Les Vraies Voix - Émission du 02 septembre

  • il y a 2 semaines
Les Vraies Voix avec Françoise Degois, éditorialiste Sud Radio ; Christophe Madrolle, conseiller régional Sud-PACA ; Philippe Bilger, président de l'Insititut de la parole ; Salim Ejnaini, cavalier para équestre non voyant ; Anthony Martins-Misse, entrepreneur, judoka paralympique (déficient visuel), double médaillé aux championnats du monde ; Rodrigo Arenas, député LFI de Paris et ancien président de la FCPE.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2024-09-02##

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Transcript
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06On vous souhaite une excellente rentrée, on est ravis de vous retrouver, bonjour Philippe David !
00:00:11Bonjour Cécile de Ménibus !
00:00:18C'est un piège !
00:00:19Ah ça commence ! On ne peut pas commencer comme ça !
00:00:25Voilà, il fallait une image, en tout cas pour vous, Philippe !
00:00:29Oui, mais vous savez que j'ai eu une très grande surprise, j'ai été anobli pendant l'été !
00:00:33Ah bon ?
00:00:34Oui, je suis devenu chevalier, et j'ai même ma médaille de chevalier des traditions,
00:00:38et je me suis engagé à la montrer, j'ai été décorer à Saint-Lémine, dans les Landes,
00:00:43et bien je vais la porter, c'est dans les Landes, et donc c'est les chevaliers des traditions
00:00:47qui m'ont dit qu'on adore Les Vraies Voix, il y avait beaucoup de monde sur la place du village,
00:00:51et croyez-moi, plus de 500 personnes, et ils m'ont dit en 100 dans cette émission Les Vraies Voix
00:00:55que tout le monde aime manger !
00:00:57Les Vraies Voix, maintenant, c'est devenu une tradition !
00:00:59Absolument, et donc je remercie les chevaliers des traditions et leur présidente Nathalie Olaïxola !
00:01:04Je crois que je vais devenir progressiste !
00:01:07C'est-à-dire, comme vous êtes le roi de la tradition !
00:01:12500 personnes pour venir vous voir !
00:01:14500 personnes !
00:01:16C'est fou, c'est fou, c'est fou !
00:01:18C'est passé dans le journal, c'est passé dans le sud-ouest !
00:01:20500 masochistes !
00:01:24Vous avez fait un discours ?
00:01:25Non, euh, oui !
00:01:26Enfin, non, court !
00:01:27Oui, non, oui, non !
00:01:28Un coucou ?
00:01:29Oui, non, oui, non !
00:01:30Il a chanté !
00:01:31La clarté, dans les profusions !
00:01:34En tout cas, on est ravis de vous retrouver pour cette rentrée scolaire des Vraies Voix, bien sûr !
00:01:39Et on est ravis de retrouver nos élèves !
00:01:42Première classe, Philippe Bilger est avec nous, le retour is back !
00:01:45Bonsoir, Philippe !
00:01:46Bonsoir, ma chère Cécile et Philippe, j'ose dire que vous m'avez manqué professionnellement !
00:01:54Excusez-moi, c'est sympathique !
00:01:56Je ne sais pas comment on doit le prendre, mais bon !
00:01:58Et puis, par moments, le compte à rebours nous rapprochait du moment des retrouvailles, et c'était un bonheur !
00:02:04Ah, très bien, c'est bien !
00:02:06On va essayer de faire mieux avec François Assedegois !
00:02:08Bonsoir, François Assedegois !
00:02:09Je suis super heureuse de vous retrouver, vous ne pouvez pas imaginer !
00:02:11J'ai adoré, j'adore, j'ai l'impression de revenir dans la famille !
00:02:13On va s'engueuler, alors on a le vieil oncle à table, qui évidemment va dire des trucs !
00:02:17De plus en plus incarnatrice !
00:02:20Il y a le tonton fou, bon les gars, on le laisse parler !
00:02:24Et il y a l'homme équilibré !
00:02:26Il raconte des blagues, et puis il y a la materfamiliase !
00:02:29Cécile of Medibus !
00:02:31Materfamiliase, comme c'est bien dit !
00:02:33J'ai adoré vos photos sur vos bateaux !
00:02:36J'ai eu une vie totalement hors du commun !
00:02:39C'est vos bateaux ?
00:02:40Oui, tout ça m'appartient !
00:02:42Le grand barbecue que vous avez commandé !
00:02:46C'est qui le grand barbecue qui était en photo ?
00:02:51Les propriétaires ne savent pas encore que tout ça m'appartient, bien entendu !
00:02:54Christophe Madrol est avec nous, conseiller régional en PACA !
00:02:57Trop heureux de vous retrouver !
00:02:59C'est quoi ce bronzage indécent, Christophe ?
00:03:01C'est le bronzage marseillais de la Méditerranée !
00:03:03D'ailleurs vous-même, vous avez le thème bien allé !
00:03:06Non mais moi c'est du fou !
00:03:08Et Françoise est ravissante !
00:03:10Oui alors, nous sommes effectivement très heureux d'être parmi vous !
00:03:13Excusez-moi, je vais aller vous piquer votre place !
00:03:15Je ne sais pas pourquoi j'ai des envies comme ça !
00:03:17Faites attention Françoise !
00:03:19Nous défendrons le siège des vrais voix jusqu'au bout !
00:03:22Le cheval de Troyes !
00:03:24Chers amis, en tout cas on vous souhaite la bienvenue !
00:03:26On est ensemble jusqu'à 19h avec nos éditorialistes du jour !
00:03:30Allez, le sommaire rapidement puisqu'on va parler bien entendu de cette actualité de rentrée !
00:03:35Qui, pour remplacer Gabriel Attal à Matignon, le président Macron,
00:03:38recevait donc aujourd'hui le socialiste Bernard Cazeneuve,
00:03:41Xavier Bertrand, le président de la région Haute-France.
00:03:43Autre nom qui pourrait créer aussi la surprise, Thierry Baudet,
00:03:46le président du Conseil économique, social et environnemental.
00:03:49Et Emmanuel Macron a demandé effectivement à Nicolas Sarkozy
00:03:53et à François Hollande de l'aider pour trouver ce Premier ministre.
00:03:58Alors parlons vrai, est-ce qu'Emmanuel Macron va devoir nommer un Premier ministre par défaut,
00:04:02faute de majorité ?
00:04:04Est-ce que celui-ci doit avoir un profil politique ou technique ?
00:04:08Et à cette question, qui souhaitez-vous à Matignon ?
00:04:10Vous dites à 4% Xavier Bertrand,
00:04:12à 5% Bernard Cazeneuve,
00:04:14à 3% Thierry Baudet,
00:04:16et à 88% quelqu'un d'autre,
00:04:18vous voulez réagir, un seul numéro,
00:04:20et c'est toujours le sourire de Haute qui vous accueillera,
00:04:22le 0826 300 300.
00:04:24Et on ira regarder dans l'agenda de Françoise de Gaulle,
00:04:26elle a peut-être d'autres noms à nous proposer.
00:04:28Le coup de projecteur des vraies voix,
00:04:3018h30, jour de rentrée,
00:04:3212 millions d'écoliers, collégiens et lycéens
00:04:34font donc cette rentrée des classes,
00:04:36une année scolaire qui sera marquée par la mise en place
00:04:38de groupes de niveau au collège,
00:04:40rebaptisé groupe de besoin par Nicole Belloubet,
00:04:42la ministre des missionnaires de l'éducation,
00:04:44autres mesures expérimentées dans certains établissements,
00:04:46l'interdiction des téléphones portables,
00:04:48par exemple, dans 180 collèges,
00:04:50ainsi que l'uniforme mis en place
00:04:52dans une centaine d'établissements.
00:04:54Alors parlons vrai, est-ce que pour vous,
00:04:56ces mesures sont juste gadgets ou cosmétiques
00:04:58comme vous voudrez ?
00:05:00Est-ce un retour en arrière au sens des mesures de bon sens ?
00:05:02Et à cette question,
00:05:04portable groupe de niveau uniforme,
00:05:06les nouvelles mesures peuvent-elles améliorer
00:05:08la vie scolaire et le niveau des élèves ?
00:05:10Vous dites oui à 55%,
00:05:12vous voulez réagir ? Encore et toujours,
00:05:14le 0826 300 300.
00:05:16Et Rodrigo Arenas sera avec nous,
00:05:18député Léphi de Paris et ancien président
00:05:20de la fédération des conseils de parents d'élèves.
00:05:22On vous souhaite la bienvenue, les vraies voix,
00:05:24jusqu'à 19h, en tout cas on espère.
00:05:26Les vraies voix Sud Radio.
00:05:28Si ça tient, vu le casting du jour.
00:05:30Et le 0826 300 300.
00:05:32Et c'est Xavier de Bordeaux qui est avec nous.
00:05:34Bonsoir, Xavier.
00:05:36Bonsoir, Cécile.
00:05:38On est ravis de vous accueillir. Dans un instant,
00:05:40vous allez pouvoir pousser votre petit coup de gueule
00:05:42sur les parents d'élèves et les professeurs
00:05:44sur le niveau des élèves, justement.
00:05:46On en parle dans un instant. En attendant,
00:05:48le répondeur, Philippe.
00:05:50Absolument, le répondeur est direction un adversaire
00:05:52de Bordeaux au football traditionnel, direction Marseille.
00:05:54Oui, bonjour, ici Robert de Marseille.
00:05:56Tout le monde s'excite
00:05:58pour l'élection
00:06:00du premier ministre.
00:06:02La gauche veut son premier ministre,
00:06:04mais tout le monde
00:06:06ne réfléchit pas comme Macron.
00:06:08Macron, pour lui, n'a pas perdu
00:06:10l'élection. Donc,
00:06:12il va faire comme d'habitude.
00:06:14Il fera une coalition
00:06:16avec un premier ministre de droite.
00:06:18Il marchera avec des 49 fois
00:06:20comme d'habitude,
00:06:22sans associer une coalition
00:06:24LFI-RN
00:06:26pour une motion de censure.
00:06:28Si tout va bien, une élection
00:06:30législative, vous pourriez.
00:06:32Voilà.
00:06:34On prend les mêmes ordres.
00:06:36Surtout qu'on n'aura pas un premier ministre de droite,
00:06:38Wauquiez n'a pas été assez
00:06:40intelligent pour comprendre que c'était
00:06:42une occasion en or.
00:06:44Vous avez des informations,
00:06:46M. Biget, que vous donnez en scope.
00:06:48Il suffit de lire.
00:06:50Non, mais ça ne sera pas comme ça.
00:06:52Le match ne va pas se jouer avec un premier ministre de droite.
00:06:54On voit bien vers quoi on va.
00:06:56On va vers un gouvernement plutôt technique
00:06:58et politique, c'est-à-dire avec quelqu'un
00:07:00de la société civile.
00:07:02Le temps
00:07:04du 49-3
00:07:06est révolu. Emmanuel Macron, s'il avait pu
00:07:08passer en 49-3, il aurait fait. Il sait très bien que
00:07:10ce n'est pas ça. Il sait très bien
00:07:12qu'il est obligé de trouver
00:07:14autre chose et donc il est en train de le faire.
00:07:16On a des noms ou pas, Françoise de Gaulle ?
00:07:18Oui, bien sûr. Thierry Baudet,
00:07:20depuis hier soir, apparemment,
00:07:22il a dit oui, déjà, depuis jeudi,
00:07:24Emmanuel Macron, c'est le président
00:07:26du Conseil économique et social. C'est une personnalité
00:07:28qui est capable aussi d'être
00:07:30préfiguratrice, c'est-à-dire, probablement,
00:07:32d'aller voir chaque groupe parlementaire et de dire
00:07:34sur quoi est-ce qu'on peut s'entendre.
00:07:36La gauche, on sait très bien
00:07:38ce qu'elle fera, la gauche.
00:07:40C'est pas un non, mais on s'en fout.
00:07:42Il fallait le faire.
00:07:44C'est M. Nobaudet aussi.
00:07:46On peut s'amuser toute la journée. Je ne sais pas si
00:07:48ça sera lui, mais en tout cas, si c'est lui,
00:07:50il y a à manger pour tout le monde.
00:07:52Qui d'autre ?
00:07:54On verra.
00:07:56Avec Emmanuel Macron, on peut s'attendre
00:07:58au meilleur comme pour le pire. Personne ne sait
00:08:00aujourd'hui. Cécile, moi, je
00:08:02lis comme François.
00:08:04Quand un nom sort dans la presse,
00:08:06je me méfie toujours parce que
00:08:08Emmanuel Macron peut très bien changer
00:08:10au dernier moment.
00:08:12Allez, les amis, direction
00:08:14Marseille. Bordeaux,
00:08:16avec Xavier. Xavier, de quoi parle-t-on ?
00:08:18On va parler du niveau
00:08:20scolaire, de la baisse du niveau scolaire.
00:08:22Aujourd'hui, c'est la rentrée. Je voulais vous interpeller
00:08:24pour vous parler
00:08:26de ce drame qui est en train de vivre
00:08:28notre pays, malheureusement, nos enfants
00:08:30et finalement notre avenir collectif.
00:08:32Pour rappel, en 2023,
00:08:34en décembre 2023, le dernier rapport
00:08:36PISA fait l'état du niveau.
00:08:38C'est une étude pour évaluer les compétences
00:08:40des élèves de moins de 15 ans.
00:08:42La France dégringole terriblement
00:08:44depuis une dizaine d'années. Pour vous dire quelques chiffres,
00:08:46moins 6 points en compétence
00:08:48dans la science, moins 19 points
00:08:50de compétence dans la compréhension
00:08:52à l'écrit et la lecture, moins 21
00:08:54points de compétence en maths.
00:08:56Petit paradoxe,
00:08:58c'est que la baisse, finalement,
00:09:00de niveau, et la même, est aussi
00:09:02importante chez les bons élèves que chez les mauvais
00:09:04élèves. Alors, on a
00:09:06un sondage qui est paru, là, en juillet 2023
00:09:08de la part d'Odoxa, qui dit que
00:09:1085% des professeurs et
00:09:1270% des parents estiment que
00:09:14le niveau s'est gravement dégradé ces dernières
00:09:16années. Ces personnes
00:09:18évoquent notamment comme raison
00:09:20la surexposition aux écrans, le manque
00:09:22de discipline en classe, de sévérité des parents,
00:09:24évidemment le manque de moyens dans les écoles
00:09:26avec des classes en sureffectif,
00:09:28et aussi la baisse de motivation des élèves.
00:09:30Mais moi, ce qui me choque, je vais vous dire, et pourquoi
00:09:32je vous appelle et pourquoi j'ai envie de passer un coup de gueule
00:09:34aujourd'hui, c'est parce que la raison,
00:09:36une des raisons principales de la
00:09:38baisse du niveau scolaire et de la baisse
00:09:40du niveau de quotient intellectuel dans tous les pays
00:09:42d'Occident, c'est l'alimentation.
00:09:44L'alimentation, on n'en parle pas assez.
00:09:46Or, on sait depuis quelques années
00:09:48à peine, la recherche s'est penchée
00:09:50de manière très
00:09:52importante sur ce sujet. En fait, on sait
00:09:54que l'alimentation, désormais, a un rôle fondamental
00:09:56sur le fonctionnement du cerveau.
00:09:58Et on sait que quoi ? On sait que le sucre,
00:10:00par exemple, l'apport en sucre, qui est
00:10:02complètement disproportionné en Occident, pour vous dire,
00:10:04par exemple, en France, les enfants
00:10:06français mangent à peu près 5 fois la dose
00:10:08recommandée par l'OMS.
00:10:10On est à plus de 100 à 150 grammes
00:10:12de sucre par jour et par enfant.
00:10:14Or, qu'est-ce que ça a comme effet ?
00:10:16Bien sûr, c'est extrêmement grave.
00:10:18Qu'est-ce que ça a pour terminer comme effet ?
00:10:20Allez-y, finissez, parce qu'il faut qu'on s'en aille.
