Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE
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00:00Je vous salue ce samedi, bonjour, félicité !
00:02Bonjour Thierry, bonjour à tous !
00:04Vous êtes prête pour notre marathon du samedi ?
00:06Absolument, comme tous les samedis !
00:08Mais tout de suite, je vous présente notre dispositif
00:10puisqu'on va revenir sur les inondations
00:12qui ont touché notre pays,
00:14une situation que l'on n'a pas vue depuis 40 ans.
00:16CNews sera à vos côtés
00:18avec nos équipes.
00:20Vous les voyez sur notre écran.
00:22Noemi Hardy, Axel Reybaud à Limonie-en-Ardèche,
00:24Corentin Bouillaud et Florian Doré
00:26à Annonay, Juliette Saada
00:28et Charles Pousseau à Rives-de-Gillet dans la Loire
00:30et Loïc Roosevald,
00:32notre spécialiste météo,
00:34est avec nous.
00:36On va tout vous montrer, tout vous raconter évidemment
00:38mais on va commencer comme d'habitude.
00:40Vous connaissez l'émission par cœur par un tour d'horizon
00:42de l'information avec Félicité Kindoki justement.
00:44Allons-y !
00:46Au lendemain, des pluies diluviennes,
00:48d'une violence inédite en France.
00:50L'heure est maintenant au bilan
00:52et au nettoyage. Depuis ce matin,
00:54les départements les plus touchés
00:56découvrent l'ampleur des dégâts.
00:58Dans le centre-est, les habitants et les professionnels d'Ardèche
01:00notamment, retroussent les manches,
01:02raclent la boue, pompent l'eau,
01:04ramassent les branches.
01:06La solidarité est au cœur de toutes les actions.
01:08A présent, seule la Gironde reste
01:10concernée par la vigilance orange au cru.
01:12L'actualité, c'est également
01:14cet automobiliste soupçonné d'avoir
01:16volontairement écrasé un cycliste
01:18de 27 ans, mardi en plein Paris,
01:20mis en examen pour meurtre et écrouer
01:22hier. Je n'ai jamais voulu
01:24l'écraser, a assuré l'accusé de 52 ans.
01:26Le parquet avait requis la détention
01:28provisoire en alarmant sur la dangerosité
01:30de ce conducteur et sur le risque
01:32de renouvellement d'infraction.
01:34L'association de cyclistes Paris-Encel,
01:36dont faisait partie la victime,
01:38appelle au rassemblement partout en France
01:40ce samedi pour dénoncer la cohabitation difficile
01:42et souvent conflictuelle entre vélos
01:44et automobilistes.
01:46Paris et Rome affichent leur entente
01:48en matière d'immigration, sauf sur un point,
01:50le retour des migrants vers des pays tiers.
01:52Le Premier ministre en déplacement hier
01:54à la frontière franco-italienne,
01:56accompagné de Bruno Retejo,
01:58ministre de l'Intérieur, s'est entretenu
02:00avec deux ministres italiens. Ensemble,
02:02ils ont salué une coopération efficace
02:04mais Michel Barnier a émis des réserves
02:06sur l'initiative controversée de l'Italie
02:08de transférer des migrants vers des pays tiers.
02:10Il estime que cette initiative n'est pas
02:12transposable en France.
02:14Merci, félicité. Allez, Midi News,
02:16votre heure d'info de la mi-journée.
02:18C'est parti, avec nous, vous les connaissez,
02:20la journaliste Anna Bouygues.
02:22Ravi de vous retrouver le samedi.
02:24Patrick Sarditti, même chose, même compliment.
02:26Ravie de vous retrouver.
02:28Et notre ami Loïc Roosevald.
02:30J'espère que vous allez nous annoncer
02:32quelques bonnes nouvelles, puisqu'on va consacrer
02:34une bonne partie de notre émission
02:36aux conditions au jour d'après.
02:38Merci Loïc d'être avec nous.
02:40On est ravis de vous accueillir.
02:42Félicité, on commence notre émission
02:44par les inondations, et vous l'avez dit,
02:46la Gironde est le dernier département
02:48de la Gironde. La France n'a pas connu
02:50un tel épisode depuis 40 ans.
02:52Loïc va tout nous dire dans quelques instants,
02:54mais priorité au témoignage.
02:56C'est News à vos côtés en ce samedi.
02:58On va prendre tout de suite la direction
03:00de Limonie, en Ardèche.
03:02On va retrouver l'une de nos équipes,
03:04Noémie Hardy et Axel Rebaud.
03:06On fait le point avec vous, Noémie Hardy.
03:08Vous n'êtes pas seule, racontez-nous.
03:10Le jour d'après, ça nettoie, visiblement.
03:12Racontez-nous.
03:14Oui, exactement.
03:16On est avec Alexis,
03:18qui a grandi ici et qui a emménagé dans cette maison
03:20il y a deux ans. On était d'ailleurs avec son père
03:22ce matin, qui nous racontait que tous ses amis
03:24sont venus l'aider. Ici, c'est
03:26à peu près pareil avec une autre génération.
03:28Bonjour Alexis, racontez-nous un peu
03:30avec qui vous êtes là aujourd'hui.
03:32C'est tous les collègues du village, tous mes amis,
03:34la famille, tous ceux qui
03:36ont été impactés aussi
03:38par ce drame.
03:40Ils sont tous venus l'aider aujourd'hui. Hier,
03:42déjà, il y a eu beaucoup d'entraide.
03:44On a eu la chance de pouvoir être entourés comme ça,
03:46de pouvoir débarrasser
03:48aussi rapidement tous les dégâts
03:50qu'il y a eu, parce que nous, on a été envahis.
03:52On a été vraiment pris
03:54totalement par l'inondation.
03:56Vous allez nous montrer. On va marcher doucement
03:58parce qu'il y a beaucoup de boue.
04:00C'était chez vous. Racontez-nous un peu
04:02les dégâts.
04:04Du coup, l'eau est montée
04:06jusqu'à ici.
04:14Du coup, on a du bruit dehors.
04:18Tout va partir.
04:22On a un petit problème de connexion.
04:24Vous avez pu le constater.
04:28C'était donc Noemi Hardy et Axel Rebaud
04:30depuis Limonie.
04:32Et on retrouvera Noemi Hardy
04:34peut-être dans le courant de cette émission.
04:36Je me tourne vers vous, Loïc Roosevelt.
04:38Vous êtes l'une des figures
04:40de la météo sur CNews,
04:42évidemment, on a besoin
04:44de votre expertise. On parle d'un épisode
04:46rare, du jamais vu depuis
04:4840 ans, c'est bien cela.
04:50D'abord, il est quand même normal
04:52d'avoir des épisodes à Sévignol à cette période
04:54de l'année. En octobre, nous sommes
04:56au cœur de la saison. L'automne est
04:58propice à ce genre d'événements.
05:00De l'air chaud et humide remonte de Méditerranée.
05:02Les nuages se bloquent sur les reliefs
05:04des Cévennes. Ça donne des pluies orageuses
05:06stationnaires et dans la durée. Mais justement,
05:08Thierry, avec le changement climatique,
05:10l'air est encore plus chaud
05:12et plus humide qu'avant.
05:14Ça donne des quantités d'eau encore plus
05:16importantes, plus conséquentes lors de
05:18ces événements. C'est là où est le problème. Si bien
05:20que nous avons battu un record d'un point de vue
05:22géographique et sur
05:24la période entre mardi soir et
05:26vendredi, il est tombé près de
05:28700 litres d'eau au mètre carré
05:30autour de Tanarg, en Ardèche,
05:32ce qui a provoqué des crues exceptionnelles
05:34et pas seulement en Ardèche d'ailleurs,
05:36des trompes d'eau, une quantité
05:38unique, dingue.
