Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE
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00:00:00 Il est 11h, bonjour, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver en ce dimanche 1er octobre.
00:00:06 Et oui déjà dimanche 1er octobre, 11h-13h, c'est Midi News Weekend, ce sont les horaires du dimanche.
00:00:12 Des témoignages, des reportages et évidemment des débats, présentation de l'équipe qui m'entoure dans quelques instants,
00:00:17 mais tout de suite le sommaire de notre première heure.
00:00:20 On commencera notre émission en prenant la direction du barin.
00:00:24 On est toujours sans nouvelles de Lina, une semaine après la disparition de l'adolescente de 15 ans.
00:00:28 Hier, la maison d'un habitant de la commune de Plaine où réside Lina a été fouillée et des scellés ont même été posés.
00:00:34 On sera sur place dans quelques instants avec notre équipe, Solène Boulan et Olivier Gangloff.
00:00:41 Dans Midi News Weekend, on ira en Bretagne.
00:00:43 Pourquoi en Bretagne ? Parce que les habitants de Carré ont manifesté hier contre la fermeture de nuit des urgences de la ville.
00:00:49 Pour manifester leur colère, ils ont braqué carrément une catapulte devant la préfecture.
00:00:53 Image insolite et étonnante, c'est un sujet évidemment.
00:00:56 Midi News Weekend. Et puis, et puis, nous sommes dimanche.
00:00:59 Et le dimanche, c'est Élodie Huchard dans Midi News Weekend.
00:01:03 On va beaucoup parler politique avec elle.
00:01:05 Éric Ciotti parle et c'est dans le parisien.
00:01:07 Le patron DLR dénonce un budget de camouflage du gouvernement.
00:01:11 Fabien Roussel parle.
00:01:13 Lui, il étrie son ex-ami de la dupesse, Jean-Luc Mélenchon.
00:01:15 Cela nécessite là aussi quelques petits commentaires.
00:01:18 Enfin, Manuel Bompard, le député éléphite et l'invité de Sonia Mabrouk il y a quelques instants,
00:01:23 dans le grand rendez-vous d'écliptage, Élodie Huchard, vous avez beaucoup, beaucoup de travail en ce dimanche matin.
00:01:30 Voilà pour notre sommaire de notre première heure en ce dimanche 1er octobre.
00:01:33 Je le répète, merci de nous accueillir.
00:01:34 Nous sommes ensemble durant deux heures.
00:01:35 Mais tout de suite, place à l'info avec Isabelle Piboulot.
00:01:39 Bonjour Isabelle.
00:01:40 Bonjour Thierry. Bonjour à tous.
00:01:41 Vous l'avez dit, nous sommes le 1er octobre et en ce début de mois,
00:01:45 des changements s'imposent plus ou moins insatisfaisants.
00:01:48 Aide aux logements, prix du gaz ou encore soins dentaires.
00:01:51 On fait le point avec Adrien Spiteri.
00:01:54 Bonne nouvelle, notamment pour les Français les plus modestes,
00:01:57 puisqu'un certain nombre d'aides sont revalorisées ou élargies.
00:02:01 Exemple d'abord avec l'APL, l'aide personnalisée aux logements.
00:02:04 Elle est revalorisée de 3,5%.
00:02:07 Objectif, faire face à la hausse des loyers.
00:02:10 Autre changement, le plafond du LEP, le livret d'épargne populaire.
00:02:14 Il passe de 7700 à 10 000 euros.
00:02:17 Son taux d'intérêt, lui, ne change pas et reste à 6%.
00:02:21 Et puis l'aide également versée aux personnes en situation de handicap
00:02:24 ayant des revenus modestes appelées AAH,
00:02:28 est désormais déconjugalisée.
00:02:29 Alors qu'est-ce que cela veut dire ?
00:02:31 Eh bien qu'elle est attribuée et calculée sans tenir compte des revenus du conjoint.
00:02:36 Alors on ferme cette page Bonne Nouvelle et on aborde maintenant
00:02:38 des sujets un peu moins réjouissants, des sujets qui fâchent,
00:02:42 avec notamment l'augmentation du prix du gaz, plus 9,21 euros le mégawatt-heure.
00:02:48 Mais ce n'est pas la seule augmentation en ce début du mois d'octobre,
00:02:50 puisque le coût des livraisons de livres également achetés sur Internet
00:02:55 va augmenter dans le détail.
00:02:57 Pour une commande inférieure à 35 euros,
00:02:59 eh bien des frais de livraison sont désormais obligatoires.
00:03:02 Objectif encouragé, les ventes en librairie physique
00:03:06 et puis également les soins dentaires sont également moins bien remboursés
00:03:10 par la Sécurité sociale à hauteur de 60% contre 70% auparavant.
00:03:15 Enfin, on ne pouvait pas parler de ces changements
00:03:18 en ce début du mois d'octobre sans aborder la baguette de pain.
00:03:21 Les boulangers doivent désormais réduire la teneur en sel,
00:03:24 soit 1,4 g de sel pour 100 g de pain.
00:03:28 Alors cela aura-t-il un impact sur le goût ? A vous de juger.
00:03:32 On vient de le voir, la teneur en sel dans le pain va donc diminuer.
00:03:36 Manger moins salé permet notamment de faire baisser la tension artérielle
00:03:40 et le risque de maladies cardiovasculaires.
00:03:42 Les boulangers vont donc s'adapter,
00:03:44 mais ce nouvel effort fait grincer des dents certains artisans.
00:03:47 Reportage en Loire-Atlantique de Michael Chahyou.
00:03:50 A partir du 1er octobre, nouveau coup de frein sur le sel dans le pétrinement.
00:03:55 D'un gramme 5 pour 100 g de pain,
00:03:57 on passe à un gramme 4 chez les boulangers traditionnels.
00:04:01 Ça complique les choses, estime cet artisan.
00:04:04 Je trouve que c'est très peu,
00:04:06 puisque le sel apporte beaucoup de goût au niveau du pain.
00:04:10 Et au niveau de l'étape de fabrication, il a son rôle à jouer aussi.
00:04:15 Au niveau de la fermentation, au niveau de la couleur par rapport à la cuisson.
00:04:20 Depuis 2015, la quantité de sel dans le pain a déjà fondu de 20%
00:04:24 sous l'impulsion des boulangers eux-mêmes.
00:04:26 Pour pallier cette baisse, plusieurs techniques existent.
00:04:30 Ajouter plus de levain ou encore utiliser une fermentation longue.
00:04:33 Cette fermentation-là va durer 24 heures.
00:04:36 Et c'est avec ces techniques-là qu'on donne du goût au pain
00:04:40 en mettant un peu moins de sel.
00:04:42 Tout ce qu'on fait, on le fait pour nos clients aussi.
00:04:45 Et puis pour notre santé, pour la santé de nos clients.
00:04:48 L'Organisation mondiale de la santé préconise 5 g de sel par jour,
00:04:52 alors que les Français sont plutôt à 8.
00:04:55 On se trompe de cible, estime ce boulanger.
00:04:57 Si vous mangez une baguette bagatelle entière,
00:05:00 vous allez manger un gramme de sel, alors qu'on a le droit à 5 g.
00:05:03 Je pense qu'il y a beaucoup d'autres produits bi-industriels,
00:05:06 les jambons, les pâtes cuisinées et autres,
00:05:08 qui, eux, en contiennent beaucoup pour leur conservation
00:05:11 et pour aussi masquer un peu les goûts.
00:05:13 Pendant un an, la Confédération nationale de la boulangerie
00:05:16 organisera des contrôles chez ses adhérents
00:05:19 en espérant ne pas avoir recours à la réglementation.
00:05:22 Ça croustille !
00:05:24 Aujourd'hui débute Octobre Rose,
00:05:26 campagne pour sensibiliser la population au cancer du sein.
00:05:30 À cette occasion, la Tour Eiffel, l'Arc de Triomphe
00:05:32 ou encore l'Assemblée nationale s'élimineront en rose ce soir.
00:05:36 Chaque année en France, environ 60 000 nouveaux cas sont détectés,
00:05:39 mais plus de 3 cancers du sein sur 4 sont guéris grâce au dépistage.
00:05:44 Écoutez Sandrine Planchon, directrice de l'association Ruben Rose,
00:05:47 invitée sur notre antenne ce matin.
00:05:49 C'est le premier cancer qui provoque la mortalité chez les femmes,
00:05:53 mais encore une fois, pris à un stade précoce,
00:05:57 avec des progrès de recherche, des traitements beaucoup plus ciblés,
00:06:01 beaucoup plus diversifiés, une chirurgie qui est beaucoup moins invasive,
00:06:06 les femmes peuvent en guérir.
00:06:08 Et c'est vraiment le message qu'on veut faire passer,
00:06:11 ce n'est pas être anxiogène, mais c'est de dire aux femmes,
00:06:14 faites-vous suivre régulièrement par un professionnel de santé,
00:06:19 pratiquez également l'autopalpation qui ne dispense pas,
00:06:22 je précise, d'aller voir un professionnel de santé chaque année,
00:06:26 mais vraiment soyez dans la prévention.
00:06:30 Enfin dans l'actualité internationale,
00:06:32 explosion en Turquie, un attentat suicide a frappé le cœur d'Ankara,
00:06:36 dans un quartier qui abrite de nombreux ministères et le Parlement.
00:06:40 Un individu s'est fait exploser, le second a été neutralisé.
00:06:44 Deux policiers ont été légèrement blessés par les flammes provoquées par l'explosion.
00:06:48 Une attaque survenue à quelques heures de l'ouverture de la nouvelle session parlementaire
00:06:53 qui doit valider l'entrée de la Suède dans l'OTAN.
00:06:56 Voilà pour le point sur l'actualité.
00:06:58 Je vous retrouve dans 30 minutes, tout de suite,
00:07:00 Midi News avec vous Thierry Cabane.
00:07:01 Merci ma chère Isabelle.
00:07:03 Le rendez-vous est pris, Midi News The Weekend, c'est parti.
00:07:05 Nous sommes ensemble jusqu'à 13h.
00:07:06 Je vous présente l'équipe qui m'entoure, une équipe fidèle, Naïma Mfadel,
00:07:09 la CIS, chargée de mission politique de la ville.
00:07:12 Vous allez bien ?
00:07:12 Oui, très bien.
00:07:13 Bonjour Thierry.
00:07:14 On a beaucoup de choses, c'est pour ça que je vais très rapidement.
00:07:16 Kevin Boss fait professeur d'histoire.
00:07:17 Bonjour Thierry.
00:07:18 Très bien et vous ?
00:07:19 Joseph Touvenel, ravi de vous retrouver en ce dimanche,
00:07:21 directeur de la rédaction Capital Social.
00:07:23 Bonjour Thierry.
00:07:23 Et puis dimanche, c'est politique.
00:07:25 Élodie Huchard, j'honneure sa présence avec beaucoup de sujets pour vous.
00:07:29 Oui.
00:07:29 Vous avez prévu beaucoup de travail.
00:07:31 Allez, on va commencer ce Midi News Weekend par évoquer la disparition de Lina.
00:07:36 Huit jours après la disparition de Lina, 15 ans dans le barin,
00:07:38 le mystère, vous le savez, reste entier.
00:07:40 Les recherches menées depuis hier n'ont rien donné à ce stade.
00:07:43 Toutes les hypothèses, oui je dis bien, toutes les hypothèses sont sur la table.
00:07:46 Et hier, des ossements ont été découverts sur le bas-côté.
00:07:48 On en a parlé dans cette émission avant d'être identifiés comme de nature animale.
00:07:52 Et hier aussi, une maison a été mise sous-scellée dans un hameau
00:07:55 près de là où habite justement Lina.
00:07:56 Et c'est justement là qu'on va retrouver nos envoyés spéciaux,
00:07:59 Solène Boulan et Olivier Gangloff.
00:08:01 Bonjour Solène, quelles sont les toutes dernières informations en votre possession ?
00:08:06 Bonjour Thierry.
00:08:09 Alors oui, ici on est donc à Diespars,
00:08:11 hameau de la commune de Plende où est originaire Lina.
00:08:15 Une maison a donc été mise ici sous-scellée par la gendarmerie hier soir.
00:08:20 Cette maison, elle est située derrière nous à une centaine de mètres.
00:08:24 Il y a une voiture de gendarmerie qui bloque l'accès.
00:08:27 Pour l'instant, aucune communication officielle n'a été réalisée par le procureur.
00:08:32 Aucune information non plus sur une potentielle garde à vue.
00:08:35 Ce que l'on peut vous dire, ce dont on est sûr,
00:08:37 c'est qu'on est toujours officiellement dans le cadre d'une enquête préliminaire
00:08:40 ouverte pour disparitions inquiétantes.
00:08:43 Cette mise sous-scellée a donc été ordonnée par le procureur,
00:08:47 à savoir qu'en cas de crime, c'est quasiment automatique.
00:08:50 Les enquêteurs placent donc immédiatement sous-scellée la maison
00:08:53 pour que la scène soit figée dans le cadre d'une éventuelle reconstitution
00:08:57 pour éviter, bien sûr, une modification des lieux et des preuves.
00:09:02 Et d'ailleurs, l'IRCGN, l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale,
00:09:07 est arrivé vers 9h30 ce matin.
00:09:09 Nous attendons pour l'heure des nouvelles du procureur de Saverne
00:09:13 qui devrait communiquer dans la matinée.
00:09:15 Merci beaucoup Solène Boulan.
00:09:18 Vous êtes accompagnée par Olivier Gangloff.
00:09:19 Et n'hésitez pas à intervenir si, évidemment,
00:09:22 vous avez de nouvelles informations dans le courant de cette émission.
00:09:24 Une réaction, Kévin Bossuet, que dire ?
00:09:26 Effectivement, l'inquiétude monte et elle ne cesse de monter.
00:09:29 Que dire ? En effet, l'inquiétude monte et je me mets à la place de la mère.
00:09:33 Ça doit être horrible de ne pas savoir ce qui est arrivé à sa fille,
00:09:37 de ne pas savoir si on va la retrouver,
00:09:39 si on la retrouve, dans quel état on va la retrouver.
00:09:43 Et puis moi, ce qui m'a choqué ces dernières semaines,
00:09:45 c'est véritablement ce qui se passe sur les réseaux sociaux,
00:09:48 où vous avez des gens qui instrumentalisent cette affaire,
00:09:51 qui prétendent, qui vont accuser, par exemple,
00:09:53 le petit ami de Lina,
00:09:56 qui vont mener des soi-disant enquêtes pour essayer de la retrouver.
00:10:01 Et on avait vu la même perversité lors de l'affaire du petit Émile.
00:10:06 Vous avez même sur TikTok des lives avec des soi-disant voyantes
00:10:09 ou des soi-disant enquêteurs qui prétendaient savoir
00:10:13 où était caché le petit Émile.
00:10:14 Je pense qu'on est au compte de l'indécence.
00:10:17 Parfois, les réseaux sociaux, c'est bien,
00:10:19 mais parfois, on y trouve tout et n'importe quoi
00:10:21 et on ne respecte pas la maman et on ne respecte même pas Lina.
00:10:26 Et je trouve ça dramatique.
00:10:28 Vous avez raison de faire le parallèle avec cette affaire de Émile.
00:10:30 Joseph Touvenel, quel est un peu votre sentiment ?
00:10:33 Je suis entièrement d'accord avec Kevin
00:10:34 et puis on n'a pas grand-chose à dire,
00:10:36 si ce n'est à penser à la famille, aux proches et à cette jeune fille.
00:10:41 Mais ce qui me frappe, c'est qu'en France par an,
00:10:43 il y a plus de 900 disparitions de mineurs.
00:10:46 Je ne parle pas de fugues.
00:10:47 Quand on prend les fugues, c'est des chiffres 58 000, etc.
00:10:50 Je ne parle pas d'enlèvement parentaux,
00:10:52 je parle de disparition de mineurs.
00:10:54 Plus de 900 par an en France.
00:10:56 Alors, un certain nombre sont retrouvés,
00:10:57 mais je trouve que le chiffre est énorme et pour moi incompréhensible.
00:11:01 Allez, sans transition, très rapidement,
00:11:03 je vais peut-être vous faire agir là-dessus.
00:11:04 15 personnes ont été interpellées mardi et mises en examen après l'incendie.
00:11:07 Vous le savez, on en a beaucoup parlé dans Mini News Weekend
00:11:11 de la maire de la ville de Percendres-le-Valdoise.
