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Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

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Transcription
00:00Bonjour, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver en ce samedi avec
00:06Félicité Kindocky.
00:07Bonjour ma chère Félicité.
00:09Bonjour Thierry.
00:1012h-13h, c'est votre Mini-News Week-end, vous connaissez le rendez-vous par cœur évidemment,
00:15votre heure d'info décliptée par nos deux invités, des fidèles, Karima Brick.
00:19Bonjour Karima.
00:20Bonjour Thierry.
00:21Vous allez bien ce samedi ?
00:22Très bien, merci.
00:23Patrice Arditi, journaliste, soyez les bienvenus également, ravi de vous retrouver en ce
00:28samedi.
00:29Avec vous, Félicité, on fait un premier tour de l'information.
00:32L'armée israélienne a indiqué avoir tué des combattants du Hezbollah qui opéraient
00:37dans un centre de commandement situé à l'intérieur d'une mosquée dans le sud du Liban.
00:43Il s'agit du tout premier bombardement de ce type depuis le début des échanges de
00:47tirs transfrontaliers entre le mouvement islamiste et le TSAHAL depuis un an.
00:51Tandis que le maintien de l'ordre dans les universités a été ordonné par le ministre
00:56Patrick Hetzel sur les manifestations étudiantes en lien avec le conflit israélo-palestinien,
01:01Jean-Luc Mélenchon, en leader de la France insoumise, appelle à mettre des drapeaux
01:05palestiniens partout où cela est possible à la veille du 7 octobre, date anniversaire
01:10de l'attaque du Hamas en Israël.
01:13Et puis Donald Trump se présente en meeting dans la ville même où il avait failli être
01:17tué.
01:18Il s'agit de Butler, une petite commune de l'état crucial de Pennsylvanie.
01:22Le 13 juillet dernier, un jeune homme avait tiré sur l'ancien président des Etats-Unis
01:26qui avait échappé de justesse à la mort.
01:29A un mois de l'élection présidentielle du 5 novembre, la réapparition du candidat
01:33républicain de 78 ans à Butler promet d'être haute en couleur avec à ses côtés Elon
01:38Musk, l'homme le plus riche du monde.
01:41Merci beaucoup.
01:42Félicités.
01:43Félicités.
01:44On va commencer avec ce témoignage fort qui fait froid dans le dos et qui va nous rappeler
01:50l'affaire Philippine.
01:51Fort heureusement, l'issue n'a pas été fatale.
01:54On vous raconte cette histoire.
01:56Elle s'appelle Cécilia.
01:57Elle a été frappée par deux hommes qui ont tenté de la violer.
02:00Cela s'est passé du côté de la Seine-sur-Mer dans le Var.
02:03Son témoignage, témoignage très fort je vous le dis, avec Franck Triviaux et Tendred
02:07Guillotel.
02:08Ce mardi, Cécilia se promène avait été dans ses bois à proximité de la Seine-sur-Mer
02:14quand deux hommes l'agressent.
02:15Alors que l'un de lui porte plusieurs coups de matraque à la jambe, elle se retourne
02:20Mais l'attaque ne s'arrête pas là.
02:22Il dit à son collègue que j'étais bonne, qu'il voulait me violer.
02:26Son collègue s'est mis sur moi pour me baisser mon pantalon.
02:30À ce moment-là, je lui ai mis un coup de poing.
02:32Une violente bagarre s'engage alors entre cette trentenaire, mère de quatre enfants
02:36et les deux hommes qui auraient la vingtaine selon Cécilia, ancienne pratiquante d'arts
02:40martiaux en compétition.
02:41Elle réussit finalement à faire fuir les deux hommes.
02:43Je me suis dit, Cécilia, si tu ne vas pas aller fort, tu ne vas pas t'en sortir.
02:48Donc j'ai utilisé mes gestes d'arts martiaux que j'ai appris à l'époque.
02:52Je pense que c'est ça qui m'a sauvée.
02:54Parce que quelqu'un qui ne sait pas se défendre, je ne sais pas comment elle aurait fini la pauvre.
02:58Genoux abîmés, côtes fêlées, pneus motoraxes et le visage tuméfié,
03:02Cécilia est très marquée par l'agression.
03:04Et les séquelles sont aussi psychologiques.
03:06J'ai eu très peur.
03:07Je me suis dit que j'allais faire une Philippine bis, que j'allais rester dans cette forêt.
03:12Je me refais la scène cent mille fois dans la tête.
03:15Malheureusement, ce sont des scènes violentes qui me font beaucoup de peine.
03:19Je me pose beaucoup de questions.
03:22Si je n'avais pas eu mes écouteurs, peut-être que je les aurais entendues arriver.
03:25Plein de choses comme ça.
03:27C'est compliqué.
03:29Cécilia a obtenu huit jours d'ITT.
03:31Et une enquête a été ouverte.
03:33Quel courage, cette jeune femme qui fait référence et qui pense évidemment à Philippine.
03:40Et comment ne pas penser à Philippine ?
03:43Un courage exceptionnel.
03:45Et franchement, je pense qu'on lui envoie tout notre soutien et nos pensées.
03:50Parce que c'est extrêmement traumatisant ce qu'elle a vécu.
03:53Une agression vraiment d'une violence inouïe.
03:57Elle aurait pu y passer.
03:58Sa vie a été en danger.
04:00Et on parle vraiment de finalement, elle a retrouvé sur son chemin des individus,
04:06des agresseurs, des individus lâches,
04:09des individus qui voient les femmes ou une femme, à tout le moins,
04:13comme étant finalement un objet,
04:15comme étant vraiment quelque chose de déshumanisant.
04:20C'est extrêmement troublant.
04:22Grand courage aussi.
04:23Et il y a aussi quelque chose de troublant dans sa déclaration.
04:26Elle dit, elle a pensé à une fraction de seconde en se disant,
04:30finalement, j'aurais pu être une autre Philippine.
04:33Donc, c'est d'intégrer...
04:36On avait entendu ce type de phrase avec Samuel Paty,
04:40des professeurs qui disaient, bon, oui, on entend ce genre de choses-là.
04:45Est-ce qu'on va vivre un autre Samuel Paty?
04:48Et dans ce cas-ci, maintenant, ça s'est imprimé dans le psyché collectif,
04:53cette idée de ces agressions de Philippines.
04:56Et elle en témoigne.
04:58Donc, ça montre à quel point finalement, aujourd'hui,
05:00on se dit que quand on est une femme, un homme aussi,
05:04mais quand on est une femme particulièrement,
05:06nous ne sommes pas à l'abri.
05:08Ça dit beaucoup de notre société, Patrice, cette histoire.
05:12Tout le monde est encore sous le coup de l'émotion
05:14de ce qui est arrivé à Philippines.
05:16Et néanmoins, les agressions se poursuivent, les tentatives aussi.
05:21On a même l'impression que ça monte d'un cran.
05:24C'est ça qui est épouvantable.
05:25Alors, est-ce que c'est une question d'impunité?
05:27J'en sais rien.
05:28Il y a des gens qui travaillent là-dessus.
05:30Déjà, on ne peut qu'adresser une pensée quasi affectueuse
05:35à cette jeune femme.
05:36Manifestement, ses agresseurs sont mal tombés
05:39parce qu'avoir choisi une personne qui est carrément
05:44une pro ou une ancienne pro des arts martiaux,
05:47tant pis pour eux, tant mieux surtout pour cette jeune femme.
05:51Pour cette jeune femme qui, évidemment, a évité le pire,
05:55mais qui, de toute façon, va demeurer traumatisée.