05:40C'est déjà arrivé sur des sols
05:42gorgés d'eau, mais même sans ça,
05:44de toute façon, les quantités étaient tellement
05:46énormes que ça aurait provoqué d'importantes crues.
05:48Alors, les Français qui nous regardent,
05:50et ils sont nombreux, ils ont besoin d'avoir
05:52des réponses. Quelles sont les prévisions ?
05:54Est-ce que ça va continuer ?
05:56Alors, encore beaucoup
05:58d'incertitudes jusqu'à la semaine prochaine,
06:00clairement, fin de semaine prochaine.
06:02Le week-end d'après, il y aura certainement
06:04de nouvelles pluies dans le Sud-Est. Mais
06:06quelles seront les quantités et les conséquences ?
06:08C'est trop tôt pour le dire. Les prévisions
06:10ne sont pas fixées. En attendant,
06:12on va profiter d'une période d'accalmie,
06:14un temps sec, des éclaircies,
06:16le retour des conditions anticycloniques
06:18et on en reparlera, d'ailleurs, dans le bulletin météo
06:20juste avant 13h ou encore ce soir
06:22et cette nuit tirée.
06:23Merci beaucoup pour toutes ces précisions, mon cher Loïc.
06:25Et on va retrouver Noémie Hardy et
06:27Axel Raybaud depuis Limonie
06:29en Ardèche. Les connexions
06:31sont à nouveau fonctionnelles.
06:33Noémie, racontez-nous un petit peu
06:35l'état des lieux.
06:39Oui, on va rester à l'extérieur pour vous expliquer
06:41un petit peu les dégâts. Alexis,
06:43racontez-nous qu'est-ce qu'il y avait
06:45là et à quel point ça a été détruit.
06:47Ici, on avait un appartement,
06:49un salon qui était préhabitable
06:51avec une cuisine, deux chambres
06:53et la salle de bain. Tout a été
06:55détruit. Le matériel, il n'y a plus rien de
06:57sauvable. Tout va partir à la
06:59déchetterie.
07:01Tout n'est plus inexploitable.
07:03La rivière est passée dans l'appartement
07:05et a traversé l'appartement entier.
07:07Et ici, les garages, pareil.
07:09Vous pouvez nous montrer aussi.
07:11Ici, j'ai la voiture
07:13qui a pris
07:15complètement l'eau. L'eau est
07:17arrivée du fond et a traversé ici
07:19en emmenant des arbres,
07:21toutes sortes de déchets qui venaient de la rivière.
07:23Tout le matériel qu'il y avait dans le garage
07:25est mort ou a disparu.
07:27Tout a été
07:29emporté. Et vous ressentez quoi quand vous voyez
07:31tous ces dégâts ? Surtout que vous avez emménagé
07:33il n'y a pas longtemps, il y a deux ans. Qu'est-ce que vous ressentez aujourd'hui ?
07:35Effectivement, deux ans.
07:37Beaucoup de frustration, d'énervement
07:39parce que c'est beaucoup de boulot,
07:41beaucoup d'investissement personnel.
07:43C'est assez
07:45déprimant de voir l'état
07:47de la maison aujourd'hui. Et puis moi,
07:49comme les voisins à côté,
07:51beaucoup de choses sont détruites.
07:53Comme beaucoup de personnes
07:55ici,
07:57à Limonie,
07:59le village a été
08:01extrêmement touché.
08:03On peut voir beaucoup de solidarité.
08:05Il faut attendre plusieurs jours
08:07avant d'espérer un retour à la normale.
08:09Merci pour toutes ces précisions.
08:11Depuis Limonie,
08:13en Ardèche, réaction
08:15carrément. Il va falloir
08:17s'habituer à vivre avec ce type
08:19d'épisode.
08:21Malheureusement, je dirais
08:23plutôt s'adapter.
08:25Vous avez raison.
08:27Quand on constate ces images-là,
08:29on ne peut qu'avoir de l'empathie
08:31et des bonnes pensées pour
08:33les citoyens qui sont touchés
08:35parce que ça occasionne énormément
08:37de détresse, de stress
08:39important aussi. Et on voit
08:41à quel point ça affecte. Ça peut arriver
08:43d'un coup. Oui, on se dit, il y a
08:45certaines zones, on est habitué de voir
08:47ces choses-là. Mais avec
08:49tous ces changements climatiques, il y a plusieurs experts
08:51qui le disent, c'est qu'il y aura
08:53une possibilité d'avoir une multiplication
08:55de phénomènes et dans des endroits
08:57qui n'étaient pas touchés aussi
08:59par le passé. Donc, ça ouvre
09:01vraiment un champ de réflexion
09:03et surtout d'action sur comment mieux
09:05planifier, comment cartographier
09:07justement des zones qui sont
09:09possiblement inondables et surtout
09:11quels sont les plans d'action.
09:13Parce qu'on ne peut pas laisser non plus, quand on voit
09:15les citoyens qui se retrouvent comme ça,
09:17oui, il y a de la solidarité, de l'entraide, mais
09:19bientôt, ce ne sera pas suffisant.
09:21Et on sera avec Michel Chevalet en deuxième partie
09:23pour savoir comment vivre avec ça,
09:25qu'est-ce qu'il faut faire, qu'est-ce qu'il faut changer,
09:27comment s'adapter. Patrice,
09:29une réaction ? Quand on voit les dégâts
09:31occasionnés, les images sont spectaculaires,
09:33c'est le moins que l'on puisse dire.
09:35D'abord, je crois qu'on peut se féliciter
09:37que les alertes aient bien fonctionné pour une
09:39fois, si je puis dire, et bien
09:41fonctionné d'une manière générale.
09:43Je crois qu'on n'a qu'une seule victime, et d'ailleurs qui était à Paris,
09:45la chute d'un arbre.
09:47Alors ça, c'est assez extraordinaire.
09:49Bon, on a quand même eu un certain nombre de
09:51départements en rouge, on a eu
09:53plusieurs dizaines de départements en orange,
09:55les gens se sont pratiquement
09:57habitués. Alors les spécialistes,
09:59je n'ai pas demandé tout à l'heure,
10:01à mon voisin, me disent qu'il n'a plus
10:03un mois de pluie en deux jours
10:05et demi, c'est quand même quelque chose
10:07de considérable. Maintenant, c'était
10:09une situation exceptionnelle, et
10:11par définition, est-ce qu'on peut gérer
10:13une situation exceptionnelle ?
10:15En principe, non. Alors,
10:17il y a d'autres spécialistes qui disent qu'on a subi
10:19les restes du dernier cyclone.
10:21Bon, ben écoutez, on va voir ce qui va se passer
10:23dans les prochains jours, mais j'espère
10:25qu'il va y avoir une sérieuse écalerie.
10:27On a décidé avec félicité qu'il nous quitte d'être
10:29au plus près de vous dans le cadre
10:31de cette émission. On va retrouver
10:33tout de suite à le terrain, retrouver l'une
10:35de nos équipes, Corentin Brio et
10:37Florian Doré, et on va du côté
10:39d'Anonay. Anonay qui a été fortement
10:41fortement touchée, Corentin.
10:45Oui, oui, en effet.
10:47Alors, ici maintenant, c'est la boue qui a
10:49remplacé les eaux, et aujourd'hui,
10:51à l'heure actuelle, c'est l'heure maintenant des
10:53réparations sur la place centrale
10:55de la ville qui est située en contrebas.