00:11:14 Ces individus avaient également honobagé le poste de police municipale
00:11:17 le 30 juin dernier lors des émeutes liées à la mort du jeune Naël à Nanterre.
00:11:21 Les mises en cause ont été placées sous contrôle judiciaire au 1er août.
00:11:24 1989 personnes ont été ainsi condamnées,
00:11:28 dont 90 % à une peine d'emprisonnement selon le ministère de la Justice.
00:11:31 Petite réaction autour de ce plateau.
00:11:32 Joseph, Naïma.
00:11:35 Naïma.
00:11:36 Non, mais c'est très bien si les incendies ont été pris,
00:11:39 donc maintenant qu'ils sont pris,
00:11:40 s'ils se sont rues, ils doivent être sanctionnés fortement.
00:11:44 Mais n'oublions pas le travail des idéologues
00:11:46 qui poussent à la violence,
00:11:48 qui poussent à aller dans la rue,
00:11:49 qui poussent à incendier,
00:11:51 qui ne veulent pas reconnaître le travail de la police,
00:11:53 qui ne veulent pas reconnaître le travail d'un certain nombre d'autorités
00:11:55 et qui s'assièrent joyeusement sur les lois de la République
00:11:58 en nous disant "la République, c'est nous".
00:12:01 Allez, Léodie Huchard est avec nous.
00:12:02 Premier dossier sur lequel je vais vous demander votre analyse.
00:12:05 Emmanuel Macron sera en visite demain dans le loter Garonne,
00:12:08 très jolie commune de Tonnins d'ailleurs.
00:12:10 Le président de la République doit inaugurer une caserne de gendarmerie
00:12:12 et doit confirmer l'installation de 200 brigades de gendarmerie
00:12:16 fixes ou mobiles déjà promises en 2022 sur tout le territoire français.
00:12:20 Oui, ce n'est pas une annonce puisque, effectivement,
00:12:21 on en avait parlé à Nice le 10 janvier 2022.
00:12:25 Il sera donc à Tonnins avec le ministre de l'Intérieur.
00:12:27 Alors attention, la brigade qui va inaugurer pour le coup
00:12:29 n'est pas concernée par ces 200 brigades.
00:12:33 Donc 200 brigades qui vont être installées évidemment en zone gendarmerie,
00:12:36 donc rurale ou périurbaine.
00:12:37 Le but, c'est de renforcer la sécurité dans les territoires.
00:12:41 L'Élysée parle de mouvements historiques parce que jusque là,
00:12:43 on voyait plutôt ces brigades fermées.
00:12:45 Entre 2007 et 2016, ce sont plus de 500 brigades de gendarmerie
00:12:49 qui ont été fermées.
00:12:51 Il y a un double objectif pour le gouvernement.
00:12:53 D'abord, évidemment, assurer une police de proximité,
00:12:56 de sécurité du quotidien.
00:12:57 Il faut renforcer la présence sur le terrain et puis renforcer aussi
00:13:01 le maillage territorial, comme c'est le cas déjà, par exemple,
00:13:03 avec les maisons France Service.
00:13:04 Vous l'avez dit, deux types de brigades, des brigades mobiles
00:13:07 avec environ six gendarmes qui pourront être dans un camion
00:13:10 et intervenir d'une ville à l'autre en fonction des besoins
00:13:13 et des brigades fixes, donc en dur, où là, il pourra y avoir
00:13:15 jusqu'à une dizaine de gendarmes.
00:13:17 En tout, d'ici à 2027, c'est donc 2144 gendarmes supplémentaires.
00:13:21 Que ce soit les brigades mobiles ou fixes, ils seront équipés
00:13:24 de la même manière.
00:13:25 Les premières créations de brigades mobiles,
00:13:27 ce sera pour novembre 2023 avec une brigade fixe.
00:13:30 Et ils vont évidemment continuer à former des gendarmes.
00:13:32 300 seront formés en 2023, 378 en 2024 et ensuite,
00:13:36 une montée en puissance pour arriver jusqu'en 2027.
00:13:38 Namé M. Fadel, action là, action.
00:13:41 Non, je pense que c'est très important parce que le gouvernement
00:13:44 a pris conscience, et notamment le ministre Darmanin,
00:13:47 qu'aujourd'hui, il faut absolument mailler les territoires ruraux
00:13:51 parce que la délinquance aussi se déplace.
00:13:53 Et on voit bien qu'aujourd'hui, les trafiquants de drogue,
00:13:55 notamment, sont beaucoup plus dans les zones rurales
00:13:59 parce qu'ils savent très bien qu'ils seront beaucoup moins inquiétés.
00:14:02 Donc, c'est très bien.
00:14:03 On ne peut que vraiment se féliciter de cette décision.
00:14:06 Allez, on va aller en Bretagne, si vous le voulez bien,
00:14:09 à Carré dans le Finistère, puisque des centaines de manifestants
00:14:12 se sont réunis hier devant la préfecture du Finistère
00:14:15 pour demander le retour à la normale des urgences nocturnes de leur hôpital.
00:14:18 Faute de médecins, le service fonctionne depuis cet été
00:14:20 avec une régulation entre 18h30 et 8h du matin.
00:14:23 On sera dans quelques instants avec Mathieu Guillemot,
00:14:25 co-opité de vigilance de Carré, qui est déjà en ligne.
00:14:28 Mais d'abord, il y a eu une manifestation pour le moins insolite.
00:14:31 Ils ont fait appel à une catapulte.
00:14:34 Regardez.
00:14:34 Et ensuite, on écoutera le maire Christian Troidet avec le maire de Carré.
00:14:38 Et on interrogera Mathieu Guillemot.
00:14:40 Regardez un peu.
00:14:41 Une catapulte devant la préfecture.
00:14:46 Drôle de façon de manifester.
00:14:47 Avec un élu.
00:14:50 Eh oui, c'est le maire de Carré.
00:14:52 On a eu une situation vraiment catastrophique au niveau sanitaire.
00:15:02 Il y a eu des gens, en plus, qui pour beaucoup renoncent aux soins
00:15:05 plutôt que d'aller aux urgences et se voir ensuite
00:15:07 transférés à plus d'usage.
00:15:09 Ils préfèrent ne pas y aller.
00:15:10 Parfois même certains renoncent.
00:15:12 Parfois d'autres aussi retardent leur soin.
00:15:14 On trouve bien sûr aujourd'hui des cas où il y aura des enquêtes
00:15:18 selon cas d'hôte où on est à faire à des décès
00:15:20 ou à des traumatismes importants pour les personnes âgées de la population.
00:15:24 Bonjour Mathieu Guillemot.
00:15:26 Je rappelle donc que vous êtes membre du comité de vigilance de Carré.
00:15:29 Avant de nous faire agir sur le fond, la forme nous interpelle.
00:15:32 Pourquoi une catapulte devant une préfecture ?
00:15:33 C'est quand même étrange, non ?
00:15:35 C'est une nouvelle façon de manifester, de manifester sa colère en Bretagne ?
00:15:38 Une nouvelle tendance ?
00:15:40 On est en Centre-Bretagne.
00:15:43 Et puis ce symbole-là, on l'avait utilisé.
00:15:45 C'est une catapulte qui a été construite pour la fête des écoles
00:15:50 qui servait à pocher des confettis.
00:15:52 Et lors de notre première manifestation en 2008 pour sauver notre maternité,
00:15:57 on avait eu l'idée d'amener notre catapulte pour montrer notre colère,
00:16:00 essayer de trouver un objet qui arrive à la montrer.
00:16:04 Et donc du coup, les forces de l'ordre nous l'avaient saisi
00:16:06 comme si c'était une arme de détruction massive.
00:16:09 Et ça nous avait fait bien rigoler.
00:16:10 Donc du coup, on a ressorti le symbole de la lutte carhésienne, la catapulte.
00:16:15 D'accord.
00:16:16 Bon, écoutez, je découvre une nouvelle façon de manifester en Bretagne
00:16:19 que je ne connaissais pas.
00:16:21 On n'arrête pas le progrès en tous les cas.
00:16:23 Sur le fond, racontez-nous un petit peu concrètement ce qui se passe dans cet hôpital.
00:16:28 Ce qui se passe, c'est qu'on est privé de soins localement à Carré.
00:16:31 Vous entendez parler des horaires d'ouverture des urgences.
00:16:36 Il faut mettre un petit bémol, en fait, les urgences ouvrent à 9h30
00:16:40 et sont fermées et doivent être vides à 18h30.
00:16:43 Donc la régulation commence dès 15h.
00:16:46 Donc c'est-à-dire que concrètement, en Centre-Bretagne,
00:16:48 si votre enfant se casse le bras,
00:16:50 il faut à tout prix se casser le bras entre 9h et 15h.
00:16:52 Sinon, vous êtes amené à Brest, Quimper, Morlaix.
00:16:56 Tout ça, c'est plus d'une heure de route.
00:16:58 Et en se rendant à Quimper hier,
00:17:01 on se rend compte qu'il y a des travaux, il y a des bouchons.
00:17:05 Nous, on a mis 1h25 pour arriver à Quimper.
00:17:07 Donc c'est-à-dire que si votre enfant se casse le bras,
00:17:09 il fait 1h25 pour arriver aux urgences de Quimper.
00:17:12 Après, il rentre dans une file d'attente
00:17:13 où il peut avoir 2, 3, 4, 5, 6, 7 heures d'attente.
00:17:18 Et après, pour rentrer à Carré.
00:17:20 Ici, en Centre-Bretagne, on paye nos impôts comme les autres.
00:17:23 On n'est pas des sous-citoyens.
00:17:26 À ça, en plus, se rajoute le mépris de l'État
00:17:30 parce que l'ARS, quand notre maternité a été…
00:17:35 ils ont voulu la fermer au mois de mars.
00:17:38 Madame Fabrelle Feuillade, directrice du CHRU Brest-Carré,
00:17:43 a tenu des propos comme quoi une femme en Guyane
00:17:46 mettait 3 jours de pirogue pour aller accoucher.
00:17:49 Les centres bretonnes peuvent bien faire
00:17:50 3/4 d'heure de voiture pour en faire autant.
00:17:52 Ce qui a également déclenché la colère,
00:17:55 cette histoire malheureuse de cette fille de 6 mois
00:17:59 atteinte de difficultés respiratoires
00:18:01 qui n'a pas pu être prise directement en charge
00:18:04 aux urgences de l'hôpital.
00:18:05 Et on doit préciser que le CHU de Brest dit
00:18:06 que ça n'avait rien à voir avec la régulation des urgences,
00:18:09 mais ça créé effectivement un climat encore plus exacerbé
00:18:12 autour de cette situation.
00:18:15 Vous avez entièrement raison de le prendre comme ça.
00:18:17 Nous, on s'interdira tout commentaire.
00:18:19 On a trop de respect pour la famille.
00:18:20 Et puis, moi je suis papa de deux jeunes enfants,
00:18:24 le drame inconmensurable qui traverse mérite le respect.
00:18:28 Et voilà, on n'a pas de commentaire à faire là-dessus.
00:18:30 Le problème, c'est que lors d'une manifestation
00:18:33 du lundi 4 septembre, il y a eu deux témoignages
00:18:35 de personnes qui sont venues à la tribune et prient le micro
00:18:39 et nous ont expliqué que leur papa était décédé
00:18:42 par rapport au non-accès aux soins de proximité.
00:18:45 Il y a eu un autre témoignage pour expliquer la mort de sa mère.
00:18:48 Et donc, vous voyez ici, le contraire de confiance
00:18:52 est tellement cassé avec la direction de Brest ou la IRS
00:18:56 que maintenant, dès qu'il se passe un drame,
00:18:58 les yeux se dirigent de suite vers la responsabilité de la IRS,
00:19:02 à tort ou à raison.
00:19:03 Merci Mathieu Guillemot pour toutes ces précisions.
00:19:05 Je rappelle donc que vous êtes membre du comité de vigilance de Carhaix.
00:19:08 C'est assez symbolique, Joseph Tounel,
00:19:10 cette situation de l'hôpital de Carhaix.
00:19:11 C'est le symbole de la situation de notre médecine.
00:19:14 Et malheureusement, ça correspond à ce qui se passe
00:19:17 au rensemble du territoire, l'écroulement de notre système de santé
00:19:20 en quelques décennies.
00:19:21 Il y aurait quand même des mesures un peu simples.
00:19:25 D'abord, réformer l'IRS qui, visiblement,
00:19:27 on l'a vu, ne sert pas à grand-chose,
00:19:28 si ce n'est que coûter très cher et faire vivre des gens
00:19:30 qui ne sont pas dans les hôpitaux.
00:19:32 Deux, arrêter d'accepter que les étrangers
00:19:36 puissent venir nous fassent dépenser.
00:19:38 J'ai le chiffre uniquement pour les hôpitaux de l'APHP,
00:19:40 uniquement Paris.
00:19:42 La dette, elle est de plus de 120 millions d'euros.
00:19:46 Avec des pays en difficulté, comme les États-Unis,
00:19:48 qui nous doivent plus de 5 millions d'euros.
00:19:50 Ça, il faut arrêter.
00:19:52 Il faut arrêter, on ne peut pas, on n'a plus les moyens.
00:19:54 Et puis, dernier exemple, il y a des trafics,
00:19:56 qui sont des trafics, notamment intra-européens,
00:20:00 sur les greffes.
00:20:02 On a par an 8000 étrangers qui viennent
00:20:05 pour se faire faire des dialyses et des greffes en France.
00:20:08 C'est-à-dire qu'il y a des Français qui passent après,
00:20:10 notamment les personnes plus âgées,
00:20:13 parce qu'on favorise, et c'est normal,
00:20:15 les plus jeunes pour la greffe.
00:20:16 Mais la moyenne des étrangers qui viennent, c'est 49 ans.
00:20:19 Donc, ils sont prioritaires.
00:20:21 Ça nous coûte 80 000 euros de dialyses par an, par personne,
00:20:24 sans compter l'opération.
00:20:26 On ne peut plus.
00:20:26 Voilà, il faut faire des choix.
00:20:28 C'est aux politiques de faire ces choix.
00:20:29 Ils sont là pour être courageux,
00:20:31 non pas pour faire de la com',
00:20:32 mais pour avoir des actes courageux.
00:20:34 Naïma Akkivine, FAB, Ilmont.
00:20:35 Mais justement, on paye aujourd'hui les décisions du passé.
00:20:40 Justement, une politique qui ne voulait plus d'amaillage
00:20:43 en termes d'offres de soins dans notre pays,
00:20:46 qui voulait absolument faire des économies.
00:20:48 Auparavant, on avait une petite sous-préfecture.
00:20:51 Donc, même dans la ruralité, on avait des hôpitaux.
00:20:54 Et à un moment, on a décidé que ces hôpitaux,
00:20:56 on allait en tout cas fermer, pour commencer,
00:20:59 les services de chirurgie,
00:21:00 fermer aussi les maternités sous prétexte
00:21:03 qu'il n'y avait pas assez d'enfants.
00:21:05 Donc, je les invite d'ailleurs à les rouvrir,
00:21:07 parce que je pense qu'aujourd'hui,
00:21:08 on va remettre en place une politique familiale
00:21:10 et de natalité.
00:21:13 Donc, c'est ça le drame.
00:21:14 C'est que ce pays-là, qui avait vraiment,
00:21:16 qui était le roi du monde en termes d'amaillage,
00:21:20 en termes de soins, etc., d'offres de soins, etc.
00:21:23 Aujourd'hui, eh bien, on se retrouve dans cette situation
00:21:26 où effectivement, il faut faire une heure à une heure et demie
00:21:28 pour aller se faire soigner.
00:21:30 Et dans les cas d'urgence, eh bien, avec le risque de drame.
00:21:32 Et on comprend la colère des habitants de Carhaix.
00:21:34 Très rapidement, Kévina, dernier mot.
00:21:35 Un tiers des Français vivent dans un désert médical.
00:21:40 C'est énorme.
00:21:42 Et il y a un sentiment d'injustice qui est très grand,
00:21:45 notamment chez les ruraux, qui ont l'impression
00:21:47 qu'ils contribuent beaucoup à travers l'impôt
00:21:50 et qu'ils n'en voient jamais la couleur.
00:21:53 Vous prenez un territoire comme les Ardennes, par exemple.
00:21:55 À Vosiers, il y a une petite ville des Ardennes.
00:21:59 Les urgences ferment désormais la nuit.
00:22:01 Les urgences ne sont ouvertes que de 8h à 20h.
