'il y avait des divisions
00:28:30à gauche. La réalité, c'est quand même qu'on a été tous
00:28:32d'accord sur un nom, Lucie Casté,
00:28:34à Matignon, et au-delà
00:28:36de la nomination de Lucie Casté, on a tous été d'accord
00:28:38qu'il fallait faire des compromis et que
00:28:40au-delà de la nomination de telle ou
00:28:42telle personne à Matignon, ce qui nous importait
00:28:44c'est le fond, c'est comment on est capable
00:28:46d'agir pour le quotidien des Français.
00:28:48C'est la rentrée depuis quelques jours
00:28:50maintenant, on voit des classes
00:28:52surchargées, des écoles qui
00:28:54ont fermé, notamment chez moi en Picardie,
00:28:56des centres hospitaliers qui ont défrayé
00:28:58la chronique durant tout l'été parce qu'ils n'étaient pas
00:29:00assez dotés de moyens. On a
00:29:02des cas des manques
00:29:04d'agents,
00:29:06notamment de policiers et de gendarmes
00:29:08sur le terrain, on a vu encore des
00:29:10tristes actualités récemment.
00:29:12On a besoin d'une revitalisation du coup, par
00:29:14conséquent, de nos services publics. On nomme
00:29:16un commissaire européen qui a été le représentant
00:29:18français
00:29:20à Bruxelles pour soutenir toutes les
00:29:22politiques austéritaires qui nous sont imposées aujourd'hui
00:29:24et donc malheureusement, on va avoir une
00:29:26continuité de la politique gouvernementale
00:29:28qui a été posée par Gabriel Attal.
00:29:30J'insiste sur une chose parce que j'entends
00:29:32ce qui est dit sur le Rassemblement National, etc.
00:29:34On la connaît, la politique de M. Barnier.
00:29:36Et si le Rassemblement National est prêt
00:29:38à soutenir tacitement
00:29:40le gouvernement Barnier, alors même que celui-ci
00:29:42était pour la retraite à 65 ans, qu'il propose
00:29:44des coûts budgétaires sans précédent dans nos
00:29:46services publics, notamment pour notre
00:29:48ruralité, et qu'il est contre
00:29:50l'augmentation des salaires,
00:29:52en tout cas, on verra ce qu'il dit, mais en tout cas,
00:29:54sauf preuve du contraire, il est contre l'augmentation
00:29:56des salaires tels que nous le proposons au Nouveau Front
00:29:58populaire, eh bien, ça sera une trahison
00:30:00des travailleurs, une trahison des électeurs
00:30:02du Rassemblement National parce qu'ils ont élu
00:30:04quelqu'un, enfin, s'ils ont voté pour des députés
00:30:06du Rassemblement National, c'était pour changer, et si on mène
00:30:08la même politique et qu'ils sont soutenus par les députés du RN,
00:30:10eh bien, ce sera une trahison de plus.
00:30:12Vous me permettrez, M. Defmontaine, de ne pas être d'accord
00:30:14avec vous.
00:30:16Parce que
00:30:18si jamais on nomme un jeune,
00:30:20effectivement, comme il est sans passé,
00:30:22on ne peut pas critiquer son passé.
00:30:24Et donc, à partir du moment
00:30:26où j'essaie de défendre les vieux,
00:30:28un vieux en a fait des choses,
00:30:30des choses bien, des choses pas bien, et c'est bon.
00:30:32Ok, très bien. Mais, donc, je pense
00:30:34que caricaturer Michel Barnier
00:30:36sur deux ou trois choses
00:30:38est quand même très nettement
00:30:40insuffisant et à la limite
00:30:42un peu maladroit. Par contre,
00:30:44ce qui est certain,
00:30:46c'est que, à l'intérieur
00:30:48de ce qui a été dit par
00:30:50les Français, il y a
00:30:52des gens qui ont voté
00:30:54majoritairement,
00:30:56dans deux cas,
00:30:58pour le Rassemblement National.
00:31:00Donc, c'est à regarder. Vous devez le regarder
00:31:02aussi, comme moi. Et l'ensemble
00:31:04de la démocratie
00:31:06doit le regarder. Et surtout, derrière,
00:31:08je pense que vous avez également
00:31:102,5 millions d'entreprises,
00:31:12qu'elles soient grandes, petites,
00:31:14ou moyennes, ou réptiles,
00:31:16qui sont là en train de vous dire ce que
00:31:18vous êtes en train de raconter
00:31:20sur
00:31:22ce que Mme Castex
00:31:24a présenté. C'est complètement
00:31:26fou et on va dans le mur. C'est ça
00:31:28qu'on vous dit. Nous sommes 2,5 millions
00:31:30patrons avec nos ouvriers
00:31:32qui sont capables de parler avec nous,
00:31:34qui disent, non, on va dans le mur.
00:31:36Les factures d'électricité, moi, c'est la première chose qu'on me dit
00:31:38quand je rencontre des entreprises. J'en ai rencontré
00:31:40beaucoup dans la vallée de la Véry, la vallée de la Brêle,
00:31:42en Picardie, qui me disent tous
00:31:44le scandale de ces dernières années,
00:31:46c'est la hausse des factures d'électricité.
00:31:48Le responsable de la hausse de ces factures d'électricité,
00:31:50il a un nom, il s'appelle M. Barnier, il est nommé à Matignon.
00:31:52C'est un très mauvais signal.
00:31:54C'est un très mauvais signal qui a été envoyé
00:31:56à Mathilde et aux moyennes entreprises.
00:31:58C'est lui, très bien, il était commissaire
00:32:00au marché intérieur européen quand le marché européen
00:32:02de l'électricité a été mis en place. C'est lui qui a pondu
00:32:04cette réforme qui fait qu'aujourd'hui,
00:32:06nos entreprises sont lésées par rapport aux entreprises allemandes.
00:32:08Quel gouvernement que ce soit, malgré ce qui a été fait
00:32:10au marché de l'électricité, de faire ce qui a été
00:32:12fait, c'est-à-dire de considérer
00:32:14que le marché de l'électricité
00:32:16fait l'objet d'un
00:32:18autre chose qu'un non-accord.
00:32:20Et le Portugal et l'Espagne
00:32:22se sont retirés
00:32:24et on aurait très bien pu se retirer.
00:32:26Non, non, ça vous pouvez pas dire.
00:32:28Non, non, non.
00:32:30Il a cru bien faire
00:32:32et il a mal fait, mais le gouvernement
00:32:34actuel aurait très bien, enfin,
00:32:36le précédent, aurait très bien pu revenir dessus.
00:32:38Je me suis suffisamment engueulé avec Bruno Le Maire
00:32:40sur le sujet pour considérer que c'est lui qui a d'accord.
00:32:42Il y a d'autres sujets.
00:32:44Oui, Léon
00:32:46Desfontaines nous dit
00:32:48continuer et faire la même politique avec Michel Barnier.
00:32:50Je pense pas que ce soit la même politique.
00:32:52Au contraire.
00:32:54On est en procédure
00:32:56de déficit
00:32:58excessif par l'Europe.
00:33:00Il va falloir faire une politique,
00:33:02à mon avis, qui sera encore plus dure
00:33:04que celle qui a été faite auparavant.
00:33:06Et c'est quelque chose d'important
00:33:08justement pour sauver nos entreprises
00:33:10et pour sauver notre modèle économique.
00:33:12Ça, c'est la première chose.
00:33:14Il y a une autre chose dans le programme
00:33:16de Lucie Castet
00:33:18que j'avais bien regardé.
00:33:20Personne ne parlait
00:33:22de ce que 11 millions de personnes ont signifié
00:33:24à la nation, c'est-à-dire
00:33:26personne ne parlait de la sécurité, personne ne parlait de l'immigration
00:33:28ou très peu, en tout cas,
00:33:30personne ne parlait du problème de la justice.
00:33:32C'est quelque chose qu'il va falloir réagir.
00:33:34Concernant l'électricité, je suis assez
00:33:36à l'accord avec vous, sauf que maintenant, il faut prendre en compte
00:33:38une chose importante, c'est que
00:33:40depuis un peu plus d'un an, la France
00:33:42est redevenue exportatrice d'électricité
00:33:44et que le coût de l'électricité a baissé.
00:33:46Donc il faut être honnête jusqu'au bout.
00:33:48Oui, mais il y a beaucoup d'entreprises
00:33:50qui ont mis la clé sous la porte à cause des factures d'électricité.
00:33:52Je pense notamment à
00:33:54nombre de petits artisans qui sont
00:33:56en situation compliquée aujourd'hui
00:33:58ou qui ont dû mettre la clé sous la porte
00:34:00parce que les factures d'électricité ont explosé.
00:34:02C'est lui qui est à l'origine de la réforme.
00:34:04Les amis,
00:34:06les auditeurs ont des questions à poser aussi.
00:34:08Thomas est avec nous en direct de Toulouse.
00:34:10Thomas ?
00:34:12Oui, bonjour.
00:34:14Pardon, ça va vite, ils ont plein de trucs à dire.
