• il y a 2 ans
Céline Alonzo et André Bercoff reçoivent l'écrivain Douglas Kennedy,

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##LA_CULTURE_DANS_TOUS_SES_ETATS-2023-06-16##

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News
Transcription
00:00 - Oui, l'hymne nordiste de la guerre de sécession qui a déchiré les Etats-Unis de 1861 à 1865,
00:05 André Berkhoff, et bien l'écrivain américain Douglas Kennedy, lui, dans son nouveau roman,
00:12 dit qu'une nouvelle guerre de sécession est plausible dans l'Amérique de 2045, André Berkhoff.
00:18 - Alors effectivement, c'est un roman à la Douglas Kennedy, mais Douglas Kennedy, on ne le présente plus,
00:25 il est célèbre, c'est un grand écrivain et un grand best-seller aussi, parce que ce n'est pas toujours le cas.
00:32 - Non, c'est spécial, je comprends très bien, et en même temps je suis sérieux, ça c'est possible.
00:41 - On peut être grand écrivain et vendre des bouquins.
00:45 - Oui, tout à fait, mais ça c'est très 19e siècle en fait.
00:49 - Zola, François de Maupassant, des Kennedy, beaucoup d'écrivains sérieux ont très bien vendu.
00:58 - Absolument.
00:59 - Ce n'est pas de péché mortel.
01:01 - Non, c'est vrai, alors justement c'est très intéressant parce que justement, cette Amérique de 2045,
01:08 on va en parler avec Céline et avec vous, effectivement.
01:11 Qu'est-ce qui se passe, qu'est-ce que c'est, on va en parler parce que c'est vraiment une république.
01:18 Il y a d'un côté la Confédération unie, d'ailleurs on est resté unis, la République unie,
01:25 mais les États-Unis justement ont déjà été aussi États désunis.
01:29 Pourquoi ? Eh bien on va en parler avec Douglas Kennedy, Céline.
01:34 Je rappelle qu'il y a des millions de livres vendus, Douglas Kennedy, 20 ans de carrière d'écrivain,
01:40 et je crois qu'il y a beaucoup de choses à dire sur l'Amérique aujourd'hui en plus.
01:44 - Eh oui, nous allons en parler dans un instant sur Sud Radio, donc avec Douglas Kennedy.
01:47 Alors selon vous, chers auditeurs, Douglas Kennedy, prophète de malheur ou écrivain visionnaire,
01:52 appelez tout de suite le 0 826 300 300, on vous donne la parole avant 14h sur Sud Radio, alors restez avec nous.
01:59 Ce morceau de Gershwin, effectivement, Douglas Kennedy, représentait le lyrisme américain à l'état pur selon votre père.
02:06 - Et la fuite Gérald, s'il vous plaît. - Exactement, la grande dame du jazz.
02:09 - Rappelez-nous la fuite Gérald, la plus grande, la meilleure, enfin la meilleure.
02:13 - En tout cas, vous citez effectivement ce morceau dans votre 26e roman, Douglas Kennedy,
02:18 bonjour à vous et merci d'être avec nous sur Sud Radio, en direct jusqu'à 14h,
02:22 alors vous publiez "Et c'est ainsi que nous vivrons" chez Bellefond, un roman dont l'action se déroule en 2045 aux Etats-Unis.
02:29 Les Etats-Unis n'existent plus, le pays est scindé en deux territoires, une démocratie sur les côtes Est et Ouest,
02:36 une confédération théocratique dirigée par 12 apôtres autoproclamés dans les états du centre.
02:41 Alors, qui sont ces bons pilates ? C'est ainsi que vous les décrivez dans votre roman.
02:47 - Pour moi, en fait, quelque chose. 2045, pourquoi ? 100 ans exactement après la fin de la Deuxième Guerre mondiale.
02:56 Et à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, l'Amérique était le symbole de la liberté, de l'espoir.
03:04 Je suis né en 55, 10 ans après mon père a survécu dans l'armée américaine, la bataille d'Okenawa,
03:12 qui était en fait la bataille la plus violente de la guerre.
03:17 J'ai grandi avec une famille en fait juive, maternelle.
03:23 J'ai grandi avec des grandes tantes, Amelia et Minnie, ma fille s'appelle Amelia,
03:28 et aussi avec un grand-oncle qui ont fui les nazis en fait en 1938, après la nuit des cristals.
03:34 Donc, pour moi, même si à New York, l'idée qu'on est américain, quelle chance, ça c'était toujours là-bas.
03:43 La vérité, en fait, le siècle américain est terminé, pour moi, en 2016, avec l'élection de Donald Trump.
03:53 Et aussi, une autre chose très importante, historiquement, quel était le résultat, en fait, de le 11 septembre 2001 ?
04:02 Ça c'était Trump, ça c'était l'extrême droite partout, ça c'était Brexit,
04:08 et aussi Bolsonaro, Obama, Erdogan, tous les hommes totalitaires.
04:14 Et une autre chose, la surveillance, qui est maintenant partout.
04:20 Donc j'ai utilisé beaucoup de choses, et j'ai commencé à réfléchir,
04:24 à un moment où peut-être, en fait, les deux côtés, et quelques états du nord,
04:30 vont dire, au reste du pays, "Hasta la vista, baby". Au revoir.
04:37 Alors cette confédération, racontez-nous, quelles sont effectivement les normes et les règles qui sont appliquées ?
04:45 En fait, mon idée était, en 33, il y avait un acte violent,
04:51 et ça c'est après une période où, en fait, l'État républicain a changé de système,
04:58 et avec une majorité absolue.
05:02 Le roman a commencé pour moi, une petite déclaration,
05:05 pendant un dîner avec un camarade de classe, à New York,
05:10 un Golden Boy de Wall Street, un ancien Golden Boy, maintenant hyper, hyper riche,
05:14 mais pour un homme avec une valeur de 50 millions de dollars, assez cool aussi.
05:18 Et c'est une lecture de moi.
05:21 Mais on a discuté le coup d'État raté, le 6 janvier, quand le capital a été attaqué.
05:31 Et aussi c'était la fin de l'avortement fédéral aux États-Unis.
05:36 Et il m'a dit quelque chose, j'en ai marre de se venciner des voyous du Sud et du Midwest,
05:42 qui contrôle la finance des États-Unis ?
05:46 C'est nous, du Ducos.
05:48 La Californie a la quatrième économie la plus importante du monde.
05:53 Et on est ici à New York, le centre de la finance globale.
05:57 Donc, pourquoi on continue avec les néo-chrétiennes et leurs idées misogynes et de moyen âge ?
06:08 Il faut commencer un divorce.
06:11 Et ça c'est le moment, quand j'ai pensé, voici une idée.
06:15 - Ah vous avez eu, oui, pop-up.
06:17 - Pop-up.
06:18 - Pop-up.
06:19 Alors, je voudrais justement, Douglas Kennedy, moi je suis assez frappé.
06:24 Moi, j'aime beaucoup le Douglas Kennedy romancier.
06:27 Je vous ai lu, c'est pas le premier livre que je lis,
06:31 mais je suis très étonné, on va avoir une discussion de fond, mais ça m'intéresse.
06:36 Vous parlez, vous dites, voilà ça a commencé avec Trump et tout ça.
06:40 Enfin, attendez, on étudie tous l'Amérique.