00:22:05 Donc, si on a un problème dans la région de Vosiers,
00:22:07 soit on va à Rotel, soit on va à Sedan,
00:22:10 soit on va au CHU de Reims,
00:22:12 mais ce n'est plus d'une heure de route.
00:22:13 On a un système de santé à plusieurs vitesses
00:22:17 et c'est profondément scandaleux.
00:22:18 Et même entre Paris et la province.
00:22:20 Moi, ma mère a eu un problème de santé.
00:22:22 J'ai fait en sorte qu'elle soit soignée
00:22:24 dans un grand hôpital à Paris.
00:22:26 Parce que je sais que si elle avait été soignée
00:22:28 dans un petit hôpital de province,
00:22:30 elle aurait eu beaucoup moins de chances de s'en sortir.
00:22:33 Voilà où on en est.
00:22:34 Où est la promesse républicaine ?
00:22:36 Je ne la vois plus.
00:22:37 On suivra le dossier, évidemment, de Carhaix.
00:22:38 On va remarquer une première pause.
00:22:39 Elle est dans les starting blocks.
00:22:40 C'est notre amie Léonie Huchard,
00:22:41 parce qu'elle ne veut pas nous parler.
00:22:42 Juste après la pause pub,
00:22:44 Derrick Ciotti de Fabien Roussel,
00:22:45 qui tacle un peu Jean-Luc Mélenchon,
00:22:47 et de Manuel Bonpart,
00:22:48 qui était l'invité de Sonia Barbouk,
00:22:50 il y a quelques instants.
00:22:51 Ne zappez pas, on se retrouve dans quelques instants.
00:22:53 Juste après la pub.
00:22:54 Pub.
00:22:54 Allez, il est 11h30.
00:22:58 Merci de nous accueillir.
00:22:59 On est ravis de vous retrouver, évidemment.
00:23:01 Nous sommes ensemble jusqu'à 13h pour Mini-News Week-end
00:23:03 avec beaucoup, beaucoup de sujets
00:23:05 aujourd'hui, en ce dimanche 1er octobre.
00:23:06 On y va, et tout de suite, passe à l'info
00:23:08 avec Isabelle Piboulot.
00:23:09 Rebonjour.
00:23:10 Bonjour Thierry.
00:23:11 Un détenu du centre pénitentiaire de Freyne,
00:23:14 hospitalisé au Kremlin-Bicêtre, s'est évadé la nuit dernière,
00:23:17 peu avant 1h du matin.
00:23:19 L'individu de 26 ans s'est échappé,
00:23:21 pieds nus, vêtu d'un caleçon et d'une chemise d'hôpital,
00:23:24 domicile lié à Marseille.
00:23:25 Le détenu était en détention provisoire
00:23:27 pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs.
00:23:31 Une enquête pour évasion a été ouverte.
00:23:33 Six personnes ont été mises en examen ce week-end.
00:23:36 Elles sont soupçonnées d'être impliquées
00:23:38 dans le braquage de la bijouterie Piaget à Paris,
00:23:40 le 1er août dernier.
00:23:42 Le butin est estimé entre 10 et 15 millions d'euros.
00:23:45 Parmi les interpellées figure Aïssa Benjaber,
00:23:48 surnommée l'homme au borsalineau.
00:23:51 L'individu de 66 ans a déjà été condamné à 12 ans de prison
00:23:55 pour le braquage en 2009 du joualier parisien Chopard.
00:23:59 Enfin en France, demain démarre la nouvelle campagne
00:24:01 de vaccination contre le Covid-19.
00:24:04 Le virus circule de plus en plus.
00:24:06 La campagne a été avancée de deux semaines.
00:24:09 La vaccination ciblera essentiellement
00:24:11 les personnes fragiles, les plus de 65 ans,
00:24:13 les femmes enceintes ou encore les résidents en EHPAD.
00:24:16 Parallèlement, les autorités sanitaires
00:24:18 continuent de recommander les gestes barrières
00:24:20 en cas d'infection.
00:24:23 - Merci beaucoup, chère Isabelle.
00:24:25 Rendez-vous dans 30 minutes.
00:24:27 C'est ça.
00:24:27 Allez, on continue de débattre avec nos invités du jour.
00:24:32 Naïma Amfadel, Kévin Bossuet, Joseph Tounel
00:24:34 et Elodie Huchard qui est dans les starting blocks.
00:24:35 C'est votre parti.
00:24:36 C'est votre parti jusqu'à midi.
00:24:37 On va parler beaucoup politique et on va commencer par...
00:24:40 Éric Ciotti.
00:24:41 Un budget de camouflage.
00:24:43 C'est ainsi qu'Éric Ciotti qualifie le budget 2024
00:24:46 présenté par le gouvernement cette semaine
00:24:48 et qui annonce 16 milliards d'euros d'économies.
00:24:50 Éric Ciotti parle, c'est chez nos confrères du Parisien.
00:24:53 On écoute les commentaires d'Adrien Spiteri
00:24:55 et on ouvre le débat avec vous, mon cher Elodie.
00:24:58 - La situation économique de la France l'inquiète.
00:25:02 Tout comme le budget 2024 présenté par Bercy.
00:25:05 Pour Éric Ciotti,
00:25:07 - Il s'agit d'un budget de camouflage
00:25:08 qui dissimule l'absence de tout effort structurel
00:25:11 pour s'attaquer aux maux qui rongent notre économie
00:25:13 depuis trop longtemps.
00:25:14 La baisse des dépenses n'est que virtuelle.
00:25:16 Pour le président des Républicains,
00:25:18 sur les 16 milliards d'euros d'économies
00:25:20 promis par le gouvernement,
00:25:22 seuls 2 milliards représentent un effort structurel.
00:25:25 Selon lui, il faudrait notamment
00:25:27 - aller plus loin dans la baisse de l'indemnisation du chômage.
00:25:30 Aujourd'hui, plus de 5 millions de Français
00:25:32 sont inscrits à Pôle emploi,
00:25:33 alors que des dizaines de milliers d'entreprises
00:25:35 peinent à recruter dans les secteurs en tension.
00:25:38 - Le député souhaite également une baisse des impôts et des cotisations.
00:25:42 - Les Français ne supportent plus ce matraquage fiscal
00:25:45 qui est la cause directe de leurs difficultés
00:25:47 en matière de pouvoir d'achat
00:25:48 et la cause d'une trop grande faiblesse des salaires.
00:25:51 - Selon le gouvernement, le projet de loi de finances
00:25:54 doit permettre de réduire le déficit
00:25:56 en baissant notamment de 5 milliards d'euros les dépenses de l'État.
00:26:01 - Parole à la défense, on va parler également de,
00:26:04 avant de vous donner la parole, ma chère Elodie,
00:26:05 Thomas Cazeneuve qui s'exprime,
00:26:07 le ministre des Comptes publics dans les colonnes du JDD.
00:26:10 Voici ses mots, on va les découvrir,
00:26:11 je les récuse, la notion du budget d'austérité.
00:26:13 Nous ne faisons pas le choix d'imposer de l'autorité
00:26:16 une réduction brutale et immédiate de notre déficit,
00:26:20 mais celui de le faire baisser progressivement,
00:26:22 ce soit d'ailleurs suicidaire d'aller trop vite
00:26:24 et de risquer de casser la croissance.
00:26:26 Bref, Éric Ciotti attaque.
00:26:28 - Oui, il attaque, après il est dans l'opposition,
00:26:31 c'est relativement logique.
00:26:33 L'interview commence quand nos confrères du Parisien
00:26:35 lui rappellent que les Républicains voulaient des économies,
00:26:38 qu'il y en a, mais malgré tout, ils ne sont pas contents.
00:26:40 Éric Ciotti qui explique qu'ils vont présenter un contre-budget
00:26:43 parce que, vous le savez ou pas d'ailleurs,
00:26:45 les Républicains ont mis en place un shadow cabinet,
00:26:47 un contre-gouvernement qui donc réfléchit à des contre-projets de loi,
00:26:51 contre-budget, etc.
00:26:53 Voilà, c'est un conseil des ministres bis, pourquoi pas,
00:26:55 on ne juge pas les idées, chacun fait ce qu'il veut.
00:26:58 Donc effectivement, on a vu un certain nombre de pistes
00:27:00 de la part du président des Républicains,
00:27:02 notamment faire plus d'économies en insistant sur le chômage.
00:27:06 Il veut baisser le montant et la durée de l'indemnisation chômage.
00:27:09 Alors combien ça rapporterait ?
00:27:10 Ça n'est visiblement pas chiffré par ce qu'il dit,
00:27:12 plusieurs milliards, mais combien, on ne sait pas.
00:27:15 Il parle aussi de l'excès bureaucratique,
00:27:16 tout ce qui est normes, doublons, etc.
00:27:18 Ça rappelle une partie du programme de Valérie Pécresse.
00:27:21 Elle voulait mettre en place un comité de la Hache
00:27:23 pour supprimer toutes les normes, tout ce qui est inutile,
00:27:26 mais qui coûte quand même de l'argent à l'État.
00:27:28 Il veut aussi s'attaquer au nombre de fonctionnaires,
00:27:30 pas dans l'école ou l'hôpital, mais sur les autres postes.
00:27:33 Il veut aussi baisser les taxes sur les carburants et l'énergie.
00:27:36 Alors évidemment, il est dans son rôle.
00:27:38 Les Républicains veulent jouer le sérieux,
00:27:40 montrer qu'ils sont sérieux sur le budget, sur les économies.
00:27:43 On rappelle qu'au moment de la réforme des retraites,
00:27:45 il s'était fait taper sur les doigts
00:27:46 parce qu'à force d'amendements et de volonté
00:27:48 et de changer la réforme, finalement,
00:27:49 si on avait écouté les Républicains,
00:27:51 eh bien la réforme des retraites n'aurait vraiment
00:27:53 pas rapporté grand-chose.
00:27:54 Et puis, il dit un mot aussi sur la potentielle motion de censure,
00:27:57 voter ou pas une motion de censure sur le budget.
00:28:00 Éric Ciotti dit non parce que, je cite,
00:28:02 "je ne me vois pas discuter avec Monsieur Mélenchon
00:28:04 pour préparer un autre budget".
00:28:06 Et donc là, Éric Ciotti rejoint notamment
00:28:08 ce que disait Franck Riester hier,
00:28:10 c'est qu'il n'y a pas de majorité alternative
00:28:11 et que donc le gouvernement est relativement tranquille sur ce texte.
00:28:14 Réaction José Stounel.
00:28:16 Éric Ciotti, c'est très amusant parce qu'on n'arrive pas
00:28:18 à voir la colonne vertébrale de l'ALA.
00:28:20 Si c'était un vrai libéral,
00:28:22 il ne commencerait pas à dire "je vais m'occuper du chômage".
00:28:25 Il commencerait par dire "le chômage, ce sont les partenaires sociaux,
00:28:28 que les entreprises et les salariés se débrouillent et le gèrent".
00:28:32 D'ailleurs, les entreprises et les salariés,
00:28:34 quand ils gèrent, ne gèrent pas mal,
00:28:35 puisque quand ils gèrent les retraites,
00:28:37 c'est une caisse qui a toujours été bénéficiaire,
00:28:39 celle qui est gérée par les partenaires sociaux.
00:28:41 Et en vrai libéral, il devrait dire "je laisse,
00:28:43 patronat et syndicat se débrouiller
00:28:46 pour l'indemnisation du chômage
00:28:48 et ne pas venir s'occuper de ce qui ne le concerne pas trop
00:28:51 parce que lui, effectivement,
00:28:52 n'a jamais risqué dans sa vie d'être au chômage".
00:28:54 Et peut-être que c'est pour ça qu'il ne se rend pas compte
00:28:57 qu'il y a des gens, quand ils sont au chômage,
00:28:59 c'est un drame, y compris un drame financier,
00:29:01 parce que c'est une baisse considérable de revenus.
00:29:04 Et il n'a jamais eu cette angoisse,
00:29:06 de savoir "comment je vais assurer mes fins de mois
00:29:07 quand je suis au chômage".
00:29:09 Et ça, c'est quelque chose dans son logiciel qui ne va pas.
00:29:12 Après, il est dans l'opposition, il fait son travail de l'opposition,
00:29:15 mais il devrait quand même réfléchir à s'occuper
00:29:18 de ce qui est l'essentiel,
00:29:19 c'est-à-dire le régalien pour l'État,
00:29:21 et ne pas venir s'occuper de l'assurance chômage,
00:29:23 qui n'est pas si mal gérée,
00:29:24 puisqu'elle doit, cette année, être bénéficiaire.
00:29:27 Et l'État arrive avec ses gros sabots,
00:29:29 en nous disant "je veux d'ailleurs vous prendre 2 milliards de cette année".
00:29:32 J'aime votre sens de la nuance.
00:29:34 Neyma Hine-Fadel.
00:29:36 J'ai peut-être mal compris,
00:29:37 mais il parle bien des métiers en tension,
00:29:41 et qu'il faut effectivement revoir cette politique autour du chômage
00:29:45 pour remettre à l'emploi les personnes.
00:29:47 Il parle de la baisse des indemnités.
00:29:48 Non mais…
00:29:49 Il parle de la…
00:29:51 En fait, Joseph, je vais vous dire les choses comme…
00:29:53 Moi, je travaille sur ces questions-là.
00:29:56 Vous avez les personnes qui sont au chômage,
00:29:58 et effectivement c'est un drame,
00:30:00 ils essayent de prendre n'importe quel emploi
00:30:02 pour ne plus être au chômage,
00:30:03 parce que pour eux,
00:30:04 travailler c'est de l'ordre de la dignité.
00:30:06 Et du coup, ils ne calculent pas,
00:30:08 ils cherchent effectivement à trouver un emploi.
00:30:10 Vous avez aujourd'hui, par rapport à toutes les politiques
00:30:12 qui ont été mises en place dans notre pays,
00:30:14 des personnes, malheureusement,
00:30:15 qui se sont installées dans le chômage,
00:30:20 dans l'assistanat, notamment dans l'URSA,
00:30:22 qui leur permet aussi d'additionner les différentes aides,
00:30:28 et qui calculent même.
00:30:30 Parce qu'effectivement, parfois,
00:30:31 on peut aller à un revenu qui n'est pas imposable,
00:30:34 enfin d'aide, un montant d'aide,
00:30:37 qui n'est pas imposable,
00:30:38 autant que quelqu'un qui travaille,
00:30:40 comme ce que le mouvement des Gilets jaunes,
00:30:42 d'ailleurs, c'est ce qu'il a dénoncé.
00:30:43 Donc ça pose un problème dans notre pays.
00:30:45 On ne peut pas être à un moment
00:30:47 dans un espèce de déséquilibre de l'État-providence.
00:30:51 Donc il faut pouvoir, à un moment, mettre en place...
00:30:54 - C'est pas ce que dit Eric Ciotti.
00:30:56 Il parle juste d'une chose,
00:30:57 baisse des indemnités chômage.
00:30:58 Il n'est pas renforcement des contrôles.
00:31:00 - Oui, mais à un moment, il faut aussi penser ça,
00:31:02 c'est-à-dire que le fait d'être au chômage
00:31:06 et d'additionner les aides
00:31:07 ne doit pas faire un revenu qui fait que vous vous installez.
00:31:10 - Vous imaginez, vous avez 52 ans,
00:31:13 vous avez quatre enfants,
00:31:14 vous êtes au cadre et vous ne trouvez plus de travail
00:31:17 et on vous dit "je vais baisser vos aides".
00:31:19 - Non, mais je ne vous dis pas le contraire.
00:31:20 - Comment vous faites ?
00:31:21 Et vous avez un crédit pour votre maison.
00:31:23 - Alors moi...
00:31:24 - Attendez, je termine.
00:31:25 - J'ai rapidement été élu
00:31:26 parce qu'on a beaucoup de sujets politiques
00:31:27 à aborder avant midi.
00:31:28 - Sachant qu'on a baissé déjà les aides
00:31:30 en direction des cadres...
00:31:32 - 25 % depuis le 1er février.
00:31:33 - Ce que je vous dis...
00:31:34 - Moins 25 % depuis le 1er février.
00:31:35 - Vous savez, Joseph,
00:31:36 on ne s'en sortira pas dans ce pays
00:31:37 si on ne met pas à plat l'État-providence,
00:31:42 l'État social, toutes les aides sociales,
00:31:44 dans l'optique, dans une démarche de justice sociale.
00:31:49 - Ce n'est pas une aide sociale,
00:31:50 c'est une assurance.
00:31:51 - Mais oui, je vous parle.
00:31:52 - C'est l'assurance chômage.