05:59Moi, ce que j'aimerais savoir, c'est exactement ce qu'il y a
06:02derrière ces deux agresseurs.
06:04Ils ont une vingtaine d'années d'après la victime,
06:07mais qu'est-ce qu'ils ont fait jusqu'à présent?
06:09De quelles familles sont-ils issus?
06:11Est-ce qu'ils ont fait des études?
06:13Qui fréquentent-ils?
06:14Est-ce que ce sont des primo-délinquants?
06:16Est-ce que ce sont des abrutis?
06:18Est-ce qu'ils étaient avinés?
06:20J'en sais rien.
06:21Bon, l'enquête va le démontrer, mais heureusement
06:24que la conclusion est positive.
06:26Oui, mais avinés ou quoi que ce soit, je veux dire,
06:29quand vous vous présentez avec un coup de matraque,
06:32ces gens-là allaient pour agresser, voire même tuer.
06:35Parce que quand vous commencez à battre quelqu'un,
06:38en l'occurrence, cette femme, c'est non seulement,
06:41bon, oui, il y avait cette tentative de viol,
06:44mais ça peut aussi être une tentative pour enlever
06:47la vie de quelqu'un.
06:49Et peu importe, je pense qu'il n'y a jamais rien
06:52qui explique ou qui justifie ce type d'agression,
06:55que quelqu'un soit intoxicant ou quoi que ce soit.
06:58Je comprends que ce n'est pas ce que vous voulez, mais...
07:01On ne peut pas savoir.
07:02On ne peut pas savoir s'il voulait la tuer.
07:04Mais peu importe.
07:05Je veux dire, la plupart des gens, même s'ils sortent,
07:08ils prennent des vannes ou quoi que ce soit,
07:11ça n'a pas du tout...
07:12Je pense qu'on est vraiment à un niveau de violence
07:15quand même extrême.
07:16Et encore une fois, on parle ici de violence sexuelle
07:19et de violences comme telles qui peuvent conduire
07:22vraiment à un meurtre.
07:23C'est incroyable qu'il y ait des femmes qui nous écoutent
07:26de se mettre aux arts martiaux.
07:28C'est incroyable, en fait.
07:30On est en 2024.
07:31C'est incroyable que ça revienne encore,
07:33ce fardeau sur les femmes.
07:34Déjà, les femmes sont vigilantes.
07:36En général, on voit maintenant toutes sortes de techniques.
07:39Les femmes qui décident, beaucoup de jeunes femmes aussi,
07:42il y avait des reportages qu'on voyait,
07:44qui décident quand elles sortent en groupe
07:46de se dire qu'on va se protéger,
07:48qui intériorisent des mécanismes de défense,
07:51qui sont complètement déviantes, qui s'autorisent des choses
07:54à plutôt intégrer le fait que ça ne devrait jamais se produire.
07:58C'est ça qui est extrêmement troublant.
08:00On va prendre la direction de Marseille.
08:02On vous racontait cette histoire hier après-midi
08:05dans Punchline avec Sandra Buisson, direction Marseille,
08:08où un homme au volant...
08:09C'est une histoire tout à fait étrange.
08:11Un homme au volant d'une voiture tuée d'une balle dans la tête.
08:14Sa voiture s'est carrément retrouvée projetée contre une école.
08:18Il pourrait s'agir d'un nouveau règlement de compte,
08:21comme on dit, par la DZ Mafia, depuis une prison.
08:24Sarah Fanzari vous raconte tout cela.
08:26Vous allez voir, c'est totalement lunaire.
08:28Il est tôt ce vendredi matin,
08:30quand la police se déplace pour un accident.
08:33Une voiture s'est écrasée contre le mur d'une école.
08:36À bord, le corps d'un homme tué d'une balle dans la tête.
08:39Les policiers ont interpellé un suspect rapidement après les faits.
08:43Ils ont été aidés par un appel glaçant.
08:46Ce coup de fil aurait été passé par un individu à incarcérer
08:50qui se serait présenté comme étant de la DZ Mafia
08:53et comme le commanditaire de ce meurtre.
08:55L'homme parle d'une histoire de vengeance.
08:58Un homicide en réponse à ce qu'il s'est passé
09:00deux jours plus tôt dans ce même arrondissement.
09:02Dans la nuit de mardi à mercredi,
09:04un corps en flamme a été retrouvé dans une poubelle
09:07avec deux plaies par balle au thorax
09:09et une trentaine de traces de coups de couteau.
09:11Cette guerre est sans merci
09:13parce qu'elle génère énormément d'argent.
09:16Quand on met des dispositifs sur une cité sensible
09:19défavorablement connue,
09:21ça se décuple dans la cité voisine.
09:24La solution pour éradiquer totalement les réseaux de stupes
09:29on est bien loin de l'avoir trouvé sur Marseille.
09:32Au téléphone, l'homme a également indiqué où se cachait le suspect.
09:36Il donne alors une localisation et un prénom.
09:39Sur place, les enquêteurs trouvent un adolescent de 14 ans
09:42avec son pantalon taché de sang.
09:45Je vous lisais, histoire totalement étonnante.
09:47Je voudrais qu'on écoute Bruno Bartocetti
09:49qui est secrétaire national de l'Unité Zone Sud
09:51et je vous fais réagir juste après.
09:54Ce qu'il est à retenir, c'est qu'il n'y a plus de règles.
09:57D'ailleurs, il y a rarement des règles,
09:59mais il n'y a pas de règles, il n'y a pas de lois.
10:01Notamment avec les commanditaires,
10:03avec ceux qui dénoncent, ceux qui veulent régler les comptes.
10:06Après, avec ceux également qui expliquent
10:09qu'on a une hauteur d'un crime, d'un meurtre.
10:13Donc c'est vrai que ça devient très compliqué,
10:15ça devient très flou.
10:16Et surtout, ce qu'il est à retenir,
10:19mais vous l'avez souligné bien sûr, c'est la jeunesse.
10:21Jusqu'à présent, on a toujours parlé
10:23de ces jeunes qui sont victimes,
10:25de plus en plus jeunes, dans le cadre des règlements de comptes.
10:27Et puis, on a aussi des tueurs à gage
10:30qui sont de plus en plus jeunes.
10:31Là, on va jusqu'à 14 ans, 15 ans.
10:33Ça devient très, très inquiétant.
10:3614 ans.
10:3714 ans.
10:39Ce n'est pas la première fois.
10:40Non, mais là, quand même, l'histoire est folle.
10:42Ce n'est pas la première fois.
10:43Il y a quelques mois, il y avait un autre jeune homme de 14 ans
10:46qui était tueur à gage,
10:47à qui on avait proposé une certaine somme
10:49pour aller s'occuper de quelqu'un.
10:51Mais là, ce qui est nouveau, quand même,
10:53c'est que ce meurtre...
10:55Enfin, ce meurtre.
10:56C'est commandité par un détenu
10:59et le détenu se dénonce lui-même.
11:01Il se dénonce lui-même,
11:03mais non pas pour faire amende honorable,
11:06mais probablement pour montrer à tout le monde
11:09qu'il faut faire le travail bien.
11:11Parce que ce qu'il semble dire,
11:13ou ce qu'il a semblé dire à des enquêteurs,
11:15c'est que le gamin en question,
11:18qu'il avait appelé pour recommettre
11:20ce forfait épouvantable,
11:22eh bien, il a mal fait son travail
11:24puisqu'il devait brûler la voiture
11:26et il ne l'a pas fait.