00:34:16Oui, c'est assez difficile de passer derrière tout le monde.
00:34:18Mais vous allez réussir.
00:34:20Vous allez voir.
00:34:22Juste un petit truc.
00:34:24Actuellement, qu'est-ce qui s'est passé
00:34:26après les résultats ? On a eu
00:34:28l'EMFP qui est arrivé en tête
00:34:30des législatives.
00:34:32Pour moi, c'est une erreur de casting, pour répondre
00:34:34à votre question, de la part
00:34:36du Président de la République.
00:34:38Je ne suis pas sympathisant du
00:34:40l'EMFP, mais il aurait dû
00:34:42nommer Lucie Catette à Matignon.
00:34:44Le temps serait tenu,
00:34:46mais il fallait le faire, il fallait respecter
00:34:48la voix du peuple.
00:34:50Je me dis quelque part que
00:34:52ça me fait penser
00:34:54à une phrase qu'on a l'habitude de lire,
00:34:56que disait Coluche, si voter changeait
00:34:58quelque chose, il y a longtemps que ce serait
00:35:00interdit. Je me demande
00:35:02s'il n'avait pas finalement raison.
00:35:04La réflexion
00:35:06Léon Desfontaines,
00:35:08la suite, c'est quoi ?
00:35:10C'est une motion de censure, c'est quoi ?
00:35:12Qu'est-ce que vous allez décider ?
00:35:14On a toujours été clair qu'au-delà du casting,
00:35:16c'est le fonds qui nous intéressait. Mais maintenant,
00:35:18le fonds de M. Barnier, on le connaît. Il était
00:35:20commissaire européen, il était ministre, il a un bilan
00:35:22dans ce qu'il porte. Bien évidemment, il y aura une motion de censure
00:35:24contre M. Barnier, parce que nous voulons censurer
00:35:26toute politique qui vise...
00:35:28De toute façon, on n'a pas le choix que d'attendre le discours
00:35:30de politique générale. Bien évidemment, on l'attendra.
00:35:32Mais on n'est pas obligé de faire un vote de conscience
00:35:34contre le discours de politique générale, je le rappelle.
00:35:36C'est pas obligatoire. Et je pense que c'est malheureux par ailleurs.
00:35:38Mais je pense que n'importe quel gouvernement
00:35:40est responsable devant le Parlement et l'Assemblée nationale.
00:35:42Et à minima, c'est d'avoir sa confiance.
00:35:44Je pense que c'est le minimum. Mais bon, bref.
00:35:46Dans tous les cas, bien évidemment qu'il y aura une motion de censure qui sera déposée
00:35:48après ce discours de politique générale,
00:35:50dont on sait déjà la teneur. Je vous mets ma main à couper.
00:35:52Ça sera des mesures
00:35:54austéritaires qui vont se démultiplier
00:35:56partout dans l'ensemble des services publics.
00:35:58Et on connaît que les effets dévastateurs,
00:36:00on a vu une fracture
00:36:02entre notamment la ruralité et les métropoles.
00:36:04Moi, je viens de la campagne Picard.
00:36:06Je sais ce que c'est aujourd'hui le quotidien, que de voir
00:36:08les écoles fermées les unes après les autres,
00:36:10ce que c'est que des déserts médicaux, ce que c'est que de voir des services
00:36:12fermés dans nos centres hospitaliers.
00:36:14Et avec la politique de M. Barnier, ça va se démultiplier.
00:36:16Donc, bien évidemment, nous censurons.
00:36:18Et j'invite l'ensemble des députés qui sont élus
00:36:20dans de telles circonscriptions à rendre des comptes
00:36:22devant leurs électeurs et à censurer également
00:36:24une politique qui va dévitaliser
00:36:26l'ensemble de nos campagnes et qui va avoir des effets, encore une fois,
00:36:28dévastateurs. Et encore une fois,
00:36:30on a parlé du déficit excessif
00:36:32qui est menacé par Bruxelles.
00:36:34À un moment, moi, je me permets
00:36:36d'être ici pour un coup de gueule.
00:36:38Je veux dire, qui menace la France aujourd'hui ?
00:36:40Des technocrates bruxellois sont capables
00:36:42de menacer la France de payer des amendes
00:36:44alors même que les Français, à plus de 55%,
00:36:46je le rappelle, ont voté contre ces règles budgétaires.
00:36:48Sur quelles règles, aujourd'hui, l'Union européenne
00:36:50est capable de menacer la France ?
00:36:52Oui, aujourd'hui, il faut gueuler face à ça.
00:36:54Et j'insiste sur ce point-là.
00:36:56Ce n'est pas à l'Union européenne de dicter notre politique budgétaire
00:36:58c'est à la France.
00:37:00La France est souveraine. Les Français sont souverains.
00:37:02Ils se sont exprimés lors des élections législatives.
00:37:04Ils ont demandé du changement. Maintenant, il faut que ça change.
00:37:06Est-ce que vous excluez, Léon Desfontaines,
00:37:08que dans l'espèce
00:37:10de concertation entre
00:37:12le Président et Michel Barnier,
00:37:14la politique que vous craignez
00:37:16très austère soit largement
00:37:18réfléchie ? Parce que
00:37:20je suppose que le Président
00:37:22ne validera pas tout ce qu'il
00:37:24peut y avoir de très extrême
00:37:26à droite.
00:37:28Honnêtement, on verra. Dans tous les cas,
00:37:30il y aura une politique austéritaire, ça c'est sûr.
00:37:32On vous rappellera, bien entendu, pour en parler.
00:37:34Léon Desfontaines, mille merci. Tête de liste
00:37:36du PCF aux élections européennes.
00:37:38Dans un instant, le quiz de l'actu.
00:37:40On va peut-être garder Léon, il a l'habitude de rester.
00:37:42Le quiz, c'est qui qui l'élite, systématiquement.
00:37:44On se descend. Descend.
00:37:46On ne sait jamais. On ne sait jamais.
00:37:48Bon, ça vous fera une victoire.
00:37:50C'est plaisante. Bon, allez, à tout de suite. On fait une pause.
00:37:56Les vraies voix Sud Radio,
00:37:5817h-19h.
00:38:00Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:38:02Bienvenue à tous.
00:38:04C'est les vraies voix jusqu'à 19h.
00:38:06Même si l'actualité est sérieuse,
00:38:08ça ne nous empêche pas d'avoir des petites fenêtres
00:38:10d'humour et de détente.
00:38:12Du coup, on a gardé
00:38:14Léon Desfontaines avec nous.
00:38:16À chaque fois qu'il est là, de toute façon,
00:38:18on l'oblige à rester.
00:38:20C'est vrai qu'il est très beau.
00:38:22Parce qu'il a de l'humour.
00:38:24On aime ça. Allez, tout de suite,
00:38:26le quiz de l'actu avec Thomas de Toulouse, bien sûr.
00:38:28Les vraies voix Sud Radio.
00:38:30Le quiz de l'actu.
00:38:32Donc, Thomas, vous jouez contre tous.
00:38:34Vous le savez. Vous avez bien compris.
00:38:36Allez, on démarre. Et c'est une spéciale.
00:38:38Forcément, Matignon.
00:38:40Nomination, bien sûr.
00:38:42Question qui-c'est-qui qui l'a dit de 3 points.
00:38:44La nomination de Barnier est possible
00:38:46parce que Macron considère le RN
00:38:48plus fréquentable que LFI.
00:38:50Ah, ça, je l'ai.
00:38:52Celui-là, c'est mon copain
00:38:54que je vous ai dit tout à l'heure.
00:38:56Il a changé de sexe, alors.
00:38:58Qui ça ?
00:39:00Qui ça ?
00:39:02Donc, j'ai dit Antoine Léaumant.
00:39:04Non. Castex.
00:39:06C'est une femme.
00:39:08C'est Sandrine Rousseau.
00:39:10Oui, Sandrine Rousseau,
00:39:12députée écologiste.
00:39:14Qui-c'est-qui qui l'a dit ?
00:39:16Qui-c'est-qui qui l'a dit ?
00:39:18Castex, j'ai compris, pardon.
00:39:20Qui-c'est-qui qui l'a dit à 3 points ?
00:39:22Sur Michel Barnier à Matignon.
00:39:24On fait du Jurassic Park.
00:39:26Donc, M. Barnier est non seulement fossile,
00:39:28mais fossilisé de la vie politique.
00:39:30Louis Boyard.
00:39:32Non.
00:39:34Bonne réponse de Philippe Bigère
00:39:36qui égalise...
00:39:38Jean-Philippe Tanguy, député RN.
00:39:40Qui-c'est-qui qui l'a dit 3 points ?
00:39:42Emmanuel Macron teste des noms parce que c'est un pervers.
00:39:44Ah, je le sais.
00:39:46J'aurais dit Rousseau, mais là, non.
00:39:48Presque.
00:39:50Bonne réponse de Léon Desautels
00:39:52qui ouvre son compteur.
00:39:56Qui-c'est-qui qui l'a dit à 2 points ?
