Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE
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00:00Et il est presque midi, bonjour, soyez bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver comme tous les samedis avec Félicité Kindoki, fidèle au poste.
00:09Mais toujours.
00:10Bonjour.
00:10Je ne manque pas le rendez-vous.
00:12Évidemment, il vaut mieux me direz-vous, il vaut mieux.
00:16Vous connaissez le rendez-vous par cœur, c'est votre rendez-vous de la mi-journée du samedi.
00:22Je vous présente notre équipe qui nous accompagne en ce samedi dans quelques instants,
00:26mais on commence comme d'habitude par un tour d'horizon de l'information avec vous ma chère Félicité.
00:30Merci Thierry, rebonjour à tous.
00:32Les recherches ont repris dans la Vienne pour retrouver la joggeuse de 28 ans disparue depuis jeudi.
00:38Plus d'une centaine de gendarmes et militaires, un hélicoptère, des plongeurs, dronistes, pompiers et bénévoles
00:43sont en train de ratisser une large zone de 100 km² pour retrouver Agathe Hilleré,
00:49une coureuse expérimentée partie de chez ses parents à Vivonne.
00:52Un appel à témoins pour disparition inquiétante a été lancé.
00:56Elle mesure 1m65 pour 35 kg et porte un short noir, un haut manche aux courtes manches et un sac de course.
01:04Cheveux attachés, son téléphone est accroché à son poignet.
01:07On y reviendra plus longuement dans ce Midi News Weekend avec Thierry Cabane et nos invités.
01:11La communauté juive célèbre aujourd'hui la fête de Pessa.
01:14Il s'agit de la Pâque juive.
01:16Bruno Retailleau appelle les préfets et les responsables de la sécurité à une vigilance accrue aujourd'hui
01:20et lors des célébrations chrétiennes de la semaine sainte qui débutera dès demain.
01:24Des mesures dites cruciales en raison du niveau de la menace toujours élevée qui pèse sur notre pays
01:29et de l'intensification des tensions internationales, a précisé le ministre de l'Intérieur.
01:34Et puis la République dominicaine, éprouvée par le bilan définitif de l'effondrement d'une discothèque à Saint-Domingue,
01:40après 59 heures de travail sans discontinuité des équipes de secours,
01:44le rapport final publié par la présidence dominicaine est de 222 morts.
01:49C'est dans l'angoisse, la peine et la tristesse que les familles sans nouvelles de leurs proches
01:53attendent encore depuis hier soir la fin du processus d'identification des corps.
01:58188 autres personnes ont pu être secourues dans cet accident dramatique.
02:02Et vous avez terminé.
02:03C'est fini pour le moment.
02:04Et on vous retrouve à...
02:05A 12h30.
02:06Et le rendez-vous sera pris.
02:07Allez, présentation de notre équipe de ce samedi, ma chère Félicité.
02:11Magali Vicente, communicante politique.
02:13Bonjour Thierry.
02:13Vous allez bien ?
02:14Très bien, merci.
02:15Florian Gérard, merci.
02:16Directeur des études du millénaire, soyez le bienvenu.
02:18Bonjour Thierry, merci.
02:19Ravie de vous retrouver.
02:20Karima Wake, fidèle, ô combien fidèle de cette émission du samedi.
02:24Bonjour Thierry.
02:25Bonjour Karima.
02:26Et Marie-Victoire, Dieu donné.
02:29Bonjour Thierry.
02:29Votre spécialiste police-justice, on va commencer avec vous dans quelques instants,
02:32puisque vous l'avez évoqué, ma chère Félicité.
02:35On va débuter en prenant la direction de la Vienne.
02:38Les recherches pour retrouver Agathe, 28 ans, partie faire son jogging, se poursuivre.
02:42Une enquête est ouverte, on le sait, pour disparition inquiétante.
02:46Et on va retrouver Chloé Tarka, Alexandra Bischoff.
02:48Bonjour Chloé.
02:49Les recherches ont donc, je le disais, repris ce matin avec un important, très important dispositif
02:55pour tenter de retrouver Agathe.
02:57Racontez-nous.
03:00Oui, en effet, très important dispositif qui a été mis en place.
03:04Comme vous venez de le dire, environ 150 personnes, dont 80 gendarmes.
03:09La protection civile et puis aussi des renforts de citoyens mobilisés,
03:13soit quasiment la même force qu'hier.
03:15Également, les plongeurs de la brigade nautique de La Rochelle.
03:18Ce sont mis à l'eau, il y a environ une heure, dans un cours d'eau non loin d'ici,
03:23pour explorer les berges.
03:25L'atmosphère ici est tentée d'énormément de solidarité, car les recherches sont difficiles.
03:29La zone est très boisée, traversée par trois rivières.
03:33Une zone réputée pour ses sentiers de randonnée,
03:36le long desquels Agathe était partie faire son footing ce jeudi.
03:41Un environnement donc difficile d'accès, qui rend les recherches évidemment compliquées.
03:46Mais le point fort de ce dispositif reste la participation active du club de running de cette jeune Agathe,
03:53qui connaît les lieux, qui connaît ces sentiers qu'ils empruntent lors de leur running.
03:58Et c'est donc une aide évidemment précieuse.
04:00Je vous le rappelle également, le parquet de Poitiers a ouvert une enquête pour disparition inquiétante.
04:07Des points devraient se tenir tout au long de cet après-midi.
04:10Et je vous tiendrai donc au courant de l'avancée de ces recherches.
04:12Bien évidemment, Chloé Tarka avec Alexandra Bischoff depuis Vivonne.
04:18Et on va suivre ses recherches tout au long de cette journée sur l'antenne de CNews.
04:21Et j'en profite pour accueillir Constance Legrippe.
04:24Soyez la bienvenue Constance Legrippe.
04:26Soyez la bienvenue députée ensemble pour la République des Hauts-de-Seine.
04:29Merci d'avoir accepté notre invitation.
04:31Nous sommes avec vous Marie-Victoire Dieudonné.
04:33Vous suivez cette affaire de disparition d'Agathe depuis le début.
04:38Racontez-nous un petit peu ce qui s'est passé le jour de la disparition d'Agathe justement.
04:41Oui, exactement. Ce jour, c'est jeudi dernier.
04:44Alors tout simplement, la jeune femme va quitter son domicile.
04:47Le domicile qui est aussi celui de ses parents.
04:49Elle est en tenue de sport.
04:51Elle s'apprête à courir entre 1h30 et 2h de course ou de trail comme elle en a l'habitude.
04:57Mais le temps va passer.
04:58Son téléphone ne répond pas.
04:59C'est donc son père qui va décider de donner l'alerte auprès des gendarmes.
05:04Rapidement, le parquet de Poitiers va ouvrir une enquête pour disparition inquiétante.
05:09Alors pour la retrouver, un appel à témoin Thierry va être diffusé avec une brève description de cette jeune femme de 28 ans.
05:17Une jeune femme de corpulence anorexique.
05:20D'après le communiqué, une femme qui portait donc une tenue de sportive avec un short noir, un haut à manche courte.
05:26Elle avait aussi son portable sur elle.
05:28Alors justement, sur la méthode de ces recherches, il faut comprendre que ces recherches se font par le biais d'un cercle concentrique, on peut dire,
05:37autour d'une zone de 250 mètres qui a été décisive pour les enquêteurs.
05:42Puisque le portable de la jeune femme a en réalité émis pour la dernière fois jeudi après-midi sur cette zone,
05:49une dizaine de kilomètres autour de Vivonne dont elle est partie.
05:52On peut donc supputer en tout cas que cette jeune femme a pu courir de son domicile à une dizaine de kilomètres jusque là-bas
06:00puisqu'elle court, c'est une coureuse très aguerrie.
06:04Et puis deuxième point Thierry, sur les moyens qui ont été mis en place, comme le disait notre reporter,
06:10c'est 150 personnes qui sont mobilisées ce matin, dont 80 gendarmes.
06:15Et puis également des personnes de ce club de sport, leur aide est précieuse puisqu'ils connaissent en effet déjà la zone forestière,
06:23vallonnée avec beaucoup de sentiers sinueux mais aussi les habitudes de parcours de cette jeune femme.
06:29Et puis dernier point, ce sont des réquisitions auprès des opérateurs téléphoniques qui sont en train d'être réalisées par les gendarmes
06:36qui permettent à travers la technologie du bornage téléphonique d'essayer de comprendre qui cette jeune femme a pu croiser sur sa route ce jour-là.
06:43Merci beaucoup Marie-Victoire Dieudonné et vous suivez évidemment avec précision ces recherches.
06:49Que dire Florian Gérer ? Merci à chaque fois quand il y a une disparition, toujours les mêmes questions, évidemment les interrogations.
06:56C'est ça, donc en la place de plus d'éléments, on peut pour l'instant qu'espérer qu'elles soient retrouvées saines et sauves
07:00mais ce qu'on peut dire c'est quand même ces disparitions sont de plus en plus fréquentes.
07:04Il y a une étude à l'Union Sportacique qui a été publiée hier qui montre que 56% des coureuses,
07:10donc des femmes qui sortent faire du jogging, ont été confrontées à des situations dangereuses,
07:16que quasiment trois quarts d'entre elles mettent en place des stratégies pour essayer d'éviter de se retrouver dans des situations dangereuses.
07:21Ce que ça veut dire c'est qu'en 2025, aujourd'hui, les femmes ne sont pas en sécurité,
07:25elles ne peuvent pas librement aller faire leur jogging sans avoir cette peur, l'attente, de l'agression,
07:32de remarques désobligeantes et même peut-être ici du pire.
07:36Donc vraiment on perd notre art de vivre et les droits des femmes et notamment la sécurité en plein recul dans notre pays, c'est terrible.
07:42C'est vrai qu'il faut être de toute façon, au moment où on se parle, très prudent puisque l'enquête est en cours,
07:48les recherches aussi.
07:50Constance Le Grip, c'est vrai que Florian a tout de même raison,
07:54ce n'est pas la première joggeuse qui disparaît ou est victime ou subie et on est toujours dans ce questionnement.
08:03Oui, l'enquête se poursuit, les recherches se poursuivent et s'accélèrent.