11:27Donc, c'est un encouragement pour les autres.
11:29C'est-à-dire qu'il n'a même pas peur
11:31d'avoir une peine supplémentaire.
11:32En fait, il s'en fiche.
11:33On a le sentiment que la situation
11:35s'était un petit peu améliorée
11:36depuis le début de l'année.
11:37Et là, il y a plusieurs affaires
11:39qui se suivent consécutivement carrément.
11:42Oui. Et puis, on a l'impression
11:44que c'est cyclique, comme vous dites.
11:46Parfois, il y a des opérations place nette.
11:48Ça fait... bon, ça crée...
11:50On sait que c'est toujours ponctuel,
11:51les opérations place nette.
11:52Exactement. Voilà.
11:53Mais ça crée une certaine accalmie
11:55pendant quelques temps.
11:56Et on voit, très peu de temps plus tard,
11:58que ça se déplace dans un quartier voisin
12:01ou à un autre endroit.
12:03Et on voit que le problème de fond,
12:05non seulement, il n'est pas réglé,
12:07mais il prend de l'ampleur.
12:08Vous avez mentionné quelque chose d'important.
12:10C'est la question de la délinquance aussi,
12:12des crimes des jeunes contrevenants.
12:15Et la réponse qu'on a à tout ça,
12:17parce que quand on dit que le phénomène du narcotrafic
12:20prend de l'ampleur un peu partout,
12:22et on connaît Marseille,
12:23mais aussi dans des villes moyennes,
12:25on voit aussi que d'aller recruter des jeunes,
12:28ça fait partie aussi de la stratégie de ces réseaux.
12:32Pourquoi? Parce qu'aussi,
12:33toute la question des peines des mineurs,
12:36certains ont avantage à demander de faire le travail
12:39par des mineurs.
12:40Donc, c'est extrêmement troublant.
12:42Et l'autre chose, l'autre élément à souligner,
12:45on se rappelle qu'il y a à peu près un an exactement,
12:47il y a des victimes collatérales aussi.
12:49On n'aime pas ce terme,
12:50mais il y a des victimes innocentes
12:52de ces guerres un petit peu entre gangs,
12:54de ce narcotrafic.
12:55Des balles perdues,
12:56on se souvient du témoignage de cette maman.
12:58Et rappelez-vous de Sokaina, exactement,
13:00qui était une étudiante,
13:02qui avait, je crois, 24 ans,
13:04qui était début vingtaine,
13:06une étudiante et elle était chez elle,
13:09dans ce qu'on croit être un havre de paix,
13:11de protection, de safe space, comme dirait les Américains.
13:15Et elle s'est fait tuer comme ça,
13:17d'une balle dans la tête,
13:18victime innocente de cette guerre,
13:21de narcotrafic et de cette délinquance.
13:23On va revenir à Marseille dans quelques instants,
13:25mais je voudrais qu'on évoque à ce fondage,
13:27c'est ça pour CNews Europe,
13:29et le JDD qui veut dire beaucoup de choses.
13:31On vous a posé la question,
13:33faut-il, et je voudrais vous entendre là-dessus,
13:36tous les deux, faut-il emprisonner systématiquement
13:38toutes les personnes condamnées, sauf sur si,
13:40y compris celles qui sont condamnées à des courtes peines ?
13:43Regardez les résultats de ce sondage,
13:46et regardez bien, puisque je vous fais réagir juste après,
13:4967% répondent oui,
13:5232% répondent non.
13:54Faut-il emprisonner systématiquement
13:55toutes les personnes condamnées, sauf sur si,
13:57y compris celles qui sont condamnées à des courtes peines ?
13:59Voilà la réponse.
14:01Les Français sont dans l'attente de réponses et d'actes,
14:04Patrick Sarditti.
14:05C'est le moins qu'on puisse dire.
14:06Il y a de l'attente et il y a de la demande.
14:08Il y a de l'attente.
14:09Ce qui est très curieux,
14:11mais je crois qu'il y avait déjà eu un sondage,
14:13il y a quelques mois,
14:14également d'Europe 1, de CNews et du JDD,
14:18sur le nombre de places en prison
14:21où les Français, si je me souviens bien,
14:23réclamaient très très fort, d'ailleurs,
14:26de nouvelles constructions.
14:28Ce qui m'ennuie un petit peu là-dedans,
14:31c'est qu'on semble mettre,
14:33même s'il n'y a pas de clivage politique,
14:35gauche-droite,
14:36on semble mettre tous les délinquants
14:39ou suspectés de délinquants
14:41dans le même sac.
14:43Je n'arrive pas à mettre dans le même sac
14:46une personne qui va, disons,
14:48être un petit escroc,
14:50qui aura piqué un petit peu d'argent
14:52à la Sécurité Sociale,
14:53j'invente évidemment une histoire,
14:55et puis quelqu'un qui est coupable de vol
14:58avec violence.
15:00Les deux, est-ce qu'ils méritent...
15:04Vous n'avez pas le sentiment quand même
15:05que c'est le reflet d'un ras-le-bol général
15:07et que les gens veulent des solutions,
15:10ils veulent une réponse.
15:11C'est ça aussi, c'est ça que ça veut dire ce sondage.
15:13Elle est où la solution ?
15:14Vous savez, Quentin,
15:15il y a de nombreux responsables
15:17dans des grandes entreprises
15:18qui accueillent de temps en temps leurs cadres
15:20qui viennent se plaindre sans arrêt,
15:21en disant ça ça va pas, ça ça va pas, ça ça va pas.
15:23Et puis, il y en a qui derrière disent
15:26écoutez, moi j'en ai marre de vous entendre dire ça va pas,
15:28maintenant si vous pénétrez dans mon bureau,
15:30vous venez avec des solutions.
15:31Et c'est là, elle est où la solution ?
15:33Oui, mais ça c'est tout l'enjeu
15:35du nouveau gouvernement Barnier
15:36qui doit apporter des réponses
15:38avec une véritable harmonie
15:39entre le ministre de l'Intérieur,
15:41Kevin Rotaillot,
15:42et Didier Migaud,
15:43le ministre de la Justice.
15:44Karima Bouaïka.
15:46Je pense que vous mettez le doigt dessus,
15:48au fond c'est le reflet de ce ras-le-bol
15:50de la population,
15:51et surtout d'une demande,
15:53est-ce que c'est un choc d'autorité,
15:55ou à tout le moins d'une vraie réponse
15:57à toutes ces tragédies
15:59que les Français vivent au quotidien.
16:01Je pense qu'il y a beaucoup de ça.
16:03Ensuite, ça ramène aussi
16:05quand même peut-être à l'avant-plan
16:07le débat sur les peines minimales
16:09pour les récidivistes.
16:10Je pense qu'il y a surtout cet enjeu aussi,
16:12on met un peu tout dans le même panier,
16:14mais il y a des cas souvent
16:16où on voit qu'il y a des multi-récidivistes
16:18et on a parfois l'impression
16:20que la justice peut être l'axis
16:22ou à tout le moins qu'il n'y a pas nécessairement
16:24la réponse pénale n'est pas toujours adéquate.
16:26C'est l'impression.
16:27Je ne dis pas que c'est toujours le cas,
16:29mais ça peut donner cette impression.
16:31Mais je pense qu'un vrai sujet,
16:32la première étape pour moi,
16:33ce serait déjà de se concentrer
16:35sur les récidivistes
16:37de différents crimes ou délits.