00:39:58Nous découvrons un Premier ministre
00:40:00nommé avec la permission du RN.
00:40:02C'est le gouvernement de M. Macron
00:40:04et Mme Le Pen. Thomas.
00:40:10Non, je sais.
00:40:12Peut-être...
00:40:14Non, non.
00:40:16Allez-y. C'est un homme.
00:40:18Bonne réponse, il l'a dit en premier.
00:40:20Mélenchon.
00:40:22C'est Loïc Leflocq-Prigent qui marque 2 points.
00:40:24C'est rare.
00:40:26C'est suffisamment rare.
00:40:28J'ai pris 2 points.
00:40:30Question qui-c'est-qui qui l'a dit 3 points ?
00:40:32En nommant Michel Barnier,
00:40:34Premier ministre Emmanuel Macron affiche clairement
00:40:36sa soumission totale à la commission de Bruxelles
00:40:38de Mme von der Leyen.
00:40:40C'est pas Léon Desautels ?
00:40:42Non.
00:40:44Pas du tout.
00:40:46C'est de l'autre côté.
00:40:48Marine Le Pen.
00:40:50Non.
00:40:52C'est un candidat à la présidentielle.
00:40:54Et plusieurs fois.
00:40:56Bonne réponse.
00:40:58Nicolas Dupont-Aignan.
00:41:00Qui-c'est-qui qui l'a dit
00:41:02à 3 points ?
00:41:04Le RN annonce ne pas censurer Michel Barnier.
00:41:06Le Pen et Bardella
00:41:08sont les paillassons de Macron.
00:41:10Thomas.
00:41:12Ben du coup,
00:41:14c'est Antoine Léaume.
00:41:16Bonne réponse de Thomas qui égale
00:41:18Philippe Biger à 6 points.
00:41:20La France insoumise.
00:41:22Question qui-c'est-qui qui l'a dit 2 points ?
00:41:24Félicitations à Michel Barnier pour cette nomination
00:41:26qui met heureusement fin à un blocage très préjudiciable
00:41:28à la direction de la France.
00:41:32Cazeneuve ?
00:41:34Non.
00:41:36Il n'est pas parlementaire.
00:41:38Il est maire et président.
00:41:40Il est maire et président ?
00:41:42Bonne réponse.
00:41:44Loïc Leflocq-Prigent qui l'a dit tout bas
00:41:46mais c'est quand même une bonne réponse.
00:41:48Je ne sais pas s'il n'a plus dit Snart.
00:41:50Si, il l'a dit.
00:41:52Président de l'AMF et maire de Cazeneuve.
00:41:54Vous pouvez dire quelque chose sur la suite.
00:41:56Il ne va pas m'empêcher de gagner encore 2 points.
00:41:58Une fois que vous dites quelque chose, intelligent.
00:42:00Qui-c'est-qui qui l'a dit
00:42:02à 3 points ?
00:42:04La seule rationalité
00:42:06du choix de Barnier par Macron
00:42:08et qu'il est à la bienveillance du RN qui ne le censurera pas.
00:42:10Ce qui rend ce choix non seulement antidémocratique
00:42:12mais effrayant sur le plan politique.
00:42:14Thomas ?
00:42:16Roussel ?
00:42:18Non. C'est un député de gauche.
00:42:20Député de gauche ?
00:42:22Il est fort.
00:42:24Il a eu quelques problèmes avec son parti il y a quelque temps.
00:42:26C'est un ex de son parti.
00:42:28Bonne réponse. Il a été plus rapide.
00:42:303 points pour
00:42:32Léon Desfontaines qui égalise.
00:42:34C'est une lutte à mort.
00:42:36Le dernier, the last point
00:42:38comme on dit.
00:42:40Nous attendons le discours de politique générale de Michel Barnier.
00:42:42L'immigration hors contrôle,
00:42:44l'explosion de la sancurité, le pouvoir d'achat des Français
00:42:46et la modification du mode de scrutin
00:42:48sont des sujets qui devront être pris en considération.
00:42:50Thomas ?
00:42:52Marine Le Pen ?
00:42:54Eh bien écoutez, dans ce duel de titans,
00:42:56Thomas 7 points, Philippe Bilger 6 points,
00:42:58Léon Desfontaines 6 points,
00:43:00Loïc Leflocq-Prigent 4 points.
00:43:02Jean-Michel ?
00:43:04On ne m'a pas expliqué le truc.
00:43:06C'est celui qui a le plus de points qui gagne ?
00:43:08Il est de mauvaise foi.
00:43:10Thomas, bravo !
00:43:14Félicitations Thomas.
00:43:16Merci. Pour une première, c'est pas mal.
00:43:18C'est même très bien.
00:43:20Les Toulousains sont toujours très bons.
00:43:22Merci Thomas d'avoir participé à cette émission.
00:43:24Bon retour à Toulouse.
00:43:26Merci beaucoup Léon Desfontaines
00:43:28d'avoir autant d'humour.
00:43:30On retrouve dans quelques instants, dans 10 minutes,
00:43:32le tour de table de l'actu des Vraies Voix.
00:43:34Philippe Bilger.
00:43:36Emilia Pérez, un grand film.
00:43:38Avec Loïc Leflocq-Prigent. On reviendra sur l'industrie.
00:43:40Et Michel Barnier.
00:43:42Et avec Jean-Michel Fauverg.
00:43:44Bien entendu, la sécurité, ce qui l'attend du prochain Premier ministre.
00:43:46Soyez les bienvenus.
00:43:48On revient dans quelques instants.
00:43:50Sud Radio, parlons vrai.
00:43:52Sud Radio, parlons vrai.
00:43:54Les Vraies Voix Sud Radio.
00:43:5617h-19h.
00:43:58Cécile de Ménibus.
00:44:00Les Vraies Voix, tous les jours, du lundi au vendredi.
00:44:02Ouvert à H24.
00:44:04Puisque depuis le matin jusqu'au soir,
00:44:06toute l'antenne de Sud Radio
00:44:08est à vos côtés, bien entendu.
00:44:10Un petit peu partout en France,
00:44:12avec de belles nouveautés
00:44:14sur cette belle grille de rentrée
00:44:16qu'on est ravis de partager avec vous.
00:44:18En tout cas, nous on est ensemble tous les soirs jusqu'à 19h
00:44:20avec nos éditorialistes du jour.
00:44:22Philippe Bilger est avec nous.
00:44:24Loïc Leflocq-Prigent est avec nous.
00:44:26Jean-Michel Fauvergue est tout de suite au coup de gueule
00:44:28de notre Philippe David.
00:44:30Les Vraies Voix Sud Radio.
00:44:32Et s'il y a une profession qu'on aime sur Sud Radio,
00:44:34c'est les agriculteurs.
00:44:36Et j'ai décidé de donner mon coup de gueule
00:44:38à Olivier Morin, éleveur au vin,
00:44:40après vancher en lozère et auteur du livre
00:44:42Le festin des loups, publié aux éditions
00:44:44Première Ligne. Olivier Morin, bonsoir.
00:44:46Bonsoir Olivier Morin.
00:44:48Alors, il y a désormais un nouveau Premier Ministre
00:44:50qui a d'ailleurs été ministre de l'Agriculture,
00:44:52Michel Barnier. Qu'attendez-vous de lui,
00:44:54notamment sur la fièvre cataractique,
00:44:56maintenant qu'il est aux manettes ?
00:44:58Déjà, on attendait
00:45:00tous, agriculteurs ou pas,
00:45:02un gouvernement et un Premier Ministre.
00:45:04C'est quand même un bon point.
00:45:06Ça a été évidemment beaucoup trop long.
00:45:08Mais moi, à titre personnel,
00:45:10je pense que Michel Barnier, ce n'est pas
00:45:12forcément un mauvais choix pour
00:45:14les territoires ruraux et pour l'agriculture, parce que vous l'avez dit,
00:45:16il a débuté sa carrière
00:45:18en tant que conseiller général de Savoie.
00:45:20Il en a été député sénateur
00:45:22et ministre à quatre reprises, dont l'agriculture
00:45:24et l'environnement aussi.
00:45:26C'est une personne d'expérience.
00:45:28Dans le bazar
00:45:30actuel à l'Assemblée nationale, peut-être,
00:45:32et dans l'état actuel de la France en général,
00:45:34on aura peut-être besoin finalement aussi
00:45:36de quelqu'un avec de l'expérience.
00:45:38Et puis, dernier point, il a quand même aussi
00:45:40beaucoup travaillé à l'Union Européenne,
00:45:42donc il connaît parfaitement ses rouages et ses difficultés.
00:45:44Ça sera peut-être un atout. En tout cas, moi,
00:45:46je vais y croire, parce qu'on n'a pas le choix.
00:45:48De plus en plus d'éleveurs sont frappés
00:45:50par la fièvre catarale. Où est-ce qu'on en est
00:45:52dans la Lausère ?
