Midi News Week-End (Émission du 14/09/2024)

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Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

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00:00Il est midi, bonjour, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver pour une nouvelle saison de Mini-News Week-end.
00:06Le samedi, vous connaissez le rendez-vous, c'est une heure d'informations décryptées, analysées par deux invités.
00:11Je vous les présente dans quelques instants, mais tout de suite on fait un tour de l'information avec Félicité Kindoki que je salue en ce samedi matin.
00:17Bonjour Félicité.
00:19Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:20Un lycéen radicalisé interpellé après avoir menacé de mort sa professeure près de Nantes.
00:26L'adolescent avait publié des messages sur les réseaux sociaux dans lesquels il menaçait de la poignarder.
00:31Deux couteaux et un drapeau de Daesh ont été retrouvés chez lui lors d'une perquisition.
00:35Dernière fête pour les attêtes de l'équipe de France, ils défileront sur les Champs-Elysées cet après-midi.
00:41Un événement sous haute sécurité, 4000 forces de l'ordre sont déployées à l'occasion.
00:46Et puis dans l'affaire de l'abbé Pierre, le Vatican reconnaît avoir été informé des accusations de violences sexuelles visant l'abbé Pierre,
00:52au moins après sa mort, c'était en 2007.
00:55Les péchés publics sont publics et ils doivent être condamnés, a dit le pape François.
00:59L'abbé Pierre est un homme qui a fait de tant de biens, mais c'est aussi un pêcheur.
01:03Le souverain pontife évoque un dossier très délicat et douloureux.
01:07Merci Félicité.
01:08Et puis petite nouveauté, vous restez à mes côtés.
01:09C'est la nouveauté pour cette nouvelle saison, pour la Nouvelle Église.
01:11Donc je suis ravi, vous allez m'accompagner tous les week-ends comme ça.
01:15Et pour Midi News, week-end et pour 180 minutes.
01:18Absolument et j'en suis ravie.
01:20Avec nous pour décrypter, pour commenter cette actualité, je suis ravi d'accueillir Karima Bricka.
01:25Bonjour Thierry.
01:26Journaliste à CNews, soyez la bienvenue.
01:28Je suis ravi de vous retrouver.
01:28Oui, très heureuse.
01:29Patrice Arditi, il y a tellement longtemps.
01:31Et pourquoi ça ?
01:32Ben non, il y a tellement longtemps.
01:34Un fidèle de ce rendez-vous évidemment que nous avons lancé ensemble.
01:37Allez, on va commencer les amis si vous le voulez bien.
01:39On va débuter, Félicité, notre émission par un document.
01:41Oui, un document de nos confrères de Paris Match où l'on voit la première,
01:45la toute première interpellation de Dominique Pellicot.
01:48Et là, j'évoque évidemment, vous l'avez compris, l'affaire des viols de Mazan
01:52dont on vous a beaucoup parlé, des viols dont a été victime Gisèle Pellicot.
01:56Absolument, cette femme de 71 ans a été droguée par son mari, Dominique Pellicot,
02:00dans le but de la faire violer par des inconnus recrutés sur Internet.
02:05Des viols qu'il filmait puis qu'il conservait numériquement.
02:08Alors, comment cette affaire a-t-elle été découverte ?
02:10Retour sur les premiers éléments de l'enquête, ce par quoi tout commence.
02:14L'interpellation initiale de Dominique Pellicot
02:16concerne en réalité une toute autre affaire.
02:18Cet homme filmait sous les jupes des femmes dans un supermarché.
02:21Regardez.
02:24Il prend des bonnes prises de vue, votre téléphone.
02:25Il est en train de filmer sous votre robe.
02:27Non, non, non.
02:28Si, si, si, vous portez plainte.
02:29Il est en train de filmer sous votre robe, le téléphone, comme ça, à l'instant.
02:32Vous portez plainte.
02:33Ça fait 4 ans que je l'ai en tête.
02:34C'est vrai ?
02:36Je suis là pour rigoler, on le suit à la caméra, ça fait 4 ans.
02:38Allez, police, police direct.
02:40Vous restez là, vous, ne bougez pas.
02:42Madame, je compte sur vous, vous portez plainte.
02:45Il était en train de filmer sous votre robe.
02:48Allez, police, tu me les appelles maintenant.
02:51Et les autres clients, putain, il aurait fallu les retrouver, il y en a 3 autres.
02:55Vous êtes un gros dégueulasse, vous, en fait.
02:57Ouais, vous êtes un gros dégueulasse.
03:01Vous avez de la chance, je vous jure, c'est ma mère, je vous arrache la tête.
03:03On va les attendre en salle d'interpellation.
03:06Madame, comment on va faire, là ?
03:08Euh...
03:10Je vais vous laisser finir vos courses.
03:12Je prends vos coordonnées.
03:13Je vous rappelle, dès que la police arrive pour le dépôt de plainte.
03:17Parce que là, il faut aller jusqu'au bout.
03:18Les comportements comme ça, c'est...
03:21Là, il n'a pas pu passer les vidéos, je l'ai confisqué, le téléphone.
03:23Ouais, c'est la 3e fois qu'il le fait avec les dames.
03:26Parce que malheureusement, on n'a que vous, là, pour le flagrant délit.
03:28Les autres clients, on a attendu que ça soit confirmé.
03:31C'est bon.
03:32À de suite, madame.
03:32Encore désolé pour ce qui se passe.
03:34Allez, vous venez avec moi.
03:36Alors, vous l'avez vu, c'est une séquence qui, vraiment, qui perturbe.
03:40Vous, Karima, qu'est-ce que vous en pensez ?
03:41Qu'est-ce que cela vous évoque ?
03:42Je dis merci, en fait, à ce gardien de sécurité.
03:45Parce qu'on a vu, ensuite, toute l'histoire qui a déboulé.
03:48Ça a mis la lumière sur ce qui s'est produit par la suite.
03:50L'inimaginable.
03:51Et on voit à quel point, finalement, on est devant des comportements d'agression,
03:55de prédation, de chaussification et de banalité, finalement, pour cet homme.
04:01De considérer, finalement, les femmes littéralement comme des proies.
04:05Patrice, on voit que c'est ce qui a tout déclenché en partant de cette séquence.
04:10Et on voit les enquêteurs ont tiré sur la pelote de laine,
04:13ce qu'elle a tenté de dire, pour remonter, effectivement,
04:16à cette affaire atroce qu'on commente depuis plusieurs jours, maintenant.
04:20Le Vigile, il mérite une médaille.
04:23Parce que, franchement, lorsqu'on voit comment ça s'est passé,
04:26ce qu'on entend, là, dans le petit film que vous avez passé,
04:29il maîtrise parfaitement la situation.
04:32Il sait qu'il n'y aura rien si la cliente ne dépose pas plainte.
04:36Et c'est absolument génial qu'il la pousse à déposer plainte,
04:40et qu'il s'empare tout de suite du téléphone.
04:43Parce que, s'il ne s'était pas emparé du téléphone, il n'y avait rien.
04:46Maintenant, on peut regretter que, la dernière fois que ce Pélicot en question
04:51avait commis ce genre de forfait, il n'y avait pas eu de suite,
04:55puisque son épouse n'avait pas été mise au courant.
04:58Si son épouse avait été mise au courant, il n'y aurait pas eu,
05:02évidemment, quelques années d'encore pire pour cette malheureuse femme.
05:08Mais là, franchement, le vigile, il est extraordinaire.
05:11Je me demande si ce n'est pas un ancien policier
05:13pour maîtriser la situation comme ça.
