Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois, Sébastien Ménard, Pascal Boniface, directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) et Laurent Cardona, ancien arbitre international et consultant Sud Radio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2023-11-02##
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00:00:00 Les vraies voix sur le radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:05 Bonsoir, bienvenue, merci d'être avec nous dans les vraies voix avec Philippe David.
00:00:11 Et forcément avant de commencer cette émission, Philippe.
00:00:16 On a beaucoup d'émotions puisque vous connaissez les vraies voix de l'emploi tous les mardis de 19h à 20h.
00:00:24 Et on a appris la mort de notre ami Jérôme Lavergne il y a quelques heures, une disparition subite.
00:00:30 Et on voulait vous dire qu'on pensait à lui, à sa famille et qu'on était extrêmement tristes.
00:00:37 Les vraies voix étaient là, vous étiez là, Françoise, Philippe, et on n'imaginait jamais il y a 48h que c'était la dernière fois qu'on le voyait.
00:00:45 Et on peut vous dire qu'on est très tristes mais qu'on va essayer de vous faire passer quand même un bon moment avec nous.
00:00:50 Jérôme, t'étais un homme de radio et on t'embrasse.
00:00:53 On voulait passer un petit message à sa famille et réécouter des moments clés avec Jérôme Lavergne.
00:00:58 Bonsoir, tout d'abord Cécile. Bonsoir Philippe.
00:01:01 Bonsoir Jérôme Lavergne.
00:01:03 Oui, les prédictions funestes et cataclysmiques de Rémi André ont déterminé la nature de cette émission.
00:01:11 Parce qu'il faut bien contrecarrer ces mêmes prédictions absolument outrageantes.
00:01:16 Surtout quand on accuse les gens de ne pas avoir de jardin.
00:01:19 Et précisément pour aller voir l'herbe, si elle est plus verte ailleurs qu'ici,
00:01:23 et bien parfois il est précieux de pouvoir envisager des mobilités qui peuvent être nationales, internationales, provisoires ou définitives.
00:01:29 C'est un grand voyage que nous entreprenons aujourd'hui au pays de l'herbe beaucoup plus verte.
00:01:36 Jérôme Lavergne, donc on l'a appris en fin de matinée, on était effondré, qu'il nous a quitté subitement.
00:01:43 Il était avec nous dans ce studio il y a moins de 48h, Françoise Devoir.
00:01:46 - Oui, c'est tellement gentil Jérôme Lavergne, j'ai rarement vu quelqu'un d'aussi gentil.
00:01:52 - On est que la basse sourdie.
00:01:53 - On était, et puis on se moquait, moi je le traitais de chantre du grand capitaliste.
00:01:58 Il me répondait "bonsoir Françoise" et c'était très drôle quelqu'un d'immensément gentil.
00:02:05 Vous savez le genre de personne dans une équipe, vous avez envie d'avoir quoi.
00:02:12 C'est à dire gentil, c'est jamais grave, toujours tendre, voilà.
00:02:16 - C'est vraiment un homme que j'ai croisé ici d'une extrême délicatesse, une sensibilité rare
00:02:29 et vraiment un homme, quand j'ai appris sa mort ce matin, bon c'est banal de dire ça,
00:02:37 mais de sa part, alors qu'on l'avait vu la veille, plaisanter avec vous en espagnol,
00:02:45 c'est effrayant de voir à quel point cet homme indispensable, irremplaçable est parti.
00:02:53 - Sébastien Ménard ?
00:02:55 - Moi j'avais eu l'immense bonheur de le croiser dans mes anciennes fonctions politiques
00:02:58 puisqu'il a eu de belles responsabilités par le passé avant de mobiliser avec succès les microsud radio
00:03:06 puisque je l'avais rencontré auprès de Jean-Christophe Lagarde,
00:03:09 puisqu'il s'occupait en fait d'insertion professionnelle au sens large en Seine-Saint-Denis
00:03:14 et ayant occupé quelques fonctions administratives importantes en Seine-Saint-Denis par le passé,
00:03:20 j'avais pu travailler avec lui et c'était évidemment quelqu'un pour qui on avait énormément de respect intellectuellement
00:03:27 et quelqu'un avec qui j'avais pris plaisir de rediscuter ici grâce à vous, Philippe David,
00:03:34 puisque c'est vous qui me l'aviez représenté il y a un peu plus d'un an, on s'était croisés dans ses locaux.
00:03:39 - En tout cas cette émission lui sera forcément dédiée et les prochaines, bien entendu, on embrasse bien sa famille.
00:03:45 - Absolument.
00:03:46 - Et dans le cadre de cette émission, le sommaire de cette émission aux alentours de 17h30,
00:03:50 le grand débat du jour, le Conseil de sécurité de l'ONU a exposé ses profondes divisions sur la guerre,
00:03:55 rejetant quatre projets de résolution, certains textes ont été bloqués par les Etats-Unis
00:04:00 parce qu'ils ne mentionnaient pas le droit d'Israël à se défendre.
00:04:04 Un autre présenté par les Américains a été bloqué par la Russie et la Chine qui ne réclamaient pas clairement le cessez-le-feu
00:04:10 et forcément, Philippe, ça crée des problèmes.
00:04:13 - Ça crée des problèmes, oui. Alors est-ce que les Etats-Unis qui utilisent systématiquement leur droit de veto pour protéger Israël,
00:04:19 est-ce que ce droit de veto systématique pose problème ? Faut-il réformer la structure, le fonctionnement de l'ONU ?
00:04:26 Proche-Orient, ça date depuis 1948, il n'y a jamais eu de solution.
00:04:30 Via l'ONU qui avait remplacé la SDN pour théoriquement faire qu'il n'y ait plus de conflits après le second conflit mondial,
00:04:36 l'ONU est-elle dans une impasse ? Vous dites oui à 99%.
00:04:40 - Et puis on en parlera avec Pascal Boniface, directeur de l'Institut des relations internationales et stratégiques.
00:04:45 Et puis le coup de projecteur des vraies voiles, la Nouvelle-Zélande réclame des explications à la Fédération mondiale de rugby
00:04:51 après la finale perdue 11 à 12 face aux Sud-Africains. Déjà l'élimination de la France de 28-29 face au Springbok
00:04:58 avait provoqué beaucoup de commentaires dans les quarts de finale. La Fédération a même officiellement reconnu depuis 5 erreurs d'arbitrage.
00:05:05 - Et on peut dire que ça a été en série pour les Springboks, que ce soit en quart contre les Bleus, en demi contre l'Angleterre et en finale contre les Blacks.
00:05:13 Qu'est-ce que vous pensez ? Est-ce que pour vous les box ont été privilégiés, avantagés par l'arbitrage pendant cette Coupe du Monde ?
00:05:19 Est-ce que vous avez été déçus par le niveau de l'arbitrage à cette Coupe du Monde ? Est-ce que pour vous les Blacks auraient dû gagner ?
00:05:25 L'arbitrage restera-t-il le point faible de la Coupe du Monde 2023 ? Vous dites oui à 88% !
00:05:31 Et on en parlera avec Laurent Cardona, ancien arbitre international et aujourd'hui consultant Sud Radio.
00:05:36 - On vous souhaite la bienvenue, c'est les vraies voix jusqu'à 19h.
00:05:38 - Et pour en parler aujourd'hui, pour commenter cette actualité, Philippe Bilger est avec nous, président de l'Institut de la parole. Bonsoir Philippe.
00:05:46 - Bonsoir Philippe. - C'est Philippe, bonsoir Philippe.
00:05:48 - Françoise Degoy, vous l'avez entendu tout à l'heure, éditorialiste Sud Radio. Bonsoir Françoise.
00:05:52 - Bonsoir Françoise. - Merci d'être avec nous. Sébastien Ménard, entrepreneur dans la foodtech. Merci Sébastien, bonsoir.
00:05:57 - Bonsoir à vous. - Merci d'être avec nous. 0826 300, c'est ce numéro. J'ai oublié un chiffre, 0826 300, c'est deux fois ce répondeur sur lequel vous pouvez laisser des messages.
00:06:10 Et c'est Pierre de Brest qui nous appelle.
00:06:12 - Bonjour, voilà c'est Pierre de Brest. Moi je voulais simplement poser la question suivante.
00:06:18 Est-ce que le bombardement de publicité, est-ce que la publicité à tout va qu'on retrouve à tous les coins de rue pour des produits parfaitement futiles
00:06:30 et toute la préoccupation autour d'une vision uniquement matérialiste de l'homme, est-ce que c'est pas ça qui contribue pour une très très large part à l'affaissement, à la crise dans laquelle nous sommes ?
00:06:45 Voilà, simplement je voulais poser cette question.
00:06:48 - Et bien c'est très philosophique. - Oui mais n'empêche que ça mériterait un très long débat et je ne suis pas loin de considérer comme notre auditeur
00:06:57 - Pierre de Brest. - absolument que c'est l'un des facteurs d'une forme de stérilité de notre société.
00:07:06 Je n'ai rien contre la futilité commerciale, la pub, mais quand il y a que ça et qu'on en abuse, ça devient tout de même un peu préoccupant.
00:07:15 - C'est un modèle qu'on a imposé, qui s'est imposé lui-même, ça s'appelle le consumérisme, ça s'appelle d'une certaine manière le capitalisme.
00:07:22 Je ne suis pas du tout anticapitaliste débile, mais je pense que je ne suis pas non plus pour la décroissance telle qu'elle est conçue par certaines,
00:07:32 notamment par une partie des verts, mais pas tous les verts d'ailleurs, mais je pense qu'à un moment donné il faut effectivement freiner, refluer.
00:07:38 Il y a quelque chose qui ne fonctionne plus. J'apprécie énormément les campagnes qui consistent à encourager maintenant le recyclé.
00:07:46 Et d'ailleurs je n'achète plus par exemple de téléphone neuf, ni de tablette neuf, j'achète que du recyclé. C'est ma manière de contribuer.
00:07:53 - Un mot rapide Sébastien Muzard ?
00:07:54 - Vous avez vu qu'on peut quand même en sortir, c'est ce qu'a proposé Meta, Instagram et Facebook il y a quelques heures ou quelques jours,
00:08:00 je crois à l'ensemble de ces utilisateurs européens, de dire "si nos futilités publicitaires quelque part vous accommodent,
00:08:07 à 9,99€ par mois vous n'aurez pas, vous aurez le service Meta sans les futilités publicitaires".
00:08:12 - Allez 0826 300 300, parce qu'on est très en retard, pardon Philippe Bilger.
00:08:16 Philippe Duvaucluz est avec nous et c'est notre vraie voix du jour. Bonsoir Philippe.
00:08:20 - Bonsoir Philippe.
00:08:21 - Bonsoir toute l'équipe, je suis dans l'original, on a un autre Philippe.
00:08:24 - C'est vrai oui. C'est un complot là je pense, à ce stade.
00:08:28 - C'est ça. Vous n'avez pas beaucoup d'imagination Philippe. Allez on vous écoute, votre coup de gueule du jour.
00:08:33 - Alors mon coup de gueule concerne l'augmentation du budget européen pour ses fonctionnaires.
00:08:39 Donc je ne sais pas si vous avez eu l'occasion de lire l'article des signaux.
00:08:43 Moi je suis complètement stupéfait de voir...
00:08:47 - Alors j'explique, c'est une augmentation d'un milliard neuf alors que le salaire moyen des fonctionnaires européens est de 6500€ c'est ça ?
00:08:54 - Ah bah oui, si vous dites tout à ma place, moi ça y est j'ai fait mon salaire.
00:08:58 - Ah enfin vous osez dire ce qu'on n'ose pas dire depuis des années.
00:09:01 - C'est la preuve que je me branche sur les coups de gueule des auditeurs.
00:09:03 - Effectivement, pour aller un petit peu plus loin, ça correspond quand même à deux fois le salaire moyen des fonctionnaires français, le salaire moyen d'un agent européen.
00:09:11 Et la petite note finale c'est 82,5 milliards de dépenses rien que pour l'administration au niveau de l'Europe.
00:09:19 Alors moi mon coup de gueule c'est ça et à un moment il faut que ça cesse.
00:09:22 Tous les pays européens sont en train de réduire leur voie lourde au niveau de leurs fonctionnaires.
00:09:28 On est en train de faire des économies, on est en train de rechercher de la baisse des dépenses et je crois que nos fonctionnaires européens qui vivent dans un autre monde s'accordent allègrement des baisses d'augmentation.
00:09:41 Alors monsieur le président de la République a dit que... a fait comme d'habitude dans le "oui mais non" donc il a dit que c'était peut-être un peu cher.
00:09:51 Moi j'attends le résultat en sachant que la France est quand même un contributeur net de l'Europe à un moment où il faut imposer et dire non.
00:09:58 Voilà, c'était mon coup de gueule.
00:09:59 - Eh bien merci beaucoup en tout cas on a malheureusement pas le temps de se commenter et ça mériterait d'être commenté.
00:10:04 Philippe Duvaucluse vous restez avec nous, vous êtes notre vraie voix du jour.
00:10:07 Les trois mots dans l'actu avec Félix Mathieu c'est dans quelques instants et le réquisiteur du procureur on parle de quoi ?
00:10:12 - La folitude du président de la République.
00:10:14 - On en parle dans quelques instants 0826 300 300.
00:10:18 Restez avec nous, merci de votre fidélité, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:10:21 Les vraies voix sur radio 17h20 Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:10:27 On vous souhaite la bienvenue dans les vraies voix avec nos invités et nos éditorialistes du jour.
00:10:32 Surtout Philippe Bigère est avec nous, président de l'Institut de la Parole, Françoise Degoy, éditorialiste radio.
00:10:37 Sébastien Ménard, entrepreneur dans la foodtech, vous avez envie de débattre avec eux ?
00:10:41 Vous êtes les bienvenus 0826 300 300.
00:10:43 Aude vous attend derrière ce numéro de téléphone.
00:10:47 Dans quelques instants les 3 mots de l'actu ce sera avec Félix Mathieu.
00:10:50 Bonsoir Félix.
00:10:51 Bonsoir tout le monde.
00:10:52 Et on parle de quoi avec vous ?
00:10:53 On va parler de la tempête Kiaran qui a tué une personne et fait 16 blessés.
00:10:56 Des pays en développement qui manquent de moyens pour s'adapter au réchauffement climatique selon l'ONU.
