• il y a 7 mois
Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

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00:00 Il est midi, bonjour, soyez les bienvenus. Nous sommes ensemble durant une heure, c'est
00:05 Minnews Weekend. Le samedi c'est une heure d'émissions décliptées par deux invités.
00:08 Vous les connaissez par cœur, je vous les présente dans quelques instants. Mais on
00:10 commence par un tour de l'information avec Isabelle Piboulot que je salue. Bonjour Isabelle.
00:15 Bonjour Thierry, bonjour à tous. À l'approche des européennes, Jordan Bardella poursuit
00:19 son envolée dans les sondages. La tête de liste du Rassemblement National est toujours
00:23 donnée en tête. Des intentions de vote à 32%. Vous allez le voir, le débat avec
00:29 Gabriel Attal a été serré avec quelques avantages pour Jordan Bardella selon les thématiques.
00:34 Célia Gruyère.
00:35 Ils sont 40% de français à avoir été exposés au débat selon un sondage Odoxa Blackbone
00:41 pour le Figaro. Et si Jordan Bardella a mieux tiré son épingle du jeu, il ne dépasse
00:45 Gabriel Attal que d'une courte tête. 51% l'ont jugé en moyenne plus convaincant,
00:50 contre 49% pour Gabriel Attal. Dans le détail, le président du RN gagne le match dans ses
00:56 thèmes de prédilection comme l'immigration avec 63%. A l'inverse, Gabriel Attal a été
01:01 jugé plus convaincant sur le fonctionnement de l'Union Européenne. 49% contre 48% pour
01:06 la tête de liste Rassemblement National. Sur les qualités personnelles, Jordan Bardella
01:11 est jugé plus rassembleur ou encore plus charismatique. Gabriel Attal, lui, inspire
01:15 davantage confiance et serait jugé plus compétent. Un écart est cependant très important entre
01:20 les deux hommes. 40% des sondés déclarent que la prestation de Jordan Bardella a renforcé
01:25 leur volonté de voter pour le RN. Alors que pour le camp macroniste, le chiffre s'élève
01:30 à 21%.
01:31 Ce soir, la finale de la Coupe de France opposera l'Olympique Lyonnais au Paris Saint-Germain.
01:37 50 000 supporters sont attendus au stade Pierre-Mauroy pour un match sous haute sécurité.
01:42 Un millier de policiers et militaires seront mobilisés. Un test grandeur nature à l'approche
01:47 des JO. Les détails avec Célia Barotte.
01:49 Près de 50 000 spectateurs sont attendus au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d'Ascq
01:54 pour cette rencontre entre l'Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain. Selon les forces
01:58 de sécurité, cet événement est à risque en raison de la rivalité qui existe entre
02:02 les supporters des deux équipes. 1400 supporters ultras sont attendus du côté de Lyon. 1500
02:09 pour Paris. Un événement à risque également en raison de la présence de très hautes
02:13 personnalités comme des membres du gouvernement ou encore de la proximité géographique du
02:18 stade avec les frontières belges, ce qui expose un risque d'acte de terrorisme. C'est
02:23 notamment pour ces raisons qu'un périmètre de protection sera instauré, sera mis en
02:27 place aux abords du stade. Dans ce périmètre, l'accès et la circulation des piétons mais
02:32 aussi des véhicules peuvent faire l'objet de mesures de contrôle. Et puis la liberté
02:37 d'aller et venir sera réglementée, sera limitée pour les supporters des équipes
02:42 finalistes mais aussi pour les supporters du LOSC afin d'éviter tout débordement
02:46 et tout affrontement. On peut donc s'attendre également au déploiement d'un dispositif
02:50 d'effectifs de force de l'ordre conséquent autour de ce rendez-vous sportif. Un rendez-vous
02:56 qui servira d'exemple, qui servira de répétition pour la bonne tenue des futures épreuves
03:01 olympiques prévues dans la région lilloise cet été.
03:04 Pour la quatrième fois en deux ans, des caravanes appartenant à la communauté des gens du voyage
03:10 ont envahi les terrains de rugby du domaine universitaire de Pessac près de Bordeaux.
03:15 Environ 200 véhicules ont pris possession des lieux. Aux grandes dames du président
03:19 du club démuni. Reportage de Jérôme Rampouf.
03:23 Eric Lanneau nous montre ces terrains de rugby, dépités. C'est la quatrième fois en deux
03:28 ans qu'ils sont occupés par des gens du voyage. La dernière c'était il y a quatre mois et
03:33 ils sont déjà revenus malgré les aménagements.
03:35 Ils sont passés par là-bas, ils ont poussé des blocs stop et puis ils sont rentrés par
03:41 les portails là-bas et puis se sont installés sur les terrains en herbe, les deux terrains
03:45 en herbe. Il y en avait déjà un qui était inutilisable, ça fera sûrement trois quand
03:50 ils repartiront.
03:51 Les terrains appartiennent à l'université. Pour des raisons de sécurité, ils ont tous
03:54 été fermés. Alors impossible de s'entraîner ou d'organiser une compétition, un coup dur
04:00 supplémentaire.
04:01 On essaie de trouver des solutions, ça nous oblige à faire du nomadisme sportif. On a
04:05 200, maintenant 80 licenciés qui sont toujours là mais c'est vrai que c'est très compliqué.
04:11 On va interpeller les collectivités pour savoir comment faire pour pouvoir continuer.
04:15 La communauté installée sur les terrains fait partie de l'église évangéliste. Le
04:19 pasteur est venu s'expliquer avec le président du club. Pour lui, il n'a pas le choix lorsque
04:24 les heures d'accueil ne sont pas adaptées.
04:26 Les gens disent comme ça, les gitans ils arrivent, ils sont permis de tout. Non, non,
04:31 non, non. Moi je demande une heure d'accueil de grand passage pour les gens du voyage.
04:36 Aujourd'hui ils ont, mais ils ont fait les choses à moitié. Donc soit c'est trop petit
04:41 ou soit c'est pas adapté au niveau de l'électricité.
04:43 Les caravanes devraient repartir d'ici quelques jours. Il va falloir tout remettre en état
04:48 et trouver des fonds car les locaux du club ont aussi été cambriolés.
04:51 On se retrouve dans un peu moins de 10 minutes. Le reste de l'actualité c'est tout de suite
04:58 dans Midi News Weekend avec Vautiery.
04:59 Merci beaucoup chère Isabelle. On se retrouve effectivement dans 10 minutes. Allez, je vous
05:03 présente mes invités de ce samedi pour décrypter cette heure d'information. Vous les connaissez
05:08 des fidèles Naïma Mfadel et Céiliste. Soyez les bienvenues chère Naïma.
05:11 Merci, bonjour.
05:12 Bonjour, Patrick Sarditti, journaliste. Soyez les bienvenus.
05:15 On va donc commencer notre émission en prenant la direction de Blangy-le-Château dans le
05:20 Calvados. L'émotion est immense car depuis 30 minutes les obsèques d'Arnaud Garcia
05:25 ont débuté. Il s'agit d'un, l'un des deux agents tués lors de l'attaque au fourgon
05:30 dans l'heure. C'était le 14 mai dernier et je vous propose de retrouver tout de suite
05:34 sur place nos envoyés spéciaux Juliette Saada et Sacha Robin.