00:45:54La fièvre catarale, elle sévit
00:45:56aujourd'hui partout, enfin partout,
00:45:58quasiment partout en France. La zone, en tout cas,
00:46:00de la zone réglementée
00:46:02pour le stéréotype 3, parce qu'il y a le stéréotype 3
00:46:04et le stéréotype 8 essentiellement en ce moment.
00:46:06Le 3 a démarré
00:46:08dans le nord de la France, au niveau des Ardennes,
00:46:10et il s'étend aujourd'hui aux portes de la Lausère,
00:46:12aux portes nord du département de la Lausère,
00:46:14donc dans le Massif central,
00:46:16avec une crise
00:46:18qui s'étend,
00:46:20en termes de surface, mais aussi
00:46:22en termes d'impact sur les animaux.
00:46:24Je n'ai pas de chiffre de mortalité
00:46:26à vous communiquer ce soir.
00:46:28Ça change tout le temps.
00:46:30Oui, ça change tout le temps. Moi, ce que je sais,
00:46:32c'est que les coups de téléphone se multiplient.
00:46:34Évidemment, sur mon département de la Lausère, on est aussi concerné
00:46:36et beaucoup concerné par le stéréotype 8.
00:46:38C'est deux stéréotypes différents, avec deux vaccins
00:46:40différents, et les vaccins
00:46:42de l'un ne font pas effet sur l'autre.
00:46:44Les zones sont en train de
00:46:46boucher. On voit que
00:46:48l'État est à la ramasse, alors pour plusieurs raisons.
00:46:50D'abord, parce que, évidemment, quand vous n'avez pas de gouvernement,
00:46:52vous avez bien un ministre, mais bon,
00:46:54ce n'est pas l'ambiance géniale pour travailler.
00:46:56Et puis, l'État est un peu
00:46:58à la ramasse, parce que, honnêtement, ça va très
00:47:00très vite. Il y a encore
00:47:0215 jours, 3 semaines, sur notre département de la Lausère,
00:47:04il y avait quelques cas, mais ce n'était pas
00:47:06généralisé. Et en
00:47:08l'espace de 15 jours,
00:47:10lié aux fortes chaleurs, certainement,
00:47:12et à la propagation de ce fameux moucheron
00:47:14qui diffuse la maladie, ça explose.
00:47:16Un mot, Jean-Michel Fouvert,
00:47:18tu voulais réagir. Oui, je voulais savoir
00:47:20si la Suisse
00:47:22avait des aides.
00:47:24On parlait de la prise en compte
00:47:26des vaccins par le gouvernement. Est-ce que c'est
00:47:28valable ? Est-ce que c'est assez ?
00:47:32Une réponse rapide, oui.
00:47:34Il y a eu une prise en charge, notamment
00:47:36pour le serreux type E3, mais c'est
00:47:38toujours pareil, c'est dans les zones qui sont réglementées. Mais comme
00:47:40les zones réglementées, si vous voulez, elles évoluent
00:47:42plus vite actuellement que la production
00:47:44de vaccins, on se retrouve avec des éleveurs
00:47:46qui sont en zone tampon ou en nouvelle zone
00:47:48colonisée, qui sont à la rue, qui n'ont pas
00:47:50vacciné parce que soit il n'y avait pas de vaccins disponibles,
00:47:52il faut le dire, soit parce que c'était très coûteux.
00:47:54On parlait de 8 à 10 euros par vaccin
00:47:56pour une brebis, vous imaginez ? Bon, ça fait
00:47:588 000 euros sur un troupeau comme le mien,
00:48:00bon, ce n'est pas possible. Et puis,
00:48:02deuxième point qui est quand même déterminant
00:48:04à mon avis, vu la crise actuelle dans le monde
00:48:06de l'élevage, s'il n'y a pas une indemnisation,
00:48:08et c'est ces messages-là qui vont faire partie aujourd'hui,
00:48:10s'il n'y a pas une indemnisation mise en place,
00:48:12y compris de manière rétroactive
00:48:14par tous les animaux morts de
00:48:16MHE ou de FCO durant l'année 2024,
00:48:18très honnêtement, on voit une catastrophe
00:48:20vis-à-vis de l'élevage aubain.
00:48:22C'est catastrophique ce qui vient de se passer,
00:48:24c'est plusieurs milliers d'animaux
00:48:26de morts, ça c'est une certitude, on va avancer
00:48:28sur le nombre précis, plusieurs milliers, ça c'est
00:48:30certain.
00:48:31Juste un mot sur les loups,
00:48:33Olivier Morin.
00:48:34Le loup, alors quand vous avez
00:48:36une maladie comme la FCO qui se propage,
00:48:38vous avez en plus à côté 80 départements,
00:48:40la dernière fois qu'on s'était eu sur ce sujet,
00:48:42on était à 60 départements colonisés,
00:48:44on est à 80, soit la quasi-totalité de la France.
00:48:46Et quand vous avez
00:48:48des loups qui tuent à environ
00:48:5014 000 brebis chaque année, vous imaginez
00:48:52bien que ça commence à faire beaucoup pour ces troupeaux de montagne,
00:48:54dont je referai partie, et s'il y a
00:48:56un message que je dois adresser à
00:48:58Michel Barnier ce soir via votre antenne,
00:49:00c'est qu'il a enfin la main
00:49:02et la possibilité en tant que Premier ministre
00:49:04de donner une position ferme
00:49:06de la France vis-à-vis de l'Union Européenne
00:49:08sur la rétrogradation du statut du loup.
00:49:10Et ça, c'est des milliers d'éleveurs
00:49:12qui l'attendent sur ce sujet.
00:49:14Olivier Morin, merci beaucoup à vous.
00:49:16Les vraies voix Sud Radio.
00:49:18Et avec notre
00:49:20consultant en Sud Radio,
00:49:22envoyé spécial, Anthony Martin-Smith,
00:49:24qui est avec nous, judoca paralympique,
00:49:26ce petit bilan quotidien qu'on adore avec vous
00:49:28sur ces paralympiques
00:49:30et ces athlètes formidables,
00:49:32on en est où aujourd'hui ?
00:49:34On en est
00:49:36à un record.
00:49:38Le record de Tokyo dépassé.
00:49:40Je vais m'arrêter là.
00:49:42Ça ne sert plus à rien de continuer.
00:49:44Le record de Tokyo a été dépassé hier matin
00:49:46avec le sacre d'Alexandre
00:49:48Léauté.
00:49:50On est aujourd'hui à l'instant
00:49:52où je vous parle à 56 médailles atteintes.
00:49:54C'est bien. Et les médailles du jour ?
00:49:56Les médailles du jour,
00:49:58elles sont belles.
00:50:00On en attend encore d'autres,
00:50:02comme on l'espère sur le C6 Foot
00:50:04et celle de Sandrine Martineau-Judeau.
00:50:06La tension est palpable.
00:50:08Il y a
00:50:10quelques minutes encore,
00:50:12Laurent Chardin
00:50:14emportait une deuxième médaille,
00:50:16celle-ci de bronze.
00:50:18Jean-Louis Michaud aussi.
00:50:20Sur la carabine, position couché mixte.
00:50:22On avait le cyclisme.
00:50:24Ça s'ayerait bien, Philippe David, couché mixte,
00:50:26il serait content.
00:50:28Vous me faites une réputation !
00:50:30Je ne sais pas à quelle référence de sport
00:50:32vous faites référence.
00:50:34C'est une nouvelle discipline.
00:50:36C'est toujours un sport où on tire,
00:50:38comme la carabine.
00:50:40J'aurais jamais dû aller sur ce terrain.
00:50:42Il est 21h sur Sud Radio.
00:50:44C'est l'antenne.
00:50:48Et les rendez-vous à venir,
00:50:50c'est important aussi, peut-être.
00:50:52La petite finale de bronze.
00:50:54Oui, et puis nous allons
00:50:56doucement arriver
00:50:58sur les catégories les plus lourdes
00:51:00au judo. Demain, les intermédiaires.
00:51:02Samedi, les poids lourds.
00:51:04Les finales en canoë,
00:51:06en paraéquitation,
00:51:08en altérophilie également,
00:51:10en natation.
00:51:12On est sur cette fin des Jeux
00:51:14avec un nombre incalculable de médailles
00:51:16qui nous classe
00:51:18en cinquième position.
00:51:20C'est énorme, c'est bien.
00:51:22On a pour l'instant
00:51:24l'objectif du top 8 atteint
00:51:26à Tokyo, nous étions au 14ème
00:51:28au classement.
00:51:30Il y a un incident hier entre des athlètes ukrainiens
00:51:32et biélorusses.
00:51:34Mardi, en natation,
00:51:36nous avons eu un incident.
00:51:38Si je vous dis un tissu blanc
00:51:40avec marqué NPA dessus, ça vous fait penser à quoi ?
00:51:42Moi, ça me fait penser nulle part ailleurs
00:51:44au nouveau parti anticapitaliste.
00:51:46Oui, ça pourrait effectivement faire penser
00:51:48à Philippe Poutou qui essaye une robe blanche,
00:51:50mais non.