00:10:22Très court, en fait,
00:10:24comme effet, ça déclenche des maladies
00:10:26mentales chez les enfants, des dépressions,
00:10:28de l'anxiété, des troubles du comportement,
00:10:30de l'autisme, et
00:10:32malheureusement, on ne fait rien contre ça.
00:10:34Il n'y a pas vraiment de prévention, il n'y a pas
00:10:36de taxation. Mais c'est vrai que l'alimentation, c'est important.
00:10:38Beaucoup d'enfants ne prennent pas de petit
00:10:40déjeuner, par exemple, le matin, ce qui est un
00:10:42vrai problème, un problème de pouvoir d'achat aussi
00:10:44souvent. Dans un instant, merci
00:10:46Xavier pour rester avec nous, de toute façon.
00:10:48Le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger ?
00:10:50Je vais parler Clémentine
00:10:52Autain qui, pour une fois, a dit
00:10:54une bêtise, de mon point de vue.
00:10:56Très bien, on en parle dans un instant, on vous souhaite la bienvenue.
00:10:58On est ravis de vous retrouver avec Philippe David
00:11:00jusqu'à 19h et nos vraies voix du jour.
00:11:02Sud Radio.
00:11:04Parlons vrai. Parlons vrai.
00:11:06Les vraies voix Sud Radio.
00:11:0817h-19h.
00:11:10Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:11:12Certains diront
00:11:14ils nous ont manqué, elles nous ont manqué
00:11:16ces vraies voix. Philippe David.
00:11:18Absolument. Philippe Bilger.
00:11:20Même lui.
00:11:22Même lui.
00:11:24Françoise de Gaulle vous a manqué ?
00:11:26Aussi. Le problème c'est
00:11:28qu'elle prend beaucoup de place, donc quand elle n'est pas là,
00:11:30forcément, ça crée le vide.
00:11:32On s'est manqué habituellement, Ménibus et moi.
00:11:34Mais vous ne jouez pas à cette partie.
00:11:36C'est vrai, c'est vrai.
00:11:38Il y a une chance d'en faire d'un, de toute façon.
00:11:40Il y a un truc chez vous.
00:11:42Il y a une casse qui manque
00:11:44chez vous, mon vieux.
00:11:46Moi, vous m'avez manqué
00:11:48et je le reconnais. Et partout en France,
00:11:50vous avez manqué à tous les Français
00:11:52qui ont besoin de bonne humeur.
00:11:54Tous les soirs, entre 17h et 19h.
00:11:56Vous avez les noms ? Parce qu'il nous faut les noms.
00:11:58J'ai une liste grande comme mon bras.
00:12:00En fait, Christophe,
00:12:02il n'attendait pas un Premier Ministre,
00:12:04mais les vrais voix.
00:12:06C'est bien pour ça, les vrais voix reviennent et peut-être,
00:12:08nous aurons un Premier Ministre.
00:12:10Dans la foulée !
00:12:12Monsieur Macron, écoutez plus souvent les vrais voix,
00:12:14vous serez inspiré.
00:12:16Si vous lui parlez, c'est qu'il nous écoute.
00:12:18Emmanuel, comme un soleil.
00:12:22Il faudrait qu'on fasse finir une chanson.
00:12:24Emmanuel. Il faudrait qu'on lui achète
00:12:26un grand fauteuil, déjà, ça nous rappellerait quelque chose.
00:12:28Alors, on part très loin.
00:12:30Je n'ai pas du tout parti là-dessus.
00:12:32J'imagine ce qu'il y a dans la tête,
00:12:34s'il se pensait Emmanuel Macron,
00:12:36devant un fauteuil en osier,
00:12:38style Jules Joachim.
00:12:40Il faut imaginer, Philippe.
00:12:42Les amis, ce numéro de téléphone,
00:12:440826 300 300,
00:12:46j'en profite pour vous dire,
00:12:48parce que c'est important avec cette rentrée,
00:12:50les chiffres de Sud Radio cartonnent.
00:12:52Absolument, on a fait une saison record
00:12:54la saison dernière.
00:12:56C'est la première journée.
00:12:58Bravo à tous.
00:13:00940 000 abonnés,
00:13:02environ, sur la chaîne YouTube.
00:13:04En numérique, ça explose.
00:13:06Et on est vraiment très heureux
00:13:08que vous soyez chaque jour plus nombreux
00:13:10à nous écouter en FM, en DAB+,
00:13:12sur les applications et tout y quanti.
00:13:14Et vous savez qu'il y a un numéro,
00:13:16le 0826 300 300.
00:13:18Ça y est, on a retrouvé la standardiste.
00:13:20Philippe David. Dans un instant,
00:13:22les trois mots de l'actu. Bonsoir, Félix Mathieu.
00:13:24Bonsoir tout le monde. On va partir à l'Elysée.
00:13:26On va partir aussi à la cour criminelle
00:13:28du Vaucluse, ainsi qu'à Valoris
00:13:30dans les Alpes-Maritimes. En trois mots,
00:13:32ça donne Matignon sordide et motard.
00:13:34Allez, tout de suite, la parole est au procureur.
00:13:36Les vraies voix Sud Radio.
00:13:38Le réquisitoire du procureur,
00:13:40Philippe Bilger.
00:13:42Et c'est sur les propos tenus aujourd'hui,
00:13:44ce matin, dans le grand matin de Sud Radio,
00:13:46auprès de Jean-Jacques Bourdin, par Clémentine Autain,
00:13:48que vous allez requérir, monsieur le procureur.
00:13:50En effet, j'aime beaucoup Clémentine Autain,
00:13:52hors politique.
00:13:54Vous me direz qu'il ne reste plus grand-chose.
00:13:56Mais tout de même,
00:13:58j'ai beaucoup apprécié la personnalité
00:14:00de cette femme, compte tenu
00:14:02du parcours douloureux qu'elle a eu
00:14:04à un certain moment. Mais ce matin,
00:14:06elle a dit à Jean-Jacques Bourdin
00:14:08on n'a pas besoin
00:14:10on a besoin
00:14:12d'aider les Français
00:14:14à ne pas détester la police.
00:14:16Alors que, en réalité,
00:14:18la plupart des Français
00:14:20aiment la police profondément.
00:14:22Et lorsqu'elle a développé
00:14:24la thèse d'une impunité
00:14:26polifière, c'est une absurdité
00:14:28démentie par les faits.
00:14:30Alors que, généralement, la police,
00:14:32à chaque fois qu'elle est confrontée
00:14:34au pire, est présumée coupable.
00:14:36Donc Clémentine Autain,
00:14:38que je continue à apprécier,
00:14:40a dit là quelque chose qui ne m'apparaît
00:14:42pas juste.
00:14:44Oui, ce n'est pas très juste, parce qu'on sait
00:14:46qu'elle ne parle pas
00:14:48de l'ensemble des Français.
00:14:50Elle dit qu'on a besoin d'aider, notamment,
00:14:52dans les quartiers, on a besoin d'aider
00:14:54les gens à aimer la police.
00:14:56En ce sens, elle a raison, ou pas ?
00:14:58C'est pas l'ensemble des Français.
00:15:00On n'a pas besoin d'aider.
00:15:02Christophe Madron, très court.
00:15:04Moi, je partage complètement la vie de Philippe Bilger.
00:15:06On aime la police.
00:15:08La police républicaine fait son boulot.
00:15:10Attention à la cavalerie
00:15:12du réalisateur.
00:15:14Allez, merci beaucoup Philippe Bilger.
00:15:16Tout de suite, les 3 mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:15:193 mots dans l'actu qui sont
00:15:21Matignon, Sordide et Motard.
00:15:23Emmanuel Macron reçoit tous azimuts à l'Elysée
00:15:25pour trouver un Premier ministre.
00:15:27Une bonne partie de la gauche promet de censurer
00:15:29tout gouvernement qui ne serait pas dirigé par Lucie Castet,
00:15:31y compris s'il s'agissait, par exemple,
00:15:33du socialiste Bernard Cazeneuve.
00:15:35Le procès d'une histoire sordide s'est ouvert
00:15:37à la cour criminelle d'Avignon. Un homme accusé
00:15:39d'avoir drogué son épouse pour la faire violer,
00:15:41inconsciente par des dizaines d'inconnus.
00:15:4351 co-accusés, le huis clos
00:15:45leur a été refusé. Et puis à Valorise,
00:15:47dans les Alpes-Maritimes. La fillette de 7 ans
00:15:49percutée par un motard en roue arrière est morte,
00:15:51annonce son père. Le parquet va examiner
00:15:53la semaine prochaine l'appel du parquet
00:15:55contre la liberté sous contrôle judiciaire
00:15:57du motard, puisque le parquet
00:15:59réclamait sa détention provisoire.
00:16:01Les vraies voix Sud Radio
00:16:03La surprise du chef
00:16:05va-t-elle s'appeler Thierry Baudet ?
00:16:07Le président du Conseil économique, social
00:16:09et environnemental, désormais pressenti comme
00:16:11futur Premier ministre.
00:16:13Avant de présider le CESE, Thierry Baudet
00:16:15est un responsable mutualiste, un profil qui serait
00:16:17moins politique qu'attendu. Ce serait un peu
00:16:19la surprise du chef. Mais Emmanuel
00:16:21Macron a aussi reçu aujourd'hui, comme annoncé
00:16:23à droite, le président des Hauts-de-France
00:16:25Xavier Bertrand. Ou alors à gauche, le dernier
00:16:27Premier ministre de François Hollande. Un certain
00:16:29Bernard Cazeneuve, le socialiste,
00:16:31pourrait-il revenir à Matignon ?
00:16:33Beaucoup, en tout cas au Nouveau Front Populaire, assurent
00:16:35qu'il voterait une motion de censure si c'était
00:16:37le cas, casté ou rien.
00:16:39Martel par exemple, l'ancienne insoumise et députée
00:16:41NFP Clémentine Autain.
00:16:43Vous êtes Bernard Cazeneuve ?
00:16:45Bon, alors, quelle est cette histoire ? Il n'est pas arrivé
00:16:47en tête. Est-il porté par le Nouveau Front Populaire ?
00:16:49Non, il ne l'est pas. Il n'est pas porté par la
00:16:51coalition. Vous savez très bien que
00:16:53ce que veut le Président de la République, c'est faire
00:16:55exploser le Nouveau Front Populaire,
00:16:57chercher à faire en sorte qu'il y ait
00:16:59une crise au Parti Socialiste, qu'il puisse en tirer
00:17:01un morceau pour essayer
00:17:03de maintenir une politique dont les
00:17:05Français ne veulent plus. C'est ça qui devrait vous choquer.
00:17:07C'est-à-dire, vous vous rendez compte, le Président de la République
00:17:09va utiliser les rouages de la cinquième
00:17:11pour maintenir une politique qui a été
00:17:13massivement rejetée par les Français.
00:17:15Clémentine Autain, la députée écologiste
00:17:17NFP de Seine-Saint-Denis, au micro de la matinale
00:17:19de Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio, l'ancienne
00:17:21insoumise qui soutient par ailleurs la procédure d'LFI
00:17:23en vue de destituer Emmanuel Macron,
00:17:25rien de moins le Président qui, selon eux,
00:17:27ne respecte pas le verdict des urnes,
00:17:29le résultat des élections législatives.
00:17:31Et puis le deuxième mot, sordide.
00:17:33Oui, la cour criminelle du Vaucluse
00:17:35a refusé Louis Clos pour le procès des viols
00:17:37de Mazan. Il y a un retraité de 72 ans
00:17:39jugé pour avoir drogué son épouse
00:17:41durant 10 ans afin de la livrer au viol
00:17:43de plusieurs dizaines d'inconnus
00:17:45recrutés sur Internet. Procès hors normes.
00:17:47Aux côtés du marine, cinquantaines
00:17:49de co-accusés de 26 à 74 ans
00:17:51parmi ceux qui ont pu être identifiés.
00:17:53Le procès a traversé
00:17:55l'histoire de la soumission chimique
00:17:57et c'est pour ça que la victime Gisèle ne souhaitait
00:17:59pas le huis clos réclamé par la Défense,
00:18:01explique Stéphane Babonneau, son avocat.
00:18:03Évidemment, le fait de revoir
00:18:05son ex-époux était un moment,
00:18:07et je pense pour toute la famille,
00:18:09d'appréhension, mais à travers cette ouverture
00:18:11de la salle d'audience au public,
00:18:13elle souhaite sensibiliser
00:18:15aussi largement que possible
00:18:17à ce qui lui est arrivé afin que
00:18:19des faits comme ceux-là
00:18:21ne se reproduisent plus jamais.
00:18:23Elle estime également, même si il y aura des moments
00:18:25extrêmement difficiles, qu'elle n'a pas à se cacher
00:18:27et qu'elle n'a pas à avoir honte
00:18:29de ce qu'elle a vécu, comme parfois
00:18:31beaucoup de victimes d'agressions sexuelles,
00:18:33de viols et de faits graves
00:18:35le ressentent et qu'il faut que cela se sache
00:18:37et que la honte change de camp.
00:18:39Stéphane Babonneau, avocat de la partie civile
00:18:41à ce procès des viols de masse en propos recueillis
00:18:43par Vicane Cantarci et Karen Cassuto
00:18:45de l'agence France Presse.
00:18:47Et le troisième mot, motard.
00:18:49Avec le décès de la fillette de 7 ans, percurété
00:18:51par un motard en roue arrière.
00:18:53Il percutait à Valoris dans les Alpes-Maritimes,
00:18:55c'est le père de l'enfant qui annonce finalement sa mort.
00:18:57Il se dit aussi écœuré, le motard n'étant pas derrière les barreaux.
00:18:59Le juge de la Détention et des Libertés
00:19:01a préféré un contrôle judiciaire
00:19:03et a eu l'obligation de se présenter.
00:19:05Le parquet qui y réclamait une détention provisoire.
00:19:07Il a donc fait appel. Appel qui sera examiné,
00:19:09on l'apprend cet après-midi, dans un peu plus
00:19:11d'une semaine, un mardi de la semaine prochaine.
00:19:13Et puis on termine par de l'or, de l'or au jeu paralympique.
00:19:15Alexis Enquinquant, porte-drapeau
00:19:17de la délégation française,
00:19:19c'est déjà pas mal. Alexis Enquinquant
00:19:21qui a été sacré champion paralympique
00:19:23dans sa catégorie PTS4
00:19:25du paratriathlon. On va faire évidemment
00:19:27un point QA plus complet sur les résultats.
00:19:29Ce sera vers 18h10 avec notre consultant
00:19:31avec Anthony Martin-Smith,
00:19:33juge de cap paralympique et donc consultant
00:19:35pour ces Jeux, consultant Sud Radio.
00:19:37Merci beaucoup Félix Mathieu, vous restez avec nous,
00:19:39Philippe Bilger est avec nous, Françoise Debois,
00:19:41Christophe Madreau, Lillebou, 0826-300-300.
00:19:43Il y a des choses qui vous choquent,
00:19:45que vous voulez réagir sur l'actualité
00:19:47du jour, vous êtes les bienvenus. La maison
00:19:49Sud Radio vous accueille avec joie et bonne
00:19:51humeur. A tout de suite.
00:19:53Sud Radio, parlons vrai.
00:19:55Sud Radio, parlons...
00:19:57Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h
00:19:59Philippe David, Cécile
00:20:01de Ménibus.
00:20:03Chers amis, qu'est-ce que vous nous avez manqué pendant cet été ?
00:20:05Et on était très très
00:20:07contents, Philippe et moi,
00:20:09de vous retrouver ce matin.
00:20:11Absolument. Dès ce matin, notre réunion,
00:20:13on était contents d'y retrouver nos auditeurs
00:20:15ce soir. On a supplié pour prendre l'antenne
00:20:17plus tôt. Mais ils n'ont pas voulu. Ils n'ont pas voulu.
00:20:19On voulait prendre l'antenne toute la journée,
00:20:21ils n'ont pas voulu. Non ?
00:20:23Vous savez pourquoi ? Parce qu'on aurait fait un pic d'audience.
00:20:25Voilà pourquoi ils n'ont pas voulu.