10:57L'eau est arrivée extrêmement vite,
10:59et donc c'est tous les commerces qui ont été rapidement
11:01inondés. Exemple
11:03avec Ousséine qui, au moment de la montée
11:05des eaux, s'est retrouvée coincée dans
11:07son magasin. Est-ce que vous pouvez nous expliquer ce qui s'est
11:09passé à ce moment-là ? Oui, comme
11:11un jour normal, nous étions à notre travail
11:13dans nos bureaux, et nous
11:15recevons des alertes de temps en temps
11:17pour nous annoncer qu'il
11:19allait y avoir beaucoup d'eau
11:21qui allait tomber. Nous ne pensions
11:23pas qu'on allait avoir une eau qui
11:25monte très rapidement sur cet
11:27instant, et
11:29nous nous sommes retrouvés
11:31piégés d'un coup dans nos bureaux
11:33avec l'eau qui montait très
11:35rapidement. On a voulu sortir
11:37à l'extérieur,
11:39mais les portes étaient bloquées.
11:41On ne pouvait plus ouvrir.
11:43Nous étions cinq personnes à l'intérieur.
11:45Là,
11:47étant donné qu'on ne pouvait plus ouvrir les portes,
11:49un moment d'angoisse commence à s'installer,
11:51une peur
11:53qui arrive petit à petit.
11:55On essaie de s'acharner sur
11:57la porte pour l'ouvrir, mais rien à
11:59faire. On prend la
12:01décision de casser la vitre
12:03pour sortir, mais comme c'est
12:05sécurisé, rien
12:07ne se passe.
12:09On regarde à l'extérieur.
12:11Des personnes nous voient. On essaie de faire signe
12:13par la vitre, mais
12:15étant donné qu'elle s'est floutée,
12:17on ne nous voit pas.
12:19Les gendarmes, finalement, nous ont vus.
12:21Là, ils arrivent en courant,
12:23mais dans l'eau. Ils ont du mal
12:25à avancer aussi. Beaucoup
12:27d'eau est à l'extérieur aussi.
12:29Là, ils ont
12:31finalement arrivé à casser avec un peu
12:33de force.
12:35On est sortis par le trou
12:37que vous voyez sur la vitre.
12:39On était cinq personnes,
12:41deux femmes, un peu
12:43paniquées quand même.
12:45Toute la journée, encore à Annonay, ça va
12:47être la plupart des habitants de la ville qui
12:49vont aider à évacuer
12:51l'eau, à évacuer aussi
12:53les débris, les mobiliers, par exemple,
12:55des magasins touchés.
12:57En tout cas, c'est un grand élan de solidarité qu'on a pu
12:59voir ce matin pour tenter de retrouver
13:01un semblant de normalité ici.
13:03Merci beaucoup, Corentin Brio.
13:05Je vous rappelle que vous êtes accompagné par
13:07Florian Doré depuis Annonay.
13:09On vous retrouvera tout au long de cette journée.
13:11C'est News au plus près de vous
13:13le jour d'après et on voit
13:15les dégâts. On reviendra
13:17en deuxième partie sur le
13:19terrain avec Juliette Sada et Charles Pousseau
13:21depuis Rives-de-Gillet dans la Loire.
13:23On fera également un état des lieux
13:25et je vous l'ai dit, on aura Michel
13:27Chevalet, notre spécialiste scientifique.
13:29Avec lui, on évoquera
13:31les mesures que l'on peut prendre justement pour
13:33essayer de lutter contre ces
13:35phénomènes. On va parler, si vous le voulez bien,
13:37immigration maintenant. Vous l'avez vécu
13:39en direct hier sur notre antenne.
13:41Michel Barnier et son ministre de l'Intérieur, Bruno
13:43Retailleau, se sont rendus hier conjointement
13:45à Menton et à Vintimille en Italie.
13:47Et vous le savez, la lutte contre l'immigration
13:49a eu l'air. Le gouvernement l'a su et il en a fait
13:51l'une de ses priorités. Sauf que,
13:53pourtant d'ici 2025, le budget
13:55alloué va diminuer de 40%.
13:57Alors évidemment, dans le rang de la majorité,
13:59dans les rangs de la majorité, on ne comprend pas
14:01vraiment. Et du côté de l'opposition, on s'inquiète.
14:03On voit tout ça avec Kylian Salé et on en parle
14:05avec Karima et Patrice Sarditti.
14:07C'est une baisse
14:09qui passe mal au sein même de la
14:11majorité. Celle de plus de
14:1340% du budget alloué
14:15à la lutte contre l'immigration irrégulière
14:17en 2025. Une décision
14:19incompréhensible pour les députés ensemble
14:21Mathieu Lefebvre et Charles Rodwell.
14:23Nous ne comprenons toutefois pas
14:25cette baisse massive de crédit
14:27qui contraste avec la stabilité ou la hausse
14:29d'autres lignes de crédit de la mission.
14:31Du côté de l'opposition, Eric Ciotti
14:33s'inquiète et interpelle le Premier
14:35ministre et le ministre de l'Intérieur.
14:37Cette décision est absolument incompréhensible.
14:39Alors que près d'un million
14:41d'étrangers en situation irrégulière
14:43seraient présents sur notre territoire
14:45et que quotidiennement, les Français font les frais
14:47de cette immigration incontrôlée.
14:49Même son de cloche pour Marine Le Pen,
14:51la présidente du Rassemblement national
14:53à l'Assemblée nationale, mettant lumière
14:55un décalage entre le discours
14:57et les actes du gouvernement.
14:59Quand le Premier ministre est à la frontière franco-italienne
15:01pour évoquer la lutte contre l'immigration clandestine,
15:03on apprend que les crédits alloués
15:05à ce domaine vont passer de 300 millions d'euros
15:07en 2024 à 173 millions en 2025.
15:09Ce décalage permanent
15:11entre les discours et les actes sème la confusion
15:13et nourrit le doute sur la volonté de mettre fin
15:15à des années de laxisme migratoire.
15:17L'examen du projet de loi de finances
15:19se poursuit ce lundi à l'Assemblée nationale.
15:21Eh oui, on vit du thé, Patrice.
15:23Priorité, mais
15:25moins 40%.
15:27Moins 40% alors qu'au début du mois
15:29il y avait eu des rumeurs selon lesquelles
15:31ce budget baisserait très faiblement.
15:3340% c'est quand même quelque chose
15:35d'énorme. Alors on ne sait pas très très
15:37bien, là on parle en tant que
15:39citoyen, on ne sait pas très très bien
15:41comment on peut se dépatouiller
15:43de cette histoire. On a des politiques qui sont
15:45pratiquement tous d'accord
15:47pour dire qu'il faut faire quelque chose avec
15:49quand même des moyens, et là les moyens,
15:51bon ben, ils s'envolent.
15:53Monsieur Retailleau, il est
15:55offensif, il est offensif
15:57mais il est sur les rails
15:59si je puis dire, de la droite radicale,
16:01qui est extrêmement offensive, et
16:03également, lui, il est obligé
16:05de compter sur un certain nombre
16:07de collègues
16:09qui peuvent évidemment intervenir
16:11auprès du Premier ministre pour essayer
16:13de modifier la situation, mais la situation
16:15elle n'est pas très modifiable, sauf
16:17si on modifie,
16:19et là c'est hors budget, la Constitution.
16:21Alors franchement,
16:23je n'aimerais pas être à la place,
16:25de toute façon je n'en suis pas capable, du ministre de l'Intérieur.