05:38 Bonjour Juliette, je le disais, l'émotion est très importante dans cette petite commune
05:44 de 700 habitants. Racontez-nous.
05:46 Oui, bonjour. Évidemment, beaucoup d'émotion lors de cette cérémonie qui vient de commencer.
05:56 Quelques minutes avant de prendre l'antenne, nous avons vu s'avancer le cortège de la
06:01 famille qui sortait en fait de la messe qui était donnée dans cette ville de Blangy-le-Château
06:07 une messe à laquelle ont assisté uniquement la famille, les proches, les amis d'Arnaud
06:13 Garcia. Et aujourd'hui, cette cérémonie ouverte au public cette fois, elle commence
06:19 tout juste avec un discours, vous le voyez sur les images de Sacha Robin, du maire de
06:23 Blangy-le-Château. Une cérémonie évidemment chargée en émotion, vous l'imaginez, vous
06:28 l'avez dit, ils sont venus très nombreux à honorer la mémoire d'Arnaud Garcia, à
06:33 soutenir aussi ses proches, son présent, évidemment sa famille, ses parents, son épouse.
06:38 Ils sont venus nombreux, je le disais, c'est quasiment toute la ville qui s'est mise en
06:43 arrêt pour cette cérémonie. On l'a vu lorsqu'on est arrivé avec Sacha, les commerces fermés
06:49 avec des pancartes précisant que c'était à l'occasion de cette journée d'hommage.
06:53 Des drapeaux tricolores ont également été accrochés partout en centre-ville. C'était
06:58 important pour eux de venir. On s'est entretenu avec des personnes, avant que commence cette
07:04 cérémonie, on s'est entretenu avec des habitants de cette petite ville ou des gens,
07:09 même de passage, qui ont eu leur résidence secondaire en centre-ville et qui sont venus
07:16 en solidarité soutenir, honorer la mémoire d'Arnaud Garcia. Certains, ils habitent ici,
07:22 ils sont venus témoigner parce qu'ils s'identifient à ses proches qui ont perdu un
07:28 fils, un époux. On a senti aussi beaucoup de colère, d'incompréhension face à ce
07:35 drame qui les touche, même s'ils, en tant qu'habitants, ils sont là pour honorer la
07:42 mémoire.
07:43 Merci beaucoup Juliette Saada avec Sacha Robin qu'on retrouvera au cours de cette émission,
07:50 évidemment. Un hommage national, vous l'avez vécu d'ailleurs, c'était mercredi sur
07:55 notre antenne, a été rendu à ces deux agents lors de cette attaque. Beaucoup d'émotion
08:01 évidemment, on a Emma M. Fadel, ce drame a touché évidemment une profession, une corporation,
08:07 mais la France entière, tant la scène était violente.
08:10 Oui, effectivement, vous l'avez bien dit, ça a touché l'ensemble des agents pénitentiaires,
08:20 mais aussi nous aussi en tant que Français, parce qu'on ne comprend pas que ça puisse
08:27 arriver ce drame terrible. J'ai été très touchée aussi par le discours fait par le
08:34 Premier ministre Yelatan en hommage à ces agents pénitentiaires qui étaient très forts.
08:40 Mais je me dis sincèrement Thierry, il est peut-être temps que ça s'arrête et qu'aujourd'hui
08:47 on puisse aussi écouter cette profession. Alors là, il semblerait qu'il y ait des avancées
08:55 évidemment pour tenir compte de leurs revendications, mais il est dommage qu'on n'ait pas tenu
09:00 compte de la revendication auparavant. Et vous voyez, quand on apprend ce qu'était
09:06 ce Mohamed Amra, franchement on se dit mais ce n'est pas possible. C'était un grand
09:11 bandit, c'était loin d'être un petit caïd, au contraire, c'était quelqu'un
09:18 qui était à la tête d'une grande organisation. De toute façon, pour arriver à ce qu'il
09:23 a fait, effectivement, il ne pouvait qu'être à la tête d'une grande organisation. Alors
09:28 écoutez, toutes nos compassions et notre solidarité, mes condoléances pour la famille
09:33 et d'autant plus que cet agent pénitentiaire allait être papa.
09:37 La compagne d'Arnaud Garcia s'est confiée à nos confrères de Paris Match, elle déclare
09:45 lui avoir envoyé un petit message 7 minutes avant l'attaque du convoi et elle dit aussi
09:55 que son mari ne sentait pas ce transfert. Et c'est ça qui est terrible avec le recul,
10:01 Patrice.
10:02 C'est ce qui ressort un petit peu de toutes les informations que nous avons depuis ce
10:07 drame parce qu'on va bien finir au niveau de l'enquête à démontrer qu'il y a eu
10:14 quand même des erreurs absolument monstres de communication. Parce qu'à partir du moment
10:19 où c'est maintenant prouvé, à partir du moment où il y avait micro caché dans la
10:25 cellule avec un système d'écoute qu'on savait que ce n'était pas le petit truand
10:31 qu'on a décrit au début mais que ça pouvait être un très gros malfrat, il y a donc eu
10:36 des rapports de faits. Ces rapports n'ont probablement pas été transférés et c'est
10:41 la raison pour laquelle le transfert de cet individu n'a pas obtenu les garanties sécuritaires
10:51 qui auraient dû évidemment après alerte déboucher sur quelque chose d'énorme au
11:00 niveau garantie. Et ça c'est catastrophique. Alors bien entendu, c'est ce genre d'horreur,
11:07 il faut attendre ce genre d'horreur pour que les choses bougent. Alors là effectivement
11:12 avec ce qui s'est passé et Naïma l'évoquait il y a un instant, avec ce qui s'est passé,
11:17 et bien là la justice, le ministère de l'Intérieur, toute administration pénitentiaire
11:23 va devoir évidemment évoluer et évoluer dans un sens que réclament les gardiens depuis
11:31 des années. Alors bon, là pour l'instant il faut arrêter de parler de ça, c'est un
11:37 hommage, c'est un hommage qui est poignant, d'ailleurs il y a une foule de personnes
11:41 qui sont là, Naïma l'évoquait il y a un instant, la malheureuse compagne d'Arnaud
11:48 Garcia, qui était enceinte de cinq mois, donc ça rajoute encore à l'horreur. Il
11:56 y a une chose que je voudrais simplement ajouter, c'est au niveau des termes, ces malheureux
12:00 n'ont pas été tués, assassinés, ils ont été abattus. Ils ont été exécutés.
12:05 Mais abattus, mais exécutés. Ils n'avaient aucune chance. Mais c'est abattu, c'est
12:12 animalier. Ce qui m'a frappé aussi c'est la dignité
12:16 du papa d'Arnaud Garcia, qu'on a vu dans un reportage qui a été diffusé aujourd'hui
12:21 et ce matin sur notre antenne, qui veut rendre hommage à son fils.
12:27 C'est formidable cette dignité, on est admiratif en fait face à cette dignité de cet homme
12:33 qui vient de perdre son unique, je crois que c'est son unique enfant qu'il vient
12:37 de perdre si je ne me trompe pas. C'est admiratif et en même temps on se dit mais
12:42 comment faire face à un tel drame, d'autant plus quand il y a eu faillite.