00:31:53 - Mais l'assurance chômage, je donne aussi l'ouverture à des aides.
00:31:57 - Vous ne serez pas d'accord, on l'a bien compris.
00:31:58 Kevin Bossuet, rapidement,
00:31:59 parce qu'ensuite on va parler de la NUPES.
00:32:01 C'est intéressant ce qui se passe du côté de la NUPES.
00:32:03 Allez.
00:32:04 - Moi, je trouve que la situation est grave.
00:32:07 En 2024, la dette,
00:32:09 ça va être plus de 109 % du PIB.
00:32:12 On a la troisième dette la plus importante de la zone euro.
00:32:17 Donc, évidemment qu'il faut faire des économies.
00:32:19 On est dans un pays où je trouve que l'assistana
00:32:23 a supplanté la méritocratie.
00:32:25 Et ce que dit Éric Ciotti,
00:32:27 c'est tout simplement de dire qu'il faut faire des économies
00:32:30 parce que l'État ne peut plus vivre au-dessus de ses moyens.
00:32:35 Et en plus, on engage l'avenir des jeunes générations
00:32:38 qui devront rembourser cette dette.
00:32:40 Il a une mesure, par exemple, sur le RSA.
00:32:43 Il dit très bien, on donne le RSA,
00:32:45 mais en échange, il doit y avoir évidemment des devoirs
00:32:48 et on doit donner à la collectivité
00:32:50 quelques heures de son temps pour faire du travail.
00:32:53 C'est ça qui est nécessaire.
00:32:54 Et autre chose qu'il dit,
00:32:55 c'est que les réformes n'ont pas été faites dans ce pays.
00:32:59 On a un État qui est obèse,
00:33:01 qui absorbe une grande partie de nos impôts
00:33:03 et qui est complètement improductible.
00:33:05 Donc, il faut supprimer des fonctionnaires.
00:33:08 Il faut faire en sorte de réformer l'État
00:33:10 et pas prendre le temps d'augmenter les impôts.
00:33:12 - Quel va être le déficit de l'assurance chômage en 2023 ?
00:33:14 Ce n'est pas un déficit, c'est +3,8 milliards.
00:33:17 Qu'est-ce qui est prévu pour 2024 ?
00:33:19 Près de 5 milliards.
00:33:20 Donc, qui s'intéresse au déficit ?
00:33:23 - Ce n'est pas une raison.
00:33:24 - Le changement de logique.
00:33:26 - Notre objectif, c'est de remettre au travail les personnes.
00:33:30 C'est ça, la dignité.
00:33:31 Et du coup, moi, je suis assez pour qu'on augmente aussi les salaires.
00:33:35 - Ils tapent au mauvais endroit.
00:33:37 - Mites en !
00:33:38 - Les entreprises.
00:33:39 - Mites en, vous ne serez pas d'accord.
00:33:40 On ne va pas faire tout le débat, mais on ne sera pas d'accord.
00:33:42 Vous ne serez pas d'accord en tous les cas.
00:33:44 Allez, on va parler de la nupes.
00:33:46 Alors, ça expose de façon pulse, pulse, puissance 10.
00:33:51 Hier soir, Fabien Roussel s'est exprimé chez Léa Salamé.
00:33:55 C'était sur France 2.
00:33:57 On va écouter ce qu'il dit sur Jean-Luc Mélenchon.
00:34:03 "Vous n'êtes pas calé en régie", me dit-on.
00:34:04 Bon, en deux mots, il n'a pas des mots très tents de Fabien Roussel.
00:34:08 Et on a l'impression que la nupes, elle est explosée en plein vol.
00:34:12 - Oui, alors en fait, ça fait des semaines, voire des mois
00:34:14 qu'on a l'impression que ça explose en plein vol.
00:34:16 Donc, c'est peut-être la dernière explosion.
00:34:18 - Ou peut-être la dernière.
00:34:19 - Ou il y aura peut-être un autre épisode.
00:34:20 Et effectivement, Fabien Roussel, qui explique que déjà,
00:34:22 la nupes n'est pas une formation politique, ce qui est vrai et faux,
00:34:26 parce que d'un côté, chaque parti a gardé son entité.
00:34:29 Mais l'étiquette "nupes" a tellement été vantée
00:34:32 qu'effectivement, on sent qu'il n'est plus d'accord.
00:34:34 Il explique que Jean-Luc Mélenchon lui a fait les poches
00:34:36 pour récupérer des voix, qu'il ne se parle plus du tout
00:34:40 depuis l'élection présidentielle,
00:34:42 que Fabien Roussel aurait tenté de le joindre.
00:34:44 En tout cas, c'est ce qu'il dit.
00:34:45 Que Jean-Luc Mélenchon ne répond pas,
00:34:47 que ses idées et les idées du Parti communiste
00:34:49 n'existent pas au sein de la nupes.
00:34:52 Finalement, aujourd'hui, on voit deux gauches irréconciliables.
00:34:54 On rappelle que c'était un accord pour avoir des postes aux législatives,
00:34:57 mais que dès le début, on voyait bien que sur le fond,
00:34:59 il y avait énormément de désaccords sur la laïcité,
00:35:02 sur l'Union européenne, sur beaucoup de sujets de société.
00:35:04 Les manifs, par exemple, qui sont organisés par LFI
00:35:07 contre ce qu'ils appellent les violences policières.
00:35:09 Fabien Roussel ne veut pas y participer.
00:35:10 Sur la Baïa, par exemple, ils ne sont pas d'accord.
00:35:13 Et on voit que, évidemment, Fabien Roussel commence à faire peur,
00:35:15 un peu à la gauche.
00:35:16 Aujourd'hui, il est très populaire dans les sondages.
00:35:19 Il mange de la viande, lui.
00:35:20 Il mange de la viande, avec Sandrine Rousseau qui lui répond
00:35:23 "non, tu ne gagneras pas avec ton steak".
00:35:25 On se rappelle de ce slogan.
00:35:27 Et effectivement, à gauche, on se dit qu'il faut combattre Fabien Roussel
00:35:30 avec le risque que plus il le combatte, finalement,
00:35:32 le plus il monte au moment des émeutes.
00:35:33 Par exemple, c'était la seule figure de gauche
00:35:36 qui a réussi à monter un petit peu dans les sondages
00:35:37 quand tous ses camarades se sont effondrés.
00:35:40 Et puis, évidemment, on a eu tout à l'heure aussi
00:35:42 Manuel Bompard, qui en a parlé.
00:35:45 Et on voit bien que chacun accuse l'autre, finalement,
00:35:47 de se faire virer de cette formation politique.
00:35:50 Et quand un rivet qui m'aide à préparer cette émission
00:35:52 me parle à l'oreille, il me dit "ça y est, on peut écouter Fabien Roussel".
00:35:55 Alors on écoute Fabien Roussel.
00:35:57 Je vous donne la parole juste après.
00:35:58 Et puis, on écoutera aussi dans la foulée Emmanuel Bompard,
00:36:00 qui était évidemment l'invité de Sonia Marbeau-Kern.
00:36:03 Tout d'abord, Fabien Roussel hier soir.
00:36:06 C'est surtout les idées que j'ai portées depuis quelques mois
00:36:09 après les élections présidentielles.
00:36:10 Et donc, c'est sur les idées que je veux me battre, moi.
00:36:13 C'est là-dessus où est donc après les insultes.
00:36:15 Je demande "stop, il faut qu'on arrête"
00:36:17 et qu'on puisse permettre d'avoir une gauche
00:36:19 qui soit certainement différente de celle que la France insoumise défend.
00:36:23 Je pense qu'il y a de la place pour avoir une gauche républicaine, laïque,
00:36:28 unilatériste et je veux pouvoir la défendre.
00:36:32 En l'occurrence, vous reconnaissez Fabien Roussel que les Français,
00:36:32 ils ont voté pour Jean-Luc Mélenchon et pas pour vous.
00:36:34 À la dernière présidentielle, il a pour lui les 22%.
00:36:36 Mais bien sûr, mais ça c'était il y a un an et demi.
00:36:38 Vous pensez qu'ils ont changé ?
00:36:39 Je pense que ça change, oui.
00:36:41 Et je souhaite que ça change.
00:36:43 Je souhaite que ça change.
00:36:44 Et je souhaite que la gauche gagne.
00:36:45 Et elle ne gagnera pas avec Jean-Luc Mélenchon.
00:36:49 Le message est clair, la gauche ne gagnera pas avec Jean-Luc Mélenchon.
00:36:52 D'abord, réponse du berger à la bergère.
00:36:54 Emmanuel Bompard, invité de Sonia Marbeau-Kern.
00:36:57 Et c'est promis, juste après, on en parle.
00:36:59 Je vous vois piafé d'impatience.
00:37:00 Allez, Emmanuel Bompard.
00:37:03 Je ne suis pas certain que celui qui a fait 2,4% à la dernière présidentielle
00:37:07 soit mieux placé pour savoir comment gagner que celui qui a fait 22%
00:37:12 et qui a échoué, je le rappelle, à 1% pour se qualifier au second tour.
00:37:17 Monsieur Roussel devrait se rappeler que, contrairement d'ailleurs à ce qu'il nous avait dit
00:37:22 au moment où il a déclaré sa candidature à l'élection présidentielle,
00:37:26 beaucoup de gens lui en veulent parce que sa candidature a empêché.
00:37:29 Sans doute, Jean-Luc Mélenchon...
00:37:30 Vous le pensez vraiment ?
00:37:31 Je ne sais pas que je le pense, c'est assez clair d'un point de vue mathématique.
00:37:35 Donc Fabien Roussel peut venir maintenant expliquer comment la gauche doit gagner.
00:37:40 En tout cas, ce que je vois, c'est qu'il y a un an, il a bien su faire en sorte que la gauche perde.
00:37:44 Bon, je fais le bruit des tontons flingueurs, c'est tout, tout.
00:37:46 C'est ça.
00:37:47 Kévin Bossuet.
00:37:48 Aujourd'hui, Fabien Roussel incarne cette gauche laïque et républicaine.
00:37:53 Le problème de Fabien Roussel, c'est qu'il porte encore l'étiquette communiste.
00:37:57 Et je pense que ça freine beaucoup d'électeurs pour le rejoindre.
00:38:02 Il a un vrai respect des milieux populaires.
00:38:04 Il connaît l'identité française et la défend.
00:38:07 Et c'est plutôt bien.
00:38:08 Et je trouve qu'aujourd'hui, face à une gauche anti-laïque, face à une gauche anti-républicaine,
00:38:13 c'est-à-dire la France insoumise, cette gauche qui surfe avec l'antisionisme,
00:38:17 qui n'est que le fauné de l'antisémitisme, cette gauche qui victimise les personnes d'origine émigrée
00:38:23 au lieu de leur offrir finalement un modèle méritocratique,
00:38:26 cette gauche qui racialise le débat public, cette gauche, il faut lutter contre.
00:38:31 Et évidemment, ce front républicain à l'encontre de la France insoumise,
00:38:36 Fabien Roussel en fait évidemment partie.
00:38:39 Mais j'ai quand même une pensée pour les électeurs de gauche qui,
00:38:41 encore quelques mois, avaient beaucoup d'espoir autour de la NUPES.
00:38:45 Ils se disaient, ça y est, c'est le retour de la gauche plurielle, c'est le retour de la gauche unie.
00:38:50 Sauf qu'on se rend compte que c'était une arnaque électorale,
00:38:52 puisque les grands dirigeants qui ont fait cette coalition ne sont d'accord sur rien.
00:38:58 Aujourd'hui, la gauche est complètement émiettée et elle a beaucoup déçu.
00:39:02 Et je dirais qu'elle est en train de disparaître du spectre politique,
00:39:05 parce que quand vous regardez au niveau électoral, c'est plus grand chose.
00:39:08 - Bon, Élodie le disait, c'est vrai qu'on en parle depuis nombreux mois de cette explosion de la NUPES.
00:39:14 Là, le message, il est clair de Fabien Roussel, la gauche ne gagnera pas avec Jean-Luc Mélenchon.
00:39:18 Là, on a franchi encore une étape.
00:39:20 À chaque fois, je dis ça avec Élodie, c'est vrai, à chaque fois, on se dit ça.
00:39:22 Mais là, on a franchi. - C'est vraiment la prochaine étape.
00:39:23 - Mais c'est quoi la prochaine étape ?
00:39:25 C'est l'explosion officielle, peut-être ?
00:39:28 - C'est aussi toute cette image qui a été donnée à l'Assemblée nationale par LFI, Europe Écologie Les Verts.
00:39:38 Cette image de chaos, de semer juste la zizanie dans les rangs, d'être dans la vindique, dans l'insulte, etc.
00:39:47 Au contraire, Fabien Roussel, avec ses députés, se sont très bien comportés.
00:39:52 Ils ont été extrêmement républicains, extrêmement citoyens.
00:39:55 Et c'est vrai que l'image qui a été donnée est une image plutôt d'un député, d'un chef de parti qui est en responsabilité.
00:40:05 Donc, on lui fait confiance.
00:40:06 Et à la différence de LFI, Europe Écologie Les Verts, qui ont peut-être dupé au moment des élections,
00:40:15 par cette dynamique et par aussi, je trouve, une communication assez perspicace,
00:40:24 et qui après ont complètement déçu.
00:40:26 Et on voyait bien qu'on ne pouvait plus leur faire confiance.
00:40:29 Et rappelez-vous aussi les émeutes.
00:40:31 Lui, il a appelé au calme, à la différence des députés LFI et LVR, notamment.
00:40:37 - Joseph, très rapidement.
00:40:38 - Est-ce qu'il vous paraît d'abord Fabien Roussel est sympathique, comme l'était Georges Marchais ?
00:40:43 Est-ce qu'il n'est pas aussi dangereux que Georges Marchais ?
00:40:45 Georges Marchais était humainement très sympathique.
00:40:47 Il voulait juste instaurer une dictature communiste en France.
00:40:50 Quand Fabien Roussel nous dit "moi, je suis toujours communiste",
00:40:54 il va falloir m'expliquer ce que ça veut dire.
00:40:56 Ça veut dire le contrôle de l'économie par l'État et le parti,
00:41:01 le contrôle de nos vies par l'État et le parti.
00:41:04 Ce qu'on oublie, c'est que le Parti communiste n'a jamais été que sur les problèmes économiques.
00:41:10 Il a été aussi sur les problèmes personnels, le contrôle,
00:41:12 les chefs d'îlots.
00:41:13 J'étais encore, il y a trois jours, avec des Roumains.
00:41:16 On évoquait cette période-là.
00:41:18 Ils se rappelaient très bien de la période où ils étaient écoutés, suivis, filmés,
00:41:22 interdits de prendre la parole, où ils perdaient leur travail.
00:41:25 Et c'est des gens qui sont là, qui sont encore vivants.
00:41:28 Et Fabien Roussel se dit toujours communiste.
00:41:30 Et je ne parle même pas des millions et des millions de morts,
00:41:33 des personnes déportées, des Juifs envoyés en Sibérie.
00:41:36 Et Fabien Roussel nous dit "je suis communiste".
00:41:38 Merci.
00:41:39 - Élodie.
00:41:40 - Oui, pour répondre aussi à ce que disait Manuel Bompard sur le côté
00:41:43 "sans Fabien Roussel, Jean-Luc Mélenchon aurait pu se qualifier".
00:41:45 Justement, Fabien Roussel dit exactement l'inverse.
00:41:47 Il dit que des personnes qui votent pour lui ne voteraient pas pour Jean-Luc Mélenchon.
00:41:50 Et c'est sans doute assez vrai.
00:41:52 La politique n'est pas qu'une affaire d'addition et de mathématiques.
00:41:55 Il y a sans doute des personnes qui ont voté pour Fabien Roussel
00:41:58 et qui, s'ils n'avaient pas été candidats, ne se seraient peut-être pas retrouvés
00:42:00 de toute façon dans Jean-Luc Mélenchon.
00:42:01 - Là, on a franchi une étape. On est d'accord là.
00:42:03 Parce que là, c'est clair le message de Fabien Roussel hier soir.
00:42:05 - Oui, après, déjà avec le fait que Sofia Chikirou avait quand même dit
00:42:10 que c'était un coup paratif entre Fabien Roussel et Dorio.
00:42:14 Il y avait quand même eu déjà une étape dans l'insulte qui avait été franchie.
00:42:17 D'ailleurs, Manuel Bompard dit qu'il prend acte que, selon lui,
00:42:20 Fabien Roussel a quitté la NUPES.