05:15Justement, nous sommes avec Stéphane Boudon,
05:17qui est président du Syndicat national des employés de la prévention et de la sécurité CFTC.
05:22Merci Stéphane d'avoir accepté notre invitation.
05:24Vous avez entendu Patrice Ardetti qui rend hommage à ces vigiles.
05:27Comment ça se passe quand vous êtes confronté à ce genre de situation ?
05:31Est-ce que ça arrive souvent ?
05:33Racontez-nous.
05:34Alors bonjour, merci de m'accueillir sur votre antenne.
05:38Donc effectivement, la première chose, c'est effectivement de féliciter l'agent de sécurité,
05:44pas que lui d'ailleurs, puisqu'effectivement, à un moment dans la vidéo,
05:46on entend qu'il parle avec une de ses collègues qui est sûrement dans un PC vidéo.
05:51Donc ce type d'interpellation, il est assez simple.
05:54Il faut d'abord un signalement.
05:57On n'intervient pas simplement sur un individu
06:00sans avoir des faits qui sont avérés.
06:01Donc là, le magasin apparemment est doté de vidéos.
06:06Il y a un PC vidéo qui a dû remarquer l'agissement de cette personne
06:09ou alors il y a un signalement d'autres clients du magasin.
06:13Et c'est à ce moment-là effectivement que notre collègue intervient.
06:16Alors effectivement, il s'hésite tout de suite au téléphone.
06:18Et comme le signalait Pierre Ardetti,
06:21c'est qu'il demande immédiatement à la cliente de porter plainte
06:24puisque sans plainte, malheureusement,
06:27alors déjà, on a du mal à retenir l'individu.
06:29Et surtout, les forces de l'ordre n'interviennent pas.
06:32Donc c'est les éléments principaux qu'on peut retenir de cette vidéo.
06:37Félicités.
06:37Alors Stéphane Boudon, on aurait aimé vous demander,
06:40est-ce que vos collègues finalement sont tous formés
06:43pour pouvoir avoir les bons réflexes dans ce type de situation ?
06:45Parce que là, on a vu le vigile qui effectivement a demandé à la victime
06:48de porter plainte, mais est-ce que c'est toujours le cas ?
06:51Alors c'est obligatoirement le cas puisque de toute façon,
06:55je rappelle qu'on a un rôle de prévention et de sécurité.
06:56Donc si on n'a pas ce réflexe automatique,
07:00alors à la fois du client, puisque là, ça concerne un fait direct
07:04avec un client du magasin ou avec les responsables du magasin,
07:07dans le cas de De Vaule, par exemple,
07:09on interpelle régulièrement des « malfrats », des voleurs,
07:14et c'est le responsable du magasin qui décide si effectivement
07:18il appelle les forces de l'ordre et il y a un dépôt de plainte.
07:20Sinon, effectivement, il n'y a pas de suite et c'est très compliqué.
07:24Alors la formation, oui, c'est une formation de base initiale
07:27qui nous apprend toutes les règles de légitime défense,
07:31toutes les règles d'interpellation, et on souligne notre rôle
07:36qui est un rôle de prévention et de sécurité, mais la formation initiale,
07:39alors peut-être que comme l'a souligné Pierre, c'est peut-être un ancien policier,
07:43mais en tout cas, tous nos collègues qui agissent régulièrement
07:47dans des centres commerciaux, dans des magasins,
07:49dans des galeries marchandes, ont cette formation.
07:51Alors, vous pouvez appeler Patrice Arditi, pas Pierre parce que c'est l'acteur,
07:56mais il y a Patrice Arditi, mais il est habitué, il est habitué, rassurez-vous.
08:00Je suppose que ce n'est pas simple, Stéphane Boudon, d'interpeller ce type d'individu
08:04parce qu'il y a évidemment du monde autour, il faut avoir la certitude d'eux,
08:09et ce n'est pas simple, et c'est là où il faut un peu de tact, je suppose, pour vos collègues.
08:14Alors, la situation est différente par rapport à l'individu qu'on va interpeller.
08:19Là, on voit, c'est un monsieur d'un certain âge, il est seul.
08:23L'agent de sécurité, lui, de son côté, il y a du monde autour de lui,
08:28il a, on l'entend, donc, sa collègue, Otto Kiewolki,
08:32qui doit suivre cette interpellation au niveau de la vidéo.
08:36Ce n'est jamais simple. Malheureusement, vous avez des tonnes de faits divers aujourd'hui
08:41avec des situations très compliquées et des morts.
08:45Donc, on l'a vu avec cet employé communal, malheureusement.
08:49Là, effectivement, si cet homme, il a une arme, s'il a un couteau,
08:52il peut réagir de manière très violente, mais c'est le lot quotidien des agents de sécurité.
08:56Là, on fait le focus sur notre collègue parce qu'il y a une vidéo,
08:59comme on a fait le focus de temps en temps sur d'autres collègues qui sont victimes,
09:02mais des interpellations, il y en a tous les jours.
09:05On intervient dans tous les magasins de toute la France, sur tout le territoire national.
09:10On intervient dans plein de lieux où on intervient régulièrement sur ce type de difficultés.
09:15Alors, c'est à notre collègue, effectivement, d'estimer le risque qu'il va prendre
09:20et de pouvoir essayer d'anticiper la réaction de la personne qui est en face de lui.
09:24Il ne va pas agir de la même façon quand il a trois ou quatre personnes à interpeller et qu'il est tout seul.
09:28Là, en l'occurrence, il a estimé qu'il pouvait aller vers l'individu, lui saisir son téléphone.
09:34Il y a des clients autour. On peut aussi estimer qu'il y a un peu de citoyenneté dans notre pays
09:40et que si l'agent de sécurité est en difficulté, on peut envisager l'aide des clients qui sont autour de lui.
09:47Merci, merci beaucoup. Votre témoignage était particulièrement intéressant.
09:50Stéphane Boudon, je rappelle que vous êtes le président du Syndicat national des employés de la prévention et de la sécurité CFTC.
09:56Je me dois de signer qu'un grand nombre de manifestations sont organisées dans les grandes villes de France
10:01en soutien à Gisèle Pellicot et aux victimes de viols.
10:04À Paris ce soir, sur la place de la République, à 14h. Félicités.
10:07Au total, c'est une trentaine de rassemblements qui sont prévus.
10:10Certaines ont même débuté dès ce matin, comme à Ajaccio ou encore à Béziers.
10:14À La Rochelle, la manifestation démarre maintenant, là, en ce moment.
10:17Et d'autres rendez-vous auront lieu à Angoulême, Auxerre, Bayonne, Nantes, Nice, Annecy, Dijon.
10:22Bref, beaucoup de villes de France.
10:25Ce midi, je voudrais que l'on revienne sur cette affaire qui s'est déroulée à Rosé, près de Nantes.
10:29Un lycéen radicalisé a été interpellé après avoir menacé de mort sa professeure au cours de sa garde à vue.
10:34Le jeune homme de 17 ans a reconnu une partie des faits,
10:36mais pas l'intention de s'en prendre physiquement à sa professeure. Félicités.
10:40Et ces faits se sont déroulés pendant les cours, dans le lycée Jean Perrin.
10:44Puis la menace s'est poursuivie ensuite sur les réseaux sociaux.
10:47Lors de la perquisition chez lui, un drapeau du groupe Etat Islamique a été retrouvé.
10:51Retour sur les faits avec Dunia Tango.
