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Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

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00:00:00 Bonjour les 11h, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver. 11h-13h, vous connaissez le rendez-vous par coeur.
00:00:06 C'est Billy News Weekend, deux heures d'info non-stop avec des reportages, des témoignages et des débats.
00:00:10 Je vous présente l'équipe d'invités qui m'accompagne dans quelques instants évidemment, mais tout de suite le menu de notre première partie.
00:00:17 A la une, on reviendra bien sûr sur la soirée de l'Eurovision. C'est la Suisse qui a remporté cette 68e édition.
00:00:24 Slimane, le représentant de la France, a terminé 4e. Très belle performance de Slimane.
00:00:29 On retiendra surtout la 5e place d'Eden Golan, la chanteuse israélienne qui a chanté "Sous les sifflets, hélas".
00:00:37 Certes, elle n'a pas gagné, mais cette 5e place ressemble à une très belle victoire vu le contexte.
00:00:43 On sera en Israël bien sûr, où sa prestation a été suivie avec beaucoup d'attention.
00:00:47 On sera notamment avec notre correspondante Liz Benkemoun.
00:00:50 Et puis on en parlera bien sûr avec nos invités et on verra les réactions internationales avec Carole Liman et les réactions très politiques en France.
00:00:58 Dans Mini News Weekend, on sera à 7. 7 ou 10 individus se sont échappés d'un centre de rétention administratif.
00:01:06 Comment cela a-t-il pu se produire ? Les évadés ont été interpellés rapidement, fort heureusement, mais cette évasion pose question. On en parle.
00:01:14 Enfin, on parlera des Jeux Olympiques. Vous le savez sans doute, mais un QR code sera nécessaire pour se déplacer dans certaines zones de Paris.
00:01:23 Comment ça marche ? Moi, je n'ai pas tout compris. On va tenter de vous expliquer avec Marie-Victoire Dieudonné.
00:01:28 Voilà pour votre menu de cette première heure, mais tout de suite, on fait un tour de l'info.
00:01:33 Et vous le savez, le tour de l'info, on le fait avec Isabelle Piboulot que je salue en ce dimanche. Bonjour Isabelle.
00:01:37 Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:01:39 A la une, cette découverte macabre dans le 12e arrondissement de Paris, un corps démembré dans une valise a été retrouvé la nuit dernière au pied du pont d'Austerlitz.
00:01:49 Les sapeurs-pompiers l'ont découvert alors qu'ils étaient venus éteindre un feu de poubelle vers 22h. Une enquête pour meurtre a été ouverte.
00:01:57 On poursuit avec l'actualité au Proche-Orient. L'armée israélienne a ordonné de nouvelles évacuations à Rafah en vue d'une offensive terrestre d'envergure.
00:02:06 Environ 300 000 Palestiniens ont déjà quitté la ville depuis le 6 mai, selon Tsahal.
00:02:11 Joe Biden estime qu'un cessez-le-feu serait possible si le ramas relâchait tous les otages.
00:02:17 Dans le même temps, les bombardements se poursuivent dans la bande de Gaza alors que le chef de l'ONU a de nouveau appelé à un cessez-le-feu immédiat.
00:02:24 Dans la région de Zeytoun, l'armée israélienne a annoncé avoir découvert des armes dans une école. On écoute le porte-parole de Tsahal.
00:02:32 Dans le centre de la bande de Gaza, les troupes de la 99e division sont au milieu d'une opération de grande envergure dans la région de Zeytoun.
00:02:41 Les troupes ont éliminé une trentaine de terroristes et localisé des dizaines d'armes dans une école de la région.
00:02:46 Elles poursuivent leur opération dans cette zone. Ces dernières heures, elles ont découvert un important itinéraire souterrain par lequel les terroristes prévoyaient de mener une attaque contre nos forces.
00:02:55 Retour en France en ce long week-end de l'ascension. Prudence sur les routes si la circulation est fluide à l'échelle nationale.
00:03:04 Dans le sens des départs, Bison Futé annonce un trafic très dense dans le sens des retours, avec une circulation classée noire pour le quart nord-ouest du pays et rouge pour le reste du territoire.
00:03:15 Certains devront donc s'armer de patience derrière leur volant. Pourtant, il semble difficile pour les Français de garder le contrôle, selon un baromètre Vinci Autoroute.
00:03:25 Près de 7 Français sur 10 reconnaissent proférer des injures en voiture.
00:03:29 Un tiers des conducteurs a, vous-même, collé délibérément le véhicule des usagers qui les énervent. Des comportements qui peuvent s'avérer dangereux.
00:03:39 Au début c'est que des insultes, bientôt on va arriver aux mains, j'espère pas. Je roule tous les jours à Paris, c'est insupportable.
00:03:46 Des bagarres, des altercations, ça arrive plus régulièrement en ce moment.
00:03:49 Tout le monde essaie d'avoir le pas sur l'autre, c'est-à-dire, il essaie d'avoir le devant pour une priorité ou n'importe, tout le monde essaie de passer le premier.
00:03:59 Du coup, tout le monde devient énervé, ça klaxonne.
00:04:03 Des énervements qui pourraient s'amplifier avec les difficultés de déplacement lors des JO.
00:04:09 Justement, pendant la compétition, certaines zones de la capitale seront accessibles sous présentation d'un QR code.
00:04:15 Les inscriptions pour l'obtenir ouvrent demain.
00:04:18 Le but est de pouvoir identifier et exclure les éventuels profils dangereux. On fait le point avec Florian Doré.
00:04:24 Se déplacer dans Paris lors des JO, le début d'un véritable casse-tête.
00:04:30 Des zones de restriction de circulation seront mises en place autour des sites olympiques avant et pendant l'événement.
00:04:36 Entre le 18 et le 26 juillet, jour de la cérémonie d'ouverture, un large périmètre à proximité de la Seine sera interdit aux véhicules motorisés mais également aux piétons.
00:04:45 Certains ponts, comme l'Alma ou Alexandre III, seront fermés. Seule une autorisation demandée au préalable permettra d'entrer dans la zone.
00:04:52 A partir du 27 juillet, les restrictions ne concerneront que les véhicules motorisés de type 2 ou 4 roues.
00:04:58 A proximité des sites olympiques, des zones rouges, signifiant que la circulation est interdite, seront instaurées.
00:05:04 Des dérogations seront toutefois accordées aux personnes habilitées, comme les médecins ou les hôteliers. Un QR code permettra d'entrer dans le périmètre.
00:05:12 Des secondes zones, dites bleues, seront également établies. Dans celles-ci, les déplacements motorisés ne seront pas interdits mais réglementés sous certaines conditions.
00:05:20 Seules les personnes qui vivent, travaillent ou veulent se rendre dans un commerce ou un restaurant pourront y accéder en voiture.
00:05:26 La particularité de ces zones rouges et bleues, c'est qu'elles changent quasi quotidiennement en fonction des épreuves olympiques.
00:05:31 Par exemple, lors du marathon qui se déroulera dans Paris, les conditions de circulation seront plus strictes.
00:05:36 Pour s'y retrouver, les parisiens devront donc s'informer avant de se déplacer, notamment via le site du gouvernement.
00:05:42 Ce vendredi, une plateforme a été mise en ligne afin que les usagers puissent prendre connaissance du dispositif.
00:05:48 Dès lundi, les personnes concernées pourront s'inscrire afin d'obtenir le QR code, le précieux sésame pour se déplacer lors de ces JO.
00:05:56 Et on termine ce journal avec ces belles images de nouvelles aurores.
00:06:00 Beaurea et Alente étaient observées la nuit dernière en France.
00:06:03 Moins intenses que les précédentes, capturées ici au Mont-Saint-Michel.
00:06:07 Ce phénomène est engendré en raison d'une série d'éjections en provenance du soleil.
00:06:11 Une tempête solaire de ce niveau ne s'était pas produite depuis 2003.
00:06:16 Je vous retrouve à 11h30 pour un prochain point sur l'actualité.
00:06:19 Je vous laisse en compagnie de Thierry Cabane et ses invités.
00:06:22 Merci Isabelle.
00:06:23 Aurores boréales au Mont-Saint-Michel, ça devait être très très beau.
00:06:26 Merci, on se retrouve dans 30 minutes.
00:06:28 Allez, Minutes Weekend, c'est parti.
00:06:29 Nous sommes ensemble jusqu'à 13h.
00:06:31 Je vous présente mes invités de ce dimanche, des fidèles, vous les connaissez par cœur, Naïmah Mfadel, Essayis, soyez les bienvenus.
00:06:37 Merci Thierry, bonjour.
00:06:38 Vous allez bien ?
00:06:39 Oui.
00:06:40 Alors Liman, notre spécialiste des questions internationales, on parlera dans quelques instants avec vous.
00:06:45 Évidemment de l'Eurovision.
00:06:47 Patrice Sarditti, journaliste, fidèle de chez Fidèle.
00:06:49 Salut Thierry.
00:06:50 Ça va ?
00:06:51 Joseph Touvenel, fidèle de chez Fidèle aussi.
00:06:53 Bonjour Thierry, et puis j'ai la sécurité du plateau parce qu'en arrivant j'ai eu une aventure entre guillemets.
00:06:58 J'ai été détourné par une jeune fille dans un coin sombre de cet immeuble sous prétexte de lunettes perdues.
00:07:03 D'accord.
00:07:04 Je ne dénoncerai personne.
00:07:06 Vous voulez qu'on en parle ou on en débat ou pas ?
00:07:10 Non c'est trop pas le cas.
00:07:11 Je ne sais pas si ça intéresse le téléspectateur mais on peut en débattre si vous voulez bien.
00:07:14 Allez les amis, on va revenir très sérieux.
00:07:17 On va commencer par la 68ème édition de l'Eurovision.
00:07:22 On va tout vous dire, on va tout vous montrer et bien sûr débattre, parce qu'il y a à débattre.
00:07:28 C'est la Suisse qui a gagné.
00:07:30 Slimane, notre représentant a terminé, lui quatrième.
00:07:32 Très belle place, on en parlera évidemment longuement, on y reviendra.
00:07:36 Mais on va s'intéresser, puisqu'on en a beaucoup parlé hier à la prestation d'Eden Golland, la chanteuse israélienne.
00:07:42 Elle a terminé, je le disais, à la 5ème place.
00:07:45 Une très belle 5ème classe, qui peut potentiellement ressembler, vu le contexte, je serais tenté de dire à une véritable victoire.
00:07:52 Mais je voudrais que l'on commence par cette séquence.
00:07:54 Écoutez, regardez.
00:07:56 Évidemment, on va commenter juste après.
00:08:01 [Musique]
00:08:29 Voilà, je voulais qu'on commence par cette séquence.
00:08:31 On écoutera tout à l'heure, évidemment, cette chanteuse israélienne.
00:08:36 Mais on s'y attendait, hélas, on en a beaucoup parlé sur ce plateau hier et sur ces news.
00:08:41 Que vous inspire ce qui s'est produit hier à Malmö ?
00:08:46 C'est le courage de cette jeune femme qui m'impressionne.
00:08:49 Elle a 20 ans, elle a une pression considérable sur les épaules, un stress.
00:08:54 Elle sait que sa vie peut être en danger.
00:08:56 Elle sait qu'il va y avoir les huées.
00:08:58 Elle sait qu'il y a les manifestations.
00:09:00 Elle est restée enfermée, cloîtrée, etc.
00:09:02 Et elle fait magnifiquement son tour de champ.
00:09:04 Bravo à son courage.
00:09:06 Peut-être à l'image de ce petit État, qui est entouré par des pays très haineux autour de lui.
00:09:11 Et hier, dans Minnews, je vous montrais la séquence où elle s'était entraînée avec son staff,
00:09:15 justement, pour affronter ces cris, ces sifflets, ces détestables.
00:09:20 Sincèrement, Patrice.
00:09:22 J'essaye de trouver un mot qui soit un petit peu plus fort que détestable.
00:09:26 Exécrable, peut-être.
00:09:28 Mais bon, elle le savait.
00:09:30 Ça fait déjà plusieurs jours qu'elle entourait de 100 policiers des drones, hélicoptères et tout.
00:09:35 C'est scandaleux ce qui lui est arrivé.
00:09:38 Parce que c'était quand même une compétition de la chanson.
00:09:41 Et franchement, faire rentrer la politique à ce point-là.
00:09:44 Il y a toujours un petit quelque chose.
00:09:46 Mais à ce point-là, dans cette arène, c'était absolument désastreux.
00:09:50 Un coup de chapeau.
00:09:51 Vous disiez tout à l'heure qu'elle avait une cinquième place.
00:09:53 Et qu'on pouvait peut-être estimer que sans tout ce qui s'est passé,
00:09:58 et sans les ressentiments, entre guillemets, que peuvent avoir certaines personnes,
00:10:03 avec des vilaines pensées, elle aurait pu gagner.
00:10:06 Je le pense aussi.
00:10:08 Le public a voté pour elle.
00:10:11 D'ailleurs, c'était magnifique la manière dont le public a voté pour elle.
00:10:16 Je ne m'y attendais pas.
00:10:18 Je m'attendais à un coup de sabre complètement.
00:10:20 Là, le coup de sabre, c'est le jury.
00:10:22 Et ça a dû la réconforter.
00:10:24 Et ça a dû réconforter tous les gens de son pays.
00:10:28 Et ça, c'est bien parce qu'ils en ont besoin.
00:10:30 - Naïma.
00:10:31 - Ce qui est intéressant, effectivement, c'est le vote populaire.
00:10:34 Le vote populaire l'a placé en deuxième place.
00:10:38 Mais moi, ces huées, vous savez, je les ressens comme des huées.
00:10:42 Des insultes faites à cette chanson qui était en hommage aux victimes innocentes
00:10:49 qui étaient dans une rêve partie, qui faisaient la fête pour la paix
00:10:53 et qui ont été tuées par une attaque terroriste, il faut le rappeler.
00:10:57 Donc, ces huées, ça dessert, en fait, la cause palestinienne.
00:11:01 Parce que rappelez-vous, au début du 7 octobre,
00:11:03 l'autorité palestinienne elle-même avait condamné cette attaque terroriste.
00:11:09 Donc, pour moi, ces huées sont une insulte, encore une fois, à ces victimes.
00:11:13 Et je voudrais juste reprendre les mots de Slimane,
00:11:17 qui a dit "je suis venue ici pour chanter pour l'amour et pour la paix"
00:11:21 et elle qui chante pour la vie, parce que la vie, elle continue.
00:11:25 - On va retrouver dans quelques instants Liz Benkemou,
00:11:28 notre correspondante CNews en Israël, qui va nous raconter
00:11:30 comment a été vécue cette soirée et cette cinquième place.
00:11:33 Mais d'abord, et j'ai voulu commencer par évidemment ces sifflets, etc.
00:11:37 parce que je trouve que c'est une image forte
00:11:39 et qui suscite le débat et les interrogations.
00:11:41 Mais place à la musique, place au chant, on l'écoute,
00:11:44 parce qu'elle a réalisé, et vous le disiez très justement Patrice,
00:11:47 une très très belle prestation dans un contexte de fou quand même.
00:11:51 Bonjour Liz, Liz Benkemou,
00:12:19 notre correspondante en Israël.
00:12:22 Elle est belle cette chanson, vous êtes fière je suppose
00:12:26 de cette chanteuse israélienne, de sa prestation.
00:12:29 On rentrera un peu plus dans les détails juste après.
00:12:31 Mais comment avez-vous vécu cette soirée Liz ?
00:12:34 Vous allez nous raconter comment les Israéliens ont vécu cette soirée.
00:12:37 - Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:12:39 D'abord, je suis d'accord avec ce que vos invités ont dit.
00:12:42 On a vécu un sacré ascenseur émotionnel à vrai dire ici en Israël.
00:12:46 Bien sûr, l'émotion, on a démarré, on était un peu gonflé à bloc
00:12:50 parce qu'on savait que les bookmakers donnaient une bonne place pour Eden.
00:12:54 Et puis on savait aussi qu'il y avait eu 12 000 militants pro-palestiniens
00:12:59 manifestants dans la rue contre la participation d'Israël à l'Eurovision le jour même.
00:13:05 Eden Golan qui devait faire face à des menaces de mort,
00:13:08 qui a la sécurité la plus importante pour une délégation israélienne depuis 1974,
00:13:13 l'édition qui était juste après la guerre de Kippour.
00:13:16 Donc c'est vous dire qu'on rigolait pas non plus avec cette histoire.
00:13:19 Et dès que Malte a donné ses trois premiers petits points à Israël,
00:13:23 les UE ont commencé.
00:13:25 Au bout de 14 juries, Israël avait toujours trois points.
00:13:29 Donc là on était sincèrement déprimés.
00:13:32 Et puis arrivent alors quelques points donnés par des pays comme la Norvège,
00:13:36 l'Allemagne, la France et la Belgique.
00:13:38 Les UE continuent.
00:13:40 Elles reprennent de plus belles quand le jury israélien donne ses points.
