Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE
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00:00:00Il est midi, bonjour, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver, 12h, 14h, vous connaissez le rendez-vous par cœur, c'est votre Midi-News Week-end,
00:00:08deux heures d'informations non-stop avec des témoignages, des reportages et des débats. Je vous présente notre équipe du vendredi dans quelques instants,
00:00:14mais tout de suite le sommaire de cette première partie. On va revenir évidemment à la une sur le budget 2025. Michel Barnier a présenté son projet hier,
00:00:23plus de 60 milliards d'efforts, objectif réduire évidemment le déficit. On fera le point sur cet immenge sentier avec Adrien Spiteri.
00:00:30Mais comment a-t-on pu déraper de la sorte ? Bruno Le Maire a déclaré « La vérité apparaîtra plus tard, c'était chez nos confrères de France 2 ».
00:00:38Ça veut dire quoi très concrètement ? On en parle avec nos invités. On retournera à Grenoble avec ce braquage manqué d'un fourgon blindé.
00:00:46Toujours pas d'infos sur les braqueurs. Sur place, l'émotion des habitants est toujours aussi forte. On sera avec Thibaut Marcheteau, notre envoyé spécial.
00:00:53Enfin, on évoquera la situation en Martinique. Les tensions sont toujours aussi fortes. Huit personnes ont été interpellées après l'envahissement de la piste de l'aéroport de Fort-de-France.
00:01:03La Martinique toujours en proie à des violences urbaines. La cause, vous la connaissez, la vie chère. On en parle avec nos invités.
00:01:09Mais tout de suite, on fait un nouveau tour de l'information et un premier tour de l'information durant ces deux heures avec Mickaël Dorian que je salue en ce vendredi.
00:01:17Bonjour Mickaël.
00:01:18Bonjour Thierry, bonjour à tous. Et on commence avec ces images d'intempéries à Crécy-la-Chapelle en Seine-et-Marne. 180 personnes ont été évacuées en raison d'une crue importante.
00:01:28Hier soir, le passage de la tempête Kerk a engendré des pluies intenses, d'importantes inondations. La vigilance rouge est toujours maintenue aujourd'hui sur ce département mais également sur l'Eure-et-Loire.
00:01:38Dans l'actualité également, la tension monte encore d'un cran en Martinique. L'aéroport Aimé-Césaire est actuellement fermé en raison de violents affrontements.
00:01:48Un nouveau couvre-feu a été décrété de 21h à 5h du matin et les manifestations et rassemblements sont interdits.
00:01:55Les établissements scolaires resteront également fermés aujourd'hui. On fait le point avec Sarah Fenzari.
00:02:02Une épaisse fumée noire et des voitures en feu sur le parking de l'aéroport Aimé-Césaire dans la commune du Lamantin en Martinique.
00:02:12Des voyageurs en détresse et des scènes de chaos en témoignent ces images.
00:02:19La zone de l'aéroport a été cette nuit le théâtre d'affrontements entre une cinquantaine de manifestants et forces de l'ordre.
00:02:26Des habitants venus dénoncer l'arrivée de renforts de police alors que les manifestations violentes contre la vie chère se poursuivent dans toute l'île.
00:02:36Ce sont des mouvements orchestrés par des jeunes souvent motorisés à deux roues qui ont une très grande mobilité
00:02:44et qui ont pour objectif principalement cette nuit de s'affronter hors de l'ordre, de piller des grandes surfaces, des magasins.
00:02:53Les voyageurs ont dû être confinés dans l'aéroport pour leur sécurité.
00:02:57Jusqu'à un retour au calme, des militaires ont sécurisé le site aux alentours de 20 heures.
00:03:09L'aéroport reste tout de même fermé.
00:03:12Selon la préfecture, trois vols ont été déroutés vers Pointe-à-Pitre en Guadeloupe avec plus de 1000 passagers au total.
00:03:19Un couvre-feu a été mis en place entre 22h et 5h du matin.
00:03:26Les établissements scolaires resteront fermés aujourd'hui.
00:03:31L'actualité au Proche-Orient.
00:03:33Le cœur de Beyrouth a été bombardé hier par l'armée israélienne.
00:03:37Selon le dernier bilan du ministère de la Santé, 22 personnes ont été tuées et 117 blessées.
00:03:42L'ONU accuse les Taïbros d'avoir blessé deux casques bleus de la finule et d'avoir tiré de façon répétée sur ces positions.
00:03:50Et puis le prix Nobel de la paix décerné au groupe japonais Nihon Hidankyo.
00:03:55L'organisation regroupe des survivants des bombardements nucléaires de 1945 sur Hiroshima et Nagasaki.
00:04:01Elle est récompensée pour avoir démontré par des témoignages que les armes nucléaires ne doivent plus jamais être utilisées,
00:04:08a déclaré le président du comité Nobel norvégien.
00:04:13Et voilà Thierry, ce qu'il fallait retenir de l'actualité à midi sur CNews.
00:04:18Et on vous retrouve dans une demi-heure, comme tous les vendredis.
00:04:20Allez, à tout à l'heure Mickaël.
00:04:21Je vous présente notre équipe du vendredi.
00:04:23Vous les connaissez, des fidèles.
00:04:24Céline Pina, politologue journaliste.
00:04:26Soyez la bienvenue Céline.
00:04:27Bonjour Thierry.
00:04:28Vincent Roy, journaliste et écrivain.
00:04:31Bonjour Thierry.
00:04:32Bonjour Vincent.
00:04:33Michel Taubes, fidèle aussi.
00:04:34Bonjour Thierry.
00:04:35Et journaliste politique.
00:04:36Soyez le bienvenu.
00:04:37Et puis notre ami Mickaël Sadoun, expert en politique publique.
00:04:40Bonjour.
00:04:41Bonjour.
00:04:42Vous avez le sourire.
00:04:43Merci, c'est gentil.
00:04:44Peut-être que je vais devoir la couper bientôt.
00:04:46La couper bientôt.
00:04:47Non mais en plus elle est djérébi-partisane entre le bleu et le rouge.
00:04:50C'est ça.
00:04:51Ne rigolez pas trop parce que vous savez de quoi on va parler.
00:04:53On va parler du budget.
00:04:54Et je ne sais pas si ça vous prête à sourire ou pas.
00:04:57Il doit falloir un sacré budget pour acheter une aussi belle travache.
00:05:00C'est pour ça que je vous dis que peut-être que je vais devoir couper cette travache.
00:05:02Ah voilà.
00:05:03Et parce que, vous le savez peut-être ou pas, mais on va devoir faire des efforts.
00:05:07Très concrètement, puisque Michel Barnier a présenté hier son projet pour réduire le déficit du pays.
00:05:14Si tu comptes trouver 60 milliards en découpant des cravasses, tu vas être un très mauvais premier ministre.
00:05:20C'est ça.
00:05:21Mais ce n'était pas non plus mon ambition.
00:05:22Alors je ne sais pas si notre ami Adrien Spiteri est avec nous.
00:05:25Est-ce que je souhaite qu'il nous explique très concrètement en quoi tout ça va consister.
00:05:30Parce qu'évidemment, on va partir sur des bases solides pour nos téléspectateurs.
00:05:34Puisque vous savez, j'aime bien aborder des sujets très concernants.
00:05:37Et j'ai un peu le sentiment que cette histoire du budget va concerner un grand nombre de Français.
00:05:41Même si on avait dit en amont que ça ne touchera qu'un certain nombre de classes.
00:05:47J'ai l'impression que tout le monde va devoir trinquer.
00:05:49Et qu'effectivement, je vais peut-être devoir couper ma cravate.
00:05:51Adrien Spiteri, il faut qu'on y voit un peu plus clair.
00:05:54Racontez-nous très concrètement ce que ça veut dire.
00:05:56On veut tout savoir.
00:05:5760 milliards d'euros d'économies.
00:06:00C'est l'objectif du gouvernement pour y parvenir.
00:06:02Michel Barnier veut d'une part réduire les dépenses de 40 milliards.
00:06:05Et d'autre part, demander des contributions fiscales exceptionnelles.
00:06:10Elles doivent rapporter 20 milliards.
00:06:12Mais vous allez me dire, comment faire ?
00:06:13On va d'abord s'intéresser à la réduction des dépenses.
00:06:16Pour faire des économies, l'exécutif va supprimer par exemple 2 201 postes de fonctionnaires.
00:06:214 000 postes d'enseignants également.
00:06:24Autre économie, ça va être le budget de la justice.
00:06:26Par exemple, il s'établira à 10,24 milliards d'euros.
00:06:30C'est près de 500 millions d'euros de moins que ce qui était prévu.
00:06:33Le garde des Sceaux avait pourtant dénoncé un manque de moyens il y a encore quelques jours.
00:06:37Enfin, Michel Barnier fait un calcul très simple.
00:06:39Moins d'aides égale moins de dépenses.
00:06:42Le gouvernement veut les réduire ou en supprimer certaines.
00:06:45Quelques exemples à la fin de la TVA.
00:06:47Réduite sur les chaudières à gaz ou encore la réduction des aides à l'apprentissage.
00:06:51Cela permettrait de dégager 1,2 milliard d'euros.
00:06:54Voilà donc pour les économies.
00:06:56Intéressons-nous maintenant aux recettes.
00:06:58Comment gagner de l'argent ?
00:07:00En augmentant les impôts évidemment.
00:07:01Mais rassurez-vous, ou peut-être pas.
00:07:03Cela concerne surtout les ménages les plus aisés.
00:07:06Ce sont concernés les célibataires gagnant 250.000 euros par an.
00:07:10Ou les couples gagnant 500.000 euros.
00:07:12Recette prévue par l'Etat, 2 milliards d'euros en 2025.
00:07:15440 grandes entreprises également sont concernées par cet effort fiscal.
00:07:20Le gouvernement prévoit par exemple de taxer les rachats d'actions.
00:07:24Ce qui doit permettre de rapporter 200 millions d'euros par an.
00:07:27Voilà donc pour la présentation de ce budget.
00:07:29Prochain défi du gouvernement, faire passer ce budget sans faire usage du 49.3.
00:07:34Une mission qui s'avère complexe.
00:07:36Oui, c'est moins qu'en plaisir.
00:07:38Merci, c'était très clair.
00:07:39Désolé pour nos téléspectateurs.
00:07:40Mais il y a beaucoup de chiffres.
00:07:41Mais ça me paraissait important de partir sur de bonnes bases.
00:07:44Pour que vous compreniez tout.
00:07:46On va revenir dans quelques instants.
00:07:48Puisque je vais vous faire réagir sur ce budget.
00:07:50Mais Laurence Saint-Martin, ministre du budget s'est exprimée ce matin.
00:07:54Chez nos confrères d'RTA.
00:07:56Je propose de l'écouter.
00:07:57Je pense que ça va susciter des réactions chez vous.
00:08:00Et chez les Français qui nous regardent assez fidèlement.
00:08:04C'est un budget qui n'est pas un budget d'austérité.
00:08:07Ce n'est pas non plus un budget de matraquage fiscal.
00:08:09C'est un budget qui est équilibré pour pouvoir être responsable dans une situation qui est grave.
00:08:14Cette situation qui est grave, c'est celle d'un déficit public qui augmente dans notre pays.
00:08:18Et qui n'est pas soutenable.
00:08:19Et les Français ont besoin de comprendre que les finances publiques, c'est leurs finances publiques.
00:08:23Et c'est la souveraineté de la nation qui est en jeu.
00:08:25Nous ne pouvons pas laisser déraper nos comptes.
00:08:28Nous devons effectivement réduire ces déficits en faisant des économies.
00:08:32Est-ce que ces économies seront suffisantes pour ramener le déficit à 5% l'an prochain ?
00:08:35Ou est-ce qu'il y aura une deuxième couche ?
00:08:37Il y aura, pendant le débat parlementaire, un complément d'économie.
00:08:41Nous l'avons dit dès la présentation du texte, à hauteur de 5 milliards d'euros.
00:08:46Bon, on va faire un petit tour de table pour commencer.
00:08:49Ensuite, on parlera, si vous le voulez bien, en première heure de la justice.
00:08:53Et on parlera de l'éducation nationale en deuxième heure.
00:08:55Mais d'abord, avant tout, sur ce que vient de déclarer Laurent Saint-Martin.
00:08:58Ce n'est pas un budget d'austérité, Céline Pinard.
00:09:02Il ne peut pas faire un budget d'austérité.
00:09:05C'est très compliqué.
00:09:06Imaginez, pour que le budget passe, il va falloir à la fois que le centre-gauche
00:09:11vienne bien le voter et que du centre-droite à l'extrême-droite,
00:09:14on accepte de le laisser passer.
00:09:15Inutile de vous dire que vous ne pouvez pas trancher et faire un budget
00:09:19avec énormément d'arrêtes.
00:09:21Donc, ils n'ont pas le choix.
00:09:23Ce qui fait qu'ils font un budget équilibré comme ils le peuvent.
00:09:26Le seul problème, c'est que très souvent, les budgets sont bâtis sur des hypothèses
00:09:30où on va gentiment dire optimistes.
00:09:32Là, apparemment, on n'est pas loin de la lettre au Père Noël.
00:09:36Ce qui promet effectivement des réajustements et des corrections
00:09:40extrêmement violentes durant l'année.
00:09:42D'où le fameux « la vérité sera connue plus tard ».
00:09:45Exactement.
00:09:46J'aime bien quand c'est synthétique comme ça.
00:09:48C'est parfait.
00:09:50Quand je suis brève, c'est ça.
00:09:51Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire.
00:09:53Parce que je vous attends sur d'autres dossiers encore, Céline.
00:09:56Je vous chambre un petit peu.
00:09:58Vincent.
00:09:59Il y a une chose qui est très étonnante.
00:10:00C'est que notre économie est basée sur la consommation.
00:10:03Or, nous sommes précisément en récession.
00:10:07Et étant en récession, c'est le moment que le gouvernement choisit
00:10:12pour augmenter les impôts sous toutes les formes.
00:10:15Pourquoi dis-je sous toutes les formes ?
00:10:17Parce que lorsque vous augmentez la taxe sur l'électricité,
00:10:22évidemment, vous émettez un impôt supplémentaire.
00:10:26Il n'est pas direct.
00:10:27Il est un peu caché.
00:10:28Mais enfin, tous les Français vont payer.
00:10:30Donc, nous sommes en récession.
00:10:32Mais nous augmentons les impôts.
00:10:34Outre la maladresse du gouvernement.
00:10:37Parce que le nouveau gouvernement nommé,
00:10:39la première chose que l'on dit, c'est
00:10:41ça ne va pas parce qu'on a laissé dériver les comptes.
00:10:43On va sans doute en parler.
00:10:45Et c'est par conséquent aux Français à payer,
00:10:49aux Français actifs, mais également aux Français retraités.
00:10:53Donc, évidemment, je ne peux pas ne pas penser à la phrase de Sade
00:10:57pendant la terreur.
00:10:58Français, encore un effort, si vous voulez être républicain.
00:11:01Et bien là, ce n'est pas Français, encore un effort,
00:11:03si vous voulez être républicain.
00:11:04C'est Français, encore un effort.
00:11:07Masquez-vous le regard.
00:11:09On est en train de vous prendre pour des imbéciles.
00:11:13Vous vous souvenez, c'était avec les JO,
00:11:15je parlais toujours de parenthèse enchantée,
00:11:17comme bon grand nombre de journalistes,
00:11:19en disant, attention, la rentrée va être difficile.
00:11:21Là, on est dans le concret.
00:11:23Michel, Miquel, et ensuite avec une petite phrase
00:11:25de Guido Lemaire chez nos gros frères de France 2
00:11:27qui va vous faire réagir, parce qu'elle veut dire plein de choses.
00:11:29Contrairement à ce que dit le ministre délégué aux comptes publics,
00:11:33je pense que c'est un budget de rigueur qui nous est annoncé.
00:11:35Ça ressemble un peu à ça quand même.
00:11:3760 milliards d'économies, c'est considérable.
00:11:39Surtout que ce n'est pas du tout dans la tradition française.
00:11:41Encore une fois, là, c'est quasiment révolutionnaire
00:11:44si jamais ils y arrivent.
00:11:46Donc ça, c'est le premier point.
00:11:47Le deuxième point, c'est qu'effectivement,
00:11:49je pense que Michel Barnier se met quasiment d'emblée
00:11:52dans une impasse politique.
00:11:55On peut le prendre de plein de manières,
00:11:57mais il y en a une qui est quand même assez sidérante,
00:11:59le fait de s'attaquer aux riches.
00:12:01Parce qu'en fait, ça revient à ça.
00:12:02Le fait de devoir taxer, même à trites exceptionnels,
00:12:05les plus grandes fortunes et les entreprises
00:12:07qui font plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires.
00:12:10C'est une manière, comme l'avait titré le Figaro, je crois,
00:12:12hier matin, de rétablir l'ISF,
00:12:14l'impôt de solidarité sur la fortune.
00:12:17Mais ça, c'est un des piliers, un des rares piliers,
00:12:20j'ai envie de dire, de la Macronie
00:12:22depuis qu'Emmanuel Macron a été élu président de la République.
00:12:24Est-ce que vous pensez que les Gérald Darmanin,
00:12:27les Gabriel Attal et les autres vont accepter de voter un budget
00:12:30qui remette en question un des bons principes, encore une fois,
00:12:33la Macronie ?
00:12:34Parce que ce qui est en train de se passer,
00:12:36c'est que les risques de fuite de capitaux,
00:12:39d'investisseurs, ceux qui ont les capacités d'investir,
00:12:43de construire la France de demain,
00:12:45c'est un très, très mauvais signe.
00:12:47Ce n'est pas un signe encourageant.
00:12:50Et on ne compromet pas l'avenir
00:12:52en ne s'occupant que du présent.
00:12:54Je pense qu'il y a des choix qui sont très étonnants.
00:12:56On viendra après sur, par exemple, l'éducation,
00:12:58la suppression de 2 000 enseignants.
00:13:01Pourquoi on ne supprime pas 2 000 postes de cadres administratifs ?
00:13:05On en parlera parce qu'il y a moins d'élèves aussi.
00:13:10Il y a une explication.
00:13:12Le dernier point que je voudrais dire,
00:13:14c'est que la bataille du budget va être terrible.
00:13:17Contrairement à ce que laissent entendre certains macroniens
00:13:20qui disent qu'il faut absolument voter un budget,
00:13:22sinon la France va être bloquée,
00:13:24on ne pourra plus payer les serfs,
00:13:26ce n'est pas du tout vrai.
00:13:27La réalité, c'est que s'il y a une impasse,
00:13:29et même si le gouvernement tombait
00:13:31sur une motion de censure budgétaire,
00:13:33on appliquera le système du 12e reconductible
00:13:36qui est prévu par la Constitution
00:13:38et qui permettrait de faire fonctionner le système
00:13:41de façon pérenne.
00:13:43Effectivement, la bataille politique va être terrible.
00:13:45Je pense que Michel Barnier part avec des frondeurs
00:13:48en interne de la Macronie.
00:13:50Ça sent le 49.3.
00:13:52Michel, juste une petite chose.
00:13:54Je voulais rebondir sur ce qui a été dit.
00:13:57Il faut que les gens comprennent
00:13:59qu'il y a eu deux problèmes dans la gestion
00:14:01des finances publiques en France
00:14:03depuis à peu près 40 ans.
00:14:04Un, les événements exceptionnels qui ont fait
00:14:06que le déficit s'est creusé d'un coup
00:14:08et donc la dette avec.