00:42:22 Et il ne le dit pas aussi franchement, Fabien Roussel.
00:42:25 Et en même temps, je pense que volontairement, il entretient une sorte de flou
00:42:28 façon aussi de dire que ce ne sont pas ses affaires
00:42:29 et qu'il a plus important à traiter.
00:42:32 - On voulait décrypter un peu plus l'interview de Bompard ce matin sur notre antenne.
00:42:38 On n'a pas le temps. Vous serez chez Lionel Rousseau dans 180 minutes.
00:42:41 Donc, vous aurez le temps de décrypter un petit peu plus, si vous le permettez.
00:42:45 On va marquer une pause.
00:42:47 On se retrouve pour la deuxième partie de Mini-News Week-end.
00:42:50 Et vous verrez, on va vous parler de plein de choses qui vous concernent
00:42:53 parce que nous sommes le 1er octobre.
00:42:54 Ça ne vous a pas échappé.
00:42:55 Et le 1er octobre, beaucoup de choses changent.
00:42:57 Et on aime bien parler de votre quotidien.
00:43:00 Eh bien, vous verrez, on va tout vous dire. Restez avec nous.
00:43:01 Ça va se passer sur CNews. A tout de suite.
00:43:04 Il est pratiquement midi. Rebonjour.
00:43:10 Merci de nous accueillir.
00:43:12 C'est la partie 2 de Mini-News Week-end puisque nous sommes ensemble jusqu'à 13h.
00:43:16 11h-13h, ce sont les horaires de Mini-News Week-end le dimanche.
00:43:19 Voici le sommaire de notre deuxième heure.
00:43:21 On commencera cette deuxième heure par des sujets très, très concernants.
00:43:25 Nous sommes le 1er octobre et ce 1er octobre,
00:43:28 beaucoup de choses vont changer dans votre quotidien.
00:43:31 Adrien Spiteri nous dira tout, vous dira tout.
00:43:35 On parlera aussi de handicap avec une mesure attendue
00:43:37 pour les personnes en situation de handicap.
00:43:39 Dès aujourd'hui, puisque je parlais de changement,
00:43:42 l'allocation adulte handicapé est déconjugalisée.
00:43:45 Oui, je l'ai bien dit, déconjugalisée.
00:43:48 Cela veut dire quoi ?
00:43:49 Cela veut dire que les revenus du conjoint ne rentrent plus en ligne de compte
00:43:52 pour le calcul de l'allocation.
00:43:54 Les associations ont réclamé cette mesure.
00:43:56 C'est évidemment un sujet Mini-News Week-end,
00:43:59 puisque c'est un sujet concernant.
00:44:00 Enfin, on reparlera des bouquinistes de Paris.
00:44:03 Oui, les bouquinistes, c'est Paris, c'est l'image de la capitale.
00:44:06 Quel sera leur sort avant la cérémonie des Jeux olympiques ?
00:44:10 C'est tendu, vous le savez, avec la mairie de Paris.
00:44:13 On en a déjà parlé sur ces news.
00:44:14 On en reparlera en ce dimanche 1er octobre.
00:44:17 Voilà pour le menu.
00:44:18 Prenez place.
00:44:19 Merci encore une fois de nous accueillir.
00:44:21 Tout de suite, c'est Isabelle Piboulot que vous accueillez.
00:44:23 C'est l'Info. Rebonjour Isabelle.
00:44:26 À la une à midi, Eric Ciotti étrie le budget 2024
00:44:30 présenté par le gouvernement cette semaine.
00:44:32 Celui-ci annonce 16 milliards d'euros d'économies.
00:44:35 Un budget de camouflage,
00:44:37 déclare le président des Républicains dans Le Parisien.
00:44:39 Il déplore, selon ses mots, une absence de tout effort
00:44:42 pour s'attaquer aux maux qui rongent notre économie.
00:44:45 Il suggère donc des contre-propositions budgétaires.
00:44:49 Adrien Spiteri.
00:44:52 La situation économique de la France l'inquiète,
00:44:55 tout comme le budget 2024 présenté par Bercy.
00:44:58 Pour Eric Ciotti,
00:45:00 il s'agit d'un budget de camouflage
00:45:01 qui dissimule l'absence de tout effort structurel
00:45:04 pour s'attaquer aux maux qui rongent notre économie
00:45:06 depuis trop longtemps.
00:45:07 La baisse des dépenses n'est que virtuelle.
00:45:09 Pour le président des Républicains,
00:45:11 sur les 16 milliards d'euros d'économies
00:45:13 promis par le gouvernement,
00:45:15 seuls 2 milliards représentent un effort structurel.
00:45:18 Selon lui, il faudrait notamment
00:45:20 aller plus loin dans la baisse de l'indemnisation du chômage.
00:45:23 Aujourd'hui, plus de 5 millions de Français
00:45:25 sont inscrits à Pôle emploi,
00:45:26 alors que des dizaines de milliers d'entreprises
00:45:28 peinent à recruter dans les secteurs en tension.
00:45:31 Le député souhaite également une baisse des impôts
00:45:34 et des cotisations.
00:45:35 Les Français ne supportent plus ce matraquage fiscal
00:45:38 qui est la cause directe de leurs difficultés
00:45:40 en matière de pouvoir d'achat
00:45:41 et la cause d'une trop grande faiblesse des salaires.
00:45:44 Selon le gouvernement,
00:45:45 le projet de loi de finances doit permettre de réduire le déficit
00:45:49 en baissant notamment de 5 milliards d'euros
00:45:52 les dépenses de l'Etat.
00:45:53 À Rouen, hier soir, un incendie a ravagé
00:45:57 et deux immeubles désaffectés qui se sont effondrés.
00:46:00 Près de 130 pompiers ont été mobilisés.
00:46:03 Aucune victime n'est à déplorer.
00:46:05 L'incendie est désormais circonscrit
00:46:06 et le risque de propagation écarté.
00:46:09 Cependant, les immeubles contenés de lamiantes,
00:46:11 des analyses vont être réalisées aujourd'hui.
00:46:14 Les résultats seront connus sous 48 heures à 72 heures.
00:46:18 Laurent Wauquiez, chez le président LR Dovergne-Renalp,
00:46:21 annonce la sortie de sa région du zéro artificialisation net,
00:46:25 un dispositif visant à stopper la bétonisation des sols en 2050
00:46:30 qui découle de la loi Climat et Résilience.
00:46:33 Cette décision ne plaît pas au gouvernement.
00:46:35 Le ministre de la Transition écologique
00:46:37 a réagi sur le réseau social X.
00:46:40 Ce processus n'est pas une option, mais un impératif.
00:46:43 Aujourd'hui débute Octobre Rose.
00:46:47 Elle campagne pour sensibiliser la population aux cancers du sein.
00:46:51 A cette occasion, la Tour Eiffel, l'Arc de Triomphe
00:46:53 ou encore l'Assemblée nationale s'illumineront en rose ce soir.
00:46:57 Chaque année, en France, environ 68 nouveaux cas sont détectés.
00:47:01 Mais plus de 3 cancers du sein sur 4 sont guéris grâce au dépistage.
00:47:06 Écoutez Sandrine Planchon, directrice de l'association Ruben Rose,
00:47:10 invitée sur notre antenne ce matin.
00:47:13 C'est le premier cancer qui provoque la mortalité chez les femmes.
00:47:16 Mais, encore une fois, pris à un stade précoce,
00:47:20 avec des progrès de recherche, des traitements beaucoup plus ciblés,
00:47:25 beaucoup plus diversifiés,
00:47:26 une chirurgie qui est beaucoup moins invasive,
00:47:29 les femmes peuvent en guérir.
00:47:32 Et c'est vraiment le message qu'on veut faire passer,
00:47:34 c'est pas être anxiogène, mais c'est de dire aux femmes,
00:47:37 faites-vous suivre régulièrement par un professionnel de santé,
00:47:42 pratiquez également l'autopalpation qui ne dispense pas,
00:47:46 je précise d'aller voir un professionnel de santé chaque année,
00:47:50 mais vraiment soyez dans la prévention.
00:47:54 Dans l'actualité internationale aux Etats-Unis,
00:47:56 la paralysie de l'administration fédérale a été évitée de justesse.
00:48:01 À 3 heures du shutdown, le Sénat a adopté une mesure d'urgence.
00:48:04 Elle prévoit que l'administration américaine continue d'être financée pendant 45 jours.
00:48:10 La mesure exclut cependant l'aide à l'Ukraine, demandée par la Maison-Blanche.
00:48:14 Enfin, explosion en Turquie.
00:48:17 Un attentat suicide a frappé le cœur d'Ankara,
00:48:19 dans un quartier qui abrite de nombreux ministères et le Parlement.
00:48:23 Un individu s'est fait exploser, le second a été neutralisé.
00:48:27 Deux policiers ont été légèrement blessés par les flammes provoquées par l'explosion.
00:48:31 Une attaque survenue à quelques heures de l'ouverture de la nouvelle session parlementaire
00:48:36 qui doit valider l'entrée de la Suède dans l'OTAN.
00:48:40 Merci Isabelle Piboulot.
00:48:42 J'attendais que vous me balanciez mes dents.
00:48:44 Mais je sens que vous allez me couper la parole dedans que je vous la laisse.
00:48:47 On vous retrouve dans 30 minutes ma chère Isabelle.
00:48:50 Merci encore mille fois.
00:48:52 Il est 12h05, c'est la dernière ligne droite pour Midi-Douze Week-end avec moi depuis une heure déjà.
00:48:58 Naïmah Mfadel, essayiste, sergent de mission politique de la ville.
00:49:00 Tout va bien pour cette deuxième heure ?
00:49:02 Très bien.
00:49:02 Kevin Bossuet, professeur d'histoire en région parisienne.
00:49:05 Tout va toujours bien.
00:49:06 C'est l'amant.
00:49:06 Joseph Touvenel, vous êtes toujours en forme, directeur de la rédaction Capital Social.
00:49:10 Encore plus en forme que l'heure précédente.
00:49:12 Alors attention, calmez vos ardeurs.
00:49:17 Parce que nous sommes le 1er octobre.
00:49:19 Et le 1er octobre, beaucoup de choses changent.
00:49:23 J'ai peur que ça calme votre bonne forme mon cher Joseph Touvenel.
00:49:27 On va tout savoir avec Adrien Spiteri.
00:49:30 On en parle ensuite et on verra bien si vous êtes toujours aussi en bonne forme mon cher Joseph.
00:49:36 Bonne nouvelle notamment pour les Français les plus modestes
00:49:39 puisqu'un certain nombre d'aides sont revalorisées ou élargies.
00:49:42 Exemple d'abord avec l'APL.
00:49:44 L'aide personnalisée au logement est revalorisée de 3,5%.
00:49:48 Objectif, faire face à la hausse des loyers.
00:49:52 Autre changement, le plafond du LEP, le livret d'épargne populaire.
00:49:55 Il passe de 7700 à 10 000 euros.
00:49:58 Son taux d'intérêt ne change pas et reste à 6%.
00:50:02 Et puis l'aide également versée aux personnes en situation de handicap
00:50:06 ayant des revenus modestes appelés AAH et désormais déconjugalisés.
00:50:11 Alors qu'est-ce que cela veut dire ?
00:50:12 Eh bien qu'elle est attribuée et calculée sans tenir compte des revenus du conjoint.
00:50:17 Alors on ferme cette page Bonne Nouvelle
00:50:19 et on aborde maintenant des sujets un peu moins réjouissants.
00:50:22 Des sujets qui fâchent avec notamment l'augmentation du prix du gaz.
00:50:25 Plus 9,21 euros le mégawatt-heure.
00:50:29 Mais ce n'est pas la seule augmentation en ce début du mois d'octobre
00:50:32 puisque le coût des livraisons de livres également achetés sur Internet
00:50:36 va augmenter dans le détail.
00:50:38 Pour une commande inférieure à 35 euros,
00:50:40 eh bien des frais de livraison sont désormais obligatoires.
00:50:43 Objectif encouragé, les ventes en librairie physique
00:50:47 et puis également les soins dentaires sont également moins bien remboursés
00:50:51 par la Sécurité sociale à hauteur de 60% contre 70% auparavant.
00:50:57 Enfin, on ne pouvait pas parler de ces changements
00:50:59 en ce début du mois d'octobre sans aborder la baguette de pain.
00:51:02 Les boulangers doivent désormais réduire la teneur en sel,
00:51:05 soit 1,4 g de sel pour 100 g de pain.
00:51:10 Alors cela aura-t-il un impact sur le goût ?
00:51:12 À vous de juger.
00:51:14 Il est malin, Nagui de Spiteri.
00:51:15 Il commence par les bonnes nouvelles, il termine par les mauvaises nouvelles.
00:51:17 D'ailleurs, le problème du sel dans les baguettes,
00:51:19 on en parlera d'ici la fin de cette émission
00:51:21 puisqu'ils seront en direct avec un boulanger.
00:51:23 On lui posera la question de savoir ce que ça change.
00:51:24 Bon, il n'y a pas que des bonnes nouvelles quand même en cette rentrée, Joseph.
00:51:27 Ça va, vous êtes toujours en bonne forme malgré ce que vient de dire Adrien Spiteri.
00:51:30 D'ailleurs, ça me…
00:51:31 Ça vous stimule.
00:51:32 Voilà, exactement.
00:51:32 D'accord.
00:51:33 Et ce qui me stimule le plus, c'est sur les soins dentaires.
00:51:35 Les soins dentaires, enfin, on ne va pas chez le dentiste pour le plaisir.
00:51:40 Il y a déjà beaucoup de Français qui ne vont plus chez le dentiste
00:51:43 ou très tardivement, ce qui n'améliore pas les choses,
00:51:45 parce qu'ils n'en ont pas les moyens.
00:51:47 Et là, on nous dit les remboursements vont baisser à 60% contre 70%.
00:51:52 C'est la contre-mesure totale.
00:51:56 Il faudrait inciter au contraire les Français à aller plus souvent chez le dentiste
00:52:01 pour éviter d'avoir d'ailleurs des frais plus importants.
00:52:04 Ça, moi, ça me scandalise.
00:52:05 Enfin, les bonnes nouvelles, ça dépend.
00:52:07 Pourquoi ? Parce que pour nos comptes publics, l'augmentation des IPL,
00:52:10 je ne suis pas sûr que ce soit une très bonne nouvelle.
00:52:12 Et après, je me mets à la place des Français.
00:52:14 Il y a un débat sur l'immigration, en effet, depuis des semaines.
00:52:17 Il y a la fameuse AME, l'Aide médicale d'État pour les étrangers.
00:52:22 Donc, ce qui fait qu'on est dans un pays où il y a des étrangers
00:52:26 qui peuvent se faire soigner chez le dentiste les dents gratuitement
00:52:30 et de l'autre, des Français qui n'ont pas accès aux soins dentaires.
00:52:35 Comment voulez-vous que ça ne crée pas un fossé entre l'État et la population ?
00:52:39 Il y a une forme d'injustice, l'impression finalement que ceux qui cotisent
00:52:44 n'ont pas au bout les services qu'ils devraient avoir.
00:52:47 - Naïmé Fadel. - Aujourd'hui, encore, toutes ces questions-là.
00:52:52 Je reprends la question de la justice sociale.
00:52:55 Et aujourd'hui, on ne peut pas être généreux avec le monde entier.
00:52:58 Effectivement, on voit qu'aujourd'hui, il y a des personnes qui viennent
00:53:02 par visa pour se faire soigner, pour de la chirurgie aussi, pour de la psychiatrie.
00:53:06 Alors qu'aujourd'hui, on a du mal à pouvoir accueillir nos propres...
00:53:10 - La chirurgie plastique ? - Oui, effectivement.
00:53:12 Et tout est pris en charge.
00:53:14 Et d'ailleurs, tout à l'heure, Joseph citait les États-Unis qui nous doivent,
00:53:18 je crois, 5 millions. - Plus de 5 millions ?
00:53:20 - Plus de 5 millions. - Juste pour Paris ?
00:53:21 - Pour les hôpitaux parisiens. - Pour les hôpitaux parisiens.
00:53:23 Donc, effectivement, on ne peut pas toujours...
00:53:24 D'ailleurs, c'est important, ce n'est pas que les pays hors Europe.
00:53:29 C'est aussi des pays occidentaux dont les ressortissants bénéficient aussi
00:53:34 de notre générosité.
00:53:36 Donc là, il y a un vrai drame.