00:11:01 Et puis l'heure des fouilles dans le camp bombardé de Jabalia à Gaza.
00:11:04 En 3 mots ça donne tempête, climat et fouilles.
00:11:06 On en parle dans un instant en attendant chez le réquisitoire du procureur.
00:11:09 Les vraies voix sur radio, le réquisitoire du procureur, Philippe Bigère.
00:11:15 Monsieur le procureur voulait requérir sur la solitude du président, pas l'actuel mais Georges Pompidou.
00:11:20 Oui, en fait parler de la solitude du président de la République est une banalité.
00:11:25 Mais je ne l'ai jamais mieux ressenti qu'en lisant le beau livre d'Alain Pompidou sur son père Georges Pompidou.
00:11:33 J'ai été frappé de voir à quel point celui-ci mais vivait épouvantablement mal la solitude.
00:11:41 Le fait de ne plus rien pouvoir faire, de ne pas pouvoir sortir, de ne plus pouvoir aller au restaurant,
00:11:47 de ne plus pouvoir voir des amis, c'est effrayant et sans doute François et Sébastien diront que c'est classique.
00:11:55 Mais je l'ai senti avec une intensité très forte de la part de cet homme qu'on imaginait et qui était si bon vivant dans la vie
00:12:05 avec par ailleurs un grand génie politique de mon point de vue.
00:12:08 - Françoise de Gouin. - C'est bien qu'on réhabilite la figure de Georges Pompidou qui est très attachante.
00:12:12 Il habite pas très loin de chez moi, il habitait effectivement, il essayait de s'en échapper pour aller à des expéditions.
00:12:18 C'était un grand amateur d'art et j'aime bien, je vais lire ce livre parce que Georges Pompidou c'est quelqu'un auquel il faudrait peut-être repenser dans la période actuelle.
00:12:27 Une sorte de mélange d'homme cultivé, humain, assez technique aussi donc c'est intéressant.
00:12:34 - Tout chiot des français. - Sébastien Ménard. - Alors moi j'ai lu le bouquin, ça nous fait un point commun avec Philippe.
00:12:40 Et effectivement ce que dit le fils du père est extrêmement instructif.
00:12:45 Alors pas tant pour je dirais la figure de Georges Pompidou que moi j'avais pu peut-être comme Françoise étudier, travailler etc. par le passé.
00:12:53 Mais surtout ce qu'il dit de la France et de ce qu'est de présider l'une des plus grandes puissances du monde parce que c'est de ça dont il s'agit.
00:13:03 Et c'est extrêmement troublant et c'est vrai que dans des temps un peu agités que l'actuel locataire de l'Elysée s'appelle Emmanuel Macron ou autre,
00:13:14 on peut se dire qu'effectivement la charge et la responsabilité elle est abyssale.
00:13:21 - Bien entendu, tout de suite les trois mots dans l'actu c'est avec Félix Mathieu.
00:13:27 - Les vraies voix Sud Radio. - Et trois mots dans l'actu qui sont Félix Tempête, Climat et Fouille.
00:13:32 - La tempête qui Harane a fait un mort et 16 blessés en France, 980 000 foyers restaient privés d'électricité.
00:13:37 Aujourd'hui le Finistère a battu des records absolus de vent jusqu'à 193 km/h.
00:13:42 Le signe d'alarme de l'ONU, les pays en développement auraient besoin de 18 fois plus d'aide pour s'adapter au réchauffement climatique.
00:13:48 Or au contraire ces financements ont baissé de 15% sur un an.
00:13:52 Et puis des fouilles dans les décombres du plus grand camp de réfugiés de Gaza pour espérer retrouver des survivants.
00:13:57 Les Nations Unies dénoncent un possible crime de guerre suite aux frappes aériennes sur Jabalia.
00:14:02 - Les vraies voix Sud Radio. - J'ai été très agitée, on n'a pas beaucoup dormi.
00:14:08 C'était très très très bruyant et violent parce que le toit est en partie tombé de la maison.
00:14:15 On a perdu ici un bout de notre cheminée. On ne va pas sortir aujourd'hui, on va être prudente.
00:14:21 Parce que c'est vrai que les vagues sont très entraînantes.
00:14:23 - Une nuit compliquée pour Alice sur l'île d'Ouest, au large du Finistère dans le grand matin Sud Radio.
00:14:28 Plusieurs records de vent battus dans le Finistère.
00:14:31 193 km/h à Plougonvelin ou encore 155 km/h à Brest.
00:14:36 Un chauffeur routier âgé d'une cinquantaine d'années est mort dans l'Aisne, tué par un arbre tombé sur sa cabine.
00:14:42 15 personnes blessées dont 7 sapeurs-pompiers.
00:14:45 Les lignes de TER resteront perturbées jusqu'à demain en Bretagne et en Normandie.
00:14:49 Prudence aussi sur les routes, avertit le ministre des Transports Clément Beaune.
00:14:52 - Nous sommes encore au moment où la tempête Kiran souffle sur certaines régions, notamment sur le nord de la France.
00:14:58 Et je voulais passer deux messages. D'abord un message de vigilance à garder encore dans les prochaines heures.
00:15:03 Notamment dans nos transports et notamment sur nos routes.
00:15:06 On sait qu'avec le vent, avec les intempéries, il y a encore des risques.
00:15:09 Les départements ne sont plus en vigilance rouge, mais les départements en vigilance orange
00:15:14 sont encore confrontés, notamment au nord de la France, à une situation difficile.
00:15:18 Donc il faut vraiment essayer de limiter les déplacements à ce qui est strictement nécessaire
00:15:23 et éviter un déplacement superflu qu'on pourrait reporter.
00:15:26 - 980 000 foyers restaient privés d'électricité cet après-midi.
00:15:30 Concernant les toitures arrachées ou bien les arbres déracinés parfois tombés sur des voitures,
00:15:34 beaucoup vont se tourner vers leur assurance en espérant avoir souscrit l'option tempête.
00:15:38 Un éventuel classement en catastrophe naturelle faciliterait l'indemnisation par les assureurs.
00:15:43 Et ça va se décider ce soir, indique le ministre de la Transition écologique Christophe Béchut.
00:15:47 - Ce qui est certain, c'est que la puissance de ces rafales de vent
00:15:50 permettrait cette reconnaissance de catastrophe naturelle sur une partie du territoire, à n'en pas douter.
00:15:54 - Christophe Béchut au micro de Stéphanie Demuru sur Sud Radio.
00:15:57 Les ministres concernés se réunissent donc ce soir, notamment pour décider de cet éventuel classement catastrophe naturelle.
00:16:02 - Un mot très court, Françoise de Gouin.
00:16:04 - Un mot pour rendre hommage à un bateau qui s'appelle l'Abeille Bourbon,
00:16:08 qui est le merveilleux remorqueur sauveteur qui est dans le rail d'Houesson
00:16:12 et qui est sorti cette nuit dans le Bouillon.
00:16:14 Vous vous rendez compte qu'au phare d'Houesson, les vents ont été notés à 217 km/h
00:16:19 et l'Abeille Bourbon est sortie avec ses 12 hommes d'équipage.
00:16:23 Quel courage les sauveteurs en mer, vraiment, je voulais vraiment le redire, ils sont exceptionnels.
00:16:28 - Vous avez bien raison de le signaler.
00:16:30 Et on passe au deuxième mot, mais on reste avec Christophe Béchut.
00:16:33 Il a aussi évoqué la crise climatique dans le Grand Matin Sud Radio.
00:16:36 - "Des tempêtes comme Kiaran ne sont pas causées en tant que telles par le réchauffement climatique",
00:16:40 explique le ministre de la Transition écologique,
00:16:42 "ce dérèglement aggrave l'intensité et les conséquences de ce genre de phénomène",
00:16:46 nous explique Christophe Béchut.
00:16:47 - Il y a toujours eu des tempêtes, simplement le dérèglement climatique,
00:16:50 il accentue potentiellement l'intensité et les conséquences.
00:16:54 Avec un niveau des océans qui va monter au fur et à mesure du temps,
00:16:57 sous l'effet en particulier de la fonte des glaces,
00:17:00 les risques de submersion marine ou d'inondation sont plus importants.
00:17:02 Avec des décalages de température qui nous amènent à avoir des canicules en septembre
00:17:07 et donc une température de l'eau potentiellement très chaude
00:17:10 qui va favoriser la création de phénomènes météorologiques compliqués,
00:17:14 le dérèglement, le réchauffement climatique accentue les intensités des épisodes que nous connaissons.
00:17:21 - Et justement à propos du climat, les Nations Unies s'alarment aujourd'hui,
00:17:24 les financements accordés aux pays en développement pour s'adapter au réchauffement climatique
00:17:27 ont reculé de 15% sur un an selon ce rapport onusien,
00:17:30 moins 15% alors qu'il faudra au contraire des moyens 18 fois supérieurs à ce qu'ils sont actuellement.
00:17:35 En dépit des signes évidents d'une accélération des risques climatiques
00:17:38 et de leur impact à travers le monde, le déficit de financement pour s'adapter se creuse désormais.
00:17:42 Ce déficit se situe entre 194 et 366 milliards d'euros par an,
00:17:48 déplore ce rapport du programme des Nations Unies pour le développement.
00:17:51 - Troisième mot, ces fouilles dans le plus grand coré de réfugiés de Gaza.
00:17:54 - Des fouilles dans les décombres des bâtiments détruits à Jabalia en espérant trouver d'éventuels survivants.
00:17:59 - Le haut commissariat aux droits de l'homme de l'ONU parle de possibles crimes de guerre.
00:18:04 Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, se dit atterré par ces frappes,
00:18:08 hier et avant-hier, sur ce camp où vivent 116 000 personnes.
00:18:11 Pendant ce temps, après une première ouverture hier,
00:18:13 une centaine d'étrangers et de binationaux devraient encore pouvoir quitter Gaza via le point de passage de Rafah.
00:18:18 Aujourd'hui, l'armée israélienne de son côté parle désormais de combats féroces avec le Hamas dans les ruines de Gaza-Ville.
00:18:24 - Merci beaucoup Félix Mathieu.
00:18:26 - Merci beaucoup Félix Mathieu.
00:18:27 Vous restez avec nous dans quelques instants, le Conseil de sécurité de l'ONU
00:18:31 justement a exposé des profondes divisions sur la guerre, rejetant quatre projets de résolution.
00:18:36 On va en parler dans quelques instants avec cette question.
00:18:38 L'ONU est-il dans une impasse ?
00:18:40 Pour l'instant, vous nous dites oui, en majorité.
00:18:43 On va en parler avec notre invité, Pascal Boniface, qui est avec nous,
00:18:46 directeur de l'Institut de relations internationales et stratégie.
00:18:49 Bonsoir, merci d'être en direct avec nous sur Sud Radio.
00:18:52 Petite question, certainement cash, l'ONU doit-elle être réformée ?
00:18:58 Oui, elle doit être réformée, mais non, c'est impossible du fait du droit de veto.
00:19:02 On en parle dans quelques instants. 0826 300 300, vous voulez parler et commenter cette actualité
00:19:07 avec nos éditorialistes du jour, vous êtes les bienvenus, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:19:11 Les vraies voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:19:16 Chers amis, ça vous dirait de commenter l'actualité avec nos vraies voix du jour,
00:19:20 avec Philippe Bilger, avec Françoise de Gaulle, avec Sébastien Ménard, vous nous dites oui.
00:19:23 Ne dites pas non, parce que de toute façon vous n'avez pas le choix.
00:19:25 300, exactement, avec Philippe David.
00:19:30 On peut éliminer Ménard, remarquez.
00:19:32 Ou de Goua, on peut éliminer Philippe David.
00:19:36 Vous allez vous dire quoi ? Pour que Françoise de Goua sorte, tapez 1,
00:19:40 pour que Sébastien Ménard tapez 2, mais ils ne peuvent pas, de toute façon je fais ça pour rigoler.
00:19:45 Vous le savez très bien et on est ravis de vous retrouver, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:19:48 Tout de suite, le grand débat du jour.
00:19:50 Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:19:54 Tension maximale à l'Assemblée Générale des Nations Unies.
00:19:57 La communauté internationale se met enfin d'accord sur une résolution
00:20:01 qui appelle, comme vous l'avez dit, notre rêve humanitaire.
00:20:04 L'agence des Nations Unies, qui a perdu plusieurs dizaines d'agents,
00:20:07 des personnels qui sont là pour apporter du soutien aux populations qui meurent sous les bouts.
00:20:10 Nous avons besoin d'une aide significative et continue.
00:20:15 Nous avons besoin d'un cessez-le-feu humanitaire.
00:20:18 Deux diplomates israéliens estiment que l'ONU souffre d'une hémorragie de pertinence
00:20:22 et s'excuse de faire preuve de complaisance.
00:20:24 Le feu de la Chine signifie de donner au Hamas du temps de se réarmer
00:20:28 pour qu'ils puissent nous massacrer à nouveau.
00:20:30 Le Conseil de sécurité de l'ONU a donc exposé ses profondes divisions sur la guerre,
00:20:35 rejetant quatre projets de résolution.
00:20:37 Certains textes ont été bloqués par les Etats-Unis
00:20:39 parce qu'ils ne mentionnaient pas le droit d'Israël à se défendre.
00:20:43 Un autre, présenté par les Américains, a été bloqué par la Russie et la Chine
00:20:46 qui ne réclamaient forcément pas de cessez-le-feu et ce n'est pas assez clair selon eux.
00:20:51 - Absolument, les Etats-Unis utilisent leur droit de veto au Conseil de sécurité
00:20:54 systématiquement pour les résolutions visant Israël.
00:20:57 On disait que l'ONU qui succédait à la SDN aurait permis d'arrêter les conflits
00:21:03 ou au moins de le résoudre au niveau international.
00:21:05 Est-ce que, alors que la guerre a commencé au Proche-Orient en 1948,
00:21:09 l'ONU est dans l'impasse encore une fois au Proche-Orient ?
00:21:12 Pour le moment vous dites oui à 97%.
00:21:15 Vous voulez réagir le 0826 300 300, c'est Aude qui prendra vos appels.
00:21:19 - Et pour en parler, Pascal Boniface est avec nous, directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques.
00:21:25 Bien sûr, bonsoir, merci d'être avec nous sur Sud Radio.