10:54Dans ce lycée de Rosé, près de Nantes, une enseignante a surpris l'un de ses élèves
10:59en train de mimer un tir d'arme à feu en plein cours d'histoire-géographie.
11:03L'un des lycéens présents durant les faits raconte la scène.
11:06Je l'ai vu, il ne s'était pas levé, il a juste mimé ça.
11:10Je pense qu'il a trouvé ça peut-être amusant,
11:12mais je ne pense pas que c'était destiné aux yeux de la professeure.
11:15Le soir même, le jeune homme de 17 ans aurait ensuite proféré des menaces de mort
11:19sur le réseau social Telegram, disant vouloir planter un de ses professeurs à la jugulaire.
11:25C'est ainsi qu'il a attiré l'attention des services de renseignement,
11:28qui ont immédiatement alerté le parquet de Nantes,
11:31Selon un camarade du lycéen mis en cause, il s'agirait d'un garçon influençable.
11:36Plus de l'ordre d'obtrinement, je pense, je resterai sur mes termes.
11:39Je pense qu'on lui a bouillé, on lui a tué son cerveau,
11:43on lui a rentré des idées que de haine,
11:46et franchement pour une personne aussi gentille que lui, c'est attrissant.
11:49Lors de la perquisition à son domicile, les enquêteurs ont trouvé chez lui deux couteaux,
11:53un drapeau de l'Etat islamique et un pistolet airsoft.
11:56Le jeune homme était jusque-là inconnu des services de police et de renseignement,
12:00mais les policiers ont découvert qu'il diffusait des actions violentes
12:03de l'Etat islamique sur TikTok et Telegram.
12:05Le lycéen a été mis en examen pour apologie publique d'un acte de terrorisme
12:10et menace de mort à l'encontre d'une personne chargée d'une mission de service public.
12:16Karima, cette séquence nous rappelle des scènes qu'on aimerait ne plus voir,
12:20ne plus vivre surtout.
12:22Oui, tout à fait, et malheureusement, on voit que cette fameuse menace terroriste,
12:26même chez les jeunes, elle est présente.
12:28Il y a quelques mois encore, c'était au printemps dernier,
12:31il y avait des indications des services de renseignement qui disaient que
12:36c'était de plus en plus jeune, en fait, on recrutait de plus en plus jeunes.
12:39Ça se passe notamment sur les boucles Telegram, sur les réseaux sociaux.
12:43Et dans ce cas-ci, on retrouve un drapeau de l'Etat islamique, des couteaux, ces menaces.
12:49Alors, je pense qu'il faut prendre ça très, très au sérieux.
12:52Malheureusement, cette idéologie islamiste mortifère, elle est présente
12:57et ça représente quand même une menace qui est certaine.
13:00Heureusement, on a pu réagir à ce qu'on a vu, à ce qu'on a entendu avec ces fameuses menaces,
13:06mais il ne faut rien laisser passer, mais rien du tout.
13:09Absolument, vous avez raison, Karima,
13:11lorsque vous dites que ça touche des jeunes de plus en plus tôt.
13:13Donc là, il a 17 ans, ce jeune homme, il est au lycée,
13:16on est à peine à deux semaines de la rentrée scolaire.
13:19Qu'est-ce que cela vous évoque?
13:20Est-ce que vous pensez qu'il faut tout de suite sensibiliser
13:23dès la rentrée scolaire, par exemple?
13:25Déjà, 17 ans, ce n'est pas 12 ans ou 13 ans.
13:28Or, on a évoqué ces derniers mois, un certain nombre de jeunes,
13:32beaucoup plus jeunes que celui-là, qui étaient sur les mêmes rails, si je peux dire.
13:38Alors là, il y a un défaut de socialisation, ça, c'est absolument indéniable.
13:43Et puis, il y a le fait que quelqu'un se radicalise et qu'un jeune se radicalise.
13:48Qu'est-ce qui fait qu'il se radicalise?
13:50Probablement le manque de socialisation.
13:52On ne cesse de dire que c'est les parents, bien entendu.
13:56Bien entendu que les parents comptent terriblement,
13:58mais derrière les parents, qui de temps en temps sont des viciants,
14:01eh bien, il doit y avoir l'école.
14:03Et à l'école, on doit apprendre à des jeunes ce qu'est un délit,
14:08ce qu'est une association de malfaiteurs, ce qu'est une manifestation de groupe,
14:13parce que lorsqu'on est en groupe, eh bien, on se stimule.
14:17Et c'est ça qu'il faut apprendre aux enfants,
14:21avec évidemment ce que peut être l'empathie,
14:24parce que sans empathie, on n'est pas un pays normal.
14:27On n'a pas une jeunesse normale.
14:29Si on décide de faire du mal pour faire du mal, pour s'amuser,
14:33pour faire comme les autres, on est définitivement perdu pour la société.
14:36Et féliciter le lycée a rapidement communiqué sur les faits
14:39avec un communiqué de presse expliquant la situation.
14:42Oui, le communiqué explique clairement la situation
14:45et les raisons de l'interpellation du lycéen.
14:47Regardez, on va le voir ensemble.
14:49C'est un communiqué qui est adressé à tous.
14:51Un élève a mimé l'utilisation d'une arme à feu pendant un cours.
14:54L'enseignante ayant repris cet élève suite à un comportement inapproprié,
14:58celui-ci a présenté ses excuses dans un premier temps.
15:01Le soir même, cet élève aurait publié des menaces
15:03sur l'application cryptée Télégramme.
15:05Allez, ce midi, on va se parler du SNU.
15:07Vous en êtes d'accord, Karima, Patrice ?
15:10Je suis un peu vieux pour ça, mais bon.
15:12Oui, je vous en parlais déjà hier dans Mininews et dans Punchline.
15:18Le SNU, le Service National Universel,
15:20la Cour des Comptes a un peu fustigé le SNU, ma chère félicité.
15:24C'est le moins qu'on puisse dire.
15:25C'est le moins qu'on puisse dire, oui.
15:26Selon un rapport de la Cour des Comptes,
15:28le Service National Universel ne serait pas vraiment une réussite.
15:32Cinq ans après son lancement,
15:33elle dresse un bilan très sévère sur ce dispositif
15:36qui comprend notamment un séjour de cohésion
15:38et une mission d'intérêt général,
15:40le tout basé sur le volontariat.
15:42Un sujet d'Adrien Spiteri.
15:45C'était une promesse d'Emmanuel Macron en janvier 2024.
15:49Nous irons vers la généralisation du Service National Universel en seconde.
15:53Huit mois plus tard, le SNU n'est toujours pas généralisé
15:56et il est dans le viseur de la Cour des Comptes.
15:59La raison, ne pas remplir totalement ses objectifs.
16:02Le premier d'entre eux, favoriser la mixité sociale.
16:06C'est plutôt effectivement des fils de militaires,
16:08de pompiers, de gendarmes qui rejoignent ce dispositif
16:11puisque pour eux ça a du sens
16:14et le volontariat ne permet pas de toucher ceux qu'on voulait toucher.
16:17En l'occurrence, les jeunes des quartiers populaires âgés de 15 à 17 ans.
16:22Autre problème, le coût de ce dispositif.
16:25Deux milliards d'euros dans sa configuration actuelle.
16:283,5 à 5 milliards s'il se généralise.
16:32La Cour des Comptes demande également une clarification concernant le SNU.
16:36Un avis partagé par le général Clermont.
16:38Ce dispositif, il est copiloté.
16:40Vous savez, moi je suis pilote.
16:41Quand vous mettez deux pilotes dans un avion, ça ne fonctionne pas.
16:44Or, il y a deux pilotes.