00:13:44 Et chaque fois qu'on voyait Eden Golan recevoir des points,
00:13:47 les organisateurs de l'Eurovision même demandaient à ce moment-là à Eden Golan
00:13:50 de se déplacer avec toute sa délégation pour s'éloigner de la candidate irlandaise,
00:13:56 Bambi Thug, qui était, dit-elle, en colère contre Israël
00:14:00 et qui avant la demi-finale avait déjà été contrainte d'effacer
00:14:04 des inscriptions pro-palestiniennes qu'elle avait mises sur son visage et sur sa jambe.
00:14:08 Et vous le savez que c'est interdit par le règlement.
00:14:11 Mais surtout que l'Irlande est l'un des pays européens les plus hostiles à Israël.
00:14:16 Donc la politique n'a jamais quitté cette soirée de l'Eurovision.
00:14:21 Heureusement, quand les votes du public sont arrivés, là on a repris espoir.
00:14:27 100 pays qui votent, 200 millions de spectateurs.
00:14:31 Et là Israël qui récupère 323 points du public, c'est énorme.
00:14:36 Ça veut dire que dans 15 pays d'Europe, à commencer par la France qu'on remercie,
00:14:41 la Belgique, l'Espagne, le Luxembourg, les Pays-Bas, etc.
00:14:45 Tous ces pays ont attribué la première place à Eden Golan.
00:14:48 323 points sur les 456 maximums qui étaient possibles de ce public.
00:14:54 Et donc Israël était deuxième plus grand vote du public après la Croatie.
00:14:59 Et là c'était quand même très rassurant ce plébiscite
00:15:03 parce que, évidemment, dans tous ces pays, ça ne peut pas seulement être un vote communautaire juif.
00:15:09 C'était un véritable vote populaire et on l'a ressenti comme ça.
00:15:13 Après il y a eu aussi beaucoup de votes pour l'Ukraine et c'est normal.
00:15:16 Pour la France c'était mérité avec cette voix magnifique de Slimane.
00:15:20 Et puis bien sûr encore beaucoup pour la Suisse qui a remporté la compétition.
00:15:25 Finalement on se dit que c'est peut-être un mal pour un bien
00:15:28 puisque comme la Suisse a gagné l'année prochaine, la compétition sera en Suisse.
00:15:33 C'est moins dangereux qu'à Malmeux qui est une ville dans laquelle, on le sait, il y a quand même beaucoup d'islamistes.
00:15:38 En attendant on nous assommait d'oublier la guerre pendant toute cette soirée.
00:15:43 Guerre contre les terroristes du Hamas que vous savez bien dans laquelle on est depuis sept mois.
00:15:48 Mais ça n'était pas absolument possible puisque pendant la soirée même
00:15:52 il y a eu une alerte à la roquette à Ashkelon en plein milieu de cette soirée
00:15:56 avec des gros dégâts, avec trois blessés et avec en plus quelques petites alertes à la frontière nord sans trop de dégâts.
00:16:03 Donc vraiment on était très émus et elle-même aussi
00:16:07 puisque après cette magnifique prestation elle a pleuré.
00:16:10 Mais sincèrement en Israël on pense que cette chanson a transmis au monde
00:16:14 quand même quelque chose de l'état émotionnel aujourd'hui des Israéliens.
00:16:18 Sa robe qui rappelait des bandages également.
00:16:21 Israël a vraiment joué le jeu avec les règles de l'Eurovision.
00:16:23 Vous savez que les paroles de la chanson ont été changées plusieurs fois.
00:16:27 Et donc c'est vrai qu'on retient la dignité et la grâce de cette jeune fille de 20 ans
00:16:32 qui a un bel avir devant elle.
00:16:34 Et une spéciale dédicace pour Slimane qui a été à la fois très talentueux et courageux
00:16:39 parce qu'il a osé dire qu'il aimait bien cette chanson israélienne.
00:16:43 Et que dans la répétition il avait dit qu'on avait besoin d'être unis par la musique dans l'amour et dans la paix.
00:16:48 Et c'est quand même grave que dans l'Europe d'aujourd'hui on ait peur
00:16:52 et on soit réduit au silence de ses opinions même quand on parle simplement de musique.
00:16:57 J'ai osé dire, Liz, que c'était presque une victoire pour Israël.
00:17:02 Évidemment cette 5ème place, juste derrière la France.
00:17:05 C'est vrai absolument et honnêtement Thierry de nous on l'a vécu comme ça.
00:17:09 Mais je vous dis c'est surtout parce que c'était le contraste qui était absolument hallucinant
00:17:13 entre ces votes du jury qui ne donnaient jamais aucun point à Israël
00:17:17 et ces votes du public qui étaient à la 2ème place.
00:17:22 Donc on a vraiment eu l'impression que les jurys d'Europe ont choisi la Suisse
00:17:27 parce que c'était un pays neutre, que ça n'allait pas faire de remous.
00:17:30 Même si je ne fais pas d'offense au candidat suisse qui était fort sympathique.
00:17:34 Mais vraiment on a senti une position politique majeure dans cette Eurovision en 2024.
00:17:42 Et son slogan qui était assez ironique qui était "United by music"
00:17:47 et on a bien senti à quel point l'unité n'avait pas du tout caractérisé cette édition 2024
00:17:53 qui était très tendue pour Israël.
00:17:55 Merci beaucoup Liz Benkemoun, notre correspondante à CNews.
00:17:59 Merci beaucoup pour ce témoignage.
00:18:01 Petite réaction sur ce que vient de nous dire Liz Benkemoun.
00:18:04 Joseph ?
00:18:05 Je réfère mes excuses à Slimane.
00:18:07 Hier j'ai fait un commentaire par rapport à des images.
00:18:09 Oui mais on n'avait pas tout.
00:18:10 On avait pas tout.
00:18:12 Les images qu'on nous montrait, on posait une question à Slimane
00:18:14 concernant ce qui se passait par rapport à cette jeune Israélienne.
00:18:17 Et on le voyait qu'il refusait de répondre et qu'il tournait le dos.
00:18:20 Ce qui était faux, ça vient d'être souligné à l'instant.
00:18:23 Il faut rectifier.
00:18:24 Il a été courageux et je disais moi en tant que Français,
00:18:27 je demande du courage à celui qui représente mon pays.
00:18:29 Merci Slimane, il a une belle voix, il a été courageux, il a dit ce qu'il fallait dire.
00:18:33 Que l'Eurovision c'était la chanson, qu'il y avait une excellente chanteuse et c'était ça le sujet.
00:18:38 Et c'est une belle prestation.
00:18:39 Patrice ?
00:18:40 Excellente prestation de Slimane mais je voudrais revenir sur...
00:18:44 On viendra sur Slimane en deuxième partie.
00:18:46 Je voudrais revenir sur ce que disait notre ami.
00:18:50 A l'instant c'est quand même la première fois qu'on a une Eurovision aussi politisée.
00:18:55 Parce qu'ils ont essayé de masquer ça mais depuis le début,
00:18:59 c'est quelque chose qui n'aurait pas dû exister.
00:19:02 Franchement, avoir une personne en sécurité, en insécurité permanente,
00:19:09 qu'on est obligé de protéger, c'est quand même ahurissant.
00:19:13 Elle l'a rappelé il y a un instant, le fait qu'on la déplace dans une autre salle,
00:19:18 parce que cette antisémite, chanteuse irlandaise, n'en pouvait plus de crier sa haine du juif.
00:19:25 Je veux dire, mais où on est ? C'est horrible.
00:19:29 Est-ce qu'on parlera tout à l'heure des prestations en général ?
00:19:31 Oui, en deuxième partie.
00:19:33 Alors je me réserve.
00:19:34 Vous ne connaissez pas le programme, mais je vous le donne.
00:19:36 Ce qui m'intéresse, c'est que ça se passe quand même en Europe, en Occident.
00:19:40 Toutes ces menaces dont a fait l'objet Eden Golan, ça se passe en Europe.
00:19:47 C'est-à-dire qu'on est obligé de déployer sans force de l'ordre
00:19:52 autant d'artillerie et de sécuritaires.
00:19:55 C'est extrêmement grave.
00:19:57 Et c'est vrai qu'aujourd'hui, on fait face aussi à des coupeurs de langue,
00:20:01 qui sont aussi des coupeurs de tête.
00:20:04 Ce qui s'est passé pour Slimane, effectivement, vous l'avez dit, Joseph,
00:20:07 ils ont pris juste un extrait.
00:20:10 On n'a pas pris... Et c'est voulu, c'est fait exprès, c'est pour nuire.
00:20:15 Et vous avez vu l'avalanche de haine qu'il a eue,
00:20:18 alors que son message depuis le début, ça a toujours été un message de paix et d'amour.
00:20:24 Et il avait effectivement, avec courage, dit
00:20:27 "c'est une chanteuse extrêmement talentueuse et c'est une très belle chanson".
00:20:32 Cette chanson qui est encore une fois un hommage aux victimes du 7 octobre.
00:20:36 Lise, parlez de la séquence émotion de cette chanteuse israélienne.
00:20:41 Regardez cette séquence.
00:20:43 * Extrait de la chanson *
00:20:48 * Extrait de la chanson *
00:20:52 * Extrait de la chanson *
00:21:20 Eh oui, Joseph, on voit les nerfs lâches juste après la prestation.
00:21:24 Elle a 20 ans, Hédène.
00:21:26 Et elle a tenu jusqu'au bout.
00:21:28 Et c'est pour ça que je voulais vous montrer cette séquence.
00:21:30 Le vote du public, et Naïma aussi,
00:21:34 mais les organisateurs, les juges, qui sont-ils ?
00:21:38 Quand on regarde leur vote, ça pose un vrai problème sur comment sont sélectionnés ces jurés.
00:21:43 Parce que c'est pas artistique leur sélection.
00:21:45 C'est pas vrai, il n'y en a pas un seul qui se dit "c'est une bonne chanteuse"
00:21:49 Les autres, elles ne vont rien.
00:21:50 C'est un vote politique qu'ils ont fait.
00:21:52 C'est formidable, c'est le vote populaire.
00:21:55 Ils ont placé deuxième.
00:21:58 C'est une symbolique très forte de cette période.
00:22:02 Mais même, ça ne sert plus à rien de se dire "chic, ils votent pour la Grèce, ils votent pour Chis.
00:22:07 On sait exactement ce qui va se passer.
00:22:09 On est très content en tous les cas de cette 5ème place pour Hédène Golan.
00:22:14 Comment ça a été vécu ?
00:22:15 On l'a un peu abordé avec Lise, mais regardez ce reportage de Charles Pousseau à Tel Aviv.
00:22:20 Une finale sous l'émotion pour ces Israéliens.
00:22:26 Dans ce bar de Tel Aviv, nombreux se sont réunis pour soutenir leur candidate Hédène Golan
00:22:31 lors de la finale de l'Eurovision.
00:22:33 Une compétition qui se veut festive, mais qui est devenue cette saison
00:22:36 une scène d'instrumentalisation politique.
00:22:39 Pour être honnête, tout ce que je ressens, c'est de la peine pour Hédène Golan.
00:22:43 Avoir la chance de sa vie et l'avoir mêlée à toutes ces histoires politiques,
00:22:46 ils sont là pour apprécier la musique et s'amuser.
00:22:49 Entre les manifestations contre Israël et les huées lors de son entrée en scène,
00:22:53 Hédène Golan n'a pas connu l'Eurovision qu'elle souhaitait.
00:22:56 Elle qui n'était présente que pour sa passion du chant,
00:22:58 n'a finalement subi que les conséquences du conflit.
00:23:01 Vous savez, c'est une guerre et nous sommes dans une zone de guerre.
00:23:06 Et je pense que la guerre intéresse beaucoup de gens dans le monde.
00:23:08 Et ce n'est pas grave.
00:23:10 Personne ne vit ici, personne ne ressent ce que nous ressentons.
00:23:13 Et parfois, ils ne connaissent pas les faits.
00:23:15 Mais ce n'est pas grave. Nous avons compris.
00:23:18 Nous connaissons la vérité et nous survivrons.
00:23:20 Une soirée en demi-teinte, puisqu'Hédène Golan termine la compétition à la 5ème place.
00:23:27 Une défaite amère pour ses fans israéliens,
00:23:30 estimant que le vote a été biaisé en raison de la guerre.
00:23:33 Évidemment, il y a eu un certain nombre de réactions politiques en France,
00:23:38 et on va découvrir que François Heppe va effectivement nous afficher.
00:23:42 On va commencer par Aurore Berger.
00:23:44 On va en découvrir certaines réactions.
00:23:47 Slimane chante Paris, l'amour et la paix.
00:23:50 Il représente la France avec fierté et talent.
00:23:52 Hédène Golan chante la vie qui est renée.
00:23:54 Il emporte face au terrorisme, face à ceux qui cherchent à nous essentialiser,
00:23:57 ceux qui propagent la haine et l'antisémitisme.
00:23:59 La meilleure réponse est notre soutien à ces magnifiques artistes.
00:24:02 "We will dance again", dit Aurore Berger.
00:24:05 On va enchaîner avec l'ancienne ministre de la Culture,
00:24:08 Ima Abdulmalak.
00:24:10 Souvenons-nous, à sa création en 1956,
00:24:13 le concours de l'Eurovision était porté par un idéal humaniste
00:24:16 pour œuvrer à une meilleure compréhension entre les peuples.
00:24:19 Hédène Golan était indigne.
00:24:21 Merci à Slimane d'avoir chanté au nom de l'amour et de la paix.
00:24:24 Bouleversante, c'est ce que vous soulignez tout à l'heure, ma chère Naïma.
00:24:28 Julien Audoul, puisque ce concours de l'Eurovision
00:24:34 s'est transformé en meeting islamo-gauchiste,
00:24:36 j'ai voté pour la première fois de ma vie pour la justice et contre la haine des Juifs.
00:24:40 Et on terminera peut-être par mode Bréjon,
00:24:44 parce que la musique et l'art seront toujours plus forts que l'antisémitisme.
00:24:52 Voilà pour les quelques réactions.
00:24:54 - Il y a le très beau tweet de LFI, où j'ai rêvé.
00:24:58 - Ah, oui, vous avez dû rêver.
00:25:00 - Parce qu'il tweet très souvent, mais...
00:25:02 - Oui, vous avez rêvé.
00:25:03 - Réaction internationale aussi, Harold,
00:25:05 pour terminer cette première partie de Mini-News Week-end.
00:25:08 - Oui, il y en a très peu.
00:25:10 Le tweet contre Twitter du gouvernement fédéral suisse,
00:25:16 pas un mot depuis des heures.
00:25:18 Et d'ailleurs, c'est si bizarre que même la presse suisse
00:25:22 a remarqué que son propre gouvernement n'avait pas encore félicité Desmos.
00:25:26 Mais peut-être que le dimanche, c'est sacré,
00:25:29 tout le monde dort et ne travaille pas.
00:25:31 Il faut aller chercher des raisons.
00:25:34 - Je vous trouve taquin, ce dimanche matin.
00:25:37 - Et bien vieillant.
00:25:38 - Oui, moi, j'aime les gouvernements qui gouvernent,
00:25:40 les ministres qui font de leur travail, quel qu'il soit.
00:25:43 - C'est juste une petite réflexion personnelle, que je m'autorise.
00:25:46 - Oui, oui, oui.
00:25:48 Mais c'est le constat de la réaction internationale.
00:25:51 Elle est extrêmement faible.
00:25:53 Tous les journaux, puisque ça s'est passé assez tard,
00:25:57 ont tous dit que c'était un Eurovision gâché,
00:26:01 par la fureur du monde.
00:26:03 Voilà le message général qui se propage.
00:26:07 - Merci Harold.
00:26:09 Écoutez, c'est la première pause de Mini-News Week-end.
00:26:12 On se retrouve dans quelques instants.
00:26:14 On ira à 7, où 10 individus se sont échappés
00:26:18 du centre de rétention administratif.
00:26:20 Comment est-ce possible ?
00:26:22 On sera avec Bruno Bartocchetti, secrétaire national de l'Unité Sud,
00:26:25 parce que ça nous a interpellés ce matin,
00:26:27 en préparant cette émission avec François Hebb.
00:26:29 On s'est dit qu'on allait aborder le sujet.
00:26:31 On reparlera de l'Eurovision et de Slimane en deuxième partie.
00:26:35 On a plein de choses à dire.
00:26:37 A tout de suite, c'est sur CNews que ça se passe.
00:26:39 Ne l'oubliez pas.
00:26:41 Il est 11h30, c'est Mini-News Week-end, jusqu'à 13h.
00:26:44 Merci de nous accueillir chez vous.
00:26:47 On fait un tour de l'info avec Isabelle Piboulot.
00:26:52 Un corps démembré dans une valise a été retrouvé la nuit dernière
00:26:56 au pied du pont d'Hostalitz à Paris.