08:11Si j'ai bien compris, moi à ce stade, j'espère tout simplement, vraiment comme femme, comme citoyenne,
08:17comme mère de famille, comme joggeuse, qu'elle sera retrouvée, cette jeune femme, rapidement, très rapidement,
08:23saine et sauve et puis j'adresse mon soutien et toute ma compassion à ses proches, à ses parents,
08:28tout particulièrement dont j'imagine un peu la détresse.
08:30Je n'ai rien d'autre à ajouter.
08:31Mais on s'imagine évidemment à la place de la famille avec toutes les questions qui peuvent se poser.
08:36Magali, Karima, un mot peut-être ? Il n'y a pas grand-chose évidemment à rajouter.
08:40Non, il n'y a pas grand-chose à rajouter parce qu'effectivement, on ne connaît encore pas les raisons,
08:44mais c'est vrai que de plus en plus de joggeuses disparaissent.
08:48Et c'est pareil, je lisais les mêmes enquêtes, on est à plus de 90% de femmes qui courent
08:53qui aujourd'hui changent leurs itinéraires ou en tout cas adaptent leurs itinéraires
08:56pour pouvoir pratiquer ce sport.
08:58Donc, on est toujours dans le même questionnement de qu'en est-il du partage de l'espace public
09:03et de cette sécurité dans l'espace public.
09:05Et très souvent, manifestement, la question qui revient, c'est mais pourquoi vous courez seul en fait ?
09:11Pourquoi vous avez choisi cet endroit ?
09:13Enfin, on voit bien que petit à petit, c'est cette question-là qui est en train de se poser
09:17alors que tout simplement, on devrait pouvoir courir en toute sécurité.
09:21Et sereinement surtout.
09:23Kéme ?
09:23Oui, évidemment, en ce moment, c'est la course contre la monde.
09:27Donc, l'enquête se poursuit.
09:29On verra.
09:30Toutes nos pensées vont bien sûr pour cette jeune femme et pour la famille.
09:35On espère qu'on va la retrouver saine et sauf.
09:38Mais quand même, vous savez, quand on envoie ce message de disparition inquiétante,
09:43ça résonne en nous.
09:44Parce qu'effectivement, ce n'est pas la première fois.
09:47Et ça m'a fait penser, non pas nécessairement cette histoire précise,
09:50mais sur ces multiplications, par exemple, sur ces inquiétudes,
09:54sur le fait qu'on se pose cette question-là.
09:57Est-ce que les femmes sont en sécurité quand elles vont courir tout simplement,
10:01quand elles font leurs activités ?
10:02C'est extrêmement troublant.
10:04Et ça m'avait fait penser, donc, qu'on avait commenté sur ce plateau,
10:07c'était au mois d'octobre,
10:09et c'était une femme, encore une fois, qui était allée courir dans le verre,
10:13qui avait eu une tentative d'agression, une tentative de viol,
10:16et elle avait réussi à se défendre parce qu'elle maîtrisait les arts martiaux.
10:21Elle était...
10:22Oui, on avait longuement parlé, oui.
10:24Voilà.
10:25Donc, tout ça pour dire que c'est sûr que ça résonne en nous.
10:27On espère, comme je dis, qu'elles soient retrouvées saines et saufes,
10:31mais on ne peut pas s'empêcher de penser à la sécurité des femmes
10:35qui est menacée régulièrement.
10:38Et maintenant, on se pose la question, donc, disparition inquiétante,
10:41c'est parce que c'est toutes ces images et toute cette réalité aussi
10:44sur le terrain aujourd'hui qui, malheureusement, menace les femmes particulièrement,
10:49mais pas que les femmes.
10:50Ma victoire.
10:51Oui, c'est vrai qu'on est obligés de penser au pire.
10:55Actuellement, toutes les pistes sont encore envisagées, pleines et entières,
10:59et c'est ça qui fait aussi la force de l'enquête,
11:00c'est qu'elle est vraiment à 360 degrés.
11:02Ce qui peut être intéressant de noter, c'est que suite à l'appel aux témoins
11:06qui a été lancé, les gendarmes ont récolté un certain nombre de témoignages,
11:10une vingtaine a priori,
11:11et ces témoignages, ils permettront...
11:14Enfin, l'objectif de ces témoignages, en tout cas,
11:16c'est à la fois éventuellement de trouver des personnes
11:18qui ont pu croiser la route de cette jeune femme le jeudi,
11:21mais aussi des personnes qui auraient pu la rencontrer auparavant
11:24et qui seraient susceptibles de donner aux enquêteurs
11:26des éléments sur sa personnalité, son mode de vie,
11:29qui permettraient aux enquêteurs d'aller vers une piste privilégiée
11:33plutôt qu'une autre avant de refermer des hypothèses trop hâtivement.
11:38Félicité, vous voulez rajouter quelque chose ?
11:40Je suis moi-même coureuse, je cours pas mal,
11:43et c'est vrai que rien qu'en partant de la maison,
11:45on se pose la question, est-ce que je dois aller l'accompagner ?
11:47Est-ce qu'il n'est pas trop tard ?
11:49Est-ce qu'il n'est pas mieux que je mette un pantalon ?
11:51Est-ce qu'il n'est pas mieux que je mette un gilet long ?
11:53Et c'est vrai que parfois on a des remarques désobligeantes,
11:55c'est vrai, il faut le dire.
11:56Après il y a aussi autre chose, c'est que
11:58quand on part courir comme ça pour 1h, 1h30,
12:00moi je cours à peu près des 12 km,
12:02c'est très très fatigant, c'est usant.
12:05Alors c'est une coureuse aguerrie, il faut le dire, oui c'est vrai,
12:07mais on n'a pas parlé ici de sa corpulence.
12:091m65 pour 35 kg, c'est très maigre.
12:12C'est très maigre.
12:14Et on peut facilement tomber dans les pommes,
12:16avoir un malaise.
12:18Et ça aussi, cette piste-là ne doit pas être écartée, je pense.
12:21Vous avez raison.
12:22Et c'est vrai qu'on évoquait les risques également au bout de Boulogne.
12:25On en a parlé il y a très peu de temps sur ce plateau.
12:28Ça devient très difficile évidemment de faire simplement son jogging
12:32sans être agressé ou importuné.
12:34Non, je voulais juste dire, évidemment,
12:36tout le monde est très prudent parce que le souhait,
12:38c'est qu'on la retrouve.
12:39Il y a différentes pistes, vous l'avez mentionné,
12:42ça peut être un malaise, ça peut être toutes sortes de choses.
12:45On ne veut pas supputer sur toutes sortes de choses,
12:47mais ça n'enlève pas sur le fond cette inquiétude
12:50qui est ressentie quand même quand vous êtes une femme
12:52et que vous vous déplacez.
12:55Et donc particulièrement aussi que ce soit sur la course
12:57ou autre chose, ça reste quand même quelque chose de majeur.
13:01Imaginez, vous sortez et vous vous posez quand même cette question.
13:04C'est terrible.
13:05C'est terrible. En 2025, c'est terrible.
13:07Allez, on va prendre la direction de Libourne en Gironde,
13:10si vous le voulez bien, avec un sujet qui, j'en suis persuadé,
13:12va vous faire réagir.
13:14C'est encore une professeure qui a été menacée pour la quatrième fois.
13:18Quatrième fois, après des insultes racistes.
13:21Ça devient hélas monnaie courante et des menaces de viol.
13:24La violence est une nouvelle fois montée d'un cran.
13:26Ça s'est passé jeudi et c'est désormais un appel au meurtre.
13:29Un appel au meurtre qui a été envoyé sur son téléphone portable.
13:33On voit tout cela avec Alice Sommer qui nous raconte cette histoire dramatique
13:38et on en parle ensemble.
13:40C'est une élève de la classe de terminale qui a alerté la direction.
13:43Elle a reçu sur son téléphone portable un message d'un numéro inconnu
13:47qui lui demandait de relayer et diffuser un appel à tuer
13:50et violer une enseignante de l'établissement.
13:52C'est la quatrième fois en tout que celle-ci est menacée de mort.
13:55Tout commence en 2023 selon nos confrères de RTL.
13:57La première missive menaçait, je cite, de l'égorger comme un cochon.
14:01Soutenue par sa direction, elle porte plainte.
14:03Mais la situation se répète.
14:05Le 10 septembre dernier, une semaine après la rentrée,
14:07une lettre de menace à caractère raciste est à nouveau laissée dans une salle de classe.
14:11Des menaces réitérées deux mois plus tard en novembre.
14:14Le ou les auteurs laissent sous la porte d'une classe
14:17un papier sur lequel est écrit « à mort »
14:19suivi du nom de cette enseignante.
14:21Le procureur de la République a bien évidemment annoncé
14:23que toutes les mesures ont été prises pour bien protéger cette enseignante
14:27en renforçant notamment les dispositifs de gendarmes autour de l'établissement.
14:31Mais alors ça ne suffit pas.
14:32Depuis novembre, la direction réclame un poste d'assistant d'éducation supplémentaire
14:36pour accompagner les lycéens ainsi que l'installation de la vidéosurveillance
14:40sans que l'on sache si cela leur a été raccordé.
14:43Constance Legrippe, vous êtes à la politique sur ce plateau.
14:46Encore, encore une enseignante de menacée.
14:50On ne tire pas les enseignements du passé, de Samuel Paty, etc.
14:58Ça devient monnaie courante de venir et d'être enseignant.
15:03Ça devient très compliqué aujourd'hui.
15:05Alors, tous les faits qui sont relatés là sont absolument intolérables, inacceptables.
15:13Je me garderai de faire des comparaisons hasardeuses,
15:16même si je n'oublie jamais ce qui est arrivé à Samuel Paty, ce qui est arrivé à Dominique Bernard
15:21et puis d'autres cas également.
15:24Mais je veux également souligner le réflexe pour le coup salutaire
15:29et qui est le bon réflexe de l'Eve qui a reçu un message
15:32et qui immédiatement est allé prévenir la direction.