16:45Un pilote au ministère des Armées et un pilote à l'Éducation nationale.
16:48Déjà, il ne faut qu'un seul pilote.
16:50Soit c'est un service militaire, le début d'un service militaire,
16:53soit c'est le début d'un service civique.
16:54Dans un document annexe au rapport,
16:56le ministère de l'Éducation nationale rappelle son but.
16:59Faire nation et renforcer la cohésion sociale.
17:02Carrément, il pense sur le bec du SNU.
17:05L'idée était belle à la base, tout le monde y croyait.
17:08Puis finalement, ça fonctionne moyennement.
17:12Oui, ça fonctionne effectivement très moyennement.
17:14Comme vous le disiez, je pense que cette idée de mixité sociale,
17:18cette idée de faire nation,
17:19rappelez-vous quand ça a été lancé ce programme,
17:22c'était aussi quelques années après,
17:25quand il y avait eu les attentats de Paris aussi.
17:27Donc, il y avait cette idée de se dire, OK, on veut faire nation,
17:31on veut que les jeunes soient ensemble
17:34et justement, on se retrouve autour d'un objectif commun.
17:38Maléfiquement, les objectifs ne sont pas atteints.
17:40Moi, j'ai l'impression qu'on est entre deux chaises.
17:42On dit oui, on veut un petit peu le modèle, si vous voulez, militaire.
17:46Et en même temps, ce n'est pas tout à fait ça.
17:48Et quand on regarde les clientèles qui sont ciblées,
17:51on nous dit 5 % des participants qui sont issus des quartiers prioritaires.
17:56C'est à peine, c'est très peu.
17:58Donc, il y a vraiment des problèmes.
18:01Je pense qu'il faut préciser ce qu'on veut.
18:03Et quand on voit les milliards de dollars
18:04que ça pourrait coûter pour généraliser la chose,
18:07on s'est dit peut-être qu'on fait fausse route
18:08parce que c'est mieux de le remettre, justement,
18:10comme ça relève de l'éducation nationale.
18:12Est-ce qu'il y a quelque chose à faire plutôt à travers les écoles?
18:16Parfois, c'est très beau sur papier,
18:18mais concrètement, je pense qu'on voit qu'il y a certaines limites.
18:22Effectivement, vous avez raison, Karima, de le dire.
18:24Je pense que c'est un dispositif qui est extrêmement coûteux,
18:26qui a coûté beaucoup à la France.
18:28Emmanuel Macron, lorsqu'il a voulu, ça a été mis en place très rapidement,
18:31en 2019, c'est une très belle mesure.
18:32Néanmoins, quel bilan financier finalement?
18:35C'est ça qui est intéressant aussi à savoir.
18:37Patrice, vous, qu'est-ce que ça vous évoque, finalement,
18:39ce rapport qui dit que l'ESANU est inutile, finalement, et trop coûteux?
18:45Il n'est certainement pas inutile,
18:48mais je crois qu'il pêche par manque de communication,
18:51par manque de coordination interministérielle.
18:55Il y a des défaillances, certes, mais souvenez-vous,
18:57ça avait débuté par 10 ou 12 départements.
19:02Et puis après, on a fait ça sur tout le territoire.
19:07Mais je crois que les leçons de ce qui s'est passé
19:12sur ces départements tout à fait au début,
19:14qui étaient avant le Covid, bien entendu, n'ont pas servi.
19:18Et les gens ont pris ça pour le successeur du service militaire,
19:24ce SNU, et ce n'est pas tout à fait comme ça qu'il fallait communiquer.
19:29Je parlais de sociabilité tout à l'heure, on est en plein dedans.
19:34Là, c'était le moyen d'apprendre un certain nombre de choses essentielles.
19:39Je parle des valeurs de notre pays à des jeunes gens de 15 à 17 ans.
19:46Mais qu'est-ce qu'on a entendu?
19:47Vous allez dans la rue et vous demandez à des personnes qu'est-ce que c'est?
19:49Ils vont dire et c'est complètement faux.
19:51Oui, c'est pour les gens défavorisés, absolument pas.
19:55Ce n'est pas pour les gens défavorisés.
19:57Il y avait des cibles, bien entendu, mais à la limite,
20:00sur le volontariat, n'importe qui pouvait se porter volontaire.
20:04Et c'est ça qui était important.
20:05Alors, qu'est-ce qu'il faut?
20:06C'est imposer ça, ça ne marcherait pas.
20:09Mais franchement, il faut arrêter de parler de défaillances
20:13qui vont perdurer et essayer d'améliorer la situation,
20:17mais peut-être pas l'abandonner.
20:19Où est-ce que ça a péché très concrètement la communication?
20:21Mais pas que, Karima, selon vous.
20:23On s'est trompé de cible, c'est ce que vous soulignez.
20:26C'est-à-dire qu'on parle de faire nation et on a l'impression
20:29que si on n'est pas capable de le faire à l'école,
20:31on trouve une espèce de nouveau dispositif et on se dit
20:34que cet endroit-là, on va être capable de créer cette mixité.
20:37Moi, je pense que si on n'est pas capable de la créer
20:39au sein même de l'éducation nationale,
20:41comment voulez-vous recréer cette entité à l'extérieur?
20:44Je pense qu'on revient au même problème.
20:47Donc, bon, manifestement, cette fois-ci,
20:50on a une radiographie des choses.
20:52Je pense que là, on peut essayer de voir
20:53quels sont exactement les problèmes.
20:57Mais je pense que c'est de créer une espèce d'instance
21:00un peu artificielle, ça ne va pas régler la situation.
21:03Les retours, si je peux me permettre,
21:05les retours des jeunes gens,
21:09c'était très, très, très, très dirigé vers ce que j'appellerais
21:14un manque de formation suffisante des enseignants,
21:18des encadrants, des encadrants.
21:20Et ça, c'est quelque chose qui franchement mérite
21:25de se pencher dessus parce que si on fait quelque chose
21:29de nouveau, qu'on le lance en disant que c'est révolutionnaire
21:34et que ça ne suit pas au niveau de l'encadrement,
21:37bien, c'est plouf!
21:39Oui, parce que c'est presque 30 % de désistement.
21:41Donc, on voit que...
21:43Je pense qu'on peut encore tester,
21:45comme je dis, la radiographie.
21:47Ce n'est pas de tout abandonner ou quoi que ce soit,
21:48mais je pense qu'il faut effectivement redresser tout ça
21:50et dire bon, on essaie encore, on fait le projet pilote.
21:53Vous savez qu'on a changé de gouvernement,
21:55donc est-ce que ce serait une volonté ou pas?
21:56Exactement.
21:57Attendez, soyons prudents encore.
21:59Mais c'est là qu'on voit que c'est plus profond, en fait.
22:00C'est le reflet aussi de ce qui se passe dans le pays,
22:03de dire on va faire nation.
22:05Ce sont des beaux mots, mais concrètement,
22:07ça reflète ce qui se passe.
22:08Et les actes.
22:09Exactement.
22:10Et ça reflète aussi l'état d'esprit.
22:11Regardez ce qui se passe.
22:12On parle de faire nation, d'être dans cette mixité.
22:14Regardez ce qui se passe en ce moment à l'Assemblée nationale.
22:17Mais attendez, la rentrée des parents est encore effectuée.
22:19Exactement.
22:20Regardez juste l'état politique en ce moment.
22:22Donc oui, forcément, je pense que ça reflète
22:24ce qu'on voit aujourd'hui dans le pays.
22:26Féliciter, une dernière question.