12:48 Mais vous savez c'est l'occasion aussi Thierry de rappeler combien nos forces de
12:52 l'ordre, combien ces agents pénitentiaires sont au service de la République et peuvent
12:59 mourir pour la République. Et combien il est insupportable encore qu'on entende des
13:05 élus de la République qui sont censés les protéger, puisqu'ils sont missionnés,
13:11 ces agents pénitentiaires et ces forces de l'ordre par la République, combien ils
13:16 peuvent être dans la vindicte, dans l'insulte et combien il est insupportable qu'ils
13:22 puissent dire par exemple "la police tue" quand ils parlent de nos policiers.
13:27 Aujourd'hui je pense qu'il est temps que ça ne se renouvelle pas, il est temps de
13:32 changer de logiciel et de passer à autre chose. Vous savez on vient d'entendre aussi
13:36 tout ce qui s'est dit sur Mohamed Amra. Vous vous rendez compte, Mohamed Amra, et
13:41 d'autant plus par rapport aux déclarations du ministre, c'est qu'il a commencé sa
13:47 carrière de délinquant à l'âge de 11 ans. Vous vous rendez compte, quand le Premier
13:53 ministre fait des annonces pour les plus de 16 ans, il a commencé à l'âge de 11
13:59 ans et quand il est arrivé à la majorité, il avait 19 mentions sans aucune sanction.
14:05 Et quand on apprend aussi tout ce qui se passe dans les prisons, les chichards, les téléphones,
14:10 il avait 9 téléphones. On lui a retrouvé 9 téléphones. Il dirigeait les opérations
14:17 depuis sa cellule. Exactement, il faisait de la visio, il faisait aussi livrer des repas
14:24 et il faut le dire, nos agents pénitentiaires sont menacés, leurs familles sont menacées.
14:30 Donc on peut comprendre qu'ils aient la peur au ventre quand ils se rendent à leur travail
14:35 et ça, ce n'est pas insupportable. Vous vous rendez compte, la France, la France quand
14:40 même, on est quand même la 7e puissance au monde et aujourd'hui, on est face à une
14:45 impuissance du règle alien. On reviendra sur cette cérémonie évidemment avec notre
14:51 équipe Juliette Sada et Sacha Robin, mais tout de suite, il est 12 ans 15, on fait un
14:57 nouveau tour de l'information avec Isabelle Piboulot.
14:59 Les tensions restent vives en Nouvelle-Calédonie où l'évacuation de touristes français a
15:07 commencé. Des appareils militaires ont décollé de l'aérodrome de Magenta à Nouméa vers
15:11 l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Pour rappel, le bilan des violences s'élève depuis
15:15 hier à 7 morts. Dans les Alpes-Maritimes, un adolescent de 15 ans est toujours entre
15:20 la vie et la mort. Il a été retrouvé vers 22h sur la voie publique dans le quartier
15:24 prioritaire des Fleurs de Grâce, blessé par balle à la tête. Les auteurs des coups
15:29 de feu ont pris la fuite à bord d'un scooter. Le deux-roues a été retrouvé incendié
15:33 à quelques kilomètres. Et puis les bombardements israéliens continuent dans la bande de Gaza,
15:38 y compris à Rafa. Pourtant, hier, la Cour internationale de justice a ordonné à Israël
15:43 de suspendre ses opérations dans le secteur. La plus haute juridiction de l'ONU a aussi
15:48 exigé de maintenir ouvert le passage de Rafa, fermé depuis début mai, mais nécessaire
15:53 à l'acheminement de l'aide humanitaire.
15:55 Merci Isabelle. On a commencé notre émission avec ces obsèques d'Arnaud Garcia dans
16:02 sa petite commune de Blangy-le-Château. On y reviendra évidemment au cours de cette
16:06 émission. Je voulais qu'on fasse un petit point justement, puisqu'on évoquait le
16:11 profil de Mohamed Amra, qu'on fasse un point sur la traque. On va voir tout cela avec Noemi
16:17 Schultz, notre spécialiste police-justice et on en parle ensuite.
16:21 Des dizaines d'enquêteurs travaillent jour et nuit pour retrouver Mohamed Amra et identifier
16:27 ses complices, car la piste d'un enlèvement du détenu semble aujourd'hui abandonnée.
16:32 Écartés, les enquêteurs ont acquis la conviction que c'est bien Mohamed Amra qui a organisé
16:36 lui-même depuis sa prison son évasion. Chaque service d'enquête a des missions bien définies.
16:41 Il faut exploiter les images de vidéosurveillance aux abords du PH, mais aussi du tribunal de
16:46 Rouen. Il faut entendre tous les témoins, vérifier tous les signalements, car quotidiennement
16:50 des personnes appellent en disant avoir aperçu Mohamed Amra ici ou là. Le travail sur la
16:56 téléphonie est particulièrement complexe. Les policiers cherchent à tracer les portables
17:01 ayant borné aux abords du PH au moment de l'attaque et qui pourraient appartenir aux
17:04 membres du commando. L'exploitation des voitures se poursuit également. Des ADN ont été retrouvés
17:10 notamment dans la 5008 à laquelle les assaillants avaient tenté en vain de mettre le feu. Des
17:15 dizaines d'auditions de proches de Mohamed Amra, de co-détenus, d'amis d'enfance ont
17:19 également été menées par les enquêteurs de l'Office central de lutte contre la criminalité
17:24 organisée. A ce stade, aucune personne n'a encore été placée en garde à vue, mais
17:30 cette semaine la procureure de la République de Paris et le Premier ministre ont fait part
17:34 de leur conviction. Mohamed Amra et ses complices seront retrouvés et seront jugés pour leurs
17:40 crimes.
17:41 C'est l'homme le plus recherché de France, Mohamed Amra, Patrick Sarditti.
17:45 Oui, mais qu'est-ce que ça veut dire c'est l'homme le plus recherché de France ? Pour
17:48 Dupont de Ligonnès, dans un autre contexte, ça a été aussi l'homme le plus recherché
17:51 de France.
17:52 Et c'est toujours l'un des hommes les plus recherchés de France.
17:53 C'est toujours le cas, bon, et il a disparu. Alors, bien sûr, on vient d'entendre que
17:57 plusieurs dizaines d'enquêteurs se sont derrière lui, ou derrière eux plutôt. Je
18:02 crois même qu'il s'agit de plusieurs centaines d'enquêteurs. Il y a même une section du
18:06 parquet de Paris qui bosse 24 heures sur 24. Mais à quelle finalité ? Psychologiquement,
18:14 si on n'arrive pas à retrouver ces gens-là, c'est catastrophique. Catastrophique pour
18:21 l'exécutif. Parce qu'on ne pourra jamais calmer la colère non seulement du personnel
18:29 pénitentiaire, mais de leur famille et des Français en général. On est quand même
18:33 un grand pays, ça n'est pas possible que quelqu'un s'échappe comme ça. Alors,
18:37 peut-être une personne seule peut peut-être se tirer dans un coin, mais là, ils sont
18:41 plusieurs. Alors, on suppose quand même qu'ils se sont séparés, mais il y a des complicités.
18:46 Parce que s'il a organisé ça de sa cellule, et ça on le sait, bien entendu qu'il a
18:51 eu plusieurs interlocuteurs. Ces interlocuteurs vont bien finir par parler à un moment donné,
18:56 donner une éducation. Alors, il y a deux solutions. Ou il est en France et on va véritablement
19:01 le trouver, ou il est déjà à l'étranger, caché, avec une perruque, j'en sais rien,
19:06 et là, on va avoir beaucoup de mal. Mais ce qu'il faut, c'est le trouver, et le
19:09 trouver très rapidement. En tous les cas, cette traque est parfaitement
19:12 bien organisée. Quand on voit l'attaque du fourgon, tout était millimétré. Il n'y
19:17 a aucune improvisation. Donc, on suppose que la fuite est également du même acabit et
19:21 bien organisée, avec des moyens. Parce qu'il faut des moyens.