00:51:52Il s'agit juste d'un drapeau blanc
00:51:54sur lequel est écrit NPA
00:51:56pour Natural Paralympic Athletes,
00:51:58les athlètes paralympiques neutres.
00:52:00C'est cette bannière-là
00:52:02que portent les athlètes
00:52:04biélorusses, russes
00:52:06et toutes les nations qui ont été
00:52:08condamnées pour les
00:52:10attitudes criminelles
00:52:12de leur État
00:52:14dans lesquelles ils sont originaires.
00:52:16Et donc, hier,
00:52:18Bocchi, c'était son 20ème titre
00:52:20paralympique, qu'il emportait sur
00:52:2250 mètres en natation,
00:52:24et il partageait le podium avec
00:52:26deux Ukrainiens qui ont refusé
00:52:28de poser avec lui sur les photos protocolaires
00:52:30comme il est d'usage de le faire. Ils se sont
00:52:32congratulés mutuellement sur la deuxième
00:52:34et la troisième place, laissant
00:52:36hier Bocchi, je le disais, 20 titres
00:52:38paralympiques, c'est-à-dire deuxième
00:52:40après Trisha Horn,
00:52:42l'américaine qui a 32 titres,
00:52:44seule
00:52:46sur le podium. On voit
00:52:48que la guerre s'invite même, malgré tout,
00:52:50sur les Jeux paralympiques.
00:52:52Merci beaucoup, Anthony Martin-Smith,
00:52:54juge de coop paralympique
00:52:56et consultant Sud Radio, qu'on est très contents
00:52:58d'avoir dans un instant le tour de table
00:53:00de l'actu des vrais voix avec
00:53:02Philippe Bilger, Emilia Pérez.
00:53:04Un grand film.
00:53:06Et on verra avec Jean-Michel
00:53:08Fauverg
00:53:10ce qu'il aimerait, en tout cas,
00:53:12attendre du nouveau Premier ministre.
00:53:14Et pareil pour l'industrie, avec Loïc
00:53:16Lefrock-Prigent et puis 0826
00:53:18300 300. Vous avez la possibilité
00:53:20bien entendu de commenter. Vous êtes les bienvenus.
00:53:22Vous êtes ici, chez vous. A tout de suite.
00:53:24Sud Radio.
00:53:26Parlons vrai.
00:53:28Les vrais voix
00:53:30Sud Radio, 17h-19h.
00:53:32Philippe David, Cécile
00:53:34de Ménibus.
00:53:36Nous sommes très heureux de vous
00:53:38accompagner tous les jours avec Philippe David
00:53:40de lundi au vendredi. Aujourd'hui,
00:53:42au tour de la table, Loïc Lefrock-Prigent,
00:53:44Jean-Michel Fauverg, Philippe Bilger,
00:53:46Philippe David,
00:53:48Cécile de Ménibus, Philippe David,
00:53:50Philippe David, et il y a aussi
00:53:52Philippe David. Voilà.
00:53:54Tout ça pour dire qu'il prend beaucoup de place.
00:53:56On est content.
00:53:58Et vous, bien sûr, au 0826.
00:54:00300 300.
00:54:02Vous allez devoir l'ouvrir, là.
00:54:04Donc réfléchissez à ce que vous allez dire.
00:54:06Parce que là, c'est le tour de table de l'actu des vrais voix.
00:54:08Et là, c'est un peu votre...
00:54:10C'est Noël pour vous. Allez, on y va.
00:54:12Mais maniez-vous le tronc, on va bientôt se mettre à table.
00:54:14Ça sent l'artiste à cette table.
00:54:16Ça sent l'artiste. Je suis épuisé, moi.
00:54:18C'est horriblement fatiguant d'être intelligent.
00:54:20Le tour de table de l'actualité.
00:54:22Philippe Bilger, vous voulez parler
00:54:24d'Emilia Perez. Oui, j'ai décidé
00:54:26d'introduire un peu de culturel
00:54:28dans cette émission.
00:54:30Et Emilia Perez... Il a regardé personne quand il est de retour.
00:54:32Emilia Perez, c'est un grand film
00:54:34de Jacques Audiard. J'étais
00:54:36réticent parce que l'histoire
00:54:38ne me paraissait pas évidente.
00:54:40En gros, je ne dévoile pas
00:54:42tout. Un grand trafiquant,
00:54:44un criminel, décide de changer
00:54:46de sexe. Il veut devenir
00:54:48une femme. Et à partir
00:54:50de là, le film est admirable
00:54:52parce qu'il est à la fois une comédie
00:54:54musicale, avec des
00:54:56chants, des musiques, des dialogues.
00:54:58Et c'est un film
00:55:00qui ressemble à du Almodovar
00:55:02avec, en même temps,
00:55:04une rédemption
00:55:06totalement passionnante
00:55:08du personnage principal
00:55:10qui, étant devenue femme,
00:55:12a envie de faire du bien.
00:55:14Alors, raconter très mal par moi,
00:55:16ça peut laisser penser
00:55:18que c'est un film qui peut être
00:55:20ennuyeux, mais pas du tout.
00:55:22Je vous le recommande, ma chère Cécile.
00:55:24Tel que je vous connais, vous serez
00:55:26émus. Philippe,
00:55:28je n'en sais rien parce qu'il a le coeur
00:55:30dur. Et Jean-Michel
00:55:32et Loïc...
00:55:34Loïc, qui parle beaucoup d'énergie,
00:55:36en trouvera dans ce film.
00:55:38Non, je ne l'ai pas vu.
00:55:40Moi, je suis resté sur le dernier film
00:55:42que j'ai vu, c'était
00:55:44Horizon. Pas le parti politique,
00:55:46mais le western avec
00:55:48Kevin Costner que je conseille à tout le monde.
00:55:50Vous en avez parlé il y a six mois, déjà.
00:55:52Depuis, je n'ai pas eu le temps.
00:55:54Je suis désolé. Mais ça donne
00:55:56envie, ce que vous avez dit. Ça veut dire que
00:55:58quand vous êtes un homme,
00:56:00forcément, vous êtes du côté du mal,
00:56:02en vendant des stups.
00:56:04Et quand vous devenez femme,
00:56:06il y a une espèce de rédemption.
00:56:08Il y a un peu de ça.
00:56:10Regardez, il est très poétique.
00:56:12C'est vrai.
00:56:14L'incarnation du bien.
00:56:16Et du bonheur.
00:56:18Vous l'avez vu,
00:56:20Emilia Perez ?
00:56:22Non, je n'ai pas vu.
00:56:24Moi, je considère qu'un des grands films
00:56:26récents, c'est Le Comte de Maté Cristo.
00:56:28C'est pas incompatible ?
00:56:30Non, je n'ai pas dit ça.
00:56:32Je dis simplement que je n'ai pas été voir
00:56:34C'est tout ce que je dis.
00:56:36Pendant que vous avez la parole,
00:56:38Loïc Le Floch-Prigent,
00:56:40l'arrivée à Matignon
00:56:42de Michel Bernier,
00:56:44la question de se dire,
00:56:46en matière d'industrie,
00:56:48qu'est-ce qu'on peut attendre de lui ?
00:56:50C'est-à-dire qu'on a passé 50 jours
00:56:52à faire du casting.
00:56:54Je veux bien.
00:56:56Mais pendant ce temps-là, depuis
00:56:5850 jours, les commandes
00:57:00se sont taries dans énormément
00:57:02d'industries et la situation
00:57:04est dramatique, dramatique aussi parce que
00:57:06on a vu
00:57:08que les comptes sont
00:57:10en train de sombrer
00:57:12et que le FMI
00:57:14est à nos portes.
00:57:16Non pas comme le pensait
00:57:18Léon Desfontaines.
00:57:20Il considérait que c'était l'Union Européenne
00:57:22mais c'est pas le problème.
00:57:24Mais le FMI, oui, c'est le problème.
00:57:26Ce qui nous attend, c'est quand même la situation
00:57:28de la Grèce, si jamais on ne fait pas
00:57:30attention.
00:57:32Moi, ce qui m'intéresse,
00:57:34c'est de savoir si
00:57:36on va tenir compte de la vie
00:57:38des 2,5 millions de patrons
00:57:40d'entreprises et de leurs salariés ou pas.
00:57:42Pour l'instant,
00:57:44visiblement, depuis 50 jours,
00:57:46on parle d'autre chose.
00:57:48On parle exactement de l'inverse,
00:57:50c'est-à-dire qu'on est en train de nous dire
00:57:52qu'on va augmenter les impôts, mais pas des particuliers,
00:57:54des entreprises. Très bien, parfait.
00:57:56Qui augmente les salaires ?
00:57:58Qui augmente les salaires ? C'est les patrons.
00:58:00Etc.
00:58:02L'ensemble des conversations,
00:58:04c'est « patrons, allez-y ».
00:58:06Or, les patrons,
00:58:08on a la tête hors de l'eau,
00:58:10on n'est plus compétitif,
00:58:12il faut qu'on arrive à s'en sortir.