00:53:37 Il y a un vrai drame parce qu'effectivement, ce qui fait que toute cette contribution,
00:53:41 et d'ailleurs, le Danemark, c'est pour ça qu'il a tout revu,
00:53:44 que de nous tous, ne va pas aux personnes qui sont concernées,
00:53:49 mais va aller à des personnes qui n'auront jamais contribué.
00:53:51 Concernant la PL, je voudrais aussi voir ça.
00:53:53 La PL, c'est pour tout le monde.
00:53:55 Donc c'est très bien parce que c'est aussi pour les enfants des classes moyennes,
00:53:59 sauf que c'est aussi pour les étudiants étrangers.
00:54:02 Donc là, il y a quand même un problème.
00:54:04 C'est-à-dire que vous avez des étudiants étrangers dont les parents ont les moyens,
00:54:07 parce qu'ils les envoient en France pour étudier,
00:54:10 et bénéficient aussi de la PL.
00:54:12 Donc il y a un problème aussi de justice sociale et d'équité de traitement du citoyen.
00:54:16 Allez, on va continuer dans les bonnes nouvelles.
00:54:19 C'est l'allocation aux adultes handicapés qui est dorénavant calculée de façon individuelle,
00:54:24 c'est-à-dire sans tenir compte des revenus du conjoint.
00:54:26 Avec cette réforme, plus de 120 000 personnes handicapées en couple
00:54:29 devraient voir leur allocation augmenter.
00:54:31 C'est plutôt une bonne nouvelle, ça nous fait plaisir.
00:54:33 Les détails avec Célia Grillière et Sandra Thiombeau, et on en parle juste après.
00:54:38 C'est une réforme que les associations attendaient depuis longtemps.
00:54:42 Pour de nombreuses personnes bénéficiant de l'allocation adultes handicapées,
00:54:46 la déconjugalisation de cette aide représente un grand pas en avant.
00:54:50 Jusqu'à présent, le versement de cette aide était conditionné à un calcul
00:54:54 qui prenait en compte les revenus du couple.
00:54:56 Désormais, seules les ressources individuelles du bénéficiaire seront enregistrées,
00:55:01 et ce, même s'il est en ménage.
00:55:03 Ce nouveau calcul se veut plus avantageux,
00:55:06 pour exemple pour les bénéficiaires défavorablement impactés par la réforme,
00:55:10 la conjugalisation restera en vigueur.
00:55:13 Cette réforme devrait impacter 120 000 personnes handicapées.
00:55:16 Elle devrait voir leurs prestations augmenter de 350 euros par mois en moyenne.
00:55:21 Le premier versement arrivera début novembre pour les droits du mois d'octobre.
00:55:26 C'était plutôt une bonne nouvelle, et Caroline Pillas était l'invitée de la matinale
00:55:30 avec Anthony Favali ce matin.
00:55:33 Caroline Pillas, salut !
00:55:34 - Oui, très bien.
00:55:36 - Et ce sera son anniversaire d'ailleurs, demain.
00:55:38 Je ne sais pas si ça porte bonheur ou pas,
00:55:40 mais on lui souhaite quand même un bon anniversaire en avance.
00:55:43 Plus sérieusement, évidemment.
00:55:45 - Oui, elle parlait d'une justice sociale.
00:55:47 C'était très émouvant ce qu'elle a dit ce matin,
00:55:50 parce qu'elle expliquait bien un peu l'incohérence de tout ça.
00:55:54 Elle disait que quand vous êtes chez vos parents ou en IME,
00:55:57 vous la touchez, mais quand vous décidez de vous paxer ou de vous marier,
00:56:02 vous la touchez plus.
00:56:03 Donc c'était une injustice sociale qui était faite.
00:56:05 Et puis ce qu'elle expliquait aussi, c'est que du coup,
00:56:08 il y a des couples qui malheureusement ne se mariaient pas,
00:56:11 ne se mettaient pas ensemble pour éviter de ne plus avoir le droit à cette allocation,
00:56:15 sachant que cette allocation, elle permet aussi une indépendance
00:56:18 de la personne en situation de handicap par rapport à son conjoint ou à sa conjointe.
00:56:25 Donc c'est extrêmement important.
00:56:26 Et elle expliquait aussi que dans le cas aussi de personnes
00:56:29 qui pouvaient être en situation de précarité ou de violence subie dans le couple,
00:56:34 eh bien cette allocation leur permettait quand même une indépendance,
00:56:37 bien que cette allocation, elle soit sous le seuil de pauvreté.
00:56:42 Et ce qu'elle a dit aussi très bien,
00:56:44 et c'est ça qu'on attend aussi de l'Assemblée nationale,
00:56:46 c'est que l'opposition, c'est l'opposition qui a porté unanimement cette,
00:56:53 comment dirais-je, cette justice sociale.
00:56:55 Donc c'est ce qu'on attend aussi de notre Assemblée nationale.
00:56:58 Joseph et Kevin, Joseph.
00:57:00 Deux choses rapidement.
00:57:02 Un, le montant aujourd'hui, c'est 961 euros pour une personne seule.
00:57:06 On ne peut pas vivre avec 961 euros.
00:57:09 Donc il y a un montant pour les personnes qui sont véritablement handicapées,
00:57:12 qui subissent un handicap, c'est insuffisant.
00:57:16 Dans le même temps, il faudrait renforcer les contrôles
00:57:20 parce qu'il y a un certain nombre de personnes qui touchent cette allocation
00:57:23 et qui ne sont pas handicapées.
00:57:25 Regardez la floraison des badges "grand handicapé" sur les véhicules.
00:57:31 On voit très bien que là, il y a un trafic.
00:57:34 Là, il faut faire un contrôle.
00:57:36 Il faut tomber très sévèrement sur les personnes qui trichent,
00:57:39 y compris sur les médecins, les quelques médecins qui sont une minorité
00:57:44 qui font de faux certificats.
00:57:46 Et ça devrait permettre aussi de faire des économies pour augmenter
00:57:49 parce qu'il y a aussi les personnes seules.
00:57:51 971 euros, on ne peut pas vivre avec 961 euros par mois
00:57:55 quand on est handicapé et même quand on n'est pas handicapé.
00:57:58 - Yves-Yves, un mot très rapide sur le sujet.
00:58:00 - Quand on utilise le fruit de nos impôts
00:58:03 pour aider les personnes en situation de handicap,
00:58:05 je suis évidemment pour.
00:58:07 La solidarité nationale, c'est en effet,
00:58:10 à aider les gens qui sont dans une forme de fragilité.
00:58:14 Mais si on veut que ce consentement à l'impôt tienne,
00:58:17 il faut faire comme le dit Joseph, lutter contre la fraude sociale
00:58:21 parce qu'il y a sur Internet des vidéos qui circulent,
00:58:24 qui nous montrent comment on peut finalement voler l'État
00:58:28 en déclarant des faux choses aux organismes sociaux.
00:58:32 Il y a récemment d'ailleurs une vidéo qui a fait polémique,
00:58:34 Aurore Berger s'en est emparé.
00:58:36 Et ça, les Français ne comprennent plus comment eux, ils triment.
00:58:39 Ils travaillent, parfois, ils ont travaillé toute leur vie,
00:58:41 ils ont des retraites de misère.
00:58:43 Et de l'autre côté, il y en a qui profitent d'un système social
00:58:46 extrêmement généreux.
00:58:48 Et ça encore, ça explique le divorce entre l'État et les Français.
00:58:52 - Allez, on continue dans les changements.
00:58:54 Adrien Spiteri, on a parlé dans son journal,
00:58:58 la baisse de quantité de sel dans les baguettes.
00:59:01 Je ne sais pas si vous avez testé les baguettes ce matin,
00:59:03 si vous avez eu le temps de prendre un petit déjeuner.
00:59:04 Mais les choses ont un petit peu changé.
00:59:06 Je rappelle que les professionnels du secteur se sont effectivement engagés
00:59:08 à baisser de 10% la quantité de sel.
00:59:11 Un engagement qui remonte à 2022.
00:59:13 On voit le reportage de notre ami Michael Chayou,
00:59:16 qui est notre correspondant en Loire-Atlantique du côté de Savenay.
00:59:19 Et on sera juste après avec Frédéric Roy, qui est boulanger à Nice.
00:59:21 Vous voyez, on voyage beaucoup dans "Mini News Weekend".
00:59:24 D'abord, Savenay, ensuite Nice.
00:59:26 On regarde le reportage et on interroge Frédéric Roy.
00:59:29 Reportage Michael Chayou.
00:59:31 - À partir du 1er octobre,
00:59:33 nouveau coup de frein sur le sel dans le pétrin blanc.
00:59:36 D'un gramme 5 pour 100 grammes de pain,
00:59:38 on passe à un gramme 4 chez les boulangers traditionnels.
00:59:42 Ça complique les choses, estime cet artisan.
00:59:45 - Je trouve que c'est très peu,
00:59:47 puisque le sel apporte beaucoup de goût au niveau du pain.
00:59:51 Et au niveau de l'étape de fabrication,
00:59:54 il a son rôle à jouer aussi.
00:59:56 Au niveau de la fermentation,
00:59:58 au niveau de la couleur par rapport à la cuisson.
01:00:01 Depuis 2015, la quantité de sel dans le pain
01:00:03 a déjà fondu de 20% sous l'impulsion des boulangers eux-mêmes.
01:00:07 Pour pallier cette baisse, plusieurs techniques existent.
01:00:11 Ajouter plus de levain ou encore utiliser une fermentation longue.
01:00:14 - Cette fermentation-là va durer 24 heures.
01:00:17 Et c'est avec ces techniques-là qu'on donne du goût au pain
01:00:21 en mettant un peu moins de sel.
01:00:23 Tout ce qu'on fait, on le fait pour nos clients aussi.
01:00:26 Et puis pour notre santé, pour la santé de nos clients.
01:00:29 L'Organisation mondiale de la santé préconise 5 grammes de sel par jour,
01:00:33 alors que les Français sont plutôt à 8.
01:00:36 On se trompe de cible, estime ce boulanger.
01:00:38 - Si vous mangez une baguette bagatelle entière,
01:00:41 vous allez manger un gramme de sel, alors qu'on a le droit à 5 grammes.
01:00:44 - Je pense qu'il y a beaucoup d'autres produits bi-industriels,
01:00:47 les jambons, les pâtes cuisinées et autres,
01:00:49 qui eux en contiennent beaucoup pour leur conservation
01:00:52 et pour aussi masquer un peu les goûts.
01:00:54 - Pendant un an, la Confédération nationale de la boulangerie
01:00:57 organisera des contrôles chez ses adhérents
01:01:00 en espérant ne pas avoir recours à la réglementation.
01:01:03 - Ça croustille.
01:01:05 - Bonjour Frédéric Roy, vous êtes boulanger à Nice.
01:01:08 Merci d'être notre invité dans "Mini News The Weekend".
01:01:11 Quand je vois cette baguette-là, ça me donne faim.
01:01:13 Il est quoi ? Il est 12h15, ça me donne faim.
01:01:15 Cette baguette est très belle.
01:01:15 Bon alors, bonne initiative ou pas ?
01:01:19 Vos clients vous disent quoi depuis ce matin ?
01:01:20 Alors on sait, moi j'aime bien le sel.
01:01:23 C'est pas bien de le dire, mais c'est vrai.
01:01:26 Ils vous disent quoi ce matin ?
01:01:29 - Les gens en parlent très peu,
01:01:30 parce que si vous voulez, chez la majeure partie des artisans,
01:01:33 au sens noble du terme,
01:01:35 on a déjà baissé largement la quantité de sel.
01:01:39 On n'a pas attendu qu'on nous le demande, déjà depuis 4 à 5 ans.
01:01:42 Mais au-delà de ça, ce que j'aimerais dire,
01:01:43 et ce qu'il faudrait peut-être retenir,
01:01:45 c'est que la boulangerie française,
01:01:47 elle n'est quand même pas tous les maux de la France.
01:01:49 Parce que je comprends qu'il y a de la maladie cardiaque
01:01:50 et tout ce qu'on veut,
01:01:51 mais alors on va peut-être falloir commencer d'aller voir
01:01:53 les paquets de chips et tous les plats cuisinés des industriels.
01:01:56 Je veux bien qu'on prenne les choses à notre compte,
01:01:59 mais il faut prendre conscience, on a eu le Covid,
01:02:02 la hausse des matières premières, la hausse de l'énergie,
01:02:04 et maintenant on vient nous voir pour le sel.
01:02:05 On veut quoi ? La fermeture des artisans ?
01:02:07 Qu'on nous foute un peu la paix ?
01:02:09 Moi j'aimerais lancer un cri d'alarme,
01:02:10 c'est sur mes collègues qui sont en train de se battre en ce moment,
01:02:12 à Lonce-le-Saunier, c'est une petite ville de 50 000 habitants.
01:02:16 Ils se battent pour faire face à des grandes surfaces
01:02:18 qui veulent venir s'installer,
01:02:19 parce que les grandes surfaces et les industriels
01:02:21 des chaînes de boulangerie ont compris qu'en ce moment,
01:02:23 on est en faiblesse.
01:02:24 Donc ils en profitent eux pour s'installer.
01:02:25 Donc je leur tire mon chapeau,
01:02:27 parce que sous la houlette de Nicolas Amathé,
01:02:30 un véritable artisan fier de son métier et qui l'aime,
01:02:33 une dizaine, douzaine d'artisans vont au combat
01:02:35 pour empêcher ces industriels de s'installer.
01:02:39 Et il faut qu'on arrête la connerie,
01:02:41 il faut qu'on arrête d'emmerder les boulangers.
01:02:42 Voilà ce que j'ai à dire aujourd'hui sur le sel,
01:02:44 parce qu'on a conscience qu'il y a des maladies cardiaques,
01:02:47 on sait que le sel n'est pas forcément bon à la santé,
01:02:50 mais il arrive un moment, nous on a conscience de ce qu'on fait,
01:02:52 on en est aujourd'hui bien en avance là-dessus,
01:02:54 nous les artisans, on est déjà,
01:02:56 on travaille sur les pains à haute valeur nutritionnelle aujourd'hui.
01:02:59 On n'est plus à se poser la question sur le sel.
01:03:01 Ça pour ça, c'est le problème, c'est chez les industriels,
01:03:04 pas chez les artisans.
01:03:05 Donc encore une fois, moi j'ai toujours soutenu,
01:03:08 je me suis toujours battu pour l'artisanat,
01:03:09 mais aujourd'hui qu'on arrête de nous emmerder.
01:03:11 Alors on le sait, je le rappelle, même moi,
01:03:13 si j'aime bien des choses salées,
01:03:15 on sait que le sel provoque l'hypertension, l'obésité,
01:03:18 d'autres maladies cardiovasculaires,
01:03:20 mais bon c'est vrai, on touche au patrimoine, la baguette française.
01:03:22 Bon sens, c'est la baguette française. Naïma Imphadel.
01:03:25 Non seulement, et M. Roy a raison,
01:03:28 non seulement on touche à la boulangerie, à la baguette,
01:03:32 mais même aux artisans boulangers,
01:03:34 qui sont le patrimoine national de notre pays,
01:03:38 c'est le savoir-faire, c'est un savoir-être, etc.
01:03:41 Et là, comme par hasard, sur le sel, on s'attaque à la baguette.
01:03:44 Mais attendez, excusez-moi,
01:03:45 mais c'est pas là où il y a le plus de sel.
01:03:47 Et effectivement, comme il l'a dit, on peut parler des chips,
01:03:49 on peut parler de toutes les cacahuètes hyper, hyper salées.
01:03:53 On peut parler de tous ces plats cuisinés.
01:03:55 D'ailleurs, moi qui aime le sel, je trouve que c'est trop salé.
01:03:58 Donc je ne comprends pas ce qui se passe.
01:04:01 Réveillons-nous. Non mais vraiment.
01:04:02 Et moi, ça m'inquiète énormément
01:04:04 parce qu'il y a cette injonction faite à nos boulangers.
01:04:08 Parce que qu'est-ce que ça amène aussi ?
01:04:10 C'est-à-dire que finalement, ça induit,
01:04:12 "Ah, peut-être que la baguette, il y a trop de sel,
01:04:14 donc peut-être qu'il faut moins en manger."
01:04:16 Donc c'est extrêmement grave.
01:04:18 - Est-ce que vous avez fait de la pédagogie
01:04:19 auprès de vos clients frédéricains ?
01:04:21 Vous leur avez expliqué ?
01:04:23 - Bien sûr, j'ai la chance d'avoir mon épouse au magasin.
01:04:26 On est ensemble dans la boulangerie avec mon épouse depuis 34 ans.