15:36Je tiens à le dire, c'est quand même aussi collectivement que nous devons à tout moment nous insurger
15:42et quand sur une boucle WhatsApp ou je ne sais pas quelle autre messagerie
15:48un élève ou une élève reçoit un message de ce calibre-là, de cet acabit-là,
15:53il faut absolument avoir le réflexe de prévenir, de ne pas considérer cela comme quantité négligeable,
16:00de ne pas être dans la négligence ou l'indifférence.
16:02Vraiment, c'est une responsabilité collective que tout un chacun doit assumer.
16:06Alors maintenant, je ne connais pas le cas particulièrement indiqué dans cette affaire-là,
16:12de cet établissement parce que vous faites état, les enquêtes ont l'air de faire état de récidive
16:18dans la formulation de menaces à caractère parfaitement insultant, raciste, etc.
16:24Il y a quand même des structures qui existent dans l'établissement,
16:27des conseils de discipline, des sanctions disciplinaires qui peuvent être prises
16:31quand les faits sont avérés, quand on peut caractériser l'agissement, l'insulte, etc.
16:36Donc moi, j'appelle tout simplement l'ensemble de la chaîne de commandement, si je puis dire,
16:43la chaîne hiérarchique et dans l'établissement concerné et au rectorat
16:47et au ministère de l'Éducation nationale à être particulièrement réactif
16:52et particulièrement en situation de répondre par de la sanction,
16:56par de la sanction contre ce genre d'agissement intolérable.
17:00Et puis bien sûr, encore une fois, mais j'ai l'impression d'avoir déjà à plus de reprises,
17:04on exprime toute notre solidarité envers les enseignants.
17:07Nous savons, je sais, qu'il faut...
17:08Ce qui est terrible, c'est qu'on soit amené à commenter sans arrêt ce genre de fait.
17:11C'est ça qui est terrible.
17:12C'est pas sans arrêt non plus.
17:13Ah, pas mal quand même, Constance.
17:14Et ça pose quand même le sujet, effectivement, du respect de l'autorité,
17:19y compris de celle...
17:20Il fut un temps où respecter les enseignants.
17:22Les enseignants, bien sûr.
17:23Il fut un temps où respecter.
17:24C'est pas si vieux que ça.
17:24Enfin, c'était mon enfance et mon adolescence, c'est un peu loin,
17:28mais c'est pas si loin que cela.
17:29Oui, mais le monde a changé depuis.
17:30C'est ce à quoi il nous faut absolument, collectivement, ensemble,
17:34responsabilité, solidarité, jamais d'indifférence,
17:38ne rien laisser passer et restaurer, effectivement,
17:40un minimum de relations d'autorité.
17:43Mais vous avez raison de rappeler le courage de cet élève.
17:46Et ce rôle est primordial.
17:47Elle l'a fait.
17:47Elle l'a fait.
17:48Elle l'a fait.
17:48Ce qui n'est pas toujours le cas, parfois.
17:49Voilà.
17:50Florian.
17:51Oui, moi, je voudrais quand même dire que ça fait un an et demi maintenant
17:54qu'il y a eu les premières menaces.
17:55C'est la quatrième fois.
17:57Mettons-nous un peu à la place de cette enseignante.
17:59Il y a quand même un problème ici que les auteurs n'aient toujours pas été retrouvés,
18:04que justement les sanctions n'aient toujours pas été prononcées.
18:06Donc, il y a quand même un problème de manque de moyens.
18:10En fait, nos écoles sont devenues des sortes de zones de non-droit
18:13où justement, on n'applique pas toutes ces sanctions qui sont là
18:16parce que c'est quand même fou qu'on en soit encore là un an et demi après.
18:21Donc, je veux dire, aujourd'hui, c'est quand même, encore une fois,
18:23dans notre école, n'est plus un sanctuaire.
18:25Il y a des professeurs qui se font égorger
18:26parce qu'ils rappellent juste que dans notre pays, il y a un droit de blasphème.
18:30Il y a des professeurs d'université qui se font agresser, poursuivre,
18:33harceler par l'extrême gauche parce qu'ils ne pensent pas correctement.
18:37Donc, il faut absolument que les nuisibles,
18:40toutes ces personnes qui pourrissent la vie
18:42et que la peur change de camp.
18:44C'est-à-dire que quand on fait des menaces de mort ou de viol sur un enseignant,
18:49qu'on soit conscient que toute la force de l'État va s'abattre sur nous.
18:53Aujourd'hui, ce n'est pas le cas.
18:54Donc, il faut vraiment changer
18:55et que l'école puisse redevenir un sanctuaire
18:58et qu'elle ne soit plus laissée à la proie de l'extrême gauche.
19:02Mais combien de faits comme ça, on a commenté sur ce plateau ?
19:04Combien ?
19:05C'est bien le sujet.
19:06Je n'ose même pas en faire le calcul
19:09parce que malheureusement, c'est vrai Constance,
19:12il fut un temps.
19:12Il y a eu des sanctions.
19:13Il y a eu des sanctions.
19:14Il y a eu des proviseurs, des principaux
19:16qui courageusement...
19:18Oui, oui, bien sûr.
19:19Combien de temps ça met ?
19:20Est-ce que c'est vraiment suffisant ?
19:22Il y a eu des exclusions.
19:23Vous savez, moi, j'étais fils de proviseur de lycée.
19:25C'est un milieu que je connais bien.
19:27J'étais dans les établissements scolaires, etc.
19:29Mon pauvre père n'est plus de ce monde.
19:31Mais je me dis comment il gérait une situation aujourd'hui.
19:34Parce qu'à son époque, il y avait un respect déjà de l'enseignant,
19:38du corps professoral, du chef d'établissement.
19:42Il y avait une espèce de charisme qui se dégageait.
19:44Aujourd'hui, je me dis comment il gérerait un établissement en 2025.
19:47Et j'y pense souvent, vous savez, lorsque je commente ces faits qui nous touchent et qui nous impactent.
19:52Et le monde a bien changé, quoi.
19:54L'impact pour les élèves.
19:55Et l'impact pour les élèves.
19:56Il faut effectivement saluer que, de fait d'en parler, il y ait une responsabilité collective
20:00et que, du coup, les élèves puissent dénoncer.
20:03Mais vous imaginez l'impact collectif au sein de l'établissement ?
20:06Bien sûr.
20:07Depuis un an et demi, ces élèves vivent collectivement ces pressions, ces menaces de mort,
20:12les reçoivent pour certains individuellement.
20:14Ça veut dire qu'ils sont confrontés dans un sanctuaire, logiquement, de sécurité.
20:18Ils sont confrontés à ces violences, à ces menaces.
20:20Donc, psychologiquement, il y a un impact collectif au sein de l'établissement,
20:24que ce soit pour les élèves ou les enseignants, qui est terrible.
20:26Karima.
20:27Non, mais manifestement, ce n'est plus un sanctuaire.
20:29Mais non, ce n'est plus un sanctuaire.
20:31Ce n'est pas un sanctuaire pour arrêter avec ça.
20:31Et d'ailleurs, les phrases d'incantation, nous ne céderons jamais, on ne va rien laisser passer.
20:36Je pense qu'on commence à en avoir un peu assez d'entendre ça,
20:38parce qu'on a l'impression qu'il arrive quelque chose d'extrêmement grave et nous ne céderons rien.
20:42Non, non, qu'est-ce qui se passe ? C'est quoi la sanction ?
20:44C'est plutôt, on saisit immédiatement, c'est tolérance zéro, voici ce qu'on va faire, voici ce qui s'est passé,
20:50nous avons rencontré Cyd, il y a eu telle enquête.
20:53Il faut des résultats, des incantations, ça ne sert à rien.
20:55Ça sert à montrer une sorte de signalement de vertu, qu'on est pour des grands principes.
21:00Mais je pense que les parents attendent plus, les professeurs attendent plus, les élèves attendent plus.
21:04On parle de vies qui sont menacées. Il faut se réveiller comment ?
21:09Il y a eu des cas extrêmement graves, Samuel Paty, Dominique Bernard.
21:14Si on pense à ces élèves aussi qui se font agresser, excusez-moi,
21:19mais je pense aux professeurs qui se réveillent le matin, qui ont cette vocation,
21:23qui passent leur journée à essayer de transmettre à des élèves
21:26et qui finalement, non pas une fois, deux fois, trois fois, quatrième fois, se fait menacer de mort.
21:31Et on nous dit, on ne cèdera rien. Mais qu'est-ce que ça veut dire ?
21:36Félicité, vous voulez ajouter quelque chose ?
21:37Absolument d'accord, les incantations, il faut que ça s'arrête,
21:39puisque les sanctions doivent être immédiates.
21:42Et c'est vrai que l'impact auprès des jeunes n'est pas assez fort,
21:44puisque la sanction est beaucoup trop légère.
21:46Aujourd'hui, le métier n'est pas assez valorisé.
21:49Il faut le dire aussi, c'est un petit peu aussi le problème de notre société.
21:52C'est l'école de la République, le ministère de l'Éducation nationale devrait vraiment frapper fort.
21:57Est-ce qu'il ne faut pas revoir les parents aussi directement ?
21:59Parce que l'exclusion, c'est bien, mais on ne frappe pas assez loin, ni assez fort.
22:03Et il est important, je pense, de solliciter les parents, parce que ce sont des futurs adultes.
22:06On parle d'enfants de 17 ans, demain ils seront dans la majorité, ils passeront les 18 ans.
22:11Quels adultes on est en train de faire ?
22:13Quels adultes on est en train de créer dans nos écoles ?
22:15C'est une vraie question.
22:16Une autre question, et ça va évidemment vous intéresser, Constance Legrig,
22:21où va s'arrêter l'antisémitisme chez nous, en France ?
22:24Je rappelle que vous êtes présidente du groupe d'études sur l'antisémitisme
22:28et du groupe d'amitié France-Israël à l'Assemblée nationale,
22:31avec Mathieu Lefebvre d'ailleurs, qu'on reçoit régulièrement.
22:34Oui, alors il est président du groupe d'amitié en France-Israël.
22:37Et puis il y a un groupe d'études par ailleurs qui essaye de travailler,
22:40d'alerter, de se sensibiliser, de se mobiliser plus spécifiquement
22:44contre l'intégralement de l'antisémitisme dans notre pays.