00:21:28 Juste avant de revenir vers vous, Pascal Boniface, un tour de table avec Philippe Bilger peut-être.
00:21:33 - Très rapidement, Cécile Philippe, moi je me demande si l'ONU n'est pas comme,
00:21:40 par exemple, la belle espérance européenne, l'une de ces organisations qui,
00:21:46 au moment de sa création, suscite les espoirs les plus évidents,
00:21:53 et que la politisation inévitable détruit.
00:21:57 Je termine là et peut-être aurais-je le temps de poser une question tout à l'heure à notre ami.
00:22:04 - Vous aurez largement le temps.
00:22:05 - Françoise de Goy.
00:22:06 - Moi, écoutez, j'ai beaucoup travaillé aux Nations Unies.
00:22:09 Quand vous rentrez dans la grande salle des Nations Unies, vous comprenez à quoi sert l'ONU.
00:22:13 C'est-à-dire que je veux bien qu'on tape inlassablement sur l'ONU,
00:22:16 et d'ailleurs les vrais spécialistes ne tapent pas à bras raccourcis comme ça,
00:22:20 d'une seule traite et de façon homogène,
00:22:22 et d'ailleurs Pascal Boniface le démontrera tout à l'heure.
00:22:24 La question qu'il faut se poser, c'est ce que serait le monde sans l'ONU ?
00:22:28 Parce que si l'ONU, évidemment, est coincée sur la question du Proche-Orient,
00:22:31 et ce n'est pas simplement la faute des Israéliens ou des Russes,
00:22:34 et je pense que bien sûr c'est la responsabilité du droit de veto,
00:22:38 et de ce conseil de sécurité qui, à mon avis, devrait s'élargir,
00:22:41 parce que le monde a changé, il faudrait qu'il y ait un grand représentant de l'Amérique Latine,
00:22:45 un grand représentant de l'Afrique, ce serait juste et noble,
00:22:49 mais bon, je pense aussi qu'il faut voir ce que l'ONU accomplit au quotidien.
00:22:54 L'ONU, ce n'est pas simplement cette grande Assemblée Générale et ce conseil de sécurité,
00:22:58 c'est l'UNHCR, c'est exceptionnel, c'est la FAO sur les questions d'alimentation,
00:23:02 c'est l'Organisation des Réfugiés, donc l'ONU, ça n'est pas...
00:23:07 - L'UNICEF. - Non, l'UNICEF, c'est l'UNESCO aussi,
00:23:11 donc ça n'est pas qu'une espèce de grand machin comme ça, qui ne servira à rien,
00:23:14 je n'ai pas envie d'avoir un jugement binaire, moi je me demande que serait le monde
00:23:18 s'il n'y avait pas l'ONU, je pense que ça fonctionnerait encore plus mal.
00:23:21 - Sébastien Minard. - Je vais aller dans le sens de Françoise de Gouin,
00:23:24 c'est quand on voit la complexité de notre monde, et puis cette espèce de multipolarité,
00:23:30 c'est-à-dire qu'on n'est plus dans une organisation mondiale post-deuxième guerre mondiale,
00:23:37 où finalement on a eu des belligérants victorieux qui se sont répartis des responsabilités
00:23:44 en tentant de faire cohabiter des visions du monde qui sont quand même sensiblement antagonistes.
00:23:50 Aujourd'hui on a des tas d'acteurs qui effectivement ne sont pas, je dirais,
00:23:54 des tas d'acteurs incontournables, qui sont des hyperpuissances, qui sont des pays-monde,
00:23:59 et qui n'ont pas, je dirais, de voix directe pour pouvoir influencer l'ordre mondial,
00:24:05 donc ils le font de manière très indirecte.
00:24:07 - Si, il a réussi la Chine, il a mis en siège le Conseil des Securités.
00:24:10 - Non mais je vais aller au bout. - Vous parlez Brésil, mais c'est l'Inde.
00:24:12 - Je parle de l'Inde, je parle de la Chine, je parle du Brésil.
00:24:15 - Mais la Chine est au Conseil des Securités.
00:24:17 - Mais la réalité qu'on a aujourd'hui aussi, c'est que c'est juste miraculeux,
00:24:22 que l'Organisation des Nations Unies puisse fonctionner, comme l'a dit Françoise,
00:24:27 sur un certain nombre de sujets, que sont la culture, que sont la lutte contre un certain nombre de...
00:24:32 - La santé. - Voilà.
00:24:34 - Non mais les réfugiés, regardez toutes les prévisions de UNHCR,
00:24:37 s'il n'y a pas l'ONU, vous allez voir comment ça va tourner.
00:24:39 - Mais est-ce que l'ONU est capable de tout régler ? J'en suis pas certain.
00:24:42 - Oui, bien sûr.
00:24:43 - Pascal Boniface, vous êtes dans notre compagnie, directeur de l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques.
00:24:48 Pour faire la synthèse des vrais voix, qu'est-ce que vous voudriez leur répondre ?
00:24:51 - Oui, non, je suis tout à fait en phase à ce qui a été dit.
00:24:54 On peut reprocher tout à l'ONU, sauf que c'est le meilleur des systèmes, à l'exception de tous les autres.
00:25:00 - Comme la démocratie, quoi. - Est-ce qu'il y a un mieux sans l'ONU ?
00:25:02 Non, certainement pas.
00:25:04 Parce qu'effectivement, on se concentre sur les guerres que l'ONU ne peut pas empêcher.
00:25:08 Et si l'ONU ne peut pas empêcher les guerres, c'est que les grandes puissances mettent leur veto.
00:25:12 C'est pas l'ONU qui est en cause, c'est la rivalité des grandes puissances,
00:25:15 puisque dès qu'Israël est en cause, les États-Unis mettent leur veto,
00:25:18 dès que la Syrie est en cause, la Russie met son veto,
00:25:21 et que ça n'a marché qu'une seule fois, quand Gorbatchev était à la tête de l'Union soviétique
00:25:26 et qu'il a accepté de lâcher son allié irakien qui avait envahi le Koweït,
00:25:30 en disant qu'il fallait préférer le système de la sécurité collective et de l'ONU par rapport au système des alliances.
00:25:37 Et puis ensuite, malheureusement, Gorbatchev n'était plus au pouvoir,
00:25:40 on a pensé triompher, que ça serait un monde unipolaire, et puis c'est parti comme c'est parti.
00:25:45 Mais ce qui est en cause, ce n'est pas l'ONU, c'est la rivalité entre les grandes puissances.
00:25:49 Et quand on regarde, je ne peux qu'abonder entre ce qui a été dit,
00:25:52 quand on regarde, on voit le Conseil des services, mais il faut voir les agences spécialisées.
00:25:56 Effectivement, elles ont toutes été citées, l'UNICEF, l'UNESCO,
00:26:00 si le haut commissariat de réfugiés n'existait pas, il y aurait des milliers, des centaines de milliers de morts.
00:26:06 En plus, l'OMS a joué un rôle essentiel pour qu'on se sorte plus rapidement de la crise du Covid.
00:26:12 Donc en fait, oui, l'ONU, c'est un ancien secrétaire général de l'ONU qui avait mieux défini le système,
00:26:17 l'ONU n'est pas là pour amener au paradis, elle est là pour éviter l'enfer.
00:26:22 - Philippe Bigerre, belle formule.
00:26:24 - Et donc, en effet, Pascal, à partir du moment où vous avez, vous-même, avec réalisme, un point de vue très pessimiste,
00:26:34 je ne vois pas quoi ajouter, sinon que peut-être, à votre avis,
00:26:41 est-ce que cette évolution tout de même relativement négative de l'ONU,
00:26:48 pour les gens qui, comme moi, ne connaissent pas les mécanismes profonds de cette institution,
00:26:55 le scandale de certaines commissions de droit de l'homme, avec des États qui sont absolument inadaptés à ce type de philosophie...
00:27:05 - Il est gentil, en parlant de l'Iran, d'inadaptation, mais c'est quasiment...
00:27:09 - Est-ce que c'est réversible tout cela, ce processus un peu délétère, à votre avis ?
00:27:17 - Oui et non, c'est-à-dire qu'en fait, l'ONU ne peut pas changer les systèmes.
00:27:21 L'ONU a joué un rôle utile pour mettre fin à l'apartheid, l'ONU a joué utile pour la décolonisation,
00:27:27 mais ce n'est pas l'ONU qui changera le système iranien.
00:27:30 Et en fait, l'ONU représente le monde dans sa diversité, et dans sa diversité perverse, par moment, effectivement.
00:27:37 Alors on pourrait dire, il y a eu plusieurs projets, faisons une ligue des démocraties,
00:27:41 mais en fait, ce n'est pas en ignorant une partie du monde qu'on arrange,
00:27:44 et au moins, l'ONU permet à ce que des régimes peu fréquentables soient en contact avec d'autres,
00:27:50 et qu'ils puissent y avoir... c'est la prévention.
00:27:53 Combien de conflits l'ONU a empêchés, on ne le saura jamais, parce que justement, ils ne sont pas survenus.
00:27:58 Et le travail de prévention par ces contacts est extrêmement important,
00:28:02 mais l'ONU est le reflet du monde tel qu'il est, et effectivement, le monde n'est pas agréable.
00:28:07 - Je suis d'accord avec Pascal Boniface, on ne peut pas discuter qu'avec ses amis, et ça, véritablement.
00:28:12 Alors, ce qui est très heurtant, c'est quand on voit, par exemple, le Forum social et les droits humains,
00:28:16 qui va être présidé par l'Iran à Genève... - C'est aujourd'hui, déjà.
00:28:20 - Ça commence aujourd'hui, c'est tout à fait insupportable quand on voit ce qui se passe dans la révolution iranienne.
00:28:25 Mais si on prend du point de vue de l'ONU, tenter de faire discuter, même quand il n'y a plus de mots possible,
00:28:31 je comprends tout à fait la philosophie.
00:28:33 Le problème, au fond, et on peut le dire à nos amis des Vrais Voix,
00:28:36 le problème, c'est véritablement le Conseil de sécurité.
00:28:40 En réalité, il faudrait faire émerger, dans les grandes démocraties en tout cas,
00:28:44 des leaders politiques qui se battraient véritablement pour que,
00:28:48 pourquoi pas l'Allemagne aurait un siège au Conseil de sécurité ?
00:28:51 Je pense qu'elle a fait sa révolution, c'est fini, on ne va pas faire payer à l'Allemagne Hitler pendant 200 ans.
00:28:57 Pourquoi pas le Japon ? Pourquoi pas l'Inde ? Pourquoi pas le Brésil de Lula ?
00:29:00 Moi je sais qu'avec Ségolène, on avait porté ça,
00:29:04 François Hollande, bien sûr, n'avait pas voulu porter dans sa campagne présidentielle,
00:29:07 mais il faut vraiment changer, élargir en réalité le Conseil de sécurité.
00:29:11 Et je pense que si on arrive à ça, ça passe par des élections locales dans les pays
00:29:16 et une volonté des dirigeants élus. Vous ne pensez pas ?
00:29:19 Le problème, c'est que pour réformer le Conseil, le droit de veto au Conseil de sécurité,
00:29:24 il faut un accord unanime du Conseil de sécurité.
00:29:26 Et tant que nécessairement, malheureusement, le chat se met en queue, le serpent se met en queue.
00:29:31 C'est que ni la Chine, ni la Russie, ni les États-Unis n'accepteront cela.
00:29:36 Laurent Fabius avait proposé une réforme du droit de veto en disant que face au crime le plus grave,
00:29:41 on suspendrait le droit de veto et ça n'a pas été accepté.
00:29:44 Donc en fait, c'est là où on a un blocage.
00:29:47 Bien sûr qu'il faudrait élargir aux pays que vous avez cités, Brésil, Inde, Japon, Allemagne, Afrique du Sud,
00:29:53 les BRICS en fait, mais la Chine n'a aucune envie de voir l'Inde et le Japon arriver au Conseil de sécurité.
00:29:59 Et les États-Unis n'ont aucune envie de voir le Conseil de sécurité s'élargir parce qu'il serait plus efficace.
00:30:04 La France a accepté cette réforme. On a failli aboutir en 2005.
00:30:08 Et bien sûr, Georges Bush a tout bloqué.
00:30:10 Les Chinois n'ont pas bloqué, mais ils n'étaient pas mécontents que ça bloque non plus, sans parler des Russes.
00:30:15 Donc en fait, il faudrait un accord unanime des membres permanents, de ceux qui ont le droit de veto,
00:30:20 pour qu'ils s'abordent eux-mêmes le droit de veto.
00:30:23 Mais moi je pense que c'est du travail politique de Langalenne, Pascal, mais on ne continuera pas.
00:30:28 Oui, peut-être 40, mais on ne peut pas continuer l'ONU, ce fonctionnement-là, comme ça.
00:30:33 Disons qu'il faudrait qu'il y ait une vraie communauté internationale.
00:30:35 Or, pour l'instant, le terme de communauté internationale, c'est un mythe,
00:30:39 parce que nous sommes profondément divisés entre les uns et les autres sur les grands sujets.
00:30:44 Mais fort heureusement, quand même, l'ONU permet d'avoir des principes communs sur certaines choses,
00:30:51 donc ça vient limiter les dégâts.
00:30:53 Allez, 0826-300-300, direction Le Vaucluse avec Philippe.
00:30:57 Bonsoir Philippe.
00:30:58 Bonsoir Philippe.
00:30:59 Oui, bonsoir tout le monde.
00:31:02 Est-ce que pour vous l'ONU est dans une impasse ?
00:31:05 Alors en fait, je suis assez d'accord avec tout ce qui a été dit,
00:31:09 hormis que j'ai plutôt une bipolarité par rapport à l'ONU.
00:31:12 C'est qu'effectivement, au niveau de toutes les branches, OMS, UNICEF,
00:31:16 j'ai eu la chance de travailler avec eux sur le terrain.
00:31:18 Donc j'ai rencontré des gens compétents, investis, vraiment motivés, des gens merveilleux.
00:31:23 Là, l'ONU est absolument extraordinaire et elle a rempli son rôle.
00:31:27 En revanche, en ce qui concerne, je pense, malheureusement, les affaires étrangères,
00:31:32 on va dire les tensions mondiales, je pense qu'elle n'est pas utile,
00:31:37 elle trahit non cette mission, d'autant plus que sa crédibilité est largement remise en cause.