00:14:09Ça a été évidemment le cas pour Emmanuel Macron
00:14:11qui en a pris prétexte à chaque fois
00:14:13pour augmenter les dépenses publiques
00:14:14de manière faramineuse.
00:14:15D'ailleurs, beaucoup plus que tous nos autres voisins européens
00:14:17parce qu'il faut voir la gestion du Covid par l'Allemagne
00:14:20qui n'a pas été la même que la nôtre.
00:14:21Il y a évidemment eu le Covid.
00:14:23Il y a eu la guerre en Ukraine.
00:14:25Il y a eu la gestion de l'inflation
00:14:26et toutes ses conséquences sur le pouvoir d'achat, etc.
00:14:28Dans un contexte de fermeture de la Chine, etc.
00:14:31Il y a eu évidemment des excuses.
00:14:33Mais je pense que le gouvernement n'a pas fait
00:14:35ce qu'il fallait dans la gestion
00:14:36de ces événements exceptionnels,
00:14:37notamment pendant le Covid
00:14:38parce que c'était très facile de dire quoi qu'il en coûte.
00:14:40Il ne savait pas ce qu'il en coûtait.
00:14:41Et aujourd'hui, on commence à le savoir.
00:14:43La deuxième chose, c'est évidemment,
00:14:44et Vincent Roy le disait très justement,
00:14:46qu'on a une économie qui, dans les dépenses courantes,
00:14:49ne se nourrit plus que par la consommation
00:14:51et plus par la production.
00:14:53On marche sur un faux modèle keynésien, en fait.
00:14:56Or Keynes ne disait pas ça.
00:14:57Keynes disait, dans certains événements exceptionnels,
00:15:00dans certaines crises,
00:15:01il faut relancer l'économie grâce à la consommation
00:15:03en lançant des marchés publics, etc.
00:15:05Mais on s'est habitué à ne vivre que sur ça.
00:15:08La France n'est plus un pays de producteurs.
00:15:10Donc, évidemment, il faut tailler dans les dépenses publiques,
00:15:13mais surtout, il faut remettre les gens au travail.
00:15:15Vincent, très rapidement,
00:15:16je voudrais qu'on commente cette petite phrase
00:15:17de Bruno Le Maire qui va faire beaucoup causer.
00:15:19Parce que Michel disait bataille du budget,
00:15:21donc bataille politique du budget.
00:15:22Mais qui a intérêt à la bataille ?
00:15:24Pour leur personne ?
00:15:25Personne ne va bouger sur ce budget.
00:15:29C'est-à-dire que le Rassemblement national a dit
00:15:32ce qu'il avait à en dire.
00:15:33Le Rassemblement n'a pas encore dit ce qu'il allait faire.
00:15:35Personne n'a intérêt à bouger actuellement,
00:15:38compte tenu de la difficulté.
00:15:40Quelle force politique aurait intérêt à bouger ?
00:15:42Non ?
00:15:43Moi, je suis d'accord avec Vincent.
00:15:45En fait, aujourd'hui, pour tout le monde,
00:15:48si le système explosait en janvier,
00:15:51tout le monde serait dans une merde noire.
00:15:53À part la gauche, mais la gauche n'a pas les moyens
00:15:55de proposer une alternative.
00:15:57Parce que, en fait, tout le monde, soyons clairs,
00:16:02aujourd'hui, la préoccupation de tous les politiques,
00:16:05c'est de savoir ce qui va se passer dans un an.
00:16:07Dissolution, démission du président.
00:16:09Ils sont tous sur la nouvelle présidentielle.
00:16:11Aujourd'hui, se tirer une balle dans le pied,
00:16:14en menant une bataille sur le budget,
00:16:16dans laquelle ils pourraient se retrouver à dire des choses
00:16:18qu'on leur remettrait dans la tête,
00:16:21moins de six mois après, ils ne peuvent pas se le permettre.
00:16:24Ils ont de gros soucis juridiques qui vont justement arriver,
00:16:28j'allais dire, à éclosion autour de janvier.
00:16:31Tout le monde a besoin d'une respiration un petit peu.
00:16:34Et si, du coup, ça peut faire passer le budget,
00:16:37et si, en plus, on peut faire passer le budget
00:16:39en obligeant le gouvernement à utiliser le 49-3
00:16:42pour pouvoir à la fois profiter du fait qu'il fasse le sale boulot,
00:16:46tout en pouvant lui tirer des flèches,
00:16:48histoire de se montrer en très grand,
00:16:51je voulais dire, contradicteur,
00:16:53eh bien, ça rapportera énormément.
00:16:55Donc, personne n'a intérêt aujourd'hui.
00:16:57Parce que le bousin explose, tout simplement.
00:16:59C'est pas faux, mais moi, je ne parie pas non plus
00:17:01sur la dissolution dans un an.
00:17:03Les amis, on va en parler longuement, de toute façon,
00:17:06au cours de nos deux heures d'émission,
00:17:07mais il y a cette petite phrase qui nous a interpellés
00:17:09au sein de la rédaction ce matin,
00:17:11en discutant avec Thomas Bauder,
00:17:12le directeur de l'information de CNews,
00:17:15cette petite phrase de Bruno Le Maire,
00:17:17chez nos confrères, à l'œil du 20h sur France 2.
00:17:21Bruno Le Maire a déclaré à nos confrères,
00:17:23la vérité apparaîtra plus tard.
00:17:27Y a-t-il, comme on le met, des vérités cachées ?
00:17:31Y a-t-il des vérités cachées ?
00:17:33Y a-t-il des choses qu'on ne sait pas ?
00:17:35Parce que la vérité est nue,
00:17:36il faut lui laisser le temps de s'habiller.
00:17:37Non, mais ça veut dire beaucoup de choses, ça.
00:17:39Parce que tout le monde critique le budget, etc.
00:17:42Et l'héritage, le fameux héritage, vous savez.
00:17:44La réalité, c'est que Michel Barnier a découvert
00:17:46des fonds de tiroirs remplis de trous et de dettes.
00:17:50Et dans sa réponse,
00:17:53à la réponse de Gabriel Attal,
00:17:55à son discours de politique générale,
00:17:57Michel Barnier avait des yeux sur Gabriel Attal,
00:18:01de dire, si j'avais su, j'y serais peut-être pas allé.
00:18:06Non, le problème, c'est qu'effectivement,
00:18:08la dette manifestement, elle est abyssale,
00:18:10elle est beaucoup plus importante que prévu,
00:18:12et ça fait partie de la problématique de Michel Barnier.
00:18:14Tout le monde voudrait finalement qu'il fasse,
00:18:16excusez-moi, le sale boulot, c'est-à-dire
00:18:18de nettoyer les écuries d'Orgeas,
00:18:20ce que les hommes ne veulent pas faire,
00:18:22mais en aura-t-il les moyens ?
00:18:24Moi, je ne suis pas d'accord avec ce qui a été dit avant,
00:18:26mais on le saura dans quelques semaines.
00:18:28Il y a une autre côté connu, c'est l'identité aussi
00:18:30des porteurs de la dette française.
00:18:31Et ça, c'est un facteur extrêmement important.
00:18:33On pourrait avoir un modèle comme le Japon.
00:18:35Vous savez, au Japon, c'est les habitants
00:18:37qui détiennent la dette de leur pays,
00:18:38ce qui permet au Japon d'avoir une dette faramineuse,
00:18:40avec des taux assez bas, parce que
00:18:42Japon est un pays vieillissant,
00:18:43et donc, il vit sur une économie de rentiers
00:18:45qui vit de sa propre dette.
00:18:46On pourrait avoir ce modèle,
00:18:47mais maintenant, on sait de plus en plus
00:18:49que notre dette est détenue par des acteurs étrangers
00:18:51qui, parfois, ne nous veulent pas que du bien.
00:18:53Donc, c'est une autre inconnue dans l'équation.
00:18:55Les amis, on en parlera plus tard,
00:18:57parce que je vois que le temps passe
00:18:58et que vous êtes très bavard sur le budget,
00:19:00et on en reparlera.
00:19:01Ça nous inspire.
00:19:02On en reparlera de la justice,
00:19:03parce que je voulais en parler là.
00:19:04Mais, évidemment, il y a cette petite phrase
00:19:06de Bruno Le Maire qui vous fait réagir.
00:19:08On y reviendra sans doute en deuxième heure.
00:19:09Puis, on parlera de l'éducation nationale,
00:19:11parce qu'il y a aussi une explication à tout ça.
00:19:13Il faut qu'on soit très, très concrets.
00:19:15Mais je voudrais qu'on reprenne très rapidement,
00:19:16avant cette première pause,
00:19:17la direction de Grenoble,
00:19:19puisqu'on est toujours sans nouvelles
00:19:21des fameux braqueurs du fourgon blindé
00:19:24qui, visiblement, sont toujours en fuite.
00:19:27C'est un braquage quand même qui a raté,
00:19:30mais qui est assez spectaculaire.
00:19:32On a vu longuement les images hier.
00:19:34Évidemment, sur place,
00:19:35et c'est encore à Grenoble, me direz-vous,
00:19:37l'émotion et l'exaspération sont importantes.
00:19:39On va retrouver notre envoyé spécial,
00:19:41Thibault Marchoteau.
00:19:42Bonjour, Thibault.
00:19:43Merci d'être désolé pour le retard.
00:19:45Quel est l'état d'esprit,
00:19:46quasiment 48 heures ou presque,
00:19:50après les faits ?
00:19:54J'allais vous en parler.
00:19:55Effectivement, on sent encore les grenoblois
00:19:57particulièrement touchés, choqués
00:19:59par ce qu'il s'est passé.
00:20:00Cinq personnes ont d'ailleurs été prises en charge
00:20:02par les pompiers,
00:20:03parce qu'elles étaient en état de choc,
00:20:05parce que cette attaque d'une extrême violence,
00:20:07elle a eu lieu en pleine journée,
00:20:08en plein centre-ville.
00:20:09Elle a eu lieu, il y a maintenant
00:20:10un petit peu plus de 24 heures,
00:20:11dix heures et quart hier,
00:20:13en plein centre-ville,
00:20:14à proximité des voies de tramway
00:20:15où je me trouve, ici à Grenoble.
00:20:17Et vous l'avez dit aussi,
00:20:18les assaillants de ce braquage raté
00:20:20sont activement recherchés
00:20:21par la juridiction interrégionale spécialisée de Lyon,
00:20:25qui est en charge de l'enquête,
00:20:26avec un dispositif important,
00:20:29tant sur le matériel qu'humain,
00:20:31pour essayer de retrouver ces assaillants,
00:20:33ces principaux suspects.
00:20:35On sait d'ailleurs,
00:20:36selon nos confrères de la presse quotidienne régionale,
00:20:39ici à Grenoble,
00:20:41qu'un hélicoptère survolait la ville hier
00:20:43pour rechercher ces assaillants
00:20:45qui ont pris la fuite,
00:20:46certains à pied,
00:20:47mais également,
00:20:48une autre personne s'est échappée en voiture.
00:20:50Le fourgon, lui,
00:20:51a réussi à se réfugier
00:20:53dans une gendarmerie de la ville.
00:20:55Mais vous l'avez dit,
00:20:56cette scène, elle est extrêmement choquante,
00:20:57une véritable scène de guerre,
00:20:59en plein centre-ville de Grenoble,
00:21:00puisque les assaillants
00:21:01ont été armés d'une Kalachnikov.
00:21:03Il y a eu plusieurs dizaines de coups de feu
00:21:04qui ont été tirés dans le centre-ville de Grenoble.
00:21:07Certaines balles perdues
00:21:08ont terminé leur course
00:21:09dans une vitrine d'un restaurant
00:21:10ou encore un abribus,
00:21:12comme vous l'avez dit.
00:21:13Et on peut le comprendre, évidemment,
00:21:14les grenoblois,
00:21:15plus de 24 heures après les faits,
00:21:16sont encore sous le choc
00:21:17de cette attaque d'une extrême violence
00:21:18en plein centre-ville
00:21:19de la préfecture de l'Isère.
00:21:21Merci beaucoup, mon cher Thibault.
00:21:23Thibault, marche-auto depuis Grenoble.
00:21:25Ah oui, Grenoble, encore une fois, Vincent.
00:21:28Ah ben Grenoble, oui.
00:21:30Je ne veux pas qu'on stigmatise Grenoble,
00:21:32mais pensez de constater
00:21:33que depuis un certain temps,
00:21:35l'effet se succède.
00:21:36Alors gardons en tête quand même
00:21:37que l'attaque du fourgon blindé
00:21:39est quand même une vieille pratique.
00:21:43Bon, là, la particularité,
00:21:45c'est que ça a lieu en plein cœur de Grenoble
00:21:48et on me soufflait,
00:21:49ma camarade de droite me soufflait
00:21:52qu'effectivement, c'était en plus
00:21:54dans un quartier réputé chic de la ville.
00:21:57Anciennement.
00:21:58Anciennement, oui.
00:21:59Les choses ont beaucoup changé à Grenoble.
00:22:01Ce n'était pas loin de désentendre.
00:22:02Mais voilà, ça reste quand même un classique,
00:22:04l'attaque du fourgon.
00:22:05On ne va pas s'en étonner.
00:22:06Ce qui est plus étonnant, effectivement,
00:22:08c'est le lieu où il se produit
00:22:10en plein jour, comme ça,
00:22:11au milieu des habitants.
00:22:13Ça, c'est plutôt particulier.
00:22:15Ça veut dire que la crainte, quand même,
00:22:17de la police va s'éloignant.
00:22:19Parce que sans quoi
00:22:20on ne commet pas des choses comme ça.
00:22:21En plein jour, on prend ses précautions
00:22:23de manière à éviter.
00:22:24J'imaginais des personnes âgées,
00:22:25des jeunes, des commerçants.
00:22:27Donc là, ça n'est pas sans poser
00:22:29un certain nombre de problèmes.
00:22:30Mais il suffit d'aller
00:22:31dans le cœur de ville de Grenoble
00:22:33pour avoir l'impression
00:22:34d'être dans une ville abandonnée.
00:22:36C'est dégagué, c'est dégueulasse.
00:22:38Les immeubles ne sont pas entretenus.
00:22:41Moi, je me souviens quand même
00:22:42d'une ville dans laquelle
00:22:43il y avait vraiment des endroits
00:22:45qui étaient agréables,
00:22:47de belles promenades.
00:22:49Et j'ai fait mes études là-bas.
00:22:51J'ai grandi là-bas.
00:22:52J'y suis retournée il y a très peu de temps.
00:22:55J'ai eu un choc en voyant cette ville.
00:22:57La dégradation, l'état de la ville.
00:22:59Et moi, la seule chose...
00:23:00Je regarde ça et je me dis...
00:23:02Et ces gens réalisent...
00:23:03Le maire qui les met
00:23:04dans une situation pareille.
00:23:05On avoue bien que monsieur le maire
00:23:07soit notre invité d'ailleurs.
00:23:08Julien, on s'en dirait avec l'invitation.
00:23:09S'il souhaite témoigner,
00:23:10nous sommes ensemble jusqu'à 14h
00:23:12sur Millenews.
00:23:13Et j'aurais le plaisir
00:23:14de vous présenter Paul Scheil
00:23:15de 17h à 19h.
00:23:16Le préfet aussi,
00:23:17il serait intéressant à entendre
00:23:18parce que je rappelle
00:23:19qu'il y a très peu de temps,
00:23:20il tirait la sonnette d'alarme
00:23:21en alertant sur le niveau de violence
00:23:23et de délinquance à Grenoble.
00:23:25Ce que l'actualité confirme tout à fait.
00:23:27Et Alain Carignan était l'invité
00:23:28de notre ami Romain Desarbes ce matin.
00:23:30Je l'écoutais avec une grande attention.
00:23:32Et Alain Carignan,
00:23:33on n'a pas le temps de l'écouter,
00:23:34mais en substance,
00:23:35il parait d'un nouveau western
00:23:36en parlant de la ville de Grenoble,
00:23:37Michel.
00:23:38Justement, Eric Piolle,
00:23:40l'actuel maire de Grenoble
00:23:41qui avait été réélu en 2020,
00:23:43a annoncé l'année dernière
00:23:44qu'il ne serait pas candidat
00:23:45en 2026 au municipal de Grenoble.
00:23:48On verra,
00:23:49la politique peut toujours changer d'avis.
00:23:50Mais il faut aussi que les habitants
00:23:52de Grenoble fassent les bons choix
00:23:54parce que dans certaines villes de France,
00:23:57les polices municipales,
00:23:58la coopération entre la mairie
00:24:00et les services de l'État,
00:24:01laissent souvent désirer pour ne pas dire plus.
00:24:04Et à Grenoble,
00:24:05c'est manifestement le cas.
00:24:06C'est le cas également à Lyon.
00:24:07On se rappelle de bras de fer
00:24:09entre l'ancien ministre de l'Intérieur,
00:24:10Gérald Darmanin,
00:24:11et le maire de Lyon.
00:24:12Non, pour lutter contre cette criminalité,
00:24:15il faut que tous les services de l'État,
00:24:17voire des concentrés,
00:24:19des collectivités locales,
00:24:21travaillent main dans la main.
00:24:22Et à Grenoble,
00:24:23ce n'est manifestement pas le cas.
00:24:24On va marquer une pause.
00:24:25Vous vouliez réagir ?
00:24:26Oui, je voulais brèvement réagir.
00:24:28Très simplement,
00:24:30je déplore la situation de Grenoble,
00:24:32qui est maintenant surnommée
00:24:33la Chicago à la française,
00:24:34qui a un surnom assez terrible.
00:24:36Je voulais dire simplement
00:24:38que ce n'est pas une situation particulière à Grenoble,
00:24:40mais à toutes les municipalités,
00:24:42gérée par la gauche.
00:24:43C'est pareil avec Johanna Roland à Nantes,
00:24:45qui a des chiffres terribles sur la sécurité.
00:24:47Ne me parlez pas de Nantes,
00:24:48vous savez, ça me fond le cœur à chaque fois.
00:24:49Ça me fond le cœur,
00:24:50ne me parlez pas de Nantes.
00:24:51C'est pareil pour Grégory Doucet,
00:24:52qui hésitait à combattre
00:24:53les rodéos urbains à Lyon.
00:24:54C'est pareil un peu partout.
00:24:55Et on pourrait dire,
00:24:56pour parodier la grande phrase,
00:24:58là où la gauche passe,
00:24:59l'herbe ne repousse pas.
00:25:00Voilà.
00:25:01C'est sur cette bonne parole.
00:25:02Et je renouvelle cette invitation au maire de Grenoble,
00:25:05s'il souhaite intervenir, évidemment,
00:25:06pour nous parler de ce qui se passe
00:25:07dans sa bonne ville de Grenoble,
00:25:09si chère à notre amie Céline Pinard.
00:25:13Il est le bienvenu.
00:25:14Je n'avais pas de jeunesse,
00:25:15j'avais 20 ans,
00:25:16forcément, j'ai aimé cette ville.
00:25:17Si je peux vous faire plaisir,
00:25:18évidemment, je vous ferai plaisir.
00:25:20On marque une pause.
00:25:22Le temps passe,
00:25:23et je suis déjà très en retard.
00:25:24On parlera de...
00:25:25Il est droit dans ses bottes,
00:25:26de Bruno Rotailleau.
00:25:27Bruno Rotailleau,
00:25:28qui a un programme assez chargé,
00:25:30puisque ce matin,
00:25:31il recevait l'ensemble
00:25:32des organisations syndicales de la police.
00:25:33Et cet après-midi,
00:25:34il rendra visite
00:25:35à un centre de rédaction administrative.
00:25:37Il est sur le terrain, Bruno Rotailleau.
