• il y a 10 mois
Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

Category

🗞
News
Transcription
00:00:00 Bonjour, je suis très heureux de vous retrouver, soyez les bienvenus, 11h-13h, vous connaissez les horaires du dimanche,
00:00:06 c'est Mini News Week-end, deux heures d'informations non-stop avec des témoignages, des reportages et des débats.
00:00:12 Je vous présente l'équipe de grands témoins qui m'entoure dans quelques instants, mais tout de suite, oui tout de suite,
00:00:17 le sommaire de notre première heure. On va beaucoup, beaucoup parler politique dans cette première heure.
00:00:23 Nous sommes dimanche au programme Gabriel Attal, un Premier ministre en action et qui bouge.
00:00:27 Il est encore en déplacement ce dimanche après la sécurité avec Gérald Darmanin dans un commissariat,
00:00:33 l'éducation nationale avec Amélie Oudéa Castera dans un collège qui a fait beaucoup causer,
00:00:38 la santé dans un CHU à Dijon hier avec Catherine Vautrin.
00:00:42 Eh bien, direction Caen ce matin, Gabriel Attal est sur un marché, il fait son marché, on trouvera nos envoyés spéciaux,
00:00:49 Thomas Bonnet et Charles Baget. Quelque chose me dit que l'on va parler pouvoir d'achat et pas que.
00:00:54 On vous fera vivre en direct, évidemment, cette déambulation sur un marché de Caen.
00:01:00 Politique encore et encore avec une interview très intéressante de Journal du dimanche.
00:01:04 Première interview croisée entre Marine Le Pen et Jordan Bardella.
00:01:08 Sans jeu de mots, le couple est en marche. Notre ticket est inédit et nécessaire, c'est ce qu'ils disent.
00:01:13 Si Marine Le Pen est élue présidente, Jordan Bardella prendra la direction de Matignon.
00:01:19 Politique encore aussi avec des sondages, beaucoup de sondages, de sondages, sondages dans le journal du dimanche.
00:01:25 Si dimanche prochain se déroulait le premier tour de la présidentielle, pour qui, oui, pour qui seriez-vous tentés de voter ?
00:01:31 Jordan Bardella et Gabriel Attal confirment leur percée.
00:01:35 Et puis autre sondage dans les colonnes de nos confrères de la tribune sur les européennes.
00:01:39 Attention, la cote d'alerte est atteinte pour la majorité présidentielle.
00:01:43 Et puis on reviendra bien sûr sur le grand rendez-vous politique de CNews que vous avez pu vivre en direct il y a quelques instants.
00:01:50 Eric Zemmour était l'invité de Sonia Mabouk. On en parlera évidemment avec nos grands témoins.
00:01:55 Voilà, vous savez tout ou presque. Programme très chargé en ce dimanche.
00:01:59 Mais tout de suite, on retrouve une membre de l'équipe, Isabelle Piboulot, pour un point sur l'information. Bonjour Isabelle.
00:02:04 Bonjour Thierry. Bonjour à tous.
00:02:06 À la une, la Réunion se prépare au passage d'un cyclone qui pourrait marquer l'histoire de l'île.
00:02:12 Des vents dévastateurs sont attendus la nuit prochaine. Les habitants sont appelés à se confiner.
00:02:18 L'aéroport restera fermé jusqu'à nouvel ordre. L'île passera en début de soirée en alerte rouge cyclonique.
00:02:26 Une nouvelle augmentation de l'électricité est attendue pour février.
00:02:30 Plus 10% payer sa facture est devenu un combat pour de nombreuses petites entreprises.
00:02:35 C'est le cas pour ce boulanger dans la Sarthe. Une cagnotte pour lui venir en aide a même été ouverte.
00:02:42 Reportage de Michael Chahyou.
00:02:44 9300 euros, c'est le montant total de la dette que le boulanger de Saint-Aubin doit honorer auprès de DF.
00:02:52 Ici, tout est électrique. L'envolée des factures a plombé la jeune entreprise.
00:02:57 Au début, on devait payer un peu plus de 800 euros. Et on a payé 2000 euros par mois. 1700, presque 1800.
00:03:03 C'est pas qu'on demande de ne pas payer. C'est que 9300 euros, on ne peut pas payer tout ça d'un coup.
00:03:07 On n'a pas une trésorerie assez conséquente pour ça.
00:03:10 Le boulanger ne se verse plus de salaire et il ne paye plus ses loyers auprès du propriétaire des lieux
00:03:15 qui n'est autre que la mairie de cette commune de 930 habitants.
00:03:18 Une municipalité qui veut tout faire pour conserver sa boulangerie et qui s'étonne que l'État ne fasse pas plus
00:03:24 pour aider les artisans face à l'envolée des coûts de l'énergie.
00:03:27 Je voudrais qu'on nous entende pour prendre en considération cette problématique
00:03:34 qui est quand même vitale pour de nombreux artisans.
00:03:38 Parce que je suppose que ça ne concerne pas que mon boulanger.
00:03:42 C'est aussi l'attrait des campagnes et qu'il faut sauver.
00:03:49 Installé depuis 13 mois seulement, le boulanger n'a pas eu droit aux aides post-Covid du gouvernement.
00:03:55 La vendeuse a lancé une cagnotte litchi en espérant au plus vite un étalement de la dette auprès de DF
00:04:01 pour éviter une fermeture définitive.
00:04:03 Agressés à Mantes-la-Jolie.
00:04:08 En pleine intervention, ils ont été pris à partie par des jeunes.
00:04:11 Des faits de plus en plus récurrents.
00:04:13 Mais cette fois-ci, les pompiers ont décidé de courser leurs agresseurs.
00:04:17 Godéric Bé et Clotilde Payet.
00:04:21 Les gars, wesh, sur Allah c'est neuf.
00:04:23 Sur le coran de la mer qu'ils sont en train de faire.
00:04:26 Sur Allah les gars, c'est neuf.
00:04:27 Des pompiers à la poursuite de leurs agresseurs.
00:04:30 C'est la scène dont ont été témoins les habitants du Val-Fouré à Mantes-la-Jolie dans les Yvelines.
00:04:34 Tout commence quand un premier véhicule de pompiers intervient sur un incendie
00:04:38 mais reçoit une pluie de projectiles par des assaillants.
00:04:41 Un deuxième camion de sapeurs-pompiers décide alors de lui venir en aide.
00:04:44 Ils n'ont pas hésité, pour protéger leurs collègues, ils sont sortis du véhicule
00:04:47 et ils ont coursé les jeunes pour les éloigner.
00:04:49 On est vraiment dans une action de protection des collègues
00:04:53 et moi je me félicite quand même du sang-froid de ces pompiers
00:04:57 qui n'ont pas fait aucune insulte, n'ont absolument pas frappé, n'ont absolument rien jeté
00:05:02 et ont simplement mis en fuite des jeunes qui s'apprêtaient à caillasser leurs collègues
00:05:06 il y a quelques mètres de là.
00:05:07 Cette agression est loin d'être un cas isolé.
00:05:09 Ça révèle aussi un sentiment quand même de ras-le-bol généralisé
00:05:12 de collègues qui se font agresser et caillasser régulièrement.
00:05:16 Selon ce syndicat UNSA pompiers, il y a en moyenne trois agressions par jour sur des soldats du feu.
00:05:22 Et tous les trois jours, l'une d'elles est faite avec une arme.
00:05:25 Entre 2024 et 2025, 70 terroristes vont être libérés de prison.
00:05:33 Des individus qui y resteront sous surveillance selon le ministère de l'Intérieur.
00:05:37 Néanmoins, la crainte d'une récidive demeure.
00:05:40 Souvenez-vous, le 2 décembre, l'auteur de l'attentat de Birakeym
00:05:43 avait été condamné à cinq ans de détention en 2018 pour plusieurs projets d'attentat.
00:05:49 Alors comment s'organise cette surveillance d'anciens détenus ?
00:05:52 On fait le point avec Sandra Buisson.
00:05:55 Condamnés pour des faits de terrorisme ou détenus de droits communs radicalisés,
00:05:59 tous ces sortants de prison, sans exception, sont suivis par un service de renseignement
00:06:05 en fonction de leur dangerosité, service désigné avant même qu'ils ne quittent la détention.
00:06:10 90% des condamnés pour terrorisme sortant sont ainsi surveillés par la DGSI,
00:06:16 qui s'occupe des profils les plus inquiétants.
00:06:18 En parallèle de cette surveillance, la majorité d'entre eux écope d'une MICAS,
00:06:23 une mesure administrative qui peut durer un an,
00:06:25 et imposer un pointage régulier auprès des forces de l'ordre, limiter les fréquentations
00:06:30 ou encore interdire de sortir de la commune de résidence.
00:06:33 Depuis l'été 2021, sur le volet judiciaire, des mesures de sûreté post-peine
00:06:39 peuvent également être prises pour certains condamnés pour terrorisme sortant.
00:06:44 Cela permet de les encadrer jusqu'à 5 ans après la fin de leur détention.
00:06:48 Les services spécialisés, selon nos informations, ont établi que 60%,
00:06:53 voire deux tiers des condamnés pour terrorisme sortant de prison, sont désengagés.
00:06:58 Cela veut dire que des preuves suffisantes montrent qu'ils ont rompu avec l'idéologie djihadiste
00:07:04 et qu'ils n'inspirent plus d'inquiétude aujourd'hui.
00:07:07 Selon nos informations, là encore, les autres sortants restent eux,
00:07:10 prosélytes, violents et manipulateurs, ou alors ils ont un profil que l'on appelle ambivalent,
00:07:16 comme celui du suspect de l'attentat de Bir Hakeim,
00:07:19 un homme décrit par une source sécuritaire comme potentiellement dissimulateur
00:07:24 et très instable psychiatriquement.
00:07:27 Je vous retrouve à 11h30 pour un prochain point sur l'actualité.
00:07:30 Tout de suite, retrouvez Thierry Cabane et ses invités.
00:07:32 Merci ma chère Isabelle.
00:07:34 Le rendez-vous est pris, on vous retrouve dans 30 minutes.
00:07:36 Et tout de suite, je vous présente l'équipe de grands témoins qui m'entourent ce dimanche matin.
00:07:40 Des fidèles Naïmah Mfadel, essayiste, soyez à mes avenues.
00:07:42 Merci Thierry, bonjour.
00:07:44 Kevin Bossuet, professeur d'histoire.
00:07:45 Bonjour Thierry.
00:07:46 Un fidèle aussi.
00:07:47 Patrick Sarditti, journaliste.
00:07:49 Salut.
00:07:50 Philippe David.
00:07:50 Bonjour.
00:07:51 Félicitations, vous savez pourquoi je vous félicite.
00:07:53 Ah oui.
00:07:54 Heureux grand-père.
00:07:55 Je n'en dis pas plus, heureux grand-père.
00:07:57 Bienvenue à la petite Eva et félicitations aux parents.
00:07:59 Voilà, et de toute l'équipe de CNews évidemment.
00:08:01 Et ils sont en train de regarder CNews.
00:08:02 Formidable.
00:08:03 Harold Imane, notre spécialiste des questions internationales.
00:08:07 Allez, on va commencer, et je vous l'ai dit, on va vivre tout à l'heure,
00:08:11 puisque Gabriel Attal est un peu la bougeotte.
00:08:13 Donc il est à Caen.
00:08:14 Donc on sera en direct avec nos ongles spéciaux Thomas Bonnet et Charles Baget.
00:08:17 On vous fera vivre cette déambulation en direct sur l'antenne de CNews.
00:08:21 Mais on va commencer avec un chiffre, le chiffre 100.
00:08:24 On va commencer avec vous Harold Imane, évidemment.
00:08:26 Ce 14 janvier signe les 100 jours de guerre entre Israël et le Hamas.
00:08:31 Et on va tout de suite prendre la direction d'Israël avec Thibault Marcheteau
00:08:35 et Fabrice Elsner qui sont nos envoyés spéciaux.
00:08:38 Bonjour mon cher Thibault.
00:08:40 100 jours après, l'émotion est toujours aussi forte.
00:08:43 Et les lieux les plus marqués par les attaques du 7 octobre sont les Kiboutz,
00:08:47 à proximité de la bande de Gaza.
00:08:50 Et vous êtes à Ariem, très précisément mon cher Thibault.
00:08:53 Effectivement Thierry, on se trouve avec Fabrice Elsner à Reim.
00:08:58 Vous savez, c'est à quelques centaines de mètres du festival de musique
00:09:02 et de nombreuses personnes sont venues se réfugier ici,
00:09:04 mais également des terroristes.
00:09:05 Ce Kiboutz, il a été le théâtre d'affrontements particulièrement violent.
00:09:09 Et ces images de Fabrice Elsner, elles parlent d'elles-mêmes.
00:09:12 On tenait à vous montrer notamment une pièce qui symbolise l'acharnement
00:09:16 par lequel les terroristes étaient déterminés à faire le plus de morts possible avec cet abri.
00:09:21 Cet abri, il est en béton armé, il sert d'abri anti-roquettes.
00:09:24 Pour les habitants de ce Kiboutz,
00:09:26 les terroristes sont venus se réfugier à l'intérieur de celui-ci.
00:09:29 Alors l'armée a insisté pour pouvoir neutraliser ces terroristes.
00:09:33 Vous voyez le trou qui se trouve juste devant vous,
00:09:36 c'est un trou de chars puisque l'armée a utilisé des chars
00:09:40 pour pouvoir neutraliser ces terroristes.
00:09:42 48 terroristes ont été tués ici par l'armée israélienne.
00:09:46 Et vous voyez ces images qui sont absolument bouleversantes
00:09:48 et tous ces impacts, ces milliers d'impacts de grenades, de balles
00:09:51 ou encore de tirs d'obus tirés par l'armée israélienne pour neutraliser ces terroristes.
00:09:57 Ces images sont absolument bouleversantes.
00:09:58 Et trois mois après, il y a encore tous ces stigmates de l'attaque du 7 octobre dernier.
00:10:04 Ce Kiboutz, il était occupé par 400 personnes avant la guerre.
00:10:07 Aujourd'hui, 40 seulement ont accepté de revenir vivre ici sur le terrain.
00:10:11 Merci beaucoup Thibaut Marcheteau, accompagné par Fabrice Elsener, nos envoyés spéciaux.
00:10:17 Harold, je me tourne vers vous.
00:10:20 100 jours, un chiffre symbolique.
00:10:23 Comment sentez-vous un peu les choses Harold ?
00:10:27 Donc, la guerre a duré beaucoup plus longtemps que prévu.
00:10:31 Personne n'aurait imaginé 100 jours au début.
00:10:33 On aurait imaginé juste prendre Gaza par l'armée israélienne.
00:10:37 Mais Gaza s'est révélée être une souricière terrible.
00:10:41 Et vous verrez sur la carte de l'avancée de Tzahal sur le terrain
00:10:45 que ça a été très, très lent.
00:10:47 Parce que chaque maison, chaque coin de rue est une souricière.
00:10:53 Et l'armée ne contrôle véritablement que la tâche brune.
00:10:57 Ils peuvent avancer ailleurs et reculer,
00:11:00 mais en gros, ils ne tiennent pas le terrain.
00:11:03 Et le Hamas contre-attaque sans cesse.
00:11:06 Sans cesse, des militants, des militias du Hamas sortent d'un tunnel, d'une maison et tirent.
00:11:14 Donc, cela explique cette espèce d'agonie lente de la guerre.
00:11:19 Car le but de guerre du gouvernement israélien,
00:11:24 c'est de détruire le Hamas pour faire revenir les otages.
00:11:30 Ce qui est un peu controversé quand même à l'intérieur du système politique israélien.
00:11:37 Et si on se fie aux chiffres,
00:11:41 outre les personnes massacrées par le Hamas le 7 et même le 8 octobre,
00:11:48 il y a eu environ 500 morts israéliens, soldats.
00:11:53 Donc, on compte les réservistes qui étaient chez eux,
00:11:56 qui ont décroché leur carabine et se sont mis à se battre individuellement,
00:12:01 jusqu'à ceux qui tombent tous les jours dans Gaza.
00:12:04 Et il y a même des jours, il y a deux jours où neuf soldats ont été tués.
00:12:08 C'est très, très coûteux d'investir tous les tunnels.
00:12:12 Et bien sûr, on peut mentionner les pertes civiles côté Gaza.
00:12:18 Alors, ce sont des chiffres du ministère de la Santé de Gaza,
00:12:23 qui sont contrôlés par le Hamas depuis très longtemps,
00:12:27 mais qui jusqu'à présent n'exagéraient pas trop selon les observateurs,
00:12:31 qui eux n'arrivent pas à faire ce décompte.
00:12:33 Donc, on parle de 23 000.
00:12:35 Donc, dedans, il y a beaucoup de militants du Hamas.
00:12:39 L'armée israélienne dit 7 000 au moins de ces 23 sont de véritables combattants du Hamas.
00:12:47 On aura le fin mot de l'histoire après, mais c'est quand même,
00:12:51 même si le chiffre est gonflé, c'est très mortifère du côté des civils.
00:12:56 Et en Israël, tout le monde voudrait que ça cesse,
00:12:59 mais seulement le jour où le Hamas, il sera le drapeau blanc,
00:13:03 ce qu'il refuse de faire.
00:13:06 Donc, on en est là.
00:13:07 Merci Harold pour ces précisions.
00:13:10 La pression évidemment sur les épaules du Premier ministre israélien,
00:13:15 qui persiste et qui signe et qui s'est exprimé.
00:13:17 On l'écoute.
00:13:19 Aujourd'hui, nous marquons les 100 jours de la guerre.
00:13:24 100 jours depuis le terrible jour où nos citoyens ont été massacrés et enlevés.
00:13:29 Nous poursuivrons la guerre jusqu'au bout, jusqu'à la victoire totale,
00:13:33 jusqu'à ce que nous ayons atteint tous nos objectifs.
00:13:35 L'élimination du Hamas, le retour de toutes les personnes enlevées
00:13:39 et la promesse que Gaza ne constituera plus jamais une menace pour Israël.
00:13:42 Le monde ne va pas avoir plus d'ennuis contre Israël.
00:13:46 Nous rétablirons la sécurité au sud comme au nord.
00:13:48 Et aussi au nord.
00:13:51 Personne ne nous arrêtera, ni la haie, ni l'Axe du Mal, ni personne d'autre.
00:13:55 Ni le tir de la ruche, ni personne d'autre.
00:14:00 On évoquera le sort des otages, évidemment.
00:14:02 Première réaction, premier tour de table avec vous, Kévin Bossuet.
00:14:06 100 jours, il ne faut pas oublier, 100 jours.
00:14:08 100 jours déjà.
00:14:10 100 jours déjà après le 7 octobre.
00:14:13 Ce pogrom horrible.
00:14:15 100 jours déjà.
00:14:17 Ça fait 100 jours que les Israéliens se battent pour assurer leur sécurité
00:14:23 et pour défendre les valeurs de démocratie et les valeurs occidentales.
00:14:28 100 jours que finalement, le monde a beaucoup changé.
00:14:33 Parce que ce 7 octobre, qu'est-ce qu'on a vu ?
00:14:35 Une gauche qui se cachait jusque-là derrière l'antisionisme
00:14:38 et on s'est rendu compte qu'elle était en fait antisémite.
00:14:42 On s'est rendu compte également que le wauquisme était parfois une forme d'antisémitisme.
00:14:47 Parce qu'on a bien vu à quel point certains utilisaient ce conflit israélo-palestinien
00:14:54 pour cracher leur haine des Juifs.
00:14:55 Et Bayhami Netanyahou l'a dit clairement, ils n'arrêteront pas.
00:14:59 Israël n'arrêteront pas.
00:15:01 Israël viendra à bout du terrorisme.
00:15:03 Israël assurera la sécurité de ses citoyens.
00:15:07 Et encore une fois, il faut les soutenir.
00:15:10 Parce que ce qu'ils sont en train de faire contre l'islamisme, contre le terrorisme,
00:15:13 c'est quelque chose d'utile.
00:15:15 - Patrice, très rapidement, 100 jours.
00:15:17 - Ce n'est pas uniquement utile, c'est vital.
00:15:21 100 jours, on ne s'y attendait absolument pas.
00:15:24 Et je pense qu'on se retrouvera dans quelques mois en disant 200 jours.
00:15:29 Pourquoi ?
00:15:30 Le Premier ministre Netanyahou l'a encore affirmé tout à l'heure,
00:15:35 il ira jusqu'au bout, à moins qu'il ait une crise cardiaque.