22:47Alors ça tombe bien que vous soyez avec nous aujourd'hui,
22:50parce qu'évidemment, Carole Degas a annoncé porté plainte
22:53après la découverte de tags antisémites dans un bus scolaire dans le Gard.
22:57C'est une mère de famille, là aussi, l'importance de l'alerte,
23:01et qui a alerté la présidente de la région Occitanie.
23:04On voit tout ça avec Mathilde Ibanez et on en parle ensemble.
23:08C'est une découverte choquante.
23:11Des tags dans un bus scolaire du Gard.
23:13Sur ses photos, des insultes et messages à caractère antisémites.
23:17Suite à l'alerte d'une mère de famille, la région Occitanie,
23:21mais aussi la présidente de la région, ont condamné fermement ces actes.
23:25Je condamne avec la plus grande fermeté les tags antisémites
23:28retrouvés sur les sièges passagers de l'un des cas régionaux circulant dans le Gard.
23:33Face au racisme, à l'antisémitisme et aux discriminations,
23:37nous ne laisserons jamais rien passer.
23:39Des inscriptions qui révoltent le président de l'association des amis
23:42de la fondation de la déportation.
23:44Une preuve supplémentaire que cette bête immonde vit toujours en France
23:48et que nous devons la combattre pied à pied.
23:50Je regrette que ces inscriptions n'aient pas été enlevées immédiatement
23:52et j'interviens auprès des services de la région
23:54pour qu'une vigilance de tous les instants soit mise en œuvre.
23:57Les inscriptions ont depuis été retirées par les services de la région.
24:01Une plainte a également été déposée pour connaître et poursuivre les auteurs.
24:05– Là aussi, que dire Constance Lagrippe ? Que dire ?
24:08– D'abord, être lucide et faire le constat partagé,
24:15mais que tout le monde devrait partager dans notre pays,
24:17qu'effectivement la bête immonde n'a pas disparu,
24:20et que l'antisémitisme, sous toutes ses formes,
24:23sous toutes ses formes, y compris les formes contemporaines,
24:26renouvelées dont on pourra éventuellement parler,
24:28est en constante augmentation dans notre pays.
24:31Et particulièrement depuis le 7 octobre 2023,
24:36en explosion dans un certain nombre de milieux,
24:38à commencer par les milieux de l'enseignement supérieur et de l'université,
24:43mais pas uniquement.
24:45Mais là particulièrement, on constate une véritable explosion.
24:48Donc ne rien laisser passer, avoir effectivement toujours une alerte
24:53qui va vers soit le signalement article 40, soit vers le dépôt de plainte.
24:57Il y a eu, je crois que c'était il y a 24 heures,
25:01des tags antisémites caractérisées, parfaitement caractérisables,
25:05à l'université de Nanterre,
25:07qui ont été très très rapidement effacées par l'établissement,
25:12donc la direction de l'université de Nanterre,
25:15qui a porté plainte, qui a fait un signalement et qui a porté plainte.
25:19Et donc il y a clairement, là encore, une question de responsabilité.
25:22Quand les tags, les insultes, les inscriptions, les graffitis, les affichettes,
25:30que sais-je, les tracts peuvent être vraiment caractérisés,
25:32qu'il n'y a pas le moindre doute, la moindre équivoque sur leur caractère antisémite,
25:36il faut que l'institution, que ce soit l'éducation nationale,
25:39que ce soit l'université, que ce soit une autre institution,
25:43si ça se produit dans un autre cénacle,
25:45porte immédiatement plainte.
25:47Encore une fois, c'est une question de responsabilité collective.
25:51Nous devons lutter pied à pied, effectivement, contre l'antisémitisme,
25:54toutes les formes d'antisémitisme,
25:56et ne jamais détourner le regard ou se dire...
26:00Et oser dire, dénoncer.
26:01...inévitable, parce qu'il se passe des choses ailleurs,
26:04à plusieurs milliers de kilomètres, etc.
26:06Ne jamais détourner le regard,
26:08et puis durcir un sonde d'instruments.
26:10Il y a actuellement, elle va venir bientôt en discussion à l'Assemblée début mai,
26:13une proposition de loi dont j'ai l'honneur d'être co-rapporteur,
26:16avec un collègue d'un autre groupe, Pierre-Henrié,
26:19pour renforcer un sonde d'instruments qui existent
26:21à la disposition des présidents d'universités
26:23et des chefs d'établissement dans l'assignement supérieur
26:25pour aller plus loin dans la répression,
26:28la caractérisation, mais surtout la répression
26:29des propos, comportements, actes antisémites.
26:35On sait qu'on doit certainement,
26:37et ça c'est une réflexion délicate à mener,
26:39très délicate à mener, mais qui est activement menée,
26:41et dont j'espère qu'elle va pouvoir déboucher assez rapidement
26:43sur une proposition de nature législative,
26:45aller certainement plus loin
26:47et peut-être élargir, j'ose le dire,
26:49élargir la définition de l'antisémitisme
26:52au jour d'aujourd'hui.
26:53Magali, et c'est vrai que ce genre d'actes
26:55se sont multipliés,
26:58ces actes antisémites,
27:00depuis le 7 octobre,
27:02et on ne cesse encore
27:03de les commenter.
27:05de les commenter, et là malheureusement,
27:07on est dans des bus scolaires.
27:08On est dans les bus scolaires.
27:09Donc on est vraiment en train...
27:11Ce qui est terrible, c'est que ça n'a pas été effacé tout de suite.
27:12Alors, dans les questionnements, c'est ça.
27:15En général, il y a toujours une vérification du bus le soir.
27:18Alors, il y a ça, mais il y a au-delà de ça,
27:20le message.
27:21C'est-à-dire que si on se met à la place de la personne,
27:23imaginez la personne qui est quand même en train d'écrire sur ses fauteuils.
27:26Elle n'est pas seule, il y a du monde autour.
27:28Et le fait de pouvoir se dire
27:30qu'elle va écrire ce message
27:32sur ce fauteuil,
27:34dans un bus où il y a du monde,
27:35c'est pour moi très caractérisant
27:37de l'impunité intérieure.
27:39Et ce sentiment, en fait,
27:41de pouvoir ouvertement
27:43écrire ce qu'il pense
27:45devant tout le monde.
27:47Et il n'y a a priori pas eu de réaction autour,
27:49mais il y aurait pu effectivement y avoir des réactions des autres élèves.
27:51On souligne la réaction de cette jeune fille
27:53qui a pu en alerter sa maman.
27:55Donc ça fonctionne aussi
27:56de pouvoir collectivement en parler
27:58pour que chacun puisse réagir.
28:00Mais n'empêche que cette personne
28:01qui a écrit sur ce fauteuil,
28:03elle a pu le faire.
28:04Il y a des gens qui l'ont laissé faire à côté.
28:06Et en tout cas,
28:06elle n'a pas eu peur de l'écrire,
28:09peur de l'inscrire.
28:10Il y a cette notion aussi
28:11dans le message d'inscription sur un fauteuil,
28:13donc avec une volonté de durabilité.
28:15Et donc c'est ça aussi l'impact aujourd'hui
28:17de ces messages envers notre jeunesse
28:18qu'il ne faut absolument pas laisser s'ancrer.
28:21Et le mot ancrer, là, pour le coup,
28:23prend plusieurs significations.
28:24Kéma ?
28:25Oui, je trouve que c'est ça
28:26qui est le plus douloureux.
28:28Bon, oui, il y a l'aspect
28:30de ce sentiment d'impunité,
28:32de se dire qu'on peut écrire
28:34des paroles abjectes, antisémites
28:37et racistes,
28:39et que finalement,
28:40ce n'est pas très grave.
28:42Donc c'est absolument horrible.
28:43Mais ce qui me trouble encore plus,
28:45c'est justement d'où vient
28:47cette haine profonde.
28:48comment a-t-elle été transmise ?
28:52Comment ça a pu être possible
28:54qu'elle soit transmise aujourd'hui ?
28:57Ça, pour moi, c'est extrêmement troublant.
28:59Surtout, on verra, encore une fois,
29:00il y a une enquête, mais effectivement,
29:02si ça provient de jeunes,
29:05on se dit, bien, ça vient d'où ?
29:06Ça vient des parents ?
29:08Ça vient des amis ?
29:09Ça vient des discours ?
29:12Ça, c'est extrêmement troublant
29:14de voir que cet antisémitisme
29:16est constamment nourri.
29:17On l'a dit, depuis le 7 octobre,
29:19il y a eu cette augmentation,
29:20mais qu'en plus, on se lâche
29:21et on veut envoyer ce message
29:24dans les espaces publics.
29:26Florian, je ne vous ai pas entendu
29:27sur le sujet.
29:28C'est ça, c'est d'une violence
29:30quand même terrible.
29:31Et Karim a posé la question
29:32d'où ça vient,
29:33mais on sait en partie d'où ça vient.
29:36Parce que depuis le 7 octobre,
29:37on a dit entre avant et après,
29:39il y a quand même une multiplication
29:39par 12,
29:41et on peut vraiment mettre en cause
29:42une certaine gauche menée par LFI
29:45qui, sous couvert d'antisionisme,
29:47a banalisé de plus en plus
29:49une certaine vue,
29:51des certaines vues qui sont en fait antisémites.
29:53Donc, il faut réussir à nommer cela.
29:56Et moi, ce que je voudrais souligner
29:58et saluer, c'est aussi le fait
30:00que Carole Delga,
30:02présidente socialiste de la région Occitanie,
30:05ait fait ce souhait de porter plainte.
30:07Donc, finalement, se saisissent de ce sujet,
30:10ce qui prouve qu'encore à gauche,
30:11il y a encore une gauche laïque
30:13qui n'a pas renoncé à ses valeurs
30:16pour quelques calculs électoralistes
30:18auprès des islamistes.
30:21Et donc, comme Manuel Valls aussi,
30:23par exemple, il y a besoin,
30:24je pense que la France a aussi besoin
30:26de cette gauche-là,
30:27qu'elle s'engage.
30:28C'est le cas ici.