00:31:45 Et Françoise en a parlé, Philippe en a parlé,
00:31:47 quand on voit aujourd'hui l'Iran à la présidence d'un forum social des droits de l'homme,
00:31:51 je veux dire, ça entache tout.
00:31:53 Donc vous voyez, j'ai cette espèce de bipolarité par rapport à l'ONU.
00:31:57 Je suis dubitatif.
00:32:01 C'est intéressant ce point de vue, Sébastien Maynard.
00:32:03 Sébastien Maynard.
00:32:04 C'est ce que pensent beaucoup de gens.
00:32:05 Mais la question, ce que disait Pascal Boniface tout à l'heure,
00:32:09 c'est effectivement qu'il faudrait que celles et ceux qui sont dépositaires de l'organisation actuelle
00:32:15 du Conseil de sécurité s'abordent pour permettre d'ouvrir le jeu et de le faire progresser.
00:32:20 Bon, on a la réponse, ça ne se produira jamais.
00:32:24 On ne sait pas, Gorbatchev a fait une fois et s'il a transgressé une fois.
00:32:27 Mais il a fait une fois parce qu'il était tenu par l'argent que lui prêtaient les Occidentaux.
00:32:30 Je ne vois pas la Russie et la Chine et je ne vois pas non plus les Etats-Unis.
00:32:35 Pour le moment, non.
00:32:36 Mais la France peut faire des propositions sur des partages de sièges de conseil.
00:32:40 Moi, je ne suis pas du tout comme vous.
00:32:42 Moi, comme Pascal Boniface, je suis...
00:32:44 Et je ne suis pas d'accord avec l'idée, cette espèce d'idée qui est que ça n'arrivera jamais.
00:32:49 De toute façon, ça sera obligé.
00:32:51 Non, je ne crois pas.
00:32:52 C'est quand même la moins pire des solutions.
00:32:54 Qu'est-ce que vous voulez faire d'autre ?
00:32:55 Je ne sais pas, Pascal Boniface peut peut-être nous aider.
00:32:57 Mais non, il est onusien.
00:32:59 On n'aime pas lâcher ses préventes.
00:33:01 Il est comme moi, Pascal Boniface.
00:33:03 Je pense que là où je peux rejoindre Françoise de Gouin dans une sorte d'optimisme à long terme,
00:33:08 c'est sur la pression des opinions publiques, sur le fait que les gens veulent des solutions.
00:33:13 Mais très franchement, quand on voit l'opinion publique aux Etats-Unis aujourd'hui, on n'est pas très confiant.
00:33:18 Et il n'est pas certain que l'opinion publique chinoise ne fasse pas de la surenchère nationaliste sur ses propres dirigeants.
00:33:24 Oui, mais Pascal Boniface, pardon, Pascal Boniface d'intervenir dans ce débat,
00:33:28 l'opinion publique, il faudrait encore qu'elle comprenne vraiment l'ONU.
00:33:34 C'est tellement compliqué.
00:33:36 Est-ce qu'on est sur le même monde ?
00:33:40 Est-ce qu'on a des intérêts communs ?
00:33:42 Est-ce qu'on habite sur la même planète ?
00:33:44 Est-ce qu'on a la nécessité de coopérer ?
00:33:46 Ce qui est simple à comprendre, est-ce que le multilatéralisme n'est pas une meilleure solution
00:33:51 aux problèmes, aux défis collectifs qui se posent à nous, du changement climatique et de lutte contre le terrorisme
00:33:56 que des solutions unilatérales ?
00:33:58 Ça, je pense que les gens peuvent le comprendre.
00:34:00 Il y a de plus en plus d'éducation, etc.
00:34:02 Mais pour l'instant, on assiste plutôt à une surenchère nationale un peu partout.
00:34:07 Et notamment, le grand duel entre la Chine et les Etats-Unis, ce n'est pas l'ONU qui peut le résoudre.
00:34:14 C'est chaque pays qui se dit "j'ai plus intérêt à coopérer qu'à être dans une compétition pour la suprématie".
00:34:20 - Sebastien Ménard ?
00:34:21 - Justement, Pascal Boniface, face à l'incapacité du plus grand nombre à s'entendre,
00:34:26 est-ce que finalement le nationalisme ne devient pas une valeur refuge aujourd'hui, partout ?
00:34:31 - Oui, bien sûr.
00:34:32 C'est-à-dire que si vous ne pouvez pas compter sur le collectif, vous comptez sur vous-même.
00:34:35 Et en fait, pourquoi il y a eu des alliances militaires après la Seconde Guerre mondiale,
00:34:39 c'est que l'alliance des vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale n'a pas tenu très longtemps
00:34:43 et que chacun s'est dit "j'ai pas confiance dans l'ONU, il n'y aura pas d'armée internationale,
00:34:47 donc je fais mon pacte de Varsovie, je fais mon OTAN pour me défendre".
00:34:51 Et c'est effectivement, là je vous rejoins parfaitement,
00:34:53 c'est parce qu'il y a une défiance par rapport à la sécurité collective.
00:34:56 Si vous n'avez pas confiance dans la police, vous faites une milice privée.
00:34:59 Il n'y a pas de police internationale, il n'y a pas de juge international,
00:35:02 il n'y a pas de gouvernement international, il y a un droit international.
00:35:04 Mais si vous le violez, il n'y a pas de sanction véritable.
00:35:07 - Philippe Gilliam ?
00:35:08 - Je pars sous le contrôle du juge Bilge.
00:35:11 - Est-ce qu'on peut imaginer un monde, Pascal, où les États accepteraient de perdre le sens de leurs intérêts ?
00:35:21 - Ça arrive.
00:35:22 - Non, mais ils peuvent comprendre que leurs intérêts peuvent être communs.
00:35:25 C'est un peu ce qu'ont fait les pays dans l'Union Européenne.
00:35:27 C'est ce que font les pays quand ils vont dans une organisation.
00:35:29 Et donc, le grand défi, prenons l'enjeu essentiel qui est le réchauffement climatique.
00:35:34 Il faut bien voir qu'il faudra que chacun fasse des efforts
00:35:36 et que la clé de la solution, c'est comment se fait la répartition des efforts à faire
00:35:41 pour lutter contre ce qui vraiment nous menace.
00:35:44 - Je peux vous donner... Oui, pardon, allez-y, Pascal.
00:35:47 Parce que vous parliez de ça, j'ai rébondi.
00:35:49 - 40 secondes, les amis.
00:35:50 - C'est vertigineux.
00:35:51 Non, mais sur le changement climatique, je vais me poser la colle, je suis sûr que vous la connaissez.
00:35:54 Savez-vous combien il y aura de réfugiés climatiques en 2030 et en 2050 ?
00:35:59 Je viens de lire le dernier rapport de Léa Négevter.
00:36:02 - C'est en 80 ou 100 millions.
00:36:03 - Nous sommes à 260 millions en 2030 de réfugiés...
00:36:07 - Climatiques.
00:36:08 - Et 1 milliard 200 millions en 2050 de réfugiés climatiques.
00:36:12 Donc pensez bien que toutes les questions...
00:36:14 Moi, je suis absolument persuadée que l'ONU produit des textes.
00:36:19 L'ONU a lancé sa grande ligne des Sécurités Humaines, alors on peut en rigoler,
00:36:23 mais je pense que ces textes, s'ils imprègnent, non, Pascal Boniface, s'ils imprègnent...
00:36:26 - Non, mais on n'a plus le temps, Françoise Debois.
00:36:28 - Ah bon ?
00:36:29 - Vous avez dit 20 secondes.
00:36:30 - Ah, c'est dommage, pardonnez-moi.
00:36:31 - Laissez-lui, laissez-le répondre.
00:36:33 - Il y a des petits progrès, malheureusement trop lent, mais sur le climat,
00:36:36 on a quand même fait quelque chose.
00:36:38 On ne peut pas dire qu'on n'a rien fait.
00:36:39 Est-ce que c'est assez ? Non.
00:36:41 Mais on a fait quelque chose.
00:36:42 - En fait, de Gaulle nous a marqué.
00:36:43 - Le machin.
00:36:45 - Le machin.
00:36:46 - Oui, mais c'était de la bédisse pure, en fait.
00:36:48 - Merci beaucoup, Pascal Boniface,
00:36:50 directeur de l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques.
00:36:54 - Avec une question que l'on vous posait, finalement,
00:36:58 est-ce que finalement, vous allez me le dire, Philippe Gagnet ?
00:37:01 - Est-ce que l'ONU est dans une impasse ?
00:37:02 Vous dites oui à 96%, mais en quelques instants,
00:37:04 on va se détendre un petit peu.
00:37:06 - C'est l'organisation des nuls, unie.
00:37:08 - Oui.
00:37:09 - Dans un instant.
00:37:10 - Le qui sait qui qui l'a dit.
00:37:11 - C'est une autre forme d'organisation, mais elle est utile.
00:37:15 C'est Tankico.
00:37:16 Restez avec nous, 0826 300 300.
00:37:18 Philippe est notre vraie voix du jour pour jouer contre vous, les amis.
00:37:21 - Bienvenue dans le conseil de sécurité des vraies voix.
00:37:27 - Qui a le droit de veto ?
00:37:28 - Vous et moi, Philippe.
00:37:31 - Nous avons aussi Bilger.
00:37:34 - C'est un conseil d'inféguré.
00:37:36 - Je ne sais pas qui est la Russie, la Chine et les Etats-Unis.
00:37:39 - On a aussi Bilger, qui est là.
00:37:41 Ça se voit très très bien.
00:37:43 On a Philippe Poutine, qui est là.
00:37:46 - Moi je suis Barack Ménard.
00:37:47 - Oui, toi t'es Barack Ménard.
00:37:49 - C'est la France.
00:37:52 - On va l'appeler Emmanuel Dominguez.
00:37:55 - Moi je suis so British, je suis la Grande-Bretagne.
00:37:59 - On n'est pas prêt de répondre à des questions.
00:38:03 Allez tout de suite, le quiz de l'actu, les amis.
00:38:05 - Les vraies voix Sud Radio, le quiz de l'actu.
00:38:08 - Et il y a un drapeau blanc qui s'appelle Philippe Duvaucluse qui est avec nous.
00:38:12 - C'est Cécile Feux.
00:38:14 - Philippe, vous le savez, c'est vous qui répondez en premier aux questions.
00:38:19 Si vous n'avez pas la bonne réponse, c'est le conseil de sécurité de l'organisation nulle
00:38:24 - Je peux lui demander ce qu'il fait comme métier pour avoir bossé avec l'ONU ?
00:38:28 - Il n'a peut-être pas envie de répondre.
00:38:30 - Vous avez un droit de veto, vous n'avez pas le droit de répondre.
00:38:34 - Non, mais je vais répondre à François, j'ai rien à cacher, j'ai été militaire pendant de nombreuses années.
00:38:40 - Super, tout ça explique.
00:38:43 - On a du lourd.
00:38:45 - Il a bossé avec la FIU.
00:38:47 - Chers amis, qui c'est qui qui l'a dit ?
00:38:49 - Ça démarre tout de suite en parlant des jeunes. Mes erreurs les guident autant que mes réussites.
00:38:55 - Ce n'est pas un homme politique.
00:38:57 - Philippe ?
00:39:00 - Oui, j'ai compris la question, mais...
00:39:04 - Malangocha.
00:39:06 - Bonne réponse de Philippe Bilger, c'est Kylian Mbappé.
00:39:10 - Il n'y a pas du tout le meurtre.
00:39:12 - C'est ça qui intéresse.
00:39:14 - Pour une fois, c'est pas mal ce qu'il a dit, pardon.
00:39:17 - C'est mieux que Nael, c'est ça que vous voulez dire.
00:39:21 - François, qui c'est qui qui l'a dit ?
00:39:24 - Jean-Luc Mélenchon, c'est le miroir inversé de Jean-Marie Le Pen, c'est la même folie.
00:39:30 - Philippe ?
00:39:33 - Ça doit être un macroniste ça.
00:39:37 - Non, plus loin.
00:39:39 - C'est Bardella ?
00:39:41 - Non, c'est Robert Ménard.
00:39:43 - Bonne réponse de Sébastien Ménard.
00:39:46 - C'est sûr que c'était l'homonyme de Sébastien.
00:39:49 - Ce n'est qu'un homonyme.
00:39:51 - Ce n'est qu'un homonyme.
00:39:54 - Merci François.
00:39:56 - Question qui c'est qui qui l'a dit ? Philippe, écoutez bien.
00:39:58 - J'appelle au minimum de circulation possible dans ces heures où le risque est très important.
00:40:03 - Facile.
00:40:05 - Darmanin ?
00:40:06 - Non.
00:40:07 - Clément Bonne !
00:40:08 - Oui, bonne réponse de François Decoy.
00:40:10 - Ça aurait pu être Gérald Darmanin, il a raison.
00:40:12 - Oui, non, non, non, c'est pour fou.
00:40:14 - Ça aurait même pu être le président.
00:40:16 - Voilà, absolument.
00:40:17 - Il l'a fait à midi aujourd'hui.
00:40:19 - Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:40:21 - Je déteste ces débats où on dit "pour moi les vies juives sont plus importantes"
00:40:26 ou "pour moi les vies palestiniennes sont plus importantes".
00:40:28 C'est dingue.
00:40:29 - Philippe ?
00:40:30 - Philippe.
00:40:31 - Euh, non, non, je passe.
00:40:35 - Bah c'est Macron !
00:40:36 - Bonne réponse de Philippe Bilger, Emmanuel Macron.
00:40:39 - C'est énorme, vous les voyez, regardez-les sur Youtube, Philippe Bilger, il lève le doigt.
00:40:43 - Il lève le doigt, c'est dans les stars américaines.
00:40:45 - Je triche jamais, il faut arrêter.
00:40:48 - Là vous avez montré moi 20 points.
00:40:50 - Tu triches et tu mens.
00:40:51 - Regardez Françoise à quel point je suis exemplaire.
00:40:54 - Non mais je sais pas ce qui vous arrive, cette semaine vous êtes bizarre,
00:40:56 je suis sûr qu'elle vous file les papiers, la minibus.
00:40:59 - Non, non, non, est-ce que vous voyez que j'ai des nouveaux vêtements ?
00:41:01 Est-ce que vous pensez que j'ai acheté des choses ? Pas du tout, regardez.