00:25:38Il est super.
00:25:39Droit dans ses bottes.
00:25:40Il parle et il agit.
00:25:41Il parle et il agit.
00:25:42On en parle.
00:25:43Allez, à tout de suite.
00:25:44Restez avec nous.
00:25:47Il est un peu plus de 12h30,
00:25:4912h32 pour être très très précis.
00:25:51C'est votre Mediews Weekend.
00:25:52En ce vendredi,
00:25:53je vous présente notre équipe
00:25:55du vendredi,
00:25:56dans quelques instants.
00:25:57Mais tout de suite,
00:25:58on fait un nouveau tour de l'information
00:25:59avec Mickaël Dorian,
00:26:00fidèle au poste.
00:26:01Le cœur de Beyrouth
00:26:02bombardé par l'armée israélienne
00:26:04selon le dernier bilan
00:26:05du ministère de la Santé libanais.
00:26:0722 personnes ont été tuées
00:26:09et 117 blessées.
00:26:10L'ONU accuse l'État hébréen
00:26:11d'avoir blessé
00:26:12deux casques bleus de la Finul
00:26:14et d'avoir tiré
00:26:15de façon répétée
00:26:16sur ses positions.
00:26:17La tension monte d'un cran
00:26:19en Martinique.
00:26:20L'aéroport Aimé Césaire
00:26:21est actuellement fermé
00:26:22en raison de violents affrontements
00:26:24Un nouveau couvre-feu
00:26:25a été décrété
00:26:26de 21h à 5h du matin
00:26:27et les manifestations
00:26:28et rassemblements
00:26:29ont été interdits.
00:26:30Les établissements scolaires
00:26:31resteront fermés aujourd'hui.
00:26:33Et puis,
00:26:34Elon Musk dévoile
00:26:35son premier robotaxi Tesla
00:26:38et envisage un début
00:26:39de production avant 2027.
00:26:41Le cybercable
00:26:42dépourvu de volants
00:26:43et de pédales
00:26:44devrait être commercialisé
00:26:45à moins de 30 000 dollars,
00:26:46soit 27 500 euros.
00:26:48Il sera,
00:26:49selon Elon Musk,
00:26:5010 à 20 fois plus sûr
00:26:52qu'une voiture
00:26:53conduite par un humain.
00:26:56Ça m'impressionne toujours.
00:26:58Vous seriez tenté ?
00:26:59Ah c'est beau le progrès !
00:27:00Ah bah moi je...
00:27:01Ouais ?
00:27:02J'ai 30 ?
00:27:03Moi je suis très très geek,
00:27:04vous savez.
00:27:05Ah oui, d'accord.
00:27:06C'est une question de génération,
00:27:07c'est ça que vous êtes en train de me dire.
00:27:08J'ai rien dit.
00:27:09Non, j'ai bien compris,
00:27:10je vous connais.
00:27:11C'est beau le progrès technique.
00:27:12C'est ça.
00:27:13Uniquement le progrès technique.
00:27:14Oui.
00:27:15Parce qu'entre
00:27:16le début du 18e siècle
00:27:17et Auschwitz,
00:27:18je ne sais pas
00:27:19si l'humanité monte.
00:27:20J'ai plutôt le sentiment
00:27:21qu'elle descend.
00:27:22Bon.
00:27:23C'est pas faux.
00:27:24Mais en tout cas...
00:27:25Il ne faut pas plomber l'atmosphère.
00:27:26Non, non, mais vous l'avez bien plombé.
00:27:27Le progrès technique doit être accompagné
00:27:28d'un progrès humain.
00:27:29On continue, oui,
00:27:30on continue,
00:27:31on continue à égrener
00:27:32cette actualité riche,
00:27:33si riche en ceux
00:27:34à vendredi avec
00:27:35Vincent Roy,
00:27:36Jean-Élisabeth Rivain,
00:27:37Céline Pinard,
00:27:38Michael Sadoun
00:27:39et Michel Thaube.
00:27:40Allez, on va parler
00:27:41de Bruno Retailleau.
00:27:43Lui, il occupe le terrain.
00:27:44Très bon sujet.
00:27:45Très bon sujet.
00:27:46Je vous remercie
00:27:47parce que si le sujet
00:27:48vous ne convenez pas,
00:27:50c'est un petit peu mal.
00:27:51Bruno Retailleau,
00:27:52ce matin,
00:27:53il a deux rendez-vous.
00:27:54Il avait un rendez-vous
00:27:55ce matin avec
00:27:56les organisations syndicales
00:27:57de la police
00:27:58et puis, je le disais
00:27:59tout à l'heure,
00:28:00il a rendez-vous cet après-midi
00:28:01dans un centre de rétention
00:28:02administrative
00:28:03du Ménil-Hamelot.
00:28:04Ensuite, on parlera
00:28:05également de
00:28:06la circulaire Valls
00:28:07parce que...
00:28:11Il n'en veut plus.
00:28:12Bon, il était temps
00:28:13que ça se termine.
00:28:14Mais on va en parler.
00:28:15Mais d'abord, justement,
00:28:16c'est important de prendre
00:28:17la température.
00:28:18Les policiers
00:28:19qui ont rencontré
00:28:20leur nouveau ministre
00:28:21de l'Intérieur
00:28:22puisque Gérald Darmanin
00:28:23était assez populaire
00:28:24chez les policiers.
00:28:25Comment l'entretien s'est passé ?
00:28:26Sandra Buisson
00:28:27était sur place
00:28:28et elle nous a envoyé
00:28:29quelques petites réactions
00:28:30qu'on va écouter
00:28:31et qu'Emilie Dubot
00:28:32va nous diffuser tout de suite.
00:28:34Cette rencontre
00:28:35s'est très bien passée.
00:28:36Le ministre
00:28:37a réévoqué avec nous
00:28:38tout le soutien
00:28:39qu'il a porté
00:28:40aux policiers
00:28:41et son désir
00:28:42de vouloir
00:28:43rétablir l'ordre
00:28:44par rapport
00:28:45à ce qu'il a exprimé.
00:28:46Nous, nous avons
00:28:47répondu
00:28:48en trapes points
00:28:49que nous étions
00:28:50attachés à la sécurité,
00:28:51à la sécurité,
00:28:52à la sécurité,
00:28:53à la sécurité d'abord
00:28:54de nos concitoyens
00:28:55et pour pouvoir apporter
00:28:56le niveau de sécurité
00:28:57attendu,
00:28:58il faut évidemment
00:28:59des moyens.
00:29:00Et ces moyens,
00:29:01il nous a garantis
00:29:02de s'investir
00:29:03pour pouvoir
00:29:04nous permettre
00:29:05d'exercer
00:29:06au mieux
00:29:07nos missions.
00:29:08Nous avons également
00:29:09insisté sur le besoin
00:29:10de sécurité
00:29:11des forces de l'ordre
00:29:12parce qu'aujourd'hui,
00:29:13les forces de l'ordre,
00:29:14elles sont victimes au quotidien
00:29:15dans leur chaire
00:29:16dans le cadre
00:29:17de l'exercice
00:29:18de leur mission.
00:29:19Donc nous avons besoin
00:29:20d'un niveau de sécurité
00:29:21qui soit exaucé
00:29:22avec une meilleure protection
00:29:23de nos agents.
00:29:24Et puis un troisième point
00:29:25sur la sécurité,
00:29:26c'est en matière de sécurité
00:29:27budgétaire et financière
00:29:28puisqu'évidemment,
00:29:29il faut des garanties
00:29:30qui soient apportées
00:29:31au propos
00:29:32du politique.
00:29:33Le discours du ministre
00:29:34est plutôt en phase
00:29:35avec évidemment
00:29:36nos revendications.
00:29:37On a trouvé un ministre
00:29:38de l'intérieur décomplexé
00:29:39avec une liberté de ton
00:29:40et de parole
00:29:41comme nous on aime.
00:29:42Ça nous a permis aussi
00:29:43de dire les choses.
00:29:44On a parlé
00:29:45de sujets importants
00:29:46évidemment,
00:29:47le budget 2025,
00:29:48le budget pour les Jeux olympiques,
00:29:49les conditions de travail
00:29:50des policiers
00:29:51mais aussi des sujets phares
00:29:52pour nous,
00:29:53c'est-à-dire l'immigration
00:29:54et la justice.
00:29:55On s'est aperçus
00:29:56et d'ailleurs,
00:29:57on est en phase là-dessus,
00:29:58c'est que nos frontières,
00:29:59c'est une passoire
00:30:00en termes d'immigration
00:30:01et en termes de réponse pénale,
00:30:02elle n'est pas adaptée
00:30:03et tout le monde
00:30:04en est conscient.
00:30:05Donc peut-être qu'enfin,
00:30:06on va faire changer les choses
00:30:07et il y a des solutions,
00:30:08il a la volonté politique
00:30:09de faire.
00:30:10On pourra l'accompagner
00:30:11dans ce sens
00:30:12si tant soit peu,
00:30:13il y a un gouvernement
00:30:14et comme il a dit si bien,
00:30:15il y a un Premier ministre
00:30:16à l'arbitrage
00:30:17avec le garde des Sceaux
00:30:18et on verra,
00:30:19la direction va prendre
00:30:20le Premier ministre.
00:30:21Bon, Michel Taubes,
00:30:22sans surprise,
00:30:23on peut le dire,
00:30:24examen de passage réussi
00:30:25avec les policiers.
00:30:27On a un ministre décomplexé,
00:30:29c'est vrai qu'on n'est pas trop surpris
00:30:31parce qu'il fallait succéder
00:30:32à Gérald Darmanin,
00:30:33je le disais,
00:30:34assez populaire
00:30:35mais là,
00:30:36il est droit dans ses bottes.
00:30:37Comme vous le disiez,
00:30:38il arrive assez vite
00:30:39à faire,
00:30:40non pas oublier Gérald Darmanin
00:30:41mais à lui succéder
00:30:42et d'ailleurs dans le budget,
00:30:43dans le projet de budget,
00:30:44le ministère de l'Intérieur
00:30:45est un des rares ministères
00:30:46avec la défense
00:30:47qui augmente légèrement
00:30:48de 700 millions d'euros environ,
00:30:49maintient du nombre
00:30:50de professionnels
00:30:51de la sécurité.
00:30:52La justice est un petit peu...
00:30:53La justice,
00:30:54mais sur l'intérieur,
00:30:55parce qu'on parle beaucoup
00:30:56des mauvaises nouvelles
00:30:57mais sur l'intérieur,
00:30:58c'est quand même
00:30:59un signe très fort
00:31:00qui est adressé
00:31:01en disant
00:31:02le budget du ministère
00:31:03de l'Intérieur
00:31:04augmente
00:31:05dans le projet de budget.
00:31:06Après, Bruno Rotailleau,
00:31:07peut-être comme d'ailleurs
00:31:08le ministre de l'Intérieur
00:31:09peut-être qu'il y a
00:31:11peut-être comme d'ailleurs
00:31:12l'avait été Gérald Darmanin
00:31:13en son temps,
00:31:14s'il est trop seul
00:31:15à incarner le régalien
00:31:16et un régalien ferme
00:31:17et d'autorité,
00:31:18il va vite s'épuiser
00:31:19entre les plates de télévision,
00:31:20les visites sur le terrain,
00:31:21etc.
00:31:22Donc il faut espérer
00:31:23que sa volonté
00:31:24qu'il manifeste
00:31:25avec beaucoup de talent
00:31:26soit suivie
00:31:27et soutenue
00:31:28et par le Premier ministre
00:31:29Michel Barnier
00:31:30et je pense même pas
00:31:31à Emmanuel Macron
00:31:32dont on sait que sur
00:31:33la sécurité
00:31:34et la sécurité
00:31:35de l'intérieur,
00:31:36c'est un sujet
00:31:37qui est un sujet
00:31:38qui est un sujet
00:31:39où la sécurité
00:31:40et le régalien
00:31:41il est souvent
00:31:42plutôt faible
00:31:43pour ne pas dire plus.
00:31:44Je donne la parole
00:31:45en priorité
00:31:46à Mickael Sen
00:31:47puisqu'il a dit
00:31:48bon sujet juste avant
00:31:49donc je pense
00:31:50qu'il y a beaucoup
00:31:51de choses à nous dire
00:31:52sur Bruno Retailleau
00:31:53et cette perception
00:31:54qu'il n'est pas à une surprise.
00:31:55Je ne vais pas vous cacher,
00:31:56je suis très enthousiaste
00:31:57pour le moment
00:31:58vis-à-vis de la parole
00:31:59et des actes
00:32:00de Bruno Retailleau.
00:32:01Je trouve
00:32:02qu'il nous montre
00:32:03l'importance
00:32:04de la volonté politique
00:32:05parce qu'on a eu
00:32:06trop souvent
00:32:07des ministres de l'Intérieur
00:32:08qui soit atténuaient
00:32:09le problème
00:32:10soit nous expliquaient
00:32:11que c'était impossible
00:32:12de le traiter totalement.
00:32:13Bruno Retailleau
00:32:14ne lésine pas
00:32:15quand il parle d'immigration.
00:32:16Il parle
00:32:17d'immigration illégale évidemment
00:32:19mais aussi d'immigration légale
00:32:21qui représente quand même
00:32:22l'immense masse
00:32:23de l'immigration
00:32:24qui rentre chaque année
00:32:25sur le sol.
00:32:26Ça représente 500 000
00:32:27entrées légales par an.
00:32:28Aujourd'hui, il faut rappeler
00:32:29ce chiffre
00:32:30à ceux qui nous regardent.
00:32:31Ensuite, il a une ligne
00:32:32extrêmement claire.
00:32:33La ligne elle est simple
00:32:34expulsez plus,
00:32:35régularisez moins.
00:32:36Et il met tout en œuvre
00:32:37pour réaliser cet objectif.
00:32:38Donc, il passe
00:32:39par le réglementaire
00:32:40qu'ont fait
00:32:41les ministres de l'Intérieur
00:32:42jusque-là
00:32:43avec la circulaire Valls
00:32:44que tout le monde a dénoncé
00:32:45Manuel Valls compris
00:32:46et qui permet
00:32:47la régularisation
00:32:48de 30 000 personnes
00:32:49chaque année.
00:32:50Je trouve qu'il fait très bien
00:32:51de traiter ce problème.
00:32:52Ça ne fait pas longtemps
00:32:53qu'il est là
00:32:54et je trouve qu'on a déjà
00:32:55le sentiment
00:32:56que les choses bougent.
00:32:57J'espère que ça continuera
00:32:58et je pense que s'il va
00:32:59au bout de cet objectif
00:33:00il sera un ministre
00:33:01de l'Intérieur
00:33:02qui restera dans l'histoire
00:33:03de la Ve République
00:33:04et évidemment
00:33:05sa stature politique
00:33:06augmentera.
00:33:07Et attention
00:33:082027.
00:33:09Vous m'avez fait la transition
00:33:10Vous qui l'avez dit.
00:33:11Oui.
00:33:12Non mais c'est une petite musique
00:33:13vous savez.
00:33:14Oui, oui, oui.
00:33:15C'est une petite musique.
00:33:16Vous m'avez fait la transition
00:33:17parce que
00:33:18j'ai interrogé Michel
00:33:19sur la perception
00:33:20des syndicats de police
00:33:21et vous faites la transition
00:33:22avec la circulaire Valls.
00:33:23C'est formidable.
00:33:24Je n'ai plus rien à faire.
00:33:25C'est huilé.
00:33:26C'est huilé.
00:33:27C'est huilé
00:33:28mais vous connaissez l'émission.
00:33:29Il a raison de s'attaquer
00:33:30Céline
00:33:31à la circulaire
00:33:32Valls
00:33:33Oui parce qu'en fait
00:33:34il démontre
00:33:35sans avoir besoin
00:33:36de se montrer agressif
00:33:37avec un partenaire
00:33:38potentiel futur
00:33:39à quel point
00:33:40finalement
00:33:41Gérald Darmanin
00:33:42avait une part d'imposture
00:33:43en lui
00:33:44et était dans la communication.
00:33:45C'est-à-dire
00:33:46c'est un homme
00:33:47dont les points rebondissaient
00:33:48très très fort
00:33:49sur ses pectoraux
00:33:50mais dont l'action
00:33:51finalement
00:33:52est assez médiocre
00:33:53à la fin
00:33:54et là on voit
00:33:55que cette circulaire
00:33:56elle est quand même
00:33:57très facile à abroger
00:33:58et je peux vous assurer
00:33:59qu'il y a
00:34:00un certain nombre
00:34:01de choses
00:34:02que l'on peut faire
00:34:03qui passent
00:34:04par la voie réglementaire
00:34:05qui sont possibles
00:34:06à mettre en oeuvre.
00:34:07Et on l'attend
00:34:08La date de 2012
00:34:09on est en 2024
00:34:10Mais on l'attend
00:34:11il y a
00:34:12honnêtement
00:34:13aujourd'hui
00:34:14Bruno Retailleau
00:34:15peut prendre
00:34:16tous les risques
00:34:17les français
00:34:18n'en peuvent plus
00:34:19ils ont besoin
00:34:20qu'on leur montre
00:34:21qu'un politique
00:34:22est capable d'action
00:34:23et peu importe
00:34:24qu'ils puissent
00:34:25aller au bout
00:34:26ou pas
00:34:27aujourd'hui
00:34:28tous les français
00:34:29ont compris
00:34:30qu'on est dans un espace
00:34:31de transition
00:34:32et que ce que l'on connait
00:34:33ne va pas durer
00:34:34et ils cherchent
00:34:35en fait les acteurs
00:34:36qui seront les acteurs
00:34:37de l'après
00:34:38et si
00:34:39M. Retailleau
00:34:40fait ce qu'il a à faire
00:34:41et s'il démissionne
00:34:42au moment
00:34:43où il se retrouve
00:34:44contré par le président
00:34:45ou contré
00:34:46par le premier ministre
00:34:47en disant
00:34:48moi ma mission
00:34:49je la tiens des français
00:34:50je ne suis pas là
00:34:51pour lécher les bottes
00:34:52d'un roi
00:34:53et si je ne peux pas
00:34:54accomplir ma mission
00:34:55et bien tant pis
00:34:56je m'en vais
00:34:57et je dis pourquoi
00:34:58je m'en vais
00:34:59jusqu'au bout
00:35:00il a les moyens
00:35:01de s'installer
00:35:02dans la durée
00:35:03et je le souhaite pour nous
00:35:04en tous les cas
00:35:05on ne peut pas lui reprocher
00:35:06quand je dis qu'il est droit
00:35:07dans ses bottes
00:35:08quels que soient
00:35:09les critiques
00:35:10même de son bord
00:35:11sur ses prises de position
00:35:12il continue
00:35:13il trace son sillon
00:35:14il ne bougera pas
00:35:15mais c'est la preuve
00:35:16d'un homme qui a des conditions
00:35:17quand vous connaissez un peu
00:35:18Bruno Retailleau
00:35:19ce n'est pas l'homme
00:35:20à vouloir bouger
00:35:21non mais
00:35:22écoutez
00:35:23il n'a pas
00:35:24la langue de bois
00:35:25il fait qu'on respire
00:35:26deux
00:35:27il fait montre
00:35:28d'un certain courage politique
00:35:29mais il n'y a qu'une question
00:35:30à se poser
00:35:31en réalité
00:35:32Bruno Retailleau
00:35:33combien de division ?
00:35:34parce qu'il y a
00:35:35la politique derrière
00:35:36que va dire
00:35:37que va dire
00:35:38à tout cela
00:35:39monsieur Barnier ?