06:44 Mais qu'est-ce que c'est que les Clintons ?
06:46 Qu'est-ce que c'est que Biden ?
06:48 Qu'est-ce que c'est que ça ?
06:49 Mais c'est une clique de corrompus jusqu'à l'os.
06:51 Regardez tout ce qui se dit aujourd'hui.
06:53 Mais si, Douglas Kennedy, vous parlez de Trump, mais Trump à côté de Biden, je pense, c'est mon avis personnel.
06:59 Non mais, c'est important parce que vous dites, c'est très intéressant,
07:03 parce qu'au fond, est-ce que ce n'est pas l'analyse des bons bobos milliardaires des États-Unis
07:09 en disant, nous en Californie, on est merveilleux, allons voir San Francisco aujourd'hui, j'y étais il y a deux ans.
07:15 Alors que j'adore San Francisco, je vais 50 fois aux États-Unis, je suis allé.
07:19 C'était formidable, regardez ce qu'est devenu San Francisco aujourd'hui.
07:22 Regardez ça, nous, nous sommes, côte ouest, côte est, we are the best, the brightest, all the others,
07:28 je parle à l'heure église, ce sont des gueux, c'est des ploucs, c'est des paysans,
07:32 toute cette Amérique centrale, qu'est-ce qu'on fait ? Ils ne servent à rien.
07:36 Je suis très étonné.
07:37 - Mais monsieur, vous êtes comme monsieur Nixon maintenant.
07:42 Vous citez les mêmes paroles de Richard Nixon de 1968.
07:49 Parce qu'en fait, ça c'est la guerre culturelle que vous articulez, et c'est dangereux,
07:56 parce que ce n'est pas la vérité, honnêtement, mais ça c'était la stratégie du Parti républicain, excusez-moi.
08:03 - Non mais, ça c'est la stratégie du Parti républicain, l'idée de diviser le pays avec l'idée,
08:11 honnêtement, les deux côtes c'est des snobs, des intellectuels, des minorités, des homosexuels.
08:18 - Non, non, non, excusez-moi.
08:20 - Non, non, non, excusez-moi.
08:21 Nixon a dit en 1968, il y a un vrai aux Etats-Unis, et ça c'était en 1968,
08:27 pendant des manifs, pendant des émeutes, pendant Sex, the drugs, the rock'n'roll,
08:32 des vrais américains, la majorité silencieuse, l'Amérique profonde, les deux côtes, honnêtement, ils vous détestent.
08:42 Et ça c'est la même stratégie que Reagan et Bush 1 et 2 et surtout Trump ont utilisées.
08:48 Il y a un livre très important de Thomas Frank, journaliste du Kansas,
08:52 et le titre c'est "Qu'est-ce que c'est le problème avec le Kansas ?"
08:56 Au début du 20ème siècle, le Kansas était l'Etat le plus progressiste des Etats-Unis.
09:03 Maintenant c'est le plus conservateur.
09:05 Et il a dit, le problème maintenant, et le parti républicain a convaincu l'Amérique profonde
09:12 de voter contre ses propres intérêts, et pour un parti qui utilise le patriotisme,
09:22 Dieu, le drapeau, de manière émotionnelle et pas rationnelle.
09:27 La vérité, la vérité, M. Reagan a détruit la classe moyenne.
09:32 J'ai grandi dans la classe moyenne new-yorkaise, j'ai grandi à Manhattan.
09:37 La classe moyenne à Manhattan, maintenant ça c'est un oxymore.
09:40 Non c'est un complément en fait, en dehors du sou.
09:45 Et la vérité en fait, regardez Trump, le mec est un gangster.
09:50 Désolé monsieur, c'est un gangster.
09:52 Écoutez, moi je trouve qu'à côté de Biden, Biden, Rotten, attend, vous avez vu le laptop de M. Anton Biden ?
10:00 Le crack, la pédophilie, tout ça, ça c'est des facts.
10:04 Excusez-moi. Alors vous Biden, vous dites Biden c'est Franklin Roosevelt.
10:08 Mais hallucinant, il a touché de l'Ukraine, il a touché de la Chine, il a touché...
10:12 Bon on le sait aujourd'hui, simplement vous ne voulez pas le voir.
10:18 Pour moi vous êtes un grand grand romancier, je donne mon avis.
10:22 Politiquement, je ne comprends pas comment vous parlez comme ça.
10:26 C'est hallucinant. Vous dites Franklin Roosevelt de Biden ?
10:30 Vous savez aujourd'hui ce qui se passe ? Vous avez les preuves, M. Kennedy.
10:35 Pardon ?
10:37 - Clairement en fait, vous écoutez Fox News.
10:42 - Ah oui d'accord. Au lieu de répondre c'est vrai ou pas, vous écoutez Fox News.
10:46 J'adore. Tout le Deep State, tout. Dites-moi, Nixon, Watergate, mais moi j'étais le premier, on était tous.
10:53 Où sont les journaux qui parlent des 17 tapes, les 17 tapes de Biden ?
10:57 On était tous avec le Washington Post. Où est le Washington Post aujourd'hui ?
11:02 Où sont la presse d'aujourd'hui ? Où ils sont ?
11:05 - Mais M. de respect. - Non mais je vous respecte.
11:09 - De respect, vous n'avez pas de respect. - Si, je vous respecte M.
11:12 - Je n'ai pas de respect. Et honnêtement en fait, je pense que vous parlez en fait des hypothèses d'extrême droite.
11:22 - Ah bon ? - Non, désolé en fait.
11:25 - Le télé-ticket c'est très bien. On ne répond pas à la question, on ne répond pas aux facts.
11:30 Vous n'êtes pas pragmatique, vous êtes extrême droite. Bon, je reviens.
11:35 Bon écoutez, si vous n'avez pas envie de rester, vous ne restez pas.
11:39 Mais moi je dis ce que je pense, nous sommes une radio libre.
11:42 Et si vous ne voulez pas la discussion, ce n'est pas grave M. Kennedy.
11:46 - Mais M. en fait, immédiatement, vous êtes devenu fâché, vous êtes devenu en fait en colère.
11:56 Et ça, ce n'est pas mon style. Et voici la raison pour laquelle c'est impossible d'avoir un débat aujourd'hui, partout.
12:05 Parce qu'immédiatement, quelqu'un en fait fait des reproches, des hypothèses extraordinaires.
12:14 - Ah bon, d'accord. - Et aussi, une autre chose que je veux dire.
12:17 - Oui, allez-y. - Je vis en France depuis 23 ans.
12:22 Je suis un invité chez vous. J'ai un respect immense pour la France.
12:27 Je suis si reconnaissant pour mon succès en France.
12:31 Mais jamais, jamais de ma vie, que j'ai discuté des choses politiques en France.
12:36 Parce que ce n'est pas mon pays. - Mais on discute de la politique et la motion de Kennedy.
12:41 - Et jamais en public. - Mais pourquoi ? Pourquoi on ne peut pas discuter ?
12:45 Pourquoi ? Qu'est-ce que vous avez contre la discussion ?
12:47 - Mais vous savez, ce n'est pas une discussion en fait. C'est franchement en fait...
12:54 C'est vous. Ce n'est pas une discussion. C'est vous et vos idées. Et voilà.
12:59 - Bon, écoutez, si on ne peut pas échanger des idées, ce n'est pas grave.