00:41:04 - Déjà nous avons d'artigoles qu'il nous a mis gravement en coiffure.
00:41:08 - Absolument.
00:41:09 - Et cette bouteille d'eau Françoise, elle date d'hier, pour vous dire.
00:41:12 - D'accord avec elle.
00:41:13 - Comme il ne m'achète pas.
00:41:14 - Non mais je ne suis pas sûr qu'il n'y ait pas les trucs dans les bouteilles d'eau.
00:41:16 - Bon, j'ai rien mis.
00:41:18 - On est pas dans l'affaire des fuites.
00:41:20 - Philippe, ça dépend de quelle fuite et quel endroit.
00:41:23 L'écologie trop punitive, la vraie punition c'est si on ne fait rien.
00:41:28 - Je sais.
00:41:29 - Philippe, c'était ce matin sur Sud Radio.
00:41:33 - Christophe Béchut, allez !
00:41:34 - Mais j'allais le dire !
00:41:35 - Moins de...
00:41:36 - Ah non, pas moins de...
00:41:38 - Christophe Béchut, allez, donnez, il est fou.
00:41:41 - Attendez, excusez-moi.
00:41:42 Philippe, vous avez dit quoi ?
00:41:44 - Non, non, je ne sais pas.
00:41:45 Je n'ai pas écouté ce matin.
00:41:46 - Il est honnête.
00:41:47 - Vous n'avez pas écouté Sud Radio ce matin ?
00:41:49 On est obligés de changer d'auditeur.
00:41:52 - C'est la punition.
00:41:55 - Tu me mets le point, c'est peut-être bénéfique.
00:41:57 - Non, non, on y va.
00:41:58 - Ça suffit, bande de rats, on va.
00:42:00 - Allez.
00:42:01 - Dernière question.
00:42:02 Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:42:03 - Qui l'en se dit ?
00:42:04 - Mélenchon apparaît comme une personnalité plus effrayante que Le Pen.
00:42:08 - Ah, je sais.
00:42:09 - Philippe.
00:42:10 - L'eau goutte au chat ?
00:42:11 - Je sais.
00:42:12 - Jouvet.
00:42:13 - Bonne réponse.
00:42:14 - Dans le Figaro ce matin.
00:42:15 - Pierre Jouvet, secrétaire général du Martin.
00:42:17 - Donc vous n'avez qu'un point.
00:42:18 - François, c'est Philippe Bilger qui a gagné.
00:42:20 - C'est Philippe Bilger, bravo.
00:42:21 - 3 à 2.
00:42:22 - Bravo.
00:42:23 - Je crois que je me remets à Sylvain.
00:42:26 - Philippe, cher Philippe.
00:42:27 - En parfaite loyauté.
00:42:28 - Absolument.
00:42:29 - Oui, mais tu vois, je l'avais, je vous ai laissé le dire en premier.
00:42:32 - Vous êtes adorante, François.
00:42:33 - Excusez-moi.
00:42:34 Philippe Bilger, j'ai juste envie de vous dire quelque chose, vous avez été génial.
00:42:40 - Ah, merci.
00:42:41 - Voilà.
00:42:42 - Elle est là, la chasse.
00:42:43 Mais je veux savoir qu'est-ce qu'il y a entre Philippe Bilger et vous.
00:42:46 Je voudrais le savoir depuis maintenant un an et demi.
00:42:48 On se demande tous dans cette radio qu'est-ce qu'il y a entre vous deux.
00:42:50 - Une idylle, madame.
00:42:51 - Une idylle.
00:42:52 - Une idylle.
00:42:53 - Une idylle.
00:42:54 - Une idylle.
00:42:55 - Voici la semaine prochaine.
00:42:56 - Vous serez nus sur une plage à Dieppe, c'est ça ? Avec Cécile ?
00:43:00 - Avec les galets, ça fait mal au dos.
00:43:01 - Mais pourquoi est-ce qu'il faut aller à Dieppe ? Il ne faut pas aller à Yann ?
00:43:04 - Regardez, regardez, voici.
00:43:05 Il n'y a personne avec Kassel, c'est moi.
00:43:08 Philippe, merci de vous rester avec nous.
00:43:11 Vous êtes notre vraie voix du jour.
00:43:12 Dans 10 minutes, le tour de table de l'actu avec Philippe, c'est quoi ?
00:43:14 - Il faut attendre pour exprimer une opinion.
00:43:18 - Avec vous, Françoise de Goyes ?
00:43:19 - Les arracheurs d'affiches des otages israéliens.
00:43:22 - Et Sébastien Ménard ?
00:43:23 - La vie de tempête sur nos sociétés et démocratie.
00:43:25 - On revient dans un instant.
00:43:26 Petite pause.
00:43:27 Merci de votre fidélité.
00:43:28 A tout de suite.
00:43:29 Les vraies voix sur le radio, 17h20h.
00:43:32 Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:43:34 - On vous souhaite la bienvenue et pour nous accompagner aujourd'hui,
00:43:38 pour commenter cette actualité,
00:43:39 Philippe Bilger est avec nous.
00:43:40 Ça va Philippe ?
00:43:41 - Ça va Philippe ?
00:43:42 - Ça va ma chère Cécile.
00:43:43 - Et Françoise de Goyes est avec nous.
00:43:45 - Ça va les amis, je suis très content d'être avec vous.
00:43:48 Avec tout le monde, bon.
00:43:50 - Voilà, voilà.
00:43:51 - Avec vous y compris.
00:43:53 - Ça veut vraiment tout dire.
00:43:54 - J'arrive même pas à être sérieuse.
00:43:55 Quand je dis du mal de vous, je vous adore.
00:43:57 - C'est horrible.
00:43:58 - Sébastien Ménard.
00:43:59 - Je sais, mais je sais que c'est un amour impossible.
00:44:02 - Vous êtes trop à droite pour moi.
00:44:05 - Le jour où je me dis que Philippe David et Françoise de Goyes,
00:44:09 il se passe un truc, là je...
00:44:11 - Vous savez qu'on est là, abris de rien.
00:44:13 - Je sais, je sais.
00:44:14 - Vous savez que nous sommes dans un monde, dans un moment.
00:44:16 - Je sais.
00:44:17 - Moi je ne savais pas, votre liaison avec Bilger par exemple.
00:44:19 - Le prince de clé.
00:44:21 - Ce qui est fou, c'est que ma liaison avec Philippe Bilger,
00:44:24 elle arrive après sa liaison avec Philippe David.
00:44:26 C'est ça qui est compliqué.
00:44:27 - C'est ça que je n'ai pas compris.
00:44:28 - Je trouve qu'il y a une manière un peu indécente de tout mettre sur le tableau.
00:44:32 - Ecoutez, ce n'est pas nous qui l'appelons mon pulpeux à l'antenne,
00:44:36 mais quand même mon pulpeux, mon doux, mon joufflu.
00:44:38 - Comme disait mon grand-père.
00:44:39 - Je l'appelle parfois mon replait.
00:44:42 - Qui aime bien châtie bien, Françoise.
00:44:44 - Mon replait.
00:44:45 - Mais ça je ne l'ai jamais entendu, mon replait.
00:44:48 - Mon replait, c'est un peu plus négatif.
00:44:51 - Le replait, c'est le ralenti quoi en fait.
00:44:55 - En tout cas, on est ravis de vous retrouver, de nous appeler 0800 26 300 300
00:45:01 dans cette joyeuseté.
00:45:03 Tout de suite le top click de Félix Mathieu.
00:45:05 - Les vraies voix Sud Radio, c'est le top click.
00:45:09 - Et le mot le plus utilisé, c'est carane, évidemment.
00:45:13 - Une quantité incroyable de mousse blanche s'accumule et tangue avec le vent
00:45:17 sur le sol d'une rue bretonne aujourd'hui, l'écume de mer qui s'étend à perte de vue
00:45:21 dans cette rue après la furie nocturne.
00:45:23 - J'adore.
00:45:25 - L'écume de mer comme de la neige en hiver, tweet l'auteur de ces images
00:45:29 "is a rating" de France 3.
00:45:31 De son côté, la Sécurité Civile partage des photos de toitures arrachées,
00:45:35 de véhicules écrasés par des chutes d'arbres.
00:45:37 Et ce commentaire de la Sécurité Civile, le directeur général de la Sécurité Civile
00:45:41 apporte son soutien aux sept sapeurs-pompiers blessés,
00:45:44 leur souhaite un prompt rétablissement.
00:45:46 Il remercie aussi tous les acteurs mobilisés depuis hier au service des populations.
00:45:50 Et classique aussi sur les réseaux sociaux en ce lendemain de tempête,
00:45:53 les images de reporters télé dans le vent et les embruns.
00:45:57 - Cette grande tempête monte en puissance, voilà ça c'est une rafale
00:46:00 dont je vous parlais tout à l'heure.
00:46:01 Encore quelques minutes, il y avait deux personnes qui se promenaient
00:46:04 le long de la plage, évidemment c'est la chose à ne pas faire.
00:46:08 Et ce commentaire de Marcel qui grogne sur Twitter,
00:46:11 sur BFM ils envoient des malheureux prendre la flotte dans la tempête
00:46:14 pour nous informer en temps réel que c'est dangereux de rester dehors dans la tempête.
00:46:18 Dans les tendances ce soir on parle beaucoup de Kiaran,
00:46:20 on trouve aussi les mots Bretagne et Finistère.
00:46:22 - Oui c'est vrai que c'est pas complètement faux.
00:46:24 - C'est pas complètement faux et moi je vais pousser un coup de gueule
00:46:26 sur une information dont j'ai pensé quand je l'ai apprise que c'était une fake news
00:46:30 comme on dit en bon français et qui pourtant n'en est pas une.
00:46:33 On en a parlé il y a quelques instants brièvement,
00:46:35 aujourd'hui et demain se tient à Genève le forum social du Conseil des droits de l'homme de l'ONU.
00:46:40 Jusque là rien à dire sauf qu'il est présenté par la République Islamique d'Iran.
00:46:45 L'Iran, dans le régime des molas, bafoue les droits de l'homme
00:46:48 depuis bientôt 45 ans que les molas sont arrivés au pouvoir.
00:46:52 L'Iran qui après avoir tué Masahamini pour avoir mal porté son voile en septembre de l'an dernier,
00:46:57 mène depuis une répression d'une sauvagerie totale avec exécution, torture, viol et incarcération sommaire,
00:47:04 un soulèvement au nom de "Femme, Vie, Liberté",
00:47:07 trois mots qui n'ont a priori pas le droit de citer à l'ONU
00:47:10 qui doit leur préférer "obscurantisme, mort, dictature".
00:47:13 L'Iran qui pend les homosexuels,
00:47:15 l'Iran qui est un des bras armés du terrorisme dans le monde avec le Hezbollah
00:47:19 et qui est fortement soupçonné d'avoir participé à l'organisation du pogrom du 7 octobre dernier avec le Hamas.
00:47:25 L'Iran préside donc aujourd'hui et demain le forum social du Conseil des droits de l'homme de l'ONU.
00:47:30 Comme disait Victor Hugo, l'odieux est la porte de sortie du ridicule.
00:47:33 Philippe Bilger.
00:47:34 - Vous avez raison, moi je ne parviens pas finalement à...
00:47:39 Il y a un moment où l'indignation devant les absurdités du monde n'est plus suffisante.
00:47:48 J'attends avec impatience ce que va dire Françoise.
00:47:52 - C'est-à-dire que je comprends tout à fait la stratégie onusienne
00:47:56 qui consiste à faire fréquenter les infréquentables,
00:48:00 à essayer de nouer des liens même lorsque ça n'est pas possible.
00:48:04 Je le comprends.
00:48:05 - D'accord.
00:48:06 - Mais je ne peux pas comprendre, là on est au degré de la folie.
00:48:09 Je pense que là, Antonio Guterres devrait intervenir et dire
00:48:12 "écoutez, dans la situation, dans le moment, ça n'est pas possible.
00:48:15 Dans n'importe quel autre moment, c'est possible.
00:48:18 Mais dans cette situation-là, ça n'est pas possible."
00:48:20 Et je ne comprends pas pourquoi l'ONU fait ça.
00:48:23 Ça envoie un message absolument terrible en plus de ça.
00:48:26 Ça envoie un message aux victimes, aux gens qui sont otages.
00:48:31 Peut-être que ça va changer.
00:48:33 Non, ça ne va pas changer puisque ça a commencé.
00:48:35 - Sébastien Ménard.
00:48:36 - On marche sur la tête.
00:48:39 Parce qu'on est au-delà du contre-emploi, en fait.
00:48:42 - Ah bah oui !
00:48:43 Ils auraient pu mettre les talibans pour les droits des femmes.
00:48:46 - À la limite de la provocation.
00:48:47 - Oui, c'est de la provocation.
00:48:49 - On est en pleine, non ?
00:48:50 - Ce qui est le plus gênant, en fait, c'est la manière.
00:48:53 Parce qu'évidemment, rien n'est jamais gratuit
00:48:56 quand on prend une position, je dirais, étatique
00:49:00 qui a une portée internationale.
00:49:03 Est-ce que ça ne vient pas finalement légitimer
00:49:06 toutes ces exactions et toutes les barbaries
00:49:10 de ces régimes dictatoriaux ?
00:49:12 Non, mais je ne dis pas que c'est l'ONU qui le fait.
00:49:14 - Mais si, il a fait la photo en Syrie.
00:49:17 - On devrait quand même peser les conséquences d'une telle décision
00:49:22 ou l'inconséquence d'une telle décision.
00:49:26 - Absolument.
00:49:27 Merci beaucoup pour ce coup de gueule, Philippe David.
00:49:29 Il va rester avec nous dans quelques instants.
00:49:30 Le tour de table de l'actu des Vraies Voix.
00:49:32 Sébastien Ménard, on parle de quoi avec vous ?
00:49:34 - Avis de tempête sur la société et nos démocraties.
00:49:37 - Françoise de Gaulle ?
00:49:38 - Les gens qui arrachent les affiches des otages.
00:49:40 - Et avec vous, Philippe Béziers ?
00:49:41 - Il faudrait de passion avant de parler.
00:49:44 - On a hâte de vous écouter, bien entendu.
00:49:46 C'est dans quelques instants. Petite pause.
00:49:48 Les Vraies Voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:49:54 - Bienvenue dans cette radio, cette belle famille de Voix Sud Radio.
