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00:00Isabelle Salada, bonjour. L'événement que vous organisez ici dans les Sanoches à Paris,
00:14la deuxième édition de l'Opera Team Partners Day est en train de se clôturer. Vous allez nous faire
00:21un bilan de cette journée, mais auparavant peut-être redéfinir ce qu'est un Opéra Team
00:27Partner et puis la valeur qu'il apporte tant pour les entrepreneurs que pour les investisseurs parce
00:32qu'il se trouve au milieu. Bonjour Stéphane, c'est vrai que la question de qu'est-ce qu'un
00:36Opéra Team Partner revient chaque année, on la pose très souvent, la deuxième édition a commencé
00:42par là. Je citerai le livre blanc de Deloitte qui vient de sortir, c'est un bon résumé, à la fin
00:46il y a un lexit. Qu'est-ce qu'un Opéra Team Partner ? C'est un expert cadre dirigeant ou un
00:52serial entrepreneur qui a en fait pour vocation d'apporter son expérience pour l'excellence
00:57opérationnelle des dirigeants en place et qui va jusqu'à s'engager et mesurer les résultats sur
01:02l'impact du chiffre d'affaires ou de l'ébite d'âge de l'entreprise. Alors le bilan de cet événement ?
01:08Le bilan de cette seconde édition, c'est vrai que ce n'est que la seconde, il y a eu la première,
01:12le premier bilan c'est quand même de dire qu'il n'y a pas que les anglo-saxons qui peuvent
01:17réunir tous les acteurs de la création de valeur donc ça c'est quand même assez plaisant.
01:22Ce qui est assez incroyable, c'est deux choses que je retiendrai de cette seconde édition. La
01:26première c'est la réunion de chaque représentant de l'écosystème des leviers de croissance et de
01:31la création de valeur, c'est-à-dire les familles, les fonds de fonds ou LPs qu'on appelle, les
01:37sociétés de gestion, les chefs d'entreprise et les Operating Partners donc c'est-à-dire cinq corps
01:41de métiers qui se sont réunis aujourd'hui pour la deuxième édition pour partager les bonnes
01:47pratiques, pour échanger parfois débattre sur des désaccords, sur parler c'est quoi en fait la
01:51mesure de résultats, l'accompagnement, est-ce que c'est juste un nom comme ça ou est-ce que c'est
01:54réel ? Donc ça c'est la première chose que je retiendrai et la deuxième, ce qui est assez
01:58incroyable, c'est cette convivialité et cette très bonne ambiance qu'il y a eu entre les parties,
02:03d'ailleurs plus personne veut partir à l'heure à laquelle on parle. C'est vrai, alors donc la
02:07journée était riche, il y a eu des workshops, des conférences, des keynotes, quels ont été les
02:12intervenants et les sujets les plus inspirants ? Alors c'est vrai que c'était une journée très
02:16dense, il y a eu 23 intervenants donc c'est très difficile de faire un tri parce qu'effectivement
02:22il y a eu la big picture comme on dit ou en tout cas le haut niveau avec la Banque de France
02:26qui est arrivé, alors ça fait peur et je remercie Guillaume de la Banque de France, donc le chef
02:30de l'Observatoire des entreprises avec beaucoup d'humour, beaucoup d'humour Guillaume qui a
02:35vraiment positionné le contexte entre ce qu'on perçoit et la réalité et les perspectives de la
02:40Banque de France, c'est aussi important comme acteur économique. Les familles qui ont pu échanger sur,
02:45en fait ils savent très bien ce que c'est qu'un Operating Partner parce qu'ils sont nés avec la
02:49logique de l'Operating Partner depuis tout petit, les générations familiales, très intéressant de
02:54l'entendre de leur bouche. Ce qui était assez chouette c'est de voir aussi plusieurs workshops,
02:57c'est-à-dire des chefs d'entreprises, des bâtisseurs comme Pascal Kost, des entreprises
03:02familiales qui ont racheté d'autres entreprises pour en faire des success stories comme Sophie