16:39Et déjà avec ça,
16:40on aurait une part, je vous dirais,
16:42du problème à tout le moins
16:44qui serait concerné
16:45et auquel on essaierait d'apporter des solutions.
16:47Pour répondre à Patrice,
16:48je pense que les Français
16:49n'ont pas envie de faire le tri.
16:50Ils veulent simplement des réponses.
16:52C'est ça que ça veut dire.
16:53C'est ça que ça veut dire.
16:54Qu'on laisse les gens en place,
16:56là c'est M. Barnier,
16:57mais qu'on laisse essayer.
16:59Là, on en est encore,
17:00on va peut-être en parler tout à l'heure,
17:02on en est encore à essayer
17:03de placer un micro devant des gens
17:05qui de toute façon veulent censurer,
17:07veulent s'opposer et tout ça.
17:08Je vous rappelle qu'il y a quelques semaines,
17:10il n'y a pas donc si longtemps,
17:12on était là en train de prier,
17:13si on est croyant,
17:14pour qu'il y ait un gouvernement
17:16quelconque qui puisse
17:17prendre les rênes de l'État.
17:19Allez, on va retourner à Marseille.
17:21Je vous le disais,
17:22avec une affaire dont on vous avait parlé sur CNew.
17:24Je ne sais pas si vous vous souvenez,
17:25c'était une jeune femme
17:26qui avait été agressée,
17:27qui avait agressé une médecin,
17:29qui a été condamnée à deux ans de prison,
17:31dont un avec sursis.
17:32La peine sera exécutée
17:34sur surveillance électronique.
17:35La praticienne,
17:36je vous rappelle les faits,
17:37avait juste refusé
17:39de délivrer une ordonnance
17:41à une personne absente
17:43au moment de la consultation.
17:44Elle a depuis quitté le cabinet.
17:46Et son ancien collègue
17:47nous explique les violences récurrentes
17:49qu'il subit dans le cabinet.
17:51Voilà, on est en 2024, les amis.
17:53Voilà comment ça se passe,
17:54et notamment à Marseille.
17:58En potentielle insécurité.
18:00C'est-à-dire que je sais
18:02que je ne suis pas à l'abri
18:03d'un acte agressif,
18:04d'une agression,
18:05comme ma collègue.
18:07Bon, ce secteur,
18:08il est beaucoup plus calme,
18:09donc la probabilité est quand même plus faible.
18:11Mais quand je mets ça
18:14dans la balance du service
18:15rendu à la population,
18:16ça vaut le coup quand même
18:17de prendre le risque
18:18et de résister
18:19et d'essayer quand même
18:20de soigner les gens.
18:21Parce que si je pars,
18:22j'ai quasiment 2400 patients.
18:26Au médecin traitant,
18:274000 patients fil actifs.
18:29Donc dans l'année,
18:30j'ai 4000 patients
18:31qui passent dans mon cabinet.
18:32Vous vous rendez compte ?
18:33Si je pars,
18:34ce serait une catastrophe
18:35vraiment pour la population.
18:37Voilà, alors je ne veux pas
18:39stigmatiser évidemment sur Marseille,
18:41mais ces exemples-là existent ailleurs
18:43dans d'autres villes.
18:44Mais voilà dans quelles conditions
18:46exercent ces praticiens.
18:48Ça dit beaucoup de notre société
18:50et de la situation française, Patrice.
18:52Je crois qu'en un an,
18:53il y a eu plus de 1250 agressions,
18:55toujours pour la même chose,
18:57l'agression de médecins,
18:59refus de prescription,
19:01temps d'attente trop long
19:03dans les salles d'attente.
19:05Justement, on essaye d'avoir
19:09une ordonnance pour quelqu'un d'autre,
19:11ce qui était le cas, je crois.
19:12C'était le cas.
19:13D'ailleurs, c'était le cas.
19:14Bon, qu'est-ce qu'il faut faire ?
19:16Là aussi, on ne va pas mettre un policier
19:18dans chaque cabinet de médecins.
19:20Il y a une question d'éducation.
19:22Il y a des gens qui ne sont mal éduqués.
19:24Il y en a d'autres qui sont
19:26à bout de nerfs.
19:28Un médecin, c'est quelqu'un
19:30généralement de sympathique,
19:32mais ce n'est pas un psychologue.
19:34Il ne peut pas recevoir uniquement
19:36des gens qui paraissent extrêmement bien.
19:39La personne en question,
19:41qui quand même est un petit peu dérangée,
19:44elle est condamnée à un port
19:48de bracelet électronique chez elle.
19:50Elle a deux ans de prison, dont un avec sourcil.
19:52Ce qui m'intéresse, c'est que c'est assujetti
19:54d'une obligation de travailler
19:56ou de suivre une formation.
19:58C'est peut-être ça le plus intéressant.
20:00Karima ?
20:01Oui, ce qui frappe, c'est ce degré
20:03d'agressivité qu'on va retrouver.
20:05Parfois, ça semble un petit peu latent,
20:07mais on voit que c'est le reflet
20:09de la société.
20:11Ça nous rappelle, rappelez-vous
20:13quand Emmanuel Macron avait parlé
20:15de décivilisation.
20:17Pour moi, c'est tout ça ensemble.
20:19C'est quelque chose qui est un peu diffus
20:21et qui se manifeste à travers
20:23des événements comme ceux-là.
20:25On a vu qu'il y avait des figures
20:27d'autorité qui étaient attaquées frontalement.
20:29On parle par exemple de gendarmes,
20:31de policiers, des attaques frontales,
20:33des manifestations.
20:35Il va y avoir une forme d'haine anti-police.
20:37On a vu d'autres agents qui représentent
20:39un peu l'État.
20:41Et ensuite, ça continue.
20:43Ce n'est pas uniquement agent ou policier.
20:45On se retrouve maintenant avec des médecins,
20:47des pompiers, des infirmières.
20:49Il y a ce degré d'agressivité
20:51qui est le reflet, malheureusement,
20:53de ce qui se passe dans la société.
20:55En même temps, cette incapacité...
20:57Vous avez parlé de la question
20:59de la santé mentale.
21:01Qu'est-ce qui fait qu'il y a autant
21:03de cette violence,
21:05de cette agressivité
21:07qui va être renvoyée
21:09sur des médecins
21:11qui vont simplement faire leur travail?
21:13C'est assez incroyable.
21:15Il y a quelque chose de l'ordre de l'éducation.
21:17Il y a aussi la question de la santé mentale
21:19qui est le parent pauvre dans le domaine
21:21de la santé. Il y a moins de ressources.
21:23Les gens ne vont pas nécessairement consulter.
21:25Tout ça mis ensemble, cette espèce de presto
21:27et de temps à autre,
21:29on voit que ça sort plus que de temps à autre
21:31parce qu'après, on peut élargir sur la violence
21:33qu'on observe dans la société,
21:35qu'on observe en France.
21:37Je sors de cet événement précis,
21:39mais c'est plus large
21:41quand on regarde le nombre d'attaques au couteau
21:43chaque jour, la centaine d'attaques au couteau
21:45chaque jour, quand on voit des événements
21:47extrêmement traumatisants,
21:49comme on a vu avec Philippine,
21:51comme on a vu tout à l'heure ce qui se passe à Marseille.
21:53On voit qu'il y a un ensemble d'éléments
21:55qui reflètent cette violence dans la société.
21:57On va écouter également
21:59à nouveau
22:01cet ancien collègue
22:03de ce médecin qui a été agressé
22:05qui parle de l'impunité
22:07qui règne en ce moment, hélas.