00:49:59 - Parfois, on a des membres turbulents de la famille.
00:50:01 Je ne parle pas de moi, je suis un peu de la sagesse.
00:50:03 - Je ne parle pas de moi, dit-elle.
00:50:05 C'est drôle, j'adore.
00:50:07 - Cécile, si on pensait que les Vraies Voix sont nos enfants abstraits,
00:50:10 la plus turbulente serait quand même Françoise de Gaulle.
00:50:13 - Depuis que je suis petite, c'est comme ça.
00:50:15 - Je trouve que Françoise prend grève.
00:50:18 - Elle pouvait difficilement régresser.
00:50:21 - Regardez, vous avez le Fauderche par définition.
00:50:24 Vous savez, vous avez le garçon gentil, le gendre idéal,
00:50:27 le type qui supposément ne fait jamais de bêtises,
00:50:29 qui fait tout par derrière.
00:50:31 Moi, j'avais un cousin qui était comme ça, je l'adorais.
00:50:33 - Elle parle de moi.
00:50:34 - Tout par derrière.
00:50:35 Quant à lui, alors lui, en face de moi, tout par derrière aussi.
00:50:39 - Moi, créateur d'harmonie.
00:50:41 - Bravo, Philippe.
00:50:43 - Philippe Bilger, créateur d'harmonie, ça c'est bon.
00:50:48 Vous pouvez noter cette phrase ?
00:50:50 - Philippe Bilger, hooligan et créateur d'harmonie, ça va très bien ensemble.
00:50:54 - Alors, Philippe Bilger, je vous incite, s'il vous plaît,
00:50:58 à le noter sur votre compte Twitter.
00:51:00 Allez, tout de suite, le tour de table de l'actu des vrais voix.
00:51:03 - Et je propose, Philippe, David, qu'on commence par le créateur d'harmonie.
00:51:20 - Philippe Bilger.
00:51:22 - Et donc, le créateur de tour de table.
00:51:26 - Le créateur d'harmonie, Cécile, va dire un petit peu de mal de lui.
00:51:31 Et ce qui est étonnant.
00:51:33 - Il parle de lui en troisième personne, maintenant, ça va bien.
00:51:36 - J'ai été frappé de voir à quel point, il y a quelques jours,
00:51:39 on a attaqué la SP, qui avait indiqué qu'elle avait reçu,
00:51:44 en quelque sorte, des instructions de ne pas utiliser le terme de terrorisme
00:51:49 à propos du Hamas.
00:51:51 Il y a eu une indignation quasiment générale,
00:51:54 et moi, modestement, dans ce groupe-là.
00:51:58 Et, au fond, après hier, ou avant-hier, j'ai lu l'explication
00:52:03 du patron de la SP, je crois, dans le Figaro,
00:52:07 il expliquait les raisons pour lesquelles
00:52:10 ils avaient récusé ce type de vocabulaire.
00:52:14 Je ne dis pas que la SP a raison,
00:52:16 mais tout de même, après, je me suis dit,
00:52:19 mais quel besoin de réagir dans l'immédiateté,
00:52:23 dans une indignation instinctive,
00:52:26 parce que le vocabulaire ne te plaît pas ?
00:52:29 Tu aurais attendu quelques jours,
00:52:31 tu aurais pu faire une synthèse,
00:52:33 et peut-être être au moins sévère à l'égard de la SP.
00:52:37 Donc, il faudrait attendre, c'est un conseil que je donne à tout le monde.
00:52:42 - C'est à dire, c'est qu'il a commencé en parlant de lui en troisième personne,
00:52:44 et il a conclu en se tutoyant.
00:52:46 - Moi, par exemple, j'ai attendu sur l'hôpital de Gaza,
00:52:49 parce que pour m'être fait avoir dans l'opération,
00:52:52 pas plondurcie, mais bordure, en 2014,
00:52:56 donc j'ai attendu et j'ai bien fait.
00:52:58 Moi, je vous trouve trop sévère avec vous-même,
00:53:00 parce que les explications de Philippe Chatwin,
00:53:02 avant de tweeter moi, je les ai lues.
00:53:04 C'est totalement rocambolesque.
00:53:07 Mais bien sûr, parce que tout le monde s'est amusé
00:53:10 à aller rechercher l'ensemble des dépêches AFP,
00:53:12 où Philippe Chatwin, directeur britannique,
00:53:15 bien sûr, de l'agence France Presse,
00:53:17 où Philippe Chatwin autorise l'utilisation de terroristes.
00:53:21 Il y a un nombril calculable de dépêches,
00:53:24 où il est noté terroriste.
00:53:26 Donc, ces explications alambiquées,
00:53:28 elles sont encore plus fauderches,
00:53:30 et encore plus tordues,
00:53:32 sur le plan intellectuel et journalistique.
00:53:36 La réalité, c'est que l'AFP est présente dans 150 pays,
00:53:39 qu'elle ne veut pas perdre de clients,
00:53:41 et qu'il y a dans ces pays,
00:53:43 des clients qui n'acceptent pas
00:53:45 qu'on désigne le Hamas comme groupe terroriste.
00:53:48 C'est purement commercial,
00:53:50 c'est aussi une sorte de syndrome,
00:53:52 comment dirais-je, britannique,
00:53:54 sur la diversité culturelle,
00:53:56 sur l'ouverture, etc.
00:53:58 On n'appelle pas un chien un chien.
00:54:00 Vous vous souvenez que nos amis britanniques,
00:54:02 quand il y a eu Charlie,
00:54:04 ils étaient totalement solidaires avec nous,
00:54:06 mais ils ne comprenaient pas le droit de Charlie à blasphémer.
00:54:09 Ils n'ont jamais compris les anglo-saxons.
00:54:11 - Je vous coupe, ils floutaient même les images de Charlie à la télé anglaise.
00:54:14 - Donc, je vous explique que les explications de Philip Shetwin,
00:54:17 elles sont nulles et non avenues,
00:54:19 nulles au sens premier et deuxième du terme,
00:54:21 et non avenues. C'est une histoire de business,
00:54:23 c'est une histoire, comment dirais-je,
00:54:25 de lâcheté politique.
00:54:27 Et donc, on a bien fait de leur taper dessus,
00:54:29 et il faut encore leur taper dessus.
00:54:31 - Sébastien Ménard. - Elle a tout dit, Françoise de Gaulle.
00:54:33 En fait, aujourd'hui, finalement, il y a Françoise qui fait le débat.
00:54:36 (rires)
00:54:38 - Non, mais, ce que vous dites pose un problème quand même.
00:54:42 - Oui, c'est un vrai problème, parce que cette agence
00:54:44 alimente toutes les rédactions du monde.
00:54:46 Et dans ces rédactions, il y a des pays
00:54:48 qui considèrent, comme Daniel Obono,
00:54:50 comme une partie de la France insoumise,
00:54:52 que le Hamas est un mouvement politique.
00:54:54 Et nous, nous ne nous considérons pas ça comme ça.
00:54:56 Et c'est une agence, c'est l'agence officielle
00:54:58 de la République française, donc ça pose un problème.
00:55:01 - Sébastien Ménard. - C'est effectivement
00:55:03 un problème majeur,
00:55:05 mais je dirais, la dimension marchande
00:55:09 peut prendre le pas,
00:55:12 et ce n'est pas malheureusement que le cas
00:55:14 dans l'agence France Presse.
00:55:16 Enfin, on ne va pas parler de la manière dont sont financées
00:55:19 tous les médias, mais c'est évidemment un vrai sujet.
00:55:21 Parce qu'effectivement, on n'a pas envie de choquer les uns,
00:55:24 et on a pourtant envie de faire passer des informations.
00:55:28 Et oui, le Hamas, c'est une organisation terroriste.
00:55:30 - Ça ne les gêne pas, ça ne les gêne pas.
00:55:32 On a tous été recherchés.
00:55:34 Moi, je file de mon temps, de mon...
00:55:36 - François, merci.
00:55:38 - Et l'argument sur les autres agences,
00:55:40 sur les deux autres agences,
00:55:42 qui récusaient le vocabulaire le même.
00:55:45 - Et Associated.
00:55:46 - Mais c'est pas grave, c'est marchand.
00:55:48 Mais c'est marchand, mais Philippe, écoutez,
00:55:50 il y a une concurrence terrible entre les agences de presse.
00:55:52 Vous parlez d'agences anglo-saxonnes,
00:55:55 les anglo-saxons, regardez Justin Trudeau,
00:55:57 qui connaît parfaitement la France.
00:55:59 Il a été très dur au moment de Charlie,
00:56:01 ou après, sur le principe de laïcité française tant et si bien
00:56:05 que même Emmanuel Macron a adressé une lettre pour expliquer.
00:56:08 Comprenez que le monde entier ne fonctionne pas comme nous.
00:56:11 Mais je considère, moi, que nous avons le droit et le devoir
00:56:14 de dire que le Hamas est une organisation terroriste.
00:56:17 Et je ne suis pas d'accord avec ces pudibonderies,
00:56:20 ces pudeurs de gazelles, comme dirait Jean-Luc Mélenchon,
00:56:22 quand vous reprenez les dépêches.
00:56:24 On a ressorti, on s'est amusés, c'est horrible pour la FP,
00:56:27 on s'est amusés à ressortir les terroristes de Boko Haram,
00:56:29 alors qu'on ne savait même pas si c'était eux qui avaient attaqué
00:56:31 le village du Tchad, les terroristes Houthis, Houthis du Yémen, etc.
00:56:37 - Il ne disait pas qu'il refusait le terme de terroriste pour tout le monde.
00:56:42 - Mais il le négocie ! Il le négocie !
00:56:44 - Philippe, vraiment franchement, vous êtes trop intelligent
00:56:48 pour ne pas comprendre quel est le biais.
00:56:50 - Mais moi j'aime croire.
00:56:51 - Mais non, arrêtez. Il y a un biais politique déjà à la base.
00:56:55 - Et marchand.
00:56:56 - Et il va y avoir un problème qui va se poser dans la couverture de ce...
00:57:00 Je vais mettre les pieds dans le plat, je vais le dire,
00:57:02 tant pis, ça va être mon tour de table, je passe mon tour.
00:57:05 Il va y avoir un problème quand vous avez le journaliste
00:57:09 qui couvre le Proche-Orient, dont l'épouse, dans un grand journal du soir,
00:57:13 dont l'épouse est une activiste palestinienne,
00:57:17 mais à un niveau que vous n'imaginez même pas.
00:57:19 - Et qui insulte la police.
00:57:20 - Mais ce n'est pas que ça.
00:57:21 Le 7 octobre, elle tweetait les photos des terroristes
00:57:25 en parapente, passant en disant "ils volent vers la liberté".
00:57:28 Donc attention, il y a quand même un sujet.
00:57:30 Personne ne bouge, personne ne dit rien, tout va bien.
00:57:33 Vraiment, c'est insupportable.
00:57:35 - Ah oui, on m'en a parlé, mais c'est absolument...
00:57:37 - Allez, Sébastien Ménin, rapidement, rapidement, deux minutes.
00:57:40 - Je vais essayer de détendre l'atmosphère.
00:57:42 Avis de tempête sur la société, sur la démocratie.
00:57:44 Moi je suis halluciné, parce qu'en fait, quand je reprends
00:57:47 à ce que disait le président Chirac, qui avait dit,
00:57:51 il y a une vingtaine d'années maintenant,
00:57:53 un peu moins d'une vingtaine d'années, qui avait dit
00:57:55 "la maison brûle et on regarde ailleurs".
00:57:57 - C'est un autre produit, celui-là.
00:57:58 - Et moi j'ai le sentiment que la maison brûle, vraiment,
00:58:01 crame totalement, et on continue à se massacrer.
00:58:04 Et c'est vrai que, dans le contexte, je l'ai dit il y a quelque temps,
00:58:10 quand on voit la manière dont on est en train de détruire
00:58:13 notre écosystème, je ne sais même pas finalement
00:58:16 où les bipèdes humains que nous sommes, finalement,
00:58:19 nous réussiront à nous massacrer, à nous entretuer
00:58:22 sans nécessairement apprendre de nos erreurs,
00:58:27 et elles sont nombreuses, pour pouvoir cohabiter tous ensemble.
00:58:31 Voilà, on voit bien que, moi j'étais sur la route cette nuit,
00:58:34 j'ai vu que le climat se détériore, que nos conditions de vie,
00:58:40 ici, en Occident, dans un paradis terrestre quand même,
00:58:45 où on vit dans un écosystème aseptisé, civilisé, en paix,
00:58:50 on le voit se dégrader, voilà.
00:58:53 Donc moi aussi j'ai une pensée, comme le disait Françoise tout à l'heure,
00:58:56 sur ces centaines de millions de marcheurs,
00:58:59 pour reprendre une expression macroniste, mouvement auquel j'appartiens,
00:59:03 c'est que que vont devenir tous ces gens, finalement ?
00:59:06 - Des réfugiés climatiques ? - Exactement !
00:59:08 - Mais ils vont venir vers l'Europe, et vous allez même avoir des Italiens
00:59:11 qui seront réfugiés climatiques vers le Nord !
00:59:13 - Bien sûr, parce que le sud de l'Italie crame !
00:59:15 - Bien sûr, bien sûr !
00:59:16 - Vous parlez de quel climat, Sébastien ?
00:59:19 - Mais c'est au sens propre comme au sens figuré,
00:59:21 c'était le sens de ma sortie du jour, c'est de me dire que finalement, oui,
00:59:24 le monde crame, au sens propre comme au sens figuré,
00:59:27 et là, pour le coup, on ne regarde pas ailleurs,
00:59:29 on continue, on continue à s'entretuer.
00:59:32 Voilà, c'était mon coup de gueule du soir.
00:59:34 - Oui, c'est vrai que c'est compliqué.
00:59:36 - Mais, vous savez, quand on va avoir le problème
00:59:39 qui va se poser de l'alimentation et des réfugiés climatiques,
00:59:42 tout le reste, est-ce qu'on est keynésien ou pas,
00:59:45 en économie, à long temps de l'Adès,
00:59:47 ça sera vraiment dérisoire.
00:59:49 Nous sommes en train de marcher dans un temps
00:59:52 où nous allons être dans un sujet de survie pour l'espèce humaine.
00:59:56 - Oui, on est déjà...
00:59:57 - Et ça, personne...