00:35:40comment peut réagir
00:35:41le parlement
00:35:42face à un investissement
00:35:43aussi fort ?
00:35:44alors évidemment
00:35:45dès lors qu'il s'agit
00:35:46du rassemblement national
00:35:47il n'y aura aucun problème
00:35:48et ce n'est pas
00:35:49de ce camp là
00:35:50que les problèmes
00:35:51viendront
00:35:52évidemment
00:35:53ils viendront
00:35:54du nouveau front populaire
00:35:55ça c'est une évidence
00:35:56mais la vraie question
00:35:57c'est
00:35:58est-ce que
00:36:00c'est l'hypercentre
00:36:01qu'a voulu
00:36:02monsieur Macron
00:36:03c'est-à-dire
00:36:04Gabriel Attal
00:36:05il faut que tout change
00:36:06pour que rien ne change
00:36:07c'est grosso modo
00:36:08ce qu'il nous a prouvé
00:36:09donc là
00:36:10la vraie difficulté
00:36:11se pose
00:36:12est-ce que
00:36:13monsieur Barnier
00:36:14aura
00:36:15quant à lui
00:36:16le courage
00:36:17de politique
00:36:18de soutenir
00:36:19son ministre
00:36:20de l'intérieur
00:36:21c'est ça la vraie question
00:36:22Bruno Retailleau
00:36:23peut se tailler
00:36:24effectivement
00:36:25la part du Lyon
00:36:26je pense
00:36:27que c'est
00:36:28la part du Lyon
00:36:29je pense
00:36:30qu'il a
00:36:31d'abord en plus
00:36:32l'oreille des français
00:36:33parce que je pense
00:36:34qu'il les a bien compris
00:36:35et que vraiment
00:36:36il sert d'une certaine manière
00:36:37leurs intérêts
00:36:38c'est sans doute
00:36:39le cas
00:36:40ça il n'y a pas de soucis
00:36:41mais aura-t-il
00:36:42le soutien
00:36:43massif
00:36:44du premier ministre
00:36:45qui lui
00:36:46est aux prises
00:36:47avec les problèmes politiques
00:36:48que l'on sait
00:36:49c'est-à-dire
00:36:50vraiment le morcellement
00:36:51de ce parlement
00:36:52avec lequel
00:36:53il doit conjuguer
00:36:54sans quoi
00:36:55il peut être défait
00:36:56alors justement
00:36:57je pense
00:36:58que c'est un sujet
00:36:59qui est sur la prise de position
00:37:00sur l'immigration
00:37:01de Bruno Retailleau
00:37:02on écoute Maude Bréjean
00:37:03je vous donne la parole
00:37:04juste après Michel Taubes
00:37:05et ensuite j'aimerais
00:37:06qu'on évoque
00:37:07une situation qui vous touche
00:37:08c'est la situation de la Martinique
00:37:09mais on a tellement de sujets
00:37:10à traiter dans notre émission
00:37:11d'abord Maude Bréjean
00:37:12Le ministre de l'Intérieur
00:37:13il a un objectif
00:37:14qui est double
00:37:15et qui répond
00:37:16à des attentes
00:37:17je pense
00:37:18extrêmement
00:37:19prégnantes
00:37:20aujourd'hui
00:37:21dans la société française
00:37:22la première
00:37:23c'est le besoin
00:37:24de protéger les français
00:37:25les français
00:37:26pour avoir
00:37:27une meilleure maîtrise
00:37:28des flux migratoires
00:37:29et pour ça
00:37:30il met des propositions
00:37:31sur la table
00:37:32des propositions
00:37:33qui devront être discutées
00:37:34au niveau du gouvernement
00:37:35et au niveau européen
00:37:36c'est le cas
00:37:37du recours
00:37:38à des pays de transit
00:37:39d'autres propositions
00:37:40ont été mises sur la table
00:37:41ces dernières heures
00:37:42et ces derniers jours
00:37:43ça fera l'objet
00:37:44de débats
00:37:45au sein du gouvernement
00:37:46mais c'est oui
00:37:47aujourd'hui
00:37:48des pistes
00:37:49qui sont suivies
00:37:50par l'exécutif
00:37:51et qui sont assumées
00:37:52encore une fois
00:37:53parce qu'elles répondent
00:37:54à un enjeu
00:37:55majeur
00:37:56pour le pays
00:37:57qui est celui
00:37:58d'une meilleure maîtrise
00:37:59des flux migratoires
00:38:00Michel
00:38:01Céline
00:38:02je vous fais réagir
00:38:03juste après
00:38:04je vous ai coupé
00:38:05dans votre élan
00:38:06Mickaël
00:38:07Mickaël Dorian est là
00:38:08Mickaël Dorian
00:38:09on fait un tour de l'info
00:38:10il y a deux Mickaël
00:38:11mais là c'est
00:38:12en Seine-et-Marne
00:38:13180 personnes
00:38:14ont été évacuées
00:38:15en raison d'une crue importante
00:38:16vous le voyez
00:38:17sur ces images
00:38:18à Crécy-la-Chapelle
00:38:19hier soir
00:38:20le passage de la tempête
00:38:21coeur qui a engendré
00:38:22des pluies intenses
00:38:23et d'importantes inondations
00:38:24la tempête rouge
00:38:25est toujours maintenue
00:38:26aujourd'hui
00:38:27sur ce département
00:38:28mais également
00:38:29sur l'Eure-et-Loire
00:38:30un tableau de Monet
00:38:31retrouve
00:38:32ses propriétaires
00:38:33après plus de 80 ans
00:38:34cette oeuvre
00:38:35avait été saisie
00:38:36en 1940
00:38:37un couple
00:38:38juif-autrichien
00:38:39c'est le FBI
00:38:40qui a pu le localiser
00:38:41aux Etats-Unis
00:38:42avant de le restituer
00:38:43aux deux petites-filles
00:38:44des propriétaires
00:38:45et puis on n'en sait plus
00:38:46sur le dispositif
00:38:47mis en place
00:38:48à la réouverture
00:38:49de Notre-Dame
00:38:50la cathédrale
00:38:51rouvrira ses portes
00:38:52le 8 décembre
00:38:54on estime le nombre
00:38:55de visites à 40 000
00:38:56par jour
00:38:57il faudra donc
00:38:58réserver un créneau
00:38:59et pour ça
00:39:00un site sera prochainement
00:39:01mis en ligne
00:39:02on imagine
00:39:03que la foule
00:39:04sera au rendez-vous
00:39:05évidemment
00:39:06merci beaucoup
00:39:07Michael
00:39:08juste avant
00:39:09de refermer
00:39:10cette première réaction
00:39:11Michel Thaube
00:39:12sur Winerotailleau
00:39:13et cette circulaire
00:39:14valsée
00:39:15des propos
00:39:16tenus par Maude Boison
00:39:17je voulais surtout
00:39:18vous demander
00:39:19ce que disait
00:39:20Vincent Hoare tout à l'heure
00:39:21je pense que
00:39:22le fait que dans le budget
00:39:23qui est vraiment
00:39:24un budget de rigueur
00:39:25voire d'austérité
00:39:26le ministère de l'Intérieur
00:39:27s'en sort plutôt bien
00:39:28c'est quand même
00:39:29un signe je pense
00:39:30de soutien
00:39:31de Michel Barnier
00:39:32à la position
00:39:33et j'imagine
00:39:34aux demandes
00:39:35de Bruno Rotailleau
00:39:36et puis il y a l'aspect
00:39:37maintenant politique
00:39:38par rapport au rassemblement
00:39:39national
00:39:40quand même
00:39:41il faut rappeler que
00:39:42la seule fois
00:39:43où le front national
00:39:44a baissé
00:39:45depuis 20 ou 25 ans
00:39:46c'est lorsque
00:39:47un certain Nicolas Sarkozy
00:39:48avait occupé
00:39:49le terrain du sécuritaire
00:39:50pour la droite
00:39:51républicaine
00:39:52et
00:39:53c'est vrai qu'aujourd'hui
00:39:54la droite républicaine
00:39:55est élargie
00:39:56mais
00:39:57un Bruno Rotailleau
00:39:58qui pourrait
00:39:59effectivement
00:40:00se sentir pousser des ailes
00:40:01et avoir quelques ambitions
00:40:02pour 2027
00:40:03pourrait assez rapidement
00:40:04gêner aux entournures
00:40:05le territoire
00:40:06sécuritaire
00:40:07du rassemblement national
00:40:08pour justement
00:40:09offrir peut-être
00:40:10un consensus
00:40:11et un compromis
00:40:12inédit
00:40:13aux français
00:40:14qui veulent
00:40:15effectivement
00:40:16plus de régalien
00:40:17et qui ont peur
00:40:18de l'aventure
00:40:19du rassemblement national
00:40:20donc
00:40:21honnêtement
00:40:22Bruno Rotailleau
00:40:23il est sur une ligne de crête
00:40:24très intéressante
00:40:25je pense qu'il va y aller
00:40:26à fond
00:40:27si jamais il échoue
00:40:28il dira
00:40:29c'est pas moi
00:40:30je n'ai pas été soutenu
00:40:31par le gouvernement
00:40:32et surtout pas
00:40:33par le président
00:40:34de la république
00:40:35mais je pense qu'il est en train
00:40:36de creuser
00:40:37un boulevard
00:40:38assez important
00:40:39je suis d'accord avec vous
00:40:40je pense que potentiellement
00:40:41quand Michael me disait
00:40:42c'est vous qui le dit
00:40:43pour 2027
00:40:44je pense qu'évidemment
00:40:45du côté du rassemblement national
00:40:46on doit regarder
00:40:47d'un autre oeil Bruno Rotailleau
00:40:48qui occupe le terrain
00:40:49et qui sont sur les mêmes thèmes
00:40:50il a un atout
00:40:51c'est que Attal
00:40:52est en train de se macroniser
00:40:53parce que qu'a fait Attal ?
00:40:54il a construit
00:40:55une très belle image
00:40:56en mode fermeté
00:40:57en essayant
00:40:58de draguer
00:40:59un petit peu
00:41:00les souverains
00:41:01de gauche
00:41:02en essayant d'incarner
00:41:03une forme de république forte
00:41:04et puis
00:41:05qu'est-ce qu'il nous fait ?
00:41:06il nous fait aujourd'hui
00:41:07du en même temps
00:41:08c'est-à-dire que
00:41:09tout d'un coup
00:41:10parce que ses intérêts
00:41:11l'amènent
00:41:12à devoir draguer
00:41:13la gauche
00:41:14et un autre électorat
00:41:15il jette par-dessus
00:41:16les moulins
00:41:17des convictions
00:41:18qui n'en étaient pas
00:41:19et il montre
00:41:20à quel point
00:41:21il fonctionne
00:41:22comme son patron
00:41:23exactement ce dont
00:41:24les français
00:41:25ne veulent absolument plus
00:41:26donc il vient de se tirer
00:41:27une jolie balle
00:41:28dans le pied
00:41:29ce qui favorise
00:41:30monsieur Rotailleau
00:41:31mais le masque
00:41:32le masque Attal
00:41:33est tombé
00:41:34je suis tout à fait d'accord
00:41:35avec Céline
00:41:36il est tombé déjà
00:41:37depuis un certain temps
00:41:38pour répondre à Michel
00:41:39depuis les législatives
00:41:40où il est appelé
00:41:41à voter pour Aleph
00:41:42depuis les législatives
00:41:43le masque
00:41:44plus la correction
00:41:45le jour de la passation
00:41:46de pouvoir
00:41:48le masque est totalement tombé
00:41:50pour répondre à Michel
00:41:51il y a quand même
00:41:52une question
00:41:53cruciale
00:41:54on ne peut pas se mettre
00:41:55à comparer
00:41:56comme tu le fais Michel
00:41:58la situation
00:42:00de Nicolas Sarkozy
00:42:01avec celle
00:42:02de Bruno Rotailleau
00:42:03oui
00:42:04le Rassemblement National
00:42:05avait baissé
00:42:06sous Nicolas Sarkozy
00:42:07mais
00:42:08Nicolas Sarkozy
00:42:09avait une vraie légitimité
00:42:10ça s'appelle
00:42:11le suffrage universel
00:42:13monsieur Rotailleau
00:42:14n'a pas de vraie légitimité
00:42:17je répète toujours ça
00:42:18à longueur de temps
00:42:19mais nous avons en France
00:42:20une particularité
00:42:21depuis la révolution française
00:42:23c'est un conflit de légitimité
00:42:25d'abord il y a la légalité
00:42:26c'est-à-dire la représentation
00:42:27parlementaire
00:42:28et le suffrage universel
00:42:29de l'autre
00:42:30ce qu'a très bien compris
00:42:31par exemple quelqu'un
00:42:32comme Mélenchon
00:42:33la légitimité de la ruche
00:42:34c'est-à-dire
00:42:35le conflit
00:42:36entre le jeu de paume
00:42:37et la Bastille
00:42:38et monsieur Mélenchon
00:42:39joue la Bastille
00:42:40et
00:42:41monsieur Rotailleau
00:42:42n'a pas le jeu de paume
00:42:43donc c'est extrêmement complexe
00:42:46mais non mais
00:42:47c'est une lecture historique
00:42:48mais quand vous n'avez pas
00:42:49de légitimité
00:42:50vous ne pouvez pas mener
00:42:51des politiques justement
00:42:52mais la légitimité
00:42:53ça se construit
00:42:54mais ça se construit
00:42:55par la légalité
00:42:56il ne lui est pas interdit
00:42:57il ne lui est pas interdit
00:42:58oui mais bien entendu
00:42:59il ne lui est pas interdit
00:43:00de
00:43:01d'avoir une ambition présidentielle
00:43:03s'il voit
00:43:04dans les semaines
00:43:05et les mois qui viennent
00:43:06que effectivement
00:43:07sa parole
00:43:08il faudrait peut-être
00:43:09éviter de faire en sorte
00:43:10que nos politiques
00:43:11n'aient que des ambitions présidentielles
00:43:12et peu d'ambitions
00:43:13pour la France
00:43:14oui parce que
00:43:15à priori
00:43:16c'est ce qui dégoûte un peu
00:43:17les français
00:43:18à priori Gagion
00:43:19qui n'est qu'une ambition
00:43:20pour la France
00:43:21oui oui
00:43:22mais je crois qu'on leur a
00:43:23précédemment fait le coup
00:43:24de la droite forte
00:43:25qui n'est pas vraiment forte
00:43:26mais alors c'est
00:43:27calmons le jeu évidemment
00:43:28parce que ne faisons pas
00:43:29tout de suite nous-mêmes
00:43:30sur ce plateau
00:43:31de Bruno Rotailleau
00:43:32d'un candidat potentiel
00:43:33parce que vu les dossiers
00:43:34qu'il a à gérer
00:43:35vu les dossiers
00:43:36qu'il a à gérer
00:43:37et s'il veut être
00:43:38potentiellement un candidat
00:43:39il faut qu'il réussisse
00:43:40dans sa mission
00:43:41et sincèrement
00:43:42c'est un petit peu
00:43:43comme ça
00:43:44il faut ajouter à ça
00:43:45qu'il y a des obstacles européens
00:43:46et là je reviens
00:43:47sur l'intervention
00:43:48de Maude Bréjon
00:43:49qui parlait de gérer
00:43:50les problèmes
00:43:51en fixant ça avec l'Europe
00:43:52je pense que ça ne se fera
00:43:53pas comme ça
00:43:54tous nos voisins
00:43:55qui traitent leurs problèmes
00:43:56d'immigration le font
00:43:57sans l'aval de l'Europe
00:43:58on a souvent parlé
00:43:59du modèle danois
00:44:00qui a justement bénéficié
00:44:01d'un opting out
00:44:02c'est-à-dire d'une capacité
00:44:03de s'abstraire un petit peu
00:44:04des réglementations européennes
00:44:05pour gérer
00:44:06ces problèmes d'immigration
00:44:07pareil pour l'Allemagne
00:44:08récemment
00:44:09qui est carrément
00:44:10qui a suspendu
00:44:11l'espace Schengen
00:44:13c'est-à-dire reprendre
00:44:14un contrôle de sa frontière
00:44:15il faut faire un petit peu
00:44:16sans l'Europe
00:44:17et sans la commission européenne
00:44:18surtout celle
00:44:19d'Ursula von der Leyen
00:44:20qui n'a montré aucune volonté
00:44:21en la matière
00:44:22dernière chose
00:44:23sur Barnier
00:44:24qui a dit
00:44:25dans son discours
00:44:26de politique générale
00:44:27qu'il fallait s'enfier
00:44:28au pacte asile et immigration
00:44:29je pense que c'est une
00:44:30mauvaise voie
00:44:31parce que le pacte asile
00:44:32et immigration
00:44:33il est largement basé
00:44:34sur le fait de se reposer
00:44:35sur Frontex
00:44:36on sait qu'il n'y a aucune
00:44:37volonté politique pour Frontex
00:44:38et deuxième chose
00:44:39sur le partage
00:44:40des migrants
00:44:41qui viennent en Europe
00:44:42c'est un pays d'accueil
00:44:43je pense que c'est aussi
00:44:44une mauvaise solution
00:44:45qui pourrait même
00:44:46nous amener encore plus
00:44:47d'immigration
00:44:48Juste une traduction
00:44:49de ce que dit Michael
00:44:50en une phrase
00:44:51gérer son immigration
00:44:52veut dire
00:44:53recouvrer sa souveraineté
00:44:54On est bien d'accord
00:44:55Est-ce que je peux
00:44:56siffler la mi-temps
00:44:57de Mini News Weekend ?
00:44:58Bien sûr
00:44:59Vous m'autorisez ?