22:09J'ai pris des mesures
22:11de sécurité pour ce cabinet,
22:13vidéosurveillance
22:15en particulier,
22:17pour pouvoir effectivement travailler
22:19un peu en sécurité.
22:21J'ai changé de quartier, ça fait deux ans.
22:23Le quartier d'avant, il y avait des agressions
22:25quasiment, ça va à des insultes,
22:27des incivilités,
22:29tentatives d'incendie,
22:31ça a été régulièrement,
22:33plusieurs fois par semaine.
22:35Depuis 3-4 ans,
22:374-5 ans,
22:39c'était vraiment monté à crescendo.
22:41Les agressions devenaient beaucoup plus fréquentes.
22:43Et puis,
22:45ce sentiment d'impunité
22:47qui s'est installé dans le quartier Nord,
22:49en particulier avec l'absence de la police,
22:51quand on les appelle, se déplacent pas.
22:53C'est un problème que j'ai abordé
22:55avec le sous-préfet
22:57Yannis Bouzard. Bien sûr,
22:59on a répondu favorablement à la demande.
23:01Je pense que
23:03la police a besoin de moyens pour pouvoir assurer
23:05la sécurité des habitants des quartiers Nord de Marseille.
23:07Hier, je ne sais pas si
23:09vous regardiez Midi News, mais nous avions
23:11Didier Migaud, le nouveau ministre de la justice
23:13qui s'est exprimé depuis
23:15l'école des grèves à Dijon
23:17et qui nous a dit
23:19en direct qu'il souhaitait
23:21redonner confiance aux Français
23:23en la justice.
23:25Qu'est-ce que ça veut dire ?
23:27Oui, on a
23:29commenté l'intervention de Didier Migaud
23:31hier dans cette même émission
23:33et il y a un peu de boulot quand même.
23:35Ah oui,
23:37quand la politique s'en mêle en plus,
23:39parce qu'on peut très bien avoir un portefeuille
23:41et ne pas
23:43s'investir complètement
23:45dans des polémiques.
23:47Dès le début, on sait très bien
23:49qu'il y a un adversaire, si je puis dire
23:51et malgré tout, dans le même gouvernement,
23:53c'est monsieur Retailleau qui est à l'intérieur.
23:55On retombe dans des pièges qu'on a déjà
23:57connus et ce sont des scènes
23:59de films. Il manque les dialogues d'audiards,
24:01évidemment, pour que ce soit sympathique.
24:03Vous le dites. Allez, on marque une pause, c'est la mi-temps
24:05de ce Midi News Week-end.
24:07On marque une pause, ma chère félicité.
24:09On se retrouve dans quelques instants.
24:11On fera un point sur la situation au Liban où de nouveaux
24:13bombardements israéliens ont eu lieu
24:15et les Hezbollahs ont fait des tas de combats
24:17sur le sol. On sera avec notre correspondante
24:19Attel Aviv et on a beaucoup
24:21de sujets. On abordera également
24:23le 7 octobre. Nous sommes le
24:255 et c'est
24:27dans deux jours qu'on parlera
24:29de tout ça. Restez avec nous, restez nous fidèles.
24:31A tout de suite.
24:35Merci beaucoup
24:37de nous accueillir.
24:39Félicité Kildaki pour la deuxième
24:41partie de ce Midi News Week-end.
24:43Avec nous toujours pour commenter
24:45cette actualité, Karim Abrik,
24:47journaliste et Patrice Sarditti,
24:49journaliste.
24:51On va commencer cette deuxième partie
24:53en évoquant, je vous le disais,
24:55la date du 7 octobre et l'attaque
24:57du Hamas. On va
24:59retrouver, alors que j'accueille
25:01Harold Iman, notre spécialiste
25:03des questions internationales. On va évoquer
25:05avec vous dans quelques instants
25:07la situation entre
25:09Liban et Israël, mon cher Harold.
25:11Mais on va tout de suite retrouver
25:13Nathalie Sosna Ofir,
25:15notre correspondante permanente à Tel Aviv.
25:17Dans quelques instants, mais j'allais oublier le flash.
25:19Mais oui, j'allais oublier le flash avec vous,
25:21ma chère. Félicité.
25:23Comment pourrais-je l'oublier ?
25:25Le flash avec vous.
25:27Félicité. Allons-y.
25:29L'actualité s'écrivait à Marseille
25:31dans la nuit de jeudi à vendredi
25:33où un homme a été tué d'une balle dans
25:35la tête alors qu'il était à bord de son véhicule.
25:37La voiture s'est ensuite encastrée
25:39dans une école. Il pourrait s'agir
25:41d'un nouveau règlement de compte du narco-banditisme.
25:43Un suspect a été interpellé.
25:45Il s'agit d'un adolescent
25:47âgé de 14 ans.
25:49Dans l'actualité internationale,
25:51les politiciens américains se prononcent de manière
25:53contradictoire sur les tensions au Moyen-Orient.
25:55Donald Trump invite Israël à viser
25:57le nucléaire iranien, tandis que
25:59Joe Biden appelle à épargner les sites
26:01pétroliers face à la presse devant
26:03la Maison Blanche. Il a par ailleurs estimé
26:05que le premier ministre israélien,
26:07Benjamin Netanyahou, devrait se rappeler
26:09de l'aide apportée à son pays par les Etats-Unis,
26:11allié n°1 et soutien
26:13militaire d'Israël. Et puis,
26:15on termine en Afrique du Sud avec
26:17ces images du Cap de Bonne Espérance
26:19où une manifestation pro-palestinienne
26:21a lieu, comme à Paris
26:23et dans plusieurs endroits dans le monde.
26:25Des étudiants de grandes universités mènent
26:27ce mouvement contestataire. Ces nombreuses
26:29personnes se rassemblent deux ans, jour
26:31pour jour, avant la date anniversaire du conflit.
26:33Merci Félicité.
26:35Pardonnez-moi encore
26:37d'avoir oublié ce petit flash
26:39d'information. On va donc commencer,
26:41je vous le disais, cette deuxième partie
26:43en évoquant la date du 7 octobre
26:45et l'attaque du Hamas. On est avec
26:47Nathalie Sosna Ofir, notre correspondante
26:49à Tel Aviv. Bonjour chère Nathalie,
26:51merci d'être avec nous.
26:53Un an après l'attaque du Hamas,
26:55Israël est-elle
26:57entrée dans la phase de résilience,
26:59Nathalie ? Alors non,
27:01Thierry, le pays reste figé
27:03au 7 octobre, un jour sans fin,
27:05toujours sous le choc
27:07de ce samedi noir, comme on le surnomme
27:09depuis, 1200 victimes
27:11civiles et militaires, 36 enfants,
27:13femmes et hommes violés,
27:15torturés, humiliés, 251
27:17personnes capturées,
27:19dont 101 toujours retenues
27:21à Gaza, parmi lesquelles
27:23deux Français et 35 d'entre elles
27:25ne seraient plus en vie. Alors les familles
27:27sont désespérées, mais elles ne baissent pas
27:29les bras. Elles continuent de manifester
27:31chaque semaine pour exiger du gouvernement
27:33un accord immédiat.
27:35Elles estiment que le Premier ministre
27:37Benhamin Netanyahou ne fait pas
27:39suffisamment d'efforts, et ce
27:41pour éviter de heurter ses partenaires
27:43nationalistes qui menacent de quitter
27:45la coalition si un accord impliquait
27:47trop de concessions pour Israël.