22:27Oui.
22:28Donc vous l'avez dit tout à l'heure,
22:29le dispositif est tenu à être obligatoire en 2026.
22:34Néanmoins, d'ici là, qu'est-ce qu'on fait?
22:36Est-ce qu'on abandonne le projet?
22:37Comment est-ce qu'on va chercher les jeunes des quartiers populaires
22:39qui initialement sont la cible?
22:41Comment est-ce que ça pourrait se passer finalement?
22:42Non, mais je pense qu'il y a possibilité d'améliorer
22:45avant de complètement généraliser.
22:47On a encore deux ans, disons-le comme ça, un an ou deux.
22:50Je pense qu'il faut revoir.
22:52Je ne peux pas vous dire exactement quel atelier
22:55ou quoi que ce soit, mais manifestement,
22:57si on ne va pas chercher notamment les publics
23:00qu'on jugeait prioritaires, il y a un effort à faire aussi
23:03pour le recrutement dans certains lieux,
23:06dans certaines communes, dans certaines villes,
23:08dans certains quartiers.
23:09Il y a une défaillance là-dessus.
23:10On a vu aussi qu'une certaine clientèle était surreprésentée.
23:13On disait des enfants d'officiers, de policiers
23:16qui spontanément vont davantage s'inscrire au SNU.
23:20Donc, il y a des efforts à faire dans d'autres quartiers aussi
23:23pour trouver une valeur ajoutée à tout ça.
23:24Je ne suis pas certain que ce soit la première priorité
23:26du futur gouvernement Michel Barnier.
23:28Je ne peux pas, je m'engage un peu,
23:29mais je pense qu'il y a d'autres priorités.
23:31D'un autre côté, il y a eu énormément d'argent de dépensés.
23:34On ne va pas faire une croix dessus.
23:36Non, évidemment, on verra bien.
23:37Les bases, elles sont là.
23:38Allez, les amis, c'est la mi-temps de Mini-News Week-end.
23:41On se retrouve dans quelques instants
23:43et on écoutera et on regardera le témoignage.
23:47Très poignant d'une athlète des JO,
23:49une championne de taekwondo afghane.
23:52Et on parlera évidemment de l'islamisme radical.
23:55À tout de suite.
24:00Il est quasiment 12h30.
24:01Merci de nous accueillir chez vous.
24:02C'est Mini-News Week-end jusqu'à 13h.
24:05On se retrouve dans quelques instants avec mes deux invités.
24:09Mais tout de suite, on fait un tour de l'information
24:11avec Félicité Kindoki qui m'accompagne non-stop.
24:15Bonjour Thierry, bonjour à tous.
24:17Tension à Springfield dans l'Ohio, aux Etats-Unis.
24:20Après les propos de Donald Trump,
24:21l'ex-président américain a faussement affirmé
24:24que des migrants haïtiens attaquaient des chiens
24:26et des chats pour les manger.
24:28Plusieurs écoles ont même dû être fermées
24:30par les responsables de la ville.
24:32Le Service national universel,
24:33dans le viseur de la Cour des comptes,
24:35sa généralisation pour tous les 15-17 ans en 2026
24:39n'est pas suffisamment préparée selon l'instance.
24:41Selon elle, ses objectifs sont incertains
24:43et son budget est largement sous-estimé.
24:46Et puis, le président ukrainien Volodymyr Zelensky
24:49accuse les Occidentaux d'avoir peur d'évoquer
24:51la possibilité d'abattre les missiles et les drones russes
24:53visant l'Ukraine, des propos tenus
24:55lors d'une conférence hier à Kiev.
24:58Allez, on poursuit nos débats, toujours pour décrypter
25:01cette information de ce samedi avec nous.
25:03Depuis une demi-heure, ma chère Félicité,
25:05Karima Abrik et Patrice Harditi.
25:07Et dans Mini-News Weekend, je voudrais vous montrer
25:10un document ou plutôt un témoignage
25:11où l'on voit les conséquences de l'islamisme radical.
25:14Il s'agit du témoignage d'une athlète des JO,
25:17une championne de taekwondo, réfugiée afghane.
25:19Félicité.
25:20Elle s'appelle Marzi Amidi.
25:22Elle est réfugiée en France depuis trois ans.
25:24Elle a fui l'origine des talibans qui muselaient sa parole
25:27et lui interdisaient d'être libre comme elle le voulait.
25:30Elle est à nouveau menacée en France après s'être exprimée
25:32sur le sort des femmes afghanes.
25:34Elle nous a raconté son quotidien.
25:36Yael Benhamou et Jean-Laurent Constantini.
25:39Marzi Amidi nous a donné rendez-vous dans un lieu neutre,
25:42dans les bureaux de son avocat.
25:44Durant toute l'interview, il y a un policier à ses côtés.
25:48Cette afghane de 21 ans est sous escorte policière
25:50depuis qu'elle a publié sept vidéos
25:52sur les réseaux sociaux fin août.
25:56Je vous invite à me rejoindre avec ce hashtag
25:58« Laissez-nous exister pour défendre les femmes afghanes
26:01et être les voix de celles qui n'en ont pas ».
26:04Depuis cette prise de parole,
26:06où elle dénonce le régime des talibans
26:08qui restreint de plus en plus les droits des femmes afghanes,
26:10elle est menacée de mort, de viol.
26:13Ils m'envoient des photos de leur pénis sur Instagram
26:16et ils me disent « je vais te violer très lentement ».
26:19C'est dur pour moi de raconter les détails.
26:21C'est violent.
26:22Elle a reçu plus de 3000 messages d'insultes
26:25en l'espace de quelques jours.
26:26Un cyber harcèlement venu du monde entier
26:29et aussi d'internautes français.
26:32Ça veut dire qu'on n'est pas dans un pays sûr.
26:34Ils sont partout autour de nous
26:36parce que je dénonce un groupe de terroristes,
26:38parce que je suis du bon côté de l'histoire.
26:40Ils veulent me tuer.
26:41Cette championne de taekwondo
26:43qui a fui le régime des talibans il y a trois ans
26:45pour trouver refuge en France,
26:47doit aujourd'hui se cacher.
26:48Ne peut jamais dormir au même endroit.
26:51C'est mon combat et je dois défendre les afghanes.
26:54Mais pour moi c'est très difficile.
26:56Il est temps que la France et les féministes
26:58prennent ma défense car j'ai besoin de me sentir
27:00à nouveau en sécurité.
27:02Sa carrière sportive est mise en suspens pour l'instant.
27:05Elle souhaite au plus vite reprendre ses entraînements
27:08et participer aux prochains Jeux olympiques.
27:13Alors on a entendu, c'est un témoignage qui est saisissant.
27:16On le voit, cette femme évoque vraiment la peur
27:18quand elle parle.
27:20Qu'est-ce que vous en pensez vous Karima?
27:22Je trouve que sa parole est forte,
27:24sa parole est extrêmement courageuse
27:26et elle souligne un point important.
27:27Elle dit j'ai besoin de votre soutien,
27:30j'ai besoin du soutien de la France
27:31et elle dit j'ai besoin aussi du soutien des féministes.
27:33Où sont-elles?
27:34C'est souvent ce qu'on entend.
27:36On pourrait parler d'un certain courant néo-féministe
27:38qui parfois, même très souvent, ferme les yeux
27:42parce qu'on ne veut pas blesser ou quoi que ce soit.
27:46On ne sait pas trop exactement d'ailleurs
27:48pourquoi il y a ce fameux silence.
27:49C'est complètement absurde et elle dit
27:51oui, j'ai besoin de ce soutien.