00:26:58 Les pompiers l'ont découvert alors qu'ils étaient venus éteindre
00:27:01 un feu de poubelle vers 22h.
00:27:03 A ce stade, la victime n'a pas été identifiée.
00:27:05 Une enquête pour homicide volontaire est en cours.
00:27:08 Le sud-ouest du Canada emproie au feu de forêt.
00:27:11 La province de l'Alberta est touchée.
00:27:13 Une alerte d'évacuation a été émise dans la région de Fort McMurray.
00:27:17 Le feu est hors de contrôle sur près de 1000 hectares.
00:27:20 Le Canada devrait être confronté à une nouvelle saison
00:27:23 d'incendie de forêt catastrophique.
00:27:25 Les températures printanières étant déjà plus élevées que la normale.
00:27:28 L'aventure parisienne touche à sa fin ce soir pour Kylian Mbappé.
00:27:32 L'attaquant star du PSG disputera son dernier match
00:27:35 avec le club au Parc des Princes face à Toulouse
00:27:38 à l'occasion de la 33e journée de Ligue 1.
00:27:41 Le footballeur de 25 ans a officialisé vendredi son départ
00:27:44 du Paris Saint-Germain après y avoir passé 7 ans.
00:27:49 - Merci Isabelle. On se retrouve dans 30 minutes.
00:27:51 Allez, on poursuit nos débats avec nos invités du jour
00:27:53 que vous connaissez par cœur évidemment.
00:27:55 Naïmah Mfadel, Patrice Arditi, Joseph Touvenel.
00:27:57 On va prendre, si vous voulez bien, la direction de 7.
00:28:00 Pourquoi 7 ? 7 parce que 10 individus, je vous le disais,
00:28:03 se sont échappés du centre de rétention administrative.
00:28:05 Les faits se sont déroulés dans la nuit de vendredi à samedi.
00:28:08 On fait le point avec Goderic Baie.
00:28:10 - Dans la nuit de vendredi à samedi, entre deux rondes de surveillants,
00:28:16 10 individus décident de s'évader du centre de rétention administrative de 7.
00:28:20 Réunis dans une chambre, ils utilisent les gonds d'une porte
00:28:23 pour découper la tôle du plafond.
00:28:25 Rapidement, ils s'immiscent dans les combles et accèdent au toit
00:28:28 avant de sauter dans les rues adjacentes pour prendre la fuite.
00:28:31 Une évasion rendue possible à cause du manque d'effectifs
00:28:34 et d'un système d'alarme défaillant.
00:28:36 - Malheureusement, nous sommes un effectif insuffisant pour les surveiller
00:28:40 et les locaux ne sont pas adaptés, sont vétustes.
00:28:43 Il faut savoir que ce n'est pas une prison, il n'y a pas de cellules individuelles.
00:28:46 C'est pour cette raison que la tâche est très compliquée
00:28:49 et je dirais même mieux, dangereuse pour les policiers
00:28:52 qui se trouvent aujourd'hui dans des fonctions de surveillance
00:28:56 de centres de rétention.
00:28:57 - De plus en plus de retenues en crasse sont des délinquants,
00:29:00 parfois violents, ce qui complique davantage la tâche des policiers.
00:29:03 - Ce n'est pas la première fois qu'on a des évasions.
00:29:06 Malgré la vigilance et le travail sérieux des policiers,
00:29:09 on a parfois eu des mutineries dans ce centre de rétention,
00:29:12 des agressions.
00:29:15 Certains mettaient des feux à des matelas pour créer la diversion.
00:29:19 - Gérald Darmanin souhaite ouvrir de nouveaux centres de rétention administratifs
00:29:24 pour atteindre en 2027 l'objectif de 3000 places.
00:29:27 - On va retrouver tout de suite Bruno Bartocitti,
00:29:31 secrétaire national de l'Unité Sud.
00:29:33 Bonjour Bruno, je voudrais d'abord donner cette information
00:29:37 qui émane de notre service de police et de justice.
00:29:39 Un des 10 fuyards a été reconnu à la gare de Montpellier et repris.
00:29:41 Et parmi les 10 retenus qui se sont sauvés, aucun n'est fié chez elles.
00:29:45 Information donc de notre service de police et de justice.
00:29:48 Bruno, comment une telle chose a-t-elle pu se produire très concrètement ?
00:29:52 Ça veut dire quoi ?
00:29:54 Bonjour Bruno.
00:29:55 - Bonjour, merci de m'avoir invité.
00:29:57 Ça veut dire surtout qu'on a des bâtiments vétustes,
00:30:00 et j'insiste là-dessus, avec presque cette facilité
00:30:04 pour échapper à la vigilance des policiers.
00:30:07 Alors, doubler la capacité des crans France,
00:30:10 bien sûr, je suis convaincu que les prochains vont être adaptés,
00:30:14 mais travaillons déjà sur l'existant.
00:30:17 Si vous avez aujourd'hui cette possibilité d'échapper à la vigilance des policiers,
00:30:23 alors qu'ils font leur travail,
00:30:24 mes collègues sont très sérieux dans ces centres de rétention,
00:30:27 il y va de leur sécurité,
00:30:29 et bien c'est qu'il y a vraiment un sujet.
00:30:31 C'est-à-dire qu'en fait, avant de travailler sur la reconduite
00:30:34 à la frontière de ces délinquants,
00:30:36 parce que la dangerosité aussi,
00:30:38 elle est faite par des voyous qui sont passés par la case prison.
00:30:43 Je crois très sincèrement que si on veut se donner les moyens,
00:30:46 c'est peut-être aussi travailler sur des crans
00:30:49 qui pourraient se trouver à proximité des prisons
00:30:53 pour pouvoir mieux les surveiller, mieux les encadrer.
00:30:55 Ça veut dire qu'ils auraient, pour assurer,
00:30:58 bien sûr la Ligue des droits des hommes,
00:31:00 qui pense surtout à la sécurité de leurs protégés,
00:31:05 nous on pense surtout à la protection de nos policiers.
00:31:08 C'est pour cette raison qu'il y a vraiment un travail à faire
00:31:10 sur les établissements avant de parler de les remplir.
00:31:14 Restez avec nous, Boudon, on ouvre le débat avec mes invités.
00:31:16 Joseph, ça vous inspire quoi ? 10 sur 28 quand même.
00:31:19 Je vous vois sourire.
00:31:20 Oui, parce que je vois 7.
00:31:21 Pour moi, 7, c'est le cimetière marin si bien chanté par Georges Brassens.
00:31:25 Oui, ça c'est vrai.
00:31:26 Je supplique pour être enterré sur la plage de 7.
00:31:28 Et aujourd'hui, c'est le CRA, le centre de rétention administrative.
00:31:33 Ça a été dit, manque de moyens.
00:31:35 Il y a un problème quand même sur ce que sont ces CRA,
00:31:37 parce que ces évadés, ils s'en vont.
00:31:41 Et s'ils ne sont pas repris dans l'année, on ne peut plus les expulser.
00:31:45 Ça soulève des problèmes de droits, de moyens, de droits.
00:31:48 Mais ça a été dit, mais je conseille à tous d'aller voir
00:31:51 le cimetière marin de la ville de 7 plutôt que d'aller voir le CRA.
00:31:54 C'est votre petit côté poète et fan de la fonction française.
00:31:56 Oui, mais peut-être qu'ils ont voulu faire du pédalo sur la vague en rêvant.
00:32:00 Oui, c'est cela.
00:32:01 Je ne suis pas certain que Bruno Bardocetti, qui est avec nous,
00:32:06 partage même un avis, même si je sais qu'il est fan de chansons.
00:32:10 Patrice ?
00:32:11 On en revient toujours à la question principale.
00:32:13 Est-ce qu'il y a assez de moyens ?
00:32:14 Non, il n'y a pas assez de moyens.
00:32:16 Et puis, il faut savoir quand même que les gens qui sont les plus qualifiés
00:32:19 pour garder ce genre de personnes, ce sont des agents pénitentiaires.
00:32:23 Et là, dans un centre de rétention, il n'y a pas d'agent pénitentiaire.
00:32:27 Ce sont des policiers qui ne sont pas très, très, très, très habitués.
00:32:30 Alors, vous ajoutez au fait que ces policiers ne sont pas faits pour ça exactement,
00:32:36 qu'il y ait des cloisons extrêmement légères et qu'on arrive à s'évader avec un tire-bouchon
00:32:41 et en faisant un trou dans le toit,
00:32:43 il y a peut-être une nécessité de revaloriser tout le système de rétention.
00:32:52 Maïma ?
00:32:53 Non, mais je pense qu'on est débordé, tout simplement.
00:32:55 On est toujours en réaction et qu'effectivement,
00:32:57 on n'a pas du tout la capacité de gérer cet influx de migrants.
00:33:02 Et d'autant plus qu'aujourd'hui, non seulement vous avez des personnes
00:33:05 qui sont sous EQTF, qu'on ne met plus dans les centres de rétention administrative
00:33:09 puisqu'on met les sortants de prison, c'est-à-dire les plus dangereux,
00:33:13 et qu'on n'arrive pas tout simplement à exécuter les EQTF.
00:33:17 Donc, c'est sans fin, en fait. C'est sans fin.
00:33:20 Et le problème, c'est qu'on obéit toujours à une idéologie
00:33:23 qui veut qu'on accueille des personnes et qu'on sait pertinemment
00:33:26 qu'aujourd'hui, on a la capacité de filtrer, qu'on accueille ces personnes
00:33:30 et qu'on sera en incapacité d'expulser.
00:33:34 Ça pose aussi la question, peut-être, que quand il y a des personnes
00:33:37 sous EQTF ou des personnes étrangères, qu'on puisse négocier avec les pays d'origine,
00:33:41 notamment pour qu'elles puissent faire leur peine dans leur pays d'origine.
00:33:47 Mais bon, ça, c'est un vaste débat, puisque de toute façon,
00:33:49 on a beaucoup de problèmes aujourd'hui, rien que pour exécuter les EQTF
00:33:54 et avoir les fameux "laisser passer consulaires".
00:33:57 Bruno, vous avez entendu l'humeur un petit peu taquine de Joseph et de Patrice,
00:34:01 mais le sujet est extrêmement sérieux. C'est la raison pour laquelle on le traite,
00:34:05 évidemment, même si on le traite avec un peu d'humour.
00:34:08 Mais ça veut dire quoi ? Ça ne fait pas très sérieux quand même, mine de rien.
00:34:13 C'est sûr que vu de l'extérieur, ça ne paraît pas sérieux,
00:34:16 alors que, comme je le soulignais, mes collègues font un travail très, très sérieux.
00:34:20 Vous avez cinq ou six policiers pour surveiller, 28 retenus d'un secret,
00:34:25 la nuit notamment, c'est quand même assez léger.
00:34:29 Et puis surtout, ce qui n'est pas sérieux, c'est l'exposition de ces policiers.
00:34:34 Vous avez des policiers qui sont agressés.
00:34:36 Et vous voyez, vu de l'extérieur, on peut imaginer que, pour la Ligue des droits de l'homme,
00:34:41 ces pauvres individus sont sous pression, ils sont maltraités.
00:34:45 Moi, je vous le dis clairement, nous sommes en danger
00:34:47 quand nous travaillons avec des individus déterminés qui sortent du milieu carcéral.
00:34:52 Ce ne sont plus les… Vous savez, il y a 25 ans, vous aviez des étrangers en situation irrégulière
00:34:57 qui étaient parfois même, je dirais, dans la morale, victimes.
00:35:01 Quelque part, ils étaient exploités dans certains territoires agricoles ou dans des chantiers,
00:35:06 et ils se tenaient très, très bien dans ces centres ou, enfin, de manière générale.
00:35:10 Là, aujourd'hui, on a des voyous qui sont déterminés, prêts à tout.
00:35:13 Ils sont prêts à tout d'ailleurs quand ils sont, on le voit bien, à la frontière de Menton par exemple,
00:35:18 ou ailleurs, ils sont prêts à tout pour résider en France et dans l'illégalité et dans l'agression.
00:35:23 Alors, vous imaginez bien, quand ils sont dans un centre de rétention où ils peuvent se retrouver, se regrouper,
00:35:28 je vous dis, là, une évasion, à la limite, c'est moindre mal,
00:35:33 en tout cas pour les policiers parce que parfois, ils se retournent contre nous.
00:35:38 Mais là, où ça ne fait pas sérieux, c'est qu'après, vous avez toutes les polices
00:35:41 qui sont là pour secourir les victimes à Sète ou à Agde, qui est très proche de Sète,
00:35:46 et qui ont été mobilisées pour rechercher ces dix individus,
00:35:48 alors qu'on a besoin d'eux pour d'autres missions de services publics et de secours.
00:35:53 Des individus dangereux, c'est ça qu'il faut rappeler.
00:35:58 Mais pas des fichiers, c'est le plus important.
00:36:00 Oui, et je vous redonne cette information du service police-justice de CNews.
00:36:06 Un des dix fuyards a été reconnu à la gare de Montpellier et est donc repris.
00:36:09 Il est parmi les dix retenus qui se sont sauvés, aucun effectivement.
00:36:12 Et c'est important de le rappeler, aucun des fichiers est...
00:36:14 Joseph Soudan ?
00:36:15 Il faut rappeler que dans ces centres, ils ont un certain nombre de droits.
00:36:18 Ils ont l'accès au téléphone, ils ont des avocats qui viennent, gratuitement évidemment.
00:36:23 Ils ont des psychologues, ils ont des médecins, ils ont les associations.
00:36:27 Alors ça me gêne beaucoup ce terme parce qu'il y a des tas d'associations
00:36:30 et tous ceux qui ont fait partie de l'association...
00:36:31 Ils sont payés grassement.
00:36:32 Non, mais ces associations-là sont là payées grassement pour leur donner
00:36:37 tous les conseils juridiques pour éviter d'être extrusés, payés par nos impôts.
00:36:42 Et en même temps, il y a des policiers qui sont là, ça a été dit à juste titre.
00:36:46 C'est un métier très stressant, c'est un métier dangereux,
00:36:50 avec des individus à qui on donne des droits que je trouve, pour ma part, un peu excessifs.
00:36:55 On comprend qu'ils ne veuillent pas partir ailleurs
00:36:58 parce que je ne vois pas dans quel autre pays ils seraient mieux traités.
00:37:00 Un dernier mot, Bruno Bartocchetti, sur le sujet, un message, un cri ?
00:37:05 Vraiment, vraiment, un message, un appel au secours avec une colère froide dans mes propos.
00:37:13 C'est que la sécurité est la priorité pour nos collègues.
00:37:17 Et je vous le dis, ce qui s'est passé à Sète, au Cras de Sète,
00:37:20 ça reflète ce qui se passe dans la plupart des centres de rétention en France.
00:37:25 Donc ce n'est pas un cas isolé.
00:37:26 On a de plus en plus de problèmes et j'ai vraiment peur qu'un jour,
00:37:30 on ait un drame dans ces centres de rétention avec des individus
00:37:33 vraiment déterminés pour en découdre et quitter leur centre de rétention.
00:37:37 Merci Bruno Bartocchetti, c'est important d'évoquer ce sujet avec vous.
00:37:42 Je rappelle que vous êtes secrétaire national Unité Sud.
00:37:44 Merci.
00:37:45 Merci pour toutes ces précisions.
00:37:46 Les amis, on va parler des JO.
00:37:48 Vous savez qu'il va falloir un QR code, à Paris, pour pouvoir circuler.
00:37:53 Je ne sais pas si vous avez compris comment tout ça fonctionnait.
00:37:56 Avec David Brunet et François Lefrand, on a décidé d'être très, très, très pédagogues ce matin
00:38:01 pour essayer d'expliquer.
00:38:03 Je suis bête, je n'ai pas tout compris.
00:38:05 En tous les cas, un QR code pour se déplacer dans certaines zones de la capitale pendant les JO.
00:38:09 Les éclipses ouvrent demain.
00:38:11 Objectif, identifier et exclure les profils dangereux.
00:38:14 On fait le point avec Florian Doré et ensuite Marie-Victoire Diodonné.
00:38:18 Elle essaiera de répondre à des questions très précises qu'on va lui poser
00:38:21 parce que ça touche notre quotidien.
00:38:23 On va vouloir savoir comment se déplacer, qu'est-ce qu'on pourra faire très concrètement.
00:38:27 Restez avec nous, on va vous expliquer.
00:38:29 Enfin, on va essayer d'être le plus concret possible.
00:38:31 D'abord, Florian Doré.
00:38:33 Se déplacer dans Paris lors des JO, le début d'un véritable casse-tête.
00:38:39 Des zones de restriction de circulation seront mises en place autour des sites olympiques
00:38:43 avant et pendant l'événement.
00:38:45 Entre le 18 et le 26 juillet, jour de la cérémonie d'ouverture,
00:38:48 un large périmètre à proximité de la Seine sera interdit aux véhicules motorisés
00:38:52 mais également aux piétons.