00:15:38 Il ne faut pas lui souhaiter, évidemment.
00:15:40 Maintenant, il y a la pression de sa population.
00:15:43 Il y a également la pression internationale.
00:15:46 Moi, je ne peux pas croire que si ça continue comme ça,
00:15:49 c'est qu'il n'y a pas un blanc-seing d'un certain nombre de pays
00:15:52 parmi lesquels les États-Unis.
00:15:55 Alors, de toute façon, ça va continuer.
00:15:57 Bien entendu, il y a les otages d'un côté.
00:16:00 Il y a le fait d'éliminer le Hamas pour qu'Israël continue de vivre.
00:16:04 Je vous signale quand même que le président iranien a déclaré
00:16:08 il y a quelques heures que la fin d'Israël était absolument inévitable.
00:16:13 - 100 jours, oui.
00:16:14 100 jours de captivité, notamment pour les otages,
00:16:18 les 132 otages retenus par les touristes du Hamas.
00:16:21 Explication Célia Gouillard.
00:16:24 - Ce tunnel, construit sur la symbolique place des otages à Tel Aviv,
00:16:29 l'artiste Rony Levavi a voulu reconstituer le plus fidèlement possible
00:16:35 les tunnels de Gaza grâce à des photos.
00:16:37 Long de 30 mètres, il montre les conditions dans lesquelles sont retenus les otages.
00:16:44 - Il est détenu depuis 100 jours dans un de ces tunnels.
00:16:46 Nous savons que les conditions sont vraiment horribles.
00:16:49 Pas d'air frais, très peu de nourriture, pas de soins, pas de soleil.
00:16:53 Ils dorment sur le sol.
00:16:54 Et que dire des conditions psychologiques ?
00:16:56 Même pour des personnes jeunes et en bonne santé, ce qu'il n'est pas,
00:17:00 qu'en est-il de ces conditions psychologiques ?
00:17:06 - Pour certains, cette œuvre d'art est un signe d'espoir.
00:17:13 - C'est le seul tunnel dans cette histoire qui a de la lumière au bout.
00:17:16 Et c'est notre devoir envers eux de les ramener à la maison,
00:17:19 de trouver cette grande lumière et de la faire arriver jusqu'à eux le plus vite possible,
00:17:22 pour les otages encore en vie, mais aussi pour ceux qu'on a déjà perdus.
00:17:32 Des rassemblements sont prévus sur la promenade de Jérusalem
00:17:35 et partout dans le monde, notamment à Londres, à New York et à Paris.
00:17:41 - Philippe, David, je ne vous ai pas écouté sur ces 100 jours
00:17:43 et évidemment sur le sort de ces otages auxquels on pense tous.
00:17:46 - Évidemment, chaque jour qui passe, c'est un jour de plus de danger pour la perte de ces otages.
00:17:53 On voyait cet homme, comme disait sa famille, qui n'est pas tout jeune,
00:17:57 manque de médicaments, conditions psychologiques terribles.
00:18:00 On peut imaginer comment le Hamas doit les traiter.
00:18:03 C'est absolument terrifiant.
00:18:05 Mais rappelons quand même une chose.
00:18:07 Certains, je pense à un pays qui s'appelle l'Afrique du Sud,
00:18:09 a accusé Israël de génocide il y a quelques jours.
00:18:12 Quand on veut faire une guerre vraiment génocidaire, elle ne dure pas.
00:18:15 Je tiens à le dire, 100 jours sur une surface aussi petite que Gaza.
00:18:20 J'aime prendre cette comparaison.
00:18:22 La quintessence de la bataille urbaine, c'est la bataille de Berlin,
00:18:25 qui a duré 7 jours du 16 au 2 avril, au 2 mai 45.
00:18:31 Elle a fait 200 000 morts.
00:18:32 Mais là, les soviétiques avaient mis un canon tous les 10 mètres
00:18:35 et bombardaient systématiquement.
00:18:37 Donc parler de génocide, c'est vraiment se moquer du monde.
00:18:39 - Très rapidement, Naïma.
00:18:41 - Écoutez, 100 jours, 100 jours nous rappellent effectivement à notre mémoire.
00:18:45 S'il y a besoin, parce qu'on y pense tous les jours,
00:18:48 tous ces otages qui sont encore détenus.
00:18:50 Mais ça me rappelle aussi, il y a 100 jours,
00:18:52 ces atrocités commises le 7 octobre contre des femmes, des enfants,
00:18:57 des civils, des innocents, des personnes qu'ils connaissaient,
00:19:00 pour lesquelles certains même travaillaient.
00:19:02 Donc ces atrocités commises ont fait qu'aujourd'hui,
00:19:05 on se dit "mais comment est-ce possible ces horreurs qui ont été commises ?"
00:19:10 Et puis, ce groupe terroriste le Hamas, qui a commis ces horreurs,
00:19:15 a entraîné aussi une tragédie au niveau de Gaza.
00:19:17 Effectivement, Harold parlait de plus de 23 000,
00:19:22 7 000 apparemment soldats du Hamas, 7 000 terroristes,
00:19:27 mais il y a 16 000 civils et innocents qui aujourd'hui ont subi cette tragédie,
00:19:33 qui sont aussi pris en otage,
00:19:35 parce qu'on sait très bien que le Hamas aussi empêche
00:19:37 que l'aide alimentaire arrive aussi aux Gazaouis.
00:19:40 Donc, mais pensez encore une fois pour tous ces otages,
00:19:43 mais aussi pour nos otages français.
00:19:45 Et puis, j'en rappelle encore une fois, si besoin, je radote,
00:19:49 un hommage concernant les 41 morts français
00:19:53 qui ont été tués par le groupe terroriste Hamas.
00:19:55 J'espère que le président de la République va faire quelque chose.
00:19:58 Merci beaucoup, il était important de commencer par ces 100 jours, évidemment.
00:20:01 On marque une première pause et on retrouvera normalement
00:20:04 Gabriel Nathal du côté du Calvados,
00:20:06 puisqu'il est à Caen avec nos envoys spéciaux Thomas Bonnet et Charles Baget.
00:20:09 On vous fera vivre cette déambulation sur un marché de Caen.
00:20:12 A tout de suite.
00:20:13 Il est 11h30, merci de nous accueillir chez vous.
00:20:20 Nous sommes ensemble jusqu'à 13h.
00:20:21 C'est Minidews Weekend, priorité au direct.
00:20:23 Je vous l'ai dit, notre Premier ministre a la bougeotte.
00:20:27 Aujourd'hui, il est à Caen, il déambule sur un marché.
00:20:30 On va retrouver tout de suite nos envoyés spéciaux Thomas Bonnet et Charles Baget.
00:20:34 Quelle est l'ambiance, mon cher Thomas ?
00:20:36 Bonjour Thierry.
00:20:40 Alors, le Premier ministre Gabriel Nathal est arrivé
00:20:42 il y a cinq minutes environ ici sur le marché de Caen.
00:20:46 Vous allez le voir sur les images de Charles Baget.
00:20:47 La déambulation a démarré il y a quelques instants.
00:20:50 Gabriel Nathal qui va donc au contact à la fois des commerçants,
00:20:53 mais aussi des personnes qui viennent sur le marché.
00:20:57 L'idée, c'est notamment d'aborder les thématiques de pouvoir d'achat et d'inflation.
00:21:02 On le sait, depuis qu'il a été intronisé,
00:21:04 depuis qu'il a été nommé Premier ministre,
00:21:06 Gabriel Nathal a fait un déplacement chaque jour sur les thématiques
00:21:09 qui sont les plus importantes aux yeux des Français.
00:21:11 La sécurité, l'éducation, la santé hier lorsqu'il était au CHU de Dijon
00:21:15 et aujourd'hui les thématiques autour du pouvoir d'achat.
00:21:18 Déambulation qui va durer une bonne partie de la matinée
00:21:20 dans le froid de la ville de Caen, dans le Calvados.
00:21:24 Merci beaucoup Thomas Bonnet.
00:21:26 Je rappelle que vous êtes accompagné par Charles Baget.
00:21:29 N'hésitez pas à intervenir et on va suivre cette déambulation
00:21:34 de notre Premier ministre sur le marché de Caen.
00:21:38 Allez, petit tour de table.
00:21:41 Ça vous inspire quoi ?
00:21:42 Il est à l'attache.
00:21:45 Action, action, action.
00:21:47 Il est à l'attache, mais justement,
00:21:49 c'est une occasion pour lui de voir un peu le coût aujourd'hui
00:21:53 des fruits et légumes et de cette inflation
00:21:56 qui a impacté énormément le panier de la ménagère ou du ménager.
00:22:02 Pour rester dans le...
00:22:03 C'est ça, faites attention à ce que vous dites.
00:22:06 Je fais attention, mais justement,
00:22:08 quand vous faites vos courses depuis cette inflation,
00:22:12 c'est quand même le coût des légumes et des fruits,
00:22:15 c'est entre 20 et 25 %, vous imaginez.
00:22:19 Vous avez certaines personnes qui attendent la fin du marché
00:22:21 pour pouvoir aller acheter,
00:22:23 parce qu'ils vont acheter les légumes qui restent.
00:22:25 Donc j'espère que justement, le Premier ministre
00:22:28 va tenir compte de ça et que enfin,
00:22:30 on va réagir sur les fameuses 100 produits alimentaires
00:22:35 de première nécessité, dont les fruits et légumes.
00:22:37 Parce que je vous rappelle que le gouvernement
00:22:40 n'a de cesse de nous dire de manger 5 fruits et 5 légumes.
00:22:44 Vous voyez ?
00:22:45 Donc moi, j'aimerais qu'aujourd'hui,
00:22:47 on tienne compte un peu de cette réalité que vivent les Français.
00:22:52 - Patrice ?
00:22:53 - Il y a plusieurs réalités,
00:22:54 mais moi, je voudrais me référer à ce qu'avait dit
00:22:57 M. Macron à son premier conseil des ministres
00:22:59 avec le nouveau gouvernement.
00:23:00 "Je ne veux pas d'État d'âme, je veux des États de service."
00:23:03 Alors là, il est servi avec ce Premier ministre formule 1.
00:23:08 Même avant le conseil des ministres,
00:23:11 on se souvient que cet été, il s'était déjà rendu en province
00:23:15 pour visiter la famille du principal de collège
00:23:17 qui avait été retrouvé décédé dans son établissement.
00:23:20 Il a été dans le Nord il n'y a pas très longtemps
00:23:22 auprès des sinistrés des inondations.
00:23:25 - Je vous interromps parce que Gabriel Attal est en train de parler,
00:23:28 d'échanger sans doute avec un commerçant.
00:23:29 On l'écoute.
00:23:30 - Moi, je suis très déçue de ce que le ministre vous a choisi.
00:23:33 Je suis très déçue.
00:23:34 Pas parce qu'il a fait des annonces à la con,
00:23:36 mais parce que je trouve que vous, vous étiez bien.
00:23:39 Et là, je voudrais que vous soyez derrière.
00:23:40 N'en souriez pas.
00:23:41 - Je vous souris, madame.
00:23:43 - J'ai eu mon fils qui était en passant bac cette année.
00:23:45 Quand je vois ce qu'est devenu l'éducation nationale,
00:23:47 ça me rend folle.
00:23:48 - Je vais vous dire, je suis aujourd'hui Premier ministre
00:23:51 et je vais suivre de très très près,
00:23:52 j'étais encore avec elle, la question de l'éducation.
00:23:55 - Je vais croire en vous parce que vous êtes jeune
00:23:57 et que vous êtes dynamique et que vous n'êtes pas trop bête.
00:24:00 - Je vous remercie.
00:24:01 - Non, non, parce que quand on voit le niveau des ministres maintenant,
00:24:07 c'est catastrophique.
00:24:08 Moi, je suis de gauche, je ne suis pas de votre parti,
00:24:11 je suis de gauche, complètement de gauche.
00:24:12 Mais je m'en fous.
00:24:13 De moment, vous faites le boulot, que vous le faites bien,
00:24:16 c'est tout ce que je vous demande.
00:24:17 Mais l'école, je suis d'accord avec vous, c'est la base.
00:24:19 - Bien sûr.
00:24:20 - Le nom d'une fille, c'est la base.
00:24:21 - L'école, vous savez, c'est là où se dessine la société de demain,
00:24:26 l'économie de demain, la sécurité de demain,
00:24:28 l'environnement de demain.
00:24:29 - Je vais rester en vous.
00:24:30 - Mais vous pouvez dire "je ne lâcherai rien".
00:24:33 - J'espère.
00:24:34 - Et sur le redoublement, j'ai pris la décision.
00:24:36 Là, le décret va sortir dans les toutes prochaines semaines.
00:24:39 Il faut remettre de l'exigence partout.
00:24:41 - On ne sait pas lire.
00:24:42 - Mais ce n'est pas de la punition.
00:24:43 - On galèrera tout à l'heure.
00:24:44 - Ce n'est pas une sanction, c'est pour qu'ils réussissent.
00:24:46 - C'est une table de multiplication, contente-toi.
00:24:49 - Il vaut mieux réussir.
00:24:51 - Ma fille est astute.
00:24:52 Elle travaille à l'ancienne, elle a 50 valets.
00:24:55 Elle me dit "mais maman, quand je vois les petites nouvelles,
00:24:57 elles apprennent le programme CICATA".
00:24:59 - Elle enseigne en quelle classe ?
00:25:00 - Elle est en CM1.
00:25:01 - CM1 ?
00:25:02 - Elle est à Paris en CM1.
00:25:04 Elle est catastrophée.
00:25:05 Catastrophée de voir la non-exigence des instituts maintenant.
00:25:10 Elles ne font plus de dictées, elles ne font plus rien.
00:25:12 On lui passait des programmes de "attata, attata".
00:25:15 Ça ne sert à rien.
00:25:16 C'est nul.
00:25:17 Moi, j'ai un gamin de 12 ans, un gamin de 18 ans,
00:25:19 je suis catastrophée.
00:25:20 J'ai 76 valets, je ne comprends pas ce qui s'est passé.
00:25:23 Pourquoi on a dégradé comme ça ?
00:25:26 - On vous fait confiance.
00:25:27 - Je ne lâcherai rien, je suis motivée.
00:25:30 Je suis absolument convaincue sur ces questions.
00:25:32 Je vais suivre tout ça de très près.
00:25:33 Je vais vous dire, pour la ministre,
00:25:34 vous allez voir, elle va vous convaincre.
00:25:36 C'est une battante, c'est une combattante.
00:25:37 - Oui, elle a l'air d'avoir cette qualité-là.
00:25:39 - Ça, je vous confirme.
00:25:40 Je vous confirme, c'est une combattante,
00:25:41 elle est très compétente.
00:25:42 On est totalement enlignés sur la feuille de route
00:25:44 et je vais suivre ça de très près.
00:25:46 Comptez sur moi.
00:25:48 - Merci, madame.
00:25:49 - Merci.
00:25:50 Merci pour votre accueil, pour votre franchise.
00:25:52 C'est important de se dire les choses.
00:25:54 - Désolé, je vous ai coupé la parole,
00:25:57 mais ça risque d'être le cas tout au long de cette émission,
00:25:59 mon cher Patrice.
00:26:00 Donc là, on ne parle pas de légumes, ni de carottes,
00:26:02 ni de tomates, ma chère Naïma,
00:26:04 mais on a parlé éducation.
00:26:06 Et il défend sa ministre.
00:26:08 Il défend.
00:26:09 Elle a été attaquée.
00:26:10 - Heureusement.
00:26:11 - Je ne lâcherai rien, je ne lâcherai rien.
00:26:13 Vous avez remarqué, vous êtes jeune.
00:26:15 Je suis de gauche, mais vous êtes jeune,
00:26:17 vous êtes dynamique et pas trop bête,
00:26:19 l'a dit cette personne.
00:26:21 On sent le côté populaire quand même.
00:26:23 - Oui, il y a un côté populaire,
00:26:25 mais je disais tout à l'heure que c'était un Premier ministre formule 1.
00:26:27 Là, c'est un Premier ministre tout terrain.
00:26:30 Il y a quand même à boire et à manger dans son action,
00:26:33 si je peux dire.
00:26:34 C'est très, très bien qu'il montre son dynamisme.
00:26:36 C'est assez extraordinaire,
00:26:38 mais il l'avait montré déjà en tant que ministre.
00:26:40 Mais il ne faut pas qu'il continue trop longtemps,
00:26:44 parce qu'il n'est pas question d'effacer l'action de ses ministres.
00:26:49 - Là, comme c'est bien, l'action, c'est mieux.
00:26:50 - Oui, mais il va arriver un moment
00:26:52 où l'une de ses ministres va arriver sur un cas bien précis en région.
00:26:58 Et puis, les gens vont être déçus,
00:27:00 parce que le chef du gouvernement ne sera pas à ses côtés.
00:27:02 - Alors, attendez, priorité au direct.
00:27:04 On revient, on écoute Gabriel Attal.
00:27:06 (Propos inaudibles)
00:27:25 (Propos inaudibles)
00:27:52 - Vous êtes fan, Kevin Bossuet ?
00:27:54 - Je suis fan, oui.
00:27:56 - Je vous entends commenter les images,
00:27:58 vous dites qu'il suscite quelque chose.
00:28:00 Mais c'est vrai qu'il y a un vrai bain de foule.
00:28:02 - Mais évidemment qu'il suscite quelque chose.
00:28:04 En fait, Gabriel Attal, c'est l'anti-Elisabeth Borne.
00:28:06 Elisabeth Borne était peu sympathique.
00:28:08 Elle incarnait une forme de technocratie.
00:28:10 - La communication, ce n'était pas son fort.
00:28:12 - La communication, ce n'était pas son truc.
00:28:14 Gabriel Attal, c'est typiquement le contraire.
00:28:16 Il est sympathique.
00:28:18 Il va voir les gens.
00:28:20 Et c'est un battant.
00:28:22 Il est un battant de communication.
00:28:24 Et quand vous allez, par exemple,
00:28:26 je suis retourné dans mes Ardennes profondes
00:28:28 au cours des vacances de Noël,
00:28:30 mais vous savez que Gabriel Attal,
00:28:32 il connaît, il a une bonne image.
00:28:34 Il est jeune, il est beau, il en veut.
00:28:36 Et c'est vrai que ça nous change un petit peu.
00:28:38 Et le défi pour Gabriel Attal,
00:28:40 c'est véritablement de se reconnecter
00:28:42 avec les milieux populaires.
00:28:44 Parce que c'est vrai que le macronisme
00:28:46 incarne notamment cette forme d'élitisme.
00:28:48 Et c'est vrai qu'il y a eu des phrases
00:28:50 malheureuses prononcées par Emmanuel Macron.
00:28:52 Il y a ceux qui ont réussi,
00:28:54 ceux qui ne sont rien.
00:28:56 Il a mal parlé, notamment, des ouvrières de Doubs.
00:28:58 Et là, Gabriel Attal va essayer de rectifier cela.
00:29:00 C'est pour ça que, par exemple,
00:29:02 Rachida Dati a été nommée
00:29:04 ministre de la Culture et elle mettra en avant
00:29:06 la culture populaire.
00:29:08 C'est pour ça qu'il va directement
00:29:10 sur les marchés.
00:29:12 Et si ça peut relancer le quinquennat
00:29:14 d'Emmanuel Macron, ce n'est pas plus mal.
00:29:16 Donc, en effet, il y a beaucoup d'espoir.
00:29:18 Les Français ne seront pas déçus
00:29:20 parce qu'il y a de l'attente, quand même.
00:29:22 Oui, c'est bien la communication.
00:29:24 Mais il faut des résultats, il ne faut pas oublier.
00:29:26 C'est là où il sera jugé, entre autres.
00:29:28 Philippe David.
00:29:30 Ce qui est intéressant, c'est ce que dit cette femme de gauche.
00:29:32 Elle dit "Vous, vous n'êtes pas trop bête".
00:29:34 Ça, c'est le moins qu'on puisse dire.
00:29:36 Elle manie très bien l'euphémisme, cette dame.
00:29:38 Mais surtout,
00:29:40 chez certains ministres,
00:29:42 ils ne sont pas bons.
00:29:44 Et je crois que Gabriel Attal a un besoin impératif
00:29:46 pour marquer...
00:29:48 Attendez, je vous coupe la parole parce qu'il y a un échange
00:29:50 et ça sera un peu la règle du jeu.
00:29:52 C'est pour ça qu'il faut à la fois être plus clair
00:29:54 sur nos règles, et notamment au niveau européen
00:29:56 agir plus efficacement.