00:59:58 Vous avez encore des élus du Front National qui disent "oui, ils exagèrent".
01:00:01 Je veux dire, je ne mets pas particulièrement en cause le Front National,
01:00:04 il faut bien comprendre que quand on va avoir 260 millions de réfugiés climatiques,
01:00:09 qu'on va avoir 9 milliards de personnes à nourrir,
01:00:11 nous aurons des problèmes fondamentaux de survie, vraiment.
01:00:15 - On va revenir dans un instant avec vous, Françoise,
01:00:17 on reviendra sur ces affiches d'otages israéliens
01:00:20 qui ont été arrachées des murs.
01:00:22 On en parle dans quelques instants, 0826 300 300, c'est ce numéro.
01:00:26 Si vous voulez, bien entendu, assister et débattre
01:00:29 dans le cadre de cette émission. A tout de suite.
01:00:31 - Les vraies voix Sud Radio, 17h20,
01:00:34 Philippe David, Cécile de Ménibus.
01:00:37 - On vous souhaite la bienvenue, on est ravis de vous retrouver tous les jours,
01:00:40 de 17h à 19h, ce sont les vraies voix.
01:00:42 - Philippe Bilger, ce soir, est avec nous,
01:00:44 Françoise de Gois et Sébastien Ménard, bien entendu.
01:00:47 Et le tour de table de l'actu des vraies voix, Françoise,
01:00:50 voulait revenir vous, dans le cadre des attaques du Hamas,
01:00:54 cet octobre dernier, des affiches d'otages israéliens
01:00:57 qui ont été arrachées des murs.
01:00:59 - Oui, c'est très éprouvant ce qui se passe,
01:01:01 parce que ces affiches sont arrachées partout dans le monde,
01:01:04 et ce qui me frappe, moi, c'est qu'elles sont essentiellement arrachées
01:01:07 autour des campus, et des campus des grandes universités américaines.
01:01:10 C'est-à-dire que c'est pas n'importe quoi,
01:01:12 c'est à côté du campus d'Harvard,
01:01:14 c'est sur le campus de Columbia,
01:01:16 donc il y a beaucoup maintenant de chaînes privées,
01:01:20 comme ça, je pensais à Visegrade24,
01:01:22 qui diffuse des informations sur Twitter,
01:01:24 qui interviewent ces jeunes gens,
01:01:27 et il y a un jeune homme, rou, blanc rou, bien blanc,
01:01:30 qui dit "mais pourquoi vous faites ça ?"
01:01:33 Il regarde pas et dit "parce qu'ils sont coupables".
01:01:35 Mais vous êtes en train d'arracher des photos d'enfants israéliens otages,
01:01:39 je m'en fous, ils sont coupables.
01:01:41 Comme leurs parents, ils sont coupables.
01:01:42 Comme leurs grands-parents, ils sont coupables.
01:01:44 Et comme leurs enfants, ils sont coupables.
01:01:46 Ils sont tous coupables.
01:01:47 Ils doivent tous être éliminés.
01:01:49 Ils sont coupables de profiter de la souffrance des Palestiniens.
01:01:51 C'est glaçant.
01:01:52 - Excusez-moi, un Américain qui dit ça,
01:01:53 ils sont pas coupables de profiter de la souffrance des Indiens ?
01:01:55 - Non mais, excusez-moi, Philippe,
01:01:57 je vous dis pas, j'ai pas besoin de ce genre de con.
01:01:59 - Non mais j'en ai pas à faire quoi, c'est pas égal.
01:02:00 - Mais on s'en fout.
01:02:01 - Mais les Américains sont pas les mieux pour le dansement, on se le met.
01:02:03 - C'est pas le problème. Le problème n'est pas là, on s'en fout.
01:02:05 Et puis c'est pas ça le sujet.
01:02:06 Le sujet, c'est de voir par exemple que l'association des élèves de Columbia
01:02:11 a alerté l'université parce que maintenant,
01:02:13 les études d'angifres se font prendre à partie.
01:02:15 Non seulement on arrache les angifiques, les otages israéliens,
01:02:18 et l'université ne fait rien, par peur de représailles,
01:02:22 parce qu'il faut garder cette espèce de multiculturalisme, etc.
01:02:25 C'est très grave, moi vraiment, ça me touche.
01:02:27 Je voudrais avoir l'avis de mes deux camarades,
01:02:28 parce que ça touche la jeunesse, c'est ça qui me...
01:02:30 - Philippe Billiard,
01:02:31 - J'ai entendu ce matin le compte-rendu de quelqu'un
01:02:37 qui est allé durant quatre jours en Israël,
01:02:40 Nathan Devers, et il explique que les Israéliens sont très mobilisés,
01:02:46 ils ne sont pas désespérés à la suite de la barbarie du 7,
01:02:50 mais qu'ils sont très inquiets sur la manière
01:02:53 dont on veut réduire l'état d'Israël à presque rien.
01:02:57 - Et notamment qu'exprès dans le vocabulaire,
01:03:00 on parle des colons, même pour des territoires
01:03:03 qu'on a toujours considéré légitimes pour Israël.
01:03:06 - Vous vous rendez compte qu'il y a des gens de LFI
01:03:08 qui vous expliquent que Nathanien, c'est les colons.
01:03:10 C'est-à-dire que c'est soit de l'inculture, soit vraiment de la propagande.
01:03:14 "Nathanien, c'est une ville israélienne, nous vivons toujours."
01:03:17 - C'est de l'amalgame, c'est de l'amalgame crasse.
01:03:20 Et il y a un amalgame qui peut se faire sciemment,
01:03:26 donc on a affaire à des gens qui sont intellectuellement bien cornaqués,
01:03:30 mais qui sont racistes, clairement.
01:03:33 - C'est une culture, c'est pas pareil.
01:03:35 - Oui, antisémites et racistes,
01:03:37 et d'autres qui sont idiots, qui sont bêtes.
01:03:42 Ça n'excuse en rien, évidemment, la gravité de leurs propos
01:03:46 et le caractère répréhensible des messages de haine qu'ils peuvent adresser.
01:03:53 - Mais sur les otages, Cécile, je parlais de ces photos d'enfants,
01:03:58 comment est-ce qu'on arrache ?
01:04:00 Mais quand même, vous voyez maintenant les vidéos dans le métro parisien
01:04:03 et vous vous dites "voilà, les digues, elles sont en train de sauter".
01:04:06 Vous avez une bande de jeunes qui crie "nique ta mère, nique les juifs, nique ta mère, nique les juifs,
01:04:11 personne ne bouge dans le métro et je vais jeter la pierre à personne
01:04:14 parce que c'est compliqué de bouger avec ces bandes".
01:04:17 Mais c'est atterrant !
01:04:19 "Nique ta mère, nique les juifs dans le métro à Paris, hier !"
01:04:21 - Quelle est la solution, en fait ?
01:04:24 C'est un vrai souci, en fait.
01:04:26 Aujourd'hui, on n'a pas de solution.
01:04:28 - Il faut punir très fort, mais après...
01:04:31 Moi, je suis très fier d'un Suédois qui est d'origine yéménite,
01:04:36 qui a fait un discours exceptionnel
01:04:39 et qui illustre parfaitement ce que disait Hassan II.
01:04:42 Il disait "la haine des Juifs et d'Israël, c'est l'aphrodisiaque du monde arabe et d'Israël".
01:04:48 Et il explique "vous n'avez pas bougé qu'en 400 000 yéméites,
01:04:51 mais par contre, quand les Juifs et Israël attaquent, vous bougez,
01:04:54 donc on appelle ça la haine".
01:04:56 Je pense que quand des fortes voix de la communauté musulmane mondiale
01:05:00 vont se dresser, je pense que ça peut changer.
01:05:03 - Merci beaucoup, en tout cas, pour cet éclairage.
01:05:07 Dans un instant, un autre éclairage, puisque vous avez peut-être vu
01:05:10 une requête des All Blacks qui est vaincue par l'Afrique du Sud
01:05:15 en finale de la Coupe du Monde.
01:05:18 On demande des explications sur l'arbitrage.
01:05:20 Ce ne sont pas les seuls, puisque Philippe David les demande aussi.
01:05:23 - C'est peut-être lui qui est derrière tout ça.
01:05:26 - Il a été le premier.
01:05:27 - Oui, c'était dès le quart de juin.
01:05:29 - Tu ne veux pas aller dans la délégation, j'imagine.
01:05:31 - Laurent Cardona est avec nous, ancien arbitre international
01:05:34 et consultant Sud Radio.
01:05:36 Bonsoir, merci d'être avec nous.
01:05:38 Petite question avant la pause.
01:05:40 Cette Coupe du Monde a-t-elle été gâchée par l'arbitrage ?
01:05:43 - Non, parce que je ne pense pas que ce soit une Coupe du Monde gâchée.
01:05:46 Elle est gâchée uniquement parce que l'équipe de France n'est pas arrivée
01:05:48 dans l'objectif, mais pas gâchée par l'arbitrage, non.
01:05:50 - On verra si on est d'accord avec vous.
01:05:52 On en parle dans quelques instants.
01:05:54 - Si vous voyez la tête de fille !
01:05:56 - Bienvenue les amis, on est ravis de vous retrouver
01:06:08 avec Philippe Bilger, avec Françoise Degoy, avec Sébastien Ménard
01:06:11 qui est... ça va la foodtech, Sébastien Ménard ?
01:06:14 - Ça va, ça va, pas mal.
01:06:16 Nous on a des solutions pour faire manger 9 milliards de personnes.
01:06:18 - Ah bon ? - Bah oui.
01:06:20 - Des insectes ? - Non, pas nécessairement.
01:06:22 Il y a plein de belles choses qui se font depuis la France
01:06:24 et qui se vendent un peu partout dans le monde.
01:06:25 - Nous on n'aime pas trop les insectes, je vous le dis.
01:06:27 - Non, je vous le dis, moi j'en ai goûté.
01:06:28 - On a déjà Françoise Degoy.
01:06:30 - Ah, elle est pas mal, elle est pas mal.
01:06:32 Elle est pas mal, elle est pas mal.
01:06:33 Elle est pas très gentille, mais elle est pas mal.
01:06:35 - Allez, bienvenue à tous.
01:06:38 - Et toi, espèce de gros caca.
01:06:40 - Elle parlait de Philippe David.
01:06:42 - Non, non, je parlais de Sébastien Ménard.
01:06:44 Philippe David, c'est la carapace dans Kafka.
01:06:47 Il est kafkaïen, Philippe David.
01:06:50 Non, c'est Philippe Biget, qui est kafkaïen.
01:06:52 - Ah non, je suis trop net.
01:06:54 - Bienvenue dans ce monde de punaise de lit,
01:06:58 de cafards et voilà, c'est très bien.
01:07:00 - Et venez au Vrai Voix.
01:07:01 - Et heureusement qu'il y a une libelluleuse,
01:07:03 au nom de Cécile de Manigault.
01:07:05 - Et Vinrud est là, bien sûr.
01:07:06 - Bien entendu, allez, tout de suite,
01:07:07 le coup de projecteur des Vrais Voix.
01:07:09 Les Vrais Voix Sud Radio,
01:07:11 le coup de projecteur des Vrais Voix.
01:07:13 - Et donc, la Nouvelle-Zélande réclame des explications
01:07:15 à la Fédération Mondiale de Rugby.
01:07:17 Ne sautez pas de joie, Philippe David.
01:07:19 Après la finale perdue de 11 à 12
01:07:21 face au Sud-Africain,
01:07:23 déjà l'élimination de la France, 28-29,
01:07:25 face au Springbok, qui forcément avait provoqué
01:07:27 beaucoup de commentaires après les quart de finale,
01:07:29 la Fédération a même officiellement reconnu
01:07:31 depuis cinq erreurs d'arbitrage.
01:07:33 - Et vous, qu'est-ce que vous en pensez ?
01:07:35 Les Springboks ont-ils été privilégiés
01:07:36 durant cette Coupe du Monde,
01:07:37 puisque les Français ont râlé,
01:07:39 les Anglais en demi-finale ont râlé,
01:07:40 et maintenant, ce sont les Néo-Zélandais,
01:07:42 les All Blacks qui râlent.
01:07:43 Est-ce que pour vous, les All Blacks,
01:07:45 ils sont mauvais perdants ?
01:07:47 Ils nous avaient reproché d'avoir été mauvais perdants,
01:07:49 tiens, en 2011, quand on avait perdu d'un point
01:07:51 contre Anfidale avec l'arbitrage de Craig Joubert.
01:07:53 Est-ce que pour vous, l'arbitrage restera
01:07:55 le point faible de la Coupe du Monde 2023 ?
01:07:57 Pour le moment, vous dites oui à 90% sur Twitter.
01:08:00 - On posera la question à Laurent Cardenas,
01:08:02 ancien arbitre international et consultant Sud Radio.
01:08:04 Bonsoir, Laurent.
01:08:06 - Merci d'être avec nous en direct.
01:08:08 Philippe Bidjerre, l'arbitrage, on en parle beaucoup.
01:08:11 - Malgré le fait que parfois, ce cher Philippe David
01:08:15 pouvait nous épuiser avec un discours monomaniac,
01:08:19 il avait en gros, s'est rendu compte
01:08:23 qu'après, il avait raison.
01:08:25 Et je serais curieux d'avoir l'avis de notre arbitre,
01:08:28 notre ancien arbitre.
01:08:30 Je suis frappé par plusieurs choses.
01:08:32 D'abord, c'est la première fois, me semble-t-il,
01:08:35 qu'on identifie de manière aussi claire
01:08:38 des graves erreurs d'arbitrage dans des matchs emblématiques.
01:08:43 Deuxième élément, en général,
01:08:46 lorsqu'une Coupe du Monde est faite à la maison,
01:08:49 il ne s'agit pas de déloyauté,
01:08:52 en quelque sorte, on donne un petit plus à l'équipe qui invite.
01:08:57 Et là, l'équipe de France a été clairement,
01:09:00 au contraire, lésée, notamment contre les Springboks.
01:09:04 Donc, la question que je pose,
01:09:07 et je suis trop long, ma chère Cécile,
01:09:10 c'est, est-ce que véritablement,
01:09:13 il n'y a pas eu derrière l'apparence,
01:09:16 des choses un peu sulfureuses ?