03:07Lacoste et le Fandatec, PPI, comment on fait aussi, est-ce qu'on peut être accompagné des fonds
03:12d'investissement, Majomino qui en parlait vrai, et des Operating Partners internationaux de fonds
03:17ou indépendants qui en veulent confronter leur vue. C'était assez chouette cette liberté de ton et
03:22puis quoi dire à part la fin de David Douillet qui était quand même très inspirante pour tout le
03:26monde et ce qui a été assez chouette c'est qu'il puisse expliquer en toute transparence aujourd'hui
03:31sa casquette de chef d'entreprise qui est multiple comme chacun a pu le voir et que à la limite
03:35c'est l'interrogation de ne pas comprendre comment un chef d'entreprise ne peut pas s'entourer d'un
03:40Operating Partner alors que lui-même depuis ses débuts et toutes ses carrières il a toujours eu
03:43un Operating Partner à côté de lui. Votre événement prend de l'ampleur pour l'année prochaine, qu'est-ce
03:48que vous nous réservez et ça a lieu quand ? Je ne vais pas tout vous dire, ça a toujours lieu vers
03:53mai-juin, évidemment on va éviter les périodes de pont, on n'aura pas les JO donc on aura un peu
03:58plus de latitude et puis ce qui est intéressant c'est que comme l'année dernière on va demander
04:02aux participants de donner et partager leur envie, par exemple les workshops qui ont eu lieu, c'était
04:07une nouveauté cette année mais c'était une idée des participants de l'année dernière et une envie
04:11qu'ils avaient donc je vous en dirai plus dans quelques jours. Parfait Isabelle bravo et merci.
04:15Merci beaucoup. David Douillet bonjour, on ne vous présente plus l'immense champion que vous êtes, nous
04:19nous retrouvons ici dans les salons Hoche où des entrepreneurs, investisseurs donc sont réunis,
04:26alors si on enjambe la parenthèse politique comment on passe des tatamis au monde de
04:31l'entreprise, de l'investissement ? Tout à fait naturellement puisque ces deux mondes ont des
04:35convergences multiples, c'est des mondes de challenge, on se fixe des objectifs, on se
04:41remet en question, on travaille beaucoup, on s'entoure des gens de qualité, on essaye de
04:46trouver des solutions quand il y a des problèmes systématiquement, enfin bref voilà c'était,
04:54je dirais que la vie d'un chef d'entreprise c'est la vie d'un athlète de haut niveau donc c'est un
04:59univers dans lequel je me sens complètement à l'aise puisque de ma première vie bah voilà
05:04la seconde, la troisième, la quatrième bah je ne suis pas dépaysé, voilà j'ai gardé mes
05:09réflexes d'antan. Alors vous êtes président aujourd'hui donc de Harvey Immobilier, on est
05:13à la télé, on fait sa promotion, dérogeons pas la règle, présentez-nous Harvey Immobilier. Alors
05:18Harvey est une société dans laquelle on exploite des résidences en particulier focalisées sur les
05:27jeunes, les jeunes adultes, étudiants fin de cycle, début du marché du travail, voilà on est sur une
05:34population qui consomme le logement d'une manière un peu différente puisqu'ils ont besoin de rester
05:3915 jours, trois semaines, un mois, neuf mois dans un endroit puis ensuite de partir et de revenir et
05:45de repartir etc. Donc ce sont des appartements, entre 130 et 300 appartements dans nos résidences
05:51mais toujours avec un socle actif d'une salle de sport, d'un restaurant et d'un coworking ouvert
05:57vers l'extérieur, le tout animé par notre personnel puisque nous sommes exploitants avant tout avec
06:02une certaine façon de faire, une certaine philosophie et je dirais même idéologique qui
06:07fait qu'on vit une expérience unique que de résider chez nous. Voilà c'est des moyens long terme en