00:29:58 Et ensuite, il vaut mieux intégrer les personnes qui ont l'occasion
00:30:00 à rester en France. Vous avez raison, on en a besoin.
00:30:02 Je vais vous dire, ce n'est pas une question
00:30:08 de murs, c'est une question d'organisation, et notamment
00:30:10 au niveau européen. C'est pour ça que je sais
00:30:12 que je suis ici sur une terre qui sait
00:30:14 ce qu'elle doit à l'Europe, ce qu'elle sait
00:30:16 combien l'Europe est importante pour avancer.
00:30:18 C'est à ce niveau-là qu'on avance aussi.
00:30:20 Je sais que beaucoup de choses ont été dites
00:30:22 et écrites sur ce texte,
00:30:24 mais la philosophie que vous évoquez, c'est exactement celle-là.
00:30:26 Quand vous voyez le camp dans le Louis-Sriam,
00:30:28 le camp migrant, il a fallu
00:30:30 bagarrer jusqu'à minuit,
00:30:32 mardi soir, je crois,
00:30:34 lundi soir, il n'y avait aucune place à cœur,
00:30:36 pas suffisamment...
00:30:38 On en crée chaque année, on est à plus de 200 000 places.
00:30:40 Oui, mais là, il a fallu
00:30:42 bagarrer pour que
00:30:44 ces migrants-là soient accueillis
00:30:46 dans un gymnase à camp.
00:30:48 C'est des situations qui sont humainement dramatiques.
00:30:50 Comment on peut se regarder dans une place ?
00:30:52 On se rejoint. Non, mais comment on peut accepter ça ?
00:30:54 On se rejoint, mais vous savez, pendant des années,
00:30:56 ça a été aussi beaucoup d'hypocrisie, parce qu'il y avait déjà
00:30:58 ces situations, et puis il n'y avait pas de texte de loi
00:31:00 qui permettait de prendre ça en main,
00:31:02 puis de faire en sorte qu'on ait une meilleure organisation.
00:31:04 Parce qu'à la fin, laisser des personnes
00:31:06 venir sur notre sol,
00:31:08 avec une forme de mirage, en sachant très bien
00:31:10 qu'on ne pourra pas
00:31:12 les accueillir, c'est pas leur rendre service non plus.
00:31:14 Ça a toujours été, monsieur, ça a toujours été.
00:31:16 On n'arrêtera jamais ça.
00:31:18 On peut mettre des murs partout, on n'arrêtera jamais ça.
00:31:20 Encore une fois, il y a toujours une question d'organisation
00:31:22 pour être plus efficace. Mais
00:31:24 ce qui veut dire qu'on va continuer à accueillir aussi.
00:31:26 On va régulariser 10 000 personnes qui
00:31:28 travaillent, qui sont
00:31:30 intégrées dans notre pays et dont on a besoin.
00:31:32 C'est ça, la logique de cette loi.
00:31:34 Il y a beaucoup d'associations qui font un travail...
00:31:36 Je parlais à l'instant avec une étudiante
00:31:38 étrangère qui est là. On en a besoin.
00:31:40 On a besoin des étudiants étrangers, on a besoin
00:31:42 de personnes qui travaillent en France.
00:31:44 ...
00:31:46 ...
00:31:48 Il y a beaucoup de choses qui ont été clarifiées là-dessus
00:31:50 sur cette histoire de potions.
00:31:52 Je vais vous dire, on va continuer à accueillir des étudiants, évidemment.
00:31:54 En tout cas, merci d'être venu à ma rencontre.
00:31:56 J'avais des choses à vous dire.
00:31:58 Je ne viens pas pour qu'on me dise
00:32:00 qu'on va bien, etc. Je viens
00:32:02 pour aller au contact. Je vois ça.
00:32:04 Vous avez raison d'être venu me voir.
00:32:06 Je vous souhaite un bon retour.
00:32:08 Merci beaucoup.
00:32:10 Bonne course.
00:32:12 A tout de suite.
00:32:14 ...
00:32:16 ...
00:32:18 ...
00:32:20 ...
00:32:22 Et toujours l'exercice, je vous ai coupé la parole,
00:32:24 pardonnez-moi, mais c'est un peu la règle du jeu, mon cher
00:32:26 Philippe. Les selfies.
00:32:28 On voit cette popularité qu'on évoquait
00:32:30 avec Kevin Bossuet
00:32:32 qui réagira suite à
00:32:34 cet échange avec
00:32:36 cette personne où là, il n'a pas
00:32:38 parlé encore une fois, désolé, pour d'achats
00:32:40 ni de légumes, ni de tomates, mais
00:32:42 d'émigration avec, on va régulariser
00:32:44 10 000 personnes. Philippe David.
00:32:46 Donc je disais, il est obligé de communiquer parce que...
00:32:48 Ah attendez, il est avec une étudiante en médecine.
00:32:50 Alors priorité au direct encore. Désolé.
00:32:52 Vous savez déjà vers quelle spécialité
00:32:54 vous avez envie de vous... Je vais être médecin généraliste.
00:32:56 Médecin généraliste ? Oui.
00:32:58 Je vais m'installer dans le camp.
00:33:00 Voilà. Bon, ben merci pour ça.
00:33:02 De rien. Vous voulez que je vous fasse une photo ?
00:33:04 Bien sûr.
00:33:06 Merci.
00:33:08 Bon allez, je redonne
00:33:14 la parole. Mais c'est incroyable ces scènes quand même.
00:33:16 Cette popularité. On voit, il grimpe dans
00:33:18 les sondages, mais on le mesure là.
00:33:20 C'est clair qu'il était populaire déjà quand il était ministre
00:33:22 de l'éducation, mais il est obligé de faire
00:33:24 de l'hypercommunication vu
00:33:26 ce que le remaniement est.
00:33:28 C'est une montagne qui a couché d'une souris.
00:33:30 On a gardé tous les mêmes
00:33:32 à tous les postes les plus
00:33:34 importants. L'économie, Bruno Le Maire,
00:33:36 maintenu. La justice,
00:33:38 Dupont-Moret, maintenu.
00:33:40 Darmanin, à l'intérieur,
00:33:42 maintenu, etc.
00:33:44 Donc, comme on a
00:33:46 fait le changement dans la continuité,
00:33:48 c'est-à-dire un changement pour rien,
00:33:50 et ben qu'est-ce qu'on fait ? On fait de la com'.
00:33:52 Kevin. Alors,
00:33:54 je suppose... Vous allez bien réagir sur les échanges avec...
00:33:56 Vous allez y venir je suppose, parce que
00:33:58 là, vous avez glorifié
00:34:00 Gabriel Attal, mais je pense que là, d'un seul coup, vous allez le descendre
00:34:02 de quelques niveaux.
00:34:04 Je ne suis pas tout à fait d'accord avec
00:34:06 Philippe. Je pense que quand même,
00:34:08 il y a une nouvelle ligne dans ce
00:34:10 quinquennat d'Emmanuel Macron. On voit bien
00:34:12 que ça penche à droite.
00:34:14 Il y a encore quelques ministres de gauche,
00:34:16 mais l'essentiel des ministres, ce sont des ministres
00:34:18 de droite. Par rapport à ce que j'ai vu,
00:34:20 il faut que Gabriel Attal fasse attention
00:34:22 à une chose. Le "en même temps",
00:34:24 ce n'est plus possible. On l'a
00:34:26 vu sur la loi immigration,
00:34:28 où les électeurs n'en pouvaient plus.
00:34:30 Et d'ailleurs, ça réussit à la tête
00:34:32 de l'éducation nationale.
00:34:34 C'est parce qu'il a réussi
00:34:36 à mettre fin au "en même temps"
00:34:38 en donnant une ligne claire. Donc là, quand on
00:34:40 l'interpelle sur l'immigration
00:34:42 et qu'il dit
00:34:44 "on va accueillir",
00:34:46 "on continue à accueillir, mais on va aussi
00:34:48 fermer les frontières", on est aussi dans ce "en même temps".
00:34:50 Attention à ne pas bouiller le message.
00:34:52 On va être en même temps...
00:34:54 - C'est une évaluation. - Oui, évaluée.
00:34:56 - C'est une évaluation. Qu'est-ce que j'ai fait, moi, quand j'étais ministre du budget ?
00:34:58 J'ai fait un plan de lutte contre les fraudes.
00:35:00 Toutes les fraudes. Notamment la fraude fiscale.
00:35:02 - Et ça a augmenté encore ? - Mais on augmente...
00:35:04 - Monsieur... - Non, non, on augmente ce qu'on recouvre.
00:35:06 - C'est vrai ? - Oui. On augmente ce qu'on...
00:35:08 - Bah oui, oui. - Parce qu'on contrôle mieux.
00:35:10 - On augmente ce qu'on fout, parce qu'on est plus efficace.
00:35:12 - Et ça se chiffre en milliards de milliards.
00:35:14 - Bien sûr.
00:35:16 - Et là, moi, je vois pas une guerre là-dessus.
00:35:18 - L'année dernière... - Moi, je vois pas cette guerre-là.
00:35:20 - L'année dernière... - Par contre, vous allez...
00:35:22 - C'est la même chose. - Vous battez pour ceux qui touchent
00:35:24 et qui fraudent des petites allocations par-ci.
00:35:26 Vous montez le peuple d'en bas,
00:35:28 les uns contre les autres.
00:35:30 - Non, attendez... - Avec la loi immigration...
00:35:32 - Vous allez me laisser vous répondre, quand même. - Oui.
00:35:34 - Alors, moi, quand j'étais ministre du budget,
00:35:36 j'ai fait un plan de lutte contre les fraudes.
00:35:38 Toutes les fraudes. Parce qu'il faut lutter contre toutes les fraudes.
00:35:40 - Tout à fait. - Voilà. La fraude fiscale,
00:35:42 la fraude sociale, la fraude douanière.
00:35:44 Sur la fraude fiscale, j'ai mis en place
00:35:46 des mesures fortes qui ont été adoptées.
00:35:48 Notamment pour augmenter les sanctions
00:35:50 quand il y a des fraudes de grandes entreprises.
00:35:52 Pour mieux lutter aussi contre,
00:35:54 ça s'appelle pas de la fraude, mais des optimisations fiscales,
00:35:56 avec notamment ce qu'on appelle les prix de transfert.
00:35:58 Je pense que vous connaissez bien ces sujets de fraude
00:36:00 dont vous voyez de près que je fais référence.
00:36:02 On va pouvoir encore mieux détecter et mieux recouvrir.
00:36:04 Qu'est-ce qui s'est passé l'an dernier ?
00:36:06 On a eu année record de recouvrement
00:36:08 de fraude fiscale. On n'a jamais recouvré autant.
00:36:10 Parce que nos services sont de plus en plus efficaces.
00:36:12 - Et il y a eu jamais autant, aussi.
00:36:14 - Ça, vous savez, c'est très dur à savoir.
00:36:16 Parce que c'est une évaluation. Si on savait parfaitement où était la fraude,
00:36:18 on irait la chercher dans son intégralité.
00:36:20 Et donc, qu'est-ce que j'ai fait ?
00:36:22 J'ai installé aussi un observatoire des fraudes
00:36:24 pour être capable de mieux savoir où est la fraude
00:36:26 et comment on lutte contre la fraude.
00:36:28 - Et on a eu où aller, la fraude ?
00:36:30 - Elle n'est pas en bas, hein.
00:36:32 - Non, monsieur, la fraude, il y en a à plein d'endroits.
00:36:34 Mais ce qu'il faut, c'est lutter contre toutes les fraudes.
00:36:36 Grâce au président de la République,
00:36:38 on a aussi obtenu un accord au mondial,
00:36:40 à l'OCDE, au niveau européen,
00:36:42 pour qu'il y ait une imposition minimale
00:36:44 des grandes entreprises partout dans le monde.
00:36:46 C'est bien ce sujet, je pense, vous le voyez.
00:36:48 Avec des entreprises qui, sinon, déplacent leurs bénéfices
00:36:50 d'un pays à un autre pour échapper à l'impôt.
00:36:52 Ça, c'est grâce à la mobilisation du président.
00:36:54 On a obtenu un accord. Donc là, on a cette année.
00:36:56 Ça y est, ça rentre en vigueur.
00:36:58 L'imposition minimale qui rentre en vigueur en France
00:37:00 pour éviter que certains cherchent à déplacer
00:37:02 les bénéfices ailleurs. Moi, je vous rejoins totalement.
00:37:04 On prend des mesures.
00:37:06 Ah non, mais sur l'objectif de lutter contre la fraude...
00:37:08 - J'aimerais bien que le combat, il soit un peu plus ferme.
00:37:10 - Avec la punchline qu'on vous a...
00:37:12 Au moins, j'espère quand même qu'on va peut-être voir un petit peu
00:37:14 la différence avec les autres.
00:37:16 - Je vais vous dire...
00:37:18 - On fera les comptes qu'après.
00:37:20 - Parce qu'aujourd'hui, vous êtes au pied du mur.
00:37:22 - Je suis bien dans la fonction.
00:37:24 - C'est pour ça que...
00:37:26 - Vous pouvez compter sur moi, parce que j'ai beaucoup suivi ce sujet-là.
00:37:28 - La loi immigration, je change la loi immigration.
00:37:30 Vous êtes donc pour cette loi immigration
00:37:32 qui a été mise en place.
00:37:34 - Moi, il me semble que l'équilibre
00:37:36 qui consiste à dire que la France est une nation
00:37:38 qui est en train de se faire enregistrer,
00:37:40 c'est que l'équilibre qui consiste à dire
00:37:42 que d'un côté, on doit mieux faire respecter nos règles,
00:37:44 parce que c'est pas rendre service aux personnes
00:37:46 ou de leur faire croire qu'elles peuvent venir en France
00:37:48 et qu'elles arriveront à trouver un travail, à s'intégrer.
00:37:50 Cet objectif-là, d'un côté.
00:37:52 Et de l'autre, mieux intégrer les personnes
00:37:54 qui ont vocation à rester sur notre sol
00:37:56 pour leur permettre de travailler.
00:37:58 Ça, ça me semble être un bon équilibre.
00:38:00 On va régulariser 10 000 personnes qui travaillent
00:38:02 pour s'ensuivre à notre pays.
00:38:04 - Et qu'est-ce que l'Europe a fait aussi pour les pays
00:38:06 qui ont été enregistrés ? On vient d'avoir aussi un accord
00:38:08 sur le pacte migratoire, parce que c'est au niveau européen
00:38:10 qu'on a s'organiser. Et sur les pays en difficulté ?
00:38:12 On verse un montant record à la France
00:38:14 d'aide publique au développement.
00:38:16 - Bonjour monsieur. - Bon courage.
00:38:18 - Vous êtes France Insoumise aussi ? - Vous faites du bon travail.
00:38:20 - Non, non, je suis libre.
00:38:22 - Non, non, c'est pour ça que depuis un an...
00:38:24 - Je suis en bas de circonscription.
00:38:26 - Merci beaucoup. - Je ne sais pas si vous étiez là.
00:38:28 - Ah bah si, on l'a dit ce matin. - Ah non, non, j'ai été couvert
00:38:30 dans la presse il y a 20 minutes.
00:38:32 Mais je voulais juste vous souhaiter la bonne année.
00:38:34 - Merci beaucoup. - Et espérez que demain
00:38:36 ou mardi au vote de confiance, vous soumettrez...
00:38:38 - Merci d'être venu me... - Est-ce qu'on aura
00:38:40 un vote de confiance au Premier ministre ?
00:38:42 - Non mais... - Je suis député.
00:38:44 - Oui, oui, c'est bien. - Vous ne pouvez pas me repousser
00:38:46 comme ça. - Oui, monsieur.
00:38:48 - Je suis venu pour dialoguer avec les habitants,
00:38:50 c'est bien que les élus de la République soient prévenus.
00:38:52 - Vous avez bien fait de venir
00:38:54 en terre normande. - Eh oui.
00:38:56 - La Normandie est terre d'accueil.
00:38:58 - Absolument. - Vous verrez, les annonces
00:39:00 sont extraordinaires. - Et cette année, pour la commémoration...
00:39:02 - Il a vu le télé, il a vu le télé. - Vous avez un...
00:39:04 - ...maire de Caen
00:39:06 qui est, franchement,
00:39:08 Macron compatible.
00:39:10 Réservez-lui une belle place à la fin d'année.
00:39:12 - Merci beaucoup. - Bien noté.
00:39:14 - Absolument. Attendez, je vais dire bonjour à l'agriculteur.
00:39:16 - Vous laissez la place. - Bonjour.
00:39:18 - Bonjour. - Bonjour, madame.
00:39:20 - Vous êtes agriculteur ? - Oui, je suis agriculteur.
00:39:22 - Qu'est-ce que vous comptez faire pour la santé ?
00:39:24 Que des promesses, les conditions de travail et l'argent.
00:39:26 - Je travaille à l'hôpital ? - Je travaille dans le privé.
00:39:28 - Dans le privé ? - L'hôpital, ça m'intéresse
00:39:30 plus que du tout le H.O.I. - Bonjour.
00:39:32 - Les conditions de travail, 2020, je suis faite
00:39:34 partie du personnel qui n'a pas pu exercer.
00:39:36 Donc aujourd'hui, j'ai l'effet de la motrice.
00:39:38 - Là, vous travaillez où, en ce moment ? - À l'hôpital Saint-Martin.
00:39:40 - D'accord, donc dans une clinique... - En privé.
00:39:42 - Privé, d'accord. - Donc les conditions de travail,
00:39:44 tout le monde démissionne. - Dans votre clinique ?
00:39:46 - Oui. Personnel de jour, il manque 8 infirmières.
00:39:48 - Vous savez que sur les personnels,
00:39:50 on a 2 problèmes. D'abord, il faut former suffisamment
00:39:52 de personnes. Sur les infirmières, quand même, on en forme
00:39:54 beaucoup plus maintenant. Sur les médecins aussi,
00:39:56 ça prend un peu de temps. Puis ensuite, il y a un enjeu
00:39:58 de rendre ces métiers attractifs en les rémunérant
00:40:00 davantage. C'est ce qu'on appelle le Ségur.
00:40:02 - Là, notre personnel, enfin notre RH,
00:40:04 le problème, c'est qu'elle attend des aides de l'État.
00:40:06 - Ça, après,
00:40:08 c'est une clinique privée, donc...
00:40:10 - Moi, je vous dis, je ne retournerai pas en H.O.I.
00:40:12 Les conditions de travail, on ne les laisse pas.
00:40:14 Vous êtes dans la maltraitance.
00:40:16 - Non, franchement, j'entends,
00:40:18 on rattrape aussi des décennies de sous-investissement
00:40:20 dans le système de santé. Mais là, c'est en train
00:40:22 de bouger. Hier, j'étais à Dijon.
00:40:24 - J'ai été à Dijon, mais je l'entends.
00:40:26 - Vous l'entendez, oui, mais étant donné que pendant 18 mois,
00:40:28 je n'ai pas pu exercer parce que je fais partie
00:40:30 du personnel complotiste, aujourd'hui,
00:40:32 on a l'épée de Damoclès. - Ah, parce que vous n'étiez pas...
00:40:34 - J'ai refusé l'injection. - Vous n'avez pas voulu
00:40:36 vous faire vacciner, donc vous ne pouviez pas exercer.
00:40:38 - Donc aujourd'hui, je vais reprendre, mais qu'est-ce que je peux
00:40:40 attendre du gouvernement ? Parce qu'est-ce qu'ils ne vont pas nous foutre
00:40:42 une autre pandémie sur le dos, une autre maladie X ?
00:40:44 - Non, ça, madame, il ne faut pas... - "Nous foutre", qui ça ?
00:40:46 - Non, mais après, si vous voulez, aujourd'hui, il est quand même...
00:40:48 - Non, non, non, attendez, on peut parler des conditions de travail
00:40:50 à l'hôpital, on peut parler de la santé,
00:40:52 mais honnêtement, moi, les...
00:40:54 Voilà, pas de proménie organisée
00:40:56 ou quoi que ce soit, il y a une pandémie très grave.
00:40:58 - C'est pas une question de dire quoi que ce soit, quoi, mais tout fait peur
00:41:00 aujourd'hui, j'ai plus confiance.
00:41:02 - Bon, on va essayer de rebâtir tout ça. Et vous, monsieur,
00:41:04 vous êtes agriculteur, c'est ça ? - Oui, dans le Cavalados.
00:41:06 - Dans quelle... ? - Dans la production laitière.