27:49Pour l'heure, en effet, les négociations
27:51en vue d'une éventuelle trêve à Gaza
27:53et de la libération des otages sont
27:55au point mort, sans perspective
27:57réelle de reprise.
27:59Yair Sinouar, le chef du Hamas à Gaza
28:01qui contrôle le sort des
28:03otages, n'a manifestement
28:05aucune raison de les libérer.
28:07Pendant ce temps, le Hamas continue
28:09de s'enrichir, grâce à la
28:11revente au Gazaoui des denrées humanitaires
28:13détournées par les terroristes
28:15qui, eux, se réinstallent dans des
28:17zones d'où Tsaïl s'est retiré. Et
28:19manifestement, tant que le Hamas
28:21contrôlera l'aide humanitaire,
28:23il reste très puissant dans
28:25la banque de Gaza. Alors les opérations
28:27militaires de Tsaïl se poursuivent
28:29cependant dans la région de Rafah,
28:31près de la frontière égyptienne, où les otages
28:33seraient détenus et où Yair Sinouar
28:35se cacherait. Toutefois, ces actions
28:37sont bien plus ciblées et
28:39moins massives que celles observées au
28:41cours des derniers mois.
28:43Et il ne faut surtout pas
28:45oublier qu'il y a deux otages
28:47français toujours détenus,
28:49ma chère Nathalie, et je voudrais
28:51savoir comment le pays s'apprête à
28:53commémorer, nous sommes à deux jours du
28:557 octobre, comment le pays s'apprête
28:57à commémorer ce funeste
28:59anniversaire ?
29:01Alors il y aura en fait deux commémorations
29:03principales. L'une organisée
29:05par le gouvernement, préenregistrée
29:07et diffusée à la télévision,
29:09à laquelle en fait près de la moitié
29:11des Israéliens s'opposent.
29:13Elle sera très boycottée par de
29:15nombreux Israéliens, mais surtout par les familles
29:17des victimes du massacre du
29:19Hamas et des survivants qui
29:21estiment que leurs proches ne doivent pas être
29:23récupérés politiquement.
29:25Ils reprochent également au gouvernement
29:27d'être responsable des lacunes qui ont
29:29permis le 7 octobre.
29:31L'autre cérémonie sera donc une cérémonie
29:33citoyenne, organisée
29:35par les familles des victimes, des
29:37survivants, des otages, à laquelle
29:39participeront 40 000 personnes
29:41et qui a été financée par
29:43le grand public. Alors bien sûr, de ce
29:45que je crois, il y aura des commémorations
29:47dans les kibbutzims, investis et détruits
29:49par les terroristes le 7 octobre,
29:51mais aussi dans chaque ville, chaque localité
29:53du pays, dans les écoles
29:55et dans les bases militaires. Mais pour
29:57être franc, la grande majorité
29:59de la population se demande en fait
30:01comment commémorer un événement,
30:03une tragédie qui n'est pas encore
30:05terminée. Certains auraient
30:07préféré que les drapeaux soient mis en berne
30:09et suivi d'une minute de silence
30:11avec aucune autre cérémonie.
30:13En fait, d'après votre question,
30:15la résilience pourtant si caractéristique
30:17du peuple israélien
30:19peine à émerger dans ce contexte
30:21de traumatisme individuel
30:23et national. Les Israéliens
30:25ont cependant repris une certaine forme de
30:27routine, mais restent dans une situation
30:29de très grande vulnérabilité
30:31émotionnelle,
30:33d'autant plus que les objectifs déclarés
30:35de la guerre, à savoir l'éradication
30:37du Hamas, le retour des otages
30:39et celui d'encore 70 000
30:41déplacés, n'ont pas encore été
30:43atteints. Et je peux vous dire Thierry,
30:45que depuis le 7 octobre, la question
30:47la plus banale, mais en fait la plus
30:49difficile à laquelle les Israéliens
30:51sont amenés à répondre est
30:53« comment ça va ? ». La réponse la plus fréquente
30:55est « ça ira ». Une expression
30:57d'espoir pour des jours meilleurs,
30:59cet espoir qui, en dépit
31:01de tout, est au cœur, on le sait,
31:03de l'identité du peuple d'Israël.
31:05Merci beaucoup Nathalie Sosna,
31:07au fier de notre correspondante permanente à Tel Aviv.
31:09On vous retrouvera dans le cadre de 180 minutes
31:11avec Félicité Kindouki.
31:13On va faire un point dans quelques
31:15instants sur la situation,
31:17sur le terrain avec vous mon charole,
31:19mais réaction Patrice, on voit bien
31:21l'ambiguïté des Israéliens,
31:23tiraillés, parce qu'évidemment il reste des otages
31:25et on l'évoquait, on montrait également
31:27ces deux otages français
31:29toujours détenus, dont nous sommes
31:31sans nouvelles et on voit bien la
31:33difficulté pour le peuple israélien. Que faire ?
31:35Il y a une ambiguïté
31:37en Israël, certes,
31:39on s'y attendait, c'est absolument normal
31:41et le pays est
31:43partagé en deux, pas tout à
31:45fait, parce que je crois qu'il y a plus de personnes
31:47qui suivent le Premier ministre
31:49et qui veulent en finir avec
31:51l'ennemi, avec un grand
31:53teu, mais il y a aussi
31:55une ambiguïté en France et
31:57nous sommes en France et
31:59je n'arrive pas à comprendre
32:01qu'on puisse
32:03se désolidariser
32:05quand même de ce
32:07qui s'est passé et
32:09lorsqu'il s'agit
32:11de manifester
32:13pour un camp, il y a
32:15un certain politique
32:17qui se lève immédiatement et
32:19on va en parler dans quelques instants
32:21et là, franchement
32:23si je me souviens bien
32:25il y a une manifestation demain, non ?
32:27On en parle tout à l'heure ?
32:29On en parlera tout à l'heure
32:31et ça me
32:33hérite, c'est comme si
32:35rien ne s'était passé
32:37alors il ne faut quand même pas oublier qu'il y a quand même
32:39pas mal de français
32:41qui sont morts le 7 octobre
32:43et il y en a deux dont on est sans
32:45nouvelles mais il y a combien ? 30 français
32:47et ils sont
32:49affichés quelque part ?
32:51Est-ce qu'il y a des photos sur la mairie de Paris ?
32:53Non, non, non, non
32:55Carrément
32:57Évidemment quand on écoute
32:59les témoignages de la correspondante
33:01on voit à quel point
33:03et je pense qu'il y a le reflet aussi en France
33:05ce traumatisme qui ne passe
33:07toujours pas évidemment
33:09donc on parle vraiment
33:11d'un pogrom qui s'est produit
33:13et on voit vraiment la mesure après
33:15un an à quel point c'est un
33:17traumatisme collectif en Israël
33:19et à quel point il y a des répercussions aussi
33:21à travers la planète, notamment en France
33:23sur la montée de l'antisémitisme
33:25donc ça c'est une chose
33:27et ensuite la question était posée
33:29un an après, qu'est-ce qui a changé
33:31et c'est vrai que sur la question
33:33des otages, il y a quelque chose
33:35de...