30:29On ne peut qu'encourager cela
30:30parce que dans la bataille
30:31contre l'antisémitisme,
30:32et notamment quelque chose
30:34que la gauche a encore du mal à nommer,
30:35c'est-à-dire le fait que l'antisémitisme aujourd'hui,
30:38au-delà de celui d'extrême droite,
30:40bon, il y a surtout celui,
30:41celui qui pousse le plus,
30:42c'est celui islamiste
30:43et d'extrême gauche,
30:45incité par tout ce courant antisioniste,
30:48et que donc, c'est ça qu'il faut voir
30:50et nommer pour pouvoir lutter contre.
30:53Oui, mais il y a aussi,
30:55ce qu'on pourrait dire,
30:55le pare-feu de l'éducation des parents.
30:58Donc, le discours, moi, je m'interroge,
31:00si c'est des enfants, on verra,
31:01comme je vous dis, l'enquête est là,
31:02mais est-ce qu'il y a ce pare-feu ?
31:05Donc, dans ces discussions familiales,
31:08il devrait avoir ce contrepoids,
31:10ces discours, justement,
31:12dans l'espace public
31:13qui sont véhiculés par l'extrême gauche.
31:16Tout à fait.
31:16Et c'est là aussi le rôle des parents,
31:18on revient dessus,
31:18et le rôle de l'école.
31:20Et vous savez, hier, nous étions le 12 avril.
31:22Vous savez à quoi correspond cette date ?
31:24Le 12 avril ?
31:25Le 11 avril.
31:27C'était le 80e anniversaire
31:29de la libération des Cornadies.
31:3180e anniversaire.
31:33Voilà.
31:34On va qu'une pause.
31:35On se retrouve dans quelques instants.
31:37Avec la suite de l'actualité,
31:39on parlera de Bruno Rotaillot,
31:40qui est sur tous les fronts.
31:43Bilan,
31:44à Beauvau,
31:46meeting,
31:47il est encore sur le terrain.
31:48Hier, il était au Pays Basque.
31:50Il sera sur le chantier de la 69.
31:52Il est sur tous les fronts.
31:53On va en parler.
31:55Il a beaucoup parlé de l'immigration aussi.
31:56On va en parler.
31:57Et puis, on parlera d'Emmanuel Macron,
32:00qui non seulement paie sa tournée
32:02dans un bar PMU de la Vienne.
32:05On en a beaucoup parlé hier.
32:06Je vous en ai beaucoup parlé hier.
32:07Et puis, on a pris hier qu'il a réuni
32:09un certain nombre de maires
32:11pour un déjeuner,
32:12pour prendre le pouls.
32:14Vous me direz tout ça,
32:14Constance Legril,
32:15vous avez peut-être des informations.
32:17Je ne sais pas.
32:18Je vous pose la question.
32:19Pas plus que ça.
32:20Mais on en parlera.
32:22Allez, on verra.
32:22Restez avec nous.
32:23CNews, première chaîne d'information.
32:25Faut-il le rappeler ?
32:26Et merci de votre fidélité.
32:32Merci de nous accueillir.
32:33Il est 12h30.
32:34C'est votre mini-news week-end.
32:36Nous sommes ensemble jusqu'à 13h.
32:38Bon appétit si vous êtes à table.
32:39Je vous présente notre équipe du samedi
32:40dans quelques instants.
32:41Mais tout de suite,
32:42nouveau tour de l'information avec vous.
32:43Félicité Kindoki.
32:44Merci Thierry.
32:45Rebonjour à tous.
32:47Direction la commune de Nice
32:48où un homme a été tué par balle
32:50cette nuit dans le quartier Pasteur.
32:53Il était aux alentours de minuit 45
32:54lorsque deux individus circulant à scooter
32:56ont tiré à plusieurs reprises sur la victime.
32:59Cinq impacts de balle ont été retrouvés
33:01sur le corps de l'homme gisant au sol
33:02au niveau du torse et de la gorge
33:04causant sa mort.
33:05La victime est un homme âgé de 28 ans.
33:07Une enquête a été ouverte pour le moment.
33:09Aucun lien n'est établi dans l'immédiat
33:10avec un éventuel trafic de stupéfiants.
33:12Mais la victime était défavorablement connue
33:14des services de police.
33:16La politique migratoire italienne en pratique.
33:19Plusieurs dizaines de migrants
33:20sont arrivés d'Italie en Albanie hier.
33:22Le navire italien est arrivé
33:24peu après 16h au port de Schengen
33:27sur la côte albanaise.
33:29A son bord, 40 hommes de nationalités différentes
33:31transférés puis installés dans des préfabriqués
33:33construits sur une ancienne base militaire
33:35entourés de hautes grilles
33:36et surveillés par des caméras.
33:38Il s'agit de ces centres d'accueil italiens
33:39transformés depuis peu en centres de rapatriement.
33:42Les 40 migrants seront bientôt renvoyés
33:44dans leur pays d'origine.
33:46Et puis au Gabon,
33:46les votes présidentiels anticipés ont débuté.
33:4919 mois après le coup d'État
33:50qui a marqué la chute de la dynastie Bongo,
33:53les Gabonais élisent aujourd'hui
33:54leur nouveau président.
33:56Un choix à faire parmi 8 bulletins.
33:58Les premiers électeurs ont commencé
33:59à voter très tôt ce matin.
34:01Des files d'attente se sont formées
34:03avant même l'ouverture du bureau
34:04où viendra voter le président de la transition,
34:07Brice Clotaire-Holinguemma,
34:09ancien chef de la garde républicaine
34:10et meneur du putsch d'août 2023.
34:13Il est le grand favori de ce scrutin.
34:15920 000 électeurs sont attendus
34:17jusqu'à 18h ce soir
34:18dans les plus de 3000 bureaux de vote.
34:21Merci beaucoup.
34:22Félicité.
34:22Notre équipe du samedi,
34:24Constance Legrippe,
34:24député Ensemble pour la République,
34:26les Hauts-de-Seine,
34:27est avec nous.
34:27C'est un plaisir de vous avoir,
34:29Constance Karimabrik,
34:31Magali Vicente,
34:32Florian Gérard-Mercier,
34:34Harold Iman nous a rejoint.
34:36Je n'oublie pas non plus
34:37notre cher Karima
34:38et on aura le plaisir d'accueillir
34:40Dunia Tangour
34:41qui nous parlera
34:41de la nouvelle stratégie
34:42d'Emmanuel Macron
34:43qui va tout nous raconter.
34:45On va parler de Bruno Rotaillot
34:46si vous le voulez bien.
34:47Je le disais,
34:47Bruno Rotaillot sur tous les fronts.
34:49Ça a commencé jeudi
34:50avec un bilan.
34:51C'est six mois,
34:52c'est assez couragé d'ailleurs
34:53de faire six mois de bilan
34:54de Beauvau.
34:55Un meeting à Levalois-Péret
34:57où il a évoqué
34:58le voile.
35:00Ça a suscité un certain nombre de réactions
35:01mais il n'y avait pas de surprise
35:02sur sa prise de position.
35:03On le voit en direct
35:05puisqu'il est à Toulouse
35:06depuis ce matin.
35:08Hier il était au Pays Basque
35:10notamment au poste frontière
35:11de Biriatou
35:12et cet après-midi
35:13on suivra cela
35:15et il sera sur le chantier
35:15de la fameuse autoroute à 69.
35:17Vous savez,
35:18le chantier qui a coûté une fortune
35:20et qui pour le moment
35:22est stoppé clair et net.
35:24En tous les cas,
35:25ce matin,
35:26Bruno Rotaillot
35:26a réitéré ses propos
35:28sur l'émigration.
35:29Je propose de le réécouter.
35:30En fait,
35:31il a confirmé
35:32ce qu'il a dit hier
35:33au Pays Basque.
35:34Il n'y a pas de pays sans frontière.
35:36Il faut pour chaque pays,
35:38chaque nation
35:38un dedans
35:39et un dehors.
35:43La France n'est pas
35:43un hall de gare.
35:45On ne rentre pas comme ça
35:46en France impunément
35:47en violant ses lois.
35:49Je ne suis pas d'accord
35:49et les Français
35:50ne sont pas non plus d'accord.
35:53La question de la frontière
35:54c'est une question de sécurité.
35:55On sait depuis Pataclan
35:56que parmi ces grands mouvements
35:59peuvent s'infiltrer
36:00des terroristes,
36:03des gens très, très dangereux
36:04qui ont frappé d'ailleurs
36:06nos compatriotes.
36:07Donc, mes amis,
36:09je signe et je persiste.
36:10Cette immigration-là,
36:11ça n'est pas une chance.
36:12Pour l'instant.
36:13Oui, il signe,
36:14il persiste,
36:15Constance Le Grip.
36:16C'est quasiment
36:17les propos
36:18qu'il a tenus
36:19mot pour mot
36:19hier
36:20dans le Pays Basque.
36:23Je ne veux pas m'immiscer
36:25dans des propos
36:27tenus à l'occasion
36:28d'un meeting
36:29électronique
36:29par le ministre de l'Intérieur.
36:31Il est en campagne.
36:31Il est en campagne.
36:32Il est en campagne.
36:32Je ne suis plus membre
36:33des Républicains
36:34et je ne dois pas
36:36me prononcer là-dessus
36:37de manière générale.
36:38Mais vous êtes député
36:39et vous avez une vision.
36:40Député de la République,
36:40effectivement,
36:41membre d'un groupe
36:43qui, avec d'autres groupes,
36:44le socle commun,
36:45comme on le dit,
36:46soutient l'action
36:47de l'actuel gouvernement.
36:48Je soutiens l'action
36:49du ministre de l'Intérieur
36:50qui fait face
36:51effectivement
36:51à l'ampleur
36:53et à la diversité
36:53de sa tâche
36:54avec beaucoup d'engagement
36:55et beaucoup de courage
36:58et d'énergie.
37:00C'est un ministère
37:01où on est en permanence
37:02jour et nuit
37:03sur tous les fronts.
37:03J'ai été membre
37:04du cabinet Nicolas Sarkozy
37:05pendant plusieurs années
37:06lorsqu'il était à Beauvau.