00:41:08 Donc aujourd'hui, vous savez qu'il y a peut-être
00:41:10 des manifestations qui vont se faire
00:41:12 dans certaines laiteries, parce que
00:41:14 l'annonce des prix du lait est...
00:41:16 de plus en plus forte.
00:41:18 On était sur 18 mois avec une progression de prix,
00:41:20 on avait enfin un peu de rémunération,
00:41:22 et là, on sent qu'on va repartir
00:41:24 sans rémunération, on va avoir du mal à réinvestir.
00:41:26 Alors que demain,
00:41:28 on nous annonce des changements
00:41:30 en climatique, donc il faut qu'on s'adapte.
00:41:32 On est tout à fait d'accord avec ça,
00:41:34 on fait ce qu'il faut, on rencontre les parlementaires
00:41:36 pour essayer d'aller ensemble,
00:41:38 parce que je fais partie de la FNSO aussi du Cavalados,
00:41:40 et on essaie de travailler ensemble.
00:41:42 Et ça, je sais que malheureusement,
00:41:44 l'État ne va pas pouvoir régler les choses,
00:41:46 mais quand on entend M. Leclerc dire
00:41:48 que lui, il va arrêter l'inflation,
00:41:50 malheureusement, on sait pour qui il a ce papier de sécurité,
00:41:52 c'est nous les agriculteurs, comme à chaque fois.
00:41:54 Et ça, ça fait mal.
00:41:56 Et aussi, tous les sujets de normes,
00:41:58 où aujourd'hui, l'Allemagne,
00:42:00 les agriculteurs allemands sont dans des grands mouvements
00:42:02 sociaux, des agriculteurs,
00:42:04 c'est un pays qui manifeste très peu,
00:42:06 des agriculteurs français,
00:42:08 je ne voudrais pas qu'on y aille.
00:42:10 Nous, on essaie de dire "attendons,
00:42:12 essayons de négocier avec le gouvernement",
00:42:14 alors ça ne plaît pas toujours au monde agricole,
00:42:16 mais je ne voudrais pas qu'on aille sur des grands blocages,
00:42:18 on est assez compliqués aujourd'hui dans la France,
00:42:20 et on n'a peut-être pas besoin de ça aujourd'hui.
00:42:22 D'abord, merci d'être dans cet état d'esprit
00:42:24 de discussion et de dialogue.
00:42:26 Moi, j'ai échangé encore très récemment
00:42:28 avec le ministre de l'Agriculture,
00:42:30 Marc Fesneau, sur ces sujets-là.
00:42:32 Effectivement, on ne peut pas avoir
00:42:34 l'objectif de lutte contre l'inflation
00:42:36 et de baisse des prix,
00:42:38 qui se transforment en difficultés supplémentaires
00:42:40 pour nos agriculteurs et nos éleveurs.
00:42:42 C'est ça, en fait, l'équilibre
00:42:44 qu'il faut réussir à trouver.
00:42:46 Donc ça, c'est le chantier sur lequel il va être mobilisé
00:42:48 dans les jours et les semaines qui viennent,
00:42:50 et je pense qu'il rencontrera la FNSEA très rapidement,
00:42:52 ce qui s'est déjà fait depuis la nomination
00:42:54 du nouveau gouvernement pour avancer.
00:42:56 Ensuite, on va avancer aussi,
00:42:58 et ça, c'est une de mes grandes priorités,
00:43:00 sur le renouvellement des générations en agriculture.
00:43:02 Parce que ça, si on veut rester un pays souverain,
00:43:04 avec une culture forte, et on a vu d'ailleurs pendant la pandémie,
00:43:06 à quel point on avait la chance d'avoir
00:43:08 une souveraineté agricole et alimentaire,
00:43:10 il faut qu'il y ait un renouvellement des générations
00:43:12 et qu'il y ait des jeunes qui puissent s'installer.
00:43:14 Un des premiers projets de loi que je présenterai
00:43:16 avec mon gouvernement, c'est un projet de loi
00:43:18 sur le renouvellement des générations en agriculture.
00:43:20 Là aussi, on va avancer pour mieux soutenir nos exploitants
00:43:22 et mieux soutenir les jeunes qui reprennent
00:43:24 les exploitations. Et la lutte contre
00:43:26 le changement climatique et son impact
00:43:28 sur l'agriculture, c'est aussi majeur.
00:43:30 Mais vous savez, on a fait l'assurance récolte,
00:43:32 et j'ai subi un... — Voilà, qui est quand même un progrès...
00:43:34 — Oui, oui, on était déjà avant...
00:43:36 — Il y a eu un certain nombre de catastrophes climatiques,
00:43:38 pour lesquelles on a toujours su être aux côtés
00:43:40 des agriculteurs pour les accompagner. J'étais encore
00:43:42 dans le Pas-de-Calais il y a quelques jours,
00:43:44 avec les maraîchers, les éleveurs...
00:43:46 Ils se sont pris les inondations, pour qui c'est très dur.
00:43:48 Il y a eu ce qui s'est passé en Bretagne
00:43:50 avec la tempête Siaran. À chaque fois,
00:43:52 on débloque des fonds pour accompagner.
00:43:54 Mais je sais que c'est dur, et vraiment,
00:43:56 je veux aussi vous remercier parce que c'est vous qui faites vivre
00:43:58 notre pays. Voilà, alors c'est des mots,
00:44:00 vous attendez des actes. — Oui, et une dernière chose,
00:44:02 par exemple, un projet d'un agriculteur,
00:44:04 qui a un projet qui est pas loin d'ici,
00:44:06 il veut mettre des panneaux flottaïques
00:44:08 sur des bâtiments qu'il construit. Et aujourd'hui,
00:44:10 il veut en faire 2 000 m². Et en fait,
00:44:12 il peut pas, parce que c'est limite à 800 m²
00:44:14 dans son PLUI. Et en fait,
00:44:16 il va être refusé pour ça, alors qu'il veut
00:44:18 développer. Parce que s'il fait pas ça,
00:44:20 il fait un geste
00:44:22 pour l'environnement, on va dire, par l'autoconsommation
00:44:24 de la vente d'électricité verte.
00:44:26 Et aussi, ça va lui permettre de maintenir son exploitation,
00:44:28 parce que aujourd'hui, il fait des moutons,
00:44:30 et aujourd'hui, la commercialisation de moutons,
00:44:32 les prix sont corrects,
00:44:34 mais ça suffit pas, il veut le désiversifier, justement.
00:44:36 Et en fait, on est bloqué par des normes.
00:44:38 C'est ça, aujourd'hui, c'est compliqué. — Alors là, on est typiquement sur la norme,
00:44:40 voilà, qui bloque.
00:44:42 Il faut arriver à trouver de la souplesse là-dessus.
00:44:44 Alors PLUI, c'est les collectivités locales.
00:44:46 Donc là, il faut voir avec la communauté
00:44:48 de communes, effectivement, comment on peut débloquer les choses.
00:44:50 — Mais pour modifier un PLUI,
00:44:52 c'est 18 mois, 2 ans, et donc ça, c'est...
00:44:54 — Il faut qu'on simplifie tout ça
00:44:56 et qu'on puisse accélérer.
00:44:58 Mais en tout cas, ça, c'est un bon exemple, je trouve,
00:45:00 de mesures un peu...
00:45:02 une norme un peu kafkaïenne...
00:45:04 — Oui, oui. Et le maire n'a pas
00:45:06 d'explication, puisque ça, ça a été fait
00:45:08 dans le PLUI il y a 4-5 ans,
00:45:10 et c'est comme ça, la norme... — Il est prêt à modifier le...
00:45:12 — Là, le problème,
00:45:14 il peut être prêt, mais la longueur administrative...
00:45:16 — Après, y a les compétences de chacun avec les collectivités,
00:45:18 où nous, on peut pas tout...
00:45:20 Enfin, voilà, y a des compétences sur celles des collectivités locales.
00:45:22 Mais en tout cas, moi, je pense que
00:45:24 la responsabilité de l'État et du Parlement, aussi,
00:45:26 c'est de donner toutes les souplesses possibles
00:45:28 au niveau local pour que des projets
00:45:30 comme ceux-là puissent se développer.
00:45:32 — C'est pour ça qu'on essaie de rencontrer régulièrement les députés.
00:45:34 — Ils sont bien dispo, les députés, ici.
00:45:36 — David Blain travaille beaucoup. David Blain,
00:45:38 on nous en a parlé. — Oui, oui.
00:45:40 — Mais en tout cas, l'exemple, je le garde, parce que je trouve que c'est un bon exemple de...
00:45:42 — D'ailleur. — ...de ce qu'on doit faire. Peut-être que dans le projet de loi
00:45:44 qu'on va présenter, on pourra... — Donc à bientôt.
00:45:46 — Oui, oui, oui. Merci beaucoup.
00:45:48 — Essayez de penser à nous.
00:45:50 — Je crois que je prends plus le risque.
00:45:52 C'est très long, plutôt.
00:45:54 — Bonjour.
00:45:56 — Bonjour.
00:45:58 — Bonjour.
00:46:00 — Bonjour, madame.
00:46:02 — Bonjour, madame.
00:46:04 — Bonjour.
00:46:06 — Bonjour.
00:46:08 — Bonjour.
00:46:10 — ...aujourd'hui.
00:46:12 Il y a beaucoup de gens qui s'intéressent à la Normandie.
00:46:14 — Oui, alors...
00:46:16 — ...qui se déplacent partout en France.
00:46:18 — Mais sérieusement, que ce soit pour la protection de l'enfance
00:46:20 ou les gens qui sont en très très grande main...
00:46:22 — Oui, c'est vrai.
00:46:24 — ...qui ont vraiment besoin de ça.
00:46:26 — Vous savez, on a pris un certain nombre de mesures
00:46:28 de lutte contre la pauvreté.
00:46:30 On a un beau chantier au moment majeur
00:46:32 qui est le versement à la source des aides sociales.
00:46:34 Vous le savez ?
00:46:36 — C'est redonner au fond de la société une certaine création de fer,
00:46:38 mais pas de...
00:46:40 (Chant)
00:46:42 (...)
00:46:44 (...)
00:46:46 (...)
00:46:48 — C'est-à-dire dire on va prendre...
00:46:50 — Écoutez, il y a vraiment...
00:46:52 — ...prendre à certains en tant que tels n'a jamais permis
00:46:54 à d'autres d'aller mieux.
00:46:56 — Vous êtes convaincue de ça, mais alors les classes moyennes,
00:46:58 vous vous retrouvez tranglées dans votre système.
00:47:00 — Non, justement, au contraire.
00:47:02 — Alors, à la Normandie, vous pouvez résoudre la priorité
00:47:04 et l'équation.
00:47:06 — Moi, ma priorité, c'est quoi ? C'est effectivement les classes moyennes
00:47:08 qui travaillent, qui se lèvent tous les matins,
00:47:10 qui peuvent compter ni sur des aides sociales,
00:47:12 ni sur un travail, ni sur un patrimoine particulièrement...
00:47:14 puissant pour les bébés.
00:47:16 — Je m'entends de votre discours.
00:47:18 — Et ensuite, je veux que les personnes qui sont dans le besoin,
00:47:20 on puisse les sortir de la pauvreté, notamment par le travail.
00:47:22 — Mais les personnes elles-mêmes, elles veulent pouvoir travailler.
00:47:24 — Bien sûr, absolument.
00:47:26 — Voilà. — C'est un enjeu d'accompagnement.
00:47:28 — Mais aujourd'hui, il y a une urgence, et l'urgence, c'est de clore les fins de mois.
00:47:30 On n'a jamais été amené à solliciter
00:47:32 autant d'aides auprès des municipalités,
00:47:34 des collectivités territoriales.
00:47:36 Les gens ne s'en sortent plus.
00:47:38 — On a revalorisé toutes les prestations sociales,
00:47:40 vous avez vu les réformes.
00:47:42 — Soyez vraiment attentifs à ça.
00:47:44 — Et je le suis. — Parce que la colère est gronde, et les gens sont désespérés.
00:47:46 — Et pour moi, l'enjeu, c'est absolument qu'on continue à avancer
00:47:48 sur l'emploi et sur le travail,
00:47:50 parce que c'est quand même ça le meilleur levier pour sortir de la pauvreté,
00:47:52 et ça, je sais que vous partagez. — J'entends.
00:47:54 — Voilà. On a quand même, sur le chômage,
00:47:56 des résultats depuis 5 ans...
00:47:58 — Bah, les chômages, je suis désolée de dire que les prestations
00:48:00 ont été raccourcies,
00:48:02 que les chômeurs de longue durée
00:48:04 sont quand même très inquiets,
00:48:06 que les personnes en fin de carrière sont très inquiètes
00:48:08 sur la question des réformes de retraite.
00:48:10 — Oui, on a un chômage qui a beaucoup baissé ces dernières années.
00:48:12 — Donc moi, je ne serai pas encore avec vous, monsieur Attal.
00:48:14 — Vous avez vu, le chômage a baissé. Aujourd'hui, vous avez beaucoup
00:48:16 d'entreprises qui vous disent que la difficulté,
00:48:18 c'est plutôt de trouver des personnes à recruter.
00:48:20 C'est pas un discours, là, c'est des faits.
00:48:22 Je veux dire, aujourd'hui, quand je me déplace,
00:48:24 on me parle beaucoup moins de la question du chômage
00:48:26 que de la question du pouvoir d'achat de ceux qui travaillent,
00:48:28 qui est un vrai sujet sur lequel on doit avancer,
00:48:30 sur d'autres questions, la santé, l'éducation,
00:48:32 le travail, l'éducation, l'éducation, l'éducation, l'éducation.
00:48:34 Donc, on a beaucoup de choses à dire.
00:48:36 — On a beaucoup de choses à dire.
00:48:38 — On a beaucoup de choses à dire.
00:48:40 — On a beaucoup de choses à dire.
00:48:42 — On a beaucoup de choses à dire.
00:48:44 — On a beaucoup de choses à dire.
00:48:46 — On a beaucoup de choses à dire.
00:48:48 — On a beaucoup de choses à dire.
00:48:50 — On a beaucoup de choses à dire.
00:48:52 — On a beaucoup de choses à dire.
00:48:54 — On a beaucoup de choses à dire.
00:48:56 — On a beaucoup de choses à dire.
00:48:58 — On a beaucoup de choses à dire.
00:49:00 — Avec la réforme des retraites, contre laquelle on s'est battus,
00:49:02 et avec laquelle on reste toujours opposés,
00:49:04 on attendra de voir comment pour les personnes en fin de carrière,
00:49:06 on pourra aménager les fins de carrière,
00:49:08 parce que très sérieusement...
00:49:10 — Notamment avec la retraite progressive qu'on a mis en place dans la pension publique.
00:49:12 — Très sérieusement, ça va être très, très, très compliqué dans le monde du travail.
00:49:14 — En tout cas, merci d'être venue à ma rencontre.
00:49:16 — Merci d'être venu me parler.
00:49:18 — Bonjour.
00:49:20 — Bonjour. Enchantée.
00:49:22 — Ça va bien ?
00:49:24 — Oui, et vous ?
00:49:26 — Oui, très bien. Comment vous vous appelez ?
00:49:28 — C'est... Voilà.
00:49:30 — Avec une idée déjà de ce que vous voulez faire ?
00:49:32 — Bah je voudrais devenir vétérinaire.
00:49:34 — Très bien.
00:49:36 — C'est une bonne chose, mais bon, c'est un peu compliqué en ce moment,
00:49:38 avec Parcoursup notamment.
00:49:40 — Pourquoi ?
00:49:42 — Surtout pour le dossier.
00:49:44 Parce qu'en fait, ils regardent moins le bac
00:49:46 et plus les notes au cours de l'année,
00:49:48 en première et en terminale. Donc c'est un peu plus compliqué.
00:49:50 — Ouais.
00:49:52 — Surtout avec toutes les règles.
00:49:54 — Et donc là, vous avez regardé un peu les écoles vétérinaires.
00:49:56 — Oui. Donc moi, je voudrais bien aller à Lyon.
00:49:58 — Ouais.
00:50:00 — En intégrer, en école intégrée en vétérinaire.
00:50:02 — D'accord.
00:50:04 Vous avez un député ici qui est un spécialiste de l'enseignement supérieur.
00:50:06 — La retraite nous intéresse plus que sa présence ici !
00:50:08 — Vous avez besoin de conseils ?
00:50:10 — Je n'hésite pas à venir me voir.
00:50:12 — Merci, Raj. Moi, j'espère en vous. — Merci beaucoup.
00:50:14 — Merci beaucoup et bon courage. — Merci infiniment pour votre soutien.
00:50:16 — Je vous en prie. — Merci à vous.
00:50:18 — Merci. — Merci.
00:50:20 — Bonjour, madame. — Bonjour.
00:50:22 En tant qu'ancien ministre de l'éducation nationale,
00:50:24 je suis ravie de vous rencontrer.
00:50:26 Je voudrais juste...
00:50:28 Si vous pouviez aider tous les enseignants dans les mutations...
00:50:30 — Oui. — Je suis directe des écoles sur Prétail.
00:50:32 Je me lève à 3h30 du matin,
00:50:34 le lundi.
00:50:36 Je reviens le mardi et le vendredi pour élever mes enfants
00:50:38 qui sont sur fond.
00:50:40 Et je n'ai pas ma mutation. Et je veux travailler.
00:50:42 Et je pense qu'on est
00:50:44 beaucoup d'enseignants dans ce cas.
00:50:46 Alors on nous demande d'élever nos enfants.
00:50:48 Moi, je demande d'élever mes enfants.
00:50:50 J'ai l'idée de 2 minutes par semaine, s'il vous plaît.
00:50:52 — Pour aller... — Je suis directe des écoles sur Prétail.
00:50:54 — Je suis directe des écoles sur Prétail.
00:50:56 — Et j'ai pas eu mon mutation. — Et ça fait combien de temps que vous vous enseignez ?
00:50:58 — 25 ans. — 25 ans.
00:51:00 — Depuis 25 ans à Prétail. — Oui.
00:51:02 — Et en fait, vous êtes... — Académie Val-de-Marne.
00:51:04 — Vous vous êtes installée récemment à quand ?
00:51:06 — Oui, il y avait 2 ans. Les enfants sont là.
00:51:08 — D'accord. Vous étiez avec votre famille à Prétail.
00:51:10 — Oui. — Pendant 25... Enfin, avant.
00:51:12 — Je suis d'ici. J'ai eu mon concours ici. — Vous êtes d'ici. Vous êtes partie...
00:51:14 — À Prétail. — Il y a 2 ans, vous êtes revenue ici.
00:51:16 — Et vous demandez votre mutation... — Parce que ma famille, mes amis, ma soeur...
00:51:18 — Bien sûr. J'entends très bien. — Tout le monde est là.
00:51:20 — Et au bout de 25 ans... — Et là, vous demandez votre mutation de Prétail...
00:51:22 — Oui. Et je l'ai pas eu.
00:51:24 — Ah, ici. Et vous l'avez pas eu.
00:51:26 — L'université académique me l'a autorisée de Prétail.
00:51:28 Et de quand je l'ai pas eu. Alors, moi, je parle à tout le monde des enseignants.
00:51:30 Il y en a plein. — Non, mais ce sujet des mutations...
00:51:32 — Les connus, les gens, tout le monde. Il faut aider, quoi.
00:51:34 — Ce sujet des mutations... — Et moi, c'est le moment de délever mes enfants.
00:51:36 Je demande pas de ne pas travailler. Je travaille tous les jours depuis 25 ans.
00:51:38 — Et ce sujet des mutations, ça devient même parfois un frein pour certains jeunes à s'engager dans le métier d'enseignant.
00:51:44 — Alors, je comprends les déficits de certaines académies.
00:51:46 — Voilà. Ça te va.
00:51:48 — Mais moi, je demande pas non plus de rester directrice.
00:51:50 Je peux être remplaçante. Et je pense qu'on est...
00:51:52 On a une pénurie de professeurs partout.
00:51:54 On l'entend dans toutes les académies.
00:51:56 Je demande juste à travailler, d'aider mes enfants.
00:51:58 — Mais honnêtement, avec l'ancienneté qui est la vôtre, le fait que vous élevez des enfants...
00:52:02 — Mineurs.
00:52:04 — ...normalement, en termes de...
00:52:06 Dans le système des mutations, en termes de bonification, etc.,
00:52:08 normalement, vous devriez...
00:52:10 C'est ça qui est pas... Vous pouvez prendre vos coordonnées pour regarder.
00:52:12 Il y a votre situation particulière, mais il y a aussi...