00:38:54 Certains ponts, comme l'Alma ou Alexandre III, seront fermés.
00:38:57 Seule une autorisation demandée au préalable permettra d'entrer dans la zone.
00:39:01 A partir du 27 juillet, les restrictions ne concerneront que les véhicules motorisés
00:39:05 de type 2 ou 4 roues.
00:39:07 A proximité des sites olympiques, des zones rouges,
00:39:09 signifiant que la circulation est interdite, seront instaurées.
00:39:13 Des dérogations seront toutefois accordées aux personnes habilitées,
00:39:16 comme les médecins ou les hôteliers.
00:39:18 Un QR code permettra d'entrer dans le périmètre.
00:39:20 Des secondes zones, dites bleues, seront également établies.
00:39:23 Dans celles-ci, les déplacements motorisés ne seront pas interdits
00:39:26 mais réglementés sous certaines conditions.
00:39:28 Seules les personnes qui vivent, travaillent ou veulent se rendre
00:39:31 dans un commerce ou un restaurant pourront y accéder en voiture.
00:39:34 La particularité de ces zones rouges et bleues,
00:39:36 c'est qu'elles changent quasi quotidiennement en fonction des épreuves olympiques.
00:39:39 Par exemple, lors du marathon qui se déroulera dans Paris,
00:39:42 les conditions de circulation seront plus strictes.
00:39:44 Pour s'y retrouver, les Parisiens devront donc s'informer avant de se déplacer,
00:39:48 notamment via le site du gouvernement.
00:39:50 Ce vendredi, une plateforme a été mise en ligne
00:39:53 afin que les usagers puissent prendre connaissance du dispositif.
00:39:56 Dès lundi, les personnes concernées pourront s'inscrire
00:39:59 afin d'obtenir le QR code, le précieux sésame pour se déplacer lors de ces JO.
00:40:04 - C'est rigolo parce que pendant le reportage, je vous raconte un peu l'histoire,
00:40:08 Patrice Arditti me posait des tas de questions.
00:40:10 Alors Patrice, c'est pas moi qui ai les réponses.
00:40:12 - Je sais mais je voulais savoir si vous...
00:40:14 - Oui mais c'est pas moi qui ai les réponses.
00:40:15 - Comment on va être empêchés de venir ici ? Est-ce que vous avez prévu des dortoirs ?
00:40:18 - Oui, on va voir.
00:40:19 - Parce qu'on va être empêchés de venir.
00:40:20 - Marie-Victoire Diodonnet est avec nous.
00:40:21 Je vais lui poser certaines questions très précises qui vous concernent,
00:40:24 vous qui nous regardez évidemment.
00:40:26 Et Marie-Victoire va nous apporter toutes les réponses.
00:40:29 Première question très concrète, Marie-Victoire.
00:40:31 Si je suis résidente du Périmètre Rouge pendant les JO,
00:40:34 est-ce que je pourrais par exemple aller à pied chez un commerçant de mon quartier
00:40:37 si j'ai envie d'acheter ma baguette ou une côte de bœuf par exemple ?
00:40:40 - Alors c'est très simple.
00:40:41 Pour ce premier cas, la réponse est oui.
00:40:43 C'est un oui.
00:40:44 Que je sois riverain ou non, du moment que je suis piéton dans la zone rouge,
00:40:48 je pourrais bel et bien me déplacer.
00:40:50 La circulation sur les trottoirs restera possible
00:40:53 avec des points de passage ouverts sur des temps définis.
00:40:56 Attention, il sera peut-être nécessaire de patienter quelques minutes
00:40:59 avant de pouvoir traverser selon l'influence,
00:41:02 mais cela reste possible en tant que piéton.
00:41:04 - Deuxième question.
00:41:06 Si j'habite en dehors du Périmètre Restreint et que je travaille là-bas,
00:41:10 est-ce que je peux me déplacer avec et sans voiture ?
00:41:13 - Alors c'est un oui.
00:41:14 Il me faudra m'inscrire sur la plateforme Passejeux qui ouvre donc lundi,
00:41:18 fournir une photo, une pièce d'identité et une attestation d'employeur
00:41:22 ou un justificatif de domicile.
00:41:24 Et grâce à cela, je pourrais me déplacer, véhiculer.
00:41:28 Une plateforme numérique à destination des professionnels
00:41:31 qui s'appelle J'Optimise a déjà été mise en ligne.
00:41:34 Et vraiment, l'objectif, c'est d'aider à planifier toutes les livraisons
00:41:37 pour notamment les professionnels.
00:41:39 - Dernier cas de figure qui intéresse bon nombre de tes spectateurs
00:41:43 qui nous regardent.
00:41:44 J'en suis persuadé.
00:41:45 C'est le jour de la cérémonie d'ouverture.
00:41:46 J'habite au plus proche de la Seine.
00:41:48 Où est-ce que je peux aller très concrètement ?
00:41:51 - C'est plus compliqué.
00:41:52 Pour la cérémonie d'ouverture et plus généralement,
00:41:55 pour la semaine avant le 26 juillet, les accès vont être très restreints.
00:41:59 Les véhicules seront tout simplement interdits
00:42:02 à part quelques très rares exceptions, notamment pour les secours et les urgences.
00:42:06 Une solution que l'on peut trouver, c'est d'acheter un billet
00:42:09 pour assister à la cérémonie du 26 juillet.
00:42:11 Mais dans le doute, Thierry, je vous conseille plutôt
00:42:14 de ne pas tarder à vous inscrire sur cette plateforme.
00:42:17 Passe-jeu disponible dès lundi.
00:42:20 - Merci Marie-Victoire pour toutes ces précisions.
00:42:23 On avait besoin de quelques éclaircissements.
00:42:26 Patrice ?
00:42:27 - Je suis presque atterré.
00:42:29 Je suis presque atterré parce que c'est très français.
00:42:32 C'est compliqué, ahurissant.
00:42:35 Vous vous rappelez, pendant le Covid,
00:42:37 on était tous propriétaires de 4 ou 5 chiens
00:42:40 pour pouvoir les sortir sans arrêt.
00:42:43 - Vous avez 4 chiens, vous ?
00:42:44 - Oui, à peu près.
00:42:45 - Bravo.
00:42:46 - Et là, je dois avoir 3 grands-mères à promener aussi,
00:42:48 qui sont encore là, ce serait bien.
00:42:51 Mais franchement, il n'y avait pas quelque chose de plus simple à faire
00:42:55 que ces demi-mesures, ces quarts de mesures
00:42:59 qu'il va falloir amalgamer.
00:43:00 Il y a une foule de gens.
00:43:01 Si nous ne comprenons rien, et pourtant nous sommes au fait de l'actualité,
00:43:04 puisque nous regardons ce qui se passe, nous l'écoutons, notre consoeur.
00:43:08 Je veux dire, il y a des gens qui n'ont pas la maîtrise de l'actualité
00:43:11 comme nous l'avons.
00:43:12 Comment vont-ils faire ?
00:43:13 Ils vont arriver à un point pour aller quelque part
00:43:16 et ils sont peut-être pressés, ou c'est peut-être vital,
00:43:19 et ils vont devoir décliner leur identité,
00:43:22 donner toutes sortes de garanties pour essayer de passer
00:43:26 avec des gens qui seront évidemment excédés,
00:43:28 et on pourra les comprendre, et qui ne les laisseront pas passer.
00:43:31 C'est une horreur.
00:43:32 - Joseph Toubet.
00:43:33 - Moi, j'ai une question.
00:43:34 Je suis étranger, j'ai réservé un hôtel à Paris,
00:43:38 dans une zone...
00:43:39 J'ai compris que les zones variaient de jour en jour,
00:43:41 alors ça, c'est encore quelque chose de compliqué,
00:43:43 mais j'ai réservé mon hôtel.
00:43:45 Comment ça se passe si je n'ai pas fait attention,
00:43:48 qu'il fallait un QR code, etc. ?
00:43:50 J'arrive avec ma petite valise, à l'aéroport, j'évite les voleurs,
00:43:53 ça, c'est déjà un exploit.
00:43:55 Je prends le RER avec des tarifs, alors j'ai des gros moyens,
00:43:59 parce que je peux payer le billet de RER
00:44:01 qui a augmenté de plus de 100 %.
00:44:03 - Qu'est-ce que vous faites ?
00:44:05 - Et après, comment je fais si je n'ai pas de QR code ?
00:44:08 - Vous n'êtes pas un interprète ?
00:44:10 - Non, mais c'est vrai que sérieusement,
00:44:12 c'est une vraie question.
00:44:14 C'est-à-dire que les touristes, comment ils vont savoir tout ça ?
00:44:16 Alors, est-ce que c'est leur compagnie de voyage, de tourisme ?
00:44:19 - Si on vient tout seul...
00:44:21 - Eh bien, je...
00:44:23 On va poser la question ?
00:44:25 - Oui, on a essayé d'apporter un certain nombre de réponses,
00:44:28 mais de toute façon, il fallait bien trouver un système,
00:44:31 pour être complètement...
00:44:33 - Ou alors, les touristes, peut-être qu'ils sont exemptés de QR code ?
00:44:37 - Non, non, non.
00:44:39 - Ah, c'est sérieux, là ?
00:44:41 - À ce moment-là, on va se mettre des chemises hawaïennes.
00:44:44 - Je suis un touriste dû à Mars, déjà.
00:44:46 - Non, mais comment vous voyez ?
00:44:48 De toute façon, très concrètement,
00:44:50 il fallait mettre un système en place.
00:44:52 Alors, évidemment, on a essayé de décrypter et de vous expliquer les choses, mais...
00:44:55 - Ça, on sait faire.
00:44:57 Ça s'appelle un contrôle dans des zones.
00:44:59 Pour accéder à la zone quand il y a un grand événement,
00:45:02 on met des points de contrôle et des points de passage.
00:45:05 C'est comme ça que ça se fait, et ça se gère.
00:45:08 Alors, évidemment, ça pose des difficultés d'organisation,
00:45:11 mais c'est pas impossible.
00:45:13 Le coup du QR code, en plus, avec des zones qui varient,
00:45:16 on ne sait pas du jour au lendemain, on nous dit,
00:45:19 la communication, vérifiez tous les jours si...
00:45:22 - D'ailleurs, la question, je ne sais pas,
00:45:24 comment ça se passait dans les autres pays, dans les autres villes ?
00:45:27 Quel système a été mis en place, en fait ?
00:45:29 Ce serait intéressant de voir, effectivement, ce qui a été mis en place.
00:45:32 Je vois pour les marathons, en plus,
00:45:35 il y a des endroits pour accéder, il y a des points d'accès,
00:45:38 avec des contrôles, peut-être des fouilles,
00:45:41 pour voir si vous n'avez pas d'armes, pour le machin,
00:45:44 et puis après, il y a des barrières et en avant.
00:45:46 - On n'est pas idiots, on sait très bien qu'à certains endroits,
00:45:50 devant la scène, il ne faut pas arriver au dernier moment avec sa voiture.
00:45:53 On s'étonne de pouvoir passer.
00:45:55 - Avec la voiture, c'est compliqué.
00:45:57 - Bien entendu.
00:45:59 - Ça va être balisé.
00:46:01 - On ne peut pas vraiment contrôler.
00:46:03 Le contrôle va être aléatoire.
00:46:06 - La communication officielle que j'ai vue hier,
00:46:09 elle a des justifications, c'était pour éviter que les personnes dangereuses
00:46:12 rentrent dans la zone.
00:46:14 Ça veut dire qu'on sait qu'il y a des personnes dangereuses
00:46:16 qui se promènent en France.
00:46:18 - Ne commencez pas à fouler nos téléspectateurs, mon frère Joseph.
00:46:23 Je ne sais pas si c'est le meilleur des systèmes,
00:46:26 il fallait en tous les cas en trouver un.
00:46:29 On a essayé d'être très pédagogues.
00:46:32 Nous-mêmes, nous sommes un peu perdus par rapport à cela.
00:46:35 On verra bien ce que ça va donner, mais ça promet.
00:46:39 Les amis, on va marquer une première pause.
00:46:41 C'est la mi-temps de The Weeknd.
00:46:43 On va se retrouver dans quelques instants.
00:46:46 On reparlera de l'Eurovision, c'est promis.
00:46:49 On a beaucoup parlé d'Eden Golan,
00:46:51 mais on va parler de la performance de Slimane,
00:46:54 qui arrive en 4ème position.
00:46:56 Cette prestation a été extraordinaire.
00:46:59 Il a pu prononcer des beaux mots.
00:47:02 Vous avez souligné, cher Naïma.
00:47:04 On parlera de Slimane,
00:47:06 on sera avec des spécialistes.
00:47:08 On parlera aussi de football.
00:47:10 Vous savez ce qui se passe ce soir ?
00:47:12 C'est pour Naïma.
00:47:14 Vous savez ce qui se passe ce soir, Parc des Princes ?
00:47:16 - Oui, bien sûr.
00:47:18 - Qu'est-ce qui se passe ce soir ?
00:47:20 - On en parlait juste avant,
00:47:22 elle sait très bien qu'elle va payer.
00:47:24 - C'est le dernier match de Mbappé.
00:47:27 - Il y a un barbecue prévu.
00:47:30 - Organisé par Sandrine Rousseau.
00:47:33 - Et vous savez avec qui on sera ?
00:47:35 On sera avec Fabien Otaniante,
00:47:37 réalisateur qu'on ne présente plus,
00:47:39 grand fan du PSG, de football,
00:47:41 et grand fan de Mbappé.
00:47:43 Programme très chargé pour cette 2ème heure.
00:47:46 Restez bien avec nous, c'est sur CNews que ça se passe.
00:47:49 Vous connaissez la chanson.
00:47:51 A tout de suite.
00:47:53 - Rebonjour, il est presque midi.
00:47:55 Merci de nous accueillir chez vous.
00:47:57 C'est la dernière heure de Mini Do The Weekend,
00:47:59 puisque nous sommes ensemble jusqu'à 13h le dimanche.
00:48:02 Je vous présente mes invités dans quelques instants,
00:48:04 mais tout de suite, le sommaire de notre 2ème partie.
00:48:07 A la une, on vous reparle de l'Eurovision et du palmarès.
00:48:11 On va vous montrer une synthèse de la soirée,
00:48:13 les principales images.
00:48:15 La Suisse a remporté cette 68ème édition.
00:48:18 Hélène Golan, la chanteuse israélienne,
00:48:20 a obtenu une très belle 5ème place.
00:48:22 On voit ce qu'elle ressemble.
00:48:23 On l'a déjà dit, une vraie et belle victoire,
00:48:25 vu le contexte ambiant autour d'elle.
00:48:27 Et puis, on vous parlera longuement de la performance
00:48:29 de Slimane Cocorico, quand même.
00:48:31 Le chanteur français a obtenu une belle 4ème place.
00:48:34 On l'écoutera, réaction aussi avec nos invités.
00:48:37 On vous parlera aussi dans Mini News Weekend
00:48:40 de votre comportement en volant.
00:48:42 Oui, près de 7 Français sur 10 reconnaissent proférer
00:48:45 des injures contre d'autres automobilistes.
00:48:48 C'est ce que révèle un baromètre de la Fondation Vinci Autoroute.
00:48:51 Eh bien, je poserai la question à mes invités,
00:48:53 savoir comment ils sont, comment ils se comportent.
00:48:56 On verra ça avec eux.
00:48:58 Et puis, enfin, on parlera football,
00:49:00 un sujet qui passionne Naïma Imphadel.
00:49:02 Et comme le titre de nos confrères du Parisien ce dimanche,
00:49:05 j'ai trouvé le titre très beau.
00:49:07 "Le Parc perd son prince", très joli titre.
00:49:09 Eh oui, c'est la derdéder pour Kylian Mbappé,
00:49:12 le meilleur buteur de l'histoire du PSG,
00:49:14 qui quitte le club, ça on le savait.
00:49:16 Eh bien, Fabien Otaniante, réalisateur au combien célèbre,
00:49:19 fan du PSG et de Kylian Mbappé, sera notre invité.
00:49:23 Et on le fera réagir évidemment sur ce départ de Kylian Mbappé.
00:49:27 Je suppose qu'il est très triste.
00:49:28 Voilà pour le prom' qui vous attend.
00:49:30 Mais tout de suite, on fait un nouveau tour de l'information
00:49:32 avec Isabelle Piboulot. Rebonjour Isabelle.
00:49:34 Rebonjour Thierry, bonjour à tous.
00:49:36 L'armée israélienne a ordonné de nouvelles évacuations à Arafat
00:49:40 en vue d'une offensive terrestre d'envergure.
00:49:42 Environ 300 000 Palestiniens ont déjà quitté la ville
00:49:45 depuis le 6 mai, selon Tsaïl.
00:49:47 Joe Biden estime qu'un cessez-le-feu serait possible
00:49:50 si le Ramas relâchait tous les otages.