19:24 Oui, les moyens, il les a. La preuve, c'est qu'il a pu organiser tout ça. Il semblerait
19:29 que, vu son pédigré, il a les moyens. Donc, effectivement, je pense qu'il doit être
19:34 maintenant à l'étranger. Donc, c'est facile de se faire un passeport. Mais moi,
19:38 je voudrais revenir aussi sur l'organisation de son évasion. C'est quand même incroyable.
19:41 C'est-à-dire qu'il était sous écoute. Donc, ça veut dire qu'on n'a pas les moyens
19:46 humains pour transcrire ses écoutes et pour l'alerte qu'il faut donner.
19:50 Si, ça a été transcrit. Il y a eu des rapports.
19:53 Donc, vous disiez, il y a eu des rapports qui n'ont pas été transmis à ce moment-là.
19:57 Oui, mais en tout cas, à un moment, il faut que ça arrive aux personnes qui vont être
20:00 en alerte et qui, justement, vont organiser ce transport de cet individu de telle manière
20:07 à ce que, en tout cas, un véhicule blindé n'est pas dans un passage de péage comme
20:12 Monsieur Tout-le-Monde. Et après, ça pose aussi la question des téléphones qui rentrent
20:17 dans les prisons. On sait qu'aujourd'hui, vous avez 53 000 téléphones qui ont été
20:22 retrouvés dans les prisons. Donc, apparemment, des difficultés à saisir les téléphones
20:27 de petit calibre et peu détectables. Mais il y a aussi la possibilité de brouiller,
20:34 Thierry. On peut brouiller.
20:35 Oui, mais on l'a évoqué, par exemple, autour de la prison de la santé. Ce n'est pas simple.
20:38 Ce n'est pas simple parce que la prison de la santé est située en plein cœur de Paris
20:42 et qu'évidemment, c'est compliqué.
20:43 Oui, et la question des fouilles aussi. Vous avez vu les fouilles ? C'est-à-dire qu'en
20:47 fait, les familles ne sont pas fouillées et les prisonniers quand ils sortent du parloir
20:52 ne sont pas fouillés. Il y a quand même un problème. Il y a quand même un problème
20:55 de fond. Donc, quand je vous ai dit tout à l'heure, Thierry, qu'il faut absolument
20:59 aujourd'hui renverser la table, changer de logiciel, il est temps. Parce qu'aujourd'hui,
21:03 c'est des vies humaines. C'est des familles qui perdent leurs enfants, des enfants qui
21:08 perdent leur papa. Ce n'est pas admissible. Il est temps. Et comme le disait Patrice,
21:13 aujourd'hui, on ne peut plus. On ne veut plus au suivant.
21:17 Allez, on change de sujet, les amis. On a beaucoup de sujets dans ce Midi News aujourd'hui.
21:20 On va prendre la direction de la Nouvelle-Calédonie. Le jour d'après, ce qu'elle tentait de dire
21:24 après la visite d'Emmanuel Macron. Qu'en est-il ? Où en sommes-nous ? Comment se passe
21:29 la situation ? On va retrouver notre équipe, Régine Delfour et Thibaut Marcheteau. Bonjour,
21:33 Régine. Le jour d'après, Emmanuel Macron est venu, il est passé. Et puis, et puis,
21:38 et puis, point de suspension. Régine.
21:40 Eh bien, quelques heures après le départ d'Emmanuel Macron, il y a eu donc des affrontements
21:49 dans certains quartiers de Nouméa. Puis notamment, puisque des forces de l'ordre avaient décidé
21:56 d'enlever des barrages, puisque c'était ce que voulait Emmanuel Macron, la levée
22:00 des barrages. Il y a eu aussi la mort d'un homme de 48 ans. Les circonstances sont encore
22:07 à définir sur sa mort. Le soir, il y a eu trois maisons qui ont été incendiées dans
22:14 un quartier de Caméray. Le quartier de Caméray, en fait, c'est dans une impasse. Et c'était
22:18 impossible depuis des jours pour les habitants de sortir. Et les maisons ont été incendiées.
22:25 Les sapeurs-pompiers ne pouvaient même pas intervenir pour des raisons de sécurité.
22:30 Donc, ces personnes, 35 au total, ont été évacuées par voie maritime. Alors, aujourd'hui,
22:37 le secteur de Caméray a été repris, sécurisé par les forces de l'ordre. Mais cette nuit,
22:43 par exemple, dans un autre quartier, il y a eu des échanges de tirs. Aujourd'hui, dans
22:47 la journée, nous, là, il est 21 heures. Depuis ce matin, nous n'avons pas eu connaissance
22:54 d'incidents notables. Mais on sait, Thierry, qu'à tout moment, évidemment, ce calme
23:01 est précaire. Puisque comme hier, nous étions sur ces barrages et nous avons pu échanger
23:05 donc avec les Canacs, mais aussi avec les Kaldosh. Les Canacs, qui, eux, ne comprennent
23:10 pas la venue d'Emmanuel Macron. Pour eux, il n'y a pas de retour en arrière. Les accords
23:16 de Nouméa ont été signés. Il n'y aura pas de dégel. Et aux élus locaux, deux s'emparaient
23:22 de ce dossier. Quant aux Kaldosh, ils se sentent quand même assez abandonnés aussi. Et pour
23:29 eux, c'est aussi chez eux. Donc, en fait, il va falloir réussir à dialoguer, même
23:33 si beaucoup ont envie de dialoguer ensemble. Mais après ce qui s'est passé, vivre ensemble
23:38 est désormais assez compliqué.
23:40 Merci pour ce point très précis. Comme d'habitude, Régine Delfaux, je rappelle que vous êtes
23:44 accompagnée par Thibault Marchoteau. Voilà ce qu'on pouvait dire sur la nouvelle Clé
23:47 de Denis. On va marquer une première pause et je vous ferai réagir sur cette visite
23:50 d'Emmanuel Macron juste après. Soyez rassurés, évidemment. On se retrouve dans quelques
23:54 instants pour Biddy News Week-end. A tout de suite.
23:55 Merci de nous accueillir. C'est Biddy News Week-end, la dernière ligne droite. On fait
24:05 un nouveau tour de l'information avec Isabelle Piboulot.
24:08 Perturbations à l'aéroport Paris-Orly. 70% des vols sont annulés aujourd'hui, mais
24:19 ceux prévus vers les Outre-mer devraient être épargnés. Un des principaux syndicats
24:23 de contrôleurs aériens appelle à la grève. Il réclame notamment davantage d'effectifs
24:28 qui n'étaient pas garantis dans un accord signé fin avril.