00:58:14Et le fait
00:58:16d'avoir eu la dissolution suivie
00:58:18des 50 jours
00:58:20est catastrophique pour les cadets de commandes
00:58:22et on ne sait pas comment on va s'en sortir
00:58:24d'ici à la fin de l'année.
00:58:26Tout est en stand-by pour l'instant ?
00:58:28Tout est en stand-by pour l'instant.
00:58:30Et donc, si jamais le DPP
00:58:32et ce que dit le Premier ministre
00:58:34c'est « voilà, on pense aux entreprises,
00:58:36à ce moment-là on va peut-être avoir
00:58:38à être revigorées »,
00:58:40autrement, je pense que c'est
00:58:42la poursuite des faillites.
00:58:44On n'a jamais eu autant de faillites des entreprises
00:58:46que depuis un mois. Jamais autant.
00:58:48C'est énorme.
00:58:50C'est énorme. Donc, je crois que
00:58:52je tire la sonnette d'alarme en disant
00:58:54qu'alors, il fallait attendre le Premier ministre,
00:58:56on attend surtout la politique menée
00:58:58vis-à-vis de l'entreprise.
00:59:00Jean-Michel Fauvergne, vous êtes d'accord avec ça ?
00:59:02Oui, tout à fait. C'est d'autant plus regrettable
00:59:04qu'on était dans une
00:59:06ces derniers temps, quand même, dans une
00:59:08trajectoire qui était plutôt
00:59:10une bonne trajectoire.
00:59:12Avec une baisse du chômage,
00:59:14avec une croissance plus importante que celle des autres pays,
00:59:16avec un nombre d'investisseurs
00:59:18dans d'autres pays importants
00:59:20et là, patatra,
00:59:22tout se fout le camp, tout se casse la gueule.
00:59:24Et c'est surtout ce qui fait peur.
00:59:26C'est effectivement le programme de certains
00:59:28qui voulaient
00:59:30taxer à tout va, et en particulier
00:59:32les patrons et
00:59:34ceux qui créent de la richesse dans notre pays
00:59:36comme dans les autres pays.
00:59:38C'est avant tout
00:59:40les patrons et
00:59:42les industriels.
00:59:44Je rebondis sur ce que disait Léon Desfontaines.
00:59:46Pour les entrepreneurs et les industriels
00:59:48tels que vous, Loïc, le floc prisant, c'est juste
00:59:50de dire mieux vaut
00:59:52Barnier que Castex.
00:59:54Il n'y a pas de sujet.
00:59:56C'était, est-ce que
00:59:58je dépose le bidon tout de suite
01:00:00ou est-ce que j'essaie de me sauver en prenant
01:00:02une partie de mes installations
01:00:04et je les mets à l'étranger, mais pas à l'étranger
01:00:06très loin, le côté de la frontière.
01:00:08C'est-à-dire que le pire
01:00:10des pays pourrait devenir
01:00:12la France si jamais on avait
01:00:14suivi la politique qui était
01:00:16dans le nouveau programme
01:00:18dit du nouveau Front Régulier.
01:00:20C'est un programme qui ne pense
01:00:22qu'à dépenser avec quelqu'un
01:00:24à sa tête qui ne pense qu'à dépenser
01:00:26et qui n'a fait que dépenser
01:00:28toute sa vie. C'est une horreur.
01:00:30Donc nous, il faut qu'on arrive
01:00:32à travailler plus pour
01:00:34produire plus. On n'a pas le choix.
01:00:36On n'a pas le choix.
01:00:38Dans un instant, la suite du tour de table de l'actu
01:00:40des vrais voix avec Jean-Michel Fauvert.
01:00:42On fera la même chose, le petit point sur la
01:00:44sécurité, ce qu'on attend
01:00:46en tout cas du côté police
01:00:48de ce discours
01:00:50de politique générale de Michel Barnier.
01:00:52Allez, à tout de suite.
01:00:54Sud Radio. Parlons vrai.
01:00:56Sud Radio.
01:00:58Les vrais voix Sud Radio.
01:01:0017h-19h. Philippe David.
01:01:02Cécile de Ménibus.
01:01:04Retour des vrais voix avec
01:01:06le président de l'Institut de la Parole
01:01:08qui sera peut-être ministre de la Justice
01:01:10dans quelques heures.
01:01:12Non, il ne veut pas de la justice.
01:01:14Il pourrait en mettre à l'intérieur
01:01:16l'ancien patron...
01:01:18D'aucuns qui ne connaissent rien à la politique
01:01:20pourraient le croire.
01:01:22L'ancien patron du REC
01:01:24qui pourrait prendre l'intérieur si Philippe Billard...
01:01:26Ça vient de tomber, mais il me laisse
01:01:28le temps de finir l'émission.
01:01:30Éloïc Leflore-Prigent, ministre de l'Industrie.
01:01:32C'est aussi plausible. Vous avez choisi un poste,
01:01:34Cécile ? Moi, je prends tout ce qui reste.
01:01:36Ah bah, il en a beaucoup.
01:01:38Écoutez, vous me demandez.
01:01:40Moi, je prends, vous savez.
01:01:42Je prends les finances, les affaires étrangères.
01:01:44Ça va être énorme. Mais c'est un bordel.
01:01:46On en parle plus que ça l'est aujourd'hui.
01:01:48Jean-Michel Fauvergue, on parle de sécurité
01:01:50et on parle de ce que
01:01:52l'on peut attendre
01:01:56de ce nouveau Premier ministre.
01:01:58Ce que les Français attendent en s'étant
01:02:00exprimé au dernier
01:02:02législatif et en particulier
01:02:04en s'étant exprimé
01:02:06sur des partis
01:02:08alors pas forcément que le parti
01:02:10pas forcément que le
01:02:12Rassemblement National, mais sur d'autres partis
01:02:14qui parlaient de sécurité. C'est-à-dire que
01:02:16s'attaquer véritablement aux problèmes de sécurité
01:02:18qu'on a aujourd'hui, c'est-à-dire
01:02:20pas uniquement compter sur la police,
01:02:22mais essayer de travailler avec la justice.
01:02:24La justice qui, aujourd'hui,
01:02:26n'est pas au niveau où on devait l'attendre
01:02:28parce que, dans ce pays,
01:02:30on a très peu de justice d'une manière générale.
01:02:32S'attaquer aussi aux problèmes d'immigration
01:02:34qui sont
01:02:36à la... Il y a une partie de l'immigration
01:02:38certes petite, mais très
01:02:40violente qui
01:02:42travaille sur l'insécurité. C'est donc
01:02:44travailler sur cette insécurité-là.
01:02:46D'autant qu'on a vu une parenthèse
01:02:48enchantée pendant les Jeux Olympiques
01:02:50et les Paralympiques
01:02:52actuellement, où on a vu
01:02:54que la sécurité, on pouvait maîtriser.
01:02:56Alors, on l'a maîtrisée de manière exceptionnelle.
01:02:58Tous les figues de France sont à Paris, forcément.
01:03:00Mais il y a des réformes à faire,
01:03:02il y a des choses à voir dans ce problème-là.
01:03:04De ce point de vue-là, Gérald Darmanin a fait
01:03:06beaucoup de choses, mais il s'est trouvé
01:03:08un peu isolé.
01:03:10Et pour terminer...
01:03:12Oui, avec Laurent Nunez, bien évidemment.
01:03:14Je ne parle pas que des Jeux Olympiques.
01:03:16Je parle sur l'ensemble des choses qui ont été faites
01:03:18auparavant.
01:03:20Gérald Darmanin a été
01:03:22isolé dans son gouvernement. J'espère que dans le
01:03:24prochain gouvernement, il y aura un vrai tandem
01:03:26avec la justice. Parce que sans justice,
01:03:28on n'arrivera à rien. Les flics peuvent
01:03:30pas vider la baignoire
01:03:32en laissant les robinets ouverts.
01:03:34Les robinets, c'est la justice qui va les fermer,
01:03:36normalement.
01:03:38Je ne veux pas fuir
01:03:40le débat avant d'entendre
01:03:42M. le député Bigot.
01:03:48Mais véritablement, on ne saura
01:03:50les choses que lorsque les
01:03:52ministres seront connus.
01:03:54J'attends avec impatience
01:03:56le nom du ministre de l'Intérieur.
01:03:58Pourquoi pas Gérald Darmanin ?
01:04:00Même si j'ai cru comprendre
01:04:02qu'Emmanuel Macron
01:04:04n'y tenait pas, alors
01:04:06qu'il était prêt à maintenir
01:04:08Rachida Dati,
01:04:10et qu'on connaîtra le nom
01:04:12du garde des Sceaux. C'est ce couple-là
01:04:14qui est fondamental,
01:04:16avec, je l'espère, un Michel Barnier
01:04:18qui saura insuffler
01:04:20sur son plan-là, au moins,
01:04:22une atmosphère
01:04:24d'autorité et de volontarisme.
01:04:26Tout ça, c'est des
01:04:28vœux pieux de ma part.
01:04:30Je ne suis pas persuadé
01:04:32d'être exaucé.