16:27Je vous fais agir carrément,
16:29on écoute Bruno Retailleau justement sur les
16:31économies nécessaires.
16:35Bruno Retailleau.
16:37Je vais vous donner deux exemples.
16:39Je ne vois pas pourquoi mon ministère
16:41ne serait totalement exempt pour faire des efforts.
16:43Premier exemple, on va renforcer
16:45l'OFPRA pour pouvoir, de 29
16:47postes, ça va nous permettre
16:49de traiter beaucoup beaucoup plus
16:51rapidement tous ceux qui demandent l'asile.
16:53Et si on traite beaucoup plus rapidement,
16:55on va faire des économies. Comment ?
16:57Tout simplement parce qu'on aura moins
16:59d'allocations, l'ADA,
17:01pour les demandeurs d'asile, il y aura cette réduction,
17:03donc on fait justement, en étant
17:05plus rapide sur les procédures,
17:07on a un gain et des économies. Deuxième chose,
17:09l'hébergement. Lorsqu'on a
17:11des demandeurs d'asile qui sont
17:13déboutés, ils n'ont plus rien à faire
17:15dans des hébergements qui les hébergent
17:17lorsqu'ils sont simplement demandeurs d'asile.
17:19Donc ici, c'est une question de bonne gestion.
17:21Bon, quand on écoute Bruno Rotailleau,
17:23il n'y a pas d'ambiguïté, mais je pense qu'il y en a une
17:25quand même, quelque part, carrément.
17:27Quand même, parce qu'on demande de faire
17:29mieux, plus, avec moins.
17:31Ça, on ne sait pas faire,
17:33moins d'être magicien, mais bon.
17:35Ensuite, bon, est-ce qu'il y a
17:37une meilleure gestion ? Est-ce qu'il y a
17:39des endroits où on peut couper ?
17:41Est-ce que l'argent est toujours bien alloué ?
17:43Ça, c'est vrai qu'on peut
17:45certainement faire un peu de ménage,
17:47mais je ferais quand même attention parce que
17:49si vous avez un discours qui est très, très fort,
17:51mais des moyens qui sont
17:53réduits, je vous dirais
17:55aussi l'action qui est réduite,
17:57vous signez votre impuissance aussi.
17:59Il y a un décalage. Si les gens
18:01s'attendent justement parce qu'on a
18:03une fermeté dans la direction, dans ce qu'on
18:05veut faire, et finalement le reste ne suit
18:07pas, je pense que le réveil peut
18:09être très difficile pour les Français.
18:11Alors, il y a une petite réaction que j'aimerais faire aussi,
18:13parce que vous vous souvenez, Bruno Rotailleau
18:15a passé un accord avec son homologue
18:17italien. Il y a une vraie volonté, vous l'avez
18:19très justement souligné.
18:21Michel Barnier
18:23avait évoqué quelques jours
18:25auparavant que le modèle italien
18:27n'était peut-être pas le modèle qu'il fallait
18:29suivre. Néanmoins, hier,
18:31ils y étaient. Vous avez pu suivre
18:33sur notre antenne les interventions
18:35de Michel Barnier et de Bruno Rotailleau.
18:37Et Michel Barnier,
18:39malgré la volonté
18:41de Bruno Rotailleau, a redit
18:43que le modèle italien
18:45n'était peut-être pas tout à fait transposable chez nous.
18:47On va écouter Michel Barnier, parce qu'il y a quand même un peu
18:49ambiguïté.
18:51Je ne crois pas que cet exemple soit transposable.
18:55On en a parlé avec
18:57les ministres italiens tout à l'heure.
18:59Ils nous expliquaient dans quel sens ils travaillaient
19:01en créant
19:03ce centre, cet hôtel
19:05en Albanie, en coopération avec
19:07l'Europée albanaise, mais pour des raisons
19:09juridiques, institutionnelles,
19:11aussi liées
19:13aux personnes qui sont
19:15susceptibles d'aller dans un tel centre en Albanie.
19:17Je ne crois pas que cette
19:19idée-là soit transposable en France.
19:21Vous la sentez,
19:23l'ambiguïté entre la volonté
19:25de Bruno Rotailleau, que vous avez souligné
19:27et que les Français
19:29ont remarqué, et puis
19:31ce petit côté, comme on dit
19:33quand même, en même temps.
19:35On est un peu
19:37dans tout cela quand même, non ? C'est un petit peu normal.
19:39Normal, oui, sauf que
19:41les sondages disent autre chose.
19:43Monsieur Rotailleau, il est ministre français.
19:45Monsieur Barnier, il est Premier ministre
19:47français également, mais alors
19:49avec une aura européenne qui est
19:51absolument incroyable. Lui
19:53sait très très bien ce que
19:55peut représenter la souveraineté
19:57d'un pays et où
19:59elle doit s'arrêter par rapport
20:01à Bruxelles. Ça, c'est quelque chose qu'un
20:03ministre comme Monsieur Rotailleau,
20:05bien français également, mais moins
20:07au fait de ce qui se passe à Bruxelles,
20:09ne peut pas entendre. Donc
20:11Monsieur Rotailleau, le ministre de l'Intérieur,
20:13il essaye d'avancer à un pion.
20:15Si le pion, il correspond à ce que
20:17l'Italie a tenté de faire,
20:19et bien pourquoi pas ? Et
20:21Monsieur Barnier, il est là en train de
20:23botter en touche en disant
20:25il faut voir, il faut peut-être patienter.
20:27Les Français, ils en ont assez
20:29de patienter. Ils ont envie d'acte
20:31sur tous les sujets, sur tous les domaines.
20:33Et là, on a un peu le sentiment que c'est
20:35un peu ambigu, c'est le moins qu'on puisse dire.
20:37On a Bruxelles, Bruxelles qui est
20:39extrêmement important, ce qu'on n'arrive pas
20:41à admettre
20:43quand on n'est pas au fait de la
20:45politique. On est là, on se dit bon des
20:47Français, on va faire ce qu'on veut. Ben non,
20:49on ne peut pas faire ce qu'on veut. Il y a cette histoire
20:51de, vous savez là, lorsque des
20:53migrants, la plupart illégaux, arrivent
20:55dans un pays, ils ne savent pas
20:57que s'ils font une demande d'asile, et bien
20:59et que si la demande d'asile
21:01qui doit être, qui doit correspondre au premier
21:03pays foulé, si je puis m'exprimer
21:05ainsi, par le migrant, ils ne
21:07savent pas que si, par exemple, ils arrivent en France
21:09et qu'ils veulent aller en Angleterre, ils ne
21:11peuvent pas faire une autre demande avant
21:1318 mois. C'est quelque chose qui est
21:15absolument incroyable et
21:17là aussi, il y a un manque de communication.
21:19Allez, Karima,
21:21un sondage que je vais vous soumettre.
21:23On vous a posé la question, est-ce que
21:25vous êtes favorable, toujours dans le même sujet, est-ce que
21:27vous êtes favorable à la suppression de l'aide médicale d'État ?
21:29Je rappelle que ce dispositif
21:31couvre les soins
21:33des étrangers en situation régulière sur le sol français.
21:35Sondage CSA
21:37pour CNews Europe 1, le JLD.
21:39Regardez la réponse. Êtes-vous favorable
21:41à la suppression de l'aide médicale d'État ?
21:43Réponse 57 %, oui.
21:4543 %, non.
21:47Karima ?
21:49On n'est pas étonnés parce que... Pas étonnés, là non plus.
21:51Oui, c'est ça, parce qu'en fait, c'est toujours
21:53la question du bouquet des soins.