24:31 Emmanuel Macron a reçu hier à l'Elysée les représentants égyptiens, saoudiens,
24:35 jordaniens et qataris sur la table. La mise en œuvre d'une solution à deux États
24:40 pour apaiser le conflit au Proche-Orient. Cesser le feu à Gaza, libération des otages,
24:45 aide humanitaire. Il n'y a pas d'alternative pour une paix durable, a écrit sur X le chef
24:50 de l'État. Et puis les manœuvres militaires chinoises
24:52 autour de Taïwan sont terminées. Elles avaient été lancées jeudi par Pékin pour manifester
24:58 une opposition au propos du nouveau président taïwanais, jugé séparatiste. La Chine appelle
25:03 à une réunification pacifique avec l'île, mais n'exclut pas d'employer la force si
25:08 Taïwan se dirige vers l'indépendance.
25:10 Merci Isabelle, on se retrouve dans 15 minutes. Je vous présente mes invités du jour pour
25:17 décrypter l'actualité de ce samedi. Naïmah Mfadel, Patrice Arditi et Sandra Buisson qui
25:23 nous a rejoint, spécialiste police-justice que vous connaissez par cœur évidemment.
25:26 On se reparle de la Nouvelle-Calédonie. Nous étions avec Régine Delfour et Thibault Marcheteau
25:31 il y a quelques instants et le moins qu'on puisse dire c'est que la visite d'Emmanuel
25:35 Macron n'a pas grand chose, n'a pas changé grand chose à la situation. On va voir tout
25:39 cela avec Sarah Fensay et Godric Baie.
25:43 Sur les barrages de Nouméa, deux camps, une certitude, Emmanuel Macron n'a rien réglé.
25:49 Il a fait 30 heures de voyage, il a été au charbon etc. Je ne vois pas d'avancée particulière.
25:57 Planté sur le barrage de Fortunes qui sert à protéger son lotissement des émeutiers
26:01 potentiels, Pierre se fait peu d'illusions.
26:04 Il paraît qu'on va en reparler dans un mois, oui, dans un mois on va en reparler, on va
26:08 repousser à un mois ou deux et puis ça va continuer comme ça jusqu'à ce qu'on ne sait
26:14 pas.
26:15 Sur les barrages tenus par le camp indépendantiste qui promet de poursuivre le blocage de l'île
26:19 jusqu'à l'abandon du texte, l'avis général converge.
26:22 Ça m'étonnerait franchement que ça calme les esprits parce qu'en fait il y a des gens
26:26 qui ont tout perdu ici et qui vont vraiment rester avec beaucoup de rancœur dans leur
26:30 cœur par rapport à tout ce qui s'est passé, ce qui s'est dit, ce qu'on a vu.
26:33 Depuis qu'ont éclaté lundi 13 mai des émeutes d'une extrême violence, faisant
26:37 sept morts dont deux gendarmes, une partie de cette communauté s'est barricadée, multipliant
26:43 les groupes d'autodéfense.
26:44 Jeanne, qui vit en Nouvelle-Calédonie depuis 30 ans, refuse même de découvrir son visage,
26:50 de peur des représailles.
26:51 Dans mon âme et dans mon cœur, je suis calédonienne, oui, j'estime, je suis très attachée à
26:57 cette île et je n'ai pas envie d'en partir.
26:59 Pour rappel, le président a donné un mois aux responsables locaux pour montrer leur capacité
27:05 à s'entendre sur un accord politique global.
27:07 Alors, un voyage de quelques heures, mais pourquoi faire, Patrick Lissard dit qu'il
27:13 veut qu'on voit.
27:14 Il nous le disait, les tensions, la situation est loin d'être calme, mais vraiment.
27:20 D'accord, d'accord, mais en début de reportage, de commentaire, on a entendu la
27:25 visite n'a rien réglé.
27:26 Évidemment, la visite n'a rien réglé sur le moment.
27:28 Il n'est pas arrivé avec une baguette magique pour dire, allez maintenant, les enfants,
27:34 tout le monde au calme et puis on recommence comme si rien ne s'était passé.
27:38 Il y a quand même quelque chose d'important que le président de la République se déplace
27:41 là-bas, ça prouve l'importance qu'il accorde justement à cet énorme problème
27:47 qui frise, il faut dire les mots, qui frise ou qui pourrait friser la guerre civile.
27:51 Il est là, il est là comme numéro un de l'État pour parler de l'article 5 de la
27:58 constitution sur l'intégrité du territoire.
28:00 Ça veut dire que la Nouvelle-Calédonie est française et restera française.
28:05 Alors, ça n'est pas réglé là pour l'instant en quelques heures.
28:09 Il a pu quand même voir un certain nombre de personnes.
28:11 Il y a ceux qu'on sait et puis il y a ceux qu'on ne sait pas.
28:13 Évidemment, il y aura toujours des irréductibles.
28:15 Mais la question qu'il faut se poser, c'est qu'est-ce qui s'est déclenché brutalement
28:20 pour que d'un seul coup, on frise justement cette semblant de guerre civile ?
28:26 Alors, on pourra dire n'importe quoi, mais...
28:28 - Vous êtes gentil lorsqu'on dit de semblant.
28:31 - Pardon ?
28:32 - Vous êtes gentil lorsqu'on dit de semblant.
28:33 - Alors, il y a des...
28:34 Nous avons eu des émeutes.
28:35 En métropole, on n'a pas parlé de guerre civile.
28:37 En fait, il y a des émeutes.
28:38 - On a parlé de guerriers urbains.
28:39 - Il y a des émeutes également et nous avons un certain nombre d'indépendantistes qui
28:43 sont des adultes qui savent ce qu'ils font et qui freinent d'ailleurs certains mineurs
28:47 qui eux s'en foutent éperdument.
28:50 Ils profitent de la situation en grands opportunistes qu'ils peuvent être, en pillant et en faisant
28:55 absolument tout.
28:56 Maintenant, pour les gens qui ne comprennent pas, il y a effectivement les Kanaks, il y
29:00 a les autres natifs qui sont là depuis des années et qui ont également autant le droit
29:04 de rester là-bas.
29:06 Alors, qu'est-ce qui a poussé cette situation ? Il y a probablement un gérance étrangère,
29:12 mais moi, je pense sincèrement que M. Macron et ses collaborateurs ont quand même fait
29:17 comprendre à un certain nombre de personnes que s'ils allaient très très loin et que
29:20 s'ils revendiquaient une indépendance totale de la Nouvelle-Calédonie, ils tomberaient
29:24 où ? Ils tomberaient dans le giron de la Chine.
29:26 Et avec la Chine, on ne négocie pas.
29:28 Je ne suis pas certain, enfin on a beaucoup parlé d'ingérence étrangère, je ne suis
29:31 pas certain que ce soit l'ingérence étrangère qui ait déclenché les émeutes qu'on en
29:33 est parlé.
29:34 Mais c'est un tout, le nickel qui se vend moins.
29:38 Mais arrêtez avec le chiffon rouge de l'ingérence.
29:40 Naïma, je vous donne la parole tout de suite, mais je voyais qu'on écoute Marie Guevenoux
29:44 qui était l'invité de l'heure des pros ce matin, la ministre déléguée chargée
29:48 de l'Outre-mer comme vous le savez évidemment.
29:50 C'est prononcé sur la levée ou pas de l'état d'urgence.
29:54 Ecoutez-la et je vous donne la parole après.
29:55 Aujourd'hui, ce que je peux vous dire, c'est qu'en fin de journée, on a eu des succès
30:01 sur le terrain, qu'il faut analyser ça au jour le jour.
30:05 Vous, il est, je ne sais pas exactement quelle heure en hexagone aujourd'hui, nous on est
30:12 à 20 heures.