13:03 Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
13:05 Ce qui est extraordinaire, je vous pose des choses.
13:08 Moi, j'ai dit que j'aimais beaucoup vos talents de romancier,
13:10 que je trouvais que vous avez un grand talent de romancier.
13:12 Mais quand je vous pose des choses, vous dites "à l'extrême droite, je parle comme Nixon".
13:17 - Moi, je pense qu'il faudrait revenir, André Bercoff, au livre de Douglas Kennedy.
13:22 Si vous le voulez bien, Douglas, j'aimerais qu'on revienne en détail sur votre histoire.
13:26 L'histoire que vous racontez dans ce livre.
13:29 Alors, parlons effectivement, revenons à cette confédération.
13:32 Et notamment, expliquez-nous quelles sont les règles que vous avez imaginées dans cette confédération.
13:38 Vous le racontez, il y a une brigade purificatrice.
13:41 Voilà, dites-nous.
13:43 - Je pense que l'interview est terminée. OK ?
13:49 Et moi, on a essayé de passer. D'accord. OK, au revoir.
13:52 - Au revoir, Douglas Kennedy.
13:54 - On va faire une petite pause sur Sud Radio.
13:56 On se retrouve dans un instant. A tout de suite.
13:58 - À André Bercoff, Céline Alonso.
14:00 - Voilà, nous sommes là, la culture dans tous les états.
14:02 Et quelques fois, comme vous le savez, la discussion part.
14:05 Moi, j'ai dit très simplement que j'aimais beaucoup Douglas Kennedy comme romancier.
14:11 Je trouvais que c'était un grand romancier.
14:13 On a commencé à parler, il a dit que la décadence, l'Amérique avait commencé en 2016 avec Trump.
14:18 J'ai exprimé une opinion différente par rapport à Biden et tout ça.
14:22 Et considéré comme Franklin Roosevelt.
14:25 Il n'a pas aimé, c'est son droit le plus strict.
14:28 La discussion s'est arrêtée là.
14:31 Voilà, écoutez, moi je crois que les discussions doivent toujours se faire.
14:35 Ça n'a rien à voir. Il aurait pu continuer à discuter.
14:38 Il a estimé le contraire.
14:40 Il m'a dit que je parlais comme Nixon, etc.
14:43 Enfin bon, on ne va pas s'attarder là-dessus.
14:45 Je dirais simplement qu'avec Céline Alonso, je recommande le bouquin de Douglas Kennedy.
14:51 Je pense que ses prémices sont tout à fait fausses.
14:54 Mais que c'est un très grand roman.
14:56 Et la littérature ne s'arrête pas à la correction politique.
15:00 Voilà, alors je suis content.
15:02 On va recevoir Emmanuel de Pessac.
15:04 Bonjour Emmanuel.
15:05 - Bonjour André. - Bonjour.
15:07 J'adore vos colères justes et effectivement qu'il méritait.
15:12 En fait, aujourd'hui vous avez reçu un auteur qui a certainement un excellent talent que je n'ai pas lu.
15:16 Donc je ne vais pas raconter de talent.
15:17 Oui, il a un très grand talent, effectivement.
15:19 Je n'ai aucun doute là-dessus.
15:20 Vous êtes un grand lecteur, moi moins.
15:22 Et en tout cas pas de ses livres.
15:23 Mais là, on a typiquement l'attitude d'un propagandiste qui se sert de son talent.
15:28 Et d'ailleurs, Noam Chomsky avait pas mal retourné sa veste aussi, malgré ses œuvres magnifiques et très intéressantes.
15:34 Il a fait la même chose lors de la période Covid.
15:37 Il a sorti des choses qui étaient complètement inadmissibles.
15:39 Moi, j'ai travaillé aux États-Unis.
15:40 J'ai travaillé dans le New Jersey.
15:42 À l'époque, dans les années 91, 92, 95, je n'avais aucun problème là-dessus.
15:46 Aujourd'hui, il y a une scission.
15:47 Moi, j'ai encore des copains aux États-Unis.
15:49 Il y a une scission, et vous, vous avez vos enfants là-bas, donc ils doivent vous le dire, sur les États...
15:53 Il y a une famille là-bas, oui.
15:54 Il y a vraiment une scission entre les États démocrates et les États républicains qui ne pourra pas se réconcilier.
16:00 Je ne sais pas comment ça va se régler.
16:01 J'espère que ça se réglera simplement pacifiquement.
16:04 Mais il y a une vraie scission.
16:06 Il faut savoir que la Californie a quand même voté...
16:08 Une vraie scission, mais vous, vous pensez qu'une nouvelle sécession est plausible ou pas, alors ?
16:12 Sincèrement, oui.
16:14 Sincèrement, oui, parce que c'est l'effet ciseau, si vous voulez.
16:16 Il faut savoir que la Californie a voté...
16:18 Donc Douglas Kennedy, dans son roman, ne se trompe pas, forcément.
16:22 Il est quand même visionnaire.
16:23 Il se trompe sur les dates.
16:25 C'est-à-dire que ce ne sera pas si long.
16:27 2045, ça arrivera bien avant.
16:29 La Californie a vu tellement de gens partir, des entreprises et des gens brillants,
16:34 qu'ils ont voté une loi qui fait que si vous quittez la Californie,
16:39 vous payez encore pendant 12 ans des impôts à la Californie, alors que vous n'êtes plus dans le même état.
16:43 Donc ça veut bien dire qu'il y a une vraie fuite.
16:45 Alors on peut le cacher.
16:46 On peut cacher les forêts de temps de Cuecha,
16:48 on peut cacher à San Francisco ou à Los Angeles,
16:52 on peut cacher la pédophilie à Hollywood,
16:54 on peut cacher tout ça, mais il y a un moment,
16:56 le tapis n'est plus assez gros pour mettre la poussière dessous.
16:58 Et je ne vois pas ça en 2045.
17:01 Donc effectivement, son roman, c'est un peu comme Orwell.
17:04 Il décrit une situation dans 30 ans, mais là, aujourd'hui, c'est plus 30 ans.
17:07 Il y a une telle différence.
17:09 Ah oui, c'est aujourd'hui, et même pas dans 10 ans.
17:11 Même pas dans 10 ans.
17:12 Écoutez Emmanuel, de toute façon, c'est très bien d'exposer tous les avis.
17:17 Moi, je suis pour la discussion.
17:19 Vous me connaissez, vous me connaissez, mes auditeurs.
17:21 Je reçois de tous les côtés.
17:23 Ah non, mais moi, j'ai adoré votre colère André,
17:26 parce que là, effectivement, on a affaire typiquement à une propagande dogmatique.
17:30 C'est-à-dire qu'on ne répond pas aux questions, on insulte.
17:32 Et ça, vous l'avez vécu avec Véran, vous l'avez vécu avec d'autres.
17:35 Au lieu de discuter des faits, on ne parle pas des faits,
17:37 on ne parle pas de ce qui se passe.
17:39 Reduction ad nominem, réduction ad itlerum s'il le faut.
17:44 Bref, on ne veut pas discuter.
17:47 Les laptops, tout le monde le sait, sauf que, bon, on sait que c'est couvert
17:51 par tout un tas d'agences gouvernementales qui sont pourries jusqu'à l'os.
17:55 Et résultat des courses, la seule réponse, c'est "vous êtes un facho".