00:45:00Mais on joue en deuxième
00:45:01mi-temps tout de même
00:45:02Je vous accepte
00:45:03en deuxième mi-temps
00:45:04je ne vous prends pas
00:45:05de remplaçant
00:45:06je vous garde
00:45:07on parlera budget
00:45:08alors cette fois
00:45:09on parlera du budget
00:45:10de la justice
00:45:11de l'éducation nationale
00:45:12on parlera de la Martinique
00:45:13je voulais en parler
00:45:14en première heure
00:45:15mais vous avez tellement
00:45:16été bavard
00:45:17sur tous les sujets
00:45:18Je vous félicite évidemment
00:45:19il y a tellement
00:45:20de choses à dire
00:45:21on parlera de la situation
00:45:22catastrophique en Martinique
00:45:23avec un sujet
00:45:24qui vous est cher
00:45:25mon cher Michel Taubes
00:45:26mais on marque une pause
00:45:27et on se retrouve
00:45:28dans quelques instants
00:45:29à tout de suite
00:45:30c'est sur CNews
00:45:31que ça se passe
00:45:32ne l'oubliez pas
00:45:33et nulle part ailleurs
00:45:34Il est 13h tout pile
00:45:35merci de nous avoir
00:45:36accueillis
00:45:37et merci
00:45:38de nous avoir
00:45:39accueillis
00:45:40merci de nous accueillir
00:45:41bon appétit
00:45:42surtout si vous êtes
00:45:43à table
00:45:44c'est la partie 2
00:45:45de votre Mili-News Week-end
00:45:46je vous représente
00:45:47dans quelques instants
00:45:48notre équipe du vendredi
00:45:49mais tout de suite
00:45:50le sommaire
00:45:51de notre deuxième heure
00:45:52à la une
00:45:53attention
00:45:54oui attention
00:45:55il va falloir
00:45:56se serrer la ceinture
00:45:57Michel Barnier a présenté
00:45:58hier le futur budget
00:45:59de la France
00:46:00plus de 60 milliards
00:46:01d'efforts à faire
00:46:02après notre focus
00:46:03sur la justice
00:46:04on en parlera
00:46:05évidemment focus
00:46:06sur l'éducation nationale
00:46:07réaction et débat
00:46:08avec nos invités
00:46:09l'éducation nationale
00:46:10reviendra sur l'ultra-violence
00:46:11oui l'ultra-violence
00:46:12qui a impacté
00:46:13certains de nos établissements
00:46:14avec plusieurs affaires
00:46:15à Lyon
00:46:16c'est un lycée
00:46:17qui a été visé
00:46:18par des tirs de mortier
00:46:19dans un collège
00:46:20de Dessines
00:46:21toujours près de Lyon
00:46:22ce sont des professeurs
00:46:23qui se sont mis en grève
00:46:24ils ne supportent plus
00:46:25les violences commises
00:46:26par certains élèves
00:46:27on en parle
00:46:28ou plutôt
00:46:29on en reparle
00:46:30enfin
00:46:31on parlera également
00:46:32de ce qui s'est passé
00:46:33à Cavaillon
00:46:34dans le Vaucluse
00:46:35on reviendra sur
00:46:36l'incendie du commissariat
00:46:37les habitants sont exaspérés
00:46:38il y a 48 heures
00:46:39après les faits
00:46:40voilà pour notre menu
00:46:41et on évoquera également
00:46:42la situation très tendue
00:46:43en Martinique
00:46:44mais tout de suite
00:46:45on fait un tour d'horizon
00:46:46de l'information
00:46:47avec Mikaël Dorian
00:46:48qui est bien présent
00:46:49et toujours fidèle au poste
00:46:50Rebonjour Mikaël
00:46:51Rebonjour Thierry
00:46:52bonjour à tous
00:46:53les organisations syndicales
00:46:54de police
00:46:55ont été reçues
00:46:56ce matin
00:46:57au ministère de l'Intérieur
00:46:58Place Beauvau
00:46:59ils ont pu échanger
00:47:00avec Bruno Retailleau
00:47:01sur des sujets
00:47:02tels que le budget
00:47:03l'immigration
00:47:04encore la justice
00:47:05écoutez Fabien
00:47:06les secrétaires
00:47:07du syndicat de police Allianz
00:47:08Le discours du ministre
00:47:09est plutôt en phase
00:47:10avec évidemment
00:47:11nos revendications
00:47:12on a trouvé un ministre
00:47:13de l'Intérieur décomplexé
00:47:14avec une liberté de ton
00:47:15et de parole
00:47:16comme nous on aime
00:47:17ça nous a permis aussi
00:47:18de dire les choses
00:47:19on a parlé de sujets
00:47:20importants
00:47:21évidemment
00:47:22le budget 2025
00:47:23le budget pour les Jeux Olympiques
00:47:24les conditions de travail
00:47:25des policiers
00:47:26mais aussi des sujets
00:47:27phares pour nous
00:47:28c'est-à-dire l'immigration
00:47:29et la justice
00:47:30où on s'est aperçu
00:47:31et d'ailleurs
00:47:32on est en phase là-dessus
00:47:33c'est que nos frontières
00:47:34c'est une passoire
00:47:35et puis en termes
00:47:36d'immigration
00:47:37et en termes de réponse pénale
00:47:38elle n'est pas adaptée
00:47:39et tout le monde
00:47:40en est conscient
00:47:41donc peut-être
00:47:42qu'enfin
00:47:43on va faire changer les choses
00:47:44et il y a des solutions
00:47:45il a la volonté politique
00:47:46de faire
00:47:47on pourra l'accompagner
00:47:48dans ce sens
00:47:49si tant soit peu
00:47:50il y parvient
00:47:51mais maintenant
00:47:52derrière tout ça
00:47:53il y a un gouvernement
00:47:54et comme il a dit si bien
00:47:55il y a un Premier ministre
00:47:56à l'arbitrage
00:47:57avec le garde des Sceaux
00:47:58et on verra
00:47:59la direction va prendre
00:48:00le Premier ministre
00:48:01Direction Cavaillon
00:48:02à présent
00:48:03où le ministre délégué
00:48:04de la sécurité
00:48:05Nicolas Daragon
00:48:06était en visite hier
00:48:07vous allez pouvoir le voir
00:48:08sur ces images
00:48:0948h après l'incendie
00:48:10de 4 voitures de police
00:48:11devant le commissariat
00:48:12de la ville
00:48:13les habitants
00:48:14ne cachent plus
00:48:15leur colère
00:48:16ils décrivent
00:48:17l'insécurité
00:48:18qu'ils subissent au quotidien
00:48:19principalement
00:48:20à cause des trafiquants
00:48:21de drogue
00:48:22installés depuis plusieurs années
00:48:23je vous propose
00:48:24d'en écouter
00:48:25certains
00:48:26interrogés au micro
00:48:27de CNews
00:48:28C'est depuis 72
00:48:29que j'habite là monsieur
00:48:30c'était un quartier
00:48:31formidable
00:48:32ça s'est dégénéré
00:48:33les petits jeunes
00:48:34qu'est-ce qu'il faut faire
00:48:35je rentre vite chez moi
00:48:36j'arrive de chez une amie
00:48:37et je rentre
00:48:38je vais me bloquer
00:48:39c'est fini
00:48:40je ne sors plus
00:48:41je calme ma terre
00:48:425 ans que j'attendais au logement
00:48:43et au bout de 5 ans
00:48:44on m'a donné
00:48:45là où il y a le réseau
00:48:46et là où il y a
00:48:47le grand réseau
00:48:48c'est le docteur M
00:48:49c'est connu pour ça
00:48:50pour les stupéfiants
00:48:51et tout ça
00:48:52moi je ne peux pas
00:48:53amener mes enfants là-bas
00:48:54ils sont adolescents
00:48:55et je n'ai pas envie
00:48:56qu'ils touchent
00:48:57ces choses-là
00:48:58et on en parlera
00:48:59plus en détail
00:49:00dans un instant
00:49:02Mais d'abord
00:49:03l'actualité au Proche-Orient
00:49:04à présent
00:49:05le cœur de Beyrouth
00:49:06a été bombardé hier
00:49:07par l'armée israélienne
00:49:08selon le dernier bilan
00:49:0922 personnes ont été tuées
00:49:10de nombreux blessés
00:49:11l'ONU accuse l'état hébreu
00:49:12d'avoir blessé
00:49:13deux casques bleus
00:49:14de la fille nulle
00:49:15on fait le point
00:49:16avec ce sujet
00:49:17de Corentin Briau
00:49:27Alors est-ce qu'on a le sujet ?
00:49:32On ne me répond pas
00:49:33sujet ou pas sujet
00:49:34il est là
00:49:35on regarde le sujet de Corentin
00:49:40Au milieu des décombres
00:49:41les habitants de Beyrouth
00:49:43cherchent des survivants
00:49:44des frappes aériennes
00:49:45menées par l'armée israélienne
00:49:47ont touché le cœur
00:49:48de la capitale libanaise
00:49:49un raid aérien meurtrier
00:49:51selon le gouvernement libanais
00:49:5322 personnes ont été tuées
00:49:54et 117 ont été blessées
00:49:57Une scène d'horreur
00:49:58pour les habitants
00:49:59d'une ville pourtant
00:50:00rarement visée
00:50:01par l'armée israélienne
00:50:26Dans le sud du Liban
00:50:27la force de l'ONU
00:50:28les casques bleus
00:50:29de la Finul
00:50:30ont été visés
00:50:31par des tirs
00:50:32de l'armée israélienne
00:50:33pour le deuxième jour consécutif
00:50:35Deux militaires
00:50:36ont été blessés hier
00:50:37après le tir d'un véhicule
00:50:38blindé israélien
00:50:40L'Italie
00:50:41ou encore l'Espagne
00:50:42ont fermement condamné
00:50:43ces actes
00:50:45Permettez-moi ici
00:50:46de critiquer
00:50:47et de condamner
00:50:48les attaques
00:50:49des forces armées israéliennes
00:50:50contre la mission
00:50:51des Nations Unies au Liban
00:50:52Nous trouvons cela
00:50:53absolument condamnable
00:50:54et répréhensible
00:50:55et cela nous rappelle
00:50:56la nécessité urgente
00:50:57de mettre fin
00:50:58à la violence
00:50:59de mettre fin
00:51:00à cette spirale
00:51:01de violence au Liban
00:51:02à Gaza
00:51:03et en Cisjordanie
00:51:06Les actes hostiles
00:51:07menés
00:51:08et répétés
00:51:09par les forces israéliennes
00:51:10contre la Finul
00:51:11pourraient constituer
00:51:12un crime de guerre
00:51:13et certainement
00:51:14des violations très graves
00:51:15des normes
00:51:16du droit international
00:51:17humanitaire
00:51:18certainement des violations
00:51:19qui ne sont justifiées
00:51:20par aucune nécessité militaire
00:51:24Un conflit toujours aussi intense
00:51:25et qui continue
00:51:26de faire des victimes
00:51:27Le premier ministre libanais
00:51:28a demandé à l'ONU
00:51:29une résolution
00:51:30pour un cessez-le-feu
00:51:31immédiat au Liban
00:51:36Et puis on termine
00:51:37avec le prix Nobel
00:51:38de la paix
00:51:39décerné au groupe japonais
00:51:40Nihon Hidan Kyo
00:51:41L'organisation regroupe
00:51:42des survivants
00:51:43des bombardements nucléaires
00:51:44de 1945
00:51:45sur Hiroshima
00:51:46et Nagasaki
00:51:47Elle est récompensée
00:51:48pour avoir démontré
00:51:49par des témoignages
00:51:50que les armes nucléaires
00:51:51ne doivent plus
00:51:52jamais être utilisées
00:51:53a déclaré
00:51:54le président
00:51:55du comité
00:51:56Nobel norvégien
00:51:58Merci
00:51:59Merci beaucoup
00:52:00On se retrouve dans
00:52:01Dans 30 minutes
00:52:02Dans 30 minutes
00:52:03A tout à l'heure
00:52:04A tout à l'heure Michael
00:52:05Je vous présente
00:52:06notre équipe du vendredi
00:52:07Céline Pinard
00:52:08qui est avec nous
00:52:09Michel Taub
00:52:10Vincent Roy
00:52:11et Michael Sadoun
00:52:12On va reparler
00:52:13du budget
00:52:14si vous le voulez bien
00:52:15Impôts, taxes, économies
00:52:16On le disait en première
00:52:17il va falloir apprendre
00:52:18à se serrer la ceinture
00:52:19C'est le moins
00:52:20que l'on puisse dire
00:52:21Je voudrais qu'on revienne
00:52:22sur les annonces faites
00:52:23par Michel Barnier
00:52:2460 milliards d'efforts
00:52:2560 milliards d'efforts
00:52:26à faire
00:52:27On va évoquer
00:52:28très rapidement
00:52:29la justice
00:52:30puisque
00:52:31il y a une
00:52:32alors en fait
00:52:33c'est assez paradoxal
00:52:34le budget de la justice
00:52:35augmente de 110 millions
00:52:36passant de 10 milliards 13
00:52:37à 10 milliards 24
00:52:38mais cette enveloppe
00:52:39est moindre
00:52:40par rapport
00:52:41à ce qui était
00:52:42programmé
00:52:43Il y a une perte
00:52:44de 500 millions d'euros
00:52:45par rapport
00:52:46à ce qui était programmé
00:52:47ce qui ne fait pas
00:52:48l'affaire
00:52:49d'Igné Migo
00:52:50Petite réaction
00:52:51autour de ce plateau
00:52:52Igné Migo
00:52:53n'est pas très content
00:52:54En fait
00:52:55ce qui est très étrange
00:52:56avec Emmanuel Macron
00:52:57c'est que depuis
00:52:58qu'il est président
00:52:59de la République
00:53:00il a augmenté
00:53:01les moyens
00:53:02du ministère de la justice
00:53:03c'est une réalité
00:53:04il y a eu des recrutements
00:53:05de magistrats
00:53:06de greffiers
00:53:07le retard était considérable
00:53:08et c'est vrai que là
00:53:09je trouve
00:53:10les français demandent
00:53:11un retour très fort
00:53:12du régaléen
00:53:13et notamment
00:53:14au niveau
00:53:15de la justice pénale
00:53:16tous les jours
00:53:17on se plaint
00:53:18de décisions de justice
00:53:19rendues beaucoup trop tard
00:53:20On les commente
00:53:21sur ce plateau
00:53:22C'est vrai que
00:53:23sur les moyens
00:53:24qui sont alloués
00:53:25il aurait fallu
00:53:26faire un effort
00:53:27beaucoup plus important
00:53:28alors ça va être discuté
00:53:29Est-ce que Didier Migo
00:53:30n'arrive pas encore
00:53:31comme l'a obtenu
00:53:32par exemple Bruno Rotailleau
00:53:33à l'intérieur
00:53:34à obtenir
00:53:35et à défendre
00:53:36les moyens
00:53:37dont son administration
00:53:38a besoin
00:53:39il y a là
00:53:40un point de faiblesse
00:53:41du projet de Michel Barnier
00:53:42mais comme il l'a dit
00:53:43tout est ouvert
00:53:44tout va être discuté
00:53:45au Parlement
00:53:46et peut-être qu'au final
00:53:47le ministère de la justice
00:53:48aura des moyens
00:53:49à renforcer
00:53:50Vincent
00:53:51Mais Michel
00:53:52vous avez écouté
00:53:53Didier Migo
00:53:54il vous a expliqué
00:53:55que la justice
00:53:56était sévère
00:53:57que les Français
00:53:58avaient un vague sentiment
00:53:59qu'elle ne l'était pas
00:54:00et qu'il fallait faire
00:54:01des efforts de pédagogie
00:54:02parce qu'en réalité
00:54:03elle l'était
00:54:04elle était capable
00:54:05vous a-t-il dit
00:54:06moi je l'ai écouté
00:54:07avec attention
00:54:08de protéger le citoyen
00:54:09et il était capable
00:54:10de garantir la justice
00:54:11donc tout va bien
00:54:12il n'y a pas besoin
00:54:13de budget en plus
00:54:14d'ailleurs c'est ce qu'a dû
00:54:15penser Monsieur Barnier
00:54:16puisque tout va bien
00:54:17Madame la Marquise
00:54:18si j'ose dire
00:54:19et donc
00:54:20on comprend très bien
00:54:21je pense qu'il a
00:54:22plus sérieusement
00:54:23il a moins de poids
00:54:24que n'en a eu
00:54:25le précédent ministre
00:54:26de la justice
00:54:27qu'il a peut-être
00:54:28moins fort tapé
00:54:29sur la table
00:54:30enfin il s'est moins bien
00:54:31débrouillé
00:54:32comme on dit
00:54:33plus vulgairement
00:54:34et c'est la raison
00:54:35pour laquelle
00:54:36son budget n'a pas subi
00:54:37les mêmes
00:54:38voilà
00:54:39il s'en est mal tiré
00:54:40je crois que
00:54:41c'est aussi simple
00:54:42que cela
00:54:43et puis il n'a pas
00:54:44le même poids
00:54:45et là alors
00:54:46on peut peut-être dire
00:54:47qu'il n'a pas le même poids
00:54:48qu'un certain Retailleau
00:54:49dans un autre domaine
00:54:51Allez, l'éducation nationale ?
00:54:52L'éducation nationale
00:54:53Oui, oui
00:54:54L'éducation nationale
00:54:55là aussi
00:54:56premier poste de dépense de l'Etat
00:54:57le budget 2025
00:54:58de l'éducation
00:54:59prévoit 4000 postes d'enseignants
00:55:00en moins par rapport à 2024
00:55:01et
00:55:02alors il y a une justification
00:55:03je pense qu'il va y avoir
00:55:04débat autour de
00:55:05cette table évidemment
00:55:06le ministère a justifié ça
00:55:07en expliquant qu'il y avait
00:55:0897000
00:55:09je répète hein
00:55:1097000 élèves
00:55:11en moins
00:55:12à la rentrée 2025
00:55:13par rapport à la rentrée 2024
00:55:14débat
00:55:15avis
00:55:16réaction
00:55:17Michel Taube
00:55:18Alors plusieurs choses
00:55:19la première chose
00:55:20c'est qu'ils voient
00:55:21le nombre de ces enfants
00:55:22diminuer
00:55:23c'est pas un pays
00:55:24qui montre des signes
00:55:25de dynamisme
00:55:26et d'avenir
00:55:27et de développement
00:55:28la deuxième chose
00:55:29c'est qu'effectivement
00:55:30on nous explique
00:55:31que c'est parce qu'il y a
00:55:32moins d'élèves
00:55:33qu'il doit y avoir
00:55:34moins de profs
00:55:35mais excusez-moi
00:55:36vous avez des milliers
00:55:37de classes
00:55:38où il n'y a pas
00:55:39des profs actuellement
00:55:40qui sont absents
00:55:41et qui ne sont pas remplacés
00:55:42Qui a dit qu'il y avait
00:55:43un prof devant chaque classe
00:55:44Exactement
00:55:45Gabriel Attal
00:55:46qui a dit ça
00:55:47c'était malheureusement
00:55:48des enfants
00:55:49qui n'ont pas
00:55:50tous leurs profs en classe
00:55:51donc plutôt que de diminuer
00:55:52le nombre d'enseignants
00:55:53gardons-les
00:55:54mettons-les
00:55:55là où il manque des profs
00:55:56pour pouvoir
00:55:57compenser les absences
00:55:58l'absentéisme
00:55:59et les problèmes d'ajustement
00:56:00et puis réduisons
00:56:01dans les rectorats
00:56:02dans les services administratifs
00:56:03le nombre de personnels
00:56:04de l'éducation nationale
00:56:05mais ne nous en prenons pas
00:56:06aux enseignants
00:56:07on a besoin d'enseignants
00:56:08et s'il faut plus d'enseignants
00:56:09pour améliorer
00:56:10le niveau de nos élèves
00:56:11et bien il faut investir
00:56:12dans l'enseignement
00:56:13dans l'enseignement
00:56:14dans l'enseignement
00:56:15dans l'enseignement
00:56:17et bien il faut investir
00:56:18c'est un investissement
00:56:19les enseignants
00:56:20il faut même
00:56:21je vais vous dire
00:56:22mieux les payer
00:56:23malgré la situation économique
00:56:24parce que
00:56:25parmi les pays européens
00:56:26on est parmi ceux
00:56:27où on paye le moins
00:56:28bien les enseignants
00:56:29Laurent Saint-Martin
00:56:30s'est exprimé
00:56:31et je vous donne la parole
00:56:32on écoute Laurent Saint-Martin
00:56:33qui s'est exprimé
00:56:34le ministre du budget
00:56:35chez nos confrères de ERTL
00:56:36justement sur l'éducation nationale
00:56:37et cette restriction
00:56:40à la rentrée 2025
00:56:41on estime qu'il y aura
00:56:42à peu près
00:56:43100 000 élèves en moins
00:56:44100 000 élèves en moins
00:56:45à la rentrée
00:56:46qu'est-ce que la bonne gestion
00:56:47de l'argent des contribuables
00:56:48est-ce que c'est de considérer
00:56:49qu'un budget d'un ministère
00:56:50doit être systématiquement hausse
00:56:51à la fois en moyens
00:56:52et en effectifs
00:56:53ou est-ce que c'est celui
00:56:54de s'adapter à la réalité
00:56:55du besoin du service public
00:56:56j'entends toutes les difficultés
00:56:57du besoin du service public
00:56:58j'entends toutes les difficultés
00:56:59qu'il y a au ministère
00:57:00de l'éducation nationale
00:57:01mais nous n'avons pas
00:57:02à augmenter systématiquement
00:57:03le nombre de professeurs
00:57:04quand le nombre d'élèves
00:57:05en face
00:57:06lui va diminuer
00:57:07voilà la réponse
00:57:08Michel
00:57:09Céline
00:57:10le problème c'est qu'ils ont
00:57:11tellement abîmé
00:57:12leurs paroles politiques
00:57:13que quand vous les écoutez
00:57:14déjà vous avez envie de sourire
00:57:15la première chose
00:57:16c'est par exemple
00:57:17j'imagine les profs
00:57:18eux à mon avis
00:57:19oui mais par exemple
00:57:20on nous annonce
00:57:21moins 500 000 élèves
00:57:22d'ici à 2027
00:57:23ce qui effectivement
00:57:24est suffisamment massif
00:57:25pour justifier éventuellement
00:57:26d'un redéploiement de moyens
00:57:27ou de ne pas renouveler
00:57:28certains postes
00:57:29mais la réalité
00:57:30c'est que les mêmes
00:57:31qui vous disent ça
00:57:32vous expliquent
00:57:33dans le même temps
00:57:34il paraîtrait qu'on a besoin
00:57:35de millions et de millions
00:57:36d'immigrés
00:57:37pour pouvoir
00:57:38s'adapter à la réalité
00:57:39du besoin du service public
00:57:40on a besoin
00:57:41d'immigrés
00:57:42pour pouvoir
00:57:43continuer nos équilibres
00:57:44tels qu'ils fonctionnent
00:57:45mais ces immigrés
00:57:46donc ils font pas d'enfants
00:57:47ils arrivent
00:57:48ils sont donc
00:57:49leur prévisionnel
00:57:50c'est du prévisionnel
00:57:51à la gribouille
00:57:52c'est d'une débilité
00:57:53sans nom
00:57:54et ils se présentent devant nous
00:57:55en nous racontant ça
00:57:56comment voulez-vous
00:57:57que ça fonctionne
00:57:58deuxième point
00:57:59qu'est-ce qui pose problème
00:58:00aux français
00:58:01quand ils sont face
00:58:02à l'éducation nationale
00:58:03l'absence de prof
00:58:04oui
00:58:05la qualité des professeurs
00:58:06c'est-à-dire que
00:58:07quand vous recevez
00:58:08parfois
00:58:09des professeurs
00:58:10qui peuvent être
00:58:11bourrés de fautes
00:58:12quand vous avez
00:58:13aujourd'hui
00:58:14des professeurs
00:58:15qui ne sont pas
00:58:16solidaires
00:58:17envers un de leurs collègues
00:58:18qui se fait agresser
00:58:19etc.