37:08C'est effectivement
37:08un ministère
37:09où l'on n'arrête jamais.
37:10C'est le ministère
37:11de tous les sujets,
37:13de tous les problèmes
37:15et aussi
37:16de beaucoup
37:17des angoisses
37:18de nos compatriotes
37:19où il y a
37:19des leviers d'action
37:20phénoménalement
37:21importants.
37:23On s'appuie
37:23sur des fonctionnaires,
37:25les policiers,
37:26les gendarmes,
37:28un certain nombre
37:28d'autres catégories
37:29de fonctionnaires
37:30du ministère de l'Intérieur
37:30qui sont absolument remarquables.
37:32Et donc,
37:32effectivement,
37:33le ministre de l'Intérieur
37:34est sur tous les fronts
37:35et il a raison
37:36de rappeler
37:38que la lutte
37:39contre un somme
37:40de fléau
37:41doit être
37:41poursuivie,
37:43renforcée
37:44et nous,
37:45on a quelques idées
37:46aussi en la matière.
37:47S'il y a
37:47quelques ajustements
37:48législatifs
37:49à faire de ci,
37:49de là...
37:50Et sur la forme
37:51et sur les propos,
37:53la France n'est pas
37:54un hall de gare ?
37:56La France n'est pas
37:56un hall de gare,
37:57oui,
37:57je souscris à cela.
37:58Oui,
37:59la France n'est pas
37:59un hall de gare,
38:00bien sûr.
38:00La France est une nation
38:01et bien évidemment,
38:03nous avons le droit
38:04de choisir
38:05où je suis
38:06raisonnablement
38:07et résolument
38:08en faveur
38:08d'une immigration
38:09choisie.
38:10Magali,
38:13dès qu'il y a
38:13des mots prononcés,
38:15il y a Magali Vicente
38:16qui nous permet
38:17de prendre toujours
38:18un petit peu
38:18de hauteur.
38:20Bon,
38:21vous étiez à mes côtés
38:21hier.
38:22Après le marqueur
38:23d'hier,
38:23on a le hall de gare
38:24aujourd'hui.
38:25C'est ça,
38:25à chaque jour,
38:27une expression,
38:28vous avez dit au travail,
38:29vous n'avez pas fini
38:29de m'accompagner.
38:30À chaque jour,
38:31son mot
38:31et son sens finalement
38:33parce que
38:33qui n'entend pas
38:35et ne visualise pas
38:36l'image du hall de gare
38:38quand vous parlez
38:38comme ça ?
38:39C'est limpide.
38:39Mais il n'y a même
38:41pas besoin derrière
38:42d'avoir d'explication.
38:43Et c'est en ça,
38:44la stratégie de Bruno Retailleau,
38:46c'est le maniement
38:48des mots.
38:48Simple,
38:48efficace.
38:49Mais c'est un homme
38:50de littérature,
38:51Bruno Retailleau,
38:51donc l'utilisation
38:52des images,
38:53il sait faire.
38:55Et après,
38:55au-delà de ça,
38:56il y a une notion
38:57très intéressante
38:58à regarder sur le terrain.
38:59Il a été critiqué
39:00en disant que
39:01ça allait être compliqué
39:01d'être à la fois
39:02ministre de l'Intérieur
39:03et candidat.
39:04Au final,
39:05vous voyez que sa méthode,
39:06très organisée.
39:07Tout est organisé.
39:08Tout est organisé.
39:09Chaque déplacement
39:10d'un point de vue
39:11ministère de l'Intérieur
39:13est associé
39:14à un meeting,
39:14donc il est en capacité
39:15de faire les deux.
39:17Un dossier technique,
39:18un dossier politique,
39:19un dossier de campagne,
39:20un dossier politique.
39:21Mais ils sont tous liés,
39:22au final.
39:23Et c'est ça aussi,
39:24c'est le discours de vérité
39:25de Bruno Retailleau.
39:26Finalement,
39:26il n'y a pas
39:27de double discours.
39:28C'est le discours
39:28qui tient en tant
39:29que ministre de l'Intérieur,
39:29c'est le même
39:30qui tient en meeting.
39:31Il n'y a pas de discordance.
39:32C'est son image,
39:34c'est sa sincérité,
39:34c'est sa vérité,
39:36son discours de vérité.
39:38Et ça correspond aussi
39:39au bilan
39:40qu'il a effectué
39:41puisque la méthode
39:42Bruno Retailleau,
39:43c'était vraiment
39:43l'analyse
39:45de quelle méthode,
39:46nouvelle méthode,
39:47premier résultat,
39:48nouveau chantier.
39:49C'était très expressif,
39:51très concret,
39:52d'un point de vue terrain,
39:53d'un point de vue législatif,
39:54il n'y a pas de mystère.
39:56Florian,
39:56très rapidement
39:56parce qu'on va faire
39:57un petit pas de côté
39:58avec l'actualité internationale
39:59et on reterminera
40:00avec la,
40:01je ne sais pas
40:01si c'est une nouvelle méthode
40:02ou pas,
40:03avec Dunia Tengour
40:04que je salue,
40:05notre spécialiste politique
40:06du jour aujourd'hui
40:07sur peut-être
40:08la nouvelle méthode
40:09d'Emmanuel Macron
40:10qui veut prendre
40:11le pouls du pays.
40:12Peut-être qu'on serait tenté
40:13de dire qu'il aurait
40:14peut-être pu prendre
40:14le pouls davantage.
40:16Je vois Constance Le Grip
40:17qui m'en regarde
40:17mais on en parlera
40:19dans quelques instants.
40:20D'abord Florian
40:20sur Bruno Retailleau
40:22et puis ensuite
40:23on parlera
40:24d'actualité internationale
40:25avec ce qui se passe
40:26entre l'Iran
40:26et les Etats-Unis
40:27avec notre émier Harold Iman.
40:28Voilà à peu près le programme.
40:29Je pense que sur Bruno Retailleau,
40:31il a une réussite politique
40:33parce qu'il a la bonne ligne
40:34et que c'est ce que
40:35les Français souhaitent
40:36en grande majorité.
40:37Maintenant là où il a un sujet,
40:39c'est effectivement
40:39sur les actions
40:40et sur son bilan
40:41où c'est quand même
40:42beaucoup plus compliqué.
40:44Sur l'Algérie,
40:45donc il a eu une victoire
40:46philosophique
40:46sur le fait quand même
40:47d'engager un bras de fer
40:48avec Alger
40:49sauf que derrière
40:49le ministre des Affaires étrangères
40:51qui va un peu se coucher
40:54devant le président Tebboune.
40:56Donc c'est un peu raté.
40:57Sur le voile
40:58dans le sport,
41:00finalement,
41:00il y aura un peu
41:01une loi minima.
41:03Voilà,
41:03donc tout est un peu
41:05comme ça
41:05où il est un peu frustré.
41:06On regarde
41:07sur les OQTF,
41:08bon,
41:09est-ce qu'il y a des politiques
41:10comme celle italienne ?
41:11Non,
41:12alors qu'il y a des choses,
41:13si on regarde
41:13la proposition de Laurent Wauquiez
41:15que les OQTF
41:16soient envoyées
41:17à Saint-Pierre-et-Miquelon,
41:18c'est des choses concrètes
41:19qui peuvent parler aux gens
41:20et là en fait,
41:21en tant que ministre
41:22de l'Intérieur
41:22du socle commun,
41:23il est un peu bloqué
41:24par tout ça.
41:25Voilà,
41:25donc c'est intéressant
41:28de voir ce qu'il va pouvoir
41:30la perception
41:32à long terme
41:32en fait des Français
41:33face à son bilan
41:34effectif
41:35en tant que ministre
41:36de l'Intérieur.
41:37Bien encore,
41:37je le disais,
41:38on le commentait hier
41:39avec mes invités,
41:40un ministre de l'Intérieur
41:41qui fait un bilan
41:42au bout de six mois,
41:43c'est relativement
41:43assez rare
41:44et c'est assez honnête,
41:45on peut lui,
41:46on peut au moins lui...
41:47Mais tout est accéléré
41:48aujourd'hui.
41:49Ils n'ont pas de temps,
41:50mais oui,
41:51mais c'est comme
41:52Gerard Darmanin
41:53avec ses nouveaux
41:54centres pénitentiaires,
41:55il n'y a pas de temps
41:55à perdre,
41:56il faut du concret,
41:57il faut du résultat
41:57et c'est sans doute,
41:59on en parlait hier,
42:01les prisons,
42:01c'est du concret
42:02pour Gerard Darmanin,
42:03donc il faut du résultat.
42:04Karima,
42:05rapidement,
42:05parce que je voudrais
42:05qu'on parle avec Carole
42:06de la politique internationale
42:07et qu'on termine
42:08avec notre amie Dounia
42:09sur Emmanuel Macron,
42:10est-ce que ça m'intéresse ?
42:11Non,
42:11je pense que sur le message,
42:12sur la ligne de M. Retailleau,
42:14elle rejoint énormément
42:16la volonté
42:17de nombreux Français,
42:19on pourrait même dire
42:19d'une grande majorité
42:20de Français
42:20qui demandent plus
42:21de fermeté
42:23sur la question
42:24des régulations
42:25des flux migratoires
42:25à tout le moins
42:26au respect minimal
42:27des choses
42:28et malheureusement,
42:29aujourd'hui,
42:30vous savez,
42:30moi je trouve que la France
42:31est extrêmement généreuse,
42:33c'est tout à son honneur,
42:35mais le problème,
42:36c'est qu'il y a aussi
42:36un abus de cette générosité,
42:38c'est-à-dire quand vous regardez
42:39la question des OQTF
42:40et donc sur,
42:43finalement,
42:43si vous êtes sous OQTF,
42:45le nombre de recours,
42:46vous avez la possibilité
42:47d'avoir tellement de recours,
42:48donc vous pouvez vous marier,
42:49vous pouvez vous travailler,
42:49vous pouvez vous faire soigner,
42:50donc il n'y a pas d'urgence
42:51finalement à quitter
42:52le territoire,
42:53donc il y a quand même
42:54cet enjeu,
42:55on a aboli en France
42:57aussi toute la question
42:58du délit
42:58de séjour irrégulier,
43:00donc l'encore,
43:01c'est-à-dire que finalement,
43:02on énonce encore une fois
43:03certains principes,
43:04mais au fil des années,
43:05on a tellement complexifié
43:07la chose pour agir
43:08qu'on se retrouve finalement
43:09un peu menotté
43:10et donc les principes
43:14se retournent
43:15contre la France elle-même,
43:16ce qui est un problème
43:17aujourd'hui
43:17dans toutes les sociétés
43:18occidentales,
43:19on se pose cette question-là
43:20et je trouve que la France
43:21finalement subit.