27:54C'est-à-dire aussi de lutter contre une idéologie
27:57qui fait en sorte qu'on ferme les yeux
28:00sur ses comportements envers les femmes aujourd'hui.
28:03Donc, sa parole est importante
28:05et je pense qu'on a une responsabilité collective
28:08de freiner toutes les idéologies qui peuvent avoir un frein,
28:12si vous voulez, sur le droit des femmes,
28:14sur l'émancipation des femmes, sur la liberté des femmes.
28:18Et si le féminisme d'aujourd'hui
28:19n'est pas capable de répondre à cette question,
28:21il ne sert à rien.
28:23Le message est fort, Patrice,
28:25et le courage de cette sportive est énorme.
28:29Et c'est vrai qu'elle a carrément raison.
28:30On aimerait entendre certains représentants politiques
28:34s'exprimer sur ce type de profil et l'histoire.
28:40Parfois, il y a un certain silence
28:42qui est un peu dérangeant quand même, non ?
28:45Est-ce que vous savez ce que c'est que le concept
28:46de la lâcheté électorale ?
28:49Eh bien, tout est là.
28:50Tout est là.
28:51Il n'y aura pas d'une certaine opposition de gauche
28:56qui va prêter main forte à cette malheureuse,
29:00mécourageuse femme.
29:02Il n'y aura pas d'association féministe
29:05parce que ça pourrait être dangereux
29:07de prendre ce cas-là et pas les autres.
29:11On parle d'Afghanistan.
29:12Il y a également l'Iran.
29:14Enfin, je veux dire, c'est quelque chose d'inouï
29:18d'empêcher à ce point-là les femmes d'exister.
29:22Mais c'est incroyable.
29:24Jusqu'où ça va aller ?
29:26Je veux dire, depuis le départ des Américaines,
29:28c'est une catastrophe.
29:29On a fait semblant de croire que les talibans
29:31s'étaient amendés et que finalement,
29:35ils n'allaient pas être des tortionnaires.
29:37Et à chaque fois, à chaque mois,
29:41il y a quelque chose de nouveau pour museler
29:44tout ce qui peut être féminin.
29:47Mais là, il y a quelque chose que je ne comprends pas
29:50en tant qu'homme.
29:50Et vous êtes homme, on est homme.
29:53Mais de quoi ces hommes, ces talibans,
29:56ont peur en regardant une femme ?
29:58Je n'arrive pas à comprendre.
30:00Ces gens-là, ils ont une maman,
30:02ils ont des mères,
30:03ils ont des mères qu'ils doivent probablement respecter
30:06d'une manière ou d'une autre.
30:07Comment peuvent-ils faire souffrir les femmes
30:10uniquement parce qu'elles sont femmes ?
30:12C'est quelque chose d'incompréhensible.
30:14Il n'y a pas d'explication.
30:16Mais comment éradiquer cet état de fait ?
30:19Impossible.
30:20Allez, on va parler politique.
30:21Félicitez si vous le voulez bien.
30:23On va parler politique avec le RN
30:25qui a réuni ses troupes ce week-end.
30:27Objectif affiché pour Marine Le Pen et Jordan Bardella,
30:30c'est un peu resserrer les boulons,
30:32réorganiser un peu le parti.
30:35Marine Le Pen s'est exprimée notamment ce matin
30:37sur la Macronie.
30:39Écoutez ce qu'elle dit sur la Macronie.
30:41La Macronie incarne, après dix ans, ce désordre.
30:45Elle l'incarne.
30:46C'est l'incarnation du désordre, la Macronie.
30:49Les LR, qui sont totalement discrédités en réalité,
30:52sont incapables d'incarner l'ordre
30:54car quand ils ont eu la capacité de le rétablir,
30:58ils ont échoué par leur laxisme.
31:01Et quant à la NUPES, ils incarnent pire que le désordre,
31:05ils incarnent le chaos.
31:07Voilà, en grande forme Marine Le Pen,
31:10qui a également souhaité ce samedi
31:12que la nouvelle mandature soit la plus courte possible,
31:14en appelant de ses voeux à une nouvelle dissolution.
31:17Réaction Karima Brick et Patrice Arditi.
31:20Karima.
31:20Non, mais elle appelle à cette fameuse dissolution
31:23d'ici un an, mais qu'elle l'appelle ou non,
31:25on le sait que tout tient en ce moment sur un fil.
31:29En fait, c'est une question de temps, c'est une question...
31:31On le sait qu'on est entré dans une ère d'instabilité politique.
31:36Le choix aujourd'hui, que ce soit pour le choix du premier ministre,
31:38on essaie de choisir finalement
31:40qu'est-ce qui peut tenir minimalement.
31:42Ce n'est pas nécessaire.
31:43Je veux dire, quand on regarde la configuration aujourd'hui,
31:45on voit que finalement, c'est un jeu de dés
31:49et ensuite, on essaie de monter quelque chose
31:51qui peut sensiblement tenir quelques semaines,
31:54peut-être quelques mois.
31:55Donc, peu importe cet appel de dissolution,
31:58on le sait qu'on est entré dans cette espèce de période
32:01d'instabilité profonde.
32:03Et je pense que là-dessus, pour les Français,
32:05il y a cette insatisfaction qui va être présente
32:07au cours des prochains mois, parce que peu importe,
32:09ce ne sera jamais la solution idéale.
32:11On sait qu'on sera dans une ère de compromis permanent
32:15et ça va être finalement qui va faire tomber en premier,
32:18qui va faire sa motion de censure,
32:20comment va-t-on réussir finalement à s'organiser
32:23sur certains projets de loi.
32:25Donc, cette dissolution, elle est appelée,
32:26mais elle va finir de toute façon par arriver
32:29dans un délai extrêmement court.
32:31Et Patrice, on le sait,
32:33et Marine Le Pen va observer avec une grande attention
32:35la constitution du futur gouvernement de Michel Barnier.
32:39C'est certain, mais il n'est pas facile son rôle.
32:41Elle est borderline.
32:43On ne va pas parler d'immigration, vous savez,
32:45avec les frontières, mais il y a également une frontière.
32:48Elle est au milieu d'une coalition et d'une opposition.
32:53Ce n'est pas facile.
32:55Si elle veut être franche avec elle-même,
32:57elle est dans une opposition,
33:00mais qu'elle veut et qu'elle clame constructive.
33:02Mais ça veut dire quoi ?
33:03Ça veut dire qu'il faut qu'on la laisse penser et agir.
33:07Si quelque chose lui plaît du côté de la Macronie,
33:10qu'elle n'apprécie pas tellement, et des LR,
33:13elle acceptera.
33:14Si elle ne veut pas, elle s'y opposera.
33:16Mais alors, s'y opposer comment ?
33:18Si elle s'y oppose franchement,
33:19il y a le NFP qui va dire, alors, motion de censure.
33:22Mais là, Marine Le Pen, est-ce qu'elle peut prendre le risque
33:26de laisser le NFP aux manettes de l'État ?
33:29Je ne pense pas.
33:30Karima faisait référence au spectacle
33:32offert par nos politiques.
33:34Et là, on va encore parler de politique,
33:35mais pas celle que l'on aime très précisément.
33:37C'est le syndicat de la police Allianz qui a décidé
33:39de déposer plainte contre Sébastien Delogu,
33:42après avoir été qualifié de pourriture.
33:44Félicité.
33:45Le député LFI Desbouches-du-Rhône était invité hier
33:48chez nos confrères de Sud Radio.