17:58 Ok, super.
17:59 Évidemment. Réduction ad nixonum.
18:01 Merci à vous Emmanuel.
18:03 Ce que je vais demander, je vais demander à Céline Alonso,
18:06 après avoir reçu nos éditeurs, de raconter le livre.
18:08 Parce qu'il faut raconter le livre pour les auditeurs.
18:11 Donc Céline, ce que je vous demanderai, après avoir pris un autre auditeur,
18:16 ou deux autres auditeurs, c'est de raconter ce qu'il y a dans le livre.
18:19 C'est la moindre des choses, évidemment, de raconter le livre.
18:23 Donc on va retourner tout de suite au standard de Sud Radio.
18:26 Jean-Noël de Villeneuve-Loubet nous appelle.
18:28 Bonjour à vous Jean-Noël.
18:29 Bonjour Jean-Noël.
18:30 Oui, bonjour André, bonjour à tous les auditeurs, bonjour à tout le monde.
18:33 Alors c'est dommage qu'il faut qu'il éclive le plateau pour pouvoir discuter un peu plus de tout ça.
18:37 Maintenant, ma vision qui est peut-être un peu réductrice,
18:42 mais c'est vrai que nous allons avoir quand même des conflits, des civilisations dans pas très longtemps.
18:48 Que ce soit des civilisations et aussi par rapport aux intérêts, par rapport à l'eau,
18:53 par rapport aux énergies, par rapport à tout ça.
18:55 Il va y avoir beaucoup de choses qui vont se passer dans très peu de temps.
18:59 Le livre d'histoires précédentes, dans très peu de temps.
19:01 Nous, je parlerai un petit peu par rapport à notre pays qui est la France et qui est le mien.
19:05 Aujourd'hui, on le voit qu'il y a une question qui est en train de se faire, une question économique,
19:09 une question religieuse aussi qui est en train de se faire dans ce pays.
19:12 Il se passe des choses dans ce pays, les Français, si on leur donnait le choix de faire un référendum sur plusieurs choses,
19:19 on serait très surpris du résultat.
19:21 Et je pense que les Français ne sont pas dupes.
19:23 Ils voient très bien ce qu'il se passe dans notre pays.
19:26 Le pays a changé depuis 1974 et aujourd'hui.
19:30 Et on va, on est aujourd'hui, nous sommes à la cave.
19:33 La prochaine étape, c'est la grotte.
19:35 A force de ceci, à force de rien dire, tous les faits différents qui se passent,
19:39 je ne veux pas que vous les énumérez, mais le dernier en date,
19:41 d'agresser une femme enceinte de 8 mois, d'un coup de pied en Ardèche, je ne sais plus trop,
19:46 c'est encore un signe de...
19:47 - Un coup de couteau.
19:48 - Un coup de couteau, oui.
19:49 C'est pas que le couteau.
19:50 C'est ça qui fait qu'aujourd'hui, les Français en ont assez.
19:54 Ils veulent faire grandir leurs enfants, leurs fils-enfants,
19:57 dans le pays qui a courant reçu le pays des Lumières,
20:00 on a mis des siècles à faire ce pays.
20:02 Et qu'est-ce qu'on va transmettre aujourd'hui ?
20:04 Moi, je suis effaré, et nos politiques, que ce soit aussi bien à droite,
20:09 et surtout à droite, à droite, les plus fautifs, c'est à droite,
20:13 ne pas tenir compte...
20:15 - Pourquoi, Jean-Noël, juste un moment, pourquoi les plus fautifs sont-ils à droite, pour vous ?
20:20 - Parce que, très simple, parce qu'à droite, ils sont prêts de plein de propos,
20:24 ils sont bourrés de propos bien forts, bien clairs, bien précis,
20:29 mais quand ils sont en campagne, en messing, en réunion,
20:33 et dès qu'ils arrivent au pouvoir, c'est fini.
20:36 La meilleure preuve, c'est la loi Sérure,
20:40 cette loi sur le val d'organisme dans l'Égypte française, c'est un scandale.
20:45 Et toutes les lois sont faites, surtout la droite quand elle est au pouvoir.
20:49 Et c'est pour ça que la droite n'est plus du tout crédible.
20:52 Ils ne sont plus crédibles du tout.
20:54 Et sans parler des énergies, il pourrait y avoir un problème.
20:58 - Tout à fait. Jean-Noël, merci, merci en tout cas de votre réaction,
21:03 merci à tous de vos réactions.
21:05 - On va prendre tout de suite Béatrice qui nous appelle d'Annecy.
21:08 Bonjour à vous Béatrice.
21:09 - Bonjour Béatrice.
21:10 - Bonjour, bonjour.
21:12 Ben écoutez, merci M. Bercoff, et on adore vos colères,
21:15 vous avez raison, il y en a marre d'écriter, de complotistes,
21:18 de tous ces mots enisme, où on ne peut pas discuter sans être ins...
21:23 En fait, bon, moi je suis d'accord avec vous.
21:26 Je pense que la sécession, ce ne sera pas seulement en Amérique,
21:29 ce sera partout dans les Etats européens et en France très rapidement.
21:34 Donc voilà, merci de résister pour nous.
21:37 - Merci à vous, mais quand vous dites "la sécession se ferait",
21:41 il y a un petit sifflement Béatrice,
21:43 la sécession se ferait dans les pays européens,
21:46 vous voulez dire quoi par là ?
21:48 Vous pensez qu'en Europe on va avoir des affrontements internes, quelque part ?
21:54 - Déjà, vous voyez bien, au niveau de la pensée,
21:57 on ne peut plus dire ce qu'on a envie,
21:59 on ne peut plus s'exprimer sans être saské,
22:02 de mots homophobes, des mots enphobes, des mots enisme,
22:07 déjà au niveau de la pensée,
22:09 ensuite tout le rowkies, tout ça,
22:12 moi je vois autour de moi,
22:14 je vis dans une toute petite ville, pas loin d'Annecy,
22:18 on en a tous marre, mais franchement marre,
22:21 et on se regarde en disant "c'est quoi l'étincelle ?"
22:24 qu'on sait que le 1er 6 mai on est tous dehors,
22:27 alors qu'on est des gens très pacifistes,
22:30 on travaille, on n'est pas forcément dans le besoin,
22:34 vous voyez ce que je veux dire,
22:35 on en a tous marre, on attend l'étincelle.
22:39 - On attend l'étincelle, écoutez...
22:40 - Mais vous l'attendez de la part de qui cette étincelle, justement Béatrice ?
22:43 - Je ne sais pas, justement, je ne sais pas,
22:45 la veille de la révolution c'était quoi l'étincelle ?
22:48 - Eh oui, eh oui, comme vous dites, la veille de la Bastille,
22:51 n'oubliez jamais que Louis XVI,
22:53 et je ne compare pas, comparaison n'est pas raison,
22:55 Louis XVI avait dit "aujourd'hui, rien",
22:57 il avait noté ça dans son journal intime.
23:00 - Si vous savez, quand vous regardez ces churchills
23:03 qui disaient "quand vous regardez le Pastier vous voyez l'avenir",
23:05 on voit bien que quand on pisse un peuple à bout,
23:08 à un moment donné il coupe des têtes.
23:10 - Absolument. Je crois que nous avons...