00:52:14 — Mais tous les enseignants...
00:52:16 — C'est ça. C'est ce que j'allais évenir. C'est qu'il y a aussi tout le système des mutations.
00:52:18 — J'entends que y en a qui sont préteints...
00:52:20 — On doit essayer de revoir. Après, je vais pas vous mentir.
00:52:22 C'est très difficile de changer le système, parce que sinon,
00:52:24 on risque de se retrouver dans une situation
00:52:26 où on a des endroits où on n'a plus de prof.
00:52:28 — C'est ça.
00:52:30 — Donc, on peut changer le système, où, par exemple,
00:52:32 on dit à un enseignant...
00:52:34 « Vous acceptez telle mutation dans telle académie,
00:52:36 et on vous donne immédiatement la garantie
00:52:38 qu'au bout de 2, 3 ans,
00:52:40 vous revenez dans l'académie d'origine
00:52:42 et vous pouvez choisir votre établissement. »
00:52:44 Je pense que si on arrivait à trouver des systèmes comme ça,
00:52:46 ça serait plus fluide, et on arriverait à...
00:52:48 — Je pense qu'au nom de tous les enseignants
00:52:50 et de tout le monde, il faudrait y penser,
00:52:52 parce que les familles, les conjoints, quand il y a des mutations,
00:52:54 c'est un métier quand même...
00:52:56 — OK. En tout cas, il prend vos coordonnées.
00:52:58 — Oui. Peut-être. Et merci d'être venu me voir.
00:53:00 — Merci. — Merci.
00:53:02 — Je vais faire la barre. — Merci beaucoup.
00:53:04 — Merci.
00:53:06 (Propos inaudibles)
00:53:34 — M. le Premier ministre, une question, s'il vous plaît ?
00:53:36 (Propos inaudibles)
00:54:00 — Allez. On va retrouver nos envahis spéciaux
00:54:02 qui font le marché en compagnie de Gabriel Attal,
00:54:04 Thomas Bonnet et Charles Bagel.
00:54:06 Moi, ce que l'on peut dire, c'est qu'il va au contact
00:54:08 de la population, Gabriel Attal.
00:54:10 Et il est interrogé sur tous les sujets,
00:54:12 la santé, l'enseignement, bien sûr.
00:54:14 On a vu le chômage aussi.
00:54:16 Il ne fuit pas ses responsabilités.
00:54:18 En tous les cas, il dit « Je veux agir.
00:54:20 Je sais qu'on attend beaucoup de nous ».
00:54:22 — Oui, c'est vrai. Vous avez raison, Thierry.
00:54:26 Il a été interrogé sur de nombreuses thématiques.
00:54:28 À l'instant, il a été question des enseignants,
00:54:30 un domaine que Gabriel Attal connaît bien, évidemment,
00:54:32 puisqu'il était encore, il y a quelques jours,
00:54:34 le ministre de l'Éducation nationale.
00:54:36 Alors pour vous expliquer un petit peu,
00:54:38 il répond à de nombreuses interpellations
00:54:40 des habitants qui sont sur ce marché
00:54:42 de la ville de Caen.
00:54:44 On entend aussi, et vous l'entendez peut-être
00:54:46 à l'instant, des chants qui émanent
00:54:48 d'une dizaine de personnes qui sont rassemblées
00:54:50 à côté du Premier ministre
00:54:52 et qui lancent des chants
00:54:54 sur un certain nombre de thématiques.
00:54:56 Sans doute des chants qui sont
00:54:58 sur un certain nombre de thématiques.
00:55:00 Sans doute des militants d'extrême-gauche
00:55:02 qui n'ont pas, pour le moment, eu d'échanges
00:55:04 à proprement parler avec Gabriel Attal.
00:55:06 Même ici, tout à l'heure, il y avait une personne
00:55:08 de la France Insoumise, vraisemblablement,
00:55:10 qui a eu un échange avec le Premier ministre.
00:55:12 Notez la présence aussi, aux côtés de Gabriel Attal,
00:55:14 du député Renaissance du Calvados,
00:55:18 donc le local de l'État.
00:55:20 Puis il y a également un autre député,
00:55:22 Arthur Delaporte, député socialiste,
00:55:24 qui a été informé au dernier moment
00:55:26 de la venue du Premier ministre.
00:55:28 C'est ce qu'il nous a expliqué.
00:55:30 Il est venu lui aussi pour échanger.
00:55:32 Il a demandé notamment qu'il y ait un vote de confiance
00:55:34 après la déclaration de politique générale
00:55:36 du Premier ministre, qui devrait intervenir
00:55:38 dans les prochains jours.
00:55:40 - Si on continue à suivre
00:55:42 cette déambulation,
00:55:44 et Fabrice Le Vigoureux,
00:55:46 qui est, vous l'avez signé, député Renaissance,
00:55:48 et qui est, de ce coin,
00:55:50 professeur des universités.
00:55:52 Donc voilà, un secteur de renseignement
00:55:54 qui est très très difficile.
00:55:56 On voit effectivement un Premier ministre
00:55:58 assez populaire.
00:56:00 Thomas le disait, il y a une petite manifestation
00:56:02 derrière, on entend effectivement,
00:56:04 et ça c'est le jeu.
00:56:06 Mais on voit qu'il n'élude aucune question.
00:56:08 - C'est ça qui est intéressant.
00:56:10 - Alors attendez, je vous redonne la parole,
00:56:12 parce qu'il y a un échange,
00:56:14 mais je vous donnerai la parole juste après, c'est promis.
00:56:16 - On arrive fin janvier,
00:56:18 et ils n'ont toujours pas de professeur.
00:56:20 - Il y a un poste qui est ouvert,
00:56:22 et l'ancienne prof d'espagnol a dit qu'ils ont supprimé,
00:56:24 qu'ils n'allaient pas mettre un professeur.
00:56:26 - Ils n'ont pas proposé une solution
00:56:28 avec un autre établissement ?
00:56:30 - Non.
00:56:32 A l'isieux.
00:56:34 - Non, à l'isieux c'est pas possible.
00:56:36 - Et là, l'établissement a accepté,
00:56:38 a priorisé même,
00:56:40 de prendre en charge,
00:56:42 parce que l'ancienne prof d'espagnol a dit,
00:56:44 "moi je veux bien leur donner 2 ou 3 heures par semaine."
00:56:46 Donc l'établissement,
00:56:48 avec le Rotorat ou l'Académie de Justice,
00:56:50 n'était pas d'accord,
00:56:52 ils ont accepté de prendre en charge.
00:56:54 Sauf qu'il faut le feu vert,
00:56:56 de l'UOT,
00:56:58 - Du rectorat ?
00:57:00 - Sauf que, ça fait 2 mois que ça traîne,
00:57:02 et on n'a toujours rien.
00:57:04 - Alors que l'établissement est d'accord,
00:57:06 ils disent "on peut le faire, le professeur est d'accord" ?
00:57:08 - Le professeur est d'accord, alors attendez,
00:57:10 c'est quand même aberrant.
00:57:12 - Je vais en parler avec l'arrectrice de Normandie,
00:57:14 vous savez, je les connais tous les recteurs.
00:57:16 - Bah oui, justement, c'est pour ça.
00:57:18 - Si l'établissement est d'accord,
00:57:20 que l'enseignant est identifié,
00:57:22 que les élèves sont là et qu'ils attendent ?
00:57:24 - C'est du Montdurville.
00:57:26 - On va regarder ça.
00:57:28 - Antoine, il est là-bas.
00:57:30 - On va prendre vos coordonnées.
00:57:32 - Parce que les enfants, finalement,
00:57:34 ils sont en train de nous faire des crises d'angoisse,
00:57:36 parce qu'ils arrivent les jambiers,
00:57:38 ils n'ont pas toujours les...
00:57:40 - Je suis surpris en fait que sur tout un établissement,
00:57:42 il ne soit que 3 à faire espagnol.
00:57:44 - À faire l'option espagnol.
00:57:46 - Ah oui, ce n'est pas leur LV2, c'est une option.
00:57:48 - C'est l'option.
00:57:50 - Donc c'est l'enseignant de LV2
00:57:52 qui est prêt à faire des cours en plus,
00:57:54 dans le cadre de l'option ?
00:57:56 - Mais la PNB ne veut pas payer de l'option,
00:57:58 elle ne veut pas payer d'heures supplémentaires,
00:58:00 donc l'établissement dit, tant pis,
00:58:02 nous on prend en charge, mais c'est une solution.
00:58:04 - Si l'établissement est prêt à prendre sur leur dotation.
00:58:06 - Pour l'instant, ils n'ont toujours rien.
00:58:08 On va rouler fin janvier quand même.
00:58:10 - Il est là.
00:58:12 - Il est là. Viens là.
00:58:14 - Il prend les coordonnées de madame,
00:58:16 c'est pour un blocage entre un établissement scolaire
00:58:18 et l'académie, sur des prises en charge
00:58:20 de cours d'espagnol pour ceux qui ont fait option
00:58:22 mais pas LV2.
00:58:24 - Voilà.
00:58:26 - Pour les enfants palestiniens de Gaza
00:58:28 qui ne vont pas à l'école et de Cisjordanie,
00:58:30 quelle est la position du gouvernement français ?
00:58:32 - La position du gouvernement français,
00:58:34 elle est claire, elle n'a pas changé.
00:58:36 - Elle n'a pas changé, c'est-à-dire inconditionnel à Israël ?
00:58:38 - Reprenez les déclarations du président de la République.
00:58:40 - Oui, mais j'aimerais bien que vous...
00:58:42 - C'est le seul qui fixe la ligne diplomatique de la France.
00:58:44 - ... qui fait honneur à la France.
00:58:46 - ... qui fait honneur à la France.
00:58:48 ...
00:59:14 - Bon, mais à toute l'école, ça se passe bien ?
00:59:16 - Bien, bien.
00:59:18 - Bon, ça, on va regarder aussi.
00:59:20 ...
00:59:36 - Vous êtes en France depuis combien de temps ?
00:59:38 - Depuis 7 ans.
00:59:40 - Et toi, tu as ?
00:59:42 - A quel âge ?
00:59:44 - Ok.
00:59:46 ...
00:59:58 - Bien sûr.
01:00:00 - Je vous présente, c'est le film.
01:00:02 - Sur les photos, parce que...
01:00:04 ...
01:00:06 - C'est tes parents, sur la côte ?
01:00:08 - Oui.
01:00:10 - Très bien.
01:00:12 - Monsieur Attal, bonjour.
01:00:14 - On connaît votre engagement pour la condition animale, pour la côte animale ?
01:00:20 - Je ne suis pas flouée.
01:00:22 - Je n'ai jamais eu des papiers, je suis dans une hôtel.
01:00:24 ...
01:00:28 - Tes parents, ils sont où ?
01:00:30 ...
01:00:32 - Ils sont où, tes parents ?
01:00:34 - Ils sont juste là, j'habite dans une hôtel.
01:00:36 ...
01:00:38 - On va aller voir avec tes parents.
01:00:40 ...
01:00:42 - Moi aussi, j'ai des enfants.
01:00:44 - Antoine, tu peux emmener la jeune fille avec ses parents ?
01:00:46 - Elle est discutée avec eux, il voit.
01:00:48 ...
01:00:50 - Ok ?
01:00:52 - Monsieur Attal, on connaît votre engagement pour la condition animale.
01:00:54 - En 2024, est-ce que vous avez prévu de nommer une commission interministérielle pour la côte animale, pour les animaux ?
01:01:00 - Je ne sais pas s'il faut une commission interministérielle.
01:01:02 - Ce qu'il faut, c'est que les ministres qui sont concernés s'engagent sur le sujet.
01:01:06 - D'accord, mais vous savez que...
01:01:08 - C'est pour ça que j'étais engagé, parce que déjà quand j'étais député, je défendais cette cause-là.
01:01:13 - Je portais plusieurs amendements dans des textes de loi.
01:01:15 - Il y a à la fois le ministère de l'écologie et le ministère de l'agriculture qui sont en charge de la condition animale.
01:01:20 - C'est les deux ministères.
01:01:21 - Effectivement, mais vous savez qu'il y a un peu un conflit d'intérêts entre le ministère de l'agriculture,
01:01:25 - qui défend souvent une position, on va dire intensive, de l'élevage notamment, et sur la condition animale...
01:01:32 - Oui, même si vous savez, moi je pense qu'il ne faut pas opposer parce que les éleveurs, ils aiment leur bête.
01:01:36 - Bien sûr, bien sûr. On est en train de remettre ça en compte, on est en train de dire,
01:01:39 - est-ce que c'est possible qu'il y ait une entité un peu autre, sorte, de la... de le ministère de l'agriculture ?
01:01:46 - Parce qu'on a bien vu, de toute façon, par exemple sur les abattoirs, les contrôles ne suffisent pas.
01:01:52 - Maintenant on a beaucoup plus de caméras maintenant.
01:01:54 - Oui, mais ça suffit pas.
01:01:56 - Là on a... on vient de voter une loi et donc c'est effectif, là maintenant on interdit la vente d'animaux dans les animaleries.
01:02:02 - Mais là je vous parle d'élevage, je vous parle de...
01:02:03 - Sur le volet agriculture !
01:02:04 - Non mais parce que vous parliez... au début vous me parliez conditions animales d'une manière générale, on a fait beaucoup de choses.
01:02:10 - On met fin au delphinarium...
01:02:12 - Là le défi c'est vraiment l'élevage intensif.
01:02:14 - En Normandie on a eu un projet d'extension d'élevage porcins dans le Sud-Manche,
01:02:19 - qui rencontre une grande opposition malheureusement au niveau de la préfecture.
01:02:23 - Aujourd'hui c'est des autorisations quasi automatiques.
01:02:25 - On voit en fait, il y a eu cette année, en 2023, deux élevages bovins en Normandie,
01:02:32 - dans des conditions atroces dont on a vu les images de l'année 2014,
01:02:36 - des bovins qui patauchent dans leurs propres excréments, qui ont dû être envoyés à l'écarissage,
01:02:42 - parce que faute de soins.
01:02:44 - Donc on voit bien les services de l'État au niveau vétérinaire, c'est insuffisant.
01:02:49 - On a besoin d'une entité interministérielle qui lance quand même une consultation là-dessus.
01:02:55 - Après j'entends ce que vous dites, il faut toujours se méfier aussi de ne pas déresponsabiliser les ministères en nommant quelqu'un...
01:03:01 - à l'extérieur ou à l'extérieur.
01:03:03 - En fait c'est les ministères eux-mêmes qui doivent être engagés.
01:03:05 - Moi je vais vous le dire de manière très claire, je ne suis pas anti-élevage, loin de là.
01:03:08 - On a besoin de nos éleveurs, on a besoin de notre agriculture d'une manière générale,
01:03:11 - c'est aussi ce qui fait notre souveraineté, ce qui permet de nourrir les français,
01:03:13 - et qu'on ne dépende pas exclusivement d'autres pays, d'autres agricultures, d'autres éleveurs.
01:03:17 - Mais il y a des forces d'attente en Normandie.
01:03:19 - Deuxième chose, est-ce que c'est compatible d'avoir un élevage puissant en France,
01:03:23 - une industrie humaine, avec le bien-être des animaux ? Je crois que oui.
01:03:27 - Et donc ça veut dire quoi ? Ça veut dire les contrôles, on a avancé sur les caméras,
01:03:31 - vous parliez d'élevage porcin, la fin de la castration à vif des porcelets,
01:03:34 - c'est aussi un enjeu qui est majeur, donc les deux sont conciliables.
01:03:38 - Mais sur la végétalisation, il faut encourager, il faut vraiment aller vers quelque chose,
01:03:43 - on a besoin, on le voit en Allemagne par exemple, qui a fait des progrès énormes.
01:03:47 - Là en France on est un peu à l'arrêt, on a un disputé en Normandie,
01:03:51 - il y a des sujets avec les députés, ils connaissent ces sujets-là, monsieur Le Vigoureux,
01:03:55 - vous connaissez ces sujets-là, et ça va pas assez vite au niveau des plantines scolaires,
01:04:00 - au niveau des télésavissements... - Sur les circuits courts, le bio ?
01:04:03 - Pas sur les circuits courts, ça il y a des progrès qui ont été faits énormes,
01:04:06 - mais sur la végétalisation il y a encore... - Ah la végétalisation des...
01:04:09 - La végétalisation il y a encore des gros... - Merci en tout cas d'être venu nous rencontrer.
01:04:14 - Merci de nous avoir reçus. - En tout cas moi c'est des sujets auxquels je suis sensible.
01:04:18 - Merci de m'avoir présenté. - C'était mon premier erreur.
01:04:20 - Bonjour, très content de vous revoir à Caen, et très fier de votre nomination.
01:04:24 - Merci beaucoup. - Bonjour monsieur le maire.
01:04:26 - On va reculer là. - Bonjour monsieur le maire.
01:04:28 - Bonjour monsieur le maire. - Merci beaucoup.
01:04:31 - En nomination. - Il n'a même pas tombé.
01:04:34 - Les militants, les militants, les militants, les militants, les militants,
01:04:41 - les militants, les militants, les militants, les militants...
01:04:44 - Bon Naïma, il a interrogé sur toutes les questions, parce que là, il a interrogé sur les élevages,
01:04:50 - la castration des porcelets à vif, on voit qu'il connaît les dossiers quand même, mine de rien.
01:04:54 - Parce qu'en fait, il a interrogé beaucoup sur l'enseignement, évidemment,
01:04:58 - mais ce qui me frappe aussi, c'est que les gens sont...
01:05:02 - En fait, on entend cette manifestation derrière, évidemment, c'est toujours le cas,
01:05:06 - mais les gens sont très courtois avec lui, très, plutôt, très à l'écoute, on sent qu'il se passe quelque chose.
01:05:12 - Oui, comme vous l'avez dit tout à l'heure pendant qu'on écoutait, vous avez dit que les gens lui parlent gentiment,
01:05:17 - mais en fait, parce qu'il suscite beaucoup de chaleur humaine,
01:05:22 - il est extrêmement dans son positionnement à l'écoute des gens, il est extrêmement gentil,
01:05:27 - il n'élude aucune question, et il est dans le parler vrai.
01:05:30 - Et vous avez vu avec la personne qui est pour la cause animale, à qui il a répondu,
01:05:35 - franchement, ce qu'il pensait lui, c'est-à-dire qu'il n'est pas dans les éléments de langage.
01:05:39 - On sait très bien qu'aujourd'hui, les Français, ce qu'ils attendent, c'est du parler vrai,
01:05:42 - qu'on ne soit pas dans les éléments de langage, et qu'on soit connecté, effectivement, avec les Français,
01:05:48 - et qu'on leur réponde, effectivement, en toute franchise, et ça, c'est extrêmement important.
01:05:52 - Et puis moi, ce que j'ai noté aussi, cher Thierry, c'est qu'il a aussi parlé des classes moyennes.
01:05:57 - Oui, il a évoqué les classes moyennes.
01:05:58 - Donc, vous vous rappelez, vous, sur vos plateaux, on a souvent parlé de l'impact, aujourd'hui, de cette inflation,
01:06:02 - sur, notamment, les classes moyennes, parce que les classes modestes ont beaucoup été aidées,
01:06:07 - par les différentes aides, et notamment aussi au niveau des collectivités,
01:06:10 - mais les classes moyennes, elles ont été énormément impactées,
01:06:13 - et aussi leurs enfants étudiants, parce qu'elles n'ont le droit à rien, et ça, il l'a clairement dit.
01:06:18 - Et puis, ce qu'on pourra ajouter, aussi, par rapport à ce qu'il disait, c'est aussi de revoir le versement des aides à la source,
01:06:25 - ce qui est très intéressant, parce que vous savez que, dans notre pays,
01:06:27 - beaucoup de personnes sont exclues des aides, parce qu'elles ne font pas la démarche de les demander.
01:06:32 - Et moi, je rajouterais quelque chose, et je lui soufflerais à l'oreille,
01:06:35 - une politique nataliste, digne de son nom, et de revenir sur l'universalité des allocations familiales,
01:06:41 - qui vont lancer une dynamique de la natalité dans notre pays, qu'on a perdue,
01:06:45 - avec, malheureusement, François Hollande, qui avait supprimé cette universalité des allocations familiales.
01:06:50 - Philippe David, on voit qu'il est lucide, aussi, il me dit "ce sont des mots, mais vous attendez des actes",
01:06:55 - il sait que les Français l'attendent, autour d'en haut.