33:50Il réagissait aux nombreuses moqueries
33:51suscitées par sa difficulté d'élocution
33:53en commission des finances.
33:54Écoutez.
33:56Toutes les ordures comme Balkany, Odoul, Hanouna, Jean-Bessia,
34:00ou ces pourritures-là, ces pourritures des représentants
34:05du syndicat de police Allianz,
34:08moi, ces gens-là, je n'ai pas le temps pour eux.
34:10Moi, j'ai le temps pour les gens qui ont envie de travailler
34:12et qui ont envie de faire avancer la République.
34:15Et le syndicat de police Allianz, félicité,
34:18a immédiatement réagi dans un communiqué de presse
34:20dans lequel il a exprimé la colère des agents
34:22après cette insulte. Félicité.
34:23Oui, le syndicat Allianz a estimé que l'honneur des policiers
34:26est bafoué par ces propos, je cite,
34:28« Insulter le représentant des policiers,
34:30c'est insulter tous les policiers »,
34:31ou encore « Monsieur Delogu veut notre haine,
34:34le syndicat souhaite porter plainte ».
34:36Patrice, réaction.
34:37Quel spectacle.
34:38Et encore, je le disais quand même,
34:40la rentrée des classes pour nos députés
34:42n'a pas encore eu lieu.
34:44Ça promet, ça promet.
34:46Ça promet, mais nous avons là un agitateur.
34:49Bon, nous avons un agitateur comme de nombreuses personnes
34:53qui évoluent autour de Monsieur Mélenchon.
34:56Mais il est agitateur, mais il n'est pas battleur.
34:59Le battleur en chef, c'est Jean-Luc Mélenchon.
35:01Et il n'a pas ce pouvoir sur les masses
35:05que peut avoir évidemment Jean-Luc Mélenchon.
35:09Parler de pourriture en évoquant la police,
35:13ça n'est pas le premier, c'est ridicule,
35:17mais bon, c'est le personnage en question.
35:20Fustiger un certain nombre de personnalités,
35:23ça n'est pas le premier qui le fait,
35:25ça correspond au personnage.
35:26Mais ça sert à quoi ?
35:27Ça sert simplement à attirer les projecteurs.
35:30Et quand vous regardez ses camarades,
35:33comment s'appelle-t-il, Louis Boyard, c'est ça,
35:36Louis Boyard ou d'autres,
35:38ils font exactement la même chose,
35:39mais avec un style différent.
35:41Alors franchement, qu'est-ce qu'il y avait en toile de fond ?
35:45Ses hésitations en lisant un texte, certes.
35:49OK, sa non-connaissance de ce qu'a pu être le maréchal Pétain.
35:54Bien, qu'est-ce qu'il prend comme défense de se faire filmer
35:59en, je crois, Djélaba avec la partition musicale
36:02de cette chanson horrible, Maréchal, Maréchal, nous voilà.
36:07Là aussi, c'est pour attirer les projecteurs.
36:10Mais je ne suis pas d'accord avec ceux qui disent
36:13que ce n'est pas normal qu'il soit un élu de la République
36:16à partir du moment où il a quelques manques intellectuels.
36:19Ça, ce n'est pas bien.
36:20À l'Assemblée nationale, il y a des chefs d'entreprise,
36:23il y a des docteurs en droit, il y a des professeurs de médecine,
36:27mais il y a également des artisans, des commerçants
36:29et je crois même une ancienne femme de ménage.
36:31Bon, tous ces gens-là, ils ont le droit d'être là
36:34à partir du moment où ils ont été élus démocratiquement
36:37et qu'ils sont là pour faire avancer la société.
36:40Alors, est-ce que M. Delogue fait avancer la société?
36:43Pas avec ses récentes attitudes.
36:46Carrément.
36:47Je vous inspire les déclarations de M. Delogue.
36:52M. Delogue a été blessé, frustré
36:55par ce qui a pu se produire,
36:57justement les réactions au cours des derniers jours
36:59à ses différentes prestations.
37:01Disons-le comme ça, c'est une chose,
37:02mais ensuite, ça donne quand même une idée du débat public
37:06et ça vient aussi en rajouter sur certains
37:08qu'on pourrait parler de cette fameuse haine de la police
37:11parce qu'il y a ça aussi aujourd'hui,
37:13il y a ce mouvement, il y a ce courant,
37:15on l'observe aussi, on le voit dans des manifestations,
37:17par exemple, il y a eu parfois des actes envers les policiers.
37:22Donc, il y a cette haine des policiers
37:24qui est présente aujourd'hui.
37:26Donc, dans ce discours de parler de pourriture,
37:28je trouve qu'on est dans l'insulte véritable,
37:32c'est vraiment dans les invectives, dans les insultes
37:35et on vient encore une fois mettre la lumière
37:37sur, je dirais, ce sentiment-là envers les policiers,
37:41malheureusement, qui existent et que ça peut attiser
37:44encore plus cette fameuse haine policière.
37:47Donc, bon, il y a eu une enquête,
37:48on verra ce que la justice va décider en se disant,
37:51bon, est-ce que c'est quelque chose qui peut se dire,
37:53c'est quelque chose qui ne se dit pas.
37:55Chose certaine, je pense que ce type de propos,
37:59non, ça ne devrait pas exister dans l'espace public
38:01en termes d'invectives et d'insultes, littéralement,
38:03et en plus, vous ciblez littéralement les policiers
38:06et déjà en ce moment, je pense qu'ils sont déjà
38:09la cible de beaucoup de choses, ça ne mène absolument à rien.
38:11Vous savez, on a beaucoup parlé de la parenthèse enchantée,
38:14on a beaucoup utilisé ce terme durant l'été
38:16avec les Jeux olympiques et effectivement,
38:18force est de constater que cette parenthèse est un peu terminée,
38:22c'est le moins qu'on puisse dire.
38:23Enfin, on espère qu'elle se prolonge aujourd'hui
38:24parce que, félicité, c'est un peu l'engouement du jour,
38:27la toute dernière fête pour les athlètes de l'équipe de France
38:30qui ont participé aux Jeux olympiques
38:32et cette fête aura lieu sur les Champs-Élysées
38:34et ces abords pourraient suivre un certain nombre de l'événement
38:37d'ailleurs tout au long de la journée,
38:38notamment dans 180 minutes et puis dans Punchline.
38:42Absolument, on va suivre cet événement de très près ici sur CNews.
38:4670 000 spectateurs sont attendus pour venir féliciter les 300 athlètes.
38:51Léon Marchand, Teddy Riner et les judokas de l'équipe de France
38:54ont d'ores et déjà répondu présents pour cette parade.
38:57La parade, elle démarrera dès 14 heures cet après-midi.
39:01Et puis un important dispositif de sécurité a été déployé,
39:04on en a parlé, pas uniquement autour de cette cérémonie
39:08puisque c'est à Bradry-de-l'Île aussi
39:09et donc il y a un certain nombre de rencontres de football
39:11qui sont placées sous haute protection
39:13et en tous les cas, 4 000 policiers et gendarmes
39:15sont mobilisés pour l'événement.
39:16Des grands moyens qui ont été mis en place à la demande de Gérald Darmanin
39:18pour cette cinquième et dernière cérémonie, félicité.
39:21Oui, la cinquième et dernière cérémonie, vous l'avez dit,
39:24ce jour du 14 septembre d'ailleurs,
39:26restera parmi justement l'héritage des Jeux olympiques.
39:30Le président Emmanuel Macron a décidé de conserver ce jour
39:32pour en faire la fête du sport.