33:37on est un peu sans mots parce qu'on se dit
33:39encore sans une personne
33:41on ne sait pas dans quel état ils sont
33:43est-ce que la plupart sont toujours vivants
33:45est-ce qu'il y en a qui sont décédés
33:47on ne le sait pas
33:49donc sur la stratégie
33:51en ce moment d'Israël, on se dit
33:53qu'est-ce qui s'est passé, on a atteint
33:55des cibles, on a atteint oui
33:57des cibles du Hamas, on a atteint des cibles
33:59du Hezbollah
34:01mais il y a ce front qui s'est ouvert aussi
34:03maintenant avec le Hezbollah au Liban
34:05les menaces en lien avec l'Iran
34:07et le problème effectivement
34:09c'est qu'il y a toujours ces otages
34:11qui ne sont pas rentrés
34:13et on parlait de l'éradication du Hamas
34:15est-ce qu'on y arrive un an plus tard
34:17donc il y a un petit peu ce goût amer
34:19en plus de ce traumatisme
34:21et encore une fois
34:23comme je le disais, de cette montée
34:25des actes antisémites, on se disait
34:27non, plus jamais
34:29et on se rend compte que finalement
34:31ça fait partie malheureusement
34:33du quotidien de français juifs
34:35en France aujourd'hui
34:37en 2024
34:39Harold Liman est avec nous, on va faire un point
34:41sur la situation militaire
34:43de nouveau bombardement israélien, le Hezbollah
34:45fait état de combat au sol
34:47et le Hamas a annoncé ce matin
34:49la mort d'un de ses commandants dans une frappe israélienne
34:51sur le nord Liban
34:53Harold, on fait un petit tour d'horizon sur la situation
34:55Alors déjà
34:57Israël essuie des tirs sans arrêt
34:59il y a quelques instants
35:01le Hezbollah tirait sur une base
35:03aérienne près de Haïfa
35:05assez profondément dans le territoire
35:07israélien
35:09comme vous voyez
35:11sinon Israël
35:13ce n'est pas seulement à Haïfa
35:15c'est tout le long de la frontière nord
35:17d'Israël et dans le Golan
35:19le Hezbollah tire
35:21et a tiré tous les jours depuis le 8 octobre
35:23sauf pendant la courte trêve
35:25d'une semaine en novembre
35:27le Hamas aussi tire tout le temps
35:29tous les jours
35:31on se demande même comment ils font
35:33parce que c'est difficile de bouger
35:35avec l'armée israélienne sur place
35:37bref, Israël
35:39frappe le Liban
35:41le long de la
35:43frontière sud
35:45ils ont frappé dans la plaine de la Beka
35:47en haut à droite
35:49c'est vraiment ce qu'on appelle déjà
35:51le centre du pays
35:53et ils ont même tiré à Tripoli
35:55qui est le nord, c'est le Liban nord
35:57qui est généralement épargné
35:59pourquoi ?
36:01parce que des éléments du Hezbollah se sont repliés
36:03dans ce nord à Tripoli
36:05où le Hezbollah n'est pas du tout implanté
36:07le Hezbollah c'est Beyrouth et le sud
36:09et un tout petit peu la plaine de la Beka
36:11donc ils ont frappé là
36:13il y a des éléments du Hamas aussi
36:15qui se sont repliés vers le nord
36:17ils ont frappé là aussi
36:19ils ont refrappé dans le sud
36:21de Beyrouth
36:23et dans Beyrouth même, toujours là où il y avait
36:25du Hezbollah
36:27et puis il y a eu des incursions terrestres israéliennes
36:29le long de la frontière vers
36:31le Liban
36:33mais pas très loin, 5 kilomètres
36:35et pour démanteler des infrastructures
36:37et là le Hezbollah
36:39les attendait et ils ont engagé
36:41et il y a eu des morts de part et d'autre
36:438 israéliens déjà sont tombés
36:45l'autre jour en une seule opération
36:47et c'est beaucoup d'israéliens
36:49qui sont morts, au moins une centaine
36:51depuis qu'ils sont entrés
36:53maintenant
36:55si on regarde du côté
36:57stratégique
36:59les Etats-Unis se mêlent
37:01parce que Joe Biden déjà ne voulait pas
37:03cette incursion israélienne au Liban
37:05il n'a pas pu la freiner
37:07et maintenant il a peur que les israéliens
37:09frappent l'Iran
37:11et donc il a dit successivement
37:13Joe Biden, je déconseille
37:15à Israël de faire une frappe
37:17sur les sites nucléaires iraniens
37:19et les sites pétroliers
37:21iraniens
37:23donc vu comment
37:25Netanyahou se désintéresse
37:27de ce que dit Biden
37:29ou peut-être qu'il se retient pendant
37:312-3 jours, ensuite il frappe quand même ce qu'il voulait
37:33on se demande où vont
37:35les choses à partir de maintenant
37:37Merci beaucoup Harold pour ce point
37:39alors qu'on évoquait les commémorations du 7 octobre
37:41avec notre correspondante Nathalie
37:43Sofna Ofir, vous y référence
37:45Karima et Patrice
37:47à ce qui se passe en France, vous n'avez pas échappé
37:49on a eu droit à des manifestations
37:51pro-palestinienne, pro-palestinienne
37:53dans nos universités
37:55et on l'a appris, le président
37:57de Sciences Po a saisi la justice
37:59après ces fameuses manifestations
38:01c'est une information du journal
38:03du dimanche et d'Europe 1 ce matin
38:05on voit tout cela avec tant que l'aide de Guy Hôtel
38:07et évidemment je vous fais réagir juste après
38:09Dans les murs
38:11de Sciences Po
38:13cet appel
38:15à l'intifada mené par une centaine
38:17de personnes mardi
38:19ou ces rassemblements au cri d'Israël Assassins
38:21ce jeudi
38:23ont poussé l'institution
38:25à réagir
38:27selon une information du JDD
38:29le nouveau président de Sciences Po
38:31Louis Vassy, qui a pris ses fonctions
38:33en début de semaine, a décidé de saisir
38:35la justice après ces manifestations
38:37anti-Israël. Cette saisine viserait
38:39directement un collaborateur de la députée
38:41européenne Rima Hassan et membre du
38:43comité palestine de l'établissement
38:45La saisine du procureur de la République
38:47fait suite également au communiqué hier
38:49du nouveau directeur de l'enseignement Patrick Hetzel
38:51qui a fermement condamné ces manifestations
38:53A l'approche de la date anniversaire
38:55des massacres du 7 octobre
38:572023, je souhaite rappeler
38:59au président d'université et au directeur
39:01d'établissement leur responsabilité
39:03dans la préservation des libertés académiques
39:05et leur rôle dans la prévention de risques
39:07éventuels pour la sécurité
39:09au sein de leur établissement
39:11Dans la circulaire envoyée au président d'université
39:13et d'établissement supérieur, le ministre
39:15a souligné que le signalement au procureur
39:17de la République constitue une obligation
39:19pour l'administration si des faits
39:21lui paraissaient suffisamment établis
39:23et de nature à constituer un crime ou un délit
39:25Et on attendait Patrice
39:27Patrick Hetzel
39:29par rapport à ce qui s'est pu se passer
39:31dans nos universités
39:33on attendait qu'il tape du poing sur la table
39:35et puis on voit que le président
39:37de Sciences Po a saisi
39:39la justice, c'est au moins
39:41ce qu'on pouvait attendre, déjà
39:43ça veut dire quoi saisir la justice ?
39:45c'est le minimum
39:47c'est ce que je suis en train de vous dire
39:49il fallait déposer plainte immédiatement
39:51c'est pas possible là
39:53on assiste à une
39:55c'est une série finalement là
39:57la série palestinienne
39:59de l'année en France
40:01Sciences Po
40:03mais qu'est-ce qu'on attend depuis le début ?