06:14terme d'hébergement et on a gardé une filiation très forte avec l'univers de celles et ceux qui
06:26sont passionnés dans la vie que ce soit dans le monde de la culture ou du sport puisque pour cela
06:30c'est pas la totalité de la résidence mais pour cela ils ont un accès prioritaire au logement,
06:35il y a qu'on sait que c'est compliqué pour eux, donc mes associés et moi on a fait partie de
06:40cette population. Poursuivre ses études en même temps celle d'un athlète ou quelqu'un qui essaie
06:46de devenir athlète c'est pas évident, c'est compliqué, on n'a pas le temps d'avoir des
06:50bulletins de paix comme il faut, on n'a pas le temps de remplir le cadre administratif qui est
06:54demandé donc souvent le dossier passe en dessous de la pile. On le sait donc 35 ans plus tard les
07:00jeunes à double projet culturel ou sport sont toujours aussi mal logés, voire pas logés du
07:06tout. Chez nous ils sont prioritaires. Pour développer cette structure il faut de l'argent,
07:10on est sur Investeur TV, profitez-en. On a la chance d'être épaulé par un fonds d'investissement
07:17qui a été créé pour nous à travers la BPCE. On a une accélération telle, ce fonds va, là pour
07:29l'instant on en est à la troisième opération, on est associé dans la foncière de ce fonds qui
07:35s'appelle SIUT et on a un tel facteur de développement que ce fonds ne pourra pas
07:43héberger toutes les opérations. Donc on va ouvrir la possibilité d'acquérir en bloc à travers de la
07:49vente en bloc à d'autres fonds pour qu'ils deviennent propriétaires des murs avec nous
07:55comme exploitants et voilà j'espère qu'on ferait une longue route ensemble et vous verrez, je ne serai
07:59pas déçu. Et bien vous viendrez nous en parler plus longuement sur Investeur TV. Avec plaisir, merci à vous.
08:03Laurent Gérard, bonjour, vous êtes managing director chez Deloitte Finance, vous venez dans le cadre de
08:09l'Opérating Partners Day, de participer à une table ronde où le thème était la valeur générée
08:15par les Operating Partners. Pour Investeur TV, est-ce que vous pouvez nous faire un résumé de votre intervention ?
08:21Oui très bien, donc après avoir écrit le livre blanc pour comprendre quelle valeur, quel rôle
08:26et pourquoi on fait appel à des Operating Partners, on a voulu aujourd'hui l'illustrer, ce livre blanc
08:32avec le témoignage d'un chef d'entreprise, David Dabouin, qui est le président de Keepcool.
08:39Qu'on a accompagné dans la durée sur des enjeux de création de valeur et de structuration.
08:44Donc c'est un peu les sujets qu'on a l'habitude sur lesquels les chefs d'entreprise franchissent le
08:51pas pour se faire accompagner. Et c'est aussi une des questions qu'on a essayé d'aborder aujourd'hui,
08:56qui n'est probablement pas en filigrame suffisamment retracé dans le livre blanc, mais c'est de comprendre
09:01le ressort et la dynamique de pourquoi un chef d'entreprise à un moment donné a besoin ou
09:06ressent le besoin de se faire épauler et accompagner par un Operating Partner.
09:09Vous insistez sur la maturité qui était différente entre la France et puis le monde anglo-saxon.
09:15C'est vrai, donc ce qu'on n'est pas rentré, ce sera sûrement la deuxième édition du livre blanc,
09:20c'est d'interroger plus d'Operating Partners qui sont côté anglo-saxon.
09:25Le nombre est vraiment très différent, 45.000, 1.500 en France. C'est aussi une question de taille,
09:30mais c'est aussi une question, je pense, de pragmatisme. Je pense qu'on aura la réponse autour de ça.
09:37On essaiera aussi de mesurer les résultats comme on a pu le faire là dans le livre blanc
09:42et de savoir si les résultats sont plus dynamiques et importants dans le monde anglo-saxon.