23:13 - Julien, effectivement, du Val-de-Marne qui nous appelle,
23:16 les chers auditeurs surtout,
23:18 appelez-nous tout de suite au 0826 300 300,
23:21 on attend vos appels, donc, et on vous donne la parole en direct sur Sud Radio.
23:24 - Oui, Julien, bonjour. - Bonjour, bonjour,
23:26 bonjour mon cher André, bonjour Céline.
23:28 Écoutez, émission un peu surprenante,
23:31 mais j'ai envie de dire, c'est ça Sud Radio,
23:33 c'est justement, parlons vrai,
23:35 c'est les clashes qui ne sont pas prévues,
23:37 parce qu'on vous connaît André, on sait très bien,
23:39 moi j'ai horreur de mettre les gens dans des cases,
23:41 je trouve qu'il n'y a rien de plus détestable
23:43 pour la démocratie, pour les libertés en général,
23:45 vous receviez Charles Gave avant,
23:47 il est l'incarnation même, justement, du parler vrai,
23:49 de ce qu'il faut dire, alors ça ne plaît peut-être pas, bien évidemment,
23:52 mais qu'est-ce que ça veut dire ? On reçoit quelqu'un,
23:54 et on ne parle pas des dossiers qui sont quand même extrêmement importants,
23:57 et qui sont aujourd'hui des faits.
23:59 Vous savez André, vous le savez mieux que moi,
24:01 les Américains, ils aiment bien les faits, ils aiment le réel,
24:03 ils n'aiment pas des inventions, ils aiment ce qui est factuel.
24:06 Et quand vous dites effectivement ça à monsieur Kennedy,
24:09 qui a, je pense, effectivement un talent d'écrivain,
24:11 il n'y a pas de doute là-dessus,
24:13 je trouve ça regrettable, honnêtement,
24:15 qu'ils ne veuillent pas débattre. Parce que ça veut dire quoi ?
24:17 Alors on n'est pas d'accord, on se met à insulter,
24:19 je veux vous dire, réagir comme ça, ça ne fait que confirmer
24:23 que les faits, effectivement, concernant notamment la famille Biden,
24:26 est vrai. Il n'y a même pas à le démontrer,
24:28 je veux dire, aujourd'hui, on sait que c'est vrai.
24:30 Alors on peut en penser ce qu'on veut, ça ne veut pas dire
24:32 que tous les démocrates sont des pourris,
24:34 que tous les républicains sont fantastiques,
24:36 mais je trouve, vous voyez,
24:38 je trouve que ce qu'on a vécu là, en direct,
24:40 c'est ce qu'on devrait vivre sur tous les médias en France.
24:44 Et on ne le vit plus depuis Michel Polac,
24:46 moi j'étais encore petit, on ne le vit plus depuis
24:48 les émissions de débats,
24:50 et ça, je veux vous dire, le fait de vivre ça en direct,
24:53 on devrait l'avoir tous les jours, ou presque.
24:55 - Merci Julien, merci.
24:57 Vous savez ce qu'on fait ici,
24:59 moi, vous savez, je ne cache pas,
25:01 je suis en toute sincérité,
25:03 et j'invite à la discussion,
25:05 et quand on me répond par des étiquettes,
25:07 et bien, c'est dommage.
25:09 Voilà. Merci en tout cas Julien.
25:11 - Merci Julien. On accueille Johanne de Nîmes.
25:14 Bonjour à vous Johanne. - Bonjour Johanne.
25:16 - Oui bonjour M. Bercoff, bonjour à tout le monde,
25:18 bonjour. Alors, je voulais réagir,
25:20 évidemment, par rapport à votre
25:22 entrevue avec M. Kennedy,
25:25 mais je trouve ça un peu dommage,
25:27 effectivement, que M. n'ait pas eu
25:29 au moins un mot à répondre,
25:31 et à s'emporter un peu comme cela.
25:33 Après bon, c'est vrai que
25:35 je ne peux pas vous en vouloir d'avoir réagi
25:37 comme ça, parce qu'effectivement, avec tous les faits
25:39 et tout ce qu'on sait, et si on ne peut pas avoir
25:41 débat, même sur une radio,
25:43 ou dans n'importe quel média
25:45 actuel, sur ces sujets-là,
25:47 c'est un peu, c'est vraiment dommage,
25:49 et c'est atteint à notre démocratie,
25:51 donc je comprends votre réaction, qui est très juste.
25:53 Après, moi, je voulais
25:55 revenir au sujet du livre,
25:57 de la scission
25:59 entre démocrates
26:01 et républicains aux Etats-Unis.
26:03 On a parlé
26:05 souvent de la Russie et de son démantèlement,
26:07 mais
26:09 il y a possibilité aussi
26:11 que ça se passe dans l'autre côté aussi.
26:13 Et c'est pour ça que c'est dommage
26:15 qu'il n'y ait pas eu de débat avec ce monsieur,
26:17 parce que
26:19 de l'autre côté, il n'est pas impossible
26:21 qu'il y ait un côté
26:23 Ouest qui se sépare du côté Est,
26:25 fonction politique et religieuse,
26:27 enfin, plutôt du dogme,
26:29 en skéwokisme, etc.
26:31 Donc, je pense
26:33 que c'est possible, mais c'est dommage
26:35 qu'on n'ait pas eu des débats.
26:37 - Je suis d'accord, mais vous savez, c'était
26:39 très intéressant, parce qu'en première partie
26:41 de l'émission, il y avait
26:43 effectivement Charles Gave, et je ne prends pas
26:45 Charles Gave pour modèle, mais lui
26:47 a présenté un certain nombre de faits.
26:49 Et moi, effectivement, après,
26:51 avec Céline, quand on reçoit
26:53 Douglas Kennedy, dont le sujet du livre,
26:55 encore une fois, c'est un...
26:57 d'ailleurs, qui est très intéressant, c'est
26:59 la séparation, et ça, je vais vous dire juste un mot.
27:01 Juste un mot.
27:03 C'est très intéressant, quand moi, je suis allé,
27:05 j'ai été le seul journaliste
27:07 étranger, et ce n'est pas pour ça que je suis pour lui,
27:09 contrairement à ce qu'on croit, pas du tout,
27:11 mais il...
27:13 Je suis allé interviewer Trump,
27:15 et j'ai suivi deux de ses meetings.
27:17 Et je me rappelle très bien
27:19 cet émissaire à Alabama.
27:21 Et j'ai des amis, je vais très souvent
27:23 aux Etats-Unis, aussi bien sur la côte
27:25 Ouest Californie que la côte Est New York.
27:27 - Oui, effectivement.
27:29 - Et je me rappelle très bien
27:31 qu'à l'époque, je vous parle de
27:33 janvier, de février 2016,
27:35 et ils disaient "mais qu'est-ce que tu vas
27:37 perdre ton temps avec ce clown,
27:39 ce charlatan, cet imbécile
27:41 de Trump, etc."
27:43 Et quand je suis allé
27:45 dans les meetings, j'ai vu qu'il y avait
27:47 un mouvement. Alors maintenant, est-ce qu'il y a
27:49 des citoyens de première zone,
27:51 et des citoyens de seconde zone,
27:53 est-ce qu'il y a des gens qu'il faut écouter, parce qu'ils ont
27:55 la culture, ou parce qu'ils ont la fortune,
27:57 et tous les autres, ce sont
27:59 des sous-hommes ? Eh ben, je ne sais pas,
28:01 moi, ce n'est pas, évidemment,
28:03 mon...