01:04:34C'est fondamental
01:04:36de retrouver la sécurité.
01:04:38C'est fondamental. On a vu que c'était
01:04:40possible pendant les Jeux olympiques,
01:04:42et maintenant, il faut
01:04:44faire en sorte que
01:04:46ce sujet soit majeur,
01:04:48et en particulier,
01:04:50nous avons un problème
01:04:52de sécurité pour
01:04:54les Français juifs,
01:04:56et que ce problème de sécurité,
01:04:58ça va élever un ensemble de gens
01:05:00qui ne sont pas forcément très nombreux,
01:05:02mais qui ont peur, de façon régulière,
01:05:04et je pense qu'il faut
01:05:06venir au secours, en particulier,
01:05:08de cela.
01:05:10Dans un instant,
01:05:12avec cette nomination de Michel Barnier
01:05:14au poste de Premier ministre, Emmanuel Macron
01:05:16semble affaiblir, forcément,
01:05:18la gauche, tout en considérant
01:05:20plutôt le RN,
01:05:22principale force d'opposition à l'Assemblée nationale,
01:05:24pour l'instant.
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01:08:42Une fois que cela est dit, aujourd'hui, on l'a indiqué tout à l'heure, le RN est devenu d'une certaine manière une forme d'arbitre,
01:08:51puisque c'est lui qui a levé le pouce, en tout cas temporairement, pour la nomination de Michel Barnier.
01:09:00Et on verra bien comment il se comportera à l'Assemblée nationale,
01:09:05mais on pourrait imaginer, fini là-dessus, une sorte de processus très sadique,
01:09:12le RN ayant validé temporairement la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre,
01:09:20pour, au regard du discours de politique générale, baisser le pouce qu'il avait levé avant,
01:09:26et donc qu'on se retrouverait dans une situation cataclysmique.
01:09:32Guillaume Bigot est là ?
01:09:34Oui, il est là.
01:09:35Attentivement les uns et les autres.
01:09:37Je voudrais vous poser une question.
01:09:39Est-ce que, Guillaume, vous avez le sentiment que le RN a désigné M. Barnier,
01:09:44comme le disent les gens du Nouveau-Président le Président ou pas ?
01:09:47Est-ce que vous avez ce sentiment ou pas ?
01:09:49Non, M. Le Flock-Trigent, non, Loïc, en rien, en fait.
01:09:53Ce Premier ministre n'est pas et ne sera jamais le nôtre.
01:09:57Ce n'est pas parce que nous ne refusons a priori de censurer un nom qui, enfin,
01:10:03sort du chapeau plus de 50 jours après le résultat des législatives,
01:10:0950 jours au corps d'un quatrième battu.
01:10:11Ce n'est pas parce que nous ne voulons pas bordéliser la Ve République,
01:10:14ce n'est pas parce que nous ne voulons pas paralyser les institutions,
01:10:17que nous cautionnons ou que nous donnons un quitus, un chèque en blanc,
01:10:20ni à M. Barnier, ni à personne.
01:10:23Dans un premier temps, on avait placé des lignes rouges.
01:10:27La première, c'est quand même que les électeurs du RN ne soient pas méprisés.
01:10:32Je cite Xavier Bertrand, il fallait casser la mâchoire du RN.
01:10:36Deuxième ligne rouge, c'est évident, on a dit qu'il fallait ne plus jamais
01:10:42avoir cette situation de tripatouillage.
01:10:44Mais cette situation, je le répète, nous ne l'avons pas voulu.
01:10:46On se retrouve évidemment faiseur de roi d'une certaine façon,
01:10:50parce qu'en effet, si on censure, ça s'arrête tout de suite.
01:10:54Mais ce n'est pas nous qui avons voulu cette situation.
01:10:56Nous voulons respecter les institutions de la Ve République.
01:10:59En fait, la logique, c'est Emmanuel Macron qui l'a énoncé lui-même en 2019.
01:11:03Il a dit que quand un président est désavoué,
01:11:05ce qu'a fait le général de Gaulle, il doit partir.
01:11:07Mais on ne peut pas démissionner à la place d'Emmanuel Macron.
01:11:10Quant à la destitution, ça serait non seulement une mesure de bordélisation,
01:11:14en plus, il n'y a aucune majorité pour ça.
01:11:16Donc soyons un peu adultes.
01:11:18On veut précisément gouverner demain.
01:11:20Pour gouverner, il faut quand même avoir un échantillon sur soi.
01:11:23Et là, en l'occurrence, ce n'est pas parce que LFY,
01:11:26ils n'ont pas arrêté de dire on a gagné, on a gagné.
01:11:28Enfin, ils ont perdu des députés.
01:11:30Et la majorité, soi-disant pour Mme Yussi Katess,
01:11:33n'est jamais une majorité.
01:11:35C'était 193 votes au maximum, un peu plus.
01:11:38C'était en rien une majorité.
01:11:40Donc en résumé, on est dans une situation très ironique
01:11:43où tout le monde a voulu ostraciser le RN
01:11:46et nous mettre sur le banc des pestiférés.
01:11:49Et tout le monde, maintenant, vient supplier qu'on ne vote pas contre.
01:11:53C'est une situation ironique.
01:11:55Nous, on ne va pas manger de ce pain-là.
01:11:57On ne va pas ressembler à ces gens-là.
01:11:59Ce qu'on veut, c'est le moindre mal pour la France.
01:12:01Guillaume Bigot, tout le monde veut réagir.
01:12:03Tiens, un ancien député, Jean-Michel FONVERG.
01:12:05Oui, d'ailleurs, je reconnais bien le décor du bureau de Guillaume.
01:12:10C'est un peu spartiate, on va dire ça comme ça.
01:12:12Il y a un planning sur lequel il n'y a rien marqué pour l'instant.
01:12:15Ce que je voulais dire d'une manière générale,
01:12:19c'est que d'abord, moi, je ne suis pas persuadé
01:12:21que le départ du président de la République
01:12:23et l'élection d'un nouveau président
01:12:25entraîneraient de facto, après des législatives,
01:12:29une majorité absolue.
01:12:33C'est vrai, c'est pour ça qu'on veut la proportionnelle.
01:12:35Alors justement, je vais revenir là-dessus
01:12:37parce que c'est quelque chose qui est passé un peu inaperçu
01:12:40dans le discours de Marine Le Pen,
01:12:42dans les exigences de Marine Le Pen.
01:12:44C'était réclamer la proportionnelle.
01:12:48Pourquoi ? Parce qu'effectivement,
01:12:50le front républicain,
01:12:52cette espèce de front républicain
01:12:54qu'on a eu aux dernières élections,
01:12:56on risque de le retrouver à chaque fois
01:12:58et se retrouver dans cette même situation-là.
01:13:00Alors effectivement, la proportionnelle pourrait éviter ça
01:13:02et propulser au premier rang
01:13:06celui qui a le plus de voix d'électeur,
01:13:08ce qui semble assez, quand même,
01:13:10en termes démocratiques, ce qui n'est pas très choquant.
01:13:12Tout à fait.
01:13:14Maintenant, sur la question
01:13:16qui est clairement posée,
01:13:18est-ce que le Rassemblement national
01:13:20est l'arbitre des élégances en ce moment
01:13:24sur le nouveau Premier ministre et le gouvernement ?
01:13:30Certes qu'il le sera, bien sûr qu'il le sera,
01:13:32parce qu'il a la possibilité, effectivement,
01:13:34d'envoyer ce gouvernement-là au tapis
01:13:36par le jeu des majorités
01:13:38en s'alliant avec d'autres majorités.
01:13:40Je rappelle quand même
01:13:42que le Rassemblement national
01:13:44s'est déjà allié
01:13:46à d'autres partis politiques
01:13:48de l'autre côté,
01:13:50ça s'est fait par le passé,
01:13:52et donc c'est effectivement un danger.
01:13:54Mais j'aime à croire
01:13:56qu'on est face
01:13:58quels que soient les partis politiques
01:14:00à un certain moment
01:14:02à des gens raisonnables
01:14:04qui ne veulent pas le chaos total
01:14:06parce qu'on est dans une situation
01:14:08difficile en ce moment,
01:14:10économiquement en particulier.
01:14:12Oui, il faut faire un peu d'arithmétique.
01:14:14Je le disais tout à l'heure,
01:14:16certains disent qu'ils ont gagné,
01:14:18mais en réalité ils n'ont pas de majorité
01:14:20et ils ont même perdu des députés.
01:14:22Ce n'est pas notre cas,
01:14:24on est le premier groupe,
01:14:26on est basé de 89 à 126 députés,
01:14:28142 avec nos alliés siotistes.
01:14:30Donc maintenant, si on fait un peu
01:14:32on pourrait dégager
01:14:34un bloc
01:14:36de gens qui seraient
01:14:38favorables à Barnier de manière pure et dure.