09:48Laurent, merci.
09:49Je vous en prie, à très bientôt.
09:51Sophia Coste, bonjour. Vous êtes la présidente, bien sûr, de FUSALP.
09:54Vous venez de participer dans le cadre de l'Operating Partners Day, un workshop sur un témoignage
10:01des entrepreneurs, la valeur qu'ils créent, qu'ils engendrent.
10:06Pour OVSTR TV, en quelques mots, pouvez-vous nous faire un résumé de votre intervention ?
10:11On a surtout parlé du fait de se faire accompagner quand on était dirigeant,
10:15à quel moment on pouvait avoir besoin d'être accompagné, comment.
10:19Ce que je trouvais intéressant, c'est de voir comment le dirigeant pouvait ne pas avoir peur d'être accompagné,
10:28de ne pas remplir toutes les missions et d'avoir un accompagnement très spécifique, précis,
10:35sur court ou long terme, sur des sujets qui étaient absolument cruciaux pour l'entreprise,
10:41comme dans mon cas, pour l'ARSE, pour aussi des problématiques de sourcing ou d'organisation,
10:50et à quel point ça aide et ça permet de gagner du temps pour faire les choses les plus importantes pour l'entreprise.
10:56Comme dans beaucoup de relations, d'associations, ce qui compte, c'est l'osmose.
11:00Quel conseil vous donneriez à un entrepreneur qui aurait besoin ou qui aurait le souhait d'être accompagné ?
11:07C'est de trouver la bonne personne qui correspond à son besoin et surtout de trouver quelqu'un qui s'intègre bien dans l'entreprise,
11:18puisque la personne qui vient soutenir est là pour agir au sein de l'entreprise avec les salariés.
11:25Trouver quelqu'un qui puisse s'intégrer dans le système de l'entreprise, dans la culture de l'entreprise,
11:31et qui soit juste, parce qu'il ne s'agit pas de dévier le chemin, mais d'aller dans la vision du dirigeant pour accompagner tout ce qui est fait dans tous les sujets.
11:41Quand vous n'êtes pas partagé votre expérience, vous êtes très impliqué aujourd'hui dans le développement intense de FUSALP.
11:49Vous en êtes où exactement ? Quels sont les sujets qui vous occupent au quotidien ?
11:54On est dans un moment très charnière, puisqu'on a déjà développé l'international depuis un moment,
11:59mais là on est vraiment au cœur d'un développement beaucoup plus intense, puisqu'on a ouvert les Etats-Unis l'année dernière.
12:04C'est vraiment le sujet de ce développement international sur aussi des gammes de produits beaucoup plus urbaines,
12:12parce que FUSALP c'est une marque qui se porte tous les jours de l'année.
12:15Là je suis habillée en FUSALP, ce n'est pas juste pour le ski, et ça a une valeur ajoutée très très forte pour toutes les activités.
12:22Vous faites beaucoup d'aller-retour entre Paris et New York ?
12:24Non, je n'en fais pas trop, parce qu'il ne faut pas en faire trop.
12:28On n'a pas besoin d'y être tant que ça, mais oui, j'y vais un petit peu et c'est formidable.
12:33C'est la grande chance qu'on a quand on est entrepreneur dans un développement international.
12:36Vous avez trouvé un partenaire américain ?
12:38Non, on le fait nous-mêmes.
12:40Ce qui est super, c'est d'avoir des équipes locales.
12:44On a trois magasins et du wholesale, je n'ai pas 350 personnes.
12:49J'ai un très bon directeur retail, et comme en Corée d'ailleurs, on a cinq boutiques.
12:54Ce que j'adore dans ce métier-là, c'est de pouvoir travailler avec ces équipes-là,
12:59être au quotidien, voir la manière dont les Américains travaillent, la manière dont les Coréens travaillent,
13:04et arriver à manager tout ça ensemble.
13:06Et ça, c'est un challenge hyper rigolo.