21:55Quand on creuse un peu plus,
21:57on se rend compte que la plupart des Français disent
21:59bon, oui, dans une situation d'urgence,
22:01il en va,
22:03il va de soi qu'on doit aider.
22:05Mais ensuite, si on élargit un peu
22:07et s'il n'y a jamais de fin à tout ça,
22:09ben oui, ça crée une pression.
22:11Et probablement aussi que pour
22:13beaucoup de Français, il y a ce sentiment
22:15de délitement des services publics
22:17également. Donc on se dit,
22:19il y a déjà un problème qu'on n'arrive pas à régler
22:21ici,
22:23localement, et on voit
22:25que cette pression aussi sur l'aide médicale
22:27d'État, est-ce qu'on est temps
22:29à non plus finir? Donc ça se reflète
22:31dans ces fameux, dans ces sondages.
22:33Donc on voit effectivement qu'il y a une demande.
22:35Et plus largement, je crois que ça montre
22:37des fois le décalage entre
22:39l'opinion publique, entre
22:41l'action politique, entre même,
22:43je vous dirais, l'action politique
22:45et le juridique aussi.
22:47Il y a cette bataille maintenant entre
22:49le pouvoir, qu'on pourrait dire
22:51des juges versus la
22:53souveraineté populaire, la souveraineté
22:55politique. Les Français
22:57votent, votent pour des députés,
22:59votent pour des lois, pour des
23:01directions à tout le moins politiques, et c'est pas
23:03toujours ce qui se reflète dans leur réalité.
23:05Et ils attendent des actes.
23:07Voilà. Allez, c'est la mi-temps de ce
23:09BiliNews Week-end. On se retrouve avec
23:11Félicité dans quelques instants
23:13et on a décidé d'être
23:15au plus proche de vous,
23:17qui a été victime
23:19des inondations,
23:21des crues, et on retrouvera
23:23l'un de nos équipes du côté de
23:25Yves Daugier dans La Loire, on sera
23:27avec Juliette Saada et
23:29Charles Pousseau, et puis on sera avec Michel Cheval également,
23:31notre spécialiste scientifique,
23:33qu'on interrogera également sur les mesures à prendre
23:35et qu'est-ce qu'on peut faire pour éviter tout cela.
23:37Allez, restez avec nous, on a encore beaucoup de choses à vous raconter avec Félicité.
23:39A tout de suite.
23:43Il est 12h30,
23:45merci de nous accueillir pour votre
23:47heure d'info de la mi-journée sur
23:49CNews. On va tout de suite
23:51passer au nouveau point de l'actualité
23:53avec Félicité Kindoki,
23:55que je vous salue. Bonjour Thierry,
23:57bonjour à tous. Au lendemain des pluies
23:59diluviennes, d'une violence inédite
24:01en France, l'heure est au bilan
24:03et au nettoyage. Depuis ce
24:05matin, les départements les plus touchés découvrent
24:07l'ampleur des dégâts. Dans le centre-est,
24:09les habitants et les professionnels d'Ardèche
24:11notamment, retroussent les manches,
24:13raclent la boue, pompent l'eau,
24:15ramassent les branches. La solidarité
24:17est au corps de toutes les actions.
24:19A présent, seule la Gironde reste
24:21concernée par la vigilance orange crue
24:23selon Météo France. Les ministres
24:25de la Défense du G7 se réunissent
24:27aujourd'hui à Naples, en Italie,
24:29sur fond d'escalade au Proche-Orient,
24:31où l'armée israélienne poursuit ses opérations
24:33contre le Hezbollah libanais, mais aussi
24:35ses frappes à Gaza, malgré la mort du chef
24:37du Hamas. L'Italie, qui assure
24:39la présidence tournante du groupe des sept pays
24:41les plus développés, a également inscrit à l'ordre du jour
24:43la guerre en Ukraine et la situation
24:45sécuritaire dans la région d'Asie-Pacifique.
24:47Les otages retenus dans la bande
24:49de Gaza ne seront pas libérés
24:51tant qu'Israël ne mettra pas fin
24:53à son offensive. C'est ce qu'a
24:55déclaré le Hamas hier soir en assurant
24:57que le décès de son chef, Yahya Sinouar,
24:59tué mercredi dans une opération
25:01israélienne dans le sud de Gaza
25:03renforcerait le mouvement. Dans le même
25:05temps, Joe Biden a souligné la nécessité
25:07de ramener les otages et de cesser
25:09la guerre à Gaza au plus vite.
25:11Merci beaucoup, félicité. Allez, on
25:13accueille à nouveau nos invités, ma chère
25:15félicité, Karim Abouique et Patrick Sarditti
25:17pour commenter cette actualité
25:19du samedi. Je vous salue
25:21tous les deux à nouveau.
25:23Je vous l'ai dit avec félicité, on a décidé
25:25d'être au plus près de vous, vous
25:27les victimes des crus.
25:29Le jour d'après, l'heure est au
25:31nettoyage. On était avec
25:33nos équipes sur le
25:35terrain. Nous étions tout à l'heure
25:37du côté de Limoni en
25:39Ardèche avec Noemi Hardy et Axel Reboux.
25:41Nous étions à Nonne avec Corentin Brio et
25:43Fabien Andoré. Nous allons retrouver
25:45Juliette Saadat et Charles Pousseau
25:47depuis Rive-de-Gillet dans la
25:49Loire. Là aussi, ça nettoie
25:51et ça nettoie, Juliette Saadat.
25:53Racontez-nous.
25:57Regardez, aujourd'hui, le temps
25:59s'est radouci. En tout cas, il ne pleut plus.
26:01L'heure est alors au bilan des dégâts
26:03et surtout au grand
26:05nettoyage. On se trouve ici dans
26:07le centre de Rive-de-Gillet où
26:09coule le gilet. Le gilet qui
26:11est sorti de son lit
26:13a complètement débordé,
26:15inondant toutes ces rues et
26:17surtout sinistrant des milliers de personnes.
26:19Aujourd'hui, le voisinage
26:21s'est organisé. Nous sommes avec
26:23Anne-Claire. Bonjour, Anne-Claire.
26:25Vous habitez plus loin, vous n'habitez pas ici
26:27mais vous êtes venue en renfort. Qu'est-ce que vous faites
26:29aujourd'hui ? En aide à nettoyer les rues,
26:31racler tout ce qui est boue,
26:33ramasser tous les déchets, essayer de
26:35rendre la ville dans l'état où elle était avant.
26:37Vous le faites par solidarité
26:39pour toutes les personnes qui ont été
26:41atteintes par ces inondations. Oui, tout à fait.
26:43Ce jeudi, l'eau est montée.
26:45Ça a été très soudain. Racontez-nous.
26:47Ça a été rapide. On a reçu
26:49des alertes de la mairie à partir de
26:5110h à peu près.
26:53Après, on a reçu
26:55plusieurs alertes. A midi et demi,
26:57une heure moins le quart, on avait l'alerte
26:59de débordement.
27:01Confinement des enfants dans les écoles.
27:03Vous m'avez raconté que les enfants se sont retrouvés
27:05confinés à l'école. Vous ne pouviez plus
27:07aller chercher vos enfants. On avait hâte de ne pas
27:09aller chercher les enfants. Trop de dangers
27:11par rapport à la crue.
27:13Après, à partir de
27:154h, on a pu récupérer les enfants
27:17dans les collèges
27:19et les écoles primaires.
27:21Jeudi soir,
27:27Petit problème
27:29de connexion à nouveau.