01:14:40Si on fait l'addition,
01:14:42on a donc les élus LR plus
01:14:44les 50 nuances de centrisme ou de macronisme,
01:14:46on arrive au total à 231 députés
01:14:48qui soutiendraient M. Barnier
01:14:50quoi qu'il en coûte, quoi qu'il arrive.
01:14:52231, ce n'est pas la majorité absolue.
01:14:54Et si on dégage maintenant inversement
01:14:56ceux qui seraient absolument
01:14:58anti-Barnier quoi qu'il en coûte,
01:15:00c'est-à-dire le Nouveau Front Populaire,
01:15:02on arrive à 193 députés.
01:15:04Et on est très loin des 289.
01:15:06Donc voilà, en fait,
01:15:08de facto, nous ne soutiendrons pas
01:15:10mais nous pourrions, je dis bien nous pourrions
01:15:12à des conditions, ne pas censurer.
01:15:14Mais encore faut-il que
01:15:16des mesures soient prises en faveur du pouvoir d'achat,
01:15:18encore faut-il que des mesures soient prises
01:15:20en faveur de la limitation des coups migratoires,
01:15:22encore faut-il que des mesures soient prises
01:15:24pour rééquilibrer les comptes
01:15:26sans dégrader le pouvoir d'achat
01:15:28de nos compatriotes.
01:15:30Comme vous le savez, la situation des finances publiques est très grave.
01:15:32Et encore faut-il que des mesures soient prises
01:15:34pour rétablir un semblant d'ordre public.
01:15:36Donc on n'est pas naïf. On sait bien que ça n'arrivera pas
01:15:38de la part de M. Barnier. M. Barnier,
01:15:40c'est le système, c'est le prolongement d'une certaine façon
01:15:42du système. Mais enfin, c'est une logique,
01:15:44ça pourrait être une logique de moindre mal
01:15:46et surtout on est très inquiet
01:15:48de la paralysie institutionnelle.
01:15:50Philippe Bellegère.
01:15:52Non, mais j'écoute Guillaume.
01:15:54Je veux dire, tout de même,
01:15:56Guillaume, comment se fait-il
01:15:58qu'il y ait eu cette indulgence
01:16:00relative à l'égard de
01:16:02Michel Barnier ?
01:16:04Je ne savais pas
01:16:06qu'il était à ce point
01:16:08remarquable aux yeux du Front National
01:16:10et du Rassemblement National.
01:16:12Vous entendez des voix, peut-être des vraies voix,
01:16:14mais vous entendez des voix, alors.
01:16:16Non, non, mais
01:16:18je suis surpris par cette indulgence,
01:16:20tout de même.
01:16:22Guillaume Bigot, est-ce qu'il y a déjà...
01:16:24M. Philippe, là, c'est vraiment
01:16:26l'art de pousser...
01:16:28Ce n'est pas parce qu'on ne
01:16:30censure pas a priori pour éviter que
01:16:32la France n'ait pas de gouvernement
01:16:34qu'on trouve des qualités
01:16:36à M. Barnier. D'ailleurs, M. Barnier
01:16:38est un adversaire politique, le restera,
01:16:40son programme, si demain il gouverne,
01:16:42son bilan sera celui des LR,
01:16:44sera le sien, bien sûr, celui
01:16:46d'Emmanuel Macron. En rien,
01:16:48celui du Rassemblement National, on ne participera pas
01:16:50à ce gouvernement. Encore une fois, il y a une nuance,
01:16:52une ligne de crête, ne pas censurer, ça ne veut pas dire
01:16:54soutenir. C'est une logique,
01:16:56encore une fois, de moindre mal.
01:16:58Je rebondis. J'allais vous poser la question, justement,
01:17:00s'il y avait des négociations
01:17:02en cours sur ce gouvernement. Pas
01:17:04au Rassemblement National, dans le gouvernement
01:17:06Barnier. Zéro, bien sûr,
01:17:08zéro, en aucun cas.
01:17:10Michel Barnier, c'est l'homme du système
01:17:12et ça restera l'homme du système.
01:17:14Si vous voulez, dans la situation, si on prend encore
01:17:16plus de champ par rapport à
01:17:18les situations politiques, en fait, il y a un système
01:17:20en place, au moins d'une astriche
01:17:22depuis très longtemps. Ce système, il continue,
01:17:24il a d'autres noms, il a d'autres étiquettes,
01:17:26mais il continue. Et Emmanuel Macron, c'est la quintessence
01:17:28de ce système. Les Français n'en veulent
01:17:30plus. Et d'un seul coup,
01:17:32il y a une contestation, si vous voulez,
01:17:34extrêmement irrationnelle, dangereuse,
01:17:36agressive. Bien sûr,
01:17:38le floc de Prigent exalusait
01:17:40tout à l'heure la situation de nos compatriotes
01:17:42juifs, mais il y a l'ordre public,
01:17:44il y a plein de sujets et il y a une
01:17:46volonté d'attaquer le capitalisme.
01:17:48C'est la France insoumise, et maintenant,
01:17:50les autres parties de gauche sont à la remorque de ça.
01:17:52Et de l'autre côté, il y a une alternance
01:17:54raisonnable, rationnelle.
01:17:56On veut réellement changer la trajectoire
01:17:58du pays, mais on ne veut pas mettre à plat
01:18:00les institutions de la Vème République
01:18:02et on ne veut pas mettre à plat
01:18:04l'économie. Bien au contraire, on va la remettre
01:18:06en ordre.
01:18:07Ça va être quoi, alors, jusque pendant 3 ans,
01:18:09le rôle du Rassemblement national ?
01:18:11C'est de construire 2027 ? C'est quoi ?
01:18:13Et est-ce que vous pensez que ça va durer 3 ans ?
01:18:15Oui, exactement. C'est ce que j'allais vous dire.
01:18:17Il ne faut pas aller trop vite en besogne.
01:18:19Ce n'est pas parce qu'on annonce... Vous vous rendez compte ?
01:18:21On n'annonce pas, on ne dit pas qu'à priori
01:18:23on va censurer.
01:18:25Ça fait dire à notre amie Philippe Bilger,
01:18:27il trouve des qualités éminentes à cet homme.
01:18:29Mais pas du tout. Déjà,
01:18:31la censure est toujours une possibilité.
01:18:33Si le discours de politique générale qu'il présente,
01:18:35si le budget qu'il présente,
01:18:37si le gouvernement qu'il présente
01:18:39sont incompatibles, sont
01:18:41des camouflets...
01:18:42En même temps, Guillaume, on aime ou on n'aime pas.
01:18:44Ce n'est pas un peu à moitié, un peu plus, un peu moins.
01:18:47Non, pour l'instant, il est question
01:18:49uniquement d'un homme. Il n'est pas question d'un gouvernement,
01:18:51il n'est pas question d'un programme, il n'est pas question d'une feuille de route,
01:18:53il n'est pas question d'un budget.
01:18:55De la même façon, si demain il présente quelque chose
01:18:57en faveur de la sécurité,
01:18:59si on considère que c'est efficace
01:19:01et bon pour les Français, on le prendra.
01:19:03Mais sincèrement, ce n'est pas
01:19:05ce que nous voulons faire. Ce n'est pas notre stratégie.
01:19:07Merci beaucoup, Guillaume Bigaud,
01:19:09d'avoir été avec nous.
01:19:10Merci à vous. C'est un peu comme nous, Cécile.
01:19:12On ne censure pas Philippe Bilger alors qu'on ne lui trouve
01:19:14aucune qualité.
01:19:16Moi, je lui trouve beaucoup de qualité, contrairement à vous.
01:19:18Oui, parce qu'il vous soudoit tellement sur le qui-c'est-qui
01:19:20qu'il a dit. On a compris vos connivences.
01:19:22Il y a des alliances qui se sont nouées.
01:19:24Excusez-moi, dans cette Assemblée nationale,
01:19:26avec Philippe, on est majoritaire.
01:19:28Vous êtes deux, on est trois.
01:19:30Vous voulez le carreau, tout n'importe quoi.
01:19:32Voyez comment ça finit.
01:19:34Vous avez vu les alliances tout à l'heure avec Christian.
01:19:36Mettez des cravates, mettez tout ça, redonnez-vous une nouvelle jeunesse
01:19:38et ensuite on en parlera.
01:19:40Guillaume Bigaud, merci beaucoup d'avoir été avec nous.
01:19:42Merci Guillaume.
01:19:44Jean-Michel Fauvert, merci beaucoup.
01:19:46Philippe Bilger, on vous retrouve demain matin.
01:19:48Demain soir, pardon.
01:19:50C'est comme si on allait dormir ensemble, mais pas du tout.
01:19:52C'est intéressant.
01:19:54C'est une annonce.
01:19:56Il y a des faux jours encore.
01:19:58C'est une annonce.
01:20:00Dans un instant, les vraies voies qu'il faut rouler la France.
01:20:02On va vous parler de cet grand plan
01:20:04de communication de la sécurité routière.
01:20:06Et puis, on reviendra sur
01:20:08les refus d'obtempérer. Allez, à tout de suite.
01:20:10On est ensemble jusqu'à 20h avec Philippe David.

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