13:08Ça doit être passionnant. Merci Sophie.
13:10Merci beaucoup.
13:11Adrien Levy, bonjour. Vous êtes président d'Aribien.
13:13Vous venez de participer à une table ronde dans le cadre de l'Operating Parties Day.
13:19La thème de cette table ronde, c'était « Stratégie business des investisseurs familiaux ».
13:24Pour Investeur TV, est-ce que vous pouvez nous résumer votre intervention ?
13:27Je vais commencer par ma stratégie déjà.
13:30Nous, chez Arzébien, on a deux objectifs.
13:34En fait, c'est le premier objectif d'investir de l'argent dans des PME,
13:38dans des scénarios de LBO ou de restructuring.
13:42Toujours avec une position majoritaire, B2B ou B2C,
13:47on investit des tickets de 2 à 20 millions d'euros dans des sociétés rentables ou en difficulté.
13:54Et la deuxième chose qu'on fait, c'est d'investir dans des fonds d'investissement
13:58qui sont eux-mêmes des fonds majoritaires en Europe et aux Etats-Unis,
14:02des fonds qui sont très impliqués dans les entreprises avec des operating partners,
14:08qui est le sujet du jour, qui interviennent dans les boîtes
14:13pour améliorer la performance opérationnelle des entreprises.
14:18Voilà ce qu'on fait.
14:19Comment opérez-vous votre sourcing ?
14:21C'est la clé du succès.
14:24Je suis là aujourd'hui, qui est une façon pour moi d'essayer de…
14:29En fait, c'est du rendez-vous.
14:30On fait un métier de rendez-vous.
14:31Dans le B2B, ce qui est important, c'est de rencontrer un maximum de gens
14:36et de créer un peu d'affect.
14:38Voilà.
14:39Et ensuite, d'avoir un rendez-vous.
14:41Et normalement, ensuite, on rationalise la discussion.
14:45On essaie de voir s'il y a un deal, etc.
14:46Mais il faut multiplier les rendez-vous.
14:47Alors, il y a les rencontres physiques, effectivement, comme aujourd'hui,
14:49dans le cadre de cet operating partner.
14:51Mais il y a aussi l'audience d'Alicert TV qui vous regarde.
14:56Quelle est la cible que vous recherchez ?
14:59Nous, on recherche des entrepreneurs qui ont envie d'être challengés, en fait.
15:03C'est ça, le sujet.
15:04On considère que ce qui est important dans la vie, c'est de bien s'entourer.
15:09Moi, je prends toujours l'exemple de Napoléon Bonaparte et de ses maréchaux d'empire.
15:15Il avait autour de lui des hommes.
15:17À l'époque, il n'y avait que des hommes absolument exceptionnels
15:20qui étaient prêts à mourir pour lui et qui étaient prêts à discuter avec lui.
15:24Voilà.
15:25Moi, je recherche des entrepreneurs qui ont envie de cette contradiction,
15:30de ce challenge, partant du principe que l'intelligence est collective
15:34et que c'est en s'entourant bien qu'on réussit.
15:36Voilà les entrepreneurs que je recherche.
15:39Et de l'autre côté, je recherche des fonds d'investissement entrepreneuriaux
15:43qui sont des fonds qui se créent en général sur des scénarios de spin-off.
15:48C'est-à-dire que c'est une sortie d'un fonds existant, d'un grand fond.
15:53Et il y a 3 GPs, 3 investisseurs qui créent leurs fonds avec une thématique bien précise.
15:58Pour conclure, un élément de contexte, comment voyez-vous le business pour les prochains mois ?
16:02Ce n'est pas facile, je pense que 2022-2023 ont été boostés post-Covid
16:08par une consommation excessive du fait que pendant le Covid,
16:14les gens ont épargné, le taux d'épargne a monté, donc les gens se sont lâchés.
16:17Ça a boosté l'économie, on était en surchauffe, les taux ont monté.