01:06:58 - On en parlait, hors plateau, et il ne faut pas penser à un homme politique,
01:07:01 - j'ai suivi, moi, dans ma carrière, avec "tiens, j'ai besoin d'un numéro de téléphone", etc.
01:07:07 - Si vous pouvez prendre le numéro de téléphone, à qui vous pouvez penser ?
01:07:09 - On dirait Bouchirak, l'enseignante a un problème d'avoir sa mutation de l'académie de Créteil à l'académie de Caen,
01:07:15 - ça va être réglé, à mon avis, dans la semaine qui vient, alors que certains profs, ça dure 20 ans,
01:07:19 - et ça dure un certain nombre d'années.
01:07:21 - Il y a un petit côté chiraquien sur le terrain, on va avoir suivi Chirac longtemps.
01:07:24 - Dans un peu plus d'un mois, il y a le salon de l'agriculture, il fera parfaitement la différence
01:07:28 - entre une prime Holstein et une blonde d'Aquitaine, il n'y a aucun problème là-dessus.
01:07:31 - Oui, et quand on voit qu'il est capable d'évoquer le problème de la castration à vie des porcelets,
01:07:35 - je pense qu'il va être parfaitement à l'aise en agriculture.
01:07:38 - Et ça va faire plaisir aux agriculteurs qui nous regardent, et ils sont nombreux,
01:07:41 - et vous avez vu, il a parlé de l'agriculture, on en parlait justement des manifestations en Allemagne hier sur ce plateau.
01:07:47 - Il a parlé des normes qu'il faut simplifier, effectivement, et là je pense qu'il va se rapprocher de l'Association des maires de France,
01:07:53 - puisqu'ils ont fait cette thématique. Je voudrais juste rajouter quelque chose, Thierry, qui me semble très important,
01:07:57 - c'est qu'actuellement, il suscite vraiment un engouement.
01:08:01 - Ça veut dire qu'il suscite un espoir, exactement.
01:08:05 - Donc ça l'engage, et ça engage effectivement le gouvernement autour de lui.
01:08:10 - Yévine Bossuet.
01:08:11 - Je suis d'accord avec tout ce qui a été dit. Il y a une forme de ferveur populaire.
01:08:16 - Gabriel Attal a un sens de la communication, il est proche des gens,
01:08:21 - donc il s'intéresse à toutes les questions, et sa capacité à répondre à tout est assez extraordinaire.
01:08:26 - Et cette scène où il appelle son conseiller en charge des élus, Antoine Lecieur,
01:08:31 - pour qu'il prenne le numéro de la dame pour régler son problème, on sent bien qu'il s'inscrit dans la vie quotidienne des gens.
01:08:38 - Et on sent bien que dans le système macronisme, on est passé à autre chose.
01:08:42 - Avec Elisabeth Borne, on était dans une forme de déconnexion, une forme de technocratie.
01:08:47 - Gabriel Attal l'a dit, il est pragmatique. Gabriel Attal vient de la gauche.
01:08:51 - Mais quand il est été au ministère du budget, quand il est été au ministère de l'éducation nationale,
01:08:56 - il n'a pas hésité à mettre en avant des thématiques de droite, parce qu'il a senti que c'était important pour les français.
01:09:03 - Et je suis d'accord avec vous Thierry, il est en train de se passer quelque chose.
01:09:07 - Il a une image qui est très valorisée dans l'opinion. Il est jeune, il incarne quelque chose, et puis un peu de renouvellement politique.
01:09:15 - Ça fait des années où on se disait on voit toujours les mêmes, là on a enfin quelqu'un qui rajeunit le paysage politique.
01:09:22 - Allez on écoute cet échange avec un commerçant.
01:09:24 - Les pommes de terre frites maison.
01:09:27 - C'est bon pour la qualité de ce qu'on mange, c'est bon pour l'environnement.
01:09:30 - Exactement.
01:09:31 - C'est bon pour l'économie.
01:09:33 - Merci à vous.
01:09:35 - Bon courage surtout pour la suite.
01:09:36 - Merci.
01:09:37 - Merci, au revoir.
01:09:38 - Faites attention.
01:09:39 (brouhaha)
01:09:57 - Patrice, vous êtes d'accord avec ce qu'on a dit, il y a un petit côté chiraquien sur le terrain qu'on évoquait avec Philippe, David.
01:10:04 - Il y a un côté chiraquien, qui a toujours plu, c'est vrai que, je ne vais pas citer de nom, mais il y a des ministres ou des chefs de gouvernement à qui on posait une question,
01:10:14 et qui répondait en disant écoutez c'est une question intéressante, et d'ailleurs je vais me permettre de, enfin bref on pouvait aller manger quelque chose avant la fin de la réponse.
01:10:26 - On a besoin de rythme, le président Macron l'a eu ce rythme tout à fait au début, souvenez-vous, un président qui parlait tout à fait normalement dans des bains de foule exactement comme ça,
01:10:38 on a connu, après c'est un petit peu essoufflé, et là il y a un renouveau avec Gabriel Attal, et c'est pour ça qu'on a l'air séduit, on a l'air séduit pourquoi ?
01:10:48 Parce qu'il y a de l'espoir, et c'est ça qui est important, ce jeune chef de gouvernement, il suscite un engouement, parce qu'on a l'impression que finalement ça a l'air facile,
01:10:58 et que les préoccupations des français, il va pouvoir les résoudre, sinon sur le champ, du moins à brève échéance, alors c'est extraordinaire, cela dit, là où je l'attends,
01:11:10 c'est le jour où on va lui poser une question, et je suis sûr qu'il va réussir à répondre, comme ce que je vais vous dire, si on lui pose une question et qu'il ne sait pas répondre,
01:11:18 il est capable de dire "je ne connais pas le sujet, et je vous assure que je vais m'informer le plus vite possible".
01:11:24 - Allez, priorité au direct, on écoute ces échanges, Pierre-Louis Attal.
01:11:28 - Vous avez une réforme qu'il n'avait pas pu aboutir, soit via la pratique politique, quand on arrive à associer davantage les français.
01:11:33 - J'ai une petite question, monsieur Attal, bonjour, je suis en fleuriste juste ici, je suis artisan, c'est très très dur pour les artisans en France,
01:11:39 on est un pays qui est reconnu dans le monde entier pour l'artisanat, et je voulais savoir si le gouvernement allait faire quelque chose pour protéger les artisans,
01:11:46 parce que c'est très dur pour nous, notamment en tant que fleuriste.
01:11:50 - C'est quoi vos principales difficultés aujourd'hui ?
01:11:52 - Moi j'ai commencé un mois avant le Covid, donc forcément aucune aide.
01:11:56 - Oui, parce que vous n'aviez pas de chiffre d'affaires de référence pour...
01:11:58 - Oui, mais il aurait pu y avoir une aide quand même pour encourager...
01:12:01 - Vraiment rien du tout ?
01:12:03 - Encourager les gens qui se mettent à son compte, je trouve qu'on n'est pas un pays qui encourage à se mettre à son compte,
01:12:08 qui facilite les choses, du point de vue administratif et du point de vue finance,
01:12:13 et là moi je défends tout le métier de fleuriste, parce que c'est un métier magnifique,
01:12:17 on est là pour toutes les occasions de la vie, et en fait on n'est pas soutenu de l'autre côté.
01:12:21 C'est un métier très dur, que j'adore, c'est une passion, mais j'aimerais bien qu'on nous soutienne un peu plus.
01:12:27 - On a besoin de nos artisans...
01:12:29 - Oui, bien sûr. - Parce que l'alimentaire est retenu, métier de bouche, tout ça...
01:12:33 - Et avant de vous installer en tant que fleuriste, vous faisiez quoi ?
01:12:35 - Ça fait 17 ans que je suis fleuriste, j'ai été employée dans les vêtements de stage...
01:12:38 - Vous n'étiez pas encore indépendante ? - Non, mais je suis contente de m'être mise à mon compte,
01:12:41 mais c'est vrai que c'est quand même très compliqué.
01:12:43 Et le métier de fleuriste est impacté aussi par la crise économique, la guerre,
01:12:49 qui impacte aussi, on ne s'en rend pas compte, mais il y a un impact,
01:12:52 et par tout ce qui est livraison, transport, pareil, le chauffage,
01:12:57 on est obligés de chauffer aussi, parce que les fleurs, on le sent,
01:12:59 elles ne peuvent pas être à -4°C...
01:13:01 Donc voilà, j'aimerais bien qu'on prenne en considération l'artisanat français,
01:13:05 qui est réputé dans le monde entier,
01:13:07 où des gens se déplacent des quatre coins du monde pour se former en France,
01:13:11 notamment dans le fleuriste.
01:13:13 - Bien sûr, fleuriste, mais aussi... - Je veux défendre tous mes collègues.
01:13:15 - Mais bien sûr, parce que de l'artisanat, on en a dans tous les secteurs,
01:13:17 dans les métiers d'art... - C'est ça.
01:13:19 - Qu'est-ce qu'on a fait ? - C'est une richesse énorme en France.
01:13:23 - Parce que c'est aussi notre patrimoine, notre culture,
01:13:26 on souhaite transmettre aux générations futures.
01:13:28 - On s'investit énormément, on aime notre métier,
01:13:31 on aime faire plaisir aux gens, donc...
01:13:33 - Alors, nous, ce qu'on a déjà commencé à faire,
01:13:36 on a baissé l'impôt sur les sociétés,
01:13:38 on a baissé les charges l'année dernière sur les indépendants.
01:13:43 C'est plus fort au niveau du SMIC, la différence.
01:13:46 Il y a eu une baisse de charges l'année dernière pour les indépendants.
01:13:48 Là, dans les prochaines réformes qu'on va avoir,
01:13:50 notamment la réforme de l'assiette sociale.
01:13:53 Alors, ça paraît très technique, mais en gros,
01:13:55 c'est que vous payez un peu moins de cotisations,
01:13:56 vous avez plus de droits à la retraite.
01:13:58 Parce qu'aujourd'hui, les indépendants, le problème,
01:14:00 c'est qu'ils cotisent beaucoup,
01:14:02 ils produisent assez peu de droits pour la retraite.
01:14:04 - Donc ça, c'est une réforme qu'on va faire...
01:14:06 - Oui, alors c'est très technique, c'est très lourd,
01:14:08 on ne veut surtout pas que ça pénalise
01:14:10 les indépendants, les artisans,
01:14:11 donc on va la travailler avec la CPME et autres.
01:14:13 Mais en tout cas, ça, c'est une réforme qui arrive.
01:14:15 Et puis, il faut tout simplifier.
01:14:17 - Et en France, on aime bien...
01:14:19 - J'en parlais, là, à l'instant, avec un agriculteur,
01:14:21 il y a des normes qui s'empilent, c'est très compliqué.
01:14:23 - Je sais pas pourquoi c'est un système français,
01:14:25 parce que dans d'autres pays, ça se passe pas comme ça.
01:14:27 On a des avantages, on a des choses très bien,
01:14:29 mais il y a des autres choses où c'est lourd.
01:14:31 - C'est ça. Mais là, on travaille,
01:14:34 et on te présentera dans les prochains mois
01:14:36 un vrai texte de simplification pour nos entrepreneurs.
01:14:41 Il faut tout simplifier, toutes les procédures
01:14:43 qui vous empoisonnent.
01:14:44 - Bah voilà. Juste, je vous remercie,
01:14:46 et si vous pouvez penser aux artisans, voilà.
01:14:48 - Je ferai plus qu'il pense.
01:14:50 - Je suis juste là, si vous voulez passer...
01:14:52 - Je ferai plus qu'il pensait.
01:14:54 - D'accord. Merci beaucoup.
01:14:56 - Merci beaucoup.
01:14:58 - C'est les ministres et les actionnaires !
01:15:02 C'est les ministres et les actionnaires !
01:15:08 C'est pas les unités qui nous touchent, chère !
01:15:12 C'est les ministres et les actionnaires !
01:15:16 - Bonsoir !
01:15:18 - Bonjour, félicitations pour votre nomination.
01:15:20 - Merci beaucoup.
01:15:21 - Vous avez déjà rencontré, il y a deux ans,
01:15:23 le journal du patrimoine.
01:15:24 - Ah, d'accord.
01:15:26 - Et tu as le reste, tu veux dire ?
01:15:28 - Bien sûr. Il y a une jeune qui veut une photo.
01:15:30 - Il attend depuis un an.
01:15:31 - Bonjour. Vous allez bien ?
01:15:32 - Oui, oui.
01:15:33 - C'est motivant.
01:15:35 - Tant qu'elle classe...
01:15:37 - En première.
01:15:38 - En première.
01:15:39 - Oui. Et de vous voir, si vous êtes jeune,
01:15:41 c'est motivant, je trouve, pour nous,
01:15:43 d'agir. Et moi, ça fait plaisir de vous voir aujourd'hui.
01:15:46 - Merci à vous.
01:15:47 - Merci à vous.
01:15:48 - Et bon courage.
01:15:49 - Merci à toi.
01:15:50 - Merci à vous.
01:15:51 - Merci à vous.
01:15:52 - Très satisfait de votre nomination,
01:15:54 aussi, en premier lieu.
01:15:55 - Merci.
01:15:56 - Un peu moins de boucler avec votre gouvernement,
01:15:57 toute franchie, je le trouve un peu trop étroit
01:16:00 pour des politiques étendues, notamment l'éducation
01:16:03 et les Jeux olympiques, en même temps, c'est un peu...
01:16:05 - L'éducation et les sports, ça a été ensemble
01:16:07 de très nombreuses reprises.
01:16:09 D'ailleurs, moi, je trouve qu'il y a une vraie cohérence,
01:16:11 parce qu'on veut développer le sport à l'école
01:16:14 et on veut continuer à développer le sport en dehors de l'école,
01:16:17 parce que c'est aussi un moyen d'apprendre.
01:16:18 Donc, dans le précédent mandat, à un moment,
01:16:20 le sport et l'éducation, c'était déjà ensemble.
01:16:21 Alors là, il y a les JO.
01:16:23 Heureusement, d'abord, on est déjà très avancés
01:16:24 dans la préparation des JO.
01:16:25 Et ensuite, vous avez le comité d'organisation des JO,
01:16:28 avec M. Estanguet.
01:16:30 Vous avez un délégué interministériel aux JO
01:16:31 qui travaille aussi auprès de la ministre pour ça.
01:16:33 - Mais est-ce que...
01:16:34 - Je vais vous dire, vous savez à quel point l'éducation,
01:16:36 c'est important pour moi.
01:16:38 Par ailleurs, indépendamment de ça,
01:16:40 tout ce que j'ai annoncé, les décisions que j'ai prises
01:16:42 quand j'étais ministre de l'éducation,
01:16:43 j'ai évidemment envie qu'elles s'appliquent.
01:16:45 Donc, si j'avais le moindre doute
01:16:47 sur la capacité de la ministre à le faire,
01:16:48 je ne me serais pas proposé sa nomination au président de la République.
01:16:51 - Est-ce que vous comptez faire une nomination, du coup,
01:16:52 à ce point-ci, pour...
01:16:54 une nomination gouvernementale
01:16:56 pour un petit peu restreindre ces champs des possibles,
01:16:58 ou vous comptez garder un seul ministre pour les nouveaux ?
01:17:01 - Là, on va compléter.
01:17:02 Il y aura quelques ministres délégués qui vont être nommés.
01:17:04 Mais en tout cas, on va rester dans la logique
01:17:06 d'un gouvernement resserré.
01:17:08 Là, on a le gouvernement le plus resserré
01:17:10 de l'histoire de la Ve. C'est ce que j'ai lu.
01:17:12 On a 11 ministres de pleine exercice.
01:17:14 - On va discuter en marchant, parce qu'il y a des citoyens qui nous attendent là-bas.
01:17:17 - En tout cas, bravo pour votre nomination.
01:17:19 Est-ce qu'on peut faire une petite envoie ?
01:17:21 - Bien sûr.
01:17:23 - Vous ne pouvez pas être bouche montrée, aussi.
01:17:25 - Ah.
01:17:27 - Il faut inverser, là.
01:17:29 - C'est comme ça, là, oui.
01:17:31 - C'est pas mal, aussi.
01:17:33 - On va avancer.
01:17:35 - On vous attend là-bas.
01:17:37 - On va accélérer un peu.
01:17:39 - On recule, s'il vous plaît.
01:17:41 - Il est beau !
01:17:43 Il va couler la France !
01:17:45 Ah oui !
01:17:47 Le pédo compatible !
01:17:49 Allez, balade !
01:17:51 On l'aime, on est raide !
01:17:53 La vie européenne !
01:17:55 Merci, ma chère !
01:17:57 - Bon courage.
01:17:59 - Merci.
01:18:01 - Ça va aller en compte.
01:18:03 - Ça va, tout va bien ?
01:18:05 - Bonjour.
01:18:07 - Merci pour votre soutien.
01:18:09 - Merci.
01:18:11 - Bonjour, comment tu t'appelles, toi ?
01:18:13 - Pour le service public !
01:18:15 - Pour le service public !
01:18:17 - Pour le service public !
01:18:19 - Le calcul !
01:18:21 Je vais nous remonter le niveau en maths du pays.
01:18:23 Je compte sur toi.
01:18:25 Bonjour.
01:18:27 - Bonjour.
01:18:29 - Merci d'être venu à ma rencontre.
01:18:31 - Merci beaucoup.
01:18:33 - On recule.
01:18:35 - C'était dégueulasse !
01:18:37 - Bonjour.
01:18:39 - Bonjour.
01:18:41 - Merci à vous.
01:18:43 - Bon courage.
01:18:45 - Merci infiniment.
01:18:47 - Bonne chance, monsieur.
01:18:49 - Merci, monsieur.
01:18:51 - Merci pour votre soutien.
01:18:53 - Bonjour.
01:18:55 - Bonjour, mesdames.
01:18:57 - Service public !
01:18:59 - Service public !
01:19:01 - Service public !
01:19:03 - Il n'y a pas le sentiment qu'il y ait une fusée qui est en train de décoller ?
01:19:17 Alors, attention, il vient juste d'être nommé.
01:19:21 Il va à la rencontre.
01:19:23 - Moi, j'ai le sentiment qu'il pense à 2027 et pas à 2013.
01:19:27 - Je ne sais pas. Je vous pose la question.
01:19:29 - Pour utiliser la formule d'un certain Nicolas Sarkozy, avant 2007.
01:19:33 - Il faut être prudent, évidemment.
01:19:35 - C'est vraiment une édition de campagne électorale.
01:19:37 Désolé, la tournée...
01:19:39 - Moi, je pense que c'est un deal, même avec le président Macron.
01:19:43 Le président Macron l'a nommé pour justement 2027.
01:19:47 Donc, il le met, si je peux dire, en orbite pour le présenter.
01:19:51 Et après, je suis certaine que le président Macron, ensuite, sera plutôt...
01:19:55 - Encore une fois, il vient juste d'être nommé Premier ministre.
01:19:59 - Oui, mais il vient juste d'être nommé.
01:20:01 - Ce qu'on voit là, il se passe quelque chose.
01:20:03 - Il le met en lumière, déjà parce que lui, il s'est mis en lumière.
01:20:06 D'ailleurs, il faut rappeler les choses, il a été un excellent porte-parole,
01:20:09 de manière qu'Olivier Véran, dans nous.
01:20:11 Et c'est vrai que son dynamisme, son style, sa personnalité,
01:20:17 aujourd'hui, il est publicité.
01:20:21 Regardez un peu, ce n'est pas...
01:20:23 Comme vous le disiez tout à l'heure, effectivement,
01:20:25 il entraîne un immense espoir.
01:20:28 - Il y a de la sympathie entre vous les gars.
01:20:30 - En tout cas, il y a de la sympathie.
01:20:32 Et moi, je suis persuadée qu'aujourd'hui, il y a un deal sur deux choses.
01:20:35 Un, les européennes, parce qu'effectivement, on met un jeune en face de...
01:20:40 - De Jordan Bardella.
01:20:41 - Bardella.
01:20:43 - Est-ce que c'est intéressant qu'on vive en direction de ces news, là ?
01:20:47 Parce qu'il y a eu tous ces déplacements, etc.
01:20:49 Je trouve que c'est très intéressant ce qu'il se passe.
01:20:51 - La dynamique qui va être lancée, elle va permettre de prendre la température
01:20:56 et on va voir aussi les résultats.
01:20:58 Et ça veut dire que c'est aussi un lancement pour 2027.
01:21:01 - Et puis là, il est seul. Il est juste accompagné par la députée.