00:49:52 Dans le même temps, les bombardements se poursuivent
00:49:54 dans la bande de Gaza, alors que le chef de l'ONU
00:49:57 a de nouveau appelé à un cessez-le-feu immédiat.
00:49:59 Dans la région de Zeytoun, l'armée israélienne a annoncé
00:50:02 avoir découvert des armes dans une école.
00:50:05 On écoute le porte-parole de Tsaïl.
00:50:07 Dans le centre de la bande de Gaza,
00:50:10 les troupes de la 99e Division sautent au milieu
00:50:13 d'une opération de grande envergure dans la région de Zeytoun.
00:50:16 Les troupes ont éliminé une trentaine de terroristes
00:50:19 et localisé des dizaines d'armes dans une école de la région.
00:50:22 Elles poursuivent leur opération dans cette zone.
00:50:24 Ces dernières heures, elles ont découvert un important itinéraire souterrain
00:50:27 par lequel les terroristes prévoyaient de mener une attaque
00:50:29 contre nos forces.
00:50:31 Dans le nord-est de l'Ukraine, plus de 4000 personnes
00:50:36 ont été évacuées des zones frontalières de Kharkiv.
00:50:39 Une offensive russe surprise a débuté vendredi.
00:50:42 Moscou a déjà revendiqué la prise de plusieurs villages
00:50:45 dans la région. On fait le point avec Mathilde Ibanez.
00:50:48 Des bâtiments complètement détruits
00:50:52 où les flammes ne sont pas encore éteintes.
00:50:55 C'est un combat qui n'en finit pas.
00:50:57 Repoussés il y a deux ans, les Russes réalisent des avancées importantes
00:51:00 et annoncent la prise de six villages en nord-est de l'Ukraine,
00:51:03 près de la frontière russe.
00:51:05 Cette zone est actuellement en proie à de violents combats
00:51:08 où en 24 heures, l'armée russe a multiplié le nombre de tirs
00:51:11 d'artillerie et de mortiers sur 30 localités de la région de Kharkiv.
00:51:15 Le nombre de bombardements n'a pas diminué.
00:51:19 Il est le même qu'hier.
00:51:21 Les Russes bombardent constamment toute la ville.
00:51:24 Face à l'avancée des Russes sur le territoire ukrainien,
00:51:28 près de 1800 personnes ont été évacuées de la région de Kharkiv,
00:51:31 dont beaucoup de personnes âgées arrivent ici en voiture et camionnette.
00:51:35 Les sacres remplis d'effets personnels,
00:51:39 le cauchemar qui continue pour ces évacués.
00:51:41 Les bombardements sont constants et ces obus sifflent au-dessus de nos têtes.
00:51:47 C'est devenu très effrayant.
00:51:51 Nous sommes restés là jusqu'au dernier moment et aujourd'hui,
00:51:55 ils disent que les Russes sont presque dans notre village.
00:51:59 Que dire d'autre ? C'est dommage.
00:52:02 J'ai pleuré, je ne voulais pas partir, j'ai dû abandonner mon chien.
00:52:06 Après le déclenchement de l'attaque, Washington a annoncé
00:52:09 une nouvelle aide militaire de 400 millions de dollars
00:52:12 pour porter assistance à l'Ukraine face à l'offensive russe
00:52:15 qui va s'intensifier selon la Maison-Blanche.
00:52:17 Dans ce contexte géopolitique complexe
00:52:21 et à l'approche du scrutin des Européennes de juin,
00:52:24 Emmanuel Macron a abordé hier sur X le conflit en Ukraine.
00:52:27 En répondant aux internautes, le président a appelé
00:52:30 à se montrer dissuasif et crédible vis-à-vis de la Russie.
00:52:33 Décryptage de notre journaliste politique Elodie Huchard.
00:52:36 Le président de la République a donc décidé de prendre la parole
00:52:40 sur les réseaux sociaux pour parler d'Europe.
00:52:42 Un moyen pour lui de s'impliquer dans la campagne
00:52:44 sans pour autant par exemple se rendre à un meeting.
00:52:47 Il répond à un certain nombre de questions d'internautes.
00:52:49 D'abord sur les troupes au sol, sommes-nous en guerre ?
00:52:51 Non, je tiens à vous rassurer, dit le président de la République.
00:52:53 Il explique qu'il a tout fait au nom de la France pour avoir la paix
00:52:56 mais que ça ne veut pas dire être faible, qu'il faut, je cite,
00:52:59 "continuer de dissuader la Russie, de continuer à avancer".
00:53:02 Il faut protéger la paix et donc il faut s'armer et dissuader.
00:53:05 Il évoque aussi l'importance d'une défense européenne,
00:53:07 expliquant qu'il faut créer des capacités communes européennes de défense.
00:53:11 Il cite un certain nombre d'exemples, comme par exemple
00:53:13 une force rapide d'intervention de 5 000 hommes pour protéger nos ressortissants,
00:53:17 faire des exercices ensemble, avoir des équipements en commun.
00:53:20 En revanche, il assure, une seule armée européenne et un seul commandement.
00:53:23 Non, c'est une force de garder des modèles au niveau de chaque pays,
00:53:26 dit le président de la République.
00:53:28 On lui demande aussi si l'Europe est en danger.
00:53:30 Il explique que oui, pour plusieurs raisons.
00:53:32 D'abord à cause du retour de la guerre, parce que l'Europe n'a pas suffisamment de quoi se protéger.
00:53:36 Il explique aussi qu'elle est en danger sur le plan économique,
00:53:39 que le modèle qui a fonctionné jusque-là, finalement risque de décrocher.
00:53:42 Et puis il évoque aussi un risque de division,
00:53:44 notamment parce que les débats se clivent avec un manque de civilité,
00:53:47 notamment sur les réseaux sociaux.
00:53:49 Et puis enfin, il répond à une question plus politique,
00:53:51 notamment sur la montée des extrêmes droites en Europe.
00:53:54 Il explique qu'elle se nourrisse de la colère, de la peur, du rejet de l'autre.
00:53:57 En revanche, il précise qu'il ne veut pas stigmatiser ceux qui votent pour eux,
00:54:00 mais qu'il combat des idées.
00:54:02 Il dit aussi ceci, elle disait il y a quelques années,
00:54:04 "Brexit, Frexit", elle n'ose plus le dire, mais le projet qu'elle porte, c'est la même chose.
00:54:08 On voit donc un président de la République, certes en campagne,
00:54:10 mais qui tient à garder un peu de hauteur.
00:54:12 Dans le reste de l'actualité, le sud du Brésil,
00:54:15 dévasté par des inondations historiques.
00:54:18 Un bilan provisoire fait état de 136 morts et plus de 800 blessés.
00:54:22 Près de 125 personnes sont portées disparues.
00:54:25 Le travail des secours est compliqué en raison d'intenses précipitations.
00:54:29 Face à l'ampleur des dégâts, les États-Unis et les autorités locales
00:54:33 travaillent ensemble à fournir l'aide nécessaire à la population.
00:54:36 C'est la fin de ce journal. Je vous retrouve dans un peu moins de 30 minutes.
00:54:40 La suite, c'est avec vous Thierry.
00:54:42 Merci chère Isabelle. On se retrouve évidemment dans 30 minutes.
00:54:45 On sera là, on sera au rendez-vous.
00:54:46 Allez, je vous présente le plateau de mes invités de ce dimanche évidemment.
00:54:51 Nous a rejoint Eleonore Carroix, députée Renaissance des Français établie hors de France.
00:54:54 Soyez la bienvenue. Je suis ravi de vous accueillir.
00:54:56 Ça me fait plaisir.
00:54:57 Moi aussi, merci.
00:54:58 Naïma Mfadel, toujours prête pour...
00:55:02 Vous allez réviser vos fiches sur le football. Je vous attends.
00:55:05 Patrice Sarditti, que je ne vous présente pas non plus.
00:55:08 Et Joseph Touvenel, que je ne vous présente pas non plus,
00:55:10 puisque vous êtes des habitués de cette émission.
00:55:12 Allez, chose promis, chose due, on va commencer notre deuxième heure.
00:55:15 Je ne sais pas si vous avez regardé la cérémonie de l'Eurovision, chère Eleonore.
00:55:19 J'ai suivi les politiques, mais je n'ai pas regardé.
00:55:21 On va en parler. On en a déjà beaucoup parlé au cours de la première heure.
00:55:25 On va tout vous montrer. Dans notre première heure, on a beaucoup parlé évidemment
00:55:29 de la très belle prestation d'Eden Golan, l'artiste israélienne qui a obtenu la 5e place.
00:55:35 Une très belle 5e place, je disais même dans la première partie de cette émission
00:55:38 que ça ressemble quasiment à une victoire.
00:55:41 Elle a dû chanter malgré les sifflets, les huées. On a vu la séquence tout à l'heure.
00:55:45 Mais là, on va parler de Slimane dans quelques instants,
00:55:47 puisque Cocorico, l'artiste français, n'a pas gagné.
00:55:50 Il n'a pas gagné depuis 1977 et Marie Myriam.
00:55:53 Mais Slimane a terminé 4e. Avec François, on a quand même décidé de vous faire un petit condensé
00:55:59 de toutes les plus belles images, les plus beaux extraits, etc.
00:56:03 Si vous n'avez pas pu regarder hier soir la cérémonie, on commence par ça.
00:56:06 Tiens, regardez.
00:56:08 [Musique]
00:56:11 [Applaudissements]
00:56:13 [Musique]
00:56:19 [Applaudissements]
00:56:24 [Musique]
00:56:39 [Musique]
00:56:41 Voilà, c'était un condensé, parce que c'est long, une soirée de l'Eurovision.
00:56:50 Et Léonore, juste avant qu'on parle de Slimane, j'aimerais qu'on revoie cette séquence.
00:56:55 On a commencé notre première heure avec cette séquence forte d'Eden en train de chanter sur les sifflets.
00:57:01 Et ce n'est pas vraiment le genre de spectacle qu'on a envie de voir, et notamment pour l'Eurovision.
00:57:06 Regardez à nouveau cette séquence.
00:57:08 [Vidéo]
00:57:10 [Vidéo]
00:57:13 [Vidéo]
00:57:16 [Vidéo]
00:57:43 Bon, ce n'est pas la séquence que je voulais vous montrer, mais c'est la réaction de Slimane,
00:57:47 qui s'était exprimée, qui a voulu... parce qu'on a eu une espèce d'incompréhension hier,
00:57:53 vous l'évoquiez Joseph, par rapport aux déclarations de Slimane,
00:57:55 qui a fait in fine une belle déclaration d'amour, et c'est important de le rappeler.
00:57:58 En disant que c'était une bonne artiste, il a raison.
00:58:00 Et puis il a un autre intérêt, je viens de me rendre compte, parce que là j'ai eu l'extrait en entier, où il s'exprime.
00:58:04 Je parle aussi bien dans le lex Slimane.
00:58:06 Ah oui, allez.
00:58:08 Je crois que la séquence est calée, c'est la séquence que j'aimerais vous remontrer, évidemment,
00:58:14 et sur laquelle j'aimerais vous faire réagir, Eleonore.
00:58:16 [Vidéo]
00:58:19 [Cris]
00:58:43 Eleonore, qu'est-ce que ça vous inspire ?
00:58:45 Cette séquence était attendue, puisqu'on l'a dit, cette chanteuse s'est entraînée avec son staff,
00:58:51 bien en amont, pour évidemment affronter ses sifflés, ses huées, mais enfin c'est triste.
00:58:55 Oui absolument, et franchement il faut du courage personnel pour tenir et continuer à chanter dans ce contexte.
00:59:02 Moi je regardais parce que je dois avouer que je ne suis pas une fan de l'Eurovision,
00:59:07 contrairement à des milliers, voire des millions de français,
00:59:10 je ne suis pas ce concours qui attire autant de téléspectateurs,
00:59:14 et du coup je me suis un peu intéressée à comment ça s'est passé depuis les années 50,
00:59:18 lorsque ça a été créé, parce que ça fait quand même très très très longtemps que ça dure,
00:59:22 et on sait que ça a été créé un peu pour rassembler l'Europe dans le contexte de l'après-guerre.
00:59:27 Et en fait il y a eu un nombre, mais infini, de polémiques, et des polémiques extrêmement graves.
00:59:32 Par exemple je disais que dans les années 60, il y avait eu le boycott du régime de Franco et de Salazar par les Danois,
00:59:38 il y a eu aussi le boycott d'Israël dans les années 70,
00:59:41 il y a eu le boycott de la Russie par la Georgie, le boycott de l'Ukraine...
00:59:45 Donc en fait on se rend compte que c'est extrêmement malheureux,
00:59:49 mais finalement c'est assez usuel dans l'histoire de l'Eurovision.
00:59:53 Et je pense que peut-être que finalement c'est quelque chose d'attendu,
00:59:57 et vous le disiez, elle s'était préparée avec son équipe,
01:00:00 mais c'est malheureux que ça ne puisse pas être juste un concours de chant, un concours où il y a un message...
01:00:05 La politique ne devrait pas rentrer en ligne de compte.
01:00:07 Je regrette que ce soit le cas, même si je me rends bien compte que depuis des décennies c'est le cas, malheureusement.
01:00:13 Je le disais, elle est cinquième, c'est une très belle place, juste derrière Slimane, dont on va parler dans quelques instants.
01:00:19 Je disais que c'était presque une victoire, vu la polémique, les tensions, etc.
01:00:23 Et c'est une jeune fille de 20 ans, quoi.
01:00:25 En fait il y a deux choses, c'est un peu comme la Coupe du Monde en réalité.
01:00:28 Il y a d'une part les prestations individuelles,
01:00:30 elle qui chante et qui a tout à fait le droit de chanter, de s'exprimer, sa voix, sa performance...
01:00:36 Moi je ne me prononcerai pas parce qu'encore une fois je n'ai pas vu les différentes prestations.
01:00:41 C'est la Suisse qui a gagné.
01:00:43 Eh bien voilà, très bien, bravo les Suisses.
01:00:46 Mais en tout cas je pense qu'il y a d'une part les prestations individuelles,
01:00:49 et ensuite le message politique derrière un pays, comme on a pu le voir aussi dans des compétitions sportives.
01:00:54 Et ça je trouve que c'est très malheureux, que ce soit dans le cas de compétitions sportives ou dans le cas de performances artistiques.
01:01:00 Parce que derrière ces polémiques, derrière ces sujets-là, il y a quand même des vies individuelles,
01:01:05 il y a des chanteurs qui se préparent pour qu'à l'Eurovision c'est hyper important.
01:01:09 France Gall par exemple, notre France Gall, elle a été découverte à l'Eurovision.
01:01:14 Elle ne chantait pas pour la France.
01:01:15 Elle ne chantait pas pour la France, c'est vrai.
01:01:17 Non, Luxembourg.
01:01:18 Ah, Luxembourg.
01:01:19 Voilà, vous voyez que je connais mal l'Eurovision.
01:01:21 En tout cas on voit qu'il y a quand même un certain nombre d'artistes
01:01:23 qui sont partis maintenant de notre patrimoine culturel, qui sont passés par là.
01:01:26 Et c'est dommage que des carrières individuelles, notamment cette chanteuse qui a visiblement une très belle voix,
01:01:31 ait vu sa performance.
01:01:33 Et le fait que les filles soufflaient un peu sur les braises par rapport à la présence, à la politique que vous êtes.
01:01:39 Mais malheureusement, à chaque fois qu'il y a un événement, qu'il y a une occasion d'aller mettre de l'huile sur le feu,
01:01:44 d'aller en rajouter, on voit qu'il y a certains partis qui sont au rendez-vous et moi je trouve ça déplorable.
01:01:50 Donc encore une fois, je ne suis peut-être pas la bonne personne pour en parler, parce que je ne l'ai pas vu hier.
01:01:54 Mais je pense qu'on devrait vraiment faire un effort collectivement pour permettre aux chanteurs, aux artistes...
01:02:00 - Oui, ça devrait rester un spectacle et que du spectacle.
01:02:03 - Clairement, et puis en plus c'est quelque chose qui parle aux sociétés, aux différents pays.
01:02:07 Il y a beaucoup de gens qui regardent l'Eurovision et qui aiment ce spectacle.
01:02:10 - Naïma et Joseph. Ensuite on parle de Slimane.
01:02:14 - Ah bah oui. - On parle de Slimane.
01:02:16 - Je voulais juste rajouter ce qui est peut-être nouveau par rapport à vos rappels historiques,
01:02:20 et vous avez bien raison que ça a toujours été en fait sujet à polémiques, différentes polémiques, etc.
01:02:26 Ce qui est nouveau aujourd'hui, c'est les menaces à l'encontre d'Eden Golan et la sécurité déployée.
01:02:35 Il y a eu quand même 100 policiers qui ont été déployés pour sa sécurité.
01:02:39 Donc c'est du jamais vu. C'est ça qui est différent.