16:22Là, les taux ont descendu, soit disant pour contrer l'inflation,
16:25mais aussi parce que tout simplement l'économie était en surchauffe
16:28et les boîtes fonctionnaient très bien.
16:30Nous, ce qu'on observe, c'est que les résultats de Q1 sur 2024 sont un peu...
16:37Les entrepreneurs ne sont pas forcément très confiants,
16:41mais comme d'habitude, l'économie fonctionne par cycle
16:45et ceux qui vont faire de la gestion vont s'en sortir.
16:50Et voilà, on rentre dans un cycle à mon avis un peu baissier.
16:54Et voilà, c'est l'histoire de la cigale et la fourmi.
16:55Voilà, mais c'est plus une respiration qui augure dans un cycle aussi.
16:59Après, ce qui est intéressant, c'est de regarder les valeaux.
17:01Les valeaux ont été très excessives, en tout cas en private equity.
17:05Elles commencent à descendre.
17:07Donc, est-ce qu'il y avait une bulle spéculative ? Oui.
17:11Après, tout dépend aussi du segment auquel on s'adresse,
17:13c'est-à-dire qu'il y a le small, le mid, le large.
17:15En large, clairement, il y a eu une bulle spéculative horrible.
17:18En small, c'est-à-dire sur vraiment des PME, là, les prix restaient à peu près normaux.
17:27Les multiples habituels restent respectables.
17:28Mais pour moi, on rentre dans un cycle un peu baissier, quoi.
17:32Il faut faire le dos rond et de la gestion.
17:34Adrien, merci.
17:35Merci à vous.
17:36Jocelyne Villu, bonjour.
17:37Vous êtes la CEO de PPI France.
17:40Vous venez d'intervenir dans le cadre de l'Operating Partners Day,
17:44dans un workshop où vous avez témoigné de votre vie d'entrepreneuse,
17:48surtout la création de valeurs que vous générez.
17:53Pour InvestirTV, en deux mots,
17:54est-ce que vous pouvez nous faire un résumé de votre intervention ?
17:56Bien sûr.
17:57Ce que j'ai expliqué, c'est qu'aujourd'hui, je suis dans un domaine de la tech,
18:01fintech précisément, où nous avons beaucoup de challenges qui arrivent sur nos clients.
18:06Mon objectif, c'est de me consacrer, de conseiller mes clients là-dessus
18:09et de laisser certaines opérations à des partenaires en qui j'ai confiance
18:13et surtout qui parlent la même langue que moi.
18:15D'accord.
18:15Quels sont vos critères de sélection justement pour choisir ces partenaires ?
18:19Parce qu'il ne faut pas se tromper.
18:20Tout à fait.
18:21Mon objectif, c'est d'avoir une personne en qui j'ai confiance,
18:24d'avoir une personne qui sait qu'est-ce que c'est être un dirigeant d'entreprise
18:29et qui s'engage avec moi sur un résultat
18:31et qui va m'accompagner pour atteindre ce résultat
18:34et ne pas se défiler avec des slides, par exemple.
18:38D'accord.
18:38Vous cherchez des partenaires, mais peut-être aussi des clients.
18:40Profitons-en peut-être pour faire un peu la promotion de PPI France.
18:43Qu'est-ce que vous proposez exactement comme service ?
18:44Nous, aujourd'hui, nous sommes éditeurs d'applications et de logiciels bancaires.
18:48Nous gérons tout ce qui va être le processing du paiement,
18:50les transferts financiers, les transferts bancaires de banque à banque
18:53et de banque vers les infrastructures centrales.
18:55Aujourd'hui, les banques ont beaucoup de défis,
18:58avec notamment l'API-isation pour faciliter l'expérience client,
19:01avec l'euro digital qui va arriver.
19:03L'idée, c'est de les accompagner, de pouvoir les conseiller,
19:06de leur apporter des outils qui vont justement faciliter leur travail.