00:58:20on est en face
00:58:21de ce corps
00:58:22professoral
00:58:23complètement déboussolé
00:58:24on a des héros
00:58:25à l'intérieur
00:58:26des gens
00:58:27qui vont lutter
00:58:28pour la laïcité
00:58:29pour l'égalité
00:58:30pour les libertés
00:58:31en prenant tous les risques
00:58:32sans être soutenus
00:58:33par leur administration
00:58:34ces gens-là
00:58:35ils ont un courage
00:58:36incroyable
00:58:37et de l'autre côté
00:58:38ils arrivent
00:58:39qui à 32%
00:58:40expliquent que
00:58:41la laïcité
00:58:42ils n'en ont rien à faire
00:58:43qui ne comprennent même pas
00:58:44quel est leur boulot
00:58:45qui sont là
00:58:46à vous casser les oreilles
00:58:47avec leur liberté pédagogique
00:58:48alors que leur matière
00:58:49ils la maîtrisent
00:58:50avec 5 de moyenne
00:58:51on marche quand même
00:58:52vraiment sur la tête
00:58:53c'est ces réponses-là
00:58:54que vous devez avoir
00:58:55c'est ces réponses-là
00:58:56que vous devez avoir
00:58:57si avec nos domaines
00:58:58qu'on marchait sur la tête
00:58:59oui mais le politique
00:59:00doit nous parler de ça
00:59:01il ne le fait jamais
00:59:02moi je trouve
00:59:03simplement
00:59:04je trouve que
00:59:05les économies
00:59:06ne sont pas du tout
00:59:08je suis plutôt favorable
00:59:09à une réduction
00:59:10de la dépense publique
00:59:11mais il y aurait
00:59:12mille autres idées
00:59:13qui permettraient
00:59:14de résorber le déficit
00:59:15déjà
00:59:16l'indexation des retraites
00:59:17puisque les retraites
00:59:18représentent quand même
00:59:19un quart de l'argent public
00:59:20dépensé par les administrations
00:59:21publiques
00:59:22dans les dépenses de santé
00:59:23une sur-administration
00:59:2435% de personnel
00:59:25non soignant
00:59:26dans l'hôpital public
00:59:27alors qu'on est à 20%
00:59:28en Allemagne
00:59:29dans l'éducation nationale
00:59:30aussi
00:59:31sur un excès évidemment
00:59:32d'administration
00:59:33par rapport à nos voisins européens
00:59:34donc on pourrait
00:59:35ne pas faire les économies
00:59:36et je pense même
00:59:37que
00:59:38non seulement
00:59:39on ne devrait pas supprimer
00:59:40des postes de professeur
00:59:41mais en plus
00:59:42on devrait augmenter
00:59:43le salaire des professeurs
00:59:44parce que Céline a tout à fait raison
00:59:45il y a un problème
00:59:46d'attractivité
00:59:47dans l'éducation nationale
00:59:48aujourd'hui
00:59:49les professeurs
00:59:50ne sont pas loin du SMIC
00:59:51pour des diplômes
00:59:52parfois Bac 5
00:59:53parfois Bac 8
00:59:54comment voulez-vous
00:59:55attirer les talents
00:59:56vers ces métiers-là
00:59:57et on se retrouve après
00:59:58avec une France
00:59:59qui dégringole
01:00:00dans les classements internationaux
01:00:01dans les classements Teams
01:00:02dans les classements PISA
01:00:03dans tous les classements
01:00:04de littératie
01:00:05de mathématiques
01:00:06et ça va avoir
01:00:07un impact à long terme
01:00:08parce qu'une population
01:00:09sous-éduquée
01:00:10est une population
01:00:11qui produit moins
01:00:12et qui s'appauvrit
01:00:13donc je trouve
01:00:14que c'est très préoccupant
01:00:15Barnier
01:00:16Michel Barnier pardon
01:00:17a raison de vouloir
01:00:18faire des économies
01:00:19mais il a tort
01:00:20de vouloir les faire
01:00:21sur ces postes-là
01:00:22même sur la justice
01:00:23qui a toujours été
01:00:24le parent pauvre
01:00:25des finances publiques
01:00:26Et vous allez voir
01:00:27on va revenir
01:00:28je vous donne la parole
01:00:29Vincent
01:00:30on va revenir
01:00:31avec deux exemples
01:00:32très concrets à Lyon
01:00:33et dans un banlieue de Lyon
01:00:34les enseignants
01:00:35exercent leur job
01:00:36et dans quelles conditions ?
01:00:38Vincent
01:00:39Ecoutez
01:00:40on m'a expliqué
01:00:41et j'ai bien compris
01:00:42que l'enseignement
01:00:44l'éducation nationale
01:00:45était la pierre angulaire
01:00:47de tout notre système
01:00:49que si l'on voulait
01:00:50réformer la société
01:00:51si l'on voulait
01:00:52faire nation
01:00:53si l'on voulait
01:00:54que le contrat social
01:00:55fût signé par tous
01:00:57il nous fallait
01:00:58vraiment insister
01:01:00mettre les moyens
01:01:01sur l'éducation nationale
01:01:03et voilà que j'apprends
01:01:04qu'on supprime
01:01:054000 postes d'enseignants
01:01:07première question
01:01:08est-on capable
01:01:09à chaque rentrée
01:01:10de mettre
01:01:11un professeur
01:01:12par classe
01:01:13un professeur
01:01:14devant chaque élève ?
01:01:16la réponse est non
01:01:17on supprime
01:01:184000 postes de professeurs
01:01:19est-on capable
01:01:20de les former
01:01:21de mettre de l'argent
01:01:22pour les former correctement
01:01:24car l'on sait
01:01:25que la baisse
01:01:26du niveau des élèves
01:01:28est connexe
01:01:29de la baisse
01:01:30du niveau des professeurs
01:01:31est-on capable
01:01:32de fournir cet effort ?
01:01:33non
01:01:34je suis d'accord
01:01:35non
01:01:36on supprime
01:01:374000 postes
01:01:38franchement
01:01:39on nous a annoncé
01:01:40encore une fois
01:01:41je le répète
01:01:42qu'il s'agissait là
01:01:43de la pierre angulaire
01:01:44de notre contrat social
01:01:45que c'est grâce
01:01:46à tout cela
01:01:47que nous allions faire nation
01:01:48et voilà qu'on tranche
01:01:49dans un budget
01:01:50qui
01:01:51nous l'a-t-on dit
01:01:52était
01:01:53tout
01:01:54pour nous
01:01:55bon alors
01:01:56il faudrait savoir
01:01:57où l'on est cohérent
01:01:58par rapport à ce que l'on a dit
01:01:59souvenons-nous
01:02:00des déclarations
01:02:01qu'il nous reste à mettre
01:02:02au-dessus de tout
01:02:03moi j'ai écouté
01:02:04ce qu'on m'a dit
01:02:05et là je vois
01:02:06que ça n'est pas suivi
01:02:07par les actes
01:02:08quant à la formation
01:02:09des professeurs
01:02:10j'y insiste
01:02:11car elle est absolument
01:02:12essentielle
01:02:13bien sûr que dans
01:02:14l'éducation nationale
01:02:15et compte tenu
01:02:16de leurs conditions
01:02:17de travail
01:02:18il y a
01:02:19des héros
01:02:20il y a des héros
01:02:21mais il faut le dire aussi
01:02:22et on l'a vu
01:02:23lors de la dernière
01:02:24affaire du voile
01:02:25il y a des héros
01:02:26et il y a des brebis galeuses
01:02:27donc il faudrait d'abord
01:02:28mettre de l'argent
01:02:29ça c'est une certitude
01:02:30les héros
01:02:31sanctionner
01:02:32les brebis galeuses
01:02:33ça c'est une autre chose
01:02:34et tout miser
01:02:35sur la formation
01:02:36car il y va
01:02:37il y va de la formation
01:02:38de nos chères têtes blondes
01:02:39comme de la formation
01:02:40de nos professeurs
01:02:41ou plutôt
01:02:42il y va de la formation
01:02:43de nos professeurs
01:02:44comme de nos chères têtes blondes
01:02:45l'explication donnée
01:02:46comme quoi il y a
01:02:47moins d'élèves
01:02:48non mais elle ne tient pas
01:02:49c'est pas parce qu'il y a
01:02:50moins d'élèves
01:02:51vous savez
01:02:52le mieux n'est pas
01:02:53l'ennemi du bien
01:02:54dans cette phrase
01:02:55du ministre
01:02:56franchement
01:02:57il dit il y a
01:02:58100 000 élèves de moins
01:02:59il a l'impression
01:03:00qu'ils sont devant
01:03:01des tableaux Excel
01:03:02avec des chiffres
01:03:03et en face de ça
01:03:04ils se disent
01:03:05alors que tout tient
01:03:06dans le qualitatif
01:03:07tout tient dans
01:03:08l'investissement
01:03:09dans l'avenir
01:03:10tout tient
01:03:11se demander
01:03:12mais qu'est-ce qui est
01:03:13prioritaire
01:03:14la sécurité
01:03:15la justice
01:03:16l'éducation
01:03:17ils oublient la santé
01:03:18et la santé
01:03:19c'est le régalien
01:03:20c'est les fonctions vitesses
01:03:21il y en a même
01:03:22qui disent
01:03:23vous savez
01:03:24il y a une partie
01:03:25du budget
01:03:26mais oui
01:03:27ils prennent
01:03:28les choses
01:03:29alors santé
01:03:30on fait quoi
01:03:31éducation
01:03:32on fait quoi
01:03:33mais qu'est-ce qu'on
01:03:34voulait faire
01:03:35non mais c'est même
01:03:36pire que ça
01:03:37c'est-à-dire
01:03:38qu'ils ne voient
01:03:39que les chiffres
01:03:40c'est un peu
01:03:41comme le médecin
01:03:42qui ne vous regarde pas
01:03:43et qui regarde
01:03:44que les résultats
01:03:45d'analyse
01:03:46alors que
01:03:47si il regardait
01:03:48que les chiffres
01:03:49il s'occuperait
01:03:50des retraites
01:03:51je pense qu'il s'occupe
01:03:52aussi beaucoup
01:03:53de politiques
01:03:54politiciennes
01:03:55et qu'ils ont peur
01:03:56des électeurs retraités
01:03:57et que ça ne leur fait pas
01:03:58grand mal
01:03:59de diminuer un budget
01:04:00dans l'administration
01:04:01si en fait
01:04:02l'avantage du gestionnaire
01:04:03c'est que là
01:04:04il nous a tenu
01:04:05un discours
01:04:06en mode flux tendu
01:04:07on se serait cru
01:04:08avec un responsable
01:04:09de chez Amazon
01:04:10c'était regarder
01:04:11je peux m'adapter
01:04:12à la conjoncture
01:04:13idéalement
01:04:14le plus rapidement possible
01:04:15on a envie de lui dire
01:04:16mais un politique
01:04:17ce n'est pas fait
01:04:18pour s'adapter
01:04:19le plus rapidement possible
01:04:20si en plus
01:04:21il le fait tant mieux
01:04:22c'est fait pour tracer
01:04:23des lignes d'avenir
01:04:24et investir
01:04:25pour qu'elles se réalisent
01:04:26je pense qu'on évoque
01:04:27l'éducation sociale
01:04:28regarder ce qui s'est passé
01:04:29à Lyon
01:04:30où un lycée a été visé
01:04:31par des tirs de mortier
01:04:32un professeur a été blessé
01:04:33on parle des conditions
01:04:34de travail
01:04:35on l'évoquait ensemble
01:04:36une quinzaine de personnes
01:04:37a été identifiée
01:04:38à ce stade
01:04:39mais il n'y a eu
01:04:40aucune interpellation
01:04:41écoutez ce que dit
01:04:42le vice-président délégué
01:04:43à la sécurité
01:04:44à la région
01:04:45il parle tout simplement
01:04:46que la réponse pénale
01:04:47n'est pas suffisante
01:04:48on l'écoute
01:04:49et on essaie
01:04:50d'en parler très rapidement
01:04:51aujourd'hui
01:04:52on ne sait pas
01:04:53quelles sont
01:04:54les motivations
01:04:55c'est l'enquête
01:04:56qui va déterminer
01:04:57tout ça
01:04:58aujourd'hui
01:04:59il n'y a pas de réponse
01:05:00suffisamment forte
01:05:01il n'y a pas de sanctions
01:05:02qui viennent mettre
01:05:03un coup d'arrêt
01:05:04et surtout
01:05:05il n'y a plus de peur
01:05:06pour ces jeunes
01:05:07de l'autorité
01:05:08ils sont complètement
01:05:09en marge de la société
01:05:10ils ne reculent
01:05:11devant rien
01:05:12ils sont dangereux
01:05:13et donc il faut les mettre
01:05:14hors d'état de nuire
01:05:15et il faut
01:05:16à mon avis
01:05:17des sanctions
01:05:18très très fortes
01:05:19des sanctions
01:05:20immédiates
01:05:21et un exercice
01:05:22de rééducation totale
01:05:24vous comprenez
01:05:25pourquoi j'ai lié
01:05:26les deux sujets
01:05:27on parle d'un exercice
01:05:28de rééducation totale
01:05:29dit le monsieur
01:05:30donc il n'est pas question
01:05:31de supprimer
01:05:32des rééducateurs possibles
01:05:34me semble-t-il
01:05:36Michel ?
01:05:37Je trouve que dans
01:05:38ce monde
01:05:39complètement fou
01:05:40une des choses
01:05:41qui est quand même
01:05:42la plus difficile
01:05:43à accepter
01:05:44pour les anciens
01:05:45comme moi
01:05:46c'est que
01:05:47on a toujours pensé
01:05:48que l'école
01:05:49était un sanctuaire
01:05:50un lieu protégé
01:05:51contre les affres
01:05:52et les violences
01:05:53et là pas du tout
01:05:54maintenant la violence
01:05:55elle est aussi
01:05:56dans les établissements scolaires
01:05:57elle est même
01:05:58les établissements scolaires
01:05:59sont même la cible
01:06:00de certaines personnes
01:06:01violentes
01:06:02et de certains groupes
01:06:03politiques
01:06:04religieux
01:06:05et autres
01:06:06qui s'en prennent à l'école
01:06:07parce qu'elle est
01:06:08le symbole
01:06:09un des grands symboles
01:06:10de la république
01:06:11et notamment
01:06:12de la laïcité
01:06:13et donc effectivement
01:06:14voir des lycées
01:06:15attaqués ainsi
01:06:16c'est pas des faits divers
01:06:17c'est des faits de société
01:06:18c'est même des faits politiques
01:06:19d'une violence inouïe
01:06:20et non malheureusement
01:06:21les établissements scolaires
01:06:22il faut y mettre
01:06:23des moyens de sécurité
01:06:24il faut certainement
01:06:25qu'il y ait des agents
01:06:26de sécurité
01:06:27de plus en plus présents
01:06:28non seulement aux abords
01:06:29des établissements
01:06:30mais parfois également
01:06:31dans les établissements scolaires
01:06:32c'est malheureusement
01:06:33une mutation
01:06:34c'est un nouveau paradigme
01:06:35mais vous savez
01:06:36moi c'est un des sujets
01:06:37qui me touche
01:06:38je veux pas parler
01:06:39de ma vie personnelle
01:06:40mais j'avais un père
01:06:41qui était proviseur
01:06:42d'établissement
01:06:43et je me dis aujourd'hui
01:06:44comment il gérait
01:06:45comment il gérait
01:06:46de telles situations
01:06:47c'est pas à l'éducation nationale
01:06:48de gérer ça
01:06:49c'est à la police
01:06:50d'arrêter ces gens
01:06:51et c'est à la justice
01:06:52de les condamner
01:06:53et de les enfermer
01:06:54point barre
01:06:55c'est pas à l'éducation nationale
01:06:56l'éducation nationale
01:06:57elle est là pour
01:06:58gérer l'instruction
01:06:59des enfants
01:07:00c'est pas à un proviseur
01:07:01ou à un professeur
01:07:02de choper un enfant
01:07:03avec un mortier
01:07:04c'est à la police
01:07:05et à la justice
01:07:06mais vous savez
01:07:07on l'a souvent évoqué
01:07:08un chef d'établissement
01:07:09un principal de collège
01:07:10ou un proviseur de lycée
01:07:11ils dorment
01:07:12dans un établissement
01:07:13donc dès qu'il y a des infractions
01:07:14dès qu'il y a des choses
01:07:15ce sont les premières personnes
01:07:16qui sont concernées
01:07:17mais regardez
01:07:18ce qu'a dit Didier Migaud
01:07:19il a expliqué
01:07:20qu'il ne s'interdisait pas
01:07:21de réfléchir
01:07:22à éventuellement lever
01:07:23l'excuse de minorité
01:07:24donc déjà on peut sourire
01:07:25il met tellement
01:07:26de précautions oratoires
01:07:27qu'on se dit
01:07:28bah toi avant que tu le fasses
01:07:29je pense qu'on peut dormir
01:07:30sur nos deux oreilles
01:07:31mais la réalité
01:07:32c'est qu'aujourd'hui
01:07:33on a des mobs de 14 ans
01:07:34qui tuent à la Kalachnikov
01:07:35des gens dans la rue
01:07:36qu'est-ce que vous faites
01:07:37si vous ne levez pas
01:07:38l'excuse de minorité
01:07:39dans certains cas
01:07:40vous savez
01:07:41combien de fois
01:07:42elle a été levée
01:07:43depuis qu'elle a été mise en place
01:07:44à la sortie de la guerre
01:07:45deux fois
01:07:46c'est dire que
01:07:47l'énormité
01:07:48de ce qu'il faut commettre
01:07:49pour qu'elle soit levée
01:07:50or elle devrait
01:07:51être levée
01:07:52beaucoup plus tôt
01:07:53eut égard
01:07:54à la violence
01:07:55aujourd'hui
01:07:56de la délinquance
01:07:57et à la jeunesse
01:07:58et à l'immense violence
01:07:59des plus jeunes
01:08:00on refuse
01:08:01de regarder
01:08:02cela en face
01:08:03tant qu'on ne le fera pas
01:08:04on aura ce genre d'affaires
01:08:05parce que là
01:08:06ceux qui ont fait ça
01:08:07on va les choper
01:08:08très très vite
01:08:09la question
01:08:10c'est qu'ils sont passibles
01:08:11de quoi
01:08:12alors ceux qui ont
01:08:13déstabilisent notre société
01:08:14de façon profonde
01:08:15et dangereuse
01:08:16Vincent
01:08:17très rapidement
01:08:18parce que je suis très en retard
01:08:19très rapidement
01:08:20un dernier point
01:08:21sur la suppression
01:08:22des postes
01:08:23des 4000 postes
01:08:24d'enseignants
01:08:25ne soyons pas
01:08:26la dupe
01:08:27ou les dupes
01:08:28d'un système
01:08:29où les supprime-t-on
01:08:30les 4000 postes
01:08:31d'étudiants ?