27:31C'était notre équipe
27:33sur place. Juliette Sada et
27:35Charles Pousseau depuis
27:37Rives-de-Gillet.
27:39On va retrouver tout de suite
27:41notre spécialiste scientifique
27:43Michel Chevalet.
27:45On a besoin
27:47de vos éclairages, mon cher Michel.
27:49Merci d'être avec nous et d'avoir
27:51accepté notre invitation.
27:53On l'a dit, on ne cesse
27:55de le répéter, situation
27:57exceptionnelle. Ça s'est produit
27:59et ça risque
28:01de se reproduire, Michel.
28:03Hélas.
28:05Bonjour Thierry. C'est dans la logique
28:07on disait toujours
28:09là où l'eau est passée, elle repassera.
28:11Là, on a eu un phénomène exceptionnel
28:13par son amplitude du
28:15et Karine Durand vous l'avez très bien
28:17expliqué, la convergence d'un certain
28:19nombre de paramètres. Ce n'était pas un hasard
28:21ce qui s'est produit. Mais en
28:23manière imagée, je dirais
28:25qu'aujourd'hui, on ne parle plus du réchauffement.
28:27Les spécialistes, ils parlent du changement
28:29de climat. C'est-à-dire
28:31vous avez bien compris, on a eu
28:33sur la moitié
28:35de la France, un climat de
28:37mousson, c'est-à-dire
28:39quelque chose de tropical.
28:41Et si ça se reproduit, les mêmes causes
28:43auront les mêmes effets, on aura les mêmes inulations
28:45etc. Voilà, ça c'est pour vous situer
28:47les choses. Donc, pour
28:49éviter, pour changer
28:51les choses, on ne va pas changer le climat.
28:53Par contre, on peut agir
28:55le premier point, c'est d'abord la prévision.
28:57La prévision a été bonne.
28:59Ils avaient bien dit, alertes rouges
29:01sur notamment 6 départements.
29:03Sauf que, Météo France,
29:05il était aux limites de ce qu'il
29:07savait faire aujourd'hui. Il n'avait pas
29:09prévu que ça allait avoir presque
29:11disons, un tiers de la France.
29:13Et le deuxième, c'est la quantité d'eau.
29:15Ils avaient prévu un épisode
29:17sénol normal,
29:19400 mm, oui. Mais là, on
29:21l'a enlevé par endroits, quasiment au double.
29:23Et c'est là que ça a conduit
29:25à la catastrophe. Donc, il va falloir
29:27réviser les modèles, les améliorer,
29:29se donner des moyens. Ça, c'est le premier
29:31point. Mais maintenant,
29:33comme il va tomber de l'eau
29:35en très grande quantité
29:37de temps à autre, bien sûr,
29:39j'espère pas en continuer comme la mousson,
29:41on se dit, qu'est-ce qu'il faut que l'on fasse
29:43pour minimiser les dégâts ?
29:45Je dirais, les services de secours,
29:47il faut le dire, il n'y a pas eu de victimes
29:49qui ont très bien fonctionné.
29:51Est-ce que l'on peut améliorer
29:53les choses ? La réponse, oui.
29:55Mais ça va être très long, très compliqué.
29:57Pourquoi ? Parce que notre mode
29:59de vie, notre agriculture,
30:01notre mode de transport, tout ça,
30:03c'était fait pour des climats tempérés.
30:05Mais pas face à des quantités
30:07d'eau énormes
30:09en si peu de temps.
30:11Je prends un exemple
30:13pour bien se comprendre. Vous voyez
30:15le pont du Gard, tout le monde le connaît.
30:17Vous avez vu, il y a le Gard,
30:19il est petit, le Gard, quand il pleut pas,
30:21il s'insèque. Les Romains ont fait
30:23un duc, vous avez vu,
30:25qui fait sept arches. Et le Gard n'en prend
30:27qu'une. Et on s'est dit, mais pourquoi ont-ils
30:29fait ça ? Parce qu'ils avaient
30:31bien noté qu'il y avait des graviers à droite
30:33et à gauche, et donc, s'il y avait
30:35des traces de passage d'eau, il fallait
30:37faire sept arches pour permettre
30:39des trucs, alors que, qu'est-ce que l'on a fait
30:41au pont du Gard ? On avait fait
30:43des parkings, on avait fait des baraques gaffriques.
30:45Quand le Gard a été encreux, vous vous en souvenez,
30:47une dizaine d'années, tout a été nettoyé
30:49et on est revenu à la classe départ.
30:51Il va falloir que l'on refasse une nouvelle
30:53géographie, enfin,
30:55que l'on reprend,
30:57que l'on fasse
30:59des modélisations, c'est-à-dire en 3D
31:01à l'aide des satellites, des bassins versants,
31:03des quantités d'eau qu'on trouve,
31:05qu'on fasse des modèles, que l'on modélise
31:07les écoulements, que l'on
31:09analyse le niveau des nappes phréatiques,
31:11quand elles sont gorgées,
31:13comment elles vont se déverser, etc.
31:15Donc, vous voyez, c'est toute une science,
31:17j'oserais dire, qu'il va falloir développer
31:19pour faire face à, pour être,
31:21pour corriger,
31:23mais on ne pourra pas
31:25empêcher malheureusement les inondations.
31:27Vous ne changerez pas les villes, vous ne changerez
31:29pas l'aménagement des campagnes.
31:31Michel,
31:33Patrice a dit une petite question
31:35à vous poser, très rapidement Patrice, parce qu'on va
31:37retourner à Yves De Gillet.
31:39Bonjour Michel, j'ai parfaitement compris
31:41que malgré tout ce qu'on peut essayer de faire,
31:43c'est beaucoup de sparadraps sur des
31:45jambes de bois, à moins d'un budget
31:47considérable. Mais alors, pour les
31:49générations futures, ne faut-il
31:51pas quand même envisager des
31:53architectures très différentes ?
31:55Si, si, si, si, si, mais
31:57mon cher Patrice, vous avez raison, mais bien sûr,
31:59faire des architectures, c'est-à-dire
32:01dire, on va surélever les ponts, pour que
32:03l'eau passe, c'est un boulot énorme,
32:05on sait faire surélever des ponts,
32:07mais par exemple, on pourrait éviter,
32:09vous avez raison, que l'accumulation
32:11des bois coupés que l'on laissait
32:13le long des rivières, ont été emportés
32:15par l'eau, vous avez vu, ça fait un bouchon
32:17sur un pont, et ça fait le débarquement,
32:19ça, on aurait pu l'éviter,
32:21on aurait pu éviter de canaliser
32:23la rivière qui traverse Annenay,
32:25qui était canalisée, et même qui était
32:27souterraine, ça, on pourrait l'éviter,
32:29donc il va falloir revoir la copie
32:31de ce côté-là, mais vous ne changerez pas
32:33du jour au lendemain, mon cher Patrice,
32:35l'architecture de nos villes,
32:37on ne peut que corriger
32:39pour minimiser les dégâts.
32:41Merci beaucoup pour toutes ces précisions,
32:43mon cher Michel Chevalet,
32:45toujours aussi complet, et aussi
32:47précis, et merci d'avoir
32:49accepté notre invitation d'Emily News,
32:51avec félicité Kindoky. On va reprendre
32:53la direction de Rives-de-Gillet,
32:55et on a retrouvé le fil rouge
32:57avec le fil vert, et on a surtout retrouvé
32:59Juliette Saada avec Charles Pousseau,
33:01au plus près des sinistrés
33:03de la commune, Juliette.