01:04:29 Elle est en contact avec les clients.
01:04:31 Donc sur toutes les nouveautés qu'on fait,
01:04:33 on fait toujours des nouveautés et on explique
01:04:36 pourquoi il faut mieux manger un pain au levain
01:04:38 qu'une baguette de pain blanc courant, on va dire,
01:04:40 parce qu'on fait des pétrissages lents et des pétrissages courts,
01:04:44 ce qui fait que les molécules, lors du pétrissage,
01:04:46 ne vont pas se séparer,
01:04:49 ce qui fait qu'on va mieux l'assimiler
01:04:51 et on n'aura plus de problème de gluten.
01:04:52 Encore une fois, le vrai problème n'est pas chez les artisans.
01:04:56 Vous savez, et je vous invite à jeter un oeil
01:04:58 à ceux qui ne me croiraient pas,
01:05:00 il y a cinq ans en arrière, cet échange sur le sel,
01:05:03 je l'ai eu avec le secrétaire général
01:05:05 des industriels de la boulangerie.
01:05:07 Il y a cinq ans, j'avais déjà réduit largement
01:05:10 la dose de sel dans mon pain.
01:05:12 Aucun client ne l'a remarqué,
01:05:13 parce qu'on fait des choses intelligentes.
01:05:15 Encore une fois, ce n'est pas l'artisan le problème,
01:05:17 c'est l'industriel.
01:05:18 Et si on parle du sel aujourd'hui,
01:05:19 c'est parce que chez les industriels,
01:05:21 on trouve des grandes quantités de sel.
01:05:22 Mais si on veut continuer à faire entendre
01:05:25 que tous les maux de la France, c'est la boulangerie,
01:05:27 on va y arriver à nous faire fermer définitivement.
01:05:30 Ne changez rien, ça a bien commencé,
01:05:32 tous les copains, ils ferment les uns derrière les autres.
01:05:33 Et les chaînes, elles s'installent, elles s'installent, elles s'installent.
01:05:36 Et nous, on ferme, on ferme.
01:05:37 Et notre syndicat, on ne l'entend pas sur ce sujet-là.
01:05:39 Il est où Dominique Enracte ? Il est caché où ?
01:05:43 - Eh bien écoutez, on voulait vous donner un coup de projecteur
01:05:45 parce que nous, on aime les artisans,
01:05:47 on aime les boulangers,
01:05:48 et puis ensuite, on adore la baguette.
01:05:50 Et c'est un avis partagé par mes invités.
01:05:52 Salé ou pas salé ?
01:05:54 Merci en tous les cas Frédéric Roy,
01:05:56 et bon courage en tous les cas.
01:05:57 Merci d'avoir accepté de témoigner dans Mininews Weekend.
01:05:59 Et votre coup de gueule fait du bien aussi.
01:06:01 Merci Frédéric.
01:06:02 - Ce que je trouve superbe, c'est la gestion des priorités.
01:06:04 Et ce que la priorité, ce n'est pas de maintenir des boulangeries
01:06:07 dans les zones rurales ou même dans les quartiers où il y en a plus.
01:06:09 Ça, c'est une vraie priorité.
01:06:10 Parce que là, il n'y aura plus de consommation de baguettes
01:06:12 quand il n'y a plus de boulangerie ou quand je n'y ai pas accès.
01:06:14 La deuxième priorité, c'est que je puisse aller,
01:06:16 c'est le rôle de l'État, à ma boulangerie sans me faire agresser.
01:06:19 Je pense à ce qui se passe dans un certain nombre de quartiers.
01:06:22 Mais non, là, on nous fait tout un pataquès sur le sel.
01:06:25 Ça veut dire qu'il y a un rapport, il y a une norme,
01:06:29 il y aura des contrôles, c'est super.
01:06:31 On va finir par en crever, mais on en crèvera.
01:06:34 Mais il y aura moins de sel dans les baguettes.
01:06:36 C'est extraordinaire.
01:06:37 - Je suis... - Kévin, dernier mot, parce qu'on est très en retard.
01:06:39 - On est dans le soviétisme le plus délicatissant
01:06:43 où l'État s'immisce partout jusque dans notre assiette.
01:06:46 On est toujours à bouclier l'upabilité.
01:06:48 - Il part de la baguette pour arriver au soviétisme.
01:06:50 - On nous dit "ne buvez pas, vous allez mourir d'un cancer".
01:06:53 Du choix, on vous dit "ne mangez pas, vous allez mourir d'un cancer".
01:06:56 "Ne faites pas trop l'amour parce que si vous ne vous protégez pas,
01:07:01 vous allez avoir..."
01:07:02 Mais si, c'est ça, tout le temps en train de ramener les gens
01:07:06 dans le camp du bien, mais qu'on fiche la paix aux gens,
01:07:09 qu'on les laisse vivre.
01:07:10 La mort fait partie de la vie et qu'on laisse travailler nos artisans.
01:07:14 Enfin, c'est tout.
01:07:15 - Qu'il y ait des préventions, des campagnes de prévention.
01:07:17 - Mais là, ce n'est pas de la prévention.
01:07:18 Là, on s'immisce pour imposer quelque chose.
01:07:21 Si je veux envie de prendre une baguette plus salée que la normale,
01:07:24 je fais ce que je veux quand même.
01:07:25 - Allez, on marque une pause.
01:07:26 C'était le coup de gueule maintenant de Kévin Bossuet.
01:07:29 Voilà, on marque une pause.
01:07:30 Ce sera la dernière lignoise, on se retrouve dans quelques instants.
01:07:33 On va parler de santé.
01:07:35 Je ne veux pas être rabat-joie, mais on va parler du Covid-19
01:07:39 puisque le gouvernement avance sa nouvelle campagne de vaccination.
01:07:42 Je peux vous en parler puisque le Covid est de retour.
01:07:46 Donc, il faut faire attention.
01:07:48 On en parle dans la dernière ligne droite de Mini News Week-end.
01:07:51 On se retrouve dans quelques instants.
01:07:52 À tout de suite.
01:07:53 Il est 12h30.
01:07:58 Le temps est passé très, très vite en ce dimanche matin.
01:08:00 C'est vrai que l'actualité est riche.
01:08:01 On a beaucoup de sujets avec mes grands témoins
01:08:04 que je représente dans quelques instants,
01:08:05 mais tout de suite, place à l'info.
01:08:06 Elle est toujours fidèle au poste.
01:08:07 C'est Isabelle Piboulot.
01:08:08 Re-re-re-re-bonjour Isabelle Piboulot.
01:08:10 - À l'approche des JO de Paris 2024, la France se prépare.
01:08:14 Gérald Darmanin compte notamment augmenter les effectifs
01:08:17 dans les aéroports avec 270 agents contractuels supplémentaires,
01:08:22 un renfort des effectifs de la police aux frontières,
01:08:25 également 17 nouveaux sas automatiques.
01:08:27 Le ministre de l'Intérieur souligne par ailleurs
01:08:29 une nette amélioration cet été du temps d'attente des passagers
01:08:33 dans les aéroports Paris Charles de Gaulle et Orly.
01:08:36 Un détenu du centre pénitentiaire de Fresnes hospitalisé
01:08:39 au Kremlin Bicêtre s'est évadé la nuit dernière,
01:08:42 peu avant 1h du matin.
01:08:44 L'individu de 26 ans s'est échappé pieds nus,
01:08:46 vêtu d'un caleçon et d'une chemise d'hôpital,
01:08:49 domicilié à Marseille.
01:08:50 Il était en détention provisoire pour trafic de stupéfiants
01:08:54 et association de malfaiteurs.
01:08:55 Une enquête pour évasion a été ouverte.
01:08:58 Enfin, c'est encore l'été en France.
01:09:00 Le mois d'octobre débute par un épisode de chaleur exceptionnel
01:09:04 avec des températures inédites pour l'automne.
01:09:07 Septembre a déjà été historiquement chaud depuis l'année 1900.
01:09:11 Sur les 10 mois de septembre les plus chauds en France,
01:09:14 le mercure n'excédait pas les 20 degrés.
01:09:16 La moyenne cette année est de 21,5 degrés.
01:09:19 Et c'est vrai, il va faire très très beau et très chaud
01:09:22 aujourd'hui, ce dimanche 1er octobre.
01:09:24 On se croirait en plein mois d'été.
01:09:26 Il va recueillir.
01:09:27 Allez, c'est la dernière ligne droite, on en parlera tout à l'heure.
01:09:29 Je vous avoue une petite surprise évidemment à mes chers amis
01:09:31 Naïma Mfadel avec nous, Kevin Bossuet et Joseph Touvenel.
01:09:35 On a parlé de ce qui allait changer au 1er octobre.
01:09:38 On a un peu dérivé évidemment avec notre ami Boulanger de Nice
01:09:43 sur l'aspect santé avec le sel, moins de sel évidemment,
01:09:47 ce qui a occasionné la grande colère, le coup de gueule
01:09:50 de notre ami Kevin Bossuet.
01:09:52 On va parler encore santé avec l'épidémie de Covid-19
01:09:55 qui hélas revient, je peux vous le confirmer.
01:09:59 Le gouvernement avance sa nouvelle campagne de vaccination
01:10:01 juste au moins initialement prévue le 17 octobre.
01:10:03 Elle débute demain pour les populations les plus à risque.
01:10:06 Ecoutez ce que nous disait Roger Ruas, médecin généraliste.
01:10:09 Il est invité de la matinale et d'Anthony Favali ce matin sur CNews.
01:10:14 Ça représente plusieurs millions de personnes, il faut le dire comme ça,
01:10:20 parce qu'on va essayer de faire une vaccination pour les personnes dites fragiles
01:10:25 ou ayant une immunité déficiente ou insuffisante en tout cas
01:10:30 pour faire face au virus.
01:10:31 Donc ça comprend tous les gens atteints de maladies chroniques aussi.
01:10:35 Donc ça fait plusieurs millions de personnes
01:10:37 et donc la campagne de vaccination doit débuter assez rapidement
01:10:42 si on veut protéger ces personnes fragilisées
01:10:44 parce que l'épidémie ne fait que commencer à cette époque de l'année
01:10:50 et elle devrait être plus importante d'ici un mois, un mois et demi,
01:10:53 vers le mois de novembre, décembre.
01:10:54 Donc il faut que les personnes soient protégées à ce moment-là.
01:10:57 Voilà, il est important de se protéger même quand on est vacciné 4 fois comme moi.
01:11:02 Mais là, clairement, ils ciblent les personnes à risque.
01:11:06 On le sait très bien que c'est surtout les personnes à risque,
01:11:08 les personnes ayant des maladies chroniques qu'il faut cibler.
01:11:13 Mais voilà, et en même temps, ça fait maintenant...
01:11:17 Il faut apprendre à vivre avec.
01:11:18 Il faut apprendre à vivre avec.
01:11:20 On ne va pas faire non plus de catastrophisme.
01:11:23 Non mais la grippe, moi j'aime bien dire la grippe chinoise,
01:11:25 parce que le Covid chinois, puisqu'on disait la grippe espagnole.
01:11:28 Oui c'est vrai, on disait la grippe espagnole.
01:11:30 Il faut rappeler quand même quelques chiffres.
01:11:32 Moi j'ai été frappé par les chiffres de cette agence officielle du gouvernement français.
01:11:36 Ça a été en 2020, la grosse période Covid,
01:11:39 2% des hospitalisations Covid et 5% des admissions en soins critiques.
01:11:45 C'est dramatique pour ces 5%,
01:11:47 mais il ne faut pas céder à l'affolement ni aux excès.
01:11:50 Qu'on fasse, et ça a été très bien dit, et moi le soulève,
01:11:53 que les personnes à risque, librement aillent se faire vacciner, c'est une chose.
01:11:58 Enfermer toute la France en une autre,
01:12:00 on sait que c'est l'automne, et bien à l'automne,
01:12:02 le Covid tous les ans reviendra comme la grippe revient tous les ans à l'automne.
01:12:05 Je suis d'accord avec ça, je n'aimerais pas qu'on redonne la parole
01:12:08 aux ayatollahs du sanitairement correct, qui vont encore nous culpabiliser,
01:12:13 nous dire que si on ne se fait pas vacciner, c'est la France qui serait totalement en péril.
01:12:17 Il y a deux ans et demi en effet, donc on ne savait pas ce qu'était ce Covid-19.
01:12:21 Maintenant, je pense qu'on a assez de recul pour éviter ce catastrophisme ambiant.
01:12:26 Et moi en tant qu'enseignant, j'ai vu à quel point,
01:12:28 par exemple, le port du masque avait eu des effets dévastateurs.
01:12:32 Donc qu'on fasse de la prévention, je suis d'accord,
01:12:34 mais qu'on ne recommence pas une campagne de culpabilisation,
01:12:37 parce que les Français ne l'accepteront pas.
01:12:39 On a quand même mis le masque à des bébés.
01:12:41 Bien sûr.
01:12:41 Les bébés ont été élevés par des péricultrices qui avaient un masque.
01:12:44 Ils ne voyaient jamais les expressions du visage.
01:12:46 Ainsi qu'en maternelle, on a quand même empêché les enfants de jouer ensemble.
01:12:51 Non, moi, je ne veux même plus me souvenir de cette période
01:12:54 qui a été une période extrêmement douloureuse psychologiquement.
01:12:58 Et moi, je ne me referai pas vacciner.
01:12:59 Voilà, ça, c'est sûr.
01:13:00 Allez, l'autre sujet sur lequel j'aimerais insister aujourd'hui,
01:13:03 c'est aujourd'hui, c'est important.
01:13:04 Et c'est important d'en parler sur CNews.
01:13:06 Et on vous en parle depuis ce matin.
01:13:07 C'est aujourd'hui que démarre la campagne contre le cancer du sein,
01:13:09 aussi appelée Octobre Rose.
01:13:11 Chaque année en France, environ 60 000 nouvelles personnes
01:13:14 sont touchées, hélas, par le cancer du sein,
01:13:15 cancer féminin le plus répandu.
01:13:17 Écoutez Sandrine Plançon, directrice de l'association Ruban Rose.
01:13:24 Est-ce qu'on peut écouter Sandrine Plançon, mon chère ?
01:13:27 Quentin Rivet, oui, on me dit oui.
01:13:30 C'est le premier cancer qui provoque la mortalité chez les femmes.
01:13:34 Mais encore une fois, pris à un stade précoce,
01:13:38 avec des progrès de recherche, des traitements beaucoup plus ciblés,
01:13:42 beaucoup plus diversifiés,
01:13:44 une chirurgie qui est beaucoup moins invasive,
01:13:47 les femmes peuvent en guérir.
01:13:49 Et c'est vraiment le message qu'on veut faire passer.
01:13:51 Ce n'est pas être anxiogène,
01:13:53 mais c'est de dire aux femmes,
01:13:54 faites-vous suivre régulièrement par un professionnel de santé.
01:13:59 Pratiquez également l'autopalpation,
01:14:01 qui ne dispense pas, je le précise,
01:14:04 d'aller voir un professionnel de santé chaque année.
01:14:07 Mais vraiment, soyez dans la prévention.
01:14:10 Voilà, il faut écouter Sandrine Plançon,
01:14:12 soyez dans la prévention.
01:14:13 J'en profite, si vous êtes à Paris,
01:14:15 la tour Eiffel, l'Arc de Triomphe et l'Assemblée nationale
01:14:17 doivent, normalement, s'illuminer de roses.
01:14:20 C'est important d'en parler, Naïma M. Fadel.
01:14:21 Oui, tout à fait. Cette action de sensibilisation,
01:14:24 il y a énormément d'activités, d'événements
01:14:27 qui sont organisés dans différentes villes
01:14:30 pour inciter les femmes, tout simplement, à se dépister.
01:14:33 Sachant que la Caisse primaire d'assurance maladie
01:14:36 envoie, et c'est gratuit,
01:14:37 il y a possibilité de faire une mammographie
01:14:41 à partir de 50 ans,
01:14:43 puisqu'on sait que c'est à partir de cet âge-là,
01:14:45 malheureusement, qu'on peut être sujet au cancer.
01:14:50 Donc c'est important, effectivement, de se faire dépister,
01:14:53 puisque, comme l'a dit la personne qu'on a eue,
01:14:55 trois femmes sur quatre peuvent espérer une guérison
01:14:59 si c'est pris à temps.
01:15:00 Et juste une chose,
01:15:02 1% des cancers du sein concernent les hommes.
01:15:05 Il faut quand même le signaler.