01:02:42 Et puis aussi les manifestations. Je pense que c'est ça qui fait qu'aujourd'hui,
01:02:46 on doit regarder ça un peu différemment et ça veut dire que ça dit quelque chose aussi de notre société
01:02:51 et de la sécurité aussi, qui existe aussi aujourd'hui en Occident.
01:02:56 - Oui, sur ce point, juste je réagis. Encore une fois, c'est ce que j'ai lu, il faudrait revoir.
01:03:01 Mais il y a eu des éditions qui ont dû être annulées, il y a eu des reports qui ont été faits.
01:03:05 Je pense que vraiment, on a eu des contextes extrêmement tendus.
01:03:07 Par exemple en 78, lorsqu'il y a eu un boycott d'Israël de la part d'un certain nombre de pays
01:03:11 qui n'ont pas voulu montrer le lauréat israélien, je pense que la situation n'était pas beaucoup plus calme qu'aujourd'hui.
01:03:17 Et c'est aussi important de le rappeler parce qu'on a tendance à se dire
01:03:21 "Aujourd'hui c'est bien pire que ça ne l'a jamais été".
01:03:23 Ce n'est pas vrai, c'est dommage. C'était dommage à l'époque, c'est dommage aujourd'hui.
01:03:27 Mais je ne pense pas qu'aujourd'hui ce soit pire.
01:03:30 Mais bon, je n'étais pas là en 78 pour vous dire quelle était l'ambiance à l'époque.
01:03:34 - Allez, on parle de Slimane et de sa 4ème place.
01:03:37 On va retrouver, puisque hier j'avais fixé rendez-vous à Benoît Blazic, secrétaire d'European.
01:03:43 Vous vous souvenez, vous étiez avec moi, mon cher Patrice.
01:03:46 Il a tenu ses engagements, il est avec nous.
01:03:48 Bonjour Benoît.
01:03:50 Bon, on n'a pas gagné, mais on est 4ème.
01:03:55 - On n'a pas gagné, mais on est 4ème.
01:03:57 On n'a pas à rougir de notre prestation.
01:03:59 Slimane a vraiment très très bien chanté.
01:04:01 Ça a touché les cœurs des félicitateurs européens et australiens, ce qui est aussi important.
01:04:06 Bravo à lui, on sera très content d'aller en Suisse dès l'an prochain.
01:04:09 - Et on continue l'interview dans quelques instants, mais on va regarder la prestation de Slimane.
01:04:14 Parce qu'elle était belle cette prestation aussi, celle d'Eden Golan très belle, mais celle de Slimane aussi.
01:04:19 Allez, on écoute et on regarde surtout.
01:04:23 * Extrait de « Je t'aime » de Slimane *
01:04:52 Quelle prestation Benoît.
01:04:54 - C'était merveilleux, j'étais dans la salle, les proies me reviennent encore.
01:04:59 Rien qu'à voir ce morceau de la chanson a cappella, c'était waouh.
01:05:03 Et les paroles qu'il a eues après, c'était aussi un grand moment de paix.
01:05:07 Il est revenu vers 1h50 au centre de presse, là il avait les larmes aux yeux.
01:05:11 Il était très ému de ce qu'il avait fait.
01:05:13 Il avait vécu un rêve et c'était des larmes d'émotion avant d'être les larmes de tristesse.
01:05:19 Franchement, superbe émission.
01:05:20 - Benoît, on est content de cette 4ème place, mais pourquoi on ne gagne pas depuis 1977 ?
01:05:24 Qu'est-ce qui fait qu'on ne gagne pas ?
01:05:26 Mince, donnez-nous une réponse Benoît.
01:05:29 - Vous savez, s'il y avait une simple équation à résoudre pour gagner l'Eurovision chaque année,
01:05:34 il y a longtemps qu'on aurait réussi à le faire.
01:05:35 Moi, le prof de maths en premier, avant d'être aussi secrétaire d'Eurofans.
01:05:39 Maintenant, c'est un concours de circonstances.
01:05:42 Chaque pays envoie un candidat.
01:05:44 Il y avait 37 pays cette année qui concurraient.
01:05:48 Le meilleur a gagné.
01:05:50 La chanson suisse est un bonbon, un bijou.
01:05:53 C'est quelque chose de merveilleux.
01:05:55 La scénographie suisse était très bien, même si la scénographie du cinéma n'était où.
01:05:58 Il n'y avait rien à pas lire.
01:06:00 C'était magique.
01:06:01 - Non, bien sûr.
01:06:02 - Mais qu'est-ce qui a fait la différence selon vous ?
01:06:06 Parce que là, on pensait, on y croyait quand même.
01:06:09 On s'est parlé hier, on y croyait sincèrement.
01:06:11 - On y croyait sincèrement, oui.
01:06:14 Mais une 4ème place, c'est très, très bien.
01:06:16 - On n'est pas premiers.
01:06:19 La France ne gagne pas non plus tout le temps au football.
01:06:23 Il y a des fois aussi, on se prend des buts.
01:06:26 Dans ce cas-là, on est éliminés et on en parle peut-être un peu moins.
01:06:29 On est arrivé 4ème.
01:06:30 On n'en a pas à rougir.
01:06:32 L'autre jour, il y avait dans un des intervalles HAC
01:06:35 Benjamin Grosso qui a fait 7ème pour la Suède en 2018.
01:06:40 Petra Medet disait que 7ème, c'était une très belle place à l'Eurovision.
01:06:45 Même si en Suède, c'est un drame.
01:06:47 Nous, 4ème en France, c'est merveilleux.
01:06:50 Un jour, on va le gagner.
01:06:52 - Soyez optimiste.
01:06:54 Deux mots, Benoît, puisque vous étiez dans la salle.
01:06:56 On l'évoquait avec Eleanor Carrois et mes autres invités
01:07:00 sur la prestation d'Eden Golan, évidemment.
01:07:03 Vous l'avez vécue de l'intérieur.
01:07:05 Terrible, hein ?
01:07:07 - Oui, je l'ai vécue de l'intérieur.
01:07:08 Elle a été sifflée, toute la chanson.
01:07:10 Maintenant, il y a eu des plus sifflées, encore plus fortes.
01:07:13 C'est quand Mark Inostrada, le superviseur du concours, a pris la parole.
01:07:16 Là, ça a été des huées.
01:07:17 Je pense qu'il y avait le problème d'Israël.
01:07:19 Et il y avait également un autre problème qui s'appelait l'exclusion temporaire,
01:07:23 voire peut-être définitive, en tout cas sur cette édition "Ça y est, c'est fait",
01:07:26 des Pays-Bas pour un comportement inapproprié.
01:07:30 Mais l'enquête est en cours.
01:07:31 - L'an prochain, on tâchera d'être meilleur en Suisse, même si on a été très bons.
01:07:35 - Exactement.
01:07:36 Aujourd'hui, on est le premier jour d'un Eurovision 2025,
01:07:39 en tout cas, qui va être renouvelé, cette Eurovision.
01:07:41 - Merci Benoît, vous avez tenu vos engagements.
01:07:44 Merci en tous les cas, parce que je crois que vous êtes à l'aéroport.
01:07:46 - Je suis à l'aéroport, je vais à Copenhague et on m'attend.
01:07:49 - Allez, je vous souhaite un bon vol.
01:07:51 Merci, merci.
01:07:52 Patrice ?
01:07:53 - Merci à vous Benoît.
01:07:54 - Alors, Benoît disait à l'instant que la prestation du numéro 1 était un bijou.
01:07:59 - Ne nous mettez pas mal avec la Suisse.
01:08:03 - Non, non, non.
01:08:04 - Ne nous mettez pas mal avec la Suisse.
01:08:05 - Non, non, non, c'est un bijou en chocolat.
01:08:07 Bon, d'accord, très bien.
01:08:08 Mais franchement, bon, il a fait une bonne prestation.
01:08:12 On ne peut pas lui tomber dessus.
01:08:14 La Croatie également.
01:08:15 Mais enfin, si on doit parler de chansons, on parle de chansons.
01:08:19 Là, nous avons un ensemble de chorégraphies qui se ressemblaient terriblement,
01:08:24 d'ailleurs avec des jeux de scènes terribles, des gens qui gistéculaient,
01:08:28 une hystérie pendant des heures.
01:08:31 Et franchement, je me demandais combien de pays avaient amené des personnes,
01:08:37 des véritables chanteurs comme d'ailleurs la chanteuse israélienne et le chanteur français,
01:08:42 qui simplement étaient venus pour chanter, chanter,
01:08:45 pas gisticuler en tous les sens comme dans un cirque.
01:08:49 Là, on était dans un cirque et c'est épouvantable.
01:08:52 Moi, je me mettais à la place de Laurence Boccolini et de Stéphane Bern sur la 2.
01:08:59 Entre parenthèses, ils ont fait 5,4 millions de téléspectateurs.
01:09:03 C'est quelque chose de considérable pour la 2.
01:09:06 Bravo à eux.
01:09:08 Mais Laurence, qui est une véritable spécialiste de la musique,
01:09:12 elle ne l'a pas montré, bien entendu, mais elle devait pleurer de rage.
01:09:16 Mais ce n'est pas possible.
01:09:17 Elle devait regarder les différentes prestations et avoir envie de dire
01:09:21 "Vous êtes le maillon faible".
01:09:22 - Ça ne vous a pas plu, on a compris.
01:09:24 - Non, heureusement qu'il y avait non seulement Slimane,
01:09:31 bien sûr, l'israélienne, mais aussi Slimane, qui a été éblouissant.
01:09:37 Je cherche un terme, de vérité.
01:09:41 Quelqu'un disait tout à l'heure que l'Eurovision avait été créée
01:09:46 pour instaurer une compréhension entre les peuples.
01:09:49 Elle est où, la compréhension entre les peuples avec des gens
01:09:53 qui ne ressemblent pas à tout le monde ?
01:09:55 - Est-ce que je peux donner la parole à mes autres invités ?
01:09:58 - Joseph, Eléonore et Naïma.
01:10:02 Il est fan de Slimane, on a bien compris.
01:10:04 - Oui, Slimane, je ne le connaissais pas.
01:10:06 Il a une vraie voix.
01:10:08 - Vous avez vu, il chante toujours du frou.
01:10:09 - Vous avez remarqué quelque chose ?
01:10:10 Un Français qui chante en français.
01:10:12 Il arrive quatrième, il fait bien mieux que tous ces Français
01:10:16 qui chantaient en espèce de sabir, il paraît que c'est de l'anglais,
01:10:19 mais ce sont des choses bizarres.
01:10:20 On peut se dire que quand on chante en français,
01:10:23 quand on chante quelque chose qui est un peu poétique aussi,
01:10:26 parce que quand on a vu les extraits,
01:10:28 où est la poésie pour un certain nombre de prestations ?
01:10:31 On a vu la sataniste irlandaise.
01:10:33 Je comprends que les Irlandais partent à l'ouest et soient haineux.
01:10:36 Quand on se fait une représentation sataniste,
01:10:38 moi Satan, ce n'est pas mon truc.
01:10:40 Il préfère les petites fleurs dans les champs et plus une poésie.
01:10:42 - Qu'est-ce qu'il est poète en ce moment ?
01:10:44 - Slimane en a eu un peu, il a chanté en français.
01:10:46 J'espère que l'année prochaine, ensuite, nous ne serons pas chocolat.
01:10:50 - Très bien. Je la garde pour l'an prochain.
01:10:52 - Et Léonore ?
01:10:53 - Je trouve que c'était une très belle prestation, très émouvante.
01:10:58 Effectivement très simple, sobre, habillée en blanc.
01:11:02 Ça me parle davantage, mais après les goûts et les couleurs,
01:11:05 on va peut-être aller discuter.
01:11:07 Assez fière du coup, très fière même de la France.
01:11:11 Et peu importe que nous n'ayons pas gagné,
01:11:13 l'important c'est d'avoir participé et bien participé.
01:11:16 Et je pense surtout d'avoir envoyé un message de paix,
01:11:19 un message d'amour, et ces messages-là sont importants.
01:11:21 Et aussi, qui est Slimane ?
01:11:23 Slimane, c'est un jeune d'une partie de sa famille d'origine algérienne.
01:11:26 C'est aussi une France métisse, c'est une France qui a plusieurs origines.
01:11:30 Je pense que c'est très important aussi de le revendiquer, d'en être fière.
01:11:34 Nous sommes de plusieurs origines différentes,
01:11:37 et nous envoyons un message de paix, donc dans ce sens-là, bravo Slimane.
01:11:40 Et bravo aux Suisses aussi, parce que je veux dire,
01:11:43 ce n'est pas forcément le même style.
01:11:45 - Tu veux couper la France métisse ? J'en ai jusque-là.
01:11:48 - Aux Métis français, quelles soient ses origines, point barre.
01:11:51 - Absolument.
01:11:52 - Qu'on soit issu d'un couple de Bretons, ou d'un couple de Réunionnais,
01:11:56 qu'on me gueulait, etc. Je m'en moque.
01:11:58 Mais alors, vous ne pouvez pas savoir à quel niveau je m'en moque.
01:12:01 - Naïma, Naïma.
01:12:02 - Je vous comprends ce que vous voulez dire,
01:12:04 mais je crois qu'aujourd'hui, je vais être honnête avec vous,
01:12:06 on n'en veut plus. On ne veut plus être envoyé à une origine.
01:12:10 - C'est bien de tout ce que j'ai voulu dire.
01:12:12 - Je sais, mais ce qui est important, c'est de le considérer tout simplement
01:12:15 comme un Français de point à la ligne, qui a chanté merveilleusement bien,
01:12:20 qui a chanté une très belle chanson, effectivement.
01:12:23 - Oui, c'est vrai, très belle chanson.
01:12:24 - Qui a eu un message formidable hier, effectivement, de paix et d'amour,
01:12:30 qui a souligné encore une fois, malgré toute cette polémique,
01:12:34 malgré que certains, du fait justement de ses origines,
01:12:37 auraient voulu qu'il prenne une autre position,
01:12:40 a souligné que la chanteuse était une excellente chanteuse
01:12:44 et que sa chanson était très belle.
01:12:46 Ça, c'est extrêmement important.
01:12:48 Et je rajouterai à ça les deux tweets qui, moi, m'ont fait vraiment chaud au cœur.
01:12:52 Et c'est très symbolique. C'est le tweet d'Aurore Berger, un beau tweet.
01:12:56 - Qu'on a évoqué tout à l'heure.
01:12:57 - Et de Rima Abdel-Malek, qui a fait un beau tweet aussi,
01:13:01 sachant que justement, elle aussi pouvait être envoyée à une autre origine.
01:13:08 Et ce que je voudrais aussi souligner,
01:13:11 par rapport à ce qui s'est passé avec Marie-Mériam en 77,
01:13:15 qui a chanté aussi une belle chanson d'amour,
01:13:18 une belle chanson poétique, pour reprendre les mots de...
01:13:21 - Joseph.
01:13:22 - Joseph.
01:13:23 C'est qu'aujourd'hui, les temps, on voit bien qu'aujourd'hui,
01:13:26 malheureusement, les temps ont changé quelque part.
01:13:29 Et qu'aujourd'hui, on a quand même une démarche politique,
01:13:32 via l'Eurovision, en tout cas une démarche idéologique.
01:13:36 Vous avez vu la manière dont certains chanteurs se sont définis.
01:13:39 Celle du Pays-Bas qui a dit "moi, je suis une sorcière",
01:13:44 et "je suis non-binaire",
01:13:47 et pareil pour Nemo, je crois que c'est son nom,
01:13:50 qui a dit "je suis non-binaire".
01:13:52 - C'est le Suisse.
01:13:53 - Le Suisse, qui a dit aussi "je suis non-binaire".
01:13:55 Et donc, du coup, on ne fait pas vraiment place à la chanson.
01:13:59 - Yael Dor, un dernier mot.
01:14:01 - Je voudrais juste réagir très rapidement.
01:14:02 Moi, l'objet de mon propos, c'est juste,
01:14:04 dans une période dans laquelle on est justement
01:14:06 dans une forme de radicalisation identitaire
01:14:09 de plein de faces de notre société,
01:14:11 c'est important de dire qu'en France,
01:14:13 quelles que soient d'ailleurs nos origines,
01:14:14 on est français et on chante bien.
01:14:16 Mais c'est exactement ça.
01:14:17 Donc ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit,
01:14:19 mais je pense que c'est important de le rappeler.
01:14:22 - Très bien, c'est exactement la même chose.
01:14:25 - Et c'est important de...
01:14:26 - Monsieur Mélenchon vante une...
01:14:27 - Voilà, il racialise.
01:14:29 - Non, mais il ne faut pas racialiser.
01:14:30 Ce qu'il faut dire, c'est juste,
01:14:31 c'est important aujourd'hui de se dire que notre France...
01:14:35 - Et Léonard, moi, sincèrement, avec bienveillance,
01:14:38 je vois très bien ce que vous voulez dire,
01:14:41 mais le problème qu'on a aujourd'hui,
01:14:44 c'est que Mélenchon, justement, qu'on vient de citer...