33:07Oui, regardez,
33:09Thierry, je suis avec
33:11Anne-Claire. Anne-Claire habite
33:13un peu plus loin dans la commune,
33:15elle n'a pas été impactée par les inondations,
33:17mais elle est venue aujourd'hui en renfort.
33:19Vous êtes venue prêter main forte,
33:21qu'est-ce que vous faites aujourd'hui ?
33:23On nettoie les rues de Rives-de-Gillet
33:25pour rendre la ville
33:27dans l'état où elle était avant les inondations.
33:29Beaucoup de travail,
33:31mais on va y arriver, tous.
33:33Vous imaginez un week-end
33:35comme ça, occupé dans la boue,
33:37les pieds dans la boue ?
33:39Pas du tout,
33:41mais c'est l'entraide.
33:43L'eau est montée
33:45très soudainement ce jeudi,
33:47racontez-nous. Vers 10h du matin,
33:49on a reçu une alerte de la mairie qui nous informait
33:51de la crue imminente
33:53du Gillet,
33:55et vers 1h45, nouvelle alerte,
33:57on nous disait que le Gillet débordait,
33:59qu'il fallait se mettre en sécurité, ne pas aller
34:01à l'école chercher les enfants.
34:03Après, on a été informés
34:05au fur et à mesure de la journée,
34:07et on voit les dégâts après.
34:11L'eau est montée jusqu'à 4 mètres de hauteur,
34:13une montée des eaux qui rappelle
34:15des mauvais souvenirs pour certains,
34:17puisque le Gillet était déjà sorti de son lit,
34:19il avait débordé en 2008.
34:21Aujourd'hui, le cours d'eau
34:23est re-rentré dans son lit,
34:25il est en train
34:27toujours de redescendre, mais ici,
34:29les dégâts sont importants,
34:31même si la solidarité se mobilise.
34:33Gros nettoyage en perspective
34:35ce week-end, mais la commune
34:37se réjouit quand même de ne déplorer
34:39aucune perte ni blessée dans la commune.
34:41Et c'est bien cela,
34:43le plus important, Juliette Saadar
34:45avec Charles Pousseau.
34:47Depuis Rives-de-Gillet, on vous retrouvera tout au long
34:49de l'après-midi, et notamment avec Félicité Kinnocki
34:51dans 180 minutes
34:53infos, week-end, et avec
34:55Karima qui nous accompagnera.
34:57On va changer de sujet, si vous le voulez bien,
34:59on va revenir sur cette histoire de ce
35:01cycliste tué à Paris.
35:03Précision, l'automobiliste a été
35:05mis en examen pour meurtre après avoir roulé
35:07volontairement, je le rappelle, sur le cycliste.
35:09Il a été placé en détention provisoire.
35:11Ce qui n'est qu'un hommage
35:13à ce cycliste de 27 ans, qui va être rendu un peu
35:15partout en France d'ailleurs, sous l'impulsion
35:17de l'association Paris en Seine, dont il
35:19était membre, c'est important de le rappeler.
35:21Et il y aura un rassemblement à Paris,
35:23place de la République, à 14h.
35:25Je voulais vous faire réagir, Karima
35:27et Patrice, c'est 17h
35:29midi, et non pas 14h, pardonnez-moi,
35:3117h. Je voulais vous faire réagir également
35:33sur cette idée d'Anne Hidalgo de renommer
35:35un lieu de la capitale en l'honneur
35:37de ce cycliste qui s'appelle Paul
35:39Vaille. Karima, comment
35:41réagissez-vous à cette
35:43initiative d'Anne Hidalgo?
35:45Écoutez, on peut
35:47faire toutes sortes parfois de reproches
35:49ou quoi que ce soit, madame Hidalgo,
35:51mais là-dessus, je pense qu'il y a un vrai
35:53sujet quand même sur les
35:55cyclistes. Moi, je pense que c'est quand même une bonne idée.
35:57C'est-à-dire qu'il y a
35:59aussi, je trouve,
36:01une forme de rage qu'on voit
36:03de plus en plus, une sorte d'impatience,
36:05de rage. On verra
36:07bien sûr, il y a une enquête, je présume
36:09pas, de ce qui s'est passé, mais on voit
36:11quand même la question des incivilités
36:13dans les rues, que ce soit pour les piétons,
36:15les voitures, tout le monde. Je mets vraiment
36:17cette cohabitation
36:19sur les routes, elle est
36:21problématique aujourd'hui.
36:23Et on voit aussi notamment dans ce que si
36:25on parle d'un jeune cycliste qui
36:27est mort, on verra
36:29pour les suites, mais il y a quand même, je pense,
36:31une sensibilisation à avoir aussi.
36:33Et si ça peut permettre de
36:35le faire, pourquoi pas.
36:37Patrice, quel est votre regard
36:39sur cette initiative d'Anne Hidalgo?
36:41Alors, j'ai un regard
36:43très trouble.
36:45En faisant de la démagogie,
36:47en faisant de la démagogie,
36:49je vais dire qu'il est tout à fait normal
36:51d'avoir un nom de place
36:53de rue pour une
36:55victime de ce type, surtout que
36:57c'était un militant
36:59de la cause cycliste, évidemment.
37:01Et c'est très regrettable, évidemment,
37:03que ce jeune homme soit mort.
37:05Maintenant, sans faire de démagogie,
37:07ce n'est pas parce
37:09qu'il y a
37:11une victime, simplement
37:13qu'il faut faire des bouleversements
37:15dans tous les sens. Moi, je veux
37:17bien que les cyclistes,
37:19et il y en a énormément dans les
37:21grandes villes, d'ailleurs un petit peu partout,
37:23je veux bien
37:25qu'ils soient
37:27prioritaires dans certains cas,
37:29mais pas aux dépens de tous les
37:31autres. Or, moi, je suis désolé, je suis
37:33un automobiliste.
37:35C'est embêtant de parler de ça maintenant
37:37parce qu'il y a ce malheureux
37:39qui est décédé. Il faut penser à sa famille.
37:41Mais il ne faut pas
37:43exagérer quand même.
37:45Les automobilistes sont
37:47continuellement agressés également
37:49par des cyclistes
37:51qui franchement pensent avoir
37:53tous les droits. Même dans mon
37:55cas personnel, je n'ai pas
37:57cédé le passage parce que c'était dangereux
37:59à un cycliste et on m'a
38:01arraché mon essuie-glace.
38:03Ça n'est pas normal.
38:05– La cohabitation est difficile. – Le sourire goguenard
38:07de certains
38:09qui menacent de coups de poing
38:11en passant, évidemment, qui filent.
38:13Moi, je ne connais pas le monsieur
38:15qui a fait ça.
38:17On estime d'un seul coup, mais ça c'est
38:19que c'est un salopard,
38:21que c'est un meurtrier.
38:23Je ne le connais pas. Je sais simplement
38:25qu'apparemment, ça n'est pas un violent,
38:27qu'il n'était pas un coutumier du fait.
38:29Il a eu un coup de son extrêmement
38:31malheureux et
38:33impensable, mais qu'il ait voulu
38:35se servir de sa voiture comme d'une arme
38:37pour tuer quelqu'un, je n'y crois pas.
38:39– Faut-il supprimer
38:41les peines de sursis en cas
38:43de refus d'obtempérer ? Vous voyez, on reste un peu
38:45dans le même sujet. C'est en tout cas
38:47ce que propose le député de la droite
38:49républicaine, Yann Boucard, et dans une proposition
38:51de loi, l'élu entend protéger davantage
38:53les forces de l'ordre, évidemment,
38:55et augmenter la sécurité routière. On va tous là
38:57avec Adrien Spiteri, et je vous interroge tous les deux
38:59sur le sujet.