01:15:06 Oui, c'est vrai qu'on ne signale pas ce qu'ils ont.
01:15:08 Vous devez aussi le dire,
01:15:09 et les hommes peuvent être touchés, en effet, par ce cancer.
01:15:11 Alors surtout, quand vous recevez,
01:15:13 je me permets de dire ça aux femmes,
01:15:16 quand vous recevez cette possibilité
01:15:19 d'aller faire une mammographie,
01:15:21 donc c'est une prise en charge
01:15:23 de la Caisse-Première d'Asthma et de Maladie,
01:15:25 il est important d'aller se faire dépister.
01:15:28 Ça ne coûte rien, c'est gratuit.
01:15:30 Donc dépistez-vous, mesdames.
01:15:33 Allez, on va parler des bouquinistes,
01:15:35 des bouquinistes de Paris.
01:15:36 Vous le savez, on en a déjà beaucoup parlé sur cette antenne.
01:15:39 Les bouquinistes sont sommés de déplacer leur boîte
01:15:41 avant la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de 2024.
01:15:44 600 boîtes doivent être démontées sur les 900 présentes dans la capitale.
01:15:47 Et jeudi dernier, un échange plutôt vif s'est déroulé
01:15:51 entre les bouquinistes et la mairie de Paris,
01:15:53 la préfecture de police.
01:15:54 Récit signé Dounia Tangour et Sandra Thumbo.
01:15:57 Les boîtes vertes des bouquinistes devront être démontées
01:16:02 avant le début des JO.
01:16:04 Installées sur les parapets des quais de Seine,
01:16:06 ils poseraient un problème de sécurité
01:16:08 pour la cérémonie d'ouverture.
01:16:10 En échange du démontage, la ville multiplie les annonces.
01:16:14 Un accompagnement pour enlever, puis réinstaller les boîtes
01:16:17 ou encore la création d'un village des bouquinistes.
01:16:20 Elle propose également de restaurer les boîtes
01:16:22 qui parfois vieillent de plus d'un siècle,
01:16:24 ont besoin d'un rafraîchissement.
01:16:25 On a convenu avec le préfet et les représentants des bouquinistes
01:16:28 de faire des tests pour voir techniquement
01:16:31 ce qu'il est réalisable pour pouvoir donner au préfet aussi
01:16:33 un délai d'immobilisation potentielle
01:16:35 entre le temps de détachement de la boîte,
01:16:38 sa dépose au sol, son stockage et sa repose.
01:16:41 Malgré ces promesses, les bouquinistes ne sont pas convaincus.
01:16:44 Certains sont même persuadés que ce démontage temporaire
01:16:47 n'est qu'un premier pas vers la disparition de leur profession.
01:16:50 Combien de temps ils vont mettre pour enlever les boîtes ?
01:16:53 Non, c'est l'idée, la solution, elle est simple,
01:16:56 c'est sceller les boîtes.
01:16:58 Si c'est enlevé, moi j'ai plus de travail,
01:17:01 je ne partirai pas à la Bastille ou ailleurs.
01:17:04 La mairie de Paris réfute cette accusation.
01:17:07 Elle assure même œuvrer pour faire inscrire
01:17:09 les emblématiques boîtes vertes au patrimoine mondial de l'UNESCO.
01:17:12 De nouvelles discussions sont prévues dans les semaines à venir
01:17:15 entre la préfecture de police, la mairie de Paris et les bouquinistes.
01:17:19 Je me souviens, les bouquinistes de Paris, c'est pareil, c'est la capitale.
01:17:23 C'est une des images principales de Paris et de la France.
01:17:27 C'est la culture, c'est les livres, il y a des vieux livres,
01:17:30 il y a des journaux, il y a des revues.
01:17:32 C'est à la fois joli quand on parle de la France,
01:17:34 et ça attire les touristes, c'est vraiment une belle image de la France.
01:17:37 Et moi, j'admire aussi la mairie de Paris qui a la bouche,
01:17:40 la démocratie participative à tout bout de champ,
01:17:44 mais qui avait juste oublié de demander leur avis aux bouquinistes.
01:17:47 La démocratie participative, c'est aussi, et c'est peut-être d'abord ça,
01:17:50 moi je soutiens, mais alors à 200% les bouquinistes.
01:17:54 Et si on a des étrangers qui viennent pour voir les Jeux olympiques,
01:17:57 ils peuvent voir aussi.
01:17:58 - Ils viennent profiter aussi de Paris.
01:18:00 - Bien entendu.
01:18:01 - Et c'est l'image, Kévin Bossuet, ça, en tant que professeur d'histoire,
01:18:06 amoureux des livres.
01:18:07 - Non, mais j'étais un amoureux de Paris.
01:18:10 Maintenant, quand je vois...
01:18:12 - Ne nous parlez pas de la Pologne.
01:18:13 - Non, mais je ne parle pas, non, mais vraiment, j'étais un amoureux de Paris.
01:18:16 Quand je vois cette ville, je ne la reconnais plus.
01:18:18 Il n'y a plus d'âme.
01:18:20 C'est devenu moche, c'est devenu laid.
01:18:22 Là, on nous retire en effet les bouquinistes,
01:18:24 mais regardez ce qui s'est passé avec les kiosques à journaux.
01:18:27 Les nouveaux kiosques à journaux sont profondément hideux.
01:18:30 On a affaire à une ville sale, une ville bruyante,
01:18:33 une ville au sein de laquelle, finalement, on n'est plus heureux,
01:18:37 avec une montée de l'insécurité,
01:18:39 avec finalement une tranquillité qui n'est plus là.
01:18:42 Et encore une fois, Joseph l'a très bien dit,
01:18:44 il n'y a eu aucune concertation avec les bouquinistes.
01:18:47 C'est la machine Hidalgo.
01:18:48 Madame Hidalgo est dans le camp du bien.
01:18:50 Donc, elle a décidé que de supprimer ses bouquinistes, c'était bien.
01:18:54 Donc, elle impose.
01:18:55 Voilà, c'est le management de Paris.
01:18:57 On fait de la démocratie participative.
01:18:59 En fait, c'est pour maquiller l'ensemble d'une gestion autocratique
01:19:03 et autoritaire.
01:19:04 Naïm M. Fadel.
01:19:05 Non, mais je souscris à tout ce qui vient de se dire.
01:19:09 Il faut se rappeler qu'ils sont, ces bouquinistes, installés là
01:19:12 depuis le 16e siècle.
01:19:14 Vous imaginez, c'est un patrimoine aussi.
01:19:17 C'est un leg du passé qu'on doit respecter.
01:19:20 Donc, effectivement, moi, je pense que Mme Hidalgo,
01:19:22 il serait temps qu'elle arrête de saccager Paris
01:19:25 et que la seule solution, c'est de la mettre sous tutelle.
01:19:28 En attendant les prochaines élections, que j'espère de tout cœur,
01:19:31 qui seront une élection directe.
01:19:34 On va terminer. Il nous reste cinq minutes.
01:19:36 Je vous avais promis une petite surprise.
01:19:38 Quoi ? Pardon ?
01:19:39 Non, je suis en train de lui dire que...
01:19:41 Quoi ? Quelle est la surprise ?
01:19:42 Non, non, je ne sais pas.
01:19:43 Non, c'est ça ?
01:19:45 Parce que Mme Hidalgo ne regarde pas les news,
01:19:46 c'est à dire qu'après les boutons.
01:19:47 Vous faisiez référence à ce que vous venez de dire
01:19:49 concernant Mme Hidalgo.
01:19:50 Très bien.
01:19:51 Vous savez, il va faire très beau.
01:19:52 Karine Durand nous l'a dit.
01:19:54 Karine, c'est notre spécialiste météo.
01:19:56 Nous sommes le 1er octobre et aujourd'hui, il va faire très, très chaud.
01:19:59 Quasiment du 30 degrés du côté de Toulouse.
01:20:02 La température moyenne en septembre a atteint un niveau
01:20:04 jamais enregistré par le passé en septembre.
01:20:07 Aujourd'hui, oui, on va atteindre quasiment les 30 degrés.
01:20:10 Alors, la petite surprise.
01:20:11 Vous savez, j'aime bien vous faire quelques petites surprises comme ça.
01:20:13 On ne va pas prendre la direction de Toulouse.
01:20:15 On va prendre la direction de la Bretagne.
01:20:17 On va aller du côté de Dinard.
01:20:20 Et on va retrouver Thomas Lissnard,
01:20:22 qui est le patron du Grand Hôtel du groupe Barrière à Dinard.
01:20:26 Bonjour Thomas Lissnard.
01:20:28 Comment allez-vous ? Il fait beau, il fait chaud
01:20:30 et on a l'impression d'être en plein mois d'huile,
01:20:33 en plein mois d'août à Dinard.
01:20:36 Racontez-nous tout, comment ça se passe ?
01:20:39 Bonjour. Absolument, effectivement,
01:20:41 ce premier jour du mois d'octobre, une météo très clémente.
01:20:46 Les terres indiennes qui se construisent.
01:20:48 On voit, monsieur le président, avec un soleil radieux,
01:20:52 il fait 25 degrés,
01:20:53 et on a aussi forcément des chers clients à venir nous rendre visite.
01:21:00 Est-ce que vous avez beaucoup de touristes ?
01:21:02 On a un petit problème de connexion, je crois.
01:21:04 Est-ce que vous m'entendez ?
01:21:06 Beaucoup de touristes, de personnes qui en fait,
01:21:09 profitent de l'arrière-saison et de cette météo,
01:21:11 encore une fois, très clémente pour profiter de la région
01:21:18 et de ses atouts.
01:21:21 Dinard ici, Saint-Malo en face, Mont-Saint-Michel,
01:21:25 beaucoup de golf dans la région,
01:21:27 on reste plein de golfiques également.
01:21:29 On a beaucoup d'atouts et on profite de l'arrière-saison.
01:21:37 Alors, on va être obligés d'interrompre un petit peu
01:21:39 la communication, Thomas Lysnard,
01:21:41 parce qu'en fait, on ne vous entend pas très bien.
01:21:44 Naïma, on va peut-être essayer de rétablir.
01:21:46 Il fait beau, là, on voit bien qu'il fait beau,
01:21:48 mais je vais vous dire, à Dreux aussi, il fait beau.
01:21:52 À Dreux aussi, il fait beau.
01:21:54 Et j'ai prévu, en fait, un barbecue avec de la bonne côte de bœuf.
01:21:58 - Oh mon Dieu ! Faites attention à ce que vous dites !
01:22:00 - Et de la bonne baguette chez mon artisan boulanger.
01:22:03 Voilà.
01:22:04 - Alors, est-ce qu'on a rétabli la liaison avec Thomas Lysnard ?
01:22:07 Que me dit Quentin Rivet ?
01:22:11 Vous essayez de le caler pour que...
01:22:12 Vous vivez ça en direct live.
01:22:14 Kevin, vous allez faire quoi aujourd'hui, après cette émission ?
01:22:18 - Je crois que je vais aller me balader dans Paris,
01:22:22 essayer d'entrevoir ce qui reste encore de beau dans la capitale,
01:22:25 c'est-à-dire plus grand-chose.
01:22:26 Mais de manière plus générale, voilà, on sent que l'été est encore là.
01:22:30 Donc, on va en profiter toute la journée.
01:22:32 Demain aussi, il va faire très beau.
01:22:33 Donc, tant mieux, je veux dire.
01:22:35 On est quand même le 1er octobre.
01:22:36 On avait l'impression que l'automne arrivait et là,
01:22:38 pic de chaleur. Donc, on va en profiter, évidemment.
01:22:41 - Joseph Tovenel, vous êtes invité chez Naïma Implanel
01:22:44 pour la Côte de Beuf ce midi ou pas ?
01:22:46 - Oui, mais il faudra que je parte rapidement,
01:22:48 parce qu'après, en fin d'après-midi,
01:22:49 généralement, je vais à la messe sur Paris
01:22:51 et j'en profite pour me promener un peu sur les quais de Seine
01:22:54 et de regarder justement ce dont on parlait tout à l'heure,
01:22:57 ses livres, ses ouvrages, etc.
01:22:59 Avec beaucoup de plaisir.
01:23:00 - Allez, on va essayer de le retrouver.
01:23:02 Thomas Lysnard, la communication est peut-être un peu meilleure.
01:23:06 On ne vous a pas très, très bien entendu, Thomas Lysnard.
01:23:08 Je suis désolé.
01:23:08 C'est parfois des inconvénients de ce genre de direct.
01:23:12 Vous nous disiez, vous avez viché complet au Grand Hôtel,
01:23:15 du coup barrière à Dinard.
01:23:16 Racontez-nous tout.
01:23:18 - Oui, effectivement, la météo, en plus des atouts de la région
01:23:24 en cette période, font qu'on a une fréquentation
01:23:27 qui est presque, j'ai envie de dire, anormalement élevée,
01:23:31 mais ça ne fait qu'ajouter à la dynamique de l'hôtel
01:23:36 et à l'intérêt de nos différents clients,
01:23:42 par rapport au bar et au spa, évidemment.
01:23:44 - Il fait 25 degrés à Dinard, là, aujourd'hui.
01:23:48 - Il fait très beau, il fait 25 degrés,
01:23:51 donc c'est vraiment quelque chose de très porteur pour nous.
01:23:58 - Et là, votre hôtel affiche complet, là ?
01:24:03 - Oui, enfin, pas complet à 100%,
01:24:05 mais on a vraiment une situation qui est très intéressante,
01:24:10 ce soir et même toute la semaine.
01:24:12 - Écoutez, merci mille fois.
01:24:14 On voulait faire un petit coup de projecteur
01:24:16 pour vous donner envie en ce 1er octobre, évidemment.
01:24:21 Profitez bien.
01:24:22 Bonjour à tous les habitants de Dinard.
01:24:24 Et votre hôtel est effectivement très, très bel hôtel.
01:24:26 C'est un très bel hôtel.
01:24:26 Il a combien d'années, votre hôtel, déjà, Thomas Lysnard ?
01:24:31 - L'hôtel, en fait, cette année, c'est 165 ans.
01:24:35 C'est le plus vieil hôtel de Dinard
01:24:37 qui fait partie de l'histoire de la ville
01:24:40 et auquel les Dinardais sont très attachés.
01:24:45 - Merci pour ce coup de projecteur.
01:24:48 Merci. Ainsi se termine BD12 Week-end.
01:24:51 Ça vous a plu, cette petite surprise ?
01:24:52 - Oui, très.
01:24:53 - Voilà, ce n'était pas prévu, c'était improvisé.
01:24:54 - Tout le monde en maillot de bain.
01:24:55 - Tout le monde en maillot de bain, si vous voulez.
01:24:57 - On a un effect thermique, parce que s'il fait 25 degrés dehors,
01:25:00 dans l'eau, ça doit être à 16.
01:25:01 - Quoique, quoique, quoique.
01:25:03 - Allez, ne soyez pas ravageois.
01:25:05 Merci de nous avoir suivis.
01:25:07 Merci Naïmah M. Fadel, merci Kévin Bossuet, merci Joseph Touvenel.
01:25:10 Je remercie également Elodie Huchard,
01:25:12 qui a eu un programme très chargé aujourd'hui
01:25:14 avec une actualité politique très importante.
01:25:17 Merci à Quentin Rivet, à Charlotte Gordzala,
01:25:20 Cynthia Pina, à Alexis, notre assistant,
01:25:22 qui m'ont aidé à préparer ces deux heures d'information.
01:25:24 Merci à la programmation, Jacques Sanchez,
01:25:26 Raphaël de Montferrand, évidemment.
01:25:28 Merci aux équipes en régie, Réalisation, Thibault,
01:25:30 Alimage, Ludovic, Rémi, Osson, Guillaume et Nicolas.
01:25:33 Vous pouvez revivre cette émission sur notre site cnews.fr.
01:25:37 Tout de suite, c'est Enquête d'Esprit avec l'ami Emeric Pourbet.
01:25:41 Et ne manquez pas, surtout à 14h aussi,
01:25:45 notre ami Lionel Rosso pour 180 minutes info.
01:25:48 Je n'ai oublié personne.
01:25:49 Je vous souhaite une belle après-midi sur CNews,
01:25:52 une très belle semaine.
01:25:53 Et moi, je vous dis bye bye.
01:25:53 Je vous retrouve le week-end prochain,
01:25:55 vendredi 12h, 12h, 14h.
01:25:58 Bye bye et profitez bien des rayons de soleil
01:26:00 tout en regardant CNews, évidemment.
01:26:01 ...