00:20:27Ils ont eu peur. Ils se sont
00:20:29dit, oh là là, s'imaginons qu'ils fassent
00:20:31un carton, on va être obligés de les laisser
00:20:33toute la journée. Donc, pour vous dire,
00:20:35bref, on pourrait quand même en parler
00:20:37à Patrick Roger, on ne sait jamais.
00:20:39On parle même de sexologie.
00:20:41Bah oui, écoutez, nous, on aborde
00:20:43tous les sujets. Vous lancez-nous,
00:20:45vous allez voir.
00:20:47Vous lancez-nous sur tout.
00:20:49On répondra à tout. Et en profondeur.
00:20:53Nous sommes des professionnels,
00:20:55totalement amateurs.
00:20:59On en est où là ?
00:21:01On en est au grand débat.
00:21:03Lançons ce grand débat, j'ai envie de dire.
00:21:09Aura-t-on un Premier
00:21:11ministre cette semaine ?
00:21:13Emmanuel Macron a repris les consultations
00:21:15ce matin, Bernard Cazeneuve,
00:21:17suivi par François Hollande, Nicolas Sarkozy
00:21:19et Xavier Bertrand.
00:21:21Aucun commentaire avant,
00:21:23je vous dirais, après,
00:21:25ce qu'il en est. Thierry Baudet, le président
00:21:27du Conseil économique, social et environnemental,
00:21:29la nomination de ce profil technique
00:21:31est une hypothèse sérieuse, nous dit-on
00:21:33dans l'entourage du Président.
00:21:35Croyez bien que je fais tous mes efforts,
00:21:37et les jours et les nuits, et que je le fais
00:21:39depuis des semaines, pour aboutir
00:21:41à la meilleure solution pour le pays.
00:21:43Après, je ferai mes meilleurs efforts et je parlerai au français en temps voulu
00:21:45et dans le bon cadre.
00:21:47Et donc, qui pour remplacer
00:21:49Gabriel Attal et Ahmed Matignon ?
00:21:51D'avancer le choix du Président Macron
00:21:53à Bernard Cazeneuve,
00:21:55Xavier Bertrand, ou alors Thierry Baudet,
00:21:57on ne sait pas encore. Le suspense est très très
00:21:59long, Philippe. Oui, alors parlons vrai,
00:22:01est-ce que, de toute façon, ce ne sera pas un Premier
00:22:03ministre par défaut, puisqu'il n'y a aucune
00:22:05majorité ? Enfin, est-ce que
00:22:07celui-ci est d'avoir un profil plutôt politique
00:22:09ou plutôt technique ? Et à cette question,
00:22:11qui souhaitez-vous, Ahmed Matignon ? Vous dites
00:22:13à 4% Xavier Bertrand, à 5%
00:22:15Bernard Cazeneuve, à 3% Thierry Baudet
00:22:17et à 88% autres.
00:22:19Venez nous dire qui vous voudriez voir
00:22:21à Matignon au datant de vos appels au 0826
00:22:23300 300. Elle est même prête à entendre
00:22:25Françoise de Gouin comme proposition,
00:22:27si vous voulez vraiment le dire.
00:22:29Eh bien, ça se passerait autrement
00:22:31si j'étais nommée à Matignon.
00:22:33Alors, imaginons que
00:22:35vous soyez Présidente ou Président
00:22:37de la République. Philippe Bilger,
00:22:39vous auriez vu qui, vous auriez
00:22:41nommé qui, dans un contexte
00:22:43comme aujourd'hui ? Moi, j'aurais nommé
00:22:45quelqu'un de la droite
00:22:47républicaine et je n'aurais
00:22:49pas du tout adopté la
00:22:51stratégie du triumvirat
00:22:53qui a vu à plusieurs reprises
00:22:55Emmanuel Macron,
00:22:57parce qu'évidemment,
00:22:59il y avait des risques parlementaires
00:23:01et Laurent Wauquiez
00:23:03est obsédé par 2027.
00:23:05Moi, j'aurais choisi un Premier Ministre
00:23:07au sein de la droite
00:23:09conservatrice. Qui ? Des noms ?
00:23:11Ah mais moi, j'aurais volontiers vu
00:23:13David Lysnard. David Lysnard ?
00:23:15J'aurais même vu Xavier Bertrand, pourquoi pas.
00:23:17Ce que je note,
00:23:19on n'a pas de consultants là.
00:23:21Ah donc, c'est nous-mêmes qui
00:23:23devons être intelligents.
00:23:25On a des consultants, mais en
00:23:27deux mots.
00:23:29Si frapper d'abord,
00:23:31pour être sérieux, sur deux points,
00:23:33Emmanuel Macron
00:23:35semble avoir s'être adonné
00:23:37à ce que j'appellerais la volupté
00:23:39de la consultation.
00:23:41Il y a bien un moment, il va devoir trancher
00:23:43et probablement demain.
00:23:45Deuxième élément, je me demande
00:23:47si dans son choix et dans son
00:23:49dessin suprême, le problème
00:23:51n'est pas d'opter entre
00:23:53la droite et la gauche, mais
00:23:55entre la personne qui lui
00:23:57laissera encore un peu de pouvoir
00:23:59ou celle qui,
00:24:01par une personnalité trop forte,
00:24:03lui prendra tout.
00:24:05Oui, je pense que, bien sûr,
00:24:07quoi qu'il advienne,
00:24:09quand on voit exactement la façon
00:24:11dont les choses tournent, c'est Emmanuel Macron
00:24:13Premier ministre. C'est exactement ça qui va
00:24:15se passer dans les heures
00:24:17ou la journée qui vient.
00:24:19Evidemment, moi, si j'avais dû nommer,
00:24:21j'aurais nommé, bien sûr, quelqu'un du Nouveau Front
00:24:23populaire, mais j'aurais nommé, probablement,
00:24:25la social-démocratie. Moi, je pense
00:24:27que, dès le début, j'aurais été Emmanuel Macron.
00:24:29Je n'aurais pas laissé le temps
00:24:31au Nouveau Front populaire de faire
00:24:33ses intermoiements. J'aurais appelé Olivier Faure, par exemple,
00:24:35à Matignon. Et j'aurais dit, mais
00:24:37chacun son choix. Moi, j'aurais appelé
00:24:39Olivier Faure, qui, d'ailleurs, à mon avis, se révèle
00:24:41complètement dans la séquence. Et j'aurais dit,
00:24:43voilà, chercher
00:24:45une coalition, etc. Je pense que
00:24:47il faut être logique. Le bloc qui est arrivé en tête,
00:24:49eh bien, ce bloc-là, il devait
00:24:51être appelé à gouverner, quitte à tomber.
00:24:53Au bout de 15 jours, ce n'est pas ça, le sujet.
00:24:55Le sujet, c'est de respecter.
00:24:57Là, à mon avis, on va
00:24:59tranquillement vers un gouvernement
00:25:01technico-politique
00:25:03et Emmanuel Macron, Premier ministre,
00:25:05encore et toujours, jusqu'en juin prochain.
00:25:07Christophe Madreul.
00:25:09La séquence, c'est assez intéressant. Depuis
00:25:11les élections législatives, on voit beaucoup de choses.
00:25:13On a vu la pauvre Lucie Casté faire
00:25:15tous les plateaux de télévision,
00:25:17tous les forums, toutes les foires à la saucisse de France
00:25:19et de Navarre, pour pas grand-chose.
00:25:21Olivier Faure, Françoise Swanceri,
00:25:23Olivier Faure dans la séquence, t'as le droit. J'aurais pu
00:25:25nommer Marine Tondelier, mais c'est quand même Olivier Faure.
00:25:27La nullité de cette
00:25:29gauche qui, aujourd'hui, a
00:25:31porté Lucie Casté au désastre
00:25:33et quand même... J'aurais
00:25:35préféré, moi, que tu puisses parler de social-démocratie
00:25:37d'un Bernard Cazeneuve ou d'un autre.
00:25:39Mais Bernard Cazeneuve est social-démocrate quand
00:25:41tu archevêques, Christophe. Evidemment qu'il
00:25:43plaît à la droite, Bernard Cazeneuve. Il est plébiscité
00:25:45par la droite et les madronistes.
00:25:47C'est pas la question de la droite, c'est la question à un moment donné de...
00:25:49Tu peux pas parler comme ça de leader politique.
00:25:51C'est la question à un moment donné de qu'est-ce que nous voulons pour
00:25:53la France. Moi, ce que je vois aujourd'hui...
00:25:55Moi, ce que je vois pour la France, oui, c'est ça.
00:25:57Je vois aujourd'hui, moi, si j'avais un nom... Bernard Cazeneuve.
00:25:59Je nommerais quelqu'un de province.
00:26:01J'en ai un peu assez aujourd'hui que la politique
00:26:03tourne autour de Paris,
00:26:05autour d'Emmanuel Macron, autour de
00:26:07l'Elysée, autour de Macron.
00:26:09Non, c'est pas difficile. Tu peux reprendre
00:26:11toutes les tribunes qu'on a pu écrire. Je te dis qu'aujourd'hui,
00:26:13la France a besoin de se poser.
00:26:15La France a besoin d'un Premier ministre qui repose.
00:26:17J'irai rechercher Jean Castex
00:26:19parce qu'il a pas été un mauvais Premier ministre.
00:26:21Il a rassuré les Français.
00:26:23Les Français ont besoin un peu de se faire rassurer.
00:26:25Juste une minute, les copains.
00:26:27On va commencer, Christophe.
00:26:29Tu vas quand même admettre, vous avez perdu.
00:26:31Qu'est-ce que tu... Mais vous avez perdu les élections.
00:26:33Il n'y a pas de gagnant.
00:26:35Tu sais que
00:26:37quelqu'un qui... Tu sais que, en français,
00:26:39je veux bien qu'on change de vocabulaire, en français,
00:26:41quelqu'un qui arrive en tête, il a gagné, tu vois,
00:26:43sur une course. Donc, je n'ai pas dit qu'il y avait de majorité
00:26:45absolue. Il y a un bloc qui a gagné. Vous avez perdu
00:26:47ces élections. Arrêtez votre déni
00:26:49de réalité. Va rechercher
00:26:51Jean Castex. Mais va rechercher
00:26:53Elisabeth Borne, après tout. Elle a été élue
00:26:55grâce aux voix de la gauche, aux désissements.
00:26:57Il faut se rappeler quand même de ce qui s'est passé
00:26:59au deuxième tour des législatives.
00:27:01On va se rappeler de ce qui s'est passé.
00:27:03Il y a un camembert. Il y a un bloc central
00:27:05qui est en tête. Tu ne peux pas l'admettre.
00:27:07Tu ne l'admets pas. C'est ça, votre problème.
00:27:09La parole est à
00:27:11nos auditeurs. Direction Bordeaux
00:27:13avec Xavier. Rebonsoir, Xavier.
00:27:15Rebonsoir.
00:27:17Ça va aller plus vite que tout à l'heure.
00:27:19Écoutez, moi, j'aimerais bien être tacticien cette fois-ci.
00:27:21Un peu de stratège.
00:27:23Laissons Macron nommer un premier ministre
00:27:25de droite. Laissons-les s'entretuer.
00:27:27Laissons-les faire n'importe quoi en France.
00:27:29Et comme ça, on récolte les fruits de tout ça
00:27:31en juin 2025 et en 2027 en disant aux Français
00:27:33regardez, la droite et le centre
00:27:35font n'importe quoi. C'est à nous de gouverner
00:27:37désormais. Mais Xavier, pour vous, ce serait qui ?
00:27:39Qui ?
00:27:41Ce serait par exemple qu'on soit...
00:27:43Ah non, pour la droite. Non, pour vous.
00:27:45Pour vous, ce serait qui ?
00:27:47Ce serait quoi, votre choix ?
00:27:49Pour moi, personnellement, ce serait
00:27:51par exemple François Ruffin, je pense. Quelqu'un d'authentique,
00:27:53d'honnête, qui s'est émancipé
00:27:55de Jean-Luc Mélenchon et qui représente,
00:27:57qui incarne une forme de nouvelle
00:27:59social-démocratie capable d'être en rupture
00:28:01avec ce qui s'est fait depuis de nombreuses années.
00:28:03Oui, mais ça ne fait pas une majorité aussi
00:28:05François Ruffin. Il a fallu surtout qu'il ait allé
00:28:07au clash avec Jean-Luc Mélenchon.
00:28:09Non, mais non, pas du tout.
00:28:11Ruffin de rien, il a été...
00:28:13Non, non, il a perdu beaucoup de plumes
00:28:15dans la bataille. Non, il a perdu
00:28:17beaucoup de plumes, François Ruffin
00:28:19dans la bataille. C'est le jour du non.
00:28:21Non, mais c'est la réalité. Il a fait
00:28:23une erreur stratégique. Il s'est mis à cracher sur
00:28:25Mélenchon, dans ce coup, pour essayer
00:28:27d'expliquer ce qu'il pensait être sa défaite.
00:28:29Finalement, il a gagné. Il se retrouve un peu isolé.
00:28:31Il est obligé de partir chez les Verts.
00:28:33Je veux dire, Ruffin n'est plus du tout en majesté.
00:28:35Contrairement à la façon dont il était rentré
00:28:37dans les législatives, François Ruffin.
00:28:39Donc, il faut bien voir que tout ça
00:28:41bouge complètement, moi.
00:28:43Mais ça n'enlève rien à la qualité de son travail.
00:28:45Mais nous n'enlevons rien à la qualité de François Ruffin.
00:28:47Non, moi, je n'enlève rien à la qualité de personne.
00:28:49Je dis juste qu'à un moment donné,
00:28:51il y a une réalité.
00:28:53Il faut juste l'admettre. Laissons faire
00:28:55les gouvernements. Ils seront censurés.
00:28:57Eh bien, ils seront censurés. Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?
00:28:59C'est encore un avis. Moi, Ruffin,
00:29:01dans la séquence, il s'est bonifié.
00:29:03Clémentine Autain s'est bonifié.
00:29:05Ils ont montré qu'ils ont été
00:29:07capables de couper
00:29:09avec la ligne Mélenchon.
00:29:11Tout le monde a coupé.
00:29:13Mais la réalité, écoute,
00:29:15j'en ai marre de cette légende
00:29:17qui consiste à dire que tout le monde est sous
00:29:19l'influence de Mélenchon.
00:29:21Si on était sous l'influence de Mélenchon,
00:29:23il serait déjà Premier ministre. Ou ce serait Bonpart.
00:29:25Mais la réalité, c'est pas ça.
00:29:27Allons du côté de Philippe.
00:29:29Là où je rejoins
00:29:31François quantitativement,
00:29:33le Nouveau Front Populaire a gagné.
00:29:35C'est clair. Mais je
00:29:37pouvais comprendre la volonté
00:29:39d'Emmanuel Macron, à la fois
00:29:41volonté perverse et en même temps
00:29:43assez logique, de dire
00:29:45à quoi ça rime de nommer
00:29:47une
00:29:49personnalité issue
00:29:51du Nouveau Front Populaire, puisque
00:29:53dans les 24 heures, il y aura
00:29:55une motion de censure. Mais peut-être
00:29:57avez-vous raison, François,
00:29:59de manière étonnante, parce
00:30:01qu'en réalité,
00:30:03il aurait peut-être dû faire ça.
00:30:05Et il aurait purgé
00:30:07le problème.
00:30:09Et Lucie Castex a été catastrophique
00:30:11du relais de droite.
00:30:13Allez, retour au standard.
00:30:15Non, non, mais pas du tout.
00:30:17La réalité, c'est que c'est le sort qui est réservé aussi
00:30:19à un Premier ministre de droite, du centre.
00:30:21Mais bien sûr que si
00:30:23le Rassemblement National vote
00:30:25une motion de censure, vous allez où, les copains ?
00:30:27Vous allez nulle part, en fait.
00:30:29Vous allez au fraise.
00:30:31La droite républicaine est là.
00:30:33Le RN, qui de manière épisodique
00:30:35voterait.
00:30:37Vous ne savez rien de ce que va se passer.
00:30:39Même le Parti Socialiste est assez divisé.
00:30:41Non, pas du tout.