30:13 Donc c'est ce décalage.
30:17 Il explique aussi le fait que je n'ai pas de formule toute faite à répondre là-dessus.
30:21 Je pense que ce matin, vous m'auriez posé la question, je vous aurais dit que les conditions
30:26 ne me semblaient pas réunies pour le lever.
30:28 Maintenant, vu que la situation évolue au jour le jour et que heure par heure et qu'on
30:33 reprend des positions avec des gros moyens, je ne peux pas vous dire précisément ce
30:37 qui va être décidé.
30:38 Voilà, c'était Marie Guevenoux.
30:40 Ce n'est pas clair, ce n'est pas simple, ce n'est pas gagné.
30:44 Bien sûr, Patrice a dit que la nouvelle chalodonie était un enjeu important pour notre pays.
30:52 Si ça avait été réellement un enjeu important, on aurait évité une succession d'erreurs.
30:56 La première erreur qui a été faite dans le cadre de l'accord de l'ONUMEA, c'était
31:01 le référendum, le troisième référendum.
31:02 Les Canaks, les interdépendantistes plutôt, avaient demandé un report parce que c'était
31:08 le Covid et qu'ils avaient beaucoup de morts au sein de la communauté Canak.
31:12 Ils avaient demandé un report de deux mois.
31:15 Laissez-moi juste terminer, je vous vois impatient.
31:17 Pourquoi ne pas avoir accordé ces deux mois ? Qu'est-ce que deux mois ? J'ai même
31:22 des caldoches qui m'ont dit qu'il aurait fallu accorder ces deux mois, le temps qu'ils
31:26 fassent le deuil qui est un rituel chez eux très fort, coutumier, et qu'ils puissent
31:31 ensuite faire campagne.
31:32 La deuxième chose, dès le 4 mai, il y a eu l'opération 10 jours pour Kanaki qui
31:40 a été menée par le CCAT.
31:41 À la tête du CCAT, vous avez Christian Thin, qui est une figure historique du mouvement
31:49 indépendantiste et qui était un proche de Jean-Marie Djibaou.
31:53 Il y a eu du 4 jusqu'au 12 des manifestations qui se sont passées dans le calme.
32:01 D'ailleurs, le haut commissaire de la République à la Nouvelle-Calédonie l'a dit lui-même,
32:08 il y avait des alertes.
32:09 Il aurait fallu à ce moment-là, justement, que le président de la République, puisque
32:14 la Nouvelle-Calédonie est importante pour notre pays et que ça fait partie de la France,
32:19 y aller et justement instaurer les dialogues nécessaires et la culture du consensus.
32:27 Il n'a été rien fait, au contraire, le gouvernement s'est entêté, il a donc décidé
32:35 cette loi qui élargissait le corps électoral et il y a eu les émeutes à partir du 12
32:42 mai.
32:43 Donc c'est un gâchis.
32:44 Aujourd'hui, l'archipel est dévasté.
32:46 Il y a 1 milliard.
32:47 Une vraie fracture entre les communautés.
32:48 Vous vous rendez compte, 1 milliard aujourd'hui.
32:51 Et effectivement, il y a eu l'effet Nobel parce que ces émeutiers, vous avez aussi
32:56 beaucoup de délinquants, vous avez aussi des jeunes défavorisés parce qu'il faut
32:59 le savoir, le chômage touche 30% de la jeunesse kanak.
33:03 Et le mouvement CCAT de Christian Thain a été dépassé.
33:08 Donc aujourd'hui, c'est ça le problème.
33:10 C'est qu'on a des émeutes qui sont aussi le fait des jeunes qui n'en ont rien à
33:15 faire.
33:16 On croyait que le délai d'un mois demandé par Emmanuel Macron, ça va changer quelque
33:21 chose.
33:22 Sincèrement, avec des émeutiers qui ont entre 12 et 15 ans, dont la politique est
33:25 le cadet de leurs soucis.
33:27 Et en plus, regardez, le président de la République en se rendant en Nouvelle-Calédonie
33:32 a dit "la République ne reculera pas".
33:34 C'est-à-dire que le processus par rapport à cette loi qui élargit le corps électoral,
33:39 ça sera appliqué.
33:41 Donc le congrès, réunion du congrès, etc.
33:44 Et au moment de partir, qu'est-ce qu'il a dit ? Cette loi ne passera pas par la force.
33:50 Donc vous voyez la reculade et c'est dommage et quel gâchis ! Alors qu'il arrive tout
33:54 simplement se mettre en alerte et ne pas, je vais vous dire, il ne faut jamais.
33:59 Vous savez, quand vous avez une opposition comme ça, vous désamorcez dès le début.
34:04 Et j'en profite pour signaler que le FNKS a demandé ce matin le retrait de la réforme
34:08 électorale.
34:09 Deux mots très rapides parce que Sandra Buisson est avec nous et je vois qu'on parle également
34:13 de ce qui s'est passé à Grasse, parce que c'est assez grave ce qui s'est passé
34:17 à Grasse ce matin.
34:18 C'est évident, mais il ne faut pas enfoncer des portes ouvertes, on n'en est même plus
34:22 à savoir pourquoi.
34:23 Ça ne fait pas cinq mois, six mois, sept mois et ça ne fait même pas depuis le dernier
34:27 référendum qu'il y a des problèmes.
34:30 Ça fait 30 ans.
34:31 - Ecoutez ce qu'Edouard Philippe dit.
34:32 - Oui je sais, mais ça fait 30 ans.
34:33 - Allez, laissez parler votre questionnaire.
34:34 - Ça fait 30 ans ou 40 ans.
34:35 Vous me faites marrer moi avec Edouard Philippe.
34:37 Edouard Philippe, il a des idées, c'est vrai qu'il a essayé de faire comprendre à un moment
34:42 donné, mais ça n'est pas le seul.
34:43 Il y a les choses qui se savent et il y a le reste par en dessous.
34:48 Ça fait des années et des années que ça couvre.
34:50 Alors il ne faut pas toujours faire tomber tout sur le gouvernement actuel.
34:54 D'ailleurs, je pense qu'il a une responsabilité, une part de responsabilité, mais également
34:59 le gouvernement de M.Hollande et également le gouvernement de M.Sarkozy et ainsi de suite.
35:04 Alors franchement, ce référendum, c'est vrai, mais depuis quand il y a des gens qui
35:08 vont dire "écoutez, nous ça ne nous arrange pas, là pour l'instant, quelle que soit la
35:11 raison de voter maintenant, il faudrait reculer.
35:14 Nous avons des lois, il y a eu un vote, on en connaît le résultat, bon, et bien après
35:21 on peut négocier des arrangements".
35:22 - On enchaîne, on enchaîne.
35:24 On verra dans un mois quelle est la situation avec nos envoys spéciaux.
35:28 Evidemment, Sandra Buisson est avec nous.
35:30 On va prendre la direction de Grasse.
35:32 Sandra, Grasse, un adolescent de 15 ans, est entre la vie et la mort après avoir été
35:37 grièvement blessé par balle.
35:38 C'était hier soir.
35:39 Racontez-nous tout sur cette affaire.
35:42 La moindre chose, c'est que les habitants de Grasse ont vécu une scène d'une très
35:46 grande violence.
35:47 - Oui, c'était une quasi exécution.