28:05 - Je suis complètement d'accord,
28:07 après c'est vrai qu'on est beaucoup
28:09 dans le jugement, aujourd'hui,
28:11 et on se stigmatise
28:13 en fonction d'une classe, ou en fonction
28:15 d'une religion,
28:17 de culture,
28:19 ou de pays d'origine, etc.
28:21 Ça se passe partout sur le globe,
28:23 sauf dans certains pays qui sont restés un peu
28:25 en retrait, comme on peut parler des pays de l'Est
28:27 de l'Europe, ou ailleurs, mais
28:29 le modèle américain sur
28:31 l'amixité, beaucoup de choses comme ça,
28:33 il y a eu des bonnes choses
28:35 par le passé, effectivement... - Bien sûr, et puis
28:37 le woke, et puis la culture,
28:39 etc., enfin bon. En tout cas,
28:41 merci, merci, merci, Johan.
28:43 Céline ? - Oui,
28:45 merci Johan, nous accueillons Samir
28:47 de Seine-et-Marne, bonjour à vous, Samir.
28:49 - Bonjour, Samir.
28:51 - Bonjour André, bonjour à tous. - Bonjour.
28:53 - Alors moi, je me présente,
28:55 j'ai 44 ans, je suis né en 79,
28:57 donc j'ai un bac +5,
28:59 alors je parle bien évidemment en mon nom,
29:01 mais je représente tout un
29:03 part de la population française,
29:05 donc on est né dans les années 80,
29:07 on est diplômé, on a effectivement
29:09 suivi un cursus classique en France,
29:11 et on ne trouve pas de boulot,
29:13 et on est obligé de faire des boulots
29:15 de niveau
29:17 employé, tout simplement
29:19 avec un bac +5, donc voilà,
29:21 bon, que ce soit dans la sécurité, que ce soit
29:23 dans la grande distribution, que ce soit
29:25 des emplois classiques,
29:27 parce qu'on ne veut pas de nous, dès que c'est déposé,
29:29 sa responsabilité, donc quand on parle de sécession,
29:31 au moins quand on cite les Etats-Unis,
29:33 on peut quand même citer ce qu'ont fait
29:35 les Etats-Unis justement avec la discrimination positive,
29:37 voilà, pour l'intégration
29:39 des populations minoritaires comme les Asiatiques,
29:41 comme les Afro, etc. - Tout à fait.
29:43 - Alors qu'en France, il n'y a absolument rien
29:45 qui est fait pour les populations
29:47 issues du Maghreb,
29:49 ou sud-africaine, voilà,
29:51 pourquoi ? Parce que voilà, on préfère mettre en avant
29:53 effectivement la parité homme-femme,
29:55 les minorités sexuelles qui n'ont absolument rien à voir
29:57 sur ce qui est LGBT, etc.,
29:59 mais en l'occurrence, nous, les Français,
30:01 on n'a aucune capacité de nuisance, on ne peut pas se défendre,
30:03 il n'y a aucun lobby qui nous défend,
30:05 vous voyez mon CV, vous dites
30:07 effectivement c'est un ancien cadre, un ancien patron,
30:09 etc., mais qui ne trouve pas de boulot,
30:11 et qui est obligé de faire des boulots, voilà, de livraison
30:13 chez Amazon, ou de c'est quoi. - Et qu'est-ce qu'on vous dit
30:15 quand vous recevez des refus, qu'est-ce que
30:17 les gens mettent en avant ? - Ah mais vous ne pouvez pas
30:19 prouver, vous ne pouvez pas prouver en France que c'est de la
30:21 discrimination à l'embauche. - Mais dis-moi, Samir,
30:23 il y a quand même des gens qui ont,
30:25 quand même, je ne veux pas, ce n'est pas pour défendre, je vois
30:27 très bien ce que vous dites, et je le comprends
30:29 très bien, mais il y a des gens quand même
30:31 qui y arrivent, vous ne croyez pas que, enfin,
30:33 je suis sûr que... - Non, je vous assure que c'est un cota,
30:35 je vous assure qu'en fait, en réalité,
30:37 en France, on pratique la discrimination positive
30:39 sous forme de cota, à condition de monter
30:41 pas de blanche. On doit montrer qu'on est des bons
30:43 Français, et une fois qu'on a montré qu'on était
30:45 des bons Français avec des critères de sélection
30:47 très précis, on remplit justement des cases
30:49 et des cotas. Si tu prends par exemple les entreprises
30:51 du CAC 40, les entreprises du CAC 40
30:53 sont dirigées par effectivement des gens
30:55 des anciens ministres, des anciens préfets,
30:57 des anciens hauts fonctionnaires français,
30:59 et ce sont ces entreprises-là qui sont effectivement pointées
31:01 du doigt quand il y a du testing,
31:03 quand il y a de la discrimination à l'embauche.
31:05 - Je comprends. - Voilà, la défense, c'est très
31:07 symptomatique, et c'est très
31:09 effectivement représentatif de ce qui se passe en France.
31:11 Vous avez effectivement une classe
31:13 d'une population qui est très raciste, que j'estime
31:15 moi être très raciste, et qui est effectivement
31:17 est contre notre population.
31:19 - Mais des fois... - Voilà, Français... - Juste, Amir,
31:21 non, non, je sais, d'ailleurs on fera
31:23 une émission, ou des émissions là-dessus.
31:25 Moi je crois simplement,
31:27 mais c'est mon avis qu'il ne faut pas
31:29 généraliser partout. Vous savez, le racisme
31:31 il est présent partout et sous toutes les latitudes,
31:33 et vous le savez très bien. Regardez
31:35 ce qui se passe quand
31:37 certains pays d'Afrique du Nord
31:39 renvoient les subsahariens
31:41 dans le désert, vous le savez ça. - Oui, non.
31:43 André Bercoff, je vous respecte énormément.
31:45 Je vous dis franchement,
31:47 la France c'est un petit pays à 66 millions d'habitants.
31:49 Si vous voyez mon CV,
31:51 j'ai été chef d'entreprise, et là malheureusement
31:53 mon entreprise a coulé, donc je dois redevenir
31:55 salarié. Je postule,
31:57 et je me suis même amusé en termes de sociologie
31:59 à postuler en Bretagne, à postuler
32:01 à l'Est de la France, à Strasbourg, à Lyon,
32:03 au Marseille. Je pensais qu'il y avait des régions moins racistes
32:05 pour les personnes issues du Maghreb. Je peux vous
32:07 garantir qu'il y a une cohésion nationale en France,
32:09 une cohésion nationale dans le racisme.
32:11 - Oui, je ne sais pas, moi
32:13 je n'irai pas,
32:15 je n'irai pas jusque là. - Ah, je vous assure.
32:17 - Non mais vous exprimez, écoutez,
32:19 vous vous exprimez, c'est très bien. - Vous postulez à Rennes,
32:21 ou à Marseille, c'est pareil.
32:23 Au Nord, au Sud, à l'Est, à l'Ouest, il y a une cohésion.