00:30:43Est-ce que le groupe parlementaire est divisé ?
00:30:45Bien sûr.
00:30:47Tu as un tiers aujourd'hui qui est sur la liste
00:30:49de discuter avec Macron.
00:30:51Absolument pas. Tous les gens qui veulent
00:30:53discuter avec Macron ne sont pas parlementaires.
00:30:55Donc tu racontes n'importe quoi.
00:30:57Tous les gens d'Elga, etc., ne jouent absolument pas la partie.
00:30:59Les amis, si vous continuez,
00:31:01on va droit dans le mur. Je vous le dis tout de suite.
00:31:03Jean-Claude est avec nous.
00:31:05Et en parlant de socialisme, il est de Carmaux,
00:31:07il est de Jean Jaurès. Bonsoir Jean-Claude.
00:31:09Un qui peut parler.
00:31:11Bonsoir Jean-Claude, bienvenue.
00:31:13Bonjour à tous.
00:31:15J'appelle de Carmaux,
00:31:17c'était dans le bilan.
00:31:19On connaît la ville de Jaurès, bien sûr.
00:31:21Voilà.
00:31:23On le connaît très bien,
00:31:25il est nickel.
00:31:27Qui ça ?
00:31:29Philippe David.
00:31:31Vous me mettez-moi à Matignon ?
00:31:33Non.
00:31:35Je vais me faire un malaise.
00:31:37Je m'aperçois
00:31:39que tout le monde pense à
00:31:41beaucoup de personnes,
00:31:43sauf à madame Carole d'Elga.
00:31:45Présidente de la région Occitanie.
00:31:47C'est ce que disait tout à l'heure Christophe Madrol,
00:31:49d'aller chercher plutôt dans les régions.
00:31:51Personne n'y pense, c'est évident.
00:31:53Et apparemment, elle était dans les trois.
00:31:55Donc pourquoi il n'en aimerait pas ?
00:31:57Parce qu'elle ne pèse absolument rien que tout ce jour au Parlement.
00:31:59Et que je répète, je redis,
00:32:01il faut arrêter de répéter les arguments comme ça,
00:32:03qu'ils ne tiennent pas debout.
00:32:05Le groupe parlementaire socialiste qui s'est rééquilibré
00:32:07par rapport à l'FI,
00:32:09le PS n'est plus qu'à 4 députés de l'FI,
00:32:11et c'est pour ça que
00:32:13tout le rapport de force est changé.
00:32:15Le groupe PS ne veut pas de Bernard Cazeneuve.
00:32:17Il y a un député qui est pour Bernard Cazeneuve.
00:32:19Et Carole d'Elga, c'est pareil.
00:32:21Il faut des personnalités
00:32:23qui soient capables de bouger le Parlement.
00:32:25Moi je suis Emmanuel Macron,
00:32:27je regarde Xavier Bertrand,
00:32:29combien de divisions ?
00:32:31Xavier Bertrand, il bouge tout le NPF.
00:32:33Je suis désolé de tout le dire.
00:32:35Xavier Bertrand,
00:32:37il bouge combien de députés de droite ?
00:32:39Bernard Cazeneuve, il bouge combien
00:32:41de députés de gauche ?
00:32:43C'est ça que regarde Emmanuel Macron.
00:32:45Quand vous regardez à travers ce prisme-là,
00:32:47évidemment qu'aucun des deux ne peut à la matignon.
00:32:49Il n'aurait pas forcément censuré Bernard Cazeneuve.
00:32:51Il ne bouge peut-être pas grand monde.
00:32:53Mais vous n'en savez rien.
00:32:55Vous non plus.
00:32:57Bien sûr que si,
00:32:59je connais le groupe socialiste un peu mieux que vous,
00:33:01il ne se serait pas contenté s'abstenir.
00:33:03Je pense que si Emmanuel Macron
00:33:05recule sur Bernard Cazeneuve,
00:33:07c'est parce qu'il a la garantie que le groupe
00:33:09votera la censure.
00:33:11Ce qu'a dit Olivier Faure,
00:33:13que vous aimez beaucoup,
00:33:15il a dit tout ce que je demande,
00:33:17c'est qu'il n'y ait pas la continuation du macronisme.
00:33:19Avec Bernard Cazeneuve, peut-être ?
00:33:21Jean-Claude, je voulais vous poser
00:33:23une question. Vous avez entendu tout à l'heure,
00:33:25vous êtes de Carmaux,
00:33:27François Ruffin, Ruffin c'est la Picardie,
00:33:29Carole Delga, c'est l'autre bout de la France,
00:33:31l'Occitanie, et Christophe Madrol
00:33:33disait qu'il faut quelqu'un qui ne soit pas parisien,
00:33:35parisianiste. Est-ce que vous,
00:33:37qui habitez Carmaux, petite ville du Tarn,
00:33:39vous pensez la même chose ? Vous pensez
00:33:41que c'est une erreur ? Comme le dit Françoise Degoy.
00:33:43Carole Delga par exemple.
00:33:45Non, je dis que c'est une grosse erreur.
00:33:47Il ne faut pas penser qu'à vous là-bas, les parisiens.
00:33:49C'est bon, Carole Delga
00:33:51est autant capable que quelqu'un d'autre.
00:33:53Peut-être même mieux.
00:33:55J'entends tout à fait ce que vous dites
00:33:57sur la capacité des personnalités.
00:33:59Je dis juste que ce n'est pas un casting
00:34:01qu'on cherche, c'est une politique.
00:34:03Si demain, Carole Delga ou Xavier Bertrand
00:34:05arrive, devient Premier ministre
00:34:07et dans sa valise, il a
00:34:09l'autorisation d'abroger,
00:34:11mais ce n'est pas le problème, ils sont tous des gens de terrain.
00:34:13Il faut arrêter de penser que les députés
00:34:15ne sont pas des gens de terrain aussi.
00:34:17Cazeneuve n'est pas un mec de terrain.
00:34:19Cazeneuve,
00:34:21il a été parlementaire pendant 25 ans,
00:34:23il était dans le département
00:34:25de La Manche, il connaît
00:34:27le terrain aussi bien que toi.
00:34:29Mais je les prends les uns après les autres.
00:34:31Je ne te parle pas des députés
00:34:33qui ont eu des mandats d'exécutif
00:34:35locaux comme Bernard Cazeneuve ou d'autres.
00:34:37Je te parle de toute cette nouvelle génération de
00:34:39nouveaux députés qui sont rentrés
00:34:41avec la Macronie par exemple.
00:34:43On a eu l'état de ce qu'ils pouvaient par rapport à ça
00:34:45et on a vu ce qu'il s'est passé sur les territoires.
00:34:47Ils étaient complètement coupés
00:34:49par rapport à la réalité des territoires.
00:34:51Si demain, qui que ce soit arrive et dit
00:34:53à la gauche qu'on abroge la réforme des retraites
00:34:55et bien il n'y aura pas de censure de voter.
00:34:57Vous comprenez ce que je veux dire ?
00:34:59Ce n'est pas un problème de casting ?
00:35:01Merci beaucoup Xavier, merci Jean-Claude.
00:35:03Xavier vous restez avec nous puisque
00:35:05vous allez devoir
00:35:07vous frotter.
00:35:09Vous frotter Françoise de Gouin
00:35:11avec Philippe Bilger
00:35:13et avec Christophe Madrol.
00:35:15Merci Jean-Claude de nous avoir appelés.
00:35:17Passez une bonne journée Jean-Claude.
00:35:19Merci de même à tous.
00:35:21Bonne soirée.
00:35:23Au revoir Jean-Claude.
00:35:25On revient dans un instant.
00:35:27Le jeu est maintenant Sud Radio.
00:35:29Parlons vrai.
00:35:31Les Vrais Voix Sud Radio
00:35:3317h-19h
00:35:35Philippe David, Cécile Domenibus.
00:35:37Bienvenue dans Les Vrais Voix.
00:35:39On est ravis de vous retrouver pour cette
00:35:41rentrée scolaire.
00:35:4312 millions d'élèves plus Les Vrais Voix.
00:35:45Ils sont rentrés aujourd'hui
00:35:47Philippe Bilger, Françoise de Gouin
00:35:49et Christophe Madrol.
00:35:51On vous l'annonce tout de suite
00:35:53les Chinois ont voulu
00:35:55nous spolier et nous
00:35:57prendre ce jeu magnifique
00:35:59le Qui c'est Qui qui l'a dit.
00:36:01Et nous avons lutté. Il est encore français.
00:36:03L'excellence à la française.
00:36:05Nous avons été la grande muraille du Qui c'est Qui qui l'a dit.
00:36:07Qu'est-ce qui vous a mis en question ?
00:36:09On ne vous a pas laissé brider.
00:36:11On ne vous a pas laissé brider.
00:36:13La Chine, ce grand pays
00:36:15a des libertés fondamentales.
00:36:17Non, on est débridés.
00:36:19Les Vrais Voix ont été une préoccupation fondamentale
00:36:21du dictateur chinois.
00:36:23Non mais sérieusement, on ne va pas faire l'année
00:36:25comme ça en fait.
00:36:27Françoise, là on est en forme
00:36:29donc ça ne peut que se dégrader.
00:36:31Xavier, vous êtes avec nous ?
00:36:33Je suis là.
00:36:35Vous pouvez officiellement lancer le jeu.
00:36:37Allez-y.
00:36:39Allez, top, c'est parti !
00:36:41Les Vrais Voix Sud Radio.
00:36:44Et cette première question, Xavier,
00:36:46j'espère qu'elle est pour vous.
00:36:48Allume un point.
00:36:49Qui c'est qui qui l'a dit
00:36:51je suis disponible pour servir le pays.
00:36:53Je sais.
00:36:55Bonne réponse de Françoise de Gaulle.
00:36:59Qui marque un point ?
00:37:01Qui c'est qui qui l'a dit
00:37:03a trois points sur Bernard Cazeneuve, Xavier.
00:37:05Il ne faut pas avoir de pensée rigide.
00:37:09Xavier.
00:37:11Bonne réponse de Philippe Bilger
00:37:13qui met trois points.
00:37:15La souplesse, c'était très fin.
00:37:17Bien sûr, il adore,
00:37:19il verrait Ségolène à Matignon.
00:37:21Moi qui adore Ségolène, je ne la vois pas du tout à Matignon.
00:37:23Je dis ça et il n'y a rien.
00:37:25Vous faites ce que vous voulez.
00:37:27Qui c'est qui qui l'a dit
00:37:29à un point ? Xavier, écoutez bien,
00:37:31l'éducation nationale aurait besoin de continuité,
00:37:33de stabilité.
00:37:35Gabriel Attal.
00:37:37L'auditeur d'abord.
00:37:39Bonne réponse.
00:37:41Et pourtant, elle est mauvaise.
00:37:43Qu'est-ce qu'elle est mauvaise.
00:37:45Vous ne trouvez pas que cette phrase,
00:37:47l'éducation nationale aurait besoin de continuité, de stabilité,
00:37:49c'est une offre de service ?
00:37:51Ce n'est pas une offre, elle y est.
00:37:53Pour y rester, je veux dire.
00:37:57Ce qui est étonnant, c'est que je ne me rappelais plus
00:37:59que Belloubet était milice.
00:38:01Mais depuis qu'elle s'occupe
00:38:03des affaires courantes,
00:38:05elle fait de la politique.
00:38:07Qui c'est qui qui l'a dit à trois points,
00:38:09les vrais voix ? M. Cazeneuve n'est pas
00:38:11de gauche et M. Bertrand n'est pas de droite.
00:38:13Ce sont des macronistes plus ou moins
00:38:15défroqués.
00:38:17C'est pas mal ça, c'est assez bien joué.
00:38:19Ça vient du RN ça ?
00:38:21Oui. Qui ?
00:38:23Sébastien Chenu ?
00:38:25Qui ?
00:38:27Non, c'est pas Franck Elisiot.
00:38:29Sébastien Chenu ?
00:38:31Jacques Obéli ?
00:38:33Marine Le Pen ?
00:38:35Non.
00:38:37Diavre ?
00:38:39Non, c'est quelqu'un d'autre, un autre député.
00:38:41Quelqu'un, un garçon
00:38:43qui ne veut pas partir de chez ses parents ?
00:38:45Odoule ?
00:38:47Un Tanguy !
00:38:55Là, c'est vraiment la honte.
00:38:57Alors que moi, j'aurais pensé
00:38:59à Tanguy et la Verdure.
00:39:01Non, c'est pas fini.
00:39:03Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:39:05C'est à moi de le dire d'abord.
00:39:07Emmanuel Macron veut assassiner
00:39:09son ennemi principal,
00:39:11la gauche.
00:39:13Xavier.
00:39:15Bonne réponse de Xavier
00:39:17qui marque 3 points.
00:39:19C'était ce matin
00:39:21sur Sud Radio.
00:39:23Alors c'est très simple,
00:39:25Xavier 3 points, Philippe-Bilger-Françoise de Gouin 4 points,
00:39:27Christophe Madron, le réveillez-vous.
00:39:29Attendez, on va l'appeler.
00:39:31Christophe, à quel moment
00:39:33vous arrivez dans l'émission ?
00:39:35Qui c'est qui qui l'a dit à 2 points ?
00:39:37Lucie Castex incarne
00:39:39la société civile organisée.
00:39:41Xavier.
00:39:43Alexis Corbière.
00:39:45Olivier Faure.
00:39:47Bonne réponse de Françoise de Gouin.
00:39:49Je regarde les infos,
00:39:51je regarde les matins.
00:39:53Qui c'est qui qui l'a dit à 2 points ?
00:39:55Parce qu'on parle aussi à l'international.
00:39:57C'est l'Eurovision.
00:39:59Tu peux me le dire en grec alors,
00:40:01s'il te plaît ?
00:40:03Donnez-moi des tuyaux, les gars, parce que je suis en train de perdre.
00:40:05Écoutez, écoutez,
00:40:07couvrez vos oreilles.
00:40:09T'as pas un truc sur Jean Castex ?
00:40:11Non, je peux le fabriquer.
00:40:13Sur un élu marseillais, vous avez pas un truc ?
00:40:15Les urnes ont parlé et ne veulent plus
00:40:17de la politique de malheur
00:40:19d'Emmanuel Macron.
00:40:21Xavier.
00:40:23François Ruffin.
00:40:25Xavier Bertrand.
00:40:27C'est Noël Royal.
00:40:29C'est Sandrine Rousseau.
00:40:31Clément Quilotel.
00:40:33Xavier ?
00:40:35Non, elle est à l'Europe.
00:40:37À l'Europe ?
00:40:39Elle est à l'Europe ?
00:40:41Bonne réponse de François de Gouin.
00:40:43Tu l'as pas dit avec moi en même temps.
00:40:45C'est moi en premier.
00:40:47En production, qui a parlé en premier ?
00:40:49Je crois que c'est
00:40:51Françoise qui a parlé.
00:40:53On peut demander la VAR ou pas ?
00:40:55La VAR ?
00:40:57Et Maxime ?
00:40:59Deux points pour Françoise de Gouin qui prend la tête.
00:41:01Qui c'est qui qui l'a dit à deux points ?
00:41:03Qu'est-ce que vous dites, Xavier ?
00:41:05Je me lève,
00:41:07elle a l'air peur de Françoise de Gouin.
00:41:09Non, rien.
00:41:11On a rien dit.
00:41:13Qui c'est qui qui l'a dit à deux points ?
00:41:15Xavier.
00:41:17Sur Emmanuel Macron, c'est un homme du chaos.
00:41:19Du chaos institutionnel,
00:41:21du chaos politique, du chaos fiscal.
00:41:23C'est François Ruffin.
00:41:25Bonne réponse de Xavier.
00:41:27François Ruffin, super.
00:41:29Qui c'est qui qui l'a dit à un point ?
00:41:31En République, ce n'est pas le monarque qui est souverain,
00:41:33mais bien le peuple.
00:41:35Xavier.
00:41:37Je sais pas.
00:41:39Mélenchon ?
00:41:41Bonpart ?
00:41:43Elle connaît très bien l'histoire de Léon Blum.
00:41:45Pas nous.