35:50 Ce qui s'est passé hier vers 22h à Grasse, selon les premiers éléments, dans ce quartier
35:55 des Fleurs de Grasse, un scooter monté par deux individus est arrivé et les individus
36:00 ont tout de suite tiré en direction d'une personne avec une arme de poing vraisemblablement
36:05 du 9mm.
36:06 Ils ont touché effectivement ce jeune garçon de 15 ans.
36:11 Ils ont ensuite tiré sur des bâtiments à proximité.
36:13 Il y a plusieurs impacts sur la façade d'un bâtiment et des tirs ont même touché des
36:17 logements privés.
36:18 Dans leur fuite, ces suspects ont incendié le scooter avec lequel ils étaient arrivés.
36:24 L'incendie s'est passé à 3 km du lieu d'effet.
36:27 La victime, elle, a été prise en charge par les pompiers très rapidement.
36:31 Elle a été touchée à la tête notamment.
36:34 Et à l'heure actuelle, son pronostic vital est toujours engagé.
36:37 C'est un adolescent qui est né en novembre 2008.
36:39 Il a eu 15 ans cet hiver et il est peu connu des services de police, selon nos informations.
36:45 Est-ce qu'on en sait un petit peu plus sur le contexte dans lequel cette tentative d'homicide
36:50 s'est déroulée ?
36:51 Alors, ça fait plusieurs années qu'il n'y avait pas eu de coups de feu à Grasse.
36:55 Après plusieurs arrestations, on nous dit que le climat était plutôt apaisé.
36:59 C'est une ville moyenne, près de 50 000 habitants.
37:02 Elle est touchée par le trafic stupéfiant, mais on n'est pas dans des quartiers coupe-gorge.
37:06 Selon nos informations, c'est le jeune de 15 ans qui était spécifiquement visé.
37:11 Une des pistes étudiées, c'est que l'adolescent a pu avoir une activité de vendeur de drogue
37:15 et il aurait pu franchir la ligne, prendre des initiatives qu'il n'aurait pas dû,
37:19 au regard des tenanciers du trafic local.
37:22 Ça reste à confirmer par les éléments d'enquête.
37:24 Plusieurs sources me disaient ce matin qu'un point de non-retour a été atteint dans cette
37:29 violence.
37:30 Il y a quelques années, me disaient ces interlocuteurs, une affaire comme ça, ça
37:33 se serait réglé par des violences, un passage à tabac, mais pas par une tentative d'homicide
37:37 sur un si jeune adolescent.
37:39 15 ans, c'est incroyable.
37:41 On va retrouver tout de suite Bruno Bartocchetti.
37:42 Merci beaucoup ma chère Sandra.
37:44 Bruno Bartocchetti, vous connaissez, secrétaire national de l'Unité Sud.
37:48 Bonjour Bruno, que vous inspire cette nouvelle affaire à Grasse ?
37:52 Sandra le disait, Grasse, petite commune de 50 000 habitants, relativement calme.
37:58 Qu'est-ce que ça vous inspire, très concrètement ?
38:01 Oui, ça a été très bien développé par Sandra Buisson.
38:06 Effectivement, on est dans une cité quand même sensible, même si on n'a pas eu de
38:10 règlement de compte à cet endroit depuis de nombreuses années.
38:13 Mais il faut savoir qu'il y a déjà une dizaine d'années, il y avait une vaste opération
38:17 qui avait fait tomber un réseau dans cette cité.
38:20 Donc, c'est répétitif.
38:21 Ce qui est à retenir, c'est bien sûr, les deux points les plus importants à retenir,
38:25 c'est la jeunesse, à travers laquelle on voit qu'on peut se faire tirer dessus, se
38:31 faire tuer.
38:32 On voit qu'ils sont de plus en plus jeunes.
38:33 Et puis aussi, même si la victime a été ciblée, vraisemblablement, ils ne se sont
38:38 pas trompés.
38:39 Ils n'ont pas hésité à tirer, soit par intimidation, soit par réaction.
38:44 En tout cas, heureusement, on n'a pas de victime innocente ou collatérale suite à
38:49 cette fusillade.
38:50 Mais ça veut dire aussi qu'il n'y a plus de règles.
38:52 On le sait, on l'a déjà dit, on tue la personne concernée, mais on peut tuer, blesser
38:57 d'autres personnes aux alentours.
38:58 C'est quelque chose de toujours très, très inquiétant, bien sûr, à gérer aujourd'hui
39:03 en termes de sécurité.
39:04 Merci beaucoup, Bounou Barthachetti.
39:06 Vous êtes secrétaire général de l'Unité Sud.
39:09 Il est 12h45.
39:10 On fait un tour de l'info avec Isabelle Piboulot.
39:13 Le projet de loi sur la fin de vie arrive en première lecture dans l'hémicycle de
39:20 l'Assemblée lundi.
39:22 Les échanges dureront deux semaines.
39:24 Si la ministre de la Santé n'a eu de cesse de défendre un texte équilibré, des désaccords
39:29 persistent.
39:30 Le projet de loi devrait poursuivre son parcours législatif au moins jusqu'à l'été 2025.
39:35 70% des vols sont annulés aujourd'hui à l'aéroport Paris-Orly.
39:39 Mais ceux prévus vers les Outre-mer devraient être épargnés.
39:42 Un des principaux syndicats de contrôleurs aériens appelle à la grève.
39:46 Il réclame notamment davantage d'effectifs qui n'étaient pas garantis dans un accord
39:50 signé fin avril.
39:51 Trois hauts responsables du régime syrien condamnés hier à la réclusion criminelle
39:56 à perpétuité.
39:57 Ils ont été jugés par défaut par la Cour d'Assise de Paris pour complicité de crimes
40:01 contre l'humanité et délit de guerre.
40:04 Les trois cadres se trouveraient encore en Syrie.
40:07 Le maintien des effets des mandats d'arrêt internationaux à leur encontre a été ordonné.
40:11 Merci Isabelle, je suis toujours accompagné par Naïmem Faddale et Patrice Arditi.
40:17 On va parler de l'éducation nationale avec encore un proviseur, encore un proviseur
40:22 je dis bien menacé de mort sur les réseaux sociaux.
40:25 Le proviseur du lycée Ampère à Lyon et selon nos confrères du Figaro, des aides
40:28 lui reprochent un prétendu soutien à Israël.
40:31 Écoutez ce que nous dit Maxime Roper du SNALC.
40:35 Écoutez sa réaction.
40:37 Je me dis encore une victime de plus, jetée à la vindicte des réseaux sociaux.
40:46 Et je me dis que voilà en 2024, c'est malheureux de voir s'accumuler ainsi des cas médiatisés
40:56 de collègues qui sont agressés, menacés de mort sur les réseaux sociaux et de se
41:02 dire que vraiment, de plus en plus, nous sommes dans une situation où au sein de l'école,
41:10 eh bien nous sommes devenus une cible.
41:12 Naïma, c'est terrible.
41:14 Oui, c'est terrible et vous voyez pendant que ce syndicaliste parlait, je pensais à
41:20 Samuel Paty.
41:21 On ne tire pas les enseignements justement, effectivement de ce qu'on a vécu et de Samuel
41:24 Paty et des autres aussi.
41:26 Et pourtant on avait dit jamais plus ça.
41:28 Oui, on dit ça, jamais plus jamais mais voilà, ça continue.