40:05c'est ridicule, on est en plus
40:07sous les yeux du monde entier
40:09avec une prestigieuse école
40:11qui est en train de se casser la figure
40:13parce qu'il y a quelques éléments perturbateurs
40:15que l'on n'arrête pas
40:17que l'on ne stoppe pas
40:19d'une manière ou d'une autre alors qu'ils sont
40:21identifiés, il y en a, on se demande
40:23même d'ailleurs pourquoi ils sont encore là
40:25et qu'est-ce qu'on fait ?
40:27il y a un dirigeant qui est parti, il y en a un autre
40:29qui arrive, bon alors malheureux il n'a pas
40:31les pleins pouvoirs, il doit avoir des
40:33consignes, il doit avoir des directives
40:35mais qu'on dépose plainte, qu'on dépose plainte
40:37sur des personnes
40:39que l'on connait
40:41on a des photographies
40:43on a des films
40:45mais sinon, la série du jour
40:47c'est, on a saisi la justice
40:49et demain, qu'est-ce que
40:51la justice va pouvoir faire ?
40:53avant il ne se passait rien
40:55avant il ne se passait rien ?
40:57mais qu'est-ce qu'on attend ?
40:59vous vous souvenez d'une jeune étudiante
41:01juive qui avait été empêchée
41:03de rentrer, qu'est-ce qu'il y a eu derrière ?
41:05mais qu'est-ce qu'il y a eu derrière ?
41:07il n'y a rien eu, on attend quoi ?
41:09on attend comme d'habitude, on attend un gros
41:11débordement pour ne pas parler de drame
41:13Karima ?
41:15moi je dirais en fait
41:17sur la question de l'appel
41:19à l'intifada
41:21parce que ça on sait que ce n'est pas un
41:23terme qui est neutre
41:25et justement donc là ça a été
41:27saisi, le procureur
41:29fera son enquête et on va voir
41:31ce qu'il va en ressortir, c'est-à-dire quand vous faites
41:33un appel à l'intifada
41:35qu'est-ce qu'on veut dire exactement par là ?
41:37est-ce qu'on doit s'en prendre physiquement ?
41:39idéologiquement ? est-ce que c'est un appel
41:41à la violence ? est-ce que c'est un appel
41:43à la haine ?
41:45on sait que ce n'est pas neutre, donc là-dessus
41:47oui il y a possibilité de
41:49saisir s'il y a vraiment cette incitation
41:51et si c'est aussi
41:53sur la question de l'antisémitisme
41:55cela étant dit
41:57bon, il faut voir le contexte aussi
41:59plus largement dans les universités
42:01maintenant en France, aux États-Unis
42:03au Canada, il y a ces manifestations
42:05c'est peut-être mon côté un peu
42:07nord-américain, moi je crois en la liberté
42:09de manifester, la liberté
42:11d'expression, la liberté d'association
42:13mais justement j'y arrive
42:15donc pour moi qu'il y ait des gens
42:17par exemple qui manifestent
42:19pour les civils palestiniens
42:21je n'ai aucun problème avec ça
42:23mon problème est ce que je condamne
42:25moralement et même s'il faut condamner aussi
42:27la justice pour ça, s'il y a un appel
42:29effectivement à la haine
42:31à la violence, ça c'est un problème
42:33et la responsabilité
42:35notamment des directeurs d'établissement
42:37c'est de s'assurer de la sécurité
42:39aussi et quand je parle aussi de cette liberté
42:41d'expression par ailleurs, c'est que
42:43il y a un gros problème en ce moment dans les universités
42:45c'est qu'elle est à sens unique
42:47c'est-à-dire qu'en ce moment
42:49on est dans l'espèce de compétition de la pensée
42:51unique et les autres
42:53courants sont muselés
42:55et quand on pense à la sécurité
42:57en l'occurrence ici, notamment
42:59pour les étudiants juifs, s'ils ne peuvent pas
43:01se déplacer comme ils veulent, s'ils ne peuvent pas s'exprimer
43:03si on les assigne aussi
43:05on se dit forcément
43:07ils sont juifs et deviennent
43:09des cibles, évidemment ça passe
43:11sur le coup de la loi
43:13Et on va terminer ce Mini-News
43:15ma chère félicité puisque l'ombre
43:17de défis plane sur tout ce qu'on vient de dire
43:19c'est cette déclaration
43:21de Jean-Luc Mélenchon que je vous propose
43:23de découvrir, Jean-Luc Mélenchon
43:25qui est, je ne sais pas
43:27à quoi il joue, mais qui appelle les étudiants
43:29voilà, je recommande
43:31qu'à partir du 8 octobre
43:33on mette des drapeaux palestiniens partout
43:35où on peut, de manière à ce que
43:37cette personne n'ait pas le dernier mot
43:39déclaration de
43:41Jean-Luc Mélenchon, réaction
43:43souffre sur les vrais, Jean-Luc Mélenchon
43:45à quoi joue-t-il ?
43:47C'était un tribun
43:49et c'était un bon tribun, même si on n'est pas d'accord
43:51avec ses idées
43:53il y avait du potentiel
43:55dans ce qu'il pouvait raconter, une force
43:57de conviction, mais là
43:59je m'excuse, c'est un
44:01roquet en chef
44:03ça va très très loin
44:05là, et le fait
44:07d'appeler, à placer
44:09des drapeaux palestiniens un petit peu partout
44:11il n'y a plus de limite
44:13il est irresponsable
44:15incontrôlable
44:17et c'est limite
44:19insurrectionnelle
44:21je veux dire ça, si les gens
44:23le prennent à la lettre, ils vont arriver
44:25tous avec des dizaines de drapeaux palestiniens
44:27mais il y aura automatiquement une réplique
44:29de l'autre côté, il y a des gens qui ne vont pas être d'accord
44:31donc on va commencer par s'invectiver
44:33s'apostropher, et ensuite
44:35ça va être la bagarre, et c'est ça
44:37et c'est à ça que Mélenchon veut
44:39Deux mots rapidement
44:41Kayma, juste pour
44:43refermer ce BD News
44:45On est encore dans une stratégie de
44:47bordélisation, c'est-à-dire que si c'était
44:49dans un message de paix
44:51c'est pas ce qu'il cherche
44:53il cherche à mettre de l'huile sur le feu
44:55il y a une manifestation pro-palestinienne
44:57cet après-midi
44:59on verra comment les choses se passent
45:01évidemment, félicité
45:03c'est la fin de ce BD News
45:05merci à vous deux, Kayma et Patrice
45:07merci Harold de nous avoir
45:09accompagnés, merci à l'équipe qui nous a entourés
45:11ma chère félicité François Hepp, Anne-Isabelle Tellet
45:13Déborah Smadja, félicité avec vous
45:15évidemment, puisque vous allez m'accompagner
45:17dans 180 minutes
45:19merci également à
45:21Quentin Perrault, merci à la proclamation
45:23Francisca Bamele
45:25merci aux équipes en régie
45:27François Hepp m'a tout envoyé par SMS
45:29une émission qui est huilée
45:31à la réalisation c'était François Lemoyne
45:33à la vision c'était Yannis, au son c'était Timur
45:35vous pouvez reviser cette émission sur
45:37notre site cnews.fr
45:39tout de suite c'est face à Michel Onfray avec
45:41Laurence Ferrari et on se retrouve
45:43ma chère félicité en pleine forme
45:45à partir de 14h pour votre grande tranche
45:47d'informations sur cnews
45:49à tout à l'heure et vous serez avec nous également
45:51avec plaisir
45:53allez à tout à l'heure