01:09:19 - Du tout, Euse. - Alors moi, j'entendrais l'avis de Laurent,
01:09:22 parce que, je vais dire une chose.
01:09:24 - Mouillez-vous, François.
01:09:25 - Je pense que le rugby,
01:09:27 ce qui caractérise le rugby,
01:09:29 c'est l'arbitrage et l'interprétation de l'arbitrage.
01:09:32 C'est quand même ça qui fait la différence avec le football.
01:09:34 Donc, ce sont des règles très complexes,
01:09:36 et à chaque arbitre correspond une interprétation.
01:09:39 Moi, j'ai quand même eu le sentiment qu'on n'était pas bien traité,
01:09:42 j'ai quand même eu le sentiment que Hedzébet,
01:09:44 à un moment donné, il doit être carton rouge,
01:09:46 ou en tout cas qu'ils doivent jouer à 14 contre 14 en finale.
01:09:49 J'ai ce sentiment-là.
01:09:50 Mais je pense que, toutes ces questions d'interprétation,
01:09:53 et plus largement, plus largement,
01:09:55 quoi qu'il advienne, avec ou sans l'arbitre,
01:09:58 on doit gagner.
01:09:59 L'équipe de France, elle n'a pas perdu à cause d'un mauvais arbitre,
01:10:02 elle a perdu parce qu'elle a été moins bonne dans des secteurs de jeu,
01:10:05 ses secteurs de jeu habituels,
01:10:07 et de toute façon, moins bonne dans les secteurs de jeu.
01:10:09 Je ne comprends pas comment Jalibert renvoie,
01:10:11 ou Ramos renvoie au 22 mètres,
01:10:13 il dévise des coups de pied, c'est quelque chose.
01:10:16 Il y a quelque chose qui ne s'est pas passé avec l'équipe de France,
01:10:19 et arbitre ou pas, de toute façon,
01:10:22 avec ou contre l'arbitre, quand on est grand, on gagne.
01:10:25 - Vous êtes le maillon faible, François.
01:10:27 - Je vous ai dit tout de suite, je vous ai dit,
01:10:29 il se dit mal de Ramos.
01:10:30 - Elle est très pondérée, François.
01:10:32 - Pour une fois, pour une fois, pour une fois,
01:10:34 pour une fois, Philippe.
01:10:35 - Non, pas du tout.
01:10:36 - Non, moi ce que je voudrais dire, c'est qu'en fait,
01:10:38 cette controverse, fondée ou infondée sur l'arbitrage,
01:10:41 a empêché notre ami Philippe David
01:10:44 de regarder la finale de la Coupe du Monde.
01:10:46 Moi, j'ai vérifié, parce qu'en fait,
01:10:48 ce que vous devriez dire, Philippe David,
01:10:50 c'est que je vous ai appelé, pour m'assurer,
01:10:53 je me suis dit, bon, il est quand même devant sa télé,
01:10:54 il a quand même regardé.
01:10:55 - Mais imaginez, Philippe David,
01:10:57 qui décide de boycotter
01:10:59 pour une contestation de l'arbitrage,
01:11:01 une finale de Coupe du Monde, c'est comme...
01:11:04 - J'avais fait la même chose en 1995.
01:11:06 - C'est comme si Françoise de Gaulle
01:11:07 refusait de relire Karl Marx.
01:11:09 C'est comme si Cécile de Minibus
01:11:12 refusait de monter dans le baquet d'une Formule 1.
01:11:14 Vous voyez, c'est comme moi avec McDonald.
01:11:17 - Non, c'est plutôt comme si un jour,
01:11:18 je votais Emmanuel Macron.
01:11:20 - Oh !
01:11:22 - Laurent Cardona.
01:11:23 - Laurent Cardona.
01:11:24 - Pour faire le juge de paix des vrais voix.
01:11:26 - Allez, Laurent.
01:11:27 - Va falloir vous départager.
01:11:29 - Laurent, dénué de toute mauvaise foi,
01:11:32 on vous écoute.
01:11:34 - Non, mais pour répondre à tout ce que vous avez dit,
01:11:36 déjà, sur le sondage Twitter,
01:11:39 forcément, on pose aux Français la question
01:11:41 de savoir si l'arbitrage a défavorisé l'équipe de France.
01:11:43 90% vont dire...
01:11:45 Mais si je pose le même sondage sur Twitter sud-africain,
01:11:48 il n'y a personne qui va dire que l'arbitrage les a eus.
01:11:51 Bon, oui, clairement, il y a eu des erreurs d'arbitrage.
01:11:55 Mais je crois que c'est dans toutes les Coupes du Monde,
01:11:57 comme ça, dans toutes les compétitions,
01:11:59 mises sous lumière.
01:12:02 Le rugby est un sport de combat collectif
01:12:04 avec des règles très complexes.
01:12:06 Vous l'avez dit tout à l'heure.
01:12:07 Il y a beaucoup d'interprétations à l'intérieur.
01:12:10 Chaque règle limite le dernier linéa.
01:12:14 Ça reste quand même à l'interprétation de l'arbitre.
01:12:16 C'est marqué comme ça dans le règlement.
01:12:18 Maintenant, dire que la France n'a pas subi,
01:12:21 comme l'Angleterre ou comme les Blacks,
01:12:23 certaines situations en leur défaveur,
01:12:25 ce serait faux, ce serait mentir.
01:12:27 Ce n'est pas parce qu'on est arbitre
01:12:29 qu'il faut à tout prix protéger l'arbitre,
01:12:31 faire en sorte qu'on est parfait, etc.
01:12:33 Ça n'existe pas un homme parfait.
01:12:35 Ça n'existe pas.
01:12:36 C'est comme ça.
01:12:37 Et encore moins un arbitre.
01:12:39 Quand je dis homme,
01:12:41 c'est avec un grand H, homme et femme.
01:12:43 Puisqu'il y a des femmes arbitres de très haut niveau aussi.
01:12:46 Les Néo-Zélandais ont fait un rapport, oui.
01:12:49 Mais les Français aussi ont fait un rapport.
01:12:51 Et ça se passe tout le temps comme ça,
01:12:53 dans tous les matchs quasiment.
01:12:55 Il y a beaucoup de nations qui le font.
01:12:57 Et certaines nations qui ne le font jamais.
01:12:59 Mais envoyer un rapport aux arbitres et à WorldRudby
01:13:01 pour savoir pourquoi telle faute,
01:13:03 ont été sifflées et pas à l'inverse.
01:13:06 Il y a des exemples inverses.
01:13:08 C'est quelque chose de normal.
01:13:10 On le médiatise énormément
01:13:12 en disant que les Néo-Zélandais sont mauvais perdants,
01:13:14 probablement comme nous on l'est aussi.
01:13:16 Non, pas nous.
01:13:18 Les cas d'arbitrage ont fait sur cette Coupe du Monde
01:13:23 que la frustration,
01:13:25 perdre d'un point, c'est extrêmement frustrant.
01:13:28 Vous perdez d'un but, c'est normal.
01:13:30 Vous ne comprenez pas quand même que la France
01:13:32 a un peu moins bien joué ?
01:13:34 Là on parle aussi des Blacks, c'est toute la Coupe du Monde.
01:13:36 Non, mais les Blacks ont très bien joué.
01:13:38 Mais la France était un peu en dessous, Laurent.
01:13:40 J'ai eu ce sentiment, ou pas ?
01:13:42 Sur le quart de final, on est totalement d'accord.
01:13:44 La France n'a pas joué le jeu qu'elle sait jouer.
01:13:46 Elle s'est trompée sur les ballons en l'air.
01:13:48 Elle a pris trois essais extrêmement faciles
01:13:51 à zéro passe au rugby.
01:13:53 Quand on joue des matchs de haut niveau,
01:13:55 des essais à zéro passe, ce n'est pas possible.
01:13:57 Ce sont des erreurs individuelles.
01:13:59 Ils nous ont pris dans des secteurs
01:14:01 où on n'a pas été fort.
01:14:03 Je pense qu'elle a plus perdu à cause de ça
01:14:06 que par les décisions de Ben O'Keefe.
01:14:08 Est-ce qu'on peut imaginer ce que moi j'ai vu
01:14:11 sur différents téléscripteurs il y a quelques heures
01:14:14 dans le sport qu'est le mien,
01:14:16 Fédération Française de Basket,
01:14:18 Ligue Nationale de Basket,
01:14:20 sur une problématique d'arbitrage.
01:14:22 Ce n'est pas un match de Coupe du Monde,
01:14:24 c'est un match de championnat de France
01:14:26 de première division de basket professionnelle en France,
01:14:29 où il y a eu un mea culpa de la Ligue,
01:14:31 en disant, effectivement,
01:14:33 on peut comprendre qu'un certain nombre de décisions
01:14:36 aient été incomprises.
01:14:38 Et on parle d'un match anodin.
01:14:40 - Est-ce qu'il peut y en avoir un ?
01:14:43 - Est-ce qu'il peut y avoir un mea culpa de World Rugby ?
01:14:46 - Je crois qu'il l'a déjà été.
01:14:48 - Pour la France, oui !
01:14:50 - Il a expliqué cinq fautes,
01:14:52 seulement trois côté français
01:14:54 et quand même deux côté sud-africain.
01:14:56 Donc il n'avait pas non plus cinq fautes
01:14:58 en défaveur des français.
01:15:00 Ce n'est pas ce qu'a dit World Rugby.
01:15:02 Ils en ont relevé cinq, trois et deux.
01:15:04 Donc ils essayent d'équilibrer la balance.
01:15:06 Mais un mea culpa,
01:15:08 je ne pense pas qu'ils disent
01:15:10 que l'arbitrage a fait perdre telle équipe.
01:15:12 Il y a tellement de paramètres dans notre sport
01:15:14 qui peuvent faire perdre ou gagner une équipe
01:15:16 que simplement se focaliser sur l'arbitrage,
01:15:18 ce serait totalement cacher,
01:15:20 prendre un arbre, mettre la forêt derrière
01:15:22 et dire "Hop, c'est ce monsieur-là qui nous a fait perdre"
01:15:24 et dire qu'on a été parfait.
01:15:26 Non, on peut être frustré.
01:15:28 Je le comprends, j'étais le premier frustré devant ma télé.
01:15:30 Pourtant, j'ai arbitré au niveau très très longtemps
01:15:32 et j'étais le premier frustré.
01:15:34 Je suis français, c'est normal.
01:15:36 - On a de la raison, Philippe, au 0826 300.
01:15:38 - Je croyais que c'était moi.
01:15:40 - Pour le moment, c'est Laurent qui a de la raison.
01:15:42 - Philippe, une réaction sur cet arbitrage ?
01:15:46 - Oui, alors je vais réagir tout simplement.
01:15:48 Je ne suis pas un expert de rugby,
01:15:50 encore moins de l'arbitre.
01:15:52 C'est de l'arbitrage, pardon.
01:15:54 C'est un homme, il a droit aux erreurs.
01:15:56 Moi ce que je sais, c'est que cette Coupe du Monde m'a fait rêver.
01:15:58 J'ai été derrière mon équipe de France
01:16:00 que j'ai trouvée belle.
01:16:02 Peut-être qu'elle n'était pas au niveau en quart de finale, je ne sais pas.
01:16:04 Mais derrière elle, elle m'a vraiment fait rêver.
01:16:06 Et je pense que rien que pour ça,
01:16:08 on ne peut pas dire que la Coupe du Monde a été gâchée.
01:16:10 C'est une magnifique réussite.
01:16:12 Après, quand on perd à un point,
01:16:14 c'est sûr, on râle toujours.
01:16:16 On va aller toujours chercher quelque chose.
01:16:18 Moi, je regarde le spectacle.
01:16:20 On n'a pas eu de vitrine cassée dans les rues.
01:16:22 On avait un public formidable.
01:16:24 - La raison, vraiment.
01:16:26 - Contrairement à notre sport qu'on connaît tous.
01:16:28 - Le curling.
01:16:30 - C'est super ce qu'il dit, Philippe.
01:16:32 Merci de le dire parce qu'on ressent ça, en fait.
01:16:34 - Laurent,
01:16:36 puis-je vous poser
01:16:38 une double question rapide ?
01:16:40 Est-ce qu'on
01:16:42 explique souvent
01:16:44 la différence entre le monde
01:16:46 un peu brutal, vulgaire
01:16:48 du foot et la qualité
01:16:50 de l'univers du rugby par le fait
01:16:52 que lors des matchs de rugby,
01:16:54 on se touche physiquement,
01:16:56 on s'empoigne et qu'après,
01:16:58 on n'a plus envie de se battre.
01:17:00 Première question, qu'est-ce que vous en pensez ?
01:17:02 Deuxième, est-ce que si vous
01:17:04 aviez été arbitre lors
01:17:06 de certains matchs de la Coupe du Monde,
01:17:08 est-ce qu'à votre avis, au-delà
01:17:10 des divergences d'interprétation,
01:17:12 il y a des fautes
01:17:14 incontestables d'arbitrage
01:17:16 que vous avez relevées ? - 30 secondes.
01:17:18 - Allez, très rapide.
01:17:20 Sur la première question, oui,
01:17:22 on passe tellement de temps à combattre
01:17:24 sur un terrain qu'on n'a plus du tout envie
01:17:26 derrière de soit discuter avec l'arbitre,
01:17:28 soit créer des polémiques inutiles.
01:17:30 Et la deuxième question,
01:17:32 oui, il y a des fautes
01:17:34 assez importantes
01:17:36 qui ont pu faire basculer certains matchs
01:17:38 et qui m'ont fait sauter
01:17:40 de mon canapé, effectivement. - On n'a pas le temps.
01:17:42 - Au moins une !
01:17:44 - Une, allez.
01:17:46 - Laurent, un match ?
01:17:48 - Un match,
01:17:50 Pays de Galles-Fiji,
01:17:52 c'est d'entrer dans les pages qualificatives.
01:17:54 - Merci beaucoup en tout cas
01:17:56 pour cet éclairage, Laurent. - Quel sagesse, Laurent.
01:17:58 - Cardona, ancien arbitre international
01:18:00 et consultant Sud Radio. - C'est trop rapide.
01:18:02 - C'est trop rapide cette émission, on devrait faire 6 heures.
01:18:04 - Non mais Laurent, c'était très passionnant.
01:18:06 - Excellent consultant de Sud Radio.
01:18:08 - Merci les amis, merci Philippe Belger.