19:10Jocelyne, merci.
19:11Merci à vous.
19:12Émilie Bonami, bonjour.
19:13Vous êtes la présidente de ELB Conseil.
19:16Vous venez d'intervenir dans une table ronde
19:18dans le cadre de l'Operating Partners Day,
19:21aujourd'hui, dans les salloisches à Paris.
19:23Le thème de cette table ronde, c'était « Stratégie business des investisseurs familiaux ».
19:27Est-ce que, pour le public d'Investisseurs TV,
19:28vous pouviez résumer en deux mots votre intervention ?
19:31En quatre mots.
19:32Effectivement, la société ELB Conseil est un cabinet
19:37qui accompagne les entreprises familiales et particulièrement les familles d'office
19:42dans la co-construction de leur gouvernance et le développement de l'ownership
19:46dans le but de leur pérennité et de leur impact positif.
19:51Donc, par rapport à cette thématique,
19:54il me semble que ce qui est particulier chez ce public,
19:58c'est qu'il y a d'autres critères que les critères purement financiers qui vont intervenir.
20:03D'une part, le sens, le but, au-delà du profit,
20:07qui est très important chez les familles,
20:10et d'autre part, le sens de la transmission
20:13et donc la vision à long terme, à la fois dans l'exécution
20:18et à la fois dans la constitution d'un patrimoine pour l'avenir.
20:22Donc, de ce fait, j'ai pas mal d'exemples d'entreprises qui fonctionnent comme ça,
20:29soit des héritiers qui ont hérité d'actions
20:33et qui vont réinvestir autour de leur passion.
20:36Et là, le choix du dirigeant est vraiment très important.
20:39Par exemple, si on va dans les vignobles,
20:41si on va dans le private equity,
20:43on fait une fondation philanthropique,
20:46ou alors, pour un exemple, diversification,
20:50qui peuvent être reliées aussi aux compétences de la famille.
20:53Une fille qui a fait des études d'hôtellerie,
20:56un fils qui aime beaucoup voyager,
20:59qui va développer le business en international,
21:02des investissements en impact,
21:05parce que les enfants sont très sensibles à cette problématique
21:10et vont un petit peu tirer leur père,
21:12qui est plus tourné vers l'investissement du capital développement, par exemple.
21:17Donc, c'est vraiment cette spécificité, cette alliance
21:21entre une passion et des valeurs et des critères rationnels.
21:27Dans ce cadre-là, ce qui va être important,
21:30c'est de mettre en place des gouvernances,
21:32aussi bien au niveau de la famille,
21:34ce qu'on appelle la gouvernance familiale et actionnariale.
21:37Et là, la charge familiale va être quelque chose
21:39qui va vraiment permettre aux deux générations
21:43de bien fonctionner ensemble et de déployer leurs projets pour l'avenir.
21:48Et le deuxième axe, évidemment, c'est la gouvernance d'entreprise.
21:51C'est tout ce qui va être la mise en classe,
21:54la réévaluation des comités stratégiques, des pixels d'administration
21:59et le casting des dirigeants de demain
22:02et des processus de nomination
22:05qui doivent être équitables.
22:08Donc, en fait, pour l'avenir, je dirais,
22:12pour ces années qui sont difficiles, 2024-2025,
22:17en termes de création de valeur,
22:19je pense que les investisseurs familiaux
22:21poursuivent leur stratégie opérationnelle en fonction de leurs objectifs.
22:27Mais aussi, ils sont de plus en plus sensibles
22:30pour la pérennité, à aussi s'intéresser à la pérennité de la planète.
22:35Donc, le sociétal était déjà très présent.
22:38Mais aussi, comment passer d'un business model
22:44appelé destructeur vers un business model plus régénératif.
22:49Et ça, je pense que c'est vraiment un axe fort
22:54de la jeune génération aux investisseurs familiaux aujourd'hui.
22:58Merci, Nhu.
23:00Merci, Nhu.