00:41:47Bonne réponse !
00:41:49Attention !
00:41:51Allez, la dernière à deux points.
00:41:53Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:41:55J'ai beaucoup d'amitié pour Bernard Cazeneuve.
00:41:57Avec lui, nous aurions une vraie cohabitation.
00:41:59Et c'est ce qu'il faut.
00:42:01Sauf si on veut s'asseoir sur le vote des Français.
00:42:03Xavier.
00:42:05Elle est Carole Delga ?
00:42:07Non.
00:42:09Elle est parisienne.
00:42:11Bonne réponse de Philippe Bilger
00:42:13qui marque deux points.
00:42:15Mais quand même, il est battu.
00:42:17Vous avez gagné huit points.
00:42:19Xavier, cinq points. Christophe Madrault, un point.
00:42:21Qui a gagné ?
00:42:23Merci Xavier.
00:42:25Je vous en prie.
00:42:27Et elle triche pas.
00:42:29Vous êtes sûr qu'elle triche pas ?
00:42:31Je suis sûr.
00:42:33Je le jure sur votre tête.
00:42:37Je me sens pas bien.
00:42:43Il y a des oreillettes dans les oreilles.
00:42:45C'est quoi ces oreillettes ?
00:42:47Mes amis, merci Xavier
00:42:49d'avoir participé à cette émission.
00:42:51Merci d'avoir bien entendu commenter
00:42:53dans dix minutes le tour de table
00:42:55de l'actu de nos vrais voix.
00:42:57On parle de quoi ?
00:42:59Macron, Sarkozy et Hollande.
00:43:01Un triumvirat fictif.
00:43:03Je vais parler de cet horrible sort
00:43:05réservé aux femmes afghanes
00:43:07qui sont désormais interdites de chant
00:43:09par les talibans. Jusqu'où ira-t-on ?
00:43:11Et avec vous, Christophe Madrault ?
00:43:13Je vais parler de la libération que nous souhaitons
00:43:15de l'homme qui est enfermé parce qu'il veut sauver les baleines
00:43:17et puis il y a des méchants qui veulent me mettre en prison.
00:43:19C'est bon, on a compris. Restez avec nous.
00:43:21Merci.
00:43:23Jusqu'à 19h.
00:43:25J'en peux plus de vous.
00:43:37Vous voulez Philippe David, vous l'avez eu.
00:43:39Vous avez Cécile de Ménibus, vous l'avez aussi.
00:43:41Et vous vouliez aussi Philippe Bilger,
00:43:43Françoise de Goy.
00:43:45J'allais dire Christophe Madrault, pas Olivier.
00:43:47Ça va Christophe ?
00:43:49Très très très bien.
00:43:51Pourquoi vous dites très très bien ?
00:43:53Parce qu'à Marseille on dit très très.
00:43:55C'est un accent grave, non ?
00:43:57On dit très très.
00:43:59On dit très.
00:44:01Ça va Philippe Bilger ?
00:44:03Très bien.
00:44:05Ça c'est un bon trait.
00:44:07Françoise de Goy.
00:44:09Ça va super bien.
00:44:11Allez les amis, on vous souhaite la bienvenue.
00:44:13C'est Les Vraies Voix jusqu'à 19h.
00:44:15Les Vraies Voix Sud Radio.
00:44:17Et tout de suite, je vais
00:44:19donner mon premier coup de gueule
00:44:21de la saison.
00:44:23Le partager, parce qu'on est
00:44:25vraiment d'accord et qu'il mérite d'être fait.
00:44:27Nous avons le plaisir d'avoir avec nous Salim Ejnaimi,
00:44:29cavalier paraécastre non voyant.
00:44:31Bonsoir.
00:44:33Bienvenue chez nous. On est ravis de vous accueillir.
00:44:35On est ravis de vous accueillir.
00:44:37Mon coup de gueule, je vous le donne.
00:44:39Avec nous, comme toujours, Anthony Martin-Smith,
00:44:41judoka paralympique et consultant Sud Radio.
00:44:43Bonsoir.
00:44:45On va commencer parce qu'il vous est arrivé
00:44:47quelque chose, on peut dire comme ça,
00:44:49pas banal, Salim,
00:44:51aujourd'hui. Quelque chose d'assez
00:44:53décevant qui est arrivé tout à l'heure.
00:44:55Comme beaucoup, comme une grande partie
00:44:57du pays, je voulais partager la
00:44:59ferveur paralympique qui ne m'a pas déçu
00:45:01jusque-là, ni la ferveur olympique d'ailleurs.
00:45:03J'ai tendance à voir ces Jeux comme une fête.
00:45:05Je voulais partager cette fête et découvrir le C6
00:45:07en août, aujourd'hui, en prenant
00:45:09un taxi, en bénéficiant
00:45:11d'un processus qui fonctionnait jusque-là,
00:45:13en tout cas le croyage, qui permet
00:45:15aux personnes qui viennent en taxi, en véhicule,
00:45:17de se faire déposer, aux personnes à
00:45:19mobilité réduite, de se faire déposer au plus
00:45:21près des sites de compétition pour éviter
00:45:23d'avoir à marcher. Il s'avère qu'on
00:45:25a été inspirés, on a été trois personnes
00:45:27à mobilité réduite dans la même voiture.
00:45:29Non, non, ce n'est pas le début d'une blague belge.
00:45:31Ce n'est pas le début d'une blague belge, c'est bien la vérité
00:45:33de la vraie vie. Et une parmi
00:45:35nous ne pouvait pas marcher sur de longues
00:45:37distances, ça a son importance.
00:45:39On se présente à l'entrée qui est indiquée sur
00:45:41le site de Paris 2024, très très
00:45:43bien fait d'ailleurs.
00:45:45Sauf que, malheureusement, c'est là que le premier
00:45:47couac arrive, la police
00:45:49nous bloque et nous demande
00:45:51un QR code, alors on se renseigne sur
00:45:53quel QR code, est-ce que c'est de nos places, on ne nous répondra
00:45:55jamais, et on nous dit, si vous n'avez pas ce
00:45:57QR code, il va falloir marcher, avec un petit haussement
00:45:59de sourcil et un air assez décevant,
00:46:01peut-être un petit peu narquois,
00:46:03je ne sais pas, un potentiel de nuisance surutilisé,
00:46:05bref, on ne l'a pas forcément très bien pris
00:46:07et ce n'est pas très bien venu comme remarque
00:46:09à des personnes à mobilité réduite de leur dire qu'il faudra
00:46:11se contenter de marcher.
00:46:13Un bénévole de bonne
00:46:15volonté nous ouvre la place sans
00:46:17savoir où nous indiquer
00:46:19quel chemin
00:46:21emprunter, on essaye d'aller tant bien que mal
00:46:23et on se retrouve au niveau des accréditations,
00:46:25donc ce n'était pas le bon endroit,
00:46:27là où il y a les athlètes et les familles,
00:46:29un autre bénévole essaie de nous accompagner ailleurs,
00:46:31bref, on se fait balader comme ça pendant
00:46:33une bonne 40-45 minutes
00:46:35voire une heure, un match de ceci foot
00:46:37dure 45 minutes voire une heure,
00:46:39on a raté le match
00:46:41entier de ceci foot,
00:46:43par la faute de ce process qui était
00:46:45mal appliqué,
00:46:47on ne nous donne aucune réelle
00:46:49solution, si ce n'est, tenez,
00:46:51je vous laisse deviner un autre QR code
00:46:53à scanner et à remplir pour une déclaration
00:46:55en ligne, bref, on a préféré en rire,
00:46:57on était trois, on a eu la compagnie
00:46:59et la chaleur humaine.
00:47:01Est-ce que vous avez présenté votre passe Covid ?
00:47:03Je ne l'avais plus, j'ai changé de téléphone depuis,
00:47:05cher Anthony. Non, ce n'était pas un moment
00:47:07forcément très agréable et ce genre de moment
00:47:09qui vous renvoie à votre différence,
00:47:11mais par le prisme des autres,
00:47:13c'est-à-dire qu'on a tendance, nous, à l'oublier,
00:47:15à le vivre correctement, voire même
00:47:17de façon agréable, et puis ça n'aurait pas dû être
00:47:19ni le lieu, ni l'instant, ni même la
00:47:21manière, j'ai tendance à dire, alors
00:47:23on va adoucir
00:47:25un peu le ton, avec les bénévoles,
00:47:27c'est passé à merveille, on a eu des personnes
00:47:29qui ont été outrées de la situation,
00:47:31qui ont apporté des solutions,
00:47:33on passera le bonjour notamment à Bruno, le taxi,
00:47:35qui a très gentiment accepté
00:47:37de négocier avec la police,
00:47:39qui ne voulait pas le laisser passer d'ailleurs, pour revenir
00:47:41nous récupérer. Voilà, assez compliqué,
00:47:43mais on essaye de faire remonter tout ça,
00:47:45donc Paris 2024, je vous spoil un petit peu,
00:47:47mais vous aurez mon petit QR code qui va vous remonter,
00:47:49et on va essayer de vous faire passer
00:47:51l'info, mais on est très
00:47:53remontés que ça se soit passé comme ça, et malheureusement,
00:47:55ça doit rester une fête et ça doit l'être
00:47:57pour tous.
00:47:59J'ai une question, parce que mon sentiment est quand même
00:48:01que ce qui se passe avec ces Jeux paralympiques
00:48:03est quand même magique et tout à fait
00:48:05extraordinaire, aussi fort d'une
00:48:07autre nature d'ailleurs, y compris la cérémonie d'ouverture
00:48:09qui nous a secoué, elle était sublime,
00:48:11elle nous a secoué différemment, mais elle était
00:48:13magnifique, j'ai quand même l'impression que
00:48:15est-ce que c'est un cas isolé, c'est ça que
00:48:17je veux, parce que je sens
00:48:19quand même qu'il y a une attitude même des policiers
00:48:21qui est quand même extrêmement ouverte
00:48:23en fait, ça me heurte
00:48:25terriblement pour vous ce qu'ils ont fait,
00:48:27mais mon sentiment est quand même que c'est quand même pas ça
00:48:29la généralité, ils me trompent peut-être.
00:48:31C'est vrai que c'est un...
00:48:33C'est qu'on a eu deux réponses à ça, une responsable
00:48:35nous dit qu'elle n'a eu aucun
00:48:37cas qui lui est remonté, en revanche une bénévole
00:48:39de terrain nous dit que c'était son deuxième cas de la journée,
00:48:41donc on suppose que les personnes
00:48:43qui vivent ça ne le remontent pas nécessairement
00:48:45et c'est un peu dommage.
00:48:47Et maintenant on va passer aux résultats, alors tout notre soutien évidemment
00:48:49s'allie aux résultats, et les Français ont été
00:48:51brillants ce week-end
00:48:53et aujourd'hui, Anthony Martin-Smith.
00:48:55Absolument brillant, un week-end
00:48:57avec beaucoup de médailles, nous sommes
00:48:59aujourd'hui à un compte de
00:49:0132 au total, dont
00:49:039 médailles d'or, 10 médailles
00:49:05d'argent, et 13 médailles de
00:49:07bronze, avec les
00:49:09performances d'athlètes comme
00:49:11aujourd'hui Alexis Anquincan
00:49:13qui visait l'or et qui l'a
00:49:15obtenu,
00:49:17Thibaut aussi
00:49:19en triathlon
00:49:21qui a lui de son côté obtenu
00:49:23l'argent, nous avons
00:49:25Timothée Adolphe, et on va
00:49:27peut-être revenir sur ce qui lui est
00:49:29arrivé hier soir au Stade de France sur le
00:49:31400 mètres avec son guide
00:49:33Jeffrey Lamy, et où
00:49:35il emporte
00:49:37l'argent
00:49:39avec un temps de 50.75
00:49:41contre 50.58
00:49:43pour le Vénézuélien
00:49:45qui lui remporte la couleur
00:49:47or. Mais il y a eu une réclamation
00:49:49pour, comment on dit
00:49:51tractation ou tirage
00:49:53je ne sais pas comment on dit
00:49:55et qu'on distribue des tracts
00:49:57pour tractopelle
00:49:59excessif.
00:50:01Alors justement
00:50:03il aurait été tiré par
00:50:05son guide, ce qui est strictement illégal
00:50:07et pourtant ça a été rejeté
00:50:09sa demande. Ce qu'il faut bien comprendre c'est que
00:50:11dans la catégorie de Timothée Adolphe qui est
00:50:13classifié T11 en fonction de
00:50:15sa sévérité de déficience visuelle, c'est-à-dire
00:50:17non voyant, il court
00:50:19accompagné d'une personne voyante
00:50:21qui a donc le rôle
00:50:23de guide. Dans
00:50:25les autres couloirs, il y a donc
00:50:27trois autres athlètes qui sont dans la même situation
00:50:29que lui, dont ce fameux
00:50:31Vénézuélien avec son guide. Et sur les 50
00:50:33derniers mètres, ceux qui sont
00:50:35amateurs
00:50:37de sport paralympique et d'athlétisme
00:50:39et bien
00:50:41sont assez unanimes sur le fait qu'ils
00:50:43ont vu le guide du Vénézuélien
00:50:45tracter ce dernier
00:50:47sur les 50 derniers mètres, ce qui est formellement
00:50:49interdit par le règlement. Et donc
00:50:51le staff de l'équipe de France, c'est pas
00:50:53Timothée Adolphe qui l'a
00:50:55contesté puisqu'il lui-même était incapable de le voir
00:50:57mais le staff a déposé une réclamation
00:50:59qui a été... C'est important de dire que c'est payant
00:51:01donc quand on dépose une réclamation, on paye
00:51:03évidemment c'est dissuasif
00:51:05la réclamation est posée
00:51:07elle est rejetée
00:51:09ce qui en plus sème le
00:51:11trouble, c'est qu'un officiel de Paris 2024
00:51:13lui-même s'est
00:51:15manifesté et s'est positionné dans le même
00:51:17sens que le staff français. Ils font
00:51:19ensuite appel, l'équipe de France
00:51:21et l'appel est
00:51:23définitivement conclu, il a été
00:51:25rejeté hier soir et ça a eu
00:51:27pour conséquence de déplacer la cérémonie
00:51:29protocolaire du podium des médailles
00:51:31à aujourd'hui.
00:51:33Merci beaucoup.
00:51:35On peut dire quand même
00:51:37à quel point ces Jeux paralympiques nous enthousiasment
00:51:39parce que c'était mon coup de coeur en fait
00:51:41mais on a le droit de le dire et on va le redire
00:51:43et le redire encore, c'est vraiment
00:51:45moi j'ai été extrêmement outré
00:51:47par le point
00:51:49l'analyse du point qui a comparé
00:51:51la situation politique en disant
00:51:53ce sont des handicapés, je ne fais pas
00:51:55c'est pas pour faire honte aux Jeux paralympiques
00:51:57je trouve que c'est tout à fait honteux
00:51:59ce que montrent les paralympiques c'est
00:52:01une puissance, une capacité
00:52:03une joie.
00:52:05Enfant des sportifs.
00:52:07La célébration
00:52:09de Gabriel Desarrojaux
00:52:11au bord de la piscine parce qu'il ne peut pas célébrer
00:52:13donc il prend de l'eau, il crache
00:52:15comme un poisson, j'ai encore envie de pleurer
00:52:17mais sérieux, ça m'a tellement touché.
00:52:19Je vous propose qu'on organise des paralytiques
00:52:21ce sont les Jeux des politiciens handicapés
00:52:23et ils sont nombreux.
00:52:25Ah c'est là, excellent !