32:25 - C'est vrai. Mais écoutez, je veux
32:27 faire quand même une émission avec
32:29 d'un certain nombre de chefs d'entreprise,
32:31 et de chefs de PME, TPE,
32:33 de Maghrebins
32:35 et autres, et vous verrez, vous serez surpris,
32:37 honnêtement, je ne dis pas qu'il y en a
32:39 une majorité,
32:41 et vous serez surpris du résultat, je vous assure,
32:43 parce que c'est quelque chose que je suis en train
32:45 d'organiser avec des amis, justement,
32:47 maghrébins, des chefs de
32:49 TPE, PME, et vous allez voir.
32:51 Et quant à vous, écoutez,
32:53 envoyez-nous simplement,
32:55 je ne dis pas qu'on va résoudre le problème,
32:57 mais moi je vous dis quelque chose, Samir,
32:59 envoyez-nous à Sud Radio,
33:01 votre, votre,
33:03 pas vous trouver une embauche,
33:05 mais quand même, on va faire circuler
33:07 la chose, si ça vous intéresse,
33:09 envoyez-nous votre
33:11 qui régule le T. - Mais Samir, profitez d'être
33:13 en direct sur Sud Radio pour passer une annonce,
33:15 quel genre de poste vous recherchez ?
33:17 - Ben moi j'ai été chef d'entreprise dans le négoce
33:19 international de Frucet, j'étais à mon compte,
33:21 je faisais de l'export entre le pays
33:23 justement du Moyen-Orient, de la
33:25 France et des Etats-Unis, et là je suis
33:27 de retour en France après une absence de 10 ans à l'étranger,
33:29 et je cherche un poste local commercial.
33:31 Donc je suis spécialisé dans le négoce,
33:33 ça peut être les matières premières, ça peut être
33:35 l'agroalimentaire, ça peut être pas mal, ça peut être les achats,
33:37 ça peut être la vente, ça peut être l'export,
33:39 ça peut être voilà. - Samir, vous nous envoyez
33:41 à l'adresse de Sud Radio que vous avez,
33:43 à mon nom, à André Bercoff,
33:45 vous envoyez cela. Merci à vous.
33:47 - Merci à vous André. - Merci à vous André.
33:49 - Et si quelqu'un est intéressé, surtout appelez-nous tout de suite
33:51 en direct sur Sud Radio,
33:53 on transmettra à
33:55 Samir. Chers auditeurs, on va se retrouver
33:57 dans un instant, et surtout appelez-nous tout de suite
33:59 au 0826 300 300
34:01 pour échanger en direct avec André Bercoff.
34:03 A tout de suite. - André Bercoff, Céline Alonso.
34:05 - Oui, et aujourd'hui dans cette
34:07 émission spéciale, eh bien nos invités, c'est vous
34:09 chers auditeurs, alors appelez-nous tout de suite au 0826
34:11 300 300 pour
34:13 échanger en direct avec
34:15 André Bercoff, donc sur Douglas
34:17 Kennedy, qui était notre invité
34:19 en première partie de cette émission.
34:21 Nous allons rejoindre tout de suite le standard de Sud Radio
34:23 et Catherine, qui nous appelle
34:25 des Yvelines. Bonjour à vous Catherine.
34:27 - Bonjour Catherine.
34:29 - Oui, bonjour André, bonjour
34:31 à Céline,
34:33 bonjour aux auditeurs.
34:35 D'abord j'appelais pour vous apporter
34:37 tout mon soutien André, parce que
34:39 voilà,
34:41 ce que vous avez fait c'est très bien, dire ce
34:43 que vous pensez, je crois que c'est important qu'on
34:45 soit avec vous dans ce moment-là.
34:47 - Merci, oui c'est très important, merci.
34:49 - Je voulais dire aussi
34:51 que comme vous, on en a assez de se
34:53 faire traiter de tous les noms
34:55 des oiseaux dès lors qu'on
34:57 ose une parole un peu dissidente,
34:59 je pense que peut-être votre énervement
35:01 avec ce qu'avait dit Charles Gaffe juste avant
35:03 c'était assez drôle, parce que c'était vraiment aux antipodes
35:05 de ce qu'a amené Douglas Kennedy.
35:07 - Oui, c'était assez...
35:09 - Je voudrais dire aussi que du coup,
35:11 j'ai un peu réfléchi là pendant
35:13 j'étais en attente, et
35:15 j'ai pas envie de le lire.
35:17 J'ai pas envie de le lire parce que je crois pas
35:19 qu'est-ce que ça veut dire au fond
35:21 être un bon écrivain.
35:23 Il faut seulement faire de la forme
35:25 ou avoir
35:27 beaucoup d'imagination. Et ce faisant,
35:29 je pensais à Camus.
35:31 - Ah oui, ça c'est
35:33 un grand écrivain, oui.
35:35 Et un grand écrivain,
35:37 un grand homme aussi, au sens humaniste
35:39 du terme, oui. - Tout à fait.
35:41 Et si on repense à ce qui s'est passé en marche
35:43 du discours de Stockholm, quand il a reçu
35:45 son prix Nobel, et la façon
35:47 dont il a été agressé
35:49 au sujet de l'Algérie,
35:51 il a fait face.
35:53 Il a répondu. - Tout à fait.
35:55 - Quitte à d'ailleurs avoir une parole qui a été
35:57 manipulée, mal interprétée, sur l'histoire
35:59 de la justice et de sa mère, enfin
36:01 c'est un autre débat.
36:03 Mais il y est allé.
36:05 Et ça fait
36:07 effectivement, comme vous dites,
36:09 un grand homme. - Tout à fait.
36:11 Tout à fait Catherine, et merci en tout cas,
36:13 merci de ce que
36:15 vous dites, voilà. Je crois que c'est important.
36:17 Merci. - Merci à vous Catherine,
36:19 nous accueillons Patricia Duloir-Recher,
36:21 bonjour à vous Patricia.
36:23 - Bonjour Patricia. - Merci,
36:25 merci vraiment de
36:27 tout ce que vous faites. Je parle avec
36:29 beaucoup d'émotion,
36:31 parce que vous me rappelez mon père,
36:33 qui est parti,
36:35 et qui savait, comme vous,
36:37 avoir des colères saines pour
36:39 exprimer ses convictions,
36:41 tout en respectant
36:43 son adversaire.
36:45 Et j'ai le sentiment que nous appartenons
36:47 à une autre
36:49 génération,
36:51 où justement, on pouvait parler avec conviction,
36:53 sans porter,
36:55 mais toujours être en écoute des uns des autres.
36:57 Et là, typiquement,
36:59 on a vu affaire
37:01 à quelqu'un
37:03 d'une part, même s'il connaît bien
37:05 notre culture, n'a
37:07 certainement pas été dans les débats à l'époque,
37:09 des grands débats
37:11 que nous avons connus,
37:13 et ensuite, quelqu'un qui
37:15 était, effectivement,
37:17 tout à fait dans une
37:19 forme de propagande, et qui
37:21 malheureusement a un cerveau
37:23 dissocié, qui ne lui permet plus
37:25 d'écouter
37:27 des arguments contradictoires.
37:29 - Oui, je crois que en tout cas,
37:31 voilà, mais c'est...
37:33 Je ne jugerai pas
37:35 Douglas Kennedy, en tout cas,
37:37 de ce qu'il y ait fait.