01:08:32pas à l'ouïe le Grand
01:08:33pas à Henri IV
01:08:34là il y a toujours
01:08:35à chaque rentrée
01:08:36c'est curieux
01:08:37c'est curieux
01:08:38il y a toujours
01:08:39un prof
01:08:40devant un élève
01:08:41à l'ouïe le Grand
01:08:42comme à Henri IV
01:08:43essayons
01:08:44plutôt
01:08:45de supprimer
01:08:46ces postes
01:08:47de les dispatcher
01:08:48là où nous en avons besoin
01:08:49arrêtons
01:08:50avec l'inégalité
01:08:51territoriale
01:08:52pour ce qui est
01:08:53de l'éducation
01:08:54ça vaut aussi
01:08:55pour l'hôpital
01:08:56mais c'est un autre sujet
01:08:57mais soyons très clairs
01:08:58c'est pas en supprimant
01:08:59des postes
01:09:00qu'on va rétablir
01:09:01une égalité territoriale
01:09:02car on sait très bien
01:09:03que le gamin
01:09:04qui fait
01:09:05un parcours
01:09:06en Cagne
01:09:07ou en Matsup
01:09:08à Poitiers
01:09:09jamais
01:09:10il n'intégrera
01:09:11ou il a très très peu de chance
01:09:12d'intégrer
01:09:13les grandes écoles
01:09:14ceux qui sortent d'Henri IV
01:09:15et ceux qui sortent
01:09:16de l'ouïe le Grand
01:09:17ça je veux dire
01:09:18les statistiques
01:09:19plaident pour moi
01:09:20hélas
01:09:21Allez on marque une pause
01:09:22on se retrouve dans quelques instants
01:09:23on reparlera
01:09:24de Bruno Retailleau
01:09:25puisqu'il a rencontré
01:09:26les organisations syndicales
01:09:27de la police
01:09:28et ça tombe bien
01:09:29Sandra Buisson
01:09:30notre spécialiste
01:09:31politique de justice
01:09:32a assisté à tout cela
01:09:33elle va nous raconter
01:09:34et puis on parlera
01:09:35également de la Martinique
01:09:36ça je m'y engage
01:09:37mon cher Michel Thau
01:09:38parce que la situation
01:09:39est excessivement
01:09:40tendue
01:09:41et les choses
01:09:42dégénèrent
01:09:43à tout de suite
01:09:44pour la dernière ligne droite
01:09:45de Mini News Week-end
01:09:49Merci
01:09:50merci beaucoup
01:09:51de nous accueillir chez vous
01:09:52nous sommes ensemble
01:09:53jusqu'à 14h
01:09:54pour votre Mini News Week-end
01:09:55je vous présente
01:09:56mes invités
01:09:57dans quelques instants
01:09:58mais tout de suite
01:09:59on fait un nouveau tour
01:10:00de l'information
01:10:01avec Mickaël Dorian
01:10:02toujours fidèle au poste
01:10:03En Seine-et-Marne
01:10:04180 personnes
01:10:05ont été évacuées
01:10:06en raison d'une crue importante
01:10:07vous le voyez sur ces images
01:10:08à Crécy-la-Chapelle
01:10:09hier soir
01:10:10le passage de la tempête coeur
01:10:11qui a engendré
01:10:12des pluies intenses
01:10:13et d'importantes inondations
01:10:14la vigilance rouge
01:10:15est toujours maintenue
01:10:16aujourd'hui sur ce département
01:10:17mais également
01:10:18sur l'Eure-et-Loire
01:10:19un tableau de Monet
01:10:20retrouve ses propriétaires
01:10:21après plus de 80 ans
01:10:22cette oeuvre
01:10:23avait été saisie
01:10:24en 1940
01:10:25à un couple juif
01:10:26autrichien
01:10:27c'est le FBI
01:10:28qui a pu le localiser
01:10:29aux Etats-Unis
01:10:30avant de le restituer
01:10:31aux deux petites filles
01:10:32des propriétaires
01:10:33et puis on n'en sait plus
01:10:34sur le dispositif
01:10:35mis en place
01:10:36à la réouverture
01:10:37de Notre-Dame
01:10:38la cathédrale
01:10:39rouvrira ses portes
01:10:40le 8 décembre
01:10:41et du monde
01:10:42est bien sûr attendu
01:10:43on estime
01:10:44le nombre de visites
01:10:45à 40 000 par jour
01:10:46il faudra donc
01:10:47réserver un créneau
01:10:48et pour ça
01:10:49un site sera prochainement
01:10:50mis en ligne
01:10:51vous allez réserver
01:10:52votre place
01:10:53Michael
01:10:54c'est prévu
01:10:55c'est prévu
01:10:56merci beaucoup
01:10:57je vous présente
01:10:58mes invités
01:10:59du jour
01:11:00de ce vendredi
01:11:01sélimpinat
01:11:02Michel Thaube
01:11:03Vincent Roy
01:11:04Michael Sadounet
01:11:05Sandra Buisson
01:11:06notre spécialiste
01:11:07police-justice
01:11:08je commence avec vous
01:11:09Sandra
01:11:10d'abord
01:11:11l'examen de passage
01:11:12Bruno Rotailleau
01:11:13le nouveau ministre de l'intérieur
01:11:14recevait
01:11:15les forces syndicales
01:11:16de la police
01:11:17on a vu les sons
01:11:18que vous nous avez envoyés
01:11:19ça s'est
01:11:20plutôt
01:11:21pas trop mal passé
01:11:22quand on a écouté
01:11:23les différentes
01:11:24forces syndicales
01:11:25ça s'est plutôt bien passé
01:11:26c'est ça ?
01:11:27Oui Bruno Rotailleau
01:11:28leur a d'abord fait part
01:11:29de ses priorités
01:11:30à lui en tant que nouveau
01:11:31ministre de l'intérieur
01:11:32la sécurité
01:11:33l'immigration
01:11:34lutter contre l'islam
01:11:35politique
01:11:36il a aussi assuré
01:11:37les policiers
01:11:38que les primes promises
01:11:39professionnelles
01:11:40cet été
01:11:41pendant les Jeux Olympiques
01:11:42seront bien payées
01:11:43d'ici la fin de l'année
01:11:44en revanche
01:11:45pas de garantie
01:11:46que les 15 milliards
01:11:47d'euros promis
01:11:48et accordés
01:11:49pour la loi de programmation
01:11:50seront bien maintenus
01:11:51et un autre
01:11:52point problématique
01:11:53pour les syndicats
01:11:54c'est qu'il n'y aura pas
01:11:55de hausse d'effectifs
01:11:56et oui
01:11:57la mesure
01:11:58de faire des économies
01:11:59s'applique
01:12:00à tous les ministères
01:12:01et ça n'est pas au goût
01:12:02de certains représentants
01:12:03syndicaux
01:12:04qui estiment
01:12:05qu'on ne peut pas demander
01:12:06plus de sécurité
01:12:07une lutte prioritaire
01:12:08contre l'immigration illégale
01:12:09plus de places
01:12:10en centres de rétention
01:12:11administratives
01:12:12et pas
01:12:13plus de fonctionnaires
01:12:14pour mener tout cela
01:12:15à bien
01:12:16et puis ce constat
01:12:17le ministre
01:12:18de l'Intérieur
01:12:19ne pourra pas faire avancer
01:12:20la sécurité
01:12:21sans avancer
01:12:22de concert
01:12:23avec la justice
01:12:24et sur la justice
01:12:25les syndicats
01:12:26de police
01:12:27en appellent même
01:12:28au chef du gouvernement
01:12:29donc au-dessus
01:12:30de Bruno Retailleau
01:12:31pour les peines minimales
01:12:32et les courtes peines
01:12:33le Premier ministre
01:12:34dit-il doit trancher
01:12:35en faveur du ministre
01:12:36de l'Intérieur
01:12:37parce que
01:12:38Gérald Darmanin
01:12:39je parle sur votre gouverne
01:12:40était assez populaire
01:12:41quand même chez...
01:12:42Oui Bruno Retailleau
01:12:43n'a pas fait mystère
01:12:44qu'il allait soutenir
01:12:45les policiers
01:12:46dans tout ce qu'il pourrait
01:12:48être mené à affronter
01:12:50et effectivement
01:12:51il a cette exigence
01:12:52de sécurité
01:12:53la question
01:12:54qu'ont les syndicats
01:12:55c'est quels sont
01:12:56ces moyens
01:12:57et quelle sera
01:12:58sa latitude d'action
01:12:59Et oui
01:13:00ça c'est toujours le problème
01:13:01et cet après-midi
01:13:02il sera sur le terrain encore
01:13:03puisqu'il va dans
01:13:04vous me confirmez
01:13:05il va dans un centre
01:13:06de rétention administrative
01:13:07du côté de...
01:13:08Oui dans un centre
01:13:09de rétention administrative
01:13:10et on sait que
01:13:11sous l'ère Macron
01:13:12il avait été promis
01:13:13d'augmenter le nombre
01:13:14de places de centres
01:13:15de rétention administrative
01:13:16jusqu'à 3000 places
01:13:17pour l'instant
01:13:18Bruno Retailleau
01:13:19n'en a pas promis
01:13:20de supplémentaires
01:13:21donc on imagine
01:13:22que malgré
01:13:23les économies
01:13:24que demande
01:13:25le Premier ministre
01:13:26à ses troupes
01:13:27et bien il va essayer
01:13:28de maintenir
01:13:29les 3000 places
01:13:30promises à l'horizon
01:13:31de fin de quinquennat
01:13:32d'Emmanuel Macron
01:13:33Merci parce que
01:13:34vous avez couru en plus
01:13:35merci mille fois
01:13:36Bon ben voilà
01:13:37on a au moins
01:13:38des policiers
01:13:39qui sont rassurés
01:13:40Oui enfin
01:13:41il y a beaucoup de choses
01:13:42attendez attendez
01:13:43ils sont rassurés
01:13:44n'allons pas trop vite
01:13:45en besogne
01:13:46il y a beaucoup de choses
01:13:47ça aurait pu être différent
01:13:48il y a beaucoup de choses
01:13:49qui leur sont demandées
01:13:50le ministre a beaucoup
01:13:51d'exigences
01:13:52on l'a dit tout à l'heure
01:13:53on le salue
01:13:54on est d'accord
01:13:55avec ses exigences
01:13:56mais il n'y a pas
01:13:57d'effectifs en plus
01:13:58Allez on va aller
01:13:59parce qu'on en a parlé
01:14:00donc on ne va pas
01:14:01s'étendre sur
01:14:02la popularité
01:14:03de Bruno Retailleau
01:14:04qui a fait un passage
01:14:05et Sandra nous l'a confirmé
01:14:06plutôt réussi
01:14:07on va retourner à
01:14:08à Cavaillon
01:14:09dans le Vaucluse
01:14:10on en a beaucoup parlé
01:14:11sur ces news
01:14:1248 heures après l'incendie
01:14:13de 4 voitures de police
01:14:14devant le commissariat
01:14:15et les habitants
01:14:16laissent éclater
01:14:17évidemment leur colère
01:14:18et leur ras-le-bol
01:14:19Reportage Tanguy Hôtel
01:14:20Mathieu Devez
01:14:21et Charles Bagé
01:14:22Appelé en renfort
01:14:26pour soutenir
01:14:27les forces de police locales
01:14:28plusieurs dizaines de CRS
01:14:30patrouillent au coeur
01:14:31de la cité du Dr M
01:14:32à Cavaillon
01:14:33La police nationale
01:14:34a interpellé
01:14:3515 individus
01:14:36et saisit
01:14:37plusieurs kilos de drogue
01:14:38lors d'une opération
01:14:39anti-stupidien en jour
01:14:40Dans ce quartier
01:14:41devenu l'une
01:14:42des plaques tournantes
01:14:43du trafic de drogue
01:14:44dans le sud de la France
01:14:45les habitants ne se sentent
01:14:46plus en sécurité
01:14:47C'est depuis 72
01:14:48que j'habite là monsieur
01:14:49c'était un quartier formidable
01:14:50bon mais ça s'est dégénéré
01:14:51les petits jeunes
01:14:52qu'est-ce qu'il faut faire
01:14:53oui je rentre vite
01:14:54chez moi là
01:14:55j'arrive
01:14:56chez une amie
01:14:57et je rentre
01:14:58voilà je vais me bloquer
01:14:59c'est fini
01:15:00je ne sors plus
01:15:01jusqu'à demain matin
01:15:02on n'a plus de belle vie
01:15:04Moi ça fait 25 ans
01:15:05que j'y habite
01:15:06donc au début
01:15:07on était tranquille
01:15:08bon ça a évolué
01:15:09maintenant c'est
01:15:10c'est la guerre quoi
01:15:11je veux dire
01:15:12moi une fois
01:15:13il y a eu des tirs
01:15:14juste après
01:15:15il y a eu une rafale
01:15:16je suis vite parti en courant
01:15:17rentrer chez moi
01:15:18me mettre à l'abri
01:15:19Depuis 2021
01:15:20cette résidence
01:15:21de près de 900 logements
01:15:22a connu une recrudescence
01:15:23des fusillades
01:15:24pour protéger sa famille
01:15:25cette mère de 3 enfants
01:15:26a refusé d'y emménager
01:15:275 ans que j'attendais
01:15:28au logement
01:15:29et au bout de 5 ans
01:15:30on m'a donné
01:15:31là où il y a le réseau
01:15:32et là où il y a
01:15:33le grand réseau
01:15:34c'est le doctor M
01:15:35c'est connu pour ça
01:15:36pour les stupéfiants
01:15:37et tout ça
01:15:38moi je ne peux pas
01:15:39amener mes enfants là-bas
01:15:40ils sont adolescents
01:15:41et je n'ai pas envie
01:15:42qu'ils touchent
01:15:43ces choses-là
01:15:44Afin de lutter plus efficacement
01:15:45contre le narco-banditisme
01:15:46le commissariat de Cavaillon
01:15:47dispose depuis le mois dernier
01:15:48d'une brigade anti-criminalité
01:15:49Au total
01:15:50la circonscription
01:15:51de police de Cavaillon
01:15:52compte 76 agents
01:15:53appuyés par des renforts
01:15:54réguliers de CRS
01:15:55On comprend l'exaspération
01:15:56et on comprend
01:15:57l'exaspération
01:15:58et on comprend
01:15:59l'exaspération
01:16:00et on comprend
01:16:01l'exaspération
01:16:02et on voit bien
01:16:03quand on voit
01:16:04l'état du commissariat
01:16:05de police
01:16:06on se dit
01:16:07on est en 2024
01:16:08nous sommes en France
01:16:09il n'y a aucun lieu
01:16:10qui soit un sanctuaire
01:16:11aucun aucun aucun
01:16:12on ne cesse de le répéter
01:16:13hélas
01:16:14Oui malheureusement
01:16:15on sait que le
01:16:16narcotrafic
01:16:17et on l'a vu
01:16:18c'est drôle
01:16:19parce que ça a touché
01:16:20aussi une ville
01:16:21comme Cavaillon
01:16:22récemment
01:16:23s'étendait de plus en plus
01:16:24dans des villes moyennes
01:16:25et des plus petites villes
01:16:26etc.
01:16:27On se souvient aussi
01:16:28de la ville de Villereupt
01:16:29que beaucoup ne connaissaient pas
01:16:31donc évidemment
01:16:32Cavaillon n'est pas épargné
01:16:33je disais tout à l'heure
01:16:34que c'était la responsabilité
01:16:35de la municipalité de gauche
01:16:36en l'occurrence
01:16:37il faut bien avouer
01:16:38que le maire est de droite
01:16:39donc c'est un phénomène
01:16:40qui est national
01:16:41et il faut évidemment le reconnaître
01:16:42pour traiter ce problème
01:16:43il n'y a pas
01:16:44pour moi
01:16:45mille solutions
01:16:46c'est la prison
01:16:47la prison
01:16:48la prison
01:16:49des peines immédiates
01:16:50des peines courtes
01:16:51pourquoi pas
01:16:52qui ont prouvé leur efficacité
01:16:53dans certains pays du Nord
01:16:54et notamment aux Pays-Bas
01:16:55des peines évidemment minimales
01:16:57pour éviter aux juges
01:16:58de flexibiliser
01:16:59en fonction du parcours particulier
01:17:00ou de la circonstance
01:17:01voilà
01:17:02surtout dans un contexte
01:17:03de politisation de la justice
01:17:04on le sait
01:17:05donc il y a des solutions
01:17:06à prendre
01:17:07mais maintenant
01:17:08c'est dans les mains
01:17:09de Didier Migaud
01:17:10et malheureusement
01:17:11j'ai l'impression
01:17:12je me suis dit
01:17:13à quel moment
01:17:14vous avez prononcé
01:17:15le nom Didier Migaud
01:17:16il n'y a aucune volonté politique
01:17:17je crois qu'il y a
01:17:18très visiblement
01:17:19vous parliez tout à l'heure
01:17:20de Bruno Rotailleau
01:17:21qui s'entendait bien
01:17:22avec l'administration de la police
01:17:23je pense que les défis
01:17:24du ministère de l'Intérieur
01:17:25sont les plus difficiles
01:17:26mais je pense que la gestion
01:17:27est la plus facile
01:17:28parce que l'administration
01:17:29policière a une culture
01:17:30de la rigueur
01:17:31de l'ordre
01:17:32et une culture républicaine
01:17:33le ministère de la justice
01:17:34non seulement les sujets
01:17:35sont difficiles
01:17:36mais l'administration
01:17:37est très difficile
01:17:38à gérer
01:17:39parce que politiquement
01:17:40on sait que c'est plutôt
01:17:41marqué à gauche
01:17:42et que les ministres
01:17:43de la justice
01:17:44entrent souvent
01:17:45en clash avec leur
01:17:46propre administration
01:17:47donc il faudrait
01:17:48redoubler d'efforts
01:17:49et de courage
01:17:50sur ce volet-là
01:17:51et j'ai bien peur
01:17:52que Didier Migaud
01:17:53ne soit pas parti
01:17:54sur cette campagne
01:17:55et je ne sais pas
01:17:56si vous étiez à mes côtés
01:17:57je crois que c'était
01:17:58à Dijon
01:17:59à l'école des greffes
01:18:00on avait en direct
01:18:01Didier Migaud
01:18:02avec sa première déclaration
01:18:03sur le terrain
01:18:04et c'est vrai qu'on le sentait
01:18:05d'une prudence extrême
01:18:06et quand on commentait
01:18:07l'omniprésence
01:18:08de Bruno Retailleau
01:18:09droit dans ses bottes
01:18:10etc.