01:14:46 - Ne me comparez pas à Mélenchon.
01:14:47 - Non, je vous en prie.
01:14:48 - Allez, les amis.
01:14:49 - Et la gauche, en général, n'a eu de cesse de nous racialiser.
01:14:53 C'est ça, le problème.
01:14:54 On a combattu la racialisation
01:14:56 et aujourd'hui, il ne catégorise en fonction
01:14:58 de notre couleur de corps.
01:15:00 - Les amis, en comptant pub,
01:15:02 Slimane était oufissime.
01:15:04 - Ah ben ça, on a compris.
01:15:05 Ça, si on n'avait pas compris,
01:15:06 si nos téléspectateurs n'avaient pas compris
01:15:08 que c'était sous le charme...
01:15:09 Allez, on marque une pause publicitaire
01:15:12 pour entamer la dernière ligne droite
01:15:14 et on parlera de football à la fin de l'émission.
01:15:16 N'oubliez pas. Qu'est-ce qui se passe ?
01:15:18 - Il y a un match ce soir.
01:15:19 - Il est déjà 12h30 en ce dimanche.
01:15:22 Bon appétit si vous partagez un repas familial
01:15:24 parce que c'est aussi la tradition
01:15:26 et merci de nous regarder de manière si nombreuse
01:15:29 chaque week-end.
01:15:31 On fait le tour de l'information avec Isabelle Piboulot
01:15:34 et je vous présente les invités dans quelques instants.
01:15:36 - Un corps démembré dans une valise
01:15:41 a été retrouvé la nuit dernière
01:15:43 au pied du pont d'Austerlitz à Paris.
01:15:45 Les pompiers l'ont découvert alors qu'ils étaient venus
01:15:47 éteindre un feu de poubelle vers 22h.
01:15:49 À ce stade, la victime n'a pas été identifiée.
01:15:52 Une enquête pour homicide volontaire est en cours.
01:15:55 De nouvelles horreurs boréales ont été observées
01:15:57 la nuit dernière en France,
01:15:59 une tempête de la même intensité que les précédentes
01:16:01 capturées ici au Mont-Saint-Michel.
01:16:03 Ce phénomène est engendré en raison d'une série d'éjections
01:16:06 en provenance du soleil.
01:16:08 Une tempête solaire de ce niveau ne s'était pas produite
01:16:11 depuis 2003.
01:16:13 Et puis, selon Week-end de l'Ascension,
01:16:15 prudence sur les routes.
01:16:17 Bison Futé annonce un trafic très dense dans le sens des retours
01:16:20 avec une circulation classée noire pour le quart nord-ouest du pays,
01:16:23 rouge pour le reste du territoire.
01:16:25 C'est mieux dans le sens des départs
01:16:27 à l'échelle nationale.
01:16:29 - Merci beaucoup, Isabelle.
01:16:31 Je vous présente mes invités de ce dimanche.
01:16:33 Eleonore Carroa, Naïma M. Fadel,
01:16:36 Patrice Arditi et Joseph Touvenel.
01:16:38 Deux petits sujets pour terminer cette dernière ligne droite.
01:16:41 Vous avez tous votre permis autour de cette table.
01:16:44 Oui ? - Oui.
01:16:46 - Comment vous conduisez ?
01:16:48 Vous êtes sympa au volant ?
01:16:50 Pourquoi vous regardez Joseph et Patrice ?
01:16:53 Comment vous êtes quand quelqu'un vous fait une queue de poisson ?
01:16:56 - Tout s'est bien passé ce matin.
01:16:58 - Tout s'est bien passé, Naïma ?
01:17:00 Vous qui venez de Dreux.
01:17:02 Pourquoi vous êtes bavarde en dehors du plateau ?
01:17:04 Et lorsque je vous pose la question, vous ne répondez pas.
01:17:07 - Non, mais je suis très zen au volant.
01:17:10 Ce matin, en fait, j'ai mis de l'essence.
01:17:12 - Voilà. - Non, mais le truc incroyable.
01:17:14 - Ça, ça concerne les téléspectateurs qui nous regardent.
01:17:17 - Je suis bien, je suis heureuse, il fait beau, je mets de l'essence, etc.
01:17:20 Je monte dans ma voiture, je n'ai même pas le temps
01:17:23 de mettre ma ceinture, qu'il y a un gars qui frappe sur la vitre.
01:17:27 Il me disait "bon, vous dépêchez, il faut y aller".
01:17:30 Donc j'ai bien sûr...
01:17:32 - Et votre réaction ? Parce que c'est ça qui m'intéresse.
01:17:34 - Ah non, mais moi, vous savez ce que je fais ?
01:17:36 Alors, c'est pas bien.
01:17:37 J'ai mis tranquillement ma ceinture de sécurité.
01:17:42 J'ai tranquillement mis ma clé.
01:17:45 J'ai tranquillement démarré.
01:17:48 - Vous avez voulu le provoquer, quoi.
01:17:49 - Et je l'ai laissée crier.
01:17:51 - Comment, vous ? Plutôt sympa ou pas sympa, quand on vous klaxonne ?
01:17:55 - Alors, je dois dire que je conduis très peu.
01:17:57 Donc ça facilite les choses.
01:17:59 Mais oui, je comprends ce que vous dites.
01:18:02 Et surtout, lorsque vous êtes dans un parking bondé,
01:18:04 que vous avez vu une place,
01:18:06 qu'elle est pour vous, ça, ça nous est quand même tous arrivé.
01:18:09 Et il y a quelqu'un qui arrive...
01:18:11 - Et là, vous faites quoi ?
01:18:12 - Ça dépend, mais en général, je sène.
01:18:14 Parce que voilà, il faut pas...
01:18:17 - Il faut pas se laisser faire.
01:18:18 - Bon, je vous pose la question juste après.
01:18:20 À tous les deux, pour voir comment vous êtes.
01:18:22 Parce qu'en tous les cas, près de 7 Français,
01:18:25 7 Français sur 10,
01:18:26 ça nous intéresse avec David Bounet et François Eppelard, ce thème,
01:18:29 7 Français sur 10 reconnaissent proférer des injures aux voitures
01:18:32 selon un baromètre de la Fondation Vinci.
01:18:34 Autoroute est toujours, selon cette étude, un tiers des conducteurs.
01:18:36 Vous-même, collez délibérément un véhicule d'un autre usager qui les énerve.
01:18:42 C'est pas beau, hein ?
01:18:43 Et une agressivité au volant typiquement française,
01:18:45 parce que c'est vrai qu'on est un peu comme ça aussi, les Français.
01:18:49 On va pas se mentir.
01:18:50 On va voir les témoignages recueillis par Jean-Laurent Constantini
01:18:53 et le récit de Célia Grouillère.
01:18:55 Et je vous interroge tous les deux, les garçons.
01:18:57 - Klaxons, insultes et même parfois des bagarres.
01:19:03 Les usagers sont de plus en plus nombreux
01:19:05 à admettre céder à l'énervement sur la route.
01:19:08 - Tout le monde essaie d'avoir le pas sur l'autre,
01:19:11 c'est-à-dire, il essaie d'avoir le devant,
01:19:13 pour une priorité ou n'importe,
01:19:15 tout le monde essaie de passer le premier, quoi, en fait.
01:19:18 Et du coup, tout le monde devient énervé, ça klaxonne.
01:19:21 - Selon le baromètre de la conduite responsable de 2024
01:19:24 publié par Vinci Autoroute,
01:19:26 67% des usagers admettent insulter d'autres conducteurs,
01:19:30 39% disent coller délibérément d'autres véhicules
01:19:33 et 55% klaxonnent de manière intempestive
01:19:36 sous le coup de l'énervement.
01:19:38 - Ce sont des comportements qui relèvent de l'égocentrisme.
01:19:41 Les conducteurs ont l'impression qu'ils sont tous seuls
01:19:43 et ne s'occupent que d'eux,
01:19:44 ou qu'ils relèvent du sentiment de surpuissance.
01:19:48 On considère, de toute puissance,
01:19:50 on considère que soi-même, on maîtrise très bien la route
01:19:54 et on peut se permettre des comportements
01:19:56 qui, finalement, s'avèrent probablement très dangereux.
01:20:00 - 718 personnes sont déjà décédées ce premier trimestre,
01:20:03 soit une hausse de 13% par rapport à l'année dernière.
01:20:06 - Alors, Patrice, qu'est-ce que ça vous inspire
01:20:10 et comment vous vous comportez d'abord,
01:20:11 avant de réagir à ce sujet ?
01:20:13 Vous vous comportez comment, vous ?
01:20:14 Vous êtes du genre calme, tranquille ?
01:20:16 - Au début, je suis calme.
01:20:18 - Ah !
01:20:19 - Au début, je suis calme.
01:20:20 - En écoutant Slimane dans votre voiture.
01:20:21 - Si vous voulez.
01:20:22 Mais après, je regarde la réaction des gens.
01:20:24 Alors, la plupart du temps,
01:20:25 quand quelqu'un fait quelque chose qui ne me plaît pas,
01:20:28 je le regarde et je regarde surtout sa stature.
01:20:31 Si le gars, il fait 2,25 mètres
01:20:33 et que sa tête arrive au plafond,
01:20:35 je fais un sourire de soupière.
01:20:36 - Ah, bah, c'est pas bon.
01:20:37 - Maintenant, si jamais je vois quelqu'un qui est sexiste...
01:20:39 - C'est pas beau, parce que si c'est quelqu'un de plus petit,
01:20:40 tout ça, c'est pas bien.
01:20:41 - Je sais, je sais.
01:20:42 - C'est quand même...
01:20:43 - Un petit peu lâche.
01:20:44 - Ne faites pas ça sur les téléspectateurs.
01:20:45 - Si quelqu'un m'insulte, mais que je n'entends pas,
01:20:48 je fais toujours la même chose,
01:20:49 je fais...
01:20:50 Ce qui est décontenance.
01:20:51 Ce qui est décontenance.
01:20:52 Et si vraiment, et là, c'est ma jouissance,
01:20:54 si vraiment j'entends une insulte,
01:20:56 tu dis genre "connard",
01:20:57 alors là...
01:20:58 - Oh, papa, il est 12h30, les enfants nous regardent.
01:21:00 - Je me paye le luxe de répondre "Enchanté, je m'appelle Patrice".
01:21:04 - Ah, ouais.
01:21:05 - Et ça marche.
01:21:06 - Ça marche.
01:21:07 - Et je me... Carapate.
01:21:08 - Joseph.
01:21:09 - D'abord, j'aime bien conduire un peu vite.
01:21:11 Mais j'ai tous mes points.
01:21:12 Ce qui, pour certains...
01:21:13 - Je vous ai pas posé la question, vous avez vos points.
01:21:15 - Il reste la caramelle de l'art.
01:21:16 - Pour certains, considère que c'est la preuve de l'existence des miracles.
01:21:19 Je n'injurie pas, je ne fais pas de doigt d'honneur, de machin, etc.
01:21:24 Je râle.
01:21:25 Surtout quand je dois prendre ma voiture pour aller sur Paris,
01:21:28 quand il y a une embouteillage, etc.
01:21:30 Que le feu passe au vert, que ça ne passe pas et qu'on a la montre.
01:21:33 Cela dit, attention.
01:21:35 Je fais beaucoup de vélo.
01:21:37 Dès que je peux, je prends mon vélo.
01:21:38 Ce n'est pas la voiture qui rend fou.
01:21:40 C'est la personne qui manie le volant ou le vélo.
01:21:44 Parce qu'en vélo, je me fais engueuler quand je m'arrête au feu par d'autres cyclistes.
01:21:49 Si je respecte un stop, il m'arrive de me faire engueuler.
01:21:53 Je vois des comportements agressifs et dangereux.
01:21:56 Prenez la place de la Bastille.
01:21:58 Le matin, vers 8h30, avec les vélos, c'est l'enfer.
01:22:03 Donc l'agressivité, ce n'est pas le volant.
01:22:05 On me dit que la voiture est plus dangereuse parce qu'il y a une carrosserie.
01:22:08 C'est vrai.
01:22:10 Mais quand il y a un accident entre une voiture et un cycliste,
01:22:13 la loi, c'est que c'est la voiture qui est d'abord responsable.
01:22:16 Je vois des comportements, notamment de parents avec des enfants le matin,
01:22:21 qui grillent des feux, qui passent au milieu des voitures de façon insensée.
01:22:24 Je me dis que si un malheureux automobiliste, un bus ou un camion qui ne les voit pas,
01:22:29 les renverse, c'est le drame absolu.
01:22:31 C'est le chauffeur du véhicule qui sera responsable.
01:22:33 Eliane Or.
01:22:35 Aujourd'hui, un des problèmes principaux, c'est la cohabitation entre différents modes de transport,
01:22:41 notamment dans les agglomérations, et à Paris, on ne va pas se mentir,
01:22:44 je pense que c'est quand même le pire.
01:22:46 Il y a d'autres villes, on peut évoquer d'autres villes.
01:22:48 Je pense qu'à Paris, aujourd'hui, on est dans une transition qui n'est pas aboutie,
01:22:53 dans laquelle on a plein de vélos, mais qui ne respectent pas toujours les règles.
01:22:58 On a des piétons qui sont aussi dans une forme d'incivilité,
01:23:00 parfois parce qu'ils traversent lorsque ce n'est pas eux de traverser.
01:23:03 Et on a des automobilistes qui sont très souvent bloqués, frustrés.
01:23:07 Dès qu'ils peuvent accélérer, ils accélèrent.
01:23:10 On est vraiment dans des conditions qui, forcément, favorisent cette incivilité.
01:23:14 Mais, parce que je me suis quand même plongée dans des archives ce matin,
01:23:17 parce que je savais que j'allais venir vous voir,
01:23:19 j'ai vu dans les archives de l'INA un reportage que je vous recommande tous de 1957,
01:23:25 qui s'appelle "Les Français, les champions du monde de l'incivilité".
01:23:29 - Et c'était en 1957, ça ? - En 1957.
01:23:31 - Il y avait moins de voitures. - Et c'était pédifiant.
01:23:33 Alors, effectivement, il y avait moins de voitures, il n'y avait pas de smartphone,
01:23:36 il n'y avait pas de trottinette, etc.
01:23:39 Mais c'était déjà là. Donc, encore une fois, je ne veux pas tout relativiser.
01:23:42 Je pense que, vraiment, on est un peu à la croisée des chemins
01:23:45 dans des villes comme Paris et dans d'autres grandes agglomérations,
01:23:48 où, à un moment donné, la transition, il faut qu'elle se fasse ou pas.
01:23:51 Mais on ne peut pas rester dans cet entre-deux.
01:23:53 Mais c'était déjà le cas dans les années 50.
01:23:55 Et je vous invite à regarder ce petit reportage de l'INA.
01:23:58 C'est ce que je disais, c'est de notre côté un peu franchouillard,
01:24:01 on est le français et cronyon.
01:24:03 C'est le film de Jacques Tati, "Trafic".
01:24:05 - Oui, c'est ça. - On a déjà un comportement...
01:24:08 Mais il y avait un comportement énervé, etc., râleur,
01:24:14 peut-être moins de violence, quand même.
01:24:16 - Oui, peut-être. - Et oui, c'est le symbole, quand même.
01:24:18 Parce que 7 Français sur 10, c'est pas anodin, quand même, Naïma.
01:24:22 - 7 Français sur 10, c'est beaucoup. - C'est énorme.
01:24:26 - Et qu'il l'avoue, en plus. - Oui, qu'il l'avoue.
01:24:29 - Et qu'ils sont même parfois... - C'est le symbole de quelque chose,
01:24:32 c'est qu'aujourd'hui, il y a ce manque de civilité.
01:24:36 - La personne qui était impatiente ce matin, c'est une personne,
01:24:39 je pense qu'elle devait avoir entre 75 et 80 ans.
01:24:43 Et qui tapotait sur ma vie.
01:24:46 Alors moi, comme je vous l'ai dit, je suis très très zen
01:24:48 dans des situations comme ça.
01:24:51 Mais moi, je voudrais revenir sur les cyclistes.
01:24:53 En fait, les cyclistes, on a le sentiment
01:24:56 qu'ils sont affranchis de toutes les règles.
01:24:59 Et c'est vrai qu'on les voit circuler en sens inverse.
01:25:02 Ils ne respectent pas les feux rouges, etc.
01:25:05 Et ça, c'est extrêmement dangereux.
01:25:07 Parce que moi aussi, j'ai eu le cas où il fallait faire attention aux cyclistes.
01:25:11 Parce qu'effectivement, c'est nous qui sommes responsables.
01:25:14 Et ça, je pense qu'il faut revoir ça, parce que c'est pas possible.
01:25:17 On peut pas continuer. Et vous avez aussi les trottinettes.
01:25:20 Les trottinettes aujourd'hui, non mais les trottinettes qui circulent sur la route.
01:25:24 Et même, j'en ai vu une sur l'autoroute.