37:39 Maintenant, voyez, je vais vous dire,
37:41 c'est toute la différence entre les gens
37:43 qui acceptent la discussion,
37:45 y compris en s'en portant,
37:47 y compris quand on est aux antipodes,
37:49 et les gens qui préfèrent mettre des étiquettes,
37:51 avoir des béquilles,
37:53 mettre des béquilles, et comme ça,
37:55 ils sont rassurés. Si vous parlez
37:57 comme ça, vous savez, c'est ce que disait l'un de nos
37:59 auditeurs, la réduction à Dietlérôme
38:01 ou à Tnixonome, etc.
38:03 Merci en tout cas. Merci Catherine.
38:05 - En tout cas, merci beaucoup.
38:07 - Merci Patricia
38:09 d'être intervenue sur ce radio.
38:11 - Oui, écarte-les-y Catherine.
38:13 Oui, vous vouliez ajouter quelque chose.
38:15 - Et en fait,
38:17 on en arrive parce que, voilà,
38:19 je suis comme vous parfois confrontée à des situations
38:21 un petit peu
38:23 extrêmes, et
38:25 on est obligé de
38:27 mettre en-dessous ça et d'être
38:29 toujours dans le contrôle,
38:31 parce que dès qu'on exprime un peu
38:33 d'émotion, voilà,
38:35 on est tout de suite attaqué.
38:37 - Eh bien, je vais vous dire Catherine, exprimez vos émotions.
38:39 N'ayez pas peur
38:41 d'exprimer tout ce que vous avez
38:43 à exprimer, je l'ai dit à tout le monde.
38:45 Exprimez-vous. N'ayez pas peur, c'est pas de moi,
38:47 c'est de Jean-Paul II, du pape.
38:49 Donc, je prends mes références.
38:51 - Merci beaucoup et bon courage.
38:53 Non, non, mais je n'ai pas peur, mais bon courage.
38:55 - Merci à vous Patricia.
38:57 Bon week-end à vous. Tout de suite,
38:59 on va rejoindre le Standard.
39:01 Eric Deleroy nous appelle. Bonjour à vous Eric.
39:03 - Bonjour Eric.
39:05 - Bonjour.
39:07 - Bonjour madame.
39:09 Voilà, donc je vais m'exprimer.
39:11 On peut s'exprimer librement chez vous,
39:13 et ça c'est très bien. Bon, concernant
39:15 votre invité qui est parti,
39:17 ben écoutez, c'est légitime à lui,
39:19 après on a d'autres cultures,
39:21 on a un autre passé,
39:23 enfin bref, voilà. - Oui, oui, pas de problème.
39:25 - Voilà, je voulais juste revenir
39:27 une chose en fait qui m'a carrément
39:29 interpellé, c'est la personne
39:31 qui n'arrivait pas à trouver de travail
39:33 suivant sa culture, sa religion,
39:35 en France.
39:37 - Samir, oui.
39:39 - Donc moi, peut-être que j'ai la réponse,
39:41 maintenant je vais lui dire pourquoi.
39:43 Alors moi j'ai travaillé depuis
39:45 20 ans dans une dizaine de sociétés
39:47 qui sont spécialisées en fait dans la
39:49 rénovation de l'habitat, où les salariés
39:51 vont chez les clients.
39:53 Et alors, ce qui m'a interpellé,
39:55 c'est que, on devait embaucher
39:57 du personnel, les CV s'entassaient,
39:59 et en fait, on ne prenait
40:01 jamais, jamais n'étaient sélectionnés
40:03 des personnes de culture,
40:05 on va dire musulmane, étrangère,
40:07 ou un peu typée. Pourquoi ?
40:09 Pourquoi ? Je lui ai posé la question
40:11 à des employeurs, et même moi j'ai été employeur,
40:13 la réponse elle est simple.
40:15 Le patron vous dira
40:17 "Mais écoute, je ne peux pas
40:19 me permettre de sélectionner des gens
40:21 comme ça, ces personnes-là, même s'ils
40:23 ont des qualités, parce qu'actuellement
40:25 40%
40:27 de mes clients, potentiels,
40:29 votent
40:31 Rassemblement National.
40:33 Ce qui peut entraîner, en fait,
40:35 vous avez des gens racistes, qui vont
40:37 recevoir des gens...
40:39 - Oui, c'est assez déplorable,
40:41 enfin c'est triste, quoi.
40:43 - Mais c'est la situation, enfin voilà,
40:45 c'est ce que j'ai ressenti, c'est ce que je ressens.
40:47 - Vous voulez dire que le patron vous disait
40:49 "Oui, mais moi 40% de mes clients sont Rassemblement National,
40:51 donc si je prends un
40:53 Samir ou un Mohamed, ça marchera pas."
40:55 - Ben voilà, même si
40:57 le gars travaille super bien,
40:59 c'est triste, c'est vraiment triste, ça.
41:01 - Le client peut le prendre en grippe,
41:03 et puis on connaît les dérives que ça peut avoir.
41:05 - Bien sûr, bien sûr.
41:07 - Ils ont une forte retenue là-dessus.
41:09 Et ça, actuellement, c'est de plus
41:11 en plus intense, on va dire.
41:13 Bon, j'ai la chance de travailler dans une entreprise
41:15 actuellement qui n'a pas cette mentalité-là,
41:17 et c'est vrai qu'on reçoit
41:19 régulièrement des gens, voilà, ça se passe très bien.
41:21 Mais
41:23 ça peut arriver, et c'est vrai que
41:25 en toute logique...
41:27 - Oui, non, non, mais
41:29 écoutez, en tout cas, c'est un point de vue
41:31 intéressant, vous donnez une
41:33 analyse intéressante. Il faut faire très
41:35 attention de part et d'autre,
41:37 attention à cela. Et je voudrais
41:39 revenir à ça, justement.
41:41 Encore une fois,
41:43 moi, le livre de
41:45 Douglas Kennedy est un bon
41:47 roman. Après,
41:49 ce qu'il y a à dire
41:51 et ce qu'il y a à faire, vous l'avez su,
41:53 mais je dirais quelque chose
41:55 pour clore cette émission
41:57 qui est une culture dans son état
41:59 qu'on a fait avec Céline et qui a tourné comme elle a tourné.
42:01 Mais moi, je vais vous dire, je suis très heureux
42:03 d'avoir eu plus d'auditeurs,
42:05 je suis très heureux de vos réactions,
42:07 et je suis tout très heureux
42:09 que vous sachiez que, effectivement,
42:11 le problème n'est pas l'étiquette,
42:13 le problème n'est pas "celui-là,
42:15 il est ça, je lui parle ou je lui parle pas".
42:17 C'est ça, la véritable sécession. C'est ça,
42:19 la véritable partition, quand les gens
42:21 n'arrivent plus à se parler, n'arrivent plus à se regarder
42:23 et ne fonctionnent plus qu'à coups
42:25 d'interdiction. Ça, c'est ce qu'on ne fera
42:27 jamais, nous, ici, en tout cas
42:29 à Sud Radio et à Bercov dans tous les états.
42:31 On n'est pas dans l'apartheid,
42:33 on n'est pas dans la discrimination
42:35 quelle qu'elle soit. Voilà.
42:37 Merci beaucoup. Merci à Céline
42:39 d'avoir préparé cette émission.
42:41 Et puis, eh bien, à lundi,
42:43 bien sûr. - Eh oui, et tout de suite,
42:45 vous retrouvez Brigitte Lahaye sur Sud Radio.

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