00:52:29Et moi j'ai encore plus de respect pour
00:52:31les athlètes du paralympique
00:52:33parce que je me dis mais c'est extraordinaire
00:52:35C'est hors du commun
00:52:37Merci beaucoup messieurs
00:52:39Merci à vous
00:52:41Vous restez avec nous dans un instant
00:52:43le tour de table de l'actu de nos vrais voix
00:52:45Philippe Bilgervitz
00:52:47Un triumvirat étrange
00:52:49Les femmes afghanes interdites de chanter par les talibans
00:52:51Avec vous Christophe Madrol
00:52:53Libéron Paul Watson
00:52:55On en parle dans un instant, vous souhaitez la bienvenue
00:52:57Merci beaucoup et vive les paralympiques
00:52:59Sud Radio, parlons vrai
00:53:01Sud Radio, parlons vrai
00:53:03Les vrais voix Sud Radio
00:53:0517h-19h
00:53:07Philippe David, Cécile de Ménibus
00:53:09Bienvenue dans les vrais voix
00:53:11Cette cour d'école
00:53:13indisciplinée
00:53:15Madame, madame, madame
00:53:17Vous avez vu, les marseillais ont encore fait des bêtises
00:53:19Ils n'arrêtent pas de faire des bêtises
00:53:21Ils font des trucs, ils cassent, ils regardent
00:53:23On vous dérange pas Christophe Madrol
00:53:25Ils regardent son portable
00:53:27Ils cassent le matos
00:53:29J'ai l'habitude de regarder
00:53:31Françoise Degoy, donc je me tourne
00:53:33Derrière moi, il y a une colonne
00:53:35Et la production qui a pris partie tout à l'heure pour Françoise Degoy
00:53:37Car je n'oublie pas
00:53:39Je sais où sont les traîtres
00:53:41Je sais qui va trahir
00:53:43Je sens qu'il y a un peu de gauchistes
00:53:45Dans cette radio
00:53:47Je me sens un peu moins seul
00:53:49Dès que quelqu'un a pro parti, il est gauchiste
00:53:51C'est efficace
00:53:53On se soutient
00:53:55On se soutient, vous imaginez un peu la meute
00:53:57Vous êtes majoritaire
00:53:59Un seul coup
00:54:01On ne comprend pas ce que vous dites
00:54:03Et parfois c'est mieux
00:54:07Avec Philippe Bilger
00:54:09Qui est avec nous, bien entendu
00:54:11La révolution conservatrice qui est avec nous
00:54:13On est ensemble jusqu'au 12 juillet
00:54:152025
00:54:17Ça va être long
00:54:19Vous dites
00:54:21Tu es beau Philippe, tu as un teint magnifique
00:54:23Tes vacances
00:54:25C'est un sujet
00:54:27Qui intéresse tous les auditeurs
00:54:29Christophe Madrol
00:54:31Tu sais qu'il y a une émission en fait
00:54:33On y va
00:54:35On va bientôt se mettre à table
00:54:37Tout de suite, l'émission a commencé
00:54:39C'est ce que je viens de dire
00:54:41Je ne savais pas que l'émission avait commencé
00:54:43Le tour de table
00:54:45De l'actualité
00:54:47Philippe Bilger
00:54:49Macron, Sarkozy, Hollande
00:54:51Un triumvirat fictif pour vous
00:54:53Oui en fait
00:54:55J'ai bien compris qu'Emmanuel Macron
00:54:57Par une sorte de courtoisie
00:54:59Et d'évidence
00:55:01A accueilli en même temps
00:55:03Nicolas Sarkozy
00:55:05Et François Hollande
00:55:07A l'Elysée, aujourd'hui
00:55:09Et je me suis dit au fond
00:55:11Si on a le droit de faire une politique fictive
00:55:13Ce ne serait pas si mal
00:55:15Que ça, parfois
00:55:17De mettre ensemble trois personnalités
00:55:19Qu'isolément
00:55:21On peut ne pas aimer
00:55:23Et qui ensemble
00:55:25Échapperaient à beaucoup d'inepties
00:55:27Moi j'avoue que
00:55:29Macron, Sarkozy et Hollande
00:55:31Se concertant, dialoguant
00:55:33Se critiquant, s'approuvant
00:55:35Réfléchissant au destin de la France
00:55:37Ce serait une politique fiction
00:55:39Très agréable
00:55:41Alors qu'il y en a un qui a réfléchi pendant 7 ans
00:55:43Déjà, il s'appelle Emmanuel Macron
00:55:45Vous additionnez les 5 ans de Nicolas Sarkozy
00:55:47Ca fait 12, vous rajoutez les 5 ans de François Hollande
00:55:49Ca fait 17
00:55:51Et les 3, ils ont réfléchi pendant 17 ans
00:55:53Dans la situation de la France
00:55:55Et on voit tout à fait le résultat
00:55:57Le résultat économique, diplomatique
00:55:59Mais précisément à 3, ce serait différent
00:56:01Bien sûr, ils s'entendent très très bien
00:56:03Ils sont d'accord sur tout
00:56:05Vous êtes un romantique en fait
00:56:07Un peu moins dérigion
00:56:09C'est vrai
00:56:11Je partage complètement
00:56:13Ce que vous pensez du plan à 3
00:56:15Le plan à 3
00:56:17Mais connaissant les 3 individus
00:56:19J'aimerais être une petite souris
00:56:21Pour écouter ce qu'ils disent en même temps
00:56:23Ils ont quand même des caractères
00:56:25Assez entiers
00:56:27Ils ont été pris dans la République
00:56:29Avec des égos qui sont très forts
00:56:31J'aurais aimé être une petite souris
00:56:33Pour voir ce qu'ils pouvaient se dire
00:56:35Puisque vous avez la parole, Christophe Madrol
00:56:37Le procès de Paul Watson, prévu le 5 septembre
00:56:39C'est un peu un coup de gueule
00:56:41Parce que pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire
00:56:43Paul Watson, c'est le capitaine de Paul Watson
00:56:45C'est un défenseur de l'environnement
00:56:47Qui a toujours oeuvré
00:56:49Pour la protection des baleines
00:56:51Dans toutes les mers du monde
00:56:53Son engagement depuis 20 ans aujourd'hui
00:56:55C'est sauver les baleines
00:56:57Face à l'exploitation et au meurtre
00:56:59Et à la destruction de la biodiversité
00:57:01Liée à la faune marine
00:57:03Dont les baleines
00:57:05Parce que vous savez que les japonais sont friands
00:57:07Ils ont des bateaux-usines
00:57:09Avec des grosses capacités
00:57:11Ils vont tuer les baleines
00:57:13Ils déposent les baleines
00:57:15Et Paul Watson et ses équipes
00:57:17Sont aujourd'hui mis en cause
00:57:19Et Paul Watson a été arrêté
00:57:21Pour être ramené
00:57:23Au Japon pour être jugé et être emprisonné
00:57:25Mon coup de gueule c'est simple
00:57:27On n'emprisonne pas Paul Watson
00:57:29Paul Watson est un écologiste
00:57:31Qui défend la biodiversité
00:57:33Qui défend les baleines
00:57:35Et à l'initiative de plusieurs maires
00:57:37Dont le maire Christian Estrosi de Nice
00:57:39Plusieurs collectivités ont mis ce drapeau
00:57:41De protection de libérer Paul Watson
00:57:43Le président Macron a dit également
00:57:45Il faut que toutes les communes
00:57:47Tous les conseils régionaux
00:57:49Tous les conseils départementaux
00:57:51Que tous les élus se saisissent
00:57:53De ce combat symbolique pour la biodiversité
00:57:55Et l'avenir des maires
00:57:57C'est pas simplement
00:57:59Je me cache à l'eau
00:58:01On va voir le dauphin
00:58:03Je voulais dire que c'est aussi
00:58:05Un risque de vie ou de mort
00:58:07Pour Paul Watson
00:58:09Même si le Japon est une grande démocratie
00:58:11Même si la justice judiciaire est épouvantable
00:58:13Si le tribunal du Groenland
00:58:15Le 5 septembre décide de l'extrader
00:58:17C'est quasiment une condamnation à mort
00:58:19Vous savez au Japon vous êtes coupable
00:58:21Et vous devez prouver votre innocence
00:58:23Donc là il y a quelque chose en plus
00:58:25Il y a la symbolique
00:58:27Je vois tous les acteurs, tous les chanteurs
00:58:29Tous les gens de la société civile
00:58:31Qui s'emparent de ce sujet
00:58:33Et ils ont raison de le faire
00:58:35En plus c'est un sujet transversal
00:58:37J'en discutais avec ma fille à 20 ans
00:58:39C'est très important
00:58:41Mais aussi c'est une question sur le plan judiciaire
00:58:43Extrêmement grave et cruciale pour lui
00:58:45S'il est extradé
00:58:47Et s'il part en prison au Japon
00:58:49Les conditions, nous le savons tous, au Japon
00:58:51Sont tout à fait déplorables
00:58:53Et vraiment il faut se battre absolument
00:58:55Pour que cet homme soit libéré
00:58:57Ne soit pas extradé vers le Japon
00:58:59Je connais mal la procédure japonaise
00:59:01Mais je l'avais assez approuvée
00:59:03A l'égard de Carlos Ghosn
00:59:05Mais bon
00:59:07Elle est vraiment très dure
00:59:09Je ne l'aurais pas détestée en France
00:59:11Elle est vraiment très dure
00:59:13Tu ne le supporterais pas
00:59:15En tant que procureur général
00:59:17Non mais Watson, je ne connaissais pas à fond l'histoire
00:59:19Vous ne pourriez pas accepter
00:59:21Avec votre amour du droit
00:59:23Et tel que je le connais
00:59:25Mon cher Philippe Bilger, avocat général
00:59:27Que vous avez été brillante ici
00:59:29Vous n'auriez absolument pas accepté
00:59:31Le système judiciaire japonais
00:59:33J'aime ce pays, je le défends tout le temps
00:59:35C'est infernal d'être un avocat au Japon
00:59:37Je vous l'affirme
00:59:39J'ai un ami qui est avocat, c'est un enfer
00:59:41François a raison, mais Paul Watson est un pacifiste
00:59:43Il n'a jamais porté une arme
00:59:45Il n'a jamais menacé personne
00:59:47Il va défendre les baleines
00:59:49Donc mettre en prison un type
00:59:51Qui défend les baleines, ce n'est pas possible
00:59:53Donc symboliquement, mobilisons-nous
00:59:55Et libérons Paul Watson
00:59:57On doit gagner la bataille juridique
00:59:59Je le dis, ce n'est pas que symbolique
01:00:01Même la bataille de l'opinion face à ce pays
01:00:03Elle est vraiment acquise, on le sent bien
01:00:05Il n'y a que les japonais
01:00:07Qui aiment la baleine à ce point
01:00:09Ça je ne dis rien
01:00:11Sinon, il y a peut-être la valise
01:00:13De Carlos Ghosn, elle est peut-être encore
01:00:15Disponible
01:00:17On peut peut-être faire un petit...
01:00:19Pour se faire la malle
01:00:21Pour se faire la malle, bravo
01:00:23Dans un instant
01:00:25Un sujet important, les femmes afghanes
01:00:27Interdites de chanter par les talibans
01:00:29C'est aussi un sujet dont il faut parler
01:00:31Assez régulièrement, merci Françoise de Gouat
01:00:33De le porter, c'est dans un instant
01:00:350826-300-300
01:00:37Vous pouvez bien sûr commenter cette émission
01:00:39Et y participer, et on sera ravis
01:00:41De vous accueillir, c'est Les Vraies Voix
01:00:43On est ensemble avec Philippe David et nous invités jusqu'à 19h
01:00:45Sud Radio, parlons vrai
01:00:47Sud Radio, parlons vrai
01:00:49Les Vraies Voix Sud Radio
01:00:5117h-19h, Philippe David
01:00:53Cécile de Ménibus
01:00:55On vous souhaite la bienvenue, Les Vraies Voix
01:00:57Jusqu'à 19h, si vous n'avez rien compris
01:00:59Sur cette émission, ça tombe bien, nous non plus
01:01:01Avec Philippe David
01:01:03C'est là que tout va commencer
01:01:05Enfin, il va y avoir des choses intéressantes à dire
01:01:07Dans un instant, en attendant
01:01:09Le coup de gueule
01:01:11En attendant une unité, je te remercie
01:01:13Pas du tout, en attendant
01:01:15J'allais dire un coup de gueule, mais c'est ça aussi
01:01:17C'est aussi un coup de gueule
01:01:19Et un coup de main
01:01:21Et de coeur
01:01:23Il ne faut pas oublier
01:01:25Nos amies iraniennes
01:01:27Il faut continuer sur
01:01:29Femme, Vie, Liberté
01:01:31La population est terrorisée
01:01:33Finalement, la terreur a fonctionné
01:01:35C'est-à-dire qu'elle a fonctionné
01:01:37On pouvait s'y attendre
01:01:39C'est-à-dire que ça continue à bouillir
01:01:41Mais il y a quelque chose qui s'est un peu brisé
01:01:43Il faut quand même le dire
01:01:45Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait pour les Afghanes ?
01:01:47Comment est-ce qu'on peut agir ?
01:01:49Moi, ça me brise le coeur
01:01:51C'est-à-dire que je suis à la fois en colère
01:01:53Emotionnellement, je suis secouée
01:01:55En mesure des talibans, c'est interdire aux femmes de chanter
01:01:57Est-ce que vous imaginez ?
01:01:59Parce que le chant, c'est mécréant, c'est un pi, etc.
01:02:01Donc les femmes sont déjà
01:02:03Engrillagées totalement
01:02:05Je ne sais pas si vous avez vu l'extraordinaire histoire
01:02:07Je fais le lien avec
01:02:09Les paralympiques de Zakia
01:02:11Qui a été médaillée de bronze
01:02:13En taekwondo
01:02:15Qui est une jeune athlète afghane handicapée
01:02:17Qui a fui son pays
01:02:19Quand les talibans sont arrivés
01:02:21Parce que son entraîneur lui a dit
01:02:23Non seulement t'es une femme, mais t'es handicapée
01:02:25Elle a été accueillie par le France
01:02:27Et elle est médaille de bronze
01:02:29Et elle a lancé ce cri inventaire en disant
01:02:31N'oubliez pas, s'il vous plaît, les femmes afghanes
01:02:33Je gagne pour les femmes afghanes
01:02:35Je gagne pour mes sœurs
01:02:37Ces femmes sont engrillagées
01:02:39Et maintenant n'ont plus le droit de chanter
01:02:41Que fait-on pour l'Afghanistan ?
01:02:43Comment agir ?
01:02:45Je n'ai pas la réponse, je ne suis pas en train d'accuser la France
01:02:47De ne pas agir suffisamment
01:02:49Mais comment on se mobilise, je ne sais pas
01:02:51Je me rappelle qu'il y a deux ans
01:02:53Le département d'état américain parlait de talibans inclusifs
01:02:55Est-ce qu'on n'était pas dans le délire
01:02:57Pourquoi pas gay friendly pendant qu'on y est ?