43:24Alors l'Imane est avec nous,
43:25vous voulez rajouter quelque chose ?
43:26Oui, je voulais quand même dire
43:27que la loi Darmanin
43:27à la rédaction de laquelle
43:28d'ailleurs le groupe
43:29des républicains du Sénat
43:30à l'époque présidé
43:31par Bruno Retailleau
43:32avait grandement contribué,
43:34a quand même posé
43:34un certain nombre de choses
43:35et notamment en termes
43:36de recours possibles,
43:38on a drastiquement diminué
43:40le nombre de recours
43:41par exemple,
43:42mis en place
43:42un certain nombre d'instruments
43:43qui commencent progressivement
43:44maintenant,
43:45entrant en vigueur
43:46à porter leurs fruits
43:47et donc fort heureusement,
43:48fort heureusement,
43:49l'actuel ministre de l'Intérieur
43:50peut voir les bénéfices
43:52et qu'il faut activement
43:53mettre en place
43:54bien évidemment
43:55et continuer à enclencher
43:56d'une manière très énergique.
43:58Voilà,
43:58on n'est pas démuni,
44:00on n'est pas démuni.
44:00c'est moins suffisant.
44:02Harold Iman est avec nous,
44:03je vous le disais,
44:03l'actualité internationale
44:04avec les Etats-Unis d'Iran
44:06qui entame aujourd'hui
44:07des discussions,
44:08on peut les qualifier
44:09de sensibles,
44:10mon cher Harold,
44:10à Oman sur le dossier
44:11nucléaire iranien,
44:13au cœur des discussions,
44:14l'encadrement du programme
44:15nucléaire iranien
44:16en échange d'une levée
44:17de sanctions internationales.
44:18Racontez-nous.
44:20Oui,
44:20alors c'est Donald Trump
44:21qui avait,
44:22depuis 2017
44:24qu'il est arrivé au pouvoir,
44:26voulu mettre la pression
44:28sur le régime iranien
44:30et son programme nucléaire.
44:32Donc,
44:33en 2018,
44:34il a sorti les Etats-Unis
44:35de l'accord nucléaire
44:37qui existait depuis 2015,
44:39qui avait estimé
44:40être une espèce d'échec.
44:43En fait,
44:44l'Iran continuait à enrichir,
44:46disait-il.
44:47C'était un peu vrai,
44:48mais ce n'était pas massif,
44:51d'après ce que j'ai appris.
44:52Mais,
44:53mais,
44:54aujourd'hui,
44:55l'Iran
44:56a enrichi
44:57énormément
44:58de matières fissiles.
45:01L'Iran fait tourner
45:02une centrale nucléaire
45:04civile à Boucher.
45:06Fonctionne.
45:07Ça arrête de temps en temps
45:08pour révision,
45:08mais il y a une production
45:10d'énergie nucléaire
45:12qui est la raison
45:13d'être du nucléaire
45:14selon le régime
45:15qui,
45:16par ailleurs,
45:16fabrique
45:17de la matière fissile
45:18pour des bombes
45:19sans tout à fait le dire.
45:21Donc,
45:21voilà les cibles.
45:23S'il fallait attaquer,
45:24et Donald Trump a dit,
45:25si vous ne signez pas,
45:27j'attaque,
45:27voilà les points.
45:29Et il attaquerait comment ?
45:31Eh bien,
45:32juste regardons
45:33et vous comprendrez
45:34qu'il est tout à fait capable
45:36d'attaquer.
45:38Voilà,
45:38tous les petits points,
45:39c'est des macarons américains,
45:43ce sont des troupes.
45:44Et les deux portes-avions
45:46dans l'océan
45:47et Diego Garcia,
45:49tout petit archipel
45:50où il y a des bombardiers
45:52stratégiques B1.
45:55Donc,
45:55s'il fallait bombarder,
45:57il y a tout ce qu'il faut.
45:58Tout ce qu'il faut.
45:59Donc,
45:59la menace est très forte
46:00sur l'Iran,
46:02mais il y a une fenêtre
46:04d'ouverture
46:05qu'a présentée
46:06Donald Trump,
46:08un peu au mépris
46:08de ce que voulaient
46:09les Israéliens
46:10qui étaient prêts
46:11à bombarder
46:11pour la deuxième fois
46:13parce qu'ils ont bombardé
46:14en octobre
46:15vers le 26
46:16et ils ont détruit
46:17pas mal
46:18des possibilités
46:19antiaériennes
46:20iraniennes
46:22pour répliquer
46:23aux deux
46:24attaques
46:25massives
46:26de drones
46:27et de missiles
46:27qu'ils ont subies
46:28de la part de l'Iran.
46:29Et Donald Trump
46:31a réagi ?
46:33Ben oui,
46:34il a réagi
46:35en disant
46:36très simplement
46:36qu'il était prêt
46:39à négocier.
46:40On va voir
46:41sa petite déclaration
46:43dans l'avion présidentiel.
46:46Je ne veux pas
46:47qu'ils aient
46:47d'armes nucléaires.
46:48Je veux que l'Iran
46:49soit un pays merveilleux,
46:50grand et heureux.
46:51Mais ils ne peuvent pas
46:52avoir d'armes nucléaires
46:53et nous allons négocier
46:54avec eux ce samedi.
46:56Voilà,
46:57c'est la méthode Trump.
46:58La méthode Trump.
46:59On met la pression maximale,
47:00puis on fait un pas en arrière,
47:01puis on dit
47:02que votre peuple
47:03est merveilleux,
47:03que vous avez
47:04beaucoup de talent,
47:04vous avez eu raison
47:05d'essayer de m'arnaquer,
47:06mais quand même,
47:07je vous comprends,
47:08mais maintenant,
47:08il faut me parler.
47:09Voilà.
47:09Ah, c'est votre traduction
47:11de la politique internationale.
47:13Je ne vous demande pas
47:13de traduire la formulation,
47:15ma chère Magali,
47:16d'Harold Eman,
47:18qui, visiblement,
47:19a utilisé quelques mots
47:21pour traduire
47:22la politique de Donald Trump.
47:24Florian, très rapidement.
47:25Ce que je voulais rajouter,
47:26c'est que ce qui se joue
47:27derrière aussi,
47:28c'est une opportunité économique,
47:31puisque en fait,
47:32Donald Trump a aussi en tête
47:33de faire un peu comme
47:34avec la Russie,
47:35c'est essayer de désarimer
47:36l'Iran de la Chine.
47:37C'est un marché
47:38de 88 millions d'habitants
47:41et aussi du pétrole,
47:42une source de pétrole
47:43pas chère du tout
47:44pour la Chine,
47:44parce que comme il y a
47:45l'embargo,
47:46l'Iran exporte tout son pétrole
47:47à la Chine,
47:48moyennant un 10,
47:4940.
47:49Et c'est ça, en fait,
47:50qui se joue derrière.
47:51C'est des potentiels contrats
47:52pour des entreprises américaines
47:53et en fait,
47:54désarimer ce marché iranien
47:56un peu captif de la Chine,
47:58de l'orbitre chinoise.
47:59Allez,
47:59on va terminer,
48:00j'allais dire,
48:01avec un sujet un petit peu plus j'ai,
48:02mais qui est politique,
48:04évidemment,
48:04je vais vous faire réagir,
48:07Duna Tangour est avec nous.
48:08On a beaucoup commenté hier
48:10le fait qu'Emmanuel Macron
48:11a une fâcheuse tendance
48:12maintenant à faire des visites
48:13sans journaliste,
48:14sans caméra,
48:15etc.
48:16Il est allé payer sa tournée
48:17dans un bar PMU,
48:19c'était du côté de Toir,
48:22il a laissé 6 euros de pourboire,
48:23on a commenté ça,
48:24c'est important quand même.
48:25C'est sur ses fonds propres,
48:27visiblement.
48:27En tous les cas,
48:31c'est quoi l'objectif
48:32d'Une Tangour,
48:33d'Emmanuel Macron aujourd'hui ?
48:35C'est de sentir les choses ?
48:37C'est quoi ?
48:37Expliquez-nous un peu.
48:38Alors Thierry,
48:39tout d'abord,
48:39ce qu'il faut rappeler,
48:40c'est que le président de la République
48:42n'est pas à son premier coup d'essai
48:44en la matière.
48:45Détourné,
48:45il en a payé à travers la France.
48:48Dans le Nord,
48:48à Hirson,
48:49en janvier dernier.
48:50Dans le Doubs,
48:51en février.
48:52Et enfin,
48:53en Haute-Marne,
48:54le mois dernier.
48:55Même rituel,
48:56on boit le café avec les habitants,
48:58on échange quelques mots.
48:59Tout ça,
49:00loin,
49:00vous l'avez dit,
49:00du regard des journalistes.
49:02Alors,
49:02la volonté d'Emmanuel Macron,
49:04c'est avant tout
49:04de jouer la carte
49:05de la proximité
49:06avec les Français
49:07dans des petites communes
49:09ou des communes moyennes.
49:10Une façon,
49:11pour lui,
49:11de prendre le pouls
49:13de la société
49:13en écoutant les problèmes
49:15du quotidien,
49:16pouvoir d'achat,
49:17santé ou encore emploi.
49:19Et dans cette même lancée,
49:20on l'a appris hier,
49:21le président a invité
49:22à déjeuner
49:2217 maires
49:24de communes
49:24à peu près de moins
49:25de 100 000 habitants
49:26pour parler de sujets divers
49:28avec comme principal enjeu
49:30la souveraineté,
49:31la souveraineté européenne
49:33notamment.