01:21:03 Il n'y a pas de ministre, il est tout seul.
01:21:05 - Ce qui est intéressant, c'est qu'on a souvent caricaturé Gabriel Attal
01:21:09 comme étant finalement un bourgeois qui n'a connu que Paris.
01:21:12 Ce n'est pas tout à fait vrai, parce qu'il était conseiller municipal à Vendres.
01:21:16 Et là, on se rend compte...
01:21:18 - C'est sûr que Vendres, c'est très loin de Paris.
01:21:20 - Non, mais il a eu une expérience d'élu local, c'est ce que je voulais dire.
01:21:24 Mais le fait d'aller vers les gens est pour lui totalement naturel.
01:21:27 Il y a une forme de symbiose qui est en train de se réaliser.
01:21:30 Et si Emmanuel Macron était encore à la recherche d'un successeur,
01:21:34 je pense qu'il ait tout trouvé.
01:21:36 Je me mets à la place d'un Gérald Darmanin ou d'un Bruno Le Maire qui voient ces images,
01:21:40 ils se disent "Ah oui, quand même".
01:21:42 - Je les suggère, oui.
01:21:44 - Dans les rangs du Rassemblement national,
01:21:46 Jordan Bardella et Marine Le Pen sont en train d'observer Gabriel Attal,
01:21:50 parce que, à mon avis, ça va leur donner du fil à retordre.
01:21:53 Il incarne une forme de nouveauté,
01:21:55 il a une personnalité qui plaît aux Français,
01:21:57 il a un côté très premier de la classe,
01:21:59 et je pense qu'au niveau électoral, il peut faire en effet des ravages.
01:22:03 - C'est ce qu'on a dit sur M. Bardella il y a quelques semaines.
01:22:07 - Oui, oui, ça va être intéressant.
01:22:09 - Et n'oubliez pas, vous avez dit les mauvaises relations
01:22:12 entre le Président et son ex-ministre, Edouard Philippe.
01:22:17 Ils n'étaient pas au bon fixe.
01:22:19 Donc on peut aussi supputer que le Président n'a pas envie
01:22:22 que ce soit Edouard Philippe qui se présente.
01:22:24 - Allez, on continue de commenter, mais on va écouter "Priorité au direct",
01:22:27 il y a un échange à nouveau.
01:22:29 - ...
01:22:44 - Si ils ne sont pas des collègues d'Alsace-Seine,
01:22:46 ils ne s'occuperont pas des jeunes.
01:22:48 - Attention, attention.
01:22:50 - Sur le CSEP, en Palestine.
01:22:52 - Sur l'autre droite.
01:22:54 - La République s'exprimait sur le sujet.
01:22:56 - Non, non, non.
01:22:58 - Là on arrive sur un génocide, vous voyez.
01:23:01 - Bonjour.
01:23:03 - Bonjour.
01:23:05 - Ah bah si, je viens.
01:23:07 - Ça les occupe.
01:23:09 - Bonjour.
01:23:11 - Attends, Maxime, dégage !
01:23:14 - Ah c'est bien ça, c'est bien, c'est respectueux ça, vraiment.
01:23:17 - Vive le respect de la République.
01:23:19 - On a rendu bout là.
01:23:21 - Dégage !
01:23:23 - Bon, on entend un peu plus
01:23:26 le cri des manifestants derrière.
01:23:29 - Il y a des empêchures de parler en haut.
01:23:31 - Alors attendez, on va priorité au direct, je vous donne la parole,
01:23:33 on va retrouver tout de suite nos envoys spéciaux,
01:23:35 Thomas Bonnet et Charles Baget.
01:23:37 Thomas, cette démolition, je dirais,
01:23:39 on le disait sur ce plateau,
01:23:41 il va au contact, il n'hésite pas,
01:23:43 il y a beaucoup d'échanges, malgré cette petite manifestation derrière
01:23:46 dont on entend quelques cris, évidemment.
01:23:49 - Oui, vous avez toujours cette petite dizaine de personnes
01:23:54 qui chantent des slogans depuis le début,
01:23:57 depuis l'arrivée de Gabriel Attal ici sur le marché de Corse.
01:24:00 Ce que je peux vous dire, c'est qu'il a abordé une dizaine de sujets différents
01:24:04 avec de nombreuses personnes qui sont venues à sa rencontre
01:24:08 et on a vu un Gabriel Attal à l'aise, disons-le,
01:24:11 sur la plupart de ces sujets,
01:24:13 quelqu'un qui avait vraisemblablement travaillé un certain nombre de dossiers.
01:24:16 Et c'est vrai que les images que nous avons,
01:24:18 elles ressemblent à des images de campagne électorale,
01:24:20 d'un candidat qui serait en campagne,
01:24:22 alors il n'a pas besoin de faire campagne puisqu'il a été nommé Premier ministre,
01:24:26 mais dans l'attitude et dans les réponses qu'il apporte aux personnes qu'il a rencontrées,
01:24:32 il y avait véritablement quelque chose d'une campagne électorale.
01:24:35 Gabriel Attal qui va maintenant se rendre dans un bistrot pour un café,
01:24:38 vraisemblablement d'ici quelques minutes.
01:24:40 - Bon, évidemment, Thomas, on a bien compris qu'il n'était pas en campagne
01:24:43 pour le poste de Premier ministre,
01:24:45 mais nous, sur le plateau, on évoquait la prochaine campagne,
01:24:47 vous voyez ce que je veux dire ?
01:24:48 Ça ressemble peut-être à quelque chose comme ça.
01:24:50 - Philippe Lully.
01:24:52 - Il ne répond pas.
01:24:54 - Il ne répond pas. Patrice.
01:24:56 - Bon, le bistrot, d'accord, ça rappelle aussi Chirac.
01:24:58 - Oui.
01:24:59 - Mais Chirac, ce n'était pas du café, c'était une Corona.
01:25:02 - Ah, oui, c'était une Corona. On va voir.
01:25:04 Bon, ça ne sera pas un thé à la honte.
01:25:06 - Attention, Marc.
01:25:07 - Bien entendu.
01:25:08 - C'est rentré dans l'histoire.
01:25:09 - Mais bon, je disais tout à l'heure qu'il y avait une espèce de rythme.
01:25:13 C'est vrai que ces chansons sont intéressantes, ces slogans sont intéressants.
01:25:16 Avec le "on est là, on est là, on est là",
01:25:18 oui, mais depuis tout à l'heure, et il a commencé il y a plusieurs jours,
01:25:21 il est en train de chanter, lui, "je suis là, je suis là, et pour un bout de temps".
01:25:25 Et ça, je veux dire, c'est un nœud dans la gorge d'une certaine opposition.
01:25:29 L'opposition, il ne faut pas se méprendre,
01:25:31 qui va se débrouiller pour essayer de faire croire
01:25:34 qu'il peut y avoir une rivalité entre un jeune président de la République
01:25:38 et un jeune chef du gouvernement.
01:25:40 Je n'y crois pas.
01:25:42 Monsieur Macron est trop intelligent pour cela.
01:25:46 Et supputer sur la prochaine présidentielle,
01:25:49 c'est peut-être aller un petit peu vite.
01:25:51 On va déjà voir ce que donnent les Européennes.
01:25:54 Bien entendu qu'avec ce coup gagnant d'une nomination d'un jeune homme
01:25:59 et performant comme Gabriel Attal, ça va peut-être aider,
01:26:03 mais il y a le reste derrière.
01:26:05 Maintenant, de l'autre côté, il y a quand même un ticket qui se veut gagnant,
01:26:09 c'est Madame Le Pen et Bardella.
01:26:11 - Eh oui, on ne l'a pas évoqué.
01:26:13 - Mais ils se présentent à deux.
01:26:15 C'est extrêmement important ça, de se présenter à deux.
01:26:18 C'est un coup également pour Mme Le Pen, qui est là,
01:26:21 en train de faire taire tous ceux qui pensaient
01:26:25 que M. Bardella pourrait prendre sa place à la présidentielle.
01:26:30 Non, non, non.
01:26:32 - On ne l'a pas évoqué, mais on avait prévu de le faire.
01:26:34 Mais priorité, évidemment, à ce déplacement.
01:26:36 Mais chez nos confrères du jeun du dimanche,
01:26:38 où il y a cette interview intéressante,
01:26:40 croisée de Marine Le Pen et de Jordan Bardella,
01:26:42 où Marine Le Pen se dit "ben voilà, moi si je suis demain présidente,
01:26:46 Jordan Bardella ira à Matignon, avec un positionnement".
01:26:49 Mais peut-être qu'on verra ce que nous réserve la suite de l'histoire.
01:26:53 - Alors, si vous permettez, j'ai quand même un désaccord avec Naïma et avec Kevin.
01:26:57 C'est quand même aussi le but d'un ami.
01:26:59 - Pas avec moi.
01:27:00 - Non, parce que je suis assez d'accord.
01:27:03 Et ce n'est pas parce qu'on est du même côté du plateau.
01:27:06 Je crois que, et ça c'est l'histoire qui le prouve,
01:27:09 Matignon a toujours été le cimetière des ambitions présidentielles.
01:27:12 Donc le fait d'aller à Matignon n'est pas une garantie d'être élu président de la République.
01:27:17 - L'histoire nous le démontre.
01:27:18 - Voilà, historiquement, ça a toujours été le cimetière de toutes les ambitions présidentielles.
01:27:22 Le deuxième point, parce que tout le monde aujourd'hui est en extase,
01:27:25 "Oh, Gabriel Atta, il est fabuleux, il sert des paluches, il est fort".
01:27:28 - À commencer par Kevin Bossuet.
01:27:29 - Là, si en plus, il boit une bière à la place d'un café,
01:27:31 on va dire "mais ça y est, Chirac est ressuscité".
01:27:33 Non, moi ce que j'attends de voir,
01:27:35 parce que c'est des états de service, comme a dit Emmanuel Macron,
01:27:38 moi j'attends de voir, et je le dis franchement, mon cher Kevin,
01:27:43 aucun espoir de voir Dupont-Moretti faire une politique pénale plus dure.
01:27:48 Je n'ai aucun espoir dans ce domaine.
01:27:49 Je ne crois pas qu'on va faire quelque chose de nouveau avec des gens qui sont là depuis des années.
01:27:54 - Philippe, je vous réponds brièvement.
01:27:56 - Alors attendez, priorité au café de Gabriel Attal dans ce bistrot de Caen.
01:28:03 - Je vais suivre cette mobilisation-là, je vais suivre ça de près.
01:28:06 J'ai fixé une feuille de route qui est assez claire sur ce qu'il faut faire.
01:28:10 Maintenant, il faut la décliner méthodiquement, on va le faire.
01:28:13 - Moi, j'ai une question sur l'hôpital.
01:28:17 Parce que hier, il y a 10 jours, je crois,
01:28:19 vous avez annoncé une disservance conséquente de soutien aux hôpitaux.
01:28:23 Alors est-ce que c'est un péché hôpital public ?
01:28:26 Est-ce que c'est un manque ?
01:28:27 Parce que moi, je travaille dans le PNL, dans la direction des tâches de l'hôpital public.
01:28:30 Je trouve que c'est vraiment un modèle, c'est solidaire,
01:28:32 c'est vraiment un modèle idéal.
01:28:34 - Il coûte pas cher. - Ouais.
01:28:36 - Il faut énormément d'économies.
01:28:38 Et surtout, on prend en charge des patients qui ne sont pas forcément pris en charge.
01:28:41 (Propos inaudibles)
01:28:44 (Propos inaudibles)
01:29:12 - Alors, mes amis, je pensais que l'un d'entre vous allait relever la chose.
01:29:17 Ça m'interpelle quand même.
01:29:19 Il est sur les terres de qui, là ?
01:29:21 - Elizabeth Borne.
01:29:22 - Alors, c'est pas... - Je m'attendais à ce que vous le releviez.
01:29:24 - Non, mais j'y ai pensé. Dans le très-futur, c'est peut-être un peu...
01:29:27 - Non, mais c'est ce que je disais...
01:29:28 - ... du passé faisant table rase comme direction dans l'international.
01:29:31 - Je dis ça, je dis rien, mais il aurait très bien pu aller dans un autre département.
01:29:33 Ailleurs, je sais pas, dans le Lot-et-Garonne, ou...
01:29:36 - C'est ce que je vous disais tout à l'heure, Thierry.
01:29:39 - C'est l'anti-Elizabeth Borne. Il y a une volonté, en effet, d'Emmanuel Macron
01:29:44 d'en finir avec cette léthargie au pouvoir, d'en finir avec cette absence de communication
01:29:49 et cette rigidité. Et j'aimerais répondre également à Philippe.
01:29:53 On n'est pas des Zatals gogos, simplement.
01:29:57 (Rires)
01:29:59 Non, mais pardon. Je veux dire simplement, on peut se réjouir d'avoir quelqu'un,
01:30:04 en effet, qui est proche des gens, qui sait communiquer.
01:30:07 Et puis, il y a quand même quelque chose derrière.
01:30:10 Il a été cinq mois à la tête de l'éducation nationale.
01:30:13 Moi, je suis professeur et j'en ai été plus que ravi.
01:30:15 Je pense que le bilan est plus qu'oppositif.
01:30:18 Alors après, il y a des défis qui l'attendent.
01:30:20 Il faut quand même rappeler qu'Emmanuel Macron n'a pas la majorité absolue à l'Assemblée nationale.
01:30:24 Est-ce qu'il va réussir à dégager une majorité pour faire voter ses textes ?
01:30:28 Est-ce qu'il va faire comme Mme Borne, utiliser le 49-3 ?
01:30:31 Surtout qu'on sait que là, Éric Ciotti, le patron des Républicains, a été très échaudé,
01:30:37 a été très en colère avec la prise de Rachida Dati.
01:30:40 Donc, évidemment, il y a beaucoup de choses qui l'attendent.
01:30:43 Et dernière chose que j'aimerais dire, en effet, moi, je suis professeur d'Histoire.
01:30:46 Donc, évidemment, quand on est à Matignon, ça se termine parfois mal.
01:30:50 Mais ce n'est pas quelque chose qui est systématique.
01:30:53 Je pense que Gabriel Attal a cette intelligence.
01:30:56 Je pense que Gabriel Attal a ce sens du peuple.
01:30:59 Je pense que Gabriel Attal a ce pragmatisme qui fera en sorte qu'il puisse réussir à la tête de Matignon.
01:31:05 En tout cas, c'est ce qu'on lui souhaite et c'est ce qu'on souhaite pour la France.
01:31:08 - Alors, qui vite veut se faire le premier supporter de Gabriel Attal ?
01:31:11 C'est quand même une information sur le point de vue des médiateurs qui nous suivent très régulièrement dans "Big News Weekend".
01:31:16 Naïm Fadel.
01:31:17 - Cher Philippe, nous, on n'a fait qu'à un moment analyser ce qu'on voit, ce qu'on entend, etc.
01:31:23 Donc, on n'est factuel.
01:31:25 Moi, en tout cas, en ce qui me concerne, je suis factuel par rapport à toutes ces déclarations et par rapport aussi à ce "bent fool",
01:31:32 aux discussions qu'il a eues avec les Français, etc.
01:31:37 aux réponses qu'il donne et on voit qu'il n'a absolument pas de langue de bois.
01:31:41 On est tout simplement dans ça.
01:31:43 Et par rapport à ce que vous disiez, moi, je voudrais juste vous rappeler une chose.
01:31:47 C'est que, effectivement, c'est l'anti-Elisabeth Borne.
01:31:50 Et vu le bilan de Mme Borne, il n'y a pas de difficulté.
01:31:56 S'il s'en tient à un cap régalien, et d'ailleurs, ça rejoint aussi apparemment ce que le Président aurait dit dans cette première réunion des ministres,
01:32:08 où il est revenu sur... de remettre en marche ce pays de l'Espagne.
01:32:14 - En tous les cas, Emmanuel Macron, si on regarde ces images, je suppose qu'il doit les regarder avec une grande attention.
01:32:18 Il ne s'est pas trompé sur le casting.
01:32:19 - Non, mais je voudrais juste vous rappeler une chose.
01:32:21 Moi, j'ai travaillé avec des préfets aussi, Philippe.
01:32:23 C'est que les préfets, c'est les profils.
01:32:25 Ils sont formatés.
01:32:27 Ce sont des technocrates.
01:32:29 Ce sont des bons soldats.
01:32:31 D'ailleurs, vous avez vu qu'elle a osé s'exprimer vraiment que dans sa lettre de démission, Mme Borne.
01:32:38 Donc, on voit bien.
01:32:40 - Je ne crois pas qu'il faille jeter Mme Borne avec l'eau du renouvellement.
01:32:45 - Oui, parce que là, vous êtes radical.
01:32:47 - Non, je ne dis pas ça.
01:32:49 - Il ne faut pas dire les choses, Maïma.
01:32:51 Il ne faut pas dire les choses.
01:32:53 Il ne faut pas dire les choses.
01:32:55 Elle a bataillé sous les ordres du président Macron.
01:32:57 Avec un certain nombre de dossiers énormes, gigantesques, qu'il a fallu clôturer par des 49.3.
01:33:03 Elle s'est attirée toutes les foudres.
01:33:05 Et Gabriel Attal, avec sa jeunesse et sa fougue, il arrive derrière.
01:33:10 - Attention, priez-lui de dire direct, les amis.
01:33:12 On écoute Gabriel Attal.
01:33:14 - Échange autour d'un café.
01:33:16 - Dans cette lignée, moi, ce qui m'inquiète, c'est la potentielle population d'une partie des travailleurs
01:33:25 qui sont aujourd'hui CSP+, CSP++, qui ont fait des études,
01:33:29 qui travaillent aujourd'hui en apportant le plus-value avec leur connaissance
01:33:33 et qui vont vivre une vraie révolution du fait de l'intelligence artificielle.
01:33:38 Des gens qui aujourd'hui consomment, paient des impôts
01:33:41 et risquent d'ici 2-5 ans de voir leur métier potentiellement disparaître.
01:33:46 Certains en disparaissent, certains ont moins d'argent, on en a des cas de détail.
01:33:51 On est déjà dans des équilibres budgétaires.
01:33:54 Je comprends qu'il y a une question pour les salaires qui sont, comme vous dites,
01:33:59 à la limite aujourd'hui pour arriver à trouver un équilibre.
01:34:02 - Ah, c'est ça.
01:34:03 - Mais si jamais on a un clivage, du fait d'une paupérisation d'une partie, aujourd'hui, de la société,
01:34:10 si ce n'était pas le cas aujourd'hui, qu'est-ce qui va se passer au niveau de nos points de public ?
01:34:14 - Oui. Je me demande juste de regarder mon téléphone, maintenant que je suis dans des fonctions.
01:34:19 Quand on me fait signe, il faut que je regarde.
01:34:21 - C'est le métier fait de moi.
01:34:23 - Je suis coach en entreprise.
01:34:26 - Pardon ?
01:34:27 - Je suis coach en entreprise.
01:34:28 - Ah, coach en entreprise.
01:34:29 - Je travaille sur des problématiques de management, attention relationnelle.
01:34:32 - Oui, bien sûr.
01:34:39 - Ma question, c'est l'équilibre de nos finances publiques, l'évolution de l'intelligence artificielle,
01:34:45 l'impact que ça va avoir en termes de révolution sur les corps blancs.
01:34:49 - L'intelligence artificielle, c'est une révolution qui va concerner tout le milieu et tous les secteurs d'activité.
01:34:55 On parle de l'éducation il y a un instant, ça va être un pas de sujet aussi.
01:35:00 Et d'ailleurs, c'est déjà un sujet, il y a beaucoup de familles qui vous disent,
01:35:03 voilà, comment est-ce qu'on réinvente les devoirs qu'on donne à la maison,
01:35:07 et je pense que maintenant on peut avoir Geneviève Tivaud qui peut faire le devoir.
01:35:11 Je pense que, moi, je crois profondément que sur ces sujets-là, il faut arriver à se protéger du risque,
01:35:18 ça c'est tout ce qui est régulation, dans le travail au niveau européen,
01:35:21 et il faut surtout regarder comment on peut en faire une opportunité.
01:35:24 - Dans le domaine de la santé, ça te plaît ?
01:35:25 - Dans la santé, c'est une opportunité, même dans l'éducation.
01:35:28 Là, moi j'ai assumé, quand j'étais ministre de l'éducation, j'ai assumé de dire,
01:35:31 que la France va être le premier pays au monde à généraliser une solution IA de soutien scolaire
01:35:37 à toute une génération.