01:02:59Bien sûr, les talibans modérés
01:03:01Oui, les talibans modérés
01:03:03Il y a deux choses qui me frappent
01:03:05C'est d'abord, en général
01:03:07Les débuts de barbarie au fil du temps
01:03:09Sadoucisme, semble-t-il
01:03:11Et alors là, les talibans
01:03:13Au contraire
01:03:15Aboutissent chaque jour davantage
01:03:17A un ignoble qui indigne davantage
01:03:19Et deuxième élément
01:03:21Je suis surpris de voir le silence
01:03:23Absolue de nos féministes
01:03:25C'est un
01:03:27Est-ce que c'est parce que c'est dans
01:03:29Il n'y a rien
01:03:31C'est pas vrai, je ne cesse de regarder
01:03:33L'ensemble des réseaux sociaux
01:03:35Je n'ai jamais
01:03:37En dehors des réseaux
01:03:39Je n'ai entendu personne
01:03:41Contre ces horreurs
01:03:43Mais vous avez des prises de position très puissantes
01:03:45Contre les talibans
01:03:47Mais de tout le monde
01:03:49De féministes, je sais très bien
01:03:51Que vous êtes en train d'organiser Caroline de Haas
01:03:53Je sais que vous êtes en train d'organiser la guerre entre les féministes
01:03:55C'est votre grand jeu de nous expliquer
01:03:57Qu'il y a les féministes
01:03:59Fusillées chimiquement pures, Elisabeth Badinter
01:04:01Et puis toutes les autres qui seraient des débiles woke
01:04:03Mais si bien sûr
01:04:05On va faire ça toute l'année
01:04:07On peut commencer tout de suite aujourd'hui
01:04:09Les féministes intelligentes, Sylvia Magadin
01:04:11Mais évidemment
01:04:13Mais il y a d'autres féministes que vous classez comme des woke épouvantables
01:04:15Elle n'est pas rentrée dans les guerres du féminisme
01:04:19Le sujet que tu abordes
01:04:21Est fondamental, on en a déjà parlé
01:04:23Quand une dictature veut opprimer son peuple
01:04:25On s'en prend déjà aux femmes
01:04:27Et tu as raison de dire
01:04:29Qu'empêcher les femmes de chanter
01:04:31Moi ce qui m'a scandalisé
01:04:33C'est évidemment les remettre sous le joug
01:04:35De la masculinité
01:04:37C'est un scandale
01:04:39Mais le débat que vous avez avec Philippe m'intéresse
01:04:41On ne divise pas le féminisme
01:04:43On ne divise pas le féminisme
01:04:45Non Françoise
01:04:47On priorise les choses aujourd'hui
01:04:49Le combat que tu dis là par rapport aux femmes afghanes
01:04:51Comme les femmes iraniennes
01:04:53Doit être prioritaire de toutes les politiques publiques
01:04:55Et la politique ne se fait pas sur X
01:04:57Moi je vois ce que dit Sandrine Rousseau
01:04:59Je vois le tweet de Marie Toussaint
01:05:01Qui disait que la question du changement climatique
01:05:03Faisait qu'il y avait un avertissement de barrage
01:05:05La politique ne se fait pas sur X
01:05:07J'aimerais que les femmes d'opinion
01:05:09Mais elles nous disent aussi
01:05:11Sandrine Rousseau
01:05:13J'aimerais qu'elle utilise
01:05:15Effectivement sa capacité
01:05:17D'être dans les médias
01:05:19Pour systématiquement dénoncer
01:05:21Et ne pas changer de sujet en permanence
01:05:23Et systématiquement porter
01:05:25L'un d'un thème sur des choses qui n'ont
01:05:27Rien à voir avec les questions du féminisme
01:05:29Il y a les débats de plateau
01:05:31Il y a la réalité de ce pays
01:05:33J'en ai ras le bol de ces fausses
01:05:35De ces fausses oppositions
01:05:37Je sais très bien ce que ça veut dire politiquement
01:05:39C'est d'opposer Caroline Deha, Sandrine Rousseau
01:05:41A Elisabeth Beninter ou à Sylviane Aghazinski
01:05:43On a tous compris mais ça ça marche pas
01:05:45Parce que si ça faisait recette
01:05:47Bardella serait aujourd'hui Premier Ministre
01:05:49Ca n'est pas le cas
01:05:51Donc on va arrêter, est-ce qu'on va pouvoir se faire l'économie
01:05:53De ce débat archaïque qui ne rime à rien
01:05:55Il y a des féministes et elles se battent
01:05:57Mais c'est pas les mêmes François
01:05:59Mais si bien sûr que c'est les mêmes
01:06:01Où est-ce que tu vois une différence entre Aghazinski
01:06:03Et Sandrine Rousseau ? Sur les femmes talibans
01:06:05Sur les femmes afghanes il n'y en a pas
01:06:07Sur tous les sujets féministes
01:06:09Aghazinski il y a un gouffre
01:06:11Quel gouffre ?
01:06:15Est-ce qu'il y a une question culturelle
01:06:17Est-ce que la question religieuse
01:06:19Est-ce que la question sociale est abordée de la même façon
01:06:21Entre Aghazinski ou Rousseau ?
01:06:23Ca dépend
01:06:25Moi je dis en vivant à Marseille
01:06:27Je vois ce qu'il se passe dans les quartiers nord
01:06:29Et je vois comme tu le connais très bien Marseille
01:06:31Ce qu'il se passe aujourd'hui par rapport aux gamines
01:06:33Où aujourd'hui on leur met
01:06:35La burqa dans les quartiers nord de Marseille
01:06:37Qui n'existait pas pendant des années
01:06:39Ca c'est vrai je n'ai jamais vu ça
01:06:41Aujourd'hui il y a une réalité
01:06:43De terrain et sociale
01:06:45Rousseau ne l'aborde pas dans la même question
01:06:47Rousseau elle n'a jamais été favorable à la burqa
01:06:49Et je pense pas que Rousseau soit favorable
01:06:51Au régime taliban
01:06:53Arrêtez les délires
01:06:57C'est pas pour éviter le sujet mais je pense
01:06:59Qu'il y a besoin de jeter des ponts aujourd'hui
01:07:01Il y a un film extraordinaire qui va sortir qui s'appelle Tatami
01:07:03Qui est fait par une réalisatrice iranienne
01:07:05Et qui est produit aussi par un monsieur qui est israélien
01:07:07Et qui montre justement
01:07:09L'évolution sur le judo
01:07:11Et les pressions, c'est une sorte de thriller
01:07:13Je pense que ça va être extraordinaire
01:07:15Et je vous invite tous à aller le voir
01:07:17Parce qu'aller au cinéma c'est aussi une forme de soutien
01:07:19A celles et ceux qui sont loin
01:07:21Et aussi de conscientiser les gens de ce qui se passe
01:07:23Allez voir Les graines du figuier sauvage
01:07:25Qui sort en septembre
01:07:27Grand prix du festival de Cannes réalisé par un iranien
01:07:29En tout cas je dis vraiment aux parents
01:07:31Il s'y passe plein de choses extraordinaires sur les sujets que vous abordez
01:07:33Merci beaucoup
01:07:35Rodrigo Arenas sera avec nous dans quelques instants
01:07:37Puisqu'on va parler de cette rentrée scolaire
01:07:39Avec ces nouvelles mesures qui arrivent
01:07:41Moi j'avais une question à vous poser
01:07:43Puisque vous vous êtes député
01:07:45La France Insoumise de Paris
01:07:47Et ancien président de la fédération des conseils de parents d'élèves
01:07:49Est-ce que finalement
01:07:51Le modèle français d'éducation
01:07:53Est totalement inefficace ?
01:07:55Non, il est efficace
01:07:57Sur plein de sujets
01:07:59On peut se réinterroger
01:08:01Mais comme on réinterroge beaucoup de choses
01:08:03Moi je pense, j'ai écrit un livre là-dessus dernièrement
01:08:05Je pense qu'on a changé de civilisation
01:08:07Je pense que l'arrivée du numérique
01:08:09A profondément changé le rapport aux connaissances
01:08:11Au savoir, à soi-même, aux autres et au monde
01:08:13Et que l'école doit s'interroger là-dessus
01:08:15Parce qu'elle doit enseigner ce monde là aux enfants
01:08:17Et manifestement les adultes aussi sont un peu perdus
01:08:19Par exemple avec le téléphone portable dont j'imagine que nous allons parler
01:08:21Donc tout le monde se réinterroge
01:08:23Et l'école est au coeur de tout ça
01:08:25On en parle dans un instant
01:08:27Philippe David et nos éditorialistes du jour
01:08:29On est ravis de vous accueillir jusqu'à 19h
01:08:31Sud Radio
01:08:33Parlons vrai
01:08:35Les vraies voix Sud Radio
01:08:3717h-19h
01:08:39Philippe David, Cécile de Ménibus
01:08:41Très heureux de vous retrouver
01:08:43On va remercier un auditeur très fidèle
01:08:45Qui s'appelle Ludovic
01:08:47Qui nous a envoyé des gâteaux
01:08:49Il est dans les Landes
01:08:51Des croquants de sorcière
01:08:53C'est logique, Françoise de Gouin venait aujourd'hui
01:08:55Et c'est vraiment excellent n'est-ce pas Cécile ?
01:08:57Alors je voudrais dire quelque chose à nos auditeurs
01:08:59Qui nous envoient des gâteaux
01:09:01Des chocolats, des trucs
01:09:03J'ai pris 5 kilos l'année dernière
01:09:05Donc ça commence à bien faire
01:09:07Parce que bien entendu vous nous envoyez des cadeaux
01:09:09On vous en remercie
01:09:11Mais mon corps d'été est déjà parti
01:09:13Donc je voulais le rattraper
01:09:15Je vois que c'est mort, voilà, c'est tout
01:09:17C'était mon coup de gueule
01:09:19Continuez, il n'y a aucun problème
01:09:21Dès le premier jour on mange des douceurs
01:09:23On rentre direct dans le corps d'hiver
01:09:25Donc n'hésitez pas, les foie gras
01:09:27Les cochonails, n'hésitez pas
01:09:29Je déconne mais vous êtes tellement mignons
01:09:31De nous envoyer des cadeaux
01:09:33Et en plus ça nous fait voyager d'une région à une autre
01:09:35Comme Sud Radio
01:09:37Radio des Territoires, c'est exactement ça
01:09:39Allez tout de suite le coup de projecteur
01:09:41Des vraies voix les amis
01:09:43Les vraies voix Sud Radio
01:09:45Le coup de projecteur des vraies voix
01:09:49Les élèves de chaque classe seront répartis en 3 groupes
01:09:51Groupe 1, groupe 2, groupe 3
01:09:53L'idée pour nous c'est vraiment de recréer ce sentiment
01:09:55De cohésion et d'appartenance
01:09:57Pour aussi apaiser le climat scolaire
01:09:59Et cela passe par un climat scolaire
01:10:01Apaisé
01:10:03Et la tenue commune pour moi y participe
01:10:05J'ai souhaité établir
01:10:07L'interdiction des téléphones portables
01:10:09Dans l'enceinte des écoles
01:10:11Et des collèges
01:10:13Comment ça va ce matin ?
01:10:15Non bah ça va pas du tout
01:10:17Et donc cette journée de rentrée
01:10:1912 millions d'écoliers et de collégiens
01:10:21Et de lycéens sont rentrés
01:10:23Une année scolaire qui sera marquée par la mise en place
01:10:25Des groupes de niveau au collège
01:10:27Rebaptisé groupe de besoin
01:10:29Par la ministre des missionnaires de l'éducation Nicole Belloubet
01:10:31Autre mesure supplémentaire
01:10:33Et bien ce c'est l'interdiction des téléphones portables
01:10:35Mais aussi l'uniforme déjà mis en place
01:10:37Dans des établissements
01:10:39Alors parlons vrai, ce sont des mesures gadgets
01:10:41Est-ce que le principal problème de fond
01:10:43Ce ne serait pas l'autorité des enseignants
01:10:45Dans les classes
01:10:47Le problème ce n'est pas les programmes et les méthodes d'enseignement
01:10:49Et à cette question
01:10:51Portable, groupe de niveau, uniforme
01:10:53Les nouvelles mesures peuvent-elles améliorer
01:10:55La vie scolaire et le niveau des élèves
01:10:57Vous dites oui à 51%
01:10:59Vous voulez réagir ?
01:11:01Aude attend vos appels au 0 826 300 300
01:11:03Et notre invité pour en parler
01:11:05Rodrigo Arenest avec nous, bonsoir
01:11:07Merci d'avoir accepté notre invitation
01:11:09Vous êtes député de la France Insoumise de Paris
01:11:11Et ancien président de la FCPE
01:11:13Qui est la fédération des conseillers de parents d'élèves
01:11:15Je ne vais pas étonner Rodrigo
01:11:17Qui me connait bien de la même manière
01:11:19Que je crains
01:11:21Que son discours soit parfaitement
01:11:23Aux antipodes du mien
01:11:25Mais
01:11:27Puisqu'on parle de sujets
01:11:29Très précis, le portable, l'uniforme
01:11:31Les groupes de niveau
01:11:33Et j'aimerais que
01:11:35Françoise ne se moque
01:11:37Pas de moi
01:11:39Je vais
01:11:41Continuer à dire que je regrette profondément
01:11:43Que Nicole Belloubet
01:11:45Qui lorsqu'elle avait la possibilité
01:11:47D'agir, ne l'a pas fait
01:11:49Et que à partir du moment
01:11:51Où elle devait s'occuper
01:11:53Des affaires courantes
01:11:55Elle s'est mise à vouloir faire de la politique
01:11:57Et à critiquer
01:11:59Ce que son prédécesseur
01:12:01Avait fait de bien
01:12:03Donc pour aller
01:12:05Dans le sujet du portable de l'uniforme
01:12:07Ce sont des expériences
01:12:09Pour l'uniforme qui me paraissent
01:12:11Très positives
01:12:13Parce qu'il est nécessaire de recentrer
01:12:15L'école sur l'essentiel
01:12:17De sa mission
01:12:19Le portable
01:12:21J'entends bien
01:12:23Les problèmes sont complexes
01:12:25Mais il y a déjà une réponse simple
01:12:27A tous ces soucis
01:12:29C'est une forme d'autorité à restaurer
01:12:31Je ne dis pas que ça suffit
01:12:33Pour tout
01:12:35Mais je pense que
01:12:37Si on les met en oeuvre
01:12:39Si on ne considère pas
01:12:41Que mettre en oeuvre ces mesures de bon sens
01:12:43Constituent et exigent
01:12:45Un courage surhumain
01:12:47C'est bien d'y aller
01:12:49Mais je regrette
01:12:51Je ne crois pas en Nicole Belloubet
01:12:53Vous ne croyez que dans Gabriel Attal
01:12:55Vous savez que c'est fini
01:12:57Oui mais il continue à être intelligent
01:12:59Et j'apprécie
01:13:01Qu'il ne soit pas aimé par l'autre président
01:13:03Ah oui d'accord
01:13:05Maintenant c'est un nouveau truc
01:13:07Pour aimer Gabriel Attal
01:13:09Juste
01:13:11J'adore le côté uniforme
01:13:13C'est mon petit côté
01:13:15Ordre juste
01:13:17Après je me dis
01:13:19Bien sûr il y a un petit côté comme ça chez moi
01:13:21Mais la réalité
01:13:23Je me pose juste la question
01:13:25Est-ce que c'est ça l'urgence pour l'école
01:13:27L'histoire de l'uniforme
01:13:29L'histoire des portables
01:13:31C'est exactement comme l'histoire de la baïa
01:13:33Il y avait 200 cas en France
01:13:35Et ça a valu à Gabriel Attal
01:13:37Votre admiration éternelle
01:13:39C'est long l'éternité
01:13:41Mais ça ira jusqu'au bout
01:13:43Moi c'est quand même sale
01:13:45La question que j'ai
01:13:47Je suis d'accord sur l'idée
01:13:49Qu'on ne puisse pas utiliser les portables
01:13:51Mais est-ce que c'est bien ça le sujet
01:13:53C'est une question que je pose à notre ami Rodrigo
01:13:55Je vais te répondre à moitié
01:13:57François
01:13:59Rodrigo ne prendra pas autant mieux votre écho
01:14:01Un député de valeur de Paris
01:14:03Moi qui suis un homme de droit
01:14:05Je suis François de Gouin
01:14:07Moi qui suis un vrai mec de droit
01:14:09Je suis François de Gouin
01:14:11L'uniforme pour moi
01:14:13J'ai énormément évolué
01:14:15Parce que moi le précis uniforme c'est pas trop mon truc
01:14:17Et je me rends compte en parlant beaucoup
01:14:19Avec mes enfants qui sont encore scolarisés
01:14:21Ils en ont strictement rien à carrer de l'uniforme
01:14:23C'est pas le problème
01:14:25Par contre je vais te dire un truc
01:14:27Le fait qu'ils aient eu entendu qu'on supprime le téléphone portable
01:14:29Dans les collèges voire les lycées
01:14:31Quelque part ça les a rassurés
01:14:33Ils sont conscients que le téléphone portable
01:14:35Influe sur leur scolarité
01:14:37Influe sur les réseaux sociaux
01:14:39Parce qu'ils sont toujours en ligne à s'incompter
01:14:41L'enconnerie
01:14:43Et le fait qu'il y ait une interdiction qui vienne de l'extérieur
01:14:45Ça les a rassurés
01:14:47Et mes deux gamins m'ont dit que si effectivement ça passait
01:14:49Ils se prieraient effectivement
01:14:51De ne pas prendre le téléphone portable de 8h à 17h
01:14:53Et pourtant ce sont des gamins qui sont
01:14:55Accro aux téléphones portables jour et nuit
01:14:57Mais l'autorité extérieure
01:14:59Fait que ça soit posé
01:15:01Et j'ai eu cette réflexion là et je me suis dit
01:15:03Pourquoi pas ? Autant que l'uniforme je mets de côté
01:15:05Parce que je pense que c'est un truc hallucinant
01:15:07Ça rend pas le problème
01:15:09Mais le téléphone portable je peux te dire que si effectivement
01:15:11Les adultes, l'autorité fait
01:15:13Qu'on interdit le téléphone portable dans les collèges et les lycées
01:15:15Et qu'il y a un accompagnement un peu pédagogique
01:15:17Qu'on soit pas dans un monde de bisounours
01:15:19Ça peut faire avancer les choses
01:15:21Rodrigo Arenas
01:15:23Quand je les entends je me dis
01:15:25Il y a un mot qui ressort de tout ça
01:15:27Ça peut en tout cas faire reculer
01:15:29Le harcèlement
01:15:31Qui dit pas de téléphone dans les cours
01:15:33D'école, pas de harcèlement
01:15:35C'est à tout l'ensemble de la société que ça se pose
01:15:37On sait aujourd'hui que l'essentiel des harcèlements de tout un chacun
01:15:39Donc les élèves ne font pas abstraction
01:15:41De ce phénomène sociétal dans lequel nous sommes
01:15:43Je disais tout à l'heure civilisationnel
01:15:45C'est qu'on est tous un peu largués
01:15:47Par rapport à ça. Vous savez moi j'ai fait
01:15:49Un forum écran à l'Assemblée nationale
01:15:51Avec des députés de tous les groupes
01:15:53Qui ont tiré au sort des citoyens
01:15:55On s'est posé la question
01:15:57Comment protéger les enfants des écrans
01:15:59Parce que c'est un problème. Ça pose des problèmes éducatifs
01:16:01Mais ça pose aussi des problèmes de santé publique
01:16:03C'était en plus juste après le Covid
01:16:05Et l'essentiel des participants
01:16:07Qui ont des professionnels en face d'eux pour répondre à leurs questions
01:16:09Parce que la démocratie ça se fait avec des démocrates
01:16:11Donc il faut l'éclairer la démocratie
01:16:13C'est pas le café du commerce, c'est sérieux quand on parle de ça
01:16:15Et bien ils ont tous dit que c'était pas des interdictions
01:16:17Qu'ils voulaient mais c'était des
01:16:19Grandes campagnes nationales de prévention et d'éducation
01:16:21Parce qu'on est tous largués par rapport à ça
01:16:23Donc oui le harcèlement existe
01:16:25Vous avez des députés par exemple qui se font harceler sur les réseaux sociaux
01:16:27Sur X
01:16:29Et d'ailleurs la justice a bien du mal à les protéger
01:16:31Parce que tout le monde est dépassé
01:16:33Même la justice est dépassée pour ça
01:16:35Les pouvoirs publics sont dépassés par ça
01:16:37Donc la question qui se pose c'est comment on y répond
01:16:39Aujourd'hui moi je suis
01:16:41Parfaitement favorable à ce que les téléphones portables
01:16:43Ne soient pas dans les enceintes des collèges
01:16:45D'ailleurs c'est la loi
01:16:47Les téléphones portables il faut le savoir depuis 2018 sont interdits
01:16:49Le problème c'est que vous avez un système éducatif
01:16:51Qui communique avec une application
01:16:53Que tous les parents d'élèves connaissent
01:16:55Qui s'appelle Pronote
01:16:57Dans lequel vous avez l'obligation d'avoir soit un téléphone portable
01:16:59Soit un ordinateur pour communiquer avec l'établissement
01:17:01Et après vous avez un autre problème
01:17:03C'est qui va le mettre en oeuvre ? Est-ce que c'est la vie scolaire ?