49:33Alors,
49:34en faisant ça,
49:34Emmanuel Macron
49:35cherche sans doute aussi
49:36à prendre une certaine distance
49:37avec cette image
49:38qu'on lui a souvent collée
49:40au début de son mandat,
49:42celle d'un président
49:43loin des préoccupations
49:44des Français.
49:45Vous vous souvenez
49:45de son surnom,
49:47Jupiter ?
49:47On l'a pas oublié.
49:49Il y a quelques années
49:51et pourtant,
49:51lorsqu'on le suit,
49:52Thierry,
49:53il se montre proche des gens.
49:54À titre d'exemple,
49:55lorsque je l'ai suivi
49:57à Marseille
49:57pour l'ouverture
49:58du consul indien,
49:59il n'a pas hésité
50:00à faire un bain de foule
50:01et à prendre des selfies
50:03avec les gens présents.
50:04C'est donc un exercice
50:05dans lequel il se sent à l'aise.
50:07Et d'ailleurs,
50:07on aura le maire d'Autun
50:08qui faisait partie
50:09des invités hier.
50:11Je ne lui poserai pas
50:12la question de savoir
50:12ce qu'ils ont mangé
50:13en entrée
50:13et en pleine résistance
50:14sans dessert,
50:15quoique ça peut nous intéresser
50:16quand même.
50:17Mais on aura l'envers...
50:17C'est des messages aussi.
50:19C'est des messages aussi.
50:21On sera avec lui
50:22aux alentours de 14h30
50:23si je m'abuse
50:23dans 180 minutes.
50:25Mais est-ce que c'est
50:26une stratégie payante d'Ounia ?
50:27Parce que c'est la question
50:27qu'on peut se poser.
50:28Et puis,
50:28c'est ce que je disais,
50:29Constance pourra peut-être réagir,
50:30mais pourquoi il ne l'a pas fait
50:31plus tôt
50:32de prendre le pouls
50:34sérieusement,
50:35etc.
50:36On a l'impression
50:36que là,
50:36aujourd'hui,
50:37voilà.
50:38Alors Thierry,
50:38écoutez,
50:39c'est difficile de le dire
50:40car certains vous diront
50:41qu'en multipliant
50:46proximité peut donner
50:47l'impression d'être
50:48un peu surjouée,
50:49pas très naturelle
50:50et voire même fausse.
50:52Mais d'un autre côté,
50:54il est important quand même
50:55pour le président
50:56de reprendre en main
50:57les affaires du pays.
50:59C'est important.
51:00Et parce que
51:00ces dernières semaines,
51:01vous le savez,
51:02le président de la République
51:04s'est surtout illustré
51:05sur le plan international
51:06et bien notamment
51:07avec le dossier ukrainien.
51:10Merci,
51:10Edounia.
51:11Constance,
51:11le grippe.
51:12Alors vous allez me dire
51:12mais non,
51:13il a déjà pris le pouls,
51:14etc.
51:14Effectivement,
51:15on se souvient,
51:15oui.
51:15Il le fait régulièrement,
51:17très franchement.
51:18On se rappelle quand même
51:19tout de suite après
51:20la séquence des meutes urbaines
51:23qui avait frappé notre pays.
51:27Il avait réuni des maires
51:28à l'Elysée.
51:30Il a...
51:31Je vous l'accorde.
51:31Nous tous,
51:32du grand débat quand même.
51:33Je vous l'accorde.
51:34Retrousser ses manches
51:35pour parcourir la France
51:36et être en relation directe
51:39avec non seulement des maires
51:40mais toute une série
51:41de nos compatriotes.
51:42Il l'a toujours fait
51:43avec des intensités variables,
51:45sont les sources.
51:46C'est ça,
51:46on va dire ça.
51:47Mais oui,
51:48qu'il sort quand même
51:49et ça n'est pas fini
51:50d'une très très lourde
51:52séquence internationale
51:54et européenne.
51:55Donc,
51:55il y a des moments
51:56qui sont plus propices
51:57que d'autres.
51:58Vous disiez tout à l'heure
51:59une fâcheuse tendance
52:01à rencontrer les Français
52:02loin du regard des caméras.
52:03Mais moi,
52:04j'enlève le mot fâcheux
52:05parce que je pense
52:06que c'est ça.
52:07D'autres chefs de l'État
52:08l'ont fait avant.
52:10Vous savez bien,
52:10ça agace toujours
52:12les journalistes
52:12qui suivent,
52:13qui sont habituels.
52:15C'est ça agace,
52:16bien sûr,
52:16parce qu'il n'y a pas
52:17de filtre
52:18dans la relation directe
52:20qu'il établit.
52:21Je pense que c'est tout à fait
52:23dans le rôle
52:24d'un chef d'État,
52:25dans ce que sont
52:26les institutions
52:27de la Seine République,
52:28d'avoir à la fois
52:29chef des armées éminent,
52:33surtout en ce moment,
52:34chef d'État,
52:34chef des armées,
52:35et par ailleurs,
52:36quand même,
52:37élu au suffrage universel direct,
52:38toujours la volonté
52:39d'essayer de coller
52:40au terrain.
52:42Il me tarde d'avoir
52:43le maire d'OTAN
52:44qui nous racontera
52:44quels sont les thèmes
52:46qu'ils ont abordés.
52:47Est-ce qu'ils ont parlé
52:48des principaux problèmes
52:50des Français ?
52:51Je ne sais pas,
52:51la sécurité,
52:52le pouvoir d'achat.
52:54J'espère,
52:54on verra.
52:56J'invite tous nos spectateurs
52:57à nous retrouver tout à l'heure
52:57d'ailleurs,
52:58évidemment,
52:58parce que ce sera
52:59un moment important,
53:00intéressant.
53:00Je crois que c'est
53:00aux alentours de 14h30,
53:02me confirmant peut-être
53:03Aurélie Lucano
53:04qui prépare cette émission
53:05à mes côtés.
53:07Magali,
53:07allez,
53:08la communicante.
53:09Le café,
53:10c'est symbolique.
53:11C'est là où on va chercher
53:11les infos de ce qui se passe,
53:13de ce qu'on vit.
53:15C'est la vraie vie,
53:16donc il y a une dimension simple.
53:17Il a dit hier,
53:18c'est pas très cher
53:19quand il est payé à la tournée.
53:20Oui.
53:20Le café est moins cher
53:22dans les deux sœurs
53:23qu'à Paris.
53:24Il y a deux notions
53:25dans les déplacements
53:25et comme ça,
53:26quand on va à la rencontre,
53:27il donne l'impression
53:30d'être en proximité
53:31et que c'est un peu faux.
53:32Ce n'est même pas
53:33qu'une impression,
53:33c'est qu'au final,
53:34les gens ne sont pas bêtes.
53:36Ce qu'ils perçoivent
53:36dans la durabilité
53:37et dans le contact
53:38qu'a eu Emmanuel Lacron,
53:39c'est certes,
53:40il va à la rencontre,
53:42il écoute.
53:43Maintenant,
53:43ce qu'on a vu,
53:45c'est qu'il n'entendait pas
53:46et ce qui serait intéressant
53:47de voir,
53:47c'est au regard
53:48de ces déplacements-là,
53:49est-ce qu'il va entendre ?
53:50Parce que j'écoute
53:51et j'entends.
53:52Pas la même définition.
53:53Florian,
53:54deux mots rapides
53:54parce qu'on arrive au terme
53:55de l'émission.
53:55Je pense qu'il est en train
53:56d'essayer de soigner sa sortie
53:58parce que quand même
53:58la question fondamentale,
54:00c'est est-ce qu'on vit mieux
54:00en France en 2025
54:02qu'en 2017 ?
54:03Je pense que la réponse
54:05c'est non.
54:05Et donc du coup,
54:06un peu comme Jacques Chirac,
54:07il cherche à soigner sa sortie
54:09qui va arriver très prochainement.
54:10Le chômage de masse
54:11a quand même
54:12considérablement été
54:14repoussé.
54:17Bon,
54:17vous avez quand même
54:17un fléau éternel.
54:19C'est normal.
54:20Je ne vais pas lancer
54:20un débat là-dessus.
54:21Non, parce qu'on n'a pas le temps
54:22surtout.
54:23Vous pouvez en revenir
54:24le chômage de masse
54:25qui était quand même
54:25une malédiction.
54:26Enfin, dans ma génération,
54:27c'était la malédiction.
54:28On se disait,
54:28mais comment on va sortir
54:29de cette espèce
54:30de préférence non avouée
54:31de notre système
54:33politico-économique
54:34pour le chômage de masse ?
54:35Ça, c'est quand même
54:36une perspective
54:36qu'on a réussi à briser.
54:38Après, rien n'est simple,
54:39rien n'est facile.
54:40Je vous l'accorde volontiers.
54:41Allez, ce sera le mot d'affaire.
54:42Je n'ai pas le temps
54:43mais vous êtes avec moi
54:43cette après-midi.
54:44On a trois heures.
54:45Donc, on aura le temps
54:46de commenter.
54:46Je garde le meilleur
54:48pour être en train
54:49pour nous aller.
54:49Merci mille fois
54:51les amis
54:52de m'avoir accompagné
54:53durant cette heure.
54:54Merci à l'équipe
54:55qui nous a entourés
54:55avec Félicité Kindoki,
54:57David Brunet,
54:57Aurélie Lucano,
54:59Sébastien Cacchino
55:00et Pierre-Ec Bastide.
55:01Merci de la programmation
55:02Stéphane Fattoretto
55:03et merci aux équipes
55:04en régie comme d'habitude.
55:05Tout de suite,
55:05c'est Michel Onfray
55:06et Laurence Ferrari.
55:07Dans une heure,
55:09on sera là
55:09avec beaucoup de sujets
55:11pour trois heures d'informations.
55:12On aura le temps
55:12de se poser,
55:13vous allez voir.
55:13N'oubliez pas
55:14le rendez-vous avec Sommaire
55:15pour tout savoir
55:16comment s'est passé
55:17ce déjeuner
55:17avec Emmanuel Macron.
55:19On va tout vous raconter.
55:20A tout à l'heure.