39:35On le voit ici, c'est ce qu'il a déclaré récemment.
39:37Alors, réaction, fête du sport.
39:40Je n'ai pas dit fête, voilà, fête du sport.
39:44Patrice ?
39:45C'est une bonne idée ou pas ?
39:47Je trouve que c'est une bonne chose.
39:48Pourtant, je ne suis pas athlète, mais je regarde.
39:51Arrêtez de vous faire du mal comme ça, vous êtes un grand sportif.
39:53Athlète des analyses, voilà.
39:55Franchement, il y a des gens qui ratent.
39:57Très bien, très bientôt.
39:58Dès l'annonce fête, il y a des gens qui ont dit
40:00que c'était une mauvaise idée, tout ça.
40:02Quand Jacques Lang a lancé sa fête de la musique,
40:04ça a été exactement pareil.
40:05Et puis, on s'est rendu compte de ce que c'était.
40:08Si on interroge n'importe quel sportif et pas forcément athlète,
40:12il dira que c'est absolument génial.
40:14Pourquoi ?
40:14On a parlé tout à l'heure sur divers sujets des jeunes gens,
40:19des jeunes gens qui manquent d'une certaine éducation.
40:22Mais franchement, le sport, c'est quelque chose qui apporte des valeurs,
40:27qui contraint à avoir des valeurs.
40:28On ne peut pas faire du sport, et notamment en équipe,
40:31si on n'est pas d'accord avec ces valeurs-là.
40:35Et c'est extrêmement important.
40:37Et tout le monde, quelle que soit sa classe sociale,
40:40peut faire du sport.
40:41C'est absolument génial.
40:42Et faire une véritable fête du sport,
40:45je veux dire, ça va contribuer à éduquer les gens
40:48et peut-être les pousser à se sentir mieux ensemble.
40:51Vous allez faire du sport, vous ?
40:53J'en ai fait.
40:54Non, c'est ça.
40:55Carrément, c'est vrai qu'il a été assez rapidement taclé, Emmanuel Macron,
40:59pour reprendre un terme purement sportif.
41:02Parce que, c'est-à-dire que d'annoncer la fête du sport,
41:05c'est quelque chose, finalement, qui véritablement peut s'opposer à cela.
41:09Et c'est surtout, ça nous détourne effectivement
41:12de tous les problèmes qu'on peut avoir en ce moment,
41:14que ce soit les problèmes politiques, les problèmes sociétaux,
41:17les problèmes qu'on retrouve en France aujourd'hui.
41:19Mais ça reste quelque chose, je pense, de positif.
41:21Et tant mieux, parce que oui, à travers le sport,
41:24il y a des différentes valeurs qui peuvent être mises de l'avant,
41:27que ce soit le bien-être, le dépassement de soi,
41:30la discipline, l'effort.
41:32C'est difficile parfois aujourd'hui.
41:34Ce ne sont pas nécessairement des valeurs qu'on met nécessairement de l'avant.
41:38Mais à travers le sport, c'est une possibilité.
41:39Et aussi, une espèce de possibilité de communion, au moins une journée,
41:43dans l'année, où on peut souligner ça.
41:46Je pense que c'est bien.
41:47Et c'est vrai, ça a été un peu cette fameuse parenthèse qu'on dit,
41:50la fameuse parenthèse enchantée,
41:52où on a mis en valeur aussi la ville de Paris,
41:55on a mis en valeur les exploits sportifs,
41:57on a mis en valeur toutes sortes de choses.
41:58Le pendant de tout ça, peut-être un peu plus négatif,
42:01c'est de se dire que pour rendre tout cela possible,
42:03il fallait une sécurité incroyable.
42:06Et encore aujourd'hui, on parle de 4000 forces de l'or.
42:09Donc, on voit que tout ça n'est pas gratuit,
42:11au sens que ça prend ça aussi des efforts.
42:13Et malheureusement, le contexte fait en sorte que,
42:15oui, on peut célébrer, oui, c'est joli.
42:17Mais en arrière-plan, il y a toujours cet aspect de sécurité
42:21qui doit être véritablement regardé de très, très près.
42:25Félicités.
42:26Je trouve que la fête du sport, c'est quand même une belle initiative
42:28puisque c'est un peu ce qui manquait finalement dans notre calendrier.
42:31On a la fête de la musique, vous l'avez évoqué tout à l'heure, Patrice.
42:33Vous validez quoi.
42:34On a la fête des voisins, mais finalement, on n'avait pas la fête du sport.
42:37Alors, est-ce que le sport ne doit pas prendre une place plus importante
42:40dans la vie des Français, notamment chez les jeunes ?
42:42On l'a vu tout à l'heure avec ce lycéen.
42:44Donc, on a peut-être l'opportunité aujourd'hui,
42:47après les Jeux olympiques, de donner une autre dimension du sport aux jeunes.
42:51Vous êtes d'accord avec ça ?
42:52Complètement, complètement.
42:53Je suis très jaloux des Américains, moi, qui ont compris ça depuis des années,
42:56des années.
42:56Il n'y a qu'à voir des jeunes gens qui ne sont pas brillants en études
43:01et qui, grâce au sport, peuvent passer des diplômes
43:03et accéder aux plus belles formations derrière et aux plus belles professions.
43:07Oui, il y a évidemment tout l'amour qu'on a pour le foot ici, en France,
43:11mais ça doit aller au-delà de ça.
43:13C'est-à-dire, c'est un peu...
43:14Vous, c'est le hockey à chez vous.
43:15Oui, c'est exactement le hockey sur glace.
43:18Mais au-delà, justement, de ça, des stars et du foot et tout ça,
43:23comment on peut s'approprier aussi le sport au quotidien ?
43:26C'est un peu ça, parce qu'après, une fois qu'on lance une journée du sport,
43:29c'est bien beau, mais si on dit d'installer davantage de sport
43:32pour les jeunes ou quoi que ce soit, ben...
43:34Il faut des moyens.
43:34C'est ça, on revient toujours à la même chose, finalement.
43:36Écoutez, les amis, c'est la fin de cette nouvelle bouture de Millenews Week-end.
43:41Ça va ? Ça s'est bien passé ? Félicités.
43:43Très bien.
43:43Voilà, on va se retrouver tout à l'heure pour 180,
43:45pour trois heures d'information.
43:46Oui.
43:47On ne se quitte plus.
43:48Merci à vous.
43:48C'est le marathon.
43:49C'est le marathon, ben oui, c'est le marathon.
43:51On va mettre des télis.
43:52On commence avec ça.
43:54Merci, Patrice.
43:55Merci à l'équipe qui nous a accompagnés pour ce nouveau rendez-vous.
43:57Anne-Isabelle Tellet, Patrick Herbon.
43:59Félicités, qui était avec moi.
44:00Axel Thomas, Sébastien Baddotti.
44:02Merci à la programmation, Stéphane Fatoreto.
44:04Et merci aux équipes en régie que je salue.
44:06Vous pouvez évidemment revivre cette émission sur notre site cnews.fr.
44:10Tout de suite, c'est face à Michel Enfray avec Laurence Ferry.
44:13Et nous, on se retrouve.
44:14Félicités, à quelle heure ?
44:15À 15h ?
44:1714h.
44:18Et jusqu'à quelle heure ?
44:19Jusqu'à 17h.
44:20Jusqu'à 17h.
44:21Allez, à tout à l'heure.
44:22Et merci de nous avoir suivis.
44:24On sera là encore tout à l'heure.
44:26Et demain.
44:26Et après-demain.
44:27Allez, bye bye.

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