01:17:05On sait très bien que la vie scolaire en France
01:17:07Est en difficulté parce qu'on n'a pas les personnels
01:17:09Pour le mettre en oeuvre
01:17:11Donc d'une bonne intention, vous dites du bon sens
01:17:13Maître Bilger, on peut prendre tous les qualificatifs
01:17:15Qu'on veut, c'est que si vous n'avez pas des adultes
01:17:17Pour faire respecter les règles
01:17:19Pour faire respecter la loi
01:17:21Pour faire respecter qu'une activité pédagogique
01:17:23Se fait sous l'autorité d'un enseignant
01:17:25Parce que c'est un métier
01:17:27On va avoir du mal à le faire
01:17:29Donc la question qui va se poser c'est que
01:17:31Si on veut soit de l'autorité, soit de l'éducation
01:17:33Parce que vous avez des enseignants
01:17:35Qui utilisent des téléphones portables et des ordinateurs
01:17:37Parce que c'est compliqué de faire autrement aujourd'hui
01:17:39Mais tout ça fait que
01:17:41C'est un métier
01:17:43Et que ce n'est pas celui des parents d'élèves
01:17:45Parce qu'eux aussi ils sont largués
01:17:47Donc votre interrogation, qui est aussi la mienne
01:17:49C'est que ça rassure les parents
01:17:51Parce que quand vous dites pas de téléphone
01:17:53Pas d'ordinateur, protégeons les enfants
01:17:55Les parents d'élèves, mais les enseignants aussi
01:17:57Les politiques aussi qui sont dans cette histoire-là
01:17:59Et bien ils pensent que les gamins
01:18:01Vont être largués
01:18:03Ils n'auront pas accès à une éducation complète
01:18:05Ils n'auront pas accès à une instruction
01:18:07Et ils seront évincés de filières
01:18:09Qui seront amenés à donner des beaux métiers
01:18:11Des bons salaires, une bonne situation
01:18:13Et qu'on est tous confrontés à ça
01:18:15Donc c'est quelque chose de beaucoup plus complexe
01:18:17Mais on va rentrer à l'uniforme dedans aussi
01:18:19Le harcèlement il est aussi par le vêtement
01:18:21Alors, c'est pas pour vous répondre
01:18:23Mais tous les pays
01:18:25Qui mettent en place l'uniforme, des grands pays
01:18:27L'Inde, le Royaume-Uni
01:18:29Le Japon, le Chili, l'Irlande
01:18:31Beaucoup de pays d'Afrique aussi
01:18:33Beaucoup de pays d'Afrique, ça n'a pas permis
01:18:35De mettre un terme à le harcèlement
01:18:37Ça n'a pas permis de mettre un terme
01:18:39Aux inégalités sociales, d'ailleurs vous avez à Saint-Denis
01:18:41L'école de la Légion d'honneur
01:18:43Les sacs à main des jeunes filles dans lesquels vous avez l'uniforme
01:18:45Ça n'empêche pas que les sacs à main des jeunes filles ne sont pas les mêmes
01:18:47Il y a des grandes marques et des marques moins bonnes
01:18:49Les chaussures ne sont pas les mêmes
01:18:51Vous aurez toujours la possibilité
01:18:53De distinguer une classe sociale
01:18:55Indépendamment de l'uniforme
01:18:57Et je vais vous dire, en fait, c'est pas le sujet
01:18:59C'est que c'est petit bras
01:19:01Aujourd'hui c'est pas la question de l'uniforme
01:19:03C'est comment on fait comme en Finlande
01:19:05C'est-à-dire faire en sorte que l'école
01:19:07Tout ce qui a un intérêt éducatif ou pédagogique
01:19:09Soit intégralement pris en charge par la puissance publique
01:19:11Par exemple, Bordeaux, Marseille, Paris
01:19:13Et plein d'autres communes qui prennent en charge
01:19:15Par exemple, les fournitures pour les élèves
01:19:17Toutes les fournitures
01:19:19La question c'est que ces villes-là
01:19:21Elles grèvent sur leur budget communal
01:19:23Moi je dis que c'est l'État qui doit le prendre en charge, comme la santé
01:19:25Parce que c'est une priorité nationale
01:19:27Et tous les moyens que ces villes dégageront
01:19:29Pour qu'elles mettent aujourd'hui
01:19:31Pour l'école gratuite
01:19:33Et bien ça permettra de faire
01:19:35D'autres politiques publiques, notamment des politiques de prévention
01:19:37Comme dans mon arrondissement par exemple
01:19:39Dans ma circonscription
01:19:41Vous avez des équipes extraordinaires
01:19:43Qui prennent soin des gamins
01:19:45Notamment dans les quartiers politiques de la ville
01:19:47Mais la ville peut par exemple
01:19:49Payer des éducateurs spécialisés
01:19:51Parce que vous savez, éduquer un enfant, c'est beaucoup de professionnels
01:19:53Et les enseignants, des fois, ils savent pas faire
01:19:55Quartier Nord, on a besoin d'éducateurs payés
01:19:57On a besoin d'enseignants, on a besoin de parents
01:19:59Et tout le monde est confronté à ça
01:20:01Parce que l'éducation, c'est pas que l'instruction
01:20:03Même si je suis d'accord avec vous
01:20:05On n'est pas finalement en désaccord
01:20:07L'éducation, c'est nécessaire
01:20:09C'est-à-dire lire et compter, c'est essentiel
01:20:11Mais c'est pas suffisant pour éduquer
01:20:13L'instruction et l'éducation sont nécessaires
01:20:15Et c'est ça le projet de l'école publique
01:20:17C'est le projet de la République
01:20:19Rodrigo, juste une petite question
01:20:21Le harcèlement que subissent
01:20:23Les députés
01:20:25François, Joumoy, Aigueur, Roudeau
01:20:27Est-ce qu'on n'a pas
01:20:29Une manière toute simple
01:20:31De régler le problème
01:20:33C'est d'y résister
01:20:35On parle du téléphone portable
01:20:37Mais moi, quand j'étais en fonction
01:20:39À la FCPE
01:20:41Régulièrement, on prenait
01:20:43Soin des parents et des enfants
01:20:45Avec l'équipe pédagogique, qui se faisaient harceler dans les toilettes
01:20:47Dans les cours d'école
01:20:49Ou par l'apparence physique, celui qui était trop gros
01:20:51Trop grosse, trop moche, trop grande, trop petite
01:20:53Le harcèlement, c'est un rapport de domination
01:20:55C'est que quelqu'un
01:20:57Estime, soit parce qu'on lui a appris
01:20:59Soit parce qu'il a découvert que c'était funky de le faire
01:21:01Qu'il a la possibilité
01:21:03En tout cas, il s'arroge le droit
01:21:05De faire du mal
01:21:07À quelqu'un qu'il considère comme inférieur
01:21:09Il a du pouvoir. Donc ça, vous savez, ça existe
01:21:11A peine l'éducation. Et moi, je regrette une chose
01:21:13Et je pense qu'on va être d'accord ensemble
01:21:15Parce que vous avez beaucoup parlé de Gabriel Attali, etc.
01:21:17De plus, il y a une chose
01:21:19Que je trouve qui est le plus grand échec
01:21:21De la Macronie. C'est d'avoir retiré
01:21:23L'enseignement de la philosophie au lycée professionnel
01:21:25C'est-à-dire que vous avez 46%
01:21:27Des élèves de ce pays qui n'ont pas accès
01:21:29À la philosophie. Or, précisément, tout ce
01:21:31Dont on discute. C'est un chemin philosophique
01:21:33C'est une vision de la société
01:21:35Donc quand vous empêchez des élèves
01:21:37C'est quand même des années scolarités
01:21:39Complètes, d'avoir accès à la discipline
01:21:41Qui par définition vous apprend
01:21:43Le rapport à vous, le rapport à soi
01:21:45Le rapport aux autres, le rapport au monde
01:21:47Je trouve que c'est un scandale et il faut remettre la philosophie
01:21:49D'ailleurs, je vais faire du teasing
01:21:51Je mets en place cette année un tour de France
01:21:53Que j'appelle le Philotour
01:21:55Avec des philosophes et on va aller faire de la philosophie
01:21:57Dans les quartiers, avec les enfants
01:21:59À hauteur d'enfants, parce que tout ça est un chemin
01:22:01Et que ce que nous parlons des valeurs de la République
01:22:03Liberté, égalité, fraternité, laïcité
01:22:05Vous comme moi, nous n'avons pas eu de cours de laïcité
01:22:07À l'école, ça n'existait pas
01:22:09Eh bien c'est un chemin philosophique. La République, c'est pas une évidence
01:22:11Eh bien, si nous prenons ce chemin-là
01:22:13Si collectivement, y compris dans les médias
01:22:15Nous prenons ce chemin d'enseigner
01:22:17Que ces valeurs, ça s'apprend
01:22:19Et que ça s'apprend dès le plus jeune âge, nous avons peut-être une chance
01:22:21De faire en sorte de changer les mentalités
01:22:23Parce qu'une loi, ça change un comportement
01:22:25Mais ça change pas une mentalité
01:22:27Une mentalité, c'est un élève pendant 15 ans
01:22:29Qui va à l'école, et on a peut-être une chance
01:22:31Que quand il sera parent, il enseignera ce qu'il a appris
01:22:33À l'école à ses enfants. Voyez, changer de mentalité
01:22:35Ça prend 30 ans, et malheureusement
01:22:37Avec les réseaux sociaux, nous sommes dans une temporalité
01:22:39Qui ne prend pas 30 ans, qui prend 1 milliseconde
01:22:41Et j'ai envie de dire qu'il n'y a rien de
01:22:43Anti-éducatif que les réseaux sociaux
01:22:45Et moi, je fais confiance aux enseignants, parce que c'est leur métier
01:22:47Je fais confiance aux parents, et je fais confiance
01:22:49Aux médias pour véhiculer cette parole-là
01:22:51Vous êtes en train de me dire que tu vas mettre 30 ans
01:22:53Pour prendre du livre David ?
01:22:55Non, je vais mettre 30 ans à comprendre
01:22:57Philippe David, c'est ça que vous êtes en train de me dire
01:22:59Il faut faire de la philosophie
01:23:01Non, non, non, excusez-moi
01:23:03La philosophie n'est pas la psychiatrie
01:23:05Donc vous comprenez bien que ce sont deux matières
01:23:07Tout à fait différentes
01:23:09Moi, je partage complètement ce que tu as dit, chère amie
01:23:11Je crois qu'effectivement, et je t'accueille
01:23:13Quand tu veux à Marseille
01:23:15Avec le Filotour, c'est super important
01:23:17Raphaële Thauvin, si tu nous entends
01:23:19Je crois qu'il s'est bien dit, le Filotour
01:23:21C'est une association indépendante
01:23:23L'expression du féminisme et comment sont considérées
01:23:25Les filles dans les quartiers, c'est super important
01:23:27Le gars, il n'a rien dit, il se réveille 100 minutes
01:23:29C'est bon, c'est bon
01:23:31Je t'aime Françoise
01:23:33Moi aussi, je t'aime
01:23:35Rodrigo Arenas, merci beaucoup
01:23:37Député de la France Insoumise et ancien Président
01:23:39De la Fédération des Conseils de Parents d'Élèves
01:23:41Merci beaucoup, Philippe Bilger, on vous retrouve demain
01:23:43Merci Françoise, on vous retrouve quand ?
01:23:45Mercredi !
01:23:47Christophe Madrol
01:23:49Un jour
01:23:51Peut-être une nuit
01:23:53Près d'un lac, je m'étais endormi
01:23:55J'en profite pour faire un petit
01:23:57Un petit welcome à Justine
01:23:59Qui vient de nous rejoindre
01:24:01Au web
01:24:03Justine, she's back
01:24:05Elle était là avec nous il y a deux ans, on l'a récupérée, on est contents
01:24:07Merci Maxime, merci
01:24:09Aurore, et merci Félix, Mathieu
01:24:11Et Gautier, et on se retrouve demain
01:24:13Pour la seconde, il en reste, oh là là, beaucoup
01:24:15Allez, on vous embrasse, passez une belle soirée, salut
01:24:17Et tout de suite, les vrais voix citoyennes
01:24:19SUDRADIO
01:24:21Parlons vrai

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