01:18:11il y a une telle différence
01:18:12Oui mais ils ont été
01:18:13pris pour ça
01:18:14ils ont été engagés
01:18:15pour ça
01:18:16c'est-à-dire que c'est
01:18:17le en même temps
01:18:18qui se...
01:18:19Oui mais les Français
01:18:20ils en veulent plus
01:18:21en même temps
01:18:22On peut le dire
01:18:233 millions de fois
01:18:24Vraiment ce que veulent
01:18:25les Français
01:18:26Alors honnêtement
01:18:27il y a très longtemps
01:18:28qu'on ne s'en préoccupe plus
01:18:29Une question
01:18:30enfin une question
01:18:31ça serait intéressant
01:18:32que l'on puisse avoir
01:18:33l'un des policiers
01:18:34du commissariat
01:18:35de Cavaillon
01:18:36Pourquoi je vous dis cela ?
01:18:37Parce que moi
01:18:38je suis très étonné
01:18:39on a 4 voitures
01:18:40de police
01:18:41qui sont brûlées
01:18:42devant le commissariat
01:18:43mais les policiers
01:18:44ne sortent pas
01:18:45ça veut dire quoi ?
01:18:46Que les policiers
01:18:47ont peur ?
01:18:48Non mais
01:18:49ça serait bien
01:18:50qu'on ait un...
01:18:51Non mais
01:18:52Mais on va essayer
01:18:53car je présente
01:18:55Ah mais oui
01:18:56ça serait quand même
01:18:57extrêmement intéressant
01:18:58de savoir
01:18:59de savoir comment
01:19:00réagissent les policiers
01:19:01alors qu'on est
01:19:02en train de brûler
01:19:03leurs voitures
01:19:04sous leurs yeux
01:19:05parce que
01:19:06ce sont tout de même
01:19:07eux
01:19:08l'autorité
01:19:09la police
01:19:10la force
01:19:11la force légitime
01:19:12Non non mais
01:19:13voilà
01:19:14je voudrais savoir
01:19:15pourquoi ils ne sortent pas
01:19:16et pourquoi
01:19:17à ce type d'agression
01:19:18on ne réagit pas
01:19:19je ne dis pas
01:19:20qu'ils sont lâches
01:19:21loin s'en foutent
01:19:22souvent remarquables
01:19:23mais je voudrais savoir
01:19:24ce qui les empêche
01:19:25de répliquer
01:19:26mais on va essayer
01:19:27on va tenter
01:19:28je vous écoute
01:19:29on va essayer
01:19:30Céline très rapidement
01:19:31je voulais qu'on parle
01:19:32de Martinique
01:19:33Ce qu'anticipe les policiers
01:19:34c'est la logique du guet-apens
01:19:35vous mettez le feu
01:19:36à une voiture
01:19:37les gens sortent
01:19:38et puis vous
01:19:39vous les attendez derrière
01:19:40ce qui veut dire
01:19:41quand même
01:19:42rappelons-nous
01:19:43ce qui serait intéressant
01:19:44c'est de savoir
01:19:45le nombre exact
01:19:46de commissariats
01:19:47qui sont attaqués
01:19:48tous les ans
01:19:49contrairement à ce qu'on croit
01:19:50ce n'est pas si exceptionnel
01:19:51donc aujourd'hui
01:19:52la question c'est
01:19:53quand vous êtes capable
01:19:54d'aller attaquer un commissariat
01:19:55ça veut dire que vous pensez
01:19:56être en totale impunité
01:19:57et vous pensez
01:19:58qu'aujourd'hui
01:19:59vous êtes plus fort
01:20:00que la police
01:20:01or ce qui est
01:20:02complètement surréaliste
01:20:03c'est qu'on voit
01:20:04que les habitants
01:20:05connaissent l'endroit
01:20:06où se tiennent
01:20:07les lieux de deal
01:20:08que dans cet endroit
01:20:09il y a 900 habitants
01:20:10vous pouvez tout à fait
01:20:11faire une enquête
01:20:12famille par famille
01:20:13comment se fait-il
01:20:14que les dealers
01:20:15bénéficient encore des HLM
01:20:16comment se fait-il
01:20:17que l'on n'ait pas
01:20:18un processus
01:20:19d'exclusion sociale
01:20:20pour tous les gens
01:20:21qui font tomber
01:20:22ces quartiers
01:20:23dans la délinquance
01:20:24sincèrement
01:20:25là aussi
01:20:26on aurait intérêt
01:20:27à travailler
01:20:28sur la façon
01:20:29sur finalement
01:20:30les théories
01:20:31que l'on met en place
01:20:32en matière de lutte
01:20:33pour la sécurité
01:20:34Allez il nous reste
01:20:35presque 6 minutes
01:20:36j'aimerais qu'on parle
01:20:37de la situation en Martinique
01:20:38avec vous Michel Thau
01:20:39puisque vous suivez
01:20:40avec attention
01:20:41l'évolution de la situation
01:20:42la tension je le disais
01:20:43ne cesse de monter
01:20:44l'aéroport Aimé Césaire
01:20:45est fermé
01:20:46cette nuit
01:20:47il y a une cinquantaine
01:20:48de personnes
01:20:49qui ont envahi la piste
01:20:50qui a été d'ailleurs
01:20:51arrêtée
01:20:52il y a eu des affrontements
01:20:53on voit tout ça
01:20:54avec Sarah Fenzaï
01:20:55et ensuite
01:20:56on en parle avec vous
01:20:57Michel
01:20:58Une épaisse fumée noire
01:21:02et des voitures en feu
01:21:04sur le parking
01:21:05de l'aéroport Aimé Césaire
01:21:06dans la commune
01:21:07du Lamantin
01:21:08en Martinique
01:21:09Des voyageurs
01:21:12en détresse
01:21:13et des scènes de chaos
01:21:15en témoignent
01:21:16ces images
01:21:17La zone de l'aéroport
01:21:19a été cette nuit
01:21:20le théâtre d'affrontements
01:21:22entre une cinquantaine
01:21:23de manifestants
01:21:24et forces de l'ordre
01:21:25des habitants
01:21:26venus dénoncer
01:21:27l'arrivée de renforts
01:21:28de police
01:21:29alors que les manifestations
01:21:30violentes
01:21:31contre la vie chère
01:21:32se poursuivent
01:21:33dans toute l'île
01:21:34Ce sont des mouvements
01:21:35orchestrés
01:21:36par des jeunes
01:21:37souvent motorisés
01:21:38à deux roues
01:21:39qui ont
01:21:40une très grande mobilité
01:21:42et qui ont
01:21:43pour objectif
01:21:44principalement
01:21:45cette nuit
01:21:46de s'affronter
01:21:47forces de l'ordre
01:21:48de piller
01:21:49des grandes surfaces
01:21:50des magasins
01:21:51Les voyageurs
01:21:52ont dû être
01:21:53confinés
01:21:54dans l'aéroport
01:21:55pour leur sécurité
01:21:56Vous emmenez les passagers
01:21:57où là monsieur ?
01:21:58Pardon ?
01:21:59Vous emmenez les passagers
01:22:00où ?
01:22:01Jusqu'à un retour au calme
01:22:02des militaires
01:22:03ont sécurisé le site
01:22:04aux alentours
01:22:05de 20h
01:22:06L'aéroport
01:22:07reste tout de même
01:22:08fermé
01:22:09selon la préfecture
01:22:10trois vols
01:22:11ont été déroutés
01:22:12vers Pointe-à-Pitre
01:22:13en Guadeloupe
01:22:14avec plus de
01:22:151000 passagers
01:22:16au total
01:22:17Un couvre-feu
01:22:18a été mis en place
01:22:19entre 22h
01:22:20et 5h du matin
01:22:21les établissements scolaires
01:22:22resteront fermés
01:22:23aujourd'hui
01:22:24Michel vous suivez
01:22:25avec attention
01:22:26l'évolution
01:22:27de la situation
01:22:28en Martinique
01:22:29et on le voit
01:22:30ça dégénère
01:22:31vraiment
01:22:32ça dégénère
01:22:33c'est deux nuits
01:22:34d'émeute
01:22:35ça fait deux jours
01:22:36que l'île
01:22:37est en ébullition
01:22:38il y a eu
01:22:39c'est quasiment
01:22:40un climat
01:22:41insurrectionnel
01:22:42là ce n'est plus
01:22:43un mouvement
01:22:44contre la ville
01:22:45c'est un mouvement
01:22:46contre la vie chère
01:22:47c'est une insurrection
01:22:48et qui est d'ailleurs
01:22:49menée par des personnes
01:22:50qui sont connues
01:22:51notamment le fameux
01:22:52surnommé R
01:22:53qui est un ancien
01:22:54repris de justice
01:22:55qui a fait des années
01:22:56de prison
01:22:57en métropole
01:22:58et qui a des intentions
01:22:59je le répète
01:23:00insurrectionnelles
01:23:01et non pas de revendications
01:23:02contre la vie chère
01:23:03sur la vie chère
01:23:04bien sûr que la vie
01:23:05est trop chère
01:23:06en Martinique
01:23:07elle est de plus
01:23:08de 40% supérieure
01:23:09au niveau des prix
01:23:10alimentaires
01:23:11à la métropole
01:23:12mais c'est un phénomène
01:23:13qu'on retrouve
01:23:14dans toutes les îles
01:23:15dans tous les outre-mer
01:23:16qui sont liés
01:23:17au fait que
01:23:18ce sont des marchés
01:23:19restreints
01:23:20en nombre de population
01:23:21et qui sont éloignés
01:23:22de la métropole
01:23:23donc avec des conséquences
01:23:24en termes de coût
01:23:25de transport
01:23:26qui sont importantes
01:23:27mais ce que je veux dire
01:23:28c'est que
01:23:29les principales cibles
01:23:30les principales cibles
01:23:31de l'insurrection
01:23:32elles sont deux
01:23:33d'abord
01:23:34les autorités publiques
01:23:35on entendait juste
01:23:36à l'instant
01:23:37le préfet
01:23:38dont il faut saluer
01:23:39d'ailleurs le courage
01:23:40je tiens à le dire
01:23:41parce qu'il tient
01:23:42la barre
01:23:43Dieu sait que c'est difficile
01:23:44on s'attaque
01:23:45à des commissariats de police
01:23:46c'est un commissariat de police
01:23:47qui a brûlé
01:23:48la nuit dernière
01:23:49premièrement
01:23:50et deuxièmement
01:23:51on s'attaque
01:23:52non pas seulement
01:23:53à des grandes surfaces
01:23:54mais à tous les commerces
01:23:55qui représentent
01:23:56des marques
01:23:57des marques françaises
01:23:58ou des marques internationales
01:23:59et c'est quand même
01:24:00extrêmement inquiétant
01:24:01et moi je voudrais dire
01:24:02dans ces grandes marques
01:24:03que je n'ai pas citées
01:24:04pour ne pas leur faire
01:24:05de la publicité
01:24:06vous avez des employés
01:24:07vous avez des ouvriers
01:24:08vous avez des caissières
01:24:09vous avez des manutentionnaires
01:24:10qui sont actuellement
01:24:11attaqués
01:24:12à qui on s'attaque
01:24:13et qui vivent
01:24:14dans la terreur
01:24:15qui vivent dans la peur
01:24:16et c'est vraiment
01:24:17une situation
01:24:18qui est insurrectionnelle
01:24:19on est en train de vivre
01:24:20en Martinique
01:24:21ce qui s'est passé
01:24:22en Nouvelle-Calédonie
01:24:23en mai dernier
01:24:24et ce que je veux dire
01:24:25c'est profondément injuste
01:24:26parce que les grandes surfaces
01:24:27elles font à peu près
01:24:28les mêmes marges
01:24:29que les grandes surfaces
01:24:30en métropole
01:24:31j'ai retrouvé
01:24:32une étude
01:24:33de l'autorité
01:24:34de la concurrence
01:24:35qui montre
01:24:36que les marges
01:24:37sont les mêmes
01:24:38donc si vous voulez
01:24:39ce qu'il faudrait faire
01:24:40il y a un homme
01:24:41qui connaît très bien le sujet
01:24:42il s'appelle
01:24:43Monsieur Buffet
01:24:44c'est le nouveau
01:24:45ministre des Outre-mer
01:24:46lorsqu'il était sénateur
01:24:47il a produit
01:24:48plusieurs rapports
01:24:49qui montraient
01:24:50qu'il y a
01:24:51des solutions
01:24:52en Martinique
01:24:53comme dans les Outre-mer
01:24:54ça s'appelle
01:24:55la continuité territoriale
01:24:56c'est de compenser
01:24:57les surcoûts
01:24:58liés à l'éloignement
01:24:59et à la petitesse
01:25:00des marchés
01:25:01par une subvention
01:25:02ou une aide de l'État
01:25:03c'est ce qui est
01:25:04appliqué en Corse
01:25:05la continuité territoriale
01:25:06et Monsieur Buffet
01:25:07en tant que sénateur
01:25:08a proposé
01:25:09que ce système
01:25:10soit appliqué
01:25:11aux Outre-mer
01:25:12donc maintenant
01:25:13il est aux manettes
01:25:14il est ministre
01:25:15de l'Outre-mer
01:25:16Michel Barnier
01:25:17est très sensible
01:25:18à la question
01:25:19des Outre-mer
01:25:20donc c'est le moment
01:25:21d'agir
01:25:22or je vois que
01:25:23dans le ministère
01:25:24des Outre-mer
01:25:25on réduit les budgets
01:25:26non
01:25:27la Nouvelle-Calédonie
01:25:28la Martinique
01:25:29ont besoin d'être
01:25:30aidés financièrement
01:25:31parce que la situation
01:25:32elle est insurrectionnelle
01:25:33et extrêmement dangereuse
01:25:34et arrêtons de s'en prendre
01:25:35à des boucs émissaires
01:25:36comme les grandes surfaces
01:25:37et les moyennes surfaces
01:25:38les petits commerces
01:25:39aujourd'hui
01:25:40sont en grand danger
01:25:41oui mais il faut poser
01:25:42quand même les mots
01:25:43il faut quand même
01:25:44poser les mots
01:25:45sur les choses
01:25:46au-delà de la difficulté
01:25:47et des problèmes économiques
01:25:48pâtants
01:25:49évidemment
01:25:50on ne peut que
01:25:51constater l'ampleur
01:25:52il y a derrière
01:25:53le problème colonial
01:25:54qui reste très puissant
01:25:55car ce qu'on paie
01:25:56aussi
01:25:57c'est notre passé colonial
01:25:58et puis peut-être
01:25:59qu'il n'y a pas
01:26:00de passé colonial
01:26:01en Martinique
01:26:02le Monsieur R
01:26:03là
01:26:04le Monsieur R
01:26:05là
01:26:06le passé colonial
01:26:07non mais attendez
01:26:08c'est la France
01:26:09mais non mais attendez
01:26:10le conflit
01:26:11on me dit
01:26:12que les béquets
01:26:13sont particulièrement visés
01:26:14évidemment
01:26:15évidemment
01:26:16c'est ce que j'allais dire
01:26:17les béquets sont particulièrement visés
01:26:18évidemment c'est intéressant
01:26:19les amis
01:26:20on n'a plus le temps
01:26:21d'en débattre
01:26:22malheureusement
01:26:23je voulais absolument
01:26:24en parler
01:26:25mais Michael est là
01:26:26il y a une autre émission
01:26:27qui nous suit derrière
01:26:28et donc voilà
01:26:29on fait un nouveau point
01:26:30autour de l'actualité
01:26:31avec Michael Lorient
01:26:32moins de fonctionnaires
01:26:33plus d'impôts
01:26:34pour les grandes entreprises
01:26:35et les plus riches
01:26:36le gouvernement a donné
01:26:37en fin de semaine
01:26:38sa stratégie
01:26:39pour redresser
01:26:40les comptes publics
01:26:41il prévoit notamment
01:26:42une hausse d'impôts
01:26:43de 20 milliards d'euros
01:26:44400 grandes entreprises
01:26:45sont concernées
01:26:46ainsi que les français
01:26:47gagnant plus de
01:26:48250 000 euros par an
01:26:49la tension
01:26:50monte encore d'un cran
01:26:51en Martinique
01:26:52l'aéroport Aimé Césaire
01:26:53est actuellement fermé
01:26:54en raison de violents affrontements
01:26:55un nouveau couvre-feu
01:26:56a été décrété
01:26:57de 21h
01:26:58à 5h du matin
01:26:59et les manifestations
01:27:00et rassemblements
01:27:01ont été interdits
01:27:02les établissements scolaires
01:27:03resteront fermés aujourd'hui
01:27:04et puis Elon Musk
01:27:05dévoile son premier
01:27:06taxi Tesla
01:27:07il envisage un début
01:27:08de production
01:27:09avant 2027
01:27:10le Cyber Cab
01:27:11est dépourvu
01:27:12de volant
01:27:13et de pédales
01:27:14il devrait être commercialisé
01:27:15à moins de
01:27:1630 000 dollars
01:27:17soit 27 500 euros
01:27:18et il sera
01:27:19selon Elon Musk
01:27:2010 à 20 fois
01:27:21plus sûr
01:27:22qu'une voiture
01:27:23conduite par un être humain
01:27:24Bon, on va le croire
01:27:26Merci Michael
01:27:27ainsi se termine
01:27:28J'ai bien compris
01:27:29Michael Senguin
01:27:30je vais continuer
01:27:31à être conduire
01:27:32Merci pour votre participation
01:27:33les amis
01:27:34on avait beaucoup d'actualités
01:27:35merci à l'équipe
01:27:36qui m'a entouré
01:27:37David Brunet
01:27:38Abibam Philo
01:27:39Émilie Dubot
01:27:40Fidèle
01:27:41François Bouillé
01:27:42qu'on accueille
01:27:43dans l'équipe de Bini News
01:27:44Quentin Perrault
01:27:45merci à la promotion
01:27:46Nicolas Nissim
01:27:47Louis Lallement
01:27:48merci aux équipes en régie
01:27:49Thibaut Balfroy
01:27:50à la réalisation
01:27:51et à la vidéo
01:27:52c'était Dominique Raymond
01:27:53au son
01:27:54c'était Greg Possidalo
01:27:55vous pouvez revivre
01:27:56cette émission
01:27:57sur notre site
01:27:58cnews.fr
01:27:59tout de suite
01:28:00je ne prends pas le taxi
01:28:01d'Elon Musk
01:28:02mais je passe la 5e
01:28:03et la 6e
01:28:04je vous retrouve
01:28:05à partir de 17h
01:28:06pour Punchline
01:28:07à tout à l'heure