41:31 Mais j'en veux pour preuve aussi que finalement, ça ne pouvait que continuer parce que rappelez-vous
41:36 Samuel Paty, quand certains voulaient appeler des collèges Samuel Paty, vous avez eu des
41:41 parents d'élèves qui ont dit non par crainte, quand vous voyez que sa statue est rangée
41:47 dans un cagibi alors qu'elle devait être renée dans son collège, quand vous voyez
41:52 qu'après il y a eu Dominique Bernard qui a été tué, ce proviseur qui a été obligé
41:57 de quitter son pays, de démissionner parce qu'il avait peur des représailles et il
42:03 était lui-même menacé.
42:05 Et puis chaque jour que Dieu fait, nous avons des enseignants qui sont agressés, menacés,
42:13 etc.
42:14 Donc ça revient à la même chose par rapport à l'autre sujet concernant les agents pénitentiaires
42:20 où on nous force de l'ordre, c'est qu'aujourd'hui il faut renverser la table et il faut réagir
42:24 fortement.
42:25 On ne peut pas rester comme ça, aigrénés, des menaces et des agressions.
42:29 Alors la question est de savoir s'il y a eu ou s'il y a défaillance de l'État,
42:35 parce que c'est ça qui est le plus important depuis les événements qui viennent d'être
42:38 cités.
42:39 Alors qu'est-ce qu'il y a ? Il y a de la lâcheté, il y a de la faiblesse, il y a
42:44 de l'impuissance.
42:45 Là quand même, le cas concret que nous avons ces dernières heures, c'est qu'une fois
42:50 de plus il y a une cible qui est accrochée sur le dos d'un enseignant.
42:56 Et ça, c'est absolument catastrophique.
42:59 Qu'est-ce qu'il faut faire ? Je ne sais absolument pas.
43:03 Est-ce qu'il faut sermonner simplement ? Est-ce qu'il faut faire des négociations
43:08 avec des gamins ?
43:09 Il faut plus de fermeté tout simplement.
43:10 Il faut plus de fermeté.
43:11 Ben voilà, des négociations avec des gamins, ce n'est pas possible.
43:13 Est-ce qu'il faut d'une manière ou d'une autre punir les parents défaillants ? Ça
43:18 c'est dans le domaine du Premier ministre qui d'ailleurs ne cesse d'aller dans ce
43:23 sens-là.
43:24 Il ne va pas dans ce sens-là mon cher ami.
43:27 Il a écarté dans les propositions qui ont été faites par rapport aux mineurs délinquants,
43:33 il a écarté alors qu'il semblait aller dans ce sens-là, notamment après les émeutes.
43:39 Mais vous savez, les émeutes maintenant c'est du passé.
43:41 Donc on voit bien qu'aujourd'hui ils ont du mal.
43:43 De toute façon, le gouvernement a beaucoup de mal avec la question de la responsabilité
43:48 des parents.
43:49 Alors qu'encore une fois, la responsabilité des parents, et rappeler aux parents leur
43:53 responsabilité, c'est sauver des gamins.
43:55 On a la responsabilité des parents, c'est vrai, mais on ne sait pas quoi faire avec
43:58 ces jeunes gens.
43:59 Ces jeunes gens qui sont indisciplinés et on ne voit pas comment.
44:02 On n'est pas comme il y a 40 ans, avec aller au coin, là c'est plus possible.
44:07 Qu'est-ce qui va se passer ? Il y a un moment donné, il faut adopter une manière un petit
44:11 peu plus forte.
44:12 Mais quelle va être la manière forte ? Est-ce qu'il faut prendre un certain nombre de petits
44:15 meneurs et les mettre en internat ? Moi je crois que oui.
44:18 Plus de fermeté.
44:19 Allez les amis, notre émission touche quasiment à sa fin.
44:23 Je vous propose de reprendre la direction de Blangy-le-Château dans le Calvados, où
44:27 les obsèques d'Arnaud Garcia ont débuté.
44:30 Arnaud Garcia, vous le savez, il s'agit d'un des deux agents tués lors de l'attaque du
44:34 Fougon dans l'Eure.
44:35 C'était le 14 mai dernier.
44:37 Je vous propose de faire un nouveau point avec Juliette Saada et Sacha Robin qui sont
44:41 sur place.
44:42 Juliette, où en est la cérémonie très précisément ?
44:45 Racontez-nous.
44:46 La cérémonie s'est terminée il y a quelques minutes après un discours du maire de Blangy-le-Château,
44:57 celui du préfet, de Lisieux aussi qui a pris la parole.
45:00 Une minute de silence a aussi été observée avant que la Marseillaise soit entonnée par
45:06 la foule, plusieurs centaines de personnes.
45:08 Une cérémonie qui s'est déroulée évidemment avec la plus grande émotion.
45:13 Vous l'imaginez, ils sont venus très nombreux honorer la mémoire d'Arnaud Garcia, soutenir
45:19 ses proches.
45:20 Ils étaient là, sa femme, ses parents, ses amis.
45:23 Ils sont venus nombreux.
45:24 Je vous le disais, c'est quasiment, on l'a vu, toute la ville qui s'est mise en arrêt,
45:30 spécialement pour cette journée.
45:31 On l'a vu avec Sacha Robin quand on est arrivé dans cette petite ville.
45:35 Les boutiques étaient fermées avec des pancartes qui expliquaient que c'était justement en
45:40 réaction à l'honneur de cette cérémonie.
45:43 C'était important pour eux de venir.
45:46 Des drapeaux tricolores ont été étendus partout dans le centre-ville.
45:51 Ils sont venus, on a discuté avec eux.
45:53 Ils sont venus témoigner d'abord leur solidarité, leur immense tristesse.
45:58 Les proches d'Arnaud Garcia décrivent un époux, un fils, un ami, un collègue bienveillant,
46:06 un passionné, un gamin du coin à qui il est arrivé un drame qui n'aurait pas dû
46:12 arriver.
46:13 Merci beaucoup Juliette Sada.
46:14 Vous êtes accompagnée par Sacha Robin.
46:16 Je dois rappeler également l'énorme implication et la dignité du papa d'Arnaud Garcia qui
46:21 s'est beaucoup impliqué dans l'organisation de ces obsèques, évidemment, et dans cet
46:26 hommage.
46:27 Voilà, un système in Semi-News Weekend.
46:28 Merci à tous les deux.
46:30 Merci pour votre grande fidélité à ce rendez-vous d'information.
46:33 Merci à l'équipe qui m'a accompagné, François Hepp, Anne-Isabelle Thollé, Laure
46:36 Lévi-Foy, Yael Benhamou, Isabelle Piboulot évidemment.
46:39 Merci à la proclamation Lino Vitesse.
46:40 Merci aux équipes en régie, à la réalisation Laurent Capra, Vidéo Juliette, Au son Guillaume
46:45 Marceau.
46:46 Vos prochains rendez-vous dans quelques instants face à Michel Enfray avec Laurence Ferrari.
46:51 Et puis à 14h, c'est Lionel Rousseau et 180 minutes d'info.
46:55 Moi je vous dis bye bye et je vous retrouve demain.
46:57 Le dimanche c'est à 11h qu'on ouvre.
47:00 Ne ratez pas, 11h demain dimanche.
47:02 Belle journée sur C'est Dios évidemment.
47:04 ♪ ♪ ♪

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