39:01– Une scène d'une extrême
39:03violence. C'était il y a un mois
39:05où Cheynais dans les Yvelines.
39:07Un individu percutait un policier
39:09après avoir refusé d'obtempérer.
39:11Le 26 août à Mougins,
39:13Éric Comine était lui aussi victime
39:15d'un chauffard, un choc fatal
39:17pour le gendarme. Face à ces drames
39:19à répétition, le député
39:21Yann Boucard fait une proposition.
39:23– Il ne peut plus y avoir de sursis
39:25lors d'un refus d'obtempérer.
39:27Il faut que ceux qui commettent ces délits
39:29sachent qu'il y a une sanction d'emprisonnement.
39:31– Cette proposition de loi
39:33a été déposée par le député,
39:35mais qu'en pensent les policiers ?
39:37– Je pense que c'est un sujet intéressant
39:39qui peut avoir aussi
39:41un effet dissuasif.
39:43On ne doit pas en France aujourd'hui
39:45considérer que c'est tabou
39:47de prendre du ferme.
39:49– Pour ce policier,
39:51les sanctions actuelles ne sont pas suffisamment fermes.
39:53– Les refus d'obtempérer,
39:55dans la loi,
39:57elle a évolué.
39:59On est passé d'un an à deux ans
40:01d'emprisonnement, mais malheureusement
40:03ce n'est pas toujours appliqué, c'est rarement appliqué.
40:05La sanction est toujours très légère.
40:07– Selon le ministère de l'Intérieur,
40:0925 700 refus d'obtempérer
40:11ont été enregistrés chaque année
40:13entre 2016 et 2023,
40:15soit 70 refus par jour.
40:19– Réaction Patrice sur cette mesure
40:21et là ces refus d'obtempérer
40:23que nous ne cessons
40:25de commenter sur ces plateaux
40:27et il est urgent d'agir évidemment.
40:29Comment percevez-vous cette initiative
40:31de ce député ?
40:33– Moi je ne suis pas juge.
40:35Je pense que comme
40:37dans beaucoup d'autres cas,
40:39des migrants tout à l'heure et de l'AME
40:41et tout ça, ça doit faire partie
40:43des cas par cas.
40:45Il y a différentes sortes
40:47de sursis, le simple,
40:49le sursis avec mise à l'épreuve,
40:51le partiel,
40:53le probatoire.
40:55Il est évident qu'un refus
40:57d'obtempérer c'est inadmissible.
40:59Surtout, on parlait de victimes
41:01à l'instant à propos de ce malheureux
41:03en vélo,
41:05il ne faut surtout pas
41:07accepter les refus d'obtempérer,
41:09il ne faut surtout pas mettre en péril
41:11les forces de l'ordre
41:13qui se chargent d'assurer
41:15la sécurité. Alors qu'il y ait
41:17des peines de sursis
41:19qui disparaissent
41:21pour certains
41:23qui sont des récidivistes,
41:25je comprendrais
41:27parfaitement. Maintenant, celui
41:29qui ferait entre guillemets
41:31une boulette qui soit pas trop grave,
41:33est-ce qu'il faut
41:35vraiment, vraiment, vraiment, vraiment
41:37l'enfermer? Je n'en sais rien.
41:39Une fois de plus, je ne suis pas juge.
41:41Karima?
41:43J'ai l'impression qu'il existe déjà des lois,
41:45il y a déjà des peines qui sont prévues
41:47et on ne les applique pas toujours
41:49déjà en ce moment. Alors j'ai l'impression
41:51que parce qu'on se sent impuissant
41:53face à la situation actuelle,
41:55on décide d'en rajouter une couche
41:57et de vouloir être encore plus sévère
41:59et se dire que ça va être l'emprisonnement automatique.
42:01Revenons à la base,
42:03il y a déjà des peines prévues en fonction
42:05et il y a, oui,
42:07cette individualisation des peines
42:09en fonction des profils qui exigent.
42:11Je crois que ce serait déjà un pas
42:13en avant et ça revient
42:15en fait à cette vraie
42:17question sur les peines planchées,
42:19vous l'avez mentionné, notamment
42:21pour les récidivistes. Moi, je crois que c'est là
42:23qu'il faut agir parce qu'on l'a vu,
42:25parfois il y a des attaques frontales
42:27envers des forces de l'ordre, des attaques
42:29violentes et le résultat
42:31des courses, les sanctions pénales
42:33ne suivent pas. Donc, je trouve que c'est
42:35plutôt ça l'urgence, plutôt que de
42:37vouloir faire du mur à mur, effectivement
42:39et on risque
42:41à ce moment-là, je trouve qu'on...
42:43J'ai l'impression qu'on veut
42:45envoyer des images très fortes,
42:47on met les lumières rouges
42:49comme ça et on pourrait
42:51avant tout déjà s'occuper des
42:53multirécidivistes violents et
42:55on a l'impression que les peines ne suivent pas toujours dans leur cas.
42:57Mais on a la pensée
42:59pour l'épouse de ce gendarme,
43:01vous vous souvenez, qui a été victime
43:03d'un refus d'obtempérer mortel
43:05qui est le secret du cœur dont
43:07tout le monde se souvient.
43:09Là, vous parlez d'un cas, effectivement,
43:11il y a eu une conséquence grave,
43:13c'est un peu ce que je disais, ça c'est des attaques frontales,
43:15c'est autre chose. Là, il y a la volonté,
43:17c'est de se servir de sa voiture
43:19comme d'une arme et alors là, évidemment,
43:21évidemment qu'il faut un emprisonnement,
43:23bien entendu. Bien sûr.
43:25Les amis, c'est déjà la fin
43:27de ce Midi News
43:29Week-end, merci de nous avoir
43:31accompagnés, merci
43:33à l'équipe qui nous a accompagnés,
43:35ma chère félicité, je cite David Brunet,
43:37évidemment, Abiba M. Philo
43:39qui travaille le week-end, Abiba M. Philo maintenant,
43:41Saïd Hamda,
43:43Axel Thomas, merci à la promotion,
43:45Raphaël de Montferrand, merci aux équipes Orangy,
43:47à la réalisation, c'était la délicieuse Virginie,
43:49à la vidéo, c'était l'excellente Juliette, au son, c'était
43:51l'excellent Anatol, ils sont tous parfaits,
43:53il faut toujours se mettre bien avec la technique,
43:55évidemment, ce sont eux qui maîtrisent tout,
43:57vous savez. Vous pouvez revivre
43:59cette émission sur notre site cnews.fr,
44:01tout de suite c'est face à
44:03Michel Onfray avec l'excellente
44:05Laurence Ferrari et puis nous on se retrouve
44:07à 14h, félicité.
44:09Karima. Bien sûr.
44:11Bien sûr. On commence à peine.
44:13Vous êtes prêtes pour le marathon jusqu'à 17h.
44:15180 minutes Info Week-end, on a beaucoup de choses
44:17à vous raconter et encore une fois, on sera
44:19au plus près de vous,
44:21les victimes de ce déluge,
44:23c'est le moins que l'on puisse dire,
44:25du jamais vu depuis
44:2740 ans et le jour d'après,
44:29ben oui, ça nettoie,
44:31ça déblaie, nos équipes sont sur
44:33le terrain, mais on vous parlera de beaucoup de choses aussi.
44:35Allez, à tout à l'heure, on se retrouve
44:37dans une heure, très précisément. A tout à l'heure.