01:35:38 Le ministère, on a assumé, on a acheté un logiciel IA qui a été bâti par des chercheurs français
01:35:43 et qui sera contrôlé avec des profs.
01:35:45 Au moins, on sait ce qu'on a, et donc très concrètement, ça s'adapte au niveau de chaque élève,
01:35:48 et ça propose des exercices en maths et en français pour pouvoir progresser tout le monde.
01:35:51 Et je suis sûr que même pour les profs, on peut aussi avoir des outils qui vont leur simplifier la vie
01:35:55 sur la préparation des cours et autres.
01:35:58 Après, sur les secteurs économiques, il y a tout un travail d'anticipation à faire et de formation.
01:36:03 Parce que, oui, il y a des métiers qui vont changer, il y en a peut-être d'ailleurs qui vont être supprimés,
01:36:08 mais il y en a d'autres aussi qui vont être créés.
01:36:10 Et l'objectif, c'est de ça.
01:36:12 Ce qu'il faut, c'est anticiper, planifier, former les Français, et notamment les plus jeunes,
01:36:17 au métier de demain.
01:36:18 Parce que c'est vrai que les jeunes qui sont aujourd'hui lycéens,
01:36:20 une grande partie d'entre eux, on en a ici,
01:36:22 les métiers qui existeront dans les 5 ou 10 ans qui viennent, n'existent pas encore.
01:36:26 Ça paraît vertigineux, mais il faut le voir aussi comme quelque chose de positif.
01:36:30 Il y a beaucoup de nouveaux métiers.
01:36:31 On a des fois du mal à comprendre comment on les atteint, par quoi.
01:36:35 C'est aussi une question d'orientation.
01:36:37 Là, on remarque aussi des difficultés sur ce sujet de l'orientation,
01:36:41 que les jeunes ont trouvé leur voie.
01:36:43 Et puis on a aussi des voies professionnelles qui ont été beaucoup délaissées,
01:36:45 parce que néanmoins, elles n'intéressent plus aux étudiants.
01:36:49 Et ça aussi, ça a pas la voie professionnelle.
01:36:51 La voie professionnelle.
01:36:52 Il y a des voies professionnelles.
01:36:53 Ah oui.
01:36:54 Pas la voie professionnelle scolaire.
01:36:55 Pas scolairement parlant, mais des voies professionnelles qui les intéressent parce que
01:36:59 elles sont plus forcément, pour revenir, plus couramment considérées,
01:37:03 et qui sont délaissées.
01:37:04 Donc ça nous inquiète aussi parce qu'on sait que les gens qui s'occuperont de ces postes,
01:37:07 on va avoir besoin quand même à comprendre.
01:37:10 Par exemple, de la police, par exemple.
01:37:12 On a beaucoup de jeunes qui veulent être policiers.
01:37:14 Et quand on en parle, la police, elle est mal vue,
01:37:17 et qu'elle a pas l'aspect, les circonstances dangereuses,
01:37:20 les mal-connus, etc.
01:37:21 C'est comme ça qu'elle est vulnérable.
01:37:23 Oui, oui.
01:37:25 En fait, c'est toute la fonction publique.
01:37:28 Parce que moi je l'ai vu sur le prof aussi.
01:37:31 Prenez en fait le nombre de candidats à la fonction publique,
01:37:34 tout concours confondu entre 2007 et aujourd'hui, c'est divisé par deux.
01:37:38 Ça doit nous pousser aussi à nous réinventer,
01:37:41 à nous interroger, à réinventer ce que c'est la fonction publique.
01:37:44 Comment on a plus de mobilité ?
01:37:46 Comment est-ce qu'on explique à des jeunes qui rejoignent la fonction publique,
01:37:49 que ce soit à l'école, dans la police ou autre,
01:37:53 que dans leur vie, ils vont pouvoir changer de métier, évoluer, progresser,
01:37:57 qu'on va reconnaître les compétences qu'ils ont acquises par leur travail pour faire autre chose,
01:38:00 y compris sortir de la fonction publique s'ils en ont envie pour y revenir ?
01:38:03 Parce que la sécurité du sol, c'est plus le poids par rapport au salaire.
01:38:09 D'ailleurs la sécurité d'emploi, maintenant, ça n'intéresse plus.
01:38:12 Alors que moi je ne suis rentré à la fonction publique parce que j'étais la sécurité.
01:38:16 C'était quelque chose que les gens venaient rechercher dans la fonction publique.
01:38:19 Et aussi il y a une envie de mobilité aussi.
01:38:23 Je parle avec des jeunes, ils se disent "moi je ne serai pas la même chose qu'aujourd'hui".
01:38:27 Je veux vivre dans ma vie.
01:38:29 Moi je ne peux pas recruter un enseignant, il ne veut plus que c'est lui.
01:38:32 Il ne peut que décider d'aider, donc en fait, en respectant du travail, il tombe dessus.
01:38:36 Je vais vous dire sur les concours d'un peu d'école,
01:38:39 j'ai des enseignants qui viennent dans ma classe pour apprendre le métier.
01:38:45 L'année dernière j'avais deux étudiantes qui étaient vraiment exceptionnelles, investies.
01:38:50 Et j'ai eu une de mes étudiantes qui a raté le concours
01:38:53 parce qu'un inspecteur lui a mis 2,25 à l'oral.
01:38:58 Donc forcément, une note comme ça, on ne s'en sort pas.
01:39:01 Elle était effondrée et moi je n'ai pas compris parce que je l'avais soutenue.
01:39:07 C'est quelqu'un qui dans la pratique quotidienne était très performante.
01:39:10 Et elle va le repasser.
01:39:12 Oui, elle va le repasser, mais c'est un investissement personnel de travail incroyable.
01:39:17 Elle a quand même été un petit peu…
01:39:20 Là, je pense que février-mars avec le président de la République,
01:39:24 on va présenter la réforme de la formation des enseignants.
01:39:29 Oui, effectivement, il y a quelque chose qui ne va pas.
01:39:31 On leur demande trop de choses en même temps.
01:39:34 Au final, ils se retrouvent peut-être avec un concours loupé et rien ne m'importe.
01:39:39 On a mis le concours à Bac +5.
01:39:43 Et qu'est-ce qu'on a aujourd'hui maintenant ?
01:39:45 On a reformé des jeunes qui ont eu leur année de Master 2.
01:39:48 Ils cumulent les cours, l'alternance, la préparation du concours, la rédaction du mémoire.
01:39:55 Et ils peuvent avoir un accident et se planter sur un orage ou autre.
01:39:59 Et on en a 10% qui démissionnent, qui ne sont pas titularisés derrière.
01:40:02 C'est une perte énorme.
01:40:04 Ils ne peuvent plus faire de classe finance, leur compétence, tout le monde les voit.
01:40:09 Tu viens dans la classe avec des enfants, c'est pas pareil qu'un enfant vient avec un inspecteur.
01:40:14 Il faut revenir à la vie des écoles normales.
01:40:18 Mais bien sûr, mais comme l'école d'âge.
01:40:21 C'est pas être rétro que de dire qu'il y a des trucs qui fonctionnaient mieux avant.
01:40:29 Et puis tout ne fonctionnait pas mieux avant, ça c'est sûr.
01:40:32 Je me bats aussi contre ceux qui disent que tout était mieux avant.
01:40:34 Non, c'est pas vrai. Il y a quand même des progrès.
01:40:36 Mais par contre il y a des choses qui marchaient mieux avant,
01:40:38 expliquons sur la formation, la logique école normale.
01:40:41 C'est-à-dire prendre des jeunes beaucoup plus tôt, les former,
01:40:44 avoir un concours plus tôt qu'aujourd'hui, peut-être Bac +3.
01:40:48 Et ensuite une entrée progressive dans le métier sur 2 ans.
01:40:51 Ça, ça serait un bon modèle. Et ça éviterait un peu des accidents et des drames.
01:40:55 Si vous parliez de changer de métier pendant une carrière,
01:40:58 on pense aux enseignants qui peuvent aller faire autre chose.
01:41:00 Aujourd'hui je pense qu'il y a une porte d'entrée qui manque dans l'éducation nationale.
01:41:03 C'est des gens qui ont une carrière dans l'enfance, dans la jeunesse,
01:41:06 par d'autres biais, notamment l'éducation populaire, je vais dire ça.
01:41:09 Et aujourd'hui il n'y a rien qui permet par exemple, à 45 ans,
01:41:13 de dire « je vais aller être CPE dans un collège parce que j'ai de la bouteille ».
01:41:17 Et euh... c'est pas possible aujourd'hui.
01:41:20 On rentre dans le métier jeune, éventuellement on s'y fait chier.
01:41:24 Mais il y a des gens qui pourraient rentrer aussi plus tard,
01:41:26 et je pense que dans l'ouverture de l'école ça peut faire partie aussi d'un sujet.
01:41:30 C'est pour ça que moi je ne suis pas du tout fataliste sur l'avenir de l'école
01:41:37 et sur le recrutement des enseignants, parce qu'on a tous autour de nous des gens
01:41:40 qui à 35, 40, 45 ans disent « j'ai envie de donner du sens à mon travail,
01:41:45 de changer de métier » et l'éducation c'est quand même...
01:41:49 il y a énormément de sens avec le soin.
01:41:51 Et qui s'interrogent.
01:41:53 Là depuis cet été, quand vous avez une première carrière,
01:41:57 vous rejoignez l'enseignement, vous devenez enseignant,
01:41:59 on reprend deux tiers de votre ancienneté.
01:42:01 Ce qui n'était pas le cas avant.
01:42:03 C'est tout nouveau.
01:42:05 C'est pas très connu ça.
01:42:07 C'est peut-être dommage parce qu'il y a des gens qui nous le font dire.
01:42:09 Ouais, il faut le faire savoir.
01:42:10 Mais avant, un des freins énormes c'était...
01:42:12 J'ai eu une carrière dans le privé,
01:42:14 pas uniquement dans l'éducation populaire,
01:42:16 mais j'ai eu une carrière dans le privé,
01:42:18 je veux devenir enseignant,
01:42:20 la perte de salaire va être très importante.
01:42:22 Un, il faut remonter.
01:42:23 Continuer à remonter le salaire des enseignants,
01:42:24 c'est ce qu'on a fait, historique, la revalorisation.
01:42:27 Et deux, il faut reprendre davantage l'ancienneté.
01:42:30 On le fait depuis cet été.
01:42:31 Le problème, c'est que pour en bénéficier,
01:42:33 il faut passer le concours.
01:42:34 Or, vous avez des gens qui disent,
01:42:36 "moi je veux bien devenir enseignant,
01:42:37 mais passer le concours ça me fait peur
01:42:39 parce que je ne sais pas où est-ce que je vais être affecté."
01:42:41 J'en parlais avec une dame tout à l'heure sur les mutations.
01:42:43 C'est la problématique.
01:42:44 Les mutations c'est un vrai problème.
01:42:46 En fait, tout est dans tout.
01:42:48 C'est à la fois la question de l'organisation du concours,
01:42:51 mais aussi le système de mutation,
01:42:52 de rémunération, il faut avancer sur tous ces sujets-là.
01:42:55 Donc ça fait une grosse feuille de travail,
01:42:56 mais en fait j'avais lancé une concertation
01:42:58 avec les syndicats en septembre, pour l'enseignant.
01:43:01 J'ai donné mandat, j'ai questionné la nouvelle ministre
01:43:03 pour qu'elle poursuive la concertation pendant un mois,
01:43:06 et pour que là, peut-être au mois de février-mars,
01:43:09 avec le président, on puisse trancher et faire des annonces.
01:43:12 — Vous avez le genre de profil, il faut vous alerter,
01:43:14 mais c'est vrai qu'on est tous, je pense, très contents
01:43:16 que l'école soit au centre des projets,
01:43:19 parce que le temps des enfants et des jeunes,
01:43:21 il y a aussi du temps autour,
01:43:22 et ça fait que depuis un certain nombre d'années,
01:43:24 toutes les structures qui gravitent autour de l'école,
01:43:27 rencontrent un certain nombre de difficultés,
01:43:30 parce que les salaires augmentent, l'impression, etc.
01:43:33 Les systèmes de financement, aujourd'hui,
01:43:35 reposent essentiellement sur la CAF et les collectivités locales.
01:43:38 Et au niveau de l'État, et là je pense que c'est de votre compétence,
01:43:41 on a un ministère qui a, de notre point de vue,
01:43:43 un peu disparu dans le ministère de l'Éducation nationale,
01:43:46 et on a plus de lisibilité sur les interlocuteurs,
01:43:49 les accompagnements...
01:43:50 — Sur le volet jeunesse, éducation populaire.
01:43:51 — Ouais, exactement.
01:43:52 Et aussi les financements, du coup,
01:43:54 parce que les collectivités locales sont tout aussi coincées
01:43:58 que les associations, et y a plus grand-chose qui descend de l'État,
01:44:02 ni en termes d'accompagnement, ni en termes de financement.
01:44:05 — Après, on confie, enfin, sur l'éducation populaire,
01:44:08 le ministère de l'Éducation, enfin, finance quand même
01:44:10 les grands réseaux d'éducation populaire.
01:44:12 — Oui, mais...
01:44:13 — Après y a le sujet MJC, etc.
01:44:15 — Bien sûr.
01:44:16 Localement, honnêtement, on a quand même la sensation
01:44:18 que ça va un peu disparaître.
01:44:19 — Mais vous aurez un interlocuteur, une interlocutrice rapidement,
01:44:22 puisqu'on va compléter le gouvernement avec quelques ministres...
01:44:26 — Sur l'éducation, sur le sport...
01:44:28 — Oui, on peut décliner, mais...
01:44:30 — ...parce qu'on va rester un gouvernement resserré.
01:44:33 — Allez, on va faire un petit tour de table rapide.
01:44:38 Y a Desfilades Téléspectatrices qui nous suivent, évidemment,
01:44:40 tous les dimanches.
01:44:41 Y en a une qui m'écrit.
01:44:42 Il est au top, hein !
01:44:43 Il promet à chacun ce qu'il veut entendre.
01:44:45 « Mais oui, madame, on va vous donner la retraite
01:44:47 sans que vous cotisiez.
01:44:48 Y a longtemps que j'en avais pas vu un aussi bon.
01:44:50 Il va finir, me dit-elle, par promettre la lune. »
01:44:53 Alors c'est vrai que là, il est assez à l'écoute.
01:44:56 Il va à la rencontre.
01:44:58 — C'est normal !
01:44:59 — Il est plutôt populaire, mais effectivement.
01:45:01 — Non, mais je voudrais juste répondre à nos amis Naïma et Kévin
01:45:05 quand ils disent que c'est l'entier Elisabeth Borne.
01:45:07 Je rappelle qu'il a été dans tous les gouvernements de Borne
01:45:09 et qu'il a gardé tous les ministres régaliens.
01:45:11 Donc peut-être n'êtes-vous pas à Talgogo,
01:45:13 mais je vous trouve un peu à Talgaïa.
01:45:15 — Non !
01:45:16 — Mais je pense que c'est...
01:45:17 — Je parle de la personnalité d'Elisabeth Borne.
01:45:20 — Mais je pense que si dans le débat de Soro aujourd'hui,
01:45:22 c'est pas tout à fait du hasard.
01:45:23 — Peut-être, mais en tout cas, moi, je parle encore une fois
01:45:25 de la personnalité et du style.
01:45:27 Et si le premier...
01:45:29 Enfin, si le premier gouvernement, c'était plutôt Elisabeth Borne,
01:45:33 c'est parce qu'effectivement, Emmanuel Macron voulait rester
01:45:37 toujours aux commandes.
01:45:38 Elle était... Elle avait le profil préfète.
01:45:40 Donc un préfet, c'est un bon soldat.
01:45:42 Alors que là, s'il met, à mon avis, Gabriel Attal,
01:45:46 c'est que justement, il va beaucoup plus lui laisser...
01:45:49 — Ça, on n'en sait rien.
01:45:51 — ...les serrer la laisse.
01:45:52 — On verra.
01:45:53 — On verra.
01:45:54 — On verra.
01:45:55 — On verra.
01:45:56 — On verra.
01:45:57 — Moi, ce qui me marque, c'est que quand il est parti
01:45:59 de l'éducation nationale, il a dit que la question éducative
01:46:02 restera au cœur de son action et qu'il sera le garant
01:46:05 de ce qui se passera au sein de l'éducation nationale.
01:46:07 On y est.
01:46:08 Il parle quand même beaucoup d'école avec des idées
01:46:11 très novatrices, notamment sur la mutation des enseignants.
01:46:13 Il a insisté sur le fait que les professeurs devaient
01:46:16 pouvoir partir de la fonction publique et en revenir.
01:46:19 Il a insisté notamment sur le salaire des enseignants.
01:46:22 Donc on a affaire à un ministre très moderne qui a beaucoup
01:46:24 à proposer pour l'éducation nationale.
01:46:26 Et j'espère qu'il aura au bout parce que les enseignants
01:46:28 en attendent beaucoup.
01:46:30 — Allez, priorité au direct.
01:46:31 On va retrouver Thomas Bonnet et Charles Bazet.
01:46:34 Thomas, on disait sur ce plateau qu'on a vu peut-être
01:46:37 le départ d'une fusée pour une échéance future.
01:46:41 On se trompe ou on se trompe ?
01:46:43 — On se trompe.
01:46:46 — Non, alors c'est vrai que l'exercice de communication
01:46:48 du jour a été parfaitement maîtrisé pour le Premier ministre
01:46:51 qui est arrivé aux alentours de 11 heures ici au marché de Caen
01:46:54 pour une déambulation qui a duré environ 1h30.
01:46:57 Il a pris le temps de répondre à de nombreuses questions
01:47:00 de personnes qui sont venues à sa rencontre.
01:47:02 Et ce qui est intéressant à souligner, c'est qu'il a été
01:47:04 interrogé sur de nombreux sujets, que ce soit l'enseignement,
01:47:06 évidemment, lui qui a été le ministre de l'Éducation nationale
01:47:09 encore en début de semaine, mais aussi sur des sujets
01:47:12 tels que la cause animale ou encore l'artisanat.
01:47:15 À chaque fois, il a répondu, pris le temps de répondre
01:47:18 aux personnes qui sont venues à sa rencontre avant d'aller
01:47:20 dans ce café où il est maintenant depuis une vingtaine de minutes
01:47:23 pour échanger à nouveau.
01:47:24 Il y a des élus locaux également qui sont présents autour
01:47:27 de la table avec Gabriel Attal.
01:47:29 Pour l'anecdote, notez que le nom de ce café, c'est le Réjean.
01:47:33 Peut-être un clin d'œil pour celui qui, je vous le rappelle,
01:47:36 est le plus jeune Premier ministre de la Ve République.
01:47:39 Merci Thomas Ponnet et Charles Baget.
01:47:45 Merci mille fois.
01:47:47 C'est vrai que c'est un petit message.
01:47:50 Il aurait pu aller au café le président s'il y en a un.
01:47:52 Aussi.
01:47:53 Mes amis, merci de m'avoir accompagné durant ces deux heures
01:47:56 pour cette émission un peu particulière, évidemment.
01:48:00 Je pense qu'il s'est passé quelque chose ce matin en tous les cas.
01:48:04 On verra.
01:48:05 C'est pour le moment la période de grâce, je serais tenté de dire,
01:48:08 pour Gabriel Attal.
01:48:10 Merci mille fois.
01:48:11 J'aimerais remercier toute l'équipe qui m'a entouré
01:48:13 pour préparer cette émission spéciale.
01:48:15 Samira Aouled-Ader, Anne-Isabelle Tellet, David Brunet,
01:48:19 la programmation Louis Lallement.
01:48:21 Vous pouvez revivre cette émission évidemment sur notre site cnews.fr.
01:48:25 Dans quelques instants, connaissez rendez-vous,
01:48:27 c'est Enquête d'Esprit avec l'ami Emeric Pourbet.
01:48:30 Et puis à partir de 14h, c'est l'ami Lionel Rousseau
01:48:34 pour 180 Minutes Infos qui reviendra longuement
01:48:38 sur cette déambulation sur le marché de camp.
01:48:41 Moi je vous dis bye bye, je vous donne rendez-vous
01:48:43 à vendredi à midi.
01:48:46 Et demain lundi à midi, ce sera Sonia Bavaud
01:48:49 qui occupera ce fauteuil.
01:48:50 Belle journée sur CNews et à très bientôt.
01:48:52 Merci les amis. Au revoir.
01:48:54 Merci Thierry.
01:48:55 ...

Recommandations