01:25:27 Je vous assure, sur l'autoroute.
01:25:29 Oui, sur l'autoroute.
01:25:30 Oui, voilà une trottinette, j'ai rien compris.
01:25:32 À 180 km/h. D'accord.
01:25:34 On a fait le tour du sujet, les amis, ou pas ?
01:25:36 On a plus rien à dire sur ce sujet ?
01:25:39 Non, mais les vélos et les trottinettes, ce qu'il y a aussi,
01:25:41 c'est qu'elles vont très très vite aujourd'hui.
01:25:43 Les vélos électriques, lorsque vous êtes piéton avec des enfants...
01:25:46 C'est un des problèmes pour un certain nombre...
01:25:48 Les citis ont pas compris qu'un vélo électrique, c'est un vélo moteur.
01:25:51 Et qu'effectivement, un vélo, il faut l'arrêter, il faut repartir, et c'est un effort.
01:25:55 Et quand on a un moteur, on va plus vite, mais il faut s'arrêter avant.
01:25:59 Mais l'effort en vélo, ils ont pas compris.
01:26:01 C'est-à-dire, pour ça que nos anciens, petit à petit,
01:26:03 avaient abandonné le vélo pour prendre des choses où il y avait moins d'effort.
01:26:06 Et il y en a qui ne veulent pas faire l'effort de s'arrêter pour repartir.
01:26:09 Bon, voilà.
01:26:10 Vous avez raison, la courbière électrique...
01:26:11 On voulait traiter le sujet, ça nous intéressait,
01:26:13 c'est un sujet très concernant, parce que ça vous concerne, vous, qui nous regardez aussi, cette française.
01:26:17 Et moi maintenant, je rêve d'être à côté de Patrice et lui faire...
01:26:20 Oui, c'est ça.
01:26:21 À la demande de Naïma Imphadel, on va aborder notre dernier sujet.
01:26:25 On sait que Naïma Imphadel connaît le football sur le bout des ongles.
01:26:28 Il se passe quoi, Naïma, ce soir ?
01:26:30 Il y a un match.
01:26:32 OK.
01:26:33 Alors, on va retrouver tout de suite notre amie Fabien Otaniante,
01:26:36 parce qu'évidemment, je citais tout à l'heure la une de nos confrères du Parisien Dimanche
01:26:41 avec ce très beau titre, "Parc perd son prince".
01:26:44 Ben oui, Naïma, oui, il y a un match.
01:26:45 Mais il n'y a pas que le match.
01:26:46 Mais le départ de Mbappé, oui, bien sûr.
01:26:48 Ben voilà, dites-le.
01:26:49 C'est le départ, c'est la der-de-der.
01:26:50 Et puis avoir ce qu'il voit avec ses fans.
01:26:51 Bonjour Fabien Otaniante.
01:26:53 Je suis ravi de vous accueillir.
01:26:54 C'est toujours un plaisir de vous avoir dans nos émissions.
01:26:56 Quel est votre état d'esprit ?
01:26:58 Fabien, vous êtes fan, évidemment, du PSG, tout le monde le sait,
01:27:00 fan de football, tout le monde le sait, et fan aussi de Kylian Mbappé.
01:27:03 Ça vous fait quoi, ce dernier match de Kylian Mbappé ?
01:27:06 C'est quand même une émotion, parce qu'on a vu ce garçon éclore vraiment au Paris Saint-Germain.
01:27:13 Il a fait neuf ans de Ligue 1, sept ans au Paris Saint-Germain.
01:27:17 Sept ans, c'est pas rien.
01:27:18 On a vécu beaucoup d'émotions.
01:27:20 Il me revient déjà le but qu'il avait marqué contre le Real, qui était fantastique.
01:27:24 Et voilà, donc ce n'est pas courant d'avoir une légende au Paris Saint-Germain.
01:27:33 Le Real, il sera peut-être, parce qu'on ne sait pas où il va.
01:27:37 Il a dit qu'il partait, mais on parle beaucoup du Real.
01:27:40 Oui, on parle beaucoup, mais je pense qu'il sera au Real.
01:27:43 Et tant mieux pour lui d'ailleurs, parce qu'il faut que les joueurs puissent progresser,
01:27:48 changer de club.
01:27:50 Les joueurs qui restent toujours dans le même club,
01:27:52 j'ai toujours trouvé ça un peu suspect, c'est dans la progression humaine.
01:27:58 Il a raison de faire ce choix.
01:28:00 Et on sera tout aussi heureux de voir un jour s'il porte la coupe.
01:28:05 Moi, je trouve qu'un champion mérite le respect.
01:28:08 On aurait préféré qu'il porte la coupe sous les couleurs du PSG, évidemment Fabien.
01:28:12 Bien sûr, bien sûr.
01:28:13 Vous savez, moi je suis supporter des rouges et bleus depuis à peu près 1974,
01:28:18 depuis Daniel Scherz.
01:28:20 Et donc, évidemment, on porte ce rêve.
01:28:23 Mais vous savez, le Paris Saint-Germain, on est appris à vivre sans.
01:28:27 Et puis on vit aussi pour la vibration, pour l'émotion.
01:28:31 Et ce soir, ça en sera une.
01:28:34 Fabien, vous dormez pas avec la casquette du PSG, parce que je vois que vous la portez.
01:28:39 Non, je m'apprêtais à sortir, mais je vous ai répondu très gentiment.
01:28:44 Mais non, ça me porte bonheur aussi.
01:28:48 Oui, et on dit qu'il n'y aura pas de fête ce soir de prévue.
01:28:53 Vous qui êtes fan du club, ça aurait été bien d'organiser quelque chose quand même.
01:28:58 Non, enfin, je ne sais pas.
01:28:59 Il y a eu ce barbecue géant qui a été organisé quand même par Mbappé,
01:29:06 mais par le Paris Saint-Germain.
01:29:07 Mais ce soir, ils m'ont fêté le titre.
01:29:09 Et donc, voilà, ils vont faire une pierre deux coups.
01:29:12 Il est impossible de penser au titre sans penser à Kylian Mbappé.
01:29:16 Et c'est important de souligner, c'est le meilleur buteur de l'histoire du PSG.
01:29:20 Il va manquer au PSG, mais il va manquer aussi.
01:29:22 Au Championnat de France, parce que c'est un acteur majeur du Championnat de France,
01:29:26 Fabien, vous qui êtes fan de Ballon Rond.
01:29:28 Oui, c'est un acteur majeur.
01:29:30 Mais vous savez, le Paris Saint-Germain nous a offert quand même une demi-finale cette année.
01:29:35 Ça dépend si on voit le verre à moitié plein ou à moitié vide.
01:29:40 Mais moi, je suis positif et je pense que c'est le début de quelque chose.
01:29:46 Et l'an prochain, on aura aussi une très belle équipe.
01:29:49 On vibrera aussi.
01:29:52 Voilà.
01:29:53 Et moi, je pense que le Paris Saint-Germain a de beaux jours devant lui.
01:29:59 Avec un jeu, on va dire maintenant, plus collectif, puisque là, la star est partie.
01:30:07 Et d'autres peut-être arriveront.
01:30:09 Restez avec nous, on ouvre le débat avec mes invités.
01:30:11 Patrice, remarquez, Naïma, je ne vous donne pas la parole tout de suite.
01:30:15 Bon, alors, franchement, il serait bête de dire qu'on ne se soucie pas de Kylian Mbappé.
01:30:21 Ça a été un prince, c'est vrai.
01:30:23 On peut même dire un roi carrément.
01:30:27 Mais OK, il y a un moment donné, il faut tourner la page.
01:30:31 Il faut tourner la page et c'est de l'optimisme dont je vais faire preuve.
01:30:36 Mais je pense et j'espère que son départ va servir au PSG à se restructurer
01:30:44 et à ne pas tout attendre d'un seul homme, généralement, qu'il est là pour servir ou pour marquer.
01:30:51 Et franchement, si Mbappé s'en va, et je lui souhaite le plus grand avenir qu'il soit,
01:30:56 et si nous avons des gens qui se révèlent être carrément d'autres Mbappé
01:31:02 et qui forgent l'équipe que tout le monde souhaite à Paris depuis des années, des années, des années,
01:31:08 et qui pourraient être, encore une fois, champions du monde via l'équipe de France,
01:31:15 je trouve que ce serait assez extraordinaire.
01:31:18 Alors peut-être que le départ d'Mbappé, c'est un mal pour un bien.
01:31:22 - Joseph ?
01:31:23 - Je dois avouer que moi je suis plutôt fan de rugby que de foot,
01:31:25 notamment pour une question d'ambiance entre spectateurs.
01:31:28 C'est plus agréable d'avoir des spectateurs qui sont conviviaux entre eux,
01:31:31 quelle que soit l'équipe qu'ils soutiennent, plutôt que ceux qui s'affrontent.
01:31:34 - Je ne suis pas sûr que Fabien partage votre avis, mais on lui poserait la question.
01:31:36 - Moi Mbappé, on peut quand même saluer, je crois qu'en équipe de France,
01:31:40 il a fait 33 marches et il a marqué 32 buts.
01:31:43 C'est le meilleur buteur de finale de Coupe du Monde.
01:31:47 Il n'a jamais été égalé.
01:31:49 Et puis, je ne sais pas, c'est peut-être un petit scoop,
01:31:52 mais c'est un garçon justement qui est né en France, qui a des origines diverses,
01:31:57 qui est un Français, qui a fait sa scolarité dans l'école de l'Assomption à Bondy,
01:32:02 chez l'Ecato, et que disait son bulletin scolaire ?
01:32:06 Que disait ? Que c'était un surdoué, un garçon très intelligent, mais très agité.
01:32:11 Eh bien, on voit qu'on peut être très agité.
01:32:14 Je m'adresse à tous les parents qui ont des enfants agités.
01:32:16 Vous voyez, on peut être très agité et réussir.
01:32:18 - Et Léonore ?
01:32:20 - Moi, je suis une supporter de football au moment de la Coupe du Monde et au moment de l'Euro.
01:32:25 Donc, c'est-à-dire que je ne vais pas faire d'analyse footballistique, ce serait quand même...
01:32:28 - Non, ce n'est pas ce que je vous demande non plus.
01:32:30 - Non, pas vraiment, ce ne serait pas à la hauteur.
01:32:33 - En revanche, je vais demander à Daniela une analyse footballistique.
01:32:35 - Exactement, je lui laisserai ça.
01:32:37 Mais je dois dire que quand on a des joueurs comme lui,
01:32:40 justement, au moment de la Coupe du Monde, on ne peut qu'être fier de son pays.
01:32:43 Et moi, j'espère qu'il sera là pour les Jeux Olympiques,
01:32:46 j'espère qu'il sera là pour l'équipe de France aux Jeux Olympiques,
01:32:49 et puis j'espère surtout qu'il y aura des générations et des générations de Mbappé qui surgiront.
01:32:54 C'est vrai que la France a des très bons joueurs de football.
01:32:57 On est toujours fiers de porter nos couleurs et je lui souhaite vraiment tout le meilleur au Real,
01:33:01 ou quel que soit le club de foot où il ira.
01:33:04 - Je crois que tu as bien raison, je pense qu'on va le retrouver au Real.
01:33:06 Naïma, une belle analyse footballistique, ça fait plaisir.
01:33:10 - C'est un formidable joueur, effectivement, très talentueux.
01:33:13 C'est vrai qu'il y a la question du collectif et peut-être que vous faisez de l'ombre à certains.
01:33:19 Je pense que dans une équipe de foot, il faut une complémentarité.
01:33:23 Si vous avez trop de bons joueurs ou trop de leaders, ça ne peut pas aller.
01:33:28 En tout cas, il va au Real Madrid, si j'ai bien compris.
01:33:31 Et tant mieux, le Real Madrid, c'est un club que...
01:33:34 - On ne sait pas, ce n'est pas officiel.
01:33:35 - Ah, on va attendre.
01:33:36 - Le président de la République l'a dit.
01:33:39 - Oui, mais tant que ce n'est pas annoncé officiellement, tout s'organise, etc.
01:33:43 Fabien, je le disais, c'est une perte évidemment pour le PSG.
01:33:47 Patrice a une analyse également de ne pas concentrer le jeu uniquement sur un autre joueur,
01:33:52 mais c'est aussi une perte pour l'attraction du Championnat de France, mine de rien.
01:33:57 Parce qu'on avait des joueurs comme Messi, on a eu Neymar, on a Kylian Mbappé.
01:34:02 Évidemment, c'est dommage quand même, non ?
01:34:06 - Moi, je pense que l'attraction pour la Ligue 1 sera la même,
01:34:11 parce que d'abord, ils vont trouver des joueurs de qualité.
01:34:16 Et ce que prône Luis Henrique, c'est un jeu collectif,
01:34:20 comme il l'a fait un peu au Barça, comme il l'a fait avec l'équipe d'Espagne.
01:34:23 Donc, l'attraction du PSG sera son collectif.
01:34:27 Hélas, on aura pu ce joueur d'exception qui faisait venir beaucoup de jeunes au stade,
01:34:34 mais je pense que le PSG est en devenir, moi. J'en suis convaincu.
01:34:41 Ce qu'on a vu, la demi-finale, on aurait signé tous pour voir le PSG en demi-finale en début de saison,
01:34:48 et qu'il y a le marche-pied vers l'espoir.
01:34:51 - Si vous aviez Kylian Mbappé juste en face de vous, si vous le croisez ce soir,
01:34:55 qu'est-ce que vous avez envie de lui dire, Fabien ?
01:34:58 - Je vais lui dire merci pour cette année.
01:35:02 Vous savez, j'ai eu la chance d'aller sur la peluche du Parc des Princes pour y tourner il n'y a pas longtemps.
01:35:08 - Oui, c'est pour ça que je vous pose la question.
01:35:09 - Et j'ai vu quand même ce qu'on ne voit pas à la télévision,
01:35:12 c'est-à-dire que c'est supersonique son accélération.
01:35:16 Quand il commence à accélérer, c'est pour ça qu'il est toujours difficile de comparer les grands joueurs qu'on a eu auparavant.
01:35:22 Je suis toujours un peu gêné avec ça parce que le football a énormément changé.
01:35:26 D'ailleurs, il le dit, le football il a changé, mais il a une accélération hors normes.
01:35:32 C'est un joueur hors normes. C'est une Formule 1.
01:35:35 Donc, c'est très impressionnant de voir Mbappé au bord du terrain.
01:35:40 - Je ne vous demande pas ce que vous faites ce soir.
01:35:42 - Non.
01:35:46 - Bon Fabien, merci. C'est toujours un plaisir d'accepter toujours nos invitations.
01:35:52 C'est un vrai bonheur de vous avoir dans nos émissions, évidemment.
01:35:55 - Bon dimanche.
01:35:56 - Bon dimanche et bon match. Bon dernier match en tous les cas.
01:36:00 - Vous avez remarqué que le grand événement du football français vient de se passer ici,
01:36:04 à le départ de Mbappé au quai, mais on a le nouveau Thierry Roland quand j'ai écouté Inaïma.
01:36:09 - La balle collective.
01:36:10 - La balle collective. Incroyable. Je n'en reviens pas.
01:36:12 - On peut prendre les matchs les uns après les autres.
01:36:14 - Oui, c'est ça.
01:36:16 Écoutez les amis, c'était un plaisir de vous avoir ce dimanche.
01:36:19 Merci, c'est la fin de ce Weekend.
01:36:22 Évidemment, merci à vous.
01:36:24 Merci à l'équipe qui m'a entouré ce dimanche.
01:36:26 François Hepp, le fidèle, évidemment.
01:36:28 Anne-Isabelle Thollet, David Brunet, Jules Vitté, Isabelle Piboulot pour l'information.
01:36:32 Merci de l'appréhension, Francesca Bamele et Victoria Chétrit.
01:36:35 Merci aux équipes en régie.
01:36:37 Réalisation Gérald Deventura, son Nicolas Molière.
01:36:40 Vidéo Alice Malet.
01:36:42 Vous pouvez bien sûr revivre cette émission si vous avez envie.
01:36:45 Ce que fait souvent Naïma M. Fadel sur notre site cnews.fr.
01:36:49 Vos prochains rendez-vous tout de suite en quête d'esprit avec Lémi Lamy et M. Pourbet.
01:36:54 Et puis à 14h, Julien Pasquet, 180 minutes info.
01:36:57 Belle journée sur CNews et moi, j'aurai le plaisir de vous retrouver dorénavant,
01:37:01 tous les jours de la semaine, en placement de Sonia Mabrouk
01:37:04 qui attend un très bel événement. Je suis très heureux et très honoré de la remplacer à partir de demain.
01:37:09 Bye bye, passez une belle journée ensoleillée.
01:37:11 Profitez-en en regardant CNews parce que le temps va se gâter, je crois.
01:37:15 Je me surmetis. Allez, bye bye, belle journée.
01:37:17 Belle journée !
01:37:17 [Musique]

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